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Manuel d`utilisation des indicateurs socio - unesdoc

1. 10 727 1 10 727 37 022 35 39 11 737 0 48 759 g 40 44 i 12 567 1 12 567 61 326 45 49 12 416 2 i 24 832 73 742 50 54 13 669 3 41 007 87 411 55 59 i 12 721 i 4 50 884 100 132 i 60 64 13 130 5 65 650 1134262 TOTAL 113 262 114 579 924 571 r Source Recensement de la population de 1970 volume 9 Tableau 8 Ss 82 WS 40 page 54 Sera 114 579 Moyenne X Xd ae o 37 50 4 ET 5 42 56 A N ein 8 7 872 M diane Md z i 40 12 567 5 43 13 N effectif total cum f effectif cumul de la classe pr c dant la classe m diane f effectif de la classe m diane L intervalle de classe amp borne inf rieure de la classe m diane A HN Mode Mo m ava 1 40 in 5 44 23 m borne inf rieure de la classe modale A effectif de la classe modale effectif de la classe pr c dente effectif de la classe modale effectif de la classe suivante Moyenne arithm tique La m thode expos e ci dessous repose sur une propri t importante de la moyenne arithm tique la somme alg brique des diff rences entre les valeurs observ es dans la distribution et la moyenne est gale 4 z ro Cela permet de calculer la moyenne partir des diff rences avec une moyenne estim e Xd et de rectifier en ajoutant le terme correctif qui tient aussi compte de l inter valle de classe Sta i N Etapes 1 2 Inscrire les clas
2. Rapport F H parmi chefs de m nage ayant l eau courante domicile Rapport F H chefs m nage ayant l eau courante A proximit Rapport P H parmi chefs de m nage ayant WC dans le logement Rapport F parmi chefs m nage ayant l lectricit Rapport P H parmi chefs a nage utilisant un combustible tradi tionnel pour la cuisine Forme ft fi t t fl oo Donn es requises M nages x sexe du chef x quipement du m nage Type de P riodicit Sources des ventilation donn es urb rur CSP dates Recensement de la recensements population et du logement es L 1 L 1 L s a a a L ad a LJ a s Lt s a os os os a 6 ebed 0p SM Z8 SS 6 Avan 6 5 Revenus 6 6 Cr dit Indicateur Part des revenus des femmes dans le revenu total dispo nible des m nages Rapport F H des taux de salaire pour certaines professions Revenu moyen des chefs de m nage dans certaines professions rapport F Prop de femmes utilisant les possibilit s officielles de cr dit Distance moyenne du domicile de la femme l tablissement de pr t le plus proche Part des femmes dans le volume des cr dits consentis par Les tablissements officiels de pr t Part des femmes dans le volume des pr ts provenant de sources non officielles Forme t 1 L km t Donn es requises Revenus du m nage x sexe de l apporteur PA x sexe x revenu x pro
3. Sources des ventilation donn es Constitution nat intermittente L gislation Loi correspondante s s ea a a a a a a L 1 Lad a Budget du plan x i Flan public de fonds allou s aux d veloppement programmes S6 ebed Op sm Ze SS i RR Organisations non gqouvernessntales Indicateur Nombre des organisations b n voles f minines Frop d ONG f minines amp vacation essentiellement politique Prop d ONG f minines vocation essentiellement conomique Prop d ONG f minines vocation essentiellement ducative Prop d ONG f minines amp vocation essentiellement religieuse Prop d ONG f minines amp vocation essentiellement socioculturelle Forme Donn es reguises Total des ONG f minines ONG f minines x type d activit principale Type de ventilation nat P riodicit intermittente Sources des donn es Registres administratifs Enqu te 96 efbed 0p SM Z8 SS SS 82 WS 40 page 97 BIBLIOGRAPHIE GENERAL ANKER Richard Demographic Change and the Role of Women a Researsh Programme in Developing Countries Gmeva Intemational Labour Organization 1978 World Employment Programme Working Paper No 69 ANKER R BUVINIC M amp YOUSSEF N Women s Roles and Population Trends in the Third World London Croom Helm 1982 BASTER Nancy The Measurement of Women s Participation in Development the use of census data Sussex Unive
4. Total naissances vivantes Effectif annuel moyen pop Total d c s Effectif annuel moyen pop Pop totale par sexe Pop 15 44 par sexe Pop lt 15 et 15 64 Etudiants nop active Pop urbaine par sexe Migrants par sexe de ventilation amp ge sexe eth CSP urb rur eth geog eth geog urb rur ge urb rur urb rur CSP urb rur ge eth age eth sm P riodic t dates des recensements intervalles entre les recensements annuelle dates recensements Saurces des donn es Recensement de la population Recensement Etat civil Recensement ze rd op sm ze ss 2 2 1 Ressources si s Ressources fonci res 1 Ressources min rales 1 3 Ressources conomiques Sch ma de r partition de la propri t 1 2 3 Densit de la population Superficie des terres cultivables Densit g n rale par unit de superficie cultivable Proportion de femmes occup es dans Ltagri culture Rapport G F fin popu lation occup e dans l agriculture d exportations tir es de ressources min rales Prop de femmes employ es dans les industries extractives Rapport H F in effectifs des industries i extractives de biens appartenant amp des trangers des biens nationaux priv s appartenant A l Etat des biens nationaux priv s appartenant des particuliers ou des familles Prop de femmes propri taires de
5. d enseignement ou de formation le plus proche Esp rance de vie des feames e La nafssance Esp rance de vie amp la nais sance rapport F amp Esp rance de vie 15 ans rapport F 4 Taux de mortalit infantile Mortalit fnfantile rapport F H Mortalit de la petite enfance 1 4 ans rapport F H nb d ann es 1 1 1 ft Donn es requises Pop de l enqu te x sexe x type de cours suivis Inscrits x sexe x type de cours Nb de m nages x distance A l tablissement duca tif le plus proche TECH Naissances vivantes d c s amp mofns d un an Naissances vivantes x sexe d c s Ci an x sexe D c s x ge et sexe Pop x ge et sexe de ventilation urb rur geog eth ni prof type de cours urb rur geog type d tablis sement nats g og urb rur eth CSP P riodicit intermittente annuelle A a a Forme Sources des donn es Enqu te Enqu amp te registre des cours Enqu te tables de mortalit Etat civil Etat civil Etat civil Estimations pop 06 erd 0p SM Z8 SS 6 Avantages 6 2 Sant suite 6 3 Services sociaux 10 tt 12 13 Indicateur Taux de mortalit maternelle Taux de nortalit due 4 cer taines maladies f minines d sign es Nombre moyen de journ es d haspitalisation rapport F H Hospitalisations en cours d avortement Prop d accouchements eff
6. des variations annuelles consid rables 11 faut les corriger pour en tenir compte L une des techniques appliqu es cet effet est la r partition des d c s dans leurs cohortes de naissances res pectives pour tenir compte du fait que certains des d c s avant l ge d un an concernent des enfants n s la m me ann e et les autres des enfants n s l ann e pr c dente On peut effectuer directeme partir de tables ou en utilisant les coefficients synth tiques de r partition rvli s pour les diff rents niveaux de mortalit infantile Toutefois dans le p ras les donn es ne sont pas toujours disponibles sous la forme voulue et dans cond le r sultat peut tre tr s approximatif Etant donn ces inconv nients la m thode la plus courante est le calcul du taux annuel moyen de mortalit infantile sur trois ans selon la formule suivante D D D x 1 000 N No N L erreur r sultant de cette formule est relativement faible sauf en cas de grandes fluctuations dans les nombres annuels de naissances Voici un exemple pour la Jama que 1971 1973 EXEMPLE Calcul du taux de mortalit infantile sur trois ans Jama que 1971 1973 Ann e D c s d enfants Naissances Taux de mortalit de moins d un an vivantes infantile 1971 1 798 66 277 1972 2 048 66 219 28 13 1973 1 622 61 857 Total 5 468 194 353 Source Annuaire d mographique des Nations Unies 1979 Edition s
7. registres partis Enqu tes regis tres des organisations Enqu te ge ebed Op SM 2B 55 6 Avantages Education et formation 10 Indicateur Effectifs du primaire rapport F H Effectifs du secondaire rapport F H Effectifs du sup rieur rapp rt F 4 Effectifs de l enseignement professionnel technique rapport F H Passage du primaire au secondaire rapport F Passage du secondaire au sup rieur rapport F H Abandons dans le primaire rapport F H Abandons dans le secondaire rapport F H Obtention d un certificat d tudes secondaires rapport F 4 Obtention de grades dipl ses universitaires rapport F H Forme 1 1 1 1 A fi ft 1 t Donn es requises Pop x ge x sexe x type de scolarisation Nb d abandons x sexe x niveau de scolarisation Pop x ge x sexe x dipl me le plus lev de ventilation urb rur geog eth P riodicit dates des recensements annuelle dates recensements Sources des donn es Recensement de la population Registres scolaires Recensement de la population 68 efed 0p SM ZB SE gt Education et 11 formation 2 13 6 2 Sant 1 2 3 4 5 6 Indicateur Prop de femmes inscrites des cours de formation pour adultes Rapport F H dans les effectifs 1 de l ducation des adultes Distance moyenne entre le domicile et l tablissement
8. tudes d crites au chapitre II On peut envisager l application de ces tech niques l analyse par indicateurs essentiellement pour combler les lacunes Cependant la coordination des statistiques ainsi tablies avec celles qui pro viennent de sources plus classiques pose de s rieux probl mes conceptuels et m thodologiques De plus comme elles sont peu fr quentes il est difficile de produire r guli rement des s ries continues iii Les donn es administratives L encore les sources peuvent tre officielles ou priv es La source offi cielle la plus importante est sans doute le syst me l gal d enregistrement de l tat civil Il fournit avec les donn es des recensements les donn es de base qui en combinaison avec les donn es des recensements permettent de cal culer les indicateurs de tendance de la f condit de la mortalit et de la nuptialit D autres services de l administration recueillent toutes sortes de donn es sociales et conomiques dans le cadre de leurs proc dures internes courantes Toutefois on a souvent tendance dans les pays en d velopnement consid rer la collecte de donn es comme secondaire par rapport aux activit s de fond de certains de ces services et il manque donc 4 ces proc dures un caract re syst matique sp cifique et r gulier Dans bien des cas il arrive que les donn es soient collationn es et m me peut tre jour mais elles ne sont pas publi es et le plus souvent i
9. 3 gt Bangladesh 1974 12 072 559 14 190 764 850 73 Malaisie 1970 1 369 750 1 971 624 694 73 3 373 232 493 50 Sri Lanka 1971 1 664 678 Source Annuaire d mographique des Nations Unies 1979 SS 82 WS 40 page 51 b Le second type de rapport compare deux nombres provenant d agr gats diff rents selon la formule Dans ce cas les deux nombres proviennent de deux ensembles diff rents de donn es La densit de population en est un exemple elle mesure le nombre de personnes par kilom tre carr ou par mile carr du territoire consid r EXEMPLE Densit de population dans six pays 1964 Population Superficie Population Pays i ait i a 2 milliers km4 au km 1 2 3 4 2 3 Ha 1 559 1 759 540 1 Nig ria 56 400 923 768 61 arte 242 430 i 561 l hit 22 022 2 776 656 8 Inde 471 624 3 046 232 l 155 hatiani 29 700 514 000 58 Source Annuaire d mographique des Nations Unies 1965 1966 Il existe une variante la densit de population par unit de superficie cultivable o le calcul est exactement le m me mais limit pour le d nomi nateur aux seules terres cultivables Ainsi pour les pays num r s ci dessus Superficie des Densit de population Pays terres cultivables par km2 de terre i km cultivable Libye 112 850 14 Nig ria 217 950 259 Barbade 300 807 Arge
10. 48 759 7 872 Etape 6 Diviser le r sultat par l effectif de la classe m diane 7 872 12 567 0 6264 Etape 7 Multiplier par l intervalle de classe 0 6264 x 5 3 132 Etape 8 Ajouter ce nombre la borne inf rieure de la classe m diane 40 3 132 43 137 SS 82 wS 40 page 56 Le mode Etapes 1 2 Comme pour la moyenne Etape 3 Calculer la diff rence entre l effectif de la classe modale et celui de la classe pr c dente la classe modale tant celle dont l effectif est le plus lev 12 567 11 737 830 Etape 4 Ajouter cette diff rence la diff rence entre l effectif de la classe modale et celui de la classe suivante 830 12 567 12 416 981 Etape 5 Diviser le r sultat de l tape 3 par celui de l tape 4 830 _ Sar 084608 Etape 6 Multiplier par la longueur de l intervalle de classe 0 84608 x 5 4 2304 Etape 7 Ajouter le r sultat la borne inf rieure de la classe modale 40 4 2304 44 23 La moyenne arithm tique mesure de la tendance centrale la plus fr quemment utilis e est propos e pour plusieurs indicateurs de ce manuel Pour faciliter les calculs quand il s agit de r partition d effectifs o les intervalles de classe sont gaux il est conseill d utiliser la moyenne quand il y a des intervalles de longueur diff rente ou ind termin e par exemple moins de 15 ans 65 ans et plus la m diane conviendrait mieux Autre possibilit quan
11. Prop ce ch mcuses chefs Chefs de m nage x eaploi urb rur eth dates recensements Recensement suite de n nage CSP ni t intermittente enqu te r 13 R partition proportion 3 PA x sexe x profession urb rur eth nelle des fesses dans le prof secteur organis par type d occupation 14 Prop de femmes occupant s Pop f minine x profes urb rur CSP intermittente enqu te par des enplois saisonniers sion prof sondage dans le secteur organis 15 Prop de femmes employ es 4 Pop f minine x dur e urb rur CSP 3 tesps partiel emploi prof 16 Prop de femmes enploy es Pop f minine x stabilit urb rur CSP g par intermittence d emploi 5 3 Production domestique 1 Prop de femmes exer ant une Pop f minine x production urb rur eth gt activit lucrative 4 domicile domestique CSP sit empl ou proximit du domicile 2 Prop de femmes dont la prin Pop f minine x principale urb rur eth bass Cipale source de revenus n est source de revenus CSP sit empl pas l emploi dans le secteur organis 5 4 Services domestiques 1 Prop de femmes parai les per Pop f minine x dimension urb rur eth dates recensements Recensement sonnes vivant seules m nage CSP ni intermittente enqu te 2 Prop de m nages dont le chef lt M nages x sexe du chef E gt E est une feame LB 9Bvd op sw ze ss S Contributions 5 4 Services domestiques 5 5 Participation amp des organi
12. Report prepared for UNESCO ABU NASR Julinda Institute for Women s Studies in the Arab World International Supplement to the Women s Studies Quarterly No 1 January 1982 15 17 Research and Teaching Activities of the Institute for Women s Studies in the Arab World Paper presented to UNESCO Meeting of Experts on Research and Teaching Related to Women Evaluation and Prospects Paris May 5 8 1989 SS 80 CONF 626 4 AHDAB YEHIA May Reflections on the Conference on Women and Development V SIGNS 5 1 1977 526 329 HUSSEIN Aziza The Role of the Village Girl Leaders in Family Planning Paper presented at International Planned Parenthood Federation Regional Seminar Region Nicosia Cyprus May 1 8 1973 JOSEPH Suad Counterinstitutions or Institutions Structural Constraints and Potential of Women s Networks in an Urban Lower Class Lebanese Neighbourhood Paper presented to Conference on Women and Development Wellesley College June 2 6 1976 KANDIYOTI Deniz Sex Roles and Social Change a Comparative Appraisal of Turkey s Women SIGNS 3 1 1977 57 73 MERNISSI Fatima Beyond the Veil Male Female Dynamics in a Modern Muslim Society New York Wiley 1975 The Moslem World Women Excluded from Development in Tinker Irene and Bramsen M eds Women and World Development Washington Overseas Development Council 1976 35 44 Women Saints and Sanctuaries SIGNS 3 1 1977 101 112 SALEH
13. Saneya Women in Islam Their Status in Religious and Traditional Culture IJS 2 1972 1 8 gs 82 WS 40 page 106 SMOCK Audrey amp YOUSTEF Nadia Egypt From Seclusion to Limited Participation in Giele J Z and Smock A C Women Roles and Status in Eight Countries New York Wiley 19 7 33 80 van DUSEN Roxann Natives and Newcomers Women in a Suburb of Beruit Lebanon Paper presented at Conference on Women and Development Wellesley College June 2 6 1976 INDICATORS ANDREWS F M Social Indicators and Socio economic Development Joumal of Developing Areas 8 1 Cctober 1973 3 12 BASTER Nancy ed Measuring Development The Role and Adequacy of Development Indicators London Frank Cass 1972 Introduction in UNESCO The Use of Socio economic indicators in development planning Paris Unesco Press 1976 9 32 The Use of Social Indicators in Development Planning a Case Study for the Sudan Paper prepared for Meeting of Experts on Indicators of Social and Economic Change Paris 20 23 April 1976 UNESCO Division of Social Sciences Methods and Analysis SS 76 WS 16 CANT R G Planning for development in the Philippines Application of terrirorial indicators at the national and regional levels in UNESCO 1977 57 92 Spatial patterns and regional structures in Thailand an application of terri trial indicators as an input in the development planning process in U
14. a Preliminary Framework for the Caribbean Paper presented to UNESCO Meeting of Experts on The Indicators of the Extent of Women s Participation in Socio Economic Development Paris April 21 24 1980 mimeo MITRA A Part of Women in Socio Economic Development Indicatiors as Tools for Development Planning the Case of India in UNESCO 1981 49 70 MUELLER Eva Measuring Household Economic Status and Behaviour in Developing Countries Chapter 13 in BUVINIC M ed Poverty as a Women s Issue Washington 0 C Overseas Development Council 1981 The Allocation of Women s Tim and its Relation to Fertility Paper prepared for the Workshop on Women s Role and Demographic Change Research Programme Geneva November 16 18 1978 NEWLAND Kathleen Women in Politics Global Review Washington D C Worldwatch Institute 1975 Worldwatch Paper No 3 OPPONG Christine A Synopsis of Seven Roles and Status of Women an Outline of a Conceptual and Methodological Approach Geneva International Labour Organization 1980 World Employment Programme 2 21 WP 94 PALMER Ingrid and von BUCHWALD Ulrike Monitoring Changes in the Conditions of Women a Critical Review of Possible Approaches Geneva UNRISD 1980 RENDEL Margherita Report on Programmes of Research and of Teaching related to Women Presented to UN Mid Dscade Conference for Women Copenhagen Mily 14 50 1980 SS 80 Ws 20 Mimeo RIHANI May Develo
15. disposer d un cadre en vue de la d composition de l indicateur Baster 19981 Il y a toutefois plusieurs limites videntes l emploi des donn es fournies par les recensements les pr jug s des autorit s centrales de planification qui entachent leur conception du r le des femmes ont sans aucun doute conduit des notions et des d finitions excluant la reconnaissance des acti vit s d un bon nombre de femmes dans des domaines importants ainsi la d finition du chef de m nage implique presque automatiquement qu elle s appliquera l homme d s lors qu il y en a un r sidant au foyer Buvini 1978 la conception de l activit conomique qui r duit celle ci au seul travail salari pendant la p riode couverte par le recensement m conna t l tendue et la nature d autres formes d activit conomique auxquelles les femmes participent D abondants crits confirment que les donn es des recensements sur les actifs ne rendent compte de la situation des femmes que dans le secteur moderne et ignorent dans une large mesure leurs activit s dans le secteur non organis et artisanal Baster 1981 de Lattes et Wainermal 1981 Buvinic Boserup 1970 et 1975 Durand 1975 Il est absolument indispensable de chercher de nouvelles d finitions et de nouvelles mesures Selon certains un taux d activit plus labor ayant pour seule base les femmes du secteur moderne refl terait mieux la situation de ces femme
16. enfin au personnel non sp cialis des services statistiques qui ignore les unes et les autres Il vise les initier l utilisation des indicateurs socio conomiques de la participation des femmes au d veloppement socio conomique C est cet effet que sont pr sent es dans un seul document les principaux probl mes auxquels ces indi cateurs devraient tre appliqu s les techniques fondamentales de calcul de certains indicateurs simples et des principes directeurs permettant de construire des indicateurs propres 4 clairer la situation des femmes Le manuel est divis en trois parties comprenant chacune plusieurs chapitres Dans la premi re partie le chapitre I retrace l histoire du mouvement des femmes dans les ann es 70 et les activit s des organisations internationales pendant cette p riode le chapitre II voque les principales questions abord es dans le cadre des revherches entreprises dans quatre grandes r gions du monde en d veloppement les probl mes de mesure rencontr s et les m thodologies adopt es le chapitre III examine l utilit de l analyse par indicateurs comme instrument de mesure du degr de participation des femmes le chapitre IV d crit un syst me d indicateurs concernant les femmes dans le d veloppement et les proc dures n cessaires sa mise en oeuvre Dans la deuxi me partie le chapitre V d crit et illustre par des exemples la construction de certaines mesures statistiques fondamentale
17. ici pourra servir choisir les indicateurs appropri s en fonc tion des donn es et des comp tences techniques disponibles Les rubriques sont pr sent es dans le tableau sous une forme abr g e dont la signification est indiqu e dans les notes Forme 1 0 oo p hb hr an km Type de ventilation ni eth CSP urb rur geog sit empl prof tf sm nat Donn es requises PA TECH SS 82 W5 40 page 81 NOTES rapport taux pour cent pourcentage pour mille pour dix mille effectif par habitant heure an kilom tre niveau d instruction groupe ethnique cat gorie socioprofessionnelle habitat urbain ou rural zone q ographique situation relative l emploi profession type de famille situation matrimoniale niveau national population active Ces indicateurs requi rent des connaissances sp cialis es VOLET I INFRASTRUCTURE CONSTRUCTION DES INDICATEURS 1 Ressources humaines 1 1 Population 10 Indicateur Dimension de la popu lation Taux de croissance d mographique Taux brut de natalit Taux brut de mortalit Rapport de masculinit pop totale Rapport de masculinit pop 15 44 ans Rapport de d pendance des jeunes Noabre d tudiants pour 1 000 actifs Rapport de wasculinit pop urbaine Rapport de masculinit pop migrante d origine rur Forme foo Donn es requises D nombrements ou Estimations
18. le Bureau central de statistique Social Pers pective 3 3 1978 a compil des donn es pour tablir des profils des femmes en milieux urbain et rural A La Trinit l Office central de statistique Trinit et Tobago para tre a rassembl des donn es relatives la condition de la femme dans toute une s rie de secteurs vari s Ce sont l des cas isol s En g n ral les donn es disponibles sur les femmes ne sont que les sous produits des syst mes existants de collecte de donn es Au niveau international on les trouve principalement dans les Annuaires statistiques et d mographiques de L ONU et dans d autres publications de ses institutions sp cialis es mais jamais sous forme d indicateurs Pour l essentiel les indicateurs de la participation des femmes doivent tre s lectionn s en fonction des m mes consid rations que n importe quels autres indicateurs objet cat gorie la plus appropri e forme de l indicateur choisi et nombre raisonnable d l ments dans le contexte socioculturel consi d r mais celle qui prime est la disponibilit des donn es Ces diff rents points seront examin s successivement Les sources de donn es Il y a trois grandes sources de donn es officielles ou priv es savoir les recensements les enqu tes par sondage et les archives administratives tablies r guli rement SS 82 wWS 40 page 16 1 Les recensements Les recensements les plus complets sont habituell
19. lution dans le temps et susceptible de ventilation Andrews 1973 Dans l id al ce type d interpr tation devrait aboutir la mise au point d un syst me qui indique et mesure les relations entre ses variables constitutives l instar des syst mes de comptabilit nationale Cependant les tentatives d application de cette d marche au syst me social se sont heurt es dans la plupart des pays l absence de tout plan social clair et concis Pour y rem dier on a notamment essay de combiner les donn es conomiques et sociales en un syst me l aide de ce qu on appelle maintenant les indicateurs socio conomiques Il y a de tr s nombreux crits sur la construction ct l application de ces indicateurs IL n est pas question ici de les passer en revue car il en existe d j d excellents comptes rendus Baster 1972 et 1976 Land et Spillerman 1975 Yeh 1976 Une des principales conclusions qui s en d gagent est que si l on admet que les indicateurs socio conomiques ont d abord pour fonction de fournir des infor mations pour la politique et la planification socio conomiques Les indicateurs et les techniques de mesure perfectionn s qui sont le fruit d une volution concernant surtout les soci t s les plus d velopp es ont une valeur limit e dans les pays en d veloppement caract ris s par la faiblesse des bases de donn es le niveau l mentaire des comp tences techniques rudimentaires et l in suffisance des
20. matique fait intervenir des formules math matiques pour estimer les valeurs interm diaires recherch es SS 82 WS 40 page 74 Dans le pr sent contexte les m thodes les plus simples d interpolation sont sans doute celles qui reposent sur la r particion proportionnelle simple On peut par exemple utiliser la r partition relative d un groupe sur lequel on poss de des informations d taill es pour ventiler l effectif total connu d un autre groupe ou encore diviser la diff rence des valeurs entre le d but et la fin d un intervalle en parties gales pour obtenir les valeurs des ann es interm diaires M thodes de la population type et des taux types Il arrive qu on ne dispose pas de donn es sous la forme requise pour le calcul d un indicateur On peut y rem dier par une des deux m thodes suivantes la m thode de la population type o l on applique une population type diff rentes tables de taux par ge la m thode des taux types o l on applique une table de taux types diff rentes r partitions par ge Elles sont particuli rement utiles pour estimer des taux par ge relatifs des circonscriptions territoriales d un pays dont les donn es nationales sont connues pour estimer les taux d un pays alors qu on conna t les donn es pour un autre pays et pour faire des inductions sur les effets de diff rentes struc tures par age SS B2 WS 40 page 75 EXEMPLE Calcul du taux comparatif de mo
21. num ration de domaines d int r t et des mesures correspondantes accompagn es de graphiques et de formules statistiques complexes Au contraire il est plus important de SS 82 wS 40 page 70 joindre aux indicateurs une pr sentation de la structure socio conomique en volution la forme de cette structure les causes de l volution et le type d volution Il ne suffit pas de faire appara tre des taux f minins d inscrip tion l universit lev s et en hausse sans indiquer que les tudes sup rieures peuvent tre consid r es comme une activit socialement admise pour les femmes des classes sup rieures qui peuvent chapper aux restrictions limitant la mobi lit f minine Il ne suffit pas non plus de mettre en vidence le volume de la main d oeuvre f minine sans d terminer ni la structure des diff rences internes en ce qui concerne la profession les qualifications les salaires ni les causes historiques de cette structure En bref pour que les indicateurs sociaux num riques alent un sens dans les pays en d veloppement il faut qu ils visent la r alit particuli re de ces pays Le choix de la technique Chaque ensemble de techniques a ses avantages et ses inconv nients on ne peut gu re en dire davantage Chaque pays doit choisir les techniques qui con viennent le mieux ses objectifs particuliers aux comp tences techniques du personnel au mat riel et ce qui est peut tre le plus important a la qua
22. rations justifient le recours des m thodes complexes la recherche d indicateurs des relations entre plusieurs variables la recherche d un proc d permettant de fondre des indicateurs de types diff rents en un l ment unique En g n ral les m thodes de base comportent une grande vari t de techniques d analyse plusieurs variables faisant intervenir la construction d indices composites ou l utilisation des profils de cycle de vie 1 L analyse multivari e recouvre toute une gamme de techniques statistiques qui visent d terminer les relations entre les variables Lebart trouve cing m thodes int ressantes dans la perspective de l analyse par indicateurs l analyse simultan e en composantes principales l analyse des rangs l analyse de correspondance la classification s quentielle ascendante l arbre couvrant minimal Lebart 1976 Ayant appliqu ces techniques des donn es sur les Philippines il conclut que l analyse des rangs apparaft comme la m thode la plus raisonnable en raison de sa moindre sensibilit aux erreurs entachant ventuellement les donn es 2 Indices composites On discute beaucoup des avantages et inconv nients relatifs des mesures composites qui tentent de d crire quantitativement le bien tre social selon un certain nombre de crit res Il y a d un c t ceux qui essaient de r duire une batterie d indicateurs 4 un nombre plus restreint d indices de l
23. rents modes d adaptation leur nouvel environnement Gonzalez 1976 L auteur d une r trospective des tudes latino am ricaines concernant les migrations f minines sugg re un certain nombre d autres questions qu il serait utile d explorer l int gration de la main d oeuvre migrante f minine au personnel des usines la d sint gration de la famille dans les couches sociales inf rieures des zones rurales la participation des immigr s de frafche date aux organisations sociales et politiques dans les zones urbaines enfin la mesure dans laquelle les migrations vers les villes comportaient une part de mobilit sociale dans un sens ou dans l autre Orlansky et Dubrovsky Unesco 1978 3 L activit conomique des femmes Le grand probl me tient ici au fait que les principes et les techniques classiques de collecte des donn es ne peuvent pas donner une image exacte de la part que les femmes prennent aux activit s productives Casal et al Wingspread 1976 en grande partie parce que les mod les de d veloppement con us dans les pays industrialis s ne sont applicables qu eux Le fait d imposer ces principes dans des contextes socioculturels nettement diff rents entra ne une dissym trie de la repr sentation qui joue contre les femmes elles apparaissent ainsi fortement repr sent es dans les professions mal r mu n r es et dans le secteur non organis essentiellement les emplois de maison et le commerce IL n est t
24. t reclass es et les r sultats port s sur une carte Ces r sultats concordaient bien avec ceux qu il avait obtenus en appliquant aux m mes donn es l analyse en composantes principales Cant 1976 3 Profils de cycles de vie Cette m thode fait appel des donn es transversales concernant des cohortes classes d ge successives d une population pour d composer l esp rance de vie la naissance e en cinq p riodes composantes pr scolaire scolaire post scolaire d activife conomique et de retraite L outil de base n cessaire est done une table de mortalit du moment dont on d duit l esp rance de vie pour chaque groupe d dge Celle ci permet de calculer son tour des indicateurs sous la forme de proportions de l esp rance de vie consacr es respective _ ment l cole au travail et la retraite On peut ensuite affiner l analyse l aide d indices pond r s partir d une table de mortalit pour une ann e de base ou d indices relatifs des sous populations Seers 1977 Baster 1981 Ferriss n d L analyse historique Pour mettre en vidence une volution il convient de donner les valeurs des indicateurs diff rentes dates C est l une condition sine qua non de l analyse par indicateurs Un point sur lequel on n insiste peut tre pas avssi clairement est la n cessit de replacer les mesures dans leur contexte historique La pr sentation des indicateurs n est done pas seulement une
25. viter l exc s de d tails Il faut lairement indiquer les unit s sur les deux axes Elles font appara tre les informations chiffr es dans une repr sentation g ographique et sont tr s utiles pour montrer les diff rences entre r gions ou zones La aussi il existe plusieurs possibilit s 1 2 Les cartes hachur es repr sentent les variations entre zones par des hachures plus ou moins serr es ou diff rents types de hachures Les cartes pointill es d crivent la r partition g ographique des ph nom nes chaque point repr sentant une valeur num rique de la caract ristique consid r e La combinaison de cartes et de diagrammes pr sente un certain type de diagramme et les statistiques y aff rentes dessin sur les zones g ographiques correspondantes TROISIEME PARTIE SS 82 WS 40 page 79 CHAPITRE VII LA CONSTRUCTION DES INDICATEURS Ce chapitre pr sente sous forme de tableau la construction des indicateurs num r s au chapitre IV selon les principes expos s dans la deuxi me partie Il ne s agit pas de proposer des indicateurs effectifs mais de fournir pour chacun des principes directeurs sur la forme retenir le degr de d compo sition type de ventilation et la p riodicit des donn es les donn es requises et leurs sources probables Il n est pas possible de d terminer avec pr cision quelles sont les donn es disponibles pour chaque pays Nous esp rons que le canevas propos
26. 1976 239 264 OKONJO Kamene Rural Women s Credit Systems a Nigerian Example Studies in Family Planning 10 11 amp 12 November D cember 1979 45 58 ww PALA Achola Definitions of Women and Development an African Perspective SIGNS 3 1 1977 9 13 MATSEPE CASABURRI Ivy Changing Poles and Needs of Women in South Africa and Namibia Paper presented to World Conference for UN Decade for Women Copenhagen July 14 30 1980 TADESSE Zenebework Research Trends on Women in Sub Sahara Africa Paper presented to Meeting of Experts in Research and Teaching Related to Women Evaluation and Proposals UNESCO May 5 8 1980 OKONJO Kamene The Dual Sex Political System in Operation Igbo Women and Community Politics in Midwestern Nigeria in HAFKIN N J amp BAY E C j Hamen in Africa Studies in Social and Economic Change Stanford Stanford University Press 1976 45 58 82 WS 40 page 101 van ALLEN Judith Aba Riots or Igbo Women s War Ideology Stratification and the Invisibility of Women in HAFKIN N J amp BAY E C Women in Africa Studies in Social and Economic Change Stanford Stanford University Press 1976 59 C6 LATIN AMERICA AGUIAR Neuma The Impact of Industrialization on Women s Work Roles in Worth East Brazil in Nash amp Safa eds Sex and Class in Latin America New York Praeger 1976 BRANA SHUTE Rosemary Women Clubs and Politics the Case of a Lower Class N
27. Jaquette 1976 Marias Les conomistes au fonctionnement des march s et aux liaisons avec l conomie internationale Deere plusieurs ann es Des travaux varus se d gagent deux grandes pr occupations La premi re qui concerne les questions th oriques et m thodologiques est surtout de mettre au point des techniques nouvelles de collecte de donn es Bunster 1977 et de mesure de Lattes et Wainerman 1981 de proposer des cadres th oriques et analytiques novateurs Deere et Leon de Leal 1979 qui sont tous con us pour tre mieux adapt s aux r alit s de la r yion La seconde qui d coule de la premi re porte sur l origine et les cons quences des in galit s sociales dont les femmes sont actuellement victimes Saffioti 1976 Safa 1976 et 1977 LAP 1977 vols 12 et 13 Malgr le nombre de ces travaux les r trospectives citent de nombreuses lacunes qu il reste combler Ainsi il faudrait tudier la participation politique au del de l activit militante de l exercice du droit de vote de la candidature des responsabilit s politiques ou m me de l exercice de ces responsabilit s Les activit s des femmes au niveau de la collectivit et l chelon local cnt des implications politiques encore inexplor es La plupart des recherches effectu es au cours des dix derni res ann es environ sont pr sent es dans une perspective historique mais peu de recherches v ri tablement historiques ont t men e
28. autre ceux qui soutiennent que cette d marche pose d normes probl mes de pond ration qu il vaut mieux viter SS 82 WS 40 page 69 L un des partisans de la premi re formule est Cant qui a construit une mesure composite partir de notes normalis es attribu es certaines variables en faisant appel une technique additive A partir de donn es sur les Philippines il a r duit chaque groupe d indicatcurs une m trique normalis e en les corrigeant en fonction de la moyenne et de l cart type pour l ensemble de toutes les provinces puis en faisant la somme des r sultats pour obtenir des mesures composites Celles ci ont ensuite t normalis es pour faciliter les comparaisons avec d autres provinces et d autres mesures Les r sultats sont pr sent s sous forme de cartes de graphiques et de diagrammes de dispersion Cant 1977 Les chercheurs philippins du NEDA National Economic and Developement Authority ont propos une autre m thode en laborant un indice simple sur la base d un proc d de classement additif Le but recherch tait de construire un indice composite reposant sur quatre indicateurs de revenus ou de richesse de possibilit d acc s aux biens conomiques et la culture et de sant Chaque indicateur a fait l objet d un classement par circonscription territoriale chaque circonscription a re u une note quivalant la somme des rangs obtenus pour chaque indicateur les circonscriptions ont
29. biens hb km Effectif pop super geog ficie du territoire hect Superficie terres agricoles hb hect Effectif pop super ficie des terres cultivables t PA x sexe et profession geog fi a s PIB x produits nat PA x sexe et profession t z j ae nat s Biens x propri taires urb rur t a s e s s t Pop f minine de eth urb rur L enqu te x propri t Dates recensements agricoles dates recensements annuelle dates recensements a a annuelle e intermittente Recensement agricole Recensement de la population Statistiques nationales Recensements de la populatior Registre imp ts fonciers Enqu te ce ebed 0p SM ZB SS 3 3 4 4 2 Ressources conomiques suite Sch ma de r partition de la propri t suite Rendement Mobilit sociele Stratification Mobilit 4 Indicateur Prop de femmes propri taires de b tail Prop de femmes propri taires d autres actifs famobilis s PNB par habitant Contribution du secteur agricole au PIB Contribution du secteur manufacturier au PIB Contribution du secteur public au PIB Prop de femmes dans chaque CSP R partition proportion nelle des femmes chefs de m nage selon la CSP Rapport F H parai les chefs de m nage selon la CSP Prop de femmes 25 ans diff rents niveaux d instruction Rapport F 4 parai les cat gories professionnelles les moins bien r aun
30. cessaires pour tenir compte de la sous valuation de la population ou des d clarations d ge inexactes Dans le contexte qui nous int resse les cor rections n cessaires sont cens es avoir d j t effectu es Non r ponse Les r partitions contiennent quelquefois une cat gorie non d clar ou ind termin qui comprend les personnes ou rubriques pour lesquelles l infor mation correspondante n a Las t enregistr e Quand leur proportion est tr s importante cela pose de s rieux probl mes Quand elle n est pas excessive la pratique usuelle consiste r partir les non d clar s dans les autres cat gories de fa on proportionnelle par une m thode arithm tique simple en supposant que la r partition proportionnelle de la cat gorie ind termin e est la m me que celle de L ensemble des autres cat gories Cette hypoth se implique que l on mul tiplie l effectif d clar de chaque cat gorie par un facteur gal au quotient de l effectif total par l effectif de la cat gorie consid r e La m thode peut se r sumer par la formule suivante Ze iJ Pi x P P a a o P_ repr sente l effectif de chaque cat gorie d termin e et P l effectif de la cat gorie ind termin e SS 82 WS 40 page 73 EXEMPLE M thode de ventilation proportionnelle R partition par Age de la population marocaine 1960 Effectifs y compris Effectifs Age les ind termin s corrig s f OS EE EAE EEEE EE
31. chefs 2 d ages de m nage d fd da 1 2 3 4 5 15 19 3 203 4 12 812 51 248 20 24 10 632 3 31 914 95 742 25 29 12 454 2 24 908 49 816 30 34 10 727 i 10 727 10 727 35 39 11 737 3 0 g 40 44 12 567 1 12 567 i 12 567 45 49 12 416 2 24 832 49 664 50 54 13 669 3 41 007 i 123 021 55 59 g 12 721 4 50 884 203 536 60 64 13 130 5 65 650 i 328 250 Total 113 262 114 579 924 571 Source Recensement de la population de 1970 volume 9 tableau 8 ay a Y aS N i N 924 571 113 262 51 8 16312 1 02340 5 7 13972 5 x 2 67202 101163 13 36010 SS 82 WS 40 page 63 6 MESURES DE DISSYMETRIE Une distribution de fr quence peut tre absolument sym trique ce qui est le cas de la distribution normale o la moyenne la m diane et le mode coincident Distribution sym trique Elle peut encore tre asym trique avec une queue dirig e vers la droite r partition dissym trie positive ou vers la gauche r partition dissy m trie n gative auquel cas les trois valeurs sont en g n ral diff rentes UN Xv Dissym trie positive Dissym trie n gative Une mesure utile pour compl ter les mesures de la tendance centrale et les caract ristiques de dispersion retenues est la mesure de dissym trie de Pearson o interviennent la moyenne la m diane et l cart type X Md
32. couture tricot cuisine et conservation des aliments et simplement destin s leur fournir une formation l mentaire et du mat riel de base ils suscitent un grand scepti cisme La preuve est faite qu ils demandent beaucoup de temps qu ils n am liorent au mieux que l g rement les revenus des participantes et qu ils ne peuvent pas s int grer aux secteurs conomiques mais on s y tient comme si c taient les programmes id aux pour associer les femmes au d veloppement Un aspect int ressant du d veloppement dans la r gion concerne le r le de l ducation dans la constitution d un noyau de femmes ayant regu une formation tr s compl te conscientes et soucieuses des besoins des masses f minines de leur pays Le syst me du purdah isolement des femmes a fonctionn de telle sorte que seules pouvaient chapper ses contraintes les tr s pauvres et les tr s riches Ces derni res ont trouv une issue par le biais de l ducation qui leur a permis d exercer des professions lib rales en nombre il est vrai limit L lite f minine s est ainsi concentr e dans la m decine l enseignement et la carri re universitaire A l universit les femmes ont particuli rement brill dans la recherche en sciences sociales consid r es comme un des domaines o 11 tait le moins choquant de s ac ommoder de leur pr sence Elles appliquent pr sent ces comp tences aux probl mes f minins d abord dans le cadre des travaux eff
33. de la pauvret du ch mage et de l in galit n auront pu tre r solus la notion de d veloppement n aura pas vraiment de sens Lorsque les r sultats du d veloppement sont envisag s du point de vue des femmes son incidence n gative est encore plus vidente Le premier auteur constater cette tendance aura sans doute t E Boserup qui utilisa en les combinant diff remment des donn es sur l activit conomique d un certain nombre de pays en d veloppement pour montrer comment le passage du syst me traditionnel au syst me conomique moderne joue l encontre des femmes Boserup 1970 Tinker ODC 1976 montre que certaines formes de modernisation ont en r alit servi accentuer la division du travail entre les sexes en renfor ant le pouvoir masculin Chaney et Schmink in Nash et Safa 1976 ont montr que dans les zones rurales b n ficiant d apports de formation d am liorations technologiques et d une assistance technique ce sont les hommes qui en profitent et non les femmes qui traditionnellement participent aux travaux agricoles Les femmes sont donc oblig es d abandonner leur principale activit conomique leur r le se trouve r duit et leur statut r gresse SS 82 WS 40 page 4 Pour une bonne part l information disponible sur ces aspects et d autres de la participation des femmes la vie de la soci t ne provient pas de sources officielles mais du travail des chercheurs Les pages qui sui
34. dont le chef est une femme ayant l eau courante domicile 3 Proportion de m nages dont le chef est une femme avant l eau courante proximit 4 Proportion de m nages dont le chef est une femme ayant des toilettes dans le logement 5 Proportion de m nages dont le chef est une femme ayant l lectricit SS 82 WS 40 page 33 6 Proportion de m nages dont le chef est une femme utilisant un combustible autre que l lectricit ou le gaz pour la cuisine 7 Rapport femmes hommes parmi les chefs de m nage ayant l eau courante domicile 8 Rapport femmes hommes parmi les chefs de m nage ayant l eau courante proximit 9 Rapport femmes hommes parmi les chefs de m nage ayant des toilettes dans le logement 10 Rapport femmes hommes parmi les chefs de m nage ayant l lectricit 11 Rapport femmes hommes parmi les chefs de m nage utilisant un combustible traditionnel pour la cuisine I1 2 5 Niveaux de r mun ration Le profit directement tir par l individu des activit s exerc es dans la soci t se traduit par diff rentes formes de r mun ration pouvant provenir d un certain nombre de sources De plus ia principale source de revenus est d une importance cruciale pour l entretien du m nage Les indicateurs correspondants sont les suivants 1 Part des revenus f minins dans Les revenus totaux des m nages 2 Rapport femmes hommes des salaires pour certaines cat gories professionnelles 3 Rappo
35. in Latin America New York Praeger 19 6 221 244 es Women in Revolutionary Movements in Latin America Journal of Marriage Marriage and the Family 35 2 1977 344 354 JELIN tlizabeth Migration and Labour Force Participation Latin American Women the Case of Domestic Service in the Cities SIGNS 3 1 Autumn 1977 129 141 JOURNAL OF INTERAMERICAN STUDIES AND WORLD AFFAIRS Special Issue The Changing Role of Women in Latin America ed Pescatello Ann 17 4 November 1975 KINZER Nora Women in Latin America Journal of Marriage and the Family 35 2 _ May 1973 299 354 KNASTER Meri Women in Latin America the State of Research 1975 Latin American Research Review 10 1 1975 3 74 LATIN AMERICAN PERSPECTIVES Special Issue Women and Class Struggles 4 1 amp 2 Winter and Spring 1977 i Special Issue I Population and Imperialism II Women in Revolution 4 4 Fall 1977 LEON de LEAL Magdalena amp DEERE Carmen Diana Rural Women and the Development of Capitalism in Colombian Agriculture SIGNS 5 1 1979 60 77 LOMNITZ Larissa amp PEREZ LIZAUR Marisal Kinship Structure and the Role of Women in the Urban Upper Class of Mexico SIGNS 5 1 1979 164 168 NAVARRO tlarysa Research on Latin American Women SIGNS 5 1 1979 111 120 NASH June amp SAFA Helen eds Sex and Class in Latin America New York Praeger 1976 SS 82 WS 40 page 103 ORLANSKY Dora amp DUBROVSKY Si
36. leur culture leurs structures sociales leur style de d veloppement et leur id ologie qu il est quasiment impossible d avancer si l on ne fait pas extr mement attention chaque pas un certain nombre de pr cautions contraignantes Jusqu une poque passablement r cente le d veloppement tait con u en termes de promotion de la croissance conomique mesur e par les aug mentations du PNB r sultant des efforts de modernisation de l conomie Les strat gies employ es pour atteindre cet objectif vont ces am liorations technologiques et de la modernisation de l infrastructure mat rielle 4 la valorisation des ressources humaines gr ce des d penses accrues en faveur de l ducation de la sant et des services sociaux Si certains pays en d veloppement ont pu obtenir pendant plusieurs ann es un accroissement annuel de leur PNB on est de plus en plus insatisfait aux niveaux inter national r gional et local devant les r sultats de ce pr tendu processus de d veloppement On s inqui te de plus en plus de son incapacit manifeste d am liorer la dignit humaine et le bien tre tous les niveaux de la soci t de la d t rioration accrue de l environnement de la d gradation continue des ressources humaines et du foss qui s largit entre les nantis et les d sh rit s tant au sein d une m me soci t que de l une l autre On s accorde de plus en plus penser que tant que les probl mes fondamentaux
37. 77 Special Studies No 4 ONYEMELUKEW J 0 C Socio Economic Indicators for Develupment Planning in Arica UNESCO Regional Seminar 1977 SS 77 CONF 701 7 RAO M V S Socio economic indicators for Development Planning in UNESCO The Use of Socio Economic Indicators in Development Planning Paris UNESCO 1976 89 119 SEERS D Life Expectancy as an Integrating Concept in Social and Demographic Analysis and Planning Review of Income and Wealth 23 3 1977 195 203 TABORGA Mercedes The Use of Social Indicators as a Guide in Development Policies A Chilean Application SUMMARY Paper presented to UNESCO Meeting of Experts on the applicability of socio economic indicators to development planning in Latin America Montevideo December 13 16 SS 76 CONF 5628 6 UNITED NATIONS Department of International and Social Affairs Social Indicators Preliminary Guidelines and llustrativeSeries UN New York 1978 Statistical Paper Series M No 65 UNESCO Uivision for Socio Economic Analysis Indicators of Social and Economic Change and their Applications Paris UNESCO 1977 UNESCO The Use of Socio Economic Indicators in Development Planning Paris UNESCO 1976 VERWAYEN H Social Indicators a Wealthy Man s Fad OECD Study Session Social Indicators in Developing Countries Paris November 21 25 1977 Working Document No 6 YEH Stephen The Use of Social Indicators in Development Planning in UNESCO The
38. Distribution limit e gg 82 wS 40 Paris juin 1982 Original anglais ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION LA SCIENCE ET LA CULTURE MANUEL D UTILISATION DES INDICATEURS SOCIO ECONOMIQUES DE LA PARTICIPATION DES FEMMES AU DEVELOPPEMENT Joycelin Massiah Institute of Social and Economic Research University of the West Indies Bridgetown la Barbade Division d analyse socio conomique Secteur des sciences sociales et de leurs applications N B Ne doit pas tre cit sans l autorisation de l Unesco TABLE DES MATIERES ages Pr face corses resume ene eee soonmesesocsesses ji PREMIERE PARTIE Chapitre I Introduction ses ee ee TETEE ses 1 Chapitre II Participation des femmes au d veloppement 3 Chapitre III L analyse par indicateurs et ses possibilit s d application l tude des probl mes des femmes sons aem ones nes 14 Chapitre IV Indicateurs des femmes dans le d veloppement vee 21 DEUXIEME PARTIE Chapitre V Mesures statistiques de base eesssesss 38 Chapitre VI Choix de m thodes g n rales reserseeesesesess 70 TROISIEME PARTIE Chapitre VII La construction des indicateurs eco ss 78 BIBLIOGRAPHIE 1 PREFACE Ce manuel s adresse aux planificateurs peu familiaris s avec les prin cipaux Gl ments du d bat actuel sur les femmes et le d veloppement aux administrateurs de programmes concernant les femmes qui connaissent mal les m thodes statistiques l mentaires
39. EE See IA TEET Total 11 626 232 11 626 232 5 ans 2 194 810 2 199 539 5 19 3 1 872 850 1 876 884 10 14 1 082 720 1 085 052 15 19 722 320 723 876 20 24 907 526 909 481 25 34 1 797 133 1 801 004 35 44 1 240 097 1 242 768 45 54 769 870 771 528 55 64 544 984 546 158 65 ans et plus 468 932 469 942 Age non d clar 24 990 x Source tir de Shryock et Siegel The Methods and Materials of Demography volume 1 tableau 8 20 Lissage des irr gularit s On peut avoir besoin de ce type de proc dure quand une s rie de valeurs observ es fait apparaftre une irr gularit due soit des donn es d fectueuses soit des circonstances inhabituelles Le principe sur lequel reposent ces m thodes est que diff rents types de donn es pr sentent des tendances ou des structures typiques La technique de calcul de la moyenne sur trois ans d crite au chapitre VI est un exemple de technique de lissage Il y a fondamentalement deux types de techniques utilisables l interpolation graphique consiste porter les donn es de la s rie sur un graphique grande chelle tracer main lev e une courbe passant par les diff rents points correspondants et lire les points interm diaires recherch s Elle peut tre utile pour une premi re approximation ou quand la pr cision n est pas la pr occupation majeure l interpolation math
40. Issue on Women in Latin America SOEIRO Susan Recent Work on Latin American Women a Review Essay Journal of Interamerican Studies and World Affairs 17 4 1975 497 516 WOLFE M et al Women in Latin America Three Contributions to a Discussion Regional Seminar for Latin America on the Integration of Women in Development with Special Reference to Population Factors Caracas April 28 May 2 1975 SOUTH AND SOUTH EAST ASIA BHATT Ela Organizing Self Employed Women Workers in Jahan R amp Papanek H Women_in Development Perspectives from South and South East Asia Dacca Bangladesh Institute of Law and International airs 1979 425 433 BOSE A Some Methodological Issues in Research on Women s Work in Jahna R Papanek H Women_in Development Perspectives from South and South East Asia Dacca Bangladesh Instituts of Law and International Affairs 1979 117 127 DUBE Leila Studies on Women in South East Asia Bangkok UNESCO 1980 SS 82 WS 40 page 104 EVIOTA Elizabeth Measuring Filipino Women s Participation in Development ir Jahan R Papanek H Women in Development Perspectives from South and South East Asia Dacca Sangladesh Institute of Law and Internation Affairs 1979 202 211 INTERNATIONAL LABOUR ORGANIZATION Clearing Hosue for Social Development in Asia The Role of Women in Contributing to Family Income Proceedings of the Regional Workshop in Bangkok July 19 23 1976 Bangkok Tha
41. NESCO 1977 35 36 Territorial Indicators and National Planning a Report on Country Studies in Thailand and the Philippines UNESCO Expert Meeting on the Applicability of Socio economic indicators to development planning in Latin Am rica Montevideo December 15 16 1976 SHC 76 CONF 628 4 CHANDLER R Socio Economic Indicators and National Policy Malaysia Paper presented to IDS Conference on Statistical Policy in Less Developed Countries University of Sussex May 12 16 1975 DEMO P The Emergence of Social Planning in Brazil Paper presented to UNESCO Meeting of Experts on the Applicability of Socio economic indicators to development planning in Latin America Montevideo December 15 16 1976 SS 76 CONF 628 5 FERRIS A L Developing Social Indicators from Sequences of Life Experience of Cohorts mimeo n d HORN R W Social Indicators for Development Planning and Analysis International Labour Review 3 6 June 1975 483 506 LAND K C amp SP LERMAN S eds Social Indicator Models New York Russell Sage Foundation 1975 ko LA S5 82 WS 40 page 107 LEBART Ludovic Methodological Review of Data Analysis Techniques comparative tests on Statistical material relating to the socio economic situation in the Philippines SHC 76 CONF 628 3 OECD Basic Diaggregations of Main Social Indicators by Denis F Johnston OECD Social Indicator Development Programme Geneva 19
42. RE Carmen Diana Changing Social Relations of Production and Peruvian Peasant Women s Work Latin American Perspectives 4 1 amp 2 1977 48 69 DESPRADEL Lil Objectifs et tendances actuelles de la recherche relative aux femmes en Amerique Latine et aux Caraibes Meeting of Experts on Research and Teaching Related to Women Evaluation and Prospects UNESCO Paris May 5 8 1980 SS 80 CONF 626 5 m 8S 82 w3 40 page 102 FOX G E Honor Shame and Women s Liberation in Guba Views of Working Class Enigr Men in Pescatello An ed Female and Male in Latin America Essays Pittsburgh University of Pittsburgh Press 1973 273 292 GONZALEZ N Multiple Migratory Experiences of Dominican Women Anthropology Quarterly 49 1 1975 36 44 HARKESS Shirley The Pursuit of an Ideal Migration Social Class and Women s Roles in Bagota Colombia in Pescatello Ann ed Female and Male in Latin America Essays Pittsburgh University of Pittsburgh Press 1973 231 254 HOLLANDER Nancy Women the Forgotten Half of Argentine History in Pescatello Ann ed female and Male in Latin America Essays Pittsburgh University of Pittsburgh Press 1973 141 158 L Women Wokers and the Class Struggle the Case of Argentina Latin American American Perspectives l4 1 amp 2 1977 180 193 JAQUETTE Jane Female Political Participation in Latin America in Nash J amp Safa H eds Sex and Class
43. Sk 3 s les valeurs obtenues sont donc comprises entre 3 et 3 Il existe aussi des mesures de dissym trie reposant sur les quartiles et les centiles Les formules correspondantes sont partir des quartiles E Q 9 2 Md et partir des centiles SS 82 WS 40 page 64 Ces mesures se heurtent aux m mes limites que les autres mesures fond es sur les quartiles et les centiles et on ne les utilise donc pas souvent Cependant quand on n a pas beaucoup de choix il vaut mieux conna tre toutes les possibilit s 7 MESURES PLUS COMPLEXES Les mesures voqu es jusqu ici se calculent tr s facilement partir d une seule distribution Pour combiner plusieurs distributions il faut des calculs plus complexes et le probl me de l insuffisance quantitative ou qualitative des donn es se pose de fa on plus critique 1 Indices Ils mesurent des diff rences de grandeur dans un groupe de variables li es On peut consid rer les pourcentages comme un type simple d indice mais il existe toutes sortes d indices plus ou moins complexes qui constituent des outils d analyse plus puissants que les simples pourcentages Mais s ils ne sont pas compos s et construits comme 11 convient les indices peuvent tre extr me ment peu fiables L un des grands crit res de choix d un indice est l usage auquel on le destine qui d termine le type d indice retenir les donn es recueillir la base appropri e et le syst me de p
44. Ste Lucie Grenade St Vincent Dominique St Christophe et Ni ves Montserrat Iles Vierges britanniques Iles Ca manes Iles Turques et Ca ques LRU RUES ss ss ONO fhKY mm QUE QAM wo ee os o Moyenne Maximum Minimum W Aa A ss A OO ae s o eo oo ao co oo se as so ao os uao oe na op os Source Massiah Joycelin Indicators of Women in Development A Preliminary Framework for the Caribbean Tableau 5 colonnes 1 et 4 SS 82 wsS 40 page 58 ii L cart moyen est mesur par l cart distance entre les valeurs observ es et la moyenne arithm tique On le calcule en divisant la somme des carts en valeur absolue entre les valeurs et la moyenne par le nombre total des observations La formule s crit m N Quand on calcule l cart moyen pour une distribution d observations regroup es la formule devient Zeke m xl d signant l cart en valeur absolue et f l effectif de la classe corres pondante EXEMPLE Les op rations effectuer sont les suivantes Etape 1 Calculer la moyenne nationale de la variable consid r e Etape 2 Calculer la moyenne locale pour chaque subdivision g ographique du territoire Etape 3 Soustraire chaque moyenne locale de la moyenne nationale en valeur absolue Etape 4 Faire la somme des r sultats obtenus l tape 3 Etape 5 Diviser le r sultat par le nombre total de zones consid r es On consid re que c
45. Use of Socio Economic Indicators in Development Planning Paris UNESCO 1976 MISCELLANEOUS HAREWOOD J Caribbean Demography Workbook St Augustine UWI ISER 1976 UNITED NATIONS Demographic Yearbook 1965 te n LL 1 1966 1979 SHRYOCK H S amp SIEGEL J S The Methods and Materials of Demography 2 Vols Washington D C US Bureau of the Census 1973 UNIVERSITY OF THE WEST INDIES Census Research Programme 1970 Population Census of the Commonwealth Caribbean 7th April and 25th October 10 Vols Mona 1973 1976 Census Research Programme Estimates of Intercensal Population by Age and Sex and Revised Vital Rates for British Caribbean Countries 1946 1960 Mona 1964 Census Research Programme Publication No 8
46. ance au niveau international se traduit par une d pendance tous les niveaux de la vie nationale I 3 2 Rendement La question du rendement des ressources conomiques est li e leur r partition Les indicateurs correspondants doivent refl ter le niveau g n ral ainsi que la contribution des divers segments des secteurs public et priv Les indicateurs propos s sont les suivants 1 PNB Produit national brut par habitant 2 Contribution du secteur agricole au PIB Produit int rieur brut 3 Contribution du secteur manufacturier au PIB 4 Contribution du secteur public au PIB Les tr s nombreux crits consacr s la question montrent que le PNB est de plus en plus jug insuffisant comme indicateur du niveau de d veloppement conomique Toutefois en l absence d un indice unique qui puisse le remplacer il est difficile d estimer le rendement conomique sans s y r f rer SS 82 wS 40 page 26 I 4 Mobilit sociale Le quatri me l ment de ce volet permet de d terminer une s rie de grandes cat gories socio conomiques d estimer le degr de mobilit ventuelle entre ces cat gories et de mesurer la part des femmes dans ce ph nom ne Les indicateurs propos s sont les suivants 1 4 1 Stratification 1 Proportion de femmes dans chaque cat gorie socio professionnelle 2 R partition proportionnelle des femmes chefs de m nage selon la cat gorie socioprofessionnells 3 Rapport femmes hommes parmi les
47. ational Census Data 1946 1966 Princeton Princeton University Press 1975 EL BELGHITI Malika The Pole of Women in Socio Economic Development Indicators as Instruments of Social Analysis the Case of Morrocco in UNESCO Women and Development Indicators of Their Changing Role Paris 1981 15 32 Socio Economic Studies No 3 GERMAIN Adrienne Status and les of Women as Factors in fertility Sehaviour a Policy Analysis Studies in Family Planning 6 7 1975 192 200 ss 82 WS 40 page 98 HAKIM Catherine Occupational Segregation a Comparative Study of the Degree and Pattern of the Differentiation between Men and Women s Work in Britain the US and other Countries Department of Employment November 1979 Research Paper No 9 INTERNATIONAL CENTER FOR RESEARCH ON WOMEN Keeping Women Out a Structural Analysis of Women s Employment in Developing Countries Washington D C Agency for International Development Office of Women In Development 1980 The Productivity of Women in Developing Countries Measurement Issues and Recommendations April 1980 KISEKKA Mere The Pole of Women in Socio Economic Dvelopment Indicators as Instruments of Social Analysis the Case or Nigeria and Uganda in UNESCO 1981 35 48 MGRATH Patricia The Unfinished Assignment Equal Education for Women Washington D C Worldwatch Institute 1976 Worldwatch Paper No 7 MASSIAMH Joycelin Indicators of Women in Development
48. atiquement toute tentative de mesure de la participation des femmes au d veloppement donnent penser qu il est n cessaire d exp rimenter diff rents proc d s cet effet On peut penser appliquer l analyse par indicateurs pour suivre l volution dans le temps des niveaux et des caract ristiques g n rales de la situation des femmes Elle permet d analyser les modifications des disparit s socio conomiques et g ographiques existant tant entre les cat gories ce femmes qu entre les hommes et les femmes On peut dire que l analyse par indicateurs est n e du sentiment que les instruments classiques de mesure du bien tre conomique de la soci t taient peu satisfaisants et d un souci croissant de concevoir des moyens de mesurer le bien tre social Les mesures classiques du bien tre se ram nent des variables conomiques qui font ressortir la valeur mon taire des biens et services relevant de ce type de mesure sans valuer l incidence d autres cat gories de biens et services tout aussi importants pour le bien tre national Cela tient au fait que les donn es de caract re conomique sont ais ment dispo nibles Malheureusement le changement d optique au profit des questions sociales ne s est pas accompagn de l laboration de statistiques sociales appropri es L analyse par indicateurs essaie de pallier cette carence en pr sentant un syst me limit g n ral coh rent significatif permettant de suivre l vo
49. ays de L ANASE mais il y a de grandes diff rences entre les pays En Indon sie par exemple o il existe depuis 1963 un important mouvement f minin les probl mes des femmes ont t reconnus tr s t t comme un domaine d tude important dans le cadre des sciences sociales Aux Philippines o cette disci pline a toujours t bien repr sent e il existe aussi d ahondants crits et de nombreuses tudes sur les femmes dans quasiment tous les domaines l inverse il y en a peu pour la Tha lande la Malaisie et Singapour encore que des travaux soient en cours dans chacun de ces pays La plupart des travaux de recherche disponibles viennent des universit s et des tablissements de recherche souvent effectu s en collaboration avec des chercheurs occidentaux mais un grand nombre proviennent aussi d autres sources Aux Philippines par exemple le National Media Production Centre Centre national de production des m dias le Bureau of Women and Minors Bureau des femmes et des mineurs et la National Commission on the Role of Philippine Women Commission nationale sur le r le de la femme philippine pour n en citer que quelques uns prennent tous une part la promotion de la recherche sur les femmes Dube 1980 En Indon sie le gouvernement et les sp cialistes de sciences sociales travaillent en troite collaboration la formulation et la mise en oeuvre de la politique en la mati re Comme dans cette r gion cette dis
50. ce et la limitation de la population sur la loi dans ses cons quences pour les femmes sur les associations f minines et sur l activit conomique des femmes v Moyen Orient et Afrique du Nord Le volume et le type des recherches disponibles sur les femmes sont ex tr mement variables dans cette r gion Exception faite de la Libye de la p ninsule arabe et des Etats du Golfe les recherches dans les autres pays couvrent des domaines aussi divers que les effets des migrations l influence de l ducation la participation la vie active et la vie publique le r le de la famille et la planification familiale Hussein 1973 le r le de l Islam dans la d termination de la condition de la femme Saleh 1972 et le r le des r seaux de voisinage des femmes Joseph 1976 Bien que la gamme des crits disponibles soit tr s tendue ils ne sont g n ralement pas orient s vers les besoins des femmes ou les planificateurs du d veloppement El Belgiti 1980 Beaucoup des recherches disponibles sont ax es sur l effet contradictoire de la modernisation d une part et du d sir de pr server certains styles traditionnels de vie d autre part A cause de l accroissement des possibilit s d emploi des migrations vers les villes et du passage de la famille largie la famille conjugale la modernisation a eu pour effet d abaisser la condition f minine En se concentrant sur les industries forte intensit de capital et les technolo
51. ce vositive sur la participation 4 la vie active Sur la base de ces hypoth ses beaucoup de pays en d veloppement ont consacr des sommes consid rables l ducation Les indicateurs propos s pour estimer dans quelle mesure les femmes ont b n fici de ces d penses mesurent les diff rences entre hommes et femmes du point de vue des taux de scolarisation de passage d un cycle a l autre et d abandon ainsi que des dipl mes obtenus 1 Rapport femmes hommes dans l enseignement primaire 2 Rapport femmes hommes dans l enseignement secondaire 3 Rapport femmes hommes dans l enseignement sup rieur 4 Rapport femmes hommes dans les tablissements professionnels ou techniques 5 Passage du primaire au secondaire rapport femmes hommes 6 Passage du secondaire au sup rieur rapport femmes hommes 7 Abandons dans le primaire rapport femmes hommes 8 Abandons dans le secondaire rapport femmes hommes 9 Obtention d un certificat de fin d tudes secondaires rapport femmes hommes 10 Grades dipl mes universitaires rapport femmes hommes Dans les pays o il existe des cours de formation pour adultes il faudrait s efforcer de d terminer dans quelle mesure les femmes utilisent ces services Deux indicateurs sont propos s cet effet 11 12 SS 82 WS 40 page 31 Proportion de femmes inscrites des cours de formation pour adultes Rapport femmes hommes dans les effectifs de l ducation des adultes Pour
52. chefs de m nage selon la cat gorie socioprofessionnelle 4 Proportion de femmes g es d au moins 25 ans diff rents niveaux d instruction 5 Rapport femmes hommes parmi les cat gories professionnelles les moins bien r mun r es I 4 2 Mobilit 1 Pourcentage de variation de la proportion de femmes dans les professions de haut niveau 2 Proportion de femmes passant un niveau de salaire fractile sup rieur 3 Rapport femmes hommes parmi les personnes passant 4 un niveau de salaire sup rieur VOLET II LA SITUATION DES FEMMES Ce volet est ax sur les aspects visibles et latents des activit s des femmes On peut les r partir entre contributions des femmes la soci t et avantages qu elles en retirent II 1 Contributions Il s agit de L intervention des femmes dans un certain nombre de domaines et du temps qu elles consacrent diverses activit s TI i i II 1 2 SS 82 WS 40 page 27 Participation au_processus de reproduction Les indicateurs propos s sont les suivants Diff rence d ge moyen au mariage entre hommes et femmes Proportion de femmes en ge de procr er dans diff rents types de famille Proportion de femmes ayant un emploi dans diff rents types de famille Taux de f condit par age Age moyen la naissance du premier enfant Proportion de la p riode de reproduction consacr e la procr ation chez les femmes de 15 4 64 ans Proportion de m res parmi les fem
53. cipline n en est qu ses d buts les donn es pr sentent de nombreuses lacunes Un auteur a dress r cemment une liste de quinze th mes sur lesquels il serait utile de mener des recherches i les racines de la culture philippine et la condition de la remme ii valuation des donn es de d part existantes et collecte de donn es nouvelles iii analyse de contenu de la litt rature et de la tradition orale populaire iv la langue et la condition de la femme v les croyances relatives 4 la procr ation SS 82 WS 40 page 8 vi la l gitimit des enfants vii la loi et les femmes viii les femmes dans les professions qui leur sont r serv es ix la division du travail entre les sexes x la hi rarchie sociale chez les femmes xi la femme dans la famille largie et dans la famille nucl aire xii tudes sur l adoption xiii tudes sur les mod les de socialisation xiv le r le des femmes dans la prise de d cisions xv les femmes et la politique Cet auteur souligne que la collaboration des sp cialistes de sciences sociales est n cessaire pour entreprendre des tudes sur les femmes dans les domaines indiqu s Dube 1980 Un autre auteur Papanek 1975 avait d j soulign la n cessit de fonder les recherches sur les femmes dans ces domaines sur le contexte socio conomico politique de chaque pays Selon lui il faudrait l avenir les axer sur la croissan
54. d veloppement ont jou contre les femmes tandis qu ils am lioraient le statut des hommes Boserup 1970 Ces tudes mettent en vidence le r le de l ducation la pr dominance des femmes sur le march du travail parall le Lewis 1976 l importance croissante des r seaux sociaux comme strat gie de survie Okonjo 1979 la dualit du syst me politique vis vis des hommes et des femmes Okonjo 1976 Awe 1977 le r le des femmes dans les luttes de lib ration Mullings 1976 et l incidence des migrations de main d oeuvre sur les femmes Gordon 1981 Une critique faisait observer r cemment qu on s appuie encore sur les mod les dichotomiques simplistes des soci t s traditionnelles impos s par les premi res tudes anthropologiques ccmme s ils d crivaient vraiment les soci t s africaines sans s inqui ter ni de leur exactitude l origine ni des changements intervenus depuis lors Tadesse 1980 Elle insistait sur l importance de la sp cificit historique sur l h t rog n it des situations tant des hommes que des femmes et sur les cons quences diff rentes que le d veloppement entrafne pour les hommes et pour les femmes Le mouvement des femmes en Occident et la reconnaissance de plus en plus large des probl mes f minins dans les enceintes internationales ont eu pour effet d imposer la cr ation de groupes sp cifiques de recherche ax s sur les femmes en Afrique Parmi eux L AAWORD vise d finir une
55. d les effectifs des intervalles de longueur ind termin e sont faibles on peut soit les exclure soit les int grer aux intervalles adjacents et calculer la moyenne suivant la m thode indiqu e plus haut Le mode est particuli rement utile quand des effectifs tr s grands ou tr s petits apparaissent dans la distribution 5 CARACTERISTIQUES DE DISPERSION Outre la valeur centrale il peut tre utile dans certains cas de donner une id e de l tendue ou de la dispersion d une distribution A cet effet on peut indiquer en m me temps que la valeur centrale retenue une mesure de dis persion choisie parmi les suivantes SS 82 WS 40 page 57 i L tendue et simplement en vidence la plus grande et la plus petite des valeurs de la distribution C est la mesure la plus simple et la plus facile comprendre mais son utilit est limit e car 1 elle ne fournit pas d indication sur la r partition des valeurs entre les deux extr mes iL elle est trompeuse si l une des valeurs extr mes ou les deux sont inhabituelles Toutefois lorsque les donn es sont limit es en quantit ou en qualit l tendue fournit rapidement un indicateur approximatif de la dispersion EXEMPLE Dimension des m nages dont le chef es une femme Moyenne et tendue Cara bes du Commonwealth 1970 Dimension moyenne des m nages dont le chef est une femme Territoire Jama que Trinit et Tobago Guyana Barbade Belize
56. dre plusieurs formes donn es absolues sans modification ni r capitulation s ries simples de donn es de base distributions de fr quence ou r partition en pourcentage mesures simples taux rapports proportions tendance centrale dispersion etc mesures complexes n cessitant des connaissances sp cialis es indices d riv es des tables de mortalit Ces notions seront examin es dans la deuxi me partie Les principes g n raux qui ont ici quid le choix de la structure des indicateurs sont les suivants pour effectuer des comparaisons entre hommes et femmes on utilise un rapport hommes femmes ou bien la proportion de femmes dans l effectif total indice de f minit de Boulding pour effectuer des comparaisons entre diff rents groupes de femmes on utilise la r partition proportionnelle indice de r partition de Boulding ou s il y a lieu le taux par ge quand l indicateur concerne l infrastructure on utilise des chiffres absolus des pourcentages et des taux SS 82 WS 40 page 21 CHAPITRE IV INDICATEURS DES FEMMES DANS LE DEVELOPPEMENT Il n est gu re possible d tablir une liste exhaustive d indicateurs per mettant de traiter toutes les questions qui se posent sur ce sujet dans tous les pays en d veloppement du monde En revanche on peut d terminer les qualit s id ales vers lesquelles un tel syst me devrait tendre Lors d une r union r cente de l Unesco Unesco 1980 le
57. e de disstmilitude pro fessionnelle entre hommes et femmes Indice de concentration pro fessionnelle des feames Rapport F H parmi tes tra vailleurs ind pendants Dur e moyenne de la scolarit des actifs rapport F amp Prop de femmes actives cou vertes par un 4qim de s curit sociale Dur e hebdomadaire royenne du travail rapport F H actifs Rapport F H pzruf Les ch meurs 15 24 ans 325 ans Prop de ch meuses inscrites l agence de l emploi Prop de feumes au foyer ayant travaill au cours de l ann e pr c dent le recensement 1 ft fi 1 ft t 1 PA x sexe x profession PA x sexe x sit empl PA x sexe x n i Assujettis amp la S S x sexe PA x sexe x heures ouvr es Ch mage x sexe Ch mage x sexe Pop adulte x sexe x activit principale geog eth csP urb rur geog eth CSP urb rur eth ucb rur urb rur geog urb rur ni eth CSP urb rur geog urb rur eth CSP ni dates recensements intermittente annuelle dates recensements intermittente a annuelle dates recensements intermittente recensement enqu te par sondage Registres de S S Recensement enqu te Pegistres de l agence pour L empoL Recensement enqu te 98 ebrd 0p SM Zg SS ye aaa aaa U 5 Contributions Indicateur Forme Donn es requises Type de P riodicit Sources des ventilation donn es 5 2 Procesaus productif 12
58. e natalit On divise le nombre des d c s survenus pendant une p riode donn e par la population totale expos e au risque de mourir pendant cette p riode et on multiplie par 1 000 Ainsi pour la Trinit et Tobago le taux brut de mortalit de 1957 est le suivant m D 5 1 000 7 283 764 400 x 1 000 9 53 SS 82 WS 40 page 42 Le caract re brut de ce taux tient surtout au fait que le risque de mourir varie consid rablement selon 1 amp ge les tr s jeunes et les tr s g s constituant les cat gories les plus expos es Comme dans le cas du taux brut de natalit on peut calculer un taux brut de mortalit pour toute sous population ainsi que des taux annuels moyens Taux par dge Ils repr sentent un premier pas pour affiner les taux bruts on les value pour chaque classe d ge de la population On calcule g n ralement ces taux pour des tranches d ge quinquennales Ainsi le taux de f condit des femmes g es de 15 19 ans correspond la formule suivante _ 15 19 15 19 P 15 19 x 1 000 On peut tablir un tableau de ces taux pour un certain nombre de classes d ge La connaissance du pays permet de d terminer quelle partie du tableau convient le mieux pour construire un indicateur En voici un exemple pour la Trinit et Tobago EXEMPLE Trinit et Tobago Calcul des taux de f condit par ge 1968 Age Naissances Population f minine Taux de f condit 1 enregi
59. ec tu s par un m decin ou un auxiliaire m dical qualifi Temps moyen pass dans les centres de protection sani taire infantile Distance moyenne du domicile au centre de sant le plus proche Equipements collectifs de protection fnfantile pour 1 000 enfants C5 ans Effectifs inscrits dans les coles maternelles publiques et priv es rapport F H Forme 000 000 1 nb d hr 9 00 ft Donn es requises D c s x sexe x cause pop x ge et sexe Patients x sexe x dur e d hospitalisation Patients x sexe x cause de morbidit Naissances vivantes x personne proc dant l accouchement Patients x temps pass M nages x distance au centre de sant le plus proche Nb de centres protection infantile pop C5 ans Enfants inscrits x ge x sexe type de maternelle de ventilation urb rur eth CSP urb rur CSP urb rur g ogq eth ni CSP urb rur g ag ni CSP nb d enfants urb rur urb rur g og urb rur q og eth CSP P riodicit annuelle intermittente annuelle Sources des donn es Etat civil Estimations pop Registres hospitaliers Registres des patients Enqu te Registres protec tion sociale estimations pop Registres de l ducation 16 ard Op SM 28 55 eSV e_ _ ee ee 6 Avantages 6 3 Services sociaux suite 6 4 Logement Indicateur Distance moyenne du domicile au cent
60. ectu s pour et par la Commission de la condition de la femme Rapport 1972 et depuis peu pour la mise sur pied de programmes pour les femmes dans le cadre d organismes reconnus programmes pour les femmes du CIRSS Unit de recherches sur les questions f minines de l Universit SNDT Rendell 1981 SS 82 WS 40 page 7 Les chercheurs de la r gion s int ressent aussi aux questions de mesure en particulier du travail des femmes Ils insistent sp cialement sur la n cessit Ae recueillir des donn es qui refl tent la r alit sociale de compl ter les donn es quantitatives par des donn es qualitatives provenant de sources litt raires Bose 1979 de comprendre et de v rifier dans les faits la nature du soutien dont les femmes ont besoin pour exercer une activit r mun ratrice et l impact du progr s technologique Jain et al 1979 enfin de mettre au point des indicateurs con us pour d terminer le contexte social de la participation des femmes et pour suivre leurs activit s Eviota 1979 iv Asie du Sud Est Les recherches sur les femmes en Asie du Sud Est sont diss min es travers les travaux des anthropologues s int ressant aux structures de la parent et aux soci t s tribales et des d mographes travaillant sur les questions de f condit de planification familiale de pression d mographique et de participation au monde du travail Pour l essentiel ce tableau g n ral reste valable pour les cinq p
61. eighbourhood in Paramaribo Suriname Urban Anthropology 5 2 1976 157 185 BUNSTER Ximena Talking Pictures Field Method and Visual Mode SIGNS 3 1 1977 278 293 BUTLER Cornelia Flora The Passive Female Her Comparative Image by Class and Culture in Women s Magazine Fiction Journal of Marriage and Family 33 3 1971 435 444 The Passive Female and Social Change Cross Quitural Comparison of Women s Magazine Fiction in Pescatello Ann ed Female and Male in Latin America Essays Pittsburgh University of Pittsburgh Press 1973 55 80 BARBIERI Teresita Investigacion Sobre La Muijer en America Catina Estado Actual Necesidades y Perspectivas Paper presented to UNESCO Meeting of Experts on Research and Teaching Related to Women Evaluation and Prospects UNESCO Paris May 5 8 1980 5S 80 CQNF 626 5 CHANEY Elsa Old and New Feminists in Latin America the Case of Peru and Chile Journal of Marriage and the Family 35 2 1973 331 342 Fipermadre Women in Politics in Latin America Austin and London University of Texas Press 1979 The Mobilization of Women Three Societies in Rohrlich Leavitt Ruby ed Women Cross culturally Change and Challenge The fague Mouton 1975 471 490 Women in Latin American Politics the case of Peru and Chile in Pescatello Ann ed Female and Male in Latin America Essays Pittsburgh University of Pittsburgh Press 1973 103 140 DEE
62. ement ceux de la population et du logement mais d autres recensements int ressents comme le recensement ricole sont g n ralement effectu s intervalles assez r guliers L impor tance des premiers r side dans le champ universel des donn es recueillies leur gamme tr s tendue avec par cons quent de vastes possibilit s de combinaisons en tableaux enty e multiple leur reconnaissance au niveau international et les principes directeurs internationaux qui en assurent la comparabilit Leurs principaux inconv nients viennent de ce qu ils ne sont pas assez fr quents en g n ral un tous les dix ans de la longueur des d lais de publication et du peu d utilit qu ils pr sentent pour la microanalyse Malgr ces inconv nients communs la majorit des services statistiques charg s dans le monde de ce type de collecte de donn es les recensements constituent dans la plupart des pays la source id ale de donn es de r f rence partir desquelles engager le processus d exp rimentation requis pour choisir et construire les indicateurs socio conomiques Pour ce qui est de mesurer la participation des femmes au d veloppement les recensements sont une source de donn es importante pour analyser l volution long terme d l ments comme la croissance et la structure d mographiques ou les migrations mettre au point un certain nombre d indicateurs cl s pour suivre l volution de la situation des femmes
63. ent destin s aux femmes Van Dusen 1976 Joseph 1976 d autres encore ana lysent les m canismes sociaux qui confinent la plupart des femmes arabes dans les formes traditionnelles de relations sociales Mernissi 1976 Ces travaux r cents sont importants parce qu ils insistent sur l h t rog n it des situations des femmes arabes qui varient selon la classe sociale Ahdab Yehia 1977 et le type de syst me de production nomade villageois ou urbain Kandiyoti 1977 Parmi les lacunes importantes il faut citer l absence d tudes sur le r le des femmes rurales dans l agriculture l effet des progr s technologiques sur les activit s conomiques des femmes des cat gories d munies l effet de la concurrence et ce la pression des mod les d emploi masculins et l volution de la perception par les femmes de leurs r les familial et conomique En re lation avec ces sujets les faits montrent de plus en plus la n cessit de mettre au point des outils conceptuels appropri s pour d crire et analyser les sources traditionnelles du pouvoir et laborer des indicateurs convenables de la condition de la femme L Institut d tudes sur les femmes du monde arabe Institute of Women s Studies in the Arab World IWSAW s est toujours beaucoup int ress ces questions son programme pr voit non seulement des activit s de recherche mais aussi des actions con ues pour r pondre aux besoins des femmes illettr es ou semi alphab ti
64. enu aucun compte du travail qu elles doivent fournir au foyer ni des activit s artisanales ou agricoles r mun ratrices qu elles exercent domicile La concentration des femmes aux chelons inf rieurs de la hi rarchie des emplais est consid r e comme un trait essentiel du capitalisme industriel Deere et Leon de Leal 1979 mais on a aussi remarqu que contrairement une opinion tr s r pandue chez les auteurs marxistes le machi nisme ne sert qu cristalliser les diff rences de condition entre hommes et femmes quel que soit le type de syst me politico conomique Aguiar 1976 SS 82 wS 40 page 11 4 La participation la vie politique Il s agit de l in galit prononc e selon le sexe qui se manifeste propos de la participation au jeu politique national La plupart des travaux en la mati re concernent la participation des femmes aux lections et aux activit s des partis politiques leur candidature des postes de responsabilit cfficiels l exercice de telles fonctions et leur participation des activites r volution naires Il est aussi question des causes soutenues par les l gislatrices qui dans l ensemble sont des probl mes f minins comme la protectic infantile les travaux domestiques le mariage conform ment aux id es re ues sur les sph res d activit convenant aux hommes et aux femmes dans la vie publique Chaney 1973 1976 1979 Un domaine peu explor est le r le des associations au ni
65. ertain nombre d organisations b n voles est de mettre au point des programmes d aide aux femmes dans leur domaine de comp tence Pour d terminer les types de programmes on peut utiliser les indicateurs suivants III 2 1 Programmes des ONG 1 Nombre des organisations b n voles f minines 2 Proportion d ONG f minines dont l activit principale est politique 3 Proportion d ONG f minines dont l activit principale est conomique 4 Proportion d ONG f minines dont l activit principale est ducative 5 Proportion d ONG f minines dont l activit principale est religieuse 6 Proportion d ONG f minines dont l activit principale est socioculturelle PROCEDURES D APPLICATION D UN PROGRAMME D INDICATEURS Les indicateurs propos s ici offrent un moyen d examiner les probl mes des femmes dans le contexte des pays en d veloppement La plupart reposent sur l hypoth se de la disponibilit probable des donn es de source nationale ou internationale Nations Unies Toutefois pour utiliser cette liste chaque pays devra l adapter ses propres besoins en omettant certaines rubriques et en en conservant d autres En tout tat de cause cette adaptation devrait s effectuer en plusieurs tapes importantes num r es ci dessous 1 D terminer les grands domaines d int r t Etape 1 Il faut d terminer dans chaque volet les grands comaines d int r t qui paraissent concerner les femmes en g n ral et les femme
66. es inscrites 4 un parti politique Proportion de femmes ayant une responsabilit dans une organisation II 1 6 On peut estimer la contribution des femmes ces divers niveaux de la soci t par le temps consacr diverses activit s On peut d finir des indicateurs exprim s en nombre moyen d heures par jour consacr s 1 Production domestique Services domestiques Participation une activit socioculturelle dans le cadre d une organisation Activit s de loisir hors du foyer Activit s de loisir au foyer passe temps cr atifs SS 82 ws 40 page 30 II 2 Avantages L id e que l acc s aux services implique nan seulement la pr sence des installations mat rielles mais aussi leur utilisation montre la n cessit d indicateurs permettant de savoir si la population laquelle ces services sont destin s est bien celle qui en b n ficie r ellement Du point de vue des femmes les indicateurs correspondants d accessibilit et d utilisation des installations et services sociaux sont ceux qui concernent l ducation et la formation la sant et la protection sociale Voici donc les indicateurs propos s pour r pondre cette question II 2 1 Education et formation On peut s attendre ce que les progr s de l instruction entra nent des am liorations du statut professionnel des niveaux de revenu et du statut social Ils peuvent avoir une influence n gative sur les niveaux de f condit et une influen
67. et montant de leurs primes d assu rance nombre et montant des comptes d pargne et des autres types de compte nombre et montant des pr ts etc Les questions d accessibilit de l information et d harmonisation de la classification avec celle des donn es officielles sont ici tr s importantes Il faudrait donc s efforcer surtout de collationner et de relier les donn es tir es des enqu tes et recensements officiels et celles qui proviennent de sources priv es Objet Les indicateurs socio conomiques sont en g n ral cens s aider formuler les objectifs de la planification du d veloppement d terminer les cibles vis es et mesurer les progr s de la r alisation de ces objectifs On leur attribue aussi parfois d autres fonctions dont l analyse d une situation sociale donn e La formulation de politiques sociales et la gestion de services sociaux sont le plus souvent mentionn s En g n ral cependant les fonctions fonda mentales que peuvent raisonnablement remplir les indicateurs sont les suivantes i d crire des situations sociales ii suivre les progr s de la r alisation des objectifs sociaux iii faciliter la mesure et la compr hension du changement social On peut y ajouter subsidiairement i l am lioration des possibilit s de comparaison internationale des situations sociales ii la d termination des lacunes dans les donn es et les priorit s pour l laboration de statistiques C
68. ette mesure est d une utilit limit e par rapport d autres mesures de dispersion plus labor es comme l cart type mais quand les donn es sont d acc s difficile et les comp tences techniques limit es l cart moyen devrait fournir une approximation int ressante iii Les caract ristiques de position concernent les valeurs des obser vations situ es dans un intervalle d termin Une distribution peut tre divis e en quartiles 4 parties gales quintiles 5 parties gales d ciles 10 parties gales centiles 100 parties gales SS 82 WS 40 page 59 La m thode de calcul de ces fractiles est analogue a celle employ e pour la m diane qui est en fait le deuxi me quartile L intervalle le plus souvent utilis est l intervalle intercentile o l on calcule les points de partition par la m me m thode que pour la m diane Pour d terminer par exemple le nombre d observations contenues dans l intervalle entre le dixi me et le quatre vingt dixi me centile qui est le plus fr quemment employ il suffit donc de calculer les valeurs de ces deux centiles ce qui donne deux valeurs entre lesquelles tombent 80 des observations De la m me fa on on calcule La d viation quartile ou semi interquartile Il s agit de la moiti de la distance entre le premier et le troisi me quartile selon la formule Q Q 23 7 2 On utilise habituellement les mesures de ce type pour les question
69. eu fiables 2 Le rapport de d pendance rapporte Le nombre des jeunes et des personnes g es la population en ge de travailler selon la formule Po 14 ese x 100 P15 64 o Pout repr sente l effectif des jeunes P 5 celui des personnes ag es et P 64 fa population en age de travailler On peut s parer le rapport de d pen anes en ses deux composantes jeunes et personnes g es P world 100 15 64 repr sente donc le rapport de d pendance des jeunes et P 100 15 64 le rapport de d pendance des personnes g es SS 82 WS 40 page 49 Pour le Trinit et Tobago en 1970 le rapport total de d pendance est gal 391 713 41 340 4982018 x 100 86 96 dont Rapport de d pendance des jeunes a x 100 78 65 Rapport de d pendance des personnes 4g es 41 340 498 018 100 tt 8 30 EXEMPLE Calcul du rapport de d pendance pour certains pays d Am rique latine Ann es 70 Pays Nombre Nombre Population Rapport de d pendance g i de de 15 64 lenmmmmemsmmmmnne nn Ann e du jeunes lt p g es ans Jeunes P g es Total recensement R publique dominicaine 1 904 425 124 660 1 977 320 96 31 6 30 102 61 1970 Guatemala 1973 2 326 272 149 368 2 684 581 86 65 i 5 56 92 21 Panam 1970 620 454 52 899 754 729 82 21 7 01 89 22 Source Annuaire d mographique des Nations Unies 1979 suppl men
70. fession Chefs m nage x sexe x revenu Pop de l enqu te x utilisation possibilit cr dit M nages distance de l tablissement de pr t Client le de l tabl x sexe Pop de l enqu te x pr ts de sources non officielles de ventilation urb rur csP urb rur urb rur CSP eth prof urb rur CSP urb rur urb rur CSP P riodicit intermittente dates recensements annuelle dates recensements intermittente intermittente Sources des donn es Enqu te Recensement registres imp t sur le revenu Recensement 7 Enqu te Enqu te Registres des tablissements Enqu te 6 ebed 0p SM Z8 SS VOLET III MECANISMES INSTITUTIONNELS i 7 Pouvoirs publics Indicateur 7 1 Noabre d ann es coul es depuis l galit de droits L gislation t 2 Nombre d ann es coul es depuis l institution du suffrage universel dadultes 3 Nombre d ann es coul es depuis l accession 1L ind pendance politique 4 Nombre d ann es coul es depuis la cr ation de l appareil national 5 Nombre d ann es coul es depuis l institution du cong pay de maternit 6 Nombre d ann es coul es depuis l instauration l gale des droits de succession pour les femmes 7 2 Part des programmes f minins dans le plan public de d veloppesent Programmes t ved EDR e a e e a a M aaO Donn es requises Type de P riodicit
71. finale et n l intervalle entre les recensements L hypoth se ainsi admise est que la population suit une progression g o m trique c est dire un taux annuel constant pour chaque unit de temps de la p riode consid r e Quand on conna t les effectifs de population P et P_ on peut en d duire le taux de variation r en r crivant la formule de la fa on suivante u n _ n p7 1 r o EXEMPLE Calcul du taux d accroissement de la population Jama que 1881 1891 Etant donn les effectifs de la population de la Jama que en 1891 soit 639 491 habitants et en 1881 soit 580 804 calculer son taux d accroissement pour la d cennie 1881 1891 SS 82 WS 40 page 47 639 491 10 580 804 itr 639 491 log 580 804 10 log i r log 1 10104 10 log 1 r 0 0418031 10 log 1 r 0 004180 1 r 1 009673 1 r r 0 009673 la population a donc augment de 0 97 par an Il arrive que la population d croisse au lieu de s accroftre EXEMPLE Calcul du taux de diminution de la population Antigua 1861 1871 La population d Antigua est tomb e de 37 125 en 1861 35 157 en 1871 Quel est le taux annuel de diminution 1 gii 10 log 1 r log 0 9499 10 log 1 r 1 976345 10 log 1 r 1 997634 log 1 r 0 99457 ir r 0 00543 la population a donc diminu de 0 54 par an 2 LES RAPPORTS indiquent la grandeur relative de deux nombres Ils mesurent la grandeur du premier en
72. gies perfectionn es les processus de modernisation ont orient les emplois et les richesses disponibles vers les hommes plut t que vers les femmes Les femmes se trouvent donc maintenues dans leur d pendance traditionnelle vis vis des hommes tout en perdant les avantages limit s qui s y rattachaient SS 82 wWS 40 page 9 autrefois Dans certains pays les mouvements de lib ration nationale dans l espoir de s assurer l appui des femmes leur ont accord tous les droits civiques et politiques Certains ont m me essay de r former le droit de la famille sans toutefois mettre s rieusement en question le r le traditionnel de la femme dans la famille C est lad que r side leur ambigu t puisqu ils ne cherchent 4 changer que les aspects du r le des femmes qui sont compatibles avec l id ologie nationaliste et les r formes structurelles en cours sans toucher aux valeurs traditionnelles Abd el Kader 1979 Un aspect int ressant des recherches actuelles est l essai de r interpr tation du r le des femmes dans le processus de d veloppement de la r gion Certaines tudes d montrent la contradiction laquelle se heurtent les femmes pauvres des zones rurales prises entre les valeurs culturelles traditionnelles et la n cessi conomique de travailler Vinogradov 1976 d autres mettent en vidence les possibilit s d utilisation des r seaux de voisinage de femmes comme noyaux de programmes de d veloppement sp cialem
73. h me de la condition f minine peu se sont attaqu es aux questions de mesure L une d elles l Institut de recherche des Nations Unies pour le d ve loppemeht social a entrepris en 1976 un projet de recherche intitul Monitoring Changes and the Conditions of Women Palmer 1980 L objectif principal de ce nro jet tait d aider les organismes charg s d laborer les politiques nationales mettre au point des syst mes de collecte de donn es capables de fournir l information voulue sur l volution de la condition de la femme vu les contraintes limitant les ressources disponibles cet effet Le document qui en est l aboutissement pr sente une liste de 46 points couvrant six grands domaines qui d apr s les auteurs repr sentent les probl mes qui r clament le plus l attention en particulier deux d entre eux d crits sous le nom de produits finals et catalyseurs Dans le cadre du programme du BIT sur les politiques de la population et du travail un programme global de recherches sur le r le des femmes et l volution d mographique a t lanc en 1977 L un des volets importants de ce pro gramme est la recherche de mesures appropri es de l apport conomique des femmes Anker 1978 Un autre tout aussi important est l laboration d un sch ma d valuation des divers r les que jouent les femmes en tant qu individus et que membres de la collectivit Les comportements corres pondants sont tudi s sous l angle de l
74. iland Friedrich Ebert Stiftung 1977 INDIA Ministry of Education and Social Welfare Towards Equality Report of the Committee on the Status of Women in India New Delhi 1974 JAHAN Rounaq Public Policies Women and Development Reflections on a few Structural Problems in Jahan R amp Papanek H Women in Development Perspectives from South and South East Asia Dacca Bangladesh Institute of Law and International Affairs 1979 55 70 Women in Bangladesh in Rohrlich Leavitt R ed Women Cross culturally Change and Challenge The Hague Mouton 1975 5 30 JAHAN Rounaq amp PAPANEK Hanna Women and Development Perspectives from South and South East Asia Dacca Bangladesh Institute of Law and International Affairs 1979 JAIN Devaki et al Women s Work Methodological Issues in Jahan R and Papanek H Women and Development Perspectives from South and South East Asia Dacca Bangladesh Institute of Law and International Affairs 1979 128 170 McCARTHY Florence et al Programme Assessment and the Development of Women s Programmes the Views of Action Workers in Jahan R and Papanek H Women and Development Perspectives from South and South East Asia Dacca Bangladesh Institute of Law and International Affairs 1979 355 378 MAZUMDAR Vina Traditional Women and their Integration in Modern Development An inquiry into two models in India ICSSR Mimeo n d 32 p Women Developme
75. ion 1 Les taux d mographiques indiquent le nombre de fois qu un v nement se produit sur une p riode donn e rapport l effectif total de la population expos e au risque de cet v nement pendant la p riode en question Habituellement mais pas toujours l tat civil fournit le nombre des venements et les recense ments ou les donn es d duites principalement des reeensements fournissent le nombre des personnes expos es au risque Le nombre des v nements est le num rateur du rapport et celui des personnes expos es le d nominateur Ce dernier contient le nombre de fois o l v nement se produit effectivement plus le nombre de fois o 11 aurait pu se produire mais ne l a pas fait On multiplie ensuite le r sultat par un facteur arbitraire en g n ral 1 000 SS 82 WS 40 page 40 Plusieurs des indicateurs propos s sont des taux de cette nature Le taux brut de natalit est le nombre des naissances survenues au cours d une p riode donn e g n ralement une ann e divis par la population totale expos e au risque et multipli par 1 000 On prend comme population expos e au risque la population moyenne c est dire la population au milieu de la p riode sur laquelle on tudie les naissances Quand la p riode est d un an la moyenne des affectifs en d but et en fin d ann e donne une estimation de l effectif de la population en milieu d ann e On proc de de m me pour obtenir la population moyenne q
76. ire qui combine les taux de mortalit et de scolarisation pour fournir la dur e moyenne de la scolarit pour la population totale et pour la population scolaris e les taux par ge d entr e l cole et de sortie de l cole en distinguant les sorties dues aux d c s et celles dues aux abandons La encore on calcule les valeurs s par ment pour les hommes et les femmes Il est pr f rable d utiliser ces tables pour les indicateurs des taux d abandon Comme dans le cas des indices il est recommand de ne construire et appli quer ces mesures que sous la direction d un d mographe professionnel 55 82 wS 40 page 68 METHODES DESTINEES A RELIER LES INDICATEURS L analyse statistique Selon le principe adopt dans ce manuel quand les comp tences statistiques sont limit es ou m me inexistantes et qu on dispose de peu de donn es il est pr f rable de s en tenir des m thodes d analyse simples faciles appliquer et comprendre Mais il arrive que les avantages de la simplicit ne suffisent pas compenser un manque de sensibilit aux variations internes des composantes des indicateurs On peut pallier ces difficult s en faisant appel des indi cateurs plus complexes qui il faut le souligner ne sont pas toujours plus pr cis et plus fiables que les indicateurs simples mais exigent tous un haut niveau de comp tence technique des donn es fiables et l acc s des services informatiques Deux grandes consid
77. l y a des retards importants aussi bien dans l exploitation que dans la publication des donn es Quelquefols une partie des donn es colla tionn es peut filtrer dans les notes trimestrielles ou annuelles publi es par les services statistiques concern s mais dans l ensemble la masse de ces donn es sommeille dans les dossiers de l administration Pour mettre en vidence la situation des femmes il faut donc exploiter le plus grand nombre possible de ces sources Ainsi il faudrait fouiller dans les archives du Minist re de la sant pour en tirer des indicateurs relatifs la morbidit qui compl te les donn es disponibles sur la mortalit il faudrait examiner les dossiers du Minist re de la protection sociale pour en tirer des indicateurs relatifs l acc s et L utilisation des quipements publics de protection infantile l exploitation des archives du Minist re de l ducation permettrait de compl ter les donn es sur la scolarisation fournies par les recensements SS 82 wS 40 page 19 Les sources priv es fournissent aussi des donn es administratives qui peuvent tre utiles pour construire des indicateurs concernant les femmes c est le cas par exemple des archives des compagnies d assurances et des maisons de commerce qui doivent contenir une masse d informations sur leurs effectifs f minins les niveaux d emploi des femmes leurs salaires et la mesure dans laquelle elles utilisent les possibilit s offertes nombre
78. le ici de relier les indicateurs sociaux construits certaines prescriptions politiques ce stade l analyse commence tre quid e par des consid rations politiques Etape 8 la demande des int ress s on utilise les r sultats pour rassembler et formuler les propositions des planificateurs C est une t che effectu e essentiellement par la personne qui a con u les indicateurs et au sein de l unit de planification par le responsable de l avant projet de plan de d veloppement Etape 9 L acceptation ou le rejet de ces propositions reste du ressort des instances de d cision services officiels ou minist res On peut d cider de relier les indicateurs certains objectifs par exemple lever le revenu d un certain fractile un niveau donn ou inversement diminuer la proportion de la population dont le revenu est inf rieur un niveau donn Etape 10 C est l tape de l application du programme dont on contr le le d roulement par des mises jour p riodiques de l indicateur choisi Ces proc dures n cessitent le rassemblement d une grande quantit de donn es Pour ramener ces donn es des cat gories utiles et un volume commode il vaut mieux retenir des mesures simples taux rapports proportions pourcentages Leur mode d tablissement sera d crit dans la troisi me partie du manuel DEUXIEME PARTIE SS 82 WS 40 page 39 CHAPITRE V MESURES STATISTIQUES DE BASE Dans cette partie nou
79. les mesures qui indiquent la valeur situ e le plus au centre d une distribution Les trois mesures les plus courantes sont 1 La moyenne arithm tique X qui est la somme des observations divis e par le nombre des observations 11 La m diane Md qui est la valeur qui s pare une s rie exactement en deux 111 Le mode Mo qui est la valeur autour de laquelle les observations d une distribution tendent 4 tre le plus fortement concentr es Deux autres valeurs centrales les moyennes g om trique et harmonique sont rarement utilis es Pour les indicateurs sociaux les mesures de la tendance centrale les plus courantes sont la moyenne arithm tique et la m diane La pre mi re est plus facile calculer que la seconde mais c est une mesure m diocre quand la distribution est tr s asym trique Dans ce cas la m diane convient mieux Dans l exemple qui suit la r partition par ge des femmes chefs de m nage g es de 15 64 ans la Jama que en 1970 servira illustrer les m thodes de calcul de chacune des trois valeurs les plus courantes EXEMPLE Calcul de trois valeurs centrales pour les femmes chefs de m nage g es de 15 64 ans Jama que 1970 Effectifs Classe Femmes chefs a fa 3 d ge de m nage cumul s E E I AE EES EEA int pee DRE EE PRES ns 15 19 34 203 4 12 812 3 203 20 24 10 638 3 31 914 13 841 25 29 12 454 2 24 908 26 295 30 34
80. les peuvent conserver les b n fices ventuellement tir s de leurs tudes ant rieures beaucoup des questions concernant les femmes chappent aux proc dures de collecte de donn es des recensements acc s aux services de sant pouvoir de d cision concernant le foyer contr le sur les revenus du m nage la d finition du ch mage savoir l effectif de ceux qui sont la recherche d un emploi pendant la p riode de r f rence du recensement ignore le fait que beaucoup y renoncent simplement parce qu ils se rendent compte que les possibilit s sont inexistantes Ils sont consid r s aux fins du recensement comme sortis de la population active En fait bien des femmes qui se trouvent dans ce cas peuvent exercer toutes sortes d activit s r mun r es qui ne sont pas comptabilis es comme activit s conomiques IL est donc d une importance cruciale de mettre au point des d finitions appropri es pour pouvoir vraiment comprendre le r le conomique des femmes On peut pallier certaines de ces difficult s en consid rant simplement les donn es des recensements comme une source unique d informations fournissant le cadre g n ral dans lequel voluent les femmes mais qu il faut compl ter par des donn es micro conomiques provenant d autres sources comme les enqu tes par sondage g n rales ou sp cifiques effarru es par les services officiels ou par des organismes priv s ii Les enqu tes par sondages Le
81. lit des donn es dont il dispose SS 82 wS 40 page 71 CHAPITRE VI CHOIX DE METHODES GENERALES Dans le chapitre pr c dent nous avons suppcs que les donn es requises taient disponibles a jour et fiables C est videmment la situation id ale S agissant de s ries chronologiques il arrive qu elles pr sentent des lacunes ou que les donn es les plus r centes datent de plusieurs ann es En ce qui concerne la qualit des donn es il peut y avoir des diff rences de couverture et des erreurs tant dans l information fournie que dans les calculs Il est donc n cessaire d valuer minutieusement toutes les donn es de base avant de passer au calcul des indicateurs Cette valuation pr alable est souvent indi recte et m me quand elle est directe cela n implique pas qu il ne subsiste pas de d fauts Plusieurs m thodes peuvent tre employ es cet effet 1 2 Consultation des relev s initiaux Elle est particuli rement recom mand e s il s agit d enqu te par sondage Petite enqu te par sondage On pose les m mes questions un petit chantillon et on compare les r sultats obtenus avec ceux de la source originale Comparaison avec d autres statistiques existantes Elle ne fournit que des indications approximatives ainsi on peut v rifier les donn es du recensement sur la scolarisation en les comparant celles du Minist re de l ducation Comparaison interne des chiffres On examine la di
82. lles peuvent tre lev s et tr s voisins de ceux des gar ons mais des diff rences commencent appara tre vers la fin du primaire Massiah 1978 Aux niveaux secondaire et sup rieur la diff rence s accentue entre filles et gargons en ce qui concerne les cycles d tudes suivis Cette situation d bouche directement dans les structures de l emploi sur un cloisonnement des hommes et des femmes A un autre niveau elle a une incidence sur le type de strat gie appliquer pour pr voir des composantes ducatives dans les programmes concernant les femmes et le d veloppement S5 92 WS 40 page 12 7 Technologie et d veloppement rural Cette question rel ve pour une bonne part de l analyse du probl me des femmes du d veloppement rural qui d termine le r le conomique appr ciable jou par les femmes rurales lesquelles produisent traitent et commercialisent les aliments Pala 1976 L ventail des activit s auxquelles elles prennent part est tel qu une partie disproportionn e de leur temps est consacr e des taches aussi n cessaires que le ramassage du bois de chauffage ou la corv e d eau qui viennent s ajouter aux pr c dents En outre elles doivent sans tre pay es travailler aux cultures de rapport sur les exploitations agricoles des hommes Toutes ces t ches sont effectu es l aide des techniques les plus primitives Qui plus est quand une am lioration technologique intervient elle sert all ger le
83. lvia The effects of rural urban Higration on Women s Role and Status in Latin America Paris UNESCO 1978 PESCATELLO Ann ed Female and Race in Latin America Essays Pittsburgh University of Pittsburgh Press 1973 PESCATELLO Ann The Female in Ibero America an Essay on Research Bibliography and Research Directions Latin American Research Review 7 Z 1972 125 141 Introducticn in The Changing Role o Women in Latin America Journal of Interamerican Studies and World Affairs Special Issue 17 4 November 1975 379 385 RECCHINI de LATTES Zulma and WAINERMAN Catalina Data from Censuses and Household Surveys for the Analysis of Female Labour in Latin America and the Caribbean Appraisal of Deficiencies and Recommendations for dealing with them UN ECOSOC E CEPAL L 206 October 1979 SAFA Helen Icken Class Consciousness among Working Class Women in Latin America Puerto Rico in Nash J amp Safa H eds Sex and Class in Latin America New York Praeger 1976 69 85 The Changing Class Composition of the Female Labour Force in Latin Ameirca Latin American Perspectives 4 4 1977 126 156 SAFAIOTI Heleith Relationships of Sex and Social Class in Brazil in Nash J amp Safa H eds Sex and Class in Latin America New York Praeger 1976 147 159 Women Mode of Production and Social Formations Latin American Perspectives 4 1 amp 2 1977 27 37 SIGNS S 1 1979 Special
84. m thodes de planification Cela ne signifie pas que l analyse par indicateurs ne puisse pas moyennant des am nagements appropri s avoir sa place ou son utilit dans les pays en d veloppement Au contraire plusieurs exemples montrent qu elle correspond un besoin et que pour les types d indicateurs requis Onyekelukwe 1977 il est possible de mettre au point un syst me d indi cateurs partir des donn es disponibles Rao 1976 d appliquer celles ci des techniques simples pour construire des indicateurs acceptables pour Les probl mes critiques Baster 1976 Chander 1975 et de leur appliquer des techniques perfectionn es pour laborer des indicateurs qui clairent l un des probl mes cruciaux des pays en d veloppement la pauvret Taborga 1976 SS 82 WS 40 page 15 L id e que l on retrouve partout dans les travaux des chercheurs qui s int ressent l application de l analyse par indicateurs aux pays en d veloppement est que ceux ci n ont pas tant besoin de disposer d indicateurs perfectionn s et de techniques de mesure labor es que d exp rimenter l aide des donn es et des techniques de collecte et de mesure existantes des mesures plus utilisables dans leur contexte national Verwayn 1977 De plus la d marche syst mique de l analyse par indicateurs ne s applique que dans les soci t s d velopp es qui au terme de toute une volution historique qu elles tiennent pr server se trouvent dot e
85. ment blais s au b n fice de la zone o est situ l h pital Quand on dispose de statistiques de natalit sur une base annuelle et que ce n est pas le cas des statistiques de population on calcule habituellement un taux brut annuel moyen de natalit en utilisant les chiffres de la population d une seule ann e en g n ral celle du recensement et les statistiques de natalit des trois ou cing ann es entourant cette ann e Cette proc dure a l avantage de lisser les irr gularit s qui peuvent se produire certaines ann es En voici un exemple SS 82 WS 40 page 41 EXEMPLE Trinit et Tobago calcul du taux brut annuel moyen de natalit sur trois ans 1960 Ann e Naissances Population recens e Taux brut de natalit 1959 30 590 1960 32 860 834 350 38 49 1961 32 880 ef Taux brut de natalit 1 3 30 590 32 860 32 880 x 1 000 834 350 1 3 96 330 x 1 000 834 350 32 110 834 350 x 1 000 38 49 Source University of the West Indies Census Research Paper N 8 Enfin on peut calculer des taux bruts de natalit pour n importe quelle population pourvu qu on utilise la m me proc dure pour classifier les deux ensembles fondamentaux de donn es Parmi Les classes possibles on peut citer le groupe ethnique de la m re le lieu de r sidence de la m re la profession de la m re Taux bruts de mortalit La m thode de calcul est la m me que pour le taux brut d
86. ment comparables Il en va de m me des pourcentages et rapports relatifs des grandeurs absolues Quand on utilise une r partition proportionnelle ou en pourcentage il faut faire clairement appara tre l effectif total correspondant Il n est pas recommand de donner des r partitions en pourcentage pour des effectifs totaux inf rieurs 100 dans ce cas il convient d utiliser les donn es absolues Les pourcentages sont habituellement indiqu s avec une ou deux d cimales On peut arrondir les grands nombres au millier ou au million le plus proche suivant le cas au lieu de donner leur valeur exacte Il faut indiquer clairement les unit s de mesure Il ne faut pas fermer les tables sur le c t Graphiques et diagrammes Bien que les tables constituent un moyen commode de pr senter des donn es num riques les repr sentations graphiques sont souvent plus parlantes IL ya plusieurs possibilit s 1 Dans le cas des courbes graphiques les points sont port s par rapport un rep re constitu de deux axes perpendiculaires cradu s suivant une chelle d termin e On peut tracer ces courbes sur un quadrillage arithm tique qui indique les variations absolues du facteur port sur l axe vertical Quand on s int resse aux variations relatives on doit tracer la courbe sur un quadrillage semi logarithmique Les histogrammes ou diagrammes en rectangles sont constitu s d une s rie de rectangles pleins repr
87. mes g es de 15 64 ans selon la situation relative l emploi Rapport enfants m res selon la situation relative 4 l emploi Rapports enfants m res dans diff rents types de famille Les indicateurs 1 et 2 indiquent dans quelle mesure les femmes sont situ es dans un contexte favorable la procr ation et la forme qu il prend L indicateur 3 mesure quel point les femmes parviennent combiner leurs r les domestique conjugal et conomique Les indicateurs 4 9 donnent une id e du temps consacr par les femmes Leur r le maternel ou inversement du temps qu elles peuvent consacrer d autres fonctions Tous ces indicateurs sont essentiels pour la planification des services d ducation de sant et de garde des enfants ainsi que pour la cr ation de possibilit s d emploi et l organisation des prestations de s curit sociale Participation au processus de production Pour cet l ment l ventail des indicateurs projet s est tr s large Rapport femmes hommes dans les emplois non agricoles Proportion de femmes dans les emplois non agricoles Indice de dissimilituds professionnelle entre hommes et femmes Indice de concentration professionnelle des femmes Rapport femmes hommes parmi les travailleurs ind pendants Dur e moyenne de la scolarit des actifs rapport fe mes hommes SS 82 WS 40 page 28 7 Proportion de femmes actives couvertes par un r gime de s curit sociale 8 Dur e hebdomadaire m
88. mesurer l utilisation des moyens d ducation on peut avoir recours l indicateur suivant 13 II 2 2 Sant Distance moyenne du domicile aux tablissements d ducation Les indicateurs choisis ici sont destin s traduire 4 11 le niveau g n ral de mortalit des femmes et la mortalit due aux causes reconnues comme les plus fr quentes chez les femmes les taux de morbidit f minine due certaines causes 111 l utilisation des services disponibles Les indicateurs choisis pour r pondre ces objectifs sont les suivants 10 11 12 13 Esp rance de vie des femmes La naissance Esp rance de vie la naissance rapport femmes hommes Esp rance de vie l ge de 15 ans rapport femmes hommes Taux de mortalit infantile Mortalit infantile rapport femmes honmes Mortalit de la petite enfance rapport femmes hommes Taux de mortalit maternelle Taux de mortalit due certaines maladies f minines d sign es Nombre moyen de journ es d hospitalisation rapport femmes hommes Hospitalisations en cours d avortement Proportion d accouchements effectu s par un m decin auxiliaire m dical qualifi Temps moyen pass dans les centres de protection infantile Distance moyenne du domicile au centre de sant le plus proche SS 82 wWS 40 page 32 II 2 3 Services sociaux Il s agit ici des services qui concernent directement les femmes Les indicateurs rete
89. now about Women in Society Implications for Programs and Policy Development Chapter 3 in BUVINIC M ed 1981 RURAL WOMEN AHMAD Zubeida The Plight of Rural Women Alternatives for Action International Labour Review 119 4 1980 425 438 DIXON Ruth Rural Women at Work Baltimore Johns Hopkins University Press 1978 FOOD AND AGRICULTURE ORGANIZATION The Role of Women in Rural Development Rome 1975 WS FE910 GERMAINE Adrienne Poor Rural Women a Policy Perspective Journal of International Affairs 30 2 1976 77 161 172 GILLESPIE Vivian Rural Women s Time Use Studies in Family Planning 10 11 amp 12 1979 383 384 McSWEENEY Brenda G Collection and Analysis of Data on Rural Women s Time Use Studies in Family Planning 10 11 amp 12 1979 379 383 PALA Achola African Women in Rural Development Research Trends and Priorities Washington D C American Council on Education 1976 Overseas Liaison Committee Paper No 12 ss 82 wS 40 page 100 QUIZON Elizabeth R E EVANSON Time Allocation and Home Production in Philippine Rural Households Chapter S in BUVINIC M ed Poverty as a Women s Issue Washington D C Qverseas Development Council 1981 UNICEF Planning with Piral Women Assignment Children 38 ril June 1977 ZEIDENSTEIN S ed Leaming About Rural Women Studies in Family Planning 10 1 amp 12 November December 1979 Special Issue Part I looking a
90. nt les taux moins d un an de 1 4 ans de 5 9 ans de 10 14 ans pour avoir une id e de la mortalit infantile et de la petite enfance et par classes de 5 10 ans partir de l ge de 15 ans Voici un exemple de tableau de mortalit par ge des femmes la Trinit et Tobago en 1968 SS 82 WS 40 page 44 EXEMPLE Calcul des taux de mortalit par ge Femmes Trinit et Tobago 1968 Femmes Taux de Age Effectifs D c s mortalit 6 60 Zi 13 550 444 32 77 1 4 59 550 104 1 75 5 9 74 650 42 0 56 10 14 65 250 19 0 29 15 19 52 300 36 0 69 20 24 43 650 55 1 26 25 29 35 800 52 1 45 30 34 29 000 58 2 00 35 39 25 150 73 2 90 40 44 22 750 104 4 57 45 49 22 550 120 5 32 50 54 18 050 175 9 70 55 59 15 850 203 12 81 60 64 10 550 248 23 51 65 69 8 750 358 40 91 70 74 5 550 322 58 02 75 79 4 900 258 52 65 80 2 500 683 273 20 Total 510 400 3 354 6 57 Source Harewood J Caribbean Demography Workbook Table 10 4 ii Un cas particulier de mortalit par ge est le taux de mortalit infantile c est a dire le nombre des d c s d enfants g s de moins d un an survenus au cours d une ann e divis par celui des naissances vivantes enregistr es la m me ann e et multipli par 1 000 taux de mortalit infantile Po x 1 000 N Au Chili par exemple le taux de mortalit infantile est de 17 202 363 644 x 1 000 65 25 SS 82 WS 40 page 45 Les taux de cette nature tant sujets
91. nt and Public Policy in Jahan R amp Papanek H Women_and Development Perspectives from South and South East Asia Dacca Bangladesh PAPANEX Hanna Development Planning for Women the Implications of Women s Work in Jahan R amp Papanek il Women and Development Perspectives from South and South East Asia Dacca Bangladesh Institute of Law and International Affairs 1979 171 201 Purdah in Pakistan Seclusion and Modern Occupations for Women Journal of Marriage and the Family 33 1971 517 530 Purdah Separate Worlds and Symbolic Shelter Comparative Studies in Society and History 15 3 June 1973 289 325 Women in South and Southeast Asia Issues and Research SIGNS 1 1 Autumn 1975 193 214 ss 82 WS 40 page 105 SHAH Madhuri Research Teaching on Women s Studies in the Asian Region Paper presented to UNESCO Meeting of Experts on Research and Teaching Related to Women Evaluation and Prospects Paris 5 8 My 1980 SS 80 CONF 626 1 SMOCK Audrey Bangladesh a Struggle with Tradition and Poverty in Giele J Z and Smock A C Women Roles and Status in Eight Countries New York Wiley 1977 81 126 STOLER Ann Class Structure and Female Autonomy in Rural Java SIGNS 5 1 1977 74 89 WONG Aline Women in Singapore a Report SIGNS 2 1 1976 213 215 MIDDLE EAST AND NORTH AFRICA ABEL KADER Soha The Status of Research on Women in the Arab Region 1960 1978
92. ntine 1 378290 16 i Inde 1 768 850 267 i Tha lande 106 040 280 SS B82 WS 40 page 52 3 PPOPORTIONS Ce sont des formes particuli res de rapport qui relient le nombre d ob servations la population totale d o elles sont tir es selon la formule a a b Il importe de noter que le num rateur constitue toujours une partie du d nomi nateur la valeur de la proportion est done toujours un nombre d cimal compris entre 0 et 1 Ainsi la proportion de femmes dans la population active est nombre de femmes actives population active totale Dans l exemple qui suit on calcule une s rie de proportions de ce type pour des pays des Cara bes vers 1970 EXEMPLE Calcul de la proportion de femmes dans la population active pour certains pays caraibes 1970 Effectif total Penns Proportion de Pays de la actives femmes dans la population active population active 1 2 3 4 3 2 Jamaique 478 000 z 153 500 0 3211 Trinit et Tobago 222 400 55 370 0 2490 Guyana 154 500 29 000 0 1877 Barbade 82 500 32 100 0 3888 Source Recensement de 1970 volume 4 Tableau On peut faire des calculs de cette nature pour n importe quelle cat gorie de la population On peut multiplier les proportions par 100 pour les convertir en pourcentages SS 82 WS 40 page 53 4 MESURES DE LA TENDANCE CENTRALE VALEURS MOYENNES Ce sont
93. nus fournissent des informations sur les quipements collectifs de protection infantile ainsi que les services de planification familiale et de protection maternelle et infantile Ce sont les suivants 1 Equipements collectifs de protection infantile pour 1 000 enfants de moins de cinq ans 2 Effectifs inscrits dans les coles maternelles publiques et priv es rapport femmes hommes 3 Distance moyenne du domicile au centre de planification familiale le plus proche 4 Distance moyenne du domicile au centre de protection maternelle et infantile le plus proche 5 Proportion de femmes g es de 65 ans et plus b n ficiant d une pension de vieillesse 6 R sidents dans les tablissements d assistance sociale rapport femmes hommes Si on le rapproche des indicateurs du volet III ce groupe d indicateurs donne une id e de l attachement des gouvernements nationaux l id al d galit de droits et au bien tre des femmes II 2 4 Logement Dans beaucoup de pays en d veloppement les conditions de logement surtout dans les zones urbaines bas revenus sont en g n ral inf rieures la norme Elles sont sans doute plus souvent le lot des femmes qui assument seules la responsabilit du foyer que des autres femmes On peut choisir des indicateurs des quipements de base dont disposent ces femmes parmi les suivants 1 Rapport femmes hommes dans l effectif des propri taires de leur logement 2 Proportion de m nages
94. oi f minins dans tous les secteurs professionnels en Union sovi tique et dans les pays d Europe orientale Bien que les femmes ne soient pas encore parfaitement galit avec les hommes l in galit est certainement moindre que dans la plupart des autres pays Le rythme de mise en place de certains m canismes de facilitation est done un indicateur important de la doctrine qui sous tend la politique des gouvernements nationaux et de la situation des femmes dans la soci t Les indicateurs sugg r s sont les suivants Nombre d ann es de l galit de Nombre d ann es des adultes Nombre d ann es Nombre d ann es Nombre d ann es de maternit Nombre d ann es succession pour coul es depuis droits coul es depuis coul es depuis coul es depuis coul es depuis coul es depuis les femmes l instauration constitutionnelle l institution du suffrage universel l accession l ind pendance politique la cr ation de l appareil national l institution l gale du cong pay l instauration l gale de droits de Outre la l gislation certains gouvernements ont inscrit dans leurs plans de d veloppement des programmes d action sp cifiquement destin s aux femmes Un indicateur y est affect SS 82 WS 40 page 35 III 1 2 Programmes 1 Part des programmes f minins dans le plan de d veloppement national III 2 Organisations non_ gouvernementales L objectif fondamental d un c
95. ond ration On peut construire des indices par une des deux m thodes suivantes un indice synth tique dans lequel on utilise les valeurs effectives des deux variables un indice des rapports pond r s dans Lequel on compare les valeurs relatives des deux variables Ils peuvent tre pond r s par les donn es de l ann e de base selon la formule TP 1 LPoto ou par les donn es de l ann e en cours selon la formule ZP ZP ot L ann e de base peut tre celle o l on a dispos de donn es pour la premi re fois ou une ann e consid r e comme typique ou normale on peut aussi en changer intervalles r guliers SS 82 WS 40 page 65 En r sum les indices sont des outils tr s sp cialis s dont la construction et l interpr tation requi rent uuu grande comp tence technique Le seul indice propos comme indicateur dans ce manuel est un indice de dissimilitude des professions IL relie la r partition en pourcentage des hommes et des femmes dans les professions de fa on mesurer le chemin n cessaire pour rendre les deux r partitions identiques On le calcule par la formule k A lx v o x et y sont les pourcentages non cumul s des deux r partitions C est donc la moiti de la somme des valeurs absolues des diff rences entre les deux r partitions EXEMPLE la Barbade calcul de l indice de dissimilitude des professions entre hommes et femmes 1970 a a a a R pa
96. onsid rant l ambiguit qui caract rise actuellement la d termination et la mesure des objectifs sociaux vu d autre part que les valeurs et les objectifs nationaux r sultent de d cisions politiques fond es sur ce que per oivent les dirigeants plus que sur l analyse des donn es recueillies tant donn enfin que dans les pays en d veloppement les bases de donn es sont insuffisantes pour la construction de mod les statistiques labor s il est clair qu on peut tout au plus attendre des indicateurs sociaux qu ils offrent un meilleur outil pour d crire les situations sociales analyser l orientation du changement social et peut tre d terminer les liaisons intersectorielles pouvant servir pr dire les ph nom nes sociaux SS 82 wS 40 page 20 Type d indicateur On peut en gros classer les indicateurs socio conomiques en i indicateurs des ressources engag es ii indicateurs de r sultats Dans le premier cas il s agit d indiquer le volume et la valeur des services fournis dans le second le profit qu en retire la population et leur impact sur les b n ficiaires Dans l id al un syst me complet devrait comprendre les deux types d indicateurs Toutefois comme il arrive le plus souvent on veut estimer dans quelle mesure les objectifs de d veloppement ont x t atteints on pr f rera le second type d indicateurs savoir les indicateurs de r sultats Forme Les indicateurs peuvent pren
97. orien tation th orique et m thodologique qui permette d expliquer au lieu de les obscurcir les conditions objectives du sous d veloppement en Afrique et l ampleur de l incidence de ces processus sur les femmes AAWORD 1980 SS 82 WS 40 page 5 ii Am rique latine Les recherches consacr es aux femmes en Am rique latine ont fait l objet de plusieurs excellentes r trospectives Knaster i975 Navarro 1979 Pescatello 1972 et 1975 Soeiro 1975 et de num ros sp ciaux de revues de sciences sociales JISWA JMF LARR Signs De r s nombreux travaux de recherche scnt au demeurant men s par les universit s et par des organismes b n ficiant de concours financiers officiels Avant les ann es 76 c taient souvent les anthropologues Despradel 1980 Barbieri 1980 qui consacraient des recherches aux femmes mais en les traitant comme une variable plut t qu en elles m mes Depuis les ann es 70 catte tendance s esr infl chie et les femmes sont devenues des sujets d tude dans plusieurs disciplines C est ainsi que les d mographes se sont int ress s aux questions de f condit de planification familiale de migrations d urbanisation Harkess 1976 de participation au monde du travail de Lattes 1981 les sociologues L image de la femme dans la litt rature Butler 1972 Salper les politoloques l ampleur et au niveau de la participation des femmes Chaney 1973 1975 1976 1979 Hellander 1973
98. our tudier cet tat d esprit et prendre la mesure des changements op r s Mais et c est pius important on a express ment tent dans cette seconde phase d viter le point de vue litiste urbain qui wait pr sid aux recommandations ant rieures On s est attach non seulement dScrire la situation existante mais aussi d terminer les causes sugg rer des solutions et mettre en oeuvre des programmes en privil giant le contexte socioculturel et L volution au cours du temps dans lequel le probl me se trouve ancr Ainsi ont t tudi s le r le de la tradition dans la formation des attitudes Smock 1977 Papanek 1971 1973 1975 Jahan et Papanek 1979 la situation de la famille l influence de la classe sociale Stoler 1977 le r le des organisations internationales McCarthy et al 1979 et celui de l Etat McCarthy et al 1979 Mazumdar 1979 De nombreux travaux concernant les femmes ont t consacr s aux probl mes de population et de planification familiale et ax s surtout sur le comportement des mesures statistiques y aff rentes par opposition aux effets de ces taux des m thodes contraceptives etc sur les femmes auxquels on commence d ailleurs s int resser McCarthy On se pr occupe aussi depuis quelque temps de l effet des nombreux projets g n rateurs de revenus r alis s dans divers secteurs de la r gion Articul s autour des pr tendues aptitudes traditionnelles des femmes
99. oyenne du travail rapport femmes hommes 9 Rapport femmes hommes parmi les ch meurs 15 24 ans et 25 ans et plus 10 Proportion de ch dmeuses inscrites l agence de l emploi 11 Proportion de femmes au foyer ayant travaill pendant l ann e pr c dant le recensement 12 Proportion de ch meuses chefs de m nage 13 R partition proportionnelle des femmes dans le secteur organis par type d occupation Tous ces indicateurs concernent les femmes qui interviennent dans le secteur organis de l conomie Toutefois comme on l a vu il y a lieu de penser qu un nombre important de femmes exclues de ce secteur exercent d autres formes d activit r mun ratrice qui ne sont pas des occupations plein temps d o les divers indicateurs suppl mentaires propos s pour les repr senter 14 Proportion de femmes occupant des emplois saisonniers dans le secteur organis 15 Proportion de femmes employ es temps partiel 16 Proportion de femmes employ es par intermittence En outre on sait que les femmes consid r es comme femmes au foyer par les recenseurs tirent des revenus de sources autres que l activit dans le secteur organis Cette forme de travail peut tre d finie comme une production domestique Deux indicateurs sont propos s Ir 1 3 Production domestique 1 Proportion de femmes exer ant des activit s lucratives domicile ou proximit de Leur domicile 2 Proportion de femmes dont la principale so
100. p ciale Tableau 1 Taux de mortalit par cause On les calcule en rapportant le nombre de d c s dus 4 une cause particu li re la population totale au milieu d une p riode donn e Ils sont beaucoup plus utiles si on les calcule par ge ou par ge et par sexe afin de tenir compte des risques plus grands de certaines classes d ge ou de certaines classes d ge et de sexe vis vis de certaines causes de d c s SS 82 wWS 40 page 46 Un cas particulier de mortalit par cause est le taux de mortalit mater nelle propos comme indicateur n 6 2 7 Il concerne les d c s f minins imm diatement post rieurs 4 une grossesse et se d finit par Le nombre de d c s survenus au cours de l accouchement la suite de complications de la grossesse de l accouchement et de l tat puerp ral mortalit puerp rale pour 10 000 ou 100 000 naissances vivantes survenues pendant la m me p riode c est dire DP N CX 10 000 Le taux de mortalit maternelle pour la Trinit et Tobago en 1957 est donc de 56 39 790 x 10 000 1 88 ii Les taux de variations d crivent le sens et l ampleur de la variation d une variable entre diff rentes dates Nous nous int ressons ici l volution de la population entre deux recensements A cet effet on utilise habituellement la formule ordinaire des int r ts compos s P p 1 r n o o r est le taux constant de variation P_ la population initiale P la population
101. page 61 Ces caract ristiques de position pr sentent l avantage d tre faciles calculer at interpr ter Cependant leur emploi est limit par le fait que leur valeur n est pas affect e par les observations situ es aux extr mit s de la distribution qu elles ne donnent pas d indication sur la disperion des ob servations dans l intervalle choisi et qu elles ne sont pas particuli rement utiles pour l induction statistique iv L cart type mesure la proportion d observations situ es des dis tances donn es de la moyenne On le calcule toujours partir de la moyenne arithm tique de la fa on suivante 1 calculer l cart entre chaque observation et la moyenne 11 lever ces carts au carr Lid calculer la moyenne des r sultats obtenus en ii iv prendre la racine carr e de cette moyenne La formule x x f i s FN 1 est la mesure de dispersion la plus utile et la plus utilis e Il est de pratique courante de faire figurer l cart type dans les tables donnant la moyenne Quand les donn es sont regroup es on peut effectuer le calcul partir des carts et des intervalles de classes comme pour le calcul de la moyenne La formule qui convient est alors a y zey a s i N N A partir des donn es de l exemple 2 les calculs sont les suivants SS 82 WS 40 page 62 EXEMPLE Calcul de l cart type de l ge des femmes chefs de m nage Jama que 1970 Classes Femmes
102. petite enfance les valeurs q et q 4 de la table de mortalit qui indiquent la probabilit de mourir 4 1 age O et entre 1 et 4 ans sont consid r es comme des indicateurs plus fiables que les taux moyens de mortalit fond s sur le recensement et les donn es d tat civil SS 82 WS 40 page 67 En combinant de fagon convenable les valeurs des tables de mortalit avec les donn es concernant la population active on obtient une table de vie active qui peut servir d crire la p riode d activit conomique r sultant des quotients de mortalit et des taux d activit donn s Ces tables fournissent des infor mations comme l esp rance de vie active un ge donn et les taux d entr e en activit et de cessation d activit Comme dans le cas des tables de mortalit on calcule les valeurs s par ment pour les hommes et pour les femmes Les techniques de tables de mortalit ont aussi une application dans le domaine de la nuptialit Les taux de mortalit combin s avec les taux de nup tialit des c libataires fournissent une table de nuptialit qui contient des informations sur les personnes qui se marient au moins une fois l ge moyen au mariage et la dur e moyenne du c libat Il vaut mieux tirer l indicateur 5 1 1 qui utilise l ge moyen au mariage d une table de nuptialit plut t que des donn es d tat civil Une troisi me application qui nous int resse ici est la construction d une table de vie scola
103. pment as if Women Mattered an Annotated Bibliography with gt Third World Focus Washington 0 C Overseas Development Council 1978 SS 82 WS 40 page 39 STAUDT Kathleen Development Interventions ar Differential Teshnology Impact between Men and Women Paper presented at Srd Annual Third Worid Conference University of Nebraska at Imaha October 24 27 1979 Mimeo SZALAI A The Situation of Women in the light of Contemporary Time Budget Research Background Paper UN World Conference of International Women s Year Mexico City June 19 July 2 1975 E CONF 66 BP 6 TINKER Irene The Adverse Impact of Develcpmenc on Women in Tinker I amp Bramsen B Women and World Development Washington D C Overseas Development Council 1976 TRINIDAD AND TOBAGO CENTRAL STATISTICAL OFFICE Changes in the Status of Women 1900 1977 n d Restricted Circulation Mimieo UNESCO Women and Development Indicators of their Changing Role Paris UNESCO 1981 Socio Economic Studies No 3 UNICEF The Condition of Women and Children s Well being Assignment Children Vol 49 50 Spring 1980 deVANZO Julio D L P Lee The Compatibility uf Child Care with Market and Non Market Activities Preliminary Evidence from Malaysia Chapter 6 in BUVINIC M ed 1981 WARD Barbara Women and Technology in feveloping Countries Impact of Science on Society XX 1 1970 93 101 YOUSSEF Nadia What do we k
104. prenant le second comme unit Les rapports sont vite calcul s faciles comparer et comprendre Pour am liorer encore ces derniers avantages il est quelquefois pr f rable de multiplier le rapport par 100 ou 1 000 ce qui en change la forme crite mais non la signification essentielle On peut distinguer deux types de rapport SS 82 wsS 40 page 48 a Le premier met en relation deux nombres tir s du m me agr gat sous la forme a a a D ou D x 100 ou b x 1 000 Exemples le rapport de masculinit le rapport de d pendance et le rapport enfants femmes pour lesquels les donn es proviennent de la m me population EXEMPLES 1 Le rapport de masculinit est d fini par le nombre d hommes pour 100 femmes ou P gt x 100 o P repr sente le nombre d hommes et P le nombre de femmes Au Br sil en 19607 la population masculine s levait 35 011 000 et la population f minine 35 108 000 Le rapport de masculinit est donc 35 011 000 35 108 000 100 99 72 Un rapport de masculinit sup rieur 100 indique un exc dent d hommes dans la population tandis qu un rapport inf rieur 100 indique un exc dent de femmes En g n ral les rapports de masculinit nationaux se situent entre 90 et 105 Les valeurs ext rieures cet intervalle indiquent soit des cir constances historiques particuli res par exemple une migration tr s s lective selon le sexe ou une guerre soit des donn es p
105. r es de variation de la prop de femmes dans les profes sions de haut niveau Prop de femmes passant 4 un niveau de salaire sup rieur Rapport F H parmi les per sonnes passant 4 un niveau de salaire sup rieur Forme p hb i Donn es requises Pop f minine de l enqu te x propri t TECH Pop f minine x CSP M nages x sexe Pop f minine gt 25 ans x niveau d instruction PA x profession PA f mfnine x profession PA f minine x revenus PA x revenus de ventilation eth urb rur csP urb rur geog CSP geog urb rur urb rur geog urb rur sit empl urb rur CSP urb rur CSP P riodicit ntermittente annuelle dates recen sements La a L 1 annuelle a Sources des donn es Enqu te Statistiques nationales Recensement population registres i p ts sur le revenu pg bed 0p IM Z8 98 VOLET II SITUATION DES FEMMES a e a e m 5 Contribution Processus de reproduction 1 3 4 10 Indicateur Diff rence d ge moyen au mariage entre H et F Prop de femmes de 15 44 ans dans diff rents types de Prop de femmes ayant un emploi dans diff rents types de famille Taux de f condit par fige Age moyen 4 la naissance du premier enfant Proportion de la p riode de reproduction consacr e A la procr ation femmes de 15 64 ans Prop de m res parmi les femme
106. r te facilement aux comparaisons entre dis tributions masculines et f minines On pourrait aussi envisager des indices plus complexes mais il ne para t pas indiqu de les utiliser sans l avis d un statis ticien professionnel 2 Mesures tir es des tables de mortalit La table de mortalit utilis e pour mesurer la mortalit est l un des outils de base de la d mographie Sous sa forme la plus simple on peut dire qu elle suit un groupe de 100 000 b b s tout au long de leur vie dans l hypo th se o ils sont soumis aux quotients de mortalit par ge d une p riode donn e d ordinaire les trois ann es entourant un recensement On d termine l volution de la population consid r e dans la table gr ce une s rie de formules math matiques et de m thodes d mographiques celles ci fournissent un ensemble de mesures li es entre elles qui d crivent divers aspects de la structure de la mortalit dans la population consid r e Dans l analyse par indicateurs la mesure la plus souvent utilis e partir de cette table est la vie moyenne ou esp rance de vie la naissance e On calcule des valeurs s par ment pour les hommes et les femmes et si n cesSaire on peut les combiner pour obtenir une valeur pour l ensemble de la population Une autre mesure d riv e utile dans le contexte qui nous int resse est l esp rance de vie l ge de 15 ans e En ce qui concerne la mortalit infantile et de la
107. rces humaines I 1 1 Population 1 Dimension de la population 2 Taux de croissance d mographique 3 Taux brut de natalit 4 Taux brut de mortalit 5 Rapport de masculinit de la population totale 6 Rapport de masculinit de la population g e de 15 44 ans 7 Rapport de d pendance des jeunes 8 Nombre d tudiants pour 1 000 personnes actives occup es 9 Rapport de masculinit de la population r sidant en milieu urbain 10 Rapport de masculinit de la population migrante d origine rurale Les principales caract ristiques d mographiques jug es int ressantes pour la situation des femmes sont d crites par des indicateurs donnant la dimension et la structure par age et par sexe de la population consid r e L effectif le taux de croissance et le taux brut de natalit de la population t moignent d une reconnaissance de l utilit des caract ristiques de dimension pour la planification mais le poids exact 4 attacher 4 cette contrainte varie beaucoup SS 82 WS 40 page 24 d un pays l autre Les r partitions selon le sexe mettent en lumi re l effet de la mortalit et des migrations sur les populations f minine et masculine certains dges L indicateur suivant le rapport de d pendance des jeunes claire un aspect structurel important de la population de la plupart des pays en d ve loppement savoir son extr me jeunesse Un autre indicateur de la population charge rapport de d pendance des tudian
108. re de planification familiale le plus proche Distance moyenne du domicile au centre de PME le plus proche Prop de fermes 265 ans b n ficiant d une pension de vieillesse R sidents dans des amp tablisae ments d assistance sociale rapport F H Rapport F dans l effectif des propri taires de leur logement Prop m nages dont le chef est une ferme ayant l eau courante domicile Prop m nages dont le chef est une femme ayant l eau courante amp proximit Prop m nages dont le chef est une femme ayant des WC dans le logement aaee Forme km km 1 1 t Donn es reguises M nages distance Retrait s x ge x sexe Pop x ge x sexe Pop des tablissements x sexe Propri taires occupants x sexe M nages x sexe du chef x quipement du m nage de ventilation urb rur g ag urb rur g ag eth urb rur g oq urb rur eth cse urb rur CSP P riodicit intermittente annuelle dates recensements rr aaaea Sources des donn es Enau amp te Registres protection sociale estf mations pop Registres mp ts fonciers Recensement de la population et du logement TG ebed 9p SM ZB SS i a a 6 Avan s 6 4 Logement suite 10 11 Indicateur Prop r nages dont le chef est une femme ayant l lectricit Prop m nages dont le chef est une femme utilisant un combus tible traditionnel pour la cuisine
109. ropos s qui refl tent l importance attach e aux ressources min rales et la mesure dans laquelle les femmes interviennent dans l exploitation de ces ressources SS 82 WS 40 page 25 I 3 La troisi me partie du volet des ressources concerne les ressources conomiques et leur rendement La premi re s rie d indicateurs propos s concerne sp cifiquement les sch mas structurels de r partition de la propri t et les questions d in galit et de d pendance Les indicateurs propos s sont les suivants 1 3 1 Sch ma de r partition de la propri t 1 Proportion de biens appartenant des trangers 2 Proportion des biens nationaux priv s appartenant l Etat 3 Proportion de biens nationaux priv s appartenant des particuliers ou des familles 4 Proportion de femmes propri taires de biens personnels ou familiaux 5 Proportion de femmes propri taires de b tail 6 Proportion de femmes propri taires d autres actifs immobllis s Ces indicateurs concernent les questions de d pendance vis a vis des syst mes externes en termes de syst mes de production valeurs et id aux et par des notions d galit proc dant du syst me de diff renciation selon la classe Il peut tre difficile mais pas impossible de se procurer les donn es requises pour tudier ces notions Elles sont consid r es comme cruciales dans le contexte des pays en d veloppement ot les questions de d pendance sont importantes car la d pend
110. rsity of Sussex Institute of Development 1981 Studies Paper 159 BOSERUP Ester Employment of Women in Developing Countries chapter 3 in Tabah L ed Population Growth and Economic Development in the Third World Belgium Ordina Eds 1975 79 108 Women s Role in Economic Development London Allen amp Unwin i970 BCULDING E et al Handbook of International Data on Women New York Wiley 1976 BOULDING Elise Productivity and Poverty of Third World Women Problems in Measurement in Buvinic M ed Poverty as a Women s Issue Washington D C Overseas Development Council 1981 3UVINIC Mayra Women and World Development an Annotated Bibliography Washington D C Overseas Development Council 1976 Women s Issues in Third World Poverty a Policy Mmalysis in ye Buvinic M ed Women s Issues in Third World Poverty Baltimore Johns Hopkins University Press Orthcoming et al Women Headed Households the Ignored Factor in Development Planning Washington D C International Center for Research on Women 1978 CASAL Lourdes et al eds Women in Development Report on Wingspread Workshop Johnson Foundation i CHANEY Elsa amp SCHMINK Marianne Women and Modernization Access to Tools in Nash J amp Safa H eds Sex and Class in Latin America New York Praeger 1976 160 182 DURAND J D The Labor Force in Economic Development a Comparison of Intern
111. rt femmes hommes des revenus moyens des chefs de m nage dans certaines cat gories professionnelles II 2 6 Cr dit La question de l acc s au cr dit prend une place grandissante dans les tudes consacr es aux femmes dans les pays en d veloppement Quatre indicateurs sont propos s 1 Proportion de femmes utilisant les possibilit s officielles de cr dit 2 Distance moyenne du domicile l tablissement de pr t le plus proche 3 Part des femmes dans le volume des cr dits consentis par les tablissements officiels de pr t 4 Part des femmes dans le volume des pr ts provenant de sources non officielles Ss 82 ws 40 page 34 VOLET III MECANISMES INSTITUTIONNELS Ce volet a pour objet de d terminer les mesures prises au niveau national afin que les femmes soient l galement en mesure de participer en toute ind pendance la vie sociale conomique politique et culturelle de la collectivit Il en globe en outre les programmes destin s aux femmes qu offrent les pouvoirs publics et les organisations nationales non gouvernementales Les indicateurs concernant la l gislation sont exprim s par l ge de certaines institutions et des disp sitions juridiques destin es assurer certains droits Les autres indicateurs se pr sentent sous forme de pourcentages III 1 Pouvoirs publics III 1 1 L gislation Des dispositions l gislatives appropri es ont permis une importante l vation des niveaux d empl
112. rtalit par la m thode de la population type Royaume Uni 1966 population type Trinit et Tobago milieu 1968 Population type Royaume Uni i age TEENIE p Tosese Taux de mortalit D c s calcul s milieu 1968 par ge dans la pop type 1 2 3 14 050 21 7 305 1 4 61 100 0 9 55 3 5 9 77e 550 0 4 31 7 10 14 65 800 0 4 26 15 19 52 900 1 1 58 20 24 43 550 1 0 44 25 29 33 050 1 0 33 30 34 29 150 1 2 35 35 39 gt 26 250 1 8 47 40 44 22 250 3 0 67 45 49 21 700 5 2 113 50 54 19 000 9 3 117 55 59 16 750 16 2 271 60 64 7 11 300 27 5 311 65 69 7 750 44 1 342 70 74 4 050 67 6 274 75 79 2 3 050 E 102 7 313 i 80 is 900 188 8 170 Total 510 150 2 672 Source Harewood Jack Caribbean Demography Yearbook tableau 10 7 p 150 Taux comparatif de mortalit D c s calcul s Effectif total pop type 2ra Pa 2 672 Za a 1 000 22672 x 1 000 2 672 510 150 x 1 000 5 2 SPa 510 150 Taux de mortalit masculine tous ges Royaume Uni 1966 12 3 Trinit et Tobago 1968 7 4 SS 82 wS 40 page 76 On peut galement appliquer ces m thodes au calcul de taux de f condit au niveau du pays ou de la circonscription territoriale On peut aussi les utiliser pour obtenir une r partition par ge pour la caract ristique tudi e En g n ral la m thode de la popula
113. rtition proportionnelle My y Cat gorie professionnelle Hommes x Femmes y i i uy gt gaj t 3 t f t I 1 i t t f l t I t I t i t I t I l I t I I l t i t I 1 I t t I t I I I t i t t 1 i i I t t I I I 1 t t t t L Professions hautement quali fi es et techniques 0 0952 0 0964 0 0012 Administration et gestion 0 0211 0 0040 0 0172 Emplois de Bureau 0 0631 0 1397 0 0766 Commerce 0 0224 0 0030 0 0194 i Vente i 0 0638 f 0 1366 i 0 0728 i Services 0 1136 0 3260 0 2123 Agriculture 0 1637 0 1472 i 0 0165 Production 0 3918 0 1266 0 2652 Autres 0 0653 0 0207 0 0445 i Total 49 039 31 396 0 7256 DRE y 2 756 0 3628 soit 36 28 S5 82 W5 40 page 66 Il faut proc der comme suit Etape 1 Inscrire la r partition proportionnelle des hommes dans les cat gories professionnelles dans la colonne 1 Etape 2 Inscrire la r partition proportionnelle des femmes dans les cat gories professionnelles dans la colonne 2 Etape 3 Pour chaque cat gorie inscrire dans la colonne 3 la diff rence en valeur absolue entre les deux r partitions Etape 4 Faire la somme des r sultats de l tape 3 Y 0 7256 Etape 5 Diviser le r sultat par 2 27256 0 3628 Cet indice a t propos cause de sa relative facilit de calcul et d interpr tation et parce qu il se p
114. s L ducation a elle aussi t n glig e sauf en relation avec la profession et la classe sociale Malgr l int r t port aux diff rences de classe la plupart des travaux d analyse micro sonomique se concentrent sur les femmes appartenant aux cat gories de revenus inf rieurs et il n y a pas grand chose sur celles des classes sup rieures L une des rares exceptions est l tude faite par Lomnitz et Perez Lizadr en 1979 sur les structure de la parent et le r le des femmes dans les classes sup rieures urbaines SS 92 WS 40 page 6 fiii Asie du Sud Les recherches sur les femmes en Asie m ridionale qui proc dent surtout des diff rer lt es vagues de mouvements f minins en Inde et au Bangladesh en particulier ont insist sur des aspects diff rents En Inde par exemple pendant Les ann e 30 La question des femmes tait per ue en termes de droit l ducation et une carri re de droit de vote et de droit au bien tre Mazumdar n d En vue de faire reconna tre ces droits ds nombreuses recherches ont t effectu es pour lucider la condition f minine et d ter miner si des changements s talent ou non produits Vers les ann es 60 et 70 la mont e d un ch mage massif l exemple du mouvement f ministe occidental et le fait que les droits r clam s avaient t obtenus ont fait apparaitre un nouveau centre d int r t la recherche d un emploi A nouveau de nombreux travaux ont t effectu s p
115. s es Abu Nasr 1980 Les questions _ abord es Un certain nombre de questions cl s reviennent travers les travaux men s dans ces diverses r gions du monde en d veloppement Elles seront analys es s par ment 1 F condit L int r t s est port plut t sur les relations entre f condit et emploi des femmes que sur les niveaux de f condit Dans quelle mesure le travail l ext rieur influe t il sur les niveaux de f condit et la capacit des femmes exercer leur r le au foyer Dans quelle mesure une forte f condit nuit elle au travail des femmes l ext rieur On a aussi cherch d terminer dans quelle mesure les activit s domicile qui sont g n ratrices de revenus mais ne sont pas reconnues comme un emploi permettent aux femmes d exercer leur r le au foyer SS 82 ws 40 page 10 2 Migrations Les tudes portent sur deux types de migrations l exode rural et l migration des pays en d veloppement vers les grands pays industriels Dans les deux cas les principaux centres d int r t sont les suivants les changements intervenus la suite des migrations dans les r les traditionnels de l homme et de la femme Harkess 1976 Fox 1976 les effets de ces changements en particulier sur les relations de parent les structures des m nages Buvini et al 1978 et la participation au monde du travail Jelin 1976 les caract ristiques des femmes migrantes et leurs diff
116. s conditions de travail des hemmes et soit accroitre le travail exig des femmes dans l agriculture so c les vincer tout fait de ce secteur Boserup 1970 La possibilit de disposer d une technologie simple et efficace pour faciliter les t ches m nag res et les travaux agricoles est consid r e comme une n cessit critique McDowell et Hazzard 1976 L volution technologique dans des domaines comme les transports 1 du cation les appareils techniques la r gulation des naissances l hygi ne la nutrition et la m decine a aid les femmes sous certains rapports mais elle a par ailleurs restreint le champ de leurs activit s Ward 1979 Les donn es utilis es Bon nombre des tudes voqu es ci dessus tirent pour l essentiel leurs conclusions de deux sources de donn es les recensements et les enqu tes ces ederni res tant effectu es soit l aide de questionnaires bien structur s soit sous forme d entretiens libres approfondis Certaines tudes n ont recours qu l un ou l autre type de donn es d autres combinent les deux Parfois aussi la m thode consiste utiliser des donn es empiriques fournies par d autres tudes plut t que des donn es originales Jelin ou encore passer en revue tout ce qui a t crit sur le sujet au lieu d utiliser des donn es quantitatives Malgr la diversit de ces techniques les chercheurs se montrent dans leurs analyses de plus en plus inquiets de con
117. s d un syst me relativement quilibr Demo 1976 Au contraire dans le cas des pays en d veloppement qui traversent une phase peu satisfaisante de leur volution l approche syst mique ne convient pas et il faut orienter la recherche d indicateurs appropri s dans d autres directions On peut en dire autant et tr s concr tement de la recherche d indicateurs de la participation des femmes au d veloppement En l occurrence c est moins le rendement du syst me qui compte que la r partition des profits entre les hommes et les femmes et entre diff rentes cat gories de femmes Et cependant malgr l int r t port l volution de la participation des femmes au d veloppement il n y a qu re de recueils des statistiques nationales sur les femmes Boulding et d autres auteurs 1976 ont essay d tablir une s rie d indicateurs au niveau inter national partir de documents statistiques publi s par L ONU et ses institutions sp cialis es Au niveau national peu de pays en d veloppement ont tent de dresser ce genre d inventaire En Inde la Commission de la condition de la femme Rapport 1974 a rassembl norm ment de mat riaux En C te d Ivoire le Conseil national a institu trols sous comit s interminist riels qui rassemblent et analysent les statistiques relatives certain nombre de probl mes touchant les femmes dans les secteurs de l emploi de l ducation et du statut juridique Palmer et al 1980 Au Kenya
118. s de r partition des revenus Ainsi propos de la pauvret on pourrait s int resser la valeur au dessous de laquelle se trouve une certaine proportion de la popu lation En supposant qu on consid re le cinqui me inf rieur 56 82 W5 40 page 60 EXEMPLE Calcul du revenu des familles non agricoles 1961 i Revenu de la famille Nombre de familles Total 3 656 968 Moins de 1 000 dollars 163 590 1 000 1 499 dollars 146 346 1 500 1 999 dollars 155 769 2 000 2 499 dollars 179 238 2 500 2 999 dollars 202 997 3 000 3 499 dollars 271 790 3 500 3 999 dollars 285 576 4 000 4 499 dollars 321 301 4 500 4 999 dollars 281 891 5 000 5 499 dollars 291 584 5 500 5 999 dollars 210 880 6 000 6 999 dollars 353 405 7 000 7 999 dollars 242 729 8 000 9 999 dollars 262 787 10 000 14 999 dollars 194 303 215 000 et plus 92 782 Revenu global m 19 983 442 018 dollars _ Revenu global 19 983 442 018 Moyenne Nombre de familles 3656 968 101 HolTArE M diane 4 681 dollars Quintiles Cinqui me inf rieur moins de 2 713 dollars Deuxi me cinqui me 2 713 4 089 Troisi me cinqui me 4 089 5 318 Quatri me cinqui me 5 318 7 252 Cinqui me sup rieur plus de 7 252 Source Shryock Henry S et Siegel Jacob S The Methods and Materials of Demography volume 1 tableau 12 12 p 367 SS 82 WS 40
119. s de 15 64 ans selon la situation rel l emploi Rapport enfants a res selon la sit relative l emploi des femmes de 15 64 ans Rapport enfants m res dans diff rents types de famille Probabilit de veuvage diff rents ges Forme nosbre d ann es 400 nombre d ann es 1 ft ft fA Donn es requises TECH Pop f minine 15 44 ans x type de famille Pop f minine 15 44 ans x type de famille x emploi Pop f minine 15 44 naissances vivantes x ge de la m re TECH Pop f minine 15 64 x de ventilation urb rur eth ge geog CSP eth ge qeog tf urb rur age eth sm t eth urb rur sm tf eth urb rur eth age la naissance du ter enfant x ge 4 la nais sance du dernier enfant Pop f minine 15 64 ans x nb d enfants x sit empl Pop f minine 15 64 x nb d enfants x type de famille TECH urb rur eth sit empl urb rur eth t nat P riodicit dates recensements intermittente dates recensements intermittente dates recensements intermittente Sources des donn es Table de nuptLalit Recensement enqu te Recensement stat tat civil Tables de maternit Recensement Table de nuptialit SB ebud op sm za ss 5 2 Processus productif 10 th Rapport F H dans les emplois non agricoles Prop de femes dans les Professions non agricoles Indic
120. s du pays consid r en particulier Cela implique SS 82 ws 40 page 36 1 une tude des crits concernant les femmes dans le d veloppement iL une tude de la l gislation nationale int ressant les femmes iii une tude des plans nationaux de d veloppement et des programmes officiels ou non sp cialement con us l intention des femmes Cette tape comporte non seulement la collecte de tous ces crits mais aussi une valuation critique de leur contenu afin de d terminer les domaines d int r t correspondant chaque volet du syst me d indicateurs _ Etape 2 Dans chaque domaine d int r t il faut ensuite d terminer les aspects qui concernent sp cialement les femmes dans le pays consid r Ce n est possible que par une tude approfondie de la documentation nationale disponible et notamment des travaux des chercheurs en sciences sociales des oeuvres des romanciers des po tes des folkloristes ainsi que des rapports des organismes officiels et autres Il s agit ici de d celer la distinction entre l id al auquel la soci t adh re l gard des femmes et leur situation effective dans la vie Etape 3 Pour chaque aspect l tape suivante consiste d terminer l indicateur social id al sans tenir compte de la question de disponibilit des donn es et en s attachant la classification au type de donn es n cessaire et au niveau th oriquement optimal de d composition des agr gats E
121. s enqu tes par sondage officielles men es sous les auspices des pouvoirs publics peuvent tre fort g n rales comme les Enqu tes d mographiques permanentes effectu es la Trinit et Tobago qui fournissent un ventail de donn es socio conomiques aussi large que les recensements d cennaux L autre formule est celle des enqu tes objectif sp cifique qui sont men es intervalles r guliers SS 82 WS 40 page 18 comme les Enqu tes permanentes sur la population active de la Barbade ou irr guliers comme l Enqu te sur la planification familiale Singapour en 1973 l Enqu te sur la f condit la Jama que en 1975 l Enqu te sur le budget des m nages aux Iles Ca manes en 1973 ou l Enqu te sur les d penses touristiques la Barbade en 1976 Chacun de ces types d enqu tes fait intervenir des techniques normalis es d enqu tes par sondage des proc dures d chantillonnage tr s techniques et des entretiens tr s structur s A l oppos les enqu tes men es par les organismes priv s en g n ral les universit s et les tablissements de recherche tendent exp rimenter des techniques d entretien libre et non structur visant mettre en vidence des donn es qualitatives qui peuvent venir s ajouter aux donn es quantitatives fournies par les sources officielles ou les compl ter Elles constitutent une riche source d information sur les femmes d ailleurs utilis e avec grand succ s dans beaucoup des
122. s essaierons de d finir certaines mesures statistiques l mentaires et de montrer comment elles se calculent l aide des donn es corres pondant aux indicateurs d crits dans la premi re partie en allant des plus simples aux plus complexes 1 DONNEES ABSOLUES Elles indiquent simplement la grandeur des ph nom nes mesur s C est la fa on de proc der habituelle pour la taille de la population le nombre de m nages le nombre de ch meurs par exemple 2 SERIES 1 S ries simples ce sont des quantit s mesur es rang es par ordre d croissant ce qui permet d valuer l tendue des donn es et de mesurer les valeurs de concentration et de r partition g n rale Toutefois quand il y a beaucoup d observations c est une forme de pr sentation des donn es encombrante et elle n est pas recommand e dans le cas des indicateurs 2 S ries condens es le regroupement des donn es de base en classes ou intervalles permet de pr senter les donn es sous une forme plus compacte Ce regroupement peut se faire en chiffres absolus donnant ainsi une r partition des effectifs ou avec des donn es relatives une r partition en pourcentage Dans ce dernier cas il est important d indiquer le nombre total d observations 3 MESURES SIMPLES Cinq types de mesures seront retenus ici 1 TAUX Ils sont essentiellement de deux sortes ceux qui ont pour base les v nements concernant l tat civil et ceux qui d crivent une volut
123. s et le chapitre VI pr sente un choix de techniques g n rales utiliser conjointe ment avec celles d crites pr c demment La troisi me partle expose sous forme de tableau le syst me d indicateurs propos en indiquant les donn es statis tiques n cessaires leur degr de d composition leur p riodicit et leurs sources probables Les lecteurs auxquels ce manuel est destin tant peu familiaris s avec les techniques et la terminologie des indicateurs la liste en a t tablie avec un soin particulier Elle n est pas cens e s appliquer enti re ment n importe quel pays mais indiquer les types d indicateurs ven tuellement applicables et parmi lesquels on peut choisir De m me l accent est mis tout particuli rement sur les m thodes de calcul de mesures simples non point en vue d carter les mesures plus complexes mais plut t pour aligner les techniques sur le niveau pr sum des connaissances du lecteur en la mati re En derni re analyse le choix d pendra des donn es disponibles et des besoins particuliers de chaque pays PREMIERE PARTIE SS 82 WS 40 CHAPITRE PREMIER INTRODUCTION Depuis 1975 Ann e internationale de la femme on a assist 4 une floraison de r unions et d crits sur divers aspects de la participation des femmes la vie sociale et conomique de leur pays Comme on pouvait s y attendre ces discussions tentent de rapprocher les probl mes concernant les fermes des multiples suje
124. s et mettrait clairement en vidence le grand nombre de celles qui ne sont pas prises en consid ration de Lattes et Wainerman 1981 SS 82 WS 40 page 17 la contribution des femmes dont l activit principale entre dans la cat gorie des travaux m nagers est totalement ignor e par les recenseurs Les travaux et les soins donn s aux enfants n tant pas consid r s comme un l ment du processus productif on n essaie pas de recueillir des donn es sur les femmes qui exercent ces activit s alors que ces services sont partie int grante du processus de reproduction et d entretien des membres effectifs et potentiels de la population dite active Casal et al 1976 il est tr s difficile en pratique de traiter des questions de revenus il faut faire une distinction entre revenus personnels et revenus des m nages avec une pr f rence pour ce dernier et faire reposer les estimations sur l quipement du foyer ou sur les biens mat riels poss d s par le m nage Leur prise en consid ration fournit quelques indications sur l ampleur des manipulations des ressources disponibles auxquelles les femmes doivent se livrer pour assurer l entretien du m nage il importe de conna tre les taux d abandon des filles diff rents niveaux du syst me ducatif Les donn es des recensements sur les effec tifs de gar ons et de filles scolaris s diff rents ges ne permettent absolument pas de savoir dans quelle mesure les fil
125. s participants se sont mis d accord sur six principes g n raux pour construire les indicateurs appropri s i ils doivent mesurer l volution dans le temps ii ils ne doivent pas tre reli s sous la forme d indices composites iii ils doivent pouvoir les d composer par cat gories de femmes iv ils doivent permettre des comparaisons concernant les femmes plut t qu entre pays v ils doivent permettre de comparer la situation relative des femmes et des hommes vi ils doivent rendre compte des variables contextuelles qui influent sur la participation socio conomique des femmes Nous proposons dans le pr sent chapitre l armature d un syst me d observation par indicateurs ainsi que des principes directeurs pour laborer les moyens de le mettre en oeuvre L ensemble d pend beaucoup des ressources disponibles tr s variables d un pays l autre pour la collecte et l analyse des donn es Les indicateurs propos s offrent donc un ventail de possibilit s parmi lesquelles les utilisateurs peuvent choisir celles qui conviennent le mieux la situation du pays consid r Le mod le propos vise trois grands domaines consid r s comme d cisifs pour qui veut comprendre la situation des femmes i le niveau g n ral et l organisation de la soci t consid r e ii la situation mat rielle et physique des femmes iii les m canismes institutionnels qui influent sur la situation des femmes On peu
126. sations 5 6 Emploi du temps 2 Indicateur Wb moyen d enfants lt 6 ans dans les m nages dont le chef est une fe Nb moyen de personnes 36s ans dans les m nages dont le chef est une feane Prop de femmes menbres d orga nisations b n voles f minines Prop de femmes menbres d orga nisations religieuses Prop de travailleuses syndiqu es Prop de femmas adh rant 4 un parti politique Prop de femmes ayant des responsabilit s dans une organisation Nombre moyen d heures jour consacr es amp activit professionnelle production domestique sevtwices domestiques participation aux activit s d une organisation activit s de loisirs l ext rieur activit s de loisirs au foyer Forme H F amp H E amp H F H F amp d hr Donn es r ses M nages x sexe du chef x ge das membres Femmes x types d orga nisations auxquelles elles adh rent Femes x types d orga nisations auxquelles elles adh rent Feames x type de responsabilit Temps pass aux di verges activit s de ventilation urb rur eth CSP ni urb rur CSP urb rur CSP prof urb rur CSP ni urb rur CSP ni urb rur eth CSP ni type d activit P riodicit dates recensements intermittente intermittente Sources des donn es Recensement enqu te enqu te Registres des organisations Enqu te registres syndicats Enqu te
127. sentant les distributions de fr quences de donn es group es et construits partir de points port s en fonction de deux axes comme pour les courbes graphiques k SS 82 WS 40 page 78 3 Le diagramme en b tons est constitu de segments batons parall les verticaux ou horizontaux s par s par de courts espaces Ces b tons sont g n ralement hachur s Les pictogrammes sont des ensembles de petites figures sch matiques d crivant la caract ristique consid r e de la m me fa on qu un dia gramme en batons Chaque petite figure repr sente une valeur num rique de la caract ristique Comme dans le cas des tables quelques indications g n rales peuvent tre utiles pour r aliser les graphiques et diagrammes 1 6 7 Cartes Le titre doit tre bref mais son sens vident Il faut indiquer au bas du diagramme la source des donn es Il convient de placer dans un coin libre du graphique une table expli cative des symboles ou une l gende ou crire horizontalement sur le graphique proximit de chaque symbole sa signification Les donn es repr sent es par les axes doivent tre clairement indiqu es Sauf pour les graphiques logarithmiques il faut toujours marquer z ro l origine de l chelle verticale Quand les courbes se situent assez loin de l axe horizontal on peut briser l axe vertical et commencer num roter les valeurs partir du point de d part le plus appropri Il faut
128. ses d ge et les effectifs de chaque classe i colonnes 1 et 2 Etape 3 Choisir une origine arbitraire habituellement le milieu de l inter valle o semble se trouver la moyenne et affecter cette classe le nombre 0 Etape 4 Num roter chaque classe suivant son rang d loignement de l origine choisie par un chiffre n gatif au dessus de l origine et positif au dessous colonne 3 SS 82 WS 40 page 55 Etape 5 Multiplier les effectifs colonne 2 par les rangs colonne 3 pour obtenir la colonne 4 Par exemple 3 203 x 4 12 812 12 416 x 2 24 832 Etape 6 Faire la somme alg brique des valeurs de la colonne 4 pour obtenir le total fa Etape 7 Diviser le total de la colonne 4 d par l effectif total N ici 114 579 113 262 Etape 8 Multiplier le r sultat par la longueur 1 de l intervalle de classe 1 01163 x 5 5 05815 Etape 9 Ajouter le r sultat la valeur centrale de l intervalle choisi comme point d origine 37 50 5 06 42 56 La m diane Etapes 1 2 Comme pour la moyenne colonnes 1 et 2 Etape 3 Calculer les effectifs cumul s colonne 5 Etape 4 Calculer la valeur du milieu de la distribution moiti de l effectif total 5 P ici 113 262 56 631 2 Etape 5 Soustraire du r sultat l effectif cumul de la classe qui pr c de la classe m diane la classe m diane tant la premi re classe dont l effectif cumul ici 61 326 d passe la valeur N 2 56 631
129. stater que les donn es quanti tatives existantes ne rendent pas exactement compte de la situation des femmes dans quasiment tous les pays consid r s Ils mettent l accent sur l importance de la microanalyse faisant appel des techniques qualitatives de collecte de donn es comme l observation des participants les biographies les groupes de discussion utilis es seules ou en combinaison Une technique nouvelle labor e au P rou est le photo entretien qui utilise trois jeux de photographies soigneuse ment choisies repr sentant des situations typiques de la vie quotidienne des personnes interrog es pour susciter des entretiens d taill s approfondis Bunster 1977 Autre technique int ressante la recherche participative fait intervenir les personnes interrog es elles m mes comme chercheurs non seulement pour la collecte de donn es mais aussi pour l laboration et la mise en oeuvre d un programme d action SEWA 1972 SS 82 WS 40 page 13 L une des innovations importantes intervenues dans l tude de la situation sociale des femmes est la formule de l enqu te sur le budget temps L id e sur laquelle repose cette technique est que les enqu tes par sondage traditionnelles ne s int ressent l emploi du temps des femmes que dans la mesure o elles essaient de d terminer si une femme appartient ou non la population active si elle a ou non un emploi et ici intervient mais marginalement la notion de temps lorsque c es
130. str es en milieu d ann e par ge 2 3 4 2 3 15 19 4 961 i 53 300 0 0929 20 24 9 744 43 650 0 2232 25 29 6 446 35 800 0 1801 30 34 3 986 29 000 0 1375 35 39 2 302 25 150 0 0915 40 44 668 22 750 0 0294 45 49 100 225550 0 0044 Total 28 107 231 200 0 7590 Source Harewood Jack Caribbean Demography Workbook Table 10 4 St Augustine Institute of Social and Economic Research 1976 SS 82 WS 40 page 43 On peut ramener ce tableau un indice synth tique appel somme des naissances r duites qu on obtient en multipliant la somme des taux de f condit par 8ge par l intervalle de classe Pour l exemple donn ci dessus la somme des naissances r duites est donc 0 7590 x 5 3 795 par femme ou 3 795 poux 1 000 femmes Quand on ne dispose pas de statistiques de natalit selon l ge de la m re on peut calculer un taux global de f condit en divisant le nombre total des naissances par le nombre de femmes de 15 49 ans en milieu d ann e suivant la formule N P Fi5 49 Dans l exemple donn ci dessus le taux global de f condit est donc 28 107 351 200 1 000 121 6 pour 1 000 femmes On calcule les taux de mortalit par ge par une m thode analogue pour chaque sexe ou globalement On peut aussi les calculer selon d autres caract ristiques par exemple cause du d c s situation matrimoniale profession groupe ethnique en m me temps que par ge D habitude on calcule s par me
131. stribution de cer taines caract ristiques pour v rifier s il y a ou non d importantes diff rences avec les mod les pr vus une distribution par ge par exemple suit une courbe de tendance progressivement d croissante qui ne peut tre modifi e que par une forte immigration ou migration ou par une pid mie importante Comparaison du m me groupe diff rentes dates Les donn es du recense ment ventil es par ge sont particuli rement sensibles ce test car il est possible d estimer assez pr cis ment les variations attendues Examen des proc dures de collecte et de compilation des donn es Il comprend une valuation non seulement des m thodes mais aussi des notions et d finitions des normes de r daction admises et des dispo sitions administratives prises pour mener l op ration Ces techniques peuvent tre utilis es pour la quasi totalit des donn es propos es dans ce manuel Une fois qu on s est assur de la fiabilit de l ensemble des donn es il peut tre n cessaire d op rer certains ajustements pr cis sur les donn es de base pour corriger leurs d fauts au maximum ou am liorer leur pr sentation SS 82 WS 40 page 72 Correction des erreurs Il existe pour cela un ventail de techniques dont certaines reposent sur l application d un facteur correctif fond sur les valeurs effectives et esti m es Ainsi dans le cas des donn es des recensements des corrections sont souvent n
132. t Rural Women AFRICA SOUTH OF THE SAHARA AAWORD Contribntion on Building new knowledge through Technical Cooperation among Developing Countries Paper presented for high level meeting of TCDC January 1980 later printed as pamphlet GORDON Fiizabeth An Analysis of the Impact of Labour Migration on the Lives of Women in Lesotho Journal of Development Studies 17 3 1981 59 76 HAFKIN N J amp BAY E C Women in Africa Studies in Social and Economic Change Stanford Stanford University Press 1976 HAY Margaret Jean Ino Women and Economic Change During the lolnial Period in HAFKIN N J amp BAY E C Women in Africa Studies in Social and Economic Change Stanford Stanford University Press 1976 82 110 JOURNAL OF DEVELOPMENT STUDIES Special Issue African Women in the Development Proces d Nici Nelson 17 3 April 1981 LEWIS Barbara The Limittion of Group Action amung Entrepreneurs The Market Women of Abidjan Ivory Coast in HAFKIN N J amp BAY E C Women in Africa Studies in Social and Economic Change Stanford Stanford University Press 1976 155 156 Mc DOWELL J amp Virginia HAZZARD Viliage Technology and Women s Work in East Africa Assignment Children 36 October December 1976 53 65 MULLINS Leith Women and Economic Change in Africa in HAFKIN N J amp BAY E C Women _in Africa Studies in Social and Economic Change Stanford Stanford University Press
133. t le cas s il s agit d un emploi temps plein ou temps partiel pour la p riode de r f rence consid r e Autre technique on peut aussi mesurer le temps consacr diverses activit s diff rents moments de la p riode sous revue ce qui permet de diff rencier les types d activit et de mesurer les activit s productives coexistantes Moyennant des questions judi cieuses on peut aussi identifier ainsi les d placements r sultant du changement d activit s l importance de l assistance re ue et le niveau de la technologie mis en jeu D un autre c t les enquetes sur l emploi du temps attribuent la notion de temps une valeur qui n est pas toujours valide du point de vue culturel elles impliquent un rapport entre quantit de temps et qualit du r sultat et des quivalences de valeur pour le temps pass aux diff rents types d activit s et semblent indiquer que les unit s de temps consacr es par les hommes et les femmes une activit donn e sont interchangeables N anmoins ces enqu tes sont int ressantes pour valuer les activit s des femmes et elles ont t utilis es dans des pays aussi divers que le Nicaragua Gillespie 1979 la Haute Volta McSweeney 1979 les Philippines Quizon et Evanson 1978 et la Malaisie de Vanzo et Lee 1978 SS 82 WS 40 page 14 CHAPITRE III L ANALYSE PAR INDICATEURS ET SES POSSIBILITES D APPLICATION A L ETUDE DES PROBLEMES DES FEMMES Les probl mes que soul ve autom
134. t pr senter les grandes lignes du mod le comme suit SS 82 wWS 40 page 22 Volet I Infrastructure Il s agit ici de d terminer les ressources humaines physiques et conomiques et le degr de mobilit sociale propres la soci t consid r e Ce volet met en vidence le contexte g n ral dans lequel les femmes se situent On peut y re grouper les indicateurs sous les rubriques indiqu es ci dessus que les sp cialistes appellent des domaines g n raux d int r t social Domaine humain population Domaine physique terres ressources min rales Domaine conomique sch ma de r partition de la propri t rendement des ne ressources conomiques Mobilit sociale cat gories socio conomiques degr de mobilit sociale Volet II La situation des femmes Ce volet concerne La situation des femmes sous l angle de leur contribution au d veloppement de la collectivit et des avantages qu elles retirent du processus de d veloppement Contribution participation au processus de reproduction participation reconnue au processus de production production domestique services domestiques participation aux organisations socio conomico politiques temps pass diverses activit s Avantages instruction et formation sant services sociaux logement gains cr dit Volet III M canismes institutionnels Dans ce volet on consid re la nature et le niveau de l aide publique et priv e apport e au
135. t r trospectif Tableau 3 On peut affiner le rapport de d pendance en rapportant la population inactive ou un segment de celle ci la population effectivement occup e L indicateur qui rapporte les tudiants la population active en est un exemple ss 82 w5 40 page 50 EXEMPLE Calcul du rapport de d pendance des tudiants pour certains pays des Cara bes membres du Commoriwealth 1970 Population Etudiants pour Pays i Etudiants active 1 000 actifs x occup e 3 occup s Jama que 19 748 478 007 41 31 Trinit et Tobago 10 157 i 222 381 45 67 Guyana 7 861 154 542 50 87 82 487 13 24 Barbade 1 092 Source Recensement de la population de 1970 volume 4 Tableau 7 3 Le rapport enfants femmes est d fini par le nombre d enfants de moins de cing ans pour 1 000 femmes en ge de procr er soit O4 42000 Pe 15 49 o Po 4 repr sente le nombre d enfants de moins de 5 ans et Pe le nombre de femmes en ge de procr er Les deux ensembles de donn es sont 15 49 tir s du m me recensement de la population D celui de 1960 la Jama que par exemple on tire 282 480 ss Rapport enfants femmes 420 400 1 000 671 93 EXEMPLE Calcul du rapport enfants femmes pour pour certains pays d Asie ann es 70 Pays Enfants de moins Femmes de Rapport i Ann e du de cing ans 15 49 ans enfants femmes ecensement j 1 i 2 3 4 2
136. tape 4 A partir de la liste des indicateurs sociaux id als il faut tablir une liste op rationnelle d indicateurs reposant sur les donn es dis ponibles et sur le niveau de comp tence statistique Cette liste doit mettre en vidence la structure des indicateurs les ann es pour lesquelles on dispose de donn es la source de ces donn es et les possibilit s d valuation La compilation et l examen des donn es disponibles facilitent donc le processus de choix successifs Etape 5 Cette tape est celle o l on traite les donn es de base re cuelllies l tape 4 pour qu elles correspondent la structure requise pour chaque indicateur C est ce stade que l on calcule les taux rapports chiffres par habitant etc Etape 6 Si l on d sire aller au del de la phase descriptive on poussera plus avant le traitement des donn es en faisant appel l analyse de r gression et de corr lation et aux techniques de construction d indicateurs composites Il n est pas possible de donner d indications pr cises pour ce choix car il d pend beaucoup de la situation particuli re de chaque pays Il suffit de rappeler que les m thodologies trop complexes tendent embrouiller plut t qu clarifier et que l exc s de simplicit tend 4 masquer plus qu r v ler Seule une exp ri mentation constante au niveau national peut permettre de trouver un juste quilibre entre ces deux extr mes SS 82 WS 40 page 37 Etape 7 On essa
137. tion type est plus recommand e Arrondis Il est souvent pr f rable de pr senter les nombres sous forme arrondie plut t qu avec leur valeur exacte on arrondit donc au millier le plus proche ou la deuxi me d cimale par exemple PRESENTATION DES DONNEES On peut pr senter les donn es recueillies en vue d une analyse par indi cateurs sous trois formes tables graphiques et diagrammes cartes Tables C est un moyen de pr senter les donn es de fa on concise On trouvera dans tout ce manuel des exemples de diff rents types de pr sentation de tables On remarquera qu une table est compos e de plusieurs parties EXEMPLE Table n Titre Ligne Total Rubrique Souche Corps Colonne TOTAL Notes Source Les qualit s requises d une table sont l exactitude la simplicit et une pr sentation ordonn e Pour atteindre ces objectifs 11 est recommand de pr ter attention aux points suivants 10 SS 82 WS 40 page 77 Le titre doit tre bref mais son sens vident Il faut viter l 2xc s de d tails S il s agit d une table complexe on peut jouer sur les traits fins et les traits gras diff rents types de caract res d imprimerie pour les titres et les sous titres et diff rentes couleurs d encre mais une trop grande diversit peut ajouter la complexit Il convient de regrouper les colonnes de chiffres qui sont directe
138. ts met en vidence une tendance croissante chez les jeunes de ces pays continuer leurs tudes plus longtemps imposant ainsi des charges plus lourdes la population d ge productif Les deux derniers indicateurs concernent l urbanisation et l exode rural Il importe d inclure des indicateurs de ces processus dans le mod le pour estimer approximativement L influence qu ils peuvent avoir sur les femmes I 2 Ressources physiques Il s agit essentiellement des ressources fonci res et min rales disponibles et de la mesure dans laquelle les femmes interviennent dans leur utilisation Les indicateurs choisis sont les suivants 1 2 1 Ressources fonci res 1 Densit de la population 2 Superficie des terres cultivables 3 Densit g n rale par unit de superficie cultivable 4 Propertion de femmes occup es dans l agriculture 5 Rapport femmes hommes dans la population occup e dans L agriculture 1 2 2 Ressources min rales 1 Proportion d exportations tir es de ressources min rales 2 Proportion de femmes employ es dans les industries extractives 3 Rapport femmes hommes dans les effectifs des industries extractives L objectif est ici de rendre compte du degr de d pendance d un pays vis a vis de ses ressources agricoles et d indiquer dans quelle mesure les femmes interviennent dans leur exploitation Pour certains pays l existence de ressources min rales pouvait tre un gros atout d o les trois indicateurs p
139. ts tr s divers int ressant les organisations internationales et en particulier L ONU et ses diverses institutions sp cle lis es C est ainsi que ces probl mes ont t d battus dans la perspective des droits de l homme de la paix de la population de l emploi de la sant de l environnement et de l alimentation pour ne citer que quelques th mes mais la plus diffuse sans doute et qui continue d alimenter les discussions est celle du d veloppement Les notions jumelles d int gration des femmes au processus de d veloppement et de participation des femmes au d veloppement ont t au centre des pr occupations de tous ceux qui voient dans les femmes une cat gorie d pendante Il est int ressant de constater que malgr tout ce qui a t dit et crit sur ces deux notions on est tr s mal renseign sur les techniques qui peuvent permettre de mesurer ces niveaux d int gration ou de participation et leur volution dans le sens de l am lioration ou de la d t rioration La n cessit de recueillir des donn es et de faire des recherches t soulign e toutes les r unions internationales ou r gionales ou presque mais on a rarement tent de s attaquer aux probl mes complexes de mesure Les efforts en ce sens se limitent pratiquement aux travaux de chercheurs isol s qui s int ressent des aspects pr cis de la participation des femmes Parmi les organisations internationales qui ont effectivement promu le t
140. uand la p riode consid r e d passe un an par exemple pour l intervalle de dix ans entre deux recensements Le fait qu il est peu probable que les filles tr s jeunes et les femmes de plus de 50 ans mettent des enfants au monde et que les hommes de tous ges en sont incapables illustre les limites de ce taux et claire la signification du mot brut N anmoins ce taux est l un des indicateurs pr liminaires du niveau de f condit les plus fr quemment utilis s principalement parce que le calcul en est facile et rapide et que les donn es n cessaires sont g n ralement disponibles EXEMPLES Taux brut de natalit N On calcule le taux brut de natalit pour la Trinit et Tobago en 1965 par exemple en divisant le nombre des naissances survenues en 1965 par l effectif estim de la population nationale au ler juillet 1965 Seats x 1 000 32 81 Quand on calcule le taux brut de natalit par subdivisions g ographiques d un pays on utilise en g n ral les naissances enregistr es suivant le lieu de r si dence habituel de la m re plut t que suivant le lieu de naissance car cela re fl te plus exactement les diff rences r gionales Dans les pays o les services hospitaliers sont concentr s dans la principale agglom ration urbaine et ot une forte proportion des naissances ont lieu dans ces h pitaux 11 est vident que les taux de natalit r gionaux calcul s en fonction du lieu de naissance seraient tr s forte
141. urce de revenus n est pas l emploi dans le secteur organis Les services fournis pr s de chez elles constituent une activit importante pour toutes les femmes qu elles exercent ou non une activit lucrative IL est donc n cessaire de construire des indicateurs pour mesurer la participation des femmes ces activit s Des indicateurs de la nature de SS 82 WS 40 page 29 ces activit s et du temps qui y est consacr sont pr sent s sous la rubrique emploi du temps de ce volet Il s agit ce stade de mesurer sommairement les responsabilit s domestiques r sultant de la pr sence dans les m nages dont le chef est une femme de jeunes et de personnes g es sa charge Les indicateurs propos s sont les suivants II 1 4 Services domestiques 1 Proportion de femmes parmi les personnes vivant seules Proportion de m nages dont le chef est une femme Nombre moyen d enfants 4g s au plus de six ans dans les m nages dont le chef est une femme Nombre moyen de personnes g es d au moins 65 ans dans les m nages dont le chef est une femme I1 1 5 Le dernier domaine o on peut estimer la contribution des femmes est celui de la participation aux organisations sociales pour lequel les indicateurs propos s sont les suivants 1 Proportion de femmes rembres d organisations b n voles f minines Proportion de femmes membres d organisations religieuses Proportion de travailleuses syndiqu es Proportion de femm
142. utilisation des ressources de temps de savoir et d argent ainsi que de l acquisition l affectation la gestion Ss 82 wS 40 page 2 et le contr le de ces ressources A c t de la question des r les effective ment assum s par les femmes se pose celle des r les attendus d elles qui lui est li e Le sch ma propos indique les proc dures permettant d iden tifier les r les attendus en termes de prescriptions de pr f rences ou valeurs et de perceptions ou descriptions Il donne un avercu des diff rentes sources possibles de donn es pour collecter l information chacun de ces niveaux Oppong 1980 L Unesco a commenc s occuper de ces questions de mesure de l volution de la condition f minine dans le cadre de son programme de travail sur l utili sation des indicateurs socio conomiques dans La planification du d veloppement programme de la Division d analyse socio conomique Une s rie de r unions r gionales et internationales ont t organis es depuis 1967 mais ce n est qu en 1980 que l une d elles a t consacr e l application des techniques d indicateurs l tude des probl mes f minins Rapport final Unesco avril 1980 sur lesquels elle a adopt la position suivante s il importe que les indicateurs en tant qu instruments d analyse sociale de la condition f minine soient compl t s par une analyse des variables qui interviennent dans la vie des femmes et dans leur r le productif aux niveau
143. veau de la communaut qui fournissent aux femmes un tremplin pour ac der au pouvoir politique l chelon national Brana Shute 1976 5 Sant Les questions de sant trait es dans les crits sur les femmes et le d veloppement sont surtout la nutrition les femmes sont servies en dernier mangent moins et des aliments moins nutritifs la planification familiale le manque de connaissances et de proc d s contraceptifs ainsi que les croyances traditionnelles en limitent l utilisation r elle et les mutilations de l appa reil g nital Kisekka 1980 Il faut y ajouter le probl me de la strat gie adopter pour la fourniture des services de sant en g n ral et de planification familiale en particulier Germain 1975 L avis g n ral est semble t il qu il faudrait associer les femmes au lancement des programmes et la fourniture de services au niveau local et que pour tre efficaces ces programmes devraient faire une place des activit s g n ratrices de revenus l ducation des adultes la nutrition et la protection infantile 6 L ducation Les statistiques disponibles r v lent des taux d analphab tisne d absen t isme et d abandons en cours d tudes plus importants chez les femmes que chez les hommes dans tous les pays en d veloppement Dans beaucoup d entre eux on garde les jeunes filles la maison pour qu elles aident aux t ches m nag res Dans d autres les taux de scolarisation des fi
144. vent seront consacr es un bref aper u des travaux men s r cemment dans les principales r gions en d veloppement i Afrique subsaharienne Jusqu en 1970 environ la plupart des recherches effectu es sur les femmes africaines avaient t men es par les anthropologues des anciennes puissances coloniales qui s int ressaient certains aspects de la parent du mariage de l h ritage et des types de production en Afrique et par les sociologues qui voulaient tudier les effets du changement social sur la famille le mariage et le divorce la socialisation l ducation les mi grations la prostitution le choix d un m tier et la mohilit professionnelle Dans le premier cas il s agissait de travaux extr mement descriptifs non critigues qui ne prescrivaient pas de lignes d action dans le second les tudes avaient g n ralement un caract re plus critique Pendant les ann es 70 les tudes interdisciplinaires consacr es aux femmes et au d veloppement ont fourni une analyse critique du travail des chercheurs ant rieurs aboutissant la conclusion que les processus struc turels et historiques avaient rod le pouvoir des femmes au profit des hommes Parmi ces processus figurent le d placement des femmes d un terri toire l autre cause de l exogamie ainsi que la religion la coloni sation van Allen 1976 Hay 1976 le capitalisme et les migrations Les processus d industrialisation de modernisation et de
145. x femmes travers la l gislation et la cr ation de m canismes et de programmes sp ciaux de facilitation Le reste de ce chapitre est consacr un premier examen des indicateurs propos s pour chacune de ces cat gories En g n ral pour l tude de la situation structurelle de la soci t nous proposons l utilisation de taux de rapports et de pourcentages Pour les comparaisons de la situation des femmes et de celle des hommes nous utilisons la proportion des femmes dans l effectif total qui SS B2 WS 40 page 23 correspond l indice de f minit de Boulding 1976 Enfin pour comparer les diff rentes cat gories de femmes nous faisons intervenir la r partition en pourcentage du groupe total des femmes soit l indice de r partition de Boulding 1976 En ce qui concerne les caract ristiques des institutions nationales c est leur ge qui paraft convenir le mieux Les cas o il faut faire appel des indicateurs relevant de disciplines sp cialis es sont clairement indiqu s VOLET I INFRASTRUCTURE Il s agit de fournir des donn es r capitulatives sur la taille les taux de croissance et la structure par ge et par seve de la population et de mesurer en gros le degr d urbanisation et le niveau des migrations campagnes villes Les mesures choisies sont celles qui concernent plus particuli rement les femmes et dont on peut consid rer qu elles influent sur leur position dans le syst me social I 1 Ressou
146. x tant macro que micro conomique il importe tout autant de construire des indicateurs qui reposent sur un mod le de changement social permettant d expliquer la fa on dont les ressources engag es dans le d veloppement se sont combin es avec les trans formations sociales culturelles et structurelles et ont influ sur la parti cipation des femmes la vie conomique Introduction par M Buvini in Unesco 1981 Le manuel vise aller plus loin dans cette analyse SS 82 WS 40 page 3 CHAPITRE II PARTICIPATION DES FEMMES AU DEVELOPPEMENT L int r t port au cours de la derni re d cennie l int gration des femmes au d veloppement une participation accrue des femmes au d velonpe ment et autres mots d ordre analogues a t obscurci par le manque de clart qui entoure les th mes principaux de l inur gration et du d ve loppement Bien s r cela signifie que les femmes taient jusqu pr sent exclues du d veloppement et qu il s agit de concevoir des m thodes pour les y int grer Mais les processus par lesquels elles sont exclues ceux auxquels elles seront associ es et ceux qu il convient de retenir cet effet sont souvent pass s sous silence dans les discussions et lorsqu il en est question leur diversit et leur port e sont telles en g n ral qu elles ont de quol d courager Pour ajouter la confusion la discussion s applique au niveau mondial des pays et des r gions si disparates dans

Manuel d`utilisation des indicateurs socio - unesdoc

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