Home

agir-N∞2:Mise en page 1

1.
2. LES FOURNISSEURS DE SAVEURS IN TERRA UN PROJET FEDERATEUR LE SOJA SORT DE L OMBRE UNE CULTURE R GIONALE EN DEVENIR LIRE DOSSIER PAGE 6 i 78 t GROUPE x DAUPHINOISE i igir au service des Agricuneurs DITO Rechercher des solutions collectives a campagne 2010 qui s annonce est non seulement perturb e par un contexte cono mique difficile mais aussi par de r elles et l gitimes interrogations sur l volution des march s 2007 reste encore dans les m moires avec ses espoirs fugaces avant un r veil douloureux La volatilit des cours la perte de rep res et une mondialisation bien pr sente font partie du quotidien de chaque agriculteur Dans cette conjonc ture le Groupe Dauphinoise confirme son choix de d velopper partout sur son territoire des initiatives et des projets afin de rechercher des sources de valeur ajout e pour les agriculteurs Toutes les fili res sont ex plor es la production de soja et l utilisation locale des tourteaux constituent une piste potentielle En effet tout semble r uni pour consid rer que notre r gion allie un terroir propice et des leveurs la recherche de produits trac es Peut tre que l ann e 2010 sera du fait d l ments ext rieurs comme la chrysom le le seuil fondateur d une d marche long terme r unissant producteurs de c r ales et leveurs Nous pensons que l agriculture plus que jamais a besoin de r
3. galement importante elle s l ve selon une enqu te du Cetiom 1 de 30 50 unit s d azote pour un ma s suivant un Soja par rapport un ma s monoculture Tout cela pour un rendement sup rieur de 7qx ha en moyenne En rotation avec des c r ales le soja offre l avantage de diminuer la pression des maladies et des ravageurs sur la c r ale suivante Le calcul de rentabilit du soja doit donc galement prendre en compte ces gains conomiques r alis s sur les autres cultures de la rotation Trouver des solutions de d sherbage ne faut pas ignorer que plusieurs adventices peuvent g n rer des probl mes dans le soja l abutilon notamment dans le Gr sivaudan le xanthium le bidens et l ambroisie Les herbicides chimiques ne suffisent pas toujours les ma triser surtout en cas de lev es chelonn es Le d sherbage m canique peut alors apporter des solutions int ressantes Centre technique interprofessionnel des ol agineux m tropolitains www cetiom fr T MOIGNAGE Les parcelles de soja de M Mazot producteur de semences sont d sherb es en pr lev e avec des produits racinaires Lorsque la plante pr sente deux trois feuilles il intervient avec une bineuse p tes d oies quip e de disques Bien que peu stimul s par un march assez comprim 30 000 ha en France en 2009 les semenciers poursuivent leurs efforts de recherche et de d veloppement sur cette esp ce Diff rents
4. tendre bl dur et ma s Seuls les r sultats en prot ines 11 2 de moyenne s affichent l g rement en recul par rapport l ann e pr c dente Le d courage ment constat chez certains pro ducteurs dans la conduite azot e des bl s et une mauvaise assimila tion par la plante li e un mois de mai sec peuvent apporter un d but d explication cet tat de fait Alors que les semis de bl ten dre ont t r alis s il y a quelques semaines dans de bonnes condi tions il est indispensable de mettre l augmentation du niveau de prot ines de la prochaine r colte au c ur des pr occupations Le crit re prot ines est en effet l un des plus importants pour assurer un acc s durable au march des bl s meuniers 24 C est le taux d humidit moyen en mais constat sur la r colte 2009 Records de rendements dans le Charolais La production de c r ales d t en Sa ne et Loire pour cette r colte 2009 a t marqu e par de tr s bons r sultats en termes de rendements ainsi observ des moyennes de 35 en colza 62 qx ha en orge et 70 en bl tendre Report des projets d investissement En 2009 la Coop rative Dauphinoise a conduit sous l gide du syndicat mixte Bi vre Valloire et en collabo ration avec la Chambre d Agriculture de l Is re une tude d taill e sur les potentiels de commercialisation des produits issus de la paille de
5. THG MRi syngen C omposion gi de mioiiong nmi M Cargereun pour emeonremeni Casper 200037 Composton 0 d oui forme de d 9 Dour fout le potential E eneg dite udniance d une shii du groupe aubtsrcr acte brevet e d une du groupe Syngenta pour r p ter le pr cautions d emploi Line r tiqu fte PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI L alliance d une nouvelle mol cule innovante et d une r f rence antidicots Dose unique toutes gramin es dicots Le plus large SISIR d activite ire Pas restriction C est ca le nouveau code du desherbage G Dow AgroSciences Dow Cesinibu tion 8 8 1220 0254 Mougins Cedar PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D EMPLOI AGIR N 16 JANVIER 2010 15 LA SOLUTION MICROGRANULES DE R F RENCE LES TAJINE fire NN _syngenta ls aquatiques peu endainer des n ites Long Un mous m Tout le potentiel Agro Marque enregisar e et d une sodit du groupe Syngenta pour r ussir ensemble avant toute utilisation Er ee
6. gulation Le groupe Dauphinoise s emploie a construire des outils et des politiques commerciales aptes att nuer la violence d un march qui en aval comme en amont voit s accroitre sans cesse les risques Risque de ne pas disposer des intrants risque de ne plus trouver de march s risque de fortes volutions de prix en quelques jours C est un travail d explication au quotidien que nous vous engageons d velopper avec nos quipes et lus l image de ce que la coop rative entreprend lors des assembl es de section Notre environ nement devient plus complexe il n cessite encore plus d changes et de solutions collectives Roland Primat Pr sident de la Coop rative Dauphinoise AGIR est une publication du Groupe Dauphinoise 42 44 rue du Onze novembre 38200 Vienne T l 04 74 78 82 00 Directeur de la Publication Bernard Gatel Directeur de la R daction 2 N 16 JANVIER 2010 AGIR Fr d ric Moine R dacteur en Chef Cyrille Humbert Ont collabor ce num ro Colette Boucher Sandra Manillier Philippe Lefebvre Louis Antin Philippe Lafleuriel Marie Calmejane Rapha l Comte Xavier Venard Gr gory Pin on Marc Tournigand Conception graphique Atelier Gr ve Viallon Journal imprim Photos CH sauf mention Impression Imprimerie Fauchery Chanas sur papier ISSN 1774 8658 Prochain num ro avril 2010 100 recycl JANVIER 2010 N 16 C
7. lev s En tout tat de cause une cer titude demeure le soja est une plante qui a de la ressource ELIANE GIRAUD Conseill re r gionale d l gu e au D veloppement rural et l Agriculture La n cessaire autonomie alimentaire des levages Pour quelles raisons la relance d une fili re r gionale de produc tion de soja est elle n cessaire La volatilit des prix agricoles des c r ales le risque de d pendance aux cultures transg niques et la rotation des cultures pr conis e dans la lutte contre la chrysom le du ma s sont autant de causes prendre en compte Elles incitent nos agriculteurs de Rh ne 10 N 16 JANVIER 2010 AGIR Alpes trouver des solutions pour r implanter dans leurs pratiques agricoles d autres prot ines valorisa bles dans les rations alimentaires notamment le soja Comment la R gion Rh ne Alpes intervient elle dans ce dossier Afin de soutenir ce changement n cessaire de pratiques culturales la R gion accompagne individuellement les leveurs de ruminants am liorer l autonomie alimentaire de leur exploi tation En parall le une exp rimentation de r implantation de soja sur 200 hec tares est soutenue dans deux territoires de l Is re et de la Savoie en partenariat avec la Coop rative Dauphinoise En 2010 cette initiative pourrait tre ten due d autres zones sur des territoires cibl s et volontaires dans une logique de projet de
8. avec la Chambre d Agriculture et avec l aide finan ci re de l Agence de l eau et du Conseil g n ral un programme visant la r duction les intrants chimiques en grandes cultures offre la possibilit d une part de tester les techniques bio sur sa ferme avant la conversion et d autre part d acqu rir des r f rences technico conomiques locales Quels sont au regard de votre exp rience les principaux points de vigilance pour un passage en bio r ussi en grandes cultures Il faut tre particuli rement atten tifs l autonomie en mati res organiques la rotation en place ainsi qu la gestion des adventices et au mat riel disponible La ques tion de la fertilisation est particu li rement sensible c est pourquoi nous encourageons dans le cadre de la mise en place d engrais verts le rapprochement d leveurs la cr ation de plate formes de compostage de d chets verts C t d bouch s la veille relative la valorisation des produits et la situation du march reste parti culi rement importante Il faut de d emploi galement garder un il ouvert sur les volutions r glementaires Quels sont les dispositifs de soutien financier existants dans le cadre de la conversion en AB Les principales aides sont les Mesures Agro Environnementales de conversion en agriculture bio logique MAE CAB L exploitant doit en faire la demande lors de la d claration PAC
9. d partement per met d valuer l impact technique et conomique du passage en bio sur l exploitation Par exemple en grandes cultures nous tablissons un diagnostic sur la situation de l exploitation Nous proposons ensuite une nouvelle rotation conforme au potentiel agrono mique des parcelles et en phase la demande du marche Nous changeons avec l agriculteur sur les techniques mettre en uvre pour des r sultats optimaux en int grant les investissements pr voir notamment en termes de mat riel de d sherbage bineuse herse trille houe rotative Nous allons jusqu la mise en perspec tive conomique de ces change ments sur la ferme Ce diagnostic n est pas obligatoire et n engage en rien l agriculteur il constitue toutefois un bon outil d aide la d cision 12 N 16 JANVIER 2010 AGIR Claire Dimier Vallet animatrice d partementale de l Adabio L Adabio Depuis 25 ans l Association pour le d veloppement de l Agriculture Biologique Adabio accompagne les agriculteurs dans leurs projets depuis la r flexion sur le passage en agriculture biologique AB jusqu la structuration de partenariats et la valorisation des produits La vocation de l Adabio est d assurer d veloppement coh rent de l agriculture biologique l chelle des territoires Contact 04 76 20 68 65 http adabio free fr Nous proposons galement en partenariat
10. de ces enjeux et de ces opportunit s Le retour a un niveau de production de 10 000 voire 15 000 ha en Rh ne Alpes n est pas une vue de l esprit C est l un vrai projet global dont la r ussite tient la mobilisation de tous les acteurs concern s 0 Indication g ographique prot g e AGIR N 16 JANVIER 2010 7 AGRONOMIE RH NE ALPES TERRE DE SOJA Bien adapt e la r gion Rh ne Alpes la culture du soja pr sente des atouts certains dans la rotation Des rendements en progression Malgr d importantes fluctuations annuelles les progr s g n tiques et les pratiques culturales ont conduit une augmentation moyenne des rendements de 0 27 qx ha et par an sur la r gion Rh ne Alpes Les rendements 2009 sont en moyenne de 28 qx ha malgr le d ficit de pluies en t 2008 ann e plus favorable avait permis d atteindre une moyenne record de 32 qx ha Source Agreste 39 30 77 0 1989 1991 1993 1995 71997 19997200 La technique en compl ment de la g n tique 2003 2005 2007 2009 Un bon pr c dent Le soja est connu et appr ci des producteurs pour ses effets am liorants sur la structure du sol Lorsque le soja c toie le ma s il permet en effet d att nuer le pic de travail en p riode de r colte et de d sherber des gramin es vivaces difficiles d truire dans le ma s L conomie de fertilisation r alis e sur la culture suivante est
11. en Is re ou en Comt e er pee dans la Dr me Pour trouver ses produits Marc fait donc appel d autres coop ra tives capables de r pondre la demande Idem pour le vin provenant de caves de vignerons Concernant les produits issus du commerce quitable il ny a autre choix que de s approvionner dans les m mes circuits que la grande distribution la diff rence pr s qu en tant qu orga nisation coop rative nous avons un plus en termes de l gitimit pour vendre quitable confie Marc Le r seau comme tremplin Dans tous les cas de figure la vigilance est de mise quant la tra abilit des produits Il est imp ratif que le produit soit r ellement fabriqu par le producteur Nous devons tre en mesure de tracer les mati res premi res entrant dans sa com position C est indispensable en cas de demande des services v t rinaires ou de la DGCCRF Pour ce qui est de la valeur gustative le proc d est nettement moins administratif un groupe de travail est charg de go ter chaque produit explique Marc confessant dans un sourire qu il ne s agit pas l de la partie la plus d sagr able de son travail coop ratif Proximit et coop ration Proximit et coop ration sont les ma tres mots qui guident le r f rencement des produits Sont privil gi s les producteurs locaux adh rents ou clients du Groupe Dauphinoise lls doiven
12. fili re int grant l ensemble des acteurs de l amont et de l aval Ce travail doit s inscrire dans la dur e pour que nos levages puissent augmenter leur autonomie prot ique afin d une part de stabiliser davantage les revenus des agriculteurs et d autre part de garantir la qualit des prot ines utilis es dans l alimentation animale rouilles contr l es y 7 M j S ptorios s Scl rotinia ma tris Lefficacit s prouv es I PR SERVEZ VOS CULTURES MAJEURES DES MALADIES MAJEURES bave d osv trobine t de cyoproconarobe Amistar tra vous apporte Istar 4 efficacit de rendements et une gestion du d appantion de r sistance Pour plus d informations wwvasyngenta agro Renselgnements techniques EL Syngenta Agro SAS 1 avenue das Pr s CS 10537 TRES Guyarourt Teder THL ON 39 42 20 00 ON 39 42 20 10 syn nta 11 S43 902 80 Euro Siin B 433 934 34 AN Composbon 200 gA dabonrirobine e 80 gi gpn MMOG Migi pour Tout le patentiel GO bare regrets F RAS ELA LACS GES AT RAE i 9 Jr ensemble Dangereux les pr cautions d emploi Le atentemon l ciquerte ant toute utilisation PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS RESPECTER LES CONDITIONS D E
13. les fournitures de jardinage les v t gaux occupent encore la premi re place les produits d animalerie et de d coration ainsi que les v tements ont pro gressivement gagn du terrain Parmi toutes ces offres il en est une qui rencontre un succ s grandissant les produits du ter roir Du jus de fruit au vin en passant par le miel les confitures les fromages et au tres produits frais l ventail de saveurs propos attire la client le Le secret de la recette Ni plus ni moins que l authenti cit de produits fabriqu s par des produc teurs du terroir Nous privil gions les producteurs locaux explique Marc Tour nigand responsable de march loisirs verts du Groupe Dauphinoise Il s agit de petites exploitations produisant leurs fromages leurs jus de fruits etc Nous travaillons galement avec l artisanat local organis c est dire les laiteries ou les petites entreprises de salaison Leurs produits sont certes plus normalis s dans leur pr senta tion plus loign s de l image des produits de la ferme Ils satisfont cependant une typologie de client le qui a ses habitudes et ses rep res dans la grande distribution et qui recherche des produits locaux de qualit Pour les produits plus sp cifiques notamment issus de sites remarquables du go t il faut videmment d roger la r gle de la proximit Il en effet difficile de se fournir en haricots tarbais en Savoie en pruneaux d Agen
14. site d Estrablin 38 pour une pr sentation du magasin grand public et des quipements agricoles Kiyoshi Kitagawa Michel Bottollier Arita Toshihide et directeur de r gion Groupe Dauphinoise N 16 JANVIER 2010 AGIR Jean Paul Vessiller Reunion des leveurs sur le Vercors Une cinquantaine de participants ont assist le 29 octobre M audre 38 la r union sur l agriculture biologique AB organis e par la Coop rative Dauphinoise et l union Bio Sud Est Le rassemblement s est ouvert sur un constat si la production biologique rh nalpine b n ficie AGRICULTURE d atouts elle doit n anmoins se structurer davantage pour BIOLOGIQUE A _ tre en capacit de r pondre la demande croissante Herv Mucke directeur de l union Bio Sud Est a expliqu quelles r ponses pouvaient tre apport es en ce sens par l union C tait ensuite au tour de Gr gory Pin on responsable de march levage d intervenir pour une description de la dynamique mise en place autour de la fili re levage biologique au sein du Groupe Dauphinoise notamment au travers de la gamme d alimentation Barnier Au cours de l apr s midi les leveurs ont pu assister une conf rence du Dr Gilles Gromond v t rinaire sur le th me Phytoth rapie immunit et soin de la mamelle Son expos a permis l assistance de mieux conna tre les diff rents l ments pathologies mic
15. 07 sources Prol a Douanes Intra UE 52 000 t Extra UE 444 000 t LE GRAND RETOUR C est un constat la production r gionale de soja n a pas vraiment tir son pingle du jeu ces derni res ann es La nouvelle donne conomique et environne mentale pourrait toutefois redonner le go t de cette culture aux producteurs de Rh ne Alpes Et si le retour du soja tait enfin envisageable 6 N 16 JANVIER 2010 AGIR iendra viendra pas Le d velop pement d une fili re de soja fran ais est devenu un serpent de mer pour l agriculture r gionale Pour tant avec une consommation de pr s de 150 000 t de tourteau de soja standard et 45 000 t de tourteau de soja non OGM Rh ne Alpes affiche un app tit plut t ras surant A l inverse le diagnostic est beau coup moins heureux c t production avec un tonnage r gional atteignant p niblement 6 000 t Au final c est avec cales et r ser voirs pleins craquer que des bateaux partis d Am rique du Sud tracent une diagonale dans l Atlantique pour approvi sionner la France en soja ou non destin l alimentation animale Cette quasi d pendance qui lie l leveur rh nalpin AOC peuvent demeurer d pendantes de produits d importations et d un march mondial versatile La question doit donc tre pos e autant aux leveurs de ruminants de volailles ou de porcs qu aux c r aliers Une r ponse aux prob
16. EE 8 FILI RE CHANVRE Bilan de r colte 2009 Terr Clic le suivi cultural simplifi Semences de nouvelles capacit s industrielles LE GRAND RETOUR Rh ne Alpes terre de soja Le soja dans tous ses tats 2010 l ann e du soja CULTURES P12 LOISIRS VERTS LES FOURNISSEURS DE SAVEURS BIO CONVERSION MODE D EMPLOI IN TERRA UN PROJET F D RATEUR POUR LA COOP RATION R GIONALE R colte 2009 Quantit en retrait mais PS record Des rendements un peu en de des attentes mais un niveau qualitatif satisfaisant pour les PS ainsi peut on r sumer le bilan de la r colte 2009 vec une collecte totale de A 427 tonnes toutes esp ces confondues sur l ensemble du territoire du Groupe la r colte 2009 est un peu en retrait par rapport aux pr visions tablies d but juin En revanche la qualit des r coltes a atteint des niveaux exceptionnels avec notamment une moyenne de poids sp cifique PS en bl tendre d environ 80 kg hl valeur que l on peut qualifier d historique M me satisfecit sur le ma s avec de tr s bons niveaux de promatest test de qualification de la qualit amidonni re une r ussite mettre en lien avec une humidit moyenne de r ception Fili re chanvre des apports relativement basse puisqu peine sup rieure 24 0 cela s ajoute enfin la qualit sanitaire optimale des lots collect s cette ann e en bl
17. MPLOI Vos agriculteurs t moignent Synth se de Mas37 V A sur 3 ans Sainte Marie d Alloix 38 Mas 3A V poss de un excellent tat sanitaire 1 pas t touch par les prrales malgr la forte pression 139 5 q ha 26 5 H 0 Saint Vincent de Mercuze 38 e Je suis tr s satistait du rendement de Mas37 V Cest un bon compromis entre le rendement et humidit Jen prochain Sowce R seau R f rence Malsadour semences sur 34 feux D pt 36 de 2007 2008 135 8 q ha l DEEE semences www maisadour sem nces fr AGIR N 16 JANVIER 2010 11 Agriculture biologique Conversion mo La conversion en agriculture biologique AB am ne son lot d interrogations Fort de son implication dans les fili res AB dans l union Bio Sud Est le Groupe Dauphinoise apporte des r ponses en termes de d bouch s et de rentabilit Pour le diagnostic technique l Adabio reste un partenaire incontournable Trois questions sur le sujet Claire Dimier Vallet animatrice d partementale de l Adabio Comment l Adabio intervient elle aupr s des agriculteurs qui envisagent une certification AB de leur exploitation Apr s un change sur les grandes lignes de la r glementation nous invitons l agriculteur r aliser avec nous un diagnostic de conversion Ce travail labor en partenariat avec la Chambre d agriculture du
18. chanvre En th orie les d bouch s sont l la ch nevotte 60 de la paille peut tre vendue localement pour la fabrication de b tons pr fa briqu s la fibre 30 de la paille est quant elle utilis e dans l industrie automobile et dans la fabrication de panneaux isolants Malheureusement force est de constater que la crise conomique a durement affect les secteurs du b timent et de l automobile avec pour cons quence de limiter les d bouch s qui leur sont li s Dans le m me temps la production fran aise de chanvre a augment de 50 contribuant largir le foss entre l offre et la demande Dans ce contexte il est difficile d identifier des possibilit s fiables et durables de vente de fibres la d cision d investir dans une unit de d fibrage est donc repouss e Le projet n est pas abandonn pour autant puisque la recherche de d bouch s poten tiels et l acquisition compl mentaire de r f rences agronomiques et techniques se poursuivront en 2010 CHIFFRES CL S RECOLTE 2009 16 producteurs 69 ha pour 507 tonnes de paille Rendement moyen 7 4 t ha plus bas 4 2 t ha plus haut 9 1 t ha Co ts de production Semences 230 ha Azote 100 ha Moisson pressage 250 ha Prix pay au producteur 120 t Marge brute de 150 ha 300 ha 70 ha seront ainsi mis en culture dans des conditions agronomiques vari es typ
19. cons cutive la date de d but de l engagement en conversion Elles sont vers es sous conditions pendant cinq ans phase de conversion pendant laquelle le cahier des charges AB doit tre respect et premi res ann es en bio hauteur de 200 ha en grandes cultures et plafonn es 15200 exploitation et par an Il existe galement une aide la certifica tion et un cr dit d imp t pour les exploitations bio ne touchant pas les MAE CAB Je pr cise galement que le co t du diagnostic de conversion une centaine d euros est pris en charge dans le cadre de l engage ment du Conseil G n ral et du Conseil R gional pour le d velop pement de l agriculture biologique ADABIO Produits du terroir es fournisseurs e Saveurs Au fil des ann es les produits du terroir ont pris une place de plus en plus importante dans l offre des magasins du Groupe Dauphinoise Cette volution entre pleinement dans les desseins d une organisation coop rative 5 oublie souvent que les groupes coop ratifs agricoles sont les pionni res de la distribution grand public en jardinage Les anciens Libres services agricoles Lisa dans lesquels les agriculteurs trouvaient leur petit mat riel ont vite volu pour devenir les magasins Gamm Vert Comptoir du Village ou Agri Sud Est que l on conna t Cette ouverture au grand public s est accompagn e d une diversification de l offre Si
20. de l utilisation des produits phytosanitaires il est important de donner la plateforme une plus large visibilit et davantage de moyens commerciaux pour d marcher de nouveaux donneurs d ordre en priorit dans le monde agricole mais galement l ext rieur En effet notre objectif est de garder une activit agricole forte tout en essayant de capter d autres march s au niveau national afin d assurer la rentabilit et la p rennit de notre structure Un logo symbolique Le logo d In Terra Pro repr sente les montagnes des Alpes du Massif Central avec un touche bleue symbolisant le Rh ne comme trait d union de ces zones g ographiques La charte couleurs voque la diversit des productions rouge pour le vin et les fruits jaune pour les grandes cultures et vert pour l levage CHEC ET MAT AUX VIVACES ET DICOTS DIFFICILES Coup double en d sherbage Grace l association de Casper et Callisto vous augmentez l efficacit et la dur e d action de votre programme postl v e casper 47 67 2 570 Caltiarsmas Plant Cdi chocs Pour plus d informations waaw syngenta agro fr Renseignements techniques 1925 00 05 52 d ngertia Agno des Pr s 1 10517 4 Guyancourt Cedex T l 33 42 20 00 1 1 42 20 10 t amg gt LS AL
21. e de sols pr c dent cultura La paille produite sera commercialis e l tat brut x ip dj 7278 p A Cr TRS Es re au De nouveaux essais de r colte de graines et de paille seront galement conduits pour am liorer l quilibre conomique de cette production 4 al k i 1 AGIR N 16 JANVIER 2010 3 CHANVRA TECHNOLOGIE Terr ClIic le Suivi cultural simplifi Terr clic 7 7 d utilisateur Mot de passe sa Bienvenue sur Terr clic votre outil de suivi cultural est un fait le suivi cultural est de puis longtemps au c ur des m tiers du Groupe Dauphinoise Cette pr occupation prend aujourd hui une importance toute particuli re dans le cadre de la certification du conseil apport par ses conseillers techniques Cette d marche tr s active n cessite en effet un effort accru de pr cision dans la connaissance des produc tions et de tra abilit des modes de culture C est l un atout ind niable quant l acces aux meilleurs march s Toutes ces raisons ont amen le Groupe Dauphinoise d velopper un nouvel outil informatis de suivi cultural baptis Terr Clic Cette innovation offre un double avantage pour l exploitant D une part Terr Clic permet une ge
22. e logistique Dispagri C est l acte de naissance du concept In Terra d clin en deux soci t s s urs In Terra Pro et In Terra Log Interview d Eric Guyot directeur d In Terra Pro Quelles en sont les sp cificit s d in Terra Pro In Terra Pro est une centrale d achat sp cia lis e dans l approvisionnement en produits phytosanitaires engrais semences et agro quipement Dans la continuit du GIE Rho nalpappro il s agit d une structure l g re au niveau de son mode de fonctionnement Pour les groupes coop ratifs associ s elle assure la transparence des conditions commerciales n goci es et la mutualisation de l ensemble des co ts engag s dans la mission d achat In Terra Pro s appuie sur une r flexion mar keting partag e entre les groupes coop ratifs et nos fournisseurs La n gociation est cen tralis e avec une massification comptable et administrative Notre d marche est struc turante mais dans le respect des groupes coop ratifs qui restent ma tres de leur poli tique commerciale de mise en march Quels sont les enjeux majeurs de cette nouvelle structure Ils sont de trois ordres Il s agit d abord de structurer nos activit s sur la grande r gion Sud Est Centre Auvergne dans une or ganisation simple lisible et op rationnelle 14 N 16 JANVIER 2010 AGIR en coh rence avec les engagements pris dans le cadre de notre union nationale In Vivo Deuxi me enjeu
23. g n re des cours de l ann e le co ts de transport incompati est en mesure Groupe Dauphinoise aura fait bles r de valoriser un de eee qu il mique d une fili re Quant s agisse de sous traitance l alternative toastage deux 2 OO ionnes d investissement collectif ou outils existent localement de collecte de mise en route d une petite mais ce proc d ne permet pas de diminuer la teneur en mati re grasse de la graine Ceci limite l utilisation du produit fini pour l levage de monogastriques Le Groupe Dauphinoise s engage Produire puis transformer la graine s curi ser les d bouch s commerciaux dans une juste r partition des valeurs ajout es assurer une comp titivit par rapport aux autres fili res d approvisionnement tels sont les enjeux de la relance d une fili re soja r gio nale Accompagn par la R gion Rh ne Alpes et la Chambre r gionale d Agriculture le Groupe Dauphinoise s investit dans unit de transformation A l heure d imprimer ce magazine le groupe est en mesure de valoriser 2000 tonnes de collecte et donc de faire face une croissance significative des surfaces D autres pistes restent explorer dont celle de la nutrition humaine le soy food actuellement en plein d veloppe ment De m me on peut s attendre l arriv e de nouvelles vari t s plus pauvres en mati res grasses sans facteur antinu tritionnel aux potentiels de rendement plus
24. l matiques actuelles C est justement sur un registre bien diff rent de celui des changes mondiaux que certains c r aliers trouveront un int r t tout particulier mettre du soja en terre Pourraient tre concern s ceux qui depuis l arriv e de la chrysomele il y a trois ans se sentent menac s par une remise en cause du syst me de production de leur bassin de culture Que la r glementation impose ou non la rotation la simple prise en compte au paysan br silien n avait jusqu alors prudente et technique du probl me rarame Soja de Pays lance de S0j0 OGM il y a quelques ann es en peut constituer d erreur que l introduction Une qu tant cultiv depuis plu interessante une piste de travail des plus sieurs ann es en France le soja peine encore trouver sa place dans une rotation avec le ma s Pour parfaire ce tableau n gatif d aucuns rappelleront que la r gulation des aides europ ennes em p ch une prise en charge de la production de proximit Malgr les bonnes volont s affich es le soja local a donc manifeste ment du mal sortir de terre Briser la d pendance Cette analyse fataliste est pourtant en passe d tre r vis e du fait de l accumulation depuis deux ans d un certain nombre de facteurs nouveaux Ainsi on constate une inqui tude croissante relative la p rennit des disponibilit s en s
25. la culture est bonne il n est pas n cessaire de semer plus dense Le r sultat obtenu est satisfaisant seuls les liserons restent difficiles d truire Le soja est sem avec un cartement de 60 cm comme le tournesol et le sorgho ce qui l autorise d sherber ces trois cultures sans modifier les r glages Le m me quipement est utilis pour d sherber le ma s et enfouir l ur e avec cette fois un cartement de 80 cm Cette strat gie ne peut s appliquer qu avec des cartements de rangs larges donc avec des vari t s mi pr coces tardives non adapt es aux zones pr coces D autres producteurs utilisent la herse trille qui permet de travailler en plein donc sur toutes les pr cocit s mais occasionne environ 10 de perte de pieds de soja TRANSFORMATION LE SOJA SOUS TOUTES SES FORMES PROC D INDUSTRIEL DE TRANSFORMATION INHIBITION DU FACTEUR ANTITRYPSIQUE R DUCTION DU TAUX DE MATI RES GRASSES TAUX DE MATI RE AZOT E ATOUTS INCONV NIENTS Le soja est un l ment important de la composition des rations en alimentation animale en raison de son apport en prot ines Si ses vertus sont reconnues ses effets n fastes sont galement identifi s La graine de soja l tat brut est extr mement riche en mati res grasses 19 Cette caract ristique la rend certes int ressante pour l industrie de l huilerie mais en limite l utilisation en alimentation pour
26. les ruminants dans laquelle le taux de mati res grasses MG ne doit pas d passer 5 par kilo de mati re s che ing r e MSI D autre part la graine de soja porte en elle des facteurs antitrypsiques dont l action sur le pancr as des animaux monogastriques porcs volailles lapins perturbe la digestion des prot ines La graine crue ne peut donc tre consomm e en l tat par les animaux qu ils soient ruminants ou monogastriques Plusieurs proc d s industriels permettent de rendre le soja utilisable sous forme de graines toast es ou extrud es et de tourteaux d shuil s ou expeller Tous ont leurs avantages et leurs inconv nients GRAINE TOAST E GRAINE EXTRUD E TOURTEAU D SHUIL TOURTEAU EXPELLER Thermique la graine est chauff e la vapeur puis d une Thermique et m canique la graine est chauff e Thermique et chimique apr s chauffage de la graine l huile est extraite l aide d un solvant hexane Thermique et m canique apr s pr chauffage les graines sont press es travers une vis sans fin entra nant une temp rature d chauffement de 120 C clat e par l action vis sans fin Non taux de 19 identique la graine crue Oui r duction 3 Oui r duction un niveau compris entre 6 et 8 Identique la graine crue 35 de MAT En hausse Les proc d s techniques permettent Produit nerg tique et azot Valeurs nutritionne
27. lles int ressantes d obtenir des taux sup rieurs 45 de Produit azot l int r t technique certain Faible taux de mati res grasses Valorisation en fili re de fabrication d aliments pour Fort potentiel de consommation monogastriques essentiellement Manque de solubilit Niveau de MG lev 19 kg de MSI et donc limitation des quantit s dans la ration lt 10 Pour les ruminants n cessit d craser la graine toast e afin de permettre la valorisation ruminale des apports nutritifs Manque de capacit industrielle produire des tourteaux Proc d lourd et complexe Fili re peu d velopp e en France AGIR N 16 JANVIER 2010 9 TRANSFORMATION 2010 L ANN E DU SOJA L ann e 2010 pourrait voir le renouveau de la fili re r gionale de soja sous condition d engagement de tous les acteurs concern s et d identification de solutions optimales de transformation Le Groupe Dauphinoise est pr t jouer tout son r le dans ce projet n 2009 6 000 tonnes de soja ont t produites en Rh ne Alpes dont 500 tonnes hors semences par le Groupe Dauphinoise 6 000 tonnes seulement pourrait on pr ciser La diminution des aides europ ennes tant pass e par l on est effectivement bien loin de la p riode faste des ann es 90 au cours de laquelle les volumes atteignaient 50000 tonnes Un retour de tels niveaux de production est il possible est a
28. oja non OGM le prin cipal fournisseur savoir le Br sil semble effectivement rencontrer quelques difficult s dans la pr servation et la concurrence entre fili res OGM et non OGM On peut donc s autoriser penser que la production de soja non OGM peut constituer une opportu nit int ressante d velopper a minima sur le moyen terme Le propos n est pas de se prononcer pour ou contre le d veloppement des OGM La v ritable probl matique est plut t de savoir si les productions agroali mentaires r gionales parfois en IGP ou s rieuses Elle trouverait en outre une place de choix dans le contexte post Grenelle de l Envi ronnement La prise en compte des probl matiques de d veloppement durable a remis sur le devant de la sc ne les vertus des circuits courts et plac sous les projec teurs l objectif d une production agricole moins consommatrice d intrants d faut d tre une r ponse compl te sur ces sujets unefili re soja locale constituerait une avanc e forc ment concr te elle ne peut d ailleurs que l tre au regard des condi tions de production et de transport du soja br silien Les arguments tant dans 1 balance reste mobiliser les forces y com pris politiques On remarquera ce sujet que le nouveau plan prot agineux national ne concerne pas la production de soja Ceci doit il interdire de croire que les responsables agricoles r gionaux prendront finalement conscience
29. robes susceptibles d affecter les productions de lait et de viande ainsi que les axes de traitement en pr ventif et en curatif De nouvelles capacit s industrielles La station semences de Beaurepaire s enrichit d un nouvel outil capable d absorber l activit suppl mentaire li e l augmentation des surfaces de multiplication Il concourt faire de la Coop rative Dauphinoise un acteur r gional majeur dans ce domaine es semences ont le vent en poupe Au cours des dix derni res an n es les surfaces cultiv es pour la multiplication de semences ont doubl pour passer de 3 500 ha en 2000 6 200 ha en 2010 Cette croissance li e la progression des march s et partenariats conclus par la Coop rative Dauphinoise s est accompagn e d un programme d investissement cons quent affect la modernisation de la station semences de Beaurepaire 38 Outre la mise aux normes des installations cette d marche volontariste avait d j port ses fruits en am liorant substanciellement la produc tivit de cet quipement Pour autant l augmentation continue des volumes fini par entra ner une saturation dans la gestion des flux et dans la ma trise des quantit s de semences stock es Un programme d investissement a donc t lanc pour rem dier cette situation a abouti l automne dernier la mise en fonction d un nouveau b timent de Le nouvel outil de Beaurepaire 1 700 m de
30. s curiser l appro visionnement des utilisateurs et leur faire b n ficier des derni res innovations Troi si me enjeu am liorer la performance et la cr dibilit des groupes coop ratifs aupr s des agriculteurs En quoi ce projet est il ambitieux s agit d un projet f d rateur pour la coo p ration r gionale ouvert d ventuels nou veaux associ s C est une construction ori ginale dans le paysage de l agrodistribution l chelon national dans la mesure o nous associons une activit d di e aux groupes coop ratifs et une activit de revente et de redistribution des produits des clients tiers Carte d identit Naissance du concept In Terra en novembre 2009 8 groupes coop ratifs Dauphinoise Eurea Ard choise CADP Coop rative agricole de la Dr me Proven ale Domagri Alpesud Coop rative de Die et Coop rative de Nyons 35 du capital d In et In Terra Log d tenu par In Vivo et 65 r partis entre les 8 groupes coop ratifs au prorata de leur activit In Terra Pro 55 M d achat de produits phytosanitaires 15 M en semences 8 M en agro quipement et 200 000 tonnes d engrais Dans cette nouvelle organisation comment se positionne In Terra Log In Terra Log est une plateforme logistique et de stockage de mati res dangereuses qui s inscrit dans la continuit de Dispagri Chaponnay Dans le contexte de r duction
31. stion encore plus efficace du parcellaire gr ce une interaction am lior e entre l exploitant et son conseiller GROUPE DAUPHINOISE Agir au serine des Agr nulreurs technique Les informations descriptions d assolements conseils de cultures r alisation des interventions sont int gr es via internet par l exploitant et le conseiller dans une base de donn es unique Cette centralisation de l information permet de compiler l ensemble des renseignements relatifs la conduite de culture sur une parcelle donn e D s lors il est possible de tirer plus ais ment un bilan pr cis de la conduite de culture en fin de saison D autre part Terr Clic offre la possibilit l agriculteur de r duire consid rablement le temps et le papier habituellement n cessaires la production de documents tels que la fiche tra abilit l enqu te qualim tre le cahier d pandage l inventaire verger le registre phytosanitaire ou le dossier PAC Les donn es saisies dans Terr Clic permettent de g n rer ces documents sans r p tition de saisie R unions d information Sur l agriculture biologique Le Groupe Dauphinoise l Adabio Association pour le d veloppe ment de l agriculture biologique et la Chambre d Agriculture de l Is re organisent plusieurs r u nions d information autour de l agriculture biologique dans le courant du mois de janvier Seront notamment pr sent es les moda lit s d
32. surface d di s au stockage de containers Deux nouvelles fosses de r ception 75 tonnes heure de d bit sur la cha ne de pr nettoyage Un d bit de 15 tonnes heure sur la cha ne de triage calibrage Un trieur optique destin au triage sp cifique scl rotes adventices particuli res grains cass s fusari s ou germ s Un poste de pilotage et de supervision centralis et informatis stockage et d une cha ne de triage et de pr nettoyage la pointe de la technologie L augmentation des capacit s industrielles qui en r sulte r duction des temps de nettoyage et acc l ration du d bit de triage ne constitue pas le seul b n fice du projet Il s accompagne d effets collat raux positifs sur l ensemble des flux la station On citera notamment l am liora tion des conditions de travail et de s curit du personnel ainsi que l augmentation du rythme de rotation des bennes en p riode de r colte Gr ce ce nouvel outil la Coop rative Dauphinoise peut se positionner comme un acteur majeur de la multiplication de semences sur la r gion Elle est effectivement en mesure de proposer de nouvelles prestations ses parte naires semenciers calibrage en ma s et tournesol triage multi esp ces et triages sp cifiques tout en participant l am lioration de la r mun ration des producteurs L v nement semences Beaurepaire A l occasion de la mise en fonction des nou
33. t en outre tre capables d assurer une livraison r guli re de leurs produits Pour les produits sp cifiques ou plus lointains les magasins du Groupe travaillent syst matiquement avec les acteurs du monde Pour recruter ses fournisseurs de saveurs Marc se tourne vers les Chambres d agri culture et la marque Bienvenue la Ferme Les Conseillers techniques du Groupe Dauphinoise jouent galement un grand r le Par leur contact avec les agriculteurs ils nous soumettent des propositions de produits Et si des producteurs entrent dans le r f rencement des magasins du Groupe il arrive d autres de faire le choix d en sortir ce que Marc voit toujours d un il positif Pour nombre de producteurs notre r seau sert de tremplin pour une commercialisation plus grande chelle ils finissent donc par nous quitter Nous regrettons alors de ne plus proposer le pro duit dans nos rayons mais nous conser vons la satisfaction du devoir accompli Il est en effet de notre responsabilit en tant que groupe coop ratif de contribuer au d veloppement des exploitations my AGIR N 16 JANVIER 2010 13 ric Guyot directeur d n Terra Pro In Terra un projet f d rateur pour la coop ration r gionale Les conseils d administration de huit groupes coop ratifs dont le Groupe Dauphinoise ont d cid de rapprocher les activit s du GIE Rhonalpappro et de la plateform
34. types de soja sont actuellement disponibles en fonction des d bouch s d une part des vari t s classiques riches en prot ines et destin es l alimentation animale et humaine d autre part des vari t s sans go t destin es l alimentation humaine Mais la g n tique ne peut elle seule r pondre aux d fis relever pour cette production Un travail est n cessaire en parall le pour am liorer l adaptation r gionale des vari t s et leur aptitude supporter le d sherbage m canique Ces axes de recherche g n tique seront donc compl t s par des essais locaux permettant de r pondre progressivement ces exigences 8 N 16 JANVIER 2010 AGIR Avec plus de 45 000 doses produites chaque ann e Groupe Dauphinoise est un acteur majeur de la multiplication de semences de soja trac non OGM en France Il intervient ainsi en sous traitance pour les principaux semenciers fran ais Gr ce des d l gations nationales et europ ennes il est galement pr sent en direct sur le march en commercialisant une gamme propre de vari t s couvrant l ensemble des pr cocit s prot ge plants Ce binage permet la fois de d truire les ventuelles relev es et d a rer le sol Deux semaines plus tard un second binage plus grande vitesse et avec les prot ge plants relev s permet de butter l g rement le rang La s lectivit par rapport
35. u diagnostic d exploitation en vue d une conversion lire p 12 ainsi que les informations relatives la certification en AB D autre part les intervenants d tailleront les fili res biologiques existantes en Rh ne Alpes et l implication du Groupe Dauphinoise et de l union Bio Sud Est dans ces fili res Les r unions se d rouleront partir de 14 heures aux dates et lieux suivants Jeudi 21 janvier 2010 La Tour du Pin salle Antenne Chambre d Agriculture 7 place du champ de Mars Mercredi 27 janvier 2010 Estrablin Zi de la Craz magasin de la Coop rative Dauphinoise Jeudi 28 janvier 2010 Les Marches Salle de r union de l Agricentre de la Coop rative Dauphinoise Mardi 2 f vrier 2010 La C te Saint Andr Salle de r union de l Agricentre de la Coop rative Dauphinoise Agriculture biologique Coop ration sans fronti re Le 6 novembre dernier le Groupe Dauphinoise a re u en ses locaux une d l gation de l organisation coop rative japonaise Hokuren quivalent nippon du groupe InVivo Son repr sentant Arita Toshihide accompagn de Kiyoshi Kitagawa de la firme phytopharmaceutique Sumitomo a t accueilli par Bernard Gatel Directeur g n ral du Groupe Dauphinoise et Michel Bottollier Responsable agrofourniture La visite dont l objectif tait de pr senter les caract ristiques et la diversit d activit s d un groupe coop ratif fran ais conduit la d l gation sur le
36. u moins envisageable au regard des 200 000 tonnes de tourteaux consomm es annuellement dans la r gion La demande locale est l reste r unir les conditions de la relance d une fili re r gionale de soja Une fili re b tir La cr dibilit d une telle d marche passe tout d abord par la garantie d un volume de production stable et durable Sur ce point un engagement pluriannuel des producteurs ap para t comme incontournable En parall le l engagement doit galement tre fort du c t des fili res de production animale dans le sens d une utilisation pr f rentielle des tour teaux issus de sojas locaux Ceci implique en milieu de cha ne le d veloppement et la p rennit d une industrie de transformation de la graine afin de la rendre utilisable pour les DEUX QUESTIONS leveurs Sur ce plan la solution industrielle la plus adapt e serait la trituration Or les usines les plus proches situ es S te 34 et Lezoux 63 ne triturent que du colza et du tournesol Les unit s acceptant de triturer du soja sont localis es Barce En 2010 le Groupe projet aux cot s d autres intervenants p ratifs ou priv s Une tude commenc e en 2009 se poursuivra cette ann e pour recher cher les meilleurs circuits de valorisation et tudier les pos sibilit s de transformation les plus adapt es pour les fili res A F et ue Dauphinoise de distance qui
37. velles installations de Beaurepaire la Coop rative Dauphinoise organisera une grande journ e th matique sur site le 9 f vrier 2010 PROGRAMME R union des producteurs multiplicateurs de semences Les producteurs de l ensemble des esp ces de semences multipli es par la Coop rative Dauphinoise seront invit s assister une grande r union d information Les intervenants pr senteront les sujets suivants e l assurance r colte dans le cadre de l assurance groupe e Soja et son actualit la r glementation et la certification des semences l avenir des semences fourrag res e le march des semences et ses cons quences sur les plans de production les axes de d veloppement en semences pour les ann es venir approche technique de l ensemble des esp ces Visite et inauguration des nouvelles installations industrielles AGIR N 16 JANVIER 2010 5 Eve 24 Le soja en chiffres q Graines de soja Tourteaux de soja Production Chiffres 2007 sources FAOSTAT Production fran aise Monde 220 532 612 t de tourteaux Union Europ enne 809 769 t 259000 France 102 000 t Importation de Principal producteur europ en Italie avec 442 151 t tourteaux La production dans l Europe 25 ne couvre environ intra et extra UE que 1 des besoins sur la zone 42880001 e Importations Chiffres 20

agir-N∞2:Mise en page 1

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

agir-N&infin;2:Mise en page 1

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

agir-N∞2:Mise en page 1