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ELECTIONS : - UGSP-CGT - Le syndicat pénitentiaire

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1. La nouvelle ann e 2012 s annonce difficile pour les personnels Les reculs sociaux continuent a d t riorer nos conditions de travail et de vie Les ripostes devront tre a la hauteur des attaques La solidarit reste la base de tout espoir chacun a son niveau a un r le primordial a jouer quelque soit son corps d appartenance son degr de militantisme ses responsabilit s syndicales La CGT p nitentiaire appelle donc tous les personnels de tous les corps a poursuivre ou a construire les luttes n cessaires pour faire face a la d gradation de nos conditions de vie et de travail Au nom de la CGT p nitentiaire je vous souhaite une tr s bonne ann e Recevez toutes et tous mes meilleurs v ux de bonheur de sant d panouissement de Justice et de Paix Expressionsp nientaires N 40 d cembre 2011 page 2 sommaire R sultats des 3 9 lections 10 13 14 18 Calendrier 19 pr visionnel des CAP 2012 20 22 23 Expressionsp niieniaires journal trimestriel de VUGSP CGT CPPAP 0910 S 06480 ISSN 1638 3826 D p t l gal a parution Directrice de la publica tion C line Verzeletti Groupe de travail Samuel Aze secr taire national Alexis Grandhaie UR Rennes Isabelle H rault UR Dijon Christine Joffre bureau permanent Vincent Knobloch UR Strasbourg Eric Lemoine UR Rennes Lise Pinoit UR Strasbourg C line Verzeletti secr taire g n rale Animati
2. p ter plus haut que son cul mon p re disait donc Ce type est plein de pr tention de SUPPORT pr jug et de parti pris Bref c est un imb cile C est ce que j ai nomm la r gle des 3 P pr tention pr jug parti pris tout un program MIDDLE MANAGEMENT me Mais cessons de faire un proc s d intention Arr tons nous alors simplement sur le travail accompli et jugeons sur pi ce ce qui a t fait Ce jugement est sans appel il se fait l aune des r sultats Or si l administration p nitentiaire a enfin accouch de ses lections ce fut un accouchement difficile Il a t fait dans la douleur Il a m me fallu y aller aux forceps Car l organisation de ces lections a t un v ritable foutoir Un tel foutoir qu il a fallu les reporter parce que rien n tait pr t ni les profes sions de foi ni le mat riel pour voter urnes isoloirs bulletin de vote Le constat est simple le secr taire g n ral n a pas su mener les lections dans les d lais alors qu il tait personnellement la man uvre et ce malgr la tr s forte implication de tous L administration p nitentiaire est la seule administration qui ait du de la sorte reporter ces lections Ce foutoir g n ral est la cons quence logique de l impr paration totale de l absence d anticipation ainsi que du manque de concertation avec les diff rents acteurs de l amateurisme du secr taire g n ral En un mot ce fouto
3. y REGLES DU Je socig par C line Verzeletti secr taire g n rale VICTOIRE POLITIQUE DE LA CGT Alors que tout ou presque a t fait pour que les lections professionnelles au minist re de la Justice n aient pas lieu alors que certaines directions acceptaient ou taient complices de certaines irr gularit s pour maintenir le statut guo de la repr sentativit syndicale au Comit Technique Minist riel CTM alors que de lourds problemes ont encore t constat s lors des lections la CGT est le seul syndicat qui a pu obtenir un si ge suppl mentaire au CTM Nous comptabilisons donc actuellement 4 si ges devant Force Ouvri re et derri re PUNSA qui eux stagnent Quelle belle victoire dans ce minist re r put peu progressiste Bien entendu cette victoire de la CGT ne plait pas au ministere Par contre nous savourons la double victoire de la CGT gain de si ges et victoire de nos propositions et de nos luttes Victoire aussi et surtout des id es et orientations de la CGT Victoire politique et victoire chiffr e A la Justice depuis un long moment la CGT a montr qu elle tait force de propositions de luttes et de rassemblement La CGT P nitentiaire et les organisations de la CGT du minist re de la Justice sont reconnues aujourd hui plus que jamais grace aux positions prises et leur ad quation a la r alit leur s rieux et leur coh rence Le vote de l ensemble des salari s du
4. dans le secteur priv depuis de nombreuses ann es Le r le des repr sentants des personnels dans ces instances est galement confort puisque en cas d opposition unanime des syndicats un texte pr sent par l administra tion cette derni re doit r examiner son projet et le soumettre une nouvelle fois au CT m EXPRESSIONS PENITENTIAIRES Les conditions dans lesquelles se sont d roul es les lec tions professionnelles des 20 octobre et 22 novembre sont elles satisfaisantes gt VINCENT BROUET De ce point de vue on est tr s loin du compte Dans la plupart des minist res les dysfonc tionnements ont t multipli s cause des suppressions d emplois subis par les servies administratifs en charge de l lection Le minist re de la justice tient le pompon puisque le scrutin n a pu se tenir le 20 octobre du fait des carences de l administration Il n est malheureusement pas le seul dans ce cas et nombre d lecteurs n ont pu exercer leur droit de vote car ils n ont pas re u temps leur mat riel Mais sur ce sujet c est quand m me l Education National o ont t atteints les sommets Dans ce minist re qui emploie pr s d un million d agents publics moins de 40 des agents ont pu voter ce qui repr sente une chute de pr s de 25 points de participation par rapport aux lections ant rieures Dans ce cas de figure c est le mode de scrutin organis uniquement par voie lectroniqu
5. Avancement commandant 2011 et capitaine 2012 Mobilit Avancement Mobilit Titularisation Int gration Avancement Mobilit Liste d aptitude mobilit Avancement 2012 Titul 178e promotion Stagiar 181e promotion Mobilit PSE Mobilit Titularisation Recours mobilit Avancement 2012 Avancement 2012 Mobilit DFPIP Avancement 2012 Mobilit Mobilit Mobilit Mobilit Mobilit Mobilit Mobilit Stagiairisation CIP 16e promotion Mobilit Avancement 2012 Mobilit Titularisation lieutenant 15e promotion Mobilit Mobilit Titularisation 179e promotion Stagiairisation 182e promotion Titularisation 40 me promotion Titularisation Titularisation Titularisation Titularisation 15e promotion Liste Aptitude lieutenant Stagiairisation 16e promotion Mobilit Titularisation 180e promotion Avancement Mobilit Mobilit Avancement Avancement Avancement Mobilit Mobilit Avancement Mobilit le harcelement CE QU IL FAUT SAVOIR Se pr munir contre E LES PRINCIPES La Loi N 83 634 du 13 juillet 1983 modifi e por tant droits et obligations des fonctionnaires dite Loi Le Pors pr cise au chapitre II Garanties Aucune distinction directe ou indirecte ne peut tre faite entre les fonctionnaires en raison de leurs opinions politiques syndicales philosophiques ou re ligieuses de leur origine de leur orientation sexuelle de leur ge de leur patron
6. CFDT CFTC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR 62 555 751 Nb voix 214 32 133 760 46 2553 MARSEILLE 2011 8 38 1 25 2 43 21 74 29 41 5 21 29 77 1 80 Si ges 2 2 2 CFDT CFIC CGC CGT FO SLP SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 48 156 35 401 902 144 768 We 2471 MARSEILLE 2007 1 94 6 31 1 42 16 23 36 50 5 83 31 08 0 69 Sieges 1 3 2 CFDT CFTC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 120 160 61 1330 120 214 1494 3965 PARIS 2011 303 404 1 54 FIRE 33 54 303 540 37 68 Si ges 1 2 3 eam ome G H SLP SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 130 82 40 750 1491 219 1475 66 4253 PARIS 2007 306 1 93 0 94 17 63 35 06 5 15 34 68 1 55 Sieges 1 3 2 CFDT CFIC CGC CGT FO _ Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 65 42 613 487 115 991 35 2348 RENNES 2011 2 77 1 79 20 74 4 90 42 03 1 49 Sieges 2 1 3 007 000 000 c E SLP SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 78 11 28 422 543 120 832 55 2089 RENNES 2007 373 0 53 1 34 20 20 25 99 5 74 39 83 263 Sieges 1 2 3 CFDT CFTC CGC CGT FO _ Solid SNEPAP SPS _ UFAP USP EXPR Nb voix 123 26 82 452 628 112 145 766 2334 STRASBOURG 2011 5 27 11 351 26 91 4 80 6 21 32 82 Si ges 1 2 3 GBP CHG 000 cor E SLP SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 113 31 67 428 540 73 616 19 1887 STRASBOURG 2007 5 99 1 64 3 55 22 68 28 62 3 87 32 64 1 01 Sieges 2 2 2 Expressionsp niieniaires N 40 d cembre 2011 page 5 CFDT CFTC
7. DAVC et synth se Toutes les modalit s d action devront tre examin es de pr s et calibr es pour que nous ne soyons pas renvoy s devant notre ordina teur r duits tre de simples observateurs d une r alit sur laquelle nous cesserions d in tervenir Pour ne pas tre cantonn s au fl cha ge des individus il va falloir faire passer aupr s des d cideurs et dans l opinion publique l id e que la bonne connaissance d une per sonnalit pr viendra les risques assurera une meilleure pr vention de la r cidive et une meilleure insertion est largement illusoire au moins en ce qu il postule que la science du comportement peut pr figurer une conduite future dixit le contr leur g n ral des lieux de privation de libert 21 juillet 2011 La CNIL rend son avis et autorise le lancement du DAVC en posant quelques garde fou en termes d ha bilitation pour la consultation des donn es et de s curisation du logiciel Lise Pinoit Le calendrier pr visionnel des CAP 2012 DATES CAP 10 janv 2012 12 janv 2012 23 au 27 janv 2012 25 janv 2012 26 janv 2012 31 janv 2012 2 f vr 2012 9 f vr 2012 9 f vr 2012 17 f6vr 2012 17 f6vr 2012 13 au 17 f6v 2012 6 mars 2012 6 mars 2012 20 mars 2012 21 au 23 mars 2012 3 mai 2012 10 mai 2012 10 mai 2012 15 mai 2012 28 mai au 01 juin 2012 31 mai 2012 6 7 8 juin 2012 13 au 15 juin 2012 18 au 22 juin 2012 20 21 22 juin 2012 28 juin 2012 2
8. II s agit de d fis majeurs qui devraient inciter les salari s mieux s impliquer dans les syndicats au plus pr s des lieux de d cisions Pour cela toute la CGT doit prendre la mesure de ces enjeux et de cette nouvelle donne Vincent Blouet Enfin et ce n est pas la moindre des avan c es les agents non titulaires qui sont plus de 750 000 dans les trois versants de la Fonction Publique Etat Hospitali re Territoriale verront pour la premi re fois leur vote pris en compte M EXPRESSIONS PENITENTIAIRES Quelles ont t les cons quences de ces nouvelles r gles pour les lections g n rales dans la fonction publique des 20 octobre et 22 novembre der niers gt VINCENT BROUET Outre les sujets majeurs qui viennent d tre voqu s la loi et les d crets d application ont modifi en profondeur les r gles et le mode de fonctionnement des instances repr sentatives des personnels de la Fonction Publique Expressionsp nitentiaires n 40 d cembre 2011 page 12 Les Comit s Techniques CT qui ne seront d sormais plus paritaires voient leur impor tance renforc e puisque c est partir d un suffrage direct sur liste ces instances que l audience syndicale est appr ci e De plus leur comp tence est largie de tr s nombreux sujets tandis que les Comit s d Hygi ne et de S curit CHS voient leurs missions largies aux conditions de travail l instar de ce qui est pratiqu
9. rep rage et surveillance des popula tions a risques en vue de les neutraliser Com ment emp cher ces personnes de s int resser a nos bases de donn es Nous plaiderons a minima pour l installation d un correspondant local de la CNIL au sein de l administration p nitentiaire afin de tenir sous surveillance ces possibles volutions Les interconnexions avec Cassiop e le sys t me automatis du casier judiciaire national GIDE et le traitement automatis du centre de surveillance charg du suivi des PSE et PSEM doivent tre sous contr le et les recomman dations de la CNIL doivent trouver application dans les proc dures d archivage le renfor cement des s curisations le chiffrement des donn es et la r vision des profils d acc s E IMPORTATION DES LOGIQUES DU MILIEU FERME AU MILIEU OUVERT La segmentation et le DAVC s imposent sans distinction au milieu ouvert et au milieu ferm ce qui ne peut que nous surprendre S il existe encore des quipes d di es au milieu ferm et des quipes d di es au milieu ouvert apres la r forme de 1999 c est bien parce qu il s agit de deux environnements distincts et de moda lit s de prise en charge diff rentes Alors pour quoi envisager un mode de prise en charge unique Sans r pondre au pourquoi on peut tout de m me constater que depuis la r forme de 1999 le champ p nitentiaire au sens propre gagne le milieu ouvert instauration du brace let lectr
10. 24 128 0 00 0 00 0 00 0 00 81 25 0 00 18 75 0 00 Sieges 4 4 Expressionsp niieniaires N 40 d cembre 2011 page 8 CAP N 22 TECHNICIEN CGT FO UFAP EXPR Nb voix 8 65 31 104 TECHNICIENS 2011 7 69 62 50 29 81 100 Sieges 2 CFDT CFTC CGC CGT FO SNEPAP UFAP USP EXPRIM TECHNICIENS CAP N 10 Nb voix 8 80 24 112 0 00 0 00 0 00 7 14 71 43 0 00 21 43 0 00 Sieges 2 2 CAP N 23 ADJOINTS TECHNIQUES CFDT CFTC CGC CGT FO SPS UFAP EXPR ADJOINTS Nb voix 16 109 74 199 TEHNIQUES 2011 Siege 2 2 CFDT CFTC CGC CGT FO SNEPAP UFAP USP EXPRIM ADJOINTS TECHNIQUES CAP N 11 Nb voix 10 5 37 154 68 271 3 69 1 85 13 65 55 72 25 09 Si ges 4 3 1 CAP N 09 ADJOINTS ADMINISTRATIFS C Just CFDT CFTC CGT FO FSU SOLID UNSa EXPR Me Nb voix 3600 809 72 1263 665 228 130 1700 7866 adm 38 22 10 20 0 92 16 06 8 45 2 90 1 65 21 01 100 Siege 6 1 2 1 2 CAP N 14 ATTACHES CFDT CFTC SOLID UNSa Nb voix 143 90 93 40 116 482 ATTACHES 29 67 18 67 19 29 8 30 24 07 100 Siege 1 1 1 1 CAP N 08 SECRETAIRES ADMINISTRATIFS CFDT CFTC SOLID UNSa SA Nb voix 120 169 271 77 25 383 1045 11 48 16 17 25 93 1 37 2 39 36 65 100 Siege 1 1 2 3 LES ELUS CAP DE LA DAP chafi eric wanadoo fr caroline leray justice fr laure couturier justice fr CAP Surveillant Suppl ant Yvan BRUN Classe Normale Suppl ant G raldine Huret Titulaire Soirim ABDALLAH yvanpro free fr Titulaire J rome Marthouret SPIP 73 Albertville 06 50
11. 97 43 06 100 Si ges 2 4 7 CFDT CFTC 080 CGT FO SNEPAP UFAP USP EXPRIM CORPS D ENCADREMENT ET D APPLICATION CAP N 3 Nb voix 256 405 147 2452 4853 6188 195 14496 2007 1 77 279 1 01 16 92 33 48 42 69 1 35 Sieges 12 2 4 6 Expressionsp niieniaires n 40 d cembre 2011 page 7 CAP N 18 DPIP CFDT CGC CGT SNEPAP EXPR Nb voix 31 9 24 120 184 DIP 2011 16 85 4 89 13 04 65 22 100 Si ges 1 3 CFDT CFTC CGC CGT FO SNEPAP UFAP USP EXPRIM DIP CAP N 6 Nb voix 43 23 110 176 2007 24 43 0 00 0 00 13 07 0 00 62 50 0 00 0 00 Si ges 3 1 2 CAP N 19 CSIP CFDT CGT SNEPAP UFAP EXPR Nb voix 21 17 57 8 103 CSIP 2011 20 39 16 50 55 34 1 77 100 2 CFDT CFTC CGC CGT FO SNEPAP UFAP USP EXPRIM CSIP CAP N 7 Nb voix 18 15 33 0 00 0 00 0 00 54 55 0 00 45 45 0 00 0 00 Sieges 2 1 1 CAP N 20 CPIP CFDT CFTC CGT FO SNEPAP SUD UFAP EXPR Nb voix 175 28 1010 39 525 40 84 1901 CPIP 2011 9 21 1 47 53 13 2 05 27 62 2 10 4 41 Sieges 3 2 CFDT CFTC CGC CGT FO SNEPAP UFAP USP EXPRIM CIP CAP N 8 Nb voix 175 651 511 58 1395 2007 12 54 46 67 36 63 4 16 Sieges 5 3 2 CAP N ASS CFDT CGT FSU UNSA EXPR Nb voix 74 107 41 15 237 ASS 2011 31 22 45 14 17 52 6 32 100 Sieges 2011 1 2 1 4 CAP N 21 DIRECTEUR TECHNIQUE FO UFAP EXPR DIRECTEURS Nb voix 79 20 99 TECHNIQUES 2011 79 80 20 20 100 Si ges 3 1 CFDT CFTC CGC CGT FO SNEPAP UFAP USP EXPRIM DIRECTEURS TECHNIQUES CAP N 9 Nb voix 104
12. CGT C JUSTICE Nombre de voix 3197 690 857 8933 3834 7 27 1 57 1 95 20 31 8 71 Si ges 1 1 CT MINISTERIEL FO FSU SOLIDAIRES SPS UNSa Nombre de voix 8391 2933 776 1213 13170 19 07 6 67 1 76 2 76 29 94 Sieges 3 1 5 Les r sultats du comit technique minist riel nous permettent de conforter la deuxi me place de la CGT au minist re de la justice en recueillant 8933 voix soit 20 31 des suffrages exprim s Avec 825 voix de plus la CGT obtient 1 siege sup pl mentaire ce qui fait un total de 4 si ges juste derri re l UNSA qui conforte ses 5 sieges Face a un minist re m prisant la CGT est donc confort e dans ses choix politiques dans sa volont de d fendre les personnels de tous les corps de toutes les directions R sultats des CAP CAP N 15 DSP I CFTC CGT FO SNEPAP SUD UFAP EXPR Nb voix 143 203 346 DSP 2011 41 33 58 67 100 Sieges 2 2 CFDT CFTC CGC CGT FO SNEPAP UFAP USP EXPRIM PERSONNELS DE DIRECTION CAP N 1 Nb voix 90 56 227 373 2007 24 13 15 01 60 86 Si ges 6 1 1 4 CAP N 16 COMMANDEMENT CGC CGT FO UFAP EXPR 2011 26 56 343 55 47 17 97 100 Si ges 2 3 1 CFDT CFTC CGC CGT FO SNEPAP UFAP USP EXPRIM CORPS DE COMMANDEMENT CAP N 2 Nb voix 176 27 521 ZE 801 2007 21 97 3 37 65 04 9 61 Sieges 6 1 5 CAP N 17 CORPS D ENCADREMENT ET D APPLICATION CFDT CFIC CGC CGT FO SPS UFAP EXPR CEA 2011 Nb voix 385 358 83 2679 5169 1017 7329 17020 2 26 2 10 0 48 15 74 30 37 5
13. Les accompagner dans un processus de restauration de leur personnalit suppose une vision d ensemble de leur probl matique leurs actes d linquants ne constituant qu une manifestation parmi d autres trop souvent provoqu es par Paggravation des conditions de vie et la dimension dramatiquement d risoire des perspectives d insertion Pour r pondre a ce d fi la PJJ a labor un r f rentiel de comp tences assez complet travail en quipe pluridisciplinaire articulation entre ducation et contrainte prise en compte de la singularit de chaque situation articulation entre besoins et demandes tablissement d un diagnostic et de propositions permettant aux magistrats de d cider etc Mais remarque avec pertinence l auteur ce r f rentiel est bien loin de rendre compte de la finesse des pratiques n cessaires Expressionspenitentiaires N 40 d cembre 2011 page 17 La vie des corps re Octobre Novembre D cembre 25 26 18 29 28 20 gil ons avec les forces de l ordre Notre inscription dans la fili re s curit n est pas sur ce point rassurante Par ailleurs depuis les ann es 90 un r seau d acteurs m l s de praticiens et de proches du pouvoir est particulierement actif pour cr er une sorte de science criminologi que a vis e polici re dont l objectif n est pas la recherche fondamentale mais l effectivit des politiques s curitaires cat gorisation des criminels
14. ac compagnement mais il n est pas impossible qu elles deviennent des cat gories de person nes risques en fonction de leur personnalit et ou des faits commis Qui dit cat gorisation dit statistique A ce jour l administration a indiqu la CNIL que l exploitation statistique ne pourrait porter que sur la volum trie des dossiers et la nature des mesures prononc es Aussi ne pourra t elle en aucune fa on porter sur les particula rit s des personnes inscrites dans le traite ment Aujourd hui mais demain En effet notre poque connait une multiplication des fichiers sans pr c dent et rappelons nous qu apr s Pornic il tait indiqu que nous de vions peut tre disposer d un fichier commun saahan De janvier a juin 2011 D un mouvement de solidarit envers les collegues du SPIP de Nantes nait un mouvement de protestation sur la p nurie de moyens P mergence du milieu ouvert ainsi que Pexternalisation de toutes les fonctions de scolarisation et de formation professionnelle qui cr eront des tensions avec la pratique traditionnelle de Finternat Enfin les r actions r centes d une profession qui se refuse a s aligner sur des r flexes s curitaires qui lui commandent d avoir a surtout contenir des jeunes stigmatis s comme fauteurs de troubles C est oublier un peu vite que cette population difficile est avant tout en difficult sociale familiale scolaire et professionnelle
15. composition des CHSCT Aux missions et au fonctionnement des CHSCT Aujourd hui on devrait croire a une condamnation de nos responsables de service a la connaissance de l article L 1152 1 du Code du Travail Aucun salari ne doit subir les agissements r p t s de harc lement moral qui ont pour objet ou pour effet une d gradation des conditions de travail susceptibles de porter atteinte a ses droits et a sa dignit d alt rer sa sant physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel La responsabilit des chefs de service le d cret du 28 mai 1982 modifi pr voit explicitement que les chefs de service au sens de la jurisprudence administrative c est a dire les autorit s administra tives ayant comp tence pour prendre les mesures n cessaires au bon fonctionnement de l administra tion plac e sous leur autorit ont la charge de veiller a la s curit et a la protection de la sant de leurs agents Cette obligation qui s inspire directement des dis positions de l article L 4121 1 du code du travail s exerce cependant dans le cadre des d l gations qui leur sont consenties et dans la limite de leurs at tributions Une circulaire interne a chaque d partement mi nist riel administration ou tablissement public de vrait pr ciser les personnes exer ant la fonction de chef de service En tant pragmatique nous pourrions croire en lissant cette volont de l gif rer que nos
16. conditions de travail vont devenir plus sereines Elles seront l engagement de personnels f minins ou masculins capables de faire valoir cette justice au dela des r alit s malsaines entretenues par cer tains chefs de service pour donner une justification administrative a leur d ni d appliquer cette nouvelle r forme Le harc lement et les violences internes ont ga lement des r percussions sur le fonctionnement des tablissements absent isme turnover d motiva tion mauvaise ambiance de travail d t rioration du climat social accidents du travail atteinte a l image de l administration litiges et proc dures judiciai res JC Jacquot CARICATURE ou le desolant portrait d un haut fonctionnaire dont le travail exemplaire pourrait tre le modele de cette difiante corporation Lange gardien Devinette Qu est ce qui est narque qui a un nom coucher dehors qui marge 6 000 par mois sans les primes qui a r ussi a se mettre a dos toutes les or ganisations syn dicales et qui est incapable de faire correctement son travail R ponse le secr taire g n ral du ministere de la justice et des libert s La caricature m me du technocrate complete ment coup des r alit s du monde et uniquement soucieux de la mise en place des directives et des r glementations sans se pr occuper plus avant des r percussions souvent n gatives qu elles impliquent pour le vulgum pe
17. correspond un tat de la jurisprudence ant rieure la loi du 5 juillet 2010 qui est susceptible d voluer puisque la loi pr voit d sormais le caract re valide dans certaines conditions des accords ce qui est une notion juridique nouvelle dans la Fonction pu blique L expos des motifs de la loi du 5 juillet 2010 rappelle que la fonction publique de statut et de carri re conserve ses sp cificit s notamment l absence d impact juridique d un accord conclu dans son champ sur les dispositifs l gaux et r glemen taires Le texte ne remet donc pas en cause les pr rogatives du l gislateur pour dicter par la loi les grandes r gles statu taires des fonctionnaires ni celles du gouvernement pour prendre des textes d application relevant de sa comp tence r glementaire Sur ces sujets les accords ont donc une por t e essentiellement politique qui sera renforc e puisque le Gouvernement ne pourra terme se pr valoir que des seuls accords majoritaires Des perspectives nouvelles sont ouvertes pour les dispo sitions d un autre niveau En effet nombre de mesures int ressant les conditions collectives de travail sont aujourd hui prises unilat ralement par l administration par circulaire ou note de service apr s une simple consultation des comit s techniques paritaires La jurisprudence JAMART CE 7 02 1936 a consacr le principe en affirmant que m me dans le cas o les ministres ne tiennent d auc
18. d finir la situation comme du harc lement D autres crit res entrent en compte tels que la chronicit la r p tition et le caract re insidieux de l agression Celle ci est soit physique soit morale et a la source d une souffrance morale intense souf france qui ne se dit qu a demi mot La peur la honte le sentiment de non valeur d in capacit renforcent l isolement Ces violences s ins crivent dans une strat gie ou la victime s est laiss e emprisonn e Elles visent la domination la n gation de l individu ou de sa place dans un syst me Le harc lement n est pas un probl me inter individuel mais inh rent a un collectif professionnel L objectif du harc lement est soit Institutionnel pour contourner les proc dures une soumission insidieuse pour imposer une autorit sur le personnel Individuel destruction d autrui et valorisation de son propre pouvoir envie et jalousie comparaison sociale malsaine discrimination Le harc lement est souvent associ a une d soli darisation entre les personnels a savoir une perte du sentiment d appartenance a un groupe la difficult a trouver des recours ext rieurs Il ny a pas de r ac tions collectives car il est difficile d en identifier les responsables ph nom ne diffus cibl sur un nom bre restreint de personnes et qu il s appuie souvent sur une d sorganisation du lien social absence de toute forme de contrepoids par les personnels a un
19. et vendu comme un outil d avenir La droite populaire qui assure actuellement le leadership sur les questions de justice p nale et de s curit consid re que notre mission premiere est la pr vention de la r cidive Issu de ce courant tr s droitier de l UMP pr sident du conseil g n ral des Alpes Maritimes membre influent de la commis sion des lois Eric Ciotti que cette pr vention Expressionsp niieniaires n 40 d cembre 2011 page 14 passe par l valuation des personnalit s cf discours de M Sarkozy a R au Nous devons lutter contre cette vision r ductrice du m tier qui s incarne aujourd hui dans la pratique par le DAVC et la segmentation Sous la pression politique et parce qu il y a des convaincus en son sein l administration est pour le moment en ordre de marche pour imposer ce nouveau mode de fonctionnement Elle a tabli un ca lendrier millim tr auquel se conforment les directeurs C est donc un rapport de force long et multiforme que nous devons engager Pour nous aider nous devons nous rappeler que nous ne sommes pas seuls puisque 57 environ des coll gues se retrouvent dans nos valeurs M MERCIER quant a lui n est pas ternel d autres ministres suivront que nous pourrons s rement convaincre Nous devons aussi garder confiance en nous Notre connais sance du m tier nous rend l gitimes le d fendre Nous savons que l accompagnement social est incontournable et
20. les lecteurs Seuls les syndicats disposant d un si ge dans une instance conseil commun de la fonc tion publique Conseil Sup rieur de la Fonction Publique de l Etat Comit Technique Minist riel ou Comit Technique Local seront d sor mais repr sentatifs Ce sont eux qui pourront participer des n gociations et signer des ac cords en fonction de leur repr sentativit aux diff rents niveaux En outre partir de 2014 pour tre valide un accord dans la Fonction Publique devra tre approuv par des syndicats ayant recueilli plus de 50 des voix aux lections profes sionnelles la CGT Il ne s agit bien entendu pas d tre na f en consid rant que ces avanc es d mocratiques ind niables vont r gler tous les probl mes et permettre de ramener la raison les dogmatiques lib raux qui r vent d un Etat ramen ses fonctions d autorit Demain comme hier les revendications ne connaitront d issue favorable qu avec la mobilisation des personnels Ceci tant en ouvrant le champ des sujets soumis la n go ciation et en instaurant la possibilit de conclure des accords locaux la loi du 5 juillet 2010 constitue une opportunit pour donner aux agents des capacit s nouvelles d intervention C est aussi un outil essentiel pour d montrer que syndicalisme de lutte et syndicalisme de proposition syndicalisme de classe et syndicalisme qui gagne correspondent une d marche reven dicative coh rente
21. que le DAVC est inadapt Nous avons des alli s sur lesquels nous pouvons nous appuyer chercheurs en sciences sociales Conseil de l Europe parte naires du champ social Pour tre entendus et respect s nous allons devoir nous serrer les coudes car le DAVC et la segmentation ne constituent pas la ni me r forme qui capotera avec le temps mais bien une tentative aboutie de modifier en profondeur notre m tier et notre fili re La force de cette r forme est de s ap puyer sur des glissements successifs op r s au fil des ans dans la profession suivi diff renci accroissement de la charge de travail d veloppement exponentiel des crits r duc tion des espaces de parole sur un renouvel lement g n rationnel propice masquer les apports de toute une g n ration notre culture professionnelle et sur des n gociations avec une organisation syndicale tr s repr sent e chez les cadres et donc dans les arcanes de la rue du Renard E UNE REFORME AU CARREFOUR DE PLUSIEURS INFLUENCES Si par certains aspects le DAVC r sulte d v nements conjoncturels comme la ren contre du sous directeur du d partement insertion de la DAP M POTTIER porteur de l ambition d importer la culture criminologique dans notre profession et du directeur de l ad ministration p nitentiaire DAP M D Harcourt le DAVC n en reste pas moins le r sultat de mouvements de soci t plus profonds Les politiques de droite reposent su
22. responsable du ou des service s est garant de la sant physique et morale de ses personnels au travail II a pour obligation d valuer les risques parmi lesquels ceux de harcelement ou de violences internes et tenter de les HYPERLINK http www inrs fr accueil risques psychosociaux harcelement violence interne prevenir html pr venir le plus en amont possible La d marche de pr vention ne peut tre mise en uvre qu avec une implication de la direction de l encadrement des ressources humaines des repr sentants des salari s et du m decin du travail Elle s attache a pr venir l apparition de formes de stress de harc lement et de violences en agissant sur l or ganisation du travail le management les modes rela tionnels la r partition des t ches la clarification des r les de chacun Tensions brimades insultes des relations de tra vail qui se d t riorent Propos d sobligeants insi nuations humiliations comportements a connotation sexuelle actes violents critiques injustifi es mise au placard La liste des violences qui peuvent prendre place au sein d un l tablissement peut tre longue Ces violences peuvent tre exerc es par une personne ou un groupe de personnes d tentrice s ou non d une autorit hi rarchique a l encontre d un ou plu sieurs autre s fonctionnaire s Le harc lement moral g n re une souffrance au travail Ressentir de la souffrance au travail ne suf fit pas a
23. 18 73 91 SPIP 76 geraldine huret justice fr atsoirim gmail com CAP CPIP CP Saint Aubin Routot Le Havre Hors classe jerome marthouret justice fr Pour la liste des lus CGT des Suppl ant Emmanuel LECLERO Titulaire St phane J hanno corps communs se rendre sur site emmanuel leclercg1 orange fr SPIP 29 QUimper Titulaire Guylaine Batifoulier internet du syndicat 06 13 57 65 71 SPIP 86 CP Poitiers Vivonne www ugsp cgt org CAP 1er surveillant jehanno ugsp cgt org guylaine batifoulier justice fr onglet contact dans le bandeau en Titulaire Eric CHAFI p N haut de la page 06 48 62 01 95 Suppleant Caroline Leray Suppl ant Laure Couturier SPIP 13 Les Baumettes SPIP 91 Corbeil Essone Expressionsp niieniaires N 40 d cembre 2011 page 9 gt A la suite des accords de Bercy une des volutions les plus importantes enregistr es par la loi du 5 juillet 2010 est la re connaissance tous les niveaux de la Fonction publique de la n gociation pouvant d boucher sur des accords Bien que d application imm diate cette novation int gr e l article 8 bis du statut g n ral des fonctionnaires n cessitait un cer tain nombre d claircissements avant d entrer r ellement en pratique La circulaire interminist rielle du 22 juin 2011 vient rem dier cette carence en pr cisant les conditions d enga gement de la n gociation et les r gles de validit des ven tuels accords qui en d coulent D sormais la pa
24. 4 7203 34 57 220 1 06 TOTAUX 2007 R sultats CT inter r gions comparatif 2007 CFDT CFTC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP EXPR Nb voix 63 42 296 768 105 153 797 2224 BORDEAUX 2011 2 83 189 EEE 34 53 472 688 35 84 Si ges 2 3 CFDT CFIC CGC CGT FO SLP SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 69 69 18 179 688 88 631 20 1762 BORDEAUX 2007 3 92 3 92 1 02 10 16 39 05 4 99 35 81 1 14 Si ges 3 gi CFDT CFIC CGC CGT FO _ Solid SNEPAP SPS UFAP EXPR Nb voix 35 48 678 66 134 866 2180 DIJON 2011 1 61 2 20 EAJ 31 10 303 615 39 42 Si ges 2 3 i cr 5 SLP SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 62 12 37 279 504 55 598 6 1553 DIJON 2007 3 99 077 238 17 97 32 45 3 54 38 51 0 39 Sieges 1 2 3 CFDT CFTC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 117 151 s ME N ss 49 125 78 1118 10 _ 3249 LILLE 2011 3 60 4 65 2 40 2644 151 385 240 3441 0 31 Sieges 2 3 cor Ge ec cor 5 SLP SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 139 56 69 623 903 102 836 31 2759 LILLE 2007 504 203 2506 22 58 32 73 3 70 30 30 1 12 Sieges 2 2 2 Expressionsp niieniaires N 40 d cembre 2011 page 4 CFDT CFTC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 115 52 385 715 100 1077 2444 LYON 2011 4 71 213 JEEN 29 26 4 09 44 07 Sieges 2 3 MENEM o 5 SLP SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 8 42 12 191 471 552 6 1282 LYON 2007 0 62 3 28 0 94 14 90 36 74 43 06 0 47 Sieges 1 2 3
25. CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 43 1 34 MEN mo 70 212 731 2151 TOULOUSE 2011 200 051 1 58 36 22 325 986 33 98 Si ges 3 2 CFDT CFTC CGC CGT FO SLP SNEPAP SPS UFP USP EXPR Nb voix 36 i 197 633 70 195 522 12 1704 TOULOUSE 2007 211 101 129 11 56 37 15 411 11 44 30 63 Sieges 1 3 2 CFDT CFTC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 204 5 169 569 CTD REUNION 2011 35 85 0 88 29 70 Si ges 2 1 CFDT CFTC CGC CGT G FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 71 65 150 286 CTD GUADELOUPE SA 24 83 22 73 52 45 Si ges 1 1 2 CFDT CFIC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 23 58 86 220 MARTINIQUE 2011 26 36 39 09 Si ges 1 2 CFDT CFIC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix s 23 85 163 CTD GUYANE 2011 EE 33 74 14 11 52 15 Sieges E 1 3 CFDT CFIC CGC URE FO Solid SNEPAP SPS _ UFAP USP EXPR Nb voix 21 56 Nelle CALEDONIE 2011 37 50 CFDT CFIC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix EE 128 20 148 POLYNESIE 2011 EM 50 13 51 CFDT CFIC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 14 1 9 34 CTD MAYOTTE 2011 41 18 2 94 26 47 Sieges 2 1 CFDT CFIC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 4 4 EMI 13 2 10 39 CT MOM 10 26 10 26 33 33 5 13 25 64 Sieges EBI 2 1 Expressionsp niieniaires n 40 d cembre 2011 page 6 R sultats CT minist riel CT MINISTERIEL CFDT CFTC SLAM CGC
26. CT de l administration p nitentiaire avec 17 47 soit 4413 voix Ce chiffre est la totalit des CTI CT ENAP CT MOM CT SEP et des CTD de l Outre mer Par rapport a 2007 nous augmentons de 786 voix et de 0 27 En CAP nationale pas de gain de siege malgr des mont es importantes dans certains corps comme celui des CPIP o la CGT atteint 53 13 alors qu elle tait a 46 67 en 2007 Main tien dans les autres corps de la repr sentativit tant en nombre de si ges qu en pourcentage La CGT p nitentiaire assure sa pr sence dans tous les CT interr gionaux Dans deux r gions elle passe de deux si ges a un si ge Dans trois r gions elle gagne un siege sup pl mentaire La CGT devient la deuxieme organi sation syndicale dans la r gion de Rennes En Outre mer la CGT gagne aussi des si ges sur l ile R union de la Guadeloupe et de la Martinique Nous devenons la deuxi me orga nisation repr sentative l ile de la R union et en Guadeloupe C tait la premiere fois que le minist re de la justice proc dait a des op rations lectorales d une telle ampleur Malgr le report des lec tions et une organisation catastrophique les taux de participation restent lev s notamment a l administration p nitentiaire avec certaines variations selon les scrutins Malgr ce sabotage nous ne pouvons que nous f liciter de constater que les personnels ont manifest par ce vote leur attachement a l expressio
27. ES N GOCIATIONS Le point 5 4 1 de la circulaire du 22 juin affirme que l ouver ture ou non d une n gociation rel ve de la d cision de l admi nistration qui pour ce faire peut tenir compte d une initiative syndicale Il s agit l d une interpr tation r ductrice de l article 8 bis du statut g n ral d autant que l article L 2515 2 du code du travail qui r glemente le droit de gr ve dans le secteur public pr voit que pendant la dur e de pr avis les parties int res s es sont tenues de n gocier Dans ce cas de figure l administration est donc soumise une obligation l gislative qui la contraint sous le contr le du juge engager des n gociations sur les sujets list s dans le pr avis Bien que contrairement ce qui est pr vu dans certains cas pour le secteur priv aucune r gle n impose la r daction d un protocole fixant les conditions de la n gociation les re pr sentants syndicaux ont tout int r t exiger un accord de m thode qui pr cise le calendrier des r unions le th me pr visible de la n gociation les documents fournir par l admi nistration le nombre des membres des d l gations syndicales et employeurs la possibilit de s adjoindre des experts l attri bution d autorisation d absence sp cifique aux membres de la d l gation la tenue de comptes rendus Ce type d accord de m thode peut galement faire l objet de dispositions p rennes applicables toutes les n goc
28. L exp rimenta tion boucl e la g n ralisation de ces modeles aurait d avoir lieu en 2010 La majorit d entre nous en a alors entendu parler sans que cela n aille plus loin Ce mauvais d part aidant on aurait pu croire le projet rang dans les car tons mais c tait sans compter sur la volont des cadres de VAP et sur les n gociations en cours avec le SNEPAP L instrumentalisation de l affaire de Pornic par les politiques et les cadres de l administration allait faire le reste Au printemps 2011 la segmentation est relan c e avec le DAVC comme pivot Le DAVC et la segmentation sont l aboutis sement bureaucratique de la pratique des sui vis diff renci s qui s est mise en place au gr des organisations successives des services impos es par les multiples r formes de l ex cution des peines et la p nurie de personnels L Inspection G n rale des Finances IGF ne s y est pas tromp e quand elle note dans son rapport que depuis 1999 8 lois ont remodel les contours des missions et des activit s des SPIP et que dans ce contexte les services d veloppent localement une forte capacit d adaptation op rationnelle puisqu ils mo que conduit le DAVC vers une proc dure standardis e Car la premiere utilit du DAVC est de rep rer les condamn s qui pourront tre orient s vers le segment 1 c est a dire vers un suivi sans ac compagnement Bien s r nous savons d ores et d j q
29. ce qui est moins dan gereux 7 Planifier la pr vention en y int grant dans un ensemble coh rent la technique l organisation du travail les conditions de travail les relations sociales et l influence des facteurs ambiants notamment les risques lies au harc lement moral tel qu il est d fini a l article L 1152 1 8 Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorit sur les mesures de pro tection individuelle 9 Donner les instructions appropri es aux tra vailleurs En raison de la sp cificit de la fonction publique en mati re d instances de concertation et des par ticularit s de Forganisation administrative le livre VI institutions et organismes de pr vention compre nant notamment les comites d hygi ne de s curit et des conditions de travail et les services de sant au travail et le livre VII sanctions ne sont pas applicables aux services et tablissements vis s a l article 1er Cela tant l objet du d cret du 28 mai 1982 modifi est de transposer en les adaptant les r gles applicables aux salari s soumis au code du travail Ainsi ce d cret opere sur ces points les adaptations n cessaires du code du travail sur les titres II contr le de l application des r gles III m decine de pr vention et IV CHSCT Ainsi la circulaire du 9 ao t 201 modifi e par la circulaire du 9 novembre 2011 est venue pr ciser les conditions d application d
30. cus D ailleurs pourquoi le ferait il II n est pas pay pour avoir des tats d ame comme en t moigne le compte rendu de l audition de ce dernier au S nat le 26 mai 2011 concernant la mise en place de la RGPP Ce ne sera jamais un indign il sera toujours du bon c t du manche Il a t format pour ob ir loyalement et servir aveugl ment l administration en place Il est pay et plut t grassement pour faire la ou on lui dit de faire C est comme a et c est m me sans doute tres bien comme a notre administration a toujours besoin de z lateurs comp tents Mais au final pour ce qui nous concerne a propos des lections il n a t pas t fichu de mener bien le travail qui lui est confi C est aussi la caricature du haut fonctionnaire Et en tant que tel il ne peut pas se tromper D ailleurs il ne se trompe jamais sinon il ne serait pas un haut fonctionnaire Et si ja mais il se trouve qu il y a une erreur elle ne peut pas tre de son fait mais bel et bien a cause des autres quels qu ils soient Pour mieux se d douaner plut t que d assumer ou de se remettre en question il pr fere rejeter la faute sur les autres en l occurrence les organisations syndicales qui en auraient trop demand es ou ses subalternes qui n auraient pas su appliquer convenablement ses consignes Il a en TECHNOSTRUCTURE Expressions p nitentiaires TOP MANAGEMENT WORKING BASE cela un comporteme
31. doivent tre utilis s comme r f rence pour d terminer les syndicats habilit s n gocier Pour les th mes concernant les trois versants de la Fonction publique ou l un des versants il ne fait pas de doute que c est la d tention d un si ge au Conseil commun ou dans l un des conseil sup rieur qui permet de d terminer quels sont les syndicats repr sentatifs La situation est moins clair pour les sujets int ressants un seul minist re un tablissement public ou un service particulier Utilisant un flou juridique de la loi la circulaire du 22 juin affirme que rien ne fait obstacle la d signation d autres organismes de r f rence compte tenu de l objet de la n gociation Cette r daction sous entend qu en ciblant certains th mes l administration pourrait d cider que c est la d tention d un si ge une CAP une CCP ou un CHSCT qui sur certains sujets permet de d termi ner les syndicats repr sentatifs invit s participer la n gociation La CGT s oppose cette interpr tation qui constitue un d tournement des accords de Bercy Les CAP et les CCP n ont pas vocation traiter de probl me collectif et les CT sont comp tents sur la plupart des sujets examin s en CHSCT L administration n a pas choisir ses interlocuteurs et c est donc la d tention d un si ge au CT qui doit tre la r gle pour d terminer qu elles sont les organisa tions repr sentatives gt gt gt LE D ROULEMENT D
32. e d stabilisation psychologique de ses membres fai blesse des syndicats organisation individuelle des taches En France la d finition du harc lement moral est apparue dans le Code du travail avec la loi de modernisation sociale du 17 Janvier 2002 et a t d finie comme un ensemble d agissements r p t s qui ont pour objet ou pour effet une d gradation des conditions de travail susceptible de porter at teinte aux droits du salari et a sa dignit d alt rer sa sant physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel La pr vention des situations de violences internes s inscrit dans le cadre g n ral de la pr vention des risques psychosociaux Elle s appuie sur un diagnos tic approfondi suivi d un plan d actions pour agir di rectement sur les modes d organisation du travail ou de management a l origine des violences La mise en ceuvre et le suivi des actions qui vont tre mises en uvre rel vent de la responsabilit du responsable du service ou de l tablissement Cependant ces actions doivent tre labor es en concertation avec les services de sant au travail et les repr sentants du personnel CHSCT d l gu s du personnel Une d marche de pr vention collective des ris ques psychosociaux centr e sur le travail et son organisation permet d agir durablement sur les fac teurs de stress de harcelement et de violences au travail E LES OUTILS REGLEMENTAIRES Dan
33. e qui est la principale cause En effet pour pouvoir voter il fallait affronter un v ritable parcours du com battant La CGT qui s tait oppos e ce type de scrutin comme unique mode d lection a vu malheureusement ses pires pr visions se r aliser en mati re de participation Malgr toutes ces difficult s plus de 52 des agents de la Fonction Publique de l Etat ont tenu exprimer leur point de vue ce qui montre leur attachement cette forme de d mocratie sociale m EXPRESSIONS PENITENTIAIRES La CGT est elle en progression dans la Fonction Publique A la lecture des r sultats quelle est ton ana lyse gt VINCENT BROUET A l issue de l ensemble du processus lectoral qui vient d avoir lieu dans la fonction publique la carte syndicale dans les trois versants de la fonction publique est aujourd hui clairement tablie La progression globale de la CGT dans la fonction publique de l Etat avec 15 82 des voix soit 0 6 point p rim tre constant de nouveaux secteurs comme l Enseignement priv ont t cette fois ci pris en compte la progression de la CGT est de plus d un point Notre organisation syndicale conforte ses 3 si ges dans le conseil sup rieur de la fonction Publique de l Etat et manque de 200 voix d en obtenir un 4 me Le score de la CGT dans la fonction publi que hospitali re avec 33 38 soit 1 9 point viennent conforter les r sultats de la CGT dans la fonct
34. efs d tablissement Cette pluralit atteste d une vision plus que souple de la confidenti alit et contribue a nous r duire a de simples agents de renseignement de l autorit judiciai re alors m me que certains champs sont im pr cis et subjectifs APPI la multiplication des crits et l arriv e des boites lectroniques ont d ja consid rablement rong les quelques es paces informels de concertation avec les ma gistrats il ya des chances que la mise en ligne du DAVC renforce cette dynamique puisque ce sont les contenus m mes des changes qui sont automatis s Quel appauvrissement des crits tout de m me Enfin en d finissant chaque stade de la pri se en charge et en l informatisant ce mod le permet d organiser la tra abilit de tous les ac tes professionnels de quantifier et de mesurer l activit des services et des agents a travers le renseignement d indicateurs C est un sys teme qui permet aux cadres et aux agents de toujours se retrancher derriere le respect d un protocole quel que soit le service rendu Une nouvelle fois s impose une norme bureau cratique pour standardiser les pratiques et les contr ler d un bout a l autre Quelle autono mie pour le travailleur social E IMPORTATION DE LA CRIMINOLOGIE Pour tout arranger de fagon concomitante a ce grand mouvement de ratio nalisation et de contr le VAP tente d importer la criminologie dans notre m tier Plut t que de d velopper pr
35. en ce de chaque syndicat r sultera de la clef de r partition port e a la connaissance des lecteurs avant le suffrage et appliqu au score obtenu par la liste Ex les syndicats X et Y qui font liste commune ont d cid d attribuer 40 des r sultats a X et 60 a Y Leur liste a obtenu 50 des voix ce qui signifie que l audience de X est de 20 et celle de Y de 30 Dans une situation extr me bien que pendant la n gociation les deux OS doivent former une seule et m me d l gation au moment de la signature X pourra apporter ses 20 d audience en faveur de l accord tandis qu Y pourra joindre ses 30 a une autre OS repr sentative pour s y opposer ENTRETIEN AVEC VINCENT BLOUET secr taire national UGFF m EXPRESSIONS PENITENTIAIRES Les accords de Bercy ont t sign s en 2008 par six syndicats dont la CGT Pourquoi notre syndicat a t il t tres impliqu dans l laboration de ces ac cords gt VINGENT BROUET Avant les accords de Bercy qui ont depuis t concr tis s par la loi du 5 juillet 2010 la repr sentativit des syndi cats n tait pas fonction du vote des person nels En effet seules les cinq conf d rations CGT CFDT Force Ouvri re CFTC CGC b n ficiaient d une pr somption irr fragable de repr sentativit et en cons quence pouvaient se pr senter a toutes les lections et participer a des n gociations Par ailleurs les accords dans la fonction pu bl
36. iations dans un champ d termin En ce qui concerne le contenu d une fa on g n rale il est souvent plus efficace d adresser avant l ouverture de la n gociation un projet d taill des propositions syndicales pour amener l employeur discuter sur nos bases revendicatives n 40 d cembre 2011 page 11 DOSSIER LA NEGOCIATION ET LES ACCORDS DANS LA FONCTION PUBLIQUE gt gt gt LA VALIDATION DES ACCORDS A l issue de la n gociation un projet de protocole d accord doit tre r dig et soumis a la signature des organisations syndi cales Seuls les syndicats repr sentatifs c est a dire ceux rem plissant les conditions pour participer aux n gociations qu ils aient ou non assist s aux r unions sont habilit s a signer ou s opposer a un accord Pendant la p riode transitoire dont le terme sera fix par d cret mais qui ne saurait tre post rieur au 31 d cembre 2013 un accord sera d clar valide s il est sign par une ou plusieurs OS ayant recueillies au moins 20 des suffrages exprim s a l lection de r f rence les conseils sup rieurs et les comit s techniques pour la CGT Pendant cette p riode les accords minoritaires ne seront pas valid s si un ou des syndicats totalisant 50 des suffrages exprim s s y oppose Des 2014 c est la r gle de l accord majoritaire qui s im posera a tous les niveaux de la Fonction publique Dans le cas particulier de candidatures communes l audi
37. ie de la DAP est venue r pondre l exi gence qu a eue la CNIL de voir les donn es communiqu es la demande de la personne suivie et l obligation de l informer par une notice individuelle lors du premier entretien Cette assertion rel ve de l hypocrisie en ce que la DAP n imagine pas une seule seconde que l ensemble des coll gues vont syst ma tiquement co construire le diagnostic avec la personne surtout que nous serons nombreux ne pas assumer l id ologie de ce formulaire Une fois de plus notre positionnement profes sionnel n est pas respect Comme notre profession est traditionnelle ment fond e sur la relation dans le cadre de l entretien individuel l administration a voulu conserver cette dimension personnalis e dans le cadre du DAVC plut t que de tenter de nous faire plonger directement dans le bain du mo d le dit actuariel ou probabiliste o chaque in dividu est cat goris au sein d un groupe ris que faible ou lev Pour le moment l admi nistration a abandonn les items qui laissaient craindre un tel glissement les notions de ris que de r cidive ou de dangerosit ont disparu du projet final Nous ne pouvons n anmoins pas exclure cette volution terme puisque le DAVC ne sert pas mieux prendre en compte les besoins de chaque personne mais bien d terminer de quelle cat gorie la personne re l ve Ces cat gories se bornent pour le mo ment d finir des formes progressives d
38. iment Ss Expressionsp niieniaires CALENDRIER 9 juillet 2009 Signature du protocole d accord entre PAP et le SNEPAP Ce protocole qui aurait dii se cantonner a des aspects statutaires comprend en r alit un volet de r organisation des services et de management Des discussions sur la DAVG et la segmentation auront lieu dans le cadre de cette signature 2009 2010 Audit par le Cabinet CROISSANCE du SPIP de Bordeaux Exp rimentation sur 11 sites En r alit malgr Paffichage de la DAP qui raconte qui veut bien l entendre que cet outil est issu des terrains il n en est rien Le DAVC a t exp rimente par une poign e d agents dans une poign e de services et les remont es des terrains n ont fait l objet aucune communication Seul le SNEPAP a t associ cette exp rimentation D but 2010 Annonce de la mise en place de la segmentation dans les services de plus de 20 agents Certains services appliquent la segmentation mais dans la grande majorit des services cette r forme n est pas mise en place Janvier 2011 Disparition de L titia PERRAIS Pornic Arrestation de Tony MEILHON pris en charge par le SPIP de Nantes Nicolas SARKOZY intervient sur la place publique en accusant les professionnels de la Justice S ensuit un emballement m diatique sans pr c dent pour notre profession n 40 d cembre 2011 page 15 Le docteur Diafoirus et Ar gan le
39. ion publique territoriale en 2008 qui avaient galement marqu un progr s de la CGT 32 89 soit 1 8 La CGT recueille plus de 650 000 voix soit 25 43 des voix exprim es aupr s des 5 mil lions d agents publics concern s Deux constats s imposent e La CGT est la premiere organisation syndi cale dans la fonction publique et cela avec une avance importante sur les autres organisations syndicales e La CGT conna t une progression globale de 1 94 La CGT trouve dans ces r sultats un en couragement poursuivre et renforcer son action au service de l am lioration du service public et des conditions de vie et de travail des agents rebours des politiques actuellement men es A l vidence ces politiques viennent par ce vote d tre clairement et une nouvelle fois d savou es par les agents de la Fonction publique M EXPRESSIONS PENITENTIAIRES La loi du 5 juillet 2010 a transcrit ces Accords dans le statut g n ral des fonctionnaires En quoi son application va transformer en profondeur les pratiques du dialogue social dans la Fonction Publique gt VINCENT BROUET Les principales nova tions sont venir En effet le fait que des ac cords puissent tre d sormais n goci s tous les niveaux y compris de proximit va trans former en profondeur la pratique du dialogue social de la fonction Publique Les agents et leurs repr sentants syndicaux doivent pr sent s emparer de ces n
40. ique pouvaient n tre valid s que par une de ces conf d rations m me si cette derni re ne repr sentait qu une part tres minoritaire des agents A la suite des accords de Bercy le sta tut g n ral des fonctionnaires pr voit d sor mais que la repr sentativit des organisations syndicales sera directement li e a la confiance gt gt gt UN RENOUVELLEMENT PROFOND DES PRATIQUES DU DIA LOGUE SOCIAL L histoire du syndicalisme dans la Fonction publique est mar qu e par la volont des gouvernants de maintenir les agents dans un rapport d autorit Le cheminement a t long et dif ficile pour battre en breche cette conception du fonctionnaire subalterne qui se tait et ob it selon la formule fameuse de Michel Debr Dans la p riode que traverse la fonction publique caract ris e par la remise en cause du nombre de principes fonda mentaux les acquis mancipateurs inscrits dans le statut g n ral des 1946 apparaissent comme une g ne pour bien des dirigeants Des vell it s de remise au pas des agents et de leurs repr sentants syndicaux sont aujourd hui exprim es sans tabou par des responsables hi rarchiques et des hommes politiques Dans ce contexte il est compr hensible que certains militants regardent de fa on r serv e voire suspicieuse les volutions en cours du dialogue social dans la Fonction publique m me si nombres d entre elles correspondent aux revendications de que leur accordent
41. ir a t le fait d une v ritable incomp tence mais Une incomp tence a 6 000 sans les primes ni les avantages dus la fonction Et ce n est que gr ce aux efforts et la mobilisation des nombreux ex cutants sur le terrain des obscurs des sans grades qui gagnent 4 fois moins que ce que gagne par exemple le secr taire g n ral que ces lections ont finalement pu se tenir dans des conditions peu pr s normales n 40 d cembre 2011 page 23 K U M W 1 M A N
42. juil 2012 11 juil 2012 5 sept 2012 12 sept 2012 12 sept 2012 13 sept 2012 19 sept 2012 20 21 sept 2012 25 sept 2012 17 oct 2012 24 oct 2012 14 nov 2012 15 nov 2012 27 nov 2012 3 au 7 d c 12 FILIERE PT CDT PA PIP DSP CTSS PA PS PS PS DT PA PS PS DPIP PA PS CTSS CSIP DPIP PS PA PIP PA PA CDT ASS PS DSP PT PT DPIP PIP CDT PS PS PT DSP PT PT DPIP PS CORPS ou GRADES Technicien Officier Adjoint Administratif CPIP Directeurs des services p nitentiaires CTSS Secr taire administratif corps fusionn Major Surveillant Brigadier Major Surveillant Directeurs techniques Adjoint Administratif 1er Surveillant 20 21e promotion 1er Surveillant Directeur P nitentiaire d insertion probation Adjoint Administratif Sp cialiste CTSS CSIP Directeur P nitentiaire d insertion probation Surveillant Attach du minist re de la justice CPIP Secr taire administratif Adjoint Administratif Officiers Assistante de Service Sociale Surveillant Directeur des services p nitentiaires Adjoint Technique Technicien Directeur P nitentiaire d insertion probation CPIP Officiers 1er Surveillant 19e promo Surveillant Adjoint Technique Directeur des services p nitentiaires Directeur Technique Technicien Directeur P nitentiaire d insertion probation Surveillant Brigadier 1er Surveillant Expressions p nitentiaires n 40 d cembre 2011 page 19 ORDRE DU JOUR PREVISIONNEL Mobilit
43. malade imaginaire de Moliere vu par Daumier Wiki Diafoirus est le nom du m decin p dant d crit par Moli re dans sa com die satyrique du Malade imaginaire Ce m decin parle comme un savant Sa bouche est pleine de mots inconnus II masque son incomp tence avec un discours en latin que personne ne peut comprendre Il n est pas vraiment int ress par la pratique des soins La sant de son patient Fint resse assez peu par contre il exploite au maximum de son profit les avantages que sa profession lui donne sda du temps pass avec les personnes suivies de la relation et de l analyse En effet alors m me qu il offre la possibilit de d veloppements crits dans le cadre du renseignement des dif f rents items il les interdit syst matiquement dans les conclusions puisque pour chaque item un onglet d roulant propose de conclure acquis acquisition partielle et non ac quis Comme nous l crivions dans un tract le systeme a ceci de pervers qu il contraint le TS en bout de course a r sumer une situation forc ment complexe De fait la qualit de Fanalyse et de la prise en charge socio duca tive passent au deuxieme plan derriere la saisie de donn es et l tiquetage des suivis Sous couvert de reconnaissance d une technicit c est bien a une bureaucratisation du m tier et a une d qualification que conduit le DAVC De plus le DAVC nous fait entrer dans un rythme diff rent cel
44. minist re de la Justice montre que les changements profonds etles propositions alternatives ancr s dans les orientations des organisations CGT du ministere de la Justice leurs appels a r sistances actives contre les diff rentes politiques men es depuis plusieurs ann es sont une volont des personnels de la Justice Le s rieux l opiniatret des organisations syndicales de la CGT ont port leurs fruits Je remercie encore une fois personnellement chacune et chacun d entre vous pour le travail effectu sur le terrain ou au niveau national A l administration p nitentiaire notre implantation se renforce aussi Dans certaines r gions nous arrivons a tre en deuxi me position avec un nombre de sieges en augmentation en CTI Comit Technique Interr gional ou CAPI Commission Administrative Paritaire Interr gionale L engagement des militants au niveau local r gional ou national a t fort et tenace La CGT P nitentiaire est une CGT en chantier Nos orientations sont porteuses d espoir sont avant gardistes et progressistes Nos grandes luttes a venir sont entre autres l abrogation du fameux statut sp cial la revalorisation statutaire pour les personnels de surveillance la fin de la RGPP R vision G n rale des Politiques publiques et de la privatisation de nos missions I arret de la remise en cause du sens de l intervention des travailleurs sociaux Nos luttes seront r compens es Il faut faire des petits
45. n d mocratique que repr sentent les lections professionnelles Si la CGT p nitentiaire reste la troisi me place elle acquiert un nombre important de voix suppl mentaires qui lui permettent de conserver son taux de repr sentativit au regard du nom bre croissant de personnels depuis plusieurs ann es DES NOUVELLES REGLES DE NOUVEAUX MOYENS D ores et d j notre score lectoral nous permettra d avoir des moyens syndicaux sup pl mentaires et de peser plus sur les d cisions de l administration p nitentiaire ou du minist re de la justice D autant que la r novation du dia logue social suite aux accords de Bercy remet en cause les pratiques opaques de l administra tion qui ne cesse d imposer ses mesures et ses choix Les accords ne pourront plus tre sign s par une ou des organisations syndicales repr sentant moins de 20 Par ailleurs si une ou plusieurs organisations r unissant la majorit des suffrages exprim s s opposent l accord alors il ne pourra pas tre valid Si pour la n gociation on prend donc com me administration de r f rence le minist re de la justice les syndicats qui pourront signer seul un accord sont l UFAP et la CGT qui atteignent le seuil des 20 De fa on g n rale concernant les autres niveaux ou strates de n gociations la CGT p nitentiaire sera incontournable pour la validation d un accord Ces volutions permettront de mieux satisfai re nos exigences d mocrati
46. nt symptomatique un comportement de gosse de riche d enfant roi d enfant g t trop g t et m me d enfant pourri g t Il a t pris la main dans le pot de confiture et il persiste dire que ce n est pas lui c est la bonniche D ailleurs si seulement il pouvait en faire fouetter 2 ou 3 pour l exemple et pour preuve de sa bonne foi ga geons qu il n h siterait pas une seconde Apr s tout il faut bien des coupables Et si ce n est pas lui si ce ne peut tre lui c est forc ment quelqu un d autre Et ce coupable doit tre ch ti qui a dit ch tr du moins d nonc comme il a tent de le faire dans une note du 25 octobre 2011 Mais que voulez vous tout se perd et si tout fout le camp de nos jours c est que ces petits plaisirs sont d sormais interdits Pourtant quelques petits coups de schlague n ont jamais tu personne et cela permettraient de remettre bien des choses en place C est enfin la caricature de l narque II se comporte comme s il appartenait une nouvelle caste une nouvelle aristocratie celle des Saigneurs Et en digne membre de cette caste il se doit d avoir le comportement ad hoc fort avec les faibles faible avec les forts Ainsi se montre t il sou vent suffisant De cette suffisance de celui qui croit faire parti d une lite parce qu il est dipl m d une grande cole Mon p re avait une formule propos de celui qui avait tendance comme l on dit de fa on tr s imag e
47. ogressivement une culture criminologique riche des apports de discipli nes universitaires aussi vari es que la philoso phie l histoire la sociologie la psychologie et le droit dans le simple cadre de la formation elle d cide de revenir sur les acquis de toute une histoire professionnelle en passant en for ce avec une succession de circulaires m tho dologiques L AP trouve h las un cho dans certaines franges de la filiere minoritaires mais influentes qui pensent que la r f rence a la cri minologie ouvre la voie a une reconnaissance professionnelle accrue dans la mesure ou les CIP se verraient reconnaitre une expertise dont ils seraient les seuls d tenteurs reconnais sance qu ils ne trouvent pas dans la r f rence aux m tiers du social A leurs yeux le travail social est disqualifi de par sa polyvalence et l humilit qu il impose Il est ringardis comme porteur de pratiques clat es et incoh rentes Que vaut l appellation travailleur social ou meme de CIP a c t du titre de crimino logue clinicien vant par l ancien sous direc teur C est ainsi qu on essaye de convaincre les professionnels eux m mes que ce qu ils font depuis toujours rel ve de l amateurisme et de l archa sme Comment comprendre autre ment cet odieux discours de l administration qui ne cesse de conclure qu il faut profession naliser la profession Le DAVC explore essentiellement la person nalit et le c
48. omportement d une personne r duit a son potentiel d volution c est dire uniquement son rapport la r gle Dans un article controvers d Expressions P nitentiai res Jean Luc PIKULA d non ait ces m tho des d intervention cognitivistes et compor tementales en ce qu elles relaient l arri re plan l environnement conomique et social sa biographie et la configuration de la vie sociale et familiale de la personne Autant d l ments que nous sommes encore nombreux consi d rer comme essentiels En recentrant l ana lyse exclusivement sur la personne ce type d expertise conduit en plus entretenir l id e que les personnes sont seules responsables nous serons nombreux ne pas assumer l id ologie de ce formulaire de ce qui leur arrive Ce point de vue est une construction purement abstraite qui ne peut nous satisfaire en tant que telle et qui de plus trouve des prolongements plut t tonnants Ainsi on peut lire dans la cir culaire DAVC que la personne suivie devra tre associ e la construction du diagnostic La DAP utilise c t de la fiction de l individu pleinement res ponsable la fiction d une rela tion d gal gal dans le cadre d un mandat judiciaire p nal Cette logique de contractuali sation et de responsabilisation est l uvre partout dans le travail social mais l appliquer au domaine p nal haut lieu de la contrainte il fallait l inventer Cette nouvelle lub
49. on conception secr tariat de r daction St phane J hanno Briden 29550 Plonevez Porze mail jehanno mathieuOwanadoo fr T l 0613576571 Impression Imprimerie Rivet Limoges Tirage 2600 ex les articles n engagent que leurs auteurs UGSP CGT case 542 93514 MONTREUIL CEDEX TEL 0148188242 Fax 0148188250 ugspQcgt fr SPECIAL ELECTIONS PROFESSIONNELLES ET RESULTATS La CGT premiere organisation syndicale dans la fonction publique troisieme dans la fonction publique d Etat deuxieme au ministere de la justice et troisi me dans l administration p nitentiaire LES CHIFFRES La CGT restera premiere organisation syndi cale dans la fonction publique troisieme dans la fonction publique d Etat deuxieme au ministere de la justice et troisi me l administration p ni tentiaire du moins jusqu aux prochaines lec tions de 2014 voire de 2015 Si dans la fonction publique d Etat la CGT progresse d un point avec le m me nombre de si ges 3 elle obtient un siege suppl mentaire au sein du minist re de la justice avec quatre si ges sur quinze Notre organisation syndicale se place donc en seconde position devant FO trois si ges et derri re PUNSA cing si ges N S v EVOLUTION EN DE L UGSP CGT DEPUIS 1988 13 L E 12 1 9 N y N S S KN gt gt gt O 1999 Dans l administration p nitentiaire la CGT obtient deux si ges au comit technique
50. onique comme une priorit nationale soit une forme d incarc ration a domicile installation dans les SPIP de surveillants PSE cr ation de la PSAP et de la SEFIP On peut l gitimement se demander si a terme le milieu ouvert ne va pas acqu rir le statut d une simple tape dans le r gime progressif pr n par la P nitentiaire Lors d une assembl e g n rale des visiteurs de prison il y a deux ans ces der niers s taient vus expliquer notre intervention en milieu ouvert d une mani re pour le moins singuli re A terme le milieu ouvert serait envi sag comme une succession de dispositifs balisant une parcours dont les PPR ou tout autre dispositif collectif seraient des pierres angulaires Cette conception rappelle trange ment la philosophie des Projet d Ex cution de Peines PEP qui fonctionnent dans la pluridis ciplinarit avec des psychologues maison cela rappelle trangement le discours sur les SPIP pluridisciplinaire et une commission d examen Expressionsp nientaires n 40 d cembre 2011 page 18 CPU en milieu ferm Commission d orienta tion en milieu ouvert Se dessine ainsi une in terp n tration des logiques du milieu ferm au milieu ouvert Comment expliquer autrement le fait qu il soit d j act dans certains servi ces que les personnels de surveillance auront en charge le suivi du segment 1 Comment expliquer cette id e que les chefs d tablis semen
51. ouveaux instruments pour changer la donne Propos recueillis par C line Verzeletti Expressionspenitentiaires Vincent Blouet est secretaire national de l union g n rale des f d rations de fonctionnaires de la CGT Arch ologue il est fonctionnaire du ministere de la Culture Loi du 5 juillet 2010 relative a la r novation du dialogue social et comportant diverses dispositions relatives a la fonction publique qui a modifi les dispositions de la loi no 84 16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives a la fonction publique de l Etat relatives aux comit s techniques D cret no 2011 184 du 15 fevrier 2011 relatif aux comit s techniques dans les administrations et les tablissements publics de PEtat NOR BCRF1102030D Circulaire d application du d cret n 2011 184 du 15 f vrier 2011 relatif aux comit s techniques dans les administrations et les tablissements publics de PEtat n 40 d cembre 2011 page 13 La vie des corps DAVC DIAGNOSTIC A VISEE CRIMINOLOGIQUE ET SEGMENTATION e diagnostic a vis e criminologi que DAVC et la segmentation arrivent dans les services dans une ambiance assez difficile Les plaies de Pornic sont encore ouvertes que se produit un drame a Cham bon sur Lignon Dans la foul e une ni me loi pour l ex cution des peines est annonc e Le DAVC pr sent a M Mercier comme LA solu tion apr s Pornic est relanc
52. ques grandissantes Si les r sultats de ces lections l gitiment nos pratiques syndicales elles l vent encore notre responsabilit et notre engagement Aussi la CGT devra sans faille uvrer pour redonner la parole aux personnels et les placer au c ur des d cisions L organisation d assembl es g n ra les tous les niveaux devra tre syst matique ment impuls e par la CGT Notre combat pour l abrogation du statut sp cial continue et chaque avanc e relative au dialogue social et aux droits syndicaux est un effritement de l autoritarisme de l administra tion p nitentiaire tout comme une plus grande repr sentativit de la CGT est un d saveu gran dissant de la politique p nale et p nitentiaire men e par nos dirigeants Expressions p nitentiaires COMMUNIQUE UGFF LA CGT PLUS FORTE DANS LA FONCTION PUBLIQUE DE L ETAT Le minist re de la Fonction publique vient de publier les r sultats d finitifs des consultations lectorales des agents de la Fonction publique de l Etat avec la prise en compte des scrutins du 22 novembre la Justice et France T l com Avec pour la mesure de repr sentativit au Conseil sup rieur de la Fonction publique de l Etat un score de 15 82 la CGT am liore de O 63 point son audience A p rim tre constant de nouveaux secteurs com me l Enseignement priv ont t cette fois ci pris en compte la progression de la CGT est de plus d un point No tre o
53. r sentants des personnels ce sont les organi sations syndicales disposant d un siege dans l instance de concertation comp tente sur le sujet qui sont les acteurs de n gociation Pour viter toutes ambiguit la CGT a fait rappeler que pour toute n gociation l administration doit s adresser aux repr sentants des syndicats concern s et non aux lus dans les instances de repr sentation des personnels Ce sont en effet les organisations syndicales qui quel que soit le niveau de la n gociation auront a composer leur d l gation C est galement aux OS que reviendra la responsabilit de valider ou non les accords les CT et CHSCT ayant quant a eux a exprimer un avis sur les ventuels projets de texte d coulant de ces accords La circulaire affirme qu il est important que les membres de la d l gation syndicale appartiennent a la communaut Expressions p nitentiaires un accord n goci un niveau sup rieur fonction publique ou minist res ne pourra qu tre d clin pr cis et ou am lior par des n gociations au niveau local de travail vis e par la N gociation Aucun texte de port e sup rieure ne fonde cette assertion Pour la CGT les OS com posent librement leur d l gation et peuvent notamment s ad joindre des experts ext rieurs en cas de besoin Les accords de Bercy pr cisaient que ce sont les Conseils Sup rieurs de la Fonction publique et les comit s techniques qui
54. r trois piliers la s curit dont la pr vention des risques la responsabilisation des individus en faisant abstraction du contexte social et la rationalisa tion de l activit des travailleurs au nom d une culture du r sultat Force est de constater que ces id es ont progress dans l ensemble de la soci t jusqu notre m tier H RATIONALISATION DES SERVICES ET STANDARDISATION La r forme de la fonction publique a pour ambition de r duire le nombre de fonctionnai res pour des raisons budg taires mais aussi pour introduire les m thodes de management des entreprises priv es consid r es comme plus efficaces Des lois Lolf loi de moderni sation des services publics RGPP incitent les hauts fonctionnaires pour un grand nombre acquis au discours sur l inefficience de la fonction pu blique a faire inspecter tous les services de l tat par des cabinets d audit Ces cabinets offrent une apparence de distanciation et de Sous couvert de reconnaissance d une technicit c est bien a une dulent spontan ment l intensit des suivis et priorisent les taches administratives voire re noncent totalement a certaines missions II existe n anmoins une diff rence de taille entre l analyse des coll gues et celle de I IGF Quand les quipes mettent en place des suivis diff renci s c est dans l espoir de faire reconnaitre a l administration la n cessit de recrutements pour justemen
55. rganisation syndicale conforte ses 3 si ges dans cette instance et man que de 33 voix d en obtenir un 4 me Malgr les conditions d plorables d organisation du scrutin dans certains secteurs la participation sup rieure 50 des inscrits marque l attache ment des agents publics la d mo cratie sociale La CGT remercie celles et ceux qui lui ont apport leur suffrage Elle trouve dans ces r sultats un encouragement poursuivre et renforcer son action au service de l am lioration du service public et des conditions de vie et de travail des agents rebours des po litiques actuellement men es A l vi dence ces politiques viennent par ce vote d tre clairement et Une nouvelle fois d savou es par les agents de la Fonction publique L UGFF CGT continuera avec une d termination encore accrue construire l intervention la plus large des personnels pour que d autres choix soient mis en uvre N 40 d cembre 2011 page 3 TOTAUX CT INTER REGIONAUX2011 CFDT CFTC CGC CGT FO Solid SNEPAP SPS UFAP USP EXPR Nb voix 908 412 506 NETEM 7732 49 993 936 9213 91 25254 TOTAL 2011 3 60 1 63 2 00 E 3062 019 393 3 70 3648 0 36 SIEGES CT AP 4 4 CFDT CFTC CGC SNEPAP SPS UFAP USP 699 480 345 3635 7011 77 961 3 35 2 30 1 66 17 44 33 65 0 37 4 61 Nb voix 1004 411 495 3205 5490 115 655 7146 449 18970 TOTAUX 2002 5 30 2 20 2 60 MTT 28 90 0 60 3 40 37 60 2 40 195 0 9
56. rticipation des n gociations sera r serv e aux organisations repr sentatives c est dire celles qui d tiendront un si ge dans l instance au niveau duquel s exerce la n gociation Par ailleurs au plus tard fin 2013 ne seront reconnus va lides que les accords sign s par des OS ayant recueillies 50 des suffrages aux lections professionnelles Ces dispo sitions nouvelles qui donnent au vote de tous les agents un r le d cisif pour la d termination des syndicats repr sentatifs conf re une importance toute particuli re au scrutin du 20 oc tobre prochain gt En application du principe selon lequel le fonctionnaire se trouve dans une situation statutaire et r glementaire par essence unilat rale les accords dans la Fonction publique n avaient jusqu pr sent aucun effet juridique Constituant de simples d clarations d intention ils ne pro duisaient d effets que s ils faisaient l objet de transcription dans un texte manant des autorit s comp tentes La circulaire du 22 juin affirme que dans ce domaine la loi du 5 juillet 2010 n a pas apport de changements fondamen taux Rappelant une d cision du conseil d tat selon laquelle dans la fonction publique un protocole d accord consti Expressions tue une d claration d intention elle conclut que ces accords quel que soit leur sujet sont d pourvus de valeur juridique et de force contraignante Toutefois ce point de vue
57. s la fonction publique un accord sur la sant et la s curit au travail a t sign le 20 novembre 2009 ayant pour objectif de r nover la politique des employeurs publics en mati re de protection de la sant et de la s curit afin d am liorer les conditions de travail des agents L accord vise notamment am liorer la connais sance la pr vention des risques professionnels et a renforcer les instruments de mise en uvre de cette politique A ce titre la loi n 2010 751 du 5 juillet 2010 rela tive la r novation du dialogue social et comportant diverses dispositions relatives a la fonction publique a transpos l une des mesures de l accord en pr voyant en son article 10 modifiant l article 16 de la loi n 84 16 du 24 janvier 1984 la cr ation de Comit s d hygiene de s curit et des conditions de travail CHSCT Le d cret n 2011 774 du 28 juin 2011 en Conseil d Etat a fix les modalit s d application de cette dis position en modifiant le d cret n 82 453 du 28 mai 1982 relatif l hygi ne la s curit et la pr vention m dicale dans la fonction publique Les modifications de ce texte ont poursuivi quatre objectifs principaux e Etablir les modalit s d application des articles de la loi du 5 juillet 2010 susmentionn e qui concernent la mise en place de CHSCT e Prendre en compte les volutions des comit s techniques paritaires pr vues par les accords de Bercy et mises en uvre par la loi d
58. t viter d y recourir Quand I IGF pr ne la mise en place officielle de protocoles de prise en charge norm s c est parce qu elle es time que les recrutements ne sont pas une priorit et que l on peut continuer a faire a moyen constant voire avec moins modernit mais aussi et surtout bureaucratisation Comme en milieu ferm avec l avantage incomparable d avoir ee les SEFIP et les PSAP le souci de l exp rience en mati re de res du m tier premier des pouvoirs publics est tructurations des entreprises Les et a une de fluidifier a tout prix le trafic des SPIP n ont pas chapp a la r gle N SARE am nagements de peine et des et ont eux aussi t audit s afin d qualification alternatives l incarc ration tra que des propositions leur soient faites en termes d externalisa tion et d internalisation de leurs activit s et en termes d orga nisation C est ainsi que le titre II du protocole d accord sign par le SNEPAP le 9 juillet 2009 concluait que le cabinet CROISSANCE sp cialis en management et coaching devait guider une r organisation des services Apr s avoir audit l antenne de Bordeaux ce cabinet a propos un modele de fonctionnement ap pel segmentation qui a ensuite t exp riment dans 11 services de tailles diff rentes Ce travail a conduit le cabinet CROISSANCE a d finir 5 types de modalit s de prise en charge pour l ensemble des services
59. t pourraient avoir acc s au DAVC dans APPI De mani re finalement assez discr te se concr tise l id e d un continuum entre la prison et le milieu ouvert pour les personnes elles m mes mais aussi pour les m thodes d intervention et l organisation des services E QUELLES PERSPECTIVES Alors m me que l administration met en u vre son plan d action nombreux sont les col l gues d battre du DAVC et de la segmen tation dans le cadre de r unions de service de r unions de section ou de commissions r gionales de travailleurs sociaux Partout nous sommes tr s attentifs au recours judiciaire r f r suspension qu a introduit devant le Conseil d Etat la CGT au mois de d cembre au nom du m pris du dialogue social le DAVC et le CTPSE de l poque n ayant pas t consult sur ce sujet Malgr cela nous savons d j que cela ne suffira pas La r gion parisienne a appel des assembl es g n rales des ac tions se pr parent dans l Ouest de la France et les autres r gions se positionnent Nul doute qu il faudra doubler ces actions d interventions tr s construites en interne au sein des Comit s Techniques Locaux et des Comit s Techniques Interr gionaux et l ext rieur presse parte naires Nous ne devons pas nous arr ter de produire de la documentation sur tous ces su jets et d noncer les discours publicitaires de la DAP qui confond diff renciation des suivis et individualisation
60. tr me un chef de service d con centr ne pourra pas n gocier sur les salaires ou les carri res Les projets d accord soumis a signature doi vent ob ir a ce que dans le jargon juridique on appelle le principe de faveur ou hi rarchie des normes Autrement dit un accord n goci a un niveau sup rieur fonction publique ou minist res ne pourra qu tre d clin pr cis et ou am lior par des n gociations au niveau local Au dela des consid rants juridiques il est vident que nombre de n gociations auront donc pour objet des themes ne n cessitant pour tre transcrits ni textes de loi ni d crets conditions de travail r partition des primes organisations du temps de travail formation professionnelle D application directe ne touchant pas a la position statutai re et r glementaire du fonctionnaire les protocoles d accords qui pourraient en tre issus ne sauraient tre regard s comme quantit s n gligeables gt gt gt LES ACTEURS DE LA NEGOCIATION Pour la partie employeur l interlocuteur est le responsable politique ou administratif ayant autorit pour prendre des d cisions sur les sujets soumis a n gociation Par exemple la conduite des n gociations sur le point d in dice rel ve du ministre de la fonction publique celle sur les statuts particuliers du ministre gestionnaire du corps et celle sur l application des horaires variables du chef de service Pour les rep
61. u 5 juillet 2010 susmentionn e et le d cret n 2011 184 du 15 f vrier 2011 relatif aux comites techniques dans les administrations et les tablissements publics de l Etat e Transposer r glementairement les mesures de l accord concernant les autres acteurs intervenant dans le champ de la sante et de la s curit au travail e Actualiser le texte en fonction des volutions normatives recodification du code du travail et or ganisationnelles r organisation de l Etat au niveau local Le d cret n 82 453 du 28 mai 1982 modifi constitue le d cret cadre fixant les obligations des administrations de l Etat en mati re de protection de la sante et de la s curit de leurs agents II convient d insister particuli rement sur la finalit de Pensem ble du dispositif L accord du 20 novembre 2009 a en effet notam ment pour objectif de passer d un dispositif relatif a l hygi ne et la s curit un dispositif de sant et de s curit au travail dans lequel l l ment de base de toute action de pr vention est celle de l homme au travail et de rapprocher de ce fait encore le r gime de protection de la sante et de la s curit dans la fonction publique de celui d fini par le Code du tra vail A ce titre la transformation des CHS en CHSCT est une avanc e majeure pour la prise en compte des conditions de travail dans la fonction publique Pour mettre en uvre ces principes le d cret dis pose en son article 3 q
62. u d cret n 82 453 du 28 mai 1982 relatif l hygi ne la s curit et la pr vention m dicale dans la fonction publique modifi par le d cret n 2011 774 du 28 juin 2011 La circulaire d taille notamment les conditions de mise en place et de fonctionnement des Comit s d hygi ne de s curit et des conditions de travail CHSCT Elle vise donner les pr cisions utiles sur la mani re dont la mise en uvre des dispositions du Expressionsp niieniaires n 40 d cembre 2011 page 22 d cret doit s effectuer en particulier concernant les adaptations rendues n cessaires par le statut des agents publics des services de l Etat et des tablis sements publics concern s par son application Elle est organis e sous forme de fiches relatives Aux r gles applicables aux services et aux ta blissements publics de l Etat en mati re de sante et de s curit au travail aux responsabilit s en cette matiere ainsi qu aux fonctions d assistance et de conseil dans la mise en uvre de ces r gles Au contr le de l application des r gles en mati re de sant et de s curit au travail Aux droits d alerte et de retrait Ala formation des agents a la sant et la s curit au travail Aux services de m decine de pr vention Au dialogue social en cette mati re notamment par le biais des instances de concertation qui peu vent intervenir en la mati re l organisation et au mode de
63. ue le troisi me segment sera le plus r pandu Mais tout l int r t du DAVC r side dans son actualisation En effet le DAVC of fre la possibilit a n importe quel moment d abaisser le niveau d accompagnement afin de lib rer du temps pour la prise en charge d une autre personne On le voit ces politi ques sont moins soucieuses d am liorer des pratiques quotidiennes que de cr er des ca dres d intervention permettant d afficher la prise en charge d un maximum de mesures avec un minimum de moyens E BUREAUCRATIE RAPIDITE ET TRACABILITE UNE LOGIQUE DE CONTR LE CONTRE UNE LOGIQUE D AUTONOMIE Selon nos cadres le DAVC ne differe pas fondamentalement du travail de synthese so cio ducative C est vrai un certain nombre d items sont d ja connus de nous et d autres r sument des questionnements qui nous tra versent pendant nos suivis Mais apr s un examen par le rythme qu il impose l analyse et par le contr le qu il tablit sur l agent il n a plus rien voir avec le travail socio 6ducatif En premier lieu le DAVC est un outil lourd la simple saisie des l ments a recueillir prend a minima 45 minutes et transforme le premier entretien en v ritable interrogatoire L entretien n est plus un temps de rencontre progressive mais un temps contraint de recueil de donn es sans autre perspective que la r ponse la com mande institutionnelle Le DAVC augmente la charge de travail administrative au d tr
64. ue sont directement appli cables dans les administrations de l Etat et les ta blissements publics vises a l article 1 du d cret les Expressions enitentiaires n 40 d cembre 2011 page 21 regles d finies aux livres a V de la Quatrieme partie du code du travail sous r serve des dispositions du d cret Ce dispositif vise donc a satisfaire les objectifs d finis notamment par la directive 89 391 CEE du Conseil du 12 juin 1989 a savoir r duire les acci dents et maladies lies au travail et promouvoir l am lioration des conditions de travail des agents E LE CODE DU TRAVAILDans cette perspec tive il convient de souligner que l am lioration de la pr vention des risques professionnels passe ainsi par la mise en uvre syst matique des principes g n raux de pr vention d finis dans l article L 4121 2 du code du travail 1 Eviter les risques 2 Evaluer les risques qui ne peuvent pas tre vi tes en 1 3 Combattre les risgues a la source 4 Adapter le travail a l homme en particulier en ce qui concerne la conception des postes de tra vail ainsi que le choix des quipements de travail et des m thodes de travail et de production en vue notamment de limiter le travail monotone et le tra vail cadenc et de r duire les effets de ceux ci sur la sante 5 Tenir compte de l tat d volution de la tech nique 6 Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n est pas dangereux ou par
65. ui de l imm diatet Par la rapidit a laquelle le diagnostic intervient cet outil ne peut que contribuer a figer notre juge ment qui ne cesse pourtant d voluer au cours d un suivi Il est tout de m me diff rent de r diger une synthese socio ducative au bout de 6 mois dans les formes choisies et maitris e par le travailleur social que de remplir un un formulaire aux conclusions tranch es a l issue du premier voire du deuxieme entretien Cette c l rit contrairement a ce que le mot diagnostic emprunt au vocabulaire scientifi que laisse entendre fait la part belle a notre subjectivit puisque nous devons mettre un Expressions N 40 d cembre 2011 page 16 avis dans un d lai record sans avoir pris le temps de l analyse des recoupements des prises de contact avec des proches et des partenaires Bien s r on nous r pondra que le DAVC est modifiable et donc volutif mais il n emp che II ne s agira que de photographies successives On nous r pondra galement que nous pouvons toujours faire nos analyses dans nos dossiers papier C est vrai mais vu la masse de travail cela sera t il encore vrai ment possible et cela int ressera t il encore quelqu un A ce propos a qui est destin le DAVC Selon la circulaire les destinataires seront les DSPIP les magistrats du si ge et du Parquet leurs greffiers les surveillants susceptibles de prendre en charge le segment 1 les CIP et les ch
66. une disposition l gislative un pouvoir r gle mentaire il leur appartient comme tout chef de service de prendre les mesures n cessaires au bon fonctionnement de l administration plac e sous leur autorit Le fait que la loi pr voit d sormais l existence d accords valides une fois sign s par des organisations syndicales majoritaires devrait l avenir permettre d voquer devant les n 40 d cembre 2011 page 10 juridictions administratives des accords portant sur ces sujets infra r glementaires gt gt gt LOBJET DES NEGOCIATIONS Jusqu en 2010 dans la Fonction publique des n gociations n taient pr vues que sur les questions touchant aux r mu n rations A pr sent le champ de la n gociation est largement ouvert La loi cite express ment des th mes relatifs aux salaires et carri res a l organisation et aux conditions de travail a la formation a l galit femmes hommes etc mais cette liste n est pas limitative Dans la pratique tous les sujets concernant les int r ts collectifs de toutes les cat gories d agents pour ront faire l objet de n gociation et ce a tous les niveaux de la Fonction publique Toutefois le champ de la n gociation est en cadr par deux principes fondamentaux dont la CGT se f licite Les responsables politiques ou administratifs ne peuvent conduire des n gociations que dans la limite de leur d l gation de pouvoir Pour prendre un exemple ex
67. yme de leur tat de sant de leur apparence physique de leur handicap ou de leur appartenance ou de leur non appartenance vraie o suppos e une ethnie o une race Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements r p t s de harc lement moral qui ont pour objet ou pour effet une d gradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte a ses droits et sa di gnit d alt rer sa sant physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel Aucune mesure concernant notamment le recru tement la titularisation la formation la notation la discipline la promotion l affectation et la mutation ne peut tre prise a l gard d un fonctionnaire en pre nant en consid ration 1 Le fait qu il a subi ou refus de subir des agis sements 2 Le fait qu il a formul un recours aupres d un su p rieur hi rarchique ou engag une action en justice visant a faire respecter ces principes 8 Ou bien le fait qu il a t moign d agissements contraires a ces principes ou qu il les a relat s Expressionspenitentiaires n 40 d cembre 2011 page 20 Est passible d une sanction disciplinaire tout agent ayant proc d ou enjoint de proc der aux agisse ments definis ci dessus E LA PREVENTION Si l Administration sait sanctionner une faute pro fessionnelle elle demeure muette dans le cas d un fonctionnaire t moin ou victime d harcelement ou de violence interne au travail Le

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