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        La Lettre du Contentieux
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1.      On 28 June 2011  the Court of Appeal delivered a judgment in this case and referred to it as having  become a cause  c  l  bre in the English courts for the worst of reasons   This comes as no surprise  as in the intervening 4 years and 11  months  the matter had been the subject of more than 30 judicial decisions in the English courts alone  including the   then  House of Lords and the Privy Council  If one adds to that the concurrent enforcement proceedings in other  jurisdictions such as Bermuda  Cayman  Greece  Kazakhstan  Lebanon  Nigeria and Qatar  and only then does the full  picture start to emerge  The sums in dispute by this stage exceeded US  75 million     Why has this case attracted such keen attention from the English courts  On the face of it  the wrath of the English  judiciary appears to have been invoked by the unwillingness of the judgment debtor to pay the judgment debt despite  having the means to do so  Of particular interest however is the zeal with which the High Court has made new law with  some surprising and groundbreaking decisions which affect foreign assets and persons  and were designed to ensure  that its money judgment in Masri was enforced The English receivership jurisdiction may yet put the worldwide Mareva   in the shade       In Masri  the trial judge  having delivered the judgment in July 2006 holding CCIC  amp  CCOG liable under the 1992  Agreement  then proceeded to make various orders in an effort to enforce and collect the judgm
2.  ces informations   Conform  ment    la loi  informatique et libert  s  n   78 17 modifi  e  vous pouvez demander    acc  der  faire rectifier ou supprimer les informations vous concernant trait  es par notre service    Communication  privacy  gide com      
3.  cor  ll   des dizaines de millions d euros  per  us par l   ancien dirigeant et ne peut constituer la sanction p  cuniaire d un comportement jug   fautif  tant son quantum  appara  t proportionnellement infinit  simal  Ce ratio traduit d   ailleurs l absence de caract  re dissuasif de cette r  pression      la diff  rence par exemple de la r  pression des abus de march    dont l amende peut aller jusqu   au d  cuple des gains  r  alis  s     Ce contraste est encore plus saisissant si l   on souligne l absence  dans le proc  s p  nal  de toute demande indemnitaire  au titre de l   action civile     Ind  pendamment de la d  cision que rendra la Cour de cassation dans cette affaire  l   arr  t de la Cour de Versailles aura  mis en avant simultan  ment l abus de pouvoirs et les limites de l appr  ciation tr  s   trop     subjective du juge p  nal sur  la vie des soci  t  s     A ce titre au moins  l abus de pouvoirs n   est pas pr  s de d  tr  ner l abus de biens sociaux     Bruno Quentin     Cet article a fait l objet d une publication dans la Semaine Juridique    dition G  n  rale  29 ao  t 2011  n 35    L  gislation   Postulation devant les cours d appel   la voie   lectronique obligatoire depuis le 1   septembre  2011    La r  forme de la proc  dure d appel avec repr  sentation en mati  re civile est une triple r  forme   Une r  forme humaine avec la fusion des professions d avocat et d avou   au 1   janvier 2012     Une r  forme technique avec les nouvelles r  gles proc  du
4.  of Gide   s London based International Dispute Resolution team     Gide Loyrette Nouel    Association d avocats    responsabilit    professionnelle individuelle    26  cours Albert 1er  75008 Paris   France   T  l   33  0 1 40 75 60 00  Fax  33  0 1 43 59 37 79  E mail  info gide com    Associ  s contacts    Gilles Duquet   duquet gide com   Michel Pitron   pitron gide com   Aur  lien Boulanger   boulanger gide com  Bruno Quentin   quentin gide com    Pour plus d informations    www gide com    GLN  Gide Loyrette Nouel    Vous pouvez   galement consulter cette Lettre  ainsi que nos autres lettres d information   sur notre site Internet  rubrique Actualit  s Publications     La lettre d information du D  partement Contentieux P  nal et Commercial  la  Lettre d information   est une publication   lectronique p  riodique   dit  e par le cabinet Gide Loyrette Nouel  le  Cabinet    diffus  e gratuitement aupr  s d un nombre limit   de personnes ayant une relation directe ou indirecte avec le Cabinet  La Lettre d information est r  serv  e    l usage priv   de son destinataire et n a qu une  vocation d information g  n  rale non exhaustive  Elle ne saurait constituer ou   tre interpr  t  e comme un acte de conseil juridique  Le destinataire est seul responsable de l usage qu il fait des informations  fournies dans la Lettre d information et le Cabinet ne pourra   tre tenu responsable envers le destinataire de quelconques dommages directs ou indirects d  coulant de l utilisation de
5.  r  mun  ration critiqu  e mais avait fait changer la composition du comit   des r  mun  rations en charge de cette question   laquelle r  mun  ration avait ensuite   t   approuv  e par le conseil d administration  Il n   en reste pas moins que cette  d  cision  frapp  e d   un pourvoi en cassation  pose trois questions de principe sur le sens de l intervention du juge p  nal  dans la vie des soci  t  s     La premi  re est celle de la l  gitimit   du juge p  nal    appr  cier la gouvernance des soci  t  s     C est en effet d abord sous cet angle que la Cour d appel s   est plac  e puisque sa critique ne porte pas directement sur le  quantum de la r  mun  ration  l usage des biens sociaux   mais sur le processus qui a abouti    cette d  cision     savoir les  actes pr  paratoires constitu  s des travaux du comit   des r  mun  rations puis du vote des administrateurs  C est donc  bien l   appr  ciation du fonctionnement de cet organe social qui fonde en l   esp  ce la d  cision du juge p  nal  alors m  me  que les administrateurs ont exerc   leur mandat et qu aucune action judiciaire sur le fonctionnement de celui ci n   a jamais    t   engag  e devant le juge commercial  juge naturel de la vie des soci  t  s     La deuxi  me question est celle de l intervention du juge p  nal pour appr  cier l ad  quation de la r  mun  ration des  dirigeants    l   aune non seulement de leur performance propre mais aussi de celle de l   entreprise     ll 3    M  me si la Cour s   est bien ga
6. La Lettre du Contentieux       Septembre 2011   N   26    Editorial    Les aventures extra territoriales de la High Court anglaise   l affaire Masri    Les tribunaux anglais ne sont pas r  put  s pour leur timidit   en mati  re  d ordonnances visant des personnes    l   tranger  Ils semblent d  sormais vouloir  prendre   galement pour cible les biens situ  s    l   tranger    L affaire Masri en fournit  une illustration     A l origine de ce dossier  un contrat d une page  sign   en 1992 entre le groupe  Consolidated Contractors Company   CCC   et un homme d affaires palestinien   Monsieur Munib Masri  relatif    un champ p  trolif  re situ   au Y  men dont le groupe  CCC s   tait vu conc  der les droits d exploitation     A l arriv  e  un litige ayant mobilis   les juridictions anglaises  de la High Court jusqu     la Supreme Court    en passant par le Privy Council  pendant presque cinq ann  es  enti  res  et ayant fait l objet de plus de trente d  cisions  A cela il convient d ajouter  des proc  dures parall  les men  es devant de nombreuses autres juridictions telles  que les Bermudes  les Iles Caiman  la Gr  ce  le Kazakhstan  le Liban  le Nigeria  ou  encore le Qatar     Dans une d  cision rendue le 28 juin dernier  la Court of Appeal a pu qualifier l affaire  Masri de cas  devenu c  l  bre devant les juridictions anglaises pour les plus  mauvaises raisons   De fait  au del   de son aspect tentaculaire  l affaire Masri a   t    marqu  e par un certain  z  le extra terri
7. ch the English order     3 Masri v CCIC  2006  EWHC 1931      Cour de cassation  chambre civile 1  30 juin 2004   n   de pourvoi  01 03 248 et 01 15 452  5 Yet the judgment was only delivered in March 2011   Masri v CCIC  2011  EWHC 409  Comm        Interestingly  subsequent orders made by the English Court in 2011 showed that the arbitrators must have rejected the Receiver   s claim in  arbitration     7 a  Administrateurs ad hoc     ll s     Unsurprisingly  the judicial administrators appealed this decision  Toulson LJ in the Court of Appeal  concluded that  the  order of the judge is an unjustified interference with the process of the Lebanese courts in relation to the administration of  the Lebanese companies and offends against the principle of comity    would therefore allow the appeal and set aside the  receivership order made by the judge   The other two judges in the Court of Appeal also agreed that receivership order  had offended the principles of comity in attempting to bind the judicial administrators appointed by the Lebanese Court   but refrained from setting the whole receivership order aside   The Court of Appeal accepted that the  ultimate organ of  government of CCOG is that court      We understand that the Masri saga has now settled  and as a result the judicial administrators    appeal to the Supreme  Court to have the whole receivwership order set aside on grounds of comity and exorbitance has fallen by the wayside      What remains to be seen is whethe
8. eedings in the name of CCOG against the third party  By the same order  the  English Court effectively gagged CCOG  since it was ordered not to interfere with or otherwise obstruct the arbitration  proceedings upon pain of contempt of court and criminal sanction  CCOG  a party to the arbitration agreement and the  contract within which that agreement was to be found  was therefore excluded from a Swiss seat arbitration and had no  knowledge  or the right to be informed  about the status of the arbitration proceedings  or the actions taken by the  receiver in CCOG   s name         This extended English receivership order is remarkable because of its extra territorial effect abroad  all the more so given  that CCOG was then in judicial administration and its officers had been replaced by judicial administrators    appointed by  and under the direct supervision of the Lebanese Court  The Lebanese Court had ordered the judicial administrators not  to pay the judgment debt or in any way act to the detriment of CCOG without its permission  because Mr  Masri had not  obtained exequatur of his English judgment in Lebanon  the seat of the judgment debtor companies  Regardless of that  fact  and in the knowledge of such circumstances  the English Court made the order  and even attached a penal notice  personally naming the officers of a foreign court  the judicial administrators  and effectively threatening them with  personal liability for contempt of court should they in any way brea
9. ent debt  including an  order appointing a receiver over foreign assets  While the appointment of a receiver by the Court in such a situation is not  remarkable in itself  historically such appointments have concentrated on assets physically located within the territorial  jurisdiction of the Court  However  in this case the English Court made an extended receivership order in December  2010   which seems to have had little regard to  1  the established principles of comity under international law   2  the fact  that the companies that were the subject of the receivership order were foreign companies subject to judicial  administration  placed under control and supervision of the court of the jurisdiction of their incorporation   and  3  the fact  that the asset which the receiver was appointed to manage was not in England  but situated abroad     In an extra territorial adventure  the English court ordered that the receiver appointed over one of the companies of the  CCC group   CCOG   be authorised to  receive  take possession of  sell  deal with or otherwise dispose of  and exercise  all rights in the name of and on behalf of CCOG in relation to oil in the ground in Yemen to which CCOG was entitled     Also  in a further sortie which savours of exorbitance  the English Court decided to appropriate the judgment debtor  CCOG s contractual rights under an arbitration agreement with a third party  and to purport to give such rights to the  receiver to commence arbitration proc
10. he et qu en cons  quence  une panne de leur ordinateur n est pas une cause   trang  re  L   encore  la jurisprudence aura    se prononcer    Dans l imm  diat cette communication   lectronique  pens  e de mani  re verticale  ne concerne que les d  clarations    d appel et les constitutions d intim    Le d  cret Magendie pr  voit que la transmission des autres actes par voie    lectronique s imposera    compter d une date fix  e par arr  t   et  au plus tard  au 1   janvier 2013     Harold Herman    Me de aM  we Me ae         Sur ce sujet  V  l interview  http   www dalloz actualit   fr interview un coup d accelerateur pour dematerialisation     ll s     Jurisprudence    The extra territorial adventures of the English High Court  the Masri litigation    The English Courts are not renowned for being shy when making orders affecting persons abroad  And they now appear  to be taking aim at property situate abroad       On 28 July 2006  the English High Court held that the Consolidated Contractors Company group of companies   CCC    was liable to Mr Munib Masri  a Palestinian businessman  having assumed jurisdiction over a one page agreement dating  back to 1992 defining CCC s and Mr Masri s contributions to  and interests in  an oil field in Yemen that CCC had been  awarded the mining rights for  Notwithstanding the hotly disputed issues of jurisdiction and witness evidence  the Court  held that the amount payable to Mr Masri under the agreement was US  37 5 million  plus interest
11. ient d autant plus  remarquables  que CCOG   tait alors sous administration judiciaire au  Liban  et que le tribunal libanais avait ordonn   aux mandataires de justice de ne pas r  gler les sommes vis  es par le  jugement anglais       Il semble que la  saga  Masri se soit r  cemment achev  e par la voie transactionnelle    Reste    savoir si cette affaire a  apais    ou au contraire aiguis    l app  tit des tribunaux anglais pour les mesures extra territoriales       Nicholas Tse  amp  Manan Singh  Bo fo fe    D  bat   Abus    de pouvoirs et appr  ciation du juge p  nal      La notori  t   m  diatique acquise par le d  lit d abus de biens sociaux dans les ann  es 90 a totalement occult   le d  lit     fr  re    d abus de pouvoirs  pourtant adopt   dans les m  mes circonstances   les d  crets lois Laval de 1935   et visant  les dirigeants des m  mes soci  t  s commerciales     L arr  t rendu par la Cour d appel de Versailles le 19 mai 2011    l encontre de l   ancien pr  sident de Vinci est peut   tre  l   occasion d une pirouette de l Histoire  puisque dans cette affaire  les faits qui  en premi  re instance  avaient donn   lieu     une relaxe sous la qualification d abus de biens sociaux  ont abouti  en appel     une reconnaissance de culpabilit   et  au prononc   de la peine d amende maximale  apr  s avoir   t   requalifi  s en abus de pouvoirs     Il est vrai que les circonstances de l esp  ce   taient particuli  res   le pr  sident ne s   tait pas attribu   lui m  me la 
12. r the appetite of the English Court for adventures abroad abates     Nicholas Tse  amp  Manan Singh      Conf  rences  colloques  formations       e Dans le cadre des  Formations Lextenso  du 4 novembre 2011 consacr  es aux  abus de march   et autres  manquements   Jean Philippe Pons Henry interviendra sur le th  me suivant    Commission des sanctions de l AMF  et de l ACP  derni  res   volutions     Publications       e Sanctions administratives des abus de march    la proc  dure encore et toujours   par Bruno Quentin et Emilie  Rogey  Revue Lamy Droit des Affaires  juillet ao  t 2011  n   62  p 25    e L autonomie encadr  e du conseiller de la mise en   tat   par Harold Herman  Gazette du Palais  20 septembre 2011   n   263  p 18    e Dans les m  andres de la nouvelle proc  dure d appel avec repr  sentation obligatoire   nouvelles obligations et d  lais  pour conclure   par Harold Herman  Gazette du Palais  13 septembre 2011  n   256  p 11    e Nouvelle proc  dure d appel  rigidit   ou autoritarisme     par Harold Herman  Journal des Soci  t  s  juillet 2011  n   89  p 51    e Sanction des manipulations algorithmiques  mode d emploi   par Jean Philippe Pons Henry  Bulletin Joly Bourse   octobre 2011  n   10  p 534    Si vous souhaitez recevoir cette newsletter par e mail ou nous indiquer un changement d adresse   merci de nous contacter a l adresse   litigation gide com    8 Masri v CCIC  2011  EWCA Civ 746    Nicholas Tse is partner in charge  and Manan Singh an Associate 
13. rales et sanctions issues des d  crets n  2009 1524 du 9  d  cembre 2009 et n  2010 1647 du 28 d  cembre 2010     Et enfin  une r  forme technologique marqu  e par l irruption de la communication   lectronique obligatoire depuis le 1    septembre 2011     ll r    En application de l article 930 1 du code de proc  dure civile  l ensemble des d  clarations d appel et constitutions d intim    en mati  re civile doivent   tre form  s uniquement par voie   lectronique depuis le RPVA  R  seau Priv   Virtuel Avocat  et  le service  e barreau      Cette mesure s applique aux avou  s jusqu    la fusion au 1      janvier 2012 qui verra la postulation devant la cour d appel  assur  e par les avocats     D  s cette date  les avocats devront    leur tour effectuer par voie   lectronique les d  clarations d appel et constitutions  d intim       L article 930 1 du code de proc  dure civile pr  voit qu     peine d irrecevabilit   relev  e d office   les actes de proc  dure  sont remis    la juridiction par voie   lectronique  Les appels doivent   tre form  s via la plateforme  e barreau  du Conseil  national des barreaux     Toutefois  lorsqu un acte ne peut   tre transmis par voie   lectronique pour une cause   trang  re    celui qui l accomplit  il  est   tabli sur support papier et remis au greffe     Notons que le d  cret n   2010 1647 du 28 d  cembre 2010 modifiant la proc  dure d appel avec repr  sentation obligatoire  en mati  re civile pr  cise que dans toutes les hypoth  ses  y comp
14. rd  e de poser le d  bat en ces termes  puisqu   elle a condamn   sur le fondement de l   abus  de pouvoirs et non de l abus de biens sociaux  c est bien la question du montant de la r  mun  ration   et de son   ventuel  caract  re excessif   qui est en d  bat  car jamais des poursuites pour abus de pouvoirs n auraient   t   engag  es si la  r  mun  ration du pr  sident n avait   t   jug  e excessive     Si la jurisprudence sur l abus de biens sociaux abonde de situations dans lesquelles des dirigeants se font allouer une  r  mun  ration jug  e excessive et p  nalisante au regard de la situation de l   entreprise  la situation est dans le cas de Vinci  radicalement nouvelle   jamais la justice p  nale n avait eu    appr  cier la r  mun  ration extraordinaire d un dirigeant ayant  manifestement contribu      la r  ussite extraordinaire de l   entreprise qu il a dirig  e     C est pr  cis  ment l   illisibilit   de ce dernier crit  re qui bouleverse dans cette affaire la grille de lecture  car aussi  d  mesur  e que puisse appara  tre la r  mun  ration octroy  e  celle ci n     tait en aucune mani  re de nature    constituer une  charge insupportable ou p  nalisante pour la soci  t      La derni  re question est celle du sens  en pareille situation  de la sanction p  nale    Si une sanction p  nale porte toujours sa part d   opprobre  a fortiori quand l affaire est m  diatis  e  le montant de l amende  finalement prononc  e  375 000 euros  n en appara  t pas moins totalement d 
15. ris si l irrecevabilit   est   vidente car l acte est transmis  sous forme papier  le conseiller de la mise en   tat se prononcera    l issue d un d  bat contradictoire     Si la d  claration d appel ne comporte pas toutes les mentions exig  es par le syst  me  e barreau  et toutes celles list  es  par l article 901 du code de proc  dure civile  nous serons en pr  sence d une double peine potentielle  En effet  le non  respect de l article 930 1 de ce code est sanctionn   par l irrecevabilit   et le non respect de l article 901 est sanctionn   par  la nullit       Cela n est pas sans importance puisqu une d  claration d appel frapp  e de nullit   ne perdra pas son effet interruptif de  prescription alors qu une d  claration d appel irrecevable perdra cet effet  La jurisprudence devra se prononcer sur ce  point     La notion de cause   trang  re  autorisant la remise de l acte d appel et de la constitution d intim   sur support papier   suscite plusieurs questions     Par cause   trang  re on entend tout ce qui n est pas reprochable    l auxiliaire de justice qui accomplit l acte   la panne du  syst  me d   change  une coupure g  n  rale de courant ou encore l attaque d un hacker entra  nant la panne de tout le  syst  me informatique d un cabinet d avocats     Il r  sulte d une interview donn  e le 26 ao  t dernier par Monsieur Luc Ferrand du minist  re de la justice  que les  auxiliaires de justice ont l obligation de maintenir leur mat  riel informatique en bon   tat de marc
16. torial  de la part des juges anglais    La High Court  apr  s avoir rendu en 2006 un jugement condamnant le groupe CCC  au paiement    Monsieur Masri de la somme de 37 5 millions de dollars US  hors  int  r  ts   a rendu diverses ordonnances visant    assurer l ex  cution de ce jugement     dont certaines d  signant un receiver habilit      collecter les sommes vis  es par le  jugement  Si la d  signation d un receiver n a rien d inhabituel  les ordonnances de    ii las      Ou House of Lords  selon son appellation    l   poque des faits    GLN  Gide Loyrette Nouel    ll 2    receivership   receivership orders   rendues en l esp  ce ont sembl   faire bien peu de cas des principes de courtoisie    tablis en droit international  ou encore du fait que les biens vis  s par le receiver n   taient pas situ  s sur le territoire  anglais     Ainsi les juges de la High Court n ont ils pas h  sit      autoriser le receiver     recevoir  prendre possession  vendre  g  rer  ou disposer  des droits d  tenus par l une des entit  s du groupe CCC dans une concession p  troli  re situ  e au Y  men   au nom et pour le compte de celle ci     Ils n ont pas davantage h  sit      autoriser le receiver    exercer les droits d  tenus par CCOG  l une des entit  s du groupe  CCC  au titre d une convention d arbitrage  et    initier la proc  dure devant le tribunal arbitral suisse    l encontre du  cocontractant de CCOG  au nom et pour le compte de cette derni  re     Les choix du tribunal anglais   ta
    
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