Bulletin Novembre n° 206.qxp
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1. trois l ments doivent tre r unis il faut que la chose soit impropre l usage auquel elle tait destin e que le vice soit cach et que ce vice se rattache la vente 1 Impropri t de la chose Pour qu il y est vice r dhibitoire il faut selon l expression m me de l article 647 du code des obligations et des contrats que la chose soit impropre l usage auquel elle est destin e Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Encore faut il que le vice soit r dhibitoire c est dire qu il emp che l usage de la chose ce qui n est pas le cas s il affecte seulement l agr ment ou les qualit s secondaires de la chose 2 Le caract re occulte du vice Le vice pour donner droit la garantie doit tre cach Il ne doit pas au moment de la vente se r v ler l examen de la chose vendue Si l acheteur connaissait le vice de la chose il ne pourrait se plaindre la chose livr e aurait en effet les qualit s qu il attendait et il a achet en connaissance de cause Le vice n est pas cach si le vice est apparent ou si le vendeur a pris soin d attirer l attention de l acheteur sur un vice occulte de la chose en informant Cette information pouvant appara tre par exemple dans le mode d emploi de l appareil c est ce qui r sulte de l article 668 ainsi con u le vendeur n est point tenu des vices apparents ni de ceux dont l acheteur a eu connaissance ou qu il aurait pu facilement conna tre Ainsi ne2. Dans la limite des taux fix s par la convention pour les dividendes les int r ts et les redevances OF 1 du fait que l Etat de la source ne peut pas percevoir un imp t liquid un taux sup rieur aux taux pr vus par la convention ou des taux de l Etat de la source dans le cas o la convention ne pr voit pas de taux particuliers pour ces cat gories de revenus et pour les autres revenus tels que les jetons de pr sence la plus value de cession de titres Novembre 2012 10 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires Aucune d duction n est op r e au titre des redevances qui ne sont pas imposables en Tunisie du fait de leur exon ration en tant que produits provenant de l exportation Etant pr cis que dans le cas o l imp t pr lev dans l Etat de la source exc de l imp t d selon les taux fix s par la convention l exc dent non imput en Tunisie est restituable par l Etat de la source la soci t r sidente en Tunisie Dans la limite de l imp t sur les soci t s d en Tunisie sur les m mes revenus du fait que la d duction ne peut pas exc der l imp t liquid selon le taux de l imp t sur les soci t s en vigueur en Tunisie De ce fait la d duction ne couvre que l imp t pay sur les revenus imposables en Tunisie Ainsi ne seront pas d duits de l imp t sur les soci t s d en Tunisie tous les imp ts pay s l tranger au titre des produits provenant de
3. industriel Novembre 2012 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires Imp t sur les soci t s Territorialit de l imp t sur les soci t s R gime fiscal des exploitations situ es l tranger et appartenant des entreprises r sidentes en Tunisie Le r gime fiscal des exploitations sises l tranger et appartenant des entreprises passibles de l imp t sur les soci t s en Tunisie est d termin compte tenu du droit commun et des conventions de non double imposition conclues entre la Tunisie et les autres pays l En mati re d imp t sur les soci t s A B n fices concern s par l imp t sur les soci t s a Principe Conform ment aux dispositions de l article 47 du code de l imp t sur le revenu des personnes physiques et de l imp t sur les soci t s le champ d application de l imp t sur les soci t s couvre exclusivement les b n fices r alis s dans le cadre des exploitations sises en Tunisie En cons quence les r sultats enregistr s par les soci t s r sidentes en Tunisie dans le cadre des exploitations sises en dehors de la Tunisie ne sont pas pris en consid ration pour la d termination de leurs r sultats passibles de l imp t sur les soci t s Toutefois les produits r alis s par lesdites soci t s l tranger en dehors d une exploitation sise l tranger sont pris en consid ration pour la d termination de leur r sultat fiscal
4. rales dites extraordinaires AGE sont convoqu es pour statuer sur des v nements exceptionnels intervenant dans la vie d une soci t et qui entra nent g n ralement une modification des statuts Compte tenu de la gravit de ces d cisions les actionnaires rassembl s ou repr sent s pour d lib rer doivent r unir une portion du capital social le quorum plus importante que celle exig e pour les assembl es g n rales ordinaires et voter une majorit galement plus lev e Le code des soci t s commerciales pr voit express ment que le conseil d administration doit soumettre un rapport l assembl e g n rale extraordinaire sur la gestion de la soci t en cas d augmentation du capital social de suppression du droit pr f rentiel de souscription Cependant le conseil d administration d une soci t anonyme est il tenu syst matiquement de pr senter un rapport l assembl e g n rale extraordinaire des actionnaires Une premi re opinion estime qu ind pendamment des cas pr vus express ment par le code des soci t s commerciales la pr sentation d un rapport du conseil d administration l assembl e g n rale extraordinaire des actionnaires est imp ratif pour que ceux ci puissent valablement d lib rer et ce quelle que soit la nature des questions soumises leur vote Le conseil d administration doit en toute hypoth se et sp cialement lorsqu il s agit de modifier les statuts
5. adresser ou mettre la disposition des actionnaires un rapport afin de leur permettre de se prononcer en connaissance de cause et de porter un jugement inform sur la gestion et la marche des affaires de la soci t Une deuxi me opinion estime que le conseil d administration n est pas oblig d tablir un rapport pr senter l assembl e g n rale extraordinaire des actionnaires si aucune disposition l gale expresse ne le pr voit Et dans ce cas l absence d un tel rapport n entra ne pas l annulation de l assembl e En effet l article 291 du code des soci t s commerciales qui habilite l assembl e g n rale extraordinaire modifier les statuts en toutes leurs dispositions n imposent pas que cette assembl e statue sur rapport du conseil d administration En cons quence l absence d un tel rapport n est pas de nature entra ner l annulation de l assembl e g n rale Conventions r glement es dans les soci t s anonymes Conventions r glement es non autoris es D lai de prescription de l action en nullit On rappelle que le paragraphe Il de l article 200 du code des soci t s commerciales impose une autorisation pr alable du conseil d administration pour toute convention conclue directement ou par personne interpos e entre la soci t d une part et le pr sident de son conseil d administration son administrateur d l gu son directeur g n ral l un de ses directeurs g n raux adjoint
6. article 4 de la circulaire de la banque centrale n 2006 12 du 19 octobre 2006 relative aux attributs de la qualit des services bancaires les tablissements de cr dit et les banques non r sidentes sont tenus d adresser un relev mensuel pour les comptes de d p t et les comptes courants comprenant le solde du mois pr c dent le mouvement d taill du compte pour le mois concern et le solde de fin de mois Novembre 2012 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires En cas d erreur certaines conditions g n rales concernant les relev s de compte des banques pr cisent souvent que les critures pass es sur le compte sont consid r es comme approuv es dans un d lai donn par exemple un mois d faut de contestation venant du titulaire du compte Ces clauses n ont aucune valeur pratique et ne peuvent pas priver le titulaire du compte de faire rectifier une erreur d criture au del du d lai contractuel Dans quel d lai alors peut on contester une erreur sur son relev de compte bancaire Le titulaire du compte bancaire peut contester 5 une op ration erron e et en demander la rectification pendant 3 ans conform ment l article 674 du code du commerce qui stipule que Il ne sera pas admis de demande de rectification m me pour erreur omission ou double emploi relativement des critures remontant plus de trois ans moins que dans le m me d lai le d po
7. en soit le support P 6 Quelles sont les proc dures de r alisation des ventes et des prestations de services sur le march local par les entreprises totalement exportatrices P 7 FEUILLES RAPIDES de Mise jour du Manuel du Droit des Affaires r alis es par le Cabinet Salah AMAMOU 14 Avenue Salah Ben Youssef 1013 Menzah 9 Tunis T l 71 872 738 71 874 523 71 871 602 Fax 71 874 945 Imp t sur les soci t s Territorialit de l imp t sur les soci t s R gime fiscal des exploitations situ es l tranger et appartenant des entreprises r sidentes en Tunisie Obligations sociales de l entreprise Cong s pay s Droit aux cong s pay s Effet de l accident de trajet sur les cong s pay s Dur e du travail Heures suppl mentaires Impact des jours f ri s et des cong s pay s sur les majorations pour heures suppl mentaires La clause de d dit formation Applicabilit de la clause de d dit formation en cas de licenciement R cup ration des heures perdues Heures de travail perdues par suite de gr ve Registre du commerce Juge du registre du commerce Les limites de la comp tence du juge du registre du commerce Ventes commerciales La garantie des vices cach s en question DEUXIEME PARTIE Actions Actionnaire Cession d actions Clause d agr ment d un actionnaire Validit des agr ments conditionnels Assembl e g n rale extraordinaire Assembl e g
8. il s agit notamment des int r ts des cr dits octroy s aux entreprises r sidentes ou tablies l tranger des revenus des placements l tranger des revenus des participations au capital de soci t s r sidentes l tranger y compris les dividendes et la plus value de cession des participations des jetons de pr sence distribu s par les soci t s tablies l tranger des produits des ventes de biens et de services Parall lement les charges relatives ces produits sont prises en consid ration pour la d termination de l assiette passible de l imp t sur les soci t s Etant pr cis ce niveau que les b n fices provenant des ventes de biens et services l tranger peuvent se pr valoir des avantages fiscaux li s l exportation si les conditions Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien requises ce titre sont remplies b Exception Conform ment aux dispositions de l article 47 du code de l imp t sur le revenu des personnes physiques et de l imp t sur les soci t s les b n fices r alis s dans le cadre des exploitations sises l tranger peuvent tre soumis l imp t en Tunisie et ce seulement lorsque ces b n fices sont r alis s dans un Etat qui a conclu avec la Tunisie une convention de non double imposition et lorsque ladite convention attribue la Tunisie le droit d imposer ces b n fices En effet et par r f rence aux dispositi
9. l tranger lorsque la d claration d exportation est d pos e au nom du vendeur Il s ensuit que les services rendus dans le cadre des exploitations situ es l tranger et utilis s en dehors du territoire tunisien ne sont pas soumis la TVA les marchandises mises la disposition des exploitations sises l tranger dans le cadre d une op ration de livraison l tranger selon la r glementation en vigueur ne sont pas soumises la TVA Par ailleurs les entreprises assujetties la TVA qui fournissent des prestations ou livrent des marchandises dans le cadre des exploitations sises l tranger peuvent d duire la TVA grevant les l ments du co t desdites op rations selon la l gislation en vigueur Toutefois elles peuvent b n ficier de la suspension de la taxe sur la valeur ajout e au Novembre 2012 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires 11 titre de leurs acquisitions locales de mati res et quipements entrant dans les composantes de march s r alis s l tranger et ce lorsque le montant global du march est d au moins trois millions de dinars Cet avantage concerne titre indicatif les march s de construction les march s de travaux publics les march s des services en mati re d informatique les march s des t l communications les march s d architectures services de Ill En mati re de taxe sur les tablis
10. n rale extraordinaire de SA et rapport du conseil d administration Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires Quel est le r gime fiscal des activit s exerc es par une soci t soumise l imp t sur les soci t s dans le cadre des exploitations sises en dehors de la Tunisie L arr t de travail cons cutif un accident de trajet n est pas l galement consid r comme du travail effectif pour l acquisition des cong s pay s P 11 L assiette de calcul des heures suppl mentaires inclut elle les jours f ri s ou de cong s pay s P 1 Le salari est il tenu par le remboursement des frais de formation ou de perfectionnement lorsque la rupture est imputable l employeur P L employeur peut il faire r cup rer aux salari s les heures de travail perdues par suite de gr ve P 13 La surveillance du juge du registre du commerce se limite la forme P 13 Le vendeur ne doit pas seulement d livrer la chose vendue il doit aussi en garantir son aptitude usage normal c est ce qu on appelle la garantie des vices cach s ou garanties r dhibitoires P 14 L agr ment d un actionnaire peut il tre donn sous condition P 17 Le conseil d administration d une soci t anonyme est il tenu syst matiquement de pr senter un rapport l assembl e g n rale extraordinaire des actionnaires P 18 Novembre 2012 Feuilles Ra
11. tout moment le r silier unilat ralement sauf respecter certaines conditions tenant notamment la forme au d lai ou la motivation du pr avis ou cong Ces conditions sont d termin es par le statut des baux commerciaux qui demeure applicable bien que le contrat soit devenu dur e ind termin e Le bailleur devra ainsi faire d livrer le cong par acte d huissier au moins six mois l avance et noncer le motif de la r siliation Compte bancaire Relev de compte Contestation d une criture sur relev de compte Les tablissements de cr dit doivent conform ment la loi du 2 mai 2006 offrir la client le des services bancaires de base Ces services bancaires de base fix s par le d cret n 2006 1880 du 10 juillet 2006 concernent entre autres l envoi d un relev des op rations effectu es sur le compte l adresse d clar e la banque du titulaire du compte Le relev de compte constitue la trace l gale de toutes les op rations effectu es sur un compte bancaire D s l ouverture d un compte la banque est tenue d enregistrer toutes les op rations que le titulaire r alise sur ce compte Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Ce document permet donc au titulaire d un compte de conna tre en d tail les entr es et les sorties d argent ainsi que le solde du compte Il constitue un outil indispensable pour g rer son budget et tenir jour ses comptes Selon l
12. Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Si tunisien FEUILLES RAPIDES DE DROIT DES AFFAIRES N 206 Novembre 2012 SOMMAIRE PREMIERE PARTIE Baux commerciaux R siliation d un bail commercial reconduit par tacite reconduction Compte bancaire Relev de compte Contestation d une criture sur relev de compte Fiscalit de l entreprise B n fices industriels et commerciaux Dotations au fond d int ressement du personnel Extension de la d duction des dotations au fonds d int ressement du personnel salari aux dotations octroy es aux salari s des soci t s du m me groupe Contr le fiscal Le droit de visite et de saisie de l administration fiscale les tourments de l article 8 du code des droits et proc dures fiscaux Entreprises totalement exportatrices Ventes locales des entreprises totalement exportatrices Proc dures Qu advient il si le preneur reste dans les lieux alors qu un cong n a pas t pr sent P 4 Y a il un d lai pour contester les relev s bancaires P 4 Il est permis soci t s appartenant un groupe de soci t s de d duire les dotations au fond d int ressement du personnel distribu es aux salari s des soci t s appartenant au m me groupe P 5 Pour rechercher les infractions en mati re d imp t l administration fiscale peut proc der des visites en tous lieux m me priv s et des saisies de pi ces et documents quel qu
13. a t connu il a vendu la chose ou en a autrement dispos titre de propri taire s il l a appliqu e son usage personnel et continue s en servir apr s avoir connu le vice dont elle est affect e Cette r gle ne s applique pas aux maisons et d autres immeubles analogues que l on peut continuer habituer pendant l instance en r solution de la vente DEUXIEME PARTIE Actions Actionnaire Cession d actions Clause d agr ment d un actionnaire Validit des agr ments conditionnels Les dispositions de l article 321 du code des soci t s commerciales autorisent les actionnaires d une soci t non cot e pr voir dans les statuts de la soci t anonyme ne faisant pas appel public l pargne que tout nouvel associ devra recevoir l agr ment de la soci t et pr cise selon quelle proc dure l agr ment doit tre demand et le cas ch ant donn Toutefois aucune disposition ne d finit les modalit s d un tel agr ment Dans ces conditions le conseil d administration d une soci t anonyme a t il la possibilit d agr er un cessionnaire sous conditions et la d cision de ne pas agr er une cession d actions peut elle se d duire du d faut des conditions qui subordonnent l agr ment Selon certains les prescriptions impos es par le conseil d administration comme condition de l octroi et de l efficacit de l agr ment sollicit ne peuvent tre cart es Dans un arr t n 09 17212 d
14. assation tunisienne a estim que n est pas fond le jugement qui reconna t la comp tence du juge du registre de commerce pour v rifier la r gularit des actes inscrire au niveau du fond La surveillance du registre d volue ce juge ne Novembre 2012 14 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires lui permet pas de statuer sur la validit objective des actes En l esp ce le juge commis la surveillance du registre avait refus de proc der l inscription de deux proc s verbaux portant nomination d un conseil d administration et d un pr sident directeur g n ral dans une soci t anonyme Le motif du refus est l irr gularit de la convocation de l assembl e g n rale faute de l existence d un cas de n cessit justifiant la tenue exceptionnelle de l assembl e conform ment l article 277 du Code des Soci t s Commerciales La Cour de Cassation juge que la r gularit de la tenue de l assembl e g n rale conform ment l article 277 est une question de fond qui rel ve de la comp tence de la juridiction de fond statuant dans le cadre d une action en nullit de l acte en question et respectant les principes du proc s La surveillance du juge commis au registre de commerce est limit e aux questions de la forme La loi sur le registre de commerce ne lui conf re pas la comp tence de statuer sur la validit objective des actes Selon la cour de cassation les attri
15. bles aux soci t s qui font partie d un groupe de soci t s qui ne r pond pas aux dispositions de l article 461 du code des soci t s commerciales Aux termes de l article 461 du code des soci t s commerciales le groupe de soci t s est un ensemble de soci t s ayant chacune sa personnalit juridique mais li es par des int r ts communs en vertu desquels l une d elles dite soci t m re tient les autres sous son pouvoir de droit ou de fait et y exerce son contr le assurant ainsi une unit de d cision Novembre 2012 6 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires Les soci t s que la soci t m re tient les autres sous son pouvoir de droit ou de fait et y exerce son contr le sont appel es filiales Il en r sulte que le groupe de compose d une soci t m re et d un ensemble de filiales Les dotations seront par la suite allou es aux salari s sous forme de primes ou d avantages soumis l imp t sur le revenu dans la cat gorie traitements et salaires au niveau des b n ficiaires et la retenue la source ce titre lors de la distribution aux ayants droit Pour toutes soci t s tenues par des dispositions l gislatives ou r glementaires affecter une partie de leurs b n fices un fonds d int ressement de leur personnel l article 11 nouveau de la loi n 67 57 du 30 d cembre 1967 tel que modifi par l article 15 de la loi n 69 64 du 31 d cembr
16. butions accord es par la loi relative au registre du commerce doivent tre interpr t es la lumi re de l article premier de la m me loi qui d finit les objectifs m me de la r glementation sur le registre de commerce en disposant que le registre de commerce a pour but de centraliser les informations concernant les commer ant et les soci t s et de les mettre la disposition du public Ventes commerciales La garantie des vices cach s en question Non seulement le vendeur doit d livrer l acheteur la chose promise ce que l obligation de d livrance a pour objet non seulement il doit garantir l acqu reur la propri t de la chose vendue ce que la garantie d viction a pour objet mais il doit aussi garantir l acheteur une chose qui soit apte l usage pr vu ce que la garantie des vices cach s a pour objet Plus pr cis ment le code des obligations et des contrats dans ses articles 647 674 concernant la garantie des vices cach s n noncent pas une garantie de bon usage et de bon fonctionnement de la chose vendue mais une garantie contre les d fauts de la chose vendue qui emp chent cet usage l Les conditions Les conditions requises pour que la garantie soit engag e tiennent deux ordres d une part la d finition du vice cach d autre part le d lai pendant lequel la r clamation doit tre exerc e A D finition du vice cach Comme la notion l indique pour qu il y est vice cach
17. ce de dispositions l gales ou conventionnelles tre assimil s du temps de travail effectif et donc servir de base au calcul des heures suppl mentaires La clause de d dit formation Applicabilit de la clause de d dit formation en cas de licenciement Aux termes de l article 26 2 alin a 1er du code du travail un accord peut tre conclu entre l employeur et le travailleur en vertu duquel ce dernier s engage poursuivre son travail dans l entreprise en contrepartie de son b n fice d une formation ou d un perfectionnement professionnel la charge de l employeur pour une dur e minimale proportionnelle aux frais de cette formation ou de ce perfectionnement sans que cette dur e n exc de dans tous les cas quatre ann es Ainsi en contrepartie d une formation ou d un perfectionnement dont le co t sera assum par l employeur au del de ses obligations l gales ou conventionnelles de formation le salari s engage demeurer au sein de l entreprise pendant une certaine dur e sous peine de sanction financi re L employeur s assure ainsi une pr sence durable du salari De son c t le salari a acc s une formation dont le co t exc de les obligations de l employeur et laquelle il n aurait peut tre pas les moyens de pr tendre L alin a deux de l article 26 2 du code du travail dispose que Dans le cas o cet accord n est pas respect par le travailleur l employeur peut exiger de ce derni
18. constitue pas un vice cach le vice apparent c est dire celui qui est parfaitement visible et ne peut chapper l acheteur Par contre le probl me se pose de savoir quel degr doit atteindre le caract re occulte du d faut Ainsi donc le vice est cach lorsque l acheteur ne pouvait le d couvrir et l ignorait autrement dit l acheteur doit tre de bonne foi Il serait de mauvaise foi s il demandait garantie pour un vice qu il aurait constat et accept Novembre 2012 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires mais ajoute l article 669 du code des obligations et des contrats que le vendeur r pond m me des d fauts que l acheteur aurait pu facilement conna tre s il a d clar qu ils n existaient pas Les objets d occasion posent un probl me particulier L acheteur doit en effet s attendre une certaine usure donc certains d fauts par rapport la m me marchandise neuve Certains auteurs ont ainsi affirm qu il ne pouvait y avoir garantie des vices cach s dans les ventes d occasion Aujourd hui il n est plus contest que les r gles l gales applicables la garantie des vices cach s sont les m mes dans la vente d occasion que dans la vente de marchandises neuves et dans les m mes conditions la raison en est que la plupart des ventes immobili res sont des ventes d objet d occasion o s applique pourtant la garantie des vices cach s En cas de vente successive d un ob
19. ctions peuvent tre exerc es ind pendamment et l acheteur peut parfaitement r clamer uniquement des dommages int r ts sans demander la r dhibition du contrat Ce sera Novembre 2012 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires notamment le cas lorsque la chose est de tr s faible valeur alors que les cons quences dommageables sont tr s graves D ap s l article 661 du code des obligations et des contrats l acheteur n a droit aucune restitution ni diminution de prix s il ne peut restituer la chose dans les cas suivants Si la chose a p ri par cas fortuit ou par la faute de l acheteur ou des personnes dont ce dernier doit r pondre Si la chose t vol e ou soustraite l acheteur S il a transform la chose de mani re qu elle ne puisse plus servir sa destination primitive Enfin il n y a pas non plus lieu la r solution dispose l article 663 du code des obligations et des contrats et l acheteur ne peut demander qu une diminution du prix si la chose a t d t rior e par sa faute ou par 17 celle des personnes dont il doit r pondre s il l a appliqu e un usage qui en diminue notablement la valeur De m me l action r dhibitoire s teint au terme de l article 671 du code des obligations et des contrats si l acheteur y a express ment renonc apr s avoir eu connaissance du vice de la chose si depuis que le vice lui
20. des visites et perquisitions dans les locaux soup onn s en vue de constater les infractions commises et de recueillir les l ments de preuve y aff rents Les dispositions de l article 8 du code des droits et proc dures fiscaux largissent le champ d application du droit de visite et de perquisitions En effet le l gislateur n a pas fix la nature de manoeuvres de fraude qui peuvent justifier le recours une proc dure contraignante comme la perquisition ce qui permet de relever quel point le pouvoir des agents de l administration sont sans limitation Cette id e trouve son fondement dans le m me article 18 travers lequel le l gislateur n h site pas habiliter les agents comp tents de l administration fiscale de proc der des visites et perquisitions dans les locaux soup onn s en vue de recueillir les l ments de preuve y aff rents ce qui fait de la simple d nonciation une pr somption suffisante pour engager des mesures de perquisition contre le contribuable concern par le contr le fiscal Novembre 2012 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires Ainsi aux termes de l article 8 du code des droits et proc dures fiscaux le l gislateur n a pas voulu enfreindre l action de l administration fiscale en lui donnant une libert d appr ciation quasi absolue quant la qualification de certains indices comme tant des manoeuvres de fraude qui peuvent provoque
21. double imposition de l exploitation de navires ou Novembre 2012 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires d a ronefs dans le domaine du transport international et ce conform ment aux dispositions combin es desdites conventions et de l article 47 du code de l imp t sur le revenu des personnes physiques et de l imp t sur les soci t s B Notion d exploitations sises l tranger La l gislation fiscale tunisienne n a pas pr vu de d finition de l tablissement stable A cet effet l activit exerc e l tranger par les soci t s r sidentes en Tunisie est consid r e exerc e dans le cadre d une exploitation sise l tranger par r f rence la l gislation interne de l Etat de l exercice de l activit et la doctrine administrative tunisienne ou par r f rence aux dispositions des conventions de non double imposition conclues entre la Tunisie et les autres pays lorsque l activit est exerc e dans un Etat qui a conclu avec la Tunisie une convention de non double imposition Sur cette base les chantiers de construction les op rations de montage et les activit s de surveillance s y rattachant ex cut s dans un Etat qui a conclu avec la Tunisie une convention de non double imposition ne constituent un cas d tablissement stable que si les conditions fix es par la convention et relatives notamment la dur e se trouvent remplies Par ailleurs certaines conventi
22. e 1969 pr voit qu au cas o il ne sera pas proc d la r partition entre les salari s de tout ou partie du fonds d int ressement du personnel il sera d une cotisation sp ciale et forfaitaire repr sentative de l imp t sur les traitements et salaires et de la contribution personnelle d Etat calcul e au taux uniforme de 7 sur le montant du fonds non r parti Cette cotisation est d ductible de la retenue la source due au titre de l imp t sur le revenu effectu e lors de la distribution des dotations aux b n ficiaires Contr le fiscal Le droit de visite et de saisie de l administration fiscale les tourments de l article 8 du code des droits et proc dures fiscaux Le droit de visite et de saisie est sans doute l une des pr rogatives les plus exorbitantes qui ait t consentie l administration fiscale Ce droit a pour objet l exercice de v rifications mat rielles sur place ou la constatation de d lits 1 Le droit de visite en vue de la constatation mat rielle des l ments relatifs l exercice d une activit et des registres et documents comptables Aux termes de l article 8 alin a 1er du code des droits et proc dures fiscaux les agents de l administration fiscale peuvent proc der des constatations mat rielles des l ments relatifs l exercice de l activit commerciale industrielle ou professionnelle ou des registres et documents comptables C est dire tout ce que peut
23. e l imp t sur les soci t s d en Tunisie du fait que la l gislation fiscale en vigueur ne permet pas la d duction d imp ts d avances ou de retenues la source pay s l tranger Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Il En mati re de TVA Le lieu d imposition la T V A est d fini par les dispositions de l article 3 du code de la taxe sur la valeur ajout e qui pr voient qu une op ration est r put e faite en Tunisie S il s agit d une vente lorsque celle ci est r alis e aux conditions de livraison de la marchandise en Tunisie S il s agit de toute autre op ration lorsque le service rendu le droit c d ou l objet lou sont utilis s ou exploit s en Tunisie La TVA s applique donc aux op rations r alis es ou exploit es l int rieur du territoire tunisien Pour les prestations de services le principe fondamental qui d termine leur imposition est constitu par le lieu d utilisation et d exploitation du service En principe le lieu o le service est rendu n est pas d terminant Il en est de m me du lieu de r sidence du prestataire ou du b n ficiaire du service Il en d coule que les services utilis s ou exploit s l tranger ainsi que les marchandises livr es en dehors du territoire tunisien ne sont pas soumis la taxe sur la valeur ajout e A ce titre les marchandises sont consid r es selon les dispositions de l article 3 du m me code livr es
24. er le remboursement des frais de formation ou de perfectionnement d un montant proportionnel la p riode restante de l ex cution de l accord Ainsi d s lors que le salari prendra la d cision de quitter son employeur avant le terme de la clause le salari peut tre condamn rembourser une somme au titre de la clause de d dit formation Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien L article 26 2 du code du travail n envisage la mise en uvre de cette clause que sous l angle de la rupture du contrat de travail par le salari Lorsque le salari est licenci en raison d une faute grave l employeur peut consid rer que l application de la clause de d dit formation pr vue dans son contrat n est qu un juste retour des choses Mais cette position est elle conforme la loi La clause de d dit formation n a donc vocation s appliquer qu en cas de rupture du contrat l initiative du salari sans que cette rupture puisse tre imputable l employeur L initiative et l imputabilit de la rupture sont deux notions distinctes L initiative de la rupture est prise par celui qui souhaite mettre fin au contrat le salari qui d missionne ou l employeur qui le licencie L imputabilit de la rupture s applique celui qui a commis une faute l origine de la rupture du contrat l absence injustifi e du salari ou le non paiement du salaire par l employeur Ainsi le licenciement pour motif discip
25. et des contrats d finit le vendeur de mauvaise foi comme tant celui qui emploie des man uvres Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien 15 dolosives pour cr er ou dissimuler les vices de la chose vendue Le code des obligations et des contrats pr sume que le vendeur professionnel est toujours de mauvaise foi car il conna t toujours les vices de la chose vendue En outre le vendeur de mauvaise foi ne peut pr tendre une clause limitant sa garantie 3 Le vice doit tre ant rieur la vente Le vice cach doit non seulement tre un d faut rendant la chose impropre son usage et un d faut occulte mais il doit en outre exister ant rieurement la vente Plus pr cis ment l article 650 du coe des obligations et des contrats distingue selon qu il s agit d un corps d termin par son individualit auquel cas le vendeur garanti les vices qui existaient au moment de la vente Lorsqu il s agit de choses fongibles qui se vendent au poids la mesure ou sur description auquel cas le vendeur garanti les vices qui existaient au moment de la d livrance 4 Le vice doit tre imputable au vendeur Selon l article 663 du code des obligations et des contrats il n y a pas lieu de r solution et l acheteur ne peut demander qu une diminution de prix si la chose t d t rior e par sa faute ou par celle des personnes dont il doit r pondre ou s il l a appliqu e un usage qui en diminue notablement la valeu
26. foi par exemple ou en d montrant son ignorance du vice parce qu il tait ind celable m me si on avait minutieusement examin la chose vendue au moment de la livraison On a expliqu cette pr somption irr fragable par le fait que le vendeur professionnel est tenu d une obligation de r sultat consistant livrer un produit apte l usage pour lequel il a t vendu D s lors tout vice cach constitue un manquement cette obligation de r sultat On a galement justifi cette pr somption par l obligation de v rification et de connaissance de ses produits qui p sent sur tout vendeur professionnel Si donc d apr s le code des obligations et des contrats le Vendeur qui ignorait le vice est seulement tenu de rembourser le prix et les frais de la vente le vendeur de mauvaise foi est tenu outre la restitution du prix des dommages int r ts envers l acheteur Ainsi le code des obligations et des contrats distingue entre deux cat gories de vendeurs le vendeur de bonne foi et celui de mauvaise foi Le vendeur professionnel est tenu de r parer l int gralit du pr judice subi par l acheteur du fait de vice cach de la chose vendue Il est signaler que dans la plupart des cas l acheteur joint sa demande en dommages int r ts fond sur l article 655 alin a 2 du code des obligations et des contrats son action r dhibitoire fond e elle m me sur l article 655 alin a premier du m me code Ces deux a
27. icle 64 du pr sent code et les p riodes pendant lesquelles l ex cution du contrat de travail est suspendue pour cause d accident de travail au cours d une p riode ininterrompue ne d passant pas une ann e Quid de l arr t de travail cons cutif un accident de trajet Doit on assimiler l accident de trajet du temps de travail effectif L article 114 du code du travail consid re que les p riodes limit es une dur e ininterrompue d un an pendant lesquelles l ex cution du contrat de travail est suspendue pour cause d accident du travail entrent en ligne de compte pour l ouverture du droit cong L absence pour accident de trajet n est pas assimil e un travail effectif et en cons quence n ouvre pas droit aux cong s pay s correspondant En cons quence le salari absent en accident de trajet depuis un an ne peut pas pr tendre un droit cong s pay s Dur e du travail Heures suppl mentaires Impact des jours f ri s et des cong s pay s sur les majorations pour heures suppl mentaires Selon l article 90 du code du travail constituent des heures suppl mentaires les heures de travail effectu es par le salari la demande de l employeur au del de la dur e l gale hebdomadaire du travail De son c t l article 94 6 du code du travail Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien dispose que sont consid r es heures suppl mentaires les heures effectu es par le travail
28. it se prononcer l unanimit Un membre peut il se retirer L article 449 alin a 2 du code des soci t s commerciales pr voit que Tout membre du groupement peut se retirer dans les conditions pr vues par le contrat constitutif condition qu il ait ex cut ses obligations sous peine de dommages et int r ts Ainsi un tel retrait ne peut avoir lieu que si le contrat le pr voit et en fixe les conditions Quid du cas o le contrat de groupement d int r t conomique est muet et ne contient aucune disposition r glementant les conditions de retrait des membres Dans un arr t du 20 mars 2012 la chambre commerciale de la cour de cassation fran aise a pr cis qu en l absence de clauses r glementant les conditions de retrait les membres peuvent se retirer sans d lai Selon certains auteurs le membre devra veiller donner un pr avis raisonnable et ne pas donner sa d mission contretemps Soci t responsabilit limit e Sanction du non respect des r gles de majorit fix es par les statuts Dans les soci t s responsabilit limit e SARL les d cisions extraordinaires c est dire celles qui portent sur la modification des statuts doivent tre prises par les associ s repr sentant les trois quarts au moins du capital social r unis en assembl e g n rale extraordinaire Toutefois la loi permet aux statuts de pr voir une majorit plus lev e une majorit dite renf
29. jet d occasion la garantie du vendeur initial sera m me retenue si les vices cach s constat s lors de la derni re vente existaient dans la premi re Toutefois les tribunaux fran ais tiennent comptes des circonstances particuli res l esp ce Ainsi le bas prix de vente automobile inf rieur l argus doit veiller l intention de l acheteur l inverse lorsqu une automobile est vendue au prix de l argus l acheteur est en droit de ne s attendre qu quelques r parations modiques et non des graves r parations d coulant des d gradations importantes La jurisprudence fran aise estime parfois que la modicit du prix permet de pr sumer la connaissance du vice par l acheteur C est ainsi par exemple que la cour de cassation dans son arr t du 13 mai 1981 a d cid l acheteur avait donc d se douter que la voiture qu il achetait n tait pas en tr s bon tat Peut on en droit tunisien faire d pendre la qualit de la marchandise du prix auquel elle est vendue Ces deux notions qualit de la chose vendue et prix de la chose vendue n tant pas forc ment d pendantes l une de l autre Si la bonne foi de l acheteur est ainsi une condition de la garantie contre les vices cach s cette garantie est due par le vendeur qu il soit de bonne ou mauvaise foi ou qu il ait ignor le vice de la chose vendue Cependant seul le vendeur de mauvaise foi est tenu des dommages int r ts L article 673 du code des obligations
30. l tranger et qui ne sont pas soumis l imp t en Tunisie tel est le cas des b n fices provenant de l exportation Cr dit d imp t fictif Pour certains cas la d duction peut concerner un imp t non pay dans l Etat de la source En effet certaines conventions de non double imposition conclues entre la Tunisie et les autres pays pr voient que l Etat de r sidence accorde ses r sidents un cr dit d imp t fictif soit la d duction d un imp t qui aurait d tre pay dans l Etat de la source mais qui a fait l objet d une exon ration ou d une r duction soit en vertu de la l gislation interne dudit Etat soit en vertu des dispositions de sa l gislation incitative et ce d une mani re permanente ou pendant une p riode limit e Dans les deux cas la d duction de l imp t sur les soci t s d en Tunisie a lieu sur la base d une attestation d livr e par les autorit s comp tentes de l Etat de la source des revenus En cas de d ficit ou de b n fices insuffisants le cr dit d imp t de source trang re r el ou fictif est reportable ou restituable la soci t r sidente en Tunisie conform ment la l gislation fiscale en vigueur b Imp t pay dans un Etat qui n a pas conclu avec la Tunisie une convention de non double imposition Dans ce cas aucun imp t pay l tranger par les soci t s r sidentes en Tunisie ne peut tre d duit ni de l assiette passible de l imp t sur les soci t s ni d
31. la d livrance d une quantit de choses de la m me esp ce exempte les d fauts constat s L article 657 du m me code pr voit que si la vente a pour objet plusieurs choses diff rentes achet es en bloc et pour un prix unique l acheteur peut m me apr s d livrance faire r silier la vente pour la partie d fectueuse de ces objets et se faire restituer une partie proportionnelle du prix c est ce que l on appelle l action estimatoire l acheteur demande que le prix soit r duit la vente tant maintenue il y a alors r faction de la vente Toutefois Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien pr cise l article 657 du code des obligations et des contrats lorsque les objets ne peuvent tre s par s sans dommage par exemple lorsqu ils forment une paire il l acheteur ne peut r silier le march que pour le tout 4 L action en dommages int r ts d apr s l article 655 alin a 2 du code des obligations et des contrats si le vendeur connaissait les vices de la chose ou l absence des qualit s par lui promises il serait tenu en outre des dommages int r ts envers l acheteur Le m me texte pr cise que cette connaissance est toujours pr sum e lorsque le vendeur est un marchand ou un artisan qui vend les produits de l art qu il exerce Ainsi le vendeur professionnel ou le fabricant a l obligation d liminer les vices de la chose vendue et ne peut chapper cette obligation en prouvant sa bonne
32. larit de la demande et v rifie que les nonciations port es sur les demandes sont conformes aux dispositions l gislatives et r glementaires correspondent aux pi ces justificatives et actes d pos s en annexe et sont compatibles dans le cas d une demande de modification ou de radiation avec l tat du dossier Le greffier proc de l inscription si la demande est compl te et conforme Dans le cas contraire il r clame les renseignements ou les pi ces manquants En cas de contestation le d clarant peut saisir le juge commis la surveillance du registre En vertu de l article 55 de la loi pr cit e la contestation entre l assujetti et le greffier est Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien tranch e par le juge du registre du commerce qui statue par ordonnance Le juge du registre du commerce a galement le pouvoir d accorder une dispense provisoire ou d finitive de production d une pi ce d enjoindre une personne physique commer ante de demander son immatriculation d enjoindre tout assujetti de faire proc der soit une mention compl mentaire ou rectificative soit la radiation de rapporter toute inscription d office effectu e au vu de renseignements qui se r v lent erron s Dans ces conditions le juge du registre du commerce est il habilit statuer sur la validit au niveau du fond des pi ces qui lui sont remises Dans un arr t datant du 13 janvier 2011 la cour de c
33. leur temps partiel au del de la dur e normale de travail fix e par le contrat de travail Comment d compter les heures suppl mentaire lorsqu une semaine comprend un jour f ri Novembre 2012 12 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires Selon une premi re opinion en application de l article 108 du code du travail qui dispose que le ch mage des jours f ri s ne peut tre une cause de r duction de traitements et salaires mensuels bimensuels ou hebdomadaires le jour f ri ch m devait tre pris en compte pour d terminer l assiette l ouverture et le calcul des droits majoration pour heures suppl mentaires c est dire qu on doit compter le nombre d heures travaill es le nombre d heures r mun r es pendant le jour f ri et qu on doit comparer ce total la limite hebdomadaire Selon cette opinion sauf priver d effet le droit au maintien du salaire pendant les p riodes de cong s pay s et les jours f ri s la dur e du travail correspondant doit tre prise en compte pour la d termination de la r mun ration du temps de travail effectif accompli sur la p riode consid r e qu il s agisse de la semaine civile ou du mois Selon une deuxi me opinion en application de l article 90 du code du travail la dur e du travail hebdomadaire s entend des heures de travail effectif II en r sulte que les jours f ri s ou de cong s pay s ne peuvent en l absen
34. linaire s il est imputable au salari en raison de la faute grave qu il a commise est n cessairement mis en uvre l initiative de l employeur L application de la clause de d dit formation est donc totalement exclue dans une telle situation L employeur ne peut donc appliquer cette clause que dans la seule hypoth se d une d mission du salari Novembre 2012 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires 13 R cup ration des heures perdues Heures de travail perdues par suite de gr ve Aux termes de l article 92 du code du travail Les heures perdues par suite d interruption collective de travail dans un tablissement ou dans une partie d tablissement peuvent tre r cup r es dans les deux mois suivant l interruption du travail Les heures ainsi r cup r es sont pay es au taux normal L Inspection du Travail est pr alablement inform e par le chef d tablissement des interruptions collectives de travail et des modalit s de la r cup ration Toutefois si le travail est interrompu par un v nement impr vu avis lui en est donn e imm diatement Les heures perdues par suite de gr ve ou de lock out ne peuvent tre r cup r es sauf accord des parties Ainsi les heures de travail perdues par suite de gr ve ne peuvent donner lieu r cup ration En revanche en cas de gr ve ext rieure l entreprise qui a des r percussions sur celle ci par exe
35. mple la gr ve dans les transports publics l employeur peut faire r cup rer les heures de travail perdues En effet si une gr ve ext rieure provoque des perturbations dans le fonctionnement de l entreprise l employeur a la possibilit de faire r cup rer les heures perdues ses salari s Ces derniers ne peuvent pas s y opposer ils doivent accomplir les heures de r cup ration m me s ils taient absents pour maladie ou cong s lors de l interruption collective de travail L employeur doit toutefois consulter les d l gu s du personnel puis afficher l horaire collectif modifi De m me il doit informer l inspecteur du travail des interruptions collectives de travail et des modalit s de la r cup ration soit avant de faire r cup rer les salari s soit imm diatement si le travail est interrompu suite un v nement impr vu Par ailleurs ces heures de r cup ration sont r mun r es au taux normal en effet ces heures ne sont pas consid r es comme des heures suppl mentaires Registre du commerce Juge du registre du commerce Les limites de la comp tence du juge du registre du commerce Conform ment la loi n 95 44 du 2 mai 1995 relative au registre du commerce en mati re d inscriptions au registre du commerce le greffier est seul comp tent et habilit contr ler et appr cier la validit des demandes d inscriptions qui sont d pos es au greffe Ainsi il s assure de la r gu
36. n commun accord fixer le d lai soit en prolongeant soit en diminuant les d lais l gaux Par ailleurs l article 673 du code des obligations et des contrats pr voit que le vendeur de mauvaise foi ne peut opposer les moyens de prescription tablis en l article pr c dent Enfin l article 674 du code des obligations et des contrats stipule que l action r dhibitoire n a pas lieu dans les ventes faites par autorit de justice Il les effets de la garantie l gale des vices cach s En droit tunisien deux cas sont pr vus 1 L action r dhibitoire D apr s l article 655 du code des obligations et des contrats lorsqu il y a lieu r dhibition soit pour cause de vices soit raison de l absence de certaines qualit s l acheteur peut poursuivre la r solution de la vente et la restitution du prix S il pr f re garder la chose il n a droit aucune diminution de prix Conform ment l article 660 du code des obligations et des contrats au cas de r solution de lavente le vendeur est tenu de restituer le prix qu il a re u ainsi que les frais et loyaux co ts du contrat Selon l article 656 du code des obligations et des contrats lorsque la vente a pour objet un ensemble de choses d termin es et qu une partie est vici e l acheteur a le droit de se pr valoir de la facult qui lui est accord e par l article 655 lorsque la vente a pour objet des choses fongibles l acheteur ne peut exiger que
37. ons des conventions de non double imposition conclues entre la Tunisie et les autres pays ce principe s applique exclusivement aux b n fices provenant de l exploitation de navires ou d a ronefs dans le domaine du transport international De ce fait les dispositions des conventions en la mati re excluent de l imp t sur les soci t s d en Tunisie les b n fices r alis s par les tablissements stables tunisiens de soci t s r sidentes dans un Etat qui a conclu avec la Tunisie une convention de non double imposition de l exploitation de navires ou d a ronefs dans le domaine du transport international transport de personnes et de marchandises affr tement de navires ou d a ronefs et ce nonobstant les dispositions de l article 47 du code de l imp t sur le revenu des personnes physiques et de l imp t sur les soci t s L exclusion ne couvre que les b n fices provenant du trafic international En effet et s agissant d une exploitation sise en Tunisie elle reste tenue de respecter toutes les obligations comptables et fiscales pr vues par la l gislation fiscale en vigueur y compris le paiement de l imp t sur les soci t s au titre des produits accessoires et des b n fices provenant du transport interne permettent la Tunisie d imposer les b n fices r alis s par des soci t s r sidentes en Tunisie dans le cadre d tablissements sis dans un Etat avec qui elle a conclu une convention de non
38. ons stipulent que la fourniture de services effectu s par une entreprise dans un Etat contractant par l interm diaire de personnel engag cette fin pour une p riode d termin e est consid r e r alis e dans le cadre d un tablissement stable tel est le cas de la convention conclue avec l Indon sie dur e de 3 mois et le Liban dur e de 6 mois Concernant la convention de l UMA l tablissement stable est consid r exist ind pendamment de la p riode Sur la base de ce qui pr c de et d faut de satisfaction de ces conditions ou lorsque les conditions pour l existence de l tablissement stable pr vues par le droit interne de l Etat de l exercice de l activit ou par la doctrine administrative tunisienne ne sont pas remplies l entreprise n est pas consid r e tablie l tranger et tous les produits et charges li s l activit exerc e l tranger restent rattach s l exploitation sise en Tunisie C Modalit s de d termination du b n fice soumis l imp t sur les soci t s Le r sultat net d gag par la comptabilit tenue cet effet est corrig au niveau du tableau de d termination du r sultat fiscal Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Par la r int gration de toutes les charges directes relatives aux exploitations sises l tranger engag es ou support es par l entreprise ainsi que les amortissements correspondant aux immobilisations amo
39. orc e sans pouvoir exiger l unanimit Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Une telle clause a le m rite de prot ger les associ s minoritaires contre l h g monie d un associ poss dant lui seul une telle proportion des parts plus de 50 des parts Quelle sanction encourt la d cision qui a t prise en violation de la clause des statuts fixant une majorit renforc e pour les d cisions extraordinaires cette question on peut r pondre que les dispositions de l article 131 du code des soci t s Novembre 2012 20 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires commerciales permettant la fixation d une majorit renforc e pour les d cisions modifiant les statuts ne pr voient aucune sanction en cas de violation d une clause des statuts am nageant les r gles de majorit On ne peut donc pas demander en justice l annulation d une d cision collective pour non respect de la clause statutaire de majorit un acte modifiant les statuts d une soci t commerciale ne pouvant tre annul que si un texte le pr voit sp cifiquement Or l article 131 du code des soci t s commerciales ne pr voit aucun moment la nullit pour sanctionner les d cisions prises en violation des r gles de quorum et de majorit qu il impose Une d cision collective d une SARL non conforme aux r gles de quorum ou de majorit renforc e pr vue par la loi ou par les statut
40. pides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires Conventions r glement es dans les soci t s anonymes Conventions r glement es non autoris es D lai de prescription de l action en nullit Groupement d int r t conomique Pr cisions sur les conditions pour qu un membre se retire d un GIE Soci t responsabilit limit e Sanction du non respect des r gles de majorit fix es par les statuts Pendant combien de temps peut on contester la validit d une convention r glement e conclue sans l autorisation du conseil d administration P 18 Un membre du groupement d int r t conomique peut il se retirer P 19 Une d cision de l assembl e g n rale extraordinaire d une SARL prise en violation des r gles de majorit renforc e encourt elle la nullit P 19 Novembre 2012 Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires PREMIERE PARTIE Baux commerciaux R siliation d un bail commercial reconduit par tacite reconduction La loi n 77 85 du 25 mai 1977 r glant les rapports entre bailleurs et locataires en ce qui concerne le renouvellement des baux d immeubles ou locaux usage commercial industriel ou artisanal dispose dans l article 4 que Par d rogation aux articles 791 et 792 du Code des obligation et des Contrats les baux soumis aux dispositions de la pr sente loi ne cessent que pa
41. prouver l existence mat rielle de l activit exerc e par le contribuable v rifi La g n ralit du terme constations mat rielles employ dans l article 8 du code des droits et proc dures fiscaux peut entra ner le risque que le droit de visite d g n re en v rification de comptabilit sans pour autant que le contribuable puisse jouir des garanties normalement attach es cette proc dure Ceci est d autant plus vrai que le l gislateur a pris soin de pr ciser dans le paragraphe 2 de l article 8 du code des droits et proc dures fiscaux que ces constations ne constituent pas un commencement effectif de la v rification approfondie de la situation fiscale Ainsi une telle disposition aurait pour cons quence outre l exclusion des garanties attach es au droit de v rification que le calcul Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien de la dur e de v rification ne commence pas compter du jour de la visite ce qui est de nature permettre au fisc de dilater ind ment la dur e de v rification 2 Le droit de visite en vue de la perquisition ou de la saisie Aux termes de l alin a 2 de l article 8 du code des droits et proc dures fiscaux en cas d existence de pr somptions d exercice d une activit soumise l imp t et non d clar e ou de manoeuvres de fraude fiscale les agents de l administration fiscale peuvent proc der conform ment aux dispositions du code de proc dure p nale
42. r Il en est ainsi par exemple lorsque le d faut r sulte d un mauvais montage d une machine laver par l acheteur ou par un d faut de montage d accessoires automobiles par l utilisateur De m me le vendeur ne doit aucune garantie lorsque le produit est utilis par l acheteur un usage non pr vu par le fabriquant B Les d lais L acheteur de choses mobili res doit examiner l tat de la chose vendue aussit t apr s l avoir re ue notifier tout d faut reconnaissable par un examen ordinaire dans les sept jours de la reception et intenter son action dans les trente jours d lais impartis par les articles 652 et 672 du code des obligations et des contrats En mati re de vices r dhibitoires ou de d faut des qualit s promises l action aux termes de l article 672 du code des obligations et des contrats doit tre intent e peine de d ch ance dans les 365 jours de la d livrance s il s agit d un immeuble Mais dans un souci de protection de l acheteur la jurisprudence tunisienne comme la jurisprudence fran aise fait courir les d lais non Novembre 2012 16 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires pas comme le pr voit le code des obligations et des contrats partir du moment de la d livrance mais compter du moment de la d couverte du vice De toutes les fa ons ces d lais l gaux n ont pas un caract re imp ratif puisque les parties peuvent d u
43. r des visites en vue de perquisitions L objectif de cet largissement certes compr hensible surtout que le syst me d claratif est toujours menac par l hostilit des contribuables l gard de l imp t Mais cela ne justifie pas de donner l administration fiscale un large pouvoir d appr ciation pour constater les manoeuvres frauduleuses sans prot ger en contre partie les droits du contribuable Il r sulte de cet article 8 du code des droits et proc dures fiscaux que les agents de l administration fiscale poss dent un droit de saisie presque absolu En effet les termes tous documents ou objets employ s par l alin a 4 de l article 8 du code des droits et proc dures fiscaux donnent ces agents d ment habilit s le droit de saisir tout ce qui leur semble utile la manifestation d une infraction la l gislation fiscale La d termination des objets et documents 7 saisir est donc laiss e la discr tion des agents de l administration fiscale Apr s l ach vement des perquisitions ces agents peuvent proc der la saisie des l ments de preuve Selon la l gislation en vigueur il appara t que la d cision de saisir est conditionn e par l appr ciation de l autorit comp tente qui dispose d un champ libre pour appr cier l utilit de ce droit en fonction des besoins de l int r t recherch Ainsi elle choisit discr tionnairement les documents objet de son droit de saisie car aucune res
44. r l effet d un cong donn dans le d lai pr vu six mois l avance Le paragraphe 2 dispose A d faut de cong le bail dont la dur e est d termin e se poursuit par tacite reconduction au del du terme fix par le contrat sans dur e d termin e et le cong doit tre donn dans le d lai pr vu l alin a pr c dent Ainsi d s lors le bailleur ne lui a pas donn cong dans les formes pr vues par la loi et au moins six mois l avance le bail se poursuit par tacite reconduction Il existe donc toujours un contrat entre le bailleur et le locataire Mais quel contrat et plus pr cis ment s agit il d un contrat dur e d termin e auquel cas la r siliation unilat rale n est pas possible avant la fin de cette dur e ou d un contrat dur e ind termin e dans le cadre duquel le bailleur peut sauf respecter essentiellement les conditions tenant au pr avis r silier unilat ralement le contrat Lorsque le bail commercial se poursuit par tacite reconduction il est jug que c est le m me contrat qui se poursuit En revanche il ne se poursuit pas pour une dur e conventionnelle Il se poursuit pour une dur e ind termin e il devient un contrat dur e ind termin e La tacite reconduction n emporte pas renouvellement du bail pour la m me p riode comme c est le cas en droit commun et le bail devient un contrat dur e ind termin e Dans ces conditions le bailleur peut
45. rtissables mises la disposition desdites exploitations d une quote part des frais g n raux de l entreprise d termin e sur la base de la formule suivante Frais g n raux du si ge X C A relatif l l exploitation sise l tranger CA global de l entreprise Par la d duction de tous les produits des exploitations situ es l tranger D Sort de l imp t pay l tranger 1 Imp t pay au titre des b n fices des exploitations sises l tranger Etant donn que les produits des exploitations sises l tranger ne sont pas pris en consid ration pour la d termination du b n fice imposable en Tunisie tous les imp ts pay s l tranger ce titre ne sont d ductibles ni de l assiette passible de l imp t sur les soci t s ni de l imp t sur les soci t s d en Tunisie 2 Imp t pay au titre des revenus r alis s en dehors des exploitations sises l tranger Etant donn que lesdits revenus sont pris en consid ration pour la d termination du r sultat fiscal soumis l imp t sur les soci t s en Tunisie le sort fiscal de l imp t pay l tranger ce titre est d termin comme suit a Imp t pay dans un Etat qui a conclu avec la Tunisie une convention Cr dit r el d imp t Dans ce cas l imp t pay l tranger serait d ductible de l imp t sur les soci t s d en Tunisie La d duction s effectue dans les conditions et limites suivantes
46. s est donc une d cision valide qui produit tous ses effets en d pit de cette violation Le seul moyen d obtenir l annulation d une telle d cision serait donc d apporter la preuve de l abus de majorit devant un tribunal Il serait galement possible de mettre en cause la responsabilit civile du ou des g rants qui en application de l article 117 du code des soci t s commerciales sont responsables des infractions aux dispositions l gales applicables aux soci t s responsabilit limit e soit des violations des statuts soit de fautes commises dans leur gestion Cependant selon certains cette solution revient priver de toute sanction efficace les r gles de majorit relatives la modification des statuts au sein des SARL peu importe d ailleurs qu elles soient pr vues par la loi ou par les statuts puisque l article 131 ne pr voit aucune nullit ni dans un cas ni dans l autre Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien Novembre 2012
47. s l un de ses administrateurs l un des actionnaires personnes physiques y d tenant directement ou indirectement une fraction des droits de vote sup rieurs dix pour cent ou la soci t la contr lant Sont galement soumises autorisation pr alable les conventions conclues entre la soci t et une autre soci t lorsque le pr sident directeur g n ral le directeur g n ral l administrateur d l gu l un des directeurs Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien g n raux adjoints ou l un des administrateurs est associ tenu solidairement des dettes de cette soci t g rant directeur g n ral administrateur ou d une fa on g n rale dirigeant de cette soci t L article 202 du code des soci t s commerciales pr cise que ces conventions peuvent faire l objet d annulation si elles entra nent des dommages la soci t si elles sont contract es sans l autorisation pr alable du conseil d administration L action en annulation se prescrit dans un d lai de trois ans compter de la date de la convention si la convention a t dissimul e compter du Novembre 2012 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires jour o elle a t r v l e Selon une premi re opinion en l absence d autorisation pr alable de la convention par le conseil d administration seule l assembl e g n rale des actionnaires peut couvrir la nullit qui en r
48. sant ou la banque n ait mis des r serves par lettre recommand e avec accus de r ception ou que le d posant n ait fait conna tre la banque par lettre recommand e avec accus de r ception qu il n a pas re u la copie de son compte dans les conditions pr vues l alin a pr c dent Toute stipulation contraire est r put e non crite Fiscalit de l entreprise B n fices industriels et commerciaux Dotations au fond d int ressement du personnel Extension de la d duction des dotations au fonds d int ressement du personnel salari aux dotations octroy es aux salari s des soci t s du m me groupe Le fonds d int ressement du personnel est r gi par les dispositions de l article 5 de la loi n 70 19 du 22 avril 1970 portant r glementation du commerce de distribution Ledit fonds fait obligation pour certaines entreprises num r es par l article 2 de ladite loi de pr lever 20 sur les b n fices nets d imp t Ce pr l vement est affect la cr ation d un fonds d investissement destin financer les investissements et les participations effectu es par les entreprises Le fonds doit tre individualis en comptabilit et non distribuable Il peut cependant tre incorpor au capital la constitution d un fonds social destin la distribution de primes d int ressement au personnel ou la cr ation d uvres sociales en faveur du personnel La loi n 70 19 en question a
49. sements caract re industriel commercial ou professionnel Conform ment aux dispositions de l article 35 du code de la fiscalit locale sont soumis la taxe sur les tablissements caract re industriel commercial ou professionnel notamment les personnes morales passibles de l imp t sur les soci t s et ce au taux de 0 2 du chiffre d affaire local brut Il s ensuit que le chiffre d affaire provenant des ventes l tranger que ce soit dans le cadre d tablissements qui y sont situ s ou en dehors de ces tablissements ne fait pas partie de l assiette de la taxe sur les tablissements caract re industriel commercial ou professionnel Obligations sociales de l entreprise Cong s pay s Droit aux cong s pay s Effet de l accident de trajet sur les cong s pay s Aux termes de l article 113 du code du travail tout travailleur qui au cours de l ann e de r f rence justifie avoir t occup chez le m me employeur pendant une p riode de temps quivalente un minimum d un mois de travail effectif a droit un cong dont la dur e est d termin e raison d un jour par mois de travail sans que la dur e totale du cong exigible puisse exc der une p riode de quinze jours comprenant douze jours ouvrables Selon l article 114 du code du travail sont assimil es une p riode de travail effectif les p riodes de cong pay s la p riode de cong de maternit pr vue l art
50. sulte et qu en cons quence c est la date de la r v lation de la convention ladite assembl e g n rale que commence courir le d lai de prescription Peu importe donc que le ou les administrateurs aient eu connaissance de la convention avant la 19 date de cette assembl e g n rale Selon une seconde opinion en cas de dissimulation le point de d part de la prescription doit tre fix au jour o celui qui agit a eu une connaissance suffisante de la convention la r v lation s appr ciant au regard de cette personne et non par rapport au seul vote de l assembl e appel e couvrir la nullit Groupement d int r t conomique Pr cisions sur les conditions pour qu un membre se retire d un GIE Le groupement d int r t conomique en abr g G I E est r gi en droit des soci t s pour l essentiel par les articles 439 460 du code des soci t s commerciales Il s agit d un instrument de coop ration extr mement souple la disposition des acteurs conomiques qu ils soient personnes physiques personnes morales commer ants ou non L article 449 alin a 1er du code des soci t s commerciales pr voit que l admission d un nouveau membre ne peut avoir lieu que si le contrat le pr voit et en fixe les conditions Toute d cision concernant l admission d un nouveau membre est de la seule comp tence de l assembl e g n rale qui d faut de dispositions contraires dans le contrat do
51. t abrog e par la loi n 91 44 du 1 juillet 1991 portant organisation du commerce de distribution laquelle loi n a pas repris l obligation de constitution du fonds d int ressement du personnel Le point 6 de l article 12 du code de l imp t sur le revenu des personnes physiques et de l imp t sur les soci t s pr voit la d ductibilit de la dotation au fond d int ressement du personnel salari lorsqu elle est constitu e en application de dispositions l gislatives et r glementaires m me si elle n est pas distribu e aux ayants Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien droit l ann e de son pr l vement Initialement la d duction n tait applicable qu au titre des dotations distribu es aux salari s de l entreprise qui a constitu le fond d int ressement du personnel L article 52 de la loi de finances compl mentaire pour l ann e 2012 a permis aux soci t s qui distribuent les dotations du fond d int ressement du personnel des salari s autres que son personnel de d duire lesdites dotations pour la d termination de leurs r sultats imposables condition que les salari s b n ficiaires desdites dotations soient des salari s de soci t s appartenant un groupe de soci t s au sens du code des soci t s commerciales et dont fait partie la soci t ayant constitu les dotations Les dispositions de l article 52 de la loi de finances compl mentaire pour l ann e 2012 ne sont pas applica
52. treprise relatif l ann e pr c dente Les entreprises op rant dans le secteur agricole et de p che d sirant couler une partie de leur production sur le march local sont tenues de pr senter une demande aux services de la douane dont elles rel vent comportant la valeur globale et la quantit de leur production r alis e durant l ann e calendaire pr c dente ou Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien r alis e d s leur entr e en activit pour les entreprises nouvellement tablies ou nouvellement entr es en activit ainsi que leur chiffre d affaires l exportation pour la m me p riode Cette demande doit tre accompagn e d une attestation d livr e par les services comp tent du minist re de l agriculture et des ressources hydrauliques comportant la quantit et la valeur de la production de l entreprise r alis e durant l ann e calendaire pr c dente ou d s son entr e en production pour les entreprises nouvellement tablies ou nouvellement entr es en activit Les entreprises op rant dans secteur de services et qui d sirent couler une partie de production sur le march local sont tenues d informer le bureau de contr le d imp t dont elles rel vent l exception des entreprises dont l activit n cessite l importation d intrants et de mati res premi res qui demeurent soumises la proc dure pr vue pour les entreprises totalement exportatrices op rant dans le secteur
53. triction n est pr vue cet gard Cette cat gorie de documents fourre tout englobe videmment une infinit de documents et d objets ce que fait du droit de saisie une mesure applicable sur tous types d infractions fiscales Enfin il convient de pr ciser que le terme locaux est g n ral Du coup le l gislateur vise aussi bien les locaux professionnels que les locaux priv s les domiciles Ainsi l administration peut proc der des visites et des perquisitions domiciliaires lorsqu il y a une pr somption d exercice d une activit soumise l imp t et non d clar e ou de manoeuvres de fraude fiscale Entreprises totalement exportatrices Ventes locales des entreprises totalement exportatrices Proc dures Les proc dures de r alisation des ventes et des prestations de services sur le march local par les entreprises totalement exportatrices ont t fix es comme suit par le d cret n 2005 1996 du 11 juillet 2005 Les entreprises totalement exportatrices op rant dans le secteur industriel d sirant couler une partie de leur production sur le march local sont tenues de pr senter une demande aux services de la douane dont elles rel vent comportant leur chiffre d affaires l exportation r alis durant l ann e calendaire pr c dente ou d s leur entr e en activit accompagn e l exception des entreprises nouvellement tablies ou nouvellement entr es en activit du bilan de l en
54. u 17 janvier 2012 la cour de cassation fran aise a estim que si une clause d agr ment est stipul e l agr ment d un actionnaire doit tre pur et simple de sorte que Le Manuel Permanent du Droit des Affaires Tunisien les conditions pos es par l organe social habilit autoriser la cession sont r put es non crites Par cet arr t la cour de cassation fran aise interdit l organe comp tent pour agr er les nouveaux actionnaires de donner un agr ment conditionnel En pr sence d une clause d agr ment cet organe ne dispose donc que de deux choix soit il agr e purement et simplement le nouvel actionnaire soit il refuse de l agr er En effet les dispositions l gales relatives l agr ment en mati re de cession d actions ne peuvent tre interpr t es que restrictivement puisqu elles entravent la libre cessibilit des valeurs mobili res principe tut laire en droit des soci t s Donc si la loi ne dit pas que l agr ment peut tre conditionnel il ne peut pas l tre Sinon ce serait tendre le champ des possibilit s en la mati re et restreindre encore la libre cessibilit Novembre 2012 18 Feuilles Rapides de Mise jour du Manuel Permanent du Droit des Affaires Assembl e g n rale extraordinaire Assembl e g n rale extraordinaire de SA et rapport du conseil d administration Par opposition aux assembl es g n rales des actionnaires dites ordinaires les assembl es g n
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