LA COLLATION EN MILIEU SCOLAIRE
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1. La sant vient en mangeant Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 13 25 Affiches pouvant tre mises en relation avec le th me Avec nous la lecture ce n est pas sorcier Association des Libraires Jeunesse Le chaudron de la sorci re et ses mixtures Dans la nuit d Halloween Ed Didier Jeunesse La citrouille l gume et embl me Petits albums documentaires pour enfants gt gt gt vy v vy NY Pourquoi je dois manger quilibr Ed Gamma 2 copines s encouragent manger quilibr Les fruits etl gumes Ed Milan Jeunesse Imagier sur les fruits et les l gumes Dans la m me s rie A table Les fruits du soleil Dominique Mwankumi Ecole des Loisirs Les fruits qui poussent dans les pays tropicaux A table Katy Couprie et Antonin Louchard Ed Thierry Magnier Imagier autour de la table des aliments La pomme Mes premi res d couvertes Gallimard La graine le pommier tout sur la pomme Dans la m me s rie Le lait Le pain Le lait Photimages PEMF De la vache aux produits laitiers en photos avec poster Dans la m me s rie Le pain Non je n ai jamais mang a EDL De la graine au pain Le p tit Miam Bayard Jeunesse Bien se nourrir mode d emploi Plut t cycle 2 utiliser en extraits Le mus e des potagers Ed R union des Mus es Nationaux Ima2. DE DEBUT DE MATINEE Quelles peuvent tre les modalit s concr tes POUR LES ELEVES QUI EN d organisation de la collation ONT BESOIN Identification des enfants qui auraient besoin d une collation l cole directeur A la rentr e scolaire une communication avec les familles li e l organisation de la collation sera n cessaire Elle pemettra d identifier les enfants qui ne prendraient habituellement pas de petit d jeuner avant de venir l cole NB les PAI qui d finissent l organisation d ventuelles prises alimentaires pour les enfants concern s restent videmment prioritaires Qui fournit la collation Modalit s d organisation Pendant le temps d accueil et dans tous les cas avant 9h30 dans un espace d volu la collation pourvu d une table et de chaises id alement une salle attenante la classe la BCD etc Si cette organisation spatiale n est pas possible la collation sera organis e dans la classe pendant le temps d accueil autour d une table d di e L quipe enseignante veillera viter les biscuits les viennoiseries et confiseries trop riches en mati res grasses et en sucres En r gle g n rale il conviendra d viter les produits de fabrication industrielle souvent satur s en sucres et en graisses pr f rer la consommation de lait ou de laitages demi cr m s plut t que de lait entier l eau les fruits le pain le fromage les crudit s la famill
3. s pour la population fran aise 3e dition 2000 Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 24 25 Document r alis au cours de l ann e scolaire 2012 2013 pour la Mission pr l mentaire du Haut Rhin GASSER Anne IEN en charge de l enseignement pr l mentaire du Haut Rhin Dr GERARD Marie France m decin conseiller technique aupr s de la DSDEN Dr GUEMAZI KHEFFI Fatiha m decin coordinateur RePPOP r seau ODE GRAPPE Florianne infirmi re conseill re technique aupr s de la DASEN IDIR SIEGLER Razika conseill re p dagogique OBINO Renaud coordinateur administratif du RePPOP enseignant APA fe Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 25 25 PREVOST Laurence professeur des coles ma tre formateur TOURNIER David conseiller p dagogique AVRIL 2013
4. viennoiseries sodas Ce moment de collation proposera chaque fois que possible des d gustations de fruits qui peuvent galement intervenir lors du d jeuner ou du go ter Les autres prises alimentaires l cole maternelle ou l mentaire D autres moments de la vie de l cole hors du d jeuneretdu go ter sontl occasion de prises alimentaires suppl mentaires go ters d anniversaire f tes de No l carnaval ou de fin d ann e Ces v nements festifs qui int grentun apportalimentaire offrent lorsqu ils gardentleur caract re exceptionnel un momentde convivialit de partage et de diversit des plaisirs gustatifs en m me temps qu ils cr entdes liens avec les familles le plus souvent associ es leur pr paration Il est cependantsouhaitable de ne pas les multiplier etde les regrouper par exemple mensuellement afin d viter des apports nerg tiques excessifs A l cole l mentaire il faut galement tre vigilant aux prises alimentaires lors des r cr ations Extrait portail Eduscol La collation matinale l cole Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 5 25 acad mie COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE Strasboutg Que pr voient les programmes en mati re de FICHE 3 nutrition PROGRAMMES esse vieo ative Mission pr l mentaire 68 Documents de r f rence Ecole primaire BO hors s rie n 3 du 19 juin 2008 Coll ge BO sp ci
5. Alsace la pr valence du surpoids et de l ob sit chezl enfant et l adolescent est parmi les plus lev es de France 15 3 des enfants alsaciens de 5 6 ans ont un poids sup rieur la nomale dont 4 7 d ob ses Le go ter souvent trop sucr et ou trop gras malgr les recommandations des enseignants favorise ces probl mes de surpoids et d ob sit chez l enfant et le manque d app tit au repas de midi aboutissantau d s quilibre alimentaire L quipe enseignante reste consciente de la diversit des rythmes alimentaires des enfants de l cole et des habitudes alimentaires propres chaque famille C est pourquoi les prises alimentaires l cole resteront possibles touten ayant un caract re facultatif et en tant organis es plus t t dans la matin e Vous trouverez ci dessous les modalit s d organisation de la collation en usage partir de cette rentr e Madame Monsieur et chers parents L quipe enseignante a entam avec les membres du Conseil d cole une r flexion portant sur les prises alimentaires des enfants dans le cadre scolaire Elle souhaite attirer votre attention sur le go ter de dix heures En effet aucun argument nutritionnel ne justifie la collation matinale de 10h qui aboutit un d s quilibre de l alimentation et une modification des rythmes alimentaires des enfants circulaire n 2003 210 du Minist re de l Education nationale Une r cente circulaire de la Direction ac
6. Cf fiche 2 textes de r f rence fiche 3 programmes 18 25 acad mie Strasbovtg COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE Quelle approche pour une pr sentation du projet FICHE 11 dans le cadre d un conseil d cole CONSEIL D COLE Document de r f rence Site du Reppop D roul pour un conseil d cole Information sur les probl mes de sant publique en particulier sur l ob sit Projection d un diaporama pr sentant la situation de l ob sit infantile en France les sp cificit s de la r gion Alsace volution de la situation cf annexe l ments pour un diaporama Information Sur Pr sentation succincte d informations caract re nutritionnel cf les axes les besoins strat giques du Programme national Nutrition Sant 2011 2015 alimentaires L ob sit peut avoir des cons quences graves sur la sant cf fiche n 9 de la r els des enfants circulaire d partementale l ob sit chez le jeune enfant Aucun argument nutritionnel ne justifie la collation matinale de 10 heures qui aboutit un d s quilibre de l alimentation et une modification des rythmes alimentaires des enfants Cependant compte tenu des conditions de vie des enfants et des familles qui peuvent entra ner des contraintes diverses il peut tre envisag de proposer aux l ves une collation d s leur arriv e l cole maternelle ou l mentaire et dans tous les cas au minimum deux heures avant
7. auxparents sera abord e dans ce cadre Il est n cessaire de mener une concertation avec les collectivit s locales qui sont tr s impliqu es dans la fourniture de denr es lait etc pour la collation l cole primaire Les recommandations Les horaires et la composition de la collation La collation matinale l cole n est ni syst matique ni obligatoire Aucun argument nutritionnel ne justifie la collation matinale de 10 heures qui aboutit un d s quilibre de l alimentation et une modification des rythmes alimentaires des enfants Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 4 25 Cependant compte tenu des conditions de vie des enfants et des familles qui peuvent entra ner des contraintes diverses il peut tre envisag de proposer aux l ves une collation d s leur arriv e l cole matemelle ou l mentaire et dans tous les cas au minimum deux heures avant le d jeuner Les enseignants doivent s adapter aux situations sp cifiques touten respectant les rep res de consommation du PNNS Les boissons ou aliments propos s aux l ves doivent pemettre une offre alimentaire diversifi e favorisant une libert de choix en privil giant l eau les purs jus de fruits le lait ou les produits laitiers demi cr m s le pain les c r ales non sucr es en vitant les produits forte densit nerg tique riches en sucre et mati res grasses biscuits c r ales sucr es
8. collation de 10h dans les coles maternelles a t en butte aux critiques des m dias il y a 2 ans et un rapport de l Agence Fran aise de s curit alimentaire des aliments AFSSA a t publi donnant un certain nombre de recommandations AFSSA saisine n 2003 SA 0281 On peut y lire entre autres choses que moins de 10 des enfants scolaris s en maternelle ou primaire ne prennent pas de petit d jeuner Tout cela doit nous permettre de nous poser franchement la question La collation du matin est elle n cessaire maintien du go ter gt Pallier le coup de pompe de 11h Le coup de pompe vient d une fatigue chronologiquement tude des rythmes circadiens de expliqu e aggrav e par le manque de sommeil vigilance nous indique qu il existe Cette fatigue sera aussi aggrav e si l apport en sucres une phase de repli de fatigue de simples au petit d jeuner a t trop important effet de faibles vigilance entre 11h et 14h l hypoglyc mie r actionnelle Importance des relations entre alimentation sommeil et activit physique gt Apporter quelque chose aux enfants Le rythme alimentaire physiologique dans notre soci t se qui n ont pas mang de 10 calque sur 4 prises alimentaires vers 1 an Le go ter du 10 heures peut couper l app tit aux petits mangeurs qui du coup mangeront moins bien midi et auront plus faim au go ter souvent compos d aliments gras et ou sucr s Peut aggraver le processus
9. collectifs coute musicale jeux de structuration partage d un v cu commun en appui sur des photographies ou des vid os par exemple la d gustation de sp cialit s en lien avec les f tes calendaires reste pertinente pour la construction du temps l cole matemelle ex galette des rois si elle conserve un caract re exceptionnel les anniversaires pourront continuer donner lieu des moments de partage mais m rteront une r flexion particuli re ex regroupement des anniversaires du mois et confection d un g teau par les l ves L cole participe la pr vention et la promotion de la sant en assurant aux l ves tout au long de leur scolarit une ducation la sant en articulation avec les enseignements adapt e la fois leurs attentes et leurs besoins ainsi qu aux enjeux actuels de sant publique Des projets sp cifiques d ducation au go tdoivent donc continuer d exister Le d roulementde la matin e m ritera d tre repens au b n fice de certaines activit s n cessitant le d ploiement d un mat riel particulier etcons quent arts visuels EPS o au b n fice de certains dispositifs l chelle de l cole d cloisonnements Le temps de go ter tant imput au temps de r cr ation les enfants disposeront ainsi d une r cr ation plus longue L ducation nutritionnelle fait partie int grante des missions de l cole primaire
10. dans les familles d aliments On ne doit bien s r pas vouloir appliquer au pied de la lettre ces quantit s Chaque enfant est unique et a ses propres besoins Il y a les enfants qui gaspillent et ceux qui conomisent d un point de we nerg tique et physiologique C est en fait l activit physique qui est le facteur principal pouvant faire fortement varier les besoins nerg tiques Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 22 25 COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE acad mie Strasboutg Il faut maintenir le go ter car les enfants ne prennent pas de petit d jeuner suffisant FICHE 13 Le go ter du milieu de la matin e remplace bien ARGUMENTAIRE le petit d jeuner Le souci de pallier un petit d jeuner insuffisant Mission pr l mentaire 68 Que r pondre Documentsde r f rence Archives de p diatrie 10 2003 945 947 Comit de Nutrition de la Soci t fran aise de p diatrie Paris France Extraits Certaines enqu tes r v lent que 12 18 des enfants scolaris s ne prennent pas de petit d jeuner le matin avant de partir pour l cole 3 4 En r alit ces chiffres doivent tre nuanc s Les donn es de l enqu te INCA effectu e en 1998 1999 montrent que la prise d un petit d jeuner varie notablement en fonction de l ge 4 Certes plus de 30 des coll giens entre 11 et 14 ans ne prennent pas de petit d je
11. de d responsabilisation des parents qui vont compter sur le petit d jeuner de l cole On peut exercer ses 5 sens autrement qu en go tantdes aliments Etmanger c est davantage que sentir et go ter Probl me pourles enfants allergiques etles allergies sontde plus en plus nombreuses Probl me pourles enfants en surpoids ou ob ses 19 en 2009 gt Moment convivial La convivialit peut se vivre autrement et avec d autres gt Apprentissages divers savoir vivre activit s tout comme les r gles de politesse ou le lavage des politesse partage hygi ne des mains mains apprentissages cognitifs gt Eveil sensoriel Attention la culpabilit que l on peutfaire na tre en valorisant des aliments jamais consomm s dans la famille Relativisons un peu gt Exemple chiffr les besoins nutritionnels quotidiens d un enfant de 4 ans 300ml de lait 1 laitage 30g de fromage 60g de viande ou quivalent 100g de pain Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 21 25 60g de c r ales type riz semoule p te poids cru 250g de l gumes 2 fruits 10g de beurre 25g d huile 30g de sucre ajout Tout cela couvre la fois les besoins quantitatifs et qualitatifs nergie vitamines min raux Ceci est une illustration th orique gt en prenant les principaux aliments repr sentatifs
12. formes s v res que pour les formes mod r es Chez l enfant l ob sit s v re est associ e des troubles orthop diques m taboliques et endocriniens La probabilit de persistance de l ob sit l ge adulte augmente avec la pr cocit de survenue sa s v rit et les ant c dents familiaux Chez l adulte l ob sit expose l hypertension art rielle au diab te et ses complications et aux maladies cardiovasculaires Il ne faut pas n gliger l impact psychologique et social de cette pathologie D pister et pr venir l ob sit de l enfant est donc un enjeu de sant publique L indice de masse corporelle IMC bon reflet de l adiposit est le meilleur crit re diagnostique et pronostique de l ob sit L IMC tient compte de deux donn es combin es le poids la taille en mesurant le rapport du poids sur la taille au carr Chez l enfant les valeurs varient en fonction de l ge Des courbes de r f rence repr sentant pour chaque sexe les valeurs de l IMC en fonction de l ge permettent de suivre l volution de la corpulence au cours de la croissance On parle d ob sit lorsque la valeur de l IMC de l enfant est situ e au dessus du 97 percentile des courbes de r f rence Il existe 2 niveaux d ob sit ob sit degr 1 et ob sit degr 2 Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 11 25 acad mie COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE Strasb
13. le d jeuner Les enseignants s adaptent aux situations sp cifiques tout en respectant les rep res de consommation du PNNS Constats faire selon les coles Pr sentation des recommandations les missions de l cole dans le domaine de l ducation la sant cf fiche 2 de la circulaire programmes d partementale changes avec les membres du conseil d cole Inscription des propositions pour la mise en uvre effective de la circulaire la pour une mise en rentr e de septembre 2013 dans le compte rendu du conseil d cole uvre au sein de l cole Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire awril 2013 19 25 Proposition d une fiche Proposition d une fiche d information aux familles en cole El ments pour un diaporama 2 Q So c o ul 2 E g x c 8 lt Lu S T 3 2 E l mentaire ed po EL x http www reseauode fr professionnels lobesite de lenfant La pr valence de l ob sit des Alsacens de plus de 15 ans est de 15 7 contre 12 7 de moyenne nationale Non seulement l Alsace est une des r gions au tauxle plus lev mais en plus la tendance est l augmentation rapide 80 depuis 1997 8 7 en 1997 11 5 en 2000 12 en 2003 15 7 en 2006 Source REPPOP Pour les enfants de maternelle le bon rythme alimentaire comprend 4 repas par jour le petit d jeuner le d jeun
14. mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 7 25 G ographie Am nagement et d veloppement du territoire fran ais les espaces productifs industriels agricoles et de services tudi s dans leurs permanences et leurs dynamiques tude l chelle locale d un espace de production dominante agricole Physique Chimie Test de reconnaissance de quelques ions Domaines d acidit et de basicit en solution aqueuse ducation civique L opinion publique et les m dias La diversit et le r le des m dias Th mes de convergence nergie d veloppement durable s curit importance du mode de pens e statistique sant Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 8 25 acad mie COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE Strasboutg FICHE 4 RYTHMES ALIMENTAIRES DES ENFANTS Quels sont les besoins alimentaires d un jeune enfant Mission pr l mentaire 68 Document de r f rence Dossier de l acad mie de Toulouse Extrait Pour les enfants de maternelle le bon rythme alimentaire comprend 4 repas par jour le petit d jeuner le d jeuner repas le go ter le d ner repas Le petit d jeuner repr sente 15 20 de la ration nerg tique il associe au minimum un produit laitier un produit c r alier et une boisson et un fruit Pour les 2 repas principaux le d jeuner repr sente 40 de la ration nerg tique et le d n
15. mise en place Tout ceci tait tr s soutenu par les marques de c r ales et autres produits Dans les coles beaucoup d actions de promotion ont t organis es Il y a dans les repr sentations collectives des id es re ues tr s coriaces les enfants ne d jeunent pas en grande majorit ils sont carenc s en calcium dans les ZEP les enfants sont d nutris Dans les cours de r cr ation on faisait les constats suivants sur les go ters amen s par les enfants viennoiseries biscuits chips soupes chinoises d shydrat es autant d aliments haute densit nerg tique entra nant un d s quilibre alimentaire et peu int ressant sur le plan qualitatif Les textes officiels incitent les enseignants faire de l ducation nutritionnelle Tout cela et sans doute d autres raisons ont amen la rationalisation et l institutionnalisation de la collation en maternelle dans beaucoup d coles L int r t nutritionnel n tait pas le seul pris en compte On travaille aussi sur l ducation du go t la convivialit le plaisir de partager l ducation des comportements civiques la motricit fine avec la pr paration des aliments par les enfants les math matiques et beaucoup d autres choses que vous savez mieux que moi On a vu fleurir des exp riences tr s innovantes et des tr sors de p dagogie Les parents sont impliqu s lls sont souvent inform s des menus ils fournissent soit de l argent soit les ingr dient
16. s de la collation matinale varient en fonction de l ge des coliers et des tablissements Elle reste g n ralement constitu e par des briquettes de lait entier m me si un r glement r cent de la Communaut europ enne CE no 2707 2000 du 11 d cembre 2000 a revaloris la subvention pour le lait et les produits laitiers demi cr m s Il est devenu habituel d accompagner la distribution de lait par celle d autres aliments g n ralement des g teaux ou des biscuits Les b n ficiaires de cette collation sont principalement les l ves des coles maternelles mais dans sa circulaire no 2001 118 du 25 juin 2001 sur la composition des repas servis en restauration scolaire le minist re de l ducation nationale encourage la poursuite de la distribution de lait dans les tablissements d enseignement primaire et secondaire situ s dans les secteurs d favoris s en raison de leur environnement social conomique et culturel 1 La distribution de lait le matin l cole a t instaur e en France en 1954 gouvernement Mend s France pour lutter contre les tats de carence et de malnutrition chez les enfants Cette pratique s est d velopp e et tendue dans la plupart des pays europ ens suite des r glements CE en 1983 1993 et 2000 Pendant la fin des ann es 1980 il y a eu en France des campagnes tr s m diatiques incitant la population prendre un petit d jeuner La journ e du petit d jeuner a t
17. IONS EN MILIEU SCOLAIRE Strasboutg De quand date la mise en place des go ters FICHE 1 l cole maternelle HISTORIQUE Mission pr l mentaire 68 Documentsde r f rence 1 Archives de p diatrie la collation de 10 heuresen milieu scolaire un apportalimentaire inadapt et superflu 2003 2 Dossier Education nutritionnelle IUFM Midi Pyr n es Extraits La distribution gratuite de lait dans les coles date de 1954 l poque c est dans un but de sant publique qu elle avait t institu e par le gouvernement de Pierre Mend s France Ult rieurement partir de 1974 la distribution de lait a t relanc e et d velopp e offrant ainsi des d bouch s aux exc dents de production laiti re elle b n ficie d ailleurs de la part de la Communaut europ enne de subventions d finies par les r glements CEE no 1842 83 du 30 juin 1983 et CE 3392 93 du 10 d cembre 1993 que les tats membres peuvent compl ter Cibl e sur les coles maternelles cette d cision politique a t rapidement adopt e par les enseignants qui y ont vu un outil ducatif et social Simultan ment elle a progressivement d vi de ses objectifs premiers en s accompagnant de la distribution d autres aliments que le lait Aujourd hui cette collation du matin est devenue une v ritable institution propos de laquelle on doit s interroger lorsque 16 des enfants fran ais d ge scolaire sont ob ses Les modalit
18. LA 070 m i0 EN MILIEU SCOLAIRE Recueil de fiches d accompagnement de la circulaire d partementale du 12 avril 2013 Direction acad mique des services d partementaux de l ducation nationale du Haut Rhin Mission pr l mentaire 2012 2013 acad mie Strasbourg direction des services d partementaux de l ducation nationale Haut Rhin ducation nationale jeunesse vie associative R PUBLIQUE FRAN AISE Mission pr l mentaire FICHE PAGE Rythmes alimentaires des enfants L ob sit chez le jeune enfant Ressources pour la classe Organiser la collation Ecole maternelle cas particulier des enfants n ayant pas pris de du d but de matin e Petit d jeuner avant leur arriv e l cole pour les enfants qui Quelles peuvent tre les modalit s concr tes d organisation de la en ont besoin collation Organiser des ateliers PRE Comment organiser une collation en lien avec un atelier du go t Comment accompagner l volution des pratiques au sein de Conseil des ma tres ESS a 9 l quipe d cole 9 Quelle approche pour une pr sentation du projet dans le cadre d un conseil d cole 12 Pour ou contre le go ter de 10h Que r pondre 3 Conseil d cole Le souci de pallier un petit d jeuner insuffisant Argumentaire 23 Que r pondre 4 Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 2 25 acad mie COLLAT
19. ad mique des services de l Education nationale du Haut Rhin ainsi que les recommandations du Programme national Nutrition Sant 2011 2015 engagent l quipe enseignante vous rendre vigilants cet gard En Alsace la pr valence du surpoids et de l ob sit chezl enfant et l adolescent est parmi les plus lev es de France 15 3 des enfants alsaciens de 5 6 ans ont un poids sup rieur la nomale dont 4 7 d ob ses Le go ter souvent trop sucr et ou trop gras favorise ces probl mes de surpoids et d ob sit chez l enfantet le manque d app titau repas de midi aboutissantau d s quilibre alimentaire L quipe enseignante reste consciente de la diversit des rythmes alimentaires des enfants de l cole et des habitudes alimentaires propres chaque famille C est pourquoi les prises alimentaires l cole resteront possibles touten ayant un caract re facultatif et en tant organis es plus t t dans la matin e Vous trouverez ci dessous les modalit s d organisation de la collation en usage partir de cette rentr e Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 20 25 acad mie COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE Strasboutg x aga in na Pour ou contre le go ter du milieu de matin e FICHE 12 ED m Que r pondre san Ea E Mission pr l mentaire 68 Document de r f rence Document de l acad mie de Grenoble DSDEN Dr me amp MGEN La
20. adress es aux directeurs et aux directrices d cole le 25 mars 2004 Elles concernent les principes g n raux qui doivent pr sider la collation en milieu scolaire les recommandations sur l organisation les horaires et le contenu de cette collation les actions d ducation nutritionnelle et de pr vention Avis de l AFSSA du 23 janvier 2004 sur la collation matinale Recommandations du 25 mars 2004 pour les directeurs et directrices d cole Les principes g n raux La question de la collation matinale ne peut tre uniquement li e aux probl mes de surpoids et d ob sit m me si cet objectif de sant publique demeure priortaire Les dimensions ducative sociale et culturelle ainsi que les diversit s locales qu elles soient d ordre g ographique ou socio conomique doivent tre prises en compte l cole Les familles ont un r le primordial en ce qui concerne les rythmes alimentaires de l enfant en particulier pour le petit d jeuner Un lien troit avec elles doit tre tabli pour hammoniser les diff rentes prises alimentaires organis es la mais on et l cole Une information sur la collation dans le cadre des actions d ducation la nutrition fera l objet d une communication en conseil d cole Cette information pourra associer les personnels de sant de l ducation nationale et des partenaires ext rieurs comp tents dans ce domaine La question des sollicitations financi res ou en nature demand es
21. al n 32 du 28 ao t 2008 PROGRAMMES D ENSEIGNEMENT DE L COLE PRIMAIRE Domaine Cycle I D couvrir le monde D couvrir le vivant Les enfants observent les diff rentes manifestations de la vie lls d couvrent les parties du corps et les cinq sens lls sont int ress s l hygi ne et la sant notamment la nutrition IIS apprennent les r gles l mentaires de l hygi ne du corps Domaine Cycle Il D couverte du monde D couvrir le monde du vivant de la mati re et des objets Les l ves rep rent des caract ristiques du vivant naissance croissance et reproduction nutrition et r gimes alimentaires des animaux IIS apprennent les r gles d hygi ne et de s curit personnelles et collectives Domaine Cycle Ill Sciences exp rimentales et technologie Le fonctionnement du corps humain et la sant premi re approche des notions de digestion respiration et circulation sanguine hygi ne et sant actions b n fiques ou nocives de nos comportements notamment dans le domaine du sport de l alimentation du sommeil Langue vivante Les connaissances sur les modes de vie du pays viennent favoriser la compr hension d autres fa ons d tre et agir Comp tences attendues la fin du CM2 mobiliser ses connaissances dans des contextes scientifiques diff rents et des activit s de la vie courante ex appr cier l quilibre d un repas PROGRAMMES D ENSEIGNEMENT DU COLL GE Discipline Class
22. avec les l ves Discipline Classe de 5e Sciences de la vie et de la Terre Fonctionnement de l organisme et besoin en nergie la production d nergie n cessaire au fonctionnement des organes Les organes effectuent en permanence des changes avec le sang pr l vements des nutriments et de l oxyg ne et rejet des d chets dont le dioxyde de carbone pr l vements et rejets varient suivant l activit des organes entrainent augmentation de la temp rature et des rythmes cardiaque et respiratoire Nutriments et dioxyg ne lib rent de l nergie utilisable entre autre pour le fonctionnement des organes Une partie est transf r e sous forme de chaleur la digestion des aliments et le devenir des nutriments utilisation permanente par les organes de nutriments provenant de la digestion des aliments La transformation de la plupart des aliments s effectue dans le tube digestif sous l action d enzymes digestives Ces transformations chimiques compl tent l action m canique Les nutriments passent dans le sang au niveau de l intestin gr le Des apports nerg tiques sup rieurs ou inf rieurs aux besoins de l organisme favorisent certaines maladies L limination de d chets de la nutrition Les d chets produits lors du fonctionnement des cellules passent dans le sang Ils sont limin s dans l air expir pour le dioxyde de carbone et dans l urine fabriqu e par les reins pour les autres d chets G ographie Des Hommes e
23. cole doivent adopter ce propos des d marches convergentes et pr sentant un maximum de coh rence e Quelles que soient les positions prises par l quipe les ateliers de cuisine doivent permettre o des apprentissages sociaux li s ce moment l sur le plan culturel social par le partage des diff rentes mani res de prendre un repas aussi simple qu un go ter les interdits les codes ou les usages li s au fait de se nourrir ensemble o la construction de connaissances non pas sur le plan de la nutrition ce qui serait pr matur au cycle 1 mais sur le plan biologique ce qui appartient au r gne v g tal ou animal cologique ce qui vient d ici ou d ailleurs Quelques plantations simples c r ales par exemple pourront compl ter parfaitement ces ateliers o l acquisition de savoirs pratiques et exp rimentaux ce qui est transform par m lange cuisson manipulations diverses et ce qui ne l est pas L emplacement du temps de collation e Les ateliers cuisine qui peuvent se d rouler quelque moment que ce soit de la journ e donnent lieu ensuite une d gustation qui sera judicieusement plac e en fin de journ e entre 15h30 et 16h00 La variabilit des besoins e l ne saurait tre question de contraindre un enfant manger et c est par la r p tition des situations de cuisine d exp riences sensorielles diverses dans la classe que les l ves r ticents pourront tr s progressivement prendre le risque
24. de 6e Sciences de la vie et de la Terre Origine de la mati re des tres vivants Tous les organismes vivants sont des producteurs Tout organisme vivant produit sa propre mati re partir de celle qu il pr l ve dans le milieu part les v g taux chlorophylliens tous les autres organismes vivants se nourrissent toujours de mati re min rale et de mati re provenant d autres organismes vivants Des pratiques au service de l alimentation humaine la production alimentaire par l levage ou la culture Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 6 25 L Homme l ve des animaux et cultive des v g taux pour se procurer des aliments qui r pondent ses besoins mati res grasses sucres rapides sucres lents prot ines la production alimentaire par une transformation biologique Certains aliments proviennent d une transformation contr l e par l Homme Les aliments produits sont issus de la transformation d une mati re premi re animale ou v g tale et r pondent aux besoins en aliments de l Homme mati res grasses sucres rapides sucres lents prot ines Selon la fa on dont les aliments sont transform s leur go t peut tre diff rent L Homme ma trise l utilisation des micro organismes l origine de cette transformation ducation civique L habitant Au choix Cette partie libre peut tre l occasion de mener un d bat dont le th me aura t choisi
25. de go ter ce qu ils ne connaissent ou n aiment pas L cole a ce grand avantage de pouvoir aborder cette question souvent critique pour de jeunes enfants sans aucun enjeu de r ussite imm diate e est certain galement que d un enfant l autre et d un jour l autre les besoins ne seront pas identiques Le contenu de la collation Le principe est retenu de ne pas offrir d aliments plaisir c est dire que l enfant consommerait sans besoin r el et d pendant de son attirance pour le sucr Les conditions mat rielles ll importe d attacher une tr s grande attention aux conditions d installation et de d roulement e La nourriture se prend assis devant une table e Les mains ont t law es juste avant et le seront apr s et les enfants auront des serviettes jetables e Ils se verront proposer de petites portions la fois Les conditions p dagogiques Celles ci vont impliquer la plupart du temps mais ce n est pas syst matique les ATSEM aux c t s des ma tres Il faut alors e Un adulte toujours pr sent aupr s des enfants qui mangent pour des raisons de s curit autant que pour garantir les objectifs ducatifs Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 16 25 Apprendre et respecter les rituels sociaux demander remercier attendre que tous soient servis bien utiliser les ustensiles le cas ch ant Associer autant que possible les l ves aux t ches de pr
26. e On maintiendra cependant les actions particuli res engag es par certaines municipalit s en veillant ce qu elles respectent l esprit de la circulaire d partementale L organisation de la collation sera r fl chie en quipe lors de la r union de pr rentr e afin de tenir compte des sp cificit s de l cole nombre d ATSEM contraintes mat rielles spatiales et organisationnelles s agira notamment de se positionner quant l opportunit d organiser la collation au sein de chaque classe ou de privil gier une organisation centralis e au sein de l cole la nature des activit s propos es aux enfants non concern s par la collation aux projets p dagogiques ventuels mettre en uvre pour accompagner ce changement d habitudes alimentaires et l expliquer aux enfants et aux familles exemples mise en place d ateliers d ducation au go t organisation mensuelle d un petit d jeuner l cole etc Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire awril 2013 15 25 acad mie COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE Strasboutg FICHE 9 ORGANISATION D ATELIERS DU GOUT Eu Comment organiser une collation en lien avec un atelier du go t Mission pr l mentaire 68 Documentsde r f rence Document sur la collation 2009 IEN de Romans sur Is re Principe g n ral e La collation doit avoir fait l objet d un choix d quipe raisonn e Les classes de l
27. e alimentaire suppl mentaire l origine d un exc s calorique qui ne peut que favoriser l augmentation de la pr valence de l ob sit constat e depuis 30 ans chez les enfants d ge scolaire en France 2 Composition des repas servis en restauration scolaire et s curit des aliments Bulletin officiel du minist re de l ducation nationale et du Minist re de la Recherche 28 juin 2001 No 9 1 44 Num ro sp cial 3 Preziosi P Galan P Yacoub N Kara G Deheeger M Hercberg S La consommation du petit d jeuner dans l tude du Val de Marne Type fr quence et ration moyenne des principaux aliments consomm s Cah Nutr Di t 1996 31 Suppl 1 2 8 4 Volatier JL Enqu te INCA individuelle et nationale sur les consommations alimentaires In Tec et Doc edit Paris editor 2000 5 Hercberg S Le Programme national nutrition sant Arch P diatr 2003 10 Suppl 1 54s 6s 6 Hercberg S Preziosi P Galan P Deheeger M Papoz L Dupin H Apports nutritionnels d un chantillon repr sentatif de la population du Val de Marne II Les apports en min raux et vitamines Rev pid miol Sant Publique 1991 39 245 61 7 Potier de Courcy G les membres du groupe de travail de la Cedap sur les substances nutritives Estimation du statut en vitamines e min raux de la population fran aise d apr s des enqu tes r centes Cah Nutr Diet 1999 34 77 87 9 Martin coordonnateur Tec et Doc Paris A editor Apports nutritionnels conseill
28. er repas le go ter le d ner repas Le petit d jeuner repr sente 15 20 de la ration nerg tique il associe au minimum un produit laitier un produitc r alier et une boisson etun fruit Un bon quilibre n cessite des p riodes de je ne entre les repas Il faut compter 3 ou 4 heures entre deux prises alimentaires Manger avant que la sensation de faim ne soit ressentie peut entra ner une d structuration des rythmes etune apparition de troubles comme le grignotage Les habitudes alimentaires se construisent dans le cadre familial Celles qui sont acquises au cours de l enfance et de l adolescence ont une influence majeure sur les comportements ult rieurs Les comportements alimentaires sont la r sultante de facteurs multiples culturels conomiques sociologiques Madame Monsieur et chers parents L quipe enseignante en concertation avec les membres du Conseil d cole a pris la d cision de supprimer le go ter du matin dans sa fome habituelle En effet aucun argument nutritionnel ne justifie la collation matinale de 10h qui aboutit un d s quilibre de l alimentation et une modification des rythmes alimentaires des enfants circulaire n 2003 210 du Minist re de l Education nationale Cette d cision entre en coh rence avec le Programme national Nutrition Sant 2011 2015 et respecte l esprit d une r cente circulaire de la Direction acad mique des services de l Education nationale du Haut Rhin En
29. er 35 Il est important de conserver la structuration en 4 plats ou composants Le go ter repr sente 5 10 de la ration nerg tique BESOINS QUANTITATIFS 4 ans 1290 Kcal 6 ans 1650 Kcal BESOINS QUALITATIFS lls sont couverts par une alimentation vari e qui couvre les besoins en macro nutriments glucides 55 protides 15 lipides 30 en pourcentage de la ration nerg tique et en micro nutriments non nerg tiques vitamines sels min raux et oligo l ments En France comme dans les autres pays les valeurs d apports alimentaires permettant de couvrir les besoins sont fix s en fonction du sexe et de l ge Ce sont les apports nutritionnels conseill s ANC Il y a 5 familles d aliments repr sent s de fa on ludique par le bateau de r f rence qui se substitue la pyramide du CFES Le code des couleurs est identique Un bon quilibre n cessite des p riodes de je ne entre les repas Il faut compter 3 ou 4 heures entre 2 prises alimentaires Manger avant que la sensation de faim ne soit ressentie peut entra ner une d structuration des rythmes et une apparition de troubles comme le grignotage Les habitudes alimentaires se construisent dans le cadre familial Celles qui sont acquises au cours de l enfance et de l adolescence ont une influence majeure sur les comportements ult rieurs Les comportements alimentaires sont la r sultante de facteurs multiples culturels conomiques sociologique
30. ertains enfants sont lev s tr s t t et quittent leur domicile sans avoir eu la possibilit de prendre un petit d jeuner D autres non pas faim au moment du lever et prouvent le besoin de se restaurer qu une ou deux heures apr s leur r veil L cole a la responsabilit particuli re en liaison troite avec la famille de veiller la sant des jeunes qui lui sont confi s et de favoriser le d veloppement hamonieux de leur personnalit La collation du matin l cole de par sa composition son horaire son caract re syst matique et indiff renci n est pas justifi e et ne constitue pas une r ponse adapt e l absence de petit d jeuner Le souci de pallier l insuffisance des apports matinaux observ e chez une minorit d enfants aboutit un d s quilibre de l alimentation et une modification des rythmes alimentaires de la totalit des coliers et cette prise alimentaire suppl mentaire est l origine d un exc s calorique qui ne peut que favoriser l augmentation de la pr valence de l ob sit constat e depuis 30 ans chezles enfants d ge scolaire en France rapport de l AFFSA Cf fiche 9 Organiser la collation de d butde matin e pourles enfants quien ont besoin le principe d un moment convivial peut tre pens autrement que r f r une prise alimentaire l organisation de moments de convivialit peut prendre la fome de lectures offertes pr sentation du cahier de vie chants
31. es par jour d activit s physiques d intensit mod r e lev e est souhaitable chez l enfant sous fome de sports de jeux ou d activit s de la vie quotidienne Pour plus d information consulter le site http ist inserm fr basisrapports activite physique activite physique synthese pdf Modalit s de mise en uvre Les centres de loisirs les activit s pratiqu es dans le cadre de l association sportive de l tablissement AS ou les clubs constituent un compl ment important pour la pratique d activit physique encadr e le d veloppement du plaisir de la pratique et le respect de r gles et de codes de vie collective Une coordination entre les enseignants d EPS et les animateurs responsables est particuli rement utile notamment pour le d veloppement d activit s adapt es pour les l ves connaissantdes probl mes de surpoids ou ob sit Par ailleurs les activit s sportives propos es dans le cadre de l accompagnement ducatif prolongent les enseignements obligatoires d ducation physique et sportive EPS et offrent aux l ves un temps suppl mentaire de pratique sportive Les initiatives qui pemettent aux l ves de mieux conna tre leur corps favorisent bien tre et sant notamment dans le cadre de la lutte contre l ob sit et qui conduisent l autonomie sont particuli rement recherch es en collaboration avec l USEP pour la mise en place et la conduite de projets L Union sportive scolaire de l ensei
32. etleur s curit lors de ces pratiques sportives La lutte contre la s dentarit est un des l ments majeurs de la pr vention et de la prise en charge de la surcharge pond rale et de l ob sit L EPS repr sente un levier important pour instaurer un rapport positif la pratique physique En outre l enseignement de l EPS constitue un moment privil gi pour assurer la pratique physique dans une logique d int gration Dans le cadre de cette logique les enseignants d EPS sont m me de proposer des pratiques adapt es ou am nag es offrant ainsi la possibilit aux l ves souffrant de surcharge pond rale ou d ob sit d avoir une pratique physique au sein du groupe classe dans le respect de leur potentiel et de capacit s physiques clairement identifi es La diversit des activit s et des modalit s de pratique propos es l adaptation des contraintes l am nagement du contexte l explicitation de niveaux d exigence identifi s sont autant d l ments pr ciser prendre en compte pour adapter ou am nager les activit s propos es aux l ves concern s parces probl mes de poids D apr s l expertise collective de l INSERM Activit physique contextes et effets sur la sant des recommandations internationales r centes d finissent des niveaux d activit physique b n fiques pour la sant avril 2008 Les conclusions de conf ren s de consensus s accordent aujourd hui pour dire qu un minimum de 60 minut
33. gier partir de tableaux Albums de la vie quotidienne gt vy Vv vy NY Et moi Bob Alex Sanders EDL Partager ses g teaux pr f r s Pas de bol Susie Morgenstern Theresa Brown Ed Thierry Magnier Dispute autour des bols du petit d jeuner Pompon a oubli son go ter Ed Milan Vol de go ter l cole Menu fille ou menu gar on Thierry Lenain Ed Nathan Echauffour e au fast food Raoul Patapouf L cole des loisirs Trop gros pour tre aim Albums comptines gt Dame tartine S Devaux Ed Didier Jeunesse Comptine de friandises Dans la m me s rie J aime la galette Pouvant tre mis en relation albums Qui mange qui gt gt gt gt L ogre le loup la petite fille etle g teau P Corentin Ed Ecole des loisirs Un probl me d organisation pour manger tout le monde Marlaguette P re Castor Flammarion Un loup peut il manger de l herbe Bon app tit Monsieur Lapin Claude Boujon EDL Monsieur Lapin n aime plus les carottes que mangent les voisins Le g ant de Z ralda Tomi Ungerer EDL Un ogre change d alimentation Mission pr l mentaire du Haut Rhin C ollation en milieu scolaire avril 2013 14 25 acad mie Strasboutg Mission pr l mentaire 68 COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE cole maternelle cas particulier des enfants n ayant FICHE 8 pas pris de petit d jeuner avant leur arriv e l cole ORGANISER LA COLLATION
34. gnement du 1er degr USEP propose une pratique en continuit avec PEPS obligatoire de l cole en initiant en r f rence son h bilitation des v nements sportifs en temps scolaire et hors temps scolaire Son cadre juridique permet la mise en place d actions associatives cherchant d velopper les d placements actifs quotidiens comme P dibus et l animation ainsi que l am nagement de la cour d cole Les diff rents outils p dagogiques sont disponibles aupr s des d l gations d partementales USEP qui vous communiquerontleur programme d actions http www usep org Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 12 25 acad mie COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE Strasboutg jeunesse EI FICHE 7 a Comment accompagner le changement avec les enfants RESSOURCES POUR LA Mission pr l mentaire 68 CLASSE Documents de r f rence Proposition tablie par Anne Eg a Formation Continue 1er degr IUFM Midi Pyr n es et Christine Launay M diath que IUFM Midi Pyr n es Documentation p dagogique Outils USEP sur le th me de la sant L attitude sant en maternelle L attitude sant au cycle 2 L attitude sant au cycle 3 Nutrition en zones urbaines sensibles Actions autour du petit d jeuner Guide d action de l Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES Apprendre la sant l cole Pratiques et enjeux p dag
35. laire avril 2013 10 25 acad mie COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE Strasboutg FICHE 5 L OBESITE CHEZ LE JEUNE ENFANT a Est ce si grave Mission pr l mentaire 68 Document de r f rence Dossier de l acad mie de Toulouse Dossier du R seaude pr vention etde prise en charge de l ob sit p diatrique REPPOP Franche Comt Extrait L ob sit commune correspond un exc s de la masse grasse Elle r sulte d un bilan nerg tique positif prolong Parmi les principaux facteurs environnementaux en cause la diminution progressive de l activit physique joue tr s certainement un r le majeur Mais d autres d terminants sont intriqu s d ordre nutritionnel g n tique m tabolique psychologique et social La disponibilit en abondance d aliments attrayants densit nerg tique lev e l ennui des probl mes affectifs scolaires peuvent amener l enfant rechercher dans la nourriture une compensation pouvant entra ner un d s quilibre prolong entre apports et d penses et le d veloppement d une surcharge pond rale L ob sit est aujourd hui reconnue comme un probl me de sant publique important du fait de sa pr valence et de son volution rapide dans de nombreux pays Le pourcentage d enfants pr sentant un exc s pond ral est pass de 3 en 1965 5 en 1980 12 en 1996 puis 16 en 2000 et 17 8 en 2006 Cette volution est beaucoup plus rapide pour les
36. ogiques Ed ESF Ecole et sant le pari de l ducation CNDP et Hachette Education Dis moi et mange Activit s pratiques l cole maternelle Hachette Ecoles la d couverte du corps et de la sant Apprendre l cole maternelle Delagrave P dagogie et formation Brochures et livrets d information nutritionnelle Petit d jeuner go ter des repas vitalit Centre de Recherche et d Information Nutritionnelles CERIN L quilibre alimentaire n en faites pas tout un plat Centre de Recherche et d Information Nutritionnelles CERIN L alimentation ADOSEN Les fruits et l gumes prot gent votre sant Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES La sant vient en mangeant livret Grand Public Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES Affiches d information nutritionnelle Petit d jeuner go ter Centre de Recherche et d Information Nutritionnelles CERIN L quilibre alimentaire n en faites pas tout un plat Centre de Recherche et d Information Nutritionnelles CERIN La sant dans ton assiette Les quatre saveurs Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES La sant dans ton assiette Les sept groupes d aliments Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES Les fruits et l gumes prot gent votre sant L orange Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES
37. outg E z Nutrition et activit physique E N E Mission pr l mentaire 68 Document de r f rence Dossier Nutrition l cole Alimentation et activit physique Eduscol 2009 Contexte L ducation physique et sportive EPS peut contribuer de fa on efficace la pr vention et lutte contre l ob sit et d une fa on plus g n rale l ducation et la promotion de la sant En effet VEPS par l exercice musculaire n cessit par les activit s physiques prolong es est une composante essentielle pour le maintien d un bon tat nutritionnel De plus les comp tences et les connaissances acquises en EPS doivent contribuer l acquisition de la bonne hygi ne de vie qui accompagne la pratique sportive Enfin l approche concr te des ph nom nes li s au mouvement du corps facilite la compr hension des notions de m canique etde biologie humaines qui sontde nature aider une meilleure connaissance de soi ainsi qu une meilleure hygi ne de vie au quotidien Les pratiques physiques constituent un excellent moyen de limiter la surcharge pond rale des l ves Les enseignants doivent veiller ce que les l ves en surpoids ne se sentent pas exclus lors des s ances d EPS En revanche ils seront attentifs la mise en place d activit s favorisant l app tence des l ves pour la pratique r guli re tout en s assurant que les efforts demand s sontcompatibles avec leurs ressources physiques
38. paration de service et de nettoyage et ce d s la petite section Commenter expliquer ce qu est ce qu on mange comparer avec ce qu on a d j mang mettre en relation avec ce qu on conna t apporter des informations Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 17 25 acad mie Strasboutg Comment accompagner l volution des pratiques Mission pr l mentaire 68 Document de r f rence COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE FICHE 10 CONSEIL DES i qui 74 au sein de l quipe d cole 7 MA TRES Programme Nutrition pr vention et sant des enfants etadolescents en Aquitaine L quipe p dagogique trouvera ici quelques l ments de r ponse face de l gitimes interrogations relatives la mise en uvre de la circulaire d partementale Arguments El ments de r ponse Le petit d jeuner doit tre pris dans les familles l cole ne doit pas se substituer la famille Le go ter permettait aux enfants de reprendre des forces en milieu de matin e Disparition d un moment de convivialit de partage Disparition d un support d activit p dagogique Disparition d un moment de rupture n cessaire l quilibre de la matin e R partition des r les entre enseignants et parents dans le domaine de l ducation nutritionnelle Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire awril 2013 C
39. rt aux jours de cong car cette habitude est diff rente des pratiques familiales Qu en est il du souci d assurer la couverture des besoins nutritionnels en calcium La lutte contre la carence en calcium chez l enfant et l adolescent constitue un des objectifs sp cifiques du Programme national nutrition sant au m me titre que l arr t de l augmentation de la pr valence de l ob sit chez l enfant 5 Toutefois ici encore ce sont principalement les adolescents et particuli rement les adolescentes qui ont des apports calciques insuffisants alors que les enqu tes disponibles montrent que les enfants fran ais de la tranche d ge 4 6 ans ont des apports calciques sup rieurs aux apports nutritionnels conseill s 6 7 Quelles sont les cons quences nutritionnelles du go ter du milieu de la matin e Le souci de pallier l insuffisance des apports matinaux observ e chez une minorit d enfants 7 des enfants de maternelle aboutit de fait d s quilibrer l alimentation et modifier les rythmes alimentaires de la totalit des coliers Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 23 25 Elle risque d entra ner une baisse de la prise alimentaire au d jeuner au d triment de l quilibre alimentaire global de la journ e Et chez les enfants qui ont pris un petit d jeuner avant l cole c est dire la tr s grande majorit d entre eux la collation propose une pris
40. s Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 9 25 LE BATEAU ALIMENTAIRE http www afssa fr ouvrage fiche bateau gt la coque ou ossature en deux parties repr sente les vandes poissons ufs et les produits laitiers nos principales sources de prot ines ils apportent galement des min raux des oligo l ments et des vitamines du groupe B gt la quille ou socle en deux parties repr sente les graisses visibles d origines animale et v g tale sources d acides gras et de vitamines liposolubles A D E K gt la grande voile ou moteur repr sente le pain les c r ales et d riv s la pomme de terre et les l gumes secs sources de glucides complexes amidon de prot ines v g tales et de vitamines du groupe B gt et la petite voile de poupe ou starter repr sente le sucre et les produits sucr s sources de glucides simples glucose fructose gt les deux focs de proue ou piliers repr sentent les fruits et l gumes sources d eau de glucides simples fructose de fibres et de divers min raux oligo l ments vitamines et microconstituants Le bateau vogue sur une eau abondante seule boisson indispensable dont la consommation journali re conseill e est d environ 1 5 I La consommation d alcool qui doit rester mod r e pourrait tre sch matis e par un tonneau freinateur attach la poupe Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu sco
41. s n cessaires la confection des collations lls sont souvent aussi les fervents d fenseurs de cette prise alimentaire l cole 2 Mission pr l mentaire du Haut Rhin Collation en milieu scolaire avril 2013 3 25 acad mie COLLATIONS EN MILIEU SCOLAIRE Strasboutg FICHE 2 TEXTES DE REFERENCE Es Que disent les textes officiels Mission pr l mentaire 68 Documentsde r f rence Niveau national Troisi me Programme National Nutrition Sant PNNS 2011 2015 actions et mesures juillet 2011 5 Loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 publi e au JO du 11 08 2004 relative la politique de sant publique Note du 25 mars 2004 l attention des directrices et directeurs d cole relative la collation matinale BO sp cial n 46 du 28 06 2001 relatif la restauration scolaire Niveau acad mique Projet d Acad mie 2012 2015 Objectif 1 axe de progr s 1 3 Assurer dans les coles et les tablissements la qualit de vie etles conditions de travail favorables la r ussite de tous et de chacun p 13 Niveau d partemental Circulaire d partementale du 18 janvier 2010 et son annexe Circulaire d partementale du 12 avril 2013 Dans le cadre du Programme national nutrition sant PNNS l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments AFSSA a rendu un avis le 23 janvier 2004 surla collation matinale l issue de cette expertise des recommandations ont t
42. t des ressources La S curit alimentaire mondiale tude compar e de la situation alimentaire dans deux soci t s diff rentes le Br sil un g ant agricole dont une partie de la population est sous aliment e l tude de cas est replac e dans le contexte mondial partir de cartes et de donn es statistiques concernant la production agricole et l alimentation dans le monde Physique Chimie L eau dans notre environnement La distillation d une eau min rale permet d obtenir de l eau quasi pure boissons et organismes vivants Discipline Class de 4e Physique Chimie De l air qui nous entoure la mol cule les atomes pour comprendre la transformation chimique atomes et mol cules l quation de la r action pr cise le sens de la transformation la masse totale est conserv e au cours d une transformation chimique les combustions qu est ce que br ler Ces combustions lib rent de l nergie Discipline Classe de 3e Sciences de la vie et de la Terre Responsabilit humaine en mati re de sant et d environnement Certains comportements manque d activit physique exc s de graisses de sucre et de sel dans l alimentation peuvent favoriser l ob sit et l apparition de maladies nutritionnelles maladies cardiovasculaires cancers L Homme par les besoins de production n cessaires son alimentation influence la biodiversit plan taire et l quilibre entre les esp ces Mission pr l
43. uner de fa on r guli re mais seulement 7 des enfants de maternelle entre 3 et 5 ans ne consomment pas de petit d jeuner tous les jours 3 4 or c est pr cis ment aux enfants de cet ge que l on sert une collation matinale l cole Dans son annexe A la circulaire de 2001 sp cifiait pourtant que compte tenu de l augmentation de l incidence de l ob sit la ou les collations doivent viser pallier des apports insuffisants absence de petit d jeuner domicile par exemple et non pas augmenter l ingestion calorique au del des apports nutritionnels recommand s 2 Le go ter du milieu de matin e remplace t il de fa on satisfaisante le petit d jeuner chez les enfants qui n en ont pas pris vy Sur un plan purement quantitatif oui car l apport calorique du petit d jeuner se situe g n ralement en France entre 15 et 20 de l apport nerg tique quotidien 9 v mais sur le plan qualitatif non car cette collation est d s quilibr e trop riche en graisses et en sucres rapides 73 de disaccharides et 27 d amidons sur les 24 g d hydrates de carbone contenus en moyenne dans la collation insuffisante en sucres lents et d pournue de fruits v enfin sur le plan des horaires elle est mal adapt e trop loign e du r veil car g n ralement donn e l interruption de 10 heures et trop proche du d jeuner propos 11 h 30 ou 12 h ce qui modifie les rythmes alimentaires par rappo
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