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1. Cas d exception Toute autre solution ne pourra que r sulter de cas particuliers correspondant a une composition plus recherch e 4 2 1 2 MURS DE FACADE Les maconneries devront tre entretenues r par es ou restaur es dans le respect de leur authenticit L architecture de la commune de BEAUPREAU pr sente des caract ristiques et sp cificit s qui devront tre pr serv es mat riaux d tails d appareillage et de mise en uvre mod natures sp cifiques traitements des corniches etc Avant tout d marrage de travaux et en particulier dans le cadre des demandes d autorisations administratives pr alables il sera proc d une analyse fine du b timent et une mise en situation historique Il sera fourni un relev dessin pr cis et cot de P l vation concern e afin de permettre l appr ciation des mesures envisag es compte tenu des caract ristiques et de l tat de la fa ade Ce relev devra donner Pindication des mat riaux des principaux reliefs et moulures Il portera indication des zones alt r es ou la pierre doit tre remplac e Il sera accompagn d une notice descriptive pr cise et de photographies ainsi que du dessin grande chelle des diff rents profils et moulures explicites permettant d appr cier la justesse des mesures prescrites Dans le cadre de Pautorisation administrative pr alable des sondages compl mentaires pourront tre demand s LES MOELLONNAGES APPARE
2. sur les projets n cessitant une adaptation mineure des dispositions de 1 AVAP sur des recours contre l avis de l architecte des B timents de France form s aupr s du pr fet de r gion en application de l article L 642 6 13 14 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 2 PERIMETRE ET ZONAGES DES PROTECTIONS Le present reglement s applique a la partie du territoire de la commune de BEAUPREAU d limit e par le plan de Aire de Mise en valeur de l Architecture et du Patrimoine 2 1 PERIMETRE DE L AVAP rep r e sur les cartographies par un trait pais rouge Le p rim tre de l aire de protection retenu pour le site urbain de la commune de BEAUPREAU r sulte de l analyse effectu e des sp cificit s de l espace urbain constitu Ce p rimetre est subdivis en plusieurs entit s imbriqu es et compl mentaires Le d coupage retenu tient compte des caract ristiques des entit s analys es il reprend et complete sur ce point les subdivisions r glementaires formul es dans le cadre des documents de gestions de l urbanisme dict par la commune PLU Le perimetre g n ral de protection recouvre le chateau la Vall e de Evre hormis le parc du ch teau site class le bourg ancien de BEAUPREAU les faubourgs et extensions principales du XIX hors les murs le bourg ancien de Saint Martin et l espace interstitiel entre les deux bourgs 2 2 ZONAGE DE L AVAP Rep r sur les cartograph
3. pour les difices publics condition que les difices respectent les caract ristiques du quartier dans lequel ils doivent tre r alis s implantation volume mat riaux pour les difices implant s en continuit avec un difice d j construit en retrait pour les constructions sur les voies pour lesquelles une servitude de recul des constructions est port e au plan 5 1 3 CONTROLE DES HAUTEURS La hauteur des constructions nouvelles ou sur l vation l gout de toiture comme au faitage doit tre coh rente avec la volum trie des constructions existantes dans l ensemble homog ne au sein duquel ces nouvelles constructions s ins rent Une limitation est apport e par rapport aux r gles de hauteur de construction des immeubles Pour tenir compte du respect des gabarits et du respect de l pannelage de ces quartiers anciens et constitu s il est d fini qu en cas de sur l vation ou de reconstruction d un immeuble la cote de la fa ade prise l gout du toit ne puisse tre sup rieure de plus de 50cm l gout du toit de l immeuble voisin le plus haut ni sup rieure de plus de 1 5m par rapport l gout du toit de l immeuble voisin le plus bas M me chose pour la c te au fa tage qui ne devra pas d passer de plus de 1m celle du fa tage de l immeuble voisin le plus haut ni d passer de plus de 2 m le fa tage le plus bas 97 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT des immeuble
4. Leur volution est d finie par des r gles sp cifiques inscrites dans la logique de d veloppement urbain coh rent 3 3 APPROCHE REGLEMENTAIRE L ensemble des remarques pr c demment mises a amen dicter un r glement qui s applique sur l ensemble du territoire de l AVAP Le degr de rigueur dans l application de ces mesures est pond rer en fonction des l ments signal s pr alablement dans le chapitre sectorisation des territoires 3 3 1 R glementation architecturale 3 3 1 1 Edifice inscrit au titre des monuments historiques rep r sur les cartographies en noir 21 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Pr alables l tablissement de 1 AVAP les difices inscrits aux monuments historiques sont par nature soumis au visa de l architecte des Batiments de France 3 3 1 2 Edifice majeur contribuant l identit de BEAUPREAU La conservation est absolue Restauration a l identique si n cessaire rep r sur les cartographies par un hachurage rouge Le patrimoine architectural le plus remarquable a t recens il compte tous les l ments architecturaux qui en sus des difices d ja prot g s au titre de la l gislation des monuments historiques repr sentent les difices majeurs ou caract ristiques de l histoire de la ville et de la richesse de son paysage b ti maisons m di vales maisons de ville immeubles urbains h tels particuliers villas batiments publics
5. Pour les toitures sur corniche en pierre de taille sur corniche en brique ou sur g noise couvertes en ardoise ou en tuile les goutti res seront de type nantaise ou havraise 43 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT L usage des l ments de goutti re et descente d eaux pluviales en PVC y compris teint s seront proscrits Les l ments ma onn s en saillies rondeli corniche bandeau balcon appui de baie etc pourront recevoir des protections de m me nature que les goutti res et descentes d eau pluviale Ils seront donc trait s avec soin Pour les b timents ant rieurs au XVIII si cle usage du plomb est la r gle L emploi de ce mat riau pourra donc tre demand pour le traitement des b timents anciens les plus soign s Pour les autres b timents le zinc ou le cuivre sont utilisables Dans le secteur ZU1 le zinc utilis devra tre pr patin Dans les autres secteurs il y a possibilit d usage du zinc naturel 4 2 4 LUCARNES Les lucarnes existantes devront tre maintenues entretenues et restaur es ou restitu es avec soin Ces mesures pourront tre impos es dans le cadre de demande d autorisation de travaux portant sur des r fections de fa ades ou de couverture Le relev et le dessin de ces ouvrages feront partie constituante des dossiers n cessaires a l obtention de ces autorisations Dans les b timents ant rieurs au XIX siecle l usage des greniers pour habitation est e
6. empreintes prises sur place sur d autres motifs identiques La r paration la restauration ou la restitution peuvent galement tre exig es dans les m mes conditions de suivi que ci dessus voqu es Le m me degr d exigence est pos pour les ouvrages de serrurerie de cl ture et portails m talliques r alis s vers la fin du XIX si cle Pour les b timents contemporains l usage des techniques modernes de serrurerie est utilis sous r serve de respect des typologies reconnues type et dimension La cr ation 69 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT devra alors tenir compte du respect des r gles g n rales d insertion dans un tissu ancien pr existant Pour permettre le jugement des mesures propos es en entretien et restauration toute demande d autorisation administrative devra comporter une ou plusieurs photos dont quelques unes en gros plan permettant de juger de l ensemble du b timent consid r comme du contexte urbain o il s ins re Le dossier comportera galement une br ve notice descriptive donnant la nature et la localisation des mesures entreprendre pi ces r parer ou changer motifs reprendre etc Quelques photos en gros plan des ensembles consid r s et des pi ces remplacer compl teront le dossier Les photos peuvent tre accompagn es de dessins En cas de restitution ou de cr ation le dossier g n ral ci dessus d crit devra tre compl t de dessins en l vat
7. environ 60cm Cet enduit peut tre de finition rustique sommairement gratt de la tranche de la truelle et ne demande pas tre parfaitement dress Sauf cas d esp ce ces murs ne doivent pas tre totalement enduits l usage d enduit moderne finition de type gratt est totalement proscrit En cas de restitution ou cr ation les murs seront mont s selon les exemples observables une hauteur d environ 2 30 3 00 m tres Ils seront r alis s en ma onnerie de moellons de pierre de pays mont s au mortier de chaux a rienne et sable avec des joints simplement aras s au montage La partie basse sera prot g e par enduit rustique ou simple gobetis sur une hauteur d environ 60cm La partie haute sera arrondie et enduite au mortier de chaux naturelle pour prot ger le mur des intemp ries Muret bas avec partie haute avec des grilles en fer plein cette technique plus r cente est souvent mise en uvre partir de la deuxi me moiti du XIX si cle avec des prescriptions et obligations quivalentes celle des maconneries de la m me p riode Dans tous les cas compte tenu de l importance des cl tures dans le paysage tout projet de restitution restauration ou cr ation devra dans le cadre des demandes d autorisations habituelles comporter plan coupe et l vation avec description pr cise des mesures et mat riaux mis en ceuvre ainsi que des photos montrant explicitement le contexte de Pouvrage e
8. glise et de la rue Saint Martin jusqu la place du Grain d Or Sur ces secteurs la r glementation vise a prot ger les perspectives urbaines g n rales et la perception de la ville ancienne et de ses principaux l ments comme les fonds de paysage depuis la rive sud de l Evre Les constructions sont plus r centes souvent moins d grad es La r glementation est donc plus simple le PLU donnant les r gles principales d encadrement de l volution normale de ces quartiers L AVAP pr cise cependant les r gles de gestion et pr servations des difices anciens int ressants au titre du patrimoine Dans ces ensembles une attention toute particuli re est aussi port e au suivi des gabarits hauteurs et silhouette g n rale des ensembles b tis comme au respect des tonalit s g n rales des mat riaux L AVAP pr cise donc et compl te les r gles de composition et d alignements d finis par le PLU 2 2 3 Zone ZU3 Les grandes institutions La zone ZU3 comprend Le secteur du lyc e Notre Dame de Bonne Nouvelle ancien s minaire Le secteur de l h pital priv Saint Martin ancien prieur Saint Martin Ces secteurs correspondent aux grandes entit s anciennes formant des ensembles b tis constitu s au fil du temps L architecture est de dessin soign Sur ces secteurs la r glementation vise encadrer la pr servation la maintenance l entretien et la restauration des l ments constitutifs
9. ye Aire de mise en valeur de l Architecture et du Patrimoine 0 i t G k ANTAK Atelier JP LECONTE Architecte du Patrimoine 15 rue des Etats 44000 NANTES t l 02 40 89 01 95 fax 02 40 12 48 61 e mail jp leconte architecte orange fr rchitecte du patrimoine IJIBUIUIOS AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 1 DONNEES GENERALES 1 1 MODE D EMPLOI DU REGLEMENT 1 2 CADRE LEGISLATIF 1 2 1 D finition 1 2 2 Rappel des textes 1 3 CONTENU DU DOSSIER 1 4 PORTEE JURIDIQUE 1 4 1 Port e du reglement 1 4 2 Effets de l AVAP sur la d livrance des autorisations 2 PERIMETRE ET ZONAGES DES PROTECTIONS 2 1 PERIMETRE DE L AVAP 2 2 ZONAGE DE L AVAP 2 2 1 Zone ZU1 Le b ti ancien constitu 2 2 2 Zone ZU2 Les extensions urbaines XIX XX si cle 2 2 3 Zone ZU3 Les grandes institutions 2 2 4 Zone ZN1 Le parc du chateau 2 2 5 Zone ZN2 La vall e de l Evre La Pr e 2 2 6 Zone ZN3 L hippodrome et activit s questres 2 2 7 Zone ZN4 B ti diffus 3 CADRE REGLEMENTAIRE GENERAL 3 1 PHILOSOPHIE GENERALE DE LA PROTECTION 3 2 TYPOLOGIES DU BATI 3 2 1 Un b ti ancien de qualite 3 2 2 Un b ti plus r cent de qualit 3 2 3 Des batiments probl matiques 3 2 4 Des ensembles inachev s 3 3 APPROCHE REGLEMENTAIRE 3 3 1 REGLEMENTATION ARCHITECTURALE 3 3 1 1 Edifice inscrit au titre des monuments historiques 3 3 1 2 Edifice majeur contribuant l identit de BEAUPREAU 3 3 1 3 Edifice d ac
10. assemblage de tuiles emboitement m canique de type losang est plus g n ralement la r gle La solution du fa tage en plomb est une formule plus on reuse r serv e des b timents monumentaux Son usage ne peut qu tre exceptionnel et devra tre justifi dans le cadre des demandes administratives n cessaires Sur les b timents post rieurs partir du XIX le zinc est couramment utilis Les solins seront galement r alis s avec mortier de chaux a rienne naturelle et sable sans aucune trace de zingueries apparentes Sur les b timents post rieurs partir du XIX le zinc est couramment utilis et les solins sont traiter en fonction des modes de faire correspondants Des poin ons orn s flammes et d cors qui ornent parfois les faitages des toitures les plus soign e devront tre respect s et entretenus ou restaur s Ils sont souvent recouverts de plomb Leur restitution pourra tre impos e dans le cadre des autorisations administratives habituelles Ces factures sp cifiques devront tre respect es voire restitu es Dans Parchitecture de la fin du XTX si cle le zinc est tr s pr sent en couverture et peut donner lieu des mises en uvre effet d coratif de grande qualit pi fa tage ou membron Ces dispositifs seront maintenus prot g s et devront tre restaur s ou restitu s De m me noues et ar tiers sont couramment trait s en zinc dans la mesure o ces dispositifs conc
11. axe de sym trie avec la porte d entr e et les fen tres des tages sup rieurs est marqu Respect des d cors existants Conservation et mise en valeur des pierres de taille corniches moulures sculptures etc L installation d auvents fixes est interdite Les dispositifs mobiles formant stores bannes sont autoris s sous conditions d int gration du dispositif et de saillie limit e du coffre d enroulement 15 cm maximum L occupation des trottoirs titre permanent est interdite Les extensions de commerce sur la voie publique talage terrasse etc sont autoris s titre provisoire sous conditions du caract re mobile des l ments L occupation de voirie doit faire l objet d une convention avec la Ville de BEAUPREAU Devantures en feuillure L aspect ma onn de la fa ade de l difice domine et doit tre respect ainsi que toute mod nature pr existante Lorsque la structure a disparu il est conseill de la reconstituer pour la stabilit visuelle de l immeuble et pour valoriser la pr sence de la ma onnerie 92 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Chaque baie du rez de chauss e doit correspondre une baie de l tage parfois 2 trav es Le retrait de la vitrine dans la ba e doit tre de 15 20 cm sans retrait pour les entr es sauf cas de fort d nivel avec la voirie Le seuil doit tre en pierre de taille ou en b ton avec effet pierre de taille en finition L
12. b timents cultuels et conventuels etc Ces difices sont consid r s comme constitutifs de l image de la ville Il s agit plus pr cis ment de fa ades et de toitures d difices pour lesquels les l ments de mod nature et de composition architecturale sont suffisamment conserv s et suffisamment int ressants pour permettre soit une conservation soit une ventuelle restitution architecturale progressive Dans la plupart des cas des documents photographiques anciens existent permettant d avoir une bonne appr ciation de l tat d origine Pour ces immeubles il est demand soit une conservation en l tat si celui ci est satisfaisant soit un retour progressif l tat d origine avec restitution du d cor architectural pour les immeubles plus alt r s Ce retour peut se faire par phases en accompagnement d une gestion r aliste de mesures transitoires sous r serve que celles ci n ob rent pas les possibilit s de restitutions ou ne p rennisent pas des mesures d naturant le b timent Mais la volont claire pour les immeubles ainsi rep r s est d assurer leur pr servation en l tat au niveau de la composition et de la volum trie en encourageant un effort de revalorisation par restitution progressive de leurs caract ristiques architecturales initiales Les techniques traditionnelles seront mises en uvre pour ces restaurations Quand des mesures transitoires seront titre exceptionnel autor
13. du XIX si cle les solins en zinc seront apparents 4 2 3 3 LES PROTECTIONS ET GOUTTIERES Avant la g n ralisation de la ma trise des techniques industrielles du m tal aux XVIII XIX si cles les protections des l ments de toitures sont tr s peu r pandues Les goutti res sont g n ralement absentes des bas de pente l eau de pluie tant loign e de la fa ade par les d bords de toiture Pour les b timents modestes couverts en tuile les versants de toiture sont simples sans raccords Pour les difices majeurs la technique de pose et de d coupe de l ardoise permet de solutionner l tanch it des raccords L utilisation du m tal est alors assez rare et en cas contraire on utilise le plomb ou dans les batiments plus exceptionnels le cuivre Ce n est qu partir du XIX si cle que l usage du zinc se g n ralise Les goutti res sont de type demi ronde pendante dans le cas des d bords de toiture charpent e ou des corniches en moellons de pierre Les goutti res sont de type nantaise dans le cas des corniches en pierres de taille ou des g noises et corniches de brique Dans ces cas de figure la descente d eau pluviale traverse la corniche apres carottage Les descentes d eau pluviale sont verticales et accompagn es d un dauphin fonte en pied A partir de la fin du XIX si cle le traitement des noues ar tiers et poin ons va largement faire appel au zinc et peut tre
14. eau de pluie tant loign e de la fa ade par les d bords de toiture Pour les b timents modestes couverts en tuile les versants de toiture sont simples sans raccords Pour les difices majeurs la technique de pose et de d coupe de l ardoise permet de solutionner l tanch it des raccords L utilisation du m tal est alors assez rare et en cas contraire on utilise le plomb ou dans les batiments plus exceptionnels le cuivre Ce n est qu partir du XIX si cle que l usage du zinc se g n ralise Les goutti res sont de type demi ronde pendante dans le cas des d bords de toiture charpent e ou des corniches en moellons de pierre Les goutti res sont de type nantaise dans le cas des corniches en pierres de taille ou des g noises et corniches de brique Dans ces cas de figure la descente d eau pluviale traverse la corniche apres carottage Les descentes d eau pluviale sont verticales et accompagn es d un dauphin fonte en pied A partir de la fin du XIX si cle le traitement des noues ar tiers et poin ons va largement faire appel au zinc et peut tre l objet de l utilisation de pi ces d coratives fournies par l industrie En zone ZU1 les l ments en plomb en cuivre ou en zinc seront exclusivement pr patin s Hors zone ZU1 le zinc non patin est galement accept Les couvertures en plomb cuivre ou zinc seront entretenues ou refaites neuf selon les dispositi
15. expression de lucarnes 4 2 5 SOUCHES Les souches anciennes en briques plates devront tre remont es ou r par es dans des mat riaux de m me type que ceux employ s l origine coloris mati re et paisseur En cas de r paration il sera tenu compte avec grand soin des joints existants afin de recr er une identit de facture paisseur teinte et granulom trie Dans tous les cas les briques plates seront mont es au mortier de chaux a rienne naturelle et sables de granulom tries vari es Le maintien de ces souches en tuiles plates peut galement servir au passage des gaines techniques modernes VMC c bles lectriques etc 44 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Sur les souches refaites 4 neuf le joint devra avoir une paisseur en relation avec celui des maconneries remplac es joints souvent pais de l ordre de 15 30 mm Sur l ensemble des parties neuves ou r par es sera effectu un vieillissement acc l r pour unifier la teinte de l ouvrage micro sablage ventuel des tuileaux effet de patine lavage des joints l ponge pour faire ressortir le grain Sur les immeubles plus r cents partir du XVIII si cle et durant tout le XIX si cle les chemin es sont en briques de teinte rouge plus soutenue et unie mont es au mortier de chaux et sable avec des joints g n ralement assez fins On assiste aussi au d veloppement de ma onneries mixtes pierre de taille et tuffeau
16. la nature etc Ces l ments sont aujourd hui largement repris et utilis s pour leurs qualit s climatiques zones tampons en liaison avec les nouvelles sensibilit s de rapport l environnement Il s agit donc d l ments importants d un nouveau vocabulaire architectural avec la maison d habitation Lorsqu elles sont pr existantes et difi es en coh rence avec l architecture du b timent ces dicules devront tre conserv s restaur s et mis en valeur Ils pourront faire l objet de mesures de protection au m me titre que les menuiseries g n rales interdiction de d molition de transformation ou d alt ration de l architecture Ces difices peuvent aussi tre envisag s comme l ments d extension ou de transformation tant du b ti ancien que de constructions contemporaines Dans chacun de ces cas ils doivent faire l objet d un dessin et composition soign e en relation avec le rythme du b ti qu ils viennent compl ter 47 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Sous r serve de cas d exceptions li s aux conditions d implantation particuli res les v randas et verri res seront privil gi es sur pignons et facades arri re en rapport avec les jardins environnants C t perceptible de la voie et de l espace public ces dispositions peuvent tre interdites si elles sont de nature nuire la qualit de l existant Il s agit dans tous les cas d une composition sp cifique et
17. ligne s parative des deux h ritages pour les plantations dont la hauteur d passe deux m tres et la distance d un demi metre pour les autres plantations Les arbres arbustes et arbrisseaux de toute esp ce peuvent tre plant s en espaliers de chaque c t du mur s paratif sans que l on soit tenu d observer aucune distance mais ils ne pourront pas d passer la cr te du mur Si le mur n est pas mitoyen le propri taire seul a le droit d y appuyer ses espaliers Articles 672 Loi du 20 ao t 1881 du Code Civil Le voisin peut exiger que les arbres arbrisseaux et arbustes plant s une distance moindre que la distance l gale soient arrach s ou r duits la hauteur d termin e dans l article pr c dent moins qu il n y ait un titre destination du p re de famille ou prescription trentenaire Si les arbres meurent ou s ils sont coup s ou arrach s le voisin ne peut les remplacer qu en observant les distances l gales 3 3 3 2 C ne de vue paysager prot ger Un certain nombre de points de vue donnant une perception g n rale des sites et une approche plus large des ensembles consid r s m ritent d tre prot g s et valoris s 27 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Toute construction nouvelle projet e dans un c ne de vue aboutissant a la vision sur les difices principaux sur un difice exceptionnel ou sur un ensemble bati ou sur la vall e d Evre et au dela ne doit
18. nature notamment EDF en basse moyenne et haute tension T l communication Eclairage public Les paraboles vues depuis l espace public Les coffrets et bornes divers venant en saillie sur l espace public sauf justification technique montrant qu aucune autre solution ne peut tre trouv e Les bo tes aux lettres interphones et tous coffrets techniques ext rieurs devront tre int gr s dans la structure du b timent ou masqu s aucune saillie ne sera accept e La position dans le hall de l immeuble est pr conis e L am nagement des raccordements de r seaux aux immeubles prot g s doit tre adapt la nature de la construction Coffrets et bo tes de raccordement dispos s en dehors des fa ades principales report s sur les murs de cl ture ou les annexes ou bien en cas de n cessit inscrits dans la composition de la fa ade Couvercles de coffrets remplac s ou compl t s par un volet en bois ou en fer peints Les c bles de fa ades seront peints ton pierre 5 4 5 2 CAPTEURS SOLAIRES ET PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES Sur les b timents majeurs urbains et villageois valeur patrimoniale remarquable la pose de capteurs solaires est difficile r aliser de fa on visuellement acceptable Sauf cas d exception li un contexte architectural tr s particulier l utilisation de ces dispositifs en toiture n est pas autoris e sur ces b timents Sur les constructions plus ordinair
19. poque Il sera en particulier fait recherche des traces anciennes de d cor peint pour servir de base la restitution propos e Les indications de mat riaux et de coloration seront indiqu es de fa on pr cise l appui de toute demande de travaux Sur les menuiseries anciennes de fa on g n rale les peintures micro poreuses de finition semi mate ou satin e seront pr f r es aux laques trop tendues L cueil ici aussi est de vouloir rendre neufs des objets qui ne le sont pas et dont la d formation et la patine constituent une partie du charme et de l authenticit Pour viter les effets trop brutaux ou faussement neufs il pourra tre utilis des techniques de glacis patine et teintes alt r es qui sont du ressort des peintres d corateurs M me remarque pour les ferronneries o la r gle g n rale en particulier sur les ferronneries les plus anciennes est de mettre en uvre des tonalit s tr s fonc es dans l esprit noir cass Des cas sp cifiques d architectures compos es ou de cr ation peuvent tol rer des exceptions la r gle g n rale 70 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Pour le cas particulier des fa ades enduites et dans le cas de mise en uvre des mesures transitoires envisag es il sera fait usage exclusif de badigeons ou autre type de peintures min rales et perm ables a la vapeur d eau Compte tenu de la subtilit de ces mesures il pourra tre demand dans le cadre des aut
20. sistance m canique La s paration entre enduits sera sur ce point discr tement indiqu e Sur les b timents les plus anciens jusqu au XVII si cle les enduits emploieront des sables de granulom trie forte et seront dress s a la truelle enduit a pierre vue ou taloch s manuellement enduit couvrants Pour un effet de vieillissement ils pourront tre pr matur ment vieillis par brossage et ou lavage Il ponge Sur les b timents post rieurs au XVII si cle les enduits emploieront des sables de granulom trie fine et seront dress s la truelle enduit pierre vue ou taloch s manuellement enduit couvrants Pour un effet de vieillissement ils pourront tre pr matur ment vieillis par l ger lavage l ponge Sur les b timents post rieurs au XIX si cle les enduits emploieront des mortiers de chaux l g rement hydraulique et des sables de granulom trie fine pour la r alisation selon les dispositions d origine d enduits couvrants taloch s manuellement ou d enduits tyroliens Les enduits modernes au ciment sont proscrits pour des raisons esth tiques texture coloration etc mais aussi pour des raisons techniques perm abilit rigidit etc Les enduits pr fabriqu s teint s dans la masse sont donc prohib s sur les ma onneries anciennes pour des raisons techniques perm abilit rigidit etc Leur emploi sera donc r serv aux constructions neuves
21. 12 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 1 4 PORTEE JURIDIQUE 1 4 1 Port e du r glement Le r glement de l AVAP se substitue la servitude champ de visibilit des 500m des abords des monuments historiques articles n 13 bis et n 13 ter de la loi du 31 d cembre 1913 a l int rieur du p rim tre de l AVAP La protection des abords continue par contre de produire ses effets en dehors de Il aire si cette derni re ne l englobe pas voir art L 642 7 du chapitre 2 du code du patrimoine Les prescriptions de l AVAP constituent une servitude d utilit publique Ces prescriptions sont annex es aux dispositions du PLU conform ment au code de l urbanisme et compatibles aux orientations du PADD Dans le cas de dispositions diff rentes entre 1 AVAP et le PLU c est la r gle la plus contraignante qui s applique Les prescriptions donn es dans la partie r glementaire se limitent parfois a de simples recommandations ayant valeur juridique de directives c est a dire d orientations d finissant un cadre g n ral l exercice du pouvoir d appr ciation de architecte des B timents de France et de l autorit comp tente pour d livrer le permis de construire 1 4 2 Effets de PAVAP sur la d livrance des autorisations Aucune modification de l aspect ext rieur des immeubles nus ou b tis situ s l int rieur du p rim tre de l AVAP transformation construction nouvelle d molitio
22. 4 3 Les faitages 104 5 2 4 4 Ouvertures en toitures 105 5 2 5 POINTS PARTICULIERS 106 5 2 5 1 R seaux 106 5 2 5 2 Capteurs solaires et panneaux photovoltaiques 106 5 2 5 3 Eoliennes 107 5 2 5 4 Edicules annexes Piscines locaux techniques abris de jardin garages 107 5 2 5 5 R glement de la publicite 107 5 3 REGLES D URBANISME SPECIFIQUES A LA ZONE ZU3 109 5 3 1 PRISE EN COMPTE DE LA TRAME PARCELLAIRE 109 5 3 2 IMPLANTATION ET ALIGNEMENT 109 5 3 3 CONTROLE DES HAUTEURS 109 5 3 4 TOITURES 109 5 3 4 1 Formes des toits 109 5 3 4 2 Terrasses en toitures 110 5 3 4 3 Les faitages 110 5 3 4 4 Ouvertures en toitures 111 5 3 5 POINTS PARTICULIERS 112 5 3 5 1 R seaux 112 5 3 5 2 Capteurs solaires et panneaux photovoltaiques 112 5 3 5 3 Eoliennes 113 5 3 5 4 Edicules annexes Piscines locaux techniques abris de jardin garages 113 5 3 5 5 Reglement de la publicit 113 5 4 REGLES D URBANISME SPECIFIQUES AUX ZONES NATURELLES 115 5 4 1 PRISE EN COMPTE DE LA TRAME PARCELLAIRE 115 5 4 2 IMPLANTATION ET ALIGNEMENT 115 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 5 4 3 CONTROLE DES HAUTEURS 115 5 4 4 TOITURES 115 5 4 4 1 Formes des toits 115 5 4 4 2 Terrasses en toitures 116 5 4 4 3 Les faitages 116 5 4 4 4 Ouvertures en toitures 117 5 4 5 POINTS PARTICULIERS 117 5 4 5 1 R seaux 117 5 4 5 2 Capteurs solaires et panneaux photovoltaiques 118 5 4 5 3 Eoliennes 118 5 4 5 4 Edicules annexes Piscines locaux techniques abris de jardin garages 119 5
23. 4 5 5 Reglement de la publicite 119 6 PRESCRIPTIONS PAYSAGERES 121 6 1 LES ESPACES PUBLICS 121 6 1 1 TRAITEMENT DES ESPACES PUBLICS 121 6 1 2 ESPACES URBAINS A METTRE EN VALEUR 122 6 2 CONES DE VUE 123 6 3 ELEMENTS VEGETAUX ISOLES ET REMARQUABLES 123 6 3 1 ELEMENTS DE GESTION DES ARBRES REMARQUABLES 123 6 3 2 PLANTATIONS D ALIGNEMENTS 124 6 3 3 LES COURS ET JARDINS PRIVES 124 6 3 4 PLANTATIONS EN PIEDS D IMMEUBLES 125 6 3 5 RAPPEL DU CODE CIVIL 125 6 4 ESPACES BOISES OU NATURELS PROTEGES 125 6 5 ESPACES PAYSAGERS MAJEURS A METTRE EN VALEUR 126 10 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 1 DONNEES GENERALES 1 1 MODE D EMPLOI DU REGLEMENT Chapitre 1 Donn es g n rales Ce premier chapitre pose le cadre l gislatif et juridique du projet de AVAP de la commune Il indique galement les pi ces crites et graphiques qui composent le dossier de 1 AVAP Chapitre 2 P rim tre et zonage des protections Le deuxi me chapitre de ce r glement d crit le p rim tre de l AVAP de BEAUPREAU ainsi que le sous zonage de ce dernier Le territoire concern par 1 AVAP est en effet divis en sept zones ou les exigences r glementaires et urbanistiques sont modul es plus fortes dans les secteurs anciens tr s constitu s plus nuanc es et souples sur les secteurs p riph riques et de liaisons Chapitre 3 Cadre r glementaire g n ral Ce chapitre pr cise la philosophie g n rale de la protection apport e au patrimoine architect
24. REGLEMENT 4 4 1 7 Murs de clot re 79 4 4 2 SCULPTURE 80 4 4 3 COUVERTURE ZINGUERIE 80 4 4 3 1 Couverture en tuiles 80 4 4 3 2 Couverture en ardoises 82 4 4 3 3 Les protections et gouttieres 83 4 4 4 LUCARNES 84 4 4 5 SOUCHES 84 4 4 6 MENUISERIES 85 4 4 6 1 Fen tres et portes 85 4 4 6 2 Double vitrage et isolation 86 4 4 6 3 V randas et verrieres 87 4 4 6 4 Occultation des baies 88 4 4 6 5 Portails bois 88 4 4 7 FERRONNERIES 89 4 4 8 PEINTURE 90 4 5 FACADES COMMERCIALES 92 4 5 1 LES DEVANTURES COMMERCIALES 92 4 5 2 ENSEIGNES 93 4 6 BATIMENTS NOUVEAUX 94 5 PRESCRIPTIONS URBAINES 97 5 1 REGLES D URBANISME SPECIFIQUES A LA ZONE ZU1 97 5 1 1 PRISE EN COMPTE DE LA TRAME PARCELLAIRE 97 5 1 2 IMPLANTATION ET ALIGNEMENT 97 5 1 3 CONTROLE DES HAUTEURS 97 5 1 4 TOITURES 98 5 1 4 1 Formes des toits 98 5 1 4 2 Terrasses en toitures 98 5 1 4 3 Les faitages 98 5 1 4 4 Ouvertures en toitures 99 5 1 5 POINTS PARTICULIERS 100 5 1 5 1 R seaux 100 5 1 5 2 Capteurs solaires et panneaux photovoltaiques 101 5 1 5 3 Eoliennes 101 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 5 1 5 4 Edicules annexes Piscines locaux techniques abris de jardin garages 101 5 1 5 5 Reglement de la publicit 101 5 2 REGLES D URBANISME SPECIFIQUES A LA ZONE ZU2 103 5 2 1 PRISE EN COMPTE DE LA TRAME PARCELLAIRE 103 5 2 2 IMPLANTATION ET ALIGNEMENT 103 5 2 3 CONTROLE DES HAUTEURS 103 5 2 4 TOITURES 104 5 2 4 1 Formes des toits 104 5 2 4 2 Terrasses en toitures 104 5 2
25. ade Ce relev devra donner Pindication des mat riaux des principaux reliefs et moulures Il portera indication des zones alt r es ou la pierre doit tre remplac e Il sera accompagn d une notice descriptive pr cise et de photographies ainsi que du dessin grande chelle des diff rents profils et moulures explicites permettant d appr cier la justesse des mesures prescrites Dans le cadre de Pautorisation administrative pr alable des sondages compl mentaires pourront tre demand s LES MOELLONNAGES APPARENTS A BEAUPREAU les maconneries sont g n ralement constitu es de moellons de schiste et de quelques blocs de quartz extraits des carri res locales On observe parfois quelques l ments de pierre de taille granit ou tuffeau utilis s en r emploi Les moellons sont irr guliers de dimension et de forme et pr sentent leur face la plus r guli re vers l ext rieur Les ma onneries sont paisses l assemblage tant assur par un mortier de chaux et sable pour les parties externes et de la terre argileuse au c ur Les ma onneries de moellons sont jointes sur la face externe par simple arasement du mortier de hourdage pour la protection contre les infiltrations d eau li es aux intemp ries 53 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Les moellonages existants seront conserv s En cas de remplacement ponctuel les pierres seront de m me origine et auront les m mes caract ristiques dimensions forme te
26. am lioration des conditions thermiques des b timents anciens peut amener souhaiter la mise en place d une isolation par doublage ext rieur mesures qui conservent aux difices leurs qualit s d inertie thermique et les qualit s de confort correspondant tant en situation d t qu en situation d hiver Ces mesures thermiquement int ressantes ont par contre l inconv nient de modifier totalement l aspect ext rieur de l difice Dans les zones ZU1 ZU2 zt ZU3 une certaine latitude d action est donc sur ce point acceptable Sur zones dominante naturelle et sous r serve d une composition architecturale satisfaisante de leur traitement ces mesures sont acceptables pour les extensions r aliser ou pour les constructions nouvelles 78 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Dans tous les cas le traitement de fa ade et la texture de l piderme devront faire appel a des mat riaux en relation avec le bati environnant bardage de bois habillage par pierres minces enduits traditionnels de chaux et sable voire habillage en terre cuite ou plaques de m tal zinc cuivre ou plomb Le dessin des facades en sera finement compos et devra tenir compte des sp cificit s du batiment a traiter Dans tous les cas les traitements par v tures industrielles ou finition par mat riaux de type plaque de PVC films plaques de m tal peintes ou autres sont strictement interdits 4 4 1 7 MURS DE CLOTURE Les murs de c
27. aussi accompagner la d livrance de toute autorisation g n rale de ravalement portant sur une fa ade En aucun cas une menuiserie ne pourra tre modifi e supprim e ou remplac e sans autorisation pr alable d livr e dans le cadre des autorisations administratives 85 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT habituelles d claration pr alable ou permis de construire A cette occasion il pourra tre demand un recensement pr cis des menuiseries concern es avec photos relev s y compris relev s des moulures assemblages et accessoires Cerecensementdevra treaccompagn d une tude portant surl appr ciation de la datation de ces menuiseries mises en relation avec celle du batiment Le maintien le confortement ou la r paration des menuiseries existantes seront privil gi s si celle ci concordent avec Parchitecture du batiment Si la r paration des menuiseries est impossible la r fection a l identique sera exigible en particulier pour les batiments rep r s comme remarquables Pour les autres b timents des mesures plus souples pourront tre adopt es selon la nature et les caract ristiques de la menuiserie remplacer Ces mesures pourront int grer la prise en compte d adaptation des profils li s a Putilisation de verre r pondant aux exigences thermiques nouvelles et a Putilisation de doubles vitrages Toutefois ceux ci devront rester des vitrages clairs sans effet r fl chissant En cas de discordance des men
28. botte sans emboitement pos es sur bain de mortier de chaux naturelle et sable avec cr tes et embarrures Sur les b timents ant rieurs au XVIII si cle il pourra tre exig des tuiles vieillies Sur les b timents post rieurs a la deuxi me moiti du XIX si cle l utilisation de tuiles fa ti res emboitement m canique sera accept e Les solins seront r alis s avec mortier de chaux a rienne naturelle et sable sans aucune trace de zingueries apparentes Sur les b timents post rieurs la seconde moiti du XIX si cle les solins en zinc seront apparents 4 3 3 3 LES PROTECTIONS ET GOUTTIERES Avant la g n ralisation de la ma trise des techniques industrielles du m tal aux XVIII XIX si cles les protections des l ments de toitures sont tr s peu r pandues Les goutti res sont g n ralement absentes des bas de pente l eau de pluie tant loign e de la fa ade par les d bords de toiture Pour les b timents modestes couverts en tuile les versants de toiture sont simples sans raccords Pour les difices majeurs la technique de pose et de d coupe de l ardoise permet de solutionner l tanch it des raccords L utilisation du m tal est alors assez rare et en cas contraire on utilise le plomb ou dans les batiments plus exceptionnels le cuivre Ce n est qu partir du XIX si cle que l usage du zinc se g n ralise Les goutti res sont de type demi ronde pendante da
29. d assemblages son registre de formes et de composition les sections des fers utilis s au XVII si cle diff rent de celles du XVIII si cle La fonte appara t modestement au d but du XIX si cle et se r pand permettant une grande vari t d assemblages et de combinaisons Tous ces l ments doivent tre scrupuleusement respect s comme doivent galement l tre les modes de fixation l immeuble hauteur de fixation type broch ou scell suivi d ventuelle d formation des ma onneries La ferronnerie doit faire corps avec l ouvrage qui la supporte Chaque mat riau a son traitement Les fers anciens ne peuvent tre soud s par des proc d s modernes Les assemblages sont des assemblages m caniques issus des techniques de la menuiserie bois Les soudures lorsqu elles ont lieu sont obtenues la forge par rapprochement et mart lement de profils amen s pr s de leur point de fusion Les formes sont obtenues par traitement la forge et mart lement chaud Ce sont ces traitements qui donnent au fer forg sa nervosit et sa beaut Les ouvrages existants en fer forg de qualit et conformes l architecture du b timent devront tre conserv s entretenus voire restaur s ou restitu s En cas d alt ration ou de disparition d ouvrages anciens une restauration restitution ou cr ation pourra tre impos e dans le cadre des autorisations de travaux portant sur le b timent concern b timent
30. de la qualit du paysage urbain Leur protection est n cessaire Trois types de situation sont de fait rep r s AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 3 3 2 1 Mur de cl ture portail remarquable dont la conservation est absolue Restauration a l identique si n cessaire rep r sur les plans par des ronds et triangles de couleur rouge Ces murs et cl tures font partie du patrimoine remarquable de la ville Ils sont constitu s soit de murs pleins soit de murs bahuts surmont s de grilles le plus souvent ouvrag es Les l ments d accompagnements font partie de ces cl tures portails piliers grilles d entr e etc Ils doivent tre restaur s a l identique pour les parties anciennes En cas de modification le traitement de l acc s porche portails etc sera trait en harmonie avec le mur ou la cl ture existante dimensions formes proportions choix et coloration des mat riaux d tails etc Sont interdits La d molition des cl tures Elles pourront toutefois tre remplac es enti rement ou en partie par une construction l alignement ou par le maintien partiel r sultant de la n cessit de cr er un acc s compl mentaire Dans ce cas la modification projet e respectera les caract ristiques de l existant dimensions proportions choix et coloration des mat riaux d tails etc La suppression des portails portillons et piliers d origine rep r s au titre de 1 AVAP rep r
31. de ces m taux il sera fait le plus grand cas des contraintes de pose et de dilatation 5 3 4 4 OUVERTURES EN TOITURES De fa on traditionnelle et l exception de lucarnes qui sont g n ralement des ouvrages soign s et dessin s voire tr s sculpt s les combles et toitures ne sont pas clair s en particulier dans le cas de toitures tuiles faible pente Pour les toitures en ardoises plus forte pente et partir du XIX si cle appara t l usage de petits ch ssis de toiture en fonte ou en zinc voire de verres dormants toujours de petites dimensions plus hautes que larges et g n ralement compos s avec le rythme des fa ades correspondantes Les usages modifi s am nent un d veloppement de l usage de ces combles ant rieurement non habit s et posent de ce fait des probl mes de traitement des ouvertures Sur des b tis ayant des combles int rieurs et des toitures pentues peuvent tre mis en place des ch ssis modernes de petites dimensions 70 cm de large x 90cm de haut maximum encastr s et int gr s dans le plan de la toiture et pr sentant des subdivisions verticales dans l esprit du ch ssis ancien compos s en relation avec le rythme de la fa ade Pour les toitures en tuile l utilisation de chassis de toiture est a priori interdite sauf cas d exception qui respectera les r gles de composition Cas particuliers sauf pour les immeubles remarquables pourront tre autoris s la mise en
32. de ses mat riaux le b timent doit s inscrire dans le paysage urbain d j constitu s y harmoniser l enrichir et ne pas porter atteinte son quilibre et son harmonie Le respect des types volumes silhouettes et tonalit s des mat riaux environnants prime en ce sens sur le d tail du dessin architectural pour lequel aucune r gle hormis celle de la qualit de l criture n est priori dict e Sont consid r es comme constructions neuves Les constructions nouvelles sur terrains nus Les extensions ou sur l vations de constructions existantes Les modifications importantes du b ti existant Les constructions neuves devront pr senter un aspect relationnel direct avec les immeubles environnants En particulier il devra tre tenu compte de l ordonnancement du b ti existant port conserver sur les plans des mat riaux et des proportions d ouvertures Les l ments de raccordement avec les difices voisins tiendront compte de la mod nature du niveau des gouts de toiture et de l altitude des tages du b ti existant port conserver Une coh rence architecturale sera exig e entre le b ti existant et le b ti cr ou existant modifi L criture architecturale doit tre d un niveau de soin et de qualit en relation avec le contexte b ti environnant Cette criture devra donc tre attest e par des documents de pr sentation en rapport avec l exigence attendue mise
33. des mortiers de chaux naturelle et sommairement enduits voire avec des joints sommairement aras s Sur des difices plus soign s ou plus r cents ils peuvent tre soigneusement recouverts d un enduit chaux et sable taloch fin Dans ce cas l enduit vient g n ralement mourir sur les pierres d angle au m me nu sans aucune saillie Ces modes constructifs sont dans tous les cas conserver voire restituer Tout projet de restauration ou restitution devra dans le cadre des demandes d autorisations habituelles comporter un dessin en l vation avec description pr cise des mesures et mat riaux mis en uvre ainsi que des photos montrant explicitement le contexte de l ouvrage et permettant d appr cier la justesse des mesures pr conis es L autorisation administrative pourra tre assortie de l obligation de r aliser des essais in situ de joints ou d enduits 4 4 1 5 SOUBASSEMENTS Les soubassements sont g n ralement en pierre plus ferme et plus dure issue des carri res locales Ils sont mont s en moellons hourd s puis enduits L enduit fait souvent saillie par rapport au nu du parement sup rieur Ce mode constructif est dans tous les cas conserver voire restituer L enduit devra tre un enduit la chaux naturelle et sable taloch fin La chaux utilis e pourra tre une chaux blanche naturelle faiblement hydraulique 4 4 1 6 ISOLATION PAR L EXTERIEUR La recherche de l
34. des textes L AVAP de BEAUPREAU est tablie en application des articles L 642 1 L 642 10 du code du patrimoine par l article n 28 de la loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement loi ENE dite Grenelle ID Le document est tabli suivant les modalit s et orientations fournies par le d cret n 2011 1903 du 19 d cembre 2011 relatif aux aires de mise en valeur de l architecture et du patrimoine et la circulaire du 2 mars 2012 1 3 CONTENU DU DOSSIER L AVAP s applique sur une partie du territoire communal d limit e sur les documents graphiques sous l appellation de p rim tre de l AVAP Le dossier comprend Le diagnostic architectural patrimonial et environnemental et le rapport de pr sentation qui exposent les sp cificit s et particularit s du site urbain et du site naturel Ils justifient les mesures de protection adopt es Le plan de d limitation indiquant les secteurs du p rim tre de 1 AVAP Les plans graphiques des diff rents secteurs du p rim tre retenu et les diff rentes cat gories de protection Le pr sent r glement Un guide explicitant le contenu du r glement sous la forme d un r f rentiel des caract ristiques architecturales urbaines et paysag res prendre en compte pour les interventions dans le cadre de l AVAP Le pr sent r glement de l AVAP est indissociable du document graphique dont il est le compl ment
35. document La suppression ou la modification des mod natures des accessoires li s la composition des immeubles bandeaux frises appuis balcons corniches souches de chemin es lucarnes pis sculptures etc La sur l vation des immeubles ou la transformation des combles sauf restitution d un tat ant rieur conforme a la composition architecturale initiale ou d une poque reconnue propre l difice ou pour une am lioration notable d aspect L agrandissement des baies sauf restitution d un tat ant rieur reconnu propre la composition de la construction La r gle g n rale concernant ces b timents est la conservation voire la restitution des l ments alt r s ou modifi s Toutefois titre exceptionnel si des difices port s conserver ne peuvent l tre en totalit en raison d un tat de d labrement d ment expertis une conservation partielle pourra tre envisag e si les parties conserv es s int grent dans un projet qui respecte la composition architecturale des fa ades prot g es et adopte des dispositions architecturales susceptibles de les mettre en valeur 3 3 1 3 Edifice d accompagnement contribuant l identit de BEAUPREAU La conservation est n cessaire Modifications possibles sous conditions rep r sur les cartographies par un hachurage orange Il s agit de b timents qui par leur volume et leur aspect architectural participent au ca
36. du 29 d cembre 1979 dans le reglement local de publicit 107 108 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 5 3 REGLES D URBANISME SPECIFIQUES A LA ZONE ZU3 5 3 1 PRISE EN COMPTE DE LA TRAME PARCELLAIRE Dans le cas o le b timent projet pr sente une fa ade d une longueur notablement sup rieure celle des fa ades avoisinantes le traitement architectural de la fa ade rupture des volumes colorim trie proportions vari es des ouvertures etc devra s harmoniser au rythme des fa ades des b timents bordant la voie et au parcellaire pr existant Le d coupage parcellaire devra permettre de maintenir ou ne devra pas d naturer les caract ristiques des types architecturaux situ s de part et d autre du projet ou des types dominants la voie et caract risant l espace public En cas de modification des limites fonci res la dimension et la forme des nouvelles parcelles seront projet es en harmonie avec le syst me parcellaire correspondant au type architectural des difices donnant sur la voie ou situ es de part et d autre du projet 5 3 2 IMPLANTATION ET ALIGNEMENT L implantation l alignement est exig e pour la totalit de la fa ade sur rue du rez de chauss e la rive de toiture Des implantations en retrait par rapport l alignement pourront tre autoris es pour les difices publics condition que les difices respectent les caract ristiques du quartier dans lequel ils doivent
37. du contexte sp cifique de ces entit s Au del de ces r gles de composition et du respect de l unit des teintes silhouettes et mat riaux le d tail du traitement de l criture architecturale suppose souvent la n cessit d une recherche 19 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT approfondie et d un dessin minutieux du projet La r utilisation ou l interpr tation des langages architecturaux traditionnels est ici la r gle Le recours ponctuel a des formes contemporaines n est pas exclu et peut m me tre localement encourag sous r serve du respect des r gles constitutives de l espace urbain alignement gabarit prospect nature et couleur des mat riaux La r gle de fond tant que sur un site aussi fort et construit en continuit sur une longue p riode toute intervention doit privil gier l harmonie de l ensemble la poursuite de la d marche et la revalorisation des l ments de qualit aujourd hui d grad s Toute intervention doit se faire dans le sens de l insertion dans un ensemble dont la qualit tablie par le recensement effectu dans le cours de la pr sente tude est reconnue comme devant tre respect e et d velopp e Cet ensemble est aussi le r sultat de l accumulation au cours des si cles d interventions cr atrices talentueuses et souvent modestes Le r glement en lui m me et les documents compl mentaires au r glement sont une invitation retrouver le sens de cette p
38. en relation avec les b timents voisins expression pr cise des natures et teintes des mat riaux employ s qualit et pr cision du volet d insertion paysag re 95 96 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 5 PRESCRIPTIONS URBAINES 5 1 REGLES D URBANISME SPECIFIQUES A LA ZONE ZU1 5 1 1 PRISE EN COMPTE DE LA TRAME PARCELLAIRE Dans le cas o le b timent projet pr sente une fa ade d une longueur notablement sup rieure celle des fa ades avoisinantes le traitement architectural de la fa ade rupture des volumes colorim trie proportions vari es des ouvertures etc devra s harmoniser au rythme des fa ades des b timents bordant la voie et au parcellaire pr existant Le d coupage parcellaire devra permettre de maintenir ou ne devra pas d naturer les caract ristiques des types architecturaux situ s de part et d autre du projet ou des types dominants la voie et caract risant l espace public En cas de modification des limites fonci res la dimension et la forme des nouvelles parcelles seront projet es en harmonie avec le syst me parcellaire correspondant au type architectural des difices donnant sur la voie ou situ es de part et d autre du projet 5 1 2 IMPLANTATION ET ALIGNEMENT L implantation l alignement est exig e pour la totalit de la fa ade sur rue du rez de chauss e la rive de toiture Des implantations en retrait par rapport l alignement pourront tre autoris es
39. enduits emploieront des sables de granulom trie fine et seront dress s la truelle enduit pierre vue ou taloch s manuellement enduit couvrants Pour un effet de vieillissement ils pourront tre pr matur ment vieillis par l ger lavage l ponge Sur les b timents post rieurs au XIX si cle les enduits emploieront des mortiers de chaux l g rement hydraulique et des sables de granulom trie fine pour la r alisation selon les dispositions d origine d enduits couvrants taloch s manuellement ou d enduits tyroliens Les enduits modernes au ciment sont proscrits pour des raisons esth tiques texture coloration etc mais aussi pour des raisons techniques perm abilit rigidit etc Les enduits pr fabriqu s teint s dans la masse sont donc prohib s sur les ma onneries anciennes pour des raisons techniques perm abilit rigidit etc Leur emploi sera donc r serv aux constructions neuves avec finition taloch e taloch e lav e ou taloch e bross e L enduit monocouche est d conseill et interdit sur les immeubles de caract re Les finitions gratt es sont dans tous les cas interdites 4 2 1 3 MODENATURES ET CORNICHES Une des sp cificit s de l architecture locale tient la qualit des mod natures d encadrement des percements ou des ornements des fa ades mod natures fr quemment r alis es en briques qui constituent un trait de facture qui doit tre res
40. et ouvrag Ces modes constructifs sont dans tous les cas conserver voire restaurer Murs hauts traditionnels pour les mesures d entretien le traitement consistera en un simple nettoyage de la ma onnerie avec reprise ventuelle des joints ab m s et rejointoiement avec un mortier de chaux a rienne naturelle et sable de granulom trie vari e avec une finition rustique par l ger lavage ou brossage La partie basse gagnera tre prot g e par un enduit r alis sur une hauteur d environ 60cm Cet enduit peut tre de finition rustique sommairement gratt de la tranche de la truelle et ne demande pas tre parfaitement dress Sauf cas d esp ce ces murs ne doivent pas tre totalement enduits l usage d enduit moderne finition de type gratt est totalement proscrit En cas de restitution ou cr ation les murs seront mont s selon les exemples observables une hauteur d environ 2 30 3 00 m tres Ils seront r alis s en ma onnerie de moellons de pierre de pays mont s au mortier de chaux a rienne et sable avec des joints simplement aras s au montage La partie basse sera prot g e par enduit rustique ou simple gobetis sur une hauteur d environ 60cm La partie haute sera arrondie et enduite au mortier de chaux naturelle pour prot ger le mur des intemp ries Muret bas avec partie haute avec des grilles en fer plein cette technique plus r cente est souvent mise en uvre partir de la d
41. f rences ou une qualification en lagage Sont interdits L abattage de la v g tation remarquable La demande doit tre accompagn e d un diagnostic sanitaire tabli par un expert arboricole Le diagnostic sanitaire doit d montrer l tat de d p rissement de l arbre et pr voir la replantation syst matique Le choix de l essence a replanter doit d abord tenir compte de la silhouette de l arbre a abattre J peut tre fait tat du d sir du propri taire de ne pas replanter Ce souhait doit tre d ment justifie La non replantation de l arbre peut tre accept e dans les cas suivants o proximit d autres arbres de grande taille qui emp cherait toute croissance d un nouveau v g tal o non respect des articles 671 et 672 du Code Civil et impossibilit de planter le nouveau v g tal a proximit de l ancien o justification par photo et ou croquis de la pr servation de l ambiance g n rale du parc ou de l espace public dans son contexte sans pr sence de l arbre remarquable perceptions proches et lointaines Rappel du Code Civil Articles 671 Loi du 20 ao t 1881 du Code Civil Il n est permis d avoir des arbres arbrisseaux et arbustes pr s de la limite de propri t voisine qu la distance prescrite par les r glements particuliers actuellement existants ou par des usages constants et reconnus et d faut de r glements et usages qu la distance de deux m tres de la
42. gles et cette recherche de simplicit comme d unit avec les volumes environnants devront donc tre respect es Elles serviront de base pour la mise au point des projets labor s 5 4 4 2 TERRASSES EN TOITURES De facon g n rale le mode de couverture par toiture pentue en relation avec le paysage urbain constitu sera la r gle respecter Les volum tries g n rales devront donc respecter celles des b tis environnants Par exception et sur des portions mineures d extensions ou de raccordement de corps de batiment il pourra tre fait usage de toitures terrasses Dans tous les cas ces ouvrages devront tre trait s avec soin concus de telle facon que toute disposition technique soit dissimul e la vue depuis l espace public souches ventilation Dans le cas de tels projets la v g talisation de ces toitures est vivement conseill e 5 4 4 3 LES FAITAGES Ils seront trait s de facon g n rale en tuiles simples de teinte ros e sans emboitement pos es sur bain de mortier de chaux naturelle et sable avec cr tes et embarrures Sur les b timents ant rieurs au XVIII si cle il pourra tre exig des tuiles vieillies Sur les b timents post rieurs partir du XIX assemblage de tuiles emboitement m canique de type losang est plus g n ralement la r gle La solution du fa tage en plomb est une formule plus on reuse r serv e des b timents monumentaux Son usage ne peut qu tre excep
43. interdites 4 4 6 5 PORTAILS BOIS Les portails menuis s anciens sont sur BEAUPREAU peu nombreux mais de dessin sobre et soigne La conservation et restauration des portails est obligatoire au m me titre que pour Pensemble des menuiseries Leur suppression ou remplacement est interdit En cas de projet de r fection globale de facade la restitution d anciens portails ayant t supprim s pourra tre demand e Le dessin devra s inspirer des dispositions observables localement sur des batiments de type identique Pour les batiments 4 cr er ou 4 modifier il devra tre fait usage et r f rence de la r interpr tation de ces dispositions traditionnelles Les portails 4 volet roulant les coffres en saillie sont totalement proscrits Toute installation devra respecter la profondeur traditionnelle des tableaux environ 20cm de recul par rapport au nu de la fa ade L usage du PVC ou de tout autre type de mat riau industriel est pour ces ouvrages totalement interdit sur l ensemble de ces secteurs 88 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 4 7 FERRONNERIES Les ferronneries constituent un l ment important et toujours soign du d cor et de Parchitecture des fa ades mais aussi des cl tures Dans le cadre d entretien de restauration ou de restitution la plus grande attention sera port e l authenticit et la justesse du mat riau comme des assemblages et de la mise en forme Chaque poque a ses modes
44. la mise nu ou le remplacement complet des pierres 4 Pidentique et en pleine masse si celles ci sont trop alt r es pour pouvoir tre conserv es L appareillage des pierres devra respecter le calepinage d origine les profils devront restituer le dessin des mod natures d origine recomposable partir des l ments sauvegard s A d faut une proposition s inspirant des l ments localement rep r s devra tre propos e Exceptionnellement les enduits existants pourront tre conserv s et devront alors recevoir une peinture min rale Dans ce cas les l ments de mod natures encadrements cha nes d angle bandeaux corniches lucarnes etc devront tre restitu s selon les dispositions d origine Pour les ma onneries de tuffeau dont les paufrures sont r duites ne n cessitant pas le remplacement et o le simple nettoyage n est pas suffisant il peut tre accept exceptionnellement la retaille en surface des pierres de tuffeau Cette mesure ne pourra tre accept e au del d un retrait de 20 mm sur les parements et 6mm sur les parties moulur es et ou en cas de sur paisseur de l enduit avec la pierre retaill e notamment pour les architectures anciennes o l enduit vient couramment affleurer au niveau de la pierre ce qui interdit toute retaille L paisseur des pierres apr s retaille devra rester sup rieure 17 cm Le respect des mod natures et moulures est un imp ratif absolu L usag
45. la r sine et consolid s par goujons doivent tre mis en place Ces greffages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Si le granit est une pierre dure et r sistante il reste sensible l rosion et peut pr senter des alt rations n cessitant le remplacement ponctuel de pierre d un appareillage Au del des reprises par greffages 15 cm maximum le remplacement complet de la pierre concern e s impose Dans ce cas les pierres seront de m me origine auront les m mes caract ristiques dimensions forme teinte etc que celles des pierres maintenues et 34 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT pourront n cessiter une finition patin e Le remplacement des pierres de taille en granit devra tre effectu en pleine masse plaquettes de parement totalement proscrites Le respect des mod natures et moulures est un imp ratif absolu Pour le granit le rejointoiement doit tre effectu avec soin au mortier de chaux naturelle et sables La granulom trie des sables utilis s sera plus forte que pour les parements de pierre calcaire et ce afin de se marier a la teinte du mat riau Il peut aussi tre pr vu une finition du joint lav e pour accentuer l effet de mati re et la coloration Sur des b timents tr s sensibles et de qualit il pourra tre demand la r alisation d essais de convenance Le tuffeau A BEAUPREAU l usage du tuffeau provenant essen
46. le cadre de la d livrance des autorisations administratives habituelles chaque fois que l tat et la composition du b timent justifieront la remise en place de d cors disparus Dans le cas d absence de documents iconographiques assez pr cis la cr ation d un d cor original respectueux de l existant et de l histoire de l difice L indication pr cise des sculptures sur le plan des fa ades leur dessin accompagn ou remplac par un relev photographique complet et pr cis la description exacte et pr cise du programme des travaux envisag s technique utilis e nom et r f rences du sculpteur pressenti dans le cadre des demandes administratives habituelles Celui ci pourra conditionner son accord la r alisation pr alable d essais preuves dessins ou moulages Le respect des mesures accept es fera l objet d un suivi des services En cas de r alisation d fectueuse il pourra tre impos la r fection compl te de l ouvrage concern 4 2 3 COUVERTURE ZINGUERIE La commune de BEAUPREAU est situ e au c ur des Mauges au carrefour de l influence lig rienne et de l architecture du haut Poitou Les habitudes de couvertures sont donc mixtes toiture faible pente et couverture en tuile canal tige de botte selon l influence m ridionale toiture pentue recouverte d ardoises angevines selon le mode du Val de Loire 4 2 3 1 COUVERTURES EN TUILES Les couvertures en tuiles sont domin
47. leur composition avec le b timent principal contribuent une perception d ensemble Pour maintenir la continuit architecturale et urbaine du b ti elles seront implant es de pr f rence en contiguit de la maison Elles pourront tre implant es en limite parcellaire cal es contre les murets existants s ils existent ou un angle de la parcelle Pour le choix des mat riaux et les dessins des ouvrages il est conseill de s inspirer des l ments contenus dans l analyse du b ti comme dans les parties r glementaires g n rales concernant les constructions et les mat riaux De fa on g n rale les mat riaux naturels seront privil gi s tout comme une couverture de teinte neutre Le plastique est fortement d conseill tout comme la mise en place de constructions inadapt es ou incoh rentes de type chalets pr fabriqu s en bois ou en m tal La construction de piscines d couvertes sous r serve d un traitement architectural int gr bassin et rev tements p riph riques de ton neutre de ton sable ou fonc peut tre autoris e condition que celles ci ne soient pas visibles depuis les espaces publics 5 3 5 5 REGLEMENT DE LA PUBLICITE La publicit est interdite dans le p rim tre de la l AVAP sauf dispositions particuli res r glement es par la Zone de Publicit Restreinte tablie en application de la loi du 29 d cembre 1979 dans le r glement local de publicit 113 114 AVAP DE B
48. me nature teinte et finition que les l ments pr existants Les jointoiements seront effectu s au mortier de chaux et sable selon les pr conisations ci dessus nonc es pour les ma onneries de pierre apparentes En cas de cr ation de nouvelles ouvertures ou de r alisation de b timents neufs ces exemples de traitement pourront avantageusement servir de r f rences Les briques utilis es devront tre des briques pleines de m mes formats couleurs et caract ristiques que les briques traditionnellement utilis es sur place Dans le cas de ma onneries modernes ou de nouveaux percements il pourra exceptionnellement tre utilis des 77 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT l ments minces rapport s ceux ci devront permettre un habillage complet et continu de l paisseur des tableaux Les m mes pr occupations et exigences seront retenues pour les corniches de toitures qui sont souvent l objet de composition particuli rement soign e Il existe sur BEAUPREAU un type particulier de corniches maconn es de moellons et enduites en simple encorbellement Cette facture particuli re quand elle existe devra tre maintenue conserv e ou restaur e Elle peut aussi servir de r f rence dans des cas de sur l vation ou construction neuve sous r serve de bonne adaptation aux sp cificit s de l architecture du b timent 4 4 1 4 MURS PIGNONS Les murs pignons sont souvent constitu s de magonnerie de moellons mont s avec
49. membron Ces dispositifs seront maintenus prot g s et devront tre restaur s ou restitu s De m me noues et ar tiers sont couramment trait s en zinc dans la mesure o ces dispositifs concourent l aspect de l immeuble et dans les ensembles urbains o ce type d architecture est pr dominant usage du zinc sera maintenu Dans les b timents isol s dans des ensembles plus anciens il pourra tre demand des solutions noues ferm es et ar tiers en ardoises Mais sauf cas d exception les noues et ar tiers resteront a angles vifs Les sorties de ventilation en relief sont prohib es Pour les toits d ardoises les ventilations se feront par pose de grille de teinte ardoise int gr e dans le plan de toiture sans saillie ni relief En cas de n cessit technique la sortie sera dissimul e dans un outeau de petite taille dont le projet et le dessin seront pr alablement tudi s et transmis aux autorit s comp tentes Pour les toitures en tuiles les ventilations se glisseront galement dans le plan de la toiture type tuile chati re ou outeau Le mat riau tuile sera conserv Sur les saillies horizontales des maconneries comme des pans de bois il sera mis en place des bandes de protection en m tal Sur les b timents du XVIII si cle le plomb sera utilis chaque fois que la souplesse des formes traiter justifiera son usage Dans les cas les plus simples le zinc pourra tre accept Il pourra tre impo
50. nent la n cessaire recherche d am lioration de l isolation procur e par les menuiseries portes et fen tres Sur les difices anciens qui ont un fonctionnement climatique tr s diff rent des b timents de la p riode r cente mat riaux lourds forte inertie thermique bonne porosit la vapeur d eau surface vitr e proportionnellement souvent limit e les mesures d adaptation doivent tre trait es avec intelligence et nuance et en tenant compte des caract ristiques de l difice consid r Le principe de conservation des menuiseries anciennes encore existantes peut amener utiliser des syst mes de doublage int rieur par doubles fen tres comme la valorisation de dispositions compl mentaires volets et tentures L am lioration de l tanch it des ouvrages existants peut tre recherch e par des mesures de r glages et d entretien comme par la pose de joints adapt s en prenant garde de maintenir un taux de renouvellement d air n cessaire au bon quilibre de 46 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT fonctionnement du b timent Sans modification de la constitution de l ouvrage le remplacement des vitrages anciens peut par l utilisation de verre moderne feuillet contribuer une nette am lioration des qualit s thermiques de l ouvrage L usage de ces techniques n est non plus en rien incompatible avec le sauvetage et la r utilisation d anciens dispositifs de ferrage ou de ferme
51. pour tous les exemples perceptibles de l espace public devront tre vit s et interdits les usages de dispositifs standards et commerciaux sans relation sp cifique au batiment concern Pour Pensemble des dessins et mat riaux les m mes recommandations que pour les menuiseries g n rales seront appliqu es a toutes les zones 4 2 6 4 OCCULTATION DES BAIES Les dispositifs d occultation des baies doivent respecter les dispositions d origines volets battants persiennes ou parfois volets int rieurs Ces syst mes d occultation doivent tre conserv s et restaur s quand ils existent En cas de remplacement ils doivent tre restitu s dans leurs caract ristiques initiales dessins ferrages et mat riaux La substitution ou mise en place de dispositions diff rentes persiennes PVC coffre de volet roulant ext rieur sont interdite sur l ensemble de ces zones Pour des b timents plus r cents les dispositifs de fermeture seront rechercher dans la r interpr tation des dispositifs traditionnels volets int rieurs ou ext rieurs Sur l ensemble de l AVAP les menuiseries avec coffres de volets roulants apparents sont interdites En cas de projets de r fection de fa ade il pourra tre demand la restitution et remise en place de volets et persiennes disparus mais dont la trace serait attest e par des dispositions architecturales sp cifiques feuillures anciens gonds etc 4 2 6 5 PORTAILS BOIS L
52. rales concernant les constructions et les mat riaux De fa on g n rale les mat riaux naturels seront privil gi s tout comme une couverture de teinte neutre Le plastique est fortement d conseill tout comme la mise en place de constructions inadapt es ou incoh rentes de type chalets pr fabriqu s en bois ou en m tal La construction de piscines d couvertes sous r serve d un traitement architectural int gr bassin et rev tements p riph riques de ton neutre de ton sable ou fonc peut tre autoris e condition que celles ci ne soient pas visibles depuis les espaces publics 5 1 5 5 REGLEMENT DE LA PUBLICITE La publicit est interdite dans le p rim tre de la l AVAP sauf dispositions particuli res r glement es par la Zone de Publicit Restreinte tablie en application de la loi du 29 d cembre 1979 dans le r glement local de publicit 101 102 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 5 2 REGLES D URBANISME SPECIFIQUES A LA ZONE ZU2 5 2 1 PRISE EN COMPTE DE LA TRAME PARCELLAIRE Dans le cas o le b timent projet pr sente une fa ade d une longueur notablement sup rieure celle des fa ades avoisinantes le traitement architectural de la fa ade rupture des volumes colorim trie proportions vari es des ouvertures etc devra s harmoniser au rythme des fa ades des b timents bordant la voie et au parcellaire pr existant Le d coupage parcellaire devra permettre de maintenir ou
53. s comme petit patrimoine et l ments architecturaux particuliers 3 3 2 2 Mur de cl ture portail int ressant dont la conservation est n cessaire Modification possible sous conditions rep r sur les plans par des ronds et triangles de couleur orange Les murs de qualit plus modeste peuvent tre modifi s pour cr er un acc s pour une sur l vation ou un cr tement Leur traitement sera r alis en harmonie avec la cl ture ou le mur existant mat riaux dimensions proportions nature et coloration des mat riaux d tails etc Sont interdits La d molition des cl tures port es a conserver sauf pour la construction d un difice l alignement ou la cr ation d acc s compl mentaires et des sur l vations et cr tements qui seraient n cessaires ces modifications doivent tre r alis es en harmonie avec l existant dimensions proportions nature et coloration des mat riaux d tails etc Les modifications d aspect enduits sur mat riaux destin s rester apparents tels que pierre ou brique l ments pleins en remplacement d l ments ajour s proportions horizontales en remplacement de proportions verticales etc La suppression des portails portillons piliers grilles etc qui sont rep r s au titre de PAVAP 3 3 2 3 Mur de cl ture portail en rupture avec le tissu urbain Suppression ou remplacement souhaitable rep r sur les plans par des rond
54. s en charge du suivi de l AVAP et sera soumise l accord pr alable de celles ci Sous les m mes r serves d autres mat riaux bois m tal b ton banch peuvent tre mis en uvre selon la nature du projet Les dispositions g n rales retenues devront correspondre un projet de composition 122 6 2 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT tenant compte de l esprit du lieu et de la nature des b timents environnants silhouettes mat riaux etc L tablissement de ces projets devra tre effectu en concertation avec les autorit s responsables du suivi de AVAP le choix du mobilier urbain au sens large dicule compris devra tre justifi par rapport aux qualit s g n rales de l ensemble et Pesprit g n ral de la composition recherch e CONES DE VUE Espaces non b tis les c nes de vue sont destin es a maintenir les perspectives et les degagements visuels des constructions majeures recens es en tant que patrimoine exceptionnel Dans le cadre de la r glementation g n rale sont mis en place des c nes de vues prot geant la perception lointaine des difices principaux Ch teau et lyc e Notre Dame de Bonne Nouvelle Il ne pourra tre mis en place l int rieur de ces champs de vision de sur l vation de b timents ou de cr ations de masses v g tales pouvant porter atteinte la perception de P difice Toute intervention dans le champ de ces c nes de vues est donc soumise 4 accord
55. sir du propri taire de ne pas replanter Ce souhait doit tre d ment justifi La non replantation de l arbre peut tre accept e dans les cas suivants 0 proximit d autres arbres de grande taille qui emp cherait toute croissance d un nouveau v g tal 0 non respect des articles 671 et 672 du Code Civil et impossibilit de planter le nouveau v g tal proximit de l ancien 0 justification par photo et ou croquis de la pr servation de l ambiance g n rale du parc ou de Pespace public dans son contexte sans pr sence de l arbre remarquable perceptions proches et lointaines 6 3 2 PLANTATIONS D ALIGNEMENTS Il est un l ment de composition des espaces publics de la commune Les plantations d alignement accompagnent une voie une entr e de ville cadrent une place Ces alignements doivent tre conserv s car ils participent ind niablement a la qualit des villes et aux perspectives urbaines La plantation de nouveaux arbres d alignements est vivement encourag e 6 3 3 LES COURS ET JARDINS PRIVES Les jardins seront maintenus a forte dominante v g tale en particulier pour ceux visibles de l espace public Les cours et espaces utilis s par les v hicules seront trait s en mat riaux naturels rev tement sabl ou gravillonn dalles ou pav s de pierre Les jardins et c urs d ilots rep r s sur les plans comme v g tation et arbres plant s contribuant au paysage urbain sont
56. surface pourra tre demand par lavage ou passage d ponge La r alisation d chantillons et d essais pourra tre pr conis e dans le cadre de Pautorisation administrative d livr e PIERRE DE TAILLE A BEAUPREAU les l ments en pierre de taille tels que les encadrements cha nes d angle corniches et parements sont r alis s en pierres de granit et en tuffeau Le granit L usage du granit a BEAUPREAU est lie a la pr sence de carri res locales et de gisements de proximit au sud du Maine et Loire La pierre dure a la taille et peu sensible aux d gradations dues l eau et l humidit est traditionnellement utilis e pour les soubassements les encadrements et chaines d angle Le granit est rarement employ pour les bandeaux corniches et lucarnes Les pierres de taille en granit seront conserv es Sur les l ments en bon tat un simple nettoyage par brossage ruissellement ou gommage sera suffisant Les petites paufrures peuvent tre conserv es car de facon g n rale elles ne nuisent pas aspect des b timents anciens Pour les clats plus importants jusqu a 8 cm des ragr ages par mortier de r sines et poussiere de pierre peuvent tre autoris s Ces ragr ages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Pour les reprises plus importantes entre 8 cm et 15 cm des greffages de pi ces de m me nature coll s
57. tableaux 57 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Les m mes pr occupations et exigences seront retenues pour les corniches de toitures qui sont souvent l objet de composition particuli rement soign e Il existe sur BEAUPREAU un type particulier de corniches maconn es de moellons et enduites en simple encorbellement Cette facture particuli re quand elle existe devra tre maintenue conserv e ou restaur e Elle peut aussi servir de r f rence dans des cas de sur l vation ou construction neuve sous r serve de bonne adaptation aux sp cificit s de l architecture du b timent 4 3 1 4 MURS PIGNONS Les murs pignons sont souvent constitu s de magonnerie de moellons mont s avec des mortiers de chaux naturelle et sommairement enduits voire avec des joints sommairement aras s Sur des difices plus soign s ou plus r cents ils peuvent tre soigneusement recouverts d un enduit chaux et sable taloch fin Dans ce cas l enduit vient g n ralement mourir sur les pierres d angle au m me nu sans aucune saillie Ces modes constructifs sont dans tous les cas conserver voire restituer Tout projet de restauration ou restitution devra dans le cadre des demandes d autorisations habituelles comporter un dessin en l vation avec description pr cise des mesures et mat riaux mis en uvre ainsi que des photos montrant explicitement le contexte de l ouvrage et permettant d appr cier la justesse d
58. techniques de glacis patine et teintes alt r es qui sont du ressort des peintres d corateurs M me remarque pour les ferronneries o la r gle g n rale en particulier sur les ferronneries les plus anciennes est de mettre en uvre des tonalit s tr s fonc es dans l esprit noir cass Des cas sp cifiques d architectures compos es ou de cr ation peuvent tol rer des exceptions la r gle g n rale Pour le cas particulier des fa ades enduites et dans le cas de mise en uvre des mesures 90 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT transitoires envisag es il sera fait usage exclusif de badigeons ou autre type de peintures min rales et perm ables a la vapeur d eau Compte tenu de la subtilit de ces mesures il pourra tre demand dans le cadre des autorisations administratives habituelles la r alisation d essais et chantillons soumis son aval pr alablement la mise en uvre de ces mesures Le non respect de son accord entra nera la possibilit d arr t du chantier et de reprise du travail incrimin 91 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 5 FACADES COMMERCIALES Les fa ades commerciales sont un des facteurs importants de l animation et de la qualit du paysage de nos villes et villages Elles contribuent fortement 4 marquer l espace traditionnel de la rue Plus encore que les b timents qui les accueillent ces l ments sont soumis au changement a des mutations souvent rapides et ph mer
59. tenu compte avec grand soin des joints existants afin de recr er une identit de facture paisseur teinte et granulom trie Dans tous les cas les briques 84 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT plates seront mont es au mortier de chaux a rienne naturelle et sables de granulom tries vari es Le maintien de ces souches en tuiles plates peut galement servir au passage des gaines techniques modernes VMC cables lectriques etc Sur les souches refaites a neuf le joint devra avoir une paisseur en relation avec celui des maconneries remplac es joints souvent pais de Pordre de 15 4 30 mm Sur Pensemble des parties neuves ou r par es sera effectu un vieillissement acc l r pour unifier la teinte de ouvrage micro sablage ventuel des tuileaux effet de patine lavage des joints l ponge pour faire ressortir le grain Sur les immeubles plus r cents partir du XVIII si cle et durant tout le XIX si cle les chemin es sont en briques de teinte rouge plus soutenue et unie mont es au mortier de chaux et sable avec des joints g n ralement assez fins On assiste aussi au d veloppement de ma onneries mixtes pierre de taille et tuffeau Sur les immeubles du XVIII si cle lavage des joints pour vieillissement Sur les immeubles du XIX si cle simple resserrement des joints au montage Pour tous ces ouvrages les effets de relief et saillies devront tre respect s restaur s ou restitu
60. EAUPREAU REGLEMENT 5 4 REGLES D URBANISME SPECIFIQUES AUX ZONES NATURELLES 5 4 1 PRISE EN COMPTE DE LA TRAME PARCELLAIRE Dans le cas o le b timent projet pr sente une fa ade d une longueur notablement sup rieure celle des fa ades avoisinantes le traitement architectural de la fa ade rupture des volumes colorim trie proportions vari es des ouvertures etc devra s harmoniser au rythme des fa ades des b timents bordant la voie et au parcellaire pr existant Le d coupage parcellaire devra permettre de maintenir ou ne devra pas d naturer les caract ristiques des types architecturaux situ s de part et d autre du projet ou des types dominants la voie et caract risant l espace public En cas de modification des limites fonci res la dimension et la forme des nouvelles parcelles seront projet es en harmonie avec le syst me parcellaire correspondant au type architectural des difices donnant sur la voie ou situ es de part et d autre du projet 5 4 2 IMPLANTATION ET ALIGNEMENT L implantation l alignement est exig e pour la totalit de la fa ade sur rue du rez de chauss e la rive de toiture Des implantations en retrait par rapport l alignement pourront tre autoris es pour les difices publics et agricoles condition que les difices respectent les caract ristiques du quartier dans lequel ils doivent tre r alis s implantation volume mat riaux pour les di
61. LEMENT Pour permettre le jugement des mesures propos es en entretien et restauration toute demande d autorisation administrative devra comporter une ou plusieurs photos dont quelques unes en gros plan permettant de juger de l ensemble du b timent consid r comme du contexte urbain o il s ins re Le dossier comportera galement une br ve notice descriptive donnant la nature et la localisation des mesures entreprendre pi ces r parer ou changer motifs a reprendre etc Quelques photos en gros plan des ensembles consid r s et des pi ces remplacer compl teront le dossier Les photos peuvent tre accompagn es de dessins En cas de restitution ou de cr ation le dossier g n ral ci dessus d crit devra tre compl t de dessins en l vation 4 4 8 PEINTURE La peinture est un moyen de protection des mat riaux fragiles bois m tal et parfois aussi enduits Au del de cette recherche de protection qui est essentielle et pour laquelle la compatibilit avec le support doit tre recherch e et respect e la peinture est aussi un facteur de d coration qui correspond selon les poques des codes et des sensibilit s sp cifiques Toute intervention doit tenir compte de l esprit du b timent en fonction de son poque et de son architecture On vitera donc les effets trop rustiques sur les b timents urbains comme on vitera le blanchiment syst matique des menuiseries rustiques Les b timent
62. Les l ments prendre en compte dans la gestion des arbres remarquables sont de deux types le diagnostic arboricole et l lagage Le diagnostic arboricole est n cessaire pour tablir si l arbre remarquable pr sente un tat sanitaire correct sans risque de danger pour les personnes Il peut permettre d envisager des mesures de sauvegarde et de soins ou le cas ch ant d abattage Dans ce dernier cas le diagnostic pourra tablir l essence planter en remplacement Le diagnostic peut galement traduire les am liorations dont peut b n ficier l arbre pour une meilleure sant ou un meilleur aspect Les professionnels du diagnostic arboricole sont en g n ral des experts arboricoles ou des paysagistes en entreprise ou en bureaux d tudes techniques sp cialis s Ils peuvent tre galement comp tents pour la prestation d lagage 26 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT L lagage qui suit le diagnostic doit tre pratiqu par des professionnels qualifi s compte tenu de la dangerosit d intervention sur de grands sujets et de la technicit a employer Ainsi des professionnels lagueurs sp cialistes des arbres remarquables et aguerris a des interventions subtiles et fines la taille douce ou taille raisonn e sauront redonner a l arbre remarquable une silhouette conforme a sa fonction Quant a une prestation d abattage elle peut tre r alis e par toute entreprise poss dant des r
63. NTS A BEAUPREAU les maconneries sont g n ralement constitu es de moellons de schiste et de quelques blocs de quartz extraits des carri res locales On observe parfois quelques l ments de pierre de taille granit ou tuffeau utilis s en r emploi Les moellons sont irr guliers de dimension et de forme et pr sentent leur face la plus r guli re vers l ext rieur Les ma onneries sont paisses l assemblage tant assur par un mortier de chaux et sable pour les parties externes et de la terre argileuse au c ur Les ma onneries de moellons sont jointes sur la face externe par simple arasement du mortier de hourdage pour la protection contre les infiltrations d eau li es aux intemp ries 33 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Les moellonages existants seront conserv s En cas de remplacement ponctuel les pierres seront de m me origine et auront les m mes caract ristiques dimensions forme teinte etc que celles des maconneries maintenues Les moellonnages apparents seront simplement bross s nettoy s sec et ensuite rejoint s en creux de 1 2 cm par rapport au nu de la fa ade Les mortiers utilis s seront des mortiers de sable et de chaux naturelle chaux a rienne naturelle pour les parties courantes chaux hydraulique naturelle pour les parties les plus expos es et pour les dressements de soubassements Les sables utilis s devront tre de granulom trie vari e Un l ger vieillissement de
64. Sur les immeubles du XVIII si cle lavage des joints pour vieillissement Sur les immeubles du XIX si cle simple resserrement des joints au montage Pour tous ces ouvrages les effets de relief et saillies devront tre respect s restaur s ou restitu s et les conduits seront couronn s de mitrons de terre de type traditionnel forme dessin et teinte identiques l existant Tout autre dispositif en mat riaux contemporains est prohib Les glacis sont r aliser au mortier de chaux naturelle et sable Il pourra galement tre demand dans le cadre de la d livrance des autorisations administratives habituelles la pr sentation avant pose d chantillons de briques tuiles ou mitrons ainsi que la r alisation d chantillons de joints 4 2 6 MENUISERIES 4 2 6 1 FENETRES ET PORTES En restauration le souci premier est le respect de l authenticit du b timent Les menuiseries anciennes font donc l objet d une protection g n rale La menuiserie tant ici entendue comme un ensemble comprenant la menuiserie proprement dite mat riaux fa on et assemblage les l ments de serrurerie li s cette menuiserie et les vitrages lorsque la menuiserie en comporte La premi re mesure rechercher sera le maintien et le confortement ou la r paration des menuiseries existantes et conformes l architecture du b timent Si la r paration est impossible la r fection l identique sera exigible En ca
65. a prise en compte d adaptation des profils lies l utilisation de verre r pondant aux exigences thermiques nouvelles Toutefois ceux ci devront rester des vitrages clairs sans effet r fl chissant En cas de discordance des menuiseries existantes avec l architecture de l difice et avec l homog n it du b timent la restitution de menuiseries de mod les anciens pourra tre impos e Dans le cas de b timents complexes ou tr s alt r s et o la conservation ou la restitution para trait illusoire il pourra tre envisag des interventions faisant appel des proc d s utilis s dans l architecture contemporaine Ces mesures resteront l exception et devront faire l objet d une tude fine et d un dessin pr cis du projet Dans l ensemble de l AVAP le bois est le mat riau de base utiliser en menuiserie Les menuiseries seront toujours peintes sauf cas d exception constat et attest sur des menuiseries anciennes Sur des l ments de cr ations contemporaines d un dessin particuli rement labor des exceptions cette r gle peuvent exceptionnellement tre envisag es y compris dans Pusage du mat riau qui pourra tre alors ventuellement remplac par des menuiseries profil m tallique acier ou aluminium de couleur L usage du PVC est totalement interdit 4 2 6 2 DOUBLE VITRAGE ET ISOLATION Les conditions de rar faction et de rench rissement des sources nerg tiques am
66. accordement dispos s en dehors des fa ades principales report s sur les murs de cl ture ou les annexes ou bien en cas de n cessit inscrits dans la composition de la fa ade Couvercles de coffrets remplac s ou compl t s par un volet en bois ou en fer peints Les c bles de fa ades seront peints ton pierre 5 2 5 2 CAPTEURS SOLAIRES ET PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES Sur les b timents majeurs valeur patrimoniale remarquable la pose de capteurs solaires est difficile r aliser de fa on visuellement acceptable Sauf cas d exception li un contexte architectural tr s particulier l utilisation de ces dispositifs en toiture n est pas autoris e sur ces b timents Pour les autres difices ces dispositifs ne sont pas autoris s sur les toitures visibles depuis l espace public mais des cas d exception peuvent tre accept s sur des b tis non majeurs en cas de transformations cr ations et extensions Peuvent tre galement recherch es des 106 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT implantations au sol ou en jardin qui devront tre r alis es dans un souci de pr servation des paysages et de protection des vues ext rieures Dans tous les cas un dessin pr cis d implantation devra tre soumis lors de du d p t de permis de construire Similaires 4 une verri re les capteurs solaires et panneaux se substituent obligatoirement a la tuile ou 4 Pardoise Les panneaux doivent tre concus comme un seul
67. aleur Ils pourront faire l objet de mesures de protection au m me titre que les menuiseries g n rales interdiction de d molition de transformation ou d alt ration de l architecture 67 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Ces difices peuvent aussi tre envisag s comme l ments d extension ou de transformation tant du bati ancien que de constructions contemporaines Dans chacun de ces cas ils doivent faire l objet d un dessin et composition soign e en relation avec le rythme du bati qu ils viennent compl ter Sous r serve de cas d exceptions li s aux conditions d implantation particuli res les v randas et verri res seront privil gi es sur pignons et facades arri re en rapport avec les jardins environnants C t perceptible de la voie et de l espace public ces dispositions peuvent tre interdites si elles sont de nature nuire la qualit de l existant Il s agit dans tous les cas d une composition sp cifique et pour tous les exemples perceptibles de l espace public devront tre vit s et interdits les usages de dispositifs standards et commerciaux sans relation sp cifique au batiment concern Pour Pensemble des dessins et mat riaux les m mes recommandations que pour les menuiseries g n rales seront appliqu es toutes les zones 4 3 6 4 OCCULTATION DES BAIES Les dispositifs d occultation des baies doivent respecter les dispositions d origines volets battants
68. antes dans les secteurs b tis anciens des centres bourg et des faubourgs Traditionnellement les couvertures sont r alis es en tuiles canal appel es localement tige de botte Elles sont g n ralement produites dans les tuileries proches a partir de terres argileuses Les m thodes de production artisanales les qualit s des terres et les modes de cuisson ont permis de nombreuses variations des gammes color es de teinte orang e Les tuiles canal sont dispos es sans accroche sur une toiture a faible pente et sur un voligeage couvrant le chevronnage de la charpente bois Le faitage est r alis en tuiles canal assembl es au mortier de chaux dont l tanch it est assur e par recouvrement 40 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT La rive est constitu e de deux tuiles canal tuile de rive et tuile chavir e retombant sur la ma onnerie du mur pignon Les tuiles sont assembl es au mortier de chaux et l tanch it est assur e par recouvrement L gout de la toiture en d bord est renforc par scellement au mortier de chaux ou par apposition de moellons de schiste pour parer aux d sordres li s au vent A partir de la fin du XIX si cle et plus commun ment au XX si cle avec le d veloppement des voies de communication et du transport de nouveaux mod les de tuiles sont utilis s On voit ainsi appara tre des tuiles de fabrication industrielle de type romane ou c te losang e dont les ga
69. assur e par recouvrement L gout de la toiture en d bord est renforc par scellement au mortier de chaux ou par apposition de moellons de schiste pour parer aux d sordres li s au vent A partir de la fin du XIX si cle et plus commun ment au XX si cle avec le d veloppement des voies de communication et du transport de nouveaux mod les de tuiles sont utilis s On voit ainsi appara tre des tuiles de fabrication industrielle de type romane ou c te losang e dont les gammes int grent les fa tages embo tement et les rives Ces tuiles ont g n ralement des accroches talon qui permettent de couvrir des toitures de pente plus importante Ces mod les sont employ s dans les zones d extension urbaine d s les XIX XX si cles Sur les b timents les plus anciens les couvertures devront tre restaur es en respectant la souplesse des supports de charpente qui contribuent au charme et la qualit de ces toitures Il pourra tre demand la r fection ou restitution de toute particularit ou tout l ment de d cor Les couvertures en tuile seront entretenues ou refaites neuf en tuiles canal tige de botte ou en tuiles plates Autant que possible on utilisera de la tuile ancienne de r cup ration avec des m thodes traditionnelles En cas d obligation de remplacement par des tuiles neuves ces tuiles devront tre de la couleur des toitures environnantes Il pourra tre demand
70. ation de ces menuiseries mises en relation avec celle du batiment Le maintien le confortement ou la r paration des menuiseries existantes seront privil gi s si celle ci concordent avec Parchitecture du batiment Si la r paration des menuiseries est impossible la r fection a l identique sera exigible en particulier pour les batiments rep r s comme remarquables Pour les autres batiments des mesures plus souples pourront tre adopt es selon la nature et les caract ristiques de la menuiserie 4 remplacer Ces mesures pourront int grer la prise en compte d adaptation des profils li s l utilisation de verre r pondant aux exigences thermiques nouvelles et l utilisation de doubles vitrages Toutefois ceux ci devront rester des vitrages clairs sans effet r fl chissant En cas de discordance des menuiseries existantes avec l architecture de l difice et avec l homog n it du b timent la restitution de menuiseries de mod les anciens pourra tre impos e Dans le cas de b timents complexes ou tr s alt r s et o la conservation ou la restitution para trait illusoire il pourra tre envisag des interventions faisant appel des proc d s utilis s dans l architecture contemporaine Ces mesures resteront l exception et devront faire l objet d une tude fine et d un dessin pr cis du projet Dans l ensemble de l AVAP le bois est le mat riau de base utiliser en menuiserie Les menuiserie
71. au niveau de la pierre ce qui interdit toute retaille L paisseur des pierres apr s retaille devra rester sup rieure 17 cm Le respect des mod natures et moulures est un imp ratif absolu L usage d outils lectriques pour la taille de finition est proscrit Pour le tuffeau le rejointoiement doit tre effectu avec soin selon les poques de construction de l appareillage concern Pour les b timents ant rieurs au XVII si cle le joint sera r alis avec un sable de granulom trie vari e et forte Il sera lav a P ponge avec effet de patine Le joint ressortira alors l g rement par sa tonalit sur la teinte de la pierre Pour les b timents post rieurs au XVII si cle la recherche portera sur l obtention d un joint lisse et effac proche de la pierre obtenu par l utilisation de sables de granulom trie fine et de poudre de pierre au mortier de chaux naturelle et sables La granulom trie des sables utilis s sera plus forte que pour les parements de pierre calcaire et ce afin de se marier la teinte du mat riau Il peut aussi tre pr vu une finition du joint lav e pour accentuer l effet de mati re et la coloration Sur des b timents tr s sensibles et de qualit il pourra tre demand la r alisation d essais de convenance avant ex cution g n rale ENDUITS ABEAUPREAU les enduits sont traditionnellement r alis s a pierre vue o les moellons en saillie sont ponctuelle
72. avec finition taloch e taloch e lav e ou taloch e bross e L enduit monocouche est d conseill et interdit sur les immeubles de caract re Les finitions gratt es sont dans tous les cas interdites 4 3 1 3 MODENATURES ET CORNICHES Une des sp cificit s de l architecture locale tient la qualit des mod natures d encadrement des percements ou des ornements des fa ades mod natures fr quemment r alis es en briques qui constituent un trait de facture qui doit tre respect Les mod natures existantes devront donc tre entretenues conserv es ou restaur es voir restitu es dans le respect de l existant Les l ments ponctuels remplacer devront tre de m me nature teinte et finition que les l ments pr existants Les jointoiements seront effectu s au mortier de chaux et sable selon les pr conisations ci dessus nonc es pour les ma onneries de pierre apparentes En cas de cr ation de nouvelles ouvertures ou de r alisation de b timents neufs ces exemples de traitement pourront avantageusement servir de r f rences Les briques utilis es devront tre des briques pleines de m mes formats couleurs et caract ristiques que les briques traditionnellement utilis es sur place Dans le cas de ma onneries modernes ou de nouveaux percements il pourra exceptionnellement tre utilis des l ments minces rapport s ceux ci devront permettre un habillage complet et continu de l paisseur des
73. barrures Sur les b timents ant rieurs au XVIII si cle il pourra tre exig des tuiles vieillies Sur les b timents post rieurs partir du XIX assemblage de tuiles emboitement m canique de type losang est plus g n ralement la r gle La solution du fa tage en plomb est une formule plus on reuse r serv e des b timents monumentaux Son usage ne peut qu tre exceptionnel et devra tre justifi dans le cadre des demandes administratives n cessaires Sur les b timents post rieurs partir du XIX le zinc est couramment utilis Les solins seront galement r alis s avec mortier de chaux a rienne naturelle et sable sans aucune trace de zingueries apparentes Sur les b timents post rieurs partir du XIX le zinc est couramment utilis et les solins sont traiter en fonction des modes de faire correspondants Des poin ons orn s flammes et d cors qui ornent parfois les faitages des toitures les plus soign e devront tre respect s et entretenus ou restaur s Ils sont souvent recouverts 104 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT de plomb Leur restitution pourra tre impos e dans le cadre des autorisations administratives habituelles Ces factures sp cifiques devront tre respect es voire restitu es Dans l architecture de la fin du XIX si cle le zinc est tr s pr sent en couverture et peut donner lieu 4 des mises en ceuvre a effet d coratif de grande qualit pi faitage ou
74. bles utilis s sera plus forte que pour les parements de pierre calcaire et ce afin de se marier 4 la teinte du mat riau Il peut aussi tre pr vu une finition du joint lav e pour accentuer l effet de mati re et la coloration Sur des b timents tr s sensibles et de qualit il pourra tre demand la r alisation d essais de convenance avant ex cution g n rale ENDUITS ABEAUPREAU les enduits sont traditionnellement r alis s a pierre vue ou les moellons en saillie sont ponctuellement visibles ou couvrants au mortier de chaux naturelles et sables de granulom trie forte et vari e Les enduits sont g n ralement affleurants avec les pierres de taille d encadrement et de chaine d angle Les variations de coloration sont li es a la simple diff rence des sables utilis s 56 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT La r fection des enduits devra prendre en compte les dispositions originelles de P difice et respecter les mod natures conserv es Les enduits seront r alis s de mani re traditionnelle avec mortier de chaux a rienne naturelle et sables de granulom trie vari e Les enduits devront tre soigneusement dress s pour tre r gl s au nu des pierres apparentes sans saillie ni amortissement accus En partie basse et sur la zone de rejaillissement les enduits seront des enduits taloch s serr s r alis s avec un mortier de chaux naturelle plus fortement hydraulicis afin d offrir une meilleure r
75. compagnement contribuant l identit de BEAUPREAU 11 11 11 11 12 12 13 13 13 15 15 15 15 16 16 16 17 17 17 19 19 20 20 21 21 21 21 21 21 22 23 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 3 3 1 4 Edifice en rupture avec le tissu urbain et ensembles inachev s 3 3 1 5 Petit patrimoine et l ments architecturaux particuliers 3 3 2 REGLEMENTATION DES MURS DE CLOTURE 3 3 2 1 Mur de cl ture portail remarquable dont la conservation est absolue 3 3 2 2 Mur de cl ture portail int ressant dont la conservation est n cessaire 3 3 2 3 Mur de cl ture portail en rupture avec le tissu urbain 3 3 3 REGLEMENTATION URBAINE ET PAYSAGERE 3 3 3 1 V g tation et arbre plant contribuant au paysage 3 3 3 2 C ne de vue paysager prot ger 3 3 3 3 Espace urbain majeur 3 3 3 4 Espace paysager majeur 4 PRESCRIPTIONS ARCHITECTURALES ET TECHNIQUES 4 1 INTRODUCTION 4 2 PRESCRIPTIONS POUR LES EDIFICES MAJEURS rouge 4 2 1 FACADES MACONNERIES 4 2 1 1 Composition et percements 4 2 1 2 Murs de facade 4 2 1 3 Mod natures et corniches 4 2 1 4 Murs pignons 4 2 1 5 Soubassements 4 2 1 6 Isolation par l ext rieur 4 2 1 7 Murs de clot re 4 2 2 SCULPTURE 4 2 3 COUVERTURE ZINGUERIE 4 2 3 1 Couverture en tuiles 4 2 3 2 Couverture en ardoises 4 2 3 3 Les protections et gouttieres 4 2 4 LUCARNES 4 2 5 SOUCHES 4 2 6 MENUISERIES 4 2 6 1 Fen tres et portes 4 2 6 2 Double vitrag
76. culptures devront faire l objet d une attention toute particuli re Le travail de sculpture demande une qualification qui n est pas du ressort de la taille de pierre Il devra donc syst matiquement tre pr vu le recours un sculpteur dont la qualification devra tre prouv e Les soucis premiers seront la conservation et la pr servation de la sculpture originelle Chaque poque a ses sensibilit s et celles ci s expriment par la main de l artiste en ce domaine comme en un autre Des techniques douces de nettoyage seront utilis es en priorit Toute retaille est interdite Le confortement et la consolidation des sculptures existantes seront toujours pr f r s au remplacement ou la restauration Ces derni res op rations ne pourront tre retenues que dans le cas de pi ces trop d t rior es ou d truites Elles devront dans ce cas tre pr c d es d une recherche iconographique fine et tenir le plus grand compte des sensibilit s de l poque de cr ation Des mesures exceptionnelles de restitution ou re cr ation pourront tre impos es dans le cadre de la d livrance des autorisations administratives habituelles chaque fois que l tat et la composition du b timent justifieront la remise en place de d cors disparus Dans le cas d absence de documents iconographiques assez pr cis la cr ation d un d cor original respectueux de l existant et de l histoire de l difice Vindication pr cise d
77. d livr e PIERRE DE TAILLE A BEAUPREAU les l ments en pierre de taille tels que les encadrements cha nes d angle corniches et parements sont r alis s en pierres de granit et en tuffeau Le grantt L usage du granit a BEAUPREAU est lie a la pr sence de carri res locales et de gisements de proximit au sud du Maine et Loire La pierre dure la taille et peu sensible aux d gradations dues l eau et 1 humidit est traditionnellement utilis e pour les soubassements les encadrements et chaines d angle Le granit est rarement employ pour les bandeaux corniches et lucarnes Les pierres de taille en granit seront conserv es Sur les l ments en bon tat un simple nettoyage par brossage ruissellement ou gommage sera suffisant Les petites paufrures peuvent tre conserv es car de facon g n rale elles ne nuisent pas aspect des b timents anciens Pour les clats plus importants jusqu a 8 cm des ragr ages par mortier de r sines et poussi re de pierre peuvent tre autoris s Ces ragr ages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Pour les reprises plus importantes entre 8 cm et 15 cm des greffages de pi ces de m me nature coll s la r sine et consolid s par goujons doivent tre mis en place Ces greffages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Si le
78. de la charpente bois Le fa tage est r alis en tuiles de fabrication industrielle embo tement Le chevron de rive est prot g par des ardoises pos es au clou Sur les b timents les plus anciens les couvertures devront tre restaur es en respectant la souplesse des supports de charpente qui contribuent au charme et la qualit de ces toitures Il pourra tre demand la r fection ou restitution de toute particularit ou tout l ment de d cor Les couvertures en ardoises seront entretenues ou refaites neuf en ardoises de schistes du bassin d Angers ou similaire les ardoises artificielles tant totalement proscrites Pour les difices ant rieurs la deuxi me moiti du XTX si cle l usage du crochet teint noir exclusivement pourra tre accept y compris pour les ouvrages sp cifiques noues solins etc Pour les difices post rieurs la deuxi me moiti du XTX si cle la pose s effectuera aux crochets inox pr patin s Les sorties de ventilation en relief sont prohib es Les ventilations se feront par pose de grille de teinte ardoise int gr e dans le plan de toiture sans saillie ni relief En cas de 62 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT n cessit technique la dissimulation par un outeau de petite taille et de dessin soign pourra tre exig e Les fa tages des toitures en ardoises seront de facon g n rale entretenues ou refaites en tuiles canal tige de
79. de m tal zinc cuivre ou plomb Le dessin des fa ades en sera finement compos et devra tenir compte des sp cificit s du batiment a traiter Dans tous les cas les traitements par v tures industrielles ou finition par mat riaux de type plaque de PVC films plaques de m tal peintes ou autres sont strictement interdits 4 2 1 7 MURS DE CLOTURE Les murs de cl ture sont g n ralement constitu s de maconneries de moellons mont es avec des mortiers maigres terre ou chaux et sommairement enduits voire simplement avec joints aras s Dans ce dernier cas la partie inf rieure est souvent enduite pour prot ger des eaux de rejaillissement Vers la fin du XTX si cle et cette p riode seulement appara t une volution de la cl ture avec muret bas plus soigneusement enduit couronnement en pierre de taille piliers ma onn s Le muret est surmont d une grille en fer plein haute et ouvrag e Le portail est galement haut et ouvrag Ces modes constructifs sont dans tous les cas conserver voire restaurer Murs hauts traditionnels pour les mesures d entretien le traitement consistera en un simple nettoyage de la ma onnerie avec reprise ventuelle des joints ab m s et rejointoiement avec un mortier de chaux a rienne naturelle et sable de granulom trie vari e avec une finition rustique par l ger lavage ou brossage La partie basse gagnera tre prot g e par un enduit r alis sur une hauteur d
80. du b ti existant mais en int grant un souci de valorisation et d adaptation de ces ensembles aux besoins volutions et usages actuels 2 2 4 Zone ZN1 Le parc du ch teau La zone ZN1 comprend L ancien parc du chateau Ce secteur correspond a l ancien parc du chateau en continuit Est du plateau surmontant la vall e de l Evre L espace aujourd hui perdu son usage d origine jardin potager verger jardin d agr ment pour devenir une prairie Sur ce secteur la r glementation vise encadrer la restauration des jardins et des l ments b tis 16 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT existants et interdire l implantation de toute nouvelle construction 2 2 5 Zone ZN2 La vall e de l Evre La Pree La zone ZN2 comprend Les coteaux Nord Est et Sud de la vall e de l Evre Sur ces secteurs la r glementation vise permettre le respect l entretien et la valorisation du cadre v g tal dominant et du contexte b ti existant et a l accompagner des volutions architecturales limit es 2 2 6 Zone ZN3 L hippodrome et activit s questres La zone ZN3 comprend Lhippodrome l Ouest de la vall e de l Evre La piste d entrainement du haras du Bois du Coin Sur ces secteurs la r glementation vise a permettre le respect l entretien et la valorisation du cadre v g tal dominant et a accompagner les volutions architecturales d esprit temporaires li es aux usage
81. e sans aucune trace de zingueries apparentes Sur les b timents post rieurs partir du XIX le zinc est couramment utilis et les solins sont traiter en fonction des modes de faire correspondants Des poincons orn s flammes et d cors qui ornent parfois les faitages des toitures les plus soign e devront tre respect s et entretenus ou restaur s Ils sont souvent recouverts de plomb Leur restitution pourra tre impos e dans le cadre des autorisations administratives habituelles Ces factures sp cifiques devront tre respect es voire restitu es Dans l architecture de la fin du XIX si cle le zinc est tr s pr sent en couverture et peut donner lieu des mises en uvre effet d coratif de grande qualit pi fa tage ou membron Ces dispositifs seront maintenus prot g s et devront tre restaur s ou restitu s De m me noues et ar tiers sont couramment trait s en zinc dans la mesure o ces dispositifs concourent l aspect de l immeuble et dans les ensembles urbains o ce type d architecture est pr dominant l usage du zinc sera maintenu Dans les b timents isol s dans des ensembles plus anciens il pourra tre demand des solutions noues ferm es et ar tiers en ardoises Mais sauf cas d exception les noues et ar tiers resteront angles vifs Les sorties de ventilation en relief sont prohib es Pour les toits d ardoises les ventilations se feront par pose de grille de te
82. e un enduit tyrolien sur une fa ade XVIII pourra tre aussi anachronique qu un enduit gratt la chaux sur certaines fa ades du XIX ou qu un enduit affleurant commun ment appel pierre vue sur une fa ade urbaine classique parfaitement dress e La r gle premi re et essentielle sera le respect absolu de l authenticit de l intervention Les prescriptions donnent les indications essentielles adopt es l int rieur du secteur prot g de l AVAP Ces prescriptions constituent aussi un ensemble de conseils et rappels qui peuvent fournir quelques aides et informations Il ne donne pas de solution toute faite et dans bien des cas il sera utile de s appuyer sur le savoir faire de professionnels comp tents en particulier lors d interpr tations difficiles sj jer du temps ou simplement de la succession de nombreuses modifications La n cessit de travaux peut amener des choix difficiles Le r glement pr voit la possibilit de d finir des tudes de restitution et cette occasion la demande de sondages pr alables permettant de rep rer les ma onneries les menuiseries etc En cas de n cessit ou de choix de modifications et si celles ci sont consid r es comme acceptables sur le b timent concern ou sans l ments sur les options de restitutions envisageables le r glement permet l usage de formes et mat riaux plus contemporains sous r serve de respect de r gles simples de
83. e tuile de rive etc Les sorties de ventilation en relief sont prohib es Les ventilations se feront par pose de chati res int gr e dans le plan de toiture sans saillie ni relief En cas de n cessit technique la dissimulation par un chapeau de petite taille en terre cuite et de dessin soign pourra tre exig e Les solins seront r alis s avec mortier de chaux a rienne naturelle et sables sans aucune trace de zingueries apparentes Sur les b timents post rieurs la seconde moiti du XIX si cle les solins en zinc pourront tre apparents 81 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 4 3 2 COUVERTURE EN ARDOISES Les couvertures en ardoises sont d usage pour le couvrement des difices majeurs dans les secteurs b tis anciens des centres bourg et des faubourgs L ardoise est plus g n ralement utilis e dans les zones d extension urbaine des XIXY XX si cles De par l loignement des lieux d extraction angevins l ardoise tait autrefois un mat riau rare La couverture en ardoise concernait donc les difices majeurs ch teaux glises logis h tels particuliers etc dont la toiture tait de forte pente et la charpente plus labor e que les toitures faible pente couvertes en tuile Traditionnellement les couvertures sont r alis es en ardoises paisses sommairement taill es Les ardoises sont pos es au clou sur un voligeage couvrant le chevronnage de la charpente bois Le fa tag
84. e d outils lectriques pour la taille de finition est proscrit Pour le tuffeau le rejointoiement doit tre effectu avec soin selon les poques de construction de l appareillage concern Pour les b timents ant rieurs au XVII si cle le joint sera r alis avec un sable de granulom trie vari e et forte Il sera lav a P ponge avec effet de patine Le joint ressortira alors l g rement par sa tonalit sur la teinte de la pierre Pour les b timents post rieurs au XVII si cle la recherche portera sur l obtention d un joint lisse et effac proche de la pierre obtenu par l utilisation de sables de granulom trie fine et de poudre de pierre au mortier de chaux naturelle et sables La granulom trie des sables utilis s sera plus forte que pour les parements de pierre calcaire et ce afin de se marier la teinte du mat riau Il peut aussi tre pr vu une finition du joint lav e pour accentuer l effet de mati re et la coloration Sur des b timents tr s sensibles et de qualit il pourra tre demand la r alisation d essais de convenance avant ex cution g n rale ENDUITS ABEAUPREAU les enduits sont traditionnellement r alis s pierre vue o les moellons en saillie sont ponctuellement visibles ou couvrants au mortier de chaux naturelles et sables de granulom trie forte et vari e Les enduits sont g n ralement affleurants avec les 76 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT
85. e est r alis en tuiles canal assembl es au mortier de chaux dont l tanch it est assur e par cr tes et embarrures Les pis de fa tage ou poin ons sont couverts d ardoises La rive ne re oit pas d ardoises Le chevron de rive en bois est laiss apparent L gout en d bord accompagne le coyau des chevrons de la toiture A partir du XIX si cle les couvertures sont r alis es en ardoises calibr es fines et r guli res Les ardoises sont pos es aux crochets sur un liteaunage pour le versant et un voligeage pour le bas de pente couvrant le chevronnage de la charpente bois Le fa tage est r alis en tuiles de fabrication industrielle emboitement Le chevron de rive est prot g par des ardoises pos es au clou Sur les b timents les plus anciens les couvertures devront tre restaur es en respectant la souplesse des supports de charpente qui contribuent au charme et la qualit de ces toitures Il pourra tre demand la r fection ou restitution de toute particularit ou tout l ment de d cor Les couvertures en ardoises seront entretenues ou refaites neuf en ardoises de schistes du bassin d Angers ou similaire les ardoises artificielles tant totalement proscrites Pour les difices ant rieurs la deuxi me moiti du XIX si cle l usage du crochet teint noir exclusivement pourra tre accept y compris pour les ouvrages sp cifiques noues solins etc Pour l
86. e et isolation 4 2 6 3 V randas et verrieres 4 2 6 4 Occultation des baies 23 24 24 25 25 25 26 26 21 28 28 31 31 33 33 33 33 31 38 38 38 39 40 40 40 42 43 44 44 45 45 46 47 48 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 2 6 5 Portails bois 4 2 7 FERRONNERIES 4 2 8 PEINTURE 4 3 PRESCRIPTIONS POUR LES EDIFICES D ACCOMPAGNEMENT orange 4 3 1 FACADES MACONNERIES 4 3 1 1 Composition et percements 4 3 1 2 Murs de facade 4 3 1 3 Mod natures et corniches 4 3 1 4 Murs pignons 4 3 1 5 Soubassements 4 3 1 6 Isolation par l ext rieur 4 3 1 7 Murs de clot re 4 3 2 SCULPTURE 4 3 3 COUVERTURE ZINGUERIE 4 3 3 1 Couverture en tuiles 4 2 3 2 Couverture en ardoises 4 3 3 3 Les protections et gouttieres 4 3 4 LUCARNES 4 3 5 SOUCHES 4 3 6 MENUISERIES 4 3 6 1 Fen tres et portes 4 3 6 2 Double vitrage et isolation 4 3 6 3 V randas et verrieres 4 3 6 4 Occultation des baies 4 3 6 5 Portails bois 4 3 7 FERRONNERIES 4 3 8 PEINTURE 4 4 PRESCRIPTIONS POUR LES EDIFICES EN RUPTURE AVEC L ENV violet 4 4 1 FACADES MACONNERIES 4 4 1 1 Composition et percements 4 4 1 2 Murs de facade 4 4 1 3 Mod natures et corniches 4 4 1 4 Murs pignons 4 4 1 5 Soubassements 4 4 1 6 Isolation par l ext rieur 48 49 50 53 53 53 53 57 58 58 58 59 60 60 60 62 63 64 65 65 65 66 67 68 68 69 70 73 73 173 173 71 78 78 78 AVAP DE BEAUPREAU
87. e rejointoiement doit tre effectu avec soin au mortier de chaux naturelle et sables La granulom trie des sables utilis s sera plus forte que pour les parements de pierre calcaire et ce afin de se marier a la teinte du mat riau Il peut aussi tre pr vu une finition du joint lav e pour accentuer l effet de mati re et la coloration Sur des b timents tr s sensibles et de qualit il pourra tre demand la r alisation d essais de convenance Le tuffeau A BEAUPREAU l usage du tuffeau provenant essentiellement de la Vall e de la Loire angevine est traditionnellement peu r pandu et r serv aux difices majeurs Avec le d veloppement des moyens de transport et la diffusion des courants architecturaux l emploi du tuffeau s est g n ralis pour les encadrements chaines d angles bandeaux corniches lucarnes parements etc La pierre de tuffeau se pr te favorablement a la taille d une grande finesse et a la sculpture Tendre et fragile sa nature calcaire la rend aussi tr s sensible aux d sordres lies a l eau et aux agressions chimiques pollutions Les pierres de taille en tuffeau seront conserv es De facon g n rale et sauf n cessit absolue on vite la retaille qui affaiblit la pierre et d truit le calcin protecteur Cette mesure alt re aussi le caract re des mod natures Sur une facade en tat correct un simple brossage ou un regarnissage des joints d faillants peuvent suffire Les petite
88. emplacement des profils industriels type volute etc est interdit de m me qu il est interdit d utiliser la soudure sur ces fers trop riches en carbone Toutes les r parations m me ponctuelles doivent tre r alis es avec des fers de m me nature fa onn s la forge dans le respect des formes de l ouvrage et assembl s selon les m thodes traditionnelles de la ferronnerie ancienne Toute d rogation constat e ces r gles lors du suivi administratif du bon respect des mesures accept es pourra entra ner l obligation de d pose et de remise en tat de l ouvrage incrimin Le m me souci est respecter pour les grilles et les ouvrages en fonte Il est possible de faire mouler des motifs d grad s ou manquants partir d empreintes prises sur place sur d autres motifs identiques La r paration la restauration ou la restitution peuvent galement tre exig es dans les m mes conditions de suivi que ci dessus voqu es Le m me degr d exigence est pos pour les ouvrages de serrurerie de cl ture et portails m talliques r alis s vers la fin du XIX si cle Pour les b timents contemporains l usage des techniques modernes de serrurerie est utilis sous r serve de respect des typologies reconnues type et dimension La cr ation devra alors tenir compte du respect des r gles g n rales d insertion dans un tissu ancien pr existant 49 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Pour permettre le jugeme
89. enuiseries anciennes font donc l objet d une protection g n rale La menuiserie tant ici entendue comme un ensemble comprenant la menuiserie proprement dite mat riaux fa on et assemblage les l ments de serrurerie li s cette menuiserie et les vitrages lorsque la menuiserie en comporte La premi re mesure rechercher sera le maintien et le confortement ou la r paration des menuiseries existantes et conformes l architecture du b timent Si la r paration est impossible la r fection l identique sera exigible En cas de discordance architecturale la restitution des menuiseries anciennes pourra tre impos e La r gle est le respect de l homog n it du b timent respect pouvant aller jusqu l exigence de restitution L ensemble de ces mesures et exigences pourra aussi accompagner la d livrance de toute autorisation g n rale de ravalement portant sur une fa ade 65 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT En aucun cas une menuiserie ne pourra tre modifi e supprim e ou remplac e sans autorisation pr alable d livr e dans le cadre des autorisations administratives habituelles d claration pr alable ou permis de construire A cette occasion il pourra tre demand un recensement pr cis des menuiseries concern es avec photos relev s y compris relev s des moulures assemblages et accessoires Ce recensement devra tre accompagn d une tude portant sur l appr ciation de la dat
90. erres dormants toujours de 99 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT petites dimensions plus hautes que larges et g n ralement compos s avec le rythme des fa ades correspondantes Les usages modifi s am nent un d veloppement de usage de ces combles ant rieurement non habit s et posent de ce fait des probl mes de traitement des ouvertures Sur des b tis ayant des combles int rieurs et des toitures pentues peuvent tre mis en place des ch ssis modernes de petites dimensions 70 cm de large x 90cm de haut maximum encastr s et int gr s dans le plan de la toiture et pr sentant des subdivisions verticales dans l esprit du ch ssis ancien compos s en relation avec le rythme de la fa ade Pour les toitures en tuile l utilisation de ch ssis de toiture est a priori interdite sauf cas d exception qui respectera les r gles de composition Cas particuliers sauf pour les immeubles remarquables pourront tre autoris s la mise en place de grandes verri res type ateliers d artiste de rythme vertical resserr et compos avec le dessin g n ral de l difice Ces dispositions peuvent tre envisag es en cas d am lioration climatique et thermique de l habitat Elles seront privil gier sur les fa ades arri re et pourront tre refus es si elles sont de nature alt rer l architecture g n rale de l difice 5 15 POINTS PARTICULIERS 5 1 5 1 RESEAUX Sont interdits les installations sous f
91. es difices les plus int ressants constitue la base des prescriptions r glementaires Une deuxi me partie de ce b ti a par ailleurs subi des modifications tr s importantes de ses dispositions d origine Ces alt rations rendent plus complexe et co teux le recours des r gles de restitution m me si la r gle reste celle d un retour progressif un tat plus conforme aux dispositions d origine Ces b timents sont donc rep r s de fa on distincte pour mesure d alerte et aussi pour faciliter la gestion des mesures transitoires Ils sont destin s terme se fondre avec la cat gorie pr c dente La troisi me partie de ce b ti ancien bien que dans un bon tat g n ral de conservation pr sente une qualit architecturale moins aboutie Ce sont aussi des b timents d une volum trie plus 20 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT modeste leur volution est jug e possible dans le respect des caract ristiques architecturales de leur environnement Les r gles concernant le choix des mat riaux sont galement plus souples Pour les autres b timents plus modestes des r gles sp cifiques ont t d finies visant encadrer leur volution permettre et encourager un effort de mise en valeur voire de recomposition Ces mesures tendent la conservation de ce b ti qui par ses volum tries typologies vocabulaires et implantations concourt l unit et la sp cificit des paysages urbains Elles ne
92. es difices post rieurs la deuxi me moiti du XIX si cle Pusage du crochet inox non teint pourra tre accept Les sorties de ventilation en relief sont prohib es Les ventilations se feront par pose de grille de teinte ardoise int gr e dans le plan de toiture sans saillie ni relief En cas de n cessit technique la dissimulation par un outeau de petite taille et de dessin soign pourra tre exig e Les fa tages des toitures en ardoises seront de fa on g n rale entretenues ou refaites en tuiles canal tige de botte sans emboitement pos es sur bain de mortier de chaux naturelle et sable avec cr tes et embarrures Sur les b timents ant rieurs au XVIII 82 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT si cle il pourra tre exig des tuiles vieillies Sur les b timents post rieurs la deuxi me moiti du XIX si cle l utilisation de tuiles fa ti res embo tement m canique sera accept e Les solins seront r alis s avec mortier de chaux a rienne naturelle et sable sans aucune trace de zingueries apparentes Sur les b timents post rieurs la seconde moiti du XIX si cle les solins en zinc seront apparents 4 4 3 3 LES PROTECTIONS ET GOUTTIERES Avant la g n ralisation de la ma trise des techniques industrielles du m tal aux XVIII XIX si cles les protections des l ments de toitures sont tr s peu r pandues Les goutti res sont g n ralement absentes des bas de pente l
93. es C est donc aussi un domaine ou la cr ation peut et doit se d velopper et se renouveler Deux axes principaux devront donc conduire la r flexion Souci de conservation les dispositions commerciales ont donn lieu a des r alisations remarquables dont les r sultats m ritent d tre conserv s entretenus restaur s et transmis car ils contribuent la richesse et la m moire de nos paysages urbains Souci de transformation plus que tout autre le commerce est le domaine du mouvement de la consommation et aussi de l ph m re Sensible aux modes et aux changements il doit pouvoir voluer et se renouveler C est d ailleurs cette sensibilit aux modes qui a produit d s la fin du XVII si cle les riches exemples que nous admirons aujourd hui Il s agit donc de permettre la cr ation de s exprimer mais en l encadrant de r gles g n rales qui permettront son insertion harmonieuse dans l ensemble des activit s de la ville 4 5 1 LES DEVANTURES COMMERCIALES Les fa ades commerciales doivent prendre en compte la globalit de la fa ade de l difice Respect du rythme vertical de l immeuble Conservation des limites de propri t s en individualisant chaque immeuble et sa devanture Respect du rythme horizontal de l immeuble La devanture correspond au niveau r el du rez de chauss e s paration commerce logement nettement marqu e Respect de la composition de l immeuble L
94. es il sera n cessaire en cas de projet de proposer un dessin en d finissant un rythme r gulier d l ments modulaires implanter de pr f rence au faitage ou l gout pour conserver la toiture son unit et une localisation en fonction des ouvertures de la fa ade Dans tous les cas un dessin pr cis d implantation devra tre soumis lors de du d p t de permis de construire Similaires une verri re les capteurs solaires et panneaux se substituent obligatoirement la tuile ou l ardoise Les panneaux doivent tre con us comme un seul l ment global int gr s dans le plan de la toiture sans saillies ni reliefs particuliers Les suggestions d tanch it doivent tre tudi es avec le plus grand soin avec des solins dissimul s par la tuile ou l ardoise La couleur des ch ssis sera de pr f rence neutre et sombre et harmonis e dans la nuance avec la teinte du mat riau de couverture et ce afin d en att nuer la perception par exemple RAL 7037 ou plus sombre 5 4 5 3 EOLIENNES L installation d oliennes y compris les oliennes domestiques est interdite l int rieur du p rim tre de l AVAP 118 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 5 4 5 4 EDICULES ANNEXES Les dicules annexes comprennent les abris de jardins les garages les locaux techniques les piscines et leurs barri res Ces constructions doivent faire l objet d une demande d autorisation sous la forme d un
95. es seuils carrel s sont proscrits Devantures en applique La fa ade commerciale est appos e en sur paisseur de la baie Elle convient particuli rement aux fa ades en rez de chauss e dont les l ments architecturaux ma onn s ont disparu Les devantures anciennes doivent tre conserv es si leur tat le permet ou restaur es Les devantures en appliques sont constitu es d un soubassement de coffres lat raux ou pi droits et d un bandeau surmont d une corniche Ces l ments permettent d int grer les stores fermetures et clairages En hauteur la limite sup rieure des devantures est fix e par le niveau de plancher haut du rez de chauss e ou par le bandeau en fa ade s il existe Dans le cas d occupation du rez de chauss e de plusieurs immeubles contigus par un m me local commercial les dispositions de devantures doivent clairement exprimer le maintien de la trame du parcellaire et la distinction des fa ades Le seuil doit tre en pierre de taille ou en b ton avec effet pierre de taille Les seuils carrel s sont proscrits La saillie de la devanture en applique sur l emprise de la voie publique doit respecter les dispositions pr vues dans le cadre du PLU Les portes d entr e des immeubles ne seront pas int gr es dans les devantures Devantures contemporaines Aujourd hui les types de devantures sont vari s et il est important de conserver leur qualit La si
96. es ma onneries de tuffeau dont les paufrures sont r duites ne n cessitant pas le remplacement et o le simple nettoyage n est pas suffisant il peut tre accept exceptionnellement la retaille en surface des pierres de tuffeau Cette mesure ne pourra tre accept e au del d un retrait de 20 mm sur les parements et 6mm sur les parties moulur es et ou en cas de sur paisseur de l enduit avec la pierre retaill e notamment pour les architectures anciennes o l enduit vient couramment affleurer au niveau de la pierre ce qui interdit toute retaille L paisseur des pierres apr s retaille devra rester sup rieure 17 cm Le respect des mod natures et moulures est un imp ratif absolu L usage d outils lectriques pour la taille de finition est proscrit Pour le tuffeau le rejointoiement doit tre effectu avec soin selon les poques de construction de l appareillage concern Pour les b timents ant rieurs au XVII si cle le joint sera r alis avec un sable de granulom trie vari e et forte Il sera lav a P ponge avec effet de patine Le joint ressortira alors l g rement par sa tonalit sur la teinte de la pierre Pour les b timents post rieurs au XVII si cle la recherche portera sur l obtention d un jointlisse eteffac proche de la pierre obtenu par Putilisation de sables de granulom trie fine et de poudre de pierre au mortier de chaux naturelle et sables La granulom trie des sa
97. es mesures pr conis es L autorisation administrative pourra tre assortie de l obligation de r aliser des essais in situ de joints ou d enduits 4 3 1 5 SOUBASSEMENTS Les soubassements sont g n ralement en pierre plus ferme et plus dure issue des carri res locales Ils sont mont s en moellons hourd s puis enduits L enduit fait souvent saillie par rapport au nu du parement sup rieur Ce mode constructif est dans tous les cas conserver voire restituer L enduit devra tre un enduit la chaux naturelle et sable taloch fin La chaux utilis e pourra tre une chaux blanche naturelle faiblement hydraulique 4 3 1 6 ISOLATION PAR L EXTERIEUR La recherche de l am lioration des conditions thermiques des b timents anciens peut amener souhaiter la mise en place d une isolation par doublage ext rieur mesures qui conservent aux difices leurs qualit s d inertie thermique et les qualit s de confort correspondant tant en situation d t qu en situation d hiver Ces mesures thermiquement int ressantes ont par contre l inconv nient de modifier totalement l aspect ext rieur de l difice Dans les zones ZU1 ZU2 et ZU3 l isolation par l ext rieur ne peut donc tre utilis e que dans le cas de traitement de fa ade secondaire fa ades arri res voire exceptionnellement pignons ou ventuelles sur l vations mais non visible de l espace public Sur zones dominante naturelle e
98. es ne pourront en aucun cas tre passantes devant les lucarnes Les descentes d eau pluviales seront dispos es en limite de propri t et seront accompagn es d un dauphin fonte en pied Elles devront tre r alis es en m tal zinc ou cuivre Sauf 63 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT cas d imp ratif majeur elles devront tre rectilignes et s ins rer dans la composition g n rale de la fa ade Pour les toitures avec bas de pentes en d bord ou sur corniche en moellon de pierre couvertes en ardoise ou en tuile les goutti res seront de type demie ronde pendante Pour les toitures sur corniche en pierre de taille sur corniche en brique ou sur g noise couvertes en ardoise ou en tuile les goutti res seront de type nantaise ou havraise L usage des l ments de goutti re et descente d eaux pluviales en PVC y compris teint s seront proscrits Les l ments ma onn s en saillies rondeli corniche bandeau balcon appui de baie etc pourront recevoir des protections de m me nature que les goutti res et descentes d eau pluviale Ils seront donc trait s avec soin Pour les b timents ant rieurs au XVIII si cle usage du plomb est la r gle L emploi de ce mat riau pourra donc tre demand pour le traitement des batiments anciens les plus soign s Pour les autres batiments le zinc ou le cuivre sont utilisables Dans le secteur ZU1 le zinc utilis devra tre pr patin Dans le
99. es portails menuis s anciens sont sur BEAUPREAU peu nombreux mais de dessin sobre et soign La conservation et restauration des portails est obligatoire au m me titre que pour l ensemble des menuiseries Leur suppression ou remplacement est interdit En cas de projet de r fection globale de fa ade la restitution d anciens portails ayant t supprim s pourra tre demand e Le dessin devra s inspirer des dispositions observables localement sur des b timents de type identique Pour les b timents cr er ou modifier il devra tre fait usage et r f rence de la r interpr tation de ces dispositions traditionnelles Les portails volet roulant les coffres en saillie sont totalement proscrits Toute installation devra respecter la profondeur traditionnelle des tableaux environ 20cm de recul par rapport au nu de la fa ade L usage du PVC ou de tout autre type de mat riau industriel est pour ces ouvrages totalement interdit sur l ensemble de ces secteurs 48 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 2 7 FERRONNERIES Les ferronneries constituent un l ment important et toujours soign du d cor et de Parchitecture des fa ades mais aussi des cl tures Dans le cadre d entretien de restauration ou de restitution la plus grande attention sera port e l authenticit et la justesse du mat riau comme des assemblages et de la mise en forme Chaque poque a ses modes d assemblages son registre de
100. es sculptures sur le plan des fa ades leur dessin accompagn ou remplac par un relev photographique complet et pr cis la description exacte et pr cise du programme des travaux envisag s technique utilis e nom et r f rences du sculpteur pressenti dans le cadre des demandes administratives habituelles Celui ci pourra conditionner son accord la r alisation pr alable d essais preuves dessins ou moulages Le respect des mesures accept es fera l objet d un suivi des services En cas de r alisation d fectueuse il pourra tre impos la r fection compl te de l ouvrage concern 4 4 3 COUVERTURE ZINGUERIE La commune de BEAUPREAU est situ e au c ur des Mauges au carrefour de l influence lig rienne et de l architecture du haut Poitou Les habitudes de couvertures sont donc mixtes toiture faible pente et couverture en tuile canal tige de botte selon l influence m ridionale toiture pentue recouverte d ardoises angevines selon le mode du Val de Loire 4 4 3 1 COUVERTURE EN TUILES Les couvertures en tuile sont dominantes dans les secteurs b tis anciens des centres bourg et des faubourgs Traditionnellement les couvertures sont r alis es en tuiles canal appel es localement tige de botte Elles sont g n ralement produites dans les tuileries proches partir de terres argileuses Les m thodes de production artisanales les qualit s des terres et les modes de cuisson o
101. et facades arri re en rapport avec les jardins environnants C t perceptible de la voie et de l espace public ces dispositions peuvent tre interdites si elles sont de nature nuire la qualit de l existant Il s agit dans tous les cas d une composition sp cifique et pour tous les exemples perceptibles de l espace public devront tre vit s et interdits les usages de dispositifs standards et commerciaux sans relation sp cifique au b timent concern Pour l ensemble des dessins et mat riaux les m mes recommandations que pour les menuiseries g n rales seront appliqu es toutes les zones 4 4 6 4 OCCULTATION DES BAIES Les dispositifs d occultation des baies doivent respecter les dispositions d origines volets battants persiennes ou parfois volets int rieurs Ces syst mes d occultation doivent tre conserv s et restaur s quand ils existent En cas de remplacement ils doivent tre restitu s dans leurs caract ristiques initiales dessins ferrages et mat riaux La substitution ou mise en place de dispositions diff rentes persiennes PVC coffre de volet roulant ext rieur sont interdite sur l ensemble de ces zones Pour des b timents plus r cents les dispositifs de fermeture seront a rechercher dans la r interpr tation des dispositifs traditionnels volets int rieurs ou ext rieurs Sur l ensemble de Il AVAP les menuiseries avec coffres de volets roulants apparents sont
102. eur volution est souhaitable pouvant aller dans certains cas jusqu un possible remplacement ou reconstruction Les r gles qui s appliquent cette volution du b ti sont celles du r glement g n ral d urbanisme dit sur la commune assorties ici de prescriptions plus particuli res de respect des alignements et des pannelages existants Sur l architecture elle m me le respect du contexte urbain l insertion dans ce contexte et la qualit de l criture architecturale sont ici une exigence renforc e du fait de l int r t reconnu du paysage urbain environnant Cette exigence de qualit doit trouver sa transcription dans la pr sentation des projets de transformation comme dans le soin apport leur mise en uvre Cela n exclut pas le recours aux mat riaux et formes d criture plus contemporaines pour autant que dans leur aspect et leur tonalit ces mat riaux et critures respectent l esprit g n ral des architectures environnantes et s y ins rent harmonieusement Dans certains cas o les b timents consid r s sont en totale rupture avec le tissu urbain environnant la reconstruction ou la restructuration de la parcelle peuvent tre impos es tout projet de modification importante ou de sur l vation Dans ces cas il devra tre tenu compte de Pobligation de respecter les r gles d implantation rappel es dans le cadre du PLU comme les indications d alignements 3 3 1 5 Petit patrimo
103. euxi me moiti du XIX si cle avec des prescriptions et obligations quivalentes celle des ma onneries de la m me p riode Dans tous les cas compte tenu de l importance des cl tures dans le paysage tout projet de restitution restauration ou cr ation devra dans le cadre des demandes d autorisations habituelles comporter plan coupe et l vation avec description pr cise des mesures et mat riaux mis en uvre ainsi que des photos montrant explicitement le contexte de l ouvrage et permettant d appr cier son insertion dans le contexte urbain L autorisation administrative pourra tre assortie de Pobligation de r aliser des essais 59 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT in situ de joints ou moellonnage a soumettre pour accord pr alable avant r alisation d finitive 4 3 2 SCULPTURE La sauvegarde le nettoyage et la restauration des sculptures devront faire l objet d une attention toute particuli re Le travail de sculpture demande une qualification qui n est pas du ressort de la taille de pierre Il devra donc syst matiquement tre pr vu le recours un sculpteur dont la qualification devra tre prouv e Les soucis premiers seront la conservation et la pr servation de la sculpture originelle Chaque poque a ses sensibilit s et celles ci s expriment par la main de l artiste en ce domaine comme en un autre Des techniques douces de nettoyage seront utilis es en priorit Toute retaille est i
104. exes comprennent les abris de jardins les garages les locaux techniques les piscines et leurs barri res Ces constructions doivent faire l objet d une demande d autorisation sous la forme d un permis de construire ou d une d claration de travaux comportant un projet d taill pr sent dans son contexte Ces dicules annexes doivent tre trait s en harmonie avec la construction principale et avec le m me soin La conception de ces difices devra donc tenir compte d une mise en relation avec l environnement architectural et paysager La pr sentation des documents joints aux demandes devront permettre de juger et de se rendre compte de la bonne insertion du projet dans son contexte proche et lointain l vations simulations photographies La forme et le volume de ces annexes doivent correspondre la v rit constructive de leur fonction Leur implantation sur la parcelle et leur composition avec le b timent principal contribuent une perception d ensemble Pour maintenir la continuit architecturale et urbaine du b ti elles seront implant es de pr f rence en contiguit de la maison Elles pourront tre implant es en limite parcellaire cal es contre les murets existants s ils existent ou un angle de la parcelle Pour le choix des mat riaux et les dessins des ouvrages il est conseill de s inspirer des l ments contenus dans l analyse du b ti comme dans les parties r glementaires g n
105. fication de la constitution de l ouvrage le remplacement des vitrages anciens peut par l utilisation de verre moderne feuillet contribuer une nette am lioration des qualit s thermiques de l ouvrage Pour des l ments de menuiseries tr s alt r s ou secondaires la re cr ation de menuiseries neuves peut dans le respect du dessin et des dispositions ant rieures si celles ci sont jug es int ressantes permettre la cr ation de menuiserie respectant ces dispositions et b n ficiant des apports r cents des techniques doubles vitrages performance des profils et joints nouveaux Une attention devra cependant tre port e la modification d paisseur r sultant de ces donn es nouvelles et de l adaptation pouvant en r sulter pour les d cors int rieurs et dispositions pr existantes lambris volets etc L usage de ces techniques n est non plus en rien incompatible avec le sauvetage et la r utilisation d anciens dispositifs de ferrage ou de fermeture dont sur les ouvrages int ressants la remise en place pourra tre demand e Comme et toujours sur les ouvrages les plus soign s il pourra tre demand le respect des sections et mod natures anciennes Pour les ouvrages neufs et plus modestes le dessin de la menuiserie devra tre effectu en tenant compte de l esprit des ouvrages avoisinants et de l esprit g n ral de l architecture du b timent le dessin des menuiseries n a cess d voluer a
106. fices implant s en continuit avec un difice d j construit en retrait pour les constructions sur les voies pour lesquelles une servitude de recul des constructions est port e au plan 5 4 3 CONTROLE DES HAUTEURS La hauteur des constructions nouvelles ou sur l vation l gout de toiture comme au fa tage doit tre coh rente avec la volum trie des constructions existantes dans l ensemble homog ne au sein duquel ces nouvelles constructions s ins rent En cas d insertion dans un ensemble constitu la cote l gout du toit et ou la corniche devra imp rativement respecter celle des immeubles riverains Dans des cas tr s particuliers o l application stricte de ces r gles s av rerait en contradiction avec les typologies urbaines environnantes des adaptations ponctuelles pourront tre tudi es 5 4 4 TOITURES 5 4 4 1 FORMES DES TOITS Le paysage traditionnel de ces villages est compos par une architecture de toitures correspondant aux critures et sp cificit s constructives tablies sur la longue dur e toiture a faible pente de type m ridional Sud Loire toiture a plus forte pente ici plus exceptionnelle et correspondant aux toitures ardois es souvent r serv es des b timents particuliers Sauf cas d exception les toitures sont de volum tries simples et la recherche d une 115 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT inutile complexit est g n ralement a viter Ces r
107. formes et de composition les sections des fers utilis s au XVII si cle diff rent de celles du XVIII si cle La fonte appara t modestement au d but du XIX si cle et se r pand permettant une grande vari t d assemblages et de combinaisons Tous ces l ments doivent tre scrupuleusement respect s comme doivent galement l tre les modes de fixation l immeuble hauteur de fixation type broch ou scell suivi d ventuelle d formation des ma onneries La ferronnerie doit faire corps avec l ouvrage qui la supporte Chaque mat riau a son traitement Les fers anciens ne peuvent tre soud s par des proc d s modernes Les assemblages sont des assemblages m caniques issus des techniques de la menuiserie bois Les soudures lorsqu elles ont lieu sont obtenues la forge par rapprochement et mart lement de profils amen s pr s de leur point de fusion Les formes sont obtenues par traitement la forge et mart lement chaud Ce sont ces traitements qui donnent au fer forg sa nervosit et sa beaut Les ouvrages existants en fer forg de qualit et conformes l architecture du b timent devront tre conserv s entretenus voire restaur s ou restitu s En cas d alt ration ou de disparition d ouvrages anciens une restauration restitution ou cr ation pourra tre impos e dans le cadre des autorisations de travaux portant sur le b timent concern b timent ou cl ture L utilisation en r
108. gabarit de typologie de mat riau et coloration En compl ment de cet nonc r glementaire un autre document d nomm guide des 31 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT pr conisations architecturales et paysageres donne des indications plus g n rales indicatives qui permettent d clairer la compr hension des mesures ci apres indiqu es Le report a ce document comme sa lecture pr alable est n cessaire une bonne compr hension des r gles ci apr s nonc es 32 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 2 PRESCRIPTIONS POUR LES EDIFICES MAJEURS rouge 4 2 1 FACADES MACONNERIES 4 2 1 1 COMPOSITION ET PERCEMENTS La composition initiale de la facade et son quilibre ne doivent pas tre d natur s par un nouveau percement ou par l obturation d une baie Tout projet de cr ation ou de disparition de percement devra tre cr de mani re mettre en valeur la fa ade et P difice La nature des mat riaux les proportions le rythme ainsi que le mode de construction des percements doivent tre pr serv s Les percements seront pratiqu s dans les l vations en fonction de leur destination ou du niveau d tage auxquels ils dispensent leur clairement 4 part quelques exceptions les ouvertures anciennes sont des rectangles en hauteur les ouvertures nouvelles seront donc de facon g n rale plus hautes que larges Quand les proportions sont proches du carr elles correspondent a des niveaux de combles
109. granit est une pierre dure et r sistante il reste sensible l rosion et peut pr senter des alt rations n cessitant le remplacement ponctuel de pierre d un appareillage Au 74 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT dela des reprises par greffages 15 cm maximum le remplacement complet de la pierre concern e s impose Dans ce cas les pierres seront de m me origine auront les m mes caract ristiques dimensions forme teinte etc que celles des pierres maintenues et pourront n cessiter une finition patin e Le remplacement des pierres de taille en granit devra tre effectu en pleine masse plaquettes de parement totalement proscrites Le respect des mod natures et moulures est un imp ratif absolu Pour le granit le rejointoiement doit tre effectu avec soin au mortier de chaux naturelle et sables La granulom trie des sables utilis s sera plus forte que pour les parements de pierre calcaire et ce afin de se marier a la teinte du mat riau Il peut aussi tre pr vu une finition du joint lav e pour accentuer l effet de mati re et la coloration Sur des b timents tr s sensibles et de qualit il pourra tre demand la r alisation d essais de convenance Le tuffeau A BEAUPREAU l usage du tuffeau provenant essentiellement de la Vall e de la Loire angevine est traditionnellement peu r pandu et r serv aux difices majeurs Avec le d veloppement des moyens de transport et la diffusion des co
110. iens il pourra tre demand des solutions noues ferm es et ar tiers en ardoises Mais sauf cas d exception les noues et ar tiers resteront a angles vifs Les sorties de ventilation en relief sont prohib es Pour les toits d ardoises les ventilations se feront par pose de grille de teinte ardoise int gr e dans le plan de toiture sans saillie ni relief En cas de n cessit technique la sortie sera dissimul e dans un outeau de petite taille dont le projet et le dessin seront pr alablement tudi s et transmis aux autorit s comp tentes Pour les toitures en tuiles les ventilations se glisseront galement dans le plan de la toiture type tuile chati re ou outeau Le mat riau tuile sera conserv Sur les saillies horizontales des maconneries comme des pans de bois il sera mis en place des bandes de protection en m tal Sur les b timents du XVIII si cle le plomb sera utilis chaque fois que la souplesse des formes traiter justifiera son usage Dans les cas les plus simples le zinc pourra tre accept Il pourra tre impos Pusage d un zinc pr patin Sur les b timents du XTX si cle comme sur les b timents plus r cents l usage du zinc est de coutume Pour chacun de ces m taux il sera fait le plus grand cas des contraintes de pose et de dilatation 5 4 4 4 OUVERTURES EN TOITURES De fa on traditionnelle et l exception de lucarnes qui sont g n ralement des ouvrages soign s et dessin
111. ies par un trait pais noir A l int rieur du p rim tre g n ral les zones ainsi d finies forment des sous ensembles prenant en compte les sp cificit s et particularismes des secteurs prot ger 2 2 1 Zone ZU1 Le b ti ancien constitu La zone ZU1 comprend L ensemble du bourg de BEAUPREAU situ dans l enceinte et de l emprise b tie ch teau Les faubourgs p riph riques Saint Gilles Saint Nicolas la Juiverie Mont de Vie Bel Air ainsi que les secteurs des Ponts et de la Promenade Le bourg ancien de Saint Martin Sur l ensemble de ces secteurs la r glementation vise encadrer la pr servation la maintenance l entretien voire la reconstitution et la restauration du b ti existant dans un souci de valorisation du patrimoine architectural urbain et paysager constitu et existant Les constructions sont g n ralement anciennes parfois fortement modifi es ou d grad es Les r gles sont ici assez 15 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT strictes et correspondent au rappel des usages d intervention dans un contexte de bati ancien 2 2 2 Zone ZU2 Les extensions urbaines XIX XX si cle La zone ZU2 comprend Les faubourgs anciens p riph riques au centre ancien Le secteur proximit de la rue du Mar chal Foch et de l glise Notre Dame de la place du 11 Novembre 1918 et du boulevard du G n ral de Gaule et de la rue des Mauges Le secteur proximit de l
112. ige ne pourra tre abattue sauf pour renouvellement sanitaire coordonn dans le cadre d une r novation globale ou dans des cas particuliers justifi s par des imp ratifs majeurs et argument s par une tude paysag re urbanistique et architecturale 125 6 5 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT ESPACES PAYSAGERS MAJEURS A METTRE EN VALEUR Il s agit ici principalement de l ancien parc du Chateau espace actuellement quelque peu en d sh rence et dont la recomposition progressive est un des objectifs de 1 AVAP Tout projet de modification ou transformation devra donc tre pr c d d une tude pr alable donnant les l ments de compr hension de la gen se de cet espace recherche historique et documentaire plans anciens Le projet devra clairement expliciter les mesures d am nagement g n rales envisag es le parti de composition paysag re retenu sa pertinence par rapport au lieu et par rapport l histoire et la m moire de celui ci Ces l ments devront tre pr alablement soumis pour aval aux services en charge du suivi de l AVAP La mise au point du projet devra tre conduite dans le cadre d une concertation pr alable avec ces services 127
113. immeubles Pour tenir compte du respect des gabarits et du respect de l pannelage de ces quartiers anciens et constitu s il est d fini qu en cas de sur l vation ou de reconstruction d un immeuble la cote de la fa ade prise P gout du toit ne puisse tre sup rieure de plus de 50cm l gout du toit de l immeuble voisin le plus haut ni sup rieure de plus de 1 5m par rapport l gout du toit de l immeuble voisin le plus bas M me chose pour la c te au fa tage qui ne devra pas d passer de plus de 1m celle du fa tage de l immeuble voisin le plus haut ni d passer de plus de 2 m le fa tage le plus bas des immeubles mitoyens Toutefois dans des cas tr s sp cifiques il pourra tre impos que ces hauteurs soit r duites ou augment es afin de ne pas cr er de d calage trop important par rapport aux constructions contigu s En cas d insertion dans un ensemble constitu la cote l gout du toit et ou la corniche devra imp rativement respecter celle des immeubles riverains Dans des cas tr s particuliers o l application stricte de ces r gles s av rerait en 103 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT contradiction avec les typologies urbaines environnantes des adaptations ponctuelles pourront tre tudi es 5 2 4 TOITURES 5 2 4 1 FORMES DES TOITS Le paysage traditionnel de ces villages est compos par une architecture de toitures correspondant aux critures et sp cificit s c
114. inconstructibles Pexception d acces a des constructions lorsqu aucune autre solution technique n est possible des piscines d couvertes d abris de jardin d une surface maximum de 10 m de pr f rence r alis sous forme d appentis prenant appui contre un mur de cl ture d am nagement de 124 6 4 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT stationnement l ger dans la limite de 10 de la surface du jardin prot g d extension de constructions existantes ne d passant pas 20 m Les jardinets en avant des batiments sont totalement inconstructibles jusqu au nu de la facade principale Ces espaces libres entre la cl ture ajour e et la facade principale seront trait s avec un soin particulier et une dominante v g tale forte 6 3 4 PLANTATIONS EN PIEDS D IMMEUBLES La mise en place de plantations en pieds d immeubles est encourag e et prise en compte dans le pr sent r glement 6 3 5 RAPPEL DU CODE CIVIL Articles 671 Loi du 20 ao t 1881 du Code Civil Il n est permis d avoir des arbres arbrisseaux et arbustes pres de la limite de propri t voisine qu a la distance prescrite par les reglements particuliers actuellement existants ou par des usages constants et reconnus et a d faut de r glements et usages qu la distance de deux m tres de la ligne s parative des deux h ritages pour les plantations dont la hauteur d passe deux m tres et la distance d un demi m tre pour les autres
115. ine et l ments architecturaux particuliers port s sur les cartographies r glementaires par les petits triangles rouges souvent inclus dans les murets et cl tures Ind pendamment des ensembles immobiliers complets dont les mesures de protection sont ci dessus d taill es le paysage urbain tudi comprend aussi un certain nombre d dicules ponctuels murs de cl ture porches et portails puits croix ou autres qui contribuent fortement la qualit g n rale du paysage Au m me titre que les difices plus importants ils ont fait l objet d un rep rage sp cifique et justifient de mesures de protection Sont interdits La d molition de ces l ments Leur modification Leur d placement sauf cas exceptionnel d inscription dans une nouvelle composition justifi e par un imp ratif technique ou urbanistique et sous r serve que leur int gration permette d en conserver l identit 3 3 2 R glementation des murs de cl ture Le paysage urbain de BEAUPREAU est fortement caract ris par les murs de cl ture qui contribuent garantir la continuit du front b ti l o les immeubles sont tablis en retrait de l alignement Edifi s de fa on soign e g n ralement agr ment s de dispositifs architecturaux ouvrag s porches piliers couronnement grilles portails etc ces murs sont des l ments forts du paysage dont l entretien et la conservation sont d une grande importance pour le maintien
116. inte etc que celles des maconneries maintenues Les moellonnages apparents seront simplement bross s nettoy s a sec et ensuite rejoint s en creux de 1 2 cm par rapport au nu de la facade Les mortiers utilis s seront des mortiers de sable et de chaux naturelle chaux a rienne naturelle pour les parties courantes chaux hydraulique naturelle pour les parties les plus expos es et pour les dressements de soubassements Les sables utilis s devront tre de granulom trie vari e Un l ger vieillissement de surface pourra tre demand par lavage ou passage d ponge La r alisation d chantillons et d essais pourra tre pr conis e dans le cadre de Pautorisation administrative d livr e PIERRE DE TAILLE A BEAUPREAU les l ments en pierre de taille tels que les encadrements cha nes d angle corniches et parements sont r alis s en pierres de granit et en tuffeau Le grantt L usage du granit BEAUPREAU est li la pr sence de carri res locales et de gisements de proximit au sud du Maine et Loire La pierre dure a la taille et peu sensible aux d gradations dues l eau et l humidit est traditionnellement utilis e pour les soubassements les encadrements et chaines d angle Le granit est rarement employ pour les bandeaux corniches et lucarnes Les pierres de taille en granit seront conserv es Sur les l ments en bon tat un simple nettoyage par brossage ruissellement
117. inte ardoise int gr e dans le plan de toiture sans saillie ni relief En cas de n cessit technique la sortie sera dissimul e dans un outeau de petite taille dont le projet et le dessin seront pr alablement tudi s et transmis aux autorit s comp tentes Pour les toitures en tuiles les ventilations se glisseront galement dans le plan de la toiture type tuile chati re ou outeau Le mat riau tuile sera conserv Sur les saillies horizontales des ma onneries comme des pans de bois il sera mis en place des bandes de protection en m tal Sur les b timents du XVIII si cle le plomb sera utilis chaque fois que la souplesse des formes traiter justifiera son usage Dans les cas les plus simples le zinc pourra tre accept Il pourra tre impos Pusage d un zinc pr patin Sur les b timents du XTX si cle comme sur les b timents plus r cents l usage du zinc est de coutume Pour chacun de ces m taux il sera fait le plus grand cas des contraintes de pose et de dilatation 5 1 4 4 OUVERTURES EN TOITURES De fa on traditionnelle et l exception de lucarnes qui sont g n ralement des ouvrages soign s et dessin s voire tr s sculpt s les combles et toitures ne sont pas clair s en particulier dans le cas de toitures tuiles faible pente Pour les toitures en ardoises plus forte pente et partir du XIX si cle appara t l usage de petits chassis de toiture en fonte ou en zinc voire de v
118. inte uniforme et m canique est absolument proscrit sauf pour les b timents post rieurs la moiti du XTX si cle o cette technique peut correspondre au type de l architecture initiale L emploi de tuiles de type romane ou c te losang e favorisera l accompagnement d l ments d coratifs sp cifiques en terre cuite faitage pi de faitage tuile de rive etc Les sorties de ventilation en relief sont prohib es Les ventilations se feront par pose de chati res int gr e dans le plan de toiture sans saillie ni relief En cas de n cessit technique la dissimulation par un chapeau de petite taille en terre cuite et de dessin soign pourra tre exig e Les solins seront r alis s avec mortier de chaux a rienne naturelle et sables sans aucune trace de zingueries apparentes Sur les b timents post rieurs la seconde moiti du XIX si cle les solins en zinc pourront tre apparents 41 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 2 3 2 COUVERTURE EN ARDOISES Les couvertures en ardoises sont d usage pour le couvrement des difices majeurs dans les secteurs batis anciens des centres bourg et des faubourgs L ardoise est plus g n ralement utilis e dans les zones d extension urbaine des XIX XX si cles De par l loignement des lieux d extraction angevins l ardoise tait autrefois un mat riau rare La couverture en ardoise concernait donc les difices majeurs chateaux gl
119. ion 4 3 8 PEINTURE La peinture est un moyen de protection des mat riaux fragiles bois m tal et parfois aussi enduits Au del de cette recherche de protection qui est essentielle et pour laquelle la compatibilit avec le support doit tre recherch e et respect e la peinture est aussi un facteur de d coration qui correspond selon les poques des codes et des sensibilit s sp cifiques Toute intervention doit tenir compte de l esprit du b timent en fonction de son poque et de son architecture On vitera donc les effets trop rustiques sur les b timents urbains comme on vitera le blanchiment syst matique des menuiseries rustiques Les b timents du Moyen Age pourront faire l objet de tonalit s plus soutenues pour les enduits badigeons comme pour les pans de bois pour lesquels la recherche polychromique pourra tre plus pouss e ou proposer la teinte grise naturelle du bois apr s vieillissement Les b timents de la p riode classique seront trait s avec la sobri t qui leur sied les menuiseries tant cette p riode toujours peintes g n ralement dans des tonalit s de gris clair voire dans des gris verts pour les p riodes autour du XVIF Certains proc d s anciens comme les badigeons la chaux sont particuli rement adapt s pour la coloration des remplissages des pans de bois Sur les charpentes des pans de bois les coloris sont rechercher partir de colorants et harmonies en usage l
120. is es elles seront galement situ es dans le registre de techniques sp cifiques qui sont pr cis es dans les prescriptions techniques en compl ment des mesures traditionnelles Dans tous les cas il s agit de mettre en uvre un projet architectural supposant l tablissement pr alable d un relev m thodique de l tat des lieux avec rep rage pr cis et repr sentation soign e des l ments architecturaux conserv s mod natures de pierre chemin es ferronneries menuiseries etc Ce projet devra aussi comporter un descriptif de l tat pr existant du b timent et de la proposition des travaux d am nagement Le tout s inscrira dans un programme conforme aux exigences du pr sent r glement En cas de doute sur la nature des l ments constitutifs ma onnerie pans de bois charpentes masqu s par des alt rations successives l autorisation pourra tre conditionn e la r alisation pr alable de sondages Les prescriptions suivre donnent les r gles principales respecter pour la restauration des immeubles remarquables Sont en particulier interdits AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT La d molition des constructions ou parties de constructions remarquables La d molition des l ments parasites et adjonctions pourra tre demand e lors d op rations d ensemble sur les difices conserv s La modification des fa ades et ou toitures sauf restitution d un tat initial connu ou
121. ises logis h tels particuliers etc dont la toiture tait de forte pente et la charpente plus labor e que les toitures faible pente couvertes en tuile Traditionnellement les couvertures sont r alis es en ardoises paisses sommairement taill es Les ardoises sont pos es au clou sur un voligeage couvrant le chevronnage de la charpente bois Le fa tage est r alis en tuiles canal assembl es au mortier de chaux dont l tanch it est assur e par cr tes et embarrures Les pis de fa tage ou poin ons sont couverts d ardoises La rive ne re oit pas d ardoises Le chevron de rive en bois est laiss apparent L gout en d bord accompagne le coyau des chevrons de la toiture A partir du XIX si cle les couvertures sont r alis es en ardoises calibr es fines et r guli res Les ardoises sont pos es aux crochets sur un liteaunage pour le versant et un voligeage pour le bas de pente couvrant le chevronnage de la charpente bois Le faitage est r alis en tuiles de fabrication industrielle emboitement Le chevron de rive est prot g par des ardoises pos es au clou Sur les batiments les plus anciens les couvertures devront tre restaur es en respectant la souplesse des supports de charpente qui contribuent au charme et a la qualit de ces toitures Il pourra tre demand la r fection ou restitution de toute particularit ou tout l ment de d cor Les couvertures en ardoises
122. l objet de l utilisation de pi ces d coratives fournies par l industrie Les l ments en plomb en cuivre ou en zinc seront exclusivement pr patin s Les couvertures en plomb cuivre ou zinc seront entretenues ou refaites neuf selon les dispositions et mat riaux d origine et de teinte exclusivement pr patin e Il pourra tre demand la restitution de toute particularit ou tout l ment de d cor Pour les difices monumentaux et ant rieurs au XVIII si cle l usage du plomb pour les fa tages pis de fa tage l ments de d cors et protections peut tre exceptionnellement demand Sur les b timents post rieurs partir du XIX Pusage du zinc pour les fa tages pis de fa tage noues ar tiers rives l ments de d cors et protections est accept Les factures sp cifiques d origine devront tre respect es voire restitu es Les goutti res ne pourront en aucun cas tre passantes devant les lucarnes Les descentes d eau pluviales seront dispos es en limite de propri t et seront accompagn es d un dauphin fonte en pied Elles devront tre r alis es en m tal zinc ou cuivre Sauf cas d imp ratif majeur elles devront tre rectilignes et s ins rer dans la composition g n rale de la fa ade Pour les toitures avec bas de pentes en d bord ou sur corniche en moellon de pierre couvertes en ardoise ou en tuile les goutti res seront de type demie ronde pendante
123. l ment global int gr s dans le plan de la toiture sans saillies ni reliefs particuliers Les suggestions d tanch it doivent tre tudi es avec le plus grand soin avec des solins dissimul s par la tuile ou Pardoise La couleur des ch ssis sera de pr f rence neutre et sombre et harmonis e dans la nuance avec la teinte du mat riau de couverture et ce afin d en att nuer la perception par exemple RAL 7037 ou plus sombre 5 2 5 3 EOLIENNES L installation d oliennes y compris les oliennes domestiques est interdite l int rieur du p rim tre de l AVAP 5 1 5 4 EDICULES ANNEXES Les dicules annexes comprennent les abris de jardins les garages les locaux techniques les piscines et leurs barri res Ces constructions doivent faire l objet d une demande d autorisation sous la forme d un permis de construire ou d une d claration de travaux comportant un projet d taill pr sent dans son contexte Ces dicules annexes doivent tre trait s en harmonie avec la construction principale et avec le m me soin La conception de ces difices devra donc tenir compte d une mise en relation avec l environnement architectural et paysager La pr sentation des documents joints aux demandes devront permettre de juger et de se rendre compte de la bonne insertion du projet dans son contexte proche et lointain l vations simulations photographies La forme et le volume de ces annexes doivent cor
124. l te de l ouvrage concern 4 3 3 COUVERTURE ZINGUERIE La commune de BEAUPREAU est situ e au c ur des Mauges au carrefour de l influence lig rienne et de l architecture du haut Poitou Les habitudes de couvertures sont donc mixtes toiture faible pente et couverture en tuile canal tige de botte selon l influence m ridionale toiture pentue recouverte d ardoises angevines selon le mode du Val de Loire 4 3 3 1 COUVERTURE EN TUILES Les couvertures en tuile sont dominantes dans les secteurs b tis anciens des centres bourg et des faubourgs Traditionnellement les couvertures sont r alis es en tuiles canal appel es localement tige de botte Elles sont g n ralement produites dans les tuileries proches partir de terres argileuses Les m thodes de production artisanales les qualit s des terres et les modes de cuisson ont permis de nombreuses variations des gammes color es de teinte orang e 60 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Les tuiles canal sont dispos es sans accroche sur une toiture a faible pente et sur un voligeage couvrant le chevronnage de la charpente bois Le faitage est r alis en tuiles canal assembl es au mortier de chaux dont l tanch it est assur e par recouvrement La rive est constitu e de deux tuiles canal tuile de rive et tuile chavir e retombant sur la ma onnerie du mur pignon Les tuiles sont assembl es au mortier de chaux et l tanch it est
125. l ture sont g n ralement constitu s de maconneries de moellons mont es avec des mortiers maigres terre ou chaux et sommairement enduits voire simplement avec joints aras s Dans ce dernier cas la partie inf rieure est souvent enduite pour prot ger des eaux de rejaillissement Vers la fin du XTX si cle et cette p riode seulement appara t une volution de la cl ture avec muret bas plus soigneusement enduit couronnement en pierre de taille piliers ma onn s Le muret est surmont d une grille en fer plein haute et ouvrag e Le portail est galement haut et ouvrag Ces modes constructifs sont dans tous les cas conserver voire restaurer Murs hauts traditionnels pour les mesures d entretien le traitement consistera en un simple nettoyage de la ma onnerie avec reprise ventuelle des joints ab m s et rejointoiement avec un mortier de chaux a rienne naturelle et sable de granulom trie vari e avec une finition rustique par l ger lavage ou brossage La partie basse gagnera tre prot g e par un enduit r alis sur une hauteur d environ 60cm Cet enduit peut tre de finition rustique sommairement gratt de la tranche de la truelle et ne demande pas tre parfaitement dress Sauf cas d esp ce ces murs ne doivent pas tre totalement enduits l usage d enduit moderne finition de type gratt est totalement proscrit En cas de restitution ou cr ation les murs seront mont s se
126. la composition doivent faire l objet d un soin attentif et particulier Sur ces secteurs tout projet d am nagement ou de transformation devra faire l objet d une composition d ensemble et d un plan g n ral permettant de juger de la pertinence des mesures par rapport au contexte sp cifique de l espace am nager 29 30 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 PRESCRIPTIONS ARCHITECTURALES ET TECHNIQUES Par del l encadrement r glementaire g n ral ci dessus d fini il est donn ici le rappel des principales r gles techniques permettant d encadrer une bonne mise en uvre des travaux entreprendre Ces r gles correspondant aux cas les plus fr quents ne peuvent bien s r couvrir de fa on exhaustive la totalit et la diversit des cas et pratiques que recouvre la restauration d un b ti difi sur une si longue p riode Ces r gles sont donc des r gles destin es clarifier les pratiques et encadrer la prescription architecturale 4 1 INTRODUCTION Les prescriptions de mise en uvre d coulent des habitudes constructives qui sont succinctement rappel es De fait elles ne constituent pas des recettes simples et tranch es mais supposent de reconna tre pr alablement le style et l poque de r alisation du b timent conserver r nover ou restituer Les techniques mettre en uvre doivent alors respecter de la mani re la plus fid le possible les fa ons de faire de l poqu
127. leine masse Sur certains immeubles les parements en pierre de taille de tuffeau ont syst matiquement t b ch s et recouverts par des enduits grillag s La reprise de ces l ments n cessitera donc la mise nu ou le remplacement complet des pierres Pidentique et en pleine masse si celles ci sont trop alt r es pour pouvoir tre conserv es L appareillage des pierres devra respecter le calepinage d origine les profils devront restituer le dessin des mod natures d origine recomposable partir des l ments sauvegard s A d faut une proposition s inspirant des l ments localement rep r s devra tre propos e Exceptionnellement les enduits existants pourront tre conserv s et devront alors recevoir une peinture min rale Dans ce cas les l ments de mod natures encadrements cha nes d angle bandeaux corniches lucarnes etc devront tre restitu s selon les dispositions d origine Pour les ma onneries de tuffeau dont les paufrures sont r duites ne n cessitant pas le remplacement et o le simple nettoyage n est pas suffisant il peut tre accept exceptionnellement la retaille en surface des pierres de tuffeau Cette mesure ne pourra tre accept e au del d un retrait de 20 mm sur les parements et 6mm sur les parties moulur es et ou en cas de sur paisseur de l enduit avec la pierre retaill e notamment pour les architectures anciennes o l enduit vient couramment affleurer
128. lon les exemples observables une hauteur d environ 2 30 3 00 m tres Ils seront r alis s en ma onnerie de moellons de pierre de pays mont s au mortier de chaux a rienne et sable avec des joints simplement aras s au montage La partie basse sera prot g e par enduit rustique ou simple gobetis sur une hauteur d environ 60cm La partie haute sera arrondie et enduite au mortier de chaux naturelle pour prot ger le mur des intemp ries Muret bas avec partie haute avec des grilles en fer plein cette technique plus r cente est souvent mise en uvre partir de la deuxi me moiti du XIX si cle avec des prescriptions et obligations quivalentes celle des maconneries de la m me p riode Dans tous les cas compte tenu de l importance des cl tures dans le paysage tout projet de restitution restauration ou cr ation devra dans le cadre des demandes d autorisations habituelles comporter plan coupe et l vation avec description pr cise des mesures et mat riaux mis en ceuvre ainsi que des photos montrant explicitement le contexte de Pouvrage et permettant d appr cier son insertion dans le contexte urbain L autorisation administrative pourra tre assortie de l obligation de r aliser des essais in situ de joints ou moellonnage soumettre pour accord pr alable avant r alisation d finitive 79 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 4 2 SCULPTURE La sauvegarde le nettoyage et la restauration des s
129. ment visibles ou couvrants au mortier de chaux naturelles et sables de granulom trie forte et vari e Les enduits sont g n ralement affleurants avec les pierres de taille d encadrement et de chaine d angle Les variations de coloration sont li es a la simple diff rence des sables utilis s La r fection des enduits devra prendre en compte les dispositions originelles de 36 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT l difice et respecter les mod natures conserv es Les enduits seront r alis s de mani re traditionnelle avec mortier de chaux a rienne naturelle et sables de granulom trie vari e Les enduits devront tre soigneusement dress s pour tre r gl s au nu des pierres apparentes sans saillie ni amortissement accus En partie basse et sur la zone de rejaillissement les enduits seront des enduits taloch s serr s r alis s avec un mortier de chaux naturelle plus fortement hydraulicis afin d offrir une meilleure r sistance m canique La s paration entre enduits sera sur ce point discr tement indiqu e Sur les b timents les plus anciens jusqu au XVII si cle les enduits emploieront des sables de granulom trie forte et seront dress s la truelle enduit pierre vue ou taloch s manuellement enduit couvrants Pour un effet de vieillissement ils pourront tre pr matur ment vieillis par brossage et ou lavage l ponge Sur les b timents post rieurs au XVII si cle les
130. mmes int grent les fa tages embo tement et les rives Ces tuiles ont g n ralement des accroches talon qui permettent de couvrir des toitures de pente plus importante Ces mod les sont employ s dans les zones d extension urbaine d s les XIX XX si cles Sur les b timents les plus anciens les couvertures devront tre restaur es en respectant la souplesse des supports de charpente qui contribuent au charme et la qualit de ces toitures Il pourra tre demand la r fection ou restitution de toute particularit ou tout l ment de d cor Les couvertures en tuile seront entretenues ou refaites neuf en tuiles canal tige de botte ou en tuiles plates Autant que possible on utilisera de la tuile ancienne de r cup ration avec des m thodes traditionnelles En cas d obligation de remplacement par des tuiles neuves ces tuiles devront tre de la couleur des toitures environnantes Il pourra tre demand pr sentation d un chantillonnage avant accord pour pose avec au moins cinq couleurs de tuiles Tous les l ments de toitures fa tage rive ar tiers etc devront tre r alis s exclusivement avec des tuiles canal tige de botte assembl es au mortier de chaux a rienne naturelle et sables et trait s avec souplesse et rondeur L usage de plaques de fibro ciment est absolument proscrit y compris en cas de recouvrement de tuiles canal tige de botte L usage de tuiles de te
131. mplicit sera privil gi e les retraits et les biais des entr es seront proscrits Dans une telle libert la prise en compte de la fa ade de l difice le dessin d ensemble le choix des mat riaux des couleurs et des finitions soign es sont d terminants 4 5 2 ENSEIGNES Le nombre des enseignes commerciales est limit deux par tablissement commercial Tune sera plac e dans le plan parall le la fa ade et destin e la lecture de face enseigne bandeau l autre sera plac e dans un plan perpendiculaire la fa ade et destin e la lecture de profil enseigne drapeau Les enseignes doivent rester l chelle du b timent 93 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Enseignes bandeaux Les enseignes tablies dans le plan parall le a la facade ne doivent pas d passer la hauteur du rez de chauss e Elles seront plac es au dessus des vitrines portes ou portails des commerces concern s Les caissons translucides avec lettrage les lettres en tube luminescent et les dispositifs d clairages intermittents ou cin tiques sont interdits L clairage sera effectu par spots dirig s sur l enseigne Enseignes drapeau Les enseignes tablies sur le plan perpendiculaire la fa ade ne peuvent avoir une superficie sup rieure 0 50 m avec une hauteur maximum de 1 m Elles ne doivent pas d passer le dessous du linteau des baies 1 tage Leur saillie en avant du mur de la fa ade ne
132. mposition de la fa ade Couvercles de coffrets remplac s ou compl t s par un volet en bois ou en fer peints Les c bles de fa ades seront peints ton pierre 5 3 5 2 CAPTEURS SOLAIRES ET PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES Sur les b timents majeurs de cette zone ZU3 urbains et villageois valeur patrimoniale remarquable la pose de capteurs solaires est difficile r aliser de fa on visuellement acceptable Sauf cas d exception li un contexte architectural tr s particulier l utilisation de ces dispositifs en toiture n est pas autoris e sur ces b timents Sur les autres difices moins prot g s ces dispositifs ne sont pas autoris s sur les toitures visibles depuis l espace public mais des cas d exception peuvent tre accept s sur des b tis non majeurs en cas de transformations cr ations et extensions Peuvent tre galement recherch es des implantations au sol ou en jardin qui devront tre r alis es dans un souci de pr servation des paysages et de protection des vues ext rieures Dans tous les cas un dessin pr cis d implantation devra tre soumis lors de du d p t de permis de construire Similaires une verri re les capteurs solaires et panneaux se substituent obligatoirement la tuile ou l ardoise Les panneaux doivent tre con us comme un seul l ment global int gr s dans le plan de la toiture sans saillies ni reliefs particuliers Les suggestions d tanch it doivent t
133. n etc ni aucune intervention ayant pour effet la modification sensible des donn es du paysage v g tal d boisements coupes ou lagages importants d arbres de haute tige suppressions de haies bocag res etc ni transformation de l aspect des espaces publics am nagement urbain au sens large aspect des sols mobiliers urbains dispositifs d clairage etc ne peuvent tre effectu es sans autorisation pr alable de l autorit comp tente qui v rifie la conformit du projet avec les dispositions de 1 AVAP Les r gimes d autorisation sont soit l autorisation d urbanisme en application du code de l urbanisme d claration pr alable permis de construire permis d am nager permis de d molir soit l autorisation sp ciale en application du code du patrimoine En AVAP tout dossier de demande d autorisation de travaux contient imp rativement une notice pr sentant la description des mat riaux qu il est envisag d utiliser ainsi que les modalit s d ex cution de ces travaux L avis de l architecte des B timents de France est obligatoire quelque soit le r gime d autorisation des travaux Celui ci dispose d un mois compter de sa saisine par l autorit comp tente pour mettre son avis Dans le cadre de l instruction des demandes d autorisation de travaux la commission locale de l AVAP instance locale consultative cr e par la loi du 12 juillet 2010 peut tre consult e
134. n totale rupture avec le tissu urbain environnant la reconstruction ou la restructuration de la parcelle peut tre impos e a tout projet de modification importante Dans ces cas il devra tre tenu compte de obligation de respecter les r gles d implantation rappel es dans le cadre du PLU 3 3 3 R glementation urbaine et paysag re 3 3 3 1 Vegetation et arbre plant contribuant au paysage rep r s sur les cartographies par une hachure large et un symbole vert Il s agit d l ments isol s et de secteurs bois s situ s tant sur des espaces publics que priv s et qui par leur impact visuel contribuent la qualit et la personnalit du paysage g n ral La v g tation est d finie comme remarquable dans les cas suivants position dans le jardin ou dans l espace public positionnement sp cifique en rapport avec la valeur historique du lieu composition particuli re selon l poque o le jardin a t constitu ou le th me abord jardin XIX jardin anglais jardin a la fran aise environnement proche de l arbre qualit propre du sujet raret de l essence dans la r gion valeur botanique ou grand ge qualit sanitaire sp cificit de la taille effectu e rappel des traditions de taille dans la r gion int r t paysager r le de rep re dans le paysage lointain ou dans le paysage urbain de proximit mise en valeur d un point de vue mise en valeur de l architecture
135. n tr s pr cise destin e permettre la sauvegarde la mise en valeur et la reconqu te du patrimoine architectural et urbain de qualit bien que ponctuellement d grad constitu au fil des si cles sur la commune de BEAUPREAU Des nuances sont toutefois pr cis es par chapitre pour tenir compte des sp cificit s des zones rep r es e Dans les zones ZU1 les b tis anciens constitu s s applique de fa on stricte la r glementation tr s pr cise destin e permettre la sauvegarde la mise en valeur et la reconqu te du patrimoine architectural et urbain de qualit bien que ponctuellement un peu d grad constitu au fil des si cles sur la commune de BEAUPREAU e Dans les zones ZU2 extensions urbaines s appliquent surtout les prescriptions centr es sur la notion de restauration adaptation prescriptions qui int grent le rappel des r gles de constitution de l espace urbain r gles qui au del de l unit des mat riaux couleurs et silhouettes d j voqu es ont assur l unit de la ville Pour les b timents constitutifs de l espace urbain les r gles sont les r gles g n rales applicables aussi en ZU1 pour les b timents d accompagnement non sp cifiquement rep r s les r gles d encadrements concernant l usage des mat riaux sont assouplies e Dans les zones ZU3 grandes institutions ce sont les r gles d implantation et d alignements qui sont all g es pour tenir compte
136. nature des mat riaux les proportions le rythme ainsi que le mode de construction des percements doivent tre pr serv s Les percements seront pratiqu s dans les l vations en fonction de leur destination ou du niveau d tage auxquels ils dispensent leur clairement 4 part quelques exceptions les ouvertures anciennes sont des rectangles en hauteur les ouvertures nouvelles seront donc de facon g n rale plus hautes que larges Quand les proportions sont proches du carr elles correspondent a des niveaux de combles Cas d exception Toute autre solution ne pourra que r sulter de cas particuliers correspondant a une composition plus recherch e 4 3 1 2 MURS DE FACADE Les maconneries devront tre entretenues r par es ou restaur es dans le respect de leur authenticit L architecture de la commune de BEAUPREAU pr sente des caract ristiques et sp cificit s qui devront tre pr serv es mat riaux d tails d appareillage et de mise en uvre mod natures sp cifiques traitements des corniches etc Avant tout d marrage de travaux et en particulier dans le cadre des demandes d autorisations administratives pr alables il sera proc d une analyse fine du b timent et une mise en situation historique Il sera fourni un relev dessin pr cis et cot de P l vation concern e afin de permettre l appr ciation des mesures envisag es compte tenu des caract ristiques et de l tat de la fa
137. ne devra pas d naturer les caract ristiques des types architecturaux situ s de part et d autre du projet ou des types dominants la voie et caract risant l espace public En cas de modification des limites fonci res la dimension et la forme des nouvelles parcelles seront projet es en harmonie avec le syst me parcellaire correspondant au type architectural des difices donnant sur la voie ou situ es de part et d autre du projet 5 2 2 IMPLANTATION ET ALIGNEMENT L implantation l alignement est exig e pour la totalit de la fa ade sur rue du rez de chauss e la rive de toiture Des implantations en retrait par rapport l alignement pourront tre autoris es pour les difices publics condition que les difices respectent les caract ristiques du quartier dans lequel ils doivent tre r alis s implantation volume mat riaux pour les difices implant s en continuit avec un difice d j construit en retrait pour les constructions sur les voies pour lesquelles une servitude de recul des constructions est port e au plan 5 2 3 CONTROLE DES HAUTEURS La hauteur des constructions nouvelles ou sur l vation l gout de toiture comme au fa tage doit tre coh rente avec la volum trie des constructions existantes dans l ensemble homog ne au sein duquel ces nouvelles constructions s ins rent Une limitation est apport e par rapport aux r gles de hauteur de construction des
138. ns le cas des d bords de toiture charpent e ou des corniches en moellons de pierre Les goutti res sont de type nantaise dans le cas des corniches en pierres de taille ou des g noises et corniches de brique Dans ces cas de figure la descente d eau pluviale traverse la corniche apres carottage Les descentes d eau pluviale sont verticales et accompagn es d un dauphin fonte en pied A partir de la fin du XIX si cle le traitement des noues ar tiers et poin ons va largement faire appel au zinc et peut tre l objet de l utilisation de pi ces d coratives fournies par l industrie De fa on g n rale les l ments en plomb en cuivre ou en zinc seront exclusivement pr patin s Les couvertures en plomb cuivre ou zinc seront entretenues ou refaites neuf selon les dispositions et mat riaux d origine et de teinte exclusivement pr patin e Il pourra tre demand la restitution de toute particularit ou tout l ment de d cor Pour les difices monumentaux et ant rieurs au XVIII si cle l usage du plomb pour les fa tages pis de fa tage l ments de d cors et protections peut tre exceptionnellement demand Sur les b timents post rieurs partir du XIX Pusage du zinc pour les fa tages pis de fa tage noues ar tiers rives l ments de d cors et protections est accept Les factures sp cifiques d origine devront tre respect es voire restitu es Les goutti r
139. nt 11 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT contractuel d aide la d cision pour les lus et mode de gestion consensuel du territoire l Aire de mise en Valeur de l Architecture et du Patrimoine AV AP est une servitude d urbanisme en accompagnement du Plan Local d Urbanisme PLU L AVAP a pour objectif de promouvoir la mise en valeur du patrimoine b ti et des espaces dans le respect du d veloppement durable Elle est fond e sur un diagnostic prenant en compte les orientations du projet d am nagement et de d veloppement durables du plan local d urbanisme afin de garantir la qualit architecturale des constructions existantes et venir ainsi que l am nagement des espaces Elle comprend Un diagnostic architectural patrimonial et environnemental ainsi qu un rapport de pr sentation qui exposent les motifs et les objectifs relatifs la cr ation de l AVAP et les particularit s historiques patrimoniales architecturales urbaines et environnementales et paysag res du territoire retenu e Un r glement avec des prescriptions et recommandations prendre en compte pour l tablissement des projets afin d assurer une bonne gestion et une mise en valeur des l ments patrimoniaux identifi s Un p rim tre correspondant la d limitation de la zone prot g e incluant les l ments identifi s du patrimoine pr server dans une perspective architecturale urbaine et paysag re 1 2 2 Rappel
140. nt des pierres de tuffeau devra prendre en compte les m thodes de taille correspondant l difice taille lay e avant le XVI si cle finition au rabot ult rieurement Le 3 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT remplacement des pierres de taille en tuffeau devra respecter le calepinage d origine et tre effectu en pleine masse hormis les parements des facades compl tement en tuffeau autorisant l emploi de plaquettes d paisseur sup rieure 10 cm non compris les tableaux et boutisses en pleine masse Sur certains immeubles les parements en pierre de taille de tuffeau ont syst matiquement t b ch s et recouverts par des enduits grillag s La reprise de ces l ments n cessitera donc la mise nu ou le remplacement complet des pierres Pidentique et en pleine masse si celles ci sont trop alt r es pour pouvoir tre conserv es L appareillage des pierres devra respecter le calepinage d origine les profils devront restituer le dessin des mod natures d origine recomposable partir des l ments sauvegard s A d faut une proposition s inspirant des l ments localement rep r s devra tre propos e Exceptionnellement les enduits existants pourront tre conserv s et devront alors recevoir une peinture min rale Dans ce cas les l ments de mod natures encadrements cha nes d angle bandeaux corniches lucarnes etc devront tre restitu s selon les dispositions d origine Pour l
141. nt des mesures propos es en entretien et restauration toute demande d autorisation administrative devra comporter une ou plusieurs photos dont quelques unes en gros plan permettant de juger de l ensemble du b timent consid r comme du contexte urbain o il s ins re Le dossier comportera galement une br ve notice descriptive donnant la nature et la localisation des mesures entreprendre pi ces r parer ou changer motifs a reprendre etc Quelques photos en gros plan des ensembles consid r s et des pi ces remplacer compl teront le dossier Les photos peuvent tre accompagn es de dessins En cas de restitution ou de cr ation le dossier g n ral ci dessus d crit devra tre compl t de dessins en l vation 4 2 8 PEINTURE La peinture est un moyen de protection des mat riaux fragiles bois m tal et parfois aussi enduits Au del de cette recherche de protection qui est essentielle et pour laquelle la compatibilit avec le support doit tre recherch e et respect e la peinture est aussi un facteur de d coration qui correspond selon les poques des codes et des sensibilit s sp cifiques Toute intervention doit tenir compte de l esprit du b timent en fonction de son poque et de son architecture On vitera donc les effets trop rustiques sur les b timents urbains comme on vitera le blanchiment syst matique des menuiseries rustiques Les b timents du Moyen Age pourront faire l
142. nt permis de nombreuses variations des gammes color es de teinte orang e Les tuiles canal sont dispos es sans accroche sur une toiture faible pente et sur un voligeage couvrant le chevronnage de la charpente bois Le fa tage est r alis en tuiles canal assembl es au mortier de chaux dont l tanch it est 80 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT assur e par recouvrement La rive est constitu e de deux tuiles canal tuile de rive et tuile chavir e retombant sur la ma onnerie du mur pignon Les tuiles sont assembl es au mortier de chaux et l tanch it est assur e par recouvrement L gout de la toiture en d bord est renforc par scellement au mortier de chaux ou par apposition de moellons de schiste pour parer aux d sordres li s au vent A partir de la fin du XIX si cle et plus commun ment au XX si cle avec le d veloppement des voies de communication et du transport de nouveaux mod les de tuiles sont utilis s On voit ainsi appara tre des tuiles de fabrication industrielle de type romane ou c te losang e dont les gammes int grent les fa tages embo tement et les rives Ces tuiles ont g n ralement des accroches talon qui permettent de couvrir des toitures de pente plus importante Ces mod les sont employ s dans les zones d extension urbaine d s les XIX XX si cles Sur les b timents les plus anciens les couvertures devront tre restaur es en respectant la
143. nt r serv es des b timents particuliers Sauf cas d exception les toitures sont de volum tries simples et la recherche d une 109 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT inutile complexit est g n ralement a viter Ces r gles et cette recherche de simplicit comme d unit avec les volumes environnants devront donc tre respect es Elles serviront de base pour la mise au point des projets labor s 5 3 4 2 TERRASSES EN TOITURES De facon g n rale le mode de couverture par toiture pentue en relation avec le paysage urbain constitu sera la r gle respecter Les volum tries g n rales devront donc respecter celles des b tis environnants Par exception et sur des portions mineures d extensions ou de raccordement de corps de b timent il pourra tre fait usage de toitures terrasses Dans tous les cas ces ouvrages devront tre trait s avec soin con us de telle fa on que toute disposition technique soit dissimul e la vue depuis l espace public souches ventilation Dans le cas de tels projets la v g talisation de ces toitures est vivement conseill e 5 3 4 3 LES FAITAGES Ils seront trait s de fa on g n rale en tuiles simples de teinte ros e sans emboitement pos es sur bain de mortier de chaux naturelle et sable avec cr tes et embarrures Sur les b timents ant rieurs au XVIII si cle il pourra tre exig des tuiles vieillies Sur les b timents post rieurs partir du XIX
144. nterdite Le confortement et la consolidation des sculptures existantes seront toujours pr f r s au remplacement ou la restauration Ces derni res op rations ne pourront tre retenues que dans le cas de pi ces trop d t rior es ou d truites Elles devront dans ce cas tre pr c d es d une recherche iconographique fine et tenir le plus grand compte des sensibilit s de l poque de cr ation Des mesures exceptionnelles de restitution ou re cr ation pourront tre impos es dans le cadre de la d livrance des autorisations administratives habituelles chaque fois que l tat et la composition du b timent justifieront la remise en place de d cors disparus Dans le cas d absence de documents iconographiques assez pr cis la cr ation d un d cor original respectueux de l existant et de l histoire de l difice Vindication pr cise des sculptures sur le plan des fa ades leur dessin accompagn ou remplac par un relev photographique complet et pr cis la description exacte et pr cise du programme des travaux envisag s technique utilis e nom et r f rences du sculpteur pressenti dans le cadre des demandes administratives habituelles Celui ci pourra conditionner son accord la r alisation pr alable d essais preuves dessins ou moulages Le respect des mesures accept es fera l objet d un suivi des services En cas de r alisation d fectueuse il pourra tre impos la r fection comp
145. objet de tonalit s plus soutenues pour les enduits badigeons comme pour les pans de bois pour lesquels la recherche polychromique pourra tre plus pouss e ou proposer la teinte grise naturelle du bois apr s vieillissement Les b timents de la p riode classique seront trait s avec la sobri t qui leur sied les menuiseries tant cette p riode toujours peintes g n ralement dans des tonalit s de gris clair voire dans des gris verts pour les p riodes autour du XVII Certains proc d s anciens comme les badigeons la chaux sont particuli rement adapt s pour la coloration des remplissages des pans de bois Sur les charpentes des pans de bois les coloris sont rechercher partir de colorants et harmonies en usage l poque Il sera en particulier fait recherche des traces anciennes de d cor peint pour servir de base la restitution propos e Les indications de mat riaux et de coloration seront indiqu es de fa on pr cise l appui de toute demande de travaux Sur les menuiseries anciennes de fa on g n rale les peintures micro poreuses de finition semi mate ou satin e seront pr f r es aux laques trop tendues L cueil ici aussi est de vouloir rendre neufs des objets qui ne le sont pas et dont la d formation et la patine constituent une partie du charme et de l authenticit Pour viter les effets trop brutaux ou faussement neufs il pourra tre utilis des techniques de glacis patine et
146. omme la mise en place de constructions inadapt es ou incoh rentes de type chalets pr fabriqu s en bois ou en m tal La construction de piscines d couvertes sous r serve d un traitement architectural int gr bassin et rev tements p riph riques de ton neutre de ton sable ou fonc peut tre autoris e 4 condition que celles ci ne soient pas visibles depuis les espaces publics 5 4 5 5 REGLEMENT DE LA PUBLICITE La publicit est interdite dans le p rim tre de la l AVAP sauf dispositions particuli res r glement es par la Zone de Publicit Restreinte tablie en application de la loi du 29 d cembre 1979 dans le r glement local de publicit 119 120 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 6 PRESCRIPTIONS PAYSAGERES 6 1 LES ESPACES PUBLICS Dans un espace urbain constitu comme l est le centre ancien de BEAUPREAU la qualit et le soin du traitement porter aux am nagements des espaces publics requi rent la m me attention et la m me vigilance que le traitement des b timents et de leurs fa ades Ici aussi l analyse pr alable et la compr hension de la gen se de l tat existant sont des pr alables indispensables a tout projet de transformation de maintenance ou de r organisation Ces mesures seront donc pr c d es de l tablissement de plans et documents soumettre pour accord aux autorit s charg es du suivi de la zone Les documents devront tre pr cis et document s afin de perme
147. onn es nouvelles et de l adaptation pouvant en r sulter pour les d cors int rieurs et dispositions pr existantes lambris volets etc L usage de ces techniques n est non plus en rien incompatible avec le sauvetage et la r utilisation d anciens dispositifs de ferrage ou de fermeture dont sur les ouvrages int ressants la remise en place pourra tre demand e Comme et toujours sur les ouvrages les plus soign s il pourra tre demand le respect des sections et mod natures anciennes Pour les ouvrages neufs et plus modestes le dessin de la menuiserie devra tre effectu en tenant compte de l esprit des ouvrages avoisinants et de l esprit g n ral de l architecture du b timent le dessin des menuiseries n a cess d voluer avec les poques mais ce sont toujours des ouvrages finement dessin s Pour l usage des doubles vitrages sera vit l usage de verre traitement de surface entra nant un effet de miroir r fl chissant Les petits bois seront des petits bois entiers encadrant des panneaux de verre ou par d faut des petits bois coll s avec interposition l int rieur du double vitrage de calages correspondant au r seau des petits bois coll s Les cadres amovibles et rapport s sont interdits 4 4 6 3 VERANDAS ET VERRIERES Ces dispositions architecturales apparaissent au XIX si cle comme l ments de confort compl mentaire li s une meilleure ma trise des mat riaux nouveau
148. ons et mat riaux d origine et de teinte exclusivement pr patin e Il pourra tre demand la restitution de toute particularit ou tout l ment de d cor Pour les difices monumentaux et ant rieurs au XVIII si cle l usage du plomb pour les fa tages pis de fa tage l ments de d cors et protections peut tre exceptionnellement demand Sur les b timents post rieurs partir du XIX Pusage du zinc pour les fa tages pis de fa tage noues ar tiers rives l ments de d cors et protections est accept Les factures sp cifiques d origine devront tre respect es voire restitu es Les goutti res ne pourront en aucun cas tre passantes devant les lucarnes Les descentes d eau pluviales seront dispos es en limite de propri t et seront accompagn es d un dauphin fonte en pied Elles devront tre r alis es en m tal zinc ou cuivre Sauf cas d imp ratif majeur elles devront tre rectilignes et s ins rer dans la composition g n rale de la fa ade Pour les toitures avec bas de pentes en d bord ou sur corniche en moellon de 83 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT pierre couvertes en ardoise ou en tuile les goutti res seront de type demie ronde pendante Pour les toitures sur corniche en pierre de taille sur corniche en brique ou sur g noise couvertes en ardoise ou en tuile les goutti res seront de type nantaise ou havraise L usage des l ments de gout
149. onstructives tablies sur la longue dur e toiture a faible pente de type m ridional Sud Loire toiture a plus forte pente ici plus exceptionnelle et correspondant aux toitures ardois es souvent r serv es a des b timents particuliers Sauf cas d exception les toitures sont de volum tries simples et la recherche d une inutile complexit est g n ralement viter Ces r gles et cette recherche de simplicit comme d unit avec les volumes environnants devront donc tre respect es Elles serviront de base pour la mise au point des projets labor s 5 2 4 2 TERRASSES EN TOITURES De facon g n rale le mode de couverture par toiture pentue en relation avec le paysage urbain constitu sera la r gle respecter Les volum tries g n rales devront donc respecter celles des batis environnants Par exception et sur des portions mineures d extensions ou de raccordement de corps de batiment il pourra tre fait usage de toitures terrasses Dans tous les cas ces ouvrages devront tre trait s avec soin concus de telle facon que toute disposition technique soit dissimul e 4 la vue depuis l espace public souches ventilation Dans le cas de tels projets la v g talisation de ces toitures est vivement conseill e 5 2 4 3 LES FAITAGES Ils seront trait s de facon g n rale en tuiles simples de teinte ros e sans emboitement pos es sur bain de mortier de chaux naturelle et sable avec cr tes et em
150. ont tre apparents 4 3 3 2 COUVERTURE EN ARDOISES Les couvertures en ardoises sont d usage pour le couvrement des difices majeurs dans les secteurs batis anciens des centres bourg et des faubourgs L ardoise est plus g n ralement utilis e dans les zones d extension urbaine des XIX XX si cles De par l loignement des lieux d extraction angevins l ardoise tait autrefois un mat riau rare La couverture en ardoise concernait donc les difices majeurs chateaux glises logis h tels particuliers etc dont la toiture tait de forte pente et la charpente plus labor e que les toitures faible pente couvertes en tuile Traditionnellement les couvertures sont r alis es en ardoises paisses sommairement taill es Les ardoises sont pos es au clou sur un voligeage couvrant le chevronnage de la charpente bois Le fa tage est r alis en tuiles canal assembl es au mortier de chaux dont l tanch it est assur e par cr tes et embarrures Les pis de fa tage ou poin ons sont couverts d ardoises La rive ne re oit pas d ardoises Le chevron de rive en bois est laiss apparent L gout en d bord accompagne le coyau des chevrons de la toiture A partir du XIX si cle les couvertures sont r alis es en ardoises calibr es fines et r guli res Les ardoises sont pos es aux crochets sur un liteaunage pour le versant et un voligeage pour le bas de pente couvrant le chevronnage
151. orisations administratives habituelles la r alisation d essais et chantillons soumis a son aval pr alablement a la mise en ceuvre de ces mesures Le non respect de son accord entrainera la possibilit d arr t du chantier et de reprise du travail incrimin 71 72 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 4 PRESCRIPTIONS POUR LES EDIFICES EN RUPTURE AVEC L ENVIRONNEMENT violet 4 4 1 FACADES MACONNERIES 4 4 1 1 COMPOSITION ET PERCEMENTS La composition initiale de la fagade et son quilibre ne doivent pas tre d natur s par un nouveau percement ou par l obturation d une baie Tout projet de cr ation ou de disparition de percement devra tre cr de mani re mettre en valeur la fa ade et l difice La nature des mat riaux les proportions le rythme ainsi que le mode de construction des percements doivent tre pr serv s Les percements seront pratiqu s dans les l vations en fonction de leur destination ou du niveau d tage auxquels ils dispensent leur clairement part quelques exceptions les ouvertures anciennes sont des rectangles en hauteur les ouvertures nouvelles seront donc de fa on g n rale plus hautes que larges Quand les proportions sont proches du carr elles correspondent des niveaux de combles Cas d exception Toute autre solution ne pourra que r sulter de cas particuliers correspondant une composition plus recherch e 4 4 1 2 MURS DE FACADE Les maconneries de
152. orme de c bles a riens des r seaux de distribution de toute nature notamment EDF en basse moyenne et haute tension Telecommunication Eclairage public Les paraboles vues depuis l espace public Les coffrets et bornes divers venant en saillie sur l espace public sauf justification technique montrant qu aucune autre solution ne peut tre trouv e Les bo tes aux lettres interphones et tous coffrets techniques ext rieurs devront tre int gr s dans la structure du b timent ou masqu s aucune saillie ne sera accept e La position dans le hall de l immeuble est pr conis e L am nagement des raccordements de r seaux aux immeubles prot g s doit tre adapt la nature de la construction Coffrets et bo tes de raccordement dispos s en dehors des fa ades principales report s sur les murs de cl ture ou les annexes ou bien en cas de n cessit inscrits dans la composition de la fa ade Couvercles de coffrets remplac s ou compl t s par un volet en bois ou en fer peints Les c bles de fa ades seront peints ton pierre 100 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 5 1 5 2 CAPTEURS SOLAIRES ET PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES Les capteurs solaires sont interdits dans les zones d habitat dense ZU1 5 1 5 3 EOLIENNES L installation d oliennes y compris les oliennes domestiques est interdite l int rieur du p rim tre de l AVAP 5 1 5 4 EDICULES ANNEXES Les dicules ann
153. ortes et fen tres Sur les difices anciens qui ont un fonctionnement climatique tr s diff rent des b timents de la p riode r cente mat riaux lourds forte inertie thermique bonne porosit la vapeur d eau surface vitr e proportionnellement souvent limit e les mesures d adaptation doivent tre trait es avec intelligence et nuance et en tenant compte des caract ristiques de l difice consid r L am lioration de l tanch it des ouvrages existants peut tre recherch e par des mesures de r glages et d entretien comme par la pose de joints adapt s en prenant garde de maintenir un taux de renouvellement d air n cessaire au bon quilibre de fonctionnement du b timent 86 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Sans modification de la constitution de l ouvrage le remplacement des vitrages anciens peut par l utilisation de verre moderne feuillet contribuer une nette am lioration des qualit s thermiques de l ouvrage Pour des l ments de menuiseries tr s alt r s ou secondaires la re cr ation de menuiseries neuves peut dans le respect du dessin et des dispositions ant rieures si celles ci sont jug es int ressantes permettre la cr ation de menuiserie respectant ces dispositions et b n ficiant des apports r cents des techniques doubles vitrages performance des profils et joints nouveaux Une attention devra cependant tre port e la modification d paisseur r sultant de ces d
154. ou gommage sera suffisant Les petites paufrures peuvent tre conserv es car de facon g n rale elles ne nuisent pas aspect des b timents anciens Pour les clats plus importants jusqu a 8 cm des ragr ages par mortier de r sines et poussiere de pierre peuvent tre autoris s Ces ragr ages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Pour les reprises plus importantes entre 8 cm et 15 cm des greffages de pi ces de m me nature coll s la r sine et consolid s par goujons doivent tre mis en place Ces greffages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Si le granit est une pierre dure et r sistante il reste sensible l rosion et peut pr senter des alt rations n cessitant le remplacement ponctuel de pierre d un appareillage Au dela des reprises par greffages 15 cm maximum le remplacement complet de la pierre concern e s impose Dans ce cas les pierres seront de m me origine auront les m mes 54 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT caract ristiques dimensions forme teinte etc que celles des pierres maintenues et pourront n cessiter une finition patin e Le remplacement des pierres de taille en granit devra tre effectu en pleine masse plaquettes de parement totalement proscrites Le respect des mod natures et moulures est un imp ratif absolu Pour le granit l
155. ou cl ture L utilisation en remplacement des profils industriels type volute etc est interdit de m me qu il est interdit d utiliser la soudure sur ces fers trop riches en carbone Toutes les r parations m me ponctuelles doivent tre r alis es avec des fers de m me nature fa onn s la forge dans le respect des formes de l ouvrage et assembl s selon les m thodes traditionnelles de la ferronnerie ancienne Toute d rogation constat e ces r gles lors du suivi administratif du bon respect des mesures accept es pourra entra ner l obligation de d pose et de remise en tat de l ouvrage incrimin Le m me souci est respecter pour les grilles et les ouvrages en fonte Il est possible de faire mouler des motifs d grad s ou manquants partir d empreintes prises sur place sur d autres motifs identiques La r paration la restauration ou la restitution peuvent galement tre exig es dans les m mes conditions de suivi que ci dessus voqu es Le m me degr d exigence est pos pour les ouvrages de serrurerie de cl ture et portails m talliques r alis s vers la fin du XIX si cle Pour les b timents contemporains l usage des techniques modernes de serrurerie est utilis sous r serve de respect des typologies reconnues type et dimension La cr ation devra alors tenir compte du respect des r gles g n rales d insertion dans un tissu ancien pr existant 89 AVAP DE BEAUPREAU REG
156. ourent Paspect de l immeuble et dans les ensembles urbains o ce type d architecture est pr dominant l usage du zinc sera maintenu Dans les b timents 110 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT isol s dans des ensembles plus anciens il pourra tre demand des solutions noues ferm es et ar tiers en ardoises Mais sauf cas d exception les noues et ar tiers resteront a angles vifs Les sorties de ventilation en relief sont prohib es Pour les toits d ardoises les ventilations se feront par pose de grille de teinte ardoise int gr e dans le plan de toiture sans saillie ni relief En cas de n cessit technique la sortie sera dissimul e dans un outeau de petite taille dont le projet et le dessin seront pr alablement tudi s et transmis aux autorit s comp tentes Pour les toitures en tuiles les ventilations se glisseront galement dans le plan de la toiture type tuile chati re ou outeau Le mat riau tuile sera conserv Sur les saillies horizontales des maconneries comme des pans de bois il sera mis en place des bandes de protection en m tal Sur les b timents du XVIII si cle le plomb sera utilis chaque fois que la souplesse des formes traiter justifiera son usage Dans les cas les plus simples le zinc pourra tre accept Il pourra tre impos Pusage d un zinc pr patin Sur les b timents du XTX si cle comme sur les b timents plus r cents l usage du zinc est de coutume Pour chacun
157. pas pr senter une hauteur susceptible de faire obstacle a la perspective existante depuis l origine du faisceau de vue mentionn e au plan De plus sa composition volum trique devra tre en harmonie avec le point de vue r pertori De m me les nouvelles plantations haies ou boisements ne doivent pas par leur nature ou leurs emprises remettre en cause la qualit des points de vue et des panoramas indiqu s sur le plan de gestion De plus leur nature devra respecter la palette de v g tation locale ou typique de l poque des b timents les plus proches Des plantations d arbres remarquables peuvent tre utilis es pour mettre en valeur des points de vue cr ation d un point d appel 3 3 3 3 Espace urbain majeur rep r sur les cartographies par un hachurage jaune Il s agit de secteurs urbains particuli rement sensibles ou significatifs et dont le traitement l entretien et la composition doivent faire l objet d un soin attentif et particulier Sur ces secteurs tout projet d am nagement ou de transformation devra faire l objet d une composition d ensemble et d un plan g n ral permettant de juger de la pertinence des mesures par rapport au contexte sp cifique de l espace am nager 3 3 3 4 Espace paysager majeur rep r sur les cartographies par un hachurage vert Il s agit de secteurs paysagers particuli rement sensibles ou significatifs et dont le traitement l entretien et
158. pect Les mod natures existantes devront donc tre entretenues conserv es ou restaur es voir restitu es dans le respect de l existant Les l ments ponctuels remplacer devront tre de m me nature teinte et finition que les l ments pr existants Les jointoiements seront effectu s au mortier de chaux et sable selon les pr conisations ci dessus nonc es pour les ma onneries de pierre apparentes En cas de cr ation de nouvelles ouvertures ou de r alisation de b timents neufs ces exemples de traitement pourront avantageusement servir de r f rences Les briques utilis es devront tre des briques pleines de m mes formats couleurs et caract ristiques que les briques traditionnellement utilis es sur place Dans le cas de ma onneries modernes ou de nouveaux percements il pourra exceptionnellement tre utilis des l ments minces rapport s ceux ci devront permettre un habillage complet et continu de l paisseur des tableaux 37 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Les m mes pr occupations et exigences seront retenues pour les corniches de toitures qui sont souvent l objet de composition particuli rement soign e Il existe sur BEAUPREAU un type particulier de corniches maconn es de moellons et enduites en simple encorbellement Cette facture particuli re quand elle existe devra tre maintenue conserv e ou restaur e Elle peut aussi servir de r f rence dans des cas de sur l vation ou constr
159. permis de construire ou d une d claration de travaux comportant un projet d taill pr sent dans son contexte Ces dicules annexes doivent tre trait s en harmonie avec la construction principale et avec le m me soin La conception de ces difices devra donc tenir compte d une mise en relation avec l environnement architectural et paysager La pr sentation des documents joints aux demandes devront permettre de juger et de se rendre compte de la bonne insertion du projet dans son contexte proche et lointain l vations simulations photographies La forme et le volume de ces annexes doivent correspondre a la v rit constructive de leur fonction Leur implantation sur la parcelle et leur composition avec le batiment principal contribuent a une perception d ensemble Pour maintenir la continuit architecturale et urbaine du bati elles seront implant es de pr f rence en contiguit de la maison Elles pourront tre implant es en limite parcellaire cal es contre les murets existants s ils existent ou a un angle de la parcelle Pour le choix des mat riaux et les dessins des ouvrages il est conseill de s inspirer des l ments contenus dans analyse du b ti comme dans les parties r glementaires g n rales concernant les constructions et les mat riaux De facon g n rale les mat riaux naturels seront privil gi s tout comme une couverture de teinte neutre Le plastique est fortement d conseill tout c
160. persiennes ou parfois volets int rieurs Ces syst mes d occultation doivent tre conserv s et restaur s quand ils existent En cas de remplacement ils doivent tre restitu s dans leurs caract ristiques initiales dessins ferrages et mat riaux La substitution ou mise en place de dispositions diff rentes persiennes PVC coffre de volet roulant ext rieur sont interdite sur l ensemble de ces zones Pour des b timents plus r cents les dispositifs de fermeture seront a rechercher dans la r interpr tation des dispositifs traditionnels volets int rieurs ou ext rieurs Sur l ensemble de 1 AVAP les menuiseries avec coffres de volets roulants apparents sont interdites 4 3 6 5 PORTAILS BOIS Les portails menuis s anciens sont sur BEAUPREAU peu nombreux mais de dessin sobre et soigne La conservation et restauration des portails est obligatoire au m me titre que pour Pensemble des menuiseries Leur suppression ou remplacement est interdit En cas de projet de r fection globale de facade la restitution d anciens portails ayant t supprim s pourra tre demand e Le dessin devra s inspirer des dispositions observables localement sur des batiments de type identique Pour les batiments 4 cr er ou 4 modifier il devra tre fait usage et r f rence de la r interpr tation de ces dispositions traditionnelles Les portails 4 volet roulant les coffres en saillie sont totalement proscrits Toute installa
161. peut exc der 0 80 m et ne doit former aucun obstacle la circulation Les lettres en tube luminescent et les dispositifs d clairages intermittents ou cin tiques sont interdits L clairage sera effectu par spots dirig s sur l enseigne ou par caisson translucide avec lettrage 4 6 BATIMENTS NOUVEAUX Les centres des villes et villages sont g n ralement marqu s par la multiplicit et l imbrication des critures architecturales Les conditions conomiques anciennes et l obligation de faire avec les mat riaux de proximit ont de fait souvent pond r cette diversit et donn aux ensembles urbains une unit g n rale et une harmonie qui int gre et unifie cette diversit La multiplication des possibilit s d change et de transport a souvent eu tendance rompre cette r gulation de fait Dans les ensembles urbains de qualit que constituent les AVAP il est donc cherch a encadrer cette diversit pour conserver ou retrouver cette unit f d rante Et si la finalit premi re de l AVAP n est pas de r glementer dans le detail la forme architecturale ni l criture des b timents nouveaux il s agit par contre de veiller la sauvegarde de harmonie de l ensemble urbain pr existant Pour autant et si le reglement tend a prot ger les b timents int ressants qui constituent l essence du patrimoine et du paysage de la cit 1 AVAP ne s oppose pas un renouvellement pond r de la ville
162. pierres de taille d encadrement et de chaine d angle Les variations de coloration sont li es a la simple diff rence des sables utilis s La r fection des enduits devra prendre en compte les dispositions originelles de l difice et respecter les mod natures conserv es Les enduits seront r alis s de mani re traditionnelle avec mortier de chaux a rienne naturelle et sables de granulom trie vari e Les enduits devront tre soigneusement dress s pour tre r gl s au nu des pierres apparentes sans saillie ni amortissement accus En partie basse et sur la zone de rejaillissement les enduits seront des enduits taloch s serr s r alis s avec un mortier de chaux naturelle plus fortement hydraulicis afin d offrir une meilleure r sistance m canique La s paration entre enduits sera sur ce point discr tement indiqu e Sur les b timents les plus anciens jusqu au XVII si cle les enduits emploieront des sables de granulom trie forte et seront dress s la truelle enduit pierre vue ou taloch s manuellement enduit couvrants Pour un effet de vieillissement ils pourront tre pr matur ment vieillis par brossage et ou lavage l ponge Sur les b timents post rieurs au XVIIT si cle les enduits emploieront des sables de granulom trie fine et seront dress s la truelle enduit pierre vue ou taloch s manuellement enduit couvrants Pour un effet de vieillissement ils po
163. place de grandes verri res type ateliers d artiste de rythme vertical resserr et compos avec le dessin g n ral de l difice Ces dispositions peuvent tre envisag es en cas d am lioration climatique et thermique de l habitat Elles seront privil gier sur les fa ades arri re et pourront tre refus es si elles sont de nature alt rer l architecture g n rale de l difice 111 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 5 3 5 POINTS PARTICULIERS 5 3 5 1 RESEAUX Sont interdits les installations sous forme de c bles a riens des r seaux de distribution de toute nature notamment EDF en basse moyenne et haute tension T l communication Eclairage public Les paraboles vues depuis l espace public Les coffrets et bornes divers venant en saillie sur l espace public sauf justification technique montrant qu aucune autre solution ne peut tre trouv e Les bo tes aux lettres interphones et tous coffrets techniques ext rieurs devront tre int gr s dans la structure du b timent ou masqu s aucune saillie ne sera accept e La position dans le hall de l immeuble est pr conis e L am nagement des raccordements de r seaux aux immeubles prot g s doit tre adapt la nature de la construction Coffrets et bo tes de raccordement dispos s en dehors des fa ades principales report s sur les murs de cl ture ou les annexes ou bien en cas de n cessit inscrits dans la co
164. plantations Les arbres arbustes et arbrisseaux de toute esp ce peuvent tre plant s en espaliers de chaque c t du mur s paratif sans que l on soit tenu d observer aucune distance mais ils ne pourront pas d passer la cr te du mur Si le mur n est pas mitoyen le propri taire seul a le droit d y appuyer ses espaliers Articles 672 Loi du 20 ao t 1881 du Code Civil Le voisin peut exiger que les arbres arbrisseaux et arbustes plant s une distance moindre que la distance l gale soient arrach s ou r duits la hauteur d termin e dans l article pr c dent moins qu il n y ait un titre destination du p re de famille ou prescription trentenaire Si les arbres meurent ou s ils sont coup s ou arrach s le voisin ne peut les remplacer qu en observant les distances l gales ESPACES BOISES OU NATURELS PROTEGES Ces espaces sont dot s d une servitude de pr servation Aucune construction nouvelle autre que le mobilier urbain kiosques abris bancs signalisation l ments d coratifs etc ne sera autoris e La reconstitution d l ments anciens pourra tre conseill e Les constructions souterraines en dehors des espaces plant s peuvent tre accept es sous r serve de l avis du Service R gional de l Arch ologie Les sols seront maintenus en espaces naturels stabilis s l exception des all es et bordures p riph riques La v g tation d arbres de haute t
165. planter en remplacement Le diagnostic peut galement traduire les am liorations dont peut b n ficier l arbre pour une meilleure sant ou un meilleur aspect Les professionnels du diagnostic arboricole sont en g n ral des experts arboricoles ou des paysagistes en entreprise ou en bureaux d tudes techniques sp cialis s Ils peuvent tre 123 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT galement comp tents pour la prestation d lagage L lagage qui suit le diagnostic doit tre pratiqu par des professionnels qualifi s compte tenu de la dangerosit d intervention sur de grands sujets et de la technicit employer Ainsi des professionnels lagueurs sp cialistes des arbres remarquables et aguerris des interventions subtiles et fines la taille douce ou taille raisonn e sauront redonner Parbre remarquable une silhouette conforme sa fonction Quant une prestation d abattage elle peut tre r alis e par toute entreprise poss dant des r f rences ou une qualification en lagage Sont interdits L abattage de la v g tation remarquable La demande doit tre accompagn e d un diagnostic sanitaire tabli par un expert arboricole Le diagnostic sanitaire doit d montrer l tat de d p rissement de l arbre et pr voir la replantation syst matique Le choix de l essence replanter doit d abord tenir compte de la silhouette de l arbre abattre II peut tre fait tat du d
166. pr alable et au contr le des autorit s en charge du suivi de l AVAP Les dossiers pr sent s l appui de ces demandes devront donc permettre de visualiser l impact futur des mesures envisag es 6 3 ELEMENTS VEGETAUX ISOLES ET REMARQUABLES Il s agit d l ments v g taux isol s et de qualit rep r s sur les plans et dont la qualit concoure la constitution et au caract re du paysage Leur conservation est donc n cessaire En aucun cas ils ne pourront faire l objet d abattage ou de tailles susceptibles d en modifier l aspect de fa on radicale sans raison sanitaire justifi e et autorisation pr alable des autorit s charg es du suivi de l AVAP Toute intervention sur ces l ments devra donc tre pr c d e d une demande assortie des l ments de diagnostic n cessaires L accord sur la suppression pourra tre assorti d une exigence de replantation d esp ces identiques ou quivalentes Leur traitement devra s inscrire dans le cadre d une pratique continue et pr ventive d entretiens et de gestion 6 3 1 ELEMENTS DE GESTION DES ARBRES REMARQUABLES Le diagnostic arboricole est n cessaire pour tablir si l arbre remarquable pr sente un tat sanitaire correct sans risque de danger pour les personnes Il peut permettre d envisager des mesures de sauvegarde et de soins ou le cas ch ant d abattage Dans ce dernier cas le diagnostic pourra tablir l essence
167. pr sentation d un chantillonnage avant accord pour pose avec au moins cinq couleurs de tuiles Tous les l ments de toitures fa tage rive ar tiers etc devront tre r alis s exclusivement avec des tuiles canal tige de botte assembl es au mortier de chaux a rienne naturelle et sables et trait s avec souplesse et rondeur L usage de plaques de fibro ciment est absolument proscrit y compris en cas de recouvrement de tuiles canal tige de botte L usage de tuiles de teinte uniforme et m canique est absolument proscrit sauf pour les b timents post rieurs la moiti du XTX si cle o cette technique peut correspondre au type de l architecture initiale L emploi de tuiles de type romane ou c te losang e favorisera l accompagnement d l ments d coratifs sp cifiques en terre cuite faitage pi de faitage tuile de rive etc Les sorties de ventilation en relief sont prohib es Les ventilations se feront par pose de chati res int gr e dans le plan de toiture sans saillie ni relief En cas de n cessit technique la dissimulation par un chapeau de petite taille en terre cuite et de dessin soign pourra tre exig e 61 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Les solins seront r alis s avec mortier de chaux a rienne naturelle et sables sans aucune trace de zingueries apparentes Sur les batiments post rieurs 4 la seconde moiti du XIX si cle les solins en zinc pourr
168. ra tre un enduit la chaux naturelle et sable taloch fin La chaux utilis e pourra tre une chaux blanche naturelle faiblement hydraulique 4 2 1 6 ISOLATION PAR L EXTERIEUR La recherche de l am lioration des conditions thermiques des b timents anciens peut amener souhaiter la mise en place d une isolation par doublage ext rieur mesures qui conservent aux difices leurs qualit s d inertie thermique et les qualit s de confort correspondant tant en situation d t qu en situation d hiver Ces mesures thermiquement int ressantes ont par contre l inconv nient de modifier totalement l aspect ext rieur de l difice Dans les zones ZU1 ZU2 et ZU3 l isolation par l ext rieur ne peut donc tre utilis e que dans le cas de traitement de fa ade secondaire fa ades arri res voire exceptionnellement pignons ou ventuelles sur l vations mais non visible de l espace public Sur zones dominante naturelle et sous r serve d une composition architecturale satisfaisante de leur traitement ces mesures sont acceptables pour les extensions r aliser ou pour les constructions nouvelles 38 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Dans tous les cas le traitement de fa ade et la texture de l piderme devront faire appel a des mat riaux en relation avec le bati environnant bardage de bois habillage par pierres minces enduits traditionnels de chaux et sable voire habillage en terre cuite ou plaques
169. ract re du paysage urbain dans lequel ils s ins rent Leur qualit de r alisation ma onnerie couverture mod natures proportions volumes d tails etc contribue la qualit des ensembles urbains ainsi constitu s Leur maintien est n cessaire et leur modification ou am lioration envisageable mais sous conditions Les modifications et les restaurations des fa ades des b timents concern s respecteront La volum trie existante de l environnement architectural Daspect g n ral des fa ades des toitures et des mod natures cordon corniche encadrements de baie pilastre L ordonnancement Les caract ristiques architecturales telles que menuiseries balcons portes volets etc Sont interdits La d molition de ces difices La modification des fa ades et ou toitures qui seraient incompatibles avec la nature et le type des difices caract ristiques de ces espaces constitu s 3 3 1 4 Edifice en rupture avec le tissu urbain et ensembles inachev s Suppression modification ou remplacement souhaitable rep r sur les cartographies par un hachurage violet Il s agit d immeubles dont les qualit s architecturales g n rales souvent m diocres ou alt r es 23 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT ne justifient pas d une protection mais qui du fait de leur position dans des ensembles urbains ou secteurs paysagers importants m ritent une attention particuli re L
170. ratique du respect de la ville de son histoire et de son ouverture un travail ancr dans le pr sent comme cela s est fait a chaque poque 3 2 TYPOLOGIES DU BATI A l int rieur de ce cadre g n ral de r f rence l analyse du b ti actuel de la commune de BEAUPREAU a permis de reconnaitre et de distinguer plusieurs types de cat gories de constructions 3 2 1 Un bati ancien de qualit Ce b ti est li des phases de d veloppement urbain correspondant l importance et la richesse de la ville longuement constitu e dans la p riode de l ancien r gime et du d but du XIX si cle quand BEAUPREAU tait un des centres seigneuriaux marchands et administratifs majeurs des Mauges Par leur homog n it et la qualit du tissu urbain encore en place ces quartiers constituent un cadre de vie et un h ritage culturel qui m ritent d tre respect s prot g s et valoris s Leur volution et leur r utilisation doivent donc tre encadr es Ce classement concerne essentiellement la partie ancienne de l agglom ration incluse dans le p rim tre de l ancienne enceinte ainsi que les principaux faubourgs ensembles dont les caract ristiques urbaines et la qualit architecturale doivent tre conserv es et prot g es Une premi re partie de ce b ti urbain est relativement bien conserv e et suffisamment document e pour permettre la conservation la restauration et la r habilitation Cette approche pour l
171. re tudi es avec le plus grand soin avec des solins dissimul s par la tuile ou l ardoise La couleur des ch ssis sera de pr f rence neutre et sombre et harmonis e dans la nuance avec la teinte du mat riau de couverture et ce afin d en att nuer la perception par exemple RAL 7037 ou plus sombre AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 5 3 5 3 EOLIENNES L installation d oliennes y compris les oliennes domestiques est interdite l int rieur du p rim tre de l AVAP 5 1 5 4 EDICULES ANNEXES Les dicules annexes comprennent les abris de jardins les garages les locaux techniques les piscines et leurs barri res Ces constructions doivent faire l objet d une demande d autorisation sous la forme d un permis de construire ou d une d claration de travaux comportant un projet d taill pr sent dans son contexte Ces dicules annexes doivent tre trait s en harmonie avec la construction principale et avec le m me soin La conception de ces difices devra donc tenir compte d une mise en relation avec l environnement architectural et paysager La pr sentation des documents joints aux demandes devront permettre de juger et de se rendre compte de la bonne insertion du projet dans son contexte proche et lointain l vations simulations photographies La forme et le volume de ces annexes doivent correspondre la v rit constructive de leur fonction Leur implantation sur la parcelle et
172. respondre la v rit constructive de leur fonction Leur implantation sur la parcelle et leur composition avec le b timent principal contribuent une perception d ensemble Pour maintenir la continuit architecturale et urbaine du b ti elles seront implant es de pr f rence en contiguit de la maison Elles pourront tre implant es en limite parcellaire cal es contre les murets existants s ils existent ou un angle de la parcelle Pour le choix des mat riaux et les dessins des ouvrages il est conseill de s inspirer des l ments contenus dans l analyse du b ti comme dans les parties r glementaires g n rales concernant les constructions et les mat riaux De fa on g n rale les mat riaux naturels seront privil gi s tout comme une couverture de teinte neutre Le plastique est fortement d conseill tout comme la mise en place de constructions inadapt es ou incoh rentes de type chalets pr fabriqu s en bois ou en m tal La construction de piscines d couvertes sous r serve d un traitement architectural int gr bassin et rev tements p riph riques de ton neutre de ton sable ou fonc peut tre autoris e condition que celles ci ne soient pas visibles depuis les espaces publics 3 2 5 3 REGLEMENT DE LA PUBLICITE La publicit est interdite dans le p rim tre de la l AVAP sauf dispositions particuli res r glement es par la Zone de Publicit Restreinte tablie en application de la loi
173. s 2 2 7 Zone ZN4 B ti diffus La zone ZN4 comprend le Haras du bois du Coin Le Moulin de Jousselin Sur ces secteurs la r glementation vise permettre le respect l entretien et la valorisation du cadre v g tal dominant et accompagner les volutions architecturales d esprit temporaires li es aux usages 17 18 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 3 CADRE REGLEMENTAIRE GENERAL 3 1 PHILOSOPHIE GENERALE DE LA PROTECTION Le p rim tre retenu pour AVAP tend la protection et la pr cise par rapport aux dispositions ant rieures r sultant du p rim tre li la ZPPAU de 1989 aux abords des monuments historiques et au site naturel inscrit Le p rim tre de protection est pour partie centr sur le bourg ancien fortement constitu qui constitue l ossature du paysage urbain prot ger Il inclut galement les principaux faubourgs form s sur les anciennes voies d acc s principales le bourg ancien et p riph rique de Saint Martin ainsi que les secteurs paysagers de la Vall e de l Evre La r glementation du PLU compl t e par les prescriptions de 1 AVAP assure un contr le et une sauvegarde du paysage g n ral A l int rieur de ce p rim tre g n ral consid r comme un ensemble urbain pr sentant un environnement de qualit dont l tat d quilibre doit tre pr serv et am lior les zones ZUI les b tis anciens constitu s font l objet d une r glementatio
174. s l ments de pierre de taille granit ou tuffeau utilis s en r emploi Les moellons sont irr guliers de dimension et de forme et pr sentent leur face la plus r guli re vers l ext rieur Les ma onneries sont paisses l assemblage tant assur par un mortier de chaux et sable pour les parties externes et de la terre argileuse au c ur Les ma onneries de moellons sont jointes sur la face externe par simple arasement du mortier 73 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT de hourdage pour la protection contre les infiltrations d eau li es aux intemp ries Les moellonages existants seront conserv s En cas de remplacement ponctuel les pierres seront de m me origine et auront les m mes caract ristiques dimensions forme teinte etc que celles des maconneries maintenues Les moellonnages apparents seront simplement bross s nettoy s a sec et ensuite rejoint s en creux de 1 2 cm par rapport au nu de la facade Les mortiers utilis s seront des mortiers de sable et de chaux naturelle chaux a rienne naturelle pour les parties courantes chaux hydraulique naturelle pour les parties les plus expos es et pour les dressements de soubassements Les sables utilis s devront tre de granulom trie vari e Un l ger vieillissement de surface pourra tre demand par lavage ou passage d ponge La r alisation d chantillons et d essais pourra tre pr conis e dans le cadre de Pautorisation administrative
175. s Pusage d un zinc pr patin Sur les b timents du XTX si cle comme sur les b timents plus r cents l usage du zinc est de coutume Pour chacun de ces m taux il sera fait le plus grand cas des contraintes de pose et de dilatation 5 2 4 4 OUVERTURES EN TOITURES De fa on traditionnelle et l exception de lucarnes qui sont g n ralement des ouvrages soign s et dessin s voire tr s sculpt s les combles et toitures ne sont pas clair s en particulier dans le cas de toitures tuiles faible pente Pour les toitures en ardoises plus forte pente et partir du XIX si cle appara t l usage de petits ch ssis de toiture en fonte ou en zinc voire de verres dormants toujours de petites dimensions plus hautes que larges et g n ralement compos s avec le rythme des fa ades correspondantes Les usages modifi s am nent un d veloppement de l usage de ces combles ant rieurement non habit s et posent de ce fait des probl mes de traitement des ouvertures Sur des b tis ayant des combles int rieurs et des toitures pentues peuvent tre mis en place des ch ssis modernes de petites dimensions 70 cm de large x 90cm de haut maximum encastr s et int gr s dans le plan de la toiture et pr sentant des subdivisions verticales dans l esprit du ch ssis ancien compos s en relation avec le rythme de la 105 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT facade Pour les toitures en tuile l utilisation de cha
176. s opposent pas une volution de la ville sur elle m me 3 2 2 Un b ti plus r cent de qualit Ce b ti difi selon des modes constructifs et avec des mat riaux en partie diff rents de celui du b ti ancien plus traditionnel constitue une part significative du paysage urbain de la cit Il correspond la phase de d veloppement li e la mise en place du monde industriel en particulier dans le quartier de l ancienne gare Il correspond une phase de l volution de la ville et de la constitution de son identit Des prescriptions sp cifiques sont donn es pour permettre d encadrer la sauvegarde et la mise en valeur de ces difices de qualit et dans un tat de conservation et d entretien g n ralement satisfaisants 3 2 3 Des b timents probl matiques Correspondant souvent la p riode r cente des b timents isol s g n ralement construits en rupture avec les r gles urbaines et architecturales environnantes ont t rep r s Ils constituent des b timents probl matiques alt rant l harmonie du paysage urbain Au del de leur entretien une recomposition terme de ces l ments est donc jug e souhaitable 3 2 4 Des ensembles inachev s Enfin sur certains secteurs de la ville des ensembles de parcelles pr sentent un tat actuellement peu satisfaisant dont l volution est possible et souhaitable Ils repr sentent des potentialit s de densification de la ville sur elle m me
177. s paufrures peuvent tre conserv es car de facon g n rale elles ne nuisent pas a l aspect des b timents anciens Pour les clats plus importants jusqu a 8 cm des ragr ages par mortier de chaux a rienne sablon et poussi re de pierre peuvent tre autoris s Ces ragr ages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Pour les reprises plus importantes entre 8 cm et 15 cm des greffages de pi ces de m me nature coll s 4 la r sine et consolid s par goujons doivent tre mis en place Ces greffages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Le tuffeau est une pierre tendre sensible l rosion aux agressions chimiques et a Phumidit et peut pr senter des alt rations n cessitant le remplacement ponctuel de pierre d un appareillage Au dela des reprises par greffages 15cm maximum le remplacement complet de la pierre concern e s impose Dans ce cas les pierres seront de m me origine auront les m mes caract ristiques dimensions forme teinte etc que celles des pierres maintenues et pourront n cessiter une finition patin e Pour les difices ant rieurs la seconde moiti du XIX si cle il pourra tre accept le remplacement des pierres de tuffeau par des pierres calcaires de m me aspect plus dur Richemont Sireuil Sireuil Chauvigny Crazannes Saint M me etc Le remplaceme
178. s autres secteurs il y a possibilit d usage du zinc naturel 4 3 4 LUCARNES Les lucarnes existantes devront tre maintenues entretenues et restaur es ou restitu es avec soin Ces mesures pourront tre impos es dans le cadre de demande d autorisation de travaux portant sur des r fections de fa ades ou de couverture Le relev et le dessin de ces ouvrages feront partie constituante des dossiers n cessaires a l obtention de ces autorisations Dans les b timents ant rieurs au XIX si cle l usage des greniers pour habitation est exceptionnel Cette habitude sera maintenue et par voie de cons quence l usage de tout ch ssis de toiture sera totalement interdit Il sera possible pour les toitures en ardoises naturelles d quiper en lucarnes des b timents d architecture modeste originellement d pourvus de cet accessoire Dans ce cas les lucarnes seront dessin es et r alis es avec soin en tenant compte de mod les de l poque du b timent Leur int gration dans l unit architecturale de l difice sera un imp ratif absolu proportion mat riaux mod natures dessin et r alisation des menuiseries couvrement etc Pour les b timents post rieurs au d but du XIX si cle l utilisation des ch ssis de toitures traditionnels dits a tabati re devient la r gle Ceux ci devront tre maintenus ou remplac s par des dispositifs de type quivalent Par extension l usage de ch ssis de toi
179. s de discordance architecturale la restitution des menuiseries anciennes pourra tre impos e La r gle est le respect de l homog n it du b timent respect pouvant aller jusqu l exigence de restitution L ensemble de ces mesures et exigences pourra aussi accompagner la d livrance de toute autorisation g n rale de ravalement portant sur une facade En aucun cas une menuiserie ne pourra tre modifi e supprim e ou remplac e sans autorisation pr alable d livr e dans le cadre des autorisations administratives habituelles d claration pr alable ou permis de construire A cette occasion il pourra tre demand un recensement pr cis des menuiseries concern es avec photos relev s y compris relev s des moulures assemblages et accessoires Ce recensement devra tre accompagn d une tude portant sur l appr ciation de la datation de ces menuiseries mises en relation avec celle du batiment 45 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Le maintien le confortement ou la r paration des menuiseries existantes seront privil gi s si celle ci concordent avec Parchitecture du batiment Si la r paration des menuiseries est impossible la r fection a l identique sera exigible en particulier pour les batiments rep r s comme remarquables Pour les autres batiments des mesures plus souples pourront tre adopt es selon la nature et les caract ristiques de la menuiserie remplacer Ces mesures pourront int grer l
180. s du Moyen Age pourront faire l objet de tonalit s plus soutenues pour les enduits badigeons comme pour les pans de bois pour lesquels la recherche polychromique pourra tre plus pouss e ou proposer la teinte grise naturelle du bois apr s vieillissement Les b timents de la p riode classique seront trait s avec la sobri t qui leur sied les menuiseries tant cette p riode toujours peintes g n ralement dans des tonalit s de gris clair voire dans des gris verts pour les p riodes autour du XVII Certains proc d s anciens comme les badigeons la chaux sont particuli rement adapt s pour la coloration des remplissages des pans de bois Sur les charpentes des pans de bois les coloris sont rechercher partir de colorants et harmonies en usage l poque Il sera en particulier fait recherche des traces anciennes de d cor peint pour servir de base la restitution propos e Les indications de mat riaux et de coloration seront indiqu es de fa on pr cise l appui de toute demande de travaux Sur les menuiseries anciennes de fa on g n rale les peintures micro poreuses de finition semi mate ou satin e seront pr f r es aux laques trop tendues L cueil ici aussi est de vouloir rendre neufs des objets qui ne le sont pas et dont la d formation et la patine constituent une partie du charme et de l authenticit Pour viter les effets trop brutaux ou faussement neufs il pourra tre utilis des
181. s et les conduits seront couronn s de mitrons de terre de type traditionnel forme dessin et teinte identiques l existant Tout autre dispositif en mat riaux contemporains est prohib Les glacis sont r aliser au mortier de chaux naturelle et sable Il pourra galement tre demand dans le cadre de la d livrance des autorisations administratives habituelles la pr sentation avant pose d chantillons de briques tuiles ou mitrons ainsi que la r alisation d chantillons de joints 4 4 6 MENUISERIES 4 4 6 1 FENETRES ET PORTES En restauration le souci premier est le respect de l authenticit du b timent Les menuiseries anciennes font donc l objet d une protection g n rale La menuiserie tant ici entendue comme un ensemble comprenant la menuiserie proprement dite mat riaux fa on et assemblage les l ments de serrurerie li s cette menuiserie et les vitrages lorsque la menuiserie en comporte La premi re mesure rechercher sera le maintien et le confortement ou la r paration des menuiseries existantes et conformes l architecture du b timent Si la r paration est impossible la r fection l identique sera exigible En cas de discordance architecturale la restitution des menuiseries anciennes pourra tre impos e La r gle est le respect de l homog n it du b timent respect pouvant aller jusqu l exigence de restitution L ensemble de ces mesures et exigences pourra
182. s et triangles de couleur violette Il s agit de murs de cl ture de portails dont les qualit s architecturales g n rales souvent m diocres ou alt r es ne justifient pas d une protection mais qui du fait de leur position dans des ensembles urbains ou secteurs paysagers importants m ritent une attention particuli re Leur volution est souhaitable pouvant aller dans certains cas jusqu un possible remplacement ou reconstruction Les r gles qui s appliquent cette volution du b ti sont celles du r glement g n ral d urbanisme 25 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT dit sur la commune assorties ici de prescriptions plus particuli res de respect des alignements et des gabarits existants Sur Parchitecture elle m me le respect du contexte urbain ainsi que la qualit de l criture architecturale et de son insertion sont ici une exigence renforc e du fait de l int r t reconnu du paysage urbain environnant Cette exigence de qualit doit trouver sa transcription dans la pr sentation des projets de transformation comme dans le soin apport a leur mise en ceuvre et n exclut pas le recours aux mat riaux et formes d criture plus contemporaines pour autant que dans leur aspect et leur tonalit ces mat riaux et critures respectent l esprit g n ral des architectures environnantes et s y inserent harmonieusement Dans certains cas o les murs de cl ture et portails consid r s sont e
183. s mitoyens Toutefois dans des cas tr s sp cifiques il pourra tre impos que ces hauteurs soit r duites ou augment es afin de ne pas cr er de d calage trop important par rapport aux constructions contigu s En cas d insertion dans un ensemble constitu la cote l gout du toit et ou la corniche devra imp rativement respecter celle des immeubles riverains Dans des cas tr s particuliers o application stricte de ces r gles s av rerait en contradiction avec les typologies urbaines environnantes des adaptations ponctuelles pourront tre tudi es 5 1 4 TOITURES 5 1 4 1 FORMES DES TOITS Le paysage traditionnel de ces villages est compos par une architecture de toitures correspondant aux critures et sp cificit s constructives tablies sur la longue dur e toiture a faible pente de type m ridional Sud Loire toiture a plus forte pente ici plus exceptionnelle et correspondant aux toitures ardois es souvent r serv es a des b timents particuliers Sauf cas d exception les toitures sont de volum tries simples et la recherche d une inutile complexit est g n ralement a viter Ces r gles et cette recherche de simplicit comme d unit avec les volumes environnants devront donc tre respect es Elles serviront de base pour la mise au point des projets labor s 5 1 4 2 TERRASSES EN TOITURES De facon g n rale le mode de couverture par toiture pentue en relation avec le pay
184. s ou r par es sera effectu un vieillissement acc l r pour unifier la teinte de ouvrage micro sablage ventuel des tuileaux effet de patine lavage des joints l amp ponge pour faire ressortir le grain Sur les immeubles plus r cents partir du XVIII si cle et durant tout le XIX si cle les chemin es sont en briques de teinte rouge plus soutenue et unie mont es au mortier de chaux et sable avec des joints g n ralement assez fins On assiste aussi au d veloppement de maconneries mixtes pierre de taille et tuffeau Sur les immeubles du XVIII si cle lavage des joints pour vieillissement Sur les immeubles du XIX si cle simple resserrement des joints au montage Pour tous ces ouvrages les effets de relief et saillies devront tre respect s restaur s ou restitu s et les conduits seront couronn s de mitrons de terre de type traditionnel forme dessin et teinte identiques a l existant Tout autre dispositif en mat riaux contemporains est prohib Les glacis sont 4 r aliser au mortier de chaux naturelle et sable Il pourra galement tre demand dans le cadre de la d livrance des autorisations administratives habituelles la pr sentation avant pose d chantillons de briques tuiles ou mitrons ainsi que la r alisation d chantillons de joints 4 3 6 MENUISERIES 4 3 6 1 FENETRES ET PORTES En restauration le souci premier est le respect de l authenticit du b timent Les m
185. s seront toujours peintes sauf cas d exception constat et attest sur des menuiseries anciennes Sur des l ments de cr ations contemporaines d un dessin particuli rement labor des exceptions cette r gle peuvent exceptionnellement tre envisag es y compris dans Pusage du mat riau qui pourra tre alors ventuellement remplac par des menuiseries profil m tallique acier ou aluminium de couleur L usage du PVC est totalement interdit 4 3 6 2 DOUBLE VITRAGE ET ISOLATION Les conditions de rar faction et de rench rissement des sources nerg tiques am nent la n cessaire recherche d am lioration de l isolation procur e par les menuiseries portes et fen tres Sur les difices anciens qui ont un fonctionnement climatique tr s diff rent des b timents de la p riode r cente mat riaux lourds forte inertie thermique bonne porosit la vapeur d eau surface vitr e proportionnellement souvent limit e les mesures d adaptation doivent tre trait es avec intelligence et nuance et en tenant compte des caract ristiques de l difice consid r L am lioration de l tanch it des ouvrages existants peut tre recherch e par des mesures de r glages et d entretien comme par la pose de joints adapt s en prenant garde de maintenir un taux de renouvellement d air n cessaire au bon quilibre de 66 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT fonctionnement du b timent Sans modi
186. s voire tr s sculpt s les combles et toitures ne sont pas clair s en particulier dans le cas de toitures tuiles faible pente Pour les toitures en ardoises plus forte pente et partir du XIX si cle appara t l usage de petits ch ssis de toiture en fonte ou en zinc voire de verres dormants toujours de petites dimensions plus hautes que larges et g n ralement compos s avec le rythme des fa ades correspondantes Les usages modifi s am nent un d veloppement de l usage de ces combles ant rieurement non habit s et posent de ce fait des probl mes de traitement des ouvertures Pour les toitures en tuile l utilisation de ch ssis de toiture est a priori interdite sauf cas d exception qui respectera les r gles de composition Cas particuliers sauf pour les immeubles remarquables pourront tre autoris s la mise en place de grandes verri res type ateliers d artiste de rythme vertical resserr et compos avec le dessin g n ral de l difice Ces dispositions peuvent tre envisag es en cas d am lioration climatique et thermique de l habitat Elles seront privil gier sur les fa ades arri re et pourront tre refus es si elles sont de nature alt rer l architecture g n rale de l difice 5 4 5 POINTS PARTICULIERS 5 4 5 1 RESEAUX Sont interdits 117 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT les installations sous forme de c bles a riens des r seaux de distribution de toute
187. sage urbain constitu sera la r gle respecter Les volum tries g n rales devront donc respecter celles des b tis environnants Par exception et sur des portions mineures d extensions ou de raccordement de corps de batiment il pourra tre fait usage de toitures terrasses Dans tous les cas ces ouvrages devront tre trait s avec soin concus de telle facon que toute disposition technique soit dissimul e la vue depuis l espace public souches ventilation Dans le cas de tels projets la v g talisation de ces toitures est vivement conseill e 5 1 4 3 LES FAITAGES Ils seront trait s de facon g n rale en tuiles simples de teinte ros e sans emboitement pos es sur bain de mortier de chaux naturelle et sable avec cr tes et embarrures Sur les b timents ant rieurs au XVIII si cle il pourra tre exig des tuiles vieillies Sur les b timents post rieurs partir du XIX assemblage de tuiles emboitement m canique de type losang est plus g n ralement la r gle La solution du fa tage en plomb est une formule plus on reuse r serv e des b timents monumentaux Son usage ne peut qu tre exceptionnel et devra tre justifi dans le cadre des demandes administratives n cessaires Sur les b timents post rieurs partir 98 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT du XIX le zinc est couramment utilis Les solins seront galement r alis s avec mortier de chaux a rienne naturelle et sabl
188. sage de l espace public et doit contribuer lui donner une r elle convivialit 121 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Pour toutes les cat gories d espaces libres la signal tique l affichage des commerces et services et le mobilier urbain doivent tre con us en harmonie avec les choix r alis s par la commune Un mobilier urbain de qualit sera choisi pour en faciliter la maintenance et Pentretien Le choix des dispositifs d clairage devra tre tabli avec soin en relation avec la nature du projet g n ral et devra tre int gr dans la phase de mise au point g n rale du projet L nergie solaire sera galement privil gi e pour une ma trise raisonn e de la consommation nerg tique Une place sera apport e au traitement et a la v g talisation de ces espaces sous forme de plantations compos es ou plus simplement de mise en place de syst me de v g talisation des pieds d immeubles et facades Ces projets devront tre tudi s affin s et modul s en fonction du caract re des lieux Leur mise au point supposera une concertation pr alable avec les autorit s de suivi 6 1 2 ESPACES URBAINS A METTRE EN VALEUR Sur ces espaces l exigence de composition d ensemble est renforc e Il s agit de secteurs n vralgiques pour lesquels devront tre tablies des propositions en ad quation avec la valorisation n cessaire de ces espaces particulierement marquants A priori et sauf cas d excep
189. serie bois Les soudures lorsqu elles ont lieu sont obtenues la forge par rapprochement et mart lement de profils amen s pres de leur point de fusion Les formes sont obtenues par traitement la forge et mart lement chaud Ce sont ces traitements qui donnent au fer forg sa nervosit et sa beaut Les ouvrages existants en fer forg de qualit et conformes Parchitecture du b timent devront tre conserv s entretenus voire restaur s ou restitu s En cas d alt ration ou de disparition d ouvrages anciens une restauration restitution ou cr ation pourra tre impos e dans le cadre des autorisations de travaux portant sur le batiment concern b timent ou cl ture L utilisation en remplacement des profils industriels type volute etc est interdit de m me qu il est interdit d utiliser la soudure sur ces fers trop riches en carbone Toutes les r parations m me ponctuelles doivent tre r alis es avec des fers de m me nature faconn s a la forge dans le respect des formes de l ouvrage et assembl s selon les m thodes traditionnelles de la ferronnerie ancienne Toute d rogation constat e ces r gles lors du suivi administratif du bon respect des mesures accept es pourra entrainer Pobligation de d pose et de remise en tat de Pouvrage incrimin Le m me souci est 4 respecter pour les grilles et les ouvrages en fonte Il est possible de faire mouler des motifs d grad s ou manquants a partir d
190. seront entretenues ou refaites 4 neuf en ardoises de schistes du bassin d Angers ou similaire les ardoises artificielles tant totalement proscrites Pour les difices majeurs ant rieurs la deuxi me moiti du XIX si cle la pose s effectuera au clou y compris pour les ouvrages sp cifiques noues solins etc Pour les difices majeurs post rieurs a la deuxi me moiti du XIX si cle la pose s effectuera aux crochets inox pr patin s Les sorties de ventilation en relief sont prohib es Les ventilations se feront par pose de grille de teinte ardoise int gr e dans le plan de toiture sans saillie ni relief En cas de n cessit technique la dissimulation par un outeau de petite taille et de dessin soign pourra tre exig e Les fa tages des toitures en ardoises seront de fa on g n rale entretenues ou refaites en tuiles canal tige de botte sans emboitement pos es sur bain de mortier de chaux naturelle et sable avec cr tes et embarrures Sur les b timents ant rieurs au XVIII si cle il pourra tre exig des tuiles vieillies 42 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT Sur les b timents post rieurs a la deuxi me moiti du XIX si cle l utilisation de tuiles fa ti res embo tement m canique sera accept e Les solins seront r alis s avec mortier de chaux a rienne naturelle et sable sans aucune trace de zingueries apparentes Sur les b timents post rieurs la seconde moiti
191. sible l rosion aux agressions chimiques et Phumidit et peut pr senter des alt rations n cessitant le remplacement ponctuel de pierre d un appareillage Au dela des reprises par greffages 15cm maximum le remplacement complet de la pierre concern e s impose Dans ce cas les pierres seront de m me origine auront les m mes caract ristiques dimensions forme teinte etc que celles des pierres maintenues et pourront n cessiter une finition patin e Pour les difices ant rieurs la seconde moiti du XIX si cle il pourra tre accept le remplacement des pierres de tuffeau par des pierres calcaires de m me aspect plus dur Richemont Sireuil Sireuil Chauvigny Crazannes Saint M me etc Le remplacement 75 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT des pierres de tuffeau devra prendre en compte les m thodes de taille correspondant a P difice taille lay e avant le XVI si cle finition au rabot ult rieurement Le remplacement des pierres de taille en tuffeau devra respecter le calepinage d origine et tre effectu en pleine masse hormis les parements des facades compl tement en tuffeau autorisant l emploi de plaquettes d paisseur sup rieure 10 cm non compris les tableaux et boutisses en pleine masse Sur certains immeubles les parements en pierre de taille de tuffeau ont syst matiquement t b ch s et recouverts par des enduits grillag s La reprise de ces l ments n cessitera donc
192. solid s par goujons doivent tre mis en place Ces greffages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Le tuffeau est une pierre tendre sensible l rosion aux agressions chimiques et l humidit et peut pr senter des alt rations n cessitant le remplacement ponctuel de pierre d un appareillage Au del des reprises par greffages 15cm maximum le remplacement complet de la pierre concern e s impose Dans ce cas les pierres seront de m me origine auront les m mes caract ristiques dimensions forme teinte etc que celles des pierres maintenues et pourront n cessiter une finition patin e Pour les difices ant rieurs la seconde moiti du XIX si cle il pourra tre accept le remplacement des pierres de tuffeau par des pierres calcaires de m me aspect plus dur Richemont Sireuil Sireuil Chauvigny Crazannes Saint M me etc Le remplacement des pierres de tuffeau devra prendre en compte les m thodes de taille correspondant l difice taille lay e avant le XVI si cle finition au rabot ult rieurement Le remplacement des pierres de taille en tuffeau devra respecter le calepinage d origine 35 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT et tre effectu en pleine masse hormis les parements des fa ades compl tement en tuffeau autorisant l emploi de plaquettes d paisseur sup rieure 10 cm non compris les tableaux et boutisses en p
193. souplesse des supports de charpente qui contribuent au charme et la qualit de ces toitures Il pourra tre demand la r fection ou restitution de toute particularit ou tout l ment de d cor Les couvertures en tuile seront entretenues ou refaites neuf en tuiles canal tige de botte ou en tuiles plates Autant que possible on utilisera de la tuile ancienne de r cup ration avec des m thodes traditionnelles En cas d obligation de remplacement par des tuiles neuves ces tuiles devront tre de la couleur des toitures environnantes Il pourra tre demand pr sentation d un chantillonnage avant accord pour pose avec au moins cinq couleurs de tuiles Tous les l ments de toitures fa tage rive ar tiers etc devront tre r alis s exclusivement avec des tuiles canal tige de botte assembl es au mortier de chaux a rienne naturelle et sables et trait s avec souplesse et rondeur L usage de plaques de fibro ciment est absolument proscrit y compris en cas de recouvrement de tuiles canal tige de botte L usage de tuiles de teinte uniforme et m canique est absolument proscrit sauf pour les b timents post rieurs la moiti du XTX si cle o cette technique peut correspondre au type de l architecture initiale L emploi de tuiles de type romane ou c te losang e favorisera l accompagnement d l ments d coratifs sp cifiques en terre cuite faitage pi de faitag
194. ssis de toiture est a priori interdite sauf cas d exception qui respectera les r gles de composition Cas particuliers sauf pour les immeubles remarquables pourront tre autoris s la mise en place de grandes verri res type ateliers d artiste de rythme vertical resserr et compos avec le dessin g n ral de P difice Ces dispositions peuvent tre envisag es en cas d am lioration climatique et thermique de l habitat Elles seront privil gier sur les fa ades arri re et pourront tre refus es si elles sont de nature alt rer l architecture g n rale de l difice 5 2 5 POINTS PARTICULIERS 5 2 5 1 RESEAUX Sont interdits les installations sous forme de c bles a riens des r seaux de distribution de toute nature notamment EDF en basse moyenne et haute tension T l communication Eclairage public Les paraboles vues depuis l espace public Les coffrets et bornes divers venant en saillie sur l espace public sauf justification technique montrant qu aucune autre solution ne peut tre trouv e Les bo tes aux lettres interphones et tous coffrets techniques ext rieurs devront tre int gr s dans la structure du b timent ou masqu s aucune saillie ne sera accept e La position dans le hall de l immeuble est pr conis e L am nagement des raccordements de r seaux aux immeubles prot g s doit tre adapt la nature de la construction Coffrets et bo tes de r
195. ste originellement d pourvus de cet accessoire Dans ce cas les lucarnes seront dessin es et r alis es avec soin en tenant compte de mod les de l poque du b timent Leur int gration dans l unit architecturale de l difice sera un imp ratif absolu proportion mat riaux mod natures dessin et r alisation des menuiseries couvrement etc Pour les b timents post rieurs au d but du XIX si cle l utilisation des chassis de toitures traditionnels dits tabati re devient la r gle Ceux ci devront tre maintenus ou remplac s par des dispositifs de type quivalent Par extension l usage de ch ssis de toitures modernes pourra tre accept Mais ceux ci devront rester de taille modeste surface inf rieure 0 8m2 plus hauts que larges tre compos s selon les ouvertures de la fa ade du b timent rester en nombre limit et tre int gr s dans l paisseur de la toiture sans saillie ni relief Dans des cas d exception sur des b timents contemporains pourront tre autoris es des compositions plus larges de ch ssis int gr s au nu de la toiture en ardoises sous forme de verri re Mais l aussi la priorit sera donn e au dessin et l expression de lucarnes 4 4 5 SOUCHES Les souches anciennes en briques plates devront tre remont es ou r par es dans des mat riaux de m me type que ceux employ s l origine coloris mati re et paisseur En cas de r paration il sera
196. sur elle m me Des constructions transformations ou reconstructions sont donc possibles et parfois m me souhaitables Ces batiments peuvent bien s r faire appel au registre des mat riaux plus contemporains et si la r utilisation ou l interpretation des langages architecturaux traditionnels est souvent une prudence comme une facilit qui ne peuvent a priori tre cart es le recours a des formes plus contemporaines ou plus cr atrices est souhaitable et doit tre encourag Mais l criture architecturale doit tre urbaine et soign e en rapport avec la qualit des lieux et ensembles o elle s inscrit La v rification et le contr le de cette bonne relation r sulteront du dialogue tablir d s l amorce du projet avec les autorit s charg es du suivi de la zone Par souci de simplification en mati re de constructions nouvelles les r gles en vigueur sont celles du r glement d urbanisme communal PLU Se surajoute la notion de respect du b ti environnant telle qu elle est prise en compte dans la 94 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT r gle des abords notion ici tendue aux rues aux quartiers et aux ensembles urbains analys s et recens s dans le cadre de tude ainsi que le respect des r gles d pannelage tenant compte du gabarit des immeubles avoisinants et qui peuvent tre une restriction par rapport aux r gles g n rales Par ses volumes son architecture et aspect comme la tonalit
197. t permettant d appr cier son insertion dans le contexte urbain L autorisation administrative pourra tre assortie de l obligation de r aliser des essais in situ de joints ou moellonnage soumettre pour accord pr alable avant r alisation d finitive 39 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 2 2 SCULPTURE La sauvegarde le nettoyage et la restauration des sculptures devront faire l objet d une attention toute particuli re Le travail de sculpture demande une qualification qui n est pas du ressort de la taille de pierre Il devra donc syst matiquement tre pr vu le recours un sculpteur dont la qualification devra tre prouv e Les soucis premiers seront la conservation et la pr servation de la sculpture originelle Chaque poque a ses sensibilit s et celles ci s expriment par la main de l artiste en ce domaine comme en un autre Des techniques douces de nettoyage seront utilis es en priorit Toute retaille est interdite Le confortement et la consolidation des sculptures existantes seront toujours pr f r s au remplacement ou la restauration Ces derni res op rations ne pourront tre retenues que dans le cas de pi ces trop d t rior es ou d truites Elles devront dans ce cas tre pr c d es d une recherche iconographique fine et tenir le plus grand compte des sensibilit s de l poque de cr ation Des mesures exceptionnelles de restitution ou re cr ation pourront tre impos es dans
198. t sous r serve d une composition architecturale satisfaisante de leur traitement ces mesures sont acceptables pour les extensions 58 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT r aliser ou pour les constructions nouvelles Dans tous les cas le traitement de fa ade et la texture de l piderme devront faire appel a des mat riaux en relation avec le bati environnant bardage de bois habillage par pierres minces enduits traditionnels de chaux et sable voire habillage en terre cuite ou plaques de m tal zinc cuivre ou plomb Le dessin des facades en sera finement compos et devra tenir compte des sp cificit s du batiment a traiter Dans tous les cas les traitements par v tures industrielles ou finition par mat riaux de type plaque de PVC films plaques de m tal peintes ou autres sont strictement interdits 4 3 1 7 MURS DE CLOTURE Les murs de cl ture sont g n ralement constitu s de maconneries de moellons mont es avec des mortiers maigres terre ou chaux et sommairement enduits voire simplement avec joints aras s Dans ce dernier cas la partie inf rieure est souvent enduite pour prot ger des eaux de rejaillissement Vers la fin du XTX si cle et cette p riode seulement appara t une volution de la cl ture avec muret bas plus soigneusement enduit couronnement en pierre de taille piliers ma onn s Le muret est surmont d une grille en fer plein haute et ouvrag e Le portail est galement haut
199. teintes alt r es qui sont du ressort des peintres d corateurs M me remarque pour les ferronneries o la r gle g n rale en particulier sur les ferronneries les plus anciennes est de mettre en uvre des tonalit s tr s fonc es dans l esprit noir cass Des cas sp cifiques d architectures compos es ou de cr ation peuvent tol rer des exceptions la r gle g n rale Pour le cas particulier des fa ades enduites et dans le cas de mise en uvre des mesures 50 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT transitoires envisag es il sera fait usage exclusif de badigeons ou autre type de peintures min rales et perm ables a la vapeur d eau Compte tenu de la subtilit de ces mesures il pourra tre demand dans le cadre des autorisations administratives habituelles la r alisation d essais et chantillons pr alablement a la mise en ceuvre de ces mesures Le non respect de son accord entrainera la possibilit d arr t du chantier et de reprise du travail incrimin 51 52 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT 4 3 PRESCRIPTIONS POUR LES EDIFICES D ACCOMPAGNEMENT orange 4 3 1 FACADES MACONNERIES 4 3 1 1 COMPOSITION ET PERCEMENTS La composition initiale de la fagade et son quilibre ne doivent pas tre d natur s par un nouveau percement ou par l obturation d une baie Tout projet de cr ation ou de disparition de percement devra tre cr de mani re mettre en valeur la fa ade et P difice La
200. ti re et descente d eaux pluviales en PVC y compris teint s seront proscrits Les l ments ma onn s en saillies rondeli corniche bandeau balcon appui de baie etc pourront recevoir des protections de m me nature que les goutti res et descentes d eau pluviale Ils seront donc trait s avec soin Pour les b timents ant rieurs au XVIII si cle l usage du plomb est la r gle L emploi de ce mat riau pourra donc tre demand pour le traitement des b timents anciens les plus soign s Pour les autres b timents le zinc ou le cuivre sont utilisables Dans le secteur ZU1 le zinc utilis devra tre pr patin Dans les autres secteurs il y a possibilit d usage du zinc naturel 4 4 4 LUCARNES Les lucarnes existantes devront tre maintenues entretenues et restaur es ou restitu es avec soin Ces mesures pourront tre impos es dans le cadre de demande d autorisation de travaux portant sur des r fections de fa ades ou de couverture Le relev et le dessin de ces ouvrages feront partie constituante des dossiers n cessaires l obtention de ces autorisations Dans les b timents ant rieurs au XIX si cle l usage des greniers pour habitation est exceptionnel Cette habitude sera maintenue et par voie de cons quence l usage de tout ch ssis de toiture sera totalement interdit Il sera possible pour les toitures en ardoises naturelles d quiper en lucarnes des b timents d architecture mode
201. tiellement de la Vall e de la Loire angevine est traditionnellement peu r pandu et r serv aux difices majeurs Avec le d veloppement des moyens de transport et la diffusion des courants architecturaux l emploi du tuffeau s est g n ralis pour les encadrements chaines d angles bandeaux corniches lucarnes parements etc La pierre de tuffeau se pr te favorablement a la taille d une grande finesse et a la sculpture Tendre et fragile sa nature calcaire la rend aussi tr s sensible aux d sordres li s l eau et aux agressions chimiques pollutions Les pierres de taille en tuffeau seront conserv es De fa on g n rale et sauf n cessit absolue on vite la retaille qui affaiblit la pierre et d truit le calcin protecteur Cette mesure alt re aussi le caract re des mod natures Sur une fa ade en tat correct un simple brossage ou un regarnissage des joints d faillants peuvent suffire Les petites paufrures peuvent tre conserv es car de fa on g n rale elles ne nuisent pas l aspect des b timents anciens Pour les clats plus importants jusqu 8 cm des ragr ages par mortier de chaux a rienne sablon et poussi re de pierre peuvent tre autoris s Ces ragr ages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Pour les reprises plus importantes entre 8 cm et 15 cm des greffages de pi ces de m me nature coll s la r sine et con
202. tion 4 justifier par des imp ratifs d int r t public aucune construction nouvelle ne pourra tre autoris e a l exception des installations souterraines situ es en dehors des espaces plant s Le mobilier urbain clos est limit aux kiosques abris et dicules adapt s ce type d espaces Le dessin de ces l ments devra tre particuli rement affin La reconstitution d l ments anciens pourra tre conseill e En cas de compositions nouvelles la qualit et l l gance de l criture comme la pertinence du rapport l espace environnant devront tre recherch es Le mobilier devra tre limit l quipement compatible avec l usage d un espace urbain et adapt au caract re traditionnel des lieux bancs chaises clairage signal tique information l ments d coratifs ou d animation Les sols seront r alis s prioritairement e soit en pavage clair ou dallage en pierre calcaire granit gr s en relation avec les mat riaux anciens observables sur le site e soit en b ton d sactiv lav clair e soit en sol stabilis avec surfacage par mat riaux naturels clairs Les mat riaux souples enrob s ou asphalte sont priori consid r s comme tant un traitement provisoire Leur utilisation en compl ment des mat riaux ci dessus d crits ne pourra tre accept e que dans le cas d une composition sp cifique r sultant d un travail de mise au point effectu avec les autorit
203. tion devra respecter la profondeur traditionnelle des tableaux environ 20cm de recul par rapport au nu de la fa ade L usage du PVC ou de tout autre type de mat riau industriel est pour ces ouvrages 68 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT totalement interdit sur l ensemble de ces secteurs 4 3 7 FERRONNERIES Les ferronneries constituent un l ment important et toujours soign du d cor et de Parchitecture des fa ades mais aussi des cl tures Dans le cadre d entretien de restauration ou de restitution la plus grande attention sera port e l authenticit et la justesse du mat riau comme des assemblages et de la mise en forme Chaque poque a ses modes d assemblages son registre de formes et de composition les sections des fers utilis s au XVII si cle diff rent de celles du XVIII si cle La fonte appara t modestement au d but du XIX si cle et se r pand permettant une grande vari t d assemblages et de combinaisons Tous ces l ments doivent tre scrupuleusement respect s comme doivent galement l tre les modes de fixation l immeuble hauteur de fixation type broch ou scell suivi d ventuelle d formation des ma onneries La ferronnerie doit faire corps avec l ouvrage qui la supporte Chaque mat riau a son traitement Les fers anciens ne peuvent tre soud s par des proc d s modernes Les assemblages sont des assemblages m caniques issus des techniques de la menui
204. tionnel et devra tre justifi dans le cadre des demandes administratives n cessaires Sur les b timents post rieurs partir du XIX le zinc est couramment utilis Les solins seront galement r alis s avec mortier de chaux a rienne naturelle et sable sans aucune trace de zingueries apparentes Sur les b timents post rieurs partir du XIX le zinc est couramment utilis et les solins sont traiter en fonction des modes de faire correspondants Des poin ons orn s flammes et d cors qui ornent parfois les faitages des toitures les plus soign e devront tre respect s et entretenus ou restaur s Ils sont souvent recouverts de plomb Leur restitution pourra tre impos e dans le cadre des autorisations administratives habituelles Ces factures sp cifiques devront tre respect es voire restitu es Dans Parchitecture de la fin du XTX si cle le zinc est tr s pr sent en couverture et peut donner lieu des mises en uvre effet d coratif de grande qualit pi fa tage ou membron Ces dispositifs seront maintenus prot g s et devront tre restaur s ou restitu s De m me noues et ar tiers sont couramment trait s en zinc dans la mesure o ces dispositifs concourent Paspect de l immeuble et dans les ensembles urbains o ce type d architecture est pr dominant l usage du zinc sera maintenu Dans les b timents 116 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT isol s dans des ensembles plus anc
205. tre r alis s implantation volume mat riaux pour les difices implant s en continuit avec un difice d j construit en retrait pour les constructions sur les voies pour lesquelles une servitude de recul des constructions est port e au plan l int rieur des ensembles inscrits dans les zones ZU3 et sous respect de la qualit d ensemble de la composition et de la composition des silhouettes lointaines 5 3 3 CONTROLE DES HAUTEURS La hauteur des constructions nouvelles ou sur l vation l gout de toiture comme au fa tage doit tre coh rente avec la volum trie des constructions existantes dans l ensemble homog ne au sein duquel ces nouvelles constructions s ins rent En cas d insertion dans un ensemble constitu la cote l gout du toit et ou la corniche devra imp rativement respecter celle des immeubles riverains Dans des cas tr s particuliers o l application stricte de ces r gles s av rerait en contradiction avec les typologies urbaines environnantes des adaptations ponctuelles pourront tre tudi es 5 3 4 TOITURES 5 3 4 1 FORMES DES TOITS Le paysage traditionnel de ces villages est compos par une architecture de toitures correspondant aux critures et sp cificit s constructives tablies sur la longue dur e toiture a faible pente de type m ridional Sud Loire toiture a plus forte pente ici plus exceptionnelle et correspondant aux toitures ardois es souve
206. ttre une bonne compr hension du contexte comme de la pertinence des mesures d interventions 6 1 1 TRAITEMENT DES ESPACES PUBLICS Les rues places chauss es et trottoirs seront trait s en harmonie avec l espace environnant Uneattention toute particuli re sera apport e au respect la conservation et la r utilisation des dispositions anciennes pr serv es caniveaux pavage ancien emmarchement bordures etc En cas de renouvellement de la nature des sols le choix du mat riau sera adapt la nature des fa ades dont les types dominent la rue ou le quartier Les proc d s modernes tels que les rev tements d asphalte d enrob ou de b ton clair coul devront tre compos s avec les mat riaux traditionnels en usage sur le secteur dalles bordures pav s de granit Le traitement des voies et places devra tenir compte des caract ristiques et usage de la chauss e et les dispositifs techniques devront tre tablis en tenant compte de ces caract ristiques non syst matisation des trottoirs caniveaux centraux non sp cialisation syst matique des zones de voirie La mise au point de ces traitements et en particulier la d finition des profils en travers comme la mise en place des mat riaux propos s devra faire l objet d un travail de mise au point et de concertation pr alable avec les services responsables du suivi de l AVAP Le mobilier urbain r pond de multiples besoins li s l u
207. ture dont sur les ouvrages int ressants la remise en place pourra tre demand e Comme et toujours sur les ouvrages les plus soign s il pourra tre demand le respect des sections et mod natures anciennes Pour les ouvrages neufs et plus modestes le dessin de la menuiserie devra tre effectu en tenant compte de l esprit des ouvrages avoisinants et de l esprit g n ral de l architecture du b timent le dessin des menuiseries n a cess d voluer avec les poques mais ce sont toujours des ouvrages finement dessin s Pour l usage des doubles vitrages sera vit l usage de verre traitement de surface entra nant un effet de miroir r fl chissant Les petits bois seront des petits bois entiers encadrant des panneaux de verre ou par d faut des petits bois coll s avec interposition l int rieur du double vitrage de calages correspondant au r seau des petits bois coll s Les cadres amovibles et rapport s sont interdits 4 2 6 3 VERANDAS ET VERRIERES Ces dispositions architecturales apparaissent au XIX si cle comme l ments de confort compl mentaire li s une meilleure ma trise des mat riaux nouveaux ossatures acier comme une am lioration des productions de verri res Elles correspondent aussi souvent un nouveau souci de pr sence de zones de transitions et d une proximit avec les l ments naturels le jardin d hiver les plantes int rieures un nouveau rapport
208. tures modernes pourra tre accept Mais ceux ci devront rester de taille modeste surface inf rieure 0 8m2 plus hauts que larges tre compos s selon les ouvertures de la fa ade du b timent rester en nombre limit et tre int gr s dans l paisseur de la toiture sans saillie ni relief Dans des cas d exception sur des b timents contemporains pourront tre autoris es des compositions plus larges de ch ssis int gr s au nu de la toiture en ardoises sous forme de verri re Mais l aussi la priorit sera donn e au dessin et l expression de lucarnes 4 3 5 SOUCHES Les souches anciennes en briques plates devront tre remont es ou r par es dans des 64 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT mat riaux de m me type que ceux employ s a l origine coloris mati re et paisseur En cas de r paration il sera tenu compte avec grand soin des joints existants afin de recr er une identit de facture paisseur teinte et granulom trie Dans tous les cas les briques plates seront mont es au mortier de chaux a rienne naturelle et sables de granulom tries vari es Le maintien de ces souches en tuiles plates peut galement servir au passage des gaines techniques modernes VMC cables lectriques etc Sur les souches refaites 4 neuf le joint devra avoir une paisseur en relation avec celui des maconneries remplac es joints souvent pais de l ordre de 15 30 mm Sur Pensemble des parties neuve
209. uction neuve sous r serve de bonne adaptation aux sp cificit s de l architecture du b timent 4 2 1 4 MURS PIGNONS Les murs pignons sont souvent constitu s de magonnerie de moellons mont s avec des mortiers de chaux naturelle et sommairement enduits voire avec des joints sommairement aras s Sur des difices plus soign s ou plus r cents ils peuvent tre soigneusement recouverts d un enduit chaux et sable taloch fin Dans ce cas l enduit vient g n ralement mourir sur les pierres d angle au m me nu sans aucune saillie Ces modes constructifs sont dans tous les cas conserver voire restituer Tout projet de restauration ou restitution devra dans le cadre des demandes d autorisations habituelles comporter un dessin en l vation avec description pr cise des mesures et mat riaux mis en uvre ainsi que des photos montrant explicitement le contexte de l ouvrage et permettant d appr cier la justesse des mesures pr conis es L autorisation administrative pourra tre assortie de l obligation de r aliser des essais in situ de joints ou d enduits 4 2 1 5 SOUBASSEMENTS Les soubassements sont g n ralement en pierre plus ferme et plus dure issue des carri res locales Ils sont mont s en moellons hourd s puis enduits L enduit fait souvent saillie par rapport au nu du parement sup rieur Ce mode constructif est dans tous les cas conserver voire restituer L enduit dev
210. uiseries existantes avec l architecture de I difice et avec l homog n it du b timent la restitution de menuiseries de mod les anciens pourra tre impos e Dans le cas de b timents complexes ou tr s alt r s et o la conservation ou la restitution para trait illusoire il pourra tre envisag des interventions faisant appel des proc d s utilis s dans l architecture contemporaine Ces mesures resteront l exception et devront faire l objet d une tude fine et d un dessin pr cis du projet Dans l ensemble de l AVAP le bois est le mat riau de base utiliser en menuiserie Les menuiseries seront toujours peintes sauf cas d exception constat et attest sur des menuiseries anciennes Sur des l ments de cr ations contemporaines d un dessin particuli rement labor des exceptions cette r gle peuvent exceptionnellement tre envisag es y compris dans Pusage du mat riau qui pourra tre alors ventuellement remplac par des menuiseries profil m tallique acier ou aluminium de couleur L usage du PVC est totalement interdit en Zone ZU1 Dans les autres zones il peut tre autoris mais son usage est soumis contr le de la teinte et des profils propos s 4 4 6 2 DOUBLE VITRAGE ET ISOLATION Les conditions de rar faction et de rench rissement des sources nerg tiques am nent la n cessaire recherche d am lioration de l isolation procur e par les menuiseries p
211. ural urbain et paysager de BEAUPREAU Il indique deuxi mement les diff rentes typologies des b timents reconnues et distingu es a l int rieur du p rim tre de 1 AVAP Pour finir ce chapitre hi rarchise le degr de protection a appliquer aux diff rents types d immeubles contenus de leurs qualit s et de leurs caract ristiques architecturales Ce type de classification s applique aux b timents aux murs de cl ture et aux l ments urbains et paysagers Chapitre 4 Prescriptions architecturales Ce quatri me chapitre d taille les prescriptions techniques et r glementaires de mise en oeuvre architecturales selon les degr s de protections des difices majeurs d accompagnement en rupture avec l environnement urbain Il expose galement des pr conisations g n rales pour les facades commerciales et les batiments nouveaux Ces prescriptions d coulent des r gles de bon usage du bati ancien Chapitre 5 Prescriptions urbaines Ce cinqui me chapitre expose les prescriptions r glementaires urbaines La lecture de cette partie du r glement se fait par zones sous zonage du p rim tre ZU1 ZU2 ZU3 Zones Naturelles Chapitre 6 Prescriptions paysag res Ce dernier chapitre expose les prescriptions r glementaires paysag res qui s appliquent sur tout le p rim tre de l AVAP 1 2 CADRE LEGISLATIF 1 2 1 D finition D marche partenariale de reconnaissance culturelle entre l Etat et la commune docume
212. urants architecturaux l emploi du tuffeau s est g n ralis pour les encadrements chaines d angles bandeaux corniches lucarnes parements etc La pierre de tuffeau se pr te favorablement a la taille d une grande finesse et a la sculpture Tendre et fragile sa nature calcaire la rend aussi tr s sensible aux d sordres lies a l eau et aux agressions chimiques pollutions Les pierres de taille en tuffeau seront conserv es De facon g n rale et sauf n cessit absolue on vite la retaille qui affaiblit la pierre et d truit le calcin protecteur Cette mesure alt re aussi le caract re des mod natures Sur une facade en tat correct un simple brossage ou un regarnissage des joints d faillants peuvent suffire Les petites paufrures peuvent tre conserv es car de facon g n rale elles ne nuisent pas a aspect des b timents anciens Pour les clats plus importants jusqu a 8 cm des ragr ages par mortier de chaux a rienne sablon et poussi re de pierre peuvent tre autoris s Ces ragr ages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Pour les reprises plus importantes entre 8 cm et 15 cm des greffages de pi ces de m me nature coll s a la r sine et consolid s par goujons doivent tre mis en place Ces greffages seront de m me aspect que les pierres conserv es et pourront n cessiter une finition patin e Le tuffeau est une pierre tendre sen
213. urront tre pr matur ment vieillis par l ger lavage l ponge Sur les b timents post rieurs au XIX si cle les enduits emploieront des mortiers de chaux l g rement hydraulique et des sables de granulom trie fine pour la r alisation selon les dispositions d origine d enduits couvrants taloch s manuellement ou d enduits tyroliens Les enduits modernes au ciment sont proscrits pour des raisons esth tiques texture coloration etc mais aussi pour des raisons techniques perm abilit rigidit etc Les enduits pr fabriqu s teint s dans la masse sont donc prohib s sur les ma onneries anciennes pour des raisons techniques perm abilit rigidit etc Leur emploi sera donc r serv aux constructions neuves avec finition taloch e taloch e lav e ou taloch e bross e L enduit monocouche est d conseill et interdit sur les immeubles de caract re Les finitions gratt es sont dans tous les cas interdites 4 4 1 3 MODENATURES ET CORNICHES Une des sp cificit s de l architecture locale tient la qualit des mod natures d encadrement des percements ou des ornements des fa ades mod natures fr quemment r alis es en briques qui constituent un trait de facture qui doit tre respect Les mod natures existantes devront donc tre entretenues conserv es ou restaur es voir restitu es dans le respect de l existant Les l ments ponctuels remplacer devront tre de m
214. vec les poques mais ce sont toujours des ouvrages finement dessin s Pour l usage des doubles vitrages sera vit l usage de verre traitement de surface entra nant un effet de miroir r fl chissant Les petits bois seront des petits bois entiers encadrant des panneaux de verre ou par d faut des petits bois coll s avec interposition l int rieur du double vitrage de calages correspondant au r seau des petits bois coll s Les cadres amovibles et rapport s sont interdits 4 3 6 3 VERANDAS ET VERRIERES Ces dispositions architecturales apparaissent au XIX si cle comme l ments de confort compl mentaire li s une meilleure ma trise des mat riaux nouveaux ossatures acier comme une am lioration des productions de verri res Elles correspondent aussi souvent un nouveau souci de pr sence de zones de transitions et d une proximit avec les l ments naturels le jardin d hiver les plantes int rieures un nouveau rapport la nature etc Ces l ments sont aujourd hui largement repris et utilis s pour leurs qualit s climatiques zones tampons en liaison avec les nouvelles sensibilit s de rapport l environnement Il s agit donc d l ments importants d un nouveau vocabulaire architectural avec la maison d habitation Lorsqu elles sont pr existantes et difi es en coh rence avec l architecture du b timent ces dicules devront tre conserv s restaur s et mis en v
215. vront tre entretenues r par es ou restaur es dans le respect de leur authenticit L architecture de la commune de BEAUPREAU pr sente des caract ristiques et sp cificit s qui devront tre pr serv es mat riaux d tails d appareillage et de mise en uvre mod natures sp cifiques traitements des corniches etc Avant tout d marrage de travaux et en particulier dans le cadre des demandes d autorisations administratives pr alables il sera proc d a une analyse fine du batiment et une mise en situation historique Il sera fourni un relev dessin pr cis et cot de P l vation concern e afin de permettre l appr ciation des mesures envisag es compte tenu des caract ristiques et de l tat de la fa ade Ce relev devra donner I indication des mat riaux des principaux reliefs et moulures Il portera indication des zones alt r es o la pierre doit tre remplac e Il sera accompagn d une notice descriptive pr cise et de photographies ainsi que du dessin grande chelle des diff rents profils et moulures explicites permettant d appr cier la justesse des mesures prescrites Dans le cadre de l autorisation administrative pr alable des sondages compl mentaires pourront tre demand s LES MOELLONNAGES APPARENTS A BEAUPREAU les ma onneries sont g n ralement constitu es de moellons de schiste et de quelques blocs de quartz extraits des carri res locales On observe parfois quelque
216. x ossatures acier comme une am lioration des productions de verri res Elles correspondent aussi souvent un nouveau souci de pr sence de zones de transitions et d une proximit avec les l ments naturels le jardin d hiver les plantes int rieures un nouveau rapport la nature etc Ces l ments sont aujourd hui largement repris et utilis s pour leurs qualit s climatiques zones tampons en liaison avec les nouvelles sensibilit s de rapport l environnement Il s agit donc d l ments importants d un nouveau vocabulaire architectural avec la maison d habitation Lorsqu elles sont pr existantes et difi es en coh rence avec l architecture du b timent ces dicules devront tre conserv s restaur s et mis en valeur Ils pourront faire l objet de mesures de protection au m me titre que les menuiseries g n rales interdiction de d molition de transformation ou d alt ration de l architecture Ces difices peuvent aussi tre envisag s comme l ments d extension ou de 87 AVAP DE BEAUPREAU REGLEMENT transformation tant du bati ancien que de constructions contemporaines Dans chacun de ces cas ils doivent faire l objet d un dessin et composition soign e en relation avec le rythme du bati qu ils viennent compl ter Sous r serve de cas d exceptions li s aux conditions d implantation particuli res les v randas et verri res seront privil gi es sur pignons
217. xceptionnel Cette habitude sera maintenue et par voie de cons quence l usage de tout ch ssis de toiture sera totalement interdit Il sera possible pour les toitures en ardoises naturelles d quiper en lucarnes des b timents d architecture modeste originellement d pourvus de cet accessoire Dans ce cas les lucarnes seront dessin es et r alis es avec soin en tenant compte de mod les de l poque du b timent Leur int gration dans l unit architecturale de l difice sera un imp ratif absolu proportion mat riaux mod natures dessin et r alisation des menuiseries couvrement etc Pour les b timents post rieurs au d but du XIX si cle l utilisation des ch ssis de toitures traditionnels dits tabati re devient la r gle Ceux ci devront tre maintenus ou remplac s par des dispositifs de type quivalent Par extension l usage de ch ssis de toitures modernes pourra tre accept mais ceux ci devront rester de taille modeste surface inf rieure 0 8m2 plus hauts que larges tre compos s selon les ouvertures de la fa ade du b timent rester en nombre limit et tre int gr s dans l paisseur de la toiture sans saillie ni relief Dans des cas d exception sur des b timents contemporains pourront tre autoris es des compositions plus larges de ch ssis int gr s au nu de la toiture en ardoises sous forme de verri re Mais l aussi la priorit sera donn e au dessin et l

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