Home

RA 2009 pdf - SATO Picardie

image

Contents

1. 1 produit le 2 produit le 3 produit le plus plus plus dommageable dommageable dommageable Alcool 13 36 23 Tabac 0 0 0 Cannabis 39 74 47 Opiac s 231 42 9 Cocaine et crack 42 90 42 Amph tamines ecstasy 1 6 21 M dicaments psychotropes d tourn s 4 9 12 Traitement substitution d tourn 16 27 16 Autres 4 0 2 Pas de produits 0 22 16 Non renseign 37 8l 199 Total 100 de la file active 387 387 387 Pour les patients vus pour la premi re fois ou revus apr s interruption il faut consid rer les produits consomm s les plus dommageables pour eux dans les 30 derniers jours pr c dant le contact Pour les patients d j suivis il faut consid rer les derniers produits les plus dommageables consomm s connus En l absence de consommation dans les 30 derniers jours il faut alors se r f rer au dernier produit le plus dommageable consomm Nous observons que 60 des toxicomanes qui se pr sentent au service sont des consommateurs d opiac s m me si par ailleurs ils sont usagers aussi d autres produits psycho actifs 28 Nous notons qu entre le 1 et le 2 produit le plus dommageable le pourcentage d usagers de coca ne a doubl de 11 23 R Evaluation du risque d usage par rapport au produit N 1 hors tabac Nombre de patients En usage risque 28 En usage nocif 38 En d pendance 264 Non renseign
2. 2007 2008 2009 Nombre de personnes suivies sous main de justice 210 258 136 dont obligation de soin D7 32 36 dont injonction th rapeutique 2 0 0 dont travail d int r t g n ral 0 0 0 dont r paration p nale 6 2 5 dont rappel la loi 121 183 84 dont contr le judiciaire 0 0 11 dont autres pr cisez 0 0 0 dont non renseign 0 0 0 Nous observons une baisse importante des rappels la loi Cela s explique par le fait qu une grande partie des jeunes concern s par cette mesure est d sormais orient e vers les stages de sensibilisation Seuls les jeunes mineurs et parfois les trentenaires sont adress s en entretien individuel dans le cadre des alternatives aux poursuites judiciaires pour usage de cannabis J Les jeunes usagers de cannabis 2007 2008 2009 Nombre de jeunes adress s pour 144 226 64 172 235 73 189 241 78 usage de cannabis Nombre de parents concern s par 55 132 45 65 109 60 60 96 62 un usage de leur enfant Type d usage 2007 2008 2009 Exp rimentation 2 1 0 0 2 1 Occasionnel 38 17 26 15 39 21 Festif 12 5 14 8 16 8 R gulier 46 20 65 38 73 39 D pendance 19 8 23 13 17 9 Non renseign 27 19 44 26 42 22 103 Comme pr cis dans l introduction ces tableaux illustrent de fa on chiffr e la progression des indicati
3. 39 Motifs de la consultation Sevrage amp 11 Substitution 42 58 Intoxication aigue 4 5 5 Probl mes somatiques 14 19 Probl mes psychologiques I 1 Autres 4 5 5 Origine de la prise_en charge Service Accueil d Urgence 3 4 Services 14 19 M decine de ville 5 7 Centre de soins sp cialis s pour toxicomanes 40 55 Services justice 2 3 D marche personnelle 2 3 A l initiative de la famille 6 8 Autres 1 1 Produits traiter Opiac s 47 64 Alcool 5 7 Tabac I 1 5 M dicaments 2 3 Bupr norphine hors prescription 6 8 M thadone hors prescription 2 3 Cannabis 7 9 5 Autres 3 4 Produits consomm s Opiac s 57 Coca ne 6 Alcool 18 Tabac 49 M dicaments 5 Bupr norphine hors prescription 9 M thadone hors prescription 6 Amph tamines 2 Cannabis 44 Aucun 6 40 Traitements de substitution pour N 47 soit 64 de la file active dont 12 initialisations soit 16 M thadone Subutex Premi re fois oe 10 Suivi 17 18 1 initialisation en milieu hospitalier etl en ambulatoire Traitements autres 14 patients ont b n fici d une mise en place th rapeutique autre que la substitution soit 19 de la file active 4 patients suivis pour des probl mes divers
4. XII RESEAU PREVENTION TOXICOMANIE DU BEAUVAISIS 124 125 Membres de l quipe Me Dominique LEFEVRE chef de service 0 5 ETP Mlle Delphine DUFLOT Educatrice sp cialis e 1 ETP Mr Pierre Jean BRACHET Psychologue 0 5 ETP Stagiaires Me Nacera TALBI Assistante de service social Pr ambule Chacun par un chemin d tourn et p rilleux est en qu te de l gitimit personnelle Les conduites risques sont des actions d velopp es par le jeune seul ou avec d autres mettant son existence en danger physique ou moral Malgr les efforts de la soci t pour les pr venir elles tendent se multiplier David LE BRETON INTRODUCTION L activit du Fusain Ail comme les ann es pr c dentes a t soutenue tant en interne face l accueil en individuel ou en groupe de jeunes et de parents qu en externe la rencontre de partenaires et ou dans l animation d action de pr vention aupr s d un public diversifi La lecture des statistiques montre que l activit d accueil et d accompagnement s est adress e 232 jeunes et jeunes adultes en prise avec un usage de cannabis Ils repr sentent 80 de la file active Le nombre d adolescents et jeunes adultes consommateurs de cannabis re us en entretien individuel a augment de 37 5 en comparaison l ann e 2008 soit 121 personnes 88 en 2008 Concernant leurs rapports au produit 19 consomment de mani re festive 17 r g
5. S en suit une discussion autour des f tes No l Pierre aurait d le passer en famille aupr s de ses parents et de sa s ur Finalement il ne s y est pas rendu cause de ses relations difficiles avec sa s ur Il craint que les choses n aient mal tourn car il n a depuis pas eu de nouvelle ni de ses parents ni de sa s ur Il m explique alors qu il sait que sa s ur se met s rieusement en danger mais qu il ne peut en parler clairement avec elle car elle lui reproche sa toxicomanie il pense qu il n est pas l gitime pour lui de parler avec elle de sa destruction alors que lui en a fait autant Je lui explique que pour moi au contraire il a tout fait le droit de lui en parler car fort de son pass de son exp rience il sait mieux que personne dans quelle d tresse elle se trouve et peut par cons quent lui dire pourquoi il s inqui te et pourquoi il ne veut pas qu elle se retrouve dans la m me situation que lui le mensonge l isolement Ensuite Pierre m explique qu il a peur que ses parents pensent qu il a rechut du fait qu il ne soit pas all les voir pour No l Je lui conseille de leur t l phoner pour prendre des nouvelles ce qu il fait Apr s cet appel Pierre est apais car sa m re lui a dit qu elle avait tout a fait compris la raison pour laquelle il n tait pas venu Il d cide de se rendre chez eux pour le r veillon du nouvel an Je pense avoir rempli les objectifs de cette activit En eff
6. 2007 2008 2009 Nombre de femmes 29 25 29 Nombre d hommes 84 93 106 Nouveaux patients 52 40 35 Nombre d initialisation r alis e par le service 57 45 44 Nombre de relais 9 Nombre de patients d livr s en pharmacie de ville 49 76 74 Nombre de patients suivis en m decine et pharmacie de ville 7 20 27 Nombre de patients d livr s sous forme g lules 0 0 16 Nombre de patients sortis du programme nr nr 34 dont devenus abstinents nr nr 0 dont de leur propre initiative nr nr 31 dont l initiative de l quipe pour m susage nr nr 2 dont exclusion violence nr nr 1 Cette ann e nous avons enregistr 51 demandes pour int grer le programme m thadone 44 ont abouti vers une initialisation b Bupr norphine 2007 2008 2009 Nombre de femmes 5 5 1 Nombre d hommes 15 14 4 Nouveaux patients 11 9 5 Nombre de relais nr nr 0 Nombre de patients d livr s en pharmacie de ville 20 19 3 Nombre de patients sortis du programme nr nr 4 dont devenus abstinents nr nr 0 dont de leur propre initiative nr nr 4 dont al initiative de l quipe pour m susage nr nr 0 dont orient s sous prescription m thadone nr nr 0 dont exclusion violence nr nr 0 P Tranches d ge d but toxicomanie Moins de 18 ans 267 18 24 ans 112 25 29 ans 26 30 34 ans 12 35 39 ans 5 40 44 ans 0 45 49 ans 1 50 ans et plus
7. Je demande Est ce que tu as parl de cette agression Cyril soupire M me pas la peine J ai eu peur que mes copains me traitent de l che Quant mes parents laissez tomber Pour eux je suis un vaurien Soit ils ne m auraient pas cru genre Tu te lamentes pour faire ton int ressant soit ils m auraient balanc Tu es s r que a n est pas toi qui a attaqu des gens Tu ne racontes pas a pour te couvrir parce qu un sale coup a t commis dans le coin Il faut dire qu en primaire j ai tap jusqu au sang un autre l ve Il m avait vol un Pok mon Pour viter que mes vieux posent des questions sur le baladeur j ai pris les devants j ai pr tendu que je l avais perdu dans le bus qu il avait d glisser de ma poche ou qu un pickpocket me l avait barbot a m a valu des vannes style Cervelle de moineau tu te d brouilleras pour en racheter un mais je n en suis pas mort Cyril poursuit Dans ma bande dessin e c est moi qui suis aux commandes Je d gomme qui je veux et a clabousse Mes parents m interdisent de sortir Pas de En somme le p re de Cyril pourrait tre qualifi de grognard dans tous les sens du terme 7 Je me suis alors souvenu du t moignage de Robert Anthelme 1957 prisonnier dans un camp nazi et qui un kapo d clara Ici il n y a pas de malades il n y a que des vivants et des morts J ai
8. 17 B Tranches d ge 2007 2008 2009 Moins de 20 ans 3 8 dont moins de 18 ans 0 1 20 24 ans 25 37 25 29 ans 56 80 30 39 ans 122 174 40 49 ans 70 83 50 59 ans 2 4 60 et plus 0 0 C Moyenne d ge 2007 2008 2009 Femmes 31 6 32 9 33 9 Hommes 38 4 34 9 35 1 G n rale 34 2 34 5 34 9 Hors file active p nitentiaire La moyenne d ge des toxicomanes re us au centre est relativement lev e proche de 35 ans Nous observons que celle ci cro t de mani re r guli re depuis ces trois derni res ann es tant pour les femmes que pour les hommes La tranche d ge la plus repr sentative se situe entre 30 et 39 ans Elle compose 45 de la file active globale 21 des patients ont entre 40 et 49 ans et 1 plus de 50 ans 67 des personnes rencontr es ont plus de 30 ans Les moins de 20 ans sont tr s minoritaires un peu plus de 2 Une seule personne mineure s est pr sent e cette ann e au service D Origine g ographique Non renseign 2007 2008 2009 Originaires de la r gion Aisne Somme 357 361 358 Originaires du d partement Oise 307 322 322 dont originaires de la ville d implantation du service 53 69 61 En provenance d autres r gions 14 16 21 15 83 de la file active globale est issue du d partement Une lecture plus pr ci
9. St fane s affronte pour la premi re fois celui qui deviendra plus tard un v ritable concurrent toutes preuves le Danois John Clifford lequel bat notre cher fran ais au score de 10 8 malgr les ovations et hurlements de tous ses supporters NOUS les francais Toujours au tennis de table Xavier rencontre Thomas encore un Danois Pascale pourtant fervente supportrice nomme cette rencontre le rep chage de perdants Et l Xavier l emporte au score de 11 9 Vers 12 h le d jeuner sandwich est servi dans la halle aux sports et dans pareil cas inutile de demander Hamid la saveur du sandwich La gamelle c est la gamelle et a se respecte Puis de nouveau Xavier joue contre un autre Danois et le bat au score de 11 4 Mathieu lui gagne contre un Allemand et en rencontrera un autre auquel il arrachera de nouveau une formidable victoire Nos deux Fran ais se retrouvent en quarts de finale o malgr leurs d faites nous consid rons leurs prestations comme d excellentes performances Les supporters nous les cing autres fran ais sommes vainqueurs en tribunes Plus tard nous nous rendons l Athl tic stadium o St fane se lance dans le javelot ou le contraire mais une fois de plus il est en comp tition contre John Clifford Dis nous Stef Est ce un sourire de futur vainqueur ou de futur revanchard La suite des comp titions nous en dira plus Aux 400 m
10. jointe son tour Le patient insiste sur le fait qu il n a jamais fait Pamour avec son pouse sans tre sous ivresse cannabique les quelques fois o il a voulu passer outre il a t bloqu par une tension musculaire excessive et envahi par des images effrayantes o il frappait sa partenaire Pierre est fils unique et ses parents c daient tous ses caprices J tais un m me pourri Il d crit son p re comme un homme effac peu contrariant et au grand dam de son pouse coureur de jupons La m re du patient tait sage femme mais cette honorable profession voisinait avec la lecture compulsive de Mein Kampf en allemand mon combat trange activit dont elle ne parlait jamais Par ailleurs cette femme a pratiqu avant la loi Veil sur l IVG de nombreux avortements clandestins chez des notables Le plus inqui tant est qu elle contraignait alors Pierre g d une dizaine d ann es l accompagner et lui interdisait de poser de questions et de parler de ces visites secr tes dont il a peu peu compris le but m me si la raison de sa pr sence demeure une nigme 17 Le gar onnet avait peur de sa sacoche de cuir et des instruments m talliques qu elle recelait Pour moi maman c tait le double f minin de Jack l Eventreur Le silence feutr et g n des h tes et les hurlements de douleur qu il entendait depuis le salon ou la cuisine redoublaient sa frayeur et
11. ou le monde repr sent par ses institutions Education nationale forces de l ordre Justice etc est ici patente Pierre p re de famille et accroc au cannabis Je conclurai par l observation clinique de Pierre qui a effectu avec moi une tranche d un an de psychoth rapie d inspiration psychanalytique Cet homme de 46 ans est mari depuis 25 ans et p re d un fils de 14 ans D allure encore sportive il dirige une entreprise de menuiserie Il fume du cannabis depuis l ge de 15 ans et n a jamais arr t Les autres produits ne l attirent pas du tout Il consulte parce qu chaque tentative pour diminuer sa consommation il est saisi par un tat d nervement qui le rend tr s agressif envers ses proches Ce ph nom ne le d sesp re car il tait persuad de g rer ses fumettes Bien qu laise sur le plan financier et entour sur le plan affectif il qualifie sa vie de combat et ce terme revient avec une fr quence trange dans ses propos Pierre fume du cannabis dans un contexte tr s pr cis ritualis deux joints chaque jour ni plus ni moins et coup sur coup juste apr s le d ner et avant de regarder la t l vision en famille Pour cela il va dans la chambre conjugale et exige de ne pas tre d rang Il s interroge pr sent sur ce que son fils au seuil de l adolescence imagine au sujet de ce moment quotidien d isolement et redoute qu il
12. 17 ans J Les jeunes usagers de cannabis 2007 2008 2009 Nombre de jeunes adress s pour usage de cannabis 307 182 232 dont re us en entretien individuel 144 68 121 dont re us en groupe 163 94 111 Nombre de parents concern s par un usage de leur enfant 59 57 45 Nous observons une augmentation de 27 5 de la venue des usagers de cannabis En entretien individuel nous en avons re u 37 5 de plus qu en 2008 et 18 de plus en groupe Type d usage 2007 2008 2009 Exp rimentation 1 0 0 Occasionnel 24 17 21 Festif 12 13 23 R gulier 42 17 21 D pendance 31 41 56 Non renseign 34 0 0 Dans ce tableau nous rendons compte du rapport au cannabis qu entretiennent personnes re ues en rencontre individuelle des 56 des jeunes souffrent d une d pendance au cannabis 17 fument r guli rement et 19 en font usage lors de rencontres festives III DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMENTAIRES DE LA FILE ACTIVE PARENTS RECUE EN ENTRETIEN A Origine de la demande 2008 2009 Venus d eux m mes 58 51 Via la communaut ducative 6 4 Via les services justice 20 11 Via les travailleurs sociaux 3 4 Via leur m decin g n raliste 8 4 Via les services hospitaliers 0 0 Sollicit s par leur propre enfant 3 2 Autres 5 1 Non renseign 4 2 Total 107 79 De mani re constante depuis 3 ann es les parents
13. assemblage et les finitions pour trouver o je peux m exercer Tout de suite Je r alise que l id e serait de tout essayer Je me lance en me posant beaucoup de questions En tout cas c est une d couverte pour moi Je ne veux pas dire que je sais faire Mais la technique et le savoir faire appris sur place avec mes coll gues et encadrants m ont aid sur l volution et l assurance de croire que petit petit c est possible d y arriver Il faut bien s r de la volont du s rieux et de la d termination Il faut se donner le moyen d aller de lavant Se former davantage et vendre la production serai une satisfaction pour tous L quipe de l atelier cr ation Val rie FRANCOIS E L atelier d criture ATELIER D ECRITURE de la communaut th rapeutique de Flambermont L atelier d criture de Flambermont a connu durant l ann e 2009 un r el enthousiasme et une grande fid lit de la part des r sidents volontaires Plusieurs facteurs entrent en jeu dans l acte d criture qui peuvent expliquer l importance qu a recouvert ce rendez vous hebdomadaire 211 On peut d j noter que ceux qui viennent l atelier et persistent le font autant par curiosit d sir de d veloppement personnel ainsi que par besoin d apprendre se situer par rapport aux autres Les relations l crit sont cependant tr s diverses Il y a eu ceux qui aiment d j et qui prennent du plaisir r guli rement travers une
14. est surtout l h ro ne l alcool et puis les cachetons aussi Cette ann e j ai adopt adapt une m thode de travail un peu particuli re avec quelques r sidents autour de m diations Pour l un d entre eux notamment a pris place un travail avec pour support des photographies dans un dispositif cr partir du principe du photolangage oe Chaque s ance commence par un choix de photographies parmi une palette d une cinquantaine propos e en rapport avec le v cu du moment Apr s un temps de description formelle de l image j invite Daniel laisser libre court ce qui lui vient l esprit en rapport avec cette photographie Le plus souvent une situation v cue au sein de la Communaut est amen e dans un premier temps associ e un ressenti motionnel particulier qui vient ensuite faire cho des situations pass es lesquelles resurgissent alors Au cours des s ances en plus des photographies nous disposons de feuilles blanches de pastels et de feutres qui lorsque cela appara t opportun permettent un travail de dessin ou d criture autour de la photographie retenue avec toujours l id e de soutenir les processus de symbolisation En r alit la menace qui p se sur celui ci la catastrophe anticip e dans la relation n est que la reviviscence de ce qui est d j advenu il me semble en effet retrouver ici pr sent et actif dans la clinique aupr s des toxicomanes cette c
15. faire une organisation parfaite tant au niveau des comp titions qu celui de l h bergement des repas de la propret du site de la communication entre concurrents Tr s belle exp rience A reconduire Le vendredi 28 Ao t une journaliste du Courrier Picard vient prendre des nouvelles de notre champion m daill de bronze et fait para tre un article complet sur l exp dition danoise et sur la Communaut de Flambermont dans le quotidien du 1 septembre 2009 Par ailleurs Madame le Maire de Beauvais crit personnellement Mathieu une lettre de f licitations et d encouragement pour la poursuite de ses activit s au sein du SATO cette lettre lui parvient a la veille de ses vingt cing ans Quel magnifique cadeau venant compl ter sa joie de r ussite et de d termination Au sein de Flambermont nous remercions les promoteurs de cette exp dition en souhaitant que d autres r sidents aient l occasion de nous y succ der Compte rendu original r dig et r sum par Eliane HERRAULT 208 D L atelier cr ation Historique Il y a cing ans lorsque le projet d un atelier de cr ation avait t soumis aux r sidants nombre d entre eux avaient glouss Associ un club du troisi me ge un centre a r ou une bonne planque Mais jamais au grand jamais envisag comme un chantier part enti re Beaucoup faisaient l amalgame avec les ateliers occupationnels propos s
16. g es au sens courant du terme 60 ans et plus qui fument des joints sont plut t rares Pourquoi nos seniors semblent ils jusqu pr sent se d sint resser du cannabis Cette question peut recevoir plusieurs l ments de r ponse Lorsqu elles ressentent des douleurs physiques ou psychologiques les personnes g es s adressent de fa on pr f rentielle leur m decin traitant et elles font souvent preuve d une compliance tr s satisfaisante vis vis de leurs m dicaments m me si certaines d entre elles ont une demande forte voire excessive en mati re de prescription Dans ce Ce couple de fumeurs g s poss de un sens certain du partage puisqu il fume avec l int ress e ou avec ma grande s ur qui fume donc elle aussi ainsi que son mec Ma petite s ur fume aussi elle a commenc le m me jour que moi Quand mon petit fr re il a d j essay vers 13 14 ans ibid Le cas du cannabis ne d roge pas au ph nom ne courant d imitation vis vis des membres des g n rations ascendantes en mati re d usages de substances psychoactives A la fa on des sketchs de l mission t l vis e Les guignols de l info Canal o les carts de nos hommes politiques sont volontiers brocard s au moyen de situations en d calage g n rationnel flagrant avec la r alit esth tique ou et morale des int ress s 5 Pour boucler ce tour du monde je rappellerai que la consomm
17. humain taient indissociables Observatrice de notre actualit Lola saisit l art comme moyen de parler autrement d utiliser des mati res telles que min raux papiers de toutes sortes plastiques La s rie de tableaux qu elle nous a pr t e au cours du premier trimestre relate ce regard d actualit la d gradation sociale la crise dans laquelle notre soci t se trouve g n rant des d limitations sociales personnelles de toutes sortes et aussi des th mes beaucoup plus intemporels avec une r flexion sur lavenir des tres humains Au cours des trois s ances d animation en mars avril Lola a propos d effectuer des collages sur support grand format de papier dessin pour ensuite les peindre et ventuellement crire des textes Comme d habitude il lui a fallu saisir les personnes l accueil parfois juste quelques minutes parfois un peu plus longtemps par petits groupes de 1 3 personnes Il est int ressant d observer chez certains les talents d ex cution d images parfois tr s naives ex cut es avec des couleurs tr s vives et vari es il y a eu aussi de l entraide pour ceux qui n arrivaient pas mat rialiser leur d sir d images Comme pour les autres animations pr c dentes Lola a d se mettre en situation de peindre elle m me pour permettre la plupart des patients pr sents d observer sans avoir s engager personnellement Nous avons cl tur cette exposition par un verni
18. pr par par le r sidant qui ne souhaite pas couter ni entendre des arguments qui peuvent le toucher et ainsi l amener reconsid rer sa posture De m me ce chantier surtout dans sa dimension groupale et du fait l incidence qui peut en tre attendue dans la conduite d actions ayant des effets visant all ger et faciliter le traitement des situations personnelles est galement prendre en compte avec plus d attention au sein de la communaut d Les chantiers un support plus hebdomadaire que quotidien Ces chantiers se d roulent les lundis apr s midi les mardis et jeudis sur la journ e et le vendredi matin Ils sont maill s de prises en charge rendez vous d marches et r unions diverses qui mobilisant tel ou tel impactent la coh sion des groupes constitu s la tenue des objectifs fix s et parfois la qualit des r alisations Notons titre informatif qu une journ e de travail Flambermont commence 9h 9h30 se termine 11H30 reprend 14h et est close 16h30 17h Ce rythme est diff rent pour les activit s cuisine et buanderie qui se d roulent de fa on d cal e par rapport aux autres activit s ainsi que pour le chantier des animaux qui implique d assumer les week ends en sus de la semaine Ces activit s recouvrent la fois l inventaire la programmation et la r alisation de menues r parations utiles au maintien en tat des lieux collectifs mais aussi d importante
19. quipes doivent tre compos es d un gar on et d une fille nous d signons donc Camille la pauvre elle est la seule et Hamid Mais ils ne sont pas plus dou s l un que l autre en anglais et ne comprennent pas les questions et fortiori les r ponses Nous poursuivons par un match de volley Notre quipe insuffisante en nombre se voit compl t e par un membre pr t par une autre quipe en l occurrence une fille Au score de 10 2 ON A GAGNE ON A GAGNE Enfin le foot Xavier Christophe Mathieu Micka l Hamid Camille rempla ante L quipe battre est celle de F nix dot e d norm ment de supporters Une soir e autour d un feu apr s de nouvelles SAUCISSES au d ner un repos bien m rit mais d rang par le froid durant la nuit Hamid a gard sa mauvaise humeur depuis la d faite 203 francaise au foot mais ce dimanche il faut encore assister a la remise des r compenses Xavier cam ra au poing r ussit a obtenir une OLA Notre prix est remis a Mathieu tr s tonn sous les ovations de la foule Et d but d apr s midi nous repartons pour 1500 kms de route De m me qu l all alternance de paysages de chauffeurs d arr ts pipi caf Une halte d une nuit en camping un peu avant Regensburg Il pleut il nous faut monter les tentes en un temps record Dur dur le retour On est fatigu s les contr les douaniers nous saoulent les p ages d autoroute aussi
20. usage de stup fiants fin 2008 Pour le moment au sujet des jeunes mineurs concern s dans un cadre judiciaire par l usage de cannabis le Procureur de la R publique continue nous les adresser pour des entretiens individuels avec en souhait vivement soutenu et en r gle g n rale accept qu ils soient accompagn s par au moins un de leur parent A Les stages de sensibilisation aux dangers de l usage des stup fiants Afin d assurer leur intervention les professionnels du Tamarin se d placent la Maison de la Justice et du droit de Creil lieu o sont convoqu s les stagiaires Dates Jeunes adress s Jeunes re us 22 et 23 Janvier 19 17 19 19 et 20 F vrier 17 12 13 13 Mars 16 13 10 Avril 15 11 15 Mai 20 13 26 Juin 24 19 18 Septembre 0 0 16 Octobre 0 0 20 Novembre 21 17 11 D cembre 11 9 TOTAL 143 114 L quipe du Tamarin a particip pour les deux premi res sessions aux deux jours du stage Pour les stages suivants elle a recentr son intervention sur le second jour Ces chiffres indiquent le nombre de participants pour chacun des deux jours de stage Afin d valuer l impact des stages sur les participants et de compiler des informations nous permettant de mieux les conna tre pour le cas ch ant mieux cibler et adapter les interventions et leurs contenus l quipe du Tamarin a propos que les stagiaires volontaires renseig
21. 115 113 101 dont patients sous bupr norphine 46 4 26 dont patients sous m thadone 69 72 75 Nombre patients sous autres traitement vis e substitutive 0 0 0 Hors file active suivie en incarc ration Indiquer dans ce cas le nom du traitement 47 des personnes constituant la file active usagers b n ficient d un traitement de substitution dont 42 le subutex et 58 la m thadone 66 101 des patients sous traitement de substitution 152 sont suivis directement au CSST dont 26 26 pour la substitution par le subutex et 74 75 pour la m thadone Le taux de renouvellement nouveaux patients est de 35 35 dont 71 25 pour la m thadone et 29 pour la bupr norphine O File active de patients substitu s suivis au service hors file active suivie en incarc ration a M thadone 2007 2008 2009 Nombre de femmes amp 10 12 Nombre d hommes 61 62 63 Nouveaux patients 17 24 25 Nombre d initialisation r alis e par le service 9 13 20 Nombre de relais 8 19 17 Nombre de patients d livr s en pharmacie de ville 21 15 22 Nombre de patients suivis en m decine et pharmacie de ville 11 11 9 Nombre de patients d livr s sous forme g lules 0 2 9 Nombre de patients sortis du programme 54 S3 26 dont devenus abstinents 3 3 4 dont de leur propre initiative 30 14 11 dont l initiative de l quipe pour m susage 0 2 2 dont
22. 30 4 31 6 30 07 Hommes 30 4 31 4 30 G n rale 30 4 31 4 30 05 La moyenne d ge g n rale est en baisse d une ann e environ Nous observons une diminution de 25 5 de la tranche d ge 40 49 ans au profit d une pr sence accrue des moins de 20 ans de 2 5 79 D Origine g ographique 2007 2008 2009 157 155 301 Originaires de la r gion dont originaires du d partement 151 151 298 dont originaires de la ville d implantation du service 140 156 158 En provenance d autres r gions 13 8 8 Non renseign 159 172 14 96 des personnes accueillies sont originaires du d partement dont 53 issues de la commune de Beauvais ou de son agglom ration E Statut matrimonial 2007 2008 2009 C libataire 188 180 179 Union libre 79 79 72 Mari 30 29 23 S par 11 14 Divorc 16 28 21 Veuf e 0 0 Non renseign 16 8 14 Nous enregistrons peu de changement par rapport l ann e 2008 concernant le statut matrimonial des usagers accueillis au service 56 sont c libataires 31 sont mari s ou vivent en union libre 11 sont soit s par s ou divorc s F Nombre d enfants A charge Non charge Un 41 28 Deux 15 7 Trois 7 7 Quatre et plus 3 l Non renseign 4 1 G Logement 2007 2008 2009 Ind pendant 99 163 13
23. 57 Indiquez le nombre de patient qui pour le produit N 1 ont une consommation class e Plus de 68 de la file active globale est en risque de d pendance S Voie intraveineuse Nombre patients Ayant utilis la voie intraveineuse lors du mois pr c dent 49 Ayant utilis la voie intraveineuse ant rieurement auparavant au dernier mois 101 N ayant jamais utilis la voie intraveineuse ant rieurement 222 15 Non renseign Mois pr c dent le contact pour les patients inconnus Derni re situation connue pour les patients d j suivis 40 des personnes d clarent avoir d j utilis la voie intraveineuse dont 33 lors du mois pr c dant leur venue 60 utilisent d autres modalit s de consommation Modalit de consommation Nombre de patients Inject 71 Sniff 176 Mang Bu 31 Fum 64 Non renseign 45 51 des toxicomanes d clarent consommer en sniff Ce constat est corrobor par ce que l on observe en milieu festif o tr s majoritairement les participants usagers de drogue utilisent cette modalit de consommation 29 T Justice 2007 2008 2009 Nombre de personnes suivies sous main de justice 203 171 117 dont obligation de soin 13 17 19 dont contr le judiciaire 40 30 34 dont injonction th rapeutique 21 13 21 dont travail d int r t g n ral 1l
24. Camille Madani Les sourires du duo constituant l quipe French three sont tr s prometteurs L atmosphere se rafraichit le caf coule flots et les supporters fran ais sont surexcit s en rentrant au camp vers 23 h l id e de voir leurs p tanqueurs m daill s en finale samedi Samedi 22 Ao t 2009 apr s une nuit tr s fra che dans les igloos nous nous levons tous vers 6h30 pour le petit d jeuner tr s copieux et vari partir de 9 h nous rejoignons tous le stade d athl tisme o Mathieu Hamid et Xavier s inscrivent pour le 100 M ainsi qu au saut en longueur pour Mathieu et Hamid Plus tard pour l preuve de saut en longueur Matious from France et Hamid from France sont appel s par le micro a fait vraiment tr s pro Les r sultats nous en diront plus d ici quelques minutes Mathieu 4 33 m se trouve en 4 place derri re un Tch que 4 42 m Hamid nous commente son r sultat putain pas possible 2 75 m Ensuite pr paration du 100 m tres Echauffement Quelle souplesse Cher Matious from France et enfin la course Hamid 5 me 5 15 06 s Mathieu 2 me 5 13 25 s Xavier 4 me 5 secondes Suit la pr paration de la comp tition de tandem un demi tour de piste pour l entra nement de nos deux quipes en comp tition savoir Hamid Xavier grand tandem obligatoire et Camille Madani tandem ordinaire
25. En attendant le coup d envoi et malgr quelques nuages nous occupons la pelouse du stade pour une sieste bien m rit e pour certains Hamid Madani Camille Eliane et m me peut tre un peu Pascale 206 Enfin nos deux quipes fran aises interviennent sur leurs machines pour trois tours de piste chacune Belles performances mais ils ne seront pas qualifi s pour les finales De retour au UL VILLAGE John Clifford le bon tout gt serre la main de son adversaire au tennis de table la p tanque c est dire St fane Apr s le diner la finale de p tanque Nos comp titeurs sont stress s mais leurs supporters sont fin pr ts notamment Xavier quip d un tam tam de fortune destin scander les bons coups et il le fait Tant et si bien que Camille lui demande un peu de discr tion tant pour elle et Madani que pour leurs adversaires des Allemands fort sympathiques Concentration vaine puisqu ils perdront cette rencontre au score de 13 Camille Madani contre 8 pour nos gentils Allemands En ce m me temps le micro appelle St fane et Hamid from France pour disputer l preuve dite strong man L preuve consiste en un temps record FE FE F Nouer avec force une norme corde de fa on telle que l adversaire passe un temps fou la d nouer la fin de son parcours Puis de courir vers la casse d une plaque de pl tre du tranchant de la main Puis d aller touj
26. LE CENTRE DE BEAUVAIS I ACTIVITECLINIQUE LECTURE ET COMMENTAIRES A Tableau comparatif 2007 2008 2009 des files active B Les actes honor s Comparatif 2007 2008 2009 C Commentaires II DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES R partition par sexe Tranche d ge Moyenne d ge Origine g ographique Statut matrimonial Nombre d enfants Logement Situation professionnelle Origine principale des ressources Origine de la demande Couverture sociale Etat de sant des patients Les sevrages Traitements de substitution File active des patients substitu s suivis au service a M thadone b Bupr norphine Tranche d ge d but toxicomanie R partition des patients suivant les produits les plus dommageables Evaluation du risque d usage par rapport au produit N 1 Voie intraveineuse Modalit de consommation Justice Les orientations r alis es par le service R duction des risques au centre de soins Activit de groupe th rapeutique OZEFRSTROBDORE KE lt ON NOT III LES ECRITS Le partage de comp tences entre les consultants du CSST et les membres de l quipe Mr S bastien DUNET ducateur sp cialis 74 75 Membres de l quipe Me Dominique LEFEVRE Chef de service 0 5 ETP Me Nathalie HEYMES M decin g n raliste 0 4 ETP Me Ghislaine BONGARTZ Infirmi re 0 5 ETP Me Catherine PAILLARD Infirmi re 0 5 ETP Mlle Virg
27. Plus nous approchons de notre communita plus nous comprenons que s ach vent les 220 VOLTS DE NOS VIES SANS PRODUITS Comme notre arriv e Tomky le silence r gne dans le camion mais cette fois nous savons ce qui nous attend Flambermont des animaux que nous connaissons apprivois s et compr hensibles mais peut tre plus dangereux Nous revenons nos vies vies d anciens de Nouveaux Compte rendu original r alis par Hamid R sum par Eliane HERRAULT C Epop e fantastique de 8 chapp es de Flambermont vers Odense au Danemark pour les olympiades des exclus Pascale Xavier et Eliane Camille Hamid Madani Stefane Mathieu none masque de 8 chang s de ramoenmnont vers Ohlense au Daneman pour les olympiades des exellus 4 Du 20 au 24 Ao t 2009 A partir du 28 Juillet 2009 l quipe ducative d cide du groupe qui repr sentera La France lors de ces olympiades internationales cing r sidents avec chacun des fonctions et des activit s sportives attitr es la Chef de Service Pascale et un Educateur Xavier Le d part du ch teau a lieu le Jeudi 20 Ao t 6 h pour une arriv e Odense 20 h L accueil sur le site tout d abord par Eric le correspondant francais de Pascale au Danemark y est formidable le site stup fiant la temp rature largement sup rieure celle annonc e Apr s un rapide tour d horizon des divers lieux constituant notre r sidence d
28. Retour Instinctif R ponse aux questions que l on peut se poser sur sa vie Exercice Ecouter de la lecture est important pour d couvrir d autres hommes les autres ou les personnages d une histoire Cris de d sespoir de joie que l on fait ressortir avec l criture Retour en arri re ou s inventer une vie pour la contr ler son gr mais tout est fiction ou pass Instinctif trouver des mots des phrases et cr er un texte toute vitesse 214 Exercice de style FRANCIS Equerre Crayon R gle Image Raccord toile Ici l cume j apprends les mots les phrases la lecture il n y a pas d querre mais un crayon et une r gle le silence j aime prendre le crayon et griffonner sur une feuille laisser les images passer dans ma t te faire des raccords de phrases de mots et d toiles le caf fini et les mots aussi Je lis mon texte l o j ai d pos tous ces mots sur cette feuille blanche devenue bleue Le cours est fini la semaine prochaine pour de nouvelles phrases ISMAEL vasion Croyance R verie Trr alit R alit Etoile Epanouissement L criture ne m a jamais trahie Bien au contraire tr s jeune j aimais d j tremper la plume dans l encrier en c ramique fix dans l angle sup rieur du petit bureau de bois de ma classe l cole maternelle Il n tait pas question en ce temps d apprentissage calligraphique de laisser place la r verie c tait la r alit il
29. Voie intraveineuse Nombre patients Ayant utilis la voie intraveineuse lors du mois pr c dent 28 Ayant utilis la voie intraveineuse ant rieurement auparavant au dernier mois 29 N ayant jamais utilis la voie intraveineuse ant rieurement 218 Non renseign 48 Mois pr c dent le contact pour les patients inconnus Derni re situation connue pour les patients d j suivis 86 Dans la file active usagers 67 50 n ont jamais utilis la voie intraveineuse pour leurs consommations Sur les 28 patients ayant utilis l injection au cours du mois pr c dent 4 nouveaux sont concern s Parmi les 29 ayant utilis la voie intraveineuse ant rieurement 2 nouveaux consultants sont dans cette situation Le faible taux d utilisation de la voie injectable 18 apporte s rement un clairage sur le constat que seules 25 personnes sont porteuses du virus de l h patite C Nous ne notons pas de nouvelles contaminations par le VIH Nous nous r jouissons de la r ussite des actions de pr vention des risques sanitaires port es par l association depuis de nombres ann es mises disposition de st ribox totem Creil et services du CARRUD T Modalit de consommation Nombre de patients Inject 28 Sniff 90 Mang Bu 13 Fum 77 Non renseign 115 U Justice 2007 2008 2009 Nombre de personnes suivies sou
30. activit enregistr e sur la ville de Noyon En effet nous proposons aux usagers de la r gion Noyonnaise de les recevoir dans nos bureaux V h pital ou la mission locale cela leur vite des d placements parfois compliqu s Cette activit de proximit nous am ne aussi recevoir en premier contact des usagers qui le cas ch ant peuvent ensuite engager une d marche de soins au CSST de Compi gne Actes infirmiers Le d part d une des infirmi res a entra n quelques modifications dans la prise en charge des usagers et la distribution du traitement m thadone Cela explique la diminution de 18 des actes enregistr s cette ann e Actes psychologiques Nous observons une baisse de 19 des actes r alis s par le psychologue Nous enregistrons de nombreuses demandes de rendez vous qui ne sont pas honor s La principale demande des personnes re ues au service concerne la prise en charge m dicale traitement Un travail est r alis pour faire comprendre aux patients que le soin ne s arr te pas uniquement au traitement de substitution Actes maison d arr t Nous notons un taux de croissance de 36 concernant les actes r alis s en incarc ration Les demandes sont de plus en plus nombreuses Il semblerait qu il y ait plus de personnes mises sous mandat de d p t ou qui ex cutent des peines de courtes dur es Cette situation provoque de fait plus de renouvellement 51 II DONNEE
31. clarant ne pas en avoir 9 r sidants sont concern s par une autorit parentale plus ou moins act e par eux Ces enfants sont consid r s comme non charge pour 4 d entre eux qui ont I seul enfant et pour 2 qui ont 2 enfants ainsi que pour 3 qui ont 3 enfants Seule 1 personne a ses enfants a charge soit deux enfants h Domicile des r sidants avant_h bergement 2007 2008 2009 Durable 4 1 I Provisoire 9 14 18 SDF 0 4 0 Etablissement p nitentiaire 0 0 l Communaut th rapeutique 0 5 O Notons que ces usagers sont majoritairement dans la pr carit d un logement celui ci n tant que provisoire pour 18 d entre eux I tant en situation d incarc ration 1 avec un logement durable Cette dimension doit nous alerter sur l importance soutenir m me si elle est tenue une d marche visant aux d p ts de dossiers de demande de logement d s l arriv e dans la structure compte tenu des difficult s pouvoir avoir acc s ces possibilit s sans anticiper suffisamment De fa on embl matique nous pouvons souligner le travail orchestr lors des bilans sur une des situations que nous avons accompagn e avec le service social de Compi gne et de Nogent sur Oise ce en lien avec les services des Pr fectures situ s sur le ressort g ographique de l usager Cette personne est parente de deux enfants dont l un est sa charge Ces d marches qui au moment du d part
32. de r sidants Le comit de r sidants est une instance ancienne mise en place depuis 1996 m me si ce groupe de r sidants plus anciens n a pas vu l appellation de ce groupe changer au fil du temps ainsi que sa composition voire m me ses objectifs Cette instance a t r activ e en 2009 apr s une p riode de mise en sommeil Des r unions r guli res ont t tenues avec ses membres qui sont pass s de 4 6 au cours de l exercice 2009 selon le rythme d int gration des phases propres chacun et en fonction de la dur e de leur s jour Si pour la direction de la CT et son quipe cette instance est essentielle encore faut il que pour qu elle soit efficace les conditions soient r unies au risque de singer dans une parodie partenariale une participation qui n aurait aucun sens En effet ce comit outre le fait d tre une instance dont les pr rogatives rel vent dor navant de la loi 2002 2 a pour objet d assurer une m diation si n cessaire entre les usagers qui pourraient tre en difficult s relationnelles voire en conflits cette m diation associant et le comit par la pr sence de l un ou de quelques uns de ses membres selon le cas traiter et l quipe ducative La gestion des conflits par le biais de faire vivre du communautaire permet de mieux articuler les modes op ratoires de prise en charge et d accompagnement en responsabilisant certains usagers reconnus tant de l qui
33. de repli en n gatif Il est essentiel que les professionnels connaissent les visages de ces actes par d faut pour ne pas faire quivaloir le risque juv nile avec l expansion corporelle transgressive et pour qu ils concentrent leurs efforts sur les manifestations peu d monstratives voire silencieuses de la sensori motricit adolescente en souffrance Un deuxi me chapitre est consacr l aspect psychodynamique des prises de risques l adolescence L auteur expose d abord plusieurs positions th oriques qui admettent la prise de risques comme une production de la crise juv nile normale Il propose ensuite de comprendre l engagement compulsif dans le risque l adolescence comme la cons quence d histoires familiales marqu es par la honte et le secret pathog ne l adolescent kamikaze agit son corps d fendant de mani re insue incoercible et m connaissable en soi les squelettes dans le placard de sa famille Ces l ments de pens e conduisent l auteur pr senter dans un troisi me chapitre les interventions psychologiques en direction des adolescents et de leurs proches Des consid rations sur la n cessit de d velopper une culture commune aux parents et aux professionnels et sur les actions de pr vention collective aupr s des jeunes qui c toient a priori le risque de fa on non excessive introduisent des d veloppements sur la psychoth rapie o le psychologue doit faire p
34. mes d alcool et de consommation de benzodiaz pines Elle touchait il y a peu les Assedic mais a t radi e de l ANPE pour cause d absence leur convocation De ce fait Didier et sa compagne ont pour seul revenu le RSA touch par Didier De plus ils vivent dans un petit studio d un foyer dans lequel Didier s tait fait exclure par le directeur pour cause de menace sur sa personne Didier est alors h berg par sa compagne qui peut d un moment l autre le mettre dehors Les conditions de vie pr caire de Didier ainsi que son parcours toxicomaniaque dont je parlerais pr cis ment plus loin ne facilitent pas la r insertion de celui ci qui perd pied de plus en plus Son parcours professionnel Depuis son retour dans l Oise en 2000 l quipe travaille sur la r insertion professionnelle de Didier mais cela reste tr s compliqu Malgr quelques p riodes positives Didier reste une personne instable qui a du mal garder un travail Lorsque Didier habitait dans le Sud avec sa famille femme et filles il travaillait dans une entreprise de transport scolaire A son retour dans l Oise il a d dans un premier temps repasser son permis puis en 2006 il a obtenu un financement pour passer son permis poids lourds le permis C et la FI MO Il trouve rapidement un CDI mais se rend vite compte que sa profession est incompatible avec son addiction Il rompt les contrats les uns apr s les autres soit parce qu il ne
35. ou bien en sont coutumiers Bien que cette occurrence soit minoritaire et l on ne s en plaindra pas elle n cessite d tre approfondie Les consommateurs tardifs de cannabis qui choisissent d en faire l exp rience et qui ne se cachent pas vis vis de leurs enfants se caract risent par des r actions identiques celles des jeunes qui en prennent pour voir ce que a fait ce qui transforme parfois ceux ci en initiateurs bienveillants et d sinhib s 5 Il y a plus de deux si cles l crivain allemand Gotthold Ephraim Lessing notait avec sagacit Si quelqu un lors de certains v nements ne perd pas la raison c est qu il n en a point perdre 16 5 3 2 Les p res de famille sont sensibles au fait que certains accidents graves voire mortels sont caus s par des conducteurs pas toujours jeunes qui usent et abusent du chichon 68 D une part Voffre de produit mane de pr f rence de pairs d ge Dans l enqu te r alis e pour Nova Magazine op cit Rooms se souvient que ses parents repoussaient la drogue sans distinction et que son grand fr re s tait m me fait griller avec du cannabis et mis en demeure d effectuer une cure de d sintoxication sic Cette internaute poursuit La chance dans tout a ce sont les amis de mes parents ils ont r alis que certains d entre eux fumaient lors de soir es Ces amis leur ont expliqu ce que
36. qualifie souvent l quipe du CAARUD comme tant une famille pour lui ce qui prouve que leur absence ou leur perte serait v cu une nouvelle fois comme un chec pour Didier Didier doit ma triser tout autour de lui il sait d ailleurs mener son petit monde comme il le d sire et fait preuve d une bonne locution et argumentation pour obtenir manipuler ce qu il veut des gens Didier tient tout ma triser autour de lui m me si dans la r alit c est loin d tre le cas Il est d ailleurs capable de tout mettre en uvre quand il s agit d obtenir ce qu il veut propos de ses addictions m me si cela l a parfois conduit l incarc ration Didier est une personne attir e par les comportements risques et est fascin par la transgression les armes etc ce qui expliquerait son d sir de continuer s injecter et les checs des initialisations des traitements de substitution la m thadone qui supposerait un arr t d finitif des injections D autre part si Didier peut faire preuve de r elles capacit s il a galement la capacit de mettre en chec ce qu il entreprend En effet c est souvent qu il met la barre haute pour rendre les choses et les avanc es impossibles Ainsi il se donne des excuses dont les causes sont ext rieures lui pour justifier ses checs et ses comportements et prouver que ce n est pas lui qui en est responsable Didier voque souvent certains projets comme celui de tr
37. questionnement pour une technique encore peu connue Si nos artisans ont beaucoup appr ci tre ainsi interpel s et f licit s sur la qualit de leur travail ils ont malgr tout t d us par le chiffre de vente r alis D us au point de baisser les bras Non un nouveau challenge se profilait Avec un peu de recul et d analyse de la situation il leurs est apparu que s ils proposaient des articles de qualit estim s leur juste prix la nouveaut du concept avait jou en leur d faveur Apr s la conception et la r alisation un peu de marketing s imposait Un rendez vous a t prit avec la responsable du bar associatif l cume du jour partenaire de notre association qui dispose d une salle d exposition Ils y pr senteront leur production la derni re semaine de f vrier Pour couvrir l v nement ils se sont mis en relation avec divers journaux locaux qui ont t invit s se d placer sur Flambermont pour y d couvrir l atelier son fonctionnement et sa finalit Des cartons d invitations pour le 210 vernissage sont en cours de r alisation dans I atelier Ils seront envoy s nos partenaires sociaux Au mois de mars une seconde exposition se fera au CSST de Creil A ce jour nous ignorons si cela suffira rassurer le public sur la robustesse et la fiabilit du meuble en carton mais ce dont nous sommes certains c est que ces v nements seront l occasion de rencontres et de
38. s d l guer ces diff rentes facettes du quotidien aux r sidants en fonction de leur avanc e dans le programme de la communaut th rapeutique Ainsi la r alisation de ces t ches est l objet d une exp rimentation sous la supervision de l quipe Les salari s restent toujours garants de la bonne gestion qui en est faite ils en constatent et en valident les am liorations dans les diff rentes instances groupales qui jalonnent la prise en charge quotidienne et hebdomadaire Cette dynamique est n cessaire pour que les professionnels puissent accompagner avec efficacit les r sidants sur l ensemble des aspects relevant du fonctionnement courant de l institution et permettre ainsi au groupe et chacun de progresser collectivement et personnellement dans son parcours de soin Toutefois force est de constater que cette dimension et sa complexit gestion fait en directe par les ducateurs mais aussit t d l gu e avec une vis e communautaire sont peu prises en compte dans le cadre de la formation initiale du personnel ducatif qui le plus souvent dans des structures m dico sociales classiques est second pour la r alisation de ces taches par un personnel administratif et technique Aussi l accompagnement des ducateurs sur ces questions et les aspects que recouvrent les diff rentes facettes de la vie quotidienne g r es avec une dynamique communautaire requiert beaucoup d nergie et de
39. s en partenariat avec la Mission Locale de la Vall e de I Oise 50 salari s ont t rencontr s dans le cadre d une journ e d information sur les addictions propos e par l employeur en collaboration avec les repr sentants du personnel 23 parents ont t rencontr s dans le cadre d infos d bat 120 professionnels ont particip au colloque Adolescence et ordinateur co organis par la Maison des Ados de Creil la Nouvelle Forge et le Tamarin 8 participants ont t rencontr s dans le cadre du caf citoyen de Nogent sur Oise 113 LES ECRITS IMAGINATION CREATRICE VERSUS VIOLENCE A L ADOLESCENCE Pascal HACHET Psychologue au Tamarin Probl matique L imaginaire adolescent est caract ris par une logique d opposition d affrontement Cette orientation du fonctionnement de l imaginaire qui atteste une pr valence de ce que l anthropologue Gilbert Durand 1960 nomme le r gime diurne de l image symbolig ne est la cons quence d un v ritable tat de guerre psychologique Le jeune qui s efforce de grandir doit en effet mener de front plusieurs combats psychiques dont il ne peut en aucun cas faire l conomie D abord il doit faire face l angoissante r alit de la transformation pubertaire de son corps et de l irruption de son d sir g nital Cr ature hybride il n est plus un enfant mais pas encore un adulte ses propres yeux et consid r comme tel pa
40. s ils pouvaient parler etc Leur corps au d but crisp se d nouait peu peu tant par le rel chement des bras que du corps qui s abandonna it dans le fauteuil Pour faciliter les conditions de relaxation le silence est de mise durant les s ances En effet alors que la plupart se pr taient au jeu et acceptaient d embl e les modalit s de l atelier certains au contraire ressentaient le besoin de parler et de posaient des questions en d but de s ance afin de se rassurer J essaie chaque fin de s ance et quand le temps s y pr te de faire un d briefing avec les usagers dans la salle d accueil Ainsi ce moment me permet de reprendre ma place de stagiaire en formation ducatrice sp cialis e et de casser la dynamique intime qui se serait install e durant la s ance afin de r tablir une certaine distance et relation professionnelle avec l usager J ai eu galement de grandes discussions avec des usagers qui se questionnaient sur le fondement et les bienfaits de cet atelier pour des usagers de drogue et apr s m res r flexions ont compris et adh r au projet m me s ils n taient pas forc ment pr ts pour y participer Pour conclure j ai senti une r elle adh sion et participation de la part des patients qui ont t ravis de cet atelier et du bienfait qu il leur a procur m me si celui ci a t bref III ANIMATIONS CULTURELLES Dans la continuit des changes entrepris ces derni res ann es autour de la dy
41. tres Hommes Mathieu se place en 5 me position et Hamid en derni re En attente de la comp tition des 1500 m tres notre responsable des relations publiques Madani dossard n 31 aborde deux Groenlandais Les uns comme les autres semblent passionn s nous ne connaissons cependant pas leur langage peut tre celui de l inclinaison de la t te mais pas celui des mains elles sont dans leurs poches ou au bout de leurs bras 205 1 500 m tres Hommes Xavier se place 3 Hamid et Mathieu abandonnent manque d entra nement vident 2 4 F Imperturbable notre Xavier m me apr s une telle preuve 100 m tres Femmes Camille 37 6 Eliane a 6 100 m tres Hommes Mathieu 2 8 Madani 6 8 Apr s tous ces efforts et belles performances de notre premi re journ e nous rentrons au camp douches etc puis petit caf sur la place centrale en attente du diner partir de 18 h La file d attente devant le barnum est ph nom nale et il est presque comble Le repas semble trange mais fort bien consommable il suffit de s en r f rer Hamid le vainqueur de gamelle 19 h Hamid dispute une rencontre d checs qui s est av r e bien porter son nom au vu des 10mn qu il lui a fallu pour rejoindre le reste du groupe en cours d inscription au concours de p tanque Retour la p tanque les trois quipes constitu es sont French _ One St fane Mathieu French Two Xavier Eliane French Three
42. une infirmi re ou d un ducateur S il s av re que le patient prend des risques l quipe lui impose alors une r gularit de passages plus soutenue trois fois semaine au minimum Parfois ce sont les pharmaciens eux m mes qui prennent contact avec l quipe afin de signaler leur inqui tude des dysfonctionnements ou des probl mes rencontr s avec les patients Les actes m dicaux Le m decin a re u en consultation 124 personnes soit 38 de la file active usagers re ue au service Nous observons que cette activit est stable depuis ces trois derni res ann es en revanche le nombre d actes a progress de 19 Le taux de renouvellement est de 28 En plus des consultations pr vues pour le suivi des patients cette ann e le m decin a t particuli rement sollicit par les infirmi res et les ducateurs En effet certains consultants substitu s la m thadone ont continu parall lement consommer des opiac s h ro ne sk nan Ces situations ont n cessit lavis m dical afin d envisager le cas ch ant la modification de posologie du traitement pour le jour m me et selon l valuation les jours suivants En fonction de l volution des comportements de ces patients le m decin r quilibre alors en toute s curit pour la sant des personnes concern es le dosage de m thadone Ce type de situations mobilise beaucoup l intervention du m decin cela explique l augmentation significative des
43. une vie d errance le d but d une toxicomanie l abandon pr matur de la scolarit les mauvaises fr quentations Le refus de l autorit parentale peut entra ner une rupture dans la relation et provoquer un d part rapide du foyer sans aucune s curit Cet aspect est voqu par un grand nombre d entre eux Nous observons que la pr carit des usagers peut avoir parfois une incidence n faste sur le bon d roulement de leur traitement N anmoins nous remarquons que m me dans une situation difficile ils arrivent concilier le traitement et leur vie pr caire et instable sans trop de difficult s Prenons l exemple de Mr J trente six ans Il est sans domicile fixe depuis l ge de dix neuf ans Il a v cu une situation familiale tr s compliqu e Rejet par sa famille tr s jeune il n a aucune envie aujourd hui de renouer un contact avec elle Depuis qu il est suivi au service il se montre souvent tr s vasif sur tout et il est difficile d avoir une action suivie avec lui tant ses rep res sont fragiles Mr J a tendance se laisser envahir par les copains qui cherchent profiter de sa na vet et qui l entra nent parfois consommer des produits stup fiants Ce comportement rend de plus en plus difficile sa relation avec sa compagne qui est galement consommatrice de drogues Elle aimerait que son ami f t le moteur pour entreprendre s rieusement deux un vrai suivi L avenir de
44. 0 58 Q R partition des patients suivant les produits les plus dommageables 1 produit le 2 produit le 3 produit le plus plus plus dommageable dommageable dommageable Alcool 8 8 35 Tabac 0 0 0 Cannabis 131 140 127 Opiac s 220 200 22 Cocaine et crack 13 15 51 Amph tamines ecstasy 1 1 16 M dicaments psychotropes d tourn s 6 7 5 Traitement substitution d tourn 19 18 30 Autres 0 2 3 Pas de produits 18 13 14 Non renseign 7 19 120 Total 100 de la file active 423 423 423 Pour les patients vus pour la premi re fois ou revus apr s interruption il faut consid rer les produits consomm s les plus dommageables pour eux dans les 30 derniers jours pr c dant le contact Pour les patients d j suivis il faut consid rer les derniers produits les plus dommageables consomm s connus En l absence de consommation dans les 30 derniers jours il faut alors se r f rer au dernier produit le plus dommageable consomm R Evaluation du risque d usage par rapport au produit N 1 hors tabac Nombre de patients En usage risque 50 En usage nocif 21 En d pendance 309 Non renseign 43 Indiquez le nombre de patient qui pour le produit N 1 ont une consommation class e S Voie intraveineuse Nombre patients Ayant utilis la voie intraveineuse lors du mois pr c dent 26 Ayant
45. 100 et 500 R union comit 6 6 r sidants T 36 Briefing du lundi matin 50 Ensemble des r sidants pr sents Bilans 122 Atelier cuisine 52 3 r sidants T 156 Atelier b timent 30 Entre 3 et 8 T entre 90 et 240 Atelier jardinage 20 Entre 3 et 5 T entre 60 et 100 Atelier cr ation 12 3 r sidants 36 Atelier chevaux et nes 20 Entre 2 et 3 T entre 40 et 60 dont 7 r sidants pour renouvellement de contrat apr s un an de s jour o la gestion de la cuisine a comme objectifs la production de l ensemble des repas de la structure l tablissement des commandes hebdomadaires des ingr dients permettant de r aliser les menus la gestion des stocks dans les r gles de l art l entretien de la cuisine et du mat riel mis disposition etc Cet atelier est sous la responsabilit de Mme Gislaine COULOMBE ducatrice sp cialis e Comme pour de nombreuses activit s de l institution qui concourent son bon fonctionnement cet atelier mobilise n cessairement l implication effective de tous les membres de l quipe ducative veilleurs compris Cependant notons que de par l organisation horaire et de par la continuelle juxtaposition des plages de travail provoqu es par l organisation l gale et fonctionnelle du travail organisation requise pour couvrir 24h 24h et sur les 365 jours de l ann e l ensemble des professionnels s applique investir ces contingences
46. 15 5 mais en revanche le nombre d actes reste quasi identique Certains suivis ont en effet n cessit un nombre d acte plus important que la moyenne Les produits psycho actifs consomm s 47 41 des d tenus sont d pendants des opiac s 52 en 2008 23 20 des d tenus sont des consommateurs de cocaine ou crack 15 en 2008 L augmentation de 8 semble tre une cons quence de ce que nous observons par ailleurs sur la mont e de ce type de consommation soir es festives travail de rue programmes de substitution 37 6 5 6 des d tenus sont des alcoolo d pendants 12 5 en 2008 Ils sont r orient s en interne vers les quipes sp cialis es Nous notons que ces indications diminuent depuis L intervention r guli re d une intervenante sp cialis e en alcoologie 22 des d tenus rencontr s sont en difficult s avec le cannabis pendant leur incarc ration Les traitements de substitution 36 32 des personnes rencontr es sont sous traitement de substitution a la m thadone 31 en 2008 22 19 des personnes rencontr es sont sous traitement de substitution a la Bupr norphine Haut Dosage 24 en 2008 L tat de sant Nous pr cisons que les donn es chiffr es indiqu es sont recueillies essentiellement sur du d claratif et que le taux de renseignement est de 100 92 81 des personnes ont effectu un test de d pistage VIH 90 en 2008 Parmi elles 82 72 se d clare
47. 221 e Etablissement d une grille de planification des bilans Ces bilans ponctuent la dur e du s jour du r sidant La communication de ces dates aux personnes concern es vise leurs permettre la fois d anticiper la pr paration de ces temps d changes en regard de la dur e du s jour courte et de leurs probl matiques longues traiter mais galement de les aider mieux maitriser la temporalit dans laquelle ils s inscrivent Cette grille permet pour peu que les acteurs concern s s en saisissent d en pr parer une approche voire un d but d analyse exposer lors du bilan Cette grille a donc pour objet de rompre avec l information abrupto de ces temps de travail aux r sidants concern s d marche qui signait en miroir la difficult se distancier des modes op ratoires des usagers et de la symptomatologie qu ils recouvrent et que ceux ci justement tentent de quitter e R interrogation du sens et du contenu des bilans Ceux ci sont r alis s avec l quipe ducative et plus particuli rement lorsque l organisation du travail le rend possible en pr sence du professionnel qui assure l accompagnement de ce r sidant d une mani re plus soutenue que ses coll gues cette modalit de prise en charge tant le plus souvent d termin e en r union d quipe pour l arriv e de l usager L objectif de ce questionnement sur la programmation et le sens des bilans ressort du constat qu il est n
48. 41 4 Les changes entre stagiaires re oivent galement une appr ciation satisfaisante 3 33 4 Concernant l apport d informations et de connaissance leur valuation est satisfaisante et re oit 3 11 4 A propos des interventions L intervention justice est appr ci e 2 29 4 L intervention m dicale est not e 2 5 4 L intervention du Tamarin est not e 3 53 4 Enfin concernant la qualit des tests d valuation les stagiaires ont indiqu 2 91 4 111 La moyenne g n rale est de 2 97 4 soit une valuation satisfaisante Certains expliquent toutefois qu il aurait t judicieux d insister davantage sur le cannabis et ses effets ainsi que sur les cons quences de sa consommation V LES ACTIONS DE PREVENTION Pr venir c est d abord informer dit on Certes mais cela n cessite quelques nuances d importance semble t il En effet Le recours des substances psycho actives ne se r duit pas un probl me de sant publique ou en tous les cas pas seulement L usage de drogues touche aussi un domaine essentiel de l activit humaine la recherche du plaisir et le soulagement des souffrances Pr venir les toxicomanies sous la direction d Alain Morel Dunod 2000 Il ne suffirait donc pas de pr venir des risques pour les carter n cessairement Afin d obtenir une lisibilit des actions de pr vention d information de formation r alis es par l quipe du Tamari
49. 8 dont CDI nr Nr 5 dont CDD ou stage r mun r nr Nr 3 dont travailleur ind pendant 0 1 0 Lors de projets construits de sorties les personnes renouent avec leurs proches lorsque ce r seau existe et est actif soient elles s installent dans la r gion les lieux d insertion sur lesquels elles ont pu s appuyer tant ceux qui sont en proximit de l institution En effet pour quelques r sidants qui ont rechut malgr parfois une insertion plut t r ussie et le fait qu ils ont su trouver la capacit redemander de l aide la communaut voire du fait de la connaissance que les services de soin ont d eux tre rattraper nous constatons cette grande difficult qu ils ont pouvoir s assumer dans la dur e l ext rieur m me aid s ou b quill s par une substitution bien stabilis e 37 SANS C est dire r admis rapidement 188 Ces personnes restent malgr tout confront es a de profondes difficult s psychiques qui font obstacles cette dynamique Au sein de la communaut elles l ont approch travaill mais elles n arrivent manifestement pas a r ussir les d passer seul D autres du fait de consommations licites ou illicites importantes et de situations d errance trop souvent r p t es n arrivent pas a tre seul en dehors de la communaut sans prendre de produits En interne prot g es par l institution et soutenues par le groupe elles tiennent une
50. 950 pr servatifs masculins et 90 f minins soit une augmentation de 170 par rapport 2008 350 pr servatifs masculin Dans les bars de nuit nous avons rencontr s des responsables de boites de nuits avec lesquels nous avons pu organiser 4 soir es sur les th mes de la r duction des risques sexuels et notamment sur le VIH et les autres IST Elles se sont d roul es sur les villes de Bresle Clermont Montataire Nogent sur Oise 253 Nous essayons de d multiplier les lieux d intervention afin d une part d largir la distribution gratuite de pr servatifs et le cas ch ant de mat riel st rile roule ta paille kits d injection et d autre part de sensibiliser le plus de personnes possibles la pr vention des risques HIV VHC et IST 2009 Nombre de participants 500 Nombre de passages stand 227 Pr servatifs masculins 740 Pr servatifs f minins 25 Flyers 172 Consommations remarqu es Ecstasy alcool cannabis speed coke III LES LIEUX D ACCUEIL FIXE Le CAARUD du SATO Picardie dispose d sormais de deux points d accueil fixes le Relais de Montataire si ge historique de notre action et une antenne a Beauvais depuis le d but de l ann e 2009 A Le Relais de Montataire Le relais est ouvert depuis fin 1994 De 1998 2002 il a connu une forte affluence en termes de file active et de nombre de passages quotidiens A cette poque la possibilit de prendre
51. Beauvais 138 Total unit mobile 196 4654 dont Compi gne 160 2516 dont Noyon 9 1426 dont Pont Sainte Maxence 27 715 Total centres de soins 4937 6032 dont Creil 2057 2614 dont Compi gne 2880 2340 dont Beauvais 1078 Total soir es festives 20 Total global kits coul s tout confondu 13233 14684 Total global st rifilts distribu s 4410 4000 Total global seringues usag es r cup r es 7555 15682 Total global brochures et mat riels d information distribu s 1000 2966 Total global pr servatifs distribu s 4780 13236 dont masculins 4623 13031 dont f minins 157 205 Total autres pr cisez 1314 Pour la distribution de st rifilt 1336 en travail de rue et 2664 au relais 3279 au relais 7403 au CSST 2151 au totem 2849 en travail de rue En soir e 2700 au relais 150 en travail de rue 116 k Pour les pr servatifs 8431 au relais CSST Pont Compiegne Noyon Beauvais et 3700 soir es teuf et boites et bars II INTERVENTIONS EN MILIEUX FESTIFS 251 Nos interventions en milieu festif se d roulent dans deux types de lieux tr s diff rents les rave ou free parties appel es aussi teufs d une part les bars et boites de nuit d autre part qui demandent des types d intervention tr s diff rents A Travail en Teufs Deux ducateurs sp cialis s tant par ailleurs en lien personnel avec les organisateurs des f t
52. Cette action de pr vention a t pr c d e d une intervention du th tre forum Olympio sur le th me de l alcool et du cannabis Contrairement aux ann es pr c dentes les r dactions de cette ann e taient tr s enfantines la question de l alcool du cannabis n tait pas ou peu voqu e Ce constat s est par ailleurs traduit par un manque d changes de questions d interrogations lors de notre intervention Cela nous am ne quipe du Fusain Ail et l quipe p dagogique du coll ge r fl chir une autre forme d intervention correspondant mieux aux pr occupations de ces adolescents Classes de troisi me L intervention de l ann e pass e au sein des classes de troisi me avait t l occasion pour celles ci d voquer leurs pr occupations concernant leur avenir Il a donc t d cid au cours des r unions pr paratoires en pr sence des professeurs de fran ais de la Conseill re Principale d Education et de l infirmi re scolaire d orienter notre intervention sur le th me 139 de leur futur et de les convier un exercice d imagination en leur proposant de se projeter dans l avenir Comme pour les classes de quatri me les professeurs de francais ont pu int grer leur enseignement un travail de r flexion en pr paration l intervention conjointe de la conseill re principale d ducation et du psychologue du Fusain Ail Ce travail pr paratoire consiste en l tude
53. Dans ce cas de figure l quipe accueillante serait porteuse de la possibilit d orientation vers le mode traitement La mise en place d une prise en charge de patients dans un programme m thadone bas seuil fait voquer la notion d quipes suffisantes pour tre fonctionnelles quel que soit le lieu pour la meilleure efficacit possible Il est donc n cessaire de d terminer au pr alable quelle serait la modalit retenue a affectation sp cifique d intervenants sur le lieu destin au bas seuil au CSST dans une salle r serv e cet usage b rotation du personnel en place pour assurer cette prise en charge Du fait de la pr carit des patients la possibilit de rencontrer une assistante sociale doit tre envisag e 27 P Tranches d ge d but toxicomanie Moins de 18 ans 135 18 24 ans 101 25 29 ans 25 30 34 ans 3 35 39 ans 1 40 44 ans 0 45 49 ans 0 50 ans et plus 122 35 des personnes d clarent avoir d but leur consommation de drogue alors qu elles taient mineurs La majorit des consommations d buterait avant l ge de 24 ans pour 61 de la population rencontr e Ces indicateurs nous renseignent pr cieusement sur la n cessit d engager de fa on pr coce des actions d information et de pr vention sur les risques encourus quant l usage de produits psycho actifs Q R partition des patients suivant les produits les plus dommageables
54. Il est issu d un milieu modeste dont le p re tait officier dans le milieu p nitentiaire et la m re au foyer Il a eu une enfance heureuse et stable Dernier de sa fratrie Il fut un enfant particuli rement ch ri et prot g par ses parents Provenant d une famille d origine Alg rienne Didier est le seul enfant porter un pr nom fran ais Son p re lui aurait donn ce pr nom afin que son int gration et par cons quence son insertion professionnelle se fasse dans les meilleures conditions possibles Didier est divorc et a deux filles de 14 et 19 ans qui habitent dans le sud de la France avec leur m re La s paration d avec sa femme a t compliqu e sa vie pass e avec elle est un 262 souvenir qui reste douloureux pour lui Didier a du mal tourner la page que se soit propos de la vie de couple avec la m re de ses enfants ou sur le confort de vie qu il avait autrefois Les contacts avec ses filles restent occasionnels La plus g e a une ranc ur contre son p re et ne souhaite pas avoir de ses nouvelles Quant la derni re qui est d sireuse d en avoir Didier reste tr s distant ayant honte et peu d estime de lui vis vis de sa situation Aujourd hui Didier n a pas r ussi retrouver une vie familiale et professionnelle stable Il est en couple depuis environ sept ans avec une femme qui se trouve galement dans une situation sociale et personnelle tr s instable Sa compagne Sandra a des probl
55. Origine principale des ressources 2007 2008 2009 Revenus de l emploi y compris retraite pension invalidit 113 149 Assedic 38 48 RMI RSA 65 70 AAH 8 11 Autres prestations sociales 0 0 Ressources provenant d un tiers 5 48 Autres ressources y compris sans revenu 21 33 Non renseign 28 28 39 des personnes b n ficient des revenus de l emploi 28 sont au RMI ou RSA 12 per oivent les Assedic 12 ont des ressources provenant d un tiers 3 per oivent l Allocation d Adulte Handicap J Origine de la demande de consultation 2007 2008 2009 Initiative du patient ou des proches 295 264 227 M decin de ville 24 25 30 Structures sp cialis es CCAA CSST autres 15 Equipe de liaison 0 Autre h pital autre sanitaire 16 12 20 Institutions et services sociaux 33 Justice obligation de soins 7 13 12 Justice injonction th rapeutique 16 8 13 Autre mesure administrative ou judiciaire 17 17 14 Milieu scolaire universitaire 0 Autres 43 14 Non renseign 9 Sont inclus la totalit des personnes suivies en incarc ration dans la mesure ou se sont elles qui demandent a rencontrer l ducateur du SATO Picardie 59 des toxicomanes qui viennent au service ou qui sont en prison sollicitent nos services de leur propre initiative 10 sont orient s par les services de la ju
56. abstinence ou stabilisent une substitution constamment tay e par l institution et par le groupe de pairs Le groupe a la fois compr hensif mais sans complaisance reste alors pour ces usagers facteur d tayage qu il faudrait pouvoir assurer en permanence avec d autres modes de prises en charge qui soient compatibles avec des temps beaucoup plus long mais galement adapt s a des avanc es personnelles qu il faudrait pouvoir soutenir i Statut matrimonial 2007 2008 2009 C libataire 51 57 44 Union libre nr 0 3 Mari nr 1 3 S par nr 6 3 Divorc nr 4 2 Veuf e nr 0 0 La vie a Flambermont Ces chiffres certes n cessaires rendent compte de l activit de la communaut mais n illustrent pas ce que nous appelons la vie Flambermont avec ses bons et mauvais moments Cette ann e plusieurs olympiades ont t organis es soit sur le site soit en ext rieur en utilisant la salle de sport mis a disposition par la ville de Beauvais Cette action a mobilis l ensemble des r sidants pour des preuves sportives diverses et vari es Nous avons accueilli pendant pr s d une semaine des coll gues des A ores cela s est termin par une f te maill e de chansons fran aises et portugaises et par un repas typique que les stagiaires ont organis et r alis pour remercier les r sidants de leur disponibilit de leur accueil Un m choui fut organis
57. actes m dicaux 78 Depuis la m dicalisation du service le temps de pr sence du m decin est de 0 4 ETP et nous constatons aujourd hui que la gestion des situations impr vues occupe de plus en plus son temps Par ailleurs 8 personnes ont t orient es aupr s du m decin par les ducateurs parce qu elles voquaient des signes de mal tre l arr t du cannabis ou qu elles souhaitaient un soutien m dical pour les aider arr ter leur consommation Les actes sociaux ducatifs Lorsque le taux de renouvellement de la file active est lev les actes ducatifs sont de fait en augmentation En effet pour les nouvelles personnes les ducateurs proposent des rencontres rapproch es en entretien individuel Cela permet de faire connaissance et d laborer le projet d accompagnement II DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES A R partition par sexe 2007 2008 2009 Femmes 48 44 58 Hommes 281 293 265 Total 329 335 323 14 de la file active est constitu e de femmes Sur cette faible repr sentation nous notons n anmoins un taux de croissance de 32 B Tranches d ge 2007 2008 2009 Moins de 20 ans 11 0 8 dont moins de 18 ans 1 0 1 20 24 ans 73 73 75 25 29 ans 84 91 97 30 39 ans 124 118 103 40 49 ans 36 51 38 50 59 ans 1 2 1 60 et plus 0 0 0 C Moyenne d ge 2007 2008 2009 Femmes
58. activit s dont celle s engag e s par eux m mes et celles relevant de la structure des ATR s ils ne sont pas occup s par un emploi telle que la participation au groupe de parole au yoga l atelier aux sorties culturelles de fin de semaine o ainsi que leurs d marches administratives et professionnelles entreprendre de fa on soutenue car creus es d une plus grande facilit s assumer dans un environnement social qui fait appel beaucoup de n cessit s sans lesquelles une insertion est complexe voire devient tr s compliqu e par manque de ressources ou par impossibilit SS Mutuelles dossier RSA Assedic Agence int rim p le emploi recherche effective d emploi voire travail et ses contingences horaires qu il faut apprendre g rer tout en assumant les autres aspects de la vie sociale Le bilan est contractualis dans le contrat sign l arriv e du r sidant par ce dernier et le responsable du service ou son repr sentant Il vient scander le s jour de la personne admise et permet d s l arriv e sur la base de l change qui a pr sid l tude de la demande de l usager de d terminer les axes potentiels des orientations qui seront mettre au travail dans le cadre d un projet personnel individualis de prise en charge manation d obligations institu e par la loi 2002 2 Le bilan a donc une fonction d laboration de contr le d objectifs arr t s d valuatio
59. adressages propos s Nous nous interrogeons sur la diff rence entre les besoins recens s tout au long de l ann e et la r alit de ces donn es chiffr es Nous devons pour les ann es prochaines porter plus d attention ce travail afin d obtenir une lecture la plus proche possible de la r alit 30 V R duction des risques au centre de soins 2007 2008 2009 Nombre de kits distribu s pris ou remis 1886 2057 2244 Nombre de st rifilts distribu s pris ou remis nr 1506 1205 Nombre de pr servatifs distribu s pris ou remis nr 645 1530 Nombre de plaquettes d information distribu es nr nr nr Nombre de seringues usag es r cup r es 2901 220 6553 Nombre de r cup rateurs individuels de seringues usag es distribu s nr nr nr Nous enregistrons un taux de croissance du nombre de kits distribu de 9 Les soucis techniques du Totem automate distributeur de kits install proche du centre expliquent peut tre en partie cette l g re augmentation L incroyable mont e en fl che du nombre de seringues usag es r cup r es ne se justifie que par une vigilance beaucoup plus accrue de l quipe concernant l enregistrement de cette donn e W Activit s de groupe th rapeutiques Nombre de groupes amp Nombre de r unions 4 Nombre de patients concern s 32 Sont consid r s comme activit de groupe th rapeutique toutes les activ
60. alors que cette posture m me d nie d entr e la capabilit de l usager concern et est source d incompr hension voire d injustice Pour les usagers ces circuits de droits sociaux pourtant relativement balis s sont encore v cu comme n tant pas pour eux trop inaccessibles trop compliqu s c est en quoi nos interventions peuvent s assimiler la posture du passeur qui guide le trajet mais en incarne l aspect intangible et incontournable Nous nous devons d en soutenir l exp rimentation et la recherche en ayant pour ce qui nous concerne conscience de la temporalit du s jour au ATR en la faisant vivre plein car si le r sidant n impacte pas sur cette dimension d s le d but du s jour et sauf reconsid rer les objectifs assign s au service des ATR il est malheureusement vident que peu d entre les usagers acteront d une insertion durable car bien souvent cette dimension se b quille en r ponse l impossible par l addiction I Situation sociale des r sidants a Origine principale des ressources 2007 2008 2009 Revenus de l emploi y compris retraite pension invalidit 0 4 3 Assedic 6 10 7 RMI RSA 4 6 6 AAH 1 3 3 Autres prestations sociales 0 0 0 Ressources provenant d un tiers 2 0 0 Autres ressources y compris sans revenu 0 0 0 Aucune ressource 0 1 1 En 2009 les revenus des usagers sont pour 3 personnes
61. ation d un CSAPA comp tent sur l ensemble des conduites de d pendance qu elles concernent des drogues licites ou illicites tel par exemple alcool ou le tabac ou encore les addictions sans produit Le SATO Picardie entend d velopper tous les contacts n cessaires avec ses diff rents partenaires pour parvenir l avenir la cr ation d un CSAPA g n raliste Il demeure n anmoins une inqui tude propos du P du CSAPA Ce P qui signifie pr vention est en effet une activit optionnelle de cette structure sans aucun engagement quant son financement Nous savons le r le d terminant de la pr vention dans une approche globale des ph nom nes d addiction Chacun conna t l importance du travail que m nent en ce domaine nos deux Points Ecoute le Tamarin Creil et le Fusain Ail Beauvais Il n est que de lire d une ann e sur l autre les rapports d activit de ces deux structures pour en appr cier la n cessit Aussi nous esp rons que les membres des quipes au demeurant fort peu nombreux qui travaillent dans nos Points Ecoute pourront tre int gr s dans des antennes Pr vention de notre CSAPA Comme on peut le constater la lecture de ce document l activit de notre association demeure tr s importante tant en ce qui concerne son volume la diversit et la qualit des missions engag es que par la n cessit que celle ci rev t au regard de la situation souvent dramatiqu
62. aux membres de la communaut ducative du lyc e Accueil par le chef d tablissement qui a choisi cette date pour faciliter la disponibilit des enseignants et consid r ce temps comme une journ e p dagogique 50 personnes y ont particip et 32 ont rendu le soir m me la fiche bilan labor e par la chef de travaux 27 f vrier et 24 avril 2009 Rencontres de la chef de travaux et de la coordinatrice du r seau In Fusain Ail 31 mars 2009 Bilan in Fusain Ail puis repas l invitation du chef d tablissement pr par par des l ves et leur professeur au restaurant du lyc e 149 7 juillet 2009 Suite pour l ann e scolaire 2009 2010 l intention des l ves 2 Projet Association Au Devant De La Sc ne e 17 mars 2009 Premi re mise en forme d un projet de court m trage ou de spots con us et r alis s par des jeunes b n voles de l association et des jeunes habitants du quartier In situ 3 Projet Association ROSALIE e 27 mars 2009 Mise en commun des actions d j men es par l association sur le th me des conduites addictives Recherche de projets actualis s et adapt s aux adolescents rencontr s par l association e 30 avril 2009 Suite In locaux de l association Perspectives Il s agit de poursuivre et tenir les engagements pris Il s agit d assurer la continuit des relations dans les groupes et entre les personnes du r seau pour pr server sa dimension participative
63. aux mineurs l quipe propose aux parents des adolescents participer un groupe d change Nous pensons aborder le sens de la mesure judiciaire et surtout leur apporter les informations dont ils ont besoin sur le cannabis Au premier stage aucun parent n a souhait venir Cette ann e l quipe du Fusain Ail a r alis sept stages 6 stages majeurs qui ont regroup 55 participants Parmi eux 79 ont particip l int gralit du stage 11 ne sont pas venus 6 personnes et 6 autres n y ont particip que partiellement La tranche d ge la plus repr sentative est la 18 20 ce qui correspond 39 de la file active Contrairement au Groupe rappel la loi les stagiaires ont pour 54 d entre eux une activit professionnelle 26 sont sans emploi 57 des stagiaires r sident dans le d partement Les femmes sont minoritaires 13 l stage mineur compos de 6 adolescents g s pour la majorit de 17 ans Deux stagiaires taient mineurs au moment de l infraction et majeurs lors de leur stage Ils sont 5 tre scolaris ou en formation et 4 vivre chez leurs parents V LES ACTIONS DE PREVENTION Dates Type de partenaire Intitul de l action Nombre de participants Mai Juin Education Nationale S amuser sans se mettre en 150 danger Mon avenir r ve et r alit Janvier Conseil g n ral CDEF Sexualit et comportement amp
64. avec la justice et sont confront s aux d cisions judiciaires qui les concernent obligation de soin sursis mise l preuve ou sont parfois concern s par des affaires en instance de jugement Beaucoup ont fait de la prison assum de nombreuses peines parfois longues M me s ils affichent un ras le bol de cette forme de vie ils n en n ont pas toujours un mauvais souvenir s y tant organis s une petite vie empreinte de frustrations d arrangements voire parfois de violence mais qui les a relativement mis l abri de leurs pulsions D Concernant la dur e des s jours Notons la lumi re des l ments chiffr s ci dessous que nous enregistrons une l g re progression du nombre de journ es r alis es et que nous accusons un taux d occupation qui compte tenu des charges de travail nonc es ci dessus et du contexte dont elles furent la fois le th tre mais galement la r sultante est plus qu honorable pour l quipe m dico sociale qui l a men au cours de l exercice 2009 2007 2008 2009 Nombre total des journ es d h bergement r alis es 7421 7573 7615 Dur e moyenne d h bergement en jours 179 112 139 Taux d occupation 72 35 73 24 75 96 Nombre de r sidants sortis entre le 1 et le 31 d cembre 48 50 33 dont au plus un mois 10 17 9 dont de 1 moins de 3 mois 13 8 10 dont de 3 moins de 6 mois 11 9 2 dont d
65. avoir t parl e clair e soupes e avec lui pr alablement l instauration de ces rencontres I REFLEXIONS GENERALES AU SUJET DE L ACTIVITE MENEE EN DIRECTION DES RESIDANTS En 2009 malgr un taux d occupation en hausse 83 69 nous enregistrons une l g re baisse de la file active des ATR qui passe de 24 personnes 2008 20 usagers 2009 N anmoins cette baisse s explique en partie par le rallongement notable de la dur e d h bergement 93 journ es en moyenne r alis es en 2009 Ce rallongement quivaut une dur e m diane de prise en charge contractuelle pour un r sidant dont le s jour initial est pr vu sur une p riode de six mois et t moigne d une dur e de s jour plus longue pour quelques r sidants Toutefois notons que suite aux difficult s ou faits marquants qui ont ponctu l activit en 2009 nous avons d proc der plusieurs exclusions d usagers en raison de consommations de produits stup fiants voire d alcool ainsi que pour l un d entre eux la suite de manifestations de violences verbales puis physiques en direction du personnel Ces comportements compulsifs ne sont pas uniquement imputables des s jours cours dont la pertinence de l orientation pourrait tre interrog e mais concernent des personnes dont le s jour fut relativement long voire ayant atteint le terme du contrat 1 an de pr sence sans que soient r solues les difficult s comportementales et le respe
66. but que de distancier notre pratique afin de mieux observer nos actions leur contenu et l ad quation ou pas avec la demande des usagers Etablir rapidement le constat de non compliance au cadre ou de m susage de produits licites ou illicites permet de limiter les complications durant les s jours voire d y mettre un terme et envisager avec eux une alternative de soins plus adapt e J r me LEFEVRE Educateur Sp cialis 55 5 PA soe Pour des raisons d anonymats le pr nom a t modifi 242 243 CENTRE D ACCUEIL ET D ACCOMPAGNEMENT A LA REDUCTION DES RISQUES DES USAGERS DE DROGUE 245 I ACTIVITE CLINIQUE LECTURE ET COMMENTAIRES A Tableau comparatif 2008 2009 des files actives B Nombre de passages ou contacts annuels 2008 2009 C Caract ristiques de la file active 1 R partition par sexe 2 Tranche d ge 3 Modalit s de consommation 4 Produits consomm s 5 Mise disposition de mat riel st rile II INTERVENTIONS EN MILIEUX FESTIFS A Travail en teuf 1 Consommations observ es 2 Modalit s de consommation B Travail de proximit en bars et bo tes de nuit III LES LIEUX D ACCUEIL FIXES A Le Relais de Montataire B L antenne de Beauvais IV EQUIPE MOBILE A Secteur de Pont Sainte Maxence 1 Usagers de drogue 2 Travailleuses du sexe B Secteur Compi gne Vignette clinique C Secteur Noyon Vignette clinique V LES TOTEMS
67. c tait en r alit Quelqu un a roul un p tard et ma m re a fum son premier joint 45 ans Mon p re n a pas essay mais a maintenant totalement accept le fait que je fume En lien pr visible avec ces observations l initiateur ad hoc peut aussi tre l un de ses propres enfants au moins adolescent et qui n en est lui m me pas son coup d essai Fouffie ibid rapporte que sa m re tait d abord terroris e par les fumettes de ses deux grandes filles Des discussions intellectuelles l initiative de ces derni res sont venues bout des r sistances de cette dame avec un r sultat qui a d pass de loin limitation ponctuelle elle a fini par comprendre et m me admettre voire appr cier que fumer un joint soit plut t sympa et m me agr able Pour ne rien faire comme tout le monde elle s est mise fumer la cigarette tr s tard il y a deux ans environ Pour ses 50 ans on lui a offert un norme p tard et depuis il arrive qu on fume ensemble quand le moment est propice et les petits couch s Des fois c est m me elle qui en r clame elle aime bien avoir un petit kit pour partir en vacances D autre part les effets du produit ne sont alors pas uniformes Caribou ibid relate Mon p re a fum son premier joint avec un de ses ouvriers 44 ans a lui a rien fait D autres parents qui s ouvrent de cette exp rience aupr s de leurs ados connai
68. ce gar on est tr s incertain compte tenu de sa difficult se soigner Pourtant son projet de reconstruction apr s sa sortie de prison tait de travailler et d assurer sa compagne une vie meilleure Pour ce gar on le traitement au centre d accueil vise l orienter le moment venu pour mieux se soigner vers une structure de type postcure La deuxi me situation concerne Mlle S g e de vingt six ans Elle a quitt le domicile familial l ge de quatorze ans pour commencer mener une vie d errance Issue d une fratrie de quatre enfants elle n a pas support le climat familial marqu par une consommation excessive d alcool qui instaurait des relations tr s conflictuelles Cette jeune femme peut se montrer tr s loquace et int ressante avec les autres mais d s qu il s agit de parler de ses difficult s elle se referme par peur de se d voiler On note chez elle une grande capacit a se prendre en charge En ce qui concerne son suivi au centre de soin elle s adapte facilement l organisation du service Elle a besoin d un 55 cadre contenant comme celui d une postcure afin de mettre en place une r elle d marche de soins Elle dit vouloir quitter Compi gne pour mieux prendre sa vie en main et se soigner Pour ces deux usagers plusieurs d marches ont t faites avec l quipe pour trouver un logement une postcure une formation r mun r e voire un emploi stable Jocelyn LIBRIN
69. ces l ves au sein 140 de l tablissement tant un cadre particulier Durant ces interventions nous avons pu travailler autour de la prise de parole la repr sentation de soi respect de la parole de l autre savoir expliquer et justifier ses opinions savoir faire passer un message savoir couter et entendre l opinion de l autre Travail tr s utile et difficile avec cette classe ou la confrontation syst matique est le mode de fonctionnement premier Au del de cet objectif disciplinaire le but rechercher de notre action tait de leur redonner confiance en eux en sachant assumer leur travail ce qu ils sont et avoir une meilleure estime d eux m mes Globalement le climat s est apais au fur et mesure des interventions La majorit des l ves prenant plus facilement la parole et pour certains osant se confronter aux autres en argumentant leurs dires Nous pouvons donc tre dans l ensemble satisfaits de ce travail M me s il ne r sout pas les probl mes de vie de cette classe il aura au moins eu le m rite de permettre une majorit de ces l ves de pouvoir s exprimer et tre entendus leur juste valeur Espace sant Ce temps propos en d but d ann e devait offrir la possibilit aux l ves du coll ge d investir un lieu o aborder toutes les questions qu ils se posent sur la sant aupr s d une personne ext rieure l tablissement scolaire et partir de ces rencontres d
70. cessaire de faire voluer cet outil pour mieux dynamiser la scansion du s jour d un usager De plus nombre de bilans tait sollicit parfois en dehors de la programmation institutionnelle contractualis e une fois par mois pour r pondre la demande de l quipe afin d organiser une confrontation sur un point de r glement propos de l attitude plus ou moins pulsionnelle d un usager et le cas ch ant pour prononcer une sanction Un autre axe ayant conduit recentrer la question des bilans a pour objet de permettre aux usagers de distinguer l int r t que repr sente pour eux cet outil en y apportant le sens que nous souhaitons en terme d expression des difficult s et permettre l mergence d une prise de conscience sur celles ci Il s est donc agi de distinguer cette instance de celles qui restent en vigueur si n cessit fait loi d instaurer des temps de reprises suite aux demandes de l quipe ducative sur les aspects r glementaires pr cit s rencontres exceptionnelles institu es par le chef de service pour r gler les manquements non compatibles avec le contrat d accueil et recadrer l accompagnement ducatif e Exp rimentation de rencontres familiales lors du s jour avec l accord des usagers Ces rencontres familiales actent le constat que de nombreux usagers admis au sein des ATR sont originaires soit de secteurs g ographies proches de Compi gne soit du d partement soit de la r gi
71. chir Alors quand mes parents parlent de mettre de l ordre dans mes id es Il voque la vie en famille A la maison chacun a son truc pour se distraire Ma m re et ma s ur brodent et confectionnent des cadres Je vous avoue que a me soulage car elles sont plut t fouineuses Ma m re a du mal tre seule Du coup elle trouve normal d tre sans arr t sur mon dos m me si elle pr tend que c est pour mon bien Elle entre dans ma chambre sans frapper et elle m interdit de mettre le verrou quand je suis dans la salle de bains sous pr texte qu on ne pourrait pas me secourir si je faisais un malaise Pourtant je ne me suis jamais vanoui Heureusement mon p re s en est aper u et lui a demand de se calmer Ma m re pleure facilement depuis que papy est mort d un cancer il y a deux ans Mes parents disent qu il se sentait si malheureux qu il a refus de lutter contre la maladie Je l aimais beaucoup Dans le catafalque j attendais qu il se r veille Tout a pour dire que j ai droit mon intimit Tant pis si a fait flipper ma m re A la limite a me gonfle qu elle craigne de me voir entre quatre planches C est d j assez p nible d tre entre quatre murs J acquiesce puis questionne Et avec ton p re a se passe comment Cyril s affaisse un peu C est l inverse de ma m re J aimerais beaucoup qu on passe du temps ensemble mais il a des mani res
72. communautaire a Les activit s de groupes th rapeutiques b Les actes c Couverture sociale d Les chantiers un support plus hebdomadaire que quotidien C Du soin corporel la prise en compte de soi a Les actes b Traitements de substitution M thadone file active des r sidants sous traitement Bupr norphine file active des r sidants sous traitement c Traitements m dicamenteux BZD ou autres d Etat de sant des r sidants D Une prise en compte de la dimension psychique des personnes et des groupes a Les actes II DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES A Files actives compar es 2007 2008 2009 B Proc dure de traitement des demandes d admission a Origine de la demande C Justice et placements ext rieurs a Mesures judiciaires 160 D Concernant la dur e des s jours a b Motifs de sortie des r sidants Nombre de projets de sortie pr par s avec les r sidants E Typologie des r sidants a b c d e P 8 h i R partition par sexe Moyenne d ge Tranches d ge Domicile des r sidants avant h bergement Origine principale des ressources Nombre d enfants Origine g ographique Situation professionnelle avant h bergement Statut matrimonial F Le comit de r sidants G Le fil rouge un accueil plus encadr des nouveaux arrivants H Typologie des addictions des r sidants a b c d e II LES ECRITS A B R par
73. consomm s par leurs enfants aspects effets Une fois renseign s les craintes apais es vient le temps du soutien qui vise les aider comprendre l adolescence et essayer de trouver ensemble des solutions permettant leurs enfants de sentir mieux C Liens de parent 2007 2008 2009 M res 79 68 51 P res 28 24 13 Beaux parents 6 2 3 Fr res Soeurs 1 5 2 Grands parents 2 3 3 Conjoints 0 3 5 Oncles Tantes 1 2 1 Autres 0 0 1 Total 117 107 79 Nous notons cette ann e une baisse de 26 de la venue des parents notamment celle des p res qui s l ve a 46 Par contre nous observons une augmentation progressive depuis 2 ans de l accueil des conjoints et plus sp cifiquement des conjointes Elles s interrogent sur le produit consomm par leur partenaire effets aspects mais surtout elles ont besoin d exprimer et d changer sur le changement de comportement de leurs amis compagnons lorsque ces derniers sont dans une d marche d abstinence 134 D Origine g ographique 2007 2008 2009 Originaires de la r gion 72 59 46 dont originaires du d partement 69 57 46 dont originaires de la ville d implantation du service 39 30 11 dont originaires de la Communaut de Communes de la ville nr nr 12 d implantation Hors r gion 0 3 0 Non renseign 52 48 37 Total 124 110 83 La majorit des parents accuei
74. correspondance avec leurs proches ceux qui ont aim il y a longtemps et qui rencontrent nouveau et diff remment le plaisir des mots ceux qui f ch s depuis l enfance d couvrent gr ce une approche ludique et impliquante un chemin qui bien que restant difficile contient suffisamment de sens pour l gitimer l effort et pour finir il y a ceux qui n y croyais pas et qui vont oser et se retrouver devant leur mots comme des enfants devant une terre nouvelle D roulement des ateliers Un rapport la consigne Chaque atelier se construit partir de jeux impliquant des consignes d criture la plus part du temps respect es L exp rimentation de la consigne facilitatrice de libert et d ouverture est v cue comme une exp rience nouvelle travers laquelle la contrainte est une ressource donnant un cadre tout en veillant l imagination Une prise de conscience et de confiance Oser crire s est mettre en jeu une certaine dose de courage ce qui sera possible gr ce un contexte hors jugement d tendu et convivial d dramatisant la situation Parfois l un d entre eux arrive triste ou pr occup ressentant une grande difficult se concentrer ou simplement tre pr sent Il arrive souvent que la situation volue et que l nergie du groupe permette une pr sence et d clenche un texte Quand la t te est trop vide ou trop pleine d autre chose La lecture des textes venant d tre produits est aussi l occasion d tre e
75. d age 2007 2008 2009 Filles 21 20 20 30 20 Gar ons 22 80 23 40 22 90 G n rale 22 50 22 90 22 30 des La moyenne d ge g n rale reste stable avec n anmoins un l ger rajeunissement des gar ons D Origine g ographique 2007 2008 2009 Originaires de la r gion 125 77 75 dont originaires du d partement 121 76 75 dont originaires de la ville d implantation du service 80 56 62 dont originaires de la Communaut de Communes de la ville 1 11 17 d implantation Non renseign 8l 73 93 Total 206 150 168 Depuis 2008 nous renseignons plus finement l origine g ographique du lieu de vie des personnes accueillies De ce fait les chiffres correspondant au d partement sont en baisse et appara t une augmentation constante des personnes originaires de la communaut de commune du Beauvaisis Depuis 3 ann es nous constatons en pourcentage une stagnation des nombres de personnes r sidentes dans la ville d implantation du service E Logement 2007 2008 2009 Ind pendant 28 31 36 Stable en famille 124 76 78 Stable monoparental nr nr nr Provisoire ou pr caire 32 7 22 SDF 0 0 0 H berg en institution a 17 9 Non renseign 17 19 23 Total 206 150 168 130 Jusqu pr sent nous ne renseignions pas litem stable monoparental Toutes les situations dans ce cas sont comp
76. d aide aupr s de professionnels constitue la moins fr quente des strat gies de sevrage utilis es par les fumeurs de cannabis qui sont en difficult prononc e avec ce produit Comme lont montr Boyd Tashkin et al 2004 partir d un chantillon de 65 fumeurs de cannabis adultes ge moyen 37 ans et d pendants consommation moyenne 3 7 joints par jour lorsque ces personnes d cident de remettre en question leur assu tude elles privil gient le changement d environnement trouver des amis qui ne consomment pas de cannabis ne plus aller dans les endroits o du cannabis est consomm ainsi que dans une mesure plus faible le soutien de la famille ou des amis ou d un groupe d entraide ibid Seuls 11 des sujets de cette tude ont utilis des strat gies soignantes ax es soit sur la relation recevoir des conseils voir un m decin soit sur la pharmacop e herbes m dicinales m dicaments sur ou sans prescription Dans tous les cas le d sir joliment exprim par Sissa 1997 de Remplacer ce grand D de drogue par de multiples plaisirs est le moteur du changement 1 Comparable la douce habitude que Freud voquait pour expliquer son addiction aux cigares bien d crite par Grimbert 1999 66 Ces observations sont en congruence avec celles que j ai faites 2000 2005 au sujet des jeunes adultes g s de 25 a 40 ans qui fument des joints Une plus gran
77. dans certaines institutions Les premiers volontaires parce qu il y en a eu ont du faire preuve de courage de t nacit et tre dot d un solide sens de la d rision pour faire front aux moqueries quotidiennes de leurs cong n res Ainsi donc est n l atelier de cr ation dans la d rision Au fil du temps le projet s est affin un int r t collectif merg et l atelier s est r v l tre un bon support pour mener bien une action ducative ayant pour Objectif g n ral La valorisation de l estime de soi En passant par des objectifs interm diaires tels que Faire d couvrir un savoir faire pour enrichir un savoir tre Eveiller et d velopper les capacit s et la personnalit Contribuer la stimulation des capacit s mentales et motrices Ouvrir la dimension cr ative Favoriser l autonomie Cr er une dynamique de groupe Favoriser l coute et l change Faire fonctionner son imaginaire Prendre du plaisir Cet atelier devait galement tre une opportunit de faire conna tre notre structure son fonctionnement et ses r sidants aupr s des habitants de Saint Martin le N ud qui s ils nous ont bien accept n en demeurent pas moins tr s ignorant de notre action Nous avons donc expos notre projet au comit des f tes qui nous a imm diatement propos a titre gracieux un emplacement sur le march de No l afin que nous puissions exposer et te
78. dans des comportements risqu s et de leur entourage la guidance psycho ducative et ses limites techniques le travail en r seau avec les institutions psychiatriques l accueil groupal de fumeurs de cannabis orient s par la justice l accueil groupal de parents confront s des difficult s persistantes avec leurs adolescents Ce cheminement a pour fil rouge une observation clinique encourageante la rencontre entre un psychologue et un adolescent suscite souvent une d flagration heureuse alors promotrice de changement de part et d autre et dont l effet maturatif l instar des mes bien n es selon la phrase c l bre de Corneille n attend point le nombre des ann es Hachet P 2009 Adolescence et risque Bruxelles Minist re de la Communaut fran aise coll Temps d Arr t 64 p Ce livret didactique a t r dig pour la Coordination de l Aide aux Victimes de maltraitance du Minist re belge de la Communaut Francaise qui associe l Administration g n rale de l enseignement et de la recherche scientifique la Direction g n rale de l aide la jeunesse et la Direction g n rale de la sant Il a t imprim 11 000 exemplaires et s adresse aux professionnels de l enfance et de l adolescence 122 Un premier chapitre insiste sur le fait que les prises de risques adolescentes ne se traduisent pas seulement par des comportements excessifs mais galement par des attitudes
79. dans le parc du domaine avec l ensemble des coll gues du SATO et quelques invit s dont un des anciens pr figurant l instauration prochaine d une rencontre annuelle des anciens r sidants et d un temps de travail avec les usagers du moment La participation aux olympiades de Slovaque et celle des jeux olympiques des exclus au Danemark furent galement des moments conviviaux et joyeux bas s sur un contrat de 38 Voir les textes joints 189 confiance avec les r sidants impliqu s soutenus et travaill s avec ceux rest s dans la communaut Deux visites d une cinquantaine de coll gues venant d Ath nes o les r sidants ont contribu l accueil et l accompagnement de ces stagiaires fut l occasion pour les usagers de transmettre le cadre de fonctionnement de la communaut de t moigner de leur parcours et de leurs difficult s Mais ces implications lointaines pr texte travailler les investissements de chacun dans le projet communautaire sont en cho aux mobilisations de proximit s telles la participation active des r sidants dans la commune de St Martin le N ud pour la distribution des sapins de no l l installation des bungalows et stands pour le march de no l ce sur pr s de trois semaines la participation l comus e local l aide l entretien des espaces verts de la commune notamment pour d barrasser les tailles de bois mond s par le personnel de la commune F Le comit
80. de cette participation et coupon journalistique joint en annexe Voir texte joint au rapport d activit 171 b Les actes 2007 2008 2009 Educateurs sp cialis s Techniques Animateurs 7421 nr 7200 Nombre d accompagnements r alis s l ext rieur du centre nr 1671 1852 dont activit s collectives organis es l ext rieur du centre nr 640 650 dont accompagnements des r sidants pour d marches ext rieures nr 1020 1200 dont autres pr cisez Sanitaire nr 1 2 o La dimension sociale et administrative des usagers notons que cette dimension a recours aux dispositifs sociaux de droit commun auxquels chacun doit pouvoir avoir acc s pour une clarification et le cas ch ant une aide l tablissement de ses droits sociaux Toutefois ces aspects rev tent au sein de la communaut th rapeutique une dimension certes personnelle et individuelle mais galement font appel aux ressources du groupe pour tre expos s labor s et soutenus Ces aspects sont travaill s au cours des diff rentes phases avec l aide des salari s qui les encadrent et font appels aux exp riences collectives de chacun c Couverture sociale 2009 R gime g n ral et compl mentaire 10 R gime g n ral sans compl mentaire 3 CMU avec compl mentaire 30 CMU sans compl mentaire 7 Sans couverture sociale 2 Aide M dicale Etat 3 Non renseign
81. demand de sortir du programme 3 soit I personne d c d e 3 soit I personne exclue d finitivement de nos services pour actes de violence envers des membres de l quipe en l occurrence r p t s b Bupr norphine hors file active p nitentiaire 2007 2008 2009 Nombre de femmes 11 amp 9 Nombre d hommes 46 61 63 Nouveaux patients 17 23 20 Nombre de relais 1 Nombre de patients d livr s en pharmacie de ville 72 Nombre de patients sortis du programme dont devenus abstinents dont de leur propre initiative dont l initiative de l quipe pour m susage dont orient s sous prescription m thadone dont exclusion violence dont incarc ration NISISISININIS Nous enregistrons un taux de croissance de 4 28 de la file active est compos e de nouveaux patients 36 des personnes sous traitement sont sorties du programme au cours de l ann e dont 85 de leur propre initiative 8 sont devenus abstinents 8 ont t incarc r s Tous les patients suivis au centre qui b n ficient d un traitement de substitution la bupr norphine ont leur d livrance en pharmacie de ville N anmoins dans certaines situations pr caires nous organisons en lien avec le dispositif Permanence d Acc s aux Soins de Sant PASS de l h pital g n ral de Creil une d livrance de
82. des petits repas en plus des autres services de la boutique mat riel d injection laverie douche aide administratives qui existent encore tait offerte aux usagers Au fil des ann es la file active du relais a progressivement baiss ainsi que le nombre de passages journaliers Plusieurs hypoth ses de notre point de vue pourraient expliquer cette diminution Tout d abord l important travail effectu par l quipe depuis plus de 15 ans a permis de nombreux usagers de r fl chir des solutions par l acc s aux soins l h bergement le sevrage C est aussi une mission du CAARUD que de faire merger les demandes de soins chez les usagers rencontr s A ce jour bon nombre d usagers du relais sont suivis au Centre de Soins prise en charge souvent accompagn e d un traitement de substitution dont on a pu observer pour certains les effets d int gration sociale voir tude rapport e dans le bilan d activit 2005 D autres usagers sont sortis de leurs d pendance ont d m nag sont d c d s Nous recevons r guli rement des visites des appels ou des courriers d anciens usagers qui continuent d entretenir un lien avec l quipe qui les a soutenus souvent pendant des ann es En 15 ans le profil des consommateurs a chang Ceci explique d ailleurs en partie la difficult de renouvellement de la file active En effet aujourd hui les jeunes usagers pr caris s sont de plus en plus nombreu
83. drogues L ouverture d une antenne du CAARUD Beauvais La poursuite des actions sp cifiques vers les milieux festifs L initiation d un travail vers certains lieux de prostitution gt Du soin et de la r insertion avec La formalisation de lien de travail dans le cadre de convention avec diff rents partenaires de nos centres de soin qu ils soient du champ sanitaire comme les CHG de Clermont et de Creil qu ils interviennent dans le domaine de l urgence sociale comme les Compagnons du Marais ou encore avec les SPIP de l Oise dans le cadre du placement ext rieur Le d veloppement d initiatives originales de la communaut th rapeutique de Flambermont telle que la pr sence active l organisation du March de No l de Saint Martin le N ud la participation une rencontre sportive organis e en Slovaquie ainsi que celle aux Olympiades des Exclus au Danemark o il faut le souligner l un de nos r sidants a obtenu une m daille de bronze aux 100 m tres Une r flexion sur la mise en place d un programme seuil bas d acc s la m thadone sur l ensemble des trois Unit s de Soins en Ambulatoire Il faut bien videmment mentionner les projets sur lesquels nous travaillons depuis de nombreux mois pour ne pas dire des ann es l extension des locaux de notre communaut th rapeutique de Flambermont qui sont pratiquement termin s et qui seront inaugur s au printemps prochain la cr ation
84. elle am ne dans le groupe une certaine s r nit voire normalit 19 G Logement 2007 2008 2009 Ind pendant 97 105 111 Stable en famille 85 83 102 Provisoire ou pr caire 76 83 74 SDF 3 Etablissement p nitentiaire 114 104 88 Non renseign 3 7 9 71 des usagers du service hors file active p nitentiaire ont un logement dont 37 de mani re ind pendante et 34 qui r sident en famille 25 vivent une situation d h bergement provisoire et pr caire 1 sont sans domicile fixe 23 de la file active globale est constitu e de d tenus incarc r s au centre p nitentiaire de Liancourt Leur situation par rapport au logement avant leur incarc ration tait 2009 Ind pendant 37 Stable en famille 37 Provisoire ou pr caire 6 Sans domicile fixe 5 Non renseign 3 H Situation professionnelle 2007 2008 2009 Ont un emploi 12 121 135 dont CDI 65 71 77 dont CDD ou stage r mun r 54 46 56 dont travailleur ind pendant 2 4 2 Autres 140 157 164 Hors file active p nitentiaire 45 de la file active globale est constitu e de personnes qui occupent un emploi dont 57 en CDI 41 en CDD ou stage r mun r 1 sont des travailleurs ind pendants 53 des personnes suivies 47 dans le cadre d une d tention avaient un travail avant leur incarc ration 20 I
85. entreprises professionnelles li es leurs obligations de r sultat avec des groupes d usagers dont le cadre de prise en charge et d accompagnement int gre d autres imp ratifs centr s sur le parcours de soin des personnes et non sur leur rendement N anmoins cette mulation si complexe soit elle parfois dans la gestion quotidienne a t pour les usagers source d une reconnaissance de leur capacit personnelle et collective y compris par les entreprises elles m mes ce qui a permis certains usagers d exp rimenter grandeur nature des possibilit s de choix d orientation pouvant leur servir d armature quant leur d sir de vivre une vie hors de l addiction Enfin gr ce l excellent partenariat engag depuis de nombreuses ann es avec la commune de St Martin le N ud le SATO Picardie a lou la municipalit une maison situ e au centre du bourg en proximit des locaux de l cole primaire Cette location est effectu e dans l objectif de permettre de maintenir l offre d accueil un niveau acceptable durant les travaux et contribue ainsi la mesure des possibilit s et du sens accord aux parcours individuels et collectifs des usagers la tenue du taux d occupation de la communaut th rapeutique Notons toutefois que cet objectif n a v ritablement t op rationnel qu partir de juin 2009 du fait de travaux cons quents r alis s en grande partie par la commune de St Martin
86. envies de prise de stup fiants canalise plus facilement ses pulsions Cela renvoi galement la difficult qu un grand nombre d entre eux a envisager une insertion sociale et culturelle qui puisse tre un support fort pour faire face la solitude souvent source d incitation la rechute 225 Il est aussi int ressant d observer que ces difficult s dont t moignent les r sidants lorsqu ils ne respectent pas le contrat d accueil rev tent de multiples aspects comme e un manque de motivation participer aux activit s obligatoires propos es lorsqu il n est pas mobilis par une activit professionnelle e une prise de traitement non r gul e par l usager voire un traitement d tourn ou des consommations illicites ou licites e une difficult changer avec l quipe sur les probl mes financiers e une difficult s inscrire rapidement dans les agences int rimaires pour tre en mesure de se voir proposer du travail e une incapacit investir et entretenir son appartement ou les espaces de vie collective sur la structure d h bergement semi collective de 3 places rue de l estacade Au cours de cet exercice 2009 l quipe s est trouv e en difficult pour faire face certains r sidants et pour rendre compte de l tat des appartements de ces derniers La visite domicile doit cependant rester l un des vecteurs le plus usit pour les usagers qui b n ficient d un apparte
87. es il est vrai elles laissent le froid passer mais voudrais je qu elles le fussent davantage Pas sir elles me laissent aussi entendre les bruissements de la vie de la Communaut bruits des outils et des machines sur les chantiers appels lanc s ceux des r sidents qui ne s y trouvent gu re sur les chantiers t as pas vu Untel et le ballet des ducateurs la recherche du pr nomm Untel ou des clefs ou bien encore les pas d un des cuisiniers qui vient ouvrir la r serve ch teau en chantonnant pour en extraire les pr cieuses denr es qui serviront la pr paration du repas le moteur du v hicule d un veilleur de nuit qui repart celui de la voiture de Jacques qui arrive moins que ce ne soit Jean Pierre Les premiers ont leurs heures ce dernier n en a pas Eclats de voix parfois des rires parfois le ton qui monte et des menaces ou des injures qui fusent Je repense aux travaux d Edith Lecourt une de celles et ceux qui m ont transmis une part de leur connaissance des th ories et de la clinique des groupes sur ce th me d couvrir sa riche et pr cise Introduction l analyse de groupe 2008 et qui a ax ses recherches entre autres sur le sonore dans les groupes 2007 Je le constate tous les jours depuis les fen tres de mon bureau Flambermont ou lorsque j arrive dans l enceinte de l institution le bruissement du groupe si on est son cout
88. est suivie par Mr FAEDY ducateur sportif Elle fait appel la responsabilit d un usager qui en assure la frappe en effectue les mises jour et reprend une partie des comptes rendus de r unions concernant les diff rents aspects du programme communautaire de la CT o La gestion des r unions de la communaut R unions du lundi e Groupe de phase I anim par Mmes BASTARD VERGNIAUD et Mr FOURNIVAL e Groupe de phase II encadr par Mme FRAN OIS Mr FAEDY Mr BRUNER e Groupe de phase II en charge de Mmes COULOMBES et MOUEDEB e Groupe des nouveaux arrivants anim par Mme Barbara LOYER psychologue R union du mardi concernant l ensemble de la communaut anim e par la direction Mme CROSNIER Pascale chef de service et Mr FORZY Jacques directeur en pr sence de membres de l quipe ducative et de la psychologue Elle fait suite a la r union d quipe qui se tient en deux temps sur la journ e et comprend une partie m dicale laquelle assistent le m decin et l infirmi re Lors de la r union qui se tient avec les usagers les temps forts qui scandent le s jour d un usager sont abord s arriv passage de phase d part ainsi que toutes informations concernant le fonctionnement Elle permet d changer galement sur un th me posant parfois probl me soit au groupe soit quelques uns dans le but d uvrer pour le b n fice d un seul ou de l ensemble R union du mercredi
89. et itin rante selon la formulation bienvenue d un stagiaire ducateur sp cialis J ai envisag de rassembler des questions souvent pos es lors des rencontres par exemple les effets et cons quences des produits l adolescence le positionnement par rapport la loi et d en faire des objets de recherche sous une forme d terminer ensemble Est aussi en instance la proposition d un groupe de travail sur les groupes de paroles Les id es ne manquent pas les ressources humaines moins encore On en trouvera une illustration dans le document joint en annexe r dig par la chef de travaux du lyc e St Vincent de Paul et que nous reproduisons avec son autorisation Projet Regards port s sur les l ves Lieu Lyc e St Vincent de Paul Sbld du G n ral de Gaulle 60000 Beauvais Le Vendredi 20 f vrier 2009 de 13h00 16h30 Public Tous les membres de la Communaut Educative Nombre de personnes 50 personnes Intervenants Professionnels du r seau d aide au montage de projets de pr vention du Beauvaisis Probl matique 150 Comment rester en phase avec les adolescents du lyc e Objectifs Se mobiliser pour les l ves c est dire Privil gier un moment d changes entre tous les membres de la communaut ducative encadrant les l ves Susciter un questionnement sur le regard port sur les l ves Partager avec des professionnels de l coute des jeunes Contenu le
90. gard pour moi cette association Ce n tait pas la peine d en rajouter 7 Par une transformation de la souffrance psychique d ni e en souffrance physique r elle c est dire la diff rence du fantasme hyst rique objectivable sur le plan organique De fait l atteinte somatique r cente du p re de l adolescent me para t exprimer sous une forme d m taphoris e et rebours le fait qu il soit tomb de haut suite l entorse s v re de son fils vis vis de la loi 117 probl me l homme sans visage c est le nom que j ai donn mon personnage prend le relais Il appara t et dispara t ni vu ni connu C est un type sans ge qui porte un grand manteau Il a un trou noir la place du visage Il limine ceux qui lui cherchent des noises Il n a aucune mission et ne travaille pour personne Il se d barrasse des nuisibles qu il croise c est tout Il n a pas d amis mais a lui convient Il ne sait rien au sujet de sa famille mais a ne le perturbe pas Je lui fais remarquer que de nombreux h ros de bande dessin e ne connaissent pas leurs origines et la diff rence de son personnage que cette information manquante pilote souvent leur trajectoire la mani re d un moteur plus ou moins occulte 3 et pour le meilleur comme pour le pire Il grimace Ce n est pas mon truc L gt homme sans visage n a pas le temps de se poser des questions et il n
91. h bergement ext rieur comme en t moigne l argumentaire du contrat d h bergement pr cit Ainsi pour l ensemble de l quipe m dico sociale de la CT de Flambermont une partie de l enjeu sur cet exercice 2009 a consist maintenir un taux d activit au plus pr s des possibilit s effectives d accueil des usagers dans des conditions h teli res acceptables Par ailleurs tout en confortant son appropriation continue du projet communautaire les professionnels se sont confront s de nombreux ateliers et chantiers ainsi qu de nombreuses difficult s souvent inh rentes la probl matique d addiction des personnes h berg es mais aussi parfois li es la situation du personnel maladie d part prise de fonction r cente impr paration uvrer dans une dynamique communautaire difficult s qu il s est agi d assumer sereinement tout en soutenant l ensemble des professionnels et les actions ducatives entreprises au cours de cet exercice 2009 En effet d j esquiss ci dessus dans l introduction g n rale et se situant pleinement dans le cadre du projet de la communaut th rapeutique de Flambermont qui renvoie l implication de l ensemble de l quipe m dico sociale pour en asseoir la concr tisation dans la veine du projet institutionnel nous pensons qu il n est pas inutile pr alablement au commentaire des chiffres statistiques de l activit 2009 de rappeler l tendue des ac
92. institutionnel pos en est une mais aussi les difficult s pour l quipe de recadrer certains usagers dont le s jour ne correspond pas ou plus aux objectifs fix s avec une r sultante parfois violente la difficult pour certains de prendre conscience de la dur e limit e de prise en charge aux ATR et qui se retrouve confront l urgence d une fin de s jour trop vite arriv e Ou encore l inertie dont certains usagers peuvent faire preuve et ce malgr les tentatives de l quipe pour les mettre en mouvement La mani re dont ces fins de prise en charge se sont op r es et ce qu elles ont suscit es comme questionnement et comme difficult s parfois douloureuses nous a amen interroger nos proc dures de travail et d accompagnements Ce rapport d activit est la possibilit de mettre en exergue le recueil d l ments d exercice 240 collect s durant l ann e et d en faire ce qui sera nous le souhaitons l ossature d un travail a venir 54 Pierre Pour illustrer nos propos il semble int ressant de pr senter quelques fragments du parcours de Pierre aux ATR Orient par une structure situ e en R gion Parisienne Pierre est accueilli aux ATR avec le projet de rompre avec une vie d di e aider ceux qui comme lui une autre poque sont consommateurs actifs presque 54 ans et toujours en situation pr caire tant au niveau du logement que de ses diff rents droits il sou
93. it de celles ci Les murs portes et fen tres de Flambermont l enceinte comment ne pas penser ici l enveloppe maternelle de la structure comme la peau et son correspondant psychique conceptualis par Didier Anzieu 1985 sous le nom de Moi peau Les limites corporelles et psychiques du sujet voil ce que le processus de soin de la Communaut Th rapeutique se propose de r interroger et de remanier ambitieuse exp rience mais 6 combien passionnante Contrainte Contrainte et soin cette articulation question est tr s souvent im pos e sous diverses formes aux b n ficiaires comme aux professionnels du soin Cette dimension est clairement pr sente lorsqu elle s accompagne d une d cision de justice via un placement ext rieur mais elle l est galement quelle que soit la situation du r sident au travers de son adh sion au projet de soin de la structure et son engagement en respecter le fonctionnement et le r glement Dans les groupes de parole cette th matique est tr s pr sente en d but de prise en charge au travers d une plainte et de revendications face un r glement v cu comme contraignant et frustrant voire invalidant infantilisant Ne plus disposer de son argent confier ses papiers l quipe ducative devoir s en remettre celle ci pour engager telle ou telle d marche administrative et surtout accepter la p riode initiale de rupture avec l environnement d or
94. jeune talent naissait Une particularit m avait frapp adepte de la ligne noire d abord au crayon puis au feutre fin qui l aidait d limiter les tres et les choses avec nettet d autant plus qu il campait des situations tr s dynamiques l adolescent n utilisait qu une couleur au feutre le rouge et toujours pour figurer du sang que son belliqueux personnage faisait jaillir en abondance Je pointe cette singularit puis je risque On voit bien comme dit l expression de quel bois se chauffe votre personnage d faut d ailleurs de discerner les traits de son visage et on peut voir quel sang coule dans les veines de ses adversaires Cyril reste perplexe Il para t absent Il murmure ensuite A propos de sang ma s ur est en train de partir en vrille Elle s est scarifi e plusieurs fois avec un compas Ma m re l a gifl e puis a clat en sanglots Mon p re tait crisp et m a dit Va dans ta chambre Ce ne sont pas tes oignons Ma s ur m a fait pas mal de vacheries mais maintenant je suis inquiet pour elle Mes parents vont l emmener voir un psychiatre Elle dit qu elle ne voulait pas se suicider A quoi a rime J interviens Deux id es me viennent l esprit mais tu peux ne pas tre 3 Cette qu te identitaire est soit inconsciente comme chez Rahman soit consciente comme chez XIII Outre mon livre op cit sur le fils de Craon j ai consacr deux ch
95. jeux de camouflage st 42 yrs i 7 5 7 N vrose de contrainte anciennement d nomm e n vrose obsessionnelle 43 gt ve D D Tr s souvent l quipe assiste un moment ou un autre du s jour cette p riode d auto accusation de reproches que s adresse un r sident Je n en prends conscience que maintenant j ai menti trahi vol ma famille Je leur en ai fait voir de toutes les couleurs De toutes les couleurs l image du cam l on l art du camouflage ou comment s effacer tout en se parant de milles couleurs Bien souvent le toxicomane rev t un habillage maquillage qui lui permet de ne pas exposer son Moi au risque d une nouvelle blessure narcissique 197 Evitement d une confrontation douloureuse avec la r alit tandis que par ailleurs lorsqu il s agit de parler de soi les consommations sont souvent brandies avec un soup on de fiert On peut dire que j ai commenc vraiment tr s t t en gros je touche a tout Pr cocit et diversit des consommations quantit s et m langes exp riment s et nombre d overdoses provoqu es le palmar s de chacun est souvent mis en avant Et tous comparent fascin s autant admiratifs que terrifi s les exploits de l un ou l autre Moi je m langeais h ro et subu tas d j fait une OD toi ouais j ai m me fait trois TS Paradoxe Sans doute pas car ces deu
96. l usager qui est dans cette demande un change car ce geste n a rien d anodin En op rant de cette fa on cela permet d avoir un regard sur les pratiques des usagers et d en discuter en quipe afin d essayer de coordonner nos interventions Ainsi coll gialement nous allons d cider de strat gies d intervention et d accompagnement concernant l usager sous traitement m thadone mais aussi encore consommateur par voie intra veineuse Toute la pertinence de notre intervention se situe ici C est ce pourquoi malgr la complexit de l exercice les deux casquettes que nous pouvons porter parfois soins et r duction des risques il semble indispensable de ne pas faire la politique de l autruche et de se confronter a la r alit afin d tre le plus efficient dans nos diff rents accompagnements Comme nous l avions indiqu au d but de ce propos pas de mode d emploi ni de solutions toute pr tes mais du temps de l coute de l change avec l usager et en quipe afin de tenter de coordonner nos actions aupr s de la personne Je terminerai donc mon propos en soulignant l importance du travail de partenariat C est dans la collaboration entre le m decin les infirmi res les ducateurs l assistante sociale le psychologue le chef de service mais aussi avec les partenaires ext rieurs que sont les m decins de ville les pharmaciens l h pital les travailleur
97. le maintien ou le d veloppement de l accueil de stagiaires au sein de leurs tablissements pour des raisons essentiellement centr es semble t il sur l aspect budg taire qu induit cette nouvelle obligation 166 r pondre efficacement aux besoins et aux attentes de formation des futurs professionnels et puissent leur permettent d assumer sereinement les probl matiques psychiques individuelles lourdes que les usagers subissent qu il leur faut approcher d couvrir puis apprendre accompagner voire r soudre Ces futurs professionnels doivent galement apprendre tenir en main cette gestion du fonctionnement courant et apprendre jouer de cette complexit pour l exp rimenter et se l approprier afin de pouvoir en faire usage ult rieurement Cette dimension que recouvre le fonctionnement courant de la communaut th rapeutique de Flambermont mobilise galement la participation active des usagers travers le d veloppement des multiples activit s vis es communautaires mais n anmoins soignantes De par l implication individuelle et groupale que g n re cette dimension elle constitue l un des facteurs essentiels de la prise en charge qui est offerte l investissement des usagers Le fonctionnement courant est un puissant facilitateur de la responsabilisation individuelle Chacun de mani re mesur e et progressive son rythme doit pouvoir engager puis travailler au sein des groupes
98. les f tes est tr s b n fique tout d abord d un point de vue financier gr ce aux jours f ri s mais galement de par l ambiance qui r gne dans son couple moins je suis la maison et mieux a va En effet il exprime la difficult de rester chez lui de s occuper Il parle galement du traitement de substitution des rechutes qu il a connues qui pour lui constituent un chec 31 J ai trouv ce moment tr s int ressant dans le sens o il est assez rare de voir Enzo rester un peu plus longtemps au sein du CSST et se confier sur sa vie personnelle sur ses consommations Il est vrai que la pr sence de Sulyvan a particip au fait que Enzo reste puisqu ils se connaissent tr s bien et passent du temps ensemble l ext rieur L arriv e de Mathieu a galement permis des changes du fait qu il connaissait galement Sulyvan et Enzo et que cela faisait quelque temp qu ils ne s taient pas rencontr s Lorsque Pierre arrive les autres patients sont d j partis L activit permet d aborder avec lui diff rents sujets Il se rem more les cr pes qu il faisait lorsqu il tait enfant avec son grand p re Puis nous parlons de cuisine notamment de la fa on de cuisiner les ufs poch s Pierre se propose m me d apporter le mat riel et de me montrer comment proc der Il parle galement des bons moments qu il a pass la veille avec un ami qui il a rendu visite dans un squat On avait rien mais on a bien rigol
99. les pieds dans des endroits o l on ne se d place pas spontan ment et naturellement On peut faire avec le r seau ce que l on ne pourrait pas faire seul Compte tenu du turn over important Beauvais en tant que professionnel nouveau dans le secteur le r seau est quelque chose qui facilite le contact 146 Nous sommes devenus un groupe de personnes Nous avons tout un potentiel autour de valeurs communes Les changes l int rieur du r seau font leur chemin et on int gre les questionnements des autres Dans le r seau on a aussi le temps de d velopper certains aspects des probl matiques En fait ce qui nous importe ce que nous cherchons plut t que des r ponses c est soulever des hypoth ses Ce qui est bien c est qu chaque demande chaque souhait correspond un projet unique en ad quation avec la structure et son public avec les caract ristiques des personnes Des pistes peuvent tre reprises mais c est en changeant en partageant que se tisse le projet Il y a une fluidit des relations dans le groupe On peut prendre le temps de penser les choses par tapes Il y a un retour tr s positif sur un cadre un espace o l on peut se poser et prendre du recul par rapport ce que l on fait Et ce n est pas souvent que cela peut se faire On peut envisager d autres mani res de faire des projets de pr vention de faire quelque chose qui dure Le travail en partenari
100. local accueillant des toxicomanes Malgr le fait que nous n accueillons plus autant d usagers qu en 1998 bien que nous ayons enregistr cette ann e 1037 passages et 64 personnes en file active l importance du lieu d accueil est consid rer Cela reste un vrai point de chute pour certains usagers qui continuent vivre des situations compliqu es logement sant solitude et qui ont besoin d un endroit o se poser souffler un peu autour d un caf d une conversation Les d marches administratives les services tels que la laverie et les douches n cessitent un local Certes le travail de rue nous permet de rencontrer plus de personnes mais nous ne pouvons pas les accompagner comme au relais C est pour cela que sur proposition de la ville de Montataire nous allons changer de local Nous resterons dans la ville et disposerons d un plus grand espace d accueil ainsi que d un jardinet priv Notre travail sera donc de r ussir ramener dans ce lieu les personnes rencontr es dans la rue et qui auraient besoin de ces services Voir en annexe vignette clinique qui illustre le propos B L antenne de Beauvais Durant l ann e 2009 l quipe du CAARUD a commenc un travail d investigation sur les quartiers et le centre ville de Beauvais afin d aller la rencontre de toxicomane tant dans une consommation active de stup fiants Ceux ci peuvent aussi tre accueillis dans notre local situ pr
101. logement autonome Incarc ration Cela interroge galement sur le lien du service ATR avec les instituions pourvoyeuses et en particulier celles de nos propres services puisque 5 personnes retournent dans leur r gion d origine et retrouvent leur famille comme soutien a leur d part de la structure et que la plupart des demandes manent pour au mois 10 d entre elles des CSST de Creil et de Beauvais et qu elles repr sentent pr s des 4 des personnes recues r pertori es sur la r gion picarde par l quipe ducative c Origine g ographique 2007 2008 2009 Originaires de la r gion 0 2 2 Originaires du d partement 6 15 13 En provenance d autres r gions 7 7 5 En effet si nous notons bien l analyse de ces chiffres qu en 2009 la plupart des usagers sont originaires de la r gion ou du d partement cette dimension renforce le questionnement du travail partenarial et ses liens entre nos partenaires et notre service d ATR en particulier avec les services situ s proximit Les usagers sortent du dispositif ATR de Compi gne en prenant appui pour l un d entre eux sur un service sanitaire et social 2 usagers font appel une structure pour h bergement du type maison relais dans un registre g ographique de proximit Compi gne Noyon Notons galement que l quipe ducative indique 6 sorties autonomes qui correspondent en fait aux exclusions situation o nous
102. ment non n gligeable est repr sent par le manque de connaissance des diff rents services hospitaliers quant la possibilit d avoir recours un r f rent en toxicologie pour les patients en 41 particulier lors de leur hospitalisation Rem dier cette situation permettrait sans aucun doute d assurer un Suivi plus pr cis de certains patients La tranche d ge des 20 39 ans repr sente 67 de la file active soit les 2 3 Pour les 17 patients 23 de la F A vus au cours de leur hospitalisation les consultations ont eu lieu la demande de SAU pour 3 d entre eux 18 des patients hospitalis s HEG pour 10 d entre eux 59 des patients hospitalis s 5 pour 2 12 des patients hospitalis s Cardiologie pour 2 12 des patients hospitalis s Hors SAU donti les demandes ont t nettement inf rieures celles de 2008 on note aussi une diminution d appels des diff rents autres services Probl me d information Les 56 patients vus en consultations externes repr sentent 77 de la file active L origine est vari e mais une pr dominance constante est not e quant l adressage par le CSST de Creil 55 FA Ce qui confirme une nouvelle fois l efficacit de la collaboration de cette structure avec l h pital o les actes techniques sont pr dominants l accompagnement pluridisciplinaire tant assur par le SATO o sont effectu es la plupart des initialisations et des suivis de traiteme
103. mode de vie Dans ce contexte lorsqu une limite est pos e c est par les enfants qui refusent soit de fumer leur tour ou et avec leurs parents soit d en procurer ces derniers Caribou explique Deux fois en rigolant mes parents m en ont m me propos Je devais avoir 17 ans J ai dit non C taient mes parents ibid Pour ce jeune ce moment l le cannabis tait accept et exp riment mais loin d tre une pratique adopt e ibid Cet adolescent rapporte galement Ma m re a voulu que je lui fasse essayer mais j ai refus ne voulant pas devenir le fournisseur attitr de la famille au cas o ibid Enfin qu ils soient exp rimentateurs ou usagers r guliers de cannabis les adultes de plus de quarante ans qui ne dissimulent pas cette consommation vis vis de leurs grands enfants exigent que ce fait ne soit pas divulgu l ext rieur de la cellule familiale Swan se souvient Mon p re a fum son premier p tard 48 ans J en avais 14 Un 69 matin en vacances scolaires il m a r veill e juste pour me dire a c tait un secret que Je devais garder ibid Slinee pr cise que ses parents fumeurs assidus de b dos l ont somm e de ne pas en parler l cole car ce n est pas grave mais pas autoris ibid La possibilit d un nous familial agglom r autour de ses propres lois versus la soci t
104. moins de mal croire aux extraterrestres Comme on l a entendu dans une pub grand m re sait faire un bon caf OK mais si on disait qu elle sait faire un bon tarp p tard en verlan a serait carr ment mytho Ce constat vaut aussi pour la culture arabo musulmane o le cannabis est pourtant produit et consomm depuis des si cles par des adultes au point que la diffusion et la force symbolique de ce produit y sont parfois compar es celle du vin dans la culture occidentale Certes comme Nerval 1851 le rappelle dans le r cit de son voyage en Orient le chef des Haschaschins cette secte isma lite de coupe jarrets qui donna naissance au mot assassin dans notre langue et dont les membres faisaient un usage excessif de haschisch tait surnomm le Vieux de la Montagne par ses coreligionnaires cet homme un peu l gendaire que Marco Polo fut le premier voyageur occidental voquer v cut au 12 me si cle et choisissait ses compagnons d armes parmi les adolescents L poque actuelle est l avenant les cing patients gyptiens d pendants du cannabis dont Sami Ali 1971 a pr sent l observation d taill e dans une tude anthropologique et psychanalytique de r f rence sont g s de 24 40 ans trois d entre eux ont trente ans Le d sint r t des plus de 60 ans pour le cannabis hypoth ses Les tudes pr cit es d montrent l envi que les personnes
105. nous savons tous que l information th orique et directe aupr s des jeunes n est pas la meilleure p dagogie pour aborder la pr vention au sens large 3 Coordination du travail r alis N cessit d une articulation entre les membres du r seau dans le montage de projet et la personne qui sollicite le r seau l architecte du projet Des temps de r flexion de questionnement d changes sont indispensables pour d finir les orientations du projet Il n y a pas de projet cl en mains mais un projet personnalis Un travail en amont est donc indispensable entre le coordinateur et l architecte du projet Le coordinateur est le lien entre les diff rents partenaires professionnels et nous il coute formule questionne accompagne le travail du groupe interlocuteur privil gi de l architecte Selon les besoins formul s par l architecte ou valu s par le coordinateur en fonction de l avanc e du projet il sollicite un ou des membres du r seau pour apporter leur v cu Ces rencontrent permettent appr hender diff remment les situations rencontr es que de richesses partag es au cours de ces semaines 155 156 157 Structures d h bergement du SATO Picardie La Communaut th rapeutique de Flambermont Les Appartements th rapeutiques relais INTRODUCTION Jacques FORZY Afin de r pondre au besoin d accueil des personnes d pourvues de domicile pour lesquelles l tat de sant ne justif
106. offrir galement un espace individuel lorsque les situations l exigeaient L ouverture du lieu tait de deux heures tous les quinze jours sur le temps du midi afin de pouvoir rencontrer les l ves de tous les niveaux Nous avons lanc l exp rience et tr s vite nous sommes aper us que les l ves ne s int ressaient pas cet espace En concertation avec la principale du coll ge et de l assistante sociale nous avons recherch le mode le plus ad quat pour faire conna tre l existence de cet espace Mais chaque fois qu ensemble nous avancions une formule et en particulier nous nous appuyions sur d autres professionnels investis aupr s des l ves CPE ou l animateur de la radio interne ces professionnels quittaient l tablissement ou taient absents pour une longue p riode Au final l espace n a pas t investi par les l ves Il n en reste pas moins qu une action de ce type semble int resser les professionnels de l tablissement La forme d intervention le moment choisi l information faite aux l ves et une plus grande implication de leur part tant la vie du projet qu a sa construction sont des perspectives sur lesquelles il faudrait retravailler d avantage De m me et cela est vrai pour tous les projets le porteur ne peut pas tre une personne ext rieure l tablissement Nous pouvons proposer soutenir intervenir mais difficilement faire la place B Le Conseil G n ral L
107. partages avec l ext rieur Pour conna tre la suite de cette saga Rendez vous l ann e prochaine GG Les premi res fois j imaginais des choses faciles faire et pas du tout solides Plus le temps passe plus je comprends que ce n est pas le cas En ayant une rigueur dans la coupe du carton ainsi que dans la construction des renforts on peut arriver des choses solides et belles Ce qui est vraiment sympas c est que la fabrication peut aller au gr de son imagination Au fur et mesure on arrive construire de belles choses bien finies J ai trouv beaucoup d int r t dans cet atelier retrouver la patience que j avais un peu perdu le plaisir de construire apprendre quelque chose que je ne connaissais pas F7 Je nimaginais pas ce que l on pouvait faire avec du carton de r cup ration Cela m a appris la patience pour cr er des meubles et autres objets Je me doutais que ce ne serai pas facile mais tout s apprend c est l int r t que j ai trouv dans cet atelier ainsi que de r aliser du concret Ca a t tr s int ressant et cela m a apport un peu plus de confiance en moi G En ce qui me concerne je n y croyais pas Faire des meubles en carton c est du d lire et en plus destin s la vente Je m oppose la mise en place de cet atelier lors d une r union Ensuite pouss par l quipe j accepte sans trop y croire d y participer J essaye le trac la coupe l
108. perdu son p re durant l adolescence il a manqu d un rep re paternel et d une autorit De plus c est le seul enfant de la fratrie qui porte un pr nom fran ais d autant plus que chez lui sa famille l appelait par un pr nom arabe ce qui devait tre tr s d stabilisant pour lui Cela a d certainement compliquer la construction de son identit et l expression de sa propre personnalit D autant plus qu il para t y avoir beaucoup de flou autour de ses origines et racines ce qui ne favorise pas un bon d veloppement identitaire Didier peut avoir de nombreuse phases d pressives o il peut prendre beaucoup de cachets type lexomil et boire norm ment en plus de sa d pendance la drogue Dans ces moments il peut tre totalement d sinhib jusqu ne plus se souvenir des comportements qu il a pu avoir envers autrui En effet il peut se montrer lourd insistant voire m me 264 dans la s duction quand il se trouve dans cet tat G n ralement quand cette p riode passe il attend quelques jours avant de revenir au local pour s excuser de son comportement L quipe lui a propos maintes reprises d entreprendre une th rapie mais ce projet n est pour l instant pas envisag par Didier Didier peut se monter tr s s ducteur et utilise cette facette de sa personnalit pour arriver a se confier plus facilement et a obtenir ce qu il veut C est pourquoi il va plus facilement vers les fe
109. qui nous conduit a devoir partager et changer sur les hypoth ses de travail et sur leurs mises en uvre Ce afin d tre clair s par notre analyse sur ce qui fait obstacle a nous distancier de trop peu ou d une trop grande implication Il est n cessaire de pouvoir pr server cette suffisamment bonne distance afin de nous permettre la mise en uvre des pr conisations voire des n cessit s parfois vitales pour les usagers que nous avons mises jour dans le cadre des bilans Ces n cessit s sont inh rentes toute inscription personnelle sociale culturelle et professionnelle des personnes que le fait m me de vivre appelle Une obligation s impose cependant nous celle de rappeler cela et l engager en convoquant l usager y r pondre Il s agit donc de mettre en uvre ces pr conisations et ces objectifs avec nos capacit s professionnelles et notre g nie personnel mais galement en faisant appel et en s appuyant sur la capacit personnelle des usagers ainsi que sur leur engagement Ces dimensions s entrecroisant elles sont au c ur d une relation ducative sereinement assum e et d une relation authentique 5 Au sens o Winnicott emploie ce terme 5 Suivi VIH HVC comportement d pressif etc le service des ATR s est trouv confront en 2008 au passage lacte d un r sidant suite la confrontation de ce dernier ses sympt mes insuffisamment perceptibles ou compris
110. sa peine a Motifs de sortie du r sidant 2007 2008 2009 Contrat th rapeutique men terme 11 15 11 R orientation vers une structure m dico sociale plus adapt e 0 2 2 Exclusion par le centre 20 13 11 dont temporaire 15 9 9 dont d finitive 5 4 2 Hospitalisation durable 2 0 0 Rupture l initiative du r sidant 9 19 9 D c s 0 1 0 Autres pr cisez 0 0 1 R sidant incarc r pendant week end de sortie Le r sidant peut ult rieurement se manifester et faire nouveau une demande d h bergement Le r sidant ne peut plus faire de demande d h bergement D autres motifs sont identifiables o l exclusion la suite de violence en direction d usagers o l exclusion pour introduction de produits o 3 exclusions pour d tournement de traitements m dicamenteux prescrits au sein de l tablissement par le m decin de l institution o 5 exclusions pour consommation excessive pendant le week end et le r sidant se pr sentant au retour dans la communaut sous l effet de produits o Enfin 1 r sidant exclu pour avoir fait usage de produits m dicamenteux d tourn s dans le cadre de son hospitalisation Il est utile de pr ciser que le maintien d un cadre strict au sein de la CT vient garantir la possibilit pour chacun d uvrer sereinement la r solution de ses difficult s et conforte la d marche de soin des usagers ainsi que la capacit pour
111. sa perplexit La rem moration et l laboration de ces souvenirs se sont av r es d terminantes dans la prise en charge Certes Pierre avait lui m me cern le r le auto calmant de sa d pendance au cannabis mais nos rencontres lui ont permis de retrouver et d amenuiser la terreur la rage et la confusion qu il prouvait enfant face aux bizarreries comportementales de sa m re et partant d en d construire les cons quences anachroniques et d l t res jusqu alors affront es au moyen des effets s datifs et myorelaxants des joints sur sa vie conjugale et son exercice de la paternit 17 J ai consacr une tude princeps 1996 aux liens entre les pathologies du secret psychique et la mise en place vis e autoth rapeutique de certaines addictions en premier lieu l h ro nomanie 70 Bibliographie Beck F Legleye S Spilka S 2007a Drogues In Guilbert P Gautie A et al Barom tre sant 2005 Saint Denis INPES Beck F Legleye S Spilka S 2007b Niveaux d usage et profil des usagers en France en 2005 In Costes J M et al Cannabis donn es essentielles Saint Denis OFDT 20 29 Ben Lakhdar C 2008 La culture du cannabis en France volume et quantit estim s Saint Denis OFDT Boyd S J Tashkin D P Huestis A M Heishman S J Dermand J C Simmons M S Gorelick D A 2004 Strat gies de sevrage utilis es par les fumeurs de cannabis non demandeurs d un trai
112. se pr pare partir en vacances L adolescent se sent capable d interrompre son suivi Comme je ne le sens pas en danger j agr e son souhait L ultime entretien a apport de l eau mon moulin au sujet des al as de l inscription identitaire de mon interlocuteur et certainement de sa s ur qui m a fait part d une engueulade singuli re J tais en voiture avec mes parents On coutait la radio Il y avait une mission sur l infid lit Une femme racontait que son mari lavait tromp e et qu elle voulait pourtant rester avec lui Elle demandait ce qu elle devait faire J ai dit A sa place j aurais jet le mec Quel enfoir Ma m re s est brusquement nerv e et m a cri dessus C est quoi cette intol rance de m On peut laisser une chance cet homme Mon p re s en est m l On ta bien laiss une chance pour le shit Le commissaire et moi voulions que tu ailles en taule mais on a d cid que le proc s verbal ne serait pas transmis au juge Je me suis cras et la discussion s est arr t e l Une fois Cyril parti j ai repens cette prise de bec sur le mode de la r verie L image de l homme sans visage m est revenue puis celles du visage de l adolescent et de ses parents La ressemblance de Cyril avec sa m re tait nette Par contre force est de constater que ses traits n avaient strictement rien en commun avec ceux de son p
113. sens ibid La consommation de ces personnes est quotidienne et volontiers ritualis e Un stick ou deux le soir tranquille chez moi comme vous prendriez un verre de whisky histoire de d compresser d tre bien confie ainsi Philippe la quarantaine branch e jeans et veste de cuir noir le cheveu rare et la barbe naissante ibid mais il arrive que les fumettes soient d brid es sur le mode du no limit Hautefeuille voque cet effet le cas d un quinquag naire qui fumait jusqu 27 joints par jour Plus r cemment Marc Valleur galement psychiatre et interrog par Anne Vidalie 2008 a t surpris que la consultation cannabis qu il a ouverte il y a deux ans et qui ciblait les adolescents accueille de nombreux quadras et quinquas Pourquoi ces personnes consomment elles du cannabis depuis si longtemps Parce qu elles voient dans cet usage en tant que comportement et du point de vue des effets du produit une habitude plut t agr able peu d socialisante et assumable sur le plan financier 1 Auxquels autorisons nous un mot d esprit l auteur de polars Michel Pel 1997 adressa une paraphrase cocasse et proche de notre propos messieurs les Anglais tirez sur votre joint les premiers Hors mesures judiciaires qui repr sentent la principale source d orientation des fumeurs de cannabis vers les institutions sp cialis es 12 Sachant que la demande
114. sociaux 3 3 6 Justice obligation de soins 48 67 116 Justice injonction th rapeutique 0 0 3 Autre mesure administrative ou judiciaire 17 18 26 Milieu scolaire universitaire 0 0 6 Autres 5 3 7 Non renseign 16 40 0 Nous observons un taux de croissance de 73 concernant les orientations de la justice Le travail de collaboration d velopp avec le Service P nitentiaire d Insertion et de Probation explique en partie cette augmentation K Couverture sociale 2007 2008 2009 R gime g n ral et compl mentaire 123 140 183 R gime g n ral sans compl mentaire 131 125 129 CMU avec compl mentaire 71 72 85 CMU sans compl mentaire Sans couverture sociale 3 6 12 Non renseign 26 46 14 54 a La pr carit des usagers accueillis au service Cette ann e pour le rapport d activit nous avons d cid de faire le point sur la pr carit des personnes qui fr quentent le centre d accueil Nous insisterons plus sp cialement sur les probl mes qui les am nent vivre cette situation et illustrerons notre propos de faits et de t moignages des usagers qui se trouvent actuellement dans cette difficult Nous prendrons volontairement deux cas qui refl tent bien un type de situation que nous sommes amen s rencontrer de plus en plus fr quemment au service Quels sont les facteurs rep r s qui peuvent occasionner la marginalit le d but d
115. soir dite de convivialit concernant les usagers anim e par 2 d entre eux tour de r le pour structurer les week ends et soutenir les aspects culturels en faisant appel leurs capacit s s activer en groupe sur des projets Elle est souvent l occasion d un premier expos des animateurs devant un grand groupe de r sidants toujours accompagn d un usager plus exp riment Symboliquement chacun y fait un compliment illustrant sa perception qu il a des investissements des membres de la communaut 169 R union de pr paration et retour de week ends situ e le mercredi et g r e par la chef de service Mme CROSNIER en pr sence d un membre de l quipe ducative R union de gestion de la caisse de solidarit cog r e par la chef de service et un membre des usagers d sign par le comit de r sidants en concertation avec la direction R union du comit de r sidants toutes les 3 semaines Elle concerne les r sidants les plus anciens d sign s puis lus cette instance s apparentant au comit des usagers institu e dans le cadre de la loi 2002 2 du 2 janvier 2002 R union de chantier du vendredi qui a pour objet de programmer les r alisations et d inventorier les difficult s rencontr es pour les r aliser Cette r union permet chacun d exprimer ses difficult s assurer les actions en groupe ou seul de parler de ses facult s s int grer dans un gr
116. sur Oise 8 habitent Villers Saint Paul E Logement 2007 2008 2009 Ind pendant 37 47 43 Stable en famille 139 148 148 Stable monoparental 29 15 29 Provisoire ou pr caire 17 18 18 SDF 3 6 0 H berg en institution 1 1 1l Non renseign 0 0 2 Comme les ann es pr c dentes la grande majorit des jeunes accueillis au service r side en famille 61 de la file active globale 8 d entre eux vivent dans un logement provisoire ou pr caire 18 b n ficient d un logement ind pendant Nous observons une progression de 93 de jeunes qui occupent un logement stable F Situation professionnelle 2007 2008 2009 Etudiants 123 101 85 Apprentissage 15 Activit r mun r e 64 79 83 Inactifs 15 18 13 Autres 24 37 45 Le pourcentage entre les jeunes salari s et les jeunes tudiants est quilibr respectivement 34 et 35 6 des jeunes rencontr s sont en apprentissage 5 sont sans aucune activit 75 des jeunes rencontr s sont socialement int gr s professionnellement ou scolairement 101 G Origine de la demande 2007 2008 2009 Venus d eux m mes 47 42 12 Famille Ami 16 Services justice 100 142 161 Education Nationale 42 28 33 Services sanitaires 9 17 4 dont m decin g n raliste 2 dont services hospitaliers 2 Services sociaux 5 2 5 Associations 3 0 3 Services t l phoniques 4
117. sur ce th me ont voqu leurs attitudes pour prendre soin des plus jeunes et la question de leur s curit dans le quartier Ces r unions ont r uni la Pr sidente de l association Rosalie le chef de service et psychologue du Fusain Ail une animatrice de l association l Ecume du Jour l animatrice du R seau Pr vention Toxicomanie du Beauvaisis et du charg de mission au service pr vention de la ville de Beauvais L association Rosalie en est rest pour le moment l bauche de la construction du projet L animatrice avec laquelle nous devions laborer plus avant le projet a quitt l association b Association Au devant de la sc ne A l invitation du R seau Pr vention Toxicomanie du Beauvaisis nous avons rencontr deux reprises les membres de l association Au devant de la Sc ne Cette association du quartier Saint Jean avait pour projet de r aliser un court m trage sur le sujet des usages de drogues avec la participation active des jeunes qu elle rencontre Ce court m trage devait devenir un support de pr vention diffusable dans diff rents lieux de rencontre avec les jeunes Nous avons rencontr l quipe de l association ainsi que la charg e de mission politique de la ville pour le quartier Saint Jean et l adjoint p dagogique au service jeunesse de la ville de Beauvais afin d voquer ce projet et d en d finir la m thode Il fut alors organis une rencontre entre l animateur
118. surtout mont e en charge sur le secteur de Compi gne o elle est particuli rement stable d sormais avec une population marginale et tr s d socialis e Elle est plus al atoire sur des petites villes comme Pont Ste Maxence ou Noyon ou les usagers craignent d tre plus facilement rep r s lorsqu ils fr quentent notre quipe facilement identifiable par son v hicule Nous avons pu galement remarquer combien la pr sence d une infirmi re dans cette quipe est pr cieuse car elle permet d largir la question de la r duction des risques aux probl matiques d acc s aux soins S il est difficile de proc der des soins en travail de rue sensibiliser les usagers aux questions de sant r pondre a leurs angoisses et les accompagner le cas ch ant dans des structures m dicales est indispensable Malheureusement ce poste n a t occup que pendant quelques mois et nous sommes actuellement en cours de recrutement Par ailleurs nous avions mis pour le d marrage de l action sur un petit v hicule servant l quipe pour se d placer avec le mat riel mais ne permettant pas d accueillir les usagers l int rieur Il nous semble aujourd hui qu un v hicule plus grand serait n cessaire pour permettre d y faire des entretiens mais aussi de se mettre l abri des intemp ries A Secteur de PONT SAINTE MAXENCE 1 Usagers de drogue Concernant les usagers que nous rencontrons Pont St
119. travail effectu par l quipe aupr s des jeunes Le logiciel que nous utilisons Pro G Dis n int gre pas ces items La saisie pour cette premi re exp rience est donc incompl te et imparfaite Vers un CSST 2 Vers le CCAA 1 Vers le m decin g n raliste 5 Vers l h pital g n ral 0 Vers le CMPP CMP 5 Vers l Unit d Accueil d Urgence UAU Psychiatrie 3 Vers un service social 0 Autres 15 Sans orientation 96 Non renseign 0 102 Mission locale 5 Association d Aide aux Victimes et d Information des Justiciables ADAVIJ 10 Cet item comprend d une part les jeunes re us au moins une fois mais qui n ont pas honor leur dernier RDV d autre part les jeunes pour lesquels l quipe a d cid une fin de suivi sans r orientation Nous noterons que 139 jeunes sont en cours de prise en charge La majorit des jeunes recus 94 quitte le service sans qu une pr conisation particuli re leur soit faite Il s agit en g n ral d une fin de prise en charge cons cutive une obligation judiciaire L accompagnement de ces situations consiste en une valuation de leur consommation une information sur les risques engendr s par celle ci et le cas ch ant par une ou plusieurs rencontres organis es en pr sence de leurs parents le plus souvent la m re I La situation judiciaire
120. un entretien formalis nous ne disposons pas de cette souplesse et le silence vient parfois alourdir la situation et renforcer le mal tre de la personne 89 A travers ces moments privil gi s et particuliers on peut s interroger sur nos propositions d accompagnements au quotidien de ces personnes pour qui le monde sans produits n est qu un vaste champ de ruine sur le plan relationnel et occupationnel Cependant les inviter a retourner au travail n est pas non plus la solution id ale On fr le ici un accueil du genre de celui que l on pourrait trouver dans les centres de jour avec une fonction interm diaire entre l ducateur que nous sommes et l ducateur technique D ailleurs dans ce type d activit propos es dans notre centre de soins ambulatoires sommes nous si loign s que cela de la fonction d ducateur technique telle qu elle se d finit la communaut th rapeutique de Flambermont Ne faudrait il pas proposer ce genre d accompagnement par le biais d autres associations ou au contraire ne devons nous pas d velopper et renforcer ces invitations S bastien Dunet 90 91 POLE PREVENTION 93 I LE TAMARIN ACTIVITE CLINIQUE DU TAMARIN LECTURE ET COMMENTAIRES A B C Tableau comparatif 2007 2008 2009 des files actives Les actes honor s Comparatif 2007 2008 2009 Commentaires II DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES DE LA FILE ACTIVE JEUNES RECUE EN E
121. une r insertion professionnelle a l issue de leur s jour au sein de la communaut m me si le fait d avoir un ou plusieurs enfants a charge reste un facteur de stabilisation pour quelques personnes mais handicape financi rement les objectifs de r insertion 187 f Nombre d enfants A charge Non charge Un 3 8 Deux 4 7 Trois 0 i Quatre et plus 0 0 Non renseign 0 0 Le fait d tre parents est facteur de r silience mais aussi facteur de difficult s suppl mentaires dans l quation de la r insertion Notons que pour ces personnes la CT cr e des conditions relativement propices pour stabiliser une vie personnelle erratique et le fait d avoir pu s int grer au groupe est d j en soi un pas important qu il conviendrait de pouvoir consolider La communaut th rapeutique essaye d aider ces personnes au maximum de ses possibilit s les s jours se d roulant sur une dur e d l an renouvelable une fois g Origine g ographique 2007 2008 2009 Originaires de la r gion 11 7 14 dont originaires du d partement 10 6 12 En provenance d autres r gions 56 61 4 Notons que pr s d un quart des personnes sont du d partement ou de la r gion La plupart sont originaires du nord ou de la r gion parisienne h Situation professionnelle avant h bergement 2007 2008 2009 Avaient un emploi 11
122. une responsabilit l gard d autrui mais parfois cela peut aussi en miroir les renvoyer a leurs propres difficult s qu ils viennent enfin d identifier voire de traiter et s en retrouver encombr s Une coute et une attention de la part de l quipe ducative sont donc tr s attendues des personnes assurant le fil rouge qui mal comprises peuvent tre v cues comme une instance concurrente et non concourante si nous n y prenons garde La prise en compte de la difficult de faire connaissance et d int grer un groupe d une quarantaine de personnes quipes et r sidants cumul s permet de mieux assimiler les nouveaux arrivants et en retour donne du mat riel d laboration au groupe de la phase 2 et 3 qui sont associ s cette mani re d accueillir Les fils rouges se rem morant leurs propres difficult s permettent de mieux les pr parer aux nouveaux et contribuent leur faire prendre la mesure du chemin parcouru H Typologie des addictions des r sidants Poly toxicomanes 55 Essentiellement confront s aux opiac s et la coca ne ainsi qu aux m dicaments d tourn s et la substitution nos usagers sont tristement conformes aux valuations nationales en la mati re a R partition des r sidants suivant les produits les plus dommageables 1 produit 2ieme produit 3 produit le plus le plus le plus dommageable dommageable dommag
123. utilis la voie intraveineuse ant rieurement auparavant au dernier mois 28 N ayant jamais utilis la voie intraveineuse ant rieurement 211 Non renseign 33 Mois pr c dent le contact pour les patients inconnus Derni re situation connue pour les patients d j suivis 59 T Modalit de consommation Nombre de patients Inject 50 Sniff 141 Mang Bu 27 Fum 176 Non renseign 29 U Justice 2007 2008 2009 Nombre de personnes suivies sous main de justice 144 153 215 dont obligation de soin 60 92 138 dont contr le judiciaire 13 12 26 dont injonction th rapeutique 4 3 6 dont travail d int r t g n ral 2 2 dont bracelet lectronique 6 4 2 dont autres pr cisez 4 3 26 dont non renseign 15 44 12 Nombre de personnes suives en incarc ration 35 37 51 Sans objet 169 191 195 26 soit 3 sursis mise l preuve et 23 semi libert V Les orientations r alis es par le service 2007 2008 Vers une postcure 10 2 Vers une communaut th rapeutique ATR 0 1 Vers une hospitalisation sp cialis e h pital psychiatrique 0 0 Vers une hospitalisation en h pital g n ral 0 0 Vers un centre d h bergement et de r insertion sociale CHRS 0 0 Vers autres 0 5 Les orientations ont t r alis es vers Association Aurore Brant me Dordogne Centre t
124. venue L hypoth se mise lors du rapport d activit 2005 et selon laquelle le mal tre adolescent serait appr hend diff remment par les filles et les gar ons semble se confirmer pour 2009 Nous voquions la possibilit que les filles avaient plus de facilit que les gar ons se tourner vers un professionnel ou une autre personne pour exprimer leur malaise Lorsque nous approfondissons les recherches sur ces 35 filles nous constatons que 17 d entre elles sont mineures et que 11 ne consomment aucun produits soit 65 Par contre une fois la majorit atteinte 18 jeunes femmes pratiquement 50 de la file active poussent la porte du Fusain Ail pour une consommation de produit Parmi les 133 gar ons 21 ont moins de 18 ans et seul 4 viennent pour une autre raison qu une consommation de produits soit 19 d entre eux B Tranches d ge 2007 2008 2009 Moins de 20 ans 88 69 70 dont moins de 18 ans 32 31 37 20 24 ans 82 46 49 25 29 ans 24 18 24 30 et plus 12 17 25 Total 206 150 168 Le nombre de jeunes de moins de 20 ans reste relativement stable Nous notons une augmentation de 19 des moins de 18 ans 129 La tranche d ge 20 24 ans est en hausse de 6 ainsi que la tranche d ge 25 29 ans de 33 La tranche d ge plus de 30 ans est galement en progression de 47 Il s agit personnes orient es par la justice sous obligation de soins C Moyenne
125. 0 En regard de l ann e 2009 les modalit s de cet accompagnement au sein des diff rents groupes de phases seraient a am liorer pour mieux s rier les enjeux sous jacent la r solution de dossiers ou de papiers qui ont parfois t laiss s en jach re parfois ont t perdus ou ont souffert d un manque de rigueur administrative interne parfois aussi de gestions d l gu es des proches de la famille ou parfois encore d abandon momentan devant la masse remuer pour y voir clair et y mettre de l ordre Pris dans les rouages et m andres d administrations ou de services sociaux aux fonctionnements v cus comme pers cutant parce que ne r pondant pas de suite parfois parce qu oubliant ou perdant le dossier nombre d usagers ont de grandes difficult s assumer des r alit s administratives prot iformes souvent cumul es que tous ont plus ou moins participer a construire par manque de connaissance par d sint r t par roublardise ou simplement par inconscience qu elles soient o financi res dettes amendes impay s divers surendettement expulsion o sociales absence de SS voire de mutuelle 172 o judiciaires divorce droit de visite assistance ducative reconnaissance d enfant o ete Ces facettes constituent autant de jokers opposables aux sollicitations des membres de la communaut et ou de l quipe lors de mise en acte d un d part non
126. 0 Stable en famille 83 89 115 Provisoire ou pr caire 30 38 26 SDF 7 5 6 Etablissement p nitentiaire 49 26 23 Non renseign 6l 14 23 80 40 des personnes recues au centre ont un logement ind pendant 36 vivent soit au sein de leur famille soit dans un logement dont le loyer est pay par un membre de la famille 8 ont un logement pr caire 2 sont sans domicile fixe Ces indicateurs ont peu volu par rapport l ann e pr c dente En effet nous notons que 76 des personnes rencontr es ont un logement stable contre 75 en 2008 H Situation professionnelle 2007 2008 2009 Ont un emploi 98 93 88 Activit intermittente 49 48 59 Arr t prolong 52 39 63 Sans emploi 58 75 93 Non renseign 72 80 20 I Origine principale des ressources 2007 2008 2009 Revenus de l emploi y compris retraite pension invalidit 133 141 118 Assedic 53 67 50 RMI RSA 43 52 46 AAH 7 11 10 Autres prestations sociales 0 8 8 Ressources provenant d un tiers 8 4 11 Autres ressources y compris sans revenu 50 41 54 Non renseign 35 11 26 40 des consultants disposent de ressources li es une activit salariale soit 4 de moins qu en 2008 17 per oivent les ASSEDICS soit 3 de moins que l ann e derni re 15 ont le RMI RSA 4 b n ficient de la solidarit de la famille soit 3 de plus qu en 2008
127. 0 0 0 Avec des structures d h bergement 2 6 3 Avec la famille du r sidant 2 0 6 Autres pr cisez 0 0 2 Exp riences professionnelles r alis es durant le s jour 1 3 3 dont CDD 0 0 0 dont CDI 0 1 0 dont missions int rim 1 0 0 dont stage qualifiant 0 1 2 dont autres pr cisez B n volat humanitaire 0 1 1 E Typologie des r sidants Le profil des usagers de la communaut th rapeutique de Flambermont qui ont t accueillis en 2009 est globalement identique celui des ann es pr c dentes a R partition par sexe 2007 2008 2009 Femmes 1 5 8 Hommes 66 63 47 Total 67 68 55 Nous constatons chaque ann e qu une minorit de femmes fr quente les institutions m me si la moyenne d age sur l exercice 2009 a volu tant plus lev e qu en 2008 De m me elles sont dans une situation beaucoup moins pr caire que les hommes 2 ont un logement personnel 3 un logement stable dans leur famille Ces femmes ont d ailleurs plus souvent et plus longtemps travaill que les hommes 2 seulement b n ficient du RMI dor navant RSA les autres revenus manant du travail ASSEDIC indemnit s journali res Leur tat de sant est moins d grad et leur parcours de soin est moins chaotique aucune n est partie avant I mois et leur s jour pr sente une dur e moyenne de 153 jours contre 139 pour les hommes b Moyenne d ge 2007 2008 2009 F
128. 0 m hommes tandem football 1500 m hommes 100 m dames avec POUR LA FRANCE CAMILLE et enfin le 100 M Hommes 8 candidats au d part dont POUR LA FRANCE MATHIEU Mathieu 3 la m daille est assur e Il n y croit pas il est fou il embrasse tous ses adversaires les meilleurs les moins bons une v ritable explosion de joie 207 La c r monie de remise des r compenses nous parait longue nous n attendons que notre Mathieu sur le podium avec sa m daille de bronze autour du cou sa coupe dans une main les autres cadeaux dans l autre Nous d montons au plus vite notre campement saluons nos concurrents de trois jours et nous rendons Odense pour f ter la victoire de Mathieu Puis Nous reprenons le chemin du retour pendant lequel pour tenir notre chauffeur Xavier veill jusqu au del d Hambourg nous KARAOKONS sur les chansons des ENFOIRES et autres jeux genre cadavre exquis histoires d lirantes mais le tout efficace car nous arrivons sans encombre Flambermont lundi matin 24 ao t a 8 h Juste le temps d un petit d jeuner et puis 9 h 00 la r union du lundi 000 Epilogue A l unanimit nous dirons que ce voyage tr s long nous a men s vers un s jour trop court tr s charg en activit s en rencontres en changes en motions en convivialit en r ussite et en espoirs Globalement de l accueil jusqu au d part nous avons eu
129. 2 Les actes accueil comptabilisent les passages quotidiens des personnes re ues au service et accueillies par les diff rents membres de l quipe usagers patients r guliers accompagnateurs entourage famille etc J s agit de comptabiliser les entretiens r alis s aupr s de l entourage parents conjoints enfants etc C Commentaires La file active globale du service est en baisse de 6 La file active parents est en diminution de 17 5 Elle est compos e des parents rencontr s lors d entretiens individuels Ne sont pas comptabilis s les parents et autres membres de la famille qui accompagnent et attendent un consultant en rendez vous avec un membre de l quipe ou re us par les infirmi res pour la d livrance de son traitement La file active usagers est en diminution de 4 77 Le taux de renouvellement de la file active usager est de 39 Le taux de renouvellement de la file active parents est de 79 Malgr une l g re baisse de la file active usagers nous observons une augmentation du total des actes de 19 Dans le d tail Les actes infirmiers Ils sont avec les actes accueil 20 en grande partie la source de l augmentation observ e Le taux de croissance est de 34 L intensification de l activit des infirmi res est li e la d livrance au quotidien du traitement de m thadone Le tiers environ de la file active des personnes suivies au centre pour la prescription
130. 2 1 Autres 5 Non renseign 16 2 0 Nous observons nouveau pour cette ann e 2009 une progression des orientations effectu es par les services de la justice de 13 pr cis ment Ce type d adressage repr sente 67 du nombre de jeunes recus au service en entretien individuel Les mesures engag es notamment concernant les alternatives aux poursuites judiciaires pour usage de cannabis am nent au Tamarin de nombreux jeunes concern s dans des niveaux de consommation tr s divers par cet usage Face ce nombre important d indications Justice en croissance chaque ann e il est n cessaire de rappeler que les objectifs et les missions du service ciblent les conduites risques en g n ral champ de comp tence qui ne se r duit pas loin s en faut l usage de produits psychoactifs Nous enregistrons une augmentation des indications de l Education Nationale de 18 12 des jeunes accueillis au Tamarin se sont pr sent s d eux m mes ou sur conseils d un ami ou de leur famille Ce mode d entr e au service est en baisse tr s significative de 33 Les services sociaux ainsi que les services sanitaires indiquent relativement peu de jeunes vers notre Structure respectivement 2 et 2 H Les r orientations pr conis es par l quipe Nous avons souhait cette ann e rep rer les conclusions les indications et les r orientations au sujet des fins de prise en charge afin de mettre en perspective le
131. 3 ont l Allocation Adulte handicap 3 vivent d autres prestations sociales 18 ont d autres ressources 81 J Origine de la demande de consultation 2007 2008 2009 Initiative du patient ou des proches 179 175 185 M decin de ville 18 16 16 Structures sp cialis es CCAA CSST autres 0 0 17 Equipe de liaison 0 0 0 Autre h pital autre sanitaire 0 0 0 Institutions et services sociaux 13 10 15 Justice obligation de soins 40 67 27 Justice injonction th rapeutique 71 67 52 Autre mesure administrative ou judiciaire amp 0 4 Milieu scolaire universitaire 0 0 0 Autre 0 0 0 Non renseign 0 0 7 Comme les ann es pr c dentes nous constatons que 54 des consultants viennent au service soit de leur propre initiative ou soit sur Vimpulsion de leur famille ou entourage Bien que nous nous en tonnions chaque ann e les orientations des m decins de ville restent marginales 5 Les orientations des services de la justice sont en baisse Elles repr sentent cette ann e 25 des adressages contre 40 en 2008 Cette diminution s observe notamment pour les mesures d obligation de soins 9 contre 20 l ann e derni re Les injonctions th rapeutiques ainsi que les mesures alternatives aux poursuites restent stables Les orientations des travailleurs sociaux restent quant elles toujours faibles et ce depuis plusieurs ann es Des rencontres avec les q
132. 60 61 109 Mari 20 11 22 S par 23 22 14 Divorc 1 2 5 Veuf e 0 0 0 Non renseign 29 45 12 F Nombre d enfants A charge Non charge Un 53 19 Deux 32 11 Trois 7 1 Quatre et plus 6 0 Non renseign 11 G Logement 2007 2008 2009 Ind pendant 107 114 133 Stable en famille 129 140 172 Provisoire ou pr caire 55 62 66 SDF 4 9 10 Etablissement p nitentiaire 37 27 37 Non renseign2 22 37 5 H Situation professionnelle 2007 2008 2009 Ont un emploi 140 144 181 dont CDI 56 62 89 dont CDD ou stage r mun r 80 78 88 dont travailleur ind pendant 4 4 4 Non renseign 74 101 6l 53 I Origine principale des ressources 2007 2008 2009 Revenus de l emploi y compris retraite pension invalidit 123 139 181 Assedic 58 53 71 RMI RSA 38 34 47 AAH 9 14 15 Autres prestations sociales 39 19 16 Ressources provenant d un tiers 36 20 25 Autres ressources y compris sans revenu 23 54 61 Non renseign 28 56 7 J Origine de la demande de consultation 2007 2008 2009 Initiative du patient ou des proches 209 205 210 M decin de ville 40 31 33 Structures sp cialis es CCAA CSST autres 10 12 8 Equipe de liaison 6 8 5 Autre h pital autre sanitaire 0 0 1 Institutions et services
133. 8 12988 17863 C D livrance de traitements de substitution dans les pharmacies de ville Villes Nombre Nombre de Nombre de d implantation d officines d livrances subutex d livrances m thadone Creil 12 9 6 Nogent sur Oise 8 6 3 Montataire 5 5 4 Villers Saint Paul 2 2 l Total 27 22 14 A la question concernant la d livrance de bupr norphine ou de m thadone les pharmaciens interrog s r pondent oui pas de probl me non pas de demande orientation possible si la personne est connue de la pharmacie si la d livrance est hebdomadaire et non quotidienne facilitation par la m thadone g lules syst me du lien m decin pharmacien par ordonnance unique On peut aussi remarquer que quelques repr sentations sur le comportement des toxicomanes perdurent telles leur violence ou les vols Un certain nombre de pharmaciens voque leurs difficult s mat rielles pour stocker la m thadone CONCLUSION ET PERSPECTIVE 2010 Le travail de l quipe du CAARUD sur l ann e 2009 a confirm l int r t de mettre en place des actions allant au devant des usagers sur leurs lieux de vie de f te de consommation Les nouveaux usagers ne viennent pas spontan ment dans nos structures pour avoir acc s l information et au mat riel de r duction des risques C est par la diversit des actions entreprises envers l ensemble des publics concern s que nous pour
134. 8 34 40 fax 03 44 45 46 57 e mail sato csst beauvais wanadoo fr CSST Compi gne 8 rue de la Sous Pr fecture 60200 Compi gne t l 03 44 40 08 77 fax 03 44 40 52 04 e mail sato csst compiegne wanadoo fr Antenne Noyon 29 rue Saint Eloi 60400 Noyon T l 03 44 44 96 21 CSST Creil 42 44 rue du Mar chal de Lattre de Tassigny 60100 Creil t l 03 44 66 40 70 fax 03 44 66 40 75 e mail sato csst creil wanadoo fr CAARUD 5bis rue Henri Barbusse 60160 Montataire t l 03 44 27 46 84 fax 03 44 27 14 56 e mail sato relais wanadoo fr 45 rue du 27 juin 60000 Beauvais t l 03 44 13 21 61 Point Ecoute Le Tamarin bis rue L on Blum 60100 Creil t l 03 44 64 12 53 fax 03 44 64 12 55 e mail tamarin wanadoo fr Point Ecoute Le Fusain Ail 5 bd Aristide Briand 60000 Beauvais t l 03 44 15 32 40 fax 03 44 15 32 43 e mail sato fusain wanadoo fr Appartements Th rapeutiques Relais 21bis rue de l Estacade 60200 Compi gne t l 03 44 40 27 20 fax 03 44 40 13 36 e mail sato apparts wanadoo fr Communaut Th rapeutique de Flambermont 2 rue des Malades 60000 Saint Martin le N ud t l 03 44 02 88 60 fax 03 44 02 88 62 e mail sato secretariat wanadoo fr 268
135. 9 d entre eux affirment d ailleurs avoir d j tent d arr ter dont 71 facilement N anmoins on note que 38 stagiaires n ont pas poursuivi leur abstinence au del d un mois La dur e maximale du temps d abstinence s tend de I jour deux ans Les p riodes les plus repr sentatives sont par ordre d croissant Ont r sist durant 2 ans 2 lan 13 6 mois 24 I mois 13 2 semaines 12 N ont pas d pass plus d une semaine 13 A la question Pouvez vous refuser de consommer du cannabis si quelqu un vous en propose actuellement 71 stagiaires indiquent que oui Pour 17 d entre eux leur motivation premi re est leur propre souhait d arr ter 15 justifient leur d cision par la crainte d tre contr l s en voiture Concernant ceux qui ont r pondu non 30 on observe que 40 d entre eux souhaitent pr server leur sensation de plaisir 23 consid rent que la consommation de cannabis leur permet de g rer leur violence leur agressivit leur tat nerveux 21 d clarent C est plus fort que moi 11 affirment que cela leur permet d tre laise lorsqu ils travaillent 11 disent que fumer le cannabis leur permet de ne pas se sentir seul h Situation sanitaire 93 des stagiaires ayant r pondu cette question se d clarent en bonne sant physique 92 disent tre bien dans leur peau Nous avons tent d valuer de mani re s
136. ATEY Psychologue Mlle Anne Laure HEQUET Psychologue Me Isabelle BURRO Infirmi re Me Corinne GANTHEIL Infirmi re Mlle Sandra GUSTIN Conseill re d Insertion et de Probation Mr Mohamed AIT KHAYOUCEF Conseiller d Insertion et de Probation INTRODUCTION Il y a des risques qui valent sans doute la peine d tre courus pour que la vie vaille la peine d tre v cue qu elle ne dissolve pas dans l encha nement maniaque et peureux des pr cautions sans fin tous les sels qui lui donnent sa saveur Jean Fran ois Malherbe Philosophe et crivain Le rapport d activit permet de comprendre et de d crire de fa on globale et homog ne la nature le fonctionnement et l activit de la structure La synth se des donn es recueillies au del de son aspect quantitatif fournit les caract ristiques des personnes accueillies Cette valuation de l activit permet d appr cier la coh rence l efficacit la faisabilit et l attractivit du dispositif propos Depuis son ouverture en septembre 1997 ce jour le Tamarin a accueilli 5820 personnes dont 4043 jeunes et 1777 parents L quipe du service a r alis 10083 actes psychologiques et ou ducatifs La lecture de l exercice 2009 conforte et renforce les observations des rapports d activit pr c dents En effet nous remarquons que l activit du Tamarin fut cette ann e encore intense et que l accueil de jeunes adress s pour une consommation de cannabis
137. ATO Picardie INTRODUCTION L ann e 2008 tait une ann e de transition et de r organisation pour le CAARUD avec la d partementalisation de son action par la mise en place d une quipe mobile se d placant sur les villes de Pont Sainte Maxence Noyon et Compi gne Nous avons poursuivi cette action en 2009 Par ailleurs nous avons pu ouvrir en d but d ann e une antenne sur un lieu d accueil fixe a Beauvais Enfin la pris en compte de la probl matique de r duction des risques dans nos CSST s est amplifi e Nous n avons pas t en mesure de mettre en place les deux automates Totems pr vus sur Compi gne et Beauvais mais les n gociations avec ces deux municipalit s pour le choix des emplacements sont en cours et devraient aboutir au cours du premier semestre 2010 de m me que le remplacement du Totem de Creil par un appareil neuf Le CAARUD prouve toujours des difficult s renouveler la file active de son lieu d accueil Le Relais Montataire constamment en baisse ces derni res ann es les nouvelles g n rations de consommateurs quels que soient les produits consomm s et le mode de consommation ne viennent pas spontan ment dans ce type de lieu Les interventions en milieu festif se sont accrues gr ce l engagement de deux salari s de l quipe sur cette action dont la file active personnes venues au stand a augment e de 60 Dans ce domaine nous avons galement repris contact a
138. CSST mais qui continuent pratiquer l injection Nous observons d ailleurs que ces situations sont les plus complexes En effet comment aborder avec les usagers en soins le fait qu ils poursuivent des pratiques de consommation par injection Et de fa on plus g n rale comment aider couter soutenir ces usagers encore consommateurs C est bien de cela dont il est question et c est bien tout l enjeu et les missions du SATO en g n ral Pour en revenir plus pr cis ment la question de la r duction des risques pour les usagers sous traitement m thadone fr quentant le CSST il faut dire qu en tant qu ducateurs nous 61 avons souvent en charge de r pondre ces demandes nous nous retrouvons souvent un peu tiraill s En effet savoir un usager sous traitement substitutif b n ficiant d un accompagnement ducatif et dont on sait les consommations et les risques engendr s par celles ci nous oblige parfois des gestions relationnelles tr s complexes Evidemment nous savons parfaitement que la r duction des risques est essentielle mais donner un kit quelqu un sous traitement n est pas non plus un geste facile Comment remplir toutes ces missions face la personne que l on conna t que l on suit Pour nous il semble clair qu il est hors de question de fermer les yeux C est pour cette raison que la majorit des kits sont dans notre bureau afin d initier avec
139. Chef de Service L Etat de sant des patients 2007 2008 2009 Taux de renseignement HIV 46 67 52 Tests effectues 155 150 220 S ropositifs 3 4 4 Nombre de patients sous traitement nr nr nr Taux de renseignement VHC 44 67 52 Tests effectu s 150 148 220 S ropositifs 28 30 32 Nombre de patients sous traitement nr nr nr Nombre d h patite C gu rie nr nr nr Taux de renseignement VHB 33 67 48 Tests effectu s 111 121 203 Nombre de vaccinations r alis es au centre 0 0 0 S ropositifs 11 9 11 Nombre de pr l vements sanguins r alis s au service 0 5 16 Nombre de patients orient s vers le CPES 7 3 Nombre actes bobologie 3 14 Nombre actes de distribution de traitement 4153 4438 4377 Nombre de patients pr sentant des comorbidit s psychiatriques 23 32 27 Nombre de patients qui ont b n ficie ant rieurement d un suivi sp cialis 24 30 27 Le taux de renseignement de mani re globale est relativement faible Plus pr cis ment au sujet de la file active suivie m dicalement le taux de renseignement est beaucoup plus important puisqu il avoisine les 95 En ce qui concerne les autres personnes accueillies au centre qui b n ficient d un suivi ducatif et ou psychologiques sans accompagnement m dical ou qui ne sont concern s que par des obligations judiciaires les investigations et valuat
140. Doc B Comment participer leur panouissement D Un temps d changes de r flexion par groupes 13h30 15h30 pause de 15mn Constitution des groupes soit 4 groupes anim s chacun par un bin me de professionnels Constitution des groupes et l organisation des 4 salles tables dispos es en cercle seront r alis s au pr alable e Au sein de chaque groupe Partir de situations v cues quels sens donner que peut on en faire Outil questionnement sur les interpellations suivantes il sera remis au pr alable r flexion en amont De la part de nos l ves Ce qui Vous g ne adolescents Vous d range Vous agresse Vous inqui te Chez vos l ves Ce qui Vous surprend adolescents Vous touche Vous fait plaisir Ce que Vous d couvrez Vous aimez gt Un temps de mise en commun restitution changes 15h45 16h Restitution des changes par le bin me de professionnels de chaque groupe A l issue de cette 2 journ e gt Remise d un ensemble de documents articles de presse t moignages projets men s documents de pr sentation des partenaires structures relais 152 Document B e Suite donn e Extrait Journ e des Assises du 1 d cembre 2001 L cole de toutes les intelligences Les diff rences entre les enseignants r pondent aux diff rences entre les l ves a Donner chacun l occasion de d velopper son p le d excellence la fois des te
141. EE AU CENTRE PENITENTIAIRE DE LIANCOURT Cette action a d but en d cembre 2004 A ce jour 409 personnes pr venues ou condamn es ont t rencontr es 36 A Analyse clinique de l activit a Donn es chiffr es Nombre de Lieux incarc ration Origine Nouvelles personnes g ographique personnes rencontr es Janvier 07 MA 4 CD 3 Oise 6 1 F vrier 11 MA 6 CD 5 Oise 5 4 Mars 9 MA 6 CD 3 Oise 4 3 Avril 8 MA S8 Oise 6 6 Mai 4 MA 2 0M 2 Oise 4 4 Juin 9 MA 3 CD 6 Oise 6 5 Juillet 4 MA 2 CD 2 Oise 2 3 Ao t 4 MA 4 Oise 3 4 Septembre 7 MA 5 CD 2 Oise 5 5 Octobre 9 MA 8 CD 1 Oise 7 amp Novembre 9 MA 2 CD 7 Oise 3 7 D cembre 7 MA 3 CD 4 Oise 1 6 TOTAL 88 MA 53 CD 33 QM 2 Oise 52 56 MA Maison d arr t CD Centre de d tention QM Quartier Mineurs Le taux de renouvellement est de 63 73 en 2008 60 53 de la population a t rencontr e en maison d arr t soit 10 de moins qu en 2008 38 33 en centres de d tention soit 9 de plus que l ann e derni re 2 de la file active est constitu e de d tenus mineurs 59 52 des d tenus rencontr s sont originaires du d partement de l Oise 62 5 en 2008 234 actes ont t dispens s aupr s de cette population 246 actes r alis s en 2008 b Lecture des statistiques Nous enregistrons une baisse de la file active de
142. ES Infirmi re 0 5 ETP arriv e le 01 12 2009 Me Christine VASSEUR M decin g n raliste 0 5 ETP Me Adeline LEGRAND Educatrice sp cialis e 1 ETP Me B atrice KOPERSKI Pharmacienne 0 06 ETP Mr Pascal HACHET Psychologue 0 5 ETP Mr Pascal ROSIER Educateur sp cialis 1 ETP Stagiaires Formation Educateur Sp cialis Melle H l ne ROUX IRFFE Amiens Melle Sandra PELET DU PLANTY IRFFE Amiens Mme C cile DAPONT IRTS Paris Formation Infirmier Melle Clara GUERIN IFSI Compi gne Melle Charlotte POTTIER IFSI Compi gne Mr Samuel CARON IFSI Compi gne Melle Marie AYDAT IFSI Compi gne Melle Perrine MORENCHI IFSI Soissons Melle Auriane DINOIRE IFSI Compi gne Melle Christelle BINET IFSI Compi gne Melle Leslie CAPELLI IFSI Compi gne Mr Tony MENANT IFSI Compi gne INTRODUCTION Au cours de l ann e 2009 la file active des patients a continu d augmenter en particulier du fait de l loignement des autres centres de soins sp cialis s de la r gion Une de nos deux infirmi res a quitt le service cet t La nouvelle infirmi re a pris ses fonctions d but d cembre La r gularisation de la situation m dicale de nombreux h roinomanes qui consommaient jusqu alors de la m thadone achet e dans la rue rend d sormais urgent d envisager de mettre en place une initialisation plus rapide et moins contraignante bas seuil de traitements m thadone pour certains usagers La sit
143. Ibou NGOM Veilleur de nuit 1 ETP Mr Jean Luc LEROY Veilleur de nuit 1 ETP Stagiaires Mlle PARLIER Educatrice sp cialis e Mme LEREBOURG Educatrice sp cialis e INTRODUCTION Jacques FORZY et Pascale CROSNIER Notons en propos liminaires que ces nouvelles constructions par leurs dimensions et par les modifications qu elles ont engendr es sur le b timent existant ont impact du fait de contingences et d al as qui y ont t li s la prise en charge des usagers au cours de l exercice 2009 Une partie de ces locaux est destin e r pondre aux besoins de l administration de la Communaut Th rapeutique de Flambermont et doit permettre la rationalisation du management de l quipe ducative en am liorant ses conditions de travail L autre b timent plus important est destin l accueil des 10 r sidants suppl mentaires Il int gre galement au rez de chauss e diverses pi ces qui contribueront am liorer la vie quotidienne de l ensemble des r sidants Ce chantier d s le d part a t confront aux intemp ries et aux frimas qui lui ont fait perdre pr s de deux mois sur la programmation pr vue pour r aliser ces locaux Par ailleurs des retards relatifs l implantation des ressources nerg tiques EDF ainsi qu a la finition des abords ne permettent pas d envisager de clore ce chantier avant fin mai 2010 Enfin conform ment au projet de l institution la r fection de deux sa
144. NTRETIEN II IV VI SRO MEAOO amp gt R partition par sexe Tranche d ge Moyenne d ge Origine g ographique Logement Situation professionnelle Origine de la demande Les r orientations pr conis es par l quipe Situation judiciaire Les jeunes usagers de cannabis DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES DE LA FILE ACTIVE PARENTS RECUE EN ENTRETIEN A B C D Origine g ographique Nature de la demande Liens de parent Origine g ographique PRISE EN CHARGE GROUPALE DES USAGERS DE CANNABIS A Les stages de sensibilisation aux dangers de l usage des stup fiants Synth se Lecture et commentaires des questionnaires renseign s par les participants lors des stages LES ACTIONS DE PREVENTION LES ECRITS A Imagination cr atrice versus violence l adolescence P HACHET B Psychologue au Tamarin A propos des adolescents mineurs qui vivent en couple P HACHET Psychologue au Tamarin En 2009 l quipe du Tamarin a publi 94 95 Membres de l quipe Mr Pascal HACHET Psychologue 0 5 ETP Mr Yves CASU Educateur 1 ETP Mr Benjamin APPERT Moniteur ducateur 0 5 ETP Me France FATH Secr taire d accueil 0 5 ETP Mr Claude LEFEVRE Chef de service 0 1 ETP Stagiaires Mlle Leila TOUNI Lyc enne Bac professionnel service de proximit et vie locale Mlle Elodie BOUIS Educatrice Me Fabienne MANCHERON Educatrice Mlle Aude M
145. S CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES A R partition par sexe 2007 2008 2009 Femmes 63 75 68 Hommes 275 280 355 Total 338 355 423 La pr sence des femmes repr sente 16 de la file active Nous observons d ailleurs une baisse de 9 par rapport l ann e 2008 au profit d une hausse de 26 de la repr sentation masculine B Tranches d ge 2007 2008 2009 Moins de 18 ans 0 2 5 18 24 ans 69 81 120 25 29 ans 90 91 105 30 39 ans 137 136 137 40 49 ans 40 40 45 50 59 ans 2 5 6 60 et plus Non renseign 16 34 5 C Moyenne d ge 2007 2008 2009 Femmes 30 30 30 Hommes 32 31 30 G n rale 31 30 5 30 Depuis ces trois derni res ann es nous observons un rajeunissement de l ge moyen des hommes D Origine g ographique 2007 2008 2009 Originaires de la r gion 335 345 417 dont originaires du d partement 333 343 409 dont originaires de la ville d implantation du service 151 160 150 En provenance d autres r gions 3 8 3 Non renseign 18 36 3 36 des personnes accueillies au centre de soins sont originaires de la ville d implantation du service L norme majorit de la file active est issue du d partement 52 E Statut matrimonial 2007 2008 2009 C libataire 201 228 261 Union libre
146. SA TO PICARDIE RAPPORT D ACTIVITE 2009 SOMMAIRE gt INTRODUCTION gt SECTION SOINS ET PREVENTION EN AMBULATOIRE e POLE SOINS LE CENTRE DE CREIL LE CENTRE DE COMPIEGNE 7 LE CENTRE DE BEAUVAIS e POLE PREVENTION LE TAMARIN z LE FUSAIN AILE gt SECTION SOINS AVEC HEBERGEMENT 7 LA COMMUNAUTE THERAPEUTIQUE DE FLAMBERMONT LES APPARTEMENTS THERAPEUTIQUES DE COMPIEGNE gt CENTRE D ACCUEIL ET D ACCOMPAGNEMENT A LA REDUCTION DES RISQUES DES USAGERS DE DROGUE page 3 page 7 page 9 page 11 page 45 page 73 page 91 page 93 page 123 page 155 page 159 page 215 page 243 INTRODUCTION Une fois encore voici le temps de faire le bilan de l ann e qui vient de s couler Sans aucun doute l v nement majeur de l ann e 2009 a t la cr ation d un CSAPA th matique et d un CAARUD Ce projet a t valid par le CROSMS de Picardie le 11 d cembre dernier Il a pour cons quence une r organisation administrative et fonctionnelle des structures m dico psycho sociales que g re notre association Dor navant l organigramme du CSAPA du SATO Picardie se d compose en deux sections distinctes gt Une Section Soins Pr vention en Ambulatoire subdivis e en trois unit s situ es a Beauvais avec des interventions a M ru Compi gne avec une antenne Noyon cr e grace l attribution de mesures nouvelles Creil gt Une
147. Section Soins avec H bergement comprenant deux structures dont animation et la gestion seront assur e par une direction unique La communaut th rapeutique de Flambermont Les appartements th rapeutiques Relais de Compi gne Le CROSMS a mis une r serve sur le fait que le CAARUD ne peut lui seul tre une entit distincte et autonome Pour ce motif 1l ne peut donc tre int gr comme un simple l ment constitutif du CSAPA Aussi notre CAARUD fera l objet d un nouveau passage en CROSMS d but 2010 Cette nouvelle pr sentation du projet sera vraisemblablement l occasion de pr voir l extension de l activit de ce CAARUD l ensemble du territoire de sant sud est savoir sur les villes de Soissons Ch teau Thierry et Villers Cotter ts L on notera qu au cours de l ann e coul e le SATO Picardie a particip activement aux nombreuses r unions organis es par la DRASS de Picardie pour l laboration du sch ma r gional addictologie pour le champ m dico social Notre implication dans cette r flexion qui avait pour but de d finir les objectifs d une meilleure organisation du dispositif de prise en charge en Picardie marque notre profond int r t prendre toute notre place dans la red finition et le d veloppement des ressources r gionales qu elles soient m dico sociales ou sanitaires en mati re d addictologie L existence de ce CSAPA th matique doit terme voluer vers la cr
148. VI LES CENTRES DE SOINS SPECIALISES POUR TOXICOMANES 246 VII PARTENARIAT AVEC LES CENTRES D ACCUEIL DES DEMANDEURS D ASILE VIII TRAVAIL AVEC LES PHARMACIENS A Vente de kits seringues en pharmacies B Tableau r capitulatif de la distribution SATO et de la vente officines de mat riel st rile d injection C D livrance des traitements de substitution en pharmacies agglom ration creilloise CONCLUSION ET PERSPECTIVE 2010 IX ANNEXE Di me Vignette clinique r dig e par Leslie GUIBERT stagiaire ducatrice ann e 247 Membres de l quipe Me Jo lle LTEIF Educatrice sp cialis e 0 2 ETP Me H lima BOUKRAA Op ratrice de proximit 1 ETP Me Lola LEFEVRE Educatrice sp cialis e 1 ETP Mr Patrick TAQUET Educateur sp cialis 0 5 ETP Mr Haffid ABDELKEBIR Educateur sp cialis 1 ETP Me Floriane SIEMBIDA Infirmi re 0 4 ETP du 16 02 au 06 08 2009 Mr Benjamin AAPERT Moniteur ducateur 0 5 ETP Mr Claude LEFEVRE Conseiller technique 0 1 ETP Stagiaires Mlle Leslie GUIBERT Educatrice sp cialis e Mr C dric FIAN Educateur sp cialis Me Corinne GANTHEIL Infirmi re Me Isabelle BURRO Infirmi re Mlle Sandra GUSTIN Conseill re d Insertion et de Probation Mr Mohamed Ait KHAYOUCEF Conseiller d Insertion et de probation L quipe du CAARUD est plac e depuis f vrier 2009 sous la responsabilit fonctionnelle de M Francois BROSSARD Directeur adjoint du S
149. ZY Directeur Mr Jocelyn LIBRIN Chef de service 0 9 ETP Me Myriam BAUDOUIN Educatrice sp cialis e 1 ETP Mlle Martine BRUYER Assistante de service social 0 5 ETP Mr J r me LEFEVRE Educateur sp cialis 1 ETP Stagiaires Mlle Amandine NATTIER Educatrice sp cialis e Mlle Alice ENON Educatrice sp cialis e Rappelons en propos liminaire que les appartements th rapeutiques relais permettent l accueil et l accompagnement de personnes ayant d cid de consolider un parcours de soin li leur comportement addictif en vue de leur insertion ou leur r insertion tant sociale que professionnelle Habilit e cette structure comprend 8 places dont l encadrement est assur par l quipe ducative nonc e ci dessus Notons galement que la d marche entreprise par l association SATO Picardie pour int grer les orientations pr conis es par les textes r glementaires et tre reconnu CSAPA courant 2009 vient r cemment modifier cette pr sentation de l organigramme des ATR INTRODUCTION L activit 2009 des appartements th rapeutiques relais est la r sultante d admissions qui ont t pour une part prononc es courant 2008 compl t es par les nouvelles arriv es venant palier aux quelques d parts qui ont t mis en uvre en 2009 Les personnes admises en 2008 en regard des conditions dans lesquelles certaines de ces admissions avaient t initialement act es rapidement pour r pondre aux
150. a t cr e en concertation avec nos coll gues de l quipe de 126 pr vention de l IFFEP Cette ann e nous avons mis un terme ce groupe En effet nous n avons pas ni l quipe de pr vention sp cialis e r ussi a rassembler suffisamment de parents pour constituer dans la dur e une dynamique de groupe Nous avons d cid en lien avec les ducateurs de pr vention de r pondre maintenant au coup par coup aux demandes des parents qui nous solliciteraient pour des conseils et ou informations sur les produits stup fiants Comme nous le faisons avec les mineurs recus en entretien individuel nous avons tent d associer les parents des mineurs orient s dans le cadre d un stage de sensibilisation aux dangers de l usage de produits stup fiants Nous avons pr vu pendant la dur e du stage de les convier afin d une part d d changer avec eux sur le sens de la mesure et d autre part pour leur apporter si n cessaire les informations dont ils auraient besoin concernant les stup fiants Au premier stage la encore aucun parent n a r pondu favorablement a notre proposition M me si ces propositions n ont pas t un succ s nous devons r fl chir sur comment aller la rencontre des parents pour les soutenir dans leur r le et plus pr cis ment vers ceux qui n osent pas prendre contact avec les services En effet c est dans leur famille que les jeunes doivent trouver le soutien le dialogue et les
151. age et ici il est nombreux Ce traitement h patique est potentiellement g n rateur de troubles de l humeur il est donc n cessaire que l entourage soit inform des effets du traitement 176 d Etat de sant des r sidants 2009 Taux de renseignement HIV 100 Tests effectu s 47 S ropositifs 2 Nombre de r sidants sous traitement 0 Taux de renseignement VHC 100 Tests effectu s 47 S ropositifs 24 Nombre de r sidants sous traitement 7 Nombre d h patites C gu ries 7 Taux de renseignement VHB 100 Tests effectu s 47 Nombre de vaccinations r alis es par le centre 0 S ropositifs 15 Nombre de pr l vements sanguins r alis s au centre 100 Nombre de r sidants orient s vers le CPES 48 Nombre actes bobologie r alis s au centre 800 Nombre actes de distribution de traitement 26740 Nombre de r sidants pr sentant des comorbidit s psychiatriques 13 Nombre de r sidants qui ont b n ficie ant rieurement d un suivi sp cialis 30 Le m decin assure galement le suivi d autres pathologies en collaboration avec l h pital de Beauvais Sous sa vigilance les infirmi res Mme PAILLART et Mme BOURSIER assument la gestion des traitements des r sidants des m dicaments et de la pharmacie Elles pr parent les piluliers 26 740 pour qu ils soient mis disposition des patients par l quipe ducative aux diverses pers
152. ain exercice Origine de la demande 2007 2008 2009 Initiative du r sidant ou des proches 3 1 1 M decin de ville 0 0 0 Structures sp cialis es CCAA CSST autres 9 Il 11 dont centre de soins SATO Creil 2 5 6 dont centre de soins SATO Beauvais 1 0 0 dont centre de soins SATO Compi gne 1 6 4 Equipe de liaison 0 0 0 Autre h pital autres sanitaires 1 0 0 Institutions et services sociaux nr 4 2 Services de la justice 1 0 1 Autres CT Fambermont Postcure nr 2 6 2 4 Non renseign 0 0 1 Ces demandes 32 ont donn lieu 24 rendez vous propos s Pour les autres il n y a pas eu de suite donn e faute de places Ces rendez vous ont t honor s par 18 personnes Ces 18 demandes ont donn lieu 6 avis n gatifs de la part de l quipe ducative et il a t proc d 12 admissions en 2009 C Le partenariat avec les services de la justice Nous tenons souligner le travail men par les magistrats de Compi gne pour le suivi des personnes sous main de justice Nous remercions galement les forces de l ordre pour leur intervention ponctuel Nous avons en effet appr ci la r activit la compr hension et la remarquable efficacit professionnelle de ces acteurs en regard des difficult s rencontr es par notre quipe 2009 difficult s certes pisodiques mais n anmoins charg es de stress et physiquement prouvantes tout en saluant le resp
153. ale d Accueil et de R insertion Sociale ADARS In situ 3 personnes 19 f vrier et 8 avril 2009 l ducatrice et le chef de service du Service d Education et de Soins Sp cialis s a Domicile Service d Accompagnement M dico Social pour Adultes Handicap s SESSAD SAMSAH ADAPEI 60 In Fusain Ail 26 f vrier 2009 un responsable de projet et des animateurs de l association Au Devant de la Sc ne quartier Saint Jean de la ville de Beauvais Participaient aussi cette r union la charg e de mission Politique de la Ville pour le quartier Saint Jean et l adjoint p dagogique du Service Jeunesse de la ville de Beauvais In situ 5 personnes e 6 mai 2009 le m decin du Service Pr vention Sant du Centre Communal d Action Sociale CCAS de la ville de Beauvais In situ e 23 juin 2009 l quipe de la R sidence Jeunes Association Accueil et Promotion ville de Beauvais In situ 3 personnes Suite des liens d j engag s e 11 f vrier 2009 Rencontre de l un des charg s de projet du Comit R gional d Education la Sant CRES de l Oise in r union quipe Fusain Ail e 12 f vrier 2009 La coordinatrice du R seau Alcool du Beauvaisis RESAB Pr sentation des bilans 2008 des deux r seaux In H pital de Beauvais e 23 Avril 2009 invitation par le CADA la pr sentation du film Welcome aux r sidents et aux partenaires e 26 mai 2009 invitation la F te des Voisin
154. apitres d ouvrage 2007 aux efforts d inscription g n alogique dont les p r grinations de ces h ros de BD sont le passionnant th tre De tels enjeux sont galement au c ur des aventures de Thor gal que Cyril et moi m me avons d couvert de concert gr ce l intervention judicieuse de Marie une psychologue stagiaire associ e cette prise en charge et qui a eu la gentillesse de nous pr ter les albums correspondants 118 d accord avec moi D abord faire couler son propre sang a permet parfois de d placer sur la surface du corps et de fa on active on choisit le moment la localisation sur la peau et les spectateurs un mal tre qui insiste dans notre t te et sur lequel on n a aucune barre sans oublier lorsqu on est une femme la douleur incontournable inflig e par les r gles Ensuite et l je repense au sang que tu mets en sc ne dans ta bande dessin e quand on est jeune et qu on traverse un moment difficile a revient peut tre poser une question fondamentale de quelle rencontre amoureuse charnelle et sentimentale entre un homme et une femme suis je le produit Sous entendu mes parents sont ils mes parents qu est ce qui a ciment s leur couple et m ont ils d sir e L t approche Cyril a regagn la confiance parentale et a effectu une ann e scolaire satisfaisante Il passera sans difficult en Premi re Sa s ur va mieux et vit un petit flirt sympathique La famille
155. aratif 2007 2008 2009 B Les demandes d admission Origine de la demande C Le partenariat avec les services de la justice Type de mesures judiciaires D Dur e des s jours Tableau comparatif 2007 2008 2009 E Sorties de s jour a Motifs de la sortie b Nombre de projets de sortie pr par s avec les r sidants c Origine g ographique F Situation personnelle et professionnelle des r sidants a Situation professionnelle avant h bergement 216 b Les actes r alis s par l quipe G Les activit s de groupe th rapeutiques H Typologie des r sidants a b c d e P 8 h R partition par sexe Tranche d ge d but de la toxicomanie R partition des r sidants suivant les produits les plus dommageables Tranche d ge Moyenne d ge Statut matrimonial Nombre d enfants Domicile des r sidants avant h bergement I Situation sociale des r sidants a b Origine principale des ressources Couverture sociale J Situation sanitaire des r sidants a b c d e P CONCLUSION III LES ECRITS Traitements m dicamenteux Etat de sant des r sidants Traitements de substitution M thadone Bupr norphine Voie intraveineuse Autres modalit s de consommation Les sevrages Du rep rage des indicateurs de dysfonctionnement l action ducative quel travail Mr J r me LEFEVRE ducateur sp cialis 217 Membres de l quipe Mr Jacques FOR
156. at se fait l occasion d une prise en charge particuli re individuelle Le travail en r seau est un travail lib r de l enjeu d un cas particulier ce qui permet de voir les choses de fa on plus globale et plus g n rale On apprend beaucoup en se parlant La lettre Le chef de projet du Service Pr vention de la ville de Beauvais et la coordinatrice du R seau Pr vention Toxicomanie du Beauvaisis ont pr sent ce dernier huit nouvelles structures partenaires et ou personnes ressources et ont d velopp des liens d j engag s avec quatre partenaires Le groupe d appui aux professionnels s est r uni neuf reprises Le groupe d aide au montage de projets de pr vention s est r uni huit reprises Il a t sollicit pour trois projets L un d entre eux d marr en juin 2008 a vu la premi re phase de sa r alisation en 200 Pr sentation du r seau 14 janvier 2009 l quipe du Centre d Accueil de Demandeurs d Asile CADA ADOMA In situ 8 personnes 28 janvier 2009 I Infirmi re Conseill re Technique de l Inspecteur d Acad mie Responsable d partementale des infirmi res scolaires In situ 13 f vrier 2009 La pr sidente de l Association Rosalie intervenant aupr s d enfants et d adolescents du quartier Argentine de la ville de Beauvais In Fusain Ail 147 e 19 f vrier 2009 l quipe du Service socio ducatif de contr le judiciaire de l Association D partement
157. atifs au soutien des personnes d sireuses de s engager dans un traitement dont nous savons dor navant la pertinence en termes de pronostics pour les personnes qui le suive doit re questionner la place accord e a ces aspects dans nos pratiques Notons aussi que 3 personnes sont VHB c Traitements de substitution 2007 2008 2009 Nombre de r sidants h berg s sous traitement 11 19 16 dont r sidants sous bupr norphine 3 6 2 dont r sidants sous m thadone 8 13 14 Nombre r sidants sous autres traitement a vis e substitutive 0 0 0 Nombre de r sidants sans traitement 2 5 4 La plupart des personnes sont sous traitement de substitution soit 16 sur 20 personnes dont 2 hommes sous bupr norphine et 14 sous m thadone soit 4 femmes et 10 hommes Notons que 4 usagers noncent tre abstinents sur la file active de 2009 Par ailleurs 20 personnes sont renseign es comme pr sentant des comorbidit s psychiatriques et taient pr alablement suivies avant leur admission n anmoins seules 13 personnes b n ficient d une prescription m dicamenteuse sur ce registre La plupart des personnes margeant sur la file active b n ficient d une prescription M thadone M thadone 2007 2008 2009 Nombre de femmes 1 2 4 Nombre d hommes 7 11 10 Total 8 13 14 Nombre de r sidants sortis du programme au cours du s jour 0 0 0 dont devenu
158. ation notamment pour les aider trouver une activit professionnelle ou de formation Nous organisons galement des recherches avec eux Cette ann e nous avons re u 39 personnes dans cette situation Pour 11 d entre elles nous les avons orient es vers la Mission Locale le blog 46 ou le P le Emploi I La situation judiciaire 2007 2008 2009 Nombre de personnes suivies sous main de justice 279 177 207 dont obligation de soin 60 54 67 dont injonction th rapeutique 4 1 2 dont travail d int r t g n ral 0 0 0 dont r paration p nale 6 2 2 dont rappel la loi 209 117 75 dont stage de sensibilisation 0 3 61 dont autres pr cisez 0 0 0 Nous enregistrons un taux de croissance 17 qui se d cline ainsi Les obligations de soins ont progress de 24 Les r parations p nales sont stables Les Rappel la loi ont baiss de 36 Cette diminution s explique par la mise en place des Stages de sensibilisation l usage des dangers des produits stup fiants A elles seules les alternatives aux poursuites judiciaires repr sentent 69 des orientations effectu es par la justice Nous notons une stabilit quant l accueil des adolescents 9 jeunes orient s par les services de justice 132 Gendarmerie TGI 5 R parations p nales 2 Protection Judiciaire de la Jeunesse 2 obligation de soins Tous sont g s de 16
159. ation de cannabis conna t un fort d veloppement parmi les seniors aux Etats Unis mais que cette tranche de population fait un usage strictement th rapeutique de ce produit absorb pour ses propri t s anals giques diminuer la douleur due une scl rose en plaques ou surtout un glaucome et orexig nes stimuler l app tit et limiter les vomissements iatrog nes dans le cadre d une chimioth rapie anti cancer Ce ph nom ne est soutenu par de nombreuses personnes comme le rapporte Jean Philippe Tarot 2005 un sondage r cent de l Association am ricaine pour la d fense des retrait s AARP r v le que 72 des personnes de plus de 45 ans sont favorables la l galisation du cannabis usage th rapeutique 64 contexte le caract re clandestin de la diffusion du cannabis ce que ses effets ont d incertain voire d al atoire son absence de labellisation par la m decine sans omettre la crainte du gendarme n en font pas une substance attractive aux yeux de nos seniors Certes de nombreuses personnes g es surtout en milieu rural compl tent plus ou moins la pharmacop e officielle par des rem des de grands m res mais le cannabis n en fait gu re ou pas encore partie Mentionnons tout de m me le t moignage de Weed O dans le cadre de l enqu te r alis e pour Nova Magazine op cit Je connais des personnes g es qui soulagent leur arthrite avec des joints de beuh ou des tisanes d
160. au sujet de la composition de la substance achet e plus ou moins adult r e par des coupages parfois nocifs et du pourcentage de THC la diff rence du pourcentage d thanol qui figure sur chaque boisson alcoolis e disponible dans le commerce et nul shitman n a saisi ce jour une association de d fense des consommateurs pour se plaindre de la pr sence d un teushi de mauvaise qualit sur le march 8 Ben Lakhdar 2008 estime qu en 2005 les cannabiculteurs ont produit 11 5 de la consommation totale de cannabis en France D autant plus que ce lien juv nile stigmatisant entre les aspects d gradants de l alcoolisme et l adultit et la vieillesse passe de fa on aussi commode qu irresponsable la trappe la recrudescence d pisodes d alcoolisation violente chez les adolescents et les jeunes adultes les cuites nordiques dont le but n est pas la convivialit mais la d fonce au risque du coma thylique ou tout le moins de l accident de la route 65 d aujourd hui qui fument des joints et auront poursuivi leurs fumettes d cennie RES 10 apr s d cennie Comme disent les Anglais wait and see Les fumeurs r guliers de joints les plus g s quadras et quinquas Puisque les vieux proprement dits barbe et cheveux blancs ne consomment presque jamais de cannabis qui sont les plus g s des fumeu
161. ce de la f te dans le d veloppement raconter le d roulement de celle ci r elle ou imaginaire et en conclusion il nous a sembl opportun de leur demander s ils ou un des participants s taient mis en danger au cours de cette f te et si tel tait le cas pourquoi Lors de notre intervention nous avons divis le groupe en deux sous groupes Nous leur avons propos une liste compos e d une vingtaine de mots tous issus de leur travail Pour le premier groupe la consigne tait de retenir cing mots imageant une f te r ussie pour le second groupe cinq autres mots qui cette fois seraient susceptibles d imager la mise en danger la suite de quoi nous avons r pertori sur le tableau les mots choisis par les l ves en distinguant bien ceux qui leur permettent de faire la f te et ceux qui peuvent les mettre en danger Cette mani re de faire leur a permis de constater que certaines substances telle que l alcool par exemple pouvait se situer la fois du cot de la f te et la fois du cot du danger Cela nous a permis d initier un change int ressant et constructif sur les repr sentations positives et n gatives d un m me produit Cette simple question Qu est ce qu une f te particuli rement r ussie nous permet par ailleurs d aborder d autres th mes tels que la sexualit les produits les relations avec les parents et d voquer les gestes de premier secours en cas de coma thylique
162. cessaires sa mise ne conformit A cette situation se sont ajout s les travaux entrepris pour am liorer l ancien b timent rendant 4 places momentan ment indisponibles cela sur un temps relativement long leur r alisation En effet du fait d une gestion du groupe d usagers affect la r alisation de ces chantiers qui furent rendus complexes par la succession de plusieurs personnes dans ce groupe du fait e du d part de certains usagers de la structure et des r organisations entre les diff rents groupes et chantiers que ces mouvements provoquent e de l volution de la situation d autres usagers de ce groupe dans leur parcours de soin et de leur situation sanitaire qui a n cessit leur engagement dans un cadre contractualis dans le traitement de leur h patite C traitement m dical qui s av re lourd et fatiguant pour les personnes qui l entreprennent e de la longue absence d un ducateur technique et qui a conduit en partie son coll gue devoir assurer avec le soutien du directeur le suivi de l ensemble des chantiers sur cette p riode En effet confront aux difficult s de recrutement d un personnel ayant cette qualification le nouveau directeur a d pallier cette absence et faire avancer ces chantiers Il est noter cependant que la CT de Flambermont a accueilli moins de r sidants en effectuant plus de journ es ce qui t moigne la fois d une plus grande stabilit
163. cidence sur leur vie quotidienne 10 rencontrent des difficult s de couple li es leur consommation de cannabis 9 rencontrent des probl mes professionnels et ou scolaires 4 d clarent avoir des difficult s de sant 4 n ont aucune id e des incidences ventuelles de leur consommation 2 disent avoir des probl mes li s la s curit routi re f Estimation de la consommation mensuelle en euros 20 stagiaires n ont pas r pondu cette question Les 93 autres affirment que leur consommation de cannabis leur co te 2 d clarent que cette consommation ne leur co te rien 19 d pensent entre 10 et 50 euros 22 d pensent entre 60 et 100 euros 12 d pensent entre 120 et 150 euros 11 d pensent 200 euros 19 d pensent 300 euros 4 d pensent 400 euros 3 d pensent 500 euros 1 d pensent 600 euros 109 Nous observons que 35 des personnes sond es d clarent une d pense mensuelle d au minimum 200 euros et d un maximum de 600 euros un seul participant pour alimenter leur consommation personnelle de cannabis Ces co ts lev s interrogent sur la fa on dont ils obtiennent cet argent et sur les ventuelles difficult s financi res que peut entrainer cet usage g Changement dans vos habitudes de consommation 96 des participants interrog s ayant r pondu cette question d clarent tre en capacit de modifier leur comportement par rapport leur consommation 6
164. complexes pour l usager mais en miroir tout aussi complexes pour l institution qui n est jamais assur e de voir arriver les demandeurs qui pourtant ont suivi l ensemble du cursus a Origine de la demande 2007 2008 2009 Initiative du r sidant ou des proches amp 6 M decin de ville 0 0 Structures sp cialis es CCAA CSST autres nr 42 dont centre de soins SATO Creil dont centre de soins SATO Beauvais dont centre de soins SATO Compi gne Equipe de liaison Autre h pital autres sanitaires Institutions et services sociaux Services de la justice Autres Non renseign i DIAN SIA SINAN Solu ss ls UlolwISINRISIS IS IS C Justice et placement ext rieurs Une l g re diff rence de traitement concerne les placements ext rieurs relevant de l instance judicaire pour les personnes relevant d infractions concernant leur addiction et condamn es s une peine de prison Elles ont la particularit d tre plac es sous l autorit du juge d application des peines Ceux ci du fait de charges de travail importantes et de la logique de fonctionnement des centres de d tention prennent la d cision de valider ces demandes de placement ext rieur dans des d lais qui rendent partiellement al atoire la date de sortie de d tention de la personnes incarc r e et dans la foul e la remise sous crou au Centre de d tention de Beauvais de l usager q
165. ct du cadre contractualis ou qu une prise de conscience institutionnelle ait pu tre valablement men e puis engag e en termes de r orientation A Concernant les consommations d alcool et ou de stup fiants La poursuite de la consommation de produits stup fiants pose un probl me majeur par rapport l objectif de la structure des ATR qui propose aux r sidants un accompagnement visant leur permettre d ceuvrer leur r insertion sociale et professionnelle tout en confortant leur d marche de soin orient e vers la cessation de toutes consommations durant leur s jour et leur facilitant terme une vie sociale sans produits ou soutenue par une substitution stabilis e et ma tris e parce que bien comprise et pleinement assum e 223 Aussi lors de l orientation et lors de l admission le projet de la structure doit tre expos et clarifi avec les usagers par les quipes qui soutiennent les demandes de ces derniers afin de limiter des prises en charge inad quates en regard de la structure psychique de certains voire de leur versant psychopathologique De m me en interne ces orientations impactent le fonctionnement parce qu insuffisamment identifi es lors de la demande initiale et ou non per ues et trait es d s l arriv e en regard de la capacit des usagers adh rer aux propositions de travail qu noncent l quipe De plus elles s enkystent lorsqu elles sont insuffisamment parl es sur la
166. ctes accueil comptabilisent les passages quotidiens des personnes re ues au service et accueillies par les diff rents membres de l quipe usagers patients r guliers accompagnateurs entourage famille etc J s agit de comptabiliser les entretiens r alis s aupr s de l entourage parents conjoints enfants etc Dont 165 actes r alis s par l assistante sociale aupr s de 61 usagers 50 C Commentaires Nous enregistrons une augmentation de 19 de la file active usagers Cela s explique en partie par le fait que nous avons cette ann e int gr l activit de Noyon l activit du CSST de Compi gne L activit de Noyon correspond 8 de la file active globale Le taux de renouvellement de la file active usagers est de 53 Nous observons une stabilit au niveau de la file active entourage Celle ci est uniquement compos e de personnes vues en entretien N est pas comptabilis l entourage parents amis enfants etc qui accompagne parfois les usagers Nous enregistrons une l g re baisse du total des actes Plus en d tail Actes m dicaux Le taux de croissance des actes m dicaux est de 100 Les rendez vous avec le m decin sont plus r guliers et plus syst matiques En effet chaque usager est dans l obligation de rencontrer le m decin chaque remise d ordonnance Actes ducatif Le taux de croissance des actes ducatifs est de 8 Cette augmentation est due l
167. d ours C est triste En hiver il bricole au sous sol et l t il s occupe de son potager Quand je propose de l aider il me r pond Non personne dans mes pattes Bonjour l amabilit Moi au fond ce que je veux c est tre avec lui Pendant que les bras travaillent on peut causer a tisse de la complicit En plus pas question de faire un commentaire sur son jardin Il rabroue ma m re parce qu elle s obstine trouver dangereux le bassin qu il a am nag devant la maison C est abrupt comme une cuve Il a creus jusqu deux m tres cinquante et y a mis des carpes Je souligne Des cr atures silencieuses on dit m me muet comme une carpe attachantes mais fuyantes qui ont besoin d espace et de profondeur pour voluer leur aise Cyril rit C est tout lui en effet Il a fabriqu cet aquarium au grand air avant que Je naisse Ma m re avait la hantise que ma s ur et moi y d gringolions bien qu il y ait une petite palissade Il faut dire que c est un vrai pi ge chats Plus d une fois j ai vu flotter un matou noy Ma m re dit que c est de l inconscience et du sadisme et plusieurs voisins sont venus r ler parce que leurs animaux avaient disparu chez nous mais rien n y fait Son boulot aussi est l ext rieur il est chef d quipe du service municipal des espaces verts Depuis hier il est furax il est tomb d une chell
168. d un d part en vacances A l automne 2009 une ducatrice stagiaire a mis en place dans le cadre de l laboration de son dossier de formation un atelier d expression Anim avec efficacit cet atelier a connu un certain succ s Cette activit a t rapidement rep r e par les usagers qui ont plac une certaine confiance dans l animatrice en exprimant leur souhait de s inscrire dans une r alisation collective non ponctuelle Certains participants ont fait preuve d assiduit Par contre comme nous l observons pour nos ateliers de yoga si d autres usagers ont adh r spontan ment l id e du projet au moment de s engager ils n ont pas donn suite D une fa on g n rale l int gration de plusieurs personnes dans une activit simultan e n est pas facile De plus les participants ont besoin que l activit ne se d roule pas sur une dur e trop importante afin d viter le d couragement Cette exp rience globalement encourageante nous a donn envie de la renouveler en tenant compte des suggestions de l ensemble des usagers de fa on la rendre attractive et accessible un maximum de personnes 49 Par ailleurs nous observons une grande capacit de certains usagers a manifester une r elle envie de se soigner dans la dur e Ils ont besoin pour cela d tre valoris s Le fait de les encourager quand il n y a pas de consommation et qu ils respectent leurs rendez vous p renn
169. d un texte extrait du roman de Steinbeck Des souris et des hommes o les protagonistes r vent leur vie prochaine puis en un travail de r daction libre induit par la phrase Je n ai que x ans mais je sais d j ce que l avenir me r serve La lecture de ces r dactions a permis de relever les th mes principaux qui guideront notre intervention Ces crits exprimaient peu l anxi t remarqu e l ann e derni re mais nous pouvions aborder la tension entre r verie et r alit En effet nous avons remarqu des diff rences notables entre les r dactions voire au sein de la m me r daction entre des r cits tr s concrets et d autres plus imaginaires Enfin les r cits sur lavenir comprenaient souvent le th me de la compagne ou du compagnon r v cela nous permit d introduire la question des relations entre filles et gar ons et induit l organisation des interventions Ces derni res se sont d roul es de la fa on suivante les classes taient dans un premier temps re ues en demi groupe les filles puis les gar ons Les l ves taient alors invit s s exprimer sur la mani re dont ils imaginent leur avenir tant proche le passage prochain au lyc e que lointain la vie adulte et confronter leurs repr sentations Enfin une mise en commun des r flexions tait r alis e en classe enti re chaque groupe tait invit deviner ce que l autre a imagin ce qui permit de travailler sur les clich
170. d pannage la pharmacie de l h pital en attente de la r gularisation de leur couverture sociale Nous observons que la grande majorit des patients ne b n ficie pas par ailleurs d une prise en charge pluridisciplinaire et qu un certain nombre d entre eux ne sont pas suivis r guli rement Ce constat doit nous amener tre davantage attentifs ces situations Notre vigilance doit tre port e sur l int gration de ces situations dans le dispositif d accompagnement et de prise en charge du centre de soins 25 c M thadone bas seuil L accessibilit aux traitements de substitution en particulier par la m thadone est aujourd hui facilit e dans nos services Au centre de soins de Creil historiquement en 1994 le premier et le seul service du d partement offrir la possibilit d un traitement de substitution par la m thadone 72 des personnes accueillies et suivies ont t concern es par la prescription d une substitution dont 66 par la substitution la m thadone N anmoins l accompagnement de ces patients avec le recul possible aujourd hui nous permet de constater que les demandes de traitements et les motivations inh rentes ne sont pas toutes identiques En effet certaines personnes d j substitu es dans la rue le plus souvent peu motiv es et fr quemment instables cherchent obtenir une prescription uniquement dans la perspective de la gestion du manque et de la r duct
171. d veloppement de l adolescent et ses d fis les comportements risques et ses d terminants l coute active les relais possibles les aides ext rieures au lyc e selon les situations rencontr es les partenaires structures associations gt POUR PREPARER LE TEMPS D ECHANGES Veuillez trouver ci dessous le support qui sera utilis lors du temps d changes Nous vous invitons a y r fl chir d s maintenant De la part de nos l ves Ce qui Vous g ne adolescents Vous d range Vous agresse Vous inqui te Chez vos l ves Ce qui Vous surprend adolescents Vous touche Vous fait plaisir Ce que Vous d couvrez Vous aimez D roulement gt Pr sentation des intervenants du r seau d aide au montage de projets 13h 13h30 identit qualification pas d identification de la structure dont le professionnel d pend gt Un temps commun de pr sentation du projet pr sentation par la chef des travaux porteur du projet e Origine du projet tapes de l laboration Doc A Annexe I doc info du 18 11 08 compl ment 151 e Objectifs rappel la fiche descriptive communiqu e Valorisation des actions d j men es par les membres de la communaut projet d tablissement d roulement point de d part le v cu au sein m me du lyc e nos exp riences situations v cues e Suite donn e Favoriser l panouissement de l l ve
172. dans la dur e moyenne des s jours de 4 mois chiffre moduler du fait d admissions tardives au cours de l exercice 2009 4 personnes en d cembre 2009 Contrairement aux ann es pr c dentes nous avons comptabilis 2 personnes vues par l quipe m dico sociale et ducative de la structure Il s agit d usagers ayant suivi l ensemble du protocole de traitement des demandes d admission leur permettant d acc der la structure pour r aliser leur admission effective Il s agit de personnes rencontr es effectivement et pour lesquelles il n y a pas eu de suite du fait de sa propre initiative ou du refus de l quipe 179 mais qui du fait de lear manquement aux r gles nonc es pr alablement a cette admission se sont pr sent s sous l emprise de produits Il leur a t demand conform ment au protocole de traitement des demandes d admission de se repr senter le lendemain clair d s 9h Refuser d admettre un usager qui ne peut assumer son propre projet de soin ce d s son arriv e et qui doit de ce fait tre confront a nouveau au risque de pr carit qu engendre son comportement vise a lui permettre de prendre la mesure de la rigueur du lieu d accueil qu est la CT Cette proc dure l incite ainsi s interroger sur ce que repr sente pour lui m me sa propre d marche Elle t moigne en retour pour l ensemble des autres personnes d j prises en charge a
173. de 11 ans 4 l ge de 12 ans 68 l ge de 13 ans 19 l ge de 14 ans 31 l ge de 15 ans 17 l ge de 16 ans 5 l ge de 17 ans 68 l ge de 18 ans 2 t l ge de 19 ans 2 l ge de 25 ans 67 des r ponses indiquent un ge de d but de consommation qui se situe entre 14 et 16 ans Concernant l alcool la tranche d ge du d but de la consommation la plus repr sentative se situe entre 15 et 16 ans 49 des r ponses enregistr es Ces indications nous permettent galement de mieux cibler les tranches d ge les plus expos es au risque de consommation En effet on observe que tr s majoritairement le d but de l usage de cannabis ou d alcool selon les stagiaires se situe entre 14 et 16 ans Globalement c est l ge qui correspond scolairement la fin du coll ge quatri me troisi me C est donc atour des jeunes coll giens qu il appara t le plus profitable d informer et d organiser des actions de pr vention Le produit consomm le plus fr quemment est le cannabis 67 des stagiaires disent l utiliser quotidiennement 41 d entre eux d clarent consommer de l alcool de fa on hebdomadaire Les autres produits sont consomm s 1 fois tous les 6 mois ou selon 1 fois par an c Habitudes de consommation 49 des stagiaires d clarent un usage r gulier de cannabis 16 s estiment en d pendance par rapport cette consommat
174. de faire face aux probl mes et aux difficult s surmonter Associer les usagers des structures leur prise en charge d marche qui s inscrit r solument au c ur des orientations inscrites dans la loi 2002 2 offre aux professionnels un nouvel espace de travail Celui ci marqu par l exp rimentation de nouveaux parcours th rapeutiques qui se tissent dans le cadre de la prise en charge communautaire permet aux intervenants de cr er et de d velopper des pratiques ducatives diff rentes qui replacent la personne au c ur de sa responsabilit Ces pratiques ducatives contribuent identifier au sein du dispositif national une dimension d accompagnement dans un esprit communautaire qui soit pleinement respectueuse du choisir librement pour soi qui s appuie et qui S ancre somme toute dans des valeurs personnelles enfin identifiables par et pour les personnes elles m mes puis reconnues par les proches et la soci t pour au final pouvoir tre mises en uvre par ces personnes elles m mes au b n fice de tous C est pourquoi le SATO Picardie s engage r solument sur ces voies d sireux de consolider une action qui s enracine depuis plus de trente ans dans l implication forte de ses acteurs et dont l un des enjeux consistera ce que ces derniers s impliquent la transmettre 158 Cette orientation a conduit le SATO Picardie et son directeur g n ral Mr Jean Pierre DEMANGE doter l ensemble de ses s
175. de fr quence d usages r guliers et d usages toxicomaniaques par rapport aux usages exp rimentaux et aux usages occasionnels que chez les adolescents qui consomment du cannabis Une connaissance satisfaisante des risques sanitaires et comportementaux attach s l usage abusif de cannabis l encore en d calage marqu avec l habitus adolescent La crise du milieu de la vie influence l auto perception de Vusage r gulier Par contre la lassitude face au fait de consommer du cannabis qui rappelle la fatigue d tre soi d crite par Ehrenberg 1998 au sujet de l extension contemporaine de la d pression cette pathologie de l insuffisance dont souffre individu conqu rant enjoint du dedans comme du dehors de d cider et d agir en permanence dans sa vie priv e et professionnelle et a ce titre fardeau pour lui m me ibid me parait v ritablement pathognomonique de l tat d esprit des fumeurs de p tards qui ont d pass la quarantaine Je pense que l on peut ici incriminer la survenue puis le d passement de la crise du milieu de la vie identifi e par Jaques 1963 au cours de laquelle le sujet r sign mais non vaincu ibid est pouss une r laboration de sa position d pressive c est d dire a faire le deuil de sa prime jeunesse acm temporel des capacit s physiques affectives et intellectuelles et a accepter psychiquement la perspective cer
176. de l association les jeunes et le psychologue du Fusain Ail afin de commencer aborder le th me des usages de drogues Cette rencontre n a pu avoir lieu pour des raisons internes l association Au devant de la sc ne Le projet de court m trage est aujourd hui en suspens 143 R seau pr vention toxicomanie du Beauvaisis L esprit et la lettre 2 Elisabeth Kalbfleisch Octobre 2009 Bilan du 1 janvier au 14 octobre 2009 144 145 L esprit A l heure de pr senter le bilan de la seconde ann e de fonctionnement du R seau Pr vention Toxicomanie du Beauvaisis 1 janvier 14 octobre 2009 nous prenons toute la mesure de l importance du travail men en 2008 par les institutions qui ont particip sa conception En laborant la dialectique de deux groupes de travail un groupe d appui aux professionnels et un groupe d aide au montage de projets de pr vention mais groupes dot s d une coordination d une charte et d un cadre de fonctionnement communs les pionniers du r seau lui ont conf r son architecture sp cifique En effet la th matique de la pr vention a pu commencer tre pens e et parl e selon la cr ativit propre chacun des groupes et nous en avons rendu compte dans le bilan de 2008 Mais leur coordination leur charte et leur cadre de fonctionnement communs alimentent une dynamique d ensemble mettant les groupes en interaction constante La transversalit objet maje
177. de l int ress ont abouti un relogement pr caire chez des tiers puis assez vite un relogement effectif Ce logement bien sur ne sera tenable que si cette personne consolide son soin dans la dur e Pourtant notons que la mise en tension de cette fin de s jour comme de tant d autres pour si difficile qu elle s ai en t pu tre assum e s par chacun au sein des ATR nous a convoqu s au sens noble du terme au rappel des relations contractuelles qui nous lient a cette personne de m me galement partag e avec nos partenaires qui se sont mobilis s de facon effective le rappel de la tenue des obligations qui lui incombaient plus complexes a suivre ou accompagner et qu il fut n cessaire de lui rappeler maintes reprises furent en retour apr s son s jour rapport es par cet usager lui m me comme tant re mobilisatrice de ses capacit s personnelles devoir et donc par ricochet pouvoir s occuper de ses affaires 235 Cette personne a pu se re saisir de son devenir et de celui de ses enfants Ces aspects complexes comprendre maitriser et assumer mobilisent les affects des multiples acteurs qui gravitent autour de cet accompagnement et d gagent une grande tendance soit ne pas s engager dans les voies de l exigence au profit de l assistanat soit mettre cette derni re en exergues pour se d fausser des ventuelles cons quences en responsabilit qui pourraient surgir
178. de la mairie car une peur des forces de l ordre avait cr un vent de suspicion notre gard Nous avons de ce fait du mal aller l encontre de nouveaux usagers sur Noyon Le bouche oreille fonctionnant un peu diffuse le num ro de t l phone portable ce qui nous conduit nous d placer o l usager souhaite et nous permet tout de m me de rencontrer quelques nouveaux usagers Nous constatons un r el besoin d un temps infirmier pour soigner de nombreux abc s et malaises li s aux consommations et au mode de vie Vignette clinique Nous avons tout au long de l ann e 2009 accompagn plus particuli rement dans ces d marches de soins et d h bergement un usager J dont nous avions d j d crit la situation dans le rapport d activit 2008 Nous l avons tout d abord accompagn pour refaire ses papiers d identit et de s curit sociale ainsi que les papiers v t rinaires relatifs sa chienne Il s est alors motiv pour engager une d marche de sevrage et trouver une solution d h bergement pour la suite de celui ci Beaucoup de projets se dessinaient dans sa t te il s imaginait bien vivre autrement normalement mais redoutait tout de m me d tre seul dans ce futur J a donc pass plusieurs visites m dicales de sant et par la suite pris rendez vous au CASA de Clermont de l Oise pour une hospitalisation dans l optique d un sevrage m thadone et alcool Nous avons trouv une association Metz qui propose des fam
179. de leurs proches conjoint e enfants parents amis es Tous ces usagers sont concern s a minima par des consommations d opiac s et ou de psychostimulants Nous rappelons que sur le secteur les consommateurs de cannabis sont orient s vers l quipe du Tamarin Nos interventions en milieu carc ral au centre p nitentiaire de Liancourt ont t galement tr s soutenues Cette activit int gr e au bilan chiffr du centre de soins est n anmoins d crite de mani re d taill e dans un chapitre suivant Les r unions hebdomadaires de service lors desquelles sont voqu s le quotidien v cu avec les patients et les ventuelles pr conisations ou d cisions prendre par rapport leur prise en charge ont t anim es et riches En effet l quipe s est nouveau interrog e sur la prise en charge des patients suivis en traitement de substitution la m thadone Nous observons qu un nombre non n gligeable d entre eux a d normes difficult s pour s adapter au haut seuil d exigence requis en la circonstance Cette incapacit entra ne des sorties de programme du fait des patients eux m mes ou du fait de posologies d gressives projet es par l quipe Ce constat tr s insatisfaisant a conduit les professionnels r fl chir sur l opportunit d envisager dans un premier temps titre exp rimental un programme m thadone bas seuil Un chapitre dans ce rapport d activit rend compte de c
180. de niveaux correspondants aux diff rentes phases du programme propos 3 phases Cette dimension est videment aussi pierre d achoppement et r v le les difficult s personnelles des usagers Ces 3 phases dont la dur e n est pas fig e doivent pouvoir prendre en compte les 2 er ze me _ 4 2 particularit s de parcours de chacun 1 s jour 2 s jour probl matiques plus ou moins associ es capacit Elles se d roulent selon le sch ma succinct expos ci dessous et doivent permettre aux r sidants admis d assurer la continuit de leur parcours de soin la moins erratique possible et sa compr hension la plus efficiente possible Le travail au sein de ces phases s effectue sous la responsabilit des ducateurs qui ont la charge d animer ce cadre de travail sous couvert du Chef de service et du Directeur Phase 1 Phase 2 Phase 3 Ee Ey m 1 mois de 2 3 3 6 mois de 4 6 8 mois de 6 12 13 24 mois wl Accueil Phase 1 Phase 2 Phase 3 ATR autres B Kal idoscope des aspects de l accompagnement communautaire Les aspects incontournables que l organisation d une journ e ou d une semaine imposent a tous et chacun au sein de la communaut th rapeutique de Flambermont cr ent une Or lenjeu compte tenu du d part de nombreux professionnels dans les ann es venir situation d j passablement engag e consisterait plut t se saisir de cette opportunit pour refo
181. de relaxation au visage et aux mains Ce moment permettra l usager de se d tendre et de se retrouver dans une atmosph re plus sereine dans laquelle il se sentirait son aise et pourrait alors se confier Ainsi ce moment permettra peut tre la personne de vider son sac et d tre plus d tendue la fin de la s ance autant physiquement que psychologiquement 33 Je tiens mon atelier dans la partie de la salle d accueil qui est la moins utilis e ce qui permet cet espace d tre dynamis et investi de nouveau par les usagers Nous avons mis des rideaux afin qu il y ait une s paration entre l espace ou les personnes prennent le caf et l espace de l atelier pour que les usagers ne soient pas la vue de tout le monde et pour qu il y ait un semblant d intimit afin que les patients puissent se d tendre au mieux Tout est donc mis disposition pour que l atmosph re soit la plus calme et relaxante possible Bien qu une personne ait mis quelques r serves au d but de la s ance les autres participants ont tout de suite accept les conditions et sont all es jusqu au bout J ai pu constater au d but de chaque s ance que les usagers montraient des signes de stress ne se sentant pas tr s l aise du fait qu ils n taient s rement pas habitu s ce qu on leur procure de tels soins Leurs mains et pieds taient tendus ils serraient les poings et me demandaient ce qu ils devaient faire fermer les yeux ou non
182. des Lits Halte Soins Sant dont les travaux vont commencer au mois de janvier 2010 Enfin je vous invite lire ce rapport d activit qui atteste de l ampleur du travail r alis Je souhaite remercier cette occasion l ensemble du personnel pour le travail accompli et rendre hommage aux administrateurs et tous les partenaires du SATO Picardie sans lesquels rien de tout cela n aurait pu se faire Jean Pierre Demange Directeur du SATO Picardie POLE SOINS 11 LE CENTRE DE CREIL I ACTIVITE CLINIQUE LECTURE ET COMMENTAIRES A Tableau comparatif 2007 2008 2009 des files actives B Les actes honor s Comparatif 2007 2008 2009 C Commentaires II DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES R partition par sexe Tranche d ge Moyenne d ge Origine g ographique Statut matrimonial Nombre d enfants Logement Situation professionnelle Origine principale des ressources Origine de la demande Couverture sociale Etat de sant des patients Les sevrages Traitements de substitution File active des patients substitu s suivis au service a M thadone b Bupr norphine c M thadone bas seuil Tranche d ge d but toxicomanie R partition des patients suivant les produits les plus dommageables Evaluation du risque d usage par rapport au produit N 1 Voie intraveineuse Modalit de consommation Justice Les orientations r alis es par le service R duction des Risques au cent
183. dialogue avec celui ci n est plus empreint que de d ni et de non compliance aux obligations du contrat Apr s qu aucune solution ne se soit d gag e avec des bailleurs priv s de nombreux contacts se cr ent avec les diff rentes structures d h bergement de longue dur e du d partement et une solution aupr s d un AFTAM est finalement trouv e Malgr cela Pierre quitte la structure apr s onze mois de s jour sur le mode de l exclusion suite des violences A travers cet exemple il est int ressant de s interroger sur la m thode de rep rage des indicateurs montrant un glissement du cadre institutionnel ainsi que de la posture ducative tenue La mise en alerte doit se faire d s le rep rage dans la modification du comportement et du non respect des engagements a se stabiliser sur la ville La tentative de l quipe pour s adapter afin de rencontrer Pierre le conforte probablement dans l id e qu il peut modifier au gr de ses implications associatives les rendez vous pr vus dans le cadre de son contrat de prise en charge La mise en place d l ments cadrants qui devraient permettre l usager de donner du sens et de la structuration son s jour devient n cessairement plus complexe et le travail ducatif s puise L quipe se retrouve alors dans une forme 54 3 2 sue A Pour des raisons d anonymats le pr nom a t modifi 241 d accompagnement substitu a celui de d part ou l usager s
184. difficult s sont constantes au quotidien pour les patients et se retrouvent lorsqu ils acc dent une prise en charge th rapeutique des incompatibilit s existant dans l association traitement et produits psycho actifs Le tabac et le cannabis sont des produits largement utilis s par la majorit des patients savoir 67 et 60 d entre eux L h roine et l alcool viennent ensuite avec 45 et 25 d utilisateurs L utilisation hors prescription des TSO est fr quente 11 des demandes de prise en charge et devient un probl me de sant publique avec apparition d addiction aux opiac s via les TSO sans jamais avoir consomm d h roine La vigilance par rapport ce mode de demande de traitement doit donc tre accrue et n cessite outre un contr le urinaire obligatoire la recherche d opiac s de bupr norphine de m thadone un interrogatoire pr cis concernant l origine de l obtention de la mol cule et le mode de prise orale injection snif Au total La demande de traitement de substitution aux opiac s reste le motif principal de la prise de contact des patients Par rapport a 2008 elle reste stable en chiffre absolu mais en pourcentage a augment sur le total de la file active 26 ont eu de la m thadone 25 6 en 2008 et 38 de la bupr norphine 37 en 2008 Cette pr dominance de prescription est li e en partie au profil des patients qui ont une insertion sociale travail famille stable et donc ne n c
185. dont bracelet lectronique 5 4 dont autres pr cisez 15 2 2 dont sursis mise l preuve 31 dont libert conditionnelle 3 Nombre de personnes suives en incarc ration 114 104 88 Sans objet 172 211 166 Non renseign 36 Une m me personne peut assumer plusieurs mesures 30 des toxicomanes sont sous main de justice au moment o ils sont accueillis au service 23 sont d tenus pr venus ou condamn s et rencontr s dans ce cadre 43 des personnes re ues dans la structure n ont pas au moment de leur accueil de difficult s judiciaires U Les orientations r alis es par le service 2007 2008 2009 Vers une postcure 1 0 1 Vers une communaut th rapeutique Vers une hospitalisation sp cialis e h pital psychiatrique Vers une hospitalisation en h pital g n ral Vers un centre d h bergement et de r insertion sociale CHRS Vers autres ATR familles d accueil etc DOS IS IS NO ISIS IS CSI RTE Pour la premi re fois cette ann e nous avons tent d valuer quantitativement les orientations pr conis es par l quipe en terme dhospitalisation ou de structure d h bergement sp cialis Le logiciel que nous utilisons n int gre pas cette rubrique De ce fait nous avons eu quelques difficult s pour renseigner ce tableau Les quelques indications collect es et tr s certainement incompl tes illustrent n anmoins le peu d
186. dur e du s jour et analys es malgr les diff rents indicateurs disponibles comme ceux relevant des possibilit s qu a la structure des ATR d avoir une lecture fiable de la non utilisation de produits ou de m dicaments d tourn s le non r glement des participations financi res en temps la confrontation aux attitudes comportementales donn es voir m nage non fait rendez vous espac s voire non honor s aux comportements d plac s qui parfois mergent lors de l accompagnement En effet pour certains nombre de ces consommations sont effectu es de fa on r p t es Elles ont pu tre constat es gr ce la capacit du service pouvoir tester les usagers de fa on r guli re Le personnel ducatif est ainsi en mesure de v rifier au cours de la prise en charge la compliance des usagers aux objectifs de stabilisation de substitution ou d abstinence qui ont t nonc s lors de l tablissement du projet personnel individualis de prise en charge d termin e l admission avec ces derniers et l quipe ducative Ces constats et la non prise en compte des observations de l quipe et des sanctions prononc es par le chef de service ont rendu le s jour au sein des ATR tr s compliqu pour quelques r sidants voire le maintien non possible pour certains En d pit des rencontres avec l quipe ducative certains r sidants ont beaucoup de difficult s verbaliser cette envie de prendre des produits p
187. e interrompre 4 s jours avant la tenue du 1 bilan bilan d admission Pour 3 des personnes concern es il s est agi d une exclusion pour I autre d une r orientation vers une structure plus adapt e a sa probl matique 5 personnes ont d cid d interrompre leur s jour rapidement d s leur arriv e en voquant des raisons qui sont souvent les m mes trop de monde trop de r union ou bien des m sententes avec d autres r sidants d urgents probl mes r soudre l ext rieur qui ne peuvent souffrir d attendre ou plus simplement une irr pressible envie de se d foncer Rappelons que face ces situations une valuation des motivations implicites et explicites est r alis e par l quipe de la CT de Flambermont les groupes de phases et les usagers les plus anciens membres du comit sont mis contribution pour interagir aupr s de ces nouveaux arrivants ambivalents vis vis de la continuation de leur s jour Aussi si cette accroche au groupe ne s effectue pas cette envie de partir reprendra le dessus ult rieurement Concernant les exclusions op r es par l institution 11 personnes ont t exclues Voir document de cadrage tabli par le comit de r sidant joint en annexe 184 Il est noter que pour l un des r sidants en placement ext rieur cela a donn lieu une d cision du magistrat de faire proc der sa r incarc ration pour terminer
188. e test de paternit Dernier point le jour qui avait suivi la dispute en voiture le p re de Cyril l a conduit autour du centre de d tention local et lui a dit Regarde bien a aurait t ta deuxi me maison ce que j ai entendu comme Tu es peut tre n d un deuxi me lit mais ta m re et moi par amour mutuel et pour toi avons pr f r tirer une croix sur cette incertitude et faire pencher la balance du c t du oui tu es notre enfant 119 Bibliographie Antelme R 1957 L esp ce humaine Paris Gallimard Durand G 1960 Les structures anthropologiques de l imaginaire Paris Dunod 1992 Hachet P 2000 Psychanalyse de Rahan Le fant me psychique d un personnage de BD Paris L Harmattan Hachet P 2007 Promenades psychanalytiques Paris L Harmattan Hachet P 2009 Adolescents et parents en crise Psychologue dans un Point Accueil coute Jeunes N mes Champ Social Rassial J J 1996 Le passage adolescent De la famille au lien social Ramonville Saint Agne Er s A PROPOS DES ADLOLESCENTS MINEURS QUI VIVENT EN COUPLE Pascal HACHET Psychologue au Tamarin De plus en plus d adolescents mineurs vivent en couple Cette occurrence est assez r pandue pour que l on puisse y discerner un ph nom ne de soci t Elle s explique en grande partie par la bienveillance des parents qui acceptent volontiers de recevoir ou d h berger le copain ou la copine de leur adolescent chez e
189. e des populations auxquelles elle s adresse Il convient de prendre la mesure de Vextr me diversit qui caract rise l action que m ne notre association En effet en dehors des missions d accueil et de prise en charge des usagers de drogues ainsi que de leurs familles le SATO Picardie multiplie les initiatives dans les champs gt de la pr vention primaire en partenariat avec la communaut ducative et les diff rentes associations locales les Parquets de Beauvais et de Senlis dans le cadre des mesures de rappel a la loi ainsi que dans la mise en place des stages de sensibilisation aux dangers de l usage de produits stup fiants les villes les agglom rations et les services du Conseil G n ral de l Oise on citera en particulier les Maisons de l Adolescence les actions men es Noyon ainsi que la mise en uvre du R seau Pr vention Toxicomanie du Beauvaisis L on notera l attention particuli re port e par les quipes notamment de nos Points Ecoute Jeunes au d veloppement des addictions sans produits afin d envisager des r ponses satisfaisantes et efficaces tant pour les usagers eux m mes que pour leurs proches gt De la r duction des risques avec La mise en uvre effective de l activit d une quipe mobile qui intervient dor navant sur diff rents sites du d partement Compi gne Noyon et Pont Sainte Maxence et qui d veloppe un travail de rue en direction des usagers de
190. e l institution cette activit gr ce aux ventes r alis es en direction du personnel et de quelques particuliers d sireux de soutenir notre action a galement permis d abonder financi rement dans le cadre d une gestion participative et coll giale la caisse de solidarit Cette caisse a permis d aider quelques usagers tr s d munis impliqu s dans le processus communautaire Elle permet galement de soutenir de fa on modeste des projets collectifs de sorties exceptionnelles en venant compl ter les moyens budg taires annuels octroy s la structure ainsi que les participations personnelles d usagers mieux lotis o Les ducateurs techniques sont galement en charge de l outillage requis pour la conduite de ces chantiers o Ils assument aussi le suivi de l entretien des v hicules de service suivi des pleins des niveaux d huile et vidanges suivi des entretiens m caniques que n cessitent le parc de v hicules de la CT 174 C Du soin corporel a la prise en compte de soi Une quipe m dicale compos e d un m decin g n raliste et de deux infirmi res tous temps partiel assure la prise en charge des aspects m dicaux de chacun des r sidants de la communaut th rapeutique de Flambermont a Les actes 2007 2008 2009 M decins g n ralistes 528 560 480 Infirmiers 9971 7900 7900 Apr s l admission d finitive le m decin r alise un bilan g n
191. e mais maillot rose d marre Le plus difficile tant de garder le verre sur la t te inutile de chercher la vitesse Elle y parvient pas une goutte sur elle mais au fur et mesure les courses sont de plus en plus rapides et de plus en plus rapproch es Elle se plaint d un mal de t te et grogne sur son pi tre r sultat Mais qu importe Camille tu sais bien l important est de participer Camille toujours aux preuves f minines saute bien la corde mais une des candidates de F nix est impressionnante Sa vitesse et la qualit de ses sauts impressionnent la Fran aise Pourtant l c est l endurance qui compte mais Camille se lasse de nos conseils et on s entend dire arr tez de me prendre la t te j suis pas venue pour gagner Elle devient de mauvaise humeur on laisse tomber Apr s les filles temps de repos Camille sieste dans sa tente Micka l aussi Mathieu tourne en rond Christophe et Xavier taillent une bavette avec Janka et une autre th rapeute A partir de 15 h nous devons r aliser un logo pour notre quipe Christophe am ne l id e du slogan qui sera le notre dor navant Camping Communita Cup 2009 Toutes les uvres seront pr sent es et comment es ensuite en grande r union sur le terrain de foot Pour la France Christophe d file avec notre dessin pendant qu Hamid le commente au m gaphone traduit et enjoliv par notre interpr te a l fait Questions quiz les
192. e 3 jours nous sommes conduits au campement international pour installer tentes matelas duvets le tout fourni par l organisation et remporter notre d part Incroyable Cadeaux 204 1000 participants sont annonc s stup fiant aussi pour douze pays repr sent s La Lituanie La G orgie L Allemagne La Su de Le Danemark La Tch quie La Slov nie La Russie LA FRANCE La Hollande La Norv ge Le Groenland La langue la plus usit e est l anglais nous r ussirons donc nous faire comprendre et de plus des interpr tes b n voles ont t choisis pour nous par l organisation des jeux Le camping c est l aventure d autant que notre premi re nuit se passera sous une pluie battante orageuse Vendredi 21 Ao t 2009 6 h Hamid Allez les Frenchy On va rater le p tit d j II Pascale C est terrible j ai eu l impression toute la nuit qu il y avait quelqu un sous mon matelas Douches W C installations cologiques confortables mais peu intimes Vers 7 h nous nous servons un copieux petit d jeuner dans l immense barnum et St fane commence ses films interviews et commentaires tandis que nos team managers Pascale et Xavier sont en r union managers meeting Puis Pascale Camille Madani Hamid et Eliane se dirigent vers le bowling pour entrer en premi re comp tition tandis que Xavier St fane et Mathieu vont eux entamer leurs rencontres en tennis de table
193. e 6 mois 1 an 6 10 7 dont plus de 1 an 8 6 5 Nombre de sorties effectu es 48 50 34 183 D parts et exclusions 9 r sidants ont fait un s jour de moins d 1 mois Il est noter que le protocole de prise en charge en vigueur au sein de la CT pr voit que le 1 mois de s jour est un mois dit de pr admission autant pour le nouvel arriv que pour l quipe m dico sociale de la CT Cette p riode permet d affiner l valuation de la personnalit de l usager et d investiguer des probl matiques parfois diverses que ce dernier a mis en vidence dans le cadre de la proc dure de traitement de la demande d admission ou celle pr vue l arriv e Une valuation psychologique est r alis e par la psychologue du service Mme Barbara LOYER Ce temps de pr admission permet chacun de d terminer si un travail est possible apr s une p riode d adaptation encadr e laquelle sont convi s les r sidants d j pr sents dans la CT depuis quelques mois Cet accompagnement a t affin en concertation avec les usagers au cours de l exercice 2009 et s est structur sous la d nomination de fil rouge Cette p riode d un mois se conclut par un bilan dit d admission o les objectifs du parcours de soin du r sidant sont tablis en concertation avec lui et prend la forme d un projet individualis de prise en charge Notons qu en 2009 la CT a t amen
194. e Centre D partemental de l Enfance et de la Famille Comme nous l voquions lors de notre pr c dent rapport d activit l quipe de cette institution nous avait sollicit s en 2008 afin d changer sur le th me la sexualit et les comportements risques avec les jeunes filles r sidantes dans cette structure Cette action s est d roul e en d but d ann e 2009 La pr sence d une adolescente enceinte a favoris les changes autour de la contraception Nous avons inform les participantes de l existence de structures sp cifiques et de personnes ressources Cette intervention s est d roul e la demande des adolescentes qui avaient entendu parler de la possibilit d organiser une rencontre de ce type par les anciennes 141 C Associations a Centre Permanent d Accueil et d Insertion En juillet nous avons rencontr la directrice afin de finaliser le projet sant mis en place par cette structure pour un public majeur b n ficiaire du RSA Ces personnes posent au personnel encadrant des questions sur les stup fiants et leurs effets sur la sant Nous avons convenu d tre pr sents dans un espace de rencontre ou tout un chacun pourra venir discuter avec l intervenant du Fusain lors de leur journ e sant pr vue en septembre L intervention s est d roul e l appui d un questionnaire ten dis quoi r dig par nos soins et ce support a facilit les changes entre les usage
195. e Creil met nouveau disposition du centre de soins en compl ment du 0 70 ETP de praticien hospitalier le 0 5 ETP d infirmi re C est de notre point de vue l exemple d une articulation pertinente profitable aux usagers entre le sanitaire et le m dico social Une synth se de l activit r alis e l h pital par le 14 m decin d tach au centre de soins du SATO Picardie est rapport e plus en avant dans ce bilan d activit Des accords de travail ont t pr cis s avec l h pital g n ral de Clermont notamment pour l orientation de patients dans le cadre de sevrages simples ou complexes La convention avec le Centre Polyvalent d Examens de Sant de la Caisse Primaire d Assurance Maladie permet aux patients accueillis au service d s leur entr e de b n ficier d un bilan complet de sant Ils ont la possibilit d effectuer des pr l vements sanguins afin de conna tre l tat de leur s rologie La coop ration engag e depuis quelques ann es avec le Centre d H bergement et de R insertion Sociale des Compagnons du Marais s est formalis e cette ann e par la signature d une convention D autres accords ont t galement retenus avec le Service P nitentiaire d Insertion et de Probation et l Association Nationale de Pr vention en Alcoologie et Addictologie Cette ann e encore le centre de soins de Creil a accueilli de nombreux toxicomanes parfois accompagn s
196. e Maxence nous pouvons dire que jusqu septembre il s agissait des m mes personnes qui avaient bien rep r nos missions et horaires de passages Il y avait alors une forte distribution de kits Puis en septembre suite de nombreuses arrestations pour deal et consommation un climat de m fiance s est instaur Les usagers ne stationnaient plus au m me endroit et ne voulaient plus tre vus en notre compagnie Le contact a t perdu en quelques semaines Aujourd hui cette intervention est st rile faute de pouvoir joindre les usagers Pour parer ce climat de peur nous avons d cid de passer quelques apr s midi au CSST de Creil pour tenter d y rencontrer des usagers de Pont Sainte Maxence les rassurer et essayer de trouver d autres modalit s de rencontres autres lieux autres horaires contacts t l phoniques pour rendez vous sont autant de pistes de r flexion pour renouer le lien de confiance 2 Travailleuses du sexe Depuis le mois de septembre nous rencontrons les femmes prostitu es de Pont Saint Maxence Fleurines et de la route de Senlis Elles sont six qui travaillent dans leur v hicule de type camionnette il s ag t de femmes ind pendantes sans souteneurs Certaines ont perdu leur travail et se prostituent pour pallier au manque financier et exercent depuis plusieurs ann es Nous leur proposons un caf ou un th pour rendre notre approche conviviale et d velopper ainsi le climat de confiance
197. e avec les autres jeunes int gr s dans la file active globale ne nous permettent pas en effet de recueillir de mani re suffisamment renseign e et compl te les l ments n cessaires la saisie des items d clin s ci dessous A R partition par sexe 2007 2008 2009 Filles 44 47 31 Gar ons 182 188 210 Total 226 235 241 Taux de croissance 2 5 Taux de croissance des garcons 12 Diminution de la venue des filles 34 Les filles bien que toujours minoritaires ont t cette ann e encore au profit des garcons moins repr sent es que les ann es pr c dentes 99 B Tranches d ge 2007 2008 2009 Moins de 18 ans 70 45 49 18 23 ans 97 112 9 24 29 ans 41 44 59 30 et plus 18 34 42 La personne la plus jeune re ue au service tait g e de 9 ans et la personne la plus g e de 53 ans La tranche d ge la plus repr sent e se situe entre 18 23 ans 38 Nous notons une tr s l g re recrudescence 9 des jeunes mineurs par rapport l ann e 2008 Nous observons galement une augmentation des plus de 30 ans de 15 Leur pr sence est li e aux orientations du Tribunal de Grande Instance de Senlis En effet au regard de leur ge il nous a sembl tous plus judicieux de les adresser au Tamarin en entretien individuel plut t que dans les stages de sensibilisation calibr s localement pour les 18 25 ans C Moy
198. e cannabis ou depuis peu avec un vaporisateur qui intensifie le go t et l effet en supprimant quasiment toutes les toxines vu qu il n y a ni tabac ni combustion Les conflits d id es et de comportements entre les g n rations existent dans les deux sens certaines personnes g es ne veulent pas entendre parler du cannabis parce qu elles le tiennent pour un produit des jeunes qui vient de l tranger et fabrique des paresseux et des drogu s Le mythe de l escalade syst matique vers les drogues dites dures h ro ne coca ne etc sous entend en partie ces repr sentations De plus parmi les substances psychoactives consomm es en masse les plus g s de nos contemporains privil gient l alcool et le tabac qui b n ficient aupr s d eux d un ancrage culturel solide respectivement mill naire et multis culaire ces valeurs sont s res car conviviales et surtout bien de chez nous m me si la production locale de cannabis baptis e autoprod par ses artisans et thurif raires se d veloppe 8 en particulier en milieu rural Le fait que de nombreux jeunes jointeurs d nigrent le gros rouge qui tache rend violent et fait dire n importe quoi voire qui clochardise auxquels de nombreux adultes et vieux s adonnent alimente en retour cette d fiance et cette acrimonie interg n rationnelles 2 Enfin si de nombreux soixante huitards ont
199. e chemin d une laboration et le cas ch ant vers l am lioration de sa sant La pratique des jeux lectroniques via internet s est consid rablement d velopp e et a fait na tre de nouvelles interrogations notamment au sujet des cons quences ventuelles sur la sant des joueurs L expertise collective de l INSERM aura t la premi re manifestation d une volont de prendre en compte les souffrances li es au jeu excessif elle sera suivie de la premi re enqu te pid miologique sur le sujet men e par l OFDT en collaboration avec l INPES Reste construire un r seau qui apportera des r ponses concr tes en termes de pr vention d information et de soins Concernant l utilisation de l ordinateur et plus particuli rement d internet et des jeux en r seau nous avons observ cette ann e au Tamarin l mergence d utilisations probl matiques Ce ph nom ne est pour le moment relativement confidentiel et appara t essentiellement par le canal de quelques parents En effet ce sont eux qui prennent contact avec notre quipe afin de transmettre les inqui tudes qui les animent quant l utilisation de leur point de vue abusive d internet et particuli rement des jeux vid o par leur enfant Nous noterons au passage que l quipe du Tamarin en collaboration et l initiative de la Maison des adolescents du Conseil G n ral et de l association la Nouvelle Forge a particip au colloque organis
200. e cheminement Une visite aupr s de l quipe du bus m thadone Paris a t organis e une autre est pr vue en f vrier prochain aupr s de structures sp cialis es de longue date dans ce type de prise en charge en Belgique Bruxelles pr cis ment Dans la continuit des ann es pr c dentes des expositions suivies de vernissage se sont d roul es au sein m me du service C est ainsi que nous avons re u et expos un peintre et deux calligraphes Ces moments d licieux de convivialit et de partage sont toujours des v nements tr s appr ci s par les patients les membres de l quipe ainsi que nos coll gues des autres services et partenaires qui nous font l honneur de leur visite Nous avons eu le plaisir d accueillir et d accompagner tout au long de leur stage des tudiants ducateurs assistante de service social infirmi res m decin psychiatre psychologues conseillers d insertion et de probation Merci eux pour leur pr sence leurs questions l int r t manifest aupr s des usagers leur investissement et leur implication Ils ont pour quelques uns propos des activit s aux patients Il nous a sembl important de donner trace leur passage en joignant dans ce rapport d activit leurs crits r dig s pour l occasion 15 I ACTIVITE CLINIQUE LECTURE ET COMMENTAIRES A Tableau comparatif 2007 2008 2009 des files actives 2007 2008 2009 F
201. e combien il est difficile de trouver la bonne technique par contre l exp rience a permis l quipe d aborder un peu plus sereinement la mise en place des stages de sensibilisations aux dangers de l usage des produits stup fiants B Stage de sensibilisation l usage de produits stup fiants Comme nous l indiquions lors de notre pr c dent rapport d activit le Procureur du Tribunal de Grande Instance de Beauvais a confi l association Sato Picardie l organisation et la coordination des stages de sensibilisation aux dangers de l usage de produits stup fiants Ces stages sont des mesures alternatives aux poursuites judiciaires pr vues dans le cadre de la loi du 5 mars 2007 relative la pr vention de la d linquance Ils peuvent s adresser un public majeur ou mineur D roulement des Stages 136 L Inscription L inscription est r alis e par lun des membres de l quipe soit au tribunal soit au Fusain Ail selon les situations majeurs ou mineurs Ce temps permet d valuer le profil du groupe et facilite le contact entre le stagiaire et le Fusain Ail 2 Module accueil des stagiaires Ce temps a pour objectif de cr er une dynamique et d assurer une coh rence de groupe C est l occasion pour l quipe et les participants de faire connaissance de comprendre et d expliquer les v nements qui les ont amen s faire l objet d une mesure d alternative aux p
202. e de la fin de sa prise en charge n veille en lui pas beaucoup plus d int r t ni d inqui tude en ce qui concerne son avenir et ce malgr les enjeux li s la garde de ses enfants Enfin une consommation de produits sur son lieu d h bergement vient mettre un terme sa prise en charge Il semble ici plus difficile de faire un rep rage pr cis des indicateurs de dysfonctionnement du contenu du s jour L quipe met au travail avec l usager les l ments que ce dernier am ne or la probl matique principale de Patrick est principalement l incapacit verbaliser les l ments le concernant Le d calage entre l inqui tude qu il nourrit pour ses enfants et qui l habite de mani re permanente et son laxisme afin de d gager des solutions notamment d h bergement reste en soi assez myst rieux la nature des actions mener avec lui est plus forte raison difficile d terminer N anmoins nous devons interroger le sens de nos interventions et la mani re dont sont pos es et suivies les obligations de s jour contractualis es chaque bilan mensuel La clarification r guli re des objectifs scrupuleusement soumis r daction semble tre un l ment de pivot sur lequel l quipe doit pouvoir s appuyer afin de rendre possible un suivi le plus rigoureux ainsi qu un positionnement clair du cadre et le rappel celui ci aussi souvent que cela s av re tre n cessaire Ces deux vignettes cliniques n ont pour simple
203. e en charge m dicale tay e le cas ch ant par un soutien socio ducatif et psychologique qui va les soulager des difficult s qu ils rencontrent souvent leur sortie d incarc ration La prise en charge ainsi propos e participe pleinement au processus de r insertion de personnes sortant de prison Nous affirmons que le temps de l incarc ration n est pas le temps de la r solution des probl mes d addiction Les multi r cidives le d montrent et l attestent Cette p riode peut au mieux aider l laboration et la compr hension de la n cessit d un soin qui se construira dans la dur e au sein du milieu naturel V ACTIVITE TOXICOMANIE A L HOPITAL DE CREIL A Donn es chiffr es Les chiffres obtenus lors de la r alisation du bilan d activit concernant la toxicologie sur le site de l h pital Laennec de Creil se composent des l ments suivants Les patients vus sont au nombre de 73 dont 57 hommes et 16 femmes soit respectivement 78 et 22 de la file active 17 patients ont t vus lors de leur hospitalisation et 56 en consultation externe Le nombre d actes correspondant sur l ann e 2009 a t de 110 dont 79 aux consultations externes 25 dans les services hospitaliers et 6 au service d accueil d urgence 24 rendez vous n ont pas t honor s Tranches d ge Moins de 20 ans 2 3 20 29 ans 19 26 30 39 ans 30 41 40 49 ans 21 29 50 59 ans 1 1
204. e et s est pay une entorse grave ce qui l oblige rester la maison Le m decin a exig un repos absolu pour sa cheville s il veut remarcher sans boiter et ils se sont engueul s C est rare que mon p re aille chez le toubib Quand il est malade il s en moque Il nous serine avec une d claration de Napol on 116 Quand on veut on peut Quand on peut on doit 20 Si c tait si facile a se saurait Il se gargarise avec une autre phrase L Empereur ne conna t qu une maladie la mort oF gs Mais a veut dire quoi cette logique de maboul Souffrir tre bless c est du cin ma Jinterviens On a bien s r le droit de ne pas se sentir bien d tre faillible dans son corps et dans son t te C est d sesp r ment humain Il se trouve que certaines personnes ont du mal l admettre souvent pour elles m mes d ailleurs Voir les choses comme a c est peut tre se blinder pour supporter la vie 2 L adolescent r agit avec une saine spontan it Si mon p re se prend pour un Terminator c est son affaire Mais je ne veux pas en subir les cons quences J ai besoin de partager des mots et de l affection avec lui et d autres personnes Quelques semaines passent Les parents de Cyril desserrent l tau des interdictions il peut regarder la t l vision et utiliser son ordinateur Son p re le teste il lui donne de l argent pour qu il aille chez le coiffe
205. e la file active diminue faiblement mais r guli rement Concernant les patients en traitement de substitution m thadone qui sont majoritaires et qui occupent beaucoup les nergies nous observons cette ann e une baisse des nouveaux patients et corr lativement une hausse des sorties du programme Il est normal de ce fait que les actes effectu s toutes fonctions confondues se r duisent Par contre l augmentation des actes accueil semble r v ler la fa on de travailler de l quipe ou plut t d appr hender les demandes des patients En effet si moins d entretiens se r alisent en face face en revanche tous les professionnels du centre sont davantage impliqu s dans l accueil informel des personnes qui s y pr sentent et de nombreuses questions et ou difficult s sont abord es sans qu elles aient n cessit ou que les usagers en aient fait la demande d un entretien sp cifique La prise en charge des patients est aujourd hui principalement centr e sur cette forme d accompagnement II DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES A R partition par sexe 2007 2008 2009 Femmes 42 45 45 Hommes 233 337 342 Total 375 382 387 Le ratio sexe ne varie gu re d une ann e sur l autre peine 12 de la file active globale est compos e de femmes Ce pourcentage s l ve 15 s il on extrait la file active du centre p nitentiaire de Liancourt constitu e exclusivement d hommes
206. e leur prise en charge et de leur accompagnement nous l aurions voulu plus importante malgr les al as et la charge de travail consid rable que l institution a assum e en 2009 comme en t moigne l nonc des activit s chantiers pr cit s et les r alisations entreprises avec les usagers par l ensemble de l quipe encadr e par Mme CROSNIER chef de service sous la responsabilit de Mr FORZY directeur de structures d h bergement du SATO Picardie Voir document en annexe du rapport d activit 3 Voir texte produit dans ce rapport d activit 178 A Files actives compar es 2007 2008 2009 2007 2008 2009 Nombre de personnes prises en charge par l quipe 0 0 2 Nombre d admission de r sidants h berg s dans l ann e 67 68 55 dont nombre de r sidants sous placement ext rieur 3 2 7 Ainsi c est sur 25 r sidants sur la p riode du premier semestre 2009 puis sur 30 r sidants sur le second semestre que le taux d occupation a t calcul En effet malgr l effort fait par la structure pour louer une maison dans le village afin de r pondre aux exigences relevant de l habilitation et pouvant accueillir 5 places en cours d ann e places que nous avons d di es prioritairement aux r sidants ayant atteint le stade de la phase III du programme de la CT de Flambermont celle ci n a pu tre occup e de fa on significative avant juin 2009 en raison de travaux n
207. e lorsque l on p n tre dans un lieu nous renseigne instantan ment sur l ambiance et la tonalit affective qui le traverse Bient t nous aurons de nouvelles fen tres lorsque nous investirons les locaux que nous avons vu sortir de terre tout au long de l ann e Cette id e me plait mais cela impliquera de renoncer aux anciennes fen tres C est un nouveau point de vue adopter un processus de changement amorcer et accompagner Je lai v cu dans d autres institutions un d m nagement ou la cr ation de nouveaux locaux n est pas qu une question d espace mat riel Il n y aura pas que des meubles d placer et am nager mais toute une organisation un mode de fonctionnement penser de nouveaux objets d investissement et avec tout cela des remaniements sur les postures et les identit s professionnelles de chacun op rer E A l isolation des fen tres fait cho l isolement de la Communaut Th rapeutique de Flambermont parfois voqu par les r sidents On est coup du monde j ai besoin de prendre lair ici force d tre enferm entre quatre murs toujours avec les m mes personnes on touffe La Communaut Th rapeutique appara t parfois comme une bulle un monde part avec ses habitants ses r gles et son espace temps propres Elle est d crite par les 40 Par exemple il n est pas sans cons quence sur l organisation du travail mais aussi sur les re
208. e ma pratique au travers d une vignette clinique et que des noms des visages et rencontres se rappelaient moi sans que je ne parvienne m arr ter sur un seul d entre eux Alors que se r activait dans ma m moire un d fil de mots d id es et d images qui s ouvraient moi par associations comme dans le r ve C est alors que je me suis rappel e le pr cieux petit ouvrage de Jean Bertrand Pontalis Fen tres 2000 texte qu il d finit lui m me comme un lexique usage personnel en m me temps qu une fa on d inviter chacun la rencontre du sien propre J ai eu envie alors de r pondre cette invitation comme de la transmettre renouvel e chaque lecteur de ce texte Mon fil conducteur tait trouv et mes vignettes cliniques taient toutes convi es la construction ou plut t l bauche de ce lexique Me laisser porter par les mots les images les sensations simplement retranscrire ce que chaque mot voque pour moi comme autant de fen tres ouvertes sur ma clinique et mon v cu au quotidien non pas de psychanalyste comme Pontalis mais de psychologue la Communaut Th rapeutique de Flambermont 194 Fen tre Les fen tres du ch teau de Flambermont celles qui laissent traverser la lumi re tombante de ces beaux couchers de soleil en t celles par lesquelles je peux d couvrir la campagne enneig e en cette fin d ann e Les fen tres de mon bureau pas tr s bien isol
209. e retrouve dans une positon toute puissante La posture ducative doit permettre d viter d tre confront a ce type de d viance durant le s jour M me si la mise en place d une passerelle s mantique entre quipe et usager reste l outil fondamental la confrontation au sens cadrant du terme doit permettre la p rennit des objectifs et le respect des engagements Patrick Patrick est un homme de 37 ans orient par le CSST de Creil pris en charge aux ATR avec comme beaucoup d usagers un projet de r insertion professionnelle mais surtout le souhait de se stabiliser par le biais d un appartement afin de pouvoir accueillir ses trois enfants ponctuellement Cet accueil va rapidement monopoliser une tr s grande partie de son temps du point de vue de la pr paration sur fond d inqui tude omnipr sente La mesure d AEMO dont b n ficient les enfants ne rassure pas Patrick qui les sait en danger aupr s de leur m re Cette r alit ne lui permet de se projeter dans aucune d marche tant m dicale sociale que professionnelle Ainsi les objectifs fix s sont rarement tenus Patrick fait preuve d une tr s grande inertie incapable de mener son terme ou dans un laps de temps tr s important ou avec un accompagnement ducatif ses d marches L quipe se retrouve elle m me englu e dans ses difficult s dissocier le travail faire avec ses enfants et celui pour lequel il est entr aux ATR L approch
210. eable Alcool 14 13 10 Tabac 0 0 0 Cannabis 2 3 5 Opiac s 22 7 0 Cocaine et crack 7 15 15 Amph tamines ecstasy 0 2 6 M dicaments psychotropes d tourn s 7 6 10 Traitement substitution d tourn 3 7 7 Autres 0 0 0 Pas de produits 0 0 2 Non renseign 0 0 0 Total 100 de la file active 55 55 55 192 Produits les plus dommageables produits consomm s dans les 30 derniers jours pr c dant l admission les plus dommageables pour le patient selon l opinion de l quipe de prise en charge Les r sidants qui n ont pas consomm de produit au cours des 30 derniers jours doivent tre pris en compte pour le s produit s avec le s quel s ils ont t le plus en difficult auparavant b Voie intraveineuse Nombre r sidants Ayant utilis la voie intraveineuse lors du mois pr c dent l admission 15 Ayant utilis la voie intraveineuse ant rieurement auparavant au dernier mois 19 N ayant jamais utilis la voie intraveineuse ant rieurement 21 Non renseign 0 Ils sont surtout injecteurs viennent peine d arr ter ce mode de consommation qu est l injection m me si un grand nombre a su ne pas utiliser la seringue pour s adonner celle CT c Autres modalit s de consommation Nombre de r sidants Sniff 15 Inject 34 Mang Bu 3 Fum 3 Non renseign 0 Le snif reste un des modes op ratoires pr f rentiels qui vi
211. ect des droits des personnes impliqu es Notons galement ce propos le civisme dont ont su faire preuve quelques usagers des ATR qui galement se sont positionn s pour porter assistance au personnel en difficult Notons galement que le service assurer l accueil et laccompagnement d une persone dans le cadre d un placement ext rieur encadr en collaboration avec l quipe des SPIP de Compi gne avec laquelle nous entretenons un partenariat soutenu Notre activit rend compte d une stabilit entre 2008 et 2009 l volution la baisse n tant pas significative pour les usagers relevant d un suivi des SPIP du fait de leurs condamnations Notons toutefois une baisse des personnes ne d clarant pas avoir de contraintes judiciaires 228 Justice 2007 2008 2009 Nombre r sidants suivis sous main de justice 4 7 6 dont obligation de soin 1 2 3 dont contr le judiciaire 2 1 3 dont injonction th rapeutique 0 0 0 dont bracelet lectronique 0 0 0 dont en placement ext rieur nr nr 1 dont sursis mise l preuve 2 5 3 Sans objet 9 17 14 Une personne peut assumer plusieurs mesures Ainsi sur le plan judiciaire 6 d entre elles sont sous main de justice dont 3 assorties d une obligation de soin et 3 autres d un contr le judiciaire ainsi que 3 b n ficiant d une mise l preuve D Dur e des s jours La dur e moyenne de s jo
212. ein de la CT Le fil rouge seo Il est op rationnel depuis le dernier trimestre 2009 est compos de deux r sidants pour un nouvel accueilli et lorsqu ils sont deux ou plus de 3 r sidants Ce tandem ou ce trio comprend obligatoirement 1 membre du comit Ils participent l accueil apr s que les d marches administratives aient t r gl es Leur r le est de servir d interface entre ces personnes arrivantes et l ensemble de la CT en permettant ces usagers d assimiler l ensemble des r gles et des instances qui sont nombreuses participant la structuration du programme d accompagnement offert par la CT ses usagers Cet accompagnement passe par une pr sentation de la CT s inscrit dans la prise de connaissance de d tails n cessaires la facilitation d int gration savoir ou sont les balais pour le m nage quelle est l heure de sortie des poubelles appr cier le p rim tre d une t che utile au fonctionnement g n ral comme par exemple savoir comment faire les abords et ce qu ils recouvrent et ne pas tre surpris des reprises ventuelles qu une telle t che mal faite entra ne Cet accompagnement dure le mois de pr admission avec une d gressivit de l implication du fil rouge pour permettre aux personnes de s approprier les consignes r gles et connaissances des lieux Les membres du fil rouge sont l coute et particuli rement vigilants l gard du r sidant et si ce dernie
213. elles sont chevill es des repr sentations dont les m tamorphoses les portent et indiquent qu elles sont m tabolis es de fa on progressive l agressivit et la r volte adolescentes sont promises un degr d assimilation psychique satisfaisant lui m me facteur de maturation psychologique Mais lorsqu ils ne sont plus coupl s ces repr sentations qui les contiennent et les transforment ce qui correspond l activit m me de l imaginaire ces affects chappent au travail de mentalisation Le sujet adolescent est alors vou les abr agir de mani re ponctuelle ou durable sur le mode de la violence agie contre autrui et ou contre des objets et ou contre lui m me Observation clinique un cr ateur en herbe de mangas qui sc narise son ressentiment Cyril est g de 15 ans et demi Il est accompagn de ses parents qui paraissent l encadrer comme des gendarmes Tout le monde s assied et la m re de l adolescent lui intime Vas y raconte L int ress m explique qu il a fum un joint pour essayer qu il a vomi et n a pas renouvel cette exp rience Il se tait et baisse la t te Son p re lui jette un regard mauvais puis l che d une voix exc d e Cyril a aussi t surpris en train de vendre du cannabis la sortie du lyc e Il vient d tre exclu pour deux semaines Il nous a galement d rob une somme d argent assez importante Il s ent te nou
214. emmes 36 28 5 35 5 Hommes 36 39 38 G n rale 36 38 37 5 186 Pour les femmes h berg es en 2009 celles ci n ont pas connu l incarc ration l exception de l une d entre elles admise dans le cadre d un placement judiciaire Notons qu une moyenne d ge assez lev e et une grande pr carit sont des constantes des personnes admises au sein de la structure avec le cort ge de difficult s que cela entra ne sant tr s mauvaise situation administrative complexe liens familiaux relativement distendus insertion chaotique c Tranches d ge 2007 2008 2009 Moins de 20 ans 0 0 0 dont moins de 18 ans 0 0 0 20 24 ans 0 2 2 25 29 ans 13 6 7 30 39 ans 33 3 21 40 49 ans 21 27 22 50 59 ans 0 2 3 60 et plus 0 0 0 d Domicile des r sidants avant h bergement 2007 2008 2009 Durable 15 13 16 Provisoire 20 23 17 SDF 32 31 16 Etablissement p nitentiaire 0 1 6 Non renseign 0 0 0 e Origine principale des ressources 2007 2008 2009 Revenus de l emploi y compris retraite pension invalidit 2 0 3 Assedic 5 11 7 RMI RSA 36 38 33 AAH 4 8 6 Autres prestations sociales 0 0 0 Ressources provenant d un tiers 3 2 1 Autres ressources y compris sans revenu 15 9 3 Non renseign 0 0 0 Certains pr sentent d normes difficult s pour envisager
215. en place depuis l ann e derni re des Stages de sensibilisation aux dangers de l usage des produits stup fiants 57 des jeunes participants ont entre 19 et 25 ans pourcentage stable par rapport l ann e pr c dente 135 Nous observons toutefois une augmentation concernant les 18 ans qui repr sentent 17 contre 3 en 2008 et chez les plus de 26 ans de 14 contre 10 l ann e pr c dente Nous constatons une augmentation des l ves et tudiants 14 ainsi qu une augmentation des demandeurs d emploi 26 ce qui se traduit par une baisse des personnes en activit professionnelle 38 45 des stagiaires sont originaires de Beauvais et de son agglom ration et 43 du d partement Les jeunes femmes restent minoritaires puisqu elles ne repr sentent que 5 de la file active soit 2 Depuis la mise en place de ces groupes en 2005 l quipe du Fusain Ail s est interrog e sur le contenu ainsi que sur la meilleure mani re de les animer En effet dans un premier temps nous avons men la dynamique du groupe en co animation la psychologue et l ducatrice Les changes taient essentiellement bas s sur les effets du produit Apr s diff rentes sessions il est apparu que les personnes re ues n taient pas ignorantes des dangers et des risques li s la consommation de cannabis L quipe a donc poursuivi en voquant le danger du cannabis ce qui lui permettait de faire le point s
216. endant leur s jour C est au moment de faire les tests c est dire lorsque il n y plus d chappatoire possible que le r sidant commence livrer quelques explications sur sa prise de produits Ces temps particuliers d changes sont pourtant propices r aborder la demande initiale de l usager sa volont r ellement entreprendre dans un cadre moins contenant qu un lieu d h bergement de type postcure ou une communaut th rapeutique plus ferm que le cadre des ATR une d marche sans recours des ingestions de produits et de m dications non prescrites De m me peuvent tre voqu s nouveau son d sir et sa capacit mettre en uvre une insertion effective tant sociale que professionnelle en rappelant la personne ses objectifs de d part Au finale le plus souvent la situation de rechute est marqu e d une sanction qui est variable selon la situation de l usager et son implication dans l accueil contractualis qui lui a t propos Ce s jour se cl t par une mise pied voire une exclusion si rien n est act par l usager pour changer de comportement Pourtant il est souligner que le r sidant qui se trouve en difficult par rapport aux produits a la possibilit d en discuter avec un membre de l quipe ducative des ATR pour que 224 puisse tre recherch avec lui comment l aider faire face a sa probl matique Il peut galement b n ficier du soutien d
217. engagement accepter l accompagnement ce d s l admission Pour cela il est n cessaire de se positionner de prendre la place aupr s du r sidant Ces indicateurs facilitent et permettent pour peut qu ils soient compris et utilis s avec eux de fa on effective une lecture de l implication de l usager Cela en regard des objectifs de prise en charge qu il a d finis avec l quipe lors de l admission et ensuite chaque bilan mensuel Ces indicateurs concernent galement les rechutes sur le plan de l addiction et permettent de les pr venir dans certains cas ou de les interroger Ils contribuent pouvoir anticiper les effets li s ces rechutes pour l usager et pour le groupe situ dans le lieu semi collectif rue de l Estacade ainsi que ceux li s leurs reprises par l quipe avec l usager pour limiter les effets des pulsions et ou les risques relevant de ces confrontations et recadrages qui peuvent parfois d boucher sur une exclusion Ces accompagnements qui se sont av r s difficiles n cessitent de mener une r flexion avec nos coll gues des CSST afin de mieux valuer la motivation des usagers qui font une demande aux ATR mais aussi afin de nous permettre d appr cier plus efficacement la structure psychique des demandeurs les ATR n tant pas dot s de psychologue Toutefois notons que le r sidant qui se met rapidement au travail apr s son admission arrive plus facilement ma triser ses
218. enne d ge 2007 2008 2009 Filles 20 01 21 8 19 5 Gar ons 23 3 23 8 24 3 G n rale 22 7 23 4 23 7 La moyenne d ge g n rale est 3 mois de diff rence la m me que celle de 2008 Dans le d tail on observe n anmoins un allongement 7 mois de la moyenne d ge des gar ons compens par une diminution relativement importante 27 mois de la moyenne d ge des filles D Origine g ographique 2007 2008 2009 Originaires de la r gion 226 234 241 Originaires du d partement 226 232 236 dont originaires de la ville d implantation du service a7 59 72 Non renseign 0 0 0 Presque la totalit des jeunes rencontr s au Tamarin est originaire du d partement Un focus sur l agglom ration creilloise nous permet d obtenir des indications pr cises quant au lieu de r sidence et de v rifier ainsi l aspect service de proximit du Point Ecoute Accueil Jeunes 2007 2008 2009 Creil 57 59 72 Montataire 7 6 5 Nogent sur Oise 12 17 21 Villers Saint Paul 14 14 9 TOTAL 90 96 107 100 Nous noterons que 40 des jeunes qui viennent au Tamarin sont issus de l agglom ration creilloise 67 r sident Creil 5 sont originaires de Montataire ville qui dispose sur son territoire d un Point coute Jeunes g r par l association Jade 20 sont issus de Nogent
219. ent d laborer quelque chose de ses v cus d pressifs qui renvoient au deuil mal fait de ses parents mais aussi a des angoisses de mort beaucoup plus anciennes et jamais contenues Ce travail passera pour Marc par l acceptation de rencontrer sa part de fragilit et de destructivit qu il tentait de masquer en se jetant dans l agir agitation La reconnaissance et la prise en compte de son tat d pressif se traduisent notamment par une mise sous traitement anti d presseur propos e par le m decin et qu il refusait jusqu alors Il apprend tre davantage l coute de cette fragilit et il acquiert la capacit d en communiquer quelque chose aux ducateurs pour les alerter sur son tat et renoncer peu peu la surface lisse qu il nous pr sentait celle l m me qui l emp chait d acc der ce qu il tait pourtant mais inconsciemment venu chercher la Communaut Th rapeutique de Flambermont Bibliographie ANZIEU D 1985 Le Moi peau Paris Dunod BLEGER J 1971 Le groupe comme institution et le groupe dans les institutions In KA S R et al 1987 L institution et les institutions Paris Bordas FREUD S 1920 Au del du principe de plaisir In Essais de psychanalyse Paris Payot 1968 LECOURT E 2007 Quando o gruopo familiar se faz escutar In O B Ruiz Correa Ed Grupo Familiar e Psiscanalise Reseonancias clinicas Sao Paulo Vetor LECOURT E 2008 Introduct
220. ent permettre l assu tude des usagers aux produits opiac es et la coca ne d Tranches d ge d but toxicomanie Moins de 18 39 ans 18 24 ans 12 25 29 ans 4 30 34 ans 0 35 39 ans 0 0 0 0 40 44 ans 45 49 ans 50 ans et plus Les personnes que nous accueillons ont commenc tr s jeunes et confirment la n cessit des actions pr ventives en direction des adultes pour que ces derniers puissent assumer la confrontation ces comportements compulsifs en resituant leur posture ducative Ces comportements ont donn lieu essentiellement a des sevrages hospitaliers 193 e Les sevrages avant h bergement 2009 Nombre de sevrages r alis s 20 dont ambulatoire 2 Bupr norphine 1 M thadone 1 Alcool 0 Benzodiaz pines nr H ro ne 0 Autres nr dont hospitaliers 18 Bupr norphine 0 M thadone 0 Alcool 8 Benzodiaz pine 1 H ro ne 3 Autres 6 Fait St Martin le Neud le 3 mars 2010 Jacques FORZY Directeur et Pascale CROSNIER Chef de service III Les crits A Fen tres ouvertes sur la clinique Me Barbara LOYER Psychologue Alors que je cherchais un th me pour un crit qui pourrait contribuer au rapport d activit 2009 et que plusieurs me venaient l esprit sans que je puisse y trouver quelque axe directeur Alors que j avais envie de partager un peu d
221. ente Tir d une pratique institutionnelle de psychologue cet essai est le fruit d tats d me travaill s issus de rencontres cliniques avec des adolescents et des parents d adolescents Une premi re partie insiste sur des occurrences intrapsychiques et relationnelles assez peu d crites mais vers lesquelles la relation th rapeutique conduit souvent le psychologue l adolescent et ses proches le bon usage possible des formes paroxystiques de la crise juv nile ordinaire l impact tumultueux de la monoparentalit conjugu e la pr carit sociale le recours des textes crits par d autres jeunes en guise de bou e mentale lors de la travers e de l ge ingrat le surinvestissement adolescent de l espace ou de ses territoires comme voie d acc s la temporalit adulte le cas particulier des adolescents amoureux qui peinent concr tiser leur flamme la fa on dont l imaginaire juv nile travaille dig rer les mauvaises rencontres pulsionnelles et sociales et pr venir la violence agie les mises en danger silencieuses et implosives de soi les prises de risque qui ont pour th tre le cadre familial La seconde partie situe ces manifestations cliniques l chelle des pratiques psychologiques d velopp es dans un Point Accueil Ecoute Jeunes PAEJ espace institutionnel qui a pour vocation la prise en charge ambulatoire des adolescents excessivement engag s
222. ents du lyc e 154 Regards port s sur les l ves Probl matique Comment rester en phase avec les adolescents du lyc e Au quotidien les membres de la Communaut sont en contact des jeunes pour certains en situations de difficult s au sens le plus large ce sont des interlocuteurs des t moins du mal tre de certains jeunes solitude stress manque de sommeil Il est important de savoir appr cier les situations rencontr es de savoir passer le relais de connaitre les interlocuteurs comp tents aupr s desquels le jeune pourra trouver une aide adapt e Nous avons voulu privil gier un temps de r flexion pour les membres de la communaut ducative temps fort tourn vers les jeunes les adolescents du lyc e Le lyc e St Vincent de Paul est un lieu d apprentissage d ducation aux savoirs li s au dipl me pr par mais aussi un lieu permettant de Favoriser l panouissement de l l ve c est dire un lieu de vie une Ecole de toutes les r ussites lieu d coute de partage d ducation la sant la responsabilit et la citoyennet la culture et aux arts Le projet men est une premi re tape d autres suivront des orientations partir de constats qui devront tre r fl chies avec le groupe d aide au montage de projets afin d affiner la probl matique l estime de soi le respect de son environnement La Pr vention la sant passe par le bien tre du jeune
223. ers se rencontrer sur un objet somme toute relativement simple qu est l tablissement de ce planning Pourtant les changes et confrontations qui pourraient t moigner de la r sistance de la part des r sidants utiliser cet outil remontent encore trop rarement lors des bilans pour permettre une analyse factuelle des engagements de l usager dans son parcours de soin et d insertion N anmoins avec cet outil il s agit de permettre l quipe et en particulier l ducateur concern d tre en mesure d assurer le suivi ducatif de l usager en prenant en compte les objectifs d finis Il s agit donc au travers de cet outil d assurer et de s assurer d un accompagnent qui soit structur avec rigueur au travers d une posture professionnelle qui ne soit pas constamment confront e un peu pr s dont la fonction et les manquements sont 50 nog Incarner Au sens de donner chair a donc de mettre de la vie 220 toujours renvoy s la responsabilit de l usager Ce faisant ce dernier joue des aspects symptomatologiques de son addiction et dit quelques choses de sa difficult a assumer le choix d autonomie qu il a nonc son arriv e Il en est de m me du constat d une impossible rencontre de l usager avec le professionnel le r sidant n tant que rarement l ou ne r pondant pas aux sollicitations t l phoniques On peut s interroger sur les enjeux que sous te
224. ers mais malgr des soins domicile elle a du tre hospitalis e pour viter une septic mie Sortie contre avis m dical au bout de deux semaines n arrivant pas g rer l absence de son compagnon de ses chiens et surtout l absence d injection elle se retrouve donc dans son logement tr s pr caire en b quille devoir retrouver un infirmier qui accepterait de lui prodiguer des soins qui n cessitent une hospitalisation Nous lui avons expliqu les possibilit s de sevrage de post cure car elle avait exprim son ras le bol des injections et souhaitait arr ter La difficult vient de ses chiens qu elle ne veut pas laisser bien que son tat de sant n cessite r ellement une prise en charge en milieu m dicalis Ce cas illustre le besoin auquel le SATO Picardie va r pondre en mettant en service fin 2010 une structure de Lits Halte Soins Sant pouvant accueillir ce type de patient accompagn de son animal domestique C Secteur de NOYON Nous voyons de fa on r guli re trois personnes sur Noyon dont deux qui chaque semaine prennent une trentaine de kits chaque passage Nous r cup rons toutes les seringues distribu es usag es cet change est entr dans leur mode de fonctionnement Ces personnes sont mieux ins r es que celles que nous rencontrons Compi gne elles travaillent et ont un logement Nous sommes par contre face un mur avec les usagers que nous rencontrions en septembre 2008 au parc
225. ertion nous ne pouvons que r interroger en permanence ces usagers et notre travail en questionnant ses modes op ratoire de prise en charge qui consistent plus souvent suivre et tre dans la reprise et la constatation plut t que de construire avec les usagers les bases d une d marche construite visant conduire l accompagnement de ceux ci et faire merger la concr tude factuelle de leur parcours de soin et d insertion Nous sommes donc invit s nous confronter aux discours des usagers et en extraire le sel des r alit s effectives dont toujours les parcours finissent par t moigner pour peut qu on s y attache pour rendre sens au mot accompagnement et en assumer pleinement la posture d action ducative qui en d coule avec la noblesse qu y s y attache Commentaire de chiffres statistiques des ATR fait le 3 mars 2009 Jacques FORZY Directeur LES ECRITS Du rep rage des indicateurs de dysfonctionnement l action ducative quel travail Comme pour chaque rapport d activit l quipe des Appartements Th rapeutiques tente de r fl chir sur un sujet li sa pratique professionnelle Des observations des constats faits durant l ann e coul e viennent alimenter notre r flexion Nous avons souhait pour cette ann e 2009 axer cet exercice sur certaines fins de s jour qui se sont av r es difficiles et ce pour diverses raisons Le constat d un glissement par l usager du cadre
226. es consacrent une partie de leur temps de travail ces interventions avec le concours de b n voles ils ont particip a 17 soir es en 2009 L augmentation du nombre d interventions est en partie du au renforcement de l quipe par une seconde ducatrice sp cialis e a partir de l t 2008 et sur toute l ann e 2009 Nous estimons 2600 personnes les passages sur notre stand dans les divers v nements sur lesquels nous tions pr sents Nous avons pu constater la recrudescence de l usage de k tamine de fa on tr s massive lors de rave parties ainsi que l usage presque banalis des amph tamines et de l alcool lors de ces soir es Depuis le mois de septembre nous disposons de mat riel pour proposer un shill out un lieu de repos et d change propos s aux personnes dans les soir es Nous travaillons actuellement son laboration d coration lumi res pour le rendre plus attrayant 2008 2009 Nombre de soir es 11 17 dont free parties 9 Nombre de participants 4000 7687 Nombre de flyers distribu s 2800 2700 Nombre de roule ta paille distribu s 1314 Nombre pr servatifs distribu s 2500 3700 dont f minins 100 dont masculins 3600 Nombre de fioles d eau distribu es 0 0 Nombre de kits seringues distribu s 0 20 Nombre de bo te r cup ration seringues usag es distribu es 0 0 Nombre de cuill res distribu
227. es 0 0 Nombre de bouchons d oreilles distribu s 600 Autres pr cisez STRAWBAG Skit sniff 480 Nombre de passages au stand 1720 2600 252 1 Les consommations observ es 2008 2009 Coca ne Ecstasy Amph tamine Speed LSD Cannabis Champignons Alcool MDMA poudre GHB H ro ne Poppers K tamine 2 Les modalit s de consommation 2008 2009 Sniff Mang Bu Fum Inject Sniff k tamine speed Mang bu alcool LSD ecstasy Fum cannabis cigarettes coca ne Inject speed h ro ne B Travail de proximit en bars et boites de nuit Dans la continuit du travail engag l quipe du CAARUD distribue et mets disposition gratuite des pr servatifs des plaquettes de pr vention et de r duction des risques sur le bassin creillois et ses environs Les lieux cibl s sont des tablissements de nuit pubs caf s bars ainsi que les boutiques piercing et tatouage install s dans les villes de Montataire Creil Nogent sur Oise et Laigneville Lors de nos passages dans ces tablissements nous sensibilisons les personnes rencontr es la r duction des risques et notamment l utilisation des pr servatifs f minins et masculins Pour cette ann e nous avons distribu s
228. es derniers dans leur vie quotidienne ces fumeurs de cannabis voient d un il plut t positif leurs pairs d ge et de joints Marcelli et Baudry 2006 portent une appr ciation s v re sur les parisiens bobos ex soixante huitards pr sum s responsables de cette repr sentation les discours dominants m diatiques et culturels sont labor s par une g n ration de quadras quinquag naires plut t bourgeois qui ont gard la nostalgie de leurs jeunes ann es de fumettes contestataires Sauf se renier il leur est difficile de diaboliser un produit pour lequel ils gardent une certaine tendresse particuli rement s ils ne d daignent pas de fumer encore un petit joint de temps en temps Cette consid ration p che par omission la plupart des fumeurs d ge m r ont des enfants qu ils veulent pr server du risque de d motivation scolaire d accident professionnel et routier et surtout d accrochage au produit qui peut aller certains sont bien plac s pour le savoir jusqu a la d pendance psychique la toxicomanie au cannabis Cette inqui tude ducative est congruente avec celle que de nombreux adultes nourrissent a l gard des consommations de tabac et d alcool S ils ne satanisent pas les joints en soi les arguments massue sont ils de toute mani re indiqu s pour pr venir les risques sanitaires ces fumeurs a la fois adultes et parents le plus souvent d adolescents
229. es int ress s ne paraissent pas incompatibles mais la fin de l adolescence o l on ne peut plus se contenter de vivre d amour et d eau fra che constitue une incontournable mise l preuve la n cessit de quitter les parents qui h bergeaient jusqu alors le b b couple et de se lancer dans le monde du travail facteur de diversit et de diff renciation sociales parfois brutales risquent de fonctionner comme des tue l amour certains jeunes couples au m me titres que certaines relations amoureuses forg es apr s la majorit d ailleurs ne survivent pas ce qui appara t r trospectivement comme le r am nagement non surmont e d un cocon jusqu ici plac sous semi responsabilit parentale Ces jeunes gens sont plus matures que les autres adolescents mais il est important de comprendre qu ils n ont pas forc ment eu le choix de d velopper cette comp tence relationnelle En effet le besoin d affection est pour une part tress au d sir et la n cessit de gu rir de certaines blessures de l me Les b b s couples sont caract ris s par la maturit motionnelle et la tendresse Au passage qui dit tendresse ne signifie pas forc ment rapport sexuel loin s en faut De fait chez ces adolescents l ge moyen de la premi re fois ne semble pas plus pr coce que celui des autres jeunes pour rappel 17 ans De plus m me s ils se connaissent depuis la prime ad
230. essitent pas l accompagnement psycho social syst matique qui est propos au SATO On peut galement voquer le fait que l initialisation du traitement par bupr norphine est moins contraignante que celle de la m thadone Cet aspect est souvent un l ment de choix pour les patients qui ont une activit professionnelle et qui ne sont pas injecteurs Quant aux poly consommations elles sont une difficult suppl mentaire dans la prise en charge soit de l ordre du sevrage ou du traitement de substitution La diminution des prises en charges outre les l ments envisag s plus haut peut aussi avoir un rapport avec la repr sentation de l h pital dans l esprit des patients lieu o le public est nombreux peur des d lais trop longs avant d avoir un rendez vous crainte de l attente le 43 jour de la consultation L effort sur l information doit donc tre accentu tant en interne qu en externe Enfin le principe de collaboration entre le SATO et l h pital d une part et entre les services hospitaliers et le toxicologue d autre part quand celle ci peut avoir lieu est toujours une source d am lioration du suivi des patients et donc de l efficacit th rapeutique pour eux Le 4 mars 2010 Docteur Sylvie SUQUET 44 45 LE CENTRE DE COMPIEGNE VI ACTIVITE CLINIQUE LECTURE ET COMMENTAIRES A Tableau comparatif 2007 2008 2009 des files actives B Les actes honor s Comparatif 2007 2008 2009 C C
231. est appel changer en ce qui concerne les vieux du futur En lien partiel avec ce point il explique que les plus g s des fumeurs de joints r guliers se recrutent aujourd hui parmi les quadrag naires et les quinquag naires dont la consommation peut tre interrog e la lueur des remaniements psychiques d clench s par la crise du milieu de vie l article scientifique Hachet P 2009 Traumas familiaux dans les deux lign es chez une toxicomane Psychotropes revue internationale des toxicomanies L auteur restitue un fragment de la psychoth rapie analytique de Christelle une h ro nomane g e de 24 ans Cette patiente avait entrepris d s l enfance de soigner les failles psychiques respectives de ses deux parents le deuil pathologique de son p re et l influence transg n rationnelle du deuil pathologique de sa grand m re maternelle au m pris de ses propres d sirs et au moyen d une inqui tude permanente pour leur tat de sant A l adolescence cette solution d ploy e par Christelle face sa perception pr coce et d s lors inscrite dans son fonctionnement psychique des drames familiaux a pris la forme d un trange sentiment de piti amoureuse qui la saisissait au moment de faire l amour L addiction l h ro ne permettait d estomper de fa on certes temporaire et inefficace les manifestations naus euses de cet affect parasitaire 72 73
232. est en progression 84 303 355 de la file active jeunes est repr sent e par des usagers de cannabis et 62 60 96 des parents sont concern s par un usage de cannabis de leur enfant Au fil des ann es ce pourcentage n a cess de cro tre La majorit de ces situations est orient e par la justice Nous recevons donc un public qui se pr sente de mani re contrainte 96 Depuis la mise en place des conventions d objectifs sant justice act es et financ es par la MILDT les champs de comp tence entre la justice et le sanitaire se sont rapproch s et des articulations et des collaborations sont n es parfois de mani re concert e parfois de mani re impos e Cette forme de rencontre injonctive avec les jeunes adress s par les services de la justice peut tre un premier d clic une possibilit d engager une d marche efficace aupr s de notre service pour des personnes qui sans doute ne l auraient jamais initi e autrement Mais cela peut aussi si le sens de cette obligation n a pas t suffisamment explicit et justement per u renforcer un sentiment d injustice et pour le coup devenir totalement inop rante au risque m me d tre contre productive Il ne suffit pas toujours d noncer et d appliquer la loi pour qu elle soit int gr e comprise et admise Toute la complexit de notre accompagnement r side engager l usager d passer son sentiment de contrainte pour l amener vers l
233. et au travers de ce moment qui fut riche en convivialit j ai pu rencontrer les patients autrement notamment Enzo qui se confie d habitude peu J ai galement pu aborder des sujets de discussion inhabituels comme la cuisine les souvenirs Par rapport Pierre j ai trouv cette activit valorisante pour lui dans le sens o il a pu m apporter ses connaissances en mati re de cuisine Je l ai senti investi dans cette activit il a d ailleurs t le seul m aider nettoyer et ranger le mat riel Cette activit a permis d engager une discussion de mani re plus l g re moins d enjeux de tensions et a offert la possibilit d aborder les choses diff remment En effet en venant participer l activit le patient se permet un moment de d tente au sein du centre de soin il est alors plus m me de parler de sa prise en charge ou de tout autre sujet de mani re plus positive que lorsqu il y vient pour son traitement J aimerais pouvoir reconduire cette activit un mardi matin pour pouvoir ainsi toucher d autres patients b Atelier Esth tique Mlle Leslie GUIBERT stagiaire ducatrice sp cialis e L estime de soi semble tre une des difficult s centrales des personnes toxicomanes les femmes comme les hommes Souvent stigmatis es et r duites leur simple consommation de produits elles montrent au quotidien la difficult qu elles prouvent s aimer tre et 32 agir C est donc peut
234. et de multitudes de choses remplissent ces lieux et longue vie l Ecume du Jour tous les cumeurs et toutes les cumeuses DAMIEN Elaborer Cr er Relire 213 Interpr ter Raconter Exprimer A l atelier d criture j exprime avec un stylo sort plus facilement que l oral Je cr e des phrases qui me viennent l esprit sans les juger Je raconte mes textes au groupe mais aujourd hui j arrive pas l laborer MATHIEU Estime de soi Courage Rire Inestimable Rose criture crire crire quoi tout s embrouille dans ma t te je ne sais pas quoi crire mais il faut crire alors j cris un bateau qui s en va avec mes mots un vide qui ne veut pas se remplir Aujourd hui c est pas mon jour je rame et fait mal L inspiration est partie faire un tour ailleurs alors j cris ce qui passe dans ma t te et dans ma t te il y a des n uds qui ne veulent pas ce d nuder ou alors c est l lectricit qui disjoncte voil je vous ai crit le vide de mon armoire ABDEL Ennui Capsule R serv Improviser Route Exercice je ne m ennuie jamais l cume MAIS Je suis trop souvent dans ma capsule pourtant cela est paradoxal je suis peu r serv a l cume on doit improviser chose que je fais rarement j ai une route toute faite et j arrive bient t la fin cet exercice que je fais tous les mardis ne m ennuie pas cela me change de la structure o l je m emb te MUSTAPHA couter Cris
235. et la d livrance de leur traitement de substitution la m thadone vient quotidiennement Pour quelques uns d entre eux ce fut le cas durant toute l ann e Cette pr sence r guli re permet l quipe de s assurer que l tat physique de ces usagers leur permet de supporter le traitement d avancer sur d ventuelles orientations afin d loigner du milieu risques s jours en communaut th rapeutique ou autres lieux de vie et plus g n ralement d changer avec eux afin qu ils s approprient les recommandations pr conis es par l quipe au sujet de leur sant Les passages quotidiens au service concernent en premier chef les personnes nouvellement initialis es au traitement Cette ann e 20 patients ont men la d marche terme En effet l obligation d une venue quotidienne peut tre un frein la concr tisation de ce projet notamment pour celles et ceux qui habitent en milieu rural sans moyen de transport Cette situation n est pas rare et dans ce cas l quipe du centre contacte la pharmacie la plus proche du lieu de r sidence du patient afin de continuer la d livrance et la prise du traitement au quotidien directement l officine La prescription est hebdomadaire et le patient concern rencontre le m decin du service tous les quatorze jours A chaque passage hebdomadaire une analyse d urine est effectu e et la remise de l ordonnance se fait lors d un entretien d valuation en pr sence d
236. exclusion violence 0 1 0 dont relais m decine de ville CSST CT PC 21 33 11 Cette ann e nous avons enregistr 35 demandes d initialisation au traitement m thadone 15 d entre elles se sont d sist es le jour convenu ou ne sont pas venues la consultation pour pr parer l initialisation Cette rencontre avant la mise en uvre du traitement permet au m decin 84 d voquer toutes les recommandations afin que le patient soit en tat physique de recevoir les premiers dosages de m thadone 20 d entre elles ont confirm leur d marche et ont t int gr es au programme b Bupr norphine 2007 2008 2009 Nombre de femmes 3 4 2 Nombre d hommes 43 37 24 Nouveaux patients 10 11 10 Initialisation 4 3 Nombre de relais 32 4 Nombre de patients d livr s en pharmacie de ville 46 4 Nombre de patients sortis du programme 8 dont devenus abstinents 0 dont de leur propre initiative 5 dont l initiative de l quipe pour m susage 1 0 0 2 dont orient s sous prescription m thadone dont exclusion violence dont orient vers un CSST ou autres w S Niojl xlol NIZI wl SOS P Tranches d ge d but toxicomanie Moins de 18 ans 98 18 24 ans 56 25 29 ans 8 30 34 ans 3 35 39 ans 1 40 44 ans 0 0 0 45 49 ans 50 ans et plus Non renseign 157 La lec
237. exigences du taux d occupation de 2008 ont impact es l exercice 2009 Ces admissions ont pes sur le fonctionnement de la structure et sur les modalit s de prise en charge orchestr es par l quipe ducative Notons que Mr Jacques FORZY a pris ses fonctions en f vrier 2009 et depuis cette date il assure la direction de l ensemble des structures d h bergement du SATO Picardie Sur l exercice 2009 son arriv e a permis que soit r interrog e avec les usagers l utilisation qu ils font des modalit s d accompagnent qui leur sont propos es dans le cadre de leur demande d aide et de soutien aupr s des ATR En effet ils sollicitent une aide pour consolider dans le cadre d un projet d insertion leur d marche de soin en regard de leur besoin et de leur d sir de rompre avec leurs comportements d addiction mais galement ils sont en demande d une solution d h bergement qui leur permettent de se confronter leur besoin et souhait d autonomie C est donc sur ces bases que s tablit le projet personnel individuel de prise en charge et d accompagnement Cette prise de fonction a galement contribu en retour questionner la mise en uvre op ratoire du projet institutionnel et le fonctionnement de l quipe ducative pour 218 accompagner ces usagers Elle s est donc concr tis e au cours de l exercice 2009 par la proposition la mise en place et l utilisation d outils n cessaires l am lioratio
238. existe que par lui m me Tout ce qui l int resse c est d en d coudre Je me suis dit d op rer des s parations des diff renciations Trois mois se sont ensuite coul s au cours desquels Cyril a pris appui sur les avanc es de sa bande dessin e qui a d pass deux cent pages pour me parler de ce qui tour tour bouillonnait en lui le d sesp rait et lui faisait plaisir J ai ainsi assist au le d ploiement d un support culturel par lequel cet adolescent mettait des images et des mots sur son effort pour continuer grandir malgr les contraintes parentales lesquelles ont d cru avec une r gularit remarquable Son ressentiment envers ses parents qui entravaient sa sensori motricit se trouvait sc naris et donc en partie m tabolis sur le plan psychique Je sentais qu en retour la r alit de l uvre accomplie et poursuivie assurait mon interlocuteur d un efficace sentiment de continuit d exister o la tentation rageuse de l auto engendrement tait assez bien endigu e Lors de nos rencontres Cyril me montrait et commentait sa bande dessin e Sur le plan technique il commen ait par d limiter les cases d une page enti re puis dessinait y compris l enveloppe des bulles Il terminait par la r daction du contenu pr t dans ma t te la virgule pr s pr cisa t il de ces derni res Le tout poss dait d ind niables qualit s esth tiques et narratives Un
239. exp riment ou consomm avec r gularit du cannabis ou et d autres produits stup fiants il y a 40 ans la suite des mouvements libertaires impuls s Outre Atlantique au d but des sixties la plupart de ces personnes qui approchent ou entament aujourd hui la soixantaine et donc la cessation d activit professionnelle n ont pas p rennis ces usages Le manque actuel d affinit s lectives entre les personnes g es et cannabis sativa est il appel changer en ce qui concerne les vieux du futur L intensification et la massification de la consommation de cannabis en Europe inciteraient r pondre par l affirmative mais le caract re r cent de cette recrudescence qui date du d but des ann es 1990 ne permet gu re d appr cier pour l heure dans quelle mesure les seniors de 2030 2050 compteront ou non dans leurs rangs un nombre significatif d anciens jeunes En chercher sans trop de risque de revenir bredouille n cessite de se rendre dans des microcosmes pr cis en particulier certains espace temps festifs ou l esprit et la d mographie sont plut t d jeunes et dont les acteurs ne sont gu re accueillants vis vis des personnes nettement plus g es qu eux qu ils tiennent volontiers pour des parents donc ringards et raseurs venus r cup rer manu militari leur s rejeton s ou pour des policiers en civil 7 L usager n a aucune garantie sanitaire
240. fa on pour permettre une lecture de cet indicateur plus efficace et pertinente lors du bilan b Les activit s obligatoires 226 Concernant les autres activit s obligatoires groupe de parole pour 20 r sidants 85 s ances atelier d expression 33 s ances pour 20 usagers ces derni res se d roulent r guli rement et de facon hebdomadaire Elles restent un moment propice a l change entre les r sidants dans une ambiance la fois conviviale et rassurante D Concernant la collaboration de travail avec les maisons relais Le partenariat avec les Maisons Relais pour les orientations de nos r sidants cette ann e a t tr s encourageant 6 personnes en 2009 Dans ce cadre des rencontres entre l quipe des Maisons Relais et le Chef de Service des ATR ont eu lieu une fr quence r guli re pour faire le point sur les orientations et assurer la continuit dans le suivi des personnes qui ont b n fici d un accueil au sein des Maisons Relais II ANALYSE DES DONNEES CHIFFREES COMMENTAIRES En propos liminaires constatons que compte tenu de chiffres non renseign s nous n effectuerons pas encore cette ann e une v ritable analyse comparative sur trois exercices Notons cependant que nous avons t destinataire de 32 demandes sur l exercice 2009 pour une habilitation de 8 places Ces places permettent th oriquement d accueillir sur 2920 journ es pr visionnelles des r sidants sur un contrat d accue
241. fallait savoir crire en cette fin de section Plus tard c est devenu un m tier et il ne s agissait plus d encrier mais de la machine m canique puis lectrique lectronique et enfin informatique De ce que je pensais tre une irr alit dans ma petite enfance l criture et la croyance que j ai en elle m ont permis vasion et panouissement elle s associe bien s r sa cousine la lecture ELIANE tonnement Cri Retrouver Ivresse Reconna tre Ensemble Ensemble partager ces mots que l on jette ou pose sur la feuille Ces mots qui sont parfois un cri que l on expulse doucement Un logo rallye pointe son nez et l ivresse de l imagination cr ve la feuille Ce qui me ravit c est cet tonnement que je ressens la lecture de ces textes c est savoureux Et reconna tre l autre sa fa on d crire me surprend et me touche Nous ne sommes pas des crivains mais nous avons un style et j aime les retrouver 215 LES APPARTEMENTS THERAPEUTIQUES DE COMPIEGNE I REFLEXIONS GENERALES AU SUJET DE L ACTIVITE MENEE EN DIRCTON DES RESIDANTS A Concernant les consommations d alcool et ou de stup fiants B Concernant la manifestation de violence verbale ou physique C Concernant les activit s a L activit Yoga b Les activit s obligatoires D Concernant la collaboration de travail avec les maisons relais II ANALYSE DES DONNEES CHIFFREES COMMENTAIRES A Files actives Comp
242. ge de projets 2 Implication du r seau dans notre projet La richesse du r seau des changes avec des professionnels de l coute des jeunes ont contribu e la mise en commun du v cu des exp riences des pratiques de chacun ce qui a t fait ce qui fonctionne la m thodologie en mati re de pr vention les cueils chacun est une personne ressources e la circulation du savoir mais aussi de l information au sens large savoir ce que les uns peuvent apporter aux autres les appuis dans nos pratiques e la connaissance de ce qui se passe dans le secteur sur le terrain plus large diffusion et meilleur ciblage e la circulation de l information aupr s de personnes relais lors de la mise en place d actions afin de permettre la diffusion aupr s du public Ecume du jour e la cr ation de liens entre les diff rents acteurs du r seau SAMSAH Nous n agissons pas seuls mais ensemble chacun ayant ses limites Apr s plusieurs semaines d changes de questionnement e affiner le projet et d terminer la probl matique par rapport nos attentes en ayant toujours en de point de mire les l ves qui sont des adolescents avec leurs comportements e d terminer le contenu et la forme de l animation du groupe gt Ci joint la fiche Projet St Vincent de Paul Nous avons privil gi un temps de r flexion pour les membres de la communaut ducative temps fort tourn vers les jeunes les adolesc
243. gible ces usagers mobilisent le travail de la chef de service charg e des admissions dans la structure Ces personnes par leur inconstance ob rent les chances de nombreux autres usagers qui re oivent une r ponse n gative En outre cela contribue rendre difficile la n cessit d atteindre le taux d occupation exig en rendant parfois al atoires tous les efforts de l institution B Proc dure de traitement des demandes d admission Notons pour m moire que la proc dure de traitement des demandes d admission renvoie une demande initiale formalis e par un courrier re u au sein de la CT par un courriel ou par un fax qui fait suite parfois une communication t l phonique d un professionnel ou de l usager lui m me Elle est le plus souvent port e par un CSST CSAPA par une structure hospitali re uvrant aupr s de personnes en proie un comportement addictif actif ou par un service p nitentiaire d insertion et de probation parfois elle mane directement de l usager lui m me sans recours une institution 180 A la suite cette missive est int gr e une liste d attente et cette demande crite fait l objet d changes de courriers avec l institution donne suite des entretiens t l phoniques qui permettent d valuer le profil de l usager et sa probl matique Ainsi la gestion de la file d attente et l engagement de la CT dans la r servation d une place sont galement aussi rendues
244. h rapeutique L oliveraie Toulouses Pyr n es orientales Espace du possible Intermezzo Hellemmes Nord APTE Bucy le long Aisne SATO Communaut Th rapeutique de Flambermont St Martin le n ud Oise CASA Clermont Oise SATO Appartement Th rapeutique Compi gne Oise 60 W R duction des risques au centre de soins 2007 2008 2009 Nombre de kits distribu s pris ou remis 1880 2880 2340 Nombre de st rifilts distribu s pris ou remis 0 0 5000 Nombre de pr servatifs distribu s pris ou remis 3 2400 Nombre de plaquettes d information distribu es 320 Nombre de seringues usag es r cup r es 1054 2887 3236 Nombre de r cup rateurs individuels de seringues usag es distribu s 0 0 45 Le nombre d usagers venu au service dans le cadre d change et de r cup ration de seringues est de 19 personnes correspondant 149 actes 16 pour demander des kits 7 pour d poser des seringues usag es certains pouvant faire les deux 45 r cup rateurs individuels de seringues usag es ont t distribu s et r cup r s 3 boites de 4 litres et 15 boites de 7 litres ont t collect es et d truites par le service de ramassage a La r duction des risques au sein du CSST La mission de r duction des risques des transmissions de virus H patite B H patite C HIV au sein du CSST questionne Elle est source de nombreux d ba
245. haite se consacrer lui et entamer les d marches inh rentes une vie de droit commun qu il n a jamais faites La condition sine qua non son admission est une pr sence active sur Compi gne afin de pouvoir mettre en place ses objectifs Nous lui demandons donc de distendre mais pas de rompre le lien qui le rattache l association Parisienne o il intervient en tant que pr sident du conseil de la vie sociale Un planning pr cis de ses implications est mis en place d s son arriv e afin de pouvoir s assurer de sa pr sence dans l appartement et de commencer avec lui le travail pour lequel il a sollicit le SATO Picardie Apr s plusieurs mois et un certain nombre de d marches m dicales et administratives faites Pierre se met modifier progressivement son emploi du temps Parisien et fait preuve de beaucoup moins d assiduit de pr sence sur son lieu d h bergement L quipe tente alors de s adapter et les liens essentiels au travail d accompagnement se d t riorent Malgr de nombreuses tentatives avort es pour recadrer son s jour force est de constater que Pierre ne respecte ni le cadre ni les engagements inh rents son contrat de prise en charge Un pisode violent lors d un de ses bilans acc l re d ailleurs la d cision de mettre un terme son s jour D bute alors un accompagnement compliqu distendu avec un d sinvestissement total de Pierre pour tenter de trouver une solution d h bergement Le
246. hors addiction 5 dont 2 pour suivi de leur protocole de traitement de l HVC 1 patient n a pas eu de prescription son histoire m dicale tant stabilis e lors de la consultation Sevrages N 8 soit 11 de la file active 3 ont eu lieu en hospitalisation 4 de la file active H ro ne Opiac s Bupr norphine Alcool Cannabis H pital H pital H pital Ext rieur 1 1 1 5 Patients hospitalis s 17 23 dont 3 au service d Accueil d Urgence soit 18 des patients hospitalis s Patients externes 56 77 B Commentaires L tude de ce bilan permet de noter que Contrairement ce qui est constat au CSST SATO Picardie de Creil la file active des patients vus l h pital est en nette diminution par rapport celle de 2008 A savoir un fl chissement de 15 patients 73 en 2009 86 en 2008 correspondant en nombre d actes internes et externes confondus une diminution de 36 actes 110 en 2009 171 en 2008 Les rendez vous non honor s ont par contre t en augmentation soit 24 en 2009 pour 18 en 2008 Les raisons de cet tat de fait sont analyser Il peut tre voqu une meilleure pr vention et donc un meilleur accompagnement des conduites risques aboutissant une r duction des passages l addiction L volution constat e au SATO ne corrobore pas compl tement cette hypoth se en particulier du fait de la m me localisation g ographique Un autre l
247. i re prise en charge Pr cisons qu ils n avaient jamais t auparavant rencontr s par nos quipes Pour 38 d entre eux 31 nous observons qu ils ont d j t en contact avant incarc ration avec les quipes du SATO Gr ce au travail de collaboration et de 38 partenariat et a la prise en charge engag e pendant leur d tention ils b n ficient a leur sortie d une continuit ou d une reprise de soins 16 personnes 13 sont toujours ce jour incarc r es et suivies 8 amp 7 sont sorties d incarc ration sans que nous n ayons d informations sur leur devenir I personne a t orient e en communaut th rapeutique dans le sud de la France ou elle s est d ailleurs install e Restent les 36 personnes 23 qui ont t rencontr es uniquement au centre p nitentiaire Elles pr sentent une probl matique alcoolique ou sont des revendeurs non consommateurs ou des usagers de cannabis au sujet desquels d ailleurs il est particuli rement difficile d organiser et de mettre en oeuvre les pr conisations d orientations Elles n apparaissent pas dans les files actives des services du SATO En conclusion la lecture de ces donn es chiffr es nous observons que 79 de la file active concern e par notre champ de comp tence a contact sa lib ration nos services sp cialis s Nous nous f licitons de ces r sultats En effet elles vont ainsi b n ficier d une continuit de la pris
248. i faut batailler pour 6 paradoxe les faire siennes et les transformer un peu en retour succession des g n rations oblige C est pour cela qu il aime les romans fantastiques et la science fiction Rassial op cit explique que le jeune nourrit aussi son imaginaire pol mique avec des discours qui disqualifient celui du p re et celui de la soci t l cologie la plus radicale o le naturel semble exclure le culturel les utopies parfois l extr misme politique et l int grisme religieux 18 Ce texte a t excip d un ouvrage r cent 2009 que j ai consacr ma pratique de psychologue au Tamarin 2 C est le cas du personnage de bandes dessin es Rahman le fils des ges farouches au sujet duquel j ai commis un essai 2000 pour montrer ce que l errance continue l ind pendance forcen e et la curiosit intellectuelle extr me de ce h ros pr historique doivent l influence psychique d une g n ration l autre d exp riences d abandon qui traumatis rent ses parents adoptifs 114 Enfin Vadolescent doit faire reconna tre ses d sirs ses comp tences ses go ts et ses choix par ses pairs voie royale pour rep rer et admettre la r alit de ce qu il ressent et pense A ce titre il prise les films et les livres ou des jeunes accomplissent des exploits et se rendent volontiers utiles pour la collectivit mais en bande et sans requ rir le soutien d adultes Tant qu
249. ie pas une hospitalisation le SATO Picardie s est mobilis pour cr er une structure lits halte soins sant LHSS Il a galement d cid d tendre la capacit d h bergement de la Communaut Th rapeutique de Flambermont en augmentant sensiblement le nombre de places d accueil 10 destin des personnes en proie des probl matiques d addictions modifiant ainsi son habilitation initiale en passant une capacit d accueil de 35 r sidants En proc dant cette augmentation le SATO Picardie tend aussi d velopper une dynamique communautaire qui soit plus en accord avec celles des r seaux de communaut s th rapeutiques pour toxicomanes dont les projets sont en vigueur au sein de l Europe Ce faisant l association s oriente ainsi r solument dans un mode d accompagnement encore trop peu usit en France et invite ses professionnels en parfaire la pratique Elle entend galement soutenir les efforts faits pour soulager une pr carit toujours plus mortif re pour les personnes qui s y trouvent plong es Par ailleurs une structure d appartements th rapeutiques relais r pond au besoin d insertion sociale et professionnelle de personnes qui cherchent se lib rer des contraintes lourdes que repr sente le fait d tre soumis des pulsions addictives qui les handicapent Elles peuvent ainsi s orienter vers un projet de r insertion sociale et professionnelle mobiliser leurs ressources et ainsi tenter
250. ifs qu elles ont eus Nous constatons en effet une forte m dicalisation des hommes pris en charge en 2009 comme le montre le tableau ci dessous J Situation sanitaire des r sidants a Traitements m dicamenteux 2007 2008 2009 Nombre de femmes 1l 2 1l Nombre d hommes 6 8 12 Total 7 10 13 Devenus sans prescription au cours du s jour nr nr 0 b Etat de sant des r sidants 2007 2008 2009 Taux de renseignement HIV 100 100 100 Tests effectu s 13 24 20 S ropositifs 1 4 4 Nombre de r sidants sous traitement nr i 2 Taux de renseignement VHC 100 100 100 Tests effectu s 13 24 20 S ropositifs 6 7 7 Nombre de r sidants sous traitement nr nr nr Nombre d h patites C gu ries nr nr 4 Taux de renseignement VHB 100 99 99 Tests effectu s 13 23 19 S ropositifs 2 4 3 Nombre de r sidants orient s vers le CPES 0 0 0 Nombre acte de distribution de traitement nr nr nr Nombre de r sidants pr sentant des comorbidit s psychiatriques 13 23 20 Nombre de r sidants qui ont b n ficie ant rieurement d un suivi sp cialis 12 24 20 Notons que 4 usagers sont HIV dont 2 sont sous traitement 237 Par contre plus pr occupant en pourcentage au regard de notre file active 7 personnes sont VHC dont 4 consid r es comme gu ries L implication durant le s jour sur les aspects rel
251. igine sans sortie sans visites ou possibilit de t l phoner aux proches Tous ces l ments sont souvent per us avant tout comme une privation de libert y compris par les personnes accueillies dans le cadre d un placement ext rieur M me en prison j aurais eu le droit de t l phoner ou j aurais d j eu une perm Cycliquement dans les r unions d quipe et lors de la r union maison o se retrouvent membres de l quipe et r sidents ce th me revient galement sous d autres formes la participation telle ou telle activit doit elle tre obligatoire ou non Entre la tentation d imposer aux r sidents un emploi du temps et des projets d j pr pens s et lattente que quelque chose viennent d eux quelle juste attitude adopter L quipe peut avoir parfois le sentiment de s puiser lorsqu il s agit de trouver de nouvelles propositions 1 Il est possible de rep rer ici ce qui est projet sur le fonctionnement de la structure de l institution du fonctionnement propre la structure psychique de chacun avec ses m canismes de d fense pr f rentiels l isolement renvoie pour les uns l isolation des affects pour les autres au clivage etc Jos Bleger 1971 explique que chaque cadre institutionnel recueille les projections des parties indiff renci es de la psych des sujets professionnels et usagers 196 en particulier pour des sorties pr voir le week end
252. il de 6 mois ce premier temps d accueil tant renouvelable mensuellement partir de bilans contractualis s avec le r sidant jusqu 6 mois suppl mentaires le service ATR tant ouvert sur 365 jours avec un accueil 24h 24h A File active comparative 2007 2008 2009 2007 2008 2009 Nombre de personnes vues par l quipe suite aux demandes crites 23 28 18 Nombre de r sidants h berg s dans l ann e 13 24 20 dont nombre de personnes encore h berg es dans l ann e 9 19 12 Nombre d admissions 9 19 12 dont placement ext rieur nr nr 1 Nous notons que la file active est l g rement en baisse 20 personnes sur l exercice 2009 par rapport 2008 24 personnes En effet seuls 12 r sidants ont t admis par rapport 2008 19 B Les demandes d admission Notons qu un certain nombre de courriers ne refl tent pas dans leur teneur une demande argument e correspondant l habilitation mais font plus tat d une recherche de solution pour poursuivre un sevrage dans des conditions d h bergement acceptables voire encadr es qui s apparente aux courriers re us au sein de la CT de Flambermont Il semble qu part quelques partenaires de longue date dont les centres de soins ambulatoires du SATO 227 l ad quation entre le profile des usagers et la prise en charge offerte par les ATR n est pas tout a fait satisfaisante Ce point sera a am liorer au cours du proch
253. ilance des diff rents services quant la d pendance possible des patients 42 10 mises sous Brup norphine Haut Dosage les rendez vous m dicaux tant alors rapproch s soit au minimum 2 par semaine pendant 2 semaines afin d ajuster au mieux la posologie de chaque patient A noter que dans tous les cas d initialisation conform ment aux dispositions l gales une analyse d urines la recherche d opiac s a t r alis e au laboratoire de l h pital La demande de sevrage par 8 patients 11 de la file active est en diminution de 50 par rapport 2008 3 sevrages r alis s en hospitalisation concernaient l alcool pour l un d eux l h ro ne pour un deuxi me et le cannabis pour le dernier 5 sevrages concernant le cannabis ont t r alis s en ambulatoire Certaines demandes de sevrage qui n ont pu tre honor es l h pital Laennec du fait du manque de place et en attendant une disponibilit sur un autre site hospitalier ont t g r es diff remment savoir prolongation avec diminution du traitement de substitution en cours lorsque celui ci tait l objet du sevrage ou mise sous Bupr norphine Haut Dosage posologie minimale afin de mettre au mieux l abri des consommations patients choisissant l abstinence pour attendre la prise en charge hospitali re Les poly consommations restent constantes et repr sentent un habitus de vie pr occupant pour les usagers de drogues Les
254. ile active usagers 375 382 387 Nombre de patients vu au moins une fois 375 382 387 dont nombre de patients vu une seule fois 84 77 41 dont nombre nouveaux usagers 213 164 143 File active entourage 94 90 104 dont nombre nouvelles personnes 104 Total file active 469 472 491 La file active usagers se compose de 299 patients re us au centre de soins de Creil 278 en 2008 88 personnes rencontr es en incarc ration au centre p nitentiaire de Liancourt 104 en 2008 B Les actes honor s Comparatif 2007 2008 2009 2007 2008 2009 Actes m dicaux 2095 2197 1919 Actes infirmiers tous confondus 6498 5751 5282 Actes psychologiques 556 577 481 Actes sociaux ducatif 556 533 359 Actes r alis s en incarc ration 239 246 234 Actes accueil 6009 5854 6831 Actes r alis s aupr s de l entourage 34 26 17 Total des actes 15987 15184 15123 dont 165 actes effectu s par l assistante sociale pour 61 personnes aide au logement aux droits sociaux Tes actes accueil comptabilisent les passages quotidiens des personnes recues au service et accueillies par les diff rents membres de l quipe usagers patients r guliers accompagnateurs entourage famille etc J s agit de comptabiliser les entretiens r alis s aupr s de l entourage parents conjoints enfants etc C Commentaires Les donn es chiffr es de ce
255. illes d accueil pour personnes toxicomane ce projet lui a plu il pouvait prendre sa chienne avec lui et disait tre 258 content de retourner la campagne et d avoir une vie avec des rep res ducatifs gr ce aux accueillants Plus le temps d entrer en sevrage se rapprochait plus J devenait fuyant esquivant une partie des rendez vous Il s est ainsi pr sent en retard l entretien pour la famille d accueil et l association n a donc pas pu lui proposer de continuer les d marches C est donc d pit qu il a entam son sevrage sans projet pour sa sortie Il a tenu 2 semaines mais suite a une alcoolisation massive lors d une sortie l quipe du CASA a d cid de le renvoyer du programme Depuis J a coup tout contact avec notre quipe nous savons qu il continue d aller au CASA pour son traitement m thadone et qu il erre dans une autre ville que Noyon Il vient cependant d tre hospitalis en psychiatrie sa demande Cet exemple d accompagnement met en vidence la difficult de travailler avec de jeunes usagers tr s marginalis s souvent seuls et sans rep res J a pu consid rer comme un chec son renvoi du sevrage alors que tout ce qu il a entrepris lui a permis d avancer dans sa probl matique Il est aujourd hui suivi r guli rement pour la m thadone consomme beaucoup moins en injection et s est rendu compte qu il avait des probl mes psychologiques traiter V LES TOTEMS 2008 2009 Nombre total
256. imple et rapide le niveau de connaissance des stagiaires au sujet des prises de risques engendr es par la consommation de substances psycho actives Les dangers sont class s en risques nuls moyens ou lev s Pour le cannabis 15 des r pondants indiquent que selon eux le risque est nul 47 qu il est moyen et 38 qu il est lev Pour l alcool 4 des r pondants consid rent que le risque est nul 28 qu il est moyen et 68 qu il est lev Pour la coca ne 5 des r pondants d clarent le risque nul 21 qu il est moyen et 74 qu il est lev 110 Pour l h ro ne 1 des r pondants dit que le risque est nul 18 qu il est moyen et que 89 il est lev Pour l ecstasy 2 des r pondants annoncent que le risque est nul 31 qu il est lev et 66 qu il est lev Pour le tabac 11 d clarent le risque nul 46 qu il est moyen 43 qu il est lev Ces items renvoient videmment des notions relativement subjectives En effet pour chacune des personnes sond es risque nul moyen ou lev ne recouvre pas obligatoirement la m me repr sentation N anmoins ces indications permettent globalement de rep rer que majoritairement les stagiaires ont conscience que la consommation de produits psycho actifs entra ne un certain nombre de difficult s il n y a pas de consommation sans risques i Situation judiciaire Concernant la mani re dont les forces de l ordre ont d couvert leur co
257. important chantier sur lequel il conviendra de se pencher m me s il est vident que la fonction captive de la t l vision lors des week ends et en soir e rel ve galement d une gestion du groupe plus facilile pour le personnel ducatif En effet la dimension culturelle au sein de la communaut est encore trop timidement d velopp e et reste insuffisamment reli e aux objectifs des diff rentes phases du programme de la communaut th rapeutique de Flambermont Cette dimension vise si elle prend de l ampleur a ouvrir les usagers sur des aspects qui souvent leurs font cruellement d fauts parce que peu ou pas transmis mais qui font partie s ils sont insuffisamment mis en uvre et acquis au cours de la derni re phase du s jour de facteurs extr mement pr gnants dans le risque de rechute des usagers entamant une r insertion sociale que ne peut uniquement meubler le travail De fait lorsque ceux ci n arrivent pas faire face au sentiment diffus et envahissant de solitude qui les submerge cette vacuit les ram ne inexorablement vers des consommations illicites ou licites pour pallier ce manque ou cette non capacit faire face l ennui et la solitude Cela les replonge invariablement dans leurs probl matiques d addiction Sous ses aspects qui semblent annexes ce chantier est donc d importance pour avancer dans le processus communautaire de l institution 0 Voir texte rendant compte
258. ine et pharmacie de ville 12 8 12 Nombre de patients d livr s sous forme g lules 44 73 Nombre de patients sortis du programme 6 33 dont devenus abstinents 4 dont de leur propre initiative 20 dont l initiative de l quipe pour m susage 2 dont exclusion violence 1 dont incarc ration 3 dont d c s 1 Le taux de croissance est de 13 Le taux de renouvellement est de 18 dont 89 ont t initialis s au service Nous observons une baisse de 6 soit un tiers par rapport l ann e 2008 24 28 des patients b n ficient de la d livrance de leur traitement en officine de ville La prescription s effectue toujours au centre 8 sont en d livrance pharmacie et en prescription aupr s d un m decin g n raliste de ville 24 Cette orientation s organise en g n ral lorsque le patient concern est stabilis d une part vis a vis de sa consommation et d autre part en ce qui concerne son insertion sociale et professionnelle 51 des personnes sous traitement de m thadone b n ficient de la forme g lules Le passage de la forme sirop la forme g lules n a ce jour pos que peu de probl mes Nous avons enregistr cette ann e 33 de sorties du programme dont 60 de leur propre initiative 15 qui ont t incarc r s 12 qui sont devenus totalement abstinents soit 3 de la file active globale m thadone 6 qui l quipe a
259. inie BAILLE Psychologue 0 5 ETP Me Martine TAINTURIER Educatrice sp cialis e 1 ETP Mr S bastien DUNET Educateur sp cialis 1 ETP Stagiaires Mlle Vanessa PHILIPPE Monitrice ducatrice IRFFE Mlle Ingrid SAINT Plate forme d couverte des m tiers Mme Manouchka JULES Educatrice_ sp cialis e en VAE IRFFE M Arnaud MICHARD Psychologue Master 2 universit Nanterre INTRODUCTION La file active du CSST de Beauvais se stabilise depuis ces trois derni res ann es Elle s quilibre d elle m me entre les sorties des consultants suivis de longue date et les entr es des nouveaux consultants Les motifs de sortie seront d taill s dans le chapitre file active des patients suivis au centre Le taux de renouvellement de la file active consultants est de 39 42 en 2008 Dans la file active globale 47 des patients ont un traitement de substitution dont 31 suivis au service Parmi les patients rencontr s par le m decin 8 ont un traitement a la bupr norphine et 23 a la m thadone Nous observons que les actes sont en progression alors que le nombre d usagers est identique aux ann es pr c dentes Une pr sentation d cline pr cis ment dans le chapitre actes quelle type de fonction correspond cette hausse Elle met en vidence les difficult s de certains usagers respecter une bonne observance de leur traitement En effet l quipe pluridisciplinaire a d faire face en 2009 l accroisseme
260. institutionnelles parfois complexes Les salari s doivent obligatoirement assurer celles ci par rotation dans une continuit des actions qui n est pas uniquement d volue l accompagnement des usagers et qui rend difficile la maitrise des enjeux institutionnels o La gestion de la buanderie et le traitement de l ensemble du linge personnel des usagers d une vingtaine bient t 35 et du linge plat de la communaut s effectue par un groupe de r sidants sous la responsabilit de Mr Xavier FOURNIVAL 29 4 EE TA AER GTA za 3 lt p Par l emploi du terme convoquer il s agit ici d invitation tre v ritablement pr sent ses obligations ses choix ses droits ses devoirs 168 ducateur sp cialis qui assure du suivi des machines et de celle de Mme Mich le BASTARD ducatrice sp cialis e plus particuli rement en charge du linge de la collectivit et des prestations h teli res qui s y rattachent o La gestion des stocks de produits de nettoyage est encadr e par Mme Christiane MOUEDEB ducatrice en responsabilit d l gu e a des usagers qui prennent en compte les commandes et les livraisons ainsi que la mise a disposition hebdomadaire des produits aux r sidants pour assurer le bon entretien des diff rents espaces de institution o La gestion informatis e des informations fonctionnelles et administratives attach es a l organisation des groupes de r sidants de la communaut
261. ion 108 30 d entre eux disent tre dans une consommation festive 5 affirment en avoir fait un usage exp rimental Nous observons que 65 des participants au stage sont dans une situation risques par rapport leur consommation Concernant les lieux de consommation le domicile est le plus souvent cit 46 puis la rue 23 le travail 14 la voiture 13 et l cole 4 d Effets recherch s 28 des stagiaires d clarent consommer du cannabis pour se relaxer 17 font un usage de cannabis pour faciliter leur sommeil 15 fument du cannabis contre le stress 15 consomment pour apaiser leurs tensions et ou oublier les soucis 10 des participants disent consommer le cannabis pour se stimuler et ou tre euphoriques 8 utilisent le cannabis pour combattre leur ennui 4 consomment ce type de drogue comme anti douleurs Enfin 3 consomment pour d autres effets e Incidences constat es sur la vie quotidienne Certains participants d clarent avoir des probl mes judiciaires cons cutifs leur usage de cannabis Leur obligation de participation et de co t 120 euros du stage devrait en tre de mani re vidente la d monstration Or seulement 41 des jeunes interrog s semblent en tre conscients On peut s tonner que la totalit des stagiaires n ait pas fait ce lien Dans le d tail 16 d clarent rencontrer des probl mes financiers 14 affirment que leur consommation n a aucune in
262. ion l analyse de groupe Ramonville Saint Agne Eres PONTALIS J B 2000 Fen tres Paris Gallimard 200 ROUCHY J C SOULA DESROCHE M 2004 Institution et changement Ramonville Saint Agne Er s WINNICOTT D W 1958 La capacit d tre seul In De la p diatrie la psychanalyse Paris Payot 1969 WINNICOTT D W 1989 La crainte de l effondrement In La crainte B 220 volts de vie sans produits Du 12 au 14 juin 2009 Slovaquie Xavier Camille Christophe Mathieu Hamid Mikael 220 volts de vie sans produits U 12 au 14 juin 2009 SLOVAQUIE Educateur conducteur th rapeute infirmier traducteur parfois XAVIER Sportifs touristes surtout cam raman scribe Camille Mathieu Micka l Christophe Hamid Cing heures Flamber s veille quelques uns sont venus assister au d part des aventuriers sportifs Au premier p age automatique commentaire du grand Xavier aux bras trop courts je veux avoir affaire un tre humain La machine ne veut pas me donner de ticket et derri re nous les automobilistes changent de file La machine se met r pondre nos appels au secours et finit par accepter le paiement par carte bleue La route se poursuit avec des endormis d autres un peu moins et Mathieu qui s essaie au cam scope A un p age surveill par des gendarmettes on se fait un peu remarquer mais on passe m me sous les yeux du Chef Schtrou
263. ion des risques Ces sollicitations auxquelles nous sommes de plus en plus souvent confront s interrogent nouveau nos pratiques Des r ponses en termes de modalit s d accueil et de suivi s imposent Par ailleurs devant la persistance des consommations et la r ticence de certains patients accepter le suivi propos une des options retenues jusqu ici est la sortie de programme qui aboutit quand elle est men e son terme un sevrage total de m thadone donc l exclusion du patient de la file active sa r int gration restant toujours possible ult rieurement si une nouvelle demande tait pr sent e Face ces constats une pratique diff rente pourrait tre envisag e savoir une politique de traitement par MSO bas seuil qui bien s r n cessiterait une adaptation des m thodes de travail et des exigences envers les patients Comme indiqu en introduction au fil des r unions hebdomadaires l quipe a clairci sa r flexion au sujet de la mise en place ventuelle d un tel dispositif Elle a r alis un protocole de prise en charge qui d finit les grandes lignes du projet ainsi que la m thodologie d accueil et d accompagnement des patients potentiellement concern s Constitution de la file active La proc dure d admission doit tre simplifi e en comparaison de celle existant pour la prise en charge traitement m thadone que nous nommerons haut seuil Toute demande d int gration dans le programme
264. ion jeunes 20 partenaires Villers Saint Paul 08 04 Mairie Creil Assises de la jeunesse 30 partenaires 14 04 Lyc e Jules Uhry Creil Infos D bat 30 l ves 13 05 Centre Communal d Action Pr paration Infos 10 partenaires Sociale Mouy Jeunes Alcool 19 05 Coll ge Herriot Nogent sur Oise Infos D bat 40 l ves 4 29 05 Maison du Conseil Infos D bat 10 adultes en insertion 112 G n ral Clermont 24 08 Etablissement Sp cialis d Aide Pr paration Infos D bat 5 partenaires par le Travail Creil 15 09 Association de Formation et Pr paration Infos D bat 2 partenaires d Action Sociale des Ecuries de Course Chantilly 17 09 Association Enqu te et R union bilan stage 4 partenaires M diation Creil sensibilisation 06 10 Caisse d Allocations D bat Adolescence 8 parents Familiales Creil 12 10 Femmes sans fronti res Creil D bat Adolescence 15 parents 24 10 Maison des Ados Creil Colloque 120 participants Adolescence Ordinateur 25 10 Centre d H bergement et de Pr paration Infos D bat I partenaire R insertion Sociale les Compagnons du Marais Creil 26 10 H pital Paul Doumer Liancourt Journ e Infos Addiction 50 salari s 30 10 Association pour Enseignement Infos D bat 15 adultes en insertion et la Formation des Travailleurs Immigr s AEFTI Mission Locale de la Vall e de l Oise C
265. ions concernant l tat de leur 56 sant sont moins pr cises En l absence de suivi m dical au centre nous ne leur demandons pas de faire les tests de d pistage Des rendez vous sont programm s de fa ons r guli re avec le CPES Cette ann e nous avons t confront s a une difficult majeure les usagers ne se sont pas pr sent s au moment du d part M Les sevrages 2007 2008 2009 Nombre de sevrages r alis s 3 11 7 dont ambulatoire 0 0 0 bupr norphine 0 0 0 m thadone 0 0 0 alcool 0 0 0 benzodiaz pine 0 0 0 h ro ne 0 0 0 autres 0 0 0 dont hospitaliers 3 11 7 bupr norphine 0 2 0 m thadone 0 2 0 alcool 0 0 0 benzodiaz pine 0 0 0 h ro ne 3 5 5 autres 0 2 2 N Traitements de substitution 2007 2008 2009 Nombre de patients sous traitement dans la file active globale 158 153 158 dont patients sous bupr norphine 20 19 10 dont patients sous m thadone 138 134 148 Nombre de patients sous traitement suivis par le centre 109 118 140 dont patients sous bupr norphine 20 19 5 dont patients sous m thadone 89 99 135 Nombre patients sous autres traitement vis e substitutive 0 0 0 57 O File active de patients substitu s suivis au service hors file active suivie en incarc ration a M thadone
266. irs de m tro ou de ruelles d serts Peu peu apparaissent des ombres une main une repr sentation de soi peine accessible encore morcel e puis un cabanon en bois au milieu des arbres qui vient signifier l acc s possible un espace soi Plus tard les choix se porteront sur des animaux J assiste peu peu l bauche d une repr sentation d un corps d un tre d un sujet qui tente d merger de l indiff renciation dont un environnement pr coce tr s marqu par l indiff rence ne lui a sans doute jamais permis de se d gager Lors des interactions pr coces avec son environnement quelque chose de cette fonction de contenance de mise en mots de transformation et d laboration 6 n tait pas advenu pour Daniel Une image me vient pour me repr senter le v cu de Daniel et les affects qui le traversent une m re au regard vide un miroir qui ne renvoie rien et pour l infans 7 un v cu en cho de transparence peine une silhouette une ombre l angoisse terrifiante d une enveloppe vide d un corps inhabit qui n a pas t investi libidinalement et que Daniel cherche sans cesse ressentir comme r el et vivant au travers des sensations procur es par les toxiques D part Fins de s jour difficiles pour les r sidents de Flambermont L agir vient souvent court circuiter la pens e 48 tant la s paration est pr cis ment impensable pour nombre d entre eux Je suis toujo
267. is e chacun peut laisser libre cours son imagination Concevoir et r aliser des meubles solides fonctionnels et esth tiques avec pour tout mat riel du carton de la colle de la peinture et divers papiers d coratifs tel taient le challenge Apr s avoir expos le projet avec des prototypes pr fabriqu s l ensemble de la communaut nous avons initi s aux techniques de base les r sidants qui souhaitaient en faire l exp rience Au terme de cette initiation le mat riel n cessaire l laboration de quelques objets a t mis leur disposition Chacun t amen se tester sur les diff rentes phases d laboration aid si besoin tait par l encadrant Trois r sidants ont souhait ou accept de relever le d fi Et nous devons reconna tre que les l ves ont tr s vite d pass les ma tres L atelier t un espace de cr ation mais aussi d autonomisation Le stock les commandes de mat riel le budget ont t enti rement pris en charge par les trois r sidants qui se sont partag s les t ches et ont fait preuve de beaucoup de rigueur Leur esprit cr atif leur tr s vite permis de mettre de cot les mod les fourni pour laisser libre cour leur imagination Leur travail c est affin faisant appara tre de l harmonie dans les formes de l esth tique dans les choix de d coration Lors de l exposition sur le march de No l notre stand a suscit beaucoup d int r t et de
268. ise en retour la stabilit de leur prise en charge Concernant l Antenne de Noyon outre le suivi des usagers du CSST de Compi gne dans les locaux de l h pital l quipe continue son travail en direction des personnes hospitalis es pour un sevrage Il en est de m me pour les jeunes qui ont besoin de parler de leurs difficult s de faire la d marche pour rencontrer l quipe la Mission Locale Le partenariat avec les diff rentes structures de la ville se d veloppe normalement Jocelyn LIBRIN Chef de Service I ACTIVIT CLINIQUE LECTURE ET COMMENTAIRES A Tableau comparatif des files actives 2007 2008 2009 2007 2008 2009 File active usagers 338 355 423 Nombre de patients vu au moins une fois 338 355 423 dont nombre de patients vu une seule fois 71 65 63 dont nombre nouveaux usagers 155 207 226 File active entourage 16 34 37 dont nombre nouvelles personnes 14 28 31 Total file active 354 389 460 B Les actes honor s Comparatif 2007 2008 2009 2007 2008 2009 Actes m dicaux 553 749 1495 Actes infirmiers tous confondus 5183 6657 5480 Actes psychologiques 356 414 336 Actes sociaux ducatif 1400 1405 1514 Actes r alis s en incarc ration 118 120 163 Actes accueil 2215 1858 1950 Actes r alis s aupr s de l entourage 31 49 56 Total des actes 9856 11252 10994 Les a
269. issues de l emploi des ASSEDIC pour 7 usagers 9 personnes b n ficient d une AAH 3 ou du RSA 6 et un usager est sans ressource b Couverture sociale 2007 2008 2009 R gime g n ral et compl mentaire 7 12 5 R gime g n ral sans compl mentaire 0 2 2 CMU avec compl mentaire 6 10 12 CMU sans compl mentaire 0 0 0 Sans couverture sociale 0 0 1 La couverture s curit sociale qui posait d norme probl me pour l acc s aux soins il y a quelques ann es est r solue sur l exercice 2009 pour nos 20 usagers 236 Cependant la situation personnelle de sant des r sidants si elle est beaucoup plus accessible du fait d une couverture SS ou CMU avec ou sans compl mentaire plus accessible et qui t moigne du travail r alis par notre salari e elle n en reste pas moins l un des facteurs les plus sensibles et les plus pr occupants pour les personnes que nous accueillons Notre structure pour autant qu elle soit l gitiment pr occup e par les n cessit s attach e aux personnes de devoir s impliquer rapidement dans une recherche d emploi ou une formation si possible qualifiante ne doit pas oublier non plus le versant th rapeutique soignant du relais que l institution contient en regard des fragilit s li es l addiction des usagers admis de leurs comorbidit s psychiatriques et des cons quences directes ou indirectes des comportements compuls
270. it s associant plusieurs patients avec au minimum un soignant Comme indiqu en introduction des tudiantes ont propos durant leur stage aux usagers du service des activit s Nous proposons de joindre leurs textes ce rapport d activit a Apr s midi cr pes Mlle Elodie BOUIS stagiaire ducatrice sp cialis e Le mardi 29 d cembre je mets en place une apr s midi cr pes Cette activit a pour objectif d apporter aux patients un moment de convivialit au sein du centre de soin en cette p riode de f tes qui pour certains est synonyme de solitude Patients pr sents lors de l activit Enzo Sulyvan Mathieu Pierre Membres de l quipe pr sents Marie Jo lle Elodie Pendant la pr paration de la p te cr pes Sulyvan me parle d une activit cuisine laquelle il participait auparavant Il voque un cahier dans lequel il crivait des recettes Il pr cise que cela fait un petit moment qu il ne s y est plus int ress L activit a donc permis Sulyvan de se rem morer ces instants pass s et peut tre de lui redonner envie de reprendre son cahier et d essayer ses recettes Une fois la pr paration des cr pes termin e nous nous asseyons autour de la table pour les d guster Cet instant fut tr s convivial chacun se partageant cr pes caf et autres boissons Nous avons pu changer sur divers sujets Ainsi Enzo nous parle de son travail l a roport il explique que pour lui travailler pendant
271. it de la plupart de nos concitoyens le cannabis est par excellence la drogue des jeunes Cette repr sentation est exacte les tudes pid miologiques la confirment sans ambigu t Dans le Barom tre Sant Jeunes Beck Legleye et Spilka 2007a 2007b observent que le cannabis est pour l essentiel consomm par les g n rations les moins g es et que cet usage est le plus souvent jusqu ces derni res ann es abandonn lors du passage la vie adulte ibid Quelques statistiques sont ici les bienvenues dans notre pays et en 2005 si 41 des hommes et 14 des femmes g s de 20 24 ans ont affirm avoir fum du cannabis au cours des douze derniers mois ces pourcentages s rodent d s la tranche des 25 29 ans 39 des hommes et 9 des femmes Ensuite c est l effondrement on passe 30 et 4 chez les 30 34 ans 25 et 3 5 chez les 35 39 ans 24 et 3 chez les 40 44 ans et 16 et 1 chez les 45 49 ans partir de l actuelle g n ration des cinquantenaires ce pourcentage devient nul chez les femmes et continue de d cro tre jusqu devenir marginal chez les hommes 11 des 50 54 ans 5 des 55 59 ans et 5 des 60 64 ans Les quelques vieux qui fument des joints se recruteraient ils en majorit chez les actifs On est tent de le penser car l examen du statut scolaire et professionnel parmi les 15 64 ans en 2005 montre qu aucun des sujets retrait
272. it sa prescription orchestr e par le CSST et la d livrance s effectue en officine de ville d Voie intraveineuse Nombre r sidants Ayant utilis la voie intraveineuse lors du mois pr c dent l admission 0 Ayant utilis la voie intraveineuse ant rieurement auparavant au dernier mois 14 N ayant jamais utilis la voie intraveineuse ant rieurement 6 Non renseign 0 Au moment de l admission Ces usagers sont pr f rentiellement injecteurs seuls 6 d entre eux n ayant jamais inject selon leur dire 5 personnes ont associ a leur mode de consommation le snif 4 r sidants noncent avoir ing r celles ci e Autres modalit s de consommation Nombre de r sidants Sniff 5 Inject 9 Mang Bu 4 Fum 2 Avant l h bergement 239 f Les sevrages Il n y a eu aucun sevrage r pertori par le service en 2009 Une proposition de sevrage relatif un comportement compulsif li a l alcool a t propos mais n a pas t act De plus le maintien d habitude de consommation d opiac s constat s par test n a pas donn lieu sevrage au cours de la prise en charge CONCLUSION En conclusion si le taux d occupation refl te bien une r alit de besoins en ce qui concerne I accueil de personnes d sireuses de stabiliser leurs addictions voire d atteindre l abstinence tout en d veloppant une dynamique de r ins
273. ives adapt es A ce jour l tablissement n a pas donn de suite notre proposition de travail d Service d Accompagnement M dico Social pour Adulte Handicap Nous avons t sollicit s par l ducatrice charg e du p le sant de cette structure afin de r fl chir ensemble la mise en place d un projet de pr vention prenant en compte les diff rentes substances psychoactives et leur retentissement possible sur la sant L ducatrice cherchait un ou des appuis pour laborer un projet cons quent et durable Cette rencontre a conduit une orientation vers le R seau Pr vention Toxicomanie du Beauvaisis D R seau Pr vention Toxicomanie du Beauvaisis Nous avons t sollicit s par le groupe d aide au montage de projets de pr vention du r seau pour participer la r flexion et la construction d actions initi es par 142 Le service d Accompagnement M dico Social pour Adulte Handicap Le lyc e d Enseignement Professionnel et Technologique St Vincent de Paul Association Rosalie Association Au devant de la Sc ne a Association Rosalie Convi s par le R seau Pr vention Toxicomanie du Beauvaisis nous avons rencontr la Pr sidente de l Association Rosalie Celle ci est au contact de jeunes du quartier Argentine et souhaite mener une r flexion concernant les 15 18 ans Cette r flexion a trouv un cho au sein du groupe des jeunes qui invit s s exprimer
274. ivit la plus r guli re du printemps l automne est bien s r l entretien des espaces verts Sans y passer des journ es enti res cette activit n cessite une r gularit afin d endiguer la pousse des haies et de l herbe dans le terrain situ l arri re de la maison Cette activit a mobilis cinq usagers sur quatre demi journ es dans l ann e L autre activit r guli re sur l ann e est l entretien des locaux peinture des l ments ext rieurs remise en tat etc Elle a mobilis deux usagers sur deux demi journ es Non pas qu il n y ait rien faire mais les petites r parations sont souvent trait es dans l instant au coup par coup et sont rarement l objet d une programmation La derni re activit que l on pourrait appeler chantier est la finition des travaux d am nagement des combles du CSST travaux qui nous permettront l utilisation d une pi ce suppl mentaire et plus spacieuse afin d y organiser d autres activit s de groupes Deux usagers sur 8 demi journ es se sont appliqu s nettoyer peindre tapisser et embellir cette nouvelle salle en pr sence toujours d au moins un membre de l quipe Si les activit s ne repr sentaient pas des t ches extraordinaires elles ont permis de nous d couvrir mutuellement d une mani re diff rente que celle qu induit la relation de soins L quit entre soignant soign face aux t ches accomplir a modifi sensibleme
275. kits coul s par automates Creil 5842 2592 La baisse des chiffres du totem pour l ann e 2009 s explique par le dysfonctionnement m canique de celui ci qui install en 2003 demande aujourd hui tre remplac Nous avons obtenu de la Tutelle l affectation d une part de l exc dent comptable 2007 lachat d un nouvel automate qui sera install au m me endroit en d but d ann e 2010 Cet appareil compl te le dispositif de RDR du bassin creillois compos de l accueil au Relais de Montataire et du CSST de Creil qui d livre galement du mat riel Par ailleurs nous avons pr vu d installer le m me type de mat riel Beauvais et Compi gne Nous n gocions avec les municipalit s de ces deux villes le meilleur emplacement possible qui pourrait tre pour Beauvais dans le petit parc proche de la gare SNCF et sur le cheminement vers la gare routi re et pour Compi gne la place du Change Ces endroits sont tout la fois en centre ville avec possibilit d acc s en v hicule et de parking tout en tant l cart des grandes voies de circulation VI LES CENTRES DE SOINS SPECIALISES AUX TOXICOMANES Les trois centres de soins ambulatoires du SATO Picardie de Creil Compi gne et Beauvais participent l action de r duction des risques en mettant disposition des usagers le mat riel et la documentation n cessaire en acc s libre dans les salles d accueil Ces centres ont di
276. l quipe d assumer son travail d encadrement dans de bonnes conditions Il est galement n cessaire de pr ciser que ces d cisions sont toujours comment es par la direction avec l ensemble du groupe en r union pl ni re de la communaut Aucun r sidant ne peut participer une d cision d exclusion cette option comme celle de l admission apr s concertation avec les acteurs professionnels de la CT relevant de la responsabilit du directeur de la structure et par d l gation de celle du chef de service Cependant tout professionnel est habilit prononcer une exclusion qui comme pour la direction est toujours temporaire et se trouve soumise l analyse des faits et des m canismes institutionnels vari s ayant conduit proc der sa mise en acte Ce n est qu partir de cette analyse et du prononc de la position de chacun des professionnels qu elle devient d finitive ou qu une r int gration ou non est envisag e Des sanctions interm diaires peuvent tre prononc es comme la mise pied ou la signification d un avertissement Au bout de trois l exclusion est d finitive 185 b Nombre de projets de sortie pr par s avec les r sidants 2007 2008 2009 Avec la structure qui a orient vers le centre d h bergement 4 5 7 Avec une autre structure sanitaire et sociale Sp cialis e ou non 12 6 2 Avec des structures d insertion professionnelle
277. la loi tu aurais d tre condamn Sers toi un peu de ta t te Ce pugilat verbal m aide appr cier les forces et tensions en pr sence D un c t les parents paraissent r solus joindre l acte la parole au niveau du cadre ducatif qu ils ont pos De l autre Cyril fait preuve d un caract re affirm il coute il s exprime et argumente Seul point commun mais il est pr cieux la sensibilit des deux parties est atteinte 115 Les parents d clinent ma proposition de revenir On vous a tout dit C est notre fils de se tenir carreau Maintenant s il veut vous parler on n y voit pas d inconv nient a lui remettra peut tre les id es l endroit L adolescent saisit la balle au bond quoiqu avec prudence Si ce que je dis ici reste ici a m int resse J ai des choses vacuer Je garantis le secret professionnel que le p re et la m re de Cyril admettent De toute fa on on sait ce qu on a faire en tant que parents Nous convenons d un entretien hebdomadaire sous bonne escorte sa m re l y conduira et son p re l en ram nera Lorsque je le revois seul l adolescent prend le temps de se poser Il est attentif aux affiches et gravures qui ornent la pi ce Je lui demande a te pla t Cyril esquisse un sourire C est pas mal Le dessin c est mon dada J en fais tous les jours a me permet de r fl
278. le N ud am nagements compl t s par le SATO Picardie Les modalit s d occupation de cette maison ont t travaill es par la direction l quipe ducative et le comit de r sidants de la CT de Flambermont et ont ainsi permis de mettre en uvre l ext riorisation de la prestation h teli re pour trois personnes en pr servant les objectifs du parcours de soin de ces derni res En effet il a t jug pr f rable de g rer prudemment la mont e en charge de cette extension de cing lits ext rieurs l institution afin de s assurer de la faisabilit de ce projet qui devait rester en concordance avec le projet institutionnel communautaire 25 i x z 7 Voir l exemplaire vierge du contrat d occupation de la maison pr sent en annexe 163 De fait nous ne souhaitions ob rer ni les bonnes relations entretenues avec la commune par une occupation h tive insuffisamment pr par e et maitris e ni le fonctionnement global de linstitution par ces possibles disfonctionnements qui auraient eu une incidence n faste sur la conduite du projet communautaire avec les usagers restant en son sein De surcroit soucieux de ne pas fragiliser la d marche de soin des usagers en mesure de pouvoir b n ficier de cette nouvelle opportunit en allant trop vite nous avons fait appel a leurs capacit s ainsi qu a leur capacit d assumer pleinement et en conscience leur responsabilit en int grant progressivement cet
279. les h pitaux de Ch teau Thierry juin 2010 et Soissons septembre 2010 avec mise en place d quipes mobiles Charly Villers Cotter ts et en milieu festif e Remplacement du Totem de Creil installation des automates pr vus sur Beauvais et Compi gne second trimestre 2010 e Intensification des quipes mobiles sur Compi gne et approche du secteur de Cr py en Valois approche en travail de rue Beauvais et sur le bassin creillois e Maintien des interventions en milieux festifs sur le d partement de l Oise et dans les tablissements de nuit du bassin creillois e Evaluation des besoins et proposition d action dans les milieux de la prostitution e Poursuite de la prise en compte de la r duction des risques dans les antennes de soins ambulatoire du CSAPA du SATO Picardie Le SATO Picardie continuera par ailleurs participer aux r flexions et rencontres organis es au niveau national en particulier aux 3 mes rencontres de la R duction des Risques organis es par l AFR l automne 2010 IX ANNEXE gieme Vignette clinique r dig e par Leslie GUIBERT stagiaire ducatrice ann e Pour illustrer le travail que nous effectuons sur le local de Montataire ouvert depuis 15 ans nous pensons qu il peut tre int ressant d voquer un usager que nous voyons tr s r guli rement Nous l appellerons Didier Synth se Sa situation familiale Didier a 42 ans il est le benjamin d une famille de neuf enfants
280. les items pr sent s ci dessus permettent de renseigner l importance toujours croissante au sein de la CT recouvre de multiples sollicitations de r sidants que l quipe ducative et m dicale doit canaliser avec souplesse rigueur et coh sion Elle n en pose pas moins terme la question de l extension de ce temps m dical D Une prise en compte de la dimension psychique des personnes et des groupes Deux psychologues interviennent sur la CT et accompagnent prioritairement les groupes L une d entre elles disposant d une plus grande amplitude horaire effectue le bilan d accueil pour chaque nouvel arrivant et accompagne son int gration en r unissant le groupe des r sidants qui sont dans leur premier mois de s jour avant leur passage en Phase I du programme a Les actes 2007 2008 2009 Psychologues 580 190 536 Par ailleurs toutes deux assurent des groupes de paroles et proposent sur un temps limit et une dur e variable selon la probl matique des usagers un soutien psychologique individualis II Donn es chiffr es Lecture et commentaires Pascale CROSNIER Jacques FORZY En regard de la file active et de son impact sur les temps de s jour il convient de pr ciser que le taux d occupation a t calcul en tenant compte des contingences qu ont g n r es les divers travaux entrepris pour maintenir un niveau acceptable d accueil des r sidants et la qualit d
281. les lieux et heures de rendez vous en ville lors des maraudes devant les magasins ou ils se livrent a la mendicit a proximit de leurs lieux de r sidence squat campement en for t Nous voyons r guli rement une vingtaine d usagers ainsi que toutes les personnes gravitant autour Ce sont des personnes tr s marginalis es et peu travaillent ou disposent d un logement Ces conditions de vie tr s difficiles nous ont amen distribuer outre le mat riel d injection un kit d hygi ne de base comportant brosse dent dentifrice savon en gel gels douches et shampoing cotons tiges lingettes De leurs conditions de vie d coulent galement de nombreuses pathologies li es la pr carit blessures abc s ils rechignent se rendre aux urgences pour se faire soigner Nous avons pu exp rimenter pendant quelques mois la pr sence d une infirmi re dans l quipe de maraude ce qui permet tout la fois de prendre en charge la bobologie mais surtout de sensibiliser ceux qui en ont le plus besoin la n cessit d une r elle prise en charge de soins l h pital Une autre difficult a t identifi e sur la ville de Compi gne du fait des pratiques de mendicit et d occupation du territoire public qui sont interdits par arr t du Maire Pour ne pas exacerber les tensions avec les fonctionnaires de police charg s de faire respecter cet arr t nous avons donc du trouver d autre lieux un peu plus e
282. limites D ailleurs le plan MILDT 2008 2011 pr conise aux associations et institutions de donner une r ponse aux familles en difficult s L quipe du Fusain seule n a pas les moyens humains ni la connaissance fine des besoins des familles en grandes difficult s dans leur positionnement parental Cette perspective de projet en direction des parents pourrait tre soumise au groupe d aide au montage de projets de Pr vention des Toxicomanies du Beauvaisis En effet comme nous vous en avions inform dans notre dernier bilan d activit l association SATO Picardie porte administrativement la gestion de cette organisation et a embauch une ducatrice pour le poste de coordinatrice du R seau adoss au Point coute Le bilan d activit du R seau Pr vention Toxicomanie est annex du bilan du Fusain Ail I ACTIVITE CLINIQUE DU FUSAIN AILE LECTURE ET COMENTIRES Tableau comparatif 2007 2008 2009 des files actives 2007 2008 2009 Nombre de jeunes re us 389 263 290 dont nouveaux 327 195 264 dont passages 20 14 13 Nombre de parents re us 124 110 83 dont nouveaux 109 101 71 dont passages 0 0 O Total file active 513 373 373 Il s agit de jeunes et ou d adultes qui se sont adress s au service afin d obtenir des informations plaquettes aide la r alisation d une enqu te d un devoir etc des conseils des pr servatif
283. lles de bain sur les locaux actuels pour cr er une chambre suppl mentaire conforme l accueil d usagers confront s un handicap physique a t entreprise en collaboration avec les usagers et 162 l quipe ducative de la Communaut Th rapeutique de Flambermont tout en maintenant tant que faire se pouvait les possibilit s d accueil d usagers en nombre suffisant au regard du taux d activit attendu en 2009 Ces travaux sont soumis aux al as des personnes admises et a l impact que ces admissions ont sur la coh sion du groupe Elles rendent plus complexe la rapidit de mise en uvre et provoquent parfois un essoufflement des individus qui s y sont engag s De m me une partie du chantier sur le nouveau b timent a mobilis les usagers et l quipe ducative notamment sur la r alisation de l ensemble des peintures ainsi qu une partie des am nagements ext rieurs au droit des nouveaux b timents L encore ces chantiers ont t men s Cependant le groupe avec ses diverses composantes en sous groupes de travail par phases d activit s de sport ou de chantiers est porteur d une dynamique intrins que la communaut En l tat tant sur le groupe ayant en charge ces chantiers que ceux correspondant l ensemble des activit s regroupant tous les ressortissants de la communaut ont d tenir compte de la n cessaire interface que cette situation a cr e en faisant intervenir des
284. llis au service pour lesquels nous avons l information est originaire du d partement IV PRISE EN CHARGE GROUPALE DES USAGERS DE CANNABIS 2007 2008 2009 Nombre de groupes rappel loi 20 14 7 dont nombre de jeunes adress s 163 96 50 dont nombre de jeunes re us 134 86 42 Nombre de stages de sensibilisation 0 1 7 dont nombre de jeunes adress s 0 4 61 dont nombre de jeunes re us 0 3 58 Total des jeunes adress s 163 100 111 Nombre de groupes autres 0 0 0 dont nombre de jeunes re us 0 0 0 Total des jeunes re us 134 89 100 Nombre de groupes parents nr nr 1 dont nombre de parents participants nr nr 0 orientation des tribunaux de Grande Instance dans le cadre des alternatives aux poursuites pour usage de stup fiants majoritairement le cannabis Orientations des Procureurs vers un stage de sensibilisation aux dangers de l usage de produits stup fiants dans le cadre des alternatives aux poursuites pour consommation majoritairement de cannabis A Groupes Rappel la loi Nous avons organis 7 groupes Rappel la loi qui ont comptabilis 50 participants soit 17 des personnes re ues au Fusain Ail Nous notons un meilleur pourcentage de participation 84 en 2009 contre 79 l ann e pr c dente La baisse des orientations des services de justice vers cette alternative aux poursuites judiciaires s explique par la mise
285. lorsque les s ances reprennent retards et absences expriment alors toute la difficult se re rencontrer maintenir un sentiment de continuit et tablir l assurance d une relation un objet fiable malgr les p riodes de s paration Je pense Marc En apparence ce r sident va bien fonctionne bien pourrait on dire tr s actif et moteur dans la vie de la communaut sur un mode hyper adapt il r pond id alement au cadre pos par l institution et aux attentes que l on pourrait avoir du parfait r sident Lors du d part pr cipit d un autre r sident avec lequel il s tait fortement li Marc d prime tout coup Il exprime un sentiment terrible d abandon qui fait cho de multiples s parations v cues dans son histoire familiale C est la panique bord pour lui face aux nouveaux affects auxquels il a faire face et qu il ressent comme une catastrophe venir des id es noires qui tout coup font irruption l envahissent et qu il ne peut ma triser C est aussi la panique pour les autres le groupe de r sidents comme l quipe celui qui entrainait motivait et s activait menace tout coup de s effondrer J accompagne ce jeune homme dans ce mouvement d acceptation de ces affects douloureux il peut s autoriser a d primer a faire contact avec ses parties qui vont mal et qu il s agit de prendre en charge Il s agit progressivem
286. lsifs la fois familiers et porteurs d une irr ductible tranget les adolescents constituent une figure psychosociale marqu e entre toutes du sceau du paradoxe Or face cette r alit l ensemble des adultes parents professionnels citoyens lambda a galement tendance osciller de fa on contradictoire entre l attachement et l appr hension voire le rejet Cette r action en miroir risque de demeurer st rile voire contre productive creuset des affrontements les plus aveugles et le discours savant tenu aux uns et aux autres de se cantonner au conseil et la recette d abord bienveillants puis une fois que a n a pas march appliqu s la lettre autoritaires La complexit adolescente appelle un tout autre positionnement de la part du t moin ou de l interlocuteur adulte il s agit de r sonner au double sens de donner une r ponse et de penser de fa on active la mani re d un cho qui amplifie et propage les sons les met en perspective et ce faisant en enrichit la gamme et dont l att nuation laisse une trace qui ouvre l esprit et pacifie C est la dialectique de la diffraction et de la reprise de la r p tition et du changement de la saturation et de la surprise de la rupture et de la cr ation et non une r plique parano aque en forme de talion normatif que nous convient les facettes tour tour attendrissantes et irritantes de l nigme adolesc
287. m thadone bas seuil sera prise en consid ration sans exigence d abstinence de consommations Modalit s d admission Les patients sont vus sans rendez vous la demande par l intervenant qui le re oit Une pr sentation des diff rents services du SATO est faite cette occasion remise de plaquettes et du livret d accueil La mise sous m thadone est conditionn e par la r alisation d une analyse d urines en particulier pour la recherche d opiac s Elle devient effective apr s consultation m dicale au maximum dans les 24h pour d terminer la posologie initiale maximum 60mg par jour et uniquement sous forme sirop La signature pr alable l admission d un contrat pr cisant le r glement interne de la structure est obligatoire 26 Modalit s de suivi Les passages des patients sont quotidiens a pr ciser les modalit s pour le week end Le traitement est pris sur place devant l infirmi re horaires de distribution pr ciser Sauf cas particuliers justifi s le traitement n est pas emport pour plusieurs jours L absence la distribution sup rieure 48h entra ne une diminution de facto de la posologie de 20 mg sans intervention m dicale mais possibilit de r adaptation ult rieure Une absence sup rieure implique une r valuation m dicale La dur e de la prise en charge n est pas limit e dans le temps Lors du passage des patients il leur est to
288. ment seul ou en couple pour avoir une lisibilit sur la fa on dont le r sidant s installe investit et utilise ce lieu de vie qui est mis sa disposition Toutefois notons qu en fin d exercice 2009 des chantiers de r novation des appartements ont t engag s afin que chaque r sidant nouvellement install puisse remettre ces locaux dans un tat correct et agr able Ces activit s se d roulent sous le contr le de l quipe ducative et de la direction pour l achat de mat riel et pour le d roulement des travaux Pour le r sidant qui n a pas encore d activit professionnelle c est pour lui l occasion de s habituer reprendre une activit d en soutenir la r alisation en attendant de trouver du travail Il en est en forme de motivation le premier b n ficiaire C Concernant les activit s a L activit yoga Cette prestation s effectue dans le cadre d un partenariat avec l association Fleur de Yoga Elle conna t un relatif succ s aupr s de nos r sidants 20 r sidants en 2009 Le changement de l animatrice survenu en cours d ann e n a pas eu de cons quence sur le maintien la r gularit des s ances et la participation des usagers cette activit 18 s ances en 2009 du fait de l attente du relais entre les deux intervenants de l association Fleur de Yoga Le relev de la participation r guli re formelle pour cette association n cessite d tre relev e de
289. mme chez nous Une petite chose diff re cependant chez nos cousins Germains leurs GROSSES et BELLES voitures On rep re m me une tr s belle Peugeot mais qui n gale pas les Volkswagen et Merc d s A partir d un nouvel arr t en station d autoroute nous commen ons prendre conscience de la barri re de la langue voire m me d une v ritable muraille Enfin nous approchons de Vienne et Xavier apparemment trilingue Where is campingplatz bitte Les tentes sont install es le voyage pour aujourd hui est termin nous allons gravaille sans oublier la liche Nous irons ensuite nous coucher Pendant la nuit Mathieu est alert par un bruit l ext rieur de notre tente il r veille Hamid lequel va pr venir Xavier qui lui pense prot ger LES MEDICAMENTS avant m me nos papiers et la monnaie Un simple RAOUSS de Mathieu fait fuir nos visiteurs aux mauvaises intentions A notre r veil Xavier sugg re une visite de Vienne Nous nous y rendrons en m tro au risque de voir de camion d pouill notre retour D un point de vue architectural la ville est magnifique avec son m lange de contemporain et de constructions anciennes En prenant le petit d jeuner en terrasse nous observons notre entourage de nombreux carrosses conduits par des cochers des filles tr s belles des bus et m tro o sont suspendus des journaux et magazines des distributeurs de cigarettes beaucoup m
290. mmes de l quipe pour obtenir de la compassion ou du soutien de leur part Il est donc important de garder une certaine distance avec Didier et de lui rappeler de temps autre les limites a ne pas franchir Ainsi Didier se tourne g n ralement vers les femmes lorsqu il d sire de l aide pour ses d marches Il faut alors lui rappeler que c est un homme et non un enfant qu on peut le diriger l accompagner mais qu on ne le fera pas sa place son but tant d en faire le moins possible Par contre Didier ayant des soucis d ordre sexuels dus entre autre sa prise de produits et d alcool il se confiera dans ce cas aux hommes de l quipe En effet ayant d j une faible estime de lui m me il ne voudra pas d voiler cette facette ce probl me aux femmes de l quipe ce qui le g nerait de renvoyer l image d un homme impuissant La relation tablie entre Didier et moi est donc la m me que celle des autres femmes de l quipe Il est important que l on garde la m me approche avec Didier car si on lui enl ve ce semblant de pouvoir qu il pense avoir sur les femmes alors on lui retira le peu d estime qu il lui reste Didier peut faire preuve de r elles capacit s comme il a pu le prouver l quipe en tant assidu ses formations et en obtenant ses diff rents permis cependant un soutien de la part de l quipe doit tre constant au quotidien pour que Didier ne perde pas pied D ailleurs il
291. mpf De p age en p age nous voyons une indication pour STRASBOURG et Mathieu est en extase il est tout pr s de chez lui Nous avons h te d atteindre l Allemagne et nous soustraire ces arr ts obligatoires et payants et aussi pour faire une pause sur une aire d autoroute normalement rep r e sur l itin raire tabli par Xavier depuis sa machine Internet Camille g re plut t bien la caisse commune mais question animation musicale elle a de s rieux progr s envisager son CD mix up avec les voyelles A E I O U et la chanson 17 pour les consonnes nous exasp re En approchant de Verdun nous avons notre le on d histoire par Xavier c tait la guerre de position ils avan aient de tranch e en tranch e reculaient de tranche en tranche Mais combien de d coupages dans tout a 201 Apr s encore des centaines de kilom tres d autoroute de p ages d Aznavour dans le poste des p ages des camions des centrales nucl aires des alternances de chauffeurs Xavier Christophe des odeurs de fromage de notre cantine nous approchons enfin de l Allemagne pays de la saucisse Apres un arr t pique nique de Reblochon salade sur le banc d une station service nous repartons et passons au stade des comparaisons Tiens un ch teau un resto un village on n en a pas des comme a chez nous et ils ne se plantent pas comme des choux Tiens un Mac Do et lui il est co
292. mps d apprentissage intellectuels d acquisition de savoirs faire techniques d expression des capacit s artistiques ou sportives en fonction du dipl me pr par fonction sp cifique d un service d enseignement Mais aussi donner la possibilit de manifester leurs qualit s personnelles exploiter les diff rences et les richesses des l ves sous l impulsion des membres de la Communaut ducative rappel a Le lyc e St Vincent de Paul est un lieu d apprentissage d ducation aux savoirs li s au dipl me pr par mais aussi un lieu permettant de Favoriser l panouissement de l l ve c est dire un lieu de vie une Ecole de toutes les r ussites lieu d coute de partage d ducation la sant la responsabilit et la citoyennet la culture et aux arts PENSEZ A Quoi Remarques Plaquettes lyc e d poser au Fusain Tableau r partition groupes Info r union du 3 02 09 Salles mettre dispo tables dispo en cercle Elaboration du doc bilan Photocopies docs remis aux membres de la CE 153 R union pl ni re R seau Pr vention Toxicomanie Le 18 novembre 2009 1 Point de d part Plusieurs Rendez vous avec Mr Papion service pr vention de la ville de Beauvais des changes par rapport aux directives acad miques sur l am lioration de la protection sanitaire et sociale des l ves gt orientation vers le groupe d appui au monta
293. n cessaire la discussion sur les probl mes de sant inh rents leur activit Pour le moment nous n abordons que le th me de la r duction des risques sexuels et leur donnons une vingtaine de pr servatifs masculins et gels chacune 256 toutes les semaines Au cours de nos entretiens nous avons galement abord la question des d pistages ainsi que celle de leur v cu au quotidien nous avons remarqu que certaines ont des pratiques sexuelles a risques non prot g es du fait que les tarifs pour ce genre de prestations sont plus lev s Il semble que la baisse de fr quentation les incite a accepter plus facilement de prendre ce risque Nous avons une suspicion pour certaines de consommation d alcool et de crack ou de cocaine mais ce sujet reste difficile aborder tant que la confiance ne sera pas solidement tablie entre ces femmes et l quipe du CAARUD Nous r fl chissons a engager ce type d action sur d autres secteurs du d partement ou des femmes se livrent la prostitution Pour mettre en place une m thodologie de travail l quipe se rendra en visite dans des associations ou services parisiens sp cifiquement orient s sur l action en direction des travailleurs du sexe B Secteur de COMPIEGNE Notre venue a vite t int gr e par les usagers qui ont confiance en l quipe du CAARUD ainsi poss dons nous les num ros de t l phone de plusieurs d entre eux pour faciliter le contact et fixer
294. n 40 45 38 Nombre de pr l vements sanguins r alis s au service 34 17 15 Nombre de patients orient s vers le CPES 16 Nombre actes bobologie 95 96 26 Nombre actes de distribution de traitement 2949 2833 4290 Nombre de patients pr sentant des comorbidit s psychiatriques 15 10 22 Nombre de patients qui ont b n ficie ant rieurement d un suivi sp cialis 19 23 L tat de sant des consultants est renseign pour un taux de 77 Ce pourcentage est en baisse par rapport 2008 Il est noter que dans la file active usagers 44 personnes soit 14 n ont t re ues qu une seule fois Cette unique rencontre n a pas permis d investiguer leur situation sanitaire M Les sevrages 007 2008 2009 Nombre de sevrages r alis s 6 18 10 dont ambulatoire 3 6 6 bupr norphine 0 3 2 m thadone 3 3 4 alcool 0 0 0 benzodiaz pine 0 0 0 h ro ne 0 0 0 autres 0 0 0 dont hospitaliers 3 12 4 bupr norphine 0 0 0 m thadone 0 0 1 alcool 1 2 1 benzodiaz pine 1 0 0 h ro ne 1 10 1 autres Polytoxicomanie 0 0 1 83 N Traitements de substitution 2007 2008 2009 Nombre de patients sous traitement dans la file active globale 153 169 152 dont patients sous bupr norphine 80 86 64 dont patients sous m thadone 73 83 88 Nombre de patients sous traitement suivis par le centre
295. n Sociale In situ e 14 avril 2009 Petit d jeuner th matique organis par la Maison Des Ados de Beauvais avec l quipe de la Maison Des Ados des ducatrices sp cialis es et assistantes sociales du Conseil G n ral de I Oise In situ Le groupe d appui a aussi maintenu un travail r gulier en interne e 16 janvier 24 avril 4 juin 2009 in Fusain Ail et Ecume du jour Le groupe d aide au montage de projets de pr vention Il est compos du chef de projet du Service Pr vention de la ville de Beauvais de la coordinatrice du r seau du ou des porteurs de projet et selon l orientation des actions de professionnels ad hoc du r seau Il s est r uni plus particuli rement entre janvier et juillet 2009 autour de trois projets Projet Lyc e d Enseignement Professionnel et Technologique Saint Vincent de Paul Beauvais Port par une chef de travaux son origine en 2008 et auquel elle a tr s vite associ d autres coll gues il s est articul peu a peu autour d une intervention en deux phases l une pour l ann e scolaire 2008 2009 sollicitant la communaut ducative l autre pour l ann e scolaire 2009 2010 destin e aux l ves 6 janvier 2009 Pr paration In Fusain Ail 20 janvier 2009 Pr paration In Fusain Ail 20 f vrier 2009 D roulement de l action au lyc e Animation par le groupe d appui et d autres partenaires du r seau de trois ateliers propos s
296. n aupr s de jeunes scolaris s en insertion professionnelle en institution etc et ou d adultes parents professionnels tudiants etc nous avons compil dans le tableau ci joint les diff rents l ments d information en notre possession pour l ann e de r f rence 2009 Partenaires Type d actions Participants 20 01 Centre de jour Protection Infos D bat 12 jeunes Judiciaire de la Jeunesse Creil 03 02 Maison des Ados Creil Rencontre pr paration EPU 2 partenaires Senlis 03 02 Foyer d Action Educative Nogent Infos D bat 5 jeunes sur Oise 10 02 Maison des Ados Creil Rencontre pr paration EPU 3 partenaires Senlis 17 02 H pital g n ral Senlis EPU M decins 40 m decins 26 02 Maison du Droit et de la Bilan stages de sensibilisation 3 partenaires Justice Creil 11 03 Maison du Droit et de la TGI S curit routi re 9 partenaires Justice Creil 16 03 Institut Th rapeutique Educatif et Rencontre pr paration Infos 2 partenaires P dagogique Fleurines 19 03 Institut R gional de Formation Infos D bat 20 assistantes sociales aux Fonctions Educatives Beauvais 24 03 Centre de jour Protection R union bilan 8 partenaires Judiciaire de la Jeunesse Creil 01 04 Centre Communal d Action Pr paration infos 10 partenaires Sociale Mouy Jeunes Alcool 03 04 Centre social PierrePERRET Pr paration act
297. n contact avec le texte que l on aurait pu crire L attention l coute et le respect du travail d autrui Il n y a jamais eu de toute l ann e un seul manquement lors de la lecture des textes Il a t v cu comme un moment privil gi et a t tr s appr ci Une concentration de tous et des marques d int r t et d motion sont r guli res Les textes sont accueillis le silence pendant les lectures atteste de l estime que chacun apporte au travail de l autre Une approche des auteurs et de la litt rature Chaque atelier est introduit par la lecture d un extrait d un roman de po sie crire c est tre en relation avec l criture des autres de ceux qui en font leur m tier de ceux qui vivent dans et travers les mots C est aussi une belle fa on de poser ce moment que nous allons vivre ensemble et d loigner les diverses nergies de la journ e tout en installant un cadre de qualit 212 Exemples de jeux d criture C est comme Ilya Cadavreski Sauf pour ceux qui Acrostiches carte mentale Logorallye portrait chinois textes coup s j aime j aime pas D but fin inventaires Phrases d accroches ss vuusececccceseneee Nombre de s ances dans l ann e 40 Nombre de personnes ayant particip l atelier 29 12 r sidents sur 29 n ont pas souhait poursuivre apr s la s ance de d couverte impos e Trois ayant v cus l atelier au cours d une r sidence ant rieure ont souhait s revenir Une ses
298. n de deux modules S ajoute le temps mis disposition pour des actions de pr vention dans les tablissements scolaires ou autres De plus l ducatrice re oit r guli rement les personnes dans le cadre d une obligation de soin Ces personnes prennent des rendez vous tr s r guli rement et oublient de les honorer A eux seuls ils repr sentent 49 actes non honor s Au demeurant le temps plein de 128 l ducatrice est bien rempli En effet cette fonction est la fois le fil rouge pour louverture du service du lundi au vendredi ainsi que pour l accueil t l phonique Le fil rouge du service recueille toutes les sollicitations et les transmet ensuite son coll gue psychologue ainsi qu au chef de service 2007 2008 2009 Nombre moyen d entretien jeune 2 70 2 98 2 98 Nombre moyen d entretien parent 1 67 1 45 2 28 Le nombre moyen d entretien par jeune reste stable Il correspond a la dur e de prise en charge pr conis e dans le cahier des charges des Point Ecoute Nous notons un allongement de la prise en charge des parents II DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES DE LA FILE ACTIVE JEUNES RECUS EN ENTRETIEN A R partition par sexe 2007 2008 2009 Filles 47 26 35 Gar ons 159 124 133 Total 206 150 168 Bien que les adolescentes ou jeunes femmes soient minoritaires nous notons cependant une augmentation de 35 de leur
299. n des avanc es et ou des difficult s rencontr es et en final de formalisation ou reformulation des objectifs anciens ou nouveaux qui se d gagent de cet change Un premier bilan a lieu 15 jours de s jour un autre l issue d un mois de pr sence cette p riode s apparentant un temps dit de pr admission A la suite le bilan est mensuel et ponctue le s jour des usagers Y participe outre l usager lui m me le directeur et ou le chef de service et au moins un membre de l quipe ducative 219 L une des fonctions essentielles de cette d marche est bien videment de permettre aux usagers de se projeter mais galement d apprendre a se distancier d un quotidien marqu par la vacuit ou empreint de petites n cessit s d urgences orchestr es au jour le jour qui viennent masquer ou servir de rempart une solitude existentielle voire un manque plus profond qui ne peut inexorablement que les mener nouveaux vers des comportements compulsifs Une autre des fonctions attach es cet outil vise permettre aux usagers d inscrire de la temporalit dans leur vie temporalit qui a souvent t d ni e au profit d une urgence comportementale enracin e dans les imp ratifs cr s par la consommation de produits et par ses modes op ratoires Il s agit donc d apprendre ou de r apprendre g rer les temps forts qu une journ e une semaine un mois contiennent Il s agit aussi d en apprivoi
300. n du travail de prise en charge et d accompagnement de l quipe ducative tels que La transcription formalis e des r unions d quipe pour en avoir une plus grande lisibilit La transcription galement formalis e des conclusions du bilan qui est destin e au r sidant concern et la transmission des objectifs qui ont d coul de l change qui en a r sult rapidement dans la semaine qui suit ce bilan au moyen d un crit officiel cosign par les personnes pr sentes ce bilan Cette fa on de faire n est pas que de pure forme elle vise donner de l importance aux propos tenus par l usager et par l quipe dans cette instance particuli re qu est le bilan Il prend alors statut d outil levier des r sistances l uvre et mesure du chemin engag et qui reste parcourir La mise en place d un planning pr visionnel en direction des usagers Planning qu ils doivent remettre le vendredi pour la semaine qui suit l ducateur plus sp cifiquement en charge d accompagner le parcours de soin et d insertion de l usager L objectif de cette planification est de permettre aux usagers d apprendre de r apprendre et ou de visualiser o leur organisation personnelle de vie courses alimentaires rendez vous divers tels ceux du psychologue du m decin ou d placement chez le pharmacien pour assurer le suivi du traitement loisirs moments de vacuit o la fa on dont ils organisent leurs
301. namique culturelle nous avons organis deux expositions en lien avec des intervenants de l Espace MATISSE La derni re exposition patchwork mots photos a d marr fin d cembre Elle se poursuivra tout au long du premier trimestre 2010 Nous allons revenir sur chacune d entre elles ainsi que sur les int r ts qu ont pu trouver les artistes qui les ont anim es Ils interviennent b n volement Leur objectif n est pas seulement centr sur la transmission ou l enseignement de leur discipline mais aussi autour de l change de 34 la d couverte de ces autres personnes suivies en soins au centre pour des probl mes d addiction et usage de drogues Il nous faut donc distinguer Il exposition en tant que telle dur e de 2 3 mois et les ateliers a raison de 2 h semaine sur 3 semaines Nous essaierons de r fl chir a la place de la culture au sens large artistique ou autre expression de t moignage dans un lieu comme un centre de soins sp cialis s pour toxicomanes de son rayonnement vers le public accueilli l entourage et de mani re plus large les partenaires ext rieurs les connaissances des uns et des autres A L exposition DELIMITATIONS L artiste Lola GRANELL est professeur d art plastique al Espace MATISSE peintre et plasticienne elle est nourrie par une s rie d artistes catalans une poque militante ou expression graphique et qu te de l
302. nd cette impossible rencontre pour les professionnels qui s y trouvent confront s et qui n est pas sans effets sur le travail engag avec les usagers En effet ces enjeux ne concernent pas seulement nos usagers mais renvoient galement notre posture d intervention ainsi qu ce qui est l uvre dans l instauration de cette rencontre ce qui prend corps dans l engagement que nous instaurons ensemble dans cette relation d faut de la construire et qui doit en regard du projet assign aux ATR rester pour nous une relation ducative aidante solide contenante soutenue mais aussi empathique toujours respectueuse des besoins et des choix de vie de la personne mais galement sans complaisance et toujours compatible avec les r gles sociales en vigueur et celles plus particuli res attach es aux ATR Finalement cette relation ducative doit tre empreinte d une suffisamment bonne distance qui nous permette de ne pas dulcorer cette rencontre qui sans cela risquerait de compromettre les perspectives d un changement profond pour cet usager Professionnels confront s a la difficult d assumer cette rencontre nous nous devons d changer sur ce qui est percu vu compris ou ressentis et sur ce qui achoppe pour nous m mes dans l instauration ou non de cette relation ducative Il y a donc de part notre statut professionnel contenu dans notre investissement une posture
303. nder les propositions et modalit s de transmission des savoirs partir de lobligation l gale qui nous est faite de participer l effort de formation des futurs professionnels et qui est propre nos tablissements en les revisitant r solument plut t que de songer limiter ces stages Cela implique de questionner l exigence de postures professionnelles que nous attendons de ces futurs professionnels Cela renvoie galement notre capacit travailler transcender les objectifs de formation internes nos tablissements revoir leurs pertinences r pondre aux besoins et objectifs des usagers et par ricochet celles qui en d coulent pour r pondre ces enjeux de formation 167 A 29 p r alit qui ne peut admettre d atermoiement et convoque l ensemble des acteurs de l institution leur tenue Tr s concr tement il s agit de a Les activit s de groupes th rapeutiques Nombre an Nombre de r sidants concern s an R union chantiers 52 Ensemble r sidants pr sents R union de convivialit 52 Ensemble r sidants pr sents R union maison 52 Tous les r sidants R union de groupe 156 T entre 468 et 780 dont G1 Phase I 52 Entre 3 et 5 T entre 156 et 260 dont G2 Phase IT 52 Entre 3 et 5 T entre 156 et 260 dont G3 Phase IIT 52 Entre 3 et 5 T entre 156 et 260 R union week end 50 Entre 2 et 10 T entre
304. nent un questionnaire et une enqu te de satisfaction documents joints en annexe Nous proposons de rendre compte et de faire la synth se des l ments recueillis tout au long des 8 stages organis s cette ann e pour 114 participants Les informations recueillies se basent videmment sur du d claratif 106 Synth se et lecture des questionnaires renseign s par les participants lors des stages L tude portera sur 113 questionnaires En effet un stagiaire n a pas souhait r pondre a cette enqu te 1 Concernant les questionnaires a Situation sociale des participants La tranche d ge la plus repr sentative est 19 21 ans soit 44 des stagiaires Nous observons que les plus de 25 ans repr sentent 15 des participants et les moins de 25 ans 82 94 des stagiaires sont des hommes et 6 sont des femmes On peut se demander face au d s quilibre prononc de ce sexe ratio si les femmes sont seulement moins concern es par l usage de cannabis ou si elles sont galement moins expos es aux risques judiciaires 65 des jeunes sont salari s 17 sont sans emploi 6 des participants sont tudiants et 6 sont en apprentissage 4 sont lyc ens 2 sont leur propre employeur Ces indicateurs sont int ressants En effet ils nous permettent de rep rer plus pr cis ment en amont l o il serait pertinent d engager des actions de pr vention Ainsi nous observons que 65 des participants sont sala
305. nsommation les stagiaires ayant r pondu cette question d clarent 30 lors d un contr le d identit 189 sur d nonciation 17 lors d un contr le des papiers du v hicule 12 en flagrant d lit de consommation 11 lors d un contr le d alcool mie ou de stup fiants 5 lors d une perquisition 5 via l coute t l phonique 1 par la brigade cynophile en milieu scolaire 1 lors d un contr le d identit en entreprise 27 des participants au stage d clarent avoir d j t sanctionn s pour Infraction la L gislation sur les Stup fiants dont 42 en rappel la loi 29 en injonction th rapeutique 8 en sursis mise l preuve avec une obligation de soin et 3 repr sentant 1 personne ayant effectu une peine de prison ferme 18 ont coch la case autres sans donner de pr cisions 2 Concernant l enqu te de satisfaction Afin de recueillir l avis des participants concernant la qualit du stage l quipe du Tamarin leur a propos de renseigner une enqu te de satisfaction Ils ont donc not leurs commentaires partir d un certain nombre d items et selon des appr ciations class es de 1 4 l tr s insuffisant 2 Insuffisant 3 satisfaisant et le chiffre 4 tr s satisfaisant Concernant la qualit g n rale du stage la moyenne est assez satisfaisante 2 69 4 L animation leur semble plus que satisfaisante puisque la moyenne est de 3
306. nstat pour eux m mes que ce n est plus la recherche du plaisir qui les pousse se d foncer Et quelle violence dans ce terme pourtant si banalement utilis par eux comme par nous professionnels de la prise en charge de la toxicomanie qu on en oublierait presque la terrible force destructrice qu il implique Se d foncer la gueule c est bien l identit qui est ici attaqu e C est son identit existence m me que le toxicomane met en p ril chaque prise de toxique peut tre dans une tentative de ma trise de la terrible menace ressentie celle d une angoisse archa que qui p se sur sa vie psychique et sur l organisation fragile de son Moi Contrainte et soin voil une articulation question l allure paradoxale comme les aime D W Winnicott 1958 tout processus th rapeutique conduit revivre un stade de d pendance totale l objet au th rapeute et ou comme ici l institution soignante condition n cessaire la construction du sujet et au d veloppement venir de sa capacit tre seul en pr sence de quelqu un re Pr sentation N gociations et arrangements autour de chaque point de r glement ou demandes exceptionnelles consommations d ni es lors des retours de week end au sein de la structure ou se rejouent les m mes rapports entretenus par le r sident avec son entourage tout au long de son histoire de toxicomane rationalisation banalisation et
307. nt des consommations de stup fiants de m dicaments d tourn s de leur usage et ou l abus d alcool de patients sous traitement de m thadone Cette r alit nous a conduit recevoir ces personnes quotidiennement voire pour certains deux fois dans la m me journ e et ce afin de s assurer qu ils pouvaient recevoir leur traitement sans risques pour leur vie Continuer soutenir ces patients permet minima de r duire les risques sanitaires et de les aider pr server au mieux les volutions acquises depuis le d but de leur initialisation Ces situations n cessitent une attention particuli re notamment de l quipe m dicale rendez vous r guliers avec le m decin et les infirmi res pour des d livrances quotidiennes de traitement Les ducateurs interviennent dans la salle d accueil Ils peuvent avoir g rer un public de consommateurs actifs qui manifestent parfois des attitudes d rangeantes pour les patients d sireux de mettre de la distance avec l usage de stup fiants Les ducateurs doivent tre vigilants pour maintenir un cadre s curisant l ensemble des personnes accueillies La rencontre d un public qui s approprie de mani re vari e la d marche de soin et le traitement de substitution suscite des changes avec les professionnels notamment sur les 76 objectifs de soins conduisant vers l abstinence de produits qui leur procurent du mieux tre psychique La m thadone ou le sub
308. nt les repr sentations de chacun Durant ces activit s il n y a d ailleurs plus tout fait des ducateurs et des usagers mais des hommes et des femmes qui accomplissent ensemble des t ches pour atteindre le m me objectif Au cours de ces activit s qui n ont pas de lien direct avec les missions du service les changes de savoir et de savoir faire entre les diff rents protagonistes sont facilit s Il tait d ailleurs int ressant de voir un usager dont le m tier est l entretien des espaces verts prodiguer ses conseils sur la mani re de faire un membre de l quipe Cette facon de faire est aussi une mani re de valoriser les gens d une part dans leurs comp tences d autre part dans leur capacit a apprendre et a se confronter a des domaines qu ils ne connaissent pas d habitude Enfin si l on devait ne retenir qu une seule chose ce serait que chacun s aff rant sa t che oublie que ce lieu est un lieu de soins N anmoins m me si les changes concernaient des sujets divers et vari s ils taient parfois directement en lien avec les probl matiques des usagers participants D ailleurs pour certains l activit est devenue un lieu pour parler des soucis qui les ont amen s contacter le centre Le support travail permet des changes plus souples de discuter s ils le d sirent mais aussi d arr ter s ils le souhaitent la conversation en cours pour reprendre leur occupation Lors d
309. nt les in vitables grains de sable du quotidien et les autres petits faits de la vie qui imposent l ensemble des acteurs de la communaut usagers et professionnels des facult s d adaptation de r activit de r gulation et de souplesse mais g n rent parfois des incompr hensions des r actions plus ou moins contr l es des insatisfactions voire de la d motivation Les professionnels ont ainsi sous cette forme un outil permanent qui leur permet de s rier pour peu qu il soit maitris minima les potentialit s et les choix que mettent en uvre les personnes accompagn es par la CT tant pour elles m mes que pour le groupe Ce fonctionnement n cessite de la part des professionnels de la communaut th rapeutique de Flambermont une bonne acuit perceptive des faits relationnels une connaissance pr cise des multiples aspects que cette quotidiennet recouvre et une lecture permanente des implications structurelles qui d coulent de l organisation de l institution Ainsi l implication des professionnels croise n cessairement des contingences individuelles et collectives qui sont li es l accompagnement de personnes dont la structure psychique est lourdement marqu e par une histoire des habitudes des pathologies diverses souvent avec une importante m dicalisation nonobstant celle relevant de la substitution aux opiac s K Non anonyme pourquoi Par le fait que tous se rencontrent asse
310. nt par m thadone 19 ont t vus sur la demande des diff rents services d hospitalisation Plus pr cis ment HGE pour 10 patients Maladies infectieuses pour 2 patients cardiologie pour 2 patients 4 sur la demande du SAU 6 en 2008 8 sur la demande des familles Dans ce cadre les demandes de sevrage de cannabis ont t les plus marqu es 7 la demande des m decins traitants 3 sur injonction de justice 3 avaient une d marche personnelle Pour les 17 patients hospitalis s 23 de la F A les consultations ont eu lieu a la demande de SAU pour 3 d entre eux soit 18 des patients hospitalis s HGE pour 10 personnes soit 59 des patients hospitalis s 5 pour 2 personnes soit 12 des patients hospitalis s Cardiologie pour 2 personnes soit 12 des patients hospitalis s Enfin pour 20 patients il s agissait d une premi re prise de contact avec un intervenant en toxicologie Ils repr sentent 27 de la file active La demande de traitement de substitution concernait 47 patients 64 de la file active soit un pourcentage sensiblement sup rieur celui de 2008 qui tait de 50 Dans le cadre des TSO l initialisation en a t r alis e pour 12 patients 16 de la file active r partis en 2 mises sous m thadone dont une lors d un s jour hospitalier motiv par un probl me de sant sans rapport avec l addiction situation qui illustre bien l importance de la vig
311. nt s ron gatives 83 en 2008 10 9 sont attente ou ignorent les r sultats 8 en 2008 Aucune personne ne d clare tre s ropositive comme en 2008 92 81 des personnes ont effectu un test de d pistage VHC 90 en 2008 Parmi elles 18 16 se d clarent s ropositives Idem en 2008 62 55 se d clarent s ron gatives 64 en 2008 11 10 sont en attente ou ignorent leur r sultat 8 en 2008 B Expertise de l action Afin d valuer le travail entrepris depuis cing ann es aupr s des personnes incarc r es au centre p nitentiaire de Liancourt nous avons men une tude limit e aux d tenus r sidants dans l Oise avec pour objectifs de quantifier et de rep rer le nombre de personnes qui ont b n fici apr s la d tention d une orientation ou d un suivi dans l un de nos services Du 01 01 2005 au 31 12 2009 l intervenant attach ce travail a rencontr 409 personnes dont 158 39 qui r sident dans le d partement A l aide du logiciel Pro G Dis utilis par l ensemble des quipes de l association nous avons crois sur 5 ans cette file active avec celles des diff rentes structures du SATO hors r sidentiel Ce travail a permis de rep rer que 122 d tenus 77 ont t un moment donn pris en charge dans l un de ces services Pour 59 d entre eux 48 ils ont t orient s du Centre p nitentiaire vers nos services sp cialis s pour une prem
312. nter de vendre notre production Nous tions en septembre nous disposions de trois mois et demi avant la date d exposition Cette perspective nous permettait de mettre au travail d autres objectifs tels que S impliquer dans un projet moyen terme Savoir mener bien un projet donn dans un temps limit avec un budget d finit Mise en place de l atelier et cadre Globalement l atelier fonctionne en tout point comme les autres chantiers horaires assiduit Nous avons pourtant di au fil des ann es nous rendre l vidence Dans cet espace o le plaisir de faire m nera la cr ativit il nous faut permettre aux r sidants de d couvrir l activit par quelques s ances afin de les aider surmonter un manque de confiance face un savoir faire inconnu La notion de plaisir l estime de soi et le d sir sont des objectifs qui s ils sont travaill s tout au long du s jour ne prennent un v ritable sens qu au bout de quelques mois au sein de la structure 209 Cette ann e le th me choisit tait le carton Pourquoi le carton Souple permettant les formes les plus folles l ger relookable a souhait recycl et recyclable il nous semblait tre un bon support pour mener a bien une action ducative ayant pour but d veiller et de d velopper les capacit s et la personnalit des r sidants D couvrir un savoir faire pour enrichir un savoir tre Une fois la technique maitr
313. ntion h pital de Creil non pourvu Stagiaires Mlle Laura MAJER Educatrice Mlle Elodie BOUIS Educatrice Mlle Leslie GUIBERT Educatrice Mlle Fanta TRAORE Assistante de service social Me Anna Maria COTTONE Psychologue Mr Abderaman JLIDI M decin Psychiatre Me Isabelle BURRO Infirmi re Me Corinne GANTHEIL Infirmi re Mlle Sandra GUSTIN Conseill re d Insertion et de Probation Mr Mohamed Ait KHAYOUCEF Conseiller d Insertion et de probation INTRODUCTION Afin de mettre en coh rence toutes les donn es chiffr es de nouvelles statistiques accompagn es d une pr sentation commune pour nos trois centres de soins sp cialis s ont t int gr es au rapport d activit de cette ann e Ces compl ments clairent davantage nos lectures cliniques et nos hypoth ses de travail affinent nos perceptions renforcent nos observations et nous servent adapter au mieux nos offres de service aux besoins des usagers Par ailleurs ils nous aident dans notre capacit rendre compte au plus pr s de notre r alit du travail r alis La mise en uvre du dossier Centre de Soins d Accompagnement et de Pr vention en Addictologie CSAPA a particuli rement occup nos nergies cette occasion sur le bassin creillois des conventions ont t r actualis es ou initi es avec diff rents partenaires En premier lieu la collaboration de travail avec les partenaires sanitaires l h pital g n ral Laennec d
314. o un pourcentage toujours lev de personnes VHC positives L accompagnement sur le plan sanitaire des usagers accueillis au service doit tre renforc particuli rement en ce qui concerne l h patite C et l accessibilit au traitement pour les patients pr sentant une s ropositivit 14 des toxicomanes rencontr s pr sentent des comorbidit s psychiatriques Parmi eux 83 ont d j b n fici d un suivi sp cialis ant rieur Ces indicateurs renforcent la n cessit de d velopper voire d initier des collaborations de travail avec les services sp cialis s tels les Centres M dico Psychologiques l Unit d Accueil d Urgence ou les quipes sp cialis es d tach es dans les h pitaux g n raux notamment aux services des urgences M Les sevrages 2007 2008 2009 Nombre de sevrages r alis s 11 13 11 dont ambulatoire 7 5 4 bupr norphine 0 m thadone 4 alcool 0 benzodiaz pine 0 h ro ne 0 autres 0 dont hospitaliers 4 amp 7 bupr norphine 0 m thadone 3 alcool 2 benzodiaz pine 0 h ro ne 2 autres 0 Le nombre de sevrages r alis s repr sente toujours un faible pourcentage Seulement 4 de la file active re ue au service a t concern e 36 des sevrages sont organis s en ambulatoire Ils concernent en totalit la m thadone 64 des sevrages
315. oins ch res qu en France dans tous les coins Nous reprenons ensuite la route pour Bratislava SLOVAQUIE nous y sommes Un Mac Do ou nous avons rendez vous avec notre guide Yana Jeanne en francais A 15 h 40 arriv e de cette derni re bonyour Yavi Elle nous guide sur environ 30 km avec une m t o alternant pluie et soleil Plus nous approchons plus le stress s installe les mains sont moites les c urs battent Et nous voil devant l entr e du camp de Tomky o toutes les autres communaut s sont d ja install es Pendant que nous montons notre propre campement les autres s entrainent au foot au volley On les regarde ils nous regardent on se sent pi s Mais nous ce qu on voit c est qu ils semblent tr s tr s bien entrain s eux Mais on s en fout un peu l essentiel est de participer En fin de journ e sous l il des animateurs de la Directrice puis du Maire toutes les quipes communautaires sont r unies en cercle pr sentent leurs logo et le drapeau de leur pays et remettent le pr sent Le lendemain notre premier p tit d j saucisses tomates poivrons concombres beurres confitures et UN CAFE Puis au risque de para tre ridicules nous sortons un ballon et Hamid son carnet de notes Une petite note intello dans un monde de brutes Les vraies preuves commencent par un tir la corde avec Camille Xavier Micka l et Christophe tous les quatre a
316. olescence ils ne se fiancent et ne se marient pas plus t t que les autres ils ne se pr cipitent la mairie et l glise pour passer l anneau Deux explications peuvent rendre compte de ce ph nom ne d une part cette g n ration d adolescents ainsi que celle de leurs parents la diff rence de leurs a eux communs ne vit plus la vie de famille comme un probl me qui a pour solution l union libre ou le mariage d autre part la maturit des b b s couples leur permet de tisser des liens suffisamment solides pour qu ils aient besoin de leur donner une forme officielle institutionnelle En amont le s jour plus ou moins durable le week end ou plein temps dans la famille de l aim e fonctionne de toute mani re comme un rite nuptial valid par des adultes et ce titre structurant sur le plan psychique EN 2009 L QUIPE DU TAMARIN A PUBLIE 2 ouvrages Hachet P 2009 Adolescents et parents en crise Psychologue dans un Point Accueil Ecoute Jeunes N mes Champ social coll Enfance et Adolescence 112 p L adolescence est un th me ditorial porteur Sociologues psychologues p dagogues et ethnologues rivalisent d articles et d ouvrages sur l ge b te et ses al as Cette intense production est vert br e par un constat si consensuel que l on s tonne qu il fasse couler tant d encre sensibles mais distants spontan s mais d routants fragiles mais 121 impu
317. ommentaires VII DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES R partition par sexe Tranche d ge Moyenne d ge Origine g ographique Statut matrimonial Nombre d enfants Logement Situation professionnelle Origine principale des ressources Origine de la demande Couverture sociale Texte La pr carit des usagers accueillis au service J LIBRIN Etat de sant des patients Les sevrages Traitements de substitution File active des patients substitu s suivis au service a M thadone b Bupr norphine Tranche d ge d but toxicomanie R partition des patients suivant les produits les plus dommageables Evaluation du risque d usage par rapport au produit N 1 Voie intraveineuse Modalit de consommation Justice Les orientations r alis es par le service R duction des Risques au centre de soins Texte R duction des risques au sein du CSST A LEGRAND Activit de groupe th rapeutique Activit formation aupr s des partenaires ASS ROH ON wD On a Me SSNGNMHROD VIII TEXTES A Les personnes g es qui consomment du cannabis P HACHET B En2009 l quipe du CSST de Compi gne a publi 46 47 Membres de l quipe Mr Jocelyn LIBRIN Chef de service 0 5 ETP Mlle Martine BRUYER Assistante de service social 0 25 ETP Me Laure BONVALET Infirmi re 0 5 ETP Me Laure BROCHENIN Infirmi re 0 5ETP du 01 01 au 31 08 2009 Me C cile DESSEQUELL
318. on En effet toujours en associant les usagers et en accord avec eux pour que leur s proche s soient re us le travail avec la famille est un puissant levier qui peut tre activ pour consolider le parcours d un usager en lui permettant de retisser du lien avec sa famille Celle ci est alors en mesure d entendre si ce n est d acter le t moignage des avanc es de la personne ou l nonciation des difficult s qu elle 5 Voir note de bas de page n 1 222 rencontre mais qu elle assume a sa facon cela tant nonc par elle m me et tant accompagn de l quipe Cela peut permettre lorsque les proches ont fait par eux m mes une partie du chemin de la reliaison un possible d centrement d avec les repr sentations qu ils ont int gr es au long cours sur la personnalit de celui qui parle Cela peut permettre d op rer tant que faire se peut un changement dans ces repr sentations dans ces liens Il peut galement s agir toujours en cr ant les conditions d une possible verbalisation m diatis e tenue par l usager et pour que celui ci puisse passer autre chose de restituer la charge qui l encombre voire parfois l emp che d aller plus avant dans son parcours de soin et dans la construction de son devenir Dans ces cas l alliance au sens th rapeutique du terme r side dans une posture sans complaisance mais sans faille qui ind fectiblement est due au r sidant et doit de ce fait
319. on du groupe est interrog e sa capacit se prot ger galement Cette dimension est d autant r activ e que ce sont les gendarmes de Beauvais en tenue qui sont charg s de venir chercher la personne pour la reconduire en d tention et que la signification que repr sente cette venue ne laisse pas les personnes sans affects de par leur propre pass Saluons au passage le tact dont font preuve chaque fois les gendarmes et la compr hension bienveillante du magistrat de l Application des Peines Ces situations comment es en r union pl ni re quant aux incompr hensions et souvent il y en a peu aux r actions ou aux prises de conscience permettent chaque r sidant de verbaliser sur ce qui visibilise sans d tour ni fioriture lun des points de but e du travail communautaire Chacun la responsabilit de son parcours de soin et si nul n est cens ignorer la loi un comportement ou une transgression grave peut ramener chaque individu tre rattrap par son histoire personnelle ses condamnations y compris dans le cadre de leur am nagement Les demandes pour am nagement de peine sont de plus en plus nombreuses mais restent difficiles valuer du fait des conditions li es l incarc ration pas de contact t l phonique possible en direct ou sous de telles conditions qu il faut que la structure s adapte aux contraintes organisationnelles du centre de d tention ce qui n est gu re facili
320. on et pour l tablissement d une prise en charge efficiente d di e aux usagers accueillis en son sein s adosse sur l implication de ces derniers L un des objectifs du projet consiste donc a confronter les usagers au r el du quotidien r el extr mement vari et complexe qui recouvre la quasi globalit des aspects fonctionnels de la structure Cela permet aux usagers d exprimer plus ou moins largement F Papas 27 les effets de cette plong e dans le creuset social taille humaine et non anonymes qu est l espace institutionnel communautaire A Une implication rigoureuse des professionnels Cette complexit requiert de la part des professionnels une grande implication pour qu ils s approprient de fa on effective cette gestion et puissent s emparer de la part substantielle qui se d gage de l cart entre ce qui est prescrit comme objectifs quotidiens ou hebdomadaires et ceux ayant voir plus long terme Ces objectifs sont n cessaires la vie basique de la communaut ainsi qu celle qui lui est parall le et qui est utile la conduite et ou au maintien des scansions occupationnelles et th rapeutiques que rev t l accompagnement communautaire pour s assurer de ce qui peut tre effectivement r alis avec la prise en compte des al as incontournables mais aussi du pourquoi et comment qui accompagne le fait de mettre en uvre l ensemble de ces aspects A cela donc s ajoute
321. onne qui peut se montrer volontaire quand il s agit d entreprendre des d marches mais abandonne facilement ce qui complique une prise en charge sur une longue dur e Le seul travail abouti est la formation faite pour obtenir ses permis poids lourds mais quand il s agit de travailler Didier garde peu de temps ses emplois Ayant une bonne relation avec chaque personne de l quipe Didier entend facilement ce qu on peut lui dire mais dans l action il peut se montrer cyclothymique c est dire qu il peut avoir des p riodes d investissement et s il y a des effets tant mieux et des p riodes d abattement o il se laisse compl tement aller Mais dans tout les cas peut importe le r sultat car ce n est pas le plus important pour lui L quipe pense qu il est n cessaire que Didier fasse une psychoth rapie Il entend cette id e et n est pas contre il a d ailleurs rencontr la psychologue du centre de soins mais n a jamais t au del du premier entretien Je pense galement que cette th rapie pourrait lui tre b n fique En effet un travail cons quent doit tre avant tout fait sur un plan psychologique pour que Didier ait le d clic d arr ter ou diminuer ses consommations ou tout du moins les injections Toute l quipe est consciente que Didier a un r el souci identitaire un manque d estime de soi norme qui en p ti s rieusement sur son volution tant sociale professionnelle que m dicale Il
322. onnes Elles effectuent certains pr l vements sanguins 100 en 2009 assurent les prises de rendez vous ext rieurs hospitalisation radio etc Elles organisent le check up m dical sur l tat de sant g n ral du r sidant r alis en partenariat conventionn avec le Centre de pr vention et d examen de sant de Creil 48 et traitent de la bobologie et de petits soins courants qui n est pas n gligeable en regard du temps de travail hebdomadaire requis pour l ensemble de ces t ches 800 Une approche plus collective des aspects sanitaires au sens large du terme et pouvant int resser des groupes est en cours d tude avec Mme Elise BOURSIER Enfin avec le m decin elles assurent la tenue et le suivi de la partie m dicale du dossier individuel des r sidants 177 La prise en compte du soin par les usagers requ rant une prise en charge individualis e coh rente et plurielle de la part des acteurs qui doivent soit l ordonner soit la mettre en uvre soit en accompagner la faisabilit s inscrit dans le processus communautaire Un protocole de prise en charge et de suivi vient cadrer les modalit s de son exercice dans le respect attendu de chacun sur les aspects m dicaux intimes et le maintien de la dimension du secret m dical rigoureux Et nous tenons saluer les professionnels pour leur qualit de la rigueur Cette activit m dicale ainsi r sum e qui peut sembler modeste mais dont
323. ons de secours ainsi que la r fection compl te de l clairage des communs par remplacement des luminaires et l am lioration de l clairage ext rieur pour rendre plus s curis es certaines parties de voirie jouxtant le jardin la r fection partielle d un des portails d entr e de l institution en bout de propri t ainsi que celles de nombreuses portes d herbages en faisant appel la comp tence en soudure et traitement des m taux d un r sidant de la structure o l entretien des espaces verts et de la cour d honneur du ch teau et le suivi partiel cette ann e du verger attenant la cour d honneur o le nettoyage du bois jouxtant la propri t environ 2 hectares et la r alisation de quelques st res de bois destin s pouvoir partiellement la caisse de solidarit o le soin des animaux chevaux moutons cochons et la gestion des p tures aff rentes cet atelier pr s de 6 hectares ainsi que la reprise et l entretien des cl tures lectrifi es o la r alisation aid e par une entreprise de la jonction VRD des nouveaux b timents en cr ant un coulement jusqu au plan d eau pour l ensemble des eaux pluviales de ces locaux o l entretien et l extension de l espace jardin avec mise en uvre de cultures potag res Il est noter ce propos qu outre l apport non n gligeable en l gumes verts destin s la cuisine en 2009 pour la consommation des rationnaires d
324. ons li es une consommation de cannabis En effet 78 des jeunes re us en entretien individuel sont des consommateurs de cannabis soit un taux de croissance de 3 A propos du type d usage on enregistre cette ann e une baisse de la d pendance au profit d une hausse de l usage occasionnel La majorit des usagers est dans une consommation r guli re 62 des adultes accueillis au service sont concern s par l usage de cannabis de leur enfant III DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES DE LA FILE ACTIVE PARENTS RECUE EN ENTRETIEN Etre parent c est une aventure dans le sens de l impr vu du surprenant parfois de l entreprise hasardeuse 96 parents ont t cette ann e accueillis au Tamarin en entretien individuel A Origine de la demande 2007 2008 2009 Venus d eux m mes 42 29 23 Via la communaut ducative of 23 19 Via les services justice 22 29 32 Via les travailleurs sociaux 3 0 5 Via leur m decin g n raliste 2 5 2 Via les services hospitaliers 0 0 1 Sollicit s par leur propre enfant 6 5 7 Autres 0 0 1 6 Non renseign L orientation majoritaire est cette ann e nouvelle En effet pour la premi re fois 33 des parents accueillis au Tamarin sont venus sur indication des services de la justice contre 24 venus d eux m mes Les venues spontan es taient jusqu l ann e derni re les plus repr sentative
325. ontexte dans lequel les deux animatrices exercaient leur activit tait nouveau pour elles et il leur a fallu cr er une autre approche plut t dans I expectative l tonnement de ce que les personnes pr sentes pouvaient leur pr senter d habitude les r les sont invers s et ce sont plut t les l ves qui sont en attente d un enseignement ou outil technique Le vernissage a eu lieu le 23 octobre avec parfois les m mes partenaires pr sents aussi les artistes ayant d j particip nos expositions ant rieures C La place de la culture au centre de soins L mergence d une pr sence artistique cr e de nouveaux liens o l imaginaire la po sie permettent une meilleure connaissance de l autre et de soi m me L art trouve sa place dans une r organisation du tissu social d sorganis devient force de propositions Des exp riences commencent s inscrire dans la r p tition des v nements nous pouvons nous souvenir de tel ou tel moment partag en parler avec humour et nous raconter des moments v cus en commun On s identifie par la culture on tablit des formes d changes par des mani res distinctes d tre d agir et de communiquer La pratique artistique en est une de ces formes PERSPECTIVES Chaque exposition am ne de nouvelles possibilit s de travail et d changes Actuellement nous terminons l ann e avec une association de mots photos et patchwork IV BILAN DE L ACTIVITE MEN
326. ou des temps d activit s sportives puis de pousser les uns et les autres s inscrire dans ces diff rentes activit s et enfin de devoir aller chercher jusqu au fond de leur lit parfois les inscrits au moment o l activit pr vue doit d marrer Comment permettre que ce qui est d abord v cu comme une contrainte ext rieure laquelle on se soumet puisse progressivement tre int gr comme quelque chose qui prend sens pour soi que l on s approprie Comment ne plus tre dans le registre de la contention mais dans celui de la contenance Question corollaire que vient r v ler ce v cu intol rable de la contrainte Que recouvre la v ritable contrainte L obligation de soin et la soumission au r glement en d autres mots au principe de r alit Ou et la contrainte de la r p tition du sympt me particuli rement apparente et criante dans les conduites addictives Rappelons nous les d buts de la th orisation psychanalytique freudienne et la Zwangsneurose 2 elles taient d j bien pr sentes et rep rables dans le processus morbide ces dimensions de compulsion de r p tition en lien avec la pulsion de mort bien avant leur conceptualisation dans Au del du principe de plaisir 1920 Et quel titre celui l pour ces toxicomanes qui nous racontent sans cesse quel point ils y sont all s eux au del du plaisir apr s la lune de miel quand ils font le triste co
327. oupe de travail s assumer et assumer sa part de travail d aborder galement ses capacit s reconnues ou retrouv es parfois d couvertes au d tour d une r alisation Elle permet d organiser ensemble les t ches routini res utiles la gestion quotidienne et au maintien de la propret des espaces collectifs Elle sert aussi choisir le programme t l Ont galement t assur es de multiples autres activit s qu offrent la CT de Flambermont dans le cadre de sa prise en charge communautaire dont o le sport obligatoire du mercredi matin obligation qui ne va pas toujours de soi et qu il faut soutenir activement lors des bilans et des r unions communautaires pr cit es Cette activit se voit facilit e par la signature annuelle d une convention qui lie la CT de Flambermont la Mairie de Beauvais qui nous octroie gratuitement un cr neau horaire dans une salle de sport pour toute la p riode scolaire o l activit piscine plus al atoire et surtout sujette aux engouements ou d saffections que provoquent les al as climatiques o la prolongation de ces moments sportifs de remise en forme gr ce de nombreuses olympiades orchestr es par Ludovic FAEDY ducateur sportif et Mr Xavier FOURNIVAL jeux qui ont maill quelques week ends en ont titill la morosit et qui contribuent maintenir ou remettre en forme des personnes qui souvent ont n glig voire maltrait leur corps o le p
328. our faire le point propos d un de leur enfant adolescent ou jeune majeur Parmi eux nous notons 71 premiers accueils 4 parents accompagn s par les ducateurs de l quipe de pr vention de quartier ont t recus en groupe B Les actes honor s Comparatif 2007 2008 2009 2007 2008 2009 Nombre actes jeunes 848 675 781 dont entretiens individuels 564 456 501 Nombre actes parents 250 257 190 dont entretiens sans le jeune 143 177 117 dont entretiens en famille 107 80 73 Total actes 1098 932 971 dont nombre entretiens socio ducatifs nr nr 368 dont nombre entretiens psychologiques nr nr 251 L activit annuelle montre une augmentation des actes entretiens individuels jeunes et parents confondus de 4 Les actes jeunes sont en progression de 16 et les actes parents en diminution de 26 Au regard de la configuration de l quipe et de la r partition du temps de travail de chacun nous avons t tonn s par le peu d cart entre le nombre d entretiens sociaux ducatifs et le nombre d entretiens psychologiques Les temps pass s par l ducatrice au TGI pour recevoir les justiciables majeurs contraints de s inscrire aux stages de sensibilisation aux dangers de l usage des produits stup fiants ni les t ches administratives inh rentes cette activit ne sont comptabilis s ni d ailleurs le temps pass la co animatio
329. ours aussi vite tordre trois capsules m talliques Et taper tr s fort trois fois de suite avec une masse sur le socle d une tour gradu e de fa on faire sonner le gong situ au sommet de ladite tour Ensuite aller enfoncer coups de marteau 3 grands clous sur une buche de bois Et enfin aller d nouer la corde de l adversaire Hamid affiche un temps d 1 54 mn tandis que St fane avec 1 31 mn bat plate couture le satan John C Strong Men ou grandes gueules Les deux probablement Retour vers nos p tanqueurs Camille Madani tr s fair play sont confront s un duo de Su dois auxquels ils laissent la victoire 13 contre 1 Vaincus en p tanque les Fran ais poursuivent n anmoins la soir e en musique dans le grand barnum avec l animation du groupe les Blues Brothers souvenir Tr s bonne ambiance m langes de genres de races d ges de styles Mais aucune embrouille au sein de tous ces exclus r unis ici dans un esprit de f te de sports et de bonne humeur Dimanche 23 Ao t 2009 Au lever le groupe se plaint du froid de l inconfort du camping et le plus grave pour Pascale et Xavier des b tes f roces qui ont gratouill leurs matelas toute la nuit Nous saurons plus tard qu il s agissait de taupes Aujourd hui tout les finales les Award ceremony le lunch se d roule l athl tic stadium Nous assistons aux preuves notamment de 40
330. oursuites judiciaires L quipe s appuie sur ce module pour amener les participants changer s interroger sur les produits stup fiant lors d un brainstorming qui servira de fil conducteur tout au long du stage Les animateurs terminent ce module en proposant aux stagiaires d auto valuer leur consommation laide du questionnaire CAST Cannabis abuse screening test Les animateurs du stage ont choisis d une part de consacrer une demi journ e enti re la construction d une dynamique de groupe propice aux changes et d autre part d identifier les probl matiques et les questionnements qui seront repris et d velopp s tout au long du stage 3 Module judiciaire Ce module est anim par un D l gu du Procureur majeurs ou par un ducateur du service de la Protection Judiciaire de la Jeunes mineurs Ces interventions ont pour objectif de rappeler non seulement les devoirs de chaque citoyen mais galement les droits Concernant les majeurs le D l gu s du Procureur met l accent sur la loi en mati re de produits stup fiants les diff rents chefs d accusation Pour les mineurs les animateurs utilisent l expo 10 18 Question de justice Un temps est consacr l explication des diff rentes cat gorise d infractions et du fonctionnement des diff rents tribunaux Le second temps concerne des mises en situations en lien avec la consommation de produits stup fiants Nous changeons ensui
331. ouver du travail diminuer ses consommations revenir une substitution se rapprocher de ses filles mais change d avis r guli rement et revient sur ce qu il dit d un jour sur l autre De plus Didier a un rapport l argent compliqu ce qui ne facilite pas ses recherches d emploi En effet il se montre tr s exigeant sur le travail et le salaire qu on lui propose Cette analyse refl te les attitudes les comportements de Didier qui ne l aident pas retrouver une stabilit mais qui au contraire le freinent plus qu autre chose 265 Projet ducatif Didier est une personne qui r pond parfaitement a la mission premi re du CAARUD qui est la r duction des risques sanitaires des usagers de drogue En effet il vient chercher quotidiennement des kits de seringues st riles et a tr s bien int gr les risques qu il encoure a r utiliser ses seringues usag es La preuve en est qu il n est pas atteint ni du VIH ni d h patites L quipe apporte norm ment de soutien et une qualit d coute importante Didier qui est en perp tuelle demande Toute l quipe est investie quand il s agit de l aider faire ses d marches administratives ou dialoguer avec lui quand il faut lui faire entendre raison sur certains sujets En effet Didier peut se comporter parfois comme un enfant auquel il faut faire la morale pour qu il retrouve un semblant de lucidit de bon sens et de responsabilit Didier est une pers
332. pe que de leurs pairs G Le fil rouge un accueil plus encadr des nouveaux arrivants Si lors d une r union depuis de nombreuses ann es les membres du comit participaient l accueil des nouveaux arrivant apr s change avec les usagers de la CT il a t d cid d am liorer les conditions d int gration des personnes qui arrivaient seules m me si les arriv es se traitent parfois en petit groupe plusieurs personnes pouvant tre int gr es le m me jour En effet ces nouveaux usagers se trouvaient plong s dans un groupe pour eux h t roclite g n rateur de stress alors que ce groupe a ses codes de fonctionnement ses habitudes et que 190 Vinstitution quant elle ses r gles ses attentes de conformit au cadre son rythme son programme Pourtant chaque r sidant a b n fici d une pr paration importante lors de l tude et de la prise en compte de sa demande d aide pr paration r alis e pr alablement leur arriv e par Mme CROSNIER chef de service Pour palier les d parts que g n re cette mise en situation ainsi que pour limiter les collusions trop rapides de r sidants nouveaux faisant bloc ou s isolant pour se prot ger du groupe existant voire pour limiter leur s implications attendue s dans le programme ce bloc ou ce p le d individuation devenant herm tique et solidifiant les r sistances aux changements mettre en uvre il a t instaur ce que nous d nommons au s
333. position 960 pr servatifs masculins et 90 f minins sur les deux CADA cit s soit une augmentation de 284 par rapport l ann e 2008 250 pr servatifs VIII TRAVAIL AVEC LES PHARMACIES Depuis de nombreuses ann es nous interrogeons en particulier sur le bassin creillois les pharmacies de ville afin de collecter des informations sur la vente de kits seringues et sur les d livrances de traitements de substitution m thadone bupr norphine Cela nous permet au passage de nous entretenir avec les pharmaciens sur les ventuelles difficult s rencontr es avec les usagers Il est utile de continuer ce travail et d envisager son largissement aux officines des villes sur lesquelles nous intervenons Compi gne Noyon Beauvais Pont Sainte Maxence A Vente de kits seringues en pharmacie 2007 2008 2009 Nbre Nbre Nbre Nbre Nbre Nbre officines st ribox officines st ribox officines st ribox sond es vendus sond es vendus sond es vendus Creil 14 1626 11 1373 12 1655 Nogent sur Oise 9 1169 8 789 8 755 Montataire 5 505 3 233 5 485 Villers St Paul 2 180 2 436 2 284 Total 30 3480 24 2831 27 3179 260 B Tableau r capitulatif de la distribution SATO et de la vente pharmacies de mat riel st rile d injection 2007 2008 2009 Kits SATO distribution 11778 10157 14684 Kits pharmacies vente 3480 2831 3179 Total 1552
334. pour ceux qui comme nous au centre de soins de Beauvais b n ficions d espaces verts Cette occupation prend du temps et du temps les usagers disent en avoir trop et ne pas savoir quoi en faire L acc s au centre et les services propos s sont gratuits pour chacun des usagers qui s y pr sentent Il leur appartient aussi de faire vivre le lieu et de le rendre agr able Il nous est donc apparu l gitime d impliquer de mani re b n vole les usagers dans ces travaux d entretien courant une sorte d change de bons principes entre eux et nous Il n a bien s r jamais t question de rendre obligatoire cette participation 88 Cet investissement a t pr sent comme une mani re d occuper le temps dans l id e de casser la routine dans une bonne ambiance et de fa on totalement d sint ress e Plusieurs activit s se sont donc organis es autour des espaces verts de l entretien du b ti et de la finition des travaux d am nagement du grenier L information a t transmise par voie d affichage et d inscription aupr s de l ducateur Si bien s r il y eut beaucoup d inscrits un petit nombre s est effectivement d plac pour donner un coup de main Afin de ne laisser aucun doute quant notre participation ces travaux au moins un membre de l quipe a toujours t activement pr sent Il tait aussi d une certaine fa on le garant que l entretien se ferait quoiqu il se pass t L act
335. pr sentations de la place et de la fonction de chacun que de passer de locaux plusieurs tages o les points de rencontre entre certains professionnels se limitent parfois aux r unions d quipe un syst me o tous les p les disciplinaires seront regroup s au sein d un m me espace fonctions ducative m dicale psychologique et administrative L ouvrage de Jean Claude Rouchy et Monique Soula Desroche 2004 est utile tant en termes d apport th orique que sur le plan clinique et pratique pour appr hender ces articulations entre institution et changement 195 r sidents tant t comme un cocon protecteur tant t comme une prison Combien de fois ai je entendu ces mots Ici c est pas la vraie vie l ext rieur a ne se passerait pas comme a Une bonne part du processus th rapeutique l uvre dans la Communaut consiste ce que celle ci puisse pour chacun des r sidents se rapprocher peu peu de ma fen tre mal isol e plut t que d tre v cue en termes d isolement 1 une limite oui mais avec une certaine porosit une barri re non une fonction de pare excitation pourrait on dire mais en aucun cas une carapace qui servirait un repli autiste et ou renforcerait un clivage rigide entre int rieur et ext rieur Une fen tre a s ouvre La fen tre nous interroge sur ces limites entre int rieur et ext rieur v cu interne et r alit externe et sur la porosit tanch
336. que 6 r sidants ont t exclus pour des motifs li s la consommation pour 5 d entres elles sans que des possibilit s de sevrage soient effectives au cours ou en fin de s jour Notons qu une de ces personnes fut exclue du fait de son comportement et du non respect du contrat pass avec l institution Pri e de rendre son logement elle n a pas mis en uvre le d m nagement pr vu et convenu et a manifest violemment envers le personnel Notons galement 2 ruptures de s jour l initiative de r sidants La question des sorties pr par es avec les r sidants doit nos interroger sur l utilisation faite du type de structure que sont les ATR dans le dispositif de soin pour personnes en proie des probl matiques d addiction et l ad quation de ces adressages 230 b Nombre de projets de sortie pr par s avec les r sidants 2007 2008 2009 Avec la structure qui a orient vers le centre d h bergement 0 2 0 Avec une autre structure sanitaire et sociale 0 1 1 Avec des structures d insertion professionnelle 0 2 0 Avec des structures d h bergement 1 3 2 Avec la famille du r sidant 2 3 5 Autres pr cisez 3 1 7 1 6 1 Exp riences professionnelles r alis es durant le s jour 9 7 6 dont CDD 1 nr 2 dont CDI 3 nr 0 dont missions int rim 1l nr 4 dont stage qualifiant 1 nr 1 dont autres pr cisez Contrat CAE Incarc ration 1 1 1 1 Acc s au
337. r le souhaite disponibles pour changer mais il peut galement investir d autres personnes pour parler Une attention forte est port e par le fil rouge si la personne s isole s enferme et ne communique pas avec le groupe De plus un dimanche durant le mois d accueil une sortie ext rieure accompagn e du fil rouge et d un membre de l quipe ducative est organis e pour permettre de mieux connaitre la personne en ext rieur et lui permettre d avoir connaissance des lieux de proximit ville de Beauvais etc Les retours de ce nouveau type d accompagnement sont plus que positifs et le fil rouge participe l laboration du bilan qui va avoir lieu avec le r sidant pour que soit proc d a son int gration effective le mois de pr admission termin 39 i 3 das i se oar eae Voir pour information la d finition construite avec le comit de r sidants de cette instance jointe en annexe 191 Les usagers admis valident ce mode d accueil les anciens r sidants galement mais ils soulignent qu ils sont parfois en difficult pour assumer cette fonction dans la dur e cette derni re requ rant de leur part une grande disponibilit mais surtout impliquant un d centrage de leur propre parcours de leur probl matique pour s attacher a ce qui fait r sistance pour l autre entrer dans le groupe Cela leur permet de prendre de la distance voire les confronter s assumer tout en exer ant
338. r son entourage l adolescent cultive de fa on r actionnelle son imagination avec des films et des livres o voluent des personnages para humains intemporels et asexu s qui tour tour le fascinent et lui font peur tels Frankenstein le Golem Dracula les andro des et les mutants Ensuite il doit se d marquer de ses parents et conjurer au passage la tentation de l inceste que la pubert rend d sormais possible sur le plan anatomique Pour cette raison alors que la plupart des adultes s efforcent de d velopper une conception du monde pond r e r gie par des rapports sociaux qui tendent vers le consensus et alors que l imaginaire enfantin s alimente de fictions o l enfant projette son souci de disposer de parents unis et affectueux r cits o un gentil triomphe d un m chant puis se marie pour le meilleur Ils v curent heureux et eurent beaucoup d enfants avec l lue de son c ur l imaginaire adolescent est friand de personnages excessifs et en rupture avec un environnement hostile ou injuste Comme le d taille Rassial 1996 le jeune s identifie au h ros solitaire isol voire abandonn sans famille et qui tire sa force d ailleurs que de son ducation De fa on corr lative l adolescent cherche dans la lecture une autre v rit une autre loi que celles qui vont du familial au social ibid et ont tendance l exclure ou plut t contre lesquelles il lu
339. rainte de l effondrement d crite par D W Winnicott 1989 Le photolangage est un outil con u par un groupe de chercheurs de l Universit de Lyon comme m thode pour faciliter la communication en groupe et permettre un travail en commun autour des diff rentes repr sentations relatives des th mes propos s 198 Lors des premi res s ances les choix de photos s av rent tr s difficiles pour Daniel et n cessitent des interventions et un soutien constant de ma part Pourtant il investit d embl e tr s fortement ces s ances il est toujours l heure toujours tr s pr sent en contraste avec son attitude en retrait et m me effac e dans les groupes et au sein de la vie communautaire en g n ral B J ai la sensation de revisiter avec lui le squiggle winnicottien avec cette aire de jeu interactive et projective o s op re un processus de co cr ation deux j cris un mot je trace un trait il compl te crit dessine son tour et commente Nous r explorons ensemble les processus de symbolisation aux origines de la pens e J adopte la position d une m re qui t tonne pour mettre en forme puis en mots ce qui s exprime d abord sur un registre sensori moteur bien en de de l acc s au langage Au fil des s ances les choix de photographies voluent tout comme l laboration possible partir de celles ci avec une verbalisation plus ais e chaque fois Il s agit d abord de coulo
340. ral d arriv e qui lui permet de prendre connaissance des probl matiques m dicales diverses peu de dossiers m dicaux sont adress s son attention par nos instances pourvoyeuses Il effectue les renouvellements de traitements et ordonne certains soins particuliers et les demandes de pr l vements Il travaille l adh sion la substitution voire en conduit la stabilisation avec les usagers b Traitements de substitution 2007 2008 2009 Nombre de r sidants h berg s sous traitement 56 49 38 dont r sidants sous bupr norphine 25 16 18 dont r sidants sous m thadone 31 33 20 Nombre r sidants sous autres traitement vis e substitutive 0 0 0 Nombre de r sidants sans traitement 11 19 17 Notons une baisse du nombre de r sidants h berg s b n ficiant d un traitement M thadone sur les trois exercices baisse confirm e par les l ments de l ann e 2009 Il en est de m me pour la Bupr norphine qui augmente l g rement en 2009 Nous constatons galement un relatif quilibre du nombre de patients sans traitement de substitution entre les deux derniers exercices M thadone file active des r sidants sous traitement 2009 Nombre de femmes 3 Nombre d hommes 17 Total 20 Nombre de r sidants sortis du programme au cours du s jour 1 dont devenus abstinents 1 dont autres prescriptions de substitution 0 dont l initiative de l quipe pour m
341. rance de vie alors que l on est persuad de ne p tir qu tr s petit feu des inconv nients sanitaires de la cigarette et du p tard et c r brales Le cannabis lui ne grille pas les neurones On r cup re toute sa m moire quand on arr te Ici et l un soulagement sans joie presque ironique vis vis de P loignement chronologique des risques de subir des attaques de panique bien s r si ce type de d sagr ment ne leur est jamais arriv et surtout de basculer dans la maladie mentale la d faveur des propri t s psychodysleptiques du THC conjugu es avec un sol psychique tr s 14 On songe aux d clarations d sabus es de certains crivains Erik Satie 1981 s interroge avec anxi t Quarantaine diabolique o nous m nes tu Jules Renard 1908 constate avec une froideur comptable Quarante quatre ans c est l ge o l on commence ne plus pouvoir esp rer vivre le double Michel Houellebecq 2005 ricane La vie commence cinquante ans c est vrai ceci pr s qu elle se termine quarante 67 peu porteur vermoulu Seuls les jeunes entrent dans la schizophr nie A plus de 30 ans on ne risque d ja plus rien alors a 45 ans g Cannabis et parentalit s pr venantes Par ailleurs bien qu ils en aient parfois assez de leur consommation de cannabis qu ils en aient bien identifi les risques et s efforcent de minimiser c
342. ravail de rue et non d unit mobile cette derni re doit tre constitu e d un v hicule servant de lieu d accueil mobile La file active a t accrue de pr s de 55 par la mont e en charge du travail de rue ce qui explique le taux de renouvellement de 54 B Nombre de passages ou contacts annuels 2008 2009 2008 2009 Lieux fixes 1291 1107 dont Boutique Montataire 129 1037 dont local Beauvais 70 Unit mobile 82 706 dont Compi gne 51 427 dont Noyon 10 66 dont Pont sainte Maxence 21 213 Centre de soins 437 dont Creil 135 213 dont Beauvais 75 dont Compi gne 149 Soir es festives 1720 2600 En milieu carc ral 65 Total nombre de passages et contacts 3093 4866 Nous observons une baisse continue de l activit du relais de Montataire de 14 entre 2008 et 2009 Les chiffres 2008 indiquent l activit sur 4 mois l action a d but en septembre 2008 items non renseign sur l ann e 2008 249 C Caract ristiques de la file active Les chiffres indiqu s sont hors soir es festives et Centres de Soins 1 R partition par sexe 2007 2009 Femmes 22 54 Hommes 165 291 Non renseign 0 40 Total 187 345 Apr s le passage ou la rencontre parfois unique d un usager l quipe n a pas pris le temps de saisir les renseignements L augmen
343. re J ai alors mis en doute la paternit biologique de cet homme J ai surtout fait l hypoth se que les parents de l adolescent avaient t et demeuraient tourment s par cette question qui les aurait rong s sur le mode d un secret honteux et l influence psychique de laquelle Cyril et sa s ur sous l effet de la crise adolescente ici accentu e auraient inconsciemment r pondu de fa on d abord agressive et transgressive puis cr atrice ou sublimatoire dans le cas de Cyril Dans le d tail je me suis repr sent le fait que la m re de l adolescent avait dans un moment conjugal difficile pris un amant de fa on parall le sa vie sexuelle avec son poux En d autres termes elle aurait fr quent deux hommes lorsqu elle tomba enceinte de son fils et son mari aurait t au courant de la liaison adult rine Cette derni re aurait pris fin avec le constat d une grossesse et le couple aurait surmont son diff rent en s engageant dans l aventure de la parentalit Suite au faux pas de Cyril son p re s tait montr extr mement r actif et tenace dans la mise en place et la surveillance des sanctions ce que j ai interpr t dans l apr s coup comme une revendication de paternit sans doute inconsciemment sollicit e par l adolescent expos l influence psychique de la faille parentale correspondante Cyril par son comportement aurait sans le savoir soumis ses parents un v ritabl
344. re de soins Activit de groupe th rapeutique a Apr s midi cr pes Mlle E BOUIS stagiaire ducatrice b Atelier esth tique Mlle L GUIBERT stagiaire ducatrice OZEFRSTROHHORE MSNGNY ROD WI L ACTIVITE CUTURELLE A L exposition D limitations 12 B L exposition Calligraphies C La place de la culture au centre de soins IV BILAN ACTIVITE AU CENTRE PENITENTIAIRE DE LIANCOURT A Analyse clinique de l activit a Donn es chiffr es b Lecture des statistiques B Expertise de l action V BILAN ACTIVITE A L HOPITAL DE CREIL A Donn es chiffr es B Commentaires Membres de l quipe Docteur Sylvie SUQUET M decin g n raliste 0 7 ETP d tachement convention h pital Creil Docteur Nathalie HEYMES M decin g n raliste 0 2 ETP Mr Patrick MELIOT Pharmacien 0 06 ETP Mlle Fanny Ange TAMO Infirmi re 0 75 ETP du 01 01 au 14 05 2009 Me ANSART Mireille Infirmi re 0 25 ETP Me Elise BOURSIER Infirmi re 0 75 ETP du 11 06 au 31 12 2009 Me Virginie BAILLE Psychologue 0 3 ETP Me Marie ANTONA Psychologue 0 5 ETP Me Martine BRUYER Assistante de service social 0 25 ETP Me Jo lle LTEIF Educatrice sp cialis e 0 5 ETP Mr Nicolas BOURRY Educateur sp cialis 1 ETP Mr Patrick TAQUET Educateur 0 5 ETP centre p nitentiaire de Liancourt Mr Claude LEFEVRE Chef de service 0 8 ETP 0 5 ETP Infirmi re d tachement conve
345. reil 03 12 Etablissement Sp cialis d Aide Pr paration Infos D bat 10 partenaires par le Travail Creil 04 12 AFTAM Mission Locale de la Infos D bat 15 adultes en insertion Vall e de I Oise Creil 07 12 Alice Mission Locale de la Vall e Infos D bat 20 adultes en insertion de l Oise Creil 07 12 Solidarit Jalons Travail Mission Infos D bat 12 adultes en insertion Locale de la Vall e de l Oise Creil 08 12 Association Nationale pour la Infos D bat 15 adultes en insertion Formation et le Perfectionnement Professionnel des Adultes Ruraux ANFOPAR Mission Locale Creil 15 12 Caf citoyen Nogent sur Oise Infos D bat 8 participants 14 2 Lyc e Rothschild Chantilly Participation CESC 15 partenaires L quipe a r alis 32 actions et ou rencontres l ext rieur du service aupr s de 569 personnes diff rentes Dans le d tail 134 partenaires ont t rencontr s l occasion de r unions de pr paration d actions et ou d interventions 17 jeunes ont t rencontr s directement au sein de leur institution notamment autour d infos d bat 40 m decins ont t rencontr s l occasion d un EPU 20 tudiantes assistantes sociales ont t rencontr es dans le cadre de leur formation 70 l ves ont t rencontr s en lyc e et coll ges pour des interventions 87 adultes en parcours d insertion ont t rencontr s dans le cadre d informations d bats organis
346. renvoyons l usager sa responsabilit personnelle et au fait de devoir s assumer hors de la structure F Situation personnelle et professionnelle des r sidants Les usagers avant leur h bergement taient en situation d emploi pour 2 d entre eux en 2009 16 en situation de ch mage ayant d j travaill 2 sont inactifs 231 Facteur lisible d une insertion plus ou moins act e durant le s jour l exp rimentation professionnelle constat e durant la prise en charge nous permet de voir que sur 14 r sidants sortis de notre structure seuls 2 ont effectu un CDD 4 ont b n fici d une mission d int rim et I d un stage qualifiant a Situation professionnelle 2007 2008 2009 Avaient un emploi 1l 7 2 dont CDI 0 1 0 dont CDD ou stage r mun r 1 6 2 dont travailleur ind pendant 0 0 0 Ch meurs ayant travaill s 11 17 16 Jamais travaill 1 0 0 Autres inactifs 0 0 2 Avant l h bergement Cette dimension renvoie l accompagnement aux possibilit s effectives d insertion disponibles qu elle soit professionnelle temporaire ou non vis e de formation de remise niveau b Les actes r alis s par l quipe 2007 2008 2009 Educateurs sp cialis s 714 772 948 Nombre d accompagnement r alis s l ext rieur du centre 194 177 224 dont activit s collectives organis es l ext rieur d
347. reuve de bienveillance engag e individuelle des adolescents qui entretiennent un rapport probl matique avec le risque sans oublier les situations o les parents sont susceptibles d tre associ s cette prise en charge article Hachet P 2009 L aide psychologique aux ados qui fument des joints et leurs parents Psycho Media 123 LE FUSAIN AILE VII ACTIVITE CLINIQUE DU FUSAIN AILE LECTURE ET COMMENTAIRES A Tableau comparatif 2007 2008 2009 des files actives B Les actes honor s Comparatif 2007 2008 2009 VIII DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES DE LA FILE ACTIVE JEUNES RECUE EN ENTRETIEN R partition par sexe Tranche d ge Moyenne d ge Origine g ographique Logement Situation professionnelle Origine de la demande Les r orientations pr conis es par l quipe Situation judiciaire Les jeunes usagers de cannabis SMR QAO b gt IX DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES DE LA FILE ACTIVE PARENTS RECUE EN ENTRETIEN A Origine de la demande B Nature de la demande C Liens de parent D Origine g ographique X PRISE EN CHARGE GROUPALE DES USAGERS DE CANNABIS A Groupes rappel la loi B Groupes stage de sensibilisation aux dangers de l usage de stup fiants XI LES ACTIONS DE PREVENTION A La communaut ducative B Le Conseil g n ral C Les associations D R seau Pr vention des toxicomanies du beauvaisis
348. ri s et que comme nous le verrons plus loin 14 d clarent consommer sur leur lieu de travail En cons quence il semblerait judicieux de d velopper et de renforcer en lien avec les quipes dirigeantes les repr sentants du personnel les syndicats des actions de pr vention l int rieur m me des entreprises Notons sur ce point que l quipe du Tamarin est intervenue dans ce cadre la demande de la direction des ressources humaines et des repr sentants du personnel fin novembre l h pital Paul Doumer Labruy re Une journ e d information consacr e aux addictions a t organis e pour le personnel de cet tablissement sanitaire Une cinquantaine de salari s ont pu en b n ficier Nous notons que 77 de la population cibl e est en activit r guli re professionnelle ou scolaire Elle est donc socialement bien int gr e Malgr un pourcentage lev de stagiaires salari s nous constatons que 62 5 r sident chez leurs parents b Situation par rapport la consommation de stup fiants Hors cannabis le produit consomm dans les douze derniers mois le plus cit est l alcool En ordre d croissant apparaissent ensuite l ecstasy la coca ne les champignons hallucinog nes et le LSD L h roine tr s peu cit e occupe la derni re position En terme de rep rage il est important de noter que parmi les stagiaires un certain nombre d entre eux d clare avoir consomm d autres produits p
349. risques Associations Centre 12 Septembre Permanent d Accueil et Les produits stup fiants d Insertion Juin Association la Caisse Echange autour des produits 15 Outils stup fiants Janvier juin Coll ge du Thelle Rencontre mensuelle avec une 16 M ru classe d insertion savoir couter savoir s exprimer Janvier juin Coll ge du Thelle Espace sant 1 Janvier f vrier juin Coll ge du thelle Rencontres avec la Principale 4 infirmi re et AS scolaire pour organiser lespace sant et faire le bilan de cette action 138 A La communaut ducative a Le coll ge de Froissy Cet tablissement a pour la sixi me ann e cons cutive sollicit l quipe du Fusain Ail pour intervenir aupr s des classes de quatri me et de troisi me Classes de quatri me Concernant les classes de quatri me nous avons d cid les professeurs de fran ais la Conseill re Principale d Education et l infirmi re scolaire de proposer de nouveau le travail de r daction sur le th me Qu est ce qu une f te particuli rement r ussie L objectif de cette action est de faire r fl chir les l ves sur Comment s amuser sans se mettre en danger Comme pour les ann es pr c dentes les l ves ont travaill en cours de fran ais sur le champ lexical de la f te et ont r dig une dissertation sur ce th me Dans l introduction ils devaient situer la f te lieu date circonstan
350. rolongement de cette dynamique institutionnelle sportive au travers de la participation exceptionnelle de la structure telles les Olympiades de Slovaquie Rencontre communautaire europ enne faisant appel la solidarit des participants encadr e en 2009 par Mr Xavier FOURNIVAL ducateur sp cialis 170 les Jeux Olympiques des Exclus au Danemark action encadr e et rendue passible par la disponibilit de Mme CROSNIER chef de service et de Mr FOURNIVAL Ces actions n ont t rendues possibles que gr ce l investissement de r sidants plus anciens volontaires pour conduire les v hicules de l institution et qui ont soutenu par leur engagement responsable la d marche participative du groupe de r sidants porteurs des esp rances r alis es pour certains de m dailles o l Atelier d criture o Les activit s connotation culturelle telles les spectacles au Th tre de Beauvais etc qui sont des activit s visant rompre d avec les habitudes d velopp es par la quasi totalit des usagers qui se cantonnent dans une consommation de films et de t l sans une analyse pr alable v ritablement s rieuse de la qualit des programmes s lectionn s En t moigne le peu d investissement et de rigueur des usagers dans la fa on dont cet aspect est trait collectivement lors de la r union du vendredi sur la programmation de la semaine suivante Pourtant cela reste un
351. ront sensibiliser un maximum de consommateurs aux n cessit s de la r duction des risques ainsi que de l acc s aux d pistages et aux soins Toutefois l exemple des petites villes nous incite mettre en place des actions adapt es au fonctionnement souple tenant compte du mode de vie et de l environnement des usagers avec une r flexion approfondie sur le travail de partenariat local pouvant tre mis en place r seau m dico social pharmaciens m decins g n ralistes Par ailleurs il est utile de penser un r quilibrage des actions entre les accueils fixes et les quipes de rue tout en pr servant la capacit d intervention en milieu festif Enfin l extension de notre CAARUD sur le sud de l Aisne au second semestre2010 dans les secteurs de Ch teau Thierry et de Soissons doit nous conduire r fl chir aux 261 modalit s de fonctionnement global du service tout en permettant d investir un secteur de l Oise jusqu alors non couvert Cr py en Valois et des populations jusqu ici d laiss es comme les milieux de la prostitution Les grands axes travailler en 2010 seront donc e Investissement d un nouveau local plus adapt et accueillant pour l accueil fixe de Montataire 2 trimestre 2010 e Adaptation du local de l antenne de Beauvais pour r pondre aux besoins d hygi ne e Reprise des activit s sur le sud de l Aisne en partenariat avec les structures d addictologie et en particulier
352. rouvent dans leur couple une affection stable qui a pu leur faire d faut pour diff rentes raisons tel un divorce qui a rendu leurs parents moins disponibles et attentifs pendant un certain temps De fait un couple adolescent semble davantage ciment par un besoin labor de s curit affective que par le d sir sexuel On pourrait croire que le fait d tre deux si jeune nuit l panouissement personnel Les faits d mentent cette id e La plupart de ces adolescents sont bien dans leur t te et le fait d tre en couple ne les emp che pas de grandir au moyen d apports ext rieurs En nos temps o chacun peut choisir et cultiver ses go ts et couleurs avec une grande 120 libert la vie de couple en g n ral n emp che gu re de cheminer et de s accomplir en tant qu individu Une relation affective soutenue entre personnes mineures renforce l estime de soi et la confiance en soi De facon corr lative la travers e de la crise adolescente est v cue avec moins d angoisse si des moments difficiles surviennent comme chez les autres jeunes ils sont accueillis puis surmont s avec moins de douleur Dans la cour de r cr ation les adolescents en couple sont souvent tr s respect s par les autres jeunes Ils incarnent un id al sentimental que l on se garde bien de railler ces tourtereaux ne se sont ils pas trouv s du premier coup La dur e des b b s couples et la jeunesse d
353. rs de joints et pourquoi font ils usage de cette substance Les donn es pr sent es par Costes Legleye et Cadet Ta rou 2007 r v lent que les plus g s des usagers r guliers pour rappel 10 fois ou plus par mois de cannabis ont entre 45 et 54 ans en somme les adultes confirm s et les jeunes vieux et surtout que ces fumeurs de joints ne sont pas pl thoriques puisqu ils repr sentent 0 5 des hommes et 0 1 des femmes de cette tranche d ge Ces oiseaux rares et plut t m connus se lassent du caract re r p titif parfois addictif x je ne peux pas ou plus m en passer j ai perdu la libert de m en abstenir et prolong un de mes patients g de 45 ans d crivit en termes fleuris ce ph nom ne de consommation durable et surtout continue un quart de si cle au compteur v t ran et soutier du b do voil mes tats de service de leur consommation et commencent se pr senter dans les centres de soins aux usagers de drogues Le psychiatre Michel Hautefeuille explique Fran oise Kunz 2006 que ces individus travaillent fonctionnent normalement et pr sentent un bon degr d int gration sociale Ils ont pour habitude de s approvisionner aupr s de copains de leur ge qui eux aussi jointent depuis toujours L o le b t blesse c est que ces jointeurs sont fatigu s de fumer Pour eux le cannabis n a plus de
354. rs du regard des membres de l quipe La presque totalit des kits seringues a t utilis e par des consultants suivis par le service et substitu s par la m thadone Les infirmi res et le m decin abordent ce sujet avec une quinzaine de personnes Lorsque nous les voyons se servir nous leur proposons de prendre des containers de r cup ration et de les ramener ensuite au service Bon nombre d entre eux n y sont pas favorables Ils invoquent la crainte d un contr le de police la pr sence du container vide ou plein dans leurs poches risquerait de les faire rep rer comme toxicomanes Ils nous assurent se d barrasser correctement des seringues usag es dans le souci d viter que quelqu un ne se blesse Cette mise disposition de mat riel st rile a permis trois personnes de s approvisionner Elles n ont pas souhait pour le moment plus de relation Nous leurs avons indiqu l existence et remis l affichette du CARRUD situ proche du CSST X Les activit s th rapeutiques Nombre de groupes 12 Nombre de r unions 0 Nombre de patients concern s 15 Sont consid r es comme activit de groupe th rapeutique toutes les activit s associant plusieurs patients avec au minimum un soignant III LES ECRITS Le partage de comp tences entre des consultants du CSST et des membres de l quipe L entretien des locaux d accueil est une n cessit incontournable et davantage
355. rs du CPAI et l intervenant Ceux ci se sont centr s sur la question de l usage de produits psychoactifs les plus jeunes attendaient une information pour eux m mes et les plus g s des parents ont galement voqu les consommations de leurs enfants et les attitudes ducatives qu ils adoptent Enfin nous avons pu pr senter les diff rentes structures du SATO Beauvais et leurs missions Une douzaine de personnes ont pu participer aux changes b Caisse A Outils Suite une rencontre avec la directrice et l animatrice qui nous demandaient d animer un groupe d changes en direction des parents du quartier Notre dame du Thil nous avons organis une rencontre d information et de discussion Ces parents sont soucieux de l avenir de leurs enfants Ils se posent les questions l gitimes sur comment aider leurs enfants viter la rencontre avec les produits stup fiants Cette action a r uni une quinzaine de personnes notamment des m res c Orphelins Apprentis d Auteuil Nous avons rencontr le chef de service ducatif de la structure afin de r fl chir un projet de pr vention en direction des jeunes r sidants Avant d intervenir aupr s de ceux ci nous avons propos de rencontrer l quipe ducative pour leur apporter les connaissances n cessaires sur le sujet de l usage de cannabis L objectif vis tait de les aider nuancer les diff rents usages et donc de d velopper des attitudes ducat
356. s Ils n ont pas t re us en entretien individuel ou en groupe Le taux de croissance de la file active jeunes est de 10 Le taux de renouvellement de la file active jeune est de 91 Le taux de d croissance de la file active parents est de 25 Le taux de renouvellement de la file active parents est de 85 127 Cette file active_se d cline de la mani re suivante 168 jeunes ont t re us en entretiens individuels Nous enregistrons 121 premiers accueils soit un taux de renouvellement de 72 et 10 reprises apr s une interruption sup rieure 6 mois Nous observons une progression de 12 du nombre de jeunes re us en entretien individuel 50 jeunes ont t orient s par la justice pour un rappel la loi Ils ont t accueillis dans les groupes de discussion et d change cannabis Parmi eux 42 sont effectivement venus soit 84 des adressages Nous avons organis sur l ann e 7 groupes 55 personnes majeures ont t orient es au stage de sensibilisation aux dangers de l usage de produits stup fiants Parmi elles 46 ont particip a l int gralit du stage soit 84 des personnes orient es 6 personnes mineures ont particip au premier stage de sensibilisation aux dangers de l usage de produits stup fiants soit 100 des orientations 12 jeunes sont venus chercher de la documentation 79 parents ont t accueillis au service pour des informations des conseils ou p
357. s am liorations concernant les espaces d di s la vie des usagers dont de nombreuses r alisations ont d j t voqu es en introduction Pour leur encadrement ces activit s sont d volues la responsabilit du directeur ainsi qu celles d l gu es messieurs Serge ODOKINE et Sylvain LECLERC tous deux ducateurs techniques Ceux ci ont pour t che de conduire et d assurer le suivi de ces divers groupes d activit et de contr ler leurs diff rents stades la r alisation de ces nombreux chantiers savoir pour m moire o la r fection et les petits entretiens courants des anciens b timents d accueil construits en 1996 date d ouverture de l institution et plus particuli rement des chantiers importants tels La r alisation compl te des surfaces de la cuisine en carrelage la r paration int grale de 2 salles de bain en sus de 2 autres d di es la mise en conformit de l accueil destin aux personnes sujettes un handicap physique et une probl matique d addiction la r paration d une partie du mur d enceinte cl turant la structure la finition du pavage de l entr e au droit du portail pr s de la cuisine de l institution 173 la reprise en plomberie de nombreuses fuites pour r duire les consommations d eau entretien des VRD et la r paration de canalisations d vacuation au droit de la cuisine le suivi des clairages des communs et des signalisati
358. s abstinents 0 0 0 dont autres prescriptions de substitution 0 0 0 dont l initiative de l quipe pour m susage 0 0 0 Nombre de r sidants avec une d livrance et prescription au centre de soins 3 12 11 Nombre de r sidants avec une prescription centre et d livrance officine ville 3 0 Nombre de r sidants prescrits et d livr s en ville 2 1 3 Seuls 4 personnes sont sous bupr norphine 238 Bupr norphine 2007 2008 2009 Nombre de femmes 2 1 0 Nombre d hommes 1 5 2 Total 3 6 2 Nombre de r sidants sortis du programme au cours du s jour nr nr 0 devenus abstinents nr nr 0 dont autres prescriptions de substitution nr nr 0 dont l initiative de l quipe pour m susage nr nr 6 Pour les Appartements Th rapeutique Relais Nombre de r sidants avec une d livrance et prescription au centre de soins nr nr 0 Nombre de r sidants avec une prescription centre et d livrance officine ville 1 3 1 Nombre de r sidants prescrits et d livr s en ville 2 3 Il personnes sont conjointement suivies par le CSST de Compi gne dont le m decin g n raliste prescrit la substitution 3 usagers b n ficiant d une d livrance de m dicaments de substitution prescrite par un relais en m decine de ville Il est noter cet gard l excellente relation que le service entretient par l entremise de Mr LIBRIN avec ces diff rents praticiens 1 personne vo
359. s au centre 0 0 0 S ropositifs 45 50 57 Vaccination VHB jour 161 Nombre de pr l vements sanguins r alis s au service 8 Nombre de patients orient s vers le CPES 8 Nombre actes bobologie 13 Nombre actes de distribution de traitement 5261 Nombre de patients pr sentant des comorbidit s psychiatriques 54 Nombre de patients qui ont b n ficie ant rieurement d un suivi sp cialis 45 Le taux de renseignement c est dire les patients pour lesquels ont t investigu es les s rologies notamment la r alisation des tests ainsi que leurs r sultats est satisfaisant Le pourcentage oscille entre 80 et 89 de la file active globale Pour l ann e 2009 les personnes incarc r es sont int gr es dans l valuation sanitaire de la file active sauf pour l h patite B 22 Concernant le VIH nous observons que 87 des patients pour lesquels nous avons l information ont effectu les tests Parmi eux moins de 1 0 68 soit une personne est s ropositif Concernant le VHC nous notons que 90 des patients pour lesquels nous avons l information ont effectu les tests Parmi eux 29 sont s ropositifs Concernant l h patite B nous observons que 77 des patients pour lesquels nous avons l information ont effectu les tests Parmi eux 31 sont s ropositifs La lecture de ces r sultats nous indique la continuation de la baisse des patients HIV s ropositifs et a contrari
360. s contractuels pris avec nous afin qu ils se mettent en recherche active d une solution d h bergement pour leur fin de s jour 229 E Sorties de s jour Une analyse rapide des sorties 14 orchestr es sur l ann e de nos usagers r partis sur les 8 places habilit es montre que seuls 8 r sidants effectuent un s jour au moins en concordance avec les objectifs d accueil assign s aux ATR les 6 autres n effectuant que de cours s jours a Motifs de sortie du r sidant 2007 2008 2009 Contrat th rapeutique men terme 3 4 R orientation vers une structure m dico sociale plus adapt e 1 FLB Exclusion par le centre 1 dont temporaire dont d finitive Hospitalisation durable Rupture l initiative du r sidant D c s Autres pr cisez Incarc ration SIOIRIOIN ISIN II OIOSIN ISO ISIN mS OLO TS TR S Pr cisez Flb Communaut th rapeutique de Flambermont Le r sidant peut ult rieurement se manifester et faire nouveau une demande d h bergement Le r sidant ne peut plus faire de demande d h bergement N anmoins en regard des motifs de sorties en 2009 seuls 4 contrats d accueil ont t men s terme les usagers pour seulement 2 d entre eux ont pu tre r orient s vers une structure plus adapt e Le nombre d exclusions sans r orientation possible doit interroger les acteurs du service En effet notons
361. s de la moiti des jeunes re us en entretien individuel sont orient s par les services de justice Les orientations par un membre de la famille restent stables et nous ne notons pas d augmentation des autres sources d indication 131 H Les r orientations pr conis es par l quipe 2007 2008 2009 Vers un CSST nr 0 1 Vers le CCAA 1 2 0 Vers le m decin g n raliste nr 0 0 Vers l h pital g n ral nr 1 0 Vers le CMPP CMP nr 0 0 Vers l Unit d Accueil d Urgence UAU Psychiatrie nr 0 0 Vers un service social nr 0 0 Autres nr 7 11 Sans orientation nr 253 278 Non renseign 388 0 0 Les sollicitations de soutien en entretien individuel pour la majorit interviennent lors d un moment de crise Nous aidons passer ce moment difficile pour l adolescent et pour sa famille ainsi que pour les jeunes accueillis dans des maisons d enfants ou des foyers Nous repr sentons un espace de respiration La crise apais e les jeunes repartent Ce type de situation explique partiellement le peu d orientation que nous conseillons vers d autres structures d accompagnement Nous nous appuyons sur les services de soins sp cialis s lorsqu une prise en charge m dicale s impose afin d aider la personne a soigner une d pendance l alcool ou d autres substances psycho actives C est aupr s du public dit inactif que nous pr conisons le plus d orient
362. s du centre ville tous les mardis apr s midi de 13h30 17h00 Ils peuvent se poser prendre un caf et acc der au mat riel de r duction des risques kits seringues Roule Ta Paille pr servatifs Du fait d une m connaissance de la ville et des quartiers de Beauvais l quipe du CAARUD n a pu entrer en contact avec les usagers que tardivement dans le milieu de l ann e Concernant les diff rents groupes rencontr s on observe une forte consommation d h ro ne et de bupr norphine en m susage consomm es en majorit par voie intra veineuse IV Nous rencontrons quelques personnes en grande marginalit sociale et sans domicile fixe La mendicit semble tre leur seul moyen de survie Afin de g rer le manque ils partagent plusieurs un traitement de bupr norphine Nous avons rencontr nos coll gues du CSST de Beauvais dans le but de pr senter d finir et d largir en commun le travail de r duction des risques sur la ville concern e Actuellement nous essayons de nous appuyer sur les personnes accueillies par le biais du bouche oreille et de l auto support afin de promouvoir la pratique de la r duction des risques aupr s d autres usagers de drogues 255 IV EQUIPE MOBILE L quipe mobile a pris toute sa place dans les actions du CAARUD cette ann e son action repr sente pr s de la moiti de la file active hors festif et la majeure partie de son renouvellement L activit est
363. s du mode d entr e des parents au service Ce constat renforce la lecture d j effectu e au sujet des orientations r alis es par les services de la justice Par ailleurs 20 des parents sont adress s la structure par nos partenaires de la communaut ducative 7 des parents sont sollicit s par leur propre enfant pour venir au Tamarin B Nature de la demande 2007 2008 2009 Informations 9 10 13 Conseils 77 62 63 Soutien 33 33 20 Pour un enfant mineur 95 75 70 Nous retiendrons que 73 des parents sont venus au service pour un enfant mineur 104 C Liens de parent 2007 2008 2009 M res 76 66 62 P res 28 26 20 Beaux parents 1 3 2 Fr res Soeurs 7 7 4 Grands parents 3 0 0 Conjoints 2 0 1 Oncles Tantes 1 1 1 Autres 3 6 8 Traditionnellement et tr s majoritairement ce sont plut t les m res qui s adressent notre service cette ann e elles ont repr sent 65 de la file active adultes 21 des adultes rencontr s sont des p res D Origine g ographique 2007 2008 2009 Originaires de la r gion 119 107 96 Originaires du d partement 119 107 96 Originaires de la ville d implantation du service 28 20 22 Non renseign 13 14 0 dont agglom ration creilloise 2009 Creil 22 Montataire 1 Nogent sur Oise 8 Villers Saint Pa
364. s main de justice 162 171 184 dont obligation de soin 40 67 66 dont contr le judiciaire 8 10 17 dont injonction th rapeutique 71 67 54 dont travail d int r t g n ral 4 4 2 dont bracelet lectronique 4 4 6 dont autres pr cisez 28 4 27 dont non renseign 7 19 12 Nombre de personnes suives en incarc ration 49 35 27 Sans objet 146 137 145 V Les orientations r alis es par le service 2007 2008 2009 Vers une postcure 0 1 2 Vers une communaut th rapeutique 3 0 2 Vers une hospitalisation sp cialis e h pital psychiatrique 0 0 1 Vers une hospitalisation en h pital g n ral 0 10 3 Vers un centre d h bergement et de r insertion sociale CHRS 0 1 0 Vers autres 0 1 1 87 W R duction des risques au centre de soins 2007 2008 2009 Nombre de kits distribu s pris ou remis 432 520 1078 Nombre de st rifilts distribu s pris ou remis 0 0 540 Nombre de pr servatifs distribu s pris ou remis 1160 1280 Nombre de plaquettes d information distribu es Nombre de seringues usag es r cup r es 150 Nombre de r cup rateurs individuels de seringues usag es distribu s 0 0 24 Non comptabilis Dans la salle d accueil proche de la porte d entr e du mat riel de r duction des risques sanitaires est en libre acc s Les consultants se servent dans la plus part des cas ho
365. s masculins et f minins et leurs attentes suppos es de chacun Les interventions furent assez diff rentes selon les quatre classes et au sein d une m me classe selon les groupes les l ves se saisissant plus ou moins activement des th mes propos s La vari t des th mes possibles concernant lavenir a permis aux intervenants de tenter de s adapter aux pr occupations des l ves Nous remarquons cependant dans les r dactions comme dans les changes que contrairement l ann e pr c dente l avenir notamment professionnel ne semble pas une pr occupation importante au moment de notre intervention les l ves ont d j choisi leur orientation Le th me des relations entre filles et gar ons rencontre par contre un int r t des l ves Lors du bilan avec les professionnels de l tablissement ce constat a t partag et nous pensons organiser nos interventions prochaines sur ce th me Ces interventions sont pr c d es d une rencontre avec les porteurs du projet les professeurs de fran ais et l quipe du Fusain Ail et un bilan est effectu la fin Concernant les interventions pour l ann e 2010 nous r fl chissons intervenir sous une autre forme b coll ge du Thelle M ru Classe de troisi me d insertion Ce travail d but au mois d octobre 2008 s est prolong durant le premier semestre 2009 raison d une intervention par mois en moyenne le planning de pr sence de
366. s mentir et il est hargneux Son comportement nous est rest en travers de la gorge La confiance termin e On n a m me plus envie de lui parler Ce p re et cette m re connaissaient l existence du Tamarin et sont venus de fa on spontan e Par contre l inverse de beaucoup d autres parents ils ne demandent pas de conseils pour faire face la situation Ils n ont pas davantage besoin d tre r assur s au sujet de leurs comp tences ad hoc Ils veulent surtout que leur fils entende devant t moin en l occurrence moi que la belle vie est finie en l occurrence qu il va tre priv de loisirs pendant une longue p riode d une dur e ind termin e et que ce ne sont pas des paroles en lair La m re de l adolescent d crit par contraste une fille cadette sage comme une image et dont l ob issance fait la fiert de la famille Cyril se h risse Il grommelle que sa s ur n est qu une cafteuse qui jouit d un favoritisme indu et sait tirer profit des dissensions de ses proches Son p re intervient Stop C est de toi qu il s agit Tu es priv de sorties d argent de poche d ordinateur de t l phone portable et de t l vision L adolescent soupire Allez y Mettez moi carr ment en prison a ne sera pas pire Sa m re explose Ne fais pas le malin C est grave ce que tu as fait Le proviseur et le commissaire t ont accord une sacr e chance D apr s
367. s n a d clar avoir consomm du cannabis aussi bien au cours du mois qui a pr c d l enqu te que de fa on r guli re c est dire 10 fois ou plus par mois Moins de 0 3 de ces personnes affirment avoir fum du cannabis au cours des douze derniers mois et 6 disent avoir exp riment cette substance psychoactive au cours de leur longue existence ibid Le t moignage de Lililunik dans le cadre d un sondage de l institut CSA command par Nova Magazine et publi sous le titre Ce texte reprend et amplifie un chapitre d ouvrage collectif r cent 2009 La question du cannabis a t pos e aux trente mille abonn s de la newsletter de cette revue et les t moignages ad hoc ont t recueillis entre 2002 et 2006 63 Le cannabis et moi 2007 illustre cette occurrence tr s peu fr quente Dans ma famille mon p re 65 ans fume tous les jours sauf en cas de p nurie ma m re fume occasionnellement A la lueur de ces statistiques se risquer associer le cannabis et le grand ge a quelque chose d incongru voire burlesque on est tent de croire une blague irr v rencieuse ou encore pour reprendre une phrase bizarre des lautr amontesques Chants de Maldoror 1869 la rencontre fortuite sur une table de dissection d une machine coudre et d un parapluie Un de mes patients adolescents s esclaffa cet gard Papy Mamy et le b do a serait du d lire on aurait
368. s organis e par l quipe et les r sidents du CADA pour les autres r sidents de leur quartier A cette occasion l quipe du CADA voque la perspective d une semaine sant en 2010 organis e avec diff rents partenaires du r seau e 23 juin 2009 Invitation par l quipe du SESSAD SAMSAH une pr sentation de leurs structures et de leurs actions diff rents acteurs du r seau ADARS Association Nationale de Pr vention en Alcoologie et en Addictologie ANPAA Ecume du Jour Fusain Ail SATO Picardie Insertion Formation Education Pr vention IFEP enseignants du Lyc e d Enseignement Professionnel et Technologique St Vincent de Paul In situ 16 personnes Le groupe d appui Compos d une psychoth rapeute de l ANPAA de deux ducateurs sp cialis s de l IFEP d une psychologue de la Protection Judiciaire de la Jeunesse PJJ et de la coordinatrice du 148 r seau il est entr en relation avec des quipes auxquelles le r seau avait t pr alablement pr sent et a bauch avec elles des pistes de travail e 3 f vrier 5 juin 25 septembre 2009 Foyer d Action Educative PJJ Beauvais l quipe et le directeur In situ e 17 mars 2009 ADARS de Beauvais l quipe du service socio ducatif de contr le judiciaire l assistante sociale du Fonds Solidarit Logement la r f rente sociale pour les gens du voyage le psychologue d un Centre d H bergement et de R insertio
369. s par un h bergement aux ATR alors que nous disposons d appartements individuels qui rendent plus s cures leurs admissions Cela tient au fait que nous nous situons toujours dans la moyenne de r partition nationale des usagers hommes et femmes environ 1 4 de femmes pour 3 4 d hommes b Tranches d ge d but toxicomanie Moins de 18 ans 18 24 ans 25 29 ans 30 34 ans 35 39 ans 40 44 ans 45 49 ans 50 ans et plus olsls s sis ki Nous constatons galement que les consommations des usagers de notre service consid r es par eux comme relevant de la toxicomanie ont commenc tr s jeunes de 18 ans pour 16 personnes c R partition des r sidants suivant les produits les plus dommageables 1 produit le plus 2 produit le plus 3 produit le plus dommageable dommageable dommageable Alcool 3 2 2 Tabac 0 0 0 Cannabis 1 2 0 Opiac s 14 2 2 Coca ne et crack 1 8 3 Amph tamines ecstasy 1 3 2 M dicaments psychotropes d tourn s 0 1 3 Traitement substitution d tourn 0 1 1 Autres Morphine opium 1 0 0 Pas de produits 0 0 0 Non renseign 0 1 5 Total 10 de la file active 20 19 15 233 Produits les plus dommageables produits consomm s dans les 30 derniers jours pr c dant l admission les plus dommageables pour le patient selon l opinion de l quipe de prise en charge Les r sidan
370. s se transplanter corps et me dans un espace et un temps nouveaux ne s effectue pas sans crainte au moment d entrer en postcure certains usagers ont d couvert qu ils n taient pas encore pr ts quitter leur environnement familial et amical m me nocif Certains usagers du CSST font acte de candidature spontan e aupr s de notre service d Appartements Th rapeutiques Relais La motivation principale de ces personnes est la recherche d un h bergement Nous avons organis deux r unions de conseil de vie sociale en 2009 Ces rencontres sont conviviales partage d un repas chaque r union un usager est d sign par ses pairs pour r diger un compte rendu qui est ensuite affich dans la salle d accueil L objectif de ces rencontres est multiple D battre de diff rents aspects techniques des prises en charge en g n ral le traitement et ses difficult s les activit s propos es l ensemble au CSST les probl mes rencontr s pour honorer les rendez vous les changes avec l quipe sur les recherches de logement et d emploi les d marches pour trouver une postcure l utilisation de la boite id es l aide la recherche de stage de formation les changes de seringues Permettre aux participants de mettre des mots sur les temps forts parfois douloureux qu ils ont v cus au CSST au cours des mois pr c dents lors d un bilan de la mise en place d un relais en pharmacie
371. s sociaux sans oublier nos coll gues du CAARUD qui au travers de leur travail de proximit en direct aupr s d usagers actifs offrent des outils pr cieux que nous serons les plus pertinents pour prendre en charge cette mission au sein du CSST Adeline LEGRAND Educatrice Sp cialis e X Activit s de groupe th rapeutiques Nombre de groupes 4 Nombre de r unions 2 Nombre de patients concern s 36 Les deux r unions que nous avons organis es ont t mise en place dans le cadre du projet de vie sociale Les groupes atelier d expression peinture ont t organis s par une ducatrice en formation 62 Y Activit s formation aupr s des partenaires Nous avons recu dans nos locaux un groupe de 18 stagiaires en formation DEAVS Dipl me d Etat d Auxiliaire de Vie Sociale dans le cadre d une intervention ayant pour th me sensibilisation aux addictions Nous avons aussi l occasion d accueillir des stagiaires de l institut de formation en soins infirmier pour des demandes de renseignements et ou de documentation des lyc ens en vue de la constitution de dossier sur les addictions des personnes en d couverte des m tiers qui r alisaient un questionnaire sur le travail social III TEXTES LES PERSONNES AGEES QUI CONSOMMENT DU CANNABIS Pascal HACHET Psychologue au CSST de Compi gne Une pid miologie et une repr sentation sociale congruentes Dans l espr
372. s trois derni res ann es indiquent une activit relativement stable Nous enregistrons un taux de croissance concernant la file active patients re us au centre de soins de 8 En revanche nous observons une baisse des personnes rencontr es en incarc ration de 15 Cette d perdition s explique partiellement par le fait que certains suivis ont n cessit un nombre d entretiens plus important que la moyenne 16 Le taux de renouvellement global de la file active est de 37 Dans le d tail Il est de 29 pour les patients accueillis au centre de soins soit 3 de moins que l ann e derni re Ilest de 64 pour les d tenus vus au centre p nitentiaire de Liancourt Hors file active du centre p nitentiaire 14 des usagers composant la file active du centre de soins n ont t vus qu une seule fois La file active entourage est en augmentation de 16 mais nous notons n anmoins un fl chissement des actes entretiens r alis s aupr s de celle ci de 35 Comparativement l ann e 2008 le total des actes est galement en quilibre N anmoins une lecture plus fine nous permet de remarquer d une part une progression des actes accueil de 17 et d autre part une baisse parfois relativement importante de tous les autres actes Ce constat n cessite une lecture d hypoth se En effet depuis ces trois derni res ann es la fr quentation du service semble se stabiliser parall lement le taux de renouvellement d
373. se au sujet de la file active des personnes re ues au centre de soins nous indique que 45 d entre elles r sident sur l agglom ration creilloise 18 Dans le d tail 2009 Creil 75 25 Montataire 26 9 Nogent sur Oise 24 8 Villers Saint Paul 10 3 E Statut matrimonial 2007 2008 2009 C libataire 159 165 242 Union libre 52 54 64 Mari 14 17 27 S par 22 24 36 Divorc 6 8 12 Veuf e 1 Non renseign 8 10 5 Hors file active p nitentiaire 63 des personnes suivies sont c libataires 24 vivent en couple dont 70 d entre eux en union libre 12 sont s par s ou divorc s F Nombre d enfants A charge Un 44 Deux 27 Trois 15 Quatre et plus 5 Non renseign 13 De nombreux toxicomanes suivis au centre de soins ont des responsabilit s parentales et des enfants dont ils ont la charge Certains d entre eux int gr s au programme m thadone viennent d ailleurs r guli rement en leur compagnie Notons au passage qu un lieu am nag pour les enfants avec des jeux des livres etc est install dans la salle d accueil Les patients pr sents sont en r gle g n rale extr mement pr venants attentifs et vigilants lorsque des enfants sont l Nous n avons ce jour jamais constat le moindre probl me bien au contraire la pr sence des enfants semble rassurer
374. se rapprochent du service leur initiative Pour la deuxi me ann e des parents que nous avons accompagn s ont fait dans leur cercle 133 relationnel publicit de nos prestations Par ce biais 3 couples parentaux ont sollicit s notre soutien Via les services judiciaires les parents accompagnent leurs enfants mineurs orient s pour un rappel la loi Ils sont re us aussi en entretien individuel pour recueillir leurs observations sur le comportement de leur adolescent Ces observations sont pr cieuses pour l intervenant Elles permettent d valuer avec plus de justesse dans quel degr de prise de risques se situe l adolescent Pendant cet entretien c est aussi le moment pour les parents de s informer sur les effets du cannabis et leurs cons quences La communaut ducative a orient l5 jeunes 10 ont suivis le conseil et ont honor s les rendez vous Par ce biais 2 parents ont accompagn s leurs adolescents et nous en avons nous m mes sollicit les deux autres B Nature de la demande 2007 2008 2009 Conseils 24 18 17 Informations 32 42 45 Soutien 49 34 13 Autres 10 10 3 Non renseign 2 3 1 Total 117 107 79 Comme nous le remarquons dans le tableau ci dessus l intention premi re des parents en prenant contact avec notre service est information Cette demande repr sente 57 des d marches En effet souvent leurs interrogations sont en lien avec les produits
375. ser les rythmes pour que l existence du r sidant ne soit pas uniquement ponctu e par de l v nementiel ou du vide Il s agit donc que cette temporalit prenne sens autour de choix v ritablement incarn s c est dire faisant corps avec les objectifs et les orientations qui s y rattachent voire les obligations qui en d coulent et que ce sens serve charpenter les actions dues ce devoir vivre que chacun a construire pour lui m me et si possible assumer pleinement Remplis par les usagers ces plannings sont galement la pour permettre l quipe avec les r sidants d avoir une meilleure lecture des engagements relatifs aux objectifs d clin s aux cours des bilans pr cit s et de la partager pour ainsi mieux ordonnancer les accompagnements qui en d coulent en fonction des n cessit s du service et soutenir avec plus d efficacit les objectifs qui ont t d gag s sur le projet de l usager au cours du bilan Cette lecture commune et le travail qui s en d gagent permet donc galement de mettre au travail de lever les r sistances pour s engager ou atteindre un certain degr de r alisation Force est de constater que l tablissement et la remise de ces plannings ne va pas de soi et que cette d marche du service doit tre beaucoup plus soutenue aupr s des r sidants qu elle ne l est effectivement Cet outil visibilise la difficult qu ont les professionnels et les usag
376. serait galement int ressant que Didier fasse une demande de prise en charge curatelle pour qu on l aide g rer ses d penses et ses dettes En effet Didier a cumul depuis quelques ann es des contentieux civils qu il tarde r gler et quand il retrouve une stabilit financi re gr ce un travail par exemple il d pense largent qu il gagne dans des futilit s La mise sous tutelle des revenus de Didier est pour le moment une tape infranchissable pour lui car c est une personne qui ressent le besoin de tout ma triser Ces projets restent n anmoins difficilement r alisables au jour d aujourd hui ne pouvant se faire que sur du long terme et Didier n tant pas actuellement disponible et ouvert ce type de r solutions Conclusion Le cas de Didier a t tr s int ressant pour moi car 1l correspond parfaitement l id e qu on se fait d une personne toxicomane d pendante et aux comportements que l on peut retrouver chez eux Bien que Didier soit une personne que l on peut facilement approcher sa prise en charge reste compliqu e et de l ordre de l utopie parfois quand on y pense car la quasi totalit des d marches que l on fait aujourd hui avec lui chouent ce qui peut tre frustrant lorsque l on sait que l quipe le suit d j depuis plus de dix ans 266 267 ADRESSES DES STRUCTURES DU SATO PICARDIE http www sato asso fr CSST Beauvais 18 rue du Dr Lamotte 60000 Beauvais t l 03 44 4
377. service 241 jeunes re us en entretien individuel 114 jeunes convoqu s par les services de la justice dans le cadre des stages de sensibilisation aux dangers de l usage de stup fiants 8 jeunes rencontr s au quartier mineurs du centre p nitentiaire de Liancourt Dans le d tail la file active parents est compos e de 12 parents qui sont pass s au service 96 parents recus en entretien individuel B Les actes honor s Comparatif 2007 2008 2009 2007 2008 2009 Nombre actes jeunes 751 641 671 dont actes jeunes vus en entretiens individuels 508 Nombre actes parents 245 218 172 dont actes sans le jeune 46 dont actes en famille 114 Total actes 996 859 843 dont nombre actes socio ducatifs 443 dont nombre actes psychologiques 225 2007 2008 2009 Nombre moyen d entretien jeune 3 32 2 72 2 10 Nombre moyen d entretien parent 2 02 2 1 66 98 C Commentaires Les donn es chiffr es de ces trois derni res ann es relatives au nombre de personnes accueillies au service sont relativement stables En effet depuis 2007 nous enregistrons des files actives de plus de 500 personnes Pour cette ann e nous observons n anmoins une l g re diminution due essentiellement au fait que nous avons recu moins de parents 11 pr cis ment En revanche en ce qui concerne la venue des jeunes nous notons un ta
378. sion correspond environ 6 ateliers d criture 8 ont particip une session 9 ont particip entre 2 et 5 sessions Certains font des pauses entre les sessions pour revenir plus tard Lors d un atelier partir de l acrostiche ECRIRE les crivants participent au bilan Envie Coup de c ur R agir Id al R ver criture J ai connu l criture il y a trois ans l poque c est un endroit o j ai eu le coup de c ur pour le lieu et les personnes qui l anime Je me suis d couvert travers les jeux d criture et cela m a fait r agir dans mon soin Je me rappelle aussi de cette f te des savoirs o l on m a fait confiance et donner quelques responsabilit s Le r ve quoi A l poque je n allais pas forc ment bien et c est l une des premi res fois o je me sentais utile et investi dans ce que je faisais L criture m a fait d couvrir des capacit que j avais mais que je n exploitais pas C tait l endroit id al pour poser des mots sur mes maux Cela m a redonn envie de vivre et de me battre pour mes convictions S affirmer changer avec les autres participants couter les textes rapport s par chacun Voil un lieu qui vit et qui ne juge pas comme trop souvent on m a r p t l cole Ici je me sens bien et je ne raterais ce moment pour rien au monde Une grosse bise Jo lle et Dominique qui sont grav es dans mon c ur et merci de faire vivre un tel endroit o tol rance partage change
379. sont organis s en milieux hospitaliers dont 43 pour la m thadone 29 pour l alcool 29 galement pour l h ro ne 23 N Traitements de substitution 2007 2008 2009 Nombre de patients sous traitement dans la file active globale 204 286 dont patients sous Bupr norphine Haut Dosage 111 dont patients sous m thadone 175 Nombre de patients sous traitement suivis par le centre 176 195 214 dont patients sous Bupr norphine Haut Dosage 57 69 72 dont patients sous m thadone 119 126 142 Nombre patients sous autres traitement vis e substitutive 0 0 0 74 de la file active globale est sous prescription d un traitement a vis e substitutive dont 61 sous protocole m thadone 39 sous Bupr norphine Haut Dosage Concernant les patients suivis au centre de soin 75 on observe que 72 d entre eux sont sous traitement de substitution dont 66 sous substitution a la m thadone 34 sous Subutex O Concernant la file active de patients suivis au centre hors file active p nitentiaire a M thadone 2007 2008 2009 Nombre de femmes 19 21 27 Nombre d hommes 100 105 115 Nouveaux patients 28 30 26 Nombre d initialisation r alis e par le service 23 Nombre de relais 19 Nombre de patients d livr s en pharmacie de ville 16 36 40 Nombre de patients suivis en m dec
380. ssage le 23 mai et nous avons encore t surpris du nombre de personnes diff rentes pr sentes pour cet v nement B L exposition CALLIGRAPHIES Les artistes Christiane HOURQUEBIE et Aline SALOMON ont cr leur propre association et exposent parfois en leur nom propre Elles pratiquent lart de la calligraphie depuis quelques ann es alliant po sie et composition color e Elles insistent l une comme l autre sur l importance des outils dont le calame roseau taill en pointe et sur la lenteur du geste pour tracer le trait ou la forme recherch e 35 Elles nous ont laiss leurs uvres de ao t novembre avec pour lecture des po mes de Ren CHAR Charles BAUDELAIRE ou m me des r f rences comme des v nements majeurs de notre histoire Nous avons altern nos ateliers avec chacune d entre elles et cette approche technique par la lenteur a parfois engendr des situations surprenantes et coquasses certaines personnes ayant d j r alis leurs esquisses le temps de l explication et de l utilisation des outils Beaucoup ont calligraphi le pr nom de leurs enfants esquiss de diff rentes facons leur propre pr nom certains ayant l habitude du graph de rue ex cutaient leurs uvres avec la rapidit n cessaire pour ne pas tre rep r alors que la proposition se situait dans un tout autre contexte d autres enfin sont partis de traits ex cut s afin de former des formes abstraites Le c
381. ssent l inverse une ivresse caract ris e mais dont l vocation ult rieure en famille d clenche une hilarit sans failles Tu avais lair total destroy Maman C tait trop cool On aurait d te filmer pour Vid ogag au d triment de tout d bat sur les risques du cannabis pour la sant et de tout rappel de son aspect illicite Certains adultes confirm s qui consomment du cannabis au long cours non seulement reconnaissent devant leurs adolescents qu ils fument des joints mais les y incitent Slinee raconte Le premier p tard que j ai fum je devais avoir 15 ans et c est ma m re qui me l a pass au cours d une f te sans vraiment faire attention ibid L absence de crainte pourtant au premier plan chez la majorit des quadras et plus usagers de cannabis de contaminer leur prog niture en d veloppant leur app tence pour ce produit n est gu re explicit e par les int ress s Je pense qu elle traduit parfois l id e plus ou moins consciente et tay e que des enfants g s de 15 25 ans ont forc ment exp riment le cannabis voire en fument avec r gularit et qu ils connaissent les risques sanitaires et autres de cette consommation Cette repr sentation au demeurant d culpabiliserait compl tement ces parents dans la mesure ou leurs adolescents ne les auraient pas attendus pour faire une place variable mais r elle aux joints dans leur
382. stice dont 4 sous obligation de soins et 4 sous Injonction Th rapeutique 13 d entre eux sont adress s par les structures sanitaires dont 8 environ par les m decins g n ralistes 9 sont adress s par les instituions et services sociaux 4 sont indiqu s par des structures sp cialis es en addictologie alcoologie et ou toxicomanie 21 K Couverture sociale 2007 2008 2009 R gime g n ral et compl mentaire 102 R gime g n ral sans compl mentaire 176 CMU avec compl mentaire 61 CMU sans compl mentaire 0 Sans couverture sociale 10 Autres AEM la charge d un tiers 100 14 Non renseign 4 94 des patients re us au service b n ficient d une couverture sociale dont 23 de la Couverture Maladie Universelle avec compl mentaire 3 sont sans aucune couverture sociale L Etat de sant des patients 2007 2008 2009 Taux de renseignement HIV 56 82 87 Tests effectues 193 192 294 S ropositifs 3 3 2 Nombre de patients sous traitement 1 Taux de renseignement VHC 88 84 89 Tests effectu s 203 203 308 S ropositifs 70 74 89 Nombre de patients sous traitement nr nr nr Nombre d h patite C gu rie nr nr nr Taux de renseignement VHB 82 80 80 Tests effectu s 165 167 184 Nombre de vaccinations r alis e
383. stribu sur l ann e 2009 un total de 5662 Kits pour 73 personnes e CREIL 2244 Kits File active RDR 35 personnes e COMPIEGNE 2340 Kits File active RDR 19 personnes e BEAUVAIS 1078 Kits File active RDR 19 personnes 259 Ils constituent ainsi un compl ment indispensable aux accueils fixes et mobiles du CAARUD en particulier sur Beauvais et Compi gne qui ne sont pour le moment disponibles qu une fois par semaine Ce dispositif permet galement de favoriser les synergies entre les quipes et de faciliter l acc s aux soins des usagers de la RdR en la familiarisant avec les lieux et les quipes de nos centres de soins ambulatoires VII PARTENARIAT AVEC LES CENTRES D ACCUEIL DES DEMANDEURS D ASILE CADA Depuis plusieurs ann es le CAARUD travaille en partenariat avec le CADA de Nogent sur Oise Les objectifs de cette collaboration sont l information la promotion de la r duction des risques notamment concernant le VIH et les H patites ainsi que l acc s aux soins En 2009 nous avons t contact s par le CADA de Senlis afin d initier une mise disposition gratuite de pr servatifs et de plaquettes d informations sur le VIH et les h patites Lors de nos rencontres nous proposons aussi des journ es d information en direction du public accueilli Ces modalit s de coop ration sont une opportunit pour le cas ch ant faciliter les liens avec le centre de soins Durant ces ann es nous avons mis dis
384. sur Creil sur le th me Ordinateur et adolescence Cette rencontre a r uni fin novembre plus d une centaine de participants La pratique de l quipe du Tamarin s accompagne de nombreux partenariats En effet le rapprochement des structures ayant des exp riences et des savoirs diff rents favorise la diversification des r ponses th rapeutiques Le travail partenarial et sa mise en r seau sont essentiels La mutualisation des comp tences de chacun dans une perspective de concertation de coh rence et d approche globale ne peut que favoriser les strat gies de pr vention ou de soins d velopper en direction des jeunes et de leurs parents Ces r seaux qui trouvent leur origine dans la longue histoire du Tamarin sont une r alit actuelle qu il convient de pr server et de d velopper Ils sont la pierre angulaire partir de laquelle on peut penser et construire une approche sp cifique de la pr vention des comportements addictifs et ou de l usage et de l abus de psychotropes La cr ation et la mise en uvre des Centres de Soins d Accompagnement et de Pr vention en Addictologie les CSAPA inaugure une strat gie globale de la prise en charge des addictions Elle inclut explicitement la dimension de la pr vention Cette nouveaut est pour le Tamarin la fois source d espoirs mais aussi d inqui tudes En effet la pr vention est bien int gr e dans le cahier des charges des CSAPA mais il est indiqu par ailleurs q
385. susage 0 175 Bupr norphine file active des r sidants sous traitement 2009 Nombre de femmes 3 Nombre d hommes 15 Total 18 Nombre de r sidants sortis du programme au cours du s jour devenus abstinents 1 dont autres prescriptions de substitution 0 dont l initiative de l quipe pour m susage 0 Notons la lecture de ces deux tableaux qu ils refl tent la grande disparit hommes femmes et que la d marche d abstinence est quitablement partag e entre les deux modes de substitution En revanche l accueil de personnes pr sentant des troubles de comorbidit psychiatrique est refl t par les donn es ci dessous c Traitements m dicamenteux type BZD ou autres 2009 Nombre de femmes 8 Nombre d hommes 32 Total 40 Devenus sans prescription au cours du s jour amp Le m decin g n raliste le Docteur Nathalie HEYMES effectue entre autres le suivi de soins h patiques conjointement avec les praticiens hospitaliers de Beauvais Au sein de la CT ces traitements h patiques font l objet d une contractualisation particuli re associant le patient le m decin et la direction de la communaut aux fins de responsabiliser ce patient sur son tat et sur la difficult qui va r sulter des modifications selon les cas de ses humeurs Celles ci doivent tre prises en compte par la personne son entour
386. sycho actifs et que l exp rimentation et ou l usage ne concerne nt pas exclusivement le cannabis 107 Le tabac est tr s peu cit comme si son usage se diff renciait des autres consommations ou n tait pas consid r comme probl matique Dans la case autres produits le caf le speed la taurine la salvia et la k ta ont t cit s Speed Le speed est une amph tamine la plupart du temps compos e des d chets de fabrication de la coca ne Taurine La taurine est ajout e dans certaines boissons nergisantes par exemple le Red Bull et avait t interdite cet usage en France la suite des conclusions rendues par l AFSSA en 2003 qui en ont soulign les effets neuro comportementaux ind sirables 7 En France la taurine contenue dans le Red Bull tait remplac e par l arginine et est en vente depuis le 2 avril 2008 La vente de Red Bull avec de la Taurine est de nouveau autoris e dans l hexagone depuis le 15 juillet 2008 Salvia est connue pour tre une plante de vision ou un hallucinog ne K ta le chlorhydrate de k tamine est une mol cule utilis e comme anesth sique g n ral en m decine humaine et en m decine v t rinaire Elle est aussi utilis e de mani re d tourn e pour ses propri t s stup fiantes Selon les r ponses renseign es 19 des personnes d clarent avoir d but leur consommation l ge de Yans 2 l ge de 10 ans 3 l ge
387. t s habillait bien mais il est tr s vite devenu d pendant l h ro ne 263 Didier fait partie du peu de patient qui ont obtenu un traitement de substitution au sk nan morphine seulement il tait incapable de respecter la posologie Didier tait l poque suivi par un m decin de l h pital qui lui renouvelait son ordonnance toutes les deux semaines Cependant il a d tre substitu par un autre m decin qui n tait pas partisan du traitement au sk nan et l a fait pass la m thadone Didier n a pas tenu le programme faute de pouvoir injecter la m thadone ne pouvant pas tre utilis e par voie intraveineuse Didier retrouve alors un m decin sur Paris qui veut bien lui prescrire de nouveau du sk nan Il le g re alors tout seul mais rencontre des difficult s Il ne respecte pas la posologie indiqu e il prend plus que le dosage pr vu De ce fait un second m decin devait donc lui faire une double prescription la bupr norphine afin qu il puisse tenir le temps restant jusqu la fin de son ordonnance sans se retrouver en tat de manque la double prescription d un traitement de substitution est interdite Didier retente cette poque un nouveau passage la m thadone qui choue de nouveau Lors de mon d but de stage Didier jonglait entre les prescriptions de sk nan et de bupr norphine Il consomme actuellement de l h ro ne ainsi que du sk nan des benzodiaz pines et de la b
388. tabilis es dans litem stable famille Nous avons pris ce parti consid rant que le lieu d habitation n tait pas le reflet de la configuration familiale Le parent qui n a pas la r sidence permanente de son enfant n est pas forcement absent de sa vie et de son ducation F Situation professionnelle 2007 2008 2009 El ves Etudiants 80 49 Oy Apprentissage 32 17 14 Activit r mun r e 52 43 35 Inactifs Sans emploi 30 19 39 Autres 0 12 0 Non renseign 12 10 23 Total 206 150 168 Nous observons une nette augmentation 105 de personnes en recherche d emploi Bon nombre de jeunes majeurs que nous recevons travaillent en int rim dans des postes qui ne demandent pas de qualification La fermeture d entreprises et le licenciement des int rimaires dans d autres apporte un clairage cette r alit qui malheureusement des effets d vastateurs sur des personnalit s fragiles G Origine de la demande 2007 2008 2009 Venus d eux m mes 12 14 13 Famille ami 15 17 19 Services justice 116 79 97 Education Nationale 36 17 15 Services sanitaires 5 6 5 dont m decin g n raliste 5 6 5 dont services hospitaliers 0 0 0 Services sociaux 16 Il 14 Associations 0 0 0 Services t l phoniques 1 0 0 Autres 5 3 4 Non renseign 0 3 1 Total 206 150 168 Comme les ann es pr c dentes plu
389. tant pour tous Les personnes id alisent la communaut de Flambermont du fond de leur cellule et doivent se faire la r alit d une institution la porte toujours ouverte qu il faut ne pas franchir et donc apprendre g rer la frustration qui s en d gage Mais galement ces personnes doivent s adapter la r alit remplie d exigences fortes sollicit es par lappel une responsabilisation qui engage Les r sidants sont attendus pour une implication active tangible dans des activit s qui viennent percuter l habitude subie ou prise d tre compl tement pris en charge au sein de la prison certes avec ses codes et la violence de ses enjeux mais aussi habitude qui tranche d avec ce qu ils d couvrent en arrivant sur la CT situation que n avaient pas toujours imagin e voire bien mesur e les usagers en milieu carc ral 35 p A 7 f A Fil rouge Proc dure encadr e et contenante d accueil d un r sidant par ses pairs 182 a Mesures judiciaires 2008 2009 Nombre r sidants suivis sous main de justice 29 34 dont obligation de soin 9 9 dont contr le judiciaire 6 3 dont injonction th rapeutique 2 3 dont bracelet lectronique 0 0 dont en placement ext rieur 2 7 dont autres 10 8 dont non renseign 0 2 Sans objet 39 23 En dehors des placements ext rieurs nombre de r sidants ont eu faire
390. tation du nombre de femmes plus que doubl e s explique par la mont e en charge du travail de rue o nous rencontrons plus de femmes que dans les lieux fixes 2 Tranches d ge 2008 2009 Pourcentage des 20 ans 4 5 Pourcentage des 20 24 ans 17 9 Pourcentage des 25 34 ans 32 30 Pourcentage des 35 45 ans 34 38 Pourcentage des 45 ans 13 18 3 Modalit s de consommation 2008 2009 Pourcentage d injecteurs 40 49 Pourcentage d inhaleurs fumeurs 39 95 Pourcentage de sniffeurs 39 44 Pourcentage de gobeurs 15 44 Sont incus les fumeurs de tabac Augmentation du nombre de gobeurs par rapport au nouveau profil rencontr s en rue 4 Les produits consomm s 250 2008 2009 H ro ne 55 62 Coca ne 39 39 Free base Crack 18 19 Bupr norphine m susage 38 68 Benzodiaz pines 25 62 Ecstasy 16 20 LSD 15 13 Amph tamine 16 21 Cannabis 79 97 Sulfate de morphine 3 4 Alcool 78 81 5 Mise disposition de mat riel st rile 2008 2009 Nombre total kits coul s par automates 5642 2592 Nombre total kits distribu s remis par les quipes 7391 12092 Total lieux fixes 2258 1386 dont Boutique Montataire 2258 1248 dont local
391. te selon le cas de figure sur ce que risque judiciairement la personne concern e Pour 2010 l quipe du Fusain Ail et les animateurs de la PJJ int grerons des questions concernant l alcool 4 Module M dical Ce dernier est anim soit par un m decin de l quipe de liaisons et de soins en addictologie de l h pital de Beauvais majeurs et pour les mineurs par un m decin p dopsychiatre du CHI Cette intervention est centr e sur les effets dommageables du cannabis et de l alcool ainsi que sur le fonctionnement de la d pendance 5 Module Soci tal Ce temps est anim par l quipe du Fusain Ail Concernant les stagiaires majeurs nous questionnons la place du cannabis dans la vie de chacun les raisons pour 137 lesquelles une personne peut tre amen e a consommer ou au contraire a arr ter et vers qui l on peut se tourner lorsque s arr ter seul est trop compliqu Concernant les stagiaires mineurs les animateurs utilisent comme outil p dagogique le jeu Tadikwa qui porte sur les comportements a risques chez les jeunes Il permet de susciter des changes autour des th mes tels que l alcool le cannabis la sexualit A l issue des stages un tour de table est effectu afin que chaque participant puisse s exprimer librement sur son ressenti et sur le stage L quipe du observe souvent une volution de la r flexion des participants sur leur rapport avec le produit Pour les stages s adressant
392. tement Alcoologie et addictologie 26 4 323 326 Costes J M Legleye S Cadet Tairou A 2007 Les usagers r guliers de cannabis leurs contextes et leurs modalit s de leurs usages In Costes J M et al Cannabis donn es essentielles Saint Denis OFDT 42 51 Ehrenberg A 1998 La fatigue d tre soi D pression et soci t Paris Odile Jacob Grimbert P 1999 Pas de fum e sans Freud Psychanalyse du fumeur Paris Armand Colin Hachet P 1996 Les toxicomanes et leurs secrets Paris L Harmattan 2007 Hachet P 2000 Ces ados qui fument des joints Paris Fleurus Hachet P 2005 Histoires de fumeurs de joints Paris In Press Hachet P 2009 Qui sont les vieux qui fument des joints In Fernandez L et al Les addictions du sujet g Paris In Press 93 101 Houellebecq M 2005 La possibilit d une le Paris Fayard Jaques E 1963 Mort et crise du milieu de la vie In Anzieu D et al Crise rupture et d passement Paris Dunod 1979 277 305 Kunz F 2006 Cannabis les vieux fumeurs arrivent en consultation L Union 5 mars Le cannabis et moi De 15 65 ans 200 fumeurs racontent 2007 Pr face de Bizot J F Annexes de Lentin J P Paris Actuel Editions du Panama Lautr amont 1869 Les chants de Maldoror et autres textes Paris Le Livre de poche 1992 Lessing G E 1780 L ducation du genre humain Paris Findakly 1999 Marcelli D Baudry C 2006 Q
393. temps de la part des cadres de l institution De plus notre institution ayant d cid de r pondre positivement aux demandes des lieux de formation en travail social sur la question de la formation initiale des ducateurs a accept de prendre en charge des stagiaires Nous notons que les r f rentiels de la formation initiale aux m tiers ducatifs abordent peu ces aspects mettant les stagiaires en situation par le biais des stages Ces transmissions de savoir sur un versant de prise en charge communautaire font appel l investissement professionnel des acteurs de l institution Ce afin que cette dimension soit clair e utilement alors que ces acteurs eux m mes n ont pas toujours t form s ce type d accompagnement et qu ils en tissent les axes au quotidien tant confront s ses implications dont la dimension est essentiellement groupale Pa 28 7 6 C est donc le terrain de stage institution choisie sur lequel repose cette transmission particuli rement complexe sans pour autant garantir que celui ci soit toujours en mesure de 8 Et l on sait qu actuellement compte tenu des avanc es pr conis es par les pouvoir publics sur la question de la r mun ration du temps de stages des stagiaires r mun ration possible d s 2 mois de stage nombre de directeurs d associations et de directeurs d institutions ce qui n est pas le cas au SATO Picardie sont plus que r serv s sur
394. ter socialement Ils peuvent ainsi sortir de l engrenage de leurs conduites d checs habituelles par la valorisation des r ussites obtenues la modification du regard de l environnement sur eux L atelier esth tique a d but le ler d cembre 2009 et se terminera le 29 janvier 2010 Il a eu lieu trois mardis durant le mois de d cembre et les vendredis au mois de janvier Je propose dans cet atelier des soins du visages gommage soin hydratant etc et mets galement en pratique des massages au niveau des zones h t rog nes du visage que j ai d couvertes au cours de techniques ducatives lors de ma premi re ann e de formation puis je distribue la fin de la s ance des chantillons de produits que j e suis all e d marcher dans les parfumeries et enseignes esth tiques afin que les usagers reproduisent ces soins leur domicile Au mois de d cembre huit personnes ont particip l atelier une ou plusieurs fois d autres ont pris des chantillons ou demand des conseils et certains ont seulement discut propos de l estime de soi Certaines personnes taient galement int ress es par l atelier mais leur demande tardive c est dire avant la fermeture du midi ou du soir ne m ont pas permis d avoir suffisamment de temps pour leur faire les soins ces derniers demandant environ 30 minutes Cet atelier a pour but premier d apporter du plaisir et du bien tre l usager en lui procurant des soins et ou des massages
395. tes lointaine encore de la mort ii Cette r alit thymique une d prime mod r e sans effondrement conditionne le regard en demi teinte que certains fumeurs r guliers jettent sur les effets ind sirables du cannabis pour eux m mes puisque l on observe Un r alisme aigre doux par rapport aux risques professionnels surtout si le sujet occupe un poste responsabilit Sylvain 48 ans cadre bancaire et fumeur tr s r gulier de cannabis confie sans d tours Le p tard au travail jamais A mon ge on se sent oblig de mettre les bouch es doubles ou d emporter du taf la maison pour rester dans la course Je n ai pas envie de perdre ma place sous pr texte que je serais obsol te d pass et que je co te de plus en plus cher mon patron J ai besoin de garder la t te froide pour tenir en respect les jeunes loups aux dents longues qui r vent de pousser les anciens salari s vers la sortie et leur faire comprendre la cur e anti vieux n est pas encore l ordre du jour Boulot b do dodo Un fatalisme non combatif face au risque de cancer des voies respiratoires Je fume du tabac et du cannabis depuis si longtemps Cette attitude est parfois renforc e par une dilution de la question dans une comparaison avec les d g ts somatiques qu engendre souvent lalcoolisme en particulier les atteintes h patiques qui sabrent de fa on abrupte l esp
396. tient pas soit parce qu il trouve que ce qu on lui propose n est pas suffisamment bien pay Il a fait ensuite une formation a Lyon dans le transport de produits toxiques et trouve un CDI mais malgr une bonne r mun ration le met en p ril n arrivant pas lier son travail sa d pendance Depuis plus d un an Didier n a plus travaill et malgr les d marches qu on a pu faire avec lui durant mon stage envoi de CV entretiens d embauche etc cela a toujours abouti par des checs du fait que Didier ne se rendait pas au rendez vous ou interrompait les p riodes d essai ou postes qu on lui proposait Son parcours toxicomaniaque Contrairement la majorit des toxicomanes qui commencent consommer pendant leur adolescence Didier a d but ses consommations tardivement 28 ans Didier aurait commenc consommer car il ressentait de l ennui dans sa vie cette poque et se fascinait pour la marginalit l ill galit De plus Didier gravitait d j cette poque dans ce milieu car aimant vivre au dessus de ses moyens il faisait du trafic De ce fait comme de nombreux toxicomanes son addiction l a conduit certains actes de d linquance qui l ont men trois fois en d tention deux fois incarc r pour de courtes peines et la derni re pour quatre ans Didier est venu au CAARUD d s ses d buts de consommateur pour se procurer du mat riel st rile A cette poque Didier pr sentait e
397. tions ducatives concr tes mise en uvre par les professionnels et les usagers au cours de cette ann e I R flexions g n rales sur le fonctionnement courant de l institution En 2009 outre la prise en compte de l ensemble des demandes d admission qui mobilise grandement le temps de Mme CROSNIER chef de service qui cette t che est d volue par d l gation l quipe m dico sociale de la CT a d faire face la fois la gestion d activit s diverses relevant de l extension des locaux et la mise en coh rence du projet communautaire ainsi qu au degr d laboration collective qui en r sulte avec l appropriation diversifi e qu en a chacun des acteurs Par ailleurs l quipe m dico sociale de la communaut th rapeutique a galement tenu l ensemble du fonctionnement de l institution en mettant en uvre un accompagnement r alis de fa on soutenue dans un esprit communautaire vis e soignante Ainsi l exercice 2009 fut le th tre d actions multiples en plus de la gestion du fonctionnement courant de l institution Inscrite dans le projet de la communaut th rapeutique de Flambermont cette gestion par l quipe ducative de ce qui est d nomm ici fonctionnement courant qui s apparente 20 Au sens de celle qu institue Monsieur Armaya SEN dans son ouvrage L id e de justice 164 tout ce que le quotidien g n re comme obligations pour la bonne marche de l instituti
398. tition des r sidants suivant les produits les plus dommageables Voie intraveineuse Autres modalit s de consommation Tranches d ge d but toxicomanie Les sevrages avant h bergement Fen tres ouvertes sur la clinique Mlle Barbara LOYER Psychologue 220 volts de vie sans produits Du 12 au 14 juin 2009 Slovaquie Xavier Camille Christophe Mathieu Hamid Mikael Epop e fantastique de 8 chapp es de Flambermont vers Odense au Danemark pour les Olympiades des exclus Pascale Xavier Eliane Camille Hamid Madani St fane Mathieu L atelier cr ation L atelier d criture 161 Membres de l quipe Mr Jacques FORZY Directeur des structures r sidentielles 1ETP Mlle Pascale CROSNIER Chef de service 1ETP Me Nathalie HEYMES M decin g n raliste 0 2 ETP Mlle Virginie BAILLE Psychologue 0 2 ETP Mlle Barbara LOYER Psychologue 0 5 ETP Me Catherine PAILLARD Infirmi re 0 1 ETP Me Elise BOURSIER Infirmi re 0 25 ETP Me Mich le BASTARD Educatrice sp cialis e 1 ETP Me Guylaine COULOMBE Educatrice sp cialis e 1 ETP Me Val rie FRANCOIS Aide M dico Psychologique 1 ETP Mr Xavier FOURNIVAL Educateur sp calis 1 ETP Mr Ludovic FAEDY Moniteur ducateur 1 ETP Me Christiane MOUEDEB Animatrice 1 ETP Mr Sylvain LECLERCQ Educateur technique 1 ETP Mr Serge ODOKNE Educateur technique 1 ETP Me St phanie VERRY Monitrice ducatrice Mr
399. tre ici qu un travail ducatif doit commencer dans la remise en confiance de l usager dans la r v lation de soi Les usagers que l on rencontre ont souvent une faible estime d eux m mes qui est due entre autre une d gradation physique du fait de leur consommation la perte de leur emploi et ou une rupture familiale et plus largement sociale Ces personnes renoncent alors repousser les limites entreprendre des projets de peur de ne pas en tre capables ou encore parce qu ils pensent qu ils ne le m ritent pas Il est alors important de leur redonner confiance en eux et leur prouver que ce ne sont pas des incapables Ce travail sur l estime de soi de la personne lui redonner confiance en elle en passant par le soin de soi peut lui donner envie plus largement d entreprendre de nouvelles d marches de soin et ou administratives Le d sir de r insertion des personnes toxicomanes est souvent difficile acqu rir et quand celui ci semble l tre il reste encore un long travail au niveau personnel En effet la r insertion passe avant tout par une reconqu te de l estime de soi par une mise en confiance et une r habilitation du corps car sans cela les d marches ou l acquisition de nouvelles comp tences sont vaines et l usager risque un nouvel chec la confiance que l on a en nous jouant fortement sur notre r ussite Ainsi on peut dire que la restauration d une image de soi positive aide les usagers se r adap
400. tructures d h bergement d une direction commune confi e en 2009 Monsieur Jacques FORZY qui a t recrut comme directeur des structures d h bergement de l association Par cette d marche et tout en conservant la sp cificit de chacun des projets de ces diff rents services le SATO Picardie entreprend donc une mise en coh rence de l ensemble de son dispositif d partemental d h bergement afin de r pondre avec plus d efficacit l acc s au soin des personnes pr caris es par leurs addictions tout en largissant et en diversifiant sa r ponse vers les personnes en errance Pour concr tiser cette volont outre le chantier des LHSS qui doit voir le jour prochainement le projet architectural d extension de la Communaut Th rapeutique de Flambermont s est quasiment concr tis en 2009 les nouveaux b timents se dressent dor navant proximit des b timents existants 4 Ainsi cette direction commune recouvre la responsabilit conjointe de la CT de Flambermont St Martin le Neud et des Appartements Th rapeutiques Relais sur Compi gne ainsi que celle bient t effective des Lits Halte Soin Sant LHSS qui vont tre implant s sur Compi gne courant 2010 159 LA COMMUNAUTE THERAPEUTIQUE DE FLAMBERMONT I REFLEXIONS GENERALES SUR LE FONCTIONNEMENT COURANT DE L INSTITUTION A Une implication rigoureuse des professionnels B Kal idoscope des aspects de laccompagnement
401. ts au sein de notre quipe Comment assumer cette mission essentielle et cependant si complexe Comment g rer les demandes de kits pour les gens en soins et ou sous traitement de substitution Il va sans dire que nous n apporterons pas ici de solutions toutes pr tes ni de mode d emploi Chacun d entre nous a conscience de la n cessit de s interroger au cas par cas face ce type de demande Cependant puisque cette mission soul ve de nombreuses interrogations il semble n cessaire d y r fl chir davantage La r duction des risques fait partie int grante de notre travail Concr tement en salle d accueil des kits st riles sont la disposition des usagers N anmoins nous conservons dans le bureau des ducateurs un carton de kits les boites r cup ratrices de seringues usag es ainsi que les st rifilts Par le biais d une demande nous essayons non pas d amener les personnes rendre des comptes mais cr er du lien avec les usagers qui fr quentent uniquement le service pour chercher et ou d poser du mat riel En effet bon nombre de personnes aujourd hui int gr es au centre ont acc d aux soins par cette porte et cette premi re prise de contact Certaines situations m riteraient d ailleurs de faire l objet d une observation clinique Cette fa on de proc der permet galement d changer avec les usagers inscrits dans le soin au sein du
402. ts qui n ont pas consomm de produits au cours des 30 derniers jours doivent tre pris en compte pour le s produit s avec le s quel s ils ont t le plus en difficult auparavant Ces consommations t moignent d une app tence pour la cocaine les opiac es ainsi que l alcool d Tranches d ge 2007 2008 2009 Moins de 20 ans 0 0 0 20 24 ans 1 4 2 25 29 ans 2 3 4 30 39 ans 5 9 8 40 49 ans 5 5 5 50 59 ans 0 1 1 60 et plus 0 0 jO La tranche d ge la plus repr sentative des r sidants se situe dans la fourchette 25 40 ans e Moyenne d ge 2007 2008 2009 Femmes 32 33 66 38 25 Hommes 33 9 32 57 34 18 G n rale 32 95 33 11 36 21 La moyenne d ge g n rale est de 36 ans ce qui illustre la difficult des personnes en proie une addiction s ins rer Les femmes sont plus g es que les hommes 38 ans contre 34 f Statut matrimonial 2007 2008 2009 C libataire 12 23 18 Union libre 0 0 0 Mari 0 1 0 S par 1 0 1 Divorc 0 0 1 Veuf e 0 0 0 La plupart des r sidants sont c libataires I est s par 1 est divorc 234 g Nombre d enfants A charge Non charge Un 0 4 Deux 2 2 Trois 0 3 Quatre et plus 0 0 Non renseign 0 0 Cependant notons que sur 11 personnes admises en 2009 ayant des enfants 1 personne d
403. ture de ce tableau nous indique que tr s peu de personnes deviennent d pendantes apr s 30 ans En revanche les mineurs d clarent avoir d j consomm un stup fiant Le cannabis est le premier produit le plus souvent cit 85 Q R partition des patients suivant les produits les plus dommageables 1 produit le Di me produit le GAME produit le plus plus dommageable plus dommageable dommageable Alcool 9 15 6 Tabac 0 0 0 Cannabis 75 47 14 Opiac s 98 18 5 Coca ne et crack 12 17 5 Amph tamines ecstasy 2 7 9 M dicaments psychotropes d tourn s 1 3 0 Traitement substitution d tourn 5 0 1 Autres 3 2 0 Pas de produits 90 33 20 Non renseign 31 185 267 Total 100 de la file active 323 323 323 Pour les patients vus pour la premi re fois ou revus apr s interruption il faut consid rer les produits consomm s les plus dommageables pour lui dans les 30 derniers jours pr c dant le contact Pour les patients d j suivis il faut consid rer les derniers produits les plus dommageables consomm s connus En l absence de consommation dans les 30 derniers jours il faut alors se r f rer au dernier produit le plus dommageable consomm R Evaluation du risque d usage par rapport au produit N 1 hors tabac Nombre de patients En usage risque 36 En usage nocif 35 En d pendance 145 Non renseign 107 S
404. u centre 89 11 33 dont accompagnements des r sidants pour d marches ext rieures 105 166 191 En effet les actes d accompagnement s ils paraissent nombreux 948 et en augmentation importante par rapport 2008 soit 176 actes doivent n cessairement tre crois s avec le nombre des r sidants h berg s 20 en 2009 G Les activit s de groupe th rapeutiques Nombre an Nombre de r sidants concern s R union chantiers 85 20 Atelier du jeudi 33 20 Atelier yoga 18 20 sont consid r es comme activit s de groupe th rapeutique les activit s th rapeutiques associant plusieurs r sidants avec au minimum un soignant Ainsi en compl ment des indicateurs d accompagnement les activit s th rapeutiques doivent r unir les 20 usagers lors de groupes de paroles 85 sur l ann e et mobilise donc deux membres de l quipe ducative en sus des actes pr cit s 232 Des partenaires ext rieurs animent en compl ment une activit de yoga et un atelier globalisant sur 51 s ances les 20 usagers des ATR Notons cependant que les usagers ne participent pas de facon r guli re a l ensemble de ces propositions et que nous nous interrogeons sur le maintien des ateliers du jeudi H Profil des r sidants a R partition par sexe 2007 2008 2009 Femmes 2 3 4 Hommes 11 21 16 Total 13 24 20 Notons que peu de femmes sont concern e
405. u cours du dernier trimestre avec des tablissements de nuit du bassin creillois Le travail de proximit consistant aller au devant des usagers par le travail de rue port ses fruits puisqu aujourd hui 45 de la file active usagers hors milieu festif est rencontr e lors des d placements de l quipe mobile 248 Nous d tailleront ci apr s l ensemble des activit s du CAARUD en 2009 de fa on quantitative et qualitative en mettant en vidence les points forts de nos actions et ceux qui doivent tre travaill s pour l ann e 2010 et qui seront repris dans une conclusion prospective I ACTIVITE CLINIQUE LECTURE ET COMMENTAIRES A Tableau comparatif 2008 2009 des files actives 2008 2009 File active des lieux fixes 71 87 dont Boutique Montataire 71 64 dont local Beauvais 23 File active de l unit mobile 82 155 dont travail de rue Compi gne 5I 9 dont travail de rue Noyon 10 13 dont travail de rue a Pont Sainte Maxence 21 51 File active r duction des risques des centres de soins 34 73 File active en milieu festif 4800 7687 dont venues au stand 2600 File active en milieu carc ral infos forums 65 Total file active annuelle des usagers hors festif 187 380 dont nombre total de nouveaux usagers 187 L antenne de Beauvais a t mise en service en 2009 J s agit bien d un t
406. u est ce que a sent dans ta chambre Votre ado fume t il du cannabis Paris Albin Michel Nerval G de 1851 Voyage en Orient Paris Gallimard 1996 Pel M 1997 L interpr tation des raves Paris Baleine Renard J 1887 1910 Journal Paris Gallimard 1990 Sami Ali M 1971 Le haschich en Egypte Essai d anthropologie psychanalytique Paris Dunod 1988 Satie E 1981 Ecrits Paris Champ Libre Sissa G 1997 Le plaisir et le mal Philosophie de la drogue Paris Odile Jacob Tarot J P 2005 Etats Unis Les seniors consommateurs de cannabis usage th rapeutique Senioractu com 12 mai Vidalie A 2008 Drogues les papys accrocs L Express 18 avril En 2009 l quipe du CSST de Compi gne a publi 1 chapitre d ouvrage collectif Hachet P 2009 Qui sont les vieux qui fument des joints In L Fernandez Eds Les addictions du sujet g Paris In Press coll Psycho pp 93 101 71 Les repr sentations sociales du cannabis comme drogue de jeune sont congruentes avec les donn es pid miologiques les personnes g es de plus de 60 ans qui fument des joints sont des oiseaux rares et plut t m connus L auteur propose plusieurs hypoth ses pour rendre compte du d sint r t marqu de nos seniors vis vis de cette substance psychoactive Il consid re que le manque actuel d affinit s lectives entre les personnes g es et cannabis sativa
407. u psychologue du CSST de COMPIEGNE B Concernant la manifestation de violence verbale et physique Lors de confrontations du personnel avec un r sidant qui ont abouti de la violence verbale puis physique les m canismes relationnels l uvre renvoient immanquablement la structure psychique d usagers poly toxicomanes qui rel vent le plus souvent du double diagnostic voire renvoient une structure psychopathologique lourde Cela interroge quant leur capabilit mettre en lumi re ces difficult s avec les professionnels du service et renvoit la proc dure d admission des ATR Ces confrontations sont galement sujettes aux modes op ratoires mis en uvre pour l accompagnement par l quipe ducative des usagers concern s Ceux ci n cessitent que soient identifi s les signes avant coureurs et que cette lecture soit commune aux membres de l quipe Leurs collectes de fa on formelle et leurs partages puis la mise en uvre et l analyse de ces indicateurs de la compliance des personnes h berg es imposent une transparence et une coh sion entre les membres de l quipe qui ne peut que b n ficier chacun et en retour l usager concern Ces l ments ou indicateurs peuvent permettre aux professionnels de mieux s rier et appr cier et de fa on suffisamment anticip e les m canismes de r sistance mis en uvre par ces usagers lors de leur appropriation du contrat d accueil et lors de leur
408. u sein de la CT de la protection que se doit de mettre en uvre l institution en les prot geant des effets induits parfois souvent fort d vastateurs que provoque ce type d arriv e elle ravive les blessures internes et r veille des images de soi que beaucoup cherchent occulter ou d passer mais qui n ont pas encore suffisamment de recul pour en maitriser les effets En tant confront l obligation de revisiter sa d marche de soin d marche qu il croyait acquise du cot de la CT cet usager est enjoint de r affirmer ou non sa r elle volont d entreprendre un parcours de soin sans complaisance dans un cadre communautaire rigoureux Cette posture donne parfois quelques r sultats positifs Au cours de cet exercice ce fut le cas d une personne vieille habitu e des structures de soin et qui a su malgr son d rapage acter de sa volont de se soigner et qui depuis s est ins r e dans la communaut th rapeutique en se mesurant aux exigences pos es par l institution Notons cependant que parfois cela ne fonctionne pas Par ailleurs notons que 5 personnes admises en 2009 ne se sont pas pr sent es la gare de Beauvais l heure du rendez vous pr vu Certaines d entre elles ne donnent jamais suite d autres reprennent contact pour s expliquer sur les raisons plus ou moins acceptables de ce manquement Non comptabilis s les ann es pr c dentes bien que correspondant une r alit tan
409. uation de nos usagers en grande pr carit demeure pr occupante L absence d h bergement stable et salubre surtout s ils ont un animal de compagnie rend plus difficile 48 leur inscription dans un cursus de soins Nous d velopperons plus avant les difficult s li es la prise en charge des personnes qui ont d ja connu une situation similaire En 2009 nous avons peaufin nos orientations vers les structures CHRS et Maison Relais de Compi gne qui examinent soigneusement les demandes que formulent nos usagers en grande pr carit Les patients qui acc dent ces structures sont davantage acteurs de leurs soins dont ils respectent mieux les modalit s contractuelles Notre quipe accorde une vigilance particuli re l volution de ces personnes Ainsi les ducateurs du CSST les accompagnent r guli rement dans leurs d marches de formation professionnelle voire de recherche directe d emploi Provoquer un sursaut remobilisateur chez des sujets confront s au jour le jour des questions l mentaires de survie mat rielle manger trouver un endroit s curis pour dormir n cessite un investissement consid rable Les orientations vers les postcures se sont poursuivies les traitements de substitution ne stabilisent pas tous les usagers Ce type d h bergement sp cialis convient aux personnes qui outre une situation de d sarrimage social ont besoin d une contenance psycho ducative maximale Mai
410. ue le financement n margera pas sur une enveloppe m dico sociale Il serait pour le moins paradoxal qu au moment m me o l on pense strat gie globale l on sign t l abandon et la mort d un dispositif patiemment construit et dont l efficacit est reconnue par l ensemble des partenaires 97 I ACIVITE CLINIQUE DU TAMARIN LECTURE ET COMENTAIRES A Tableau comparatif 2007 2008 2009 des files actives Les statistiques qui vont suivre n incluent pas les nombreux jeunes et ou adultes parents et ou professionnels rencontr s en dehors du service au cours d actions de pr vention de s ances d information ou de formation Un chapitre intitul les actions de pr vention est consacr sp cifiquement ce sujet plus en avant dans ce bilan d activit 2007 2008 2009 Nombre de jeunes re us 401 397 404 dont nouveaux 335 342 348 dont passages 51 57 41 Nombre de parents re us 132 121 108 dont nouveaux 111 96 83 dont passages 11 9 12 Total file active 533 518 512 Il s agit de jeunes et ou d adultes qui se sont adress s au service afin d obtenir des informations plaquettes aide la r alisation d une enqu te d un devoir etc des conseils des pr servatifs Ils n ont pas t re us en entretien individuel ou de groupe Dans le d tail la file active jeunes est compos e de 4l jeunes qui sont pass s au
411. ui s est vu b n ficier d une telle d cision pour pouvoir enfin tre admissible la CT Notons ce propos qu au cours de cet exercice le responsable d partemental des SPIP a rencontr la direction de la structure courant 2009 aux fins d effectuer une r criture de la convention de placement ext rieur en y int grant les volutions r centes et en prenant en compte la n cessit de la r valuation financi re de la prestation effectu e par la CT de Flambermont Sept r sidants ont t en placement ext rieurs au sein de la communaut th rapeutique de Flambermont en 2009 Pour l un d entre eux cette d marche s est effectu e alors que sur une base volontaire il tait d j admis et pr sent depuis plusieurs mois 181 Par deux fois nous avons d interrompre ces placements les personnes concern es taient soumises la d cision du juge de application des peines qui a prononc la r vocation du placement et fait proc der leur r incarc ration la suite de graves transgressions La d cision de soumettre l usager au magistrat par l entremise des SPIP n est jamais facile pour l quipe ducative et questionne le groupe et la solidit du lien communautaire qui lie les acteurs de l institution tant dans ses prolongements individuels qu au sein les diff rents groupes Elle impacte notamment le groupe des arrivants les fils rouges La capacit de coh sion et d agr gati
412. uipes des centres d h bergement d urgence ou des CHRS ont lieu soit dans le cadre de rencontres propos es par le RESAB soit leur demande Dans les deux cas la m me question est pos e comment accompagner une personne vers le dispositif de soin K Couverture sociale 2007 2008 2009 R gime g n ral et compl mentaire 111 112 R gime g n ral sans compl mentaire 108 117 CMU avec compl mentaire 91 76 CMU sans compl mentaire 0 0 Sans couverture sociale 4 2 Non renseign 21 16 36 ont des droits au r gime g n ral assortis une assurance compl mentaire soit 12 de moins qu en 2008 25 disposent de la CMU 38 b n ficient uniquement de la couverture du r gime g n ral soit 22 de plus qu en 2008 1 sont sans couverture sociale 82 L Etat de sant des patients 2007 2008 2009 Taux de renseignement HIV 53 5 88 77 Tests effectues 145 220 176 S ropositifs 2 1 1 Nombre de patients sous traitement 2 1 1 Taux de renseignement VHC 53 5 88 77 Tests effectu s 145 219 176 S ropositifs 31 12 25 Nombre de patients sous traitement nr nr nr Nombre d h patite C gu rie nr nr nr Taux de renseignement VHB 53 5 88 77 Tests effectu s 145 219 177 Nombre de vaccinations r alis es au centre 0 S ropositifs 40 45 38 Couverts par la vaccinatio
413. ujours signal et rappel qu ils ont aussi la possibilit d acc s un suivi psycho social Cet aspect de la prise en charge restant la demande du patient sans caract re obligatoire Les bilans s rologiques HVC HVB HIV sont r alis s par les infirmi res apr s accord du patient couverture CMU SS jour Proc dure initiale Dans un premier temps d une dur e d environ six mois il s agirait d une exp rimentation La file active aurait donc une limite chiffr e Le nombre d inclusions devra tre suffisant pour pouvoir en tirer des conclusions en particulier statistiques Durant cette p riode aucun local sp cifique ne sera attribu L organisation devra donc en tre plus pr cise Points n cessitant une attention sp cifique La prise en charge dans un m me lieu et aux m mes horaires des deux types de file active image pr sent e par la personne sous produit pour les patients en cours de traitement avec comme objectif l abstinence semble assez complexe instaurer mais est s rement source de richesse dans les changes possibles dans ces conditions La mise en place de r unions de groupe avec des usagers haut seuil et bas seuil favoriserait galement ces changes Sila prise en charge bas seuil est r alis e sur un lieu sp cifique les changes entre les deux groupes d usagers sont difficiles mais la r ponse la demande sp cifique bas seuil est plus facile et mieux cibl e
414. ul 0 TOTAL 31 Tous les adultes rencontr s sont originaires du d partement 32 d entre eux sont issus de l agglom ration creilloise 23 r sident Creil 8 habitent Nogent sur Oise 1 demeure Montataire IV PRISE EN CHARGE GROUPALE DES USAGERS DE CANNABIS 2007 2008 2009 Nombre de groupes rappel la loi 11 7 0 dont nombre de jeunes adress s 107 75 0 dont nombre de jeunes recus 60 59 0 Nombre de stages de sensibilisation 0 1 amp dont nombre de jeunes adress s 0 17 143 dont nombre de jeunes re us 0 17 114 Total des jeunes adress s 80 76 143 Nombre de groupes autres 0 0 1 dont nombre de jeunes re us 0 0 amp Total des jeunes re us 80 76 122 105 Orientation des tribunaux de Grande Instance dans le cadre des alternatives aux poursuites pour usage de stup fiants majoritairement le cannabis Orientations des Procureurs vers un stage de sensibilisation aux dangers de l usage de produits stup fiants dans le cadre des alternatives aux poursuites pour consommation majoritairement de cannabis En la circonstance il s agit d un groupe de jeunes rencontr s dans le cadre de l incarc ration au quartier mineur du centre p nitentiaire de Liancourt Sur la circonscription juridique du Tribunal de Grande Instance de Senlis les orientations en groupe rappel la loi ont fait place en totalit aux stages de sensibilisation aux dangers de l
415. uli rement et 56 en sont d pendants Les personnes en grandes difficult s avec le cannabis sont pour la plupart orient es dans le cadre d une obligation de soin Les orientations vers notre service sont impuls es par diff rentes sources Elles sont n anmoins majoritairement induites par les services de justice dans le cadre des alternatives aux poursuites suivies par les orientations l initiative des familles Celles ci repr sentent 11 des accueils Depuis l ann e 2008 le Point Ecoute organise et coordonne les stages de sensibilisation aux dangers de l usage de stup fiants Cette ann e nous avons anim 7 groupes qui se d clinent en 6 groupes pour des personnes majeures et un groupe pour les jeunes mineurs Une autre mesure alternative aux poursuites est aussi prononc e par le TGI de Beauvais le rappel la loi Dans ce cadre nous avons re u 50 majeurs et anim 7 groupes Ces deux activit s sont d crites et d taill es plus en avant dans un chapitre sp cifique Cette ann e encore nous enregistrons un fl chissement du nombre de parents rencontr s La file active parents repr sente 22 de la file globale soit 83 personnes 57 parents se sont associ s l accompagnement de 45 mineurs Plusieurs ann es de suite nous avons tent de diversifier nos modes d accueil en proposant aux parents un espace d accueil en groupe A l origine ce groupe parents intitul parents d adolescents comment faire
416. upr norphine qu il se procure ill galement Parfois Didier voque le fait qu il voudrait passer de nouveau une prescription de m thadone mais il n arrive pas franchir le pas Le fait de ne pas s injecter le produit repr sente pour lui une tape infranchissable pour l instant En effet c est le traitement de substitution qui lui conviendrait le mieux la m thadone ne pouvant pas s injecter Didier fait un m susage des traitements au sk nan et de la bupr norphine ne respecte pas la posologie et se l injecte Il va sans dire que ses injections ont norm ment d t rior sa sant et son physique faisant abc s sur abc s et engendrant des probl mes sexuels de dentition de peau De plus son hygi ne de vie passe en second plan d sormais ce qui ne renvoie pas une image tr s positive de lui Analyse Didier est une personne extravertie qui a un besoin de communiquer Au premier contact il montre une certaine assurance sans pour autant l tre r ellement En effet Didier parle facilement de lui que se soit aux personnes qu il conna t bien ou peu Puis lorsqu il nous accorde sa confiance qu il se confie davantage on se rend compte en creusant que cette assurance cache dissimule une certaine fragilit due une succession d checs son manque de confiance en lui et surtout un certain mal tre tant au niveau psychique que physique En effet Didier semble souffrir d une carence identitaire Ayant
417. ur L adolescent flaire le pi ge et ram ne la monnaie au centime pr s Sa m re appr cie son coup de crayon Elle l encourage concourir pour des prix locaux et vient de lui proposer de prendre des cours de dessin Il a rougi et r pondu Non merci pour l instant je pr f re me d brouiller seul C est l occasion pour lui de verbaliser son hobby Avant je faisais surtout des croquis de maisons de sc nes de la rue et d animaux en libert Je marchais beaucoup et je collectais des images et des impressions Depuis le bazar au lyc e je me suis lanc dans une bande dessin e C est devenu mon chappatoire J ai cr un personnage principal et j imagine ses aventures Il se bat sans arr t Ses ennemis sont innombrables Il n est jamais en manque d activit Il se sert d un sabre et de flingues Il parle beaucoup pour dire qu il a la rage Il commence par faire la peau de deux loubards qui ont piqu le baladeur d un gar on J interviens C est une sc ne pr cise Qu est ce que tu pourrais en dire Il r pond Que a m a sacr ment d foul de la dessiner L ann e derni re je me suis fait agresser de cette fa on et a m a fichu la honte autant que la haine Les types taient trop bal zes pour que je puisse me d fendre Ils m auraient massacr En plus je suis s r qu ils trimbalaient des couteaux J ai eu envie de me jeter sous une voiture quand je suis rentr
418. ur a augment notablement passant de 94 jours 122 pour 2444 journ es r alis es ramenant le taux d occupation 83 69 Les demandes manent essentiellement des CSST et de structures sp cialis es 11 soit plus de 50 des usagers pris en charge sur 2009 dont 10 personnes de nos services du SATO Picardie Tableau comparatif 2007 2008 2009 2007 2008 2009 Nombre total des journ es d h bergement r alis es 2509 2351 2444 Dur e moyenne d h bergement en jours 193 94 122 Taux d occupation 85 92 80 5 83 69 Nombre de r sidants sortis entre le 1 et le 31 d cembre 7 17 14 dont au plus un mois 1 7 1 dont de 1 moins de 3mois 0 3 3 dont de 3 moins de 6 mois 1 3 2 dont de 6 mois 1 an 3 2 5 dont plus de 1 an 2 0 3 Nombre de sorties effectu es 7 17 14 Ces derniers chiffres d notent une relative stabilisation des s jours qui ont t plus longs que sur l ann e pr c dente et t moigne d une part d une plus grande difficult pour les usagers h berg s pouvoir s ins rer rapidement d autre par contrario d une plus grande capacit stabiliser leur s jour Notons toutefois pour pond rer que cette situation renvoie une difficult de l quipe appr cier les priorit s des besoins des usagers Il nous a fallu rappeler en bilans les objectifs de leur s jour et les n cessit s pour qu ils respectent les engagement
419. ur d une pratique de r seau s apprend et se vit en premier lieu ce niveau l Elle peut ensuite se d ployer lorsque de nouveaux partenaires font appel au r seau Actuellement au sein du R seau Pr vention Toxicomanie du Beauvaisis l chelle d un territoire donn la ville de Beauvais ont commenc se rencontrer des professionnels et des b n voles issus de structures municipales d partementales de services publics d Etat d associations du secteur sanitaire et social d associations d action ducative citoyenne et sociale et m me d une soci t d conomie mixte Tous y expriment le besoin d un espace et d un temps qui donnent la possibilit de r fl chir des actions de pr vention adapt es aux adolescents et jeunes adultes Du temps justement il en a fallu un peu pour que l existence du r seau prenne corps Sa construction a t demeure une action en soi Elle est ce qui permet les actions que nous d crivons dans le chapitre suivant Alors quoi sert un r seau A quoi sert le R seau Pr vention Toxicomanie du Beauvaisis De ma place de coordinatrice je voudrais souligner que nos ressemblances et surtout nos diff rences font la valeur d un r seau vivant En t moignent aussi les paroles des professionnels qui ont particip au r seau cette ann e auxquels je veux laisser le dernier mot On a chacun beaucoup de partenaires mais des partenaires ce n est pas un r seau On a mis
420. ur les connaissances de chacun mais a galement mis l accent sur le fait d amener les jeunes conscientiser leur consommation ainsi qu se responsabiliser face cette derni re Lors de ces groupes l quipe rep rait syst matiquement un ou deux jeunes en difficult mais le contexte ne permettait pas de les aborder pour approfondir leurs soucis c est pourquoi des entretiens individuels taient et sont toujours propos s Jusqu pr sent aucun participant n a donn suite notre proposition L quipe s est de nouveau interrog e sur sa technique d animation Cette derni re a donn lieu la mise en place de deux temps untemps d change et information sur le cannabis anim par l ducatrice un temps intitul R ve et r alit anim par le psychologue La principale difficult laquelle l quipe est toujours confront e reste la dynamique de groupe Pour ces jeunes contraints par la justice de se rapprocher de nos services ils sont sur la d fensive et ne souhaitent pas prendre la parole L quipe a donc d cid de consacrer le d but des groupes sur la raison de l orientation dans notre structure ainsi que sur leur ressenti l gard de cette mesure judiciaire Ce temps o ils s expriment librement leur permet de dire ce qu ils en pensent de lib rer parfois de la col re ce qui permet par la suite un change plus fructueux Cette volution de l animation des groupes montr
421. urs frapp e par le fait que leur histoire de vie est marqu e par une s rie de deuils non faits de ruptures de cassures et de f lures Ces sujets souffrent d identifications tenaces des objets perdus un parent mort par exemple et endurent sans r pit les reviviscences de ces deuils impossibles Leur r activit a la s paration je la constate aussi dans les p riodes de cong s qui viennent rompre le rythme des groupes de parole ou des suivis individuels dans la Je crois que Daniel n a tout simplement jamais dispos d un espace soi et c est avant tout ce que ce dispositif lui a permis d exp rimenter 6 Les approches dites m diation dessin peinture musique ou tout autre support qui permet la cr ation d une aire de jeu dans une dimension interactive et cr ative sont particuli rement indiqu es pour mettre au travail cette fonction de contenance et de symbolisation L objet m diateur favorise cette mise en lien du v cu interne avec la r alit ext rieure dans la relation avec le th rapeute Celui qui n a pas encore acc s au langage 18 C est ainsi que confront l approche ou la r alit d une s paration un r sident annonce qu il va faire son sac ou alors se place dans une situation de conflit d une telle ampleur avec un autre r sident ou avec l quipe ducative qu il am ne celle ci d cider de l exclure 199 difficult se retrouver
422. utex n entrainent pas l effet de tamisage de la douleur morale ce qui am ne un certains nombre d usagers du centre chercher nouveau les sensations que procure l h ro ne Au cours de cette ann e l quipe s est interrog e sur sa pratique afin de concilier l accueil et le suivi de personnes qui tendent vers un objectif d abstinence et l accompagnement de personnes pour qui cet objectif n est pas une priorit La mise en uvre d un programme m thadone dit bas seuil sera pour l ann e venir notre pr occupation majeure I ACTIVITE CLINIQUE LECTURE ET COMENTAIRES A Tableau comparatif 2007 2008 2009 des files actives 2007 2008 2009 File active usagers 329 335 323 Nombre de patients vu au moins une fois 329 335 323 dont nombre de patients vu une seule fois 6l 51 44 dont nombre nouveaux usagers 165 141 127 File active entourage 63 53 42 dont nombre nouvelles personnes 50 40 33 Total file active 392 388 365 B Les actes honor s Comparatif 2007 2008 2009 2007 2008 2009 Actes m dicaux 738 765 907 Actes infirmiers tous confondus 4143 4365 5829 Actes psychologiques 344 225 289 Actes sociaux ducatif 730 713 784 Actes r alis s en incarc ration 83 59 81 Actes accueil 4413 4365 5214 Actes r alis s aupr s de l entourage 120 119 86 Total des actes 10451 10495 1311
423. ux Cette attitude tait nettement moins fr quente il y a une ou deux g n rations En tout tat de cause il s agit d un bon compromis pour les deux parties l adolescent mineur reste proche de ses parents et il b n ficie d une bulle affective optimale il jouit d une autonomie presqu inesp r e r ellement accord e par ses proches et s curisante On peut se demander si le fait de se mettre ensemble si t t est raisonnable Certes lorsqu un couple d adolescents est vraiment tr s jeune tout juste post pub re grosso modo g de moins de 15 ans les parents des deux jeunes doivent avoir une discussion bienveillante et approfondie avec eux avant de leur accorder une quelconque autorisation d h bergement conjoint en particulier pour voir si cet attachement ne traduit pas un mal tre accentu Mais gardons nous de tout a priori moralisateur surtout dans une affaire de coeur Alors que tant de jeunes redoutent de faire l exp rience d une certaine mis re de l amour on acquiert les faveurs de l autre puis on le plaque avant de s en vanter en termes d sobligeants aupr s des copains ou des copines on calque sa vision de la sexualit sur celle des images pornographiques ces adolescents font preuve d quilibre et de maturit ils sont fondamentalement attendrissants et forcent le respect de leurs proches les pairs d ge comme les adultes Bon nombre de ces mineurs t
424. ux de croissance de 2 Le taux de renouvellement de la file active jeunes est de 86 et celui de la file active parents de 77 Ces forts pourcentages refl tent les objectifs de travail du Point Accueil Ecoute Jeunes qui nous le rappelons s inscrivent dans une dynamique de prise en charge br ve impliquant si n cessaire des r orientations vers d autres structures et ou quipes sp cialis es En comparaison avec l ann e 2008 nous notons galement une stabilit du nombre global des actes Dans le d tail nous observons n anmoins une baisse de 21 du nombre des actes parents cons cutive une file active en l g re diminution et pour la raison inverse une hausse de 5 des actes jeunes Le taux de r tention nombre moyen d entretien est en baisse tant pour les jeunes que pour les parents Nous avons cette ann e apport quelques pr cisions utiles notre lecture clinique C est ainsi qu un peu plus de 71 des actes parents s organisent en pr sence du jeune contre 29 qui se d roulent sans lui Par ailleurs 66 des actes effectu s sont socio ducatifs et 34 sont psychologiques II DONNEES CHIFFREES LECTURE ET COMMENTAIRES DE LA FILE ACTIVE JEUNES RECUS EN ENTRETIEN Les donn es suivantes sont consid r es uniquement partir de la file active jeune re us en entretien individuel soit 241 personnes Cela repr sente une augmentation de 2 5 par rapport l ann e pr c dente Les conditions de rencontr
425. val s en moins de dix secondes Tous souriants ils se promettent un quinze secondes pour la prochaine tentative Cette fois les concurrents pour 202 la France seront les m mes l exception de Xavier remplac par Mathieu Malgr les supporters ramen s par Janka nous nous inclinons en cing secondes D cid ment sans Ob lix et sans potion nous ne valons pas grand chose Les autres leur potion c est LA SAUCISSE Au d jeuner justement on nous sert des saucisses Nous aurons peut tre plus de chances ou de forces pour les autres preuves C est d ailleurs juste apr s le repas que d butent les preuves f minines o Camille sautera la corde lancera le rouleau p tisserie retiendra un verre plein d eau en quilibre sur la t te face des adversaires beaucoup plus entrain es Il est bon de noter la dangerosit de l preuve du lanc de rouleau l un d eux a bless un spectateur Le danger se situe en effet dans les rangs de supporters Le premier et meilleur lanc de Camille affiche une distance de 9 40 m le meilleur score de 27 40 m n est pas envisageable pour une autre que celle qui l a r alis beau gabarit la fille Lors d une pause Hamid est interpell par un gars au sujet de la diff rence entre rap et slam en effet la veille le fran ais avait fait une pr sentation d un de ses textes L preuve des verres arrive Cinq filles au d part Camille casaque roug
426. voire de jeunes adultes souhaitent en majorit que leur prog niture ne souffre pas des dangers que comporte la fumette de joints De fa on corr lative ce souci s tend aux risques que l ivresse cannabique personnelle pourrait faire courir la petite famille et aux autres en g n ral lorsqu il s agit de prendre le volant The last but not the least la consommation parentale ne se d roule alors pas en pr sence des enfants m me si ces derniers surtout si les deux parents jointent en connaissent souvent la r alit ne serait ce que parce l usage de ce produit est tr s r pandu chez les adolescents et les jeunes adultes et parce que ceux ci quittent de plus en plus tardivement le cocon familial C est un peu comme les films pornographiques quand papa ou et maman en visionnent on s en doute mais a n a jamais lieu en famille et les DVD licencieux sont cach s de m me les barrettes de cannabis parental sont dissimul es avec soin Ces familles o parents et adolescents fument des joints A c t de ces parents qui donnent une limite ducative ad hoc vis vis de leurs grands enfants au moins parce qu ils ne veulent pas d ennuis judiciaires pour ces derniers ainsi que pour eux m mes on constate que certains fumeurs de joints de plus de quarante ans consomment du cannabis en pr sence de leur prog niture voire avec celle ci Ces adultes ou bien exp rimentent des joints
427. x mais ils sont r ticents se pr senter dans les associations Nous avons donc d cid de d velopper le travail de rue Pour ce faire nous effectuons des maraudes dans diff rentes villes plusieurs jours dans la semaine Le relais est donc plus souvent ferm Seuls les lundis et vendredis sont maintenant ouverts sur une longue plage horaire 13h 19h Nous pouvons penser que cette amplitude d ouverture moins large 254 ne permet pas tous les usagers de venir comme auparavant De plus quand l quipe est restreinte nous privil gions toujours le travail de rue au d triment du relais qui est donc rest ferm plusieurs fois dans l ann e La qualit de l accueil passe par l quipe mais aussi par les conditions mat rielles qui sont offertes aux usagers Le local a vieilli il n est plus tr s chaleureux sols ab m s peinture d fraichie De plus l tage n tant plus aux normes nous ne pouvons plus y faire monter les usagers pour des entretiens ou utiliser le mat riel informatique Par ailleurs la loi Evin contre le tabagisme passif interdit de fumer dans les locaux Beaucoup d usagers fument norm ment surtout en p riode de consommation importante Aujourd hui ils ne peuvent donc plus s asseoir se poser et fumer leur cigarette Ils sont oblig s de sortir sur le trottoir pour fumer Ce n est ni tr s pratique ni tr s discret pour les personnes qui ne veulent pas forc ment tre rep r es devant un
428. x versants participent de la m me fonction pr server un Moi trop fragile de l exposition au risque inh rent la relation Face cet Autre auquel on s attache et qui peut accorder son attention en retour mais qui peut aussi s av rer d ceptif frustrant rejetant la relation appara t au toxicomane comme bien inconstante impr visible et dangereuse au regard du pseudo objet qui lui procure l illusion de la ma trise de cette alternance entre plaisir et d plaisir satisfaction et frustration compl tude et manque Quel gouffre identitaire ces sujets tentent ils de combler de camoufler et de calfeutrer avec ces litres d alcool ces grammes d h roine de cocaine et ces nuages de fum e de cannabis C est une belle repr sentation parfois tr s th tralis e que nous invite le toxicomane un bel cran de fum e un narcissisme enfl c est d ailleurs ce qui ce passe quand on prend un coup qu on se blesse a gonfle Se masquer se maquiller pour surtout d tourner notre attention et la sienne du trou b ant de la faille terrible de la blessure immense et indicible Identit bien fragile de ces toxicomanes qui lors du premier entretien d valuation psychologique que je m ne leur arriv e ne peuvent le plus souvent r pondre mon invitation dire quelque chose d eux qu au travers de l expos de leurs consommations C est seulement ainsi qu ils se re pr sentent Alors ben moi c
429. xcentr s pour rencontrer les usagers ceux ci ont rapidement int gr cette nouvelle donn e et se d placent pour nous rencontrer Plusieurs usagers sont suivis au centre de soins de Compi gne nous travaillons en partenariat avec les ducateurs Nous souhaitons renforcer ces liens afin d envisager ensemble les r ponses les plus adapt es pour ainsi accompagner au mieux les usagers dans l accessibilit aux soins Le principe de rencontre inter quipes r guli res est adopt et sera mis en place d but 2010 Vignette clinique illustrant ce propos D est une jeune femme de 24 ans que nous rencontrons r guli rement sur Compi gne depuis un an Elle nous a t orient e vers l quipe mobile du CAARUD par le CSST de Compi gne par qui elle a t un temps prise en charge Jeune femme au pass compliqu la rue 257 depuis de nombreuses ann es ne disposant plus de soutien familial elle est actuellement a un fort dosage de m thadone Elle consomme tout de m me beaucoup d h ro ne en injection Nous la rencontrons pour lui fournir des kits Elle est en demande de relationnel et a donc donn facilement ses num ros de t l phone et adresse Suite a des injections r p t es D a de nombreux abc s aux jambes qui s infectent r guli rement En fin d ann e 2009 ses blessures se sont aggrav es et elle a beaucoup h sit consulter Nous l avons accompagn e dans ses rendez vous m dicaux et ses recherches d infirmi
430. z vite professionnels et usagers et m me si la plupart ont recours l emploi du pr nom largement en vigueur au sein de Flambermont la question du genre de l origine personnelle des attachements g n rationnels se pose d embl e Elle agit comme une sorte de parure d arlequin dont chacun s habille ou se rhabille et qui frictionne parfois aux entournures sans pour autant se d chirer pour peu que la dynamique groupale institu e au sein de la communaut fasse son uvre en rajustant les postures et les positions Cette question donne couleurs la communaut Cela implique qu elle soit incarn e par l ensemble des intervenants avec ce qu ils sont eux m mes et donc qu elle soit aussi individuellement pleinement assum e par chacun dans la tranquillit dans le respect de tous pour tous 165 que nous acceptons d accompagner depuis que ces traitements existent et que le centre communautaire est ouvert 1996 L un des enjeux de la prise en compte de ce fonctionnement consiste pour les membres de l quipe ducative tenir l ensemble des points d appui que repr sente le fonctionnement au quotidien axe incontournable d une vie sereine au sein de la CT mais galement axe n cessaire la mise en uvre au plan individuel et collectif du programme d accompagnement communautaire des usagers laxe groupal tant prioritairement consid r et partag avec les usagers Les personnels ducatifs sont donc appel

Download Pdf Manuals

image

Related Search

Related Contents

Prince Castle PANCAKE BATTER DISPENSER 149 User's Manual  Instructions  Skeleton manual_DE.indd  Istruzioni per l`uso I megaspin 700/P -  CDE-W235BT CDE-W233R  Avaya Configuring SNMP, BOOTP, DHCP, and RARP Services User's Manual  NÁVOD K POUŽITÍ USER MANUAL Mraznička / Freezer  SolaDyne® Emergency Alert Radio & Flashlight #7415  manuale utente 0531  Configurações da rede sem fio  

Copyright © All rights reserved.
Failed to retrieve file