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INERIS Magazine, n°21, septembre 2008

1. COLLOQUES Les collectivit s locales face au risque cavit s souterraines 8 et 9 octobre 2008 Conservatoire National des Arts et M tiers Paris 75003 Depuis une dizaine d ann es l INERIS en appui technique au MEEDDAT am liore la connaissance des risques d effondrement li s aux cavit s souterraines Il propose aux collectivit s locales deux journ es pour mieux comprendre les ph nom nes d instabilit et en saisir les enjeux Le programme s articule autour de quatre sessions Al as de mouvements de terrains Responsa bilit s et information Gestion et surveillance Bases de donn es et retour d exp rience Contact Christelle Tribolet INERIS T l 03 44 55 62 54 christelle tribolet ineris fr Colloque PNETOX Ecotoxicologie terrestre et aquatique de la recherche la gestion des milieux 13 et 14 octobre 2008 Lille Grand Palais Organis par le MEEDDAT avec l appui de l INERIS ce colloque a pour objectif de resti tuer les r sultats des recherches finalis es une large communaut d utilisateurs Agence de l Eau Ademe DRIRE DIREN Chambres d agriculture etc mais galement de permettre ces utilisateurs d engager des discussions avec les chercheurs du domaine de l Ecotoxicologie autour des travaux men s depuis 2000 dans le cadre de ce programme national de recherche Contact Vanessa Veg INERIS T l 03 44 55 67 16 vanessa veg ineris fr Assises nationales de
2. 1 0 Des supports de communication La deuxi me partie de l tude propose diff rents supports de communication grand public sur l va luation et la gestion d un site pollu brochures affiches transparents supports d v nement Ces supports visent aider les diff rentes parties s accorder sur un langage commun vocabulaire formulations images concepts etc Ils peuvent tre utilis s tout aussi bien par des gestionnaires ins titutionnels ma trisant les risques sanitaires ma tres d ouvrage avec leurs bureaux d tudes et conseils administrations etc qu aux populations via leurs repr sentants associations lus etc chaque public et chaque intervenant sa fa on de pr senter deux jeux de transparents diff rents sont propos s sous forme de kits modulables au gr de l intervenant Un guide pour l organisation Pour chacun des acteurs il convient de concevoir et d organiser une implication proportionn e et adapt e aux besoins locaux La troisi me partie de cette tude le quide d gage des principes des r gles des bonnes pratiques et les d cline en propositions concr tes Va D pollution des terrains des anciennes usines Renault a Boulogne Billancourt Le guide pr sente tout d abord les diff rentes raisons d impliquer les populations Il insiste sur les enjeux et le contexte du site concern Quelles sont les relations des diff rents acteurs entre eu
3. Pinflammabilit du produit fini responsable d un certain nombre d accidents et la transformation du bio thanol en ETBE Principalement d velopp e en Europe la fili re biodiesel produit des esters m thyliques d huiles NOUVELLES NERGIES ET S CURIT v g tales EMHV par transest rification de plan tes ol agineuses colza et tournesol en Europe soja aux Etats Unis La transformation des acides gras en carburant s op re par adjonction de m thanol un solvant toxique et inflammable essentiellement produit par reformage du gaz naturel l avenir le m thanol pourrait tre remplac par de l thanol pour produire des esters thyliques d huiles v g tales EEHV Le biodiesel peut tre incorpor en propor tions lev es dans le gazole En pratique le taux d incorporation est en France de 5 pour le gazole vendu dans les stations services Il peut atteindre 30 pour une utilisation dans des flottes captives sous r serve d obtention d une d rogation Selon le rapport de l INERIS sur les dangers des biocarburants le biodiesel pr sente lui aussi des risques inh rents l entreposage des tourteaux en silo l utilisation d alcool m thanol pour la transest rification de solvants et de compos s chimiques acide phosphorique soude pour l extraction de l huile et le raffinage Cette tude souligne cependant quelques unes des interrogations qui n ces siteraient des recherches plus approfondies Par
4. hauteur de son enjeu conomique Ces nouveaux carburants devront r pondre des crit res de s curit nombreux et tr s contraignants princi palement constitu s des points clairs temp ra ture au del de laquelle les vapeurs d un liquide peuvent senflammer des limites inf rieures et sup rieures d inflammabilit correspondantes et des points de solidification Les futurs bio k ro s ne produits partir de ressources v g tales lipidiques huile de palme micro algues devront imp rativement rester liquides aux tem p ratures rencontr es aux altitudes atteintes en vitesse de croisi re par les avions de ligne Le Jet A 1 lui ne se solidifie qu partir de 47 C ce qui permet des vols aux alentours de 10 000 m d altitude POUR UNE EXPLOITATION SANS RISQUE DU BIOGAZ croissante parmi les sources d nergie renouvelable Issu de la m thanisation de mati res organiques ordures m nag res boues de station d puration effluents indus triels d jections animales le biogaz peut tre valoris comme combustible pour la production de chaleur et d lectricit ou utilis comme car burant automobile Constitu majoritairement de m thane et de dioxyde de carbone le biogaz est galement susceptible de contenir des traces de compo s s plus ou moins toxiques canc rig nes ou mutag nes sulfure d hydrog ne m taux lourds compos s organiques volatiles Il repr sente donc potentiellemen
5. ENSIB sp cialis dans la mod lisation des cons quences des explosions sur les structures Port par le PNRI ce dynamisme r gional est plus que jamais propice conforter le r le d un p le technologique sur la ma trise des risques industriels dont le rayonne ment pourrait d passer le cadre national INERIS IRSN cole Nationale Sup rieure d Ing nieurs de Bour ges cole Nationale Sup rieure de M canique et d A rotechni que de Poitiers Universit de Poitiers Universit d Orl ans CEA Direction des applications militaires tablissement Technique de Bourges Centre d essais et d expertises de la Direction G n rale pour l Armement l l l l l fo l organisme de certification et laboratoire d essais 1 en 2005 est membre du comit organisateur de la r union de Paris Cette r union s accompagne d un symposium 1 industriel ouvert tous cette occasion l INERIS organisera les 25 et 26 septembre la r union de 1 travail des membres du projet de norme interna i tionale relative la d finition des exigences du syst me qualit pour la fabrication de mat riels utilisables dans les atmosph res explosibles Elle j r pond aux exigences de la norme europ enne 1 ATEX 94 9 CE et celles de l IECEX l l l Le bulletin d inscription et le programme sont disponibles sur www ineris fr es dans la ville ans le cadre de la pr sidence fran aise de l Union europ
6. me si l acciden tologie ne recense pas ce jour de sinistre majeur en Europe Essai niveau constant de combustion d huile de mais au calorim tre de Tewarson INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 15 SUITE AXE TH MATIQUE PROGRAMMES 2 00 000000000000 0 O ER O RR RR RR TR RI OO BIOSAFUEL Programme 189 BIOCARBURANTS ALFA BIRD 7 PCRDT G00c0000000000000000000000000000000000000000000000000000000600000000000060000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000e000e0000ee0r Rassembler des centres de recherche et des industriels de l UE pour partager les connaissances sur la s curit de l hydrog ne Cr er un centre europ en de la s curit de l hydrog ne D velopper un guide de bonnes pratiques pour la construction et l exploitation des stations distributrices d hydrog ne Tester Toulouse et Dunkerque le fonctionnement de bus aliment s par un m lange de gaz naturel et d hydrog ne valuer l int r t technique et conomique de ce carburant Produire des donn es exp rimentales pour l valuation des risques accidentels des syst mes fonctionnant l hydrog ne Tester en grandeur r elle 158 v hicules lectriques urbains aliment s par une pile hydrog ne mettre en place
7. sentent des risques d effondrement Une cavit de 150 m tres de diam tre Avec 150 m tres de diam tre pour une hauteur d environ 50 m tres la cavit tudi e Cerville Buissoncourt est pour le moins imposante Son effondrement attendu cr era en surface un plan d eau de 100 150 m tres de diam tre et de 40 m tres de profondeur Pour suivre les diff rentes tapes de son volution jusqu son effondrement les chercheurs ont implant dans le sous sol un r seau de multiples capteurs microsismiques destin couter les micro craquements des terrains Ils suivent galement en parall le l volution de la surface du sol gr ce un tach om tre un dispositif automatis de vis e laser de cibles doubl d une mesure par GPS Crises microsismiques Apr s 3 ans d tudes le suivi de cette cavit est entr cette ann e dans une phase intensive et riche d enseignements trois crises microsismi ques majeures ont en effet t enregistr es les 12 25 mars et 3 et 4 avril derniers Ces crises ont t parfaitement corell es avec des varia tions du niveau de saumure qui rempli la cavit eau sal e Gr ce un syst me de localisation perfectionn les chercheurs ont pu constater que l activit sismique s tait concentr e dans le toit de la cavit Ce ph nom ne correspond au j b a gt ns e E zp fat TLF d litement des terrains marneux qui s parent le gisement de sel d une couch
8. COST 859 l INERIS accueillera du 15 au 17 octobre 2008 Verneuil en Halatte 60 le colloque Integration and application of phytotechno logies Plus de 70 participants repr sentant 28 pays europ ens sont attendus pour faire le point sur les avanc es scientifiques et techniques dans le domaine des phytotechnologies et de leur transfert technologique Utilisables dans les strat gies de d pollution et de r habilitation des sites contamin s par les l ments traces m talliques les polluants organiques et les radionucl ides les phytotechnologies constituent une orientation prometteuse dans un contexte de recherche de solutions vertes et durablement via bles Toutefois des difficult s subsistent pour assurer l acc s au march de ces technologies innovantes de rem diation Ce colloque sera l occasion d identifier les limitations responsables de ce faible transfert technologique qui r sident notamment dans l absence de fili re de valorisation de la biomasse contamin e issue des phytotechnologies Le 16 octobre sera consacr la visite de sites contamin s et phytorem di s en R gion Nord Pas de Calais Pour en savoir plus http w3 gre ac uk cost859 COST 859 Phytotechnologies to promote sustainable land use and improve food safety est l une des actions du r seau euro p en COST qui permet aux instituts de recherche aux universit s et aux entreprises de collaborer dans un larg
9. accidentels afin de comparer les cons quences des principaux sc narios envisag s pr cise Laurent Dupont de la Direction des Risques Accidentels 0 L d hydrog ne dans le cadre d tudes Sur le transport de l hydrog ne nergie projet HYDROMEL 00000000000000000000000000000000000000000009000006000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000900000000000000000000000000000009000000900000000000000000000000000009000900600009000000900000000000000000000000009000000900000090000000 12 INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 Olivier Gentilhomme Unit Explosion Dispersion MIEUX CONNA TRE LES PH NOMENES ACCIDENTELS LI S L HYDROG NE POUR DIMENSIONNER LES SYST MES DE S CURIT vecteur nerg tique de masse constitue un enjeu mondial moyen terme La r ussite de ce d fi repose pour partie sur la ma trise des risques que repr sente la distribution grande chelle et l utilisation individualis e de ce nouveau carburant La mol cule d hydrog ne de structure diato mique est de tr s petite taille et par voie de cons quence a une forte propension fuir Cette caract ristique facilite galement sa diffusion dans les mat riaux dont certains m taux pour tant en bon tat Avec une masse volumique 15 fois inf rieure celle de l air l hydrog ne gazeux pr sente une vitesse tr s importante de dispersion Or l hy
10. associations entre fabricants de batteries et constructeurs d automobiles et d annonces de commercialisation prochaines de nouveaux mod les Ce foisonnement met en exergue le regain d int r t pour ce type de propulsion de la part des industriels apr s une premi re mobilisation il y a une dizaine d ann es mais souligne la maturit encore juv nile d une technologie qui fait l objet de nombreuses recherches L INERIS participe pour sa part au projet Bat terynanosafe un programme de recherche sur la s curit des nouvelles g n rations de batteries lithium ion incorporant des nanoma t riaux conduit en partenariat avec le LRCS Laboratoire de R activit et de Chimie des Solides CNRS UPJV Amiens Les recher ches actuelles portent essentiellement sur les mat riaux polyanioniques et nanoparticulaires constitutifs des lectrodes et de l lectrolyte indique Alexandra Paillart ing nieur la Direc tion des Risques accidentels Plus largement la technologie lithium ion aussi prometteuse soit elle pose encore des probl mes de s cu rit et de fiabilit alors qu il n existe aucune nomenclature internationale applicable aux batteries usage mobile Or les accumula teurs au lithium sont sensibles au ph nom ne d emballement thermique qui peut provoquer des risques d explosion de projection de fuites d lectrolyte de d gagement toxique de gaz et ou de vapeurs inflammables Face l attente des industriels
11. d optimiser la concep tion des v hicules pile combustible Donn es exp rimentales pour l valuation des Risques a la Validation d outils num riques et l Edition de r f rentiels techniques Projet du Programme PAN h de ANR n d un nuage stratifi d hydrog ne SUITE Programme BIOSAFUEL essai l INERIS d inflammation d un m lange thanol essence valuation et tests des biocarburants dans le cadre du projet ALFA BIRD tude pr liminaire la r action au feu de la mol cule 2 5 Dim thylfurane A O e A A A A O O O NOUVELLES NERGIES ET S CURIT et socio technico conomique des bio nergies mise au point dans le projet ANABIO Dans ce contexte l INERIS a pour mission d apporter son expertise relative la s curit des fili res de production Le consortium pluridisciplinaire du projet europ en ALFA BIRD constitu autour d Airbus Industrie a quant lui pour objectif l tude de carburants alternatifs susceptibles de remplacer le Jet A 1 k ros ne utilis dans l a ronautique La coor dination de ce projet est assur e par EU Vri un groupement europ en d int r t conomique dont l INERIS est l un des membres fondateurs et qui a pour objectif de valoriser l expertise europ enne dans l valuation int gr e des risques L enjeu technologique de cette recherche est la 00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
12. d un centre d essais grande chelle es milliers de kilom tres de galeries souter raines confin es tunnels routiers parkings souterrains ou encore r seaux de m tros sont autant d espaces vuln rables Les r cents v ne ments comme l incendie du tunnel du Mont Blanc ou l attentat dans le m tro de Londres ont sensibilis les pouvoirs publics l importance de s curiser ces lieux qu empruntent chaque jour des millions de personnes De par leur taille et leur complexit les recherches sur ces installations sont tr s co teuses remarque Bruno Debray D l gu scientifique la Direction des Risques Accidentels l INERIS Elles ne peuvent parfois se r aliser qu en mutualisant les projets sur un plan international En 2004 les principaux acteurs se sont r unis lors du premier symposium international sur la s curit et la s ret dans les tunnels La n cessit d une initiative l chelle europ enne y fut clairement exprim e Jusqu alors les comp tences de l Union taient jug es peu structur es fragment es et surtout orient es sur un plan national Le 1 sep tembre 2005 le consortium europ en L Surf est lanc pour tudier la faisabilit d un tel projet Il comprend cinq organismes d tudes europ ens parmi lesquels on compte l INERIS mais aussi le suisse VSH l allemand Stuva le hollandais TNO et le su dois SP Sa premi re mission est d identifier les besoins en termes de recher
13. essais sur les animaux En France un service national d assistance aux entreprises ou helpdesk g r par le Bureau d valuation des Risques des Produits et agents Chimiques BERPC a t mis en place depuis le 1 juin 2007 Des informations g n rales et techniques sont disponibles sur www reach info fr Constitu d experts de l INERIS et de l INRS le BERPC a t d sign op rateur de l expertise scientifique et conduit les travaux d valuation des substances dont l instruction est confi e la France Annick Pichard Directrice adjointe du BERPC est membre du Comit d Evaluation des Risques de PECHA INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 Comparaisons INERIS est l initiative d une campagne d essais interlaboratoires dont l objectif est d examiner la faisabilit d utiliser de l huile v g tale en remplacement du dibutylphthalate DBP employ pour la r alisation des tests de Koenen Cette m thode d preuve qui permet d valuer la sensibilit d une substance ou d une pr paration aux effets thermiques et m caniques est pr conis e pour le classement des substances dans le cadre des r glementations internationa les sur le transport des mati res dangereuses lesquelles sont bas es sur les recommandations de l ONU Livre Orange Clairement act e dans le r glement REACH la recherche de produits de substitution est une priorit tout particuli rement pour les agents class s CMR
14. l valuation des effets toxiques en fonction de l utilisation finale Ce guide ignore par ailleurs certaines probl matiques comme l effet du vieillissement Face l absence de r f rentiel adapt et valid scientifiquement l INERIS a labor la suite de ses travaux men s depuis 2002 pour l un des deux fabricants mondiaux de superca pacit s un projet de plateforme permettant de regrouper les laboratoires comp tents L objet de cette plateforme serait de d velopper un r f rentiel national susceptible d engendrer une r glementation internationale d finissant un label de supercondensateurs propres et s rs en int grant en particulier la ma trise des effets toxiques pouvant survenir en cas d incident durant toute la vie du composant Ce projet a recu le soutien de principe du p le de comp titivit Mobilit et Transports Avanc s qui apporte galement son aide la recherche de partenaires pour compl ter les moyens techniques et financiers tales qui apparaissent depuis plusieurs dizaines d ann es Plan Proalcool lanc au Br sil des 1973 comme l une des voies les plus prometteuses pour saffranchir en partie des nergies fossiles Les recherches se focalisent aujourd hui sur les biocarburants de seconde g n ration produits partir de la mati re lignocellulosique et qui nentrent pas en concurrence avec le secteur agroalimentaire l heure actuelle il existe deux fili res de production correspondant aux ty
15. l ments mobiles explique Bruno Debray En attendant qu un tel quipement voie le jour nous nous orientons vers une solution interm diaire qui pourrait tre implant e dans un ancien tunnel en Espagne ou en Norv ge mais aussi vers la constitution d un r seau d installations d essai compl mentaires dans lequel l INERIS et le CERTES auront un r le cl jouer Le consortium avance maintenant vers la mise en place d une structure plus op rationnelle et s est d sormais donn pour mission de mobiliser un maximum de financements Prochaine tape envisa g e la constitution d une fondation pour faciliter l mergence et le financement d une offre structur e de recherche et d expertise pour la s curit et la s ret des infrastructures souterraines Centre europ en de recherche sur les technologies de l environnement et de la s curit volution de cavit s souterraines mini res Une tude grandeur nature dans le bassin salif re lorrain Des chercheurs de la Direction des Risques du Sol et du Sous sol tudient depuis trois ans l volution d une grande cavit souterraine d une mine de sel pres de Nancy Is ont pu y valider une technique de surveillance microsismique cavit s creus es par les exploitants de mines Les risques de mouvements de terrains sont r els Pour mieux g rer ce risque le Minist re de l cologie de l nergie du D veloppement durable et de l Am nagement du territo
16. le LRCS et INERIS ont pris l initiative de cr er une pla teforme d exp rimentation consacr e la s curit des batteries au lithium en mettant en commun leurs moyens d essais des com posants laboratoires de calorim trie labora toires d analyse des gaz et des particules et des batteries compl tes structures d essais 8 INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 en grand Ils se sont galement donn pour mission de proposer un cadre r glementaire et normatif d finissant les protocoles d essais de s curit des batteries de grande capacit dans leur configuration compl te et dans leur environnement Cette plateforme a vocation int grer le r seau europ en ALISTORE ERI European Research Institute pr sent Bar celone les 17 et 18 d cembre 2007 Ce r seau qui rassemble 14 partenaires laboratoires de recherche centres d expertise et industriels a pour objectif de d velopper une strat gie de recherche commune sur les syst mes de stockage de l nergie au lithium De nombreuses recherches sur l hydrog ne vecteur d nergie Sortir du cycle du carbone conduit galement a s int resser aux technologies de l hydrog ne vecteur d nergie et de la pile combustible PAC dont l utilisation pr sente l avantage de n mettre ni polluants ni gaz effet de serre Bien qu il soit l l ment naturel le plus abondant sur Terre l hydrog ne n est pas disponible en l tat Il doit tre isol et p
17. r alis es par des personnes et des entreprises titulaires d une attestation de qualification Celle ci devra avoir t d livr e par un organisme ind pendant selon un r f rentiel tel que Qualifoudre Ce label cr en 2004 par l INERIS garantit les comp tences des professionnels intervenant dans le domaine de la foudre La liste des soci t s labellis es Qualifoudre est consultable sur www qualifoudre org leur accord de coop ration remier organisme avoir sign une p convention de coop ration avec l AFSSET en juin 2004 l INERIS vient de renouveler ce partenariat L objet du texte cosign par les deux directions est de d finir la nature et les modalit s de travail et d changes entre les deux organismes dans le respect de l ind pendance de jugement et des r gles d ontologiques applica bles aux activit s de recherche et d expertise Au titre de cette convention l INERIS met la disposition de l AFSSET ses comp tences dans les domaines de la m trologie de l environnement eau air sols la mod lisation des transferts de polluants la toxicologie et l cotoxicologie Le p rim tre concern inclut galement l valuation des risques pour la s curit de l environnement l appui la gestion de crise en cas de pollutions accidentelles ou chroniques et les effets sanitai res des rayonnements non ionisants Recherche et innovation sur les phytotechnologies cteur majeur du r seau europ en
18. s de la moiti de l objectif fix par la directive biocarburants qui est de 5 75 en 2010 L Allemagne et un moindre degr la France devancent largement les autres pays de l Union europ enne avec respectivement une consom mation de 4 Mtep et 1 43 Mtep L augmentation part des biocarburants introduits dans les 14 INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 intervenue entre 2006 et 2007 a b n fici logi quement au biodiesel 41 7 en raison de l importance du parc automobile consommant ce type de carburant Dans le m me temps la croissance du bio tha nol m lang l essence ou transform en ETBE a atteint 33 8 En France la proportion des biocarburants a atteint 3 5 contre 1 76 en 2006 conform ment au plan de d veloppement tabli par les pouvoirs publics Ce doublement a surtout profit la fili re biodiesel avec une progression de 97 1 16 Mtep L objectif est d atteindre un taux moyen de 7 en 2010 Guy Marlair R f rent technique au sein du P le Substances et Proc d s BIOCARBURANTS DES RISQUES MA TRISER EN AMONT ien qu associ s au pr fixe bio les B carburants produits partir de mati res A organiques d origine v g tale voire animale ne sont pas d pourvus de risques technologiques et environnementaux Il appartenait l INERIS conform ment ses missions d en inventorier et d en valuer les caract ristiques pour l ensemble du cyc
19. un site pollu Pour tre orient e vers le succ s la gestion des sites et sols pollu s ne peut s op rer qu au travers d une approche participative Pour cela l tude Comrisk a pour objectif de donner les moyens aux acteurs concern s de mettre en uvre un dialogue constructif ul besoin de rappeler les exp riences ayant t le th tre de conflits entre les ges tionnaires de sites pollu s et les riverains pour se convaincre que la responsabilisation et l implication des populations sont incontournables la demande de l ADEME l INERIS et l Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN viennent de r aliser une grande tude en collabo ration avec la cellule interr gionale d pid miologie d Ile de France CIRE Intitul e Comrisk elle vise cr er les conditions d une gestion plus performante compl te et concert e d un site pollu dans une perspective de durabilit L tude Comrisk a t construite pour que les diff rents intervenants travaillent ensemble la recher che de solutions en tenant compte des attentes de chacun Sur le site www comrisk fr Comrisk propose des outils concrets des informations une d marche des m thodes ou encore des supports de communication Elle a b n fici des clairages et avis d intervenants divers bureaux d tudes ma tres d ouvrage administrations associations locales et nationales industriels ing nieurs conseillers en communication
20. une infrastructure de distribution et faire voluer la r glementation C00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000060000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 HYSAFE R seau d excellence HYAPPROVAL 6 PCRDT ALTHYTUDE ADEME PREDIT HYCHAIN MINI TRANS 6 PCRDT HYDROG NE HYPER 6 PCRDT valuer les risques pour le transport d hydrog ne nergie pur ou en m lange avec le gaz naturel HYDROMEL ANR BIOH2GEN Fond de Comp titi vit Entreprises Mettre au point un r servoir d hydrog ne haute pression dot d une capacit accrue et d un syst me de protection incendie AFH ALPHEA Hydrog ne tudier les dimensions sociales et conomiques de la technologie hydrog ne tablir des sc narios prospec tifs et pr coniser des mesures aux industriels et aux d cideurs publics HYFIT 13 7 PCRDT BR MEE II OOO AER AAA AEREA RARA AAA AAA AAA RARA AAA EE RRA AAA AAA AER AAA AEREA AAA AAA AER AAA AAA ERRE AAA AREA AAA RARE ARRE RRE AER AAA AEREA AAA RAE ARA AREA ERRE RARA AREA AAA RARA AE ERA AAA E UTC UPJV LCRE Facult polytechnique de Mons 11 partenaires dont l IFP AIR LIQUIDE EDF CEA Total PSA 23 partenaires dont EU Vri AIRBUS AIR LIQUIDE 25 partenaires dont CEA AIR LIQUIDE 25 p
21. Canc rig ne Muta g ne Reprotoxique dont fait partie le DBP Son remplacement par de l huile v g tale dans les tests de Koenen semble constituer une alternative pertinente C est en tout cas ce que cherchent valider les 18 laboratoires internationaux qui par ticipent la campagne d intercomparaison pilot e par l INERIS Les r sultats qui seront consolid s avant la fin de l ann e permettront d apporter des l ments novateurs pour proposer l ONU un changement de produit et envisager ainsi une r vision des proc dures d essais en vigueur L INERIS et l AFSSET renouvellent Une nouvelle r glementation pour le risque foudre institu e en 1993 la r glementation relative la protection contre la foudre de certaines installations class es soumises autorisation t abrog e et remplac e depuis le 24 ao t dernier par l arr t du 15 janvier 2008 Les exploitants des sites concern s sont d sormais tenus de faire proc der une analyse du risque foudre ARF pour identifier les quipements et installations devant tre prot g s et d finir le niveau de protection norme NF EN 62305 2 Si des risques sont mis en vidence l ARF sera suivie d une tude technique d finissant les mesures de pr vention les dispositifs de protection leur localisation ainsi que les modalit s de leur v rification et de leur maintenance L ARF l tude technique l installation et les v rifications devront tre
22. Cest un tablissement pivot en mati re de connaissan ces des entreprises et de leurs probl matiques vis vis des nouvelles l gislations Il est d une certaine mani re un juge de paix qui qualifie De notre c t nous formons des ing nieurs nous avons une activit de recherche tr s significative couvrant les domaines de l ing ni rie et nous avons une vocation historique de stimulation de l entreprenariat Ce potentiel global nous conf re donc tous les atouts pour r pondre aujourd hui ensemble ces ambitions Publication de l Institut National de l Environnement Industriel et des Risques tablissement public caract re industriel et commercial plac sous la tutelle du minist re de l cologie de l nergie du D veloppement durable et de l Am nagement du territoire Parc technologique ALATA BP 2 60550 Verneuil en Halatte Directeur de la publication Vincent Lafl che Directrice de la r daction Ginette Vastel Informations Estelle Richet T l 03 44 55 64 38 Conception et r alisation Verbe Chef de projet R B ras Photos couverture fum e industrielle EyeWire Inc Toute reproduction m me partielle des textes et des documents parus dans le pr sent num ro est soumise l autorisation pr alable de la r daction Imprim sur Symbol Freelife sans chlore issu de for ts g r es durablement et de papier recycl ISSN 1633 0005
23. Industriels a sign une convention de Partena riat Recherche associant huit organismes dont l INERIS L objectif pour ce P le bas Bourges est de faire merger des projets communs en s appuyant sur les comp tences synergiques de diff rents partenaires reconnus dans le domaine de la ma trise des risques industriels Parmi les axes de travail figurent notamment l tude des ph nom nes d explosion et d incendie les recher ches sur l hydrog ne vecteur d nergie la s ret de fonctionnement et la gestion de crise Cr en 1998 sur d cision du CIADT le PNRI a contribu A K a Paris a r union annuelle des membres de l IECEx se d roulera Paris du 29 septem bre au 3 octobre 2008 D livr par des organismes habilit s le Sch ma international de certification volontaire des mat riels utilisa bles en atmosph re explosible IECEx permet principalement aux fabricants de e commercialiser des mat riels Ex sans cer tification locale en Australie et Nouvelle Z lande e Obtenir la certification europ enne ATEX e faciliter la d livrance des certifications natio nales des pays membres de l IECEX L INERIS qui a t reconnu par l IECEX comme l essor dans la R gion de Bourges de plusieurs structures et fili res d di es aux risques industriels et leur pr vention De son c t l INERIS y dis pose depuis 8 ans d un laboratoire commun avec l Ecole Nationale Sup rieure d Ing nieurs
24. TIFS POUR PRENDRE EN COMPTE L ACCEPTATION SOCIALE DE L HYDROGENE ENERGIE uelles r sistances la fili re hydrog ne sus cite t elle dans la soci t civile Faut il mettre en exergue les dispositifs de s curit au risque d veiller ou d accro tre la m fiance Ou au contraire mieux vaut il les rendre transparents pour l utilisateur Telles sont quelques unes des questions auxquelles devront r pondre les parte naires du projet AIDHY que coordonne INERIS Partant du principe que la faisabilit de l insertion de l hydrogene vecteur d nergie d pend de son acceptation sociale ce projet pluridisciplinaire sociologie conomie communication thique juridique gouvernance se propose d laborer des sc narios prospectifs visant clairer les cher cheurs industriels et d cideurs publics sur les orien tations potentielles adopter et r flexions mener en amont du d veloppement de la fili re Le projet AIDHY s appuiera notamment sur l tude des exp rimentations de v hicules quip s d un moteur l hydrog ne et de v hicules lectriques aliment s par une pile combustible Cette analyse sera compl t e par des enqu tes sur la perception des technologies de l hydrog ne aupr s d chan tillons repr sentatifs de la soci t civile des tudes bibliographiques un examen de la r glementation en France et l tranger la confrontation entre les hypoth ses labor es par les partenaire
25. animation du Grou pe 2 sur les strat gies et les outils de l ouverture de l expertise Impulser le d veloppement uatre unit s de recherche de l INERIS ont rejoint le r seau ERICHE Evaluer et r duire l impact de la chimie sur l environnement dont l Institut est l un des trois animateurs Regrou pant une cinquantaine d quipes CNRS Inserm INRA Cemagref CEA IRSN ERICHE est l une des quatre plateformes mises en place en 2007 par le programme interdisciplinaire Chimie Pour le D veloppement Durable Pilot par le CNRS ce dernier a pour objectif de f d rer toutes les dis ciplines autour d une chimie pens e autrement Dans ce cadre ERICHE initiera des programmes de recherche multidisciplinaires int grant les appro ches analytiques toxicologiques et cotoxicologi ques afin de proposer de nouvelles m thodologies pour mieux pr dire le devenir et valuer l impact des substances chimiques dans les milieux biolo giques et environnementaux L objectif est de fournir les outils qui permettront d int grer les crit res de d veloppement durable d s la phase de conception d un proc d chimique ou du d veloppement d une substance La s curit de l hydrog ne sous tous ses aspects Fortement impliqu dans la recherche sur les d veloppements et la s curit de l hydrog ne nergie l INERIS a orga nis le 26 juin 2008 une journ e consacr e cette th matique en collabo ration avec l Associat
26. arburant par une augmentation de la densit du gaz r servoir haute pression doubl e d une conception adapt e du moteur ou bien de contourner cette difficult par l installation d un syst me embarqu de production d hydrog ne partir d un carburant fossile Un gaz class extr mement inflammable Quoi qu il en soit cette technologie cumule les handicaps co t prohibitif forte d pendance vis a vis des hydrocarbures difficult s techniques de la liqu faction absence d infrastructures de distribution risques li s au stockage au trans port la manipulation par le public utilisateur fiabilit des quipements embarqu s gaz class extr mement inflammable forte explosivit en milieu confin r putation de dangerosit incertitudes sur l acceptabilit sociale La s curit de l hydrog ne nergie tant le principal obstacle l mergence d un march de masse l INERIS s est investi depuis le d but des ann es 2000 dans des programmes de recherche couvrant des th matiques propres l ensemble des tapes de la fili re indique Delphine Tigreat ing nieur la Direction des Risques accidentels Nos travaux concernent notamment l tude et la mod lisation des fuites de gaz en milieu confin le comporte ment et la caract risation des jets impactants la s curit du stockage et de la distribution la d finition du cadre r glementaire Les chercheurs ing nieurs de l Instit
27. artenaires dont AIR LIQUIDE TOTAL CEA 24 partenaires coordonn s par AIR LIQUIDE 15 partenaires sous la coordination de l Universit de Manchester CNRS LCSR CEA CNRS LCD GDF AIR LIQUIDE GDF AIR LIQUIDE CEA CNRS PSA CEA ENSAM Universit Franche Comt ULLIT AIR LIQUIDE COHESIUM LAMSADE M LAB FZK CEA HSL JRC INASMET pour le volet s curit 16 INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 Appr hender la stabilit thermodynamique et cin ti que des nanomat riaux int grables dans les batteries Li ion E E Identifier les risques inh rents aux fili res des biocar cole des Mines de Douai burants contribuer leur valuation laboration d un mod le d valuation de la criticit d un projet de bio carburant Appliquer la m thode d analyse des applications de bio nergies d velopp e par les partenaires du projet ANABIO Cr er un guide de bonnes pratiques pour l installation et l usage stationnaire de piles combustibles d une puissance inf rieure 10 KWe D velopper une unit industrielle de reformage pour produire de l hydrog ne partir du bio thanol Cr er une infrastructure europ enne de recherche sur l hydrog ne et les piles combustible Projet en cours de SOUMISSION D VELOPPEMENTS Comrisk Un mode d emploi pour impliquer les populations dans la gestion d
28. avou est de contribuer conf rer nos industriels des leviers de comp titivit compl mentaires en travaillant sur la mise en conformit de leurs produits et process de fabrication Quelles en seront les priorit s Le d fi relever est immense En mati re de recherche il s av re n cessaire de d velopper de nouveaux outils de nouvelles m thodologies voire de nouveaux concepts qui permettent de mieux int grer la directive Reach Nous ne pourrons y arriver qu en rassemblant les acteurs de la toxico logie au sens large avec les acteurs de la recherche de nouveaux proc d s Ces nouvelles activit s irigueront de nouvelles formations notamment d ing nieurs et de techniciens qui seront dot s de fortes capacit s d initiatives Pour rappel nous formons l UTC entre 700 et 800 ing nieurs par an D j positionn s sur ces cr neaux nous pro jetons de cibler encore mieux dans les domaines concern s nos programmes de formation pour r pondre au plus pr s aux futurs besoins En cherchant rassembler tous les acteurs ne craignez vous pas de doublonner les missions Au contraire Nous jouons la synergie Il existe une grande compl mentarit entre nos domaines de comp tences respectifs Par exemple l UTC nous avons d velopp une expertise reconnue en mati re de g nie des proc d s laquelle adresse deux probl matiques principales l innocuit des principes actifs et le traitement des d c
29. ce d un solvant dans les supercapacit s en particulier l ac tonitrile Si ce compos chimique garantit des performances de haut niveau notamment en mati re de long vit il repr sente un ris que d manation toxique en cas de percement ou de combustion avec risque de d compo sition et d mission d acide cyanhydrique Il est par ailleurs noter que le manuel de recommandation d essais pr conis par les partenaires du projet Freedomcar mis en place en 2002 par le ministere am ricain de l nergie et l USCAR groupement comprenant DaimlerChrysler Ford General Motors recom mande l valuation de la toxicit des subs perspective d une maturit encore plus lointaine pour la propulsion l hydrog ne valorisent les diff rentes solutions interm diaires d hybrida tion essence lectricit et gazole lectricit ainsi que la micro hybridation syst me qui associe l interruption automatique du fonc tionnement du moteur au moindre arr t du v hicule un red marrage lectrique contri buant une conomie de carburant de l ordre de 10 Ce syst me repose sur l utilisation d un super condensateur dont la technologie permet de d livrer une puissance tr s lev e pendant un court laps de temps Bio thanol et biodiesel Parmi les solutions alternatives ce sont cependant les carburants produits partir de mati res v g tances mises AN A Dos mais ne donne fs aucune infor WEMA mation sur
30. ches Celles ci portent tout d abord sur la mod lisation de ph no m nes dangereux tels que la dispersion de fum es d incendies ou de gaz toxiques et sur l laboration de solutions de ventilation pour les vacuer indi que Bruno Debray Elles consistent aussi mieux valuer l efficacit d autres syst mes de s curit comme les dispositifs d extinction ou l vacuation des personnes Enfin il s agit d valuer les cons quences de l utilisation de nouvelles nergies pour l automobile comme l hydrog ne et les nouveaux risques qu elles engendrent dans les infrastructures souterraines 18 INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 Un espace gigantesque Les installations actuelles permettent aujourd hui d accomplir ces travaux dans des espaces simples Plus difficilement dans des r seaux de galeries complexes D o la n cessit de se doter d au moins une installation d essai grande chelle D s 2007 l INERIS s est vu confier la coordination d un appel expression d int r ts dont la vocation a t de r unir un maximum d acteurs 53 organismes y ont r pondu dont des op rateurs d infrastructures et des fabricants d quipements capables de mettre leurs moyens d essais en r seau Dans le m me temps la dite installation a t pr cis e L id al serait de pouvoir b n ficier d un espace gigantesque pour pouvoir y reconstituer des r seaux de galeries com plexes par assemblage d
31. drog ne na ni odeur ni go t ni couleur En milieu confin et ou non ventil tel qu un parc de stationnement souterrain o un garage individuel ces caract ristiques peuvent conduire des situations critiques Dans le cadre du projet DRIVE dont il assure la coordination l INERIS tudie en collaboration avec le CEA l IRPHE Institut de Recherche sur les Ph nom nes Hors Equilibre et PSA Peugeot Citro n l ensemble de la cha ne ph nom nologique pouvant conduire une situation critique bord d un v hicule pile a combustible les diff rents types de fuites transformation de l hydrog ne en un Projet DRIVE essai de feu torche d hydrog ne Inflammatio la formation d une atmosph re explosible ATEX l inflammation sous l effet d une tincelle lectrostatique lectrique ou par frottement m canique la combustion et les effets associ s feu torche explosion L une des premi res t ches du projet a consist mesurer exp rimentalement les d bits de fuites chroniques pouvant affec ter les composants d un circuit obturateur pompe raccord s parateur de phase bou chon Les r sultats obtenus repr sentent des donn es importantes pour la mod lisation num rique des ph nom nes de dispersion d hydrog ne qui s appuyaient bien souvent sur des valeurs disparates et d pourvues de lien avec la r alit Des pressions de 500 700 bars Les travaux sur la formation d atmosph res explo
32. e ventail d activit s relevant de la recherche fondamentale et pr comp titive INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 15 L INERIS chef de file du e programme de recherche NANOFEU dont l INERIS assure la coordination est entr dans sa phase op rationnelle avec la mise en ligne en juin dernier d un site Internet d di http www ineris fr nanofeu D une dur e de trois ans ce programme soutenu par l Agence Nationale de la Recher che associe cinq partenaires INERIS Laboratoire national de m trologie et d essais Ecole des Mines d Al s Institut Sup rieur des Mat riaux et M caniques Avanc s et PlasticsEu rope France Dans un contexte industriel carac t ris par l mergence de produits base de nanoparticules NANOFEU a pour objectif d tudier la r action au feu de mat riaux polym res incor porant des nanoparticules ou nano charges Cette combinaison permet en effet d augmenter de mani re substantielle les propri t s m cani aux syst mes d ignifugation usuel lement employ s Les partenaires de NANOFEU s attacheront d velopper une m thodologie afin d am liorer la connaissance des m canismes selon lesquels les nanocharges influent sur la d gradation thermique et la com bustion des polym res Un inventaire des risques inh rents l utilisation de tels mat riaux polym res sera tabli afin d en r duire voire d en liminer les effets ATEX DVD trilingue Le film l
33. e g ologique tr s raide et r sistante situ e 120 m tres de profondeur le banc de dolomie de Beaumont C est la rupture de ce banc qui poss de des propri t s m cani ques extr mement lev es qui sera l origine du prochain effondrement de la surface du sol Les mesures effectu es par l exploitant a posteriori ont permis de montrer que ces crises ont corres pondu une chute du toit marneux dans la cavit de plus 35 m localement partir de la troisi me crise d but avril les chercheurs ont pu obser ver un d but d affaissement de la surface du sol de l ordre de 5 mm Ainsi le dispositif d coute microsismique a permis d identifier des signes pr curseurs d instabilit bien avant toute mani festation du d placement de la surface du sol Cet affaissement s est poursuivi au cours des mois suivants pour atteindre 25 mm actuellement AE F i amm Plan me sn am nag suite un on d une cavit de Site hi d Haraucourt proximit du site de Cerville Buissoncourt INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 19 D BAT Apporter un soutien op rationnel aux industriels Interview de Ronan St phan Pr sident de l Universit de Technologie de Compi gne suite au projet de cr ation d un p le national en toxicologie et cotoxicologie en r gion Picardie Vous tes engag dans la constitution d un p le national en toxicologie et cotoxicologie en r gion Picardie Qu est c
34. e qui motive ce projet Ce projet n est pas un effet de mode mais il s inscrit dans une vision tr s concr te de l avenir La r gion r unit des comp tences scientifiques en mati re de biologie et de pr servation de l environnement in dites en France Elle accueille un p le de com p titivit mondial d envergure en Industries et Agro ressources Celui ci cible son d veloppement Sur les nouveaux march s mergents bas s sur l utilisation de tous les composants de la plante pour des finalit s non alimentaires agro carbu rant nergie para alimentaire valorisation des composants des v g taux Nous nous inscrivons galement dans une probl matique soci tale grandissante autour des questions de la sant publique de l cologie de la pr servation de la biodiversit et du d veloppement durable La mise en place de la directive europ enne Reach marque un changement de paradigme qui vise prouver l innocuit des substances que les entreprises met tent sur le march D sormais acquis ce principe fait l objet d une forte attente soci tale et va s largir de plus en plus de produits issus de la chimie et s appliquer tout leur cycle de vie L id e d un p le national en toxicologie et cotoxi cologie est une initiative qui r sulte du Grenelle de l environnement Toutefois c est un projet que nous avions anticip et sur lequel nous nous tions positionn s il y a deux ou trois ans notamment en participan
35. eilleures techniques disponibles Contact Aur lie Pr vot INERIS T l 03 44 55 63 01 aurelie prevot ineris fr 8 ul ul H 8 z Ed Ed Ed E TRANSITION NERG TIQUE Accompagne la recherche ET L INNOVATION ne O O A 0 SOMMAIRE P gt L INERIS partenaire du projet HELIOS Page 8 gt Focus Alexandra Paillart Unit Proc d s et nergies propres et s rs Page 9 P gt Des sc narios prospectifs pour prendre en compte l acceptation sociale de l hydrog ne nergie Page 10 P gt Focus Marc Kazmierczak Unit Proc d s et nergies propres et s rs Page 11 P gt Quel type de transport pour l hydrog ne nergie Page 12 P gt Focus Olivier Gentilhomme Unit Explosion Dispersion Page 13 P gt Pour une exploitation sans risque du biogaz Page 14 P gt 2 6 de biocarburants dans l Union europ enne Page 14 P Guy Marlair P le Substances et Proc d s Page 15 P gt Les programmes de recherche Page 16 A O O OD DO INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 17 SUITE impact des gaz effet de serre sur l volution climatique ne fait plus de doute pour la communaut scientifique Les principaux secteurs responsables du r chauffement sont les transports et la production d lectricit dans les centrales charbon en forte croissance dans certains pays comme la Chine Parall lement les pr visions r centes ren forcent la perspective d un puisement d
36. enne l dition 2008 de la F te de la Science sera inaugur e par la Ville europ enne des sciences qui se tiendra au Grand Palais Paris du 14 au 16 novembre Cet v nement exceptionnel permettra aux visiteurs de d couvrir au gr des places et des rues de la Ville europ enne plus de 70 espaces projets pr sentant de mani re concr te et accessible tous les travaux des quipes de recherche et les innovations qui en d coulent L INERIS en partenariat avec DIGITEO et le Triangle de la Physique invite le public franchir les portes d une Maison des Nanotech nologies reconvertie en un vaste espace d exposition 2008 21 d animations et d changes avec les scientifiques sur le th me des nanotechnologies et des grands syst mes au quotidien Le parcours est divis en quatre tapes caract risation et mesure des nanoparticules int gration des nanoparticules dans les objets usuels d finition du risque mergent et valuation des impacts sanitaires et environnementaux des nanoparticules nanotechnologies et grands syst mes avec l exemple de la voiture de demain Maison des Nanotechnologies Stand N 52 Grand Palais avenue Winston Churchill Paris 75008 Infos sur www ineris fr valuer l impact environnemental des substances chimiques un enjeu majeur Une r flexion epuis deux ans cinq tablissements publics AFSSET INERIS INRETS InVS et IRSN ont engag une r flexion commune por
37. es r serves de combustibles fossiles qui repr sentent les 4 5 de nos sources d nergie au cours du si cle actuel Pour l Acad mie des Sciences c est dans les transports que les conomies seront les plus difficiles Ce secteur absorbe 70 des produits p troliers dans les pays industrialis s et 50 dans les pays en d veloppement Or selon le rapport du D par tement de l nergie des tats Unis DOE le domaine des transports verra ses besoins aug menter de pr s de 50 d ici 2030 En Chine la demande serait multipli e par trois et en Inde par deux Ces pr visions indiquent clairement qu une mutation rapide vers d autres sources d nergie est imp rative pour maintenir les mod les d activit conomique et nos modes de vie dans leurs configurations actuelles Trois technologies concentrent aujourd hui l effort de recherche engag pour favoriser cette rupture les biocarburants produits partir de ressources renouvelables l hydrog ne vecteur d nergie et les syst mes lectriques embarqu s Le d veloppement grande chelle de ces deux derni res technologies passe par la mise au point de syst mes fiables dot s de capacit s suffisantes pour assurer une autonomie compa tible avec un usage mobile et des performances correspondant l attente des utilisateurs Si les vitesses atteintes par les v hicules moteur lectrique sont quivalentes celles des v hi cules moteur thermique leu
38. es bases de la combustion et de l explosion est d sormais disponible en version DVD trilingue francais anglais espagnol un plus pour accompagner le d ploiement des mesures ATEX au sein des groupes internationaux ou dans les filiales trang res Rapport annuel 2007 T moin de la contribution de l INERIS pour la ma trise des risques connus ou mergents en faveur d un d veloppement durable le Rapport Annuel dition 2007 est paru Il est consultable en int gralit sur www ineris fr et peut tre envoy sur demande aupr s de estelle richet ineris fr ou au 03 44 55 64 37 La Formation en un clic Nouvelle ergonomie et fonctionnalit s revisit es pour la rubrique Formations du site Internet de l INERIS Plus de 60 stages sont ainsi d taill s avec la possibilit de s inscrire en ligne aux sessions de son choix Donn es toxicologiques et environnementales 70 fiches de donn es toxicologiques et environnementales sont t l chargeables partir du site Internet de l INERIS Les derni res mises jour ont concern es les substances suivantes Styr ne Ac tald hyde Hexachlorobenz ne S l nium et ses compos s et Chlordane Par ailleurs cinq nouveaux rapports de seuils de toxicit aiq e Acrol ine Ph nol M thanol Bioxyde de chlore Oxyde d thylene sont venus s ajouter aux 22 d j en ligne ques et thermiques des polym res et constitue de ce fait une alternative Agenda JOURN ES TECHNIQUES
39. etteuses focalisent les recherches men es par l INERIS C est le cas notamment des biocar burants du couple hydrog ne pile combustible ou des nouvelles g n rations de batteries dont nous pr sentons dans ce num ro du Magazine INERIS l tat des connaissances Bien s r ces fili res sont encore des stades de d veloppement plus ou moins avanc s mais la d monstration de leur maturit technologique et de leur rentabilit co nomique ne suffira pas assurer leur d ploiement grande chelle Leur avenir passe n cessairement par l identification et la ma trise des risques qui y sont associ s condition sine qua non de leur accep tation par le public Les programmes d tude et de recherche que nous menons en partenariat avec les acteurs de ces fili res mettent en uvre une approche pluridisciplinaire et globale afin d valuer et de prendre en compte de fa on pr coce les ris ques potentiels Une autre caract ristique de notre Institut est son ouverture sur la soci t civile signe de notre volont de transparence et de dialogue Deux principes sur lesquels il faudra s appuyer pour garantir la n cessaire implication des citoyens dans les choix nerg tiques de demain Yann Mac Directeur des Risques Accidentels LE MAGAZINE SEPTE Un nouvel lan pour fin de favoriser une meilleure structuration de ses activit s de recherche et de transfert technologique le P le National des Risques
40. hets g n r s par les process Pour y r pondre nous avons besoin de l ensemble des talents existants dans la r gion chimistes sp cialistes des proc d s biologistes pid miologistes sp cialistes en mod lisation math matique etc L organisation de la recherche ne sera pas la seule tre transform e On devrait galement assister la naissance de nouvelles entreprises Sur de nouveaux objets Cest pourquoi nous mettons aussi en place un dispositif de cr a tion d activit s Un accord cadre a t sign dans ce sens entre les principaux tablissements acteurs du p le I va falloir maintenant avancer sur les devoirs et les attentes de chacun des partenaires Qu attendez vous de la participation d un tablissement public tel que l INERIS Nous sommes partis d un constat global Aujourd hui tout s acc l re Les cycles de d velop pement des innovations ont t consid rablement r duits ces derni res ann es Nous avons besoin de d multiplier nos capacit s de conception et de tests en mettant les quipes en synergie travers de v ritables plateformes de recherche je dirais m me en cr ant des cosyst mes d quipes de recherches et de d veloppements technologiques Nous avons besoin de l expertise publique pour quelle intervienne en support aux contraintes nouvelles qui s appliquent dans l indus trie L INERIS est l organisme national en charge des risques industriels et de la s curit
41. ion Fran aise de l Hydrog ne AFH L objet de cette rencontre tait de pr sen ter les probl mes de s cu RS RE De T P rit li s l utilisation de l hydrog ne d identifier les actions mettre en uvre pour s curiser un syst me fonction nant l hydrog ne et de faire merger les attentes des industriels dans ce domaine Les 36 participants producteurs d hydrog ne fabricants et installateurs de syst mes constructeurs automobiles bureaux d tudes ont assist des conf rences et des tables rondes Elles portaient sur les enjeux de la s curit pour le d veloppement des syst mes hydrog ne les diff rents aspects de l analyse et de l valuation des risques fond s sur les r sultats de programmes de recherche appliqu e auxquels participe l INERIS et l tat de la r glementation et de la normalisation Les moyens d essai dont dispose l Institut ainsi que la future plateforme exp rimentale de Rouvroy les Merles projet CERTES ont fait l objet de pr sentations orales illustr es par une d mons tration en vraie grandeur de l inflammation d une nappe d hydrog ne INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 entre l INERIS et l ONEMA INERIS et l ONEMA ont sign un accord cadre le 19 mai 2008 pour engager des actions communes de recherche et d expertise en mati re de lutte contre les pollutions chimiques dans les milieux aquatiques L axe de collaboration concerne le s
42. ire MEEDDAT a lanc un vaste programme de recherche et de d veloppement Il a pour cela confi l INERIS d importants travaux d tudes dans le cadre du Groupement d Int r t Scientifique sur l Impact et la S curit des Ouvrages Souterrains auquel collaborent galement l INPL le BRGM et l cole des Mines de Paris e sous sol fran ais compte de nombreuses Une cavit dans le sel ou un site d exp rimen tation pr s de Nancy L INERIS instrumente depuis 2005 une cavit saline en exploitation dans le bassin salif re lorrain quelques kilom tres de Nancy Le site d exp rimentation se situe plus exactement dans la concession mini re de Cerville Buissoncourt g r e par la soci t Solvay Ici l exploitation est dite intensive ce qui signifie que le gisement de sel est int gralement extrait par dissolution on laisse s effondrer les terrains de couverture puis on r alise des r am nagements de surface plans d eau etc Cette m thode est une occasion unique pour tudier l volution d une grande cavit souterraine jusqu son effondrement Tout l objet des travaux de recherche consiste valider en grandeur nature les techniques d auscultation et de surveillance d velopp es depuis des ann es par l INERIS Les dites techniques tant ensuite mises profit pour d tecter des signes pr curseurs d insta bilit m canique sur d autres sites miniers et en particulier les cavit s abandonn es qui pr
43. l de caract risation de ces dangers en collaboration avec le Laboratoire Canadien de Recherche sur les Explosifs LCRE Les diff rences culturelles conomiques tech nologiques climatiques rendent l exp rience accumul e au Br sil aux tats Unis et en Su de dans le stockage et la distribution des biocarburants difficilement transposable ces diff rences s ajoute plus sp cifiquement la complexit due la diversit taux et ori gine des m langes et de leurs propri t s La s curit des m langes essence thanol varie par exemple en fonction du taux d in corporation d thanol En raison de leur fai ble taux en alcool les m langes de type E 5 et ETBE constituent les voies principales de diffusion massive de biocarburants dans les transports L E5 pr sente un risque sp cifique de d mixtion de phases L tendue des pla ges d inflammabilit de l thanol rendant la pr sence d atmospheres explosibles possibles dans les installations de distribution a r cem ment conduit les pouvoirs publics modifier la r glementation applicable la s curit des stations Services Des risques principalement d incendie et d explosion existent donc tout au long de la cha ne de production et de valorisation des carburants alternatifs notamment au transport Ils doivent tre connus et pris en compte par les professionnels comme par les d cideurs publics pour garantir la s curit des op rateurs et des consommateurs m
44. le de vie dans une perspective de ma trise des risques et de d veloppement durable Cet objectif constitue l un des volets du projet Biosafuel engag par l Institut en 2006 Cette approche place la s curit au c ur du d ploiement des fili res industrielles de production des deux types de biocarburants de premi re g n ration l thanol associ en quantit variable l essence et le biodie sel compatible avec le gazole Par nature ces produits constituent des combustibles potentiels Chaque tape de la production la distribution se caract rise par ses propres dangers Au stade de la production l utilisation d acides principalement de l acide sulfurique et de bases fortes soude et potasse engendre des risques de corrosion et de lib ration de chaleur La fabrication du biodiesel n cessite le recours des solvants dans diverses op rations de proc d s et notamment un alcool le plus souvent du m thanol inflammable et toxique qui est utilis pour provoquer une r action de transest rification Le remplacement de la soude o de la potasse par un alcoolate de potassium ou de sodium accro t les performan ces du proc d mais ces produits pr sentent des dangers significatifs d explosion en pr sence d atmos ph res explo sibles dans les r acteurs Leur mise en cause dans des accidents survenus aux tats Unis et en Europe l int rieur de bioraffineries a conduit l INERIS entreprendre un travai
45. mi elles figurent les risques pathog nes li s l emploi d une grande quantit de micro organismes comme catalyseurs enzymatiques au cours de la phase de transest rification Par ailleurs la gestion du risque d accidents au transport doit aussi tre tudi e Le k ros ne aussi Les risques associ s aux biocarburants trop souvent m connus ou n glig s ont conduit l INERIS d velopper une analyse pluridisci plinaire englobant l ensemble des tapes de la production l utilisation finale en passant par le transport le stockage et la distribution D ploy e depuis 2006 dans le cadre du pro gramme BIOSAFUEL cette approche transver sale de la s curit a permis de consolider une expertise qui vaut aujourd hui aux sp cialistes de l institut de participer aux travaux du P le de comp titivit IAR Industries Agro Ressour ces ainsi qu aux projets BIOMAP et ALFA BIRD Soutenu par l ANR BIOMAP rassemble onze partenaires industriels et chercheurs dont l objectif central est d appliquer des tudes de cas la m thode d analyse environnementale SUITE PAGE 14 c0o0000c0000000000000000000000000000000000000000000c0000000000000000000000000000000000000060000000000000000000000000000000000000e000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000006000000000000000000000000000000000000000000e00000000000000 QUEL TYPE DE TRANSPORT POUR L HYDROG NE NERGIE pour assurer le d ploieme
46. nce Europ enne des Produits Chimiques ECHA bas e Helsinski a t officiellement inaugur e le 3 juin 2008 par Jos Manuel Barroso Pr sident de la Commission europ enne et G nter Verheugen Vice pr sident Cr e il y a juste un an PECHA a pour mission de g rer les processus d enregistrement d valuation d autorisation et de restrictions relatifs aux substances chimiques afin d assurer harmoni sation au niveau de l UE L ECHA est aujourd hui op rationnelle pour traiter les dossiers En effet depuis le 1 juin 2008 toutes les substances chimiques fabriqu es ou import es des quantit s sup rieures une tonne par an doivent tre enregistr es sauf si le d clarant proc de au pr enregistrement entre le 1 juin et le 1e d cembre 2008 Ce pr enregistrement consiste fournir a l ECHA des informations limit es relatives l identification de la substance et de l entreprise afin de pouvoir b n ficier des d lais d enregistrement pouvant aller jusqu en 2018 L Agence met disposition sur son site Internet http echa europa eu plusieurs guides techniques et a d velopp le module REACH IT qui permet la soumission des dossiers par voie lectronique Des le 1 janvier 2009 elle rendra accessible la liste de toutes les substances pr enregistr es Par ailleurs des forums d changes d information sur les substances vont contribuer a la mutualisation des tudes et donc a une r duction des co ts et des
47. ndra Paillart Unit Proc d s et nergies propres et s rs GARANTIR LA S CURIT DES FUTURES BATTERIES LI ION INT GRANT DES NANOMAT RIAUX y l int rieur des batteries rechar Ayo au lithium ion le lithium est maintenu l tat ionique par l utilisation d un compos d insertion chacune des lectrodes en g n ral du graphite l lectrode n gative du dioxyde de cobalt mangan se nickel ou phosphate de fer l lec trode positive Commercialis es depuis 1991 les batteries lithium ion ont supplant les batteries nickel cadmium dans les usages nomades elles offrent aujourd hui la meilleure densit nerg tique L une des solutions envisag es pour am liorer les performances de cette tech nologie singuli rement la capacit et l nergie des batteries est le recours des mat riaux l chelle nanom trique comme constituants des lectrodes et de l lectrolyte Les familles de nanocomposites les plus couramment tudi es pour les lectrodes sont la phospho olivine de fer le vanadate les borates les oxydes de fer les dioxydes de titane et les oxydes de cobalt Le remplacement du graphite par un oxyde de titane permet par exemple de charger 70 une batterie en 3 minutes au lieu d une heure pour une batterie au lithium ion actuelle Des chercheurs de l Universit de Stanford ont ainsi r ussi porter 20 heures l auto nomie des batteries d ordinateur portable en utilisant des nanofil
48. nt d une infrastructure de distribution de E transport par canalisation appara t comme le moyen le plus appropri l hydrog ne nergie grande chelle Gaz de France et Air Liquide se sont associ s au CNRS au CEA et l INERIS dans le cadre du projet HYDRO MEL ANR afin d tudier l impact sur la s curit de l ajout de quantit s plus ou moins importantes d hydrog ne dans le gaz naturel Toutefois si l on dispose aujourd hui de m thodes d valuation des risques accidentels pour le transport du gaz naturel et pour le transport de l hydrog ne utilis dans un contexte industriel l utilisation d un r seau de distribution commun implique l valuation de l ensemble des risques sp cifiques notamment les cons quences de fuites accidentelles Les partenaires du projet HYDROMEL coordonn par l INERIS ont donc entre pris d acqu rir par voie exp rimentale des donn es sur le comportement du m lange hydrogene gaz naturel tenant compte de leurs diff rences masse volumique coefficient de diffusion conditions d inflammabilit Ils tudieront galement le ph nom ne encore inexpliqu d auto inflammation de jets d hydrog ne haute pression Ces donn es permettront d une part d tudier les contraintes li es la s curit pour le dimensionnement du r seau en fonction des teneurs respectives en hydrog ne et en gaz naturel et d autre part d valuer la validit des mod les actuels de simulation des impacts
49. pat AAA ld EA A HR AL A a D gt N 21 SEPTEMBRE 2008 D VELOPPEMENTS D BAT Comrisk p Fate Un P le de recherche ondrements en Picardie outerra ins P 19 par Ronan St phan P 20 RIS DE L ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL ET DES RISQUES LE MAGAZINE DE L INSTITUT NATIO Bosker p 7 A Transition nerg tique AGCOMPAGNER j RECHERCHE INNOVATION pour un d veloppement durable ssentielle notre mode de vie l nergie constitue l un des enjeux majeurs de ce XXI si cle En effet les impacts d une consommation nerg tique exponentielle et l puisement annonc des r serves de combus tibles fossiles rendent de plus en plus manifeste la n cessit de repenser notre syst me nerg tique Une v ritable mutation est en marche dont la r ussite d pend de notre capacit l anticiper C est pourquoi il convient d s aujourd hui de d finir les orientations technologiques qui d termineront le choix des fili res nerg tiques s res efficaces comp titives et compatibles avec un d veloppement durable Cela exige des efforts de recherche et d innovation intenses deux priorit s qui ont fait l objet de recommandations l issue des travaux du Groupe 1 Lutter contre les changements climatiques et ma triser la demande d nergie et du Comit Op rationnel Recherche mis en place dans le cadre du Grenelle de l Environnement Au registre des solutions alternatives plusieurs pistes prom
50. pes de motorisation qui se partagent le parc automo bile Incorpor dans des proportions variables l essence l thanol est fabriqu partir de la fer mentation de sucres betteraves cannes sucre ou d amidon bl ma s suivie d une distillation pour liminer l eau Lajout d thanol augmente significativement la volatilit de l essence dont INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 11 SUITE la tension vapeur la distribution ne doit pas d passer 60 kPa kilopascals en t et 90 kPa en hiver selon la r glementation europ enne ce qui pour une incorporation de 5 E 5 conduit les raffineurs ajouter de l isobut ne un co pro duit d origine p troli re pour le transformer en EthylTertioButylEther ETBE Autres difficult s li es aux caract ristiques de l thanol le ph nom ne de d mixtion s pa ration de l essence et de l thanol en pr sence d eau qui contraint les compagnies diff rer le m lange jusqu au stade de la distribution une incompatibilit avec certains mat riaux notam ment l aluminium et les polym res due une teneur lev e en oxyg ne et la capacit former de l acide ac tique Au stade de la production ajoute Guy Marlair R f rent technique au sein du P le Substances et Proc d s la fili re thanol doit ma triser des risques dus notamment la formation datmosph re explosible dans les silos de stockage de la mati re premi re v g tale
51. r autonomie de l ordre de 100 km pour 100 kg de batteries en moyenne demeure trop r duite pour les concurrencer en dehors d un usage urbain voire semi urbain L avenir de cette technologie passe par l optimisation du compromis entre diff rents param tres temps de charge densit de puis sance dur e de vie co t rapport poids volume et capacit de stockage Une plateforme d exp rimentation pour la s curit des batteries Ce sont les accumulateurs rechargeables au lithium ion ou lithium graphite qui focalisent actuellement l int r t des constructeurs et des chercheurs en raison de leur importante NOUVELLES NERGIES ET S CURIT densit nerg tique 150 Wh kg et de leur puissance Cette technologie est elle m me concurrenc e par les batteries NI MH Nickel Metal Hydrure utilis es dans des voitures propulsion hybride et surtout les batteries LMP Lithium Metal Polym re d velopp es par la soci t fran aise Batscap Outre leur forte densit nerg tique les batteries Li ion se caract risent par une absence d effet m moire un taux d auto d charge tr s faible 5 10 par mois mais un co t de fabrication lev une dur e de vie limit e et un niveau de s curit relatif qui impose l int gration d un dispositif de protection dans chaque l ment constitutif de la batterie Les espoirs plac s dans les v hicules lectriques se mesurent l aune du nombre de projets de prototypes d
52. roduit partir de SUITE PAGE 10 nergies 2007 2050 les choix et les pi ges 10000000000000000000000000000000000000090000000000000000000000000000000000000000000 L INERIS PARTENAIRE DU PROJET HELIOS ix constructeurs automobiles Renault PSA S Ford Opel Fiat Volvo se sont associ s des centres d expertise et de recherche INERIS EDF CEA LRCS ENEA Uppsala University et un fabricant de batteries SAFT pour soumettre la Commission europ enne le projet HELIOS High Energy Lithium lon Storage dans le cadre du 7 PCRDT Les 17 partenaires ont pour objectif d am liorer les performances la fiabilit et la s curit des batteries haute nergie destin es aux v hicules lectriques de s rie Dans ce contexte l INE RIS sera charg de conduire les travaux li s l valuation de la s curit de ces batteries Les essais de s curit porteront sur le comportement des batteries soumises des agressions d ordre lectrique m canique et thermique Les essais seront men s plusieurs chelles allant du labo ratoire la grandeur r elle Ils donneront lieu des recommandations relatives la conception de la s curit des quipements de stockage de l nergie lectrique utilisant la technologie lithium ion 000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 Alexa
53. s lors de l inflammation d une batterie Li ion INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 19 SUITE Pr sentation d un v hicule combustion interne fonctionnant l hydrog ne Projet Ultim Car NOUVELLES NERGIES ET S CURIT mol cules contenant des atomes d hydrog ne Les unit s industriel les proc dent par reformage du m thane pour assurer une produc tion d hydrog ne 50 Mt an dans le monde principalement utilis e par les industries chimique p troli re lectronique sid rurgique et spa tiale Il est noter que ce proc d lib re du dioxyde de carbone dans l atmosph re Selon IFP la principale source d hy drog ne est aujourd hui le gaz natu rel 48 devant les hydrocarbures liquides 30 le charbon 18 et l lectrolyse de l eau 4 l avenir le bilan environnemental du cycle de production de l hydro g ne pourrait tre am lior par la m thanisation de la biomasse lignocellulosique l utilisation pour l lectrolyse de l eau d une lectri cit d origine nucl aire o produite partir d nergies renouvelables ou encore par la d composition de l eau par proc d thermochimique sans apport d lectricit Compte tenu de ses caract ristiques l hydrog ne peut tre stock sous trois formes comprim plusieurs centaines de bars dans un r servoir haute pres sion jusqu 700 bars liqu fi la DES SC NARIOS PROSPEC
54. s de mat riaux semi conducteurs La validation de cette voie de recherche passe par l appr hension de la stabilit thermodynamique et cin tique des nanomat riaux int grables dans les batteries Li ion vis vis des lectrolytes Pour cela on regarde plus particuli rement les temp ratures d emballement thermique la quantit de chaleur d gag e la nature et la toxicit des missions de gaz Pour conduire cette tude sur la s curit des futures batteries Li ion INERIS s est associ en 2007 au Laboratoire de R activit et de Chimie des Solides LRCS unit mixte du CNRS et de l Universit de Picardie Jules Verne UPJV dans le cadre du projet Batterynanosafe Ces travaux portent notamment sur la caract risation thermodynamique des r actions entre les mat riaux la cin tique de d composition et ou demballement de r action travaux r alis s au moyen d un calorim tre de type ARC Accelerating Rate Calorimeter sp ciale ment acquis pour ce programme de recherche l identification et la caract risation des produits de d composition en fonction de la nature de l lectrolyte Enfin Batterynanosafe a pour objectif l optimisation de la formulation lectrolytique par l ajout d additifs ou d autres solvants permettant une utilisation fiable et s re des nouveaux mat riaux d lectrodes A a U E R 5 Essai au feu de batterie Li ion au calorim tre de Tewarson mesure des gaz de combustion mi
55. s du projet et des groupes focus Au terme de ce travail l INERIS aura la charge de r diger une synth se sur les perspectives soci tales de l introduction des technologies de l hydrog ne et des recommandations destination des d cideurs publics et des industriels sur les modalit s op ration nelles de mise en place de d marches participatives incluant les porteurs d enjeux de la soci t Alde la D cision pour l identification et laccompa gnement aux transformations soci tales induites par les nouvelles technologies de l HYdrog ne 10 INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 temp rature cryog nique de 253 C solidifi par adsorption sur un hydrure m tallique dans un r servoir a basse pression Converti dans une pile combustible PAC l hydrog ne est appel fournir l nergie d applications stationnaires ou embarqu es La PAC suscite depuis plusieurs ann es de nombreuses initiatives parmi les construc teurs d automobiles Mercedes qui a pr sent un premier prototype en 1994 dispose d une flotte exp rimentale de 100 v hicules totali sant une distance parcourue de 3 6 millions de kilom tres Cet acquis permet au groupe allemand d envisager une commercialisation de tels v hicules pour 2012 2015 L alimentation directe du moteur combustion interne par de l hydrog ne suscite galement des recherches Elle implique de r soudre le probl me de la faible nergie volumique du c
56. s risques technologiques 16 octobre 2008 Douai Ces assises permettent aux diff rents acteurs de la pr vention et de la ma trise des risques de se tenir inform s de d battre et de cr er une culture commune autour de ces domaines Plus de 1 200 participants sont attendus pour cette 3 dition En savoir plus sur www assises risques com SETAC Europe Special Science Symposium 23 et 24 octobre 2008 Bruxelles Integrated Testing Strategies for REACH from Science to practical Implementation En savoir plus sur http reach setac eu reach 6 INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 SALONS MANIFESTATIONS Congr s SIM Du 15 au 17 octobre 2008 Limoges Le congr s de la Soci t de l Industrie Min rale r unit les responsables d exploitations des mines carri res cimenteries min raux industriels et plateformes de recyclage Programme complet sur www lasim org POLLUTEC Du 2 au 5 d cembre 2008 Lyon Eurexpo Salon mondial de r f rence pour les profes sionnels de l Environ nement Pollutec Lyon r unira pendant 4 jours toutes les techniques de pr vention et de traitement des pollutions et plus g n ralement de pr servation de l environne ment et de mise en uvre du d veloppement durable Pr sent sur le stand n 70 all e BA Hall 6 l INERIS proposera parall lement des ateliers th matiques sur inscription portant sur la r gle mentation ATEX REACH le management de la s curit les m
57. sibles doivent permettre de caract riser les champs de concentration et de vitesses g n r s par une fuite Des exp rimentations sont en cours partir de jets libres et impac tants jusqu des pressions de 100 voire 200 bars Ces travaux sont compl t s par des essais visant tudier la dispersion d hydrog ne et la formation d ATEX cons cutivement une fuite sur un v hicule en stationnement dans 2500 0 C 00 0 caract risation de la temp rature de flamme INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 13 un garage Le projet DRIVE a galement permis d va luer les risques d inflammation d atmosph re explosible lors du fonctionnement de certains composants lectriques En 2008 l INERIS r alise des essais d explosion et de feu torche dont l originalit r side dans les fortes pressions de rejet recherch es de 500 700 bars alors que les exp riences conduites actuellement se limitent plut t 200 bars De tels taux de compression sont n cessaires pour stocker un volume d hydrog ne suffisant pour assurer une autonomie satisfaisante du v hicule Ce volet comprendra galement le recueil de donn es relatives aux effets de surpression autour d un v hicule lors d une explosion L ensemble de ces travaux de quantification des risques associ s l hydrog ne doit per mettre de renforcer les tudes de s curit de mettre en uvre des strat gies de ma trise de risques plus adapt es et
58. sociologues L tat de l art Comrisk est compos e de trois grandes parties La premi re l tat de l art combine un tat biblio graphique des connaissances acad miques et des pratiques avec des enqu tes aupr s des diff rentes parties prenantes perception des populations et retours d exp riences sur des cas Il concerne au premier chef les sites et sols pollu s mais s int resse aussi d autres risques li s l environnement d charges impacts sanitaires et risques accidentels d une installation class e risques naturels implan tation locale d une antenne relais etc Cet tat de l art met en vidence les vertus et les possibilit s souvent inexploit es de l implication des populations mais galement ses difficult s et ses risques Par exemple lorsqu il s agit de com muniquer les r sultats d valuation d un site et de proposer une gestion optimis e techniquement et respectueuse des populations concern es il faut souvent entrer dans un mode de relation plus large que la simple communication Pour les auteurs de l tude il convient surtout d instau rer un mode de relation o la confiance tient autant de place que les d tails techni 1 ques o il devient possible A E i d expliquer les logiques et les mod les d valuation d changer sur les percep tions les id es les question nements voire sur les langa ges et les modes d changes r pa L 3 n E
59. t au d veloppement du r seau ANTIOPES Aujourd hui tout est r uni pour la viabilit du projet Qu il sagisse de UTC de l INERIS ou de l Institut Polytechnique Lasalle Beauvais les trois principaux partenaires scientifiques du p le on constate un r el positionnement au service des industriels Une bonne partie du r seau est d j form e avec le p le de comp titivit et les pouvoirs publics sont dispos s et pr ts s investir concr tement et financi rement dans une politique de d velop pement durable Notre d marche est pleinement soutenue par les collectivit s et notamment par la r gion Picardie qui nous apporte une l gitimit politique et programmatique INE RIS ma triser le risque pour un d veloppement durable Quels sont les objectifs de ce nouveau p le Notre objectif est d tre capable d apporter un soutien op rationnel aux industriels mais aussi d apporter des l ments de veille et de caract risation des produits et de leur cycle de vie et de pouvoir les communiquer aux pouvoirs publics et la soci t tout enti re Ce qui veut dire que dans tel domaine et pour tel mat riau on soit capable d valuer clairement les risques de toxicit sur l environnement et la sant et qu on soit aussi capable d tudier dexp rimenter et de d velopper en amont les voies industrielles les moins risqu es L objectif du p le est clairement d tre visible l chelle internationale Notre but
60. t un certain nombre de ris ques pour l homme explosion incendie toxicit asphyxie et l environnement effet de serre pollution des sols des cours d eau biogaz est appel prendre une part L existence de ces risques justifie l implication des experts de l INERIS aupr s des pouvoirs publics et les sollicitations de promoteurs de projets de m thanisation Ainsi l INERIS a particip au groupe de travail mis en place par l AFSSET sur les risques associ s a l introduction de biogaz dans le r seau de distribution du gaz naturel La volont des pouvoirs publics d accompagner le d veloppement des unit s de production de gaz par m thanisation des d jections animales ventuellement m lang es d autres co subs trats a conduit le MEEDDAT demander l INERIS d identifier et d valuer les risques repr sent s par l exploitation de m thaniseurs la ferme Le rapport tabli par l INERIS sur l tat de l art contient des pr conisations pour une exploitation s re de ces installations Le rapport de ce groupe de travail a t rendu public cet t 2 6 DE BIOCARBURANTS DANS L UNION EUROP ENNE carburants destin s au transport routier en Europe s est lev 7 7 Mtep en 2007 5 77 Mtep de biodiesel 1 166 Mtep de bio thanol Cette consommation repr sente 2 6 du contenu nerg tique de l ensemble des carburants utilis s dans les transports routiers ce qui repr sente pr
61. tant sur le r le les missions et les valeurs d institutions publiques dans le cadre d une d marche d ouver ture la soci t des processus d expertise Cette r flexion s inscrit dans le contexte de l volution des modes de gouvernance en r ponse aux exi gences de transparence et de d mocratisation concernant les activit s et situations risques pour l homme et l environnement Elle fait cho galement aux conclusions du Grenelle de l Envi ronnement en faveur d un processus de d cision plus ouvert et pluraliste Le 23 juin dernier les propositions issues des trois Groupes de travail inter instituts mis en place fin 2006 ont t pr sent es et d battues a l occasion d un col loque r unissant diff rentes parties prenantes associations lus acteurs locaux des CLIC et CLI autorit s autres instituts de recherche et d exper tise partenaires sociaux industriels Ces Grou pes de travail avaient pour mission respective de d finir des valeurs partag es en mati re de gouvernance participative des activit s risques de proposer des strat gies interne et externe m me de favoriser la d marche d ouverture ainsi que les outils adapt s d identifier les enjeux et les modalit s d ouverture de l expertise dans un domaine sp cifique les impacts sanitaires des risques diffus Groupes constitu s de 5 10 participants repr sentant les cinq instituts L INERIS est en outre responsable de l
62. uivi de la qualit des eaux enjeu majeur de la directive cadre eau Ce suivi permettra de le bon tat de toutes les masses d eau cours d eau lacs eaux c ti res eaux souterraines Cet objectif passe par la d finition et l harmonisation des normes de qualit environnementale exprim es sous la forme de concentrations maximales de polluants admissibles L INERIS proposera 80 normes de qualit en 2008 et maintiendra une base de donn es sur les constantes cotoxicologiques de 600 substances L accord concerne aussi la pr diction de l impact sur le milieu d une substance chimique La qualit m trologique et la pertinence des donn es est un autre enjeu qui n cessite de progresser dans la mesure des polluants mergents Cette probl matique est au c ur du r seau europ en NORMAN pilot par l INERIS et auquel sera associ l ONEMA Elle constitue aussi l une des priorit s du consortium AQUAREF qui r unit sous la coordination de l INERIS l Ifremer le BRGM le LNE et le Cemagref Le partenariat INERIS ONEMA met galement l accent sur le d veloppement de la mod lisation environnementale afin de pr voir les concentrations attendues dans les milieux et la validation de biomarqueurs l l l l l l l l l l l l l l l l l l dresser un bilan complet des eaux en Europe pour atteindre d ici 2015 l l l l l l l l l l l l l l l l l l REACh GECFIA Le pr enregistrement a d marr L Age
63. ut participent actuellement dix projets nationaux o euro p ens voir tableau p 16 Par ailleurs l INERIS est membre du r seau HYSAFE dont l un des objectifs est la cr ation d un centre europ en d expertise sur la s curit oins m diatis es que les piles les supercapacit s ou supercon densateurs sont appel es jouer un r le clef dans le d veloppement de la technologie des v hicules lectriques et des syst mes de r cup ration d nergie associ s aux moteurs thermiques dans des v hicules exploitant un premier niveau d hybridation Dot s d un temps de charge de quelques secondes d une densit de puissance de 10 a 40 fois sup rieure a celle d une batterie et d une dur e de vie d passant plusieurs centaines de milliers de charges d charges ces composants servent de tampon d nergie entre les batteries et le variateur de vitesse d un v hicule lectrique et constituent une solution de stockage d nergie pour les phases de d marrage et d acc l ration Outre les transports automobiles du futur les applica tions des supercondensateurs r sident prin cipalement dans les domaines des industries spatiales et militaires Comme toute nouvelle technologie les super condensateurs sont vecteurs d interrogations Sur leur comportement dans des situations d grad es ou accidentelles Les risques inh rents leur utilisation doivent tre ma tris s de l hydrog ne Pr par s par l INERIS les stat
64. uts de cette instance ont t pr sent s en mars 2008 au comit de coordination du r seau Afin d acc l rer le d veloppement de cette technologie l Union europ enne vient d im pulser un partenariat public priv sous la forme d une initiative technologique conjointe JTI hydrogen and fuel cell auquel participent des industriels et des centres de recherche dont l INERIS Dot d un budget de pr s d un milliard d euros cet organisme aura la charge de s lectionner les projets de recherche et d veloppement qui devraient permettre l hy drog ne de couvrir en 2020 5 des besoins en combustibles du secteur des transports dans l Union europ enne Les limites actuelles du moteur lectrique et la Marc Kazmierczak Unit Proc d s et nergies Propres et S rs D VELOPPER LA LABELLISATION DE SUPERCAPACIT S PROPRES ET S RES en amont d s la phase de conception dans le cadre d une r glementation adapt e leur sp cificit technique Or le r f rentiel d essais actuellement en viqueur leur est commun avec les batteries au lithium malgr des diff rences notoires chauffement tr s faible du supercondensateur en cas de court circuit moins de 10 C pour un composant de 2 500 Farad sous 2 5 volts au lieu de plus de 150 C dans une batterie lithium transport l tat d charg pour les supercondensateurs charg 30 pour les batteries Le point le plus critique reste cependant la pr sen
65. x et avec leur territoire Quelles sont pr cis ment les pr occupations et attentes des populations dans le cadre de la question pos e et au del C est cette analyse des enjeux qui d termine la strat gie d implication des populations Enfin la mise en uvre de cette strat gie est d clin e dans les pr conisations lesquelles sont d compos es en fiches op rationnelles relativement autonomes Chaque fiche expose les raisons les objectifs la m thode et les moyens mettre en uvre pour l action pr conis e et est illustr e d exemples sur cas r els Le quide propose galement des fiches de r ponses des questions fr quentes FAQ un plan d impli cation des populations et divers autres supports pour la mise en uvre autant que possible sous forme de kits r utilisables Pour en savoir plus Beno t Hazebrouck T l 03 44 55 61 12 benoit hazebrouck ineris fr et www comrisk fr INERIS LE MAGAZINE SEPTEMBRE 2008 21 17 Photo Ant a un N N a f S fa in B BA i E A A E Exemples d essai en grand pour la s curit des tunnels Projet L Surf L Europe se mobilise pour rendre ses tunnels plus s rs Depuis trois ans le consortium L Surf compos de l INERIS et de quatre partenaires europ ens uvre pour mutualiser la recherche sur la s curit des espaces souterrains Objectifs cr er un r seau international et investir dans la construction

INERIS Magazine, n°21, septembre 2008

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