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1. La Troisi me r volution industrielle Ed Les Liens qui Lib rent Site internet http www thethirdindustrialrevolution com Botsman R 2010 What s Mine is Yours How Collaborative Consumption Is Changing The Way We Live Ed HarperBusiness Novel A S 2013 La vie share mode d emploi Consommation partage et modes de vie collaboratifs Editions Alternatives Si vous souhaitez proposer un th me et ou parler de votre sujet de recherche n h sitez pas nous contacter flashergo rice fr
2. commun d un parking d un potager d une cuisine d un outil de bricolage la location d un appartement entre particuliers le partage de restes alimentaires ou la r paration d un v lo entre particuliers sont autant d exemples illustrant le courant de la consommation collaborative voir OuiShare mission France Inter du 3 Mai 2014 rendue possible par nos capacit s nous connecter et mettre en commun une ou plusieurs ressources afin de les partager avec un tiers qui est tant t inconnu tant t issu de l un de nos r seaux famille amis coll gues Mais cette profusion de services et d usages du partage connect pose de nombreuses questions du point de vue de l activit individuelle et collective qu ils sont en mesure de transformer En effet partager collectivement une ressource un bien un service en commun plut t que de chercher poss der individuellement cette ressource ce bien ce service bouscule le paradigme de la possession vers celui de l usage Dans ce contexte il sera int ressant d observer ce qui motive ou au contraire ce qui freine les utilisateurs converger vers ces nouvelles pratiques d identifier leurs modes d organisation collectifs les processus d cisionnels et autres arbitrages leur permettant de co construire ces nouvelles r gles d usages de comprendre les facteurs facilitants et bloquants des diverses formes de partage mises en place Pour illustrer ces notio
3. des usagers entre les usagers eux m mes challenge pour faire mieux que le voisin et ou mieux que le mois pr c dent etc et persuader les habitants adopter des gestes plus co responsables Bien que cette vision soit tr s futuriste elle s inspire des tendances actuelles dans lesquelles partage de ressources et informatique font la paire L ensemble des communaut s de partage et d changes utilisent toutes des applications des sites internet des plateformes etc Que ce soit pour les biens et services disponibles pour tous exemple l application d Autolib pour r server sa voiture en ligne ou pour les biens et services chang s entre des personnes exemples la machine du voisin et zilok la gestion commune des ressources est rendue possible et ou optimis e gr ce aux technologies de l information et de la communication Se projeter dans un quartier collaboratif intelligent am ne se poser des milliards de questions et c est du point de vue de la prise de d cision en situation que le sujet est abord ici comment un humain collabore t il avec son syst me autonomique sa maison intelligente et quelles d cisions accepte t il de confier au syst me pour optimiser sa consommation de ressources De quelles mani res la pr sence de gestionnaires autonomiques vient impacter la collaboration humaine et le partage de ressources au sein d un quartier Quelles formes de collaboration se mettent en place lorsqu
4. la peur de l inconnu et notamment le risque d ins curit et de non fiabilit du covoitureur Globalement le covoiturage a une image positive et 40 des personnes interrog es d clarent pouvoir envisager d y recourir mais seulement 5 y recouraient effectivement en 2010 dans l Essonne principalement pour des trajets domicile travail et avec des covoitureurs r guliers 50 d clarent pouvoir y recourir si le covoitureur est quelqu un qu ils connaissent 35 s il est certifi identifi et valid par un service ou r seau tiers 23 s il est inconnu le lien avec l autre covoitureur a donc un impact consid rable sur la d claration de pratique du covoiturage Biyot amp al 2010 p 124 Il faut souligner que diff rents niveaux de dynamisme des services peuvent tre distingu s le plus dynamique tant la r solution en temps r el des offres et demandes g o localis es o la planification en amont est inutile et o la spontan it et r activit imm diate sont favoris es exemples Djump Carma Ce dynamisme permet de rem dier au manque de flexibilit qui est un handicap souvent soulign Dorinson amp al 2009 Par contre il induit un covoiturage avec des inconnus potentiellement certifi s La confiance en l Autre qui ne va pas m agresser qui va conduire prudemment qui va me d poser o je le d sire devient alors un point nodal La confiance vise en effet r duire le sentiment d incertitu
5. de et de risque soit la complexit du monde Luhmann 2006 Cahour amp Forzy 2009 Etant d autant plus essentielle dans le covoiturage dynamique il devient int ressant d analyser sur quoi se base cette confiance m fiance partir de quels indices elle se construit et comment elle est g r e au cours de l interaction C est cette tension dans le covoiturage dynamique entre l avantage de la flexibilit et l inconv nient de l inconnu qui nous semble particuli rement int ressante d explorer Elle n a pas encore t tudi e par une analyse de suivi de l exp rience utilisateur qui permettra d indiquer des pistes d am lioration des outils technologiques et infrastructurels et des modes d organisation de ces nouveaux services tr s avantageux pour l conomie des m nages et pour l cologie Les principaux questionnements bien qu en perp tuel ajustement s orientent autour de 3 axes principaux Quelles sont les sp cificit s de l activit de covoiturage dans ses caract ristiques de rencontres interpersonnelles r gles d interactions et pratiques de n gociations de r gles droits devoirs Quel est le processus de construction des sentiments de confiance m fiance quel impact de ces sentiments sur l exp rience utilisateur a Quels sont les risques subjectivement per us et v cus quels modes de coping mis en place pour y faire face notamment lors de la phase d appariement b Existe t il des profils st
6. e des humains et des agents prennent des d cisions ensemble construction d un r f rentiel commun valuation collective des solutions propos es pour r duire optimiser la consommation des ressources En alliant une d marche la fois ancr e sur les usages mergents participative et prospective sur les usages futurs probables il pourra tre d fini des protocoles de communication de collaboration et de prise de d cision impliquant des tres humains et des agents artificiels pour l optimisation de l utilisation de ressources dans un ensemble de maisons intelligentes reli es entre elles dans un quartier La conception d un jeu s rieux est envisag e afin de simuler cette situation que les villes et les citoyens auront peut tre connaitre un jour H La coordination et la collaboration entre des syst mes autonomique sont une partie des travaux d velopp s dans la th se partenaire c t informatique 12 Foster D Lawson S Blythe M amp Cairns P 2010 Wattsup Motivation reductions in domestic energy consumption using social networks Proceedings NordiCHI 2010 16 20 Voir notamment les travaux de Fogg sur les technologies persuasives Voir aussi Bastien J M C 2012 R chauffement climatique les contributions possibles de la psychologie ergonomique et de l interaction humain machine la r duction de la consommation d nergie Le travail humain 75 3 329 348 Curvrerco Rifkin J 2012
7. f 9 R seau des E a S h rgo lecnam f epF ERGON LLIANCE ERGONOMIE Cm y s CE2 Mai Juin 2014 AN r Jeunes Chercheurs en Ergonomie Nouveau format pour votre FlashErgo D sormais le RJCE ditera son FlashErgo sur un rythme bimestriel et proposera notamment une rubrique Actualit s du RJCE pour vous tenir inform s de nos projets en cours et de ceux venir une rubrique Zoom sur la recherche avec l approfondissement d une th matique en particulier pr sentant de mani re plus ou moins d taill e les travaux de recherche d un ou plusieurs membre s RICE ou d un e confr re cons ur et enfin une rubrique Cultur Ergo o nous vous proposons quelques r f rences et ouvrages coups de c ur R dactrices du mois Chlo Le Bail et Lisa Cr no Depuis l lection de son nouveau CA et de son nouveau bureau le RICE bouillonne d id es et les concr tise travers diverses manifestions et actions Constitution d une quipe et d un projet de film pour la participation au Festival Doc Up film documentaire sur la recherche 27 Mars Organisation d une discussion autour des donn es d entretiens issus de la th se de Fanny technique d analyse codage cadre th orique li 24 Avril Tenue d un Prodoc Pr sentation et mise en discussion des cadres th oriques suivants Approche par les capabilit s Amartya Sen pr sent e par Fanny Approc
8. he instrumentale Pierre Rabardel pr sent e par Sarah Approche du sujet capable Pierre Rabardel pr sent e par Dounia Cr ation de supports visuels pour optimiser notre visibilit aupr s des associations ext rieures Des id es de projets nouveaux Une volont d int grer l un des projets en cours ou venir Contactez nous flashergo rijce fr E L usager l re du partage quels questionnements et quels enjeux pour son activit quotidienne Il semblerait que la crise conomique mondiale de 2009 conjugu e la diffusion massive d internet et des NTIC en particulier ait favoris l mergence de nouveaux usages et services Que les innovations soient incr mentales ou de ruptures une majorit croissante de concepts de services 1 Le Conseil d Administration du RICE se compose des membres suivants Chlo Lebail C dric Knibbe Clara Wagner Dounia Lahoual Sarah Carminati Mohini Vanhille Lisa Cr no Aur lie Klein amp Johanna M rand Le Bureau a t renouvel conform ment au R glement Int rieur La nouvelle Pr sidente est Dounia Lahoual pr sidente l ann e pass e Au poste de Vice pr sidente a t lue Aur lie Klein Chlo Lebail occupe le poste de Tr sori re Lisa Cr no et Clara Wagner sont Secr taires de l association Et enfin C dric Knibbe est Webmaster de produits s articulent autour de la notion du partage Le covoiturage l autopartage la mise en
9. les de s autog rer en comparaison au fonctionnement du syst me nerveux autonome chez l Homme Ainsi la collaboration au sein de ces quartiers collaboratifs et intelligents concerne aussi bien des humains les habitants que des agents artificiels les syst mes autonomiques ou SA l ensemble de ces acteurs habitants et syst mes autonomiques doivent se mettre d accord afin de g rer au mieux les ressources communes tout en respectant les objectifs les besoins et les attentes de chacun 8 Pour plus de pr cisions sur la th se vous pouvez contacter chloe le bail telecom paristech fr Schaffers H Komninos N Pallot M Trousse B Nilsson M amp Oliveira A 2011 In J Domingue et al Eds Future Internet Assembly LNCS 6656 pp 431 446 t0 Kephart J O amp Chess D M 2003 The Vision of Autonomic Computing Computer 36 1 41 50 L int r t des syst mes autonomiques est de favoriser l change et la mutualisation des donn es Chaque syst me g re une ressource du quartier une maison une borne de rechargement de voiture lectrique une buanderie commune Les syst mes sont dot s de capteurs et sont ainsi capables d obtenir des informations inconnues pour les habitants consommation exacte des appareils disponibilit d une ressource etc Enfin la collaboration et la coordination entre les syst mes autonomiques fonctionnent comme un r seau social qui transmet des informations sur la consommation
10. ns et contextualiser par quelques travaux de th ses men s par des membres RICE nous choisissons de vous pr senter de fa on tr s succincte et r sum e les objets de recherche investigu s dans les th ses de Lisa lisa creno telecom paristech fr et de Chlo chlo le bail telecom paristech fr XK K K Dans le cadre de sa th se T l com ParisTech financ e par l ITE VeDeCoM portant sur les Usages et Exp riences v cues du covoiturage planifi et dynamique Adh sion r ticence confiance Lisa tudie une partie de ces questions Elle cherche identifier quels sont les facteurs d adh sion et de r ticences qui facilitent freinent les usages et notamment comment se d construit le sentiment de confiance m fiance au cours d un trajet partag entre plusieurs individus initialement inconnus entre eux pour faire face aux nombreux risques per us par les usagers conducteurs et passagers Avant de pr senter l approche m thodologique permettant d examiner ces nouveaux usages voici quelques l ments de contexte Diff rents modes de partage de v hicule sont en train de se d velopper covoiturage pour partager un v hicule priv avec d autres pour un m me trajet auto partage communautaire pour louer changer son v hicule personnel auto partage classique pour disposer ponctuellement de voitures que l on peut d poser en divers endroits voire lauto partage plusieurs soit Tauto partage c
11. ollectif sur le principe du taxi collectif Si l on prend l exemple du covoiturage exemple du r seau tiers organisateur BlaBlaCar qui comme fauto partage collectif limite le trafic ses principaux atouts sont selon un rapport PREDIT r cent portant sur une tude dans l Essonne Biyot amp al 2010 la limitation des co ts de transport le respect Pour plus de pr cisions sur le sujet exact de la th se et les tudes men es jusqu alors vous pouvez contacter lisa creno telecom paristech fr t Biyot C Kaufmann V Millet Ch Anemian R amp al 2010 D velopper une infrastructure de covoiturage Opportunit s et sp cifications d une organisation fonctionnelle et spatiale en vue d une exp rimentation en Ile de France Rapport PREDIT 4 du GO3 Mobilit dans les r gions urbaines cologique avec une diminution de la circulation et la convivialit parfois d couverte au cours de l usage et facteur d cisif de fid lisation ce type de service Les limites du covoiturage sont le manque de flexibilit au niveau des horaires et la d pendance aux partenaires qui emp che des d tours pour prendre les enfants faire des courses ou autre la difficult trouver les partenaires ad quats sites internet jug s trop nombreux et inefficaces la perte de temps quand des d tours sont occasionn s pour retrouver d poser le covoitureur l organisation et la synchronisation complexe pour se retrouver
12. s covoitureurs covoitur s sont en cours de r daction Ils m ritent un traitement plus syst matique par usager par contexte avant d tre pr sent s ici XK K K La th se de Chlo a T l com ParisTech Financ e par l ISN Institut de la Soci t Num rique P le Co volution Homme Machine porte sur La qualit de la collaboration en situation dynamique au sein des quartiers intelligents Elle s int resse aux prises de d cisions individuelles et collectives qui sous tendent le partage de ressources entre les habitants espaces et biens de la communaut mais aussi biens et services entre particuliers au sein des quartiers hyper connect s de demain En effet la th se tient compte de deux ph nom nes mergents la recherche d optimisation de la consommation des ressources travers notamment la consommation collaborative et le d veloppement du concept de Smart city lui m me rendu possible gr ce l internet du futur internet des objets par exemple L originalit de cette th se est d tre conjointe une th se en informatique autonomique au d partement Informatique et R seaux de T l com Paristech L informatique autonomique t introduite en 2001 par Kephart et Chess dans un article d IBM afin de r pondre au d veloppement massif d internet et la complexit de la gestion des ressources et des services Cette vision de l informatique cherche d velopper des ordinateurs capab
13. yles d usagers aux perceptions de cat gories de risques et gt Dorinson D M Gay D Minett P Shaheen S 2009 Flexible carpooling exploratory study University of California Energy Efficiency Center Davis 6 Luhmann N 2006 La confiance Un m canisme de r duction de la complexit sociale Paris Economica Trad fr 7 Cahour B amp Forzy JF 2009 Does projection into use improve trust and exploration Safety Science XLVII 1254 1259 aux processus de construction de confiance m fiance diff renci s c Quelle est la dynamique des sentiments de confiance m fiance v cus La flexibilit et l imm diatet propos es lors de l appariement en covoiturage dynamique quels impacts sur les relations interpersonnelles et la dynamique des sentiments de confiance m fiance Pour y r pondre plusieurs tudes ont t mises en place pour les services de covoiturage planifi et dynamique entretiens semi directifs aupr s de non usagers du covoiturage analyse de contenus d avis ratings post s en ligne entretiens d explicitation observations participantes enregistrements audio et vid os entretiens d autoconfrontation avec supports vid os De premiers r sultats concernant notamment les processus de construction de la confiance m fiance toutes dimensions confondues les sources pr cises de ces motions et les liens existants avec les autres facteurs d adh sion r ticences modelant les usages de

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