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EFCV Projet GCP/CVI/036/NET PROJET DE DEVELOPPEMENT DU

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1. goutte goutte par ha donnent des r sultats assez surprenants Tomate Poivron Oignon Carotte P Terre P Douce Main D Oeuvre 243551 248094 328867 360514 323092 241703 270886 Intrants 70420 98268 103104 171092 135834 225246 72000 Amortissement 48776 48296 48992 50336 49196 48416 47696 Fermage 34520 39113 64110 64110 54246 39402 64110 Interets 35754 39039 49057 58145 50613 49929 40922 Total depenses 433021 472810 594130 704197 612981 604696 495614 Revenues une 3300000 2450000 2400000 2000000 2700000 1760000 1600000 production moyene Utilit s 2866979 1977190 1805870 1295803 2087019 1155304 1104386 Utilit s en US 28670 19772 18059 12958 20870 11553 11044 Base de calcules Chou rendement 30 TM prix de vente Ecv 110 kg Tomate 35 TM prix de vente Ecv 70 kg Poivron 20 TM prix de vente Ecv 120 kg Oignon 25 TM prix de vente Ecv 80 kg Carotte 18 TM prix de vente Ecv 150 kg Pommes de terre 22 TM prix de vente Ecv 80 kg Patate douce 20 TM prix de vente Ecv 80 kg Les donn s ci dessous sont obtenus par la mission sur la base des enqu tes et interviews avec chacun des organismes li s la micro irrigation 27 Il est tout fait clair que les marges tr s lev es jouent un r le fondamental pour expliquer le dynamisme rencontr Le march absorbe toute la production horticole sans probl me L augmentation de la qualit et de la vari t des l gumes est galement remarquable a
2. par le MA La mission a pu constater que le projet est bien g r en suivant toutes les proc dures en vigueur Il y a une bonne programmation des activit s et une bonne concertation dans les prises de d cisions les ressources ont t bien g r es N anmoins nous constatons que les aspects de suivi valuation ainsi que l appui pour l laboration du Plan Directeur n ont pas eu la suite qu il fallait 22 Le personnel international FAO du projet Gaston Van De Plas Marion Vissers Cora Dankers Conseiller technique principal Expert junior en recherche et D veloppement Cadre professionnel associ recherche d veloppement Le personnel national FAO du projet E Ortet J B Andrade N Silva Alberto Lima Expert en vulgarisation genre et d veloppement Expert en irrigation Expert en recherche et d veloppement Expert en vulgarisation et d veloppement Santiago Santo Ant o Fogo Santiago Santiago Santiago Santo Ant o d but le 10 09 97 le 19 02 99 d but le 1 09 97 le 5 09 97 le 1 07 99 Le projet n a pas pu recruter un cadre associ sp cialiste en mat riel de production didactique faute de candidatures disponibles Mais apr s l acquisition finalement du mat riel audiovisuel de la FAO Rome avec l appui de la DGARPC le travail de production de films vid o a commenc et sera finalis en recrutant un sp cialiste temps partiel Le recrute
3. tre confirm s A moyen terme apr s le 31 12 00 Si on consid re que le bailleur de fonds a soutenu le d veloppement de l horticulture durant douze ans sans interruption et qu en m me temps d autres partenaires au d veloppement sont pr sents aussi dans le secteur on peut raisonnablement conclure que le projet doit tre d finitivement clos et les acquis transf r s au Gouvernement Si on a une perspective de d veloppement long terme et en tenant compte de la dynamique de tout projet qui fait resurgir des probl mes nouveaux et en tenant compte plus pr cis ment que les actions de vulgarisation dans les les comme Santo Ant o Fogo Brava S o Nicolau Maio Boa Vista sur l horticulture et l arboriculture fruiti re n ont d but qu il y deux ans et qu aucun plan directeur de l horticulture n existe encore on doit r fl chir et envisager les activit s clefs qui pourraient tre prises en charge dans le cadre du dispositif institutionnel actuel mais am nag f Consolidation de la micro irrigation au niveau national a L le de Santo Ant o dispose de suffisamment de terres pour l expansion des cultures horticoles actuellement et dans le futur une meilleure exploitation des cultures de canne sucre permettra un accroissement des superficies horticoles Nombreux sont les horticulteurs issus de l immigration Ils sont tr s ouverts aux nouvelles technologies et sont pr s pour r aliser des investisse
4. 8 Dans le m me ordre d id es le projet a pay une attention sp cifique aux besoins des femmes Environ 22 des parcelles d essai install par le projet ont directement b n fici les femmes Egalement dans le domaine de l assistance technique et de la formation le projet a port l attention demand e parmi les b n ficiaires des activit s d assistance technique et de formation 35 taient des femmes L attention du projet avec les jeunes 10 11 12 13 14 15 16 17 agriculteurs est un atout important pour le d veloppement de la fili re dans lavenir Les travaux dans le domaine de la recherche et de l adaptation de vari t s ont permis que la grande majorit des vari t s de l gumes et certains racines et tubercules m me si ce soit moindre degr d impact provient des travaux du projet Le d marrage du projet dans le domaine de l arboriculture fruiti re a t bien accueilli Les exp riences jusqu ici montrent un potentiel assez important dans ce domaine d activit agricole N anmoins nous ne pouvons pas tirer des conclusions d finitives parce que l activit n a pas pu arriver un point de maturation qui correspond aux cycles de l arboriculture fruiti re Les capacit s nationales dans le domaine de la vulgarisation de la micro irrigation et de la recherche adapt e sont assez bien assur es L assistance plus sp cifique certains Iles notamment Sant
5. OADISA PSSA RADHORT UE Agence de Coop ration pour le D veloppement International Association pour le D veloppement Int gr de l Ile Santiago Banque Africain de D veloppement Centre de Promotion et D veloppement Agricole Direction G n rale de l Animation Rurale et Promotion Coop rative Direction G n rale de l Agriculture Sylviculture et Elevage Direction des Services de la S curit Alimentaire Bureau d Etude et de Planification International Institute for Tropical Agriculture Institut National de Promotion Agraire Institut National de la Recherche et D veloppement Agricole Kenney Round 2 Minist re de l Agriculture Alimentation et Environnement Organisation des Associations de l Ile de Fogo Organisation de Associations pour le D veloppement Int gr de l Ile de Santiago Organisation des Associations pour le D veloppement Int gr de l Ile de Santa Ant o Programme Sp cial pour la S curit Alimentaire R seau Africain pour le D veloppement de l Horticulture Union Europ enne 1 R sum Le projet a propos une technologie qui permet de faire une l agriculture durable au Cap Vert ou le m tre carr de terre et le litre d eau sont les facteurs d terminants pour la survie du pays La mission a relev que le projet a mis en place une strat gie qui permet au monde paysan du Cap Vert d appliquer une technologie d irrigation plus performante et plus rationnelle et qui
6. de mettre en place un syst me de suivi et valuation cela n a gu re t commenc Il n y a pas des donn es de base et l estimation de l impact sur la production et la productivit est faite sur des bases qui sont assez discutables Les diff rents partenaires ont insist plusieurs reprises sur ce volet du projet pour que le gouvernement du Cap Vert aille des l ments pour orienter la politique du secteur pour avoir de r f rences claires de la rentabilit de ces investissements et pour avoir une base claire de planification des activit s du secteur L appui au d veloppement d un Plan Directeur pour l Horticulture n a pas eu l attention du projet que cette activit m ritait Malgr que les avancements dans les domaines mentionn s ci dessus le gouvernement du Cap Vert ne dispose pas des l ments pour proposer une politique coh rente pour que le 18 dynamisme du secteur puisse se p renniser dans l avenir Dans ce sens l objectif de renforcement institutionnel reste un aspect tr s faible La disponibilit d un syst me de cr dit agricole n a pas eu une volution souhaitable afin d accompagner le dynamisme du secteur L acc s aux lignes de cr dit log es dans la Caixa Economica est tr s difficile et ne donne pas une r ponse la demande paysanne Par contre la cr ation d un syst me financier par les organisations de base ASDIS est prometteuse pour l avenir du financement agricole
7. Directeur G n ral de l Animation Rurale et de Promotion Coop rative DGARPC 1 f vrier 2000 R union avec la division de statistique du GEP bureau d tude et planification M Fernand Olende et M Henk van Wijk consultant R union avec M L Ose Repr sentant ACDI VOCA 2 f vrier 2000 R unions avec ASDIS Association pour le d veloppement de l Ile de Santiago Humberto Batalha Lopes pr sident OASIS 36 organisation des associations de l Ile de Santiago et Marcelina Gomes Tavares comptable et agent de l ASDIS Agro Centro Jos Furtado Agro Produtos Hercilia Amarante Moreira Monteiro amp Silva Ltda Mme Moreira 3 f vrier 2000 R unions avec CTP du Projet M Gaston van de Plas Expert National en Vulgarisation genre et d veloppement Mme Eva Ortet Directeur du CPDA Centre de Promotion et D veloppement Agricole Patricio Varela 4 f vrier 2000 Visite de terrain Org os Essais du d marrage du projet au niveau paysan 5 f vrier 2000 Elaboration du rapport 6 f vrier 2000 Visite Tarrafal et laboration du rapport 7 f vrier 2000 Elaboration du rapport et pr paration de l atelier de restitution Rencontre avec M Carla Tavares technicien sup rieur du protection v g tale de la DGASP 8 f vrier 2000 Atelier de restitution du rapport provisoire de la mission voir liste des participants Visite de terrain S o Domingos avec les par
8. Domingos Visite de terrain avec Jo o Baptista Freire de Andrade Expert National en Irrigation Rui Vaz Agriculture Pluvial associ e avec micro irrigation Jo o Garrido Culture de Bananes et mara chers en micro irrigation association arboriculture fruiti re mangues papayes et mara chers en micro irrigation Praia Baixo Achada Baleia Horticulture et micro irrigation 22 janvier 2000 Visite de terrain avec Mme Eva Ortet Expert National en vulgarisation genre et d veloppement Visite au march de Praia S o Domingos parcelle d exp rimentation et hidroponie Libr o Macati et Cumba horticulture en micro irrigation 23 janvier 2000 R vision des documents et organisation de la mission 24 janvier 2000 Visite de terrain avec Mme Eva Ortet S Jo o Baptista groupement de femmes et Boa Entrada horticulture et micro irrigation R union avec Pr sident de INIDA Institut National de Recherche et D veloppement Agraire Jos Gabriel Levy 25 janvier 2000 Praia Santo Ant o Briefing D l gation D l gu du MA Orlando Delgado Mme Marion Vissers Expert Junior FAO du projet Visite de terrain Centre Agricole Afonso Martinho Parcelle horticole avec micro irrigation Ribeira Grande 26 janvier 2000 Visite de terrain Porto Novo accompagn par Orlando Delgado D l gu Marion Vissers expert junior FAO Alberto Lima expert national en vulgarisation et d veloppemen
9. Etats Unies Portugal et les Pays Bas Contrairement l id e g n rale la migration est un facteur conomique de grande importance N anmoins aussi de point de vue socio conomique et socio culturel la migration joue un r le tr s important Dans les propositions d innovation sectorielle on peut compter avec une population tr s ouverte aux innovations et souvent aussi avec un capital accumul lors de la p riode que la famille tait migr e Ainsi la mission a rencontr plusieurs reprises des agriculteurs qui taient retourn s apr s une longue p riode d absence et qui avaient commenc avec des activit s agricoles L information obtenue lors de la migration ainsi que l pargne r alis e avaient t utilis s pour commencer dans l horticulture Ainsi les ressources limit es sont la base d une gestion extraordinaire du territoire et une ouverture aux opportunit s qui montrent d tre rationnelles dans les conditions du pays Avec un taux d accroissement d mographique de 2 3 la population totale de l archipel devrait atteindre 416 000 habitants Malgr que les donn s ne sont pas uniformes le taux d urbanisation est d environ 50 et le taux d alphab tisation est d environ 75 Le revenue par t te d habitant est estim dans l ordre de US 1820 Couvrant une superficie totale de 4033 km l archipel du Cap Vert est form par un ensemble de 10 les Santo Ant o S o Vicente San
10. Praia recommande de donner une assistance en formation pratique de courte dur e un ou deux techniciens Mindelo ou existe d j une exploitation florale de puis 3 ans et Praia ou des fleurs sont actuellement import s 9 Echanges R gionaux Dans les efforts pour donner une r ponse aux questions de moyen terme 1l faudra explorer les possibilit s d changes r gionaux notamment avec les Iles de Canaries et les pays du RADHORT 3 Introduction Le projet GCP CVI 036 NET d veloppement du secteur horticole II est ex cut par la FAO au Cap VERT pour une dur e de 36 mois du premier juillet 1997 au 30 juin 2000 sur financement du royaume des Pays Bas d un montant de 2 668 564 US et une contribution du gouvernement du Cap Vert d un montant de 125 588 153 Esc C Le projet fait suite deux autres phases qui ont d but depuis novembre 1990 sans interruption pratiquement GCP CVTI 025 NET D veloppement du secteur mara cher d une dur e de 36 mois de novembre 90 octobre 92 avec une contribution du royaume des Pays Bas de 1 488 610 US et GCP CVI 030 NET d veloppement du secteur mara cher phase II d une dur e de 36 mois de d cembre 93 novembre 96 avec une contribution royaume des Pays Bas de 1 754 077 US et une contrepartie de 9 300 000ECV En 10 ans la contribution du royaume des Pays Bas dans le secteur horticole a t US 5 911 251 S1 les deux premi res phases ont vis respectiv
11. au Cap Vert Recommandations A court terme 31 d cembre 2000 Au 30 juin 2000 le projet devrait prendre fin mais il est apparu clairement aux membres de la mission qu en arr tant effectivement cette date les activit s on compromettra plusieurs acquis du projet Ainsi la mission recommande de prolonger jusqu au 31 d cembre 2000 le projet en d gageant des activit s prioritaires qui sont les suivantes 1 L adaptation du plan de travail jusqu au 30 juin en tenant compte des recommandations de la mission d valuation une fois qu elles sont accept es par les partenaires 2 Mise en place effective de la CCNH Cellule de Coordination Nationale de P Horticulture L installation d une cellule de coordination nationale de l horticulture pourrait t un des r sultats forts du projet Dans la pratique m me si plusieurs activit s ont t entreprises par les diff rentes structures parties prenantes du projet aucune r union de coordination ne s est tenue depuis celle de mars 1999 Cette situation devrait changer rapidement et avant le d marrage de la prolongation par l adoption du d cret d organisation de la CCNH et la tenue r guli re de r unions Il serait souhaitable que la CCNH dispose d un secr taire permanent dynamique et connaissant bien le sous secteur horticole 3 Suivi valuation de la production et de la commercialisation Il p existe jusqu maintenant aucun dispositif rationnel permettan
12. aurait pu avoir des importations plus importantes sans projet pourvu que la consommation ait augment autant Dans ce sens le projet a limiter la pression sur la balance commerciale d une mani re positive Les propositions technologiques qui ont permis l introduction massive de goutte goutte ont repris le probl me fondamental de l agriculture au Cap Vert dans toute l histoire Il y a eu des probl mes de gestion d eau depuis que les Iles de Cap Vert taient habit es Les normes efforts r alis s au long des ann es voir m me au long de l histoire pour conomiser l eau finalement ont trouv une solution durable avec l introduction des technologies de micro irrigation Malgr le fait que l aspect environnemental n a jamais constitu le c ur d attention du projet il faut souligner son importance cardinale Il n est pas possible de r aliser une production agricole dans les Iles de Cap Vert sans qu il aille une attention centrale l conomie d eau La massification de l innovation constitue un exemple de gestion des ressources naturelles d une mani re rationnelle et durable La pr occupation de comment 30 d truire les tapes utilis s sans polluer l environnement est r solu en partie parce que les tapes sont utilis es comme des cordes D autre part la composition des tapes import es permet de les br ler sans que cela laisse des l ments toxiques Le projet dans cette derni
13. de goutte goutte permet de r duire la quantit d engrais et des produits phytosanitaires production et protection int gr e ce qui assure que l activit agricole par ha m me intensive est moins polluant qu avant N anmoins l augmentation de la superficie mise en culture a produit une augmentation consid rable des engrais et pesticides La destruction de T tape est parfaitement possible sans polluer l environnement mais jusqu maintenant le tapes us s sont d avantage utilis s comme corde pour faire entre autres des brises vent L appui du projet l agriculture pluvial n est pas n cessairement souhaitable du point de vu de la conservation des sols La mission a pu observer que la production de pommes de terre et patate douce en r gime pluvial dans des pentes accentu es sans mesures de protection pourra d grader les sols dans diff rentes zones visit es Il y a eu plusieurs reprises une insistance pour acc l rer importation de nouveaux pesticides Le gouvernement du Cap Vert a continu avec grande prudence l autorisation d une telle importation sans g ner le d veloppement du secteur 6 pesticides ont t accept s provisoirement dans la p riode de la troisi me phase La prudence s impose si on consid re qu actuellement il y a plus de 42 TM de pesticides qui sont obsol tes la destruction de ces pesticides ne peut pas se faire au Cap Vert et co t environ US 160 000 d L orga
14. en quantit s suffisantes pour la production de semences standards ainsi que la production de plants pour les esp ces reproduction v g tative manioc patate douce Ainsi 5 000 plants de patate douce en pots sont renouvel s en serre deux fois par an Les bases techniques pr alables pour le d veloppement de l arboriculture fruiti re Un programme de r habilitation de 12 p pini res est r alis sur Santiago Santo Ant o Fogo S o Nicolau Brava et S o Vicente sous forme de fournitures d intrants de semences et de mat riel de greffage de bouturage de vari t s am lior es de sachets de conteneurs de substrats et de petit mat riel Une p pini re de d monstration est cr e S o Domingos Des parcs bois sont cr es Santiago S o Domingos Lagoa Serrado Fogo Brava Santo Ant o Afonso Martinho comprenant plus de 250 arbres principalement des manguiers et avocatiers en vari t s commerciales Un programme de s lection de papayer a t conduit principalement partir de mat riel de type solo Des semences de qualit sont introduites et des parcelles de suivi mises en place S o Domingos et Justino Lopes Du mat riel v g tal s lectionn localement rep r ou introduit a t diffus dans les zones principales de production Ainsi 3 000 boutures de pommier de vigne de cognassier de la collection Fogo GTZ ont t distribu s sur Santo Ant o S o Nicolau et Santiago Ci
15. irrigu e peut assurer une revenue ad quate pour les producteurs Au moment du d marrage du projet la disponibilit moyenne par t te d habitant tait de 26 2 kg de l gumes de 25 6 kg de racines et tubercules et de 11 3 de fruits La consommation nationale de grogue la canne de sucre occupe presque 50 de terres irrigu es du pays est galement assur e avec la production nationale de la canne sucre Ce produit avec une longue histoire est m me export surtout aux pays avec une concentration d migr s Etant donn que la production est de bonne qualit et pr sentation il y a une possibilit d augmenter l exportation Evolution de la production horticole entre 1991 et 1999 en TM y 1991 1992 1993 1994 1995 1997 1998 1999 Culture Chou 1450 1625 2050 2200 2200 2470 2673 4365 Tomate 960 960 1476 1500 1500 3195 3179 3816 Poivron 300 420 800 860 750 1316 1246 1620 Oignons 960 960 1080 780 840 1105 1036 1375 Comcombre 105 240 165 225 250 340 495 1020 Autres 1876 2032 2415 2483 2685 3394 3422 4785 Total 5651 6237 7986 8048 8225 11820 12051 16981 Note Les donn es de 1996 pr sentent une incoh rence trop important pour son utilisation Il n y pas de donn s de consommation qui permettent de juger la consommation N anmoins nous pouvons supposer que la totalit de la production horticole est consomm e
16. l horticulture et l agriculture nous proposons d utiliser les estimations sur la base de la quantit de semence jusqu ce qu ils aillent des l ments du suivi et valuation qui permettent de mieux appr cier les quantit s produites des techniques culturelles Le projet a r alis une innovation technologique d irrigation qui est bien connue par les techniciens et qui en plus a suscit l int r t du secteur priv pour assurer l avenir de cette technologie Le projet a assur que l innovation de l irrigation est devenue le point de lance de la politique nationale d irrigation l laboration du sch ma directeur d irrigation la tarification de l eau exigence de la goutte goutte li e aux investissements dans le domaine etc N anmoins la mission consid re que l objectif de renforcement institutionnel entendu comme le renforcement de la formulation des politiques n a pas constitu la priorit que cet objectif m ritait Malgr le fait que le document de projet tait clair ce propos et qu plusieurs reprises lors des r unions tripartites l importance de cet objectif tait soulign e nous constatons qu il n y a pas un syst me de suivi et valuation et qu il n y a pas un plan directeur de l horticulture Il faut dire galement qu il n y avait pas une comp tence professionnelle pour assister dans ce domaine mais il n y avait pas non plus de pr visions budg taires pour a
17. la qualit nutritionnelle Malgr le fait qu il n y a pas des donn s de base il est plus qu vident qu il y a beaucoup plus de produits de haute valeur en mati re de vitamines sur le march qui sont consomm s Plusieurs des produits n taient pas disponibles au moment de d marrage de la troisi me phase du projet Si dans la mission d valuation ant rieure on avait d j observ cette tendance elle n a pas cess de l tre Il y a eu une r duction d importation des certains produits horticoles notamment l importation des produits p rissables montre une tendance la baisse De l autre cot l importation de pommes de terre et d oignons a augment de mani re consid rable comme on peut observer dans le tableau suivant IMPORTATION DES PRODUITS HORTICOLES EN KGS 1996 1997 1998 1999 gt 1996 1999 Pommes de Terre 3299000 5422000 5706000 6191010 188 Oignon 444950 809300 705905 1089116 245 Carotte 38085 28820 27243 Tomate 17209 10330 Poivron 1776 1300 Source Instituto Nacional de Estadisticas de Cap Vert On peut observer que les volumes import s les plus importants sont le pomme de terre et l oignon en quantit et en valeur Vu de cet angle le projet n a pas pu contribuer d une mani re significative quilibrer la balance commerciale du Cap Vert conform ment aux pr visions quantitatives annonc es dans le document de projet Sans doute avec la lib ralisation de l importation on
18. les ravageurs est une des conditions clefs de succ s pour le d veloppement des cultures horticoles Mais il reste n cessaire de conduire les essais requis par la r glementation avant l autorisation d emploi des pesticides jug s les plus efficaces et les plus appropri s pour la sant et la protection de l environnement Actuellement quelques pesticides pr conis s par le projet ne sont pas autoris s encore parce qu il n y a pas des essais qui montrent leur efficacit au milieu capverdienne Des mesures raisonnables devraient tre rapidement prises pour donner les autorisations n cessaires et en m me temps faire reprendre en liaison avec l INIDA les essais pesticides N anmoins la prudence du gouvernement dans ce domaine ne peut jamais tre mise en cause S lection et am lioration vari tale Le projet a obtenu des r sultats en am lioration et s lection vari tale qui sont le fondement m me du d veloppement spectaculaire des cultures horticoles au Cap Vert ces derni res ann es Ce travail doit tre poursuivi avec rigueur et dans la dur e en liaison avec le syst me national de recherche car non seulement il faut maintenir le mat riel v g tal de base dans les stations mais aussi il faut tenir compte de l volution du march Dans le court terme il sera acceptable de mettre en veilleuse les essais sur certaines esp ces ou des avanc es certaines existent au profit d autres pour lesquelles les r sultats doivent
19. me de suivi valuation Compte tenu qu court terme une m thodologie est d velopp e avant de la fin de l ann e il est possible de la tester Il est probable qu en troite collaboration avec les diff rentes structures du gouvernement concern es on pourra avoir un syst me d valuation dans le prochain avenir et un plan directeur de l horticulture 3 Proposition des alternatives de commercialisation de conservation et de la transformation des produits horticoles Malgr le fait qu court terme il n est pas probable qu il a des probl mes de commercialisation ces probl mes peuvent se pr senter moyen terme Santo Ant o dans la mesure ou la production horticole S o Vicente va augmenter d une mani re consid rable avec l incorporation des parcelles irrigu es avec les eaux us es Une tude de la commercialisation tiendra compte des avantages comparatifs de la production de certaines cultures Santo Ant o et la possibilit d exportation des produits d une haute qualit Sal importe des volumes consid rables des fruits et l gumes en provenance de Afrique du Sud Aussi dans l Ile de Fogo la commercialisation pose des probl mes parce que la consommation locale des l gumes reste encore faible Dans l tude de commercialisation il faudra certainement analyser s il existe des possibilit s de quasi sp cialisation 4 Recherche amp d veloppement cultures mara ch res et arbori
20. pond aux probl mes historiques du Cap Vert comment assurer l conomie d eau La proposition du syst me goutte goutte permet qu avec l eau disponible le pays peut am liorer ces besoins en eau potable et augmenter les terres cultiv es pour assurer une partie importante de ces besoins alimentaires De cette mani re le projet a donn un appui fondamental pour prot ger l environnement du pays 6 Le projet a mis en place une strat gie qui permet que le monde paysan du Cap Vert puisse appliquer une technologie d irrigation plus performante et plus rationnelle goutte goutte Le gouvernement du Cap Vert a orient ses propres moyens financiers ainsi que d autres bailleurs de fonds pour renforcer l application de la proposition Dans la troisi me phase du projet 22 des terres horticoles fruiticoles du pays sont install es avec le syst me goutte goutte La d cision de financer fonds perdu les infrastructures de la t te morte de la parcelle a t un point fort cela a permis qu aussi le probl me foncier ne g ne pas l installation de goutte goutte 7 La proposition d irrigation goutte goutte avec l horticulture permet qu une exploitation moyenne au Cap Vert 2000 m laisse une revenue tr s ad quate pour le producteur M me si les prix des produits diminuent dans le prochain avenir une exploitation de cette taille avec la technologie propos e assure un revenue d environ US 1000 par mois
21. que l pargne dans la banque Dans ce sens nous voulons souligner la n cessit de penser sur la possibilit d introduire des innovations technologiques dans la production de la cane de sucre s lection des vari t s techniques de production am lior es ainsi que la possibilit d utilisation de la micro irrigation Il est tout fait possible d am liorer la production de la canne de sucre pour augmenter les rendements et pour r duire la consommation d eau et l espace utilis e par cette culture environ 50 des terres irrigables du pays Avec une telle proposition il parait tout fait faisable de produire la m me quantit de grogue quand en m me temps on augmente de mani re substantielle l espace disponible pour l horticulture 6 p Nous avons aussi rencontr des paysans qui trouvent qu un prix de 60 esc pour un kilo de pommes de terre est assez bien 29 6 2 Impact du projet Il y a des impacts du projet tr s significatifs selon les diff rentes perspectives Nous proposons faire la distinction de l impact selon la perspective d appr ciation a La perspective macro conomique et environnementale b La perspective institutionnelle c La perspective de la population Du point de vue globale il y a une claire augmentation de la production alimentaire en termes de qualit et quantit L augmentation qualitative est sens e d tre importante parce que le projet a permis d augmenter
22. re u par les paysans et par les institutions gouvernementales du Cap Vert On peut dire que le projet a chang de mani re radicale l agriculture dans le pays notamment dans l Ile de Santiago Nous avons pu observer que la pr sence physique du projet dans les diff rentes r gions r percute de mani re directe l impact Il n est plus pensable que l agriculture Santiago reprend les pratiques traditionnelles de production agricole N anmoins nous pensons aussi que le projet aurait du tre physiquement pr sent l Ile de Santo Ant o et l Ile de Fogo beaucoup avant L impact du projet dans la troisi me phase sur ces Iles a t tr s sensible gr ce une pr sence permanente de l assistance technique sur les Iles Cet aper u est partag par les diff rents responsables institutionnels Un arr t du projet au 30 juin 2000 va r duire les acquis de cette phase et va diminuer le dynamisme entam Il est souhaitable chercher une continuit de la pr sence de l assistance technique pour une p riode d au moins 2 ans pour assurer la p rennisation des acquis et pour qu on puisse donner une r ponse aux expectatives de la population Dans l ensemble des constats et observations la mission consid re que les facteurs suivants ont influenc de mani re d cisive sur les r sultats a L assistance technique pour l introduction des innovations technologiques le syst me de production avec micro irrigation et l intr
23. stations de S o Domingos Tarrafal Justino Lopes Afonso Martinho Palmarejo 70 000 m de parcelles de micro irrigation ont t en appui des activit s d exp rimentation et de production de mat riel v g tal de qualit Sur Santo Ant o et S o Vicente ont t install s 280 m de brise vent artificiel et 460 m de serre abri pare insecte Trois tests de long vit et performance des gaines goutteurs incorpor s et goutteurs en d riv sur PEBD ont t r alis s dont un avec les eaux us es Six types de mat riaux sont en observation actuellement Des mat riaux adapt s aux terrains terrass s de Santo Ant o ont t test notamment ceux avec des r gulateurs de pression petite capacit et avec des goutteurs autor gulateurs Un service conseil permanent pour les exploitations horticoles sous micro irrigation est assur au del des agents du projet par le personnel de la DGARPC du CPDA de Santiago et du personnel technique de trois entreprises priv es l Ile de Santiago commercialisant maintenant la presque totalit des intrants agricoles dont le mat riel de micro irrigation Il faut noter que dans l ensemble du pays depuis 1996 il y a un accroissement d environ 163 ha des superficies sous micro irrigation et on aurait pu aller plus loin si existait un syst me de cr dit efficace S lection et am lioration vari tale des esp ces mara ch res Les essais d am lioration vari tale ont produit les r
24. sultats suivants Cinq nouvelles vari t s de tomate performantes adapt es r sistantes aux maladies productives et pr sentant une meilleure qualit des fruits des lign es de l AVRDC sont en cours de s lection Trois nouvelles vari t s de poivron productives r sistantes aux maladies Ce chiffre incorpore linstallation de 70 ha de bananes avec goutte goutte financ par la UE 20 Trois nouvelles vari t s d oignon de couleur jaune r sistantes aux maladies de jour court et de longue conservation Une dizaine de nouvelles vari t s de patate douce s lectionn es de semences botaniques ou d introductions de l IITA du CIP des USA elles sont productives r sistantes au charan on et cinq de ces vari t s sont r sistantes aux mille pattes Quatre nouvelles vari t s de manioc ont t s lectionne parmi du mat riel en provenance de l IITA de nouvelles s lections sont en cours avec le crit re la hativit la r sistance la mosa que et la productivit De nouvelles s lections pour des esp ces secondaires comme le chou fleur la laitue l chalote et la courge citrouille Plus de cinquante essais de tri vari tales et orientatifs ont t effectu s pour des esp ces exotiques ne faisant pas l objet d am lioration Chou carotte pomme de terre past que melon concombre et brocoli Une production de semences de pr base a t assur e pour toutes les obtentions
25. 00 460000 ACDI Fonds de Cr dit 215000 107500 ACDI Appui a la micro irrigation 65000 65000 KR2 330000 0 PSSA FAO 320000 0 PSSA BAD intensification 1200000 0 Et analyse de contraints TOTAL 7474364 4682500 e Total du montant sollicit avec un composant d levage Dans cette phase le projet a pu compter avec le secteur priv qui s est int ress aux actions du projet et le dynamisme entam En 1996 il y avait qu une seule entreprise qui venait de commencer de s investir dans la fili re en ce moment il y a trois au niveau de l Ile de Santiago un Fogo et il y a quelques initiatives Santo Ant o et S o Nicolau M me si les trois entreprises les plus importantes qui disposaient des stocks sont concentr es Santiago ils assurent des activit s dans le domaine de la micro irrigation dans les autres les et jusqu ici ils garantissent le m me prix pour l installation de goutte goutte dans toutes les Iles La concurrence a aussi assur une diminution du co t de quelques facteurs de production De la perspective de la population rurale le projet est devenu la proposition cl pour le d veloppement de l agriculture au Cap Vert Les paysans identifi s comme b n ficiaire du projet repr sentent l avis de la mission un ensemble assez repr sentatif du monde rural au Cap Vert Le projet a fait des efforts pour incorporer des femmes comme un groupe cible privil gi et l attention aux jeunes agriculteurs est ce
26. 225 11820 12051 16981 206 Note les donn s de 1996 ne peuvent pas tre utilis es pour des erreurs videntes L augmentation de la production horticole repr sent e en valeur montre que les investissements du projet et des projets qui sont ex cut s en synergie se justifient aussi du point de vue conomique 5 La production est calcul e sur la base de l importation de semence une production moyenne est propos e en tenant compte que 45 des semences sont perdus s mi directe et que le taux de germination atteint 80 28 VALEUR DE LA PRODUCTION DE LEGUMES EN US Culture 1995 1997 1998 1999 gt 1IIl Phase Chou 2200000 2470000 2673000 4365000 2165000 Tomate 1500000 3195000 3179000 3816000 2316000 Poivron 750000 1316000 1246000 1620000 870000 Oignons 840000 1105000 1036000 1375000 535000 Comcombre 250000 340000 495000 1020000 770000 Autres 2685000 3394000 3422000 4785000 2100000 Total 8225000 11820000 12051000 16981000 8756000 Note la base de calcule est un prix de 1 par kilo moyen pour le paquet Les probl mes de commercialisation ne sont pas tr s importants en ce moment m me si pendant la p riode d importation des pommes de terre et de l oignon les producteurs avouent qu ils ne peuvent pas commercialiser leurs produits Certainement cette importation assure une baisse des prix N anmoins les marges restent plus qu acceptables et une partie de la population Praia est m me dispos e payer un p
27. Ces instruments sont la clef de vo te du renforcement institutionnel et du transfert des responsabilit s la partie nationale 2 Principales conclusions et recommandations Conclusions 1 Le projet a contribu changer l avenir de l agriculture du Cap Vert d une mani re substantielle Dans la troisi me phase le projet on a pu d montrer que les propositions technologiques d velopp es dans les phases ant rieures taient en accord avec les conditions environnementales et les int r ts du monde rural du pays 2 L Etat Capverdien a donn tout son importance au projet dans son ensemble en assurant l accompagnement technique et financier que l activit horticole comme activit conomique d importance m rite 3 L appropriation du projet par toutes les structures de l Etat du Cap Vert li es au secteur a permis augmenter de mani re spectaculaire l impact du projet L int r t que le projet a suscit dans le secteur priv est galement un l ment qui assure la durabilit des acquis 4 La r gionalisation des activit s de projet a t un point tr s fort Les r sultats montrent que la pr sence physique de l assistance technique dans les autres r gions a permis que les propositions soient rapidement adopt es Les avances dans l Ile de Santo Ant o et Fogo montrent que l effort de la r gionalisation du projet a donn des r sultats tangibles 5 L introduction du syst me goutte goutte r
28. EFCV Projet GCP CVI 036 NET PROJET DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR HORTICOLE PHASE III R publique du Cap Vert Rapport de la mission d Evaluation Ind pendante Membres de la Mission Pour la FAO Mahamadou el Habib Ly Pour les Pays Bas Ton de Wit Pour le Cap Vert Luciano Dias da Fonseca PRAIA le 10 F vrier 2000 Table des mati res 1 Liste des abr viations Oo R D R sum Principales Conclusions et Recommandations Introduction Contexte g n ral ant c dents Analyse de la mise en uvre de la phase II du projet 5 1 Activit s et produits 5 2 Appui du gouvernement 5 3 Gestion technique et administrative du projet 5 4 Appui technique et op rationnel Analyse de l impact au niveau du d veloppement du secteur horticole 6 1 Progression de la fili re depuis 1996 sur le plan quantit et qualit 6 2 Impact du projet sur les b n ficiaires directs et indirects du projet 6 3 Durabilit attendue de l impact 6 4 Consid rations sp ciales genres environnement cr dit etc 6 5 Facteurs principaux qui ont influenc les r sultats du projet Annexes Termes de r f rences de la mission Liste des personnes rencontr es et des sites visit s Liste des documents consult s par les membres de la mission R f rences de donn es pour la quantification de l impact ABREVIATIONS ACDI ASDIS BAD CPDA DGARPC DGASP DSSA GEP ITA INFA INIDA KR2 MA OAF OASIS
29. L augmentation de la production de l ordre de 100 a du am liorer la qualit alimentaire En observant l volution de l importation de c r ales dans les derni res ann es nous pouvons constater qu il y a une l g re tendance que les pommes de terres commencent substituer une partie de l importation de mais Dans ce contexte les objectifs formul s pour la derni re phase du projet taient pertinents L accent du projet dans sa phase finale tait de chercher comment diffuser d une mani re massive les acquis du projet notamment la technologie de la micro irrigation et la consolidation et diffusion des diff rentes cultures horticoles vari t s et diversit s Pour arriver cela il fallait assurer l appui et l appropriation du projet par le gouvernement capverdien Dans ce sens le projet devait se concentrer sur le renforcement institutionnel des diff rentes structures de l Etat li es la production agricole Il est n cessaire de distinguer les modalit s de ce renforcement 1 La capacit institutionnelle pour g rer les aspects techniques et la diffusion 2 La capacit institutionnelle pour proposer les aspects fondamentaux des politiques agricoles Nous avons pu observer que le projet a en effet augment de mani re significative les capacit s nationales en mati re de recherche adapt e de la diffusion et vulgarisation Malgr tous les commentaires pertinents sur les calculs pratiqu s dans
30. a pas mis de capital propre ce qui est un facteur de vuln rabilit pour le secteur dans l avenir La population avec un acc s difficile au cr dit s est organis e en 35 associations sur l Ile de Santiago 12 Fogo et 10 sur l Ile de Santo Ant o Dans l Ile de Santiago 16 associations ont form une structure financi re ASDIS qui vient de d marrer leurs activit s sur la base d une 32 organisation paysanne de deuxi me niveau OASIS Avec un capital propre de US 33 350 et 1347 membres donc 731 femmes l ASDIS donne des cr dits aux femmes petites commer antes et pour l installation d irrigation goutte goutte En 4 mois l institution travaille d j avec 65 familles 13 groupes de 5 individus pour octroyer un cr dit pour la micro irrigation la Caixa avec une pr sence nationale a donner un cr dit 15 individus L exemple de l ASDIS para t plus attrayant terme comme institution de cr dit pour le secteur Dans ce sens il est important de voir qu aussi Santo Ant o et Fogo les associations de base viennent de cr er leurs organisations de deuxi me niveau OADISA Santo Ant o et OAF Fogo c Environnement Du point de vue environnemental le projet a propos une technologie qui permet de prot ger les ressources naturelles en am liorant l utilisation Le syst me permet d assurer l conomie d eau et l utilisation des ressources de terre tr s limit s L introduction du syst me
31. a pu r aliser sa mission Nous sommes tr s reconnaissants de la fa on que nous avons t re us dans les diff rentes les par les diff rents fonctionnaires des structures de gouvernement par les paysans qui nous ont montr leurs exploitations en partageant avec nous quelques produits Nous sommes particuli rement contents des rencontres ouverts avec l quipe du projet qui a permis une vision objective des acquis Nous remercions tous et nous souhaitons que les fleurs sem es par l quipe continuent briller 4 Contexte ant c dents analyse des objectifs et de la formulation Le paysage agricole de Cap Vert montre un norme effort au long de l histoire pour contr ler les ressources fondamentales de la production agricole la protection du sol et de l eau M me simple observation on se rend compte de tous les investissements faits pour assurer les conditions minimales de la production Cela n aurait jamais t possible sans une organisation de la population et un effort constant de l tat pour consacrer des ressources ce propos Dus aux probl mes de ressources limit es une grande partie de la population de Cap Vert a migr Cette migration d ailleurs date d j du d but du vingti me si cle La p che et les services maritimes en g n ral sont les secteurs ou la population migr e s est concentr e Maintenant nous pouvons trouver des concentrations importantes de Capverdiens aux
32. accent sur la massification des r sultats des essais et de plusieurs recherches obtenues dans la premi re et deuxi me phase Jusqu 1996 le projet s tait concentr fortement sur l Ile de Santiago M me si les essais taient install s chez des paysans il n y avait pas une strat gie pour vulgariser les r sultats pour que le monde paysan dans le sens large puisse en tirer l avantage La strat gie du projet jusqu au d marrage de la troisi me phase avait t la s lection des paysans pilots pour installer les essais Les paysans pilots taient toujours des paysans avec des parcelles en propri t ils taient mieux form s et ils taient toujours plus riches Le projet n avait pas cherch jusqu la de comprendre qui pouvait suivre les exemples et comment Ainsi les probl mes fonciers n taient pas incorpor s dans les r flexions strat giques et les contraints rencontr s par les paysans moins favoris s taient peu connus La proposition d essayer une massification des r sultats ne comptait pas avec un syst me de cr dit non plus Pour que la massification pouvait se faire 1l fallait de toutes les mani res incorporer l importance capitale d conomiser l eau non pas seulement du point de vue de chaque paysan individuel mais surtout aussi du point de vue publique Pour que cela pouvait tre r aliser sur le terrain et en tenant compte des probl mes fonciers il fallait chercher une proposition qui p
33. culture fruiti re Le projet a commenc donner l attention l arboriculture fruiti re dans la troisi me phase Cette activit qui pr sente un potentiel important pour le Cap Vert ne pouvait jamais donner de r sultats concluants dans le d lai d une phase de projet cause des caract ristiques de l arboriculture fruiti re cycle long N anmoins les r sultats probants sont obtenus pour jeter les bases de l arboriculture fruiti re mais ils restent fragiles et des essais d am lioration vari tale et d introduction en cours devraient tre poursuivis et les actions de vulgarisations amplifi es Le maintien des collections et la poursuite des essais des vari t s mara ch res et de pesticides doivent continuer dans toutes les les un Formation et vulgarisations a Le projet a montr que les jeunes agriculteurs constituent un groupe tr s motiv pour continuer dans la fili re dans la mesure qu ils trouvent que l horticulture est une production rentable qui laisse des b n fices importants Cette perspective de travaille pourra tre souligner et renforcer avec une formation de moyenne dur e dans le domaine de l horticulture l organisation de la commercialisation et la transformation Une formation formelle pourra r pondre ce besoin Il est souhaitable qu on formule un plan de formation et un curriculum sur la base des exp riences obtenues et sur la base des perspectives et probl mes futurs qu on
34. e d un nouveau projet En outre le projet a dispos d un bon document de projet avec un cadre logique fixant d une fa on pr cise et d taill e les objectifs les produits attendus et les indicateurs de suivi il a aussi b n fici d un personnel international et national de qualit Le gouvernement a donn son appui travers ses institutions et aussi par le financement additionnel partir de ses ressources internes et la mobilisation des ressources d autres projets Le secteur priv a pu fournir tous les intrants particuli rement le mat riel de micro irrigation dans les diff rentes les Les proc dures de d caissement et d acquisition d quipements ont pu se faire en g n ral dans les d lais Le bailleur de fonds a port une attention constante au projet par des visites et un suivi r gulier 5 1 Activit s et produits Les activit s du projet ont permis d obtenir les r sultats suivants Vulgarisation et massification Dans les les de Santiago Santo Ant o Fogo Santo Nicolau Santo Vicente Brava Boavista et Maio environ 200 exploitations pilotes ont t recens s avec l appui des services de l animation rurale et apr s une analyse des besoins et des contraintes dans les diff rentes zones horticoles des les A partir de cela des exploitations pilotes sont organis es et d velopp es accompagn es des actions de vulgarisation avec des supports p dagogiques appropri s fiches techniques diap
35. ement et sp cifiquement des objectifs techniques recherche appliqu e production de semences et de plants de qualit l intensification des techniques culturales l appui une meilleure commercialisation l accroissement de la productivit et une augmentation de la production mara ch re la troisi me phase elle a pour objectif la vulgarisation massive des r sultats dans les diff rentes les et pr s de tous les producteurs potentiels en particulier les groupes vuln rables comme les femmes et les jeunes d velopper le syst me de micro irrigation en vue d une utilisation conomique de l eau la prise en charge de l arboriculture fruiti re le renforcement institutionnel et la coordination de la fili re Comme pr vu dans le projet une mission d valuation ind pendante compos e d un repr sentant de la Fao un du royaume des Pays Bas et un du Gouvernement du Cap Vert a valu le projet durant la p riode 20 janvier 2000 au 10 f vrier 2000 Le pr sent document est le rapport de la mission La mission avait comme mandat i Appr cier l tat d avancement du projet par rapport aux objectifs et r sultats attendus de la phase II ii Evaluer dans la mesure du possible l impact des activit s men es par le projet sur le d veloppement du secteur horticole au niveau des diff rentes les Ceci en vue de fournir au gouvernement du Cap Vert la FAO et au royaume des Pays Bas des recommandations sur
36. envisage b Diffusion agressive des r sultats du projet en utilisant tous les moyens de communication massive c Promouvoir incorporation des associations rurales et des agriculteurs de pointe dans le syst me global de l animation rurale et de la vulgarisation 6 Qualification des ressources humaines Il faudra consacrer une attention sp ciale la qualification et sp cialisation des ressources humaines du secteur afin d assurer la comp tence professionnelle pour accompagner le dynamisme du secteur horticole et les technologies de production qui sont introduites par le projet 7 Programme sp cial de manioc et de pommes de terre Il y a une forte diminution de la production de manioc due aux probl mes phytosanitaires Le manioc constitue un produit tr s recherch et il parait souhaitable d assurer une attention sp ciale pour trouver aux probl mes rencontr s Pourvu que la pomme de terre soit un produit qui pourrait remplacer une partie de l importation c r ali re et que le pays pr sente des opportunit s pour augmenter la production des pommes de terres il faudra assurer qu il y aura une attention continu e cette ligne de production 8 D veloppement des plantes ornementales Des actions portant sur la floriculture et plantes vertes n taient pas pr vues dans le projet mais la mission ayant constat qu un march potentiel existe en particulier avec le d veloppement du tourisme Sal Mindelo
37. ermettait enlever les charges li es l installation de la t te de la parcelle comme par exemple les r servoirs et les filtres Ainsi la mise en synergie des diff rentes institutions de l Etat de Cap Vert allait tre d cisive pour la massification des r sultats Quand on avait observer un manque de coh rence entre les propositions du projet et les activit s de ces diff rentes structures un effort important de coordination s imposait La troisi me phase en effet a pu vulgariser massivement les r sultats des phases ant rieures Cela est le r sultat de l incorporation du projet dans les diff rentes directions du Minist re de l Agriculture et l appui de la coop ration internationale orient e par ces m mes structures faveur des objectifs du projet Ainsi en ce moment 1l y a la concurrence de plusieurs lignes de financement international qui a permis d absorber les co ts d installation de la t te de la parcelle pour que les paysans b n fici s pouvaient s investir dans l horticulture en utilisant le syst me goutte goutte De cette mani re le syst me goutte goutte devenait int ressant m me si la parcelle n tait pas de propri t du paysan qui la travaillait 3 Pour le traitement des l ments dans ce chapitre la mission n a gu re pu compter avec des donn s de base Malgr le fait que le document de projet avait pr vu un syst me de suivi assez pr cis il n y a pas eu l attention qu
38. eul l absence d un syst me de cr dit agricole a emp ch en grande partie d aller plus loin tenant compte du dynamisme du secteur Devant l impossibilit d acc der aux lignes de cr dit de la Caixa Economica les paysans ont opt pour la cr ation de leurs propres syst mes de cr dit tant plus prometteurs pour l avenir du financement agricole au Cap Vert Il est souhaitable que le projet s approche de cette initiative Les experts nationaux ont permis d largir d amplifier les capacit s d intervention du projet de m me les institutions du MA b n ficiaires directs du projet avec l appui du projet ont contribu ces succ s techniques Mais du point de vue du transfert des responsabilit s et de la durabilit des acquis ils devront assumer plus de responsabilit La mission a pu constater l inexistence d un syst me de suivi valuation au niveau national qui permettrait au gouvernement du Cap Vert d avoir des l ments pour orienter la politique du secteur et des r f rences claires de la rentabilit des investissements De m me l appui au d veloppement d un plan directeur pour l horticulture n a pas eu l attention qu il m ritait afin d assurer l avenir du secteur La mission est d avis qu il faut prendre d s maintenant les dispositions n cessaires pour entamer la mise en place d un syst me de suivi amp valuation et l laboration du plan directeur de l Horticulture
39. gents du MA CPDA DGARPC D l gations sous la responsabilit de la DGASP ont accompli un travail remarquable sur le terrain qui a contribu fortement aux r sultats obtenus Les experts nationaux du projet et les animateurs dans les diff rentes d l gations ont jou un r le moteur dans la vulgarisation et la massification des r sultats du projet En ce qui concerne L INIDA il est d plorer que pour des raisons internes et par manque de soutien financier il n ait pas pu r aliser compl tement les actions de recherche d accompagnement attendu de lui Le gouvernement a pu mobiliser des ressources financi res internes et provenant d autres projets KR2 UTF PSSA en vue d appuyer le projet au del m me de ce qui avait t initialement pr vu Les entretiens de la mission avec les diff rents agents du gouvernement indiquent leur bonne connaissance appropriation et soutien au projet Toutefois 1l faudrait noter que les changements fr quents trois fois du directeur national du projet et la phase transitoire entre la disparition de l INFA et la cr ation du CPDA qui affect le projet Par contre l installation du projet S o Domingos pr s du CPDA et la cr ation des d l gations du MA dans les les a apport une impulsion aux activit s du projet 5 3 Gestion technique et administrative du projet a Personnel Le projet est plac sous la tutelle du MA travers la DGASP Un directeur national du projet est nomm
40. i m rite le suivi La mission consid re que le suivi est fondamental pour que le gouvernement du Cap Vert aille des donn s pour orienter les investissements sectoriels Le projet n a pas consacr l attention suffisante cet aspect ou qu au moins il n y a pas eu les cadres qualifi s pour assurer ce volet du projet Les donn es dans ce chapitre sont en partie des estimations de la mission D autre part la mission a travaill avec quelques informations du projet qui sont bas es sur des extrapolations bas es sur l importation des semences 25 Les lignes de financement orient es pour vulgariser les acquis du projet sont les suivantes l ACDI avec les programmes suivants a UTP financement fonds perdu pour les r servoirs d eau la t te de la parcelle b Fonds de cr dit log la Caixa Economica voir ci dessous c Appui la micro irrigation en gestion directe 2 KR Acquisition de mat riaux et quipements pour la micro irrigation 3 Le PSSA avec une ligne de financement de la FAO pour la gestion et ma trise d eau et un financement de la BAD pour l intensification de l agriculture et pour l analyse des contraints rencontr s Les budgets ex cutes jusqu l actualit sont Financement US Budget Total Budget ex cute 31 01 2000 FAO Pays Bas 2668564 2500000 Contribution nationale au projet Budget du secteur 1255800 1250000 Fonds de contrepartie 300000 300000 ACDI UTF 11200
41. les tapes futures n cessaires pour garantir la r alisation des objectifs en consolidant les progr s accomplis l identification de tout besoin d appui ext rieur compl mentaire Le 20 janvier 2000 le chef de mission a eu Dakar une s ance de briefing avec le fonctionnaire principal charg de l horticulture AGPC Le 21 janvier la mission a eu une s ance de briefing sous la pr sidence de la repr sentante de la FAO et en pr sence du directeur national et CTP du projet A partir du 21 janvier apr s avoir t au site du projet S o Domingos la mission a visit des exploitations horticoles Santiago les 21 22 et 24 janvier et Santo Ant o le 26 27 janvier S o Vicente le 28 Des r unions de synth se ont t faites avec les d l gu s des minist res qui ont accompagn la mission avec leurs agents dans les diff rents sites visit s Santo Ant o le coordonateur de GTI cabinet technique inter municipal et la repr sentante de la Caisse Economique nous ont accord un entretien Il n a pas t possible d aller Fogo cause de la suspension des vols pour des raisons m t orologiques Diff rents contacts ont t effectu s du 31 janvier au 7 f vrier 2000 avec les institutions concern es directement ou indirectement par le projet DGARPC DSSA INIDA CPDA DGASP ACDI OASIS ASDIS service des statisques du MA Le 8 f vrier 2000 a eu lieu un s minaire de restitution de l valuation regroupa
42. leur date d acquisition 23 d Plans de travail r unions reportage Le projet dispose de plans de travail annuels d taill s labor s sur une base participative en liaison avec la partie nationale Les rapports semestriels 4 ce jour ont t r guli rement produits et dans les d lais m me s il faut regretter que les circuits r guliers de transmission aux diff rentes parties soient relativement longs Bien que non pr vu deux r unions tripartites se soient tenues et ont permis de prendre les d cisions temps pour faire les ajustements n cessaires comme par exemple le recrutement d un expert national Santo Ant o La mission appr cie positivement la tenue de ces r unions de m me que les visites fr quentes au projet du bailleur de fonds 5 4 Appui technique et op rationnel Le projet n a pas sollicit et n a pas eu un appui technique et op rationnel dans le cadre de visite au Cap Vert de la part du personnel de la FAO Rome ou Accra sauf celle du fonctionnaire principal charg de l horticulture AGPC Rome au d but du projet en d cembre 97 En fait compte tenu de l exp rience du CTP les appuis techniques et logistiques ventuels au projet pouvaient se faire distance gr ce aux liaisons permanentes avec les services de Rome et d Accra 24 6 Evolution de la fili re 6 1 Progression de la fili re depuis 1996 sur le plan quantit et qualit La troisi me phase a mis l
43. ment de l expert en vulgarisation et d veloppement non pr vu au d but a t d cid par la r union tripartie tenue le 12 01 99 Praia A posteriori la mission pense qu une telle d cision tait opportune elle a permis d assurer la quantit et la qualit des activit s Santo Ant o Le projet a comme pr vu eu l appui d au moins des 115 agents des institutions nationales concern es dont 80 animateurs et techniciens des d l gations qui ont re u des formations compl mentaires en horticulture b Gestion financi re Le budget initial US 2 668 564 a t utilis pratiquement sans remaniements budg taires significatifs Les reliquats sur les engagements du personnel international ont permis de disposer de ressources additionnelles pour couvrir avec l accord du bailleur de fonds des d penses impr vues comme un besoin compl mentaire de main d uvre temporaire Toutes les d penses ont t r guli rement justifi es et transmises dans les d lais Dans la gestion financi re il n y a pas eu une participation nationale directe n anmoins il y a eu une planification conjointe des besoins c Gestion administrative La gestion du personnel des infrastructures et quipements sont de qualit gr ce la rigueur au professionnalisme et l exp rience du CTP qui pu aussi disposer d une tr s bonne assistante administrative Les quipements sont parfaitement recens s et en bon tat relativement
44. ments dans l agriculture Les actions du projet ont d but au cours de la phase III seulement avec la pr sence d expert international en fin 97 et d un expert national en 99 ainsi la prolongation du projet de six mois seulement ne sera pas suffisant pour consolider les acquis et les transf rer Il faudrait maintenir le dispositif sur deux ann es au moins b Egalement dans les autres les les acquis dans le domaine de la micro irrigation ne peuvent pas tre consid rer bien consolid s et doivent tre assurer c Dans l Ile de Fogo l agriculture irrigu e a commenc avec le projet il y a quelques ann es Le potentiel agricole est tr s important dans la mesure qu en effet l irrigation soit pratiqu e et qu une conomie d eau est consid r e d extr me importance N anmoins il faudra payer une attention imm diate mettre en place un plan coh rent d utilisation de l eau qui soit coh rente avec la demande du secteur agricole la promotion de l agriculture irrigu e dans lIle et la politique national d irrigation d Entre temps 1l faudra continuer avec le financement fonds perdu de l installation de la t te morte des parcelles irrigu es pour assurer l conomie d eau long terme et la possibilit de massification 2 Mise en place d un syst me de suivi valuation et l laboration du plan directeur de l horticulture Il sera n cessaire de continuer avec le d veloppement d un syst
45. nisation paysanne Il est tr s fr quent d couter que les paysans de Cap Vert n aiment pas s organiser et qu ils r sistent tout genre d organisation Certainement nous avons pu comprendre qu il existe une telle r sistance qui est li e aux modalit s d organisation en vogue dans le pass Aussi Cap Vert a connu une p riode ou l Etat imposait des organisations comme condition d un appui Une analyse approfondie sugg re que les organisations de base soient assez vivantes et qu ils prennent des initiatives tr s int ressantes dans les domaines ou la population partage des int r ts Ainsi l initiative d organiser un syst me financier l Ile de Santiago montre que dans les propositions 7 Nous n avons aucun l ment pour juger l origine de cette importation et nous ne savons pas qu elle est la contribution relative de l horticulture non plus Nous voulons seulement soulign l importance de la prudence en tenant compte des difficult s rencontr es 33 de politiques agricoles on peut s attendre que la population prenne des initiatives d organisation dans la mesure que les int r ts sont partag s 6 6 Les facteurs principaux qu ont influenc les r sultats de projet Apr s une p riode assez prolong e d essais et de recherche appliqu e dans la premi re et deuxi me phase le projet a fait un effort de massification des r sultats dans la troisi me et derni re phase Cet effort a t bien
46. nq kilogrammes de semences de porte greffes d agrumes ont t introduites de Corse et des USA et diffus es sur les iles 1500 greffons d avocatiers en vari t s commerciales Fuerte Lula et Reed ont t import s d Espagne et mises en place sur Santiago Santo Ant o et Fogo en majeure partie 21 4 500 semences de porte greffe de p chers Okinava ont t import es d Australie et d Italie 5 000 plants de bananiers grande naine ont t acclimat s et diffus s sur Santiago Santo Ant o S o Nicolau Fogo et Brava 600 greffons de manguiers principalement Sensation Kent et Ke tt ont t diffus s sur Fogo Santo Ant o S o Nicolau Des mises au point ont t effectu es pour la multiplication par bouturage et greffage des esp ces les plus importantes et secondaires Quelques pesticides modernes sont en cours d tre test s dans la lutte contre les ennemis des principales esp ces fruiti res Des syst mes d irrigation localis e adapt s ont t test s sur arbres fruitiers sur bananier et papayers Deux techniciens responsables pour l arboriculture fruiti re respectivement Santo Ant o et Santiago ont b n fici d un stage d un mois sur l arboriculture tropicale et d altitude organis par le CIRAD la R union 5 2 Appui du gouvernement Le gouvernement a apport les appuis pr vus dans le projet le personnel les infrastructures et les facilit s Les a
47. nt les principaux acteurs du secteur horticole les institutions publiques priv es et les producteurs Une s ance de debriefing s est tenue le 10 f vrier 2000 la DGCI en pr sence des repr sentants de l ambassade n erlandaise Dakar la repr sentante de la FAO Praia et les repr sentants du gouvernement du Cap Vert Finalement le chef de la mission a eu des s ances de debriefing au si ge de la FAO Rome les 2 et 3 mars 2000 L agriculture irrigu e au Cap Vert est une activit ou les m tres carr s et les litres d eau comptent Nous observons que les limitations environnementales imposent un dynamisme de travail qui a pu assurer que le projet de d veloppement horticole a donn les bases pour un changement assez profond du paysage agricole du Cap Vert Les normes efforts de l quipe du projet ainsi que des diff rentes structures gouvernementales li es l agriculture ont montr que dans un p riode assez limit la production horticole a augment de mani re spectaculaire Les variations technologiques de production ainsi que l introduction du syst me de goutte goutte sont les apports principaux de l appui du projet La volont politique du gouvernement de Cap Vert a permis que les acquis du projet soient transf r s au monde rural pour am liorer les conditions de vie paysanne Nous voulons remercier toutes les personnes qui d une mani re objective ont montr comment et pourquoi le projet
48. nts sur leurs propres initiatives se sont rendus aux centres et instituts pour trouver des solutions et pour avoir des conseils aux probl mes rencontr s Ainsi le centre de S o Domingos re oit en moyenne 40 visites paysannes par mois Dans les centres de S o Domingos et Afonso Martinho 71500 m de parcelles d adaptation ont t install es 40 000 m en l gumes 22 000 m en vitro plants de banane et 9 500 m pour la s lection Un appui sp cial a t donn l horticulture pluviale en altitude par l encadrement des p pini ristes sur place Un appui a t fourni au CPDA pour la production des plants et semences mara ch res sur 3 ha environ par an la production de 100 150 000 par saison de boutures de patate douce et de 80 120 000 par saison de plants mara chers Les d l gations du MA ont aussi re u un appui notamment celles de Santo Ant o de Fogo Sur Fogo et Santiago les multiplicateurs de boutures de patates douces manioc fraisiers papayer semences de pomme de terre ont t encadre sur 42 000 m2 L INIDA et le CPDA ont assur la production de 15 000 boutures de manioc de vari t s lites nouvellement s lectionn es R sultats obtenus sur le d veloppement de la micro irrigation A ce jour 2 350 m de capacit totale de stockage d eau pour l irrigation soit 1650 m dans 26 r servoirs de 20 75 m et 690 m dans 11 r servoirs m talliques de 50 72 m a t install Dans les
49. o Ant o Fogo et des autres iles demande une assistance technique prolong e pourvu qu on veuille consolider les acquis obtenus jusqu ici La prudence du gouvernement du Cap Vert avec l introduction des produits phytosanitaires est pertinente Le projet a fait des propositions pour l introduction des produits nouveaux qui ont t accept d une fa on provisoire entre 1997 et 1999 six nouveaux pesticides autoris s Dans ce sens la compr hension de la n cessit de bien g rer les pesticides est partag e entre les partenaires n anmoins les avances dans le domaine de la recherche sur des nouveaux pesticides au niveau du projet sont assez limit es Le projet a propos un paquet technologique pour l horticulture pluviale comme alternative aux syst mes traditionnels de production Il est remarquable de constater que beaucoup de personnes sans ant c dents dans l agriculture s y investissent dans l actualit La formation des paysans dans les domaines techniques de l horticulture et de la micro irrigation a t d une bonne qualit La formation entre les paysans est devenue une r alit dans plusieurs zones du pays L incorporation des experts nationaux a permis une capacit largie pour donner une r ponse aux demandes du secteur ce qui en plus a permis que le travail des experts internationaux aille un relais direct Malgr que le projet dans sa derni re phase ail mit un accent capital sur la n cessit
50. oduction et adaptation des vari t s Sans l assistance technique ces innovations n auraient pas eu lieu l chelle actuelle b L accompagnement d cisif du gouvernement du Cap Vert dans la phase de massification des r sultats avec des investissements des orientations des diff rents programmes de coop ration faveur du projet et avec des mesures de tarification de l eau 50 moins ch re avec le syst me goutte goutte C L augmentation des revenues de la population a permis d absorber l augmentation de la production horticole il y a une lasticit tr s lev e revenue demande pour les l gumes et les fruits La consommation des produits horticoles a augment de mani re tr s sensible au long du d veloppement du projet d La pr sence des paysans qui ont retourn au pays a permis une ouverture aux innovations et ils disposent galement d un capital de d marrage A lavis de la mission ce facteur joue un r le assez d cisif dans l Ile de Santo Ant o 34 Personnes Rencontr es et zones visit es 19 Janvier 2000 Briefing du repr sentant n erlandais dans la mission avec Ambassade des Pays Bas Dakar 20 Janvier 2000 Briefing du Chef de Mission avec M Boudoin de la FAO Dakar 21 janvier 2000 Briefing FAO Mme Marie Noel Koyara Res Rep FAO Cap Vert M Gaston van de Plas CTP du Projet M Jos Henriques Vega Directeur National du Projet Visite la si ge du projet S o
51. ositives photos vid os la TV nationale et des s ances de formation des journ es porte ouvert des visites des changes entre les zones et les les Les fiches techniques ont port sur les pratiques des cultures de 23 esp ces mara ch res l irrigation goutte goutte et la micro aspersion la ferti irrigation l entretien du mat riel d irrigation les principales esp ces fruiti res la gestion des p pini res fruiti res la liste des pesticides autoris s leur mode d emploi les principaux ennemis des cultures fruiti res l utilisation de brise vent et d abri serre la production et le contr le des semences horticoles la pr sentation des vari t s conseill es Les diapositives ont port sur les cultures mara ch res Santo Ant o la production de semences les ennemis des cultures les vari t s s lectionn es Une vid o sur l irrigation goutte goutte Santo Ant o a t r alis e Formation information d monstration Un total de 17 ateliers a t organises au profit de 336 animateurs et techniciens dans diff rents domaines Plus de 1500 horticulteurs dont environ 35 de femmes ont b n fici de s ances de formation assist des journ es d information et des d monstrations sur les exploitations m me Deux cent horticulteurs pilotes ont t suivis par des visites r guli res sur les exploitations en liaison avec les services du Minist re de l agriculture Des exploita
52. pour la production horticole parait tre aussi long terme assez assur 31 6 4 Consid rations sp ciales a Genre Le projet a donn une attention privil gi e aux femmes Il y a eu une attention pour installer des essais qui sont g rer soit par des femmes chef de famille des femmes c libataires ou des groupements de femmes Dans l Ile de Santiago il y a beaucoup des femmes qui ont b n fici du projet avec l horticulture et l installation de goutte goutte Les femmes ont re u une attention privil gi e dans cette derni re phase du projet avec l installation le syst me goutte goutte Le projet a r alis des essais de goutte goutte avec 14 femmes Un total de 72 femmes a suivi cette exp rience l Ile de Santiago et elles ont install le goutte goutte Egalement dans les activit s de formation les femmes ont re u une attention ad quate Dans l ensemble la performance du projet vis vis les femmes s est consid rablement am lior e et les objectifs quantifi s sont atteints ACTIVITE FEMMES HOMMES Formation assistance 35 65 Technique Installation des essais 22 78 A Santo Ant o la pr sence des femmes dans la production agricole est moins visible n anmoins le projet a propos des essais avec quelques producteurs f minins Egalement dans cette Ile le projet a identifi des associations qui seront b n fici es par le projet et ou les femmes jouent un r le impo
53. r pond au besoin permanent d conomiser de l eau le goutte goutte Le gouvernement a orient ses moyens de financements internes et externes pour renforcer les actions du projet dans ce sens Dans cette troisi me phase du projet 22 des terres horticoles et fruiticoles du pays fonctionnent avec le syst me goutte goutte et le mat riel utilis est destructible apr s usage sans dommage pour la sant et l environnement En outre la technologie propos e est rentable une exploitation moyenne horticole de 2000 m peut apporter un revenu mensuel d environ US 1000 Au niveau de la recherche appliqu e une grande vari t de l gumes et de plantes racines et tubercules sont sur les march s du fait du projet Plusieurs travaux d am lioration et de s lections sur entre autre tomate oignon poivron patate manioc chou fleur et laitue ont t conduits avec succ s et se poursuivent m me si dans le domaine de la pomme de terre et en particulier pour le manioc des efforts sp cifiques seront n cessaires Les exp riences en arboriculture fruiti re sont bonnes et indiquent de grandes potentialit s pour le Cap Vert N anmoins les activit s qui ont d but seulement dans cette phase doivent tre poursuivies ne serait ce que pour tenir compte du cycle de d veloppement plus long des fruitiers La mission reconna t que la prudence du gouvernement dans l introduction de nouveaux pesticides sans des r sultats probant
54. re Dans la phase III du projet il tait pr vu de donner un appui pour le d veloppement d un plan directeur de l horticulture Cela n est pas encore r alis Pour que les actions dans le domaine de l horticulture puissent se p renniser il est fondamental qu court terme tous les efforts soient concentr s afin d avoir au moins une base d un tel plan avant le 31 d cembre 2000 Le projet devra mettre disposition les capacit s humaines comp tentes et financiers n cessaires pour que cet objectif soit r alis Un consultant doit tre engag pour une p riode de deux mois une fois que la m thodologie de suivi et valuation est labor e Il faudra galement assurer l accompagnement national Consolidation et massification Les activit s de diffusion et d installation de syst mes de goutte goutte accompagn es d un paquet technique appropri doivent se poursuivre partout dans les diff rentes Iles Un accent particulier devra tre accord aux Iles de Santo Ant o Fogo et les autres ou les r sultats probants obtenus tr s r cemment d marrage tardif des activit s demandent une consolidation et une expansion L attention aux autres Iles reste galement importante n anmoins la population qu y r side et la disponibilit des terrains ne justifie pas une permanence de l assistance technique dans ces Iles Essais de pesticides L utilisation de pesticides biotechniques pour la protection contre
55. re phase a pu prendre l avantage d un dynamisme extraordinaire du secteur et de la volont politique du gouvernement pour orienter les investissements Toutes les institutions li es l agriculture ainsi que les opportunit s de coop ration internationale ont t mobilis es autour du projet Dans ce sens le projet est beaucoup mieux incorpor dans la planification des actions des diff rentes directions du Minist re de l Agriculture 6 3 Durabilit attendue de l impact La mani re dont le projet a propos l organisation des facteurs de production pour r aliser l horticulture au Cap Vert assure que les activit s initi es seront durables du point de vue conomique Les conditions climatologiques de Cap Vert obligent une technologie qui cherche une conomie optimale d eau D autre part les ressources disponibles imposent de trouver un rendement maximal par m tre carr de sol En m me temps l tat de Cap Vert a propos des mesures qui garantissent que la proposition technologique est plus attrayante que les technologies traditionnelles utilis es avant La r duction du co t de l eau en utilisant l irrigation goutte goutte l augmentation des rendements et la r duction des besoins en main d uvre ensemble assurent que les gains conomiques sont tr s importants Apr s la phase d installation des essais dans la deuxi me phase dans cette phase de diffusion la mission a pu observer comment les pa
56. rix plus lev pour les pommes de terres nationales pommes de terre nouvelle n A long terme on peut s attendre quelques probl mes de saturation ou de difficult s d assurer un prix au producteur esp r au niveau de Santo Ant o Dans cette Ile il n y a gu re de concentrations urbaines pour cette raison la production doit tre orient e Mindelo Cela est d ailleurs d j pratiqu par les producteurs plus importants N anmoins nous ne pouvons pas oublier la possibilit d une autosuffisance Mindelo une fois que le projet utilisation des eaux us es soit mis en place pour la production horticole ce qui a commenc d j m me si c est en forme ill gale Il est possible qu Santo Ant o quelques initiatives la base pour mieux organiser la commercialisation et m me la transformation puissent se d velopper Pour les m mes raisons mentionn es ci dessus Santo Ant o il y a toujours eu l enclavement comme facteur fondamental dans les d cisions paysannes Ainsi par exemple la production de grogue n est qu une ligne de sp cialisation logique en tenant compte de ces conditions d enclavement Les jugements moralistes sur cette activit n aboutiront rien Dans la mesure qu il y a un march pour ce produit il y aura de la production Surtout si nous tenons compte des prix pay s pour le grogue de plusieurs ann es nous pouvons nous assurer que cela donne un int r t beaucoup plus lev
57. rtainement un atout En ce moment on peut trouver partout dans l Ile de Santiago des paysans qui installent leur syst me goutte goutte soit avec l appui d un des projets indiqu s ci dessus ou par leurs propres initiatives Il est difficile de rencontrer des producteurs agricoles dans l Ile de Santiago qui ne soient pas convainques de l avenir de l agriculture avec la micro irrigation La m me affirmation 26 peut tre faite pour l Ile de S o Vicente Fogo et S o Nicolau et m me Santo Ant o ou le projet a commenc seulement il y a deux ans une partie importante des paysans cherche d j comment avoir acc s la nouvelle technologie Voici les r sultats en termes quantitatifs Installation Goutte Goutte HAS Projet Avant 3 phase 37 Entreprise Agro Centro 35 Entreprise Agro Produto 47 3 Entreprise Moreira Monteiro amp Silva 11 5 Projet dans 3 phase 17 5 UTF 22 58 Remplacement 50 de la vente de Agro 41 15 Centro et Agro Produto Plantation Banane 70 Terres Irrigu es avec goutte goutte 199 73 Dans le tableau on observe que le projet a contribu de mani re substantielle am liorer l irrigation au Cap Vert R sultats du projet Terres Irrigables 1800 Avec production de canne 900 Total Horticole fruiticole 900 En goutte goutte avant 3 phase 4 En goutte goutte du total des terres 22 horticole fruiticoles fin 3 phase Les calcules de la rentabilit de la production horticole
58. rtant Il faut remarquer que l acc s au cr dit par les femmes est encore moins vident que l acc s des hommes Une femme c libataire avec des enfants rencontre des obstacles insurmontables pour remplir les conditions propos es par la Caixa Economica Pourvu que les conditions de ces femmes soient assez diff rentes selon le cas l id e impos par la Caixa de constituer un groupement pour acc der au cr dit ne donne pas une solution ad quate D autres organismes demandent galement la constitution d un groupe pour acc der au cr dit ACDI gestion directe et ASDIS n anmoins dans ces cas il s agit d un v ritable groupe ou les membres partagent des int r ts b Cr dit De tous les paysans interview s il n y avait aucun paysan qui a pu acc der au cr dit de la Caixa Economica Bien que les raisons soient diff rentes tous soulignent que la garantie demand e par la Caixa pr sente le handicap le plus important M me pour des paysans avec une accumulation importante la mani re donc la garantie doit tre pr sent e est difficile Plusieurs paysans remarquent aussi que le montant total qui peut tre octroyer est trop petit et que le cr dit est limit l installation du syst me de goutte goutte Il n y a pas de cr dit de campagne ou d autre cr dit agricole En plus la Caixa Economica se limite un r le d interm diaire pour g rer quelques lignes de cr dit log es chez elle La Caixa Economica n
59. s d essais et une documentation appropri e est pertinente La mission reconna t les r sultats obtenus par le projet dans la recherche amp d veloppement mais est d avis que leur durabilit ne peut se concevoir sans leur int gration dans le syst me de recherche nationale et en particulier de P INIDA Les capacit s dans le domaine de la vulgarisation des techniques culturales et de la micro irrigation sont bien assur es dans l ensemble avec le r seau d animateurs le secteur priv et les agriculteurs pilots La r gionalisation des activit s du projet a t une r ussite M me des agriculteurs traditionnellement dans le syst me pluvial ont t reconvertis et ils ont adopt l irrigation Toutefois des les comme Santo Ant o Fogo et d autres les avec un potentiel important n cessiteront une assistance technique prolong e Le projet a assur une bonne formation d au moins 1 500 horticulteurs dont des jeunes et des femmes ces derni res repr sentent 35 dans tous les aspects de l horticulture y compris la conservation et la commercialisation Un total de 220 exploitants pilotes ont t encadr s et partiellement quip s en mat riel d irrigation Des fiches techniques et du mat riel audio visuel viennent d tre r alis s Cette action de formation et de vulgarisation doit se poursuivie en liaison avec la DGARPC Les superficies sous irrigation goutte goutte sont pass es d environ 37ha 199ha S
60. ssurer l assistance technique demand e multiples reprises Sans doute les paysans capverdienes comme b n ficiers finaux du projet ont re u l assistance et l attention demand e Beaucoup plus que dans les phases ant rieures le monde paysan dans le sens large a b n fici directement des acquis techniques dans le domaine horticole dans le march on ne trouve gu re des l gumes qui ne sont pas propos es par le projet et de l innovation des syst mes d irrigation En effet lIle de Santiago nous avons rencontr partout des paysans qui utilisent la micro irrigation m me s ils ne sont pas propri taires de la parcelle Le fait que les co ts de l installation la t te morte de la parcelle soient absorb s par des diff rentes lignes de financement a permis que l conomie de l eau soit assur e Le gouvernement du Cap Vert a accompagn la diffusion massive de la micro irrigation avec des mesures tarifaires qui soulignent l int r t public d conomiser l eau Nous constatons que la manque d attention au renforcement institutionnel dans le domaine des politiques agricoles constitue un aspect faible dans l ex cution du projet Cette faiblesse pourra mettre en cause la p rennisation du dynamisme du secteur dans l avenir 5 Analyse de la mise en uvre de la phase III du projet Les acquis des deux premi res phases ont b n fici au projet et lui ont permis de palier aux difficult s au d marrag
61. t et C sar Soares repr sentant d l gation Porto Novo Sites visit s Casa de Meio P pini re de Ch de Alecrim 35 Alto Mira Ribeira da Cruz Cova Corda R union avec M Orlando Delgado Coordonateur du Gabinet Technique Intermunicipal 27 janvier 2000 R union avec Manuela Delgado Repr sentant du Caisse Economique de Cap Vert l Ile de Santo Ant o Visite de terrain Paul avec Mme Marion Visser Carla Monteiro d l gation et Alberto Lima Sites Visit s Ribeira Grande horticulture et micro irrigation Ch de Igreja horticulture culture fruiti re et micro irrigation Ribeir o Campo C o association paysanne Cabo de Ribeira horticulture culture fruiti re et micro irrigation 28 janvier 2000 R union de Synth se avec le D l gu du MA Santo Ant o Visite au march de Ribeira Grande Voyage Santo Ant o S o Vicente Briefing avec le D l gu du MA S o Vicente M Jo o Santos Visite de terrain avec Jo o Santos et M Isabel Rodrigues Ribeira dos Calhaus horticulture et micro irrigation Ribeira de Juli o horticulture micro irrigation et brise vent Ribeira de Vinha horticulture micro irrigation et abris serres Station de Traitement des eaux us es 29 janvier 2000 Visite des march s de S o Vicente 30 janvier 2000 Synth se de la visite aux Iles de Santo Ant o et S o Vicente 31 janvier 2000 R union avec M Clarimundo Gon alves
62. t de conna tre d une fa on sure et directe les superficies cultiv es les rendements les quantit s r colt es les destinations des produits qui permet de suivre d une fa on g n rale l volution du secteur horticole Il y a seulement des r sultats d enqu tes bas es sur des extrapolations partir des quantit s de semences distribu es par les circuits contr l s travers les d clarations en douane et les quantit s de productions commercialis es Ce qui certainement laisse de cot les semences introduites par un circuit informel favoris par la tr s forte mobilit des migrants et l change des boutures de patate douce et de manioc entre les paysans Sans des donn es quantifi es il sera tr s difficile de b tir un plan fiable de d veloppement de l horticulture et de r aliser une tude d impact pour mieux orienter les investissements dans le secteur agricole D o toute la priorit accorder la mise en uvre dans les meilleurs d lais d une m thodologie que l on pourrait tester en liaison avec le service des statistiques du MA I est tout fait possible de prendre l avantage du recensement de l agriculture dont la phase pilote d bute cette ann e D imm diat un consultant agro conomiste doit tre engag pour une p riode d au moins deux mois pour laborer une m thodologie de suivi valuation Il faudra assurer l accompagnement national 4 Plan directeur de l horticultu
63. ta Luzia inhabit e S o Nicolau Sal Boa Vista Maio Santiago Fogo et Brava Toutes sont montagneuses l exception de Sal Boa Vista et Maio Le pays poss de un climat de type sah lien et de ce fait est sujet des conditions pluviom triques extr mement variables Dans ce contexte l agriculture pluviale est assez marginale et peut tre pratiqu e avec un certain degr de s curit seulement dans les zones sub humide et humide d altitudes Il est vident que dans les conditions d crites le Cap Vert d pend structurellement des importations pour assurer l alimentation de la population L agriculture pluviale ne permet qu environ 10 de la consommation en ma s et 60 de la consommation en haricot Par contre l agriculture 1rrigu e permet d assurer la satisfaction les besoins des consommateurs en produits mara chers et fruitiers On peut juger qu actuellement la production horticole contribue plus au produit agricole que les activit s agricoles proprement dites Malgr les contraintes la production agricole constitue un moyen de subsistance tr s important d une partie de la population capverdienne dont la production horticole constitue une activit conomique avec un potentiel d accumulation importante pour les producteurs Ce secteur galement assure une am lioration de la qualit nutritionnelle de la population En tenant compte de la taille des parcelles environ 2000 m seulement l horticulture
64. ticipants de l atelier R union avec le d l gu le cadre associ et les paysans repr sentants des paysans de Fogo 9 f vrier 2000 Incorporation dans le rapport des r sultats de l atelier et pr paration du debriefing 10 f vrier 2000 Discussion du rapport provisoire avec le CTP du projet et avec l expert junior de Santo Ant o R union de debriefing de la mission d valuation avec Direction G n rale de la Coop ration Internationale pr sidence Repr sentation du Minist re d Agriculture DGASP GEP INIDA CPDA RR FAO Equipe Assistance Technique de la FAO Ambassade Royale des Pays Bas 37
65. u niveau de lIle Santiago M me si les prix ont diminu relativement ils assurent jusqu maintenant une marge assez lev e S1 nous consid rons la parcelle irrigu e moyenne d une famille paysanne au Cap Vert de 2000m 2 nous pouvons affirmer que la proposition technologique du projet laisse une revenue ad quate aux producteurs REVENUES MOYENS PAR AN D UNE EXPLOITATION DE US 2000 M Chou tomate oignon 12280 Chou oignons carotte 12500 Tomate carotte p douce 10337 Chou p terre oignon 10636 P terre carotte chou 12219 P douce tomate oignon 8755 En tenant compte que dans les calculs des co ts de production le travail du producteur est incorpor les revenus s l vent environ US 1000 par mois ce qui est assez optimiste mais n anmoins r aliste Bien que les enqu tes r alis es montrent des rendements plus faibles dans certaines zones les rendements propos s ci dessus sont tout fait faisables et doivent tre augmenter dans l avenir prochain sans probl me L augmentation de la production horticole dans la troisi me phase est assez spectaculaire comme on peut observer dans le tableau suivant EVOLUTION DE LA PRODUCTION DES LEGUMES DANS LA III PHASE TM Culture 1995 1997 1998 1999 gt 1IIl Phase Chou 2200 2470 2673 4365 198 Tomate 1500 3195 3179 3816 254 Poivron 750 1316 1246 1620 216 Oignons 840 1105 1036 1375 164 Comcombre 250 340 495 1020 408 Autres 2685 3394 3422 4785 178 Total 8
66. ysans financent les investissements dans la technologie goutte goutte m me s il n y a gu re un syst me de cr dit qui appuie le financement Les entreprises qui installent le goutte goutte constatent une forte demande paysanne pour la technologie m me s ils consid rent aussi que le manque d un syst me de cr dit constitue un handicap pour une massification plus rapide Du point de vue de l utilisation durable des ressources d eau et terre l introduction de la technologie goutte goutte par le projet a diminu l utilisation de l eau par hectare dans l agriculture de mani re consid rable Il est clair que l introduction de la technologie goutte goutte pour l augmentation de la production horticole au Cap Vert permettra r duire la d pendance d importation alimentaire d une mani re structurelle Dans ce m me ordre des id es le projet a contribu de mani re consid rable d am liorer la qualit alimentaire de la population Il se peut qu il se pr sente des probl mes de commercialisation des produits dans certains zones du pays et dans certaines p riodes de l ann e rien ne montre qu il y aura un probl me de saturation structurelle du march en moyen et long terme Tout en plus si le projet consacre encore du temps et des moyens pour proposer une am lioration de la cha ne de commercialisation et une identification du potentiel de transformation de certains produits horticoles le march

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