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Circulaire du 8 février 2007

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1. Etudes documentaires Les mesures de gestion Visite des lieux tudes de vuln rabilit BPLLLELLELL ILES su ag s a a Identification des diff rentes options de gestion Le Le x aa ss DELLE TEST ELTLCLLL LS Bilan co ts avantages Choix d un plan de gestion Figure 5 L laboration du plan de gestion 4 3 1 3 Dans le suivi de l efficacit des mesures de gestion Lorsqu une v rification de l efficacit des mesures de gestion doit tre r alis e par une surveillance environne mentale appropri e le plan de gestion est alors volutif au cours du temps et non d finitivement fig L analyse r guli re des r sultats de cette surveillance doit ainsi conduire r examiner non seulement la perti nence des mesures de g
2. Le document Koraania r pr des nee du mod le Johnson et Ettinger version de 2003 US EPA 2003 la coh rence avec les hypoth ses formul es ainsi que les principaux cueils viter par rapport cette analyse Ce gt uide ven des bureaux d tudes et des pouvoirs publics apporte des informations sur les hydrocarbures aromatiques polycycliques et leur pr sence dans l environnement principales propri t s physico chimiques sources potentielles il pr sente des indications afin d acqu rir des donn es d entr e de bonne qualit en vue d une mod lisation des transferts dans les sols et les eaux souterraines en milieu poreux identification et caract risation de la source forme des polluants Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques Guide m thodologique Acquisition des donn es d entr e des mod les analytiques ou num riques de transferts dans les sols et les eaux souterraines Rapport d tude INERIS R f N DRC 66244 DESP R01 Ao t 2005 Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques Donn es d entr e des mod les analytiques ou num riques de transferts dans les sols et les eaux souterraines Synth se bibliographique relative aux param tres Kd sorption et T 1 2 biod gradation Rapport d tude gt INERIS R f N DRC 66244 DESP R0O2 Se tembre 2005 Ce guide l usage des mod lisateurs et des
3. L objectif de l tude est de d crire quelques mod les disponibles dans la litt rature et de tester leur validit par comparaison de leurs r sultats avec des cultures de v g taux r alis es en conditions contr l es Ce rapport correspond la premi re partie de l tude et d crit 5 principaux mod les de transfert de substances organiques H vers les plantes Plant X Cemos Plant Mackay 1994 Mackay 1997 et Catox apr s un rappel des m canismes de transfert et les 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 48 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 5 4 Les techniques de traitement et de d pollution Site internet de l ADEME www ademe fr Domaine d intervention Sites pollu s et sols Rubrique Techniques de traitement Les diff rentes techniques disponibles ont t recens es puis class es selon leur taux d utilisation donn es 2002 Les techniques les plus utilis es hors confinement et mise en d charge ont fait l objet d un d veloppement prioritaire Les informations disponibles sont la pr sentation de la technique le proc d de traitement mis en uvre les principales limites du traitement les donn es conomiques disponibles taux d utilisation et co ts et des exemples d application La m thode traitabilit est une m thode discriminante de s lection et d
4. PESR Par ailleurs pour pallier une utilisation lin aire des outils la d finition d un mode d emploi des outils est apparue n cessaire 2 3 Les limites de la circulaire du 10 d cembre 1999 En premier lieu il appara t que le diagnostic approfondi tape pr liminaire essentielle pour pouvoir appr cier les risques correspondant la connaissance de l tat des milieux et la connaissance des usages de ces m mes milieux est souvent n glig Ensuite si la circulaire du 10 d cembre 1999 permet la d finition de seuils de d pollution bas s sur des calculs de risques sanitaires en tenant compte de l usage futur des sites elle r duit bien souvent l examen de la gestion des sites pollu s aux seuls r sultats de calcul de risques sanitaires et oublie d autres facettes de tels projets Ainsi par exemple la comparaison des techniques de d pollution et leur co t conomique la prise en compte des valeurs de gestion r glementaires en vigueur pour l eau les aliments l air ext rieur la gestion des terres pollu es le devenir des terres excav es et les caract ristiques pr cises du projet urbanistique sont des aspects qui ne sont pas assez souvent pris en compte ou explicit s Par ailleurs les calculs de risques sanitaires sont souvent bas s sur des sc narii d usage des sols bien peu r alistes qui conduisent consid rer comme inutilisable un terrain d pollu un certain niveau alors que l u
5. R f RP 53784 FR Juin 2005 4 7 1 3 Les l ments n cessaires l information et la mise en uvre des restrictions d usage Lorsque les mesures de gestion retenues n cessitent une vigilance p renne sur les changements d usage venir et une information syst matique des acqu reurs par le biais des documents d urbanisme ou fonciers Conservation des hypoth ques la synth se technique reprend les l ments utiles ces fins Les modalit s d exploitation et d entretien ventuellement n cessaires au maintien de la p rennit des mesures de gestion reprendre dans les restrictions d usage sont galement rappel es En l absence de pollutions r siduelles n cessitant de p renniser des actions de gestion de telles restrictions d usage ne s av reront naturellement pas n cessaires 4 7 2 Une synth se non technique Une synth se caract re non technique d crivant les diff rentes phases du plan de gestion et pr cisant les mesures de ma trise des pollutions les techniques de d pollution mises en uvre les mesures de confinement la gestion des terres excav es doit galement faire partie du dossier de restitution des r sultats 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 33 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 5 Le contr le de la mise en uvre des mesures de gestion Le retour d exp riences des chantiers de
6. collecter au niveau des DRIRE le maximum d analyses de dioxines autour des usines d incin ration autour de toute autre installation susceptible de g n rer des dioxines sid rurgie site chimique et dans d autres contextes comme l valuation du bruit de fond 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 45 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 5 3 Les documents relatifs la mod lisation Mesures et Mod les enjeux avantages et inconv nients en contexte de gestion de sites pollu s Publication ADEME BRGM INERIS 2006 CIBLEX Banque de donn es de param tres descriptifs de la population fran aise au voisinage d un site pollu Co dition ADEME IRSN R f N 4773 Novembre 2003 CD Rom Contamination des sols transfert des sols vers les plantes gt Co dition ADEME EDP Sciences R f N 3362 Juillet 2005 TR CIBLEX compile les param tres descriptifs de la population fran aise ge sexe budgets espaces temps consommations alimentaires en fonction de l occupation des sols Zones continentales surfaces en eau et de l usage type r sidentiel professionnel r cr atif des zones potentiellement concern es par la pollution d un site En ventre chez EDP Sciences Pr sentation des facteurs r gissant le transfert
7. BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES TEXTES G N RAUX Pr vention des pollutions et des risques Circulaire du 8 f vrier 2007 relative aux modalit s de gestion et de r am nagement des sites pollu s NOR DEVP0700228C Texte non paru au Journal officiel La ministre Messieurs les pr fets de r gion Mesdames et Messieurs les pr fets de d partement Pi ces jointes trois annexes Le minist re de l cologie et du d veloppement durable a la charge de la d finition des politiques publiques en mati re de sols pollu s que les pollutions soient d origine naturelle ou anthropique et qu elles d pendent ou non de la police administrative des installations class es Ainsi depuis une dizaine d ann es diff rentes instructions minist rielles ont t diffus es et des outils de gestion con us sous forme de guides m thodologiques ont t mis la disposition des diff rents acteurs du domaine Une valuation de la politique relative la gestion des sites pollu s sur la base d un retour d exp rience de l utilisation des outils m thodologiques a t r alis e par mes services tenant compte des bonnes pratiques dans le domaine L historique le retour d exp rience et les volutions propos es sont pr sent s l annexe 1 au pr sent courrier Cette valuation a conduit adapter les outils et les d tailler dans un gu
8. acceptabilit des risques sont ceux usuellement retenus au niveau mondial par les organismes en charge de la protection de la sant 3 5 Le plan de gestion est d sormais un document structur et lisible Le plan de gestion devra expliciter l ensemble de la d marche de gestion en justifiant sur la base d un bilan co ts avantages les choix retenus Il comprend notamment une synth se caract re technique et non technique l ensemble des contr les r aliser au cours des op ra tions de d pollution les r sultats et les conclusions de l organisme en charge du contr le des op rations de d pollution les l ments n cessaires l information et la mise en uvre des restrictions d usage 3 6 Une organisation charg e du contr le de la mise en uvre du plan de gestion est pr vue Il est propos que les mesures du plan de gestion soient contr l es au fur et mesure du d roulement des op rations par une entit ind pendante des prestataires en charge des op rations de d pollution L inspection des installations class es pourra ainsi s appuyer sur des l ments tangibles pour tablir le proc s verbal constatant la fin des travaux lorsqu il est requis en application des dispositions du d cret du 13 septembre 2005 3 7 Des modalit s pour la gestion des terres excav es sont propos es Les projets d am nagement de toute nature conduisent tr s souvent excaver et d
9. labor par le MEDD qui permet en fonction de la situation rencontr e la mise en uvre des d marches de gestion propos es un guide est un mode op ratoire d crivant les protocoles les techniques et les normes existantes permettant la mise en uvre des d marches de gestion propos es par les pr sentes dispositions 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 35 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 1 Correspondance entre les anciens et les nouveaux textes et outils Expos de la politique nationale et Modalit s de gestion et de r am nagement des sites mode d emploi des outils pollu s m thodologiques La politique est inchang e Toutefois une valuation de la politique relative la gestion des sites pollu s sur la base d un retour d exp riences de l utilisation des outils m thodologiques a t r alis e Elle a conduit d finir de nouvelles d marches de gestion apr s une prise en compte des bonnes pratiques dans le domaine et une tr s m Evaluation simplifi e des risques Diagnostic approfondi 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 36 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Evaluation D taill e des Risques pour la sant humaine L valuation des risques sanitaires fait partie int grante des deux d marches de gest
10. suivre pour qu une prestation de mod lisation biais aux objectifs fix s dans le cahier i Screening Guidance _ Rapport tude INERIS R f N DRC 02 1200 DESP R31a Octobre 2002 Ce Feet sb le Due labor par l US EPA et d crit dans le document Soil Screening Guidance Technical Background Document US EPA Office of Solid Waste and Emergency Response Washington DC 20 460 May 1996 PB96 963502 Ce document a t labor pour d crire la m thodologie d laboration des Soil Screening Levels SSLs valeurs seuils dans les sols des Etats Unis d velopp e par l US EPA afin de favoriser la standardisation et l acc l ration de l valuation et de l assainissement des sols contamin s des sites appartenant la National Priority List des Etats Unis et pour lesquels il est pr vu que l usage futur sera de type r sidentiel A RBCA TOOL KIT Rapport d tude INERIS R f N DRC 02 41200 DESP R32a Octobre 2002 Le mod le pr sent est l outil RBCA Tool Kit outil de calcul r alis pour conduire les tapes 1 et 2 de la proc dure RBCA Risk Based Corrective Action telle que d finie dans la norme de l ASTM American Society for Testing and Materials PS 104 98 Standard provisional guide for risk based corrective action La version d crite Lest la version 1 0a qui tait disponible en 2000 2001 Le mod le pr sent est
11. tat des milieux ou des sites aux usages constat s dans le cadre d une IEM ou choisis dans le cadre d un plan de gestion 12 Un point de d part commun le sch ma conceptuel Une d marche de gestion que ce soit une IEM ou un plan de gestion se d cline en deux temps bien distincts Il s agit dans un premier temps de r aliser un bilan factuel de l tat du milieu ou du site tudi Cet tat des lieux appel sch ma conceptuel constitue les fondations sur lesquelles toute d marche de gestion doit reposer 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 8 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Il doit permettre de v ritablement appr hender l tat des pollutions des milieux et les voies 1 d exposition aux pollutions au regard des activit s et des usages constat s ou choisis selon le cas D pendant dans certains cas des conditions climatiques cette premi re tape de diagnostic peut n cessiter plusieurs mois voire quelques ann es pour appr hender de mani re correcte les diff rents param tres qui concourent la r alisation de diagnostics exploitables n cessaires la constitution du sch ma conceptuel Par exemple la caract risation de l tat des eaux souterraines doit tenir compte du comportement des eaux souterraines c est dire des conditions hydrodynamiques et des battements de nappe ph nom nes qui peuvent n ce
12. INERIS R f n DRC 02 41200 DESP R 30a Octobre 2002 RBCA TOOL KIT Rapport d tude INERIS R f n DRC 02 41200 DESP R 32a Octobre 2002 Soil Screening Guidance Rapport d tude INERIS R f n DRC 02 41200 DESP R 3la Octobre 2002 Le logiciel de calcul CALTOX Rapport d tude INERIS R f n DRC 04 45959 RBn n 097 caltox3 Juin 2004 Mod lisation du transfert de vapeurs du sous sol ou du vide sanitaire vers l air int rieur Rapport d tude INERIS R f n DRC 05 57278 DESP R 03a Avril 2005 2 3 3 2 Les param tres tudier Avant toute autre consid ration les caract ristiques physico chimiques ou radioactives des polluants ou des substances identifi es m ritent une attention particuli re 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 13 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES La densit la solubilit et la miscibilit dans l eau le degr d affinit de la substance avec diff rents types de solvants eau solvants organiques naturels ou non la volatilit et le caract re biod gradable la facult migrer ou rester pi ger dans les sols sont des param tres fondamentaux n cessaires la compr hension du compor tement des substances polluantes dans les sols ou les eaux Ils sont tout aussi importants que la connaissance de la
13. ger ces milieux ZNIEFF ZICO Natura 2000 puis mettre en uvre les mesures de gestion appropri es pour respecter les exigences en vigueur L analyse des risques r siduels Objectifs Cet outil d finit les modalit s de l valuation quantitative des risques sanitaires dans le contexte du plan de gestion Lorsque les caract ristiques du plan de gestion ne permettent pas de supprimer tout contact possible entre les pollutions et les personnes alors les risques li s aux expositions r siduelles doivent tre v rifi s l analyse des risques r siduels ARR est l outil d di cette d monstration Limites La question de l valuation quantitative des risques sur les expositions r siduelles ne se pose plus lorsque le plan de gestion permet de fa on p renne d liminer les sources ou de supprimer les voies de transferts entre les sources de pollution et les personnes Il en est de m me lorsque les valeurs de gestion r glementaires ont t retenues en tant qu objectifs de d pollution pour les milieux ou qu il est d montr que les expositions r siduelles sont inf rieures aux valeurs de gestion r glementaires Contenu L analyse des risques r siduels est une valuation quantitative des risques sanitaires men e sur les expositions r siduelles identifi es au travers du sch ma conceptuel du projet dans sa configuration finale c est dire prenant en compte l ensemble des mesures de gestion d
14. les milieux d exposition identifi s et les voies de transfert mis en vidence dans le sch ma conceptuel La mesure directe de la qualit des milieux d exposition est privil gier Ceci vaut en particulier lorsque des polluants susceptibles d mettre des vapeurs toxiques pollutions par des hydrocarbures chlor s par exemple sont en cause En effet les mod lisations empiriques utilis es pour valuer de mani re pr dictive la diffusion des polluants dans les lieux confin s et leur bio accumulation dans les v g taux peuvent conduire estimer des niveaux de pollution des milieux qui ne refl tent pas la r alit et orienter la suite de la d marche vers des actions de gestion inutiles ou inefficaces En revanche les mod lisations r alis es partir d un tat des lieux consolid c est dire partir de donn es directement mesur es dans l environnement peuvent selon les configurations constituer des outils qui vont permettre de construire les diff rents sc narii possibles de gestion du site Le document Mesures et mod les enjeux avantages et inconv nients en contexte de gestion de sites pollu s Publication MEDD ADEME BRGM INERIS 2006 disponible sur http www sites pollues ecologie gouv fr constitue une synth se sur cette probl matique Le guide de diagnostic Ce guide constitue un support technique permettant d aider les op rateurs d finir un programme de collecte de donn es
15. notamment s il s agit de projets de r habilitation doit pleinement prendre en compte ces contraintes pr existantes et doit conduire les modifier si leur insuffisance tait d montr e par l ARR De m me lorsque les usages envisag s sont assujettis au code du travail les temps d exposition dans les locaux doivent se baser sur les dispositions r glementaires en vigueur Lorsque le plan de gestion est men dans le prolongement d une IEM les sc narii prendre en compte se basent sur les usages constat s des milieux concern s D une mani re g n rale l valuation quantitative des risques tant une m thode intrins quement conservatoire il conviendra de veiller se baser sur des sc narii r alistes ou r els 4 6 3 Les niveaux de risques de r f rence Les crit res d acceptabilit des niveaux de risques calcul s sont ceux usuellement retenus au niveau inter national par les organismes en charge de la protection de la sant pour les effets seuil le quotient de danger QD 1 th orique doit tre inf rieur 1 pour les effets sans seuil l exc s de risque individuel th orique ERI 2 doit tre inf rieur 105 4 6 3 1 Le choix des VTR et les r gles d additivit des risques Les valeurs toxicologiques de r f rence VTR 3 seront choisies conform ment aux instructions du minist re en charge de la sant La circulaire du 30 mai 2006 fixe d sormais les r gles en
16. res explosives Cette pollution pyrotechnique repr sente un cas tr s particulier de pollution des sols qu il conviendra n anmoins de consid rer Tous les sites de la fili re de fabrication mais galement les sites d essais des explosifs sont poten tiellement concern s par cette probl matique 2 3 2 1 Les tudes de vuln rabilit des milieux Elles permettent de d terminer les premiers l ments des processus de transfert de substances potentiellement dangereuses vers les r cepteurs Y sont abord s pour chacun des quatre milieux sol flore eaux souterraines et superficielles air les param tres physico chimiques qui ont une influence sur le transfert et le devenir des polluants Par exemple pour les eaux souterraines on recherchera des donn es sur l paisseur et la nature de la zone non satur e l paisseur la nature et la perm abilit de l aquif re les caract ristiques hydrauliques de la nappe 2 3 2 2 La visite des lieux et le recours la m moire Une d marche de gestion ne peut tre bas e sur les seules tudes historiques et documentaires aussi compl tes soient elles Il est imp ratif de visiter le site une ou plusieurs fois le plus t t possible dans le d roulement des tudes afin d orienter la recherche documentaire d en v rifier certaines informations ou de les compl ter d orienter la strat gie de contr le des milieux surtout de dimensionner leur
17. tabolites de d gradation plus toxiques que les produits initiaux ex processus de d gra dation ana robie du t tra PCE et ou trichloro thyl ne TCE en chlorure de vinyle CV Aussi lorsqu une surveillance environnementale est en place il est recommand de proc der des bilans des r sultats de cette surveillance par exemple tous les quatre ans Il ne s agit en aucune mani re de modifier les modalit s de la surveillance d j en place pour les ramener une fr quence de pr l vement quadriennale mais bien d analyser et d exploiter r guli rement les r sultats de la surveillance environnementale lorsqu elle est requise et en place pour l adapter aux volutions constat es Par ailleurs ce bilan ne dispense en aucun cas d un examen des r sultats obtenus lors de chaque campagne de surveillance ni de prendre les mesures appropri es en cas de constats d anomalies Ce bilan labor par les exploitants serait adress au pr fet au plus tard dans les six mois suivants son ach vement pour aboutir le cas ch ant de nouvelles modalit s de surveillance avant la fin de la cinqui me ann e Ainsi l issue de deux campagnes successives les bilans pourraient tre joints pour les installations qui y sont assujetties aux bilans de fonctionnement requis par l arr t minist riel du 29 juin 2004 S agissant des r am nagements qui vont conduire modifier les usages des sols l objectif est avant t
18. valuation pr alable des techniques afin de permettre de s curiser le choix des fili res de d contamination et le respect des objectifs de d pollution Version test de 2003 en cours de validation et disponible sur demande Version d finitive disponible en 2008 i Traitabilit des sols polies Guide m thodologique pour la s lection des techniques et l valuation de leurs performances ADEME m lt Techniques de traitement par voie biologique des sites pollu s ADEME R f N 2468 1998 Etat de l art des hu de traitement par voie blologiqu des sols pollu s par une large gamme de compos s chimiques cet ouvrage contient une synth se des diff rents proc d s biologiques et des recommandations pour leur application Des exemples de l traitement ar type de proc d sont r sent s sous forme de fiches La pollution des sols li e aux activit s de pr servation du bois gt ADEME R f N 2460 1998 7 p Ce guide pr sente les produits et substances utilis es et les proc d s employ s dans le domaine du traitement des bois avant d aborder les diff rents sc narii de pollutions potentielles qui peuvent se rencontrer Des exemples de diagnostics de sites pollu s viennent compl ter le document Proc d s de confinement appliqu s aux sites pollu s ADEME R f N 2461 1999 Cet ouvrage fournit un tat de l art en
19. Dans la mesure o les nappes sont souvent la voie de transfert principale pour les polluants la mise en place d un r seau de surveillance de la qualit des eaux souterraines autour des sites susceptibles d tre l origine de pollutions est primordiale pour disposer des signaux d alerte en temps opportun Le retour d exp rience acquis sur la surveillance des eaux souterraines au droit de sites et sols pollu s montre g n ralement qu une fois la source primaire de pollution trait e ou tarie le panache impactant la nappe apr s une p riode d extension ou de dispersion due l talement du front de pollution se stabilise dans un premier temps puis dans de nombreux cas se r sorbe lentement Cette r sorption t moigne galement dans le milieu souterrain pr alablement impact de ph nom nes actifs d nomm s galement ph nom nes de l att nuation naturelle Ces ph nom nes regroupent des processus hydrodynamiques et physico chimiques tels que la convection la dispersion la sorption la d gradation chimique ou biologique des substances polluantes ayant pour effet de r duire avec le temps la masse et le volume d un panache polluant ou la concentration d une pollution Ce retour d exp rience montre galement qu une substance chimique peut dans le milieu souterrain se d grader dans le temps pour former des produits de nature physique diff rente et parfois des produits de d composition ou m
20. Lobeir a de ce documen est de guider les acteurs et decideufs souterraines en contexte industriel BRGM 2007 laborer une strat gie d valuation de la qualit des eaux souterraines la mise en place d actions de pr vention de surveillance et de ma trise des pollutions d origine ponctuelle afin de pr server et am liorer la qualit des ressources en eaux en pr cisant les lt Guide p our l orientation des actions Ce guide a pour objectif de fournir des l ments de d cision pour mettre en oeuvre autour d un site dont les orienter les actions mener autour des sites industriels metteurs ou sols sont potentiellement pollu s par le ayant mis du plomb et susceptibles de polluer les sols et induire un plomb gt INERIS R f N DRC impact sanitaire sur les populations riveraines Il illustre la 57282 DESP RO30f 27 se tembre 2004 progressivit aujourd hui recommand e par la d marche IEM our la prise en compte des Ce rapport tabli en collaboration avec ANTEA propose une d marche inies de d tection ou de quantification EE tone apinan du agma et aala e a P ss aka No aani mod lisation de la source pour l valuation des impacts _57278 DESP RO1a 26 Avril 2004 Dioxines dans les sols fran ais un ee l ee po premier tat des lieux BRGM R f N Disponible en fichier pdf via Infoterre e 916 Ko RP 54202 FR D cembre 2005 L tude a consist
21. alors la question de l analyse des risques r siduels ne se pose plus L outil ARR d finit les modalit s de mise en uvre de l valuation quantitative des risques sanitaire dans le contexte du plan de gestion 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 30 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 4 6 1 Une valuation quantitative des risques sanitaires sur les expositions r siduelles Lorsque les voies de transfert ne peuvent toutes tre d sactiv es c est dire lorsque des expositions r siduelles aux polluants subsistent alors l acceptabilit des risques sur le plan sanitaire doit tre v rifi e L analyse des risques r siduels est une valuation quantitative des risques men e sur le projet de r habilitation d fini dans le cadre du plan de gestion c est dire du sch ma conceptuel dans sa phase finale Le document de l INERIS n INERIS DRC 06 75999 DESP R03a rappelle les origines les objectifs et les postulats de la d marche d valuation des risques sanitaires 4 6 2 La prise en compte des dispositions constructives et de sc narii d usage r alistes ou constat s De nombreuses contraintes de conception sont fix es pour la construction des immeubles Il en va ainsi par exemple des taux de ventilation des locaux en fonction de leur usage et des usages des locaux situ s en sous sol ou au contact des sols La d marche de gestion
22. au congr s CONSOIL 2005 propose une adaptation de ce mod le pour plusieurs couches de mat riaux dalle et ou plusieurs couches de sol La publication pr sente et discute une application avec quelques remarques intrins ques du mod le VOLASOIL 3 L objectif de ces tudes est de pr senter les sp cificit s des outils de mod lisation les plus courants pour faci liter le travail de s lection des mod les travail que l utilisateur doit renouveler lors de chaque tude Le document INERIS comporte la pr sentation de 2 ou 3 fiches 1 Une fiche de description g n rale pr sentant le contexte d laboration l environnement informatique n cessaire son contenu en terme d outils d valuation de risque 2 Une fiche de description d taill e pr sentant voie par voie et ph nom ne par ph nom ne les grandes lignes conceptuelles et les hypoth ses retenues pour le calcul des concentrations dans les milieux le calcul des niveaux d exposition et le calcul des niveaux de risques 3 Une fiche intitul e limites et pi ges viter pr sentant les limites de l outil et les situations qui ne peuvent ou ne doivent pas tre mod lis es par son interm diaire 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 47 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES l K Mod lisation du tr transf ert de vap eur s du Le document rend compte de l t
23. calcul s Ceci intervient lorsque la d marche d valuation quantitative des risques est men e suivant la d marche scientifique et les r gles de l art adopt es par les organismes sp cialis s tant sur les aspects toxicologiques que sur les aspects calculatoires li s aux mod les d exposition Aussi pour r soudre le probl me de l additivit des risques et en coh rence avec les objectifs m mes de la d marche d interpr tation des milieux des intervalles de gestion des risques ci dessous sont fix s pour interpr ter les r sultats des calculs de niveaux th oriques de risques L appr ciation de l acceptabilit des risques de part et d autre des limites rel ve toujours du bon sens et du professionnalisme Les intervalles de gestion ci dessous ont t d finis pour interpr ter les r sultats de l valuation quantitative des risques sanitaires men e dans le seul cadre de cette d marche Ces intervalles ne sont pas adapt s au plan de gestion la m morisation des usages peut tre n cessaire pour s assurer de la p rennit des usages actuels qui sont compatibles avec l tat des milieux L tat des milieux est compatible avec les usages constat s S assurer que la source Inf rieur A na de pollution est ma tris e 10 Inf rieur 0 2 Le retour d exp riences Compris Compris entre entre 0 2et5 104 et 10 Sup rieur Sup rieur 5 10 Zone d incertitude n cessitant un
24. connaissance des milieux l acquisition de connaissances sur les populations sur les ressources naturelles prot ger ainsi que le choix des usages dans le cas d un projet de r habilitation les contraintes r glementaires les mesures de ma trise des sources de pollution et les mesures de ma trise des impacts le devenir et la gestion des terres excav es dans les zones urbanis es les projets d am nagement conduisent n cessairement excaver et devoir g rer d importants volumes de terre Les modalit s de cette gestion constituent dans la plupart des cas un enjeu majeur du projet bien plus probl matique que la seule appr ciation des risques sanitaires pr sent s par les installations dans leur configuration finale les diff rentes mesures de gestion le traitement des terres pollu es sur site ou hors site les mesures constructives actives ou passives les mesures de confinement les possibilit s de r g n ration ou d att nuation naturelle les outils de conservation de la m moire et de restriction d usage le contr le et le suivi de l efficacit des mesures de gestion Ce processus progressif it ratif et interactif d acquisition de connaissances va permettre successivement d iden tifier les diff rentes options de gestion pertinentes de les valider puis de contr ler leur efficacit dans le temps Exemple Un cas simple celui des pollutions m talliques Dan
25. des l ments traces du sol vers l organe r colt de la plante puis ceux qui ont une incidence sur la teneur finale de l aliment Cet ouvrage fait l tat de l art sur le transfert de 12 l ments traces As Cd Co Cr Cu Hg Mo Ni Pb Se TI Zn des sols vers les plantes vocation alimentaire Contamination des sols transfert des En ventre chez EDP Sciences sols vers les animaux Co dition F kate ha cure ADEME EDP Sciences R f N 5096 Ouvrage visant synth tiser les connaissances du transfert de Juillet polluants organiques PCDD F PCB HAP et des l ments traces du sol vers l imal d levage lt Car act ri isation dans les aquif res d une Ce guide m thodologique propose une d marche pement de zone source constitu e d organo chlor s caract riser la zone source des sites et sols pollu s par des aliphatiques ADEME Programme compos s organo chlor s aliphatiques milieux poreux comprenant R amp D MACAOH 2006 de la phase organique Deux m thodes sont pr conis es chacune ayant une finalit diff rente S r i pz i i H une m thode fond e sur le pr l vement et l analyse de sols avec l un protocole innovant d velopp dans le cadre de MACAOH une m thode fond e sur le pr l vement et l analyse d eau avec diverses techniques de Prolevomon multi niveau q Ce guide m th
26. gestion Les objectifs de cette d marche sont de pouvoir distinguer les situations qui ne posent pas de probl me parti culier de celles qui sont susceptibles d en poser et donc de faire l objet de mesures de gestion appropri es 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 15 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Le principe est de s assurer que les milieux tudi s ne pr sentent pas d carts par rapport la gestion sanitaire mise en place pour l ensemble de la population fran aise Pour le milieu tudi l tat naturel de l environnement et les valeurs de gestion r glementaires en vigueur deviennent d sormais les r f rences premi res pour la gestion des risques 3 2 Le p rim tre Typiquement plusieurs situations peuvent tre l origine d une telle question et donc de la r alisation d une d marche d IEM la d couverte d un milieu suspect c est dire un milieu o la mise en vidence d une pollution conduit se poser la question des risques pour les populations riveraines Une telle situation n implique pas n ces sairement la pr sence d une installation relevant de la l gislation sur les installations class es pour des installations class es en fonctionnement les dispositions r glementaires en vigueur peuvent conduire r aliser un contr le ponctuel ou mettre en uvre une surveillance dans l env
27. juste proportion les premi res mesures de pr caution et de ma trise des risques quand elles sont n cessaires Par ailleurs le recours l analyse d anciennes photographies a riennes Institut g ographique national ou d anciens plans ainsi qu la m moire des populations riveraines et surtout celle des personnes ayant t employ es sur le site peut permettre de recueillir des informations pr cieuses compl mentaires aux informations documentaires recherch es par ailleurs Le Guide de visite propose des modalit s pratiques pour la r alisation d une visite de site 2 3 3 La caract risation des polluants Les pollutions en cause peuvent tre des substances organiques min rales ou radioactives d origine anthropique ou naturelle 1 BASIAS base de donn es des inventaires historiques http basias brgm fr 2 Etablissement recevant du public 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 12 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 2 3 3 1 Du bon usage des mesures et de la mod lisation Une caract risation de l tat des milieux correctement r alis e consiste avant tout mettre en uvre des campagnes de mesures appropri es c est dire r aliser des pr l vements et des analyses de terres d eaux super ficielles et souterraines de v g taux de poussi res ou d air en coh rence avec la nature des polluants
28. la mati re Cette circulaire pr voit qu en l absence de VTR pour une substance une quantification des risques n est pas envisageable m me si les donn es d exposition sont exploitables En outre en l absence de proc dures tablies pour la construction d une VTR pour la voie cutan e il ne doit tre envisag aucune transposition cette voie de VTR disponible pour les voies orale ou respiratoire Cette situation n interdit pas de proposer des mesures appropri es de gestion L additivit des risques li s aux diff rentes substances et ou aux diff rentes voies d exposition sera r alis e selon les recommandations des instances sanitaires au niveau national En l tat actuel des connaissances ces recommandations conduisent pour les effets seuil l addition des quotients de dangers uniquement pour les substances ayant le m me m canisme d action toxique sur le m me organe cible pour les effets sans seuil l addition de tous les exc s de risques de cancer 4 6 3 2 Cas des sites r habilit s pour un usage industriel ou pour une activit conomique Dans le cas d une r habilitation d un site pour un usage industriel les futurs travailleurs sont consid r s comme une population g n rale avec un budget espace temps appropri Ainsi l valuation des risques r siduels lors qu elle est requise se base sur les VTR d finies pour la population g n rale 4 6 3 3 Une fina
29. les b timents Les points trait s par l ancien guide sont int gr s dans le nouveau guide Aide l laboration du plan de gesti Gestion des sites industriels potentiellement contamin s par des substances radioactives Gestion des sites industriels potentiellement contamin s par des substances radioactives Ce guide sera repris et actualis afin de tenir compte de l volution de la d marche J n rale Guide pour la mise en uvre des servitudes Guide pour la mise en uvre des servitudes f Ce guide est reconduit il sera actualis afin de tenir compte des volutions des d marches de gestion Notamment pour la ma trise du risque les restrictions d usage pourront intervenir en emp chant la pr sence de la cible au niveau d une exposition ou en supprimant la ossibilit de transfert vers r homme oul environnement ditions BRGM D cembre 2000 a l attention des mandataires j inspecteurs des Guide pour la mise en uvre des servitudes ji l L ancien guide a t re ris 2 Les outils actualis s Le guide de visite Objectifs La visite du site doit permettre de proc der une analyse pr liminaire des enjeux li s la pr sence des polluants en brossant un premier tat des lieux de mettre en place les premiers l ments du sch ma conceptuel de mett
30. mati re de mat riaux et de technologies utilisables pour le confinement de sites pollu s et de modalit s de mise en uvre sur le terrain Des fiches de cas _ compl tent l ouvrage Ce guide technique pr sente le contexte r glementaire dans lequel s inscrit la d sorption thermique les principaux ph nom nes physiques et chimiques qui interviennent au cours du proc d les diff rentes technologies H Disponible en fichier pdf via Infoterre ao 04 Mo La d sorption thermique des sols pollu s tat des techniques en 1998 ADEME R f N 3283 D cembre 2001 Etat de l art sur la technique de la d pollution des sols et des eaux souterraines par oxydation in situ BRGM R f N RP 54096 FR D cembre 2005 Cette tude r alis e en partenariat entre l ADEME et le BRGM a pour objectif l identification des crit res et des limites d application de la technologie d oxydation in situ BASE ASTRES site www polessp org p Cette base regroupe toutes les technologies de depollition des sols des s diments et des eaux de nappe dis onibles en France Pres mananan 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 49 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 6 Les approches sectorielles harmonis es l Stations service autorouti res approche m thodologique harmonis e Guide de
31. ments de l article 3 4 du d cret du 21 septembre 1977 modifi constituent une r f rence pour laborer et mettre en uvre les mesures de pr vention appropri es 4 4 6 La prise en compte des risques accidentels et la protection des travailleurs sur un chantier de d pollution Les risques pour la sant des travailleurs li s des expositions aigu s ou chroniques susceptibles d tre g n r s par la pr sence de certaines substances polluantes dans les sols ou les eaux de m me que les risques accidentels sont galement consid rer On peut citer par exemple le risque d incendie ou d explosion en cas de diffusion et d accumulation de vapeurs d hydrocarbures dans des espaces clos confin s tels que des gouts ou des caves Ces risques peuvent ne se pr senter que dans le cas de survenance d v nements ext rieurs temporaires et exceptionnels dont la nature et la probabilit d occurrence doivent tre examin es En cas de doute sur la potentialit d incendie ou d explosion il convient de contacter les services de la protection civile La conduite d un chantier de d pollution peut galement engendrer une exposition temporaire des ouvriers du chantier des substances volatiles vapeurs de solvants hydrog ne sulfur ou toxiques Les modalit s de gestion mettre en uvre rel vent des dispositions du code du travail Protection des travailleurs sur les chantiers de r habilitation de sit
32. milieux d exposition qui a pour objectif de v rifier que la situation ne se d grade pas davantage surveillance de l tendue de la zone pollu e et caract ri sation des polluants en cause Suivi de la qualit des eaux souterraines relative aux installations class es et sites pollu s tat des lieux et m thodologie de bancarisation des donn es Editions BRGM R f RP 53784 FR Juin 2005 Pr servation de la qualit des eaux souterraines en contexte industriel Editions BRGM R f RP 2007 Lorsque le plan de gestion ne permet pas de supprimer tout contact possible entre les pollutions et les personnes alors les risques li s aux expositions r siduelles doivent tre appr ci s par les outils permettant une valuation quanti tative des risques r siduels l analyse des risques r siduels ARR 4 6 L analyse des risques r siduels ARR La question de l valuation quantitative des risques sur les expositions r siduelles ne se pose plus lorsque le plan de gestion permet de fa on p renne d liminer les sources de pollution ou de supprimer les voies de transfert entre les sources de pollution et les populations De m me lorsque les valeurs de gestion r glementaires ont t retenues en tant qu objectifs de d pollution pour les milieux ou qu il est d montr que les pollutions r siduelles ou les expositions r siduelles sont inf rieures aux valeurs de gestion r glementaires
33. mise en uvre ANTEA R f N A 37808 C D cembre 2006 Remise en tat de sites d usines d incin ration d ordures m nag res guide l usage des op rateurs techniques BRGM R f N RP 53373 FR Octobre 2004 i mm amannenn o Disponible en fichier pdf via Infoterre 1 13 Mo Les questions autour de la remise en tat des sites de petits incin rateurs ferm s au cours des derni res ann es du fait de l volution r glementaire tant souvent similaires il a sembl utile de proposer un guide m thodologique l usage des acteurs concern s exploitants de ces anciennes unit s riverains et des administrations charg es d valuer les dossiers pr sent s La visite d une quinzaine de sites concern s et l analyse des op rations d j entreprises permettent en effet de d gager les grands axes d intervention retenir pour le devenir des r sidus d incin ration encore r sents sur le site et our le d mant lement des b timents A partir de la fin 2005 et jusqu 2015 environ 300 stations services autorouti res verront leurs contrats de concession arriver ch ance Elles doivent alors faire l objet d une remise en concurrence qui pourra conduire un changement d exploitant Dans ce contexte les soci t s exploitantes du r seau autoroutier fran ais ont conjointement confi la soci t ANTEA le soin de mettre au point une approche m
34. mises en uvre ind pendamment l une de l autre simultan ment ou successivement selon les modalit s et les limites explicit es dans la suite de ce document Par exemple l issue d une d marche d interpr tation de l tat des milieux et d s lors que des actions simples de gestion ne sont pas suffisantes un plan de gestion peut tre n cessaire pour r tablir la compatibilit entre l tat des milieux et les usages A l inverse la mise en uvre d un plan de gestion pour la r habilitation d un site peut conduire d couvrir des pollutions hors des limites du site objet du projet A l ext rieur du site une d marche d interpr tation de l tat des milieux pourra alors permettre d examiner la compatibilit entre les usages constat s et l tat des milieux pollu s Dans la suite de ce texte les conventions suivantes seront utilis es le terme milieu d signera le p rim tre concern par une d marche d interpr tation de l tat des milieux le terme site d signera quant lui le p rim tre r serv au plan de gestion Lorsque ce dernier est labor la suite d une IEM le site correspond alors laire sur laquelle la d marche d IEM aura conclu l incompatibilit entre l tat des milieux et les usages constat s la locution d marche de gestion d signe l ensemble du processus mis en uvre pour d montrer ou r tablir l ad quation de l
35. niveaux de sensibilit requis sur l assurance qualit des r sultats et l accr ditation des laboratoires lt Couplage de mesur es g ophy siques et L objectif de l tude est de mener des tests de VE et d analyses de gaz pour la d tection de d analyse de gaz en vue de comparer et valider ces m thodes non polluants organiques sur deux anciennes destructives pour la d tection de polluants organiques Plusieurs f RS E cokeries Programme National missions de reconnaissance de g ophysique et d analyse de gaz sur CRITERRE BRGM R f N RP 51726 deux anciennes cokeries aux caract ristiques diff rentes ont t FR Juin 2002 men es Protocole d chantillonnage des sols urbains pollu s par du plomb gt BRGM R f N RP 52928 FR Mars 2004 Ce ripon fait le ma sur les m thodes et normes deals les plus utilis es pour les sols avant de proposer une m thode ee So plus adapt e l investigation des sols pollu s au Devenir des dioxines dans les sols Analyse critique de donn es bibliographiques gt BRGM R f N RP 53070 FR Mai 2004 corrig en 2005 Compilation de donn es concernant la nature et les propri t s des dioxines les sources d mission et les r cepteurs principaux de pollution L tude a concern galement l identification de processus de d gradation et l tablissement d une liste d or
36. peut et proportionn es aux seules voies d expositions pertinentes identifi es au travers du sch ma conceptuel Ces campagnes de mesures doivent tre adapt es au site aux conditions environnementales et m t orologiques et aux milieux concern s conform ment au sch ma conceptuel M me si la r alisation de campagnes de mesures peut sembler par rapport une mod lisation retarder la d cision prendre dans le cadre d un plan de gestion il faut garder l esprit que les situations en cause existent souvent depuis de nombreuses ann es voire des d cennies et que rares sont les cas o l urgence se justifie Lorsque des milieux d exposition ne sont pas directement accessibles pour y r aliser des mesures in situ la question de l utilisation d un mod le permettant de calculer les concentrations de polluants dans ces milieux partir des donn es disponibles sur d autres milieux se pose alors Cela concerne notamment les milieux confin s susceptibles d tre pollu s par des vapeurs provenant des eaux souterraines pollu es ou des sols Les mod lisations empiriques utilis es pour valuer de mani re pr dictive la diffusion des polluants et leur ac cumulation dans les v g taux ou les lieux confin s peuvent conduire estimer des niveaux de pollution des milieux qui ne refl tent pas la r alit 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 17 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELO
37. quement conservatoire bas e sur l utilisation de valeurs toxicologiques pertinentes pour les sc narii constat s 1 Etude d taill e des risques 2 Le quotient de danger appel abusivement indice de risque correspond au rapport entre la dose ou la concentration d exposition par la dose ou la concentration de r f rence 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 22 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Sur le plan de la sant humaine l IEM est une d marche de gestion raisonnablement prudente qui repose aussi bien sur la gestion effective des risques mise en uvre par les pouvoirs publics pour la population fran aise que sur la comparaison l tat naturel de l environnement voisin du site A d faut de ces valeurs de r f rence les intervalles d interpr tation des risques tendus de part et d autre des valeurs cibles g n ralement retenues permettent d identifier les situations susceptibles de n cessiter des mesures de gestion S agissant des ressources et des milieux naturels les sch mas directeurs d am nagement et de gestion des eaux SDAGE les zones nationales d int r t cologique faunistique et floristique ZNIEFF et les zones importantes pour la conservation des oiseaux ZICO d finissent la fois les zones naturelles prot ger et les mesures ven tuelles mettre en uvre pour assurer leur p rennit Dans ce c
38. r habilitation d anciens terrains industriels hors installations class es la suite d un plan de gestion et en aucun cas sur le site lui m me Contenu Il s agit d une d marche de gestion part enti re qui est progressive et r fl chie toutes ses tapes Elle se base notamment sur la connaissance de l tat des milieux acquise par des campagnes de mesures r alis es dans les diff rents milieux d expositions susceptibles de poser probl me les sols les eaux souterraines et de surface l air des milieux confin s et ceci en coh rence avec le sch ma conceptuel Crit res de gestion S agissant des aspects sanitaires ils consistent comparer les r sultats de l tat des milieux l tat initial de l environnement l tat des milieux naturels voisins aux valeurs de gestion r glementaires en vigueur et si besoin aux r sultats d une valuation quantitative des risques sanitaires donn s par la grille de calcul de Poutil IEM Les r sultats de l valuation quantitative des risques sanitaires sont interpr t s l aide d intervalles d appr ciation des risques sp cifiquement d finis pour la d marche IEM Ces intervalles ne doivent en aucun cas tre utilis s pour v rifier l acceptabilit des plans de gestion Concernant les espaces et les ressources naturelles prot ger la d marche consiste conna tre les contraintes r glementaires fix es pour prot
39. s au contexte local et l importance de la zone prot ger assurent la conservation des zones humides r serves naturelles arr t s de protection de biotope r serves naturelles volon taires zones de protections sp ciales sites Natura 2000 r serves biologiques domaniales r serves de chasse de p che sch mas d am nagement et de gestion des eaux SAGE Il appara t ainsi que les contraintes r glementaires sont suffisamment fournies et pr cises pour que l on s attache en premier lieu les conna tre et les prendre en compte en tant que r f rentiels premiers et les respecter ceci avant de vouloir s engager dans des tudes de risques remettant en cause les valeurs de gestion r glementaires existantes L identification de ces contraintes r glementaires passe avant tout par le dialogue avec l administration Ainsi les dispositions de la circulaire du MEDD du 18 avril 2005 tout en r affirmant les principes de la circulaire du 25 septembre 2001 sur la distinction des r les et des responsabilit s dans le cadre de l instruction d une demande d autorisation incitent elles un dialogue entre les administrations et le demandeur pour s assurer de l identifi cation des enjeux du projet le plus en amont possible Les dispositions de ces circulaires doivent galement s appliquer au domaine des sols pollu s lorsqu il s agit d identifier les enjeux prot ger Il en va notamment des projets qui rel vera
40. sur ces zones conduisent se pr oc cuper de l tat des milieux des investigations plus cibl es au droit des milieux d exposition des populations devront tre men es sans tarder La mise en uvre des modalit s appropri es de gestion et de communication est de la responsabilit du demandeur cependant l administration doit apporter son soutien lorsque celui ci est n cessaire Ainsi s agissant des eaux souterraines des mesures sur la qualit de ce milieu seront d abord privil gi es Si les r sultats du contr le mettent en vidence des anomalies pour des substances volatiles par exemple de nouvelles campagnes de contr le au plus pr s des habitations pourront ensuite avoir lieu avant d engager en ultime recours des analyses de l air int rieur des habitations Une information des populations et des lus peut tre un pr alable n cessaire pour conna tre les usages des sols et des milieux et pour acc der aux milieux d exposition afin d y r aliser les diagnostics appropri s Il s agit d un aspect important qu il ne faut surtout pas n gliger Lorsque de telles campagnes d information sont d cid es celles ci seront men es sous l autorit des pouvoirs publics Outre l analyse des caract ristiques physico chimiques toxicologiques ou radioactives des polluants eux m mes qui permet la compr hension et l interpr tation du sch ma conceptuel la d marche consiste analyser les risques en parta
41. sur les Ce document a t con u comme un document de r f rence dans chantiers de r habilitation de sites lequel figurent la fois les principaux textes r gissant l hygi ne professionnelle sur ces chantiers et les donn es techniques acquises industriels pollu s Co ditions ADEME INRS R f N ED 866 Juin 2002 au cours des expertises men es s par ment ou en commun par nouvelle dition l ADEME ou l INRS 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 42 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 5 2 Les documents relatifs au diagnostic et la surveillance des milieux La pollution des sols li e aux activit s de pr servation du bois ADEME R f N 2460 1998 Ce aide Ch les os et substances utilis s et les proc d s employ s dans le domaine du traitement des bois avant d aborder les diff rents sc narii de pollutions potentielles qui peuvent se rencontrer Des exemples de diagnostics de sites pollu s viennent compl ter le document res D D a Disponible sur http www ademe fr H La repr sentativit des chantillons d eau porn en forages de contr le ADEME Septembre 2005 Ce programme R amp D financ et coordonn par l ADEME sur la repr sentativit des chantillons d eau pr lev s en forage avait pour objectif d am liorer les pratiques
42. toxicit des substances polluantes sur le plan de la sant humaine et environnementale Par exemple les actions engager lorsque le contr le des eaux souterraines conduit constater des pollutions par des substances non solubles plus denses que l eau et non volatiles sont diff rentes de celles engager lorsque les polluants en cause sont moins denses que l eau et l origine d missions de vapeurs toxiques 2 3 3 3 Anticiper les volutions Les r actions susceptibles de se produire dans le milieu naturel par interaction avec d autres polluants ainsi que l volution des polluants dans le temps sont galement des notions essentielles Une substance peut se d grader dans le temps pour former des produits de nature physique diff rente ou des produits de d composition plus toxique ou plus mobile que le produit de d part Il en va par exemple du trichlor thyl ne qui par d gradation va donner du mono chlorure de vinyle ou bien du radium qui donne lieu avec le temps des missions de radon 2 3 3 4 Tenir compte de la sp ciation Pour certains polluants tels que les substances m talliques ou m tallo des et dans certaines configurations la caract risation de la sp ciation c est dire la connaissance de l esp ce ou de la forme mol culaire pr cise du polluant en cause dans le milieu consid r appara t galement n cessaire En effet pour un m me polluant la toxicit peut tre tr s diff ren
43. un confinement efficace et p renne quelles en sont les contraintes la prise en compte des m canismes naturels agissant sur les substances ou leurs propri t s dans le choix des mesures de gestion envisageables le plan de surveillance l ments traceurs emplacement des ouvrages dur e fr quence r vision Le contr le des op rations de d pollution et de la r alisation des mesures constructives pourquoi une organisation de contr le Quels sont les l ments contr ler Qui r alise ce contr le Lorsque des guides plus d taill s sont disponibles sur des sujets sp cifiques exemple le guide sur la gestion des masses d eau l outil ne pr cise alors que de mani re succincte les enjeux et renvoie aux dispositions du guide appropri Ce guide ne traite pas de la probl matique de gestion des terres excav es qui fera l objet d instructions parti culi res 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 40 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 4 Liste des documents labor s la demande du MEDD en appui aux d marches de gestion Disponible sur http www sites pollues re gouv fr Mesures et Mod les enjeux avantages et inconv nients en contexte de gestion de sites pollu s Publication ADEME BRGM INERIS 2006 Crit res g n riques de qualit des sols et encadrement de la gestion sp c
44. v laient acceptables au regard des usages constat s un plan de gestion appara t tout de m me n cessaire pour ma triser voire supprimer la source en question Les intervalles de gestion donn s par la grille de calculs de l IEM QD lt 0 2 5 lt QD lt 0 2 10 4 lt ERI lt 105 QD gt 5 ERI lt 10 6 zone d incertitude ERI gt 10 4 EQRS Evaluation quantitative des risques sanitaires ERI Exc s de Risque Individuel QD Quotient de Danger Mesures simples r solvent le PB Retour d exp rience r sout le PB non R alisation d une EQRS compl te R sultats acceptables Fin du processus Plan de gestion pour r tablir compatibilit usage tat des milieu et ou ma triser la source en s assurant que les sources de pollutions sont ma tris es si besoin restriction d usage surveillance bilan quadriennal Figure 4 Les intervalles de gestion donn s par la grille de calculs de PIEM 3 4 1 Les milieux qui permettent la jouissance des usages constat s 4 Si l tat des milieux est comparable celui d un milieu naturel ou l tat initial de l environnement ou qu il r pond aux exigences r glementaires pour l usage qui en est fait et d s lors que l on est assur que la source de pollution est tarie ou ma tris e le processus conduit conclure que le site ne pose pas de probl mes particuliers De m me en l absence de
45. DAD 2007 15 Texte 25 36 Page 6 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 4 4 4 La gestion des terres excav es 4 4 5 La pr vention des impacts des chantiers de d pollution 4 4 6 La prise en compte des risques accidentels et la protection des travailleurs sur un chantier de d pollution 4 5 L action sur les voies de transfert 4 5 1 Une composante part enti re du plan de gestion 4 5 2 La combinaison de deux mesures diff rentes et compl mentaires 4 6 L analyse des risques r siduels ARR 4 6 1 Une valuation quantitative des risques sanitaires sur les expositions r siduelles 4 6 2 La prise en compte des dispositions constructives et de sc narii d usage r alistes ou constat s 4 6 3 Les niveaux de risques de r f rence 4 64 La comparaison aux risques d un environnement t moin 4 6 5 Les scenarii de consommation de denr es alimentaires autoproduites 4 6 6 La restitution des r sultats de l ARR 4 7 La restitution du plan de gestion 4 7 1 Une synth se technique 4 7 2 Une synth se non technique 5 Le contr le de la mise en uvre des mesures de gestion 5 1 Une organisation charg e du contr le 5 2 Un rapport et une synth se des contr les r alis s TABLEAUX Tableau 1 Intervalles de gestion des risques dans le cadre de l IEM Tableau 2 Grille d analyse du bilan co ts avantages Tableau 3 Mesures sur les voies de t
46. FR Janvier 2006 Guide m thodologique ADEME programme R amp D MACAOH mod lisation att nuation caract risation dans les aquif res des organo chlor s Caract risation dans les aquif res d une zone source constitu e d organo chlor s aliphatiques 2006 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 28 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Guide m thodologique ADEME programme R amp D MACAOH mod lisation att nuation caract risation dans les aquif res des organo chlor s Att nuation naturelle des compos s organo chlor s aliphatiques dans les aquif res 2006 Guide m thodologique ADEME programme R amp D MACAOH mod lisation att nuation caract risation dans les aquif res des organo chlor s Mod lisation du devenir des compos s organo chlor s aliphatiques dans les aquif res 2006 Les guides m thodologiques seront accessibles sur le site de l ADEME www ademe fr courant 2007 44 4 La gestion des terres excav es Les terres excav es devront tre g r es dans le respect des priorit s d action rappel es au 4 4 et suivant les conclusions du bilan co ts avantages cf 4 3 3 Compte tenu des caract ristiques des sols les terres pollu es excav es seront pr f rentiellement r utilis es sur site le plan de gestion d finit alors les modalit s de r utilisation de ces terre
47. NIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 3 4 3 Interpr ter dans la zone d incertitude Cette zone d incertitude a pour objectif de permettre par une r flexion approfondie de r soudre le probl me sans avoir s engager n cessairement dans un plan de gestion 3 4 3 1 Les mesures de gestion simples et de bon sens Des mesures simples et de bon sens telles que l enl vement de taches de pollution concentr es le recouvrement de terres peuvent tre suffisantes pour contr ler un tat stabilis ou une volution favorable de l tat des milieux et pour r soudre le probl me identifi avant toute investigation plus cons quente Bien videmment ces mesures n ont de sens qui si les sources de pollution sont maftris es S agissant des milieux dont l tat est d grad mais pour lesquels les risques restent acceptables en r f rence aux valeurs de gestion r glementaires ou aux niveaux de risques th oriques calcul s la mise en place d une surveillance environnementale limit e dans le temps une seule p riode quadriennale peut tre envisag e pour v rifier la ma trise de la source de pollution et l volution favorable des impacts 3 4 3 2 Le retour d exp riences Le retour d exp riences dans le secteur industriel concern et la r alisation d une tude des incertitudes peuvent permettre de justifier la compatibilit entre l tat des milieux et les u
48. PPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES En revanche l utilisation des mod les de dispersion peut permettre d identifier les zones susceptibles d avoir t impact es et sur lesquelles il sera n cessaire de r aliser des campagnes de mesures Une fois les campagnes r alis es l tat des lieux obtenu pourra servir alimenter des mod les dont les r sultats pourront contribuer construire ou valider diff rentes options possibles de gestion du site Le guide Les outils de diagnostic explicite le processus it ratif qui permet de conna tre l tat des milieux et les enjeux pour d finir une strat gie de gestion propre au site et aux milieux environnants 3 3 4 Les crit res de gestion du risque agit il des impacts d une installation class e non i pollutions m tallique Comparaison l tat naturel de l environnement aux fonds g ochimiques hydrog ologies Mispose t on de valeur r glementaires de gestion pertinentes oui ont elles d pass es u oui i Plan de gestion Figure 3 Les crit res de gestion du risque de PIEM La d marche d IEM s appuie sur la gestion effective des risques mise en uvre par les pouvoirs publics pour la population fran aise Elle conduit ainsi comparer l tat des milieux l tat des milieux naturels voisins de la zone d investigation l tat initial de l environnement pour les installations class e
49. adre les contraintes et les dispositions r glementaires en vigueur sont suffisamment fournies et pr cises pour que la d marche d IEM s attache les prendre en compte en tant que r f rentiels premiers avant de s engager dans des tudes de risques 4 Elaborer un plan de gestion 4 1 Les objectifs 4 1 1 La ma trise des sources de pollution La ma trise des sources de pollution est un aspect fondamental du plan de gestion car elle participe la d marche globale de r duction des missions de substances responsables de l exposition chronique des populations elle participe la d marche globale d am lioration continue des milieux Aussi en tout premier lieu les possibilit s de suppression des sources de pollution et de leurs impacts doivent tre d ment recherch es Sans ma trise des sources de pollution il n est pas conomiquement ou techniquement pertinent de chercher ma triser les impacts La politique de gestion des risques suivant l usage ne s oppose en aucune mani re rechercher les possibilit s de suppression des sources de pollution compte tenu des techniques disponibles et de leurs co ts conomiques Ainsi lorsque des pollutions concentr es sont identifi es flottants sur les eaux souterraines terres impr gn es de produits produits purs la priorit consiste d abord extraire ces pollutions concentr es g n ralement circonscrites des zones limit es et non pas e
50. aluation quanti tative th orique des risques sanitaires ou valuation quantitative t moin sera alors r alis e On appr cie ainsi par le biais des r sultats de cette valuation quantitative t moin les niveaux de risques auxquels un individu t moin situ proximit serait expos tout en n tant pas affect par le projet ou les installations en cause 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 32 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Cette d marche permet ainsi d identifier les milieux et les voies d exposition qui contribuent de mani re pr pond rante au niveau global d exposition et qui n cessitent des actions de gestion appropri es ne relevant pas dans certains cas de la seule responsabilit des gestionnaires du site ou du projet en question Cela ne doit n anmoins pas conduire en conclure que les niveaux d expositions r siduelles li es aux usages du site doivent syst matiquement s aligner sur ces niveaux d exposition environnementaux anormaux En effet ceux ci peuvent avoir vocation s am liorer en particulier s ils peuvent conduire des expositions chroniques susceptibles d alt rer la sant publique 4 6 5 Les scenarii de consommation de denr es alimentaires autoproduites L ingestion de denr es alimentaires peut constituer la voie d exposition qui contribue de mani re pr pond rante au ni
51. aluer les risques 2 4 1 Les trois composantes du risque 24 2 Les modes et les dur es d exposition 2 5 Prendre des premi res mesures de protection des populations et des milieux 3 Interpr ter l tat des milieux 3 1 Les objectifs 3 2 Le p rim tre 3 3 Les caract ristiques de la d marche 3 3 1 L identification rigoureuse des voies et des milieux d exposition pertinents au regard des usages constat s 3 3 2 Une d marche progressive et r fl chie 3 3 3 La mise en uvre de campagnes de mesures appropri es pour caract riser l tat des milieux d exposition 3 3 4 Les crit res de gestion du risque 3 4 Les actions engager 3 4 1 Les milieux qui permettent la jouissance des usages constat s 3 4 2 Les milieux qui n cessitent un plan de gestion 3 4 3 Interpr ter dans la zone d incertitude 3 44 La conservation de la m moire 3 5 Synth se 4 Elaborer un plan de gestion 4 1 Les objectifs 4 1 1 La ma trise des sources de pollution 4 1 2 La ma trise des impacts 4 1 3 Du bon sens avant tout 4 2 Le p rim tre 4 3 Les caract ristiques du plan de gestion 4 3 1 Un processus g n ralement progressif it ratif volutif et interactif 4 3 2 La prise en compte du bilan co ts avantages 4 4 Les diff rentes mesures de gestion 4 4 1 Les techniques de d pollution 4 4 2 Les mesures de confinement 4 4 3 La r g n ration ou l att nuation naturelle 15 AO T 2007 ME
52. ances des techniques Q Niveau de pollution r siduel voire suppression des pollutions Q Diminution des contraintes r siduelles restrictions d usage surveillance Q Optimis le chantier peut tre producteur de terres non pollu es Q R duction notable des co ts de r habilitation Q Diminution de l ampleur de traitement de la pollution int r t de solutions privil giant le suivi de la d gradation naturelle des polluants options de r g n ration naturelle Q Des mesures simples et de bon sens enl vement de taches concentr es ne sont elles pas moins co teuses Points examiner Q Les op rations de d pollution int grale ne conduisent elles pas des impacts importants en termes de traitement rejets ou de transport et de stockage de terres Des expositions r siduelles subsistent elles Quels sont les risques Q Nature et volume de d chets g n r s par l op ration de traitement Q Risques et nuisances lors d un traitement in situ Q Acceptabilit sociale des mesures de confinement Q Impacts socio conomiques des restrictions d usage servitudes pour garder la m moire Q Justification de la ma trise des impacts sanitaires et environnementaux Q_ Co t de la maintenance Tableau 2 Grille d analyse du bilan co ts avantages 44 Les diff rentes mesures de gestion Parmi les diff rentes mesures de gestion envisageables certaines n ce
53. atives des autorit s sanitaires Il convient alors d examiner l opportunit d organiser en concertation avec les lus une campagne d information aupr s des personnes concern es populations riveraines associations Dans tous les cas la gestion de la communication en ce domaine repr sente une t che particuli rement cruciale qui n cessite de recourir des donn es tangibles et compr hensibles du public et qui doit tre men e sous l autorit des pouvoirs publics 3 Interpr ter l tat des milieux 3 1 Les objectifs La d marche de gestion de sites et sols pollu s n ayant pas vocation tre appliqu e sans discernement et syst matiquement sur l ensemble du territoire fran ais la question de la compatibilit entre l tat des sols et des milieux et leurs usages constat s ne se pose qu certaines occasions La d marche d interpr tation de l tat des milieux a pour objectif de distinguer les milieux qui ne n cessitent aucune action particuli re c est dire ceux qui permettent une libre jouissance des usages constat s sans exposer les populations des niveaux de risques excessifs les milieux qui peuvent faire l objet d actions simples de gestion pour r tablir la compatibilit entre l tat des milieux et leurs usages constat s les milieux qui n cessitent la mise en uvre d un plan de gestion La zone concern e devient alors un site au sens du plan de
54. au site pour les diff rencier la fois des pollutions anthropiques n impliquant pas le site et des pollutions naturel lement pr sentes dans les sols ou les eaux souterraines Une caract risation des ventuelles pollutions anthropiques locales proches du site ou de sa zone d effet mais ne l impliquant pas ainsi que celle d un milieu repr sentatif de l tat initial de l environnement fonds g ochimiques naturels qualit des eaux superficielles ou souterraines exemptes de toute pollution anthropique peuvent dans certaines situations s av rer n cessaires Cette caract risation permet ainsi de ramener sa juste dimension la gestion du site dans l environnement qui lui est sp cifique Dans le cas o des pollutions anthropiques n impliquant pas le site seraient mises en vidence il convient de porter ce constat connaissance aupr s des autorit s en particulier si cet tat de fait peut conduire des risques d exposition des riverains Il faut pour cela disposer de donn es tangibles reposant sur un sch ma conceptuel correctement document 2 4 Evaluer les risques 2 4 1 Les trois composantes du risque Un site ou un milieu pollu pr sentera un risque seulement si les trois l ments suivants sont pr sents une source de polluants mobilisables des voies de transfert il s agit des diff rents milieux sols eaux superficielles et souterraines cultures destin es la consommation h
55. ch ant de r aliser une valuation quantitative des risques sanitaires cf 3 3 4 3 3 3 4 2 La comparaison aux milieux naturels La d marche conduit comparer l tat du milieu consid r l tat des milieux naturels voisins de la zone d investigation 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 18 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Pour ce faire la connaissance des fonds g ochimiques naturels notamment des anomalies g ochimiques locales et la connaissance de la qualit des eaux superficielles ou souterraines du lieu consid r comme exempte de toute pollution anthropique sont des l ments essentiels De m me la caract risation des pollutions attribuables au site pour les distinguer des pollutions anthropiques n impliquant pas le site est un l ment essentiel compl mentaire la connaissance de l environnement naturel du lieu En coh rence avec la gestion des terres excav es une terre ou une nappe est consid r e comme non pollu e d s lors que ses caract ristiques sont coh rentes avec le fond g ochimique hydrog ologique naturel local 3 3 4 3 La comparaison aux valeurs de gestion r glementaires Pour les voies et les sc narii d exposition pertinents identifi s dans le sch ma conceptuel la d marche IEM va alors s appuyer sur les valeurs de gestion r glementaires et les objectifs de qualit des milieux e
56. e r flexion plus approfondie de la situation avant de s engager dans un plan de gestion L tat des milieux n est pas compatible avec La mise en uvre de mesures de gestion simples et de bon sens La r alisation d une valuation quantitative des risques r fl chie peut permettre de g rer la situation sans mener des actions lourdes la m morisation des usages peut tre n cessaire pour s assurer de la p rennit des usages actuels qui sont compatibles avec l tat des milieux La d finition et la mise en uvre d un plan de gestion pour r tablir la compatibilit entre l tat des milieux et les usages Tableau 1 Intervalles de gestion des risques dans le cadre de PIEM 3 4 Les actions engager Une d marche d interpr tation de l tat des milieux permet ainsi de distinguer les milieux qui permettent la jouissance des usages constat s sans exposer les populations des niveaux de risques excessifs les milieux qui peuvent faire l objet d actions simples de gestion 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 20 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES les milieux qui n cessitent la mise en uvre d un plan de gestion La zone concern e devient alors un site au sens du plan de gestion En tout tat de cause dans le cas o la source de pollution ne serait pas encore ma tris e m me si les impacts se r
57. e d pollution les exploitants et l administration lorsque le plan de gestion doit tre soumis cette derni re Quoi qu il en soit la justification des choix techniques et la d finition des mesures de gestion doivent s appuyer sur des crit res explicites argument s et transparents Le tableau suivant recense la plupart des points pouvant tre pris en consid ration dans une telle analyse avec quelques exemples 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 26 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Etudes Travaux de d pollution Mesures de confinement Contraintes r siduelles restrictions d usage surveillance permanence de traitements Q Etudes compl mentaires Q Traitements Q Surveillance Q Ressources naturelles ou nerg tiques consomm es par les solutions de traitement Q Transport et stockage de terres excav es Q Etudes Q Dispositif de confinement Q Contr le de la p rennit du confinement dans le temps Q Surveillance associ e Q Impacts socio conomiques des restrictions d usage limitation d usage de terrains d aquif res mettre en balance avec l int r t de ceux ci Q Surveillance Q Economies r alis es sur les op rations de traitement ventuelles Q Am lioration du niveau de fiabilit ou d acceptabilit de la solution propos e Avantages Q Perform
58. e pollution peuvent parfois tre suffisantes pour r tablir la compatibilit entre l tat des milieux hors du site et leurs usages constat s en parti culier par la ma trise des sources L outil Aide l laboration du plan de gestion pr cise les diff rentes tapes du plan de gestion 4 3 Les caract ristiques du plan de gestion 4 3 1 Un processus g n ralement progressif it ratif volutif et interactif Dans beaucoup de cas il appara t illusoire de pr tendre construire d embl e un plan de gestion exhaustif qui soit de plus d finitivement fig 4 3 1 1 D s la conception du projet de r am nagement Pendant des d cennies l urbanisation des espaces autrefois situ s la p riph rie des villes alors zones d acti vit s industrielles s est faite sans outil d valuation complexe Pour autant il ne faudrait pas en d duire que les risques sanitaires n taient pas pris en compte les immeubles comportent en g n ral des caves ou des vides sani taires ventil s naturellement qui s parent le sol des locaux habit s Des terres propres recouvrent les espaces ext rieurs ne serait ce que pour pouvoir y r aliser des plantations ornementales De telles mesures de bon sens m ritent d tre rappel es Il ne s agit en aucun cas de promouvoir l urbanisation sur les zones industrielles d saffect es sans les d polluer mais lorsque des projets urbanistiques sont r alis s sur des so
59. emps consommations alimentaires en fonction de l occupation des sols zones continentales surfaces en eau et de l usage type r sidentiel professionnel r cr atif des zones potentiellement concern es par la pollution d un site 2 5 Prendre des premi res mesures de protection des populations et des milieux Lorsqu elles s av rent n cessaires les premi res mesures conservatoires de ma trise des pollutions et de protection des personnes doivent tre mises en place sans attendre l aboutissement de la caract risation de l tat des milieux Ces mesures doivent viser viter que des populations soient en contact avec des pollutions dont ce stade on ne conna t pas forc ment la gravit des effets pr venir autant que faire se peut toute aggravation de l tat des milieux d exposition Par exemple dans le cas d une pollution aux poussi res de plomb les premi res mesures consisteront cl turer les zones les plus contamin es et les recouvrir pour viter les diss minations des pollutions recommander le nettoyage humide des cours d cole ou des espaces o les poussi res peuvent s accumuler pr coniser des mesures d hygi ne individuelle telles que le lavage des mains inciter un lavage soign des l gumes voire interdire leur consommation en attendant si ci dessous La d finition de telles recommandations rel ve au premier chef des pr rog
60. en mati re de pr l vements Les tudes sur pilotes et sur sites ont t men es parall lement par plusieurs partenaires scientifiques Les mat riels et proc dures de purge et de pr l vement ainsi que le conditionnement des chantillons et l quipement des ouvrages ont fait l objet d une revue d taill e Deux protocoles de pr l vement en forage de contr le sont propos s et discut s un protocole simplifi prenant en compte essentiellement la notion de risque et un protocole scientifique prenant en compte essentiellement la notion de diagnostic de ollution an in emmener mm i Ce guide a pour principal objectif de proposer une Maho s d chantillonnage de plantes potag res permettant de disposer d esp ces v g tales et d analyses repr sentatives des situations environnementales rencontr es l g P potag res dans le cadre des diagnostics environnementaux Document de travail pilot par l ADEME et INERIS para tre d but 2007 l Il pourra tre utile la conduite d tude portant sur l valuation partir de pr l vements de la qualit sanitaire de productions potag res consomm es par l homme et cultiv es dans un environnement potentiellement pollu par une installation industrielle actuelle ou ancienne en situation de pollution chronique ou accidentelle Il apporte aussi une d marche m thodologique visant ap
61. en vigueur deviennent d sormais les r f rences premi res pour l appr ciation des risques et la gestion En l absence de valeurs r glementaires de gestion une valuation quantitative des risques sanitaires est r alis e suivant des modalit s fix es et coh rentes avec la gestion en place pour l ensemble de la population Ces choix conduisent ce que cette d marche de gestion privil gie le recours la mesure pour conna tre l tat des milieux 3 4 2 Dans le cadre du plan de gestion S agissant d une d marche de nettoyage de milieux pollu s les moyens appropri s doivent tre mis en uvre pour traiter les sources de pollution et d polluer les milieux Une valuation quantitative des risques sani taires est r alis e pour valider l ad quation du nettoyage au regard des usages choisis ou constat s Lorsque les usages peuvent tre choisis les r sultats de l valuation quantitative des risques sanitaires men s sur les expositions r siduelles il s agit de l analyse des risques r siduels ARR doivent tre satisfaisants Dans le cas contraire la d marche conduit d polluer de mani re plus pouss e ou choisir des usages moins sensibles Lorsqu il s agit de milieux o les usages sont d j fix s si les actions ne sont pas suffisantes pour permettre une libre jouissance des milieux des restrictions d usage doivent tre mises en uvre Dans les deux cas les crit res d
62. ens mettre en uvre pourront diff rer et il convient donc de s inscrire d embl e dans l une ou l autre de ces d marches 2 1 1 Dans le cadre d une d marche d interpr tation de l tat des milieux IEM S agissant de la d marche d interpr tation de l tat des milieux IEM le sch ma conceptuel s attache conna tre les voies ou milieux d exposition pertinents au regard des usages constat s puis les caract riser Si PIEM conclut une compatibilit totale entre l tat des milieux et leurs usages alors aucune mesure de gestion n est n cessaire et le sch ma conceptuel n est pas amen voluer Si une d marche d IEM a conclu une incompatibilit entre l tat des milieux et les usages la mise en uvre d un plan de gestion peut alors tre n cessaire pour r tablir cette compatibilit Le sch ma conceptuel va ainsi voluer d une configuration initiale constat d une situation o l utilisation des milieux est susceptible d exposer les populations des risques sanitaires inacceptables vers une configuration finale dans laquelle les usages devront tre compatibles avec l tat des milieux Le cas ch ant une surveillance ad quate des milieux et ou des voies de transferts devra tre mise en place pour s assurer de l efficacit et de la p rennit des actions mises en place 2 1 2 Dans le cadre d un plan de gestion Le sch ma conceptuel volue d une configurat
63. epose sur une collecte d informations pouvant n cessiter des recherches documentaires des enqu tes aupr s des utilisateurs du site ou du milieu et ou des campagnes de mesures r alis es sur place Les moyens mettre en uvre doivent tre coh rents avec les milieux d exposition en relation avec les usages constat s S agissant de milieux dont on ne ma trise pas les usages ces diagnostics doivent tre r fl chis propor tionn s et progressifs selon le processus pr cis plus loin cf 3 3 2 Selon la d marche de gestion consid r e IEM ou plan de gestion le sch ma conceptuel peut soit tre une action ponctuelle soit au contraire s inscrire dans un processus it ratif qui le fera voluer au cours du temps S il s agit du sch ma conceptuel d une d marche d interpr tation de l tat des milieux les usages consid rer sont les usages qui sont constat s S il s agit d un projet de r habilitation les usages qui peuvent tre choisis ou adapt s sont identifi s par la repr sentation du projet dans sa configuration souhait e qui elle m me peut tre amen e tre pr cis e la suite de l analyse du sch ma conceptuel Bien que communs aux deux d marches de gestion les sch mas conceptuels d une IEM et d un plan de gestion comportent ainsi des sp cificit s qui leur sont propres En effet suivant le type de d marche adopt e les acteurs les contraintes les m thodes et les moy
64. es industriels pollu s Co ditions ADEME INRS R f ED 866 Juin 2002 Nouvelle dition 4 5 L action sur les voies de transfert 4 5 1 Une composante part enti re du plan de gestion L action sur les voies de transfert fait partie int grante d une d marche de gestion Il convient alors d tre attentif la fiabilit des mesures mises en place Dans les cas suivants cf tableau 3 et sous les r serves pr cis es ci apr s la voie de transfert peut tre consi d r e 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 29 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Q R envol de terres 4Aac8 contamin es Q Couverture par des terres non pollu es paisseur justifi e au regard des usages dispositif r glementaire de restriction d usages SUP indiquant les risques les usages possibles et les mesures prendre en cas de travaux sur le site surveillance appropri e du confinement Q Ingestion et inhalation li es au r envol Q Ingestion de terres pollu es caus es par la pr sence occasionnelle ou permanente de personnes sur le site Q Contact cutan Q Ingestion de v g taux Q Ressources en eau Q Interdiction d usage de la nappe ces Q Ingestion d eau pollu es et sc narii ins par des dispositifs r glementaires de consommation d aliments d utilisation d eau des restriction SUP surveillance des ea
65. estion mais galement les modalit s m mes de la surveillance une d gradation des r sultats conduisant reconsid rer les mesures de gestion une stabilisation voire une am lioration des r sultats entra nant une fr quence de contr le et des param tres de surveillance all g s Pour cela l tat des lieux statique d livr par le sch ma conceptuel doit tre compl t par les r sultats de la surveillance pour construire le mod le de fonctionnement du site cf 1 3 Ce dernier permet une vision dyna mique de l efficacit de la gestion mise en place 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 25 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 4 3 2 La prise en compte du bilan co ts avantages Compte tenu des options de gestion identifi es la d marche se base sur une approche co ts avantages prenant en compte les crit res d appr ciation suivants les mesures de nature techniques et les co ts conomiques correspondants les perspectives de d veloppement durable et de bilan environnemental global Le plan de gestion retenu correspond au bilan co ts avantages le plus favorable tant au plan sanitaire qu en vironnemental en veillant privil gier les options qui permettent en premier lieu l limination de la source de pollution ex traitement enl vement de taches de pollutions concen
66. et appr ci s Il appara t tout d abord que les outils d velopp s sous l gide du minist re en charge de l environnement sont reconnus et appr ci s par l ensemble des acteurs qu il s agisse des administrations des industriels des bureaux d tudes des associations de protection de l environnement ou des agences de l eau 2 2 La prescription syst matique des outils est cependant parfois inadapt e En revanche la structure des textes et des outils conduit une utilisation lin aire et successive des outils quelles que soient les caract ristiques de la situation g rer sans que les enjeux prot ger soient clairement iden tifi s Une logique de prescription syst matique d outils peut parfois pr valoir en lieu et place d une r flexion pour identifier les enjeux sanitaires et environnementaux prot ger 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 2 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Ces l ments ne font que renforcer la n cessit pour l administration de formuler des demandes proportionn es aux sujets trait s et imposant des objectifs plus que des moyens pour les atteindre La politique de gestion des risques suivant l usage n a plus pour finalit de recenser et hi rarchiser les sites et l valuation a confirm la n cessit de mettre fin l outil de recensement et de hi rarchisation c est dire
67. eur proportionn e aux pollutions et leur tendue Par exemple quelle que soit la nature des polluants lorsque les volumes de terres pollu es en cause sont 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 23 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES limit s et accessibles le bon sens conduit excaver les terres et les vacuer vers les fili res de gestion appro pri es et non s engager vers des tudes lourdes et co teuses qui devraient aboutir finalement cette option de gestion Le plan de gestion se limitera alors justifier la pertinence des mesures de gestion retenues 4 1 3 3 L enl vement des pollutions concentr es et leur gestion dans les fili res appropri es De m me lorsque des pollutions concentr es sont identifi es flottants sur les eaux souterraines terres impr gn es de produits produits purs d chets la priorit consiste d abord extraire ces pollutions concentr es g n ralement circonscrites des zones limit es et non pas engager des tudes pour justifier leur maintien en place en faisant tat de la qualit d j d grad e des milieux ou de l absence d usage de la nappe 4 2 Le p rim tre Le plan de gestion est mis en uvre lorsqu une installation class e est mise l arr t d finitif et que l arr t lib re des terrains susceptibles d tre affect s un nouvel usage tel que p
68. eut tre n cessaire pour r tablir la compatibilit entre l tat de milieux et les usages constat s A l inverse la mise en uvre d un plan de gestion pour la r habilitation d un site peut conduire d couvrir des pollutions hors des limites du site objet du projet A l ext rieur du site une d marche d interpr tation de l tat des milieux pourra alors permettre d examiner la compatibilit entre les usages constat s et l tat des milieux pollu s Les modalit s de mise en uvre de ces deux d marches constituent un mode d emploi des outils m thodo logiques d j connus et compl t s 3 3 Les outils m thodologiques ont t actualis s La r criture des outils m thodologiques ne constitue pas une volution majeure en soi Il s agissait d harmo niser de mani re concert e les meilleures pratiques actuelles Les guides m thodologiques existants ont t compl t s et actualis s 3 4 L valuation des risques sanitaires est d sormais assortie de modalit s de mise en uvre encadr es et raisonn es Des modalit s de mise en uvre de l valuation quantitative des risques sanitaires ont t d finies pour chacune des deux d marches de gestion 3 4 1 Dans le cadre de la d marche d interpr tation de l tat des milieux IEM L tat naturel de l environnement et les valeurs de gestion r glementaires pour les eaux de boisson les denr es alimentaires et l air ext rieur
69. euvent d j tre potentiellement probl matiques alors que la contribution de la seule installation ou du seul projet en cause est mineure voire n gligeable La d marche qui est ici propos e consiste donc quand cela est pertinent pour la gestion du site ou des milieux pollu s en cause r aliser une valuation quantitative des risques sanitaires correspondant aux expositions r siduelles du plan de gestion du site ou des milieux concern s une seconde valuation quantitative des risques sanitaires men e sur une situation t moin La diff rence entre les deux valuations diff rences voies voies permet ainsi de conna tre la part de risque attribuable au cas tudi Dans le cas o les l ments sur l tat initial de l environnement requis par le d cret du 21 septembre 1977 ne seraient pas disponibles il s agit de d terminer un environnement t moin repr sentatif de cet tat initial de l envi ronnement Cet environnement t moin situ proximit des installations tudi es l abri des zones d effet des installa tions ou des milieux concern s par les pollutions devra comporter un fond g ochimique naturel comparable celui de la zone du projet ou des installations Au regard des r sultats d une caract risation des diff rents milieux eaux superficielles et souterraines air sols et des scenarii pertinents d exposition identifi s par le sch ma conceptuel une premi re v
70. evoir g rer d importants volumes de terre dont les modalit s de gestion vont le plus souvent constituer un enjeu majeur au point de condi tionner la mise au point du projet 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 4 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Aussi le retour d exp rience a tr s rapidement montr la n cessit de s parer deux probl matiques qui sont distinctes tout en tant compl tement interd pendantes l laboration d un plan de gestion d un site pollu le devenir des exc dents de terre hors site et les conditions de leur ventuelle r utilisation Un groupe de travail sp cifique a t constitu par le MEDD dans l objectif de d finir les conditions sous lesquelles certaines terres excav es pourraient tre r utilis es en travaux publics ou dans des applications sp ci fiques Ses travaux ont conduit proposer des modalit s de gestion des terres excav es raisonn es et maf tris es dans l objectif de permettre l emploi de ces mat riaux qui pourront par exemple se substituer des granulats nobles en tenant compte des caract ristiques actuelles des mati res d j employ es en la mati re et en conservant la m moire de l utilisation de ces terres 3 8 La pr vention de la pollution des milieux est replac e au c ur de l action des pouvoirs publics Les dispositions de la circulaire re
71. ganismes vivants ayant une influence sur les teneurs en dioxines Enfin les modes de transfert des dioxines depuis le sol vers les eaux les v g taux et le retour tentiel dans la cha ne alimentaire sont valu s Suivi de la qualit des eaux souterraines relative aux installations class es et sites pollu s tat des lieux et m thodologie de bancarisation des donn es BRGM R f N RP 53784 FR Juin 2005 Cette tude permet d tablir une m thodologie de bancarisation des donn es relatives la surveillance des eaux souterraines au droit des installations class es et sites pollu s au niveau national Afin d uniformiser la mise en pratique de la bancarisation dans les diff rentes r gions des proc dures ont t d finies pour les tapes de s lection de collecte et de saisies des donn es _ Disponible en fichier pdf via Infoterre 1 06 Mo Att nuation des m taux l aval de sites de stockage de d chets synth se bibliographique BRGM R f N RP 54417 FR D cembre 2005 1 rumyana Ce rapport relate des cas r els relev s dans la litt rature o les investigateurs ont observ un abattement des concentrations en m taux dans l environnement et dans la source de pollution li des pr cipitations de phases min rales qui pi gent les m taux DR NT AN TOR Ce MORE LUN EU En ES CCS Disponible en fichier pdf via le portail nat
72. icologiques de r f rence pr voit qu en l absence de VTR pour une substance une quantification des risques n est pas envisageable m me si les donn es d exposition sont exploi tables Cette situation n interdit pas de proposer des mesures de gestion appropri es 1 VTR valeur toxicologique de r f rence La VTR est une appellation g n rique regroupant tous les types d indices toxicologiques qui per mettent d tablir une relation entre une exposition et un effet 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 19 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES En outre en l absence ce jour de proc dure tablie pour la construction d une VTR pour la voie cutan e il ne peut pas tre envisag une transposition pour cette voie partir de VTR disponibles pour les voies orale ou respi ratoire Pour rester coh rent avec la gestion effective des risques mise en uvre par les pouvoirs publics pour la popu lation fran aise l utilisation de cette grille conduit consid rer les substances isol ment sans proc der l additivit des risques li s aux diff rentes substances d une m me voie d exposition ni l additivit des risques entre les diff rentes voies d exposition En effet le retour d exp riences montre que l additivit des risques peut faire varier d un ordre de grandeur les r sultats des niveaux de risques
73. ide que vous trouverez joint en annexe 2 L laboration de ce guide d sormais reconnu comme l tat de l art dans le domaine a fait l objet d une tr s large concertation avec l ensemble des acteurs concern s Enfin les outils et documents labor s ou r actualis s utiles pour une bonne gestion dans ce domaine figurent en annexe 3 au pr sent courrier Je vous invite faire une tr s large diffusion aupr s de l ensemble des acteurs locaux concern s de ce guide NELLY OLIN 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 1 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES ANNEXE 1 LA POLITIQUE ET LA GESTION DES SITES POLLU S EN FRANCE HISTORIQUE BILAN ET NOUVELLES D MARCHES DE GESTION PROPOS ES SOMMAIRE 1 De la politique de recensement et de hi rarchisation des sites la politique de gestion des risques suivant l usage 2 Le bilan de l valuation de la politique en mati re de sols pollu s 2 1 Des outils reconnus et appr ci s 2 2 La prescription syst matique des outils est cependant parfois inadapt e 2 3 Les limites de la circulaire du 10 d cembre 1999 2 4 La n cessaire int gration de la politique de gestion des sols pollu s dans une politique plus large de pr vention des risques chroniques 3 Les volutions propos es La gestion des risques suivant l usage est p rennis e mais assortie de r gles de cadrage Un mode d empl
74. ient des dispositions de la directive Natura 2000 Pour s informer site internet du minist re de l cologie et du d veloppement durable et des DIREN www ecologie gouv fr 2 3 Diagnostiquer l tat des milieux 2 3 1 Les diff rentes tudes possibles Qu il s agisse d identifier les populations riveraines et les ressources naturelles prot ger ou de proc der au contr le de l tat des milieux les recherches bibliographiques documentaires et de vuln rabilit des milieux sont n cessaires pour d terminer les premi res orientations 2 3 2 Les tudes historiques et documentaires Les tudes historiques ont pour but de reconstituer travers l histoire des pratiques industrielles et environne mentales du site d une part les zones potentiellement pollu es et d autre part la nature et la quantit en ordre de grandeur des polluants potentiellement pr sents sur ces zones Elles permettent d identifier les activit s exerc es la localisation des installations et les polluants susceptibles de se retrouver dans les milieux et les diff rentes zones d effet potentiel 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 11 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Sur le volet des outils de recherche historique il appara t essentiel de rappeler que la base BASIAS 1 ne renseigne en aucune mani re sur l tat de pollution des sites qui y so
75. ifique au site enjeux avantages et inconv nients dans le contexte fran ais gt Publication ADEME BRGM INERIS 2007 Rene 4 Origine et mode d laboration des valeurs de gestion r glementaire des milieux d exposition humaine Rapport d tude gt INERIS R f N DRC 06 75999 DESP R1a Juin 2006 Cette sites de diff rents travaux des trois organismes auteurs r capitule en quoi l imbrication des outils de gestion pr vus dans le nouveau dispositif permet une gestion des sites op rationnelle et coh rente avec les choix de politiques retenus L objectif du premier document est de pr senter la r glementation dictant les valeurs limites de qualit applicables en France au 1 mars 2006 dans les milieux d exposition de l homme La synth se consid re l eau principalement les eaux pouvant exposer directement les populations des substances chimiques eaux destin es la consommation humaine eaux de loisirs etc l air ambiant ext rieur et les denr es alimentaires i H Les micro organismes les radionucl ides les r sidus de fabrication et les valeurs r glementant l ozone polluant secondaire de l atmosph re ne sont pas inclus dans cette synth se Synth se des valeurs de gestion r glementaires pour les substances chimiques en vigueur dans l eau l air et les denr es alimentaires e
76. interpr tation de l tat des milieux Objectifs Les objectifs de la d marche sont de s assurer que les milieux tudi s ne sont pas en cart par rapport la gestion sanitaire mise en place pour l ensemble de la population fran aise Ainsi en coh rence avec les dispositifs de gestion sanitaire et environnementale en place la d marche d interpr tation de l tat des milieux vise diff rencier les situations qui permettent une libre jouissance des milieux de celles qui sont susceptibles de poser un probl me Cette d marche et son outil associ permettent ainsi de diff rencier les milieux qui ne n cessitent aucune action particuli re c est dire les sites ou les milieux qui permettent la libre jouissance des usages des milieux sans exposer les populations des niveaux de risques th oriques excessifs 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 38 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES peuvent faire l objet d actions simples de gestion n cessitent la mise en uvre d un plan de gestion Limites Cette d marche et son outil ne doivent pas tre utilis s lorsqu un plan de gestion est d embl e requis cessation d activit d une installation class e relevant du r gime de l autorisation et sa remise en tat pour un usage compa rable la derni re p riode d activit ou pour un autre usage projets de
77. intien de leur p rennit dans le temps est donc essentielle Proc d s de confinement appliqu s aux sites pollu s Editions ADEME R f 2461 1990 4 4 3 La r g n ration ou l att nuation naturelle Dans certains cas notamment lorsque les pollutions des milieux sont diffuses et les niveaux de concentration des polluants g n ralement bas sont stabilis s ou en r gression les options de gestion reposant sur la r g n ration ou l att nuation naturelle sont alors envisageables Cette option est retenue lorsque l impossibilit de suppression des pollutions a t d montr e ou qu il n appara t pas souhaitable dans une logique de d veloppement durable et de bilan environnemental global de poursuivre plus en avant les op rations de d pollution lorsqu il est d montr que les niveaux r siduels de pollution sont compatibles avec les usages constat s ou envisag s des milieux condition d tre accompagn e d une surveillance appropri e des milieux Selon le cas une vigilance sur les changements d usage venir et une information syst matique des acqu reurs par le biais des documents d urbanisme ou fonciers Conservation des hypoth ques peuvent galement tre n ces saires Etat des connaissances sur l att nuation naturelle des hydrocarbures BRGM RP R f 53739 FR avril 2005 Janvier 2006 r f 53789 FR rapport d avancement et r f 54183
78. ion le responsable doit alors appr cier et justifier si ces variations sont susceptibles de remettre en cause l acceptabilit du plan de gestion et en particulier les r sultats de PARR Le cas ch ant une nouvelle ARR bas e sur les mesures de gestion effectivement r alis es doit alors tre men e Ces l ments doivent permettre la finalisation si celui ci est n cessaire du programme d finitif de surveillance environnementale qui doit tre mis en uvre d s l ach vement des am nagements 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 34 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES ANNEXE 3 LES OUTILS EN APPUI AUX D MARCHES DE GESTION DOCUMENTS UTILES POUR LA GESTION DES SITES POLLU S SOMMAIRE Correspondance entre les anciens et les nouveaux guides et outils Les outils actualis s Les nouveaux outils en appui aux nouvelles d marches de gestion Liste des documents labor s la demande du MEDD en appui aux d marches de gestion Autres documents pour la gestion des sites pollu s Les approches sectorielles harmonis es OS BB Dr AVERTISSEMENTS Les outils et les documents mentionn s dans la pr sente annexe figurent sur le portail http www sites pollues ecologie gouv fr Les versions de r f rence de ces outils sont celles qui figurent sur ce site Au sens de la pr sente annexe un outil est un document
79. ion d sormais propos es la d marche d interpr tation de l tat des milieux IEM et le plan de gestion valuation D taill e des Risques sur les Ma trise des impacts et gestion des ressources en eaux eaux souterraines L valuation D taill e des Risques sur les eaux souterraines fait partie int grante des deux d marches de gestion d sormais propos es la d marche d interpr tation de l tat des milieux IEM et le plan de gestion Toutefois le guide Ma trise des impacts et gestion des ressources en eaux pr cise l ensemble des enjeux li s la r servation et la gestion des eaux souterraines EDR sur la faune et la flore EDR sur la faune et la flore nn pars L ancienne version du document qui n a jamais t finalis e pour tre rendue op rationnelle sera reprise et accompagn e de modalit s de mise en uvre La pr servation de la biodiversit fait partie int grante des deux d marches de gestion d sormais propos es la d marche d interpr tation de l tat des milieux IEM et le plan de gestion En concertation avec les acteurs concern s sur la base du retour d exp riences de l EDR sur la faune et la flore un outil sur la pr servation et la gestion de la faune et la flore sera dans le cadre de la politique nationale mis au point et accompagn de modalit s de mise en uvre EDR sur
80. ion initiale qui consiste caract riser l tat du site concern avant le projet de r am nagement vers la repr sentation du projet dans sa configuration finale Le sch ma conceptuel va donc tre amen voluer de mani re it rative la suite d interactions entre les diff rents projets de r habilitation et les r sultats des diagnostics r alis s sur le site D s ce stade les diff rentes tudes doivent permettre de concevoir un projet de r am nagement qui tienne compte des caract ristiques des pollutions et dont les niveaux de risques sanitaires sont obligatoirement accep tables lorsque des expositions aux pollutions r siduelles subsistent Ainsi des zones susceptibles d mettre des vapeurs provenant des sols ou des eaux souterraines pourront tre r serv es des usages non sensibles espace l air libre jardins non cultiv s jardins d agr ment modelages paysagers parking caves ventil es La configuration finale du sch ma conceptuel int gre donc l ensemble des mesures de gestion dont la r alisation conditionnera l acceptabilit du projet c est dire la compatibilit totale entre l tat des milieux et les usages envisag s Compl t par les donn es de la surveillance des milieux lorsqu elle est requise il devient le mod le de fonctionnement du site L outil intitul Du sch ma conceptuel au mod le de fonctionnement d taille les l ments n cessaires l laborati
81. ional a roit des installations class es en milieu arstique BRGM R f N RP 54596 FR D cembre 2005 Ce rapport rappelle la complexit et la vuln rabilit d un aquif re karstique ainsi que la n cessit d une pr vention d autant plus efficace Il avance des arguments en faveur de la surveillance des eaux souterraines en milieu Kkarstique en compl ment de la pr vention Les connaissances dont il faut disposer pour mettre en place une surveillance pertinente des eaux souterraines d un karst sont nonc es identification caract risation valuation de la vuln rabilit des cibles particularit du site et de son environnement imm diat Enfin un rotocole d actions raduelles est ro OS ma 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 44 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES L objectif de cette tude est double naturelle des hydrocarbures gt BRGM R f N RP 53789 FR rapport dresser l tat des connaissances concernant les m canismes d avancement et N 54183 FR Janvier d att nuation naturelle des hydrocarbures et des BTEX 2 006 analyser des sites fran ais ayant pris en compte des ph nom nes d att nuation naturelle Ce rapport fait tat des r sultats des travaux mis en uvre pour l analyse du deuxi me objectif Le ee objectif a t trait et est Pr servation de la qualit des eaux
82. ironnement d un site en activit au sens de l tude d impact d fini l article 3 4 b du d cret du 21 septembre 1977 modifi Il s agit alors d appr cier l acceptabilit des impacts pour les populations l ext rieur du site du fait de son fonc tionnement pass ou actuel lorsque l tat initial de l environnement n a pas t r alis ou qu une volution d favorable est constat e par comparaison l tat initial r alis au moment de la demande d autorisation cette d marche peut tre mise en uvre pour appr cier l acceptabilit des impacts dans le cadre de la r alisation de l tat initial de l environnement pr vu par le d cret du 21 septembre 1977 lors de la constitution d un dossier de demande d autorisation d exploiter une installation class e la suite d un signal sanitaire comme la d couverte d un groupement de cas pour une pathologie donn e la mise en uvre d une IEM peut tre engag e sous l autorit des pouvoirs publics La d marche d IEM n a pas lieu d tre lorsqu un plan de gestion est d embl e requis l issue d un plan de gestion pour v rifier l efficacit des mesures mises en uvre la d finition des moda lit s de surveillance ventuellement n cessaires rel ve du plan de gestion sur l emprise d un site industriel en exploitation pour appr cier l acceptabilit des expositions des personnels qui rel ve des
83. ite et de son environnement des caract ristiques du projet de r ha bilitation cet outil permet de d terminer les diff rentes options possibles de gestion Le bilan co ts avantages qui intervient par la suite permet de retenir le plan de gestion du site qui appara t le plus quilibr au regard des perspectives de d veloppement durable et d un bilan environnemental global tout en tenant compte des aspects socio conomiques Lorsque des expositions r siduelles subsistent dans le plan de gestion l acceptabilit des risques au plan de la sant humaine doit alors tre d montr e l aide de l outil d analyse des risques r siduels ARR Contenu La ma trise des sources en quoi cela consiste t il Quels sont les points cl s d une ma trise des sources La ma trise des impacts en quoi cela consiste t il Quels sont les points cl s d une ma trise des impacts Comment d terminer les seuils de d pollution d une part l aide de l valuation quantitative des risques sani taires et d autre part des performances intrins ques des techniques de d pollution Les mesures de gestion la d finition des dispositions constructives ou d am nagement pour limiter les expositions la prise en compte des risques potentiels de d gradation des ouvrages de g nie civil en environnement pollu les enjeux du confinement en quoi consiste un confinement et quels sont les points cl s d
84. ites qui ont accueilli par le pass une activit industrielle ou de service Pour permettre un recensement et une hi rarchisation harmonis e des sites pollu s la circulaire minist rielle du 23 avril 1996 a pr sent les premi res versions des outils m thodologiques labor s sur lesquels s appuyer les tudes historiques le diagnostic initial et l valuation simplifi e des risques ESR L objectif tait alors une r habilitation syst matique de l ensemble des sites identifi s comme sensibles les sites class s en cat gorie 1 en consid rant leur seul niveau de pollution intrins que Suivant en cela les avanc es des autres pays dans ce domaine la politique de r habilitation et de traitement des sites s est infl chie la fin des ann es 1990 vers une politique de gestion des risques en fonction de l usage A cet effet la circulaire du 10 d cembre 1999 introduit les outils m thodologiques appropri s que sont le diagnostic approfondi et les valuations d taill es des risques EDR Fond e sur l examen et la gestion du risque plus que sur l attachement au niveau de pollution intrins que cette politique n cessite de garder la m moire des pollutions et des actions de r habilitation mises en uvre mais aussi de fixer les usages des sols compatibles avec les pollutions r siduelles 2 Le bilan de l valuation de la politique en mati re de sols pollu s 2 1 Des outils reconnus
85. jet de dispositions sp cifiques aux niveaux europ en national ou local La directive Habitats 02 43 CEE mise en place avec la directive Oiseaux 79 409 CEE d finit un cadre commun pour la conservation des plantes et des animaux Elle pr voit ainsi la mise en place d un r seau de zones sp ciales de conservation baptis Natura 2000 dont l objectif est de promouvoir une gestion adapt e des habitats naturels de la faune et de la flore sauvages tout en respectant les exigences conomiques sociales et culturelles ainsi que les particularit s r gionales et locales de chaque Etat membre Les zones nationales d int r t cologique faunistique et floristique ZNIEFF et les zones importantes pour la conservation des oiseaux ZICO ont pour objectif d identifier et de prot ger les zones particuli rement int res santes sur le plan cologique Sans imposer de contraintes r glementaires particuli res ces zones constituent des espaces naturels exceptionnels ou repr sentatifs prot ger particuli rement Il en va de m me en ce qui concerne les zones humides qui sont des milieux de vie remarquables pour leur diversit biologique A nsi les sch mas directeurs d am nagement et de gestion des eaux SDAGE qui d fi nissent les orientations n cessaires pour une gestion quilibr e de la ressource en eau int grent la protection et la mise en valeur de ces zones D autres instruments juridiques adapt
86. l ne peut s agir que de sols pollu s d j pr sents sur le site objet du projet de r habilitation ou de son environnement proche et en aucun cas de sols ou mati res pollu s provenant d autres sites et amen s pour y tre confin s Par ailleurs de telles mesures de confinement doivent tre p rennes dans le temps et adapt es aux usages du site Les impacts potentiels qu ils soient sanitaires ou environnementaux doivent tre parfaitement identifi s et d finitivement maftris s 7 En coh rence avec la gestion des terres excav es une terre est consid r e comme non pollu e d s lors que ses caract ristiques sont coh rentes avec le fond g ochimique naturel local Pour ce faire le plan de gestion doit apporter des l ments d monstratifs tangibles sur les performances du confinement et sur leur p rennit dans le temps un contr le initial suivi d une surveillance environnementale appropri e doit tre r alis pour v rifier l absence d impact ou valuer les impacts r siduels sur les milieux lorsqu une telle solution a t d cid e une vigilance p renne sur les changements d usage venir et une information syst matique des acqu reurs par le biais des documents d urbanisme ou fonciers conservation des hypoth ques sont n cessaires La mise en uvre de dispositifs de restrictions d usage pr cisant les modalit s d exploitation et d entretien ven tuellement n cessaire au ma
87. lative aux installations class es replacent la pr vention de la pollution des sols en tant que composante part enti re de la politique de pr vention des risques chroniques et cela en appli cation des dispositions r glementaires d j en vigueur Des modalit s de recours l analyse critique sont d sormais propos es 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page5 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES ANNEXE 2 COMMENT IDENTIFIER UN SITE POTENTIELLEMENT POLLU COMMENT G RER UN PROBL ME DE SITE POLLU MODALIT S DE GESTION ET DE R AM NAGEMENT DES SITES POLLU S SOMMAIRE 1 Introduction 1 1 Deux d marches bien distinctes 1 2 Un point de d part commun le sch ma conceptuel 1 3 Du sch ma conceptuel au mod le de fonctionnement le bilan quadriennal 2 Construire le sch ma conceptuel 2 1 Les objectifs du sch ma conceptuel 2 1 1 Dans le cadre d une d marche d interpr tation de l tat des milieux IEM 2 1 2 Dans le cadre d un plan de gestion 2 2 Identifier les enjeux prot ger 2 2 1 Les populations et les modes d exposition aux pollutions 2 2 2 Les ressources et les milieux naturels 2 3 Diagnostiquer l tat des milieux 2 3 1 Les diff rentes tudes possibles 2 3 2 Les tudes historiques et documentaires 2 3 3 La caract risation des polluants 2 34 Identifier les pollutions attribuables au site 2 4 Ev
88. le mod le HESP La version d crite est la version 2 10b qui date de janvier 1995 C est la derni re version disponible la date de finalisation de ce document en mai 2002 HESP Human Exposure to Soil Polluants Rapport d tude INERIS R f N DRC 02 41200 DESP R30a Octobre 2002 g Le logiciel de calcul CALTOX x Rapport F CALTOX est un logiciel de calcul fr quemment utilis pour estimer les d tude INERIS R f N DRC 04 expositions des populations li es aux retomb es des missions 45959 RBn n 097 caltox3 Juin 2004 atmosph riques des installations class es pour l environnement Le rapport a pour but d apporter aux utilisateurs potentiels des informations compl mentaires par rapport la documentation r dig e par les concepteurs II vise favoriser une meilleure utilisation et une _meilleure inter r tation des r sultats fournis ar le lo iciel J i l 5 pure lt Vapor emissions from contaminated soils into buildings developments of the VOLASOIL model for a multilayer soil gt CONSOIL 2005 Le mod le hollandais VOLASOIL Waitz M F W et al 1906 de transfert de vapeurs de l air du sol vers l air ambiant int rieur des b timents est pr vu pour une seule couche de mat riau dalle de fondation ou sol entre la zone source et l espace int rieur la publication INERIS pr sent e
89. liser les documents et d crire ce qui se fait d j dans la r alit des pratiques actuelles Cette d marche s appuie sur l orientation une phase de diagnostic pour un objectif donn Les outils de diagnostics ont pour objet la collecte de donn es ou de connaissances dans le but de caract riser les sources les voies de transfert et les milieux d exposition ainsi que de comprendre les m canismes de propagation des pollutions constat es Ces diagnostics doivent tre r alis s pour permettre de construire et faire voluer les sch mas conceptuels et le mod le de fonctionnement du site afin de le replacer par rapport son histoire et son environnement d analyser les enjeux li s l tat de pollution du site et des milieux d exposition aux usages identifi s au contexte local et aux valeurs de comparaison pertinentes de quantifier et caract riser les volumes de terres traiter et ainsi pr parer et organiser les fili res de gestion et le chantier de r habilitation tri des terres contr les co ts de v rifier les expositions r siduelles de justifier et argumenter le plan de surveillance des milieux mettre en place Le guide traite les aspects relatifs aux diagnostics documentaires et la recherche des donn es de terrain en fonction des diff rents milieux susceptibles d tre concern s 3 Les nouveaux outils en appui aux nouvelles d marches de gestion L
90. lit aboutir des niveaux de risques acceptables En tout tat de cause lorsque le r sultat des calculs conduit des niveaux de risques r siduels th oriques inac ceptables au regard des crit res g n ralement retenus par les organismes en charge de la protection de la sant le dossier ne peut tre transmis en l tat l administration un plan de gestion qui conduirait des calculs de niveaux de risque r siduels inacceptables t moigne en effet d un projet non abouti qui ne peut tre consid r comme valide Les mesures de gestion doivent donc tre reconsid r es et le projet est donc reprendre plus de d pollution ou usages moins sensibles en revanche certaines situations de par les apports environnementaux ext rieurs au projet peuvent s av rer d j probl matiques en consid rant les seuls r sultats de l valuation quantitative des risques sanitaires 1 Le quotient de danger appel abusivement indice de risque correspond au rapport entre la dose ou la concentration d exposition par la dose ou la concentration de r f rence 2 L exc s de risque individuel ERI est la probabilit de survenue d un danger au cours de la vie enti re d un individu compte tenu de sa dose journali re d exposition et de l exc s de risque par unit de dose de l agent tudi 3 VTR valeur toxicologique de r f rence La VTR est une appellation g n rique regroupant tous les types d indices t
91. lobalit L ensemble de la d marche pr c demment explicit e en particulier le bilan co ts avantages justifiant les choix retenus doit en effet appara tre accompagn des deux synth ses suivantes 4 7 1 Une synth se technique 4 7 1 1 Les l ments pour l organisation charg e du contr le des mesures de gestion En coh rence avec les conclusions de l ARR ci dessus pr cis es le plan de gestion doit comporter une synth se technique r capitulant l ensemble des param tres et les mesures de gestion dont la bonne r alisation conditionne l acceptabilit du projet et qui doivent par cons quent tre contr l s lors de la r alisation du projet phase chantier 4 7 1 2 Les l ments n cessaires la mise en uvre d une surveillance environnementale Lorsque l efficacit des mesures de gestion doit tre valu e par une surveillance environnementale appropri e il s agit alors de plans de gestion qui peuvent tre volutifs au cours du temps et non d finitivement fig s la synth se technique r capitule les l ments n cessaires la mise en uvre de la surveillance environnementale L analyse r guli re des r sultats de cette surveillance est recommand e selon les dispositions d crites ci apr s cf 6 2 Suivi de la qualit des eaux souterraines relative aux installations class es et sites pollu s tat des lieux et m thodologie de bancarisation des donn es Editions BRGM
92. ls pollu s de r server d embl e les lieux susceptibles d mettre des vapeurs toxiques provenant des sols ou des eaux souterraines des usages non sensibles espace lair libre parking caves ventil es ou de pr voir d embl e des vides sanitaires ventil s naturellement ou m caniquement pour les immeubles de plain pied Elles ne s opposent bien s r pas une d pollution des sols tenant d abord compte des performances permises par les techniques de d pollution et des co ts associ s puis de la d monstration de l acceptabilit des risques sani taires par des calculs men s suivant les r gles de l art 4 3 1 2 Dans la d finition des mesures de gestion Le processus d identification des populations des milieux et des ressources naturelles prot ger et d acquisition de connaissances de l tat des milieux est g n ralement progressif it ratif volutif tout en tant interactif avec les mesures ou les projets d j engag s Ces it rations et interactions conduisent selon les configurations confirmer am liorer ou infl chir le plan de gestion du site au fil du temps ou adapter le projet de r am nagement 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 24 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Ainsi l ensemble de la d marche propos e repose t elle sur un processus it ratif entre figure 5 la
93. n France au 1er mars 2006 Rapport d tude INERIS R f N DRC 06 75999 DESP R2a Juin 2006 Les conditions et les limites de l utilisation de ces valeurs sont ess FR AE RO La d marche d valuation des risques sanitaires Rapport d tude INERIS R f N DRC 06 75999 DESP R0O3a Le inai rappelle l origine les objeoiis e et les eeoa de la d marche d valuation des risques sanitaires telle qu elle a t mise au SM par l Acad mie de sciences aux Etat Unis Ce document sante l tat des connaissances des donn es disponibles sur les sols en France Les bases doivent permettre de replacer les r sultats d analyse de sols sur un site donn dans leur contexte naturel et d estimer l ampleur des apports anthropog nes Bases de donn es existantes relatives la qualit des sols contenu et utilisation dans le cadre de la gestion des sols pollu s gt BRGM 2007 Exercice d valuation 2004 d un site non impact par une activit industrielle particuli re cons quences en terme de fixation de crit res g n riques de qualit des sols Rapport d tude INERIS R f N DRC 06 75999 DESP R10 Juin 2006 LLL Ce document pr sente et discute un exercice d valuation g n rique d valuation des risques sanitaires sur un site non impact par une activit industrielle pour diverses substances et suivant trois sc narii d usage e
94. n vigueur que ces valeurs concernent la protection de la sant des populations ou la pr servation de la biodiversit Ces valeurs de gestion pr cis es dans l outil IEM adoss cette d marche sont notamment les suivantes les contraintes fix es par les sch mas directeurs d am nagement et de gestion des eaux SDAGE ou le cas ch ant sous forme de valeurs r glementaires nationales qui d finissent les orientations n cessaires pour une gestion quilibr e de la ressource en eau int grant par ailleurs les mesures n cessaires la pr servation de la biodiversit les crit res de qualit des eaux usage agricole ou d abreuvage des troupeaux les crit res de potabilisation des eaux s il s agit d valuer un site par rapport une ressource non encore utilis e mais destin e tre pr serv e en vue d un usage d eau potable dans la seule mesure o un usage pour la consommation humaine est constat les crit res de potabilit des eaux les crit res de qualit de lair ext rieur les valeurs limites et les valeurs cibles sont toutes les deux des valeurs r glementaires cf directive 96 62 CE du Conseil du 27 septembre 1996 12 f vrier 2002 15 d cembre 2004 Cette directive ne comporte pas de valeur de gestion r glementaire voir d crets du 15 f vrier 2002 du 12 novembre 2003 Il convient au cas par cas de mettre en perspective les r sultats des mesures des milieux d exp
95. ngager des tudes pour justifier leur maintien en place Il appara t cependant n cessaire quand la suppression totale des sources de pollution n est pas possible apr s avoir r alis une d marche co ts avantages et pass en revue les meilleures techniques disponibles un co t raisonnable de garantir que les impacts provenant des sources r siduelles sont effectivement maftris s et accep tables tant pour les populations que pour l environnement Sur ce point l arbitrage entre les diff rentes options de gestion possibles d pollution in situ ou confinement versus mise en d charge de terres pollu es par exemple doit se faire au regard des perspectives de d veloppement durable et de bilan environnemental global 4 1 2 La ma trise des impacts Quand il est d montr qu il n est pas possible de supprimer la totalit des sources dans des conditions tech niquement ou conomiquement acceptables il s agit alors de garantir que les impacts des missions provenant des sources r siduelles ou expositions r siduelles sont acceptables pour les populations et l environnement Si la ma trise des sources permet de limiter le processus de d gradation des milieux elle peut s av rer insuffi sante pour autoriser leur utilisation sans exposer les populations des risques excessifs Dans ce cas il convient d y rem dier d abord en am liorant la qualit des milieux par un plan de gestion appropri et
96. nt du milieu source de la pollution pour progresser vers les milieux susceptibles d tre pollu s direc tement ou indirectement Ainsi si l tat des milieux est comparable celui d un milieu naturel ou l tat initial de l environnement il n est pas pertinent de poursuivre une d marche de gestion figure 2 De m me si la qualit des eaux souterraines au droit des milieux tudi s est comparable celle de l environnement naturel voire des crit res de l eau potable il appara t galement peu pertinent de caract riser l tat des milieux confin s l tat des sols ou des v g taux S agissant des risques li s aux usages des milieux si un sol pollu ne pr sente pas de risques par ingestion directe il appara t peu pertinent de caract riser l tat des v g taux qui y sont cultiv s pour valuer les risques li s leur ingestion Orientation des actions mettre en uvre autour d un site dont les sols sont potentiellement pollu s par le plomb INERIS R f n DRC 57282 DESP R 030f 27 septembre 2004 Ce guide illustre la progressivit aujourd hui recommand e par la d marche IEM 3 3 3 La mise en uvre de campagnes de mesures appropri es pour caract riser l tat des milieux d exposition La d marche d IEM se base sur une caract risation de l tat des milieux par des campagnes de mesures adapt es r alis es sur le terrain repr sentatives autant que faire se
97. nt recens s En revanche cette base de donn es doit permettre d orienter et d optimiser les tudes historiques mener sur les sites qu elle recense dans le cas d un changement de leur usage BASIAS peut donc contribuer au devoir d information des acheteurs pr vu l article L 514 20 du code de l environnement A cet gard il est rappel que la base BASIAS est un outil mis la disposition du grand public http basias brem fr De m me des recherches documentaires devront tre men es Parmi les diff rentes sources investiguer la consultation des documents d urbanisme appara t essentielle autant pour la connaissance des usages des sols identification des ERP 2 que pour la connaissance de contraintes qui seraient impos es par le biais de restric tions d usage servitudes d utilit s publiques SUP projet d int r t g n ral PIG S agissant des autres m ca nismes de restrictions d usage telles que les servitudes de droit priv ou les restrictions d usage conventionnelles au profit de l Etat leur existence est port e la connaissance des acqu reurs au moment de la transaction fonci re du fait de leur publication la conservation des hypoth ques Par ailleurs la France a fait l objet d intenses bombardements au cours des deux derni res guerres mondiales Sur les r gions les plus concern es il est ainsi recommand de se pr occuper des risques li s la pr sence
98. odologique propose une m thod logi pour valuer les m canismes d att nuation naturelle des organo chlor s aliphatiques dans un aquif re comprenant quatre tapes successives au terme desquelles les diff rents acteurs de la gestion d un site pollu doivent d cider si l att nuation naturelle peut tre retenue comme solution de d ollution al Att nuation naturelle des compos s organo chlor s aliphatiques dans les aquif res gt ADEME Programme R amp D MACAOH 2006 2 Les trois guides m thodologiques MACAOH mod lisation att nuation caract risation dans les aquif res des organo chlor s sont destin s deux utilisateurs les prestataires bureaux d tudes organismes de recherche les donneurs d ordre industriels am nageurs collectivit s institutionnels Dans ce contexte deux niveaux de lecture sont propos s Les guides m thodologiques sont accessibles sur le site de l ADEME www ademe frcourant 2007 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 46 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES lt Mod lisation du devenir des compos s organo chlor s aliphatiques dans les aquif res ADEME Programme R amp D MACAOH 2006 Ce guide m tiodoiogigus propose une aide la d cision pour le K choix d un outil de calcul et pr cise la d marche
99. oi des outils m thodologiques a t d fini Les outils m thodologiques ont t actualis s L valuation des risques sanitaires est d sormais assortie de modalit s de mise en uvre encadr es et raisonn es Le plan de gestion est d sormais un document structur et lisible Une organisation charg e du contr le de la mise en uvre du plan de gestion est pr vue Des modalit s pour la gestion des terres excav es sont propos es La pr vention de la pollution des milieux est replac e au c ur de l action des pouvoirs publics PS Rw W W w oa b N D ia 1 De la politique de recensement et de hi rarchisation des sites la politique de gestion des risques suivant l usage Largement adoss e la l gislation sur les installations class es et aussi celle relative aux d chets la politique fran aise en mati re de sols pollu s s est attach e d s les ann es 90 sous l gide du minist re en charge de l envi ronnement cerner l ampleur des enjeux par une succession d inventaires de sites Ces inventaires ont conduit d finir deux bases d sormais accessibles tous par Internet Basol http basol ecologie gouv fr qui r pertorie aujourd hui environ 3 900 sites faisant l objet de mesures de gestion pour pr venir les risques pour les populations riveraines et les atteintes l environnement Basias http basias brgm fr qui r pertorie d ores et d j environ 180 000 s
100. on des vapeurs de polluants provenant du sol ou de la nappe dans des milieux confin s Ainsi dans le cas de substances pr sentes dans les eaux souterraines pouvant mettre des vapeurs toxiques la situation sera tr s diff rente selon que l on consid re des locaux d habitation construits sur des vides sanitaires ou des caves ventil es ou que l on consid re des locaux construits m me le sol De m me l ingestion directe de terres par les jeunes enfants peut se produire et induire rapidement c est dire au bout de quelques ann es voire quelques mois seulement des effets sur la sant alors que pour les adultes ce mode d exposition est moins probl matique Enfin les risques li s l exposition des lieux fr quent s de mani re permanente sont d une toute autre importance que ceux correspondant des lieux susceptibles de n tre fr quent s que de mani re occasionnelle Les modes d exposition potentielle conjugu s aux temps d exposition conduisent ainsi construire les diff rents sc narii d expositions consid rer Il convient de veiller pour chacun des sc narii identifi s ne retenir que ceux qui sont effectivement pertinents pour les populations tudi es Les sc narii d exposition retenus permettent alors d orienter la strat gie de diagnostic de l tat des milieux 2 2 2 Les ressources et les milieux naturels La pr servation des ressources et des milieux naturels fait l ob
101. on du sch ma conceptuel 2 2 Identifier les enjeux prot ger 2 2 1 Les populations et les modes d exposition aux pollutions Il faut en premier lieu identifier la pr sence de personnes susceptibles d tre affect es directement ou indirec tement par les pollutions L exposition directe des substances polluantes se fait soit par inhalation de poussi res ou de gaz provenant des sols soit par ingestion d eau ou de sols pollu s L exposition indirecte se fait par exemple par consommation de v g taux de produits d animaux d levage ou de produits de la p che qui au contact de terres pollu es ou arros es par des eaux pollu es sont susceptibles d tre eux m mes pollu s La pr sence des personnes n est donc pas le seul l ment consid rer Ce sont surtout les types d usages des milieux par ces personnes qui vont d terminer les modes potentiels d exposition 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 10 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES La r alisation du sch ma conceptuel devra donc s attacher identifier l ensemble des voies d administration pertinentes la consommation d eau de la nappe si des captages ou des puits sont pr sents l ingestion de l gumes expos s aux polluants par lair l eau ou le sol l ingestion de terres par les enfants l inhalation de poussi res l expositi
102. osition avec les valeurs cibles les crit res de qualit des denr es alimentaires destin es la consommation humaine fix s par les r glements europ ens ou nationaux En tout tat de cause la caract risation de la population effectu e dans le cadre du sch ma conceptuel permettra la mise en vidence de comportements locaux particuliers Dans ce cas une r flexion plus approfondie peut s av rer n cessaire Dans le cas o une substance d tect e dans de l eau destin e la consommation humaine ne poss de pas de limite de potabilit un plan de gestion sera requis d s lors que cette substance est toxique pour la sant humaine En revanche une eau saum tre qui n est pas potable mais qui n est pas toxique ne n cessitera pas de plan de gestion Le document de l INERIS DRC 06 75999 DESP R 2 intitul Synth se des valeurs r glementaires pour les substances chimiques en vigueur dans l eau lair et les denr es alimentaires en France au 1 mars 2006 a t labor la demande du MEDD en appui cette d marche Le document de l INERIS DRC 06 75999 DESP Rla pr cise quant lui les modalit s d laboration des valeurs de gestion r glementaires et leurs limites d utilisation 3 3 4 4 Interpr ter en l absence de valeur de gestion r glementaire Lorsque la comparaison l tat des milieux naturels voisins du site ou l tat initial de l environnement cas des installations class e
103. out de construire dans des d lais raisonnables des am nagements qui pr servent leurs occupants des effets des pollutions r siduelles ventuelles Les mesures de surveillance ventuellement mettre en uvre dans le cadre du projet de r habilitation visent v rifier que les pollutions et les expositions r siduelles sont effectivement celles qui sont attendues Ces mesures n ont g n ralement pas vocation perdurer et ce type de situation n est en principe pas concern par le bilan quadriennal sauf dans le cas o des mesures de confinement ont t mises en uvre 2 Construire le sch ma conceptuel 2 1 Les objectifs du sch ma conceptuel V ritable tat des lieux du milieu ou du site consid r le sch ma conceptuel doit d une mani re g n rale permettre de pr ciser les relations entre les sources de pollution les diff rents milieux de transfert et leurs caract ristiques ce qui d termine l tendue des pollutions 1 Une voie d exposition inclut une source un point d exposition et une voie d administration de transfert 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page9 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES les enjeux prot ger les populations riveraines les usages des milieux et de l environnement les milieux d exposition et les ressources naturelles prot ger La construction du sch ma conceptuel r
104. oxicologiques qui per mettent d tablir une relation entre une exposition et un effet 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 31 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES acceptable Figure 6 Principe d laboration et de validation des seuils de d pollution 4 6 4 La comparaison aux risques d un environnement t moin Les diff rents r f rentiels relatifs la mise en uvre de la d marche d valuation quantitative des risques recommandent dans l valuation des expositions donc dans le calcul des niveaux de risques de tenir compte des apports notamment environnementaux notamment alimentaires ceci pour valuer les expositions cumul es pour les populations Le rapport d tude de l INERIS DRC 06 75999 DESP R10 de juin 2006 Exercice d valuation 2004 d un site non impact par une activit industrielle particuli re Cons quences en terme de fixation de crit res g n riques de qualit des sols pr sente et discute un exercice g n rique d valuation des risques sanitaires sur un site non impact par une activit industrielle pour diverses substances et suivant trois sc narios d usage et ou de bruit de fond ferme r sidentiel avec potager r sidentiel avec pelouse seule Le retour d exp riences permet ainsi de constater que les niveaux de risques correspondant aux apports envi ronnementaux et alimentaires p
105. possible d engins explosifs encore actifs dans les sols lors de la r alisation d tudes de sols Sur certaines zones particuli rement concern es cette probl matique devra tre consid r e au stade de l tude historique et documentaire et pour ce faire l exploitant de l installation class e ou le ma tre d ouvrage se rappro chera du centre de d minage territorialement comp tent Le service du d minage pourra faire tat d un retour d exp riences de ses interventions sur le terrain concern et informer sur les risques significatifs le cas ch ant recommander la mise en uvre de bonnes pratiques en cas d op rations de fouille dans les sols Rappelons que le service du d minage ou le Laboratoire Central de la Pr fecture de Police dans le cas de Paris et de la petite couronne est dans le domaine civil le seul organisme habilit proc der aux op rations de d minage Par ailleurs en cas de d couverte d engins explosifs il convient en premier lieu de d limiter un p rim tre de s curit et d informer le service de la protection civile de la pr fecture de d partement le centre de d minage territorialement comp tent ne doit en effet pas tre directement contact Enfin il convient d tre particuli rement vigilant quant aux risques sp cifiques la fili re des explosifs Dans la fili re de fabrication des explosifs les sols peuvent en effet avoir t pollu s par des mati
106. pour caract riser l tat des milieux et d crire des enjeux li s l exposition chronique des populations vis vis des sites et des environnements potentiellement pollu s par des activit s industrielles Les guides ou documents utiles pour la r alisation de diagnostics Guide m thodologique pour l analyse des sols pollu s Editions BRGM R f DOC 298 2001 Guide d chantillonnage des plantes potag res dans le cadre des diagnostics environnementaux Document labor par un groupe de travail pilot par l ADEME et l INERIS para tre d but 2007 sera t l chargeable Proposition pour la prise en compte des limites de d tection ou de quantification dans les milieux sources Rapport d tude INERIS R f n DRC 05 57278 DESP R Ola 26 avril 2005 Inventaire des normes relatives la qualit des sols Descriptions et domaines d application Editions AFNOR Mise jour annuelle Guide sur le comportement des polluants dans le sol et les nappes Editions BRGM R f DOC 300 2001 Strat gie et technique d chantillonnage des sols pour l valuation des pollutions Association RECORD R f 04 0510 1A Mars 2006 Protocole d chantillonnage des sols urbains pollu s par du plomb gt Editions BRGM R f RP 52928 FR Mars 2004 Couplage de mesure g ophysiques et d analyses de gaz pour la d tec
107. pr cier la _ contribution de l installation industrielle tudi e sur une ventuelle contamination des cultures potag res _ l Guide sur le comportement des polluants dans le sol et les nappes gt BRGM R f N DOC 300 2001 i ce guide a pour objectif de faire le pta sur les diff rents facteurs qui influent sur le comportement des polluants dans les sols et notamment ceux qui contr lent le transfert des polluants vers les ressources en eaux souterraines Le comportement d un polluant dans le sol et dans le sous sol d pend directement de ses propri t s intrins ues 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 43 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Fond G ochimique Naturel Etat des connaissances l chelle nationale BRGM R f N RP 50158 FR Juin 2000 l oisponible en fichier pdf via Infoterre 6 33 Mo Pr sentation de l tat des connaissances et des donn es disponibles sur le fond g ochimique naturel en France Guide m thodologique pour l analyse des sols pollu s BRGM R f N DOC 298 2001 rs Ce guide fait le point sur les diff rentes substances potentiellement polluantes et les techniques disponibles pour les analyser les contraintes s appliquant au pr l vement et la pr paration des chantillons les
108. r cis l article 34 3 du d cret du 21 septembre 1977 sur l environnement du site lorsqu une d marche d IEM aura conclu la n cessit de mettre en uvre des mesures de gestion l occasion de projets de r habilitation d anciens terrains industriels qu il s agisse d anciennes installations class es ou non Le plan de gestion concerne g n ralement l emprise du site mis l arr t d finitif du site objet du projet de r habilitation ou de la zone probl matique identifi e au travers de la d marche IEM Lorsque les diagnostics r alis s sur l emprise du site objet du plan de gestion conduisent d couvrir ou suspecter une pollution de l environnement ext rieure au site attribuable aux activit s pass es du site la question de l tendue de cette pollution et des risques pour les populations voisines du site peut se poser Au regard des usages constat s des sols et des milieux une d marche d interpr tation de l tat des milieux doit alors tre engag e pour analyser la compatibilit entre les usages constat s et l tat des milieux Si PIEM conclut une incompatibilit entre l tat des milieux l ext rieur du site et leurs usages alors la notion de site et la port e du plan de gestion doivent s tendre et prendre en compte toutes les zones d influence de l installation Selon le cas les mesures du plan de gestion sur le site l origine des sources d
109. r habilitation montre parfois des dysfonctionnements dans la r alisation effective des travaux de d pollution qui peuvent s av rer au final non conformes aux options et aux objectifs de gestion initialement d finis 5 1 Une organisation charg e du contr le La mise en uvre d un suivi appara t n cessaire pour contr ler au fur et mesure de leur avancement que les mesures de gestion sont r alis es conform ment aux dispositions pr vues Ce suivi doit tre r alis par une entit ind pendante des prestataires en charge des op rations de d pollution Sur la base de ce suivi des actions correctives pourront tre mises en uvre lorsque des carts seront constat s S agissant des terres excav es cette organisation devra s assurer du respect des modalit s d finies par le MEDD 5 2 Un rapport et une synth se des contr les r alis s A l issue des travaux un rapport final accompagn d une synth se r capitulant l ensemble des contr les r alis s doit tre tabli Il doit pr ciser pour chacune des substances identifi es dans les tudes les valeurs de d pollution effectivement atteintes et les comparer celles qui taient pr vues Il en va de m me en ce qui concerne la bonne r alisation des mesures de gestion Si les contr les r alis s au cours du chantier montrent des variations sur les param tres et les mesures de gestion dont la r alisation conditionne l acceptabilit du plan de gest
110. ransfert FIGURES Figure 1 Les deux d marches de gestion possibles Figure 2 La d marche d interpr tation de l tat des milieux Figure 3 Les crit res de gestion du risque de l IEM Figure 4 Les intervalles de gestion donn s par la grille de calculs de l IEM Figure 5 L laboration du plan de gestion Figure 6 Principe d laboration et de validation des seuils de d pollution 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 7 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES 1 Introduction 1 1 Deux d marches bien distinctes En application des principes de la politique de gestion des risques suivant l usage et en consid rant les potentia lit s d action sur les usages et sur l tat des milieux deux d marches de gestion sont d sormais d finies figure 1 On distingue la d marche d interpr tation de l tat des milieux IEM il s agit de s assurer que l tat des milieux est compatible avec des usages d j fix s c est dire les usages constat s le plan de gestion lorsque la situation permet d agir aussi bien sur l tat du site par des am nagements ou des mesures de d pollution que sur les usages qui peuvent tre choisis ou adapt s Figure 1 Les deux d marches de gestion possibles Ces deux d marches ne sont pas n cessairement exclusives l une de l autre selon le cas elles peuvent tre
111. rd de leurs usages constat s s agissant du plan de gestion le sch ma conceptuel volue de mani re it rative d une configuration initiale qui consiste caract riser l tat du site et des milieux concern s par le projet de r am nagement vers la repr sentation du projet dans sa configuration finale Le sch ma conceptuel comprend deux nouveaut s le mod le de fonctionnement et le bilan quadriennal Lorsque l efficacit des mesures de gestion mises en uvre doit tre v rifi e par une surveillance environne mentale appropri e le mod le de fonctionnement int gre les r sultats de cette surveillance Il permet ainsi de passer de l tat des lieux statique d livr par le sch ma conceptuel une vision dynamique de la gestion mise en place en int grant les r sultats de la surveillance environnementale Le bilan quadriennal a pour objet sur la base d une analyse des r sultats de la surveillance environnementale mise en uvre sur la p riode quadriennale coul e d asseoir les modalit s de surveillance pour les quatre ann es suivantes Les outils de diagnostics Objectifs Expliciter le processus it ratif qui permet de conna tre l tat des milieux et les enjeux pour d finir une strat gie de gestion propre au site et aux milieux environnants Contenu La d marche de r criture des deux guides de diagnostic d j existants s apparente une d marche qualit qui vise actua
112. re en uvre les actions jug es n cessaires au niveau des sources des transferts ou des usages pour si n cessaire r duire les risques imm diats et organiser les actions ult rieures 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 37 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Limites Celles relatives proximit du site Contenu Questionnaire type remplir lors de la les visite s du site et de ses alentours pour rassembler de mani re la plus exhaustive possible des informations sur le site et son environnement des informations relatives aux pollutions et la vuln rabilit des milieux des propositions d action la collecte d information en visuel ou par contact avec des personnes travaillant ou vivant visiter w oy Sch ma conceptuel et mod le de fonctionnement Objectifs et contenu Identique au document pr c dent mais adapt aux deux d marches de gestion d sormais d finies la d marche d interpr tation de l tat des milieux d une part et le plan de gestion d autre part La construction du sch ma conceptuel constitue l tape pr liminaire indispensable toute d marche de gestion s agissant de la d marche d interpr tation de l tat des milieux le sch ma conceptuel s attache caract riser l tat des diff rents milieux d exposition qui sont susceptibles de poser probl me au rega
113. repr sentants des services de l Etat fait suite au guide r f renc INERIS DRC 66244 DESP RO01 Dans le cadre d une mod lisation des transferts dans les sols et les eaux souterraines en milieu poreux il pr sente en l absence de mesures sur site le r sultat d une synth se bibliographique portant sur les param tres d finissant la sorption et la biod gradation des 16 hydrocarbures aromatiques polycycliques retenus comme prioritaires par l agence environnementale am ricaine o k El ments Traces M talliques Guide Ce Gudea Te des mod lisateurs et des repr sentants des m thodologique Recommandations pour services de l Etat donne des informations sur les l ments traces f i la mod lisation des transferts des l ments m talliques et leur pr sence dans l environnement principales traces m talliques dans les sols et les eaux propri t s physico chimiques origines possibles Il apporte souterraines Rapport d tude INERIS galement un clairage quant la mod lisation des transferts dans R f N DRC 06 66246 DESP R01a les sols et les eaux souterraines en milieu poreux processus Ao t 2006 impliqu s tudes de cas Fe Mod les de transfert sol plante des polluants organiques Tome 1 Revue bibliographique Rapport d tude JINERIS R f N DRC 02 41200 DESP
114. rer que l tat des milieux est compatible avec des usages pr sents d j fix s La d marche d interpr tation des milieux IEM permet de diff rencier les situa tions qui permettent une libre jouissance des milieux de celles qui sont susceptibles de poser un probl me Elle peut tre mise en uvre pour appr cier l acceptabilit des impacts hors site d une installation class e en fonctionnement 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 3 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Le plan de gestion il intervient lorsque la situation permet d agir aussi bien sur l tat du site par des am nagements ou des mesures de d pollution que sur les usages qui peuvent tre choisis ou adapt s Il peut tre utilis pour des projets de changement d usage sur des sites pollu s li s une installation class e ou non Il est galement requis pour une installation class e relevant du r gime de l autorisation lors de la cessation d activit et de la remise en tat pour un usage comparable ou non celui de la derni re p riode d activit Selon le cas ces deux d marches peuvent tre mises en uvre ind pendamment l une de l autre simultan ment ou successivement Par exemple l issue d une d marche d interpr tation de l tat des milieux et d s lors que des actions simples de gestion ne sont pas suffisantes un plan de gestion p
115. res essen tiels l appr ciation des risques Leur connaissance rel ve d investigations mener au niveau de chacun des sites et des milieux avoisinants Les modes d exposition peuvent tre directs ingestion de sols et de poussi res ingestion d eau inhalation de gaz provenant du sol ou de la nappe ou de poussi res ou indirects ingestion de produits de consommation susceptibles d tre eux m mes pollu s comme les produits du jardin Les dur es d exposition g n ralement consid r es avant que les effets sanitaires potentiellement redout s ne se manifestent sont de plusieurs ann es des dur es de plus de 30 ans sont usuellement consid r es pour les effets canc rig nes La probl matique des sites et sols pollu s rel ve en effet pour la population g n rale du domaine des risques chroniques et non des risques accidentels dont les effets potentiels sont par contre tr s rapidement observables Cependant des modes d exposition tels que l ingestion de terres par les jeunes enfants peuvent conduire observer rapidement c est dire au bout de quelques ann es voire m me de quelques mois seulement des effets sur la sant CIBLEX banque de donn es de param tres descriptifs de la population fran aise au voisinage d un site pollu Co dition ADEME IRSN R f 4773 Novembre 2003 CIBLEX compile les param tres descriptifs de la population fran aise ge sexe budgets espaces t
116. s aux valeurs de gestion r glementaires mises en place par les pouvoirs publics Ces valeurs de gestion r gle mentaires correspondent au niveau de risque accept par les pouvoirs publics pour l ensemble de la popu lation fran aise tat initial de l environnement Disponible non oui volution d favorable Fin du processus en Utilisation de la grille IEM s assurant pour calculer substance par substance les QD ERI que les sources de pollutions sont ma tris es ventuellement que les Pour l interpr tation des usages n ont pas volu s r sultats se r f rer au depuis le dossier d impact 3 3 4 4 pour les milieux pertinents QD Quotient de Danger ERI Exc s de Risque Individuel 3 3 4 1 La comparaison l tat initial de l environnement installations class es Pour les installations class es qui en disposent la comparaison des r sultats ceux donn s par l tat initial de l environnement permet de conna tre l volution des milieux hors site depuis la mise en service des installations Lorsque aucune volution n est constat e dans la mesure o les usages des milieux sont comparables ceux de l tude d impact la d marche n a pas lieu d tre poursuivie Lorsqu une d gradation est constat e il convient alors de comparer les r sultats aux valeurs de gestion r gle mentaires cf 3 3 4 2 et le cas
117. s certains cas les possibilit s d action peuvent tre relativement simples Par exemple si les substances en cause sont uniquement des substances m talliques non volatiles et non susceptibles d tre solubilis es des mesures de gestion simples telles que le recouvrement des terres pollu es par des paisseurs suffisantes et justi fi es de terres non pollu es peuvent appara tre adapt es d s lors que la m moire de ces pollutions est conserv e En coh rence avec la gestion des terres excav es une terre est consid r e comme non pollu e d s lors que ses caract ristiques sont coh rentes avec le bruit de fond naturel local Etudes historiques A Diagnostics
118. s dans le cadre du projet global de r habilitation du site Les terres pollu es excav es qui sortent du site sont g r es comme des d chets en coh rence avec les dispositions du titre IV du livre V du code de l environnement Cependant en particulier lorsqu un site est r habilit les n cessit s de am nagement du site peuvent conduire excaver des terres non pollu es afin de respecter les cotes du projet de r am nagement Dans ce cas les terres non pollu es excav es ne constituent pas un d chet Les dispositions du plan de gestion doivent cependant de mettre en place les contr les n cessaires afin de justifier du caract re non pollu de ces terres Un groupe de travail sp cifique a t constitu par le MEDD dans l objectif de d finir les conditions sous lesquelles certaines terres excav es pourraient tre r utilis es en travaux publics ou dans des applications sp ci fiques Ses travaux consistent proposer des modalit s de gestion des terres excav es raisonn es et ma tris es dans x Pobjectif de permettre l emploi de ces mat riaux qui pourront se substituer des granulats nobles 4 4 5 La pr vention des impacts des chantiers de d pollution Lorsque les op rations de d pollution sont l origine de nuisances et de risques pour les populations riveraines ou l environnement le plan de gestion devra alors comporter une tude d impact proportionn e aux enjeux A cette fin les l
119. s en pratiquant l additivit des risques en tenant compte de l ensemble des voies d exposition et des substances selon les recommandations des instances sanitaires mises au niveau national Aide l laboration du plan de gestion Objectifs Cet outil a pour objectif premier d aider les exploitants et les ma tres d ouvrage laborer le plan de gestion et ce titre les l ments pr liminaires d taill s ayant conduit sa d termination n ont pas vocation tre transmis l administration 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 39 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Cet outil pour but de pr ciser l int r t et les modalit s de mise en uvre des diff rentes composantes du plan de gestion d un site qui sont les suivantes la ma trise des sources la ma trise des impacts dont la surveillance les diff rentes mesures de gestion les techniques de traitements excavation traitement in situ ou hors site mesures constructives passives ou actives mesures de confinement prise en compte des m canismes naturels et des propri t s physico chimiques des substances les mesures de gestion qui doivent tre contr l es au cours de la r alisation du chantier une discussion finale des incertitudes inh rentes toutes les tapes de la d marche conduite A ce titre compte tenu des sp cificit s du s
120. s qui en disposent montre une d gradation des milieux et que des valeurs de gestion ne sont pas disponibles la question de savoir dans quelle mesure cet tat d grad des milieux peut compromettre ou non son usage se pose alors Dans ce cas l outil IEM qui est adoss la d marche comporte une grille de calculs permettant une valuation quantitative des risques sanitaires pour les substances et les milieux qui n ont pu tre compar s aux milieux naturels ou l tat initial de l environnement ou des valeurs de gestion r glementaires La grille de calcul de l outil IEM est disponible sur le site www sites pollues ecologie gouv fr Le rapport d tude INERIS DRC 06 75999 DESP R03a rappelle l origine les objectifs et les postulats de la d marche d valuation des risques sanitaires telle qu elle a t mise au point par l Acad mie des sciences aux Etats Unis Bas e sur les sc narii et les modes d exposition identifi s dans le sch ma conceptuel la grille est propos e pour apporter des l ments de jugement quand on ne dispose pas de crit res de comparaison pertinents Pour effectuer les calculs les valeurs toxicologiques de r f rence VTR 1 seront choisies conform ment aux instructions de la circulaire du 30 mai 2006 du minist re en charge de la sant La circulaire de la DGS SB 7D n 2006 34 du 30 mai 2006 relative aux modalit s de s lection des subs tances chimiques et de choix des valeurs tox
121. sages le retour d exp riences sur les EDR 1 r alis es sur les sols pollu s au plomb en est un exemple 3 4 3 3 La r alisation d une valuation quantitative des risques sanitaires plus approfondie S agissant de lever les doutes dans la zone d incertitude une valuation quantitative des risques sanitaires plus approfondie peut tre men e en am liorant tout en les justifiant les param tres qui seront utilis s par rapport ceux retenus dans la grille IEM Les niveaux de risques sont alors calcul s en pratiquant l additivit des risques selon les recommandations des instances sanitaires mises au niveau national Les crit res d acceptabilit des risques calcul s sont alors ceux qui sont usuellement retenus au niveau mondial par les organismes en charge de la protection de la sant quotient de danger 2 inf rieur 1 pour les effets seuil exc s de risque individuel th orique inf rieur 105 pour les effets sans seuil Lorsque cela est pertinent la comparaison des r sultats avec ceux donn s par un environnement t moin cf 4 7 2 peut permettre d apporter des l ments d appr ciation Ainsi cette valuation plus approfondie pourra permettre de d montrer l acceptabilit de la situation ou au contraire la n cessit de mettre en uvre un plan de gestion Les r sultats de cette valuation peuvent galement conduire identifier des mesures de gestion simples qui peuvent s av rer
122. seules dispositions du code du travail Etudes historiques Etudes documentaires Diagnostics Sch ma conceptuel Visite des lieux tudes de vuln rabilit Figure 2 La d marche d interpr tation de l tat des milieux L outil IEM pr cise les modalit s et les limites pour la mise en uvre de cette d marche de gestion 3 3 Les caract ristiques de la d marche 3 3 1 L identification rigoureuse des voies et des milieux d exposition pertinents au regard des usages constat s Au regard des usages constat s des milieux concern s la r alisation du sch ma conceptuel cf 2 devra donc s attacher identifier l ensemble des modes d exposition pertinents notamment la consommation d eau de la nappe si des captages ou des puits sont constat s l ingestion de l gumes expos s aux polluants par lair l eau ou le sol l ingestion de terres par les enfants l inhalation de poussi res l inhalation de substances toxiques mises par les nappes ou les terres pollu es le contact cutan 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 16 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES Comme cela est pr cis au 2 4 2 ces modes d exposition permettent une r elle appr ciation des risques poten tiels Lorsque des sc narii d ingestion de produits de consommation susceptibles d tre e
123. si ce n est pas suffisant en restreignant les usages des milieux ou en pr voyant des mesures de pr caution adapt es en cas de changement d usage Cette caract ristique du plan de gestion est essentielle lorsque celui ci concerne les situations o les usages des milieux sont fix s 4 1 3 Du bon sens avant tout Au del de toutes les d monstrations d acceptabilit des risques par le calcul les mesures de gestion bas es sur le bon sens m ritent d tre rappel es 4 1 3 1 La gestion des pollutions accidentelles Lorsque des produits ou des substances ont t d vers s accidentellement l action consiste prendre les mesures appropri es pour nettoyer les lieux souill s vacuer les mati res r cup r es et les terres souill es vers les fili res de gestion appropri es L action doit se placer dans une logique de r paration l ensemble tant encadr par le dispositif r glementaire ad quat en vue de remettre les milieux dans leur tat initial La gestion de telles situations ne rel ve pas de la politique relative aux sols pollu s Ainsi des tudes produites pour valuer les risques sanitaires li s une flaque d hydrocarbures accidentellement d vers s ou pour valuer les risques li s des substances toxiques remplissant un bassin de r tention n ont aucun sens 4 1 3 2 Des mesures de gestion proportionn es aux situations D une mani re g n rale le plan de gestion doit tre d une ampl
124. ssitent de respecter des r gles de mise en uvre particuli res ou de consid rer au del des seules performances intrins ques les impacts secondaires poten tiels 4 4 1 Les techniques de d pollution Pour une situation donn e diff rentes techniques de d pollution peuvent permettre de r duire les niveaux de pollution et donc de r duire les risques au regard des performances intrins ques de chacun des proc d s Cependant dans une logique de d veloppement durable et de bilan environnemental global il convient galement de prendre en compte les impacts secondaires ventuels En effet une solution appropri e en termes d efficacit de r duction des niveaux de pollution peut par exemple pr senter des impacts de par la consommation de mati re active les missions sp cifiques au proc d de traitement effluents gazeux ou aqueux gaz effet de serre la production de d chets 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 27 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES ou de par la contribution l encombrement des d charges lorsqu une solution d excavation et de mise en centre de stockage de d chets a t choisie Notons que la prise en compte des impacts secondaires doit faire partie du bilan co ts avantages pour l la boration du plan de gestion Outil Quelles techniques pour quel traitement Analyses co
125. ssiter une voire deux ann es d observation selon le cas avant de pouvoir appr hender le comportement de la nappe De m me les campagnes de mesures qui peuvent s av rer n cessaires pour conna tre l tat des milieux confin s susceptibles d accumuler des vapeurs toxiques provenant d une nappe souterraine pollu e doivent tenir compte des conditions de mesure variations climatiques saisonni res variations de pressions atmosph riques vitesses du vent temp ratures ambiantes conditions de ventilation et de chauffage et des caract ristiques de la nappe variations de niveaux en fonction du r gime hydrique Le temps consacr cette premi re tape ne doit par cons quent pas tre consid r comme une p riode d inaction mais au contraire comme une tape part enti re et essentielle du processus de gestion Dans un second temps sur la base du sch ma conceptuel et en toute connaissance de cause il s agit ensuite de d finir le cas ch ant les actions appropri es engager 1 3 Du sch ma conceptuel au mod le de fonctionnement le bilan quadriennal Lorsque des mesures de gestion sont mises en uvre l tat des lieux statique d livr par le sch ma conceptuel compl t par les r sultats de la surveillance en place lorsqu elle est requise permet de construire le mod le de fonctionnement du site Ce dernier donne une vision dynamique de l efficacit de la gestion mise en place
126. suffisantes 3 4 4 La conservation de la m moire En tout tat de cause lorsqu un plan de gestion n est pas engag la conservation de la m moire de l tat des milieux par la mise en uvre de servitudes ou de restrictions d usage peut s av rer n cessaire pour garantir la p rennit de l ad quation entre les usages constat s un moment donn et l tat des milieux La mise en uvre de dispositifs de restriction d usage ne peut tre instaur e de mani re p renne l issue d une d marche d interpr tation de l tat des milieux lorsque les sources de pollution ne sont pas encore maftris es Le Guide du MEDD pour la mise en uvre des servitudes va tre r actualis pour tenir compte de retour d exp rience 3 5 Synth se Les choix retenus conf rent la d marche d IEM un caract re robuste destin garantir la sant humaine et pr server les ressources naturelles notamment l laboration du sch ma conceptuel qui permet v ritablement d appr hender l tat des pollutions des milieux et les voies d exposition pertinentes au regard des activit s et des usages qui existent sur le site tudi et dans son environnement en priorit la mesure des milieux d exposition la prise en compte d hypoth ses et de sc narii r els et explicites et en tant que de besoin la conduite d une valuation quantitative des risques part enti re outil intrin s
127. t ou de bruit de fond ferme r sidentiel avec potager r sidentiel avec pelouse seule l Cet exercice a t effectu comme l ment de r flexion du groupe de travail bruit de fond du Minist re en charge de l Environnement entre 2003 et 2005 il correspond en fait une valuation de l exposition du bruit de fond 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 41 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES lt Retour d exp riences sur la g estion des Dans le cadre de sa mission d appui au Minist re de l Ecologie et sites pollu s en France et l tranger du D veloppement Durable MEDD l INERIS apporte un retour VDSS VCI sols outils g n riques pour d exp riences sur l application des outils m thodologiques pour l valuation des sites pollu s Evaluation et aider l am lioration continue de ces outils Ce retour perspective Rapport d tude gt INERIS d exp riences est acquis travers les Groupes de travail du R f N DRC 06 75999 DESP R10a Juin MEDD la r alisation ou les Tierces expertises des EDR sant 2006 voire d ERS d ICPE la formation des acteurs la veille scientifique R amp D Le pr sent document rapporte un retour d exp riences sur l usage des Valeurs de D finition de Source Sol VDSS et des Valeurs de Constat d impact pour les sols VCl sols et d autres outils g n riq
128. te d une esp ce une autre il en va notamment des diff rentes formes du chrome de l arsenic du plomb ou des cyanures La connaissance de la sp ciation du polluant en cause peut s av rer n cessaire aussi bien pour comprendre le sch ma conceptuel l issue des premiers l ments de l tat de lieux que pour mettre au point un plan de gestion du site 2 3 3 5 Tenir compte des atteintes aux ouvrages de g nie civil Les substances polluantes contenues dans les sols et les eaux souterraines qui peuvent tre amen es entrer en contact avec des ouvrages des l ments de g nie civil et de mani re plus g n rale avec des mat riaux de construction peuvent avoir sur ceux ci des effets n fastes tels que la corrosion et ou l alt ration des caract ris tiques m caniques ou d tanch it Ces l ments doivent tre pleinement pris en consid ration lors de l exploi tation des donn es de l tat des lieux On peut citer par exemple le cas de solvants en phase organique qui peuvent dissoudre des joints d tanch it en PVC ou encore le cas d infrastructures comme les r seaux de distribution d eau potable qui peuvent tre perm ables aux pollutions contenues dans les sols lorsque les mat riaux des canalisations ne sont pas adapt s 2 3 4 Identifier les pollutions attribuables au site L interpr tation des r sultats acquis par les diagnostics doit permettre d identifier les pollutions attribuables
129. tervient souvent tardivement parfois seulement au moment de la cessation de l activit de l installation Dans bien des cas cette pr occupation se limite d ailleurs au seul p rim tre du site qui est mis l arr t Cette valuation a ainsi montr la n cessit de rappeler qu une grande partie de la politique de gestion des sols pollu s repose sur les actions en amont de pr vention de la pollution 3 Les volutions propos es 3 1 La gestion des risques suivant l usage est p rennis e mais assortie de r gles de cadrage Les r gles de cadrage suivantes sont d sormais fix es rechercher et traiter les sources de pollutions se baser sur la gestion sanitaire en place pour l ensemble de la population fran aise pour appr cier les risques g rer en prenant en compte le bilan environnemental global justifier les choix techniques retenus sur des crit res explicites argument s et transparents Par ailleurs les bases de la politique de gestion des risques suivant l usage ont t rappel es 3 2 Un mode d emploi des outils m thodologiques a t d fini Une r flexion sur la typologie des situations rencontr es en pratique a permis de distinguer deux grands types de situation de gestion mettre en uvre La d marche d interpr tation de l tat des milieux IEM comparable l tude d une photographie de l tat des milieux et des usages il s agit de s assu
130. thodologique harmonis e s agissant de la gestion des aspects li s la pollution des sols La partie du travail relative la d termination des objectifs de d pollution a t expertis e par le BRGM et l INERIS et examin e par les services du MEDD La circulaire du MEDD du 14 d cembre 2005 R f BPSPR 2005 400 DG pr cise les modalit s de mise oeuvre de cette approche 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 50
131. tili sation de sc narii plus adapt s aux usages montrerait une compatibilit de l tat du terrain avec lesdits usages La politique de gestion des risques suivant l usage a galement t trop souvent le pr texte pour proposer des mesures de gestion conduisant laisser en place des sources de pollution qui devaient l vidence tre vacu es vers la fili re de gestion appropri e Pour finir le retour d exp rience des chantiers de r habilitation montre parfois des dysfonctionnements dans la r alisation effective des travaux de d pollution qui peuvent s av rer au final non conformes aux objectifs initia lement d finis par des tudes de tr s bonne facture Ces l ments montrent la n cessit d une politique r fl chie progressive et proportionn e en rappelant l importance des moyens mettre en uvre pour r aliser des diagnostics et pour conna tre les usages des milieux en rappelant les bases de la politique de gestion des risques suivant l usage et surtout la n cessit de fixer des r gles pour sa mise en uvre en d finissant des modalit s de mise en uvre de l valuation des risques sanitaires en pr voyant la mise en uvre d un contr le des op rations de d pollution 2 4 La n cessaire int gration de la politique de gestion des sols pollu s dans une politique plus large de pr vention des risques chroniques La pr occupation de l tat des sols in
132. tion de polluants organiques sur deux anciennes cokeries Programme national CRITERRE Editions BRGM R f RP 51726 FR Juin 2002 La pollution des sols li e aux activit s de pr servation du bois Editions ADEME R f 2460 1998 Les documents utiles relatifs la mod lisation Mod les de transfert sol plante des polluants organiques Tome 1 Revue bibliographique rapport d tude INERIS R f n 02 41200 DESP R 21a Hydrocarbures aromatiques polycycliques Guide m thodologique Acquisition des donn es d entr e des mod les analytiques ou num riques de transferts dans les sols et les eaux souterraines Rapport d tude INERIS R f n DRC 66244 DESP R 01 Ao t 2005 Hydrocarbures aromatiques polycycliques Donn es d entr e des mod les analytiques ou num riques de transferts dans les sols et les eaux souterraines Synth se bibliographique relative aux param tres K sorption et T 1 2 biod gradation Rapport d tude INERIS R f n DRC 66244 DESP R 02 Septembre 2005 El ments Traces M talliques Guide m thodologique Recommandations pour la mod lisation des trans ferts des l ments traces m talliques dans les sols et les eaux souterraines Rapport d tude INERIS R f n DRC 06 66246 DESP R Ola Ao t 2006 HESP Human Exposure to Soil Pollutants Rapport d tude
133. tr es en second lieu la d sactivation des voies de transfert S agissant d une pollution historique il s agit d atteindre le meilleur niveau de protection de l environnement humain et naturel un co t raisonnable tout en vitant de mobiliser des ressources inutilement d mesur es au regard des int r ts prot ger Ainsi par exemple il n est pas toujours utile d excaver des terres pollu es pr sentes sur un site alors que les impacts environnementaux s ils existent sont bien souvent d j tablis et connus depuis longtemps Des solutions alternatives l excavation des sources peuvent tre propos es traitement sur place confinement des pollutions Pour les installations class es le bilan co ts avantages est d fini l article 34 3 du d cret du 21 septembre 1977 modifi pour prendre en compte les dispositions de la loi du 30 juillet 2003 Elles refl tent le fait que les options prises en mati re de gestion d un site pollu par un acteur doivent s appuyer sur des l ments tangibles justifiant les choix retenus Le bilan co ts avantages ne consiste pas produire une tude d taill e mais fournir des l ments factuels de comparaison de chacune des solutions pertinentes Il doit permettre d instruire et d asseoir la discussion sur des crit res objectifs entre les ma tres d ouvrage les ma tres d uvre les bureaux d tudes et les entreprises d
134. ts avantages Cet outil pr sente les diff rentes techniques de traitement sur site hors site et in situ avec leurs avantages leurs inconv nients leurs co ts l applicabilit par rapport au couple polluants contextes hydrog ologiques caract ris tiques d chets produits Autres documents Techniques de traitement par voie biologique des sites pollu s Editions ADEME R f 2468 1998 La d sorption thermique des sols pollu s Etat des techniques en 1998 Editions ADEME R f 3283 D cembre 2001 Site internet de l ADEME www ademe fr Domaine d intervention Sites pollu s et sols Rubrique Techniques de traitement Traitabilit des sols pollu s Guide m thodologique pour la s lection des techniques et l valuation de leurs performances ADEME La BASE ASTRES www polessp org regroupe toutes les technologies de d pollution des sols des s diments et des eaux de nappe disponibles en France 4 4 2 Les mesures de confinement Dans une logique de d veloppement durable et de bilan environnemental global il n appara t pas toujours souhaitable d excaver des terres pollu es pr sentes sur un site Un projet de r habilitation abouti peut donc consister d finir des usages ou des configurations d am nagement qui combin s des actions sur les voies de transfert conduisent laisser des pollutions en place tout en les confinant Dans ce cas i
135. u projet et les sc narii usages futurs du site et des milieux S agissant de projets l analyse des risques r siduels sera men e de mani re prospective pr dictive elle se base donc sur l utilisation de mod les permettant d estimer par le calcul les niveaux d expositions r siduelles Les para m tres et les mesures de gestion dont la r alisation conditionne l acceptabilit du projet doivent par cons quent tre identifi s pour tre contr l s lors de la r alisation du projet Si les contr les r alis s au cours du chantier montrent des variations sur ces param tres et ces mesures de gestion variations qui remettent en cause l acceptabilit des risques une nouvelle ARR bas e sur le r sultat des contr les de ces param tres et de ces mesures de gestion doit tre men e En tout tat de cause un plan de gestion qui conduirait des calculs de niveaux de risques inacceptables t moigne d un projet non abouti qui ne peut tre consid r comme valide Les mesures de gestion doivent donc tre reconsid r es et le projet est donc reprendre Les crit res d acceptabilit des niveaux de risques calcul s sont ceux qui sont usuellement retenus au niveau mondial par les organismes en charge de la protection de la sant indice de risque th orique inf rieur 1 pour les effets seuil exc s de risque individuel th orique inf rieur 105 pour les effets sans seuil Les niveaux de risques sont calcul
136. ude du transfert de vapeurs du sol sous sol ou du vide sanitaire vers l air vers lair int rieur le transfert de vapeurs du sous sol ou du vide int rieur Rapport d tude INERIS l sanitaire vers lair ext rieur par la pr sentation de trois principaux R f N DRC 05 57278 DESP R03a Avril outils susceptibles d tre utilis s dans le cadre des pratiques 2005 fran aises Le transfert de vapeurs du sol vers l air du sol Rapport d tude gt INERIS R f N DRC 06 76005 DESP R03a 2007 Le document pr sente l analyse des quations de la mod lisation du transfert de vapeurs vers lair du sol la coh rence avec les hypoth ses formul es ainsi que les principaux cueils viter par rapport cette analyse lt Mod le VOLASOIL Pour ur le transfert de Le document pr sente l analyse des quations du mod le VOLASOIL substances volatiles du sol vers l int rieur Waitz M F W et al 1996 la coh rence avec les hypoth ses des b timents Rapport d tude gt formul es ainsi que les principaux cueils viter par rapport cette INERIS R f N DRC 06 76005 DESP analyse _RO1a 2007 Mod le de Johnson amp Ettinger pour le transfert de substances volatiles du sol vers l int rieur des b timents Rapport d tude INERIS R f N DRC 06 _76005 DESP R02a 2007 sagnanna ani D a
137. ues pour l valuation des sites pollu s en France Ce retour d exp riences aboutit des perspectives sur les outils m thodologiques en particulier sur les avantages et inconv nients des approches g n riques d valuation des sites et sols pollu s Quelles techniques pour quel traitement Cet outil pr sente les diff rentes techniques de traitement sur site analyses co ts avantages hors site et in situ avec leurs avantages et leurs inconv nients co ts applicabilit par rapport au couple ee Lh dro olo i ues caract risti ues d chets roduits i H F Ma trise des impacts et Gestion des rESSOUTCES Eaux BRGM 2006 L objectif de ce document est de guider les acteurs et d cideurs pour renmenm laborer une strat gie d valuation de la qualit des eaux Souterraines la mise en place d actions de pr vention de surveillance et de ma trise des pollutions d origine ponctuelle afin de pr server et am liorer la qualit des ressources en eaux en pr cisant les modalit s i t La r alisation d un tat initial de l environnemental et la d finition d une surveillance environnementale H A proportionn es aux installations et aux enjeux prot ger 5 Autres documents pour la gestion des sites pollu s 5 1 La protection des travailleurs J ennemis RS A Protection des travailleurs
138. umaine ou animale qui au contact de la source de pollution sont devenus leur tour des l ments pollu s et donc des sources de pollution Notons que dans certains cas ces milieux ont pu propager la pollution sans pour autant rester pollu s la pr sence de populations de ressources et ou d espaces naturels prot ger susceptibles d tre atteints par les pollutions Si cette combinaison n est pas r alis e la pollution ne pr sente pas de risque dans la mesure o sa pr sence est identifi e et conserv e dans les m moires 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 14 BULLETIN OFFICIEL DU MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT ET DE L AM NAGEMENT DURABLES En effet un tel constat ne peut suffire et des actions de gestion doivent tre mises en uvre pour conserver la m moire de la pr sence des pollutions et d finir les actions appropri es engager si des modifications des usages des milieux intervenaient Si cette combinaison concomitance des trois l ments source de pollution voies de transfert populations susceptibles d tre atteintes et ou ressources et espaces naturels prot ger est r alis e il convient alors pour appr cier les risques d examiner les voies d exposition possibles et la dur e de mise en contact 2 4 2 Les modes et les dur es d exposition Les modes et les dur es d exposition possibles des populations aux polluants constituent des param t
139. ux fins alimentaires ou souterraines Contact cutan d arrosage de cultures Q Ingestion de v g taux Q Am nagements non sensibles parking Q Pr sence dans les R SES am nagements de plein air sols et ou les eaux souterraines de substances susceptibles d mettre des vapeurs toxiques Q Inhalation de gaz Q Immeuble sur vide sanitaire ventil provenant des sols ou des naturellement ou m caniquement ou eaux souterraines comportant des dispositions constructives quivalentes Tableau 3 Mesures sur les voies de transfert 8 En coh rence avec la gestion des terres excav es une terre est consid r e comme non pollu e d s lors que ses caract ristiques sont coh rentes avec le fond g ochimique naturel local 4 5 2 La combinaison de deux mesures diff rentes et compl mentaires Outre la justification des caract ristiques des mesures retenues le tableau ci dessus permet de constater que la p rennit des options de gestion repose syst matiquement sur la mise en uvre simultan e de deux types de mesures de gestion diff rentes et compl mentaires entre elles les mesures de restrictions d usage qui permettent la fois d adapter les usages l tat des milieux et de conserver la m moire des pollutions Le Guide du MEDD pour la mise en uvre des servitudes va tre r actualis pour tenir compte de retour d exp rience la mise en place d une surveillance environnementale voire des
140. ux m mes pollu s comme les produits du jardin sont identifi s il appara t alors souhaitable de s assurer que les modes d exposition et les quantit s de produits consomm s ne diff rent pas notablement de ceux g n ralement observ s pour la population g n rale CIBLEX Banque de donn es de param tres descriptifs de la population fran aise au voisinage d un site pollu Co dition ADEME IRSN R f 4773 Novembre 2003 CIBLEX compile les param tres descriptifs de la population fran aise ge sexe budgets espaces temps consommations alimentaires en fonction de l occupation des sols zones continentales surfaces en eau et de l usage type r sidentiel professionnel r cr atif des zones potentiellement concern es par la pollution d un site 3 3 2 Une d marche progressive et r fl chie Qu il s agisse de caract riser l tat des milieux d exposition d interpr ter le sch ma conceptuel et d analyser les risques li s aux usages des milieux la d marche d interpr tation de l tat des milieux est progressive et r fl chie toutes ses tapes La localisation des investigations pourra commencer par les zones les plus facilement accessibles jardins ou b timents publics dans la mesure o elles seront repr sentatives des milieux d exposition des populations susceptibles d tre concern es Lorsque cette d marche a t retenue et que des premiers r sultats acquis
141. valeurs de gestion l valuation quantitative des risques sanitaires d finie par l outil IEM peut conclure la compatibilit des usages du site et des milieux Dans certain cas la mise en place d une surveillance environnementale voire des voies ou des milieux d expo sition pour v rifier une absence d volution ou une volution favorable de la situation peut s av rer n cessaire 3 4 2 Les milieux qui n cessitent un plan de gestion La d marche peut mettre en vidence une incompatibilit manifeste entre l tat des milieux et leurs usages n cessitant alors l laboration d un plan de gestion Il s agit des cas o l tat des milieux d grad par rapport l tat initial ou l environnement t moin ne respecte pas les valeurs de gestion r glementaires en vigueur sur les milieux d exposition des substances non r glement es mais toxiques pour la sant sont pr sentes dans de l eau destin e la consommation humaine cf 2 3 3 2 les niveaux de risques th oriques calcul s sont manifestement inacceptables La comparaison avec l tat naturel de l environnement peut conduire d montrer que les actions de gestion mettre en uvre peuvent ne pas se limiter la seule zone tudi e et ne pas relever de la seule responsabilit du site ou de l exploitant l origine des tudes 15 AO T 2007 MEDAD 2007 15 Texte 25 36 Page 21 BULLETIN OFFICIEL DU MI
142. veau global d exposition Aussi dans la zone d effet du projet ou des installations concern es lorsque des cultures potag res des pratiques d levage ou de pisciculture sont identifi es par le sch ma conceptuel l valuation quantitative t moin sera bas e sur l ingestion de denr es alimentaires provenant du commerce A cette fin les donn es biblio graphiques disponibles seront utilis es Une autre valuation quantitative th orique des risques sanitaires li s aux expositions r siduelles du projet ou des installations sera alors men e en consid rant par ailleurs l ingestion de denr es alimentaires auto produites L analyse comparative des r sultats de ces diff rentes valuations quantitatives th oriques des risques sanitaires doit permettre une juste appr ciation des niveaux de risques th oriques li s aux seules expositions r siduelles du projet 4 6 6 La restitution des r sultats de ARR En conclusion de l ARR dont les r sultats ne peuvent tre qu acceptables les param tres et les mesures de gestion dont la r alisation conditionne l acceptabilit du projet doivent tre identifi s pour tre contr l s lors de la r alisation du projet phase chantier 4 7 La restitution du plan de gestion Les dossiers qui se limiteraient l affichage des r sultats de calculs de risques th oriques sont consid r s l vidence comme incomplets pour appr cier la pertinence du plan de gestion dans sa g

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