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Coopération intercommunale. Dossier bibliographique.

1. ce titre elles entretiennent des relations actives avec des villes comparables m mes loign es AMGVF 1994 bibliographie La renaissance de la ville Livre blanc sur la r forme des collectivit s locales 1979 Rapport BARBIER du 6 novembre 1987 in D partements et communes n 37 janvier 1988 La coop ration en marche R solution identit et coop ration 71 me congr s de l AMF octobre 1988 in La gazette des communes n 103 20 7 21 novembre 1988 Mon pays c est la ville Manifeste des Maires de Grandes Villes de France Grasset 1994 62 1 8 LES SAVANTS 1 3 1 LA GEOGRAPHIE Les travaux de la g ographie contemporaine convergent pour donner une d finition de l espace urbain empreinte de relativisme Dans le prolongement de l oeuvre d Henri Lef bvre qui montrait comment l espace social ne saurait tre confondu avec l espace physique ou naturel mais devait tre appr hend comme une production sociale historiquement d termin e Lef bvre 74 Guy Burgel tente de saisir la ville dans sa pluralit Au sch ma volutionniste et lin aire de construction de la ville il oppose des m canismes complexes d int gration des activit s et de niveaux hi rarchiques des agglom rations Les territoires urbains sont des productions la fois n cessaires et contingentes d une civilisation conomique technique culturelle et politique L aboutissement final est rationalis a posteriori comme tant de l
2. conomique d abord puisque cette chelle est cens e procurer des conomies substantielles en mati re de transports d infrastructures de localisation d quipements et d activit s politique ensuite puisqu elle tend constituer un r f rent unique s int grant dans un sch ma national d am nagement du territoire En parall le les collectivit s locales et notamment les mairies des grandes villes ont cherch d s les ann es soixante dix sortir des limites de leur territoire lectif souvent trop troites par rapport leurs ambitions pour affirmer un r le f d rateur sur l ensemble de leur agglom ration ou tout au moins tenter de le faire L intercommunalit dite de projet fortement affich e par les lus locaux au cours des ann es quatre vingt r pond ce souci m me si elle butte sur la question de la r partition des ressources 55 Pour ces deux lignes les vieilles formules syndicales ne r pondent plus au besoin du moment un nouveau compromis doit tre trouv qui allie l gitimit d mocratique performance technique capacit financi re assise territoriale fonctionnelle et respect de la mythique d mocratie locale incarn e par la commune cellule de base etc Il s agirait l nouveau d une querelle bien fran aise cherchant r soudre une quation dont les termes ailleurs se poseraient autrement Certains seraient enclins bouleverser ce paysage trop encombr quitte
3. Minist re de l Equipement des Transports el du Logement COOPERATION INTERCOMMUNALE DOSSIER BIBLIOGRAPHIQUE NOVEMBRE 1997 CENTRE DE DOCUMENTATION DE L URBANISME PLAN URBAIN Direction de l Am nagement Foncier et de l Urbanisme COOPERATION INTERCOMMUNALE Direction de l am nagement foncier et de l urbanisme Centre de documentation de l urbanisme Plan urbain Que ce soit pour l am nagement du territoire pour l administration des agglom rations ainsi que pour la mise en place et le fonctionnement des services urbains l intercommunalit travers les diff rentes formes que prend la coop ration entre communes joue un r le croissant dans le d veloppement conomique culturel et social Ce dossier se compose de deux bibliographies raisonn es qui rassemblent les r f rences les plus r centes consacr es ce sujet e La premi re est une note bibliographique r dig e par Michel SUIRE de TETRA pour le Centre de documentatation de l urbanisme CDU Apr s avoir fait un rapide bilan de la coop ration intercommunale et pr sent des perspectives qui se dessinent en France il esquisse un tableau de la situation d autres pays europ ens Cette pr sentation introduit des orientations bibliographiques qui distinguent les ouvrages et les articles certains caract re g n ral politique ou technique d autres qui s attachent approfondir des aspects particuliers qu ils soient territoriaux ju
4. communale freine souvent les initiatives dans ce sens En outre ce poids sociologique des petites communes a servi l mergence de la figure du maire particuli rement influente dans un pays dont les repr sentants aux diff rents niveaux de pouvoirs publics sont rest s majoritairement ruraux On en con oit la difficult prouv e par l tat dans sa constante recherche d un compromis entre imp ratifs de gestion locale et principe de libre administration des communes 1 1 2 UNE TRIPLE VOLUTION Depuis le d but du XIXe si cle et jusqu la fin des ann es 1970 les r ponses imagin es presqu exclusivement par l Etat au probl me de l miettement communal ont connu une volution particuli rement hach e dont on peut toutefois discerner trois composantes e D un regroupement autoritaire une adh sion volontaire La longue et constante h sitation de l tat entre le regroupement communal plus ou moins autoritaire et l instauration de cadres de coop ration intercommunale plus ou moins souples a t riche en revirements Ainsi apr s un si cle et une dizaine de projets de loi avort s qui visent tous au regroupement des petites communes dans des municipalit s de canton une loi de 1890 inaugure la coop ration intercommunale en instituant le syndicat de communes forme statutaire de coop ration monofonctionnelle de service qui va accompagner le d veloppement de l eau et de l lectricit au d but du XXe si cle A
5. pp 25 43 LEFEVRE Christian Grandes agglom rations europ nnes et institutions in Dossier prospective et territoires Paris DATAR 1994 pp 49 75 tabl carte Le dossier pr sente une r flexion sur l administration des grandes aires m tropolitaines en Allemagne en Italie aux Pays Bas Randstadt en Angleterre IA 34415 LEFEVRE Christian Le gouvernement des m tropoles am ricaines l autonomie locale contre les institutions d agglom ration 1960 1992 Politiques et management public vol 10 n 4 d c 1992 pp 27 53 bibliogr Les m tropoles des Etats Unis se caract risent par une fragmentation politico institutionnelle extr me les tentatives de constitution d une administration au niveau de la m tropole ont presque toutes chou L importantce de l conomie locale demeure le facteur essentiel permettant de comprendre le blocage culturel et politique des r formes mais aujourd hui l urgence des probl mes de transport et d environnement semble pr cipiter l intervention des tats f d r s en faveur d une administration r gionale des agglom rations IA P 474 CDU IRER Istituzioni e nuovi modelli di governo urbano Progetto Milano Franco Angeli Milan 1989 JOUVE B LEFEVRE Christian Dynamique institutionnelle et culture politique territoriale la cit m tropolitaine de Bologne Revue fran aise de sociologie 1996 CDU JOYE D dir Habitants des quartiers citoyens de la ville structure socia
6. tant encore relativement peu per ue et la litt rature sur les exp riences des autres pays peu connue la grande majorit des exp riences de coop ration intercommunale continuent mettre en avant les sp cificit s des r alit s locales particularismes g ographiques historiques sociaux institutionnels politiques Ainsi les transferts d exp riences d un pays un autre ne sont que rares et toujours tr s partiels lexception relative de la loi italienne de 1990 qui s inspire de la r forme britannique de 1972 pour cr er des cit s m tropolitaines destin es terme se substituer aux provinces Pourtant plusieurs auteurs soulignent les effets d j sensibles du processus d int gration europ enne sur les transferts d exp rience en mati re de coop ration intercommunale mais aussi plus largement en mati re de structuration institutionnelle du territoire D une part parce qu il accro t la concurrence entre les villes m me moyennes et les territoires europ ens le processus d int gration europ enne incite les pouvoirs publics nationaux interm diaires et d sormais surtout locaux s int resser plus attentivement aux exp riences men es dans les autres pays D autre part parce qu il r sulte d un rapport de force domin par l Allemagne il renforce l influence du mod le f d ratif allemand et du principe de subsidiarit qui le sous tend comme cela a d j t le cas l chelle des r
7. ENTPE Rue Maurice Audin 69518 Vaulx en Velin t l 04 72 04 70 70 fax 04 72 04 62 54 50 TU Centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions publiques CERTU 9 rue Juliette R camier 69421 Lyon cedex 06 t l 04 72 74 58 98 fax 04 72 74 59 00 51 ATR DGF EPCI SAN SIVOM SIVU Lexique de l intercommunalit Loi 92 125 du 6 f vrier 1992 relative l Administration Territoriale de la R publique Dotation globale de fonctionnement Etablissement public de coop ration intercommunale Syndicat d agglom ration nouvelle Syndicat intercommunal vocation multiple Syndicat intercommunal vocation unique 52 L INTERCOMMUNALITE entre optimum territorial et pouvoir local lecture de la litt rature r cente 54 Introduction Peut on encore une fois propos de l exercice du pouvoir local et notamment de la d cision urbaine parler d une exception fran aise Le sens commun inclinerait le penser morcellement communal empilement des niveaux d administration d coupage en blocs de comp tence absence de conception claire des rapports entre collectivit s territoriale et tat toutes ces donn es et d autres encore pourraient laisser croire qu en la mati re l o le fameux pragmatisme anglo saxon tend les simplifier la l gendaire aptitude nationale compliquer les r gles aurait encore fait des siennes S agissant du
8. EXEMPLES ETRANGERS Conseil de l Europe La taille des communes l efficacit et la participation des citoyens Strasbourg Ed du Conseil de l Europe 1995 220 p bibliogr coll Communes et r gions d Europe n 56 La taille des communes en Europe varie beaucoup entre les pays et l int rieur de ceux ci Il n existe pas de preuve indiscutable que ces diff rences ont un impact significatif sur l efficacit des services publics locaux ou sur le niveau de participation des citoyens dans la vie publique locale IA 36241 DCN 40 180 CDU 46 Provincia di Alessandria Centro documentazione e ricerche economico sociali BELTRAME Carlo Nuovo ordinamento delle autonomie locali compiti di programmazione della provincia le unioni di comuni le aree metropolitane nouvelle organisation des autonomies locales devoirs de programmation de la province les unions communales les aires m tropolitaines Alessandria CEDRES 1991 79 p tabl cartes Le rapport analyse les devoirs de programmation que la loi 142 de 1990 attribue aux provinces examine les probl mes des petites communes et les solutions adopt es et propos es France et en Italie et discute de la probl matique relative aux m tropoles voisines de Turin G nes et Milan IA 32805 LOGIE G rard La coop ration intercommunale en milieu rural Un outil de d veloppement Paris Syros Alternatives 1992 161 p tabl ann bibliogr coll Les cahiers de l intercommunalit
9. coop ration sur le terrain le r le des grandes villes la politique r gionale etc CDU 45 ERHEL Claude Urbanisme l chelle europ enne G nie urbain Am nagement et territoire n 393 janv 1993 pp 46 91 fig phot CDU IA P 189 GILLES Jean Bernard FERRERO Claude Les pionniers de la coop ration transfrontali re Gazette des communes n 1283 31 oct 1994 pp 16 21 phot ISSN 0769 3508 L espace frontalier est devenu une zone de projet et coop ration avec les voisins de la France L exemple du district des trois fronti res celui de Longwy celui de Huningue celui de Wattrelos et celui de la r gion Rh ne Alpes montrent les enjeux et les contraintes de cette coop ration CDU IA P 188 CONORD CARDE Muriel Etude de cas de la r gion Franco Suisse Mont d Or Chasseron Les transports comme appui au d veloppement local d une r gion transfrontali re Grenoble IUG 1995 122 p cartes tabl bibliogr ann DESS urbanisme am nagement dir A Casalis Ce travail sur les volutions possibles d une r gion transfrontali re se d veloppe selon deux parties 1 histoire du massif du Jura sa situation actuelle et pr sentation de la zone transfrontali re Mont d Or FR Chasseron CH comme passage privil gi travers le Jura Ensuite introduction aux probl matiques transfrontali res et pr sentation d un organisme transfrontalier la communaut de travail du Jura CTJ 2 les transports comme appui
10. gislateur ait institu deux nouveaux proc d s de coop ration intercommunale communaut s de villes et communaut s de communes sans les substituer mais en les superposant aux formes anciennes de coop ration peut aussi bien tre interpr t comme l indice d une volont de relancer une politique de rationalisation des structures communales que comme la manifestation d une certaine impuissance y parvenir J gouzo 93 Les attributions et r gles de fonctionnement des communaut s de villes identiques celles des collectivit s territoriales aux termes de la loi semblent marquer sinon une tape vers la cr ation d une nouvelle collectivit territoriale du moins le passage progressif des formes de coop ration intercommunales de plus en plus int gr es Pierret 90 Pourtant au regard des structures pr vues par la loi la communaut de villes reste un tablissement public ayant des comp tences sp cialis es et un fonctionnement r gi par son statut propre Les comp tences peu nombreuses mais obligatoires qui lui sont attribu es sont de nature beaucoup plus politique que technique et doivent permettre aux territoires concern s d organiser le d veloppement concert de l agglom ration J gouzo 93 58 L innovation majeure de la loi para t se situer surtout sur le plan des moyens financiers Le texte associe en effet troitement enjeu territorial et enjeu financier Le partage local de la taxe professionnelle
11. ordre de l in luctable mais chaque l ment poss de en r alit sa part de libert d impr vu voire de fantaisie Cette rupture avec les approches volutionnistes et rationalisantes de la ville se double d un d passement de leur corollaire le fonctionnalisme c est dire la d finition des fonctions comme statut premier de la ville dans la pens e urbaine Burgel 93 Une d marche similaire est l oeuvre chez Marcel Roncayolo la ville ne se r duit pas des objets urbains ou une combinaison de fonctions La relation entre fonctions et villes ne joue pas sens unique il faut parfois inverser la fili re d explication et chercher dans la r partition des villes dans la population qu elles ont fix es ou dans les institutions qu elles se sont attach es la raison de l organisation territoriale La ville groupe une population caract ris e par une certaine composition d mographique sociale ou ethnique Elle d finit une forme de communaut essentiellement politique dans son principe Se situant lui aussi dans le lignage d Henri Lef bvre Lef bvre 68 M Roncayolo envisage la fonction urbaine comme une forme davantage que comme un contenu Roncayolo 90 L analyse fonctionnelle rencontre encore des partisans comme F lix Damette qui se propose d tudier l armature urbaine afin de mettre en vidence les sp cificit s fonctionnelles des villes leur place dans la division du travail et dans l encadrement
12. qui s appuie sur la l gitimit des collectivit s territoriales elles m mes conseils g n raux et communes et sur la promesse de dotations d quipement accrues ne parvient r duire le nombre de communes que de 37 700 36 400 entre 1971 et 1977 ce nombre recommen ant m me augmenter partir de 1978 sous l effet de d fusions Cet chec net et marquant est encore aujourd hui comment par les diff rents intervenants qui soulignent tant les louables pr cautions prises dans la pr paration de la loi que les incoh rences fatales li es ces pr cautions En 1976 le rapport Guichard Vivre ensemble pr tend pr parer la d centralisation en acc l rant les regroupements de communes cr ation obligatoire de communaut s urbaines dans toutes les agglom rations de plus de 200 000 habitants cr ation obligatoire de communaut s de communes pour presque toutes les autres communes Il constitue la derni re tentative marquante rejet e par les lus locaux avant m me d tre publi e de l tat jusqu aux ann es 1980 ann es de la d centralisation caract ris es par l mergence de formes de coop ration intercommunale volontaires et particuli rement souples contrats de pays conventions de d veloppement chartes intercommunales e D une coop ration essentiellement rurale une coop ration urbaine et rurale La probl matique de l intercommunalit a t longtemps essentiellement rurale l obje
13. s de bassin d emploi pays d accueil touristiques agences d partementales centres intercommunaux d action sociale soci t s d conomie mixte locales groupements d int r t publics Toutefois on remarque que les classifications chronologiques selon la date d institution de la forme statutaire consid r e typologiques selon la vocation unique multiple ou gestion projet et financi re selon le mode financement contributions communales fiscalit propre se recoupent assez bien Il en d coule un ordre d sormais bien tabli que l on retrouve plus ou moins dans tous les essais de pr sentation organis e souvent dans un tableau synoptique des formes d EPCI le syndicat intercommunal vocation unique SIVU le syndicat intercommunal vocation multiple SIVOM auquel on ajoute parfois le syndicat mixte et le SIVOM la carte le district la communaut urbaine parfois rejet e en fin de liste car dot e de nombreuses comp tences et destin e aux grandes agglom rations le syndicat d agglom ration nouvelle souvent ignor car trop sp cifique m me s il a jou un r le int ressant de laboratoire pour la taxe professionnelle d agglom ration la communaut de communes et la communaut de villes Ces essais de pr sentation organis e se limitent g n ralement rappeler les principales caract ristiques de chaque forme d EPCI conditions et modalit s de constitution 11 comp tences obliga
14. souhait e par une majorit de responsables locaux pourrait compenser le peu d int r t manifest par les maires pour les structures coop ratives d agglom ration Guengant 92 En pr voyant l adoption de sch mas d partementaux de coop ration l tat para t s inscrire dans une logique dirigiste depuis longtemps r volue projet Fouchet de 1967 loi Marcellin du 11 juillet 1971 davantage que dans une d marche contractuelle d incitation des commune s associer librement autour d objectifs de d veloppement n goci s avec lui d marche inaugur e avec les contrats de pays les programmes d action fonci re les chartes intercommunales de d veloppement et d am nagement etc En r alit observe Y J gouzo les conditions d laboration des sch mas et leur port e juridique rapprochent davantage la m thode adopt e de la seconde logique Tout en laissant ouverte aux communes la possibilit de prendre l initiative de regroupements la loi du 6 f vrier 1992 instaure une proc dure visant susciter ces regroupements partir d une r flexion globale conduite l chelle d partementale par une commission d partementale de la coop ration intercommunale Bien que compos e d lus pour l essentiel le r le de cette commission suspecte par nature d attentat la libert communale aux yeux du lobby communal pr sent au Parlement a t con u de mani re restrictive Le pouvoir du pr fet pour arr ter le sch ma d partement
15. vrier 1992 qui permet d exercer une violence majoritaire l encontre des communes r calcitrantes Comte 93 Mais l chec des communaut s de villes traduit une fois encore la r sistance l innovation des lus Caillosse 94 La r conciliation des territoires politico administratifs et des territoires socio conomiques ne peut plus pourtant tre men e au nom d un optimum qui para t de plus en plus introuvable Le juriste reconna t que les territoires pertinents ne sont pas les m mes pour tout le monde Si en vertu de la logique manag riale qui se d ploie localement les structures de regroupement tirent leur l gitimit du caract re contre productif de l miettement communal Caillosse 94 on assiste cependant au brouillage des cat gories du territorial et du fonctionnel de sorte qu on ne peut conclure au d clin d un mod le celui des collectivit s locales appr hend es comme la reproduction du mod le tatique au profit de l autre le mod le fonctionnel et d territorialis de l entreprise priv e Maz res Regourd 90 Du point de vue de la science juridique et administrative c est la non concordance des espaces de comp tences et des espaces des politiques qui justifie l mergence de formules souples adaptables chaque type de probl me Sueur 88 Aussi voit on le juriste rendre hommage au flou en retenant les formules conventionnelles g om trie variable qui conviennent la gestion d un terri
16. 04 42 24 76 32 ou 38 fax 04 42 24 76 25 CTM Centre d tudes techniques de l quipement de l Est CETE EST 1 boulevard Solidarit BP 5230 57076 Metz cedex 03 t l 03 87 20 43 23 ou 22 fax 03 87 20 46 99 CTN Centre d tudes techniques de l quipement de l Ouest CETE NANTES MAN Rue Ren Viviani B P 44223 44062 Nantes cedex 02 t l 02 40 12 83 28 fax 02 40 12 84 44 DCN Centre d tudes techniques de l quipement de Nord Picardie CETE Docamenor 2 rue de Bruxelles BP 275 59019 Lille cedex t l 03 20 49 60 00 fax 03 20 53 15 25 49 DRE D60 EPC EV IA IAB ITR IUG LUM MV PCA PU TFE Direction r gionale de l quipement de l Ile de France DREIF 21 23 rue Miollis 75732 Paris cedex 15 t l 01 40 61 82 34 ou 25 fax 01 40 61 85 85 Direction d partementale de l quipement de l Oise DDE 60 Boulevard Amyot d Inville BP 321 60021 Beauvais cedex t l 03 44 45 43 11 fax 03 44 06 50 08 Ecole nationale des ponts et chauss es ENPC Atelier d urbanisme Cit Descartes bureau 50 105 Aile Vicat 6 8 avenue Blaise Pascal 77455 Marne la Vall e cedex 2 t l 01 64 15 34 75 fax 01 64 15 34 79 Etablissement public d am nagement de la ville nouvelle d Evry EPEVRY 6 bd du Mar chal Leclerc Quartier Aguado 91011 Evry cedex t l 01 60 87 41 27 fax 01 60 78 16 68 Institut d am nagement et d urbanisme de la r gion Ile de France IAURIF 15 rue F
17. 1 Etat actuel de la coop ration intercommunale en France et comparaison avec les autres pays de la communaut europ enne Le 1er chapitre retrace l histoire de l administration locale en France et en Europe explique les proc dures de concertation et d organisation intercommunales sch ma directeur plan d am nagement rural parc naturel contrat de pays chartes comit de bassin pays d accueil convention de d veloppement Il est fait un bilan des efforts d organisation territoriale et des impacts de la d centralisation Le 2 me chapitre explique les instruments de l intercommunalit tablissement public de coop ration intercommunale EPCI leur fonctionnement et financement la loi d orientation sur l administration territoriale de la R publique les syndicats districts communaut s de communes etc La suite du document propose des moyens pour renforcer la coop ration intercommunale et la mettre au service des projets de d veloppement local CDU 27021 EPC NY4269 IA 32172 Association internationale des maires et responsables des capitales et m tropoles partiellement ou enti rement francophones La commune et le citoyen Colloque international de l AIMF Lom 1991 Lom AIVF 1991 292 p tabl phot bibliogr Les communications sont regroup es l int rieur des quatre s ances pl ni res l organisation communale en Afrique et l image de la ville l organisation communale au Maghreb et la d centralisation en
18. 27022 EPC NY4270 IA 32174 DCN 40 157 Finances locales et coop ration territoriale Revue fran aise de finances publiques n 34 1991 pp 7 213 tabl graph fig Les tudes traitent des incitations la coop ration intercommunale de la p r quation dans les finances locales des solidarit s financi res intercommunales dans les zones rurales de la consolidation des comptes des collectivit s locales de la coop ration transfrontali re de la coop ration avec les pays africains de la situation au Qu bec de la situation en Europe et de la coop ration fiscale intercommunale en France IA 30479 BLANC Jacques MARZIALES Alain Les relations financi res entre l Etat et les collectivit s locales Paris LGDJ 1993 152 p graph tabl ann bibliogr index Panorama complet et critique des finances locales et des relations financi res entre l Etat et les collectivit s locales Il est fait une critique des m canismes de redistribution n s de la d centralisation Il est question des principes et du fonctionnement de la r partition et de la quotit des bases indiciaires et r elles de la fiscalit directe et indirecte locale des concours financiers de l Etat de la p r quation de la dotation globale de fonctionnement DGF de la dotation de solidarit urbaine DSU du fonds de solidarit des communes de la r gion Ile de France des emprunts et de l endettement etc CDU 28778 GILBERT Guy GUENGANT Alain La
19. Christophe L intercommunalit vocation conomique dans l agglom ration clermontoise solutions techniques probl mes politiques Vaulx en Velin ENTPE 1992 88 p ann bibliogr Les statistiques montrent que l intercommunalit se limite le plus souvent la cr ation ou la gestion de services et d quipements alors que la d centralisation donne aux collectivit s une comp tence conomique l agglom ration de Clermont Ferrand qui a subi une crise conomique avec les pertes d emploi de Michelin 20 entre 1982 1990 semble tre d cid e se doter d une structure vocation conomique les conditions qui ont fait merger ce projet semblent dues en grande partie la n cessit pour les lus d adapter leur action un contexte en mutation Les difficult s rencontr es rel vent d une approche plus politique au sens noble du terme Au del des conflits d int r t il semble exister des obstacles de fond qui remettent en question le concept m me d intercommunalit TFE E092086 33 LIGNEAUT Ariane Les structures intercommunales et le d veloppement local dans le canton de Clamecy 58 d partement de la Ni vre SI chez l auteur 1994 145 p bibliogr phot tabl ma trise de g ographie dir J R Pitte Universit de Paris IV Sorbonne Clamecy 5 390 habitants et ses 14 communes se situent dans la France rurale Ni vre Dans une premi re partie l auteur analyse la vie rurale du canton son organisat
20. Ici encore la comparaison entre Toulouse et Bordeaux est clairante la logique technique a permis l agglom ration Bordelaise de conna tre une phase de croissance et de modernit forte pendant que l agglom ration toulousaine paraissait embourb e dans des querelles de clochers bloquant la plupart des dossiers et autorisant un d veloppement largement anarchique de l urbanisation Cette faiblesse structurelle de l agglom ration toulousaine soumise une fonction politique clat e pourrait constituer aujourd hui paradoxalement un atout l agglom ration toulousaine ne dispose pas de centre politique elle est polycentrique ce qui oblige les acteurs techniques une d multiplication des n gociations avec les lus trois niveaux au moins le niveau communal le niveau intercommunal et l chelle de l agglom ration via le SDAU le syndicat des transports ou le contrat de ville Ce qui peut appara tre comme une perte de temps aux yeux de la plupart des acteurs techniques y compris les services de l Etat peut constituer en fait un gain politique La condition de cette plus value politique r side sans doute dans l acquisition par l Etat d une v ritable ing nierie ou science politique lui conf rant une position minente dans le d bat local Paradoxalement compte tenu du mod le politico administratif fran ais le morcellement politique des agglom rations semble plus favorable l mergence d une figure renouvel e du
21. La mise en place d une politique intercommunale d espaces publics l exemple du parc naturel urbain PNU du district de Poitiers Bordeaux sn 1995 79 p ann bibliogr carte phot ma trise des sciences et techniques d am nagement Institut d am nagement Universit de Bordeaux III dir B Bouzou Le parc naturel urbain PNU est apparu dans le cadre de la charte d cologie urbaine du district de Poitiers au titre de la mise en valeur des paysages des vall es Le PNU est un projet d am nagement des vall es du district de Poitiers 8 communes qui a pour objectifs la protection la mise en valeur et de d veloppement de ces territoires Ce m moire montre travers l analyse du projet puis l analyse du fonctionnement de l intercommunalit Poitiers pourquoi un projet partie d une politique communautaire peut se transformer en une somme d actions communales Enfin il propose des pistes pour la d finition d une politique intercommunale d espaces publics sur le district Poitiers IAB 1995PE LE CALVEZ Sylvie SEJOURNET Pierre Une politique paysag re intercommunale Village n 17 nov d c 1995 pp 21 22 Le district de Haute Bruche s attache depuis plus de 10 ans la sauvegarde et la valorisation des espaces naturels Au travers notamment de l association fonci re pastorale plus de 100 ha ont pu tre d frich s d souch s et nettoy s par l association avant d tre lou s des exploitants agricoles Chaque co
22. au d veloppement local de la r gion suivi des projets de transports l chelle europ enne puis locale rail et route afin de positionner la zone d tude dans les probl matiques actuelles Ensuite tude des transports et de leur r le sur le d veloppement local Enfin pr sentation de trois sc narios d volution pour la r gion en mati re de transports et impact de chacun d eux sur son d veloppement IUG D4888 CORDEL Philippe Coop ration transfrontali re dans le Genevois Suisse et Fran ais l exemple des transports Grenoble IUG 1993 148 p cartes graph tabl DESS urbanisme am nagement dir G Novarina La r gion urbaine de Gen ve pose le probl me des rapports ville centre p riph rie compliqu s par la pr sence de la fronti re nationale Les instances de coop ration transfrontali res charg es de r guler ces rapports sont handicap es par leur inadaptation la d centralisation fran aise La n cessit d approfondir cette coop ration s impose progressivement Ceci est particuli rement vrai pour les transports qui subissent actuellement d importantes mutations dans un contexte de r flexion de part et d autre de la fronti re sur le devenir du territoire A l heure actuelle la coop ration consiste en un change d informations sur des gestions s par es des probl mes Mais l mergence d int r ts communs transfrontaliers permet de s attendre un approfondissement de la coop ration IUG B2232 2 3
23. centr sur les probl mes d ex cution Le SIRG eut en charge des r alisations concr tes comme l usine intercommunale d incin ration des ordures et la construction d un lyc e technique Le Bureau d implantation des Entreprises Nouvelles BIEN tait galement cr dans le domaine de l action conomique Le fonctionnement du SIEPURG et du SIRG s est av r complexe car les d cisions devaient tre approuv es l unanimit Afin d approfondir la coop ration une structure plus ad quate le SIEPARG fut cr e gr ce aux concessions de la ville centre sa repr sentation fut diminu e au sein de la nouvelle institution et la pr sidence lui chappa Le syst me de participation aux d penses fut modifi pour tre d sormais fix e proportionnellement la richesse de chaque commune La loi du 16 juillet 1971 sur les fusions et les regroupements de communes a largement contribu il est vrai la cr ation de ce syndicat Le SIEPARG se pr sentait comme une formule alternative la menace de cr ation autoritaire d un district Casalis 84 Les lus taient conscients que le SIEPURG et le SIRG taient des instruments relativement inefficaces puisque toute d cision devait tre avalis e par chaque conseil municipal le refus de la plus petite commune pouvant gripper l ensemble du m canisme Les communes les plus importantes toutes dirig es par la gauche voulaient donner l agglom ration les moyens de sa politique naissan
24. communaux L chec de l intercommunalit tait pr visible si l on se reporte au rapport Simonet et L ger qui indiquait en 1975 que la coop ration intercommunale dans la r gion grenobloise se heurterait des probl mes politiques l opposition conservatrice et lib rale se manifeste en effet contre la 85 conception sociale et urbanistique de l quipe Dubedout Avec les lections municipales de 1983 c est la logique lib rale qui l emporte tant dans la commune centre que dans l agglom ration avec le changement de majorit au sein du SIEPARG Jacquier Warin 88 L urbanisme public d habitation n est plus une priorit m me si voici quelques ann es la municipalit Carignon l voque nouveau travers les projets de ZAC Delpeuch 95 En d pit des vicissitudes de la coop ration intercommunale Grenoble se pr sente comme un des premiers cas en France d mergence de la ville face l Etat L affirmation d un pouvoir local fort par rapport l appareil d Etat est la constante la plus affirm e de l action municipale grenobloise men e depuis 1965 Cette volont d assumer pleinement le pouvoir appara t comme une nouveaut au milieu des ann es 1960 o les villes taient domin es par l Etat et les tendances la d centralisation orient es vers la r gion Joly 82 Avec l arriv e d une nouvelle municipalit en 1965 l urbanisme en particulier est marqu par la volont d innover socialement et d affirmer une cert
25. d p ts et consignations DEPORCQ Dominique GRENET Pierre Vade mecum de l intercommunalit Les structures de coop ration intercommunale depuis la loi du 6 f vrier 1992 Paris Cr dit local de France 1993 65 p tabl Ce document pr sente de fa on claire la loi d orientation relative l organisation territoriale de la R publique du 6 f vrier 1992 qui renouvelle en profondeur le cadre juridique et financier de l intercommunalit Diff rents tableaux pr sentent la proc dure de cr ation de la commission 24 d partementale de la coop ration intercommunale les communaut s de communes et les communaut s de villes les modifications apport es par la loi aux districts et aux communaut s urbaines Sont donn s des l ments sur les crit res de choix entre districts et communaut s de communes et le r gime fiscal et financier de chacun des regroupements CDU 28032 Vers une nouvelle administration territoriale de la R publique Cahiers du CNFPT n 37 d c 1992 176 p bibliogr Bilan des mutations en cours dans les collectivit s locales travers l tude d taill e de la loi du 3 f vrier sur l exercice des mandats locaux et celle du 6 f vrier sur l administration territoriale de la R publique Il est trait entre autres des aspects budg taires comptables et fiscaux de la loi d administration territoriale des perspectives pour le r f rendum communal des maires et de la d mocratie locale de la coop rat
26. de l urbanisme L orientation bibliographique r alis e partir de la banque de donn es URBAMET s lectionne sans pr tendre l exhaustivit une s rie de documents fran ais parus depuis 1990 Les ouvrages ou articles sont pr sent s par ordre chronologique d croissant La description de leur contenu est suivie d une cote qui permet de situer le lieu o ils sont conserv s La plupart des documents cit s sont consultables au Centre de documentation de l urbanisme CDU Arche de La D fense 92055 Paris La D fense cedex 04 biblioth que ouverte du mardi au vendredi de 9h30 17h30 t l 01 40 81 11 78 fax 01 40 81 15 99 Les Editions Villes amp Territoires Arche de La D fense 92055 Paris La D fense cedex 04 ISBN 2 11 082171 X LA COOPERATION INTERCOMMUNALE note bibliographique 1 ETAT DE LA QUESTION 1 1 Historique 1 2 Bilan 1 3 Perspectives 1 4 Ailleurs 2 ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE 2 1 Textes g n raux 2 2 Aspects particuliers 2 3 Exemples trangers Localisation des documents Lexique de l intercommunalit L INTERCOMMUNALITE entre optimum territorial et pouvoir local lecture de la litt rature r cente Introduction 1 ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE NATIONALE 1 1 L Etat 1 2 Les lus locaux 1 3 Les savants 2 ANALYSE DE LA LITTERATURE PORTANT SUR QUATRE AGGLOMERATIONS 2 1 Bordeaux 2 2 Strasbourg 2 3 Grenoble 2 4 Toulouse Conclusion LA COOPERATION INTERCOMMUNALE note bib
27. des acteurs locaux Cette chelle de l action nous a conduits examiner l identit territoriale comme facteur de la production et de la forme des recompositions l analyse des discours des acteurs montre l existence de strat gies identitaires c est dire des syst mes de valeurs et des modes d identification pr sentant une sp cificit spatiale et orientant l image de l espace r seau projet dans son contournement et ses limites CDU Conseil r gional de Bourgogne Les chartes intercommunales et le d veloppement local colloque organis Dijon les 3 et 4 octobre 1991 Paris Adels Syros 1992 288 p tabl Le colloque regroupe un ensemble d interventions dans sept grandes parties signification et port e des chartes intercommunales la charte outil d analyse et de prospective la charte instrument de mise en oeuvre des projets la charte facteur de mobilisation des hommes la charte et les autres proc dures de d veloppement local la charte les politiques r gionales et les politiques d partementales la charte et l intercommunalit En annexe sont recens es les chartes intercommunales existant en 1991 CDU 28773 IA 32446 Centre de rencontres et d initiatives pour le d veloppement local Les conventions de d veloppement Dossier de pr sentation Paris CRIDEL oct 1991 non pag ann Pr sentation de l objet des acteurs et des modalit s de mise en place des conventions de d veloppement entre l Etat e
28. des collectivit s locales du c t de l Etat ceci afin de coordonner les aides financi res Mais ce probl me est plus interne l Etat que du c t des communes il renvoie une capacit d ing nierie publique int grant les r seaux les quipements et les services que pour l instant aucun service n assure lui seul Les sous pr fets seraient ils en mesure de le faire Rien n est moins certain sauf en ce qui concerne certaines sous pr fectures de taille respectable disposant de services susceptibles de leur assurer un certain ascendant sur les services sectoriels de l Etat 2 La forme du pouvoir local le public choice ou le Gargantua A la recherche de l optimum dimensionnel comme mode d int gration verticale du pouvoir local r pond la recherche d institutions supra communales attrape tout exer ant sur un vaste territoire une r union de comp tences arrach es aux communes mais aussi d autres collectivit s territoriales Cette proposition manant notamment des maires des grandes villes et des agences d urbanisme correspond une autre conception de l optimum dimensionnel Il s agit d une conception politique dans laquelle les lus expriment leur mani re la recherche d un gouvernement local la mani re britannique le probl me est moins celui de l tendue des comp tences exerc es par d ventuels gouvernements 98 d agglom ration que la rupture que ceux ci introduiraien
29. du territoire Mais s il per oit l int r t d une notion globalisante comme celle d armature urbaine F Damette en reconna t les limites notamment institutionnelles commencer par la r alit communale Il rejoint galement G Burgel pour d plorer l emprise des mod les quantitativistes tir s du syst me de Christaller embo tement gigogne des espaces sur la g ographie fran aise et les premi res politiques d am nagement du territoire Damette 94 Les cat gories qui servent la description de la ville sont d pass es et le concept de ville lui m me dispara t n h site pas affirmer Pierre Beckouche Beckouche 94 La distance entretenue avec les mod les d analyse classiques co ncide chez les g ographes avec une approche des territoires urbains en termes de fragmentation d clatement de flou etc A c t de la permanence des unit s communales s est d velopp e une continuit territoriale urbaine d agglom ration dont le caract re majeur serait celui de la flexibilit et de la temporalit diff renci e des espaces Lacour 91 63 Les volutions socio conomiques en particulier ont un effet dissolvant sur la coh rence interne de l agglom ration Faites de contigu t les solidarit s spatiales traditionnelles sont malmen es par l organisation de l conomie contemporaine L conomie urbaine s est d multipli e la mesure de la multiplication des changes la soci t urbaine es
30. finitive du SDAU Un document actualis est publi en 1980 La CLAU demande en 1981 d ultimes ajustements Le d cret d approbation du SDAU est enfin publi en 1982 Il aura donc fallu dix ans pour aboutir un document si peu directeur qu il se trouve mis en r vision en 1984 Les initiatives tatiques ou techniciennes destin es promouvoir une gestion rationnelle de l agglom ration font donc long feu au cours des ann es soixante dix Les lus municipaux ne montrent donc que peu d enthousiasme l id e d une structure d agglom ration Ils ne sont pas oppos s la coop ration intercommunale pourvu que celle ci se cantonne dans les limites de la collaboration technique classique assainissement eau lectricit ou transports L agglom ration toulousaine se r v le m me tre un bon terreau pour l intercommunalit de type syndical on ne d nombre pas moins aujourd hui encore de 70 SIVOM ou SIVU sur l aire du SDAU Mais toute id e de gouvernement d agglom ration qui obligerait les communes abandonner une part significative de leurs pr rogatives est a priori cart e dans les ann es soixante dix Le th me de l agglom ration et de sa structuration ne ressurgit dans le d bat politique local qu l occasion des campagnes lectorales ou dans les joutes partisanes qui opposent r guli rement le Conseil G n ral de gauche la mairie de Toulouse pass e droite en 1972 La structure d agglom ration
31. froisser les susceptibilit s notabiliaires pour r soudre de fa on rationnelle la question institutionnelle urbaine supprimer un niveau de collectivit s territoriales cr er de v ritables gouvernements d agglom ration au del de 100 000 habitants par g n ralisation de la loi Paris Lyon Marseille Nous pourrions enfin nous aligner sur nos voisins amis et comp titeurs de l Europe du Nord dont l administration locale semble tellement plus simple et lisible Pourtant regarder rapidement ce qui se passe dans les pays comparables l exception fran aise ne semble pas si exceptionnelle ou en tout cas pas si fran aise qu on pourrait le croire Toutes les agglom rations connaissent des probl mes similaires notamment dans le rapport entre l gitimit s d mocratiques et optimum territorial Aucune des agglom rations des pays industrialis s ne semble parvenue concevoir un compromis viable et durable entre d lib ration et efficacit technique Aucun pays n est parvenu r soudre de mani re satisfaisante les conflits d chelle et de rationalit notamment entre pouvoir central et pouvoir local Si le paysage fran ais est plus compliqu qu ailleurs ce n est sans doute pas l qu il tire son caract re d exception Il nous semble plut t que le particularisme national se marque par le tour politique que prend le d bat sur le pouvoir local la question locale engage l affrontement de conceptions diverses du politique lui m
32. juillet 1993 Paris IAURIF 1991 287 p cartes bibliogr pl h t tude r alis e pour la R gion d Ile de France dir J P Lecoin DAE Dans une premi re tape de diagnostic des boucles de la Marne l tude met en vidence les grands enjeux de l laboration d un plan vert puis dans une seconde tape elle traite des objectifs du contenu et des perspectives de mise en oeuvre du plan propos IA 33150 MV 7626 CLAUDE Viviane GUILLERME Andr Minist re de l urbanisme logement et transports Plan urbain L Orge et ses syndicats Approches historique et technique d une rivi re p riurbaine Paris ENTPE 1986 156 p fig Toute l histoire de la vall e de l Orge section inf rieure tourne autour de ces 3 th mes entretien am nagement protection Ces 3 th mes qui se succ dent dans l approche politique sociale et technique de la rivi re ont pour corollaire la lente mont e des pr rogatives intercommunales l irr versible d cadence des droits des propri taires riverains et le d p rissement de l espace commun La question de la non domanialit constitue la perspective centrale de cette recherche sur les conditions de valorisation d une rivi re urbaine mais l intercommunalit offre une 2e perspective La dynamique syndicale que l on peut suivre depuis plus d un si cle et demi s est trouv e tributaire d un r gime juridique et du pouvoir de l Etat technicien qui malgr ses caprices en est rest une d fin
33. l agglom ration toulousaine Le premier facteur d cisif consiste dans la sortie par le haut de l opposition centre p riph rie qui avait caract ris le d bat sur la structuration de l agglom ration dans les ann es soixante dix Le deuxi me facteur plus formel en apparence consiste dans l mergence d une posture nouvelle de l Etat dans son rapport aux collectivit s locales C est bien la rupture de l encerclement de la ville centre qui constitue le ph nom ne marquant des ann es quatre vingt s agissant de l volution des conceptions politiques de l intercommunalit l chelle de l agglom ration Cette rupture de l encerclement qui permet la ville de Toulouse de se d gager de son obsession obsidionale se produit simultan ment sur deux registres le registre conomique et d mographique d une part le registre politique d autre part Les ann es quatre vingt voient s engager un processus que certains analystes qualifient Toulouse de m tropolisation La conjoncture d mographique et conomique est favorable on le sait aux unit s urbaines qui voient toutes une reprise de la croissance essouffl e lors de la d cennie pr c dente Cette conjoncture b n ficie particuli rement l agglom ration toulousaine qui gagne pr s de 80 000 nouveaux habitants entre 1982 et 1990 le solde tant nettement en faveur de la p riph rie sans se faire pour autant au d triment de la ville centre qui gagne 10 000 habitants su
34. l am nagement du territoire et l action r gionale La d centralisation dix ans apr s actes du colloque organis au palais du Luxembourg les 5 et 6 f vrier 1992 Paris LGDJ 1993 VIII 605 p bibliogr Les interventions sont regroup es en six grandes parties qui correspondent aux sessions du colloque la gestation et la naissance de la d centralisation l Etat et la d centralisation communes rurales d centralisation et intercommunalit communes urbaines et d centralisation les r gions et les d partements apr s dix ans de d centralisation synth se et conclusions CDU 28937 IA 33581 Un aspect inconnu de la d centralisation la coop ration verticale relations des collectivit s locales de rang in gal entre elles et avec l Etat Cahiers du CNFPT n 40 mars 1994 pp 7 238 Ce document analyse les modalit s de la coop ration verticale entre collectivit s de niveaux diff rents dans le cadre de la d centralisation Il est trait du transfert de comp tences des aspects financiers financements crois s du plan r gional et des contrats r gionaux de plan entre collectivit s locales des exemples sont pris dans les domaines de l urbanisme de l enseignement de l action sanitaire et sociale etc CDU Intercommunalit 1 enjeux et d bats regards europ ens Territoires n 324 janv 1992 pp 5 60 Ce dossier a t r dig par des stagiaires de l ENA dans le cadre d un s minaire sur le regroupemen
35. l urbanisme par le premier magistrat de la ville Strasbourg tait tenue d sormais de faire laborer un POS sous l autorit du pr fet par les services de l tat Mais la ville d cida de temporiser pour continuer de b n ficier du droit local tant que le POS ne serait pas d finitivement achev Conform ment la loi un sch ma directeur fut labor et approuv par d cret interminist riel le 7 mars 1973 Un an plus tard la mise l tude du POS de Strasbourg fut prescrite par le conseil communautaire et les tudes purent d buter l Agence d Urbanisme pour l Agglom ration Strasbourgeoise AUAS Enfin arr t par la CUS en octobre 1985 le POS est annul en avril 1988 par le tribunal administratif de Strasbourg L instruction d un nouveau POS est confi l AUAS Le nouveau projet est arr t d s 1989 l approbation finale ne venant qu en d cembre 1992 Ainsi s achev rent dix huit ans d instruction d un dossier qui symbolise la rivalit entre l Etat et la commune pour la ma trise du d veloppement urbain Badariotti et alii 95 De son c t le SDAU a t pour le pouvoir politique local un moyen de discussion et de n gociation aupr s des pouvoirs publics Il est non seulement un document de planification long terme mais constitue galement un document reconnu puisqu labor dans le cadre d une grande loi par le pouvoir central et sur lequel les lus s appuient pour obtenir de Paris les subventions dont l a
36. la notion de sc ne locale pour d crire les relations qui se nouaient entre les repr sentants de l Etat les lus et les techniciens locaux et les groupes conomiques industriels ou tertiaire Avec la sc ne locale le principe d un pouvoir assis sur les seules limites de la loi de la l gitimit lective se trouvait transform par l irruption des int r ts conomiques con us comme l un des acteurs dominants du syst me local Mais demeurait la th se de l autonomie relative de l Etat et par extension celle du pouvoir local les lus ne sont pas dans la sociologie urbaine marxiste les repr sentants fid les des seuls int r ts de la classe dominante mais jouent un jeu autonome Certes mais quelle est leur marge r elle d autonomie Et quelle est la nature de cette autonomie relative du politique Les travaux r cents sur la gouvernance locale tendent r duire le politique local un acteur parmi d autre n ayant gu re de position minente mais d fendant des int r ts aussi particuliers que l Etat les grands groupes conomiques ou les grands services publics Cette hypoth se a quelque chose de d l t re s agissant de la possibilit du politique et met en question toute tentative d tablir les limites la nature et la capacit d action du pouvoir local Si le politique n est qu un acteur parmi d autres alors son autonomie m me relative ne s exerce que dans le champ qui lui est propre soit c
37. les SIVU de l agglom ration toulousaine ont conserv un caract re rural ils sont organis s sur la base territoriale du canton le plus souvent l initiative d un conseiller g n ral A partir du milieu des ann es quatre vingt les formules d intercommunalit nouvelles ne tiennent plus compte de ce d coupage et se font sur la base d accords entre maires si certains d entre eux sont conseillers g n raux ce n est pas en se pr valant de cette fonction qu ils organisent l intercommunalit Ces diff rents ph nom nes un g teau plus cons quent dont chacun peut profiter l quilibrage tendanciel entre la ville centre et l agglom ration l acceptation de la division fonctionnelle de l espace le r quilibrage des forces politiques et la revendication d autonomie des communes de l agglom ration face au Conseil G n ral lib rent les nergies coop ratives A partir de 1987 on assiste une v ritable explosion de formules intercommunales dans l agglom ration toulousaine Un syndicat mixte de la technopole est cr e en 1987 regroupant Blagnac Colomiers Toulouse Ramonville Saint Agne et le SICOVAL il a pour objet de vendre l agglom ration l ext rieur Plusieurs communes du Sud Ouest de l agglom ration se regroupent dans l association 632 du nom de la d partementale qui les relie Sur un territoire proche appara t un syndicat destin 92 promouvoir le d veloppement conomique Plusieurs zones d activit int
38. mise en oeuvre d un projet de regroupement en fonction des objectifs du contexte et des possibilit s du terrain local Il expose les nouvelles structures sur le plan fiscal et sur le plan financier communaut s de villes et communaut s de communes Il est compl t par des fiches techniques sur les formes actuelles de coop ration intercommunale IA P 351 Intercommunalit et taxe professionnelle Lettre du cadre territorial nov 1993 238 p ann tabl plan Ce dossier analyse en d tail les incidences financi res et fiscales du choix d une structure de coop ration intercommunale De nombreux cas concrets sont donn s la taxe professionnelle taux unique dans le district urbain de l agglom ration rennaise la communaut de ville de Cambrai la communaut de communes de Marseille Provence M tropole CDU 29608 GUENGANT Alain Taxe professionnelle et intercommunalit Paris LGDJ 1992 166 p bibliogr L auteur analyse dans la premi re partie l quit territoriale et p r quation obligatoire de la taxe professionnelle et dans la deuxi me le d veloppement conomique local et le partage volontaire de la taxe professionnelle CDU 27299 BREMOND Christine La solidarit financi re intercommunale Partage ou mise en commun de la taxe professionnelle Paris Syros Alternatives 1992 131 p tabl bibliogr Guide pratique sur la p r quation des ressources fiscales entre les communes et particuli rement sur le
39. modalit s de la coop ration entre communes d partements et r gions Pourtant la p riode de d centralisation va appara tre dans les faits comme une tr ve dans la coop ration intercommunale pas de nouveau projet de loi de la part de l tat peu d engagement des communes dans la coop ration intercommunale sinon dans des formes tr s souples et rarement ambitieuses tr ve au cours de laquelle les diff rents acteurs sont trop occup s parer chacun pour soi aux soubresauts des transferts de comp tences Ce n est qu la fin des ann es 1980 lorsque les effets et les limites de la d centralisation deviennent perceptibles tant par l tat que par les communes que la coop ration intercommunale mobilise nouveau les diff rents niveaux de pouvoirs publics ce moment le souci de l tat de d concentrer ses services la volont des r gions de trouver un cadre territorial pertinent pour exercer leurs nouvelles comp tences en mati re d am nagement du territoire la perspective d acc l ration de l int gration europ enne vont rencontrer le d sir des communes d assumer plus efficacement leurs nouvelles comp tences La loi d Administration Territoriale de la R publique ATR de 1992 rend compte de cette nouvelle situation li e une relative convergence d int r ts jamais observ e depuis la R volution Fran aise Dans cette loi l tat d montre une souplesse nouvelle bien traduite par le vocabulaire c
40. moments particuliers de mobilisation que repr sente la discussion sur les sch ma directeurs ou les diff rents contrats Le Pr fet est en effet mal outill pour exercer un v ritable leadership sur les services de l Etat au quotidien Pourtant la validit du mod le de r gulation locale permettant d viter l oscillation entre le morcellement consum riste des agglom rations et leur unification totalisante est sans doute ce prix C est paradoxalement sans doute moins d une r organisation des pouvoirs locaux que d un renouveau de la posture de l Etat au quotidien qu il faut attendre le d veloppement de ce mod le original de r gulation entre singularit s locales et solidarit s d agglom ration 99 3 Le pouvoir local gouvernement ou gouvernance La tradition fran aise ne s est longtemps int ress e qu aux aspects juridiques du pouvoir local Avec les tudes de Gr mion Thoenig et Worms et les travaux du centre de sociologie des organisation s est difi un mod le plus sociologique d crivant les interactions entre les repr sentants du centre les bureaucrates et ceux de la p riph rie les bureaucrates Ce pouvoir p riph rique nuan ait singuli rement l image d un pouvoir local fig dans des structures obsol tes et camp sur des comp tences r siduelles octroy es par le centre Ce mod le s est ensuite complexifi avec la sociologie marxiste des ann es soixante et soixante dix qui a propos
41. outils conna tre les risques viter et les volutions pr voir en mati re d intercommunalit sont voqu s CDU IA P 217 Formules de coop ration intercommunale pr sentation compar e D partements et communes n 85 mai 1992 pp 56 67 tabl Depuis la loi du 3 f vrier 1992 les communes voulant pratiquer la coop ration intercommunale ont le choix entre les trois formules classiques de coop ration le syndicat le district et la communaut urbaine et deux nouvelles formules la communaut de communes et la communaut de villes Les diverses formules sont pr sent es sous forme de tableau CDU IA P 156 23 BERTOGLIO Jean Luc Les nouvelles formules de coop ration intercommunale selon la loi du 6 f vrier 1992 relatives l administration territoriale de la R publique Chez l auteur 1994 3 vol 394 p 168 p 389 p th se de doctorat en droit public Universit Lyon Il LUM T30 210 1994 4L RIBOT Catherine La dynamique institutionnelle de l intercommunalit Th se de doctorat en droit public Universit de Montpellier I juin 1993 Assembl e des districts et des communaut s de France Annuaire 1994 de l intercommunalit districts communaut s SAN Paris ADCF 1994 670 p phot ill L annuaire rassemble et pr sente 888 structures intercommunales fiscalit propre Ces districts communaut s et syndicats d agglom ration sont class s par r gion et l tat de l intercommunalit
42. p rim tre ne peut voluer en effet sauf induire des charges de fonctionnement insupportables pour des communes hors CUB peut tre moins bien desservies et quip es mais qui profitent d j en partie des quipements de la CUB sans y contribuer financi rement Leur annexion la CUB ne ferait que d porter le probl me vers des territoires plus loign s encore Pour l heure des projets intercommunaux ne peuvent aboutir entre des communes contig es ayant des int r ts communs si les unes sont situ es dans la CUB et les autres en dehors Les relations CUB hors CUB sont d ailleurs exacerb es par la politique du Conseil G n ral qui s interdit toute action de dimension territoriale dans les fronti res de la Communaut Urbaine Dans le cadre de la mise en r vision du SDAU un d bat a eu lieu sur les quilibres CUB hors CUB mettant en lumi re l incertitude des p rim tres institutionnels et les effets pervers de la logique communautaire l objectif de freinage de la dispersion urbaine par exemple a t contrecarr par la pression de communes tr s excentr es mais int gr es la CUB au d triment d autres communes situ es en premi re couronne mais externes elle La rationalit technique d fendue par l agence d urbanisme se trouve ainsi biais e par des d coupages institutionnels inappropri s l chelle des questions traiter D autant qu avec la d centralisation se superposent sur chaque territoire l
43. pp 17 64 Intitul des pays le titre II de la loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement du territoire LOADT du 4 f vrier 1995 fait parler de lui avec le choix de 42 dossiers de pr figuration exp rimentant la notion de pays les diff rents acteurs et r seaux de d veloppement local en sont l heure de la r flexion que recouvrent exactement les concepts de pays de territoire de projet quelle est la vision de chaque partenaire sur la question allons nous vers de nouvelles relations entre partenaires locaux le d veloppement local actuel apporte t il une reconnaissance des acteurs rest s jusqu ici dans l ombre associations habitants enfin l Etat entend il reprendre en main les d rives de la d centralisation et de l intercommunalit miett es Ce dossier de territoires pose la question du d veloppement local durable CDU De l intercommunalit au pays les r gions atlantiques entre traditions et projets La Tour d Aigues Ed de l Aube 1995 116 p cartes Les pays traditionnels h ritiers de traditions vivaces connaissent un renouveau Les conditions d mergence des villes pays associant troitement les p les urbains et les campagnes en vue de favoriser leur panouissement mutuel sont analys es l enjeu est de r ussir l intercommunalit au pays entre l enracinement territorial et la n cessaire ouverture IA 37178 1 39 F d ration des maires des villes moyennes Institut d
44. progressivement plac e dans une logique communale plut t qu intercommunale Les conditions m mes de sa naissance montrent que les pouvoirs de la CUB n empi taient que faiblement sur ceux des communes annex es une poque o l autonomie communale demeurait tr s limit e Une situation d intercommunalit pr existait en mati re de r seaux techniques essentiellement ceux de l eau de l assainissement et des transports que la CUB a contribu rationaliser en fusionnant l ensemble des syndicats de zone vocation simple ant rieurs la grande satisfaction des lus Il y eut bien durant l ann e 1967 quelques n gociations avec les communes pour d finir le p rim tre de la CUB mais le pr fet restait largement souverain Un d bat majeur a anim les premi res ann es d existence de la CUB celui des territoires de la croissance industrielle La communaut urbaine ayant t cr e une p riode de grande expansion conomique tous les territoires consid r s comme des r serves fonci res but industriel ou portuaire y ont t inclus Mais au bout de quelques ann es la croissance n tant pas au rendez vous et les premiers signes de d sindustrialisation apparaissant les ambitions modernisatrices dont la CUB devait tre porteuse se sont effondr es Depuis lors la communaut urbaine n a jamais pu regagner sa fonction d laboration des orientations strat giques de l agglom ration dans des domaines au
45. ration Il n existe plus gu re de politique d am nagement urbain l chelle de celle ci L miettement et le cloisonnement de la coop ration intercommunale les interf rences et les imbrications des limites de chaque domaine de comp tence ne facilitent gu re une approche globale et coh rente de l am nagement de l agglom ration et encore moins de la r gion urbaine D autant plus que l Agence d Urbanisme qui tait et demeure potentiellement un instrument pr cieux d tudes et de r flexion a d apr s le changement de majorit politique intervenu en 1983 consacrer l essentiel de ses moyens la prestation de services aux collectivit s locales L extension consid rable des comp tences des communes en mati re d am nagement partir de 1983 et surtout de 1985 a port l urbanisme au premier rang des enjeux politiques locaux Mais la grande libert de d cision accord e aux communes a peut tre r duit n ant les efforts pass s d ploy s en vue d une tentative d organisation spatiale coh rente et coordonn e de l agglom ration Les lections municipales de 1983 ont entra n pour la premi re fois depuis l laboration du SDAU un clivage politique entre la ville centre et les communes p riph riques L absence d un r el pouvoir d agglom ration laisse le champ libre surtout depuis l extension de leurs comp tences chacune des communes de l agglom ration dont les projets sont le plus souvent con us en r f re
46. rer de l ensemble des probl mes pos s par l miettement communal La loi de d centralisation de 1982 a laiss de c t cette question afin de ne pas compliquer davantage encore la mise en oeuvre de l ensemble de la r forme Il se borne constater que le probl me reste pos et renvoie la solution une loi ult rieure Pierret 90 57 Au terme d une d cennie marqu e par quelques interventions ponctuelles loi du 7 janvier 1983 loi du 13 janvier 1983 loi du 5 janvier 1988 le l gislateur se saisit nouveau de la question au titre III de la loi du 6 f vrier 1992 pour tenter de donner une impulsion nouvelle la coop ration entre collectivit s locales Outre les inconv nients classiques du morcellement communal surco t administratif disparit s de ressources et de pression fiscale entre communes absence de taille critique l chelle europ enne les motifs avanc s par le l gislateur pour l adoption du titre IIl de la loi de 1992 sont le signe d un renouvellement de la conception tatique des coop rations locales Ces motifs sont principalement de deux ordres les solutions la crise de la ville et notamment celle du logement et de l urbanisme ne peuvent tre apport es qu au niveau du bassin d activit ou de l agglom ration les d cideurs locaux as rent tendre leurs responsabilit s en mati re de d veloppement local sous l effet des mutations conomiques Comme le reconna t le rappo
47. se d ployer pour trouver sa pleine efficacit La deuxi me trait la forme institutionnelle du pouvoir local quelle part respective faut il accorder au politique et au technique dans l exercice du pouvoir local existe t il des formes institutionnelles qui garantissent une bonne ad quation de la rationalit technique et de la rationalit politique l chelon local La troisi me piste de r flexion trait l exercice effectif du pouvoir local qui est en situation de garantir l existence du politique au plan local soit la mise en relation d une d lib ration et d une action publiques Peut on d celer l existence d un acteur politique dominant ou minent ou bien doit on conclure un exercice du pouvoir en r seau int grant une pluralit d acteurs parmi lesquels les agents politiques ne disposent pas d une qualit particuli re 1 L espace du pouvoir local territoire pertinent ou territoire politique Longtemps la seule justification de l intercommunalit conc d e par le pouvoir central r sidait dans la notion d int r ts intercommunaux h rit e du XIXe si cle Le syndicalisme intercommunal n tait possible jusqu en 1959 que pour autant que les communes apportent la preuve d une convergence d int r t les amenant se grouper La commune tant consid r e comme le territoire de base d une collectivit politique toute expansion pouvait appara tre comme une atteinte cette
48. un progr s d mocratique sur les d rives technocratiques des organismes actuels Dans les agglom rations d au moins cent mille habitants serait adopt le statut actuellement en vigueur Paris Lyon et Marseille Chacun des maires des communes associ es deviendrait l quivalent des maires d arrondissement qui existent dans ces trois villes L onction d mocratique ainsi apport e aux organes de coop ration mu s en v ritable pouvoir d agglom ration serait galement un facteur d efficacit Les membres du conseil d Agglom ration seraient lus par la totalit de la population au lieu de n tre que les simples mandataires de leur conseil municipal En att nuant les particularismes existants au sein des organismes de coop ration les projets d agglom ration verraient le jour plus facilement Le Manifeste des maires de grandes villes explore enfin de nouveaux th mes tels que le renforcement des villes de France l chelle europ enne et le d veloppement des r seaux de villes Ce dernier point soul ve le probl me des chelles pertinentes L AMGVF distingue cet gard deux types de cit s Les villes g ographiquement proches les unes des autres d une part qui forment des ensembles urbains peu pr s continus et qui constituent d sormais des unit s beaucoup plus compl mentaires qu antagonistes s agissant d une gestion coordonn e de l espace D un autre c t la plupart des villes ont leurs sp cificit s
49. volutions d centralisation changements sociaux crise de l Etat providence ouverture des collectivit s locales l environnement conomique restructuration des services technicisation la fa on dont un gouvernement local ou urbain pouvait se constituer Il tente de comprendre travers les notions d action et de services publics ou de politiques publiques quelles sont les caract ristiques et le devenir des politiques urbaines CDU 29671 IUG A4666 RICHARD Pierre Le temps des citoyens pour une d mocratie d centralis e Paris PUF juin 1995 220 p tabl graph bibliogr coll Politiques d aujourd hui La d centralisation est un atout pour la France et de nouvelles r formes sont n cessaires pour approfondir la d mocratie par la transparence de la vie publique et le d veloppement de la participation du citoyen IA 36523 BAGUEMARD J BECET J M La d mocratie locale PUF Que sais je 1995 2 2 6 RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITES DE RANG SUPERIEUR On voque ici les liens croissants entre la coop ration intercommunale et les politiques g n rales ou sp cifiques des d partements des r gions de l Etat mais aussi de l Union Europ enne On fait en outre une place particuli re la coop ration transfrontali re Le r le du d partement en mati re culturelle et plus particuli rement en partenariat avec les communes Caen Conseil g n ral du Calvados 1993 pag mult Ces actes de colloque traiten
50. 134 p publi avec le concours du Plan urbain Apr s une i re partie portant sur la d centralisation la loi sur l administration territoriale de la R publique et la coop ration intercommunale ce livre pr sente les travaux d un s minaire qui a rassembl en d cembre 1991 des lus des praticiens des chercheurs et des responsables administratifs pour r fl chir aux enjeux et aux conditions de d veloppement d une coop ration intercommunale dans le domaine de l action culturelle partir de situations concr tes le district urbain de St Omer la cartographie culturelle de Toulouse Odyssuad la ville nouvelle de Cergy Pontoise l office socioculturel de Mauron l institut culturel basque Une derni re partie expose les r flexions des chercheurs ainsi que l exp rience des lus dans ce domaine CDU 27078 PU 1831 DCN 25 976 IA 33802 DUPUIS J r me Pr sentation des nouvelles structures de coop ration intercommunale Session intercommunalit et quipements sport loisir Paris 9 10 f vrier 1993 Paris ENPC 1993 46 p EPC FC1684 2 2 3 ASPECTS JURIDIQUES Les principales formes statutaires ou contractuelles de coop ration intercommunales tant abondamment d crites comment es et illustr es dans les ouvrages g n raux indiqu s pr c demment on ne mentionne ici que les textes pr sentant des formes plus originales Pays entre territoires et projets Du neuf avec de l ancien Territoires n 364 janv 1996
51. 3 PERSPECTIVES 1 3 1 DE NOUVEAUX ENJEUX Les enjeux mergents identifi s par les intervenants du d bat sur la coop ration intercommunale sont d une part la poursuite de la d centralisation et de la d concentration des services de l tat premier enjeu et la construction de l Europe des collectivit s territoriales deuxi me enjeu Il s agit pour les collectivit s territoriales d assumer dans les meilleures conditions politiques financi res et techniques le renforcement de leurs comp tences par lequel elles tendent s loigner de l tat mais se rapprocher de l Europe qui prend de plus en plus le relais de l tat dans le cadrage g n ral des politiques locales d veloppement conomique am nagement du territoire protection de l environnement On doit souligner en passant que le d veloppement conomique qui int resse de plus en plus les collectivit s locales tend devenir l un des principaux moteurs d une coop ration intercommunale de projet notamment travers les choix qu il induit en mati re de taxe professionnelle Par ailleurs face aux deux ph nom nes li s que sont la reprise de la m tropolisation et le d clin relatif des tats nations les grandes agglom rations sont appel es se constituer en puissantes m tropoles on parle souvent d eurocit s capables d entretenir des relations directes avec leurs semblables au sein de v ritables r seaux m tropolitains transnationaux
52. 978 1979 coll brochure J O n 4002 Les titres du projet de loi sont I all gement des contr les administratifs financiers et techniques sur les collectivit s locales et cr ation d une dotation globale d quipement Il r partition et exercice des comp tences Ill am lioration du statut des lus locaux IV am lioration du statut du personnel communal V la coop ration intercommunale VI information et participation dans la vie locale DRE O BR 4002 IA 12457 IUG UY190 GUICHARD Olivier Vivre ensemble 1 Rapport de la Commission de d veloppement des responsabilit s locales 2 Annexes Paris La Documentation fran aise 1976 2 vol 431 p 226 p graph cartes CDU 8468 IA 9454 1 2 DCN 49 99 EPC NY1203 Assembl e des districts et des communaut s de France Le livre blanc de l intercommunalit Paris ADCF 1994 48 p cartes graph Apr s avoir voqu les dix principes de la charte de l intercommunalit l assembl e des districts et des communaut s de France pr sente ses propositions pour am liorer et encourager la pratique de l intercommunalit CDU 32356 IA 35789 Assembl e des districts et des communaut s de France Quatri me convention nationale 1 actes premi res rencontres de l intercommunalit 2 documentation Paris ADCF 1993 2 fasc 99 p 71 p Actes des rencontres de l assembl e des districts et des communes de France sur l intercommunalit II est trait des
53. 991 1 3 2 LA SCIENCE POLITIQUE Les politistes ont longtemps manifest un int r t limit pour la question de l intercommunalit en tant que telle Est ce la volont de se d marquer des juristes qui a provoqu un tel retrait ou bien le caract re ind passable du mod le labor par Pierre Gr mion Gr mion Toujours est il que jusqu ces derni res ann es la litt rature consacr e ce sujet par les politistes est rest e tr s rare et ceci malgr la d centralisation qui a nourri de nombreux ouvrages et num ros de revues Le r cent depuis le d but des ann es quatre vingt dix environ regain d int r t pour ces questions n en est que plus surprenant Faut il y voir un effet de mode ou la convergence vers le local de travaux d origines diverses portant sur les politiques publiques la territorialisation de l action publique et la citoyennet Dans leur appr hension traditionnelle de l objet local les politistes adoptent sans la critiquer la d finition institutionnelle du territoire tudi les limites de l espace politique local sont calqu es sur celles de la carte politico administrative Certes les d coupages institutionnels en France continuent de structurer fortement l espace public mais une approche trop exclusivement institutionnelle risque de conduire la sous estimation d espaces culturels ou conomiques qui jouent eux aussi un r le dans la structuration des concurrences et des repr se
54. Ce renforcement des comp tences des collectivit s territoriales lorsqu il se fait dans le cadre d EPCI apparaissant de facto comme des collectivit s territoriales dont les membres de l ex cutif ne sont pas lus au suffrage universel direct implique la recherche d une plus grande l gitimit d mocratique troisi me enjeu En outre les collectivit s locales sont confront es de nouveaux enjeux techniques gestion s lective des ordures m nag res lutte contre la pollution des eaux qui n cessitent la mise en commun non seulement de leur moyens financiers et logistiques mais galement de leurs capacit s de n gociation avec des prestataires de services de plus en plus puissants 1 3 2 UNE R FORME TOUJOURS ATTENDUE La loi ADT de 1995 demandait au gouvernement de produire un bilan de l intercommunalit notamment au regard des enjeux voqu s plus haut susceptible de motiver une r forme prochaine des lois en vigueur sur la coop ration intercommunale On se propose de pr ciser ici travers les principales attentes suscit es par l ventualit de cette r forme les trois orientations majeures du d bat actuel sur la coop ration intercommunale 15 e La clarification de la coop ration intercommunale Il s agit d abord de clarifier le maquis institutionnel des formes d EPCI propos es qui n ont fait que s ajouter les unes aux autres sans toujours bien se distinguer les unes des autres au fil des lois sur
55. France l organisation communale en Europe et l intercommunalit l organisation communale au Qu bec et la communication soci tale Une synth se des travaux en ateliers et les diverses allocutions de bienvenue et de cl ture compl tent le document IA 30047 DELEVAUX C cile Ma triser l urbanisation et promouvoir les transports collectifs l chelle intercommunale le cas de Hanovre en Allemagne Transports urbains n 84 juill sept 1994 pp 5 14 fig cartes tabl phot Apr s une pr sentation de la structure intercommunale de l agglom ration de Hanovre qui prend en charge les transports collectifs l article explicite travers l organisation administrative allemande tr s d centralis e l laboration et les orientations du plan d am nagement r gional niveau interm diaire entre le plan du land et les plans des communes CDU LEFEVRE Christian Le gouvernement des aires m tropolitaines dans les pays industrialis s 2001 plus n 33 janvier 1995 25 p bibliogr 47 Ce document fait le point sur l organisation du syst me institutionnel local dans les pays industrialis s europ ens Il traite de la recherche de l ad quation entre territoire institutionnel et territoire urbain travers les diff rentes r formes du pouvoir local notamment la d centralisation CDU 30980 IA 35832 DCN 40 181 LEFEVRE Christian Italie l chelon interm diaire introuvable Revue politique et parlementaire n 965 1993
56. LOSSE Presses Universitaires de Rennes 1994 Jean Claude NEMERY De la libert des communes dans l am nagement du territoire Th se de doctorat en droit Paris 1979 Jean Claude NEMERY Les institutions territoriales fran aises l preuve de l Europe in Entre l Europe et la d centralisation Les institutions territoriales fran aises dir J C NEMERY et S WACHTER DATAR Ed de l Aube 1993 Jean Claude NEMERY Am nagement du territoire lieu d expression des contradictions in Gouverner les territoires dir J C NEMERY et S WACHTER DATAR Ed de l Aube 1994 Jean Claude NEMERY Serge WACHTER Gouverner les territoires DATAR Ed de l Aube 1994 73 2 ANALYSE DE LA LITTERATURE PORTANT SUR QUATRE AGGLOMERATIONS 2 1 BORDEAUX La Communaut Urbaine de Bordeaux CUB est une structure intercommunale impos e au m me titre que celles de Lille Strasbourg et Lyon par la loi du 31 d cembre 1966 Si les lus des villes p riph riques rappellent l envi qu ils n ont pas choisi leur int gration au sein de la CUB cette position rel ve davantage de la rh torique politique qu elle n est le signe d un ressentiment des communes contre les projets unificateurs de l Etat Les villes de la banlieue bordelaise ont d ailleurs t les principales b n ficiaires des actions communautaires l Etat et la ville centre n ayant pu r sister la mont e en puissance des communes p riph riques la CUB s est
57. a DGF groupements e Les comp tences de la communaut de communes et de la communaut de villes nouvelles formes statutaires cr es par la loi ATR de 1992 sont pour une part obligatoires am nagement de l espace d veloppement conomique mais aussi des comp tences des syndicats intercommunaux ou du district de m me p rim tre et pour autre une part optionnelles deux comp tences choisir au sein de quatre groupes de comp tences politique du logement protection et mise en valeur de l environnement cr ation am nagement et entretien de la voirie gestion des quipements sportifs culturels et d enseignement l mentaire et pr l mentaire Leur financement repose sur une fiscalit propre qui pour la communaut de communes peut prendre les formes existant pour le district mais qui pour la communaut de villes se limite la perception exclusive de la taxe professionnelle On peut noter ici que le caract re contraignant de ce dernier l ment est soulign par de nombreux intervenants lorsqu ils tentent d expliquer le succ s tr s limit de la communaut de villes En 1996 on compte environ 14 550 SIVU nombre stabilis depuis 1992 apr s une assez forte la fin des ann es 1980 et 2 100 SIVOM nombre en l g re baisse depuis 1992 sous l effet de la transformation de certaines structures en districts ou communaut s de communes 318 districts nombre multipli par deux depuis 1992 alors que la for
58. a citoyennet politique abstraite et celle du citoyen situ dans ses interd pendances objectives seraient susceptibles sinon de se rejoindre du moins de trouver un point d accroche dans le cadre d une intercommunalit politique et non pas de projet la r union des lus trouveraient moyen de d lib rer propos des ph nom nes actuels qui caract risent les agglom rations fragmentation sp cialisation interd pendance Non qu ils seraient une fois pour toute la bonne chelle disposant des bonnes comp tences et de la bonne formule gouvernementale mais parce que la constitution d espaces publics intercommunaux leur donnerait la fois moyen de peser ou sentiment de pouvoir le faire et occasion de d battre Cette re constitution du politique l chelle des agglom rations a un prix payer Soit on admet la n cessit de l mergence de Gargantua cumulant l chelle de l agglom ration les capacit s politiques et techniques des communes l gitimit et distribution de services soit l on admet que la fonction politique l chelle d une agglom ration ne peut se r soudre par la constitution d une seule instance intercommunale classique de type communaut urbaine ou district On voit comment ce type d institution commode pour les acteurs sectoriels le fameux interlocuteur unique se trouve en fait tr s vite soumise aux logiques sectorielles techniques voire industrielle des acteurs publics ou priv s
59. a pression locale Le sch ma de la gouvernance semble donc bien valable en tout cas si l on observe la relation des lus aux grands services publics ou m me aux grands groupes priv s de plus en plus gestionnaire des services urbains 100 Cependant la carte du politique n est semble t il pas tout fait jou e En effet il ne faut pas consid rer la capacit dont dispose chaque acteur politique du syst me local mais plut t le poids de l ensemble du syst me politique local sur les autres syst mes notamment le syst me conomique et les syst mes sociaux Vu sous cet angle le poids du politique redevient important pour autant que l on veuille bien consid rer que le syst me politique local se compose non seulement des communes mais encore des tablissements publics de coop ration intercommunale des administrations publiques locales d ordre divers du Pr fet et des services de l Etat Si ce syst me politique local politico administratif pour reprendre les termes de Gr mion se trouve en mesure de faire jouer ses atouts d lib ration mobilisation sociale production de normes il dispose alors d un poids minent pour peser sur les affaires locales Dans ce sch ma de gouvernance politique gouvernance car le pouvoir n est pas exerc par un seul acteur mais politique tout de m me car ces acteurs participent du syst me politique que l on a pu voir s exercer Toulouse l intercommunalit ne vient pas comm
60. aine autonomie par rapport l Etat Delpeuch 95 La ville chercha se doter de moyens propres d tude et d expertise L Agence d Urbanisme municipale mise sur pied en 1966 et dont les fonctions furent largies l ann e suivante l agglom ration fut l une des premi res en France Le Livre Blanc qu elle r alisa pr paratoire au SDAU de la r gion grenobloise par la pertinence de l analyse du processus de d veloppement urbain par sa rationalit fut consid r comme un mod le du genre par les administrations techniques celle de l Equipement en particulier Delbard 78 Joly 84 L Agence d Urbanisme appara t comme un des l ments cl s de la strat gie municipale fond e sur le refus des Zones Urbaniser en Priorit ZUP et sur la promotion du logement social dans un projet d ensemble qui vise int grer tous les quipements publics Joly 84 Au cours des ann es 69 70 ont lieu les discussions pour la pr paration du Vle plan Le d partement est choisi pour exp rimenter une proc dure pilote Une commission locale de l Is re est constitu e o l AUAG a une forte influence Son rapport de 1970 propose des moyens institutionnels et r glementaires un pouvoir local d agglom ration une enveloppe financi re globalis e et une agence fonci re Mais la tentative de la ville de Grenoble de constituer par des moyens techniques un instrument de n gociation avec le pouvoir central va se heurter un faisceau de r tice
61. al est troitement limit il ne peut qu accepter en bloc les propositions de la commission ou les soumettre nouveau la discussion Seule mesure contraignante le sch ma permet une majorit de communes situ es dans son p rim tre de d cider d incorporer contre son gr une commune r fractaire toute forme de coop ration J gouzo 93 Contrairement certaines apparences la loi du 6 f vrier 1992 est donc loin d organiser le retour de l tat sur la sc ne de l intercommunalit D poss d de la plus grande part des comp tences qui lui permettaient d intervenir dans la gestion des villes avant 1982 il limite son ambition rationaliser la concertation entre celles ci Il continue en m me temps de refuser aux structures intercommunales les moyens politiques propres affermir leur action au risque d amplifier le d calage ente la soci t civile et la classe politique locale Buron 93 L tat pourra t il demeurer longtemps sourd aux revendications notabiliaires Lieu de d bat entre les divers acteurs institutionnels le Commissariat g n ral du plan t moigne d j travers certains de ses rapports des progr s de l id e de pouvoir d agglom ration De mani re encore prudente le rapport du groupe D centralisation bilan et perspectives de pr paration de pr paration du Xle plan pr conise l lection au suffrage universel direct des d l gu s communautaires en instaurant une proc dure de vote pr f
62. algui re 75740 Paris Cedex 15 t l 01 53 85 79 17 ou 23 fax 01 53 85 76 02 Institut d am nagement de Bordeaux III IAB Universit de Bordeaux III Esplanade Michel de Montaigne 33405 Talence cedex t l 05 56 84 51 42 et 50 18 fax 05 56 84 51 36 Institut d am nagement du territoire et de l environnement de Reims IATEUR Universit de Reims Facult de droit et des sciences conomiques 57 bis rue Pierre Taittinger 51096 Reims cedex t l 03 26 05 38 60 fax 03 26 05 38 00 Institut d urbanisme de Grenoble IUG 2 rue Fran ois Raoult 38000 Grenoble t l 04 76 85 16 68 fax 04 76 56 21 76 Universit de Lyon Il Lumi re Biblioth que universitaire centrale de droit et lettres 18 quai Claude Bernard 69365 Lyon cedex 07 t l 04 72 76 82 02 fax 04 72 76 82 10 Etablissement public d am nagement de la ville nouvelle de Marne la Vall e EPAMARNE 5 bd Pierre Carle Noisiel 77426 Marne la Vall e cedex 02 tel 01 64 62 44 49 fax 01 64 62 45 80 Plan construction et architecture PCA Minist re de l Equipement des transports et du logement Grande Arche paroi nord 92055 Paris La D fense cedex 04 tel 01 40 81 24 75 fax 01 40 81 24 46 Plan urbain PU Minist re de l quipement des transports et du logement Grande Arche 92055 Paris La D fense cedex 04 t l 01 40 81 66 44 fax 01 40 81 15 99 Travaux de fin d tude TFE de l ENTPE Ecole nationale des travaux publics de l Etat
63. apports entre l Europe et les tats lors de la pr paration du trait de Maastricht Ce mod le f d ratif parce qu il repose sur une r partition rigoureuse des comp tences entre les diff rents niveaux de pouvoirs publics tend renforcer les niveaux interm diaires et cela pose la question de l chelle pertinente pour ce niveau interm diaire d partements r gions super r gions et intercommunal ou supracommunal aux d pens des niveaux national et communal Ainsi on peut mettre en parall le les phases de renforcement de l int gration europ enne et les p riodes d acc l ration de la coop ration intercommunale dans les diff rents pays ann es 1970 et 1990 Enfin on doit noter que les premiers transferts d exp rience induits par l int gration europ enne se sont souvent faits sur le terrain l occasion de d marches de coop ration transfrontali re ou bien plus g n ralement transnationale entre collectivit s locales de pays diff rents qui ont t l occasion d inventer de nouveaux mod les de coop ration partir des mod les existants dans chacun des pays concern s 22 2 ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE 2 1 TEXTES GENERAUX 1 1 TEXTES GENERAUX A CARACTERE TECHNIQUE Les ouvrages manant essentiellement des milieux acad miques et technocratiques proposent une vision g n rale de la coop ration intercommunale Le plus souvent ils articulent l historique le bilan et la prospective pr sent
64. ateurs par la victoire d une alliance paradoxale entre la revendication identitaire des lus locaux et la conception objective de l espace telle que la portent les am nageurs Dumas Sadran 81 En respectant int gralement le d coupage territorial traditionnel la d centralisation de 1982 consacre le triomphe des lus Moreau 92 L id e d automomie au fondement de celle de d centralisation appara t antinomique de la notion de territoire pertinent car l autonomie signifie que la question du territoire ne peut tre pos e d en haut par une instance ext rieure aux collectivit s locales et selon une rationalit qui leur chappe Maz res 92 Ainsi en va t il par exemple de la loi du 7 janvier 1983 sur les chartes intercommunales simples moyens techniques mis la disposition des lus sans finalit conomique particuli re Sueur 88 La d centralisation a d mantel des m canismes de r gulation de la ville relation privil gi e entre l Etat et la ville centre qui permettaient de compenser les insuffisances de la coop ration A d faut de l apparition rapide de structures d agglom ration dot es de comp tences strat giques l tat devra nouveau occuper le devant de la sc ne pour se porter garant de la coh rence du d veloppement urbain intercommunal J gouzo 92 La capacit strat gique du pr fet s av re n cessaire pour organiser une pression sur les communes tel para t tre le sens de la loi du 6 f
65. ceci deux niveaux des regroupements conomiquement et socialement homog nes pour les questions de d veloppement conomique et d occupation de l espace une instance de concertation des maires sur des questions communes l chelle de l agglom ration telles que la solidarit ou l am nagement Ce jeu deux chelles repr sente un double avantage il ne fait pas dispara tre la commune au profit d une entit supra communale au second degr en ce sens il fait perdurer la responsabilit politique des lus au suffrage universel direct mais il permet une r gulation par bloc d abord l chelle de l agglom ration ensuite par la repr sentation directe des communes S il faut ajouter on l aura compris que tout n est pas si parfait que ce sch ma idyllique pourrait le laisser penser les enjeux de solidarit d agglom ration sur la question de l exclusion sociale et spatiale ont en particulier du mal se concr tiser on peut n anmoins se demander dans quelle mesure ce syst me toulousain ne constitue pas une pr figuration permettant de sortir par le haut de l alternative classique qui s agissant du gouvernement des agglom rations oppose les gargantuas au public choice bibliographie Y a t il un pilote dans l agglo les modes de r gulation du syst me urbain dans l agglom ration toulousaine Universit de Toulouse Le Mirail CIEU ERMOPRESS LEREP dact d cembre 1987 Agglom ration toulousaine bilan
66. ctif tant surtout de rassembler des communes individuellement trop faibles Apr s 1945 l exode rural qui renforce cette probl matique rurale en vidant les petites communes 30 des communes comptent aujourd hui moins de 200 habitants contre 12 il y a un si cle induit en m me temps une probl matique urbaine en grossissant les moyennes et grandes agglom rations pour lesquelles il s agit plus d sormais de coordonner que de rassembler L ordonnance de 1959 qui institue les districts urbains apporte une premi re r ponse cette probl matique Cependant on peut tre surpris d observer dans les faits un certain rapprochement entre les formes statutaires de coop ration intercommunale en milieu urbain et en milieu rural Ainsi les districts urbains de 1959 connaissent dans les premi res ann es une part importante de leur faible succ s en milieu rural ce qui leur vaudra de perdre leur pith te partir de 1970 Et l inverse les communaut s de communes de 1992 qui pourtant s opposent aux communaut s de villes par leur vocation rurale seront plus souvent choisies en milieu urbain D une fa on g n rale on peut noter que les discours sur la coop ration intercommunale prennent d ailleurs de moins en moins la peine de distinguer probl matiques rurale urbaine et rurbaine peut tre parce qu ils ont plus souvent pour domaine les finances locales ou les questions juridiques que les politiques urbaines ou l a
67. d am nagement rural parc naturel contrat de pays chartes comit de bassin pays d accueil convention de d veloppement Il est fait un bilan des efforts d organisation territoriale et des impacts de la d centralisation Le 2 me chapitre explique les instruments de l intercommunalit tablissement public de coop ration intercommunale EPCI leur fonctionnement et financement la loi d orientation sur l administration territoriale de la R publique les syndicats districts communaut s de communes etc La suite du document propose des moyens pour renforcer la coop ration intercommunale et la mettre au service des projets de d veloppement local CDU 27021 EPC NY4269 IA 32172 26 Coop ration intercommunale le grand d bat Gazette des communes n 1189 16 nov 1992 pp 26 58 tabl phot Neuf mois apr s la sortie de la loi sur l administration territoriale les lus et les fonctionnaires locaux s interrogent car le maniement des outils leur disposition est complexe Le secr taire d tat aux collectivit s locales est pr t assouplir le syst me en autorisant les agglom rations urbaines cr er des communaut s de communes Le relatif succ s de celles ci tient au fait qu elles offrent un cadre de coop ration tr s progressif avec des options fiscales vari es A l inverse les communaut s de villes sont jug es trop rigides CDU IA P 188 Etats g n raux de l intercommunalit 100 projets pour en parler Cou
68. dans chacune des r gions donne les principaux chiffres illustrant l importance du ph nom ne en nombre de communes et d habitants concern s en termes d investissements et en mati re de r partition des comp tences CDU 30612 IA 35363 Agence d urbanisme et de recherche de Bordeaux Aquitaine Situation actuelle de l intercommunalit en France Bordeaux AURBA 1995 26 p cartes bibliogr Cette note accompagn e d une revue de presse d crit la fois les diff rents syst mes offerts par la l gislation actuelle et la situation des structures ainsi cr es AUB DRO4395 Service technique de l urbanisme La ville intercommunale Nantes 25 et 26 janvier 1990 Paris STU 1990 71 p D bat sur l essentiel des th mes cruciaux de l intercommunalit en France CDU 23446 DRE T 1676 IAB 2705 EPC NY2856 TU ST01 2379 BOURJOL Maurice LACHAUME Fran ois LIMOUZIN Pierre Intercommunalit et coop ration intercommunale la loi d orientation du 6 f vrier 1992 relative l administration territoriale de la R publique Paris LGDJ 1993 220 p ann bibliogr Cet ouvrage collectif offre une approche pluridisciplinaire de la loi du 6 f vrier 1992 il part d une approche historique la prolonge d une r flexion sur l actualit juridique du ph nom ne de l intercommunalit et sur son actualit politique pour d boucher sur l avenir du d veloppement local et de l am nagement du territoire CDU 28938 IA 33251 Caisse des
69. de d centralisation de 1982 et 1983 semblent confirmer cette analyse Aec la d centralisation la communaut urbaine se trouve en mauvaise posture nous dit Claude Sorbets le pouvoir d agglom ration devient r siduel Selon cette approche l agglom ration n est qu un largissement du territoire communal un lieu de repr sentation des int r ts communaux Il n y aurait pas de politique g n rale ou sectorielle communautaire ce qui prime c est le non choix la non d finition d objectifs communs la satisfaction des demandes au coup par coup Sorbets 83 Un certain pouvoir int grateur du maire de grande ville sur les communes p riph riques a parfois t esquiss l aube des ann es 1980 Mabileau Sadran 81 Dupuy Thoenig 83 Mais dix ans plus tard le constat reste pessimiste sur la possibilit de voir merger un v ritable pouvoir d agglom ration les difficult s anciennes de la coop ration intercommunale se seraient plut t accentu es avec la d centralisation en prenant une tonalit plus politique c est dire partisane que fonctionnelle Sorbets 89 l intercommunalit continuerait de 66 souffrir de son vice originel l absence de contr le d mocratique sur les lus du second degr Thoenig 92 Espace de conflits l agglom ration pourrait tre de fa on croissante mais dans un futur qui reste hypoth tique le lieu o s impose une vision commune de l action C Gr mion 92 Elle p
70. de l Essonne et reste un p le d activit s dans le cadre de l axe sud scientifique Massy Plateau de Saclay mais aussi avec le p le d Orly Rungis l tude des strat gies des divers acteurs locaux des villes nouvelles du sud parisien avec Massy et ses communes voisines enfin d terminer si l axe sud est une r alit tangible ou bien une orientation dans la planification urbaine de l Ile de France sud CREP MM9112 ABASSA Abdellah Le PACT urbain de la vall e de la Meuse une nouvelle approche du d veloppement local Reims IATEUR 1993 83 p bibliogr ann DESS urbanisme am nagement environnement dir M Bazin Le d partement des Ardennes b n ficie au m me titre que les r gions affect es par la crise des vieilles industries au d but des ann es 1970 d une politique de redynamisation inscrite dans la politique de la ville les programmes d am nagement concert s du territoire PACT urbain Le PACT urbain doit accompagner le d veloppement conomique par un d veloppement social et culturel Cette d marche in dite repose sur l intercommunalit le partenariat la globalit et la compl mentarit des moyens financiers Le PACT urbain vall e de la Meuse a but sur plusieurs cueils en ce qui concerne notamment la coop ration intercommunale Les dysfonctionnements sont nombreux entre cette politique d finie par la DIV et la DATAR et les r alit s locales ITR 4024IA Ecole nationale des travaux publics de l Etat DELISLE
71. devient l un des arguments des challengers de la dynastie Baudis pour le si ge capitolin ou l tendard que brandit le Conseil G n ral lorsqu il veut f d rer les municipalit s socialistes de la p riph rie contre la mainmise toulousaine sur l agglom ration Bref un d bat bloqu dont chaque protagoniste conna t tr s exactement les termes Si ce d bat est bloqu au cours des ann es soixante dix et lors de la premi re moiti des ann es quatre vingt c est sans doute en grande partie parce qu il se focalise sur une seule question celle des relations entre le centre et la p riph rie En d autres termes l enjeu de la structuration de l agglom ration et de la constitution d une entit supra communale s exprime L emprise du p riph rique toulousain se trouve tout enti re sur le territoire de la commune de Toulouse ce qui conduit le Conseil G n ral dans les ann es quatre vingt dix entreprendre la construction d une deuxi me rocade 89 essentiellement pour ou contre la ville centre du point de vue de la ville centre il s agirait de limiter la concurrence sauvage selon ses lites laquelle se livrent les communes de la p riph rie plus soucieuses de leur pr carr que du d veloppement harmionieux de l ensemble urbain concurrence qui n en doutons pas s exerce au d triment de la ville rose vu du c t des communes de l agglom ration il s agit essentiellement de limiter l emprise toulousaine sur le d
72. e 67 bibliographie Jean Louis BRIQUET Fran ois SAWICKI L analyse localis e du politique Lieux de recherche ou recherche des lieux in Politix Presses de la FNSP n 7 8 oct d c 1989 Fran ois DUPUY Jean Claude THOENIG Sociologie de l administration fran aise Armand Colin coll U 1983 Fran ois DUPUY Jean Claude THOENIG L administration en miettes Fayard 1985 Jacques DONZELOT Philippe ESTEBE L Etat animateur essai sur la politique de la ville Ed Esprit 1994 Catherine GREMION R gion d partement commune le faux d bat in Pouvoirs n 62 1992 Pierre GREMION Le pouvoir p riph rique Seuil 1976 Patrick LE GALES La gouvernance urbaine in Revue fran aise de sciences politiques n sp cial La ville mars 1995 Jean Pierre GAUDIN Les politiques contractuelles in Revue fran aise de sciences politiques n sp cial La ville mars 1995 Albert MABILEAU Pierre SADRAN Administration et politique au niveau local in Administration et politique sous la Ve r publique dir F de BAECQUE et J L QUERMONNE Presses de la FNSP 1982 Albert MABILEAU Les institutions locales et les relations centre p riph rie in Trait de science politique dir M GRAVITZ et J LECA tome 2 1985 Yves MENY Les politiques des autorit s locales in Trait de science politique dir M GRAVITZ et J LECA tome 4 1985 Claude SORBETS Le pouvoir d agglom ration projections centrale
73. e CDU GIROD Paul Rapport sur la proposition de loi pr sent e par Alain Lambert relative aux districts et modifiant le code des communes le code g n ral des imp ts et la loi d orientation n 92 125 du 6 f vrier 1992 relative l administration territoriale de la R publique Paris S nat 1994 42 p tabl Apr s avoir montr la r ussite et la complexit de l intercommunalit fiscalit propre et affirm que le syst me de coop ration intercommunale soit simplifi le rapport s interroge sur le statut des districts IA 34908 27 Assembl e nationale PIERRET Christian Rapport fait au nom de la commission sp ciale charg e d examiner le projet de loi modifi par le S nat d orientation relatif l administration territoriale de la R publique Paris Assembl e nationale 1991 257 p tabl Conform ment aux orientations du rapporteur la commission a d cid de revenir pour l essentiel au texte adopt en premi re lecture par l Assembl e nationale afin d en sauvegarder la coh rence et d en r affirmer les grands principes IA 30311 BARBIER B Rapport sur la coop ration intercommunale DGCL Minist re de l int rieur 1987 Projet de loi pour le d veloppement des responsabilit s des collectivit s locales pr sent au nom de M Raymond Barre Premier ministre par M Christian Bonnet Ministre de l int rieur Paris Journal officiel 1978 115 p S nat document n 187 1 re session ordinaire 1
74. e comme le grand Bressuire Un dernier dossier porte sur l intercommunalit et les espaces urbains le district rennais CDU 31075 IA 36403 Loi d orientation relative l administration territoriale de la R publique dispositions int ressant les communes Loi n 92 125 du 6 f v 1992 publi e au Journal officiel du 8 f v 1992 D partements et communes suppl n 83 mars 1992 pp 1 22 Une analyse des dispositions de la loi n 92 125 concernant la coop ration intercommunale la communaut de communes la communaut de villes les syndicats et districts et communaut s urbaines le d veloppement et la solidarit en milieu rural l information des habitants la participation des habitants la vie locale le droit des lus le contr le a posteriori des actes des collectivit s locales CDU IA P 156 Collectif d tudes de sociologie et d conomie rurale Minist re de la recherche et de la technologie MARTIN Samuel NOVARINA Gilles D centralisation et intercommunalit la coop ration la carte Grenoble CESER 1985 121 p bibliogr Le th me central de cette recherche est celui de l autonomie communale Elle s affirme depuis l ancien r gime jusqu nos jours Une importante partie historique montre que toutes les tentatives de coop ration ou de fusions de communes impos es par le pouvoir central ont chou Les tudes de cas de coop rations intercommunales analys es dans la deuxi me partie confirment cette hy
75. e des services d concentr s et des pouvoirs d centralis s De m me en mati re de coordination horizontale locale des politiques urbaines on doit remarquer que si l in gal aboutissement des regroupements communaux des ann es 1960 et 1970 a entra n de nombreuses diff rences entre les pays cf 1 1 1 le nombre de collectivit s locales de base autorit s locales en Allemagne et en Nouvelle Z lande municipalit s en Espagne et aux tats Unis districts en Irlande et en Grande Bretagne communes ailleurs dans les aires urbaines est souvent rest important On peut ainsi distinguer trois groupes de pays e Premi rement ceux o la r forme communale a t suffisamment aboutie pour toucher galement les aires urbaines sinon les zones m tropolitaines Grande Bretagne Danemark Su de 19 e Deuxi mement ceux o une r forme communale r ussie a laiss subsister m me dans des aires urbaines de taille moyenne un nombre important de communes Allemagne Autriche Belgique Finlande Portugal e Troisi mement ceux o la r forme communale n a pas r ussi ou n a pas t tent e Le nombre souvent important de collectivit s locales de base dans les aires urbaines cr e entre elles un besoin de coordination horizontale locale susceptible de mettre en ad quation territoire institutionnel et territoire fonctionnel dont l intensit souhaitable d pend de trois dimensions parfois assez variables au sein d u
76. e et l action culturelle leur financement s appuie principalement sur les contributions des communes soit par l interm diaire du budget des communes soit directement par un suppl ment fiscal pay par les contribuables et qui ne transite pas par le budget des communes mais aussi sur les subventions les emprunts et les produits de services offerts e Les comp tences du district sont pour une faible part obligatoires politique du logement mais aussi des services assur s par les syndicats intercommunaux de m me p rim tre et pour une plus forte part facultatives am nagement de l espace protection et mise en valeur de l environnement cr ation am nagement et entretien de la voirie gestion des quipements sportifs culturels et d enseignement l mentaire et pr l mentaire et des centres de secours contre l incendie Son financement s appuie principalement soit sur les contributions des communes mais de fa on forc ment transitoire pendant les cinq ans suivant sa cr ation soit sur une fiscalit propre qui peut prendre des formes vari es soit perception additionnelle des quatre taxes taxe d habitation taxe sur le foncier b ti taxe sur le foncier non b ti taxe professionnelle qui continuent tre per ues parall lement par les communes soit perception exclusive de la seule taxe professionnelle qui n est plus per ue par les communes soit enfin perception d une taxe professionnelle de zone sur les entr
77. e et prend les moyens de participer la comp tition entre les grandes villes europ ennes Les enjeux g rer sont contradictoires car il faut la fois accentuer le rayonnement international de Strasbourg et lutter contre les in galit s sociales c est dire ne pas produire une ville deux vitesses Cuillier 94 La plupart des maires s estiment satisfaits des avantages surtout financiers que la CUS leur a apport s Le transfert de nombreuses charges au niveau communautaire parmi lesquelles la voirie et les r seaux en particulier a permis aux communes de s quiper plus facilement Suivant une ligne lib rale la CUS n a jamais impos une commune des quipements dont elle n aurait pas voulu Le fait que la presque totalit des 27 communes appartienne la m me tendance politique renforce l adh sion un syst me que l autorit du Pr sident Pflimlin a su faire fonctionner en appliquant les r gles d un f d ralisme l image de celui qu il imaginait pour l Europe Limouzin Martin 88 Jusqu la d centralisation de 1983 le maire de Strasbourg disposait du fait de son droit local de pouvoirs exceptionnels pour une ville fran aise en mati re d urbanisme Les choses avaient commenc changer la publication de la Loi d Orientation Fonci re du 30 d cembre 1967 qui cr ait les POS et les SDAU L laboration et l application d un POS 80 mettait fin au temps de la ma trise absolue et discr tionnaire de
78. e l conomie urbaine Cr dit foncier de France Villes moyennes d veloppement intercommunal et pays bilan 1994 Paris F d ration des maires des villes moyennes 1994 35 p cartes L tude dresse l tat des lieux de la coop ration intercommunale des villes moyennes expose comment les maires de celles ci appr hendent la notion de pays IA 35547 Institut d am nagement de Bordeaux Conseil r gional d Aquitaine VLES Vincent L intercommunalit en milieu rural travers dix ans de contrats de pays en Aquitaine Bordeaux sn 1987 57 p ann Commenc e en 1975 au niveau national r gionalis e en 1977 la politique des pays a pris en Aquitaine une ampleur particuli re De 1977 1987 77 contrats auront permis la r alisation de 815 millions de francs de travaux sur plus de 2000 communes Le nombre des contrats les conditions de leur application les configurations de l am nagement qu ils g n rent en Aquitaine t moignent parfaitement de l volution des rapports entre les pouvoirs publics et le monde du travail d une part et des relations des diff rentes collectivit s entre elles de l autre IAB P6 FOURNY Marie Christine Identit s territoriales et strat gies d am nagement les r seaux de villes en Rh ne Alpes Espace g ographique n 1995 4 d c 1995 pp 329 340 bibliogr La mise en place de nouvelles structures territoriales dont celle des r seaux de villes d pend pour une grande part du volontarisme
79. e l optimum dimensionnel et de la rationalit juridique mais plut t la garantie d un espace de d lib ration intercommunal Cet espace peut tre g om trie variable mais il doit disposer de r gles stables proc durales lui permettant de devenir producteur de droits positifs la ville au logement l insertion etc dont la collectivit nationale n est plus en mesure de garantir elle seule l effectivit Pour fonctionner il demande la pr sence d un tiers r le que normalement l Etat local devrait jouer Mais ajoute cet auteur il ne semble pas que par nature l institution pr fectorale soit m me d incarner cette fonction de tiers diseur de r gles bibliographie Maurice BOURJOL L intercommunalit R flexion autour d un mythe in tudes offertes Jean Marie Auby Dalloz 1992 Jacques CAILLOSSE Sur quelques lieux communs de l intercommunalit in ntercommunalit s dir J CAILLOSSE Presses Universitaires de Rennes 1994 70 Pierre COMTE La recomposition du territoire des collectivit s et la loi Joxe Marchand in nstitutions et territoires dir M GAILLARD Presses Universitaires de Lyon 1993 Jacqueline DOMENACH L intercommunalit nouvelle chance pour la citoyennet locale ou relance notabiliaire in Intercommunalit s dir J CAILLOSSE Presses Universitaires de Rennes 1994 Jean DUMAS Pierre SADRAN Les processus de r forme communale en France in Revue fran aise d admi
80. e monnaie d change entre l Etat et les lus en m me temps qu elle permet d alimenter lors des ch ances lectorales un d bat local parfois an mique Ce n est qu partir de la seconde moiti des ann es quatre vingt lorsque l espace toulousain se sature et qu mergent des forces politiques municipales susceptibles de peser dans le d bat local que se repose le probl me du gouvernement d agglom ration plus s rieusement cette fois La solution trouv e par les lites toulousaines l aube des ann es quatre vingt dix en d pit de ses relents de compromis la mode cassoulet peut para tre comme une fa on de trancher le d bat national r current entre supra communalit et go sme municipal 2 4 1 LE THEME DE L INTERCOMMUNALITE DANS LES ANNEES 70 MONNAIE D ECHANGE ET ARGUMENTS ELECTORAUX Comme dans la plupart des agglom rations fran aises les services de l Etat ont cherch Toulouse d s les ann es soixante promouvoir des formules d intercommunalit s fortement soutenus en ce sens par certains chercheurs g ographes notamment soucieux de gestion rationelle du d veloppement urbain Mais ces propositions pour nombreuses qu elles aient t ne semblent pas avoir donn lieu au m me d ploiement de forces que dans d autres agglom rations fran aises I semble que autant pour les lus que pour les services de l Etat la question du pouvoir d agglom ration constitue en fait une monnaie d change un
81. e que les collectivit s locales peuvent directement contr ler Le politique ne peut pr tendre traiter de l ensemble des affaires de la cit mais seulement de celles qui lui sont laiss es en propre La question de l intercommunalit devient d s lors secondaire il est presque n gligeable de savoir si les communes ont ou n ont pas int r t se grouper puisque ceci ne leur donnera un avantage ou un handicap que dans la sph re politique elle m me sinon marginale du moins fortement diminu e par rapport ses pr tentions De fait m me au sein de la sph re publique il semble que la marge de manoeuvre d un maire de grande ville qu il soit par ailleurs pr sident de district ou de communaut urbaine semble ne rien changer l affaire soit singuli rement r duite d s lors qu il veut intervenir sur ce qui structure l activit urbaine Pour ne prendre qu un des exemples les plus frappants les grands services publics EDF T l coms SNCF Poste H pitaux suivent des logique autonomes d ordre conomique et gestionnaire et peuvent de mani re quasi souveraine d cr ter que Montpellier sera un centre secondaire pendant que Marseille devra concentrer les directions d un grand sud est r unifi II semble que m me la capacit d action directe du d put maire d une grande ville aupr s du gouvernement trouve ses limites devant des logiques territoriales qui chappent presque autant la d cision nationale qu l
82. e r cente de l intercommunalit en milieu urbain r v le donc plutot une tendance au pouvoir local rechercher les moyens de son autonomie face au pouvoir central et pour ce faire se r server le choix de la formule de coop ration plut t que d entrer dans des cadres pr d finis ou ardemment souhait s par les repr sentants locaux de l Etat La comparaison entre Toulouse et Bordeaux est cet gard clairante Bordeaux b n ficie d une communaut urbaine alors que cette formule pourtant parfois voqu e n a jamais pu tre appliqu e Toulouse La communaut urbaine de Bordeaux se trouve progressivement emp ch e de fonctionner malgr la personnalit de ses Pr sidents successifs par la revendication galitaire port e en permanence par les communes qui obligent l institution d agglom ration diluer l optimum dimensionnel dans un saupoudrage de ses finances strictement proportionnel la population de chaque commune qui la compose L agglom ration toulousaine peut en revanche voir coexister diff rentes chelles des regroupements intercommunaux de toute nature sans que leur somme ne co ncide avec l aire du SDAU ni avec celle du syndicat des transports encore moins avec celle de l agglom ration au sens de l INSEE que l on prenne pour base la ZPIU l unit urbaine ou bien l aire urbaine Toute question politique mise part ceci est pourtant difficile optimum dimensionnel qu il soit g og
83. e un point de suture arr ter h morragie d un morcellement territorial infini pour introduire une rationalit d finitive mais joue plut t le r le d un acteur interm diaire c t des collectivit s locales susceptible de donner plus de poids au discours et la d cision politique Le politique pris au sens large peut devenir l animateur de la sc ne locale et retrouver ou maintenir l autonomie relative que les marxistes lui avait conc d e On oppose traditionnellement l intercommunalit technique ou syndicale l intercommunalit de projet d ployant ses activit s dans de multiples directions dans une perspective de d veloppement Cette distinction recouvre en fait deux champs d action de l intercommunalit les services de base d velopp s dans le cadre de l intercommunalit syndicale ou districale et le d veloppement conomique g n ralement rang sous l tiquette projet cette distinction recouvre aussi deux chelles diff rentes de l intercommunalit l intercommunalit technique se con oit l chelle de la proximit cf par exemple l importance r manente du canton dans les p rim tres de coop ration intercommunale syndicale y compris en milieu urbain l intercommunalit de projet se d ploierait une chelle plus petite soit celle de l agglom ration en milieu rubain ou du pays en milieu rural Cette distinction entre les anciens et les modernes se nourrit en fait de tou
84. ement au jour elles ne constituent pas la mati re ordinaire du discours politique tout entier tourn vers le bien tre des administr s de chaque territoire lectif Elles n en existent pas moins 90 On peut donc conclure sur ce paradoxe les ann es soixante dix dans la m tropole toulousaine plus on agite la question d une structuration formelle de l agglom ration moins celle ci prend effet en revanche un syst me informel de r gulation politique commence de s tablir qui permet le contact entre lus municipaux Ce r seau local constituera la base du compromis local tabli au d but des ann es quatre vingt dix Mais pour que ce compromis prenne corps il aura fallu une transformation profonde des conditions politiques au cours des ann es quatre vingt 2 4 2 LA RECHERCHE D UNE STRUCTURE D AGGLOMERATION UN RENDEZ VOUS MANQUE 1982 1992 Les ann es quatre vingt voient se multiplier les signes et les d clarations en faveur d une structuration d ensemble de l agglom ration Pourtant la solution retenue en 1992 avec la cr ation d un district n est que partielle et semble plut t consacrer l clatement de l agglom ration que son unit S agit il une fois de plus d un rendez vous manqu installant durablement Toulouse dans son archa sme politique proverbial Rien n est moins s r Deux facteurs d in gale importance participent au cours des ann es quatre vingt d une transformation compl te de la question de
85. endant l lection au suffrage universel direct de l ex cutif des EPCI fiscalit propre en ent rinant l existence d un quatri me niveau de collectivit s territoriales d ailleurs demand par les maires des grandes villes qui souhaiteraient faire de l agglom ration une collectivit territoriale risquerait de d sorienter les lecteurs Les solutions propos es pour am liorer la d mocratie locale vont d s lors e soit dans le sens d une plus grande information des citoyens sur les activit s des EPCI et d une plus forte participation des d l gu s des communes au renforcement des liens entre l ex cutif de l EPCI et celui des communes dont ils sont issus c est la solution douce e soit dans le sens de fusions associations par exemple de type Paris Lyon Marseille entre les communes des EPCI fiscalit propre afin de permettre l lection des EPCI au suffrage universel direct sans cr er un quatri me niveau de collectivit s territoriales c est la solution dure celle qui ferait des communes l quivalent des arrondissements de Paris Lyon ou Marseille de toute fa on le d bat bicentenaire sur la dimension pertinente de la collectivit locale de base reste ouvert puisqu existera toujours le besoin d une citoyennet de proximit comme le montre l exemple des conseils de quartiers au sein du Gro Berlin que celle ci soit assum e ou non dans le cadre d une collectivit locale proprement par
86. ent d s 1985 Le PLH est soumis la d lib ration du Conseil Communautaire du 5 juin 1987 et mis en oeuvre jusqu en 1993 A partir de la Loi d Orientation pour la Ville LOV du 13 juillet 1991 l exercice de mise en forme d une politique de l habitat s alourdit La communaut urbaine souhaite la suite d un d bat sp cial sur la politique de l habitat qui a eu lieu en juin 1992 adapter son programme pour une nouvelle p riode de cinq ans et mandate l Agence pour mener bien les tudes n cessaires Bachofen et alii 94 bibliographie Charles BACHOFEN Paul Andr GAIDE Ghislaine SALVAN SOULET Le dossier habitat in Strasbourg Chronique Francis CUILLIER dir Ed de l Aube 1994 Dominique BADARIOTTI Richard KLEINSMAGER L on STRAUSS G opolitique de Strasbourg Permanence et mutation du paysage politique depuis 1871 La Biblioth que Alsacienne 1995 Francis CUILLIER Francis DIEBOLD Martine LALOT Du projet d agglom ration au nouveau sch ma directeur in Strasbourg Chronique Francis CUILLIER dir Ed de l Aube 1994 Francis CUILLIER La planification urbaine au coeur de l am nagement du territoire in Strasbourg Chronique Francis CUILLIER dir Ed de l Aube 1994 Francis DIEBOLD Le sch ma directeur d am nagement et d urbanisme de 1978 in Strasbourg Chronique Francis CUILLIER dir Ed de l Aube 1994 Francis DIEBOLD Naissance des agences d urbanisme et naissance de l Agence d urbanisme po
87. ent de sortir d une logique de la souverainet territoriale pour voir se cr er des institutions politiques vocation mondiale disposant d une souverainet sur certains segments de la vie sociale Tout en suscitant une refonte compl te des collectivit s locales l tat devrait pousser celles ci se constituer en r seaux par del les fronti res surann es Par l abandon du principe de proximit g ographique ces auteurs esp rent voir le politique recouvrer sa capacit d action Balligand Macquart 90 bibliographie Christian AUTEXIER Le mythe de l optimum dimensionnel in La r forme des collectivit s locales en Europe du Nord Ouest IFSA CNRS 1981 Jean Pierre BALLIGAND Daniel MACQUART La fin du territoire jacobin A Michel 1990 Jean Marie BECET Loi n 92 125 du 6 f vrier 1992 et d mocratie locale in Cahiers du CNFPT n 37 d cembre 1992 Cahiers de l IAURIF n 103 avril 1993 Alain GUENGANT in Pouvoirs n 60 1992 Rapport Christian PIERRET au nom de la commission sp ciale sur le projet de loi d orientation relatif l Administration territoriale de la R publique doc AN n 1888 1990 D centralisation l ge de raison rapport du groupe D centralisation bilan et perspectives pr sid par Martine BURON pr paration du Xle plan La Documentation fran aise 1993 Villes d mocratie solidarit le pari d une politique groupe Villes pr sid par Fran ois GEINDRE pr paratio
88. ent du territoire est aujourd hui n goci e entre divers partenaires disposant de ressources vari es de l gitimit Mais cette pluralit rend n cessaire le choix d une autorit coordinatrice Pour la plupart des sp cialistes de l am nagement il revient l tat d assurer la coop ration s acteurs publics et priv s en fonction de buts choisis collectivement N mery Wachter 94 La question politique pos e est de savoir qui choisit la vocation dominante et la trajectoire propre d un territoire sachant qu il n appartient jamais une seule autorit Hertzog 93 Pourtant l arsenal institutionnel permet de cr er tel ou tel quipement mais non de mettre en place de v ritables strat gies de d veloppement L extr me vari t des champs territoriaux couverts par les institutions de coop ration est une source d incoh rence L int gration europ enne et la logique de comp tition internationale sont l aiguillon majeur de la modernisation institutionnelle N mery 93 La recherche d un meilleur optimum dimensionnel conna t une seconde jeunesse N mery 94 alors m me qu il n a jamais t possible de l imposer aux collectivit s de base N mery 93 La France se distingue en effet des autres pays europ ens par l adoption d une conception non pas utilitariste mais communautaire de l organisation territoriale N mery 94 C est l incapacit du syst me local produire du changement institutionnel q
89. ent les probl mes juridiques fiscaux et politiques autant que les aspects territoriaux et techniques et proposent en outre de nombreux exemples illustratifs On notera que certains de ces ouvrages prennent plus sp cifiquement la forme de commentaires de lois concernant la coop ration intercommunale notamment de la loi d orientation de 1992 relative l administration territoriale de la R publique PETIT Philippe Le guide de la coop ration intercommunale Paris Editions du moniteur 1992 237 p index bibliogr tabl Afin de permettre aux lus locaux de se retrouver dans le maquis des textes l gislatifs et r glementaires et de s orienter vers le mode de coop ration le plus adapt aux besoins de leur commune le guide analyse toutes les formes de coop ration intercommunale les plus souples comme les plus contraignantes et prenant en compte les avantages financiers attendus CDU 27293 IA 32158 DCN 40 148 EV 2416 EPC NY4383 IAB B620 BERNARD GELABERT Marie Christine LABIA Patrick Intercommunalit s mode d emploi Paris Economica 1992 381 p cartes tabl ann Un examen de toutes les structures de coop ration existantes avant et depuis la loi d orientation du 6 f vrier 1992 les proc dures les comp tences le r gime fiscal et financier CDU 27295 IA 32726 Intercommunalit l ab c daire Journal des Maires et des Conseillers municipaux 139e ann e n 6 juin 1996 pp 16 19 Les m canismes et les
90. eprises d une ou plusieurs zones d activit s intercommunales Le passage la fiscalit propre qui peut se faire d s la cr ation du district permet celui ci de b n ficier d une dotation globale de fonctionnement sp cialement r serv e aux EPCI fiscalit propre la DGF groupements dont le montant global est fix chaque ann e par le comit des finances locales et dont la r partition entre les groupements d pend du niveau d int gration fiscale de chacun d eux On calcule cet effet un coefficient d int gration fiscale qui est le rapport entre le produit fiscal de l EPCI d une part et d autre part la somme des produits fiscaux de l EPCI et des communes 12 e Les comp tences de la communaut urbaine sont pour une tr s forte part obligatoires d veloppement conomique am nagement de l espace politique du logement protection et mise en valeur de l environnement cr ation am nagement et entretien de la voirie gestion des quipements sportifs culturels et d enseignement l mentaire et pr l mentaire Seules les comp tences en mati re d HLM et de gestion des centres de secours contre l incendie sont facultatives Son financement s appuie principalement sur une fiscalit propre perception additionnelle des quatre taxes ou depuis la loi ATR de 1992 perception exclusive de la seule taxe professionnelle soit enfin perception d une taxe professionnelle de zone qui lui permet de b n ficier de l
91. er issu d un groupe de travail o l Association des Maires de France se trouvait repr sent e La coop ration n est plus con ue comme une affaire strictement technique Ledit rapport pr conise l extension des formules de coop ration favorisant un d veloppement local d ensemble Barbier 88 Le 71 me congr s de l AMF qui se tient en octobre 1988 est significativement intitul La coop ration en marche Au del du refrain oblig sur la n cessaire pr servation de l identit communale l accent est mis sur une nouvelle dimension de l intercommunalit en train d appara tre et ayant pour objet un d veloppement concert et quilibr sur des zones de solidarit plus vastes dans le cadre de bassins d emploi d habitat ou de pays D o le n cessaire largissement du champ territorial de la coop ration et de ses domaines Sans carter a priori la cr ation de structures les lus reconnaissent qu ils sont de plus en plus conduits fonder leur coop ration sur la base d un projet de d veloppement associant d autres acteurs publics et priv s en amont D o l int r t des d marches de coop ration plus informelles s appuyant sur des formules souples telles que l association La formule de la charte intercommunale d am nagement et de d veloppement loi du 7 janvier 1983 constitue leurs yeux un mod le de coop ration Les chartes illustrent le recours une logique contractuelle qui permet de moduler la coop ra
92. ercommunales surgissent Enfin les communes du Nord se regroupent en association bient t en communaut de communes Le deuxi me facteur de d blocage de la question de l agglom ration r side dans la transformation de l attitude de l Etat intervenue progressivement au cours des ann es soixante dix la faveur notamment du premier contrat de ville de l agglom ration toulousaine 1989 1992 Les services de l Etat la Pr fecture au premier chef se forgent progressivement une attitude nouvelle partir de la fin des ann es quatre vingt tirant les le ons de l histoire et sans doute pouss s par la mise en place de la d centralisation Cette nouvelle attitude a t qualifi e ailleurs propos de Toulouse justement d Etat animateur il ne s agit plus d osciller entre d l gation de l initative aux collectivit s locales ou recentralisation mais plut t de trouver un mode de relations avec les collectivit s locales fond sur l interpellation r ciproque Les services de l Etat autour de la Pr fecture formulent certaines r gles du jeu et certaines lignes strat giques sur la solidarit sur l am nagement et garantissent l ouverture d une sc ne publique o le d bat prend corps avec les maires et leurs adjoints On l a vu l existence d instances plus ou moins formelles de concertation entre les maires et l accord tacite intervenu entre ceux ci au cours des ann es quatre vingt pour liminer du d bat sur l agglom ration
93. ermettrait des d bats plus loign s de la pression imm diate des int r ts locaux Mais la concurrence entre collectivit s de base tant actuellement r gul e par des relations client listes et politis es avec les collectivit s sup rieures C Gr mion entrevoit d faut de v ritables lieux de concertation entre lus le recours l tat par l entremise du pr fet mod rateur des divergences entre collectivit s locales Depuis le d but des ann es quatre vingt dix cependant on constate chez les politiques un regain d int r t pour cette question de l intercommunalit En fait cet objet en lui m me est d appr hesion d licate pour les politistes tant il fleure trop le droit et la science administrative Le renouveau de l int r t pour le local tient semble t il trois facteurs Le premier r side sans doute dans la reprise de travaux anglo saxons consacr s au th me du pouvoir local avec l mergence du concept de urban governance gouvernance urbaine Le Gal s 95 selon cette ligne d analyse la r gulation politique de l espace local ne se fait pas sur le mode du gouvernement institution politique unique identifi e et l gitime aux yeux des citoyens mais sur le mode de la gouvernance arbitrage plus ou moins formel entre int r ts d origine diverses dont le politique local et les repr sentants de l Etat central ne constituent qu une partie Le deuxi me facteur tient l int r t port par les sp ciali
94. es tablissements publics de coop ration intercommunale Loi du 31 d cembre 1982 D mocratie locale n 26 juill 1983 pp 1 8 CDU Poursuivre la d centralisation 1 r flexions sur le bilan et les perspectives de la d centralisation 2 contributions des rapporteurs particuliers Boulogne Billancourt Ed Pouvoirs locaux 1994 2 vol 97 804 p tabl graph bibliogr Ce livre blanc analyse l volution de la d centralisation soulignant que celle ci au del des transferts de comp tences et de la suppression des tutelles a lib r les nergies l chelon de chaque territoire et cr les conditions d une r g n ration de la d mocratie en rapprochant le citoyen de l administration Rendre la d mocratie locale plus participative clarifier les comp tences de chacune des cat gories de collectivit s locales ou les rendre plus efficaces r ussir la modernisation des collectivit s locales renforcer l organisation d concentr e de l Etat tels sont les voeux CDU 29862 1 2 IA 34924 1 2 RIF 340 2 43 MARTIN S PRADEILLES J C Territoires communaux et instances supracommunales propos des territoires de la citoyennet in Gouvernement local et politiques urbaines Biarez S et Nevers J Y Actes du colloque international Grenoble 2 3 f vrier 1993 Grenoble CERAT CNRS 1993 559 p bibliogr avec la participation du PIR Villes CNRS L objectif de ce colloque est de saisir travers les r centes
95. es comp tences de diverses institutions Des questions telles que la m tropolisation les grandes infrastructures ou la 77 politique de la ville n cessitent des financements crois s r sultant d alliances complexes L agence d urbanisme plaide en faveur d un multipartenariat ouvrant l espace de d cision toutes les institutions concern es par un th me strat gique une chelle territoriale donn e La probl matique de l intercommunalit est alors d pass e au profit d une approche de type gouvernance urbaine En accord avec l tat l agence d urbanisme m ne par exemple une r flexion sur l volution long terme du sch ma de voirie qui s efforce d impliquer la CUB le d partement les syndicats intercommunaux hors CUB les communes concern es etc De m me en mati re d habitat l laboration du PLH se trouve au point de rencontre de politiques communautaire d partementale et communales Une vision globale de l habitat est en cours de d finition apr s s tre longtemps heurt e au blocage de l instance communautaire qui d niait sa comp tence avant qu une loi r cente ne vienne pr ciser la comp tence des communaut s urbaines en la mati re Contrairement la r gulation communautaire qui s exerce sur le mode de la neutralit technique tant elle est marqu e par les positions communales la conception renouvel e du territoire qui vient d tre d crite soul ve avec force le probl me de la l gitimi
96. es finances et de la fiscalit locales de la coop ration intercommunale sont expos s CDU IA P 156 Les communes et l am nagement du territoire 76 me congr s des maires D partements et communes n 103 janv 1994 pp 10 131 phot Outre les interventions aux s ances d ouverture et de cl ture les contributions s organisent autour du th me central les communes et l am nagement du territoire et les d bats sur la coop ration intercommunale et sur la fiscalit et les finances locales ainsi que sur les travaux des commissions CDU IA P 156 Les communes et l am nagement du territoire 76 me congr s des maires D partements et communes n 99 sept 1993 pp 11 98 phot En pr lude au 76 me congr s des maires de France le rapport moral le rapport de la commission des villes celui de la commission des communes rurales et de la ruralit les cinq ateliers sur le th me du congr s la situation des finances et de la fiscalit locales le bilan de la coop ration intercommunale sont pr sent s La composition de l association des maires de France et son organisation interne sont d crites CDU IA P 156 Soixante treizi me congr s des maires pour une coop ration volontaire diversifi e et partenariale D partements et communes n 69 d c 1990 pp 6 115 phot Le 73 me congr s des maires de France a t consacr trois grands th mes les rapports des collectivit s territoriales entre elles et avec
97. est dire la sph re du territoire dans l laboration d une culture commune de la coop ration intercommunale N anmoins le d bat tend s enrichir de la complexit li e la multiplicit et la vari t de ses intervenants On a vu comment ceux ci s appliquent g n ralement ancrer leur discours dans une probl matique ancienne cf 1 1 1 m me si sans cesse r actualis e articul e autour de quelques questions r currentes au centre desquelles l ternelle question de l appr hension d un p rim tre pertinent ou d un optimum dimensionnel qu ils font chacun progressivement avancer selon la sp cificit de leur domaine ou de leur statut Ainsi par exemple si la question de l appr hension d un p rim tre pertinent se pose toujours les apports des sociologues des fiscalistes ou des historiens ont permis de l affiner en proposant des r ponses nuanc es selon les caract ristiques sociologiques fiscales ou historiques des territoires concern s C est par des avanc es progressives comme celle ci que se constitue une culture commune de la coop ration intercommunale En outre la r flexion tend aujourd hui s tendre dans plusieurs directions e Premi rement par l tude des cadres institutionnels de la coop ration intercommunale dans d autres pays notamment europ ens cf 1 4 e Deuxi mement par l tude des formes originales de la coop ration intercommunale en France par
98. exemple les modalit s selon lesquelles l agglom ration de la Rochelle ou les communes du Sud Est de l agglom ration de Toulouse ont toujours su adapter les cadres institutionnels existants aux imp ratifs locaux de coop ration e Troisi mement par l tude des formes anciennes de la coop ration locale en France notamment au Moyen ge et sous l Ancien R gime par exemple les ligues de villes telles que la D capole alsacienne ou le Hoop flamand les solidarit s agraires intercommunales telles que les parcours ou les marches communes 1 4 AILLEURS L analyse comparative des cadres institutionnels des politiques urbaines dans les autres pays r v le une certaine convergence des probl matiques entre les diff rents pays tant en mati re d articulation verticale entre les diff rents niveaux de pouvoirs publics qu en mati re de coordination horizontale locale entre les collectivit s locales de base des aires urbaines L analyse d taill e des dispositifs imagin s dans chaque pays s en trouve d autant plus int ressante pour tous les autres 18 1 4 1 UNE CERTAINE CONVERGENCE DES PROBL MATIQUES Certes en mati re d articulation verticale des politiques urbaines on doit noter de nombreuses diff rences entre les pays et parfois pour les pays f d raux au sein m me des pays dans la r partition entre les diff rents niveaux de pouvoirs publics des comp tences urbanisme pr visionnel r glementai
99. fiscalit locale en question Paris Montchrestien 1991 155 p index bibliogr Pr sentation et explication des fondements de la structure et du fonctionnement de la fiscalit locale en France apr s la d centralisation et de son inscription dans l harmonisation des r glementations europ ennes Les questions suivantes sont abord es pourquoi l imp t local qui paie quel pouvoir du contribuable sur l imp t local quel imp t sur les habitants et sur les entreprises quel partage de l imp t entre habitants et entreprises quel partage de l imp t entre communes d partements et r gions la correction des in galit s fiscales intercommunales coop ration ou concurrence fiscale entre communes l harmonisation des fiscalit s locales dans les pays europ ens CDU 26576 EPC NY4266 BOYER B n dicte Intercommunalit les lus face l op ration s duction des banquiers Courrier des maires n 34 21 avr 4 mai 1995 pp 10 12 Les structures de coop ration intercommunale feront les grands investissements donc les banquiers pr parent des produits adapt s CDU IA P 273 42 LARRAIN Alain Le guide des indemnit s des lus Voiron La lettre du cadre territorial 1994 160 p tabl Quelles sont les indemnit s des diff rents lus en France maires conseillers municipaux g n raux r gionaux et membres des tablissements publics de coop ration intercommunale MV 7742 2 2 5 ASPECTS POLITIQUES Peu d c
100. gglom ration a besoin pour assurer son d veloppement Diebold 94 1 Anticipant sur les dispositions de la LOF de 1967 la ville de Strasbourg et le minist re de l Equipement et du Logement ont pris l initiative de cr er une agence d urbanisme d s le mois de d cembre 1966 En 1991 Catherine Trautman d cide une remise plat des missions et du r le de l AUAS Un projet d agence est approuv en f vrier 1991 L agence devient l Agence de D veloppement et d Urbanisme de l Agglom ration Strasbourgeoise ADEUS Diebold 94 2 L aire d tude de l Agence s tend sur toute l agglom ration strasbourgeoise c est dire Strasbourg et les 100 communes qui l entourent aire de d veloppement de la communaut urbaine Rothenbach 94 Apr s l lection de mars 1989 la nouvelle quipe conduite par Mme Trautman entreprend de mener une r flexion moyen terme pour d finir les grands objectifs et le programme d action de la CUS Un projet d agglom ration est approuv le 27 d cembre 1990 par le Conseil de la Communaut Cuillier Diebold Lalot 94 En dehors du sch ma directeur qui cadre les grandes orientations long terme un projet urbain d ensemble articule toutes les op rations d urbanisme Cuillier 94 Une instruction de 1973 demandait la pr paration d un projet d agglom ration devant servir l laboration du Vile Plan en mati re de politique des transports Ce dossier a pris un d veloppement particulier Strasbourg pui
101. glom ration qu au d but des ann es quatre vingt au cours des ann es soixante dix il ne s agit que d un laboratoire une exception confirmant la r gle Il serait cependant h tif de conclure ce balayage de la question de l intercommunalit dans l agglom ration toulousaine dans les ann es soixante dix par la d nonciation facile de l go sme municipal et la condamnation des initiatives unilat rales et technocratiques de l Etat central Ceci est vrai comme il est vrai que l Etat n a pas Toulouse jou v ritablement toutes ses cartes pour imposer un regroupement d agglom ration Mais au del de la chronique et de l anectode le d bat r current sur l agglom ration la d composition de l agence d urbanisme ou bien la lenteur de l laboration du SDAU ont bien la m me fonction constituer autant de lieux plus ou moins discrets de n gociation et d changes neutralis s par rapport aux oppositions formelles telles qu elles s expriment dans l enceinte du Conseil G n ral par exemple o les communes peuvent se parler en pr sence de l Etat Car si malgr les condamnations de certains chercheurs l agglom ration toulousaine au milieu des ann es quatre vingt n est pas si en retard qu on veut bien le dire s agissant des grands quipements en tout cas c est aussi parce que les conseils d administration de l agence ou les commissions du SDAU jouent un r le de sc ne permanente de discussions Celles ci ne viennent jamais ou rar
102. gouvernement local nous ferions face un paysage illisible h riss d institutions de toutes sortes o s enchev trent pouvoirs et comp tences l gitimit s et autonomies tiraill entre les p les oppos s d un tat demeur jacobin entendant rester seul ma tre sur l tendue du territoire national et de communes mur es dans leur go sme territorial soucieuses avant tout de leur propre bien tre L intercommunalit serait la solution fran aise mani re de compromis ce conflit de l gitimit s et de volont s les formules de type syndical permettraient la fois de r pondre des questions techniques pr cises soulev es par l accroissement des besoins et de la croissance urbaine sans pour autant entamer ni la toute puissance de l Etat ni l int grit des collectivit s locales Ce compromis aurait clat sous la pression conjugu e de l Etat dans les ann es soixante puis des collectivit s locales dans les ann es soixante dix et quatre vingt Au nom de loptimum territorial dans le domaine de la planification spatiale notamment l Etat a suscit des entit s d agglom ration supra communales dont les communaut s urbaines constituent le fleuron Sch mas directeurs et agences d urbanisme constituent autant de jalons destin s amener les communes renoncer pour partie leur autonomie territoriale au nom d une rationalit sup rieure celle de l agglom ration Cette rationalit est de deux ordres
103. ine dans les agglom rations de Bordeaux Lille Lyon et Strasbourg intervint dans un contexte favorable Il fallut n anmoins attendre neuf mois pour fixer le si ge et le p rim tre de la Communaut Urbaine de Strasbourg CUS Le premier Conseil de communaut s est finalement tenu le 4 d cembre 1967 Badariotti et alii 95 On passa outre l opposition d une seule commune Strasbourg majoritaire au sein du conseil renon a un certain nombre de si ges qui lui revenaient de droit pour permettre chaque commune d y tre repr sent e La ville centre veilla ne pas imposer ses d cisions ainsi qu la r partition harmonieuse des investissements Wolff 94 Les probl mes les plus imm diats la cr ation de la CUS ont t d ordre financier La CUS est n e endett e puisqu elle prenait en charge les dettes contract es par les communes pour les r alisations situ es dans le domaine des comp tences transf r es Jusqu en 1971 ann e o l Etat a d cid d apporter une aide aux communaut s urbaines la situation de la CUS fut p rilleuse Nonn 82 La structure communautaire a connu une progressive mont e en puissance lorsque s ance apr s s ance il apparaissait de plus en plus clairement que le lieu o s laborait le futur Strasbourg tait de moins en moins le conseil municipal et de plus en plus le conseil de la CUS Badariotti et alii 95 Si l attachement la commune traditionnelle subsiste malgr tout la
104. int grit citoyenne On peut penser en outre que le pouvoir central n tait gu re soucieux de voir merger des contre pouvoirs susceptibles de lui disputer sa toute puissance territoriale La question s inverse progressivement avec l investissement progressif de l Etat et de ses services dans l am nagement urbain et se trouve brusquement reformul e au tout d but des ann es soixante les formules propos es par le pouvoir central pour r nover l intercommunalit se calent toutes plus ou moins sur le principe de la recherche d un territoire pertinent ou d un optimum territorial Mais ce territoire est pertinent du point de vue du pouvoir central amp ne vise pas l mergence d un pouvoir local encore moins d un ocal government les districts et les communaut s urbaines prennent place dans le quadrillage tatique qui se constitue simultan ment directions 96 d partementales de l quipement r gion Il s agit beaucoup plus de tracer des p rim tres pertinents relais de l action de l Etat que de proc der un regroupement communal une chelle plus petite Car cet optimum territorial est d abord un optimum dimensionnel destin cr er les conomies d chelles et les hauteurs de vues n cessaires l administration des agglom rations en croissance pour lesquelles l Etat ou certains segments de l Etat nourissent de grands desseins Le caract re volontaire des districts ne leur assure le succ s qu e
105. ion sa politique locale la situation des communes les unes par rapport aux autres etc Cette analyse sur l intercommunalit a pour but de fournir des cadres de vie plus adapt s la population du monde rural contemporain de prendre en compte la vie quotidienne des habitants pour r pondre aux besoins qu elle engendre emplois logements sant ducation etc Dans une deuxi me partie la question abord e concerne la loi du 6 f vrier 1992 instaurant la possibilit d un groupement en communaut de communes cr dans le canton de Clamecy qui constitue une r flexion nouvelle pour la gestion des espaces ruraux CREP MM9429 e Planification urbaine Direction de l architecture et de l urbanisme FREBAULT Jean dir LEMOSQUET Jean Claude dir Le renouveau de la planification urbaine et territoriale Paris La D fense MELT DAU 1993 56 p cartes bibliogr ouvrage collectif DAU DATAR DDE DREA d urbanisme Ce document pr sente en 7 points des orientations m thodologiques et des pistes de travail pour relancer la planification urbaine et la coop ration intercommunale Il est trait 1 de l utilit de la planification et d afficher des strat gies coh rentes de d veloppement urbain dans l espace et le temps 2 de la d finition du concept de planification strat gique et de la d marche de projet 3 du contenu et des m thodes de la planification d une agglom ration ou d un territoire les exemples du bassin sid rurgiq
106. ion inter r gionale des contrats Etat ville et du nouveau statut de l lu local CDU La loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement du territoire Revue fran aise de droit administratif 11e ann e n 5 sept oct 1995 pp 868 960 tabl Les acquis et les carences de la loi les limites de l administration locale la cr ation du concept de pays la loi et le service public l int gration des directives territoriales d am nagement au sein des normes d urbanisme les nouveaux instruments d intervention en mati re de d veloppement et d am nagement du territoire les perspectives et les r alit s de la p r quation financi re entre les collectivit s locales le r gime juridique de la coop ration d centralis e la notion de territoire et le droit sont examin s IA P 360 CAILLOSSE Jacques dir Intercommunalit s invariance et mutation du mod le communal fran ais Actes du colloque organis par l IEP de Rennes et le district urbain de l agglom ration rennaise 24 25 02 1994 Rennes Presses universitaires 1994 271 p notes Le th me de la 1 re journ e de ce lloque tait l intercommunalit entre pressions tatiques et aspirations locales les interventions portent sur les n cessit s nouvelles et les inqui tudes persistantes li es l intercommunalit La 2 me journ e est consacr e l analyse de cas concrets d intercommunalit spontan e comme l agglom ration grenobloise ou provoqu
107. isme commercial CDU 31666 IA 36191 DRE T 2148 34 Oise La Vall e Universit de Compi gne Direction d partementale de l quipement L am nagement du territoire l intercommunalit et l environnement dans la vall e de l Oise Compi gne Oise La Vall e 1994 cartes Ce document comprend trois volets l volution du peuplement de la Vall e de l Oise l interaction am nagement environnement dans le projet d Oise La Vall e et la prise en compte de l environnement dans un processus d am nagement local D60 700 D60 MPC MERCIER Georges Intercommunalit et am nagement sur l agglom ration ann cienne Grenoble IUG 1995 38 p cartes bibliogr ann note documentaire et synth se dir J Jeanneret Le cas du district d Annecy est caract ristique d une forme d approche de l am nagement du territoire privil giant une politique locale pragmatique amp soucieuse de respecter lautorit des communes du bassin Apr s avoir pr sent quelques tapes phares de l am nagement du territoire et situ le bassin ann cien dans son environnement le th me de l intercommunalit est d velopp en analysant ses caract ristiques sur l agglom ration d Annecy On voit ensuite comment cette intercommunalit support et moteur de fam nagement de son territoire oriente la politique dans ce domaine et de quelle fa on elle est repr sent e par son sch ma directeur IUG B2526 e Services et r seaux innovants PETREAU Eric
108. itation d une notion de pays encore floue qui rappelle les municipalit s de canton et la proposition d une ventuelle adaptation du statut administratif Paris Lyon Marseille aux EPCI fiscalit propre qui rappelle les fusions associations de communes Toutefois la notion de pays en phase d exp rimentation semble tre bien accept e et m me appr ci e par les collectivit s locales En outre le projet de loi sur la coop ration intercommunale qui ne sera peut tre qu une mise plat des nombreux textes essentiellement fiscaux existants ne reprend pas la proposition d adaptation du statut Paris Lyon Marseille 1 2 BILAN 1 2 1 UNE GRANDE VARI T DE CONTENANTS Comme on a pu le voir lorsque l on a voqu l volution d une coop ration de gestion vers une coop ration de projet cf 1 1 2 les oppositions sur lesquelles se fondent les classifications des nombreuses formes d EPCI existantes sont parfois discutables Encore n tudie t on ici que les formes statutaires et pas les formes contractuelles formes de coop ration plus l g res mais aussi souvent plus verticales qu horizontales puisque privil giant l articulation entre des niveaux de pouvoirs publics diff rents sch ma directeurs contrats de ville parcs naturels r gionaux plans d am nagements ruraux chartes intercommunales de d veloppement et d am nagement contrats de pays conventions de d veloppement r seaux de villes comit
109. ition tr s troite de l hydrologie Il s agit donc ici de suivre jusqu en 1983 un long processus d affranchissement inachev et bien s r partiel CDU 18212 PU 1262 EPC NY0236 IA 35011 36 DESIRE Paul Emmanuel Ravitaillement en eau potable du d partement de la Somme Hommes et terres du nord n 4 sept 1990 pp 248 260 fig bibliogr Dans la Somme la production et la distribution de l eau potable se dispersent entre de tr s nombreuses petites unit s aliment es par de tr s nombreux petits captages Quelques gros syndicats d adduction d eau potable associent de nombreuses communes La gestion est assur e tant t par les collectivit s locales tant t par des entreprises priv es ou domine la g n rale des eaux l intercommunalit de la distribution quand elle existe ne tient pas compte des limites administratives et n a pas r ussi structurer l espace rural Les ressources sont abondantes et de bonne qualit mais la pollution gagne chaque ann e CDU Assainissement objectif 2005 Actes du colloque AFPE 22 mars 1995 Paris Eau pure n 110 1er 2 me trim 1995 135 p phot Les communes ayant l obligation de mettre en conformit leur syst me d assainissement pour 2005 au plus tard une r flexion a t engag e sur les solutions susceptibles d optimiser les co ts en partant des r sultats d une enqu te aupr s de plus d un millier de communes de plus de 2000 habitants la valorisation de l assainissement aut
110. l intercommunalit selon le principe qui veut qu il est plus facile de cr er une nouvelle forme que d en modifier une ancienne On voque notamment la possibilit de regrouper le district la communaut de villes et la communaut de communes sous la forme unique de la communaut de communes forme qui inclue d j aujourd hui des formes notamment en termes de comp tences et de fiscalit proches des deux autres Il s agit surtout de clarifier le maquis local des EPCI existants en facilitant d abord la participation des EPCI fiscalit propre dans les EPCI pr existants de p rim tres et de comp tences l g rement diff rents puis en encourageant dans la mesure o les p rim tres et les comp tences concern s le permettent l absorption des EPCI pr existants par les EPCI fiscalit propre e L approfondissement de la coop ration intercommunale Il s agit d abord d augmenter l int gration fiscale des EPCI fiscalit propre de plus en plus consid r e comme d terminante pour l approfondissement politique et technique de la coop ration intercommunale On voque notamment l ventualit d une nouvelle DGF groupement qui prenne mieux en compte le degr d int gration r elle des EPCI et surtout d une fiscalit mixte transitoire perception exclusive de la taxe professionnelle et perception additionnelle des trois autres taxes qui permette un passage progressif la taxe professionnelle unique E
111. l Etat la situation financi re et fiscale des communes la r forme de l association des maires de France CDU Sept priorit s pour l am nagement du territoire Inter r gions n 173 avr 1994 pp 7 10 Le conseil national des conomies r gionales et de la productivit met l accent sur sept propositions qui lui paraissent tre des conditions indispensables la mise en oeuvre d une v ritable politique d am nagement du territoire n cessit d un zonage national des exon rations plut t que des aides financi res n cessit d une intercommunalit coh rente du point de vue conomique et social p r quation locale de la taxe professionnelle plus grande p r quation nationale place importante laiss e l exp rimentation l innovation l imagination la diversit r int gration de l Europe dans le d bat sur l am nagement du territoire CDU IA P 216 29 2 2 ASPECTS PARTICULIERS 2 2 1 ASPECTS TERRITORIAUX Plusieurs ouvrages et articles proposent de la coop ration intercommunale une approche territoriale par opposition notamment aux approches juridique et fiscale s int ressant notamment aux questions de territoires pertinents de territoires mixtes ville campagne ou ville banlieue de maillage intercommunal du territoire BADIE Catherine Le territoire a aussi quelque chose dire Interview de Frank Scherrer ma tre de conf rences l Institut d urbanisme de Lyon Diagonal n 119 j
112. le devenir des diff rents mat riaux concern s par l tude de diff rents s significatifs en France un tour d horizon des diff rents types de tri permet d appr hender les solutions mettre en place La seconde partie est consacr e l tude de la commune de Cannes qui pratique le tri s lectif multimat riaux en apport volontaire et qui va mettre en place une collecte en porte porte Une enqu te de terrain met l accent sur la notion de participation des habitants puis l intercommunalit est voqu e pour faire face l implantation d une usine d incin ration avec tri pr alable et r cup ration d nergie ITR 4252IA Agence de d veloppement et d urbanisme de l agglom ration strasbourgeoise Molsheim Mutzig Obernai Barr D mographie et habitat Des enjeux au regard de la route d partementale 500 et de la voie rapide du Pi mont des Vosges Strasbourg ADEUS 1994 47 p 37 L tude s est attach e d crire les volutions du logement et propose de mettre en place une politique d habitat troitement li e la strat gie de d veloppement conomique dans le cadre d une coop ration intercommunale AUS 94 24 DEM KIS Martine Transport public p riurbain le grand oubli Courrier des maires n 22 21 oct 10 nov 1994 pp 14 17 phot En p riph rie des villes le transport public est souvent mal organis les mouvements de population ignorent les limites administratives et les communes doivent apprendre
113. le et participation dans six villes suisses Seismo Zurich 1995 48 Localisation des documents Les documents cit s dans cet ouvrage peuvent tre consult s dans les centres de documentation des organismes suivants COTE LIEU AUB Agence d urbanisme et de recherche de Bordeaux Aquitaine AURBA Rue Jean Fleuret BP 549 33002 Bordeaux cedex t l 05 56 99 86 39 fax 05 56 24 39 50 AUS Agence de d veloppement et d urbanisme de l agglom ration strasbourgeoise ADEUS 9 rue Br l e BP 47R2 67002 Strasbourg cedex t l 03 88 21 49 00 fax 03 88 75 79 42 BRA Bureau de la recherche architecturale BRA Minist re de la culture Direction de l architecture 8 rue Vivienne 75002 Paris t l 01 40 15 32 76 72 fax 01 40 15 33 00 CDU Centre de documentation sur l urbanisme CDU Minist re de l quipement des transports et du logement METL Grande Arche 92055 Paris La D fense cedex 04 t l 01 40 81 11 78 fax 01 40 81 15 99 CP Etablissement public d am nagement de la ville nouvelle de Cergy Pontoise EPACERGY B P 47 rue de la Gare 95020 Cergy Pontoise cedex t l 01 34 20 55 36 fax 01 34 20 56 00 CREP Centre de recherches et d tudes sur Paris et l Ile de France CREPIF Universit de Paris Sorbonne 12 rue de la Coll giale 75005 Paris t l 01 47 07 76 00 fax 01 47 07 45 19 CTA Centre d tudes techniques de l quipement M diterran e CETE AIX BP 37000 13791 Aix en Provence cedex 3 t l
114. ler En outre ce n est pas seulement dans le cadre du d veloppement de la coop ration intercommunale mais plus largement dans celui de l volution des modes de gouvernance locale que se pose la question de la d mocratie locale En effet la notion encore floue de gouvernance locale traduit le fait que les d cisions des collectivit s locales associent de plus en plus selon des modalit s souvent tr s souples non seulement d autres collectivit s locales c est le cas de la coop ration intercommunale mais aussi des chambres consulaires des entreprises ou encore certains groupes de la population Elle pose donc la question de la participation et ou de la repr sentation d mocratiques du citoyen dans ces d cisions 1 3 3 UN D BAT COMPLEXE QUI AVANCE PROGRESSIVEMENT Le d bat sur la coop ration intercommunale est aujourd hui marqu par la multiplicit et la vari t de ses intervenants Vari t de statuts avec des lus des techniciens des enseignants des chercheurs des associatifs mais aussi vari t de domaines avec des repr sentants des sciences politiques des finances locales du droit des institutions de la sociologie des institutions du d veloppement local de l urbanisme 17 Certes on peut relever une pr pond rance ancienne des intervenants de la sph re politique juridique et financi re aux d pens des intervenants de la sph re g ographique sociologique et urbanistique c
115. les autres collectivit s territoriales le Conseil G n ral en premier a pu constituer un terreau propice au d veloppement d une conf rence des maires de l agglom ration prenant forme aussi bien dans le cadre du SDAU que dans celui du contrat de ville 2 4 3 LA SOLUTION TOULOUSAINE AU GOUVERNEMENT D AGGLOMERATION COMPROMIS POLITICIEN OU PREFIGURATION Vers le milieu de la d cennie quatre vingt la situation des relations intercommunales dans l agglom ration toulousaine pouvait se d crire en trois strates successives e La permanence plus ou moins affirm e des structures intercommunales techniques issues des ann es soixante voire pour certaines de l entre deux guerres et soixante dix syndicats d assainissement et d adduction d eau d lectrification et syndicat mixte des transports de l agglom ration toulousaine e La consolidation de blocs intercommunaux constitu s progressivement dans les ann es soixante dix structurant l agglom ration par grands quadrants relativement homog nes district du grand Toulouse au centre et l ouest regroupant autour de la ville centre les communes les plus riches et les plus industrialis es de l agglom ration SICOVAL au sud est devenu communaut de ville en 1993 regroupant autour d un parc technologique actif les communes r sidentielles hupp es peupl es d ing nieurs de techniciens de cadres et de professions lib rales le syndicat SYNERGIE au sud constitu par
116. les communes d di aux grandes surfaces et la logistique la communaut de communes du nord SIDENE regroupant des communes r sidentielles de moyenne gamme cherchant s ins rer dans l conomie g n rale de l agglom ration 93 e L mergence progressive et chaotique d une conf rence des maires de l agglom ration dans laquelle l Etat joue un r le de tiers garant des termes du d bat D un point de vue normatif cette solution toulousaine pourrait appara tre comme un compromis bancal m nageant la ch vre communale et le chou de l agglom ration De fait le jeu des alliances a t conduit de telle mani re qu aucune rationalit unique d agglom ration n a pu se d gager au cours des vingt derni res ann es Mais l inverse ne peut on y voir une pr figuration non pas d un gouvernement d agglom ration avec toute la majest que cette expression sugg re mais plut t d une gouvernance politique de l agglom ration On objectera que cette notion de gouvernance politique est contradictoire dans les termes c est pourtant cette expression qui d crit le mieux la solution toulousaine II y a gouvernance et non pas gouvernement au sens o les d cisions ne d pendent pas d une instance politique unique identifi e pr cis ment l gitime et couvrant l ensemble du territoire pertinent Mais cette gouvernance est politique au sens o les diff rents int r ts en pr sence sont repr sent s par des instances politiques et
117. lieu commun couramment avanc masquant une n gociation dont le v ritable enjeu se trouve ailleurs Les diff rents projets de d veloppement ou de structuration intercommunale propos s par l Etat aux collectivit s locales dans les ann es soixante mission pr fectorale de 1963 livre blanc de l agglom ration toulousaine de 1968 projet de district urbain de 1965 et de communaut urbaine en 1970 sont tous rest s lettre morte Une premi re mouture de l agence d urbanisme avorte d s 1968 lors de la publication d un livre blanc de l agglom ration toulousaine qui pour une fois r alise l unanimit des maires de l agglom ration Contre lui le maire de Colomiers rejette un projet qui selon lui consacre la supr matie toulousaine sur les communes de la p riph rie le maire de Toulouse de l poque L Bazerque refuse un organisme technocratique impos par l Etat et qui fait la part trop belle selon lui aux communes p riph riques Ce n est que lors d une deuxi me tentative en 1972 que l Etat parvient faire accepter aux communes une nouvelle agence d urbanisme Mais celle ci devra d sormais se soumettre aux conditions municipales Celles ci se r v lent draconiennes Les rapports d activit s de l agence d urbanisme d crivent cette lente abdication des ambitions initiales qui marquent les 1 me Le 4 2 EET i 70 des activit s cr es dans l agglom ration Toulousaine au cours des ann es soixante le sont l initiati
118. liographique 1 ETAT DE LA QUESTION Sous l effet des mutations des modes de production des modes de consommation et plus g n ralement des modes de vie les territoires du r el ne cessent de s agrandir et de se recomposer De leur c t les territoires du politique notamment les communes d partements et r gions peinent adapter les limites g ographiques rigides de leurs pouvoirs ces mutations profondes et parfois brutales Quels sont les territoires actuels et futurs de l conomique du social du culturel Pour adapter les territoires du politique ces diff rents territoires faut il les agrandir les red couper ou plut t les articuler plus efficacement entre eux En fait quelles sont les chelles pertinentes pour chacune des comp tences du politique Et comment alors concilier efficacit de gestion une chelle l agglom ration par exemple et besoin de citoyennet une autre chelle le quartier initiative et solidarit dynamisme et quit Que peut on apprendre des exp riences trang res en la mati re Les d bats actuels sur la coop ration intercommunale qui s ancrent dans une r alit historique ancienne font voluer progressivement les positions des chercheurs des techniciens et des lus sur ces questions qui placent l intercommunalit aux confins de l am nagement du territoire de la planification urbaine des finances locales des sciences politiques juridiques et sociale
119. ls 19 d entre eux s occupent de d veloppement conomique De m me les comp tences choisies par les communaut s de communes parmi les groupes de comp tences obligatoires et optionnelles sont encore limit es En outre on doit noter que les comp tences transf r es par les communes aux EPCI ne le sont souvent que partiellement On peut mentionner au passage l existence suspect e de groupements attrape DGF qui pratiquent une fausse int gration fiscale le produit fiscal de l EPCI est directement redistribu aux communes et ses comp tences exerc es par les anciens syndicats intercommunaux du p rim tre pour b n ficier de la DGF groupements Cette pratique n explique toutefois que tr s partiellement le manque de contenu de nombreux EPCI plus souvent imputable au temps n cessaire l mergence d une culture locale de la coop ration intercommunale or la loi ATR de 1992 permet cette volution progressive des comp tences des groupements D une fa on g n rale on peut dire qu aujourd hui seuls les tr s sp cifiques syndicats d agglom ration nouvelle et les communaut s urbaines exercent syst matiquement et exclusivement un nombre cons quent de comp tences e Deuxi mement si l on ne compte pas les syndicats intercommunaux les EPCI ne couvrent encore qu insuffisamment et in galement le territoire Ainsi ils ne rassemblent que la moiti de la population et une part nettement plus faible du territoire car plus pr sent
120. luviales ordures m nag res sont cit s parmi les grandes r ussites de la CUB Un certain nombre de communes ext rieures l institution communautaire ont pu d ailleurs b n ficier de certains quipements implant s par la CUB Mais la question de l chelle pertinente n est pas pos e puisque son p rim tre d intervention demeure invariablement le territoire des 27 communes int gr es S agissant de l am nagement et du d veloppement la rationalit technique port e par la CUB une logique de rendement d chelle sur un territoire d limit entre en concurrence avec une rationalit port e par d autres acteurs et notamment par l agence d urbanisme La recherche d une chelle pertinente reprend ses droits dans cette seconde conception chaque th me strat gique doit correspondre un optimum territorial dont les dimensions ne recouvrent que tr s imparfaitement celles de la CUB Le sch ma directeur d am nagement urbain par exemple concerne 91 communes tandis que la CUB n en comporte que 27 Les migrations alternantes couvrent un territoire de m tropolisation plus vaste encore qui va d Arcachon jusqu Libournes soit 100 kms Dans cette approche de l agglom ration pens e comme espace g om trie variable l institution d agglom ration qu est la CUB pose davantage de probl mes qu elle n en r soud La CUB contribue notamment p trifier les relations avec les communes ext rieures ses contours Son
121. m nagement du territoire e D une coop ration de gestion une coop ration de projet L volution d une coop ration de gestion ou de service une coop ration de projet dont les intervenants s accordent juger r v latrice la multiplication des formes d EPCI fiscalit propre peut se pr senter comme une r sultante des deux composantes qui viennent d tre voqu es D une part l volution des relations entre l tat et les collectivit s locales s est faite en grande partie dans le cadre d une g n ralisation de la contractualisation sur la base de projets D autre part la complexification des territoires notamment dans les aires urbaines et rurbaines a fait appara tre le projet comme un moyen d affronter et de transcender la complexit des r alit s quotidiennes Enfin l mergence dans les quipes d lus locaux d une v ritable culture d entreprise a elle aussi renforc la notion de projet Toutefois on verra plus loin que cette distinction m rite d tre nuanc e cf 1 2 2 tant les EPCI fiscalit propre n exercent encore souvent que des comp tences restreintes 1 1 3 UNE SITUATION NOUVELLE La coop ration intercommunale comme n cessaire accompagnement la d centralisation est pr sente dans les textes et les d bats pr alables l adoption de la loi de D centralisation de 1982 qui pr voit d ailleurs dans son article 1er l intervention d une autre loi d terminant les
122. me c est dire de la question de la citoyennet et de la l gitimit de l action publique Ce d bat se d roule simultan ment sur la sc ne locale et la sc ne nationale la question du gouvernement ou de la gouvernance local e touche la question du gouvernement tout court le politique doit il s ajuster aux volutions socio conomiques la recherche permanente de l optimum territorial comment les l gitimit s nationales et locales s imbriquent elles existe t il une et une seule raison technique qui puiserait l ensemble des probl mes qui se posent l chelle locale Vu sous cet angle le d bat fran ais autour de l intercommunalit du pouvoir local et de l optimum territorial perd de son byzantinisme apparent Il s inscrit dans une tradition du gouvernement comme probl me devant tre discut et non pas seulement comme un appareillage technique mettre en oeuvre C est pour cela que dans ce rapport nous avons surtout cherch poser les termes g n raux du d bat travers un survol rapide de la litt rature consacr e ces derni res ann es la question et quatre illustrations issues de l histoire institutionnelle politique et urbaine de grandes agglom rations fran aises avertissement La nature de l enqu te nous a conduit recourir de nombreuses citations Afin de ne pas lourdir la lecture du texte nous nous sommes n anmoins abstenus de reproduire ces d veloppements avec des guille
123. me statutaire existe depuis 1959 10 communaut s urbaines apr s la transformation en 1995 du district du Grand Nancy 894 communaut s de communes nombre en constante augmentation depuis leur institution en 1992 seulement 4 communaut s de villes et 9 syndicats d agglom ration nouvelle Les seuls EPCI fiscalit propre communaut s urbaines communaut s de communes et de villes syndicats d agglom ration nouvelles et la majorit des districts qui ont connu un fort d veloppement depuis 1992 rassemblent aujourd hui 28 millions d habitants et plus de 13000 communes Si l on compte galement les syndicats intercommunaux on doit souligner que toutes les communes fran aises appartiennent au moins un EPCI et en moyenne 5 4 EPCI 13 1 2 2 UN CERTAIN MANQUE QUALITATIF ET QUANTITATIF DE CONTENUS Cependant le succ s des diff rentes formes de coop ration intercommunale sugg r par ces chiffres m rite d tre nuanc au moins trois titres e Premi rement les EPCI n exercent souvent que des comp tences restreintes et peu ambitieuses Relativement naturelle pour les syndicats intercommunaux 40 des SIVOM ont pour vocation essentielle la voirie et 32 les ordures m nag res cette tendance est plus surprenante pour les groupements dits de projet Ainsi les comp tences les plus g n ralement exerc es par les districts sont les ordures m nag res 41 des districts et l assainissement 39 alors que seu
124. mets Le nom des auteurs appara t chaque fois l int rieur ou la fin de paragraphe ainsi qu en bibliographie 56 1 ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE NATIONALE 1 1 L TAT Point de d part de la pr sente recherche le rapport Vivre ensemble de 1977 Guichard 77 rel ve la contradiction entre l unit de probl mes et de destins qui se nouent au sein d une agglom ration et la mosa que municipale h rit e de l histoire lointaine Si le rapport pr conise une coop ration renforc e entre les communes celle ci doit tre respectueuse de l identit communale les communes sont irrempla ables et doivent tre maintenues proclamet il m me si elles doivent s associer en communaut s pour exercer leurs comp tences La coop ration intercommunale telle qu envisag e par le rapport Guichard doit s exercer sur un territoire compact et solidaire afin que les habitants en per oivent l int r t commun la carte des communaut s devant coller la configuration physique des agglom rations urbaines Il s agit d op rer des regroupements de nature reconstituer une unit de conception et de d cision l int rieur d un m me espace urbain Pour la d termination de cet espace le rapport se r f re la fois un optimum fonctionnel et un optimum dimensionnel Autexier 81 il pr ne l av nement d unit s de gestion capables d assumer un ventail assez large de t ches mais partir d un seuil d mographique conomique et te
125. mmune est aussi invit e r aliser son projet paysager CDU Caisse des d p ts et consignations F d ration des parcs naturels de France Ecole nationale sup rieure du paysage GORGEU Yves dir JENKINS Catherine dir La charte paysag re Outil d am nagement de l espace intercommunal Paris La Documentation fran aise 1995 188 p phot cartes bibliogr Fruit d une d marche volontaire d lus la charte paysag re peut devenir un bon outil pour un projet de d veloppement intercommunal coh rent et respectueux du patrimoine Le paysage peut en effet tre une cl de lecture pour un projet dam nagement diff rentes chelles Apr s avoir montr l int r t d une approche paysag re et pr sent la charte sont d taill es les trois tapes fondamentales d laboration 35 diagnostic projet contrat Le guide insiste sur la d marche de concertation et d animation et pr sente des outils juridiques adapt s ZPPAU POS CDU 32535 CHANELLIERE Rapha l Le canal de l Ourcq en Seine Saint Denis vers une intercommunalit de projet SI chez l auteur 1996 195 p plans bibliogr tabl DESS d urbanisme IFU dir J C Boyer Apr s une pr sentation des lieux travers s par le canal l tude analyse leurs probl matiques actuelles et les diff rentes hypoth ses d usages de cet axe dans une optique de revitalisation de la Seine St Denis Les possibilit s d mergence de l intercommunalit dans le d par
126. mobilit interne l agglom ration a galement jou pour renforcer le sentiment de faire partie d une entit commune o l on tire profit des services r partis aux divers endroits de son territoire Nonn 82 En d pit de conflits pisodiques chacun admet aujourd hui que le bilan de la CUS est largement positif L largissement de certaines comp tences est m me envisag Wolff 94 Si l on entend des critiques celles ci portent davantage sur l information et la concertation pr alables jug es insuffisantes ou encore sur le r le de son Conseil parfois estim trop 79 proche de la chambre d enregistrement que sur les choix effectu s et les r alisations entreprises Nonn 82 La mani re dont la ville centre repr sent e par son maire d alors Pierre Pflimlin s est assur e une parfaite h g monie sur la CUS lui a valu l expression d absolutisme municipal Badariotti et alii 95 Au del de la pr sidence le premier magistrat de la ville usa d un moyen simple pour s assurer du contr le de cette collectivit et asseoir durablement la domination strasbourgeoise la CUS ayant souffert d s l origine de probl mes financiers la ville centre a utilis cette faiblesse son profit en d cidant de lui pr ter son personnel qualifi Apr s une pre discussion le Conseil Communautaire accepte le 25 f vrier 1972 le principe d une convention avec la ville de Strasbourg instituant la fusion des personnels si
127. n du Xle plan La Documentation fran aise 1993 Vivre ensemble rapport de la commission de D veloppement des responsabilit s locales pr sid e par Olivier GUICHARD La Documentation fran aise 1977 60 1 2 LES ELUS LOCAUX Trois textes sont repr sentatifs de l volution de la position des maires et singuli rement des maires de grandes villes vis vis de l intercommunalit En 1979 l Association des Maires de Grandes Villes de France publie un Livre blanc sur la r forme des collectivit s locales La renaissance de la ville qui s inscrit encore largement en r action au traumatisme de la loi du 16 juillet 1971 dont l abrogation est naturellement demand e La cr ation de toute structure de coop ration entre les communes est subordonn e au respect du principe de l autonomie communale et doit reposer sur une base du volontariat En outre les maires demandent que leur soit accord e la possibilit de ren gocier l appartenance aux structures de coop ration intercommunale lesquelles doivent gr ce leur souplesse leur apporter une large gamme de solutions Les maires de grandes villes pr nent enfin le maintien d un quilibre entre la ville centre qui doit conserver un r le pilote et le reste de l agglom ration AMGVF 79 Quelques ann es apr s l adoption des lois de d centralisation la r flexion des lus sur l intercommunalit est relanc e notamment la suite du rapport du s nateur Barbi
128. n m me pays le nombre total de communes de l aire urbaine consid r e leur degr d autonomie d cisionnelle et de pouvoir financier le degr de divergence de leurs politiques urbaines que cette divergence s appuie sur une ligne de fracture g ographique entre communes centres et communes p riph riques ou politique 1 4 2 UNE GRANDE VARI T DE DISPOSITIFS DE COORDINATION HORIZONTALE LOCALE Face cette n cessaire coordination horizontale locale les nombreux dispositifs cr s depuis le d but des ann es 1970 dans les diff rents pays sont tr s vari s notamment mais pas seulement dans les pays f d raux Leur cr ation a t parfois une initiative des pouvoirs locaux comme la D l gation M tropolitaine pour la Coop ration d Helsinki le plus souvent une volont des pouvoirs nationaux en Grande Bretagne et aux tats Unis ou interm diaires en Allemagne en Italie et aux tats Unis parfois impos e comme les Comt s M tropolitains en Grande Bretagne entre 1972 et 1986 le plus souvent encourag e notamment financi rement Les dispositifs impliquent g n ralement sur un mode contractuel ou statutaire les seuls pouvoirs publics locaux mais parfois galement les pouvoirs publics nationaux et ou des niveaux interm diaires comme la Commission Sp ciale pour Oslo r unissant des repr sentants de l tat de la ville comt d Oslo et du comt voisin d Akershus Ils sont tant t de nature seuleme
129. n milieu rural l adjectif urbain est t de la formule au d but des ann es soixante dix les communaut s urbaines plus contraignantes que les discticts ne connaissent qu un succ s d estime dans des agglom rations moyennes au del des quatre premi res cr es par la loi R trospectivement cette recherche de l optimum dimensionnel se r v le improbable tant il vise agr ger des orientations contradictoires En effet il semble difficile de demander des lus d abandonner une part non n gligeable de leur comp tences une institution supra communale au nom de la rationalit d agglom ration alors m me qu aucune compensation politique ne leur est v ritablement offerte d s lors que ladite institution g ant technique mest qu un nain politique fond e sur une l gitimit incertaine puisque lue au second degr La question de l optimum dimensionnel est donc ins parable du principe qui le fonde s agit il d une nouvelle circonscription constituant un chelon suppl mentaire dans le continuum fran ais entre pouvoir local et pouvoir central ou bien s agit il d affermir le pouvoir local en lui donnant vis vis du centre assise territoriale et financi re capacit technique et autonomie politique L optique fran aise sous couvert de compromis et de rationalit s est surtout cantonn e la premi re ligne la deuxi me n ayant que r cemment t revendiqu e par les maires des grandes villes L histoir
130. n strat gique Les solidarit s intercommunales s engagent difficilement sur des documents spatiaux dont la qualit n est pourtant pas contest e Delbard 78 Jusqu au milieu des ann es 1960 la coop ration en mati re d am nagement au sein de l agglom ration s tait heurt e au probl me de fond du rapport entre la ville centre et les communes de banlieue Le Plan Bernard con u avant les lections municipales de 1965 tait un document impr gn d une vision de centralit o l urbanisme des communes alentour tait essentiellement inspir par les besoins de Grenoble La nouvelle municipalit de 1965 chercha apaiser le conflit avec les communes de banlieue qui redoutaient l installation d un pouvoir fort pouvant d cider du destin de l ensemble de l agglom ration Casalis 84 Mais le soup on port la Grenoble de la municipalit Michallon d avant 1965 est rest tenace envers la municipalit Dubedout crainte et ressentiment des petites communes contre la grosse accusations p riodiques de connivences avec le pouvoir d Etat de la part des municipalit s communistes Delbard 78 La remise en question du Plan Bernard par la nouvelle municipalit grenobloise lue en 1965 la cr ation de l Agence d Urbanisme de la ville de Grenoble puis de l agglom ration AUAG et surtout les r flexions et r actions suscit es par l laboration du Sch ma Directeur d Am nagement et d Urbanisme ont donn au d bat politique local une no
131. n toile de fond de cet aspect du d bat on doit mentionner les questions r currentes de l ventuelle nationalisation du taux de la taxe professionnelle propos e par le Conseil des Imp ts et de la meilleure prise en compte des charges de centralit r clam e par les villes centres des agglom rations Il s agit ensuite d assouplir les modalit s d volution de chaque EPCI modification des r gles de majorit adh sion de nouvelles communes transfert de nouvelles comp tences afin de rassurer et d encourager les communes susceptibles de choisir la coop ration intercommunale Il s agit enfin de promouvoir une intercommunalit de solidarit qui puisse na tre m me au sein de pays ou d agglom rations compos es d entit s tr s in galement riches une intercommunalit qui ne soit pas seulement une intercommunalit de probl mes ne rassemblant que des entit s partageant les m mes difficult s 16 e Le renforcement de la d mocratie locale Alors que la cr ation d EPCI appara t comme une fa on efficace de mettre en uvre les comp tences transf r es par les lois de d centralisation elle semble aujourd hui limiter le renforcement de la d mocratie locale vis par lesdites lois puisque l ex cutif de ces structures qui s apparentent de plus en plus des collectivit s territoriales n est pas lu au suffrage universel direct contrairement celui des communes d partements et r gions Cep
132. nce au seul cadre communal De ce fait les grandes orientations spatiales du Sch ma Directeur de l agglom ration s estompent elles en partie dans la mosa que des projets urbains des communes Freschi 89 C est dans le contr le de l expansion de l habitat individuel p ri urbain que le SDAU a trouv ses limites les plus videntes Consid r e comme indispensable la ma trise fonci re fit d faut le projet d agence fonci re dont le SDAU pr conisait la cr ation en 1971 n ayant jamais vu le jour Ce blocage qu oppose le foncier dans une r gion o les superficies constructibles sont relativement peu nombreuses se retrouve aujourd hui travers le probl me principal de l agglom ration que constitue la crise du logement Casalis 84 Au d but des ann es 1980 des tentatives ont lieu pour d finir une v ritable politique intercommunale du logement l initiative de la commune centre et des certaines communes p riph riques d tenues par le PC et le PS L id e d intercommunalit fut port e sur le devant de la sc ne publique mais ne d bouchera pas pour autant sur des projets de programmation de logements notamment sociaux Le colloque du 19 juillet 1982 intitul le logement dans la r gion grenobloise sortir de la crise choue dans sa tentative d imposer une nouvelle r partition spatiale des populations d favoris es l chelle de l agglom ration Depuis lors s observe plut t une attitude de repli sur les territoires
133. nces locales qui n est pas pour d plaire l Etat central que les ambitions de la municipalit grenobloise inqui tent politiquement Delbard 78 S il para t d licat de porter une appr ciation d ensemble sur le fonctionnement de la coop ration intercommunale elle est reconnue comme positive dans certains domaines techniques de r alisation et de gestion de r seaux ou dans quelques secteurs pr cis tels celui des transports en commun le tramway par exemple En 1973 le SIEPARG et le Conseil G n ral constituent parit le SMTC qui marque l entr e pleine et enti re de l agglom ration dans le syst me de gestion des transports collectifs o le Conseil G n ral jouissait auparavant d une position privil gi e Chapoutot Pradeilles 81 Casalis 84 La coop ration n emp che pas toutefois qu une vive concurrence puisse s exercer entre communes Casalis 84 La comp tition conomique en particulier reste vive tant entre la ville centre et les banlieues qu entre celles ci Mais les petites communes peu fournies en personnel comp tent reconnaissent trouver dans le syndicat un lieu utile de r flexion et dans le potentiel qu offre l agence d urbanisme une aide d cisive pour leurs projets Joly 90 86 bibliographie Alicia CASALIS L expansion urbaine et les tentatives de ma trise in Notes et tudes Documentaires n 4769 1984 J J CHAPOUTOT J C PRADEILLES R gulation politique et contradictions territoriale
134. nistration publique n 17 janvier mars 1981 Robert HERTZOG Les responsabilit s des administrations locales in Entre l Europe et la d centralisation dir J C NEMERY et S WACHTER DATAR Ed de l Aube 1993 Yves JEGOUZO La d centralisation et la ville in D centralisation Bilan et perspectives n sp cial AJDA 20 avril 1992 Yves JEGOUZO L intercommunalit de 1958 1992 g n alogie d un chec in Intercommunalit s dir J CAILLOSSE Presses Universitaires de Rennes 1994 Robert LAFORE La production du consensus dans les politiques publiques in Le nouveau Mascaret oct 1996 Bernard LEROUSEAU L intercommunalit in La commune l tat et le droit dir M BOURJOL LGDJ 1990 Bernard LEROUSEAU Les institutions de l intercommunalit dans la loi du 6 f vrier 1992 in Intercommunalit et coop ration intercommunale dir M BOURJOL LGDJ 1993 Yves MADIOT Intercommunalit et am nagement du territoire in ntercommunalit s dir J CAILLOSSE Presses Universitaires de Rennes 1994 Jean Arnaud MAZERES Serge REGOURD Du mod le communautaire et territorial au mod le fonctionnel de l entreprise in La commune l tat et le droit dir M BOURJOL LGDJ 1990 Jacques MOREAU Le processus de d centralisation in D centralisation Bilan et perspectives n sp cial AJDA 20 avril 1992 Jean Jacques SUEUR D veloppement local et droit n goci l exp rience des chartes intercommunale
135. niversit m tro Dans ce paysage la Communaut Urbaine de Bordeaux se contente d avaliser des d cisions dont la conception lui chappe En tant que prestataire de services caract re technique la question de sa l gitimit d mocratique n a pas lieu d tre pos e Elle l a t en 1993 non par le maire de Bordeaux mais par un mouvement issu de la soci t civile li aux Eurocit s et Eurom tropoles Constatant l impuissance de la ville centre l chelle communautaire une organisation du Grand Bordeaux a t mise sur pied Sous l influence de ce groupe de pression compos pour l essentiel d acteurs conomiques soutenus par la Chambre de Commerce un d bat s est engag autour de la notion de pouvoir d agglom ration et de l lection des repr sentants communautaires au suffrage universel 76 direct Mais la totalit des maires des villes p riph riques toutes tendances politiques confondues s est insurg e contre ce projet portant en germe le danger d une dissolution du pouvoir communal Les lus locaux se satisfont d une structure intercommunale qui g re des comp tences d limit es sur un territoire circonscrit au nom d une rationalit technique qui justifie la mutualisation des moyens partir d une certaine masse critique Il existe un fort consensus pour reconna tre la l gitimit et la performance de la CUB sur des domaines techniques assainissement eaux us es et eaux p
136. ns pour l action publique Paris CIFAR 1994 99 p cartes tabl bibliogr Le rapport a pour objectifs de valider une d finition des espaces p riurbains d identifier les principaux probl mes de ces espaces et de proposer des pistes de r flexion pour la mise en place de politiques et d actions concr tes Quatre secteurs repr sentatifs de diff rentes situations de p riurbanisation autour de Paris Lyon Lille Toulouse illustrent l tude IA 36192 DRE 7679 Bassins de vie bassins d emploi nouveaux territoires Inter r gions n 175 juin 1994 pp 9 30 Que recouvrent les notions de bassin d emploi de bassin de vie ou de pays contenues dans le projet de loi d orientation pour le d veloppement du territoire Comment ins rer cette nouvelle approche du d veloppement du territoire dans l architecture institutionnelle et ses m canismes de fonctionnement afin d harmoniser objectifs politiques et moyens Le dossier est r alis par le conseil national des conomies r gionales et de la productivit et le comit de liaison des comit s de bassin d emploi CDU IA P 216 La loi Joxe Baylet mise en oeuvre dans le Pays voironnais le Moyen Gr sivaudan le M connais Val de Sa ne Grenoble IUG 1993 pag mult 3 fasc cartes travaux d tudiants cours de G Novarina doctrine et politique urbaine Apr s une pr sentation de la loi ATR administration territoriale de la R publique et de ses enjeux chaque groupe pr sen
137. nt fonctionnelle tant t de nature plus politique mais rarement lus au suffrage universel direct comme le District Plurifonctionnel de Portland parfois financ s principalement par les recettes d exploitation plus souvent par des subventions ou contributions des communes assez rarement par une fiscalit propre On doit remarquer au passage que les concepts fr quemment convoqu s d intercommunalit instauration d une collectivit d aire urbaine qui n est que l manation des collectivit s locales de base dont elle tire sa l gitimit politique lection au suffrage universel indirect ses moyens techniques et humains et ses ressources financi res et de supracommunalit instauration d une collectivit d aire urbaine ind pendante qui d tient sa propre l gitimit politique lection au suffrage universel direct et ses propres ressources fiscales trop r ducteurs s av rent bien peu op ratoires quand il s agit de rendre compte de cette grande vari t de dispositifs 20 Par ailleurs on peut noter qu aucun pays l exception de la Grande Bretagne entre 1972 et 1986 avec l exp rience interrompue des Comt s M tropolitains n a connu l instauration de v ritables gouvernements d aires urbaines c est dire l instauration d une r elle supracommunalit et voquer trois types de limites D abord les dispositifs imagin s n ont re u que des comp tences restreintes les special districts am ricains les c
138. ntations politiques Briquet Sawicki 89 A l cole fran aise Andr Mabileau oppose la tradition sociologique am ricaine qui appr hende la ville de mani re informelle dans une optique communautaire La perspective communautaire n est cependant pas absente des d bats hexagonaux puisque la r f rence la commune comme cellule de base de la vie publique Tocqueville continue d tre avanc e A Mabileau observe un balancement permanent entre un optimum 65 communautaire et un optimum territorial Mais la commune perdrait de sa pertinence comme chelon de base de l analyse scientifique en raison notamment du transfert d une partie de ses comp tences au profit de structures intercommunales ou d autres collectivit s territoriales Le choix d un espace interm diaire susceptible de localiser les politiques publiques alimente certains d bats Mabileau 85 Ainsi selon Yves M ny il n existe pas de cadre id al pour la mise en oeuvre de toutes les politiques publiques Partisan de la diversit locale garante ses yeux du bon fonctionnement d mocratique cet auteur juge les gains potentiels en efficacit chers pay s par l loignement des centres de d cision m me s il reconna t que le prix payer du morcellement communal est le maintien des contr les centraux M ny 85 Il conviendrait toutefois de sortir d une vision monolithique de l tat qui loin de se modeler selon un plan cart sien et rationnel se
139. o l on ne voit goutte une loi de 1790 qui cherche favoriser la fusion de petites communes de moins de 250 habitants restera lettre morte tout comme la constitution de 1795 qui tente d imposer une municipalit de canton pour les communes de moins de 5000 habitants Ainsi c est la R volution Fran aise qui fonde la longue exception fran aise en mati re de d coupage communal En effet si l on pr sente souvent l chec de la loi Marcellin de 1971 comme le grand rendez vous manqu par la France une poque o plusieurs pays europ ens parviennent r duire le nombre de leurs communes il faut rappeler qu la veille de ces r formes la France comptait d j une fois et demi plus de communes que l Allemagne cinq fois plus que l Espagne et l Italie et vingt cinq fois plus que la Grande Bretagne Toutefois on notera plus loin cf 1 4 1 que l exception fran aise est surtout sensible en milieu rural car les autres pays connaissent g n ralement un morcellement communal quivalent celui de la France dans les aires urbaines Cette exception fran aise porte en elle tout la fois de quoi inciter et de quoi dissuader la coop ration intercommunale sous ses diverses formes En effet pour nombre de petites communes la faiblesse financi re constitue un motif d association avec les communes voisines rencontrant les m mes difficult s Mais le poids sociologique fondu dans l esprit de clocher et l attachement l identit
140. ocales dir J Domenach Le d veloppement est aujourd hui une notion tr s importante pour les collectivit s locales Il a pris de l importance avec les lois de d centralisation qui ont donn aux collectivit s notamment aux communes les moyens l gaux d une intervention conomique efficace Or les communes sont tr s nombreuses et beaucoup d entre elles ne poss dent pas les ressources suffisantes pour initier un d veloppement De l est n e une v ritable concurrence entre elles La solution ad quate pour r pondre aux disparit s de richesse et cette concurrence est le regroupement communal La coop ration intercommunale a t relanc e avec la de ce m moire est de montrer que cette loi a la volont de marquer une volution en cette mati re et en mati re de solidarit fiscale et financi re afin de favoriser au mieux le d veloppement local IUG D4902 GENNESSEAUX Michel La loi du 6 f vrier 1992 relative la coop ration intercommunale permet elle un d veloppement local efficace Etude pratique la communaut de communes du Soissonnais Reims IATEUR 1993 83 p bibliogr cartes ann DESS urbanisme am nagement environnement dir R Clouet Alors que de nouvelles formes d intercommunalit se mettent en place suite la loi du 6 f vrier 1992 il est n cessaire d en voir la mise en oeuvre et d en analyser les cons quences pour le d veloppement local La premi re partie permet de cerner les volutions e
141. olitiques nationaux La d centralisation n a pas lev toutes les ambigu t s n ouvre elle pas la voie une nouvelle conception de l intercommunalit dans laquelle la libre association des communes la libert de n gociation contractuelle seraient pr f r es aux contraintes administratives CDU 20597 IA 17692 11 CTM 8881 EPC NY0157 11 MOQUAY Patrick L intercommunalit en 12 facteurs comprendre le contexte local Paris Syros 1996 271 p cartes tabl bibliogr Sur la base de quelques exemples locaux l ensemble des l ments locaux intervenant dans le processus de coop ration intercommunale et qui donnent leurs formes locales aux d marches intercommunales sont examin s l importance d une prise en compte du contexte local est soulign e les douze cat gories de facteurs socio politiques qui peuvent faire obstacle ou donner prise la coop ration sont identifi s Enfin une m thode d observation et d analyse du contexte local est propos e CDU 33029 IA 37370 LOGIE G rard La coop ration intercommunale en milieu rural Un outil de d veloppement Paris Syros alternatives 1992 161 p tabl ann bibliogr Etat actuel de la coop ration intercommunale en France et comparaison avec les autres pays de la communaut europ enne Le 1er chapitre retrace l histoire de l administration locale en France et en Europe explique les proc dures de concertation et d organisation intercommunales sch ma directeur plan
142. on de sa part face aux pouvoirs communaux L Etat local est contraint de s adapter aux rapports de force locaux sans pouvoir noncer de projets territoriaux de nature entamer la toute puissance des communes En t moigne le champ de la politique de la ville le contrat de ville qui devait avoir un caract re intercommunal a t sign s parement avec 26 communes de l agglom ration Dans le cadre de ces relations multilat rales la CUB se trouve dans une position centrifuge incapable de se poser en m diateur des communes face l Etat Les lus lui refusent ce r le lequel permettrait pourtant de faire valoir un point de vue d agglom ration Paradoxalement ce sont aux collectivit s locales de niveau territorial sup rieur le Conseil G n ral et la R gion qu incombe un r le partiellement r gulateur des enjeux d agglom ration Le d partement se pr sente comme un substitut de la communaut urbaine et de l Etat en particulier dans le domaine de l action conomique il g re le dossier technop le Mais le conseil g n ral qui sert les int r ts de la banlieue refuse le financement de projets concernant la ville de Bordeaux sur une base territoriale Son intervention se limite des aspects th matiques comme le social Quant la r gion elle poss de d importants moyens strat giques qui rendent son coucours indispensable la r alisation de projets intercommunaux zones d activit s grandes infrastructures u
143. onome la promotion de l intercommunalit l apport des scientifiques et des industriels devraient correspondre une meilleure efficacit et un all gement des charges IA 37466 LE BOZEC Andr Le service d limination des ordures m nag res Organisation co ts gestion Paris L Harmattan CEMAGREF 1994 460 p ann tabl bibliogr Analyse syst matique du service d limination des ordures m nag res mis en place dans les collectivit s locales Il est trait de l organisation territoriale travers l intercommunalit des proc d s techniques de collecte traitement et des co ts des interrelations entre la gestion le financement et la tarification Cet ouvrage est un outil d aide la d cision pour la mise en oeuvre des plans d partementaux d limination des d chets m nagers et assimil s CDU 30585 IA 35673 PACHOLCZYK M La collecte s lective des d chets m nagers Un essai de concr tisation dans la commune de Cannes Reims IATEUR 1994 113 p ann bibliogr cartes phot DESS urbanisme am nagement environnement dir de G Vernet Dans une premi re partie sont d velopp s d abord l histoire de la gestion des d chets conduisant la collecte s lective puis le cadre l gislatif de la politique des d chets en France et dans la communaut europ enne Apr s avoir d taill les d chets m nagers et leur mode de traitement sont voqu s les diff rents modes de tri et de collecte s lective et
144. onsensuel employ dans la recherche de l quilibre entre rationalisation de l administration territoriale clarification des comp tences et diminution du nombre des tablissements publics de coop ration intercommunale et respect des dynamiques locales de d veloppement spontan e D une part il ent rine sa volont d inciter l adh sion volontaire en instituant des commissions d partementales de coop ration intercommunale CDCI charg es d tablir un sch ma d partemental de coop ration intercommunale SDCI vocation strictement consultative et incitative e D autre part il confirme son souci de favoriser une coop ration de projet en facilitant les volutions au sein d une m me forme d EPCI par augmentation des comp tences ou accroissement de l int gration fiscale et les glissements entre les diff rentes formes d EPCI existantes et ou cr es par la loi ATR communaut s de communes et communaut s de villes qui ne se substituent pas directement aux autres formes d EPCI mais ont plut t vocation susciter des transformations d EPCI D une fa on g n rale l initiative est laiss e aux communes tant pour la d finition du p rim tre que pour le choix des comp tences ou encore dans une certaine mesure le choix du dispositif financier 10 En 1995 on peut voir dans la loi d Am nagement et de D veloppement du Territoire ADT une modification passag re de cette nouvelle attitude de l tat avec la r habil
145. onsorzi italiens les joint boards britanniques tous quivalents des syndicats intercommunaux fran ais comp tence souvent unique rarement conflictuelle demeurent les formes de coordination locale les plus courantes et les communaut s urbaines fran aises constituent une exception relative Ensuite leur responsabilit devant les lecteurs est faible m me lorsqu ils sont lus au suffrage universel direct les special districts am ricains sont consid r s par les lecteurs d sorient s et peu inform s comme des baronnies rarement disput es Enfin troisi me limite leur territoire embrasse rarement le territoire fonctionnel de l aire urbaine Derri re chacune de ces limites on devine partout la capacit de blocage des collectivit s locales de base qui s appuie g n ralement sur une triple l gitimit historique politique et sociale forte On doit cependant souligner avec int r t la place particuli re de la planification territoriale parmi les comp tences des dispositifs imagin s En effet qu elle soit de nature consultative ou d cisionnelle la planification territoriale appara t de plus en plus comme le point d ancrage possible de dispositifs de coordination plus larges et plus profonds intercommunaux ou supracommunaux Elle repr sente souvent une occasion de cr er une institution nouvelle l chelle de l aire urbaine comprensorio italien et metropolitan planning organization am ricains quivalents de
146. perspectives et des politiques de l intercommunalit en am nagement d veloppement et environnement des outils conventionnels et structurels puis des moyens financiers et humains Un document regroupe l ensemble des lois d crets et textes d application de l intercommunalit CDU 32168 1 2 Soixante dix neuvi me congr s des maires de France Maires de France n 15 oct 1996 pp 29 86 phot Les rapports introductifs aux d bats et aux ateliers du 79 me congr s des maires sur la question du territoire sont pr sent s lls concernent l intercommunalit qualitative les petites villes de France fer de lance de l intercommunalit moyenne les villes et l exclusion l intercommunalit de l an 2000 l Etat en 28 tant qu acteur territorial la politique du logement social le commerce et son volution sur le territoire le d veloppement local et les fonds structurels les communes l heure du cybermonde la reconversion des territoires et des hommes les relations entre les communes et les services publics nationaux le territoire et l h pital IA P 156 Quel r le pour les collectivit s locales 77 me congr s national des maires de France 15 17 nov 1994 D partements et communes n 114 janv 1995 pp 6 145 phot Outre les interventions d ouverture et de cl ture et la pr sentation des rapports d activit et financier les travaux des commissions ainsi que les ateliers et r flexions autour des th mes de l emploi d
147. politique local que son unification 102
148. poth se La 25 r ussite de la coop ration repose sur un souci constant de respect des entit s communales et des quilibres politiques Enfin la distinction selon l objet de la coop ration domaines qui seraient techniques eau assainissement ou politiques urbanisme foncier est peu pertinente Plus op ratoire est le rep rage des lieux o se prennent les d cisions politiques et dans la plupart des cas il s agit de la commune CDU 17425 IUG A3318 VITAL DURAND Emmanuel Les collectivit s territoriales en France Paris Halmette 1994 154 p bibliogr index ISBN 2 01 144899 9 Ouvrage sur l organisation et le fonctionnement des collectivit s territoriales en France L approche verticale des collectivit s territoriales par niveau de comp tence r gion d partement commune tablissements publics de coop ration intercommunale est compl t e par une tude transversale destin e pr senter les l ments communs du r gime juridique et de l activit de ces collectivit s coop ration locale financements contr le de l galit etc CDU 29549 NOVARINA Gilles MARTIN Samuel La D centralisation 11 D centralisation et intercommunalit Paris ADELS Syros alternatives 1988 250 p bibliogr Depuis la fin du XVIIIe si cle partisans du regroupement de communes et partisans de la coop ration entre communes s affrontent sans qu aucun moment un choix d finitif n ait t fait par les responsables p
149. ppl mentaires La tendance s inverse donc par rapport aux ann es soixante dix non seulement le g teau augmente de fa on plus cons quente 80 000 habitants suppl mentaires contre 25 000 mais encore il augmente de telle mani re que tout le monde en profite ou peut imaginer en profiter Si la concurrence continue de s exercer entre les communes elle rev t d sormais l aspect d une saine mulation Deuxi me effet de m tropolisation l esquisse d une r partition spatiale des fonctions conomiques et sociales l chelle de l agglom ration Se dessinent ainsi un secteur central 91 Toulouse Colomiers Blagnac caract ris par la pr sence des grandes entreprises nationales a ronautique a rospatiale et leur sous traitance un secteur sud est o dominent les fonctions de recherche et de liaison recherche industrie avec son prolongement r sidentiel le territoire du SICOVAL un secteur sud le long de la RN20 largement d di aux fonctions commerciales de masse Cet ensemble se trouve bord au Nord et l Ouest par des communes r sidentielles plus ou moins hupp es C est donc un d but de division fonctionnelle de l espace l chelle de l agglom ration qui merge dans les ann es quatre vingt pour s affirmer dans les ann es quatre vingt dix L acceptation voire la revendication de ces dominantes par les communes qui contribue att nuer les effets les plus frappants de la concurrence entre les communes s en t
150. pr s deux nouvelles tentatives de regroupement communal loi de 1942 et ordonnance de 1945 sur les fusions de communes et la parenth se d ind cision de la IVe R publique une ordonnance de 1959 relance la coop ration intercommunale en instituant les syndicats intercommunaux vocation multiple SIVOM et surtout les districts urbains marqu s par l instauration de deux nouveaux principes la fiscalit propre et les comp tences minimales obligatoires Toutefois l ordonnance contient galement des mesures qui visent faciliter les fusions de communes En 1966 nouveau coup de force de l tat qui face au manque de succ s des districts dans les grandes agglom rations institue une nouvelle forme statutaire la communaut urbaine en m me temps qu il l impose quatre agglom rations Bordeaux Lille Lyon et Strasbourg En 1967 alors que l tat exp rimente une forme statutaire de coop ration intercommunale tr s int gr e anc tre de l actuel syndicat d agglom ration nouvelle entre les communes des villes nouvelles un nouveau projet de loi envisage d acc l rer les fusions de communes Ce projet aboutit en 1971 avec la loi Marcellin sur les fusions fusions associations et regroupements de communes une poque o plusieurs autres pays europ ens tentent de r duire le nombre de leurs communes le Danemark en 1967 l Allemagne en 1968 l Italie en 1970 la Grande Bretagne en 1974 la Belgique en 1975 La loi Marcellin
151. pr vient rien ne serait plus dangereux que de penser les m tropoles en dehors de leur assise territoriale Damette 94 Il n en demeure pas moins qu mesure qu il s tend l espace urbain est de moins en moins r ductible un principe unique d organisation Beckouche 94 Tandis que Ja ville sans territoire profile sa silhouette l horizon de l histoire l talement et l clatement des p riph ries ne favorisent pas les unifications administratives La ville perd en unit spatiale mais aussi en coh rence politique Burgel 93 Une crise affecte donc la fois la territorialit et les organisations territoriales en tant qu institutions diagnostique M Roncayolo Le cadre municipal en particulier est partout inadapt la r alit g ographique Mais le g ographe para t prendre son parti du caract re insaisissable de la politique urbaine il n existe pas une politique des collectivit s locales ni m me une politique continue dans le temps la politique urbaine n est que la somme ou la combinaison d actions g n ralement peu coordonn es ou artificiellement ordonn es Roncayolo 90 D autant que la m fiance s impose par rapport aux modifications profondes des trames territoriales h rit es de l histoire et traduites dans la carte administrative Il faut savoir r sister aux tentations de la rationalit spatiale demande G Burgel Face aux accusations faites aux territoires institutionnels d tre toujou
152. raphique ou gestionnaire constitue d sormais une chelle introuvable Les syndicats des transports le montrent bien qui tablis sur une conception des d placements de la p riph rie vers le centre et du domicile vers le lieu de travail voient aujourd hui leur assise tant territoriale que financi re vaciller le syst me de d placement se complexifie pour int grer des trajets de p riph rie p riph rie de zones rurales loign es aux nodalit s 97 p riph riques des grandes agglom rations pendant que la part du domicile travail dans les trajets devient minoritaire Quelle peut tre d s lors la bonne maille de gestion Qui peut tracer le p rim tre pertinent pour une politique des d placements Celle ci pour faire face aux volutions en cours doit d sormais int grer des dimensions variables exigeant la participation des conseils g n raux voire des conseils r gionaux afin de combiner transports urbains et interurbains Le territoire politique doit assumer sa part d arbitraire d autant plus n cessaire que la recherche de l optimum dimensionnel constitue d sormais le lot commun des grandes entreprises et services publics EDF France T l coms Poste SNCF L intercommunalit ne constitue pas la r ponse cette question du territoire pertinent elle ne peut que constituer un prolongement technique une aide apport e aux communes dans leur fonction de base la distribution de services Le pa
153. re op rationnel politique du logement des transports de l nergie de l environnement des pouvoirs de l gislation et de r glementation des capacit s d initiative et de d cision et des moyens de financement Cependant on peut remarquer une certaine convergence dans l volution de cette r partition e Premi rement avec l affirmation unanime du caract re par essence local des politiques urbaines qui incite en d centraliser l initiative et la d cision vers les pouvoirs locaux e Deuxi mement avec la r affirmation simultan e de certaines pr rogatives des pouvoirs nationaux contr le arbitrage coh rence solidarit mise en uvre des politiques nationales des transports de l nergie de l environnement De ces deux l ments d coule une relative convergence dans l quilibre des relations institutionnelles entre les pouvoirs nationaux et locaux des diff rents pays que cet quilibre volue plut t dans le sens d une d centralisation ltalie Espagne ou plut t dans celui d une recentralisation Grande Bretagne e Troisi mement on doit souligner l mergence du niveau interm diaire souvent d doubl r gions et d partements fran ais L nder et Regierungs Bezirk allemands entre le niveau central ou f d ral et le niveau local dans la coordination des politiques urbaines et dans la mise en uvre de la d centralisation le niveau interm diaire est souvent le lieu de contact et de dialogu
154. rentiel la faveur des lections municipales Ainsi les probl mes intercommunaux seraient d battus pendant la campagne municipale sans remettre en cause l institution municipale elle m me La solution consistant lire les repr sentants au suffrage universel direct dans le cadre des circonscriptions du groupement de coop ration risquerait au contraire d amplifier les conflits entre communes et structures intercommunales de conduire ainsi la primaut de ces derni res voire au d p rissement de la commune Buron 93 59 Le rapport du groupe Villes de pr paration du Xle plan se situe quant lui dans la droite ligne du manifeste des Maires de Grandes Villes de France cf infra seul le renforcement de l agglom ration et singuli rement des villes centres ayant perdu avec la d centralisation de leur pr minence face aux communes p riph riques permettrait de s attaquer la racine des d sordres et in galit s engendr s par des politiques urbaines concurrentes D veloppant une vision radicale le rapport Geindre sugg re de constituer l agglom ration en entit politique propre soumise la sanction d mocratique les anciennes communes devenues des arrondissements subsisteraient l chelon politique de proximit sur le mode d j adopt par la loi PLM Geindre 93 Citons enfin un exemple de la litt rature prospective de l tat manant d un parlementaire et d un haut fonctionnaire qui propos
155. ridiques financiers politiques ou les relations que les communes par l interm diaire des organismes de coop ration entretiennent avec d autres collectivit s publiques e La deuxi me est une recherche de Philippe ESTEBE et Thomas KIRSZBAUM d ACADIE r alis e la demande du Plan urbain Dans ce travail les chercheurs exposent des th mes abord s par la litt rature r cente consacr e l intercommunalit en France Ils s attachent mettre en vidence les inflexions des conceptions et des points de vue que les repr sentants de diff rentes disciplines scientifiques expriment au regard de la situation actuelle et des volutions perceptibles et ils proposent une lecture de ces travaux consacr s au d veloppement d approches globales ou des analyses focalis es sur une agglom ration Parmi les questions explor es celles de la recherche de l optimum territorial et de l affirmation du pouvoir politique peuvent tre le fil rouge qui permet de suivre les initiatives men es pour articuler le technique et le politique Ce dossier se veut un document de travail Son objectif sera atteint s il permet ceux qui s int ressent l intercommunalit de b n ficier de rep res bibliographiques et de r flexions qui pourront leur tre utiles Son suivi a t assur par Alain Danet Direction de l am nagement foncier et de l urbanisme Patrice AUBERTEL Plan urbain et Genevi ve BRUNET JOLIVALD Centre de documentation
156. rits ont t consacr s exclusivement aux rapports entre coop ration intercommunale et d mocratie locale Aussi en dehors des quelques titres propos s ici on devra se reporter aux ouvrages g n raux d di s la coop ration intercommunale indiqu s pr c demment ou la d mocratie locale Association internationale des maires et responsables des capitales et m tropoles partiellement ou enti rement francophones La commune et le citoyen Colloque international de l AIMF LOME 1991 LOME AIMF 1991 292 p tabl phot bibliogr Les communications sont regroup es l int rieur des quatre s ances pl ni res l organisation communale en Afrique et l image de la ville l organisation communale au Maghreb et la d centralisation en France l organisation communale en Europe et l intercommunalit l organisation communale au Qu bec et la communication soci tale Une synth se des travaux en ateliers et les diverses allocutions de bienvenue et de cl ture compl tent le document IA 30047 SAVARY Gilles Quelles communes en 2015 Pouvoirs locaux C de la d centralisation n 25 juin 1995 pp 105 108 tabl A la n cessit de l intercommunalit on oppose la recherche d un optimum social territorial un argument en faveur de la commune et du d partement fran ais CDU IA P 321 Minist re de l int rieur Direction g n rale des collectivit s locales L organisation administrative de Paris Marseille Lyon et d
157. rouvent att nu s d autant Ces mutations d mographiques et conomiques entra nent des effets dans le champ politique que l on peut classer sch matiquement en trois registres e Le premier registre est celui que les politistes toulousain ont qualifi d effet Baudis soit la perc e progressive de la droite dans une r gion traditionnellement acquise la gauche mod r e d une part au cours des ann es quatre vingt plus aucune force d opposition ne semble menacer s rieusement le fauteuil du maire de Toulouse d autre part la gauche perd en 1986 la pr sidence du Conseil R gional au profit de Dominique Baudis cette collectivit territoriale ne consituera plus on le comprend un p le d opposition aux vis es toulousaines Le mouvement se poursuit avec moins d ampleur cependant lors des municipales de 1989 et 1995 avec le passage de Muret droite e Le principal f d rateur des oppositions la ville centre reste donc le Conseil G n ral Velui ci tire traditionnellement sa force de son r le de f d rateur d aucun disent de parrain des petites communes socialistes de l agglom ration Or voici que celles ci au cours des ann es quatre vingt cherchent secouer une tutelle par trop pesante ou selon certains archa que Cette revendication d autonomie se marque dans les diff rentes formules de coop ration intercommunales qui voient le jour partir de 1987 dans l agglom ration Traditionnellement les SIVOM et
158. rrier des maires et des lus locaux n sp cial 20 oct 1995 46 p phot cartes Un tableau de l intercommunale fran aise en 1995 l engagement de l Etat dans l intercommunale les entreprises et l intercommunalit les douze projets s lectionn s en mati re de solidarit intercommunale d innovation intercommunale d am nagement intercommunal et la liste de tous les projets participants sont pr sent s CDU P 273 2 1 2 TEXTES GENERAUX A CARACTERE POLITIQUE Une douzaine de textes rapports contre rapports propositions diverses manant des milieux politiques principalement l tat et les associations d lus constituent des contributions officielles au d bat sur la coop ration intercommunale Le plus souvent comme les ouvrages pr sent s pr c demment ces textes proposent une vision g n rale de la coop ration intercommunale Rapport relatif l intercommunalit 1996 CDU BADIE Catherine Interview de Michel Th nault directeur g n ral des collectivit s locales Diagonal n 119 juin 1996 pp 14 15 phot ISSN 0338 0610 Le directeur des collectivit s territoriales s exprime sur le souci de l Etat de promouvoir une plus grande solidarit intercommunale tout en respectant l exigence de d mocratie locale Diff rents th mes sont abord s tels que l impact de l Europe et de la mondialisation de l conomie le p rim tre pertinent de l efficacit intercommunale la recomposition institutionnell
159. rritorial que le rapport se refuse d ailleurs fixer abstraitement Le rapport Vivre ensemble se veut critique envers la nature technocratique des organisations intercommunales mises en place partir des ann es 1960 Celles ci auraient contribu la fragmentation des responsabilit s l miettement des satisfactions offertes aux citoyens et au d veloppement de d pendances l gard de d cisions prises un niveau chaque fois plus lev Mais il manifeste une prudence de bon aloi sur le chapitre de la l gitimit d mocratique qu il conviendrait de conf rer ces instances Si l lection de conseils des communaut s au suffrage direct reste l horizon souhaitable le rapport demande que l tape du scrutin indirect ne soit pas br l e Guichard 77 La mise en place de structures organisant l intercommunalit tait consid r e par le rapport Guichard comme le pr alable un vaste transfert de comp tences aux communes dans le cadre d une d centralisation institutionnelle d ensemble Compromis entre le respect d une tradition historique qui fait la part belle la libert communale et les exigences de la planification urbaine les recommandations du rapport Guichard resteront lettre morte Depuis la loi du 16 juillet 1971 sur les Fusions et regroupements de communes et jusqu la loi du 6 f vrier 1992 relative l Administration territoriale de la R publique le l gislateur n a plus t appel d lib
160. rritoriale Tel qu il se stabilise aujourd hui il constitue un mod le possible d quilibre entre un principe g n ral d int gration verticale hi rarchies des administrations et horizontale circulation des lites administratives d un segment administratif un autre d une part et logiques territoriales d autre part Si la comp tition entre collectivit s locales de m me chelon et entre les chelons de collectivit s locales est fr quente et forte l impression est non moins forte que se d veloppent n cessit faisant loi des relations de coop ration jouant un r le r gulateur dans un syst me g n ralement d crit comme fragment Ici encore l agglom ration toulousaine offre une figure int ressante d un syst me local organis selon une logique de blocs homog nes au plan social et conomique mais disposant de sc nes publiques o peuvent se d lib rer les enjeux d agglom ration On voit dans ce cas de figure comment peut exister une convergence entre des recherches de coop rations intercommunales int rieures l agglom ration d une part et un r le r gulateur de l Etat offrant via le sch ma directeur ou le contrat de ville des instance de rencontre entre ces organismes de coop ration intercommunale Ce r le r gulateur ou animateur de l Etat permettant de lier coop ration volontaire et solidarit d agglom ration prouve n anmoins des difficult s se maintenir dans la dur e au del des
161. rs en retard d une mutation le propre des institutions n est il pas pr cis ment leur stabilit La n cessit de cr er un esprit nouveau des solidarit s spatiales est incontestable Mais celui ci ne saurait se contenter des constructions techniques de l intercommunalit Il faut revenir la d mocratie locale L avenir de la cit appartient au politique et au citoyen Burgel 93 Le g ographe peut bien d cliner sa comp tence pour dire la meilleure forme de gouvernement local adopter il n en reconna t pas moins l importance du politique et de l identitaire comme l ments structurants d un territoire en proie sa propre dissolution Roncayolo 91 bibliographie Pierre BECKOUCHE Comprendre l espace parisien Fausses questions et vrais enjeux in Le D bat n 80 1994 Guy BURGEL La ville aujourd hui coll Pluriel Hachette 1993 F lix DAMETTE La France en villes DATAR La Documentation fran aise 1994 Claude LACOUR Le territoire de l agglom ration D coupage territorial et d couplage fonctionnel in Territoires La revue des acteurs locaux n 316 317 mars avril 1991 Henri LEFEBVRE Le droit la ville Anthropos 1968 Henri LEFEBVRE La production de l espace Anthropos 1974 Marcel RONCAYOLO La ville et ses territoires Folio Gallimard 1990 Marcel RONCAYOLO De la ville fortifi e l agglom ration in Territoires La revue des acteurs locaux n 316 317 mars avril 1
162. rtes bibliogr ann DESS urbanisme am nagement dir S Martin Avec la notion de d veloppement local est apparue une nouvelle fa on d appr hender le territoire En effet le d veloppement local s instaure sur un territoire par son milieu et son histoire Mais comment d finir ce territoire pour qu il soit pertinent Quelle chelle doit on choisir C est sans doute celle de l intercommunalit mais les structures actuellement en place si nombreuses soient elles r pondent elles une v ritable approche de l am nagement L tude de 3 territoires d am nagement de l Is re devrait permettre une r ponse ces questions IUG B2368 FERRIERE Laurent Villes campagnes un espace construire Acteur rural n 6 avr mai 1994 pp 28 42 Dans le cadre du grand d bat sur l am nagement du territoire les espaces et les territoires sont la recherche d une nouvelle identit de nouveaux modes de fonctionnement Ce dossier pr sente diverses initiatives classes de d couverte jumelages entre quartiers et villages intercommunalit de relations ville campagne CDU 30 Soci t d tudes g ographiques conomiques et sociologiques appliqu es Minist re de l agriculture D l gation l am nagement du territoire et l action r gionale D l gation interminist rielle la ville BONTRON Jean Claude CHOUIPE Pierre Entre ville et campagne les espaces de p riurbanisation identification et probl mes propositio
163. rteur de la loi Christian Pierret le projet de loi sur l Administration territoriale de la R publique n a pas r alis l unanimit sur les modalit s de mise en oeuvre de l objectif de coop ration mais a suscit au contraire d pres d bats parlementaires S il n existe plus personne d sormais pour proposer le regroupement par la contrainte l autre extr me les partisans de la libert locale voient dans toute incitation de l tat la coop ration locale une atteinte au libre arbitre des lus sur les formes de coop ration qu ils entendent pratiquer Pourtant les nouvelles formules de coop ration pr vues par la loi du 6 f vrier 1992 sont loin de bouleverser les grands quilibres institutionnels Les 36 000 communes fran aises sont per ues par le l gislateur comme un facteur de participation la vie publique toute remise en cause des structures communales est suppos e aller l encontre de l objectif de rapprochement de l administration et des administr s Pierret 90 Les dispositions du titre Il de la loi qui visent am liorer l information des habitants et leur participation la vie locale s appliquent d ailleurs essentiellement au cadre communal et non au cadre intercommunal Becet 92 La loi de 1992 constitue t elle n anmoins une avanc e significative dans la voie de la coop ration intercommunale ou se r sume t elle un simple toilettage institutionnel Cahiers de l IAURIF 93 Le fait que le l
164. s 1 1 HISTORIQUE Les intervenants du d bat sur la coop ration intercommunale ont pris l habitude d ancrer fortement leur discours dans une probl matique ancienne n e sous la R volution Fran aise du choix de cr er des petites communes Ainsi le r cit de la gen se d une probl matique bicentenaire et le rappel de l volution des solutions imagin es depuis lors constituent souvent un incontournable pr ambule aux diverses interventions que celles ci proviennent des milieux acad miques politiques ou technocratiques On se propose dans cette premi re partie de mettre en perspective les diff rents l ments g n ralement voqu s cette occasion 1 1 1 UNE PROBL MATIQUE ANCIENNE la R volution Fran aise d un c t Thouret Siey s et Condorcet particuli rement visionnaires arguant que la d mocratie serait plus forte dans de grandes communes demandent la cr ation de 6 500 communes De l autre c t Mirabeau pensant que l miettement communal assoirait le pouvoir central r clame la transformation des 44 000 paroisses en autant de communes Pr curseur de l opposition des Girondins et des Jacobins le d bat la Constituante tourne l avantage de Mirabeau et se conclut par une loi de 1789 qui instaure une municipalit dans chaque ville ou paroisse avec r duction du nombre de 44 000 38 000 Pourtant si d j on s inqui te de l miettement communal Siey s parle d un chaos politique
165. s entre territoires fonctionnels et institutionnels Journ e scientifique 13 octobre 1993 Paris 1994 POUVYET Bernard Intercommunalit et universit le cas de l agglom ration grenobloise in intercommunalit s invariance et mutation du mod le communal fran ais Rennes PUG 1994 pp 163 172 Au lendemain de la r lection de Fran ois Mitterrand une v ritable transformation de l universit s est amorc e Non sous forme de loi mais au niveau de l autonomie ou des moyens qui lui ont t donn s Cela a permis aux universit s la mise en oeuvre de projet et d tre en situation de n gocier entre autres avec les collectivit s locales qui se trouvent compl tement engag es dans le sch ma Universit 2000 Aujourd hui s amorce une r flexion sur la relation entre universit s et collectivit s locales et sur leur capacit tre un enjeu de solidarit intercommunale Cette analyse s appuie sur le cas de Grenoble IUG B2384 DUCHE Monique BELHOMME Marie Pierre RUMEAU Genevi ve La coop ration intercommunale en mati re d action sociale D partements et communes n 115 f v 1995 pp 27 32 phot 38 La coop ration intercommunale n est pas vidente mettre en oeuvre dans le domaine social et pourtant elle est n cessaire CDU IA P 156 Observatoire des politiques culturelles Minist re de la culture GAULT Michel Action culturelle et coop ration intercommunale Paris La Documentation fran aise 1992
166. s Les politiques locales de transport des agglom rations lilloise et grenobloise 1972 1978 Institut d Urbanisme de Grenoble Minist re des Transports 1981 B DELBARD et alii L adolescence d un nouveau pouvoir communal Grenoble 1965 1976 Universit des Sciences Sociales de Grenoble 1978 Daniel DELPEUCH L espace urbain et ses risques in Autrement n 152 janvier 1995 Louis FRESCHI R gion urbaine grenobloise in Revue de g ographie alpine vol 3 1986 Louis FRESCHI Les strat gies communales de l agglom ration grenobloise in Revue de g ographie de Lyon vol 64 n 1 1989 Claude JACQUIER Philippe WARIN Une gestion territorialis e de la pr sence immigr e Le cas de Grenoble GETUR MIRE juillet 1988 Jacques JOLY Aspects de la politique urbaine Grenoble in Revue de g ographie alpine n 1 2 1982 Jacques JOLY L urbanisme et la politique urbaine in Notes et tudes Documentaires n 4769 1984 Jacques JOLY Deux r gions urbaines fortes Grenoble et le Nord ls re in Notes et tudes Documentaires n 4919 1990 Jean MARCOU L espace politico administratif in Notes et tudes Documentaires n 4919 1990 2 4 TOULOUSE Forte de ses 600 000 habitants l agglom ration Toulousaine a chapp la mani re de Grenoble ville laquelle les lites toulousaines aiment voir leur m tropole compar e aux tentatives tatiques de structuration intercommunale C est sans doute que lor
167. s agences d urbanisme fran aises qui devient rapidement un lieu de d bat local autour d une vision partageable sinon partag e de l avenir de l aire urbaine Les principales exp riences en cours Milan Barcelone Stuttgart parfois cit es par la litt rature r cente sur la coop ration intercommunale confirment cette place cruciale de la planification urbaine en m me temps que le r le des niveaux de pouvoirs publics interm diaires dans le d blocage de la coordination horizontale locale Ainsi Milan la Cit M tropolitaine cr e en 1961 pour r pondre la loi imposant une planification locale transform e en comprensorio en 1977 rassemble aujourd hui 101 communes et la province autour du projet de transformer un espace hi rarchique domin par la ville centre en un espace polycentrique fait d entit s autonomes et compl mentaires I s agit d voluer vers un dispositif int gr charg de certaines comp tences novatrices planification strat gique et grandes fonctions urbaines et de conserver aux communes les autres comp tences Stuttgart l intervention du Land a permis dans le cadre de la r vision du plan r gional de d passer les blocages de la coop ration intercommunale en largissant la r flexion une vaste aire urbaine form e de 300 communes 21 1 4 3 LA DIFFUSION DE LA COOP RATION INTERCOMMUNALE EN EUROPE La convergence des probl matiques expos e pr c demment cf 1 4 1
168. s dans les aires urbaines qu en milieu rural En outre ils sont tr s pr sents dans certaines aires g ographiques le Grand Ouest notamment et presque absents d autres aires le Centre la C te d Azur e Troisi mement la coexistence de nombreuses formes d EPCI sur des p rim tres variables entra ne un enchev trement complexe de comp tences et de p rim tres qui nuit la rationalisation des comp tences que toute coop ration intercommunale se fixe aujourd hui pour objet et qui n cessite des dispositifs complexes de coordination entre les diff rents EPCI concern s On peut notamment citer le dispositif de repr sentation substitution par lequel un EPCI fiscalit propre repr sente et remplace au sein des EPCI pr existants qui comprennent des communes faisant pas partie de son p rim tre les communes de son p rim tre qui font partie du p rim tre de ces EPCI Toutefois certains intervenants avancent plusieurs raisons de relativiser les nuisances de cet enchev trement le souci pour la petite commune de ne pas se lier un seul groupement afin de garder plus de marge de man uvre les difficult s pratiques constat es lors des 14 dissolutions enfin et surtout les contraintes techniques li es l ex cution de certains services qui peuvent soit exiger des p rim tres tr s larges soit recouvrir des aires g ographiques diff rentes extrait du Rapport relatif l intercommunalit 1
169. s de coop ration est point par la plupart des auteurs comme l un des enjeux actuels de l intercommunalit L exercice du pouvoir au sein des structures intercommunales est devenu un objet de discussion dans les d bats parlementaires les rapports officiels et les analyses doctrinales Mais si la communaut de villes de la loi de 1992 devient le lieu de d finition d un projet global le l gislateur n en a d duit aucune cons quence pratique en terme de d mocratie locale Domenach 94 La logique d une intercommunalit f d rative doit n cessairement conduire l lection des repr sentants du second degr au suffrage universel Hertzog 93 Madiot 94 L agglom ration urbaine appelle un mode de gouvernement sp cifique Or la ville ne fait l objet en tant que telle d aucune appr hension juridique globale Caillosse 94 Sur cette question de l appr hension juridique globale de la ville de r cents d veloppements Lafore 1995 ouvrent des perspectives nouvelles Il ne s agit plus de consid rer le local seulement comme objet de droit susceptible de voir les formes de l autorit r gie par la Loi nationale mais aussi comme producteur de normes sp cifiques comme de plus en plus les politiques nationales contractuelles l y poussent Le local producteur de droit dans le cadre des contrats de ville des nouveaux sch mas directeurs ou des plans d partementaux d insertion supposerait non plus le p rim trage au nom d
170. s de d veloppement et d am nagement in Revue du droit public janvier f vrier 1988 1 8 4 LES URBA AMENAGEURS De longue date une convergence se profile entre les partisans du regroupement communal et les am nageurs qui militent en faveur de la cr ation de nouveaux cadres territoriaux d rogatoires par rapport aux cadres territoriaux des collectivit s locales N mery 79 Gr ce la neutralit c l br e de la technique les formules d associations purement fonctionnelles assurent leur r gne op r e au prix d une dissociation entre contr le d mocratique et gestion collective Gaudin 89 Aujourd hui encore c est la recherche d une ad quation entre territoires fonctionnels et territoires institutionnels qui est avanc e par les am nageurs comme argument en faveur de l intercommunalit Le d calage entre leurs rythmes d volution s agrandirait au gr des transformations du tissu social urbain et conomique Lef vre 94 71 Le minist re de l Equipement est apparu dans un premier temps comme le grand b n ficiaire de la mise en place de la politique d am nagement du territoire mais la d mocratie locale en est sortie affaiblie N mery 79 Quinze ans plus tard l unit de production de l ordre territorial a v cu avec le passage d un sch ma unitaire dans lequel les autorit s centrales assuraient la direction exclusive des politiques territoriales un jeu pluraliste l action publique d am nagem
171. s de la grande offensive centrale en faveur de la constitution de structures supra ou intercommunales de gestion des agglom rations celle de Toulouse faisait p le figure aux c t s de ses soeurs fran aises La faiblesse de l agglom ration toulousaine ressortit moins sa taille elle compte 330 000 habitants en 1962 qu sa structure la ville centre fait masse 323 000 habitant et dispose d un territoire tendu lui procurant d utiles r serves fonci res pour son d veloppement futur L agglom ration selon l INSEE ne compte en 1962 que deux communes Toulouse et Blagnac qui l poque d passe peine les 5000 habitants Si dans les ann es soixante l agglom ration commence prendre un certain poids voire conna t une croissance spectaculaire gr ce notamment l installation massive de rapatri s d Afrique du Nord le rapport des forces reste tr s hrgement en faveur de Toulouse tant au plan num rique qu en terme d espace disponible malgr la mont e 87 progressive de communes p riph riques telles que Colomiers dont traditionnellement le Maire s affirme comme l opposant le plus fid le au pouvoir toulousain Au total au d but de la d cennie soixante dix la structuration de la cinqui me agglom ration fran aise malgr la sollicitude de l Etat n est un enjeu strat gique ni pour l Etat ni pour les lus Au cours des ann es soixante dix cette question du pouvoir d agglom ration constitue en fait un
172. s deux premiers regroupent chacun des comp tences qui constituent de plus en plus souvent la base d une intercommunalit de projet la planification territoriale locale pour le premier et le d veloppement conomique local pour le second Le troisi me ensemble regroupe diverses comp tences particuli rement innovantes qui se situent g n ralement l intersection entre intercommunalit de service et intercommunalit de projet le service tant de plus en plus souvent consid r comme le ferment du projet e D veloppement conomique BOURJOL Maurice Intercommunalit et d veloppement du territoire actes de la rencontre universit politique Rodez 16 09 1994 Paris LGDJ 1995 218 p tabl bibliogr Les diverses contributions font le point sur l volution de l intercommunalit mi chemin de la mise en oeuvre de la loi d orientation du 6 f vrier 1992 relative l administration territoriale de la R publique et de l entr e en vigueur de la loi d orientation du 4 f vrier 1995 pour l am nagement et le d veloppement du territoire CDU 33027 IA 36660 SINA Virginie L intercommunalit et le d veloppement local La loi du 6 f vrier 1992 relative l administration territoriale de la R publique en mati re de coop ration met elle en place les outils n cessaires pour favoriser le d veloppement local Grenoble IUG 1995 151 p tabl ann bibliogr ma trise en management des politiques l
173. s et cran local in Les pouvoirs locaux l preuve de la d centralisation CERVL P done 1983 Claude SORBETS Localisation de l innovation Les limites au changement et les marges d autonomie in Gouverner les villes moyennes dir A MABILEAU C SORBETS P done 1989 Jean Claude THOENIG La d centralisation dix ans apr s in Pouvoirs n 60 1992 1 3 3 LE DROIT PUBLIC ET LA SCIENCE ADMINISTRATIVE Les d bats au sein du monde juridique pousent assez fid lement les volutions de la l gislation Il nest pas question ici de rendre compte des multiples commentaires qui accompagnent in vitablement le vote d un nouveau texte de loi mais de rep rer les grands th mes qui jalonnent la pens e juridique en mati re d intercommunalit Qualifi e d auberge espagnole l intercommunalit n est pas encore consid r e comme une notion juridique mais comme un principe de vie collective la recherche d un certain quilibre entre le respect de l autonomie communale et la n cessaire solidarit qui doit lier les communes Lerousseau 90 Les succ s techniques de l intercommunalit sont reconnus 68 Mais celle ci est aussit t qualifi e d chec politique J gouzo 94 Le droit refl te la lutte ancestrale opposant les pr tentions rationalisatrices de l tat central et la libert des communes L abandon du rapport Guichard tait d j analys comme le renoncement au volontarisme rationalisateur des administr
174. s et perspectives Agence d urbanisme de l agglom ration Toulousaine AUAT d cembre 1993 JAILLET M C JEANMART D Le SICOVAL la rencontre de ses habitants et de ses lus Universit de Toulouse Le Mirail dact d cembre 1993 Syndicat mixte d tudes de l agglom ration toulousaine Demain l agglom ration toulousaine contributions la r flexion d agglom ration journ e d tude du 24 juin 1994 94 BERINGUIER C BOUDOU A JALABERT G Toulouse et Midi Pyr n es la transition Stock coll villes cl s 1971 COPPOLANI J JALABERT G LEVY J P Toulouse et son agglom ration Notes et tudes documentaires n 4762 La Documentation fran aise 1984 DONZELOT J ESTEBE Ph L Etat animateur essai sur la politique de la ville 95 Conclusion Ce balayage de la litt rature r cente consacr e l intercommunalit suivi d une tude bibliographique portant sur quatre agglom rations ouvre certaines pistes de r flexions propos de plusieurs aspects du pouvoir local Derri re cette question apparemment technique de l intercommunalit point une triple interrogation sur la figure locale du politique et sur ses conditions de possibilit La premi re trait l espace dans lequel se d ploie le pouvoir local et il s agit ici d un des th mes les plus classiques propos de l intercommunalit existe t il un optimum territorial une bonne maille l chelle de laquelle le pouvoir local devrait
175. s les pr suppos s relatifs la bonne chelle territoriale et valorise celle de l agglom ration au d triment de la proximit consid r e comme archa que dans sa propension reproduire le morcellement communal La diff rence entre le technique et le projet ne r siste gu re l analyse La seule diff rence r side peut tre dans le changement de nature de l agglom ration ou du pays l intercommunalit syndicale constitue un prolongement de l activit ordinaire de la commune la distribution de services au citoyen et ne se trouve discut e pour autant que les diff rents conseils municipaux le souhaitent L apparition des chelles plus petites de formules intercommunales plus int gr es communaut s de communes ou de villes peut donner l agglom ration ou au pays la dimension d lib ratrice qui lui manquait d s lors que l on passe d une assise financi re sur le principe de la 101 cotisation SIVU SIVOM districts sans fiscalit propre une assise financi re identifi e ces nouvelles formules pr l vent l imp t l instar des communaut s urbaines La diff rence entre les anciens et les modernes ne r siderait pas tant dans un contenu ind cidable service ou projet que dans la possibilit d une forme d lib ratrice une chelle traditionnellement r serv e la d cision rationnelle fond e sur l analyse objective des ph nom nes sociaux et conomiques Les deux formes de la citoyennet l
176. s m canismes de redistribution de la taxe professionnelle La 1 re partie expose les principes de la solidarit financi re intercommunale volontaire Les exemples du SIRCEB SIDES SICOVAL SIVOM sont donn s La 2 me partie pr sente les textes l gislatifs relatifs la p r quation et au fonds national et d partemental de p r quation de la taxe professionnelle La 3 me partie est consacr e aux nouvelles modalit s concernant la taxe professionnelle des communaut s de communes et des communaut s de villes CDU 27019 EPC NY4271 IA 32173 DCN 40 156 41 GORGEU Yves Communaut s de communes et districts Le passage la fiscalit propre et la DGF Paris Syros Alternatives 1992 232 p ann tabl bibliogr Ce livre apporte une d marche de simulation de la premi re fiscalit et de la dotation globale de fonctionnement DGF qu elle engendre dans le cadre des communaut s de communes et des districts Sont abord s entre autres les perspectives d une coop ration intercommunales fiscalit propre le r gime fiscal des groupements de communes la cr ation d un groupement fiscalit propre la simulation fiscale de la 1 re ann e d existence d un groupement fiscalit propre et les r percussions sur les communes ou les contribuables la DGF des groupements de communes la simulation de la DGF des groupements fiscalit propre Le dernier chapitre est consacr l exemple du district de Colombey les Belles CDU
177. s rivalit s internes la gauche pour asseoir son pouvoir Hormis la p riode 1977 1983 de mise l cart les r gles d lection ont maintenu la t te de la CUB bien que la population de Bordeaux ne repr sente qu un tiers de l agglom ration M Jupp lui a succ d en 1995 En d pit de la dimension nationale de son maire la commune centre a connu un d clin inexorable acc l r par des majorit s politiques de plus en plus courtes au sein de la CUB Dans le d bat actuel domine le sentiment d impuissance de Bordeaux confront de graves difficult s financi res Le principe proportionnel qui pr vaut dans la r partition des ressources communautaires s av re insuffisant sortir de la ville centre de l orni re Exsangue elle n a plus t en mesure de faire aboutir le moindre dossier d envergure depuis vingt ans cf r cemment l chec singlant de projet de m tro VAL De son c t l Etat semble tenu en lisi re des enjeux intercommunaux Son r le r gulateur des antagonismes locaux para t tr s faible Si le pr fet a entretenu pendant longtemps des liens privil gi s avec le maire de Bordeaux ce sont les communes p riph riques qui savent aujourd hui utiliser l appareil d Etat pour faire pi ce aux projets de la ville centre Certes il existe un discours permanent des agents interm diaires de l Etat Equipement SGAR en faveur de l optimum territorial mais on cherche en vain trace de la moindre impositi
178. squ il a int gr dans son propos toute la politique d urbanisme moyen terme de l agglom ration en suivant l argument selon lequel les choix relatifs l urbanisme conditionnent les actions en faveur des transports et r ciproquement Le dossier a t orient par un groupe de travail pr sid par Pierre Pflimlin et regroupant les lus et des techniciens de la CUS de l Agence d urbanisme et de la DDE Des options d am nagement et des perspectives de d veloppement de la CUS moyen terme ont t d gag es en accord avec les prescriptions du sch ma directeur publi en 1973 Badariotti et alii 95 81 A travers ses outils propres la ville de Strasbourg puis la communaut urbaine s est fortement impliqu e galement dans les politiques de l habitat La question de la politique de l habitat merge dans les ann es 1975 80 mobilisant administrations et lus jusqu constituer dans les ann es 1990 une des politiques prioritaires de la CUS En 1977 la Direction de la Construction du minist re de l Environnement et du Cadre de Vie et la Communaut Urbaine confient l Agence d Urbanisme l laboration d un dossier habitat qui doit pr parer un plan d action locale La loi de d centralisation du 7 janvier 1983 qui laisse l Etat le bloc de comp tences et les responsabilit s financi res de la politique du logement donne aux communes la possibilit s de mettre en place leur Programme Local de l Habitat Les tudes d marr
179. ssi cruciaux que le d veloppement local ou l am nagement urbain N ayant quasiment jamais t une enceinte de pr paration des d cisions communes le fonctionnement de la CUB a t celui d un service bancaire et technique au service celles ci mettant en oeuvre une intercommunalit de guichet plut t que de projet Marieu 91 Ses 12 comp tences originelles et obligatoires ont peu vari depuis l origine elles ont n anmoins t reformul e au moment de la d centralisation L un des enjeux actuels consiste interpr ter ces comp tences qui ne sont 74 pas toujours limpides Mais la d marche qui pr vaut est celle du partage des ressources communautaires entre les communes membres Car la CUB fonctionne essentiellement comme un organe de mutualisation des fonds municipaux Un syst me tournant d affectation des cr dits profite chaque ann e aux communes ayant attendu leur tour pour passer au guichet ou parvenues des seuils d mographiques les rendant b n ficiaires de droits automatiques En aucune mani re la CUB n est en position d dicter des obligations aux communes Dans le domaine de l habitat par exemple l organisation communautaire a d clin sa comp tence pour l laboration d un programme local de l habitat En mati re de droit des sols le POS reste l manation des vingt sept volont s communales plut t qu il ne traduit une vision globale du d veloppement de l agglom ration urbaine Les services
180. stes de politiques publiques la question de la territorialisation de l action publique et l interaction entre pouvoir local et repr sentants de l Etat central dans leur mise en oeuvre On s est notamment demand Gaudin Donzelot Est be si les politiques dites contractuelles permettaient de d passer le mod le des arrangements construit par Gr mion vingt ans plus t t et conduisaient une nouvelle rationalit locale permettant de concilier la fois l espace d mocratique de la commune et la d lib ration collective l chelle des agglom rations Enfin certains travaux autour de la citoyennet ont remis en cause l alternative classique s agissant du pouvoir local entre Gargantua institution d agglom ration attrape tout et public choice morcellement des agglom rations permettant aux citoyens de voter avec leurs pieds en pointant en fait la diff renciation implicite des fonctions des diff rentes chelles territoriales la commune est traditionnellement associ e ou d volue la fonction de cellule d mocratique de base alors que les grandes questions techniques et conomiques devraient n cessairement tre trait es par une instance d agglom ration Ce consensus tacite constitue selon certains le principal pilier des diverses formes de gouvernance constat es dans les agglom rations fran aises et constitue un danger politique d s lors qu il institue la fonction d mocratique comme une fonction r siduell
181. t lui 18 communes du secteur nord ouest de la r gion urbaine le d partement et la ville de Grenoble D autres syndicats sont moins actifs comme le SIZOV Syndicat Intercommunal de la Zone Verte du Gr sivaudan ou le SIERPUMG Syndicat Intercommunal d Etudes et de R alisations du P le Urbain du Moyen Gr sivaudan ou bien disposent de comp tences restreintes comme le SIPAVAG Syndicat Intercommunal pour la Protection et l Am nagement de la frange Verte de l Agglom ration Grenobloise D autres enfin tr s importants ont une vocation sectorielle comme le Syndicat Mixte des Transports en Commun SMTC ou le Syndicat Intercommunal des Eaux de la R gion Grenobloise SIERG qui ne comprend pas Grenoble parmi ses membres Freschi 89 Joly 90 Principal organisme de coop ration le SIEPARG est n le 2 janvier 1973 de la fusion et de l extension du SIEPURG Syndicat Intercommunal d Etudes des Probl mes d Urbanisme dans la R gion Grenobloise et des Syndicats Intercommunaux de R alisation de la R gion Grenobloise SIRG Fond sur le principe du volontariat le SIEPURG a t install d s 1965 au lendemain de la conqu te de la municipalit de Grenoble par Hubert Dubedout Organis sur la base d une repr sentation paritaire des communes adh rentes ses d penses de fonctionnement taient calcul es proportionnellement la population de chacune La cr ation du SIRG en 1968 a repr sent un stade de coop ration plus avanc
182. t de la d cision Le d ficit d mocratique est patent sur des enjeux qui engagent lavenir de territoires complexes mais qu aucune instance n est m me de prendre politiquement en charge Rechercher le niveau de d cision ad quat la bonne chelle territoriale s apparente la quadrature du cercle compte tenu pr cis ment du caract re mouvant des chelles pertinentes En de de cette recherche de l chelle pertinente un travail r cent Barth l my 1995 montre l importance de l action publique dans la production urbaine Pour autant cette intervention publique ne s effectue pas sur un mode politique au sens o il existerait un lieu de planification et de d cision d ensemble o la d lib ration sur les enjeux collectifs serait possible Cette d sh rence du politique qui ne signifie pas la disparition de la puissance publique serait selon Barth l my due trois facteurs L inad quation des outils de planification spatiale con us pour am nager la croissance face la gestion de la crise La diversification des acteurs publics et la r forme du secteur public qui entra ne une g n ralisation des m thodes de l entreprise industrielle L incertitude du politique soumis aux logiques contradictoires des groupes de pression de base et des arguments techniques des intervenants publics dans un contexte de resserrement des finances publiques On peut faire l hypoth se que tant par sa forme h ri
183. t m me vinc de la pr sidence le maire de Bordeaux M Chaban Delmas refusa les statuts de la CUB qui r duisaient selon lui la ville centre la portion congrue alors m me qu elle repr sentait plus de la moiti des emplois et de la taxe professionnelle Con ue comme un organisme de gestion destin optimiser la gestion des r seaux et des services publics il d non ait le risque de politisation de l organisme communautaire Une loi ad hoc fut adopt e au Parlement la loi de r vision des communaut s urbaines dite loi Foyer qui permettait aux communes de se retirer De 1977 et 1983 la communaut a v cu dans un chantage permanent au retrait de la ville centre Un accord avec le nouveau pr sident M Sainte Marie maire de M rignac a permis de stabiliser la situation une instaurant une stricte proportionnalit dans l attribution des enveloppes financi res Ce syst me de donnant donnant a assur la survie de la CUB mais au prix d un statu quo lui a interdisant de s affirmer en tant que pouvoir autonome vis vis des communes Un syst me d alliance oppose traditionnellement les communes alli es celles de Bordeaux aux communes associ es pour faire le poids contre Bordeaux Ces derni res majorit socialiste sont loin d tre homog nes car un clivage s pare depuis l apr s guerre la rive droite populaire la rive gauche plus bourgeoise Jacques Chaban Delmas a su jouer 75 de ce
184. t des communes et la coop ration intercommunale L actualit tait celle du cheminement parlementaire de la loi Joxe sur l organisation territoriale de la R publique mais la r flexion a d pass ce cadre Ce dossier ne pr sente pas une th se qui serait celle de la r daction de territoires mais plusieurs hypoth ses parfois contradictoires la lumi re d autres pays europ ens enjeux et d bats actuels CDU BOURJOL Maurice Intercommunalit et union europ enne r flexions sur le f d ralisme Paris LGDJ 1994 196 p ann bibliogr tabl coll D centralisation et d veloppement local La r flexion scientifique s organise autour de trois grandes questions quelle est la source de l intercommunalit quelles sont les techniques de l int gration des communes derri re les mythes de l Europe d aujourd hui quelles sont les r alit s IA 34745 Dossier l Europe du terrain La coop ration europ enne d centralis e ENA mensuel n 263 juin juill 1996 pp 7 50 phot cartes ISSN 0762 5421 De la politique des jumelages l action ext rieure des collectivit s locales en passant par la coop ration transfrontali re la coop ration d centralis e vecteur de francophilie se d veloppe en Europe mais galement dans le monde sans interf rer dans les domaines de comp tences de l Etat Le dossier explore diff rents aspects de ce th me le principe de subsidiarit le r le du pr fet la mise oeuvre de la
185. t e d une p riode de croissance que par son mode de fonctionnement lcat e entre des identit s communales qui r sitent l int gration l intercommunalit ou la supra communalit bordelaise n est pas hauteur pour redonner un certain lustre au politique dans ce contexte 78 bibliographie Jean MARIEU Intercommunalit de guichet ou intercommunalit de projet Observations sur un grand projet de la CUB le m tro VAL Plan Urbain 1991 Entretien avec Jean MARIEU Institut d Am nagement Universit Bordeaux III Entretien avec Christian MAUDET Agence d urbanisme Jean Roland BARTHELEMY La justification technique de l intervention des acteurs publics le cas de l agglom ration bordelaise recherche financ e par le Plan Urbain Fondation des Villes 1995 2 2 STRASBOURG Strasbourg et les municipalit s avoisinantes aaient conserv un mauvais souvenir de la fusion autoritaire impos e par l occupant allemand qui avait cr le Grand Strasbourg Les r ticences l gard des pratiques d intercommunalit h rit es de la p riode de l occupation mirent vingt ans s estomper Il apparaissait pourtant de plus en plus vident que Strasbourg pourrait trouver avantage s associer ses voisins imm diats et que ceux ci avaient tout int r t mieux b n ficier des avantages offerts par la proximit de la grande ville Wolff 94 Aussi la loi du 31 d cembre 1966 pr voyant la cr ation d une communaut urba
186. t dans le principe d int gration verticale et horizontale qui caract rise l administration territoriale fran aise En effet un tel mode de gouvernement d agglom ration induit n cessairement une autonomie accrue des grandes villes cumulant les comp tences communales d partementales voire r gionale sur leur territoire seuls demeureraient comme interlocuteurs des quipes municipales les services de l Etat consid rablement amoindris videmment face des organismes puissants disposant de moyens de leur autonomie A cette conception s oppose celle que les am ricains qualifient de public choice soit l clatement des agglom rations en communes concurrentes donnant l espace urbain des aspects fortement contrast s autant par le type d activit le type de population voire le style d exercice du pouvoir local Les citoyens dans cette perspective seraient m me de voter avec leur pieds changeant de commune au sein d un march politique d agglom ration dont la diversit serait garanti par l clatement Dans le syst me am ricain la r gulation est assur e depuis Washington par les programmes f d raux incitant les collectivit s de base prendre position sur les orientations nationales Le mod le fran ais d intercommunalit est mi chemin de ces deux conceptions extr mes Il se situe dans une tradition pragmatique beaucoup plus r pandue qu on ne veut bien le dire s agissant de l administration te
187. t du r le du d partement dans sa coop ration avec les diff rents types de communes ville centre grande ville ville moyenne et petite ville Sont pr sent es des interventions sur la place du d partement dans le d veloppement culturel sur le r seau d partemental de diffusion de spectacles professionnels dans les communes rurales du Calvados sur les missions et actions de l office d partemental d action culturelle du Calvados CDU 30056 NOEL Christophe RENAUD Yann La place de l intercommunalit dans les politiques r gionales Paris CLF 1996 302 p bibliogr cartes tabl Apr s avoir rappel les volutions de l intercommunalit de l am nagement du territoire et du r le des r gions l tude montre comment ces volutions ont converg pour aboutir l laboration de politiques r gionales d am nagement du territoire prenant en compte la dimension intercommunale La place de l intercommunalit organis e en tablissements publics de coop ration intercommunale au sein des politiques r gionales actuelles est analys e Les d marches pr n es par les r gions dans leur strat gie de territorialisation et d aide l mergence de projets de d veloppement sont examin es Cela permet de voir quel type de coop ration intercommunale est encourag et quelle chelle Des fiches par r gion d crivent les politiques r gionales pass es et actuelles et leurs liens avec l intercommunalit IA 37329 D l gation
188. t les collectivit s territoriales Le but est d organiser un partenariat autour d un projet diversification conomique restructuration du territoire autour d un grand quipement coop ration intercommunale de d veloppement conomique etc et de donner une m thode de travail commune aux acteurs locaux Les domaines couverts sont de nature conomique sociale ou culturelle et int ressent les secteurs de l appui aux entreprises de la formation de la cr ation d emplois et du d veloppement social urbain CDU 27184 BRA 842 40 2 2 4 ASPECTS FINANCIERS Plusieurs ouvrages assez volumineux ont t consacr s aux rapports entre coop ration intercommunale et finances locales ce qui d montre autant l importance que la complexit des questions budg taires et fiscales SCHNEIDER Viviane LARPIN Fran oise GUEGAN Serge Intercommunalit une nouvelle politique fiscale pour l am nagement du territoire Paris ENPC 1996 notes stage de formation continue 2 3 avril 1996 Diff rents types de transferts financiers de r gimes fiscaux l int rieur d un regroupement de communes d exon ration temporaire de la taxe professionnelle en vue du d veloppement local selon les objectifs de la loi du 6 f vrier 1992 EPC FC3861 2229 BERNARD GELABERT Marie Christine Intercommunalit et fiscalit R pertoire fiscal des collectivit s locales n 5 juin juill 1992 16 p tabl Le dossier pr sente un guide de r flexion sur la
189. t les limites du d veloppement local ainsi que l action des diff rentes collectivit s On en d duit que dor navant le d veloppement local se justifie autour de v ritables projets dans une dimension d centralis e et de coop ration La seconde partie permet d appr cier la loi comme second souffle de la d centralisation en montant sa n cessit ses 32 objectifs ses moyens et ses limites L analyse de la communaut des communes du Soissonnais illustre de mani re concr te la mise en place r ussie d une nouvelle structure avec des donn es particuli res tant historiques que g ographiques ou humaines Ce territoire qui a su se doter d une structure efficiente montre que la loi peut donner des r ponses aux d fis fran ais des ann es 90 et notamment en mati re de crise de l emploi ITR 4028IA MALLET Claire Les relations intercommunales dans le cadre du secteur strat gique de Massy et de l axe sud de d veloppement SI chez l auteur 1991 129 p bibliogr ann phot cartes ma trise d am nagement et d urbanisme dir M Carmona Universit Paris IV Sorbonne L objet de ce m moire est l tude des probl mes relationnels entre lus l impact des lois de d centralisation de 1982 1983 sur la vie communale dans le cadre strat gique de Massy puis une analyse sur l axe sud de d veloppement qui s tend de Saint Quentin en Yvelines Melun S nart avec notamment l exemple de la commune de Massy qui est la plus peupl e
190. t plus h t rog ne Beckouche 94 Sous l effet de processus d exclusion qui ont fini par segmenter les couches moyennes qui constituaient jusque l le v ritable mortier de la ville l clatement de l unit socio conomique s accompagne de signes de plus en plus visibles de fractures du corps social Deux modes de vie des soci t s urbaines apparaissent le local et le mondial Burgel 93 Corr lativement les fronti res externes de l agglom ration gagnent en flou Le r le de la ville centre devient moins vident La zone d influence des grandes villes s largit mais les limites statistiques de l agglom ration sont dessin es souvent en de de la carte r elle des d pendances quotidiennes Roncayolo 91 Avec l apparition et le d veloppement de vastes r gions urbaines la ville se dilue et se disperse sa p riph rie Les fronti res urbaines se font ind cises les agglom rations s largissent dans des espaces plus ou moins d sertifi s et entretiennent des relations conomiques et sociales plus denses avec des m tropoles lointaines qu avec leur environnement imm diat Burgel 93 Les changes conomiques distance signalent l mergence du th me des r seaux dans l analyse de l espace Beckouche 94 Seule voix discordante dans ce concert qui th orise dans un bel ensemble la mise en r seau des m tropoles au niveau international en les d connectant de leur environnement celle de F lix Damette qui
191. te gr ce une structure plus 83 op ratoire La ville de Grenoble par la voix de son maire appelle de ses voeux un v ritable pouvoir d agglom ration qui soit capable de transcender les communes dans un nombre limit de comp tences Grenoble va donc faire pression pour qu une nouvelle formule de coop ration soit trouv e Delbard 78 La structure d agglom ration finalement mise sur pied en 1973 le SIEPARG n a que modestement empi t sur les pr rogatives des communes En raison des contradictions politiques qui la traversent ses d cisions traduisent au coup par coup des compromis pass s entre les int r ts communaux bien souvent au prix d un effort demand la commune centre Delbard 78 Les classiques frictions entre la ville centre et sa p riph rie s alimentent de m fiances politiques entre la repr sentation communiste des plus importantes communes p riph riques et la commune centre dominante socialiste jusqu en 1983 Chapoutot Pradeilles 81 puis entre Grenoble et les communes avoisinantes demeur es gauche apr s les lections municipales de 1983 gagn es par Alain Carignon lequel assoie son emprise sur l ensemble du syst me politico administratif local avec la conqu te du SIEPARG en 1984 et du conseil g n ral l ann e suivante Marcou 90 L exemple de l am nagement urbain illustre la pr valence des rapports de forces politiques au sein de l agglom ration sur toute autre consid ratio
192. te l application de cette loi dans un tat des lieux de l intercommunalit en Pays voironnais Moyen Gr sivaudan et M connais Val de Sa ne IUG B2274 2275 2276 Universit d Aix Marseille Institut d am nagement r gional AGOSTINI Michelle Le d veloppement urbain du grand Ajaccio de 1960 nos jours Des pratiques intercommunales pour une croissance plus harmonieuse Aix en Provence IAR oct 1990 121 p cartes phot DEA d urbanisme gestion de l espace et d centralisation dir M Prats Le grand Ajaccio situ en Corse du Sud sur la c te ouest de l le englobe lui seul plus du tiers de la population insulaire soit 80 000 habitants Outre la commune d Ajaccio la micro r gion ajaccienne int gre 17 autres communes formant le bassin de la Gravona la vall e du Prunelli les c teaux ouest d Ajaccio ainsi que les c teaux de la rive du Golfe Cette tude s efforce d aborder le probl me de la coop ration intercommunale par le biais de ses structures et de ses documents et montre un certain scepticisme quant l initiative prochaine d un regroupement des communes du grand Ajaccio Ainsi elle d veloppe l id e d une croissance urbaine d sorganis e et de la n cessit d une mutation des pratiques sociales CTA 11227 31 2 2 2 ASPECTS TECHNIQUES On propose ici trois ensembles d ouvrages et d articles pr sentant certaines comp tences particuli res exerc es dans le cadre de la coop ration intercommunale Le
193. techniques de la CUB peuvent bien faire valoir certaines orientations communautaires aupr s des villes membres mais c est une d marche d change proche du troc En m me temps la CUB est contrainte d ent riner en prenant en charge les quipements des comp titions co teuses entre les communes Son territoire d mesur est un autre Acteur d alourdissement des charges pesant sur elle en d pit de l extr me h t rog n it de la situation urbaine et conomique des 27 communes int gr es chacune peut pr tendre aux m mes droits que les autres Bien davantage que la ville de Bordeaux c est la p riph rie qui a su tirer les avantages les plus profitables de l institution communautaire Une ville comme M rignac la seconde du d partement cr e plus d emplois et de surfaces de bureaux que celle de Bordeaux Symboliquement et historiquement la ville centre a certes une pr minence incontestable au sein de l agglom ration mais cette primaut n a aucune traduction visible dans le fonctionnement de la CUB Avec les lois de d centralisation la l gitimit de maires de communes p riph riques s est consid rablement renforc e Un premier tournant eut lieu partir de 1977 la faveur des lections municipales qui ont consacr la prise du pouvoir par de jeunes maires modernistes lus la p riph rie de Bordeaux La CUB ayant bascul gauche une crise tr s grave s est ouverte mettant en p ril sa p r nni
194. tement sont voqu es Le contexte dans lequel sont occup es les berges du canal et l volution possible de cet espace sont expos s en int grant les diverses interventions projet es qui font de ce site un espace enjeu d chelle r gionale Des propositions dam nagements sont formul es afin de mieux ins rer le canal dans son environnement et la pertinence d une d marche d am nagement intercommunale est valu e IA 37602 TARTAS Emmanuelle L am nagement et la restauration de l eau bourde par la voie de l intercommunaut Talence sn 1994 128 p ann bibliogr plans phot ma trise des sciences et techniques d am nagement dir P Menard Ce m moire traite des possibilit s d application de l intercommunalit aux am nagements et la restauration de l eau bourde rivi re p riurbaine de l agglom ration bordelaise Apr s une pr sentation de la probl matique droit de l eau intercommunalit syndicat intercommunal de la Jalle de Blanquefort l auteur dresse un diagnostic de la rivi re son environnement ses usages et pr sente des propositions d am nagement et de gestion tout en s interrogeant sur les possibilit s de cr ation d un syndicat intercommunal de l eau bourde IAB 1994TA Institut d am nagement et d urbanisme de la R gion d Ile de France R gion d Ile de France LECROART Paul DANICIC Slava ABADIA G rard Un plan vert pour les boucles de la Marne espace public et intercommunalit R dition
195. tion au gr des besoins Plus largement seuls les rapports contractuels de caract re pluriannuel doivent permettre aux communes de nouer un dialogue quilibr avec l tat les r gions et les d partements A ce m me congr s de l AMF les maires se font en revanche muets s agissant de la dimension politique des groupements de communes Leur conception des fondements de la l gitimit d mocratique des structures intercommunales est singuli rement troite ils se bornent souhaiter que les citoyens soient associ s la d marche en prenant pour exemple une politique de communication permettant aux habitants de mieux conna tre l existence des organismes de coop ration et les services dont ils b n ficient gr ce eux AMF 88 61 Avec le Manifeste des Maires de Grandes Villes de France Mon pays c est la ville 1994 la question politique reprend plus r cemment ses droits Les grands notables locaux proposent ni plus ni moins de cr er un nouveau type de collectivit territoriale l Agglom ration qui serait exp riment en grandeur nature sur des zones tests L Agglom ration combinerait les comp tences des organismes habituels de coop ration intercommunale et sur son territoire du d partement Le conseil d Agglom ration qui exercerait ses comp tences sur le territoire des communes de l agglom ration verrait ses membres lus au suffrage universel direct ce qui constituerait aux dires des grands maires
196. toire devenu al atoire et que contribue d structurer la multiplication de r seaux de relations multiples Caillosse 94 Les mod les concurrents de la coop ration traditionnelle structures priv es telles que les agences d urbanisme sont vant s Hertzog 93 La contractualisation est per ue comme le moyen de lever les obstacles l intercommunalit J gouzo 94 69 Ce d passement des cat gories juridiques classiques s appuie sur une conception renouvel e du territoire qui emprunte beaucoup la g ographie la sociologie l conomie ou l histoire Les juristes reconnaissent eux m mes la difficult de d finir l intercommunalit en termes juridiques Bourjol 92 En cons quence les territoires ne peuvent tre manipul s au gr des n cessit s techniques car ce sont des espaces de vie produits d une histoire et cr ateurs d identit Caillosse 94 la notion d espace de solidarit introduite par la loi de 1992 fait flor s Lerousseau 93 Domenach 94 J gouzo 94 autant que celle de bassin d emploi de vie Bourjol 92 Hertzog 93 Madiot 94 Ces nouveaux territoires qui doivent tre les lieux de conception d un projet global Domenach 94 vont ils se constituer en nouveaux lieux de pouvoir Si certains voient se dessiner une fonctionnalit politique derri re la fonctionnalit technique des regroupements communaux Comte 93 le d ficit de l gitimit d mocratique des organisme
197. toires optionnelles et facultatives modalit s de fonctionnement modification et dissolution mode de financement Ils ne se risquent jamais proposer un impensable algorithme de choix entre les diverses formes d EPCI tant les variables impliqu es sont nombreuses et complexes et pr f rent souvent renvoyer aux nombreuses tudes de cas particuliers qui s appliquent retracer l histoire de la cr ation de certains EPCI On peut ici rappeler bri vement les caract ristiques majeures essentiellement les comp tences et le r gime fiscal des principales formes statutaires de coop ration intercommunale On doit toutefois noter que si les comp tences et le r gime fiscal tiennent g n ralement une place importante dans les simulations effectu es pour choisir la forme d EPCI la plus adapt e la situation locale d autres l ments peuvent intervenir parfois m me tre d cisifs par exemple la g ographie politique du p rim tre ou les r gles de majorit dans le district la commune principale peut obtenir ce qui est souvent le cas la majorit des si ges au conseil districal alors que dans les communaut s de communes ou de villes au contraire aucune commune ne peut avoir la majorit des si ges e Les comp tences des syndicats intercommunaux qui ne sont ni obligatoires ni sp cifiquement limit es ne se sont que tr s peu diversifi es depuis l eau et l lectricit vers l urbanisme le d veloppement conomiqu
198. travailler ensemble pour am liorer la situation Les exemples de l agglom ration bisontine du district du pays de Vannes et de l agglom ration st phanoise illustrent l tude CDU IA P 273 Le v lo moyen de d placement efficace 6 me congr s national du club des villes cyclables Rennes 14 15 10 94 Rennes Amarcande 1995 36 p phot plans Les interventions ont t regroup es dans les quatre ateliers du congr s exp rimentation au service du v lo stationnement et lutte contre le vol v lo et intercommunalit jalonnement IA T 6367 DCN 61 A 157 Universit Paris XII Val de Marne Institut d urbanisme de Paris Minist re de l urbanisme du logement et des transports Plan urbain THAMAS Patricia R seaux c bl s et territorialit projet du r seau c bl tang de Berre Golfe de Fos Cr teil Institut d urbanisme de Paris 1986 47 p bibliogr Examen de la perception du r seau c bl par les lus locaux travers l exemple du projet du r seau c bl tang de Berre Golfe de Fos Les nouvelles technologies sont vues comme un enjeu pour les villes et pour les lus locaux Pr sentation du site de l tang de Berre du projet communicable et de la pr figuration du canal local Puis l auteur tudie le rapport entre c ble et intercommunalit et analyse la notion de local par rapport au choix du c ble PU 1263 EPC NY C4111 PU C 8118 GRAL GDR r seaux R seaux techniques et intercommunalit
199. trouverait lui aussi en miettes Mais la diff rence du politique l administration serait parvenue r aliser une meilleure ad quation entre ses missions et son maillage territorial Le syst me politique fran ais tant une d mocratie d acc s beaucoup plus qu une d mocratie d lection aurait pr vu des fili res permettant aux hommes politiques d intervenir l chelon o se trouve le fonctionnaire Dupuy Thoenig 85 Mais les deux auteurs ne pr cisent pas si ce sch ma d interpr tation s applique la probl matique de l intercommunalit Dans la continuit des th ses de Michel Crozier et Pierre Gr mion la sociologie des organisations tudie les avatars du mod le de r gulation crois e D j P Gr mion faisait tat dans Le pouvoir p riph rique de la mont e en puissance du maire de grande ville qui s affranchit de la relation privil gi e avec le pr fet gr ce son acc s direct au centre Pourtant son pouvoir ne parvient pas s tendre au del de sa ville pour embrasser le territoire de l agglom ration Le maire de la ville centre ne sera jamais le repr sentant de l agglom ration proph tise Gr mion La cr ation d un pouvoir d agglom ration menacerait bien le corps pr fectoral mais en son absence le pr fet peut continuer de jouer de l antagonisme des communes suburbaines et de la ville centre pour contrer le pouvoir croissant des maires de grande ville P Gr mion 76 Les lois
200. tuation unique en France Pour g rer sa ville le maire de Strasbourg est d sormais contraint de prendre galement la pr sidence de la CUS L obtention de la pr sidence est quasiment toujours acquise Strasbourg compte tenu du poids d mographique important de la ville et des modes de scrutin en pr sence Mais une opposition dans le conseil municipal de Strasbourg possible depuis la loi lectorale de 1983 peut cependant contraindre le maire se garantir des votes de d fiance ventuels en pratiquant des alliances avec d autres membres de la communaut Ce cas limite s est produit en 1989 Badariotti et alii 95 La structure communautaire a d velopp une administration de second niveau sur laquelle les maires n ont g n ralement pas de prise d autant que pour une tr s grande part le personnel communautaire surtout aux d buts tait un ancien personnel de la ville de Strasbourg En pratique le conseil ne donne pratiquement jamais lieu des d bats g n raux le vote bloqu des enveloppes financi res est chose courante Les modalit s de la repr sentation au Conseil de Communaut privent les maires des moyens de peser sur la strat gie urbaine d agglom ration L autonomie largement entrav e des communes p riph riques est l un des prix pay par les communes de l agglom ration strasbourgeoise pour le d veloppement de la m tropole europ enne Kleinsmager 87 L agglom ration veut jouer en effet un r le de m tropol
201. ue mosellan et de la vall e de l Oise sont donn s 4 des p rim tres pertinents de la planification l exemple du Var 5 de la relance des sch mas directeurs l exemple de l agglom ration clermontoise 6 la coh rence des diff rents documents de la planification urbaine 7 du devoir de l Etat de soutenir les d marches locales et intercommunales CDU 27727 DRE T 1935 IA 33120 DCN 40 165 IAB 3059 CTM 13334 LENFANT VALERE Carine Le renouveau des agences d urbanisme Urbanisme n 257 oct 1992 pp 27 35 phot Un quart de si cle apr s leur cr ation l heure de l intercommunalit les agences d urbanisme entendent participer la r flexion sur la ville En 1990 deux nouvelles agences ont t cr es une en 1991 et une est en pr figuration dans la vall e de l Oise Un bilan des agences d urbanisme dix ann es apr s la d centralisation est dress CDU IA P 414 Minist re de l environnement Minist re de l quipement du logement de l am nagement du territoire et des transports DUPONT Ambroise Les entr es de villes ou redonner le go t de l urbanisme Paris sn 1994 67 p tabl Apr s avoir dress un tat des lieux des entr es de ville et des probl mes inh rents une strat gie de rupture est propos e qui conforterait le maire comme acteur principal favoriserait une intercommunalit de r flexion traiterait ces zones comme des quartiers en difficult et encouragerait un v ritable urban
202. ui explique l chec du gouvernement d agglom ration en France Les structures intercommunales ne sont que l manation des collectivit s locales de base D pourvues de l gitimit d mocratique elles ne s apparentent en aucun cas des institutions d agglom ration v ritables Le d blocage ne peut provenir que d acteurs ext rieurs au syst me politique local l Etat central en France Id alement le gouvernement d agglom ration doit reposer sur deux valeurs la d mocratie et le souci de produire un d veloppement urbain quilibr sur le plan spatial et social Les institutions d agglom ration devraient donc tre dot es d une forte l gitimit la fois politique et fonctionnelle Telle est la vision des r formateurs am ricains dont le manifeste de base est l article de R Wood Lef vre 93 bibliographie Jean Pierre GAUDIN Technopolis Crises urbaines et innovations municipales PUF 1989 72 Robert Hertzog Les responsabilit s des administrations locales in Entre l Europe et la d centralisation Les institutions territoriales fran aises dir J C NEMERY et S WACHTER DATAR Ed de l Aube 1993 Christian LEFEVRE Les institutions d agglom ration in Entre l Europe et la d centralisation Les institutions territoriales fran aises dir J C NEMERY et S WACHTER DATAR Ed de l Aube 1993 Christian LEFEVRE Intercommunalit et transports collectifs in ntercommunalit s dir J CAIL
203. uin 1996 pp 26 27 phot G ographe et urbaniste Frank Scherrer a abord comme chercheur la question de l intercommunalit partir des rapports entre r seaux techniques et territoires urbains Son approche qui privil gie l observation des territoires sur le terrain montre une volution r elle et un progr s de l intercommunalit Sont aussi abord es les questions du p rim tre pertinent des structures intercommunales et celle du rapport entre les diff rents acteurs de l intercommunalit CDU Les nouvelles mailles du pouvoir local new spatial entities in local politics Revue de g ographie de Lyon vol 70 n 2 1998 pp 91 175 cartes tabl bibliogr Les cinq premiers textes traitent des modalit s de la construction du territoire ou des modalit s de son chec partir d exemples Rh nalpins la politique r gionale des pays le grand Lyon l agglom ration st phanoise les d coupages statistiques de l espace les nouvelles formes d intercommunalit Les deux textes suivants s inscrivent dans une r flexion sur l efficacit de l am nagement du territoire en France Trois acteurs de collectivit s territoriales donnent leur point de vue sur les alternatives voqu es Un texte s int resse l exception territoriale fran aise Enfin les nouvelles contradictions du territoire sont voqu es CDU IA P 356 JULIEN Christel Quel territoire pertinent pour le d veloppement local Grenoble IUG 1994 98 p ca
204. ur l agglom ration strasbourgeoise in Strasbourg Chronique Francis CUILLIER dir Ed de l Aube 1994 Richard KLEINSMAGER G opolitique de l Alsace BF 1987 Pierre LIMOUZIN J P MARTIN Les investissements de la Communaut Urbaine de Strasbourg 1968 1982 la strat gie d un acteur urbain in Les mutations spatiales dans l agglom ration de Strasbourg et sa p riph rie Pierre LIMOUZIN dir Association des publications pr s les universit s de Strasbourg 1988 Henri NONN Strasbourg et sa Communaut Urbaine in Notes et Etudes Documentaires f vrier 1982 J J ROTHENBACH Hier et demain AUAS et ADEUS in Strasbourg Chronique Francis CUILLIER dir Ed de l Aube 1994 J F WOLFF La CUS in Strasbourg Chronique Francis CUILLIER dir Ed de l Aube 1994 82 2 3 GRENOBLE Quoique tr s insuffisante la coop ration intercommunale mise en place entre 1965 et 1973 par l quipe d Hubert Dubedout n a quasiment pas progress depuis lors L organisation actuelle de l agglom ration repose essentiellement sur quelques SIVOM mis sur pied dans les ann es 1970 dans la r gion urbaine grenobloise qui regroupe 114 communes Le plus important de ces syndicats par la taille et les fonctions est le Syndicat Intercommunal d Etudes et de Programmation de la R gion Grenobloise SIEPARG qui concerne les 23 communes du centre de l agglom ration Le SMAV Syndicat Mixte d Am nagement du Voironnais regroupe quan
205. uvelle dimension et fait de l am nagement de l espace un enjeu essentiel autour duquel ont pris corps tout un ensemble de discours et de strat gies Freschi 89 Abondamment d battues partir des r flexions inspir es par le Livre Blanc pour l am nagement de la r gion grenobloise que r alisa l Agence d Urbanisme en 1969 les grandes lignes de l organisation spatiale qui sous tendent les propositions du SDAU m lent les conceptions inspir es par l id ologie de la croissance et par l utopie planiste des ann es soixante Une majorit de communes accepta le sch ma mais une forte volont politique intercommunale apparaissait comme la condition premi re de sa mise en oeuvre Casalis 84 Or des oppositions de principe locales ont fait vieillir le document qui reste cependant la r f rence officielle pour l am nagement local Joly 90 84 L organisation de l aire urbanis e est actuellement insuffisante pour donner une coh rence l ensemble et affronter les probl mes l chelle ad quate Le refus exprim tr s t t d une formule de coop ration plus approfondie et contraignante ainsi que les rapports de force locaux ont retard ou rendu impossibles des choix l chelle de la r gion urbaine Joly 90 La r flexion et les d bats et confrontations d id es sur l am nagement de l agglom ration sont absents ou conduits hors des instances lues au sein de collectivit s repr sentatives d une partie seulement de l agglom
206. ve de l Etat et rel vent directement ou indirectement de son autorit 88 activit s de l agence dans les ann es soixante dix Ne doutant pas une seconde son origine de la force de sa mission faire avancer l id e d agglom ration l agence affiche une confiance sereine dans la capacit de ses charg s de mission faire na tre rapidement une structure d agglom ration 5 ans plus tard il leur faut avouer leur d senchantement c est faute d une structure d agglom ration que les diff rents chantiers n avancent pas Retournement spectaculaire qui singe l impuissance des techniciens tracer leur chemin dans les m andres du pouvoir local Tout se passe comme si en effet une entente tacite s tait produite entre des municipalit s pourtant farouchement oppos es d ordinaire pour ensabler toute initiative d allure supra communale L affaire du premier SDAU de l agglom ration toulousaine illustre parfaitement si besoin en tait cette conspiration municipale mis en chantier en 1972 le SDAU fait l objet d un document provisoire en 1974 puis d un rapport pr sent la CLAU en 1975 celui ci soumis aux conseils municipaux en 1976 A la suite des lections de 1977 certaines communes disposant de nouvelles quipes municipales demandent une modification de leurs POS ce qui s ajoutant aux difficult s surgies entre les communes quant au trac des voiries d agglom ration entra ne un nouveau d lai dans l approbation d
207. veloppement de l agglom ration afin de mieux partager le g teau notamment celui des d localisation d origine tatique Cette focalisation du d bat d agglom ration sur les relations centre p riph rie se comprend la lumi re de la r partition de la croissance conomique et d mographique toulousaine dans les ann es soixante dix Alors que jusqu au d but de la p riode la ville a domin son territoire de mani re crasante tant en stocks nombre d habitants qu en flux part des nouveaux arrivants les relations s inversent entre 1975 et 1982 Toulouse perd 25 000 habitants pendant que l agglom ration ramen e aux limites de l unit urbaine de 1990 en gagne 50 000 Il s agit donc d une concurrence r elle entre une ville centre qui peut se croire en perte de vitesse et des communes p riph riques montantes qui souhaitent participer au partage alors m me que les ressources dont l Etat au cours de la d cennie pr c dente tait le principal dispensateur se font de plus en plus rares Le seul v nement marquant et porteur de la p riode se r v le tre la cr ation en 1974 du Syndicat Intercommunal des Coteaux et de la Vall e de l Hers SICOVAL r unissant quatre puis six petites communes de la banlieue toulousaine qui le premier se trouve amen largir son activit l urbanisme l am nagement et au d veloppement conomique Mais cette structure ne prendra v ritablement une stature politique dans l ag
208. ys peut appara tre comme le dernier avatar en date de cette recherche de l optimum dimensionnel en milieu rural Mais il concerne en fait plus les services de l Etat que les collectivit s locales aucune formule particuli re d intercommunalit n est pr vue pour celle ci en dehors de l existant Les services de l Etat en revanche peuvent tre invit s se donner une nouvelle base territoriale puisque les arrondissements seraient appel s se calquer sur le territoire des pays ceux ci manifestant une identit particuli re L int r t de la notion de pays r side pr cis ment dans la volont de tracer des circonscriptions d action tatique qui soient en phase avec les attentes identitaires des collectivit s locales celles ci se fondant sur la volont des diles quelques donn es objectives bassins de vie d emploi d habitat et surtout l existence du sacro saint projet de d veloppement local Le probl me ici r side surtout dans la r alit de l arrondissement qu il soit red coup ou non quelle serait la capacit effective du sous pr fet de pays de convoquer sur son territoire des services de l Etat alors m me que leur maillage en milieu rural est d j extr ment fin si l on compte les subdivisions de l quipement les recettes fiscales les zones d instance des bureaux postaux les circonscriptions du g nie rural etc On sent bien la n cessit en milieu rural d un interlocuteur unique

Coopération intercommunale. Dossier bibliographique.

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