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Genre et revenu

1. Revenu brut 0 55 0 56 Revenu net 0 62 0 63 1 Revenu provenant de l activit conomique 0 72 0 71 1 1 Revenus des salari s 0 72 0 70 1 1 1 Salaire 0 74 0 73 1 1 2 Travail irr gulier 0 75 0 86 1 4 3 Primes 0 58 0 58 Dont 1 1 3 1 P cule de vacances 0 61 0 61 1 3 2 Prime de fin d ann e 0 68 0 66 1 3 3 Treizi me mois 0 70 0 72 1 3 4 Heures suppl mentaires 0 62 0 56 3 5 Participation aux b n fices 0 45 0 53 1 3 6 Autres revenus compl mentaires 0 59 0 48 1 2 Revenus non salariaux voiture de soci t 0 86 0 84 1 3 Revenus de l activit ind pendante 0 67 0 68 2 Transferts de l tat 0 75 0 77 2 1 Pension 0 66 0 70 2 2 Ch mage 0 68 0 71 Dont 2 2 1 Allocation de ch mage 0 89 0 88 2 2 2 Pr pension 0 88 091 2 2 3 Indemnit s d interruption de carri re 0 93 1 02 2 3 Indemnit d invalidit 0 83 0 87 2 4 Indemnit de maladie 0 92 0 61 2 5 Bourse d tudiant 0 97 0 61 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 1 3 Analyse des revenus individuels nets par d cile Dans cette section tous les individus de l chantillon sont class s dans l ordre croissant du revenu net dont ils disposent ils sont ensuite regroup s en d ciles le premier d cile regroupant les 1096 d individus dont le revenu net est le plus faible et ainsi de suite 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes e
2. ge 30 ans 18 98 14 98 1 27 30 49 ans 25 47 22 33 1 14 50 59 ans 13 56 16 52 0 82 60 65 ans 3 70 3 22 1 11 gt 65 ans 139 1 22 1 14 Statut marital 19 12 16 93 1 13 C libataire 15 04 14 40 1 04 Veuf Veuve 6 44 3 06 2 10 Divorc e 15 76 12 95 1 22 Nombre d enfants 0 enfant 9 40 9 45 0 99 1 enfant 19 74 21 70 0 91 2 enfants 30 94 26 32 1 18 3 enfants et plus 29 72 25 82 LAE Type de m nage Personne seule 10 45 10 62 0 98 2 adultes 65 ans sans enfant 11 48 11 72 0 98 2 adultes dont 1 gt 65 ans sans enfant 0 50 0 00 1 adulte avec enfant 17 ans 24 30 23 08 1 05 2 adultes avec 1 enfant 17 ans 32 39 25 85 1 25 2 adultes avec 2 enfants 17 ans 36 51 30 83 1 18 2 adultes avec plus de 2 enfants 17 ans 36 00 27 20 1 32 Personne seule ou couple avec enfants gt 16 ans 17 36 16 04 1 08 Autres 13 24 17 89 0 74 Niveau d ducation Primaire secondaire inf rieur Lar 11 73 0 65 Secondaire sup rieur 16 59 15 51 1 07 Post secondaire 22 55 17 18 1 31 Statut d activit Travailleur temps plein 29 23 22 37 1 31 Travailleur temps partiel 21 93 11 82 1 86 Ch meur 6 22 2 29 2 72 Pensionn pr pensionn 1 67 1 21 1 38 Autres 7 48 1 67 4 48 Pauvret de revenus Non pauvres 20 83 16 48 1 26 Pauvres 5 79 1 08 6 47 Indicateur global 16 60 15 19 1 09 Source Enqu te sur l emploi du temps belge 2005 calculs propres 254
3. Femme 4 670 49 22 99 Statut d activit Temps plein Temps partiel 3 883 37 4 586 75 4 477 00 11 35 7 38 15 61 Ch mage 8 920 51 10 844 96 9 707 18 24 86 25 59 35 46 Pension 6 377 80 8 064 37 7 155 08 10 22 9 51 13 54 Autre inactivit 14 030 65 12 323 47 13 964 58 42 31 23 89 50 38 ge 30 ans 2 828 83 4 939 10 3 710 59 9 81 13 34 15 88 30 49 ans 50 59 ans 1 789 68 3 938 58 3 078 97 4 83 8 56 10 31 60 64 ans 858 50 5 904 40 3 524 85 1 78 8 42 8 11 suite Niveau d ducation Enseignement primaire o moins 1 230 18 2 291 99 1 768 27 3 79 5 39 6 46 Enseignement secondaire inf rieur 541 58 977 31 785 85 1 80 2 61 3 21 Enseignement secondaire sup rieur Enseignement sup rieur 3 962 24 4 709 90 4 415 50 14 38 13 33 19 46 R gion Flandre Bruxelles Capitale 701 96 285 91 508 70 1 59 0 48 1 36 Wallonie 651 21 1 097 53 914 57 2 57 3 43 4 42 tat de sant Tr s bon bon Moyen tr s mauvais 434 48 451 59 260 79 1 60 1 18 1 12 Type de m nage Personne seule 2 498 97 182 50 755 70 6 45 0 39 2 41 2 adultes lt 65 ans sans enfant c
4. ransferts individuels de l tat Pensions 3030 18790 1717 15330 1313 23494 0 65 Ch mage 662 4 697 307 4365 355 4 963 0 88 ndemnit s d invalidit 856 15047 113 9 745 243 17171 0 57 ndemnit s de maladie 170 3 495 69 3 323 101 3 607 0 92 Bourse d tudiant 85 3005 42 2 873 43 3158 0 91 Pension de survie 98 10 881 91 11 560 7 4 679 2 47 Revenus provenant des 4241 14898 2259 12747 1982 17289 0 74 Revenus nets 4 622 22 226 0 62 Revenus des salari s 4996 30678 2363 25054 2633 35426 0 71 729 23 241 227 17 232 502 25 793 0 67 ind pendante Revenus provenant de 5625 30290 2558 24689 3067 34692 0 71 l activit conomique Pensions 1 846 15 196 851 12 076 995 18 320 0 66 Ch mage 1296 8 783 705 7 042 591 10 691 0 66 Indemnit s d invalidit 336 9 551 159 8 608 177 10 370 0 83 Indemnit s de maladie 165 5124 95 5 025 70 5 244 0 96 Bourse d tudiant 144 464 74 455 70 472 0 96 Pension de survie 81 13 136 77 13 360 4 9 022 1 48 Revenus provenant des transferts individuels de l tat 3 674 12 339 1859 10 049 1815 14776 0 68 suite Annexes au chapitre 2 333 334 Revenus nets Revenus des salari s 11508 17209 4977 13896 6531 19646 0 71 Revenus del activite 2097 14361 689 11205 1408 15824 0 71 ind pendante Revenus provenantde 13397 1711
5. a E 12 99 12 62 16 87 13 72 15 93 13 83 16 20 14 43 32 00 33 00 31 00 34 00 39 00 40 0096 36 00 38 00 Total 100 00 100 00 100 00 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Avant d tudier les in galit s au sein des couples nous avons synth tis les caract ristiques en termes d in galit s et de d pendance financi re des individus qui forment les 2709 m nages tudi s Les composantes du revenu sont exprim es par personne b n ficiaire La comparaison figure au Tableau 5 L in galit entre les revenus nets des femmes et des hommes qui composent les 2709 couples est plus forte que celle observ e pour l ensemble de la population Ainsi les revenus nets des femmes qui composent ces couples sont inf rieurs de 4696 ceux des hommes alors que l cart est de 3896 pour l ensemble de la population L cart est plus lev pour les revenus de l activit conomique 5 points de pourcentage et surtout pour les transferts de l tat 23 points de pourcentage Parmi les transferts c est au niveau des pensions 5096 et des allocations de ch mage 4796 que les carts sont les plus importants Ceci refl te les al as dus aux carri res discont nues et temps partiel des femmes mais aussi la non individualisation des droits en mati re de s cu rit sociale qui p nalise particuli rement les ch meuses qui vivent en couple En ce qui concerne les
6. Taches domestiques 80 70 60 50 40 30 20 bs 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Autre inactivit 35 30 25 20 15 10 i L 1 1 E 1 1 E 1 E 1 m 1 ES J 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique o 40 La r partition entre d ciles des individus selon leur statut d activit t moigne galement de diff rences sensibles entre femmes et hommes Graphique 3 si les travailleurs temps plein masculins se retrouvent principalement dans les d ciles sup rieurs les femmes sont plus pr sentes dans les d ciles 6 9 La r partition entre d ciles des travailleurs temps partiel pr sentent un profil diff rent selon le sexe les femmes se retrouvant dans les 5 premiers d ciles les hommes dans les cinq derniers Ceci confirme les r alit s diff rentes que recouvre le travail temps partiel pour les hommes et pour les femmes d cision contrainte pour ces derni res dict es par la difficult d articuler activit profes sionnelle et parent choix pour les premiers qui combinent de la sorte loisirs et activit hautement r mun r e Les st
7. Ensemble Femmes Hommes Ensemble 39 55 5 89 18 84 Source EU SILC longitudinal 2007 calculs propres L augmentation du revenu net moyen des femmes suite la rupture est essentiellement due aux trans ferts de l tat qui passent de 2 930 euros en moyenne avant la rupture du couple 7 496 euros apr s Tableau 17 La part des transferts de l tat dans le revenu net moyen des femmes passe de 26 47 entre t et t 2 Les revenus dont les femmes disposent en raison de leur activit conomique ne semblent que peu affect s par la rupture En moyenne la rupture ne pousse donc pas les femmes augmenter leur offre de travail Le revenu des transferts entre m nages s inscrit au d bit pour les hommes et au cr dit pour les femmes il augmente apr s la rupture du couple tant donn que les femmes ont le plus souvent la garde des enfants les hommes sont plus nombreux verser des pensions alimentaires Le revenu des femmes tant en moyenne nettement plus faible que celui des hommes les imp ts qu elles paient sont inf rieurs ceux des hommes TABLEAU 17 COMPOSANTES DU REVENU INDIVIDUALIS NET MOYEN 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe Revenu de l activit conomique 12 060 22 240 16 818 Revenu du patrimoine 286 284 285 Transferts de l
8. Enseignement secondaire Enseignement secondaire Enseignement sup rieur inf rieur ou moins hommes sup rieur hommes hommes E Enseignement secondaire inf rieur ou moins femmes Enseignement secondaire sup rieur femmes E Enseignement sup rieur femmes Source SILC Belgique 2006 calculs propres Dans notre chantillon les niveaux d ducation des femmes et des hommes sont tr s proches 4096 d hommes et 3996 de femmes ont un niveau d enseignement sup rieur 3396 d hommes et 3296 de femmes ont un niveau secondaire sup rieur 2696 d hommes et 2996 de femmes un niveau secondaire inf rieur ou moins Tableau 36 58 des couples sont compos s de membres qui ont le m me niveau d ducation sup rieur 27 secondaire sup rieur 15 secondaire inf rieur et moins 16 Tableau 36 67 des hommes et 69 des femmes qui ont un niveau d ducation sup rieur vivent avec quelqu un qui a le m me niveau d ducation TABLEAU 36 DISTRIBUTION DES FEMMES ET DES HOMMES SELON LEUR PROPRE NIVEAU D DUCATION ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Enseignement secondaire 60 33 29 23 10 44 100 00 inf rieur OU MOINS Enseignement secondaire 27 19 44 27 28 54 100 00 superieur Enseignement sup rieur 9 68 22 89 67 44 100 00 Enseignement serondairg 55 18 24 39 7 02 inf rieur ou moins Enseignement secondaire 31 38 46 61 24 18 sup rieur Enseignement sup rieur 13 44 29
9. l Espagne ES la France l Irlande IE le Luxem bourg LU la Pologne PL la Su de SE et le Royaume Uni 22 Pour de plus amples informations sur l EU SILC consulter http forum europa eu int Public irc dsis eusilc library 23 Eurostat Comparative EU statistics on Income and Living Conditions Issues and Challenges Proceedings of the EU SILC conference Helsinki 6 8 November 2006 Eurostat Methodologies and Working paper edition 2007 24 Pour Malte il n y a pas d informations sur les revenus 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens 104 TABLEAU 1 NOMBRE D OBSERVATIONS ET POURCENTAGE D HOMMES ET DE FEMMES DANS L CHANTILLON Obs Obs Obs Obs Obs Obs 50 54 Femmes 5856 53 4964 52 12114 52 7495 52 51 54 50 46 Hommes 5252 47 4657 48 11359 48 6977 48 49 46 Total Source EU SILC 2006 calculs propres 1 3 M thodologie et d finition des variables 1 3 1 Revenuindividuel Dans le cadre du projet BGIA une m thode a t propos e afin de calculer au d part de l enqu te SILC les revenus individuels de toutes les personnes g es de plus de 24 ans ainsi que des individus de 18 24 ans en situation active sur le march de l emploi qui travaillent ou qui sont disponibles et
10. La variable PYO80 pargne pension priv e correspond des pensions priv es auxquelles l indi vidu cotise de mani re volontaire et qui sont revers es sous forme d annuit s Nous avons vu cela comme un int r t sur investissement et c est pour cela que cette variable a t plac e dans cette cat gorie et non parmi les pensions classiques SILC Belgique identifie en plus dans ce poste les indemnit s provenant d une assurance vie ILest possible gr ce aux variables belges de savoir si Le revenu provient de la location d une partie de la r sidence principale ou de la location d un logement secondaire question 7 Afin de connaitre l identit du propri taire du bien ou celle de la personne qui a sign le bail une variable proxy peut tre utilis e HB080 Personne 1 responsable du logement et HB090 Per sonne 2 responsable du logement La variable HY030 Loyer imput n est pas disponible dans SILC avant 2007 mais elle peut tre approch e en 2006 par la variable HH061 Loyer subjectif bien que la DGSIE nous ait mis en garde quant la faible qualit de cette variable puisqu elle n est pas contr l e ni corrig e Toutefois en consid ration de la d finition du revenu adopt e dans notre tude le loyer imput n est pas pris en compte car comme nous l avons expliqu la section 3 1 et bien qu il soit consid r comme une composante non n gligeable du revenu dans les pays oU les propri
11. 0 205 Hommes contr le 0 158 0 185 0 165 0 099 0 079 0 179 0 082 0 036 0 140 Observations 11108 9 621 23 473 14 472 10 323 7 072 30 332 10736 15 934 Wald Chi 20 220244 2459 59 6007 17 2817 24 1855 00 1164 33 6593 61 1391 07 292494 Pseudo R 0 3520 0 3435 0 4176 0 3304 0 3910 0 4357 0 3848 0 2181 0 2477 Source EU SILC 2006 ca culs propres TABLEAU 7A ANALYSE PROBIT EFFETS MARGINAUX DES CARACT RISTIQUES INDIVIDUELLES SUR LE RISQUE DE D PENDANCE FINANCIERE DES FEMMES ET DES HOMMES Statut d activit r f Temps plein Travailleurs a temps 9 3994 0 102 Q 129 0 130 0 375 0 279 0 354 0 323 0 499 0 276 partiel Ch meurs 0 573 0 553 0 545 0 368 0 595 0 664 0 551 0 463 0 632 0 640 Pensionn s 0 308 0 043 0 389 0 224 0 438 0 087 0 245 0 062 0 630 0 376 Autres inactifs 0 746 0 675 0 761 0 583 0 770 0 589 0 770 0 674 0 796 0 676 Age r f 30 49 ans 30 ans 0 072 0 026 0 104 0 086 0 041 0 052 0 068 0 101 0 030 0 128 50 59 ans 0 034 0 019 0 024 0 037 0 048 0 014 0 078 0 008 0 063 0 013 60 65 ans 0 083 0 048 0 024 0 056 0 125 0 021 0 062 0
12. NEN 1 __ J 0 30 0 enfant a charge 1 enfant charge 2 enfants a charge 3 ou enfants a charge Couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re E Couples o seule la femme est en d pendance financi re Couples o seul l homme est en d pendance financi re W Couples o les deux partenaires sont en d pendance financi re Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Le pourcentage de couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re est plus lev pour les cohabitants que pour les mari s Le pourcentage des couples o seule la femme est en d pendance financi re est deux fois plus lev parmi les mari s que parmi les cohabitants 41 contre 23 Hormis cela le Tableau 51 ne pr sente pas une volution diff rente pour les couples mari s et les cohabitants par rapport au nombre d enfants charge que celle observ e pour le total des couples 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique o 190 TABLEAU 51 DISTRIBUTION DES COUPLES EN FONCTION DU NOMBRE D ENFANTS CHARGE ET DU NOMBRE DE PARTENAIRES EN D PENDANCE FINANCIERE Couples mari s Couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans Sans enfant charge 65 2296 24 9596 6 6096 3 2296 00 0096 Pd 70 11 23 72 441 1 76 00 00 Avec 2 enfants 5 charge 70 16 23 13 5 21 1 50 00 00
13. sur le revenu est diff rent pour les hommes et pour les femmes Si l cart est le plus faible pour les plus jeunes il est particuli rement lev pour les plus g s t moignant des risques forts d exposition la pauvret des femmes g es Le statut d activit joue un r le essentiel m me si les carts au sein d un m me statut sont toujours pr sents entre travailleurs temps plein 2096 et temps partiel 1896 c est entre retrait s et inactifs qu il est le plus lev 33 et 67 Les femmes sont majoritaires dans les premiers d ciles les hommes dans les derniers d ciles Les analyses par d cile t moignent de profils tr s diff rents concernant la r partition par age qui fait res sortir nouveau le risque encouru par les femmes ag es pour les travailleurs temps partiel risque pour les femmes opportunit pour les hommes et aussi les effets diff rents du niveau d ducation sur les revenus protection pour les hommes risque pour les femmes Ces r sultats sont confirm s par la d composition de l cart de revenu entre hommes et femmes La diff rence entre le revenu moyen des femmes et celui des hommes peut tre expliqu e hauteur d un tiers 3296 par les diff rences relatives aux variables observ es comme les diff rences en termes de qualifications par exemple Les deux tiers restants peuvent tre imput s des diff rences dans les rendements de caract ristiques identiques En ne prenant en c
14. 0 053 0 058 50 59 ans 0 139 0 032 0 121 0 048 0 032 0 043 0 062 0 012 60 65 ans 0 305 0 020 0 156 0 11 0 0 067 0 059 0 026 gt 65 ans 0 423 0 017 0 233 0 16 0 05 0 076 0 107 0 099 Niveau d ducation r f Sup rieur Enseignement 0 379991 0 027 10 23199 10 121 0031 0 171 ugs secondaire inf rieur Enseignement secondaire sup rieur O217 0 005 0 130 0 084 0 029 0 007 0 106 0 071 Type de m nage r f 2 adultes 65 ans ss enfant Personne seule 0 389 0 018 0 175 0 017 0 061 0 027 0 250 0 019 2 adultes 1 est 65 sans enf 0 303 0 010 0 105 0 106 0 076 0 002 0 099 0 017 Plus de 2 adultes ere 0 075 0 053 0 078 0 075 0 140 0 086 0 051 0 049 Parent seul avec enf 0 356 0 000 0 172 0 122 0 034 0 007 0 330 0 106 2 adultes 1 enf 0 076 0 024 0 010 0 047 0 033 0 038 0 072 0 018 2 adultes 2 enf 0 054 0 014 0 064 0 048 0 001 0 044 0 043 0 031 2 adultes 3 ou enf 0 060 0 034 0 167 0 013 0 004 0 029 0 027 0 048 3 adultes ou plus 0 048 0 048 0 126 0 064 0 088 0 118 0 067 0 084 avec enfant s Autres 0 089 083 0 3
15. 2 6 Pauvret mon taire Sur base de la variable relative au revenu disponible nous cr ons une nouvelle variable de pauvret mon taire de la mani re suivante PAUVRET MON TAIRE REVENU TOTAL DISPONIBLE Pauvre lt 60 REVENU TOTAL DISPONIBLE MEDIAN REVENU TOTAL DISPONIBLE Non pauvre 60 REVENU TOTAL DISPONIBLE M DIAN Annexe technique 375 376 2 7 Temps de travail total Sur base des variables FICTW1 temps de travail r mun r FICTW2 temps de travail domestique et FICTW3 temps de travail parental nous construisons une variable indiquant le temps de travail total de l individu TEMPS DE TRAVAIL TOTAL FICTW1 Temps de travail total FICTW2 FICTW3 2 8 Temps de travail non r mun r Sur base des variables FICTW2 temps de travail domestique et FICTW3 temps de travail parental nous construisons une variable indiquant le temps de travail total non r mun r de l individu TEMPS DE TRAVAIL TOTAL NON R MUN R FICTW2 Temps de travail total non r mun r FICTW3 2 9 Pauvret de temps Nous cr ons une nouvelle variable indiquant si l individu est pauvre en temps en consid rant que tout individu ayant un temps de travail total que ce soit pour une activit r mun r e ou non sup rieur 1 5 fois le temps de travail total moyen observ dans la population totale est pauvre en temps PAUVRET DE TEMPS TEMPS DE TRAVAIL TOTAL 1 5 TEMPS
16. Contribution des in galit s intergroupes brute 699 52 86 Dont 53 47 100 contribution des in galit s intergroupes nette GnP 31 43 latransvariation Gt E E 21 4396 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Sur base de cette d composition du coefficient de Gini nous proposons deux indicateurs d in galit La distance conomique relative D sa valeur est comprise entre 0 et 1 elle est d autant plus proche de 1 que l in galit est forte En Belgique elle vaut 0 605 Le rapport entre la part des in galit s intergroupes qui s expliquent par le chevauchement des distributions et les in galit s intergroupes brutes m mes 61 695 lorsque l in galit est faible ce rapport tend vers 1 Il est gal 0 395 pour la Belgique en 2006 1 5 D composition de l cart de revenu entre femmes et hommes par la m thode d Oaxaca 1973 et Blinder 1973 La d composition des carts de revenus est bas e sur les travaux fondateurs d Oaxaca 1973 et Blin der 1973 L objectif de la d composition est d identifier les caract ristiques individuelles susceptibles d agir sur le revenu et de d velopper une technique qui s pare les effets de ces caract ristiques des effets de la discrimination sur les carts de revenu Cette technique de d composition est habituel lement appliqu e aux carts de salaire mais peut aussi servir d composer les carts de revenus 1 5 1 D composition d
17. NB pauvres en temps si le temps de travail total gt 1 5 temps de travail total moyen de la population 61 Le temps de travail total tant exprim en secondes par semaine nous prenons le temps d une semaine de 7 jours exprim en nombre de secondes pour calculer le temps restant soit 7 jours x 24 heures x 60 minutes x 60 secondes 604 800 Annexe technique 377 378 3 2 Intensit de pauvret de temps Si le premier indicateur renseigne quant la diff rence de proportion de femmes et d hommes tou ch s par la pauvret de temps et dans quelle mesure les femmes sont plus ou moins concern es par ce type de pauvret cet indicateur ne donne toutefois pas d information concernant l ampleur des carts de pauvret de temps entre les sexes Nous construisons donc un second indicateur sur base de la variable TEMPS RESTANT que nous avons construite pr c demment cf supra afin de mesurer quel point les diff rences de sexe sont marqu es ou non au niveau de la pauvret de temps Cet indicateur est calcul comme tant le rap port entre le temps restant moyen des femmes et des hommes Plus cet indicateur est faible et inf rieur 1 lev et sup rieur 1 plus les femmes hommes disposent d un temps pour le repos les loisirs etc qui est inf rieur celui des hommes femmes NB temps restant temps total travail r mun r travail domestique travail parental heures semaine 3 3 Temps de travail r
18. Partie li e la discrimination ou aux caract ristiques non observ es 12 17 L application de la d composition des carts de revenu aux personnes qui travaillent a pour effet d augmenter la part de la partie expliqu e par les diff rences relatives aux variables observ es 43 contre 32 pour l ensemble de la population Tableau 22 La partie non expliqu e repr sente toujours plus de la moiti de l cart de revenu observ 57 1 6 Conclusion Quels que soient les revenus consid r s les revenus moyens des femmes sont toujours inf rieurs a ceux des hommes En 2006 en Belgique le revenu individuel net des femmes est gal a 62 du revenu moyen des hommes En ce qui concerne les revenus du travail les femmes ont en moyenne un revenu inf rieur de 28 Cet cart est plus lev pour les ind pendants et il est aussi plus marqu pour l ensemble des primes qui composent la r mun ration les femmes b n ficient moins souvent d avantages et quand elles en b n ficient ils sont plus faibles Pour les transferts de l tat l cart est en moyenne de 25 il s l ve 34 pour les pensions et 32 pour les allocations de ch mage t moignant d une part des effets n gatifs qu entrainent long terme toutes les formes flexibles d am nagement du temps de travail interruptions de carri re temps partiel et d autre part des effets de la non individualisation des droits sociaux L effet de
19. eau 47 e Distribution des couples selon la diff rence d ge entre femmes ommes par groupe d ge revenu de l homme sup rieur celui de la femme Distribution des couples selon la diff rence d ge entre femmes ommes par groupe d ge revenu de la femme sup rieur celui de l homme Distribution des m nages en fonction de la d pendance financi re au sein des couples par groupe d ge moyen du couple Tab Tab Tab eau 48 e eau 49 e eau 50 e R partition des couples selon l ge moyen des partenaires R partition des couples selon le nombre d enfants charge Rapport entre les revenus individuels nets des femmes et des hommes au sein des couples selon le nombre d enfants charge Tab et d eau 51 e u nombre Tab eau 52 e Distribution des couples en fonction du nombre d enfants charge de partenaires en d pendance financi re Distribution des hommes et des femmes selon leur propre statut d activit et celui de leur partenaire 155 157 158 59 60 62 163 165 167 168 68 70 71 172 175 177 78 79 80 81 183 184 187 190 92 Tableau 53 e Rapport entre les revenus individuels nets moyens des femmes et des hommes selon leur propre statut d activit et celui de leur partenaire Tableau 54 Taux de d pendance financi re selon le statut d activit des deux partenaires Tableau 55 Distribution des femmes et des hommes
20. par statut d activit Graph ique 4 R partition des femmes et des hommes au sein des d ciles par niveau d ducation Graph Graph Graph Graph Graph ique 5 Moyenne annuelle des revenus bruts et nets par d cile femmes ique 6 Moyenne annuelle des revenus bruts et nets par d cile hommes ique 7 Deux distributions de revenu sans chevauchement ique 8 Deux distributions de revenu avec chevauchement ique 9 Comparaison entre taux de d pendance BGIA taux de risque de pauvret europ en par sexe et par groupe d ge Graphi que 10 Comparaison entre taux de d pendance BGIA taux de risque de pauvret europ en par sexe et par statut professionnel Graphi que 11 Comparaison entre taux de d pendance BGIA taux de risque de pauvret europ en par sexe et par niveau d ducation Graphi Graphi Graphi Graphi Graphi Graphi Graphi Graphi Graph Graph que 12 Taux de d pendance financi re par sexe et par statut d activit que 13 Effet marginal du statut d activit sur le taux de d pendance financi re que 14 Taux de d pendance financi re et age que 15 e Effet marginal de l ge sur le taux de d pendance financi re que 16 Taux de d pendance financi re et ducation que 17 Effet marginal de l ducation sur la d pendance financi re que 18 Taux de d pendance financi re par sexe et par type de m nage que 19 Effet marginal du type
21. quations de revenu estim es pour la population totale Les exceptions sont 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique c o 60 Concernant la variable ge la cat gorie des moins de 30 ans n est plus significative pour les hommes et le groupe des 60 65 ans indique une forte augmentation de revenu en moyenne 14 308 par rapport la cat gorie de r f rence 30 49 ans Les diff rences moyennes de revenu entre les r gions se creusent pour les deux sexes au profit de Bruxelles Capitale par rapport aux quations de revenu de la population totale La variable tat de sant n est plus significative pour les hommes du fait probablement de l exclusion de l chantillon des retrait s L cart moyen entre les ressortissants de pays de l UE et les Belges grandit alors que les coeffi cients des ressortissants des pays hors UE ne sont toujours pas significatifs Le fait d tre propri taire ou locataire de son domicile principal devient statistiquement significatif pour les femmes et semble indiquer un effet inverse pour les hommes puisque la moyenne de re venu des locataires femmes est l g rement plus lev e que celle des propri taires Ce r sultat est difficile interpr ter d autant plus que la variable n est pas individualis e dans SILC Belgique 2006 Les variables li es l activit professionnelle pr sentent un r sultat
22. qui concerne les revenus avec des diff rences tr s marqu es au niveau du revenu du travail puisque les femmes gagnent environ 772 euros nets par mois contre 1 231 71 euros nets par mois pour les hommes il s agit cependant de revenus moyens observ s pour toute la popula tion c est dire en tenant compte des gens qui ne travaillent pas ces revenus s l vent respective ment 1 962 et 1 462 euros si l chantillon est restreint aux personnes qui travaillent Le rapport des revenus nets par mois femmes hommes s l ve 0 63 et est fort proche du chiffre calcul sur base de la banque de donn es SILC Belgique pour l ann e 2006 voir premier chapitre pour lesquelles le ratio tait de 0 62 le ratio pour la population des b n ficiaires s l ve quant lui 0 72 sur base de SILC Belgique contre 0 75 sur base de l Enqu te sur l emploi du temps Au niveau des revenus de la s curit sociale dans la population totale les femmes recoivent en moyenne 386 euros contre 477 pour les hommes mais la diff rence est plus importante si on prend uniquement en compte les personnes b n ficiaires d une indemnit ou allocation de s curit sociale car les femmes recoivent alors en moyenne 704 euros et les hommes 1 044 euros soit un rapport de 0 67 contre 0 75 calcul dans le premier chapitre Finalement en calculant l indicateur de pauvret selon lequel une personne est consid r e comme pauvre si son revenu disponible individuel e
23. 0 123 0 012 0 117 0 007 0 171 0 023 60 65 ans 0 062 0 059 0 204 0 020 0 194 0 008 0 277 0 040 gt 65 ans 0 173 0 058 0 160 0 002 02310 0 002 0 275 0 030 Statut d activit Travailleurs temps plein a a temps 0 172 0 142 Ch meurs 0 487 0 378 Pensionn s 0 319 0297 Autres inactifs DIS o 585 Niveau d ducation Enseignement CAEN 0 089 0 039 secondaire inf rieur Enseignement m 0 215 0 029 secondaire sup rieur Enseignement sup rieur Type de m nage Personne seule 0 242 0 027 2 adultes 65 sans enfant 2 adultes 1 est 65 sans enfant Plus de 2 adultes mais sans enfant 0 148 0 009 0 062 0 032 ce AME 0 330 0 080 2 adultes 1 enfant 0 059 0 041 2 adultes 2 enfants 0 086 0 057 2 adultes 3 enfants 0 040 0 037 3 adultes ou plus 0 085 0 074 avec enfant s Autres 0 091 0 337 Nationalit Belges Ressortissants non EU 0416 231 Ressortissants EU 0090 0 045 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique o 80 Lorsqu on tient compte du statut d activit on remarque d importants changements dans les eff
24. 0 586 Rapport entre La transvariation et Les in galit s intergroupes brutes 0 393 0 414 Source SILC Belgique 2006 calculs propres anbibjag ua sep je sep e2uepuedep e 1e S ANPIAIPU SNUAAa sep es jeuy L CHAPITRE 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens INTRODUCTION Dans le premier chapitre nous nous sommes attach s a calculer les revenus individuels des femmes et des hommes en Belgique et nous avons propos le calcul de diff rents indicateurs permettant de mesurer les carts de revenus entre hommes et femmes et le risque de d pendance financi re auquel ils font La m me m thodologie est appliqu e ici neuf pays europ ens l Autriche la Belgique l Espagne la France l Irlande le Luxembourg la Pologne la Su de et le Royaume Uni L originalit de cette tude est qu elle s int resse aux revenus personnels des individus ceux dont ils disposent seuls du fait de leur travail des transferts qui leur sont allou s de leurs revenus immobi liers et mobiliers propres et cela quels que soient leur mode de vie et le m nage auquel ils appar tiennent Nous nous d marquons ainsi radicalement des approches traditionnelles de la pauvret et des revenus qui consid rent le m nage comme unit d analyse et de partage Si de nombreuses tudes traitent des carts salariaux de
25. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 25 34 ans 20 15 10 0 L L L L L L L L ji J 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 35 44 ans 25 20 15 10 i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 E Femmes M Hommes suite 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique 45 54 ans 30 25 20 15 10 0 mn 1 g 1 1 1 1 1 1 L L J 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 55 64 ans 3096 2596 2096 1596 1096 i f i NH i 1 i J 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 64 ans 25 20 15 10 i E _ j 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres En ce qui concerne la r partition des groupes d ge au sein des diff rents d ciles les moins de 25 ans se retrouvent principalement dans les deux premiers d ciles les 25 34 ans se retrouvent pour les hommes dans les 5 derniers d ciles alors que les femmes sont plus pr sentes dans les d ciles cen raux Graphique 2 Ce sont les hommes g s de 35 54 ans qui constituent la majorit des derniers d ciles alors que le profil d ge des femmes est tr s diff rent entre 35 et 44 ans elles se r partissent de mani re assez gale entre les 8 d ciles centraux entre 45 et 54 ans elles se retrouvent
26. 100 00 100 00 100 00 Statut d activit Travailleurs temps plein 30 7296 50 42 39 62 2 19 3 65 2 50 32 0096 62 3196 47 1596 14 12 401 9 55 222 3 9796 260 23 03 3 75 13 39 partie Ch meurs 19 38 16 88 18 25 1 47 6 28 250 7 36 743 7 40 Retrait s 22 28 15 61 19 26 86 36 82 55 85 55 14 15 22 45 18 30 Inactifs 13 50 13 07 13 31 7 7596 3 55 6 86 23 47 4 06 13 76 Ensemble 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 Enfants charge 0 62 86 92 88 76 43 96 93 95 2396 96 57 52 3896 52 3896 52 3896 1 18 57 4 75 12 33 1 48 1 85 1 5696 17 61 17 61 17 61 2 13 93 1 95 8 52 0 73 2 52 1 11 19 65 19 65 19 6596 3 ou 464 0 42 273 0 85 0 40 0 76 10 36 10 36 10 36 Ensemble 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 Nombre moyen d enfants charge 0 615 0 099 0 099 0 059 0 081 0 063 0 916 0 916 0 916 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 213 214 Le groupe des veuf
27. Allowances payable for working in remote locations etc where part of conditions of employment Cash value of fringe benefits Employers social insurance contributions Goods and services provided to employee as part of employment package Cash or near cash 2 1 Profit loss from unincorporated enterprise 2 2 Royalties In kind imputed 2 3 Goods and services produced for barter less cost of inputs 2 4 Goods produced for home consumption less cost of inputs 2 5 Income less expenses from owner occupied dwellings 3 1 Income less expenses from rentals except rent of land 4 1 Interest received less interest paid 4 2 Dividends 4 3 Rent from land 5 1 Social insurance benefits from employers schemes 5 2 Social insurance benefits in cash from government schemes 5 3 Universal social assistance benefits in cash from government 5 4 Means tested social assistance benefits in cash from government 5 5 Regular inter household cash transfers received 5 6 Regular support received from non profit making institutions such as charities Employers social insurance contributions Employees social insurance contributions Taxes on income Regular taxes on wealth Regular inter household cash transfers E SS d cede es ssl o o w ln Regular cash transfers to charities Source The Canberra Expert Group 2001 Final Report and Recommendati
28. Cette tude cherche aussi identifier Les caract ristiques des personnes en situation de d pendance financi re Les variables suivantes ont t tudi es e Sexe la variable sexe est une variable muette qui vaut 1 si l individu est une femme et 0 si l indi vidu est un homme e ge l ge a t d compos en 4 groupes moins de 30 ans 30 49 ans 50 59 ans et 60 ans ou plus e Statut d activit Cette variable se d compose en 5 cat gories travailleur temps plein travailleur temps partiel e ch meur e pensionn e inactif Ce regroupement est bas sur une variable EU SILC contr l e et utilis e par Eurostat pour les statis tiques relatives la situation professionnelle Le contr le sur le temps de travail se fait travers les donn es du calendrier dans EU SILC e ducation La variable ducation se divise en 3 groupes e ceux dont le plus haut dipl me est celui du secondaire inf rieur ou moins qui regroupe les niveaux pr primaire primaire et secondaire inf rieur e ceux qui ont accompli le secondaire sup rieur e ceux qui ont fait des tudes sup rieures universitaires et non universitaires Cette classification est issue du International Standard Classification of Education ISCED 1997 utilis dans EU SILC e Type de m nage Cette variable se base sur la variable Household type dans EU SILC On retient 10 cat gories e les personnes vivant seules e les m nages con
29. EU SILC 2005 Statistics on Income and Living Conditions Overview and results Fall M et D Verger 2005 Pauvret relative et conditions de vie en France Economie et statis tique n 383 384 385 pp 91 107 Ferree M M 1990 The gender division of labor in two earner marriages Journal of Family Is sues vol 12 n 2 pp 198 180 Bibliographie 309 310 Figari F Immervoll Levy et Sutherland 2007 Inequalities within couples market in comes and the role of taxes and benefits in Europe EUROMOD Working Papers working paper n EM 07 Findlay J et R E Wright 1996 Gender poverty and the intra household allocation of resources Review of Income and Wealth vol 42 n 3 pp 335 351 Finnie R 1993 Women men and the economic consequences of divorce evidence from Canadian longitudinal data Canadian Review of Sociology and Anthropology vol 30 n 2 pp 205 241 Folbre N 1984 The Pauperization of Motherhood Patriarchy and Public Policy in the United States Review of Radical Political Economics vol 16 n 4 pp 72 88 Folbre N 1986 Hearts and spades Paradigms of household economics World Development vol 14 n 2 pp 245 255 Fortin B et Lacroix 1997 A Test of the Unitary and Collective Models of Household Labour Sup ply Economic Journal vol 107 pp 933 955 Frick J R J Goebel et M M Grabka 2
30. GENRE ET REVENU ANALYSE ET DEVELOPPEMENT D INDICATEURS BELGIAN GENDER AND INCOME ANALYSIS BGIA EZ economie m be GENRE ET REVENU ANALYSE ET DEVELOPPEMENT D INDICATEURS BELGIAN GENDER AND INCOME ANALYSIS BGIA 2011 Chercheurs Zouhair Alaoui Amine Kim Fredericq Evangelista Leila Maron Natalie Simeu Direction de l tude Prof dr Dani le Meulders Prof dr S le O Dorchai Prof dr Robert Plasman Prof dr Francois Rycx Cette publication est le r sultat d un projet de recherche r alis dans le cadre de et financ par le programme AGORA de la Politique scientifique f d rale belge COLOPHON Editeur Institut pour l galit des femmes et des hommes Rue Ernest Blerot 1 B 1070 Bruxelles T 32 2 233 49 47 F 32 2 233 40 32 egalite hommesfemmes diefh belgique be www iefh belgium be Equipe de recherche Chercheurs Zouhair Alaoui Amine Kim Fredericq Evangelista Leila Maron Natalie Simeu Direction de l tude Prof dr Dani le Meulders Prof dr S le O Dorchai Prof dr Robert Plasman Prof dr Francois Rycx Universit Libre de Bruxelles D partement d Economie Appliqu e Av F D Roosevelt 50 CP 140 B 1050 Bruxelles T 32 2 650 41 25 F 32 2 650 38 25 dulbea dulb ac be http dev ulb ac be dulbea R daction finale Institut pour l galit des femmes et des hommes Mise en page et impression Gevaert Graphics Editeur responsable Miche
31. IL existe d autres techniques pour tudier la r partition des taches au sein du m nage Par exemple Berk et Berk 1978 analysent qui effectue certaines taches sp cifiques plut t que le temps consacr ces activit s Blair et Lichter 1991 se basent quant eux sur un indice de dissimilarit afin d tudier la s gr gation observ e au niveau du partage des taches domestiques Warner Warner 1986 tudie la part du temps pass effectuer les activit s non r mun r es de la femme ou du mari cette m thode indiquant si la femme l homme les effectue syst matiquement habituellement ou si la femme et l homme effectuent ces t ches tous les deux Blood et Wolfe 1960 Huber et Spitze 1983 Ferree 1990 D autres auteurs tels qu Ishii Kuntz et Coltrane 1992 et Peters et Haldeman 1987 calculent des mesures proportionnelles partir des temps estim s Finalement certains auteurs tels que Geerken et Gove 1983 s int ressent la personne responsable des taches et non pas celle qui les effectue 2 2 2 Pauvret de temps La deuxi me m thode permettant de mesurer la pauvret de temps revient adopter le concept d fini par Bardasi et Wodon 2006 ces deux auteurs d finissent une time poverty line qui correspond un multiple du nombre d heures m dian que la population consacre au travail qu il soit r mun r ou non Ce seuil permet alors de partager la population en deux et de la classer en une population
32. L objectif de ce projet est d analyser les donn es relatives aux revenus des femmes et des hommes dans les diff rentes bases de donn es disponibles en Belgique de mesurer les in galit s entre les revenus individuels des hommes et des femmes de proc der une tude statistique et conom trique de ces carts de revenus de proposer des indicateurs qui devraient faire l objet d un suivi d tudier aussi les revenus individuels des partenaires au sein des couples et d analyser les effets d une rupture sur les revenus individuels L originalit de cette tude est qu elle s int resse aux revenus personnels des individus ceux dont ils disposent seuls du fait de leur travail des transferts qui leur sont allou s de leurs revenus immobi liers et mobiliers et cela quels que soient leur mode de vie et le m nage auquel ils appartiennent Nous nous d marquons ainsi radicalement des approches traditionnelles de la pauvret et des reve nus qui consid rent le m nage comme unit d analyse et de partage L approche traditionnelle de la pauvret traite en effet du m nage pris dans son ensemble qui con form ment la th orie micro conomique est consid r comme l entit d cisionnelle de base Sont consid r es comme pauvres les personnes faisant partie des m nages identifi s comme pau vres et cela quels que soient leurs revenus personnels Du choix du m nage comme unit d analyse d coulent deux hypot
33. activement la recherche d un emploi Ces revenus ont t calcul s en se basant sur la d finition du Canberra Expert Group 2001 Des modifications relatives l intervention de l tat et aux montants bruts et nets ont t apport es Les recommandations d Atkinson et al 2007 concernant les revenus n gatifs et les loyers imput s et celles de Van Der Laan 2006 ont galement t prises en compte Des hypotheses ont t faites concernant la r partition entre les membres des m nages de certains revenus non individualis s comme es revenus mobiliers et immobiliers es revenus d investissements financiers e les transferts entre m nages les allocations li es la famille et aux enfants l es taxes 1 3 2 D pendance financi re Le taux de d pendance financi re est le pourcentage d individus dont le revenu individuel est inf rieur 60 du revenu m dian national Le taux de d pendance financi re repr sente le pourcentage de personnes incapables de faire face un montant minimum de d penses par leurs revenus person nels elles d pendent donc d autres personnes pour survivre Ce taux est comparer au taux de risque de pauvret europ en si ce n est que le taux europ en est bas sur un calcul fait au niveau du m nage avec une hypoth se de partage int gral des ressources entre tous les membres du m nage 25 Voir note technique annex e ce rapport 1 3 3 Variables tudi es
34. bouche sur une premi re constatation la majorit des tudes qui proposent une mesure des effets sur les revenus des ruptures font l hypoth se forte d un partage des revenus entre les membres du m nage avant la rupture et comparent donc un revenu total du m nage partag entre ses membres avec le revenu individuel qu aurait chacun des membres apr s la rupture Par exemple une pouse avec un revenu de 5 000 euros qui vit avec un homme qui gagne 10 000 euros se verrait cr diter avant la rupture d un revenu de 7 500 euros et d un revenu de 5 000 apr s le divorce soit une perte de 2 500 euros ou de 33 tandis que selon nos hypoth ses on rejette l hypoth se d un partage du revenu du m nage entre ses membres et on ne consid re que les revenus personnels des individus ceux dont ils disposent seuls du fait de leur travail des transferts qui leur sont allou s de leurs revenus immobiliers et mobiliers propres et cela quels que soient leur mode de vie et le m nage auquel ils appartiennent son revenu serait de 5 000 euros dans les deux cas et que donc elle ne perdrait rien Les tudes bas es sur cette hypoth se de partage sont impr gn es d un fort biais de genre tant donn que beaucoup de femmes pauvres vivent dans des m nages non pauvres En outre c est vi demment cette hypoth se de partage qui explique les r sultats d sastreux observ s pour les femmes qui avant la s paration ou le divorce disposaient d une partie plus ou mo
35. cet auteur nous mesurons leur influence sur la variation du revenu individuel net plut t que du revenu quivalent suite une rupture Ces variables explicatives sont progressivement introduites dans notre mod le Ainsi nous estimons pour finir cing variantes de notre mod le de base Toutes les estimations ont t faites s par ment pour les femmes Tableau 19 et les hommes Tableau 20 Dans une premi re variante nous incluons seulement le revenu avant la rupture et la variable macro conomique relative aux dif f rents types d tats providence La deuxi me variante du mod le inclut le revenu avant la rupture et la variable macro conomique relative au taux de couverture des services publics de garde d enfants Les variables explicatives de la troisi me variante sont le revenu avant la rupture et les deux variables macro conomiques pr c dentes La quatri me variante du mod le exclut les variables macro cono miques mais inclut l ensemble des caract ristiques individuelles Finalement la cinqui me variante correspond au mod le complet combinant toutes les variables explicatives individuelles et macro conomiques Le pouvoir d explication des cinq mod les est compris entre 7796 et 8596 pour les femmes Les mo d les estim s sur base de l chantillon d hommes s av rent moins significatifs globalement le R varie entre 1996 et 5296 Le choix des variables semble donc plus appropri pour expliquer la variation du revenu in
36. il ne regroupe que 16 des couples mari s TABLEAU 48 R PARTITION DES COUPLES SELON LAGE MOYEN DES PARTENAIRES Couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans 691 15 84 966 53 65 1 257 23 43 Couples dont l ge moyen est de 35 50 ans 1 620 36 46 359 31 16 1979 35 39 Couples dont l ge moyen est de 50 ans ou plus 2 081 47 71 179 15 19 2 260 41 18 Total 4 392 1 104 5 496 100 00 100 00 100 00 Source SILC Be gique 2006 et 2007 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique 184 Le pourcentage de couples sans enfant est le m me pour les couples cohabitants et pour les couples mari s un peu plus de 50 Cependant les diff rences entres les deux groupes d ges sont plus marqu es pour les cohabitants les couples de moins de 35 ans sont plus nombreux a ne pas avoir d enfants 60 contre 26 pour les couples mari s TABLEAU 49 R PARTITION DES COUPLES SELON LE NOMBRE D ENFANTS A CHARGE Couples mari s 0 25 7096 13 21 52 06 1 29 23 23 69 16 20 2 35 37 38 19 20 60 3 ou 9 70 24 91 11 14 100 00 100 00 100 00 Couples cohabitants 0 59 05 26 65 53 67 1 26 49 26 34 23 21 2 10 95 30 60 15 84 3 ou 3 51 16 41 7 27 100 00 100 00 100 00
37. lev pour les individus vi vant dans un m nage form s de deux adultes sans enfant charge et dont au moins l un des membres est g de plus de 65 ans 6396 L cart le plus faible est enregistr pour les parents isol s 1296 8 TABLEAU 3 MOYENNES DES REVENUS INDIVIDUALIS S NETS PAR TYPE DE M NAGE ET PAR SEXE Revenus nets 2006 Personne seule 14 775 8 573 2 adultes lt 65 ans 11901 9 922 sans enfant charge 2 adultes sans enfant charge 1 adulte au 6343 6927 moins est ag de 65 ans ou Autres m nages sans 10 476 8311 enfant a charge Parents isol s 21 252 24 079 2 adultes 1 enfant 4 088 22 663 charge 2 adultes 2 enfants 15 822 26 915 charge 2 adultes 3 enfants ou 16 708 32 213 plus charge 3 adultes ou plus avec 1285 20 155 enfant s charge Source SILC Belgique 2006 et 2007 derni re colonne calculs propres 8 Le faible nombre d hommes pr sents dans la cat gorie parents seuls dans notre chantillon fait que les chiffres qui s y rap portent sont interpr ter avec prudence 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique N 24 Revenu individuel par statut d activit Le statut d activit est d fini selon la variable SILC ACTSTA Activity status Cette variable se base sur le calendrier une personne qui durant plus de six mois sur l ann e a t au ch mage
38. 1 233 gime h t rog ne 0 476 0 491 0 332 Services publics de garde d enfants dE d uu 0028 0030 0017 blics de garde d enfants 0 008 0 008 0 008 R2 0 803 0 807 0 844 0 77 0 848 ote p 0 01 p lt 0 05 p lt 0 Source EU SILC longitudinal 2007 calculs propres carts types 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 233 TABLEAU 20 DETERMINANTS DE L VOLUTION DU REVENUS INDIVIDUALIS S NET DES TURE HOMMES SUITE A UNE RUP revenu net avant la 0 410 0 500 0 443 0 362 0 540 rupture 0 161 0 058 0 171 0 125 0 136 Age 0 001 0 003 avant la rupture 0 002 0 003 Nombre d enfants a charge 0 079 pt apr s la rupture 0 074 0 062 Niveau d ducation avant la rupture Secondaire inf rieur ou moins 0 011 0 010 0 113 0 128 Secondaire sup rieur R f rence R f rence Sup rieur 0 214 0 283 0 088 0 104 Statut d activit entre t et t 2 Pas ae changement de statut R f rence R f rence d activit Travaille en t et ne travaille 0 009 0 166 pas en t 2 0 176 0 132 Ne travaille pas en t et tra 0 404 0 223 vaille en t 2 0 301 0 351 Type d tat providence Social d mocrate R f rence R f rence R f
39. 1 93 3 75 Employ s non qualifi s des services et de la vente 2 857 39 2 462 06 2 373 76 5 82 3 18 5 37 Taille de la firme Moins de 10 personnes 1749 80 2 118 14 2 012 13 4 12 3 69 5 76 Entre 10 et 19 personnes 2 080 69 3 061 99 2 625 90 4 29 5 22 6 74 Entre 20 et 49 personnes 1 108 33 1978 37 1 658 32 2 81 4 55 5 46 50 personnes et plus Ne sais pas mais plus de 10 personnes 1 692 07 505 70 1 137 66 2 26 0 37 1 42 Heures de travail Moins de 20 heures 5 164 39 84 03 4 496 02 10 93 0 07 9 53 De 20 29 heures 2 972 82 1 905 44 2 951 29 6 97 1 89 7 46 De 30 39 heures De 40 49 heures 1 488 78 2 353 45 2 076 31 3 33 6 30 7 21 50 heures et plus 5510 30 6 613 57 6 348 24 4 56 8 93 9 79 Constante 16 909 69 20 090 05 20 520 56 24 13 26 28 37 20 Observations 2 032 2 337 4 369 R squared 0 43 0 46 0 47 significatif 196 Note t statistiques robustes entre parenth ses significatif 10 significatif 5 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Les travailleuses ont un revenu annuel moyen inf rieur de 3 200 celui des travailleurs cet cart est plus faible que celui observ pour la population totale 4 920 Tableau 21 Les coefficients des diff rentes variables ne changent pas fondamentalement par rapport aux
40. 1067 1096 Browning M et P A Chiappori 1998 Efficient intra household allocations a general characteri zation and empirical tests Econometrica vol 66 pp 1241 1278 Burkhauser R Duncan Hauser et R Berntsen 1991 Wife or frau women do worse a com parison of men and women in the United States and Germany after marital dissolution Demography vol 28 n 3 pp 353 360 Buvinic M et G Rao Gupta 1997 Female Headed households and female maintained families Are they worth targeting to reduce poverty in developing countries Economic Development and Cultural Change vol 45 n 2 pp 25 280 Cagatay N 1998 Gender and poverty UNDP Working Paper Series working paper n 5 pp 23 Cantillon S et B Nolan 2001 Poverty within households measuring gender differences using nonmonetary indicators Feminist Economics vol 7 n 1 pp 5 23 Casey B et A Yamada 2002 Getting Older Getting Poorer A Study of the Earnings Pensions Assets and Living Arrangements of Older People in Nine Countries Luxembourg Income Study Wor king Paper Series working paper n 314 Bibliographie 307 308 Casper L M Garfinkel et S S McLanahan 1994 The Gender Poverty Gap What We Can Learn from Other Countries American Sociological Review vol 59 n 4 pp 594 605 Castro M et L Bumpass 1989 Recent trends in marital disruption Demography vol
41. 1992 Collective models of household behavior An introduction European Economic Review vol 36 n 2 3 pp 355 364 Bowles S 1985 The production process in a competitive economy Walrasian Neo Hobbesian and Marxian models American Economic Review vol 75 n 1 pp 16 36 Bradbury B 1989 Family size equivalence scales and survey evaluation of income and well being Journal of Social Policy vol 18 n 3 pp 383 408 Brandolini A et G D Alessio 2001 Household structure and income inequality Luxembourg In come Stud Working Paper Series working paper n 254 Braver S L M Whitley et C Ng 1993 Who divorced whom Methodological and theoretical issues Journal of Divorce and Remarriage vol 20 n 1 2 pp 1 19 Briar C 2000 In search of gender sensitive concepts and measures of poverty inequality and well being Social Policy Journal of New Zealand n 14 juillet pp 17 29 Brinig M F et D W Allen 2000 These boots are made for walking Why most divorce filers are women American Law and Economics Review vol 2 n 1 pp 126 169 Browning M 1992 Children and household economic behaviour Journal of Economic Literature vol 30 n 3 pp 1434 1475 Browning M F Bourguignon P A Chiappori et V Lechene 1994 Income and Outcomes A Struc tural Model of Intra Household Allocation Journal of Political Economy vol 102 n 6 pp
42. 23 Dispersion du taux de d pendance Revenu m dian des personnes sous le seuil mensuel 259 291 Femmes 196 237 Hommes 443 445 Ecart entre revenus m dians des personnes sous le seuil et le seuil mensuel 528 519 Femmes 590 573 Hommes 344 365 cart m dian relatif des personnes sous le seuil 67 64 Femmes 75 71 Hommes 44 45 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique Intensit de la d pendance financi re Femmes 27 24 Hommes 5 5 Population totale 16 15 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Le premier indicateur est le taux de d pendance financi re par sexe Le deuxi me indicateur repr sente le rapport entre la part des femmes sous le seuil de d pendance et celle des hommes Cet indicateur se rapproche du gender poverty gap d velopp par Casper et al 1994 qui d finissent la diff rence de pauvret entre hommes et femmes comme le rapport entre le pourcentage de femmes pauvres et le pourcentage d hommes pauvres Le troisi me indicateur est le rapport entre les carts m dians relatifs femmes hommes Cet indi cateur a t propos par Atkinson et al 2002 L cart m dian relatif repr sente la diff rence entre le revenu individuel m dian des personnes se situant en dessous du seuil de d pendance et Le seuil de
43. 35 07 4 52 57 96 100 00 99 64 ans 2 56 51 78 5 46 40 02 100 00 gt 65 ans lt 35 ans 16 56 72 01 5 34 21 68 100 00 23 50 35 44 ans 18 36 6 02 0 77 0 36 25 02 45 54 ans 9 69 5 95 0 76 0 33 16 72 55 64 ans 6 42 8 27 0 87 0 41 15 97 gt 65 ans 3 96 13 17 0 61 0 54 18 29 Total Source SILC Be 55 00 38 75 gique 2006 calculs propres 100 00 Parmi les couples les deux partenaires sont en situation de d pendance financi re 44 ont un age moyen sup rieur a 99 ans Cette vuln rabilit par rapport a la d pendance financi re des couples les plus g s est encore plus marqu e parmi les femmes 55 des couples o seule la femme est en d pendance financi re compar 36 des couples o seul l homme est d pendant financi rement ont un age moyen sup rieur a 55 ans C est encore une illustration de la vuln rabilit forte des femmes ag es m me si elles vivent en couple 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique A Co 144 4 VENTILATION DES PERSONNES EN COUPLE SELON LE NOMBRE D ENFANTS A CHARGE 4 1 Etude sur base de SILC Belgique 2006 L objectif de cette section est de v rifier l hypoth se selon laquelle les in galit s au sein des couples augmenteraient avec le nombre d enfants charge Pour faire cette analys
44. 58 parmi les personnes di vorc es et s par es Le premier volet du Graphique 3 ci dessous pr sente le revenu de l activit conomique class par ordre croissant selon le sexe et le statut marital On observe que les femmes gagnent toujours un revenu substantiellement plus faible que les hommes Le statut marital entraine beaucoup moins de variations que le sexe Les femmes en couple et les divorc es et s par es gagnent environ un m me revenu de l activit conomique et les hommes en couple un revenu l g rement sup rieur celui des hommes divorc s et s par s Le graphique relatif aux transferts de l tat met en avant un classement compl tement diff rent Les femmes en couple percoivent le moins d aide de l tat et les veufs le plus Alors qu une veuve recoit en moyenne des transferts d un montant d environ 13 500 euros ceux per cus par une femme divorc e ou s par e ne s l vent qu 7 500 euros approximativement Finalement le graphique relatif aux transferts entre m nages montre qu un montant identique figure au cr dit des divorc es et s par es et au d bit des hommes du m me statut marital 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 217 218 GRAPHIQUE COMPOSANTES DU REVENU PAR SEXE ET PAR STATUT MARITAL Revenu moyen de l activit conomique 30 000 25 000 20 000 15 000 10
45. 60 du revenu m dian quivalent disponible Pour ce calcul Eurostat somme l ensemble des revenus du m nage qu il r partit ensuite entre ses membres en appliquant une chelle d quivalence attribuant un poids de 1 au premier adulte de 0 5 aux autres adultes et de 0 3 aux enfants de moins de 14 ans 9 Ceci revient au calcul par m nage d un revenu quivalent adulte bas sur l hypoth se d un partage int gral des ressources entre les membres du m nage quels que soient les revenus de chacun Le taux de d pendance financi re est bas sur le revenu individuel de chaque personne sans faire l hypoth se de mise en commun et de partage de ses revenus TABLEAU 25 INDICATEURS CALCULES SUR BASE DU SEUIL DE D PENDANCE BGIA DU SEUIL DE RISQUE DE PAUVRET EUROP EN Femmes 14 39 35 78 Hommes 11 51 10 87 Total 12 98 23 62 Part des femmes et des hommes sous le seuil de pauvret Femmes 56 71 77 5396 Hommes 43 29 22 47 1 Analyse des revenus individuels de la d pendance financi re des femmes des hommes en Belgique Source SILC Belgique 2006 calculs propres Le Tableau 25 propose une comparaison entre nos r sultats et des r sultats calcul s selon les hy poth ses europ ennes revenu quivalent et partage gal des ressources du m nage sur le m me chantillon autrement dit sans tenir compte des individus de moins de 18 ans ni des personnes g es de 18 24 ans qui ne sont
46. 63 29 100 00 Total 100 00 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Le groupe des faibles revenus est constitu principalement de femmes qui vivent en couple qui re pr sentent 62 de l effectif total de ce groupe Tableau 7 Par contre les hommes en couple repr sentent 63 des personnes revenu lev Il y a 5 d hommes et de femmes divorc s et s par s dans le groupe des revenus moyens et dans celui des revenus lev s Parmi les faibles revenus les femmes divorc es et s par es repr sentent 796 de l ensemble contre 496 pour les hommes de ce statut marital La part des veuves est sup rieure celle des veufs parmi les revenus faibles et moyens respectivement 9 contre 2 et 10 contre 3 1 2 2 Les composantes du revenu individuel net moyen Le revenu moyen des veufs hommes et femmes est constitu principalement des pensions vers es par l tat Tableau 8 Les hommes divorc s ont en moyenne un revenu provenant de l activit co nomique l g rement inf rieur celui des hommes qui vivent en couple mais la composition de leur revenu est assez semblable si ce n est en termes de transferts entre m nages puisque les hommes divorc s et s par s paient en moyenne des pensions alimentaires plus lev es TABLEAU 8 COMPOSANTES DU REVENU INDIVIDUALIS NET MOYEN PAR SEXE ET PAR STATUT MARITAL Revenu de l activit 12930 21105 16 623 conomique 1 380 2963 1716
47. Guio 2005 Pauvret des travailleurs nouveaux indicateurs d finis conjoin tement au niveau europ en Eurostat Population et Conditions sociales Statistiques en bref n 5 Barrere Maurisson M A M Buffier Morel et S Rivier 2001 Le partage des temps et des t ches dans les m nages La Documentation francaise Paris Bibliographie 305 306 Baxter J et E Kane 1995 Dependence and Independence A Cross National Analysis of Gender Inequality and Gender Attitudes Gender and Society vol 9 n 2 pp 193 215 Becker S 1965 A theory of the allocation of time Economic Journal vol 75 n 229 pp 793 517 Becker G S 1974 On the Relevance of the New Economics of the Family American Economic Association American Economic Review vol 64 n 2 mai pp 317 319 Becker S 1981 A treatise on the family Harvard University Press Cambridge Berk R et S F Berk 1978 A simultaneous equation model for the divison of household labor Sociological Methods and Research vol 6 n 4 pp 431 468 Bhattacharya N et B Mahalanobis 1967 Regional disparities in household consumption in India Journal of the American Statistical Association vol 62 n 317 pp 143 161 Bicakova H 2005 Unemployment Versus Inactivity An Analysis of the Earnings and Labor Force Status of Prime Age Men in France the UK and the US at the End of the 20th Century Luxem
48. La premi re partie de ce chapitre pr sente les revenus individuels des femmes et des hommes belges en 2006 Le calcul des rapports entre ces revenus et leurs diff rentes composantes permet de mesu rer les in galit s entre femmes et hommes Ces rapports constituent un premier groupe d indicateurs que nous appelons les indicateurs de base L analyse est compl t e par un examen d taill de la r partition des personnes par d cile et par deux analyses conom triques la d composition de l in galit mesur e par l indice de Gini selon le sexe et une d composition Oaxaca des carts de revenus entre les femmes et les hommes La deuxi me partie est consacr e au calcul d indicateurs de d pendance financi re Les indicateurs propos s se basent sur le calcul de taux de pauvret individuels que nous appelons taux de d pen dance financi re Ces taux stipulent que toute personne dont le revenu individuel est inf rieur 60 du revenu m dian individuel se trouve en situation de d pendance financi re ou en situation de risque de pauvret individuel ses revenus propres ne lui permettent pas de couvrir ses besoins elle se trouve par cons quent en situation de risque de pauvret en cas de rupture de sa relation avec les autres membres du m nage cens s partager leurs revenus avec elle Le taux de d pendance est bas sur les revenus individuels Il diff re en cela du taux de risque de pauvret europ en qui fait l hypo th se d un
49. Les deux indicateurs s am liorent l g rement en 2007 avec respectivement 0 586 et 0 414 La d composition des carts de revenus par la m thode d Oaxaca Blinder 1973 permet de mesurer l effet des diff rences de caract ristiques sur les carts de revenus entre femmes et hommes cet effet explique 3296 des carts de revenus L effet prix qui est traditionnellement imput soit des diff rences dans les rendements de caract ristiques identiques ou des caract ristiques non observ es s l ve 68 En ne consid rant que les travailleurs la partie expliqu e augmente pour atteindre 4396 La partie non expliqu e repr sente toujours plus de la moiti de l cart de revenu observ 5796 Ce r sultat est conforme la d composition de l cart salarial en Belgique La plupart des tudes sur l cart de salaire trouvent que la partie inexpliqu e par les diff rences de caract ristiques observables repr sente plus de la moiti de l cart salarial brut 5496 dans le rapport 2009 sur l cart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique dit par l Institut pour l galit des femmes et des hommes 72 dans l analyse d O Dorchai 2008 Que ce soit au niveau de leur revenu total ou au niveau de leur salaire l cart entre les femmes et les hommes ne peut tre attribu aux diff rences dans leurs caract ristiques que pour une part inf rieure 5096 il reste donc une part su p rieure 5096 qui po
50. Les hommes et les femmes qui forment les couples pr sentent certaines diff rences par rapport a la population totale Les individus en couple sont plus nombreux avoir des enfants charge et leur niveau d ducation est l g rement sup rieur Les couples comptent par ailleurs plus de travailleurs temps plein et moins de ch meurs le pourcentage de femmes travaillant temps partiel et de femmes inactives est plus lev au sein des couples que dans la population totale La comparaison des indicateurs d in galit et des rapports de revenus par b n ficiaire entre les per sonnes en couple et la population totale indique clairement une in galit plus forte pour les personnes vivant en couple L cart entre les revenus moyens nets des femmes et des hommes est de 4696 pour les personnes vivant en couple alors qu il est de 38 pour l ensemble de la population L analyse par type de revenu r v le que les transferts de l tat pr sentent l cart le plus lev le rapport entre les transferts moyens des femmes et des hommes est de 23 points de pourcentage inf rieur pour les couples il est de 1396 pour les pensions et de 1696 pour les allocations de ch mage La situation plus fragile des femmes en couple ressort de l analyse du rapport entre le pourcentage de femmes dans le premier et le dernier d cile du revenu net total qui est de 5 5 contre 3 6 pour le total des femmes Le taux de d pendance financi
51. Pr pension Indemnit d interruption de carri re cr dit temps Allocation de garantie de revenu travail temps partiel involontaire Allocation du fonds de s curit d existence ex ch mage technique dans le secteur du batiment Suppl ment recu pour le suivi d une formation professionnelle prime d ach vement Allocation d attente pour jeunes quittant l cole Autres allocations de ch mage d invalidit Invalidit de plus d un an invalidit caus e par une maladie ou un accident qui se manifeste depuis plus d un an et non li e au travail Incapacit de travail permanente accident de ou sur le chemin du travail ayant pour cons quence une incapacit de travail permanente Maladie professionnelle permanente maladie professionnelle ayant pour cons quence une incapacit de travail permanente D c s d un membre de la famille durant l exercice de ses fonctions ou sur le che min du travail Assistance permanente et indispensable par une autre personne indemnit sup pl mentaire pour l aide de tiers Autres indemnit s en rapport avec une maladie ou un accident de maladie Incapacit de travail caus e par une maladie ou un accident qui se manifeste de puis moins d un an et non li e au travail Indemnit pour moins valides allocation de remplacement de revenu allocation compl mentaire allocation d int gration Accident de sur le chemin du travail ayant pour cons quence une in
52. TAT Pourcentage de la population sous le seuil de d pendance 45 3596 36 85 23 62 Part des femmes 61 07 63 24 77 53 Part des hommes 38 93 36 76 22 47 Taux de d pendance financi re 45 35 36 85 23 62 Femmes 54 11 45 53 35 78 Hommes 36 16 27 75 10 87 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Sans intervention de l tat le risque de d pendance financi re serait de 45 l effet conjugu des taxes et des transferts r duit ce taux 24 Pour les femmes le taux passe de 54 36 pour les hommes de 36 11 L effet est donc plus important pour les hommes en termes absolus et relatifs l intervention redistributive de l tat profite plus aux hommes qu aux femmes Si les pensions ne sont pas prises en compte l effet redistributif est nettement moins marqu le taux de d pendance financi re passe de 45 3796 de 54 4696 pour les femmes et de 36 28 pour les hommes Les pensions ont un effet plus marqu que tous les autres transferts et imp ts pour les hommes le taux de d pendance financi re des hommes diminue de 17 points de pourcentage alors que pour les femmes la diminution n est que de 10 points de pourcentage 2 3 Comparaison entre les indicateurs BGIA et les indicateurs europ ens Le taux de risque de pauvret europ en mesure la proportion de personnes appartenant a des m nages dont le revenu quivalent disponible se situe sous le seuil de pauvret fix
53. The allocation of time Empirical findings behavioral models and problems of measurement Journal of Economic Literature vol 29 n 2 pp 471 522 Kabeer N 1994 Reversed realities gender hierarchies in development thought Verso London Katrougalos G S 1996 The South European Welfare Model the Greek Welfare State in Search of an Identity Journal of European Social Policy vol 6 n 1 pp 39 60 Kaya E et U Senesen 2010 Gini Decomposition By Gender Turkish Case Cahiers conomiques de Bruxelles Brussels Economic Review vol 53 n 1 printemps Kolm S C 1966 The Optimal Production of Social Justice Colloques Internationaux du CNRS Biarritz 2 9 septembre 1966 Kooreman P et A Kapteyn 1987 A Disaggregated Analysis of The Allocation of Time within the Household Journal of Political Economy vol 95 n 2 pp 223 249 Lambert P J et J R Aronson 1993 Inequality Decomposition and the Gini coefficient revisited Economic Journal vol 103 n 420 pp 1221 1227 Lawson D 2007 A gendered analysis of time poverty The importance of infrastructure Global Poverty Research Group Working Paper Series GPRG WPS 078 Lawson D et D Hulme 2007 Genuine Q2 Methodological issues associated with combining quantitative and qualitative approaches to understanding poverty dynamics Evidence from Uganda Chronic Poverty Working Papers working paper
54. Total des couples 28 13 100 00 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 3 VENTILATION DES PERSONNES EN COUPLE SELON LAGE L cart entre les revenus des femmes et des hommes au sein des couples augmente avec l ge moyen du couple il est le plus faible pour les couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans et le plus lev pour les plus de 65 ans 6896 Tableau 17 Ceci refl te bien entendu les difficult s pour les femmes de d velopper un parcours professionnel continu ainsi que l effet des interruptions de carri re qui leur sont souvent impos es L cart est toujours plus faible si on consid re l ensemble de la population pour laquelle on observe aussi une augmentation de l cart avec l ge l exception du dernier groupe d ge des 65 ans et plus pour lequel on observe un cart plus faible que pour les 55 64 ans TABLEAU 17 REVENUS MOYENS ET RAPPORTS DE REVENU DES PARTENAIRES PAR GROUPE D GE MOYEN DU COUPLE COMPARAISON AVEC LA POPULATION TOTALE 25 ans 2 7996 25 34 ans 14 653 21 627 0 68 36 280 20 71 15 161 19 599 0 77 35 44 ans 15 961 27 754 0 58 43 715 25 52 16 275 24 665 0 66 45 54 13 977 25 790 0 54 39 767 16 72 15 065 24 882 0 61 55 64 ans 9 452 21 345 0 44 30 797 15 97 10 776 21 551 0 50 65 ans 5 419 16 969 0 32 22 388 18 29 9 254 16 176 0 57 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Nous nous som
55. autres indicateurs tous t moignent d une situation plus d favorable des femmes qui vivent en couple Alors que le taux de d pendance financi re des personnes en couple est le m me que pour la popula tion totale le pourcentage des femmes en couple en situation de d pendance financi re est sup rieur celui des femmes en d pendance financi re au sein de l ensemble de la population l intensit de la d pendance est aussi plus lev e par rapport la d pendance masculine Les femmes qui vivent en couple sont aussi plus repr sent es dans le premier d cile et moins dans le dernier d cile 29 Voir ce sujet Meulders 2009 et Claude 2006 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique o TABLEAU 5 INDICATEURS D IN GALIT DE REVENUS DE D PENDANCE FINANCI RE AU SEIN DES COUPLES Individus des Population totale 2709 couples Cat gories de revenus Revenu brut 0 55 0 55 Revenu net 0 62 0 54 1 Revenu provenant de l activit conomique 0 72 0 67 1 1 Revenus des salari s 0 72 0 66 1 1 1 Salaire 0 74 0 68 1 1 2 Travail irr gulier 075 0 84 1 1 3 Primes 0 58 0 55 1 2 Revenus non salariaux voiture de soci t 0 86 0 81 1 3 Revenus de l activit ind pendante 0 67 0 66 4 Transferts de l tat 0 75 0 52 4 1 Pensions 0 66 0 50 4 2 Ch mage 0 68 0 53 4 3 Indemnit s d invalidit 0 83 0 78 4 4 Indemnit s de malad
56. biactifs sont nettement plus nombreux parmi les couples cohabitants que parmi les couples mari s Pour l ensemble des couples dans tous les cas les travailleurs temps plein ont un revenu moyen sup rieur celui de leur partenaire l cart est le plus faible si la femme est travailleuse temps plein 1996 iL est le plus lev lorsque la femme est inactive 8796 Pour tous les autres statuts de l homme Son revenu moyen est inf rieur celui de sa partenaire si cette derni re travaille temps plein sauf pour les ind pendants et que lui est ch meur ou travailleur temps partiel et si elle travaille temps partiel dans le cas o lui est ch meur On voit donc bien quel point le statut de travailleur temps plein pr serve le plus les femmes de l in galit au sein du couple Si on compare les couples mari s et les couples cohabitants on constate que dans tous les cas de figure l in galit est plus forte au sein des couples mari s sauf s ils sont tous les deux ind pendants Pour l ensemble des couples les niveaux d ducation des femmes et des hommes sont tr s proches 4196 des hommes et 4096 des femmes ont un niveau d enseignement sup rieur 3496 d hommes et 3296 de femmes ont un niveau secondaire sup rieur 2596 d hommes et 2896 de femmes ont un niveau secondaire inf rieur ou moins 5896 des couples sont compos s de membres qui ont le m me niveau d ducation Le niveau d ducation des partenaires vivan
57. celle de r f rence correspond la cat gorie o nous disposons de plus d observations les structures de 50 travailleurs et plus e Les heures de travail Cette variable pr sente le nombre d heures travaill es habituellement par semaine dans l emploi principal Elle comprend les heures suppl mentaires mais exclut le temps de d placement vers le lieu du travail et la pause d jeuner Cette information correspond la variable PLO60 Nombre d heures travaill es habituellement par semaine dans SILC qui a t recompos e en 5 intervalles dont de 30 39 heures semaine est la cat gorie de r f rence 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique ce c 56 Les quations de revenu TABLEAU 21 EQUATIONS DE REVENU POUR LA TRAVAILLEUSES POPULATION DES TRAVAILLEURS ET Femme 3 284 36 12 06 ge 30 ans 1 065 96 1162 06 1 013 57 1 96 1 60 2 16 30 49 50 59 1363 27 1 573 86 1517 54 1 94 2 32 3 02 60 65 ans 1 040 97 14 308 76 9221743 0 65 2 36 242 gt 65 ans 2 235 48 4 929 36 2 776 12 0 79 1 06 0 82 Niveau d ducation Enseignement primaire ou moins 1 659 20 2 9775 53 2722 65 2 57 4 83 55 71 Enseignement secondaire inf rieur 571 98 1811 38 327 53 1 24 3 90 3 95 Enseignement secondai
58. charge En ce qui concerne les couples du groupe d ge moyen le pourcentage des couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re est le plus lev quand deux enfants sont charge Pour les moins de 35 ans le pourcentage de couples o seule la femme est en d pendance financi re augmente avec le nombre d enfants charge Pour les couples dont l ge moyen est de 35 50 ans le pourcentage de couples o seule la femme est en d pendance financi re est le plus lev quand il n y a pas d enfant ou un seul enfant charge il est le plus faible quand il y a deux enfants charge Le lien entre d pendance financi re et enfants charge ne semble donc pas vident au vu de ces donn es 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique ce 154 GRAPHIQUE 8 DISTRIBUTION DES COUPLES EN FONCTION DU NOMBRE D ENFANTS A CHARGE ET DU NOMBRE DE PARTENAIRES EN DEPENDANCE FINANCIERE Couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans 80 70 60 50 40 30 EH 10 n m EM m J 0 enfant a charge 1 enfant charge 2 enfants a charge 3 ou enfants a charge Couples dont l ge moyen est de 35 a 50 ans 80 70 60 50 40 30 10 E EH 0 enfant a charge 1 enfant a charge 2 enfants a charge 3 ou
59. consid r e comme non pauvre et une population consid r e en pauvret de temps En g n ral ce seuil est obtenu en appliquant un multiple de 1 5 et ou de 2 pour les heures de travail Bardasi et Wodon 2006 Lawson 2007 Lawson 2007 sugg re galement d adopter comme seuil de pauvret de temps le temps consid r comme habituel pour effectuer le travail 2 3 Revue de la litt rature L allocation du temps est une question classique depuis le travail de Gary Becker 1965 et elle fait l objet d un grand nombre d tudes qui ont mis en vidence que les in galit s observ es au niveau de la distribution du temps entre les femmes et les hommes et par de la le risque de pauvret de temps d pendent d une s rie de facteurs qu il s agisse de facteurs conomiques march du travail sa laires etc ou de facteurs non conomiques Ilahi 2000 tels que la composition du m nage nombre de personnes d pendantes age etc les infrastructures disponibles les services de garde d enfants par exemple les normes sociales etc Les diff rents types de temps correspondent en fait aux multiples r les qu ont les femmes et les hommes dans la soci t le r le de production que ce soit via le travail r mun r ou non r mun r de reproduction comprenant la prise en charge des enfants ou des adultes d pendants la pr para tion des repas le m nage etc ou encore de gestion de la communaut La distribution du temps
60. d pendance exprim en pourcentage du seuil de d pendance an 64 Le quatri me indicateur propos est le rapport entre l intensit du risque de d pendance femmes hommes Lintensit du risque de d pendance est le produit de deux composantes le taux de d pen dance et l cart m dian relatif Cet indicateur combine donc le nombre d individus sous le seuil de d pendance en fonction de leur sexe ainsi que la gravit de cette d pendance parmi les individus en situation de d pendance Les femmes ont plus de trois fois plus de risques que les hommes de se trouver en situation de d pendance financi re Le revenu des femmes en situation de d pendance financi re est plus cart du seuil de d pendance que celui des hommes on en conclut donc que les femmes en situation de d pendance financi re sont dans une situation plus difficile que les hommes Ceci est confirm par le cinqui me indicateur qui montre que l intensit de la d pendance est cing fois sup rieure pour les femmes 2 2 Effets de l intervention de l tat sur la d pendance financi re Afin de faire ressortir les effets de l intervention de l tat sur la d pendance financi re des femmes et des hommes nous avons calcul le taux de d pendance financi re sur les revenus bruts les revenus apr s intervention de l Etat sans les pensions et les revenus nets Tableau 24 TABLEAU 24 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE AVANT ET APR S INTERVENTION DE L
61. dans Nussbaum M et J Glover Eds Women Culture and Development Clarendon Press Oxford Sen A K 1999 Developement as freedom Knopf New York Shaw S M 1988 Gender differences in the perception of household labor Family Relations vol 37 n 3 pp 333 337 Shorrocks A F 1980 The Class of Additively Decomposable Inequality Measures Econometrica vol 48 vol 3 pp 613 625 Sierminska E M J R Frick et M M Grabka 2008 Examining the Gender Wealth Gap in Germany IZA Discussion Papers discussion paper n 3573 Sigle Rushton W et J Waldfogel 2004 Family gaps in women s wages Evidence from five indus trialized countries Luxembourg Income Study Working Papers Series working paper n 382 Silber J 1989 Factor components population subgroups and the computation of the Gini index of inequality Review of Economics and Statistics vol 71 n 1 pp 107 115 Smeeding T M P Saunders J Coder S Jenkins J Fritzell A J M Hagenaars R Hauser et M Wolfson 1993 Poverty Inequality and Family Living Standards Impacts Across Seven Nations The Effect of Non cash Subsidies for Health Education and Housing Review of Income and Wealth vol 39 n 3 pp 229 255 Smock P 1994 Gender and the short run economic consequences of marital disruption Social Forces vol 73 n 1 pp 243 262 Smock P W Manning et S Gupta 1999 The Effects
62. de l habitation principale 27 b n ficiaires avec 731 de revenu annuel par b n ficiaire e intervention dans l assurance de la voiture 113 b n ficiaires avec 668 de revenu annuel par b n ficiaire Etlintervention dans les frais de carburant de la voiture 413 b n ficiaires avec 873 de revenu annuel par b n ficiaire Notre d finition Le tableau suivant reprend le revenu de l activit conomique des employ s La premi re colonne indique le code de la variable tel qu il figure dans SILC Belgique 2006 PY010 pour le salaire par exemple Aux diff rentes composantes du salaire correspondent les num ros des questions qui y font r f rence dans les questionnaires utilis s pour la collecte de donn es version 2007 Revenus des salari s 1 Salaire traitement de base 47 152 et 155 Travail irr gulier 53 Primes dont Heures suppl mentaires 61A Commissions 61B Pourboires 61C Prime la vente ou la production 61D Prime de fin d ann e 61E Treizi me mois 61F Quatorzi me mois 61G P cule de vacances 61H Participation aux b n fices 61 Actions de l entreprise lieu du travail 61 Indemnit s pour travail l tranger 610 Autres primes 61P Activit compl mentaire 90 192 193 187 et 188 Indemnit s de licenciement 96 Revenus non salariaux Voiture de soci t PY020 Intervention de l employeur pour frai
63. de temps et de revenus IL est calcul comme tant le rapport entre le temps de travail r mun r moyen des femmes et des hommes en heures par semaine Plus ce ratio est faible lev plus les femmes hommes tra vaillent moins que les hommes femmes contre une r mun ration TABLEAU 6 INDICATEUR 3 INEGALITE DE TEMPS DE TRAVAIL REMUNERE ENTRE FEMMES HOMMES PAR CATEGORIE POPULATION 18 99 ANS Age 30 ans 21 70 28 71 0 76 30 49 ans 21 15 31 60 0 67 50 59 ans 12 66 21 27 0 60 60 65 ans 1 90 5 86 0 32 gt 65 ans 0 23 1 57 0 15 Statut marital 13 08 21 85 0 60 C libataire 21 56 26 17 0 82 Veuf Veuve AE 2 86 1 14 Divorc e 16 54 20 71 0 80 Nombre d enfants 0 enfant 12 46 17 19 0 72 1 enfant 16 49 25 40 0 65 2 enfants 19 30 32 11 0 60 3 enfants et plus 16 26 31 94 0 51 Type de m nage Personne seule 14 82 18 77 0 79 2 adultes 65 ans sans enfant 13 44 20 47 0 66 2 adultes dont 1 gt 65 ans sans enfant 0 13 0 47 0 28 1 adulte avec enfant 17 ans 17 02 34 94 0 49 2 adultes avec 1 enfant 17 ans 21 21 30 22 0 70 2 adultes avec 2 enfants 17 ans 21 41 33 42 0 64 2 adultes avec plus de 2 enfants 17 ans 16 03 30 63 0 52 Personne seule ou couple avec enfants gt 16 ans 16 05 25 94 0 62 Autres 10 77 20 44 0 53 Niveau d ducation Primaire secon
64. de travailler La diff renciation entre les travailleurs temps plein et temps partiel se base sur le nombre de mois travaill s dans chacun des statuts variables PLO70 et PLO72 de SILC Belgique 2006 La cat gorie de r f rence est celle des travailleurs a temps plein e Le niveau d ducation Les diff rentes cat gories de la variable PE040 Highest ISCED level attained de SILC Belgique 2006 ont t reclass es en 4 niveaux enseignement primaire ou moins enseignement secondaire inf rieur enseignement secondaire sup rieur qui est la cat gorie de r f rence et enseignement sup rieur e Lar gion La variable 0 040 Region correspond la nomenclature NUTS2 et comprend les r gions belges Bruxelles Capitale la Flandre qui est la cat gorie de r f rence et la Wallonie e L tat de sant L tat de sant se base sur la variable PH010 General health Le nombre de cat gories a t r duit pour des raisons de simplicit et de repr sentativit La cat gorie de r f rence est l tat de sant bon ou tr s bon e Les types de m nage La variable Household type a t reconstruite pour liminer la cat gorie Autres On retient 9 cat gories les personnes vivant seules les m nages constitu s de 2 adultes de moins de 65 ans sans enfant les m nages de 2 adultes dont l un des deux au moins a plus de 65 ans sans enfant charge les m nages de pl
65. ducation faible ou moyen expose les femmes plus que les hommes aux faibles revenus 6 Conclusions 269 La d composition du coefficient de Gini montre que 53 des in galit s de revenu au sein de la po pulation totale sont imputables aux diff rences entre les hommes et les femmes en 2006 Les trois cinquiemes de ces in galit s de sexe sont dus a des revenus nets annuels masculins sup rieurs aux revenus nets f minins Les deux indicateurs d in galit qui d coulent de cette d composition savoir celui qui mesure la distance entre les distributions de revenu des femmes et des hommes distance conomique relative variant entre 0 quand les distributions sont identiques et 1 quand elles ne se chevauchent pas et celui qui repr sente le rapport entre la zone d intersection entre les deux distributions la part des in galit s entre le groupe des femmes et celui des hommes qui est due au chevauchement de leurs distributions respectives qui fait que les femmes dans le haut de leur dis tribution ont un revenu sup rieur celui des hommes dans le bas de leur distribution et le total des in galit s intergroupes indiquent tous les deux une forte in galit La distance conomique relative vaut 0 605 en Belgique ce qui montre qu il existe un cart relativement lev entre les distributions de revenu des femmes et des hommes Le deuxi me indicateur qui volue dans le sens inverse de la distance conomique relative est gal 0 395
66. duisent le taux de risque de pauvret de 3796 environ Dans les neuf pays tudi s le taux de risque de d pendance financi re des femmes est sup rieur celui des hommes La diff rence est particuli rement marqu e au Luxembourg et en Espagne 34 points de pourcentage alors qu elle est plus faible en Pologne et en Su de 7 points de pourcentage En termes absolus le taux de d pendance financi re des hommes varie de 9 au Luxembourg 2196 en Pologne alors que celui des femmes varie de 2096 en Su de 4996 en Espagne Outre le rapport entre les taux de d pendance financi re des femmes et des hommes nous avons aussi calcul les autres indicateurs de d pendance financi re pour les diff rents pays europ ens Le rapport entre les carts m dians relatifs des femmes et des hommes indique que les femmes en situation de d pendance financi re ont un revenu individuel beaucoup plus faible que celui des hommes dans la m me situation dans tous les pays tudi s le rapport varie de 1 1 en Pologne et au Royaume Uni ce qui indique peu de diff rence de genre entre les carts m dians relatifs des femmes et des hommes 2 396 en Irlande la d pendance financi re des femmes est donc beaucoup plus forte que celle des hommes Le rapport entre les intensit s de d pendance des femmes et des hommes indique que l intensit de d pendance financi re des femmes est 10 fois plus importante que celle des hommes au Luxembourg alo
67. enfants a charge Ensemble des couples 80 70 60 50 40 30 e 10 a E __ EH EB 0 enfant a charge 1 enfant a charge 2 enfants a charge 3 ou enfants a charge Wi Couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re Couples o seule la femme est en d pendance financi re Couples o seul l homme est en d pendance financi re E Couples o les deux partenaires sont en d pendance financi re Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres TABLEAU 28 DISTRIBUTION DES COUPLES EN FONCTION DU NOMBRE D ENFANTS A CHARGE ET DU NOMBRE DE PARTENAIRES EN D PENDANCE FINANCIERE Couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans i 69 99 20 42 6 87 2 72 00 00 oe 71 37 22 51 3 99 2 13 00 00 68 34 24 77 5 71 1 18 00 00 dus ra 66 48 31 93 1 59 0 00 00 00 Tota 69 74 22 84 Couples dont l ge moyen est de 35 50 ans diu na 64 39 27 63 6 57 1 42 00 00 ust i 67 56 27 63 2 77 2 04 00 00 d 76 23 20 88 2 35 0 55 00 00 Total 24 50 Ensemble des couples Sans enfant 43 54 48 78 66 59 28 38 3 05 1 98 00 00 a charge Avec 2 enfants a 73 44 22 52 3 26 0 77 00 00 charge Avec 3 enfants ou 69 22 26 31 3 66 0 80 00 00 plu
68. est sup rieur pour les hommes 196 mais il est surtout nettement plus faible pour les femmes 22 Ceci illustre parfaitement l effet des hypoth ses choisies en globalisant au niveau du m nage on cache les risques de pauvret individuels des femmes et est conforme aux constatations de Daly et Rake 2002 selon lesquelles l hypoth se de partage galitaire des revenus au sein des m nages minimise la situation de pauvret des femmes GRAPHIQUE 9 COMPARAISON ENTRE TAUX DE D PENDANCE BGIA TAUX DE RISQUE DE PAUVRET EUROP EN PAR SEXE ET PAR GROUPE D AGE Femmes 60 50 40 30 20 oot 0 il 1 B 1 1 1 J 25 ans 25 34 ans 35 44 ans 45 54 ans 55 64 ans gt 64 ans H Taux europ en M Taux de d pendance financi re I Ecart suite Hommes 60 50 40 30 20 all E Es 1d I 2 BH _ E H 096 10 20 25 ans 25 34 ans 35 44 ans 45 54 ans 55 64 ans gt 64 ans Wi Taux europ en M Taux de d pendance financi re I Ecart Source SILC Belgique 2006 calculs propres La comparaison entre taux de d pendance financi re et taux de risque de pauvret par groupe d ge t moigne pour tous les groupes d ge d une sous estimation syst matique du risque de pauvret des femmes si on utilise la d finition europ enne Graphique 9 L cart est le plus lev pour les plus jeunes et les plus g es En ce qui conc
69. et au Luxembourg 8 en Pologne Ceci indique que sur le march du travail les femmes compen sent les effets n gatifs li s au sexe par leur niveau de qualification relativement plus lev que celui des hommes Avoir des enfants diminue g n ralement le risque de d pendance financi re Cela n est toutefois pas vrai pour les femmes en Espagne en Pologne et au Royaume Uni qui lorsqu elles sont m res voient leur risque de d pendance financi re augmenter Le lien avec les syst mes de garde d enfants est vident L inexistence de facilit s publiques en Espagne oblige les m res quitter leurs emplois Au Royaume Uni l acc s aux arrangements essentiellement priv s est rendu difficile d un point de vue financier En Pologne la fois le taux de couverture des services d accueil pour les plus petits est tr s faible et les normes sociales restent tr s conservatrices Afin de satisfaire les conditions d int gration dans l UE le gouvernement polonais a adopt des politiques d galit de genre mais en m me temps les d penses sociales ont t fortement r duites Compar la p riode communiste les services de garde collectifs ont disparu progressivement ils ne couvrent plus que 2 des 0 2 ans Les femmes sont consid r es en charge des enfants Leur mouvement mancipatoire se heurte toujours l importance de l glise et aux m urs traditionnelles qui confinent les femmes au foyer Heinen et Wator 2006 Au contrair
70. l homme a un revenu sup rieur Travailleurs temps plein e 17 83 2 68 17 45 4 63 0 32 11 91 54 82 hors activit ind pendante Ind pendants 2 06 0 38 0 26 1 81 7 96 Travailleurs temps partiel 0 41 0 04 1 12 0 54 0 10 0 70 2 91 hors activit ind pendante Ch meurs Retrait s 14 26 10 16 25 59 Inactifs 0 34 0 61 0 05 1 77 2 95 Total 15 78 29 79 100 00 Couples la femme dispose d un revenu sup rieur Travailleurs a temps plein 28 57 2 02 5 74 0 70 0 16 0 58 37 77 hors activit ind pendante Ind pendants 10 12 3 00 0 50 0 21 0 21 16 97 Travailleurs temps partiel hors activit ind pendante 3 20 1 03 0 19 0 00 0 00 4 62 Ch meurs 4 97 3 13 2 11 1 22 1 26 13 40 Retrait s 1 89 1 30 0 79 11 62 0 89 17 14 Inactifs 3 79 1 70 3 32 0 36 0 96 10 13 Total 52 54 15 90 100 00 13 57 suite Couples les deux partenaires disposent d un revenu quivalent marge de 5 Travailleurs a temps pen 48 379 1 7196 10 06 1 03 0 00 0 79 61 96 hors activit ind pendante Ind pendants 4 65 2 17 0 00 0 00 0 60 10 13 Travailleurs 1 0996 0 0096 1 5696 0 0096 0 0096 0 0096
71. les taux de d pendance financi re des femmes sont su p rieurs ceux des hommes Graphique 12 Pour les femmes le taux de d pendance financi re est le plus faible pour les travailleuses temps plein 7 il double pour les travailleuses temps partiel 14 il est de 4296 pour les ch meuses de 4696 pour les pensionn es et de 7996 pour les autres inactives Pour les hommes les taux sont inf rieurs 496 pour les travailleurs temps plein 1296 pour les tra vailleurs temps partiel 28 pour les ch meurs 9 seulement pour les pensionn s et 53 pour les autres inactifs Les diff rences selon le sexe indiquent que le statut de pensionn n est associ un risque accru de d pendance financi re que pour les femmes Les carri res incompl tes le temps partiel les interrup tions de carri re sont autant de pi ges pos s sous les pas des femmes qui se traduisent par un risque de pauvret lev de la retraite GRAPHIQUE 12 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE PAR SEXE ET PAR STATUT D ACTIVIT 80 70 60 50 40 50 20 0 Travailleurs Travailleurs Ch meurs Pensionn s Autres inactifs temps plein temps partiel E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres Les taux de risque de pauvret europ ens sont syst matiquement inf rieurs aux taux BGIA sauf pour les hommes travaillant temps plein les hommes au ch
72. mun r Les deux indicateurs pr c dents sont bas s sur le temps restant qui est lui m me d fini comme fonction du temps de travail r mun r En effet si un individu consacre plus de temps au travail r mun r toutes choses tant gales par ailleurs cela implique moins de temps pour le temps restant puisque le temps est contraint et limit 24 heures par jour et donc une plus grande probabilit d tre en situation de pauvret de temps La pauvret de temps d pendant donc du travail r mun r nous cherchons voir si les carts de pauvret de temps s expliquent par les carts de temps de travail r mun r ou l inverse s ils sont expliqu s par des carts de temps de travail r mun r cf infra Nous construisons donc un troisi me indicateur qui va tenir compte des diff rences de temps consa cr au travail r mun r entre les femmes et les hommes sur base de FICTW1 afin de voir dans quelle mesure les diff rentes caract ristiques socio conomiques influencent ce temps et quel est le lien entre ce temps et le risque de pauvret de temps et de revenus IL est calcul comme tant le rapport entre le temps de travail r mun r moyen des femmes et des hommes en heures par semaine Plus ce ratio est faible lev plus les femmes hommes tra vaillent moins que les hommes femmes contre une r mun ration 3 4 Temps de travail non r mun r Le quatri me indicateur mesure les in g
73. nage auquel il appartient et nous prenons en compte le revenu individuel de chaque personne Nous ne retenons pas l hypoth se d un partage gal de toutes les ressources entre les diff rents membres du m nage Le taux de d pendance financi re indique que 36 des femmes et 11 des hommes en Belgique ont un revenu individuel inf rieur au seuil de 6096 du revenu m dian individuel e Les femmes ont trois fois plus de risques que les hommes de se trouver en situation de d pen dance financi re e Le revenu des femmes en situation de d pendance financi re est plus cart du seuil de d pen dance que celui des hommes on en conclut donc que les femmes en situation de d pendance financi re sont dans une situation plus difficile que les hommes e Lintensit de la d pendance est cing fois sup rieure pour les femmes e Sans intervention de l tat le risque de pauvret individuel serait de 46 L effet conjugu des taxes et des transferts r duit ce taux 24 Pour les femmes le taux passe de 55 36 pour les hommes de 37 1196 L effet est donc plus important pour les hommes en termes absolus et relatifs l intervention redistributive de l tat profite plus aux hommes qu aux femmes Le calcul du risque de pauvret au niveau individuel a deux effets d une part le pourcentage de per sonnes risque est plus lev quand on rejette l hypoth se de partage au sein du m nage d autre part le risque encouru par les femmes est
74. pendance des hommes de moins de 30 ans diminue et devient non significative Elle devient quasiment nulle pour les hommes de 50 ans et plus Les probabilit s de d pendance financi re des femmes diminuent dans toutes les classes d ge mais particuli rement pour les plus jeunes 3 3 Effet de l ducation C est par son effet sur les salaires et la carri re que l ducation affecte la probabilit de se retrouver en situation de risque de pauvret plus le niveau d ducation est lev plus le salaire et les possibi lit s de carri re sont importants Quel que soit le niveau d ducation la d pendance financi re est plus lev e pour les femmes que pour les hommes Graphique 16 Pour les hommes le taux de d pendance financi re varie de 996 1496 alors que pour les femmes il est de 5296 pour celles qui ont au maximum achev le secondaire inf rieur de 3996 pour le secondaire sup rieur et de 1996 pour l enseignement sup rieur Tableau 39 Les profils sont donc extr mement sexu s les hommes exercent une activit professionnelle quel que soit leur niveau d ducation alors que pour les femmes la participation au march du travail est l apanage des plus instruites GRAPHIQUE 16 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE ET EDUCATION 60 50 40 10 TM a SA 0 ou moins E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 Enseignement secondaire inf rieur Enseignement secondaire sup
75. s ont un ge moyen de 4 ans sup rieur celui des personnes qui vivent en couple Le niveau d ducation des divorc es et S par es est plus faible Concernant le statut d activit ce groupe comporte un nombre plus lev de ch meurs et un nombre plus faible de travailleurs temps plein En ce qui concerne le nombre d en fants charge il est plus faible pour les personnes divorc es et s par es que pour les couples Les diff rences entre femmes et hommes se marquent au niveau du statut d activit on n observe que peu de diff rence entre le pourcentage de femmes travaillant temps plein au sein des deux groupes environ 3196 Par contre beaucoup plus de femmes divorc es sont ch meuses tr s peu sont inac tives et elles sont moins nombreuses travailler temps partiel Quel que soit le statut marital le revenu individuel net de l homme est toujours sup rieur a celui de la femme C est au sein des couples que l cart est le plus lev Par contre les in galit s de revenu sont les plus faibles entre les femmes et les hommes divorc s et s par s Les hommes divorc s ont en moyenne un revenu provenant de l activit conomique l g rement inf rieur celui des hommes qui vivent en couple et la composition de leur revenu est assez semblable exception faite des pensions alimentaires pay es qui sont plus lev es En ce qui concerne la com paraison des femmes en couple et divorc es et s par es les diff re
76. sent s dans le module EU SILC 201044 dans l chantillon EU SILC 2006 relatif la Belgique environ 596 des m nages de 2 adultes n ont ni une relation de couple ni une relation parent enfant entre les personnes qui les composent et 0 7 des m nages sont compos s de 3 g n rations 2 5 Contr le pour les observations manquantes La derni re tape avant le calcul du revenu individualis est la v rification des donn es disponibles pour toutes les observations Si les variables de revenu sont quasiment toutes compl tes nous ne disposons pas de donn es pour un certain nombre d observations pour d autres variables C est no tamment le cas pour e PE040 Niveau d ducation e ACTSTA Statut par rapport l activit Les observations pour lesquelles nous ne disposons pas d information sont supprim es de la po pulation tudi e 737 observations pour PE040 et 95 pour ACTSTA dans SILC Belgique de 2006 par exemple Au niveau des couples en plus de la suppression de l individu pour lequel les donn es manquent nous ne prenons pas en compte son partenaire Ainsi nous avons 518 observations suppri m es par rapport la variable PEO40 et 84 concernant ACTSTA pour les couples de 2 adultes de sexe diff rent dans SILC Belgique de 2006 3 D finition du revenu Le revenu repr sente un concept cl dans la d finition de la pauvret mais il peut tre difficile d finir et mesurer Van Der Laan 2007 Ce terme est
77. transferts de l tat taxes ANNEXE 3 NOMBRE D OBSERVATIONS POURCENTAGE DE FEMMES ET D HOMMES ET PARTS DES HOMMES ET DES FEMMES PAR TYPE DE M NAGE Personne seule 816 9 896 687 18 396 5396 47 a 975 9 1 972 20 3 50 50 2 adultes sans enfant charge 1 au moins g de 650 3 2 656 14 0 50 50 65 ans ou aie ars 512 10 7 577 12 8 57 53 Parents isol s 297 5 1 40 0 8 87 13 2 adultes 1 enfant a charge 484 0 0 482 10 4 50 50 eke 642 1 2 625 11 4 51 49 lt enfanis oU plis 288 5 3 293 5 7 50 50 3 adultes ou plus avec d 8 Minn e 306 5 6 328 6 4 48 52 Total 4 970 100 096 4 660 100 096 ANNEXE 4 LA DECOMPOSITION DU COEFFICIENT DE GINI SELON LA M THODE DE DAGUM FORMULES Dagum 1997a pp 519 526 propose une m thode de d composition du coefficient de Gini en trois composantes Le coefficient de Gini est formul comme suit n 2 gt Y 11 2n u 1 n repr sente les unit s de revenu y i 1 dans la population P partitionn e en sous popula tions Pi j 1 o est de taille nj de fonction de r partition et de moyenne Hj L indice de Gini pour la sous population intragroupe est le suivant gt bi G j 2n u 2 Le coefficient de Gini intergroupe 2 n n u U 3 jh Pour la mesure au niveau de la
78. ts pay s par le m nage montant total brut sur l emprunt contract pour l achat de la r sidence principale Cette variable ne prend pas en compte les int r ts sur d autres emprunts visant payer l assurance ou les travaux de r paration e Nombre de m nages b n ficiant de ce revenu 1 559 soit 30 35 e Revenu moyen 234 euros mois Cette variable ne provient pas de la d claration des individus mais elle est calcul e par la DGSIE Transferts entre m nages e Montant de la pension alimentaire effectivement recu 80 IL s agit des pensions alimentaires volontaires ou non ainsi que des aides r guli res d un m nage un autre e Nombre de m nages b n ficiant de ce revenu 346 soit 6 74 e Revenu moyen 282 euros mois e Montant de la pension alimentaire pay HY130 IL s agit des pensions alimentaires volontaires ou non ainsi que des aides r guli res d un m nage un autre e Nombre de m nages payant ce transfert 447 soit 8 7 e Paiement moyen 234 euros mois Transferts de l tat Les transferts de l tat sont d finis comme des aides financi res organis es travers des syst mes collectifs e Les transferts bas s sur le principe d assurance sont conditionn s par le versement de cotisations e qui concerne l assistance sociale un test de ressources est appliqu e Allocations li es la famille et aux enfants HY050 IL s agit d une aide financi re pour les m
79. 0 032 0 078 0 044 0 085 0 051 mais sans enfant Parent seulavec 0 065 0 000 0 330 0 08 0 337 0 088 0 343 0 088 enfant s 2 adultes 1 enfants 0 010 0 000 0 059 0 041 0 084 0 045 0 112 0 052 2 adultes 2 enfants 0 040 0 020 0 086 0 057 0 108 0 067 0 145 0 067 2 adultes 3 enfants 0 040 0 000 0 040 0 037 0 059 0 052 0 111 0 053 3 adultes ou plus 0 128 0 109 0 085 0 074 0 078 0 106 0 056 0 108 avec enfant s Autres 0 110 0 427 0 090 0 337 0 047 0 282 0 114 0 283 suite 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique 88 Statut d activit Travailleurs temps plein dp temps 0 149 0 120 Ch meurs 0 555 0 309 Pensionn s Q 457 0 096 Autres inactifs 0 765 0 548 Groupe d ge 30 ans 0 069 0 139 30 49 ans 0 000 0 000 50 59 ans 0 117 0 007 60 65 ans 0 194 0 008 gt 65 ans 0 231 0 002 Niveau d ducation Enseignement ER 0 326 0 047 secondaire inf rieur Enseignement ps 0 208 0 024 secondaire sup rieur Enseignement sup rieur Nationalit Belges Ressortissants non EU 0 407 0 26
80. 0 437 0 081 Autres inactifs 0 750 0 552 0 759 0 570 ge 30 ans 0 062 0 073 0 118 0 196 30 49 ans 50 59 ans 0 057 0 042 0 166 0 020 60 65 ans 0 050 0 057 0 269 0 034 65ans 0 080 0 054 0 262 0 022 Niveau d ducation Enseignement 0 200 0 020 0 339 0 053 secondaire inf rieur Enseignement 0 158 0 010 0 219 0 028 secondaire sup rieur Enseignemen sup rieur Type de m nage Personne seule 0 236 0 000 0 186 0 000 2 adultes 65 sans enfant estas 0 092 0 010 0 281 0 031 Plusie Zadultes 0 077 0 029 0 077 0 045 mais sans enfant i HE 0 320 0 064 0 344 0 089 2 adultes 1 enfant 0 020 0 020 0 106 0 048 2 adultes 2 enfants 0 050 0 029 0 144 0 069 ue MM 0 040 0 010 0 107 0 055 gt Men te 0 110 0 058 0 055 0 106 avec enfant s Autres 0 070 0 479 0 000 0 276 Nationalit Belges Ressortissants non EU 395 DIT 0 366 0 2537 Ressortissants EU 0 043 0 035 0 052 0 036 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 4 CONCLUSION La premi re partie de l tude qui porte sur l analyse des carts de revenus individuels entre femmes et hommes met en vidence les in galit s fortes qui caract risent la distribution des revenus entre femmes et hommes en moyenne le revenu individuel net des femmes est inf rieur de 38 celui des hommes en 2006 Tout
81. 0 99 3 enfants et plus 16 24 118 56 0 98 Type de m nage Personne seule 30 01 132 77 0 98 2 adultes 65 ans sans enfant 28 61 31 07 0 98 2 adultes dont 1 gt 65 ans sans enfant 37 32 146 80 0 94 1 adulte avec enfant 17 ans 18 97 115 81 1 03 2 adultes avec 1 enfant 17 ans 16 75 121 14 0 96 2 adultes avec 2 enfants 17 ans 14 48 16 48 0 98 2 adultes avec plus de 2 enfants 17 ans 13 95 18 95 0 96 Personne seule ou couple avec enfants gt 16 ans 23 90 126 64 0 98 Autres 30 21 191 82 0 99 Niveau d ducation Primaire secondaire inf rieur 32 28 34 59 0 98 Secondaire sup rieur 25 89 129 13 0 97 Post secondaire 21 73 25 50 0 97 Statut d activit Travailleur a temps plein 16 76 19 25 0 98 Travailleur temps partiel 20 37 127 33 0 95 Ch meur 32 53 44 56 0 92 Pensionn pr pensionn 37 74 144 97 0 95 Autres 32 36 48 26 0 89 Pauvret de revenus Non pauvres 22 79 27 48 0 96 Pauvres 32 56 146 88 0 90 Indicateur global 25 88 129 12 0 97 Source Enqu te sur l emploi du temps belge 2005 calculs propres 256 L indicateur global Tableau 5 derni re ligne montre que les femmes disposent d un temps moindre que les hommes pour le repos et Les activit s sociales et culturelles et la diff rence est en moyenne de 3 soit un peu plus de 3 heures par semaine Ces diff rences sont d autant plus marqu es chez les groupes d ges extr mes savoir les moins de 30 ans et les plus de 60 ans et sont co
82. 000 5 000 EH 1 Veuves Veufs Femmes Divorc es Femmes Divorc s Hommes Hommes de la ou s par es encouple ou s par s de la en couple population totale population totale Revenu moyen des transferts de l tat 15 000 12 000 9 000 6 000 B 0 1 1 1 1 1 J Femmes Femmes Hommes Divorc s Hommes Divorc es Veuves Veufs en couple dela dela population ou s par s en couple ou s par es population totale totale Revenu moyen des transferts entre m nages 1 200 1 000 800 600 400 200 0 E oe 200 400 600 800 1 000 Divorc s ou Hommes Veufs Hommes Femmes Veuves Femmes Divorc es s par s de la en couple en couple de la ou s par es population totale population totale Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Dans le Tableau 8 les montants des diff rents transferts sont les montants moyens pour l ensemble du groupe consid r veufs personnes divorc es et s par es et personnes en couple alors que dans le Tableau 9 les montants des diff rents transferts sont pr sent s par personne b n ficiaire TABLEAU 9 CLATEMENT DES TRANSFERTS DE L TAT PAR B N FICIAIRE EFFECTIFS ENTRE PARENTHESES 18 12 30 661 590 12 51 Allocations de ch mage 202 98 300 Pensions de survie et 12887 16 929 14 358 de retraite 145 94 239 13 679 1
83. 038 Source SILC Belgique 2006 calculs propres GRAPHIQUE 21 EFFET MARGINAL DE LA NATIONALIT SUR LE TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE R F RENCE BELGES 0 40 0 35 0 30 0 25 0 20 0 15 0 10 0 05 0 00 Ressortissants non EU Ressortissants EU E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres L effet sur l augmentation de la d pendance financi re est tr s lev pour les ressortissants de pays ext rieurs l UE d autant plus pour les femmes que pour les hommes Tableau 46 et Graphique 21 L augmentation est faible pour les ressortissants d autres pays membres de l UE TABLEAU 47 IMPACT DE L INCLUSION D AUTRES VARIABLES SUR L EFFET MARGINAL DE LA NATIONALITE SUR LE TAUX DE DEPENDANCE FINANCIERE Nationalit Belges Ressortissants non EU 0 367 0 134 0 416 0 231 0 415 0 255 0 407 0 266 Ressortissants EU 0 010 0 030 0 090 0 045 0 088 0 036 0 109 0 038 Statut d activit Travailleurs temps plein Travailleurs temps partiel 0 164 0 116 Ch meurs 0 490 0 302 Pensionn s 0 445 0 083 Autres inactifs 0 760 0 562 Age 30 ans 0 069 0 139 30 49 ans 50 59 ans 0 117 0 010 60 65 ans 0119475 0 010 gt 65 ans 0 231 0 000 Niveau
84. 1 91 0 33 Type de contrat Contrat dur e ind termin e Contrat dur e d termin e 700 78 2 322 89 1 141 04 1 44 2 50 2 33 Exp rience oins de 10 ans 1 285 58 2 113 07 1 719 03 2 49 2 80 3 70 De 10 19 ans De 20 29 ans 1 745 03 2 566 90 2 358 09 3 93 5 12 7 01 De 30 39 ans 3 033 00 3 350 09 3 430 43 4 23 4 92 6 64 40 ans et plus 2 244 92 1 425 66 2 354 14 1 57 10 86 2 07 Secteur Agriculture sylviculture et p che 1 037 45 597 90 947 93 0 63 0 50 1 00 suite 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique co 58 Secteur suite Industries extractives Industrie manufacturi re et Production et distribution d lectricit de gaz et d eau Construction 633 34 1 085 68 986 24 0 55 1 69 1 74 automobiles et articles domestiques 65930 166837 820 11 0 94 2 50 1 64 Hotels et restaurants 1 245 67 3 594 47 2 900 68 0 96 3 01 3 25 Transports entreposage et communications 248 30 905 85 816 52 0 37 1 47 1 59 Activit s financi res 2 244 37 3 769 02 2 643 64 2 76 2 94 3 34 Immobilier location et services aux entreprises 22 12 576 6
85. 13 70 4 40 73 30 31 03 1 58 0 51 2 adultes avec plus de 2 enfants 17 ans 30 63 13 51 4 91 73 58 31 43 3 00 0 93 A seule ou couple avec enfants gt 16 25 94 15 10 0 32 74 85 40 03 1 07 0 35 Autres 20 44 14 04 1 99 78 33 41 33 1129 9 21 Niveau d ducation Primaire secondaire inf rieur 14 89 17 60 0 92 78 70 46 29 9 14 2 21 Secondaire sup rieur 22 81 14 85 1 21 75 94 41 60 0 70 0 89 Post secondaire 26 31 14 48 71 75 03 37 32 2 20 0 55 Statut d activit Travailleur a temps plein 34 01 13 07 67 73 11 33 50 2 08 07 Travailleur a temps partiel 25 98 13 55 1 14 75 78 39 92 1 09 0 71 Ch meur 3 11 19 03 1 31 78 15 53 08 0 62 2 05 Pensionn pr pensionn 1 97 21 10 0 55 81 58 54 29 8 69 35 Autres 2 20 16 06 1 48 83 16 52 29 0 09 54 Pauvret de revenus Non pauvre 23 66 15 52 1 34 75 83 40 17 0 94 16 Pauvre 4 01 16 23 0 88 81 45 51 60 0 31 0 98 suite Age 30 ans 21 70 16 77 4 97 79 10 31 42 11 28 0 66 30 49 ans 21 15 23 15 4 34 77 10 30 11 10 98 27 50 59 ans 2 66 27 38 1 27 79 35 37 19 9 34 2 29 60 65 ans 1 90 30 09 1 81 82 51 43 28 8 06 39 gt 65 ans 0 23 27 68 1 11 86 48 45 13 6 54 3 40 Statut marital Mari e 3 08 27 05 3 87 79 83 33 96 9 25 47 C libataire 21 56 18 83 2 56 78 04 33 67 11 36 13 Veuf Veuve 3 27 25 97 1 79 84 28 43 94 7 69 3 77 Divorc fe 6 54 22 74 2
86. 13998 25559 19 779 Revenu du patrimoine 38 868 371 1319 1 443 1 345 318 328 323 Transferts de l tat 7 538 6511 7074 13489 14465 13697 3133 6 730 4931 Dont Allocations de 2 126 2443 2 286 ch mage 189 768 312 737 1174 956 Pensions de 2911 2695 2814 retraite survie 12934 13198 12990 1194 4 382 2 788 Allocations as 1159 219 734 familiales 185 282 205 747 747 747 Transferts entre 1011 997 104 m nages Taxes 4464 7633 5896 1832 2967 2073 4786 9236 7011 Revenu individuel net moyen 16977 19854 18277 14368 15809 14674 12612 23329 17970 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres La comparaison entre le revenu des femmes divorc es et s par es et celui des femmes qui vivent en couple indique que ce n est pas au niveau du revenu moyen de l activit conomique que les dif f rences se creusent mais au niveau des transferts de l tat Les femmes s par es percoivent en moyenne 7 538 euros alors que ce montant n est que de 3 133 euros pour les femmes qui vivent en couple La diff rence se marque au niveau des allocations de ch mage qui sont en moyenne multi pli es par 3 et au niveau des pensions qui sont en moyenne multipli es par 2 5 Les revenus des femmes divorc es et s par es sont plus lev s que les revenus des femmes en couple du fait des transferts de l tat En ce qui concern
87. 175 0 004 Enseignement secondaire sup rieur Enseignement sup rieur 0 149 0 011 Type de m nage Personne seule 0 208 2 adultes 65 sans enfant 2 adultes 1 est gt 65 sans enfant 0 144 0 013 Plus de 2 adultes mais sans enfant 0 086 0 049 Parent seul avec enfant s 2 adultes 1 enfant 0 065 0 009 0 000 0 002 2 adultes 2 enfants 0 039 0 020 2 adultes 3 enfants 0 040 0 001 3 adultes ou plus avec enfant s 0 128 0 109 Autres Nationalit 0 107 0 427 Belges Ressortissants non EU 0 367 0 134 Ressortissants EU Source SILC Belgique 2006 calculs propres 0 006 0 030 3 2 Effet de l ge Le lien entre ge et pauvret est li l volution de la carri re professionnelle les jeunes qui entrent sur le march du travail n ont pas d exp rience et leurs salaires sont moins lev s Laccumulation d exp riences professionnelles se traduit par une hausse des salaires Cet effet se renverse au mo ment de la retraite o les pensions percues sont g n ralement inf rieures aux salaires ant rieurs La d pendance financi re en fonction de l ge devrait donc avoir la forme d une courbe en U Les diff rences entre les femmes et les hommes sont nouveau expliqu es par les carts de carri re les inte
88. 2 4 suite E S 3 o gt 211 212 Ensemble 50 40 30 20 i i f 0 L L L J 0 Enseignement Enseignement Enseignement Enseignement primaire ou moins secondaire inf rieur secondaire sup rieur sup rieur Bi Divorc e s ou s par e s 8 Veuves Veufs M En couple Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 1 1 3 Statut d activit Plus de 8696 des veuves et 8396 des veufs sont retrait s Au sein des deux autres groupes les retrait s sont environ 18 1996 Tableau 3 Le peu d observations au sein des sous groupes de veufs limite la significativit des analyses possibles La comparaison entre les divorc s et les personnes en couple montre que 4796 des personnes qui vi vent en couple travaillent temps plein contre 4096 des personnes divorc es et s par es la diff rence tant due l cart de 12 points observ entre les hommes des deux groupes 6296 des hommes en couple et 5096 des hommes divorc s ou s par s En ce qui concerne les femmes 3196 des femmes divorc es et s par es travaillent temps plein 1496 temps partiel et 1996 sont ch meuses Ces chiffres sont respectivement de 32 23 et 7 pour les femmes vivant en couples Si l cart est faible pour le travail temps plein 1 point de pourcentage pour les femmes en couples il est de 9 points de pourcentage pour le travail temps partiel L cart entre les femmes d
89. 2 65 ind pendante Ch meurs 0 00 2 37 1 66 1 84 0 60 7 05 Retrait s 0 00 1 91 0 00 10 9 0 00 12 81 Inactifs 0 63 0 60 0 71 0 00 2 76 4 70 Total 54 74 18 67 3 40 12 74 4 75 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Dans tous les cas la situation en termes d galit de revenu au sein des couples est la plus favorable pour les femmes lorsqu elles ont le statut de travailleuse temps plein Il est noter que la faible taille des sous chantillons d hommes et de femmes en couple selon leur statut d activit rend diffi cile un commentaire d taill du Tableau 32 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique TABLEAU 33 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDUALIS S NETS MOYENS DES FEMMES ET DES HOMMES SELON LEUR PROPRE STATUT D ACTIVIT ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Couples o l homme a un revenu sup rieur Travailleurs temps plein 0 69 0 32 0 53 0 29 0 22 hors activit ind pendante 0 11 Ind pendants 0 14 Travailleurs temps partiel 0 75 0 78 0 61 0 48 0 45 hors activit ind pendante 0 13 Ch meurs 0 11 Retrait s Inactifs Couples o La femme dispose d un revenu sup rieur Travailleurs temps plein hors activit ind pendante 1 27 1 78 1 27 1 44 2 26 197 Ind pendants 1 10 Travailleurs temps
90. 20 34 1 61 Pensionn pr pensionn 30 01 21 65 1 39 Autres 34 18 17 54 1 95 Pauvret de revenus Non pauvres 25 54 16 86 1 51 Pauvres 32 23 17 11 1 88 Indicateur global 27 55 16 89 1 63 Source Enqu te sur l emploi du temps belge 2005 calculs propres 262 Les diff rences observ es au niveau du temps de travail non r mun r entre les femmes et les hommes sont tr s fortes et d ailleurs proportionnellement plus lev es qu en ce qui concerne le temps de travail r mun r puisque les femmes accordent en moyenne 63 de temps suppl men taires aux taches domestiques et parentales que les hommes et cela repr sente plus de 10 heures par semaine Tableau 7 derni re ligne Ces diff rences diminuent avec l ge car les hommes augmentent proportionnellement plus leur par ticipation au travail non r mun r pendant le cycle de vie que les femmes Ce r sultat pourrait laisser penser que les hommes s investissent dans la sph re domestique et familiale lorsqu ils en ont da vantage le temps et lorsqu ils consacrent moins de temps au travail r mun r alors que les femmes participent de mani re continue au travail non r mun r et y consacrent davantage de temps que les hommes tout age de la vie Ceci s explique galement par la pr sence d enfants et la charge de travail qu elle repr sente une certaine p riode de la vie en g n ral chez les 25 54 ans Les in galit s de sexes sont plus prononc es chez les personn
91. 20 38 2 adultes dont 1 gt 65 ans sans enfant 7 4796 8 1396 7 7996 1 adulte avec enfant 17 ans 3 97 1 56 2 81 2 adultes avec 1 enfant 17 ans 5 27 5 86 5 56 2 adultes avec 2 enfants 17 ans 9 36 10 09 9 71 2 adultes avec plus de 2 enfants 17 ans 4 64 4 98 4 81 Personne seule ou couple avec enfants gt 16 ans 17 76 17 90 17 83 Autres 5 05 3 79 444 Niveau d ducation Primaire secondaire inf rieur 29 23 27 4196 28 3596 Secondaire sup rieur 26 44 28 44 27 40 Post secondaire 44 33 44 15 44 24 Statut d activit Travailleur temps plein 32 39 52 30 41 73 Travailleur temps partiel 16 37 4 91 11 00 Ch meur 8 88 7 82 8 38 Pensionn pr pensionn 21 26 29 61 25 18 Autres 21 10 5 36 13 72 Revenus en euros Revenus du travail activit principale 772 08 1 231 71 994 66 Revenus de s curit sociale 385 58 477 16 429 93 Autres revenus 64 43 100 51 81 90 Revenu total disponible 1 222 08 1 809 37 1 506 49 Pauvret de revenus 29 81 7 50 19 01 Source Enqu te sur l emploi du temps belge 2005 calculs propres Environ un homme et une femme sur deux pr sents dans l chantillon sont mari s un peu moins d un sur trois c libataires et un sur six divorc s Par contre les diff rences en fonction du sexe sont plus marqu es chez les personnes veuves car cela concerne pr s de 4 d hommes contre 10 de femmes mais l chantillon d hommes veufs est inf rieur 100 obse
92. 26 1 9616 1690 Z9 89 960 6 9679 7G 960 00 E 9eZL Y9 L6 BE juawaublasuy ae cm eee m mE mS mci me PER 6G 07 18 LE 9o4G GG 0666 1 amp 99 WEG 8 901876 976607 7084 Jo77 LG WEL YE juawaublesuy SUIOUJ 8 2 69G 966816 966G C DEEE TZ 96 99 89 8 82 8LY 9699 Y7G NO Jnetn9jul s jueujeuDiesu3 175 7 COMPARAISON ENTRE LES COUPLES MARIES ET LES COUPLES COHABITANTS Cette section est consacr e a une comparaison entre les couples mari s et les couples cohabitants en s int ressant aux profils de ces deux groupes concernant l ge moyen du couple le niveau d du cation le statut par rapport l activit des deux partenaires ainsi que le nombre d enfants charge Nous utilisons les bases de donn es SILC Belgique de 2006 et de 2007 r unies Les pourcentages de mari s 8096 et de cohabitants 2096 sont les m mes que pour le SILC Belgique 2006 les r sultats sont donc du m me ordre que pour 2006 mais la significativit est plus lev e 7 1 Ventilation des couples mari s et cohabitants selon l ge Le Tableau 43 et le Graphique 13 donnent la distribution des couples par groupe d ge ainsi que les rapports entre les revenus des femmes et des hommes Dans plus de 99 des cas les couples mari s ont un age moyen sup rieur 25 ans et ils sont r partis d
93. 28 3 59 Couples cohabitants Travailleurs a 6 31 4 6596 5 66 22 79 temps plein Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Hommes 11 34 2 36 3 00 Travailleurs a Femmes i 15 67 temps partiel Hommes 3 15 85 Femmes 72 90 12 27 80 34 41 47 Ch meurs Hommes 49 82 18 00 18 62 41 00 Femmes 50 90 93 47 55 00 Retrait s Hommes 8 86 5 09 9 35 Femmes 53 67 74 91 65 00 Inactifs Hommes 39 98 64 50 49 62 Femmes 69 46 39 17 79 8596 25 9696 Hommes 16 9196 9 7796 8 7796 8 1696 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique o ol 196 7 4 Ventilation des couples mari s et cohabitants selon Le niveau d ducation Le niveau d ducation des cohabitants est plus lev que dans les couples mari s Ainsi 51 des femmes cohabitantes ont un niveau d enseignement sup rieur contre 45 des hommes cohabitants et 37 des femmes mari es ont ce niveau d ducation compar 39 des hommes mari s Alors que dans 33 des couples cohabitants les deux partenaires ont un niveau d ducation sup rieur ce chiffre n est que de 26 au sein des couples mari s Les pourcentages pour l enseignement secondaire su p rieur tant proches c est au nive
94. 4 qui inclut seulement les variables individuelles pas les variables macro cono miques pour les femmes l augmentation du revenu individuel net engendr e par la rupture est d autant plus forte que est lev ce qui indiquerait que l ge sert de proxy pour l exp rience professionnelle Une femme qui a au plus un dipl me du niveau secondaire inf rieur voit son revenu augmenter moins suite la rupture de son couple que celle qui a le niveau du secondaire sup rieur Par contre on observe l inverse pour les femmes ayant le niveau sup rieur qui verraient leur revenu augmenter plus que celles ayant le niveau du secondaire sup rieur Un niveau d ducation lev per met aux femmes qui ne travaillaient pas avant la rupture de rentrer plus facilement sur le march du travail apr s cet v nement De m me une femme qui ne travaillait pas avant la rupture mais qui exerce une activit conomique apr s verrait son revenu augmenter plus qu une femme qui garde le m me statut d activit avant et apr s la rupture Pour les hommes aucun des coefficients estim s n est statistiquement significatif Dans le mod le 5 qui inclut l ensemble des variables explicatives on observe que le statut d activit perd sa significativit pour les femmes Il se peut que l effet de cette variable soit englob par le taux de couverture des services publics de garde d enfants Plus la couverture de ces services est large plus il est facile pour les m
95. 415 0205744 Ressortissants EU 0 088 0 036 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique 84 L inclusion d autres caract ristiques modifie fortement l effet du niveau d ducation des individus sur leur taux de d pendance financi re Tableau 41 Lorsqu on contr le pour le statut d activit l effet marginal de l ducation sur le taux de d pendance financi re diminue consid rablement pour les femmes Pour un m me statut d activit une femme qui n a pas de dipl me verra sa probabilit de d pendance financi re augmenter de 17 5 points de pourcentage par rapport une femme qui poss de un dipl me de l enseignement sup rieur Alors que si l on ne tient pas compte du statut d activit l effet du niveau d ducation tait beaucoup plus fort En effet une femme qui n a pas de dipl me verrait sa probabilit de d pendance financi re augmenter de 33 9 points de pourcentage par rapport une femme qui poss de un dipl me de l enseignement sup rieur L effet pour les hommes est galement remarquable puisque le fait d avoir un dipl me n a plus d incidence sur la d pendance financi re lorsqu on contr le pour le statut d activit Lorsqu on contr le pour l ge l effet sur l augmentation de la probabilit de d pendance diminue sensiblement pour les femmes faiblement duqu es passant de 33 9 points de
96. 43 23 36 27 43 28 39 27 32 33 30 49 ans 34 9 23 7 46 2 24 7 34 10 90 59 ans 39 11 41 0 61 14 29 1 90 17 60 65 ans 39 6 51 0 71 6 34 0 72 27 65 ans 38 7 51 0 56 11 37 8 48 21 Type de m nage Personne seule 18 13 21 5 24 6 17 5 21 27 Deux adultes 65 sans 35 12 39 1 36 2 35 3 42 22 enfant Deux adultes 1 gt 65 sans 54 6 71 8 68 3 51 9 73 28 enfant Pius de deuwagultesmais 48 17 50 17 60 21 47 28 48 27 sans enfant Parent seul avec enfant s 7 22 2 1 19 8 5 6 9 0 Deux adultes 1 enfant 41 6 28 6 45 9 23 7 34 8 Deux adultes 2 enfants 50 4 24 4 55 10 29 4 42 10 Deux adultes 3 enfants 47 4 28 5 59 6 39 4 45 7 plus 43 14 46 23 60 21 45 29 57 19 Autres 39 40 E 40 7 ducation Enseignement secondaire inf 52 22 53 14 65 17 42 20 56 25 a secondaire 34 9 39 12 43 15 30 11 42 23 Enseignement sup rieur 24 7 19 9 27 11 19 10 25 11 Origine Locale 36 10 35 11 51 15 30 12 51 20 Autres 56 24 71 40 53 16 51 42 49 31 EU 56 14 50 12 53 25 39 18 51 11 suite 338 Total observations 3 536 3 536 16 262 14 070 5 448 5 288 8 590 7 344 Sexe
97. 547 0 411 Total 29 032 3 256 67 1 000 1 000 0 424 Femmes 5 423 16 634 91 0 508 0 443 0 243 0 275 0 470 SE Hommes 5 249 21 576 96 0 492 0 557 0 264 Total 10 672 19 065 65 1 000 1 000 0 265 Femmes 8 278 15 935 81 0 535 0 409 0 397 0 427 0 581 UK Hommes 7 200 26 438 82 0 465 0 591 0 376 Total 15 478 20 821 56 1 000 1 000 0 406 Source EU SILC 2006 calculs propres 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens c 116 Les composantes du coefficient de Gini figurent dans le Tableau 5 les pays sont class s en ordre croissant de la distance conomique relative 0 On constate que la part des in galit s totales 6 qui reviennent aux in galit s de genre les in galit s intergroupes brutes 69 est relativement constante d un pays un autre elle varie de 51 5496 IL est int ressant de relever les diff rences qui existent entre les pays au niveau de la d composition de Ggb en in galit s intergroupes nettes G5 et transvariation G En Pologne et en Su de la trans variation est sup rieure aux in galit s intergroupes nettes et la distance conomique relative y est la plus faible Le rapport G G9 donne une autre indication de l in galit de revenu dans la mesure il est compris entre 0 et 1 et varie dans le sens inverse de la distance conomique relative Dans le Tableau 5 on constate que les deux indicateurs la distance conomique relative D
98. 5596 0 333 38 11 32 45 45 36 36 18 18 00 00 Source EU SILC 2006 calculs propres 3 ANALYSE PROBIT Dans ce chapitre nous recourrons l estimation d un mod le conom trique de type probit visant a identifier les facteurs les plus d terminants quant la probabilit de se trouver en situation de d pen dance financi re Cette m thode permet d identifier les effets marginaux purs des caract ristiques individuelles La variable d pendante est une variable binaire qui vaut 1 si Le revenu de l individu est inf rieur 60 du revenu individuel m dian et 0 dans le cas contraire Le mod le probit d analyse de la pauvret avec utilisation d une variable d pendante binaire est re ativement fr quent dans la litt rature voir par exemple Nillson 2005 ou Szulc 2006 Les variables ind pendantes inclues dans le mod le sont galement des variables couramment utilis es pour ana yser la pauvret et l exclusion sociale Jenkins et Rigg 2001 Piachaud 2002 Bardone et Guio 2005 Les variables ind pendantes ont t cr es sous forme de variables dummy dans l optique d ana yser leurs effets marginaux sur la d pendance financi re Les caract ristiques qui servent de points de r f rence dans l analyse des r sultats sont celles qui sont observ es le plus souvent dans l chan illon Le profil de r f rence est donc celui d un individu dont l ge est compris e
99. 6596 2 984 2720 3596 3114 2076 16 3 030 2 248 revenu 26 16013 15600 74 18285 16126 246 17 700 16126 4 2 5 Allocation 66 2431 2 004 34 2618 2 004 103 2495 2 004 ai sarees 23 2437 999 77 1 481 720 21 1 699 720 s curit d exis tence 4 2 6 Suppl ment recu pour le suivi d une formation pro 5896 1 446 500 4296 1 608 900 21 1514 512 fessionnelle prime d ach vement 4 2 7 Allocation d attente pour 76 3499 3000 24 3646 5400 10 3534 3000 Jeunes quittant l cole 4 2 8 Autre 39 3 226 1 800 61 3197 1 800 24 3 208 1 800 Source SILC Belgium 2006 calculs propres L une des principales allocations qui composent les transferts de l tat est l allocation de ch mage poste 4 2 Nous disposons de plus de d tails pour ce type de transfert dans SILC Belgique 2006 le Tableau 11 en pr sente la d composition Parmi les sous cat gories des allocations de ch mage l allocation de ch mage proprement dite pr sente un cart de 1196 l indemnit d interruption de carri re comprend deux fois plus de femmes et pr sente un cart de 796 Les pr pensions connaissent l inverse une grande proportion d hommes l cart de revenu est de 12 Si l cart pour l ensemble de la branche ch mage est de 32 Tableau 10 alors que pour les prin cipales diff rentes composantes Tableau 11 il varie de 7 12 c est parce que les hommes sont plus nombr
100. 8 CONCLUSION Les hommes et les femmes qui forment les couples pr sentent certaines diff rences par rapport la population totale Leur ge moyen est inf rieur de 4 ans pour les femmes et d un an pour les hommes et les classes d ge extr mes les personnes de moins de 25 ans et celles g es de 65 ans et plus sont moins repr sent es qu au sein de la population totale Les individus en couple sont plus nombreux avoir des enfants charge et leur niveau d ducation est l g rement sup rieur Les couples comptent par ailleurs plus de travailleurs temps plein et moins de ch meurs le pourcen tage de femmes travaillant temps partiel et de femmes inactives est plus lev que dans la popu lation totale La comparaison des indicateurs d in galit et des rapports de revenus par b n ficiaire entre les per sonnes en couple et la population totale indiquent clairement une in galit plus forte pour les per sonnes vivant en couples L cart entre les revenus moyens nets des femmes et des hommes est de 4696 pour les personnes vivant en couple alors qu il est de 38 pour l ensemble de la population L analyse par type de revenu r v le que les transferts de l tat pr sentent l cart le plus lev le rapport entre les revenus moyens des femmes et des hommes est de 23 points de pourcentage inf rieur pour les couples que pour la population totale dont 1696 pour les pensions et 1596 pour les allocations de ch mage La situ
101. CONCLUSION CHAPITRE 3 ANALYSE DE LA DISTRIBUTION DES REVENUS AU SEIN DES COUPLES EN BELGIQUE INTRODUCTION 1 CARACT RISTIQUES DES COUPLES PAR RAPPORT L ENSEMBLE DE LA POPULATION TUDI E DANS SILC BELGIQUE 2006 2 CARTS ENTRE REVENUS INDIVIDUELS NETS ET D PENDANCE FINANCI RE DES PARTENAIRES AU SEIN DES COUPLES 2 1 2 2 R partition des couples par d cile Analyse de la d pendance financi re au sein des couples 3 VENTILATION DES PERSONNES EN COUPLE SELON L GE 4 VENTILATION DES PERSONNES EN COUPLE SELON LE NOMBRE D ENFANTS A CHARGE 4 1 4 2 Etude sur base de SILC Belgique 2006 Etude sur base de SILC Belgique 2006 et 2007 5 VENTILATION DES PERSONNES EN COUPLE SELON LE STATUT PAR RAPPORT A LACTIVITE 6 VENTILATION DES PERSONNES EN COUPLE PAR NIVEAU D EDUCATION 7 COMPARAISON ENTRE LES COUPLES MARIES ET LES COUPLES COHABITANTS 176 7 1 7 2 7 3 7 4 Ventilation des couples mari s et cohabitants selon l ge Ventilation des couples mari s et cohabitants selon Le nombre d enfants charge Ventilation des couples mari s et cohabitants selon le statut par rapport l activit Ventilation des couples mari s et cohabitants selon le niveau d ducation 8 CONCLUSION 100 101 103 103 103 104 104 104 105 106 106 108 110 114 117 123 125 126 127 127 131 133 140 141 144 144 150 156 166 176 183 192 196 200 CHAPITRE 4 EVOLUTION DES REVENUS DES FEMMES
102. ET DES HOMMES APR S UNE RUPTURE OU LE D C S DU PARTENAIRE EN BELGIQUE ET EN EUROPE 204 INTRODUCTION 205 1 SITUATION DES INDIVIDUS SEULS APR S UNE RUPTURE OU LE D C S DU PARTENAIRE SUR BASE DES DONN ES DU SILC 2006 ET 2007 208 1 1 Caract ristiques 209 1 1 1 ge 209 1 1 2 Niveau d ducation 211 1 1 3 Statut d activit 212 1 1 4 Nombre d enfants charge 212 1 2 Les revenus individuels nets 214 1 2 1 Distribution des individus par groupe de revenus 215 1 2 2 Les composantes du revenu individuel net moyen 216 1 2 3 Revenus individuels nets selon les caract ristiques 219 1 3 La d pendance financi re 221 1 4 Conclusion 222 2 ANALYSE DE L VOLUTION DES REVENUS DES FEMMES ET DES HOMMES SEULS APR S UNE RUPTURE DU COUPLE SUR BASE DES DONN ES DE 18 PAYS DU SILC LONGITUDINAL 2007 223 2 1 Les donn es 223 2 2 Statistiques descriptives 225 2 3 Description du mod le conom trique et des variables utilis es 228 2 4 R sultats des estimations 231 2 5 Conclusion 235 CHAPITRE 5 ANALYSE DES IN GALIT S DE TEMPS ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES EN BELGIQUE 236 INTRODUCTION 237 1 ANALYSE DES BANQUES DE DONN ES ISSUES DE L ENQU TE SUR LE BUDGET DES M NAGES ET DE L ENQU TE SUR L EMPLOI DU TEMPS 237 1 1 Enqu te sur le budget des m nages 237 1 2 Enqu te sur l emploi du temps 238 2 LA PAUVRET DE TEMPS 240 2 1 D finitions de l allocation du temps et de la pauvret de temps 240 2 2 Mesures de l allocation du temps et de la
103. Gini La d composition du coefficient a t pr sent e au premier chapitre La m me m thodologie est appliqu e ici aux diff rents pays europ ens Dans le Tableau 4 sont pr sent es les premi res don n es qui permettent le calcul du coefficient de Gini pour les 9 pays europ ens La part des femmes dans la population totale est d environ 51 sauf pour le Luxembourg o les proportions entre les hommes et les femmes sont invers es La part du revenu total net des femmes est de moins de 4096 pour le Luxembourg l Espagne l Irlande la Belgique et l Autriche Elle est l g rement sup rieure au Royaume Uni en France en Su de et en Pologne L indice de Gini est le plus faible en Su de 0 265 viennent ensuite la Belgique et l Autriche res pectivement 0 360 et 0 363 IL est plus lev en Espagne 0 467 en Irlande 0 453 et au Luxem bourg 0 433 Au niveau des coefficients intragroupes on distingue deux groupes de pays d un c t l Espagne le Luxembourg l Autriche et la Belgique pour lesquels le coefficient intragroupe des fem mes est largement sup rieur celui des hommes d un autre c t le Royaume Uni l Irlande la Po logne et la France pour lesquels les deux coefficients intragroupes se rapprochent Seule la Su de se distingue par une concentration des revenus plus forte chez les hommes que chez les femmes 0 264 contre 0 243 La distance conomique relative qui donne une estimation de la distance ent
104. LES REVENUS INDIVIDUELS NETS MOYENS DES FEMMES ET DES HOMMES PAR STATUT D ACTIVIT POPULATION TOTALE Travailleurs temps plein hors activit ind pendante 0 81 0 66 0 63 0 43 0 44 0 16 0 51 Ind pendants 0 65 0 44 0 44 0 16 0 52 Travailleurs a temps partiel hors activit ind pendante 1 00 0 82 0 78 0 53 0 54 0 20 0 64 Ch meurs 1 23 0 84 0 85 0 31 1 00 Retrait s Inactifs Total Source SILC Belgique 2006 calculs propres Si on fait la distinction entre les couples o l homme a un revenu sup rieur celui de la femme et les couples o la femme a un revenu sup rieur celui de l homme Tableau 32 on constate que si l on compare les couples o l homme a un revenu sup rieur celui de la femme avec l ensemble des couples Tableau 30 l homme vit moins souvent avec une femme travailleuse temps plein 8 plus souvent avec une pouse travaillant temps partiel 4296 et plus souvent aussi avec une femme inactive 6 La structure est tr s diff rente lorsque l on s int resse aux couples o la femme a un revenu sup rieur celui de l homme 29 des couples sont constitu s de deux travailleurs temps plein 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique c o 160 TABLEAU 32 DISTRIBUTION DES HOMMES ET DES FEMMES SELON LEUR PROPRE STATUT D ACTIVIT ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Couples o
105. La diff rence est fort marqu e si on compare ces chiffres avec ceux observ s pour les cohabitants 5196 des femmes cohabitantes travaillent temps plein 2396 travaillent temps partiel et 1296 sont inactives Les couples bi actifs sont 2496 parmi les couples mari s et 4696 parmi les couples cohabitants On observe donc une forte diff rence d activit entre les deux groupes tant pour les hommes que pour les femmes TABLEAU 52 DISTRIBUTION DES HOMMES ET DES FEMMES SELON LEUR PROPRE STATUT D ACTIVIT ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Couples mari s Travailleurs Travailleurs temps plein Travailleurs 1 86 40 95 33 61 6 29 0 53 18 62 00 00 temps plein Travailleurs 24 54 28 40 13 34 5 13 28 59 00 00 temps partiel Ch meurs 16 79 13 60 15 08 11 22 43 31 00 00 Retrait s 2 42 2 57 3 17 55 70 36 14 00 00 Inactifs 16 6196 16 6996 20 3796 5 6896 40 66 00 00 40 86 6 7296 1 10 3 79 temps partiel Ch meurs 16 78 5 30 12 69 Retrait s 12 12 90 33 36 38 Inactifs 100 00 100 00 11 96 100 00 1 41 100 00 6 28 100 00 suite Travailleurs a Couples cohabitants Travailleurs a temps plei
106. Le r sultat obtenu peut s expliquer par le fait que l ge pour avoir des enfants correspond galement l ge o on a le plus de probabilit s d tre actif et que l chantillon est compos de personnes g es entre 18 et 99 ans En effet en restreignant l chantillon la population des 24 49 ans le nombre d heures de travail r mun r des femmes diminue avec le nombre d enfants alors qu il augmente chez les p res ilaugmente fortement avec le niveau d ducation e il est tr s faible chez les personnes pauvres la relation tant sans doute la suivante le faible nombre d heures de travail implique une plus grande probabilit de pauvret financi re 2 3 4 qu en ce qui concerne le nombre d heures consacr es au travail domestique il est syst matiquement inf rieur pour les hommes en comparaison avec les femmes il augmente avec l ge il est plus faible chez les personnes c libataires que les autres ce qui pourrait peut tre s expli quer par le fait que ces personnes consacrent un nombre d heures plus important au travail et que ceci se ferait au d triment du travail domestique il diminue avec le niveau d ducation ce qui pourrait s expliquer par le fait que les personnes plus duqu es ont moins de temps consacrer au travail domestique en raison de leur nombre d heures de travail r mun r plus lev et elles pourraient galement avoir plus de possibilit s financi res pour s offrir de
107. Les taux de d pendance les plus lev s concernent les femmes en couple avec ou sans enfant s ainsi que les femmes vivant dans des m nages de plus de deux adultes Pour les hommes la probabilit de d pendance est plus lev e pour les individus appartenant des m nages de plus de deux adultes GRAPHIQUE 18 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE PAR SEXE ET PAR TYPE DE MENAGE 80 70 60 50 40 30 9 l 10 0 E E Ll B m Bn 1 J Personne 2 adultes Parent seul 2 adultes 3 adultes ou plus seule 1 est 65 2 enfants avec enfant s sans enfant 2 adultes 65 sans enfant 2 adultes 1 enfant Autres Plus de 2 adultes sans enfant 2 adultes 3 enfants ou plus E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres TABLEAU 42 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE BGIA ET TAUX DE RISQUE DE PAUVRET EUROP EN PAR TYPE DE M NAGE Femmes Hommes Femmes Hommes Personne seule 2196 1396 2696 17 Deux adultes 65 ans sans enfant 4096 11 9 8 Deux adultes dont 1 gt 65 ans sans enfant 69 8 20 21 Plus de 2 adultes sans enfant 48 16 7 8 Parent isol 3 1 29 12 2 adultes 1 enfant 29 6 8 7 2 adultes 2 enfants 25 4 7 6 2 adultes 3 enfants ou plus 29 5 13 10 3 adultes ou plus avec enfants 46 23 8 10 Autres 28 40 32 29 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Les diff rence
108. R partition des couples mari s et cohabitants selon moyen du couple Graphique 14 Distribution des couples mari s et cohabitants par d cile selon le nombre d enfants charge d ciles form s sur base du revenu total des couples Graphique 15 Distribution des couples en fonction du nombre d enfants charge et du nombre de partenaires en d pendance financi re Chapitre 4 Graphique 1 Distributions par age selon le sexe et le statut marital Graphique 2 Distributions par niveau d ducation selon le sexe et le statut marital Graphique Composantes du revenu par sexe et par statut marital Chapitre 6 Graphique 1 Comparaison des taux de d pendance financi re et des taux de risque de pauvret europ ens 133 133 134 139 45 47 51 154 156 166 69 73 76 85 188 210 211 218 276 senbiydesb sep 21517 LISTE DES TABLEAUX Chapitre 1 Tab Tab Tab Tab Tab Tab par Tab Tab Tab Tab Tab Tab Tab pou Tab Tab Tab Tab Tab Tab Tab de 65 ans Tab travaillent Tab Tab Tab Tab risq Tab eau 1 Moyennes et m dianes des revenus individualis s bruts et nets par sexe eau 2 Moyennes des revenus individualis s nets par groupe d ge et par sexe eau 3 Moyennes des revenus individualis s nets par type de m nage et par sexe eau 4 Moyennes des revenus individualis s nets par statut d activit et par sexe eau 5 e M
109. Revenus nets 13 680 3 927 0 75 Revenus des salari s 12 356 5 968 5 786 5 486 6570 6 393 0 86 Revenus activite 3445 4221 1296 3380 2149 4717 0 72 ind pendante Revenus provenant de 15054 5900 6794 5360 8260 6347 0 84 l activit conomique Pensions 8518 3548 5332 3145 3186 4272 0 74 Ch mage 1160 1617 545 1 506 615 1716 0 88 Indemnit s d invalidit 2203 2060 908 1762 1295 2252 0 78 Indemnit s de maladie 143 528 77 525 66 532 0 99 Bourse d tudiant 135 726 93 734 42 708 1 04 Pension de survie 308 2 396 251 2 535 57 1 852 1 37 Revenus prov nant des 12335 3036 7128 2801 5207 3369 0 83 transferts individuels de l tat Revenus nets 5 276 20 883 Revenus des salari s 8407 23998 4332 20059 4275 27951 0 72 Revenus dellactivite 1644 5907 619 3447 1025 7365 0 47 ind pendante Revenus provenant de 9098 23993 4506 19845 4592 28030 0 71 l activit conomique Pensions 1805 13725 974 10463 831 17 841 0 59 Ch mage 1155 6154 657 5 745 498 6 694 0 86 Indemnit s d invalidit 887 10663 551 9 946 336 11770 0 85 Indemnit s de maladie 2460 3082 1390 3174 1070 2962 1 07 Bourse d tudiant 952 3 937 585 4 169 367 3 593 1 16 Pension de survie 87 6877 80 6 996 7 3 534 1 98 Revenus provenentdes 5989 9190 3305
110. Source SILC Belgium 2006 et 2007 calculs propres GRAPHIQUE 14 DISTRIBUTION DES COUPLES MARI S ET COHABITANTS PAR D CILE SELON LE NOMBRE D ENFANTS A CHARGE DECILES FORMES SUR BASE DU REVENU TOTAL DES COUPLES Couples mari s Age moyen du couple est inf rieur 35 ans 100 80 60 40 20 J 1 2 3 4 Age moyen du couple est de 35 50 ans 100 80 60 40 20 1 2 3 4 5 6 7 8 9 E 0 enfant charge M 1 enfant charge M 2 enfants charge ou enfants charge 10 suite 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique c Couples cohabitants Age moyen du couple est inf rieur 35 ans 100 80 60 40 20 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Age moyen du couple est de 35 50 ans 100 80 60 40 20 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 E 0 enfant charge M 1 enfant charge M 2 enfants charge ou enfants charge Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 186 En ce qui concerne les couples dont moyen est inf rieur 35 ans on voit que l cart entre les revenus des femmes et des hommes augmente avec le nombre d enfants charge et il est dans tous les cas plus lev pour les couples mari s que pour les couples cohabitants En ce qui concerne les couples dont moyen est compris entre 35 et 50 ans l cart d
111. Taxes sur le revenu et contribution la s curit sociale Non Ajustement de l imp t 1130 Suppl ment d imp t pay Oui 1132 Suppl ment d imp t Oui 3 5 Passage du brut au net Le revenu brut se compose de la somme des revenus de l activit conomique des revenus du patri moine et des transferts entre m nages Le revenu net quant lui se compose du revenu brut moins les imp ts et plus les transferts de l tat Le passage du brut au net revient donc mesurer les reve nus des individus avec ou sans intervention de l tat Dans la base de donn es SILC les taxes sont repr sent es par la variable HY140 Imp ts sur le re venu et cotisations sociales Les imp ts sur Le revenu sont des imp ts qui frappent les revenus les b n fices et les gains en capital Ils sont tablis sur les revenus effectifs ou pr sum s des personnes physiques des m nages ou des foyers fiscaux Ils comprennent les imp ts tablis sur la d tention de propri t s de terres ou de biens immobiliers lorsqu elle sert de base l estimation du revenu de leurs propri taires Ces imp ts com prennent e les imp ts sur les revenus des personnes physiques des m nages ou des foyers fiscaux revenus de l emploi de la propri t de l activit d entreprise des retraites etc y compris les imp ts re tenus la source par les employeurs les autres retenues la source et les imp ts sur le revenu des admi
112. ans sans enfant charge 1 986 32 271 18 1891 34 4 83 0 49 5 47 Plus de 2 adultes mais sans enfant charge 993 66 1118 33 1 208 90 2 96 2 49 4 23 Parent isol avec enfant s charge 7 995 38 299232 7 896 32 13 45 2 20 14 51 2 adultes 1 enfant charge 354 51 1 143 83 883 95 0 94 2 33 2 84 2 adultes 2 enfants charge 1773 99 3 732 91 2 901 08 4 34 6 90 8 51 2 adultes 3 et plus enfants a charge 3139 75 7213 92 5 347 73 4 99 9 38 10 66 3 adultes ou plus avec enfant s charge 496 31 629 19 113 05 1 06 1 04 0 29 Nationalit Belges UE 1 225 53 2 390 49 1747 36 1 97 2 85 3 31 Autres 23 175 25 4 441 65 4 240 55 3 95 4 23 6 34 Propri taire Locataire Propri taire Locataire 15 67 957 78 360 23 0 07 3 18 1 89 Constante 16 764 53 21 517 53 21 471 74 45 92 51 72 76 21 Observations 4 928 4 593 9 521 R squared 0 51 0 40 0 50 Note t statistiques robustes entre parenth ses significatif 10 significatif 5 Source SILC Belgique 2006 calculs propres significatif a 1 Le Tableau 17 pr sente les r sultats de l estimation des quations de revenu par la m thode des Moindres Carr s Ordinaires Les diff rents statuts par rapport l activit engendrent tous une diminution du revenu moyen par rappor
113. au sein des couples en Belgique an o 170 Dans les couples o l homme un revenu sup rieur celui de la femme il y a moins de femmes qui ont un niveau d ducation sup rieur 34 tandis que dans les couples o la femme a un revenu sup rieur celui de l homme 55 de femmes ont un niveau d ducation sup rieur Tableau 39 TABLEAU 39 DISTRIBUTION DES FEMMES SELON LEUR PROPRE NIVEAU D DUCATION ET CE LUI DE LEUR PARTENAIRE Couples o Le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme Enseignement secondaire 17 25 7 64 1 81 26 7 inf rieur ou MOINS Enseignement secondaire 9 76 15 67 7 73 33 16 superieur Enseignement sup rieur 4 53 10 78 24 81 40 12 Total 31 54 34 09 34 35 100 00 Couples o le revenu de la femme est sup rieur celui de l homme Enseignement secondaire 11 22 9 91 6 66 27 79 inf rieur OU MOINS Enseignement secondaire 6 66 11 64 15 20 33 50 superieur Enseignement sup rieur 1 7396 3 9196 33 1096 38 7496 Total 19 61 25 46 54 96 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Comme pour l ensemble des couples Tableau 38 les carts de revenus sont principalement fonction du niveau d ducation de la femme dans les couples o le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme ils sont les plus lev s lorsque le niveau d ducation de la femme est le plus faible 72
114. celui des hommes en 2006 Toutes les composantes des revenus ramen es au nombre de b n ficiaires sont inf rieures pour les femmes e Les revenus du travail sont en moyenne inf rieurs de 28 et l analyse des composantes montre que l cart observ au niveau du salaire de base est accru par les diff rentes formes de salaires indirects Les transferts de l tat ne corrigent en rien les in galit s puisqu en moyenne ils sont de 25 inf rieurs pour les femmes 34 pour les pensions 31 pour le ch mage in galit s engendr es par la non individualisation des droits et les carri res discontinues et temps partiel des femmes L analyse des revenus individuels nets par d cile complete ce tableau Les femmes sont 83 des personnes qui composent le premier d cile elles ne sont plus que 23 dans le dixi me d cile L effet de l ge est tr s diff rent selon le sexe Si les hommes de 35 65 ans se retrouvent prin cipalement dans les derniers d ciles les femmes du m me groupe d ge l inverse se retrou vent surtout dans les premiers d ciles La situation est particuli rement probl matique pour les femmes les plus g es Quelle que soit leur activit les femmes se retrouvent toujours compara tivement aux hommes dans les d ciles les plus bas m me si elles travaillent a temps plein Enfin le niveau d ducation pas de la m me mani re pour les deux sexes Le fait de n avoir qu un niveau d
115. cid de ne pas consid rer les revenus des moins de 16 ans ainsi que l aide provenant de la charit Par cons quent ce poste comprend uniquement les transferts au titre de la pension alimentaire et pay e et le soutien financier r gulier recu et pay aux autres m nages 4 Transferts de l tat Ce sont les transferts recus de la part des pouvoirs publics Cela comprend toutes les allocations 4 1 Pension 4 2 Allocation de ch mage 4 2 1 Allocation de ch mage proprement dite 4 2 2 Pr pension 4 23 Indemnit d interruption de carri re cr dit temps 4 2 4 Allocation de garantie de revenu travail temps partiel involontaire 4 2 5 Allocation du fonds de s curit d existence ex ch mage technique dans le secteur du batiment 4 2 6 Suppl ment recu pour le suivi d une formation professionnelle prime d ach vement 4 2 7 Allocation d attente pour jeunes quittant l cole 4 2 8 Autres allocations de ch mage 4 3 Indemnit d invalidit 4 3 1 Invalidit de plus d un an invalidit caus e par une maladie ou un accident qui se manifeste depuis plus d un an et non li e au travail 4 3 2 Incapacit de travail permanente accident de ou sur le chemin du travail ayant pour cons quence une incapacit de travail permanente 4 3 3 Maladie professionnelle permanente maladie professionnelle ayant pour cons quence une incapacit de travail permanente 4 3 4 D c s d un membre de la famill
116. coh rent Les travailleurs avec un contrat dur e d termin e ont un revenu moyen plus faible que ceux ayant un contrat dur e ind termin e Cette variable n est pas significative pour les femmes Le revenu moyen augmente avec l exp rience Exception faite des activit s financi res tous les secteurs avec un coefficient significatif ont un revenu moyen inf rieur par rapport la cat gorie de r f rence Industries extractives Industrie manufacturi re et Production et distribution d lectricit de gaz et d eau Les Employ s de bureau tant la cat gorie de r f rence toutes les occupations de directions et les Sp cialistes des professions intellectuelles et scientifiques ont un revenu moyen plus lev Par contre les Agriculteurs les Ouvriers les Artisans et les Employ s non qualifi s ont un revenu moyen plus faible Le revenu moyen augmente avec la taille de la firme Le revenu moyen augmente avec le volume d heures travaill es La d composition Oaxaca Blinder TABLEAU 22 R SULTATS DE LA DECOMPOSITION OAXACA BLINDER POUR LES PERSONNES QUI TRAVAILLENT Source SILC Belgique 2006 calculs propres ombre d observations 4 369 Salaire annuel moyen net des hommes 24 808 95 103 2 Salaire annuel moyen net des femmes b 19 075 42 103 95 Diff rence a b 5 733 53 18 96 D composition Partie li e aux caract ristiques observ es 42 7296 9 36
117. correctement refl t e par les indicateurs retenus Nous estimons donc essentiel que de nouveaux indicateurs mesur s au niveau individuel compl tent les indicateurs de Laeken 11 DES POLITIQUES SOCIALES ET FISCALES INDIVIDUALISEES Lorsque les bases de donn es seront am nag es que les indicateurs seront calcul s et suivis il restera encore a revisiter les systemes de s curit sociale mis en place en Europe afin de garantir des droits sociaux individuels a tous ind pendamment du sexe et du type de m nage auquel appartien nent les individus Les syst mes fiscaux et les transferts sociaux reposent encore trop souvent sur le sch ma traditionnel de l homme subvenant aux besoins de la famille 288 TABLEAU 4 INDICATEURS PROPOSES Les rapports entre les revenus individuels nets moyens des femmes et des hommes Revenu brut 0 55 0 56 Revenu net 0 62 0 63 Revenu provenant de l activit conomique 0 72 0 71 Dont Revenus des salari s 0 72 0 70 Dont Salaire 0 74 0 73 Primes 0 58 0 58 Dont P cule de vacances 0 61 0 61 Prime de fin d ann e 0 48 0 66 Treizi me mois 0 70 0 72 Revenus de l activit ind pendante 0 67 0 68 Transferts de l tat 0 75 0 77 Dont Pensions 0 66 0 70 Ch mage 0 68 0 71 Dont Allocation de ch mage 0 89 0 88 Indemnit s d invalidit 0 83 0 87 Le rapport entre le pourcentage de femmes dans le premier et
118. d ducation Enseignement secondaire inf rieur 0 348 0 054 Enseignement secondaire sup rieur Enseignement sup rieur 0 031 0 000 Type de m nage Personne seule 0 183 0 018 2 adultes 65 ans sans enfant 2 adultes 1 est 65 0 291 0 026 ans sans enfant Plus de 2 adultes 0 085 0 051 mais sans enfant Parent seul avec 0 343 0 088 enfant s 2 adultes 1 enfant 0 112 0 052 2 adultes 2 enfants 0 145 0 067 2 adultes 3 enfants 0 111 0 053 3 adultes ou plus 0056 0 108 avec enfant s Autres 0 114 0 283 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique o 92 Le contr le pour le statut d activit ne modifie pas l cart entre les probabilit s de d pendance fi nanci re des femmes belges et des femmes ressortissantes de pays ext rieurs l UE mais il r duit l cart entre hommes belges et hommes ressortissants de pays ext rieurs l UE deuxi me colonne du Tableau 47 Par contre en tenant l ducation constante l effet sur l augmentation de la probabilit de d pendance financi re augmente indiquant que l effet n gatif de la nationalit pour les femmes ressortissantes de pays ext rieurs l UE est r duit par leur niveau d ducation troisi me colonne
119. d enfants charge augmente avec le revenu du couple pour l ensemble des couples Pour les couples les plus jeunes le pourcentage de couples avec enfants est le plus lev pour les derniers d ciles c est le cas aussi pour les couples d ge moyen toutefois pour ce groupe le premier d cile se d marque par un pourcentage plus faible de couples sans enfant GRAPHIQUE 5 DISTRIBUTION DES COUPLES PAR D CILE SELON LE NOMBRE D ENFANTS CHARGE ET LAGE MOYEN DU COUPLE DECILES FORMES SUR BASE DU REVENU TOTAL DES COUPLES Couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans 100 80 60 40 20 1 2 3 4 5 Couples dont l ge moyen est de 35 50 ans 10096 80 60 40 20 1 2 3 4 5 6 7 8 9 E 0 enfant charge M 1 enfant charge M 2 enfants charge ou enfants charge suite 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique A 146 Ensemble des couples 100 80 60 40 20 J 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 E 0 enfant charge M 1 enfant charge M 2 enfants charge B3 ou enfants charge Source SILC Belgique 2006 calculs propres Le Tableau 23 pr sente les rapports entre les revenus individuels nets des femmes et des hommes pour l ensemble des couples et pour les deux cat gories d ge tudi es selon le nombre d enfants charge TABLEAU 23 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDU
120. d un individu entre ces diff rentes activit s d pend fortement de son sexe les normes sociales assignent le r le de reproduction aux femmes et le r le de production sur le march du travail aux hommes Il en r sulte que les femmes consacrent plus de temps au travail exerc dans la sph re familiale souvent au d triment de l activit professionnelle que les hommes Le concept de pauvret de temps fait donc galement r f rence la surcharge de travail non r mu n r qui g n re une distribution in gale du bien tre au sein des familles Blackden et Wodon 2004 Selon Becker 1965 la r partition in gale des t ches et du temps au sein du m nage pourrait tre expliqu par une hypoth se d un fort cart de productivit entre les femmes et les hommes Dans sa th orie sur l allocation du temps chaque m nage consid r comme une unit indivisible va maximiser une utilit globale sous une seule contrainte de budget en allouant son temps entre le travail r mun r exerc sur le march du travail le travail non r mun r exerc dans la sph re priv e et les loisirs La r partition du temps intra m nage pourrait alors s expliquer par le fait que les femmes sont plus productives pour le travail domestique et la prise en charge des enfants alors que les hommes sont plus duqu s et plus productifs pour l exercice d une activit professionnelle r mun r e ce qui expliquerait d s lors les in galit s de temps e
121. dans les rendements de caract ristiques identiques ce qui serait de la discrimination pure ou encore des caract ristiques non observ es Cette partie mesure l effet sur le revenu moyen des femmes quand on applique les coefficients des hommes aux caract ristiques des femmes 19 Jann B 2008 A Stata implementation of the Blinder Oaxaca decomposition ETH Zurich Sociology Working Papers n 5 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique 52 TABLEAU 18 R SULTATS DE LA DECOMPOSITION OAXACA BLINDER POUR LA POPULATION TOTALE 125 13 95 34 9 521 20 212 78 12 945 36 Nombre d observations Salaire annuel moyen net des hommes Salaire annuel moyen net des femmes b Diff rence a b 7 267 42 34 44 D composition Partie li e aux caract ristiques observ es 32 2996 15 38 Partie li e la discrimination ou aux caract ristiques non observ es 67 7196 28 60 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 5 2 D composition de l cart de revenu entre femmes et hommes pour la population g e de moins de 65 ans Le m me travail de d composition a t r alis sur la population g e de moins de 65 ans en utilisant les m mes variables explicatives Les quations de revenu TABLEAU 19 EQUATIONS DE REVENU POUR LA POPULATION DE MOINS DE 65 ANS
122. de d pendance financi re en fonction du niveau d ducation des deux partenaires Dans toutes les configurations les taux de d pendance financi re des femmes sont tr s largement sup rieurs ceux des hommes Lorsque l homme est faiblement duqu son taux de d pendance augmente avec Le niveau d ducation de sa femme Ind pendamment de leur propre niveau d ducation Le taux de d pendance financi re des femmes tend diminuer au fur et mesure que le niveau d ducation de leur partenaire augmente Les taux de d pendance des femmes sont les plus lev s lorsqu elles sont faiblement duqu es Ils diminuent fortement avec leur propre niveau d ducation mais ils ne diminuent que tr s l g rement au fur et mesure que le niveau d ducation de leur partenaire augmente TABLEAU 41 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE SELON LE NIVEAU D DUCATION DES DEUX PARTENAIRES Enseignement Femmes 69 78 54 19 26 68 60 72 secondaire inf rieur 7 60 9 43 11 31 8 52 Enseignement Femmes 61 53 40 74 19 73 40 40 secondaire sup rieur Hommes 7 84 6 66 5 39 6 62 Femmes 68 03 43 42 17 37 28 23 Enseignement sup rieur Hommes 6 31 2 45 4 89 447 Femmes 66 96 44 80 18 59 40 89 Total Hommes 7 50 6 12 5 46 6 26 Source SILC Belgique 2006 calculs propres GRAPHIQUE 12 TAUX DE DEPENDANCE DES FEMMES ET DES HOMMES EN COUPLE PAR NIVEAU D D
123. des d ciles centraux du 4 me au 9 me d cile TABLEAU 9 POURCENTAGE DES COUPLES MARI S ET COHABITANTS AU SEIN DES DIFF RENTS D CILES 1 85 1196 14 8996 2 89 28 10 72 3 85 33 14 67 4 75 95 24 05 5 76 69 23 31 6 70 1296 29 88 7 75 77 24 23 8 79 73 20 27 9 77 81 22 19 10 89 78 10 22 Total 80 56 19 44 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Le Tableau 10 pr sente les revenus nets moyens par d cile du revenu net total du couple ainsi que les rapports des revenus moyens des femmes et des hommes pour chaque d cile L cart diminue du deuxi me au 7 me d cile et augmente nouveau au del L cart le plus lev cor respond au 2 me d cile 79 et l cart le plus faible correspond au 7 d cile 33 TABLEAU 10 REVENU INDIVIDUALIS NET DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES COU PLES DECILES FORMES SUR BASE DU REVENU TOTAL DES COUPLES 1 2 182 14 9 291 58 0 23 77 2 3 140 40 15 252 79 0 21 79 3 6 287 97 16 214 25 0 39 6196 4 8 173 28 18 219 93 0 45 55 5 11011 58 19 556 03 0 56 44 6 13 466 38 21 068 31 0 64 36 7 15 386 38 22 902 29 0 67 33 8 17 191 24 25 957 21 0 66 3496 9 19 730 07 30 813 75 0 64 3696 10 25 800 87 49 029 05 0 53 4796 Total 12 233 22 824 47 0 54 4696 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique 136
124. divorc es sont ch meuses tr s peu sont inactives et elles sont moins nombreuses travailler temps partiel Quel que soit le statut marital le revenu individuel net de l homme est toujours sup rieur celui de la femme C est au sein des couples que l cart est le plus lev Par contre les in galit s de revenu sont les plus faibles parmi les femmes et les hommes divorc s et s par s Les hommes divorc s ont en moyenne un revenu provenant de l activit conomique l g rement in f rieur celui des hommes qui vivent en couple mais la composition de leur revenu est assez sem blable exception faite des pensions alimentaires plus lev es En ce qui concerne la comparaison des femmes en couple et divorc es et s par es les diff rences de revenu se creusent au niveau des transferts de l tat allocations de ch mage et pensions Alors que les femmes divorc es et s par es percoivent des allocations relativement lev es comparativement celles per ues par les hommes divorc s et s par s quand elles se retrouvent au ch mage les femmes en couple percoivent un montant beaucoup plus faible que les hommes en couple Le syst me d allocations de ch mage modul en fonction de la situation familiale favorise donc fortement les hommes chefs de m nage Les pensions de retraite des femmes sont syst matiquement inf rieures celles des hommes avec un cart particuli rement creus dans le groupe des personnes qui vive
125. donn es collect es au niveau du m nage peuvent masquer de r elles diff rences entre les femmes et les hommes Cette base de donn es devrait donc tre modifi e en individualisant les questionnaires L Enqu te sur l emploi du temps est une enqu te qui r colte une s rie d informations tr s d taill es au niveau individuel ce qui permet une analyse des in galit s hommes femmes en termes d alloca tion du temps En ce sens nous n avons pas de recommandation formuler en ce qui concerne cette enqu te 6 Conclusions 287 10 DES INDICATEURS CALCULES AU NIVEAU INDIVIDUEL QUI NE SOUS ESTIMENT PAS LES INEGALITES DE REVENUS ET LE RISQUE DE PAUVRETE DES FEMMES Ces bases de donn es tant compl t es par les donn es individuelles il sera aussi n cessaire de revisiter les indicateurs d in galit et de pauvret et de remettre enfin en cause l hypoth se forte d un partage int gral des ressources entre personnes d un m me m nage Au niveau de la Belgique nous proposons qu un suivi syst matique des indicateurs BGIA soit orga nis Un tel suivi existe d j pour l cart salarial de genre avec la publication chaque ann e du rap port sur l cart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique dit par l Institut pour l galit des femmes et des hommes tant donn les fortes in galit s entre les femmes et les hommes en termes de revenus et de d pendance financi re mises en avant par l analyse BGIA il n
126. du Tableau 47 Les r sultats vont dans le m me sens quand on contr le pour l ge ou pour le type de m nage quatri me et cinqui me colonnes du Tableau 47 3 6 Effet net des diff rentes caract ristiques TABLEAU 48 EFFET MARGINAL DU SEXE SUR LE TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE R F RENCE FEMMES Total Femmes Hommes 0 248 Hommes contr le 0 185 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Toutes autres choses tant gales c est dire pour des personnes ayant le m me statut par rapport l activit appartenant au m me groupe d ge ayant le m me niveau d ducation faisant partie d un m nage du m me type le fait d tre un homme diminue la probabilit de d pendance financi re de 18 5 Tableau 48 Par contre si l on compare les hommes et les femmes sans contr ler pour les autres variables explicatives le fait d tre un homme diminue la probabilit de d pendance financi re de 24 8 Le statut d activit reste la caract ristique qui influence le plus le taux de d pendance financi re Tableau 49 On constate que travailler temps plein est le meilleur moyen d viter la d pendance financi re Le fait de travailler temps partiel augmente la probabilit de d pendance de 13 5 points de pourcen tages pour les femmes et de 12 8 pour les hommes toutes autres choses tant gales Tant pour les femmes que pour les hommes c est l inactivit qui est associ e la plus
127. du SILC Belge 2006 Working Paper DULBEA Research Report N 09 09 RR mars 101 102 Si dans le cadre de larges comparaisons internationales aveugles la probl matique du genre cette hypoth se permet malgr tout de comparer la situation de m nages de diff rents pays d s qu il s agit d analyser les caract ristiques individuelles susceptibles d induire la pauvret la validit des r sultats doit tre remise en cause En effet on peut supposer qu il existe une corr lation forte entre diff rentes caract ristiques individuelles et le type de m nage auquel on appartient et donc le fait d interpr ter les r sultats de risque de pauvret calcul s en faisant l hypoth se de mise en commun et de partage selon les caract ristiques individuelles m ne des interpr tations fausses du fait de la forte corr lation entre caract ristiques et type de m nage La question qu il faut se poser est celle de la distribution des ressources entre les membres du m nage et des risques de pauvret encourus par chacun des membres Diff rentes tudes ont tent d approcher le mode de gestion des ressources et des d penses au sein des m nages s int ressant aux relations de pouvoir entre partenaires au mode de prise de d cision et au syst me de taxation et de transfert Pahl 1980 1983 1989 Vogler 1989 Vogler et Pahl 1993 1994 Woolley et Marshall 1994 D autres ont tent d identifier les r gles de partage par la ventilatio
128. entre les femmes et les hommes en Belgique TABLEAU 7 INDICATEUR 4 IN GALIT DE TEMPS DE TRAVAIL NON R MUN R ENTRE FEMMES ET HOMMES PAR CATEGORIE POPULATION 18 99 ANS Age 30 ans 21 73 21 73 1 92 30 49 ans 27 48 27 48 1 77 50 59 ans 28 66 28 66 1 56 60 65 ans 31 90 31 90 1 57 gt 65 ans 28 79 28 79 1 40 Statut marital 30 92 7 99 1 72 C libataire 21 39 3 27 1 61 Veuf Veuve 27 76 2821 125 Divorc e 24 91 7 23 1 45 Nombre d enfants 0 enfant 24 71 6 48 1 50 1 enfant 28 55 8 18 1 57 2 enfants 31 63 7 11 1 85 3 enfants et plus 35 50 7 50 2 03 Type de m nage Personne seule 23 17 6 46 1 41 2 adultes 65 ans sans enfant 25 95 6 46 1 58 2 adultes dont 1 gt 65 ans sans enfant 30 55 20 73 1 47 1 adulte avec enfant 17 ans 32 01 17 24 1 86 2 adultes avec 1 enfant 17 ans 30 04 16 65 1 80 2 adultes avec 2 enfants 17 ans 32 11 18 11 1 77 2 adultes avec plus de 2 enfants 17 ans 38 01 18 43 2 06 Personne seule ou couple avec enfants gt 16 ans 28 05 15 42 1 82 Autres 27 03 16 04 1 69 Niveau d ducation Primaire secondaire inf rieur 30 27 8 52 1 63 Secondaire sup rieur 27 70 6 07 172 Post secondaire 25 42 6 19 1 57 Statut d activit Travailleur temps plein 20 73 4 74 1 41 Travailleur a temps partiel 28 19 4 69 1 92 Ch meur 32 80
129. est le m nage en analysant l in galit entre les revenus individuels des partenaires au sein des couples L analyse est faite par d cile et selon l ampleur et le sens des carts entre les revenus des partenaires La d pendance financi re est tudi e en classant les couples en 4 groupes couples o chacun des partenaires est en d pendance financi re couples aucun des partenaires n est en d pendance financi re couples o la femme est en d pendance financi re et couples o l homme est en d pen dance financi re Ces analyses sont galement effectu es en tenant compte d une s rie de caract ristiques telles que l ge le nombre d enfants charge le statut d activit et le niveau d ducation Dans le quatri me chapitre nous mesurons et analysons les effets d une rupture du couple ou d un d c s du partenaire sur le revenu individuel net et sur la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique Il s agit d abord de comparer les revenus et la d pendance financi re des per sonnes divorc es et s par es ainsi que des personnes veuves avec ceux des personnes vivant en couple au regard de leur diff rentes caract ristiques personnelles ge niveau d ducation statut d activit nombre d enfants charge Ensuite nous utilisons les donn es longitudinales du SILC europ en pour mesurer les effets d une rupture sur les revenus individuels des femmes et des hommes Pour ce faire nous comparons les r
130. est logique tant donn que le divorce intervient le plus souvent apr s quelques an n es de mariage Les statistiques sur la population belge de 2006 r v lent que les femmes mari es ont 2 ans de moins que les hommes 51 et 53 ans l cart d ge entre les veufs est d un an 74 ans pour les hommes et 75 ans pour les femmes Les personnes divorc es ont quant elles en moyenne 50 ans Cette diff rence dans les r sultats s explique par les crit res de s lection utilis s dans le choix de l chantillon d individus TABLEAU 2 AGE MOYEN DES INDIVIDUS PAR SEXE ET STATUT MARITAL Divorc s et s par s 52 Veuves Veufs 73 72 73 En couple Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 209 GRAPHIQUE 1 DISTRIBUTIONS PAR AGE SELON LE SEXE ET LE STATUT MARITAL Hommes 100 80 60 40 20 0 25 25 34 35 44 45 54 55 64 gt 65 Femmes 100 80 60 40 20 0 lt 25 25 34 35 44 45 54 55 64 65 Ensemble 100 80 60 40 20 0 lt 25 25 34 35 44 45 54 55 64 65 B Divorc e s ou s par e s 8 Veuves Veufs 8 En couple W Total Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 210 1 1 2 Niveau d ducation En ce qui concerne les veu
131. est proche de celle observ e pour SILC Belgique 2006 Tableau 26 les couples sans enfant repr sentent un peu plus de la moi ti de l ensemble des couples Alors que 41 des couples de moins de 35 ans n ont pas d enfant ce pourcentage n est plus que de 16 pour les couples dont moyen est compris entre 35 et 50 ans Plus de 3696 de ces couples ont 2 enfants GRAPHIQUE 7 DISTRIBUTION DES COUPLES PAR DECILE SELON LE NOMBRE D ENFANTS A CHARGE ET LAGE MOYEN DU COUPLE DECILES FORMES SUR BASE DU REVENU TOTAL DES COUPLES Couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans 100 80 60 40 20 1 2 3 4 5 Couples dont l ge moyen est de 35 50 ans 10096 80 60 40 20 J 1 2 3 4 5 6 7 8 7 10 E 0 enfant a charge M 1 enfant charge M2enfants a charge 3 ou enfants charge suite 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique ol 152 Ensemble des couples 100 80 60 40 20 J 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 enfant charge M 1 enfant charge M2enfants charge 3 ou enfants charge Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres En ce qui concerne les couples dont l ge moyen est inf rieur 50 ans les carts de revenu entre les partenaires augmentent avec le nombre d enfants charge l in galit tant la plus faible pour les couples sans enfant Graphique 7 et Ta
132. et qu un autre membre a un imp t individuel positif ce dernier paiera l enti ret des taxes du m nage e Siles taxes sont n gatives le cr dit d imp t sera imput en proportion des imp ts individuels de chacun Annexe technique 365 366 adultes pr sents dans le m nage Les autres types de revenu au niveau du m nage qui restent sont r partis a parts gales parmi les TABLEAU RECAPITULATIF DE L INDIVIDUALISATION DES VARIABLES DE REVENU Revenu provenant de la location d un terrain ou d un b timent Variable divis e par le nombre d adultes Revenu provenant d investissements financiers pargne pension priv e Variable divis e par le nombre d adultes Variable individuelle Transferts entre m nages recus Variable divis e par le nombre d adultes Transferts entre m nages pay s Variable divis e par le nombre d adultes Allocations ch mage Variable individuelle Allocations aux personnes g es Pension de survie Variable individuelle Variable individuelle Indemnit s maladie Variable individuelle Indemnit s d invalidit Variable individuelle Allocations li es l ducation Variable individuelle Allocations li es la famille et aux enfants Variable divis e par le nombre de parents Autres allocations li es l exclusion sociale Variable individuelle 5 Comparaison europ enne Afin de faire une comparaison des
133. f eau diff renc Tab eau Oe 1e 2e 3e eau 1 e Distribution des personnes en couple et de la population totale par groupe d ge eau 2 Distribution des personnes en couple et de la population totale selon le nombre eau 3 Distribution des personnes en couple et de la population totale par statut d activit eau 4 e Distribution des personnes en couple et de la population totale par niveau eau 5 Indicateurs d in galit de revenus et de d pendance financi re au sein des couples eau 6 R partition des couples selon le sens des carts entre les revenus des partenaires eau 7 R partition des couples selon le sens des carts entre les revenus des partenaires eau 8 Part du revenu des femmes et des hommes dans le revenu net total du m nage d ciles form s sur base du revenu total des couples eau 9 Pourcentage des couples mari s et cohabitants au sein des diff rents d ciles Revenu individualis net des femmes et des hommes au sein des couples orm s sur base du revenu total des couples Revenu individualis net des femmes et des hommes au sein des couples orm s sur base du revenu total des couples hors ind pendants Revenu individualis net des femmes et des hommes au sein des couples iation mari s cohabitants d ciles form s sur base du revenu total des couples Distribution des couples selon que le revenu de l homme est sup rieur ou inf rieur celui de la fe
134. forte d pendance financi re L effet du ch mage et de la retraite est beaucoup plus marqu pour les femmes que pour les hommes dont les caract ristiques sont quivalentes c est ce niveau que se marquent les effets de la non individualisation des droits sociaux et des carri res discontinues et temps partiel Les effets marginaux de l ge sont gomm s par le contr le pour les autres caract ristiques Tableau 49 Ceci signifie que c est le fait d tre pensionn e pour une femme qui augmente sa probabilit de d pendance financi re ind pendamment de son ge Il reste un effet significatif de pour les jeunes mais il est fort att nu Toutes autres caract ristiques gales par ailleurs l effet d un faible niveau d ducation entra ne pour les femmes uniquement une hausse significative des risques de d pendance financi re Tableau 49 En d autres termes le revenu des femmes est beaucoup plus sensible au niveau d ducation qui influence aussi leur taux d activit En ce qui concerne les diff rents types de m nages le contr le pour les diff rentes caract ristiques individuelles change fortement les r sultats Tableau 49 Pour les hommes comme chez les femmes on constate une forte baisse de la significativit des effets marginaux Pour les femmes le fait de vivre dans un m nage compos d une personne tend diminuer le taux de d pendance financi re alors que vivre dans un m nage de trois adultes ou pl
135. genre qu elles analysent et d composent peu d tudes s int ressent aux carts entre les revenus individuels bruts ou nets des femmes et des hommes Ceci est en partie l absence de donn es statistiques de qualit sur les revenus individuels car beaucoup de bases de donn es sont encore construites au d part des m nages pour lesquels des donn es agr g es sont collect es en ce qui concerne diff rentes composantes du re venu et des d penses Le taux de pauvret est traditionnellement estim en faisant l hypoth se forte d une mise en commun et d un partage int gral de tous les revenus entre les membres d un m nage et cela quel que soit leur apport propre Selon cette approche une personne est pauvre si elle appartient un m nage pauvre quels que soient ses revenus personnels On peut se poser la question de la validit de cette hypoth se h rit e de l approche n o classique ou le m nage tait consid r comme une boite noire se comportant comme un seul homme maximi sant en altruiste l utilit homog ne du m nage Comme le soulignent Cantillon et Nolan 2001 A major objection that feminist economics raises to traditional neoclassical theory is that it neglects what goes on within families Conventional methods analyzing poverty and income inequality take the household as the income recipient unit and assume resources are shared so that each individual in a given household has the same standard of liv
136. le 36 36 dernier d cile Indicateurs relatifs la d composition du coefficient de Gini Distance conomique relative 0 605 0 586 aise entre la transvariation et les in galit s intergroupes 0 393 0 414 Indicateurs d in galit de risque de d pendance financi re ou de pauvret individuelle Taux de d pendance financi re ou taux de risque de pauvret individuel Femmes 36 34 Hommes 11 11 Total 24 23 Rapport entre les taux de d pendance financi re des femmes et 33 31 des hommes i Rapport entre les carts m dians relatifs des femmes et des 17 16 hommes Rapport entre l intensit de la d pendance financi re des femmes 56 50 et des hommes suite 6 Conclusions 289 Enqu te sur l emploi du temps belge 2005 In galit de pauvret de temps 1 09 In galit d intensit de pauvret de temps 0 97 In galit de temps de travail r mun r 0 66 In galit de temps de travail non r mun r 1 63 In galit de cumul de pauvret 6 50 Source SILC 2006 et 2007 Enqu te sur l emploi du temps belge 2005 calculs propres 290 SUOISN 2U09 9 291 LISTE DES GRAPHIQUES Chapitre 1 Graph Graph ique 1 e Proportion de femmes et d hommes par d cile du revenu individualis net ique 2 R partition des femmes et des hommes au sein des d ciles pour les diff rents groupes d ge Graph ique 3 R partition des femmes et des hommes au sein des d ciles
137. les femmes ll est donc hautement souhaitable que les indicateurs europ ens soient compl t s par des indicateurs individuels qui per mettraient de mieux approcher les risques de pauvret des individus 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens c CHAPITRE 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique INTRODUCTION L objectif de ce chapitre est d ouvrir la bo te noire qu est le m nage afin de calculer et d analyser l in galit entre les revenus des partenaires au sein des couples L analyse porte sur 2709 m nages compos s de deux adultes de sexes diff rents avec ou sans enfant s qui sont pr sents dans la base SILC Belgique 2006 Les revenus individuels de chacun des partenaires de ces couples ont t calcul s selon la m thode d crite dans le premier chapitre et dans la note technique 7 L objectif est d approcher l in galit des revenus entre les partenaires des couples Dans un premier temps nous situons notre chantillon de 2709 couples par rapport l ensemble de la population tudi e dans SILC 2006 en comparant leurs caract ristiques et les indicateurs d in galit femmes hommes pour les diff rents revenus et leurs composantes ainsi qu en termes de d pen dance financi re Dans une deuxi me section nous tudions d abord les carts entre les revenus individuels nets des partenaires au sein des couples en r
138. mage et les hommes pensionn s Tableau 33 Les taux de risque de pauvret f minins sont sous estim s si partage les revenus entre les membres du m nage selon les hypoth ses europ ennes 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique N e 74 TABLEAU 33 TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE BGIA ET TAUX DE RISQUE DE PAUVRET EUROP EN PAR STATUT D ACTIVIT Femmes Hommes Femmes Hommes Travailleurs temps plein 7 4 4 4 Travailleurs a temps partiel 14 12 4 8 Ch meurs 42 28 31 29 Pensionn s 46 9 15 18 Autres inactifs 79 53 28 33 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Analyse probit L analyse par la m thode des probits permet de calculer l effet marginal du changement d une carac t ristique sur le taux de d pendance financi re toutes autres choses gales par ailleurs Le Tableau 34 et le Graphique 13 indiquent l effet sur le taux de d pendance financi re si on passe du statut de travailleur temps plein un autre statut d activit On constate que le fait de n tre plus travailleur temps plein augmente la probabilit de d pendance financi re Pour les femmes et pour les hommes la d pendance financi re augmente le plus en cas de passage l inactivit et au ch mage Les effets marginaux sont dans tous les cas sup rieurs pour les femmes et l cart entre femmes et hommes est tr s importan
139. mati re de revenus Les indicateurs existants en mati re de revenus et de pauvret ont eux aussi un long historique Lors de la Pr sidence belge de l Union europ enne en 2001 un set d taill d indicateurs surnomm s les indicateurs de Laeken avait t approuv par le Conseil de l Union Europ enne Outre des indica teurs relatifs l insuffisance de revenu ce set comprenait galement des indicateurs concernant les autres dimensions de la pauvret savoir l acc s insuffisant un travail r mun r un bon logement des dispositifs en mati re de sant l enseignement et l int gration et la participation sociale Ce set forme la base de l annexe d indicateurs du Plan d action national Inclusion sociale Le barom tre de la pauvret en est une s lection r duite Les pourcentages de risques de pauvret qui sont publi s chaque ann e se sont bien implant s Bien que ces pourcentages soient galement ventil s par sexe ils contiennent une d formation sp cifique de genre formul e comme suit dans l annexe d indicateurs du rapport 2005 2006 Toutefois pour les indicateurs mon taires cette d sagr gation ne fournit qu une information par tielle sur la situation compar e des hommes et des femmes face la pauvret dans la mesure o c est le revenu total du m nage somme des revenus individuels qui est pris en compte dans les valuations L hypoth se implicite sous jacente ce type de calcul est donc que ch
140. mode de vie et le m nage auquel ils appartiennent Malgr la forte aug mentation du revenu individuel net des femmes mise en vidence par nos r sultats en cas de rupture du couple leur revenu moyen reste inf rieur celui des hommes L augmentation du revenu moyen net des femmes suite une rupture est essentiellement due aux transferts de l tat Les revenus dont les femmes disposent en raison de leur activit conomique ne semblent que peu affect s par la rupture 6 Conclusions 281 Nous nous sommes inspir s de l tude d Uunk 2004 en travaillant contrairement lui sur des revenus individuels pour estimer un mod le conom trique permettant d identifier les variables in dividuelles et macro conomiques qui influenceraient la variation du revenu individuel net en cas de rupture du couple Au niveau des caract ristiques individuelles nous montrons que le revenu percu avant la rupture a une influence n gative sur la hausse du revenu suite la rupture donc l augmen tation du revenu entrain e par la rupture est moins forte pour l individu qui a des revenus lev s avant la rupture Lage a une influence positive sur la variation du revenu en tant que proxy pour l exp rience professionnelle Les individus dont le niveau d ducation est lev voient leur revenu augmenter plus suite la rupture que les plus faiblement duqu s Un niveau d ducation lev permet aux femmes qui ne travaillaient pas avant la rupt
141. n 74 Lazear E P et R T Michael 1986 Estimating the Personal Distribution of Income with Adjustment for within Family Variation Journal of Labor Economics vol 4 n 3 pp S216 S239 Leibfried S 1992 Towards a European welfare state On integrating poverty regimes into the Eu ropean Community dans Ferge Z et J E Kolberg Eds Social Policy in a Changing Europe Westview Press Boulder Lorenz M O 1905 Methods for Measuring Concentration of Wealth Journal of the American Statistical Association vol 9 n 70 pp 209 219 Lundberg S et R Pollak 1993 Separate Spheres Bargaining and the Marriage Market Journal of Political Economy vol 101 n 6 pp 987 1010 Lundberg S et R Pollak 1996 Bargaining and Distribution in Marriage Journal of Economic Perspectives vol 10 n 4 automne pp 139 158 Lundberg S R A Pollak et T J Wales 1997 Do Husbands and Wives Pool their resources Evi dence from the U K Child Benefit Journal of Human Resources vol 32 n 3 pp 463 480 Lyberg l 1990 Sampling nonresponse and measurement issues in the 1984 85 Swedish time budget survey Statistics Sweden R amp D Report 1990 2 Lydall H F 1968 The structure of earnings Clarendon Press Oxford Maas et Wiepking 2004 Gender Differences in Poverty A Cross national Research Luxem bourg Income Study Working Papers Series working
142. nages qui ont des personnes charge que ces personnes soient des enfants ou non e Nombre de m nages b n ficiant de ce revenu 1 837 soit 35 76 e Revenu moyen 245 euros mois Annexe technique 363 364 Certaines sous variables sont individualis es e B HY0506 3 Indemnit de maternit e B 0500 5 Allocation d interruption dans le cadre d un cong parental e B PY0906 N 17 Compl ment de frais de garde d enfants D autres ne le sont pas e B_HY050G_1 Montant des allocations familiales re ues e HY0506 2 Montant de la prime de naissance d adoption re ue ILexiste une faible diff rence entre brut et net car les indemnit s de maternit paternit et les alloca tions de cong s parentaux sont tax es alors que le reste allocations familiales ne l est pas e Autres allocations li es l exclusion sociale HY060 Cette variable fait r f rence aux aides aux m nages qui sont exclus ou en risque d exclusion so ciale ainsi qu aux personnes touchant le CPAS Il s agit donc de paiements p riodiques qui s adres sent aux personnes en fonction de leur revenu mais aussi d autres facteurs comme la nationalit et l ge e Nombre de m nages b n ficiant de ce revenu 117 soit 2 28 e Revenu moyen 509 euros mois Ce revenu est individualis partir de 2006 bien que Le montant prenne en compte la situation fami liale du b n ficiaire e Allocations li es au loge
143. nettement plus lev si le calcul se fait pour les individus e Le taux de risque de pauvret des femmes est de 36 lorsque le calcul est fait sur base des reve nus individuels il n est plus que de 1696 quand comme dans les calculs europ ens le calcul se fait au niveau des m nages L indicateur 3 est de 3 16 dans le calcul BGIA il n est que de 1 23 dans le calcul europ en Le taux de d pendance financi re ou le taux de risque de pauvret individuel est sup rieur de 10 points par rapport au taux de risque de pauvret europ en Le taux de risque de pauvret europ en est sup rieur pour les hommes 2 mais il est surtout nettement plus faible pour les femmes 2094 Ceci illustre parfaitement l effet des hypoth ses choisies En globalisant au niveau du m nage on cache les risques de pauvret individuels des femmes Ceci est conforme aux constatations de Daly et Rake 2002 selon lesquelles l hypoth se de par tage galitaire des revenus au sein des m nages minimise la situation de pauvret des femmes La deuxi me section de cette partie est relative l estimation par la m thode probit des variables qui d terminent la d pendance financi re Lobjectif est de calculer les effets nets de caract ristiques telles que le statut d activit l ge l ducation le mode de vie la nationalit toutes choses gales par ailleurs Toutes autres choses tant gales c est dire pour des personnes ayant le m me stat
144. partage int gral des revenus du m nage entre ses membres Une simulation est aussi r alis e avec l application d une chelle d quivalence tenant compte des enfants charge afin de mesurer la sensibilit de nos r sultats cette hypoth se 4 Les statistiques de l Union europ enne sur le revenu et les conditions de vie EU SILC sont un instrument destin collecter des microdonn es multidimensionnelles transversales et longitudinales actuelles et comparables sur le revenu la pauvret l exclusion sociale et les conditions de vie Pour de plus amples informations sur l EU SILC consulter http forum europa eu int Public irc dsis eusilc library 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique o La troisi me partie tudie les effets de diff rentes caract ristiques sur la probabilit de d pendance financi re l analyse par la m thode des probits permet d isoler les effets propres des diff rentes variables Plusieurs caract ristiques sont tudi es le statut par rapport l activit l ge l ducation le type de m nage ainsi que la nationalit Les r sultats sont compar s avec les taux de risque de pau vret classiques calcul s en appliquant notre chantillon la d finition europ enne Une analyse probit est men e afin d isoler les effets propres chacune des variables Des indicateurs sont propos s dans les diff rentes parties
145. pauvret de temps 241 2 2 1 Allocation du temps 241 2 2 2 Pauvret de temps 242 2 3 Revue de la litt rature 243 2 4 Analyse 245 2 4 1 Donn es et chantillon 245 2 4 2 Statistiques descriptives 245 2 4 3 Indicateurs d in galit s d utilisation du temps entre es femmes et les hommes 253 3 CONCLUSION 265 CHAPITRE 6 CONCLUSIONS LES REVENUS ET LA PAUVRET DES INDIVIDUS LA PAUVRET INDIVIDUELLE OU LA DEPENDANCE FINANCI RE PROPOSITION DE NOUVEAUX INDICATEURS D INEGALITE ET DE PAUVRET COMPARAISON EUROP ENNE LES IN GALIT S AU SEIN DES COUPLES LES EFFETS D UNE RUPTURE LES AUTRES FORMES D IN GALIT S IMPLICATIONS POLITIQUES ET RECOMMANDATIONS DES BASES DE DONN ES ENRICHIES D INFORMATIONS INDIVIDUELLES 0 DES INDICATEURS CALCUL S AU NIVEAU INDIVIDUEL QUI NE SOUS ESTIMENT PAS LES IN GALIT S DE REVENUS ET LE RISQUE DE PAUVRET DES FEMMES 11 DES POLITIQUES SOCIALES ET FISCALES INDIVIDUALIS ES 2 19 9 gr gw a c LISTE DES GRAPHIQUES LISTE DES TABLEAUX BIBLIOGRAPHIE ANNEXES ANNEXES AU CHAPITRE 1 ANNEXE 1 LA D FINITION DU REVENU SELON LE CANBERRA GROUP ANNEXE 2 LISTE DES COMPOSANTES DU REVENU INDIVIDUEL ET LEURS D FINITIONS ANNEXE 3 NOMBRE D OBSERVATIONS POURCENTAGE DE FEMMES ET D HOMMES ET PARTS DES HOMMES ET DES FEMMES PAR TYPE DE M NAGE ANNEXE 4 LA D COMPOSITION DU COEFFICIENT DE GINI SELON LA M THODE DE DAGUM FORMULES ANNEXES AU CHAPITRE 2 ANNEXE 1 D TAIL DU RAPPORT DES MOYENNES FEMME
146. pays europ ens Autriche Chypre R publique tch que Allemagne France Afin d obtenir des r sultats permettant de faire une comparaison cette information n est pas utilis e dans le calcul du revenu individualis e Les revenus issus des biens produits pour la consommation propre cette variable n est applicable que pour une minorit de cas dans peu de pays Elle est non disponible dans de nombreux pays Chypre Danemark Espagne Italie et n a donc pas t utilis e dans le calcul du revenu indivi duel Lesint r ts sur le pr t hypoth caire la variable relative aux int r ts li s au pr t hypoth caire sur e domicile principal du m nage n est pas disponible dans de nombreux pays europ ens Autriche Chypre Allemagne Espagne Gr ce Luxembourg Lituanie et Pologne Afin d obtenir des r sul tats permettant de faire une comparaison cette information n est pas utilis e dans le calcul du revenu individualis e Lesrevenus des individus g s de moins de 16 ans tant donn que l analyse porte sur le revenu individuel des personnes consid r es comme adultes cette variable n a pas t utilis e dans le calcul du revenu individuel La d finition finale du revenu est la suivante Revenu de l activit conomique revenus du travail des employ s revenus du travail des ind pen dants Revenu du patrimoine revenus des pensions individuelles priv es revenus des propri t s terrains en loca
147. plus de 3 heures chez les femmes contre environ 1 heure 20 chez les hommes Il faut noter que ces diff rences ainsi que celles observ es au niveau du travail r mun r sont d autant plus lev es lorsque l chan tillon est restreint la population des individu s g s entre 25 et 49 ans Une tude plus approfondie de la r partition du temps en fonction d autres cat gories Tableau 3 montrent comme r sultats principaux 1 qu en ce qui concerne le nombre d heures consacr es au travail r mun r e ilest syst matiquement sup rieur pour les hommes en comparaison avec les femmes e ild croit avec l ge quel que soit le sexe mais les femmes travaillent syst matiquement moins que les hommes la diff rence la plus lev e tant observ e pour le groupe d ge des 30 49 ans o elle s l ve plus de 10 heures par semaine ilest plus faible pour les personnes mari es que pour les personnes c libataires et les femmes divorc es ce qui pourrait notamment s expliquer par les plus grandes contraintes financi res qui pesent sur les personnes seules et qui les incitent donc travailler davantage que les personnes en couple il augmente avec le nombre d enfants tant chez les femmes que les hommes r sultat qui peut interpeller quand on sait que les femmes ont plus de probabilit de r duire leur temps de travail lorsqu elles ont des enfants alors que l inverse est observ chez les hommes Maron et Meulders 2008
148. pourcentage 8 9 Pour les autres cat gories contr ler pour l ge le type de m nage la sant ou la propri t n a pas beaucoup d impact sur l effet marginal de l ducation sur la d pendance financi re 3 4 Effet du type de m nage Le fait de vivre en couple a un impact sur les revenus Cooke 2001 crit que le fait de vivre en couple tend diminuer la participation des femmes au march du travail surtout si le nombre d enfants dans le m nage est important Maron et Meulders 2008 ont montr les effets n gatifs de la maternit sur l emploi des femmes Plus le m nage comporte d enfants plus les in galit s de revenu entre les pa rents risquent d tre importantes voir galement Brandolini et D Alessio 2001 La variable utilis e reprend les informations disponibles dans la variable Household type de SILC Elle se divise en plusieurs sous cat gories e Personne seule e Deux adultes de moins de 65 ans sans enfant charge e Deux adultes dont au moins un a plus de 65 ans sans enfant charge Plus de deux adultes mais sans enfant e Parent seul avec enfant e Deux adultes 1 enfant e Deux adultes 2 enfants e Deux adultes 3 enfants ou plus Trois adultes ou plus avec enfant s e Autres Les taux de d pendance financi re des femmes sont sup rieurs a ceux des hommes dans tous les types de m nages sauf dans la cat gorie Autres qui n est pas repr sentative Graphique 18 et Tableau 42
149. pp 189 216 Hill S M 1985 Patterns of time use dans Thomas J et F P Stafford Eds Time goods and well being Survey research Center Institute for Social Research Michigan Ann Arbor pp 133 176 Hill T 2004 Gender income poverty and intra household distribution Sidney Hobson B 1990 No Exit No Voice Women s Economic Dependency and the Welfare State Acta Sociologica vol 33 n 3 pp 235 250 Hochschild A R et A Machung 1989 The second shift Viking New York Hofferth S L 1999 Women s Employment and Care of Children in the United States dans Van der Lippe T et L Van Dijk Eds Women s Employment in a Comparative Perspective Aldine de Gruy ter New York pp 151 174 Hoffman S 1977 Marital instability and the economic status of women Demography vol 14 n 1 pp 67 76 Horney M J et M B Mc Elroy 1981 Nash Bargained Decisions Toward a Generalization of the Theory of Demand International Economic Review vol 22 n 2 pp 333 349 Bibliographie 312 Horney M J et M B Mc Elroy 1988 The Household Allocation problem Empirical results from a bargaining model Research in Population Economics n 6 pp 679 694 Huber J et G Spitze 1983 Sex stratification Children housework and jobs Academic Press New York Ilahi N 2000 The intra household allocation of time and tasks What have we learnt fro
150. re est le m me pour les personnes en couple et pour l ensemble de la population mais la d pendance des femmes en couple est plus lev e de 4 points par rapport celle de l ensemble des femmes alors que le taux de d pendance des hommes en couple est plus faible de moiti par rapport celui des hommes de la population totale Le rapport entre les taux de d pendance des femmes et des hommes est presque le double de celui observ pour la population totale Nous nous sommes ensuite int ress s l in galit entre les partenaires au sein des couples Dans 78 des couples le revenu de l homme est sup rieur au revenu de la femme ce pourcentage est de 6996 pour les couples cohabitants et de 81 pour les couples mari s Les femmes ayant un revenu plus lev que leur conjoint sont plus nombreuses parmi les cohabitants 2396 contre 14 IL n y a que 6 des couples il y a une quasi galit entre les revenus des femmes et des hommes 596 pour les couples mari s et 996 pour les couples cohabitants L cart entre les revenus des femmes et des hommes est le plus lev dans les deux premiers d ciles La situation des femmes est d autant plus fragile que le revenu du m nage est faible L in galit de revenus entre les partenaires est moins forte pour les couples cohabitants que pour les couples mari s Dans plus de la moiti des couples aucun des partenaires n est en d pendance financi re dans 42
151. re repr sente en fait Le risque de pauvret encouru par une personne si elle doit faire face ses besoins avec ses revenus propres sans l aide d autres per sonnes Nous faisons l hypoth se que les individus ne sont prot g s du risque de pauvret que par les revenus dont ils disposent personnellement La d pendance financi re propos e peut tre rap proch e du taux de risque de pauvret europ en qui est d fini comme le pourcentage de personnes appartenant des m nages dont le revenu quivalent adulte disponible est inf rieur 60 du revenu quivalent m dian national La diff rence essentielle est qu ici nous ne consid rons pas le m nage comme unit de partage mais nous consid rons s par ment chaque individu quel que soit le m nage auquel il appartient et nous prenons en compte le revenu individuel de chaque personne Le Tableau 23 pr sente le seuil de d pendance financi re et les taux de d pendance financi re ou taux de risque de pauvret individuels par sexe La proportion de femmes dans la population sous le seuil est plus de trois fois sup rieure celle des hommes TABLEAU 23 INDICATEURS CALCUL S SUR BASE DU SEUIL DE DEPENDANCE FINANCI RE BGIA Pourcentage de la population sous le seuil de d pendance 24 23 Part des femmes 78 76 Part des hommes 22 24 Indicateur 1 Taux de d pendance financi re ou taux de risque de pauvret individuel Femmes 36 34 Hommes 11 11 Total 24
152. relative a leurs revenus professionnels mais il n est par contre pas possible de faire la diff rence entre le montant des cotisations de s curit sociale et les autres charges professionnelles pargne pension L pargne pension n est pas soumise l imposition dans le sch ma g n ral de tant donn que la taxe est pr lev e au moment o la somme est percue Au contraire elle donne droit une r duction d imp t C est pourquoi il n existe pas de diff rence entre le montant brut et le montant net du revenu de l pargne pension dans SILC Belgique 2006 Revenus immobiliers Dans la l gislation fiscale le montant imposable des revenus immobiliers est d termin s par ment pour chaque conjoint et les biens d tenus en commun sont r partis parts gales entre les conjoints Les revenus imposables sont d termin s sur base du revenu cadastral ou du loyer Le montant net est obtenu en d duisant les int r ts d emprunt et les abattements forfaitaires relatifs habitation Seulement nous ne disposons dans SILC Belgique 2006 que du montant brut des revenus provenant de la location d un terrain ou d un batiment il n est donc pas possible de d finir les taxes relatives aux revenus immobiliers Par cons quent ce poste de revenu ne rentre pas dans le calcul du montant de l imp t individualis Revenus mobiliers En r gle g n rale les dividendes revenus de bons de caisse d p ts d argent obligations et autr
153. rence Conservateur corporatiste Ane 0 BOT 0 090 0 084 0 090 M diterran en 0 007 0 028 0 002 0 214 0 200 0 169 Lib ral 0 047 0 073 0 055 0 116 0 142 0 134 Conservateur mod r 0 275 0 347 0 537 0 326 0 322 0 288 Lib ral mod r 3 369 3 455 3 466 1 976 1 989 1 881 Quasi conservateur 2 DOS 1 160 1 197 0 964 R gime h t rog ne 0 553 0 601 E 3 3 0 343 0 340 0 291 Services publics de garde d enfants Un ek 0 002 0 002 0 000 blics de garde d enfants 0 004 0 005 0 005 R2 0 269 0 518 0 310 0 189 0 397 Note p lt 0 01 p lt 0 05 p 0 Source EU SILC longitudinal 2007 calculs propres carts types 2 5 Conclusion L objectif de cette analyse tait d examiner les effets d une rupture sur les revenus individuels nets des femmes et des hommes Nous avons utilis la base de donn es SILC longitudinale 2007 pour mener notre analyse Nos r sultats montrent que suite une rupture du couple le revenu individuel net moyen des hommes augmente de 696 alors que pour les femmes ce chiffre atteint les 4096 Nos r sultats vont dans le sens contraire du reste de la litt rature qui fait g n ralement tat de cons quences conomiques n gatives d une rupture particuli rement pour les femmes Ceci s explique par l hypoth se de par tage int gral des ressources au sein des m nages qui est adopt e dans la plupart des tudes sur les revenus et
154. res de participer au march du travail TABLEAU 19 DETERMINANTS DE L VOLUTION DU REVENUS INDIVIDUALISES NET DES FEM MES SUITE A UNE RUPTURE revenu net avant la 0 898 0 866 0 902 0 847 0 890 rupture 0 038 0 049 0 034 0 050 0 037 ge 0 011 0 010 avant la rupture 0 004 0 005 Nombre d enfants a charge 0 030 0 050 apr s la rupture 0 100 0 088 Niveau d ducation avant la rupture Secondaire inf rieur ou moins 0 407 0 203 0 194 Secondaire sup rieur R f rence R f rence Sup rieur DS 0 278 p 0 153 0 135 Statut d activit entre t et t 2 Pas de changement destatu R f rence R f rence d activit Travaille en t et ne travaille 0 830 1 030 pas en t 2 0 632 0 755 Ne travaille pas en t et tra 0 388 0 207 vaille en t 2 0 169 0 169 Type d tat providence Social d mocrate R f rence R f rence R f rence C bet st 0 072 0 412 0 238 onservateur corporatiste 0 181 0 161 0 175 M diterran en 0 182 0 059 0 056 0 206 0 182 0 157 Lib ral 0 129 0 680 0 462 0 166 0 203 0 198 t d r 1 385 0 776 0 964 onservateur mod r 0 324 0 34 0 337 Lib ral mod r 1 156 0 584 1 194 0 272 0 291 0 290 Quasi conservateur 0 276 0 383 0 176 0 315 0 284 0 349 1 438 0 864
155. revenu seules certaines variables les composant sont disponibles au ni veau individuel et il s agit donc de modifier la question pos e pour les autres variables de revenu afin d identifier le b n ficiaire C est le cas notamment pour diff rentes composantes des revenus du patrimoine e Pour d autres postes de revenu l information est collect e int gralement au niveau du m nage il s agit donc d individualiser ces variables la base C est le cas des variables suivantes les trans ferts inter m nages re us et pay s HY080 Regular inter household cash transfer received et HY130 Regular inter household cash transfer paid les autres allocations li es l exclusion sociale HY060 Social exclusion not elsewhere classified les allocations li es au logement HY070 Housing allowances et les taxes HY140 Tax on income and social contributions Variables auxquelles il faut ajouter deux variables qui concernent moins la Belgique l imp t sur la fortune HY120 Regular taxes on wealth et le revenu des membres du m nage de moins de 16 ans HY110 Income received by people under 16 e D autre part les variables relatives aux conditions de vie et la d privation doivent aussi faire l ob jet d un questionnement individuel comme la possession d un t l phone portable HS070 d une voiture HS110 et plus g n ralement toutes les questions qui mesurent la difficult financi re laquelle
156. rieur Enseignement sup rieur TABLEAU 39 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE BGIA ET TAUX DE RISQUE DE PAUVRET EUROP EN SELON LE NIVEAU D DUCATION Femmes Hommes Femmes Hommes Enseignement secondaire inf rieur ou moins 52 14 24 20 Enseignement secondaire sup rieur 39 11 13 11 Enseignement sup rieur 19 9 6 6 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Analyse probit TABLEAU 40 EFFET MARGINAL DE L DUCATION SUR LA DEPENDANCE FINANCI RE REFE RENCE ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Femmes Hommes Total Enseignement secondaire inf rieur ou moins 39 ree 000539777 0223707 Enseignement secondaire sup rieur 0 219 0 028 0 124 Enseignement sup rieur 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique Source SILC Belgique 2006 calculs propres 82 GRAPHIQUE 17 EFFET MARGINAL DE L DUCATION SUR LA DEPENDANCE FINANCI RE R F RENCE ENSEIGNEMENT SUP RIEUR Enseignement secondaire inf rieur Enseignement secondaire sup rieur ou moins E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres Poss der un dipl me inf rieur celui de l enseignement sup rieur augmente la probabilit de d pen dance financi re de mani re significative tant pour les hommes que pour les femmes Tableau 40 et Graphique 17 L effet est toutefois nettement
157. s e 9 d un travailleur temps plein et d une femme inactive e 8 d un homme retrait et d une femme inactive 4 d un ind pendant et d une travailleuse plein temps e 75 de travailleuses temps plein 74 de travailleuses temps partiel et 51 de ch meuses vivent avec un travailleur temps plein e 89 des retrait es vivent avec un retrait TABLEAU 29 DISTRIBUTION DES HOMMES ET DES FEMMES SELON LEUR PROPRE STATUT D ACTIVIT ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Travailleurs temps plein Travailleurs temps partiel UM 40 90 4 7996 28 7496 7 1796 0 5396 17 8796 100 00 hors activit ind pendante Ind pendants 41 13 23 24 3 90 2 4496 15 4396 100 00 28 24 35 12 14 07 3 68 16 80 100 00 ind pendante Ch meurs 15 20 12 49 15 83 12 98 40 94 100 00 Retrait s 1 79 242 264 58 16 34 23 100 00 Inactifs 18 36 13 68 2 26 40 17 Travailleurs n 75 08 58 61 73 67 50 90 1 81 39 02 ind pendante Ind pendants 13 77 30 91 10 86 5 05 1 53 6 15 Travailleurs a oo 3 18 1 58 5 53 6 14 0 78 2 25 ind pendante Ch meurs 3 78 4 23 4 34 15 23 6 05 12 12 Retrait s 1 00 4 17 2 77 8 35 89 21 33 00 Inactifs 3 00 0 51 2 83 14
158. s aux enfants Analyse probit Pour les femmes le fait de vivre seule et sans enfant plut t que dans un m nage de deux adultes sans enfant diminue la probabilit de d pendance de 18 6 points de pourcentage alors que pour un homme l effet est nul et non significatif Tableau 43 et Graphique 19 Vivre seul avec enfants diminue la probabilit de d pendance des femmes 34 4 points de pourcentage et des hommes 8 9 points de pourcentage Vivre en couple dans un m nage g un m nage o au moins un des deux adultes est g de plus de 65 ans plut t que dans un m nage jeune augmente la probabilit de d pendance des femmes de 28 1 points de pourcentage et diminue celle des hommes de 3 1 points de pourcentage Avoir un enfant tend diminuer la probabilit de d pendance des hommes et des femmes Le fait d avoir un deux ou trois enfant s va diminuer la probabilit de d pendance des hommes de 4 8 6 9 et 5 5 points de pourcentage alors que l effet est un peu plus fort chez les femmes 10 6 14 4 et 10 7 points de pourcentage TABLEAU 43 EFFET MARGINAL DU TYPE DE M NAGE SUR LA D PENDANCE FINANCI RE REFERENCE M NAGES DE DEUX ADULTES 65 ANS SANS ENFANT Femmes Hommes Total Personne seule 0 186 0 019 0 079 2 adultes 65 sans enfant 2 adultes dont 1 65 sans enfant 79 0 031 O 114 Plus de 2 adultes sans enfant yes 0 05
159. s expliquent en fait par les in galit s observ es au niveau de ces deux types de travail mais que les in galit s sont plus importantes au niveau du temps de travail non r mun r En effet l indicateur reprenant les diff rences entre femmes et hommes au niveau du travail non r mun r montre que les femmes accor dent en moyenne 63 de temps en plus aux taches domestiques et parentales que les hommes soit un peu plus de 10 heures par semaine alors que l indicateur de diff rences entre femmes et hommes au niveau du temps de travail r mun r montre que le temps de travail r mun r des femmes repr sente en moyenne 66 du temps de travail r mun r des hommes la diff rence tant de l ordre de plus de 7 heures par semaine Les in galit s tant au niveau du temps de travail r mun r et de travail non r mun r varient sensi blement en fonction des caract ristiques socio conomiques tudi es En effet les in galit s dans la prise en charge des responsabilit s domestiques et parentales sont d autant plus importantes chez les personnes mari es o les femmes consacrent 1 7 fois plus de 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 265 266 temps au travail non r mun r que les hommes et en pr sence d enfants car les femmes s investis sent davantage dans la sph re familiale au d triment de leur activit r mun r e et de leurs loisirs Ces in galit s se creusent a
160. selon leur propre niveau d ducation et celui de leur partenaire Tableau 56 Rapport entre les revenus individualis s nets moyens des femmes et des hommes selon leur propre niveau d ducation et celui de leur partenaire Tableau 57 Taux de d pendance financi re selon le niveau d ducation des deux partenaires Chapitre 4 Tableau 1 Distribution des individus de la base fusionn e SILC Belgique 2006 2007 par statut marital Tableau 2 Age moyen des individus par sexe et statut marital Tableau Distributions par groupe d ge niveau d ducation et statut d activit des individus selon le sexe et le statut marital Tableau 4 Moyenne des revenus individualis s nets par statut marital Tableau 5 Distribution de la population totale par sexe et par classe de revenu net Tableau 6 Distribution des individus par sexe statut marital et classe de revenu net Tableau 7 Distribution des individus par classe de revenu et par statut marital Tableau 8 Composantes du revenu individualis net moyen par sexe et par statut marital Tableau 9 clatement des transferts de l tat par b n ficiaire effectifs entre parenth ses Tableau 10 Revenus individualis s nets moyens selon certaines caract ristiques Tableau 11 carts de revenu individualis net entre femmes et hommes selon le nombre d enfants charge Tableau 12 Taux de d pendance financi re Tableau 13 Distribution des individus par
161. ses sous jacentes 42 Pour les d tails des tapes de construction de l EU SILC voir Clemenceau et Museaux 2007 2 1 D finition des adultes Les adultes que SILC identifie comme tels sont repris dans le fichier P qui contient les donn es au niveau individuel Il n existe donc pas de variable permettant de les d signer directement mais SILC explicite sa m thodologie que nous avons appliqu e Ainsi sont identifi s comme adultes 1 les individus g s de 25 ans et plus 2 etles individus de 16 24 ans qui remplissent les deux conditions suivantes a il n existe dans leur m nage ni p re ni m re b sila condition pr c dente n est pas remplie ces personnes doivent travailler effectivement temps plein ou temps partiel ou tre activement la recherche d un emploi Les individus ne remplissant pas ces conditions sont consid r s comme enfants charge Les variables utilis es ainsi que leurs codes dans SILC Belgique 2006 et 2007 sont les suivants e AGE pour l ge e RB220 et RB230 pour l identifiant du p re et de la m re e PL030 pour le statut par rapport l emploi et PLO20 et PL025 pour la disponibilit et la recherche active d un emploi 2 2 Hypoth ses pour les parents Identifier les parents est n cessaire pour l octroi des allocations familiales notamment On consid re comme parent un adulte dont l identifiant est repris dans la variable RB220 identifiant du p re ou RB23
162. tableau illustre donc bien l effet protecteur de l activit conomique par rapport la d pendance financi re TABLEAU 35 DISTRIBUTION DES COUPLES SELON LE NOMBRE DE PARTENAIRES EN DEPENDANCE AU SEIN DU COUPLE ET SELON LE STATUT D ACTIVITE DES DEUX PARTENAIRES ue S jnes no saydnog H anbib ag ue sejdnoo sep ne snue aJ Sap uonnqujsip ej ep esAjeuy saidoud sjn5je 900 4 05 saJreuaj1ed eJ9roueui jse ej Sajdnog 4 aJaloueulj e2uepuedop ue jse u Sap un z enbibjeg 31IS aunos s no sajdnog no sajdnog 0 2J0N 18101 Sjloeu VLE L 29 00 791 19 66 ojuep uadapul PUPAE sJou anJed sdwa e 5 eJ 29 601 6 82 L GG 922 9 sjuep uedepu 70 70 896 S CL 0 LO 91 6 L6 uadapul 2HANDE sJou ulayd SJn8j Ie eJ 165 166 6 VENTILATION DES PERSONNES EN COUPLE PAR NIVEAU D EDUCATION GRAPHIQUE 10 DISTRIBUTION DES HOMMES SELON LEUR NIVEAU D DUCATION ET LE NIVEAU D DUCATION DE LEUR PARTENAIRE 10096 80 60 40 20
163. tant le rapport entre le pourcentage de femmes et d hommes en situation de pauvret de temps Plus le ratio est lev faible plus la pauvret de temps concerne les femmes hommes Ici une personne est consid r e comme tant en situation de pauvret de temps si le temps total qu elle consacre tout type de travail r mun r et ou non r mun r est sup rieur a 1 5 fois le temps total de travail moyen observ dans la population totale 6 Dans notre chantillon le temps de travail total moyen est de 40 56 heures par semaine et le seuil de pauvret de temps est de 60 84 heures de travail total par semaine Note pauvres en temps si le temps de travail total 1 5 temps de travail total moyen de la population Les r sultats sont d sagr g s en fonction d une s rie de caract ristiques telles que l ge le statut marital le nombre d enfants charge du m nage le type de m nage le niveau d ducation le statut d activit et finalement la pauvret de revenus et ils sont repris dans le tableau suivant Tableau 4 36 Le seuil de 1 5 est un seuil habituellement retenu par les auteurs tudiant la pauvret de temps Bardasi et Wodon 2006 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 253 TABLEAU 4 INDICATEUR 1 INEGALITE DE PAUVRET DE TEMPS ENTRE FEMMES ET HOMMES PAR CAT GORIE POPULATION 18 99 ANS
164. them Concepts and measures potentially can be framed in ways that expose the poverty of disadvantaged groups such as women and that act as a basis for action to improve the situation of these groups However the choice of concepts and measures also can be used by governments to present the results of their policies in a more favourable light or to restrict demands for assistance Briar 2000 p 12 La responsabilit est donc politique et ses implications sont fortes comment lutter efficacement contre les in galit s entre femmes et hommes si on refuse de mesurer ces in galit s l aune des revenus individuels Comment lutter contre la pauvret des femmes si on la cache en l enfouissant au sein d un m nage 9 DES BASES DE DONN ES ENRICHIES D INFORMATIONS INDIVIDUELLES Une premi re r forme serait de se doter de bases de donn es qui permettraient d identifier pr cis ment au sein des m nages ce qui est produit et consomm par chacun individuellement ne plus se cacher derri re le m nage mais entrer dans son fonctionnement Ces donn es sont indispensables pour identifier pr cis ment la construction et les effets des in ga lit s La formulation de th ories sur base de donn es inexistantes est le meilleur moyen de dessiner des politiques inefficaces Nous recommandons donc que les bases SILC et l Enqu te sur les budgets des m nages soient refor mat es pour permettre l identification pr cise de donn es individuel
165. un maximum de 115 individus au Luxembourg un minimum de 5 individus en R publique slovaque Jarvis et Jenkins 1999 Poortman 2000 et Uunk 2004 utilisent galement des chantillons de petite taille pour des tudes en panel comparant plusieurs pays europ ens Le Tableau 13 pr sente les effectifs par sexe dans chacun des 18 pays de notre chantillon Toutes les observations ont t pond r es afin de garantir la repr sentativit de notre chantillon TABLEAU 13 DISTRIBUTION DES INDIVI DUS PAR PAYS AT 30 22 52 BE 19 24 43 CY 14 6 20 CZ 14 7 21 EE 33 19 52 ES 33 15 48 F 32 23 55 HU 18 15 33 IS 7 8 15 LT 12 7 19 LU 55 60 115 NL 9 12 21 NO 36 42 78 PL 30 13 43 SE 31 40 71 SI 15 11 26 SK 3 2 5 UK 25 19 44 Total 416 345 761 Note AT Autriche BE Belgique CY Chypre CZ R publique tch que EE Estonie ES Espagne Fl Finlande HU Hongrie IS Islande LT Lituanie LU Luxembourg NL Pays Bas NO Norv ge PL Pologne SE Su de Sl Slov nie SK R publique slovaque UK Royaume Uni Source EU SILC longitudinale 2004 2007 2 2 Statistiques descriptives Dans l chantillon moyen des personnes est de 44 ans au moment de la rupture Pr s de la moiti de ces personnes ont un niveau d ducation du secondaire sup rieur un quart a un niveau d ducation sup rieur et un quart a un niveau d ducation inf rieur La matri
166. un terrain ou d une propri t non inclus dans la variable HY090 Profit loss of unincorporated enterprises apr s d duction des co ts tels que l int r t sur l emprunt hypoth caire les r parations mineures la maintenance l assurance e Nombre de m nages b n ficiant de ce revenu 368 soit 7 16 e Revenu moyen 819 euros mois 56 Tous les chiffres de la partie 2 2 2 correspondent des donn es 2005 brutes non pond r es unweighted IL est possible de conna tre l identit du propri taire du bien ou de celui qui a sign le bail grace aux variables HB080 Premi re personne responsable du logement et HB090 Deuxi me personne responsable du logement e Revenu provenant d investissements financiers HY090 IL s agit des int r ts dividendes et profits que recoit le propri taire d actifs financiers sur ses comptes en banques actions obligations investissements l exception de revenus financiers provenant d actifs relatifs l entreprise dans laquelle travaille cette personne e Nombre de m nages b n ficiant de ce revenu 3 073 soit 59 8296 e Revenu moyen 92 euros mois Attention la m diane n est que de 16 euros mois ce qui indique que quelques revenus tr s lev s tirent la moyenne la hausse Le recours aux donn es sp cifiques la Belgique ne permet pas d individualiser ces variables e Montant des int r ts sur l emprunt hypoth caire HY100 IL s agit des int r
167. une analyse lon gitudinale des effets d une rupture du couple sur les revenus individuels des femmes et des hommes nous avons utilis les donn es de la base SILC europ enne longitudinale 2007 pour 18 pays euro p ens Notre chantillon est compos d adultes en couple au cours de l enqu te de l ann e t 2004 ou 2005 mais sans partenaire au cours de l enqu te de l ann e suivante c est dire en t 1 2005 ou 2006 Parmi ces individus subissant une rupture de leur couple nous n avons consid r que ceux pour lesquels nous disposons encore de toutes les informations n cessaires l ann e t 2 2006 ou 2007 Nos r sultats montrent que suite une rupture du couple le revenu individuel net moyen des hommes augmente de 696 alors que pour les femmes ce chiffre atteint les 4096 Nos r sultats vont dans le sens contraire du reste de la litt rature qui fait g n ralement tat de cons quences cono miques n gatives d une rupture particuli rement pour les femmes Ceci s explique par l hypoth se de partage int gral des ressources au sein des m nages qui est adopt e dans la plupart des tudes sur les revenus et la pauvret mais qui est rejet e dans notre analyse En effet l originalit de cette tude est qu elle s int resse aux revenus personnels des individus ceux dont ils disposent seuls du fait de leur travail des transferts qui leur sont allou s de leurs revenus immobiliers et mobiliers et cela quels que soient leur
168. utilisa tion du temps contre 9 5 des hommes et le risque de pauvret de temps est plus marqu pour les femmes mari es Lawson 2007 a quant lui trouv que les m nages o le chef de famille est une femme sont plus pauvres en termes d utilisation du temps en comparaison avec ceux le chef de famille est un homme et ce quelle que soit la composition du m nage savoir le nombre d adultes et de personnes d pen dantes Un tel r sultat est principalement d au fait que les m nages tenus par des femmes consa crent beaucoup plus de temps au travail domestique et familial Ces femmes ont alors moins de temps consacrer aux activit s de loisirs et culturelles et au d veloppement de leurs r seaux sociaux alors que cela joue un r le important pour permettre aux m nages de sortir de la pauvret Lawson et Hulme 2007 Par ailleurs lorsque les femmes ayant un ou plusieurs 5 sont la t te de m nages o aucun autre adulte n est pr sent pour aider prendre en charge les responsabilit s familiales et domes tiques elles font face davantage de contraintes de temps et de mobilit et elles peuvent tre incit es se tourner vers des m tiers moins bien pay s mais plus compatibles avec la prise en charge de leur s enfant s Buvinic et Rao Gupta 1997 ce qui augmente alors le risque de pauvret mon taire Lawson 2007 met galement en vidence que les personnes g es entre 25 et 34 ans et entr
169. 0 Enseignement secondaire 7 56 6 61 3 26 17 43 inf rieur OU MOINS Enseignement secondaire 5 9596 16 1996 15 3396 37 47 sup rieur Enseignement sup rieur 2 54 9 77 32 79 45 10 Total 16 05 32 57 51 38 100 00 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique N 198 Le Tableau 56 pr sente les rapports entre les revenus individualis s des femmes et des hommes se lon le niveau d ducation des deux partenaires Dans tous les cas de figure les carts de revenu entre partenaires sont les plus lev s au sein des couples mari s Tant chez les mari s que chez les coha bitants c est lorsque la femme a un niveau d ducation sup rieur que les carts sont les plus faibles TABLEAU 56 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDUALIS S NETS MOYENS DES FEMMES ET DES HOMMES SELON LEUR PROPRE NIVEAU D DUCATION ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Couples mari s Enseignement secondaire m 0 34 0 46 0 83 inf rieur ou moins Enseignement secondaire i 0 34 0 49 0 74 sup rieur Enseignement sup rieur Couples cohabitants Enseignemen secondaire 0 56 0 72 0 90 inf rieur ou moins Enseignemen secondaire 0 54 0 61 0 76 sup rieur Enseignement sup rieur 0 58 0 55 0 78 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Le
170. 0 20 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 E Part des femmes M Part des hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique 133 Selon le Graphique 2 et le Tableau 8 la part du revenu de l homme varie de 83 dans le deuxi me d cile a 60 dans les septi me et huiti me d ciles Les femmes se retrouvent donc en situation de faiblesse de n gociation dans tous les d ciles Leur situation est d autant plus fragile que le revenu du m nage est faible TABLEAU 8 PART DU REVENU DES FEMMES ET DES HOMMES DANS LE REVENU NET TOTAL DU MENAGE DECILES FORM S SUR BASE DU REVENU TOTAL DES COUPLES 1 19 0296 80 9896 2 17 0796 82 9396 3 27 94 72 06 4 30 97 69 03 5 36 02 63 98 6 38 99 61 01 7 40 19 59 81 8 39 84 60 16 9 39 04 60 96 10 34 48 65 52 Total 34 89 65 11 Source SILC Belgique 2006 calculs propres GRAPHIQUE 3 POURCENTAGE DES COUPLES MARI S ET COHABITANTS AU SEIN DES DIFF RENTS D CILES 10096 80 60 40 20 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 W Couples mari s Couples cohabitants Source SILC Belgique 2006 calculs propres 134 Le Graphique 3 et le Tableau 9 pr sentent la distribution des couples par d cile selon que les parte naires sont mari s ou cohabitants Le pourcentage de cohabitants varie entre 30 et 10 les cohabi tants sont plus pr sents au sein
171. 0 identifiant de la m re d un enfant du m me m nage Les grands parents ne sont pas consid r s comme des parents dans ce cas puisque leurs enfants ont plus de 25 ans et sont donc consid r s comme adultes 2 3 Identification des couples Afin de faire une analyse des in galit s qui existent au sein des couples nous avons besoin d iden tifier les couples compos s de deux adultes de sexe diff rent Pour cela nous avons eu recours aux variables suivantes e PB180 Identifiant de l poux pouse ou du partenaire qui indique la pr sence d un couple dans le m nage e La variable sexe RB090 e et enfin contr ler pour le nombre d adultes pr sents dans le m nage 2 4 Hypoth ses pour Les m nages SILC Belgique 2006 et 2007 distinguent via la variable HT Type de m nage 10 cat gories de m nages diff rentes En contr lant le nombre d individus pr sents dans le m nage et en faisant la dis tinction entre adultes et enfants en tenant compte des relations de parent nous avons pu recalculer ces cat gories et en affiner la typologie Annexe technique 43 Sont consid r s comme des parents la belle m re le beau p re les parents adoptifs et Les familles d accueil 343 344 COMPOSITION DU MENAGE DANS SILC BELGIQUE 2006 Un adulte seul 19 05 19 05 2 adultes de moins de 65 ans sans enfant a charge 19 69 38 75 s dont au moins un a plus de 65 ans sans enfant 1
172. 0 10 795 55 9 614 67 24 87 25 77 35 56 Pension 7 360 09 8 135 36 7 030 64 16 29 10 71 18 03 Autre inactivit 13 751 96 12 058 03 13 690 19 42 11 23 35 50 72 ge 30 ans 2 820 10 5 000 59 3 717 76 9 86 13 72 16 08 30 49 ans 50 59 ans 1771 91 3 899 11 3 055 97 4 80 8 56 10 32 60 65 ans 1 546 67 5 809 08 3 657 62 3 35 8 62 8 96 gt 65 ans 486 17 3 459 32 2211 85 0 97 4 04 4 87 Niveau d ducation Enseignement primaire ou moins 1 336 19 2472 11 1 902 54 4 91 7 64 8 80 Enseignement secondaire inf rieur 534 64 917 84 728 90 2 03 2 83 3 42 Enseignement secondaire sup rieur Enseignement sup rieur 4 003 70 4 699 72 4 465 81 15 46 14 63 21 39 R gion Flandre Bruxelles Capitale 802 80 472 06 645 07 2 05 0 88 1 95 Wallonie 309 88 878 00 633 28 1 46 3 22 3 52 suite 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique A 50 Etat de sant Tr s bon a bon Moyen a tr s mauvais 163 56 659 37 29 76 0 73 2 21 0 16 Type de m nage Personne seule 3 120 27 444 20 922 51 8 59 1 01 3 17 2 adultes 65 ans sans enfant charge 2 adultes dont 1 au moins est 65
173. 0 comprennent plusieurs cat gories dont la pension de survie PY110 qui est syst matiquement compt e dans ce poste si l ge du b n ficiaire d passe les 65 ans Aux indemnit s maladie dans SILC PY120 nous ajoutons l assurance maladie de la r gion flamande question 1119 La variable Autres allocations li es l exclusion sociale HY060 contient essentiellement l aide financi re du CPAS et bien qu elle soit une variable m nage le b n ficiaire direct est identifiable partir de 2006 Taxes Current transfers paid 0 7 1 Employers social insurance contributions 7 2 Employees social insurance contributions 7 3 Taxes on income 7 4 Regular taxes on wealth 7 5 Regular inter household cash transfers 7 6 Regular cash transfers to charities e La variable 7 4 Regular taxes on wealth n est pas applicable la Belgique elle est l quivalent de la variable HY120 ayant le m me intitul dans SILC Le point 9 Social transfers in kind STIK received d velopp par le groupe de Canberra n est pas disponible dans SILC et n a pas t jug important dans le cadre de la Belgique e La variable PY030 Contribution de l employeur aux frais de s curit sociale n est pas disponible avant 2007 et n est pas utile au calcul des taxes Notre d finition Taxes 8 Taxes sur le revenu et contributions sociales HY140 Ajustement de l imp t Suppl ment d imp t p
174. 0 0 93 0 67 sup rieur Enseignement sup rieur 0 34 0 44 0 69 0 50 Total 0 42 0 55 0 86 0 62 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Le Tableau 38 pr sente les rapports de revenu calcul s pour la population totale selon le niveau d ducation des femmes et des hommes Le tableau montre que les carts de revenu sont plus lev s pour tous les niveaux parmi les couples comparativement la population totale Les diff rences sont plus fortes aux niveaux d ducation faibles 27 12 et elles diminuent quand le niveau d duca tion augmente 5 lorsque l homme et la femme ont un niveau d enseignement sup rieur GRAPHIQUE 11 DISTRIBUTION DES FEMMES SELON LEUR PROPRE NIVEAU D DUCATION ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Couples o Le revenu de l homme est sup rieur celui de La femme 100 80 40 Enseignement secondaire Enseignement secondaire Enseignement sup rieur inf rieur ou moins hommes sup rieur hommes hommes Couples o Le revenu de la femme est sup rieur celui de l homme 100 80 40 20 Enseignement secondaire Enseignement secondaire Enseignement sup rieur inf rieur ou moins hommes sup rieur hommes hommes W Enseignement secondaire inf rieur ou moins femmes B Enseignement secondaire sup rieur femmes E Enseignement sup rieur femmes Source SILC Belgique 2006 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus
175. 00 68 8 Total 100 00 100 00 100 00 Enseignement secondaire 15 96 7 73 2 76 26 45 inf rieur ou MOINS Enseignement secondaire 9 07 14 77 9 52 33 36 superieur Enseignement sup rieur 3 89 9 19 27 09 40 17 Total 28 92 31 69 39 37 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique an 168 TABLEAU 37 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDUALIS S NETS MOYENS DES FEMMES ET DES HOMMES SELON LEUR PROPRE NIVEAU D EDUCATION ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Enseignement secondaire inf rieur ou moins Enseignement secondaire 0 39 0 51 0 74 sup rieur Enseignement sup rieur Source SILC Belgique 2006 calculs propres Les carts de revenus sont principalement fonction du niveau d ducation de la femme ils sont les plus lev s lorsque le niveau d ducation de la femme est le plus faible 61 7196 et les plus faibles quand son niveau d ducation est le plus lev 17 36 Tableau 37 L cart est cependant lev lorsque l homme et la femme ont un niveau d ducation sup rieur 36 TABLEAU 38 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDUALIS S NETS MOYENS DES FEMMES ET DES HOMMES PAR NIVEAU D DUCATION POPULATION TOTALE Enseignement secondaire 0 56 0 73 113 0 82 inf rieur o moins Enseignement secondaire ae 0 46 0 6
176. 006 Assessing the distributional impact of imputed rent and non cash employee income in micro data Case study based on EU SILC 2004 and SOEP 2002 paper presented at the International Conference Comparative EU Statistics on Income and Living Conditions issues and challenges Helsinki 6 8 novembre 2006 Fritzell J 1990 The dynamics of income distribution Economic mobility in Sweden in comparison with the United States Social Science Research vol 19 n 1 pp 17 46 Gahler M 1998 Life After Divorce Economic Social and Psychological Well Being Among Swedish Adults and Children Following Family Dissolution Swedish Institute for Social Research Stockholm mimeo Geerken M et W R Gove 1983 At home and at work The family s allocation of labor Beverly Hills Geurts J et J De Ree 1993 Influence of research design on time use estimates Social Indicators Research vol 30 n 2 3 pp 248 284 Gini C 1921 Measurement of Inequality of Incomes The Economic Journal vol 31 n 121 pp 124 126 Glaude M 1998 La pauvret sa mesure et son volution dans Atkinson T Glaude M Freyssinet J Seibel C Eds Pauvret et exclusion Rapport du Conseil d Analyse conomique La Documenta tion francaise Paris pp 37 62 Glorieux et P Van Tienoven 2009 Genre et emploi du temps Diff rences et volution dans l em ploi du temps des femmes et de
177. 014 0 079 0 027 gt 65 ans 0 106 0 031 0 095 0 045 0 308 0 047 0 002 0 022 0 257 0 095 Niveau d ducation r f Sup rieur Enseignement 0 290 0 084 0 216 0 019 0 232 0 062 0 241 0 098 0 109 0 072 secondaire inf rieur Enseignement 0 098 0 006 0 162 0 019 0 088 0 054 0 110 0 024 0 110 0 058 Secondaire superieur Type de m nage r f 2 adultes 65 ans ss enfant Personne seule 0 186 0 004 0 226 0 016 0236 0 044 0188 0 016 0 275 0 009 1 51 65 oie 002 0 135 0015 018 0023 O074 0 042 0153 0 044 0 083 0 022 0 119 0 04 0 143 0 04 0 096 0 067 0 021 0 002 mais sans enf Parent seul avec enf 0 335 0 027 0 323 0 064 0 255 0 068 0 255 0 040 0 365 0 000 2 adultes 1 enf 0 066 0 039 0 000 0 025 0 016 0 004 0 075 0 016 0 116 0 076 2 adultes 2 enf 0 001 0 052 0 029 0 020 0 101 0 027 0 072 0 04 0 078 0 045 2 adultes 3ou enf 0 106 0061 0 009 0 021 0 171 0 024 0 060 0 058 0 138 0 089 0012 0 018 0 133 0 054 0 092 0 038 0 003 0 083 0 073 0 049 avec enfa
178. 03 4 2 4 Allocation de 11 1 69 garantie de revenu 0 89 5 1 01 0 48 16 4 2 5 Allocation du fonds de s curit 5 0 77 d existence 0 4096 16 2 90 1 37 21 4 2 6 Suppl ment recu pour le suivi d une formation 12 2 07 professionnelle prime d ach vement 4 2 7 Allocation d attente pour jeunes 8 1 48 quittant l cole 1 09 9 1 67 0 79 21 0 78 2 0 51 0 24 10 4 2 8 Autre Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Autrement dit les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans les sous cat gories o le revenu est en moyenne plus faible ce qui explique que le d s quilibre entre hommes et femmes est plus lev dans la moyenne totale que dans les diff rentes composantes des allocations de la branche ch mage 1 2 3 Synth se des r sultats et indicateurs de base carts entre Les revenus des femmes et des hommes L examen des carts de moyennes entre les revenus des femmes et des hommes fait appara tre des carts importants pour toutes les cat gories de revenus et leurs composantes toujours au d triment des femmes Les carts sont repris dans le Tableau 13 ils constituent une premi re liste d indica teurs de base TABLEAU 13 TABLEAU R CAPITULATIF DES RAPPORTS DE REVENUS MOYENS FEMME HOMME POUR TOUTES LES CAT GORIES ET SOUS CAT GORIES DE REVENU INDICATEURS DE BASE Indicateurs de base rapports de revenus moyens femme homme
179. 071 071 0 72 0 65 0 61 0 84 0 71 0 60 activit conomique Ecar 37 29 29 23 35 39 16 29 40 Transferts individuels vers s go 075 0 65 0 71 068 059 0 83 083 0 64 par l tat Source EU SILC 2006 calculs propres GRAPHIQUE 1 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDUALIS S DES FEMMES ET DES HOMMES 1 0 0 6 0 4 0 2 j AT BE ES FR IE LU PL SE UK E Revenus nets E Revenus de l activit conomique I Revenus des transfers de l tat Source EU SILC 2006 calculs propres Le Tableau 2 et le Graphique 1 pr sentent les rapports entre les revenus moyens des femmes et des hommes par r cipiendaire et par type de revenu Les r sultats d taill s nombre d observations et montants moyens figurent en annexe cfr Annexe 1 p 333 Dans les neuf pays tudi s les revenus individuels nets des femmes sont inf rieurs ceux des hommes l cart varie de 45 au Luxembourg 20 en Su de La Su de 2096 la Pologne 25 et la France 3096 pr sentent les carts les plus faibles le Luxem bourg 45 et l Irlande 41 se trouvent l autre extr mit tant donn que la France et particu li rement la Su de mettent en avant des carts salariaux de genre qui sont parmi les plus lev s en Europe la moindre in galit de revenus s explique plut t par leurs sys
180. 11 14713 Avec enfants 22229 23842 22449 28288 31227 29157 15688 27419 21553 1 20510 22113 20789 24363 31819 26238 14336 23902 19 119 2 21738 26997 22281 26014 28356 27143 16267 28071 22 169 3ou 30 585 28807 30462 37084 46618 38156 16888 32158 24523 Total 16977 19854 18277 14368 15809 14674 12612 23329 17970 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres TABLEAU 11 CARTS DE REVENU INDIVIDUALISE NET ENTRE FEMMES ET HOMMES SELON LE NOMBRE D ENFANTS CHARGE Avec enfants Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Le manque de significativit statistique des chantillons d hommes et de femmes selon leur statut d activit emp che un commentaire approfondi Classiquement les hommes gagnent toujours plus que les femmes quel que soit leur statut d activit Cependant parmi les divorc s et les s par s il semble que la ch meuse ait un revenu plus lev que le ch meur Ceci s explique par la modulation des allocations de ch mage selon le statut familial Ce qu il faut noter aussi c est le faible cart entre le revenu des travailleurs temps plein hommes et femmes parmi les divorc s et les s par s En ce qui concerne les enfants charge Tableau 11 une premi re constatation peut tre faite le re venu moyen des personnes divorc es et s par es qu
181. 12 678 90 21 852 78 0 58 42 4 14 739 12 23 543 70 0 63 37 8 16 795 79 26 408 77 0 64 36 9 19 023 68 31 517 31 0 60 40 10 25 639 66 49 178 84 0 52 48 Total 11 722 6 23 381 2 0 50 50 suite Couples cohabitants 1 3 093 72 8 934 94 0 85 65 2 2 082 11 12 333 96 0 47 53 3 8 097 44 14 780 03 0 55 45 4 10 399 30 16 085 06 0 65 35 5 12 114 10 18 595 94 0 65 35 6 15 314 77 19 226 99 0 80 20 7 17 410 77 20 896 20 0 83 17 8 18 746 38 24 181 41 0 78 22 9 22 207 40 28 346 33 0 78 22 10 27 216 81 47 713 45 0 57 4396 Total 14 347 8 20 517 8 0 70 3096 Source SILC Be gique 2006 calculs propres L cart entre le revenu des femmes et des hommes pour les cohabitants est nettement inf rieur ce lui calcul pour les couples mari s 30 contre 50 Et si le profil des carts par d cile est semblable les carts pour les cohabitants sont toujours inf rieurs 65 contre 82 pour l cart le plus lev et 17 contre 36 pour l cart le plus faible Les tableaux suivants s int ressent s par ment aux couples o le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme et ceux o le revenu de la femme est sup rieur celui de l homme TABLEAU 13 DISTRIBUTION DES COUPLES SELON QUE LE REVENU DE L HOMME EST SUP RIEUR OU INF RIEUR CELUI DE LA FEMME 1 10 94 7 82 2 11 55 5 77 3 10 11 10 18 4 10 19 10 28 5 9 28 12 48
182. 17 79 49 35 77 10 41 2 17 Nombre d enfants 0 enfant 2 46 23 65 1 06 81 44 38 82 9 15 2 30 1 enfant 6 49 24 05 4 49 79 61 32 75 9 93 0 90 2 enfants 9 30 25 07 6 56 76 52 28 76 10 99 0 87 3 enfants et plus 6 26 28 34 7 16 75 89 28 43 10 81 07 de m nage Personne seule 4 82 22 22 0 95 79 74 39 08 9 81 257 2 adultes 65 ans sans enfant 3 44 24 82 1 14 81 20 36 95 9 09 83 2 adultes dont 1 gt 65 ans sans enfant 0 13 29 50 1 05 87 20 42 98 6 33 2 81 1 adulte avec enfant 17 ans 7 02 24 87 7 14 76 19 30 90 11 40 0 56 2 adultes avec 1 enfant 17 ans 21 21 20 83 9 21 77 19 28 65 10 60 60 2 adultes avec 2 enfants 17 ans 21 41 22 91 9 20 76 23 26 15 10 96 13 2 adultes avec plus de 2 enfants 17 ans 6 03 27 01 11 00 75 36 26 36 11 06 21 seule ou couple avec enfants gt 16 6 05 26 77 127 78 41 34 09 10 31 0 79 Autres 0 77 23 31 3 72 84 50 34 73 9 26 16 Niveau d ducation Primaire secondaire inf rieur 5 45 28 00 2 27 83 97 40 37 7 20 3 04 Secondaire sup rieur 4 40 24 86 2 84 78 80 35 51 10 11 27 p Post secondaire 20 84 21 75 3 68 77 51 31 74 11 14 17 E Statut d activit Travailleur temps plein 30 52 18 08 2 65 76 36 27 86 11 71 04 Travailleur a temps partiel 19 43 24 73 3 46 77 46 30 56 11 35 0 39 9 Ch meur 2 67 28 06 4 74 80 33 40 14 9 69 0 64 Pensionn pr pensionn 0 26 28 53 1 48 84 14 45 54 7 15 3 55 9 Autres 1 47 30 15 4 02 83 29 39 72 7 81
183. 1994 D autres ont tent d identifier les r gles de partage par la ventilation des d penses du m nage selon les biens ou services procur s Browning Bourguignon Chiappori et Lechene 1994 D autres encore ont quantifi le degr de partage des revenus au sein des m nages et sa sensibilit des modifications dans le syst me de taxation et de transfert Lundberg Pollak et Wales 1997 Selon une tude de Sierminska et al 2008 sur base du module 2002 du German Socio Economic Panel le partage gal du revenu ne semble effectif que pour 1596 des couples Dans le cadre de ce projet nous nous d marquons totalement de l approche traditionnelle bas e sur le m nage Notre objectif est d tudier les revenus individuels des femmes et des hommes et d valuer les risques de pauvret ou de d pendance qu ils encourent personnellement Pour ce faire nous avons dans un premier temps d velopp une m thodologie afin de calculer les revenus individuels des femmes et des hommes au d part de la base de donn es SILC European Sta tistics on Income and Living Conditions les ressources financi res sont enti rement individualis es afin de mesurer les in galit s entre les revenus et un risque de pauvret propre a chaque individu est calcul Cette m thode permet d approcher la situation qui caract riserait les individus en cas de dissolution du m nage L hypoth se d absence de partage des revenus individuels n est pas plus extr m
184. 2 Parent isol 0 344 0 089 0 212 2 adultes 1 enfant 0 106 0 048 0 076 2 adultes 2 enfants 0 144 0 069 0 104 2 adultes 3 enfants 0 107 0 055 0 081 3 adultes ou plus avec enfant s 0 055 0 106 0 078 Autres 0 112 0 276 0 083 Source SILC Belgique 2006 calculs propres GRAPHIQUE 19 EFFET MARGINAL DU TYPE DE MENAGE SUR LA D PENDANCE FINANCI RE REFERENCE M NAGES DE DEUX ADULTES 65 ANS SANS ENFANT 30 25 20 15 10 05 0 00 T 0 05 0 10 0 15 0 20 0 25 0 30 0 35 Personne seule 2 adultes Plus de 2 adultes sans enfant 1 est 65 sans enfant 2 adultes 1 enfant Parent seul 2 adultes 34 enfants 2 adultes 2 enfants Autres Plus de 3 adultes avec enfant s E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres TABLEAU 44 IMPACT DE L INCLUSION D AUTRES VARIABLES SUR L EFFET MARGINAL DU TYPE DE M NAGE SUR LE TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE Type de m nage Personne seule 0 208 0 020 0 242 0 027 0 220 0 016 0 183 0 018 2 adultes 65 sans enfant 2 adultes 1 est gt 65 pi 9 010 0 148 0 010 0211 0 036 0291 0 026 sans enfant Plus de 2 adultes 0 086 0 049 0 062
185. 2 21 Pauvret de revenus a Non pauvre 19 67 22 50 3 04 78 30 32 86 10 55 1 42 Pauvre 3 21 28 89 3 34 82 92 40 30 7 92 2 44 suite N c 2 252 Age 30 ans 24 72 13 88 3 36 77 60 34 27 11 61 0 64 30 49 ans 26 27 18 38 3 25 75 44 32 29 11 38 1 20 50 59 ans 16 84 22 71 0 92 77 17 39 62 10 14 1 73 60 65 ans 3 87 24 85 1 27 81 47 47 39 8 75 1 44 gt 65 ans 0 88 24 01 0 80 84 79 49 40 7 48 2 38 Statut marital 17 51 21 58 2 81 78 10 37 21 10 03 1 20 C libataire 23 86 15 64 1 70 76 84 36 84 11 38 1 03 Veuf Veuve 3 16 24 83 1 43 83 47 46 51 7 81 2 98 Divorc e 18 57 19771 1 45 77 60 39 17 10 76 2 23 Nombre d enfants 0 enfan 14 81 19 86 0 76 79 59 42 00 9 79 1 80 1 enfan 20 52 20 39 3 47 77 28 39 25 10 61 0 87 2 enfants 25 35 19 91 4 86 75 19 30 76 11 29 0 80 3 enfants et plus 23 35 22 03 5 33 74 87 30 04 11 36 1 13 Type de m nage Personne seule 16 67 19 37 0 65 77 95 41 97 10 20 2 18 2 adultes 65 ans sans enfant 17 06 20 23 0 83 79 20 39 60 997 1 43 2 adultes dont 1 65 ans sans enfant 0 30 24 73 0 87 85 64 48 42 101 2 08 1 adulte avec enfant 17 ans 21 81 22 46 5 60 75 55 30 60 1 49 0 53 2 adultes avec 1 enfant 17 ans 25 79 16 68 6 54 75 77 31 31 1 54 1 25 2 adultes avec 2 enfants 17 ans 27 43 18 30 6 80 74 76 28 60 1 27 0 82 2 adultes avec plus
186. 21 adultes parmi lesquels on compte 4 857 hommes et 5 164 femmes La fusion des 2 bases donne un total de 19 651 adultes pour lesquels les informations sur l ge le niveau d ducation et le statut d activit sont disponibles Tableau 1 Nous avons d fini les adultes comme les personnes g es de plus de 24 ans et celles g es de 18 24 ans qui sont actives sur le march du travail qui travaillent ou qui sont disponibles pour travailler et activement la re cherche d un emploi selon la d finition de l Organisation internationale du Travail TABLEAU 1 DISTRIBUTION DES INDIVIDUS DE LA BASE FUSIONN E SILC BELGIQUE 2006 2007 PAR STATUT MARITAL Nombre d obser 764 499 1263 669 225 894 5496 5496 10992 10134 9517 19651 vations Pourcen E 82 45 18 100 00 78 7496 21 2696 100 00 50 00 50 0096 100 00 51 2196 48 7996 100 00 tage Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Dans l chantillon des bases de donn es SILC 2006 et 2007 fusionn es Tableau 1 10 992 personnes vivent en couples compos s de 2 adultes avec ou sans enfant s 2 157 personnes vivent seules suite une rupture ou suite au d c s de leur partenaire Le nombre de personnes s par es tant trop faible pour tre repr sentatif nous avons regroup les personnes s par es et divorc es Notre chantillon compte 1 263 personnes divorc es ou s par es et
187. 2320 35103 0 67 Revenus deil activite 1122 36101 218 27 794 904 38047 0 73 ind pendante Revenus provenantde 5562 31600 2451 24231 3111 37341 0 65 l activit conomique Pensions 2731 14504 1339 11433 1392 17460 0 65 Ch mage 738 6 850 305 4 993 433 8 169 0 61 Indemnit s d invalidit 855 6453 434 5410 421 7 506 0 72 Indemnit s de maladie 17 1 269 4 2138 13 1 080 1 98 Bourse d tudiant 94 3 738 58 3 502 36 4 162 0 84 Pension de survie 151 9 009 121 8951 30 9179 0 98 Revenus prov nant des 4389 10672 2164 8579 2225 12691 0 68 transferts individuels de l tat Revenus nets 3 299 38 718 Revenus des salari s 4275 42853 1805 31914 2470 50844 0 63 Revenus dellactivite 367 53 767 123 40 926 244 60 280 0 68 ind pendante Revenus provenant de 4483 44937 1881 32883 2602 53728 0 61 l activit conomique Pensions 29915 528 22108 690 38113 0 58 Ch mage 265 17689 97 12 061 168 21591 0 56 Indemnit s d invalidit 278 16407 118 13518 160 18512 0 73 Indemnit s de maladie 18 9 059 11 5814 7 13317 0 44 Bourse d tudiant 33 4 335 22 2643 11 5 319 0 50 Pension de survie 351 7795 247 10173 104 1 022 9 96 Revenus 1961 25729 939 19436 1022 32695 0 59 transferts individuels de l tat suite Annexes au chapitre 2 335 336
188. 26 n 1 pp 37 51 Chiappori P A 1988 Rational household labor supply Econometrica vol 56 pp 63 89 Chiappori P A 1992 Collective labor supply and welfare Journal of Political Economy vol 100 n 3 pp 437 467 Chiappori P A 1997 Introducing household production in collective models of labor supply Journal of Political Economy vol 105 n 1 pp 191 209 Claude F 2006 Individualisation des droits sociaux Femmes Pr voyantes Socialistes FPS 9 p Clemenceau A et J M Museaux 2007 EU SILC community statistics on income and living condi tions general presentation of the instrument in Comparative EU statistics on Income and Living Conditions Issues and Challenges Office for Official Publications of the European Communities Eurostat Luxembourg pp 11 36 Cooke L P 2001 Impact of dual careers on average family size comparison of 11 countries Luxembourg Income Study Working Paper Series working paper n 267 Cowell F 1998 Measurement of Inequality London School of Economics and Political Science Discussion Paper n DARP 36 Cuypers D D Mortelmans N Torfs 2008 Is echtscheiding werkelijk Win for life die Keure Brug ge Dagum C 1980 Inequality measures between income distributions with applications Econome trica vol 48 n 7 pp 1791 1903 Dagum C 1997a A New Approach to the Decomposition of the Gini
189. 27 7 36 3 38 6 51 Femmes 0 00 6 65 29 88 85 23 42 62 Inactifs Hommes 39 76 17 03 41 08 gt 27 28 30 87 Femmes 5 33 31 18 13 65 55 89 61 35 90 52 40 89 Total Hommes 4 11 14 98 4 25 13 34 7 27 4 96 6 26 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique an wo 164 Le Tableau 35 montre que la proportion de couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re est la plus lev e lorsqu ils travaillent tous les deux temps plein ou lorsque l homme travaille temps plein et la femme temps partiel Elle est tr s faible m me si l homme travaille temps plein lorsque son pouse est inactive il est noter que la plupart des chiffres du tableau 36 sont interpr ter avec prudence tant donn la faible taille de certains sous chantillons La pro portion de couples ou seule la femme est en d pendance financi re est la plus lev e lorsqu elle est inactive ind pendamment du statut par rapport l activit de son partenaire Il en est de m me pour les hommes la proportion de couples o seul l homme est en d pendance financi re est la plus le v e lorsqu il est inactif ind pendamment du statut par rapport l activit de sa femme Finalement le risque de d pendance financi re est le plus lev pour les deux partenaires d un couple s ils sont tous les deux inactifs Ce
190. 3 Inactifs Source SILC Belgique 2006 et 2007 derni re colonne calculs propres La classification pr sent e au Tableau 4 et les carts de revenus calcul s sont biais s par la mixit des statuts qui peuvent coexister au cours d une m me ann e Afin de pallier cet inconv nient le Tableau 5 reprend les informations relatives aux individus qui ont conserv le m me statut pendant toute l ann e TABLEAU 5 MOYENNES DES REVENUS INDIVIDUALIS S NETS M ME STATUT PENDANT 12 MOIS PAR SEXE Revenus nets 2006 Travailleurs temps 20 360 plein Travailleurs temps 16 000 9 577 partiel Ch meurs 10 210 2759 Retrait s 10 930 6 362 Inactifs Source SILC Belgique 2006 et 2007 derni re colonne calculs propres Analyse des composantes du revenu net Quatre cat gories de revenus interviennent dans la composition du revenu net Les revenus de l activit conomique ils se composent des revenus du travail des salari s et des ind pendants Pour les salari s le revenu comprend les salaires les primes les revenus d une activit com pl mentaire ainsi que les revenus en nature et les autres avantages li s l emploi Les montants sont bruts ni les contributions sociales de l employ ni les pr comptes retenus la source par l employeur ne sont d duits Pour les ind pendants le revenu comprend les gains ou les pertes de l activit d ind pen
191. 3 07 100 00 p a 76 05 19 11 2 67 2 18 100 00 69 21 24 65 5 03 1 10 100 00 62 24 36 15 1 61 0 00 100 00 plus a charge Tota 70 45 22 71 4 72 2 12 100 00 Couples dont l ge moyen est de 35 50 ans oe 62 19 30 55 6 22 1 0496 00 0096 EE 66 49 28 93 1 66 2 93 00 00 s 75 58 21 67 2 02 0 73 00 00 69 55 24 64 4 69 1 13 00 00 69 82 25 57 3 19 1 42 00 00 suite Ensemble des couples Sans enfant a 42 96 49 91 5 80 2 34 00 00 70 25 25 26 2 21 2 29 00 00 2 enemies 73 90 22 46 2 84 0 81 00 00 68 76 25 42 4 9096 0 91 00 00 plus a charge Tota 55 00 38 75 4 1196 2 14 00 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres En ce qui concerne la d pendance financi re le Graphique 6 et le Tableau 24 pr sentent la r partition des couples selon la situation de d pendance financi re et selon le nombre d enfants charge pour les deux groupes d ge tudi s et pour l ensemble des couples Le pourcentage de couples o seule la femme est en d pendance financi re est de 26 pour les couples dont l ge moyen est de 35 50 ans et de 23 pour les couples plus jeunes Le pourcentage des couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re augmente tout d abo
192. 3 3396 lev s 31 49 37 48 34 20 12 23 18 08 13 4896 19 98 55 03 37 50 20 50 46 80 33 3396 Total 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Au sein de la population totale 47 des femmes appartiennent au groupe des revenus faibles et 21 au groupe des revenus lev s Les chiffres sont inverses pour les hommes Tableau 6 47 appartiennent au groupe des revenus lev s et 19 au groupe des revenus faibles C est parmi les personnes qui vivent en couple que les carts sont les plus grands 5596 des hommes contre 2096 des femmes ont des revenus lev s alors que 12 des hommes et 49 des femmes ont des revenus faibles La r partition est la plus quilibr e au sein du groupe des divorc s et des s par s 3196 des femmes contre 3796 d hommes appartiennent au groupe des revenus lev s et 3896 de femmes contre 27 des hommes appartiennent au groupe des revenus faibles 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 215 216 TABLEAU 7 DISTRIBUTION DES INDIVIDUS PAR CLASSE DE REVENU ET PAR STATUT MARITAL Faibles 6 91 4 09 9 46 1 78 100 00 Moyens 5 25 4 9996 9 8196 3 05 37 77 39 14 100 00 Elev s 5 17 5 08 2 50 1 00 22 97
193. 3 58 52 33 de trois adultes ou plus sans enfant a charge 11 72 64 05 Un adulte seul avec au moins un enfant a charge 3 01 67 06 2 adultes avec un enfant a charge 10 10 77 16 2 adultes avec 2 enfants a charge 11 28 88 43 2 adultes avec au moins 3 enfants a charge 5 4896 93 9196 3 adultes ou plus avec enfants charge 5 95 99 86 Autres 0 14 100 00 Chiffres pond r s 2006 pour la Belgique Nous avons replac les individus en suivant les hypoth ses expliqu es pr c demment au sein de ces types de m nage Nous avons galement affin les cat gories de m nages de mani re en proposer environ 40 Nous reprenons ici les principales class es par ordre d importance COMPOSITION DU M NAGE BGIA SUR BASE DE SILC BELGIQUE 2006 2 adultes de moins de 65 ans en couple pas d enfant charge 17 6196 17 6196 2 adultes en couple dont au moins un a plus de 65 ans sans 12 26 29 87 enfant a charge Femme seule sans enfant 10 48 40 35 M nage complexe sans enfant a charge avec une relation de 8 90 49 25 couple et 2 relations de parent Homme seul sans enfant 8 79 58 04 2 adultes 1 enfant a charge une relation de couple 8 06 66 1096 2 relations de parent 3 adultes avec enfants charge au moins une relation de 4 74 70 84 couple et 2 relations de parent Femme seule avec enfants a charge 2 47 73 31 2 adultes 1 enfant a charge une relation de cou
194. 33 1 00 7 00 Total 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 suite 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique c 158 Travailleurs a 21 46 2 51 15 08 3 76 0 28 9 37 52 46 ind pendante Ind pendants 3 93 1 33 2 22 0 37 0 23 1 48 9 56 Travailleurs a 0 91 0 07 1 13 0 45 0 12 0 54 3 22 ind pendante Ch meurs 1 08 0 18 0 89 1 13 0 92 2 91 7 11 Retrait s 0 42 0 57 0 62 13 62 8 02 23 43 Inactifs 0 78 0 58 1 0696 0 1096 1 7096 4 24 Total 28 58 20 47 7 39 15 27 24 02 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Le Tableau 30 pr sente les rapports entre les revenus individuels nets des partenaires selon leurs statuts d activit Dans tous les cas les travailleurs temps plein ont un revenu moyen sup rieur celui de leur partenaire l cart est le plus faible si la femme travaille temps plein 18 il est le plus lev lorsque la femme est inactive 88 Pour tous les autres statuts de l homme son revenu moyen est inf rieur celui de sa partenaire si cette derni re travaille temps plein sauf pour les ind pendants et si elle travaille temps partiel dans le cas o il est ch meur On voit donc bien quel point le statut de travailleur temps plein pr serve le plus les femmes de l in galit au sein du couple TABLEAU 30 RAPPORT ENTRE
195. 4 2 085 1 500 1 659 1 482 1 1 3 12 Indemnit s pour travail l tranger Source SILC Be 24 906 500 gique 2006 calculs propres 76 4 556 1 500 2l 2671 1339 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique N 30 Les transferts de l tat Le Tableau 10 reprend les diff rents transferts de l tat Tous les transferts de l tat sont en moyenne annuelle plus faibles pour les femmes Les exceptions sont le cong parental le cong ducation l indemnit de maternit et la pension de survie Les carts les plus lev s sont de 3296 pour les allocations de ch mage et de 3496 pour les pensions Les plus faibles carts sont observ s pour les indemnit s d invalidit 1796 et de maladie 8 La pr sence d hommes parmi les b n ficiaires de l indemnit de maternit est due la facon dont la question a t formul e dans le questionnaire SILC Belgique 2006 le questionnaire ne pr voyait pas de r ponse possible pour les hommes qui ont pris un cong de paternit ceci a t corrig dans SILC Belgique 2007 parmi les hommes interrog s ceux qui ont d clar avoir recu une indemnit de paternit ont t encod s dans la m me variable L cart entre la dur e des cong s de paternit et de maternit explique l cart entre les indemnit s percues par les femmes et par les homme
196. 43 9 28 21 20 13 36 16 Statut professionnel Travailleurs temps plein 10 5 14 11 8 8 8 7 Travailleurs a temps partiel 36 17 42 37 15 23 40 26 Ch meurs 68 65 96 92 44 39 67 71 Pensionn s 30 4 4 2 28 9 52 21 Autres inactifs 82 54 49 34 58 63 66 52 Classe d ge 30 ans 44 28 50 38 46 37 33 24 30 49 ans 44 6 38 22 10 9 28 11 50 59 ans 53 7 27 23 9 7 39 17 60 65 ans 56 10 11 10 16 6 48 21 gt 65 ans 46 4 7 2 32 6 48 18 Type de m nage Personne seule 9 12 4 19 17 21 21 20 oe 43 8 27 19 18 12 30 13 ee QU 81 4 14 13 33 6 67 18 m ed Mn dultesmais 62 18 34 30 36 26 43 23 Parent seul avec enfant s 11 0 14 8 10 12 5 5 Deux adultes 1 enfant 43 5 31 13 19 7 41 13 Deux adultes 2 enfants 56 5 41 13 13 5 42 7 Deux adultes 3 enfants 63 2 55 18 14 7 50 8 a plus 60 21 44 30 32 32 46 24 Autres 38 28 49 21 39 14 Education Enseignement secondaire inf 57 13 26 28 31 13 51 23 secondaire 45 7 37 23 18 13 36 17 Enseignement sup rieur 26 8 16 9 16 14 24 9 Origine Locale 45 7 30 22 18 12 37 16 Autres 72 35 37 10 50 27 42 22 EU 48 12 12 17 35 32 48 10 Source EU SILC 2006 Annexes au chapitre 2 339 ANNEXE TECHNIQUE Sur la d finition et le calcul du revenu individuel et des indicateurs d in gal
197. 5 454 58 0 03 0 62 0 72 Administration publique 1 045 98 425 42 232 06 1 50 0 63 0 47 ducation 2 062 79 4 179 33 3 350 44 3 03 5 59 6 64 Sant et action sociale 672 27 2 123 74 1 596 15 1 19 2 57 3 49 ee domestiques 386 01 216 88 539 44 0 59 0 20 0 83 Occupation Forces arm es 703 56 219 72 374 96 0 40 0 96 0 45 Directeurs de soci t s et Dirigeants Directeurs g n raux cadres sup rieurs et membres de l Ex cutif et des corps 6 258 37 9 496 70 8 720 62 L gislatifs 5 00 8 61 9 65 Sp cialistes des professions intellectuelles et scientifiques 2 966 72 4 074 68 3 480 84 4 50 5 87 7 35 e Professions interm diaires intellectuelles et scientifiques 682 54 2011 15 1212 62 1 32 3 19 2 96 Employ s de bureau Employ s de r ception caissiers guichetiers et assimil s 2 205 37 1 463 48 1 473 68 4 06 0 99 2 51 en aux particuliers et des services 1 546 85 1315 05 1415 36 2 80 1 81 3 04 suite Occupation suite Mod les vendeurs et d monstrateurs 1 574 81 3 084 74 832 13 1 67 0 97 Agriculteurs Ouvriers et Artisans 2 360 75 1 274 01 1 984 37 2 40 2 27 4 65 Conducteurs et Manceuvres agriculture et p che transport 834 87 1 102 95 1 631 90 1 38
198. 5 643 14 061 10 279 19 185 16 182 617 191 808 627 12 31 18 58 3116 2 078 3 021 320 45 365 6 179 5 913 6 095 1 617 1 617 1 617 Allocations familiales 32 12 44 2 638 2638 5 276 Source SILC Belgium 2006 et 2007 calculs Au niveau des allocations de ch mage on observe de fortes diff rences entre les b n ficiaires selon le sexe Tableau 9 L cart entre les b n ficiaires masculins et f minins est le plus grand dans le groupe des personnes en couple 6 167 euros pour les femmes contre 11 077 euros pour les hommes Parmi les divorc s et s par s l cart est le plus faible les femmes percoivent en moyenne des allocations de ch mage hauteur de 78 de celles percues par les hommes Les m mes observations peuvent tre faites au niveau des pensions de retraite celles des femmes tant syst matiquement inf rieures celles des hommes avec un cart particuli rement creus dans le groupe des personnes qui vivent en couple Le montant lev 3 116 euros des allocations familiales percues par les femmes divor c es et s par es t moigne du fait que ce sont g n ralement les m res divorc es qui ont les enfants a charge et donc qui percoivent de ce fait les allocations familiales Les montants identiques percus par les hommes et les femmes au sein des couples r sultent de nos hypoth ses de ventilation de ce poste de revenu d clar au
199. 56 130 890 826 Revenu m dian des personnes sous le seuil Femmes 381 248 1 413 375 359 22 631 429 Hommes 491 501 180 509 653 815 31 555 474 cart m dian relatif des personnes sous le seuil Femmes 0 5 0 7 1 0 0 5 0 6 0 7 0 8 0 3 0 5 Hommes 0 4 0 4 0 6 0 4 0 2 0 4 0 8 0 4 0 4 is les carts m dians 14 18 1 6 13 23 2 0 11 08 11 Intensit du risque de pauvret Femmes 19 5 25 0 48 6 15 7 22 396 30 9 23 5 5 7 17 5 Hommes 4 1 43 9 2 5 2 4 5 3 1 15 8 5 1 6 8 intensit sde 7 58 53 30 50 101 15 11 26 Part des femmes dans le premier et dernier d cile Premier d cile Dernier d cile 87 3 84 7 84 0 75 8 79 5 90 4 57 996 72 396 Rapport de la part des femmes entre le premier et le dernier d cile Distance conomique relative 3 4 3 5 3 2 2 9 3 5 3 8 2 3 2 8 Rapport entre la transvariation et les in galit s inter groupes brutes Source EU SILC 2006 calculs propres 0 333 0 393 0 366 0 497 0 394 0 361 0 633 0 530 0 419 5 CONCLUSION Dans les neuf pays tudi s les revenus individuels nets des femmes sont inf rieurs ceux des hommes l cart varie de 45 au Luxembourg 20 en Su de La Su de 2096 la Polo
200. 6 Ressortissants EU 0 109 0 038 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Contr ler pour le statut d activit diminue la fois les effets marginaux du type de m nage sur la d pendance financi re et leur significativit deuxi me colonne du Tableau 44 En d autres termes la d pendance financi re des femmes est d termin e par leur statut d activit plut t que par le nombre d enfants qu elles ont a charge Le m me raisonnement s applique aux hommes mais de facon moins marqu e Contr ler pour l ge ne modifie que l g rement l effet du type de m nage des femmes sur leur taux de d pendance financi re troisi me colonne du Tableau 44 Avoir trois enfants n est plus significatif pour les femmes Pour les hommes vivre dans un m nage ag plut t que dans un m nage jeune n a plus d effet sur leur taux de d pendance financi re L inclusion de l ducation et de la nationalit ne change pas de mani re importante les effets margi naux li s au type de m nage 3 5 Effet de la nationalit Cette analyse se fonde sur la variable PB220A qui distingue les Belges les ressortissants d un autre pays membre de l UE et les ressortissants de pays ext rieurs l UE GRAPHIQUE 20 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE SELON LA NATIONALIT 4096 30 20 10 I Belges Ressortissants non EU Ressortissa
201. 6 8 67 12 82 7 9 3196 11 49 8 9 8596 10 53 9 9 57 11 72 10 10 55 6 90 Total 100 00 100 00 Source SILC Be gique 2006 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique 138 Les couples o le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme sont relativement galement r partis entre les d ciles Par contre les couples o le revenu de la femme est sup rieur celui de l homme sont plus concentr s dans les d ciles centraux et sup rieurs d ciles 5 9 Tableau 13 TABLEAU 14 REVENU NET MOYEN DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES COUPLES CLASSES PAR DECILE POUR LES COUPLES O LE REVENU DE L HOMME EST SUP RIEUR A CELUI DE LA FEMME Source SILC Belgique 2006 calculs propres En ce qui concerne les couples o le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme l in galit entre les revenus des partenaires est tr s lev e dans les deux premiers d ciles 93 et 87 L in galit est la plus faible pour les d ciles 6 9 elle varie de 4796 56 Tableau 14 TABLEAU 15 REVENU MOYEN INDIVIDUALIS DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES COUPLES CLASS S PAR D CILE POUR LES COUPLES OU LE REVENU DE LA FEMME EST SUP RIEUR CELUI DE L HOMME Source SILC Belgique 2006 calculs propres En ce qui concerne les couples o le revenu de la femme est sup r
202. 65 ans 0 62 0 58 0 49 0 70 0 58 0 54 0 73 0 73 0 63 Niveau d ducation Enseignement secondaire inf ou moins 0 62 0 56 0 40 0 67 0 48 0 56 0 84 0 78 0 61 Enseignement secondaire sup rieur Enseignement sup rieur 0 66 0 65 0 69 0 69 0 62 0 66 0 71 0 78 0 63 0 64 0 61 0 54 0 73 0 58 0 50 0 67 0 79 0 61 Source EU SILC 2006 calculs propres 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens e M 108 2 2 D pendance financi re et taux de risque de pauvret L Union europ enne d finit le taux de risque de pauvret comme la proportion de personnes qui vivent dans des m nages disposant d un revenu quivalent disponible inf rieur 60 du revenu quivalent m dian du pays de r sidence Le taux de d pendance financi re repr sente la proportion d individus qui disposent d un revenu individuel inf rieur 6096 du revenu individuel m dian du pays de r sidence La diff rence entre les deux indicateurs s explique par l hypoth se de partage int gral des ressources au sein des m nages retenue par l Europe mais rejet e dans le projet BGIA GRAPHIQUE 2 TAUX DE RISQUE DE D PENDANCE FINANCI RE DES FEMMES ET DES HOMMES ET CART ENTRE LEURS TAUX 5096 4096 30 20 1 1 L i J AT BE ES FR IE LU PL SE UK 096 Femmes M Hommes E cart Sour
203. 7 5609 13750 7788 19466 0 71 l activit conomique Pensions 4440 10179 1894 7757 2546 12098 0 64 Ch mage 1166 3628 635 3321 531 3 978 0 83 Indemnit s d invalidit 466 7918 161 6 464 305 8 642 0 75 Indemnit s de maladie 394 4 307 197 4 060 197 4 613 0 88 Bourse d tudiant 91 2 035 55 2 433 36 1 533 1 59 Pension de survie 371 6 345 329 6599 42 4 422 1 49 Revenus prov nant des 6822 8289 3208 6449 3614 9983 0 65 transferts individuels de l tat Revenus nets 23 073 Revenus des salari s 8720 23740 4313 19999 4407 27513 0 73 Revenus dellactivite 762 31475 242 29 427 520 32 326 0 91 ind pendante Revenus provenant de 9362 24743 4518 20657 4844 28624 0 72 l activit conomique Pensions 3455 16842 1741 14093 1714 19895 0 71 Ch mage 1161 7122 636 5976 525 8 521 0 70 Indemnit s d invalidit 378 7 330 157 7 739 221 6 995 1 11 Indemnit s de maladie 633 2 922 325 2 908 308 2 937 0 99 Bourse d tudiant 84 2 076 57 2 230 27 1715 1 30 Pension de survie 137 10631 133 10820 4 3521 3 07 Revenus 5465 13401 2869 11295 2596 15890 0 71 transferts individuels de l tat suite Revenus nets 4 870 27 732 Revenus des salari s 4605 29469 2285 23472
204. 77 et les plus faibles quand son niveau d ducation est le plus lev 49 57 Tableau 40 Dans ces couples l cart reste encore plus lev lorsque l homme et la femme ont un niveau d du cation sup rieur que lorsqu on tudie l ensemble des couples 5296 dans les couples o le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme contre 3696 dans l ensemble des couples Dans les couples o le revenu de la femme est sup rieur celui de l homme les carts de revenus ne varient pas beaucoup selon le niveau d ducation Pour les combinaisons o le nombre d observations est suffisamment lev le rapport des revenus est compris entre 1 58 et 1 68 TABLEAU 40 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDUALIS S NETS MOYENS DES FEMMES ET DES HOMMES SELON LEUR PROPRE NIVEAU D DUCATION ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Couples o le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme Enseignement secondaire inf rieur ou moins Enseignement secondaire sup rieur Enseignement sup rieur Couples o le revenu de la femme est sup rieur celui de l homme Enseignement secondaire inf rieur ou moins Enseignement secondaire 1 57 1 65 1 58 sup rieur Enseignement sup rieur Source SILC Belgique 2006 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique 172 Le Tableau 41 et le Graphique 12 pr sentent les taux
205. 7e R partition des couples selon l ge moyen des partenaires R partition des couples selon le nombre d enfants charge Rapport entre les revenus individuels nets des femmes et des hommes au sein des couples selon le nombre d enfants charge 28 128 128 129 130 131 132 34 35 35 36 136 137 138 38 40 41 141 142 143 144 144 46 48 50 50 152 Liste des tableaux 299 300 Tab eau 28 Distribution des couples en fonction du nombre d enfants a charge du nombre de partenaires en d pendance financi re Tab eau 29 Distribution des hommes et des femmes selon leur propre statut d activit et celui de leur partenaire Tab eau 30 Rapport entre les revenus individuels nets moyens des femmes et des hommes selon leur propre statut d activit et celui de leur partenaire Tab eau 31 e hommes par Tab eau 32 Rapport entre les revenus individuels nets moyens des femmes et des statut d activit population totale Distribution des hommes et des femmes selon leur propre statut d activit et celui de leur partenaire Tab eau 33 e Rapport entre les revenus individualis s nets moyens des femmes et des hommes selon leur propre statut d activit et celui de leur partenaire Tab Tab du coup Tab eau 35 eau 36 eau 34 Taux de d pendance financi re selon le statut d activit des deux part
206. 8403 2684 10166 0 83 transferts individuels de l tat suite Revenus nets 7326 25 329 Revenus des salari s 8225 32426 4266 24546 3959 40459 0 61 Revenus deil activite 1147 29481 376 20 148 771 33 826 0 60 ind pendante Revenus provenantde 9211 33170 4568 24780 4643 41018 0 60 l activit conomique Pensions 5354 13431 2835 10492 2519 16962 0 62 Ch mage 168 4 542 52 4 105 116 4 727 0 87 Indemnit s d invalidit 526 4 353 291 4 577 235 4 094 1 12 Indemnit s de maladie 539 6 399 233 5 894 306 6 784 0 87 Bourse d tudiant 96 8 696 64 8115 32 9 709 0 84 Pension de survie 89 8 241 70 8912 19 5 803 1 54 Revenus prov nant des 6371 12357 3415 9849 2956 15354 0 64 transferts individuels de l tat Source EU SILC 2006 Annexes au chapitre 2 337 ANNEXE 2 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE Total observations 5 856 5 252 4964 4 657 12114 11359 7495 6977 5412 4911 Sexe 38 11 36 11 49 15 31 13 40 19 Statut professionnel Travailleurs a temps plein 11 5 7 3 10 7 7 4 5 5 Travailleurs a temps partiel 33 15 15 12 44 33 32 31 33 27 Ch meurs 61 62 46 29 90 76 49 46 63 62 Pensionn s 29 6 41 10 32 11 30 15 32 25 Autres inactifs 86 76 84 56 88 67 84 74 73 72 Classe d ge 30 ans
207. 894 veufs Dans chacun des groupes l exception des couples le pourcentage des femmes est sup rieur au pourcentage des hommes Parmi les indi vidus seuls apr s une rupture ou suite au d c s du partenaire la proportion des femmes repr sente pr s du double de celle des hommes 6696 contre 34 C est dans le groupe des veufs que le pourcen tage de femmes est le plus lev 7596 Ces pourcentages se rapprochent de ceux du recensement de 2001 qui r v le que la population en situation de veuvage se compose de 19 d hommes et 81 de femmes Selon cette m me source 46 des divorc s sont des hommes et 5496 des femmes Recen sement Belge de 2001 30 Cette section est divis e en trois parties dans la premi re nous comparons les caract ristiques des personnes composant les trois groupes nous nous int ressons ensuite leurs revenus pour finale ment comparer leurs taux de d pendance financi re 30 http epp eurostat ec europa eu portal page portal population data database 1 1 Caract ristiques 1 1 1 Age La population des veufs et des veuves se distingue des autres groupes par son age lev puisque 83 d entre eux ont plus de 65 ans et que l ge moyen de ce groupe est de 73 ans Tableau 2 En ce qui concerne la comparaison entre les personnes qui vivent en couple et les divorc s et s par s on constate aussi que l ge moyen de ce dernier groupe est plus lev que celui des personnes qui vivent en couple Ceci
208. 95 0 180 0 002 0 019 Nationalit r f nationaux Ressortissants non EU 0 308 0 094 0 083 0 130 0 165 0 030 0 081 0 056 Ressortissants EU 0 140 0 018 0 174 0 128 0 257 0 255 0 178 0 013 Observations 3536 3520 6262 14070 5448 5288 8590 7344 Wald Chi 20 745 87 268 26 3724 5 2763 8 872 56 702 41 1919 98 862 13 Pseudo R 0 4589 0 3067 0 4218 0 3678 0 2420 0 2387 0 2938 0 1948 Source EU SILC 2006 calculs propres 122 4 PROPOSITION DE NOUVEAUX INDICATEURS L Union europ enne utilise un groupe d indicateurs de pauvret et d exclusion sociale qui sont cal cul s et compar s de mani re r guli re pour l ensemble des tats membres Ces indicateurs sont connus sous Le nom d indicateurs de Laeken Pour conclure cette tude nous proposons quatre nouveaux indicateurs Tableau 8 qui pourraient am liorer les mesures de la pauvret dans l Union europ enne Le premier indicateur correspond au rapport entre les taux de d pendance financi re des femmes et des hommes Comme indiqu dans le Tableau 6 cet indicateur varie entre 1 4 pour la Pologne et la Su de et 4 9 pour le Luxembourg Autrement dit le risque de d pendance financi re est entre 1 4 et 4 9 fois plus lev pour les femmes que pour les hommes Le deuxi me indicateur indique le rapport entre les carts m dians relatifs des femmes et des hommes L cart m dian rel
209. ANTS A CHARGE ET DU NOMBRE DE PARTENAIRES EN DEPENDANCE FINANCIERE Couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans 80 70 60 50 40 30 20 1096 I a EB 0 enfant a charge 1 enfant a charge 2 enfants a charge 3 ou enfants a charge Couples dont l ge moyen est de 35 50 ans 80 70 60 50 40 30 20 10 A H _ 0 enfant a charge 1 enfant a charge 2 enfants a charge 3 ou enfants a charge Ensemble des couples 80 70 60 50 40 30 e l 10 n EN Em EH d 0 enfant a charge 1 enfant charge 2 enfants a charge 3 ou enfants a charge E Couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re M Couples o seule la femme est en d pendance financi re Couples seul l homme est en d pendance financi re Couples les deux partenaires sont en d pendance financi re Source SILC Belgique 2006 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique A N 148 TABLEAU 24 DISTRIBUTION DES COUPLES EN FONCTION DU NOMBRE D ENFANTS A CHARGE ET DU NOMBRE DE PARTENAIRES EN D PENDANCE FINANCIERE Couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans e m 68 41 22 03 6 50
210. Au niveau de l indicateur global Tableau 4 derni re ligne il appara t que les femmes connaissent plus souvent une situation de pauvret de temps que les hommes car l indicateur s l ve 1 09 ce qui signifie qu il y a environ 10 de femmes en plus en pauvret de temps que les hommes En ce qui concerne la d sagr gation par cat gorie l interpr tation des r sultats est quasi impossible dans la mesure o le nombre d observations est la plupart du temps inf rieur 100 seuil minimum que nous avons fix pour pouvoir interpr ter les r sultats de mani re significative Un tel r sultat n est toutefois pas surprenant dans la mesure o la pauvret de temps est obtenue a partir d un seuil d fini entre autres sur base du nombre d heures de travail r mun r moyen observ dans la population totale Tr s peu de personnes ont une charge de travail totale d passant ce seuil orsqu il s agit de groupes de personnes qui ne travaillent pas comme les ch meurs les retrait s es personnes g es de plus de 60 ans etc On observe donc un faible nombre de personnes en si uation de pauvret de temps et ce nombre d observations inf rieur 100 ne permet pas d interpr ter es r sultats Intensit de pauvret de temps Si le premier indicateur renseigne quant la diff rence de proportion de femmes et d hommes tou ch s par la pauvret de temps et dans quelle mesure les femmes sont plus ou moins concern es par ce type de pa
211. Avec 3 enfants ou plugs charge 68 81 31 19 0 00 0 00 00 00 Total 68 75 24 55 4 83 1 87 00 00 Couples dont moyen est de 35 50 ans Sans enfant a charge 62 88 29 6396 5 79 1 7096 00 0096 PRG TONES 65 65 29 59 3 08 1 68 00 00 Avec 2 enfants 75 98 21 02 2 63 0 38 00 00 charge Avec 3 enfants ou 70 06 25 75 3 67 0 52 00 00 plus a charge Total 70 33 25 36 3 41 0 90 00 00 Ensemble des couples mari s Sans enfant a charge 37 74 55 2296 4 0496 3 0096 00 0096 PORC lapin anta 64 31 31 15 3 03 1 51 00 00 Avec 2 enfants 74 03 21 96 3 26 0 74 00 00 charge Avec 3 enfants ou 69 5396 26 57 3 48 0 43 00 00 plus a charge Total 53 07 41 28 3 65 2 00 00 00 suite Couples cohabitants Couples dont moyen est inf rieur a 35 ans Sans enfant a charge 72 43 18 10 7 01 2 47 100 00 due a a 73 00 20 95 3 44 2 60 100 00 Avec 2 enfants 5 charge 61 43 31 00 7 57 0 00 100 00 Avec 3 enfants ou A 5 pl s Scharge 58 91 34 34 6 75 0 00 100 00 Total 70 90 20 83 6 12 2 15 100 00 Couples dont l ge moyen est de 35 50 ans Sans enfant charge 67 85 23 01 8 36 0 77 00 00 Ped A 75 55 19 42 1 45 3 57 00 00 Avec 2 en
212. Belgique N N 128 TABLEAU 1 DISTRIBUTION DES PERSONNES EN COUPLE ET DE LA POPULATION TOTALE PAR GROUPE D GE 25 ans 1 9396 6 3996 25 34 ans 21 8196 18 13 17 19 18 21 35 44 25 05 26 02 19 8796 21 34 45 54 ans 15 99 17 19 18 86 20 26 55 64 ans gt 65 ans 16 14 14 97 Age moyen Source SILC Belgique 2006 calculs propres TABLEAU 2 DISTRIBUTION DES PERSONNES EN COUPLE ET DE LA POPULATION TOTALE SELON LE NOMBRE D ENFANTS A CHARGE 0 52 89 62 81 65 34 1 17 68 16 26 15 05 2 19 86 14 2596 13 26 3 o 9 57 6 68 6 35 Total 100 00 100 00 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres TABLEAU 3 DISTRIBUTION DES PERSONNES EN COUPLE ET DE LA POPULATION TOTALE PAR STATUT D ACTIVIT Travailleurs temps plein hors activit 28 58 52 46 26 53 49 9696 ind pendante Ind pendants 4 29 9 57 3 57 9 15 Travailleurs temps partiel hors activit 20 47 322 16 55 3 85 ind pendante Ch meurs Retrait s 15 26 23 41 22 43 20 91 Inactifs 24 02 4 23 21 76 7 22 Total 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 100 00 100 00 100 00 TABLEAU 4 DISTRIBUTION DES PERSONNES EN COUPLE ET DE LA POPULATION TOTALE PAR NIVEAU D DUCATION
213. DE TRAVAIL TOTAL MOYEN TEMPS DE TRAVAIL TOTAL lt 1 5 TEMPS DE TRAVAIL TOTAL MOYEN Pauvre Non pauvre 2 10 Temps restant Nous cr ons une nouvelle variable indiquant le temps restant de l individu soit le temps qu il peut consacrer au temps physiologique repas repos etc et au temps personnel loisirs activit s cultu relles et sociales etc de la mani re suivante TEMPS RESTANT 604 8006 Temps restant TEMPS DE TRAVAIL TOTAL 3 Construction des indicateurs d in galit de temps Dans le cadre du projet BGIA nous avons construit 5 indicateurs d in galit entre les femmes et les hommes au niveau de l utilisation du temps et au niveau individuel 3 1 Pauvret de temps Le premier indicateur est un indicateur bas sur la variable PAUVRET DE TEMPS variable cr e pr c demment sur base des variables FICTW1 FICTW2 FICTW3 cf supra c est dire qu il indique si un individu est pauvre en temps soit si son temps de travail total que ce soit pour une activit r mun r e ou non est sup rieur 1 5 fois le temps de travail total moyen observ dans la population totale Cet indicateur indique la diff rence de niveau de pauvret de temps entre les femmes et les hommes car il est construit comme tant le rapport entre le pourcentage de femmes et d hommes en situation de pauvret de temps Plus le ratio est lev faible plus la pauvret de temps concerne les femmes hommes
214. ELON LA METHODE DE DAGUM FORMULES ANNEXES CHAPITRE II ANNEXE 1 D TAIL DU RAPPORT DES MOYENNES FEMMES HOMMES DES DIFF RENTS REVENUS INDIVIDUELS ANNEXE 2 TAUX DE D PENDANCE FINANCIERE ANNEXE TECHNIQUE INTRODUCTION PREMI RE PARTIE D FINITION ET CALCUL DU REVENU INDIVIDUEL ET DES INDICATEURS D IN GALIT SUR BASE DES DONN ES SILC BELGIQUE 2006 ET 2007 ET EU SILC 2006 1 Pr sentation de SILC Belgique 2006 et 2007 2 S lection de l chantillon 2 1 2 2 2 3 2 4 2 5 D finition des adultes Hypoth ses pour les parents Identification des couples Hypoth ses pour les m nages Contr le pour les observations manquantes 3 D finition du revenu 3 1 3 2 3 3 3 4 3 5 D finition des revenus selon le Canberra Expert group Litt rature D finition des revenus selon le Canberra Expert group Interpr tation Correspondance avec SILC Revenus des salari s Revenus de l activit ind pendante Revenu de l activit conomique Revenu du patrimoine Autres revenus Revenu brut Transferts de l tat Taxes Synth se de la d finition BGIA du revenu Passage du brut au net 324 325 326 328 329 332 333 338 340 341 342 342 342 343 343 343 343 345 345 346 348 349 349 351 351 352 353 353 353 355 356 358 Annexes 321 4 Individualisation du revenu 362 4 1 Importance des variables ventiler 362 Revenu du patrimoine 362 Tran
215. ELS NETS DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES COUPLES SELON LE NOMBRE D ENFANTS CHARGE 0 0 76 0 66 0 40 0 49 1 0 69 0 59 0 49 0 61 2 0 61 0 59 0 45 0 58 3 o 0 48 0 51 0 90 0 52 Total 0 68 0 57 0 41 0 54 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Les carts entre les revenus des femmes et des hommes au sein de l ensemble des couples sont plus lev s qu au sein des groupes les plus jeunes et cela quel que soit le nombre d enfants charge Pour l ensemble des couples les carts les plus lev s s observent pour les couples sans enfant ils sont les plus faibles lorsque le couple a un enfant charge ils augmentent ensuite quand il y a un deuxi me et surtout un troisi me enfant charge En ce qui concerne les couples les plus jeunes l in galit augmente par contre avec le nombre d en fants charge de 24 en l absence d enfant 39 s il y a deux enfants Le m me profil s observe pour les couples d ge moyen groupe pour lequel les carts sont toujours plus lev s que pour les couples les plus jeunes On peut donc conclure de cette analyse que les carts au sein des couples augmentent avec le nombre d enfants l observation d une forte in galit au sein des couples sans enfant pour l ensemble des couples t moignant d un effet de g n ration qui perd de l ampleur lorsque l on consid re les tranches d ge plus jeunes GRAPHIQUE 6 DISTRIBUTION DES COUPLES EN FONCTION DU NOMBRE D ENF
216. En ce qui concerne les femmes les diff rences sont tr s importantes le taux de d pendance financi re est beaucoup plus lev que le taux de risque de pauvret A l oppos le taux de d pendance financi re des hommes est relativement proche de leur taux de risque de pauvret Dans tous les pays tudi s sauf en Pologne et au Royaume Uni le taux de d pendance financi re des femmes est au moins deux fois plus lev que leur taux de risque de pauvret Ceci indique que de nom breuses femmes se trouveraient en situation de pauvret si elles ne pouvaient plus disposer d une part du revenu d un autre membre du m nage Ces r sultats confortent ceux de Daly et Rake 2002 Measuring household income and calculating poverty rates at the household level implies that incomes are shared equally within households Where such sharing does not occur it is women who are most likely to be affected since they command lower incomes on average Hence this methodological practice tends to overstate women s access to income and understate their poverty rates Daly et Rake 2002 annex p 3 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens o 110 2 3 D pendance financi re et caract ristiques individuelles L Annexe 2 p 338 pr sente les taux de d pendance financi re en fonction de diff rentes caract ris tiques individuelles Le Graphique 4 met en avant Les taux de d pend
217. Hommes Total Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total 21 13 17 14 10 12 26 17 22 enfan ee 3 1 3 13 4 12 30 12 27 enfant s SAS 51 10 31 48 8 28 13 13 13 enfan Saver 27 5 16 32 6 19 9 8 8 enfant s 2 adultes et autres 47 19 32 46 18 31 7 9 8 Source SILC Belgique 2006 calculs propres La d pendance financi re des personnes appartenant diff rents types de m nages varie fortement lorsque l on utilise une chelle d quivalence pour tenir compte de la pr sence d enfants Tableau 28 Les taux de d pendance financi re des personnes sans enfant diminuent alors que ceux des per sonnes avec enfant s augmentent L effet est plus marqu pour les m res isol es En ce qui concerne les hommes les taux de d pendance BGIA et BGIA quivalent sont les plus lev s pour ceux qui vivent dans des m nages complexes plus de deux adultes et autres Les taux de risque de pauvret europ ens sont plus lev s pour les hommes vivant seuls Cette diff rence s explique par l hypoth se de partage des revenus dans le calcul des taux de risque de pauvret europ ens qui masque le risque de pauvret des individus dans les m nages complexes En ce qui concerne les femmes les taux de d pendance BGIA et BGIA quivalent sont les plus lev s pour celles qui vivent dans des m nages compos s de deux adultes sans enfant et dans de
218. Income Inequality Ratio Em pirical Economics vol 22 n 4 pp 515 531 Dagum C 1997b Decomposition and Interpretation of Gini and the Generalized Entropy Inequality Measures Proceedings of the American Statistical Association Business and Economic Statistics Section 157th Meeting pp 200 205 Daly M 1992 Europe s poor women Gender in research on poverty European Sociological Re view vol 8 n 1 pp 1 12 Daly M et K Rake 2002 Gender Household and Individual Income in France Germany Italy the Netherlands Sweden the USA and the UK Luxembourg Income Study Working Paper Series wor king paper n 332 Davies H et H Joshi 1994 Sex sharing and the distribution of income Journal of Social Policy vol 23 n 3 pp 301 340 De Vaus D M Gray L Qu et D Stanton 2008 The effect of relationship breakdown on income and social exclusion University of New South Wales Social Policy Research Centre mimeo Defina R H 2002 The impact of unemployment on alternative poverty measures Federal Re serve Bank of Philadelphia working paper n 02 8 Dewilde C 2003 The Financial consequences of Relationship Dissolution for Women in Western Europe in Ruspini E et A Dale Eds The Gender Dimension of Social Change The Contribution of Dynamic Research to the Study of Women s Life Courses The Policy Press Bristol pp 81 110 Ebbinghaus B 1998 Euro
219. LES REVENUS INDIVIDUELS NETS MOYENS DES FEMMES ET DES HOMMES SELON LEUR PROPRE STATUT D ACTIVIT ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Travailleurs temps plein hors activit ind pendante 0 82 0 43 0 57 0 31 0 24 0 12 Ind pendants 0 15 Travailleurs temps partiel hors activit ind pendante Gat 1 01 0 71 0 50 0 62 0 13 0 17 0 09 Ch meurs Retrait s Inactifs Source SILC Belgique 2006 calculs propres l image du Tableau 30 qui concerne les couples le Tableau 31 pr sente les rapports de revenu en fonction des diff rentes combinaisons de statuts par rapport l activit des femmes et des hommes dans la population totale Si le rapport de revenu pour les travailleurs temps plein ne diff re pas de celui des couples 0 81 dans la population totale contre 0 82 dans les couples tous les autres rapports de revenu pour lesquels on dispose de suffisamment d observations sont plus faibles pour les couples C est notamment le cas de tous les statuts pour les femmes sauf le travail temps plein par rapport aux travailleurs temps plein IL est noter que ces rapports de revenu calcul s sur base de la population totale incluent les revenus des couples galement et montrent donc que la prise en compte des personnes qui ne sont pas en couple permet de r duire les carts constat s au sein des couples par rapport la population totale TABLEAU 31 RAPPORT ENTRE
220. Le Tableau 11 pr sente les m mes calculs apr s que ait retir de l chantillon les ind pendants et leurs conjoints les revenus moyens des hommes et des femmes changent peu et les chiffres relatifs aux carts diff rent uniquement au niveau des 3 premiers d ciles IL ne nous a donc pas paru judicieux de poursuivre l analyse en liminant les ind pendants TABLEAU 11 REVENU INDIVIDUALISE NET DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES COUPLES DECILES FORMES SUR BASE DU REVENU TOTAL DES COUPLES HORS IND PENDANTS 1 1679 70 10 967 55 0 15 8596 2 3 070 42 1547722 0 20 8096 3 5 773 28 16 409 19 0 35 65 4 8 061 32 17 911 98 0 45 55 5 10 496 18 19 612 56 0 54 46 6 13 118 83 21 008 34 0 62 38 7 14 714 41 23 076 91 0 64 3696 8 16 645 35 25 697 95 0 65 3596 9 19 659 98 29 797 32 0 66 3496 10 25 547 88 44 872 84 0 57 4396 Total 11 869 12 22 442 91 0 53 47 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Le Tableau 12 pr sente les m mes donn es en s parant les couples mari s et les cohabitants TABLEAU 12 REVENU INDIVIDUALIS NET DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES COUPLES DIF FERENCIATION MARIES COHABITANTS DECILES FORMES SUR BASE DU REVENU TOTAL DES COUPLES Couples mari s 1 2022 71 9 353 95 0 22 78 2 2 817 27 15 603 18 0 18 82 3 5 976 79 16 460 89 0 36 64 4 7 468 43 18 895 92 0 40 60 5 10 676 46 19 847 86 0 54 46 6
221. ONOMIQUE PAR B N FICIAIRE ET PAR SEXE Femmes Hommes Total 1 1 Revenus 46 25119 23848 54 35002 31151 5013 30480 27755 des salari s 1 2 Revenus salariaux gage 1675 1 637 81 1 948 2 024 382 1 895 2 024 voiture de soci t 0 72 1 3 Revenus de l activit 30 17 232 15 070 70 25793 20220 729 23 241 18 626 ind pendante Source SILC Belgium 2006 calculs propres Tous les revenus de l activit conomique sont en moyenne inf rieurs pour les femmes L cart des revenus des salari s est du m me ordre que celui relatif au total des revenus de l activit conomique ils sont inf rieurs de 2896 pour les femmes L cart est plus lev pour les revenus de l activit ind pendante Elles sont moins nombreuses b n ficier d une voiture de soci t d une valeur plus faible 14 Le revenu des salari s La premi re composante des revenus de l activit conomique est le revenu des salari s ligne 1 1 du Tableau 7 Le Tableau 8 d compose cette cat gorie en Traitement de base le salaire proprement dit Travail irr gulier e Primes e Revenus d une activit compl mentaire en tant que salari ndemnit s de licenciement Les chiffres en italique correspondent des cat gories de revenu pour lesquelles on ne dispose pas de suffisamment d observations dans l chantillon information disponible dans la co
222. RISTIQUES 25 ans 8223 14 378 9 930 0 10 357 14 386 11567 25 34 ans 17 885 18 692 18 298 33 700 33 700 14 792 21 244 17 737 35 44 ans 45 54 ans 55 64 ans 15 120 20 812 17 888 14 149 16 281 14 662 9 765 22 642 16 424 65ans Total Niveau d ducation Primaire ou moins 10 659 12 434 11447 12518 12 399 12 495 5 333 15 760 10 522 Secondaire inf rieur 14588 14798 14673 13331 14462 13517 7760 19045 13003 Secondaire sup rieur 15600 18741 17093 15682 18101 16326 10677 21510 16246 Sup rieur 22915 26954 24752 20577 21837 20887 18215 28525 23388 Total 16977 19854 18277 14368 15809 14674 12612 23329 17970 Statut d activit leurs a temps 23990 24504 24285 33660 31762 33071 19970 27171 24728 i teurs temps 19407 24354 20345 23343 28324 24963 15662 21206 16439 Ch meurs 13102 11823 12567 12133 12263 12202 9295 14840 12081 Retrait s 12241 16808 13913 13758 14903 13993 8389 17676 14086 Inactifs 11858 14551 13053 13555 12761 13468 3172 13119 4638 Total 16977 19854 18277 14368 15809 14674 12612 23329 17970 Enfants charge 0 13875 19549 16990 13927 15037 14160 9815 196
223. ROP ENS Rapport entre les revenus individuels nets des femmes 0 61 et des hommes Rapport entre le pourcentage de femmes dans les premier 2 8 et dernier d ciles Taux de d pendance financi re Femmes 38 36 49 31 40 43 28 20 36 Hommes 11 11 15 13 19 9 21 13 16 Rapport entre les taux de d pendance financi re des 3 4 3 2 3 4 2 3 2 1 49 1 4 1 4 2 3 emmes et des hommes Rapport entre les carts m dians relatifs F H s i hie lie 23 20 1 1 0 8 Hd Rapport entre les intensit s de d pendance F H 4 7 5 8 9 8 3 0 9 0 10 1 1 5 151 2 6 Source EU SILC 2006 calculs propres 274 La Su de 2096 la Pologne 25 et la France 3096 pr sentent les carts les plus faibles le Luxem bourg 45 et l Irlande 4196 se trouvent l autre extr mit tant donn que la France et particuli rement la Su de pr sentent des carts salariaux de genre qui sont parmi les plus lev s en Europe l in galit plus faible entre les revenus nets s explique par le syst me des transferts publics C est galement le cas de la Pologne Des chiffres r cemment publi s par Eurostat Wolff 2009 montrent que la r duction en pourcentage du taux de risque de pauvret engendr e par les transferts de l tat est tr s lev e dans des pays comme la Su de et la France environ de 62 et de 5096 respectivement En Pologne l cart salarial de genre est relativement faible et les transferts de l tat r
224. Revenu du patrimoine revenu mobilier revenu immobilier Revenu brut revenu de l activit conomique revenu du patrimoine transferts entre m nages Revenu net revenu brut transferts de l tat taxes 3 3 Correspondance avec SILC Une fois notre d finition du revenu r alis e nous l avons compar e avec les diff rentes variables de revenu disponibles dans la base de donn es SILC Belgique de 2006 et 2007 Nous proposons ici une ana lyse comparative entre les donn es SILC et la d finition du revenu du Canberra expert Group ainsi que la d finition que nous adoptons pour chaque type de revenus Lorsqu il existe des diff rences entre SILC Belgique 2006 et 2007 elles sont soulign es dans chaque point Revenus des salari s D f inition de Canberra Cash or near cash e e Cash wages and salaries a2 Tips and bonuses 3 Profit sharing including stock options A Severance and termination pay 5 Allowances payable for working in remote locations etc where part of conditions of employment Cash value of fringe benefits 6 Employers social insurance contributions Goods and services provided to employee as part of employment package Le poste 1 6 Employers social insurance contributions correspond la variable PY030 Contri bution de l employeur aux frais de s curit sociale dans SILC et n est pas disponible dans la base de donn e
225. S 2002 Explaining the gender poverty gap in developed and transitional economies Journal of Economic Issues vol 36 n 1 pp 17 40 Programme des Nations Unies pour le D veloppement 1997 Rapport mondial sur le d veloppe ment humain Economica Paris Purkayastha D 1999 Patriarchal Monopoly And Economic Development Feminist Economics vol 5 n 2 juillet pp 61 78 Rehme G 2002 Education economic growth and personalincome inequality across rich countries Luxembourg Income Study Working Paper Series working paper n 300 Renwick T et B R Bergmann 1993 A budget based definition of poverty Journal of Human Resources vol 28 Winter pp 1 24 Robinson J P 1977 How Americans use time A social psychological analysis of everyday behaviour Praeger Robinson J P 1985 The validity and reliability of diaries versus alternative time use measures dans Juster F T et F P Stafford Eds Time goods and well being Ann Arbor Survey research Center Institute for Social Research Michigan pp 33 62 Ruggles P 1990 Drawing the line Alternative poverty measures and their implications for public policy The Urban Institute Press Washington DC Ruspini E 1999 Lone mothers and poverty in Italy Germany and Great Britain evidence from panel data The Institute for Social and Economic Research Sandstrom S et T Smeeding 2005 Poverty and Income Mai
226. S HOMMES DES DIFF RENTS REVENUS INDIVIDUELS ANNEXE 2 TAUX DE D PENDANCE FINANCIERE ANNEXE TECHNIQUE 268 269 270 272 274 277 279 282 285 285 288 288 292 296 304 320 324 325 326 328 329 332 333 338 340 PREFACE Le pr sent rapport est le r sultat d un projet unique intitul Belgian BGIA L objectif est d effectuer une analyse de genre des donn es disp et de d velopper des indicateurs relatifs au genre et aux revenus Cel diff rentes raisons Une premiere raison et peut tre la plus vidente e une bonne pr paration sur le plan des politiques mener exige en effet la situation des femmes et des hommes dans tous les domaines Cela est le domaine de la pr vention et de la lutte contre la pauvret un domaine polit de revenus forment depuis longtemps d j une valeur tablie Une seconde rais poursuite de l approfondissement et de l exploration des possibilit s des donn es exi ti re de revenus La collecte et le traitement de statistiques de qualit gagnent en valeur lorsq donn es sont galement utilis es de facon optimale La troisi me raison est scientifique La zone de tension entre l analyse des donn es au niveau du m nage ou de l individu constitue un th me r cur rent au sein du monde scientifique Les deux approches se valent mais l analyse au niveau individuel fait d faut dans les recherches consacr es la pauvret Entre autres dans le contexte
227. UCATION L homme a un niveau secondaire inf rieur ou moins 8096 7096 6096 5096 4096 3096 2096 8 Enseignement secondaire Enseignement Enseignement sup rieur inf rieur ou moins secondaire sup rieur Niveau d ducation de la femme L homme a un niveau secondaire sup rieur Total 8096 7096 6096 5096 Enseignement secondaire Enseignement Enseignement sup rieur inf rieur ou moins secondaire sup rieur Niveau d ducation de la femme L homme a un niveau universitaire 40 30 20 Eg 1 1 1 is J Total 80 70 60 50 40 30 20 z E E 0 EH Enseignement secondaire Enseignement Enseignement sup rieur inf rieur ou moins secondaire sup rieur Niveau d ducation de la femme E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres Total 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique 173 174 La proportion de couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re augmente avec le niveau d ducation de l homme et de la femme Tableau 42 Toutefois alors que pour les hommes la diff rence entre le niveau du secondaire sup rieur et celui de l enseignement sup rieur est faible elle est tr s marqu e pour les femmes si la femme poss de un dipl me de l enseignemen
228. alaires et transferts positifs moins les sorties transferts n gatifs Nous avons choisi une d finition diff rente afin de faire ressortir l impact de l in tervention de l tat Nous avons repris ainsi les revenus sans intervention de l tat part revenu de l activit conomique revenu du patrimoine et transferts entre m nages pour arriver au revenu brut auquel il faut ajouter les transferts de l tat et dont il faut d duire les taxes afin d avoir le revenu net Nos d finitions 1 Revenu de l activit conomique IL s agit de la somme des revenus issus du travail les salaires les primes les heures suppl men taires mais galement les revenus en nature et autres avantages Ce revenu est calcul tant pour les salari s que pour les ind pendants 2 Revenu du patrimoine C est la somme des revenus provenant du patrimoine la location de terrain ou de batiments les re venus d investissements financiers ainsi que les int r ts et les dividendes de toutes sortes 3 Revenu brut IL se compose de la somme du revenu de l activit conomique du revenu du patrimoine et des trans ferts entre m nages 52 The Canberra Group Op Cit p 11 4 Transferts de l tat Ce sont les transferts recus de la part des pouvoirs publics 5 Taxes Ce sont les taxes et imp ts pay s l tat Soit Revenu de l activit conomique revenu du travail salari revenu du travail ind pendant
229. ales et m nag res cela lui laisse moins de temps disponible pour le travail r mun r et cela peut mettre en p ril sa participation au march du travail et par cons quent son ind pendance financi re Or 34 Le r le communautaire comprend des activit s d administration de la communaut qui assurent celles ci services et coh Sion ce r le tant assum par les pouvoirs publics et par les citoyens et citoyennes Saya 2007 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 243 244 les femmes assument en g n ral plus le travail non pay soins aux personnes d pendantes t ches m nag res etc et leur temps total consacr au travail r mun r et au travail non r mun r est su p rieur celui des hommes PNUD 1997 De plus les personnes dans une situation de pauvret sont galement celles qui allouent une grande partie de leur temps aux activit s de production non r mun r es et aux activit s domestiques alors que les non pauvres allouent la majeure partie de leur temps aux activit s r mun r es La question qui se pose est donc celle de savoir dans quelle mesure les femmes ne seraient pas davantage ex pos es au risque d exclusion que les hommes puisqu elles consacrent en g n ral une plus grande partie de leur temps aux taches non r mun r es en comparaison avec ces derniers En effet Bardasi et Wodon 2006 montrent que 24 2 des femmes sont pauvres en termes d
230. alit s de sexe en ce qui concerne le temps de travail non r mun r soit le temps consacr aux t ches domestiques et l ducation des enfants En g n ral les femmes consacrent plus de temps au travail non r mun r que les hommes et ceci est d autant plus vrai lorsqu il y a des enfants dans le m nage Maron et Meulders 2007 Ceci se fait tr s souvent au d triment de l activit r mun r e mais peut aussi impliquer moins de temps pour les loisirs le repos etc et peut donc avoir un impact tant en termes de pauvret de revenus qu en termes de pauvret de temps Nous cherchons donc ici savoir si les carts de pauvret de temps observ s entre les femmes et les hommes sont dus des diff rences de temps consacr au travail non r mun r Nous construisons donc cet indicateur sur base de la variable cr e pr c demment TEMPS DE TRA VAIL NON REMUNERE cf supra comme tant le rapport entre le temps de travail non r mun r moyen des femmes et des hommes en heures par semaine Plus ce ratio est lev faible plus les femmes hommes consacrent plus de temps au travail domestique et parental que les hommes femmes 3 5 Cumul de pauvret de revenus et de temps Le dernier indicateur est calcul afin de voir dans quelle mesure les personnes en situation de pau vret de temps sont galement celles qui sont en situation de pauvret de revenus Il s agit ici d tu dier si les deux types de pauvret s
231. ance financi re des femmes et des hommes en fonc tion de leur statut par rapport l activit conomique Dans tous les pays tudi s le travail temps plein est associ aux taux de d pendance financi re les plus bas tant pour les hommes que pour les femmes Toutefois m me dans la population qui travaille temps plein de grandes diff rences entre hommes et femmes existent En effet dans tous les pays un cart salarial de genre persiste m me dans la cat gorie restreinte des travailleurs temps plein Le travail temps partiel ne procure pas la m me protection contre la d pendance financi re Ainsi la d pendance financi re des femmes qui travaillent temps partiel varie entre 15 en Su de et en Belgique et jusqu 44 en Espagne Pour les hommes ce taux va de 12 en Belgique 37 en Pologne Les diff rences de genre s expli quent par la nature tr s diff rente des emplois temps partiel f minins et masculins Alors que les hommes y recourent principalement en fin de carri re ou en combinaison avec des projets d duca tion le temps partiel est souvent impos aux femmes en charge d une vie de famille Les diff rences entre pays proviennent de diff rences dans les caract ristiques des emplois temps partiel associ s avec de nombreuses heures de travail dans certains pays mais avec un horaire court et atypique dans d autres offrant une faible protection aux travailleurs dans certains pays mais moins p nalisa
232. ant les trois ann es Pour tenter d approcher les effets d une rupture nous avons dans un premier temps proc d une comparaison approfondie des revenus et de la situation de d pendance financi re des personnes di vorc es et s par es ainsi que des personnes veuves avec les personnes vivant en couple en utilisant un chantillon des vagues 2006 et 2007 de SILC Belgique Dans un deuxi me temps nous avons fait une tude longitudinale partir des donn es longitudinales du SILC europ en 2004 2007 pour 18 pays Dans cette approche les m nages dissous sont identifi s et leurs revenus individuels nets sont calcul s et compar s un an avant et un an apr s la rupture La premi re approche des effets d une rupture sur le revenu individuel net et sur la d pendance financi re a consist comparer trois cat gories d individus les veufs les personnes divorc es et s par es et finalement les personnes qui vivent en couple Les r sultats sont fortement d termin s par ces diff rents statuts ainsi que par les caract ristiques individuelles Le groupe des veufs se caract rise principalement par un age lev et par le statut de retrait qui y est associ L effet de g n ration explique aussi pour ce groupe un niveau d ducation plus faible Les diff rences qui ressortent de la comparaison des personnes qui vivent en couple et des personnes divorc es et s par es se marquent au niveau de l ge Les divorc s et les s par
233. aque membre du m nage a un gal acc s aux ressources mon taires du m nage Si cette hypoth se a un r el bien fond dans la mesure on peut penser que ce qui d termine la situation d un individu face la pauvret est bien les ressources de son m nage la situation diff renci e des hommes et des femmes au sein du m nage s en trouve occult e Les taux de pauvret fournis selon le genre ne fournissent cette information qu indirectement dans la mesure ou ils seront diff rents si la situation des femmes et des hommes vivant seul ou vivant dans des m nages comprenant un nombre in gal de personnes de genre masculin et f minin diff re En d autres mots cette distorsion de genre est une cons quence de l analyse les diff rents revenus du m nage sont comptabilis s et divis s selon une cl de r partition sp cifique qui part du principe qu un m nage est une zone libre de tout conflit au sein de laquelle les moyens sont r partis selon les besoins des membres Cela ne r pond pas la situation concr te de nombreuses femmes qui n ont aucun pouvoir sur l ensemble de revenus ou sur certaines d penses mais portent cependant la plus grande partie de la responsabilit des besoins de la famille Il n y a que chez les personnes isol es que l on peut partir du principe que les revenus attribu s l individu dans l analyse appartiennent gale ment en r alit la femme ou l homme en question Afin de se forger une bonne i
234. atif repr sente la diff rence entre le revenu m dian individuel des per sonnes se situant en dessous du seuil de d pendance et le seuil de d pendance exprim en pourcen tage du seuil de d pendance Ce seuil est fix a 60 du revenu individuel m dian Comme le montre l indicateur les femmes en situation de d pendance financi re ont un revenu individuel beaucoup plus faible que celui des hommes dans la m me situation dans tous les pays tudi s Le rapport entre les carts m dians relatifs des femmes et des hommes varie de 1 1 en Pologne et au Royaume Uni ce qui indique peu de diff rence de genre entre les carts m dians relatifs des femmes et des hommes 2 8 en Irlande o la d pendance financi re des femmes est donc beaucoup plus forte que celle des hommes Le troisi me indicateur est le rapport entre les intensit s de d pendance des femmes et des hommes Lintensit du risque de d pendance financi re est le produit de deux composantes le risque de d pendance et l cart m dian relatif Cet indicateur combine donc le nombre d individus sous le seuil de d pendance en fonction de leur sexe ainsi que la gravit de la d pendance des individus en situation de d pendance Les r sultats montrent que l intensit de d pendance financi re des femmes est 10 fois plus importante que celle des hommes au Luxembourg alors que l galit en terme de genre est presque atteinte en Su de avec un indicateur qui vaut 1 1 Le
235. ation 18 99 ans Tableau 7 Indicateur 4 In galit de temps de travail non r mun r entre femmes et hommes par cat gorie population 18 99 ans Chapitre 6 Tableau 1 Indicateurs propos s Tableau 2 In galit entre les revenus nets et d pendance financi re des femmes et des hommes dans 9 pays europ ens Tableau 3 Indicateurs d in galit s de temps en Belgique Tableau 4 Indicateurs propos s 256 259 262 273 274 283 289 sap 2 517 303 BIBLIOGRAPHIE Alaoui Z Fredericq D Meulders S O Dorchai Plasman et F Rycx 2009 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens en 2006 DULBEA Working Papers Research Report n 09 12 RR ao t Alaoui Z Fredericq D Meulders S O Dorchai R Plasman et F Rycx 2009 Analyse de la r partition des revenus entre les femmes et les hommes et de la d pendance financi re en Belgique sur base des donn es du SILC Belge 2006 DULBEA Working Papers Research Report n 09 09 RR mars Amato P 2000 The consequences of divorce for adults and children Journal of Marriage and Family vol 62 n 4 pp 1269 1287 Andre et Lohmann 2000 Die wirtschaftlichen Folgen von Trennung und Scheidung The eco nomic consequences of separation and divorce Band 180 der Schriftenreihe des Bundesministe riums f r Familie Senioren Frauen
236. ation plus fragile des femmes en couple ressort aussi de l analyse du rapport entre le pourcen tage de femmes dans le premier et le dernier d cile du revenu net total qui est de 5 2 contre 3 6 pour le total des femmes Le taux de d pendance financi re est le m me pour les personnes en couple et pour l ensemble de la population mais la d pendance des femmes en couple est plus lev e de 5 points par rapport celle de l ensemble des femmes alors que le taux de d pendance des hommes en couple est plus faible de moiti par rapport celui des hommes de la population totale Le rapport entre les taux de d pendance des femmes et des hommes est presque le double de celui observ pour la population totale Nous nous sommes ensuite int ress s l in galit entre les partenaires des couples Dans 77 des couples le revenu de l homme est sup rieur au revenu de la femme Il n y a que 6 des couples o l on observe une quasi galit entre les revenus des femmes et des hommes L cart entre les reve nus des femmes et des hommes est le plus lev dans les deux premiers d ciles La situation des femmes est d autant plus fragile que le revenu du m nage est faible L in galit de revenus entre les partenaires est moins forte pour les couples cohabitants que pour les couples mari s Dans plus de la moiti des couples aucun des partenaires n est en d pendance financi re dans 43 un des partenaires se trouve en situation de d pendance f
237. atuts de ch mage et d incapacit de travail concernent les personnes des premiers d ciles c est aussi le cas pour les tudiants Toutefois les femmes au ch mage sont plus pr sentes dans le deuxi me d cile Il faut sans doute y voir les effets de la non individualisation des droits en mati re de ch mage qui se traduit par des indemnit s plus faibles pour les femmes De fortes diff rences apparaissent chez les retrait s o les femmes se retrouvent dans les quatre premiers d ciles et les hommes au del Enfin le fait de se consacrer aux t ches domestiques place les femmes dans un statut de d pendance et de pr carit important elles se retrouvent sans revenu propre dans le premier d cile totalement d pendantes de la g n rosit de leur partenaire GRAPHIQUE 4 R PARTITION DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES DECILES PAR NIVEAU D DUCATION Enseignement primaire ou moins 3096 2596 2096 1596 1096 5 m 1 1 mm J 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 096 M Femmes M Hommes suite 12 Suivant nos hypoth ses pour les adultes la cat gorie tudiants comprend les personnes poursuivant des tudes et g es de plus de 25 ans ou g es de 18 25 ans et consid r es comme conomiquement actives c d les personnes de cette tranche d ge ne vivant pas avec leurs parents et si c est le cas ces personnes travaillent ou sont la recherche effec
238. au 34 e Effet marginal du statut d activit sur le taux de d pendance financi re Tableau 35 e Impact de l inclusion d autres variables sur l effet marginal du statut d activit sur le taux de d pendance financi re Tableau 36 Taux de d pendance financi re BGIA et taux de risque de pauvret europ en selon lage Tableau 37 e Effet marginal de l ge sur le taux de d pendance financi re Tableau 38 Impact de l inclusion d autres variables sur l effet marginal de l ge sur le taux de d pendance financi re Tableau 39 Taux de d pendance financi re BGIA et taux de risque de pauvret europ en selon le niveau d ducation Tableau 40 Effet marginal de l ducation sur la d pendance financi re Tableau 41 Impact de l inclusion d autres variables sur l effet marginal de l ducation sur le taux de d pendance financi re Tableau 42 Taux de d pendance financi re BGIA et taux de risque de pauvret europ en par type de m nage Tableau 43 Effet marginal du type de m nage sur la d pendance financi re Tableau 44 e Impact de l inclusion d autres variables sur l effet marginal du type de m nage sur le taux de d pendance financi re Tableau 45 Taux de d pendance financi re BGIA et taux de risque de pauvret selon la nationalit Tableau 46 Effet marginal de la nationalit sur le taux de d pendance financi re Tableau 47 Impact de l inclusion d autres variables sur l effet marginal de la nationa
239. au bas de chelle dans les premiers d ciles Entre 55 et 64 ans le profil invers hommes dans les derniers d ciles et femmes dans les premiers est proche de celui observ pour la classe d ge pr c dente Enfin au del de 65 ans les femmes sont fortement concentr es dans les premiers d ciles alors que es hommes rejoignent les d ciles centraux GRAPHIQUE 3 R PARTITION DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES DECILES PAR STATUT D ACTIVIT Travail temps plein 25 20 15 10 E E E j 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 Travail a temps partiel 20 15 10 1 2 3 4 5 6 vi 8 9 10 0 E Femmes M Hommes suite 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique Ch mage 35 30 25 20 15 10 1 1 He Es 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Etudes 20 1 1 1 1 1 1 1 2 3 4 5 Pension 25 20 15 10 i i I 1 a _ M 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 E Femmes M Hommes suite 38 Incapacit de travail 40 35 30 25 20 15 10 1 1 1 1 1 E mm 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
240. au de l enseignement secondaire inf rieur ou moins que les mari s sont nombreux par rapport aux cohabitants et ce pour les femmes et pour les hommes TABLEAU 55 DISTRIBUTION DES FEMMES ET DES HOMMES SELON LEUR PROPRE NIVEAU D DUCATION ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Couples mari s Eris ignement Secondaire 61 93 28 32 9 75 100 00 inf rieur ou MOINS Enseignement secondaire 28 53 46 14 25 33 100 00 superieur Enseignement sup rieur 10 07 22 95 66 97 100 00 Enseignement secondaire 55 79 24 15 7 13 inf rieur ou moins Enseignement secondaire 31 16 47 71 22 45 sup rieur Enseignement sup rieur 13 05 28 15 70 42 Total 100 00 100 00 100 00 Pnseignement secondaire 16 97 7 76 2 67 27 40 inf rieur ou MOINS Enseignement secondaire 9 48 15 33 8 41 33 22 superieur Enseignement sup rieur 3 9796 9 04 26 38 39 39 Total 30 42 32 13 37 46 100 00 suite Couples cohabitants Enseignement secondaire 43 36 37 92 18 71 100 00 inf rieur ou MOINS Enseignementsecondaire 15 89 43 20 40 91 100 00 superieur Enseignement sup rieur 5 62 21 66 72 71 100 00 Enseignement secondaire 47 09 20 29 6 35 inf rieur ou MOINS Enseignement secondaire 37 11 49 72 29 84 sup rieur Enseignement sup rieur 15 81 30 00 63 81 Total 100 00 100 00 100 0
241. au sein de l ensemble des couples sans enfant t moi gnant d un effet de g n ration qui perd de l ampleur lorsque l on consid re les tranches d ge plus jeunes Le lien entre d pendance financi re et enfants charge ne semble donc pas vident au vu de l analyse des donn es La plupart des couples sont constitu s de deux travailleurs 4996 du total viennent ensuite les couples compos s de deux retrait s 1496 puis les couples constitu s d un travailleur temps plein et d une femme inactive 996 Dans tous les cas les travailleurs temps plein ont un revenu moyen sup rieur celui de leur partenaire l cart est le plus faible si la femme est travailleuse temps plein 18 il est le plus lev lorsque la femme est inactive 8896 Pour tous les autres statuts de l homme son re venu moyen est inf rieur celui de sa partenaire si cette derni re travaille temps plein sauf pour les ind pendants et si elle travaille temps partiel dans le cas o il est ch meur On voit donc bien quel point le statut de travailleur temps plein pr serve le plus les femmes de l in galit au sein du couple Dans notre chantillon les niveaux d ducation des femmes et des hommes sont tr s proches 4096 d hommes et 39 de femmes ont un niveau d enseignement sup rieur 3396 d hommes et 32 de femmes ont un niveau secondaire sup rieur 1496 d hommes et 1696 de femmes un niveau secondaire inf rieur et 1396 d hommes
242. ay 1130 Suppl ment d imp t recu 1132 Annexe technique 355 356 3 4 Synth se de la d finition BGIA du revenu Le tableau ci dessous pr sente la synth se de la d finition du revenu que nous avons adopt e Le revenu est class par type avec le d tail des variables disponibles dans SILC Belgique 2006 et 2007 La derni re co lonne indique si la variable disponible est individualis e dans SILC ou non 47 152 et 155 Salaire traitement de base Oui 53 Travail irr gulier Oui Primes dont 61A Heures suppl mentaires Oui 61B Commissions Oui 61C Pourboires Oui 61D Prime a la vente ou a la production Oui 61E Prime de fin d ann e Oui 61F Treizi me mois Oui 61G Quatorzi me mois Oui 61H P cule de vacances Oui 61 Participation aux b n fices Oui 61 Actions de l entreprise lieu du travail Oui 610 Indemnit s pour travail l tranger Oui 61P Autres primes Oui n FS Activit compl mentaire Oui 96 Indemnit s de licenciement Oui Revenus non salariaux PY020 Voiture de soci t Oui 61K Intervention de l employeur pour frais de gsm Oui 61L Intervention dans les frais de gaz et d lectricit de l habitation Oui 61M Intervention dans l assurance voiture Oui 61N Intervention dans les frais de carburant de la voiture Oui 57 158 et 159 Ch ques repas Oui 2 Revenus de activit ind pendantes PY050 Revenu d une activit en
243. ble au niveau individuel et dans une optique de comparaison de la situation des femmes et des hommes serait d tudier la consommation et les conditions de vie des femmes et des hommes vivant seul e s avec ou sans 5 Cette tude ne concernerait cependant qu un groupe de population particulier et ne serait pas repr sentative de la population totale 1 2 Enqu te sur l emploi du temps L Enqu te sur l emploi du temps est une enqu te individuelle qui a pour objectif de retracer les diff rentes activit s quotidiennes qui occupent les personnes Ces derni res doivent ainsi noter dans un journal toutes les activit s par tranches de 10 minutes et le moment auquel elles sont effectu es pen dant un jour de semaine du lundi au vendredi et un jour du week end le samedi ou le dimanche Les r pondants d crivent leurs activit s avec leurs propres termes et elles sont ensuite encod es selon une liste tr s d taill e puisque l emploi du temps est r pertori dans plus de 272 activit s diff rentes regroup es en 31 sous cat gories d activit s et les 10 cat gories principales suivantes e dormir manger Soins corporels et m dicaux activit sociale travaux m nagers e achats et utilisation de services emploi du temps non sp cifi e travail r mun r et b n vole tude loisirs r cr atifs et d tente sport et culture et d placements Ces diff rentes informations sont ensuite coupl es pour f
244. ble est d placer dans la cat gorie revenu du patrimoine Les postes 2 1 et 2 2 du groupe de Canberra sont r unis au sein d une variable unique dans SILC PY050 B n fices ou pertes d une activit d ind pendant Des informations compl mentaires sont disponibles dans SILC Belgique 2006 par rapport au SILC europ en en ce qui concerne les versements anticip s quivalents du pr compte professionnel question 181 etles cotisations sociales question 184 variables se situent dans la cat gorie 8 Taxes re d finition Revenus de l activit ind pendante Revenu d une activit en tant qu ind pendant PY050 Revenu de l activit conomique IL s agit de la somme de 1 Revenus des salari s et de 2 Revenus de l activit ind pendante 54 Pour une tude approfondie sur l importance de la variable HY030 Imputed rent voir Frick J R Goebel J Grabka 2007 Annexe technique 351 352 Revenu du patrimoine Def inition de Canberra 3 1 Income less expenses from rentals except rent of land 4 1 Interest received less interest paid 4 2 Dividends 4 3 Rent from land e e SILC ne fait pas la diff rence entre les revenus issus de la location d un terrain ou d une propri t Nous avons donc fusionn les points 3 et 4 de la d finition du revenu propos e par le groupe de Canberra au sein d une cat gorie unique Revenu du patrimoine
245. bleau 27 Les couples dont l ge moyen est de 35 50 ans accusent toutefois des carts plus lev s que les couples plus jeunes et ce quel que soit le nombre d enfants pr sents au sein du couple TABLEAU 27 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDUELS NETS DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES COUPLES SELON LE NOMBRE D ENFANTS CHARGE 0 0 77 0 67 0 41 0 50 1 0 66 0 59 0 50 0 60 2 0 61 0 58 0 46 0 58 3 o 0 50 0 52 0 65 0 53 Total 0 67 0 58 0 42 0 54 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres En ce qui concerne la d pendance financi re le Graphique 8 et le Tableau 28 pr sentent la r partition des couples selon la situation de d pendance financi re et selon le nombre d enfants charge pour les deux groupes d ge tudi s et pour l ensemble des couples Le pourcentage de couples o seule la femme est en d pendance financi re est de 25 pour les couples dont l ge moyen est de 35 50 ans et de 23 pour les couples plus jeunes Le pourcentage des couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re augmente tout d abord avec le nombre d enfants charge et diminue ensuite quand le nombre d enfants aug mente au del de deux pour les couples les plus jeunes et au del de trois pour les couples dont l ge moyen est de 35 50 ans il est le plus lev pour les moins de 35 ans quand ils ont un enfant charge et le plus faible quand il y a trois enfants et plus
246. bourg Income Study Working Paper Series working paper n 412 Bittman M et J W Wajcman 2000 The rush hour The quality of leisure time and gender equity Social Forces vol 79 n 1 pp 168 189 Blackden C M et Q Wodon 2006 Gender time use and poverty in sub Saharan Africa World Bank Working Paper n 73 pp 168 Blair S L et D T Lichter 1991 Measuring the division of household labor Gender segregation of housework among american couples Journal of Family vol 12 n 1 pp 91 113 Blau F et L Kahn 1996 Wage structure and gender earnings differentials An international com parison Economica vol 63 n 250 pp 529 562 Blinder A S 1973 Wage Discrimination Reduced Form and structural variables Journal of Human Resources vol 8 n 4 pp 436 465 Blood et D M Wolfe 1960 Husbands and wives the dynamics of married living The Free Press New York Bonoli G 1997 Classifying welfare states a two dimension approach Journal of Social Policy vol 26 n 3 pp 351 372 Borooah V et P M McKee 1994 Intra household Income Transfers and Implications for Poverty and Inequality in the UK dans Creedy J Taxation Poverty and the Distribution of Income Edward Elgar London Bourguignon F 1979 Decomposable Inequality Measures Econometrica vol 47 n 4 pp 901 920 Bourguignon F et P A Chiappori
247. c Network Working and Mothering Social practices and Social Policies TSER Programme of the European Commission Area IIl Research into Social Integration and Social Exclu sion in Europe and presented at the 1st SER Seminar held in Lund novembre 26 28 Uunk W 2004 The economic consequences of divorce for women in the European Union The impact of Welfare State Arrangements European Journal of Population vol 20 n 3 pp 251 285 Van Der Laan P 2006 The income concept in EU SILC Relevance feasibility challenges dans Comparative EU statistics on income and living conditions Issues and challenges Chapter 5 EU SILC Conference Helsinki novembre Van Der Laan P 2007 The Income Concept in EU SILC Relevance Feasibility Challenges dans Comparative EU statistics on Income and Living Conditions Issues and Challenges Office for Official Publications of the European Communities Eurostat Luxembourg pp 45 56 Vickery C 1977 The time poor A new look to poverty The Journal of Human Resources vol 12 n 1 pp 27 48 Vogler C 1989 Labour market change and patterns of financial allocation within households ESRC Social Change and Economic Life Initiative Oxford Vogler C et J Pahl 1993 Social and economic change and the organisation of money in marriage Work Employment and Society vol 7 n 1 pp 71 95 Vogler C et J Pahl 1994 Money powe
248. capacit de travail temporaire Maladie professionnelle ayant pour cons quence une incapacit de travail tempo raire Assurance maladie de la r gion Flamande tudiants Annexe technique 381 4 4 6 Indemnit de maternit 4 4 7 Pension de survie 4 4 8 Allocation d interruption dans le cadre d un cong parental 4 4 9 Revenu d int gration sociale ex Minimex Les taxes Correspondent aux taxes sur le revenu et les cotisations sociales le suppl ment d imp t pay le suppl ment d imp t recu les versements anticip s des ind pendants imp t sur le revenu et les cotisations de s curit sociale des ind pendants Le revenu brut Correspond aux revenus de l activit conomique revenus du patrimoine transferts entre m nages Le revenu net Est gal revenu brut transferts de l tat taxes 382 anbiuysa x uuy 383 Institut pour l galit des femmes et des hommes Rue Ernest Blerot 1 1070 Bruxelles T l 32 2 233 42 65 Fax 32 2 233 40 32 egalite hommesfemmes iefh belgique be www iewm belgium be P economie belspo
249. ce EU SILC 2006 calculs propres Dans les neuf pays tudi s le taux de risque de d pendance financi re des femmes est sup rieur celui des hommes Graphique 2 La diff rence est particuli rement marqu e au Luxembourg et en Espagne 34 points de pourcentage alors qu elle est plus faible en Pologne et en Su de 7 points de pourcentage En termes absolus le taux de d pendance financi re des hommes varie de 996 au Luxembourg 21 en Pologne alors que celui des femmes varie de 20 en Su de 49 en Espagne GRAPHIQUE 3 COMPARAISON DES TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE ET DES TAUX DE RIS QUE DE PAUVRET 1 1 1 L L L J ES IE LU PL SE UK FR Femmes 50 40 30 20 10 1 1 0 Hommes 25 20 15 10 HA BH L L E E J 0 5 AT BE ES FR IE LU PL SE UK li Taux de d pendance financi re Taux de risque de pauvret I cart Source EU SILC 2006 calculs propres Le Graphique 3 compare les taux de d pendance financi re et les taux de risque de pauvret europ ens pour les femmes et pour les hommes Il permet de faire la comparaison entre le taux de d pendance fi nanci re calcul selon l hypoth se d absence de partage des ressources individuelles au sein du m nage et le taux de risque de pauvret qui se base sur un revenu quivalent pour tous les membres du m nage
250. ce aussi leur taux d activit Enfin l analyse de la nationalit des individus interpelle tre ressortissant d un pays qui n est pas membre de l Union europ enne augmente la probabilit de d pendance de 11 1 points de pourcentages pour les hommes et de 39 6 points de pourcentages pour les femmes Cette analyse du SILC Belgique 2006 atteste des in galit s fortes qui existent en Belgique entre les femmes et les hommes Quels que soient les revenus consid r s les femmes qui en b n ficient dis posent de revenus inf rieurs aux hommes c est vrai pour les revenus du travail et pour les transferts de l tat Les carts entre les revenus des femmes et des hommes ne s expliquent qu concurrence de 3196 par des diff rences entre les caract ristiques observ es Les femmes encourent donc un risque de pauvret individuel nettement sup rieur celui des hommes quelles que soient leurs carac t ristiques On constate aussi quel point hypoth se d une mise en commun et d un partage int gral des ressources entre les personnes d un m nage masque les risques de pauvret ou de d pendance financi re encourus par les femmes 3 PROPOSITION DE NOUVEAUX INDICATEURS D IN GALIT ET DE PAUVRET Dans l tude nous proposons de r sumer les in galit s entre femmes et hommes en termes de reve nus et de pauvret par une s rie d indicateurs qui sont pr sent s au Tableau 1 La premi re s rie d indicateurs d in galit de revenu
251. ce d une maladie chronique d un handicap ou autre etc etc Donn es sur l emploi Tou e une s rie de variables relatives a l emploi sont disponibles e type de profession cadre m tiers intellectuels et scientifiques employ s personnel de ser vices et de vente ouvriers non qualifi s etc e type de secteur agriculture et p che industrie horeca services financiers sant etc e nombre d heures de travail par semaine e nombre de jours de cong s pay s a recherche d un emploi etc Donn es sur les revenus Les revenus mensuels en montants nets suivants sont disponibles e salaire incluant les primes les avantages en nature etc revenu d une activit ind pendante es revenus de biens mobiliers int r ts dividendes etc es revenus tir s de la location d un bien es revenus de pension de retraite de veuf es revenus de pr pension es indemnit s de ch mage es indemnit s d incapacit de travail de maladie es allocations familiales es autres prestations sociales Donn es relatives au m nage Certaines informations concernant le m nage sont galement disponibles Aut le type de m nage une personne g e de plus de 54 ans entre 30 et 64 ans de moins de 30 ans parent isol avec un enfant de moins de 17 ans couple g de plus de moins de 64 ans sans en fant couple avec 1 2 3 et plus enfant s de moins de 17 ans parent isol ou couple avec enfant de pl
252. ce des transitions Tableau 14 relative au statut d activit met en avant Une stabilit au niveau du travail a temps plein 94 des hommes et 83 des femmes ont conserv ce statut apr s la rupture Un dixi me des femmes qui travaillaient temps plein avant la rupture remplace ce statut pour celui du temps partiel apr s la rupture Le passage du temps partiel au temps plein est tr s fr quent 52 des hommes et 30 des femmes qui travaillaient temps partiel avant la rupture sont pass s une activit temps plein apr s Si la rupture entra ne un changement du statut d activit les ch meuses transitent g n ralement Soit vers l inactivit 2496 soit vers le temps plein 1996 tandis que les ch meurs sont beaucoup plus nombreux se retrouver dans un travail temps plein apr s la rupture Enfin une rupture du couple fait passer 42 des hommes inactifs avant l v nement la cat gorie des retrait s alors que 2196 retrouvent un emploi temps plein Plus de la moiti des femmes inactives avant la rupture changent de statut cause de cet v nement 1396 retrouvent un emploi temps plein et 3096 un emploi temps partiel D une mani re g n rale les personnes retrait es ou autrement inactives avant la rupture ont tendance rester dans la population inactive apr s la s paration Les personnes actives ont tendance rester sur le march du travail voire participer davantage au march du travai
253. ces cing types de temps en deux cat gories uniquement temps de travail compos du temps professionnel parental et domestique et donc un temps qui peut tre r mun r ou non letemps hors travail qui est non r mun r constitu des temps personnel et physiologique et du temps restant qui peut tre consacr aux loisirs activit s sociales culturelles et autres Le concept de pauvret de temps se r f re ces deux cat gories de temps car la pauvret de temps est d finie comme le fait que certaines personnes ne disposent pas d assez de temps pour se reposer pour leurs loisirs etc une fois que le temps qu elles consacrent au travail que ce soit pour un travail r mun r ou non est pris en compte Bardasi et Wodon 2006 Ces personnes doivent donc faire des arbitrages pour allouer leur temps en fonction de leurs contraintes et dans la mesure o le temps est une ressource limit e plus de temps consacr au tra vail signifie moins de temps accord aux loisirs et par cons quent une plus grande pauvret de temps Bardasi et Wodon 2006 Selon Fall et Verger 2005 la plus ou moins grande abondance du temps laiss libre par l acquisition des ressources en particulier par le travail professionnel est aussi un l ment prendre en compte pour comprendre le niveau de bien tre atteint Dans une optique d analyse des in galit s de sexe de temps et de la pauvret de temps au niveau individuel il s agi
254. cher les effets d une rupture nous avons dans un premier temps proc d une comparaison approfondie des revenus et de la situation de d pendance financi re des personnes di vorc es et s par es ainsi que des personnes veuves avec les personnes vivant en couple en utilisant un chantillon des vagues 2006 et 2007 de SILC Belgique Cette analyse figure dans la deuxi me section de ce chapitre apr s la revue de la litt rature La troisi me section est consacr e une tude longitudinale faite partir des donn es longitudinales du SILC europ en pour 18 pays europ ens et relatives la p riode 2004 2007 Dans cette approche les m nages dissous sont identifi s et leurs revenus individuels nets sont calcul s un an avant et un an apr s la rupture 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 207 208 1 SITUATION DES INDIVIDUS SEULS APRES UNE RUPTURE OU LE DECES DU PARTENAIRE SUR BASE DES DONNEES DU SILC 2006 ET 2007 L analyse de la situation des individus seuls apr s une rupture ou le d c s du partenaire sur base de SILC 2006 pr sente une limite majeure la faible taille de l chantillon Pour parer ce probl me nous avons agrandi la taille de l chantillon en fusionnant les bases SILC Belgique 2006 et 2007 La base de donn es SILC 2006 comprend 9 630 adultes dont 4 660 hommes et 4 970 femmes tandis que la base SILC 2007 comprend 10 0
255. comme la somme des revenus avant inter vention de l tat revenus de l activit conomique revenus du patrimoine revenus nets des trans ferts entre m nages le revenu net est d fini comme tant gal au revenu brut dont sont d duites les taxes et auquel sont ajout s les transferts de l tat Notre d finition du revenu est donc Revenu brut Revenus de l activit conomique Revenus du patrimoine Revenus des transferts entre m nages Revenu net Revenu brut Transferts de l tat Taxes Des hypoth ses ont t faites concernant la r partition entre les membres des m nages des revenus non individuels dans SILC Belgique 2006 il s agit des revenus mobiliers et immobiliers des revenus d investissements financiers des transferts entre m nages des allocations li es la famille ainsi que des taxes e Les revenus mobiliers et immobiliers les revenus d investissements financiers ainsi que les trans ferts entre m nages ont t r partis parts gales entre les adultes pr sents dans le m nage e Les allocations familiales ont t partag es entre les parents pr sents dans le m nage e Les taxes ont t ventil es en deux temps Dans un premier temps les taxes relatives aux revenus in dividuels ont t identifi es en sommant la diff rence entre les montants bruts et nets de ces revenus Dans un deuxi me temps les imp ts pour lesquels SILC Belgique 2006 ne donne d informations indi viduelles
256. comprend les rapports entre les revenus moyens des femmes et des hommes En ce qui concerne les revenus bruts et nets il s agit des revenus moyens de l ensemble de la population tandis ce que pour les revenus provenant de l activit conomique et les transferts de l tat et leurs composantes les revenus moyens sont calcul s par b n ficiaire Le rapport entre le pourcentage de femmes dans le premier et dans le dernier d cile est calcul en divisant le pourcentage de femmes dans le premier d cile par le pourcentage de femmes dans le der nier d cile les d ciles tant calcul s sur base des revenus individuels nets des individus composant la population totale Les indicateurs relatifs la d composition du coefficient de Gini sont calcul s sur base des revenus individuels nets 272 TABLEAU 1 INDICATEURS PROPOSES Les rapports entre Les revenus moyens des femmes et des hommes Revenu brut 0 55 0 56 Revenu net 0 62 0 63 Revenu provenant de l activit conomique 0 72 0 71 Dont Revenus des salari s 0 72 0 70 Dont Salaire 0 74 0 73 Primes 0 58 0 58 Dont P cule de vacances 0 61 0 61 Prime de fin d ann e 0 48 0 66 Treizi me mois 0 70 0 72 Revenus de l activit ind pendante 0 67 0 68 Transferts de l tat 0 75 0 77 Dont Pensions 0 66 0 70 Ch mage 0 68 0 71 Dont Allocation de ch mage 0 89 0 88 Indemnit s d invalidit 0 83 0 87 Le rapport entre le pourc
257. conomiques n gatives de la s paration Quatre tudes traitent express ment de la Belgique Dewilde 2003 Uunk 2004 AndreB Borlogh Br ckel Giesselmann et Hummelsheim 2006 et Jansen 2008 Toutes sont bas es sur la prise en compte du m nage et le calcul d un revenu quivalent adulte bas sur l hypoth se de mise en com mun elles utilisent les donn es longitudinales du panel europ en des m nages l anc tre de SILC Toutes ces tudes montrent une baisse du revenu pour les femmes 24 pour le revenu m dian chez Andre 24 chez Uunk 18 chez Jansen pour les femmes europ ennes l exception de Dewilde 2003 qui conclut des changements n gligeables pour la Belgique Toutes les tudes cit es plus haut partent de l hypoth se de mise en commun des biens au sein du m nage et concluent que le revenu de la femme diminue plus que celui des hommes suite une rupture Nous n avons trouv qu une seule tude qui traite des revenus individuels avant et apr s la rupture celle de Pamela Smock 1994 qui analyse l volution du revenu individuel et du revenu par tag suite une rupture sur base des donn es am ricaines du National Longitudinal Youth Survey Elle montre qu une rupture entraine une augmentation du revenu individuel annuel de la femme qui passe de 7 035 dollars l ann e avant la rupture 12 047 dollars l ann e apr s la rupture Elle explique cette augmentation du revenu individuel par une hau
258. d e des risques de pauvret et plus globalement de la situation des femmes et des hommes en mati re de revenus il est donc n cessaire de traiter diff remment les donn es relatives aux revenus des m nages Une seconde restriction des pourcentages de risques de pauvret classiques r side dans le fait qu il s agit d un instantan Les familles tant moins stables qu il y a quelques d cennies il existe une sorte de pr carit cach e au sein m me des familles surtout lorsque l on consid re la situation plus long terme Les chiffres actuels mettent trop peu en lumi re la relation entre les revenus ou l acc s 3 Plan d action national Inclusion sociale 2005 2006 Indicateurs Bruxelles SPF S curit sociale pp 26 27 personnel ceux ci et les v nements du cours de la vie Ainsi le enfants dans le sens de la perte d une partie des revenus court ou support de mani re disproportionn e par les femmes Les risques isol es plus ag es sont directement li s aux diff rences de genre su constitu s L analyse des risques de pauvret au niveau des m nages d peu d informations sur la pr carit des diff rents membres de la famille e C est pourtant une question pertinente dans le contexte de la d stabilisatio L objectif du projet BGIA est donc de d passer ces limites La Belgique dispose relatives aux revenus qui sont cependant insuffisamment analys es du point de vu pourcentages de risques de pauv
259. daire inf rieur 5 45 14 89 0 37 Secondaire sup rieur 14 40 22 81 0 63 Post secondaire 20 84 26 31 0 79 Statut d activit Travailleur temps plein 30 52 34 01 0 90 Travailleur temps partiel 19 43 25 98 0 75 Ch meur 2 67 3 11 0 86 Pensionn pr pensionn 0 26 1 37 0 19 Autres 1 47 2 20 0 67 Pauvret de revenus Non pauvres 19 67 23 66 0 83 Pauvres 3 21 4 01 0 80 Indicateur global 14 57 21 99 0 66 Source Enqu te sur l emploi du temps belge 2005 calculs propres 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 259 260 L indicateur global Tableau 6 derni re ligne montre des diff rences entre les sexes beaucoup plus marqu es que pour les deux indicateurs pr c dents En effet le temps de travail r mun r des femmes ne repr sente en moyenne que 66 du temps de travail r mun r des hommes soit une diff rence de plus de 7 heures par semaine Ces carts entre les sexes varient sensiblement en fonction des caract ristiques socio conomiques tudi es Sans surprise le temps consacr au travail r mun r d pend fortement de l ge mais il appara t que les carts entre femmes et hommes se creusent avec l ge pour les personnes de moins de 30 ans le temps de travail r mun r f minin repr sente 76 du temps de travail r mun r masculin alors que chez les 50 59 ans il ne repr sente plus que 60 et 15 seulement chez les plus de 65 ans Les carts de sexe s
260. dant au titre d activit principale ou au titre d activit professionnelle compl mentaire Les montants sont bruts ils comprennent donc les versements anticip s d imp t et les contributions sociales Les revenus du patrimoine ce sont les revenus des pensions individuelles priv es les revenus de la propri t et des terrains en location apr s d duction des charges et les revenus et int r ts sur le capital et les investissements financiers Les transferts de l tat qui comprennent les allocations de ch mage les pensions les indem nit s de maladie les indemnit s d invalidit les cong s de maternit les pensions de survie les allocations d interruption de carri re les bourses d tudiants et le revenu d int gration sociale Ces montants sont bruts Les transferts entre m nages qui se composent des pensions alimentaires et du soutien finan cier r gulier percu et pay Cette cat gorie se divise en deux postes les transferts r guliers entre m nages percus et les transferts r guliers entre m nages vers s 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique N ol 26 Dans la mesure ot les revenus du patrimoine et les transferts entre m nages ont t ventil s entre les membres du m nage par nos soins nous n analyserons pas leur r partition entre femmes et hommes Le Tableau 6 reprend la moyenne et la m diane des revenus de l activit conom
261. de 2 enfants 17 ans 23 33 20 26 7 96 74 47 28 89 2 03 1 07 de seule ou couple avec enfants gt 16 20 84 21 12 0 81 76 68 36 97 068 0 58 Autres 14 75 19 50 3 01 81 96 37 45 0 08 2 01 Niveau d ducation Primaire secondaire inf rieur 9 84 23 17 1 64 81 52 43 12 8 10 2 66 Secondaire sup rieur 18 60 19 87 2 03 77 37 38 55 0 40 1 08 Post secondaire 23 47 18 26 2 73 76 32 34 42 1 65 0 87 Statut d activit Travailleur temps plein 32 57 15 13 2 07 74 45 31 18 1 93 1 05 Travailleur a temps partiel 20 81 22 39 2 97 77 11 32 52 1 30 0 46 Ch meur 2 86 24 11 3 24 79 38 45 80 0 09 1 26 Pensionn pr pensionn 0 87 24 43 0 97 82 73 50 37 8 00 2 33 Autres 1 60 27 57 3 56 83 26 42 02 8 23 2 09 Pauvret de revenus Non pauvre Pauvre Source Enqu te sur l emploi du temps belge 2005 calculs propres 2 4 3 Indicateurs d in galit s d utilisation du temps entre les femmes et les hommes Pauvret de temps Le premier indicateur est un indicateur bas sur la notion de pauvret de temps c est dire qu il renseigne quant au temps restant une fois que le temps consacr au travail total est pris en compte que ce soit un travail r mun r exerc dans la sph re professionnelle ou un travail non r mun r exerc dans la sph re priv e tel que le travail domestique ou parental Cet indicateur indique la diff rence de niveau de pauvret de temps entre les femmes et les hommes car il est construit comme
262. de Dagum 1997a 19976 L outil utilis dans cette section est une macro VBA d velopp e par Mussard et al 2002 disponible sur le site de l universit de Montpellier http www lameta univ montp1 fr online gini html Elle est appliqu e au revenu net individualis que nous avons d fini partir du Silc Belgique de 2006 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique A 44 GRAPHIQUE 7 DEUX DISTRIBUTIONS DE REVENU SANS CHEVAUCHEMENT FEMMES HOMMES Source bas sur Kaya et Senesen 2010 GRAPHIQUE 8 DEUX DISTRIBUTIONS DE REVENU AVEC CHEVAUCHEMENT FEMMES Source bas sur Kaya et Senesen 2010 Dans le cas o les deux distributions se chevauchent et c est n cessairement le cas dans notre tude la prise en compte de la moyenne uniquement comme mesure de l in galit revient a ignorer la transvariation des revenus entre les sous populations autrement dit la zone de chevauchement des deux distributions zone B du Graphique 8 Ce serait donc une simplification qui conduirait une surestimation des in galit s Dagum 1997a pp 515 516 Le Tableau 14 donne les informations sur l chantillon et les donn es n cessaires pour le calcul du coefficient de Gini La part des femmes dans l chantillon est de 51 alors que leur part du revenu net total n est que de 40 environ seulement Le coefficient de Gini pour la dis
263. de Dagum 1997 Nous utilisons dans ce chapitre cette deuxi me approche qui a l avantage de faire apparaitre un troisi me terme qui value les in ga lit s provenant de la zone de chevauchement entre les distributions de revenu des diff rents groupes tudi s et ce en affinant les in galit s intergroupes L application de la d composition du coefficient de Gini aux revenus des hommes et des femmes per met de donner un clairage particulier aux in galit s de sexe Kaya et Senesen 2009 L objet de la d composition de la mesure d in galit est l identification des in galit s intergroupes autrement dit la mesure de la distance entre deux ou plusieurs distributions L in galit entre deux distributions de revenu qui ne se chevauchent pas peut s approcher simplement par la diff rence entre leurs moyennes respectives Graphique 7 13 Pour la mod lisation voir Mussard et al 2003 14 Depuis les travaux de Bhattacharya et Mahalanobis 1967 la d composition de Gini a connu beaucoup de d veloppements La m thode de Dagum 1997 revient dans la litt rature comme la d composition la plus aboutie Griffiths 2008 a d montr par ail leurs que la d composition traditionnelle du coefficient de Gini e g Silber 1989 Lambert et Aronson 1993 et celle de Dagum 1997 taient en fait identiques 15 En appendice se trouvent les formules relatives la d composition du coefficient de Gini selon la m thodologie
264. de m nage sur la d pendance financi re ique 20 Taux de d pendance financi re selon la nationalit ique 21 e Effet marginal de la nationalit sur le taux de d pendance financi re Chapitre 2 Graph Graph ique 1 e Rapport entre les revenus individualis s des femmes et des hommes ique 2 Taux de risque de d pendance financi re des femmes et des hommes et cart entre leurs taux Graph Graph Graph Graph Graph Graph ique Comparaison des taux de d pendance financi re et des taux de risque de pauvret ique 4 Taux de d pendance financi re des femmes et des hommes par statut d activit ique 5 Taux de d pendance financi re des femmes et des hommes par classe d ge ique 6 Taux de d pendance financi re des femmes et des hommes par type de m nage que 7 Taux de d pendance financi re des femmes et des hommes par niveau d ducation ique 8 Taux de d pendance financi re des femmes et des hommes par nationalit 34 35 37 40 42 42 44 44 66 67 68 73 75 77 78 81 82 85 87 89 90 106 08 09 10 11 12 113 113 Liste des graphiques 293 294 Chapitre 3 Graphique 1 Revenu individualis net des femmes et des hommes au sein des couples d ciles form s sur base du revenu total des couples Graphique 2 Part du revenu des femmes et des hommes dans le revenu net total du m nage d ciles form s sur base du reve
265. de nombreuses critiques Des auteurs comme Leibfried 1992 Katrougalos 1996 Bonoli 1997 Ebbinghaus 1998 et Trifiletti 1998 lui ont reproch de ne pas avoir isol le r gime m diterran en dans sa classification En 1999 Esping Andersen a reconnu que les pays du Sud ont un r gime d tat providence distinct la famille au sens large est le principal responsable du bien tre de ses membres Le syst me de s curit sociale est s lectif et peu g n reux et les politiques de promotion de l emploi des femmes sont embryon naires En outre la typologie d Esping Andersen a t fortement attaqu e par le courant f ministe qui lui a reproch d avoir omis toute dimension de genre et privil gi le mod le conservateur de l homme pourvoyeur des fonds et de la femme au foyer M me si nous soutenons ces points de vue critiques nous avons utilis dans cette tude la typologie d Esping Andersen tant donn qu elle constitue un standard dans la litt rature empirique Cependant nos r sultats indiqueront qu elle n est pas robuste dans ce type d analyses de l volution du revenu individuel suite une dissolution du m nage Concer nant les nouveaux entrants dans l Union europ enne nous avons recouru la classification tablie par Miroslav 2008 Les pays post socialistes se caract risent effectivement par une trop grande h t rog n it pour tre regroup s Les 18 pays de notre chantillon ont t regroup s en 8 groupes se
266. de semaine et 2 jours de week end 2 S lection de l chantillon et cr ation de variables Nous d crivons dans cette section les variables prises en compte et la reconstruction de certaines de ces variables pour cr er l chantillon La banque de donn es est cr e a partir du fichier individuel et du fichier relatif a la semaine fictive qui sont fusionn s Les donn es de temps sont des donn es exprim es en secondes par semaine mais nous les transformons ensuite en heures par semaine pour faciliter la lecture des r sultats 2 1 D finition des adultes Nous avons appliqu pour identifier les adultes les m mes conditions que celles utilis es dans la m thodologie de SILC et pour le calcul des autres indicateurs d in galit s de BGIA cf premi re partie 1 les individus g s de 25 ans et plus 2 etles individus de 18 24 ans qui remplissent les deux conditions suivantes a il n existe dans leur m nage ni p re ni m ret0 b sila condition pr c dente n est pas remplie ces personnes doivent travailler effectivement ou sont activement la recherche d un emploi Les individus ne remplissant pas ces conditions sont consid r s comme enfants Les variables utilis es ainsi que leur code dans l Enqu te sur l emploi du temps 2005 sont les suivants e AGE pour l ge e PAR pour l identification du lien de parent e 023 pour le statut d activit e Q19 et 020 pour la recherche et la disponibilit po
267. de temps que les hommes Il faut cependant tre prudent avec ce r sultat car le nombre d observations pour cet chantillon est tr s faible et inf rieur 100 Nous n avons donc pas pu d sagr ger cette information en fonction des caract ristiques habituelles classe d ge statut marital nombre d enfants type de m nage etc en raison de ce trop faible nombre d observations 3 CONCLUSION L Enqu te sur le budget des m nages belges pr sente l inconv nient majeur de ne collecter les infor mations qu au niveau du m nage La non individualisation de ces donn es rend d s lors impossible toute analyse et tout calcul d indicateur d in galit hommes femmes au niveau de la consommation et des conditions de vies mesur sur base de donn es individuelles La seule analyse possible au ni veau individuel serait d tudier la consommation et les conditions de vie des femmes et des hommes vivant seul e s sans enfant mais cela ne concernerait cependant qu un groupe de population parti culier et ne serait pas repr sentatif de la population totale L Enqu te sur l emploi du temps pr sente l avantage de mettre disposition une s rie de donn es individuelles relatives l allocation du temps des femmes et des hommes entre un nombre d acti vit s d sagr g es de facon tr s d taill e ce qui nous a permis de nous int resser la distribution du temps des femmes et des hommes et d analyser les in galit s dans ce domaine sur base d
268. decins infirmiers et autres praticiens etc des transports et communication achat de v hicule d penses d utilisation de v hicules particu liers services de transports etc 33 Nous ne reprenons ici que les grands postes de d penses mais ils sont d taill s un niveau plus pr cis dans la banque de don n es Par exemple au niveau du poste pains et c r ales il est d sagr g en pain blanc grand pain blanc petit pain demi gris gris grand baguette cramique etc le poste viande est d sagr g en viande de b uf veau porc lapin poulet etc 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 237 238 e de la culture des loisirs et de l enseignement appareils et accessoires service de loisirs spec tacles et culture presse librairie papeterie enseignement des autres biens et services soins corporels articles personnels restaurants caf s et h tels voyages touristiques services financiers et assurances etc e des d penses non reprises dans la consommation imp ts transferts aux personnes et organisa tions placements emprunts etc Cette enqu te met galement disposition une s rie d informations concernant le m nage telles que logement le type de logement occup maison unifamiliale 4 3 2 facades appartement dans un b timent de 2 3 4 5 9 10 et plus habitations etc le revenu cadastral l ann e de constructi
269. dividuel net des femmes suite la rupture de leur couple D apr s le mod le 1 plus le revenu individuel net des femmes est lev avant la rupture moins la variation lire l augmentation de leur revenu entre t et t 2 est importante Autrement dit plus le revenu d un individu est faible avant la rupture plus son revenu augmentera la suite de la rupture Ce r sultat corrobore nos attentes Les femmes disposant d un plus faible revenu ex ante seront plus fortement incit es par la rupture changer leur statut d activit particuli rement lorsqu elles se re trouvent seules avec des enfants charge En outre de nombreux transferts de l tat sont plafonn s ou forfaitaires afin de cibler les personnes qui sont le plus dans le besoin L impact du type d tat providence sur la variation du revenu en cas de rupture du couple confirme galement nos attentes Pour les femmes vivant dans un pays ex socialiste que son syst me social soit qualifi de lib ral mod r de conservateur mod r de quasi conservateur ou d h t rog ne la rupture entra ne une augmentation du revenu moindre que dans les pays repr sentant le r gime social d mocrate Le r gime social d mocrate se marque en effet par des politiques sociales qui visent explicitement la r duction des in galit s ainsi que l augmentation de l emploi des femmes 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et e
270. donn es belges qui pourraient tre utilis es pour mesurer les in galit s entre femmes et hommes dans d autres domaines que les revenus IL s agit dans un premier temps d investiguer les Enqu tes belges sur le budget des m nages et l emploi du temps 2005 afin d identifier les variables disponibles dans chacune de ces banques de donn es au niveau individuel IL s agira dans un second temps de compl ter les analyses et les indicateurs propos s dans les cha pitres pr c dents par les in galit s de sexe de consommations de conditions de vie et de temps 1 ANALYSE DES BANQUES DE DONN ES ISSUES DE L ENQU TE SUR LE BUDGET DES MENAGES ET DE L ENQU TE SUR L EMPLOI DU TEMPS 1 1 Enqu te sur le budget des m nages L Enqu te sur le budget des m nages est une enqu te annuelle qui a pour objectif de d terminer le ni veau et la composition des recettes et des d penses d un chantillon repr sentatif des m nages priv s Chaque ann e un peu plus de 3 500 m nages participent ainsi cette enqu te et remplissent un car net dans lequel ils doivent quotidiennement noter toutes leurs recettes et d penses de facon d taill e et ce pendant un mois environ 300 m nages sont ainsi interrog s tous les mois Les m nages doi vent galement compl ter la fin du mois un questionnaire dans lequel ils notent r trospectivement les grandes d penses non r currentes des derniers quatre mois L int r t particulier de cette enqu t
271. du chapitre ils font l objet d un tableau r capitulatif qui est pr sent dans la conclusion 1 ANALYSE DE LA R PARTITION DES REVENUS INDIVIDUELS DES FEMMES ET DES HOMMES Dans la premi re partie de ce travail nous analysons la r partition du revenu individuel sur base de SILC Belgique 2006 entre les hommes et les femmes analyse qui sera d taill e par cat gorie de revenu selon diff rentes caract ristiques individuelles et par d cile Eurostat utilise les revenus de l ann e pr c dente comme meilleure proxy pour approcher ceux de l ann e en cours Ainsi SILC Belgique 2006 se base sur les revenus de l ann e 2005 et par cons quent nos calculs et r sultats concernant SILC Belgique 2006 portent sur les revenus des hommes et des femmes en 2005 1 1 D finition et calcul des revenus individuels des femmes et des hommes Dans le cadre du projet BGIA une m thode a t propos e afin de calculer au d part de l enqu te SILC les revenus individuels nets de toutes les personnes ag es de plus de 24 ans ainsi que des individus de 18 24 ans qui sont actifs sur le march du travail qui travaillent ou qui sont disponibles pour travailler et activement la recherche d un emploi selon la d finition de l Organisation internationale du Travail Dans sa d finition du revenu le Canberra Group identifie cing cat gories de revenus Lerevenu des salari s Lerevenu des ind pendants e Le revenu du loyer de propri t s sau
272. du d bat sur l individualisation des droits de la s curit sociale il est important de pouvoir placer les deux analyses en perspective Le projet BGIA est le fruit d une collaboration entre l Institut pour l galit des femmes et des hommes la Direction g n rale Statistique et Information conomique et la Politique scientifique f d rale C est le centre de recherches d conomie appliqu e de l Universit Libre de Bruxelles DULBEA qui a concr tis ce projet Le projet BGIA a des origines plus lointaines En 2001 dans son tude Hommes et femmes l aube du 21 me si cle le professeur Mieke Van Haegendoren a d montr sur base de donn es fiscales que 80 de la cat gorie de revenus la plus lev e se composaient d hommes En mai 2002 s est te nue la journ e d tude intitul e Rendre les femmes et les hommes visibles dans les statistiques organis e sous l impulsion de la ministre de l Emploi et de l galit des Chances de l poque Laurette Onkelinx et du ministre de l conomie et de la Recherche scientifique Charles Picqu En substance cette journ e d tude a permis d aboutir une conclusion importante les statistiques relatives aux revenus pr sentent des aspects probl matiques On manque d informations sur la r partition des revenus au sein des m nages Tr s souvent on prend comme unit de mesure soit l individu soit le m nage sur la base d une chelle d qui valence apr s quoi l
273. du temps de travail r mun r et du temps de loi sirs et de repos ils sont plus faibles pour les personnes ayant un niveau d ducation post secondaire que pour ceux ayant tout au plus un dipl me de secondaire inf rieur En ce qui concerne le statut d activit les carts de temps de travail non r mun r sont plus faibles chez les pr pensionn s et chez les personnes travaillant temps plein alors qu ils sont les plus lev s chez les travailleurs temps partiel et les autres incluant notamment les femmes au foyer Finalement les femmes en situation de pauvret mon taire assument davantage le temps de travail non r mun r que les hommes dans la m me situation et que les femmes non pauvres En effet l indicateur est de 1 88 parmi la population des personnes pauvres et de 1 51 parmi la population des non pauvres Cumul de pauvret de revenus et de temps Le dernier indicateur est calcul afin de voir dans quelle mesure les personnes en situation de pau vret de temps sont galement celles qui sont en situation de pauvret de revenus Il s agit ici d tu 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 263 264 dier si les deux types de pauvret se cumulent ou si au contraire ils ne touchent pas les m mes groupes d individus Comme les autres indicateurs celui ci est calcul de mani re montrer les in galit s de sexe qui existent au niveau du cumul de pauvret soi
274. e venus individuels nets un an avant et un an apr s la dissolution du m nage Nous r alisons galement des estimations conom triques afin de mettre en vidence les facteurs d terminant l volution des revenus nets de la femme apr s la rupture Les variables explicatives sont d une part les caract risti ques individuelles et d autre part des variables refl tant le type d tat providence Dans le cinqui me chapitre nous nous int ressons aux autres in galit s femmes hommes qui peu vent tre mesur es sur base des banques de donn es belges et nous constatons que les seules in galit s qui peuvent tre calcul es sont celles observ es au niveau de l utilisation du temps les donn es relatives la consommation n existant pas au niveau individuel Nous analysons donc le temps de travail consacr une activit professionnelle r mun r e au travail non r mun r constitu du temps de travail domestique et parental et au temps restant qui peut tre utilis pour le repos les loisirs les activit s sociales et culturelles etc approche faisant r f rence au concept de pauvret de temps Nous construisons cinq indicateurs d in galit s de temps entre les sexes en fonction des caract ristiques socio conomiques telles que l ge le statut marital le type de m nage le niveau d ducation le nombre d enfants charge le statut d activit et le statut de pauvret mesur sur base des revenus individuels Fi
275. e les personnes vivant dans des m nages compos s de plus de deux adultes ont une plus grande probabilit d tre financi rement d pendantes On remarque ga lement que dans tous les pays les femmes seules sans enfant ont g n ralement des taux de d pen dance financi re plus lev s que les femmes en couple sans enfant Cet effet est exactement l inverse pour les hommes sauf en Autriche et en France Il semble aussi que les adultes seuls avec enfants aient une probabilit de d pendance financi re plus faible que les adultes en couple avec enfants l exception des hommes en Su de Cette tendance s explique par le fait que lorsque l hypoth se de partage des ressources au sein du m nage est abandonn e comme c est le cas dans cette tude on voit apparaitre beaucoup d individus principalement des femmes qui comptent sur les revenus de leur partenaire pour chapper la pauvret Lorsqu ils ne peuvent compter que sur leurs revenus individuels propres ils tombent sous le seuil de d pendance financi re On constate galement que le type de m nage influence plus fortement la d pendance des femmes que celle des hommes Non seulement les coefficients sont plus fortement significatifs pour les femmes mais les effets margi naux sont galement plus lev s La nationalit joue un r le d terminant pour expliquer la d pendance financi re en particulier celle des femmes tre un ressortissant issu d un autre pays de l Union
276. e nous avons d une part consid r l ensemble des couples et d autre part nous nous sommes int ress s deux groupes d ge les couples dont moyen est inf rieur 35 ans et ceux dont moyen est compris entre 35 et 50 ans ces deux groupes comprennent respectivement 24 et 35 des couples Tableau 21 TABLEAU 21 R PARTITION DES COUPLES SELON LAGE MOYEN DES PARTENAIRES Couples dont l ge moyen est 618 23 50 inf rieur 35 ans Couples dont l ge moyen est de 35 970 34 88 50 ans Couples dont l ge moyen est de 50 1121 41 62 ans ou plus Total 2 709 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres TABLEAU 22 R PARTITION DES COUPLES SELON LE NOMBRE D ENFANTS A CHARGE Source SILC Belgique 2006 calculs propres Les couples sans enfant repr sentent 53 de l ensemble des couples ils repr sentent 39 des couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans et 16 des couples dont l ge moyen est compris entre 35 et 50 ans Tableau 22 C est au sein des couples de moins de 35 ans que le pourcentage de couples avec un enfant charge est le plus lev 2996 contre 2596 pour les 35 50 ans et 1896 pour l ensemble des couples Le pourcentage de couples avec deux enfants et plus est le plus lev entre 35 et 50 ans Le Graphique 5 pr sente les couples selon le nombre d enfants qu ils ont charge par d cile du revenu total du couple On constate que le nombre
277. e 2006 et 2007 derni re colonne calculs propres Revenu individuel net par groupe d ge Le revenu moyen net des femmes est inf rieur pour tous les groupes d ge Tableau 2 L cart est le plus faible pour les classes d ge les plus jeunes moins de 25 ans et 25 34 ans L cart augmente pour les classes suivantes il est le plus lev pour le groupe des 55 64 ans pour lequel le revenu moyen des femmes vaut la moiti de celui des hommes 7 La colonne Observations reprend le nombre d observations avec un revenu non nul pr sentes dans l chantillon Dans le reste du document cette colonne apporte une information importante sur la significativit de l chantillon particuli rement pour l analyse probit Tous les autres chiffres sont pond r s et correspondent par cons quent la population totale belge dans la me sure o l chantillon de SILC est repr sentatif TABLEAU 2 MOYENNES DES REVENUS INDIVIDUALIS S NETS PAR GROUPE D GE ET PAR SEXE Revenus nets 2006 lt 25 ans 8 463 25 34 ans 15 161 19 599 35 44 ans 16 275 24 665 45 54 ans 15 065 24 882 55 64 ans 10 776 21 551 gt 64 ans Source SILC Belgique 2006 et 2007 derni re colonne calculs propres Revenu individuel net par type de m nage Les types de m nages proviennent de la variable HT Household type dans SILC Belgique 2006 Comme le montre le Tableau 3 l cart des moyennes du revenu net est plus
278. e 35 et 44 ans sont davantage touch es par la pauvret de temps ce qui s explique par le fait que ces 2 groupes d ges consacrent plus de temps au travail que la population totale Or les personnes en situation de pauvret de temps sont ici d finies comme correspondant celles qui consacrent un nombre d heures au travail r mun r ou non sup rieur 1 5 fois le nombre d heures de travail m dian de la population Glorieux et Van Tienoven 2009 ont analys l emploi du temps des femmes et des hommes en Bel gique et son volution entre 1966 et 2005 Il ressort que de grandes diff rences persistent entre les sexes m me si elles tendent diminuer sur la p riode le temps que les femmes mobilisent pour les t ches m nag res a diminu d un tiers alors qu il a doubl pour les hommes mais les femmes consacrent encore en 2005 pr s de 24 heures par semaine cette activit alors que les hommes ne consacrent que 14 heures environ les carts de sexe en ce qui concerne le travail r mun r se sont aussi r duits entre 1966 et 2005 la diff rence observ e en 2005 tant de l ordre de 10 heures par semaine alors qu elle tait de 27 heures en 1966 et au niveau des loisirs les carts de temps se sont creus s Glorieux et Van Tienoven constatent que malgr ces volutions la r partition du temps entre travail r mu n r et travail non r mun r familial et domestique est directement fonction du sexe et reste st r oty
279. e cinq indicateurs calcul s en fonction d une s rie de caract ristiques socio conomiques telles que l ge le statut marital le nombre d enfants le type de m nage le niveau d ducation le statut d activit et la situation de pauvret mon taire IL ressort que dans la population totale plus d une personne sur six est en situation de pauvret de temps et les femmes sont davantage touch es que les hommes la diff rence tant de l ordre de 1096 Si les femmes sont plus nombreuses que les hommes tre en situation de pauvret de temps l indi cateur d intensit de pauvret de temps entre femmes et hommes indique que les femmes disposent d un temps pour le repos les activit s sociales et culturelles soit le temps restant une fois que le temps de travail r mun r et non r mun r sont pris en compte gal 0 9796 de celui des hommes ce qui signifie qu en moyenne les femmes ont 3 heures en moins par semaine pour se reposer et pour les loisirs La pauvret de temps tant bas e sur la notion de temps de travail total que ce soit pour un travail r mun r ou non nous nous sommes int ress s aux in galit s de sexe dans ces diff rents types de temps afin de savoir si les in galit s de pauvret de temps s expliquent davantage par les in galit s observ es au niveau du temps de travail r mun r ou du temps de travail non r mun r IL ressort que les diff rences hommes femmes en termes de pauvret de temps
280. e cumulent ou si au contraire ils ne touchent pas les m mes groupes d individus Comme les autres indicateurs celui ci est calcul de mani re montrer les in galit s de sexe qui existent au niveau du cumul de pauvret soit comme tant le rapport entre le pourcentage de femmes et d hommes en situation de pauvret de temps et de revenus sur base des variables PAUVRETE DE TEMPS et PAUVRET MON TAIRE cr s pr c demment cf supra NB e pauvres en temps si le temps de travail total gt 1 5 temps de travail total moyen de la population e pauvres en revenus si le revenu disponible lt 60 revenu disponible m dian de la population Annexe technique 379 380 4 Annexe liste des composantes du revenu individualis et leurs d finitions 4 1 Revenus de l activit conomique IL s agit de la somme des revenus issus du travail des salari s les salaires les primes les heures suppl mentaires mais galement les revenus en nature et les autres avantages li s l emploi Les revenus de l activit conomique comprennent galement les revenus de l activit en tant qu in d pendant 4 1 1 Revenus provenant d une activit en tant que salari IL s agit des salaires des revenus du travail irr gulier travail saisonnier interim sporadique par exemple des primes et indemnit s des revenus d une activit compl mentaire ainsi que de l indem nit de licenciement ou prime de d part 4 1 1 3 Primes IL s a
281. e des risques encourus par les femmes Tableau 36 Analyse probit TABLEAU 37 EFFET MARGINAL DE LAGE SUR LE TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE REFERENCE 30 49 ANS Femmes Hommes Total 30 ans 0 118 0 196 0 168 30 49 ans 50 59 ans 0 166 0 020 0 098 60 35 ans 0 269 0 034 0 159 65 ans 0 262 0 022 0 182 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Le Tableau 37 et le Graphique 15 illustrent comment le taux de d pendance financi re des femmes et des hommes volue en fonction de leur ge Par rapport aux 30 49 ans les hommes plus jeunes et les femmes plus g es ont un risque accru de d pendance financi re On remarque que l effet n est pas significatif pour les hommes de 50 59 ans et pour les plus de 65 ans La d pendance financi re des femmes augmente lorsqu elles atteignent l ge de la pr pension et de la pension GRAPHIQUE 15 EFFET MARGINAL DE LAGE SUR LE TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE R F RENCE 30 49 ANS 0 30 0 25 0 20 0 15 0 10 0 05 30 ans 50 59 ans 60 65 ans 65 ans E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres TABLEAU 38 IMPACT DE L INCLUSION D AUTRES VARIABLES SUR L EFFET MARGINAL DE LAGE SUR LE TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE Age lt 30 ans 0 099 0 102 0 162 0 198 0 069 0 139 0 110 0 195 30 49 ans 50 59 ans 0 003 0 035
282. e durant l exercice de ses fonctions ou sur le chemin du travail 4 3 5 Assistance permanente et indispensable par une autre personne indemnit suppl mentaire pour l aide de tiers 4 3 6 Autres indemnit s en rapport avec une maladie ou un accident 4 4 Indemnit de maladie 4 4 1 Incapacit de travail caus e par une maladie ou un accident qui se manifeste depuis moins d un an et non li e au travail 4 4 2 Indemnit pour moins valides allocation de remplacement de revenu allocation compl mentaire allocation d int gration 4 4 3 Accident de sur le chemin du travail ayant pour cons quence une incapacit de travail temporaire 4 4 4 Maladie professionnelle ayant pour cons quence une incapacit de travail temporaire 4 4 5 Assurance maladie de la r gion Flamande 4 5 Bourses d tudiants Annexes au chapitre 1 327 328 4 6 Indemnit de maternit 4 7 Pension de survie 4 8 Allocation d interruption dans le cadre d un cong parental 4 9 Revenu d int gration sociale ex Minimex Les taxes Correspondent aux taxes sur le revenu et les cotisations sociales le suppl ment d imp t pay le suppl ment d imp t recu les versements anticip s des ind pendants imp t sur le revenu et les cotisations de s curit sociale des ind pendants Le revenu brut Correspond aux revenus de l activit conomique revenus du patrimoine transferts entre m nages Le revenu net Est gal revenu brut
283. e insuffisance et tester la robustesse de nos r sultats nous avons calcul les taux de d pendance financi re en appliquant aux revenus individuels une chelle d quivalence prenant en compte les enfants charge le revenu de l individu adulte est divis par un terme de 1 0 3 pour chaque enfant qu il a seul charge et de 1 0 15 pour chaque enfant dont il partage la charge avec un autre adulte TABLEAU 27 COMPARAISON ENTRE LA D PENDANCE FINANCI RE CALCUL E AVEC ET SANS CHELLE D QUIVALENCE Pourcentage de la population totale sous le seuil 24 23 Part des femmes 78 79 Part des hommes 22 21 Taux de d pendance financi re 24 23 Femmes 36 35 Hommes 11 10 Rapport entre les taux de d pendance femmes hommes 3 3 3 6 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique on o 70 L utilisation de l chelle d quivalence a pour effet de baisser le seuil de d pendance financi re qui passe de 786 721 euros par mois Tableau 27 Le pourcentage de la population en situation de d pendance financi re baisse l g rement 196 et la part des femmes dans la pauvret augmente l g rement passant de 78 79 Cette hausse est due la surrepr sentation des femmes parmi les parents isol s TABLEAU 28 TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE ET TAUX DE RISQUE DE PAUVRET EUROP EN Femmes
284. e l cart de revenu entre femmes et hommes pour la population totale On a estim deux quations de revenu par la m thode des Moindres Carr s Ordinaires une pour les hommes et une pour les femmes en prenant comme variable d pendante le revenu annuel net moyen des hommes et des femmes respectivement Les variables ind pendantes sont d taill es ci apr s Elles incluent le statut par rapport l activit l ge le niveau d ducation la r gion de r sidence l tat de sant le type de m nage la nationalit et une variable binaire qui indique si la personne est propri taire ou locataire du lieu habit La d composition scinde l cart en deux composantes La premi re repr sente les carts de revenu associ s aux diff rences moyennes de caract ristiques entre femmes et hommes La seconde est la part des carts de revenu qui ne s explique pas par les caract ristiques observ es Elle est g n rale ment assimil e de la discrimination pure ou aux caract ristiques non observ es 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique A N 48 Pr sentation des variables e Le statut d activit La variable de base ACTSTA Activity status indique l activit de La personne pendant la p riode de r f rence elle comporte 4 cat gories travailleurs ch meurs retrait s et autres inactifs tudiants personnes au foyer personnes en incapacit
285. e le revenu provenant de l activit conomique il est inf rieur de 1 000 euros en moyenne pour les femmes divorc es Au niveau du revenu de l activit conomique on observe des diff rences tr s marqu es entre les hommes et les femmes ind pendamment du statut marital Parmi les personnes en couple les femmes gagnent en moyenne 55 du revenu de l homme et parmi les divorc s et les s par s leur revenu repr sente 6196 du revenu des hommes Au niveau des transferts de l tat les diff rences entre femmes et hommes sont moins grandes quand ils sont divorc s et s par s ou veufs Comme le souligne Burkhauser et al 1991 les transferts et taxes de l tat att nuent les carts de revenu entre les hommes et les femmes en situation de rupture sans toutefois les annuler Par contre les transferts de l tat que per oivent les hommes en couple sont plus de deux fois sup rieurs ceux percus par les femmes qui vivent en couple Le veuvage conduit des transferts de l tat l g rement plus lev s pour les hommes Les transferts entre m nages concernent principalement les personnes divorc es et s par es Ils sont positifs pour les femmes Enfin tant donn que le re venu des femmes est syst matiquement plus faible que celui des hommes les femmes paient moins d imp ts ind pendamment de leur statut marital En couple elles paient des taxes qui correspondent 5296 des taxes pay es par les hommes Ce pourcentage augmente
286. e mani re relativement quilibr e entre les diff rents groupes d ge sup rieurs 25 ans l inverse 5596 des couples cohabitants ont moins de 35 ans Le revenu moyen des hommes mari s est sup rieur au revenu moyen des cohabitants pour tous les groupes d ge alors que c est l inverse pour les femmes Les rapports entre le revenu des femmes et des hommes sont sup rieurs pour les couples cohabi tants pour tous les groupes d ge L cart de revenu augmente avec pour les couples mari s comme pour les couples cohabitants GRAPHIQUE 13 R PARTITION DES COUPLES MARI S ET COHABITANTS SELON L GE MOYEN DU COUPLE 5096 4096 3096 2096 B 1 1 E 0 lt 25 ans 25 34 ans 35 44 ans 45 54 ans 55 64 ans 65 ans E Couples mari s M Couples cohabitants Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 176 TABLEAU 43 REVENUS MOYENS ET RAPPORTS DE REVENU DES PARTENAIRES PAR GROUPE D GE MOYEN DU COUPLE COMPARAISON ENTRE LES COUPLES MARI S ET LES COHABITANTS 0 6796 9 43 25 34 14228 22 844 0 62 18536 15 16 0 75 17915 44 21 35 44 16 263 29 233 0 56 22748 26 08 0 70 20 099 25 19 45 54 13 975 26 786 0 52 20 380 18 7896 0 67 19 518 10 9 99 64 9 940 21 879 0 45 15910 18 89 0 53 15 694 5 84 20 41 4 42 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Alors que l car
287. e par cons quent une pauvret de temps plus forte chez les premi res toutes choses tant gales par ailleurs Les diff rences de sexe au niveau du temps restant sont donc plus marqu es lorsque ce temps est plus lev soit lorsque la charge de travail totale est plus faible comme c est le cas pour les per sonnes au ch mage pr pensionn es etc En effet lorsque les personnes ont un emploi r mun r cela signifie automatiquement moins de temps disponible pour effectuer le travail non r mun r ou pour le repos et les loisirs la dur e d une journ e tant limit e 24 heures et moins de temps dispo nible signifie galement moins de temps qui pourrait tre r parti in galitairement entre activit s non r mun r s et activit s sociales et culturelles selon le sexe 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 257 258 Les personnes en situation de pauvret de revenus ont en moyenne un temps restant a accorder aux loisirs et au repos sup rieur celui des non pauvres et elles connaissent donc une pauvret de temps plus faible mais les in galit s hommes femmes sont plus marqu es chez les personnes en pauvret mon taire les femmes ont alors 1096 de temps en moins accorder au repos et aux loisirs que les hommes soit environ 12 heures par semaine Finalement le statut marital et le niveau d ducation ne semblent pas avoir d effet au niveau de l indi cateur car ce d
288. e pauvret individuel et proposition d indicateurs Effets de l intervention de l tat sur la d pendance financi re Comparaison entre les indicateurs BGIA et les indicateurs europ ens Effets de l utilisation d une chelle d quivalence sur la d pendance financi re 3 ANALYSE DES DETERMINANTS DE LA D PENDANCE FINANCIERE OU DU TAUX DE RISQUE DE PAUVRET INDIVIDUEL 3 1 3 2 3 3 3 4 3 5 3 6 Effet du statut d activit Effet de l ge Effet de l ducation Effet du type de m nage Effet de la nationalit Effet net des diff rentes caract ristiques 4 CONCLUSION 12 18 19 20 20 21 22 26 32 33 43 47 47 52 54 61 62 62 64 65 69 72 72 77 80 84 89 92 95 CHAPITRE 2 REVENUS INDIVIDUELS ET DEPENDANCE FINANCI RE DES FEMMES ET DES HOMMES DANS NEUF PAYS EUROP ENS INTRODUCTION 1 DONNEES ECHANTILLON METHODOLOGIE 1 1 1 2 1 3 Donn es Echantillon M thodologie et d finition des variables 1 3 1 Revenu individuel 1 3 2 D pendance financi re 1 3 3 Variables tudi es 2 CARTS ENTRE LES REVENUS INDIVIDUELS ET D PENDANCE FINANCI RE DES FEMMES ET DES HOMMES 2 1 2 2 2 3 2 4 carts entre Les revenus individuels des femmes et des hommes D pendance financi re et taux de risque de pauvret D pendance financi re et caract ristiques individuelles D composition du coefficient de Gini 3 ANALYSE PROBIT 4 PROPOSITION DE NOUVEAUX INDICATEURS 5
289. e pour l individu pour la consommation et l pargne durant la p riode de r f rence sans pour autant avoir recours l endettement ou des revenus exceptionnels Cela fait r f rence 50 la notion Hicksienne du revenu it would seem that we ought to define a man s income as the maximum value which he can consume during a week and still expect to be as well off at the end of the week as he was at the beginning 45 http unstats un org unsd sna1993 toctop asp 46 http circa europa eu irc dsis nfaccount info data esa95 en esa95en htm 47 The Canberra Group op cit p 3 48 ILO Household income and expenditure statistics Report Il Seventeenth International Conference of Labour Statisticians Geneva 2003 p 8 49 EU SILC est cens tre en phase avec les recommandations du groupe de Canberra a partir de l ann e 2007 50 ILO Op Cit p 9 Trois dimensions entrent en jeu pour d finir ce qui rentre dans le revenu et ce qui en est exclu en fonction du cri t re suivant qu est ce qui peut tre d pens le jour m me e Revenu mon taire versus revenu non mon taire e Revenu r gulier revenu irr gulier e Etenfin le Ne sont ainsi maintien de la valeur nette de la richesse pris en compte que les flux r guliers les revenus d un h ritage sont consid r s par exemple comme un transfert de capital des rentr es qui participent au bien tre pr sent ou futur en pr servant la neu
290. e que celle qui suppose un partage total des ressources Les autres tentatives visant individualiser les mesures de la pauvret se sont concentr es unique ment sur les individus vivant seuls ou bien elles n ont consid r que les revenus individuels laissant de c t les revenus globalis s au niveau du m nage Daly et Rake 2002 Les concepts d in galit et de pauvret tant multiformes nous avons aussi tent de voir quelles autres in galit s pouvaient tre approch es dans les bases de donn es disponibles en Belgique L approche multidimensionnelle a t largement impuls e par les travaux d Amartya Sen 1981 1985 1992 1995 qui a reconsid r les concepts d in galit et de pauvret en se basant sur la notion de capabilit s La capabilit d une personne participer la soci t et mener une vie d cente est r sum e par un certain nombre de fonctionnements qui vont des plus simples manger sa faim boire aux plus compliqu s prendre part la vie de communaut et la pauvret est conceptuali s e comme le manque de capacit s ducation ressources temps qui permettent d assurer ces fonctionnements Jenkins et Micklewright 2007 p 9 Ce rapport est divis en cing chapitres Dans le premier chapitre nous proposons une m thodologie pour calculer les revenus individuels des femmes et des hommes en Belgique au d part des donn es SILC 2006 et 2007 Sur base de ces revenus individuels n
291. e que l information est disponible dans SILC signifie que l information n est pas disponible dans SILC B N signifie que le montant brut est gal au montant net Le tableau ci dessus permet de voir quelles variables sont disponibles dans SILC Belgique 2006 pour reconstruire la variable finale relative aux taxes On voit que les diff rences entre les montants bruts et nets ne sont exploitables que pour variables On constate qu il existe de l g res diff rences entre les informations disponibles dans SILC Belgique 2006 et les r gles d imposition d finies dans le m mento fiscal publi par le Service d tudes et de Documentation du Service Public F d ral Finances Revenus provenant d une activit en tant que salari ou ind pendant Selon la l gislation fiscale le montant net de ces revenus se d termine en six tapes la d duction du montant brut des cotisations de s curit sociale la d duction des charges professionnelles r elles ou forfaitaires les exon rations caract re conomique notamment de mesures fiscales en faveur de l investissement et ou de l emploi l imputation des pertes ventuelles l octroi de la quote part conjoint aidant et du quotient conjugal et la compensation des pertes entre conjoints SILC Belgique 2006 int gre cela dans la diff rence entre le montant brut et le montant net des re venus de l activit conomique Il est donc possible de voir l imposition des individus
292. e r side dans la tr s grande disponibilit des variables au niveau des d penses du m nage puisqu elle comporte un volet sp cifique d di la consommation du m nage que ce soient des biens et services achet s des biens produits par le m nage ou encore des biens offerts par l employeur ou par un organisme public Ce volet comprend pr s de 1 500 variables et est bas sur la nomenclature des d penses de l Institut na tional des Statistiques belge 6 chiffres ce qui met notre disposition un grand nombre d informations concernant les d penses et les habitudes des m nages un niveau tr s d sagr g sur le plan e de l alimentation pains et c r ales viandes poissons produits laitiers fruits l gumes sucreries et confiseries plats pr par s boissons alcoolis es ou non tabac e des articles d habillement v tements v tements pour b b accessoires vestimentaires chaus sures r parations des habits chaussures e du logement loyers bruts chauffage clairage et eau des meubles appareils m nagers ustensiles de m nage et entretien courant meubles et acces soires fixes tapis autres rev tements de sol r paration articles de m nage en textiles articles d ameublement et r parations appareils de chauffage et gros appareils m nagers etc des soins corporels et d penses de sant m dicaments et produits pharmaceutiques appareils et mat riel th rapeutique services des m
293. e revenu entre les partenaires dans les couples mari s est plus lev que pour les couples les plus jeunes l exception des couples qui ont trois enfants et plus charge L cart augmente aussi avec le nombre d enfants charge La situation est diff rente pour les couples cohabitants Pour ce groupe les carts de revenu entre partenaires ne sont pas syst matiquement plus lev s que pour les couples les plus jeunes et l in galit n augmente pas de mani re syst matique avec le nombre d enfants charge Particuli rement quand il y a trois enfants et plus charge la situation est la m me que quand il n y a pas d enfant charge En ce qui concerne les couples mari s dont l ge moyen est sup rieur 50 ans le profil est invers les in galit s de revenus entre les partenaires diminuent avec le nombre d enfants charge Elle est la plus faible pour les couples mari s avec trois enfants et plus charge Par contre pour les couples cohabitants dont l ge moyen est sup rieur 50 ans l in galit de revenus entre les partenaires aug mente avec le nombre d enfants charge mais elle diminue nouveau quand il y a trois enfants et plus charge TABLEAU 50 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDUELS NETS DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES COUPLES SELON LE NOMBRE D ENFANTS CHARGE Couples mari s 0 0 72 0 44 Couples cohabitants Source SILC Belg
294. e revenu est r parti entre tous les membres de ce m nage Dans le premier cas le revenu de femmes qui peuvent utiliser le revenu ou une partie du revenu du partenaire est sous estim dans le deuxi me cas le revenu des femmes qui ne cod cident pas au sujet de l en semble du revenu familial est surestim Le revenu peut tre r parti de diff rentes facons au sein du m nage une personne d cide de tout un partenaire d cide seulement pour ce qui concerne l argent du m nage les deux partenaires d cident ensemble de tout les deux partenaires ont un budget distinct IL est indispensable de disposer de bonnes donn es relatives au genre et aux revenus L Institut pour l galit des femmes et des hommes voulait galement disposer d une analyse de genre des donn es 1 Mieke Van Haegendoren e a 2001 Hommes et femmes l aube du 21 me si cle un manuel d utilisation des statistiques sous l angle du genre Bruxelles Minist re F d ral de l Emploi et du Travail p 212 2 Rendre les femmes et les hommes visibles dans les statistiques Actes de la journ e d tude du 6 mai 2002 2003 Bruxelles SPF Emploi Travail et Concertation sociale Direction galit des chances p 70 Pr face o 10 relatives aux revenus ainsi que d indicateurs de genre clairs et accessibles en la mati re pouvant tre mis jour chaque ann e Le projet BGIA a t d velopp en vue de r pondre ce besoin de statis tiques de genre en
295. e si elles vivent en couple Les couples sans enfant repr sentent 53 de l ensemble des couples ils repr sentent 39 des couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans et 16 des couples dont moyen est compris entre 35 et 50 ans C est au sein des couples de moins de 35 ans que le pourcentage de couples avec un enfant charge est le plus lev 2996 contre 2596 pour les 35 50 ans et 1896 pour l ensemble des couples Le pourcentage de couples avec deux enfants et plus est le plus lev entre 35 et 50 ans Les carts entre les revenus des femmes et des hommes au sein de l ensemble des couples sont plus lev s qu au sein des groupes les plus jeunes et cela quel que soit le nombre d enfants charge Pour l ensemble des couples les carts les plus lev s s observent pour les couples sans enfant ils sont les plus faibles lorsque le couple a un enfant charge ils augmentent ensuite quand il y a un deuxi me et surtout un troisi me enfant charge En ce qui concerne les couples les plus jeunes l in galit augmente par contre avec le nombre d en fants charge de 24 en l absence d enfant 39 s il y a deux enfants Le m me profil s observe pour les couples d ge moyen groupe pour lequel les carts sont toujours plus lev s que pour les couples les plus jeunes On peut donc conclure de cette analyse que les carts au sein des couples augmentent avec le nombre d enfants l observation d une forte in galit
296. e un homme diminue la probabilit de d pendance financi re de 18 5 Par contre si l on compare les hommes et les femmes sans contr ler pour les autres variables explicatives le fait d tre un homme diminue la probabilit de d pendance financi re de 24 8 e Le statut d activit reste la caract ristique qui influence le plus le taux de d pendance financi re On constate que travailler temps plein est le meilleur moyen d viter la d pendance financi re Le fait de travailler temps partiel augmente la probabilit de d pendance de 13 5 points de pourcentages pour les femmes et de 12 8 pour les hommes toutes autres choses gales par ailleurs Tant pour les femmes que pour les hommes c est l inactivit qui est associ e la plus forte d pendance financi re L effet du ch mage et de la retraite est beaucoup plus marqu pour 6 Conclusions 271 les femmes que pour les hommes dont les caract ristiques sont quivalentes c est ce niveau que se marquent les effets de la non individualisation des droits sociaux et des carri res discon tinues et a temps partiel e Les effets marginaux de l ge sont gomm s par le contr le pour les autres caract ristiques e Toutes autres caract ristiques gales par ailleurs avoir un faible niveau d ducation entraine pour les femmes une hausse significative des risques de d pendance financi re Le revenu des femmes est beaucoup plus sensible au niveau d ducation qui influen
297. ecourant une analyse par d cile et une classification des cou ples entre ceux o le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme et ceux o le revenu de la femme d passe celui de homme Ensuite nous abordons la d pendance financi re des partenaires au sein des couples en les regroupant en quatre groupes les couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re les couples o seule la femme est en d pendance financi re les cou ples o seul l homme l est et les couples o les deux partenaires sont financi rement d pendants Les sections 3 6 sont respectivement d di es l tude des carts de revenus et de d pendance fi nanci re au sein des couples selon diff rentes caract ristiques l ge le nombre d enfants charge le statut par rapport l activit et le niveau d ducation La derni re section proc de une comparaison syst matique entre couples mari s et cohabitants En ce qui concerne les sections 4 et 7 le travail a t r alis aussi sur les donn es de SILC 2007 afin d augmenter la taille de l chantillon et d obtenir des r sultats repr sentatifs 1 CARACT RISTIQUES DES COUPLES PAR RAPPORT L ENSEMBLE DE LA POPULATION TUDI E DANS SILC BELGIQUE 2006 L chantillon est compos de 2 709 couples dont 20 sont cohabitants et 80 mari s La r partition par ge des individus qui composent les couples est l g rement diff rente de celle de la populatio
298. ectent les donn es sur diff rentes saisons de l ann e Hill 1985 mais les donn es sont difficiles obtenir en p riode de grandes vacances Lyberg 1990 D autres inconv nients de cette technique ont t soulev s selon Geurts et De Ree 1993 les r ponses obtenues sont directement li es au format du questionnaire et selon Nichols 1980 et Warner 1986 des probl mes peuvent apparaitre lorsque le r pondant a effectu plusieurs taches simultan ment Les questions directes La m thode des questions directes revient interroger le r pondant sur le temps qu il estime consa crer habituellement chaque activit 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique N A 242 Cette m thodologie peut aboutir a des biais dans la mesure la personne va r pondre en fonction de ce qui lui para t socialement d sirable Hofferth 1999 Selon Sudman et Bradburn 1974 un entretien est une forme d interaction sociale et a pour cons quence que le comportement du r pondant d pend des normes et des valeurs Le r pondant voudra donner une bonne impression de lui et contr lera l image qu il projette sur son interlocuteur Phillips 1971 IL en r sulte des erreurs dans les r ponses et des temps estim s plus lev s que ceux obtenus en recourant aux carnets de notes Robinson 1985 Juster et Stafford 1991 Niemi 1993 Ceci est particuli rement vrai pour les activit s jug es socialement n
299. ed for household work A study of school age chil dren from single parent two parent and one earner and two earner families Journal of Family Issues vol 8 n 2 pp 212 225 Petrovic J A 2008 Women s pensions and poverty A European issue Women s Committee of the European Federation of Retired and Elderly People FERPA London September http ferpa etuc org IMG ppt WomensPensionsAndPoverty ppt 256 1 Phillips D L 1971 Knowledge from what Theories and methods in social research Rand McNally Chicago Phipps S A et P S Burton 1995 Sharing within families implications for the measurement of poverty among individuals in Canada The Canadian Journal of Economics vol 28 n 1 f vrier pp 177 204 Piachaud D 2002 Capital and the determinants of poverty and social exclusion Centre for Ana lysis of Social Exclusion CASE paper n 60 Poortman A 2000 Sex differences in the economic consequences of separation A panel study of The Netherlands European Sociological Review vol 16 n 4 pp 367 383 Bibliographie 315 316 Poortman A et M Kalmijn 2002 Women s labour market position and divorce in the Netherlands evaluating economic interpretations of the work effect European Journal of Population vol 18 n 2 pp 175 202 Pressman S 1988 The Feminization of Poverty Causes and Remedies Challenge vol 31 n 2 pp 97 61 Pressman
300. eilleures conditions pour leurs enfants Plus que la pr sence d enfants le statut de cohabitation des individus influence leur taux de d pen dance financi re On constate que le taux de d pendance financi re est syst matiquement plus lev pour les couples par rapport aux individus c libataires Ceci est contraire l image traditionnelle selon laquelle les parents isol s repr sentent le groupe le plus sensible la pauvret Toutefois il faut rappeler que les recherches sur la pauvret sont bas es sur l hypoth se conventionnelle selon laquelle les revenus sont r partis au sein des m nages Si l on rejette cette hypoth se comme c est le cas dans cette tude on remarque que beaucoup d individus en couple en majorit des femmes ont des taux de d pendance financi re plus lev s que les c libataires 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens 111 GRAPHIQUE 6 TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE DES FEMMES ET DES HOMMES PAR TYPE DE M NAGE Femmes 60 50 40 30 20 10 0 AT BE ES FR IE LU PL SE UK Hommes 35 30 25 20 15 10 5 0 i i AT BE ES FR IE LU PL SE UK E isol sans enfant M Parent isol I Couple sans enfant Mi Couple avec enfant s I Autres Source EU SILC 2006 calculs propres L ducation est galement une variable d terminante p
301. el ils font face Cette analyse se base sur l laboration d une m thodologie propre et le d veloppement d indicateurs sp cifiques L originalit de cette tude est qu elle s int resse aux revenus personnels des individus ceux dont ils disposent seuls du fait de leur travail des transferts qui leur sont allou s de leurs revenus immobi liers et mobiliers et cela quels que soient leur mode de vie et le m nage auquel ils appartiennent Nous nous d marquons ainsi radicalement des approches traditionnelles de la pauvret et des reve nus qui consid rent le m nage comme unit d analyse et de partage Car s il existe beaucoup d tudes qui traitent des carts salariaux de genre mesur s au niveau individuel peu d tudes s int ressent aux carts entre les revenus individuels totaux bruts ou nets des femmes et des hommes Ceci est en partie d l absence de donn es statistiques de qualit sur plusieurs composantes des revenus individuels beaucoup de bases de donn es sont encore construites au d part des m nages pour les quels des donn es agr g es sont collect es en ce qui concerne diff rentes composantes du revenu et des d penses L analyse des carts de revenus individuels entre femmes et hommes pour la Belgique met en vi dence les in galit s fortes qui caract risent la distribution des revenus entre femmes et hommes en moyenne le revenu individuel net des femmes est inf rieur de 3896
302. elles ces derniers font face imm diatement apr s le divorce sont importantes mais sur le long terme les hommes se retrouvent dans une position meilleure celle d avant le divorce Les femmes sont nombreuses se d clarer pauvres imm diatement apr s le divorce mais ce nombre diminue avec le temps L influence du divorce sur la perception de la situation financi re n est pas significative Les femmes qui jouissent d un pouvoir d cisionnel au sein du couple connaissent un risque de pauvret moindre une ann e apr s la rupture que celles qui n en ont pas Enfin et al 2006 se sont int ress s aux cons quences conomiques d une rupture du couple dans diff rents contextes institutionnels Ils ont choisi la Belgique l Allemagne le Royaume Uni l Ita lie et la Su de comme pays repr sentants quatre mod le prototypiques d aide aux familles Leur hypoth se de d part est que l autonomie conomique est la plus grande en Su de et la plus faible en Italie la Belgique l Allemagne et le Royaume Uni se situant entre ces deux extr mes Sur base de donn es prises des panels des m nages nationaux de ces cinq pays des analyses multi vari es en panel sont men es et montrent que la rupture affecte plus n gativement le revenu des femmes que celui des hommes La plus forte baisse du revenu est observ e en Italie et la plus faible en Su de En fin les femmes britanniques et allemandes se remettent assez vite des cons quences
303. elon les pays selon les m thodes et selon l horizon temporel de l tude les effets sont les plus marqu s court terme En ce qui concerne les hommes ces tudes montrent un statu quo ou une d t rioration plus faible que celle observ e pour les femmes Cependant on constate aussi que la plupart des proc dures de divorces sont initi es par les femmes Emmerling 2005 Brinig et Allen 2000 Braver Whitley et Ng 1993 Cette contradiction entre la volont de divorcer et les cons quences dramatiques d un divorce peut s expliquer de plusieurs mani res Tout d abord les femmes pourraient sous estimer les cons quences conomiques que la rupture va engendrer D autre part les raisons de divorcer sont multiples et il est possible que les pertes financi res soient compens es par d autres avantages gain d autonomie de satisfaction etc Une troisi me raison pourrait r sider dans la facon dont les effets financiers sont mesur s une mauvaise mesure des effets d un divorce sur le revenu des partenaires qui d boucherait sur une surestimation des pertes financi res particuli rement pour les femmes Comme Uindiquent Smock Manning et Gupta 1999 p 794 Women experiencing separation or divorce typically undergo marked declines in family income and in measures of economic well being that take account of family size Cette derni re explication nous interpelle puisque la revue de la litt rature relative ce th me d
304. emes 5 3 Universal social assistance benefits in cash from government 5 4 Means tested social assistance benefits in cash from government 5 5 Regular inter household cash transfers received 5 6 Regular support received from non profit making institutions such as charities Annexe technique 353 354 e Les variables 5 1 Social insurance benefits from employers schemes et 5 6 Regular support received from non profit making institutions such as charities ne sont pas disponibles dans SILC e qui concerne les autres variables de ce point SILC ne per oit pas les transferts de la m me mani re que le groupe de Canberra Pour ce dernier les transferts se r partissent en trois cat gories en fonction de la nature de la couverture sociale propos e tandis que pour SILC ils sont organis s par type de transfert en r f rence la situation par rapport l emploi du b n ficiaire Notre d finition des transferts de l tat Transferts de l tat 7 Pensions dont Pension de retraite 1102B B Revenu garanti aux personnes g es 1102C_B Compl ment au revenu garanti pour les personnes g es 1102D_B Autres pensions non connues 1102E_B Pension de survie 1102A B Ch mage dont Allocation de ch mage 198B B Pr pension 199 ndemnit s d interruption de carri re I98C B Allocations de garan
305. emme a un impact plus faible sur le risque de d pendance financi re mais l effet marginal reste n gatif partout Dans ce cas la diminution du taux de risque de d pendance financi re varie entre 4 en Su de et 19 en Belgique Les Tableaux 7a et 7b pr sentent les effets marginaux de variations des autres caract ristiques in dividuelles par rapport au profil de r f rence Ces effets marginaux mesurent le changement du taux de probabilit de d pendance financi re en maintenant les autres caract ristiques individuelles constantes Une participation active au march du travail reste la meilleure mani re d viter la d pendance fi nanci re Dans tous les pays tudi s tant pour les hommes que pour les femmes avoir un statut 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens 118 d activit diff rent de celui de travailleur temps plein augmente le taux de risque de d pendance fi nanci re le signe des coefficients estim s est syst matiquement positif Pour les femmes travailler temps partiel plut t qu temps plein augmente la d pendance financi re de 9 en Su de 50 en Irlande L augmentation du risque de d pendance financi re des hommes induite par le travail temps partiel varie de 1096 en Autriche et au Luxembourg 3296 en France Comme expliqu ci des sus ceci t moigne de la diff rence de nature du temps partiel pour les hommes et pou
306. emps des Belges les seules analyses suppl mentaires qui peuvent tre r alis es au niveau individuel et qui soient repr sentatives de la population totale concernent les in galit s d allocation du temps entre les femmes et les hommes et celles de pauvret de temps 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 239 2 LA PAUVRET DE TEMPS 2 1 D finitions de l allocation du temps et de la pauvret de temps Dans la mesure o la notion de pauvret de temps renvoie directement au temps et son utilisation nous d finissons d abord le concept d allocation du temps avant de nous int resser plus particuli re ment la notion de pauvret de temps Selon Barr re Maurisson et al 2001 il existe cinq temps e le temps de travail qui comprend le temps professionnel le temps de formation et d tudes ainsi que le temps de trajet s parant le domicile du lieu de travail ou de formation et d tudes e Le temps familial parental d fini comme le temps pass avec ou pour les enfants e letemps domestique qui comprend les activit s habituelles tels que pr parer les repas dresser et d barrasser la table faire les courses faire les lessives jardiner bricoler etc e letemps personnel constitu par le temps libre e letemps physiologique qui comprend le temps consacr au sommeil la toilette et aux repas D une mani re plus g n rale la litt rature s accorde pour regrouper
307. enaires Distribution des couples selon le nombre de partenaires en d pendance au sein e et selon le statut d activit des deux partenaires Distribution des femmes et des hommes selon leur propre niveau d ducation et celui de leur partenaire Tab des Tab des Tab Tab des Tab eau 37 hommes eau 38 hommes eau 39 e celui de leur partenaire eau 40 e hommes partenaires Tab eau 42 Rapport entre les revenus individualis s nets moyens des femmes et selon leur propre niveau d ducation et celui de leur partenaire Rapport entre les revenus individualis s nets moyens des femmes et par niveau d ducation population totale Distribution des femmes selon leur propre niveau d ducation et Rapport entre les revenus individualis s nets moyens des femmes et selon leur propre niveau d ducation et celui de leur partenaire eau 41 e Taux de d pendance financi re selon le niveau d ducation des deux Distribution des couples selon le nombre de partenaires en d pendance au sein du couple et selon le niveau d ducation des deux partenaires Tab eau 43 e d ge moyen Tab eau 44 e Revenus moyens et rapports de revenu des partenaires par groupe du couple comparaison entre les couples mari s et les cohabitants R partition des couples et carts de revenus selon la diff rence d ge entre les partenaires par groupe d ge Tab eth Tab eth Tab eau 45 e eau 46 e
308. entage de femmes dans le premier et le 36 36 dernier d cile Indicateurs relatifs la d composition du coefficient de Gini Distance conomique relative 0 605 0 586 Rapport entre la transvariation et les in galit s intergroupes 0 393 0 414 brutes Indicateurs d in galit de risque de d pendance financi re ou de pauvret individuelle Taux de d pendance financi re ou taux de risque de pauvret individuel Femmes 36 34 Hommes 11 11 Total 24 23 Rapport entre les taux de d pendance financi re des femmes et 33 31 des hommes Rapport entre les carts m dians relatifs des femmes et des 7 16 hommes Rapport entre l intensit de la d pendance financi re des femmes 56 50 et des hommes Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 6 Conclusions 273 Dans les indicateurs d in galit de risque de d pendance financi re ou de pauvret individuelle nous pr sentons d abord les taux de d pendance financi re ou de risque de pauvret individuels qui sont calcul s sur base des revenus individuels nets des femmes et des hommes Le rapport entre les taux de d pendance financi re des femmes et des hommes synth tise la diff rence de risque laquelle sont confront s les femmes et les hommes les femmes ont une proba bilit plus de trois fois plus lev e que les hommes d tre en situation de d pendance financi re Cet indicateur se rapproche du gender pove
309. entration faible La d composition des indices d in galit Theil 1967 et Shorrocks 1980 permet de faire des comparai sons int ressantes et de cibler les groupes qui tendent accro tre l in galit au sein de la population tudi e La d composition peut se faire par caract ristique origine sexe r gion g ographique ou par type de revenu salaires revenus de la propri t transferts de l tat Sans le recours la d composition les indices d in galit pour des sous groupes de la population peuvent toujours tre compar s s ils sont normalis s Cela s op re par le classement des sous populations tudi es en fonction des in galit s l int rieur de celles ci L innovation qu apporte la technique de la d composition r side dans le fait qu elle permet d expliquer les in galit s de revenu par le degr d implication des diff rents groupes qui composent la population totale Autrement dit en faisant la diff rence entre les in galit s l int rieur de chaque groupe me sures intragroupes et les in galit s entre les diff rents groupes mesures intergroupes la d com position permet de d terminer dans quelle mesure les in galit s sont dues aux diff rences de revenu l int rieur des groupes ou aux diff rences de revenu entre les groupes tudi s La d composition du coefficient de Gini peut tre faite par le recours aux indices d entropie Theil Bourguignon Herfindhal ou par la m thode
310. erne les hommes l exception des plus jeunes moins de 34 ans c est l inverse qui s observe le taux de risque de pauvret surestime les risques encourus par les hommes l cart entre le taux de d pendance financi re et le taux europ en est n gatif GRAPHIQUE 10 COMPARAISON ENTRE TAUX DE D PENDANCE BGIA TAUX DE RISQUE DE PAUVRET EUROP EN PAR SEXE ET PAR STATUT PROFESSIONNEL Femmes 10096 90 80 70 60 50 40 30 10 1 1 H 1 0 Travailleuses Ch meuses Retrait es Inactives H Taux europ en M Taux de d pendance financi re I Ecart suite 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique 68 Hommes 60 50 40 30 20 10 B m _ a 0 10 Travailleurs Chomeurs Retrait s Inactifs H Taux europ en M Taux de d pendance financi re Ecart Source SILC Belgique 2006 calculs propres Si pour les femmes la hi rarchie selon le statut est identique pour les deux taux les taux de d pen dance financi re BGIA sont quel que soit le statut sup rieurs aux taux de risque de pauvret les carts sont les plus lev s pour les inactifs et les retrait s Graphique 10 Pour les hommes le taux de risque de pauvret europ en est sup rieur pour les retrait s et il y a une quasi galit entre les deux taux pour les ch m
311. ernier vaut 0 97 soit la valeur moyenne observ e pour l indicateur global Temps de travail r mun r Les deux indicateurs pr c dents sont bas s sur le temps restant qui est lui m me d fini comme fonction du temps de travail r mun r En effet si un individu consacre plus de temps au travail r mun r toutes choses tant gales par ailleurs cela implique moins de temps pour le temps restant puisque le temps est contraint et limit 24 heures par jour et donc une plus grande probabilit d tre en situation de pauvret de temps La pauvret de temps d pendant donc du travail r mun r nous cherchons voir si les carts de pauvret de temps s expliquent par les carts de temps de travail r mun r ou l inverse s ils sont expliqu s par des carts de temps de travail r mun r cf infra Par ailleurs le temps de travail r mun r a galement une cons quence en termes de pauvret de revenus car les personnes au ch mage ou pr pensionn es par exemple ont un plus grand risque de pauvret que les personnes exercant un travail qui leur g n re un revenu voir premier chapitre Nous construisons donc un troisi me indicateur qui va tenir compte des diff rences de temps consa cr au travail r mun r entre les femmes et les hommes afin de voir dans quelle mesure les diff rentes caract ristiques socio conomiques influencent ce temps et quel est le lien entre ce temps et le risque de pauvret
312. ersonne r pond diff remment a l une ou l autre variable Les cohabitants correspondent aux autres cas de figure et repr sentent 20 du total des couples 528 couples TABLEAU 6 R PARTITION DES COUPLES SELON LE SENS DES CARTS ENTRE LES REVENUS DES PARTENAIRES Revenus gaux 104 4 97 56 10 86 160 6 11 Revenu de Lhommesuperieur au 1738 80 13 352 66 53 2090 77 49 revenu de la femme DENIM TEE 339 14 90 120 22 61 459 16 40 revenu de l homme Total 2181 100 00 528 100 00 2709 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Dans 77 des couples tudi s le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme Tableau 6 Ce pourcentage est de 6796 pour les cohabitants et de 8096 pour les couples mari s Les femmes ayant un revenu plus lev que leur conjoint sont plus nombreuses parmi les cohabitantes 2396 contre 15 Enfin les couples dont les partenaires sont consid r s comme ayant des revenus gaux repr sentent 1196 du total des couples cohabitants et 596 des couples mari s Nous avons proc d une tude plus fine de l cart de revenu au sein des couples en clatant les deux cat gories de revenus in gaux en cinq cat gories cart inf rieur 2596 cart compris entre 25 et 50 cart compris entre 50 et 75 cart compris entre 75 et 100 cart sup rieur 100 Le Tableau 7 pr sente la r partition des couples entre ces 5 cat go
313. es titres revenu fixe subissent le pr compte mobilier lors de leur encaissement de tels revenus ne doivent pas n cessairement tre d clar s C est pourquoi aucune information relative aux taxes sur les revenus provenant d investissements financiers n est disponible dans SILC Belgique 2006 Int r t hypoth caire Les int r ts relatifs au pr t hypoth caire donnent droit une d duction sur le total des revenus nets C est pourquoi il n existe pas de diff rence entre le montant brut et le montant net du montant de ces int r ts dans SILC Belgique 2006 Rentes alimentaires Les rentes alimentaires percues au cours de la p riode imposable sont imposables globalement concurrence de 8096 du montant encaiss Les arri r s des rentes alimentaires sont galement im posables concurrence de 80 du montant encaiss Ils peuvent toutefois b n ficier de la taxation distincte s ils sont pay s suite un jugement avec effet r troactif Toutefois SILC Belgique 2006 ne fournit que l information relative au montant brut des rentes alimentaires le montant de cette impo sition n est pas disponible Les transferts de l tat Comme d fini dans le calcul de certains transferts sociaux sont exon r s Il s agit durevenu d int gration e des allocations familiales l gales e des allocations de naissance et des primes d adoption l gales des allocations qui sont octroy es aux handicap s charge du Tr sor e
314. es couples en Belgique o 180 TABLEAU 46 DISTRIBUTION DES COUPLES SELON LA DIFF RENCE D GE ENTRE FEMMES ET HOMMES PAR GROUPE D GE REVENU DE LA FEMME SUP RIEUR A CELUI DE L HOMME Couples mari s Femme plus ag e de 5 ans 30 et 4 55 19292 12 374 1 56 Femme plus g e dela 83 13 80 4 ans M me age 70 10 84 23 052 4 729 1 57 23 137 4 163 1 63 Homme plus g de 1 4 298 46 77 ans 21 900 3 685 1 60 Homme plus g de5 9 115 16 40 ans 21 598 1217 1 93 Homme plus g de 10 ans 49 7 64 et 22 625 13 187 1 72 Couples cohabitants Femme plus g e de 5 ans 34 et 13 49 21979 12 372 1 78 Femme plus g e de 1 47 19 46 4 ans M me age 29 11 37 21 598 13 622 1 87 20 485 14 137 1 45 Homme plus g de 1 4 84 34 31 ans 20 399 14 266 1 43 Homme plus g de5 9 36 13 73 ans 19 538 13 184 1 48 Homme plus ag de 10 ans 21 7 6396 et 18 363 12 070 1 52 Source SILC Belgique 2006 calculs propres L analyse des couples en fonction du nombre et du sexe des partenaires en situation de d pendance financi re par groupes d ge moyen du couple montre que la vuln rabilit des femmes g es obser v e pour l ensemble des couples est encore plus prononc e pour les couples mari s En effet dans pres de 60 des couples o seule la femme est en d pendance fi
315. es de culture loisirs et enseignement appareils et accessoires service de loisirs spectacles et culture presse librairie papeterie enseignement les d penses pour d autres biens et services soins corporels articles personnels restaurants caf s et h tels voyages touristiques services financiers et assurances etc les d penses non reprises dans la consommation imp ts transferts aux personnes et organisa tions placements emprunts etc e lesconditions de logement le type de logement occup maison unifamiliale 4 3 2 facades appar tement dans un b timent de 2 3 4 5 9 10 et plus habitations etc le revenu cadastral l ann e de construction la dimension etle nombre de cuisine s chambre s etc jardin terrasse etc garage etc e disposition de v hicules le nombre de voiture s la propri t de la voiture achat leasing etc le nombre de voiture s de soci t etc e les biens durables disposition lors du dernier jour du mois de r f rence le nombre de motos v lo s caravanels t l phone s t l phone s portable s internet t l vision s cam ral s machine s laver aspirateur s etc L inconv nient majeur est que ces donn es sont collect es au niveau du m nage Or l analyse des in galit s femmes hommes que ce soit en termes de consommation ou de conditions de vie doit n cessairement tre effectu e sur base de donn es individuelles car des
316. es et d hommes en situation de pauvret de temps Pour mesurer cette pauvret de temps nous avons adopt un seuil gal 1 5 fois le nombre d heures m dian que la po pulation consacre au travail qu il soit r mun r ou non seuil g n ralement utilis dans la litt rature Bardasi et Wodon 2006 Lawson 2007 L indicateur vaut 1 09 et montre que les femmes sont davantage touch es que les hommes par la pauvret de temps qui concerne 16 696 des femmes Nous avons ensuite calcul un second indicateur qui mesure les in galit s entre femmes et hommes en termes d intensit de la pauvret de temps qui est le rapport entre le temps restant moyen des femmes et des hommes Il ressort que les femmes disposent d un temps pour le repos les activit s sociales et culturelles soit le temps restant une fois que le temps de travail r mun r et non r mu n r d duits gal 97 de celui des hommes ce qui repr sente en moyenne 3 heures en moins par semaine La pauvret de temps est bas e sur la notion de temps de travail total r mun r ou non Nous nous sommes int ress s aux in galit s de sexe dans ces diff rents types de temps afin de savoir si les in galit s de pauvret de temps s expliquent davantage par les in galit s observ es au niveau du temps de travail r mun r ou du temps de travail non r mun r cet effet nous avons construit deux indi cateurs le premier est le rapport entre le temps de travai
317. es les composantes des revenus ramen es au nombre de b n ficiaires sont inf rieures pour les femmes e Les revenus du travail sont en moyenne inf rieurs de 28 et l analyse des composantes montre que l cart observ au niveau du salaire de base est accru par les diff rentes formes de salaires indirects Les transferts de l tat ne corrigent en rien les in galit s puisqu en moyenne ils sont de 25 in f rieurs pour les femmes 34 pour les pensions 31 pour le ch mage in galit s engendr es par la non individualisation des droits et les carri res discontinues et temps partiel des femmes L analyse des revenus individuels nets par d cile compl te ce tableau e e Les femmes composent 83 du premier d cile elles ne sont plus que 23 dans le dixi me d cile L effet de l ge est tr s diff rent selon le sexe Si les hommes de 35 65 ans se retrouvent prin cipalement dans les derniers d ciles les femmes du m me groupe d ge a l inverse se retrou vent surtout dans les premiers d ciles La situation est particuli rement probl matique pour les femmes les plus ag es Quelle que soit leur activit les femmes se retrouvent toujours compara tivement aux hommes dans les d ciles les plus bas m me si elles travaillent a temps plein Enfin le niveau d ducation n op re pas de la m me mani re pour les deux sexes Le fait de n avoir qu un niveau faible ou moyen d ducation expose les femmes plus que les
318. es mari es car elles consacrent plus de temps au travail non r mun r que les personnes ayant un autre statut marital et les femmes consacrent 1 7 fois plus de temps au travail non r mun r que les hommes Ceci est galement vrai en pr sence d enfants car les in galit s de sexe augmentent avec le nombre d enfants les femmes consacrent 1 5 fois plus de temps que les hommes au travail non r mun r lorsqu il n y a pas d enfant charge du m nage contre 2 fois plus de temps lorsqu il y a au moins 3 enfants Un tel r sultat peut s expliquer par le fait que la pr sence d un enfant implique du temps de travail non r mun r suppl mentaire et il ressort que l arriv e d un enfant dans le m nage creuse les in galit s hommes femmes car la majorit du temps accord l ducation de l enfant est pris en charge par la m re Ce r sultat est confirm par l analyse du type de m nage car il apparait que les m nages compos s de 2 adultes avec 2 enfants sont galement ceux o les m res assument davantage les responsabili t s familiales et domestiques puisqu elles y consacrent deux fois plus de temps que les p res D une mani re g n rale les m nages avec enfants sont associ s des in galit s hommes femmes plus lev es que les autres alors qu a contrario ces in galit s sont les plus faibles pour les m nages compos s d une personne seule ou de deux adultes sans enfant Comme dans le cas des carts observ s au niveau
319. es taux de d pendance financi re sont galement plus faibles pour les femmes au sein de ces couples TABLEAU 53 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDUELS NETS MOYENS DES FEMMES ET DES HOMMES SELON LEUR PROPRE STATUT D ACTIVIT ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE Couples mari s 0 54 0 31 Travailleurs a temps plein Travailleurs a temps partiel 1 19 0 16 Ch meurs 0 20 Retrait s 0 09 Inactifs Couples cohabitants Travailleurs temps plein Travailleurs temps partiel Ch meurs Retrait s Inactifs Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres TABLEAU 54 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE SELON LE STATUT D ACTIVIT DES DEUX PARTENAIRES Couples mari s Femmes 8 80 Travailleurs a 69 91 89 47 29 12 temps plein 10 24 33 80 86 42 Hommes 3 67 141 0 00 1 56 2 61 Femmes 0 00 54 07 9220 36 6096 temps partiel Hommes 17 0096 4 4096 4 1996 8 1496 Femmes 7 34 39 55 48 07 89 61 53 65 Ch meurs ommes 35 8796 18 4596 10 37 6 67 14 30 Femmes 0 00 42 87 63 05 95 46 71 84 Retrait s ommes 767 2 39 6 13 4 57 5 67 44 37 Inactifs 17 94 15 54 21 24 30 26 13 22 60 76 91 60 43
320. est de 0 19 signifiant que les femmes travaillent un temps 5 fois plus faible que celui des hommes Finalement l indicateur ne change pas sensiblement en fonction du statut de pauvret de revenus car il est compris entre 0 80 et 0 83 que les personnes soient pauvres ou non Temps de travail non r mun r Le quatri me indicateur mesure les in galit s de sexe en ce qui concerne le temps de travail non r mun r soit le temps consacr aux t ches domestiques et l ducation des enfants En g n ral les femmes consacrent plus de temps au travail non r mun r que les hommes et ceci est d autant plus vrai lorsqu il y a des enfants dans le m nage Maron et Meulders 2007 Ceci se fait tr s souvent au d triment de l activit r mun r e mais peut aussi impliquer moins de temps pour les loisirs le repos etc et peut donc avoir un impact tant en termes de pauvret de revenus qu en termes de pauvret de temps Nous cherchons donc ici savoir si les carts de pauvret de temps observ s entre femmes et hommes sont dus des diff rences de temps consacr au travail non r mun r Nous construisons donc cet indicateur comme tant le rapport entre le temps de travail non r mun r moyen des femmes et des hommes en heures par semaine Plus ce ratio est lev faible plus les femmes hommes consacrent plus de temps au travail domestique et parental que les hommes femmes 5 Analyse des in galit s de temps
321. et des m nages ne permet pas de mesurer la pr carit des individus en cas de dissolution du m nage Comme le soulignent Cantillon et Nolan 2001 A major objection that feminist economics raises to traditional neoclassical theory is that it neglects what goes on within families Conventional methods analyzing poverty and income inequality take the household as the income recipient unit and assume resources are shared so that each individual in a given household has the same standard of living If different individuals within the household are likely to experience different levels of well being this could have major implications for our understanding of poverty and for the way anti poverty policies are framed In particular conventional practice could lead to the extent and nature of gender differences in the experience of poverty being understated and to the capacity of policy to improve living standards being seriously impaired La question qu il faut se poser est celle de la distribution des ressources entre les membres du m nage et des risques de pauvret encourus par chacun des membres s par ment Diff rentes tudes ont tent d approcher le mode de gestion des ressources et des d penses au sein des m nages s int ressant aux relations de pouvoir entre partenaires au mode de prise de d cision et au syst me de taxation et de transfert Pahl 1980 1983 1989 Vogler 1989 Vogler et Pahl 1993 1994 Woolley et Marshall
322. et de femmes un niveau d enseignement primaire ou moins 53 des couples sont compos s de membres qui ont le m me niveau d ducation 67 des hommes et 69 des femmes qui ont un niveau d ducation sup rieur vivent avec quelqu un qui a le m me niveau d ducation 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique N e 202 Les carts de revenus sont principalement fonction du niveau d ducation de la femme ils sont les plus lev s lorsque le niveau d ducation de la femme est le plus faible 68 7196 et les plus faibles quand son niveau d ducation est le plus lev 20 36 L cart est cependant lev lorsque l homme et la femme ont un niveau d ducation sup rieur 36 Ces carts sont plus lev s au sein des couples que dans la population totale et ceci est d autant plus vrai que le niveau d ducation des deux partenaires est faible Les taux de d pendance financi re diminuent avec le niveau d ducation mais la d pendance finan ci re des femmes reste beaucoup plus lev e que celle des hommes et ce pour tous les niveaux d enseignement Parmi les couples il est int ressant de distinguer les mari s et les cohabitants En effet les cohabi tants sont en moyenne plus jeunes et les in galit s entre les revenus des partenaires sont nettement moins fortes que pour les couples mari s La d pendance financi re des femmes est plus prononc e dans les couples mari s et ce quel
323. et le rapport donn par la transvariation sur les in galit s intergroupes brutes G G9 voluent dans le m me sens que le rapport des taux de d pendance des femmes et des hommes La Pologne et la Su de ont ainsi le rapport des taux de d pendance le plus faible 1 4 une distance conomique relativement faible 0 367 et 0 470 et le rapport G G9 le plus lev 0 633 et 0 530 D un autre c t l Autriche le Luxembourg et l Espagne cumulent des rapports de taux de d pendance femmes hommes lev s une distance conomique de plus de 0 5 et un rapport G G9 faible autour de 0 3 TABLEAU 5 COEFFICIENT DE GINI ET TAUX DE D PENDANCE 0 207 0 080 0 138 0 424 PIE 0 367 51 42 0 633 28 21 1 4 48 82 18 87 32 55 00 00 0 127 0 065 0 073 0 265 SE 0 470 52 08 0 530 20 13 1 4 47 92 24 53 27 5596 00 00 0 180 0 099 0 097 0 376 0 503 52 13 0 497 31 13 2 3 47 87 26 33 25 80 00 00 0 190 0 125 0 091 0 406 UK 0 581 53 20 0 419 36 16 23 46 80 30 79 22 41 00 00 0 169 0 116 0 075 0 360 BE 0 605 52 86 0 393 36 11 3 4 47 14 31 43 21 43 00 00 0 212 0 146 0 095 0 453 IE 0 606 53 20 0 394 40 9 2 1 46 80 32 23 20 97 00 00 0 212 0 162 0 093 0 467 ES 0 634 54 60 0 366 49 5 3 4 45 40 34 69 19 91 00 00 0 201 0 149 0 084 0 433 LU 0 639 53 81 0 361 43 9 4 9 46 42 34 41 19 40 00 00 0 165 0 132 0 066 0 363 AT 0 667 54
324. ets marginaux deuxi me colonne du Tableau 38 Pour les femmes entre 50 et 65 ans l effet diminue fortement et perd de sa significativit C est donc le statut d activit et non l ge qui explique l cart entre les taux de d pendance des femmes de 50 65 ans et celles de 30 49 ans Pour les femmes de plus de 65 ans l effet de l ge reste significatif mais il diminue si l on contr le pour le statut d activit il passe de 26 2 points de pourcentages 17 3 Pour les hommes on constate galement des modifications importantes Pour les moins de 30 ans effet diminue passant de 19 6 10 2 Pour les 50 ans et plus la diminution de l effet est telle que les effets marginaux deviennent n gatifs et gagnent en significativit Autrement dit si l on contr le pour e statut d activit le fait d avoir 50 ans ou plus diminue la probabilit de d pendance L effet de l ge n est pas alt r par l inclusion du niveau d ducation pour les hommes troisi me co onne du Tableau 38 Par contre pour les femmes l effet marginal sur la probabilit de d pendance financi re des moins de 30 ans augmente de 11 8 16 2 points de pourcentage alors que celui des plus de 65 ans diminue Ceci signifie qu une partie de l effet de l ge est due des diff rences d ducation Si tudie et le type de m nage de mani re parall le on remarque galement des modifica tions quatri me colonne du Tableau 38 La probabilit de d
325. europ enne augmente le taux de risque de d pendance financi re des femmes dans sept des neuf pays tudi s alors que ce n est le cas que dans deux pays pour les hommes France 7 et Su de 26 Pour les femmes l impact est important l augmentation de leur d pendance variant de 12 en Autriche 27 en Espagne Les ressortissants issus de pays ext rieurs l Union europ enne ont galement des taux de d pendance financi re plus lev s que les nationaux L augmentation relative de la d pendance des femmes varie de 8 au Royaume Uni 38 en Belgique et celle des hommes de 6 au Royaume Uni jusqu 16 en Belgique et en France En conclusion l analyse probit permet de mettre en avant les effets marginaux des caract ristiques individuelles sur la probabilit d tre financi rement d pendant des hommes et des femmes De fortes in galit s de genre apparaissent En effet caract ristiques gales les femmes ont une pro babilit de d pendance syst matiquement plus lev e que les hommes 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens o 120 TABLEAU 6 ANALYSE PROBIT EFFET MARGINAL DU SEXE SUR LA PROBABILIT DE DEPENDANCE FINANCI RE AVANT ET APR S CONTR LE POUR LES AUTRES CARACT RISTIQUES Sexe r f Femmes Hommes 0 268 0 248 0 342 0 178 0 210 0 345 0 074 0 061
326. eurs GRAPHIQUE 11 COMPARAISON ENTRE TAUX DE D PENDANCE BGIA TAUX DE RISQUE DE PAUVRET EUROP EN PAR SEXE ET PAR NIVEAU D DUCATION Femmes 6096 5096 4096 3096 2096 i E 0 1 1 1 J 0 Enseignement Enseignement Enseignement Enseignement primaire ou moins secondaire inf rieur secondaire sup rieur sup rieur E Taux europ en M Taux de d pendance financi re I Ecart suite Hommes 30 25 20 15 10 1 J 0 5 10 15 Enseignement Enseignement Enseignement Enseignement primaire ou moins secondaire inf rieur secondaire sup rieur sup rieur H Taux europ en M Taux de d pendance financi re I Ecart Source SILC Belgique 2006 calculs propres En ce qui concerne les femmes on retrouve nouveau cette image de sous estimation du risque de pauvret selon la d finition europ enne et cela quel que soit le niveau d ducation Graphique 11 Pour les hommes les taux de risque de pauvret europ ens sont sup rieurs pour le niveau le plus bas pour les deux niveaux interm diaires il y a une quasi galit entre les deux taux pour les tudes sup rieures c est le taux de d pendance qui est le plus lev 2 4 Effets de l utilisation d une chelle d quivalence sur la d pendance financi re Le calcul du taux de d pendance financi re fait abstraction des enfants qui sont charge des indivi dus Pour palier cett
327. eurs ceux des personnes les plus pauvres de la distri bution la plus riche hommes Il s agit donc des in galit s g n r es par les hauts revenus des sous populations les plus pauvres TABLEAU 15 DECOMPOSITION DE GINI PAR SEXE POUR LE REVENU NET INDIVIDUALIS In galit totale 6 0 393 0 303 0 360 Contribution des in galit s intragroupes 6 0 089 0 080 0 169 GW en pourcentage 53 47 100 Contribution des in galit s intergroupes brute 699 0 191 Dont 0 116 contribution des in galit s intergroupes nette G 0 075 la transvariation C Source SILC Belgique 2006 La part des in galit s intergroupes G G s l ve 47 1496 dont un peu plus de la moiti 5396 revient aux disparit s au sein du groupe des femmes La part de l in galit totale qui revient aux in galit s entre les hommes et les femmes est donn e par la somme Gb Gt 52 8696 Tableau 16 Cela montre que les in galit s entre les revenus des femmes et des hommes sont responsables de plus de la moiti de l in galit observ e dans la popu lation belge totale en 2006 6096 de ces in galit s entre sexes sont dus des revenus nets annuels masculins sup rieurs aux revenus nets f minins TABLEAU 16 PART DES CONTRIBUTIONS DE L INDICE DE GINI A L IN GALIT DE REVENU TOTALE PAR SEXE 22 25 47 14 Contribution des in galit s intragroupes 6 24 69
328. eux dans les cat gories d allocations les plus lev es pr pensions et les femmes plus repr sent es dans les cat gories auxquelles sont associ es les indemnit s les plus faibles 10 La proportion de femmes parmi les b n ficiaires de l indemnit d interruption de carri re varie selon les statistiques de ONEM pour 2008 en fonction de la nature de l interruption de carri re compl te mi temps Ainsi elles sont presque 3 fois plus nombreuses pour l interruption compl te et 2 fois plus nombreuses pour l interruption partielle 11 La proportion de femmes qui b n ficient de la pr pension est de 1796 pour l ann e 2005 Source SPF conomie PME Classes moyennes et nergie 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique 32 Le Tableau 12 montre que dans la population qui per oit un revenu du ch mage m me si la majorit des hommes et des femmes disposent des allocations de ch mage 76 des femmes et 59 des hommes les hommes sont beaucoup plus nombreux dans la sous cat gorie pr pension 29 41 des hommes pour 9 16 des femmes TABLEAU 12 R PARTITION DES INDIVIDUS B N FICIAIRES D ALLOCATIONS DE CH MAGE PAR SEXE Femmes Hommes 4 2 1 Allocation de ch mage 4 2 2 Pr pension 66 9 16 4 82 180 29 41 13 92 246 4 2 3 Indemnit s d interruption de carri re cr dit temps 71 10 42 5 49 32 6 06 2 87 1
329. ew vol 51 n 2 3 Summer Autumn pp 185 220 Maron L et D Meulders 2008 Les effets de la parent sur la s gr gation Rapport du projet Public Policies towards employment of parents and sociale inclusion D partement d conomie Appliqu e de l Universit Libre de Bruxelles DULBEA ULB Mc Elroy M B et M J Horney 1981 Nash bargained household decision Toward a generalization of the theory of demand International Economic Review vol 22 n 2 pp 333 349 McLanahan S A Sorensen et D Watson 1989 Sex Differences in Poverty Signs vol 15 n 1 pp 102 22 Meulders D 2009 Fiscal system and female employment in Belgium report commissioned by and presented to the EU Directorate General Employment and Social Affairs Unit G1 Equality between women and men 37 p Miroslav B 2008 New welfare state models based on the new member states experience Fa culty of Social and Economic Sciences Comenius University Mussard S F Seyte et M Terraza 2002 Program for Dagum s Gini decomposition http www la meta univ montp1 fr online gini html Mussard S F Seyte et M Terraza 2003 Decomposition of Gini and the generalized entropy inequa lity measures Economics Bulletin vol 4 n 7 pp 1 6 Mussard S P M Alperin F Seyte et M Terraza 2005 Extensions Of Dagum s Gini Decomposition Departement d Economie de la Facult d Administratio
330. f les terrains Lesrevenus des int r ts et des dividendes ainsi que du loyer des terrains Les transferts recus sans distinction entre les transferts recus des autres m nages et les transferts de l tat La somme de ces revenus forme ce que le Canberra Group appelle le revenu total duquel sont d duits les transferts pay s les taxes pay es l tat et les transferts pay s aux autres m nages pour arriver au revenu disponible Enfin le Canberra Group mentionne la possibilit de calculer un revenu disponible ajust Adjusted disposable income en d duisant du revenu disponible les transferts sociaux en nature recus STIK Social transfers in kind qui comprennent des presta tions et des services fournis par l tat comme l ducation la sant ou les services culturels gratuite ment ou des tarifs r duits 5 International Expert Group on Household Income Statistics Canberra Group 2001 Final Report and Recommendations Ottawa Ontario Statistics Canada pp 22 25 Voir aussi le tableau en annexe 20 La logique du groupe de Canberra est une logique de flux la mesure du revenu net est pr sent e comme la somme de toutes les rentr es revenus et transferts positifs moins toutes les sorties transferts n gatifs Afin de faire ressortir les effets de l intervention de l tat nous avons retenu une d finition l g rement diff rente le revenu brut est d fini
331. fants 5 5 chare 77 67 20 05 0 71 1 56 00 00 Avec 3 enfants ou here 72 30 18 95 4 35 4 39 00 00 Total 73 62 20 50 3 54 2 34 00 00 Ensemble des couples cohabitants Sans enfant a charge 65 93 23 94 7 64 2 50 00 00 ene 72 94 20 68 3 10 3 29 00 00 Avec 2 enfants 70 40 25 43 3 23 0 94 00 00 charge Avec 3 enfants ou 67 34 24 76 4 81 3 09 00 00 plus a charge Total 68 37 23 48 5 68 2 48 00 00 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique o 192 7 3 Ventilation des couples mari s et cohabitants selon Le statut par rapport l activit En ce qui concerne les couples mari s dans 58 des couples l homme travaille temps plein et dans 27 des couples l homme est retrait Ces chiffres sont assez diff rents pour les couples cohabitants o dans 79 des couples l homme travaille temps plein et seulement 6 des hommes sont re trait s Cette diff rence peut s expliquer par le fait que les couples cohabitants sont en moyenne plus jeunes que les couples mari s En ce qui concerne les femmes les femmes mari es se r partissent entre 4 groupes 27 travaillent temps plein 26 sont inactives 2396 travaillent temps partiel et 1696 sont retrait es
332. fers received 5 6 Regular support received from non profit making institutions such as charities 51 ILO Op Cit pp suite 013217 Annexe technique 347 348 Employers social insurance contributions 7 2 Employees social insurance contributions 7 3 Taxes on income 7 4 Regular taxes on wealth 7 5 Regular inter household cash transfers 7 6 Regular cash transfers to charities Source The Canberra Expert Group 2001 Final Report and Recommendations Ottawa 2001 p 18 3 2 D finition des revenus selon le Canberra Expert group Interpr tation La d finition du revenu par le groupe de Canberra est une g n ralisation qui peut s appliquer dans les diff rentes r gions du monde et elle permet des comparaisons internationales Le revenu tant d fini pour un objectif l mesure du risque de pauvret en l occurrence sa d finition varie en fonction de cet objectif ce qui est reconnu par le groupe de Canberra lui m me it is important to recognise at the outset that different measures of income may be the most appropriate or the best available for different analytical purposes Nous avons donc tent d affiner cette d finition du revenu afin de tenir compte des sp cificit s propres la Belgique et l Europe en g n ral La logique du groupe de Canberra tant une logique de flux la mesure du revenu net est pr sen t e comme la somme de toutes les rentr es s
333. ff rente le taux de d pendance financi re des jeunes femmes est proche de celui des jeunes hommes par contre il augmente pour les femmes plus g es l exception de la Pologne GRAPHIQUE 5 TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE DES FEMMES ET DES HOMMES PAR CLASSE D GE 80 70 60 50 40 30 20 10 f TM AT BE ES FR IE LU PL M lt 30ans 8 30 49 ans M 50 59 ans 60 65 ans M gt 65 ans Source EU SILC 2006 calculs propres La d pendance financi re est galement fortement influenc e par le type de m nage auquel appar tient l individu Graphique 6 La pr sence d enfants diminue la d pendance tant pour les hommes que pour les femmes Ceci peut s expliquer de plusieurs mani res Premi rement par la m thodologie utilis e En effet alors que la mesure du revenu tient compte des allocations familiales et d autres transferts vers s aux parents les co ts additionnels li s aux enfants ne sont pas pris en compte Deuxi mement comme le souligne la recherche en mati re de f condit il existe une certaine s quence dans les d cisions li es la maternit et au travail les femmes entrent dans le march du travail afin d obtenir une situation financi re qui permet d avoir des enfants Gustafsson et al 2002 2003 Cette s quence se base sur les aspirations des femmes garantir tant un filet de s curit financi re pour elles que les m
334. ffec tu s en vue de tester la stabilit des indicateurs propos s indiquent que ces indicateurs sont robustes et qu une l g re am lioration s est dessin e entre 2006 et 2007 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique o 98 Indicateurs TABLEAU 50 TABLEAU RECAPITULATIF DES INDICATEURS PROPOSES SILC Belgique 2006 SILC Belgique 2007 Revenu brut 0 55 0 56 Revenu net 0 62 0 63 Revenu provenant de l activit conomique 0 72 0 71 Revenus des salari s 0 72 0 70 Salaire 0 74 0 73 Primes 0 58 0 58 Dont P cule de vacances 0 61 0 61 Prime de fin d ann e 0 68 0 66 Treizi me mois 0 70 0 72 Revenus de l activit ind pendante 0 67 0 68 Transferts de l tat 0 75 0 77 Pensions 0 66 0 70 Ch mage 0 68 0 71 Dont Allocation de ch mage 0 89 0 88 Indemnit s d invalidit 0 83 0 87 Rapport entre le pourcentage de femmes dans le premier et Le 36 3 6 dernier d cile Taux de d pendance financi re ou taux de risque de pauvret individuel Femmes 36 34 Hommes 11 11 Total 24 23 Rapport entre Les taux de d pendance financi re des femmes et 33 31 des hommes Rapport entre les carts m dians relatifs des femmes et des 17 16 hommes Rapport entre l intensit de la d pendance financi re des 54 50 femmes et des hommes Distance conomique relative 0 605
335. fres qui se rapportent au SILC Belgique 2007 figurent en derni re colonne des tableaux de synth se L tude porte sur les adultes pr sents dans SILC Belgique 2006 et 2007 que nous avons d finis comme les personnes g es de plus de 24 ans et celles g es de 18 24 ans qui sont actives sur le march du travail qui travaillent ou qui sont disponibles pour travailler et activement la recherche d un emploi selon la d finition de l Organisation internationale du Travail La banque de donn es SILC est b tie sur deux questionnaires distincts un pour le m nage et un pour les individus qui le composent et de nombreuses variables sont globalis es au sein du m nage qui reste l unit de base de cette statistique Il n est donc pas vident au d part de cette source d identifier pr cis ment les revenus individuels des diff rents membres du m nage puisque plu sieurs composantes des revenus sont agr g es au niveau du m nage C est le cas pour les revenus du patrimoine mobilier et immobilier les transferts r guliers entre m nages les allocations familiales le revenu d int gration sociale m me si cette variable devrait tre individualis e partir de SILC 2007 et les taxes qui sont des donn es qui ne sont disponibles qu au niveau des m nages Nous avons donc dans un premier temps d compos ces agr gats afin d isoler au sein des m nages les revenus individuels propres des diff rents adultes qui les composent
336. fs c est un effet de g n ration qui est l uvre ici Le niveau d ducation plus faible des veufs est mettre en relation avec leur age En ce qui concerne les deux autres groupes le niveau d ducation des personnes qui vivent en couple est sup rieur celui des divorc s et s par s tant pour les femmes que pour les hommes Graphique 2 Les personnes en couple ont plus souvent un dipl me de l enseignement sup rieur 4096 contre 33 des personnes divorc es et s par es Il nous semble difficile d expliquer cet cart par un effet de g n ration puisqu en moyenne la diff rence d ge entre les personnes divorc es et s par es et les personnes qui vivent en couple n est que de 4 ans GRAPHIQUE 2 DISTRIBUTIONS PAR NIVEAU D DUCATION SELON LE SEXE ET LE STATUT MARITAL Hommes 50 40 30 a e 20 D v 10 3 amp 1 1 1 J e 0 Eu Enseignement primaire Enseignement secondaire Enseignement Enseignement ou moins inf rieur secondaire sup rieur sup rieur e a 3 Femmes 2 2 50 o 2 40 e od 2 3096 D oO 3 20 E E o i E uU 0 1 1 J E Enseignement Enseignement Enseignement Enseignement 2 primaire ou moins secondaire inf rieur secondaire sup rieur sup rieur E Uu Bi Divorc e s ou s par e s 8 Veuves Veufs M En couple
337. git de 4 1 1 3 1 de vacances 1 3 2 Prime de fin d ann e 1 3 3 Treizi me mois 1 1 3 4 R mun ration pour la prestation d heures suppl mentaires 3 5 Participation aux b n fices 9 6 D autres revenus compl mentaires 9 7 Commissions 9 8 Pourboires 3 9 Prime la vente ou la production 3 10 Quatorzi me mois 3 11 Actions de l entreprise lieu du travail de l employ Fe aby be ps PS bee 8 12 Indemnit s pour travail l tranger pour travail dans des lieux ou circons ances particuli res pas d indemnit s pour les frais mais une indemnit com pl mentaire pour le travail 4 1 2 Revenus non salariaux Correspondent la variable PY020 revenu en nature des employ s qui prend uniquement en compte la voiture de soci t pour SILC Belgique 2006 Le montant est calcul en fonction des l ments suivants le mod le la marque le nombre de chevaux fiscaux et l ann e d immatriculation Les autres revenus en nature seront disponibles partir de 2007 par exemple les frais de t l phone priv pris en charge par l employeur 4 1 3 Revenus de l activit ind pendante IL s agit des revenus r alis s l occasion d une activit ind pendante Une seule variable dans SILC Belgique 2006 reprend ces revenus PY050 B n fices ou pertes d une activit d ind pendant 4 2 Revenus du patrimoine C est la somme des revenus provenant du patri
338. gne 25 et la France 3096 pr sentent les carts les plus faibles le Luxem bourg 45 et l Irlande 41 se trouvent l autre extr mit tant donn que la France et particu li rement la Su de mettent en avant des carts salariaux de genre qui sont parmi les plus lev s en Europe la moindre in galit de revenus s explique plut t par leurs syst mes de transferts publics C est galement le cas de la Pologne Les revenus de l activit conomique pr sentent une in galit l g rement plus faible dans tous les pays l exception du Royaume Uni et de la Su de Les revenus professionnels des femmes sont en moyenne inf rieurs de 4096 au Royaume Uni 3996 au Luxembourg 3796 en Autriche et 3596 en Ir lande L cart est le plus faible en Pologne 16 dans les autres pays il est de 29 En ce qui concerne les transferts les in galit s entre femmes et hommes sont toujours tr s mar qu es Les femmes qui b n ficient de transferts en b n ficient moins que les hommes dans tous les pays L cart est le plus important au Luxembourg 4096 au Royaume Uni 3996 et en Espagne 35 l inverse l cart est le plus faible en Su de et en Pologne 17 De mani re g n rale les carts sont les plus faibles pour les classes d ge les plus jeunes de 10 25 ils augmentent ensuite et sont les plus lev s entre 50 et 60 ans L Union europ enne d finit le taux de risque de pauvret comme la proportion de perso
339. h ses la premi re appel e agr gation ou mise en commun des revenus suppose que le revenu est mis en commun et partag galement entre les membres du m nage Selon cette approche chaque membre a acc s aux ressources communes et les ressources per sonnelles de chacun sont mises en commun Osberg 2000 et Sierminska et al 2008 justifient le choix d une telle hypoth se par les contraintes impos es par les bases de donn es principalement la non individualisation de certaines informations Les donn es permettant une analyse pertinente de la structure des in galit s intra m nages sont rares cause de la complexit et du co t de leur collecte Wright et Findlay 1996 Sutherland 1997 La deuxi me hypoth se qui est une cons quence de la premi re consid re que les membres des m nages pauvres connaissent des conditions de pri vation identiques et avec la m me intensit Ruspini 1999 reproche cette d marche de masquer la pauvret des femmes C est partir des travaux empiriques sur la r partition intrafamiliale des ressources men s dans les ann es 70 dans les pays en d veloppement remarquablement relat es par Sen 1984 que ces hy poth ses sont remises en cause ll apparait en effet qu en Inde des femmes et des filles n ont pas le m me acc s que les hommes et les garcons aux ressources du m nage et que certaines d entre elles souffrent de la faim alors qu elles appartiennent des m nages non
340. harge Plus de 2 adultes mais sans enfant charge 698 79 1 045 81 865 57 2 02 2 17 2 87 Parent isol avec enfant s charge 7 856 34 3 069 93 7 856 65 13 13 12 25 14 36 2 adultes 1 enfant charge 389 25 1274 37 1012 61 1 04 2 58 3 2 5 2 adultes 2 enfants a charge 1 852 49 3 904 95 3 081 40 4 58 7 16 9 03 2 adultes 3 et plus enfants charge 3 248 91 7 374 54 5 533 16 5 19 9 56 11 01 3 adultes ou plus avec enfant s charge 382 93 884 30 379 51 0 80 1 43 0 95 Nationalit Belges UE 1 465 71 2 305 16 1 868 03 2 22 2 59 3 33 Autres 3 120 40 4 433 01 4 163 77 3 78 4 13 6 07 suite 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique ce 54 Propri taire Locataire Propri taire Locataire 443 97 826 73 87 84 1 63 2 37 0 40 Constante 16 743 83 21 399 29 21 274 56 44 91 49 49 72 35 Observations 3 994 3 759 7 753 R squared 0 51 0 39 0 48 Note t statistiques robustes entre parenth ses significatif 10 significatif 5 significatif 1 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Les quations de salaire pr sentent la m me configuration que pour la population totale si ce n est que l tat de sant devient u
341. hommes aux faibles revenus La d composition du coefficient de Gini montre que 53 des in galit s de revenu au sein de la po pulation totale sont imputables aux diff rences entre les hommes et les femmes en 2006 Les trois cinquiemes de ces in galit s de sexe sont dus a des revenus nets annuels masculins sup rieurs aux revenus nets f minins Les deux indicateurs d in galit qui d coulent de cette d composition savoir la distance conomique relative et le rapport entre la transvariation et les in galit s intergroupes brutes G G95 indiquent tous les deux une forte in galit La distance conomique relative vaut 0 605 en Belgique ce qui montre qu il existe un cart relativernent lev entre les distributions de revenu des femmes et des hommes Le rapport G G9 qui volue dans le sens inverse de la distance co nomique est gal 0 395 Ces deux indicateurs s am liorent par ailleurs l g rement en 2007 avec respectivement 0 586 et 0 414 La d composition des carts de revenus par la m thode d Oaxaca Blinder 1973 permet de mesurer l effet des diff rences de caract ristiques sur les carts de revenus entre femmes et hommes Cet effet explique 3296 des carts de revenus L effet prix qui est traditionnellement imput soit des diff rences dans les rendements de caract ristiques identiques ou des caract ristiques non observ es s l ve 6896 En ne prenant en compte que
342. hommes que pour les femmes les personnes qui composent le premier d cile du revenu quivalent net font partie pour moiti d un m nage compos de 2 adultes sans enfant Tableau 31 Viennent ensuite les m nages complexes compos s de plus de 2 adultes et les isol s parmi les quels les femmes sont relativement plus nombreuses que les hommes Alors que le premier d cile du revenu net individualis tait compos essentiellement d inactifs la prise en compte du revenu quivalent net fait diminuer leur proportion dans le premier d cile l in verse des pensionn s et des travailleurs Tableau 32 Les femmes restent n anmoins presque pour moiti en inactivit La proportion des travailleurs hommes 2796 s explique par une plus forte pr sence des ind pendants par rapport aux autres d ciles 6196 des travailleurs environs disposent d un revenu d ind pendant dans le premier d cile contre 42 dans le 2 d cile et 38 dans le 3 me 3 ANALYSE DES DETERMINANTS DE LA D PENDANCE FINANCIERE OU DU TAUX DE RISQUE DE PAUVRET INDIVIDUEL Dans cette partie nous analysons l influence de diff rentes variables sur le taux de d pendance financi re Plusieurs caract ristiques sont tudi es le statut par rapport l activit l ge l ducation le type de m nage ainsi que la nationalit Les r sultats sont compar s avec les taux de risque de pauvret classiques calcul s en appliquant notre chantillon la d f
343. i ont des enfants charge est syst matiquement sup rieur celui des personnes de m me statut qui n ont pas d enfant charge L cart de revenu entre hommes et femmes divorc s est de 2996 lorsqu il n y a pas d enfant charge alors qu il n est que de 796 lorsqu il y a des enfants charge En ce qui concerne les couples l cart entre le revenu des femmes et des hommes qui n ont pas d enfant charge est de 50 alors qu il n est que de 4396 quand il y a des enfants charge 1 3 La d pendance financi re Parmi les femmes le taux de d pendance financi re le plus faible est observ pour les veuves 16 Il est le plus lev pour les femmes en couple 40 Tableau 12 Par contre parmi les hommes sont ceux qui vivent en couple qui ont le taux de d pendance financi re le plus faible 6 L analyse sur la d pendance financi re selon les caract ristiques est impossible compte tenu du faible nombre d observations et ce malgr le fait que nous avions fusionn les vagues du SILC rela tives aux ann es 2006 et 2007 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 221 222 TABLEAU 12 TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE Divorc s et s par s 19 11 15 17 Veufs 16 10 15 1 6 En couple 40 6 23 6 7 Total 34 7 21 4 9 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 1 4 Conclusion Dans cette pa
344. i selon la d finition de l Organisation internationale du Travail L chantillon retenu comporte ainsi 5 200 individus g s entre 18 et 99 ans 2 4 2 Statistiques descriptives Sur les 5 200 personnes pr sentes dans l chantillon 51 7796 sont des femmes et 48 2396 sont des hommes pour lesquels les classes d ge les plus repr sent es sont celles des 30 49 ans et des 50 59 ans Tableau 1 35 savoir que le temps de loisirs est davantage interrompu par d autres activit s et fragment combin avec la r alisation de t ches domestiques et familiales etc 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 245 246 TABLEAU 1 STATISTIQUES DESCRIPTIVES GENERALES POPULATION 18 99 ANS Nombre d observations 2 692 2 508 5 200 Age 30 ans 13 11 10 65 11 92 30 49 ans 43 4696 44 8296 44 12 50 59 ans 18 35 18 58 18 46 60 65 ans 9 03 9 61 9 31 gt 65ans 16 05 16 35 16 19 Statut marital Mari le 52 09 56 48 54 21 C libataire 22 74 24 16 23 43 Veuf Veuve 9 92 3 92 7 01 Divorc fe 15 2696 15 44 15 35 Nombre d enfants 0 enfant 58 51 62 00 60 19 1 enfant 14 30 12 68 13 52 2 enfants 16 57 15 91 16 25 3 enfants et plus 10 62 941 10 04 Type de m nage Personne seule 27 38 25 92 26 67 2 adultes 65 ans sans enfant 19 0996 21 77
345. iation du revenu r sultant d un tel v nement par les caract ristiques individuelles des ex partenaires du couple et Lohmann 2000 pour l Allemagne Finnie 1993 pour le Canada G hler 1998 pour la Su de Jarvis et Jenkins 1999 pour le Royaume Uni Poortman 2000 pour les Pays Bas et Smock 1994 pour les Etats Unis Or l intervention de l tat att nue les cons quences conomiques du divorce pour les femmes Les tudes qui s int ressent l impact des variables ins titutionnelles sur l volution du revenu en cas de rupture du couple se limitent la comparaison des revenus avant et apr s l intervention ou les transferts de l tat et concluent que cette intervention r duit les co ts conomiques d une rupture pour les femmes Hoffman 1977 Burkhauser et al 1991 Jarvis et Jenkins 1999 et Poortman 2000 L tude d Uunk 2004 est une des rares valuer l effet conjoint des variables individuelles et institutionnelles sur l volution des revenus en cas de rupture tant donn la faible taille de son chantillon cet auteur est contraint de se limiter trois variables macro conomiques les allocations dont b n ficient les parents isol s le nombre de places dispo nibles dans les syst mes publics de garde d enfants et les types d tat providence Dans cette analyse nous mesurons comme Uunk 2004 l influence la fois des caract ristiques individuelles et des variables macro conomiques mais contrairement
346. ie 0 92 0 90 4 5 Bourse d tudiant 0 97 1 80 Taux de d pendance financi re ou taux de risque de pauvret individuel Femmes 36 41 Hommes 11 6 Total 24 24 Rapport entre Les taux de d pendance financi re des femmes et 33 65 des hommes Rapport entre les carts m dians relatifs des femmes et des 7 24 hommes Rapport entre l intensit de la d pendance financi re des 54 141 femmes des hommes Note 11 s agit de revenus moyens par b n ficiaire Source SILC Belgique 2006 calculs propres 130 2 ECARTS ENTRE REVENUS INDIVIDUELS NETS ET DEPENDANCE FINANCIERE DES PARTENAIRES AU SEIN DES COUPLES Afin de mesurer les carts de revenus entre les partenaires qui composent les couples nous avons dans un premier temps r parti les couples en trois groupes e Revenus gaux lorsque l cart entre les revenus des partenaires est inf rieur 5 e Revenu de l homme sup rieur au revenu de la femme cart sup rieur 5 e Revenu de la femme sup rieur au revenu de l homme cart sup rieur 5 La distinction entre couples mari s et cohabitants est faite en recoupant les variables PB190 Mari tal status et PB200 Consensual union de SILC Belgique 2006 Les couples mari s correspondent aux couples mari s dans PB190 et sur base l gale dans PB200 ceux l s ajoutent 21 couples dont un partenaire remplit ces deux conditions mais la deuxi me p
347. ieur celui de l homme l in galit entre les revenus des partenaires est tr s lev e dans les premiers d ciles Tableau 15 Dans les autres d ciles l in galit est moins forte que celle observ e dans les couples o le revenu de l homme est plus lev que celui de la femme L in galit est plus forte au sein des couples quand le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme Graphique 4 la part du revenu des hommes dans les couples o le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme est plus lev e que la part des femmes dans les couples o la femme a un revenu sup rieur GRAPHIQUE 4 PART DU REVENU DES FEMMES ET DES HOMMES DANS LE REVENU NET TOTAL DU M NAGE SELON QUE L HOMME OU LA FEMME A UN REVENU SUP RIEUR D CILES FORM S SUR BASE DU REVENU TOTAL DES COUPLES Couples o le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme 100 80 60 40 20 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 E Part des femmes M Part des hommes suite 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique o 140 Couples o le revenu de la femme est sup rieur celui de l homme 100 80 60 40 20 2 3 4 5 6 7 8 9 10 E Part des femmes M Part des hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres 2 2 Analyse de la d pendance financi re au sein des couples Le Tableau 16 pr sente la distribution des couples en fo
348. imoine revenu des transferts entre m nages revenu des transferts de l tat Taxes Le i qui figure vers la fin du code de certains postes de revenu signifie que la variable est individu alis e selon les hypoth ses expliqu es pr c demment 6 Construction des indicateurs d in galit Dans cette section sont pr sent es les tapes que nous avons suivies pour construire partir du revenu net individualis les indicateurs d in galit propos s dans le cadre de notre tude Une fois le seuil de d pendance financi re d termin il est gal 6096 du revenu individualis m dian le pourcentage d individus sous le seuil par rapport la population totale donne le taux de d pendance financi re Ce taux est calcul pour les femmes et pour les hommes s par ment e Le rapport des taux de d pendance des femmes et des hommes est un autre indicateur qui ex prime le nombre de femmes en d pendance financi re pour un seul homme Ce rapport est par exemple de 3 1 pour la Belgique en 2007 e Le rapport entre les carts m dians relatifs des femmes et des hommes chaque cart m dian relatif est calcul ainsi e Le rapport entre l intensit de la d pendance financi re des femmes et des hommes l intensit de la d pendance financi re est obtenue par le produit suivant Les deux indicateurs suivant d coulent de la d composition du coefficient de Gini Selon la m thode de Dagum 1997 que nous avon
349. inanci re et dans 90 des cas c est la femme qui est en situation de d pendance Cette situation est plus marqu e pour les couples mari s que pour les cohabitants Les sections suivantes abordent les carts de revenus et la d pendance financi re au sein des couples selon diff rentes caract ristiques L cart entre les revenus des femmes et des hommes au sein des couples augmente avec l ge moyen du couple Il est le plus faible pour les couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans et le plus lev pour les plus de 65 ans 6896 Ceci refl te bien entendu les difficult s pour les femmes de d velopper un parcours professionnel continu ainsi que l effet des interruptions de carri re qui leur sont souvent impos es L cart est toujours plus faible si on consid re l ensemble de la population pour laquelle on 200 observe aussi une augmentation de l cart avec l exception du dernier groupe d ge Parmi les couples les deux partenaires sont en situation de d pendance financi re 44 ont un age moyen sup rieur a 99 ans Cette vuln rabilit par rapport a la d pendance financi re des couples les plus g s est encore plus marqu e parmi les femmes 55 des couples o seule la femme est en d pendance financi re compar 36 des couples o seul l homme est d pendant financi rement ont un ge moyen sup rieur 55 ans C est encore une illustration de la forte vuln rabilit des femmes ag es m m
350. ing If different individuals within the household are likely to experience different levels of well being this could have major implications for our understanding of poverty and for the way anti poverty policies are framed In particular conventional practice could lead to the extent and nature of gender differences in the experience of poverty being understated and to the capacity of policy to improve living standards being seriously impaired Plusieurs conomistes ont montr que la pauvret des femmes tait sous estim e si on fait l hypo th se que les revenus sont partag s galement entre les membres des m nages Folbre 1986 Kabeer 1994 Woolley et Marshall 1994 Nelson 1996 Le m nage serait en quelque sorte le cache sexe de la pauvret Ce qui est inqui tant est que cette hypoth se centrale de partage int gral des ressources des m nages n est ni discut e ni pr sent e comme une hypoth se forte par les auteurs des tudes sur la pauvret Ils pr sentent leurs r sultats comme s ils taient universels sans indiquer quel point ils sont sensibles cette hypoth se de d part 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens 21 Alaoui Amine Z K Fredericq Evangelista D Meulders S O Dorchai Plasman et Rycx 2009 Analyse de la r partition des revenus entre les femmes et les hommes et de la d pendance financi re en Belgique sur base des donn es
351. inition europ enne Une analyse probit est men e afin d isoler les effets propres chacune des variables 3 1 Effet du statut d activit La litt rature relative la pauvret indique que le fait d avoir un emploi diminue la probabilit de se retrouver en situation de pauvret l inverse le ch mage et la retraite par les pertes de revenus que ces statuts entrainent augmentent le risque de pauvret La politique europ enne d inclusion sociale est d ailleurs centr e sur l accession au march du travail pour chapper la pauvret Bardone et Guio 2005 Defina 2002 Bicakova 2005 Casey et Yamada 2002 En ce qui concerne les carts entre femmes et hommes l cart de salaire le taux d activit plus faible des femmes et l importance du temps partiel sont sources de diff rences de revenus et facteurs explicatifs de risques de pauvret accrus pour les femmes Soerensen 2001 Blau et Kahn 1996 Bardasi et Gornick 2007 L analyse se base sur les variables PL070 PL090 ACTSTA PX050 Le statut d activit refl te l activit de l individu durant la p riode de r f rence On distingue les tra vailleurs temps plein et temps partiel les ch meurs les pensionn s et les autres inactifs tu diants personnes au foyer personnes en incapacit de travailler Le taux de d pendance financi re varie fortement selon le statut par rapport l activit Cependant quel que soit le statut par rapport l activit
352. ins lev e du revenu de leur partenaire dont elles ne disposent plus par la suite Dans les tudes r centes cette hypoth se est aussi retenue par Jansen 2008 Uunk 2004 Manting et Bouman 2006 de Vaus et al 2008 et AndreB et al 2006 Toutes sont bas es sur la prise en compte du m nage et le calcul d un revenu quivalent adulte bas sur l hypoth se de mise en commun Jansen 2008 pour estimer les cons quences financi res d un divorce utilise le revenu total net du m nage corrig par l utilisation d une chelle d quivalence Les r sultats bas s sur l analyse des 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 205 206 donn es longitudinales de t moignent donc classiquement d une perte de revenu plus forte pour les femmes que pour les hommes Plus pr cis ment l auteure trouve que le revenu de l homme diminue de 10 l ann e de la rupture celui de la femme de 18 Uunk 2004 utilise les donn es longitudinales du panel europ en des m nages l anc tre de SILC et montre que le revenu m dian diminue en moyenne de 24 entre l ann e d avant la rupture et l an n e d apr s Les transferts de l tat ont tendance att nuer les effets conomiques du divorce Ces effets s av rent d ailleurs tr s diff rents pour les femmes dans les 14 pays de l Union Europ enne qu il tudie Les pays o le divorce entra ne les dim
353. inutions de revenu les plus faibles sont les pays du Sud la Gr ce l Italie Espagne et le Portugal et les pays scandinaves le Danemark et la Finlande Par contre le revenu diminue le plus suite au divorce en Autriche en France au Luxembourg et au Royaume Uni L tude de Manting et Bouman 2006 concerne les Pays Bas Elle indique que dans ce pays une rupture entraine une diminution de revenu de l ordre de 14 et de 4 respectivement pour l ex coha bitante et son partenaire Pour les divorc s par contre le revenu de l homme augmente de 7 tandis que celui de la femme baisse de 2396 Une explication ces disparit s serait que dans les couples mari s la contribution des femmes au revenu du m nage est plus faible que dans les couples coha bitants de Vaus et al 2008 analysent les cons quences conomiques d une rupture sous 3 angles l volu tion du revenu quivalent les difficult s financi res engendr es par la rupture mesur es par l inca pacit se procurer certains biens et services ou payer ses factures et la perception subjective de sa situation financi re apr s la rupture l individu d clare s il s estime pauvre ou non Ils montrent que le divorce a un effet n gatif sur le revenu quivalent des femmes et augmente les difficult s fi nanci res auxquelles elles sont confront es Par contre le divorce n exerce qu un faible impact sur le revenu quivalent des hommes Les difficult s financi res auxqu
354. ique 2006 et 2007 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique 188 GRAPHIQUE 15 DISTRIBUTION DES COUPLES EN FONCTION DU NOMBRE D ENFANTS CHARGE ET DU NOMBRE DE PARTENAIRES EN DEPENDANCE FINANCIERE Couples mari s Couples dont moyen est inf rieur a 35 ans 80 70 60 50 40 30 HHH 10 a El EB ES am 0 enfant a charge enfant charge 2 enfants a charge 3 ou enfants a charge Couples dont moyen est de 35 a 50 ans 80 70 60 50 40 30 r 10 0 enfant a charge 1 enfant charge 2 enfants a charge 3 ou enfants a charge W Couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re Couples o seule la femme est en d pendance financi re Couples o seul l homme est en d pendance financi re W Couples o les deux partenaires sont en d pendance financi re suite Couples cohabitants Couples dont moyen est inf rieur a 35 ans 80 70 60 50 40 30 20 10 i mm a 0 enfant a charge 1 enfant charge 2 enfants a charge 3 ou enfants a charge Couples dont moyen est de 35 a 50 ans 80 70 60 50 40 20 i i 1 mm 1
355. ique est parmi les plus lev s et de tr s fortes diff rences existent entre le temps total consacr par les femmes et par les hommes un peu moins de 10 heures par semaine voir Tableau 3 reprenant les statistiques descriptives Le statut d activit est la caract ristique pour laquelle l indicateur varie le plus soit entre 0 89 et 0 98 il t moigne de plus fortes in galit s de sexe chez les personnes au ch mage et appartenant la derni re cat gorie cat gorie autres tandis que les in galit s sont les moins fortes chez les per sonnes qui travaillent temps plein En ce qui concerne la cat gorie autres un tel r sultat pourrait s expliquer par le fait que ce groupe reprend principalement les femmes au foyer pour qui le travail non r mun r repr sente une grande partie du temps et limite les possibilit s de temps accord au repos et aux activit s sociales et culturelles alors que chez les hommes ce groupe est davantage compos de personnes invalides en incapacit de travail etc Les diff rences de sexe pour ce groupe sont donc fortement marqu es et il faut remarquer qu il y a proportionnellement plus de femmes que d hommes dans cette cat gorie 2196 de femmes contre 596 d hommes environ voir Tableau 3 En ce qui concerne les ch meurs les statistiques descriptives montrent que c est une des cat gories le temps consacr aux taches domestiques diff re le plus entre femmes et hommes et ou on observ
356. ique et des transferts de l tat Le calcul est fait par b n ficiaire sur base annuelle Les transferts de l tat pr sentent l in galit hommes femmes la moins lev e puisque la moyenne des transferts percus par les femmes repr sente 7596 de celle percue par les hommes Viennent en suite les revenus de l activit conomique avec un cart de 2896 Les femmes sont moins nombreuses disposer de ces revenus 44 contre 56 pour les hommes ce qui correspond aux chiffres de l En qu te sur les forces de travail pour la p riode 2000 2007 4396 des actifs occup s sont des femmes et 57 sont des hommes TABLEAU 6 MOYENNE ET MEDIANES DES REVENUS BRUTS PAR CATEGORIE DE REVENU PAR BENEFICIAIRE ET PAR SEXE Hommes Femmes 1 Revenu prove nant de l activit cono mique 2 Trans ferts de l Etat Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 2 2 Analyse d taill e des composantes du revenu Les revenus de l activit conomique Le Tableau 7 pr sente une d composition de la premi re cat gorie de revenus les revenus de l acti vit conomique Il s agit du revenu des salari s des revenus non salariaux qui comprennent unique ment la voiture de soci t en 2006 et des revenus de l activit ind pendante 9 Direction g n rale Statistique et Information conomique Enqu te sur les forces de travail TABLEAU 7 REVENUS PROVENANT DE L ACTIVIT C
357. ique relative appel e aussi distance conomique directionnelle ou encore ri chesse conomique relative est comprise entre 0 et 1 Elle tend vers 1 lorsque les deux distributions s cartent ou s loignent l une de l autre Elle est gale 0 lorsque les deux distributions sont iden tiques La distance conomique relative permet de s parer les in galit s intergroupes en deux composantes Ainsi on retrouve les trois composantes que permet de distinguer la m thode de Dagum 1 La part de l in galit totale observ e par le coefficient de Gini qui revient l in galit intragroupe nette obtenue par le produit k ja gt Pas 7 J 2 La part de l intensit de la transvariation obtenue par le produit Ojx 1 Di k j l 2 G Di 2 5 Pis t Ces deux derniers l ments forment la part de l in galit intergroupe brute GE Ge C 9 3 La part de l in galit mesur e par Gini qui revient l in galit intragroupe w 1 10 o 2 G p 5 e ne saxauuy 331 ANNEXES AU CHAPITRE 2 ANNEXE 1 D TAIL DU RAPPORT DES MOYENNES FEMMES HOMMES DES DIFF RENTS REVENUS INDIVIDUELS Revenus nets Revenus des salari s 5890 25382 2695 19335 3195 30360 0 64 Revenus dell activite 1068 19148 423 13 956 645 22 524 0 62 ind pendante Revenus provenant de 6648 25633 3006 19350 3642 30705 0 63 l activit conomique
358. ir un statut d activit autre que de travailler temps plein augmente quelques exceptions pr s Ceci signifie que l ge a tendance att nuer l effet du statut d activit sur le taux de d pendance financi re L inclusion de l ge ne modifie en rien l effet du statut d activit pour les ch meuses et les inactives Par contre pour les femmes l effet d tre pensionn e plut t que travailleuse temps plein est fortement att nu en contr lant pour l ge En effet leur taux de d pendance financi re passe de 43 7 31 9 Une combinaison du statut d activit et du niveau d ducation parmi les variables explicatives du taux de d pendance financi re diminue l g rement l effet d avoir un autre statut d activit que le travail temps plein sur le taux de d pendance financi re des femmes mais ne change en rien l effet du statut d activit pour les hommes Ceci signifie que pour les femmes l effet du statut d activit refl te en partie un effet d ducation En tenant le niveau d ducation des femmes constant l effet sur leur taux de d pendance financi re de ne pas travailler temps plein diminue Le Tableau 35 met en avant moins d interaction entre l effet du statut d activit et celui du type de m nage sur le taux de d pendance financi re des individus En g n ral en contr lant pour le type de m nage de l individu son taux de d pendance financi re augmente l g rement s il a un statut d activit autre
359. ires pour certaines primes En ce qui concerne la prime de fin d ann e le p cule de vacances et le treizi me mois les carts qui varient de 30 39 amplifient les carts observ s entre les salaires de base des femmes et des hommes TABLEAU 9 LES PRIMES PAR B N FICIAIRE ET PAR SEXE Femmes Hommes Total 1 1 3 1 P cule de vacances 45 1022 900 55 1683 1400 3 665 1385 1 100 1 1 3 2 Prime de fin d ann e 1 1 3 3 Treizieme mois 46 39 682 1 262 550 1150 54 61 1011 1801 818 1 600 2 879 580 861 1589 700 1400 1 1 3 4 Heures sup pl mentaires 18 1 138 639 82 1 842 1 000 116 1717 1 000 1 1 3 5 Parti cipation aux b n fices 35 1 042 800 65 2 338 1319 102 1886 1 000 1 1 3 6 Autres revenus com pl mentaires 39 1221 900 61 2 080 1 500 139 1745 1 200 1 1 3 7 Commissions 29 2265 1 200 71 3 142 1 600 36 2 886 1 320 1 1 3 8 Pourboires 1 1 3 9 Prime a la vente ou a la produc tion 39 34 472 1 834 500 1 041 61 66 485 2 670 250 982 24 83 480 2 386 350 1 000 1 1 3 10 Quatorzi me mois 2596 1448 1600 75 1620 1 500 47 1577 1 500 1 1 3 11 Actions de l entreprise lieu du travail 26 471 600 7
360. it et de pauvret en se basant sur la notion de capacit s La capacit d une personne participer la soci t et mener une vie d cente est r sum e par un certain nombre de fonctionnements qui vont des plus simples man ger sa faim boire aux plus compliqu s prendre part la vie de communaut et la pauvret est conceptualis e comme le manque de capacit s ducation ressources temps qui permettent d assurer ces fonctionnements Jenkins et Micklewright 2007 p 9 Afin d appr hender d autres formes d in galit s nous avons tudi la possibilit d utiliser des donn es in dividuelles relatives la consommation et au temps figurant dans les bases de donn es issues de l Enqu te sur le budget des m nages et de l Enqu te sur l emploi du temps au niveau belge et pour l ann e 2005 L Enqu te sur le budget des m nages contient une information d taill e sur la consommation Ces donn es ne sont cependant disponibles qu au niveau des m nages et il n est pas possible de dis tinguer les consommations individuelles Il n a donc pas t possible d analyser les in galit s entre consommations des femmes et des hommes La disponibilit de telles informations permettrait de faire le lien entre revenus et consommations individuelles et de mieux identifier les m canismes l uvre au sein des m nages 282 L Enqu te sur l emploi du temps pr sente des donn es individuelles relatives l alloca
361. it sur base des donn es SILC Belgique 2006 et 2007 EU SILC 2006 et enqu te sur l emploi du temps belge 2005 INTRODUCTION Le projet BGIA a pour objectif d analyser les revenus des femmes et des hommes tels qu ils peuvent tre calcul s dans les bases de donn es existantes Il s agit plus particuli rement de mettre au point une m thode permettant de calculer des revenus individuels et de proposer des indicateurs qui met tent en vidence les in galit s entre les femmes et les hommes au sein m me du m nage quant aux revenus dont ils disposent et face la pauvret La nouveaut r side dans cette approche d individualisation qui met nu l in galit que cachent les m thodes traditionnelles de mesure de la pauvret en faisant l hypoth se du partage gal des res sources du m nage income pooling Cette note pr sente le d tail de toutes les tapes suivies pour la d finition et le calcul d un revenu individualis sur base des banques de donn es SILC Belgique 2006 et SILC Belgique 2007 Nous expli quons galement la proc dure suivie pour le calcul des indicateurs d in galit propos s dans le cadre du projet SILC Survey on Income and Living Conditions sert actuellement de r f rence europ enne pour les analyses relatives la pauvret et l exclusion sociale Son d veloppement se poursuit via l impl mentation chaque ann e de modules qui rassemblent un certain nombre de nouvelles variables a
362. iter d obtenir une r ponse sur sous estim e Dans le cadre du projet BGIA nous avons besoin d une enqu te les questions sont pos es individuel lement et ce afin de pouvoir comparer la r partition de leur temps entre les diff rentes activit s et voir dans quelle mesure les femmes ont plus de risque de faire face la pauvret de temps que les hommes Les carnets de bord Une des m thodes les plus utilis es est celles des time diaries Harvey 1993 soit un carnet de bord dans lequel le r pondant et parfois le la partenaire note ce qu il fait chaque intervalle de temps donn souvent toutes les dix minutes sur une p riode de 24 heures Cette technique diff re selon la mani re dont les donn es sont collect es soit le r pondant compl te son carnet au fur et mesure soit il le compl te un jour plus tard ces deux m thodes tant de valeur gale Robinson 1985 Si le recours aux carnets dans lesquels sont not es toutes les activit s est une m thode robuste selon Harvey 1993 d autres auteurs pointent les limites de cette technique En effet les carnets de bord peu vent tre probl matiques dans le cas o la journ e consid r e n est pas repr sentative d une journ e typique de l individu Pour diminuer ce risque la plupart des enqu tes int grent diff rentes journ es de la semaine dont une de la semaine des cing jours et une autre du week end Robinson 1977 Sanik 1981 D autres enqu tes coll
363. ividuelles du revenu en question fait l objet d un exa men particulier Dans la section 4 des commentaires sp cifiques au calcul d un revenu individuel au niveau europ en permettant une comparaison internationale sont discut s Enfin la derni re section pr sente la m thodologie de construction des indicateurs d in galit propos s dans le cadre du projet La deuxi me partie de cette note est consacr e la d finition et au calcul des indicateurs d in galit de temps sur base des donn es provenant de l Enqu te sur l emploi du temps belge La premiere section de cette partie pr sente la base de donn es Enqu te sur l emploi du temps belge de 2005 La m thode de s lection des variables et de l chantillon est ensuite d crite ainsi que la construction de nouvelles variables Finalement la troisieme section pr sente le calcul des cing indicateurs d in ga lit d utilisation du temps retenus dans le cadre du projet BGIA 39 Le projet Genre et revenu Analyse et d veloppement des indicateurs BGIA Belgian Gender and Income Analysis regroupe la Politique scientifique f d rale l Institut pour l galit des femmes et des hommes IEFH la Direction g n rale Statistique et Information conomique DGSIE ainsi que le D partement d conomie Appliqu e de l Universit Libre de Bruxelles DULBEA 40 Pour une description d taill e de SILC consulter http forum europa eu int Public irc dsis eusilc library 41 The Ca
364. ividuels il n est plus que de 16 quand comme dans les calculs europ ens le calcul se fait au niveau des m nages Le rapport entre les taux de d pendance financi re des femmes et des hommes est de 3 16 dans le calcul BGIA il n est que de 1 23 dans le calcul europ en Le taux de d pendance financi re ou le taux de risque de pauvret individuel est sup rieur de 10 points par rapport au taux de risque de pauvret europ en Le taux de risque de pauvret europ en est sup rieur pour les hommes 2 mais il est surtout nettement plus faible pour les femmes 2094 Ceci illustre parfaitement l effet des hypoth ses choisies le taux europ en sous estime les risques encourus par les femmes Cette conclusion corrobore les constatations de Daly et Rake 2002 selon lesquelles l hypoth se de partage galitaire des revenus au sein des m nages minimise la situation de pauvret des femmes L estimation d un mod le probit permet de mettre en vidence les variables qui d terminent la d pen dance financi re Ce mod le permet de calculer les effets nets de caract ristiques telles que le statut d activit l ge l ducation le mode de vie la nationalit toutes choses gales par ailleurs Toutes autres choses tant gales c est dire pour des personnes ayant le m me statut par rapport l activit appartenant au m me groupe d ge ayant le m me niveau d ducation faisant partie d un m nage du m me type le fait d tr
365. ivorc es et s par es et celles en couple est cependant le plus grand au niveau du ch mage 12 points de pourcentage Selon Jarvis et Jenkins 1999 la moindre participation des femmes au march du travail apr s une rupture s explique par l augmentation des transferts qu elles re oivent de l tat Par contre Johnson et Skinner 1986 qui utilisent des donn es am ricaines trouvent que le taux de participation des femmes au march du travail augmente apr s une rupture passant de 68 un an avant la s paration 8896 un an apr s Cette volution s explique par la perte du soutien financier qu elles recevaient de leur partenaire et par des politiques sociales peu g n reuses 1 1 4 Nombre d enfants charge La majorit plus de 9696 des personnes veuves n ont pas d enfants charge ce qui est logique tant donn leur moyen 73 ans Tableau 3 En ce qui concerne la comparaison entre les personnes qui vivent en couple et les personnes divorc es et s par es un premier constat peut tre fait alors que 52 des personnes en couples n ont pas d enfants charge ce pourcentage est de 76 pour les personnes divorc es et s par es Les couples ont en moyenne toujours plus d enfants charge que les personnes divorc es et s par es et ceci s observe quel que soit le nombre d enfants charge Parmi les divorc s et s par s les femmes sont plus nombreuses avoir des enfants charge que les hommes Ceci est logi
366. l ceci se v rifie surtout pour les hommes TABLEAU 14 MATRICE DES TRANSITIONS RELATIVE AU STATUT D ACTIVIT Travail temps 93 54 1 7696 2 13 0 30 226 plein T Travail temps 51 68 44 04 0 00 3 71 0 57 partiel T Ch meurs 42 2196 1 3696 40 00 0 00 16 42 Retrait s 222 117 0 00 94 46 2 15 Inactifs T 21 1696 0 00 2 12 42 0196 34 70 Travail temps 83 33 10 48 0 94 3 18 2 0696 plein T Travail temps 30 05 38 79 9 07 20 55 1 53 partiel T Ch meurs 19 44 8 89 47 8 0 00 23 87 Retrait s T 2 03 0 96 0 00 87 46 9 56 Inactifs T 13 0696 29 84 482 8 27 44 02 Source EU SILC longitudinal 2007 calculs propres 31 Les chiffres en italique correspondent a des cat gories de revenu pour lesquelles on dispose de moins de 100 observations dans l chantillon 4 Evolution des revenus des femmes et des hommes une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 225 226 La matrice des transitions Tableau 15 relative au nombre d enfants charge doit tre interpr t e avec prudence tant donn le faible degr de significativit des chiffres La majorit des femmes garde le m me nombre d enfants charge apr s la rupture du couple que ce soit avant ou apr s la rupture 72 ont 1 enfant a charge 83 en ont 2 et 69 en ont 3 ou plus tandis que la plupart des hommes ont moins ou n ont plus d enfa
367. l Pasteel Institut pour l galit des femmes et des hommes D pot l gal D 2011 10 043 15 This publication is also available in English Deze publicatie is eveneens in het Nederlands beschikbaar TABLE DES MATIERES PREFACE INTRODUCTION GENERALE CHAPITRE 1 ANALYSE DES REVENUS INDIVIDUELS ET DE LA DEPENDANCE FINANCIERE DES FEMMES ET DES HOMMES EN BELGIQUE INTRODUCTION 1 ANALYSE DE LA REPARTITION DES REVENUS INDIVIDUELS DES FEMMES ET DES HOMMES 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 1 6 D finition et calcul des revenus individuels des femmes et des hommes Analyse des revenus individuels 1 2 1 Revenus individuels bruts et nets 1 2 2 Analyse d taill e des composantes du revenu 1 2 3 Synth se des r sultats et indicateurs de base carts entre les revenus des femmes et des hommes Analyse des revenus individuels nets par d cile D composition du coefficient de Gini selon le sexe D composition de l cart de revenu entre femmes et hommes par la m thode d Oaxaca 1973 et Blinder 1973 1 5 1 D composition de l cart de revenu entre femmes et hommes pour la population totale 1 5 2 D composition de l cart de revenu entre femmes et hommes pour la population g e de moins de 65 ans 1 5 3 D composition de l cart de revenu entre femmes et hommes pour la population des travailleurs Conclusion 2 LA D PENDANCE FINANCIERE OU LE RISQUE DE PAUVRET INDIVIDUEL 2 1 2 2 2 3 2 4 D pendance financi re ou risque d
368. l r mun r des femmes et des hommes le second est le rapport du temps entre le temps de travail non r mun r des femmes et des hommes Les diff rences entre femmes et hommes en terme de pauvret de temps s expliquent par les in ga lit s observ es au niveau de ces deux types de travail l indicateur d in galit de travail non r mun r montre que les femmes accordent en moyenne 63 de temps en plus aux taches domestiques et pa rentales que les hommes soit un peu plus de 10 heures par semaine alors que l indicateur d in ga lit de temps de travail r mun r montre que le temps de travail r mun r des femmes repr sente en moyenne 6696 de celui des hommes la diff rence tant de l ordre de plus de 7 heures par semaine Par ailleurs nos r sultats montrent que les in galit s tant au niveau du temps de travail r mun r et que du temps de travail non r mun r varient sensiblement en fonction des caract ristiques socio conomiques tudi es le fait d tre mari et le fait d avoir des enfants augmentent les in galit s l inverse le fait de travailler contre r mun ration temps plein et d avoir un niveau d ducation lev les r duit Un dernier indicateur est le rapport entre le pourcentage de femmes et d hommes qui cumulent pau vret de revenus et pauvret de temps ll ressort que la pauvret de temps et la pauvret mon taire sont deux types de pauvret distincts car nos r sultats montren
369. la pauvret mais qui est rejet e dans notre analyse En effet l originalit de cette tude est qu elle s int resse aux revenus personnels des individus ceux dont ils disposent seuls du fait de leur travail des transferts qui leur sont allou s de leurs revenus immobiliers et mobiliers et cela quels que soient leur mode de vie et le m nage auquel ils appartiennent Malgr la forte augmentation du revenu individuel net des femmes qui est mise en vidence par nos r sultats en cas de rupture du couple leur revenu reste inf rieur celui des hommes dans la m me situation Nous nous sommes inspir es de l tude d Uunk 2004 pour estimer un mod le conom trique per mettant d identifier les variables individuelles et macro conomiques qui influenceraient la variation du revenu individuel net en cas de rupture du couple Nos r sultats montrent que le mod le estim est plus appropri pour expliquer la variation du revenu individuel net des femmes que de celui des hommes la suite de la rupture du couple En ce qui concerne les caract ristiques individuelles nous montrons que le revenu percu avant la rupture a une influence n gative sur la hausse du revenu suite la rupture donc l augmentation du revenu entrain e par la rupture est moins forte pour l individu qui a des revenus lev s avant la rupture L ge a une influence positive sur la variation du revenu en tant que proxy pour l exp rience professionnelle Les i
370. la population g e de moins de 65 ans la d composition des carts du revenu moyen annuel net entre les femmes et les hommes donne un r sultat du m me ordre que pour la population totale Les diff rences relatives aux variables observ es 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique ol 96 expliquent 34 de l cart de revenu contre 32 pour la population totale En ne consid rant que les travailleurs la partie expliqu e augmente pour atteindre 43 La partie non expliqu e repr sente toujours plus de la moiti de l cart de revenu observ 57 Dans la deuxi me partie nous proposons la d finition d indicateurs d in galit hommes femmes en nous basant sur la notion de d pendance financi re ou de risque de pauvret individuel les femmes en situation de d pendance financi re ou de risque de pauvret individuelle sont celles dont le revenu net individuel est inf rieur 6096 du revenu m dian individuel Cette notion peut tre rapproch e du taux de risque de pauvret europ en qui est d fini comme le pourcentage de personnes appartenant des m nages dont le revenu quivalent adulte disponible est inf rieur 6096 du revenu quivalent m dian national La diff rence essentielle est que dans cette tude nous ne consid rons pas le m nage comme unit de partage nous consid rons s par ment chaque individu quel que soit le m
371. la population Cette situation ne s observe pas pour les cohabitants pour lesquels l in galit est plus faible que celle observ e pour l ensemble de la population Dans tous les cas c est l activit professionnelle qui prot ge le plus les femmes de la d pendance financi re 6 LES EFFETS D UNE RUPTURE L objectif de cette partie de notre tude est de mesurer les effets d une rupture du couple ou d un d c s du partenaire sur le revenu individuel net et sur la d pendance financi re Dans la litt rature on trouve g n ralement l id e que le divorce exerce des cons quences cono miques n gatives particuli rement pour les femmes dont la situation conomique serait nettement d t rior e apr s une rupture Fritzell 1990 Burkhauser et al 1991 Smock 1994 Jarvis et Jenkins 1999 Poortman 2000 2002 AndreB et al 2003 Manting et Bouman 2006 L ampleur de la d t riora tion varie fort selon les pays selon les m thodes et selon l horizon temporel de l tude les effets sont les plus marqu s court terme En ce qui concerne les hommes ces tudes montrent un statu quo ou une d t rioration plus faible que celle observ e pour les femmes Cependant on constate aussi que la plupart des proc dures de divorces sont initi es par les femmes Emmerling 2005 Brinig et Allen 2000 Braver Whitley et Ng 1993 Cette contradiction entre la volont de divorcer et les cons quences dramatiques d un divorce peut s expliquer de pl
372. lation car dans 99 des cas la somme des imp ts individuels est gale l imp t global au niveau du m nage HY140 55 Voir le M mento fiscal version octobre 2008 publi par le Service d tudes et de Documentation du Service Public F d ral FINANCES http www docufin fgov be intersalgfr thema publicaties memento memento htrn Annexe technique 359 360 Variables entrant en compte dans le calcul des imp ts PYO10 Revenus des salari s X X PY020 Revenus non salariaux B B PY050 Revenus de l activit ind pendante X X PY080 pargne pension priv e B B HY040 Revenu provenant de la location d un terrain o d un b timent X HY090 Revenu provenant d investissements financiers B B HY100 Montant des int r ts sur l emprunt hypoth caire B B HY080 Transferts individualis s inter m nages recus X HY130 Transferts individualis s inter m nages pay s X PY090 Ch mage X X PY100 Pension X X PY110 Pension de survie X X PY120 Indemnit s maladie X X PY130 Indemnit s d invalidit X X HY050 Allocations li es a la famille et aux enfants au niveau m nage BEN BN 117 Cong parental X X PY140 Allocations li es l ducation B N BN HY060 Autres allocations li es l exclusion sociale X HY070 Allocations li es au logement X HY140 Taxes sur le revenu et contributions sociales X SILC Belgique 2006 X signifi
373. le cas des personnes au ch mage 75 et 192 dans le cas des personnes travaillant temps partiel 6796 et 19596 dans le cas de la cat gorie reprenant les autres statuts d activit s compos s principalement des femmes au foyer Finalement il ressort que la pauvret de temps et la pauvret mon taire sont deux types de pauvret relativement distincts En effet nos r sultats montrent qu environ 1696 de la population sont touch s par la pauvret de temps ou la pauvret mon taire mais que seulement 696 cumulent ces deux types de pauvret et il s agit majoritairement des femmes Un tel r sultat peut s expliquer par le fait qu en g n ral les personnes pauvres financi rement sont celles qui n ont pas d emploi r mun r et sont donc celles qui ne sont pas contraintes par la pr sence d un travail r mun r qui limiterait le temps qu elles pourraient accorder aux temps de repos de loisirs d activit s sociales et culturelles anbibjag ue s je s eJjue sdw ep sap es Ajeuy g 267 CHAPITRE 6 Conclusions 1 LES REVENUS ET LA PAUVRETE DES INDIVIDUS Dans le cadre de ce projet nous nous sommes attach s dans un premier temps a calculer les reve nus individuels des femmes et des hommes en Belgique et nous avons propos le calcul de diff rents indicateurs permettant de mesurer les carts de revenus entre hommes et femmes et le risque de pauvret individuel auqu
374. le revenu individuel de chaque personne Le taux de d pendance financi re indique que 36 des femmes et 11 des hommes en Belgique ont un revenu individuel inf rieur au seuil de 60 du revenu m dian individuel e Les femmes courent trois fois plus de risque que les hommes de se trouver en situation de d pen dance financi re e Le revenu des femmes en situation de d pendance financi re est plus cart du seuil de d pen dance que celui des hommes on en conclut donc que les femmes en situation de d pendance financi re sont dans une situation plus difficile que les hommes e Lintensit de la d pendance est cing fois sup rieure pour les femmes e Sans intervention de l tat le risque de pauvret individuel serait de 46 L effet conjugu des taxes et des transferts r duit ce taux 24 Pour les femmes le taux passe de 55 36 pour les hommes de 37 1196 l effet est donc plus important pour les hommes en termes absolus et relatifs l intervention redistributive de l tat profite plus aux hommes qu aux femmes Le calcul du risque de pauvret au niveau individuel a deux effets d une part le pourcentage de per sonnes risque est plus lev quand on rejette l hypoth se de partage au sein du m nage d autre part le risque encouru par les femmes est nettement plus lev si le calcul se fait pour les individus Le taux de risque de pauvret des femmes est de 36 lorsque le calcul est fait sur base des revenus ind
375. les concernant tous les individus de l enqu te quel que soit leur statut familial La base de donn es SILC est la source statistique la plus compl te existant aujourd hui en Belgique concernant les revenus et les conditions de vie Sa construction est bas e sur la notion de m nage puisque c est au d part des m nages que sont ventuellement r colt es des informations sur les individus qui le composent Le probl me qui se pose est que d une part toutes les variables qui per mettraient de calculer les revenus individuels des membres de ces m nages ne sont pas disponibles et que d autre part certaines ne sont disponibles que pour le m nage et il faut alors les ventiler sur base d hypoth ses et donc une premi re demande serait que toutes les donn es relatives aux reve nus soient r colt es s par ment pour chaque individu des m nages 6 Conclusions 285 286 e Uncertain nombre de variables sont disponibles au niveau individuel dans le SILC Belge mais ces variables sont regroup es au niveau du m nage dans le SILC europ en c est le cas de l indemnit de maternit paternit question individuelle 1116 du questionnaire belge de 2007 et du cong parental question 1117 du m me questionnaire r unis dans la variable HY050 Allocations li es la famille et aux enfants Family children related allowances Il s agirait donc d individualiser cette information au niveau europ en galement e Pour d autres types de
376. les personnes doivent faire face IL faut saluer les initiatives visant ouvrir la boite du m nage en interrogeant sur les modes de d ci sion et de partage en France l enqu te Emploi du Temps de l INSEE qui a pour objectif de collecter des donn es sur la facon dont les individus organisent leur temps a t compl t e en 2009 par un module D cisions dans le couple DDC consacr aux modes de d cision au sein du m nage qui porte sur les modes de prise de d cisions discussions n gociations au sein des couples les carts de ressources entre les conjoints la gestion des ressources personnelles et communes Un module partage des ressources au sein des m nages sera associ au SILC 2010 Ce module comporte sept variables obligatoires portant sur le r gime et la gestion des finances qui sont pos es au niveau du m nage toutes les autres variables tant pos es au niveau individuel Elles portent sur la part du revenu mise en compte l acc s un compte bancaire la prise de d cision pour les achats quotidiens les d penses importantes concernant les enfants les achats on reux et le mobilier un emprunt d argent l utilisation de l pargne et sur la prise de d cision facult de d cision de la per sonne par rapport une s rie de postes de d penses D autres questions portent sur l utilisation du temps et le montant des d penses personnelles 37 R glement n 646 2009 du 23 07 2009 portant su
377. leurs parents et si c est le cas ces personnes d un travail n couple au cours de l enqu te de l ann e t 2004 ou 2005 e de l ann e suivante c est dire en t 1 2005 ou 2006 Parmi ces individus subissant une rupture de leur couple nous n avons consid r que ceux pour lesquels nous disposons encore de toutes Suivant les exemples de Smock 1994 et les informations n cessaires l ann e t 2 2006 ou 2007 Uunk 2004 nous consid rons les donn es collect es au cours de l ann e t comme repr sentant la situation des individus avant la rupture et celles de l ann e t 2 leur situation d apr s la rupture Notre tude porte donc sur l volution du revenu court terme un an avant et un an apr s la rupture Le choix de l ann e t 2 au lieu de l ann e t 1 comme repr sen tant la situation des individus apr s la rupture du couple se justifie par le d calage dans la collecte des informations sur les revenus dans SILC En effet les revenus d clar s au cours de l ann e t 1 sont ceux percus en t ann e au cours de laquelle la rupture se fait Les personnes seules suite au d c s du p rupture sont exclues de notre chantillon artenaire et celles qui se sont remises en couple apr s la Notre chantillon couvrant les 18 pays se compose de 416 femmes et de 345 hommes Tableau 13 Il s agit de personnes adultes divorc es ou s par es Les effectifs varient d un pays l autre on passe d
378. lit sur le taux de d pendance financi re Tableau 48 e Effet marginal du sexe sur le taux de d pendance financi re Tableau 49 e Impact de l inclusion d autres variables sur le taux de d pendance financi re Tableau 50 Tableau r capitulatif des indicateurs propos s Chapitre 2 Tableau 1 Nombre d observations et pourcentage d hommes et de femmes dans l chantillon Tableau 2 Rapport entre les revenus individuels moyens des femmes et des hommes Tableau 3 Rapport des moyennes femmes hommes selon les caract ristiques individuelles Tableau 4 Calcul du coefficient de Gini Tableau 5 Coefficient de Gini et taux de d pendance Tableau 6 Analyse probit effet marginal du sexe sur la probabilit de d pendance financi re avant et apr s contr le pour les autres caract ristiques Tableau 7a Analyse probit effets marginaux des caract ristiques individuelles sur le risque de d pendance financi re des femmes et des hommes Tableau 7b Analyse probit effets marginaux des caract ristiques individuelles sur le risque de d pendance financi re des femmes et des hommes Tableau 8 Proposition d indicateurs 74 74 76 77 78 79 81 81 83 85 86 87 89 90 91 92 94 98 04 06 07 15 116 120 121 22 24 Chapitre 3 Tab Tab d enfants a charge Tab Tab d ducation Tab Tab Tab Tab Tab Tab Tab Tab eau d ciles f eau d ciles
379. ller d tre en activit La somme de ces ann es de travail inclut l ab sence temporaire pour raison de cong de maternit incapacit temporaire ou ch mage conomique Nous avons construit 5 intervalles partir de cette variable continue o de 10 19 ans d exp rience est la cat gorie de r f rence Le secteur d activit La variable PL110 NACE donne dans SILC Belgique 2006 le secteur d activit des personnes qui travaillent et qui correspond la classification NACE REV1 1 Elle comprend 12 cat gories dont les Industries extractives Industrie manufacturi re et Production et distribution d lectricit de gaz et d eau constituent la cat gorie de r f rence e l occupation Cette variable renvoie l emploi principal et est bas e sur la classification ISCO 88 Les 27 cat go ries que comprend PL050 Occupation ISCO 88 COM ont t recompos es en 11 cat gories en tenant compte du signe du coefficient de chaque cat gorie et ce afin de disposer d un nombre d observations suffisant Les Employ s de bureau sont la cat gorie de r f rence e La taille de la firme L information est tir e de la variable PL130 Nombre de travailleurs dans l unit locale dans SILC qui se r f re au lieu du travail relatif l emploi principal Le nombre de travailleurs inclut la personne interrog e ainsi que l employeur Cette variable a t recompos e en 5 cat gories
380. lon le type d tat providence e le r gime conservateur corporatiste Autriche Belgique Luxembourg e le r gime social d mocrate Finlande Pays Bas Su de Islande Norv ge e r gime lib ral Royaume Uni e r gime m dit ran en Espagne Chypre e le r gime lib ral mod r ou liberal light Lituanie Estonie e le r gime conservateur mod r ou conservative light R publique tch que Hongrie Pologne e le r gime quasi conservateur ou nearly conservative Slov nie e le r gime h t rog ne ou uncertain middle R publique slovaque On s attend ce que les individus du r gime social d mocrate soient les moins p nalis s sur le plan conomique suite une rupture Services publics de garde d enfants cette variable mesure le pourcentage d enfants ag s de deux ans au plus qui sont gard s dans les services publics de garde d enfants au moins 30 heures par se maine en 2006 On s attend ce que cette variable ait un effet positif sur l volution du revenu des femmes suite une rupture car l accessibilit des services publics de garde d enfants conditionne leur participation au march du travail 32 Commission europ enne Indicators for monitoring the Employment Guidelines including indicators for additional employment analysis 2009 compendium 2 4 R sultats des estimations La majorit des tudes sur les cons quences conomiques du divorce se limitent a une explica tion de la var
381. lonne Obser vations les revenus moyen et m dian de ces postes de revenu sont interpr ter avec prudence l exception des revenus d activit s compl mentaires toutes les composantes des revenus des em ploy s sont en moyenne sup rieures pour les hommes qui en b n ficient Les carts varient de 2696 pour le salaire de base 5396 pour les indemnit s de licenciement 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique N N 28 TABLEAU 8 REVENU DES SALARIES PAR B N FICIAIRE ET PAR SEXE Femmes Hommes Total 1 1 1 Salaire 45 23 359 22 008 99 31 444 27 600 4 860 27 771 25 200 1 1 2 Travail Line 58 12 406 9 100 42 16 451 11214 143 14 096 9 520 irr gulier 1 1 4 Activit s compl men 30 4519 3 000 70 3 199 1 600 53 3 893 2012 taires 1 1 5 In demnit s de 43 7 375 4 500 57 17 507 4 527 55 13 122 4527 2 licenciement 1 1 3 Primes 45 2 720 2 299 55 4 675 3 801 3 894 3 796 2 988 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Les primes La d composition des primes ligne 1 1 3 Tableau 8 figure au Tableau 9 Ici galement pour toutes les rubriques les primes moyennes percues par les femmes sont inf rieures celles percues par les hommes Les hommes b n ficient galement plus souvent de ces primes Ce tableau est interpr ter avec prudence tant donn le faible nombre de b n ficia
382. lui de la femme l cart est plus lev si les parte naires sont mari s plut t que cohabitants et ce indiff remment de l cart d ge entre eux Par contre quand la femme a un revenu plus lev les carts de revenu semblent relativement stables chez les cohabitants alors que l cart est d autant plus lev que l homme est plus g chez les couples mari s TABLEAU 45 DISTRIBUTION DES COUPLES SELON LA DIFFERENCE D GE ENTRE FEMMES ET HOMMES PAR GROUPE D GE REVENU DE L HOMME SUP RIEUR A CELUI DE LA FEMME Couples mari s Femme plus g e de 5 ans 98 2 84 7 553 23 742 0 32 et Femme plus g e de 1 527 15 31 10312 26 291 0 39 4 ans M me age 451 12 97 9 649 25 790 0 37 Homme plus g de 1 4 1714 48 09 10 339 26 850 0 39 ans Homme plus g des 9 594 16 44 9 119 24 360 0 37 Homme plus ag de 10 ans 155 4 36 7 456 24 098 0 31 et Couples cohabitants Femme plus g e de 5 ans 41 4 95 10 648 19 778 0 54 et Femme plus ag e dela 95 12 70 13 324 24 027 0 55 4 ans M me age 74 9 68 13 046 24 478 0 53 Homme plus g de 1 4 329 43 58 12 679 23 550 0 54 ans Homme plus g de 5 9 155 20 54 11314 25 217 0 45 ans Homme plus g de 10 ans 66 8 55 10 430 22 822 0 46 et Source SILC Belgique 2006 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein d
383. m nage Pour cela le montant des taxes pay es par le m nage a t recons truit en s parant les taxes relatives aux revenus et cotisations individuels et celles qui concernaient des revenus globalis s au sein du m nage Dans un premier temps les taxes relatives aux revenus individuels ont t identifi es en sommant la diff rence entre les montants bruts et nets de ces revenus ll s agit des imp ts pr lev s sur les revenus des salari s des ind pendants ainsi que sur les allocations relatives au ch mage la pension aux pensions de survie aux indemnit s de maladie et d invalidit aux cong s de maternit aux cong s parentaux ainsi qu au suppl ment d imp t pay Ces revenus sont ceux qui entrent en compte dans le calcul des revenus nets dans le sch ma g n ral de l imp t des personnes physiques La somme de ces taxes permet de calculer une sorte d imp t individuel pour chacun des membres du m nage Dans un deuxi me temps la variable relative aux Imp ts sur le revenu et cotisations sociales est compar e la somme des imp ts individuels des membres du m nage et lorsque c est n cessaire la diff rence entre les deux le solde des imp ts restant est ventil e entre les diff rents membres du m nage en proportion de leurs imp ts individuels et selon des hypoth ses pr cises d finies au point 4 3 relatif aux hypoth ses de r partition du revenu Il n est pas toujours n cessaire de recourir la venti
384. m the em pirical literature World Bank Policy Research Report on Gender and Development Working Paper Series working paper n 13 World Bank International Expert Group on Household Income Statistics Canberra Group 2001 Final Report and Recommendations Statistics Canada Ottawa Ishii Kuntz M et S Coltrane 1992 Predicting the sharing of household labor Are parenting and household labor distinct Social Perspectives vol 35 n 4 pp 629 647 Jann B 2008 A Stata implementation of the Blinder Oaxaca decomposition ETH Zurich Socio logy Working Papers working paper 5 Jansen M 2008 De financi le gevolgen van relatiebreuken terugval en herstel bij mannen en vrouwen dans Cuypers D D Mortelmans et N Torfs Eds Is echtscheiding werkelijk Win for life die Keure Brugge pp 40 67 Jarvis S et S Jenkins 1999 Marital splits and income changes Evidence from the British House hold Panel Survey Population Studies vol 53 n 2 pp 237 254 Jenkins S P et J A Rigg 2001 The dynamics of poverty in Britain Department for Work and Pensions DWP Research Report n 157 Jenkins S et J Mickelright 2007 Inequality and Poverty Re examined Oxford University Press Ox ford Juster F T et F P Stafford 1985 Time goods and well being Survey research Center Institute for Social Research Ann Arbor Michigan Juster F T et F P Stafford 1991
385. maison entretien du jardin etc e la fr quence d aide certaines personnes ext rieures au m nage parents beaux parents en fants petits enfants En 1999 plus de 8 000 r pondants ag s de 12 ans ou plus ont particip a cette enqu te contre 6 400 en 2005 ce qui repr sente pres de 3 500 m nages IL ressort que l Enqu te sur l emploi du temps des Belges met disposition une s rie de donn es in dividuelles relatives l allocation du temps des femmes et des hommes ce qui nous permet de nous int resser la distribution du temps d analyser les in galit s de sexe en la mati re et de proposer des indicateurs En effet le temps et sa disposition apparaissent comme un facteur fort d in galit s entre les femmes et les hommes si les femmes et les hommes assurent plusieurs r les dans la soci t production reproduction etc les hommes peuvent g n ralement se concentrer uniquement sur leur r le alors que les femmes assurent simultan ment plusieurs r les en tenant compte du temps limit qu elles peuvent consacrer chacun de ces r les Blackden et Wodon 2006 Ceci fait r f rence au concept de pauvret de temps selon lequel certaines personnes disposent de moins de temps consacrer au repos aux loisirs aux activit s sociales et culturelles car elles accordent beaucoup de temps au travail r mun r ou non Pour conclure sur base des deux enqu tes Budget des m nages et Emploi du t
386. mbla blement par des politiques sociales plus favorables aux femmes en Belgique 1 2 1 Distribution des individus par groupe de revenus Pour r aliser cette analyse nous avons class les 19 651 individus qui constituent la population totale dans l ordre croissant de leur revenu individuel net et nous les avons divis s en 3 groupes Le premier groupe comprend le tiers des individus qui ont les revenus nets les plus faibles le deuxi me com prend le tiers des individus dont les revenus nets sont moyens et le troisi me les individus qui ont les revenus nets les plus lev s TABLEAU 5 DISTRIBUTION DE LA POPULATION TOTALE PAR SEXE ET PAR CLASSE DE REVENU NET Faibles 71 79 28 21 00 00 Moyens 50 35 49 65 100 00 Elev s 31 50 68 50 00 00 Total 51 21 48 79 00 00 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres La r partition hommes femmes est quilibr e au sein du groupe des revenus moyens Tableau 5 Par contre les femmes constituent plus de 70 du groupe des revenus faibles tandis que les hommes repr sentent 69 des effectifs du groupe des revenus lev s TABLEAU 6 DISTRIBUTION DES INDIVIDUS PAR SEXE STATUT MARITAL ET CLASSE DE REVENU NET Faibles 37 96 27 30 33 14 41 83 29 11 39 13 48 63 12 43 30 53 46 73 19 28 33 34 Moyens 30 55 35 22 32 66 45 93 52 81 47 40 31 40 32 53 31 97 32 77 33 92 3
387. mbres La m thodologie et les r sultats peuvent donc certainement tre utiles et pertinents dans le contexte europ en Nous tenons tout particuli rement remercier Aziz Naji et Margarida Freire du SPP Politique scien tifique f d rale Annie Versonnen Lydia Merckx Genevieve Geenens et Patrick Lusyne de la Direction g n rale Statistique et Information conomique Hildegard Van Hove et Geraldine Reymenants de Institut pour l galit des femmes et des hommes Dani le Meulders S le O Dorchai Robert Plas man Francois Rycx Kim Fredericq Evangelista Zouhair Alaoui Amine Leila Maron et Natalie Simeu du D partement d conomie appliqu e de l Universit Libre de Bruxelles et finalement les membres du comit d accompagnement pour les remarques scientifiques formul es au cours de cette re cherche Michel Pasteel Directeur de l Institut pour l galit des femmes et des hommes Annie Versonnen Directeur g n ral a i de la Direction g n rale Statistique et Information conomique Pr face INTRODUCTION GENERALE Le projet Genre et revenu analyse et d veloppement d indicateurs Belgian Gender and Income Analysis BGIA est un projet regroupant la Politique scientifique f d rale l Institut pour l galit des femmes et des hommes et la Direction g n rale Statistique et Information conomique il a t r a lis par le D partement d Economie Appliqu e de l Universit Libre de Bruxelles DULBEA
388. ment HYO70 IL s agit de l intervention des pouvoirs publics afin d aider les m nages payer le co t de leur loge ment e Nombre de m nages b n ficiant de ce revenu 41 soit 0 8 e Revenu moyen 136 euros mois Cette variable tient compte de la partie du loyer support e par le CPAS et de l assurance de perte de revenu pour les propri taires assur s par l tat Elle ne tient par contre pas compte des primes de r novation Seulement 0 896 des m nages touchent ce type de revenu et nous avons fait le choix de ne pas tenir compte de cette variable Taxes e Taxes sur le revenu et contribution la s curit sociale HY140 Les taxes font r f rence aux taxes sur les revenus profits et gains de capital revenus issus de l em ploi des allocations de la propri t et incluent les taxes d duites par l employeur pay as you earn ainsi que les autres taxes la source les taxes sur les ind pendants et les propri taires d entreprises Cette variable contient galement des informations sur les remboursements de taxes et les int r ts sur les retards de paiements fiscaux Les paiements destin s la s curit sociale sont galement compris dans cette rubrique tant pour les employ s que pour les ind pendants et les autres si cela est applicable e Nombre de m nages payant ces taxes 4 445 soit 87 e Paiement moyen 1 015 euros mois L imp t total n est pas calcul il est mesur partir de la diff
389. ment vuln rables comme par exemple les personnes sans domicile fixe ne sont donc pas repr sent s SILC est n anmoins la seule base de donn es disponible dans le cadre d une comparaison europ enne des revenus et de la pauvret Les donn es sont fournies par les tats membres et contr l es par les instituts statistiques nationaux en suivant les directives europ ennes communes afin d assurer la comparabilit des variables La taille des chantillons varie en fonction des pays mais elle est bas e sur des r gles strictes quant au minimum d observations atteindre 1 2 chantillon L chantillon complet de EU SILC 2006 contient plus de 530 000 individus r partis dans 26 pays Parmi ces individus nous avons s lectionn les plus de 24 ans ainsi que tous les individus entre 18 et 24 ans qui sont conomiquement actifs travaillant ou disponibles sur le march du travail et active ment la recherche d un emploi Pour calculer un revenu individuel il est n cessaire de calculer les taxes individuelles pay es par les personnes cette information n tait disponible que pour neuf pays Nous avons aussi dd retirer de l chantillon les individus pour lesquels des informations importantes taient indisponibles sexe ge ducation statut par rapport l emploi type de m nage Notre analyse porte finalement sur un chantillon de 133 071 individus issus de neuf pays europ ens Tableau 1 l Autriche AT la Belgique
390. mes aussi int ress s aux effets de l cart d ge entre les conjoints sur l cart entre les revenus nets Cet cart ne semble pas exercer d effets significatifs sauf si la femme a 5 ans de plus que son mari auquel cas l in galit est plus faible au sein du couple Tableau 18 TABLEAU 18 R PARTITION DES COUPLES ET CARTS DE REVENUS SELON LA DIFF RENCE D GE ENTRE LES PARTENAIRES Femme plus ag e de 5 ans et Femme plus g e de 1 4 ans M me ge 302 11 3496 22 941 2 054 0 53 Homme plus g de 1 4 ans 1 264 46 6296 23 466 2442 0 53 Homme plus g de 5 ans 467 16 83 21 488 1496 0 54 dE 147 5 40 20 991 1182 0 53 et Source SILC Belgique 2006 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique A 142 TABLEAU 19 DISTRIBUTION DES COUPLES SELON LA DIFFERENCE D GE ENTRE FEMMES ET HOMMES PAR GROUPE D GE Revenu de homme sup rieur a celui de la femme Femme plus ag e de 5 ans et 74 3 51 Femme plus g e de 1 4 ans M me ge 11 68 Homme plus g de 1 4 ans 982 46 73 10 086 25 861 0 39 Homme plus g de 5 9 ans 367 17 22 9 085 23 848 0 38 Homime plus age de 110 5 27 8 481 23 800 0 36 et Revenu de la femme sup rieur celui de l homme Femme plus g e de 5 ans et 34 7 24 1 69 Femme
391. mme Tab eau 4e class s par d Tab cou eau De Revenu net moyen des femmes et des hommes au sein des couples cile pour les couples o le revenu de l homme est sup rieur a celui de la femme Revenu moyen individualis des femmes et des hommes au sein des ples class s par d cile pour les couples ot le revenu de la femme est sup rieur celui de homme Tab Tab eau eau be Te La d pendance financi re au sein des couples Revenus moyens et rapports de revenu des partenaires par groupe d ge moyen du couple comparaison avec la population totale Tab eau entre les Tab eau 8e 9e hommes par Tab des Tab Tab Tab eau 20e eau 21 e eau 22e eau 23 partenaires R partition des couples et carts de revenus selon la diff rence d ge Distribution des couples selon la diff rence d ge entre femmes et groupe d ge Distribution des m nages en fonction de la d pendance financi re au sein couples par groupe d ge moyen du couple R partition des couples selon l ge moyen des partenaires R partition des couples selon le nombre d enfants charge Rapport entre les revenus individuels nets des femmes et des hommes au sein des couples selon le nombre d enfants charge Tab eau 24 e Distribution des couples en fonction du nombre d enfants charge et du nombre de partenaires en d pendance financi re Tab Tab Tab eau 25e eau 26e eau 2
392. moine Il s agit des revenus de la location de propri t s ou de terrains des revenus d investissements financiers ainsi que des int r ts et des dividendes de toutes sortes ce niveau les indemnit s provenant d une assurance vie ainsi que les revenus d une pargne pension priv e laquelle la personne cotise de mani re volontaire et qui sont revers es sous forme d annuit s sont consid r s comme un int r t sur investissement et donc class s dans ce poste 62 Source des d finitions des postes de revenu les questionnaires individuel et m nage de SILC Belgique 2006 4 3 Transferts entre m nages Suite aux remarques de la DGSIE nous avons d cid de ne pas consid rer les revenus des moins de 16 ans ainsi que l aide provenant de la charit Par cons quent ce poste comprend uniquement les transferts au titre de la pension alimentaire re ue et pay e et le soutien financier r gulier recu et pay aux autres m nages 4 4 Les transferts de l tat Ce sont les transferts de la part des pouvoirs publics Cela comprend toutes les allocations 4 4 1 Pension 4 4 2 Allocation 4 4 2 1 4 4 2 2 4 4 2 3 4 4 2 5 4 4 2 5 4 4 2 6 4 4 2 7 4 4 2 8 4 4 3 Indemnit 4 4 3 1 4 4 3 2 4 4 3 3 4 4 3 4 4 4 3 5 4 4 3 6 4 4 4 Indemnit 4 4 4 1 4 4 4 2 4 4 4 3 4 4 4 4 4 4 4 5 4 4 5 Bourses d de ch mage Allocation de ch mage proprement dite
393. mportant comme un seul homme maximisant en altruiste l utilit homog ne du m nage Mais ce qui est inqui tant est que cette hypoth se forte de partage int gral des ressources des m na ges est toujours utilis e dans la plupart des tudes qui traitent de la pauvret et dans les indicateurs europ ens d inclusion sociale Et dans ces tudes et dans le suivi des indicateurs l hypoth se de mise en commun n est ni discut e ni pr sent e comme une hypoth se forte par les auteurs Ils pr sentent leurs r sultats comme s ils taient universels sans indiquer quel point ils sont sensibles cette hypoth se de d part Si dans le cadre de larges comparaisons internationales aveugles la probl matique du genre cette hypoth se permet malgr tout de comparer la situation de m nages de diff rents pays d s qu il s agit d analyser les caract ristiques individuelles susceptibles d induire la pauvret la validit des r sul tats doit tre remise en cause car on peut supposer qu il existe une corr lation forte entre diff rentes caract ristiques individuelles et le type de m nage auquel on appartient et donc le fait d interpr ter les r sultats de risque de pauvret calcul s en faisant l hypoth se de mise en commun et de partage selon les caract ristiques individuelles m ne des interpr tations fausses du fait de la forte corr la tion entre caract ristiques et type de m nage L analyse du taux de risque de pauvr
394. mprises entre 3 et 7 heures par semaine Ceci pourrait notamment s expliquer par le fait que la tranche des 30 49 ans correspond un ge o on doit s occuper des enfants et en g n ral les hommes augmentent leur temps de travail r mun r en pr sence d enfants alors que l inverse est vrai chez Les femmes car elles consacrent plus de temps au travail non r mun r au d triment de leur activit r mun r e Ces deux effets pourraient alors se compenser lorsqu on analyse le temps restant l augmentation de travail chez l homme tant plus ou moins la m me que l augmentation de travail chez la femme de telle mani re qu in fine les in galit s au niveau du temps restant sont inchang es Ce r sultat est d ailleurs confirm lorsqu on analyse le ratio en fonction du nombre d enfants puisque les in galit s sont les plus marqu es lorsqu il n y a pas d enfant charge dans le m nage L indicateur varie en fonction du type de m nage et est le plus faible pour les m nages compos s de deux adultes dont un est g de moins de 65 ans sans enfant car la diff rence de temps restant entre femmes et hommes est de 696 soit pr s de 10 heures par semaine Ce type de m nages est majoritai rement compos de personnes plus g es que la moyenne et fait davantage partie des classes d ge sup rieures 60 ans pour lesquelles le temps de travail r mun r et le temps de travail parental sont tr s faibles alors que le temps de travail domest
395. mps que les hommes tout au long de leur vie Cela peut galement s expliquer par la pr sence d enfants et la charge de travail qu elle repr sente une certaine p riode de la vie situ e g n ralement entre 25 et 54 ans et qui est principalement assum e par les m res Les in galit s tant au niveau du travail r mun r qu au niveau du travail non r mun r diminuent avec le niveau d ducation En d autres mots un niveau d ducation plus lev est associ une dis tribution des temps accord s aux diff rentes taches plus galitaire entre femmes et hommes Ceci pourrait s expliquer par le fait que les personnes duqu es ont proportionnellement moins de temps consacrer au travail domestique et parental en raison du temps pass sur le march du travail toutes choses tant gales par ailleurs une journ e tant limit e 24 heures par jour et qu elles pourraient galement avoir plus de possibilit s financi res de s offrir des services ext rieurs pour prendre en charge les taches domestiques et parentales Par ailleurs les in galit s de sexe sont plus faibles parmi les personnes qui travaillent temps plein car le temps accord par les femmes au travail r mun r correspond 9096 du temps des hommes et le temps consacr par les femmes au travail non r mun r correspond 14196 du temps de travail non r mun r du temps des hommes alors que ces pourcentages s l vent respectivement 86 et 161 dans
396. mulent travail r mun r travail domestique et travail familial Vickery 1977 Hochschild et Machung 1989 Cagatay 1998 et que les personnes ayant une charge de travail lev e le plus souvent les femmes disposent moins de loisirs de qualit Shaw 1988 Bittman et Wajcman 2000 En Belgique les chiffres de Glorieux et Van Tienoven 2009 montrent qu en moyenne les femmes consa crent 6 5 heures en moins aux loisirs que les hommes Cet cart entre les sexes repr sente une courbe en U en tenant compte du cycle de vie les carts sont plus lev s pour les cat gories d ge jeunes et diminuent avec l ge pour atteindre le niveau le plus bas chez les 26 40 ans et augmentent ensuite Par ailleurs leur tude met en vidence que les femmes ressentent plus une pression subjective du temps du fait qu elles se sentent plus surcharg es au niveau de leurs activit s quotidiennes que les hommes elles sont 60 contre 47 d hommes 2 4 Analyse 2 4 1 Donn es et chantillon Les donn es utilis es dans ce chapitre sont issues de deux enqu tes men es en 2005 l Enqu te sur le budget des m nages belges coupl e l Enqu te sur l emploi du temps belge Pour rappel notre tude porte sur les adultes que nous avons d finis comme les personnes g es de plus de 24 ans et celles g es de 18 24 ans qui sont actives sur le march du travail qui travaillent ou qui sont disponibles pour travailler et activement la recherche d un emplo
397. n 58 15 24 48 7 09 0 75 9 5396 23 76 19 5 3 65 0 31 10 81 58 03 temps plein Travailleurs 0 8696 1 00 0 47 0 18 1 00 3 51 temps partiel Ch meurs 1 30 0 87 3 36 7 75 Retrait s 0 64 14 83 9 62 26 61 Inactifs 0 68 0 23 1 66 4 08 Total 27 24 16 42 26 45 100 00 00 00 Travailleurs temps partiel Ch meurs 45 85 36 54 6 23 6 14 5 24 00 00 Retrait s Inactifs Travailleurs a 17 91 90 68 82 75 62 90 11 60 65 26 temps plein Travailleurs 427 7 37 3 30 5 68 214 temps partiel Ch meurs 3 32 3 63 13 73 14 15 14 48 Retrait s 0 5196 1 8696 3 5296 66 77 12 05 Inactifs 1 23 437 16 55 1 79 6 07 Total 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 suite 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique 193 194 3 46 14 19 42 5 63 0 59 7 56 79 34 2 17 1 73 0 29 0 29 0 25 4 73 Ch meurs 0 85 1 68 6 17 Retrait s 0 44 1 40 5 83 Inactifs 1 03 0 70 3 93 Total 23 47 11 59 100 00 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Dans tous les cas de figure les in galit s de revenu sont moins fortes au sein des couples cohabitants et l
398. n Europe 231 232 Pour les hommes on constate que le revenu d avant la rupture a un effet n gatif moins prononc que pour les femmes 41 contre 90 pour les femmes Ceci est conforme aux statistiques descrip tives la variation du revenu suite une rupture est plus forte pour les femmes que pour les hommes Le signe positif du coefficient associ au r gime conservateur est plut t inattendu car il montre qu un homme vivant sous un tel r gime verrait son revenu augmenter plus dans le cas d une rupture que dans le r gime social d mocrate de r f rence Le mod le 2 indique que la couverture par les services publics de garde des enfants en tr s bas ge a un effet positif pour les femmes mais pas pour les hommes Ceci n est pas surprenant tant donn que les femmes ont g n ralement la garde des enfants et la disponibilit de services publics de garde les aide articuler les charges domestiques et une vie professionnelle Dans le mod le 3 trois variables explicatives revenu avant la rupture type d tat providence et taux de couverture des services publics de garde d enfants on observe que la variable relative la cou verture des services publics de garde d enfants n est significative que pour les femmes part pour les pays ex socialistes les modalit s de la variable relative au type d tat providence sont difficiles interpr ter en tous cas pour les estimations sur l chantillon de femmes Dans le mod le
399. n a l Universit de Sherbrooke Working Paper 05 07 Nelson J 1996 Feminism objectivity and economics Routledge London and New York Nichols S Y 1980 Stand by care a measurement problem in Hefferan C Ed The household as producer A look behind the market American Home Economic Association Washington DC Niemi l 1993 Systematic error in behavioural measurement comparing results from interview and time budget studies Social Indicators Research vol 30 n 2 3 pp 229 244 Nilsson W 2005 Heterogeneity or true state dependence in poverty Department of Economics Umea University Oaxaca R 1973 Male female wage differentials in urban labour markets International Economic Review vol 14 n 3 pp 693 709 Osberg L 2000 Poverty in Canada and the United States measuring trends and implications Canadian Journal of Economics vol 33 n 4 pp 847 877 Pahl J 1980 Patterns of money management within marriage Journal of Social Policy vol 9 n 3 pp 313 336 Pahl J 1983 The allocation of money and the structuring of inequality within marriage Sociolo gical Review vol 31 n 2 pp 235 262 Pahl J 1989 Money and Marriage Macmillan Basingstoke Pearce D 1978 The feminization of poverty Women work and welfare Urban and Social Change Review vol 11 n 1 2 pp 28 36 Peters J M et V A Haldeman 1987 Time us
400. n couple 12 612 23 329 7 970 0 54 Total 13 320 22 669 7 704 0 59 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres Au sein de chaque groupe consid r le revenu individuel net de l homme est toujours sup rieur celui de la femme Tableau 4 C est au sein des couples que l cart est le plus lev le revenu moyen des femmes est de 4696 inf rieur celui des hommes l inverse c est entre veufs et veuves que l cart est le plus faible 9 Entre personnes divorc es et s par es l cart est de 14 En ce qui concerne les hommes le revenu net le plus lev est observ pour les hommes qui vivent en couple il est le plus faible pour les veufs qui sont g n ralement retrait s L cart entre les hommes en couple et les divorc s et les s par s est de 1896 Pour les femmes le revenu moyen le plus lev est observ pour les femmes divorc es et s par es le plus faible pour celles qui vivent en couple Ceci indique qu en cas de s paration et de divorce les femmes percoivent des revenus suppl mentaires provenant du travail ou sous forme de transferts Nous verrons par la suite qu il s agit principalement de transferts voir section 2 2 2 Ce r sultat est diff rent de celui de Smock 1994 pour les tats Unis qui trouve que l augmentation du revenu de la femme apr s le divorce s explique par une plus grande participation de la femme au march du travail Cette diff rence de r sultats s explique vraise
401. n des d penses du m nage selon les biens ou services procur s Browning Bourguignon Chiappori et Lechene 1994 D autres encore ont quantifi le degr de partage des revenus au sein des m nages et sa sensitivit par rapport des modifications dans le syst me de taxation et de transfert Lundberg Pollak and Wales 1997 Dans le cadre du projet BGIA une m thodologie nouvelle a t d velopp e afin d analyser la pauvret au niveau individuel plut t qu au niveau du m nage les ressources financi res sont enti rement individualis es afin de mesurer un risque de pauvret propre chaque individu peu importent les caract ristiques du m nage dans lequel il se trouve Cette m thode permet d approcher la situation qui caract riserait les individus en cas de dissolution de leur m nage Les autres tentatives visant individualiser les mesures de la pauvret se sont concentr es unique ment sur les individus vivant seuls ou elles n ont consid r que les revenus individuels laissant de c t les revenus globalis s au niveau du m nage Daly et Rake 2002 Ce chapitre porte sur la distribution des revenus individuels et la d pendance financi re dans neuf pays europ ens l Autriche la Belgique l Espagne la France l Irlande le Luxembourg la Pologne la Su de et le Royaume Uni La premi re partie est consacr e la pr sentation des donn es et la m thodologie La deuxi me pr sente les carts entre les reven
402. n ou temps partiel celui du non travail ch meurs pensionn s inactifs et la derni re modalit regroupe ceux qui ne participent pas au march du travail en t mais qui sont actifs occup s en t 2 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 229 230 Les types d Etat providence une classification des Etats providence souvent utilis e dans la litt ra ture est celle d Esping Andersen En 1990 cet auteur a distingu trois r gimes d tat providence le r gime lib ral le r gime conservateur corporatiste et le r gime social d mocrate Dans le premier r gime le march joue un grand r le l tat n intervient qu en cas de d faillance du march et son intervention est cibl e sur les plus pauvres L emploi des femmes n est ni encourag ni d courag mais laiss aux forces du march L objectif du r gime conservateur est de pr server les diff rences sociales existantes C est un r gime plus g n reux et mieux organis que le r gime lib ral L emploi des femmes n est pas encourag car c est l homme qui est cens pourvoir aux besoins de la famille Dans le r gime social d mocrate l accent est mis sur le r le de l tat et l galit entre les individus sur le plan socio conomique L tat est le garant de l galit entre les individus et encourage l emploi des hommes et des femmes La typologie d Esping Andersen a fait l objet
403. n revenu de 5 000 euros apr s le divorce soit une perte de 2 500 euros ou de 33 tandis que selon nos hypoth ses on rejette l hypoth se d un partage du revenu du m nage entre ses membres et on ne consid re que les revenus personnels des individus ceux dont ils disposent seuls du fait de leur travail des transferts qui leur sont allou s de leurs revenus immobiliers et mobiliers propres et cela quels que soient leur mode de vie et le m nage auquel ils appartiennent son revenu serait de 5 000 euros dans les deux cas et que donc elle ne perdrait rien Cette hypoth se de partage retenue par les auteurs explique videmment les r sultats d sastreux ob serv s pour les femmes qui avant la s paration ou le divorce disposaient d une partie plus ou moins lev e du revenu de leur partenaire dont elles ne disposent plus par la suite Nous avons tent sans succ s d utiliser les donn es de la base SILC longitudinale 2004 2007 pour mesurer les effets d une rupture sur les revenus individuels des partenaires L approche longitudinale aurait consist identifier des m nages dissous durant une certaine p riode 2004 2007 dans notre cas et comparer la situation des individus les composant un an avant et un an apr s la rupture Nous avons d renoncer l utilisation du volet longitudinal de SILC Belgique tant donn le faible nombre de couples dissous pour lesquels des informations taient disponibles pour chacun des par tenaires dur
404. n totale moyen des personnes en couple est inf rieur de 4 ans pour les femmes et d un an pour les hommes et les classes d ges extr mes les personnes de moins de 25 ans et les 65 ans et plus sont moins importantes au sein des couples Tableau 1 Les couples sont plus nombreux avoir des enfants charge Tableau 2 Au niveau du statut d activit Tableau 3 le pourcentage de travailleurs temps plein est plus lev chez les couples pour les hommes et pour les femmes alors que le pourcentage de ch meurs est plus faible Le pourcentage de femmes travaillant temps partiel est plus lev au sein des couples alors que les pourcentages sont faibles et proches pour les hommes des deux groupes Enfin les femmes en couple sont plus nombreuses tre inactives et moins nombreuses tre re trait es par rapport la population totale les hommes en couple sont l oppos plus nombreux tre retrait s et moins nombreux tre en inactivit Le niveau d ducation des personnes en couple est l g rement sup rieur au niveau d ducation de l ensemble de la population Tableau 4 27 http bgia ulb ac be index htmL 28 Partout dans ce rapport les chiffres en rouge et en italique correspondent des croisements pour lesquels le nombre d observations est trop faible Le seuil que nous avons retenu est celui d Eurostat savoir100 observations 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en
405. nalement pour conclure nous mettons en vidence les implications politiques et les recommanda tions d coulant de nos r sultats Trois themes sont abord s e Comment am liorer les bases de donn es existantes pour mieux approcher les in galit s et les risques encourus par les femmes et les hommes e Quels indicateurs retenir afin d identifier et de suivre l volution des in galit s entre femmes et hommes sans minimiser les risques encourus par les femmes e Comment viter que les politiques soient biais es par l utilisation d indicateurs et de mesures partielles Introduction g n rale CHAPITRE 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique INTRODUCTION Ce chapitre pr sente les r sultats de l analyse des revenus individuels des femmes et des hommes et des risques de d pendance financi re qu ils encourent en Belgique Les calculs et estimations ont t r alis s a partir de la base de donn es SILC Belgique 2006 qui est la partie belge de EU SILC Euro pean Statistics on Income and Living Conditions La base de donn es de 2006 relative la Belgique comporte 5 860 m nages et 14 329 individus dont 11 314 sont g s de 16 ans ou plus Les r sultats obtenus ont t actualis s sur base de la version 2007 du SILC Belgique qui contient un peu plus d observations qu en 2006 6 348 m nages et 12 322 individus g s de 16 ans ou plus Les chif
406. nalyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique 182 Couples cohabitants 35 ans 46 4896 49 59 47 61 57 77 55 64 35 44 ans 23 03 20 04 21 34 14 66 27 46 45 54 ans 19 56 12 27 11 52 15 36 10 00 55 64 ans 6 14 8 68 8 69 8 64 4 62 65 ans 4 79 9 42 10 84 3 57 2 28 Total 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 lt 35 ans 20 83 70 90 100 00 35 44 ans 2 27 19 89 3 31 74 54 100 00 45 54 ans 4 45 24 81 8 00 62 73 100 00 55 64 ans 2 61 34 93 8 41 54 05 100 00 gt 65 ans 2 68 57 50 4 59 35 23 100 00 lt 35 ans 11 18 38 04 53 65 35 44 ans 0 57 5 01 0 83 18 78 25 19 45 54 ans 0 49 2 70 0 87 6 84 10 90 55 64 ans 0 15 2 04 0 49 3 16 5 84 65 ans 0 12 2 54 0 20 1 56 4 42 Total 2 48 23 48 5 68 68 37 100 00 Source SILC Be gique 2006 calculs propres 7 2 Ventilation des couples mari s et cohabitants selon le nombre d enfants a charge Comme pour le total des couples nous faisons l analyse en fonction des enfants a charge au sein du couple en se limitant deux classes d ge les couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans et les couples de 35 50 ans Alors que le premier groupe d ge regroupe plus de la moiti des cohabitants 54
407. nanci re la femme a plus de 54 ans contre 5596 pour l ensemble des couples Ce pourcentage est de moins de 2096 pour les cohabitants avec toutefois une faible significativit de ces chiffres du fait que les cohabitants ne constituent que 2096 du total des couples La femme semble l inverse plus vuln rable lorsqu elle a moins de 44 ans dans ce groupe TABLEAU 47 DISTRIBUTION DES M NAGES EN FONCTION DE LA D PENDANCE FINANCI RE AU SEIN DES COUPLES PAR GROUPE D GE MOYEN DU COUPLE Couples mari s 35 ans 14 79 10 36 9 42 20 94 20 52 35 44 9 77 15 49 15 01 20 88 35 67 45 54 11 19 16 91 16 28 24 08 20 65 99 64 ans 28 87 23 72 23 92 21 5596 14 41 35 38 33 02 35 37 12 55 8 75 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 35 1 87 24 55 68 75 00 00 35 44 ans 0 75 23 75 2 9296 72 57 00 00 45 54 1 19 35 77 4 68 58 35 00 00 55 64 ans 3 06 52 27 4 17 40 5096 00 00 71 54 22 74 35 3 89 10 89 15 84 35 44 0 20 6 20 0 76 18 93 26 08 45 54 0 22 6 72 0 88 10 96 18 78 55 64 0 58 9 87 0 79 7 65 18 89 gt 65 ans 0 71 14 60 0 46 4 64 20 41 Total 2 00 41 28 3 65 53 07 100 00 suite 3 A
408. nberra Group Final Report and Recommendations Ottawa 2001 Annexe technique 341 342 PREMIERE PARTIE DEFINITION ET CALCUL DU REVENU INDIVIDUEL ET DES INDICATEURS D IN GALIT SUR BASE DES DONN ES SILC BELGIQUE 2006 ET 2007 ET EU SILC 2006 1 Pr sentation de SILC Belgique 2006 et 2007 SILC Belgique est la partie belge de UEU SILC qui est une base de donn es de l Union Europ enne sur le revenu et les conditions de vie EU SILC a pris le relais de la base de donn es ECHP European Com munity Household Panel en 2004 et est destin collecter des microdonn es multidimensionnelles transversales et longitudinales actuelles et comparables sur le revenu la pauvret l exclusion sociale et les conditions de vie C est avec l ambition de d passer les probl mes techniques qu a connu l ECHP de se conformer aux recommandations internationales au niveau de la d finition du revenu et d largir la base de collecte des donn es toute l Union europ enne que SILC a vu le jour La partie belge du SILC europ en est constitu e de 6 fichiers dont 4 fichiers europ ens 1 le fichier D qui donne les informations sur tous les m nages de l chantillon 2 le fichier R qui contient les informations sur toutes les personnes qui font partie des m nages participants 3 le fichier H qui renferme les donn es au niveau m nage pour tous les m nages participants 4 enfin le fichier P rassemble les donn es au niveau indi
409. nces de revenu se creusent au niveau des transferts de l tat allocations de ch mage et pensions Alors que les femmes divorc es et s par es per oivent des allocations relativement lev es comparativement celles per ues par les hommes divorc s et s par s quand elles se retrouvent au ch mage les femmes en couple per oivent un montant beaucoup plus faible que les hommes en couple Le syst me d allocations de ch mage modul en fonction de la situation familiale favorise donc fortement les hommes chefs de m nage Les pensions de retraite des femmes sont syst matiquement inf rieures celles des hommes avec un cart particuli rement creus dans le groupe des personnes qui vivent en couple Le montant lev des allocations familiales per ues par les femmes divorc es et s par es t moigne du fait que ce sont g n ralement les m res divorc es qui ont Les enfants charge Le revenu moyen des veufs hommes et femmes est constitu principalement par les pensions vers es par l tat Les taux de d pendance financi re sont les plus faibles pour les hommes en couple 696 et pour les veufs ils sont les plus lev s pour les divorc s et s par s 1196 l inverse le taux de d pendance des femmes qui vivent en couple est plus de 2 fois plus lev que celui observ pour les femmes di vorc es et s par es et pour les veuves Nous avons compl t cette analyse par une tude longitudinale Afin de proc der
410. nclusions 275 GRAPHIQUE 1 COMPARAISON DES TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE ET DES TAUX DE RIS QUE DE PAUVRETE EUROPEENS Femmes 50 40 30 20 0 1 1 1 1 1 il J AT BE ES FR IE LU PL SE UK Hommes 25 20 15 10 A dc a LA 0 L L V E L J 5 AT BE ES FR IE LU PL SE UK E Taux de d pendance financi re Mi Taux de risque de pauvret europ en Mi cart Source EU SILC 2006 calculs propres Dans tous les pays tudi s le taux de d pendance financi re des femmes est sup rieur au taux de pauvret europ en l cart entre les deux taux est tr s lev la d pendance financi re vaut plus du double du taux de pauvret europ en sauf en Pologne et au Royaume Uni Ceci indique que de nom breuses femmes se trouveraient en situation de pauvret si elles ne pouvaient plus disposer d une part du revenu d un autre membre du m nage Ces r sultats confortent ceux de Daly et Rake 2002 Measuring household income and calculating poverty rates at the household level implies that in comes are shared equally within households Where such sharing does not occur it is women who are most likely to be affected since they command lower incomes on average Hence this methodological practice tends to overstate women s access to income understate their poverty rates Daly et Rake 2002 annexe 3 276 5 LES INEGALITES AU SEIN DES COUPLES
411. nction du nombre de partenaires qui sont en d pendance financi re Dans 2 des couples les deux partenaires sont en situation de d pendance financi re Dans 55 des couples aucun des partenaires n est en situation de d pendance financi re Parmi les 43 de couples res tants un des partenaires est en situation de d pendance financi re et dans 90 des cas il s agit de la femme Le pourcentage de couples o les deux partenaires sont en situation de d pendance financi re est plus lev pour les cohabitants 3 contre 2 pour les mari s Par contre le pourcentage de couples o un seul partenaire est en situation de d pendance est nettement plus faible pour les cohabitants 28 contre 46 et dans ce cas le pourcentage de couples o c est la femme qui est en situation de d pendance est plus faible 84 contre 91 Corr lativement le pourcentage de couples o aucun des deux partenaires n est en d pendance fi nanci re est plus lev pour les cohabitants 69 contre 52 pour les couples mari s TABLEAU 16 LA DEPENDANCE FINANCI RE AU SEIN DES COUPLES Couples les deux partenaires sont en d pendance financi re 1 94 2 97 2 14 Cou ples o un seul des deux partenaires est en d pendance 46 42 28 13 42 86 financi re Dont femme en d pendance 91 40 83 58 90 40 Dont homme en d pendance 8 60 16 42 9 60 Cou ples o aucun des deux partenaires n est en d pendance 51 64 68 90 55 00 financi re
412. nd le samedi ou le dimanche Les r pondants d crivent leurs activit s dans leurs propres termes et elles sont ensuite encod es selon une liste cf supra IL ne s agit pas d une enqu te annuelle mais d une enqu te r alis e ponctuellement les deux der ni res enqu tes datant de 2005 et 1999 En 1999 plus de 8 000 r pondants g s de 12 ans ou plus ont particip cette enqu te contre 6 400 en 2005 repr sentant pr s de 3 500 m nages Cette enqu te comporte 5 fichiers diff rents 1 le fichier individuel 2 le fichier relatif aux activit s 3 le fichier relatif la semaine l 4 le fichier relatif au weekend 5 le fichier relatif la semaine fictive Fichier individuel donn es g n rales personnelles Le premier volet de cette enqu te reprend toute une s rie d informations g n rales personnelles sur l emploi les revenus les caract ristiques du m nage etc Donn es personnelles IL s agit des variables telles que lelien de parent avec le r pondant principal du m nage e sexe e l tat civil mari c libataire jamais mari veuf veuve divorc e la nationalit e niveau d ducation pas de dipl me enseignement secondaire inf rieur sup rieur postsecon daire universitaire enseignement sp cifique e statut social ind pendant employ ch meur pensionn etc e le niveau de la sant auto valuation de tr s bien tr s mauvais la pr sen
413. ndividus dont le niveau d ducation est lev voient leur revenu augmenter plus suite la rupture que les personnes plus faiblement duqu es Un niveau d ducation lev permet aux femmes qui ne travaillaient pas avant la rupture de rentrer plus facilement sur le march du tra vail apr s cet v nement Enfin la rupture entraine une augmentation du revenu individuel net qui est d autant plus forte que l v nement pousse la personne le march du travail En ce qui concerne les variables macro conomiques l augmentation du nombre de places dans les services publics de garde d enfants influence positivement la variation du revenu en cas de rupture La garde publique parait donc tre une politique indispensable afin de permettre aux femmes et surtout aux m res isol es de combiner charges familiales et professionnelles L interpr tation de l impact estim du type d tat providence sur les cons quences conomiques d une rupture s av re souvent compliqu e Ce r sultat souligne la n cessit d aborder de facon tr s critique des classifica tions d tats providence du type de celle tablie par Esping Andersen 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 235 E HAPITR Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique INTRODUCTION Ce chapitre est consacr aux banques de
414. ne 17 De mani re g n rale les carts sont les plus faibles pour les classes d ge les plus jeunes de 10 25 ils augmentent ensuite et sont les plus lev s entre 50 et 60 ans Tableau 3 La Pologne et la Su de pr sentent des profils assez diff rents les carts restant plus stables quand l ge augmente Ceci est conforme aux r sultats de Wolff 2009 Ce dernier trouve m me une diminution du taux de risque de pauvret des plus de 65 ans en Pologne L volution de l cart selon le niveau d ducation diff re selon les pays dans cinq pays Autriche Belgique Espagne Irlande et Pologne l cart diminue quand le niveau d ducation augmente dans deux pays il est stable Su de et Royaume Uni en France c est pour le niveau secondaire que l cart est le plus faible et au Luxembourg l cart est le plus lev pour les dipl m s du secondaire Ces r sultats refl tent sans doute des diff rences entre pays dans les syst mes de qualification et au niveau des caract ristiques de leurs march s du travail TABLEAU 3 RAPPORT DES MOYENNES FEMMES HOMMES SELON LES CARACT RISTIQUES INDIVIDUELLES Revenus nets 0 61 0 62 0 63 0 70 0 59 0 55 0 75 0 80 0 61 Groupe d ge 30 ans 0 75 0 82 0 79 0 88 0 91 0 90 0 75 0 83 0 79 30 49 ans 0 60 0 64 0 55 0 67 0 56 0 53 0 71 0 82 0 60 50 59 ans 0 58 0 57 0 40 0 70 0 47 0 44 0 79 0 77 0 56 60 65 ans 0 56 0 46 0 36 0 64 0 40 0 51 0 76 0 78 0 55 gt
415. ne de l autre plus elle tend vers 1 Elle prend la valeur 0 lorsque les deux distributions sont identiques voir Dagum 1980 pp 1791 1792 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique A 46 La d composition du coefficient de Gini selon le sexe est pr sent e dans le Tableau 15 La formule est G G Gt La premi re partie 6 correspond la part de l in galit de revenu dans la population totale ce qui correspond donc la valeur du coefficient de Gini imputable aux in galit s au sein m me des groupes tudi s C est dire les in galit s au sein du groupe des femmes et au sein du groupe des hommes qui contribuent l in galit au niveau de la population totale Ainsi si C est nul cela signifie qu il y a une absence totale d in galit au sein du groupe les individus poss dent le m me revenu La part qui revient l in galit de revenu intergroupe est divis e en deux parties e La part des in galit s intergroupes nettes donn e par le param tre IL s agit des disparit s entre les revenus de la population en moyenne la plus riche hommes et ceux de la population la plus pauvre femmes Enfin G ou la contribution des in galit s de revenu intergroupes issues du chevauchement entre les distributions Le chevauchement signifie que certains individus de la distribution la plus pauvre femmes poss dent des revenus sup ri
416. ne formation professionnelle Oui 198A B Allocation d attente pour jeunes quittant l cole Oui 198H B Autres allocations li es au ch mage Oui 986 B Compl ment de frais de garde d enfants ou compl ment de mobilit Oui 5A B nvalidity lasting more than 1 year Yes Indemnit s d invalidit dont 5A B nvalidit sup rieure 1 an Oui 5E B Accident de sur le chemin du travail incapacit permanente Oui 56 B aladie professionnelle incapacit permanente Oui 5H B D c s d un membre de la famille au travail Oui 5I B Assistance permanente et indispensable d un tiers Oui 5 B Autre indemnit en rapport avec maladie ou accident Oui Indemnit s maladie dont 5B B Indemnit pour moins valide Oui 15C B Incapacit de travail moins d un an non li e au travail Oui 5D B Accident de sur le chemin du travail temporaire Oui 15F B Maladie professionnelle incapacit temporaire Oui 9 Assurance maladie de la r gion flamande Oui Annexe technique 357 358 Allocations li es a la famille et aux enfants 116 Indemnit de maternit paternit Oui 117 Cong parental Oui H91 Allocations familiales recues Non H93 Prime de naissance adoption recue Non Allocations li es l ducation H97 Bourse d tudiant Non Autres allocations li es l exclusion sociale 1184 Revenu d int gration sociale Oui Allocations li es au logement HY070 Allocations li es au logement Oui HY140
417. ne variable non significative pour les hommes Tableau 19 La d composition Oaxaca Blinder TABLEAU 20 R SULTATS DE LA DECOMPOSITION OAXACA BLINDER POUR LA POPULATION DE MOINS DE 65 ANS 7 753 21 132 79 111 27 14 032 45 91 10 7 100 34 Nombre d observations Salaire annuel moyen net des hommes Salaire annuel moyen net des femmes b Diff rence a b D composition Partie li e aux caract ristiques observ es 34 22 13 69 Partie li e la discrimination ou aux caract ristiques observ es Source SILC Belgique 2006 calculs propres En ne prenant en compte que la population g e de moins de 65 ans la d composition des carts du revenu moyen annuel net entre les femmes et les hommes donne un r sultat du m me ordre que pour la population totale Tableau 20 Les diff rences relatives aux variables observ es expliquent 34 de l cart de revenu contre 32 pour la population totale et la partie de l cart qui reste inexpliqu e et qui est due des caract ristiques non observ es ou la discrimination est de l ordre de 66 contre 68 Les proportions restent donc les m mes et la d composition de l cart de revenu entre les hommes et les femmes est assez stable pour les deux populations 1 5 3 D composition de l cart de revenu entre femmes et hommes pour la population des travailleurs Afin d inclure pl
418. net est g n ralement sup rieur au revenu brut les individus paient moins de taxes et percoivent plus de transferts cette tendance s inverse pour les d ciles les plus lev s 7 d cile chez les hommes et d cile chez les femmes o l intervention de l tat tend diminuer le revenu des individus plut t qu augmenter le revenu net est donc inf rieur au revenu brut GRAPHIQUE 5 MOYENNE ANNUELLE DES REVENUS BRUTS ET NETS PAR DECILE FEMMES 20 000 raid H T Lm i n 1 1 L 1 j J 2 3 4 5 6 7 8 9 10 W Moyenne du revenu brut Moyenne du revenu net Source SILC Belgique 2006 calculs propres GRAPHIQUE 6 MOYENNE ANNUELLE DES REVENUS BRUTS ET NETS PAR D CILE HOMMES 20 000 i FARINI n 1 1 1 1 L J 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 W Moyenne du revenu brut Moyenne du revenu net Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 4 D composition du coefficient de Gini selon le sexe L indice de Gini 1921 calcul partir de la courbe de Lorenz 1905 mesure les in galit s dans la r partition des revenus ainsi que le degr de concentration d une distribution des revenus Lorsque l indice tend vers 1 cela signifie que la r partition des revenus est in galitaire et la concentration forte En revanche si l indicateur est proche de 0 la r partition des revenus est plus galitaire et la conc
419. nistrateurs d entreprises non constitu es en soci t s vers s au cours de la p riode de r f rence du revenu le remboursement de l imp t percu au cours de la p riode de r f rence du revenu se rattachant l imp t vers par rapport au revenu percu au cours de la p riode de r f rence du revenu ou au cours des ann es pr c dentes Cette valeur sera prise en compte comme une r duction valoir sur les imp ts pay s e les int r ts pr lev s sur les arri r s d imp ts et les amendes inflig es par les autorit s fiscales Les cotisations sociales correspondent aux cotisations des salari s des travailleurs ind pendants et des ch meurs et toute autre cotisation le cas ch ant vers es au cours de la p riode de r f rence du revenu soit des r gimes d assurance sociale publics obligatoires soit des r gimes d assurance sociale obligatoires des employeurs retraite sant etc Toutefois la variable reprenant les imp ts dans SILC ne permet pas de faire la diff rence entre les imp ts sur le revenu et les cotisations sociales De plus cette variable est une variable relative au m nage Autrement dit seul un montant global pour le m nage est disponible et il est impossible de voir la proportion des taxes qui concerne le revenu ou les cotisations sociales d un membre du m nage en particulier Afin de d terminer qui paie quoi il est n cessaire de ventiler les taxes pay es entre les diff rents membres du
420. niveau du m nage dans SILC Belgique 2006 et 2007 1 2 3 Revenus individuels nets selon les caract ristiques Une comparaison syst matique des revenus individuels nets des personnes en couple des personnes divorc es et s par es et des veufs selon leurs caract ristiques est rendue difficile par la petite taille des sous chantillons Le revenu moyen augmente d abord avec l ge pour baisser ensuite Tableau 10 Les femmes g es qui vivent en couple ont un revenu extr mement faible ce qui n est pas le cas des femmes s par es et divorc es L volution du revenu selon l ge suit une courbe gaussienne dont le sommet se situe plus gauche pour les femmes en couple et plus droite pour les femmes divorc es et s par es Quel que soit le groupe d ge c est pour les personnes qui vivent en couple que les carts sont les plus lev s L cart est galement au d triment des femmes parmi les veufs Le revenu augmente avec le niveau d ducation quel que soit le statut marital Le revenu des femmes divorc es et s par es est toujours plus lev que celui des femmes qui vivent en couple quel que soit le niveau d ducation Le revenu des hommes divorc s et s par s est plus faible que celui des hommes qui vivent en couple 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 219 220 TABLEAU 10 REVENU INDIVIDUALISE NETS MOYENS SELON CERTAINES CARACT
421. nn 16 125 5 9 15 134 Inactif 74 638 60 94 72 732 Source SILC Belgique 2006 calculs propres La plupart des individus qui composent le premier d cile vivent dans des m nages de 2 adultes ou plus Tableau 29 Ils d pendent donc financi rement des personnes avec lesquelles ils vivent Ces in dividus sont aussi plus souvent inactifs 74 pour les femmes et 72 pour les hommes Tableau 30 En faisant l hypoth se d un partage gal du total des revenus entre les membres du m nage nous obtenons le r sultat suivant TABLEAU 31 PART DES INDIVIDUS QUI CONSTITUENT LE 1 D CILE DU REVENU EQUIVALENT NET PAR TYPE DE MENAGE Adulte seul sans enfant 15 72 11 45 13 117 Adulte seul avec enfant s 1 l6 0 1 1 7 2 adultes sans enfant 49 253 51 238 50 491 2 adultes avec enfant s 14 88 12 59 13 147 2 adultes et autres 21 113 26 124 23 237 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique TABLEAU 32 PART DES INDIVIDUS QUI CONSTITUENT LE 1 D CILE DU REVENU EQUIVALENT NET PAR STATUT D ACTIVIT Travailleur 19 104 27 122 22 226 Ch meur 12 68 19 88 15 156 Pensionn 23 111 37 170 30 281 Inactif 46 249 18 87 33 336 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Aussi bien pour les
422. nnes qui vivent dans des m nages disposant d un revenu quivalent disponible inf rieur 6096 du revenu quivalent m dian du pays de r sidence Le taux de d pendance financi re repr sente la proportion d individus qui disposent d un revenu individuel inf rieur 6096 du revenu individuel m dian du pays de r sidence La diff rence entre les deux indicateurs s explique par l hypoth se de partage int gral des ressources au sein des m nages retenue par l Europe mais rejet e dans le projet BGIA Dans les neuf pays tudi s le taux de risque de d pendance financi re des femmes est sup rieur celui des hommes La diff rence est particuli rement marqu e au Luxembourg et en Espagne 34 points de pourcentage alors qu elle est plus faible en Pologne et en Su de 7 points de pourcentage En termes absolus le taux de d pendance financi re des hommes varie de 9 au Luxembourg 2196 en Pologne alors que celui des femmes varie de 20 en Su de 4996 en Espagne Le taux de d pendance financi re est beaucoup plus lev que le taux de risque de pauvret l op pos le taux de d pendance financi re des hommes est relativement proche de leur taux de risque de pauvret La comparaison entre le taux de pauvret europ en calcul au niveau du m nage et le taux de d pendance financi re qui mesure le risque de pauvret individuel montre quel point l hypoth se de mise en commun et de partage cache les risques encourus par
423. nt dans d autres extr mement concentr s dans certains secteurs d activit ou plus r pandus dans toute l conomie etc La vuln rabilit des retrait s est plus forte encore dans une majorit de pays De plus l insuffisance des pensions des femmes est mise en vidence par leur taux de d pendance financi re consid rablement plus lev que celui des hommes retrait s voir aussi Petrovic 2008 Enfin les statuts d activit qui impliquent les taux de d pendance financi re les plus lev s sont le ch mage et l inactivit autre que la retraite Dans ce dernier cas le taux de d pendance financi re des femmes monte jusqu 88 en Espagne et 76 en Autriche voir aussi the poverty site http www poverty org uk GRAPHIQUE 4 TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE DES FEMMES ET DES HOMMES PAR STATUT D ACTIVIT 100 80 60 40 20 BE ES FR IE PL SE E Temps plein M Temps partiel M Ch meur W Pensionn M Autres inactifs Source EU SILC 2006 calculs propres Lorsqu on analyse le taux de d pendance financi re par classe d ge Graphique 5 on remarque que les diff rences entre hommes et femmes sont tr s importantes En effet alors que les hommes sont plus vuln rables lorsqu ils ont moins de 30 ans que leur taux de d pendance financi re diminue for tement au del et reste relativement stable pour les femmes la situation est tr s di
424. nt en couple Le montant lev d allocations familiales percues par les femmes divorc es et s par es t moigne du fait que ce sont g n ralement les m res divorc es qui ont les enfants charge Le revenu moyen des veufs hommes et femmes est constitu principalement par les pensions vers es par l tat Une comparaison syst matique des revenus individuels nets des personnes en couple des personnes divorc es et s par es et des veufs selon leurs caract ristiques est rendue difficile par la petite taille des sous chantillons L volution du revenu selon l ge suit une courbe gaussienne dont le sommet se situe plus gauche pour les femmes en couple et plus droite pour les femmes divorc es et s par es Quel que soit le groupe d ge c est pour les personnes qui vivent en couple que les carts de revenu entre femmes et hommes sont les plus lev s M me si le revenu augmente avec le niveau d ducation il est syst matiquement plus lev pour les femmes divorc es et s par es que pour les femmes qui vivent en couple Par contre le revenu des hommes divorc s et s par s est toujours plus faible que celui des hommes qui vivent en couple l exception du niveau d ducation sup rieur Par rapport au statut d activit il faut souligner que l cart de revenu entre travailleurs temps plein hommes et femmes est faible parmi les divorc s et les s par s En ce qui concerne les enfants charge on ne retrouve
425. nt s Autres 0 176 0 500 0 064 0 043 Nationalit r f nationaux Ressortissants non EU 0 045 0 026 0 384 0 155 0 159 0 013 0 083 0 163 0 248 0 001 Ressortissants EU 0 122 0 002 0 046 0 018 0 273 0 041 0 138 0 066 0 171 0 038 Observations 5856 5252 4964 4657 12114 11359 7495 6977 5412 4882 Wald Chi 20 1474 99 53471 1492 79 710 77 3263 01 1404 44 1661 76 1027 93 1054 37 691 76 Pseudo R 0 3407 0 3078 0 4022 0 2917 0 4346 0 2735 0 337 0 2996 0 4098 0 3489 Source EU SILC 2006 calculs propres 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens 121 TABLEAU 7B ANALYSE PROBIT EFFETS MARGINAUX DES CARACT RISTIQUES INDIVIDUELLES SUR LE RISQUE DE D PENDANCE FINANCIERE DES FEMMES ET DES HOMMES Statut d activit r f Temps plein Travailleurs temps 9 o0 0 104 0 332 0 292 0 094 0 156 0426 0 259 partiel Ch meurs 0 556 0 547 0 791 0 756 0 356 0 295 0 657 0 663 Pensionn s 0 604 0 009 0 039 0 05 0 234 0 109 0 643 0 305 Autres inactifs 0 838 0 409 0 478 0 24 0 418 0 397 0 675 Q 452 Age r f 30 49 ans 30 ans 0 137 0 083 0 052 0 058 0 316 0 152
426. ntenance in Old Age A Cross National View of Low Income Older Women Luxembourg Income Study Working Paper Series working paper n 398 Sanik M M 1981 Division of household work A decade comparison 1967 1977 Home Econo mic Research vol 10 pp 175 180 Sarvasy W et J Van Allen 1984 Fighting the feminization of poverty socialist feminist analysis and strategy Review of Radical Political Economy vol 16 n 2 pp 89 110 Saya M A 2007 Les disparit s de genre Papier pr sent la Conf rence Atelier Renforcement des capacit s en information et communication et genre dans la province du Katanga Lubumbashi 4 8 juin 2007 Schultz T P 1990 Testing the Neoclassical Model of Family Labor Supply and Fertility Journal of Human Resources vol 25 n 4 pp 999 634 Sen A K 1973 On Economic Inequality Clarendon Press Oxford Sen A K 1981 Poverty and Famines An Essay on Entitlement and Deprivation Clarendon Press Oxford Sen A K 1982 Choice Welfare and Measurement Basil Blackwell Oxford 480 p Sen A K 1984 Family and Food Sex Bias in Poverty dans Sen Ed Resources Values and Development Basil Blackwell Oxford Sen A K 1985 Commodities and capabilities Elsevier Science Amsterdam Sen A K 1992 Inequality Re examined Harvard University Press Harvard Sen A K 1995 Gender Inequality and Theories of Justice
427. ntre 30 et 49 ans vivant dans un m nage de deux adultes de moins de 65 ans sans enfant ayant un dipl me du secon daire sup rieur travaillant temps plein et ayant la nationalit du pays tudi Le mod le conom trique utilis rapporte l effet marginal de chaque variable ind pendante sur la probabilit d tre en situation de risque de d pendance financi re en maintenant toutes les autres variables constantes Une telle m thode permet de d gager des effets purs Les effets marginaux doivent tre interpr t s comme l augmentation ou la diminution si l effet est n gatif de la probabilit de se trouver en situation de d pendance financi re lorsqu une seule caract ristique change Les Tableaux 5 et 6 ci dessous pr sentent ces effets marginaux des diff rentes variables sur la probabilit de se retrouver en situation de risque de d pendance par rapport au profil de r f rence Le Tableau 6 montre qu tre un homme diminue de mani re importante le taux de risque de d pen dance financi re dans tous les pays Au Luxembourg et en Espagne l effet du sexe est le plus marqu r duisant la d pendance financi re de 3596 et de 3496 respectivement L effet est le plus faible en Su de 696 et en Pologne 7 Nous avons d j soulign l effet des politiques galitaires en Su de et du pass communiste en Pologne Lorsque les autres caract ristiques individuelles sont mainte nues constantes tre un homme plut t qu une f
428. ntre les sexes et la pauvret de temps qui pourrait en d couler Si cette th orie a longtemps t confort e par les carts d ducation entre femmes et hommes elle est mise mal depuis la hausse voir le d passement du niveau d ducation des femmes par rapport celui des hommes ce qui am ne rejeter l hypoth se de productivit s sexu es Par ailleurs l hypoth se de conception unitaire du m nage est galement remise en cause par une s rie d auteurs le m nage serait caract ris par plusieurs d cideurs chacun ayant des pr f rences propres et les rapports entre les diff rents membres du m nage seraient caract ris es par la n go ciation ou le conflit Manser et Brown 1980 Mc Elroy et Horney 1981 Bowles 1985 Folbre 1986 Chiap pori 1988 1992 et 1997 Selon cette approche aucun des partenaires ne d sire consacrer du temps aux taches domestiques et familiales et la r partition des taches intra m nage d pend du pouvoir de n gociation qui est lui m me fonction du niveau d ducation et du niveau de revenus personnels La pauvret de temps serait donc d autant plus forte pour les femmes si l in galit de revenus entre les partenaires est lev e car elle implique alors un partage des t ches plus Selon Blackden et Wodon 2006 la pauvret de temps et la pauvret mon taire peuvent se renforcer mutuellement Par exemple si une femme prend en charge toutes les responsabilit s famili
429. nts charge apr s la rupture Ce r sultat est d au fait que ce sont g n ralement les femmes qui ont la garde des enfants apr s une rupture Castro et Bumpass 1989 Amato 2000 TABLEAU 15 MATRICE DES TRANSITIONS RELATIVE AU NOMBRE D ENFANTS A CHARGE 0 en ant charge 83 74 9 8796 3 8696 2 5396 enfant charge z 65 25 34 75 0 00 0 00 s a charge 3 enfants charge 36 98 22 09 3 7296 37 2196 ome aa 55 97 18 29 20 03 5 71 1 enfant acharge 9 81 71 88 18 31 0 00 a chang 5 32 11 34 83 32 0 02 3 enfants a chang 21 91 1 84 6 80 69 45 Source EU SILC longitudinal 2007 calculs propres La rupture du couple augmente le revenu moyen net des hommes et des femmes Tableau 16 Ce pendant l augmentation est consid rablement plus forte pour les femmes que pour les hommes en moyenne le revenu net des femmes augmente de 40 alors que ce chiffre n est que de 6 pour les hommes Ce r sultat confirme celui de Smock 1994 qui a trouv pour les tats Unis une augmen tation du revenu individuel net moyen des femmes de 7196 et de 0 4796 pour les hommes Toutefois le revenu net moyen des hommes reste nettement sup rieur celui des femmes TABLEAU 16 M DIANES ET MOYENNES DU REVENU INDIVIDUALISE NET Femmes 9 126 Hommes 18 479 19 103 50 2396 3 38 20 53
430. nts EU E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres Tant pour les hommes que pour les femmes les taux de d pendance financi re sont nettement su p rieurs pour les ressortissants de pays ext rieurs l Union europ enne 71 contre 37 pour les femmes 34 contre 11 pour les hommes Graphique 20 Les Belges sont aussi moins suscep tibles d tre en situation de d pendance financi re que les ressortissants d autres pays membres de l Union europ enne mais les carts sont plus faibles Selon cette caract ristique aussi les taux de d pendance financi re des femmes sont dans tous les cas sup rieurs ceux des hommes Les carts entre femmes et hommes sont nouveau plus lev s que ceux calcul s selon la m thode europ enne Tableau 45 TABLEAU 45 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE BGIA ET TAUX DE RISQUE DE PAUVRET EUROP EN SELON LA NATIONALIT Femmes Hommes Femmes Hommes Belges 3796 1196 1496 1196 Ressortissants non EU 7196 3496 43 41 Ressortissants EU 42 13 20 13 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique o 90 Analyse probit TABLEAU 46 EFFET MARGINAL DE LA NATIONALIT SUR LE TAUX DE D PENDANCE FINANCI ERE REFERENCE BELGES Femmes Hommes Total Belges Ressortissants non EU 0 366 25377 0 289 Ressortissants EU 0 052 0 036 0
431. nu total des couples Graphique Pourcentage des couples mari s et cohabitants au sein des diff rents d ciles Graphique 4 e Part du revenu des femmes et des hommes dans le revenu net total du m nage selon que l homme ou la femme a un revenu sup rieur d ciles form s sur base du revenu total des couples Graphique 5 Distribution des couples par d cile selon le nombre d enfants charge et l ge moyen du couple d ciles form s sur base du revenu total des couples Graphique 6 e Di c ribution des couples en fonction du nombre d enfants charge et du nombre de par aires d pendance financi re Graphique 7 Distribution des couples par d cile selon le nombre d enfants charge et l ge moyen du couple d ciles form s sur base du revenu total des couples Graphique 8 Distribution des couples en fonction du nombre d enfants charge et du nombre de par mE y es 252000 DN aires en d pendance financi re Graphique 9 Distribution des hommes selon leur propre statut d activit et celui de leur partenaire Graphique 10 Distribution des hommes selon leur niveau d ducation et le niveau d ducation de leur partenaire Graphique 11 Distribution des femmes selon leur propre niveau d ducation et celui de leur partenaire Graphique 12 Taux de d pendance des femmes et des hommes en couple par niveau d ducation Graphique 13
432. of Marriage and Divorce on Women s Economic Well being American Sociological Review vol 64 n 6 pp 794 812 Bibliographie 317 318 Soerensen A 2001 Gender equality in earnings at work and at home Luxembourg Income Study Working Paper Series working paper n 251 Sparr P 1984 Re evaluating feminist economics feminization of poverty ignores key issues Dollars and Sense septembre pp 12 14 Sudman S et N Bradburn 1974 Response effects in surveys A review and synthesis Aldine Chica go Sullivan D et E Todd 2001 The effects of Children on household income packages a cross natio nal analysis Luxembourg Income Study Working Papers Series working paper n 257 Sutherland H 1997 Women men and the redistribution of income Fiscal Studies vol 18 no 1 pp 1 22 Szulc A 2006 Poverty in Poland during the 1990s Are the results robust Review of Income and Wealth vol 52 n 3 septembre p 423 448 The poverty site http www poverty org uk Theil H 1967 Economics and Information Theory North Holland Publishing Company Amsterdam Todd E 2001 Educational attainment and family gaps in women s wages evidence from five indus trialized countries Luxembourg Income Study Working Paper Series working paper n 246 Trifiletti R 1998 Comments on Comparing Family Policies in Europe Periodic Progress Report n 1 of the Themati
433. ompte que la population ag e de moins de 65 ans la d composition des carts du revenu moyen annuel net entre les femmes et les hommes donne un r sultat du m me ordre que pour la population totale Les diff rences relatives aux variables observ es expliquent 3496 de l cart de revenu contre 3296 pour la population totale En ne consid rant que les travailleurs la partie expliqu e augmente pour atteindre 4396 La partie non expliqu e repr sente toujours plus de la moiti de l cart de revenu observ 57 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique an 62 2 LA D PENDANCE FINANCI RE OU LE RISQUE DE PAUVRET INDIVIDUEL Cette section est consacr e la pr sentation et au calcul d indicateurs visant analyser les risques de pauvret relatifs encourus individuellement par les femmes et par les hommes 2 1 D pendance financi re ou risque de pauvret individuel et proposition d indicateurs Au d part des revenus individuels pr sent s dans la premi re partie diff rents indicateurs suscep tibles de r sumer les in galit s entre femmes et hommes en mati re de revenus ont t d velopp s Ces indicateurs se basent sur la notion de d pendance financi re les personnes en situation de d pendance financi re sont celles dont le revenu net individuel est inf rieur 60 du revenu m dian individuel La notion de d pendance financi
434. on la dimension et le nombre de cuisine s chambre s etc jardin terrasse etc garage etc e les v hicules le nombre de voiture s la propri t de la voiture telle qu un achat un leasing etc e nombre de voiture s de soci t etc e les biens durables disposition du m nage lors du dernier jour du mois de r f rence le nombre de motols v lo s caravane s t l phone s gsm internet t l s cam ra s lecteur s de dvd s machine s laver aspirateur s etc e garde de l enfant la date de naissance le type d accueil que l enfant fr quente le nombre de jours o il fr quente ce type d accueil etc l appel une personne ext rieure pour obtenir une aide la fr quence et le prix pour faire garder enfant pr parer les repas nettoyer le logement nettoyer la voiture installer une machine etc L analyse de la banque de donn es a montr que l enqu te budget des m nages contient un grand nombre d informations concernant les d penses et les habitudes d alimentation d habillement d ha bitation de meubles et appareils m nagers de sant de transport et communication de culture et loisirs etc mais ces donn es sont collect es au niveau du m nage Une analyse des in galit s entre femmes et hommes au niveau de la consommation et des conditions de vie ne peut donc tre r alis e au niveau individuel sur base des banques de donn es disponibles La seule analyse possi
435. on d sirables Bateson 1984 et fr quentes Marini et Shelton 1993 tandis que l in verse se produit pour les activit s les moins habituelles Hill 1985 Selon Juster et Stafford Juster et Stafford 1991 les heures de travail r mun r seraient particuli rement mal report es par les r pondants lorsque la m thode est autre que les carnets de notes ces derniers ayant tendance les surestimer en donnant le nombre d heures conventionnel alors que les carnets de notes fournissent une mesure des heures r ellement prest es En outre le syst me des questions directes ne permet pas de v rifier et valider les r ponses alors que les temps report s par le r pondant peuvent tre inexacts Juster et Stafford 1985 Marini et Shelton 1993 En effet la plupart des activit s que le r pondant r alise au cours d une journ e et le temps consacr chacune d entre elles ne peuvent tre int gralement retenus dans la mesure o il ne s agit pas d activit s habituelles r p t es quotidiennement et qu elles ne laissent pas forc ment de souve nir ult rieurement A contrario de nombreux auteurs ont mis en vidence que les donn es collect es par carnet de notes taient plus sures Robinson 1985 Juster et Stafford 1991 Niemi 1993 D une mani re g n rale les temps estim s sont les plus fiables lorsque les questions sont pos es de ma ni re pr cise et que les activit s sont clairement identifi es Les autres mesures
436. ondaire sup rieur et niveau d ducation post secondaire NIVEAU D DUCATION Q23 1 Primaire ou secondaire inf rieur Q23 2 Secondaire sup rieur Q23 3 Q23 4 Post secondaire Q23 5 2 4 Statut d activit Les variables Q14 et Q23 respectivement le nombre d heures de travail et Le statut d activit ont t utilis es pour reconstruire une nouvelle variable indiquant si l individu est un travailleur temps plein un travailleur temps partiel un ch meur un pr pensionn pens STATUT D ACTIVIT Travailleur temps plein ionn ou autres Q23 1 ou Q23 2 et Q14 gt 30 Travailleur temps partiel Q23 1 ou Q23 2 et Q14 lt 30 Ch meur Q23 6 Pr pensionn pensionn Q23 7 ou Q23 8 Autres Q23 3 ou Q23 4 ou Q23 5 ou Q23 9 374 2 5 Revenu total disponible La variable Q37 reprend les diff rents types de revenus mensuels nets de l individu Afin de pouvoir cr er une variable indiquant si l individu est en situation de pauvret mon taire o non nous cr ons d abord une variable reprenant le revenu total disponible mensuel net Elle est cr e de la mani re suivante REVENU TOTAL DISPONIBLE Revenu total disponible Q37 Salaire Q37 Revind Q37 Revprop Q37 Revimm Q37 Pension Q37 Prepens Q37 Chomage 3 Q37 Veuve y Q37 Allocafam Q37 Allocmal Q37 Autoalloc Q37 Revac2 Autres
437. ons Ottawa 2001 p 18 Annexes au chapitre 1 325 326 ANNEXE 2 LISTE DES COMPOSANTES DU REVENU INDIVIDUEL ET LEURS D FINITIONS 1 Revenus de l activit conomique IL s agit de la somme des revenus issus du travail des salari s les salaires les primes les heures suppl mentaires mais galement les revenus en nature et les autres avantages li s l emploi Les revenus de lactivit conomique comprennent galement les revenus de lactivit en tant qu ind pendant 1 1 Revenus provenant d une activit en tant que salari IL s agit des salaires des revenus du travail irr gulier travail saisonnier interim sporadique par exem ple des primes et indemnit s des revenus d une activit compl mentaire ainsi que de l indemnit de licenciement ou prime de d part 1 1 3 Primes IL s agit de 1 3 1 P cule de vacances 3 2 Prime de fin d ann e 3 3 Treizi me mois 3 4 R mun ration pour la prestation d heures suppl mentaires 3 5 Participation aux b n fices 3 6 D autres revenus compl mentaires 3 7 Commissions 3 8 Pourboires 39 9 Prime la vente ou la production 1 3 10 Quatorzi me mois 1 3 11 Actions de l entreprise lieu du travail de l employ 1 3 12 Indemnit s pour travail l tranger pour travail dans des lieux ou circonstances particuli res pas d indernnit s pour les frais mais une indemnit compl mentaire pour le travail 1 2 Revenus non
438. ont plus lev s chez les personnes mari es puisque la femme travaille en moyenne 60 du temps r mun r de l homme soit plus de 8 heures en moins par semaine et ils augmentent avec le nombre d enfants car l indicateur passe de 0 72 dans le cas o aucun enfant n est la charge du m nage 0 51 lorsqu il y a 3 enfants ou plus A contrario les carts de sexe diminuent avec le niveau d ducation bien qu ils restent lev s car le temps de travail r mun r des femmes ayant tout au plus un dipl me de secondaire inf rieur correspond 37 du temps de travail des hommes ayant le m me niveau d ducation alors que ce pourcentage est de 79 dans le cas des personnes poss dant un dipl me post secondaire Les carts entre les sexes varient fortement en fonction du type de m nage ils sont les plus lev s parmi Les m nages compos s de 2 adultes dont un est g de plus de 65 ans et n ayant pas d enfant car l indicateur vaut 0 28 ce qui signifie que le temps de travail r mun r des femmes est 3 fois plus faible que celui des hommes et inversement ils sont les plus faibles chez les c libataires o l indi cateur vaut 0 79 Le statut d activit influe fortement sur le temps de travail r mun r des femmes et des hommes les diff rences entre les sexes sont les plus faibles chez les travailleurs temps plein o l indicateur est de 0 90 alors qu elles sont les plus lev es chez les pr pensionn s o l indicateur
439. ormer un emploi du temps d une semaine fictive en consid rant le temps journalier multipli par 5 et le temps d une journ e de week end mul tipli par 2 afin d obtenir une semaine repr sentative de 5 jours de semaine et 2 jours de week end Les r pondants doivent galement noter une s rie d informations compl mentaires sur ces activit s l endroit l activit a lieu la personne avec laquelle elle est r alis e le moyen de transport utilis pour cette activit etc Ils doivent par ailleurs remplir un questionnaire reprenant une s rie d infor mations sur les activit s de la personne et leur valuation subjective e le sentiment d tre surcharg sur une chelle d auto valuation de jamais tous les jours le sentiment de ne pas avoir le temps de faire tout ce qu on veut les activit s auxquelles la personne voudrait consacrer plus de temps e la fr quence de certaines activit s de loisirs cin ma ballet concert op ra mus e exposition biblioth que manifestation sportive etc e a fr quence de certaines activit s sportives jogging natation fitness jeux de ballon etc e la fr quence et le temps de certains activit s b n voles un club de sport une communaut reli gieuse un groupe d aide un parti politique syndicat etc la fr quence laquelle la personne fait appel une personne ext rieure pour obtenir de l aide garde des enfants pr paration des repas entretien de la
440. our r duire la d pendance financi re Gra phique 7 On remarque que lorsque le niveau d ducation augmente la d pendance financi re dimi nue 112 GRAPHIQUE 7 TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE DES FEMMES ET DES HOMMES PAR NIVEAU D DUCATION 80 70 60 50 40 30 20 le dd li fii M M eal iM lv IE LU PL SE UK AT BE ES FR Secondaire inf rieur M Secondaire sup rieur Sup rieur Source EU SILC 2006 calculs propres Enfin la nationalit semble galement un d terminant important de la d pendance financi re Gra phique 8 Les nationaux ont g n ralement des taux de d pendance financi re plus faibles que les non nationaux De plus les citoyens de pays hors Union europ enne ont g n ralement des taux de d pendance financi re plus lev s que les individus ressortissant d un autre pays de l Union europ enne GRAPHIQUE 8 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE DES FEMMES ET DES HOMMES PAR NATIONALIT 80 70 60 50 40 30 20 10 0 FR LU Wi National M Hors UE M UE Source EU SILC 2006 calculs propres 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens 114 2 4 D composition du coefficient de
441. ous mesurons et analysons les in galit s entre les revenus des femmes et des hommes Ces analyses sont effectu es selon les diff rentes caract ristiques socio conomiques des personnes l ge le statut marital le type de m nage le niveau d ducation et le statut d activit et les diff rentes composantes du revenu sont tudi es revenus de l activit conomique salaire p cule de vacances prime de fin d ann e revenus non salariaux etc et transferts de l tat pensions ch mage indemnit s d invalidit ou de maladie Une s rie d indicateurs de base permettant de mesurer les in galit s entre les revenus individuels des femmes et des hommes est ensuite con struite partir de ces analyses Notre tude est compl t e par un examen d taill de la r partition des personnes par d cile et par deux analyses conom triques la d composition de l in galit mesur e par le coefficient de Gini se lon le sexe et la d composition Oaxaca des carts de revenus entre femmes et hommes Cette analyse d bouche galement sur la proposition d indicateurs Nous pr sentons ensuite le concept de d pendance financi re ou de pauvret individuelle qui consiste mesurer le risque de pauvret sans faire l hypoth se d un partage des revenus au sein des couples Diff rents indicateurs de d pendance financi re qui mesurent les risques de pauvret relatifs encou rus individuellement par les femmes et les hommes son
442. ous semble indispensable que les indicateurs suivants fassent l objet d une publication et d un suivi annuels afin de mesurer l volution des in galit s entre femmes et hommes en Europe IL nous para t aussi indispensable que tous les rapports officiels traitant de la pauvret et des in galit s comportent une analyse sur base des indicateurs individualis s Ce serait le cas notamment pour les barom tres sociaux et autres publications annuelles suivant l volution de la pauvret toutes entach es par l hypoth se m nage Au niveau europ en les indicateurs communs destin s suivre le processus de protection sociale et d inclusion sociale devraient aussi tre compl t s par des indicateurs bas s sur les revenus in dividuels les taux de pauvret pr sent s et les in galit s de revenus sont calcul s sans prendre en compte les revenus individuels en faisant l hypoth se forte d un partage int gral des ressources au sein des couples Dans la mesure o c est sur base de ces indicateurs que sont mesur s les effets des politiques na tionales sur l int gration sociale les retraites et la sant des indicateurs biais s au niveau du genre pourraient inciter les tats n gliger les in galit s entre femmes et hommes qui sont masqu es par ces indicateurs Les politiques pourraient s av rer inappropri es pour promouvoir l emploi et l inclu sion sociale des femmes tant donn que leur situation sp cifique n est pas
443. oyennes des revenus individualis s nets m me statut pendant 12 mois par sexe eau 6 Moyenne et m dianes des revenus bruts par cat gorie de revenu b n ficiaire et par sexe eau 7 Revenus provenant de l activit conomique par b n ficiaire et par sexe eau 8 Revenu des salari s par b n ficiaire et par sexe eau 9 Les primes par b n ficiaire et par sexe eau 10 Transferts de l tat par b n ficiaire et par sexe eau 11 Allocations de ch mage par b n ficiaire et par sexe eau 12 e R partition des individus b n ficiaires d allocations de ch mage par sexe eau 13 Tableau r capitulatif des rapports de revenus moyens femme homme r toutes les cat gories et sous cat gories de revenu Indicateurs de base eau 14 Revenu net individualis par sexe population totale eau 15 D composition de Gini par sexe pour le revenu net individualis eau 16 Part des contributions de l indice de Gini l in galit de revenu totale par sexe eau 17 Equations de revenu de la population totale des femmes et des hommes eau 18 R sultats de la d composition Oaxaca Blinder pour la population totale eau 19 Equations de revenu pour la population de moins de 65 ans eau 20 R sultats de la d composition Oaxaca Blinder pour la population de moins eau 21 quations de revenu pour la population totale les femmes et les hommes qui eau 22 R sultats de la d composition Oaxaca Blinde
444. p e les hommes consacrent plus de temps au travail r mun r que les femmes les carts tant les plus lev s soit entre 10 et 15 heures par semaine pour les groupes d ge entre 26 40 ans et 41 55 ans pour les cat gories associ es au niveau d ducation le plus faible ou encore pour les m nages comptant de jeunes enfants e les femmes consacrent plus de temps aux t ches m nag res que les hommes les carts tant les plus lev s soit entre 10 et 14 heures par semaine pour les groupes d ge entre 41 55 ans et 56 70 ans pour les cat gories associ es au niveau d ducation le plus faible ou encore pour les m nages comptant de jeunes enfants e les femmes consacrent plus de temps aux soins et l ducation des enfants que les hommes les carts tant les plus lev s soit entre 4 et 8 heures par semaine pour le groupe d ge entre 26 40 ans et pour Les m nages comptant de jeunes enfants IL ressort qu en termes de charge de travail soit en cumulant travail r mun r t ches m nag res et familiales les femmes y consacrent en moyenne 3 heures en plus par semaine que les hommes Ceci pose alors la question de savoir dans quelle mesure les femmes sont plus soumises des contraintes de temps concernant leur repos et leurs loisirs et donc plus sujettes connaitre la pauvret de temps La litt rature a mis en vidence que les femmes sont davantage touch es par le manque de temps du fait qu elles cu
445. paper n 389 Madden D 2008 Health and Income Poverty in Ireland 2003 2006 HEDG Working Paper 08 14 Malveaux J 1985 The economic interests of black and white women are they similar The Re view of Black Political Economy vol 14 n 1 pp 5 27 Manser M et M Brown 1980 Marriage and household decision making A bargaining analysis International Economic Review vol 21 n 1 pp 31 44 Bibliographie 313 314 Manting D et A Bouman 2006 Short and long term economic consequences of union dissolution of marital and consensual unions the example of the Netherlands European Sociological Review vol 22 n 4 pp 413 429 Marini M M et B A Shelton 1993 Measuring household work recent experience in the United States Social Science Research vol 22 pp 361 382 Marlier E A B Atkinson B Cantillon et B Nolan 2007 The EU and Social Inclusion Facing the challenges The Policy Press Bristol Maron L et D Meulders 2007 L allocation du temps Rapport de recherche du projet Poli tiques Publiques pour Promouvoir l Emploi des Parents et l Inclusion sociale financ par la Politique scientifique f d rale D partement d conomie Appliqu e de l universit Libre de Bruxelles DUL BEA Bruxelles Maron L et D Meulders 2008 Les effets de la parentalit sur l emploi en Europe Cahiers co nomiques de Bruxelles Brussels Economic Revi
446. parfois utilis uniquement en r f rence aux principaux revenus mon taires comme les salaires et les revenus du travail en g n ral D autres l emploient pour d signer tous les revenus comme ceux du capital ou provenant d autres m nages Cette section pr sente la d finition du revenu adopt e dans le cadre du projet BGIA Nous commen cerons par analyser le concept de revenu dans les tudes de r f rence une comparaison avec les variables de revenu SILC est faite pour arriver une synth se qui r sume notre propre approche 44 Chaque ann e le questionnaire principal EU SILC est compl t par un module suppl mentaire relatif une probl matique pr cise pauvret interg n rationnelle logement endettement Le module 2010 s intitule Intrahousehold allocation of resources structure of complex household and possibilities of the reduced matrix in EU SILC et portera pr cis ment sur l allocation des ressources au sein du m nage Annexe technique 345 346 3 1 D finition des revenus selon le Canberra Expert group Litt rature Dans la litt rature trois r f rences reviennent souvent dans les travaux qui traitent du revenu et de sa d finition les System of National Accounts SNA93 ESA95 5 les recommandations du Canberra Expert Group 20014 et le rapport de l Organisation internationale du Travail ILO 2003 Hormis quelques diff rences comme par exemple le traitement des transfert
447. partiel hors activit ind pendante dd 1 68 1 67 1 18 S Ch meurs 1 75 Retrait s 1 63 Inactifs Source SILC Belgique 2006 calculs propres Le Tableau 34 pr sente les taux de d pendance financi re en fonction des statuts par rapport a vit des deux partenaires Les taux de d pendance financi re sont les plus faibles pour les travailleurs temps plein Toutefois quel que soit le statut par rapport l activit les taux de d pendance finan ci re sont toujours plus faibles pour les hommes C est l inactivit que sont associ s les taux de d pendance financi re les plus forts pour les femmes et les hommes TABLEAU 34 TAUX DE D PENDANCE FINANCIERE SELON LE STATUT D ACTIVIT DES DEUX PARTENAIRES Travailleurs Femmes 1 97 36 39 13 62 67 83 44 86 87 08 27 12 temps plein hors cae INPERER hommes 0 46 3 08 0 36 1 11 9 48 1 02 0 75 Femmes 24 90 24 95 12 59 56 82 36 20 92 57 34 01 Ind pendants Hommes 14 15 28 35 14 4696 30 0896 096 11 05 16 01 Travailleurs Femmes 4 14 8 99 51 42 100 00 29 38 temps partiel ure cd Hommes 16 38 8 40 13 67 0 00 10 52 Femmes 7 63 16 33 22 32 45 64 44 30 90 45 54 38 Ch meurs Hommes 28 9396 64 23 20 57 23 85 8 79 6 82 16 32 Femmes 100 00 16 47 21 68 49 13 64 24 94 67 71 72 Retrait s Hommes 8 19 22 34 12 23 10
448. pas actives sur le march du travail Les personnes en situation de d pendance selon les hypoth ses europ ennes sont identifi es selon la variable POVERTY l quivalent de la variable hx080 indicateur de pauvret au niveau du SILC europ en qui reprend les individus ayant un revenu quivalent inf rieur 6096 du revenu quivalent m dian Le calcul du risque de pauvret au niveau individuel a deux effets d une part le pourcentage de per sonnes risque est plus lev quand on rejette l hypoth se de partage au sein du m nage d autre part le risque encouru par les femmes est nettement plus lev si le calcul se fait pour les individus Le taux de d pendance financi re des femmes est de 36 lorsque le calcul est fait sur base des reve nus individuels il n est plus que de 14 quand le calcul se fait au niveau des m nages Tableau 26 L indicateur 2 est de 3 3 dans le calcul BGIA il n est que de 1 25 dans le calcul europ en 20 EU SILC 2005 Statistics on Income and Living Conditions Overview and results p 21 ol 66 TABLEAU 26 COMPARAISON ENTRE LE TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE BGIA ET LE TAUX DE RISQUE DE PAUVRETE EUROPEEN Taux de risque de pauvret europ en Taux de d pendance financi re Source SILC Belgique 2006 calculs propres Le taux de d pendance financi re est sup rieur de 11 points par rapport au taux de risque de pauvre t Le taux de risque de pauvret
449. pas la situation difficile que connaitraient les parents isol s quand on analyse les revenus individuels Quels que soient le statut marital et le sexe le revenu moyen des personnes qui ont des enfants charge est en moyenne sup rieur celui des personnes qui n ont pas d enfant charge l oppos des femmes en couple les femmes divorc es et s par es ont un revenu quasi gal celui des hommes lorsqu il y a des enfants charge Les taux de d pendance financi re sont les plus faibles pour les hommes en couple 696 et pour les veufs ils sont les plus lev s pour les divorc s et s par s 1196 l inverse le taux de d pendance des femmes qui vivent en couple est plus de 2 fois plus lev que celui observ pour les femmes di vorc es et s par es et les veuves 2 ANALYSE DE L VOLUTION DES REVENUS DES FEMMES ET DES HOMMES SEULS APR S UNE RUPTURE DU COUPLE SUR BASE DES DONN ES DE 18 PAYS DU SILC LONGITUDINAL 2007 Cette section pr sente les r sultats d une tude longitudinale faite partir des donn es longitudi nales du SILC europ en pour 18 pays europ ens donn es relatives la p riode 2004 2007 L objectif est de mesurer les effets d une rupture du couple sur le revenu individuel net des partenaires La premi re section pr sente les donn es la deuxi me le mod le estim et les variables utilis es Les statistiques descriptives font l objet de la troisi me section La quatri me section pr sen
450. pauvres Ces travaux sont les premi res br ches dans l approche traditionnelle de la pauvret Par la suite plu sieurs auteurs Daly 1992 Haddad et Kanbur 1990 Lazear et Michael 1986 ont estim que l hypoth se du partage gal des ressources au sein du m nage n est pas r aliste car elle ne prend pas en compte les pr f rences individuelles et les interactions dans le processus de d cision l int rieur du m nage Elle tend par l surestimer la pauvret des hommes et sous estimer celle des femmes Wright et Findlay 1996 p 336 puisque des femmes effectivement pauvres peuvent faire partie de m nages dits non pauvres Cette sous estimation de la pauvret des femmes dans l approche traditionnelle a t relay e par de nombreux conomistes Folbre 1986 Kabeer 1994 Woolley et Marshall 1994 Nel son 1996 Le m nage serait en quelque sorte le cache sexe de la pauvret Borooah et McKee 1994 Introduction g n rale 14 ont montr que dans le cas d un partage gal du revenu entre les partenaires 33 des couples sont pauvres par contre lorsqu ils consid rent que les parts de l homme et de la femme sont respective ment de 70 et 30 les r sultats r v lent que 66 des femmes contre 14 des hommes sont pauvres On peut donc l gitimement se poser la question de la validit de cette hypoth se h rit e de l approche n o classique o le m nage tait consid r comme une bo te noire se co
451. pays Tableau 14 Matrice des transitions relative au statut d activit Tableau 15 Matrice des transitions relative au nombre d enfants charge Tableau 16 M dianes et moyennes du revenu individualis net Tableau 17 Composantes du revenu individualis net moyen Tableau 18 volution du revenu individualis net entre t t 2 Tableau 19 D terminants de l volution du revenus individualis s net des femmes suite une rupture Tableau 20 D terminants de l volution du revenus individualis s net des hommes suite une rupture Chapitre 5 Tableau 1 Statistiques descriptives g n rales population 18 99 ans Tableau 2 Statistiques descriptives de temps heures par semaine population 18 99 ans Tableau 3 Statistiques descriptives de temps heures par semaine par cat gorie population 18 99 ans Tableau 4 Indicateur 1 In galit de pauvret de temps entre femmes et hommes par cat gorie population 18 99 ans 194 195 196 98 99 208 209 M MMMM NM SO Oo 220 221 222 224 225 226 227 227 228 233 234 246 248 250 254 Liste des tableaux 2 302 Tableau 5 Indicateur 2 In galit d intensit de pauvret de temps entre femmes et hommes par cat gorie population 18 99 ans Tableau 6 Indicateur 3 In galit de temps de travail r mun r entre femmes et hommes par cat gorie popul
452. pean Labour Relations and Welfare State Regimes A Comparative Ana lysis of their Elective Affinities Background Paper for Cluster 3 The Welfare State and industrial re lations Systems Conference on Varieties of Welfare Capitalism in Europe North America and Japan Max Planck Institute for the Study of Societies Cologne juin 11 13 1998 Echevin D et A Parent 2002 Les indicateurs de polarisation et leur application a la France La Documentation francaise Economie et Pr vision 2002 4 n 155 pp 13 30 Ehrenreich B et F Fox Piven 1984 The feminization of poverty when the family wage system breaks down Dissent vol 31 n 2 pp 162 170 Emmerling D 2005 Enescheidungen 2003 Divorce in 2003 Wirtschaft und Statistik 2 pp 97 108 Esping Andersen G 1990 The Three Worlds of Welfare Capitalism Polity Press Oxford Esping Andersen G 1999 Social Foundations of Postindustrial Economies Oxford University Press Oxford European Commission 2003 Joint report on social inclusion Directorate General Employment and Social Affairs list of Laeken indicators in the annexes of this report http ec europa eu employ ment_social soc prot soc incl joint_rep_en htm Eurostat 2002 European social statistics Income poverty and social exclusion 2nd report Office for Official Publications of the European Communities Luxembourg Eurostat 2004 EU SILC Description Target Variables
453. ple une 25 75 56 relation de parent 2 adultes de moins de 65 ans pas d enfant charge un enfant 11 75 67 charge 2 adultes dont au moins un a plus de 65 ans pas d enfant a 10 76 77 charge un enfant a charge M nage complexe sans enfant a charge avec une relation de 01 77 78 couple et une relation de parent 2 adultes de moins de 65 ans pas couple pas de relation de 0 67 78 45 parente Homme seul avec enfants a charge 0 43 78 88 Chiffres pond r s 2006 pour la Belgique SILC ne fait pas de diff rence entre les enfants naturels adopt s ou les demi fr res soeurs Il n existe pas de distinction non plus entre la famille nucl aire et les familles recompos es Ainsi SILC ne per met d identifier les m nages complexes pr sence de trois g n rations m nages plusieurs adultes relation de couple ou colocation que d une facon indirecte l aide des 3 variables suivantes RB220 Identifiant du p re RB230 Identifiant de la m re et RB240 Identifiant de l poux pouse ou du partenaire Trois sortes de collectes de donn es pour les m nages existent pour les diff rents pays couverts par EU SILC par matrice compl te par matrice r duite c est le cas de la Belgique ou par collecte d information plus ou moins d taill e concernant les relations qu entretient la personne qui r pond au questionnaire avec les personnes qui composent son m nage Selon les chiffres pr
454. plus g e de 1 4 ans 60 13 40 20 819 14 175 1 47 M me age 48 10 46 21929 13 930 1 57 Homme plus g de 1 4 ans 45 87 Homme plus g de 5 9 ans 79 15 93 Homme plus g de 10 ans et 33 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 7 1096 Au sein des couples o le revenu de l homme est sup rieur celui de la femme les carts de revenu entre homme et femme semblent relativement stables quels que soient les carts d ge Tableau 19 Par contre en ce qui concerne les couples o le revenu de la femme est sup rieur celui de l homme l cart est d autant plus lev que l homme est plus g Le Tableau 20 classe les couples en fonction du nombre et du sexe des partenaires en situation de d pendance financi re par groupes d ge moyen du couple TABLEAU 20 DISTRIBUTION DES M NAGES EN FONCTION DE LA D PENDANCE FINANCI RE AU SEIN DES COUPLES PAR GROUPE D AGE MOYEN DU COUPLE 35 ans 23 2096 15 0496 13 7796 26 9496 30 10 35 44 ans 17 03 15 85 15 54 18 68 33 39 45 54 ans 15 27 15 64 15 35 18 36 17 62 99 64 ans 19 07 21 32 21 34 21 18 11 67 gt 65 ans 25 39 32 15 33 99 14 84 7 21 Total 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 lt 35 ans 22 71 70 45 100 00 35 44 ans 1 43 23 06 3 01 71 96 100 00 45 54 ans 1 96
455. plus lev entre 35 et 50 ans Les carts entre les revenus des femmes et des hommes au sein de l ensemble des couples sont plus lev s qu au sein des groupes les plus jeunes et cela quel que soit le nombre d enfants charge Pour l ensemble des couples les carts les plus lev s s observent pour les couples sans enfant ils sont les plus faibles lorsque le couple a un enfant charge ils augmentent ensuite quand il y a un deuxi me et surtout un troisi me enfant charge L cart entre les revenus des femmes et des hommes est syst matiquement plus lev au sein des couples mari s qu au sein des couples cohabitants et ceci ind pendamment de moyen du couple et du nombre d enfants charge On peut donc conclure de cette analyse que les carts au sein des couples augmentent avec le nombre d enfants l observation d une forte in galit au sein de l ensemble des couples sans enfant t moignant d un effet de g n ration qui perd de l ampleur lorsque l on consid re les tranches d ge plus jeunes La plupart des couples sont constitu s de deux travailleurs 4896 du total viennent ensuite les couples compos s de deux retrait s 1296 Parmi les couples biactifs 2296 comprennent deux travailleurs salari s temps plein et 1696 un homme travailleur salari temps plein et une femme salari e temps partiel 995 des couples sont compos s d un travailleur salari temps plein et d une femme inactive Les couples
456. plus important pour les femmes que pour les hommes TABLEAU 41 IMPACT DE L INCLUSION D AUTRES VARIABLES SUR L EFFET MARGINAL DE L DUCATION SUR LE TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE Niveau d ducation Enseignement O 175 0 000 0 089 0 039 0 326 0 047 0 348 0 054 secondaire inf rieur Enseignement is 0 149 0 000 0 215 0 029 0 208 0 024 0 031 0 000 secondaire sup rieur Enseignement sup rieur Statut d activit Travailleurs temps plein Travailleurs temps 0 132 0 127 partiel Ch meurs 0 440 0 309 Pensionn s U371 O081 Autres inactifs O 737 0 569 Groupe d ge 30 ans 0 162 0 198 30 49 ans 50 59 ans 0 123 0 012 60 65 ans 0 204 0 020 gt 65 ans 0 160 0 002 Type de m nage Personne seule 0 220 0 016 2 adultes 65 sans enfant 2 adultes 1 est 65 sans enfant Plus de 2 adultes mais sans enfant 0 211 0 036 0 078 0 044 Parent seul avec d eK _ 5 0 337 0 088 0 084 0 045 0 108 0 067 0 059 0 052 2 adultes 1 enfant 2 adultes 2 enfants 2 adultes 3 enfants 3 adultes ou plus 0 078 0 106 avec enfant s Autres 0 047 0 282 Nationalit Belges Ressortissants non EU 0
457. port au travail temps plein augmente le taux de d pendance financi re de plus de 55 Au contraire de grandes diff rences de genre marquent l effet de l inactivit l augmentation du risque de d pendance financi re associ e l inactivit des femmes varie entre 42 en Su de et 84 au Luxembourg et entre 2496 en Pologne et 6896 en Autriche et en Irlande pour les hommes Le statut d activit est fortement li l ge En g n ral la d pendance financi re est plus faible dans es classes d ge moyennes gr ce une participation plus active au march du travail et une plus grande accumulation de capital humain On peut donc supposer que le taux de d pendance financi re devrait d abord diminuer avec l ge pour ensuite augmenter lorsque l individu se rapproche de l ge de a pension Les r sultats confirment la d pendance financi re relativement plus forte des plus jeunes par rapport aux classes d ge associ es une plus grande activit sur le march du travail dans tous es pays tant pour les hommes que pour les femmes l exception des femmes en Irlande o l effet n est pas significatif Cependant l augmentation du taux de d pendance financi re associ e la ca gorie d ge la plus jeune par rapport aux 30 49 ans est relativement faible compar e aux effets des autres variables 10 tout au plus sauf en Su de ainsi que pour les femmes au Luxembourg et es hommes en Irlande Contrairement l intuition lorsq
458. pour les ann es ant rieures 2007 Elle n est pas utile notre d finition de revenu puisqu elle ne rentre pas dans le calcul des taxes comme cela sera expliqu dans le point 3 5 La variable SILC concernant les indemnit s de licenciement question 196 99 est consid r e comme une allocation de ch mage dans le classement SILC PY090 Allocations de ch mage alors qu elle est reprise dans la cat gorie de revenus employ s dans notre classement qui suit donc la logique du Canberra Expert Group La variable SILC PY020 revenu en nature des employ s prend uniquement en compte la voi ture de soci t en 2006 Le montant est calcul en fonction des l ments suivants le mod le la marque le nombre de chevaux fiscaux et l ann e d immatriculation Cette information est com 53 Toutes les questions renvoient aux deux questionnaires SILC individuel et m nage utilis s dans la collecte des donn es version de 2007 Annexe technique 349 350 plete SILC Belgique 2007 apporte les nouveaut s suivantes e Les ch ques repas questions 157 159 du questionnaire de 2007 1 768 interrog s ont d clar avoir des ch ques repas en 2006 La moyenne annuelle est de 180 celle par b n ficiaire est de 1 035 e L intervention de l employeur pour des frais de gsm avec 438 b n ficiaires et 385 de revenu annuel par b n ficiaire L intervention dans les frais de gaz et d lectricit
459. quatri me indicateur s int resse la distribution des revenus en comparant la proportion de femmes dans le premier d cile revenus les plus faibles et dans le dernier d cile Les femmes re pr sentent entre 80 et 90 de la population dans le premier d cile dans cing des neuf pays Autriche Belgique Espagne Irlande et Luxembourg Par contre elles ne repr sentent plus que 23 30 de la population dans le dernier d cile dans tous les pays sauf en Pologne elles repr sentent 35 de la population de ce d cile Le rapport entre la proportion de femmes dans le premier et le dernier d cile varie de 1 7 en Pologne 3 8 au Luxembourg Dans ce pays on voit qu il y a neuf fois plus de femmes que d hommes parmi les plus faibles revenus et trois fois plus d hommes que de femmes parmi les plus hauts revenus 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens N 124 TABLEAU 8 PROPOSITION D INDICATEURS Rapport entre les revenus nets individuels des femmes et des hommes Taux de d pendance financi re Femmes 38 36 49 31 40 43 28 20 36 Hommes 11 11 15 13 19 9 21 13 16 Rapport entre les taux de d pendance financi re des femmes 3 4 3 2 3 4 23 2 1 49 14 1 4 2 3 et des hommes Seuil de d pendance financi re 786 814 490 836 858 1 2
460. que dans la mesure ce sont g n ralement les femmes qui ont la garde des enfants apr s une rupture Castro et Bumpass 1989 Amato 2000 TABLEAU 3 DISTRIBUTIONS PAR GROUPE D GE NIVEAU D DUCATION ET STATUT D ACTIVIT DES INDIVIDUS SELON LE SEXE ET LE STATUT MARITAL 0 41 0 19 0 31 0 00 3 81 1 64 2 73 25 ans 25 34 ans 6 61 8 42 743 0 06 0 00 0 05 21 98 18 45 20 21 35 44 ans 24 06 19 81 22 14 1 04 1 40 1 1296 25 4096 26 1196 25 7596 45 54 ans 27 26 34 01 30 31 4 47 4 21 4 42 16 78 17 7996 17 2896 55 64 ans 23 06 26 48 24 61 10 84 12 71 11 24 15 5596 16 6596 16 1096 65 ans 18 60 11 09 15 21 83 58 81 68 83 18 16 49 19 37 17 93 Ensemble 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 Niveau d ducation Primaire ou moins 16 69 16 1696 16 45 44 37 39 8696 43 41 12 26 12 14 12 2096 Secondaire inf rieur 17 73 14 57 16 30 21 0396 15 29 19 81 15 27 13 25 14 26 Secondaire sup rieur 33 0396 36 3296 34 51 22 66 30 45 24 3196 32 21 34 07 33 14 Sup rieur 32 5596 32 9696 32 74 11 94 14 39 12 46 40 26 40 54 40 40 Ensemble 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00
461. que le temps plein l exception des travailleuses temps partiel pour qui le contr le pour le type de m nage diminue le taux de d pendance financi re Autrement dit le type de m nage a tendance cacher partiellement l effet de ne pas travailler temps plein sur le taux de d pendance financi re IL n y a aucune interaction entre la variable relative au statut d activit d un c t et celle pr cisant sa nationalit de l autre 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique N ol 76 TABLEAU 35 IMPACT DE L INCLUSION D AUTRES VARIABLES SUR L EFFET MARGINAL DU STA TUT D ACTIVIT SUR LE TAUX DE D PENDANCE FINANCIERE Statut d activit Travailleurs temps plein Travailleurs temps partiel Ch meurs Pensionn s 0 172 0 487 0 319 0 142 0132 0 3 8 0 23 0 440 0 3717 0 127 0 309 0 081 0 149 0 555 0 457 0 120 0 309 0 096 0 164 0 116 0 490 0 445 0 302 0 083 Autres inactifs 0 751 0 585 0 737 0 569 0 765 0 548 0 760 0 562 Classe d ge 30 ans 0 099 0 102 30 49 ans 50 59 ans 0 003 0 035 60 65 ans 0 062 0 059 65 ans 0 173 0 058 Niveau d ducation Enseignement secondaire inf rieur 0
462. que lui travaille sur les revenus quivalents Nous avons estim l quation suivante InYio MY a BX tE La variable d pendante ln Y ln correspond la variation du revenu individuel net annuel entre les dates t et t 2 a est la constante e Xest le vecteur des variables explicatives et le vecteur des coefficients y associ s e eest le terme d erreur Le mod le est estim par la m thode des moindres carr s ordinaires Les carts types sont robustes gr ce la correction pour l h t rosc dasticit suivant la m thode de White 1980 Le logiciel utilis est STATA 10 La variable d pendante est la diff rence entre le logarithme du revenu individuel net un an apr s la rupture et un an avant la rupture Elle nous permet d valuer la variation de revenu entre ces deux dates Nous avons appliqu le logarithme tant donn que le revenu ne suit pas une distribution normale Le revenu net correspond a la somme du revenu de l activit conomique du revenu du pa trimoine du revenu des transferts entre m nages et du revenu des transferts de l tat Le tout moins les taxes Parmi les variables explicatives il y a d une part des variables individuelles le logarithme du revenu individuel net avant la rupture l ge le nombre d enfants charge le niveau d ducation et le statut d activit et d autre part des variables macro conomiques le type d tat providence et le taux de couverture de garde de
463. r and inequality within marriage Sociological Review vol 42 n 2 pp 263 288 Waring M 1989 Counting for Nothing what men value and what women are worth Allen and Unwin Port Nicholson Press Wellington Warner R L 1986 Alternative strategies for measuring household division of labor A comparison Journal of Family Issues vol 7 n 2 pp 175 195 White H 1980 A heteroscedasticity consistent covariance matrix estimator and a direct test for heteroscedasticity Econometrica vol 48 n 4 pp 817 30 Wolff P 2009 79 million EU citizens were at risk of poverty in 2007 of whom 32 million were also materially deprived Eurostat Statistics in focus Population and social conditions n 46 2009 12 p Woolley F et J Marshall 1994 Measuring inequality within the household Review of Income and Wealth vol 40 n 4 December pp 415 431 Wright R E et J Findlay 1996 Gender Poverty and the Intra household Distribution of Resources Review of Income and Wealth vol 42 n 3 pp 335 351 Bibliographie 319 ANNEXES TABLE DES ANNEXES ANNEXES CHAPITRE ANNEXE 1 LA DEFINITION DU REVENU SELON LE CANBERRA GROUP ANNEXE 2 LISTE DES COMPOSANTES DU REVENU INDIVIDUEL ET LEURS DEFINITIONS ANNEXE 3 NOMBRE D OBSERVATIONS POURCENTAGE DE FEMMES ET D HOMMES ET PARTS DES HOMMES ET DES FEMMES PAR TYPE DE MENAGE ANNEXE 4 LA DECOMPOSITION DU COEFFICIENT DE GINI S
464. r la liste 2010 de variables secondaires cibles aff rentes au partage des ressources au sein du m nage publi au Journal officiel du 24 09 2009 L Enqu te budget des m nages est une enqu te qui met disposition un grand nombre de variables portant sur la consommation et les conditions de vie elle comporte pr s de 1 500 variables telles e les d penses d alimentation pains et c r ales viandes poissons produits laitiers fruits l gumes sucreries et confiseries plats pr par s boissons alcoolis es ou non tabac e les d penses d articles d habillement v tements v tements pour b b accessoires vestimen taires chaussures r parations des habits chaussures les d penses de logement loyers bruts chauffage clairage et eau les d penses pour l achat de meubles appareils m nagers ustensiles de m nage et entretien courant meubles et accessoires fixes tapis autres rev tements de sol r paration articles de m nage en textiles articles d ameublement et r parations appareils de chauffage et gros appa reils m nagers etc les d penses pour les soins corporels et la sant m dicaments et produits pharmaceutiques appareils et mat riel th rapeutique services des m decins infirmiers et autres praticiens etc e les d penses relatives aux transports et communication achat de v hicule d penses d utilisation de v hicules particuliers services de transports etc les d pens
465. r les femmes ainsi que de la diff rence de conception du temps partiel selon les pays Dans certains pays l impact n gatif du travail temps partiel est plus fort que celui de la retraite Les effets de la retraite sont galement tr s diff rents en fonction du sexe Pour les femmes la retraite augmente le taux de risque de d pendance financi re plus fortement que le temps partiel dans tous les pays sauf en Autriche en France et surtout en Pologne Deux l ments jouent la qualit des emplois temps partiel et le ni veau des pensions des femmes Au Royaume Uni en Irlande et au Luxembourg les retrait es ont des taux de d pendance financi re plus lev s de 6096 par rapport aux femmes travaillant temps plein Les pensions de retraite des femmes sont en effet tr s faibles dans les deux premiers pays du fait de la nature lib rale de leur tat providence Au Luxembourg tant donn le faible taux d emploi des femmes elles se retrouvent particuli rement vuln rables lorsqu elles atteignent l ge de la retraite IL n y a que trois pays dans lesquels la pension a un impact prononc sur la d pendance financi re des hommes le Royaume Uni l Irlande et la Belgique Les taux de d pendance financi re les plus lev s sont ceux des ch meurs et des inactifs autres que pensionn s Lorsqu on tudie les effets du ch mage on constate que les diff rences li es au sexe ne sont pas prononc es En moyenne le ch mage par rap
466. r pour les personnes qui travaillent eau 23 Indicateurs calcul s sur base du seuil de d pendance financi re BGIA eau 24 Taux de d pendance financi re avant et apr s intervention de l tat eau 25 Indicateurs calcul s sur base du seuil de d pendance BGIA et du seuil de ue de pauvret europ en eau 26 Comparaison entre le taux de d pendance financi re BGIA et le taux de risque de pauvret europ en Tab d quivalence Tab Tab par type de m nage Tab par Tab type de m nage eau 27 Comparaison entre la d pendance financi re calcul e avec et sans chelle eau 28 Taux de d pendance financi re et taux de risque de pauvret europ en eau 29 Part des individus qui constituent le 1er d cile du revenu net individualis eau 30 Part des individus qui constituent le Ter d cile du revenu net individualis statut d activit eau 31 Part des individus qui constituent le ler d cile du revenu quivalent net par Tab stat z eau 32 Part des individus qui constituent le ler d cile du revenu quivalent net par ut d activit 22 23 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 45 46 47 49 52 52 54 56 60 63 64 65 66 69 70 71 71 71 72 Liste des tableaux 297 298 Tableau 33 Taux de d pendance financi re BGIA et taux de risque de pauvret europ en par statut d activit Table
467. rd avec le nombre d enfants charge et diminue ensuite quand le nombre d enfants aug mente au del de deux pour les couples les plus jeunes et au del de trois pour les couples dont l ge moyen est de 35 50 ans il est le plus lev pour les moins de 35 ans quand ils ont un enfant charge et le plus faible quand il y a trois enfants et plus charge m me si le faible nombre de couples dans cette cat gorie oblige une certaine prudence dans l interpr tation des chiffres En ce qui concerne les couples du groupe d ge moyen le pourcentage des couples aucun des deux partenaires n est en d pendance financi re est le plus lev quand deux enfants sont charge Le pourcentage de couples seule la femme est en d pendance financi re diminue quand on passe de z ro un enfant charge mais augmente ensuite partir du deuxi me enfant pour les moins de 35 ans Pour les couples dont moyen est de 35 50 ans la situation est invers e puisque la part des couples o seule la femme est en d pendance financi re diminue avec le nombre d enfants charge exception faite de son augmentation quand il y a trois enfants ou plus charge Le lien entre d pendance financi re et enfants charge ne semble donc pas vident au vu de ces donn es 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique A o 150 4 2 Etude sur base de SILC Belgique 2006 et 2007 Nous reprenons ici l anal
468. re les deux distributions de revenu est comprise entre 0 et 1 elle tend vers 1 lorsque les deux distributions s cartent l une de l autre et elle est gale 0 lorsque les deux distributions sont identiques 6 Suivant les donn es du Tableau 4 la distance conomique relative D est lev e en Autriche au Luxembourg et en Espagne Elle est inf rieure 0 5 en Su de et en Pologne 26 Dagum 1980 pp 1791 1792 TABLEAU 4 CALCUL DU COEFFICIENT DE GINI Femmes 3 474 54 0 380 0 605 BE Hommes 4 841 21 535 15 0 487 0 603 0 303 Total 9 437 7 400 22 1 000 1 000 0 360 Femmes 5 835 3 090 18 0 527 0 394 0 397 0 392 0 667 AT Hommes 5 247 22 359 55 0 473 0 606 0 288 Total 11082 7 478 95 1 000 1 000 0 363 Femmes 11884 7 422 076 0 513 0 351 0 559 0 505 0 634 ES Hommes 11286 14 430 38 0 487 0 649 0 352 Total 23 170 10 835 79 1 000 1 000 0 467 Femmes 7 442 16 239 71 0 517 0 418 0 385 0 390 0 503 FR Hommes 6 965 24 157 48 0 483 0 582 0 344 Total 14 407 20 067 52 1 000 1 000 0 376 Femmes 5 361 15 176 14 0 522 0 376 0 455 0 476 0 606 IE Hommes 4 901 27 497 71 0 478 0 624 0 412 Total 21 060 76 Femmes 3 478 21 290 60 0 497 0 348 0 473 0 466 0 639 LU Hommes 3 526 39 350 63 0 503 0 652 0 362 Total 7 004 30 382 5 1 000 1 000 0 433 Femmes 15 479 2 769 01 0 533 0 453 0 420 0 432 0 367 PL Hommes 13 553 3 813 63 0 467 0
469. re sup rieur Enseignement sup rieur 2767 41 3 227 62 299723 7 24 7 54 10 35 R gion Flandre Bruxelles Capitale 2 245 37 1 710 33 2 044 96 3 29 1 86 3 57 Wallonie 69 21 682 12 366 28 0 19 1 66 1 29 tat de sant Tr s bon bon Moyen tr s mauvais 620 69 89 00 296 05 1 44 0 17 0 84 Type de m nage Personne seule 663 58 1 180 04 650 44 1 14 1 83 1 41 2 adultes 65 ans sans enfant charge us est 65 ans 487 55 260 02 730 66 0 37 0 12 0 47 suite Type de m nage suite Plus de 2 adultes mais sans enfant charge 151 81 439 86 459 00 0 33 0 71 1 13 Parent isol avec enfant s charge 5 829 67 625 77 4 705 39 8 43 0 50 7 40 2 adultes 1 enfant charge 171 01 327 48 2 adultes 2 enfants charge 1 733 94 3 708 39 2 789 46 3 66 5 79 6 78 2 adultes 3 enfants et plus a charge 4 051 58 7 712 65 6 133 59 5 55 8 95 10 42 3 adultes ou plus avec enfant s charge 831 73 1 664 53 1165 02 1 30 2 48 2 42 Nationalit Belges UE 4 589 78 5 627 92 5 199 03 Baz 4 45 5 50 Autres 328 13 2 172 05 1 887 48 0 18 1 00 1 21 Propri taire Locataire Propri taire Locataire 746 72 842 34 98 31 2 04
470. rence entre les donn es brutes et les donn es nettes laquelle on ajoute les ventuels suppl ments d imp ts pay s ou recus 4 2 Hypoth ses de ventilation du revenu des m nages SILC pr voit plusieurs cat gories de m nages Des m nages dits simples compos s de 2 adultes ou d un isol avec ou sans enfant s charge et des m nages complexes qui contiennent plus de 2 adultes avec ou sans enfant s charge Les diff rentes cat gories de 2 adultes avec ou sans enfant s dans SILC ne correspondent pas syst matiquement des couples dans la mesure oU on note la pr sence dans ces cat gories de parents seuls avec leurs enfants qui sont consid r s comme adultes selon les hypoth ses de SILC Les m nages complexes contiennent eux aussi des noyaux familiaux couple avec 1 enfant qui n est plus charge et qui est consid r comme un adulte par exemple L individualisation du revenu suppose une analyse en profondeur des diff rents types de m nage Il est important d identifier les enfants charge ou non les adultes les parents les grands parents Nous avons pour cela suivi la m me d marche que SILC pour d finir les diff rentes cat gories de m nages mais en analysant galement les relations de couple et les relations de parent Cette re construction des types de m nages nous est utile pour affiner notre cat gorisation puisque nous pouvons par exemple faire la diff rence entre un couple et
471. ret annuels sont calcul s sur base de l Enqu te sur les revenus et les conditions de vie Statistics on Income and Living Conditions SILC Cette enqu te est organis e chaque ann e aupr s des familles par la Direction g n rale Statistique et Information conomique Outre une s rie de questions sur le m nage l enqu te comprend galement un questionnaire indivi duel soumis tous les membres du m nage ag s de 16 ans et plus Le fait de disposer d informations associant des donn es individuelles et des donn es au niveau des m nages offre des possibilit s uniques d analyses alternatives et de d veloppement de nouveaux indicateurs De plus l enqu te est une tude de panel partielle les familles qui constituent l chantillon sont interrog es plusieurs an n es de suite ce qui rend possibles des analyses longitudinales En Europe la Belgique a fait autorit en mati re d indicateurs de pauvret Aborder la question d une analyse des revenus en termes de genre constitue nouveau un travail de pionnier La difficult d tu dier les diff rences de genre au niveau des revenus sur base des indicateurs actuels n est en effet pas un probl me sp cifiquement belge Bien que la fiscalit et la s curit sociale diff rent sans aucun doute selon les tats Membres la m thodologie utilis e pour d velopper dles indicateurs est expli qu e en d tails De plus le rapport contient une comparaison d taill e entre huit tats Me
472. revenus au niveau europ en il est n cessaire de choisir une d fi nition harmonis e du revenu pour tous les pays ind pendamment des sp cificit s nationales Pour cela nous avons recours a EU SILC 2006 qui contient des donn es pour 26 pays Il est vrai que les donn es disponibles dans SILC Belgique 2006 sont plus completes que celles disponibles au niveau europ en c est pourquoi la d finition d un revenu individuel europ en diff re l g rement du re venu individuel pour la Belgique Les hypoth ses relatives l individualisation des variables restent cependant identiques au niveau belge et au niveau europ en voir le point 4 2 Certaines variables ont d tre abandonn es au niveau europ en car elles n taient pas disponibles pour l ensemble des pays tudi s Voici les variables et les donn es qui ont t discut es pour tablir un revenu individuel niveau europ en e Les revenus n gatifs comme le soulignent Atkinson et al 2007 le risque de pauvret est valu en termes de qualit de vie il n est donc pas vident de faire une interpr tation des revenus n ga tifs Toutefois l tude BGIA est une tude sur les revenus avant d tre une analyse de la pauvret et c est pourquoi il a t d cid de tenir compte des revenus n gatifs dans notre analyse Les revenus du travail non mon taires voiture de soci t l information relative ces revenus n est pas disponible dans de nombreux
473. ries en faisant la distinction entre mari s et cohabitants 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique 132 TABLEAU 7 R PARTITION DES COUPLES SELON LE SENS DES CARTS ENTRE LES REVENUS DES PARTENAIRES Couples o le revenu de l homme est sup rieur au revenu de la femme cart inf rieur 2596 255 14 91 97 27 49 352 17 01 Ecart entre 25 et 50 411 23 47 107 31 46 518 24 8 Ecart entre 50 et 75 360 20 55 68 18 97 428 20 28 Ecart entre 75 et 100 556 32 38 64 17 63 620 29 92 Ecart sup rieur 100 156 8 69 16 4 46 172 7 99 Total 1 738 100 00 352 100 00 2090 100 00 Couples le revenu de la femme est sup rieur au revenu de l homme Ecart inf rieur 25 150 44 69 62 54 14 212 47 22 Ecart entre 25 et 50 98 29 47 34 28 10 132 29 10 Ecart entre 50 et 75 42 12 01 13 9 91 55 11 45 cart entre 75 et 100 32 8 99 7 4 63 39 7 82 sup rieur 100 17 4 84 4 3 22 21 4 41 Total 339 100 00 120 100 00 459 100 00 Source SILC Belgique 2006 calculs propres Dans le cas o le revenu de l homme est sup rieur a celui de la femme 8 des couples enregistrent un cart sup rieur 100 et 30 des couples pr sentent un cart compris entre 75 et 100 Pour plus de la moiti de ces couples l cart est sup rieur 50 L cart est plus lev si les partenaire
474. rruptions de travail et le travail temps partiel affectent la progression professionnelle des femmes qui sont par ailleurs aussi victimes de s gr gations verticales fortes en cas de carri res continues plein temps Quel que soit le groupe d ge la d pendance financi re est plus lev e pour les femmes et l cart augmente avec l ge Graphique 14 Pour les hommes le profil de la courbe est plus un L qu un U la retraite n entraine pas de hausse de la probabilit de d pendance financi re Le profil est tr s diff rent pour les femmes o le taux de d pendance augmente fortement au del de 50 ans et plus encore de 60 ans GRAPHIQUE 14 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE ET GE 5096 4096 30 20 10 0 0 lt 30 ans 30 49 ans 50 59 ans 60 65 ans 65 5 E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres TABLEAU 36 TAUX DE D PENDANCE FINANCI RE BGIA ET TAUX DE RISQUE DE PAUVRET EUROP EN SELON L GE Femmes Hommes Femmes Hommes 30 ans 3596 26 12 11 30 49 ans 24 7 11 8 50 59 ans 40 9 12 10 60 35 ans 50 10 15 15 65 ans 49 9 24 20 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique N 78 La comparaison avec le taux de risque de pauvret europ en indique a nouveau une sous estimation syst matiqu
475. rs que l galit entre femmes et hommes est presque atteinte en Su de avec un indicateur qui vaut ele Les femmes repr sentent entre 80 et 90 de la population dans le premier d cile dans cing des neuf pays Autriche Belgique Espagne Irlande et Luxembourg Par contre elles ne repr sentent plus que 23 30 de la population dans le dernier d cile dans tous les pays sauf en Pologne ot elles repr sentent 35 de la population de ce d cile Le rapport entre la proportion de femmes dans le premier et le dernier d cile varie de 1 7 en Pologne 3 8 au Luxembourg Dans ce pays on voit qu il y a neuf fois plus de femmes que d hommes parmi les plus faibles revenus et trois fois plus d hommes que de femmes parmi les plus hauts revenus Le Graphique 1 compare pour les femmes et pour les hommes les taux de d pendance financi re et les taux de risque de pauvret europ ens Il permet ainsi de faire la comparaison entre le taux de d pendance financi re calcul selon l hypoth se d absence de partage des ressources individuelles au sein du m nage et le taux de risque de pauvret qui se base sur un revenu quivalent pour tous les membres du m nage En ce qui concerne les femmes les diff rences sont tr s importantes Le taux de d pendance finan ci re est beaucoup plus lev que le taux de risque de pauvret l oppos le taux de d pendance financi re des hommes est relativement proche de leur taux de risque de pauvret 6 Co
476. rtie de l tude consacr e aux effets sur le revenu individuel net et sur la d pendance fi nanci re d une rupture ou d un d c s nous avons compar trois cat gories d individus les veufs les personnes divorc es et s par es et les personnes qui vivent en couple Les r sultats sont fortement d termin s par ces diff rents statuts ainsi que par les caract ristiques individuelles Le groupe des veufs se caract rise principalement par un age lev et par le statut de retrait qui y est associ L effet de g n ration explique aussi pour ce groupe un niveau d ducation plus faible Les diff rences qui ressortent de la comparaison des personnes qui vivent en couple et des personnes divorc es et s par es se marquent au niveau de les divorc s et les s par s ont un ge moyen de 4 ans sup rieur celui des personnes qui vivent en couple Le niveau d ducation des divorc s et s par s est plus faible Concernant le statut d activit ce groupe comporte un nombre plus lev de ch meurs et un nombre plus faible de travailleurs temps plein En ce qui concerne le nombre d en fants charge il est plus faible pour les personnes divorc es et s par es que pour les couples Les diff rences entre femmes et hommes se marquent au niveau du statut d activit on n observe que peu de diff rence entre le pourcentage de femmes travaillant temps plein au sein des deux groupes 31 3296 Par contre beaucoup plus de femmes
477. rty gap d velopp par Casper et al 1994 qui d finissent la diff rence de pauvret entre hommes et femmes comme le rapport entre le pourcentage de femmes pauvres et le pourcentage d hommes pauvres L cart m dian relatif repr sente la diff rence entre le revenu individuel m dian des personnes se situant en dessous du seuil de d pendance et le seuil de d pendance exprim en pourcentage du seuil de d pen dance Cet indicateur a t propos par Atkinson et al 2002 Le rapport entre les carts m dians relatifs des femmes et des hommes permet de mesurer l ampleur de leur d pendance financi re respective Enfin le dernier indicateur est le rapport entre l intensit du risque de d pendance des femmes et des hommes L intensit du risque de d pendance est le produit de deux composantes le taux de d pendance et l cart m dian relatif Cet indicateur combine donc le nombre d individus sous le seuil de d pendance en fonction de leur sexe ainsi que la gravit de cette d pendance au sein des individus en situation de d pendance 4 COMPARAISON EUROP ENNE Les m mes estimations ont t r alis es pour diff rents pays europ ens Tableau 2 Dans les neuf pays tudi s les revenus individuels nets des femmes sont inf rieurs ceux des hommes l cart varie de 45 au Luxembourg 20 en Su de TABLEAU 2 IN GALIT ENTRE LES REVENUS NETS ET D PENDANCE FINANCI RE DES FEMMES ET DES HOMMES DANS 9 PAYS EU
478. rvations La majorit des femmes et des hommes n ont pas ou plus d enfant a charge car ils repr sentent pr s de 60 de l chantillon 16 ont 2 enfants 18 ont 1 enfant et 10 ont 3 enfants ou plus Quel que soit le sexe les types de m nage les plus fr quents sont les m nages compos s d une per sonne seule environ 26 de deux adultes g s de moins de 65 ans sans enfant environ 20 d une personne seule ou un couple avec enfants g s de plus de 16 ans environ 18 et finalement de deux adultes avec deux enfants de moins de 17 ans environ 10 Au niveau de l ducation il existe peu de diff rences en fonction du sexe 2996 de femmes 27 496 d hommes ont obtenu un dipl me de primaire ou de secondaire inf rieur 26 4 de femmes 28 4 d hommes ont obtenu un dipl me de secondaire sup rieur et 44 396 de femmes 44 1 d hommes ont obtenu un dipl me post secondaire De grandes disparit s entre femmes et hommes apparaissent au niveau du statut d activit puisque si un homme sur deux travaille a temps plein c est le cas d une femme sur trois le travail temps par tiel est plus r pandu chez les femmes car il concerne 16 de femmes contre pr s de 5 d hommes les pr pensionn s et pensionn s sont proportionnellement plus nombreux chez les hommes et finalement la cat gorie autres qui reprend entre autres les personnes au foyer repr sente plus de 20 de femmes et 5 d hommes Il en est de m me en
479. s En ce qui concerne le cong parental il y a nettement moins d hommes que de femmes qui prennent cette forme de cong et quand les hommes l utilisent c est pour une dur e plus courte l cart entre les indemnit s percues refl te cet cart dans la dur e TABLEAU 10 TRANSFERTS DE L TAT PAR B N FICIAIRE ET PAR SEXE Femmes Hommes 4 1 Pension 4 2 Allocation A 53 6 863 6000 47 10 064 9 600 1 273 8 378 7 608 de ch mage 4 3 Indemnit A ee 47 8 608 8 760 53 10 370 10 480 336 9 551 9 344 d invalidit 4 4 Indemnit 5596 4 613 3 708 4596 2999 3 900 185 4 785 3 800 de maladie 4 5 Bourse D 51 455 240 49 469 220 145 462 222 d tudiant 4 6 Indemnit de maternit 87 3715 3 135 1396 690 725 97 2 332 2551 paternit 4 7 Pension 95 13 360 12 000 5 9 022 11 040 81 13 136 12 000 de survie 4 8 Cong 7496 1 508 1 208 2696 601 480 47 1272 990 parental 4 9 Revenu d int gration 6996 6 641 7 500 3196 6 095 7150 70 6 469 7 380 sociale Source SILC Belgium 2006 calculs propres Les allocations de ch mage TABLEAU 11 ALLOCATIONS DE CH MAGE PAR B N FICIAIRE ET PAR SEXE Femmes Hommes Total 4 2 1 Allocation de ch mage 59 6 499 6 687 41 7 322 7 800 868 6 837 7 200 4 2 2 Pr pen sion 4 2 3 Indemni t s d interrup tion de carri re cr dit temps 4 2 4 Allocation de garantie de
480. s sont mari s En ce qui concerne les couples o le revenu de la femme est sup rieur pour pr s de la moiti de ces couples 4796 l cart est inf rieur 25 L cart est plus faible si les partenaires sont cohabitants 2 1 R partition des couples par d cile Le Graphique 1 pr sente les revenus individuels nets moyens des femmes et des hommes dont les couples appartiennent aux diff rents d ciles Les couples sont class s dans l ordre croissant du re venu net total du couple qui est gal a la somme des revenus individualis s des deux partenaires GRAPHIQUE 1 REVENU INDIVIDUALIS NET DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES COUPLES DECILES FORMES SUR BASE DU REVENU TOTAL DES COUPLES 50 00 40 00 30 00 20 00 B i i Bi 1 mm fi 1 1 1 1 J 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 E Revenu moyen de la femme 8 Revenu moyen de l homme Source SILC Belgique 2006 calculs propres Dans tous les d ciles au sein des couples le revenu moyen net des hommes est sup rieur au revenu moyen net des femmes L cart entre les revenus nets moyens des femmes et des hommes est tr s lev dans les deux pre miers d ciles il est le plus faible dans les d ciles 6 et augmente nouveau dans le dernier d cile GRAPHIQUE 2 PART DU REVENU DES FEMMES ET DES HOMMES DANS LE REVENU NET TOTAL DU M NAGE DECILES FORMES SUR BASE DU REVENU TOTAL DES COUPLES 10096 80 60 4
481. s a charge Total 56 14 37 70 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique ce c 156 5 VENTILATION DES PERSONNES EN COUPLE SELON LE STATUT PAR RAPPORT A L ACTIVIT Les statuts par rapport l activit utilis s dans cette section sont ceux qui ont t d finis pr c dem ment dans notre tude La diff renciation entre le temps plein et le temps partiel est faite en fonction du nombre de mois travaill s pendant la p riode de r f rence sous tel ou tel statut GRAPHIQUE 9 DISTRIBUTION DES HOMMES SELON LEUR PROPRE STATUT D ACTIVIT ET CELUI DE LEUR PARTENAIRE 10096 80 60 40 20 0 P Travailleurs Ind pendants Travailleurs Ch meurs Retrait s Inactifs temps plein temps partiel hors activit hors activit ind pendante ind pendante E Travailleuses temps plein hors activit ind pendante Ch meuses E Ind pendantes Retrait es B Travailleuses temps partiel hors activit ind pendante Inactives Source SILC Belgique 2006 calculs propres Voici les combinaisons les plus fr quentes Graphique 9 et Tableau 29 2196 des couples sont constitu s de deux travailleurs temps plein e 15 d un travailleur temps plein et d une travailleuse temps partiel 14 des couples sont constitu s de deux retrait
482. s adopt e l indice de Gini est d compos en fonction du genre en l ments dont chacun explique une partie de l in galit observ e au niveau de la population totale entre les femmes et les hommes L outil utilis est une macro VBA d velopp e par Mussard et al 2002 7 que nous appliquons au re venu net individualis La population totale est divis e en deux groupes selon la variable sexe RB090 Ladistance conomique relative c est la premi re composante que donne la d composition Elle a une valeur comprise entre 0 et 1 et elle est d autant plus proche de 1 que l in galit entre les deux distributions de revenu est forte Le rapport entre la transvariation et les in galit s intergroupes brutes en plus des in galit s in tragroupes not es la technique de d composition distingue galement la part du total des in galit s repr sent es par l indice de Gini qui revient aux in galit s entre les femmes et les hommes in galit s intergroupes not es 69 La particularit de la m thode de Dagum est de diviser ces in galit s intergroupes en deux parties d un cot la part des in galit s dues l intersection des deux distributions qui fait r f rence la notion de transvariation not es Gt et de l autre le reste des in galit s intergroupes not e GP Le rapport entre la transvariation et les in galit s intergroupes brutes G G95 exprime le degr de chevauchement des deux distribution
483. s de gsm 161K Intervention dans les frais de gaz et d lectricit de l habitation 1611 Intervention dans l assurance voiture 161M Intervention dans les frais de carburant de la voiture I61N Ch ques repas 157 158 et 159 Rev Def enus de l activit ind pendante inition de Canberra Cash or near cash 2 1 Profit loss from unincorporated enterprise 2 2 Royalties In kind imputed 2 3 Goods and services produced for barter less cost of inputs 2 4 Goods produced for home consumption less cost of inputs 2 5 Income less expenses from owner occupied dwellings e Ces Not Les variables 2 3 Goods and services produced for barter less cost of inputs et 2 4 Goods pro duced for home consumption less cost of inputs ne semblent pas pertinentes en ce qui concerne la Belgique et ne sont pas disponibles dans SILC Belgique 2006 et 2007 par rapport la variable PY070 Revenus issus des biens produits pour la consommation propre dans SILC La d finition de la variable 2 5 Income less expenses from owner occupied dwellings du groupe de Canberra correspond la variable SILC HY030 Loyer imput Les deux d finitions repren nent la cat gorie des owner occupiers cette variable n est pas disponible dans SILC avant 200754 et elle n est pas prise en compte dans notre d finition pour les raisons avanc es pr c dem ment page 8 En ce qui concerne le classement cette varia
484. s de m nages toutes les cat gories avec enfant s charge sont associ es des augmentations de revenu par rapport aux cat gories sans enfant l ex ception des m nages d une seule personne et des parents isol s Les coefficients estim s pour les personnes seules et pour les m nages sans enfant deux adultes dont un a plus de 65 ans ne sont pas significatifs pour les hommes alors qu ils le sont pour les femmes La variable relative la nationalit a le m me effet sur le revenu des hommes et des femmes Les ressortissants de l Union europ enne ont en moyenne un revenu annuel net plus lev que les Belges La situation s inverse pour les ressortissants de pays ext rieurs l UE Enfin alors que le fait d tre propri taire de sa maison principale semble avoir un impact sur le revenu moyen des hommes cette variable n est pas significative pour les femmes La d composition Oaxaca Blinder Le Tableau 18 pr sente le r sultat de la d composition Oaxaca Blinder La diff rence calcul e entre le revenu moyen des femmes et celui des hommes peut tre expliqu e hauteur d un tiers 3296 par les diff rences relatives aux variables observ es comme les diff rences en termes de qualifications par exemple partie expliqu e autrement dit l effet sur le revenu moyen des femmes si elles avaient les m mes caract ristiques que les hommes Les deux tiers restants peuvent tre imput s soit des diff rences
485. s de revenu Plus ce rapport est lev plus les deux dis tributions se confondent Lorsque ce rapport prend la valeur 0 cela signifie qu il n existe pas de zone d intersection 57 Le fichier est disponible sur le site de l universit de Montpellier1 en suivant le lien suivant http www lameta univmontp1 fr online gini html 58 Mussard et al 2003 p 4 Annexe technique 369 370 DEUXI ME PARTIE D FINITION ET CALCUL DES INDICATEURS D IN GALIT DE TEMPS SUR BASE DES DONN ES DE L ENQU TE SUR L EMPLOI DU TEMPS BELGE 2005 Cette partie pr sente en d tail les tapes suivies pour la d finition et le calcul des cinq indicateurs d in galit de temps propos s dans le cadre du projet BGIA La premi re section pr sente la base de donn es utilis e savoir l Enqu te sur l emploi du temps des Belges pour l ann e 2005 La seconde d crit la s lection de l chantillon et la cr ation de nou velles variables Finalement la derni re section d crit les indicateurs d in galit de temps calcul s dans le cadre de BGIA 1 Pr sentation de l Enqu te sur l emploi du temps 2005 L Enqu te sur l emploi du temps a pour objectif de retracer les diff rentes activit s quotidiennes qui occupent les personnes Ces derni res doivent ainsi noter dans un journal toutes les activit s par tranches de 10 minutes et le moment auquel elles sont effectu es pendant un jour de semaine du lundi au vendredi et un jour du week e
486. s en nature et le clas sement de certaines composantes du revenu entre l ILO 8 et le Canberra group il existe un large consensus autour des recommandations de ce dernier recommandations qui sont largement re prises dans SILC m me Toutefois deux points ont t soulev s par Atkinson et al 2005 concer nant les revenus n gatifs et les loyers imput s e Les revenus n gatifs Comme le soulignent Atkinson et al 2005 le risque de pauvret est valu en termes de qualit de vie il n est donc pas vident de faire une interpr tation des revenus n ga tifs Toutefois l tude BGIA est une tude sur les revenus avant d tre une analyse de la pauvret et c est pourquoi il a t d cid de tenir compte des revenus n gatifs dans notre analyse e Le loyer imput Atkinson et al 2005 insistent galement sur le fait que le loyer imput est une ten tative de capturer la diff rence r elle en termes de conditions de vie entre par exemple un m nage payant un loyer et un m nage propri taire qui a rembours son emprunt D un autre c t le loyer imput n est pas en r alit une entr e d argent et ne peut tre utilis pour payer d autres besoins Du point de vue de l inclusion sociale ceci implique que se focaliser uniquement sur un revenu incluant le loyer imput peut fausser la mesure de la d privation et de l exclusion sociale Le loyer imput n est donc pas pris en consid ration pour la d finition du re
487. s hommes belges 2005 1999 et 1966 Institut pour l galit des femmes et des hommes Goldberg G S et E Kremen 1990 The feminization of poverty Only in America Praeger New York Graham H 1987 Women s poverty and caring dans Glendinning C et J Millar Eds Women and Poverty in Britain Harvester Wheatsheaf Hemel Hempstead Griffiths W 2008 On Dagum s Decomposition of the Gini Coefficient The University of Melbourne Research Paper n 1054 Gustafsson S E Kenjoh et C Wetzels 2002 The Role of Education in Postponement of Maternity in Britain Germany the Netherlands and Sweden dans Ruspini E et A Dale Eds The Gender Dimension of Social Change The Contribution of Dynamic Research to the Study of Women s Life Courses The Policy Press Bristol pp 55 79 Gustafsson S E Kenjoh et S Worku 2003 Human Capital of Women and Men and the Timing of Parenthood University of Amsterdam mimeo Haddad L et R Kanbur 1990 How Serious is the Neglect of Intra Household Inequality The Economic Journal vol 100 n 402 pp 866 881 Harvey A S 1993 Guidelines for time use data collection Social Indicators Research vol 30 n 2 3 pp 197 228 Heinen J et M Wator 2006 Child Care in Poland before during and after the Transition Still a Women s Business Social Politics International Studies in Gender State amp Society vol 13 n 2
488. s m nages complexes Alors que le taux de risque de pauvret europ en est le plus lev pour les femmes seules avec ou sans enfant s Ces carts entre les taux de d pendance financi re et les taux de risque de pauvret europ ens sont imputables l hypoth se de partage des revenus retenue au niveau europ en Afin d expliquer plus en avant les carts observ s concernant les personnes isol es une analyse a t faite sur le premier d cile du revenu net individualis et du revenu quivalent net r sultat de l hypo th se de partage des revenus par Eurostat Alors que le premier d cile du revenu net individualis se compose de 84 de femmes si on fait l hy poth se d un partage gal des revenus entre les membres du m nage le premier d cile ne comporte plus que 5396 de femmes TABLEAU 29 PART DES INDIVIDUS QUI CONSTITUENT LE 1 8 DECILE DU REVENU NET INDIVIDUALISE PAR TYPE DE MENAGE Adulte seul sans enfant 1 12 7 9 2 21 Adulte seul avec enfant s 0 2 0 0 0 2 2 adultes sans enfant 57 475 28 46 52 521 2 adultes avec enfant s 16 146 14 24 16 170 2 adultes et autres 25 212 51 79 29 291 Source SILC Belgique 2006 calculs propres TABLEAU 30 PART DES INDIVIDUS QUI CONSTITUENT LE 1 8 D CILE DU REVENU NET INDIVI DUALISE PAR STATUT D ACTIVITE Travailleur 7 61 25 40 10 101 Ch meur 3 23 10 15 4 38 Pensio
489. s que soient les niveaux d ducation les statuts d activit et le nombre d enfants Cette analyse des in galit s de revenu au sein des couples dans SILC belge 2006 montre une forte d pendance des femmes en couple vis vis de leur partenaire les femmes en couple ont un revenu individuel plus faible et un taux de d pendance financi re plus lev que les femmes de l ensemble de la population Cette situation est plus marqu e pour les couples mari s que pour les cohabitants Comme pour l ensemble de la population c est le travail qui prot ge les femmes de la d pendance financi re enbifjeg ue sejdnoo sap ne sep ej ap askjeuy 203 CHAPITRE 4 Evolution des revenus des femmes et des hommes apres une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe INTRODUCTION Lobjectif de cette partie de notre tude est de mesurer les effets sur le revenu individuel net et sur la d pendance financi re d une rupture du couple ou d un d c s du partenaire La litt rature a mis en vidence que le divorce exerce des cons quences conomiques n gatives par ticuli rement pour les femmes dont la situation conomique serait nettement d t rior e apr s une rupture Fritzell 1990 Burkhauser et al 1991 Smock 1994 Jarvis et Jenkins 1999 Poortman 2000 Poortman et Kalmijn 2002 Andrefi et al 2003 Manting et Bouman 2006 L ampleur de la d t rioration varie fortement s
490. s se caract rise principalement par un age lev et par le statut de retrait qui y est associ L effet de g n ration explique aussi pour ce groupe un niveau d ducation plus faible Les diff rences qui ressortent de la comparaison des personnes qui vivent en couple et des personnes divorc es et s par es se marquent au niveau de l ge Les divorc s et les s par s ont un ge moyen de 4 ans sup rieur celui des personnes qui vivent en couple et ils sont moins pr sents dans le groupe des moins de 35 ans Le niveau d ducation des divorc s et s par s est plus faible Concernant e statut d activit ce groupe comporte un nombre plus lev de ch meurs et un nombre plus faible de travailleurs temps plein et temps partiel en ce qui concerne les femmes En ce qui concerne e nombre d enfants charge il est plus faible pour les personnes divorc es et s par es que pour es couples Les diff rences entre femmes et hommes se marquent au niveau du statut d activit on n observe que peu de diff rence entre le pourcentage de femmes travaillant temps plein au sein des deux groupes 31 32 Par contre beaucoup plus de femmes divorc es sont ch meuses elles ravaillent moins temps partiel et tr s peu sont inactives 1 2 Lesrevenus individuels nets TABLEAU 4 MOYENNE DES REVENUS INDIVIDUALISES NETS PAR STATUT MARITAL Divorc s ou s par s 16977 19 854 8277 0 86 Veuves Veufs 14 368 15 809 4 674 0 91 E
491. s services ext rieurs pour r aliser les taches domestiques il est moins lev pour les personnes qui travaillent temps plein que pour les personnes tra vaillant temps partiel les ch meurs les pr pensionn s et les autres inactifs qu en ce qui concerne le nombre d heures consacr es au travail parental il est syst matiquement inf rieur pour les hommes en comparaison avec les femmes sans surprise il est plus lev pour les personnes g es entre 30 et 49 ans ce qui correspond l ge d avoir des enfants mais ce qu il faut davantage remarquer ce sont les fortes disparit s de sexe car l cart de temps parental entre les femmes et les hommes est compris entre 2 et pr s de 3 heures par semaine pour ces tranches d ge et ces in galit s augmentent avec le nombre d enfants il augmente avec le niveau d ducation qu en ce qui concerne le nombre d heures consacr es au repos aux loisirs il est syst matiquement inf rieur pour les hommes en comparaison avec les femmes en ce qui concerne le repos alors que l inverse est vrai en ce qui concerne les loisirs ces deux types de temps suivent une courbe en U avec l ge le plus bas tant atteint pour le groupe des 30 49 ans ces deux types de temps diminuent avec le nombre d enfants et le niveau d ducation il est le plus faible pour les personnes travaillant temps plein et est plus lev pour les per sonnes en situation de pauvret de revenus 5 Anal
492. s services publics pour la garde des enfants g s de 0 2 ans Le logarithme du revenu individuel net avant la rupture cette variable est utilis e comme contr le de l volution du revenu net suite la rupture du couple On s attendrait ce que le coefficient de cette variable ait un signe n gatif ce qui voudrait dire qu un individu qui a un revenu lev avant la rupture connaitrait une plus faible augmentation de son revenu apr s la rupture par rapport celui qui a un plus faible revenu avant la rupture L ge l ge est mesur avant la rupture L ge pourrait agir positivement sur la variation des revenus individuels nets apr s une rupture s il est une proxy de l exp rience professionnelle ou de mani re n gative si l on consid re qu il est plus difficile pour une personne g e de reprendre une activit professionnelle Le nombre d enfants charge le nombre d enfants est mesur apr s la rupture Cette variable pour rait avoir un effet positif sur la variation du revenu individuel net de la femme apr s la rupture dans la mesure o les transferts de l tat sont plus g n reux pour les personnes ayant d autres personnes charge Toutefois dans la mesure dans beaucoup de pays le taux d activit des femmes diminue avec le nombre d enfants charge ceux ci pourraient tre un frein la reprise d une activit profes sionnelle en l absence de services de garde d enfants accessibles Le niveau d d
493. s sont tr s importantes entre les taux de d pendance et les taux de risque de pau vret En supposant un partage gal des ressources et en recourant l chelle d quivalence OCDE modifi e on voit que les types de m nages pauvres ne sont pas les m mes que si on se place au niveau des individus Les chiffres europ ens montrent que les personnes touch es par des taux de risque de pauvret importants sont ceux qui vivent dans des m nages d une personne avec et sans 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique ol 86 enfant s ainsi que dans des m nages compos s de personnes g es que ce soit pour les hommes ou pour les femmes l inverse le calcul de risque de pauvret individuel indique des diff rences tr s importantes selon le sexe Les femmes qui connaissent des taux de d pendance financi re lev s vi vent dans des m nages de deux personnes sans enfant principalement des m nages avec personnes g es et dans les m nages de trois adultes ou plus Les hommes pauvres vivent principalement dans des m nages atypiques trois adultes ou plus et autres IL est galement important de noter que le revenu des parents est plus lev lorsqu on ne recourt pas l utilisation de l chelle d quivalence OCDE modifi e puisqu on compte des revenus suppl men taires allocations familiales primes de naissance etc sans tenir compte des co ts li
494. s taux de d pendance financi re des femmes sont plus lev s pour les couples mari s que pour les cohabitants respectivement 43 et 26 La situation est inverse pour les hommes avec 6 pour les couples mari s et 8 pour les cohabitants Dans toutes les configurations le taux de d pendance financi re des femmes est plus lev au sein des couples mari s TABLEAU 57 TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE SELON LE NIVEAU D DUCATION DES DEUX PARTENAIRES Couples mari s Couples cohabitants Enseignement secondaire inf rieur ou moins Hommes 6 00 8 93 10 63 7 28 Enccignementsecondaire Femmes 65 52 41 66 21 50 43 36 sup rieur Hommes 5 54 6 60 6 38 6 25 67 59 45 11 19 15 30 00 Enseignement sup rieur 4 29 4 29 3 91 4 04 68 86 46 37 19 87 43 28 5 63 4 95 5 66 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calcu s propres Enseignement secondaire 15 58 39 56 inf rieur ou moins Hommes 17 55 12 05 5 11 13 14 Ene signeinenb secondaire 45 38 32 60 8 50 28 86 8 43 10 00 4 0096 7 32 40 88 29 46 3 21 18 28 Enseignement sup rieur 19 20 6 00 6 25 6 93 50 43 31 28 4 9496 25 96 15 53 9 2496 8 1696 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique o
495. salariaux Correspondent la variable revenu en nature des employ s qui prend uniquement en compte la voiture de soci t pour SILC Belgique 2006 Le montant est calcul en fonction des l ments suivants le mod le la marque le nombre de chevaux fiscaux et l ann e d immatriculation Les autres revenus en nature seront disponibles partir de 2007 par exemple les frais de t l phone priv pris en charge par l employeur 1 3 Revenus provenant d une activit en tant qu ind pendant IL s agit des revenus r alis s l occasion d une activit ind pendante Une seule variable dans SILC Belgique 2006 reprend ces revenus B n fices ou pertes d une activit d ind pendant 2 Revenus du patrimoine C est la somme des revenus provenant du patrimoine Il s agit des revenus de la location de propri t s ou de terrains des revenus d investissements financiers ainsi que des int r ts et des dividendes de toutes sortes ce niveau les indemnit s provenant d une assurance vie ainsi que les revenus d une pargne pension priv e laquelle la personne cotise de mani re volontaire et qui sont revers es sous forme d annuit s sont consid r s comme un int r t sur investissement et donc class s dans ce poste 38 Source des d finitions des postes de revenu les questionnaires individu et m nage de SILC Belgique 2006 3 Transferts entre m nages Suite aux remarques de la DGSIE nous avons d
496. sera clas s e dans le statut ch meur m me si elle a travaill les 5 mois restants Au sein de la population qui travaille la s paration entre travail temps plein et travail temps partiel est galement mesur e par le nombre relatif de mois pass s dans chaque r gime de travail une per sonne qui travaille plus de mois temps plein qu temps partiel sera consid r e comme travaillant temps plein La variable relative au statut d activit se base sur les r ponses la question 140 du questionnaire in dividuel Il s agit du statut d activit tel que d fini par la personne interview e Toutefois cette variable est contr l e afin de v rifier que les revenus correspondent bien au statut d activit s lectionn Ainsi par exemple les individus consid r s comme pensionn s sont ceux qui ont indiqu qu ils b n fi ciaient d une pension pendant la majeure partie de la p riode de r f rence Selon cette classification c est entre les femmes et les hommes inactifs que l cart de revenu est le plus lev et vaut 5896 Tableau 4 Pour les retrait s l cart est de 3496 L cart est le plus faible est celui observ parmi les ch meurs 1695 TABLEAU 4 MOYENNES DES REVENUS INDIVIDUALIS S NETS PAR STATUT D ACTIVIT ET PAR SEXE Revenus nets 2006 Travailleurs temps plein Travailleurs temps 15 734 19 899 partiel Ch meurs 10 846 12979 Retrait s 10 954 16 53
497. sferts entre m nages 363 Transferts de l tat 363 Taxes 364 4 2 Hypoth ses de ventilation du revenu des m nages 365 Hypoth ses de r partition du revenu 365 5 Comparaison europ enne 367 6 Construction des indicateurs d in galit 368 DEUXIEME PARTIE D FINITION ET CALCUL DES INDICATEURS D IN GALIT DE TEMPS SUR BASE DES DONN ES DE L ENQU TE SUR L EMPLOI DU TEMPS BELGE 2005 370 1 Pr sentation de l Enqu te sur l emploi du temps 2005 370 2 S lection de l chantillon et cr ation de variables 373 2 1 D finition des adultes 373 2 2 Hypoth ses pour les m nages 373 2 3 Niveau d ducation 374 2 4 Statut d activit 374 2 5 Revenu total disponible 375 2 6 Pauvret mon taire 375 2 7 Temps de travail total 376 2 8 Temps de travail non r mun r 376 2 9 Pauvret de temps 376 2 10 Temps restant 377 3 Construction des indicateurs d in galit de temps 377 3 1 Pauvret de temps 377 3 2 Intensit de pauvret de temps 378 3 3 Temps de travail r mun r 378 3 4 Temps de travail non r mun r 379 3 9 Cumul de pauvret de revenus et de temps 379 4 Annexe liste des composantes du revenu individualis et leurs d finitions 380 322 s x uuy 323 ANNEXES AU CHAPITRE 1 ANNEXE 1 L A DEFINITION DU REVENU SELON LE CANBERRA GROUP Cash or near cash Cash wages and salaries Tips and bonuses Profit sharing including stock options Severance and termination pay om ROI
498. sont r partis entre les diff rents membres du m nage sur base des parts relatives d imp ts individuels calcul es pr c demment Plusieurs cas de figure peuvent toutefois apparaitre Dans le cas o le montant des imp ts individuels des membres adultes du m nage est nul mais que le montant des taxes du m nage est positif chaque adulte contribue au paiement de ces imp ts concurrence d une somme gale e Si le montant des imp ts individuels de tous les membres adultes du m nage est n gatif la r gle de proportion est appliqu e de mani re inverse Chacun contribuera d autant plus que son imp t individuel sera relativement moins n gatif Si un membre du m nage a un imp t individuel n gatif et qu un autre membre a un imp t individuel positif ce dernier paiera l enti ret des taxes du m nage e Siles taxes sont n gatives le cr dit d imp t sera imput en proportion des imp ts individuels de chacun 1 2 Analyse des revenus individuels Les chiffres en rouge et en italique dans tous les tableaux du document indiquent un nombre d obser vations inf rieur 100 ce qui correspond au seuil de significativit retenu par Eurostat Les 5 premiers tableaux ainsi que les tableaux de synth se 13 et 23 ont t compl t s par les chiffres du SILC Belgique de 2007 afin de tester la stabilit des r sultats 6 Pour plus de d tails concernant la description des variables de revenu dans SILC Belgique 2006 la d finition d
499. sse de l activit professionnelle de la femme La m me auteure Smock et al 1999 compare le revenu individuel m dian des femmes s par es ou divorc es avec celui des femmes en couple sur base des donn es du National Survey of Families and Households Elle trouve que les femmes divorc es et s par es ont un revenu m dian de 18 000 dollars contre 12 000 dollars pour les femmes en couple Les conclusions varient donc fortement selon l hypoth se adopt e Dans le cadre du projet BGIA nous rejetons l hypoth se d un partage int gral des ressources entre les partenaires des couples nous analysons le revenu individuel des femmes et des hommes Ce chapitre est ainsi parmi les premiers explorer l volution des revenus individuels apr s une rupture en Europe Suivant l exemple de ces tudes nous avons tent sans succ s d utiliser les donn es de la base SILC longitudinale 2004 2007 pour mesurer les effets d une rupture sur les revenus individuels des partenaires L approche longitudinale aurait consist identifier des m nages dissous durant une certaine p riode 2004 2006 dans notre cas et comparer la situation des individus les composant un an avant et un an apr s la rupture Nous avons d renoncer l utilisation du volet longitudinal de SILC Belgique tant donn le faible nombre de couples dissous pour lesquels des informations taient disponibles pour chacun des partenaires durant les trois ann es Pour tenter d appro
500. st inf rieur 6096 du revenu m dian de la population to tale il ressort que 7 596 d hommes sont pauvres contre pr s de 30 de femmes alors que sur base de SILC Belgique les pourcentages s levaient respectivement 11 et 36 Le temps consacr aux diff rentes activit s d pend sensiblement du sexe Tableau 2 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 247 248 TABLEAU 2 STATISTIQUES DESCRIPTIVES DE TEMPS HEURES PAR SEMAINE POPULATION 18 99 ANS o Nombre d observations 2692 2 508 5 200 Travail r mun r 14 57 21 99 18 15 Travail domestique 24 44 15 56 20 16 Travail parental 3 11 1 33 2 25 Repos 79 77 76 29 78 09 Loisirs 35 18 41 15 38 06 D placements 9 74 10 90 10 30 Autres 1 73 1 13 1 44 Source Enqu te sur l emploi du temps belge 2005 calculs propres Les diff rences les plus marquantes en fonction du sexe sont observ es au niveau du travail do mestique puisqu en moyenne les femmes y consacrent pr s de 9 heures suppl mentaires que les hommes et au niveau du travail r mun r elles passent en effet 7 heures de moins que les hommes sur le march du travail Le temps accord aux loisirs est galement fonction du sexe les femmes y consacrent 35 heures par semaine contre plus de 41 heures par semaine pour les hommes Finalement le temps accord l ducation et la prise en charge des enfants repr sente
501. stitu s de 2 adultes de moins de 65 ans sans enfant e les m nages de 2 adultes dont l un des deux au moins a plus de 65 ans sans enfant a charge e les m nages de plus de 2 adultes sans enfant charge e les parents isol s avec un enfant ou plus charge les m nages de 2 adultes avec un enfant charge e les m nages de 2 adultes avec 2 enfants charge les m nages de 2 adultes avec 3 enfants ou plus charge e les m nages de plus de 2 adultes avec enfant s charge les m nages qui n entrent pas dans ces cat gories e Nationalit Cette variable se base sur PB220A Citizenship dans EU SILC qui fait la dif f rence entre 3 groupes les nationaux les ressortissants de l Union europ enne et les ressortissants de pays ext rieurs Union europ enne 2 Revenus individuels et d pendance financi re des femmes et des hommes dans neuf pays europ ens c 106 2 ECARTS ENTRE LES REVENUS INDIVIDUELS ET DEPENDANCE FINANCIERE DES FEMMES ET DES HOMMES 2 1 Ecarts entre les revenus individuels des femmes et des hommes Dans les neuf pays tudi s et pour tous les grands groupes de revenus les revenus individuels des femmes sont toujours inf rieurs a ceux des hommes TABLEAU 2 RAPPORT ENTRE LES REVENUS INDIVIDUELS MOYENS DES FEMMES ET DES HOMMES Revenus nets 0 61 0 62 0 63 0 70 0 59 0 55 0 61 Ecar 39 38 37 30 41 45 35 20 39 Revenus provenant de 0 63
502. t l emploi temps plein la cat gorie de r f rence L effet est le plus marqu pour les Autres inactifs et les Ch meurs Au niveau des diff rentes cat gories d ge les personnes de la premi re classe d ge 18 30 ans ont un revenu plus faible que le groupe de r f rence 30 50 ans Le revenu augmente avec l ge mais cette augmentation ralentit au fur et mesure que l ge augmente Cette volution est toutefois plus marqu e pour les hommes que pour les femmes Tant pour les hommes que pour les femmes un niveau d ducation plus lev signifie un revenu plus important Ainsi tous les niveaux inf rieurs la cat gorie de r f rence Enseignement secondaire su p rieur sont en moyenne associ s un revenu plus faible et seul l enseignement sup rieur entra ne une augmentation du revenu par rapport la cat gorie de r f rence Au niveau de la variable R gion les hommes habitant la Wallonie ont un revenu moyen plus faible que ceux habitant la Flandre le coefficient des femmes n est pas significatif Pour Bruxelles Capitale seul le coefficient des femmes est significatif et indique que leur revenu est plus lev en moyenne que celui des femmes en Flandre L tat de sant n est significatif que pour les hommes Le coefficient indique qu un tat de sant moyen ou mauvais a un effet n gatif sur le revenu par rapport la cat gorie de r f rence En ce qui concerne les diff rents type
503. t mes de transferts publics C est galement le cas de la Pologne En effet dans sa comparaison internationale et empirique des revenus Lydall 1968 a montr que la Pologne et la Su de appartiennent au groupe de pays occi dentaux caract ris s par un faible degr d in galit En outre des chiffres r cemment publi s par Eurostat Wolff 2009 montrent que la r duction en pourcentage du taux de risque de pauvret engen dr e par les transferts de l tat est tr s lev e dans des pays comme la Su de et la France environ de 62 et de 50 respectivement En Pologne l cart salarial de genre est relativement faible et les transferts de l tat r duisent le taux de risque de pauvret de 37 environ Les revenus de l activit conomique pr sentent une in galit l g rement plus faible dans tous les pays l exception du Royaume Uni et de la Su de Les revenus professionnels des femmes sont en moyenne inf rieurs de 40 au Royaume Uni 39 au Luxembourg 37 en Autriche et 35 en Ir lande L cart est le plus faible en Pologne 16 dans les autres pays il est de 29 En ce qui concerne les transferts les in galit s entre femmes et hommes sont toujours tr s mar qu es Les femmes qui b n ficient de transferts en b n ficient moins que les hommes dans tous les pays L cart est le plus important au Luxembourg 4096 au Royaume Uni 39 et en Espagne 35 A l inverse l cart est le plus faible en Su de et en Polog
504. t sup rieur son couple a beaucoup plus de chances d chapper la d pendance que si elle n avait qu un dipl me du secondaire sup rieur La proportion de couples seule la femme est en d pen dance financi re est d autant plus lev e que son niveau d ducation est faible m me si la diff rence entre les niveaux du secondaire inf rieur et sup rieur n est pas prononc e et que celui de son par tenaire l est galement La proportion de couples o seul l homme est en d pendance financi re a tendance augmenter avec le niveau d ducation de la femme si l homme est lui m me faiblement duqu Enfin les r sultats ne sont pas significatifs pour les couples o les deux sont financi rement d pendants TABLEAU 42 DISTRIBUTION DES COUPLES SELON LE NOMBRE DE PARTENAIRES EN DEPENDANCE AU SEIN DU COUPLE ET SELON LE NIVEAU D EDUCATION DES DEUX PARTENAIRES 966 786 00 SS anbib ag ua sejdnoo sap ne snu a Sap uonnqujsip ej ap esAjeuy saidosd sjnoje 900Z anbibjag gqI S aunos ue Juos saJreuejed xnap sa no sajdnog z eJeroueuij ua aWWOY jnes no sajdnog H aJaloueul e uepuedep ue 1se ej sayjdnog 4 e xuepuedep ue jse u seJreuejjed xnap sep UNINe no saydnog 0 LE 8G LL 90 7 EB OS L9 E9 8 82 Jneiuedns
505. t comme tant Le rapport entre Le pourcentage de femmes et d hommes en situation de pauvret de temps et de revenus Note e pauvres en temps si le temps de travail total gt 1 5 temps de travail total moyen de la population e pauvres en revenus si le revenu disponible lt 60 revenu disponible m dian de la population IL faut remarquer que moins de 696 de la population totale cumulent les deux types de pauvret et que la population touch e par la pauvret de temps semble tre diff rente de celle de la pauvret de revenus En effet le pourcentage de personnes en situation de pauvret de temps est de pr s de 16 de la population totale alors que celui de personnes en situation de pauvret de revenus est de 1996 Or 696 de la population cumulent ces deux types de pauvret Il apparait donc que ces deux types de pauvret sont relativement diff rents l un de l autre ce qui peut entre autre s expliquer par le fait que les per sonnes pauvres sont g n ralement celles qui ont plus de temps consacrer aux loisirs au repos etc puisqu elles consacrent g n ralement moins de temps au travail r mun r et ont donc de temps consacrer aux autres activit s toutes choses tant gales par ailleurs Malgr ce constat les femmes sont proportionnellement plus touch es par ces deux types de pau vret que les hommes car l indicateur vaut 6 5 ce qui signifie qu il y a 6 5 fois plus de femmes cumu lant pauvret de revenus et
506. t d ge entre les conjoints ne semble pas avoir d effet sur l cart entre les revenus nets au sein du couple pour les personnes mari es l ge sup rieur de la femme est synonyme d un cart faible chez les cohabitants avec une quasi galit de revenu cart de 0 01 lorsque la femme a 5 ans de plus que son compagnon 3 Analyse de la distribution des revenus au sein des couples en Belgique N N 178 TABLEAU 44 R PARTITION DES COUPLES ET ECARTS DE REVENUS SELON LA DIFFERENCE D GE ENTRE LES PARTENAIRES PAR GROUPE D GE Couples mari s Femme plus g e de 5 ans et 135 3 12 0 51 Femme plus g e de 1 4ans 642 15 14 12 650 24 614 0 51 541 12 5 11789 24 209 0 49 2124 48 15 12 415 24 592 0 50 738 16 32 11 348 22 249 0 51 Homme plus g de 10 ans et Couples cohabitants Femme plus ag e de 5 ans et 212 84 4 77 7 24 11519 16 100 21 634 16 328 0 53 0 99 Femme plus g e de 1 4ans 162 15 04 16 627 20 485 0 81 116 10 43 15 441 21 169 0 73 452 41 43 14 558 21 262 0 68 200 17 98 13 120 22919 0 57 Homme plus g de 10 ans et Source SILC Belgique 2006 calculs propres 90 7 88 12 366 20 201 0 61 Lorsque le revenu de l homme est sup rieur ce
507. t dans des couples cohabitants est plus lev que celui de ceux vivant dans des couples mari s Ainsi 51 des femmes cohabitantes ont un niveau d ensei gnement sup rieur contre 4596 des hommes cohabitants et 3796 des femmes mari es ont ce niveau d ducation compar 39 des hommes mari s Au niveau de l ensemble des couples les carts de revenus sont principalement fonction du niveau d ducation de la femme ils sont les plus lev s lorsque le niveau d ducation de la femme est le plus faible 63 67 et les plus faibles quand son niveau d ducation est le plus lev 16 36 L cart est cependant lev lorsque l homme et la femme ont un niveau d ducation sup rieur 36 IL est int ressant de distinguer au sein des couples les mari s et les cohabitants En effet les cohabi tant sont en moyenne plus jeunes et les in galit s entre les revenus des partenaires sont nettement moins fortes que pour les couples mari s Les femmes cohabitantes sont plus nombreuses exercer une activit professionnelle que les femmes mari es ce qui les prot ge de la d pendance financi re vis vis de leur partenaire Cette analyse des in galit s de revenu au sein des couples dans SILC Belgique 2006 et 2007 montre une d pendance forte des femmes mari es vis vis de leur partenaire les femmes mari es ont un revenu individuel plus faible et un taux de d pendance financi re plus lev que les femmes de l ensemble de
508. t des hommes en Belgique 34 Nous analysons successivement la composition de chaque d cile selon le sexe l ge le statut par rapport l activit selon les diff rentes cat gories de revenu et selon le niveau d ducation Part des hommes et des femmes par d cile du revenu individuel net La r partition des hommes et des femmes entre les diff rents d ciles indique une pr sence tr s im portante des femmes dans les premiers d ciles Graphique 1 8496 des personnes que comprend le premier d cile sont des femmes L galit se r alise aux alentours du 6 d cile puis la proportion de femmes diminue pour n tre plus que de 2396 dans le dernier d cile GRAPHIQUE 1 PROPORTION DE FEMMES ET D HOMMES PAR D CILE DU REVENU INDIVIDUALIS NET 100 80 60 40 20 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 E Pourcentage de femmes M Pourcentage d hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres Nous proposons de retenir comme indicateur d in galit entre les femmes et les hommes en Bel gique e La part des femmes dans le premier et le dernier d cile 84 et 23 Lerapport entre le pourcentage de femmes dans le premier et le dernier d cile 3 6 GRAPHIQUE 2 R PARTITION DES FEMMES ET DES HOMMES AU SEIN DES DECILES POUR LES DIFF RENTS GROUPES D AGE 25 ans 3096 2596 2096 1596 1096 j 0 1 1 1 1 1 1 m 1 m J
509. t en ce qui concerne les effets du passage au statut de pensionn le taux de d pendance financi re augmente fortement pour les femmes alors que l effet marginal est faible pour les hommes TABLEAU 34 EFFET MARGINAL DU STATUT D ACTIVIT SUR LE TAUX DE D PENDANCE FINANCIERE REFERENCE TRAVAIL A TEMPS PLEIN Travailleurs a temps plein Travailleurs a temps partiel 0 160 0 126 0 1911 Ch meurs 0 486 0 459 Pensionn s 0 437 0 081 0 312 Autres inactifs 0 759 0 570 0 760 Source SILC Belgique 2006 calculs propres GRAPHIQUE 13 EFFET MARGINAL DU STATUT D ACTIVIT SUR LE TAUX DE DEPENDANCE FINANCI RE R F RENCE TRAVAIL TEMPS PLEIN 0 8 0 7 0 1 EE TE Travailleurs Ch meurs Pensionn s Autres inactifs temps partiel E Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres La prise en compte dans l analyse probit d autres variables explicatives change l effet du statut d acti vit sur le taux de d pendance financi re Tableau 35 En effet le statut d activit peut incorporer des effets qui sont d s d autres caract ristiques telles que l ge l ducation etc Si on veut isoler l effet purement dd au statut d activit il faut contr ler pour l effet des autres caract ristiques Le Tableau 35 montre qu en incluant l ge l effet marginal sur le taux de d pendance financi re d avo
510. t en ex cution de la l gis lation y relative Annexe technique 361 362 e des pensions de guerre e des rentes octroy es en raison d un accident du travail ou d une maladie professionnelle des per sonnes qui n ont pas subi de pertes de revenus professionnels La rente est automatiquement exon r e si le degr d invalidit n exc de pas 2096 ou si elle est pay e en compl ment d une pension de re traite Si le degr d invalidit est sup rieur 20 l exon ration est en principe limit e ce pourcentage Ce qui explique pourquoi aucune information relative l imposition des allocations li es l ducation allocations li es la famille et aux enfants allocations li es l exclusion sociale et alloca tions li es au logement n est disponible dans SILC Belgique 2006 Les autres transferts sociaux ne sont pas exon r s SILC fournit un montant brut et un montant net en ce qui concerne les revenus de la pension des allocations de ch mage de la pension de survie des indemnit s maladie et invalidit et des cong s parentaux 4 Individualisation du revenu La pauvret et les risques d exclusion sont traditionnellement mesur s au niveau du m nage est en situation de risque de pauvret une personne qui appartient un m nage risque L hypoth se sous jacente est que les ressources sont galement partag es entre les membres du m nage quelle qu en soit la structure et quel q
511. t principalement d valuer dans quelle mesure les femmes et les hommes consa crent une grande partie de leur temps au travail qu il soit r mun r ou non par opposition au temps consacr aux temps hors travail non r mun r et dans quelle mesure leur utilisation du temps diff re 240 2 2 Mesures de l allocation du temps et de la pauvret de temps 2 2 1 Allocation du temps Selon Lawson 2007 la pauvret en termes d utilisation du temps peut tre mesur e en analysant l allocation du temps des femmes et des hommes entre les diff rentes activit s travail r mun r travail domestique prise en charge des enfants loisirs etc IL existe diff rentes m thodes pour analyser l allocation du temps intra m nage les carnets de bord les questions directes et toute une autre s rie de mesures Les personnes interrog es diff rent galement d une enqu te l autre il peut s agir d un seul membre de la famille qui estime la r partition du temps de tous les autres membres de la famille de tous les membres de la famille interrog s individuellement ou encore de tous les adultes pr sents dans le m nage Selon la personne qui r pond les r sultats peuvent diverger le r pondant ayant tendance suresti mer le temps consacr aux t ches domestiques et sous estimer celui des autres membres Marini et Shelton 1993 Certains auteurs comme Marini et Shelton 1993 calculent m me la moyenne de ces deux r ponses afin d v
512. t propos s et ces indicateurs font l objet d une comparaison avec les taux de pauvret europ ens calcul s en faisant l hypoth se d une mise en com mun et d un partage int gral des ressources entre tous les membres d un m nage Nous analysons galement les effets de l intervention de l tat sur la d pendance financi re et nous testons la sensi bilit de nos r sultats en appliquant une chelle d quivalence tenant compte des enfants charge La fin du premier chapitre est consacr e l analyse des effets de diff rentes caract ristiques sur la Introduction g n rale ol 16 probabilit de d pendance financi re en estimant un mod le probit qui permet d isoler les effets pro pres de diff rentes variables socio conomiques et de mettre en vidence les facteurs d terminant de la d pendance financi re Dans le second chapitre la m me m thodologie est appliqu e pour calculer les revenus individuels des femmes et des hommes et les indicateurs d in galit s pour neuf pays europ ens l Autriche la Belgique l Espagne la France l Irlande le Luxembourg la Pologne la Su de et le Royaume Uni Notre objectif est de comparer les in galit s entre les revenus des femmes et des hommes entre ces pays et de mesurer les carts entre les taux de d pendance financi re et les taux de risque de pau vret europ ens pour les femmes et pour les hommes Dans le troisi me chapitre nous tentons d ouvrir la boite noire qu
513. t qu environ 1696 de la population sont touch s par la pauvret de temps ou la pauvret mon taire mais que seulement 696 cumulent ces deux types de pauvret et il s agit majoritairement des femmes Un tel r sultat peut s expliquer par le fait qu en g n ral les personnes pauvres financi rement sont celles qui n ont pas d emploi r mun r et disposent de ce fait de plus de temps Les femmes sont proportionnellement plus touch es par les deux types de pauvret que les hommes 8 IMPLICATIONS POLITIQUES ET RECOMMANDATIONS Le fait de ne pas disposer de donn es individuelles dans les principales bases de donn es pouvant tre utilis es pour tudier les ressources et les consommations refl te une vision particuli re et partielle de la soci t qui correspond celle du mod le unitaire de la famille qui agit comme un seul homme ignorant les pr f rences et les ressources respectives de chacun de ses membres Cette vue pas s iste se retrouve aussi lorsque l on constate que les droits sociaux ne sont toujours pas des droits individuels notamment en Belgique et dans la facon dont les indicateurs de suivi des politiques sont calcul s Comme l explique Briar 2000 Ways of conceptualising and measuring poverty inequality and well being are political and contestable and thus are subject to constant reinterpretation and change Indices and concepts to a considerable extent reflect the values of the people responsible for framing
514. taires repr sentent une part im portante Espagne et Belgique par exemple Smeeding et al 1993 la part du revenu disponible tant affect e une consommation de biens et services qui peut compenser d autres charges Canberra Group 2001 il reste n anmoins que le loyer imput n est pas en r alit un revenu disponible r el Notre d finition Not pru re d finition des revenus du patrimoine est reprise dans le tableau suivant les int r ts sur l em nt hypoth caire figurent avec un montant n gatif Revenu du patrimoine 4 Revenu provenant de la location d un terrain ou d un batiment H74 Location d une partie du logement pour usage professionnel H37 Revenu provenant d investissements financiers HY090 Montant des int r ts sur l emprunt hypoth caire HY100 pargne pension priv e 1110 Indemnit s provenant d une assurance vie 1113 Autres revenus Le groupe de Canberra propose une division entre transferts recus et transferts pay s Nous avons pr f r une autre approche en s parant les transferts de l Etat les taxes et les autres revenus Notre d finition des autres revenus reprend les transferts entre m nages les aides provenant de la charit ainsi que les revenus des moins de 16 ans au sein du m nage Suite aux remarques de la DGSIE nous avons d cid de ne pas consid rer les variables concernant le revenu des moins de 16 ans ou l aide pro
515. tant qu ind pendant Oui 3 Revemudetactvit onomique 1 2 0 4 Revenu du patrimoines 0 H74 Revenu provenant de la location d un terrain ou d un b timent Non H37 Location d une partie du logement pour usage professionnel Non HY090 Revenu provenant d investissements financiers Non HY100 Montant des int r ts sur l emprunt hypoth caire Non 110 pargne pension priv e Oui 113 Indemnit s provenant d une assurance vie Oui Transferts inter m nages recus H86 et H86b Pension alimentaire effectivement re ue Non H88 et H89 Montant du soutien financier r gulier recu d un autre m nage Non Transferts inter m nages pay s H79 et H79b Pension alimentaire r ellement pay e Non H81 et H82 Montant du soutien financier r gulier pay un autre m nage Non 6 Revenu brut s45 T0 TranstertsdeU tats Pensions dont 1102B B Pension de retraite Oui 1102C_B Revenu garanti aux personnes g es Oui 1102D_B Compl ment au revenu garanti pour les personnes g es Oui 1102E_B Autres pensions non connues Oui 1102A B Pension de survie Oui Ch mage dont 198 B Allocation de ch mage Oui 199 Pr pension Oui 198C_B Indemnit s d interruption de carri re Oui 198D_B Allocations de garantie de revenu Oui 198E_B Allocations du fonds de s curit d existence Oui 198F_B Suppl ment recu pour le suivit d u
516. tat 2 930 4 882 3 842 Transferts entre m nages 53 65 2 Taxes 3 356 7 288 5 193 Composantesents2 Femmes Hommes Rb Revenu de l activit conomique 12 468 24 375 17 834 Revenu du patrimoine 333 461 391 Transferts de l tat 7496 5 610 6 646 Transferts entre m nages 528 548 43 Taxes 4 248 8 343 6 093 Revenu individuel net 15 912 20 633 18 040 Source EU SILC longitudinal 2007 calculs propres 227 228 Si en moyenne la rupture du couple entraine une forte augmentation du revenu net de la femme et une stabilit ou une l g re augmentation du revenu de l homme le Tableau 18 indique que dans notre chan tillon ily a cependant 19 des femmes et 37 des hommes dont le revenu diminue suite a la rupture TABLEAU 18 EVOLUTION DU REVENU INDIVIDUALIS NET ENTRE T ET T 2 Augmentation du revenu individuel net Nombre d observations 339 218 Pourcentage 81 49 63 19 Diminution du revenu individuel net Nombre d observations ZT 127 Pourcentage 18 51 36 81 Total Nombre d observations 416 345 Pourcentage 100 100 Source EU SILC longitudinal 2007 calculs propres 2 3 Description du mod le conom trique et des variables utilis es Pour analyser les d terminants de l volution du revenu des individus apr s une rupture du couple nous nous inspirons de l tude d Uunk 2004 dont nous nous d marquons cependant fortement en nous int ressant aux revenus individuels alors
517. te le d tail des r sultats des estimations conom triques Enfin une conclusion reprend les principaux r sultats et implications de cette partie de l tude 2 1 Les donn es L tude longitudinale des effets d une rupture du couple sur les revenus individuels des femmes et des hommes est bas e sur les donn es de la base SILC europ enne longitudinale 2007 qui comporte des observations relatives 22 pays La mesure des revenus nets a fait l objet d une description technique qui est disponible dans la note tech nique annex e ce rapport Notre chantillon couvre seulement 18 des 22 pays car pour 4 pays nous ne disposons pas des informations n cessaires pour le calcul du revenu net Les 18 pays sont les suivants Finlande Hongrie Islande Lituanie Pays Bas Norv ge R publique slovaque Royaume Uni Autriche Belgique Chypre R publique tch que Estonie Espagne Luxembourg Pologne Su de et Slov nie 4 volution des revenus des femmes et des hommes apr s une rupture ou le d c s du partenaire en Belgique et en Europe 223 224 Les adultes retenus dans notre chantillon ont t d finis comme les personnes g es de plus de 25 ans ou g es de 18 25 ans et consid r es comme conomiquement actives c est dire les personnes de cette tranche d ge ne vivan travaillent ou sont la recherche effective Notre chantillon est compos d adultes e mais sans partenaire au cours de l enqu t pas avec
518. tie de revenu 198 B Allocations du fonds de s curit d existence 198 B Suppl ment recu pour le suivit d une formation professionnelle I98F B Allocation d attente pour jeunes quittant l cole 198A B Autres allocations li es au ch mage 198H B Compl ment de frais de garde d enfants ou compl ment de mobilit 1986 B Indemnit s d invalidit dont Invalidit sup rieure 1 an 115A B Accident de sur le chemin du travail incapacit permanente 1115E_ Maladie professionnelle incapacit permanente 1115G_B D c s d un membre de la famille au travail 1115H B Assistance permanente et indispensable d un tiers 1115 B Autre indemnit en rapport avec maladie ou accident 1115J B Indemnit s maladie dont ndemnit pour moins valide I115B B ncapacit de travail moins d un an non li e au travail 1115 B Accident de sur le chemin du travail temporaire 1115D B aladie professionnelle incapacit temporaire I115F B Assurance maladie de la r gion flamande 1119 Allocations li es la famille et aux enfants ndemnit de maternit paternit 1116 Cong parental 1117 Allocations familiales recues H91 Prime de naissance adoption recue H93 Allocations li es l ducation Bourse d tudiant H97 Autres allocations li es l exclusion sociale Revenu d int gration sociale 1184 Allocations li es au logement Allocations li es au logement HY070 Dans SILC les allocations aux personnes g es PY10
519. tion revenus et int r ts sur le capital et les investissements financiers Revenu des transferts entre m nages transferts r guliers entre m nages recus transferts r gu liers entre m nages pay s Revenu brut revenus de l activit conomique revenus du patrimoine revenus des transferts entre m nages Annexe technique 367 368 Revenu des transferts de l tat allocations de ch mage allocations de pensions allocations li es un d c s allocations li es la maladie allocations li es un handicap allocations li es l ducation allocations li es la famille allocations li es l exclusion sociale allocations li es au logement Taxes les taxes sur la richesse si applicable les taxes sur le revenu ainsi que les contributions la s curit sociale Revenu net disponible avec intervention de l tat Revenu brut revenu des allocations Taxes Soit selon la terminologie des variables dans SILC Revenu de l activit conomique PY010g PY050g Revenu du patrimoine PY080g HY040gi HYO90gi Revenu des transferts entre m nages HY080gi HY130gi Revenu brut Revenus de l activit conomique revenus du patrimoine revenus des transferts entre m nages Revenu des transferts de l tat PY090g PY100g PY110g PY120g PY130g PY140g HYO50gi HYO amp 0gi HYO70gi Taxes HY120gi HY140gi Revenu net Revenu de l activit conomique revenu du patr
520. tion du temps des femmes et des hommes entre un nombre d activit s d sagr g es tr s d taill es Sur base de cette enqu te nous avons analys les in galit s dans la disposition du temps entre femmes et hommes Ces in galit s ont t tudi es en fonction de diff rentes caract ristiques individuelles L analyse de l utilisation du temps fait r f rence a la notion de pauvret de temps qui peut tre d finie comme le fait que certaines personnes ne disposent pas d assez de temps pour se reposer et pour leurs loisirs apr s d duction du temps qu elles consacrent au travail qu il soit r mun r activit professionnelle ou non activit s domestiques et parentales Bardasi et Wodon 2006 Nous avons donc construit cinq indicateurs qui synth tisent les in galit s entre hommes et femmes dans l utilisation du temps et La pauvret de temps TABLEAU 3 INDICATEURS D IN GALIT S DE TEMPS EN BELGIQUE Pourcentage de personnes en pauvret de temps 16 6096 15 1996 1 0996 Intensit de pauvret de temps 125 88 129 12 0 97 Temps consacr au travail r mun r 14 57 21 99 0 66 Temps consacr au travail non r mun r 27 55 16 89 1 63 Cumul de pauvret 0 07 0 01 6 50 Source Enqu te sur l emploi du temps belge 2005 calculs propres 6 Conclusions 283 284 Le premier indicateur est un indicateur d in galit de pauvret de temps il repr sente le rapport entre le pourcentage de femm
521. tive d un travail Voir le d tail de nos hypoth ses pour les adultes dans la note technique annex e a ce rapport Enseignement secondaire inf rieur 25 20 15 10 El L L L I ji L L L B L J 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 Enseignement secondaire sup rieur 20 15 10 1 1 1 1 L L 1 1 1 E J 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 096 Enseignement sup rieur 3096 2596 20 15 10 i i a g 1 2 3 4 5 6 ih 8 9 10 0 W Femmes M Hommes Source SILC Belgique 2006 calculs propres 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique A 42 Quel que soit leur niveau d ducation les femmes se retrouvent toujours dans une moins bonne situation que les hommes Graphique 4 Les femmes qui n ont pas de dipl me de l enseignement su p rieur se retrouvent principalement dans les cing premiers d ciles alors que les hommes se situent plus dans les d ciles centraux et m me dans les d ciles plus lev s s ils ont achev l enseignement secondaire sup rieur Seul un niveau d ducation sup rieur permet aux femmes d chapper aux pre miers d ciles Les Graphiques 5 et 6 indiquent l effet des taxes et des transferts sur les revenus des femmes et des hommes au sein des diff rents d ciles Dans les d ciles les plus bas le revenu
522. tralit par rapport la richesse Autrement dit ces rentr es ne doivent pas avoir une incidence n gative sur la richesse totale de l individu La d finition d u revenu pr sent par le Canberra group se structure ainsi D FINITION DU REVENU PAR LE CANBERRA GROUP Cash or near cash Cash wages and salaries a2 Tips and bonuses 3 Profit sharing including stock options A Severance and termination pay 5 Allowances payable for working in remote locations etc where part of conditions of employment Cash value of fringe benefits 6 Employers social insurance contributions 7 Goods and services provided to employee as part of employment package Cash or near cash 21 Profit loss from unincorporated enterprise 2 2 Royalties In kind imputed 2 3 Goods and services produced for barter less cost of inputs 2 4 Goods produced for home consumption less cost of inputs 2 5 Income less expenses from owner occupied dwellings Income less expenses from rentals except rent of land 4 1 Interest received less interest paid 4 2 Dividends 4 3 Rent from land Currenttransfers received 5 1 Social insurance benefits from employers schemes 5 2 Social insurance benefits in cash from government schemes 5 3 Universal social assistance benefits in cash from government 5 4 Means tested social assistance benefits in cash from government 5 5 Regular inter household cash trans
523. tribution totale est de 0 36 Le coefficient intragroupe est plus lev pour les femmes 0 393 contre 0 303 pour les hommes Autrement dit la distribution du revenu des femmes est plus tir e que celle des hommes Une premi re mesure calcul e par Dagum qui nous donne une id e de l in galit de revenu entre les deux distributions est la notion de distance conomique relative qui a dans notre cas une valeur lev e 0 605 et montre ainsi que l cart entre les distributions de revenu des hommes et des femmes est relativement lev TABLEAU 14 REVENU NET INDIVIDUALIS PAR SEXE POPULATION TOTALE Femmes 4 596 13 474 54 0 513 0 397 0 393 Hommes 4 841 21 535 15 0 487 0 603 0 303 TE Total 9 437 17 400 22 1 000 1 000 0 360 Source SILC Belgique 2006 calculs propres 16 Car malgr que le revenu moyen des femmes soit inf rieur celui des hommes il y a des femmes qui disposent d un revenu gal ou sup rieur certains hommes ce qui correspond la zone de chevauchement des deux distributions 17 L expression transvariation d signe les diff rences de revenu dues la zone d intersection des deux distributions Mussard et al 2003 p4 18 Appel e aussi distance conomique directionnelle ou encore richesse conomique relative elle est comprise entre 0 et 1 et mesure la diff rence entre les distributions de revenu des deux groupes tudi s Plus les deux distributions s cartent l u
524. u revenu que nous avons adopt e et nos hypoth ses de r partition se rapporter la note technique annex e ce rapport 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique N 22 1 2 1 Revenus individuels bruts et nets Selon le groupe de Canberra la mesure du revenu net est gale la somme de toutes les rentr es salaires et transferts positifs moins les sorties transferts n gatifs C est la m me approche qui est appliqu e ici le revenu net est gal la somme des revenus de l activit conomique des revenus du patrimoine des transferts nets entre m nages des transferts de l tat moins les taxes imp t sur les revenus et cotisations sociales La moyenne et la m diane des revenus individuels sont calcul es par sexe sur base annuelle Les r sultats figurent au Tableau 1 Le revenu moyen brut des femmes est gal 55 du revenu moyen brut des hommes et le revenu moyen net 62 L intervention de l tat a donc pour effet de r duire l cart entre les revenus des femmes et des hommes En moyenne le revenu net des femmes est plus lev que le revenu brut alors que c est l inverse pour les hommes TABLEAU 1 MOYENNES ET M DIANES DES REVENUS INDIVIDUALIS S BRUTS ET NETS PAR SEXE POPULATION TOTALE Hommes Femmes Revenu brut 4 970 2006 Revenu net 4 970 2006 Source SILC Belgiqu
525. ucation le niveau d ducation est mesur avant la rupture Le niveau d ducation exerce un effet positif sur le taux d emploi des femmes Dans la mesure o les femmes qui ont un niveau d ducation lev ont plus de probabilit de travailler avant la rupture le niveau d ducation peut exercer un effet n gatif sur la variation du revenu individuel net de la femme apr s la rupture Par contre si les femmes ne travaillaient pas avant la rupture un niveau d ducation lev leur permettra de rentrer plus facilement sur le march du travail et dans ce cas le niveau d ducation exercera un effet positif sur la variation du revenu individuel net Les trois niveaux d ducation consid r s sont le niveau du secondaire inf rieur les niveaux primaire et secondaire inf rieur ont t regroup s pour des besoins de significativit le secondaire sup rieur et le niveau sup rieur Le statut d activit nous n avons pas utilis les m mes modalit s que Uunk 2004 pour cette va riable car elles n taient pas significatives travailler moins de 14 heures par semaine travailler au moins 14 heures par semaine Nous avons plut t consid r l influence du changement de statut d ac tivit entre t et t 2 sur l volution du revenu La premi re modalit comprend les individus qui gardent le m me statut d activit entre les deux dates consid r es la deuxi me modalit regroupe ceux qui passent du statut de travailleur temps plei
526. ue les individus d passent les 50 ans l effet marginal sur leur d pendance financi re est g n ralement n gatif et il n y a pas d inversion des coef ficients apr s l ge de la retraite sauf pour les femmes en Belgique En Irlande et au Royaume Uni es femmes de 50 59 ans ont un taux de d pendance financi re l g rement plus lev que les 30 49 ans mais g n ralement le taux de d pendance financi re continue diminuer apr s 50 ans L impact de l ducation sur la d pendance financi re est vident dans tous les pays tudi s Une meilleure ducation diminue le risque de d pendance financi re Cependant on remarque de fortes diff rences selon le sexe En effet avoir une ducation plus faible est beaucoup plus p nalisant pour les femmes que pour les hommes Les femmes dont le plus haut dipl me est inf rieur celui de l ducation secondaire sup rieure ont des taux de d pendance financi re sup rieurs de 11 en Ir lande et de 3296 au Luxembourg par rapport aux femmes qui ont un dipl me de l enseignement sup rieur Pour les hommes cette augmentation varie de 2 en Belgique 2196 en Pologne Les femmes qui ont un dipl me du secondaire sup rieur ont entre 396 Su de et 22 Luxembourg de probabilit s de plus d tre d pendantes financi rement que celles qui ont un dipl me de l enseignement sup rieur Pour les hommes ces r sultats sont nouveau plus faibles allant de 1 en Su de en Autriche
527. ue soit le pourvoyeur Cette facon de proc der masque les caract ristiques et les risques particuliers encourus par les femmes Un des nombreux objectifs de cette tude sera d ouvrir la bo te noire que repr sente le m nage d tudier qui apporte quoi en termes de revenus de toute nature et qui b n ficie de quoi en termes de consommation de biens et de services et en termes de temps disponible Dans un premier temps nous pr senterons les diff rentes variables relatives au revenu qui sont r colt es au niveau du m nage et non pas au niveau individuel afin d en mesurer l importance Seront expliqu es par la suite nos hypoth ses permettant d individualiser ces revenus m nages 4 1 Importance des variables ventiler Les diff rentes variables collect es au niveau du m nage doivent tre ventil es pour permettre une individualisation du revenu Toutefois certaines de ces variables ne touchent qu une infime partie de la population et ne doivent peut tre pas faire l objet d une analyse aussi pouss e que d autres va riables plus importantes Nous faisons le choix de ne pas prendre en compte les variables qui concer nent moins de 196 des m nages Dans ce point nous reprenons en d tail les diff rentes variables non individualis es afin d en avoir une id e plus pr cise Revenu du patrimoine e Revenu provenant de la location d un terrain ou d un b timent HY040 IL s agit du revenu provenant de la location d
528. un des partenaires se trouve en situation de d pendance financi re et dans 90 des cas c est la femme qui est en situation de d pendance Cette situation est plus marqu e pour les couples mari s que pour les cohabitants L cart entre es revenus des femmes et des hommes au sein des couples augmente avec l ge moyen du couple Il est le plus faible pour les couples dont l ge moyen est inf rieur 35 ans et le plus lev pour les plus parcours pro de 65 ans Ceci refl te bien entendu les difficult s pour les femmes de d velopper un essionnel continu ainsi que l effet des interruptions de carri re qui leur sont souvent impos es L cart est toujours plus faible si on consid re l ensemble de la population pour laquelle on observe aussi une augmentation de l cart avec l ge l exception du dernier groupe d ge C est encore une il ustration de la vuln rabilit forte des femmes g es m me si elles vivent en couple 6 Conclusions 277 278 Les couples sans enfant repr sentent 52 de l ensemble des couples ils repr sentent 41 des couples dont moyen est inf rieur 35 ans et 16 des couples dont moyen est compris entre 35 et 50 ans C est au sein des couples de moins de 35 ans que le pourcentage de couples avec un enfant charge est le plus lev 28 contre 24 pour les 35 50 ans et 18 pour l ensemble des couples Le pourcentage de couples avec deux enfants et plus est le
529. un parent avec un enfant non charge ce qui n est pas fait dans SILC Les variables auxquelles nous avons recours sont pr sent es au point 2 4 concernant les hypoth ses faites pour les m nages Hypoth ses de r partition du revenu Les revenus disponibles au niveau du m nage sont ventil s comme suit e Les allocations familiales sont allou es aux parents pr sents dans le m nage hauteur de 50 chacun e Les taxes ont t ventil es en deux temps Dans un premier temps les taxes relatives aux revenus individuels ont t identifi es en sommant la diff rence entre les montants bruts et nets de ces re venus Dans un deuxi me temps les imp ts pour lesquels SILC Belgique 2006 et 2007 ne donnent pas d informations individuelles sont r partis entre les diff rents membres du m nage sur base du montant d imp ts individuels calcul pr c demment Plusieurs cas de figure peuvent se pr senter e Dans le cas les montants des imp ts individuels des membres adultes du m nage sont nuls mais que le montant des taxes du m nage est positif chaque adulte contribue au paiement de ces imp ts concurrence d une somme gale Siles montants des imp ts individuels de tous les membres adultes du m nage est n gatif la r gle de proportion est appliqu e de mani re inverse Chacun contribuera d autant plus que son imp t individuel sera relativement moins n gatif Si un membre du m nage un imp t individuel n gatif
530. und Jugend Kohlhammer Stuttgart Andref J B Borgloh M Gullner Wilking 2003 Wenn aus Liebe rote Zahlen werden Uber die wirtschaftlichen Folgen von Trennung und Scheidung When love becomes being in the red About the economic consequences of separation and divorce Wiesbaden DE Westdeutscher Verlag Andre H J B Borgloh M Br ckel M Giesselmann et D Hummelsheim 2006 The economic consequences of partnership dissolution A comparative analysis of panel studies from Belgium Germany Great Britain Italy and Sweden European Sociological Review vol 22 n 5 pp 533 560 Atkinson A B 1970 On the Measurement of Inequality Journal of Economic Theory vol 2 n 3 pp 244 263 Atkinson A B 1987 On the Measurement of Poverty Econometrica vol 55 n 4 pp 749 764 Atkinson T B Cantillon E Marlier et B Nolan 2002 Social Indicators The EU and Social Inclusion Oxford University Press Oxford Atkinson A B B Cantillon E Marlier et B Nolan 2007 The EU and social inclusion facing the challenges The Policy Press Bristol Bardasi E et Q Wodon 2006 Measuring time poverty and analysing its determinants Concepts and application to Guinea World Bank Working Paper n 73 Bardasi E et J Gornick 2007 Women s part time wage penalties across countries Luxembourg Income Study Working Paper Series working paper n 467 Bardone L et A C
531. ur un emploi 2 2 Hypoth ses pour les m nages La variable TYPMEN permet d identifier 11 cat gories de m nages diff rentes Afin d harmoniser le plus possible ces cat gories avec les cat gories de m nages disponibles dans l enqu te SILC et celles utilis es pour les autres indicateurs d in galit de BGIA cf premi re partie nous avons reconstruit la variable de la mani re suivante YPMEN 1 1 adulte seul TYPMEN 2 TYPMEN 3 2 adultes de moins de 65 ans sans enfant charge TYPMEN 6 2 adultes dont au moins 1 a plus de 65 ans sans enfant charge TYPMEN 5 1 adulte seul avec au moins 1 enfant charge TYPMEN 4 2 adultes avec 1 enfant a charge TYPMEN 7 2 adultes avec 2 enfants a charge TYPMEN 8 2 adultes avec au moins 3 enfants a charge TYPMEN 9 Personne seule ou couple avec enfants TYPMEN 10 Autres TYPMEN 11 59 Dans SILC la limite d ge inf rieure est de 16 ans mais ici elle est de 18 ans en raison des donn es utilis es qui ne couvrent que la population des 18 99 ans 60 Sont consid r s comme des parents la belle m re le beau p re les parents adoptifs et les familles d accueil Annexe technique 373 2 3 Niveau d ducation La variable Q27 reprend le plus haut dipl me obtenu par l individu selon 6 cat gories Nous avons re construit la variable afin d obtenir 3 cat gories niveau d ducation primaire ou secondaire inf rieur niveau d ducation sec
532. ure de rentrer plus facilement sur le march du travail apr s cet v nement Enfin la rupture entraine une augmentation du revenu individuel net qui est d autant plus forte que l v nement pousse la personne r Jint grer le march du travail En ce qui concerne les variables macro conomiques l augmentation du nombre de places dans les services publics de garde d enfants influence positivement la variation du revenu en cas de rupture La garderie publique parait donc une politique indispensable afin de permettre aux femmes et sur tout aux m res isol es de combiner charges familiales et professionnelles L interpr tation de l im pact estim du type d tat providence sur les cons quences conomiques d une rupture s av re sou vent compliqu Ce r sultat souligne la n cessit d aborder de facon tr s critique des classifications d tats providence du type de celle tablie par Esping Andersen 1990 et 1999 7 LES AUTRES FORMES D INEGALITES Les in galit s entre individus et entre femmes et hommes ne se limitent pas aux carts de reve nus Les approches conventionnelles bas es sur le revenu ont fait l objet d analyses critiques qui ont conclu la n cessit d aborder les concepts d in galit et de pauvret dans leurs autres dimensions L approche multidimensionnelle a t largement impuls e par les travaux d Amartya Sen 1981 1985 1992 1995 prix Nobel d conomie qui a reconsid r les concepts d in gal
533. urrait repr senter de la discrimination pure l gard des femmes 2 LA PAUVRET INDIVIDUELLE OU LA D PENDANCE FINANCIERE Nous avons aussi revisit l approche traditionnelle de la pauvret le taux de risque de pauvret euro p en est d fini comme le pourcentage de personnes appartenant des m nages dont le revenu qui valent adulte disponible est inf rieur 6096 du revenu quivalent m dian national Ce taux de risque de pauvret fait donc l hypoth se forte d une mise en commun et d un partage int gral des revenus entre les membres d un m nage Au d part de cette d finition et des revenus individuels que nous avions calcul nous avons d fini la notion de d pendance financi re les personnes en situation de d pendance financi re tant celles dont le revenu net individuel est inf rieur 60 du revenu m dian individuel La notion de d pendance financi re repr sente en fait le risque de pauvret encouru par une personne si elle doit faire face ses besoins avec ses revenus propres sans l aide d autres personnes Nous faisons l hypoth se que les individus ne sont prot g s du risque de pauvret que par les revenus dont ils disposent personnellement La diff rence essentielle avec le taux de pauvret europ en est que nous ne consid rons pas le m nage comme unit de partage nous consid rons 270 s par ment chaque individu quel que soit le m nage auquel il appartient et nous prenons en compte
534. us g es Chez les femmes l effet est identique mais moins significatif Toutes autres caract ristiques gales par ailleurs l effet d un faible niveau d ducation entra ne pour les femmes une hausse significative des risques de d pendance financi re Le revenu des femmes est beaucoup plus sensible au niveau d ducation qui influence aussi leur taux d activit Enfin l analyse de la nationalit des individus interpelle tre ressortissant d un pays qui n est pas membre de l Union europ enne augmente la probabilit de d pendance de 11 1 points de pourcen tages pour les hommes et de 39 6 points de pourcentages pour les femmes Cette analyse du SILC Belgique 2006 atteste des in galit s fortes qui existent en Belgique entre les femmes et les hommes Quels que soient les revenus consid r s les femmes qui en b n ficient dis posent de revenus inf rieurs aux hommes c est vrai pour les revenus du travail et pour les transferts de l tat Les carts entre les revenus des femmes et des hommes ne s expliquent qu concurrence de 3196 par des diff rences entre les caract ristiques observ es Les femmes encourent donc un risque de pauvret individuel nettement sup rieur celui des hommes quelles que soient leurs ca ract ristiques Nous proposons que les indicateurs suivants fassent l objet d une publication et d un suivi annuels afin de mesurer l volution des in galit s entre femmes et hommes en Belgique Les calculs e
535. us de 16 ans autres le nombre de personnes dans le m nage le nombre d enfants dans le m nage et leur ge le lieu de r sidence r gion et commune le niveau d urbanisation faible moyen lev etc res donn es Une s rie d informations sont galement collect es en ce qui concerne les activit s de la personne et leur valuation subjective le sentiment d tre surcharg sur une chelle d auto valuation de jamais tous les jours le sentiment de ne pas avoir le temps de faire tout ce qu on veut les activit s auxquelles la personne voudrait consacrer plus de temps Annexe technique 371 372 e la fr quence de certaines activit s de loisirs cin ma ballet concert op ra mus e exposition bibliotheque manifestation sportive e fr quence de certaines activit s sportives jogging natation fitness jeux de ballon etc e la fr quence et le temps de certains activit s b n voles un club de sport une communaut reli gieuse un groupe d aide un parti politique syndicat etc e la fr quence laquelle la personne fait appel une personne ext rieure pour obtenir de l aide garde des enfants pr paration des repas entretien de la maison entretien du jardin etc e la fr quence d aide certaines personnes ext rieures au m nage parents beaux parents en fants petits enfants etc Fichier relatif aux activit s Dans ce questionnaire les r pondants doi
536. us de 2 adultes sans enfant charge e les parents isol s avec un enfant ou plus charge les m nages de 2 adultes avec un enfant charge les m nages de 2 adultes avec 2 enfants charge les m nages de 2 adultes avec 3 enfants ou plus charge e enfin les m nages de plus de 2 adultes avec charge La cat gorie de r f rence est constitu e des m nages de 2 adultes de moins de 65 ans sans enfant charge e La nationalit Cette variable se base sur PB220A Citizenship1 de SILC Belgique 2006 qui fait la diff rence entre 3 groupes les Belges les ressortissants de l UE et les ressortissants de pays ext rieurs UUE Les Belges forment la cat gorie de r f rence e Propri taire locataire La variable de base est H12 propri taire locataire de SILC Belgique 2006 Elle comporte plu sieurs cat gories qui ont t rassembl es en 2 cat gories les propri taires et les locataires Le groupe des propri taires constitue la cat gorie de r f rence Les quations de revenu TABLEAU 17 EQUATIONS DE REVENU DE LA POPULATION TOTALE DES FEMMES ET DES HOMMES Femme 4 920 44 28 56 Statut d activit Temps plein Temps partiel 3 850 20 4 491 85 4 301 99 11 31 7 27 15 23 Ch mage 8 884 8
537. us de variables explicatives relatives l activit professionnelle et dans l objectif d augmenter la part expliqu e de l cart de revenu entre les hommes et les femmes nous avons effectu une d composition Oaxaca Blinder pour les personnes en emploi qui correspondent la cat gorie travailleurs de la variable SILC ACTSTA Statut par rapport l activit Pr sentation des variables En plus des variables d ja tudi es pour la d composition du revenu de la population totale six autres va riables relatives a l activit professionnelle ont t ajout es La variable Statut par rapport l activit n est plus utilis e afin d viter des effets de corr lation avec les nouvelles variables introduites e Le type de contrat Cette variable comprend 2 cat gories Contrat a dur e ind termin e qui est la cat gorie de r f rence et contrat a dur e d termin e Elle correspond a la variable PL140 Type de contrat de SILC e L exp rience SILC Belgique 2006 r sume l exp rience sur le march de l emploi en faisant la somme des ann es pass es dans un travail r mun r depuis le premier emploi que ce soit comme salari ou sous le statut d ind pendant Cela correspond la variable PL200 Nombre d ann e pass es dans un tra vail r mun r qui est d finie par la personne interview e et qui fait donc appel la perception que la personne du fait de travai
538. us individuels et les taux de d pendance financi re des femmes et des hommes les caract ristiques individuelles qui peuvent les expliquer et propose une comparaison de ces taux avec le taux de risque de pauvret europ en Dans la troisi me partie l tude est compl t e par l estimation d un mod le conom trique de type probit visant identifier les facteurs les plus d terminants quant la probabilit de se trouver en situation de d pendance financi re Cette m thode permet d identifier les effets marginaux purs des caract ristiques individuelles Dans la quatri me partie quatre indicateurs sont propos s 1 DONNEES ECHANTILLON ET METHODOLOGIE 1 1 Donn es Les donn es utilis es dans le cadre de cette tude proviennent de la base EU SILC 2006 European Statistics on Income and Living Conditions Cette base de donn es couvre une majorit de pays de l Union europ enne except es la Roumanie et la Bulgarie ainsi que certains pays non membres de l Union actuellement la Norv ge et l Islande Elle est la base de r f rence pour les statistiques comparatives relatives au revenu la pauvret et l exclusion sociale notamment dans le cadre du processus europ en de protection et d inclusion sociale Cette base de donn es couvre uniquement les individus vivant dans des m nages priv s l exclusion des individus vivant dans des m nages collectifs ou dans des institutions Certains groupes particuli re
539. us tend l augmenter Pour les hommes les effets marginaux sont plus faibles le type de m nage influence moins le taux de d pendance financi re Enfin l analyse de la nationalit des individus est galement int ressante Tableau 49 Pour les femmes on constate qu avoir la nationalit d un pays de l Union europ enne n a pas d impact si gnificatif sur le taux de d pendance financi re en comparaison avec les femmes Belges Pour les hommes cela a pour effet d augmenter l g rement le taux de d pendance financi re Par contre tre ressortissant d un pays qui n est pas membre de l Union europ enne augmente la probabilit de d pendance de 11 1 points de pourcentages pour les hommes et de 39 6 points de pourcentages pour les femmes Contr ler pour les autres variables tend diminuer l effet de la nationalit pour les hommes alors qu il augmente pour les femmes 1 Analyse des revenus individuels et de la d pendance financi re des femmes et des hommes en Belgique 94 TABLEAU 49 IMPACT DE L INCLUSION D AUTRES VARIABLES SUR LE TAUX DE D PENDANCE FINANCIERE Statut d activit Effet marginal contr l Effet marginal sans contr le Travailleurs temps plein Me rS RES 0 135 0 128 0 160 0 126 Ch meurs 0 530 0 354 0 486 y 3T Ter Pensionn s 0 374 0 216
540. usieurs mani res Tout d abord les femmes sous estiment les cons quences conomiques que la rupture va engendrer D autre part les raisons de divorcer sont multiples et il est possible que les pertes financi res soient compens es par d autres avantages gain d autonomie de satisfaction etc Une troisi me raison pourrait r sider dans la facon dont les effets financiers sont mesur s une mauvaise mesure des effets d un divorce sur le revenu des partenaires qui d boucherait sur une surestimation des pertes financi res particuli rement pour les femmes Comme l indiquent Smock Manning et Gupta 1999 p 794 Women experiencing separation or divorce typically undergo marked declines in family in come and in measures of economic well being that take account of family size Cette derni re explication nous interpelle puisque la revue de la litt rature relative ce theme d bouche sur une premi re constatation la majorit des tudes qui proposent une mesure des effets 6 Conclusions 279 280 sur les revenus des ruptures fait l hypoth se forte d un partage des revenus entre les membres du m nage avant la rupture et comparent donc un revenu total du m nage partag entre ses membres avec le revenu individuel qu aurait chacun des membres apr s la rupture Par exemple une pouse avec un revenu de 5 000 euros qui vit avec un homme qui gagne 10 000 euros se verrait cr diter avant la rupture d un revenu de 7 500 euros et d u
541. ut par rapport l activit appartenant au m me groupe d ge ayant le m me niveau d ducation faisant partie d un m nage du m me type le fait d tre un homme diminue la probabilit de d pendance financi re de 18 5 Par contre si l on compare les hommes et les femmes sans contr ler pour les autres variables explicatives le fait d tre un homme diminue la probabilit de d pendance financi re de 24 8 Le statut d activit reste la caract ristique qui influence le plus le taux de d pendance financi re On constate que travailler temps plein est le meilleur moyen d viter la d pendance financi re Le fait de travailler temps partiel augmente la probabilit de d pendance de 13 5 points de pourcen tages pour les femmes et de 12 8 pour les hommes toutes autres choses gales par ailleurs Tant pour les femmes que pour les hommes c est l inactivit qui est associ e la plus forte d pendance financi re L effet du ch mage et de la retraite est beaucoup plus marqu pour les femmes que pour les hommes dont les caract ristiques sont quivalentes c est ce niveau que se marquent les effets de la non individualisation des droits sociaux et des carri res discontinues et a temps partiel Les effets marginaux de l ge sont gomm s par le contr le pour les autres caract ristiques Pour les hommes on constate qu en moyenne les jeunes ont un taux de d pendance financi re sup rieure celui des personnes pl
542. utour d un th me sp cifique L unit de base de l enqu te reste toutefois le m nage et un certain nombre de variables de revenu ne sont pas disponibles au niveau individuel Pour faire face ce manque nous faisons des hypoth ses afin de ventiler les revenus qui ne sont disponibles qu au niveau du m nage La premi re partie de cette note est consacr e la d finition et au calcul du revenu individuel et des indicateurs d in galit sur base des donn es SILC Belgique et EU SILC La premi re section de cette partie pr sente les bases de donn es SILC Belgique de 2006 et 2007 Est d crite ensuite la m thode de s lection de l chantillon et cela comprend notamment l identification des personnes adultes des enfants et de l existence de la relation de couple ou de parent l int rieur du m nage La d finition du revenu adopt e dans le cadre de notre tude est pr sent e en d tail par la suite et ce sur base des recommandations adress es par le Canberra Expert Group rassembl es dans son rapport de 2001 qui est consid r comme une r f rence en mati re de d finition du revenu ainsi que sur base des variables de revenu disponibles dans la base de donn es SILC Belgique de 2006 et de 2007 La section 3 pr sente les hypoth ses de ventilation des diff rents postes de revenu disponibles au niveau du m nage dans le SILC Belgique de 2006 et de 2007 l importance relative de chaque poste ventiler afin d obtenir des parts ind
543. uvret cet indicateur ne donne toutefois pas d information concernant l ampleur des carts de pauvret de temps entre les sexes Nous construisons donc un second indicateur afin de mesurer quel point les diff rences de sexe sont marqu es ou non au niveau de la pauvret de temps Cet indicateur est calcul comme tant le rapport entre le temps restant moyen des femmes et des hommes Plus cet indicateur est faible et inf rieur 1 lev et sup rieur 1 plus les femmes hommes disposent d un temps pour le repos les loisirs etc qui est inf rieur celui des hommes femmes Note temps restant temps total travail r mun r travail domestique travail parental heures semaine 5 Analyse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 255 TABLEAU 5 INDICATEUR 2 IN GALIT D INTENSIT DE PAUVRET DE TEMPS ENTRE FEMMES ET HOMMES PAR CATEGORIE POPULATION 18 99 ANS Lc lt 30 ans 24 57 27 99 0 97 30 49 ans 19 37 120 85 0 99 50 59 ans 26 68 28 41 0 99 60 65 ans 34 21 41 84 0 95 gt 65 ans 38 98 145 81 0 95 Statut marital 24 00 128 16 0 97 C libataire 25 04 28 56 0 97 Veuf Veuve 36 97 142 93 0 96 Divorc e 26 55 30 06 0 97 Nombre d enfants 0 enfant 30 84 34 33 0 97 1 enfant 22 97 124 42 0 99 2 enfants 17 07 18 78
544. vec le nombre d enfants car les femmes assument 1 5 fois plus de temps de travail non r mun r que les hommes lorsqu il y a un enfant dans le m nage et 2 fois plus lorsqu il a au moins enfants Il apparait donc que l arriv e d un enfant dans le m nage renforce les in gali t s car la majorit du temps accord l ducation de l enfant est pris en charge par la m re De plus une s rie d tudes a mis en vidence que le type d activit diff re sensiblement en fonction du sexe les femmes assument davantage les taches quotidiennes r p titives et moins optionnelles telles que faire le m nage pr parer manger laver et nourrir l enfant alors que les hommes consa crent davantage leur temps aux activit s dite de semi loisirs comme le jardinage le bricolage etc et ils jouent avec les enfants leur racontent des histoires etc Maron et Meulders 2007 Les in galit s au niveau du temps consacr un travail r mun r se creusent avec l ge En revanche les in galit s observ es au niveau du travail domestique diminuent avec l ge car les hommes aug mentent proportionnellement plus leur participation dans la sph re domestique et familiale que les femmes Un tel r sultat peut laisser penser que les hommes s investissent davantage dans la sph re priv e lorsqu ils consacrent moins de temps au travail r mun r alors que les femmes participent de mani re continue au travail non r mun r et y consacrent plus de te
545. venant de la charit Par cons quent ce poste sera appel transferts entre m nages dans le reste du document Ces transferts peuvent tre divis s en deux cat gories pensions alimentaires recues et pay es et autres soutiens financiers r guliers recus et pay s Notre d finition Transferts entre m nages 5 Transferts inter m nages recus Pension alimentaire effectivement recue H86 et H86b Montant du soutien financier r gulier recu d un autre m nage H88 et H89 Transferts inter m nages pay s Pension alimentaire r ellement pay e H79 et H79b Montant du soutien financier r gulier pay un autre m nage H81 et H82 En ce qui concerne la pension alimentaire dans SILC Belgique par rapport au SILC europ en il est possible de faire la diff rence entre pension obligatoire et non obligatoire montants payer et mon tants effectivement pay s Des informations sur un ventuel recours de recouvrement pour r cup ra tion des cr ances sont galement disponibles partir de 2006 Revenu brut Le revenu brut est compos de la somme des 3 postes de notre d finition du revenu 3 Revenu de l activit conomique 4 Revenu du patrimoine et 5 Transferts entre m nages Transferts de l tat D finition de Canberra 5 1 Social insurance benefits from employers schemes 5 2 Social insurance benefits in cash from government sch
546. vent noter une s rie d informations compl mentaires sur leurs diff rentes activit s que ce soit l endroit o l activit a lieu la personne avec laquelle elle est r alis e le moyen de transport utilis pour cette activit etc Fichier relatif la semaine Ce fichier contient une s rie d informations tr s d taill es au niveau des activit s effectu es pendant la semaine du lundi au vendredi puisque l emploi du temps est r pertori dans plus de 272 activit s diff rentes regroup es en 31 sous cat gories d activit s et les 10 cat gories principales suivantes e dormir manger soins corporels et m dicaux activit sociale travaux m nagers e achats et utilisation de services emploi du temps non sp cifi travail r mun r et b n vole tude loisirs r cr atifs et d tente e sport et culture et d placements Fichier relatif au week end Le fichier relatif au weekend est structur de la m me mani re que le fichier relatif la semaine si ce n est qu il ne reprend que les activit s effectu es le samedi ou le dimanche Fichier relatif une semaine fictive Les diff rents informations contenues dans les fichiers relatifs la semaine et au week end sont ensuite coupl es pour former un emploi du temps d une semaine fictive en consid rant le temps journalier multipli par 5 et le temps d une journ e d un weekend multipli par 2 afin d obtenir une semaine repr sentative de 5 jours
547. venu individualis Il est noter que la variable relative au loyer imput n est pas disponible dans SILC pour les ann es ant rieures 2007 Depuis 1996 le Canberra Expert Group a compil ses recommandations dans un guide Canberra Expert Group 2001 afin d harmoniser les bases de donn es statistiques portant sur la distribution du revenu et de l am liorer leur comparabilit Van Der Laan 2007 L objectif n tant pas de constituer une s rie d finitive de standards relatifs aux mesures du revenu le guide fait une pr sentation de toutes les questions conceptuelles et pratiques qui doivent tre consid r es la fois par les produc teurs et les usagers des bases de donn es statistiques relatives au revenu Ce guide constitue ainsi une source d id es et de bonnes pratiques pour la conciliation entre la nature conceptuelle du revenu et sa d finition th orique On peut lire la page 3 Income refers to regular receipts such as wages and salaries income from self employment interest and dividends from invested funds pensions or other benefits from social insurance and other current trans fers receivable Large and irregular receipts from inheritances and the like are considered to be capital transfers because it is unlikely that they will be spent immediately on receipt and are one off in nature Cette d finition inclut donc tous les l ments qui contribuent d une facon ou d une autre au mon tant disponibl
548. viduel pour tous les individus de 16 ans ou plus dans les m nages participants Les deux fichiers suppl mentaires nomm s HH et INDV contiennent les r ponses du questionnaire belge et constituent la base de calcul des donn es europ ennes des fichiers H et P Ces fichiers contiennent plus de d tails et serviront la d finition du revenu individualis d crite dans la section 3 SILC Belgique de 2006 comporte 5 860 m nages et 14 329 individus dont 11 314 sont g s de 16 ans ou plus les chiffres sont de 6 348 m nages et 12 322 individus g s de 16 ans ou plus en 2007 Le SILC Belgique de 2007 comporte des variables de revenu suppl mentaires par rapport 2006 ces variables seront pr sent es dans la section 3 relative la d finition du revenu 2 S lection de l chantillon IL est n cessaire de contr ler un certain nombre de variables au stade de la d finition de l chantillon Bien que SILC contienne des variables d j construites comme le type de m nage par exemple d autres variables importantes pour l identification des relations de parent au sein du m nage ne sont pas disponibles directement Il est toutefois possible de les construire en combinant l informa tion qu apportent d autres variables Cette identification servira notamment pour la ventilation de certains postes de revenu entre les membres du m nage Dans cette section la reconstruction de ces variables de base est d crite ainsi que les hypoth
549. yse des in galit s de temps entre les femmes et les hommes en Belgique 249 250 TABLEAU 3 STATISTIQUES DESCRIPTIVES DE TEMPS HEURES PAR SEMAINE PAR CAT GORIE POPULATION 18 99 ANS Age 30 ans 28 71 10 07 1 23 75 62 38 04 12 05 0 61 30 49 ans 31 60 13 42 2 12 73 71 34 57 11 80 1 12 50 59 ans 21 27 17 76 0 56 74 85 42 19 10 97 1 13 60 65 ans 5 86 19 58 0 72 80 41 51 54 9 46 1 49 gt 65 ans 1 57 20 14 0 47 83 00 53 91 8 48 1 30 Statut marital Mari e 21 85 16 22 1 77 76 40 40 39 0 80 0 93 C libataire 26 17 12 43 0 84 75 63 40 01 Al 0 94 Veuf Veuve 2 86 21 74 0 46 81 28 53 41 8 15 0 85 Divorc fe 20 71 16 53 0 70 75 62 42 75 14 2 29 Nombre d enfants 0 enfant 17 19 16 03 0 46 77 73 45 21 0 44 29 1 enfant 25 40 15 95 2 24 74 46 38 29 43 0 82 2 enfants 32 11 14 14 2 97 73 70 32 99 1 62 0 74 3 enfants et plus 31 94 14 38 3 12 73 64 31 99 2 02 20 de m nage Personne seule 18 77 16 15 0 32 75 93 45 26 0 63 73 2 adultes 65 ans sans enfant 20 47 15 92 0 54 77 32 42 09 0 70 06 2 adultes dont 1 gt 65 ans sans enfant 0 47 20 04 0 68 84 10 53 78 8 39 36 1 adulte avec enfant 17 ans 34 94 15 87 1 38 73 70 29 18 11 74 0 43 2 adultes avec 1 enfant 17 ans 30 27 12 68 2 97 74 39 33 88 24b 0 92 2 adultes avec 2 enfants 17 ans 33 42
550. yse faite dans la section 4 1 relative au nombre d enfants a charge au sein du couple en se basant cette fois sur les observations du SILC Belgique de 2006 et de 2007 r unies L approche dans cette partie tant faite par groupes d ge et donc sur des chantillons relativement r duits l int r t d additionner les deux bases de donn es est de pouvoir r duire la part de non signi ficativit de certains chiffres tout en pr servant la repr sentativit de notre chantillon Comme le montre le Tableau 25 la ventilation des couples en fonction de moyen des deux parte naires ne change pas les moins de 35 ans repr sentent un peu moins du quart du total des couples et ceux dont moyen est compris entre 35 et 50 ans repr sentent 35 TABLEAU 25 R PARTITION DES COUPLES SELON LAGE MOYEN DES PARTENAIRES Couples dont l ge moyen est 1257 23 43 inf rieur 35 ans Couples dont moyen est de 35 1 979 35 39 50 ans Couples dont l ge moyen est de 50 2 260 41 18 ans ou plus Total 5 496 100 00 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres TABLEAU 26 R PARTITION DES COUPLES SELON LE NOMBRE D ENFANTS CHARGE 0 41 03 15 59 52 38 1 27 97 24 16 17 61 2 24 1496 36 85 19 65 3 ou 6 85 23 40 10 36 100 00 100 00 100 00 Source SILC Belgique 2006 et 2007 calculs propres La r partition des couples en fonction du nombre d enfants charge
551. zone d intersection entre les deux distributions Dagum introduit deux concepts e La distance directionnelle brute gross economic affluence qui est une moyenne pond r e des diff rences de revenu pour chaque revenu Xj d un membre de sup rieur au revenu x d un membre de P Yi y tant donn que le revenu moyen du groupe Pj est plus lev que celui du groupe gt Up dj IESO x dF 4 e Le deuxi me concept est le moment d ordre 1 de transvariation first order moment of transvari ation qui est la moyenne pond r e des diff rences de revenu pour chaque revenu x d un membre de P plus important que le revenu x d un membre de Yi lt yy sachant que Hj Hp L expression transvariation d signe les diff rences de revenu qui sont de signe oppos celui de la diff rence des moyennes des sous groupes correspondants P dE O fO is Annexes au chapitre 1 329 330 La distance directionnelle nette the net economic affluence din Pjr Lorsqu il n y a pas de chevauchement entre deux distributions le moment d ordre 1 de transvariation est nul Pin 0 et lorsque les moyennes des deux distributions sont gales la distance conomique brute est gale au moment d ordre 1 de transvariation dj Pin Suivant ces deux concepts la distance conomique relative relative economic affluence est d finie ainsi d Pin dint Pi P La distance conom

Genre et revenu

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