Télécharger - CRDP de Montpellier
Contents
1. son travail il va aider un autre camarade en difficult le ma tre constitue un groupe de travail volontairement h t rog ne Toujours selon MEIRIEU bibliographie 3 diff rencier dans sa classe peut tre simple sans bouleverser l organisation de la classe formuler les consignes de diff rentes mani res clairer un texte crit par sch ma interrompre un cours magistral par manipulation alterner le temps d information collective le travail personnel la mise en groupe La flexibilit de l enseignant palette de propositions et stimulations sera la meilleure qualit primordiale permettant la r ussite de tous les l ves clectisme m thodologique Il distingue galement deux types de diff renciation 7 Diff renciation simultan e Dans la classe composition de groupes qui r alisent des activit s diff rentes en fonction des ressources et des besoins des l ves Pour cela il faut 1 Avoir labor les programmes et objectifs et les communiquer aux l ves D finir les contenus et les dates des valuations Pr voir des plans de travail individuels A N Pr voir l organisation de la salle du mat riel 8 Diff renciation successive Le ma tre utilise des activit s diff rentes rythme m thodes outils mais les uns la suite des autres Selon MEIRIEU la diff renciation successive est une sorte d hygi ne que doit s imposer tout enseignant pour ne pas donner aux l ves2. 1 Le premier groupe n ayant rencontr aucun probl me dans les diff rents items 1 2 Un deuxi me groupe ayant rencontr des difficult s dans une minorit de comp tences les difficult s r sidant essentiellement tra age de perpendiculaires et parall les et dans la reconnaissance des propri t s d une figure 2 3 Enfin un troisi me groupe compos de trois l ves ayant chou dans l agrandissement et dans la reproduction du triangle 3 Avant d aborder le chapitre agrandissement r duction il fallait donc que je m assure que chaque l ve poss de les comp tences minimales pour pouvoir commencer l apprentissage Celles la m me que j ai choisies pour composer l valuation diagnostique Except es la reproduction de figure simple et l agrandissement de figure qui a t r ussie par une tr s grande majorit de la classe Les l ves ayant chou s dans ces comp tences les travailleront en d but de fichier L agrandissement d une figure simple avec rapport simple tait pr sent dans l valuation simplement comme indicateur afin de savoir si certains l ves en taient d j capables L effectif des l ves ayant rencontr des probl mes dans la r solution d exercices concernant les comp tences minimales 2 et 3 B tant comparables ceux n ayant pas rencontr de difficult s 1 A j ai d cid d adopter le syst me de tutorat pour travailler ces derni res Nous nous s
3. 5 Travail collectif r daction de la synth se pour r pertorier les propri t s mises en vidence lors des situations probl mes situation impositive collective 6 Travail individuel fichier d exercices situation individuelle Il existe plusieurs formes de travail en groupe 1 groupe de niveau dont il ne faut jamais sous estimer les d rives possibles En effet il faut viter la constitution de groupes ghettos MEIRIEU bibliographie 3 pr conise une alternance entre diff renciation simultan e et travail avec la classe enti re pour coller aux besoins et cela rend possible le d collement de la d marche et l acquisition par l l ve Cependant ce dernier nous met en garde contre cette notion de groupe de niveau et pr conise l adoption du terme groupe de besoins Groupes de besoin proposer des entr es diversifi es pour un apprentissage pour chaque enfant il re oit un fichier de travail correspondant ses besoins le travail reste donc individuel 1 groupe de besoin proposer des entr es diversifi es pour un apprentissage pour chaque enfant il re oit un fichier de travail correspondant ses besoins le travail reste donc individuel Le travail de groupe permet d viter le blocage la faiblesse de socialisation le manque de confiance en soi le manque de motivation Le tutorat est lui aussi pl biscit par plusieurs auteurs il peut se r aliser de fa ons diff rentes lorsqu un l ve a termin
4. En effet certaines connaissances et comp tences sont n cessaires avant d aborder un nouvel apprentissage On appelle ces derni res aussi des pr recquis Une valuation est donc n cessaire pour savoir si des l ves pr sentent des besoins particuliers et si des rem diations seront n cessaires avant d aborder le nouveau chapitre Cette valuation pourra permettre galement de constituer des groupes de niveaux besoins lors de la s quence de diff renciation On appelle cette valuation diagnostique Lors du stage j ai eu traiter le chapitre agrandissement r duction J ai donc commenc par reprendre sur les documents d application les comp tences d velopper chez les l ves Voici le paragraphe correspondant 1 R alisation dans des cas simples des agrandissements ou des r ductions de figures planes 2 V rification si une figure est un agrandissement ou une r duction d une autre figure 3 Premi re tude en lien avec la proportionnalit et conduit une approche de la notion d chelle A partir de ces comp tences j ai labor une valuation diagnostique qui selon moi m assurerait donc que chaque l ve poss de les connaissances et comp tences minimales pour aborder ce nouveau chapitre Ces connaissances et comp tences minimales se sont r sum es pour moi 1 Mesurer un segment Reproduire figure simple Reconna tre une figure et ses propri t s Reconna tre et tracer une perpendi
5. Selon MEIRIEU bibliographie 3 le retour la tradition aux anciennes m thodes ne serait pas la r ponse puisqu en r alit depuis cent ans l enseignement n a connu que peu de changements profonds les m thodes nouvelles n occupant que peu de place par rapport l enseignement traditionnel Toujours selon ce dernier malgr le renouvellement culturel l irruption des m dias la modification des modes de vie l cole demande le m me comportement et adopte les m mes m thodes qu au si cle dernier Cette prise de conscience des difficult s a permis l mergence d un autre point fondamental le probl me des classes h t rog nes Autrefois elle tait v cue normalement puisque la classe rurale plusieurs niveaux accueillait la fois des ges et des performances vari s Aujourd hui le mod le de la classe urbaine est au contraire un seul niveau avec une progression ann e par ann e ce qui suppose un rythme d acquisition commun et des performances tr s homog nes Cela ne peut donc que marquer fortement les diff rences entre l ves car elles existent r ellement On sait d ailleurs depuis les ann es 70 que cette diff rence est essentiellement d origine sociale En effet selon plusieurs tudes certains enfants arrivent l cole en ayant d j go t et comp tence pour les apprentissages verbaux et intellectuels alors que d autres n ont pas encore d couvert leur existence Donc
6. ance pr voir l valuation de fin de s quence Cette valuation doit tre r alis e en relevant les connaissances et comp tences qui sont inscrites dans les documents officiels Le ma tre doit alors proposer aux l ves des exercices et ou questions permettant de v rifier que les l ves ma trisent ces derni res Cette valuation ne doit pas tre pour les l ves ayant chou dans certaines comp tences un constat d chec Le ma tre devra par la suite proposer des rem diations permettant ces l ves de combler leurs lacunes J ai choisi d valuer les items suivants 1 R aliser dans des cas simples un agrandissement ou r duction d une figure plane 2 V rifier si une figure est un agrandissement ou r duction d une autre figure 3 Connaissances des propri t s de l agrandissement r duction Il faut maintenant tudier les ressources dont dispose l enseignant Ressources Il reste donc consid rer les ressources et contraintes propres l enseignant et aux situations professionnelles On y recense 1 Les conditions mat rielles espace mobilier emploi du temps 2 Les pressions exerc es par les institutions coll gue inspecteur parents 3 Les ressources personnelles des enseignants efficacit dans une m thode plut t qu une autre Exemple de planification de s quence annexe 4 Voici le plan g n ral de ma s quence J ai donc valu les l ves afin de tester leurs ca
7. lev e Agrandissement sur papier blanc et v rification si une figure correspondait un agrandissement ou r duction Seul juanito a galement chou sur la r duction avec papier millim tr mais l tude de sa copie montre que le processus tait ma tris et qu une erreur de calcul a t la source de son chec Ces l ves faisaient partie d un dispositif de soutien interne l cole Plusieurs hypoth ses peuvent tre avanc es pour expliquer cet chec 1 Un soutien sp cifique aurait t b n fique pour ces l ves Malgr mes interventions aupr s de ces derniers pr sentant le plus de besoins ces l ves ont pris du retard par rapport la moyenne de la classe ce qui est d ailleurs normal d s le d but du fichier Il a fallu par la suite presser ces l ves afin de parvenir l exercice 27 avant la fin de la s quence ce qui a du produire des effets n fastes dans leur processus d apprentissage 2 Il aurait mieux valu au lieu de chercher la quantit d exercices valid s avec ces l ves se focaliser sur les quelques exercices que je consid rais comme importants et s assurer de leur ma trise 3 Il faudrait entreprendre avec ces l ves la r alisation d exercices permettant de combler les lacunes observ es lors de l valuation En effet il ne faut pas rester sur un constat d chec Ces exercices ne pourront tre r alis s au cours d une prochaine s quence puisqu il est p
8. rifiant sur le fichier autocorrectif soit en le validant par le ma tre Dans chaque cat gorie plusieurs exercices visant la m me comp tence sont propos s aux l ves Le ma tre peut d cider s il sait que la comp tence est ma tris e par l l ve de le dispenser des autres exercices et de le faire passer l item suivant Je n ai employ cette m thode que trop tardivement me rendant compte de la lenteur de progression de certains l ves N ayant la responsabilit de cette classe qu une seule journ e par semaine je n ai pu bien sur terminer cette s quence avant la fin du stage J ai donc confi le fichier d exercice ainsi que l valuation finale au professeur que je rempla ais durant le stage J ai bien entendu tenu compte des instructions officielles pour laborer cette valuation finale r aliser dans des cas simples des agrandissements et r ductions de figures planes Elles stipulent galement que ce chapitre doit conduire une approche de la notion d chelle Cette partie tait abord e dans le fichier l item 26 et 27 J ai toutefois choisi de ne pas introduire cette notion dans l valuation tant donn qu il tait not qu elle ne serait tudi e qu en tant qu approche J avais tout de m me pr vu apr s l atteinte et la r ussite par chaque l ve de l exercice 27 de reprendre collectivement cette notion d chelle afin de m assurer que la signification de
9. aurai propos es avec un peu plus de temps 1 Les l ves n ayant pas l habitude de r aliser des travaux de groupe la r alisation des deux situations probl mes a pris plus de temps que pr vu J ai du expliquer en d tail les modalit s et tapes du travail de groupe De plus l ambiance de la classe n a elle aussi pas t un avantage car de nombreuses rivalit s existaient dans cette classe Or j ai r alis les diff rents groupes non pas par affinit mais par niveau de besoin Certains l ves rivaux ont donc t r unis pour cette t che Cependant je pense que le travail de groupe est justement une r ponse ce probl me et qu en le reproduisant au cours de s quences futures ces rivalit s pourraient s att nuer voir dispara tre J ai tent galement de travailler cet esprit de groupe au cours des s ances d ducation physique et sportive dont j avais galement la charge qui comme chacun le sait favorisent la coop ration l change entre les l ves 2 Aurait il fallu une valuation pour v rifier apr s correction de l valuation de d but de s quence que tous les l ves poss daient bien les comp tences minimales dans ma situation tant press par le temps je n aurai pu la r aliser et j ai tout de m me pris le temps de v rifier au cours de la correction que tous les l ves surtout ceux du groupe B avaient bien compris 3 Les l ves ont rencontr des diffi
10. auront une aisance particuli re dans le domaine de l expression orale ou crite Cependant la forme du codage auditif qui suit la pens e exprim e verbalement sera s quentielle et chronologique Par contre chez les l ves visuels l vocation est cod e par rapport aux images La perception peut tre globale et simultan e et l on remarque des aptitudes particuli res dans les activit s math matiques et scientifiques L id al pour un l ve serait de g rer visuellement les activit s scientifiques et auditivement les activit s de communication Pour PRZESMYCKI bibliographie 6 il existerait aussi une diversit des modes de pens e et des strat gies d appropriation diversit des styles cognitifs Il serait absurde de croire qu une m me information sera analys e de mani re identique pour chacun d entre nous Elle a mis en vidence plusieurs modes de pens e strat gies d appropriation des contenus modes de communication et d expression Il existe donc une multitude de caract ristiques de facteurs qui fondent l h t rog n it des l ves d une classe et qui d finissent la strat gie d apprentissage adopter C est au ma tre que revient le r le d valuer les caract ristiques des l ves et de proposer une p dagogie qui sera adapt aux sp cificit s et besoins de chacun Il aurait t inutile de vouloir tester ces diff rents profils chez les l ves en sachant que je n a
11. de conna tre certaines propri t s afin de terminer la r duction Voici les propri t s mettre en vidence pour chaque figure afin de pouvoir poursuivre lPexercice Situation A 1 Les carr s ABCD et EFGH ont les m mes dimensions 2 E milieu de AD 3 Angle HED 30 Situation B 1 ABC triangle isoc le AB BC 2 Angle CAB 40 La mesure de l angle n tait pas n cessaire pour r aliser la situation B ces l ves ne maftrisaient pas cette comp tence qui ne fait d ailleurs pas partie des programmes De plus cela aurait n cessit du temps suppl mentaire Il pouvaient donc simplement partir de la premi re donn e r aliser cet exercice J ai donc ensuite distribu chaque l ve sur un format A4 la r duction de la figure originale incompl te annexe 10 11 avec pour consigne Apr s avoir voulu r duire cette figure au photocopieur j ai obtenu celle ci qui est incompl te Terminez cette r duction Vous ne pourrez pas venir prendre des mesures au tableau servez vous uniquement des donn es que vous poss dez Vous pourrez venir v rifier exactitude de votre r ponse en venant superposer votre figure celle affich e au tableau annexe 12 13 1 10mns de travail individuel 2 10mns de travail de groupe 3 Mise en commun des productions Nous avons finalis cette s quence de travail par la r daction collective d une synth se r capitulant les propri t s de l agrandissement r
12. dispositifs expos s pr c demment en les nommant diff remment annexe 3 Situations d apprentissage 1 Situation impositive collective cours magistraux 2 Situation individualis e dialogue entre apprenant et programme de travail qui l interroge le guide l am ne vers l objectif Ex fiche de travail personnalis programme informatis bande magn tique De m me lorsqu on dialogue avec deux ou trois enfants on peut parler de situation individualis e pour deux ou trois l ves Il est galement int ressant de d velopper le monitorat si tu as fini tu vas aider un autre camarade 1 Situations interactives interactions entre individus Le v ritable travail de groupe est celui qui comporte des conflits sociocognitifs chaque membre doit tre en situation de pouvoir confronter r ellement ses repr sentations avec celles de ses pairs Outils d apprentissage 2 M diations utilis es par le ma tre parole geste tableau exp riences ordinateur colle cartons Chaque enseignant donc selon le savoir transmettre les caract ristiques de l apprenant les ressources et contraintes va d finir les modalit s de la m thode p dagogique en choisissant parmi les possibilit s de situations et d outils J ai choisi de mettre en place les dispositifs suivants 3 Tutorat correction de l valuation diagnostique 4 Travail de groupe situation probl me situation interactive selon MEIRIEU
13. duction que nous avions pu mettre en vidence au cours de ce travail L agrandissement r duction conserve les angles le parall lisme la perpendicularit P galit des longueurs Situation 2 La deuxi me situation probl me avait donc pour but de mettre en vidence la proportionnalit des segments entre une figure et son agrandissement r duction Ceci faisant partie des connaissances que les l ves doivent poss der comme il est indiqu sur les IO J ai toujours conserv la division de la classe en deux groupes et j ai galement propos deux situations probl mes diff rentes Cependant cette fois ci ces situations taient vraiment diff rentes Premi re situation LE PUZZLE propos par G BROUSSEAU annexe 14 Les l ves doivent reproduire un puzzle en l agrandissant Les proc dures sont videmment des proc dures de proportionnalit mais le pi ge est que les l ves disent que la fonction qui transforme 4 en 6 est 2 car cela donnerait des pi ves non conformes et l assemblage ne donnerait plus un carr au lieu de fois 1 5 C est un bon test pour comprendre l agrandissement de figures et pour travailler la proportionnalit Situation 2 J ai choisi un exercice tir d un manuel o l on tudie deux dessins repr sentant des maisons l une tant l agrandissement de l autre Les l ves doivent mesurer certains segments sur les deux figures r aliser un tableau
14. en g om trie un sens particulier diff rent du langage courant Les propri t s mettre en vidence sont Apr s agrandissement ou r duction on constate une conservation 1 Des angles 2 Du parall lisme 3 Des milieux On peut remarquer galement la proportionnalit des longueurs des c t s correspondants La r alisation de plans maquettes peut constituer une source d activit s pour ce th me Le quadrillage peut tre utilis comme outil La r alisation d une figure agrandie ou r duite peut tre donn e soit par indication de la longueur de deux c t s qui se correspondent soit par un coefficient d agrandissement ou r duction A partir de ces comp tences j ai donc labor une valuation diagnostique qui m assurerait que chaque l ve poss de les connaissances et comp tences minimales pour aborder ce nouveau chapitre Ces derni res se sont r sum es pour moi 9 Mesurer un segment 10 Reproduire figure simple 11 Reconna tre une figure et ses propri t s 12 Reconna tre et tracer une perpendiculaire et une parall le 13 Reconna tre une situation de proportionnalit 14 Savoir multiplier une longueur par 2 3ou 4 annexe 5 6 Apres avoir propos cette valuation aux l ves j ai r alis un tableau double entr e avec noms des l ves en ordonn e et items correspondants aux comp tences minimales en abscisses annexe 7 Cette valuation a mis en vidence trois groupes de besoin
15. et conclure une relation de proportionnalit D roulement g n ral 1 Travail individuel 10mns 2 Travail de groupe 10mns 3 Mise en commun 4 Ecriture collective de la synth se Il existe une relation de proportionnalit entre les longueurs de la figure initiale et de son agrandissement r duction J ai ensuite mis en place un fichier de travail individuel J ai compos ce fichier en s lectionnant des exercices tir s de manuels scolaires J ai r pertori ces exercices suivant la comp tence d velopp e et le niveau de difficult pour ensuite les classer selon moi par ordre croissant de difficult description fichier annexe 15 fichier annexe 16 23 Le groupe A a commenc le fichier l exercice 7 Le groupe B a commenc le fichier l exercice 6 Le groupe C lui a commenc le fichier l exercice 3 En effet apr s analyse des valuations j ai conclu que les l ves du groupe A par exemple ma trisaient les comp tences travaill es dans les exercices 1 7 et pouvaient donc commencer le fichier plus loin De m me pour les l ves du groupe B et C Conform ment aux documents d application et au r f rentiel de connaissances et comp tences tous les l ves avaient pour objectif d effectuer et de valider ces exercices jusqu l item num ro 27 Avant de pouvoir passer l exercice suivant chaque l ve devait donc avoir valid l exercice pr c dent soit en v
16. formation des enseignants cette h t rog n it de la r sistance des anciens et aussi de l existence d un ph nom ne social r el par lequel les parents et certains enseignants craignent que l h t rog n it tire les enfants vers le bas Pourtant la p dagogie diff renci e insiste bien sur l importance et la n cessit de d finir un socle commun de connaissances L h t rog n it sous entend qu il existerait des profils diff rents chez les l ves Quels sont ils HETEROGENEITE DES ELEVES Comme l a crit BURNS il n y a pas deux apprenants qui utilisent la m me technique d tude MEIRIEU bibliographie 3 lui m me qui est l un des pionniers de cette p dagogie en France ne manque de rappeler l importance des profils dans la volont de diff rencier ses m thodes p dagogiques Ces diff rences comme il a t mentionn pr c demment sont d origine socio culturelle langue maternelle des l ves registre langagier cadres psychologiques familiaux cadres scolaires caract ristiques de l tablissement cadre de formation utilis comportement des enseignants vis vis des l ves Certains chercheurs ont donc mis en vidence plusieurs profils que peuvent pr senter les diff rents l ves pr sents dans une classe PRZESMYCKI bibliographie 6 met l accent sur la diversit des processus d apprentissage des l ves Elle a prouv qu il existe chez les l
17. les comp tences les plus avanc es agrandissement de figure sur papier blanc et v rification si une figure tait agrandissement ou r duction d une autre figure principalement Est ce que donc une meilleure gestion du fichier individuel aurait permis la r ussite de tous les l ves l valuation J ai tout de m me pu valuer au cours du stage l int r t d appliquer cette m thode ne serait ce que par la motivation des l ves De plus je pense qu en proposant les m mes exercices dans le m me temps imparti tous les l ves cela aurait provoqu des r sultats moins satisfaisants Il aurait d ailleurs t int ressant de le v rifier Mais pourquoi la p dagogie diff renci e n est elle pas g n ralis e dans la pratique Malgr les efforts de certains p dagogues et l appui de l institution pour diffuser cette p dagogie l ensemble du syst me cette pratique est loin d tre g n ralis e Plusieurs raisons sont avanc es par les auteurs Pour MEIRIEU bibliographie 3 la premi re raison est l oubli du patrimoine p dagogique celui ci tant tr s peu transmis En dehors de deux ou trois auteurs reconnus la plupart des ouvrages ne sont pas r dit s cela s ajoute une chute du militantisme et des mouvements p dagogiques De plus la mise en r seau des innovations et des r ussites ne se fait pas Enfin toujours selon ce dernier la formation des enseignants n est pas s
18. n it des l ves tant reconnue de tous elle est la seule qui prend en compte ces diff rences afin de proposer par la suite des parcours adapt s aux capacit s des l ves Cependant cette pratique est loin d tre g n ralis e ceci pour plusieurs raisons cit es pr c demment J ai mis en place une s quence de p dagogie diff renci e en math matiques dans une classe de cycle 3 L objectif tait d amener tous les l ves ma triser les connaissances et comp tences relatives au chapitre agrandissement r duction Malgr la r ussite de la grande majorit des l ves au cours de l valuation de fin de s quence je n ai pu v rifier l hypoth se de d part qui pr voyait donc la r ussite et la ma trise par tous les l ves des notions noyaux d gag es partir des instructions officielles Comme je l ai mentionn pr c demment cet chec de quelques l ves est principalement d je pense une mauvaise gestion du fichier de travail individuel Les modalit s du stage n ont pas non plus facilit ce travail n ayant eu la responsabilit de cette classe qu un seul jour par semaine C est donc le professeur que je rempla ais qui a termin la s quence Je peux tout de m me tre satisfait du fait que la grande majorit des l ves a d montr une ma trise des objectifs que j avais d fini en d but de s quence De m me les l ves ayant commis des erreurs les ont r alis es dans
19. qui lui sont confi s Selon des tudes r alis es lors des valuations nationales de ce2 il a t remarqu que m me si 80 des l ves savent en 1989 comprendre globalement un texte seulement 60 sont capables d une compr hension fine bibliographie 1 Pourtant les enfants lisent et crivent mieux aujourd hui qu ils ne l ont jamais fait auparavant ge quivalent bibliographie 2 Plusieurs raisons sont avanc es pour expliquer cet chec Tout d abord il y a quelques ann es l cole avait simplement pour mission de scolariser le plus grand nombre et d assurer la r ussite des meilleurs l ves Dans les ann es 60 la prolongation de l obligation scolaire jusqu 16ans d abord dans des fili res s par es puis dans le coll ge unique 1975 a chang l objectif de l cole primaire qui est d sormais de pr parer pour tous la poursuite de la scolarit au coll ge et lyc e Donc la prise de conscience des difficult s de l cole s op re au moment o les exigences de notre soci t l gard de son syst me ducatif se transforment au moment o l on se convainc qu une ducation d mocratique ne prend sens qu en offrant chaque citoyen les moyens d une pratique culturelle assidue et l gitime Chaque parent r ve de voir ses enfants acc der aux tudes longues Or cette p riode le syst me ducatif ne dispose pas de moyens pour faire face de telles transformations
20. un v ritable parcours individualis J aurai pu avec plus de temps tester par exemple si les l ves avaient un profil visuel auditif etc 1 La situation probl me num ro 2 qui a t propos e aux l ves du groupe B n a pas amen de r els d bats conflits socio cognitifs Dans la situation 1 les valeurs 4 et 6 taient des variables didactiques que j aurai pu simplifier avec par ex 2 et 4 Cette situation aurait t je pense r alisable par le groupe B et surtout plus int ressante traiter Voici maintenant les points positifs que j ai retenus au cours de cette s quence 2 Une grande majorit des l ves a r ussi l valuation propos e en fin de s quence 3 Cette s quence a propos aux l ves des situations de travail vari es 4 travail de groupe en d but afin de mettre en vidence les principales propri t s 5 travail individuel sur fichier 6 tutorat o cela a galement je pense donn go t aux l ves pour le travail de groupe o mettre en vidence par le biais du travail de groupe et donc collectivement les propri t s fondamentales permet je pense une r elle appropriation par l l ve de ces connaissances et lui permet par la suite de d buter le fichier avec le maximum de confiance en lui o Les l ves ont t r ellement motiv par le travail individuel sur fichier Conclusion La p dagogie diff renci e trouve donc toute sa place au sein d une classe de nos jours L h t rog
21. ve la construction d apprentissage en lui laissant la libert de s organiser et de se prendre en charge l int rieur comme l ext rieur du cadre scolaire J ai compos ce fichier en s lectionnant des exercices tir s de manuels scolaires J ai r pertori ces exercices suivant la comp tence d velopp e et le niveau de difficult pour ensuite les classer selon moi par ordre croissant de difficult Je me suis assur que toutes les comp tences incluses dans les documents officiels taient contenues dans ce fichier J y ai m me rajout d autres exercices d veloppant d autres comp tences suppl mentaires que je n ai pas valu es mais qui taient destin es aux l ves ayant pris de l avance MISE EN PRATIQUE J ai effectu mon deuxi me stage en responsabilit l cole VICTOR HUGO de lunel J avais en charge les cm2 de mme PUJOL Lors du stage j ai eu traiter le chapitre agrandissement r duction J ai commenc par reprendre sur les documents d application les connaissances et comp tences d velopper chez les l ves Voici le paragraphe correspondant R alisation dans des cas simples des agrandissements ou des r ductions de figures planes V rification si une figure est un agrandissement ou une r duction d une autre figure Premi re tude en lien avec la proportionnalit et conduit une approche de la notion d chelle Agrandir et r duire ont
22. ves une diversit de gestion des images mentales L attention imagination m morisation compr hension restitution qui sont des processus indispensables tout apprentissage peuvent s effectuer sous forme d images mentales Ces images peuvent tre auditives visuelles olfactives gustatives kinesth siques quilibre proprioception temp rature douleur Dans notre culture occidentale elles sont essentiellement visuelles et auditives Par exemple si un enseignant dit haute voix ce qu il crit et verbalise chaque op ration cela aidera les l ves privil giant les images auditives Selon certains p dagogues c est l cole maternelle que se gagnent ou se perdent des scolarit s Pour reprendre l exemple de la course cycliste on gagnerait beaucoup de temps et d nergie si avant la course on renseignait les coureurs sur les moyens de r gler leur machine En effet les r sultats seront encore meilleurs si les coureurs pouvaient r gler eux m mes ce v lo en fonction des attributs sp cifiques de leur anatomie Pour Antoine de la Garanderie les profils sont d termin s par des habitudes vocatives Il est donc n cessaire pour les l ves ne poss dant pas ces habitudes visuelles ou auditives de les acqu rir afin d viter l chec scolaire les techniques p dagogiques s appuyant principalement sur un message audio visuel Certains chercheurs ont m me d montr que les l ves auditifs
23. 0 comparaison de deux dict es 1873 1987 CHERROL MANESSE 1989 l cole mode d emploi P MEIRIEU 1985 p dagogie diff renci e de l intention l action P PERRENOUD 1989 dossier p dagogie diff renci e EE n 8 avril 1993 p dagogie diff renci e H PRZESMYCKI 1991
24. E Depuis le milieu du 21 si cle la p dagogie diff renci e tait pr sente en milieu rural puisque les classes taient compos es d l ves d ge et de niveaux h t rog nes Cette volont de diff rencier a t reprise par de nombreux p dagogues au cours du 20 si cle avec pour ne citer que les principaux FREINET COUSINET CLAPAREDE LEGRAND Clapar de fut d ailleurs l un des premiers r clamer un enseignement sur mesure il est d ailleurs l un des instigateurs de la m thode active qui a entre autre pour h ritage le constructivisme piag tien Ce probl me d h t rog n it a galement t soulev par des sociologues tels que BOURDIEU ALTHUSSER PASSERON En effet ces derniers ont montr que sous le terme d galit des chances se cachait un syst me qui permettait ceux qui disposaient des conditions mat rielles et culturelles de r ussir de s attribuer les meilleures places tout en ayant le sentiment de l avoir m rit FREINET lui a instaur une m thode du m me nom qui pr conise c t du travail collectif un programme d acquisition et des plans de travail individuels En r sum des plans permettent la progression de chacun de fa on personnalis e son rythme avec des supports diff rents selon les go ts et les int r ts En Angleterre et aux USA des tentatives existent afin de regrouper les enfants selon leurs aptitudes ce sont les streamings o
25. IUFM NOWAK S bastien Acad mie de Montpellier Site de Montpellier LA PEDAGOGIE DIFFERENCIEE PROPOSER A CHACUN DES SITUATIONS D APPRENTISSAGE APPROPRIEES Math matiques Classe de cm2 cole Victor HUGO LUNEL Tutrice de m moire SAMPIETRO Muriel Ann e universitaire 2005 2006 R sum s La p dagogie diff renci e se donne pour principal objectif de proposer apr s valuation une s quence de travail adapt e aux capacit s et aux besoins de chacun Ceci dans le but d amener chaque l ve ma triser les connaissances et comp tences d finies dans les documents officiels Ce m moire tente de mettre en place cette p dagogie au sein d une s quence de math matiques en cycle 3 Differentiated pedagogy is given for main goal to propose after evaluation a sequence of work adapted to the capacities and the needs for each one This with an aim of leading each pupil to control the knowledge and competences defined in the official documents This work tries to set up this pedagogy within a sequence of mathematics in a cycles 3 class of French school system Mots clefs P dagogie diff renci e math matiques agrandissement r duction dispositifs SOMMAIRE INTRODUCTION u est ce que la p dagogie diff renci e 4 HiStoohe n s da nr tnt anis H t rog n it des l ves ses ses sessossoseeesosossessoossesesossscososeeee Eta
26. cette derni re tait comprise de toutes et tous Les l ves les plus avanc s en attendant que les autres atteignent l exercice 27 pouvaient continuer le fichier notamment tude du lien entre agrandissement r duction et aire p rim tre Il aurait fallu cependant pr voir plus d exercices car certains l ves avaient fini le fichier avant que les autres n atteignent le 27 J ai donc au terme de ce fichier valu une nouvelle fois les l ves sur les comp tences suivantes annexe 24 25 1 R duction de figure sur papier millim tr 2 Agrandissement de figure sur papier blanc 3 Connaissances des propri t s de l agrandissement r duction 4 Reconnaissance du triangle rectangle item bonus J ai ensuite r alis comme pour l valuation de d but de s quence une fiche r capitulative par l ve annexe 26 L hypoth se de d part n est donc pas v rifi e puisque quatre l ves marine dune mickael juanito ont chou dans plusieurs exercices Deux autres l ves yassine alexandre ont commis des erreurs dans l exercice de v rification mais ils n ont r alis que deux erreurs ce qui correspond mon avis une erreur d attention La tr s grande majorit des l ves a tout de m me r ussi les exercices propos s dans cette valuation De plus les erreurs commises par les quatres l ves cit s pr c demment ont t r alis es dans des exercices dont la difficult tait la plus
27. culaire et une parall le Reconna tre une situation de proportionnalit SN O A N Savoir multiplier une longueur par 2 3ou 4 Dispositifs de diff renciation Il existe trois dispositifs de diff renciation 1 Les personnes elles m mes 2 Le savoir 3 L institution Cette derni re peut intervenir trois niveaux annexe 1 1 Diff renciation des processus d apprentissage l ves r partis en groupe travaillant sur les m mes objectifs selon des processus diff rents 2 Diff renciation des contenus d apprentissage groupes travaillant sur des contenus diff rents en terme d objectifs cognitifs et ou m thodologiques et ou comportementaux 3 Diff renciation des structures l ves r partis en plusieurs groupes dans des structures diff rentes de la classe 4 Pour favoriser l investissement des l ves 1l est indispensable de renseigner ces derniers sur le plan de travail que l on a choisi Contrat Selon MEIRIEU bibliographie 3 les l ves ont besoin de se donner des d fis eux m mes d entendre voila ou je te d fie d arriver Il faut bien sur proposer l l ve un d fi sa mesure c est dire la fois difficile mais accessible Dans la r alisation de ce d fi l enseignant n est pas un adversaire mais un alli qui va tre ses c t s La diff renciation ne saurait atteindre son but sans y associer les l ves qui pourraient alors ressentir un sentiment
28. cult s en d but de fichier En effet les l ves disposaient de papier millim tr pour r aliser les exercices or les dimensions du quadrillage de la photocopie ne correspondaient pas celles du papier qui leur taient propos es De plus par souci d conomie j a1 fait correspondre un carreau sur la photocopie un petit carreau sur le papier millim tr Cet impr vu a entra n un probl me de compr hension pour certains l ves et par cons quent une perte de temps 1 Comme je lai mentionn ci dessus le nombre d exercices propos s dans le fichier tant important il tait ambitieux de vouloir que tous les l ves le r alisent enti rement Il aurait mieux valu pr voir un cheminement qui aurait par exemple pu prendre cette forme Pour l item 21 cinq exercices propos s Si l l ve en r ussi deux sans aide il passe l item suivant surtout pour les l ves qui ont d but le fichier l exercice 1 Sinon l l ve continue jusqu la fin de l item ou est valid avant la fin par le professeur C est d ailleurs ce qu a fait le professeur qui a repris la classe pour finir la s quence dans le temps imparti 2 La mise en place d une s quence p dagogique diff renci e demande un travail de pr paration assez cons quent et le ma tre doit pr voir le maximum d outils afin de favoriser l autonomie des l ves Ainsi il disposera de plus de temps pour aider les l ves
29. d exclusion activit sans autre finalit qu elle m me Cela ne peut se faire sans expliciter le sens du travail scolaire sans formulation de l objectif vis sans change sur les difficult s au cours de la t che Le r le de m tacognition est absolument d terminant dans les apprentissages La mise en place d un contrat pour MEIRIEU n cessite un engagement r ciproque une diffusion des ch ances court moyen ou long terme une recherche des points d appuis r ussites ant rieures besoins la d finition d objectifs pr cis crit ri s et enfin la recherche de moyens s quence de travail dans un groupe de besoin aide individuelle fiche de travail valuations et enfin la pr vision d un chec l valuation le contrat ne doit pas aboutir un constat Le contrat est donc un outil pour l l ve autonomie cadre s curisant libert de choisir et de suivre sa propre strat gie ce qui produit une motivation Mais il est aussi un outil pour l enseignant afin de diff rencier les processus et les contenus annexe 2 Ce type de contrat tait galement difficile mettre en place lors du stage toujours par manque de temps mais aussi du fait que je n ai pas propos de r el parcours individualis pour chaque l ve J ai tout de m me pass ce contrat l oral en explicitant en d but de s quence la classe enti re ce que j attendais d eux objectifs formul s dans les IO les
30. dispositifs de travail que j avais pr par s pour atteindre ces derniers Mais comment donc mener cette diff renciation Choix et mise en place des dispositifs de diff renciation Apr s avoir effectu un diagnostic et avant de n gocier un contrat avec l l ve il faut d finir les divers dispositifs d apprentissage que l on souhaite mettre en place Il en existe trois 1 Collectifs cours organisation de recherche 2 Travail de groupes adapter l organisation en fonction des buts groupe de recherche et cr ation groupe de travail 3 Individuels syst matisation production A ceci on peut ajouter la diversification des approches multiplier les rapports 1 Expos 2 Documents crits audiovisuels 3 Discussions organis es et r glement es 4 Approche disciplinaire sur des sujets d tude La coop ration entre l ves doit elle aussi tre favoris e par divers moyens entre aide tutorat soutien Le bon enseignant en p dagogie diff renci e est pour MEIRIEU bibliographie 3 celui qui dispose d une panoplie de m thodes et qui en fonction des situations qu il rencontre sait aller chercher dans ce r servoir celle qui va convenir Il sait aussi changer quand il voit que cela ne marche pas parce qu il a des alternatives et sait faire preuve de discernement La diff renciation p dagogique est une question de m thodes et non de contenus MEIRIEU bibliographie 3 reprend les rapports et
31. e activit s artistiques et homog nes pour d autres n cessitant une progression rigoureuse On voulait abandonner le fonctionnement classique un professeur une classe pour adopter le syst me d un ensemble de professeurs pour un ensemble de classes La mise en place du tutorat tait elle aussi pr conis e Ces nouvelles notions de groupe niveau mati re tutorat p dagogie diff renci e posaient le probl me de la diff rente appropriation possible par les diff rents acteurs MEIRIEU donnera plus d audience ce probl me et introduira une rupture d cisive avec le mod le de diff renciation du traitement p dagogique fond sur un classement pr alable et d finition des apprenants Malgr ces innovations et ces recherches la p dagogie diff renci e se heurte aux structures traditionnelles de l cole qui ne sont pas vraiment compatibles avec une diff renciation enseignement moins frontal d cloisonnement Plusieurs actions gouvernementales ont pourtant t instaur dans ce sens telles que l instauration des ZEP ce qui prouve la prise en compte de l h t rog n it socio culturelle et conomique du milieu de vie des l ves ou encore l instauration des cycles avec la volont d harmoniser la progression dans les apprentissages Selon MEIRIEU bibliographie 3 le fait que cette p dagogie ne soit toujours pas admise par la totalit du personnel de l ducation vient du fait de l insuffisance de
32. e des possibilit s de chacun D finition des objectifs Dans la pratique la question de d finition des objectifs d apprentissage se pose En effet ces derniers doivent ils tre diff rents ou communs pour les diff rents groupes d apprentissage pr c demment constitu s Pour MEIRIEU bibliographie 3 ce que propose la p dagogie diff renci e c est d tre justement attentif aux objectifs et donc aux contenus d apprentissage en faisant attention ce que tous les l ves ma trisent les contenus minimaux finaux Selon POPET bibliographie 5 la d finition des comp tences de base ne signifie pas qu il faille baisser les bras avec certains mais bien plut t d asseoir les apprentissages sur des contenus noyaux D ailleurs respecter les rythmes d acquisition doit se conjuguer un niveau d exigence adapt aux possibilit s du moment Le ma tre pourra avec les l ves en difficult par exemple anticiper sur des activit s en dosant les difficult s et en accompagnant les plus faibles il pourra ainsi offrir une diff renciation sans exclusion La d finition d objectifs en fonction des besoins des l ves n cessite la mise en place d une valuation diagnostique pr alable et incontournable pour mettre en place des itin raires individuels d apprentissage Elle permettra de mieux cerner les l ves en termes de capacit s Elle est indispensable toute diff renciation Evaluation diagnostique
33. e p dagogique l instituteur de la classe tant le directeur sportif de l quipe D s le d but de la course apparaissent les premi res disparit s et les l ves se r partissent soit en t te de course dans le peloton l arri re et m me certains qui posent pied a terre Le directeur sportif lui choisit strat giquement sa position dans la course soit en t te pour solliciter les meilleurs soit dans le peloton pour en amener le plus possible l arriv e soit il suit la course de derri re en encourageant les retardataires afin de limiter au minimum les abandons Selon cet auteur les r ussites s expliquent de diff rentes fa ons Il y a d abord ceux qui ont eu de la chance et pour qui le v lo correspond peu pr s leur morphologie Il y en a d autres parce qu ils sont curieux de nature ont d couvert seuls en manipulant les divers accessoires du v lo qu ils pouvaient r gler celui ci leur taille Enfin il y a ceux qui ont appris le r gler et qui savent l adapter dans toutes circonstances Ces diff rents l ves sont ceux qui l instituteur ou l environnement familial ont donn les m thodes pour coder le message p dagogique et qui s en servent avec succ s Certains ont m me la chance d avoir le m me profil que le ma tre et ainsi b n ficient d une meilleure assimilation du message Voyons maintenant l volution de cette p dagogie au cours des temps HISTORIQU
34. ent imaginer un code de couleurs que l l ve utiliserait pour s auto valuer suite la r alisation d un exercice Vert facile Orange une modification a t n cessaire apr s v rification de la correction Rouge deux modifications ou plus ont t n cessaires Cette fiche aurait ainsi pu constituer un outil pour le ma tre avant de proposer un l ve de passer directement l item suivant comme je l ai mentionn pr c demment 4 Suite l valuation diagnostique comme je l ai d crit pr c demment j ai propos la classe une s rie d exercices avec le syst me du tutorat bien que le fait d aider un camarade tait motivant pour la majorit de la classe certains notamment ceux qui avaient r ussi l valuation n taient pas tr s motiv s pour r aliser une fois de plus ces exercices Ils auraient pu simplement jouer le r le de tuteur mais J avais la crainte qu ils ne r alisent l exercice la place de l autre l ve 5 Ma premi re situation probl me faisait intervenir la mesure d un angle avec le rapporteur or cette comp tence n est pas cit e dans les IO La classe avait tout de m me d j travaill cette comp tence mais il a fallu un rappel de ma par pour viter toute perte de temps dans la phase de travail de groupe 6 Par manque de temps mais surtout de connaissance des l ves je n ai pu vraiment cerner les capacit s et besoins de tous les l ves et proposer
35. ge f condes Il mest galement paru primordial d tudier cette notion pour deux raisons La formation ne pr voit que peu de moments pour approfondir l tude de cette notion qui devrait tre ma tris e de toutes et tous avant d tre titularis la mise en pratique que propose la r alisation du m moire est elle aussi tr s int ressante car elle permet de soulever les premiers dysfonctionnements que tout professeur peut rencontrer dans la mise en place de cette p dagogie Tout ceci avec le soutien de formateurs qualifi s Ma probl matique est la suivante Est ce que des parcours diff renci s choisis en fonction d valuations dignostiques peuvent contribuer la r ussite de tous Pour v rifier cette hypoth se j ai choisi d valuer les capacit s des l ves avant la s quence et en fin de s quence par une autre valuation J ai mis en place cette derni re au cours du deuxi me stage en responsabilit l cole Victor Hugo de Lunel au sein d une classe de cycle 3 CM2 Pour cette pratique j ai choisi la discipline des math matiques Apres donc avoir valu les l ves en d but de s quence j ai tent de leur proposer suivant leurs capacit s des situations d apprentissage vari es avec pour but l atteinte pour tous des m mes objectifs d finis partir des instructions officielles Voici le plan de ce m moire professionnel 1 Qu est ce que la p dagogie diff renci e Historiq
36. la m me chose toute la journ e La diff renciation simultan e est plus int ressante mais aussi plus difficile g rer J ai utilis la diff renciation simultan e pour tenter de proposer tout moment des activit s adapt es aux besoins des l ves Autres valuations En cours d apprentissage 1l est int ressant de prendre la temp rature de se renseigner sur la progression le niveau atteint par l l ve c est l valuation formative Elle permettra de cerner les comportements qui bloquent la progression les obstacles Selon MEIRIEU bibliographie 3 elle est peu co teuse et peut prendre la forme d un questionnaire choix multiples autocorrectif une fiche bilan un entretien une prise d indices comportementaux Elle est la seule offrir l l ve des informations suffisamment op rationnelles vari es et pr cises pour moduler l apprentissage selon le rythme et l itin raire Selon une perspective n o behavioriste le recueil d informations porte sur les r sultats des l ves dans l appropriation des contenus comparer les performances des l ves par rapport des crit res pr tablis dans le cadre d une p dagogie de la ma trise d objectifs Dans la perspective cognitive le recueil d informations porte galement sur les processus d apprentissage Elle met par contre l accent sur les processus d apprentissage plut t que sur la correction des r sultats Dans
37. ma pratique j ai choisi d valuer le chemin parcouru par les l ves en observant le nombre d exercices effectu s par chaque l ve au cours d une s ance Cela en faisant le point moi m me en fin de chaque s ance En comparant les r sultats de chacun au cours d une ou plusieurs s ances je pouvais me rendre compte des probables difficult s que pouvait pr senter un l ve pour une comp tence donn e cec1 facilit par le fait bien sur que chaque exercice tait associ une comp tence sp cifique Suivant donc son tat d avancement dans le fichier je pouvais d cider si cet l ve avait besoin d aide de retour des notions ant rieures mal maf tris es Au contraire voyant la r ussite et la facilit de progression d un l ve dans le fichier lui proposer de passer l item suivant au sein du fichier Il est possible galement de pratiquer l auto valuation instrument de motivation et de responsabilisation de l l ve Ces grilles pr sentent comme caract ristiques 1 Op rations effectuer 2 Ordre des op rations 3 Points rep res l ments importants mots cl s d finitions informations utiles 4 Une ou plusieurs strat gies s interroger sur ce qu il vient de r aliser et r pondre en se d terminant par rapport au niveau de performance exig dans l atteinte des objectifs de la grille utilis e Il faut bien sur et ce avant m me le d but de la premi re s
38. n Unit s de formation entit s th matiques plac es sous la responsabilit d un ou plusieurs formateurs permettant plusieurs types de groupement Pratique de la diff renciation l int rieur m me de l unit de formation Il faut galement selon ce dernier abandonner une scolarit avec degr s annuels En effet de nos jours malgr l instauration des cycles d apprentissage cette coupure annuelle est toujours pr gnante Dans ces cycles il exclut le redoublement ou toute forme de s lection apparaissant comme condition n cessaire de progr s A cot d une organisation int gr e comme elle existe actuellement en classe divers contenus et objectifs travaill s en parall le tout au long du cycle avec programmation annuelle il propose une organisation modulaire o un cycle se con oit comme un r seau de modules mod le de l universit pr sentant chacun une sp cificit th matique Les l ves peuvent alors choisir le nombre et l encha nement des modules au cours de l ann e certains tant obligatoires et d autres facultatifs Cette organisation n cessiterait une compl te r organisation des structures ce qui demandera du temps De plus on peut se demander si cette structure serait adapt e l cole primaire du fait de l ge et donc de la maturation des enfants BIBLIOGRAPHIE valuation ce2 6eme R sultats nationaux septembre 1989 ducation et formation hors s rie 199
39. ommes donc exerc s sur des situations similaires celles propos s lors de l valuation Le d roulement choisi tait donc le suivant pour les items que j avais s lectionn s 1 Reconna tre une figure et ses propri t s 2 Reconna tre et tracer une parall le et une perpendiculaire D roulement Distribution aux l ves de la photocopie contenant l nonc de l exercice Un l ve ayant rencontr des difficult s B assis aux c t s d un autre l ve ayant r ussi A J ai donn la consigne de r aliser l exercice individuellement mais d s qu un l ve avait termin il pouvait aider son camarade Je savais que les l ves du groupe A finiraient avant et pourraient aider leur camarade du groupe B Je nai d ailleurs pas sp cifi aux l ves que j avais constitu deux groupes distincts de peur de baisser la motivation des l ves du groupe B J ai bien pr cis aux l ves que celui qui aide ne doit en aucun cas r aliser l exercice sa place mais lui donner les moyens qui ont permis lui m me de r ussir Je passais dans les rangs pour m assurer que chaque l ve du groupe B avait r alis l exercice avec succ s Parfois surtout pour les l ves les plus en difficult s j aidais l l ve du groupe A dans le tutorat Enfin pour m assurer que la comp tence travaill e tait ma tris e de tous je demandais un l ve du groupe B de venir le r soudre au tableau devant
40. pacit s et pouvoir par la suite les r partir en groupes de besoins Pour aborder le chapitre agrandissement r duction j ai choisi de traiter deux situations probl mes qui mettaient en vidence les propri t s nonc es dans les documents officiels La premi re permettait donc de d montrer que l agrandissement et la r duction conservaient les angles le parall lisme la perpendicularit l galit des longueurs La seconde elle faisait intervenir la relation de proportionnalit entre les longueurs des segments des diff rentes figures J ai ensuite mis en place un fichier de travail individuel La gestion du fichier doit tre rigoureuse car il n existera pas de traces crites de ces r alisations L valuation et le contr le de ce travail sur fiche doivent donc tre tr s pr cis et planifi s Les r sultats qualitatifs et quantitatifs seront renseign s dans un cahier r serv cet effet Pour viter la lassitude qui peut exister il est possible de proposer des supports vari s lexidata coffret SRA fichier FREINET PEMP ficher ATEL Les enfants doivent se familiariser ce moment de travail particulier ainsi qu la gestion parfois assez complexe de leur travail personnel L l ve poss dera ainsi une carte de travail personnel o seront not s et valu s les fiches tudi es Les besoins sp cifiques du sujet seront plus faciles cerner Le travail individuel fait donc participer l l
41. pes de construction d une s quence de p dagogie diff renci e 8 D finition d s OP IEC USSR AN LA DRASS A M Re te 9 Evaluation diagnostique eeeeeeeeereeeeeeeeeereeeeeeeeeeeeeeeeerre 10 Dispositifs de diff renciation users dune ne dede ee a deu de uen on a ve nette 10 COAST id de dE D A 11 Choix et mise en place des dispositifs de diff renciation ss 12 Autres valuations RESSOUTCES eee secs secs eee secs secs eee secs eue eeeeeeeeeeeseeeeeese 17 Mis n pratig iocis 5 arrete dires ice unes en eee i asdentesecesss LS ConclNSioN serie in username lentes duos eines BiDHOSF ADIEU unes ANNEXES 2226208 ndenn esse rn a aean o de aidaa tante INTRODUCTION L objectif affich ces derni res ann es du minist re de l ducation nationale est de lutter contre ce fl au qu est l chec scolaire avec pour but avou la r ussite de 80 d une m me tranche d ge au baccalaur at L cole moderne pr ne la r ussite de tous Le terme chec scolaire n est apparu comme v ritable probl me que pendant les ann es 50 Avant cette date la volont affich e tait de pr server ordre coll ges lyc es constitution de fili res d termin es majoritairement selon la classe sociale de l individu Malgr cette volont l cole moderne prouve toujours des difficult s assurer la r ussite de tous les l ves
42. qui pr sentent le plus de difficult s Je n ai pas eu le temps au cours du stage avec la responsabilit d autres classes de diff rentes niveaux de r aliser un fichier auto correctif complet De plus en g om trie la r alisation de ce fichier est plus longue que dans une s quence faisant appel principalement au calcul Se posait encore galement le probl me des proportions diff rence de dimensions entre les deux quadrillages Ce fichier auto correctif tant incomplet cela m a g n pour dispenser mon aide aux l ves les plus en difficult s En effet les l ves de la classe ne travaillant pas au m me rythme j ai t sollicit assez r guli rement pour valider des exercices Il faut donc comme certains auteurs que j ai cit pr c demment l ont stipul que le ma tre ait tout pr par l avance ait pr vu tous les questionnements possibles par les l ves pour que ce travail se r alise r ellement en autonomie Ainsi il peut donner plus de son temps pour aider les plus n cessiteux 3 Un autre gain de temps aurait pu tre possible si j avais fourni chaque l ve avant de commencer le travail sur fichier une fiche de parcours individuel ou fiche auto corrective comme cit e dans la partie th orique Dans cette fiche chaque l ve peut noter par jour les exercices qu il a effectu s Le ma tre peut ainsi plus facilement suivre la progression de chaque l ve On pourrait galem
43. r voir que ces l ves pr senteront des difficult s galement dans de prochaines s ances Cependant ces exercices de consolidation peuvent lui tre propos s au cours d un dispositif de soutien qu ils suivent d j O m me encore dans une discipline o l l ve aurait plus de capacit et o 1l aurait pris de l avance dans l apprentissage par rapport aux autres En ce qui concerne micka l ce r sultat peut tre expliqu par l absence prolong e de celui ci Il est revenu en classe pour la troisi me s ance Il s est donc retrouv je pense dans une situation analogue aux deux autres l ves qui ont commis des erreurs lors de l valuation Le professeur en charge de cette classe a programm pour cet l ve un parcours au sein du fichier afin que ce dernier puisse rattraper son retard De plus cet l ve faisait galement partie du dispositif de soutien on comprend donc qu avec le retard qu il avait pris sur le fichier plus le fait qu il ait manqu les situations probl mes de d but de s quence cet l ve a commis des erreurs lors de l valuation A son retour je lui ai tout de m me expliqu avec l aide des autres l ves les propri t s de l agrandissement r duction que l on avait mis en vidence Je vais maintenant exposer les difficult s que j ai pu rencontrer au cours de cette s quence J exposerai galement pour certaines les r ponses que j ai propos es ou que j
44. ses camarades Pour aborder le chapitre agrandissement r duction j ai choisi de traiter deux situations probl mes qui mettaient en vidence les propri t s nonc es dans les documents officiels La premi re d montrait donc que l agrandissement et la r duction conservaient les angles les milieux le parall lisme la perpendicularit l galit des longueurs la longueur des c t s du carr La seconde elle faisait intervenir la relation de proportionnalit entre les longueurs des segments des diff rentes figures Voici le d tail de ces deux situations Situation 1 J ai choisi de conserver le d coupage utilis pr c demment groupe A et B J ai propos pour le groupe B une adaptation de la situation probl me d origine telle qu elle a t pr sent e au groupe en minimisant les difficult s L objectif de ces deux situations intitul es le photocopieur tait de terminer la r duction d une figure apr s tude de la figure originale et de ses diff rentes propri t s Chaque groupe A et B disposait de la figure originale affich e au tableau format A3 annexe 8 9 Pendant cinq minutes individuellement les l ves devaient noter sur une feuille de brouillon les propri t s de la figure qui leur t propos e En effet les l ves n ayant pas la possibilit de venir prendre des mesures sur le tableau et le rapport d agrandissement n tant pas connu ces derniers avaient besoin
45. tous les enfants ge gal ne sont pas galement pr par s a recevoir l enseignement que dispense l cole MEIRIEU bibliographie 3 rajoute que cette h t rog n it porte aussi sur les motivations les niveaux atteints par les l ves PERRENOUD bibliographie 4 observe galement des diff rences biologiques psychologiques conomiques Selon ces auteurs il faudrait s appuyer sur cette diversit et en faire l outil essentiel de la diff renciation p dagogique et ne pas renoncer l acquisition pour tous de codes intellectuels et sociaux Et ce donc contrairement au syst me pr c dent qui proposait des m thodes s lectives et adapt es un certain type de public et donc discriminantes Ce que propose la p dagogie diff renci e c est donc d tre attentif aux objectifs contenus d apprentissage en faisant attention ce que tous les l ves ma trisent les contenus noyaux finaux Cela n cessite donc une gestion adapt e et des propositions de parcours vari s permettant a chacun de r ussir Je me suis donc int ress cette p dagogie qui repr sente je pense une v ritable r ponse la question que se pose tout enseignant favoriser la r ussite de tous les l ves qui lui sont confi s L h t rog n it des l ves tant reconnue de tous c est donc en changeant les pratiques et en tenant compte de ces diff rences que le ma tre pourra proposer des situations d apprentissa
46. u homogenous ability grouping aux USA Mais dans les ann es 50 les critiques sont vives les r sultats de ces innovations n tant pas miraculeuses La France suivra la m me voie avec quelques ann es de retard L expression p dagogie diff renci e appara t en 1954 dans la revue fran aise de p dagogie Les enfants sont regroup s suivant leur niveau scolaire et ou leur aptitudes C est l essor de la diff renciation avec les classes d adaptation et les GAPP P dagogie diff renci e rime alors avec p dagogie individualis e d cloisonnement groupe de niveau mati re niveau besoin groupe g om trie variable En 1975 est apparu la r forme HABY qui pr nait le coll ge unique avec un enseignement commun dispens tous En r alit les classes n taient pas toujours h t rog nes et les CPPN et les CPA qui prenaient en charge les l ves en chec repr sentaient 17 de la population scolaire en 1981 et plus encore en CAP Il faudra attendre ensuite 1979 avec la r forme LEGRAND qui avait pour objectif de rendre possible la r ussite de tous en adoptant m thodes et progressions tout en garantissant l assimilation par chaque l ve du tronc commun de connaissances C est la premi re fois que l on a fait r ellement r f rence la p dagogie diff renci e avec pour objectif changement de l organisation de la classe avec constitution de groupes h t rog nes pour certaines mati res exempl
47. ue H t rog n it des l ves mise en vidence de diff rents profils Quelles sont les tapes de construction d une s quence diff renci e On A Q N Mise en pratique QU EST CE QUE LA PEDAGOGIE DIFFERENCIEE La p dagogie diff renci e est essentielle au sein de l cole moderne Selon PERRENOUD bibliographie 4 l explication franchit un pas d cisif lorsqu on s avise que ces diff rences extrascolaires biologiques psychologiques conomiques sociales et culturelles ne se transforment en in galit s d apprentissage et de r ussite scolaire qu au gr d un fonctionnement particulier du syst me d enseignent de sa fa on de traiter ses diff rences Selon le postulat de BURNS Il n y a pas deux apprenants qui progressent la m me vitesse qui sont pr ts apprendre en m me temps qui utilisent la m me technique d tude qui r solvent les probl mes de la m me mani re qui ont le m me r pertoire de comportement le m me profil d int r t qui soient motiv s pour atteindre le m me but D un autre point de vue diff rencier doit permettre de voyager vers le m me but mais par des chemins diff rents Pour reprendre l exemple de FRESNE bibliographie 5 on peut comparer l ann e scolaire une course cycliste o par souci d quit des organisateurs chacun re oit le m me v lo afin de franchir les diff rentes difficult s de chaque tape le v lo symbolisant le messag
48. uffisante pour les rendre capable de mener une telle p dagogie La p dagogie diff renci e se heurte aussi la tradition l habitude la routine En effet elle n cessite une r organisation compl te des structures elle remet en cause les modes de structurations de l cole tel que un enseignant pour une classe contenus m thodes et n cessite donc aussi une charge de travail suppl mentaire Certains enseignants ont galement la crainte de reconstituer des fili res s gr gation entre bons et mauvais l ves Il existe aussi le mythe identitaire qui conduit ne pas consid rer les l ves gaux le respect touffant de la structure traditionnelle de l emploi du temps la crainte de l institution et des pressions sociales tentation d allonger la dur e des cours pour les l ves en difficult Enfin malgr l instauration des cycles propres faciliter la diff renciation la structure annuelle reste tr s pr gnante PERRENOUD bibliographie 4 dans son ouvrage la p dagogie diff renci e des intentions l action propose de changer les structures actuellement existantes qui selon lui bloque la mise en place d une r elle diff renciation Il pr ne l individualisation des parcours de formation Selon lui cette individualisation peut intervenir trois niveaux Organisation p dagogique globale plan de formation qui autorisent des itin raires diff rents mise en place d unit s de formatio
49. vais la responsabilit de cette classe que trois jours durant le stage Il faut tre je pense au minimum une ann e enti re avec une classe afin de r ellement cerner ces diff rents profils et pouvoir r ellement en tirer profit lors de s quences d apprentissage Mon but sera simplement de tester le niveau de connaissances et de comp tences des l ves et leur proposer ensuite des parcours diff rents Quelles sont les diff rentes tapes de construction d une s quence diff renci e Quels sont les points incontournables ETAPES DE CONSTRUCTION D UNE SEQUENCE DIFFERENCIEE Avant de s int resser aux diff rentes composantes de la p dagogie diff renci e il est int ressant d en tudier les buts et les effets Les principaux objectifs sont le respect de l alt rit faciliter les choix professionnels socialiser favoriser les changes revitaliser le d sir d apprendre d velopper l esprit critique ainsi qu un enseignement moins frontal Tout ceci concourant lutter contre l chec scolaire fl au de notre soci t Organis e en situations d apprentissage avec des valuations adapt es aux besoins et difficult s sp cifiques des l ves Elle permet de prendre conscience des capacit s de les d velopper de d bloquer le d sir d apprendre de sortir de l chec par r p tition de situations analogues de trouver son propre chemin d insertion dans la soci t et enfin de prendre conscienc
Download Pdf Manuals
Related Search