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Volet emploi, insertion, développement

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1. Des propositions concernant les p rim tres d intervention e Le p rim tre d intervention se situe l chelle de l agglom ration e Limiter les superpositions de p rim tres Le FSE e Mutualisation des financements FSE 312 et 332 sur l OI PLIE et mutualisation des cr dits emploi politique de la ville sur le PLIE e Des cr dits qui participent au fonctionnement de la politique emploi locale dans la dur e et des cr dits pour des actions exp rimentales et ou exceptionnelles Propositions concernant le premier accueil l ancrage local et la proximit e Installation d espaces ressources emploi dans les quartiers e Renforcer les moyens des antennes dans les quartiers e Former les acteurs de proximit au premier accueil et les sensibiliser sur les acteurs comp tents en mati re d emploi Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 90 L enqu te r alis e aupr s des maisons de l emploi sans PLIE Il convient d tre prudent sur les r sultats du questionnaire dans la mesure o ils portent sur les r ponses de dix maisons de l emploi seulement Ces r sultats confortent cependant les constats faits dans le groupe de travail La coop ration cucs MDE Environ la moiti desdix MDE ont contribu au diagnostic du territoire pr alable l laboration du cucs et la d finition de la strat gie emploi insertion du territoire Remarque certaines MDE se sont constitu es apr s la d finition du c
2. e Associer le PLIE la programmation des actions pour l appui la s lection des op rateurs connus par ailleurs e Utiliser une approche matricielle pour croiser les objectifs des PLIE et des MDE avec ceux des cucs e Le cucs contrat cadre qui regroupe les dispositifs contractuels de l tat e D finition d une strat gie partag e cucs PLIE MDE e Cr er une instance technique de concertation sur l animation territoriale emploi e Un appel projets commun PLIE cucs sur le volet emploi Des propositions visant associer plus fortement le PLIE pour le diagnostic et l observation e Partager le diagnostic avec les diff rents observatoires du territoire e laborer un diagnostic emploi pertinent avec des indicateurs adapt s e Elaborer un observatoire plus sp cifique des populations de l action conomique des emplois dans les quartiers prioritaires en compl mentarit avec l observatoire de la MDE e Mobiliser les financements cucs sur l analyse des parcours et en tirer les actions qui pourraient tre r alis es e Mieux prendre en compte le d veloppement conomique dans la prochaine programmation 4 propositions Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 89 Des propositions d actions Clause d insertion mettre en uvre actions mobilit tutorats parrainages Alpha et FLE mobilisation d employeurs financements par le cucs d actions propos es par le PLIE prospection de zones d activit
3. l emploi e l expertise et l observation active du territoire e l ing nierie de projet et l animation locale au service de l insertion sociale et professionnelle Les objectifs quantitatifs portent sur les trois premiers axes Sur ces axes on trouve g n ralement des objectifs chiffr s d accueil d accompagnement ou d acc s l emploi pour les jeunes issus des quartiers prioritaires Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 104 Le parcours d insertion La n cessit d une approche globale de l exclusion et de l insertion Exclusion et insertion ne se limitent pas la sph re de l emploi On ne peut assimiler exclusion perte d emploi comme on ne peut assimiler insertion remise dans l emploi Au del de la question de l emploi les publics relevant de l insertion sont des publics pr caris s marginalis s exclus de multiples dimensions de la vie de la cit Ils accumulent les handicaps au regard de l emploi mais aussi de la sant du logement de l ducation de la culture et bien s r du politique Sans emploi et isol s socialement ces individus sont d saffili s ils ont perdu les liens les attaches les codes et parfois la compr hension m me du monde dont ils sont exclus Cette d saffiliation touche la confiance en soi et plus profond ment l image de soi les carences de l environnement portent atteinte l identit m me Ces facteurs de pr carisation et de marginalisation se re
4. 0 des quartiers prioritaires Le cucs permet de mettre en place un plan d action concert avec les acteurs de lemploi pour favoriser l acc s 5 2 2 l emploi des habitants de quartiers prioritaires Le cucs permet une meilleure mobilisation des cr dits et dispositifs de droit commun au b n fice des habitants 6 1 0 des quartiers prioritaires Le cucs contribue financi rement au soutien du tissu associatif ancr localement Les actions financ es par le cucs permettent d agir sur la mobilisation des employeurs pour favoriser le recrutement 3 3 1 d habitants des quartiers prioritaires Les actions financ es par le cucs facilitent l acc s la formation d habitants des quartiers prioritaires Le financement apport par le cucs permet de tester de nouvelles m thodes ou de nouvelles approches 3 2 2 il facilite exp rimentation et l innovation Le cucs facilite le rep rage et la captation des publics les plus loign s de l emploi Le cucs permet l mergence de fonctions manquantes en mati re d emploi Autre point fort e Le cucs permet une meilleure connaissance des acteurs des acteurs du d veloppement social de l emploi et des services d concentr s de l tat et la f d ration de ceux ci e permet d am liorer l acc s l information des publics dans les quartiers Les deux principaux points forts du cucs e Le cucs permet de construire et mettre en uvre de
5. Ces constats peuvent laisser supposer un probl me de m thode ou de temps autour de la construction du diagnostic C est pourquoi les groupes de travail ont souhait rappeler l int r t et l importance du diagnostic Indispensable et pr alable la d finition d un plan d action partag par les diff rents acteurs le diagnostic est la premi re tape d une coop ration des acteurs de l emploi de l insertion sociale et professionnelle et du d veloppement conomique au service des populations des quartiers prioritaires Qu est ce qu un diagnostic Le diagnostic territorial est une d marche de production de connaissance sur la r alit du territoire Il vise la fois d finir un projet et un plan d action et mobiliser le plus grand nombre d acteurs concern s autour de ce projet En s appuyant la fois sur des donn es objectives quantifi es et sur la vision empirique des acteurs le diagnostic produit une appr ciation de la r alit du territoire il permet de d gager les atouts et les handicaps d une situation tudi e Il produit une vision collective des probl mes des forces et des ressources sur lesquelles s appuyer pour les r soudre 3 Analyse r alis e par le SGCIV Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 15 Le diagnostic du volet emploi insertion et d veloppement conomique des cucs aborde diff rents aspects e la situation du territoire de l agglom ration de
6. conomique des cucs 18 PLIE maison de l emploi et mission locale des ressources mobilisables pour r aliser le diagnostic Si la n cessit d une convergence entre le plan local pour l emploi et l insertion le PLIE et le projet en faveur des quartiers prioritaires de la politique de la ville le contrat de ville puis le cucs a t pr conis e d s 1999 circulaire DGEFP 99 40 relative au d veloppement des plans locaux pluriannuels pour l insertion et l emploi et comit interminist riel des villes du 14 d cembre 1999 puis r affirm e pour la programmation cucs 2007 2010 en proposant de d l guer au PLIE l animation du volet emploi et insertion du cucs cette coop ration semble plus formelle qu op rationnelle Ainsi l enqu te men e courant 2010 aupr s des PLIE et des maisons de l emploi dont le territoire est concern par la g ographie prioritaire montre que la collaboration entre les quipes PLIE et les quipes cucs pour la construction du diagnostic n est pas syst matique et moins encore pour la d finition de la strat gie Sur les 33 PLIE ayant r pondu l enqu te plus de la moiti ont particip au diagnostic pr alable aux cucs ainsi qu la d finition de la strat gie emploi insertion du cucs On peut ainsi retenir que plus d un tiers des PLIE n ont contribu ni au diagnostic ni la strat gie emploi insertion du cucs De la m me mani re l enqu te men e aupr s des missions locales montre
7. des territoires inscrits en politique de la ville Qu est ce qu un diagnostic Les parties prenantes dans les champs de l emploi de l insertion et du d veloppement conomique PLIE maison de l emploi et mission locale des ressources mobilisables pour r aliser le diagnostic 2 L laboration du diagnostic partag La construction de l tat des lieux Rep rer les donn es et les diagnostics existants Collecter les donn es existantes Traiter les donn es l chelle pertinente Mobiliser les services du d veloppement conomique des collectivit s Ne retenir que les donn es qui font sens L analyse partag e Organiser un tour de table avec l ensemble des producteurs de donn es et des acteurs de l emploi et du d veloppement conomique D finir les atouts les faiblesses les potentialit s du territoire partir des donn es obtenues Impliquer le niveau politique La d finition des objectifs g n raux Ce qu il faut retenir La strat gie et l affectation des moyens 1 Une illustration d une pr occupation strat gique l int gration des entreprises et de l action conomique dans le projet 2 La mobilisation des moyens Le droit commun de l tat et le droit commun des collectivit s La notion de droit commun dans le champ de la politique de la ville La mobilisation du droit commun dans les contrats urbains de coh sion sociale Concr tement Les moyens sp cifiques Volet e
8. PLIE e Le PLIE de Valenciennes et le PLIE de Dunkerque sont organismes interm diaires et g rent chacun les deux sous mesures 312 et 332 e la communaut d agglom ration d Argenteuil Bezons une personne coordonne les porteurs de projets sollicitant des fonds europ ens FSE et Feder Un certain nombre de projets de l agglom ration sont ainsi financ s formations actions de d veloppement conomique couveuse de services la personne FSE pour l animation Feder pour le b timent dans la ZFU d Argenteuil L organisation est la m me pour la ville de Roubaix et le PLIE de Roubaix L organisation territoriale recherch e pour une meilleure mobilisation du FSE devrait permettre de e mettre en coh rence les moyens avec la strat gie territoriale en faveur de l emploi dans les quartiers prioritaires e faire merger les projets innovants utiles la mise en uvre de la strat gie e articuler les moyens pour les diff rents porteurs locaux e accompagner les porteurs dans les montages financiers et administratifs des projets notamment ceux port s par les associations e faciliter la recherche de contreparties pour les porteurs de projets qui s inscrivent dans la strat gie locale ILe manque d ing nierie de projet disposition des villes et des agglom rations pour mieux mobiliser le FSE Le programme op rationnel national FSE 2007 2013 permet le financement de projets au b n fice des quartiers et de leurs
9. coordinateurs emploi formation des anciennes directions d partementales du travail de l emploi et de la formation professionnelle et aujourd hui par les maisons de l emploi Cet exercice consommateur de temps doit videmment tre adapt aux diff rentes situations dur e de contractualisation partenariat d j rod existence d un observatoire port par une maison de l emploi etc La d finition des objectifs g n raux du projet s appuie sur ce diagnostic des besoins et des ressources du territoire et s int gre dans la strat gie de d veloppement conomique et de d veloppement de l emploi poursuivie par les intercommunalit s avec le service public de l emploi sur l ensemble de l agglom ration ou du bassin Formaliser le projet emploi pour les quartiers prioritaires travers le plan d actions du volet emploi des cucs consiste construire le volet quartiers prioritaires de la strat gie territoriale emploi construite pour l ensemble du territoire Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 14 1 Le diagnostic emploi des territoires inscrits en politique de la ville Des acteurs multiples et divers mettent en uvre une intervention territoriale dans le champ de l emploi que lesdits territoires soient ou non concern s par un contrat urbain de coh sion sociale La mise en place d un plan d action sur les quartiers prioritaires s appuie n cessairement sur un socle d acteurs qui collab
10. des habitants des quartiers sensibles les besoins et les ressources mobilisables sur ces quartiers e La construction d un v ritable plan d action et non la juxtaposition d actions viter la concurrence entre mesures ou dispositifs e Renforcer l articulation entre champ de l emploi et d veloppement conomique du territoire affirmer plus fortement qu aujourd hui le volet insertion emploi d veloppement conomique des cucs e Clarifier l apport de chacun des acteurs au plan d action et travailler r ellement en partenariat cucs mission locale p le emploi plie etc Mobiliser les ressources de chaque partenaire au service des habitants des quartiers sensibles positionner plus fortement les missions locales dans les instances des cucs et pas uniquement comme porteur d actions e Renforcer les moyens des missions locales par rapport aux autres missions locales qui couvrent des territoires en zus et accompagnent en cons quence un nombre important de jeunes issus de ces quartiers e Inscrire l acc s au droit commun dans toutes les actions financ es par le cucs financer en priorit dans le cadre du cucs des projets pr sent s en partenariat apr s s tre assur que celui ci est effectif e Assurer un vrai pilotage et une vraie coordination des politiques locales e Le cucs doit tre un facilitateur d exp rimentations Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 81 L enqu te r alis e aupr
11. di temps plein sur les missions suivantes e suivi individuel et collectif des jeunes e relation avec les employeurs sensibilisation recherche d offres entreprises cibl es dans un rayon d une heure avec des besoins r currents signataires de la charte de la diversit e contacts avec des partenaires dans les quartiers information montage d actions e relation avec les quipes de P le emploi Un club compte environ 15 20 jeunes Les jeunes sont orient s vers le club par les conseillers de P le emploi de la mission locale ou par les acteurs sociaux des quartiers Les entr es sont r alis es par petits groupes mais les entr es individuelles sont possibles d s qu une place se lib re Source 30 initiatives pour l emploi dans les quartiers P le emploi Acs La mise en place d une offre de service sur le volet emploi insertion d veloppement conomique au b n fice des quartiers prioritaires passe par la r ponse cette double interrogation e comment d ployer concr tement le droit commun de l tat et des collectivit s territoriales en faveur des habitants des quartiers prioritaires et y adjoindre les moyens compl mentaires pour d velopper une strat gie partag e pour l emploi dans les quartiers prioritaires e quels sont les moyens dont dispose la politique de la ville pour adapter en quantit et en qualit des politiques de droit commun La strat gie adopter localement doit d fini
12. e Elle insiste sur l hyper sp cialisation du volet en faveur de l insertion au d triment de l emploi et plus encore du d veloppement conomique particuli rement mal int gr dans les interventions en direction des quartiers le caract re in gal de la coordination de l emploi et de l insertion professionnelle est galement mis en exergue Elle signale enfin une insuffisante mobilisation du droit commun que les cr dits sp cifiques ont tent de pallier ce qui a pu conduire une grande dispersion des moyens exceptionnels et rel ve une difficult notoire pour les acteurs de l emploi et de l insertion d avoir une approche par territoire et d adapter par cons quent les politiques et dispositifs de droit commun Dans le cadre du prolongement des cucs jusqu en 2014 le Secr tariat g n ral du Comit interminist riel des villes a propos une r flexion partenariale afin de renforcer la mobilisation des actions pour l emploi et le d veloppement conomique en direction des quartiers prioritaires et d am liorer l articulation du volet emploi insertion et d veloppement conomique avec les autres champs des cucs Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 6 Deux groupes de travail ont t constitu s l un autour des missions locales avec l appui du Conseil national des missions locales CNML et l autre autour des plans locaux pour l insertion et l emploi PLIE et des maisons de l emploi appuy par
13. marches d acc s la formation la sant au logement aux droits la citoyennet Le r seau des missions locales remplit ainsi une v ritable mission de service public de l insertion Juridiquement les missions locales sont des associations cr es cette fin par des communes ou des groupements de communes La pr sidence de l association est assur e par un lu d une collectivit participant au financement de la mission locale Les instances de la mission locale regroupent les lus des collectivit s territoriales les services de l tat les partenaires conomiques sociaux et associatifs On d nombre aujourd hui 486 missions locales et permanences d accueil d information et d orientation PAIO sur le territoire national Les missions locales et PAIO animent 5 800 lieux d accueil sur l ensemble du territoire Dans chaque r gion une association r gionale pr sid e par un lu local est constitu e Cette association est dot e d une animation r gionale Elle est l interlocutrice son niveau de la r gion et de la Direccte Au niveau national le conseil national des missions locales CNML est l instance de dialogue entre les collectivit s territoriales et l tat C est un lieu d change des bonnes pratiques et de proposition d orientations Partenariat avec P le emploi Par leurs objets et missions les missions locales sont partenaires de P le emploi depuis la cr ation des missions locales Les accords de
14. source Acs La raison d tre des moyens sp cifiques est d abord l amplification des interventions de droit commun dans les quartiers prioritaires Un parall le peut tre tabli avec la dotation de solidarit urbaine DSU qui permet aux collectivit s locales d intervenir en mobilisant davantage les interventions de droit commun notamment dans les quartiers prioritaires Les moyens sp cifiques permettent de faire un effet levier sur la mobilisation du droit commun condition d viter l effet saupoudrage et penser d s la conception de l action la mobilisation des moyens de droit commun et la p rennisation de celle ci dans le cadre du droit commun Une action comme l cole des march s de Lille illustre l apport des moyens sp cifiques Le partenariat constitu et l implication du d l gu du pr fet rend possible la r flexion avant la fin de l action sur sa p rennisation dans le cadre du droit commun Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 38 L cole des march s de Lille une illustration de l int gration dans le droit commun Les constats e des jeunes sans emploi ne peuvent acc der un des m tiers de la fili re fruits et l gumes frais parce que celle ci est mal connue du public e dans la r gion Nord Pas de Calais il n existe pas de formation en alternance sur cette fili re permettant de former les jeunes tout au long de l ann e Le porteur du projet Neuf retr
15. veloppement conomique d une collectivit n envisage pas le d veloppement conomique l chelle d un quartier le territoire est n cessairement plus vaste l chelle de la commune parfois et le plus souvent de l agglom ration ou du bassin d emploi Le projet de territoire se construit de fa on globale et c est au cucs de se le r approprier 2 I est constat que les services en charge du d veloppement conomique ignorent le plus souvent les ressources des quartiers en politique de la ville Il y a l tout un chantier mener afin d int grer la politique de la ville au c ur des projets de d veloppement durable des communes et des intercommunalit s I Gouvernance Le cinqui me enjeu est celui de la gouvernance l articulation entre politique de la ville et politique de l emploi et de l insertion renvoie l intervention des collectivit s territoriales dans le champ du d veloppement territorial C est l implication des collectivit s locales et l appropriation par celles ci des outils disponibles comme le cucs les missions locales les PLIE ou les MDE qui contribuent donner de la coh rence aux diff rentes interventions Le volet insertion emploi d veloppement conomique des cucs devient alors un l ment d un d veloppement territorial plus large La question du pilotage de ce volet et du pilotage global des interventions dans les champs de l insertion de l emploi et du d veloppement conomique au niveau d
16. 2008 a permis de mettre en vidence le caract re incomplet du diagnostic et les d ficiences de la strat gie g n rale dans le champ de l emploi de l insertion et du d veloppement conomique ainsi qu une hyper sp cialisation du volet en faveur de l insertion et de la lev e des freins p riph riques l emploi sant mobilit au d triment de l acc s direct l emploi et plus encore du d veloppement conomique Trop souvent ce volet s apparente une juxtaposition d actions et d acteurs relativement peu investis sur la mise l emploi et le d veloppement conomique Enfin la coordination des politiques de l emploi et de l insertion dans le cadre des cucs s av re in gale et souvent m me formelle L approche par territoire demeure difficile pour les acteurs Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 11 de l emploi et de l insertion ce qui entrave l adaptation des politiques et dispositifs de droit commun aux sp cificit s des quartiers et la mobilisation des moyens aff rents ainsi que les choix d attribution des cr dits qui viennent en compl ment et ou en subsidiarit les moyens sp cifiques de la politique de ville le fonds social europ en FSE Cinq enjeux majeurs I Coop ration entre les acteurs Le premier enjeu est relatif la coop ration des multiples acteurs concern s acteurs publics et acteurs priv s au service territoires et des publics de la politique de la ville Une
17. 6 en 2008 est pass 12 4 en 2009 De mani re plus dynamique si l on observe l ensemble des trois premi res ann es sur le march du travail il appara t que 18 des jeunes qui r sident en ZUS et 16 de ceux qui r sident dans un quartier cucs non ZUS ont pass moins de six mois en emploi Seuls 9 de leurs voisins soit deux fois moins en proportion connaissent de telles trajectoires loign es de l emploi Diverses raisons ont t identifi es expliquant ces carts les handicaps structurels de la population jeune faiblement dipl m famille nombreuse et pr caire mais aussi des obstacles sp cifiques l acc s l emploi d ficit du r seau socioprofessionnel conditions de mobilit difficiles distance culturelle avec les entreprises discriminations l embauche La priorit donn e l emploi a vocation s exprimer dans le cadre des cucs qui interviennent dans cinq champs d action dont le premier est l emploi et le d veloppement conomique Pourtant l valuation nationale de la dimension emploi et d veloppement conomique de ces partenariats contractuels men e en 2008 a mis en vidence des r sultats en demi teinte Elle souligne que le diagnostic est souvent incomplet et fragilise la fois la d monstration de la n cessit agir ainsi que l valuation de l utilit de l action le d ficit de strat gie g n rale donne de plus ce volet une apparence relativement d membr
18. A minima une analyse puis une coordination des diff rents appels projets existants est trouver La ville de Gap a sch matis les modalit s d appel projets du PLIE et du cucs le r le des diff rentes instances et les calendriers L exemple de Gap et du Gapen ais cucs communal et PLIE intercommunal Deux appels projets distincts deux chelles diff rentes travaill s en coh rence e la personne charg e d animer le PLIE est aussi le chef de projet politique de la ville e les lieux de validation technique et politique diff rent mais les calendriers sont relativement coh rents Deux appels projets annuels Comit technique cucs Pr paration appel projets Ville CR CG OPH CAF Pref Comit technique Plie Ville CG CR Pref Lancement de l appel projets comit de pilotage Septembre 2009 Octobre 2009 R union avec les porteurs Date de d p t des projets Mi novembre 2009 Novembre 2009 Instruction 5 quipe op rationnelle comit technique Novembre Deceme Novembre 2009 RE 2 i 2009 commissions th matiques pour le cucs Validation de la programmation comit 7 F vrier 2010 Novembre 2009 de pilotage ne ae ne F vrier 2010 Notification motiv e avec indication PAU d information de la r partition financi re entre les financeurs Novembre 2009 et des dossiers remplir Re Paiement Juin 2010 Novembre 2010 Sur la communa
19. base de crit res et d indicateurs partag s e une valorisation des contributions au projet commun de chacun des acteurs parties prenantes e une actualisation r guli re annuelle du diagnostic et du projet Concernant la politique de la ville le constat est fait de la multiplicit et de la diversit des acteurs sur le volet insertion emploi et d veloppement conomique des cucs Chaque acteur poursuit ses propres objectifs certains tant fix s un niveau supra local et ses propres logiques d intervention Certains de ces acteurs parmi les plus importants comme P le emploi ou la Direccte sont responsables chacun devant sa hi rarchie nationale D autres acteurs ont par ailleurs une l gitimit contest e en particulier lorsqu ils sont en limite de leur champ officiel de comp tences par exemple lorsque des centres sociaux montent des op rations emploi en substitution d autres acteurs Les obstacles une bonne gouvernance tels qu identifi s par l OCDE sont donc particuli rement importants sur le volet emploi des cucs et plus globalement en mati re de politique de la ville Il est aujourd hui commun ment admis que l parpillement sur un territoire des responsabilit s et des actions avec une absence de communication est source d inefficacit et de dysfonctionnements La multiplication des instances de pilotage et des proc dures appels projets multiples par exemple aggrave la situation l implication des lu
20. cotraitance mis en place d s 2001 ont permis de formaliser 13 Source CNML Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 103 ce partenariat La circulaire DGEFP 2010 12 du 25 mars 2010 met en uvre l accord cadre de cotraitance entre l tat DGEFP P le emploi et les missions locales et vise am liorer le service apport aux jeunes Dans le respect des sp cificit s de chaque r seau le pr sent accord cadre vise dynamiser et structurer le partenariat renforc entre P le emploi et les missions locales pour o faciliter l acc s l emploi des jeunes de 16 25 ans r volus par l orientation la formation professionnelle l accompagnement dans la recherche et le maintien l emploi en mobilisant l ensemble de l offre de service des missions locales y compris dans sa dimension d accompagnement social e d velopper la d marche commune de diagnostic partag n cessaire la compl mentarit des interventions des acteurs des offres de service e d velopper l intervention concert e en direction des entreprises pour favoriser l insertion des jeunes dans l emploi et prioritairement dans l emploi durable e r aliser des actions communes en direction des jeunes des entreprises et des partenaires notamment par la prise en compte des priorit s des politiques de l emploi plans Jeunes e mener ensemble des actions de communication valorisant ce partenariat et en am liorant la lisibilit
21. cucs 113
22. dans le cadre du cucs Histoire de femme histoire de vie action financ e dans le cadre du cucs propose des femmes en contrat aid de travailler sur leur projet autour des services la personne Un des objectifs est d int grer le PLIE pour pouvoir b n ficier de sa bo te outils fili re services la personne et de l accompagnement professionnel Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 41 El ments d organisation e Le PLIE de Lille organise son action autour de parcours filiaris s b timent services la personne e Le PLIE organise donc l information des porteurs d action du cucs pour faciliter l orientation vers le PLIE des personnes susceptibles de poursuivre leur d marche d insertion professionnelle dans cette fili re e Une commission emploi formation se tient r guli rement dans les cinq quartiers cucs plus un quartier qui n est pas int gr la g ographie prioritaire Dans ce cadre les op rateurs proposent de positionner les personnes susceptibles d int grer le PLIE sur une suite de parcours Deux appels projets sont organis s chaque ann e un pour le PLIE en octobre n 1 et un pour le cucs en fin d ann e n 1 La co instruction est r alis e par le PLIE et par l tat politique de la ville Les b n ficiaires choisissent de r pondre l appel projets par des parcours politique de la ville parcours PLIE ou les deux Articulation avec le
23. de bilan ILes premi res r alisations Apr s 16 mois de mise en uvre 30 projets ont t soutenus dans le cadre du programme de d veloppement conomique des ZUS e 7 projets d implantation ou de d veloppement d entreprises artisans commer ants services tels que menuiserie pl trerie restaurants coiffeur piceries et sandwicherie e 8 projets d implantation ou de d veloppement de professionnels de sant pharmacie laboratoires d analyses cabinet m dical infirmi re e 2 projets de construction ou r novation de locaux d activit e 4 projets d tude de potentiel conomique et commercial e 6 projets d implantation et de d veloppement de centre de formation ou de structures d insertion e 2 projets de soutien et d accompagnement des cr ateurs d entreprise e 1 projet d animation du tissu conomique ILe bilan financier Un million cinq d euros ont t programm ce qui correspond 25 de la dotation Feder du programme Les montants des subventions Feder attribu es varient entre 2500 euros et 200 000 euros ILes perspectives Six projets importants sont actuellement en cours d instruction dans le cadre du programme Ils devraient b n ficier de subventions Feder pour un montant de 1 3 millions d euros Deux ans apr s la signature du programme 50 de l enveloppe Feder sera programm e La dynamique de programmation refl te tr s fid lement la qualit du partenariat uvrant sur les ZUS Il es
24. de trouver du travail mais n inversaient pas les tendances structurelles du ch mage manquait galement des partenaires locaux pour porter un volet emploi dans les quartiers Des leviers plus importants ont t activ s e l extension de la ZFU des locaux disponibles et des loyers comp titifs e la mise en uvre de la clause d insertion pour le projet de r novation urbaine PRU et le tramway 243 b n ficiaires 48 000 heures de travail e une tude sur les commerces et les services analyse des besoins de la population et analyse des disponibilit s sur ces quatre quartiers e la mobilisation du FISAC pour d velopper et conforter les commerces sur les quatre quartiers 19 projets e l intervention d Epareca a permis de redynamiser le commerce dans le quartier tout en restructurant ce dernier en profondeur e des projets d am nagement structurants le d senclavement du quartier Croix Rouge par le tramway avec cr ation d activit s conomiques Projet Anru et Feder e des points information permanents pour les habitants des quatre quartiers sur les grands travaux concernant le quartier avec un relais sur les questions li es l emploi En parall le la maison de l emploi a t r cemment r activ e et aura comme fonction de porter la gouvernance conomique et emploi pour ces quartiers L objectif est de proposer aux nouvelles entreprises une offre de service int gr e offre fonci re services d appui la
25. des jeunes des quartiers prioritaires e Oui 62 des exprim s 5 non r ponses Exemples d actions collaboration troite avec les porteurs de projets du cucs actions de pr vention de la r cidive concernant les jeunes mineurs en rupture accompagnement sur l acc s l emploi et la mobilit organisation de forums de recrutement jobs dating ateliers destination des jeunes dipl m s cr ation d un poste de n gociateur en entreprise cr ation d un club filles afin de pallier le faible nombre de filles suivies par la mission locale simulation d entretiens chantier ducatif action d acc s aux droits acc s au permis de conduire action de validation de projet professionnel carnets de voyage et ambassadeurs de l emploi deux actions de mobilisation collective pour rapprocher acteurs conomiques et institutionnels change franco allemand afin de favoriser la d couverte de l environnement social et conomique aide l h bergement afin d entamer une recherche d emploi rep rage de la non ma trise des savoirs de base avec un r seau d organismes de formation ateliers de recherche d emploi de contrats en alternance ateliers permettant de travailler sur les repr sentations et l image de soi renforcement de l offre d accompagnement emploi parrainage club de chercheurs d emploi etc caf emploi actions sur le comportement le contr le de
26. dispositif des zones franches urbaines ZFU reprend cette approche territoriale D finies l chelle d un quartier les ZFU visent par un ensemble d exon rations fiscales et sociales accord es aux entreprises install es ou qui s implantent dans ces territoires revitaliser des quartiers caract ris s par une concentration lev e de difficult s sociales Apr s une premi re vague de 44 ZFU actives au 1 janvier 1997 une seconde vague de 41 ZFU a t mise en place en 2004 et 15 nouvelles ZFU ont t ajout es aux pr c dentes en 2006 En contrepartie des avantages accord s aux tablissements conomiques sous forme d exo n rations ceux ci sont dans l obligation de r server une embauche sur trois aux habitants des ZUS Ce dispositif territorialise ainsi la question du recrutement mais n a toutefois gu re suscit de strat gie de d veloppement de l emploi Les acteurs de l emploi ont souvent mis en place une organisation visant r pondre aux besoins en recrutement des entreprises certes mais sans anticipation particuli re de leurs besoins en comp tences L valuation qualitative des ZFU men e par le SGCIV en 2008 a notamment mis en vidence que les actions en faveur du renforcement de l employabilit par exemple la formation professionnelle ont rarement t activ es pour mettre en ad quation l offre et la demande d emploi Les acteurs locaux voquent notamment sur ce point un probl me d chelle en l abs
27. e Le cucs permet d adapter qualitativement l offre de service de la mission locale aux difficult s et besoins des habitants 66 8 NR e Le cucs permet de construire et mettre en uvre des actions sp cifiques r pondant aux besoins des habitants des quartiers prioritaires 80 9 NR e Le cucs permet de mettre en place un plan d action concert avec les acteurs de l emploi pour favoriser l acc s l emploi des habitants des quartiers prioritaires 59 9 NR e Le cucs permet une meilleure mobilisation des cr dits et dispositifs de droit commun au b n fice des habitants des ZUS 61 14 NR e Le cucs contribue financi rement au soutien du tissu associatif local 88 13 NR e Les actions financ es par le cucs permettent d agir sur la mobilisation des employeurs pour favoriser le recrutement des jeunes des quartiers prioritaires 26 15 NR e Les actions financ es par le cucs facilitent l acc s la formation des jeunes habitant les quartiers prioritaires 32 14 NR e Le financement apport par le cucs permet de tester de nouvelles m thodes ou de nouvelles approches il facilite l exp rimentation et l innovation 62 13 NR Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 79 e Le cucs facilite le rep rage et la captation des publics les plus loign s de l emploi 58 13 NR e Le cucs permet l mergence de fonctions manquantes en mati re d emploi 27 17 NR e Le cucs permet de tisser des liens e
28. emploi et les tr s petites entreprises etc Enfin le d veloppement local n tant possible qu en r duisant les freins culturels ou sociaux l acc s l emploi les maisons de l emploi participent galement la coordination des acteurs agissant dans le champ de la mobilit sociale et professionnelle notamment en diffusant les bonnes pratiques et en d veloppant les informations sp cialis es Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 99 Les PLIE d apr s PLIE mode d emploi Alliance Villes Emploi 2010 Un dispositif inscrit dans le code du travail Les premiers plans locaux d insertion ont t mis en place dans Nord Pas de Calais dans les ann es 1990 Ils ont ensuite t essaim s partout en France et ont t inscrits dans le code du travail dans le cadre de la loi d orientation n 98 659 du 29 juillet 1998 relative la lutte contre les exclusions L article L 5131 12 du code du travail est ainsi r dig Afin de faciliter l acc s l emploi des personnes en grande difficult d insertion sociale et professionnelle dans le cadre de parcours individualis s en associant accueil accompagnement social orientation formation insertion et suivi les communes et leurs groupements peuvent tablir des plans locaux pluriannuels pour l insertion et l emploi dans le ressort g ographique le plus appropri la satisfaction des besoins locaux Les autres collectivit s territoriales les entrepris
29. et la n cessit d impliquer les PLIE et les maisons de l emploi quand ils existent ainsi que les missions locales sur la probl matique particuli re des jeunes et ce notamment du fait de leur capacit op rationnelle leur connaissance fine du terrain et leur comp tence de coordination Ils sont des acteurs cl s de la mobilisation des politiques Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 7 de l emploi et du d veloppement conomique destination des publics des quartiers prioritaires de m me que P le emploi dont l association aux cucs doit tre intensifi e et par exemple formalis e par une co signature d avenants ventuels aux contrats aux c t s de l tat et des collectivit s territoriales Ce document qui retrace les travaux des deux groupes de travail a vocation donner des clairages aux diff rents acteurs sur le terrain afin de donner plus d ampleur au volet emploi insertion et d veloppement conomique des contrats urbains de coh sion sociale Il r pond la pr occupation exprim e par le Comit interminist riel des villes r uni par le Premier ministre le 18 f vrier 2011 qui a r affirm la priorit donn e l emploi Ceci se traduit par diverses d cisions qui permettent une meilleure prise en compte des besoins des habitants des ZUS par les politiques publiques de l emploi articul es sur une base territoriale la mise en uvre d exp rimentations visant une mobilisat
30. galement disponibles pour la Martinique Site Insee fr http www Insee fr fr ppp bases de donnees donnees detaillees duicq accueil asp Fichiers t l chargeables sur www Insee fr fr ppp bases de donnees donnees detaillees duicq telechargement asp e Site de la statistique locale donn es statistiques sur des territoires finement localis s disponibles sous forme de chiffres cl s cartes th matiques ou donn es d taill es consultables en ligne ou t l chargeables Lien vers le site www statistiques locales Insee fr esl baseTelechTheme asp Fichiers t l chargeables www statistiques locales insee fr esl baseTelechTheme asp e La Dares publie galement des chiffres r gionaux sur l emploi b Les donn es des partenaires locaux P le emploi les conseils g n raux via la CAF les missions locales disposent dans leurs bases de donn es respectives d information sur les publics accompagn s e la demande d emploi ge sexe dur e d inscription ainsi que le nombre d offres d emploi du bassin d emploi par m tier code Rome e le nombre de b n ficiaires du RSA attention l acc s est plus difficile aujourd hui que pour le RMD et des minima sociaux e e nombre et les caract ristiques des jeunes inscrits la mission locale avec beaucoup d informations sur les freins l emploi la mobilit la mission locale est en capacit de r aliser des extractions de sa base de donn es Parcours 3 permettant d appr h
31. gestion des ressources humaines ou au recrutement Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 34 2 La mobilisation des moyens Les cr dits sp cifiques mobilis s par l tat sont souvent consid r s comme constituant l int gralit des cr dits de la politique de la ville en contradiction avec le principe selon lequel ils ne doivent intervenir qu en compl ment pour cr er un effet levier par rapport la mobilisation des politiques de droit commun La circulaire du 31 d cembre 1998 relative aux contrats de ville 2000 2006 rappelle ainsi que les financements de base de la politique de la ville doivent demeurer ceux des actions de droit commun de l tat principe repris dans la circulaire du 24 mai 2006 relative l laboration des cucs L offre de service mobilis e dans le volet insertion emploi d veloppement conomique du cucs est constitu e d actions visant e proposer ces interventions dans les quartiers ou en encourageant la mobilit e favoriser l acc s des services existants pour les habitants des quartiers prioritaires en augmentant en volume leurs offres au profit de ces habitants e exp rimenter de nouvelles actions adapt es aux quartiers prioritaires L offre de service du volet emploi insertion des cucs contribue l atteinte des objectifs strat giques dans le prolongement du diagnostic partag Elle requiert la participation des acteurs concern s dans son laboration e
32. habitants sur l ensemble de ses axes La complexit et la technicit de sa gestion limitent l acc s cette ressource pour les collectivit s si elles ne se sont pas dot es d outils en capacit de mobiliser le FSE l chelle territoriale comme les PLIE Cet outil port par une municipalit ou une structure intercommunale dispose d une tr sorerie suffisante pour pratiquer des avances aupr s des porteurs de projets notamment les plus fragiles De par ses r sultats positifs il conviendrait de renforcer voire de s inspirer de l outil PLIE pour d velopper au sein des municipalit s et des communaut s qui n en poss dent pas des comp tences et des capacit s d ing nierie relatives au montage et la gestion de projets cofinanc s par des fonds europ ens Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 46 L organisation d un dispositif d appui op rationnel pour la mise en uvre du FSE en faveur des quartiers en difficult l chelle des villes ou des agglom rations constitue ainsi une piste s rieuse explorer Un tel dispositif prendrait principalement appui sur une ing nierie de conduite de montage et de gestion de projets communautaires aupr s des agglom rations et ou des villes qui en sont d pourvues dans l optique de renforcer sur ce sujet les quipes projet cucs en place La technicit et la complexit requises pour la gestion du FSE plaident pour un renforcement de l assistance technique l
33. l tat dans sa mission interminist rielle Il est l interlocuteur quotidien des acteurs et partenaires locaux des contrats urbains de coh sion sociale lus techniciens des collectivit s quipes de projet bailleurs acteurs associatifs Il est rattach un membre du corps pr fectoral pr fet pr fet d l gu l galit des chances sous pr fet la politique de la ville sous pr fet d arrondissement Au 1 septembre 2010 environ 300 d l gu s du pr fet sont en poste en m tropole et dans les DOM Un peu plus de la moiti sont affect s dans les quatre r gions comportant les plus grandes agglom rations et les plus fortes concentrations de quartiers en difficult Nord Pas de Calais le de France Rh ne Alpes et Provence Alpes C te d Azur Les trois quarts sont originaires de la fonction publique d tat minist res vari s Ces nouveaux agents ont pu b n ficier d s 2009 de sessions de formation r gionales ou interr gionales 14 sessions de 15 25 stagiaires mises en oeuvre par le SGCIV en lien avec le minist re de l Int rieur Cet important effort de formation et d information a t poursuivi en 2010 Apr s une premi re ann e d implantation sur le terrain un peu laborieuse du fait des difficult s administratives et financi res inh rentes la cr ation d un nouveau dispositif et des r ticences de certains acteurs locaux ils sont d sormais dans la majorit des cas reconnus comme d
34. l Alliance Villes Emploi AVE Des repr sentants de l tat d concentr et des collectivit s territoriales ainsi que des partenaires des politiques de l emploi ont aussi t invit s ces travaux Les conclusions de l valuation nationale ont t partag es par les membres des groupes Leurs travaux ont permis de d gager trois l ments qui apparaissent d cisifs le diagnostic et l analyse partag e la strat gie et le pilotage par objectifs et la mobilisation du droit commun Le diagnostic partag est un processus structurant de la dynamique partenariale Il s agit d une valuation collective des besoins d un territoire autant que des ressources existantes requiert une coordination des acteurs qui sont nombreux tant au c ur du volet emploi des cucs P le emploi mission locale PLIE maison de l emploi club d entreprises structure d insertion par l activit conomique SIAE etc que dans des champs plus loign s bailleurs centres sociaux association d entreprises etc Leur coop ration est un gage d efficacit et de coh rence dans la construction d un projet puisqu elle facilite l articulation des aspects sociaux la dimension de l insertion professionnelle du d veloppement conomique et de l acc s l emploi au sein des cucs Son laboration am ne d terminer pr cis ment une strat gie qui constitue le fil rouge des projets et des actions men es dans le cadre de ces contrats Elle per
35. l ensemble des champs de coop ration entre les deux r seaux Ainsi elles repr sentent un cadre de dynamisation et de renforcement des actions en direction des jeunes particuli rement int ressant mobiliser pour ceux issus des quartiers prioritaires dont les faibles niveaux de formation et les difficult s d insertion professionnelle peuvent justifier un appui sp cifique l expertise des pr fets d l gu s pour l galit des chances et des sous pr fets charg s de mission pour la politique de la ville peut utilement tre mobilis e dans le cadre de la n gociation de ces diff rentes conventions et avenants Les moyens sp cifiques Le pilotage des enveloppes tat du cucs se limite souvent aux seuls cr dits sp cifiques de la politique de la ville ce qui ne permet pas de donner une dimension strat gique l utilisation de ces cr dits Les cucs ne sont pas r ductibles aux moyens sp cifiques ils constituent une politique contractuelle engageant l tat et les collectivit s signataires au b n fice des quartiers prioritaires La dispersion et l effet de saupoudrage constituent une critique souvent formul e l gard des cr dits sp cifiques Le volume de cr dits additionnels sur le volet emploi des cucs est relativement faible au regard de l enjeu emploi de ces quartiers 10 du montant des cr dits sp cifiques des cucs de la programmation 2009 ont concern le volet emploi insertion et d veloppement conomique
36. la zone d emploi du point de vue du march du travail avec une mise en exergue de la situation de l emploi dans les quartiers prioritaires e la situation des habitants en mati re d acc s l emploi qualification et freins l emploi notamment e le rep rage des acteurs intervenant sur le territoire e les politiques et actions mises en uvre l instar de la m thode employ e par la communaut urbaine de Nancy il croise une approche territoriale agglom ration ville quartier une approche par type de publics jeunes demandeurs d emploi RSA femmes et une approche par politiques publiques Les parties prenantes dans les champs de l emploi de l insertion et du d veloppement conomique Le terme partie prenante est inspir du mot stakeholder porteur d int r t cr dans la langue anglaise par analogie avec le mot shareholder porteur d action Les parties prenantes de la politique de la ville dans les champs de l emploi de l insertion et du d veloppement conomique sont donc tous les acteurs qui portent un int r t l acc s l emploi des habitants des quartiers prioritaires et ou au d veloppement conomique de ces quartiers Le constat est fait de la multiplicit des acteurs des acteurs publics et des acteurs priv s des statuts diff rents des niveaux d interventions vari s national r gional local ou au niveau du quartier L absence de coordination de cette multiplicit d
37. liorations apporter L valuation est une d marche de progr s pour la gouvernance du projet Comme le diagnostic du territoire et des besoins l valuation est n cessairement participative Elle associe les acteurs concern s Au terme de la d marche d valuation c est l instance de gouvernance du volet insertion emploi et d veloppement conomique du cucs qui arbitre sur les r orientations du plan d action du cucs L valuation est pens e d s la r alisation du diagnostic du territoire et la formalisation du plan d action Dans le plan d action figurent les objectifs et les moyens assign s aux diff rentes actions Diagnostic partag et plan d action servent de base la formalisation du r f rentiel d valuation Notons que le champ de l valuation peut porter sur des orientations g n rales sur le plan d action du volet insertion emploi et d veloppement conomique ou sur une question transversale au cucs par exemple la dimension partenariale L initiative prise par la pr fecture des Hauts de Seine constitue une tentative de co construction 11 D finition du MEANS M thodes d Evaluation des Actions de Nature Structurelle programme de la Commission Europ enne Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 62 avec les communes d un r f rentiel d valuation de l intervention d partementale sur la politique de la ville R alis avec l aide du cabinet Copas cet outil peut tre u
38. ration castelroussine Il se r unit deux ou trois fois par an L organisation et le suivi de ces rencontres sont assur s par la mission coh sion sociale de la pr fecture qui travaille en lien avec l quipe de ma trise d uvre urbaine et sociale de la communaut d agglom ration castelroussine e Un bureau du comit de pilotage assure la pr paration des travaux du comit de pilotage et veille la mise en uvre et au suivi des programmes est compos des techniciens d sign s par chaque signataire Sa pr sidence est assur e conjointement par le secr taire g n ral de la pr fecture et le vice pr sident en charge de la politique de la ville pour la communaut d agglom ration castelroussine Il se r unit galement deux ou trois fois par an L organisation et le suivi de ces rencontres sont assur s par la mission sociale de la pr fecture qui travaille en lien avec l quipe de ma trise d uvre urbaine et sociale de la communaut d agglom ration castelroussine Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 60 e Une ma trise d uvre urbaine etsociale largie constitue un lieu d change privil gi entre les principaux acteurs de la politique de la ville sur le territoire de la communaut d agglom ration castelroussine Ces rencontres anim es par le chef de projet cucs de la CAC permettent de faire le point sur les volutions nationales r gionales et locales de la politique de la ville Elles peuve
39. soi sur la concentration la prise de conscience des valeurs de pr vention des conduites addictives renforcement des moyens financiers au service de la formation ouverture prioritaire de toutes les actions sp cifiques de la mission locale aux jeunes des quartiers en cucs visites d entreprises laboration d un parcours modulaire pour les jeunes de ZUS et ZRR permettant le travail sur l image la confiance l expression la connaissance de l entreprise la confrontation au monde de l entreprise et au final un job dating pour les publics ayant suivi le parcours Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 77 ILa mission locale a t elle mis en place des actions sp cifiques de mise en relation avec les entreprises pour les jeunes des quartiers prioritaires e Oui en totalit 18 e Oui en partie 61 e Non 21 Exemples d actions rencontres avec des entreprises de type bus du recrutement travail autour de la charte d insertion de l ANRU atelier de recherche d emploi en partenariat avec deux clubs de pr vention implant s dans trois ZUS forums journ es de recrutement parrainage organisation de rencontres entre les jeunes et les entreprises signataires de l engagement national pour les jeunes des quartiers et entreprises partenaires de la mission locale proposition des offres cibl es g n r es par la r novation urbaine aux jeunes issus des quartiers sensib
40. sp cificit s des quartiers politique de la ville Les outils de pilotage sous forme d indicateurs de suivi relatifs la situation de l emploi en ZUS et relatifs aux 0 4 3 b n ficiaires ZUS de la politique de l emploi fait d faut Le cucs n a pas d effet d entra nement sur la mobilisation du FSE et du volet urbain du Feder 4 o Le volume des cr dits additionnels du FSE affect s sur 1 o 6 les quartiers prioritaires n est pas mesurable L effet levier des cr dits sp cifiques ville sur les cr dits z 2 2 3 de droit commun n est pas mesurable Les coop rations PLIE cucs sont encore tr s limit es 1 1 2 Les trois principaux points faibles du cucs Non exploitable dispersion trop forte de trop peu de votes entre 1 et 2 partout Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 94 Les propositions d actions Des propositions relatives au partenariat e D l guer la MDE le volet emploi insertion d veloppement conomique e Convention pluriannuelle avec les porteurs de projets pour mettre en place les actions sur le long terme e Financement par le cucs d antennes de la MDE dans les ZUS Des propositions relatives la lev e de freins l emploi e Formation linguistique vis e professionnelle e Formation au premier secours Des propositions visant le placement l emploi ou le rapprochement avec le monde de l entreprise e Clause d insertion e Parr
41. suivi dans l emploi durant les six premiers mois du CDI ou du CDD de longue dur e Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 106 La contribution des bailleurs l emploi dans les quartiers Les bailleurs sont concern s plusieurs titres par les questions d emploi En tant qu acteurs conomiques et sociaux sur un territoire les bailleurs sont concern s par les conditions de vie de leurs locataires leur capacit contributive au loyer et charges et plus globalement par la qualit de vie dans le quartier En tant que donneurs d ordres ils disposent du levier des clauses d insertion et de leur puissance d investissement et d achat 9 milliards d euros d investissements 2 5 milliards d euros de d penses d entretien en 2008 qui leur permet au del de la simple r alisation d heures de travail d engager le dialogue avec les entreprises sur la qualit de l offre d insertion professionnelle et sur les d bouch s vers l emploi En tant qu employeurs concern s par la responsabilit sociale des entreprises un lien peut tre recherch entre les actions d insertion professionnelle auxquelles le bailleur participe et ses propres besoins en personnel D velopper les clauses sociales dans les march s des bailleurs Les bailleurs sont des partenaires naturels pour l emploi des habitants des quartiers Ils peuvent notamment e s impliquer dans le partenariat local pour obtenir un appui et tre en coh rence
42. teauroux P le emploi Conseil g n ral F d rations professionnelles MLE e Mairies Associations Conseil r gional caritatives CIDF P le emploi Ch d agriculture Chambres Conseil g n ral CCI consulaires CAF e Ch des m tiers Oh Prom th e CCAS e Ch des m tiers Ch d agriculture e CCI e F d rations En Indemnisation professionnelles Solidarit s te allocation Informations Agences d interim accueil generales e Cellule e Insert jeunes reclassement Agir Apec Mob d emploi Geiq B ient Intermaide Boutique Club AIDE Emploi Acc s l offre d emploi Placement TOUS z PUBLIC Evaluation T CERE Orientation cr ation d entreprise CIBC e Ch des m tiers e Greta e Indre initiative Apec ALES Plateforme Boutique des m tiers de gestion z e Service co Oh Prom th e e Ch des m tiers A i i Acc Acc social e Formation AFPA professionnelles e Circonscription Organismes de AFPA Apec d action sociale formation et les IAE CAF organisations CIDF MGIEN Solidarit d accueil professionnelles Organismes e Agir de formation Mob d emploi Plateforme Intermaide des m tiers MLE Oh Prom th e e PLIE Au centre le public cible Les services propos s E Les gestionnaires de parcours E Les op rateurs et prestataires Volet emploi insertion d veloppement
43. transnational des acteurs des politiques de l emploi et de la lutte contre l exclusion du march du travail ILes interventions des fonds structurels en faveur du d veloppement urbain Le cadre de r f rence strat gique nationale CRSN comporte un chapitre sp cifiquement consacr aux territoires urbains en particulier les territoires en difficult Il invite les autorit s de gestion des programmes r gionaux Feder financer des projets port s par les agglom rations ou des villes engag es dans un contrat urbain de coh sion sociale cucs en donnant la priorit aux d marches participatives et relevant d une strat gie globale de r int gration des quartiers en difficult et de leurs habitants dans la dynamique globale de d veloppement du territoire Les autorit s de gestion ont t invit es proc der cette s lection par des appels projets dont le cahier des charges a t labor au niveau r gional par les Sgar en collaboration troite avec le partenariat r gional Les appels projets ont t lanc s entre 2007 et 2009 Il est possible de recenser les projets urbains int gr s PUI retenus ce stade une soixantaine environ et les montants de Feder qui Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 43 leur ont t affect s 500 millions d euros environ pour l ensemble de la p riode 2007 2013 de fa on relativement pr cise En dehors de ce volet urbain identifi des programmes
44. une action similaire au titre du cucs sur deux quartiers Si les instances de gouvernance celles qui valident les appels projets et les instances techniques ne se sont pas coordonn es la coh rence de l intervention publique n est pas assur e L enqu te r alis e aupr s des PLIE confirme ce manque de coordination Les deux tiers des PLIE signalent que les op rateurs du PLIE et du cucs sont les m mes Pour autant 15 PLIE sur 21 n ont pas d appel projets commun avec le cucs Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 55 Quelles que soient les options retenues au plan local sur la gouvernance de la strat gie territoriale de d veloppement de l emploi la coh rence peut tre largement facilit e en e confiant techniquement la formalisation et l organisation de l appel projets emploi insertion du cucs au PLIE ou la MDE quand ils existent avec pour mandat de s assurer des validations par les syst mes de pilotage locaux e organisant la concertation avec les diff rents partenaires emploi du territoire en amont de l appel projets avec les financeurs des diff rents dispositifs emploi pour r diger les axes de l appel projets en s appuyant sur l tat politique de la ville et Direccte l EPCI diff rents services les chefs de projets politique de la ville des communes concern es en aval de l appel projets lors de l instruction demande d avis sur les projets propos s
45. veloppement conomique des cucs 49 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 50 La mise en uvre de la strat gie et la gouvernance La premi re tape de l laboration d une strat gie appliqu e la politique de la ville consiste fixer les objectifs strat giques Cette tape renvoie pour partie la r alisation du diagnostic partag et la question de la gouvernance travers le diagnostic partag merge une culture commune aux acteurs et aboutit la formulation d axes et d objectifs strat giques La concertation pour l laboration du projet en faveur des quartiers prioritaires ne suffit cependant pas garantir l efficacit de sa mise en uvre S il est n cessaire de r partir au niveau technique les r les et les responsabilit s quant la conduite des op rations la mise en coh rence des acteurs et actions sur les quartiers prioritaires doit en outre s appuyer sur un portage politique fort Apr s s tre assur de la coh rence du projet avec les besoins et les ressources du territoire travers le diagnostic et s tre accord sur une strat gie concert e de mobilisation des moyens il s agit de poursuivre cet exercice de coh rence jusque dans la mise en uvre et dans l organisation de la gouvernance du projet emploi La performance du projet tiendra autant la qualit de la gouvernance mise en place qu la d finition d objectifs et de moyens et l intelligence dan
46. veloppement de l emploi de la loi de finances Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 36 C est en d finissant les objectifs et moyens aff rents que les partenaires doivent s interroger sur les politiques et cr dits de droit commun comme l ments de r ponse prioritaires l enjeu tabli avant l examen d une ventuelle mobilisation des cr dits sp cifiques La mobilisation du droit commun des partenaires ne se traduit pas seulement en financements suppl mentaires mais en red ploiement de moyens existants ou en modification des modes de fonctionnement par exemple horaires des services Cette d marche suppose que soit effectu e au pr alable l identification des politiques et moyens de droit commun l uvre sur ou impactant les publics et les territoires concern s par chacun des partenaires Cette tape permet de v rifier eu gard aux indicateurs de contexte caract ristiques de la demande d emploi niveaux de qualification etc que les moyens mis en uvre agence P le emploi dans ou proximit du quartier taux d acc s des habitants des ZUS aux contrats aid s etc permettent de r pondre de mani re satisfaisante aux besoins locaux La question du droit commun est donc une question strat gique qui doit trouver pleinement sa place au moment de l laboration du projet urbain de coh sion sociale d s la phase de diagnostic I Concr tement Les Direccte sont le pivot de l
47. AY Isabelle SGCIV charg e de mission e TURGIS Yvan P le emploi direction g n rale e VAISSE Christine Mission locale de Lyon directrice e VERNAUDON PRAT Dominique P le emploi direction g n rale Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 70 Le groupe de travail SGCIV PLIE et maisons de l emploi Le groupe de travail s est r uni cinq reprises La premi re r union a t consacr e la d termination des th mes de travail du groupe chaque s ance tant ensuite centr e sur l un des th mes retenus Les sujets suivants ont t travaill s I Du diagnostic au pilotage du cucs e Quelles propositions pour am liorer les diagnostics emploi des cucs e Comment construire des plans d action partag s et d terminer des indicateurs adapt s e Quelles propositions pour mettre en place la gouvernance et un mode de pilotage du volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs IL optimisation des moyens disponibles au service de la strat gie emploi locale financements de droit commun financements additionnels ing nierie e Quelle organisation pour mieux articuler les ressources mobilisables e Quelles propositions pour adapter les mesures de droit commun aux besoins des quartiers en difficult Comment prendre en compte l offre des r gions et des d partements qui constitue une part importante des mesures de droit commun Comment articuler les diff rents financements a
48. C est donc l outil qui permet la concr tisation du plan d actions e Il est pr par par une instance technique et n cessairement valid par les instances de gouvernance du projet puisqu il est une traduction op rationnelle de la strat gie e Il s adresse des porteurs de projet du territoire qui s engagent en change de financement r aliser les actions atteindre les objectifs quantitatifs ou qualitatifs demand s rendre des comptes sur la r alisation et participer l valuation e Sur un territoire donn le PLIE et le cucs utilisent cet outil ainsi que parfois des conseils g n raux pour leurs plans d partementaux d insertion ou des conseils r gionaux e S il s agit de concr tiser un plan d action en mati re d acc s l emploi de formation ou d insertion les porteurs de projets locaux sont destinataires de ces diff rents appels projets e Sont susceptibles de r pondre l appel projets diff rents types de structures des associations sp cialis es ou non dans l emploi la mission locale la maison de l emploi les associations porteuses de PLIE des SIAE des tablissements publics P le emploi peut ainsi r pondre l appel projets cucs pour des actions particuli res des communes et communaut s ou leurs tablissements publics comme le CCAS peuvent aussi r pondre des appels projets du conseil r gional par exemple Parce que l appel projets implique un choix du
49. L arr t du 21 d cembre 2009 fixe le nouveau cahier des charges des maisons de l emploi Leur mise en place correspond une nouvelle tape de la d clinaison du service public de l emploi au niveau local En permettant l association des collectivit s territoriales la mise en uvre des politiques de l emploi au niveau local les maisons de l emploi s inscrivent pleinement dans la volont d ancrer le service public de l emploi dans les territoires Les missions des maisons de l emploi sont pr cis es par l article L 5313 1 du code du travail L accent est notamment mis sur les probl matiques de diagnostic territorial partag d observation du march de l emploi et d anticipation des mutations conomiques Les maisons de l emploi ont ainsi une vocation particuli re de mise en synergie des acteurs locaux dans le champ du d veloppement conomique et de l emploi Fond e sur l adh sion de chacun des acteurs concern s la maison de l emploi respecte l identit de chaque partenaire reconna t leur responsabilit commune et les rassemble dans l action ce titre elles n ont pas vocation devenir des op rateurs de placement mais inscrire leurs interventions en compl mentarit des actions men es par les autres acteurs locaux de l emploi sur le territoire et d velopper une fonction de coordination Les membres constitutifs obligatoires et les autres Une maison de l emploi rassemble trois types de membres e Les memb
50. PLIE et la mission locale font partie de ce groupe Le pilotage est galement de nature politique Une cellule unique d instruction propose les actions au comit de pilotage th matique et en suit la mise en uvre Des repr sentants de l tat de P le emploi du PLIE et de la politique de la ville participent aux travaux de cette cellule dont la fonction est technique La maison de l emploi au sein de laquelle sont int gr s le PLIE et la mission locale fournit l ing nierie et veille la coh rence des acteurs et des actions L exemple de la communaut d agglom ration castelroussine CAC L agglom ration compte 77 000 habitants et 11 communes dont Ch teauroux Elle a pour volont de placer l humain au c ur des politiques Une direction du d veloppement solidaire et de l attractivit des territoires r unit quatre p les politique de la ville logement et habitat acc s l emploi attractivit du territoire Un PLIE a t mis en place L organisation de la gouvernance et du pilotage du cucs est la suivante e Un comit de pilotage politique compos des repr sentants des institutions signataires du cucs constitue l instance d cisionnaire Il d finit la strat gie globale du dispositif valide les orientations annuelles du contrat d cide des programmations d finitives et suit les volutions th matiques et territoriales Il est copr sid par le pr fet et le pr sident de la communaut d agglom
51. a d clinaison territoriale de la politique nationale de l emploi et ce titre disposent d une marge de man uvre dans la r partition infrar gionale des moyens et la d finition de priorit s d action Elles sont ainsi des interlocuteurs incontournables de la mobilisation du droit commun pour les quartiers prioritaires et de l int gration dans le droit commun apr s valuation d actions exp rimentales financ es sur les moyens sp cifiques de la politique de la ville Les cadres de conventionnement qui impliquent le service public de l emploi repr sentent des outils strat giques pour donner une port e op rationnelle l objectif prioritaire d insertion professionnelle des publics r sidents des quartiers prioritaires et notamment des jeunes Il s agit des conventions annuelles r gionales et des conventions pluriannuelles d objectifs sign es entre l tat et respectivement P le emploi et les missions locales ainsi que des conventions de partenariat renforc entre les deux r seaux La loi du 13 f vrier 2008 relative la r forme de l organisation du service public de l emploi a institu la convention annuelle r gionale CAR conclue entre le repr sentant r gional de l tat celui de P le emploi des repr sentants des collectivit s locales ainsi que l association r gionale des missions locales Cette convention a pour objet e de fixer la programmation des interventions de P le emploi au regard de la situation loca
52. a mise en uvre de l article 14 du code des march s publics ceux ci deviennent un levier suppl mentaire pour l insertion l emploi et le d veloppement local N importe quelle entreprise classique ou structure d insertion par l activit conomique peut r pondre moyennant le respect de la clause L entreprise en r pondant au march s oblige en respecter le contenu sans aucune r serve IL article 30 les march s de service de qualification et d insertion professionnelle Par la mise en uvre de l article 30 le donneur d ordres consid re que l objet m me du march est la formation et l insertion de personnes en difficult La r alisation du march s effectue par l interm diaire d activit s supports ayant le plus souvent un caract re d utilit sociale comme la pr servation des espaces publics et de l environnement l am lioration du cadre de vie etc IL article 53 les performances de l entreprise en mati re d insertion professionnelle des publics en difficult Il est possible de retenir parmi les crit res d attribution d un march les performances de l entreprise en mati re d insertion professionnelle des publics en difficult Ce crit re peut concerner les march s de service autres que ceux consacr s l insertion et les march s de travaux Lors du recours l article 14 l article 53 permet de fixer des crit res de comparaison des offres des entreprises Volet emploi insertion
53. a r alisation du diagnostic c Les documents contractuels Ces documents formalisent les programmes d action d clin s localement le plus souvent sur la base d un diagnostic Con us pour servir de base aux engagements mutuels des contractants ils formalisent les objectifs poursuivis par les diff rents partenaires sur l ensemble du territoire et constituent ainsi une base de connaissance des politiques mises en uvre sur le territoire dans les quartiers politiques de la ville ou non Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 23 Chacun d eux est introduit par un diagnostic et une analyse territoriale qui devrait int grer une appr ciation de la situation des quartiers prioritaires sous l angle de l emploi Ces documents ne sont pas n cessairement publics leur diffusion reste de la responsabilit des contractants Exemple de document contractuel Signataires Dur e des engagements Convention annuelle r gionale P le emploi tat P le emploi Annuelle Convention pluriannuelle d objectifs des missions locales tat Pr fet mission locale Le conseil r gional peut galement tre signataire 3 ans R examin e tous les ans Convention locale de partenariat renforc P le emploi Direction territoriale mission locale 3 ans R examin e tous les ans Convention pluriannuelle d objectifs des maisons de l emploi tat Pr fet Maisons de l emploi Cadre
54. acteurs constituant une source d inefficacit l enjeu est d amener ces acteurs nombreux et divers se mobiliser autour d un projet partag au b n fice des habitants des quartiers prioritaires et porter ensemble ce projet La premi re tape pr alable la mobilisation des acteurs est la r alisation d un inventaire aussi complet que possible de ces acteurs de leurs champs de comp tences de leurs offres de services Il s agit ensuite de faire l analyse des relations qui existent entre eux au regard des probl matiques emploi insertion et d veloppement conomique du territoire L inventaire permet de construire ou d actualiser des typologies d acteurs et peut se traduire par un organigramme construit selon diff rents mod les L analyse quant elle permet de clarifier les positionnements des uns et des autres au regard des besoins des habitants des quartiers prioritaires d expliciter les interactions et d identifier les compl mentarit s entre acteurs Trois approches principales permettent d obtenir une photographie de l tat des lieux des principaux acteurs e le statut ou la nature des acteurs e le territoire d intervention des acteurs e les comp tences et missions Le tableau ci apr s propose une pr sentation non exhaustive des acteurs en fonction des comp tences et missions de ceux ci Il peut videmment tre compl t et adapt la r alit de chaque territoire et crois avec d autres appro
55. actions financ es et mises en uvre e Parrainage 19 e Mobilisation de contrats aid s ou d apprentissage 12 e Lutte contre les discriminations l embauche 14 e Modalit s particuli res d accompagnement des jeunes 36 e Sensibilisation la culture d entreprise 10 e Action emploi formation recrutement en nombre 16 e Rep rage et accueil de jeunes tr s loign s de toutes les institutions 14 e Lev e des freins l emploi 36 e Action cibl e sur les zones franches urbaines 12 e Autre 16 Exemples d autres actions mobilit aide au permis de conduire plusieurs fois cit espace informatique cofinancement action sant action de mobilisation des jeunes mineurs sans accroche avec les institutions pour r pondre la probl matique du d crochage cofinancement du comit local pour le logement des jeunes mobilisation des publics travers l animation d un lieu ressources sur les m tiers de l environnement action li e la prise en compte des probl mes sp cifiques li s la parentalit et l insertion de jeunes m res c libataires ou isol es action de mobilit sur les m tiers de la saisonnalit Les points forts du CUCS plut t d accord e Le cucs facilite l intervention de la ML dans les quartiers prioritaires 69 8 NR e Le cucs permet d adapter quantitativement l offre de service de la mission locale aux difficult s et besoins des habitants 48 8 NR
56. ainages Des propositions en mati re d valuation e Mesurer l effet levier sur les actions de droit commun e Mettre en place une fonction recherche permettant l mergence d actions innovantes favoriser les changes analyses de pratiques avec un retour des financeurs sur les actions r alis es Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 95 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 96 2 Fiches techniques Les d l gu s du pr fet dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville Dans le cadre de la mise en uvre de la dynamique Espoir banlieues un nouveau statut d agents r f rents dans les quartiers de la politique de la ville a t cr en 2008 les d l gu s du pr fet L objectif tait de cr er 350 postes de d l gu s des pr fets dans 350 quartiers de 85 d partements m tropole et outre mer identifi s par le comit interminist riel des villes Recrut s temps plein pour une dur e de trois ans avec une lettre de mission ils ont pour fonction de renforcer la pr sence de l tat dans les quartiers les plus prioritaires en vue de faire remonter les dysfonctionnements et les r ussites et d tre les interlocuteurs de proximit de l ensemble des intervenants locaux pr sents sur le terrain Le d l gu du pr fet dans les quartiers est donc charg de la coordination de l action des services de l tat dans le quartier Il assure la pr sence de
57. ait s de la fili re fruits et l gumes frais soucieux de transmettre leur savoir ont engag depuis 2006 une d marche en direction des jeunes sans emploi et ont pour cela cr l association l cole des march s de Lille afin de mettre en uvre une formation en alternance Les retrait s partagent la gestion de l association avec la responsable p dagogique seule salari e de l association L organisation et le fonctionnement de l cole des march s de Lille s appuient sur le march d int r t national MIN de Lomme ses b n voles retrait s la f d ration fran aise des march s d int r t national les chambres professionnelles et le r seau d entreprises de la grande distribution L cole des march s adh re la f d ration fran aise des march s d int r t national La formation mise en place La formation fruits et l gumes frais est ouverte 12 mois sur 12 en entr es et sorties permanentes Elle se d roule en alternance 27 heures en entreprise et 8 heures de formation th orique hebdomadaire aupr s d un public de jeunes issus des quartiers prioritaires La formation a pour objectif l embauche des jeunes En 2008 et 2009 42 jeunes ont t accompagn s dont 50 ont acc d un emploi d au moins six mois La formation est financ e par les OPCA 50 000 euros et le Cucs de Lille 30 000 euros L cole des march s et le cucs Le d l gu du pr fet dans les quartiers a dans un premier temps valu la perti
58. amment chez les femmes En 2006 le taux de ch mage est de 22 pour les habitants des ZUS et 10 5 pour les autres quartiers urbains ratio de 2 1 alors que le taux de ch mage des jeunes de moins de 25 ans est de 42 pour les jeunes r sidants en ZUS et 23 pour les jeunes des autres quartiers urbains ratio 1 8 Le taux d activit des femmes r sidant en ZUS est inf rieur de 9 points celui des femmes des autres quartiers urbains 58 contre 67 Les avis convergent alors pour consid rer que cet cart d emploi peut s expliquer par la faiblesse de l offre d emploi dans ces quartiers par les handicaps structurels de la population une population plus jeune faiblement dipl m e ou qualifi e des familles plus nombreuses et pr caires financi rement une forte proportion d immigr s et de jeunes issus de l immigration hors UE et en raison d obstacles sp cifiques l acc s l emploi un d ficit du r seau socioprofessionnel des difficult s li es la mobilit une distance culturelle avec les entreprises des discriminations l embauche Ces constats ont conduit la mise en uvre par le minist re de l Emploi titre exp rimental pendant trois ans du contrat d autonomie en faveur de 45 000 jeunes issus des quartiers prioritaires dans 35 d partements Ces contrats consistent en un parcours d accompagnement court et intensif des jeunes vers l emploi mis en uvre par des op rateurs de placement Cette mesure sp cifique v
59. ans lesquels s inscrivent les d bats sur la politique de la ville Apr s la p riode des trente glorieuses les soci t s d velopp es basculent peu peu compter de la moiti des ann es 1970 vers un nouveau mod le dont l mergence n est pas encore achev e Ces bouleversements consid rables se traduisent par des restructurations tr s importantes notamment dans l industrie des mutations sociales entra nant une d composition recomposition des classes sociales et des modes de vie une augmentation importante du ch mage et l miettement progressif des solidarit s issues du monde industriel Peu peu nous passons d une soci t o l identit et les solidarit s sociales taient model es et construites partir de collectifs de travail marqu s par l industrie une soci t domin e par les services o l individu est premier charge chacun de construire son identit et sa place dans la soci t Face ces changements majeurs conomiques sociaux techniques et organisationnels diff rentes initiatives mergent dans les ann es 1970 et 1980 On peut citer les pr mices de la politique de la ville l mergence de l insertion par l activit conomique et la cr ation des missions locales e L arr t de la construction des grands ensembles est suivi de la publication de la circulaire Guichard du 21 mars 1973 relative aux formes d urbanisation puis de l arr t du 24 ao t 1976 instituant le fonds d am nage
60. ans une MDE et le cucs a t elle favoris l orientation vers le PLIE de personnes issues des quartiers couverts par le cucs NR 2 6 21 Oui 64 10 Non 30 La coop ration entre le PLIE int gr ou non dans une MDE et le cucs a t elle permis l am lioration de l articulation entre les dispositifs ZFU et cucs NR 3 9 5 Oui 15 10 Non 30 15 Pas de ZFU sur le territoire 45 La coop ration entre PLIE et cucs a t elle favoris e le d veloppement de l intervention conomique sur les zones cucs NR 5 15 11 Oui 33 17 Non 52 Le PLIE int gr ou non dans une MDE a t il mis en place des actions sp cifiques de mise en relation des participants des quartiers prioritaires avec les entreprises NR 1 24 Oui 73 8 Non 24 ILes initiatives prises 16 initiatives pr sent es e Mise en uvre et animation de la clause d insertion dans les march s publics e Prospection entreprises en lien avec Pole emploi pour les personnes accompagn es et mise en relation e Rapprochement et contacts avec les employeurs jobdating visites d entreprises petits dej rencontres employeurs e Rapprochement IAE entreprises e Actions de parrainage e Op ration de lutte contre la discrimination l embauche coaching travail sur la confiance en soi Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 85 Le PLIE int gr ou non dans une MDE a t il contribu mettre en uvre des action
61. ant les objets des actions qu ils souhaitent mener Il convient de noter qu une certaine articulation et une certaine coh rence sont recherch es par les acteurs lorsque cela est possible entre les projets Feder et les projets FSE Par exemple certaines r gions ont r serv la mesure 332 aux actions FSE mont es en articulation avec des PUI projets urbains int gr s financ s par le volet urbain du Feder N anmoins ce point est encore perfectible et un certain nombre de difficult s sont encore lever la mission nationale Europe Urbain qui met en r seau les PUI s attache y apporter des recommandations op rationnelles en prenant appui sur des exp riences r ussies 8 Mission Europe Urbain http www europe urbain org wo site public v_fr webopl accueil index php Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 44 ILa valeur ajout e du FSE sur les politiques d emploi et d insertion La contribution des fonds structurels n a pas vocation se substituer aux d penses publiques structurelles ou assimilables d un tat membre La mobilisation du FSE doit donc s op rer selon une logique de cr ation de valeur ajout e s appr ciant au regard des actions de droit commun en mati re d emploi et d insertion pr existantes Cet objectif communautaire conduit s interroger sur la valeur ajout e apport e par le FSE en termes de contenu d approche et de concentration sur des territoires donn s notamment l
62. apacit du cucs mobiliser les cr dits et dispositifs de droit commun au service des habitants des quartiers et faciliter l exp rimentation et l innovation Contrairement aux MDE ils sont nombreux consid rer que le cucs contribue au soutien financier des associations locales L effet de substitution a t galement mentionn comme un point fort maintien de l accompagnement renforc du PLIE dans les quartiers gr ce au financement du cucs Le principal point faible relev est la faiblesse du volet d veloppement conomique et celle du plan strat gique plut t assimilable un catalogue d actions avec des indicateurs insuffisamment fins D autres points faibles sont galement mentionn s le financement par le cucs d actions relevant du droit commun lutte contre l illettrisme et plus g n ralement la difficult mobiliser le droit commun tant pour le PLIE que pour le cucs un ciblage par quartier trop sectoris le peu de place pour l exp rimentation Les propositions des PLIE Elles concernent tr s fortement le renforcement de l articulation entre PLIE et cucs d l gation du volet emploi insertion du cucs au PLIE ou strat gie partag e entre cucs et PLIE ainsi que la mise en place d un appel projets commun Le partage du diagnostic est galement voqu Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 82 D autres propositions visent travailler sur les p rim tres d intervention a
63. ation g n rale l emploi et la formation professionnelle DGEFP est financ par le FSE dont plus de 80 des cr dits sont cependant d concentr s au niveau r gional Le solde g r au niveau national est d l gu des organismes nationaux intervenant dans le champ de l emploi et de l inclusion sociale P le Emploi Acs etc Dans les d partements d outre mer des programmes r gionaux distincts pour le Feder et le FSE sont g r s par les pr fets de r gion eaZ I Les crit res d ligibilit Les crit res d ligibilit sont en premier lieu d termin s par les r glements europ ens qui d finissent le mode d emploi de chacun des fonds e le Feder peut financer les investissements productifs qui contribuent cr er ou sauvegarder des emplois durables les investissements dans les infrastructures et de fa on g n rale tous les investissements permettant de soutenir le d veloppement r gional et local y compris les investissements immat riels comme l ing nierie de projet ou l change d exp riences e le FSE finance l augmentation de la capacit d adaptation des travailleurs des entreprises et des chefs d entreprise l am lioration de l acc s l emploi et l insertion durable sur le march du travail le renforcement de l inclusion sociale des personnes d favoris es et la lutte contre les discriminations sur le march du travail la coop ration et la mise en r seau aux niveaux local national et
64. aux employeurs e la gestion des financements ILa mobilisation et la coordination des acteurs et des moyens La mobilisation et la coordination des acteurs et des moyens et l organisation de la coh rence des politiques des mesures et des actions sur le territoire se d clinent quatre niveaux e celui de la personne afin qu elle suive un parcours d insertion professionnelle coh rent accompagn par un r f rent unique de parcours e celui des acteurs locaux co constructeurs des tapes de parcours communes et communaut s SPE services techniques des conseils r gionaux et g n raux f d rations professionnelles organismes de formation SIAE associations locales e celui des politiques de l tat de la r gion du d partement des communaut s et des communes du territoire pour qu elles contribuent la r ussite du projet commun qu est le PLIE e celui des entreprises recrutement des chambres consulaires et des services de d veloppement conomique observation et anticipation des besoins IL ing nierie On distingue deux axes d intervention e l ing nierie de projet dans une perspective de d veloppement local et donc de construction de projets Il s agit de prendre en compte la fois les besoins du territoire et les besoins des personnes pour y apporter des r ponses en mati re de d veloppement de l emploi e l ing nierie financi re avec les savoir faire acquis dans le cadre de la mutualisation de
65. avec les pratiques locales PLIE maisons de l emploi e diversifier les modalit s au del de la clause d ex cution d heures d insertion art 14 du code des march s publics par le d veloppement de chantiers d insertion art 30 et d exigences de qualit d insertion art 14 et art 53 e utiliser la clause pour engager le dialogue avec les entreprises sur les questions d emploi tre partenaires dans le cadre des dispositifs d acc s l emploi et des structures d insertion par l activit conomique e tre vecteur d information aupr s des habitants sur les offres d insertion et d emploi et autres dispositifs tels que le service civique volontaire e Participer l identification des locataires en difficult susceptibles d int grer un parcours d insertion professionnelle e Participer au portage initial de nouveaux GEIQ entrer dans les conseils d administration adh rer en tant qu employeur e Apporter des activit s supports d insertion aux SIAE r gies de quartiers chantiers coles e S engager sur des perspectives d embauche de personnes en insertion S impliquer dans le d veloppement conomique du quartier e Participer au d veloppement de locaux d activit abordables pour les cr ateurs d entreprises issus des quartiers de centres d affaires de quartier etc Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 107 La mise en uvre des clauses sociales dans les march s
66. bitants de ces quartiers Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 33 Exemple d une politique de d veloppement conomique tourn e vers l emploi des r sidents Montreuil Montreuil o se sont implant s en quelques ann es les si ges de grands groupes BNP Paribas Groupama ou de minist res a connu une forte augmentation de l emploi sans que ces emplois ne profitent la population 50 000 personnes quittent le territoire pour aller travailler ailleurs et 50 000 personnes arrivent sur le territoire pour y travailler La ville a choisi de confier la m me lue la responsabilit du d veloppement conomique et de l emploi avec comme projet de mettre en place une politique de d veloppement conomique tourn e vers l emploi des r sidents Les trois axes de cette d l gation sont e l attractivit de la ville e l am nagement et l urbanisme commercial e l emploi et l insertion avec notamment la mise en place d un observatoire des donn es conomiques et sociales La ville travaille sur l mergence de fili res l industrie culturelle et multim dia 1 200 intermittents du spectacle Montreuil et les co activit s sur la probl matique de la nature en ville notamment Un plan de lutte contre les discriminations l embauche a t mont aupr s des 3000 employ s de la commune Diff rents leviers sont ainsi activ s concomitamment 1 un renforcement de la pr sence dans les quar
67. blics 108 Projet urbain int gr de la communaut urbaine de Strasbourg ssssssssssssssesssssesssssssereesserees 110 S OIOICSUTIIS S sise dmttsesr eee ele nc sure erae scies den ia dAd arte tes ste se cat lac te seen 113 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 67 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 68 1 Annexes Le groupe de travail SGCIV missions locales Le groupe de travail s est r uni cinq reprises La premi re r union a t consacr e la d termination des th mes de travail du groupe chaque s ance tant ensuite centr e sur l un des th mes retenus Les sujets suivants ont t travaill s IDroit commun et droit sp cifique e Qu entend on par droit commun et par droit sp cifique dans le champ de l emploi de l insertion et du d veloppement conomique dans les territoires en cucs e Comment s articulent droit commun et droit sp cifique e Quel passage du droit sp cifique au droit commun I Quelle valeur ajout e apport e ou possible de la mission locale au cucs e Lorsqu il y a intervention de la mission locale dans les quartiers politique de la ville arrive t on rep rer pr cis ment l apport imputable cette intervention e quelles conditions une mission locale peut venir renforcer l intervention du cucs sur le volet insertion emploi d veloppement conomique ILes op rateurs dans
68. ceux ci affichent des priorit s d intervention th matiques qui peuvent galement contribuer l int gration des quartiers dans les villes dans les domaines des transports urbains durables de l efficacit nerg tique du soutien aux PME ou de la r habilitation des friches industrielles par exemple Les interventions du FSE en faveur du d veloppement urbain sont beaucoup plus difficiles cerner dans la mesure o les actions financ es visent des publics et non des territoires Mais il est couramment admis que les b n ficiaires sont 80 urbains Sur cette base on peut consid rer que le volume de FSE b n ficiant aux publics urbains pour la p riode 2007 2013 sera de l ordre de quatre millions d euros Il semble hors de port e de mesurer le volume de FSE tous axes confondus b n ficiant aux habitants des territoires prioritaires de la politique de la ville les modalit s de gestion et de suivi de ce fonds ne prenant pas en compte cette dimension territoriale Cependant il existe au sein de l axe 3 du programme FSE Renforcer la coh sion sociale favoriser l inclusion sociale et lutter contre les discriminations plusieurs sous mesures plus orient es vers les territoires prioritaires En particulier la sous mesure 332 Agir en faveur des habitants des zones urbaines sensibles concerne les projets visant r pondre aux difficult s cumul es d insertion des publics en ZUS principalement via des actions de formation et d i
69. ches Il convient notamment de s interroger sur la place que peuvent prendre les entreprises du territoire dans le diagnostic La repr sentation des entreprises tant diff rente d un territoire l autre il conviendra donc de s interroger sur la repr sentation la plus pertinente au regard de la r alit du territoire Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 16 Besoins des habitants du quartier Acteurs ayant les comp tences et les missions permettant de r pondre ces besoins en tout ou partie ou susceptibles d apporter Accueil information orientation une contribution e P le emploi e Services du Conseil g n ral e CCAS e Missions locales e PLIE e Maisons de l emploi e Associations de quartier e Centres sociaux e Bailleurs sociaux e Clubs d entreprises Lev e des freins l emploi e Services du Conseil g n ral e Missions locales e SIAE e PLIE e Maisons de l emploi e Associations de quartiers e Centres sociaux e CCAS e Services de pr vention sp cialis e e Bailleurs sociaux e R seaux sant e Clubs d entreprises Organisation et accompagnement de parcours d insertion professionnelle individualis s e P le emploi e PLIE e Missions locales e Services du conseil g n ral e SIAE e Organismes de formation e Clubs d entreprises Formation e P le emploi e Organismes de formation e Conseil r gional e OPCA e P le e
70. d veloppement conomique des cucs 108 IL article 15 les march s r serv s Certains march s ou certains lots peuvent tre r serv s des entreprises adapt es ou des tablissements et services d aide par le travail anciens CAT lorsque la majorit des travailleurs concern s sont des personnes handicap es qui ne peuvent exercer une activit professionnelle dans des conditions normales La mise en uvre des clauses sociales La mise en uvre des clauses sociales ne s improvise pas Il est n cessaire que le donneur d ordres s investisse et se mobilise en amont de la consultation pour rep rer dans la commande publique des op rations qui permettraient la promotion de l insertion et de l emploi rencontrer des acteurs de l insertion identifier des publics potentiellement concern s etc Les entreprises peuvent par ailleurs tre en demande d information et d aide la formalisation d une offre de service globale ou d accompagnement dans la mise en uvre du plan d actions en direction des personnes en insertion Au niveau territorial le pilotage des clauses sociales a t confi des facilitateurs plac s le plus souvent au sein des maisons de l emploi et des PLIE En 2010 on recense plus de 230 facilitateurs form s et organis s en r seau national par l Alliance Villes Emploi qui r alise la mise jour r guli re et rend accessible l annuaire des facilitateurs de la clause Le comit national de liaison d
71. d veloppement conomique et de l emploi de la ville et non la direction de la politique de la ville laquelle est rattach e l quipe de ma trise d uvre urbaine coordinateurs de quartiers et le coordinateur du conseil local de s curit et de pr vention de la d linquance CLSPD De la m me fa on le poste affect la politique de r ussite ducative est affect la direction ducation de la ville et le coordinateur de l atelier sant ville la direction de la sant Le coordinateur des actions emploi pour la ville de Rosny a pour mission d inclure dans le droit commun du service des actions sp cifiques en direction des habitants des quartiers en cucs Il doit galement e coordonner le service emploi de la ville l chelle de l ensemble de la population de la ville e assurer le relais du service emploi de la ville dans les quartiers politique de la ville lien avec les centres sociaux avec les coordinateurs de quartiers Mous participer la programmation du cucs sur tous les volets de fa on orienter les actions financ es vers une logique emploi Par exemple donner une vis e emploi aux ateliers sociolinguistiques impulser des actions favorisant l emploi des habitants des quartiers prioritaires Par exemple op rations de Job dating construite avec les entreprises locales ayant mobilis trente et un candidats des quartiers sur les trente cinq avec vingt deux embauches in fine relayer les op
72. dditionnels FSE cr dits sp cifiques e Comment mieux mobiliser le FSE axe 3 mesure 332 action en faveur des habitants des ZUS ILes parcours d insertion des habitants des quartiers politiques de la ville e Comment articuler les actions des PLIE avec les initiatives d autres acteurs des cucs pour dynamiser les parcours d acc s l emploi Comment s appuyer sur la notion d ligibilit des publics en fonction du lieu d habitation ou en fonction du statut de la personne pour s adapter au besoin e En quoi les diff rents volets du cucs sant actions linguistiques peuvent ils contribuer la lev e des freins p riph riques l emploi e Comment optimiser le recours la clause d insertion dans les march s publics au profit des habitants des quartiers prioritaires ILe d veloppement conomique ou comment mobiliser les strat gies de d velop pement conomique locales au b n fice des habitants des quartiers prioritaires e Partenariats mobiliser gouvernance conomique construire e Articulation entre chelle de d veloppement conomique et logique de quartier Les participants au groupe de travail e ANGELIBERT Christophe Communaut urbaine Marseille Provence M tropole responsable de la mission Europe e ARQUIZAN Thierry PLIE Initiative Emploi Romainville directeur e BETTELLI Virginie MDE du bassin Dijonnais e BREDIN St phane Sous pr fet charg de mission pour la politique de la vill
73. des cucs 88 Autres points faibles e Des actions financ es par le cucs qui sont ou devraient tre financ es par le droit commun exemple la cr ation d entreprises les actions alphab tisation illettrisme e Des difficult s de mobilisation du droit commun que ce soit par le cucs ou par le PLIE e Cloisonnement trop fort entre le volet emploi PLIE et les autres volets du cucs e Le cucs devrait tre le cadre de l ensemble des politiques contractuelles de l tat territoriales e Des reconductions d actions d ann e en ann e faute de marges de man uvre suffisantes Donc pas de place pour l exp rimentation e Le ciblage par quartier est trop sectoris e n y a pas d indicateurs suffisamment fins sur les quartiers Les trois principaux points faibles du cucs e Le d veloppement conomique est mal int gr dans les interventions inscrites dans les cucs choisi 13 fois e La strat gie emploi insertion d veloppement conomique est peu claire et s apparente plut t une juxtaposition d acteurs et d actions qu une r elle strat gie choisi 9 fois e Le diagnostic du territoire est souvent incomplet peu objectiv et sans analyse r elle du besoin des personnes concernant l acc s l emploi choisi 5 fois Les propositions d actions des 33 PLIE Des propositions tr s nombreuses concernent une meilleure articulation entre PLIE et cucs e D l guer le volet emploi du cucs au PLIE 5 propositions
74. e l action des maisons de l emploi est contenu dans le premier axe d intervention Il s agit d abord d laborer un diagnostic territorial partag sur la base de l analyse du march de l emploi local et des potentialit s du territoire en mati re d offre et de demande d emploi Dans la r alisation de ce diagnostic les ressources de P le emploi de l Insee de la Dares des Sepes sont mobilis es La r alisation de ce diagnostic partag et la qualit de celui ci sont d terminantes en d coule ensuite une strat gie partag e en mati re d emploi et d un plan d action mis en uvre par les diff rents partenaires Il s agit notamment de favoriser l anticipation des mutations conomiques sur le territoire de la maison de l emploi Les maisons de l emploi participent ainsi l animation et la coordination d actions en mati re de gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences territoriales Elles favorisent le travail local des branches professionnelles avec les acteurs du service public de l emploi Le diagnostic initial sert galement dans la mise en uvre d une strat gie de d veloppement de l emploi local Dans le respect des comp tences des acteurs locaux les maisons de l emploi peuvent d finir des actions d information et de coordination dans des domaines tr s divers aide la cr ation d entreprises d veloppement des services la personne responsabilit sociale des entreprises interm diation entre P le
75. e Nicolas Sarkozy r affirme le r le de l tat dans les quartiers prioritaires et la concentration des moyens sur les territoires cumulant les besoins Il est ainsi demand aux ministres responsables de politiques touchant la vie des habitants des quartiers de me pr senter chacun un programme sur trois ans de mobilisation de leurs services sur les quartiers qui sont vraiment en difficult Chacun devra pr senter des objectifs ambitieux de r duction des carts entre ces quartiers et l ensemble du territoire Le r le de l tat comme pilote est r affirm La cha ne des responsabilit s sera clarifi e Elle ira des pr fets de r gion aux repr sentants de l tat dans le quartier Je veux que ce repr sentant de l tat sur place soit dot d une v ritable autorit Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 10 sur les services de l tat dans le quartier pour pouvoir leur imposer la mise en uvre des objectifs d finis au plan national et pour pouvoir les obliger travailler ensemble M me si le p rim tre des zones urbaines sensibles ZUS n a pas t d fini initialement avec des crit res directement li s la situation de l emploi ces territoires concentrent de grandes difficult s d emploi Elles se traduisent notamment par un taux de ch mage deux fois sup rieur celui des autres quartiers pour toutes les tranches d ge et par un taux d activit particuli rement faible not
76. e structurer entre les parties concern es constitue une piste explorer ILa faible mobilisation du FSE selon une logique de projet de quartier Le volet urbain du Feder assure un fl chage des cr dits en direction des territoires signataires de cucs dans le cadre de projets urbains int gr s PUI Les projets urbains int gr s ont su ainsi faire merger et consolider sur un certain nombre de sites des dynamiques de projets autour des actions portant sur le d veloppement conomique des quartiers en lien avec l acc s l emploi de leurs habitants S agissant du FSE le fl chage tant r alis sur les publics les plus fragilis s en mati re d insertion et d emploi il n existe pas d enveloppe r serv e en direction des habitants des quartiers La mise en uvre du FSE ne se fait pas sous couvert d un projet territorialis conduit par une quipe d di e et port par un partenariat constitu sur la dur e sauf dans le cas des PLIE ou quand le FSE est fortement articul avec les PUI La sous mesure 332 Actions en faveur des habitants des ZUS unique sous mesure territorialis e bien que tr s peu dot e poss de une dynamique de mise en uvre efficace taux de programmation et de certification l g rement au dessus de la moyenne des autres mesures de l axe 3 Cette dynamique s explique en partie par sa gestion d l gu e qui est assur e pour pr s de la moiti par des PLIE organismes interm diaires dont la plupart se
77. e de b n ficiaires de minima sociaux RMI AAH quantit v besoins Taux de de jeunes de moins de 26 ans quartiers ville quantit P sociaux Taux de de seniors 50 et quantit dd E Description des probl matiques de l emploi ch mage paradoxal qualit de uali l emploi q Rep rage synth tique des besoins en mati re de formation des personnes exclues ali U du march du travail q 2 Nombre de postes d insertion par l activit conomique existant sur le territoire en uantit Z SIAE au JJ MM A le territoire en question tant la commune q e2 S Nombre de CAE et de contrats d avenir existant sur le territoire en collectivit s uantit locales et les associations au JJ MM A le territoire tant la commune q Diagnostic Nombre d emplois aid s sign s au niveau de la commune sur la ville dans le secteur ressource quantit marchand droit commun Nombre de postes ETP de professionnels de l insertion professionnelle sur le antit territoire PLIE ML AILE du CG q tat de l offre de formation du territoire accessible aux personnes exclues du march quali du travail Les actions Indicateurs d finir en fonction des actions Postes d accompagnement cofinanc s en ETP Ex ETP de conseillers d insertion professionnelle CIP financ s dans le cadre quantit d actions Cucs Nombre de b n ficiaires d un accompagnement socioprofessionnel cofinanc par le Cucs Dont jeunes de 26 ans fe
78. e de la ville aupr s des Directions r gionales des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi Direccte Cette affirmation devrait tre faite au niveau de l tat central puis au niveau du pr fet La contractualisation de la politique de la ville engage l tat sur le rep rage et le fl chage des cr dits et mesures du droit commun sur la p riode de contractualisation Par cons quent l valuation doit porter galement sur la prise en compte des besoins des r sidents des quartiers prioritaires et sur la proportionnalit des moyens mobilis s dans le cadre des conventionnements sp cifiques existants L analyse peut ainsi porter sur les objectifs relatifs aux quartiers prioritaires figurant dans les conventions annuelles r gionales tat P le emploi Le rep rage et le fl chage de l ensemble des moyens et mesures de droit commun tat collectivit s FSE sont confi s pour les territoires qui s en sont dot s aux outils type PLIE et MDE dont la fonction de plateforme territoriale leur permet de bien appr hender les ressources du droit commun de l tat et des collectivit s en association troite avec les pr fets d l gu s pour l galit des chances et les sous pr fets charg s de mission pour la politique de la ville La gestion du FSE sur un territoire notamment les sous mesures 312 et 332 peut tre confi e un seul organisme interm diaire Volet emploi insertion d
79. e des Hauts de Seine e CAROT Christilla Communaut d agglom ration Argenteuil Bezons charg e de mission conomie solidaire e COSSET Marina PLIE de Hauts de Garonne directrice Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 71 e DAUCHEZ Aude P le Emploi directrice de site Marseille e DELNESTE B n dicte MDE du bassin dijonnais directrice e DEMOUY Eric MDE PLIE de Melun Val de Seine directeur e DEREAC Nicolas Ville de Garges l s Gonesse chef de projet politique de la ville e ESTABLIE Marie Pierre Alliance Villes Emploi AVE d l gu e g n rale e FAURE Apolline SGCIV stagiaire e FRERY Florence Ville de Montreuil adjointe au maire d l gu e au d veloppement conomique et l emploi e JOURDAN Agn s SGCIV charg e de mission e LAHROUR Myriam ATOUT PLIE Nord Ouest 91 directrice e LAKJAA Karim Ville de Reims directeur adjoint du service politique de la ville e LAPENNE Val rie SGCIV responsable de la mission europe et international e LE BIHAN H l ne PLIE du Pays de Brest directrice e LEFEUVRE Viviane PLIE intercommunal du Gapen ais directrice e LE MAROIS Henri coop rative d tude E2i e MAIGRE Brigitte P le emploi direction g n rale e MAILLET Pascal P le emploi responsable de la mission insertion Paris e MARCHAL Odile P le Emploi direction g n rale e MESBAH Nad ge Alliance Villes Emploi chef de projet MDE e MONIOT Laurent PLIE de Lille direct
80. e l on se pose les questions valuatives e au regard de crit res explicites de jugement e sur la base d indicateurs quantitatifs ou qualitatifs L valuation permet de rendre compte de l avanc e de l action d appr hender la valeur ajout e de l action et d am liorer l intervention publique Elle permet de produire des connaissances sur les r alisations et de remettre en question les objectifs g n raux poursuivis C est une aide au pilotage en m me temps qu une d marche continue d am lioration de la qualit de l intervention publique L valuation est un outil au service de la gouvernance Rendre compte l valuation permet d appr cier l atteinte des objectifs vis s Elle permet d appr hender les effets de la politique mise en uvre effets recherch s ou au contraire effets inattendus C est en ce sens qu elle produit de la connaissance et fournit des l ments permettant de r orienter l action L valuation est une aide la d cision un outil op rationnel de pilotage Appr hender la valeur ajout e de l action l valuation permet de v rifier que l action ou le programme d action mis en uvre dans le cadre de la politique de la ville sur des quartiers identifi s r pond bien des besoins des habitants de ces quartiers Am liorer le projet l valuation mobilise les acteurs concern s par le plan d action elle favorise l analyse collective et partag e Elle permet la formulation de recommandations d am
81. e la collectivit est ici pos e 2 NB la parole des membres des groupes de travail est ins r e en italique dans le texte Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 13 Le diagnostic les objectifs et le projet La r alisation d un diagnostic partag n est ni un exercice de style ni une fin en soi C est un outil de recensement et d organisation de donn es quantitatives et qualitatives Les acteurs mobilis s par la r alisation du diagnostic contribuent travers cet exercice l mergence d une intelligence collective remettant l int r t g n ral et les pr occupations des populations les plus fragilis es au centre des politiques mises en uvre Le diagnostic est le premier acte partenarial L int r t de l exercice r side autant dans le processus qui se noue entre les acteurs que dans les conclusions de celui ci initi e dans les ann es 70 et 80 notamment en milieu rural relay e ensuite en milieu urbain avec les logiques de d veloppement social des quartiers puis largement reprise dans les constructions de toutes les politiques territoriales contractuelles la notion de diagnostic partag semble aujourd hui largement appropri e par les professionnels concern s par les politiques publiques les travailleurs sociaux travers la mise en place des projets sociaux de territoire les acteurs de l emploi travers les diagnostics partag s relatifs l emploi la formation et l insertion par les
82. emploi insertion d veloppement conomique Rapport des groupes de travail mis en place avec l appui du Conseil national des missions locales CNML et de l Alliance Villes Emploi F vrier 2011 vi c o INTERMINIST RIEL E S SECR TARIAT G N RAL www ville gouv fr Ouvrage collectif r alis par le D partement emploi insertion et d veloppement conomique du Secr tariat g n ral du Comit interminist riel des villes SGCIV le Conseil national des missions locales CNML et l Alliance Villes Emploi AVE assist s dans l animation des groupes de travail et dans la r daction du rapport par la coop rative de conseil E2i Secr tariat G n ral la ville 194 avenue du Pr sident Wilson 93217 Saint Denis la Plaine cedex France T l 01 49 17 46 46 www ville gouv fr Conception et r alisation IDcommunes F vrier 2011 Vie NE EN cn Conseil national des missions locales ALLIANCE VILLES EMPLOI Coop rative de conseil Volet emploi insertion d veloppement conomique des contrats urbains de coh sion sociale cucs Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 3 Sommaire ditorial Introduction Les mouvements dans lesquels s inscrivent les d bats sur la politique de la ville Les enjeux de la r flexion partenariale engag e par le Secr tariat g n ral la Ville Cinq enjeux majeurs Le diagnostic les objectifs et le projet 1 Le diagnostic emploi
83. enaces opportunit s forces faiblesses matrice SWOT en anglais est un outil de strat gie d entreprise permettant de d terminer les options strat giques envisageables au niveau d un domaine d activit strat gique Ce mod le que l on l appelle galement parfois mod le de Harvard a t d velopp dans les ann es 1960 par Learned Christensen Andrews et Guth quatre professeurs de la Harvard Business School Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 26 La d finition des objectifs g n raux Les objectifs g n raux sont d termin s partir de l analyse des points forts points faibles et des opportunit s menaces formul s dans le diagnostic Ils sont soumis au groupe de travail La formulation est importante elle doit tre pr cise et concr te et doit tre valid e par les partenaires impliqu s De ces objectifs d coulera le plan d actions pour faciliter l acc s l emploi des habitants des quartiers prioritaires La strat gie emploi pour les quartiers prioritaires est naturellement influenc e par l existence ou non d une strat gie emploi d veloppement conomique d finie au niveau de l agglom ration ou du bassin d emploi Si celle ci existe la d marche consiste construire le volet quartiers prioritaires de la strat gie territoriale emploi construite pour l ensemble du territoire L exemple des objectifs strat giques sur Valenciennes M tropole Quatre objectifs strat giqu
84. ence d un tissu d entreprises consistant et coh rent les profils recherch s sont trop h t rog nes pour permettre l mergence d une politique de formation sp cifique au quartier Le dispositif est toutefois rarement con u comme un outil strat gique int gr un projet global de d veloppement du quartier Les strat gies existantes de d veloppement conomique des quartiers ZFU doivent concilier deux logiques divergentes l une endog ne l autre exog ne La premi re implique d encourager les initiatives locales et d impulser des projets correspondant au profil de la population du quartier La seconde suppose de favoriser des transferts d activit s venant de l ext rieur ou des cr ations d entreprises Une strat gie peut n anmoins s inscrire dans un projet de sp cialisation conomique du quartier et permettre son ouverture vers l ext rieur une synergie avec les activit s du bassin est alors recherch e tout en d veloppant des activit s innovantes et valorisantes pour le quartier en lien avec ses potentialit s propres Ce sc nario est cependant tr s peu fr quent selon les valuations disponibles Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 32 L analyse des objectifs et plans d action des volets emploi insertion et d veloppement conomique de quelques cucs montre une certaine confusion pour les r dacteurs des cucs entre les actions qui facilitent le rep rage des opportunit s d emploi pour
85. ender la r alit des jeunes qu elle accueille e les donn es concernant les b n ficiaires PLIE nombre de personnes habitant les ZUS suivies par le PLIE analyse des freins l emploi Toutes les donn es n existent pas l chelle des quartiers loin s en faut P le emploi dispose de donn es l chelle des quartiers mais celles ci ne sont pas communiqu es Un panier de donn es sur les ZUS fourni r guli rement par P le emploi constituerait un apport incontestable de m me qu une actualisation r guli re des donn es sur les jeunes ZUS suivis par les missions locales Lorsque les donn es ZUS ne sont pas disponibles les donn es l chelle communale ou intercommunale peuvent tre compl t es par une analyse qualitative des acteurs qui interviennent localement Les communaut s d agglom ration disposent souvent d un observatoire plus ou moins structur qui b n ficie de conventions de partage de donn es avec ses partenaires les agences d urbanisme les syndicats mixtes de SCoT Autre source d information les publications emploi formation des conseils r gionaux Prisme Carif OREFQ par bassin ou par fili re Les bailleurs sont une autre source d information sur la r alit du territoire Ils sont particuli rement bien plac s concernant la r alit des conditions de vie de leurs locataires l volution de celles ci et de leurs besoins Les bailleurs devront n cessairement tre associ s l
86. entre eux Reconna tre et valoriser les apports de chaque contributeur et prendre en compte la parole de chacun L exercice de diagnostic permet de mettre en place la relation de confiance n cessaire la concr tisation d un plan d actions Partager la dimension territoriale du diagnostic Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 29 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 30 La strat gie et l affectation des moyens Strat gie vient du grec stratos qui signifie arm e et age n qui signifie conduire La strat gie c est donc d abord l art de coordonner l action des forces militaires politiques et morales dans la conduite d une guerre ou dans la pr paration de la d fense d une nation C est l art de coordonner des actions et de man uvrer pour atteindre un objectif Transpos e l action publique la strat gie consiste partir de l analyse de l environnement d finir de mani re volontariste des objectifs puis mobiliser les moyens n cessaires l atteinte des objectifs fix s et enfin organiser ces moyens Selon les enqu tes r alis es aupr s des directrices et directeurs des PLIE maisons de l emploi et missions locales il ressort un d ficit d investissement de ces acteurs ou dispositifs sur le volet emploi insertion des cucs Plus d un tiers des PLIE n ont contribu ni au diagnostic ni la d finition de la strat gie emploi du cucs al
87. ers prioritaires al 8 5 Le cucs permet de construire et mettre en uvre des actions sp cifiques r pondant aux besoins des habitants 30 1 0 des quartiers prioritaires Le cucs permet de mettre en place un plan d action concert avec les acteurs de lemploi pour favoriser l acc s 18 11 2 l emploi des habitants des quartiers prioritaires Le cucs permet une meilleure mobilisation des cr dits et dispositifs de droit commun au b n fice des habitants 22 6 2 des quartiers prioritaires Le cucs contribue financi rement au soutien du tissu se 2 27 2 2 associatif ancr localement Les actions financ es par le cucs permettent d agir sur la mobilisation des employeurs pour favoriser le recrutement 10 17 2 d habitants des quartiers prioritaires Les actions financ es par le cucs facilitent l acc s la formation d habitants des quartiers prioritaires i 1 2 Le financement apport par le cucs permet de tester de nouvelles m thodes ou de nouvelles approches 20 7 4 il facilite exp rimentation et l innovation Le cucs facilite le rep rage et la captation des publics SERRE 20 7 4 les plus loign s de l emploi Le cucs permet l mergence de fonctions manquantes en mati re d emploi 16 9 6 Autre point fort e l articulation entre une approche conomique et emploi d une part et une approche d actions urbaines de proximit plus sociale e La d finition d une s
88. ersalit de la politique de la ville La politique de la ville part du constat de l existence de territoires concentrant des difficult s sociales et conomiques et n cessitant en cons quence une intervention renforc e prenant en compte leurs besoins sp cifiques La politique de la ville porte donc par essence la question du territoire La politique de l emploi pilot e par l tat se caract rise quant elle par sa dimension sectorielle son absence de territorialisation elle est d finie au niveau national et d clin e ensuite dans les territoires La question est donc pos e de l articulation de ces deux politiques Faut il d velopper un volet emploi dans les cucs ou un volet cucs dans les politiques de l emploi L articulation entre la politique de l emploi et la politique de la ville renvoie la probl matique de la mobilisation du droit commun de l emploi et de l insertion dans les quartiers prioritaires et sa traduction op rationnelle dans le volet emploi des cucs alors que la distinction entre droit commun et moyens sp cifiques demeure faiblement ma tris e par les acteurs Contenu du volet emploi et insertion du cucs Le troisi me enjeu concerne le contenu du volet emploi et insertion du cucs Celui ci ne saurait se limiter au r glement de probl mes sociaux de sant de logement et de mobilit ni se limiter l acc s l emploi Les r ponses apport es ces difficult s doivent tre articul es entre elle
89. es Pour l essentiel les dispositifs et les politiques se traduisent effectivement en inscriptions budg taires de l tat ou des collectivit s locales mais pas toujours Ainsi par exemple la politique d attribution des logements sociaux est une politique de droit commun qui n a pas pour autant une inscription budg taire tangible La question des services de droit commun constitue un autre aspect du sujet sous l angle de l acc s aux services publics en tant qu objectif du cucs cet enjeu est formalis dans la loi du 1 ao t 2003 annexe objectifs et indicateurs La proximit la facilit d acc s et la simplicit d usage des services publics rev tent une importance particuli re en ZUS o les services publics constituent un instrument de solidarit et de coh sion nationale ILa mobilisation du droit commun dans les contrats urbains de coh sion sociale Le terme de mobilisation du droit commun au b n fice des quartiers prioritaires pourrait laisser penser que celui ci n est pas mobilis alors que au contraire l intervention principale sur les quartiers prioritaires demeure celle des politiques et moyens de droit commun Plut t que de mobilisation stricto sensu la question est celle de l adaptation en quantit et en qualit des moyens de droit commun 7 Le droit commun relatif l emploi est inscrit dans les programmes 102 Acc s et retour l emploi et 103 Accompagnement des mutations conomiques et d
90. es interlocuteurs utiles voire incontournables Les missions qui leur sont confi es r ellement et leurs conditions de prise de poste varient d un territoire l autre en fonction des sp cificit s des territoires des choix des pr fets et des profils personnels et professionnels des d l gu s du pr fet N anmoins leur plus value sur le terrain semble d j se faire ressentir plusieurs niveaux e leur connaissance tr s fine des projets et des probl mes permet aux services des pr fectures d intervenir de mani re plus opportune notamment dans les comit s de pilotage des cucs e leur neutralit d tat leur conf re un r le de m diateur entre les diff rents acteurs e leur l gitimit r unir les acteurs favorise une expertise collective e la d clinaison au niveau local des dispositifs con us au niveau national se r alise dans des conditions plus efficaces Ainsi le retour de l tat dans les quartiers de mani re moins administrative mais plus humaine semble g n ralement appr ci et attendu Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 97 Les maisons de l emploi La volont d ancrer le service public de l emploi dans les territoires Les maisons de l emploi ont t cr es par la loi de programmation pour la coh sion sociale du 18 janvier 2005 et ont t r affirm es par la loi du 13 f vrier 2008 relative la r forme de l organisation du service public de l emploi
91. es 74 L enqu te r alis e aupr s des PLIE int gr s ou non une MDE 82 L enqu te r alis e aupr s des maisons de l emploi sans PLIE 91 2 Fiches techniques 97 Les d l gu s du pr fet dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville 97 Les maisons de l emploi 98 Les PLIE 100 Les missions locales 103 Le parcours d insertion 105 La contribution des bailleurs l emploi dans les quartiers 107 La mise en uvre des clauses sociales dans les march s publics 108 Projet urbain int gr de la communaut urbaine de Strasbourg 110 3 Sigles utilis s 113 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 5 ditorial La loi d orientation et de programmation pour la ville et la r novation urbaine du 1 ao t 2003 a donn pour objectif la politique de la ville la r duction des in galit s et des carts de d veloppement entre les territoires dans cinq grands domaines dont celui de l emploi et de l activit conomique En effet les quartiers prioritaires concentrent de grandes difficult s dans ce champ Le rapport de l Observatoire national des zones urbaines sensibles Onzus paru en d cembre 2010 signale que le taux de ch mage en 2009 est pr s de neuf points sup rieur en zones urbaines sensibles ZUS celui des autres quartiers atteignant 18 6 Dans les autres quartiers relevant des contrats urbains de coh sion sociale la situation s est d grad e puisque le taux de ch mage de 8
92. es avec les actions de m diation l emploi et de relation directe avec les entreprises 62 12 NR e Le d veloppement conomique est mal int gr dans les interventions inscrites dans les cucs l articulation entre ZFU et cucs reste faible 70 16 NR e L approche par territoire reste difficile pour les acteurs de l emploi et de l insertion et entrave par cons quent l adaptation des politiques et dispositifs de droit commun aux sp cificit s des quartiers politique de la ville 51 14 NR e Les outils de pilotage sous forme d indicateurs de suivi relatifs la situation de l emploi en ZUS et relatifs aux b n ficiaires ZUS de la politique de l emploi fait d faut 75 17 NR e Le cucs n a pas d effet d entra nement sur la mobilisation du FSE et du volet urbain du Feder 80 24 NR e Le volume des cr dits additionnels du FSE affect s sur les quartiers prioritaires n est pas mesurable 73 24 NR e L effet levier des cr dits sp cifiques ville sur les cr dits de droit commun n est pas mesurable 66 23 NR e Les coop rations mission locale cucs sont encore tr s limit es 40 11 NR ILes 3 principaux points faibles du cucs e 69 non r ponses sur 73 soit 95 des r pondants Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 80 Les propositions d actions ILes propositions suivantes ressortent e R aliser un diagnostic r ellement partag permettant d appr hender pr cis ment la situation
93. es cucs l introduction d acteurs partenaires de la politique de la ville enrichit l action d acteurs davantage centr s sur l emploi Par exemple la mission locale peut tre d sign e comme chef de file d une action en direction des jeunes des quartiers prioritaires A c t de ses interventions habituelles un partenariat avec les centres sociaux ou des associations de ces quartiers peut ainsi permettre de d multiplier son intervention Un exemple de la fonction de chef de file est fourni par la mission locale de Lyon Celle ci a t d sign e comme coordinatrice des acteurs en relation avec les jeunes l objectif tant d amener les jeunes fr quenter la mission locale et s inscrire dans un parcours d insertion L exemple de la mission locale de Lyon La mission locale de Lyon accueille annuellement 8 800 jeunes dont 2600 r sident dans des quartiers relevant des cucs Elle joue un r le actif dans la mise en uvre des cucs dans chacune de ses quatre antennes En 2005 sur le quartier de la Duch re la mission locale avec l aide de ses partenaires de terrain r alise un diagnostic tr s fin de la situation de 140 jeunes et constate l issue de cet exercice un d ficit de coordination des acteurs intervenant aupr s des jeunes La ville de Lyon demande alors la mission locale une proposition afin de r soudre la difficult identifi e Un dispositif de coordination port par la mission locale est mis en place avec un budg
94. es et les organismes intervenant dans le secteur de l insertion et de l emploi peuvent s associer ces plans L instruction DGEFP 2009 22 du 8 juin 2009 pr cise Les plans locaux pluriannuels pour l insertion et l emploi constituent un outil de proximit au service des actifs durablement exclus du march du travail Leur objet est de mobiliser et de renforcer l ensemble des moyens concourant l accompagnement de ces publics via la mise en uvre de parcours vers l emploi adapt s chaque situation individuelle R sultant d une initiative des collectivit s locales les PLIE se d finissent comme des entit s op rationnelles associant l chelle d une ou plusieurs communes l ensemble des acteurs institutionnels et des partenaires socio conomiques concern s Dans cette perspective ils ont la possibilit de contribuer au financement d actions d accompagnement et ou de s lectionner des projets ligibles au FSE Le tryptique des PLIE territorialisation partenariat subsidiarit La mise en place d un PLIE suppose l engagement d une ou plusieurs collectivit s locales ou leurs groupements et la r alisation d un diagnostic territorial partag en mati re d emploi Le diagnostic partag donne lieu un plan d action pluriannuel comportant des objectifs quantitatifs en mati re de sorties positives valid es et des objectifs qualitatifs sur la mise en uvre de parcours individualis s d acc s l emploi propos s au
95. es pour le projet urbain de coh sion sociale ont t d finis conjointement par Valenciennes M tropole et les communes de l agglom ration Ces objectifs d finissent une strat gie globale qui mixe dans une m me approche les diff rents volets du projet de coh sion sociale 1 Assurer les effets d entra nement sociaux et territoriaux du d veloppement conomique en favorisant e l initiative conomique e l augmentation du niveau de qualification e la mobilit e l insertion sociale et professionnelle 2 Faire du renouvellement urbain un levier de la promotion sociale et de l attractivit des territoires en ciblant e l accessibilit des territoires e l accompagnement social des habitants e l am lioration de l offre de services dans les quipements de proximit e la poursuite des r habilitations et la r sidentialisation du parc de logements sociaux 3 Assurer les conditions de la promotion sociale et de l autonomie des individus en favorisant e une politique territoriale de pr vention sant e la mise en coh rence des politiques ducatives locales e la s curit et la tranquillit publique e la prise en charge de la grande pr carit 4 Valoriser les ressources et la diversit de la soci t locale gr ce e la pr vention des discriminations au travail e la capitalisation des exp riences de d mocratie participative e la conception de projets d animation dans les quipemen
96. es r gies de quartier ainsi que le centre national d appui et de ressources CNAR insertion par l activit professionnelle IAE entre autres travaillent galement sur la mise en uvre des clauses sociales et ditent diff rents documents sur le sujet Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 109 Projet urbain int gr de la communaut urbaine de Strasbourg Le contexte L exp rience du PIC URBAN II entre 2000 et 2008 a permis la communaut urbaine de Strasbourg d acqu rir des savoir faire et des comp tences en mati re de conduite de projets impliquant la mobilisation et la gestion de fonds structurels sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville notamment les ZUS La collectivit a ainsi pu durant cette p riode e exp rimenter la gestion directe des fonds europ ens Feder en tant qu autorit de gestion e laborer un partenariat entre les diff rents acteurs de la politique de la ville et ceux du d veloppement conomique e constituer une quipe de trois personnes d di e la conduite et la gestion du projet un responsable un responsable financier une secr taire assistante de gestion e valuer son programme urbain int gr L valuation du PIC URBAN II a port sur les trois quartiers sud concern s alors par le programme soit 23 979 habitants et s est int ress e trois domaines d intervention e l acc s l emploi le d veloppement conomique e
97. et Extrait du volet acc s l emploi du cucs de Besan on Les leviers d terminants d une politique d acc s l emploi des publics de la politique de la ville ne se situent bien entendu pas uniquement sur le quartier mais bien l chelle de l agglom ration et du bassin d emploi Il ne s agit donc pas d assigner les habitants l emploi sur leur lieu d habitation Il faut donc avant tout mettre en coh rence et trouver des modes op ratoires qui permettent de mobiliser et d articuler au b n fice des demandeurs d emploi des quartiers prioritaires tous les outils pour l emploi et la formation d velopp s sur un territoire plus large bassin d emploi d partement r gion Il s agit bien de fa onner au niveau local des instruments sp cifiques et de concevoir les adaptations n cessaires des politiques publiques qui permettront de proposer une solution d emploi tous les publics en recherche d emploi r sidant dans un quartier de la g ographie prioritaire du Cucs Une mise en corr lation troite entre les besoins des publics du quartier en recherche d emploi et le d veloppement conomique en mati re d implantation d entreprises sera syst matiquement recherch e car il convient de tirer parti chaque fois que cela s av rera possible de l ensemble du potentiel de d veloppement conomique du bassin d emploi pour am liorer et faciliter l acc s aux emplois nouveaux pour les demandeurs d emplo
98. et pour des actions et un poste de coordinateur financ par la Ville Le coordinateur a principalement trois missions e conna tre tous les jeunes du quartier accompagn s par un acteur e suivre 80 90 jeunes en voie de marginalisation e coordonner les acteurs intervenant dans le quartier autour d un plan d actions Le dispositif de coordination et les actions sont valid s par un comit de directeurs des organisations concern es le grand projet de ville et le repr sentant du pr fet Un comit de pilotage co pr sid par l lu en charge de l insertion et l lu du quartier se r unit deux fois par an Dans les autres quartiers la mission locale intervient par l interm diaire de quatre antennes chacune d elles disposant d un r f rent territoires cucs qui veille ce que les jeunes qu il a en charge b n ficient des services de la mission locale et participe aux actions partenariales initi es sur chacun d eux Ces interventions sp cifiques de la mission locale pour les jeunes des quartiers cucs sont int gr es dans le protocole d accord sign avec la ville de Lyon et sont cofinanc es dans le cadre des cucs Ville 160 000 euros an tat 30000 euros an Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 54 2 L appel projets L objectif de l appel projets annuel est de repositionner les priorit s de l ann e au regard des axes strat giques qui d finissent le projet pluriannuel
99. eur e COATRIEUX Gilles Communaut d agglom ration de Ch teauroux directeur du d veloppement solidaire e COSTEUX Philippe Mission locale de l agglom ration mancelle directeur e CROUZET Emmanuel Mission locale de Sens directeur e FELDMAN Ana Mission locale de Toulouse directrice e FONTAINE Anne Ville de Persan chef de projet politique de la ville e GORSSE Thierry ARML Midi Pyr n e animateur r gional e JACQUET David Mission locale Vitacit Massy Plateau de Saclay Plateau de Courtab uf directeur adjoint e JOURDAN Agn s SGCIV charg e de mission e LE MAROIS Henri coop rative d tude E21 e LEPLAT Pierre ARML Champagne Ardenne ARIFOR animateur r gional e MARCHAL Odile P le emploi direction g n rale e MATHIEU Yvette Pr f te d l gu e pour l galit des chances du d partement du Nord e PAPIN Jean Pierre Acs responsable du d partement acc s l emploi et d veloppement conomique e SCHREMP Fabienne Mission locale Vitacit Massy Plateau de Saclay Plateau de Courtab uf directrice e SEKOURI Amaria CNML charg e de mission e SERY Isabelle USH charg e de mission e SEVRIN Genevi ve Conseil r gional Nord Pas de Calais directrice adjointe e STOUPY Laurence Mission locale de Charleville M zi res directrice adjointe e TACAIL David Acs charg de mission e THIBAUD Sabine SGCIV responsable du d partement emploi insertion et d veloppement conomique e TORT
100. eur e MOREAU B atrice Acs charg e de mission e MOREL Sandrine CCI de Paris conseill re commerce et politique de la ville e NECKENIG BRAMON Yvonne Ville de Rosny sous Bois directrice du p le politique de la ville e OSANNO Marc Denis DGEFP charg de mission Fonds social europ en e PAPIN Jean Pierre Acs responsable du d partement acc s l emploi et d veloppement conomique e PERRIERE Joran PLIE de Saint Nazaire directeur e REYNAUD Gilles Alliance Villes Emploi charg de mission e RODRIGUEZ Anne Laure DGEFP charg e de mission Fonds social europ en e ROESCH Lionel PLIE de la Narbonnaise directrice e RUBIN Mathilde coop rative d tude E2i e SAINT LOUIS AUGUSTIN Georges Pr fecture des Hauts de Seine charg de mission pour la coh sion sociale e SALVADO Katia Alliance Villes Emploi charg e de mission d l gu e aux PLIE e TACAIL David Acs charg de mission e THIBAUD Sabine SGCIV responsable du d partement emploi insertion et d veloppement conomique e TORTAY Isabelle SGCIV charg e de mission e VAN KEIRSBILCK Dominique MDE PLIE de l agglom ration nanc enne directrice e WERQUIN Francis Direccte UT 59 charg de mission politique de la ville et galit des chances e ZEMELLA Catherine Direccte UT 92 Nanterre charg e de mission emploi Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 72 Les enqu tes aupr s des missions locales des PLIE et ma
101. examin es par deux comit s e le comit technique de d veloppement conomique des ZUS e le comit de pilotage de d veloppement conomique des ZUS La liste des op rations b n ficiaires est ensuite pr sent e pour avis au comit r gional de programmation et ent rin e par le conseil communautaire ILes outils communs d analyse des actions propos es L opportunit de chacune des demandes de subvention Feder est examin e et instruite au regard de e une grille d analyse labor e par le comit technique et valid e par le comit de pilotage e une tude sur le potentiel de d veloppement conomique de chacune des ZUS e l expertise apport e par l assistance ma trise d ouvrage en cours sur l agglom ration portant sur la recherche la r novation ou la cr ation de locaux d activit ILe taux d intervention du Feder Le taux d intervention du Feder varie en fonction de la qualit du ma tre d ouvrage e pour les ma trises d ouvrage publiques et parapubliques le taux de co financement du Feder est tudi au cas par cas selon les besoins de financement du projet e pour les ma trises d ouvrage priv es le taux Feder de base est de 15 bonifi de 5 10 points sur la base de crit res sociaux et environnementaux e Les subventions sont plafonn es 50 000 euros non bonifi es et 100 000 euros bonifi es Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 111 Les premiers l ments
102. fin d largir celui du CUCS Il est sugg r de mutualiser les mesures 312 et 332 du FSE en s appuyant sur le PLIE en tant qu organisme interm diaire Une proposition est faite pour s rier deux types d intervention diff rentes des cr dits affect s dans la dur e la politique locale emploi et des cr dits exceptionnels affect s l exp rimentation Enfin des propositions d actions concr tes sont mises qui recoupent celles des MDE la mise en uvre de la clause d insertion le financement d actions de formation linguistique ou encore le renforcement d antennes ou d espaces ressources dans les quartiers prioritaires Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 83 R sultats de l enqu te r alis e aupr s des directrices et directeurs de PLIE R sultats pour 33 PLIE int gr s ou non une MDE concern s par un cucs Avez vous contribu au diagnostic du territoire pr alable l laboration du cucs NR 2 6 17 Oui 51 5 14 Non 42 5 Avez vous contribu la d finition de la strat gie insertion pour les quartiers prioritaires NR 2 6 19 Oui 58 12 Non 36 Avez vous contribu la d finition de la strat gie emploi pour les quartiers prioritaires NR 3 9 19 Oui 58 11 Non 33 Avez vous contribu la d finition de la strat gie de d veloppement conomique pour les quartiers prioritaires NR 2 6 12 Oui 36 19 Non 58 Le PLIE int g
103. fix pour 4 ans Programme d actions examin annuellement Contrat urbain de coh sion sociale cucs tat Pr fet Acs communes communaut s Caf Bailleurs Le conseil r gional et le conseil g n ral peuvent tre signataires 3 ans Protocole d accord du Plan local pour l insertion et l emploi PLIE tat Pr fet communes communaut s Le conseil r gional et le conseil g n ral peuvent tre signataires Variable 3 6 ans Convention pluriannuelle d objectifs des SIAE tat Pr fet SIAE Le conseil g n ral peut galement tre signataire 3 ans R examin e tous les ans ITraiter les donn es l chelle pertinente En mati re d emploi ou de d veloppement conomique il est imp ratif de porter la r flexion l chelle d un territoire largi l agglom ration le bassin d emploi Des focus sur les quartiers prioritaires r alis s dans ce cadre plus large permettent de sp cifier la situation des quartiers prioritaires vis vis de l emploi au regard de ce qu est cette situation l chelle de l agglom ration et ainsi de mesurer les carts combler L chelle pertinente d analyse permet d appr hender la r alit du ch mage sur le territoire d identifier les risques de pr carisation de conna tre l offre d insertion professionnelle ainsi que l activit conomique Il s agit de se situer dans une logique de projet de territoire int g
104. ge par objectifs suppose que e les actions soient d crites pr cis ment par une phrase compl te et se r f rent un objectif g n ral e les r sultats attendus soient explicit s et raccroch s l objectif poursuivi qu il faut rappeler e les indicateurs qui permettront d valuer l action soient rep r s comme tels et valid s par les partenaires engag s sur l action ou l objectif e le pilote ou le chef de file celui qui est confi e la conduite de l action ou de l objectif soit pr cis e les partenaires associ s et le calendrier envisag soient pr cis s La maison de l emploi le PLIE et la mission locale peuvent se voir d l guer la conduite du volet emploi des cucs ou la mise en uvre d une partie de la strat gie Pour mettre en action la strat gie emploi dans les quartiers il parait judicieux e de concevoir une organisation territoriale des appels projets susceptibles de concerner les porteurs de projets e de formaliser avec l ensemble des partenaires impliqu s l organisation territoriale retenue pour instruire les dossiers dans un calendrier optimis pour les op rateurs Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 65 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 66 Documents de travail TAMN X S EE aeaa SEEE ct ne ASE aa ERE E semis ce ee ien mais 69 Le groupe de travail SGCIV missions locales 69 Les participants au groupe de travai
105. giques strat giques d sign s 4 Axe n 1 ciblant les plus de 26 ans Informer orienter et accueillir les jeunes R sultats attendus 200 jeunes concern s 1 600 jeunes accueillis Am liorer la synergie entre dispositifs R sultats attendus Organiser une op ration innovante Favoriser l orientation et l exp rimentation professionnelle R sultats attendus 200 jeunes Faciliter l acc s la formation qualifiante et pr qualifiante ou remise niveau Axe n 2 ciblant R sultats attendus 100 jeunes les moins de 26 ans Fa Favoriser le soutien individualis l acc s l emploi lt 6 mois ou contrats aid s R sultats attendus 40 mises en relation sur des activit s d insertion 200 mises en relation vers l emploi Renforcer l accueil et le suivi des jeunes sans dipl me ni qualification R sultats attendus 80 jeunes Sur l agglom ration de Ch teauroux deux axes strat giques ont ainsi t identifi s e axe n 1 Enrayer les effets li s la pr carit et l appauvrissement en am liorant les conditions de vie des habitants et en mobilisant l ensemble des acteurs locaux sur le traitement progressif des causes cet axe cible une population particuli re les plus de 26 ans e axe n 2 D velopper les capacit s de r ussite des enfants et des jeunes en r duisant les risques d checs et en d veloppant leur socialisation cet axe cible les moins de 26 ans L agglo
106. i des quartiers de la g ographie prioritaire du Cucs de Besan on Ce travail d optimisation des potentiels se fera dans une relation troite entre les partenaires du Cucs de Besan on le plus en amont possible des projets d implantation Compte tenu de l organisation locale en mati re de partage de comp tences ce programme de travail s tablira dans un partenariat troit entre l tat la ville de Besan on et la communaut dagglom ration du Grand Besan on en association avec les autres partenaires du contrat engag s dans une politique active de soutien au d veloppement conomique INe retenir que les donn es qui font sens L tat des lieux ne peut se limiter quelques donn es cl s C est leur analyse qui est importante Certaines donn es ne font sens qu en comparaison dans le temps ou dans l espace avec d autres territoires Par exemple le taux de ch mage d un quartier ne dit rien s il n est pas compar celui de la ville de l agglom ration ou du bassin d emploi Au del de la comparaison des taux de ch mage et de leurs carts entre les quartiers politique de la ville et le reste du territoire le nombre brut de demandeurs d emploi habitant un quartier prioritaire donne une indication sur l ampleur des efforts d ployer L expertise des acteurs de l emploi et du social doit tre sollicit e pour bien comprendre la r alit qui se cache derri re les chiffres Le diagnostic est aussi le moment de
107. ie Les objectifs et crit res des cucs sont impr cis et les processus de programmation rel vent de l intuition Les actions programm es dans les cucs sont tr s marqu es par l approche sociale en direction des publics en difficult d insertion et peu articul es avec 15 14 1 les actions de m diation emploi et de relation directe avec les entreprises Le d veloppement conomique est mal int gr dans les interventions inscrites dans les cucs 23 s s articulation entre ZFU et cucs reste faible 7 3 16 L approche par territoire reste difficile pour les acteurs de l emploi et de l insertion et entrave par cons quent 13 15 3 l adaptation des politiques et dispositifs de droit commun aux sp cificit s des quartiers politique de la ville Les outils de pilotage sous forme d indicateurs de suivi relatifs la situation de lemploi en ZUS et relatifs aux 18 7 6 b n ficiaires ZUS de la politique de l emploi fait d faut Le cucs n a pas d effet d entra nement sur la mobilisation du FSE et du volet urbain du Feder 16 E 8 Le volume des cr dits additionnels du FSE affect s P E z 12 10 9 sur les quartiers prioritaires n est pas mesurable L effet levier des cr dits sp cifiques ville sur les cr dits de droit commun n est pas mesurable 1 10 8 Les coop rations PLIE cucs sont encore tr s limit es 16 16 o Volet emploi insertion d veloppement conomique
108. ie e concentrer les actions permettant de lever les freins l emploi en amont des d marches des parcours d insertion professionnelle savoir tre ateliers linguistiques chantiers d insertion pr professionnalisant c est le choix op r par la ville de Lille et l tat dans l articulation de leurs interventions pour financer gr ce aux cr dits sp cifiques des parcours sociaux en amont de l insertion professionnelle e mettre en uvre des actions innovantes et des exp rimentations dont l valuation conduirait ou non l int gration dans le droit commun avec comme exemples l cole des march s de Lille ou les Clubs jeunes ZUS Marseille L int gration ventuelle dans le droit commun doit tre pens e lors de la conception de l action L articulation entre parcours sociaux et parcours PLIE au PLIE de Lille les cr dits sp cifiques mobilis s en amont des parcours d insertion professionnelle En 2007 face la diminution des cr dits FSE mobilisables par le PLIE de Lille celui ci s est trouv en difficult pour financer ou cofinancer des actions ayant pour objectif la lev e de freins l emploi Une articulation entre PLIE et politique de la ville a t trouv e le PLIE recentre ses financements sur les actions vis e professionnelle et la construction de parcours professionnels les moyens de la politique de la ville tant fl ch s sur des actions en amont de l insertion professionnelle visant la le
109. ient compl ter une s rie d engagements en faveur des publics des quartiers notamment dans les domaines de l insertion par l activit conomique IAE de la cr ation d activit de la formation professionnelle et relatifs P le emploi Les enjeux de la r flexion partenariale engag e par le Secr tariat g n ral la Ville Apr s trois g n rations de contrats de ville les contrats urbains de coh sion sociale cucs formalisent depuis 2006 le partenariat entre l tat et les collectivit s locales en mati re de politique de la ville Ce partenariat est fond sur des priorit s d intervention th matiques d finies par le Comit interminist riel des villes du 9 mars 2006 acc s l emploi et d veloppement conomique am lioration du cadre de vie r ussite ducative pr vention de la d linquance sant L objectif poursuivi est la concentration des interventions sur des th matiques consid r es comme prioritaires Politique contractuelle entre l tat et les collectivit s territoriales les contrats urbains de coh sion sociale cherchent promouvoir une logique de projet et visent le renforcement des partenariats locaux Il s agit notamment de r aliser un diagnostic partag du territoire permettant ensuite la d finition d objectifs pr cis et leur d clinaison en programmes d actions directement valuables L valuation nationale du volet emploi insertion et d veloppement conomique des cucs r alis e en
110. ier L animateur est int gr au collectif de son agence et participe aux r unions de l agence La coordination des clubs est assur e par une animatrice d quipe P le emploi Le club aide le jeune dans sa recherche d emploi par e un accompagnement personnalis et constant disponibilit permanente de l animateur trice e l apport d une m thodologie et de techniques de recherche d emploi et un entra nement pratique e l mulation d un groupe 10 12 jeunes e la mise disposition d un espace de travail quip t l phone ordinateur Le parcours dans le club est structur de la mani re suivante e un entretien initial avec l animateur qui permet de valider le projet de recherche d emploi du jeune et sa motivation il se conclut par la signature d un contrat avec le jeune e une semaine d acquisition pratique des techniques de recherche d emploi e puis d s la deuxi me semaine un parcours de travail et de suivi alternant travail en collectif avec l animateur trice deux trois demi journ es par semaine travail personnel du jeune recherche d offres criture de courriers contacts par t l phone rendez vous avec des employeurs entretien individuel hebdomadaire avec l animateur point sur les recherches conseil d finition d objectifs de travail pour la semaine suivante fr quence moindre des entretiens apr s le premier mois L animateur du Club jeune est un conseiller P le emploi d
111. in de coh sion sociale Contrat d insertion dans la vie sociale D l gation g n rale l emploi et la formation professionnelle Direction r gionale des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi Dotation de solidarit urbaine Entreprise d insertion tablissement public national d am nagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux tablissement public de coop ration intercommunale Entreprise de travail temporaire d insertion Fondation agir contre l exclusion Fonds europ en de d veloppement r gional Fonds d intervention pour les services l artisanat et le commerce Fonds social europ en Gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences Insertion par l activit conomique M thodes d valuation des actions de nature structurelle Organisme paritaire collecteur agr Programme d int r t communautaire programme europ en Plan local pluriannuel pour l insertion et l emploi Parcours personnalis d accompagnement dans l emploi Projet de r novation urbaine Projet urbain int gr Structure d insertion par l activit conomique Sch ma de coh rence territoriale Secr tariat g n ral du comit interminist riel des villes Secr taire g n ral aux affaires r gionales dans une pr fecture de r gion Service public de l emploi Union europ enne Zone franche urbaine Zone urbaine sensible Volet emploi insertion d veloppement conomique des
112. insertion d veloppement conomique des cucs 21 e Remarque la plupart des diagnostics cucs se concentrent sur les besoins notamment sur la demande d emploi or savoir o travaillent les habitants des ZUS est aussi important que de conna tre le nombre de demandeurs d emploi inscrits e des donn es sur les outils mobilis s le recensement des acteurs pr sents sur le territoire et des politiques publiques mises en uvre e C est d s ce stade que les acteurs appr hendent le droit commun c est dire les politiques publiques mises en uvre hors moyens sp cifiques de la politique de la ville les actions de P le emploi des missions locales de l intercommunalit de la r gion du d partement en faveur de l insertion e des donn es sur les freins l emploi mobilit soins h bergement logement etc issues de la connaissance empirique des diff rentes structures accompagnant les personnes P le emploi mission locale PLIE travailleurs sociaux des conseils g n raux SIAE Les centres de ressources r gionaux de la politique de la ville les correspondants r gionaux de la politique de la ville les d l gu s du pr fet les ateliers sant ville les plateformes de services mobilit sont autant de ressources mobiliser ce stade voir le site http i ville gouv fr Principales sources de donn es activit et emploi a Les donn es globales sur le territoire sources nationales diffusan
113. ion accrue et proportionn e aux situations locales des politiques de droit commun manant de l Etat et des collectivit s locales concern es dont celle relevant tout sp cifiquement de l insertion professionnelle est une autre illustration de cette priorit Herv Masurel Secr taire g n ral du CIV Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 8 Introduction Avant de revenir sur les enjeux portant sur le volet emploi insertion et d veloppement conomique des cucs il est int ressant d effectuer un balayage des trente derni res ann es Ce rapide aper u historique vise rep rer dans quels mouvements de fond se situe aujourd hui le d bat que le Secr tariat g n ral du CIV SGCIV a souhait mener Il ressort trois ph nom nes d abord la multiplicit des approches et la diversit des r ponses apport es par diff rents acteurs aux modifications de l environnement social et conomique ensuite l affirmation de l importance du territoire ainsi que la n cessaire participation des usagers ou habitants enfin le mouvement de d centralisation qui vient renforcer les deux ph nom nes pr c dents en permettant l intervention en premier plan d acteurs publics autres que l tat et ses services ces ph nom nes de fond s ajoute un l ment de contexte plus r cent l affirmation par le pr sident de la R publique de l intervention de l tat en faveur des quartiers prioritaires Les mouvements d
114. ires les donn es existantes L int r t de cette analyse partag e est de faciliter la mise en perspective des donn es dans le temps La mission locale est quant elle une ressource de premier ordre concernant les jeunes de 16 25 ans gr ce l outil de suivi Parcours 3 Dans le cadre de sa convention pluriannuelle d objectifs qui formalise la coop ration de l tat et de la collectivit locale sur des objectifs pr cis un diagnostic du territoire a t r alis Celui ci est une source d information pour le volet emploi insertion d veloppement conomique du cucs La connaissance des jeunes accumul e par la mission locale et notamment des jeunes des quartiers prioritaires constitue un autre apport pour le volet emploi des cucs En 2007 les missions locales ont accueilli 175 000 jeunes habitant en zones urbaines sensibles soit 18 de l ensemble des jeunes accueillis dans les 5 800 lieux d accueil du territoire fran ais Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 20 Le diagnostic territorial du Grand Nancy fournit une illustration de la mobilisation des ressources locales sur la r alisation du diagnostic territorial La participation de nombreux acteurs au diagnostic permet de d gager une vision partag e du territoire et des objectifs g n raux d intervention Exemple le diagnostic de territoire r alis par la maison de l emploi du Grand Nancy La maison de l emploi du Grand Nancy a con
115. is des chefs projet cucs communaux lorsque les projets tudi s rel vent de leur comp tence Missions de l instance technique unique e mettre en uvre des objectifs op rationnels du pr sent protocole gr ce l animation au suivi et l valuation des actions men es e mettre un avis sur les actions propos es e jouer un r le d impulsion sur le territoire e formuler des r ajustements ventuels et des propositions nouvelles si n cessaire e veiller l ex cution des actions Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 57 3 La question de la gouvernance La gouvernance territoriale renvoie aux diff rentes fa ons de parvenir une bonne coordination des acteurs mobilis s sur un plan d action dans un monde o le savoir et le pouvoir sont dispers s La technologie de la gouvernance se rapporte aux nombreux moyens par lesquels e les individus et les institutions publiques priv es et civiques g rent les affaires collectives e les diff rents int r ts acceptent et surmontent leurs diff rences e les multiples acteurs et organisations participent un processus permanent de concurrence de coop ration et d apprentissage formels L OCDE identifie cinq obstacles entravant les initiatives prises par des acteurs diff rents pour mettre en place et animer une gouvernance locale et formule quatre pr conisations pour am liorer la gouvernance territoriale ICinq obstacles e le manq
116. isionnelle des emplois et des comp tences GPEC Concernant les collectivit s toutes leurs politiques et leurs financements sont a priori de l ordre du droit commun pour ce qui concerne leur champ de comp tence Toutefois l exemple de la r gion Nord Pas de Calais certaines collectivit s ont vot des lignes budg taires clairement d di es des objectifs de politique de la ville et qui ne peuvent tre mobilis es que sur des territoires prioritaires L o existent des intercommunalit s il s agit d tre vigilant sur les comp tences prises par celles ci et sur la volont politique d int grer la politique de la ville dans leur projet Lorsque l intercommunalit a en charge le d veloppement conomique l insertion et la politique de la ville il est clair que la mobilisation des acteurs et la coordination des actions vers un m me objectif strat gique en sont grandement facilit es Cela renvoie la question du pilotage et la gouvernance des interventions locales sur l emploi l insertion et le d veloppement conomique Il est constat que le pilotage gagne en coh rence si c est le m me lu qui est en charge du d veloppement conomique de l insertion et de la politique de la ville La notion de droit commun est tr s souvent appr hend e par l entr e budg taire les cr dits de droit commun mais de fait les interventions sur ce sujet visent tant t les cr dits tant t les dispositifs tant t les politiqu
117. isons de l emploi Deux enqu tes ont t men es courant 2010 aupr s des directeurs de missions locales de maisons de l emploi et de PLIE Les questionnaires ont t valid s par les deux groupes de travail et relay s aupr s de leurs membres par e l Alliance Villes Emploi pour les PLIE et les maisons de l emploi e le Conseil national des missions locales pour les missions locales Ont r pondu ces enqu tes e 43 PLIE et ou maisons de l emploi e 73 missions locales Les r sultats des enqu tes pr c d s d une synth se sont pr sent s ci apr s Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 73 L enqu te r alis e aupr s des missions locales La synth se de l enqu te La quasi totalit des 73 missions locales r pondantes couvrent au moins un territoire en cucs Une majorit d entre elles 57 ont contribu au diagnostic territorial pr alable au cucs elles sont un peu moins nombreuses 53 avoir contribu la d finition de la strat gie insertion et de la strat gie emploi sur les quartiers prioritaires Seules 19 des missions locales r pondantes ont contribu la d finition de la strat gie de d veloppement conomique pour les quartiers prioritaires Si les missions locales sont bien associ es la phase du diagnostic du chemin reste parcourir concernant la strat gie notamment le volet d veloppement conomique L enqu te confirme l investissement des mis
118. ition de la strat gie de d veloppement conomique pour les quartiers prioritaires oui pour 19 Les pourcentages sont calcul s sur les exprim s Mise en place d actions sp cifiques ILa mission locale a t elle mis en place des actions sp cifiques concernant l accueil et l information des jeunes des quartiers prioritaires e Oui 73 des exprim s 6 non r ponses Exemples d actions installation d une antenne dans le quartier en cucs accueil commun avec l ducation nationale pour les jeunes d crocheurs cr ation d un espace informatique permanences dans les quartiers et rencontres avec les entreprises r unions avec les partenaires personne ressource unique pour les associations du quartier en ZFU semaine pour une insertion r ussie ouverture d un cyber emploi en acc s libre tous les matins cr ation d un poste de charg de projet rep rage des acteurs potentiellement relais proposition d ateliers techniques recherche d emploi dans les centres sociaux Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 76 implantation d antennes et articulation avec les acteurs sociaux ducatifs associatifs et conomiques organisation d informations collectives hebdomadaires recrutement d un adulte relais pour travailler avec les acteurs du quartier animation d ateliers ILa mission locale a t elle mis en place des actions sp cifiques concernant l accom pagnement
119. l iii 69 Le groupe de travail SGCIV PLIE et maisons de l emploi 71 Les participants au groupe de travail iii 71 Les enqu tes aupr s des missions locales des PLIE et maisons de l emploi 73 L enqu te r alis e aupr s des directrices et directeurs de missions locales synth se 74 L enqu te r alis e aupr s des directrices et directeurs de missions locales r sultats 76 L enqu te r alis e aupr s des PLIE int gr s ou non une MDE 82 L enqu te r alis e aupr s des PLIE int gr s ou non une MDE r sultats 84 L enqu te r alis e aupr s des maisons de l emploi sans PLIE 91 L enqu te r alis e aupr s des maisons de l emploi sans PLIE r sultats seeeeeeeeeeeeeeeeeee 93 2 Fiches t ChniIQUeS ss sise frise scene rte mens steel lent tante au re 97 Les d l gu s du pr fet dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville 97 L s maisons de l Mplotssssssssnsssssssnsnis this EErEE EEEN EAEE OSESE teens odar Ereni TEER EES 98 les PIE a ini an ESEE EE E 100 kes missions I0tales sssssrsenenisidhsstsnisstente sis risd seriene EErEE ETEEN Erns ENESESSE ASNS r EErEE EE 103 le parcours d inserti N ksirt eiert canine tre end den entr en ete ete nan lessons eneent ni paai 105 La contribution des bailleurs l emploi dans les quartiers 107 La mise en uvre des clauses sociales dans les march s pu
120. la strat gie emploi pour les quartiers prioritaires NR 1 4 Oui 5 Non Avez vous contribu la d finition de la strat gie de d veloppement conomique pour les quartiers prioritaires NR 1 1 Oui 8 Non La MDE participe t elle aux organes de pilotage du cucs NR 1 3 Oui 6 Non Des repr sentants de la politique de la ville sont ils associ s aux travaux de la MDE NR 2 6 Oui 2 Non Le plan d action strat gique de la MDE cible t il les habitants ou les acteurs des quartiers politique de la ville NR 1 6 Oui 3 Non Si oui sur quel axe Plusieurs r ponses possibles 4 Observation anticipation et adaptation du territoire 6 Acc s et Retour l emploi 3 D veloppement de l emploi et cr ation d entreprise L animation du volet emploi insertion et d veloppement conomique du cucs a t il t d l gu la MDE NR 1 2 Oui 7 Non Mobilisez vous du FSE au titre de l axe 3 sous mesure 332 du PO 2007 2013 qui vise les actions en faveur des habitants des ZUS NR 1 1 Oui 8 Non Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 92 R sultats pour les 10 MDE seules sans PLIE concern es par un cucs Les points forts du cucs Plut t Sluser Ne sait d accord pas pas d accord Le cucs facilite l intervention du PLIE dans les quartiers prioritaires Le cucs permet de construire et mettre en uvre des actions sp cifiques r pondant aux besoins des habitants T 0
121. le cadre des cucs e Dans le cadre des cucs les op rateurs sur le volet insertion emploi d veloppement conomique peuvent tre nombreux et tr s divers des centres sociaux aux chambres de commerce e Que conna t on de ces intervenants Quelles sont leurs interventions Comment sont elles coordonn es ILa question de la gouvernance du volet insertion emploi d veloppement conomique des cucs e Comment les lus se positionnent ils sur cette question e En quoi et comment la gouvernance mise en place sur ce volet facilite t elle le partenariat entre acteurs divers e Quel mode d organisation et quel positionnement du chef de projet politique de la ville Les participants au groupe de travail e ARCA V ronique P le emploi directrice de l agence de Torcy e ARSENDEAU Michel Centre de formation et de professionnalisation des Lacs de l Essonne e BELVAL Luc coop rative d tude E2i e BOS Alain P le emploi directeur territorial des Bouches du Rh ne e BOUITMAN Abder Mission locale de l agglom ration de Montpellier directeur adjoint e BRUNOT St phane Sous pr fet charg de mission pour la politique de la ville du Pas de Calais e BUREAU Nicolas SGCIV stagiaire e CATEL Pierrette CNML charg e de mission e CAVALLARO Brigitte Mission locale de Marseille directrice Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 69 e CLERC Fabrice Mission locale pour les jeunes de l Auxerrois direct
122. le de l emploi et du march du travail e d indiquer les conditions dans lesquelles P le emploi participe la mise en uvre des actions relevant de la politique de l emploi e de d terminer le suivi de l action de P le emploi dans le cadre du service public e d encadrer les conditions dans lesquelles P le emploi coop re avec les maisons de l emploi les missions locales l AFPA et les autres intervenants du service public de l emploi Cette convention qui constitue le cadre de r f rence d une d clinaison op rationnelle de l intervention de P le emploi au regard des sp cificit s territoriales rev t un enjeu strat gique majeur pour que soient pris en compte les besoins propres aux quartiers prioritaires Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 37 De mani re compl mentaire la convention pluriannuelle d objectifs CPO qui organise la globalit du partenariat entre l tat et la mission locale et implique ses partenaires en particulier les collectivit s territoriales constitue un cadre pertinent pour fixer des objectifs et des moyens visant les jeunes qui r sident dans les quartiers prioritaires compte tenu de l analyse qui est faite de leurs besoins En coh rence avec les conventions annuelles r gionales CAR et les CPO les conventions de partenariat renforc entre P le emploi et les missions locales r gionales et d clin es au plan local permettent de clarifier les relations sur
123. les travail pr paratoire men avec P le emploi la maison du d partement et la mission locale op ration 1000 b tisseurs visant favoriser l insertion sociale et professionnelle dans le BTP de jeunes en recherche d emploi prioritairement issus des quartiers ZUS op ration ambassadeurs de l emploi action de prospection d animation et de prospection du territoire associant les jeunes dans le cadre d une d marche de marketing territorial convention de partenariat avec la RATP et action sp cifique de recrutement de jeunes femmes issues des ZUS pour acc der au m tier de chauffeur de bus op ration jobs dating exclusivement r serv e aux jeunes du quartier en ZUS Visite d entreprises de CFA pour les contrats en alternance sessions de recrutement travail avec le club Face et le PLIE sur la gestion de la clause d insertion ISur le territoire du cucs la mise en uvre du volet insertion a t elle t confi e la mission locale e Oui 12 e Non 88 e 8 non r ponses Les missions locales qui ont r pondu au questionnaire ne connaissent pas tr s majoritairement ou tr s mal P le emploi est cit deux fois la maison de l emploi une fois le porteur du volet insertion du cucs ILa mission locale a t elle t financ e par le cucs pour mettre en uvre des actions sur son territoire e Oui 72 e Non 28 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 78 I Types d
124. les habitants des quartiers prioritaires y compris hors de leur quartier et les actions qui visent structurer le d veloppement du quartier par une action forte en faveur de l implantation d entreprises de commerces ou par des op rations d am nagement On distingue ainsi deux types de strat gies d action dans les cucs mais insuffisamment diff renci es et peu explicit es e la premi re cherche am liorer l acc s l emploi des habitants des quartiers prioritaires en renfor ant les liens avec le tissu des entreprises locales e la seconde vise promouvoir le d veloppement conomique dans les quartiers en actionnant les diff rents outils d am nagement de soutien la cr ation d entreprise d appui l accueil des petites entreprises de d veloppement de l immobilier d entreprises Dans le premier cas les actions r aliser rel vent de la relation entreprise en tant qu objectif des parcours d accompagnement l emploi et du placement On y trouve toutes les actions qui font intervenir les entreprises comme employeurs ou employeurs potentiels ainsi que des op rations permettant de travailler le plus en amont possible des projets d implantation d entreprises pour m nager le temps de pr paration des personnes montage d op rations emploi formation par exemple Dans le deuxi me cas ce sont les op rations d am nagement de revitalisation des commerces d infrastructures de transport qui sont mises en uv
125. liers les entreprises d insertion El les entreprises de travail temporaire d insertion ETTI les associations interm diaires Al et les ateliers et chantiers d insertion ACI Les r gies de quartier RQ constituent un cas particulier Elles ne sont pas au sens strict des SIAE m me si elles mobilisent souvent les agr ments du secteur de l IAE travers des activit s conomiques d am lioration du cadre de vie et des activit s de d veloppement du lien social les RQ visent l insertion sociale professionnelle et citoyenne d habitants de quartiers d favoris s Elles interviennent essentiellement sur les quartiers prioritaires Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 9 d velopp es uniquement dans le secteur du travail social Les centres d adaptation la vie active Cava proposent ainsi des personnes tr s marginalis es ou menac es d inadaptation un travail r mun r pour permettre une r insertion sociale Dans le m me temps se cr e la premi re r gie de quartier dans le quartier de l Alma Roubaix cr ation faisant suite l intervention d habitants dans des op rations de restructuration de leur quartier e Les missions locales sont cr es en 1982 dans la foul e du rapport de Bertrand Schwartz Celui ci constate que principales victimes de la crise conomique les jeunes ont un taux de ch mage trois fois plus lev que celui des adultes La s lection op r e par l cole se do
126. ltiple pour les r gies de quartier approche globale et transversale pour la politique de la ville e l implication des publics concern s appara t d j comme une condition centrale et indispensable la r ussite de l action Un autre mouvement de fond marque galement les trente derni res ann es la d centralisation et l implication de plus en plus importante des collectivit s locales dans la politique de l emploi et de l insertion Les lois de d centralisation de 1982 marquent une tape dans l volution des politiques de formation et de d veloppement conomique l tat n tant plus d sormais le seul intervenant public Les plans locaux d insertion PLI l poque puis PLIE invent s partir de 1990 en Nord Pas de Calais puis essaim s sur tout le territoire fran ais ent rinent l implication des collectivit s locales dans le champ de l insertion et de l emploi en particulier les communes et leurs groupements et leur volont d intervenir c t de l tat et g n ralement de la r gion et du d partement l chelle de la commune ou de l intercommunalit La cr ation des maisons de l emploi institu es par le plan de coh sion sociale de 2005 vient confirmer ce mouvement de coop ration entre l tat et les collectivit s auquel se sont joints l ANPE et les Assedic aujourd hui P le emploi ainsi que diff rents acteurs publics ou priv s Le discours du 8 f vrier 2008 du pr sident de la R publiqu
127. luation des r sultats vise en effet appr cier l atteinte des objectifs fix s ce qui n est pas possible si l objectif n est pas clairement formul Dans un dossier partag ce mode de formulation permet de mandater explicitement un chef de file sur un objectif d fini Les objectifs strat giques correspondent aux effets recherch s moyen et long terme sur le quartier Ces effets concernent les populations les plus fragilis es population cible et plus globalement l ensemble des habitants du quartier par exemple l am lioration du lien social Le plan d action se donne quant lui des objectifs court terme en direction de la population cible du quartier am liorer l entr e en formation d habitants du quartier augmenter le nombre de jeunes du quartier accompagn s par la mission locale Les actions mener d crivent le mode op ratoire pour atteindre les objectifs du plan d action Par exemple la cr ation d une r gie de quartier vise d velopper les services aux habitants proposer des postes de travail et associer les habitants aux activit s mises en uvre la tenue d une permanence de la mission locale vise renforcer l accompagnement des jeunes du quartier une action de formation mont e l ext rieur du quartier vise la qualification des habitants du quartier d velopper leur mobilit etc Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 52 Axes Objectifs Les pilotes strat
128. m ration de Ch teauroux souhaite jouer un r le facilitateur sans concurrencer les acteurs locaux Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 53 Chacun des axes strat giques a t d clin en objectif et des pilotes ont t d sign s le cucs a t positionn en pilotage sur le lien entre l conomie et le social le PLIE pilote l ing nierie de parcours la maison de l emploi pilotant elle l anticipation des besoins en ressources humaines du territoire On retrouve ici les objectifs strat giques Chacun des objectifs strat giques est d clin en objectif op rationnel accompagn de r sultats attendus quasiment tous quantitatifs Viennent enfin les actions et les partenaires ressources rep r s La notion de pilote ou de chef de file est intrins quement li e au pilotage par objectifs La d signation des pilotes et l animation de ceux ci permettent de constituer le partenariat strat gique condition n cessaire la prise en charge des axes strat giques et des besoins du territoire La constitution de ce partenariat strat gique doit trouver sa traduction au niveau de la gouvernance Au niveau op rationnel d autres partenariats peuvent se constituer les partenariats d action Diff rents acteurs sont rassembl s et coordonn s par un chef de file et sont rendus responsables de la r alisation d une action ou d un ensemble d actions avec des objectifs explicites atteindre Sur le volet emploi d
129. mat rialis e en les rendant signataires du cucs au titre du volet emploi insertion et d veloppement conomique Selon les territoires les modalit s de mise en uvre d une gouvernance commune peuvent diff rer afin de prendre en compte la r alit m me du territoire et des acteurs de celui ci Sur la communaut urbaine du Grand Nancy qui compte 270 000 habitants les niveaux politiques et techniques de la gouvernance sont explicit s ainsi que les niveaux de pilotage du cucs dans sa globalit et sur son volet emploi et insertion On retrouve la communaut d agglom ration de Ch teauroux la distinction entre pilotage politique et pilotage technique la distinction entre approche globale et d clinaison th matique de celle ci pour autant les modalit s de gouvernance mises en uvre apparaissent diff rentes en premi re approche Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 59 Dans le suivi et la f d ration des nergies le chef de projet politique de la ville joue un r le essentiel Son positionnement la vision globale qu il a du territoire sa connaissance des acteurs constituent autant d atouts dans la convergence des actions et des acteurs Le chef de projet dont la posture est d tre impartial vis vis des diff rents partenaires fait preuve de recul par rapport aux r sultats obtenus par les diff rents porteurs d actions Il a ainsi la capacit de cr er des r seaux visant traiter de questions non p
130. ment urbain visant l am nagement des centres urbains et des quartiers existants et de l op ration habitat et vie sociale en 1977 Ce programme vise la r habilitation des grands ensembles portant la fois sur les caract ristiques des logements les espaces collectifs et les quipements de quartier Ce programme est la fois une politique urbaine et une politique sociale la transversalit est d j pr sente plusieurs minist res tant impliqu s et la participation des habitants y est d j abord e e La circulaire n 44 du 10 septembre 1979 du minist re de la Sant et de la S curit sociale fournit un premier cadre l gal l insertion par l activit conomique IAE C est partir de cette circulaire que des premi res aides d tat vont venir conforter les activit s conomiques 1 L insertion par l activit conomique est aujourd hui un secteur d activit conomique dont la finalit est l insertion ou la r insertion des personnes exclues et loign es du march du travail Les structures d insertion par l activit conomique SIAE qui composent ce secteur d veloppent une double activit conomique et sociale Les parcours d insertion mis en uvre par les SIAE reposent sur une activit salari e et un accompagnement adapt professionnel et social Le secteur de l IAE reconnu par l article L5132 1 du code du travail comprend quatre types de structures correspondant quatre agr ments particu
131. met d identifier plus pr cis ment ce qui rel ve d une politique de l emploi et ce qui s inscrit dans une perspective de d veloppement conomique Il y a en la mati re un effort produire pour renforcer la territorialisation des politiques de l emploi Cette strat gie requiert une approche plusieurs chelles celle du quartier politique de la ville o sont men es les actions pour l emploi doit s articuler avec le territoire largi du bassin d emploi auquel correspondent les logiques de d veloppement conomique L tat les collectivit s territoriales et les acteurs locaux doivent se mobiliser sur des objectifs communs La mobilisation des cr dits dits de droit commun de l tat et des collectivit s territoriales est une condition fondamentale de l application d une strat gie et de l association des acteurs du d veloppement conomique et de l emploi La politique contractuelle de la politique de la ville n est pas r ductible une accumulation de cr dits sp cifiques ces derniers doivent intervenir en compl ment pour cr er un effet de levier L tat et les collectivit s locales doivent s attacher au rep rage et au fl chage des cr dits et mesures en proportion des besoins constat s localement Le recours aux fonds structurels europ ens repr sente une opportunit suppl mentaire pour les politiques d emploi et d insertion qui pour l heure est sous utilis e Autant d l ments qui pointent l int r t
132. mmes BRMI DETLD personnes d saffili es prises en charge dans aucun dispositif de droit commun Les indicateurs de suivi quantit Nombre d offres d emploi propos es aux publics accompagn s dans le cadre d une action cucs CDD et CDI hors contrats dont jeunes de 26 ans femmes BRMI quantit DETLD personnes d saffili es aid s Nombre de personnes b n ficiaires de contrats aid s CAE Contrat d avenir CIE CI RMA au titre d une action cucs quantit dont DETLD BRMI jeunes de 26 ans Nombre de personnes prises en charge dans le cadre du cucs orient es vers une action d insertion professionnelle de droit commun Les dont jeunes de 26 ans femmes BRMI DETLD personnes d saffili es prises indicateurs en charge dans aucun dispositif de droit commun d impact quantit valuation z Nombre et taux de sorties positives emploi formation qualifiante toutes actions cofinanc es confondues dont e sortie qualification e sortie emploi dont lt ou 3 mois de 3 6 mois gt 6 mois Pour chaque type de sortie part des jeunes de de 26 ans femmes BRMI DETLD quantit Efficacit appr ciation des r sultats au regard des objectifs Sur quels freins l emploi ces actions ont elles permis d agir Pour les personnes non sorties vers de l emploi quelles difficult s ont t lev es Quel travail restait il mener la sortie du di
133. mploi insertion d veloppement conomique des cucs 4 11 12 14 15 15 16 19 20 20 20 21 24 24 25 26 26 26 26 27 29 31 32 35 35 35 36 37 38 Une meilleure mobilisation des fonds structurels europ ens pour les quartiers prioritaires 43 Le cadre g n ral de mise en uvre des fonds structurels 43 Les crit res d ligibilit 43 Les interventions des fonds structurels en faveur du d veloppement urbain 43 La valeur ajout e du FSE sur les politiques d emploi et d insertion 45 La faible mobilisation du FSE selon une logique de projet de quartier 45 Le manque d ing nierie de projet disposition des villes et des agglom rations pour mieux mobiliser le FSE 46 Ce qu il faut retenir 49 La mise en uvre de la strat gie et la gouvernance 51 1 Le pilotage par objectifs 52 2 L appel projets 55 3 La question de la gouvernance 58 Cinq obstacles 58 Quatre pr conisations 58 4 L valuation 62 Extrait du r f rentiel d valuation des cucs des Hauts de Seine volet emploi et d veloppement conomique 64 Ce qu il faut retenir 65 Documents de travail 67 1 Annexes 69 Le groupe de travail SGCIV missions locales 69 Les participants au groupe de travail 69 Le groupe de travail SGCIV PLIE et maisons de l emploi 71 Les participants au groupe de travail 71 Les enqu tes aupr s des missions locales des PLIE et maisons de l emploi 73 L enqu te r alis e aupr s des missions local
134. mploi e Organismes de formation MA a e Missions locales e Employeurs de salari s en Acc s des activit s e PLIE contrats aid s tapes d insertion e Maisons de l emploi e Bailleurs sociaux clause professionnelle e SIAE e March s publics clause e Anru clause e P le emploi e Maisons de l emploi Aide la recherche d emploi e Op rateurs priv s de placement Missions locales PLIE e Clubs d entreprises e Associations Aide la cr ation e Chambres consulaires e R seaux d appui la cr ation e Associations locales d aide aux cr ateurs d entreprise d activit s e P le emploi e Plateforme d initiatives locales e Maisons de l emploi e Services d action conomique Maisons de l emploi D veloppement Villes communaut s e Chambres consulaires conomique local e Conseil r gional e Agences de d veloppement Les acteurs tant rep r s il peut tre pertinent de les ordonner et de les pr senter sous forme de sociogramme ou de sch ma faisant ressortir des familles d acteurs Ch teauroux le public a t plac au centre d un sch ma et les acteurs ont t class s selon deux crit res les services propos s au public d une part et la distinction entre gestionnaires de parcours et op rateurs et prestataires d autre part Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 17 tat des lieux des services et des structures de la zone d emploi de Ch
135. n de l emploi celle ci concr tise sa mission de coordination locale au service de l emploi Juridiquement la maison de l emploi est une association ou un groupement d int r t public GIP Les membres constitutifs obligatoires disposent de la majorit des voix au sein du conseil d administration et du bureau Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 98 La volont de favoriser la coordination et la compl mentarit des acteurslocauxenmati re d emploi travers quatre axes d intervention L intervention des maisons de l emploi est structur e autour de quatre axes obligatoires qui traduisent la volont de leur confier la coordination des acteurs locaux de la politique de l emploi L ancrage territorial de la politique de l emploi est ici affirm les maisons de l emploi ayant privil gier la compl mentarit des acteurs locaux et non de d velopper une offre de service d j existante Les cinq axes d intervention des maisons de l emploi sont les suivants e le d veloppement d une strat gie territoriale partag e du diagnostic au plan d actions e l anticipation des mutations conomiques e la contribution au d veloppement de l emploi local e la r duction des obstacles culturels ou sociaux l acc s l emploi e l accueil l information et l orientation des personnes qui est un axe optionnel sous r serve de certaines conditions pour b n ficier d un financement de l tat Le pr alabl
136. n diagnostic qui soit r ellement partag e le renforcement de l articulation entre l emploi et le d veloppement conomique e la construction d un v ritable plan d action et la clarification des r les et apports des diff rents acteurs dans celui ci e l inscription de l acc s au droit commun pour toutes les actions financ es par le cucs e la reconnaissance du cucs comme facilitateur d exp rimentations Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 75 R sultats de l enqu te r alis e aupr s des missions locales Les r pondants e 73 missions locales ont r pondu e 59 de ces missions locales ont au moins une implantation en ZUS La mission locale et le cucs IVotre territoire d intervention couvre t il des territoires concern s par un contrat de coh sion sociale cucs e 70 sur 73 missions locales 96 des exprim s couvrent au moins un territoire en cucs e 35 sur 73 6 non r ponses soit 52 des exprim s distinguent dans leur action cucs et ZUS Participation au diagnostic et la d finition de la strat gie I Avez vous contribu au diagnostic du territoire pr alable l laboration du cucs e 39 missions locales sur 73 5 non r ponses soit 57 des exprim s ont contribu au diagnostic territorial pr alable au cucs I Avez vous contribu la d finition de la strat gie e insertion oui pour 53 e emploi pour les quartiers prioritaires oui pour 52 e la d fin
137. nence de l enjeu le d ficit d emploi dans le mara chage et la m connaissance des emplois du mara ichage Une r union des potentiels financeurs de droit commun Direccte sur le volet emploi insertion la ville de Lille dans son volet animation territoriale s est tenue sous le pilotage de la pr f te d l gu e pour l galit des chances Cette r union a abouti e au soutien de l action et sa mont e en puissance par l interm diaire du cucs pour une dur e de trois ans e la mise en place d un comit de suivi avec l tat ce qui a permis la qualification du dispositif e la proposition de l unit territoriale de la Direccte en relation avec la r gion Nord Pas de Calais d un parcours de pr qualification pr paratoire l alternance permettant de constituer un vivier de candidatures pour l cole des march s e une r flexion sur la constitution d un groupement d employeurs pour l insertion et la qualification GEIQ permettant de porter des contrats de qualification et d amener les enseignes de la distribution adh rer au groupement e mettre en r seau l ensemble des partenaires contribuant aux m mes objectifs Le d l gu du pr fet accompagne le cadre p dagogique et fait le lien avec l cole de la deuxi me chance E2C de Roubaix avec laquelle l cole des march s partage valeurs et objectifs Les axes de progr s Il est d ores et d j pr vu une r union de l ensemble des partenaires d l g
138. nforcent les uns les autres mais peuvent aussi tre amplifi s par ceux l m mes qui les subissent Paradoxalement alors que l objectif des dispositifs d insertion est une meilleure prise en compte et int gration des exclus la soci t l effort de soutien ne se fait encore tr s souvent qu l aune d un parcours individuel qualifiant La r ussite d un parcours n est appr ci e que sous le seul aspect de la remise l emploi alors que l acquisition de comp tences transversales comp tences sociales ou g n riques et comportementales notamment l autonomie la responsabilit le relationnel les capacit s d initiative etc ont pris une importance majeure dans l conomie de services et pr sentent la particularit de ne s acqu rir qu en situation Un accompagnement global et un parcours d insertion professionnelle individualis Le parcours d insertion professionnelle doit tre global et en m me temps compl tement adapt chaque situation Il encha ne diverses tapes de mobilisation de formation d emplois en contrat aid en missions d int rim ou en CDD de moins de six mois et prioritairement d actions de recherche d emploi Ces tapes sont articul es entre elles Des mesures visant lever les freins p riph riques l emploi sont mobilis es en tant que de besoin aide la mobilit prise en compte de probl mes de sant de logement etc Chaque tape a un ou plusieurs objectifs particuliers Les
139. nsertion Elle est dot e de 54 5 millions d euros dont 47 millions d euros d concentr s en gestion au niveau r gional et 7 5 millions d euros r serv s au niveau central La sous mesure 332 relative aux ZUS n est pas d clin e dans toutes les r gions La sous mesure 312 Accompagnement des politiques communes PLIE qui est dot e de 439 millions d euros contribue pour partie financer des actions b n ficiant directement aux habitants des quartiers prioritaires sans pour autant que l on puisse en mesurer les volumes financiers Sa mise en uvre conduit rechercher des outils pour une meilleure articulation des programmations PLIE et cucs En effet bien que l ensemble du public accompagn dans le cadre d un PLIE n habite pas dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et que toutes les actions qui y sont programm es ne convergent pas syst matiquement vers le volet emploi insertion des cucs il s av rerait utile de pouvoir identifier pr cis ment les zones de convergence des deux dispositifs et leurs modalit s d interaction ce qui pose bien videmment la question de l articulation de leur gouvernance respective D autant plus que les op rateurs des volets emploi et insertion des cucs sont dans de nombreux cas les m mes qui margent galement la sous mesure r serv e aux PLIE Ces op rateurs ont galement la possibilit d marger sur l ensemble des quatre axes du programme op rationnel FSE suiv
140. nt en tant que de besoin associer ponctuellement des acteurs susceptibles de donner des clairages sur des probl matiques donn es L organisation et le suivi de ces rencontres sont assur s par la MOUS CAC en lien avec la mission de coh sion sociale de la pr fecture Le lieu de ces changes est tournant et chaque participant assure tour de r le l accueil de cette instance Huit r unions annuelles sont organis es Une ma trise d uvre urbaine et sociale compos e de l quipe Mous de la CAC et de la mission coh sion sociale de la pr fecture est en charge du suivi administratif et financier du dispositif de l valuation de l animation de diff rents groupes de travail li s la politique de la ville et constitue l interlocuteur privil gi de tous les acteurs susceptibles d tre concern s par la d marche ex porteurs de projets partenaires institutionnels Elle agit sous l autorit du comit de pilotage politique Des groupes th matiques sont constitu s par l quipe Mous CAC pr fecture pour examiner et prioriser les actions financer annuellement Ils peuvent dans leur champ de comp tence faire remonter des probl matiques aux instances d cisionnelles Les th matiques pressenties sont les suivantes citoyennet r ussite ducative ducation parentalit acc s l emploi et d veloppement conomique sant habitat et cadre de vie pr vention de la d linquance Des groupes te
141. ntre l orientation des jeunes et les mesures de la dynamique Espoir banlieues E2C engagement national contrat d autonomie etc 17 19 NR ILes 4 principaux points forts du cucs e Le cucs permet de construire et mettre en uvre des actions sp cifiques r pondant aux besoins des habitants des quartiers prioritaires pour 36 des r pondants e Le financement apport par le cucs permet de tester de nouvelles m thodes ou de nouvelles approches il facilite l exp rimentation et l innovation pour 30 des r pondants e Le cucs permet d adapter qualitativement l offre de service de la mission locale aux difficult s et besoins des habitants pour 27 des r pondants e Le cucs contribue financi rement au soutien du tissu associatif local pour 27 des r pondants Les points faibles du cucs plut t d accord e Le diagnostic du territoire est souvent incomplet peu objectiv et sans analyse r elle du besoin des personnes concernant l acc s l emploi 59 12 NR e La strat gie emploi insertion d veloppement conomique est peu claire et s apparente plut t une juxtaposition d acteurs et d actions qu une r elle strat gie 77 13 NR e Les objectifs et crit res des cucs sont impr cis et les processus de programmation rel vent de l intuition 40 15 NR e Les actions programm es dans les cucs sont tr s marqu es par l approche sociale en direction des publics en difficult d insertion et peu articul
142. ocale soit en s appuyant directement sur les intercommunalit s soit en s appuyant sur les PLIE dont la fonction est d tre une plateforme d ing nierie au service de la politique emploi du territoire Pour la collectivit s investir dans le portage d un organisme interm diaire n cessite un v ritable engagement r flexion sur la strat gie financi re locale ing nierie technique et accompagnement des porteurs de projets avances de tr sorerie Une autre possibilit quand il n existe pas d organisme interm diaire sur le territoire est d tudier la possibilit d extension du territoire du PLIE le plus proche Les principales missions qu assurerait cette ing nierie mise disposition aupr s des villes ou des agglom rations seraient e le suivi de la strat gie r gionale FSE et des appels projets la d clinant susceptibles de r pondre aux besoins des habitants et des quartiers constitution d une grille d analyse de FSE au regard des projets urbains de coh sion sociale e le montage des dossiers de candidature et l accompagnement des collectivit s ele montage des dossiers de candidature et l accompagnement des porteurs de projets associatifs appui et aide au montage de projet e l appui la gestion administrative et financi re du FSE aupr s des villes et ou agglom rations et des porteurs de projets associatifs e l tude voire la mise en place de dispositifs permettant le pr financement des actions Volet em
143. orent et interagissent d j entre eux P le emploi mission locale PLIE maison de l emploi SIAE pour ne citer que ces acteurs Avant de d finir l intervention visant sp cifiquement les habitants des quartiers prioritaires il s agit d identifier les besoins ceux qui sont couverts et ceux qui ne le sont pas ainsi que les acteurs intervenant sur les quartiers concern s et les ressources mobilisables C est la phase de diagnostic Une grande disparit dans les analyses conduites ressort de la lecture des diagnostics des volets emploi insertion et d veloppement conomique des cucs 2007 2010 certains diagnostics sont r duits quelques chiffres cl s du ch mage sans autre commentaire d autres pr sentent une analyse courte et claire du march du travail les entreprises les salari s la dynamique conomique globale du territoire et une analyse du march de l emploi les caract ristiques de la demande d emploi et celles de l offre d emploi Cette analyse rapide des diagnostics du volet emploi insertion de quelques cucs pointe galement certaines faiblesses e les indicateurs quantitatifs sont peu nombreux parfois totalement absents e les diagnostics font peu tat de la mise en uvre des politiques publiques dans les quartiers e l analyse qualitative par les acteurs n est pas toujours pr sente e le volet emploi est tr s peu mis en relation avec les autres th matiques e les sources sont tr s mal renseign es
144. ors que les PLIE sont des plateformes territoriales pour l insertion et l emploi et que les habitants des quartiers prioritaires font partie de leur public cible Seulement 53 des missions locales ayant r pondu l enqu te ont contribu la d finition de la strat gie insertion et 52 des missions locales ont contribu la strat gie emploi Concernant la dimension strat gique il est significatif que 77 des r pondants l enqu te aupr s des missions locales jugent que la strat gie insertion emploi d veloppement conomique du cucs est peu claire et s apparente une juxtaposition d acteurs et d actions La strat gie est aujourd hui le point faible du volet emploi des cucs Il convient donc de revisiter cette dimension La question des quartiers de la politique de la ville rel ve d une strat gie collective pens e l chelle d une agglom ration ou d un bassin d emploi Il importe donc que les acteurs partagent les objectifs g n raux dans le champ de l emploi de l insertion et du d veloppement conomique La d finition de cette strat gie commune conduit adapter les politiques de droit commun et limiter la dispersion des cr dits sp cifiques Les groupes de travail se sont attach s aux aspects m thodologiques plus qu aux contenus l exception de l articulation entre l emploi et le d veloppement conomique identifi e comme un champ d intervention strat gique de la politique de la ville et dont l val
145. orsque les mesures ou sous mesures FSE op rent un ciblage prioritaire en direction des habitants des quartiers identifi s dans les cucs La mobilisation du FSE en direction des habitants des quartiers prioritaires peut ainsi tre appr hend e selon un certain nombre de logiques susceptibles de se combiner entre elles en fonction des sp cificit s des territoires cibl s et de leurs difficult s e compl ter l offre d insertion et d emploi des dispositifs locaux existants e prendre en compte les besoins sp cifiques des publics des quartiers notamment selon une approche globale permettant de lever leurs freins l emploi e mettre en place des structures d accueil et d orientation sur les quartiers e adapter et renforcer l accompagnement vers l emploi e adapter et largir l offre de formation d insertion et d accompagnement vers l emploi en fonction des probl matiques locales accompagnement vers la mobilit atelier de socialisation de remise niveau acc s aux droits etc e exp rimenter des modalit s d accompagnement plus ouvertes en termes de partenariat en s appuyant sur les associations de quartier par exemple On observe ainsi des types d action tr s divers pouvant tre cofinanc s par du FSE Ceci conduit s interroger sur la lisibilit du FSE La question de son utilisation pour le pilotage des diff rents dispositifs contractuels existants et du dialogue que cet outil serait susceptible d initier et d
146. partager des d finitions le taux de sorties positives le taux d insertion le taux de sorties dynamiques etc Les principaux indicateurs de territoire retenir pourront tre int gr s dans un tableau de bord pour donner lieu leur r actualisation Des exemples tir s du r f rentiel d valuation des cucs des Hauts de Seine sont pr sent s au dernier chapitre sur l valuation Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 25 L analyse partag e La phase d analyse partag e permet de sceller le partenariat des diff rents acteurs mobilis s C est donc une tape particuli rement importante Les producteurs ou fournisseurs de donn es sont consult s et le niveau politique impliqu Enfin c est ce stade que sont d finis les indicateurs permettant le suivi de l action L analyse partag e travers la confrontation des acteurs mobilis s permet de v rifier la fiabilit des donn es collect es C est aussi ce stade que peuvent tre identifi s les doublons d intervention sur une th matique ou sur un quartier Cette mise plat des doublons ventuels d intervention est un l ment incontournable de l tat des lieux Cela permet d aborder tr s concr tement la question de la gouvernance Organiser un tour de table avec l ensemble des producteurs de donn es et des acteurs de l emploi et du d veloppement conomique Les travaux d laboration du diagnostic visent croiser les regards et prod
147. personnes en parcours d insertion professionnelle peuvent tre accompagn es dans leur cheminement par la mission locale ou le PLIE quand il existe Dans ce cas un r f rent unique de parcours est d sign appellation utilis e par les PLIE celui ci tant le garant de la coh rence du parcours au vu de l objectif de conduite ou reconduite l emploi durable Dans le cas d un PLIE le r f rent unique de parcours remplit les fonctions suivantes e diagnostic permanent du participant de son projet points forts points faibles et de l environnement opportunit s menaces e coordination et coh rence du parcours Le r f rent de parcours peut tre soutenu par un r f rent charg de relations entreprises 14 Source PLIE mode d emploi Alliance Villes Emploi 2010 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 105 mobilisation des mesures commencer par les mesures de droit commun r pondant aux besoins du participant et susceptibles de concourir la r ussite du parcours jusqu la sortie du participant du PLIE mobilisation des acteurs partenaires du PLIE au b n fice de son participant recherche des actions supports d tapes du parcours du participant et positionnement de celui ci sur ces actions coute et suivi individualis avec conseils personnalis s mise en relation avec les employeurs directement ou par l interm diaire du charg de relation entreprise du PLIE
148. ploi insertion d veloppement conomique des cucs 47 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 48 ce qu il faut retenir Il importe que les cucs dissocient dans leur formulation les objectifs et actions qui visent am liorer l acc s l emploi par des partenariats renforc s avec les entreprises des objectifs et actions qui int grent un projet de d veloppement conomique plus large D une mani re plus g n rale les cucs doivent porter plus fortement la place des quartiers prioritaires dans le projet global de d veloppement du territoire Un des facteurs facilitant est le d cloisonnement l chelle de la ville ou de l agglom ration entre les visions des acteurs de l emploi et celles des acteurs du d veloppement conomique e au niveau des lus en r unissant les d l gations d veloppement conomique emploi et politique de la ville e au niveau des services techniques des collectivit s travail conjoint des directions politique de la ville emploi d veloppement conomique e au niveau des diff rents partenaires travail conjoint conseillers des chambres de commerce et d industrie CCI et des maisons de l emploi MDE pour les ZFU L adaptation du droit commun des politiques de l emploi et au pr alable son rep rage passe par l affirmation d un mandat donn aux pr fets d l gu pour l galit des chances et aux sous pr fets charg s de mission pour la politiqu
149. porteur de projets qui sera confi e l action ce syst me impose une grande rigueur dans les proc dures de s lection mises en place crit res pr cis s avis des financeurs formalis s motivation en cas de refus notification aux porteurs Par ailleurs cette d marche est bien plus efficace lorsqu elle s accompagne d une explicitation des objectifs poursuivis en amont et d un accompagnement des porteurs de projets dans la r ponse notamment sur les aspects financiers Mettre en place un appel projets n cessite une ing nierie de coordination et d accompagnement et un dispositif partenarial structur Sur certaines agglom rations les porteurs de projet sont destinataires de trois appels projets celui de la communaut d agglom ration pour la politique de la ville celui de l tat pour la politique de la ville financement Acs et celui du PLIE financement collectivit s et FSE avec des calendriers de diffusion d instruction et des modalit s de financement diff rents Cette organisation territoriale ne permet pas une mise en uvre coordonn e des actions surtout si les actions propos es rel vent de cofinancements d pendant des trois appels projets Ce dispositif se complique encore lorsque les appels projets concernent des territoires d intervention diff rents Par exemple le PLIE intercommunal lance un appel projets sur une action l chelle intercommunale et la commune lance un appel projets sur
150. premi re classification peut tre tablie e les acteurs primordiaux ou incontournables P le emploi la mission locale et quand ils existent le PLIE et la maison de l emploi les clubs d entreprises les SIAE etc Il s agit des acteurs au c ur du volet emploi des cucs des contributeurs aux actions d accompagnement des publics vers et dans l emploi et de d veloppement conomique e des acteurs plus loign s du champ de l emploi qui apportent une compl mentarit d actions par exemple sur le rep rage des publics la lev e des freins l emploi les bailleurs les centres sociaux certaines associations les entreprises les consulaires etc Les acteurs du second groupe permettent d enrichir le plan d action mais au pr alable les objectifs atteindre doivent tre clairement d finis pour viter toute d rive Il est int ressant d aller chercher des acteurs loign s de la probl matique emploi pour enrichir le plan d action force de nouer des relations on va progressivement faire bouger les lignes on va offrir un panel d actions 2 Ce qui est pos c est la construction d un vocabulaire commun l inscription dans une m me dynamique et la question du diagnostic et de la strat gie des objectifs partag s des choix appropri s par les acteurs des partenariats entre eux et enfin la mobilisation des acteurs et des moyens ITransversalit de la politique de la ville Le deuxi me enjeu concerne la transv
151. publics Il est possible de mobiliser la commande publique pour d velopper l offre de postes d insertion et pour lutter contre le ch mage Des dispositions juridiques particuli res ont t introduites dans le code des march s publics permettant de favoriser l insertion sociale et professionnelle des personnes qui rencontrent des difficult s d acc s l emploi Le recours ces clauses sociales constitue un outil permettant de pr parer l acc s et le retour l emploi des personnes en insertion et le d veloppement de nouvelles comp tences au sein des entreprises soumissionnaires Ce que pr voit le code des march s publics Quatre articles du code des march s publics encadrent la mise en uvre des clauses sociales les articles 14 30 53 et 15 IL article 14 la clause d insertion sociale et professionnelle Le recours la clause d insertion sociale et professionnelle est pr vu dans le code des march s publics sous la forme d une condition obligatoire d ex cution du march Cette clause concerne les march s de travaux et de services et se traduit par e une affectation d heures travaill es aux publics en insertion par l interm diaire d une ETTI ou d un GEIQ par exemple e l embauche directe d un nombre d fini de personnes en parcours d insertion e la cotraitance ou la sous traitance d un lot ou une fraction du march une structure d insertion par l activit conomique ou une r gie de quartier travers l
152. que 57 des soixante treize missions locales ayant r pondu l enqu te ont t associ es l laboration du diagnostic travers les enqu tes r alis es il appara t clairement que les ressources des PLIE et des missions locales ne sont pas enti rement mobilis es loin s en faut au service d un diagnostic territorial Il a paru utile aux groupes de travail de rappeler quelques fondamentaux des diagnostics territoriaux partag s Il s agit ici de rappeler l importance de cette tape pour la construction du volet emploi des cucs et pour la mobilisation des acteurs autour du projet Le diagnostic n est pas un exercice th orique il a une vis e op rationnelle clairer l action collective 4 Enqu te SGCIV Alliance Villes Emploi E2I aupr s des PLIE et MDE et enqu te SGCIV CNML E2i aupr s des mission locales Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 19 2 L laboration du diagnostic partag Le diagnostic partag s labore en trois tapes e la construction de l tat des lieux e l analyse partag e e la d finition des objectifs g n raux En amont de la r alisation du diagnostic il convient d tre transparent sur la conduite de celui ci La m thodologie la r partition des r les entre les diff rents acteurs le calendrier doivent tre explicit s Cette exigence de transparence est une garantie de la dimension partag e du diagnostic La construction de l ta
153. r ou non dans une MDE participe t il aux organes de pilotage du cucs NR 4 12 21 Oui 64 8 Non 24 Des repr sentants de la politique de la ville sont ils associ s aux travaux du PLIE et ou de la MDE NR 2 6 28 Oui 85 3 Non 9 Les porteurs des projets b n ficiaires du PLIE et du volet emploi insertion du cucs sont ils majoritairement les m mes NR 1 3 21 Oui 64 11 Non 33 Si oui existe t il des appels projets conjoints PLIE cucs calendriers instruction des dossiers et analyse des propositions conjointes NR 0 6 Oui 29 15 Non 71 Mobilisez vous du FSE au titre de l axe 3 sous mesure 332 du PO 2007 2013 qui vise les actions en faveur des habitants des ZUS NR 4 12 6 Oui 18 23 Non 70 Est ce que le PLIE pratique un accompagnement des op rateurs b n ficiaires sur la gestion du FSE NR 2 6 30 Oui 90 1 Non 3 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 84 Si oui avec le r seau Alliance Villes Emploi NR 3 10 16 Oui 53 11 Non 37 Est ce que le cucs pratique un accompagnement des porteurs de projets NR 7 21 22 Oui 66 4 Non 12 Si oui 16 pour les porteurs de projets cucs 5 pour les porteurs de projets PLIE L animation du volet emploi insertion et d veloppement conomique du cucs a t il t d l gu au PLIE NR 2 6 11 Oui 33 20 Non 61 La coop ration entre le PLIE int gr ou non d
154. r les moyens mobilisables Il s agit donc de pr ciser dans le contrat partag avec les acteurs les moyens mobilis s par chacun d entre eux Dans la pratique lorsque les partenariats sont bien tablis localement il est possible d optimiser les moyens mesures et prestations des diff rents acteurs gr ce e une connaissance mutuelle des offres de services des diff rents partenaires e une gouvernance locale efficace et respectueuse du r le de chacun et du diagnostic partag de la r alit du territoire Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 40 Dans une logique plus s lective de concentration des moyens il para t souhaitable que les financements cucs apports des collectivit s et moyens sp cifiques dans les champs de l emploi l insertion et le d veloppement conomique soient r serv s e renforcer l ing nierie locale d animation des acteurs Cette ing nierie a vocation rep rer et infl chir les politiques de droit commun sur l emploi en faveur des habitants des quartiers prioritaires C est le choix fait dans le cucs de la Ville Rosny sous Bois Renforcer l ing nierie d animation des acteurs ne signifie pas n cessairement la cr ation de poste s sur cette fonction cela d pend des ressources du territoire et de la possibilit ou non de mobilisation de l ing nierie existante Ce qui doit imp rativement tre recherch c est l identification de personnes d di es cette ing nier
155. rant la probl matique de la coh sion sociale et donc la prise en compte des r alit s des quartiers prioritaires IMobiliser les services du d veloppement conomique des collectivit s Ceux ci apportent leur vision du territoire en termes d opportunit s d emploi et de projets d implantations et de d veloppement C est aussi l occasion qu ils s enrichissent de la vision des autres acteurs de l emploi et de l insertion sur les potentialit s des habitants des quartiers et s approprient les offres de services des acteurs de l emploi Lorsque le territoire est dot d une maison de l emploi bien int gr e au projet politique de la collectivit les liens sont facilit s et les informations concernant les actions et projets de d veloppement conomique sont int grables facilement dans le diagnostic Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 24 L exemple du cucs de Besan on Le cucs de Besan on diff rencie dans son approche l acc s l emploi des personnes habitant les quartiers prioritaires pour qui l action implique de travailler une chelle large bassin et l approche qui consiste cr er les conditions d un d veloppement conomique dans les quartiers prioritaires accompagnement la cr ation d activit s et action de dynamisation conomique des quartiers Ces deux approches impliquent une troite collaboration avec les services de d veloppement conomique ce qui est r affirm dans le proj
156. rations emploi formation existantes lors de l implantation d entreprises aupr s des acteurs des quartiers de fa on mobiliser les habitants des quartiers sur ces op rations de recrutements assurer les relations avec les acteurs de l emploi P le emploi mission locale impulser une r flexion sur l acc s l emploi des habitants des quartiers prioritaires Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 42 Une meilleure mobilisation des fonds structurels europ ens pour les quartiers prioritaires ILe cadre g n ral de mise en uvre des fonds structurels Les fonds europ ens pouvant financer des projets relatifs au d veloppement urbain sont essentiellement le Fonds europ en de d veloppement r gional Feder et le Fonds social europ en FSE Les programmes gouvernant les interventions de ces fonds s inscrivent dans un contexte profond ment renouvel pour la p riode 2007 2013 e une diminution relativement importante environ 20 du volume de fonds structurels dont b n ficie la France e la disparition des programmes d initiative communautaire PIC Urban et Equal notamment dont les acquis doivent tre int gr s dans les programmes principaux En m tropole les programmes r gionaux sont financ s exclusivement par le Feder et g r s par les pr fets de r gion l exception de l Alsace o le conseil r gional reste autorit de gestion Un programme national emploi unique g r par la d l g
157. re une chelle et avec des moyens d passant largement ceux du cucs Les moyens mobilis s gr ce au cucs pourront n anmoins contribuer cette dynamique notamment en s assurant des retomb es positives pour les habitants du quartier comme c est le cas par exemple dans les op rations de r novation urbaine Les clauses d insertion sociale constituent ici des points d appui int ressants Lors d op rations de r novation urbaine ou lors de travaux l initiative de la collectivit les clauses sociales permettent de recruter les habitants des quartiers prioritaires dans le cadre des chantiers de gros uvre ainsi que dans la gestion urbaine de proximit Une spirale vertueuse peut ainsi tre initi e Les exemples de Montreuil et de Reims montrent l int r t de conjuguer et d articuler une approche d veloppement conomique du territoire avec la pr occupation de l acc s l emploi des habitants des quartiers en difficult dans un projet global de ville ou d agglom ration e La ville de Montreuil a d velopp un projet qui poursuit clairement l objectif de mobiliser toutes les opportunit s locales pour faciliter l emploi des habitants de Montreuil en particulier des habitants des quartiers prioritaires e Reims M tropole a construit un projet de d veloppement pour le quartier Croix Rouge en y int grant hard ware et soft ware am nagement transport tramway et mobilisation de la maison de l emploi au profit des ha
158. rene issu du r pertoire Sirene des tablissements ce fichier est restreint au champ ICS industrie commerce et services Il permet de r aliser des comptages d tablissements au niveau local Les indicateurs sur les ZUS et les zones franches urbaines ZFU sont diffus s sur le site du SIG Ville http sig ville gouv fr e Recensement de la population Bases de donn es infra communales Les r sultats infra communaux du recensement de la population sont propos s sous la forme de bases de donn es l Iris Ces bases portent sur l ensemble des Iris des communes d coup es en Iris et contiennent galement les donn es au niveau communal pour les communes non d coup es en Iris afin de couvrir l ensemble du territoire Les bases l Iris sont organis es selon cinq th mes dont activit des r sidents 102 variables et dipl mes formation 36 variables 5 Source SGCIV D partement tudes statistiques et syst me d information Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 22 e Donn es urbaines infra communales par quartier fichiers t l chargeables issus de sources administratives ou enqu tes concernant les habitants salari s ch meurs revenus et entreprises pour les quartiers Iris des communes de plus de 10 000 habitants et pour les zones urbaines sensibles ZUS de la m tropole et de la R union et les quartiers cucs de la m tropole Des donn es concernant les revenus fiscaux sont
159. res constitutifs obligatoires Leur participation la maison de l emploi est indispensable l existence m me de celle ci Ces membres sont au nombre de trois les collectivit s territoriales ou leurs groupements l tat et P le emploi Par la cr ation de la maison de l emploi ces trois acteurs marquent leur volont commune d ancrer le service public de l emploi dans la r alit du territoire Les collectivit s territoriales ou leurs groupements sont positionn s en porteurs du projet e Les membres constitutifs leur demande Il s agit de collectivit s territoriales le conseil r gional le conseil g n ral les intercommunalit s ou collectivit s distinctes de la collectivit fondatrice et porteuse du projet mais concourant au projet de la maison de l emploi leur demande ces collectivit s peuvent tre membres constitutifs Elles contribuent renforcer l ancrage territorial et permettent d articuler l intervention de la maison de l emploi avec les interventions r gionales et d partementales en faveur de l emploi et du d veloppement conomique e Les membres associ s Tous les autres acteurs locaux de la politique de l emploi et de la formation en particulier les partenaires sociaux peuvent devenir des membres associ s de la maison de l emploi d s lors que leur admission a t agr e par les membres constitutifs obligatoires travers la participation des acteurs locaux de l emploi et de la formation la maiso
160. rises en charge dans le cadre du droit commun L exemple du Grand Nancy La communaut urbaine du Grand Nancy 270 000 habitants a un projet urbain de coh sion sociale dans lequel l emploi est inscrit comme une priorit Ainsi 80 du budget du cucs sont utilis s pour le volet emploi insertion Dans ce contexte l organisation suivante a t mise en place sur le territoire avec quatre niveaux de respon sabilit s e Le pilotage pl nier de l ensemble du cucs est assur par un triumvirat compos du pr fet du pr sident de la communaut urbaine et du pr sident du conseil g n ral auxquels sont associ s d autres acteurs Ce pilotage est de nature politique Le pilotage th matique du volet emploi insertion d veloppement conomique rel ve d un groupe pr sid par l lu la coh sion sociale et l emploi et un repr sentant de l tat directeur territorial adjoint de la Direccte Pilot au sein de la maison de l emploi il associe l ensemble des acteurs emploi du territoire Le groupe des lus communautaires depuis 2010 ces lus en charge de l ensemble des th matiques de la coh sion sociale se r unissent une fois par mois sous l impulsion du premier vice pr sident pour changer mieux conduire leur politique et en favoriser la transversalit Le directeur g n ral adjoint de la communaut urbaine en charge de la coh sion sociale et la directrice de la maison de l emploi qui dirige galement le
161. rritoriaux sont en charge de faire remonter les informations et les probl matiques sp cifiques du territoire Ils ont un r le de veille territoriale et doivent assurer l articulation et la coordination des dispositifs politique de la ville mis en uvre sur le territoire Ils contribuent galement l mergence de projets favorisant le d veloppement social Un membre de la Mous CAC est en charge de l animation ou de la coanimation de ces rencontres qui associent les diff rentes structures et associations repr sentatives du quartier Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 61 4 L valuation Depuis une vingtaine d ann es l valuation des politiques publiques se met en place et se d veloppe Celle ci est un outil de pilotage des politiques mises en uvre L valuation se distingue du contr le de l audit et d autres pratiques de contr le de gestion m me si ces exercices et l valuation partagent certaines m thodes valuer c est porter un jugement sur la valeur d une intervention publique en r f rence des crit res et des normes explicites Le jugement porte sur les besoins auxquels l intervention doit r pondre et sur les effets dont l intervention est la cause L valuation s appuie sur une information sp cialement collect e et interpr t e pour produire un jugement valuer une action publique c est juger de sa valeur e sur la base d informations e partir de questions qu
162. rs verts r sultant d une analyse de l impact du Grenelle de l environnement sur les m tiers du b timent GTEC replace la probl matique de l emploi pour les habitants des quartiers prioritaires dans un enjeu plus vaste qu est la coh sion sociale sur l ensemble des territoires l acc s l emploi et l ge jeunes et seniors l acc s l emploi et le handicap l acc s l emploi et le lieu de r sidence avec une analyse comment e des donn es du ch mage par ZUS conclut sur l analyse des forces et faiblesses propose des objectifs g n raux d intervention en identifiant des leviers d actions sans pr juger du plan d action de chacun des partenaires renforcer les actions en direction des publics jeunes et en direction des seniors r duire les in galit s d acc s l emploi des r sidents en ZUS des publics ne ma trisant pas la langue fran aise des primo demandeurs d emploi renforcer l acc s l emploi par la valorisation des comp tences contribuer au d veloppement conomique du territoire mieux conna tre les besoins du territoire accro tre la synergie des acteurs I Collecter les donn es existantes Il s agit de recueillir e des donn es territoriales sur la d mographie l conomie et l emploi salari la demande et l offre d emploi local les conditions de vie et de logement des habitants permettant d identifier les besoins des habitants et des territoires Volet emploi
163. ructuration du partenariat avec des mandats des m canismes de compte rendu et une r partition claire des responsabilit s e pr voir davantage de flexibilit dans la gestion des programmes pour faciliter l engagement des parties prenantes L organisation et le fonctionnement d une bonne gouvernance territoriale supposent donc que soient r unies les conditions suivantes e un portage politique affirm cette condition apparaissant indispensable e un accord des acteurs parties prenantes sur un diagnostic et sur un projet avec des objectifs partag s permettant chacun d entre eux d atteindre ses propres objectifs e une formalisation de cet accord entre parties prenantes avec des contrats et des conventions 9 Carlsson et Ramphal 1995 cit dans le document de l OCDE sur la gouvernance au 21 si cle 10 Des partenariats locaux pour une meilleurs gouvernance OCDE 2001 11 Les nouvelles formes de gouvernance et le d veloppement conomique OCDE 2004 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 58 liant les diff rents acteurs concern s Ces contrats et conventions pr cisent les mandats et les responsabilit s de chacun ainsi que les modalit s de compte rendu e une organisation du management deux niveaux politique et technique La l gitimit des chefs de file politique et technique doit tre incontest e e un pilotage par objectifs avec valuation en continu sur la
164. s actions sp cifiques r pondant aux besoins des habitants des quartiers prioritaires choisi par quatre MDE sur dix e Le cucs facilite le rep rage et la captation des publics les plus loign s de l emploi choisi par trois MDE sur dix Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 93 Les points faibles du cucs Plut t Plutot Ne sait Pa as d accord P d accord Le diagnostic du territoire est souvent incomplet peu objectiv et sans analyse r elle du besoin des personnes 2 3 2 concernant l acc s l emploi La strat gie emploi insertion d veloppement conomique est peu claire et s apparente plut t une juxtaposition 2 2 3 d acteurs et d actions qu une r elle strat gie Les objectifs et crit res des cucs sont impr cis et les processus de programmation rel vent de l intuition Les actions programm es dans les cucs sont tr s marqu es par l approche sociale en direction des publics en difficult d insertion et peu articul es avec 5 2 2 les actions de m diation l emploi et de relation directe avec les entreprises Le d veloppement conomique est mal int gr dans les interventions inscrites dans les cucs s 0 2 articulation entre ZFU et cucs reste faible 1 1 5 approche par territoire reste difficile pour les acteurs de l emploi et de l insertion et entrave par cons quent 1 2 3 l adaptation des politiques et dispositifs de droit commun aux
165. s adapt es aux besoins des publics du territoire du cucs NR 1 29 Oui 88 exclusivement pour 5 d entre eux majoritairement pour 24 3 Non 9 Pour les 24 PLIE ayant mis en uvre des actions sp cifiques de mise en relation ces actions sont Oui Non Parrainage 8 4 Mobilisation de contrats aid s ou d apprentissage 9 4 Lutte contre les discriminations l embauche 13 3 Modalit s particuli res d accompagnement 16 2 Sensibilisation la culture d entreprise 11 4 Action emploi formation recrutement en nombre 11 3 Mobilisation d entreprises 16 1 Lev e des freins l emploi 17 0 Action cibl e sur les zones franches 4 6 D veloppement de l IAE 16 2 Action cibl e pour l emploi des femmes 11 1 Mobilit vers les zones d emploi 7 4 Accompagnement la cr ation d activit 9 5 Validation des acquis d exp rience VAE 1 22 Autre 12 2 ILes autres types d action mis en uvre e Clause d insertion dans les march s publics 5 fois e Cr ation d une antenne insertion et d veloppement conomique dans des quartiers cucs service emploi 2 fois e Mobilisation de personnes habitant la ZUS sur des emplois en uvre e chantier cole EDF GDF Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 86 Les points forts du cucs Compte tenu de votre exp rience quels sont les points forts du cucs Plut t FIRMES Ne sait pas as d accord P d accord Le cucs facilite l intervention du PLIE dans les quarti
166. s appara t ici indispensable la situation tant optimale lorsque les politiques de d veloppement conomique local d insertion et de la politique de la ville sont mises en uvre au m me niveau communal ou intercommunal et port es par le m me lu La mise en coh rence de ces diff rentes politiques repose sur les lus il est donc indispensable que ceux ci soient fortement impliqu s dans la gouvernance Avant d tre une question technique la gouvernance est une question politique Ce constat conduit naturellement les principaux acteurs mettre en place une gouvernance commune pour l laboration et la mise en uvre de politiques sur leur territoire Ceci est particuli rement vrai pour la politique de la ville puisqu elle lie par contrat sur des objectifs communs au moins deux parties prenantes de premier rang l tat et les communes et ou leurs groupements intercommunaux Ces deux acteurs doivent donc d une part s accorder pour gouverner ensemble la strat gie et le plan d action inscrits dans leur contrat et d autre part associer le plus grand nombre possible d acteurs et institutions susceptibles de contribuer la r ussite de leur projet commun Au del de ces acteurs principaux d autres acteurs peuvent tre associ s troitement la gouvernance du volet emploi P le emploi entreprises par l interm diaire de leurs repr sentants chambres consulaires clubs d entrepreneurs notamment Leur implication peut tre
167. s autres volets du cucs e La MDE Lille Lomme Hellemmes est associ e aux r unions de pilotage des autres volets du cucs Elle contribue ainsi au diagnostic et l acc s la connaissance des projets et actions d velopp s sur son territoire e Au del du volet emploi insertion du cucs les collaborations PLIE Politique de la ville sont actives sur le volet habitat logement le PLIE s appuie sur les op rations de relogement pour organiser le rep rage des publics int ress s pour int grer le GEIQ BTP communication et installation d une urne dans les b timents information collective s lection des candidatures recrutements le volet sant du cucs les actions sant sont pr sent es aux r f rents PLIE pour enrichir l offre d insertion dans les parcours Rosny sous Bois des cr dits sp cifiques mobilis s pour activer le droit commun La ville de Rosny sous Bois a fait le choix de favoriser le d veloppement d une ing nierie de projets sur l ensemble des volets du cucs en sus du financement d actions structurantes Pour le volet emploi du cucs elle mobilise ainsi les cr dits sp cifiques Acs pour co financer le poste de coordinateur emploi de la ville Ainsi 25 des cr dits sp cifiques du cucs sont affect s au volet emploi De fa on impulser la prise en compte des probl matiques sp cifiques aux habitants des quartiers dans les politiques mises en uvre par la ville ce poste est rattach la direction du
168. s des PLIE int gr s ou non une MDE Les r sultats portent sur les r ponses de 33 PLIE int gr s ou non une MDE La coop ration cucs PLIE Plus de la moiti des PLIE ont particip au diagnostic pr alable aux cucs ainsi qu la d finition de la strat gie emploi insertion du cucs Plus d un tiers des PLIE n ont contribu ni au diagnostic ni la strat gie emploi insertion du cucs Comme pour les missions locales et les MDE la majorit des PLIE n ont pas t associ s la d finition de la strat gie d veloppement conomique des quartiers mais d un tiers l ont t La grande majorit des PLIE 21 sur 29 r pondants sont associ s aux organes de pilotage des cucs La quasi totalit des PLIE 28 sur 31 associent les repr sentants de la politique de la ville leurs travaux Les collaborations cucs PLIE semblent plus fortes que celles des cucs et des MDE Les deux tiers des PLIE signalent que les op rateurs du PLIE et du cucs sont les m mes Pour autant 15 PLIE sur 21 n ont pas d appel projets commun avec le cucs et seuls 6 territoires sur 21 ont d velopp un appel projets commun Seuls 6 PLIE sur 29 mobilisent la mesure FSE 332 cibl e sur les ZUS Les points forts et points faibles des cucs pour les PLIE Comme les MDE les PLIE reconnaissent de fa on quasi unanime que le cucs permet de mettre en uvre des actions sp cifiques pour les habitants des quartiers Ils appr cient galement la c
169. s et les aspects sociaux doivent tre articul s avec la dimension de l insertion professionnelle La sant par exemple constitue un probl me pour beaucoup de jeunes pour certains d entre eux a peut constituer un frein l acc s l emploi Il nous faut donc imaginer un accompagnement global de ces jeunes L exp rience des missions locales et des PLIE nous enseigne que la prise en charge des personnes en insertion doit tre globale Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 12 L insertion c est le processus de la re conqu te de droits sociaux du retour dans le droit commun social de la qualification sociale individuelle et collective et d acquisition de comp tences professionnelles La reconnaissance de l insertion comme champ compl mentaire au d veloppement conomique et l emploi passe par l identification d enjeux communs partir d un diagnostic partag I Articulation entre intervention territoriale des cucs et initiatives de d veloppement conomique L articulation entre intervention territoriale des cucs et initiatives de d veloppement conomique constitue un quatri me enjeu Ceci renvoie l intervention des collectivit s locales et des r gions dans le champ du d veloppement territorial La politique de la ville con oit son intervention sur des micros territoires des quartiers alors que la question du d veloppement conomique se joue une autre chelle Le service de d
170. s l organisation d finition des responsabilit s pour la conduite du projet coh rence des modalit s techniques dans les appels projets etc Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 51 1 Le pilotage par objectifs Le pilotage par objectifs vise viter le catalogue de mesures et d actions et l absence de coh rence entre celles ci la suite du diagnostic du territoire les parties prenantes y ayant particip en d duisent des axes strat giques c est dire des objectifs g n raux ayant un impact moyen terme Ces axes strat giques sont d clin s en objectifs qui pourront ensuite tre pilot s par un acteur d sign qui assurera le pilotage pour l ensemble des parties prenantes L arbre d objectifs est l outil qui permet de reconstituer la logique du projet c est dire la description synth tique de ce que l on a pr vu de r aliser Formalis apr s le diagnostic il permet de mettre les objectifs op rationnels en perspective Visuel cet outil favorise la communication entre les acteurs Il permet de hi rarchiser les objectifs entre eux un objectif de niveau inf rieur tant un moyen d atteindre un objectif de niveau sup rieur L arbre d objectif Axe vin Ma He etena 3 Enjeux et besoins du territoire Axe dise s e RA Parce qu elle impose de formuler explicitement l objectif atteindre cette m thode clarifie et pr cise le projet et en facilite l valuation L va
171. s moyens financiers de l ensemble des financeurs FSE collectivit s locales tat bailleurs sociaux OPCA entreprises par les gestionnaires des PLIE en mati re de gestion des fonds europ ens et de montage financier de projets IL organisation des parcours d insertion professionnelle Le parcours est co construit par le participant et un r f rent unique de parcours qui en est le garant et assure le suivi jusqu au sixi me mois du CDI ou du CDD long sign par le participant Le parcours est constitu en fonction des besoins de diff rentes tapes de travail de formation et d aide la recherche d emploi Le participant est consid r dans sa globalit les ventuels freins l emploi sont lev s par des mesures ou des actions adapt es dans le cadre du parcours Les r f rents uniques de parcours PLIE sont le plus souvent employ s par des structures telles que les agences locales pour l emploi ALE les missions locales les CCAS des associations Ils sont en g n ral financ s sur le budget du PLIE et coordonn s par sa structure d animation et de gestion Cette vari t d employeurs permet aux quipes de r f rents uniques de parcours PLIE de partager ensemble au sein de leur quipe locale des connaissances des comp tences des outils et des exp riences multiples qui enrichissent en permanence leurs pratiques Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 101 La structure d animation e
172. sions locales sur les quartiers prioritaires Des actions sp cifiques pour les jeunes des quartiers prioritaires ont t mises en place par les missions locales accueil et information 73 accompagnement 62 relation avec les entreprises 61 partiellement 18 en totalit Cependant la mise en uvre du volet insertion du cucs chappe aux missions locales pour 88 des ML r pondantes qui n ont que tr s peu connaissance du porteur de ce volet du cucs 72 des missions locales ayant r pondu l enqu te ont t financ es par le cucs pour mettre en uvre des actions sur le territoire de celui ci Deux types d actions financ es ressortent plus particuli rement des actions portant sur des modalit s sp cifiques d accompagnement des jeunes des quartiers en cucs et des actions portant sur la lev e des freins l emploi dont des actions sur la mobilit De nombreux points forts sont reconnus aux cucs par les r pondants les quatre principaux tant e la possibilit de construire et mettre en uvre des actions sp cifiques r pondant aux besoins des habitants des quartiers prioritaires 36 e le financement apport par le cucs qui permet de tester de nouvelles m thodes ou de nouvelles approches il facilite l exp rimentation et l innovation 30 e l adaptation qualitative de l offre de service de la mission locale aux difficult s et besoins des habitants 27 e la contribution financi re au soutien du tis
173. situent au niveau des intercommunalit s L organisation des intercommunalit s pour la gestion du FSE pr sente des diff rences selon les territoires Les diff rents acteurs de la politique de la ville peuvent marger sur les financements communautaires La mobilisation de ceux ci est cependant complexe et suppose la ma trise d une technicit certaine Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 45 Le FSE peut tre attribu un porteur en direct ou via un organisme interm diaire qui redistribuera les moyens collect s Exemples d organisations territoriales mises en place pour g rer des cr dits du FSE Diff rentes organisations sont possibles dont celles ci dessous e La communaut urbaine Marseille Provence M tropole est organisme interm diaire et g re depuis le 1 janvier 2010 avec ses diff rents partenaires le GIP Politique de la ville le service d veloppement conomique de Marseille Provence M tropole financement de p pini re sociale am nagement des p les commerciaux la maison de l emploi de Marseille plateforme mobilit gr ce l enveloppe Feder e Elle g re ainsi la sous mesure FSE 312 pour les trois PLIE de Marseille Provence M tropole la sous mesure FSE 312 en faveur des ZUS le programme Feder Dynamique urbaine e La ville de Lille est organisme interm diaire pour la sous mesure 332 ZUS l association pour le PLIE de Lille est organisme interm diaire pour la sous mesure 312
174. spositif Questionne Le questionnement valuatif peut s articuler autour des points suivants sant ment valuatif mobilit savoirs tre comp tences linguistiques quali Coh rence En quoi les actions men es sont elles compl mentaires des autres actions men es quali par les acteurs locaux de l insertion professionnelle Source Mission ville et coh sion sociale Pr fecture du 92 2008 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 64 ce qu il faut retenir L implication des lus est une condition pr alable la mise en place d une gouvernance efficace et adapt e aux enjeux du territoire P le emploi devrait en particulier tre signataire du cucs aux c t s de l tat et des collectivit s territoriales La gouvernance du volet emploi insertion et d veloppement conomique du cucs est la d clinaison du pilotage pl nier du cucs Il a une fonction politique et garantit la coh rence des projets emploi du territoire Il veille l optimisation des moyens droit commun cr dits sp cifiques La Direction r gionale des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi Direccte P le emploi les lus locaux en charge de la politique de la ville et de la politique emploi et d veloppement conomique un repr sentant lu de la mission locale et s ils existent du PLIE et ou de la maison de l emploi sont repr sent s Le pilota
175. strasbourgeois exclusivement sur la th matique du d veloppement conomique et de l largir l ensemble des dix ZUS de la communaut urbaine 15 Source communaut urbaine de Strasbourg Direction du d veloppement conomique et de l attractivit 16 Il s agit d un cas unique en France Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 110 regroupant 18 des habitants de la l agglom ration soit 80 000 habitants sur les 450 000 du total de l agglom ration I Strat gies d intervention du Feder L objectif du programme est de d velopper l activit et l attractivit conomique des dix ZUS de l agglom ration Les trois mesures du programme de d veloppement conomique pour les ZUS sont destin es soutenir les entreprises trois niveaux diff rents e les chefs d entreprises gr ce la mise en place de dispositifs d aide la cr ation leur mise en r seau l organisation de formation et la cr ation de p pini re d entreprises eles moyens mat riels de l entreprise immobilier outils de production am nagements ext rieurs et int rieurs e les salari s de l entreprise service d aide l embauche modernisation et adaptation des structures de formation et d insertion services collectifs du type cr che ou cantine Les modalit s de pilotage et d intervention ILes instances de d cision Les actions de d veloppement conomique des ZUS et les demandes de subvention Feder sont
176. struit un diagnostic emploi sur l ensemble de son territoire accessible sur le site de la maison de l emploi http www mde nancy org Celui ci pr sente diff rents chapitres e le territoire et sa population e le tissu conomique local e le march du travail e la coh sion sociale e les leviers d actions Elle s est appuy e sur un grand nombre d organismes qui ont particip l laboration du diagnostic territorial emploi 2010 Aduan Afpa Site de Nancy Laxou Agefiph Lorraine Alsace Cap emploi de Meurthe et Moselle Chambre de commerce et d industrie de Meurthe et Moselle Chambre des m tiers et de l artisanat de Meurthe et Moselle Communaut urbaine du Grand Nancy Service d veloppement urbain et social Communaut urbaine du Grand Nancy Service d veloppement conomique Conseil g n ral de Meurthe et Moselle Conseil R gional de Lorraine CNAM Lorraine Direccte Lorraine Unit territoriale de la Direccte Meurthe et Moselle Inffolor Maison de l emploi du Grand Nancy Medef de Meurthe et Moselle mission locale du Grand Nancy P le emploi Direction Territoriale Meurthe et Moselle R seau Cr Alliance Ce diagnostic e d livre une vision globale des enjeux de l emploi sur l ensemble du Grand Nancy sur chacun des chapitres s articulent des donn es de cadrage et des zooms sur une probl matique particuli re Ex zoom prospectif sur l artisanat et les perspectives de recrutements ou le zoom sur les m tie
177. su associatif local 27 Seules 17 des missions locales ayant r pondu estiment que le cucs permet de tisser des liens entre l orientation des jeunes et les mesures de la dynamique Espoir banlieues Les r pondants estiment galement que de nombreux points faibles caract risent le cucs e le diagnostic du territoire souvent incomplet et peu objectiv e la strat gie insertion emploi d veloppement conomique peu claire et s apparentant une juxtaposition d acteurs et d actions 77 e des actions tr s marqu es par l approche sociale e le d veloppement conomique mal int gr et une articulation faible entre ZFU et cucs 70 e un d faut d outils de pilotage sous forme d indicateurs de suivi 75 e pas d effet d entra nement sur la mobilisation du FSE et du volet urbain du Feder 80 e la difficult mesurer l effet levier des cr dits sp cifiques de la politique de la ville 66 La moiti des missions locales estiment que l approche par territoire reste difficile pour les acteurs de l emploi et de l insertion et que cette difficult entrave en cons quence l adaptation des Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 74 politiques et dispositifs de droit commun aux sp cificit s des quartiers en politique de la ville Les propositions il s agit le plus souvent de souhaits ou de pistes de progr s formul es par les r pondants portent principalement sur e la r alisation d u
178. surant de leur disponibilit des indicateurs d valuation du projet proprement dit d finir pour les actions ou les objectifs op rationnels que l on cherche valuer Ils sont d finis en fonction des questions valuatives efficience efficacit coh rence externe Rappelons que les indicateurs d valuation quantitatifs ou qualitatifs servent nourrir le jugement que l on porte sur l objet de l valuation Ils ne peuvent donc pas tre copi s coll s d un projet l autre C est leur analyse qui est importante la production d indicateurs bruts ne pr sentant que peu d int r t Le tableau synth tique est pr sent titre d exemple la page suivante Source Mission ville et coh sion sociale Pr fecture du 92 200 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 63 IExtrait du r f rentiel d valuation des cucs des Hauts de Seine volet emploi et d veloppement conomique Orientations R Ma des ns Nature etian Ex donner acc s l emploi et ou la qualification de TEET aux personnes exclues du march du travail objectifs donn es Nombre d actifs Taux d activit quartier ville quantit Nombre de DEFM et taux de DEFM quantit Nombre et taux de DETLD de 2 ans quartier ville quantit Nombre et taux de b n ficiaires d allocations ch mage ARE ASS quartiers ville quantit Diagnostic Taux d
179. t galement important de souligner que la r alisation d un tel programme offre un cadre propice la construction et au renforcement des partenariats public priv Par ailleurs on observe d ores et d j l effet levier que constitue ce programme sur le soutien et la cr ation d activit dans les ZUS concern es Pour en savoir plus http www fonds europeens alsace eu mesure projet de developpement economique urbain de la communaute urbaine de strasbourg 25539 html Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 112 3 Sigles utilis s ACI Acs AFPA Al ALE ANRU CAR CBE CCAS CCI CLSPD COPAS CPO CRSN cucs CIVIS DGEFP Direccte DSU El EPARECA EPCI ETTI FACE Feder FISAC FSE GPEC IAE MEANS OPCA PIC PLIE PPAE PRU PUI SIAE SCOT SGCIV SGAR SPE UE ZFU ZUS Atelier chantier d insertion Agence pour la coh sion sociale et l galit des chances Association nationale pour la formation professionnelle des adultes Association interm diaire Agence locale pour l emploi Agence nationale pour la r novation urbaine Convention annuelle r gionale relatif P le emploi Comit de bassin d emploi Conseil communal d action sociale Chambre de commerce et d industrie Conseil local de s curit et de pr vention de la d linquance Conseil en pratique et analyse sociale Convention pluriannuelle d objectifs mission locale Cadre de r f rence strat gique national Contrat urba
180. t de gestion du PLIE coordonne et anime l action des r f rents de parcours Elle les soutient et veille la r alisation des objectifs d accompagnement et de retour l emploi IL offre de services aux employeurs pour les aider recruter Pour d velopper une offre de service en direction des employeurs les PLIE s appuient sur e la connaissance fine de leurs participants il est ainsi possible de proposer aux employeurs des candidats r pondant aux comp tences recherch es e le suivi de la personne recrut e pendant les six premiers mois de son contrat de travail CDI ou CDD long qui contribue faciliter son insertion dans l entreprise e la possibilit de mise en place et de cofinancement de formations individuelles ou collectives r pondant aux besoins identifi s des employeurs ILa gestion des financements Les PLIE mutualisent et g rent des financements notamment des financements du FSE au regard duquel ils sont organismes interm diaires et b n ficient d une subvention globale autorisant la redistribution des organismes tiers de tout ou partie des cr dits communautaires et des cr dits nationaux mobilis s en contrepartie Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 102 Les missions locales Construire ensemble une place pour tous les jeunes Cf charte des missions locales Construire ensemble une place pour tous les jeunes rel ve d une double exigence de justice sociale et de d
181. t des donn es l chelle infra communale e Donn es Insee quartiers de la politique de la ville et Iris L Insee tient disposition de chaque commune et intercommunalit une fiche portrait de territoire accessible sur www statistiques locales insee fr e Fichier des demandeurs d emploi en fin de mois DEFM de P le emploi statistiques pour les diff rentes cat gories de demandeurs d emploi sexe ge etc indicateurs des ZUS diffus s par le syst me d information g ographique du SGCIV http sig ville gouv fr e L enqu te emploi source statistique de l Insee permettant de mesurer le ch mage au sens du Bureau international du travail BIT Elle permet galement de d terminer diff rentes statistiques sur la formation l activit des femmes ou des jeunes ainsi que sur le type d emploi occup profession pr carit e La connaissance locale de l appareil productif CLAP syst me d information produit par l Insee et aliment par plusieurs sources Ce dispositif vise fournir des statistiques sur l emploi salari et les r mun rations localis es au lieu de travail un niveau g ographique fin e D clarations annuelles de donn es sociales DADS le champ de l exploitation des DADS par l Insee couvre actuellement l ensemble des employeurs et de leurs salari s l exception des agents des minist res titulaires ou non des services domestiques et des activit s extraterritoriales e Le fichier Si
182. t des lieux La construction de l tat des lieux est la premi re tape de l laboration du diagnostic territorial C est l tape de rep rage et de collecte des donn es mais c est aussi l tape de mobilisation des partenaires et des ressources La construction de l tat des lieux se d compose en quatre phases e la collecte des donn es existantes e l analyse et l chelle de celle ci e la s lection des informations pour ne retenir que celles qui font sens e la formalisation IRep rer les donn es et les diagnostics existants Un grand nombre d acteurs locaux disposent de donn es ou de diagnostics le service public de l emploi le PLIE la mission locale le comit de bassin d emploi CBE l agence d urbanisme qui parfois porte une fonction observation sur l emploi le syndicat mixte charg du SCoT les communaut s d agglom ration etc Quand elle existe la maison de l emploi doit tre mobilis e sur sa fonction d observation territoriale Elle dispose en effet d une fonction d animation territoriale sur l observation en mati re d emploi Le nouveau cahier des charges des maisons de l emploi d cembre 2009 renforce encore cette fonction pour la programmation 2010 2014 En outre la maison de l emploi rassemble les principaux acteurs de l emploi sur le territoire a minima P le emploi la Direccte les collectivit s des repr sentants des entreprises Elle est outill e pour produire et qualifier avec ses partena
183. t la formation des populations e l am lioration de la qualit de vie e le r tablissement des continuit s urbaines entre les quartiers la valorisation de la trame verte et l am lioration des espaces de proximit des logements Ses conclusions finales font tat de l effet levier tr s significatif qu a constitu le programme en mati re de d veloppement conomique des quartiers au regard d une contribution plus subsidiaire dans les autres domaines Pour la p riode 2007 2013 dans le cadre du programme op rationnel comp titivit et emploi la r gion Alsace en tant qu autorit de gestion a fait le choix de consacrer un axe sp cifique pour les projets urbains int gr s dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville La mise en uvre de ces cr dits r serv s a t r alis e au moyen d un appel projets aupr s des collectivit s locales leur laissant le choix entre un mode de gestion du Feder fond sur la subvention globale ou la convention cadre Caract ristique du PUI un programme de d veloppement cono mique pour les ZUS IDomaines et zones d intervention Compte tenu des besoins de terrain identifi s et partag s par le partenariat du PIC URBAN au regard desquels les politiques locales et nationales n apportaient que des r ponses marginales tout comme des priorit s de la strat gie de Lisbonne comp titivit conomique il a t d cid de concentrer le plan urbain int gr PUI
184. t sa formalisation ce qui n est pas toujours le cas aujourd hui comme le soulignent les enqu tes r alis es aupr s des directrices et directeurs de missions locales PLIE ou maisons de l emploi Le premier enseignement concernant l offre de services pour les habitants des quartiers prioritaires est celui d une n cessaire am lioration de la coop ration des acteurs intervenant sur ces quartiers Le droit commun de l tat et le droit commun des collectivit s ILa notion de droit commun dans le champ de la politique de la ville Le droit commun est constitu d un ensemble de r gles ou de principes fondamentaux s appliquant aux particuliers ainsi qu aux relations tablies entre eux Le l gislateur d finit des r gles de fonctionnement qui s appliquent tous de fa on uniforme En plus du droit commun il existe des droits sp cifiques portant sur des champs d termin s et trait s par des juridictions d exception Cette notion se d finit donc par diff rence avec les politiques contractuelles et th matiques territorialis es qui ont g n r des financements sp cifiques Par opposition le droit commun est donc entendu comme ce qui rel ve de politiques qui ne se rattachent pas une contractualisation particuli re ni soumises des restrictions d application un territoire donn ou une population prioritaire On peut donc consid rer que le droit commun est ce qui est commun toute la population tout en accep
185. tant l id e que ces politiques de droit commun peuvent tre cibl es ou diff renci es par public sur la base de crit res d ligibilit par exemple acc s aux contrats aid s aides au logement etc Les politiques de droit commun de l tat sont celles men es par les diff rents minist res hors des orientations sp cifiques interminist rielles de la politique de la ville Les cr dits de droit commun sont ceux qui ne sont pas vis s dans le cadre de la loi de finances comme faisant partie des moyens allou s sp cifiquement la politique de la ville Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 35 Le droit commun de l tat dans le champ de l emploi de l insertion et du d veloppement conomique comprend notamment e les mesures mises en uvre par P le emploi prestations de recherche d emploi les plus nombreuses prestations d accompagnement prestations d aide au projet professionnel prestations d valuation e l accueil et le suivi par les missions locales droit l accompagnement pour tous les jeunes prise en charge globale des jeunes au del des seules dimensions emploi et formation l accord national entre P le emploi et les missions locales concernant l accueil et le suivi des jeunes le suivi renforc travers le Civis e les contrats aid s e le soutien l IAE e le soutien la cr ation d activit s e le soutien au commerce e l appui des actions de gestion pr v
186. tant pour les jeunes que pour les partenaires des deux r seaux Le partenariat renforc entre l tat P le emploi et les missions locales a pour objet e la contribution des missions locales la mise en uvre du parcours personnalis d accompagnement dans l emploi PPAE dans le cadre de la cotraitance e la coop ration en direction des employeurs e la mobilisation des outils et mesures de la politique de l emploi e la contribution de P le emploi au sein des missions locales e les actions de communication et d changes d informations Le partenariat renforc couvre ainsi l ensemble des champs de coop ration pr cit s partir du moment o les deux r seaux s engagent dans un principe de concertation et dans une compl mentarit d action L engagement des partenaires comprend une strat gie de valorisation des deux r seaux Les conventions pluriannuelles d objectifs CPO Les missions locales sont financ es par l tat et les collectivit s territoriales Des conventions tablies avec chaque mission locale CPO pr cisent par bassin d emploi et pour trois ans les missions confi es les priorit s les objectifs et les axes de progr s retenus ainsi que les moyens allou s par l tat et les collectivit s territoriales Les CPO sont structur es en cinq axes e l accueil l information et l orientation e l accompagnement des parcours d insertion e le d veloppement d actions pour favoriser l acc s
187. terventions que l approche sociale est tr s marqu e avec peu d actions de m diation vers l emploi et trop peu de relations avec les employeurs Les propositions des MDE sans PLIE Elles sont en conformit avec le regard qu elles portent sur les cucs Pour la plupart d entre elles le partenariat cucs MDE doit tre renforc soit en d l guant l animation du volet emploi insertion la MDE soit en finan ant des antennes MDE dans les quartiers prioritaires Elles sugg rent galement la mise en place d actions des formations relatives la lev e des freins l emploi notamment la formation linguistique vis e professionnelle la mise en place de la clause d insertion et d actions de parrainage pour les habitants des quartiers Plusieurs MDE proposent une meilleure valuation des besoins et des actions d une part et sur l effet sur les actions de droit commun d autre part Le financement d une fonction recherche d veloppement innovation est galement propos Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 91 R sultats pour les dix maisons de l emploi MDE seules sans PLIE concern es par un cucs Les relations MDE et cucs Avez vous contribu au diagnostic du territoire pr alable l laboration du cucs NR 2 4 Oui 4 Non Avez vous contribu la d finition de la strat gie insertion pour les quartiers prioritaires NR 1 4 Oui 5 Non Avez vous contribu la d finition de
188. tiers pour faire conna tre les possibilit s d emplois et l accompagnement possible par les acteurs de l emploi et de l insertion des op rations de valorisation de l espace public par des habitants encadr es par la r gie de quartier 2 la mise en r seau et la mobilisation des entreprises des conventions ont t sign es avec BNP Groupama Lacoste Ces conventions n goci es au cas par cas visent d velopper l ancrage local de ces entreprises qui s engagent participer diff rentes actions sous traitance aux tablissements et services d aide par le travail Esat et aux structures d insertion locales d veloppement d un r seau de parrains et de tuteurs pour les demandeurs d emploi via le Club Face 93 participation aux forums emploi soutenus par la ville op rations de recrutements cibl es Jeunes dipl m s participation la mission Handicap Face mise en place d un plan de recrutement des travailleurs handicap s 3 la mise en place de parcours d insertion complets appui sur le PLIE intercommunal mise en uvre de la clause d insertion dans les march s publics travail commun avec P le emploi sur les offres que l agence n arrive pas pourvoir gardiennage services la personne etc L exemple du projet de d veloppement du quartier Croix Rouge Reims Reims la communaut d agglom ration a fait le constat que les actions de soutien l acc s l emploi avaient permis nombre d habitants
189. tilis deux niveaux e pour l valuation d partementale e au niveau local en fournissant aux acteurs locaux un cadre pour la construction des r f rentiels d valuation des cucs Le r f rentiel d valuation des cucs des Hauts de Seine volet emploi et d veloppement conomique La pr fecture des Hauts de Seine a r fl chi avec l aide du cabinet Copas un r f rentiel d valuation des projets politique de la ville produit en 2008 II s agit d une d marche d partementale qui au del de l valuation des cucs avait pour ambition de construire avec les communes une valuation de la r alisation des objectifs d partementaux en mati re de politique de la ville tat conseil g n ral Cet exemple peut servir de base pour la construction du syst me d valuation des cucs Ce r f rentiel distingue deux types d indicateurs e des indicateurs qui facilitent le diagnostic du territoire par grandes orientations du projet Si ces indicateurs sont renseign s r guli rement ils permettent aux porteurs du projet de mesurer l volution du territoire au regard des objectifs que se sont donn s les porteurs lls permettent de r actualiser le diagnostic Cette mesure de l tat du territoire porte autant sur les besoins que sur les ressources du territoire les politiques d clin es localement Comme pr cis dans le chapitre diagnostic il importe de choisir d s le diagnostic les indicateurs retenir en s as
190. trat gie globale pour les publics tr s loign s de l emploi qui sont ainsi pris en compte e Une gouvernance qui mobilise e Un soutien financier e Le portage du cucs et du PLIE par le m me GIP e Maintien de l offre de service du PLIE malgr la baisse de ses financements gr ce au cofinancement des conseillers r f rents par le cucs Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 87 Les trois principaux points forts du cucs selon vous e Le cucs permet de construire et mettre en uvre des actions sp cifiques r pondant aux besoins des habitants des quartiers prioritaires Choisi par 11 r pondants sur 33 e Le cucs contribue financi rement au soutien du tissu associatif ancr localement choisi par 10 r pondants sur 33 e Le financement apport par le cucs permet de tester de nouvelles m thodes ou de nouvelles approches il facilite l exp rimentation et l innovation choisi par 8 r pondants sur 33 Les points faibles du cucs pour les 33 PLIE Compte tenu de votre exp rience quels sont les points faibles du cucs Plut t Plutot d accord pas d accord Le diagnostic du territoire est souvent incomplet peu objectiv et sans analyse r elle du besoin des personnes 12 10 9 concernant l acc s l emploi La strat gie emploi insertion d veloppement conomique est peu claire et s apparente plut t une juxtaposition 19 9 3 d acteurs et d actions qu une r elle strat g
191. ts collectifs Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 27 Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 28 ce qu il faut retenir Pour construire le diagnostic emploi du cucs exercice qui fonde le partenariat local le groupe de travail propose plusieurs recommandations viter le projet pr construit pour r pondre une offre existante et promouvoir une r alit qui justifie l intervention des acteurs publics en pr sence On a d j la r ponse on cherche le probl me la sp cificit de chaque territoire doit tre appr hend e Ne pas sous estimer le r le de la phase de diagnostic dans la dynamique partenariale locale qui favorise la mise en uvre Tenir compte des ressources et du potentiel mobilisables autant que des besoins L gitimer l initiateur du diagnostic Le diagnostic n est pas un simple exercice technique partager la vision de la dynamique qui s exerce sur un territoire est une d marche politique L impulsion du diagnostic rel ve du niveau politique la restitution courte et synth tique au niveau du pilotage du cucs para t n cessaire les lus d tiennent d ailleurs une bonne part de la vision territoriale Choisir le calendrier et prendre en compte la crainte des structures d tre sur sollicit es La p riode de diagnostic doit tre inscrite dans le temps le nombre de r unions mobilisant les partenaires doit tre accept par chacun d
192. u du pr fet r gion Nord Pas de Calais ville de Lille cole de la deuxi me chance afin d valuer le bien fond de cette exp rimentation et se projeter en 2011 et 2012 pour l inscription progressive dans le droit commun des partenaires e le lien social et interg n rationnel dans le cadre du volet animation territoriale des communes e le volet emploi et insertion de la r gion e la mutualisation possible avec l cole de la deuxi me chance Marseille les clubs jeunes ZUS fournissent un autre exemple de l effet levier des cr dits sp cifiques Ceux ci permettent la mobilisation des ressources et comp tences de P le emploi au b n fice des jeunes des quartiers prioritaires Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 39 Les Clubs jeunes ZUS Marseille Marseille les Clubs jeunes ZUS ont t cr s en r ponse une sollicitation du pr fet d l gu pour l galit des chances en 2006 La mise en place a t rapide gr ce l utilisation d outils de P le emploi existants Les clubs constituent une prestation d accompagnement mise en uvre par P le emploi d di e aux jeunes habitant en ZUS Elle est limit e trois mois renouvelable une fois Il existe aujourd hui trois clubs jeunes ZUS Ils sont h berg s dans les agences de P le emploi situ es proximit de quartiers prioritaires d accessibilit ais e pour les b n ficiaires mais qui les oblige sortir du quart
193. uation du volet emploi soutien aux activit s des cucs avait montr la difficult locale la prendre en consid ration Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 31 1 Une illustration d une pr occupation strat gique l int gration des entreprises et de l action conomique dans le projet La politique de la ville part du constat de l existence de territoires concentrant des difficult s sociales et conomiques et n cessitant en cons quence une intervention renforc e qui prendra en compte les besoins particuliers de ces territoires Il importe alors de veiller ce que les populations des quartiers prioritaires ne soient pas les oubli es du d veloppement Ces quartiers disposent de ressources humaines pouvant contribuer au d veloppement conomique territorial les prix de l initiative de la cr ation d entreprises ou dans le champ culturel en attestent r guli rement Le constat est fait que les services en charge du d veloppement conomique ignorent le plus souvent ces ressources Il y a donc l un enjeu pour les cucs Le d veloppement de la mobilit et plus g n ralement la qualification sociale et professionnelle en relation avec les projets de d veloppement conomique constituent des opportunit s pour les habitants des quartiers prioritaires pour peu que les cucs travers leur volet insertion et emploi articulent leur intervention avec celle des services de d veloppement conomique Le
194. uble d une s lection impitoyable par le march du travail La remise en jeu conomique et sociale des jeunes ne pourra se faire sans une vaste collaboration des forces sociales et la participation des jeunes eux m mes Les missions locales accueillent les jeunes de 16 25 ans et leur apportent une aide d passant l orientation professionnelle et visant l laboration d un projet d insertion touchant tous les aspects de la vie quotidienne Les missions locales sont le premier exemple de coop ration dans la dur e entre l tat et des collectivit s locales Les trois initiatives voqu es ci dessus mettent en vidence des l ments que nous retrouvons dans les d bats actuels relatifs tant l insertion sociale et professionnelle qu la politique de la ville e les r ponses propos es ciblent les personnes les plus expos es aux cons quences des mutations les jeunes pour les missions locales les habitants des quartiers prioritaires les demandeurs d emploi issus de secteurs en restructuration etc e les approches propos es sont globales elles concernent l insertion professionnelle et la formation mais aussi la vie quotidienne l am nagement urbain et les aspects sociaux mobilit logement sant acc s la culture traitement du surendettement etc e la coop ration d acteurs multiples et diff rents s impose engagement de l Etat et des collectivit s locales concernant les missions locales partenariat mu
195. ucs et n ont donc pas pu tre associ es son laboration Une seule MDE a t associ e la d finition de la strat gie de d veloppement conomique pour les quartiers politique de la ville sachant que la plupart des cucs n ont pas construit de strat gie de d veloppement conomique Les repr sentants de la politique de la ville sont en majorit associ s aux travaux de la MDE mais cela n est pas syst matique 2 parmi les 10 MDE ne les associent pas La majorit des MDE 6 sur 9 ne participent pas aux organes de pilotage des cucs Le plan strat gique de la MDE ne cible pas toujours les habitants des quartiers de la politique de la ville Quand c est le cas les actions concernent principalement l axe 2 acc s et retour l emploi axe qui n est pas repris dans le nouveau cahier des charges des maisons de l emploi Le volet emploi insertion du cucs a t confi la MDE dans deux territoires sur 9 r pondants Une seule MDE mobilise la sous mesure FSE 332 en faveur des ZUS Les points forts et points faibles des cucs pour les MDE Le cucs permet de mettre en uvre des actions sp cifiques pour les habitants Il facilite le rep rage et la captation des personnes les plus loign es de l emploi En revanche les MDE ne reconnaissent pas au cucs sa fonction de soutien financier du tissu associatif local Pour les MDE les points faibles des cucs sont qu ils int grent mal le d veloppement conomique dans leurs in
196. ue de souplesse dans l tablissement des objectifs La marge de man uvre d institutions publiques relevant d un pouvoir central est faible En effet elles doivent d abord s assurer que les objectifs nationaux qui leur sont fix s seront atteints avant d adapter ces objectifs aux pr occupations locales e la recherche d efficience qui conduit des m thodes de gestion des performances favorables une obtention maximale de r sultats Ces m thodes peuvent encourager une relative troitesse de vues quant la mise en uvre des politiques et ne favorisent pas les partenariats e la responsabilit hi rarchique Les agents des institutions publiques supra locales sont responsables devant leur hi rarchie et pas devant les acteurs locaux e la l gitimit Tous les acteurs n ont pas la m me l gitimit au regard des politiques de l emploi de l insertion et de la formation en particulier lorsque celles ci ne rel vent pas de leurs comp tences de droit e l valuation Elle n est pas facile faire lorsque les finalit s des diff rents acteurs ne sont pas les m mes IQuatre pr conisations e accro tre la coh rence du cadre d intervention national par des conventions entre les institutions engag es dans des partenariats locaux e veiller ce que les acteurs locaux d pendant d institutions supra locales puissent atteindre leurs objectifs en participant aux projets locaux mis en uvre en partenariat e renforcer la st
197. uire une connaissance nouvelle r sultant du partage des donn es Une quinzaine de partenaires peuvent ainsi tre mobilis s l chelle d une agglom ration Des comp tences externes peuvent venir enrichir les analyses port es sur le territoire Cette analyse peut galement tre partag e avec les acteurs du deuxi me cercle afin de l enrichir d une vision plus pragmatique du territoire associations acteurs de terrain habitants D finir les atouts les faiblesses les potentialit s du territoire partir des donn es obtenues Les atouts les faiblesses et les potentialit s du territoire sont synth tisables sous forme de tableau ce qui en facilite la lecture L utilisation d outil comme la matrice menaces opportunit s forces faiblesses MOFF f peut tre utile pour formaliser l exercice au sein d un groupe de travail La conduite de cette d marche peut prendre plusieurs mois d apr s l exp rience des maisons de l emploi Il s agit donc d adapter le calendrier et l ambition du diagnostic l ing nierie disponible Impliquer le niveau politique Le diagnostic du territoire n est pas qu une affaire de techniciens Il convient de prendre le temps d une pr sentation aux instances d cisionnelles comit de pilotage du cucs conseil d administration de la MDE au lancement de la d marche Les lus ont le plus souvent une vision pr cise de ce qui se passe sur le territoire 6 La matrice MOFF m
198. ut urbaine du Grand Nancy la r alisation du diagnostic partag qui a mobilis de nombreux acteurs a conduit la communaut urbaine et ses partenaires d finir un projet territorial int gr L ensemble des ressources et outils disponibles en mati re d insertion est ainsi mobilis mais cet ensemble doit aussi tre organis et r gul En coh rence avec le projet la communaut urbaine s est dot e d une instance technique unique en charge de la concertation Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 56 Exemple de la communaut urbaine du Grand Nancy La communaut urbaine du Grand Nancy et ses partenaires ont opt pour un projet territorial tr s int gr qui s appuie sur tous les outils disponibles de l insertion professionnelle Ceux ci ont donc d fini une organisation pr cise qui est formalis e dans un document M thodologie de concertation emploi Insertion dont voici un extrait Organisation technique Le constat de la complexit des dispositifs intervenant dans le champ de l insertion professionnelle impose que soit recherch e une simplification des circuits d instruction technique Cette simplification a pour objet de faciliter les prises de d cisions des institutions concern es e la maison de l emploi le PLIE la mission locale du Grand Nancy e les services de l tat Dirrecte DDJSCS d l gu s du pr fet P le emploi e le conseil g n ral e les communes par le bia
199. v e des freins l emploi Les personnes en parcours social peuvent int grer le parcours professionnel L offre de service aux habitants des quartiers prioritaires est largie et globale ces habitants b n ficiant d actions compl mentaires et suppl mentaires par rapport aux publics PLIE issus des quartiers non prioritaires Les participants du PLIE de Lille habitent 75 les quartiers prioritaires il y a 3 500 personnes en parcours Le principe Le PLIE intervient comme suite de parcours des personnes habitant des quartiers prioritaires b n ficiant d actions d insertion au titre de la politique de la ville Ce principe s applique essentiellement sur les parcours appuy s sur des contrats aid s ateliers chantiers d insertion ACI ou non Cette articulation permet de combiner pour la m me personne des financements au titre du cucs travailler sur les freins l emploi en amont de la d marche active d insertion professionnelle et les financements PLIE accompagnement en vue d une insertion professionnelle Dans la pratique e Exemple Un ACI porte 50 postes Une partie des salari s en insertion est en d marche d insertion sociale politique de la ville l autre partie est accompagn e par un r f rent PLIE pour mettre en uvre une insertion professionnelle active Lorsque le salari int gre un parcours PLIE il b n ficie de l accompagnement par un r f rent PLIE e Autre exemple Certaines actions sont financ es
200. veloppement conomique Faciliter la transition professionnelle et lutter contre l exclusion des jeunes requi rent la mobilisation de tous jeunes lus services publics entreprises partenaires sociaux associations Ainsi chaque jeune devient acteur de sa propre insertion dans la cit et dans l emploi Cette mobilisation au plus pr s des jeunes est engag e depuis 1982 la suite du rapport de Bertrand Schwartz avec la cr ation des missions locales La loi du 19 d cembre 1998 reconna t la pertinence de la d marche et cr e le conseil national des missions locales La charte adopt par le conseil national le 12 d cembre 1990 rappelle les principes sur lesquels s engagent les partenaires dans toute mission locale e une volont de travailler ensemble sur un territoire e une intervention globale au service des jeunes e un espace d initiative et d innovation e une d marche pour construire des politiques locales d insertion et de d veloppement Missions et organisation Les missions locales accueillent informent orientent et accompagnent les jeunes en construisant avec eux leur parcours personnalis vers l emploi avec la mobilisation des partenaires locaux des entreprises et la forte implication des collectivit s locales communes et tablissements publics de coop ration intercommunale d partements r gions et l tat Elles apportent un appui aux jeunes dans la recherche d emploi ainsi que dans leurs d
201. x personnes en difficult du territoire Ce plan d action s appuie sur les dispositifs de droit commun et sur les actions et financements mis en place sp cifiquement au titre du PLIE Le PLIE intervient en additionnalit et en subsidiarit des dispositifs existants Le plan d action est formalis par un protocole d accord sign par les collectivit s territoriales ou leurs groupements et l tat Pour mettre en uvre son plan d action le PLIE mobilise divers moyens financiers des financements des collectivit s territoriales de l tat et du fonds social europ en La mise en uvre des actions est coordonn e par l quipe d animation du PLIE travers vingt ans d existence les PLIE et leur r seau ont accumul un savoir faire et une capacit r pondre de fa on souple innovante et concert e aux probl mes d emploi et d inclusion des publics prioritaires d un territoire gr ce la mobilisation crois e des financements Les PLIE ont galement d velopp une culture du r sultat et de l valuation Volet emploi insertion d veloppement conomique des cucs 100 Les PLIE remplissent cinq missions principales Pour atteindre les objectifs de placement dans l emploi formalis s dans le protocole d accord les PLIE remplissent cinq missions principales e la mobilisation et la coordination des acteurs et des moyens e l ing nierie e l organisation de parcours d insertion individualis s e l offre de services

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