Télécharger l`avis - Commission de la sécurité des
Contents
1.2. Les utilisateurs adultes ont lu ce descriptif et n ont pas compris comment s effectue la mise en uvre Seul un utilisateur averti qui a eu une formation d artificier par exemple saurait r aliser la mise en place Le plus grand danger est le d clenchement intempestif de l artifice Il serait judicieux de mentionner de ne jamais avoir la pile sur soi ou proche de l artifice lors de la mise en place Celle ci doit tre sortie au dernier moment et lorsque le site de tir est exempt de pr sence humaine Les caract ristiques des fils et des piles ne sont pas pr cis es alors que si le fil est trop fin ou la tension de la pile trop faible l artifice ne pourra pas tre d clench A d faut de pouvoir tre utilis le retour de lartifice ainsi d mont chez le vendeur n cessitera de prendre beaucoup de pr cautions s La mise feu par mortier repr sentant une part non n gligeable de l accidentologie en particulier des jeunes ceci semble poser un probl me de s curit 5 Mesure de bruit la d tonation et v rification des distances de s curit par rapport au bruit Aucune d tonation n a t mesur e au dessus de 120 dB A mesure r alis e selon la distance de s curit pr conis e dans la notice d utilisation ce qui correspond aux exigences de la directive europ enne Quelques notices mentionnent la n cessit du port de protecteurs de l ou e et de la vue mais elles ne concernent pas les art
3. La premi re constatation est qu il ny a que tr s peu d artifices portant le marquage CE de conformit la directive 2007 23 CE suivi du code du laboratoire d essai qui a effectu la certification CE de type la plupart des artifices recens s mentionnant des num ros d agr ment Cette situation est conforme l tat du march domin par les produits relevant du r gime de l agr ment Toutefois certains artifices annoncent la cat gorie de rattachement avec la lettre C nomenclature instaur e par la directive et qui remplace la lettre K et n ont pourtant pas le marquage CE ce qui peut pr ter confusion L obligation de fournir une notice d utilisation dans la langue du pays o le produit est commercialis c est dire en fran ais n est pas toujours respect e Ainsi un fabricant pr sente des notices en langue trang re seulement La mention selon laquelle il convient de lire imp rativement la notice avant utilisation est parfois absente La pr sentation des modes d emploi et des recommandations de s curit n est pas suffisamment structur e Les instructions se trouvent sur diff rents supports l emballage du produit l artifice lui m me voire sur papier libre Un magasin exp die avec les artifices achet s une documentation technique relative aux consignes de s curit et de mise en uvre Une pr sentation unifi e aurait le m rite de la lisibilit Il convient de souligner que le re
4. ge suivantes cat gorie aux mineurs de plus de 12 ans cat gorie 2 aux mineurs de plus de 16 ans cat gorie 3 aux plus de 18 ans En ce qui concerne les autres articles pyrotechniques et articles pyrotechniques destin s au th tre la limite d ge des cat gories TI et PI est de 18 ans L article 7 2 de la directive permettant aux Etats de relever ces limites d ge pour des motifs d ordre de s curit ou de s ret publics En outre l article 6 permet le cas ch ant de restreindre ou d interdire pour des raisons d ordre de s curit ou de s ret publics notamment la possession l utilisation ou la f RT 30 vente d artifices de divertissement des cat gories 2 et 3 e Les dispositions relatives la certification La directive pr voit plusieurs modules de certification Cette classification est un peu confuse et il est difficile d en appr cier la port e Module B examen CE de type ce module est obligatoire Ce module d crit la partie de proc dure par laquelle un organisme notifi constate et atteste qu un exemplaire repr sentatif de la production consid r e satisfait aux dispositions correspondantes de la directive Pour attester de la conformit de leur produit aux exigences de la directive les fabricants ont le choix entre les modules suivants Module C conformit au type Ce module d crit la partie de la proc dure par laquelle
5. que tous les artifices test s r pondent aux pr conisations de niveau maximum sonore sans danger 120 Db A Commission de la S curit des Consommateurs 42 45 En second lieu que les mineurs de moins de 12 ans n ont pas la maturit n cessaire une utilisation ma tris e et donc sans danger des artifices que la plupart des enfants et adolescents jusqu 18 ans ne lisent pas les notices ou les lisent de mani re approximative certains n h sitant pas en faire une utilisation d tourn e pour d cupler les effets des artifices ou les orienter vers une autre personne que malgr la prudence et la m fiance dont ils font preuve vis vis des artifices les adultes sont amen s se placer dans des situations risque notamment visage plac au dessus de l artifice pour assurer sa mise feu que la vente de ces produits des personnes mineures n est pas suffisamment contr l e par les vendeurs que ce soit en magasin ou sur internet ceux ci se basant sur les seuls dires du client 8 Consid rant l absence d tudes d impact sur la sant et l environnement des artifices usage domestique et des feux d artifice Apr s avoir entendu en s ance pl ni re les repr sentants de la soci t ARDI de la soci t JORGE Sp z o o du Syndicat de la pyrotechnie et des spectacles de divertissement SPSD du Syndicat des fabricants d explosifs de pyrotechnies et d
6. Le choix des produits a t laiss la libre appr ciation du laboratoire l objectif tant de disposer d un large ventail des produits disponibles sur le march 4 Au regard des dispositions de la directive 2007 23 CE et de sa transposition par le d cret n 2010 455 du 4 mai 2010 pr cit Commission de la S curit des Consommateurs 34 45 Le recensement des artifices a t effectu sur internet et en visitant les magasins susceptibles d en vendre dans quelques zones g ographiques L tude se veut donc un constat de la commercialisation et de l utilisation des artifices un moment donn et dans des lieux donn s ne saurait tre repr sentatif de toutes les pratiques des vendeurs d artifice ni de tous les comportements des utilisateurs op rant sur le territoire national En outre les r sultats de cette tude ne pr jugent pas de la conformit ou non des produits test s la r glementation mission relevant des autorit s de contr le du march Certains r sultats de l tude corrobor s par les informations recueillies lors des auditions ou provenant d tudes sur les artifices soul vent n anmoins de fortes pr somptions de pratiques risque g n ralis es qui justifient certaines des recommandations figurant in fine dans l avis L identification des vendeurs des fabricants des produits et les r sultats des essais sont volontairement anonymis s lors de la mise en communication du r
7. essai de fa on intuitive mais sans garder l artifice la main L allumage de ce dernier est r alis au sol quitte prendre la position allong e pour plus de simplicit Pour le second essai la lecture de la notice est d licate et pas toujours comprise Des explications suppl mentaires de la part d un adulte sont n cessaires La volont d allumer l artifice quelles que soient les conditions de vent est pr sente et ils placent souvent leur t te au dessus de l artifice En revanche par r flexe tous s cartent rapidement apr s l avoir allum Tous ces utilisateurs ont du mal utiliser une allumette ou un briquet car ils n ont jamais eu l habitude de s en servir que ce soit pour des artifices ou domicile Incontestablement les enfants de cette tranche d ge n ont pas la maturit n cessaire pour utiliser des artifices sans danger et ont besoin de la surveillance constante d adultes Commission de la S curit des Consommateurs 38 45 b Le comportement des enfants de 15 ans Les enfants de II 15 ans connaissent les p tards et quelques artifices comme les fus es lls en ont d j allum lors de f tes de village par exemple Un seul conna t les cat gories mais de mani re approximative Aucun d entre eux ne lit la notice d utilisation et ils r alisent l essai de fa on intuitive mais sans garder l artifice la main L allumage de ce dernier est r alis au sol q
8. le visage Le jeune homme a fait un arr t cardiaque pendant son vacuation vers les urgences de Strasbourg et n a pu tre r anim L accident est survenu sur la place du petit village bas rhinois o plusieurs personnes tiraient des feux d artifice par ailleurs 25 personnes ont galement t bless es par des p tards blessures au niveau des mains des yeux ou des oreilles des degr s divers dont un jeune homme qui s est trouv dans un tat critique l h pital de Strasbourg Hautepierre Parmi ces bless s on recense une fillette de trois ans qui a eu des doigts arrach s par le p tard qu on avait plac dans sa main et une femme enceinte de huit mois qui a elle aussi t gravement bless e la main Au soir du ler janvier 2013 une centaine de proc dures judiciaires taient engag es contre des fournisseurs et des utilisateurs de p tards interdits dans le Bas Rhin Afin de pr venir les accidents le Pr fet d Alsace a organis fin 2013 des s ances de sensibilisation aux risques des artifices dans les coll ges pour pr venir l utilisation massive de p tards et de feux d artifice durant la nuit de la Saint Sylvestre En outre les pr fectures des deux d partements alsaciens ont harmonis les arr t s par lesquels elles restreignent la vente d artifices et interdisent notamment les plus dangereux Durant la p riode estivale le bilan est encore plus lourd et met en vidence l usage PA s
9. dans ce texte les artifices class s en cat gorie KI n taient pas vis s 36 500 montant qui peut tre port 3000 euros en cas de r cidive 37 Toutefois ce d cret a t annul par d cision du Conseil d Etat n 336954 du 30 mars 201 lau motif qu il aurait d tre notifi la Commission europ enne en application des dispositions de la directive 98 34 CE du 22 juin 1998 pr voyant une proc dure d information dans le domaine des normes et r glementations techniques Commission de la S curit des Consommateurs 25 45 LES INCIDENCES DE LA REGLEMENTATION EUROPEENNE SUR LA REGLEMENTATION FRAN AISE ACTUELLE Une circulaire du ministre de l Int rieur en date du I5 juin 2010 a eu pour objet de pr senter les modifications apport es la r glementation fran aise par la r glementation europ enne Les dispositions nouvelles sont inscrites dans les d crets n 2010 455 du 4 mai 2010 et n 2010 580 du 31 mai 2010 l Le d cret n 2010 455 du 4 mai 2010 Le d cret n 2010 455 du 4 mai 2010 a transpos la directive 2007 23 CE du 23 mai 2007 relative la s curit des artifices de divertissement et un arr t d application du 4 mai 2010 en pr cise les modalit s lls abrogent le d cret du le octobre 1990 et l arr t du 24 f vrier 1994 pr cit s Le d cret d finit les exigences de s curit auxquelles sont soumis les artifices de divertissement le nouveau classement des produits e
10. gislations des tats membres relatives la s curit des jouets aux explosifs tombant dans le champ d application de la directive 93 15 CEE du Conseil du 5 avril 1993 relative l harmonisation des dispositions concernant la mise sur le march et le contr le des explosifs usage civil aux munitions c est dire aux projectiles charges propulsives et munitions blanc utilis s dans les armes feu portatives dans d autres armes feu et dans l artillerie Elle tablit 4 cat gories d artifices de divertissement selon le niveau de risques Cat gorie l artifices de divertissement qui pr sentent un risque tr s faible et un niveau sonore n gligeable et qui sont destin s tre utilis s dans des espaces confin s y compris l int rieur d immeubles d habitation La cat gorie ne comprend pas les p tards batteries de p tards les p tards composition flash et les batteries de p tards lumineux Cat gorie 2 artifices de divertissement qui pr sentent un risque faible et un faible niveau sonore et qui sont destin s tre utilis s l air libre dans des zones confin es Cat gorie 3 artifices de divertissement qui pr sentent un risque moyen qui sont destin s tre utilis s l air libre dans de grands espaces ouverts et dont le niveau sonore n est pas dangereux pour la sant humaine Cat gorie 4 artifices de divertissement qui pr sentent un risque le
11. un r seau de revendeurs grossistes 3 La soci t LES MAGICIENS DU FEU et la Soci t ARDI La soci t les Magiciens du Feu pratique via son site internet la revente d artifices de divertissement destin s aux particuliers ou aux collectivit s dans le cadre de manifestations publiques Son principal fournisseur est la soci t ARDI qui est un des principaux importateurs fran ais d artifices de divertissement 4 La soci t MARMAJOU La soci t MARMAJOU fond e en 1889 est avec la soci t ATPM un des seuls fabricants fran ais d artifices de divertissement La soci t MARMAJOU est d positaire de la marque Toro de fuego spectacle pyrotechnique r pandu dans les f tes du Sud Ouest de la France La soci t compte 7 personnes Elle dispose d un petit magasin de vente d artifices et son n goce aupr s de particuliers est extr mement limit N anmoins des prestations compl tes avec l intervention d artificiers sont commercialis es pour diff rentes occasions mariages anniversaires etc C DU MINISTERE DE L ECOLOGIE DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L ENERGIE MEDDE Au sein du minist re de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie MEDDE le Service des risques technologiques qui appartient la Direction g n rale de la pr vention des risques DGPR a pour mission de g rer les risques industriels ou chimiques ainsi que les installations class es SEVESO S ajoutent des missio
12. utilis s dans des espaces confin s y compris les artifices de divertissement destin s tre utilis s l int rieur d immeubles d habitation Groupe K 2 artifices dont la mise en uvre soit isol ment soit sous forme de pi ces d artifice lorsqu ils peuvent tre mis en uvre sous cette forme exige seulement le respect de quelques pr cautions simples d crites dans une notice d emploi Cat gorie 2 C 2 artifices de divertissement qui pr sentent un danger faible et un faible niveau sonore et qui sont destin s tre utilis s l air libre dans des zones confin es Groupe K 3 artifices dont la mise en uvre soit isol ment soit sous forme de pi ces ou de feux d artifice peut tre effectu e sans risque par des personnes n ayant pas le certificat de qualification pr vu pour les artifices du groupe K 4 la condition que soient respect es les prescriptions fix es dans un mode d emploi Cat gorie 3 C 3 artifices de divertissement qui pr sentent un danger moyen qui sont destin s tre utilis s l air libre dans de grands espaces ouverts et dont le niveau sonore n est pas dangereux pour la sant humaine Commission de la S curit des Consommateurs 26 45 D cret 1990 857 du ler octobre 1990 D cret 2010 455 du 4 mai 2010 Groupe K 4 artifices dont la mise en uvre soit isol ment soit sous forme de pi ces ou de feux d artifice ne peut tre e
13. NF EN 16261 parties 4 ont t homologu es et ont d j fait l objet d une publication dans le catalogue des normes fran aises Ces normes ont t labor es sous le contr le du consultant CEN et ne semblent pas lui avoir donn satisfaction m thodes d essais pas assez pr cises probl mes ditoriaux exigences pas assez restrictives Aujourd hui les travaux se concentrent sur la finalisation des 7 normes labor es par le WGs Parall lement des travaux ont t engag s au niveau international au sein de PISO d but 2014 l initiative de la Chine premier fabricant mondial La Chine souhaite harmoniser ces travaux avec ceux men s en Europe et a m me assist quelques r unions du TC europ en Les pays europ ens participent aux travaux ISO TC 264 9 nouvelles normes seront labor es sur la base des normes europ ennes NF EN 15947 parties 5 et NF EN 16261 parties 4 La norme NF EN 15947 de janvier 2011 relative aux artifices de cat gories 1 2 et 3 comporte les 5 parties suivantes partie terminologie partie 2 cat gories et types d artifices de divertissement Cette partie pr cise les crit res pour classer les produits dans la cat gorie ad quate partie 3 tiquetage minimal partie 4 m thodes d essais partie 5 exigences de construction et de performance Rappelons que m me si les normes ne sont pas obligatoires le respect des d
14. article 67 du r glement pr voit que des substances des m langes et des articles import s ou non faisant l objet d une restriction au titre de l annexe XVII ne sont pas fabriqu s mis sur le march ou utilis s tant qu ils ne respectent pas les conditions pr vues par ladite restriction dont la prohibition de l utilisation de certaines substances chimiques Commission de la S curit des Consommateurs 22 45 Il est souligner qu il ny a pas d tudes significatives sur l impact des retomb es des feux d artifice sur la sant des personnes et de l environnement A Orlando dans l enceinte du parc Disney des tudes d impact sur l environnement ont t men es compte tenu de la fr quence des tirs La directive 2013 29 du 12 juin 2013 refond et abroge la directive de 2007 pr cit e Elle entrera en vigueur au ler juillet 2015 l exception du point 4 de l annexe 1 qui s applique compter du le juillet 20137 Cette nouvelle directive n est pas tr s diff rente de celle de 2007 pr cit e mais sur certains points elle ajoute des dispositions elle prend en compte la vente distance pr cise tr s nettement les obligations des fabricants des importateurs et des distributeurs est beaucoup plus pr cise qu en 2007 sur celles qui p sent sur les organismes notifi s elle instaure un comit consultatif qui n existait pas en 2007 En outre sur le point 4 de l annexe elle ajoute une exception con
15. artifices et le paiement en ligne La plupart des acheteurs ont pu acqu rir des artifices qui ne correspondaient pas leur cat gorie d ge Ainsi des artifices de cat gorie K3 ont pu tre achet s par des enfants de 10 ans La proc dure est la suivante pour chaque site internet il est n cessaire de cr er un compte personnel en d clinant son identit Il n est pas toujours n cessaire d indiquer son ge mais une adresse de messagerie valide doit tre remplie Deux sites mentionnent la r glementation d achat par rapport aux cat gories des artifices et indiquent qu il est n cessaire de fournir une copie lectronique de la pi ce d identit Cette derni re information est mentionn e lors de la commande et aussi lors des changes de messages lectroniques En revanche les acheteurs n ont jamais envoy de justificatif d identit et d ge mais les artifices leur ont tout de m me t livr s 2 L analyse des notices d utilisation et des marquages Les notices et les marquages de 53 produits de diff rentes cat gories ont t tudi s 43 Charg d acheter plus d une dizaine d artifices en m me temps 44 Ainsi m me si la d cision d agr ment autorise la vente de ces artifices des enfants de moins de 12 ans le fait qu on ne leur demande pas leur ge autorise toutes les d rives y compris de les vendre des enfants de moins de 8 ans Commission de la S curit des Consommateurs 36 45
16. chronom tre et doit tre enregistr e entre le moment o elles s allument et le moment o l artifice doit produire son effet pr liminaire La d termination de la distance de s curit s effectue quant elle au regard d essais portant sur la v rification de l absence de retomb es de d bris incandescents ou non au del de la distance de s curit applicable Cependant la norme n tablit pas de lien entre la dur e minimale de combustion des m ches et la capacit de l utilisateur parcourir la distance de s curit avant que l artifice n explose Ainsi un enfant g de 12 ans n a pas les m mes capacit s cognitives quant l appr ciation du danger ou les capacit s physiques d un adulte Si la dur e de combustion d un artifice de cat gorie CI est de 3 secondes la vitesse de d placement d un enfant tant de l ordre de 2 3 m s il ne pourra donc parcourir que 6 m tres environ en 3 secondes ne sera donc qu un peu plus de la mi parcours si la distance de s curit est de 10 m VII LA SURVEILLANCE DU MARCHE Comme il a t rappel plus haut la surveillance du march des artifices est assur e par le MEDDE DGPR Une centaine de produits s lectionn s par le MEDDE sont achet s chaque ann e par l INERIS avec occasionnellement l intervention des DREAL et des services douaniers 13 pi ces par r f rence Une op ration de contr le conjointe a t men e en 2012 avec l admi
17. contre la fum e des cigarettes et leurs tincelles la composition d un dossier de d claration de spectacle pyrotechnique les r gles techniques de s curit auxquelles doit satisfaire l organisation du spectacle Soulignons que l article 5 du d cret n 2010 580 r serve les artifices de cat gories 2 et 3 destin s tre lanc s par un mortier aux personnes titulaires soit d un agr ment pr fectoral soit d un certificat de qualification les connaissances n cessaires et les modalit s de d livrance du certificat de qualification en vue de l utilisation des articles class s dans les cat gories 4 K4 et T2 Ces nouvelles dispositions sont entr es en vigueur le 4 juillet 2010 L utilisation d articles pyrotechniques particuli rement dangereux doit tre r serv e aux personnes titulaires d un certificat de qualification d nomm certificat de qualification C4 T2 Ce certificat permet son titulaire d utiliser ces artifices ou de contr ler directement la manipulation des artifices par des personnes non qualifi es existe une proc dure de reconnaissance mutuelle de la qualification au sein de l Union europ enne Ainsi les formations des artificiers des autres Etats membres doivent tre reconnues en France L obtention du certificat de qualification n cessite de suivre au choix deux niveaux de formation 38 C est dire dans le cadre d un spectacle pyrotechnique pr sent devant un public lors d u
18. de divertissement d livr e par l INERIS L INERIS a pu constater que certains distributeurs qui commercialisent leurs produits sur internet les acheminent par voie postale ce qui est interdit e Les risques chimiques La directive 2007 23 CE dispose de mani re g n rale que les artifices ne peuvent tre fabriqu s qu partir de mat riaux qui r duisent au minimum les risques pour la sant A l annexe de la directive il est stipul que soit garantie et contr l e la stabilit chimique et physique de l article pyrotechnique dans toutes les conditions ambiantes normales et pr visibles auxquelles il peut tre expos La directive ne mentionne pas de risques chimiques induits par la composition du produit ni n impose que la composition chimique du produit soit port e la connaissance du public dans les notices ou sur l tiquetage Le r glement europ en n 1907 2006 modifi concernant l enregistrement l valuation et l autorisation des substances chimiques ainsi que les restrictions applicables ces substances dit REACH devrait encadrer voire interdire l utilisation de certaines substances chimiques toxiques contenues dans les artifices En effet aux termes du r glement certaines substances ayant des caract ristiques extr mement pr occupantes peuvent tre soumises autorisation limit e des utilisations particuli res L Agence europ enne des produits chimiques ECHA publie et met jou
19. des feux d artifice ou tout le moins une m ta analyse des donn es scientifiques disponibles sur ce sujet Commission de la S curit des Consommateurs 43 45 1 9 De concevoir en partenariat avec les organisations professionnelles concern es dont certaines en ont exprim le souhait une brochure d crivant les principaux types d artifices de divertissement et les r gles essentielles de conduite tenir pour une utilisation sans risque Cette brochure pourrait tre mise la disposition du public dans les points de vente lors des pics d utilisation des produits f te du 14 juillet f tes de fin d ann e De poursuivre et d intensifier les campagnes de sensibilisation du public aux risques pr sent s par l utilisation des artifices 2 Aux instances en charge de la normalisation 2 1 De faire en sorte que certaines exigences de s curit et m thodes d essai de la norme NF EN 15947 partie 3 tiquetage et partie 5 exigences de construction et de performance soient compl t es sur les points suivants Mention et apposition sur l tiquetage du temps d allumage de l artifice en fonction de sa cat gorie combustion de la m che de la dur e de fonctionnement de l artifice des risques d inflammabilit de l environnement par les artifices d int rieur de pictogrammes ou de dessins illustrant des situations risques qui ont plus d impact sur lutilisa
20. du march fran ais avec PYRAGRIC qui est plus sp cialis dans la commercialisation des feux d artifice pour particuliers V LA REGLEMENTATION A AU NIVEAU EUROPEEN l La directive 2007 23 CE du 23 mai 2007 relative la mise sur le march d articles pyrotechniques refondue et abrog e par la directive 2013 29 du 12 juin 2013 qui entrera en vigueur au le juillet 2015 a Son contenu Cette directive s applique tout article contenant des substances explosives ou un m lange explosif de substances con ues pour produire de la chaleur de la lumi re des sons des gaz de la fum e ou une combinaison de ces effets par une r action chimique exothermique autoentretenue Elle n est pas applicable aux articles pyrotechniques destin s tre utilis s des fins non commerciales conform ment la l gislation nationale par les forces arm es la police ou les corps de sapeurs pompiers aux quipements tombant dans le champ d application de la directive 96 98 CE relative aux quipements marins aux articles pyrotechniques destin s tre utilis s dans l industrie a rospatiale 28 6 millions d allumeurs lectriques sont vendus chaque ann e Commission de la S curit des Consommateurs 18 45 aux amorces percussion con ues sp cialement pour des jouets tombant dans le champ d application de la directive 88 378 CEE du Conseil du 3 mai 1988 concernant le rapprochement des l
21. gie par la directive 96 82 CE du 9 d cembre 1996 concernant la ma trise des dangers li s aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses Commission de la S curit des Consommateurs 23 45 S agissant de la protection de l environnement les tablissements pyrotechniques sont soumis la r glementation des installations class es pour la protection de l environnement ICPE qui s est enrichie des exigences de s curit requises par les directives SEVESO 2 et 3 Cette derni re applicable en 2015 tient compte des enseignements de l explosion de lusine AZF survenue Toulouse en septembre 2001 et am liore notamment l acc s du public aux informations en mati re de s curit Cependant les travailleurs ne sont pas les seuls dont la s curit peut tre mise en danger lors d activit s pyrotechniques les consommateurs font galement l objet de textes prenant en compte leur s curit 2 Le d cret n 90 897 du ler octobre 1990 portant r glementation des artifices de divertissement tel que modifi Le d cret n 90 153 du 16 f vrier 1990 modifi portant diverses dispositions relatives au r gime des produits explosifs indique que les produits explosifs qui compte tenu notamment de leurs propri t s et de leur mode de distribution pr sentent un danger particulier pour la s curit publique et sont inscrits sur une liste fix e par la Commission des substances explosives pr vue par l
22. la notice mais se doutent d j de l effet de l artifice Ils ne respectent pas les distances de s curit mais ils sont soucieux vis vis des artifices a riens de les diriger vers un environnement exempt de tout b timent et de tout public La mise feu est r alis e sans pr caution Ainsi Ils tiennent l artifice la main ainsi que la m che et ils ont la t te au dessus de l artifice avec l intention de l allumer pour en voir l effet Pour le second artifice la lecture de la notice est rapide et les recommandations pas toujours respect es L loignement apr s la mise feu de l artifice n est pas rapide de leur part Apr s discussion leurs pratiques s av rent finalement semblables celles des enfants de II 15 ans De plus ils ont signal qu ils n h sitaient pas tenir des chandelles romaines la main et les diriger vers un camarade Des combats fictifs s organisent alors par jets de projectiles enflamm s et lumineux les uns vers les autres Les utilisateurs ont t tr s surpris de l effet d un p tard de cat gorie 3 alors que sa taille est petite d Le comportement des adultes Pour les adultes la prudence est de mise M me s ils ne lisent pas tous la notice ils ont conscience du danger potentiel et se m fient de chaque artifice Malgr cette prudence ils ne r duisent pas tous les risques comme avoir la t te au dessus de l artifice au moment de la mise feu lls v rifie
23. le fabricant assure et d clare que les articles pyrotechniques en cause sont conformes au type d crit dans l attestation d examen CE de type et satisfont aux exigences de la directive qui leur sont applicables Le fabricant doit apposer le marquage CE sur chaque article pyrotechnique et tablir une d claration crite de conformit Module D assurance qualit de la production Ce module d crit la proc dure par laquelle le fabricant qui remplit les obligations nonc es au point 2 appliquer un syst me approuv de qualit de la production effectuer une inspection et des essais des produits finis assure et d clare que les articles pyrotechniques en cause sont conformes au type d crit dans l attestation d examen CE de type et r pondent aux prescriptions de la pr sente directive Le fabricant doit apposer le marquage CE sur chaque article et tablit une d claration crite de conformit Le marquage CE doit tre accompagn du num ro d identification de l organisme notifi responsable des contr les vis s au point 4 surveillance sous la responsabilit d un organisme notifi 30 Ainsi en France des arr t s pr fectoraux relatifs la vente au transport et l utilisation des artifices sont plus restrictifs que sur le territoire national C est le cas r guli rement dans les d partements du Haut Rhin et du Bas Rhin au regard des accidents et de troubles la tranquillit et l
24. ordre public Ces arr t s ont t assortis de contr les routiers visant sanctionner l importation frauduleuse d artifices de divertissement en provenance d Allemagne o la commercialisation et l usage des artifices sont moins restrictifs qu en France Commission de la S curit des Consommateurs 20 45 Module E assurance qualit du produit Ce module d crit la proc dure par laquelle le fabricant qui satisfait aux obligations du point 2 mettre au point un syst me qualit approuv assure et d clare que les articles pyrotechniques sont conformes au type d crit dans l attestation d examen CE de type Le fabricant doit apposer le marquage CE sur chaque article et tablir une d claration crite de conformit Le marquage CE doit tre accompagn du num ro d identification de l organisme notifi responsable des contr les vis s au point 4 surveillance sous la responsabilit d un organisme notifi Module G v rification unit Ce module d crit la proc dure par laquelle le fabricant assure et d clare que l article pyrotechnique qui a obtenu l attestation vis e au point 2 examen de l article pyrotechnique et essais appropri s est conforme aux prescriptions pertinentes de la directive Le fabricant appose le marquage CE sur l article et tablit une d claration de conformit Module H assurance g n rale de qualit Ce module d crit la proc dure par laquell
25. pas moins de 5 m tres pour la cat gorie 3 Ainsi de mani re g n rale il n y a pas de coh rence entre le type d artifice ou cat gorie et les distances de s curit respecter En effet certaines fus es de cat gorie ont une distance de s curit plus lev e que d autres fus es de cat gorie 2 alors que l effet est a rien et tr s similaire b La dur e de combustion des m ches Pour chaque artifice la longueur de m che ainsi que le laps de temps entre l allumage et l explosion ont t mesur s La longueur de m che ne correspond pas au temps mesur Ainsi de longues m ches se sont consum es tr s rapidement Or il a t constat que des utilisateurs se fiaient la longueur de m che pour s carter plus ou moins rapidement de l artifice Une harmonisation des longueurs de m che par rapport la cat gorie de l artifice serait sans doute n cessaire Commission de la S curit des Consommateurs 41 45 En outre le temps n cessaire pour s carter de l artifice n est pas suffisant pour que l utilisateur respecte les distances de s curit Comme le souligne le responsable de l tude II serait parfois n cessaire de courir aussi vite que le champion olympique du 100 m tres pour tre au del de la distance de s curit avant l explosion Les artifices tant propos s toute personne selon l ge autoris la notion de mobilit de l utilisateur n est pas prise en comp
26. sence d un marquage CE de conformit appos par le fabricant sous sa responsabilit Ce marquage visible lisible et ind l bile doit tre appos sur le produit ou sur une tiquette fix e sur celui ci ou sur l emballage article 22 Un tiquetage visible lisible et ind l bile r dig en fran ais doit permettre d identifier l origine de l article et porter les prescriptions particuli res de s curit respecter lors de son stockage de sa mise sur le march et de son utilisation article 25 Une notice d emploi r dig e en fran ais doit donner les informations relatives la destination de l artifice son mode de fonctionnement et les recommandations de mise en uvre article 26 L annexe I h de l arr t du 4 mai 2010 modifi relatif aux modalit s d homologation de marquage d tiquetage d utilisation et de manipulation des produits explosifs dispose que les artifices doivent tre accompagn s d instructions appropri es et le cas ch ant de marquages concernant la s curit de manipulation de stockage d utilisation y compris des distances de s curit et d limination dans la ou les langues officielles de l Etat membre de destination e Les sanctions p nales Les sanctions p nales sont num r es l article 31 Est puni de la peine d amende pr vue pour les contraventions de la 5e classe le fait de d tenir ou utiliser en connaissance de cause un produit n
27. tards artifices d int rieur fus es toupies volantes fontaines chandelles cat gorie K2 ou C2 combinaison d artifices fumig nes fus es chandelles p tards feux de bengale cat gorie K3 ou C3 assortiment de fontaines multicolores batteries d artifices toiles cr pitantes p tards feux d artifice complet La m thodologie d achat a t la suivante a S agissant des achats en magasin Concernant les clients myst res le panel d acheteurs tait compos de plusieurs enfants de moins de 12 ans dont un g de huit ans plusieurs enfants et adolescents de 14 17 ans et Commission de la S curit des Consommateurs 35 45 un adulte g de 39 ans 3 Chaque enfant ou adolescent avait sa carte d identit en poche si n cessaire 2 observateurs adultes se pr sentant comme des clients taient pr sents dans le magasin et suivaient le d roulement des achats Les demandes des acheteurs ont port sur des artifices qu il n tait pas possible de leur vendre compte tenu de leur ge conform ment l article 27 du d cret n 2010 455 du 4 mai 2010 pr cit Selon les magasins les artifices sont mis disposition directe ou non des acheteurs Seuls les artifices de cat gorie 3 sont expos s dans des vitrines ferm es clef Il est alors n cessaire de s adresser au vendeur pour en faire l acquisition Les constats sont pour le moins surprenants certains magasins refusent de
28. un dancing un incendie a provoqu 200 morts et en Russie 100 morts qui ont montr que les produits utilis s en int rieur peuvent provoquer des tincelles des pr conisations ont t pr vues dans la partie 3 de la norme Par exemple pour les cierges magiques de cat gorie il est mentionn utiliser individuellement au dessus d une surface non inflammable allumer un seul cierge la fois son extr mit maintenir le cierge magique loign de toute partie du corps et de mati res inflammables le cierge magique est encore br lant apr s combustion l teindre dans un seau d eau par exemple Mais ces pr cautions d utilisation ne sont pas mentionn es pour tous les artifices Ainsi pour les fontaines pour usage int rieur on ne trouve pas de telles pr conisations la composition chimique des produits n est pas port e la connaissance des consommateurs sur l tiquetage des produits la norme tout comme la directive n offrant pas la possibilit pour le consommateur de la demander au fabricant e Sur le rapport entre le d clenchement de l artifice et le respect des distances de s curit normes NF EN 15947 5 La norme pr voit au paragraphe 6 4 des dur es de combustion des m ches d allumage des artifices de cat gorie et 2 comprises entre 3 0 s et 8 0 s et entre 5 0 et 13 0 s pour les artifices de cat gorie 3 La dur e de combustion des m ches doit tre mesur e l aide d un
29. vis es l article 3 en fonction du contenu explosif net des distances de s curit du niveau sonore ou de crit res similaires La cat gorie est clairement indiqu e sur l tiquette a Pour les artifices de divertissement de la cat gorie l les conditions suivantes doivent tre respect es i la distance de s curit n est pas inf rieure m tre Si besoin la distance de s curit peut tre moindre ii le niveau sonore maximal n est pas sup rieur 120 dB A imp ou un niveau sonore quivalent mesur par une autre m thode appropri e la distance de s curit iii la cat gorie ne comprend pas les p tards batteries de p tards les p tards composition flash et les batteries de p tards lumineux iv les pois fulminants de la cat gorie ne contiennent pas plus de 2 5 mg de fulminate d argent b Pour les artifices de divertissement de la cat gorie 2 les conditions suivantes doivent tre respect es i la distance de s curit n est pas inf rieure 8 m tres Si besoin la distance de s curit peut tre moindre ii le niveau sonore maximal n est pas sup rieur 120 dB A imp ou un niveau sonore quivalent mesur par une autre m thode appropri e la distance de s curit c Pour les artifices de divertissement de la cat gorie 3 les conditions suivantes doivent tre respect es i la distance de s curit n est pas inf rieure 15 m tr
30. 2013 619 du 16 juillet 2013 portant diverses dispositions d adaptation au droit de l Union europ enne dans le domaine du d veloppement durable a certes mis l accent sur la responsabilit des op rateurs conomiques qui doivent mettre la disposition du public des produits tels que les artifices en respectant les conditions d ges articles L 557 7 et L 577 9 du code de l environnement mais la loi n a pr vu ni sanction administrative ou p nale en cas de manquement cette obligation 2 Le d cret n 2010 580 du 31 mai 2010 modifi par le d cret n 2012 508 du 17 avril 2012 relatif l acquisition la d tention et l utilisation des artifices de divertissement et des articles pyrotechniques destin s au th tre8 et ses arr t s d application du 31 mai 2010 I5 juillet 2010 et 25 f vrier 2011 Dans l arr t du 31 mai 2010 sont notamment pr cis es les r gles de s curit auxquelles est soumis le stockage momentan des articles pyrotechniques avant un spectacle Ainsi la dur e du stockage est limit e 15 jours avant la date pr vue du spectacle et la quantit de mati re active ne doit pas atteindre le seuil de 90 kg ou 150 kg selon le classement des produits En cas de d passement de ces seuils le stockage doit tre conforme la r glementation sur les installations class es En application de son article 14 la porte du local de stockage des artifices doit comporter une consigne de mise en garde
31. 45 2 Les limites d ge La norme reprend les limites d ge fix es par la directive B LES DISPOSITIONS CONTESTEES ET LES LACUNES DE LA NORME NF EN 15947 Ces normes ont d fini des exigences a minima Certains Etats consid rant les normes insuffisantes ont ajout leurs propres exigences L Allemagne n accepte sur son territoire que des produits certifi s par un laboratoire allemand l Institut f d ral de recherche de mat riaux et d essais BAM Cette exigence propre l Allemagne fait l objet d un cart de transposition Des mesures sont actuellement men es par l Europe pour corriger cet cart La r publique de Malte a obtenu que le marquage CE ne s applique pas sur les produits destin s aux f tes religieuses Cette exception confirm e par l article 2 g de la directive 2013 29 qui laisse la possibilit un Etat membre de ne pas soumettre au marquage CE certains artifices uniquement dans le cas o ceux ci ne peuvent sortir du territoire de l Etat membre concern La Su de a mis des objections aux parties 3 et 4 sur les batteries pour tirer plusieurs feux d artifice Ces batteries sont cens es tre fix es au sol d une mani re diff rente de celle qui se pratique dans les pays nordiques Sur cette base la Commission europ enne a accept les objections su doises et d cid de r viser une partie de ces normes La France a quant elle mit des objections sur deux th mes les essais d
32. 9 portant r glement d administration publique sur la protection des travailleurs contre les risques particuliers auxquels ils sont soumis dans les tablissements pyrotechniques Le minist re du Travail a actualis ce texte en 2013 le d cret n 2013 973 du 29 octobre 2013 entrera en vigueur le 1er juillet 2014 Il traite des mesures g n rales de s curit des conditions g n rales auxquelles doivent satisfaire les b timents conservation des mati res et objets explosibles disposition des installations qui doit permettre de r duire le nombre de salari s b timents pr sentant des risques d incendie ou d explosion des modes de construction des sols parois plafonds caniveaux et gaines d vacuation des issues et d gagement des portes fen tres et escaliers de la circulation des personnes des mesures g n rales de protection travaux d entretien et de r paration mati res premi res climatisation ventilation des risques d origine lectrique ou lectrostatique mat riels portatifs et mobiles pr cautions contre l lectricit statique surveillance de l atmosph re moyens de secours du transport et de la conservation l int rieur des tablissements du traitement des d chets et effluents de l encadrement de la formation et de l information etc 33 Ce point 4 de l Annexe des deux directives porte sur ce que les produits ne doivent pas contenir 34 La s curit durant le stockage des artifices est r
33. OIX FINANCES ETIENNE LACROIX d fense ALSETEX maintien de l ordre LACROIX RUGGIERI qui est sp cialis e dans l activit du spectacle pyrotechnique ETIENNE LACROIX logistique ELL Transport de mati res dangereuses Les Moulages Plastiques du Midi MPM sp cialis dans l injection des mati res plastiques La soci t LACROIX emploie 650 personnes dont 45 sont affect es la division feux d artifice 2 La soci t PYRAGRIC Soci t familiale cr e en 1935 la soci t PYRAGRIC commercialise des artifices de divertissement destin s aux particuliers ou aux professionnels dont principalement les 2 Cr e en 1988 la soci t EUROBENGALE diffuse la quasi totalit de ses produits des professionnels Elle dispose galement en son sein d un centre de formation d artificiers Elle ne poss de qu un seul magasin de d tail situ Charleville qui est destin la vente au grand public Commission de la S curit des Consommateurs 2 45 collectivit s locales Elle est avec la soci t ARDI l un des principaux importateurs d artifices de divertissement destin s des particuliers Elle est galement un centre de formation agr pour les artificiers Le si ge social de l entreprise est situ Rillieux la Pape L entreprise qui compte une cinquantaine de salari s se refuse commercialiser directement ses produits via internet Elle a recours
34. R PUBLIQUE FRAN AISE COMMISSION DE LA S CURIT ES CONSOMMATEURS IIE IE IE Paris le 10 avril 2014 AVIS RELATIF A LA SECURITE DES ARTIFICES DE DIVERTISSEMENT LA COMMISSION DE LA SECURITE DES CONSOMMATEURS VU le code de la consommation notamment ses articles L 534 4 L 534 6 et L 534 8 L 534 10 et R 534 5 R 534 8 R 534 10 et R 534 13 R 534 17 VU la requ te n 12 041 Consid rant que I LA SAISINE D OFFICE La Commission de la s curit des consommateurs a d cid le le octobre 2012 de se saisir d office des probl mes de s curit pos s par l utilisation des artifices de divertissement la suite des accidents suivants 28 avril 2012 une petite fille de huit mois a t gri vement br l e par le jet d un p tard qui a atterri dans sa poussette 24 juin 2012 un homme de 21 ans a eu un doigt sectionn alors qu il manipulait un artifice tir depuis un mortier 3 juillet 2012 une enfant de 12 ans a t br l e la carotide par les retomb es d un feu d artifice qui avaient p n tr par la fen tre de sa chambre 14 juillet 2012 les retomb es d un feu d artifice tir depuis le parc Bor ly Marseille ont entra n l incendie partiel d une jardinerie entre le 13 et le 15 juillet 2012 selon un recensement officieux effectu par l h pital Saint Antoine premier centre en r gion parisienne pour la prise en charge des plaies
35. aise car la r publique de Malte a obtenu que le marquage CE ne s applique pas sur les produits destin s aux f tes religieuses e En Norv ge La directive de 2007 n est que partiellement reprise dans la l gislation nationale Dans la r glementation nationale il existe une r gle g n rale selon laquelle les batteries ou les combinaisons d artifices doivent tre auto portantes lorsqu elles fonctionnent Selon la l gislation existante les feux d artifice de cat gorie sont divis s en 2 groupes Ceux du groupe Il ne doivent pas tre donn s aux moins de 16 ans Tous les autres types de feux d artifice ne doivent pas tre donn s aux moins de 18 ans Les batteries et combinaisons qui sont auto portantes en fonctionnement doivent comporter un marquage qui les diff rencie de celles qui ne le peuvent pas et qui doivent tre enfouies sous un sol meuble sable f En Su de Il est permis jusqu au 4 juillet 2017 de vendre des feux d artifice conformes soit la norme nationale soit la norme europ enne Les produits non conformes la norme 22 Pouvoir calorifique sup rieur La mesure de la quantit de chaleur d gag e permet de d terminer la quantit de chaleur produite par unit de masse du produit qui est par d finition son pouvoir calorifique Le premier calorim tre fut mis au point par le Fran ais Pierre Berthelot en 1882 23 Les feux d artifice produits dangereux sont identifi s selon leur classe de d
36. anger par exemple 1 4 G ou 1 3 G et leur num ro d identification ONU Commission de la S curit des Consommateurs 13 45 europ enne mais conformes la norme nationale devaient avoir t homologu s l galement avant le 10 ao t 2010 Il existe des interdictions l gislatives sur certains types d usage les articles qui peuvent ressembler des signaux de d tresse les articles qui par leur apparence peuvent tre pris pour des jouets ou des aliments des jets ou des cokes de cat gorie Il et III qui ne peuvent se tenir droits sans un support ou sans tre attach s des mini fus es des h lices des tourbillons sauteurs des articles qui peuvent tre enflamm s par frottement des articles destin s tre tenus la main Ne sont pas inclus dans les interdictions les feux de Bengale ou les cierges magiques La vente ou l utilisation par le public des feux d artifice suivants est interdite les roues a riennes les p tards doubles p tards ou les p tards flash les batteries et combinaisons les jets et les mines qui doivent tre enterr s dans le sol ou attach s un poteau les feux d artifice de pantins les mini fus es les fus es avec des b tons de cat gorie III les chandelles romaines de cat gorie III les roues de cat gorie III La Su de a introduit des exigences suppl mentaires de marquage class
37. apport et le seront galement lors de la parution de l avis N anmoins l anonymisation a t lev e bien entendu au profit des fabricants pour les articles test s les concernant de mani re pouvoir recueillir leurs observations l L acquisition des artifices L acquisition des artifices a pu tre effectu e au mois d ao t 2013 par des personnes se pr sentant comme de simples clients clients myst res soit dans des magasins sp cialis s dans la vente d artifices de farces et attrapes et chez un buraliste soit distance par l interm diaire de sites internet Les magasins o ont t r alis s les achats sont situ s magasin A Poitiers 86 magasin B Neuville de Poitou 86 magasin C Saint Beno t 86 magasin D Le Palais 56 magasin E Paris 75 magasin F Saint Etienne 42 magasin G Saint Ouen l Aum ne 95 magasin H Cholet 49 Quatre autres magasins de solderies ou de d stockage susceptibles de vendre des artifices ont t consult s mais n avaient pas ou plus d artifices en vente L un des magasins ayant br l en raison de la vente d artifices a d cid de ne plus stocker ce type d article dans le magasin un autre en vend de mani re pisodique et un troisi me a d clar ne plus en vendre en raison d une r glementation trop contraignante Les cat gories de produits suivants ont t achet es cat gorie KI ou CI p
38. arer le lieu de mise feu placement de l artifice sur une surface d appui stable non inflammabilit des l ments environnants d anticiper les effets de l artifice en fonction des conditions m t orologiques valuation du lieu de retomb e des r sidus d organiser un p rim tre de s curit au del duquel placer le public De ne pas se fier la longueur de la m che et s carter le plus vite possible de l artifice apr s sa mise feu De veiller ne pas d clencher des artifices d int rieur pr s de mati res inflammables tissus rideaux etc De ne pas utiliser de tubes pour propulser les artifices De ne placer en aucun cas son visage au dessus de l artifice En cas de dysfonctionnement de l artifice de ne pas chercher le rallumer et de se reporter aux consignes de s curit de la notice qui doit pr ciser le temps n cessaire pour intervenir afin de l inactiver D aller au del des distances de s curit pr conis es pour b n ficier d une marge de s curit suppl mentaire De s assurer que les r sidus d artifices qui tombent au sol ne soient plus incandescents avant de les ramasser ADOPTE AU COURS DE LA SEANCE DU 10 AVRIL 2014 SUR LE RAPPORT DE M ANICK CADET Assist de Mme Odile FINKELSTEIN et M Patrick MESNARD conseillers techniques de la Commission conform ment l article R 534 17 du code de la consommation Commission de la S curit des Consommateurs 45 45
39. artifices SFEPA et du Centre de Recherche Innovation Transfert de Technologie CRITT EMET L AVIS SUIVANT La Commission recommande l Aux pouvoirs publics D organiser le recensement de tous les accidents de personnes provoqu s par les artifices de divertissement et d en pr voir la publication chaque ann e De prendre les dispositions n cessaires pour interdire dans les meilleurs d lais la vente de certains produits de cat gorie KI dont l tude du CRITT a montr les dangers pour des enfants de moins de 12 ans p tards fus es toupies volantes ainsi qu aux produits de m me type De r tablir les sanctions p nales permettant de rendre effective la limitation de la vente de certains produits suivant l ge de l acheteur De veiller maintenir et renforcer le contr le des produits distribu s l approche des f tes du 14 juillet et du 31 d cembre D inciter les autorit s europ ennes imposer une stricte correspondance entre d une part la longueur des m ches et d autre part leur temps de combustion au regard de la distance de s curit respecter pour chaque cat gorie de produit D imposer sur l tiquetage la mention du temps d allumage des artifices dur e de combustion de la m che et des risques d inflammabilit de l environnement par les artifices d int rieur De diligenter une tude d impact sur la sant et l environnement des artifices usage domestique et
40. ayant ce certificat Un arr t du 24 f vrier 1994 fixe les r gles relatives au classement des artifices dans les diff rentes cat gories en fonction de leur masse active de leur niveau sonore de leur calibre et de l altitude qu ils atteignent La r glementation fran aise soumet les artifices au r gime de l agr ment d livr par le ministre charg de l industrie Le dossier de demande d agr ment d pos par le demandeur est instruit par l INERIS Les d cisions d agr ment sont prises in fine par le MEDDE Toute modification du produit implique le d p t d une nouvelle demande d agr ment Un comit de liaison des artifices de divertissements CLAD compos de repr sentants de l administration de professionnels et de laboratoires donne un avis sur les projets de demandes d agr ment 35 Ce d cret a t abrog par le d cret n 2009 1440 du 23 novembre 2009 modifiant et compl tant les deuxi me et troisi me parties r glementaires du code de la d fense Commission de la S curit des Consommateurs 24 45 La fabrication des artifices de divertissement doit tre conforme aux exigences de s curit et aux m thodes d essai figurant dans le recueil des r gles et proc dures d agr ment des artifices de divertissement approuv par une d cision minist rielle du 4 juillet 2010 Ce recueil distingue les r gles d agr ment des artifices de divertissement K3 et K4 relevant de la cat gorie 4 des r g
41. blessures caus es par des artifices entre le 17 juin et le 17 juillet 2011 Elle a recens partir de l tude NEISS quivalent am ricain de notre base EPAC 4 d c s li s l usage de feux d artifice en 2011 7 Dans le premier cas un homme de 31 ans est mort de traumatismes importants la t te et la poitrine caus s par un feu d artifice 1 3G ill gal amp Dans le second accident un homme de 47 ans a p ri parce qu un feu d artifice ill gal 1 3G lui a explos au visage Dans le 3 me cas un homme de 41 ans a t d capit par un feu d artifice ill gal 4 me accident un homme de 51 ans est mort la suite de graves blessures la t te et au visage caus es par un feu d artifice artisanal Les feux d artifice ont t impliqu s dans pr s de 9 600 accidents trait s dans les services d urgences hospitaliers en 2011 Pour 2010 la CPSC les avait valu s 8 600 Comme en 2010 plus de la moiti des blessures recens es dans l tude sp ciale de 2011 ont t des br lures Ce sont les blessures les plus fr quentes pour toutes les parties du corps hormis les yeux o les contusions les corchures et autres surtout des corps trangers dans les yeux ont t les plus fr quentes Les parties du corps les plus fr quemment touch es sont les mains et les doigts 46 des blessures environ suivis par les yeux 17 la t te le visage et les oreilles 17 et les jambes 11 La plupart des accident
42. ce de bases de donn es exhaustives les trois sources principales d information de la Commission ont t d une part l Institut de Veille Sanitaire InVS qui la CSC a demand de rechercher les accidents enregistr s dans la base EPACS la base de donn es ARIA du minist re de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie MEDDE et enfin les coupures de presse l Les donn es de l InVS Dans sa r ponse l InVS observe que les accidents dus l usage d artifices de divertissement repr sentent 250 accidents sur 900 000 enregistr s dans la base EPAC de 2004 2011 5 Il existe cinq laboratoires en France accr dit s par le COFRAC comit fran ais d accr ditation Conjointement avec les pr l vements faits par les DREAL ou les Douanes 7 La plupart des artifices de divertissement actuellement sur le march rel ve encore de la proc dure de l agr ment Toutefois la date de fin d autorisation de mise sur le march des artifices agr s de cat gorie KI K2 K3 et K4 est fix e en juillet 2017 Environ 20 000 artifices de divertissement sont agr s jusqu en juillet 2017 et on ne peut d livrer ou renouveler les agr ments des artifices de cat gorie K1 K2 et K3 depuis le 4 juillet 2013 8 Base de donn es sur les accidents de la vie courante AcVC constitu e partir des informations d clar es par les services d urgence de h pitaux sur plus de 600 en France Commission de la S curit d
43. cernant les articles pyrotechniques appartenant aux cat gories PI P2 et T2 et des artifices de divertissement de la cat gorie F4 ex cat gorie 4 qui remplissent les crit res suivants _l explosif d tonant ne peut tre extrait ais ment de l article pyrotechnique en ce qui concerne la cat gorie PI l article pyrotechnique ne peut fonctionner de mani re d tonante ni de par sa conception et sa fabrication entra ner l amor age d explosifs secondaires en ce qui concerne les cat gories F4 T2 et P2 l article pyrotechnique est con u et pr vu pour ne pas fonctionner de mani re d tonante ou s il est con u pour d toner il ne peut entra ner de par sa conception et sa fabrication l amor age d explosifs secondaires L arr t du 30 septembre 2013 modifiant l arr t du 4 mai 2010 relatif aux modalit s d homologation de marquage d tiquetage d utilisation et de manipulation des produits explosifs a transpos les dispositions de la directive relatives l absence de d explosifs d tonants dans les articles pyrotechniques B AU NIVEAU FRAN AIS l Le d cret n 79 846 du 25 septembre 1979 Depuis lexplosion qui s est produite dans lusine pyrotechnique de Pont de Buis les Guimerch le 7 ao t 1975 la France s est dot e d une r glementation qui comme dans le secteur nucl aire vise renforcer la s curit au travail Il s agit du d cret n 79 846 du 28 septembre 197
44. chacun une charge ne d passant pas 0 05 g de poudre noire les artifices qui sont mis feu en tant jet s les chandelles romaines individuelles dont le diam tre interne du tube de lancement est inf rieur 20 mm les tubes de tir usage unique individuellement dont les tubes de lancement ont un diam tre interne inf rieur 28 mm et une charge d ouverture autre que de la poudre noire les mini fus es de cat gorie 2 les produits de cat gorie 3 sauf les fontaines de moins de 1000 g et des bougies avec tubes de tir de moins de 1000 g les fontaines et les combinaisons de tir ou 2 En 1996 il y avait eu 202 bless s Commission de la S curit des Consommateurs 12 45 d autres combinaisons jusqu 2000 g dont d autres types de fontaines ne d passant pas 1000 g Il permet de garder 2 kg de poudre sans fum e ou poudre noire jusqu 20 000 cartouches utilis es dans des armes feu des dispositifs fixants ou des fusils de signalement I 000 amorces pour les cartouches et 5 kg de feux d artifice et autres produits pyrotechniques La poudre n est autoris e que si la personne a un permis pour une arme feu un pistolet un revolver un fusil ou autre Il est permis de recharger les cartouches pour son usage personnel et d acheter au maximum la fois 2 kg d amorces de I 000 pcs et de poudre La chasse et le tir ainsi que les armes poudre noire dans des spec
45. cueil des r gles et proc dures d agr ment des artifices de divertissement ne publie des modes d emploi type que pour certains artifices ceux du groupe K3 et K4 et non des groupes KI et K2 Les distances de s curit ainsi que l ge minimum d utilisation dont les mentions sont obligatoires selon le r gime de l agr ment ou celui de la directive ne sont pas toujours pr cis s sur les artifices Apr s essai il est difficile de comprendre la logique appliqu e aux distances de s curit En effet des artifices qui n ont aucune retomb e indiquent de grandes distances de s curit alors que d autres o il a t observ des retomb es incandescentes ou des b tons de fus e n ont pas de distance de s curit suffisante La notion de fum e ne semble pas tre prise en compte alors que certains artifices mettent beaucoup de fum e qui se dissipe tr s lentement La prise en compte de facteurs atmosph riques comme le vent est g n ralement bien mentionn e sur les notices des artifices de cat gorie 3 mais peu fr quente sur celles des cat gories ou 2 alors que la prise en compte de ce facteur est importante m me pour ces cat gories L ge prescrit n est pas toujours en coh rence avec le degr de dangerosit de l artifice Ont t recens s des artifices interdits aux personnes de moins de 8 ans 12 ans 14 ans et 18 ans sans toujours en comprendre les motifs Par exemple l artifice de cat gorie KI est
46. dans la nuit du 13 au 14 juillet 2013 rue des Poissonniers dans le 18 me arrondissement de Paris 75 un adolescent de 13 ans a eu un doigt de la main gauche arrach en jouant avec un p tard de feu d artifice 10 12000 l ves en classe de 4 me sont concern s II N anmoins dans la nuit du nouvel an 2014 Sarre Union un homme de 29 ans a t victime d un accident mortel en manipulant des fus es pyrotechniques qui selon les premi res constatations de l enqu te auraient t propuls es par des mortiers de type K2 de calibre 50 mm n cessitant la possession d un certificat de qualification L une des fus es a explos au moment o la victime se penchait dessus 12 Source le Parisien 15 juillet 2013 Commission de la S curit des Consommateurs 8 45 Bobigny 93 un adolescent de 13 ans dans une passerelle situ e en face du Tribunal de grande instance s est bless avec un mortier Il souffre de plusieurs fractures des deux mains Champigny sur Marne 94 un jeune homme a eu la main ensanglant e apr s avoir manipul un mortier Apr s avoir t pris en charge par l h pital de la ville et compte tenu de la gravit de son tat il a t transf r l h pital de Quincy sous S nart 91 Une amputation a alors t envisag e Arcueil 94 un jeune homme de 19 ans a eu deux doigts arrach s en jouant avec un mortier dans les Hauts de Seine les pompiers son
47. de donn es ARIA du minist re de l Ecologie du D veloppement durable et de l Energie Au sein de la DGPR le Bureau d Analyse des risques et Pollutions Industriels BARPI est charg de rassembler et de diffuser les informations et le retour d exp rience en mati re d accidents technologiques Une quipe d ing nieurs et de techniciens assure cette fin le recueil l analyse la mise en forme des donn es et enseignements tir s ainsi que leur enregistrement dans la base ARIA Analyse Recherche et Information sur les Accidents Les donn es qui y figurent concernent cependant principalement les accidents professionnels li s la fabrication au stockage ou la destruction des produits pyrotechniques Toutefois il n est pas sans int r t de citer les m canismes d accident afin de mieux valuer les risques Le BARPI recense 45 accidents entre janvier 2003 et d cembre 2009 dont 3 morts 3 bless s graves et 5 bless s l gers Les circonstances de trois accidents graves sont d taill es dans une fiche de janvier 2012 21 mai 2011 dans le garage de son pavillon Coullons 45 un artificier provoque l explosion de 3 kg d artifices de type K3 en r alisant des travaux de soudure proximit du lieu de stockage La victime a t gravement br l e sur 30 du corps et transport e l h pital de Tours 13 juillet 2011 un feu d artifice est tir dans le parc municipal de C bazat 63 en pr sence d
48. de la main une trentaine de personnes en g n ral de jeunes adultes entre 20 et 25 ans ont t bless s la main en manipulant des artifices Au total une vingtaine de doigts ont t amput s Par ailleurs l administration des douanes avait saisi au cours du deuxi me trimestre 2012 160 000 artifices dont 13 300 avaient t qualifi s de non conformes et dangereux Les anomalies les plus fr quentes invoqu es pour justifier ces non conformit s taient les suivantes une dur e de la phase d allumage inf rieure aux prescriptions une altitude lors du lancement inf rieure aux limites pr vues un niveau sonore sup rieur aux normes impos es et l absence de mentions obligatoires comme les distances de s curit respecter L auto saisine de la CSC a t enregistr e sous le num ro 12 041 Tube court ferm une extr mit utilis comme moyen de lancement d artifices B timent Condorcet 6 rue Louise Weiss T l doc 312 75703 Paris Cedex 13 Secr tariat 33 0 1 44 97 32 08 Documentation 33 0 1 44 97 32 11 T l copie 33 0 1 44 97 32 14 Wwvw securiteconso org li LES AUDITIONS La Commission a entendu des repr sentants A DES SYNDICATS DE FABRICANTS ET D IMPORTATEURS D ARTIFICES l Le syndicat des fabricants d explosifs de pyrotechnies et d artifices SFEPA Cr dans l imm diat apr s guerre le SFEPA est un syndicat regroupant des fabricants et importateurs d exp
49. des p tards flash ou de tout autre type d article avec seulement un effet sonore Cette l gislation interdit l usage des articles de cat gorie Ill jusqu 1000 g de NEQ net explosive quantity quantit d explosifs nette ainsi que des jets de cat gorie III jusqu 750 g Les feux d artifice de cat gorie ne sont pas vendus des personnes de moins de 15 ans Ils ne sont vendus que du le au 31 d cembre et leur usage est limit la p riode comprise entre le ler d cembre et le 5 janvier c En Finlande En Finlande la loi sur la s curit d utilisation des substances chimiques et explosives dangereuses 390 2005 interdit tout distributeur d artifices et toute personne de moins de 18 ans ou en tat d bri t de vendre des produits ayant une charge ou un lan puissant pouvant constituer un danger pour les personnes les animaux ou des biens de provoquer un bruit fort et ainsi de d ranger les tres humains ou les animaux d utiliser toute autre m thode de mise feu que l allumage Elle rend obligatoire lorsqu on utilise des artifices de divertissement de porter des lunettes de protection Un d cret explosifs 473 1993 tablit une liste de types de feux d artifice interdits les feux d artifice de cat gorie 2 tenus la main les p tards ou les p tards lumineux individuels ou faisant partie d une combinaison sauf les produits qui contiennent
50. e chute et les distances de s curit des artifices destin s au grand public I Les essais de chute La France consid rait qu il tait n cessaire de faire subir un chantillon de produits certifier des essais de chute sur sol dur partir d une hauteur de 1 20 m afin de simuler une chute de manutention accidentelle La Commission europ enne n a pas retenu cette objection estimant que les essais m caniques pr vus dans la norme taient d un niveau de s v rit suffisant pour tre consid r comme quivalent l essai de chute pr conis par la France 2 Les distances de s curit S agissant des distances de s curit d finies dans les parties 2 cat gories et types d artifices et 3 de la norme sur l tiquetage minimal elles renvoient celles d finies dans l annexe de la directive de 2007 m 8 m et 15 m pour les artifices de cat gorie 3 Pour les autorit s fran aises l application uniforme de ces trois distances pour tous les artifices de chaque cat gorie aurait pour cons quence pour certains produits les fus es baguettes que seul le tireur soit prot g et non le public d ventuelles retomb es incandescentes avec le risque de blessures des personnes se trouvant sur des balcons ou l int rieur d habitations si le feu d artifice est tir pr s d un b timent lev Ainsi la France avait propos de d terminer une distance de s curit appropri e pour chaque ar
51. e d cret du le septembre 1972 et ne peuvent tre produits vendus import s export s transport s et encartouch s conserv s d tenus ou employ s que s ils sont conformes un mod le agr Mais il exclut de son champ d application dans sa version modifi e les artifices de divertissement qui ont fait l objet par la suite d un d cret sp cifique le d cret n 90 897 du le octobre 1990 portant r glementation des artifices de divertissement Ce d cret introduit des cat gories de produits Groupe K I artifices qui ne pr sentent qu un risque minime Groupe K 2 artifices dont la mise en uvre soit isol ment soit sous forme de pi ces d artifice lorsqu ils peuvent tre mis en uvre sous cette forme exige seulement le respect de quelques pr cautions simples d crites dans une notice 0 CE d emploi Groupe K 3 artifices dont la mise en uvre soit isol ment soit sous forme de pi ces ou de feux d artifice peut tre effectu e sans risque par des personnes n ayant pas le certificat de qualification pr vu pour les artifices du groupe K 4 la condition que soient respect es les prescriptions fix es dans un mode d emploi Groupe K 4 artifices dont la mise en uvre soit isol ment soit sous forme de pi ces ou de feux d artifice ne peut tre effectu e que par des personnes ayant le certificat de qualification pr vu l article 16 ou sous le contr le direct de personnes
52. e et impr visible Les artifices de divertissement des cat gories 2 et 3 sont prot g s contre toute mise feu accidentelle par une enveloppe de protection par le conditionnement ou par leur conception Les artifices de divertissement de la cat gorie 4 sont prot g s contre toute mise feu accidentelle par des m thodes indiqu es par le fabricant Les artifices de divertissement ne peuvent tre fabriqu s qu partir de mat riaux qui r duisent au minimum les risques repr sent s par les d bris pour la sant les biens et l environnement 31 Les d cibels dB A sont utilis s pour mesurer la fr quence audio Commission de la S curit des Consommateurs 21 45 Le point 4 de l annexe dispose que les articles pyrotechniques ne doivent contenir ni substances explosives commerciales l exception de la poudre noire ou de la composition lumineuse ni explosifs militaires b Ce qu elle ne contient pas e Le transport Il est souligner que la directive 2007 23 CE pr cit e ne traite pas du transport des produits pyrotechniques Les dispositions relatives au transport de ces produits sont r glement es par l Accord europ en relatif au transport des marchandises dangereuses par route ADR transpos par l arr t du 29 mai 2009 modifi relatif au transport de mati res dangereuses par voie terrestre dit arr t TMD La r glementation impose une certification au transport par route des artifices
53. e le fabricant qui remplit les obligations nonc es au point 2 appliquer un syst me approuv de qualit pour la conception la production l inspection finale et les essais du produit assure et d clare que les articles en cause r pondent aux prescriptions de la pr sente directive qui leur sont applicables Le fabricant ou son importateur doit apposer le marquage CE sur chaque article et tablir une d claration crite de conformit Le marquage CE doit tre accompagn du num ro d identification de l organisme notifi responsable des contr les vis s au point 4 surveillance communautaire sous la responsabilit de l organisme notifi e Les exigences essentielles de s curit Elles figurent en Annexe de la directive et concernent la conception des produits mais galement les distances de s curit et le niveau sonore Pour la cat gorie la distance de s curit ne doit pas tre inf rieure m le niveau sonore maximal est de 120 dB A imp il Pour la cat gorie 2 la distance de s curit est de 8 m le niveau sonore maximal est de 120 dB A imp Pour la cat gorie 3 la distance de s curit n est pas inf rieure 15 m tres le niveau sonore maximal n est pas sup rieur 120 dB A imp La m thode de mise feu est clairement visible ou est indiqu e par tiquetage ou au moyen d instructions Les artifices de divertissement ne doivent pas se d placer de fa on d sordonn
54. ent survenu aux Pays Bas et ayant provoqu de nombreuses victimes le Comit europ en de normalisation CEN a labor en octobre 2007 un mandat afin de rendre la norme NF EN 14035 existante conforme la directive Les travaux ont t confi s au comit technique CEN TC 212 5 groupes de travail WG ont t constitu s WGI pour les artifices de cat gorie CI C2 et C3 grand public WG2 pour les artifices de cat gorie C4 professionnels WG3 pour les articles pyrotechniques de th tre WG4 pour les articles pyrotechniques pour les v hicules WG5 pour les autres articles pyrotechniques par exemple les PI et P2 La France assure la direction de 3 groupes de travail WG2 WG4 et WGs5 sur 5 A ce jour les 5 parties de la norme labor e par le WGI et relative aux artifices de cat gories 2 et 3 ont t publi es Le mandat M 504 de juillet 2012 par lequel le Bureau technique du CEN relatif la r vision des 5 normes du WGI est en cours de consultation et Commission de la S curit des Consommateurs 30 45 cette r vision sera inscrite au programme de travail du CEN La r vision de ces normes sera confi e au Comit technique TC 212 De leur c t les 4 autres groupes de travail ont parall lement labor 28 projets de normes qui une fois approuv s pourront tre r f renc s au Journal Officiel de l Union europ enne Celles concernant les articles de cat gorie 4
55. ervateurs dont un artificier Chaque utilisateur avait le choix entre 3 artifices s lectionn s en fonction de son ge et de son profil Les utilisateurs ont t plac s individuellement en conditions r elles d utilisation L utilisation du premier artifice a t r alis e sans aucun commentaire des observateurs l utilisation du second artifice a t r alis e apr s la remarque de la pr sence d une notice d information et la n cessit de la lire avant d allumer l artifice En aucun cas ces utilisateurs n ont allum r ellement les artifices Chaque essai tait arr t juste avant la mise feu gr ce un d faut de fonctionnement du syst me d allumage mais il a t demand aux utilisateurs de continuer l essai comme si l artifice tait allum Apr s les essais d usage les utilisateurs ont vu l effet r el de l artifice choisi par une mise en situation effectu e par le responsable de l tude Dans la majorit des cas ils ont t surpris de l effet de l artifice et ont reconnu ne pas avoir pris assez de pr cautions a Le comportement des enfants de 7 10 ans Les enfants de 7 10 ans ont g n ralement peur des artifices et pr f rent regarder les autres utilisateurs Apr s quelques minutes de discussion avec le responsable de l tude qui leur montre qu ils sont encadr s ils acceptent de r aliser l essai Aucun d entre eux ne lit la notice d utilisation et ils r alisent l
56. es Si besoin la distance de s curit peut tre moindre Commission de la S curit des Consommateurs 27 45 ii le niveau sonore maximal n est pas sup rieur 120 dB A imp ou un niveau sonore quivalent mesur par une autre m thode appropri e la distance de s curit 2 Les artifices de divertissement ne peuvent tre fabriqu s qu partir de mat riaux qui r duisent au minimum les risques repr sent s par les d bris pour la sant les biens et l environnement 3 La m thode de mise feu est clairement visible ou est indiqu e par tiquetage ou au moyen d instructions 4 Les artifices de divertissement ne doivent pas se d placer de fa on d sordonn e et impr visible 5 Les artifices de divertissement des cat gories 1 2 et 3 sont prot g s contre toute mise feu accidentelle par une enveloppe de protection par le conditionnement ou par leur conception Les artifices de divertissement de la cat gorie 4 sont prot g s contre toute mise feu accidentelle par des m thodes indiqu es par le fabricant c Les limites d ge L article 27 du d cret traite des limites d ge Les op rateurs conomiques ne peuvent c der ou vendre des artifices de cat gorie des enfants de moins de 12 ans et des artifices des cat gories 2 et 3 des moins de 18 ans d Marquage tiquetage notice d emploi La conformit d un produit aux dispositions du d cret est attest e par la pr
57. es Consommateurs 4 45 La r partition par classe d ge est la suivante E fr quence O On observe que les victimes sont principalement des enfants de moins de I5 ans 51 des cas et des jeunes de 15 24 ans 20 des cas La r partition par classe d ge et par sexe est la suivante On observe que les hommes sont significativement plus souvent bless s que les femmes La saisonnalit observ e est la suivante E homme E femme Pr s de la moiti des accidents 46 sont intervenus en juillet f te du 14 juillet I1 en d cembre et 10 en janvier Commission de la S curit des Consommateurs 5 45 Les m canismes accidentels sont les suivants El Effet thermique Coup O Corps tranger O Chute M Ecrasement coupure performation E cause autre pr cis e M Effet chimique O Electricit rayonnement E Surmenage aigu E cause non pr cis e O Asphyxie suffocation Les principaux accidents sont on le voit dus un effet thermique pr s de la moiti suivis par les coups et les corps trangers les autres m canismes tant moins fr quents Les l sions sont principalement les br lures 53 des accidents et les parties du corps l s es sont la main et les doigts 33 des accidents le globe oculaire 25 et l oreille 8 Par g
58. es d explosifs les poudres r gime de d flagration les explosifs brisants r gime de d tonation La diff rence entre les r gimes de d flagration et de d tonation n est pas toujours simple Selon les conditions d utilisation un explosif normalement d flagrant peut d toner et un explosif normalement d tonant peut d flagrer Les poudres sont con ues pour un r gime de d flagration c est dire une onde subsonique de 10 400ms 1 Les explosifs progressifs se situent entre les poudres et les brisants Ils suivent le r gime de d tonation supersonique de 2 000 3 500 m s 1 Les explosifs brisants d tonent galement de 4 000 9 000 ms 1 Les explosifs peuvent aussi tre utilis s pour la propulsion de projectiles ou fus es sous forme de poudre ou propergol Le r gime est alors la d flagration qui doit tre tr s bien ma tris e exemple les 2 boosters poudre de chaque c t de la fus e Ariane Quels sont les principes de base des feux d artifice et les principaux types de feux d artifice l La d finition Par artifice il faut entendre toute substance non d tonante qui br le et explose avec des r actions chimiques auto entretenues Le principe de fonctionnement repose sur la combustion de poudre noire contenant un compos oxydant qui lib re de l oxyg ne et un compos r ducteur qui sert de combustible Contrairement lexplosif lartifice de divertissement a une vitesse de pr
59. ffectu e que par des personnes ayant le certificat de qualification pr vu l article 16 ou sous le contr le direct de personnes ayant ce certificat Cat gorie 4 C 4 artifices de divertissement qui pr sentent un danger lev et qui sont destin s tre utilis s uniquement par des personnes ayant des connaissances particuli res telles que d finies l article 28 normalement d sign s par l expression artifices de divertissement usage professionnel et dont le niveau sonore n est pas dangereux pour la sant humaine En particulier certains produits KI seront class s en Cl mais d autres pourront se trouver class s en C2 selon la nouvelle nomenclature Les produits K3 qui ont plus de 120 dbAi 25 m vont passer en Cat gorie C 4 Les seuils de poids ou dimensionnels qui font changer de cat gorie sont les suivants moins de 500 g K3 Au del K4 Certains professionnels font valoir qu aucun produit ne p se juste 500 g et qu il aurait d y avoir des tol rances En 2012 60 des articles commercialis s en France r pondaient l ancienne nomenclature b Conformit aux exigences essentielles de s curit En application de l annexe du d cret les artifices de divertissement doivent satisfaire au minimum aux prescriptions suivantes qui reprennent les dispositions de la directive Le fabricant doit classer les artifices de divertissement dans les diff rentes cat gories
60. ification UN et num ro UN num ros 4 chiffres qui identifient les substances dangereuses dont les feux d artifice la phrase Autoris l usage du public pour les feux d artifice qui sont permis l usage du public Environ 80 des feux d artifice sont utilis s pour le Nouvel An Dans certaines r gions il y a des feux d artifice P ques et quelquefois avant le le mai IV LES PRODUITS A L HISTORIQUE L artifice est un proc d pyrotechnique utilisant des explosifs d flagrants visant produire du son de la lumi re et de la fum e Les feux d artifice ont t invent s en Chine au 7 me si cle apr s J C pour loigner les esprits mal fiques lls font partie de la culture chinoise et tiennent une grande place au nouvel An et lors du Festival de la Lune en automne La poudre noire a t introduite en Europe au 3 re si cle par Marco Polo la suite de son voyage en Chine Depuis elle a t utilis e la fois pour les guerres et pour les f tes Jusqu au 19 me si cle et l av nement de la chimie moderne les feux d artifice taient Commission de la S curit des Consommateurs 14 45 majoritairement jaunes ou blancs Un livre d Adrien Romain les voque en 161 En France le premier feu d artifice a t tir sur la Place des Vosges Paris alors Place Royale pour le mariage d Anne d Autriche et de Louis XIII en 1615 B LA TYPOLOGIE Il existe deux grands group
61. ifices les plus bruyants Le temps de fonctionnement de l artifice par rapport au niveau moyen de bruit mis n est pas r pertori comme dangereux si on se fie aux sonom tres qui existent sur le march exposition de moins de 15 minutes si le bruit moyen est de 100 dB et explosion moins de 120 dB si elle est br ve 45 Des kits de d clenchement lectrique existent sur le march et il semblerait que le descriptif de leur mise en place soit plus d taill Commission de la S curit des Consommateurs 40 45 Tous les artifices test s r pondent aux pr conisations de niveau maximum sonore sans danger 6 Mesure de longueur de projection des explosifs horizontale a Les distances de s curit Tous les essais ont t conduits par vent nul ou tr s faible maximum 2 m s Ont t recens s 17 artifices pour lesquels des r sidus en carton qui peuvent tre incandescents ou des baguettes ou pi ces plastiques sont retomb es au del de la distance de s curit pr conis e Ce ph nom ne a t observ quels que soit le type d artifice p tard fus e toupie compact et la cat gorie En ce qui concerne les p tards des r sidus de papiers ont t retrouv s dans un rayon assez large Pour les fus es la baguette qui part dans les airs ou la fus e elle m me retombe alors que la notice d utilisation ne le pr cise pas toujours Des baguettes ont t retrouv es plus de 100 m tres du poi
62. interdit aux moins de 14 ans alors qu il n y a aucune explosion ni d effet a rien Un autre artifice de cat gorie KI a un effet a rien et il est interdit aux enfants de moins de 8 ans alors qu il semble plus dangereux Lors d un second essai cet artifice est m me tomb et parti horizontalement pour atterrir environ 15 m tres plus loin L effet de chaque artifice n est pas d taill Si l effet d un p tard est bien connu de tous il n en va pas de m me de celui d une fus e d une chandelle d une toupie ou d un compact Les observateurs ont t parfois surpris du comportement de l artifice utilis Aucune information ne figure sur la fin de fonctionnement de l artifice nombre d explosions dur e L effet de chaque artifice devrait tre d crit sur la notice de mani re ce que l utilisateur sache quoi il doit s attendre avant la mise feu Une mise en garde permettrait l utilisateur ainsi qu aux spectateurs de s assurer qu ils ne se mettent pas en danger Les conditions de stockage ne sont pas toujours d crites dans les notices alors qu il s agit d une obligation mise par la directive La dangerosit porte surtout sur le stockage des artifices proximit des sources de chaleur d quipements lectroniques mettant des ondes Commission de la S curit des Consommateurs 37 45 des fr quences inf rieures 100 MHz ou avec d autres l ments explosifs Ces m
63. ises en garde ne sont pas syst matiquement mentionn es sur les notices des artifices Les m thodes de mises feu sont dans leur majorit flamme l aide d une m che 3 artifices de cat gorie 3 sont d clench s par une mise feu lectrique Aucun outil n est fourni avec l artifice pour ce type de mise feu et le mode d emploi est assez succinct Hormis les p tards et les artifices de cat gorie toutes les mises feu sont prot g es Une action volontaire de l utilisateur est n cessaire pour ter cette protection afin de pouvoir acc der la m che Concernant les artifices de cat gorie 3 et notamment les compacts la notice pour la mise en uvre est bien compl te Rien ne parait tre laiss au hasard afin que l utilisateur et le public puissent appr cier les effets en toute s curit Le temps entre l explosion et l allumage est indiqu sous la forme d une fourchette de 3 6 secondes mais n est pas suffisant pour permettre de s carter suffisamment Un temps plus pr cis devrait tre mentionn car chaque seconde compte 3 Les essais d usage Les tests d usage sur les artifices ont t r alis s durant les mois d octobre novembre 2013 avec 15 utilisateurs de diff rentes tranches d ge allant de 7 56 ans dont 5 femmes et 10 hommes soit 5 enfants entre 7 et 11 ans 5 enfants entre 12 et 18 ans et 5 adultes les utilisateurs tant plac s sous la surveillance de deux obs
64. ispositions des normes de la s rie NF EN 15947 sur les articles pyrotechniques donne pr somption de conformit aux exigences de s curit nonc es par la directive l Les diff rentes cat gories d artifices La r partition des produits dans les diff rentes cat gories Cl C2 C3 est d sormais tablie selon des crit res d finis dans les normes NF EN 15947 Selon la partie 2 point 5 point 5 1 Appartiennent la cat gorie les feux de Bengale les allumettes Bengale les Baguettes Bengale les p tards de No l les cr pitants les clignoteurs pyrotechniques les fontaines les tourbillons les cierges magiques les cierges magiques non tenus la main les allumettes d tonnantes les party poppers les serpents les p tards tirettes les bombes de table les pois fulminants point 5 2 N appartiennent pas la cat gorie par exemple les soucoupes volantes les p tards m che les batteries et combinaisons les p tards a riens les p tards composition flash les serpenteaux les p tards sauteurs les pots feu en mortier les mini fus es les fus es les chandelles romaines les chandelles monocoup les tourbillons volants les soleils 3 ISO International Standardisation Organisation 40 Sur les 17 pays participant ces travaux on compte 9 pays europ ens dont certains assurent la pr sidence de groupes de travail Commission de la S curit des Consommateurs 31
65. l Institut de veille sanitaire entre 2004 et 2011 montrant que les accidents ayant donn lieu hospitalisation font tat d une surrepr sentation des enfants de moins de 15 ans parmi les victimes 4 Consid rant l absence d outils de sensibilisation aux risques pr sent s par l utilisation par le grand public des artifices de divertissement 5 Consid rant que les dispositions de la directive 2007 23 CE ne produiront pleinement leurs effets l ensemble des artifices vendus sur le march fran ais qu en 2017 6 Consid rant que ce jour la plupart des artifices de divertissement mis en vente sur le march fran ais rel ve du r gime de l agr ment pr alable instaur par le d cret n 90 897 du ler octobre 1990 7 Consid rant qu une tude men e au deuxi me semestre 2013 par le CRITT de Ch tellerault la demande de la CSC et portant sur une s lection d artifices vendus au grand public a notamment mis en vidence En premier lieu que les notices d utilisation et les marquages sont incomplets sur certains points et ne sont parfois pas traduits en langue fran aise que les distances de s curit pr conis es sont tr s souvent insuffisantes et parfois incoh rentes avec le classement de l artifice que le temps d allumage de nombreux artifices n est pas suffisant pour respecter la distance de s curit avant l explosion notamment pour les personnes les moins rapides
66. les sp cifiques relatives aux artifices agr s avant le 4 juillet 2010 Sont d finies dans ce recueil les r gles d agr ment de marquage et d tiquetage des artifices par type d artifices ainsi que les preuves tests que les artifices doivent subir On observera que chaque artifice est assorti d une distance de s curit qui lui est propre Une interdiction de la pr sence de certaines substances chimiques particuli rement dangereuses y figure galement Ainsi le 20 novembre 2009 l hexachlorobenz ne a t ajout la liste des substances interdites S agissant des limites d ge l article 14 du d cret n 90 897 dispose que seuls les artifices du groupe KI peuvent tre c d s des mineurs La non observation de cette prescription par les vendeurs est p nalement sanctionn e par l article 24 Sont punies des peines d amendes pr vues pour les contraventions de la 5 me classe toute personne qui aura distribu titre on reux ou gratuit des artifices de divertissement en violation des dispositions de l article 14 A la suite d une d cision du MEDDE publi e dans un de ses bulletins officiels une limite basse a t fix e 8 ans pour la cat gorie KI Le d cret 2009 1663 du 29 d cembre 2009 modifiant le d cret 1990 897 pr cit avait pour objectif d interdire les artifices les plus dangereux tir s l aide d un mortier La mise en uvre d artifices des groupes K2 et K3 c
67. losifs op rant dans les secteurs des explosifs industriels et accessoires de tir de la D fense des quipements pour l automobile l a ronautique l espace des articles techniques pour le secteur civil et des artifices de divertissement Environ 10 entreprises repr sentant 2 3 du march des artifices de divertissement ont adh r au SFEPA 2 Le syndicat de la pyrotechnique et des spectacles de divertissement SPSD Cr le 6 juin 2012 et pr sid par le fabricant EUROBENGALE le SPSD d fend les int r ts des professionnels des spectacles de pyrotechnie Le SPSD regroupe 7 petites entreprises et un laboratoire d essais B DES FABRICANTS l Le groupe ETIENNE LACROIX Le groupe ETIENNE LACROIX a t fond en 1848 par M Etienne LACROIX industriel toulousain En 1997 la soci t LACROIX a rachet la soci t RUGGIERI fabricant de feux d artifice En 1999 elle a repris les activit s de la SNPE soci t nationale des poudres et des explosifs dans le domaine des syst mes pyrotechniques de leurrage En 2004 toutes les activit s d fense et industrielle ont t transf r es vers le site de Maz res dans le sud ouest de la France En 2006 lachat de la soci t ALSETEX dans la Sarthe a permis la soci t LACROIX de se diversifier dans les produits destin s au maintien de l ordre ainsi que des produits sp cifiques pour les secteurs p trolier chimique et industriel La holding LACROIX comprend LACR
68. mes des accidents Cette tude a montr que les causes les plus r pandues des accidents ont t 1 mauvais usage du feu d artifice 2 clats et fum es associ s l irritation de l il 3 mise feu et explosion des feux d artifice plus t t ou plus tard que pr vu 4 trajectoire erratique du vol 5 des basculements de coques a riennes de dispositifs tubes multiples ou de mortiers Au moment de l enqu te t l phonique en g n ral ou 2 mois apr s l accident la plupart des victimes s taient remises de leurs blessures Un petit nombre de victimes ont pr cis que leurs blessures auraient vraisemblablement des effets long terme La CPSC a travaill avec PUS Customs and Broder protection douanes am ricaines pour pr lever des chantillons de feux d artifice et pour confisquer des cargaisons ill gales Elle a galement travaill avec l AQSIQ General administration of Quality Supervision Inspection and Quarantine organe administratif relevant directement du Conseil d Etat de la R publique populaire de Chine Cet organisme est notamment en charge de la qualit du contr le de la certification et de la normalisation des produits export s ou import s en Chine En outre la CPSC a particip un groupe de travail pendant le sommet sino am ricain sur la s curit des produits en octobre 2011 La Chine est le plus gros exportateur de feux d artifice aux Etats Unis Les feux d artifice font
69. mique du sodium Les diff rents types d artifices de divertissement On ne pr sentera ici que les artifices de divertissement utilis s par le grand public et non ceux utilis s lors des spectacles pyrotechniques qui ne sont pas l objet de la pr sente tude Ces diff rents artifices sont soit tenus la main soit propuls s soit lanc s par un mortier r serv en France des personnes habilit es 7 Leurs effets sont soit terrestres soit a riens Certains ne peuvent tre utilis s qu en int rieur Les artifices destin s au grand public sont dans la plupart des cas allum s la main et plus rarement distance 26 Source Soci t chimique de France Un mortier est d fini dans la norme NF EN 16261 Icomme un tube ferm son extr mit inf rieure et partir duquel un artifice de divertissement est projet Les mortiers peuvent tre assembl s en batterie si leur calibre diam tre est inf rieur 150 mm Les mortiers de plus de 300 mm sont interdits en France Commission de la S curit des Consommateurs 16 45 On peut citer sans que la liste soit exhaustive Artifices tenus la main allumettes de bengale allumettes d tonnantes baguettes bengale cierges magiques p tards tirette Artifices d pos s ou non sur un support cr pitants fus es mini fus es fontaines chandelles romaines chandelles monocoup batteries bombes de table pois fulminants serpents soucoupes vola
70. mporter ces produits sans donner son nom et son adresse le nom de la personne qui va stocker les produits l adresse o ils seront stock s Les statistiques d accidents en Irlande du Nord pour 2012 pendant la p riode d Halloween sont les suivantes 14 personnes ont t transport es dans des services d urgence soit de moins 19 Des statistiques annuelles sont tenues depuis 1996 20 Contraction de l anglais All Hallows Eve qui signifie the eve of All Saints Day en anglais contemporain et peut se traduire comme la veill e de la Toussaint Commission de la S curit des Consommateurs 11 45 qu en 2011 Ce nombre est le plus faible depuis 1996 10 6 hommes et 4 femmes des 14 personnes bless es avaient moins de 18 ans 10 des 14 personnes bless es taient des hommes les 14 personnes transport es dans un service d urgence ont eu un total de 16 blessures li es aux feux d artifice La partie la plus commun ment l s e tait le poignet ou la main 5 accidents Viennent ensuite le visage la t te ou le cou 4 les yeux 3 le pied ou la jambe 1 et le bras 3 les p tards ont provoqu accident les fus es l les cierges magiques 3 les autres feux d artifice brevet s 8 n ont pas t identifi s b Au Danemark Le Danemark a introduit des restrictions l gislatives portant sur l acquisition la vente et l usage des p tards des doubles p tards
71. n se poursuivra dans l oxyg ne de l air Il est aussi possible d ajouter du perchlorate de potassium la fine poudre de magn sium pour avoir une violente explosion qui accompagne l clair blanc L explosion porte haute temp rature les compos s m talliques qui produisent les couleurs l mission atomique les lectrons de l atome m tallique sont excit s thermiquement ce qui leur permet de passer d un niveau d nergie fondamental un tat d nergie sup rieur Au cours de leur retour vers l tat fondamental l nergie qu ils avaient absorb e est mise sous forme de photons d une longueur d onde caract ristique de l atome L atome du sodium est un de ceux qui met le plus de lumi re par ce m canisme d mission lorsqu il est chauff une temp rature sup rieure 800 C il met une lumi re jaune orang tr s intense qui tend masquer toute autre mission atomique ou mol culaire ayant eu lieu en m me temps l mission mol culaire un grand nombre d atomes ou de mol cules lorsqu ils sont excit s l tat gazeux r mettent de la lumi re visible Peu peuvent tre utilis s directement dans les feux d artifice car ils sont trop r actifs ou correspondent une trop large gamme de couleurs par exemple on obtient du bleu partir de l mulsion mol culaire du chlorure de cuivre du vert avec du chlorure de baryum de l orange avec du chlorure de calcium et du jaune par mission ato
72. ndustriels du secteur et l INERIS Par ailleurs lINERIS pr pare et instruit pour le compte du MEDDE les dossiers de demandes d agr ment des artifices de divertissement en application du recueil des r gles et proc dures d agr ment des artifices de divertissement approuv par une d cision minist rielle du 4 juillet 20107 Cette derni re mission est financ e par des subventions minist rielles Les demandes d agr ment sont soumises l avis d un comit cr par l administration le Comit de liaison des artifices de divertissement CLAD qui r unit les repr sentants de l administration des professionnels et des laboratoires et dont le secr tariat est assur par l INERIS Apr s le 4 juillet 2013 date laquelle les professionnels ne pourront plus pr senter de dossier de demande d agr ment des artifices de cat gorie K4 la r union de ce comit ne devrait plus se justifier Le champ d application du pr sent avis porte sur la s curit des artifices de divertissement destin s au grand public l exclusion des produits professionnels utilis s par des personnels form s et qualifi s dans le cadre de spectacles pyrotechniques II L ACCIDENTOLOGIE A L ACCIDENTOLOGIE EN FRANCE Il n existe pas de base statistique officielle recensant le nombre et la gravit des accidents provoqu s par les artifices de divertissement utilis s par le grand public ou survenant lors de spectacles pyrotechniques En l absen
73. ne manifestation publique ou priv e Commission de la S curit des Consommateurs 29 45 de 2 5 jours qui d finissent le type de manipulation des artifices autoris s en fonction de la quantit de mati re active et des caract ristiques des artifices et des mortiers utilis s L instruction et la d livrance du certificat sont assur es par la pr fecture du d partement du domicile du demandeur Seuls des centres de formation agr s par le minist re de l Int rieur sont habilit s d livrer une formation L INERIS est habilit par le minist re de l Int rieur r aliser l valuation des organismes de formation qui consiste en un audit du contr le des connaissances et des taux de r ussite des stagiaires Le co t d un audit de l INERIS supporter par le centre de formation est de 1600 par an et l habilitation est valable pour une p riode de deux ans et demi L organisation de la formation des artificiers est l objet de critiques de la part du syndicat de la pyrotechnie et des spectacles de divertissement SPSD En premier lieu ce syndicat estime que la dur e de formation de 2 5 jours est trop courte pour former correctement un artificier En second lieu le certificat est d livr par le centre de formation qui a form la personne la pr fecture ne faisant qu officialiser le r sultat II peut donc y avoir selon le SPSD une situation de conflit d int r ts le responsable de la formation pou
74. nistration des douanes Pour la premi re fois en 2012 des produits certifi s ont t contr l s Sur la base du pr l vement d une trentaine de produits la suite des essais effectu s par l INERIS 80 des produits se sont r v l s non conformes aux d cisions d agr ment Un quart des artifices non conformes ont t class s au niveau dangereux pour lutilisateur Un tiers ont t class s au niveau 2 non conformit sans gravit pour l utilisateur Il est noter que la r glementation douani re impose que les stocks de produits 41 La quasi majorit des artifices de divertissement actuellement mis sur le march ne sont pas encore certifi s Commission de la S curit des Consommateurs 33 45 litigieux soient immobilis s m me si la non conformit est class e au niveau 2 sans gravit pour l utilisateur Un artifice se caract rise par sa taille sa masse sa hauteur de fonctionnement son niveau sonore La question est de savoir si le produit fabriqu est conforme au produit agr ou certifi et s il est dangereux Un produit peut ne pas tre conforme au dossier d agr ment ou la certification sans tre dangereux Ainsi en est il d un artifice qui doit mesurer 20 cm de hauteur au regard du mod le agr ou certifi et qui atteint 22 cm A l inverse un artifice qui part horizontalement ou qui explose au niveau du sol sera qualit de non conforme et dangereux D s qu un produit est c
75. ns sp cifiques le contr le et la surveillance du march des appareils gaz des quipements sous pression des produits chimiques des explosifs explosifs civils et articles pyrotechniques dont les artifices de divertissement et des appareils et syst mes de protection destin s tre utilis s en atmosph res explosives Le MEDDE est charg de la transposition des directives europ ennes relevant de sa comp tence C est ainsi que le MEDDE a transpos la directive 2007 23 CE du 23 mai 2007 relative la s curit des artifices de divertissement Le minist re est galement autorit de surveillance du march au titre de cette directive La mission de contr le des installations ou lieux de stockage des artifices est assur e par les inspecteurs des installations class es au sein des Directions r gionales de l am nagement et du logement DREAL sous l autorit des pr fets Les missions de surveillance du march des artifices et de gestion des agr ments sont assur es sous l autorit du MEDDE D DE L INSTITUT NATIONAL DE L ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL ET DES RISQUES INERIS L INERIS tablissement public caract re industriel et commercial EPIC est un organisme notifi selon la directive 93 15 CE du 5 avril 1993 relative l harmonisation des dispositions concernant la mise sur le march et le contr le des explosifs civils et selon la directive 2007 23 CE du 23 mai 2007 relative la mise sur le march d a
76. nt de tir Pour les toupies elles peuvent sortir du champ de s curit alors qu elles sont encore en fonctionnement Concernant les compacts des r sidus incandescents sont retomb s au del de la zone de s curit Certains artifices mentionnent la n cessit de prendre en compte la force du vent et son orientation mais ne pr cisent pas la n cessit qu aucune personne ne se trouve dans le sens du vent Pour un fumig ne une forte fum e color e est mise et ne se dissipe qu une distance d environ 60 m tres Cet artifice ne mentionne pas la toxicit potentielle des fum es mises De plus bien que soit g n ralement mentionn e la n cessit de r cup rer les r sidus il ny a pas de mise en garde que ces r sidus puissent tre incandescents et que l utilisateur risque de se br ler Ainsi un compact a continu se consumer petit petit et ce pendant une dur e d au moins 20 minutes Les op rateurs ont t oblig s de verser de fa on abondante de l eau et de le laisser dans un endroit isol avant de pouvoir le mettre au rebut Hormis trois produits qui portent le marquage CE de conformit la directive europ enne tous les autres rel vent du r gime de l agr ment qui autorise la mention d une distance de s curit individualis e par artifice et non l une des trois distances standardis es de la directive pas moins de m tre pour la cat gorie pas moins de 8 m tres pour la cat gorie 2
77. nt syst matiquement que le site de tir est d gag de toute installation ou personne avant de r aliser la mise feu Apr s la mise feu ils s cartent de mani re significative afin de ne prendre aucun risque Commission de la S curit des Consommateurs 39 45 4 L analyse des m thodes d allumage Seuls 3 artifices proposent un allumage lectrique dont les informations sont les suivantes L allumage de lartifice se fait distance gr ce un inflammateur lectrique Attention cet accessoire est tr s sensible aux chocs la friction aux champs lectromagn tiques et aux d charges lectrostatiques Il conviendra donc de prendre toutes les dispositions pour viter des d marrages intempestifs _ shunter les lignes lectriques en attente de tir proscrire l emploi d outils g n rant des chocs interdire l utilisation d metteurs r cepteurs ou de t l phones portables Relier le fil de l inflammateur une ligne lectrique permettant de placer l op rateur une distance de 30 m tres minimum Pour cela relier par pissures chaque conducteur de la ligne lectrique en prenant soin de les isoler Pune par rapport l autre l aide d un ruban adh sif Pour proc der la mise feu mettre en contact les deux bornes d une pile lectrique avec les extr mit s d nud es des deux brins de la ligne lectrique Le d part du projectile a lieu instantan ment
78. ntes tourbillons sauteurs ou volants soleils p tards m ches p tards a riens 4 La fabrication En Chine une grande partie de la fabrication est faite manuellement et de mani re empirique titre d exemple le contenu de l unit de mesure une cuiller e de poudre n est pas tr s pr cis L altitude atteinte par un artifice ne d pend pas de la quantit de poudre mais plut t de la granulom trie poudre poreuse pression interne dans le tube gaz vitesse d jection En Chine la poudre est fabriqu e sur place Il existe deux types de poudre la traditionnelle poudre noire laquelle on adjoint 1 d oxyde m tallique qui va donner la couleur le cuivre donne du bleu L autre type de poudre utilis e est une composition flash comportant 25 de m tal Il ne peut y avoir de m canisation de la fabrication des artifices non pas en raison de la dangerosit de la manipulation des composants les compositions sont stables mais plut t en raison d un manque de contr le de cette manipulation Les poudres sont volatiles et se d posent un peu partout Une fabrication manuelle permet un nettoyage fr quent des outils et des locaux ainsi qu un contr le visuel permanent des mati res La m canisation entra nerait des d p ts de mati res des endroits peu visibles des op rateurs et des contraintes m caniques pourraient provoquer des incendies La fabrication d artifices est un secteur dans lequel on n
79. o 7 pea Z V4 12 g n ralis des mortiers pourtant interdit aux personnes non habilit es ou non qualifi es le 27 juin 2013 un enfant a t gri vement bless la main en manipulant un p tard la Courtille 93 Cet engin de type mortier lui a explos dans les doigts le 12 juillet 2013 un petit gar on de 7 ans a r ussi acheter un p tard dans un bureau de tabac Laxou 54 bien qu il mait pas l ge requis L un d eux lui a explos la figure L enfant est rest inconscient une dizaine de minutes et a subi des br lures au deuxi me degr ainsi qu une incapacit totale d activit scolaire de 7 jours dans le 13 me arrondissement de Paris 75 un jeune homme a eu tous les doigts de la main gauche arrach s par un artifice lanc depuis un mortier le 13 juillet 2013 Montreuil 93 et Arcueil 94 deux hommes g s de 19 et 29 ans ont t mutil s en jouant avec des mortiers Le premier a eu deux doigts arrach s le second a eu trois phalanges et le pouce s rieusement endommag s dans le 9 me arrondissement de Paris square Montholon 75 des policiers ont aper u plusieurs adolescents qui tentaient de retrouver des morceaux de doigts l aide de la lumi re de leur t l phone portable d un de leurs camarades de 14 ans qui venait de se blesser en jouant avec un mortier La victime admise l h pital Lariboisi re a perdu 4 de ses doigts
80. oduits par rapport leur dossier d agr ment est le fait que la production chinoise d artifices qui fournit 95 du march fran ais reste on l a vu plus haut tr s artisanale Il est difficile de contr ler le suivi de la qualit de production des artifices dans les usines chinoises comme l exige la directive 2007 23 CE du 23 mai du 23 mai 2007 pr cit e Il existe environ 4000 fabricants chinois d artifices dont 300 sont autoris s exporter L INERIS n a pas les moyens de contr ler lui seul 300 usines Aussi est il oblig de sous traiter le contr le des laboratoires chinois De fait le contr le qualit n est pas conforme celui exig par la directive europ enne VIII LES RESULTATS DE L ETUDE DE TERRAIN A la suite d un appel d offres la CSC a demand au Centre de Recherche Innovation Transfert de Technologie CRITT de Ch tellerault de r aliser une tude portant sur le respect des seuils d ge des acheteurs par les vendeurs lors de l acquisition d artifices l observation de l utilisation des artifices par un panel d utilisateurs une valuation de la dangerosit de ces artifices L tude a t r alis e au cours du deuxi me semestre 2013 sous la responsabilit du CRITT et de celle d un artificier habilit utiliser des artifices allant jusqu la cat gorie K 3 mortier de 100 mm par exemple correspondant au seuil maximum des artifices test s dans l tude
81. on us pour tre lanc s par un mortier est interdite si elle n est pas assur e par une personne titulaire soit du certificat de qualification pr vu par l article 16 soit dun agr ment d livr par le pr fet du d partement ou Paris par le pr fet de police ou sous le contr le direct de cette personne L agr ment est d livr pour une dur e d termin e L acquisition et la d tention d artifices de divertissement con us pour tre lanc s par un mortier sont interdites l S il s agit d artifices des groupes K2 et K3 aux personnes physiques qui ne sont pas titulaires du certificat de qualification pr vu par Particle 16 ou de l agr ment pr vu au du pr sent article et qui ne peuvent justifier que ces artifices seront mis en uvre par une personne titulaire de ce certificat ou de cet agr ment ou sous le contr le direct de celle ci 2 Sil s agit d artifices du groupe K4 aux personnes qui ne peuvent justifier qu ils seront mis en uvre dans les conditions fix es au 4 du I de Particle 12 Les dispositions du Il du pr sent article ne sont pas applicables aux personnes qui acqui rent ou d tiennent les artifices concern s dans l exercice d une activit professionnelle ayant pour objet leur transport leur distribution leur conservation ou leur utilisation Donne 37 Les contrevenants taient galement punis d une amende de 5 re classe On peut noter que
82. on muni du marquage de conformit tel que pr vu aux articles 4 et 5 ou non muni d un tiquetage conforme aux dispositions pr vues l article 25 apposer le marquage de conformit en violation des dispositions de l article 22 pr senter un public ou utiliser un article pyrotechnique lors d expositions de foires commerciales ou de d monstrations organis es pour sa commercialisation sans marque Commission de la S curit des Consommateurs 28 45 apparente et lisible r pondant aux exigences d finies par arr t du ministre charg de la s curit industrielle utiliser un produit fabriqu des fins de recherche de d veloppement et d essais sans marque apparente et lisible r pondant aux exigences d finies par arr t du ministre charg de la s curit industrielle introduire plusieurs demandes d valuation de la conformit aupr s de plusieurs organismes vis s au premier alin a de l article 15 pour un m me produit proc der des op rations de manipulation telles que d finies l alin a 5 de l article 28 ou utiliser des produits des cat gories 4 P2 et T2 mentionn es l article 13 sans le certificat de formation ou l habilitation pr vus l article 28 On peut observer que l article 31 ne p nalise pas la vente d artifices des tiers non autoris s contrairement l ancienne r glementation fran aise cf article 24 du d cret du ler octobre 1990 La loi n
83. onstat non conforme au mod le agr ou certifi l op rateur conomique est tenu de mettre en conformit le produit et de le retirer du march Mais dans le cas o le produit non conforme est jug non dangereux et que ses caract ristiques lui permettent de r pondre aux exigences r glementaires l op rateur conomique a la possibilit de d poser une nouvelle demande d agr ment ou de certification Si cette nouvelle demande aboutit les produits devront alors tre r tiquet s conform ment au nouveau certificat ou agr ment et l ancien sera retir Depuis juillet 2010 pour les groupes KI K3 et depuis juillet 2013 pour les K4 seules la certification CE et l apposition du marquage CE satisfont ces exigences Si le contr le de la nature des composants chimiques des produits ne figure pas parmi les preuves r aliser pour la d livrance de l agr ment ou de la certification l INERIS dans le cadre de son intervention pour le compte du MEDDE v rifie sur une vingtaine de produits sur 100 pr lev s qu ils ne contiennent pas de substances interdites notamment la non pr sence de 9 polychlorobenz nes de 6 hydrocarbures polycycliques aromatiques d hexachlorobenz ne de mercure d arsenic de plomb de cadmium ainsi que des compos s inorganiques comme les bromates ou les cyanures utilis s comme colorants des artifices Selon l INERIS un des facteurs qui explique le taux lev de non conformit des pr
84. opagation inf rieure 1000 m s Les feux d artifice produisent du bruit et de la lumi re lexception de certains artifices comme le marron d air p tard de 50 mm 75 mm qui ne produit que du bruit dans lair A c t de la traditionnelle poudre noire qui est compos e de souffre 10 de salp tre 75 et de charbon 15 une composition dite flash est employ e depuis une dizaine d ann es Celle ci est utilis e pour produire du bruit ou g n rer l clatement des bombes Mis part dans les p tards elle ne peut servir de substitut la poudre noire En outre la pr sence de poudre noire est n cessaire lamor age et la propulsion de la plupart des artifices Il convient de souligner que le fait que les produits utilis s soient non d tonants implique que les effets de souffle bruit dispersion sont essentiellement g n r s par la rupture de la coque de l artifice En effet si la plupart des mati res taient utilis es hors de confinement elles br leraient sans produire de bruit Ainsi pour un p tard c est la rupture de l enveloppe qui produit le bruit Plus elle est r sistante plus le bruit sera important La puissance de la poudre flash cf infra permet d avoir des enveloppes moins importantes 24 N Louvain R gion flamande de Belgique le 29 septembre 1561 et mort Mayence Allemagne le 4 mai 1615 Adrien Romain est un m decin et math maticien Il a t l un des premier
85. ors de la nuit de la Saint Sylvestre en Alsace les feux d artifice cette p riode sont une tradition bien ancr e dans cette r gion Le quotidien L Alsace en date du 3 janvier 2013 rel ve deux morts et 25 bless s provoqu s par des explosions de p tards dans la nuit 31 d cembre 2012 au ler janvier 2013 A la suite de ces accidents certaines voix se sont lev es pour demander l interdiction totale de l usage des artifices un homme de 24 ans est d c d l h pital apr s avoir re u en plein visage le feu d artifice qu il manipulait Thannenkirch Le drame s est produit peu apr s minuit dans un champ pr s de la salle des f tes o le jeune homme f tait la nouvelle ann e D apr s les enqu teurs le jeune homme a sans doute pens que le feu d artifice ne fonctionnait pas et s est pench pour regarder Il n a pas surv cu ses traumatismes Ce feu d artifice avait t achet via internet un vendeur bas en Haute Marne Une enqu te est en cours pour homicide Commission de la S curit des Consommateurs 7 45 involontaire Il s agirait d un feu d artifice de cat gorie K3 une sorte de bombe qui peut clater en gerbe selon le procureur de la r publique de Colmar Dorlisheim c est un jeune homme de 20 ans qui a t tu par l explosion d un p tard La victime a voulu aller voir de pr s le mortier qui ne partait pas lorsque celui ci a explos et lui a arrach
86. ote peu d innovation De petites s ries sont produites Les compositions sont faites en pesant chaque composant Les proportions sont valid es chaque ann e pour ajuster les performances des produits Toutefois suivant les produits re us les performances poids gal ne sont pas r guli res Les masses doivent sans cesse tre ajust es afin d obtenir la performance voulue car au final c est la performance qui importe tant pour la s curit que pour l effet La mention de la masse active doit figurer sur l tiquette du produit mais il s agit d une masse active approximative Certains professionnels indiquent qu il n y a pas de constance dans la qualit de fabrication des produits d origine chinoise car les produits peuvent tre fabriqu s par une usine diff rente d une ann e sur l autre C LA COMMERCIALISATION En Europe le march des artifices de divertissement est valu 1 4 milliard d euros Le chiffre d affaires g n r en France par la vente d artifices de divertissement production et distribution hors prestations de tirs peut tre estim plus de 80 millions d euros 42 millions au titre de la vente d articles destin s aux professionnels et 40 millions au titre des articles destin s au grand public Plus de 90 des produits sont import s essentiellement de Chine mais aussi d Espagne ou d Italie La production et la grande distribution emploient plusieurs centaines de personnes La
87. partie des 4 produits retenus par la CPSC et l AQSIQ pour l change d information sur les normes une meilleure inspection des produits haut risque et une plus grande qualit des contr les sur les composants de la part des fournisseurs des parties 2 En Europe Voici quelques exemples des r glementations mises en place dans plusieurs pays europ ens a Au Royaume Uni Une loi du 16 juillet 2004 r glemente l usage des feux d artifice au Royaume Uni Cette loi interdit la possession de feux d artifice dans un lieu public aux mineurs de moins de 18 ans interdit galement la possession d un artifice de classe 4 toute personne l exception des professionnels interdit l usage de certains feux d artifice la nuit sauf pour les professionnels qui installent des feux d artifice pour la c l bration d un v nement interdit la fourniture de feux d artifice excessivement bruyants de cat gorie 3 le niveau sonore est mesur une distance de 5 m tres du point test une hauteur de m tre au dessus du sol le maximum tant 120 d cibels soumet licence d autorisation les fournisseurs de feux d artifice l exception de la c l bration du Nouvel an chinois et les 3 jours pr c dents du jour de Diwali f te des lumi res hindoue qui dure 5 jours entre mi octobre et mi novembre et les 3 jours pr c dents et entre le 26 et le 31 d cembre interdit d i
88. ple bombe de cat gorie K3 explosant plus pr s du sol que pr vu ou partant horizontalement ou syst mes d allumage 3 13 Celui ci doit tre vendu solidairement avec le produit Commission de la S curit des Consommateurs 9 45 d fectueux provoquant les accidents de la main 4 mauvais usage du produit par l utilisateur ou absence de prise en compte des recommandations figurant dans les notices d emploi L absence de lecture et de prise en compte des recommandations figurant dans les notices d utilisation par les utilisateurs ont t galement mises en vidence lors des auditions Un recensement annuel des produits en cause trop souvent qualifi s de p tards alors qu il existe une grande diversit de produits par une autorit habilit e et l analyse des circonstances de ces accidents apporterait pourtant un pr cieux retour d exp rience qui pourrait aboutir une politique de pr vention des risques B LA SITUATION A L ETRANGER Les traditions d utilisation des artifices sont diff rentes selon les pays En effet dans des pays comme la France les feux d artifice sont tir s essentiellement lors de la f te nationale et lors de la Saint Sylvestre Dans d autres pays comme l Allemagne c est tout au long de l ann e que l on tire des feux d artifice Certaines tudes donnent des indications int ressantes l Aux Etats Unis La CPSC a men une tude tr s document e sur les
89. pr paration des spectacles pyrotechniques et des tirs est r alis e quant elle par plusieurs centaines d artificiers r guliers dont des soci t s uniquement d di es l organisation de spectacles et plusieurs milliers d occasionnels Le march des artifices se r partit 35 pour le grand public et 65 pour les professionnels et les prestations de tirs 500 millions d articles sont vendus par an La France se situe en quatri me position en Europe derri re l Allemagne 300 millions d euros l Espagne et l Italie Plus de 15 000 feux d artifice seraient tir s par an en France dont au moins la moiti comporterait des artifices class s aujourd hui K4 n cessitant une qualification Commission de la S curit des Consommateurs 17 45 professionnelle cf infra Selon sa dur e un feu d artifice comporte entre 200 et 1 000 pi ces d artifices Plus de 1 5 millions d unit s seraient ainsi consomm es chaque ann e en France Il est souligner que Malte tire autant de feux d artifice que la France Ceux ci sont souvent con us par des amateurs dans un cadre associatif L exception maltaise a t prise en compte lors de la r daction de la directive 2007 23 CE relative la mise sur le march d articles pyrotechniques Le plus grand producteur consommateur et exportateur d artifices est nous l avons vu la Chine Une grande part de sa production est destin e sa consomma
90. r us en train de jeter des mortiers D autres accidents peuvent se produire l occasion de spectacles utilisant des articles pyrotechniques R cemment le 8 novembre 2013 lors de la pr paration d un spectacle au Palais des Sports de Paris 75 un ouvrier aurait utilis une disqueuse proximit du local technique o taient entrepos s des engins pyrotechniques Le disque de l appareil se serait bris et un fragment de la lame circulaire aurait t propuls dans le local et aurait mis le feu aux artifices qui y taient entrepos s Un mur en parpaings et une partie d un plafond se sont effondr s Les artistes et des techniciens se trouvaient sur place au moment de l accident Le directeur technique du spectacle intervenu pour porter secours l ouvrier l origine de l explosion est d c d 9 novembre la suite d un arr t cardiaque Pour conclure sur le chapitre de l accidentologie 500 millions d artifices sont vendus en France chaque ann e L accidentologie peut donc para tre faible par rapport au nombre de produits mis en circulation mais il est noter que les accidents qui surviennent sont d une particuli re gravit En outre il faut remarquer que les accidents avec des artifices tir s par mortiers sont nombreux et constituent une part non n gligeable de l accidentologie Selon le MEDDE les accidents peuvent tre caus s par deux types de facteurs mauvaise qualit du produit par exem
91. r une liste de telles substances liste de substances candidates puis apr s une proc dure de consultation publie la liste des substances qui sont inscrites l annexe XIV Peuvent y figurer notamment les substances canc rog nes mutag nes et toxiques pour la reproduction L inscription l annexe XIV du r glement REACH signifie l interdiction de mise sur le march ainsi que l interdiction d utiliser ces substances au sein d une entreprise moins d obtenir une autorisation sp cifique de PECHA pour un usage pr cis de la substance Sans cette autorisation elles ne pourront plus tre utilis es apr s une date d expiration sp cifi e dans le r glement relatif aux substances concern es Toutefois contrairement aux produits vis s l annexe XVII l annexe XIV ne s applique pas aux produits import s S agissant de l application des formalit s d enregistrement des substances contenues dans les artifices le r glement REACH impose aux fabricants importateurs distributeurs et utilisateurs de produits chimiques des obligations d enregistrement de leurs substances chimiques telles quelles ou contenues dans des m langes ou des articles Les substances chimiques produites et ou import es dans l Union Europ enne doivent tre enregistr es si leur quantit cumul e dans une ou plusieurs pr parations ou dans un ou plusieurs articles est sup rieure une tonne par an par fabricant ou importateur 32 Ainsi l
92. randes cat gories la t te 42 et les membres sup rieurs 40 sont les parties du corps les plus souvent l s es Parmi les 23 personnes hospitalis es 6 39 avaient moins de I5 ans et la dur e moyenne de leur hospitalisation tait inf rieure jour Le t moignage du chirurgien de l h pital Saint Antoine qui a recens plus d une trentaine d accidents de la main pour la seule Ile de France en juillet 2012 est significatif de l engorgement des services d urgence l occasion des f tes du 14 juillet En un seul week end son service a d op rer les mains de 8 personnes pr sentant des d labrements cutan s nerveux et vasculaires tr s importants Au total une vingtaine de doigts ont t amput s sans pr juger de l tat des autres Les l sions provoqu es par les p tards de type mortier sont telles qu elles font penser des plaies de guerre Le journal Le Figaro indique que la main est consid r e comme une des parties les plus innerv es du corps humain o la peau est en contact direct avec l os Les op rations de la main sont toujours d licates et exigent un tr s haut niveau de comp tence Elles n cessitent notamment des greffes d art res dont on ne sait jamais si elles vont rester fonctionnelles dans les jours qui suivent Le Figaro du 16 juillet 2012 dans lequel ce chirurgien a publi son t moignage Commission de la S curit des Consommateurs 6 45 2 La base
93. rincipaux risques li s l utilisation des artifices notamment le non positionnement au dessus de l artifice lors de sa mise feu Commission de la S curit des Consommateurs 44 45 3 4 b 3 5 3 6 3 7 c 3 8 D laborer avec les pouvoirs publics une brochure d crivant les principaux types d artifices de divertissement et les r gles essentielles de conduite tenir pour une utilisation sans risque Aux distributeurs Que ce soit en vente en magasin ou via internet de ne d livrer des artifices qu apr s s tre assur de l ge des acheteurs De ne pas vendre d artifices non munis des marquages pr vus par la r glementation o notamment les n de certification ou d agr ment ou d pourvus d une documentation r dig e en langue fran aise D assurer la bonne diffusion de la brochure d information vis e au point 1 8 notamment durant la p riode du 14 juillet et des f tes de fin d ann e Aux organisateurs de spectacles pyrotechniques De veiller la qualification de leurs personnels ou des prestataires mettant en uvre des spectacles pyrotechniques 4 Aux consommateurs 4 1 4 2 4 3 44 4 5 4 6 4 7 4 8 4 9 4 10 De prendre connaissance et de respecter scrupuleusement les notices d utilisation De veiller ce que leurs enfants mineurs n utilisent que des produits adapt s leur ge et de superviser leur mise en uvre De pr p
94. rticles 3 La Directive 96 82 CE dite SEVESO du nom de l accident chimique survenu en 1976 en Italie classe les sites industriels en fonction des caract ristiques et du volume des produits dangereux qu ils stockent 4 Il s agit du seul organisme fran ais notifi par l administration aupr s des autorit s europ ennes pour certifier les artifices Commission de la S curit des Consommateurs 3 45 pyrotechniques Ainsi PINERIS d livre aux professionnels qui en font la demande des attestations d examen CE de type en ce qui concerne les artifices de divertissement les articles pyrotechniques destin s au th tre les articles pyrotechniques destin s aux v hicules et les autres articles pyrotechniques conformes aux dispositions de la directive 2007 23 CE Fonction bien distincte de celle d organisme notifi l INERIS concourt la mise en uvre de missions r galiennes Ainsi la suite d un appel d offres paru d but 2010 l INERIS a t choisi par le MEDDE comme expert technique pour proc der chaque ann e et ce durant une p riode d termin e march reconductible 3 fois des essais portant sur des artifices vendus sur le march fran ais Il est noter que le choix des produits est fait par le MEDDE Les artifices ainsi s lectionn s sont acquis par l INERIS En outre il revient au MEDDE d appr cier les suites donner aux non conformit s d tect es par l INERIS en lien avec les i
95. s d crire les feux d artifice 25 Explosif qui provoque lors de son explosion une pression dans les directions de moindre r sistance Si on place une petite charge d explosif soufflant sur un mur lors de l explosion la pression va s appliquer l oppos du mur le mur restera intact Au contraire si on avait plac une charge d explosif brisant le mur aurait t endommag ou perfor Commission de la S curit des Consommateurs 15 45 2 3 Le principe de base Le principe de base des feux d artifice repose sur la r action de la poudre noire contenant un compos oxydant nitrate qui lib re de l oxyg ne et un compos r ducteur le soufre et le carbone en m lange avec des m taux comme le silicium le bore le magn sium et le titane qui sert de combustible Les i Les fe ons nitrates lib rent seulement le tiers de l oxyg ne qu ils contiennent gt 2 NO gt O ux d artifice mettent de la lumi re selon trois ph nom nes l incandescence incandescence des particules d oxyde m tallique form es lors de la combustion qui va du blanc rouge aux alentours de 1000 C jusqu au blanc blouissant vers 3000 C On retrouve ce ph nom ne d incandescence avec le magn sium Si l on veut avoir des gerbes de longues tincelles plut t que des clairs il faut employer de plus grosses particules m talliques Elles resteront chaudes plus longtemps que les petites particules et leur combustio
96. s recens s 85 ont concern des cas o les personnes ont t trait es dans un service d urgence 12 ont t soign es puis transf r es dans un autre h pital ou admises dans un autre service de l h pital o se trouvait le service d urgence Parmi les diff rents types de feux d artifice les cierges magiques ont t associ s 17 des accidents Les p tards ont t associ s 13 des accidents et les bottle rockets fus es bouteille 6 des accidents 4 Certains artifices peuvent tre d clench s la main tel le p tard PIRATE commercialis en Belgique 5 Consumers Products Safety Commission assure aux Etats Unis des fonctions regroupant celles de la CSC recommandations et celles de la DGCCRF contr le du march sanctions 6 Rappelons que la f te nationale am ricaine est le 4 juillet et qu elle occasionne comme pour la comm moration du 14 juillet de nombreux tirs de feux d artifice 7 Source Rapport annuel CPSC sur les feux d artifice en 2011 de juin 2012 Yongling Tu et Emar V Granados Fireworks related deaths emergency Department treated injuries and enforcement activities 201 1 8 Un feu d artifice 1 3G est un engin professionnel qui requiert une licence du Bureau de l Alcool du Tabac des Armes feux et des Explosifs Commission de la S curit des Consommateurs 10 45 Ces donn es ont t recueillies par enqu te t l phonique aupr s des victi
97. t intervenus pour un jeune homme de 24 ans dont une phalange de la main droite a t arrach e sous l effet de l explosion d un puissant p tard Dans certains cas les incidents lors de la f te nationale sont d origine criminelle Paris 75 dans le 12 me arrondissement un gar on de 15 ans a t plac en garde vue apr s l incendie d un bus de la RATP Il avait lanc un mortier en direction du moteur l arri re du v hicule Paris 75 dans le 5 me arrondissement un car de CRS a t vis par deux mineurs de 12 ans qui ont jet un gros p tard au mortier l int rieur du b timent abritant la caserne Labrousse Champigny sur Marne 94 le commissariat de police ainsi que plusieurs voitures s rigraphi es ont t la cible de jets d engins pyrotechniques de type mortier de puissants p tards le 14 juillet et le 15 juillet A trois reprises des inconnus ont projet des mortiers dans la cour du commissariat et en direction des v hicules de police Deux suspects ont t arr t s avant d tre plac s en garde vue Louvres 95 trois fonctionnaires du d partement ont t l g rement bless s par des jets de p tards Trois hommes de 20 24 ans ont t interpell s Suresnes 92 les habitants d un immeuble ont t vacu s le 15 juillet I HOO apr s un d but d incendie sur la toiture de leur habitation Trois inconnus auraient t ape
98. t les conditions g n rales d acquisition des articles pyrotechniques La directive de 2007 pr cit e s applique depuis le 4 juillet 2010 artifices de cat gories 3 et depuis le 4 juillet 2013 pour les artifices de divertissement de la cat gorie 4 Les agr ments d livr s avant ces dates poursuivent leurs effets jusqu au 4 juillet 2017 au plus tard ou pour les articles pyrotechniques destin s aux v hicules jusqu au 4 juillet 2028 a Le classement des artifices En application de l article 13 du d cret les artifices font l objet de la part du fabricant d une proposition de classement dans quatre cat gories CI C2 C3 C4 selon le type d utilisation la destination et le niveau de risque ainsi que le niveau sonore lors de l utilisation Les organismes notifi s confirment ce classement dans le cadre des proc dures d valuation de la conformit pr cit es On voit toutefois dans le tableau suivant que les cat gories introduites par le d cret de 1990 et celles de la directive europ enne de 2007 telle que transpos e par le d cret de 2010 ne se recouvrent pas totalement sauf pour la cat gorie r serv e aux professionnels D cret 1990 857 du ler octobre 1990 D cret 2010 455 du 4 mai 2010 Groupe K artifices qui ne pr sentent qu un risque minime Cat gorie C 1 artifices de divertissement qui pr sentent un danger tr s faible et un niveau sonore n gligeable et qui sont destin s tre
99. tacles sont assez r pandus en Finlande Il est possible de vendre des feux d artifice pendant 5 jours avant le Nouvel An et ils ne peuvent tre tir s qu entre 18 h et 2 h du matin Tout lieu de vente doit tre d clar l agence locale de pompiers et de secours un mois avant l ouverture de la vente Il est permis de conserver 50 kg net de produits 1 4 G et de 1 3 G sur le lieu de vente dans un placard ignifug A l int rieur du lieu de vente l cart de la zone acccessible au public dans une pi ce ou un placard r sistant 60 mn de feu il est permis d entreposer 00 kg net d artifices de divertissement classifi s 1 4 G ou 1 3 G A l ext rieur il est permis d entreposer dans un conteneur maritime de 20 pieds 6 m jusqu 500 kg de produits classifi s 1 4 G ou 1 3 G Le container doit avoir une isolation de 100 mm au plafond et sur les murs int rieurs d A Malte Il existe une ordonnance sur les explosifs Elle pose des restrictions d ge les feux d artifice de cat gorie ne sont autoris s qu partir de 12 ans et les produits de cat gorie Il et III partir de 18 ans Les feux d artifice de cat gorie Il IIl et IV ne doivent tre vendus par les fabricants qu des personnes qualifi es qui ont un permis de tir valable A B ou C Lors de la transposition de la directive Malte n a pas introduit dans sa r glementation d exigences de marquage suppl mentaire On parle d exception malt
100. te Comme il a t voqu plus haut la vitesse de d placement d un enfant est de l ordre de 2 m s En 4 7 secondes temps que met l artifice se d clencher apr s la mise feu de la m che il n aura le temps de parcourir que 9 m tres environ alors que la distance de s curit pr conis e dans la notice est de 25 m tres Par ailleurs dans de nombreux cas il est apparu difficile d allumer la m che bras tendu comme le pr conisent les notices soit que la m che se situe dans un endroit peu accessible soit que l artifice ne soit pas stable au sol L utilisateur est donc parfois contraint de prendre l artifice la main ou d avoir le visage au dessus de l artifice pour assurer son allumage ce qui constitue une posture risque Il serait n cessaire de tenir compte dans la conception des artifices de facteurs ergonomiques pour faciliter les conditions de mise feu SUR LA BASE DE CES DONNEES l Consid rant l absence d exhaustivit du recensement des accidents au plan national permettant notamment d valuer leur nombre leur gravit leur localisation et les circonstances 2 Consid rant que selon les donn es partielles recueillies par la Commission l utilisation des artifices de divertissement par des particuliers ou lors de spectacles pyrotechniques provoque chaque ann e des accidents saisonniers graves amputations voire dans certains cas mortels 3 Consid rant les donn es recueillies par
101. teur que des recommandations souvent crites en petits caract res Exigences relatives au syst me d allumage que les dur es de combustion des m ches correspondent leur longueur et au respect des distances de s curit pr conis es pour chaque cat gorie d artifice 3 Aux fabricants et importateurs distributeurs grossistes commer ants et organisateurs de spectacles pyrotechniques 3 1 3 2 3 3 Aux fabricants et importateurs De tenir compte des facteurs d ergonomie dans la conception des artifices de telle sorte qu ils puissent tre mis feu bras tendus que les m ches soient accessibles qu ils puissent rester stables que la vitesse de combustion des m ches soit telle que lutilisateur puisse regagner la zone de s curit rapidement De veiller ce que les notices d utilisation et ou marquages mentionnent bien les informations suivantes dur e effets des artifices prise en compte des conditions atmosph riques fonctionnement des syst mes d allumage lectrique et leur s curisation risque d inflammabilit des artifices d int rieur stockage des artifices distance des sources de chaleur d quipements lectroniques ou d autres l ments explosifs mise en garde sur les risques de br lure li s au ramassage de r sidus Afin d am liorer la lisibilit des notices d utiliser des pictogrammes ou des dessins normalis s qui illustreraient les p
102. tifice Par une d cision en date du 28 juillet 2011 la Commission a rejet la proposition de la France en r affirmant le principe selon lequel il est n cessaire d avoir la m me distance de s curit pour chaque artifice d une cat gorie donn e Malgr le refus de la Commission europ enne la France a d cid de ne pas interdire la mention de la distance de s curit propre chaque artifice dans la notice des produits Chaque fabricant a ainsi la possibilit d indiquer la distance de s curit de son choix En outre ces normes n voquent pas les points suivants e Sur l information des utilisateurs norme NF EN 15947 3 l information de l utilisateur via l tiquetage du produit sur le temps d allumage de l artifice Si les normes pr voient la dur e de combustion des m ches pour les Commission de la S curit des Consommateurs 32 45 artifices qui en disposent cette dur e de combustion ne figure pas parmi les informations minimales devant figurer sur l tiquetage Or pour rejoindre une distance de s curit l appr ciation du temps que met une m che se consumer est un facteur de s curit important l information de l utilisateur sur le temps limite de fonctionnement de l artifice pour pr ciser apr s combien de temps l artifice n est plus en fonction s agissant de l inflammabilit des artifices d int rieur la suite notamment des accidents survenus au Br sil dans
103. tion int rieure La plupart des artifices sont fabriqu s Liuyang ville situ e dans la r gion du Hunan au centre du pays Il y a 25 ans les conditions de fabrication des artifices taient pr occupantes Les usines taient situ es en centre ville Il y avait souvent des explosions dans les sites de production On y faisait travailler des femmes et des enfants Les issues de secours taient souvent ferm es et les employ s taient couverts de poudre noire Il est difficile de dire l heure actuelle si la situation s est r ellement am lior e Le gouvernement chinois applique d sormais une r glementation relative la s curit au travail mais il peut encore exister et l des sites de production ins curis s Certains importateurs fran ais visitent r guli rement les usines et s assurent notamment qu on n y fait pas travailler d enfants Il existe d autres acteurs mergents sur le march mondial le Br sil qui exporte beaucoup ainsi que l Inde o les conditions de fabrications sont semblables celles de la Chine bien que le niveau de sa production soit peu connu Les plus gros pays importateurs d artifices en Europe sont l Allemagne la Belgique l Espagne et l Italie En France selon le SFEPA il y a 450 entreprises d artifices Les principaux importateurs sont BREZAC en Dordogne ARDI dans la Ni vre PYRAGRIC dans la r gion lyonnaise Le groupe Etienne LACROIX partage la premi re place
104. uitte prendre la position allong e pour plus de simplicit Pour le second artifice la lecture de la notice est comprise mais avec un certain tonnement Les pr conisations ne correspondent pas leurs habitudes et les distances de s curit leur paraissent trop importantes pour pouvoir profiter de l effet de l artifice En cours d utilisation ils respectent ce qu ils viennent de lire Apr s discussion l issue des essais la majorit de ces enfants avouent avoir allum s les p tards la main et les jeter avant qu ils n explosent Certains placent aussi les p tards dans une cannette m tallique ou une boite pour voir l effet aucune mise en garde ne figurant dans les notices pour ce type d utilisation raisonnablement pr visible Concernant les fus es ils ont l habitude de les planter dans la terre au lieu d utiliser un r cipient le risque engendr est que la fus e ne d colle pas et qu elle explose au sol De plus ils ne s cartent que tr s peu des artifices qu ils utilisent Enfin ils ne se soucient pas des r sidus d artifice et n ont pas la conscience du danger de laisser des parties incandescentes au sol Pour les fus es certains n h sitent pas les r cup rer juste apr s les avoir utilis es pour voir leur tat Le comportement des enfants de 17 18 ans Les adolescents de 7 et 18 ans connaissent d j la grande majorit des artifices qui leur ont t pr sent s lls ne lisent pas
105. un millier de personnes Peu apr s le d part des premi res fus es entre 5 et 10 projectiles partent horizontalement et explosent proximit du public mass derri re des barri res quelques dizaines de m tres cr ant un mouvement de panique 9 personnes dont 4 enfants sont l g rement bless es et sont transf r es dans 2 centres hospitaliers clermontois pour br lures l g res et probl mes ORL Les hypoth ses sont soit l humidit due de fortes pluies les jours pr c dents qui aurait ramolli les mortiers en carton soit le basculement d une barri re laquelle les mortiers taient fix s la 2 me barri re qui devait caler l ensemble avait t d plac e apr s l installation par les artificiers 14 d cembre 2011 une explosion survenue Saint Satur 18 suivie d un incendie s est produite dans un b timent de pierre de 800 m o taient install s des ateliers municipaux Un employ a t tu et 4 autres ont t bless s dont 3 gri vement Les secours ont trouv dans les d combres des bouteilles d ac tyl ne de GPL et des pi ces d artifices 3 Les articles de presse Apr s sa saisine d office la Commission a recens des accidents relat s par la presse Faute d identification pr cise des produits les articles mentionnent souvent le terme p tard l origine des accidents alors qu il peut s agir d autres artifices Fin 2012 d but 2013 des accidents sont survenus l
106. v et qui sont destin s tre utilis s uniquement par des personnes ayant des connaissances particuli res normalement d sign s par l expression artifices de divertissement usage professionnel et dont le niveau sonore n est pas dangereux pour la sant humaine Elle traite galement des artifices pour le th tre et des autres articles pyrotechniques e Pour les articles pyrotechniques destin s au th tre les cat gories sont Cat gorie Tl articles pyrotechniques destin s tre utilis s en sc ne qui pr sentent un risque faible Cat gorie T2 articles pyrotechniques destin s tre utilis s en sc ne uniquement par des personnes ayant des connaissances particuli res e Pour les autres articles pyrotechniques Cat gorie Pl articles pyrotechniques autres que les artifices de divertissement et les articles pyrotechniques destin s au th tre qui pr sentent un risque faible Cat gorie P2 articles pyrotechniques autres que les artifices de divertissement et les articles pyrotechniques destin s au th tre qui sont destin s tre manipul s ou utilis s uniquement par des personnes ayant des connaissances particuli res 2 Modifi e par la directive 2009 48 CE du 18 juin 2009 Commission de la S curit des Consommateurs 19 45 e Les limites d ge Dans son article 7 la directive introduit pour les artifices de divertissement les limites d
107. vant difficilement refuser un dipl me la personne qui a pay cette formation Le SPSD souhaiterait que compte tenu de la dangerosit de la mati re uvr e explosifs pour l artificier et pour les tiers l preuve finale du certificat se d roule sous le contr le d un examinateur ind pendant l instar du permis de conduire automobile Il est noter que les municipalit s sont tr s sensibles aux prix attractifs propos s par les artificiers pour la mise en uvre de spectacles pyrotechniques Se d veloppent de plus en plus des pratiques telles que la mise en uvre d artifices de cat gorie inf rieure 4 pr ts tirer ne n cessitant pas l intervention d artificiers qualifi s en ayant recours des artificiers amateurs auto entrepreneurs structures se pr sentant sous la forme d associations ne respectant pas les r gles de s curit pour le transport et le stockage des artifices qui renferment des mati res explosives Ainsi le SFEPA et certains professionnels ont indiqu avoir constat que des artifices sont fr quemment transport s dans des voitures de tourisme ou fourgonnettes non s curis es qui servent de lieux de m chage avant la mise feu des artifices Les obligations de transport et de stockage seraient m connues des int ress s et insuffisamment contr l es VI LA NORMALISATION A LA NORME NF EN 15947 DE JANVIER 2011 SUR LES ARTICLES PYROTECHNIQUES Apr s un grave accid
108. vendre des artifices des personnes mineures y compris si elles sont habilit es les acheter Ainsi des enfants de 14 ans n ont pas eu le droit d acheter des p tards de cat gorie CI ce qu ils auraient pu contester assimilant cette interdiction un refus de vente l inverse des artifices des autres cat gories ont t vendus des enfants de moins de 12 ans y compris une fois un enfant de 8 ans sans que leur ge soit 44 demand un adolescent de 17 ans a pu faire l acquisition de tout type d artifice jusqu la cat gorie 3 Dans les deux magasins o il s est pr sent et o figuraient des panneaux indiquant que la vente d artifice tait interdite aux mineurs on lui a demand en toute logique s il tait majeur Il avait pour consigne de r pondre qu il tait majeur Aucune pi ce d identit ne lui a t demand e et les artifices lui ont t vendus un des magasins a m me propos cet adolescent de passer dans l arri re boutique pour faire l acquisition d artifices artisanaux pr sentant des effets tr s surprenants Les investigations n ont pas t poursuivies b S agissant des achats via internet Les acquisitions via Internet ont t r alis es par des enfants de 10 15 et 17 ans sous l identit du responsable de l tude Chacun des acheteurs a pu ais ment r aliser la commande des artifices en cr ant le compte acheteur la s lection des
Download Pdf Manuals
Related Search