Le CHRU, tête de réseau de la recherche
Contents
1. Le GARUA y refe d resSeau AN j R actif N mes est r alis avec l appui de la D l gation la Recherche Clinique et l Innovation DRCD du CHRU de N mes Le comit de r daction remercie l ensemble des contributeurs de ce num ro pour leur pr cieuse participation Directeur de publication Jean Olivier Arnaud Directeur g n ral R dacteur en chef Nicolas Best Directeur g n ral adjoint Concept Service communication Photos Service communication Maquette Impression Pure impression Contact direction communication chu nimes fr Page 2 r actif n mes n 9 juillet 2012 e CHRU de N mes est l heure actuelle un tablissement de r f rence en mati re de soins de recours et de proximit Il doit galement devenir une structure reconnue d innovation et de re cherche sur la personne humaine Cl de vo te d une meilleure prise en charge la recherche clinique au sens d une d marche de prise en charge protocolis e des patients doit aujourd hui prendre en compte plusieurs param tres d une complexit croissante d ordre r glementaire organisationnel m dico scientifique et financier Dans ce cadre depuis la formation d un plan de soutien la recherche en 2009 le CHRU de N mes soutient les initiatives de ses quipes d investigation clinique Ainsi une plate forme de professionnels d di e la mise en uvre de projets de la concep tion la p2. MME Pr Borie Dr Taillard Impact de la mise en place d une Unit Transversale de Nutrition Clinique au CHRU sur l am lioration de la prise en charge nutritionnelle des patients pr sentant une d nutrition un surpoids une ob sit influence sur le codage PMSI Programme de M dicalisation des Syst mes d Information BESPIM Dr Boudemaghe Rapprochement des donn es de consommation m dicamenteuse avec les donn es PMSI et les donn es de l ENC Echelle Nationale des Co ts BESPIM Dr Costa tude de faisabilit et d estimation de l efficacit de la mise en place d une campagne de d pistage organis e de l insuffisance r nale dans l H rault BESPIM Pr Daures Validation prospective d un outil simple pour le diagnostic de trois niveaux de pr carit dans le milieu hospitalier BESPIM Pr Daures Navigation valuation m dico cono mique de l action d une personne pi vot dans la prise en charge du cancer du sein Pharmacie Dr Kinowski Impact du pharmacien clinicien sur la qualit et le co t de la prise en charge th rapeutique des patients H mato oncologie Dr Van Hulst Evaluation m dico conomique d une strat gie d hyper hydratation domicile versus l h pital m D MAT RIALISATION Innovarc ou la gestion des appels projets en ligne a Direction G n rale de l Offre de Soins DGOS a d mat ria lis et modernis ses proc dures de ge
3. Plus d informations www legifrance gouv fr LOI n 2012 300 du 5 mars 2012 relative aux recherches impliquant la personne humaine b Page 5 r actif n mes n 9 juillet 2012 b ZOOM SUR UN PROJET L int r t de chographie p rin a e en Salle de naissance Dr Olivier Pouget Dr Vincent Letouzey Dr Eve Mousty Service de gyn cologie obst trique du CHRU de N mes Appel projet interne 2010 our am liorer la prise en charge des patientes accouchant la ma ternit du CHRU de N mes une tude cherchant optimiser le bilan p rin al autour de l accou chement et proposant l assistance d une chographie haute r solution en salle de naissance est mise en place En effet 10 20 des femmes qui accouchent par voie basse pr sentent court et moyen terme une incontinence anale 3 mois de l accouchement Une l sion du sphincter interne ou externe de lanus l accouchement est un facteur de risque important d incontinence anale distance Actuellement apr s l accouchement toutes les patientes b n ficient d un exa CALENDRIER men du p rin e pour rechercher toute l sion Si une l sion sphinct rienne est retrouv e on r alise une suture chirur gicale du sphincter Celle ci permet de diminuer le risque d incontinence anale au d cours Si une l sion sphinct rienne est pr sente mais m connue lors de l examen et donc non r par e 36 des patientes pr
4. et patients la T l radiologie interpr tation d examens radiologiques distance diagnostic et expertise la T l chirurgie op ration chirur gicale assist e distance par ordi nateur le T l staff r union de profession nels de sant en visioconf rence techniques pour basse vision En effet les interfaces cerveau ma chine ICM sont des dispositifs per mettant d instaurer un canal de com munication entre le cerveau humain et le monde ext rieur Ce rendez vous de la recherche n moise port par le Centre Hospitalier Universitaire de N mes l Ecole des Mines d Al s l Ecole Sup rieure des Beaux Arts de N mes la Facult de m decine Montpellier N mes l Institut Universitaire de Formation des Ma tres de l acad mie de Montpellier site de N mes l Institut Universitaire de Tech nologie de N mes et l Universit de N mes s adresse aux chercheurs m
5. utilisation de la Ropivaca ne pour l avulsion des troisi mes molaires sous anesth sie g n rale Gyn cologie Obst trique Dr Letouzey Pr Mares Evaluation m dico conomique du bal lonnet de Bakri dans la prise en charge de h morragie de la d livrance N phrologie Dr Reboul Pr vention de la n phropathie induite par produit de contraste iod chez les patients insuffisants r naux valuation de l efficacit d une hydratation par s rum bicarbonat et administration de L carnitine Urologie Andrologie Pr Costa Pr Droupy Etude comparative de l efficacit moyen terme de la bandelette sous ur trale fixe transobturatrice Advance et Direta DER de wn Hl lt Son on m eme de la bandelette sous ur trale ajustable Remeex dans le traitement de l incon tinence urinaire d effort chez l homme apr s prostatectomie ou non neuro logique Urologie Andrologie Pr Costa Pr Droupy Etude du r le de l infection par les papillomavirus humains HPV dans le taux de r ussite des grossesses obte nues en assistance m dicale la pro cr ation Derni re minute deux projets n imois ont t retenus dans le cadre du PHRC IR 2012 celui des docteurs Cyprien et Barbar Il est pr vu que les projets non retenus soient propos s d autres sources de financement PHRC national 2012 5 projets PHRC nationaux conduits chacun par un chercheur clinicien n
6. Besse et l implantation d un cyclotron production industrielle est un atout incontestable Acteur du p le de com p titivit Eurobiomed le CHRU mul tiplie les partenariats avec les entre prises impliqu es dans le domaine pharmaceu tique des biotechnolo gies et du m dicament avec l Institut M diterra n en des M tiers de la Long vit 12ML avec l cole des Mines d Al s avec l ARA MAV pour la structuration d un centre m diterran en de la vision avec le Laboratoire d Etude et de Recherche en Environnement et en Sant LERES Le CHRU assure ainsi la valorisation et le transfert des innovations issues de la recherche fondamentale vers leur validation clinique et leur exploitation industrielle tout en faisant b n ficier les patients d innovations diagnostiques et th rapeutiques Pour assurer l efficience de ces parte nariats collaborations de recherche prestations de service cessions d chantillons biologiques le CHRU s est dot d une cellule de valorisation int gr e la DRCI Parmi ses objectifs sensibiliser le personnel du CHRU sur les enjeux les bonnes pratiques et la r glementation en vigueur valuer les projets par une expertise technologique juridique et conomique d poser des brevets marques ou logiciels et assurer leur suivi aider les inventeurs dans la recherche de partenaires industriels etc Depuis 10 ans le CHRU de N mes en partenariat avec NRC
7. a t retenu en 2011 La DRCI du CHRU de N mes avait per u cette ann e l 689 214 Page 9 r actif n mes n 9 juillet 2012 DOSSIER suite J 7 an 2 Le BESPIM du CHRU de N mes est coordonn par le professeur Jean Pierre Daur s Parmi ses membres on compte des pharma ciens des biostatisticiens des bio informaticiens des pid mio logistes des attach s de recherche clinique des techniciens de recherche clinique des m decins des ing nieurs eeo par exemple des unit s d valuation m dico cono mique d assurer l interface entre tous les tablissements de san t impliqu s dans la recherche clinique de l Interr gion d orienter et d aider la structuration de la promotion des tablissements non pourvus de DRCI et d orienter leurs demandes vers l tablissement et les comp tences les plus adapt es Cette r organisation doit terme participer l am lio ration de la qualit des essais cliniques l acc l ration des recrutements de patients dans les tudes au renfor cement de la s curit des patients inclus l optimisation des moyens d di s la recherche clinique sans oublier l augmentation du potentiel de publication de niveau in ternational Le renforcement de l chelon interr gional s inscrit dans l objectif d une professionnalisation accrue des person nels impliqu s dans la recherche clinique pour r pondre l augmentation continue
8. sentent une incontinence anale 3 mois contre 7 en l absence de l sion endoanalef Or certaines l sions sphinct riennes ne peuvent tre d pist es cliniquement en salle de naissance Selon les s ries l examen clinique re trouve 3 11 de l sions sphinct riennes lors d un accouchement contre 13 25 si on r alise l chographie du sphincter anal en post partum La sensibilit de l chographie dans la recherche d une l sion sphinct rienne est de 100 Les patientes signalant une incontinence anale au 2i me et 6i me mois du post partum ont toutes une l sion du sphincter anal l chographie Nous pourrons ainsi va luer le retentissement en terme d incon tinence anale distance du post partum De quoi justifier la mise en place d cho graphie p rin ale en salle de naissance au moyen d une tude coordonn e par le CHRU tude prospective randomis e sur les sites de Montpellier et N mes et portant sur pr s de 600 patientes accouchant pour la premi re fois L objectif est de mettre disposition des patientes l ensemble des moyens pour aider diagnostiquer les l sions du sphincter anal indiscernables par l examen clinique standard m Bibliographie 1 Pronk P van Leeuwen E Albicher C et al Tem poral endosonographic evaluation of anal sphincter integrity after primary repair for obstetric ruptures a case for specific training of obstetricians Colorec tal Dis 2009 Available
9. at btip www nchi nlm nih gov pubmed 19508506 2 Andrews V Thakar R Sultan AH Outcome of obs tetric anal sphincter injuries OASIS role of struc tured management Int Urogynecol J Pelvic Floor Dysfunct 2009 20 8 973 978 3 Maslekar S Gardiner AB Duthie GS Anterior anal sphincter repair for fecal incontinence Good longterm results are possible J Am Coll Surg 2007 204 1 40 46 4 Faltin DL Boulvain M Irion O et al Diagnosis of anal sphincter tears by postpartum endosonogra phy to predict fecal incontinence Obstet Gynecol 2000 95 5 643 647 5 Andrews V Sultan AH Thakar R Jones PW Oc cult anal sphincter injuries myth or reality BJOG 2006 113 2 195 200 Appel d offre interne GCS MERRI AO es CHRU S de N mes et de Montpellier se sont engag s en no vembre 2009 dans un pilotage et un management int gr s de la recherche en cr ant un Groupement de coop ration sanitaire Le 20 avril 2012 la DRCI commune aux deux CHRU s a annonc le lancement de l appel d offre interne GCS MERRI 2012 le GCS MERRI finance des tudes de moins de 3 ans et de moindre ampleur que les projets PHRC Deux nouveaut s alimentent cet exercice 2012 la majoration de l enveloppe financi re globale issue par moiti des CHRU S de Montpellier et de N mes 800 000 l ouverture de deux appels distincts l un sur le champ de la recherche clinique 500 000 l autre sur la recherche translationnelle 300 000
10. imois ont t d pos s Ces PHRC Page 3 r actif n mes n 9 juillet 2012 b APPELS D OFFRES 2012 nationaux multicentrique repr sentent un co t global de 4482782 et pr voient d inclure 3251 patients Quatre services sont concern s R animation chirurgicale Neurologie Bact riologie Gyn cologie Obst trique Gyn cologie Obst trique Dr Letouzey Comparaison des pertes sanguines au cours d une myomectomie robot assist e celles de la myomectomie par laparotomie pour le traitement des fibromes ut rins Neurologie Dr Thouvenot tude multicentrique randomis e en double aveugle versus placebo valuant l efficacit d un traitement par Chol cal cif rol Vitamine D3 pour retarder le diagnostic de scl rose en plaques apr s un SCI Syndrome cliniquement isol Bact riologie Pr Lavigne Impact de l antibioth rapie sur les flores cutan es et digestives de patients dia b tiques pr sentant une plaie du pied R animation chirurgicale Pr Lefrant Impact du rappel des recommandations relatives aux prescriptions en r ani mation sur la dur e des d faillances d organes et sur les co ts R animation chirurgicale Pr Lefrant Pr Leone Incidence de la maladie thromboembo lique veineuse chez le patient polytrau matis de r animation PHRIP 2012 4 projets PHRIP conduits chacun par un memebre du personnel param dical n mois 3 infirmiers et un ergo
11. la Recherche Clinique et l Innovation DRCI Pour structurer et renforcer cette recherche les Directions Interr gionales de Recherche Clinique DIRC se sont transform es quant elles en Groupement Interr gional de Recherche Clinique et d innovation GIRCI associant les CHRU de N mes Montpellier et Nice l AP HM ainsi que les centres r gionaux de lutte contre le cancer En mutualisant une partie de leurs moyens techniques et humains les structures de la GIRCI d veloppent l attractivit et l activit de leurs tablissements as de qualit et de progr s des soins prise en charge diagnos tique et th rapeutique sans un d veloppement raisonn de l ac tivit de recherche clinique dans les tablissements de sant A N mes voil longtemps que la corr lation a t faite entre promotion de la recherche clinique et performance du syst me de sant Deux composantes guident l heure actuelle les projets soutenus par le CHRU la composante technique soigner mieux et la composante m dico conomique le juste soin au juste co t Favoriser l mergence des projets et leur suivi Depuis 1993 des DRCI ont t mises en place par le Minist re au sein de chaque CHU Ces d l gations r pondent trois missions essentielles la promotion de la recherche clinique administration gestion contr le appui technico r glementaire de la re cherche cliniques l aide m thodologique la gestio
12. L AOI projets de recherche clinique finance 50 000 maximum des tudes impliquant les deux CHRU S Les collaborations ext rieures sont admises mais non financ es L AOI projets de recherche translationnelle finance 150 000 maxi Page 6 r actif n mes n 9 juillet 2012 mum par projet des projets ayant pour objet d assurer le transfert et l application des avanc es de la recherche fondamentale un champ de la pathologie humaine l heure o nous bouclons ce magazine 6 lettres d intention pour les projets de recherche translationnelle ont t retenues sur les 6 pr sent es par le CHRU de Montpellier De m me pour les 4 lettres d intention pr sent es par le CHRU de N mes En ce qui concerne la recherche clinique 15 lettres d intention ont t retenues sur les 15 pr sent es par le CHRU de Montpellier et 13 sur les 13 pr sent es par le CHRU de N mes Retrouvez ci dessous le calendrier 2012 15 ao t R ception des dossiers complets de recherche translationelle 3 septembre Date limite de retour des expertises 21 septembre S lection finale des projets RELATION HOPITAL INDUSTRIES POLITIQUE G N RALE Un CHRU moteur de recherche e CHRU de N mes a un r le de pre mier plan dans la vie conomique locale et r gionale notamment travers son statut de promoteur de la recherche La proximit g ographique d un parc d entreprises de biotechnologies le parc Georges
13. REPS Programme de Recherche sur la Performance du Syst me de Soins et autres projets locaux ce sont pr s de 50 projets de recherche qui ont t d pos s en 2012 avec pour principaux investigateurs des profes sionnels uvrant au CHRU de N mes Tour d horizon de mani re exhaustive de ces projets R actif N mes reviendra en d tails dans ses prochains num ros sur ces projets novateurs PHRC IR 2012 8 projets PHRC Interr gionaux conduits chacun par un chercheur clinicien n mois ont t d pos s Ces PHRC IR mul ticentriques repr sentent un co t global de 1 311 581 et pr voient d inclure 3664 patients Sept disciplines sont concern es R animation m dicale Psychiatrie Maladies M taboliques et Endocriniennes MME Chirurgie orale Gyn cologie Obst trique N phrologie Urologie Andrologie R animation m dicale D Barbar Impact sur la balance nerg tique de l intervention d un di t ticien pour optimiser l implication des recomman dations sur la nutrition en r animation Psychiatrie Dr Cyprien Pr valence comparative des manifesta tions psychiatriques dans le syndrome des anticorps antiphospholipides obs t trical pur MME Dr Gued Fr quence des anomalies du m ta bolisme des glucides en post partum imm diat apr s un diab te gestation nel diagnostiqu avant ou apr s 24 semaines d am norrh e Chirurgie orale Dr Lapeyrie Int r ts per op ratoires de l
14. Technopole et Eu robiomed organise r guli rement des rencontres entre m decins chercheurs et entreprises de biotechnologie m Des solutions pour am liorer la sant moindre co t Des partenariats existent entre les quipes m dicales du CHRU et les entreprises biom dicales Exemple avec celui nou par le CHRU avec la soci t Phylog ne dirig e par Gilbert Skorski REACTIF N mes Pouvez vous nous pr senter votre soci t Gilbert Skorski Phylog ne SA est un laboratoire d analyse sp cialis cr en 1999 pour d velopper les applications d identification et d authentification Phylog ne ma trise les techniques de d tection suivantes pour les acides nucl iques l ADN par la PCR Polymerase Chain Reaction et la PCR en temps r el Optical Map ping l ARN par la RT PCR pour les prot ines les immunotech niques et la spectrom trie de masse LC MS MS pour les petites mol cules la spectro m trie de masse LC MS MS Les applications sont essentiellement le service pour la fili re agroalimentaire la sant la cosm tique l environnement et l industrie du diagnostic RN Comment se sont nou s les pre miers contacis avec le CHRU G S Ils datent des ann es 2000 pour la mise au point d une technique de d tection des Chla mydia par PCR en temps r el En 2005 ce fut la mise au point d une biopuce pour les S aureus multi r sistants Biopuce aujourd hui comm
15. a mise en uvre des projets de re cherche depuis la r daction jusqu la publication d ar ticles dans les re vues sp cialis es en passant par les suivis des essais les analyses statis tiques les exper tises techniques la gestion administra tive et financi re b Page 10 r actif n mes n 9 juillet 2012 NN SUR UNE PUBLICATION OCEAN 012 Mar 3568 617 23 Pied diab tique un meilleur usage des antibiotiques Distinction infection colonisation par Staphylococcus aureus isol es des plaies du pied chez le diab tique gt P Albert Sotto D Jean Louis Richard D Nourredine Messad D Nicolas Molinari D Nathalie Jourdan D Sophie Schuldi ner D Ariane Sultan D Christian Carri re D Bertrand Canivet D Luce Landraud P G rard Lina P Jean Philippe Lavigne Participants CHRU N mes Montpellier Nice Toulouse Bordeaux AP HP La Piti Salp tri re AP HP Lariboisi re Reims Clermont Ferrand Nantes CH Narbonne Tourcoing omme une tude pilote avait pr c demment montr la pr sence d une population de S aureus coloni sante appartenant aux complexes clonaux CCS et CC8 sur les plaies du pied chez le diab tique le but de l tude men e par le groupe de chercheurs fran ais a t d valuer la pr valence de ces souches en France Les patients adultes diab tiques type 1 et 2 pr sentant une plaie du pied grades 1 4 SPILF 2007 avec S aureus comme seul pathog n
16. d une analyse d une souche de S aureus par la technique de biopuce ADN SIGAPS le CHU de Nimes maintient sa dynamique activit de publications scientifiques est mesur e par le score SIGAPS Syst me d Interrogation de Gestion et d Analyse des raies Scientifiques Ce score est calcul pour chacune des publications et varie entre 1 et 32 points selon le rang de l auteur et la cat gorie de la revue L exhaustivit est primordiale afin de valoriser chacune des publications des praticiens du CHU Lorsque deux praticiens d un m me tablissement sont co auteurs d une m me publication seul le score le plus lev est pris en compte Sur la p riode 2006 2010 les quipes m dicales du CHU de N mes ont particip 1033 publications soit un score SIGAPS de 11 255 points Ce score a t multipli par 3 5 par rapport celui enregistr durant la p riode 2003 2007 2798 points 18 de ces publications l ont t dans des revues de cat gorie A revue internationale de premi re cat gorie et 20 dans des revues de cat gorie B revue de tr s bonne qualit internationale ou nationale Ces deux taux t moignent de la perti nence de la qualit et du caract re innovant des projets de recherche men s par les cliniciens chercheurs du CHU de N mes u gt Page 11 r actif n mes n 9 juillet 2012 leonan VIE UNIVERSITAIRE La visioconf rence au service de la m decine r ce la visioconf rence le
17. du nombre de protocoles d une complexit croissante et maintenir la performance de la recherche clinique et de l innovation fran aises explique Nicolas Best Directeur g n ral adjoint du CHRU de N mes En effet l chelon interr gional reste plus pertinent pour la r alisation de certaines missions pour lesquelles la mu tualisation des moyens permet d offrir des comp tences que peu de sites hospitaliers peuvent d velopper seuls m Pour consulter la circulaire du 29 Juillet 2011 http circulaire legifrance gouv fr pdf 2011 08 cir_33608 pdf DRCI mode d emploi n partenariat troit avec la direction de la recherche le BESPIM et la pharmacie a permis la mise en place d une organisa tion fonctionnelle de la DRCI Cette nouvelle structuration s appuie un personnel expert repr sentant plusieurs m tiers m decins pharmaciens ing nieurs conomistes techniciens d tudes cliniques assistants de recherche clinique agents administratifs etc La DRCI dispose donc avec ces collaborateurs de comp tences en veille technologique et scientifique de comp tences m dico conomiques et m thodologiques de comp tences en ing nierie en vue de permettre notamment l interface avec le syst me d information pour le suivi des innovations de comp tences techniques usuelles d aide aux inves tigateurs mais aus si de comp tences administratives et financi res pour le suivi des tudes De quoi participer l
18. e d posant est soit l investigateur principal soit son d l gataire Trois tapes ont t identifi es la cr ation du compte utilisateur et le rensei gnement du profil de l investigateur principal la cr ation du projet une attestation est ainsi g n r e le d p t du projet aupr s de la DRCI Les dossiers valid s sont ensuite transmis la DGOS par les DRCI Cette valida tion interne porte sur la recevabilit le dossier est il complet l ligibili t le champ de l appel projet est il correct l engagement sur la qualit et la faisabilit du projet La pr sence de l attestation de d p t sign e m Plus d informations sur le sujet http www sante gouv fr innovarc html tion distingue trois types de recherche en fonction du niveau de risque pour les personnes les recherches intervention nelles avec risques exp rimentation de nouvelles mol cules sur des personnes malades par exemple les recherches visant valuer les soins courants ne comportant que des risques n gligeables les recherches observationnelles dans lesquelles tous les actes sont pratiqu s et les produits utilis s de mani re habituelle suivi statistique de cohortes de ma lades par exemple Toutes ces recherches seront soumises l autorisation pr alable d un Comit de Protection des Personnes CPP il en existe une quarantaine en France L attribution des dossiers au CPP se fera par tirage au sort m
19. e ont t inclus du 1er avril 2008 au 30 juin 2010 dans 12 CHU fran ais Tous les patients avec plaie de grade 1 non infect e ont eu une consultation de suivi dans le mois suivant au cours de laquelle un 2 pr l vement a t effectu L origine clonale des souches a t d tect e par une technique innovante les biopuces ADN Staphy Type96 Alere 195 patients ont t inclus 71 d hommes 75 plaies de grade 1 et 223 souches de aureus ont t isol es dont 35 m thicillino r sistantes lors de la consultation inaugurale ou de suivi A l inclusion 44 59 souches isol es de plaies de grade 1 appartenaient aux clones CC5 CC8 contre 6 5 dans les plaies infect es grades 2 4 p lt 0 001 Lors du suivi des plaies de grade 1 a 57 76 ont cicatris ou volu favorablement et 49 57 86 pr sentaient une souche de S aureus appartenant aux clones CC5 CC8 b 18 24 se sont aggrav es et aucune ne pr sentait une souche des clones CC5 CCS8 Cette tude d montre l existence en France d une popula tion de S aureus colonisante pr sente sur les plaies du pied chez le diab tique L identification de ces souches permet de distinguer les colonisations grade 1 des infections grades 2 4 de pr dire le devenir de la plaie et devrait contribuer un meilleur usage des antibiotiques dans la prise en charge des plaies du pied chez le diab tique m Financements PHRC 2007 Bourse Alfediam R sultat
20. ercialis e Nous travaillons actuel lement sur un projet innovant avec le service de Microbiologie R N Comment percevez vous ce par tenariat G S Nous appr cions les comp tences scientifiques et techniques d une quipe de recherche tourn e vers l innovation La premi re question qui vous est pos e propos d une innova tion n est pas Est ce que cela a d j t test ailleurs et qui l a fait mais Com ment a marche et qu est ce que a pourrait apporter Le CHRU comprend les r alit s conomiques de l entreprise et cela est tr s pr cieux R N Ces r alit s sont elles vraiment compatibles avec les missions d un ta blissement public G S La sant n a pas de prix mais elle a un co t Les relations entre une petite entreprise priv e et un organisme public ne peuvent tre qu empreintes de r alisme Nos projets communs ne visent que des solutions pour am liorer la sant moindre co t b Page 7 r actif n mes n 9 juillet 2012 DOSSIER DRCI GIRCI CHRU de N mes t te de r seau Le d veloppement de la recherche clinique et de l innovation au CHRU de N mes constitue un imp ratif dont d pendent les avanc es diagnos tiques et th rapeutiques Cela implique la mise en place d une organisation sp cifique tenant compte des volutions r glementaires et struc turelles Cette organisation s appuie en interne sur la D l gation
21. he N moise s est tenue la fin du premier tri mestre 2012 Plusieurs ateliers th matiques taient au programme D ve loppement durable appr hension b Page 12 r actif n mes n 9 juillet 2012 conception construction Patrimoine historique culturel mat riel imma t riel Risques technologiques in dustriels naturels Chimie biologie sant Physique math matiques in formatique sant Langage cognition didactique Des th matiques qui ont donn lieu des actions concr tes de recherche En attestent deux tudes sur la gestion de la ressource en eau des aquif res Karstiques ou la mod lisation du patrimoine b ti historique pour mieux g rer celui de demain Sur le plan m dical il tait galement question du contenu informationnel des proth ses visuelles et des aides La t l m decine au pluriel Il existe aujourd hui plusieurs sp cia lit s li es la pratique de la t l m decine la T l consultation consultation diagnostic et suivi du patient dis tance la T l expertise demande d un 2 me avis un m decin r f rent m decin expert la T l assistance t l alarme pour les personnes g es femmes enceintes etc la T l surveillance surveillance du patient distance la T l formation formation et enseignement m dical distance la T l transmission transfert d informations m dicales entre pro fessionnels de sant
22. inique DIRC avaient t charg es d s 2005 d assurer des mis Une partie des interventions chirurgicales men es au bloc op ratoire font l objet d un recueil de donn es par les agents du BESPIM notamment les attach s de recherche clinique Des don n es qui permettront une fois analys es d optimiser le processus des interventions de la recherche clinique r gionale sions sp cifiques d animation et de soutien ne pouvant tre efficacement assur es individuellement par chaque tablis sement de sant A cet effet la DRCI de N mes collaborait avec les CHRU de Nice Montpellier et AP HM dans le cadre de la DIRC Sud M diterrann e pour mutualiser les comp tences n cessaires la mise en place d tudes cliniques de haut niveau Avec la circulaire du 29 juillet 2011 chaque DIRC fut appel e se transformer en Groupement Interr gional de Recherche Clinique et d Innovation GIRCI Les moyens doivent permettre de financer des postes de professionnels mutualis s La signature d une conven tion entre le CHRU de N mes et ses partenaires devrait bient t concr tiser l existence du GIRCI asso ciant les tablissements de l ex DIRC Sud M diterra n e ainsi que les centres r gionaux de lutte contre le cancer La convention d taillera l utilisation pr vue des moyens d l gu s au b n fice de l inter r gion le cadre de r alisation des missions confi es au GIRCI et les mo dalit s d o
23. mise en place du nouveau conseil scienti fique de la DRCI en d cembre 2011 le pr sident du conseil scientifique a pr cis qu une attention parti culi re serait port e au rep rage de jeunes pousses mergentes l am lioration du fond et de la forme des projets pr sent s aux appels d offres Rep rer les jeunes pousses mergentes Les missions confi es aux membres du Conseil scien tifique concernent le rep rage accompagnement de jeunes pousses la m thodologie des essais centre de recherche clinique les essais industriels les dispositifs m dicaux la vigilance Appel d offres le brevetage la valorisation la recherche translation nelle et les liens avec les tablissements publics caract re scientifique et technologique les liens avec les centres de ressources biologiques la bioth que la recherche param dical et les PHRIP l optimisation finale des projets Chaque DRCI est financ e travers la part variable des MERRI s missions d enseignement de recherche de r f rence et d innovation Plusieurs indicateurs sont utilis s pour fixer le montant de l enveloppe budg taire le nombre et le type d essais cliniques en cours promus par l tablissement en 2011 cet indicateur comptait pour 70 la r ussite aux appels projets nationaux de la DGOS sur les trois derni res ann es Afin d viter la dispersion des moyens et d viter la multiplication de structures un seuil de 300 000
24. n de donn es et la bio statistique aide r dactionnelle m thodologie des essais cliniques conception des essais cliniques organisation de la cha ne de traitement des donn es l aide l acquisition des donn es plateformes d inves tigation et de recherche clinique d aide aux cliniciens et d interface avec les patients et les volontaires sains Ces missions historiques s organisent autour des axes suivants inciter des quipes hospitali res l mergence des projets aider la mise en forme des dossiers suivre la mise en uvre des projets selon les bonnes pratiques cli niques participer l valuation finale des r sultats obte nus pr sente le Pr Jean Christophe Gris pr sident de la DRCI du CHRU de N mes La volont de d velopper la recherche translationnelle la n cessit d obtenir des financements r gionaux nationaux ou europ ens de d velopper les partenariats industriels et les nouvelles dispositions r glementaires n cessitaient de professionnaliser toujours davantage la recherche b Page 8 r actif n mes n 9 juillet 2012 clinique et de mutualiser les moyens entre les diff rentes structures C est tout l objet de la circulaire du 29 juillet 2011 relative l organisation de la recherche clinique de l innovation et au renforcement des structures de re cherche clinique Une coop ration bas e sur une convention Sept d l gations inter r gionales la recherche cl
25. rganisation du PHRC interr gional Les moyens doivent permettre notamment de financer des postes de professionnels mutualis s au sein du GIRCI suscep tibles d intervenir dans l ensemble des tablissements de chaque inter r gion Une partie des cr dits de lenve loppe interr gionale pourra tre utilis e pour des projets ou actions structurelles en particulier le financement de formations qualifiantes et d actions d accompagnement pour de jeunes investigateurs La mise en place de cette convention mat rialisant le GIR CI conditionnera le montant des cr dits MERRI d l gu s au titre de l inter r gion et au titre du PHRC inter r gional Un renforcement de l chelon interr gional Le GIRCI aura la charge d assurer la gestion du PHRC interr gional instruction soutien l laboration et accompagnement de projet ges tion des expertises aide au suivi des projets strat gie scientifique interr gionale de mutualiser les comp tences en mati re d innovation et d valuation m dico conomique en f d rant Un conseil scientifique au c ur de la DRCI a DRCI n moise pr sid e par le Pr Jean Chris tophe GRIS est compos e de repr sentants de la direction des quipes m dicales des quipes soi gnantes de l universit des organismes de recherche publics INSERM CNRS des tablissements hospita liers du Gard et de la Loz re du m decin Inspecteur R gional de la Sant Lors de la
26. s praticiens d tablissements p ri ph riques et ou les m decins de ville peuvent distance solliciter l avis des experts du CHRU Se met alors en place un change interactif entre professionnels de sant dans une logique de pluridisciplinarit La visioconf rence participe aussi l am lioration de la formation m dicale continue notamment par l tude de cas rares et complexes par le partage d exp riences En 2011 le CHRU de N mes comptait 31 r seaux de sant Et si entre 2010 et 2011 le nombre de visioconf rences est rest quasiment iden tique plus de 300 le temps des visio conf rences a quant lui augment avec une progression de 4 29 points soit en viron 23 heures sup pl mentaires Cette progression devrait se renforcer en 2012 Le nombre brut de visioconf rences sera galement en hausse D but avril 2012 101 visioconf rences avaient d j t comptabilis es Le CHRU projette d am liorer son sys t me de visioconf rence notamment par la r alisation de visioconf rences multipoint reliant plusieurs sites en IP via le WEB et ou en Num ris liaison t l phonique en t l phonie depuis des PC banalis s Les connexions pourront se faire des sites ext rieurs Une ambition mettre en relation avec l acquisition envisag e d un nouveau pont de visioconf rence r pondant aux normes Haute D finition m La recherche nimoise en synergie a 2 Rencontre Recherc
27. stion d appels projets en mati re de recherche et d inno vation gr ce l outil informatique INNOVARC Innovarc est une plate forme informatique collaborative aux multiples avantages s curisation de la proc dure de d p t simplification de l instruction des dossiers meilleure tra abilit de toutes les tapes et pi ces associ es au d p t d un dossier Sont concern s par cette nouvelle proc dure le programme de recherche sur la performance du syst me de soins PREPS le programme hospitalier en recherche infirmi re et param dicale PHRIP le programme hospitalier de recherche clinique national PHRCN le programme de soutien aux techno L GISLATION logies innovantes et co teuses STIC le programme de recherche transla tionnelle PRT INNOVARC permet le d p t lectronique des dossiers de fa on s curis e et dat e Afin d tre identifi pour toute candidature ult rieure il est important que chaque investigateur s enregistre sur cette plateforme l inscription n tant pas limit e dans le temps R glementation renforc e sur la recherche impliquant l Homme e S nat a adopt en mars dernier la proposition de loi relative aux recherches impliquant la personne humaine Ce texte tablit un cadre unique pour les recherches m dicales sur l tre humain et simplifie les d marches des chercheurs Cette derni re r glementa Qui peut cr er et d poser un projet L
28. th rapeute ont t d pos s Ces PHRIP repr sen tent un co t global de 364 907 et pr voient d inclure 420 patients Quatre services sont concern s R animation chirurgicale R animation m dicale G riatrie M decine physique et r adap tation fonctionnelle M decine physique et r adaptation fonctionnelle M Nouvel Incidence de la position angulaire physiologique du genou en position de d tente articulaire sur les pressions d interface talon support G riatrie Mme Debuysshere Impact d une prise en charge bas e sur l accompagnement sensoriel de la personne g e souffrante de maladie neurod g n rative Alzheimer R animation m dicale Mme Fabre Evaluation de la stabilit h modyna mique lors du relais d administration des m dicaments vaso actifs R animation chirurgicale Mme Lloret Effet d une information active sur la compr hension le stress et les symp t mes de d pression des proches de patients de r animation PREPS 2012 7 projets PREPS conduits chacun par un investigateur n mois ont t d po s s Ces PREPS 2 monocentriques et 5 multicentriques repr sentent un co t global de 1 675 172 Quatre services sont concern s BESPIM Biostatistique Epid miologie clinique Sant Publique b Page 4 r actif n mes n 9 juillet 2012 et Information M dicale Pharmacie MME Maladies M taboliques et Endo criniennes H mato oncologie
29. ublication est d sormais parfaitement op rationnelle cf Dossier pages 8 10 D ailleurs de premiers r sultats fruits de cette d marche volonta riste ont d ores et d j t obtenus augmentation du nombre de projets retenus dans le cadre des diff rents appels d offre volution du score SIGAPS relatif aux publications dans les revues nationales et internationales comit de lecture etc Le nombre de projets soumis des th matiques nouvelles l image des projets PREPS t moigne galement d une mobilisation croissante Outre l accompagnement et le conseil apport s aux cliniciens chercheurs le CHRU de N mes entend par ailleurs d velopper les relations avec le milieu industriel par le biais du p le de comp titivit Eurobiomed et la formalisation de partenariats Ces relations CHRU de N mes Industries assurent la valorisation et le transfert des innovations issues de la recherche fondamentale vers leur validation clinique et leur exploitation indus trielle Notre tablissement doit ce titre devenir non seulement un acteur mais un atout conomique du d veloppement territorial Nicolas Best Directeur g n ral adjoint ACTUALIT S b APPELS D OFFRES 2012 Projets de recherche d pos s d sormais patience Entre les projets PHRC Programme Hospitalier de Recherche Clinique interr gionaux et nationaux les PHRIP Programme Hospitalier de Recherche Infirmi re et Param dicale les P
Download Pdf Manuals
Related Search