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1. Compte rendu Commentaires S a Nuit blanche magazine litt raire n 24 1986 p 76 Pour citer ce compte rendu utiliser l adresse suivante http id erudit org iderudit 20542ac Note les r gles d criture des r f rences bibliographiques peuvent varier selon les diff rents domaines du savoir Ce document est prot g par la loi sur le droit d auteur L utilisation des services d rudit y compris la reproduction est assujettie sa politique d utilisation que vous pouvez consulter l URI https apropos erudlit org fr usagers politique dutilisation rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos de l Universit de Montr al l Universit Laval et l Universit du Qu bec Montr al Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche rudit offre des services d dition num rique de documents scientifiques depuis 1998 Pour communiquer avec les responsables d rudit info erudit org Document t l charg le 16 novembre 2015 09 01 ROMANS POLICIERS commentaires BASTILLE TANGO Jean Fran ois Vilar Presses de la Renaissance 1986 18 95 Est ce qu on danse le tango la Bastille Oui la Boca une bo te ouverte par Kita une Japonaise qui pr tend que le tango vient de son pays On danse la Boca on y boit on y rencontre des exil s argentins une clocharde un peintre qui recr e des villes sur les nappes des tables un journal
2. ment d sax Une s rie de mal heurs s ensuivra Pour la dur e du reportage la journaliste a choisi d habiter la maison de son enfance afin de d nouer le sombr drame qui marqua sa vie Elle doit se souvenir Au d but du livre on retrouve la lin arit caract risti que d Un cri dans la nuit Petit petit l atmosph re myst rieuse s amplifie pour malheu reusement s att nuer lorsque les diff rentes lignes du r cit s ajoutent la trame principale Alors que La nuit du renard offrait une toile soigneusement tiss e tous les l ments s imbri quant parfaitement l un dans l autre les liens ont ici la fragi lit de la bouture maladroite ment greff e La tentative d amalgamer deux formes de r cit n aura pas t une r ussite peut tre le dosage est il inad quat De la somme des parties ne r sulte jamais un tout coh rent et la virtuosit qui permettait d ou blier le manque d originalit s est d cid ment appauvrie La lecture termin e il ne reste que la d ception Gloria Kearns NOUVEAUTES Les lions du Panshir Ken Follett Stock 19 95 C est toujours les autres qui meurent Jean Fran ois Vilar J ai lu n 1979 4 95 Homicide mode d emploi Fredric Brown N o n 121 8 95 F te fatale William Katz Presses de la cit 19 95 Le pacte Holcroft Robert Ludlum Robert Laffont 16 95
3. iste un flic d chu et un photographe Victor Blainville le narrateur Qui aime ses chats et une femme Jessica Malgr pour toutes les souffrances qu elle lui inflige qu elle s inflige Les souffrances de l Argentine tor tur e qu on a inscrites dans sa chair Br lures coupures cas tration chocs lectriques viols Pensez tout ce qui est horri ble a ne le sera jamais assez Assez C est ce qu on a envie de dire que les exil s oublient leur douleur au son du tango Mais est ce possible Quand on doit aller t moigner au proc s de la Junte Est ce possible de t moi gner Quand un Escadron de la Mort r de Paris Est ce qu un Escadron r de vraiment Quand on retrouve le corps affreusement mutil de Julio Est ce que le corps de Julio ne ressemble pas celui de l homme repr sent sur une affiche qu une main myst rieuse s ent te coller chaque nuit Quand Victor d ambule la recherche de la Bastille d truite J F Vilar qui nous a pourtant habitu s des romans puissants nous laisse ici pante lants incr dules troubl s C est qu il est cam l on Etat d urgence tait mordor mauv iris comme Venise clabouss de sang aussi Bas tille tango sang s ch ou frais est drap de noir charpe rouge et brun de gaucho Bastille tango c est la passion un fr missement dans les reins cam brure provocation Provoca tion de Jessica des autres per sonnages galemen
4. t ls d ran gent le lecteur car en lisant les r cits des atrocit s qu on sait r elles l auteur nous force nous avouer comme Victor notre voyeurisme Heureuse ment ce ne sont pas que les vices de l me humaine qui nous poussent d vorer le roman c est la nervosit la ten sion celle l m me qui tend le cou et les bras des danseurs la f linit de la plume coups de griffes bien ac r es succ dant au velours d un regard sur Paris ou les seins d une femme aim e le foisonnement des caract res l inqui tante efficacit de l union fiction et r alit la luxuriance du style Bastille tango est un superbe roman baroque Chrystine Brouillet LE D MON DU PASS Mary Higgins Clark Albin Michel 1986 14 95 Les romans de Mary Higgins Clark offrent bien peu de vari t pour ce qui est de la psychologie des personnages et de l issue du r cit Leur int r t r side g n ralement moins dans l intrigue proprement dite que dans sa conduite Dans Le d mon du pass une jeune journaliste de la t l vision entreprend une mission sur une femme politique impor tante Elle devra faire rena tre le pass de madame le s nateur ce 16 MARY 4 HIG ANS 3 CLARK Le d mon du passe yiii Ar l qui a l heur d agacer bien du monde Les menaces affluent Elle pers v re et d couvre une jeune femme dont la politi cienne g cha la vie et dont le p re adoptif est plus que l g re

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