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1. mais d une action r gulatrice de la r ac tion allergique En pratique ce m dicament semble dans notre exp rience aider la diminution des antihistaminiques et ou des antileucotri nes au long cours mais il est rarement prescrit isol ment et un essai clinique serait n cessaire pour d montrer son efficacit Par ailleurs notons avec Coulamy qu il semble intouchable depuis sa mise au point par Dano Apr s avoir d montr son efficacit biologique et mis en vi dence la pr sence d histamine dans sa composition de faibles concentrations de l ordre de 100 nM comme dans Apis mellifica 23 nous avons essay de contribuer l identification 10 B Poitevin pr cise de ses composants et une standardisation adapt e de sa fabrication Mais des obstacles administratifs et indus triels n ont pas permis d obtenir un isoth rapique standardis En ce qui concerne l isoth rapie et la d sensibilisation 24 l analyse effectu e pour les rhinites allergiques 25 s applique ici l asthme int r t majeur de l immunoth rapie sublinguale y compris en pr vention de l asthme chez l enfant et l adoles cent l isoth rapie pouvant tre indiqu e en cas de choix du patient mais ne pouvant pr tendre dans l tat des connais sances actuelles qu un effet symptomatique sans action pr ventive prolong e CONCLUSION Le m decin hom opathe doit pouvoir en cas de suspicion d allergie disposer d un bila2. Allergiques Blatta orientalis et isoth rapiques peuvent tre prescrits En ce qui concerne le traitement de terrain les m dicaments les plus souvent indiqu s dans l allergie vraie sont selon l exp rience de Picard 19 Arsenicum album Natrum muriaticum Thuya et les tuberculines et moins fr quemment Sepia et Calcarea carbonica classe Lachesis et Platina dans les fausses allergies ce qui correspond bien l intensit de spasmes et au contexte psychosomatique de ces deux m dicaments et il associe ce groupe Lycopodium m dicament d allergie vraie selon l exp rience d autres auteurs exp rience que nous partageons latrog nes Pertussinum Tuberculinum Silicea Thuya qui est galement aggrav par l humidit Pollution Cette tiologie appelle pour Guermonprez 7 la prescription de dilutions de m taux tels Alumina Berylium metallicum Natrum sulfuricum dans les intoxications au plomb Nitricum acidum dans les intoxications au mercure Nous retiendrons particu li rement Bromum et Chlorum indiqu s dans les intoxications aux organophosphor s mais aussi dans les asthmes aggra v s par les piscines chlor es sans oublier ce toxique histo rique Ethyl sulfur dichloratum ou gaz moutarde qui a t utilis dans les crises d asthme graves Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 2014 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01
3. Lobelia de m dicaments de toux spasmodique Ambra grisea Bromum Coccus Cacti Mephitis Sambucus Spongia e de m dicaments de terrain qui constituent l essentiel du traitement de fond de cette affection chronique class s en fonction de ce rep re clinique que constituent les diath ses ou modes r actionnels Il s agit pour la psore d Arsenicum album et Arsenicum iodatum de Calcarea carbonica Lyco podium Nux vomica Psorinum Sulfur pour le tuberculi nisme de Natrum muriaticum Sulfur lodatum Tuberculinum et Aviaire pour la sycose de Thuya Natrum sulfuricum Medorrhinum Dulcamara Sepia et Silicea sont des m di caments polydiath siques Certains m dicaments sont en relation avec des ph notypes de l asthme asthme li l exercice physique et l air froid li ou aggrav par des facteurs psychologiques du sujet g Enfin d autres m dicaments sont voqu s selon des caract ris tiques ou modalit s particuli res Asthme rappel s miologique L hom opathie qui repose sur la semblable souffrance permet de d livrer un traitement utilisant des m dicaments dont la s miologie est semblable celle de la crise tout en int grant la fois les caract ristiques propres au patient et en tablis sant un diagnostic de gravit afin d int grer la th rapeutique hom opathique dans une approche th rapeutique globale Aussi avant de donner un aper u de la s miologie des m di caments hom opathiques
4. 011 REVHOM 139 No of Pages 11 Savoirs 606606606060 O O Selon les signes associ s Les signes ORL de laryngite orientent vers Spongia et Sam bucus les otites s reuses et les rhinosinusites allergiques vers Aviaire Ferrum phosphoricum et Bryonia galement indiqu dans les trach ites comme Drosera et Ambrosia qui a aussi une rhinoconjonctivite Les signes digestifs correspondent surtout Ipeca Lobelia sans oublier Pothos foetidus l ell bore f tide dont la s mio logie associe un tympanisme abdominal l asthme qui est am lior par l mission de selles ou de gaz il est surtout indiqu chez l asthmatique tr s sensible aux poussi res ainsi que dans les toux nerveuses Solanum lycopersicum Ipeca et Sambucus sont galement aggrav s par la poussi re mais sans flatulence Sanguinaria canadensis voqu en cas de polypose nasale est am lior par l mission de gaz intestinaux L encombrement bronchique oriente vers Senega et Quebra cho avec Antimonium sulfuratum aureum et Hepar sulfur en cas d infection associ e Dans l asthme avec pathologie car diaque intriqu e Kalium carbonicum et Grindelia sont souvent indiqu s Dans l asthme s v re Carbo vegetabilis Ammonium carbonicum et Thuya traitement de fond peuvent aider les patients Il s agit dans ces cas de traitements compl mentai res pouvant procurer une am lioration partielle Les m dicaments isoth rapiques Deux m dicaments sont pres
5. 7 CH en traitement de crise ou associ au trai tement de fond dans les asthmes avec rhinite associ e pol linique ou non Blatta orientalis La teinture m re de Blatta est pr par e partir du corps entier de la blatte orientale connue sous le nom cafard ou cancrelat Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 2014 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011 REVHOM 139 No of Pages 11 La Revue d Hom opathie 2014 xx 1 11 Elle contient des allerg nes qui donnent une sensibilisation immunologique fr quente chez 20 30 des sujets atopi ques ces sensibilisations ne sont pas toujours li es une allergie clinique av r e quand c est le cas il y a fr quemment une association avec une allergie aux acariens et avec un syndrome clinique de rhinite et ou d asthme perannuel Outre cette sensibilisation simultan e il existe entre la blatte et les acariens une possibilit d allergie crois e due la pr sence d une tropomyosine prot ine responsable de la contraction musculaire des invert br s galement pr sente dans la cre vette La s miologie de ce m dicament fond sur l observa tion clinique est peu sp cifique dyspn e avec encombrement bronchique accumulation de mucosit s avec expectoration difficile qui peut tre muco purulente toux sibi lants et ou ronchus l auscultation Blatta orientalis dont la prescri
6. allergique chez lequel il faudra surveiller l obstruction 17 Parmi les allerg nes en cause retenons outre les aca riens et les phan res d animaux le r le majeur des spores de moisissures en particulier de l Alternaria pr sentes aussi bien dans les maisons et appartements mal isol s que dehors sur la v g tation au printemps et en automne et responsables d asthmes persistants parfois s v res Le traitement hom o pathique doit tre adapt avec le traitement des pisodes sibilants domin s par peca celui des pisodes viraux et le traitement de terrain Souvent il faudra utiliser un traitement Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 2014 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011 REVHOM 139 No of Pages 11 La Revue d Hom opathie 2014 xx 1 11 classique compl mentaire cortico des inhal s et b ta 2 de longue dur e d action B2LDA pour l obstruction antileuco tri nes en l absence d effet ind sirable gastrique ou neurolo gique assez souvent rencontr pour l inflammation La pr vention de l allergie avec les mesures adapt es aux aca riens aux spores de moisissures et aux phan res d animaux est toujours n cessaire et l immunoth rapie quand elle est indiqu e en pr sence d un asthme stabilis peut tre parti culi rement int ressante pour les acariens et l Alternaria L isoth rapie pourra tre utilis e mai
7. carbonicum et aussi d Ipeca Selon l horaire Les rep res horaires peuvent constituer un signe utile Les crises survenant au coucher rel vent d Aralia racemosa et de Grindelia qui ont galement des crises en s endormant comme Lachesis et Ammonium carbonicum Les crises avant minuit et autour de minuit sont justiciables d Aconit de Sambucus de Spongia celles entre 1 et 3 heures d Arsenicum album Plus tardivement entre 2 et 5 heures Kalium carbonicum Antimo nium tartaricum et Ammonium carbonicum peuvent tre indi qu s comme Thuya et Natrum sulfuricum Au r veil nous retrouvons Lachesis et Grindelia Selon les circonstances tiologiques Climatiques Le d clenchement par l humidit qui doit voquer l allergie aux acariens et surtout aux moisissures quand l aggravation est plus estivale et automnale oriente vers Dulcamara dont l asthme survient apr s exposition l humidit ou lors de refroidissements en fin d t p riode d allergie l Alternaria ou aux herbac es telles l ambroisie ou l armoise Natrum sulfuricum est aggrav par l humidit le changement de temps ou au bord de mer Medorrhinum est aggrav l humidit mais am lior au bord de mer comme Bromum L aggravation par le froid sec correspond Aconit Cuprum Rumex Psychog nes Outre l anxi t d Ambra grisea d Ignatia ou de Nux Vomica il peut s agir dans certains cas de ph nom nes de somatisation avec Hyoscyamus Lachesis Moschus
8. e dans 75 des cas Dans les cas aigus on recherchera des signes de s v rit troubles de la parole tirage par contraction musculaire p leur ou cya nose distension du thorax respiration rapide et superficielle de l tat de mal qui conduira un traitement d urgence et une hospitalisation M DICAMENTS SYMPTOMATIQUES Le choix du m dicament repose sur sa composition et son action pharmacologique se fait sur la s miologie de la crise dyspn e toux les modalit s horaire position climat les circonstances tiologiques les facteurs d clenchants les signes associ s Les m dicaments de fond peuvent gale ment tre prescrits en crise les caract ristiques du malade et les signes de terrain intervenant alors dans le choix Trois m dicaments majeurs Antimonium tartaricum L antimonio tartrate acide de potassium ou m tique tait utilis comme expectorant en dilution La premi re dilution utilis e est la 3 DH Ce produit tr s toxique provoque des ruptions pustuleuses des naus es et vomissements des pneumopathies Les signes respiratoires sont marqu s la respiration est difficile et bruyante la toux est grasse avec expectoration muqueuse paisse difficile d coller et une langue saburrale La dyspn e est intense avec parfois un battement des ailes du nez une cyanose des l vres des cernes bleu tres un abattement et une somnolence due l in suffisance respiratoire l auscultati
9. indiqu s s miologie qui ne sera d taill e que pour les principaux m dicaments nous ferons un rappel de la s miologie des principales formes cliniques de l asthme Chez l enfant l asthme est la plus fr quente des maladies chroniques touchant un enfant scolaris sur 10 L asthme d bute t t dans l enfance plus de 50 des enfants Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 2014 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011 REVHOM 139 No of Pages 11 La Revue d Hom opathie 2014 xx 1 11 asthmatiques ayant eu des sympt mes avant l ge de cinq ans Le nourrisson est concern en premier lieu En l absence de consensus international sur la d finition de l asthme du nourrisson et du jeune enfant la d finition clinique issue des recommandations mises en 2009 par la Haute Autorit de sant HAS sert de r f rence 9 L asthme de l enfant de moins de 36 mois est d fini comme tout pisode dys pn ique avec r les sibilants qui s est produit au moins trois fois depuis la naissance et cela quels que soient l ge du d but la cause d clenchante l existence ou non d une ato pie Ces pisodes de sifflements sont discontinus avec des p riodes pendant lesquelles l enfant est asymptomatique D autres tableaux cliniques doivent faire voquer un asthme toux induite par l exercice nocturne chronique ou r cidivante persistant apr s
10. risques de persistance de l asthme sensibi lisation allerg nique multiple dermatite atopique s v rit Savoirs 000000606000 initiale osinophilie sup rieure 470 mm et la gravit rhinite allergique associ e Chez le grand enfant ou l adulte la crise d asthme peut sur venir soit spontan ment soit sous l influence de facteurs favorisants exposition des allerg nes ou des toxiques au climat humide survenue apr s effort ou v nement contra riant ou stressant Les prodromes ternuements fatigue sont inconstants La dyspn e est paroxystique sifflante variable souvent nocturne fin de nuit r cidivante r versible sous traitement L inspiration est br ve l expiration bruyante et sif flante La toux est secondaire provoquant une expectoration muqueuse en fin de crise crachats perl s Cette expectora tion peut tre abondante due l hypers cr tion qui est tou jours pr sente Il a une anxi t voire un tat d angoisse li e l vacuation difficile de l air Dans les cas chroniques la dyspn e s aggrave progressivement survient au repos devient s v re en relation avec l importance du syndrome obstructif l examen les vibrations vocales sont diminu es ou normales la sonorit la percussion normale ou accrue l auscultation il y a des bruits surajout s continus sibilants parfois ronchus masquant le murmure v siculaire En cas d allergie la rhinite est associ
11. seulement Hyoscyamus en cas de toux spasmodique nocturne dans un contexte de jalousie contexte qui voquera galement Lachesis avec les spasmes la m nopause et la sensation de striction du cou Ce m dicament est indiqu pr f rentiellement chez les femmes mais pas seulement tout comme Moschus qui se traduit par une cons triction thoracique dans un contexte th tral On n est pas oblig d associer Moschus et Ambra grisea Nux vomica sera lui indiqu lors des spasmes respiratoires chez un sujet hyper actif Lors de phases de d compensation il pourra tre compl t par Sepia Staphysagria ne pr sente aucun signe respiratoire et son indication dans l asthme est discutable L appr hension des crises marqu e chez certains patients peut conduire la prescription de Gelsemium qui peut pr senter une obnubilation et une c phal e occipitale ou d Argentum nitricum Asthme selon l ge Asthme du nourrisson et de l enfant Les prescriptions d taill es d pendent de la s miologie et peuvent s adapter aux diff rents ph notypes de l asthme 16 chez le nourrisson trois ph notypes sont distingu s siffleurs viro induits avec asthme l ger siffleurs r currents s v res non atopiques et siffleurs r currents avec terrain atopique ecz ma Phadiatop positif dont l asthme se pro longera souvent apr s six ans chez l enfant d asthme pr scolaire et le plus grand enfant il s agit le plus souvent d asthme
12. stades persistants nous pensons comme le sugg re l tude gyp tienne 1 que l hom opathie peut tre utile tous les patients asthmatiques mais rarement isol ment en dehors de l asthme intermittent l ger Cette proposition semble particuli rement adapt e l asthme allergique dans lequel la demande des patients va souvent vers une th rapeutique int gr e permettant de diminuer au long cours l iatrog n nicit des traitements classiques tout en assurant un bon contr le de l asthme L efficacit du traitement hom opathique pourra donc s accompagner d une modifica tion du traitement bronchodilatateur et anti inflammatoire cor r l e l appr ciation du palier th rapeutique et du niveau de contr le de l asthme avec un suivi objectif au long cours de la fonction respiratoire ASTHME ET HOM OPATHIE QUELS SONT LES MEDICAMENTS PRESCRITS Apport des tudes d observation Quelques tudes de pratique ou d observation nous permet tent d avoir un aper u des principaux m dicaments prescrits dans l asthme Dans une tude fran aise d observation r trospective portant sur 142 cas d allergie respiratoire dont 42 cas d asthme 4 les m dicaments symptomatiques sp cifiques prescrits dans les allergies bronchiques sont Antimonium tartaricum Ipeca Lobelia Aralia racemosa Arsenicum album Arsenicum ioda tum Naphtalinum Sambucus Lachesis prescrits de 5 15 CH d une fois par 15 minutes une fois par jou
13. une bronchiolite et sifflements persistants La HAS pr cise que le tableau clinique habituel des pisodes aigus se superpose celui de la bronchite classique seule la r p tition permettant de d finir l asthme Cette r p tition d pi sodes de toux et de sifflement est souvent favoris e par les infections virales les irritants de l environnement en particulier le tabac l exercice et les motions Les sympt mes sont sur tout nocturnes la radiographie thoracique est normale per mettant d liminer des diagnostics diff rentiels La pr sence de signes d atopie personnels ou familiaux renforce le diag nostic d asthme et doit conduire pratiquer des tests d allergie si les sympt mes sont persistants s v res ou s il y a des signes allergiques extra respiratoires L efficacit d un traite ment antihistaminique d preuve avec des b ta 2 mim tiques de courte dur e d action B2CA pendant 7 15 jours et si n cessaire des cortico des inhal s pendant deux trois mois renforcent le diagnostic Cliniquement il s agit le donc le plus souvent d un tableau de bronchiolite aigu virale du nourrisson favoris par le mode de garde en cr che ou collectivit d butant par une infection ORL se prolongeant par une toux s che quinteuse coquelu cho de avec des r les sibilants associ s des r les ronflants et sous cr pitants Il peut y avoir des formes s v res avec fi vre cyanose tirage sus sternal polypn e et i
14. 0 Traduction de la 4 dition de 1932 par P richon Bastaire 13 http www asthme csst qc ca document Info_Gen AgenProf Bernstein BernsteinFra htm 14 Hahnemann S Trait de mati re m dicale Vol 2 Paris Similia 1989 p 403 70 15 Bernard H La constitution sulfurique In Vanden Broele editor Trait de m decine hom opathique Bruges Laboratoire Unda Harz 1985 159 244 16 Just J Les nouveaux ph notypes de l asthme du nourrisson et de l enfant Rev Fr Allergol 2013 53 312 5 17 Just J Wanin S Les ph notypes de l asthme de l enfant Rev Fr Allergol 2009 49 66 71 Savoirs 000006060000 18 Tonnel AB Asthme de la femme g e r alit et diagnostics diff rentiels Rev Fr Allergol 2013 53 208 11 19 Aubin M Picard P Poitevin B R flexions sur l allergie Hom o pat Fr 1983 71 243 51 20 Dano G Contribution la th rapeutique des accidents allergi ques et de leurs quivalents le Poumon histamine Pr para tion Mode d emploi Possibilit s th rapeutiques Hom opat Eur 1999 8 120 7 21 Coulamy A Poumon Histamine Hom opat Eur 2000 9 144 51 22 Poitevin B Asthme quelle place pour l hom opathie Hom o pat Eur 1999 8 116 7 23 Poitevin B Davenas E Benveniste J In vitro immunological degranulation of human basophils is modulated by Lung hista mine and Apis mellifica Brit Jour of Clin Pharmacol 1988 25 439 44 24 Poitevin B Place de l isoth rapie d
15. 14 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011 REVHOM 139 No of Pages 11 Savoirs 606066060600 0000 et son odeur cette intol rance tant observ e fr quemment chez les anciens fumeurs Lobelia est indiqu dans les dyspn es asthmatiformes et les asthmes l gers mod r s avec syndrome vagotonique marqu Il est prescrit aux dilutions de 5 9 CH En plus basse dilution 6 DH il est utile dans le sevrage tabagique l ment cl du traitement d un patient asthmatique et allergique le tabac tant c t du diesel oubli en sant publique un des principaux cofacteurs de l allergie respiratoire M dicaments de toux spasmodiques Ambra grisea Ce m dicament original issu comme Sepia de s cr tions animales est pr par partir des concr tions s ch es issues des voies digestives du cachalot La pathog n sie de l ambre gris d crite dans la mati re m dicale pure d Hahnemann associe des signes d hypersensibilit motionnelle et sen sorielle caract ristiques du m dicament des troubles de l appareil respiratoire toux spasmodique s che dyspn e avec sensation d oppression ces sympt mes sont aggrav s par des efforts m me minimes des motions des stress professionnels Cet puisement motionnel se caract rise par une aggravation en pr sence de toute compagnie et une aggravation matinale Il s agit de patients souvent sensi bles r serv s am lior s par la musique pr senta
16. Duprat appelle une insuffisance surr nale en fait une asth nie marqu e des d mes diffus Kalium carbonicum est avec Arsenicum Album un des m dicaments majeurs de la maladie asthmatique Un autre sel de potassium le salp tre ou nitrate de potassium Kalium nitricum est indiqu en cas de dyspn e intense avec sensation de br lure thoracique Une insuffisance cardiaque est souvent associ e Kalium iodatum associe un coryza avec coulement br lant avec ternuement et larmoiement une sinusite frontale un enrouement et une dyspn e avec expec toration gris tre et aggravation nocturne que Voisin apparente de l asthme Kalium bichromicum le bichromate de potas sium peut tre indiqu dans les complications infectieuses des rhinosinusites et trach o bronchites allergiques Autres m dicaments symptomatiques fr quemment indiqu s Aralia racemosa L aralia grappes arbuste originaire d Am rique du Nord contient des st rols et des terp nes actifs sur l appareil respi ratoire Outre des rhinites avec coulement clair aqueux irri tant et ternuements qui peuvent tre d origine allergique la s miologie se caract rise par des bronchospasmes avec dys pn e asthmatiforme r les sibilants et toux spasmodique s che qui surviennent en s allongeant ou apr s un pre mier et court sommeil vers 23 heures et sont am lior es en position assise Aralia racemosa est utilis en dilution basse 3 DH moyenne
17. Homeopathy 2006 95 68 72 5 Van Wassenhoven M Clinical verification in homeopathy and allergic conditions Homeopathy 2013 102 54 8 6 Chefdeville F Poncet JE L asthme In Pratique hom opathique en allergologie Sainte Foy l s Lyon Boiron 1995 51 72 7 Guermonprez M Pathologie respiratoire Maladie asthmatique In Hom opathie principes clinique techniques Paris CEDH 2006 489 99 8 Jouanny J Crapanne JB Dancer H Masson JL Asthme In Th rapeutique hom opathique Possibilit s en pathologie chro nique 3 d Sainte Foy l s Lyon Boiron 2000 178 89 9 Haute autorit de sant HAS Soci t p diatrique de pneumo logie et allergologie SP2A Asthme de l enfant de moins de 36 mois diagnostic prise en charge et traitement en dehors des pisodes aigus Argumentaire Mars 2009 p 7 29 10 Castro Rodriguez JA Holberg CJ Wright AL Martinez FD A clinical index to define risk of asthma in young children with recurrent wheezing AM J Resp Crit Care 2000 162 1403 6 Consultable sur http www atsjournals org doi full 10 1164 ajrecm 162 4 9912111 Upwr_MbLSM8 11 Amat F Pereira B Vial Dupuy A Petitl Just J Labb A Suivi des nourrissons asthmatiques parisiens et auvergnats jusqu l adolescence R flexions pour un suivi personnalis Rev Fr Allergol 2011 51 492 9 12 Kent JT Mati re m dicale hom opathique Vol 1 Arros Nay Les Annales hom opathiques de France 1976 p 96 10
18. REVHOM 139 No of Pages 11 La Revue d Hom opathie 2014 xx 1 11 Savoirs Asthme la th rapeutique hom opathique 3 partie Asthma Homeopathic therapy part 3 625 avenue de la Mer 83230 Bormes les Mimosas France Disponible en ligne sur ScienceDirect le xxx R SUM Comme le sugg rent les tudes observationnelles le traitement hom opathique de l asthme donn le plus souvent de fa on compl mentaire pourra conduire une modification du traitement bronchodilatateur et anti inflammatoire Il repose sur un traitement de crise et surtout de fond centr sur quatre m dicaments majeurs Antimonium tartaricum Arsenicum album Ipeca Kalium carbonicum compl t s par d autres m dicaments symptomatiques et de terrain ainsi que par Poumon histamine dont le but est de r guler la r action allergique Une immuno th rapie peut tre associ e ou selon les cas une isoth rapie en hautes dilutions dont les effets semblent diff rents de ceux de l immunoth rapie sublinguale Le traitement sera adapt en fonction du niveau de contr le de l asthme avec un suivi objectif de la fonction respiratoire 2014 Elsevier Masson SAS Tous droits r serv s SUMMARY As observational studies suggest the homeopathic treatment of asthma given most often as a complementary treatment can lead to a modification ofthe bronchodilator and anti inflammatory treatment It is based on an asthma attack treatment and in particular a primar
19. alimentaires le tabac ceci dans un contexte d irritabilit qui aggrave Une rhinite spasmodique peut tre associ e Il est souvent indiqu dans l hyperr activit bronchique les aggravations de l asthme dues aux stress quotidiens et l effort Natrum sulfuricum Natrum sulfuricum est caract ris par une dyspn e importante et une toux grasse avec expectoration muco purulente aggra v e par l humidit et au bord de mer Il est indiqu dans les asthmes chroniques aggrav s par l humidit ce qui voque les allergies aux spores de moisissures associ es souvent une allergie aux acariens Thuya est indiqu dans un contexte plus iatrog ne Medorrhinum Medorrhinum associe une dyspn e une toux s che et une expectoration de mucosit s gris tres difficiles expulser Les signes sont am lior s en position g nu pectorale nourrisson par l humidit et au bord de mer M DICAMENTS SELON LES PH NOTYPES OU LES CARACTERISTIQUES DE L ASTHME Asthme et sport L asthme li l exercice est un bronchospasme d au froid et l hyperventilation il ne contre indique pas le sport mais impose un entra nement appropri Les principaux m dica ments hom opathiques pouvant tre indiqu s sont Aconitum associant toux dyspn e l air froid et anxi t Cuprum avec des spasmes une hypersensibilit aggrav s l air froid et Nux vomica qui pr sente des spasmes une hyperr activit et une sensibilit l a
20. ance de ph nom nes spasmodiques Il y a une suffocation au moment o le patient s endort ou son r veil une dyspn e li e au d cubitus dorsal obligeant le patient s asseoir dans son lit La toux est spasmodique l expectoration difficile avec des sibilants et des r les pais l auscultation Des palpita tions peuvent se joindre au tableau Grindelia proche d Aralia racemosa et de Lachesis par ses modalit s d aggravation en d cubitus dorsal et l endormisse ment est indiqu dans l asthme du sujet g et dans les toux spasmodiques d clench es par le d cubitus Il est utilis en basses dilutions de 6 DH 5 CH Lobelia inflata La teinture m re de la lob lie enfl e herbac e annuelle ori ginaire d Am rique du Nord est pr par e partir des parties a riennes fleuries elle contient des alcalo des principale ment la lob line analeptique respiratoire action b ta adr nergique ce qui entra ne qui exerce une activit antispasmodique et bronchodilatatrice elle a galement un effet vagotonique provoquant naus es et vomissements La s miologie est marqu e par une dyspn e une toux spasmo dique une sensation de constriction thoracique avec oppres sion ceci dans un contexte Vagotonique avec naus es sueurs froides hypersialorrh e Le patient est aggrav par le tabac Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 20
21. ans le traitement des allergies Rev Hom opat 2011 2 73 6 25 Poitevin B La rhinite allergique Possibilit s de l hom opathie Rev Hom opat 2012 3 44 54 POUR EN SAVOIR PLUS Barbier P Hom opathie petits rem des retrouv s Paris Maloine 1994 Coulamy A Jousset C Basses dilutions et drainage en hom opathie Paris Similia 2000 Demarque D Jouanny J Poitevin B Saint Jean Y Pharmacologie et mati re m dicale hom opathique 3 d Paris CEDH 2003 Duprat H Trait de mati re m dicale hom opathique Tours Baill res 1981 Guermonprez M Pinkas M Torck M Mati re m dicale hom opa thique 2 d Sainte Foy l s Lyon Boiron 1997 Kent JT Mati re m dicale hom opathique 2 vol Arros Nay Les Annales hom opathiques de France 1976 Traduction de la 4 dition de 1932 par P richon Bastaire Voisin H Mati re m dicale du praticien hom opathe Paris Maloine et Laboratoires hom opathiques de France 1976 11 Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 2014 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011
22. crits en fonction des m canismes de la r action allergique Le premier est Histaminum qui a fait l objet de nombreux travaux biologiques ceux ci ne prouvant rien en clinique tout comme ceux effectu s sur Apis mellifica et Poumon histamine En pratique beaucoup pr f rent utiliser Poumon histamine m dicament remarquablement mis au point par Dano en 1962 20 et au sujet duquel une synth se tr s compl te et toujours actuelle a t effectu e 21 Pour Dano l administration de Poumon histamine permet d effec tuer un v ritable test th rapeutique le m dicament tant sp cifique de la relation allerg ne anticorps et des cons quences induites Il s agit donc bien d un m dicament r actionnel simil limum de la r action allergique qui contient de nombreux m diateurs de l hypersensibilit imm diate Son action ne se r sume pas une seule r gulation de l activit de l hista mine 22 Poumon histamine pouvant contenir des leucotri nes B4 et C4 qui ont une activit pro inflammatoire et broncho constrictrice Une pathog n sie a t faite par Lamasson 21 avec mise en vidence d une atteinte laryngo trach ale signes peu ou pas utilis s pour la prescrip tion Coulamy 21 privil gie la prise quotidienne en dilution 9 ou 15 CH ou en 5 et 15 CH associ s Nous partageons sans r serve cette recommandation de prise quotidienne car il ne s agit pas d un traitement de fond et encore moins d une d sensibilisation
23. dilutions basses fr quemment r p t es 5 CH ou plus lev es quotidiennement Sambucus nigra Sambucus nigra dont la teinture m re est pr par e partir des sommit s fleuries du sureau noir connu pour ses propri t s sudorifiques et diur tiques favorise galement les s cr tions bronchiques La s miologie de Sambucus est marqu e par un coryza obstructif avec respiration buccale et une atteinte laryng e avec toux rauque spasmodique dyspn e et suffocation nocturne r veillant l enfant inspiration sifflante Ces signes sont aggrav s vers minuit et couch la t te basse et am lior s assis Ils peuvent tre accompagn s de cyanose de la face et des extr mit s de sueurs profuses au r veil d agitation avec anxi t Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 2014 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011 REVHOM 139 No of Pages 11 La Revue d Hom opathie 2014 xx 1 11 Il est indiqu dans l asthme du nourrisson et de l enfant d aggravation nocturne avec obstruction nasale toux rauque et spasmodique ceci aux dilutions 4 9 CH Spongia tosta L ponge torr fi e l origine de la teinture m re contient de la silice du brome et de l iode ainsi que des diterp nes actifs sur les voies respiratoires Le signe caract ristique est la survenue d une toux s che rauque aboyante comparable au bruit d une scie da
24. e malade a souvent des naus es avec une langue propre une sialorrh e et une raideur musculaire Kent pr cise bien les indications respectives d peca et d Antimo nium tartaricum dans l inflammation des voies respiratoires 12 Le premier stade ne demande pas Antimonium tarta ricum Ce sont des rem des comme Bryonia ou Ipeca qui sont indiqu s dans la premi re p riode Antimonium tartaricum a les gros r les bulleux qui apparaissent au bout d un certain temps tandis qu ipeca les pr sente d s les premiers jours de la maladie Ipeca est indiqu dans les bronchiolites les toux spasmodi ques m tisantes l asthme au stade intermittent et persistant l ger ou mod r en traitement de crise et de fond La p rio dicit annuelle des sympt mes voque une tiologie aller gique Il est prescrit de la 4 la 15 CH Kalium carbonicum Le carbonate de potassium exerce une action pr f rentielle sur les muqueuses respiratoires et digestives Le signe majeur est la dyspn e d effort et de d cubitus obligeant le malade se mettre en position assise le thorax pench en avant les coudes sur les genoux ce qui l am liore La toux est s che ressentie comme p nible par le patient et peut devenir violente spasmodique avec des naus es et vomissements et des c phal es Cette toux est am lior e par l expectoration B Poitevin qui peut tre une expectoration difficile de crachats perl s gris tres ou une expect
25. ective sont pr sentes Ce m dicament peut tre indiqu particuli rement dans les allergies aux spores de moisissures et les allergies alimentaires Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 2014 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011 REVHOM 139 No of Pages 11 Savoirs 606606606060 0000 Sulfur Sulfur est un m dicament de fond de l asthme aggrav la nuit et par la chaleur L association d un coryza spasmodique et d un ecz ma atopique et de contact est fr quente ceci chez une grande vari t des types sensibles allant selon Henri Bernard 15 du Sulfur gras voluant vers Natrum sulfuricum au Sulfur maigre voluant vers Sulfur iodatum et Natrum muriaticum Natrum muriaticum Natrum muriaticum peut pr senter de l asthme aggrav au chaud la nuit de 1 3 heures et am lior l air frais Il s y associe presque toujours des rhinites p riodiques ou persis tantes et parfois des manifestations cutan es avec des urti caires souvent d origine physique ou un ecz ma Ces patients sont souvent anxieux sensibles toutes les varia tions d environnement avec une hyper motivit et une sensi bilit affective rencontr es chez des adolescents et des adultes jeunes Nux vomica Nux vomica associe une toux s che et une sensation de constriction aggrav es vers 3 heures du matin le matin par l air froid respir les abus
26. ents prescrits dans B Poitevin l allergie 5 En cas d asthme isol les principaux m dica ments sont Arsenicum iodatum Arsenicum album Calcarea arsenicosa Carbo vegetabilis Kalium carbonicum Veratrum album En cas de rhume des foins associ s il s agit d Arse nicum album Lachesis Carbo vegetabilis Nux vomica Sili cea Arsenicum album est le m dicament le plus souvent prescrit Essai de classification partir de son exp rience Daviaud 3 classait les principaux m dicaments vis e symptomatique selon la pr dominance d une toux s che Drosera Ipeca Bryonia Spongia Cuprum Apis mellifica grasse Natrum sulfuricum Antimonium tarta ricum Blatta orientalis ou de la dyspn e pr sente dans de nombreux m dicaments dont Arsenicum album et Kalium carbonicum Les m dicaments de terrain les plus fr quem ment rencontr s selon cet auteur sont Nux vomica Sulfur Ignatia Sepia Natrum muriaticum Kalium carbonicum Lyco podium Lachesis Thuya Natrum sulfuricum Calcarea car bonica Silicea ceux ci il est n cessaire de rajouter Arsenicum album et Arsenicum iodatum ceci en accord avec d autres auteurs 6 8 Apr s un bref rappel s miologique nous tudierons succes sivement les m dicaments e du traitement symptomatique avec trois m dicaments majeurs Antimonium tartaricum Ipeca Kalium carboni cum suivis d Aralia racemosa Blatta orientalis Bryonia Cuprum Drosera Grindelia
27. es et dans les bronchites asthmatiformes du petit enfant avec soif et s cheresse des muqueuses est prescrit en dilutions de 5 7 CH souvent avec Ipeca Ferrum phosphoricum ou Sticta pulmonaria indiqu dans la s che resse nasale avec striction du nez signe d cevant en pratique Cuprum metallicum Le cuivre m tallique poss de dans sa pathog n sie une action spasmodique sur les bronches La s miologie du m di cament associe une toux s che spasmodique incessante parfois quinteuse paroxystique avec une sensation d oppres sion et de constriction thoracique L expectoration est faible ou absente le patient a une p leur ou une cyanose de la face une locution difficile Les sympt mes sont am lior s en buvant de l eau froide aggrav s 3 heures du matin et la nuit Ils peuvent tre classiquement associ s la r pression d une ruption et avoir un caract re p riodique et brutal Le stress ou la prise de m dicaments font partie des circonstan ces tiologiques Parmi les signes concomitants on peut Savoirs 000000606000 trouver une raideur musculaire et une contracture des muscles lisses main Cuprum est indiqu dans les toux spasmodiques quinteuses les bronchospasmes et les crises d asthme Les toux et bron chospasmes d origine m dicamenteuse sont une indication envisager Drosera La teinture m re de l herbe la ros e pr par e partir de la plante enti re contient des naphtoquin
28. ir froid Certains m dicaments sont seule ment aggrav s par l effort peca associant toux et dyspn e au mouvement et signe digestif Ambra grisea indiqu dans le B Poitevin bronchospasme d clench par un effort minime et l anxi t Medorrhinum avec une dyspn e aggrav e par tout effort D autres m dicaments ont une toux d origine laryng e ou trach ale aggrav e par l air froid tel Rumex crispus et sa toux incessante d clench e par l air froid avec d mangeaison de creux sus sternal et rhinite claire associ e ceci sans asthme vrai Asthme et facteurs psychologiques L asthme est une maladie chronique o les facteurs motion nels sont pr sents dans la gen se des crises dans les phases d aggravation ou d am lioration Le psychisme seul ne cr e pas l asthme mais peut en moduler l expression et l volution de fa on importante Il est toujours essentiel de prendre en consid ration sans a priori le v cu et le ressenti du patient dans cette pathologie Les principaux m dicaments indiqu s sont en premier lieu gnatia avec les spasmes des sujets agit s paradoxaux et Ambra grisea indiqu dans les spas mes des sujets motifs plus introvertis que cette question pos e par Conan Meriadec lors de ses consultations l h pital Saint Jacques au d but des ann es 80 permet de choisir tes vous aggrav s en pr sence d autrui c t de ces deux produits on pensera galement chez l enfant mais pas
29. it au froid La toux est aggrav e dans une pi ce chaude en fin de soir e et au r veil am lior e dans une chambre froide ou en buvant de l eau froide Comme signes caract ristiques on retrouve outre le chatouillement laryng avant la toux la survenue de naus es au moindre contact et en se brossant les dents Coccus cacti grand m dicament des toux coquelucho des peut tre indiqu dans les toux spasmodiques et dyspn isan tes avec les quintes et mucosit s caract ristiques aux dilu tions 5 9 CH Mephitis Ce m dicament est pr par comme Ambra grisea partir de s cr tions d origine animale Il s agit de produits de s cr tion de la glande anale du putois riche en d riv s soufr s La s miologie de ce petit m dicament est caract ris e par la survenue de spasmes laryng s et bronchiques avec toux spasmodique quinteuse coquelucho de suffocante noc turne bloquant brutalement l expiration avec un cri elles s accompagnent de cyanose de spasmes musculaires et d une hyperh mie conjonctivale Les quintes peuvent se r p ter toutes les deux heures Ce tableau est am lior par la position assise et les bains froids aggrav en parlant en buvant la nuit et en tant couch Mephitis est indiqu dans les toux spasmodiques li es des spasmes bronchiques et laryng s Il s agit de bronchospas mes sans asthme vrai chez des patients hyperesth siques de type spasmophile Il est prescrit en
30. le contr le de l asthme pr ala blement d taill es 2 Th oriquement elle peut contribuer r duire l inflammation et l obstruction diminuer la sensibilit aux dif f rents allerg nes et modifier le terrain ou sa r activit Pratiquement le d bat reste ouvert Daviaud pneumo allergologue et hom opathe auteur d une synth se sur l asthme 3 posait en octobre 1999 lors des Entretiens hom opathiques de Paris trois Bernard Poitevin allergologue hom opathe Mots cl s Antimonium tartaricum Arsenicum album Asthme Hom opathie Ipeca Kalium carbonicum Poumon histamine Keywords Antimonium tartaricum Arsenicum album Asthma Homeopathy Ipeca Kalium carbonicum Poumon histamine Adresse e mail bernard poitevin wanadoo fr Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 2014 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011 REVHOM 139 No of Pages 11 Savoirs 606060606060 l i points cruciaux savoir reconna tre les tats graves l asthme pouvant tre mortel savoir stopper l volution chronique de l asthme situer le r le de l hom opathie en fonction des stades d volution de l asthme l int r t tant pour lui limit dans les stades persistants mod r s et s v res Actuellement si nous pouvons tre d accord sur la faible indication de l hom opathie dans le traitement des crises aigu s des
31. les pais Quebracho est proche associant dys pn e au moindre mouvement hypoxie et cyanose Dans l insuffisance respiratoire la prescription de Carbo vegetabilis devant une dyspn e avec suffocation un m t orisme gas trique des r les pais avec expectoration difficile sera un compl ment utile de l oxyg noth rapie Pour de nombreux auteurs il peut tre utilis en urgence dans les tats de d tresse respiratoire avec hypox mie et hypercapnie L hos pitalisation est galement requise Enfin et bien qu il ne s agisse pas de sujets r ellement g s rappelons l int r t dans la p riode m nopausique de Lachesis souvent associ Sulfur ou plus rarement de Sepia l ments d orientation Devant une s miologie d fective des signes pr cis permet tent d orienter le choix des m dicaments selon la physiopa thologie l horaire les circonstances tiologiques les signes associ s Selon la physiopathologie L importance des spasmes et de l hyperr activit bronchique correspondent Cuprum ainsi que Lachesis Nux vomica Spongia L d me des muqueuses respiratoires correspond classiquement Apis mellifica avec l d me des cornets la toux s che am lior e au froid et Bryonia L asthme tant Savoirs 000000606000 aussi une maladie inflammatoire chronique des bronches cette indication est peu sp cifique L hypers cr tion est un signe majeur d Antimonium tartaricum Blatta orientalis Kalium
32. me allergique oriente vers un mode r actionnel psorique et tuberculinique avec une composante motionnelle plus pr sente dans ce second cas L impact jatrog nique particuli rement la corticoth rapie orale orien tera vers le mode r actionnel sycotique avec une nette dimi nution de la r activit au traitement Thuya une aggravation l humidit Medorrhinum Dulcamara et parfois des troubles intestinaux chroniques li s des troubles de la perm abilit intestinale Natrum sulfuricum Le r le des infections oriente vers Silicea Calcarea carbonica Thuya Celui de l exercice faisant penser Nux vomica galement indiqu en priorit par l impact du tabagisme et de l exposition la pollution Diverses caract ristiques g n rales orienteront vers les autres m di caments psoriques Arsenicum album et Psorinum en cas d asth nie et l alt ration de l tat g n ral Sulfur et Sulfur iodatum en cas de bonne tol rance de l asthme et de derma tose associ e Lycopodium pouvant pr senter une association de troubles respiratoires cutan s et digestifs Les facteurs endocriniens en particulier la p rim nopause font penser Lachesis et Sepia Ces m dicaments peuvent aussi tre voqu s lorsque les facteurs psychologiques sont tr s pr sents Natrum muriaticum tant essentiellement indiqu chez le patient jeune ou qui donne l impression de le rester N oublions pas Phosphorus chez les sujets hypersensibles Sav
33. n allergologique lui permettant en collaboration avec un allergologue d assurer une pr vention Si elle est indiqu e le patient pourra b n ficier d une immuno th rapie bien tol r e surtout par voie sublinguale Il est n cessaire ensuite de privil gier le traitement de terrain et de pr voir un traitement de longue dur e 19 Les hautes dilutions seront indiqu es chez les patients sth niques r ac tifs et dont le tableau clinique pr sente un haut degr de similitude les basses dilutions plut t chez les patients ayant peu de signes sp cifiques peu r actifs et ayant des asthmes anciens intriqu s avec d autres pathologies respiratoires ou cardiaques Les tr s basses dilutions peuvent tre utiles et on s appuiera pour leur prescription sur le travail de Coulamy et Jousset travail pr cieux compte tenu de l volution incompr hensible de la l gislation sur ce sujet Le traitement classique pourra tre adapt progressivement en fonction de donn es objectives Il faudra savoir le renforcer pendant les p riodes d exacerbation savoir hospitaliser en cas de signes de gravit et d asthme s v re Le traitement hom opathique fonction de la s miologie peut tre complexe dans une telle maladie et il faudra savoir le simplifier pour faciliter l observance Les objectifs poursuivis sont l am lioration des signes subjec tifs et objectifs et de la qualit de vie du patient la diminution de la consommation m dicamen
34. ns une branche de sapin avec une suffocation et une sensation de striction laryng e tr s anxiog ne Les muqueuses nasale et laryng e sont s ches et br lantes comme vif et il y a un enrouement avec une voix rauque La dyspn e s accompagne d une inspiration sifflante les sympt mes sont aggrav s la nuit vers minuit couch la t te basse et dans une chambre chaude ils sont am lior s loca lement par des boissons chaudes et par la position semi assise Le froid sec est un facteur de d clenchement de la crise Ce m dicament indiqu dans les laryngites striduleuses peut galement tre prescrit dans les toux tr s spasmodiques rauques aboyantes Il sera utilis en basses dilutions 4 5 CH fr quemment r p t es souvent associ Bryonia Ce n est pas notre avis un m dicament d asthme vrai M DICAMENTS DE TERRAIN Ne pouvant d tailler ici la s miologie de ces m dicaments dont la prescription se fait en r alit sur un ensemble s miologique int grant les signes g n raux et ceux des autres pathologies allergiques fr quemment associ es seuls quelques points de rep re seront fournis Nous d crirons de fa on plus d taill e le m dicament majeur de l asthme mis en vidence par les enqu tes d observation et la pratique quotidienne Arsenicum album Pour les autres m dicaments de fond fr quemment indiqu s quelques signes d orientation majeurs seront d crits Sch matiquement un asth
35. nsuffisance respiratoire aigu Le plus souvent il y a un arr t de la symp tomatologie en quelques jours mais il peut persister des sibilants et un encombrement bronchique et une hyperr acti vit bronchique r siduelle avec l tat chronique des piso des des sifflements et une toux spasmodique nocturne provoqu s par l effort l excitation les rires les pleurs les motions Les facteurs favorisants sont les infections respira toires l exposition des allerg nes les aliments rarement mais surtout les acariens les spores de moisissures les phan res d animaux le r le des pollens tant tardif et rare Le tabagisme passif est un facteur aggravant et d clenchant le reflux gastro sophagien RGO pouvant d clencher des bronchospasmes d origine vagale Les conditions socio co nomiques d favorables constituent un contexte aggravant Chez l enfant plus grand la persistance de l asthme est prin cipalement due la sensibilisation allergique L identification d un crit re majeur un parent asthmatique dermatite atopique personnelle ou de deux crit res mineurs rhinite allergique sifflement en dehors des crises osinophilie sup rieure 4 augmente fortement le risque de survenue de l asthme apr s six ans 10 le risque tant de deux dix fois plus lev Une tude fran aise r cente sur le suivi de nourrissons asthmati ques 11 jusqu l adolescence met en vidence les m mes facteurs li s aux
36. nt des troubles neurov g tatifs une insomnie des bouff es conges tives de la face Ambra grisea est indiqu dans les bronchospasmes avec forte participation motionnelle sans syndrome obstructif vrai ceci en dilution 7 15 CH Sonindication dans l asthme d effort est beaucoup plus discutable Ce m dicament proche d gnatia mais beaucoup moins th tral dans sa pr sentation g n rale et dans ses sympt mes est un compl mentaire fid le des grands m dicaments de la sph re motionnelle que sont Natrum muriaticum Phosphorus et Tuberculinum Bromum Le brome a une action irritante sur les voies respiratoires sup rieures Sa s miologie associe une toux s che sifflante spasmodique d clench e par l inspiration profonde ou par le passage du froid au chaud il s y associe une dyspn e aggra v e l inspiration qui d clenche la toux une sensation de construction thoracique Le patient a souvent un coryza fluent avec larmoiement mais surtout un enrouement et une apho nie une sensation de constriction laryng e avec prurit et sensation de muqueuse vif L air inspir semble froid au niveau du nez et du larynx Le patient est aggrav par la chaleur surtout humide et par les refroidissements vesp raux ou nocturnes il est classiquement am lior par le bord de mer et en mer Bromum est indiqu dans les atteintes respiratoires avec pr dominance laryng e plus que bronchique il n est pas s r que ce s
37. oirs 000000606000 et passionn s les tuberculines tant souvent indiqu es en compl ment de ces deux m dicaments Arsenicum album Ce toxique puissant a fait l objet d une attention particuli re de la part d Hahnemann qui dans son trait de mati re m dicale 14 d bute ainsi son analyse En crivant le nom de l arsenic des souvenirs graves s emparent de mon me La mati re m dicale de l arsenic d bute par un long pr ambule contre la m decine de son poque et pour les dilutions att nu es prescrites selon la similitude Un m decin hom o pathe intelligent n administrera ce m dicament m me une dose tellement att nu e qu apr s s tre bien convaincu que ses sympt mes propres ont la plus grande analogie possible avec ceux de la maladie qu il veut gu rir Si cette analogie existe le rem de gu rit coup s r De ce plaidoyer sans concession qu il convient naturellement de relativiser aujourd hui on retiendra le caract re indissociable de l att nuation des doses d un toxique et de la recherche des symp t mes semblables Quels sont dans le cadre de l asthme et de l allergie ceux qui sont caract ristiques d Arsenicum album L action de ce toxique tout d abord responsable de manifes tations allergiques cutan es de contact et d inflammation des muqueuses digestives et respiratoires La s miologie ensuite dyspn e de 0 3 heures du matin obligeant le malade bou ger ou se leve
38. oit un vrai m dicament d asthme mais il est utilis dans les pollinoses avec atteinte laryng e pr dominante pol linoses naturellement am lior es en mer et souvent au bord de mer o les gramin es en particulier se font rares Il s oppose ainsi Dulcamara dont la s miologie voque plus l asthme aux moisissures Deux autres d riv s halog n s sont rapprocher de Bromum pour leur indication dans les spasmes odum B Poitevin dont la toux est comparable celle de Bromum et Chlorum qui pr sente un spasme laryng important Si odum doit tre oubli dans l allergie l iode qui n existe pas il s agit d une allergie aux produits de contraste Chlorum m riterait d tre utilis plus fr quemment chez les nageurs pr sentant des signes respiratoires dans les piscines chlor es m me si on sait maintenant que ce sont les chloramines issues de l inter action du chlore avec les produits organiques qui sont res ponsables des r actions allergiques respiratoires Coccus cacti La teinture m re est pr par e partir du corps s ch de la cochenille La s miologie de ce m dicament concerne princi palement l appareil respiratoire et associe une toux quinteuse par chatouillement laryng avec une expectoration muqueuse abondante visqueuse en filaments Le patient un enfant le plus souvent suffoque et a le visage pourpre lors des quintes il peut y avoir des ronchus l auscultation Il y a une grande sensibil
39. on il y a parfois des r les fins humides souvent des ronchus de gros r les bulleux avec mucosit s importantes Le patient est am lior assis par les expectorations il est aggrav allong par la chaleur vers 3 4 heures Les principaux signes g n raux associ s sont l asth nie la somnolence l abattement sujet g les sueurs froides la p leur la cyanose la r action de type vagal Kent 12 d crit un sujet au teint p le et maladif avec des sueurs froides une expression de souffrance et insiste sur l absence de r activit du malade Antimonium Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 2014 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011 REVHOM 139 No of Pages 11 Savoirs 606606606060 i tartaricum a a toux la suffocation et les hauts de c ur mais au stade de rel chement de prostration et de froid intenses C est tout fait diff rent d Aconit Belladonna Ipeca et Bryonia qui s effondrent avec violence Antimonium tartaricum est exactement l oppos peu de fi vre sueur froide froid affaissement faci s hippocratique Ce m dicament est indiqu dans les bronchiolites et bronchites asthmatiformes de l enfant dans l asthme allergique ou non dans l asthme mod r s v re de l adulte ainsi que dans la bronchopneumopathie chronique obstructive BPCO et l insuf fisance respiratoire chronique Le
40. ones qui ont des effets anti inflammatoire antitussif antispasmodique et bronchodi latateur La s miologie est celle d une inflammation laryngo trach ale avec sensation de chatouillement laryng toux spasmodique suffocante et quinteuse dyspn e d clen ch e en parlant douleurs thoracique constrictive et sensation d oppression thoracique Apr s la toux il y a une inspiration sifflante et il peut y avoir expectoration de mucosit s filandreu ses jaun tres il peut y avoir une rougeur ou une cyanose de la face pendant la toux un syndrome f brile ave c phal es des vomissements alimentaires Les signes sont aggrav s en position couch e par la chaleur du lit apr s minuit vers 2 heures du matin en riant parlant et chantant Ils sont am lior s par la pression thoracique Drosera est indiqu dans les toux quinteuses spasmodi ques et dans les asthmes de l enfant est prescrit en dilutions moyennes 7 CH lev es en granules et parfois en doses r p t es lors des crises Grindelia robusta La teinture m re de Grindelia pr par e partir de la plante a rienne fleurie contient des polyph nols et des acides ter p niques principalement l acide grind lique L action conju gu e de ces composants conf re la plante une activit anti inflammatoire antiasthmatique antibiotique et expecto rante L exp rimentation pathog n tique a confirm le tro pisme respiratoire de Grindelia avec une pr domin
41. oration muqueuse abondante Il peut y avoir des douleurs thoraciques piquantes localis es la base droite Ces crises d asthme surviennent entre 2 4 heu res du matin Elles sont aggrav es par le mouvement le malade tant am lior assis L tat g n ral est alt r avec une asth nie marqu e une frilosit des sueurs des d mes diffus parfois la pr sence de signes digestifs et cardiaques on recherchera en particulier l d me caract ristique de l angle interne des paupi res sup rieures Il y a une hyper sensibilit du patient aux bruits aux effleurements physi ques ainsi qu aux petits v nements d sagr ables de la vie courante Dans les cas anciens ces patients sont fatigu s anxieux avec une anxi t ressentie au creux de l estomac et parfois une peur de la mort lls sont tr s inquiets pour leur sant ce qui les conduit consulter souvent Kalium carbonicum est indiqu en traitement de fond et de crise de l asthme il s agit d asthme persistant parfois l ger souvent mod r s v re chez un patient qui peut avoir des signes cardiaques associ s Le traitement des crises n ces site presque toujours un traitement bronchodilatateur et anti inflammatoire associ et un traitement de fond adapt au bon contr le de l asthme Les patients justiciables de Kalium car bonicum ont un asthme le plus souvent ancien et ont pu avoir des corticoth rapies orales r p t es lls peuvent pr senter ce que
42. ption est voqu e dans un contexte de terrain atopique et d exposition aux pneumaller g nes particuli rement les acariens est indiqu dans les crises d asthme principalement en traitement de fond dans les bronchiolites et les bronchites chroniques avec hypers cr tion Compte tenu de sa faible sp cificit il est le plus souvent prescrit en basse dilution 4 7 CH que ce soit en traitement de crise ou de fond Son indication en traitement de type d sensibilisant en doses hebdomadaires de 9 30 CH est conseill e par certains auteurs Bryonia alba La teinture m re de la bryone blanche pr par e partir des organes souterrains frais contient des h t rosides de cucur bitacines de structure proche de celle des cortico des irritants pour la peau et les muqueuses respiratoires et digestives La s miologie se caract rise par une toux s che spasmodique et quinteuse une dyspn e d clench e en parlant des douleurs thoraciques constrictives il n y a pas d expectoration pas de Sibilants l auscultation La toux est aggrav e par le mouve ment et la chaleur de la chambre am lior e par le repos et l immobilit et la douleur am lior e par la pression du thorax Une rhinite avec s cheresse de la muqueuse nasale et un syndrome f brile avec sueurs froides peuvent tre associ s Le patient a soif de grandes quantit s d eau froide Ce m dicament plut t indiqu dans les toux quivalents asthmatiqu
43. r Dans l tude sur l asthme de l enfant 1 les m dicaments sympto matiques prescrits dans des dilutions allant de 6 30 CH sont Hepar sulfur Antimonium tartaricum Drosera Kalium bichro micum Blatta orientalis Lobelia Sabadilla La fr quence de prescription des principaux m dicaments de terrain diff re dans l tude fran aise selon l ge des patients Chez l adulte il s agit par ordre de fr quence d crois sante d Arsenicum iodatum Arsenicum album Natrum muria ticum Pulsatilla Sepia Calcarea carbonica Magnesia muriaticum Silicea Sulfur dix m dicaments ont t prescrits une fois dont Lachesis Lycopodium Medorrhinum Natrum sulfuricum Chez l enfant les m dicaments les plus prescrits sont Pulsatilla et Lycopodium suivis de Calcarea carbonica Calcarea phosphorica Magnesia muriatica Silicea Alumina Alumina silicata Arsenicum album Phosphorus Sulfur ioda tum six m dicaments ont t prescrits une fois dont Arseni cum iodatum Natrum muriaticum Natrum sulfuricum Tuberculinum Dans l tude gyptienne 1 les polychrestes prescrits en 200 CH sont Calcarea carbonica Natrum muria ticum Lycopodium Silicea Arsenicum album Calcarea phos phorica Natrum sulfuricum Tuberculinum puis Cuprum Hyoscyamus Phosphorus Pulsatilla Sulfur Thuya Baryta carbonicum Lachesis Mercurius solubilis Les traitements de crise et de fond ne sont pas distingu s dans une tude des sympt mes et des m dicam
44. r ceci dans un contexte d anxi t d agitation il y a fr quemment concomitance de rhinites associ es et une alternance avec des manifestations cutan es On retrouve aussi un signe banal mais majeur dans toutes les allergies chroniques l asth nie marqu e avec parfois une alt ration de l tat g n ral le patient pouvant dans les cas chroniques tre maigre p le et frileux Arsenicum album peut tre indiqu tous les ges en dilution basse dans les crises 5 7 CH et lev e en traitement de fond Arsenicum iodatum est indiqu chez les sujets plut t tuberculiniques dans les toux chroniques et les asthmes d origine allergique associ s des rhinites Une dermatite atopique est souvent retrouv e associ e ou dans les ant c dents Autres m dicaments majeurs de terrain dans l asthme Calcarea carbonica C est le premier m dicament voqu chez le nourrisson et le petit enfant devant l association de bronchiolites et d asthme avec un ecz ma atopique et des troubles ORL infectieux Le type constitutionnel est souvent rencontr comme le carac t re timide et peureux de l enfant Lycopodium La poudre de lycopode est un sensibilisant respiratoire et cutan et peut provoquer un asthme professionnel 13 La s miologie est respiratoire rhinites chroniques avec obstruc tion nasale nocturne dyspn e cutan e urticaire ecz ma et digestive L anxi t l motivit discr te la sensibilit aff
45. s prescriptions vont des dilu tions basses 4et 5 CH qui classiquement favorisent l expectoration aux hautes dilutions qui classiquement les taris sent Notons l int r t d Antimonium sulfuratum aureum qui pr sente un tableau proche avec s cr tions nasales etbronchiques paisses une aggravation hivernale moins d asth nie Ipecacuanha La teinture m re pr par e partir de la racine de l ip ca cuanha du Mato Grosso exerce par ses alcalo des une action expectorante m tique et spasmodique De plus elle contient des glycoprot ines allergisantes et provoque des r actions allergiques cutan es et respiratoires l inhalation de poudre s che de la racine provoque un asthme connu en pathologie professionnelle 13 L exp rimentation pathog n tique a confirm son action spasmodique par stimulation vagale son effet irritant sur les muqueuses respiratoires et digestives et a mis en vidence la survenue d h morragies La s miologie respiratoire est caract ris e par une toux spasmodique inces sante et suffocante sans expectoration qui peut s accompa gner d h moptysie et une dyspn e asthmatiforme avec constriction de la poitrine revenant p riodiquement chaque ann e l auscultation on note la pr sence de r les fins sibilants avec une accumulation de mucus et un encombre ment bronchique qui peut se faire par par sie bronchique Ces signes sont aggrav s par le froid la chaleur humide et le mouvement L
46. s rappelons ici son absence d effet r manent qui n cessite jusqu preuve du contraire un traitement continu Asthme du sujet g Il s agit d un asthme ancien le plus souvent rarement d appari tion tardive Celui ci survient cependant plus souvent chez la femme g e 18 avec un r le selon les patientes de la m nopause de la prise de poids de l intol rance m dicamen teuse aux anti inflammatoires non st ro diens ou l aspirine Il peut y avoir une participation cardiaque la dyspn e avec un d me d une insuffisance ventriculaire gauche ou des signes mixtes de BPCO et d asthme Ceci rejoint la notion ancienne d asthme intriqu L int r t de l hom opathie est de diminuer les effets iatrog nes et de r duire les interactions m dicamenteuses Les principaux m dicaments indiqu s restent Arsenicum album Grindelia Kalium carbonicum compl t s utilement par des m dicaments d action locale prescrits en basses dilu tions Antimonium sulfuratum aureum associe des s cr tions paisses une expectoration difficile des r les nombreux et est int ressant dans la pr vention des infections des BPCO Dans la BPCO associ e l asthme on trouve galement Ammonium carbonicum avec une oppression une suffocation en s endormant une expectoration difficile et des r les pais et Senega qui associe dyspn e oppression toux spasmo dique avec ternuements et expectoration tr s difficile avec de nombreux r
47. teuse et la bonne prise en charge de l asthme par le patient afin d assurer le contr le de l asthme et de pr venir l insuffisance respiratoire La prudence est requise pour l appr ciation des r sultats th rapeutiques compte tenu du r le de l environnement des autres traitements et des choix des patients On voit toujours les checs des autres rappelait Michel Aubin 19 lorsqu il avait une consultation hospitali re d allergologie N oublions pas que nos confr res voient aussi les n tres et que nous avons tous partager les plaintes r p t es de patients parfois difficiles Avec cet tat d esprit attentif et lucide les patients asthmatiques de tout ge pourront r ellement b n ficier de l apport de l hom opathie D claration d int r ts tudes pour les laboratoires ALK et Stallerg nes R F RENCES 1 Shafei HF Abeldayem S Mohamed N Individualized homeo pathy in a group of Egyptian asthmatic children Homeopathy 2012 101 224 30 Pour citer cet article Poitevin B Asthme 3 partie La th rapeutique hom opathique La Revue d Hom opathie 2014 http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011 REVHOM 139 No of Pages 11 La Revue d Hom opathie 2014 xx 1 11 2 Poitevin B Asthme quelle place pour l hom opathie 1 partie Rev Hom opat 2013 4 83 90 3 Daviaud J Asthme Hom opath Eur 1999 8 111 5 4 Colin P Homeopathy and respiratory allergies a series of 147 cases
48. y therapy centred on four main medicines Antimonium tartaricum Arsenicum album Ipeca Kalium carbonicum completed by other symptomatic and terrain therapies as well as Poumon histamine used to regulate the allergic reaction Immunotherapy can also be used or depending on the case isotherapy in high dilutions the effects of which seem different to those of sublingual immuno therapy The treatment is adapted depending on the level of control of the asthma with objective monitoring of the respiratory function 2014 Elsevier Masson SAS All rights reserved INTRODUCTION Les recommandations Cochrane sur l asthme concluaient sur l insuffisance des essais contr l s en hom opathie et soulignaient la n cessit de multiplier les tudes d observa tion avant de faire des tudes randomis es L tude r cente effectu e en gypte 1 a montr l int r t du traitement hom opathique de l asthme de l enfant en utilisant des traite ments de crise et de fond C est sur cette base que nous d velopperons ici l tude des m di caments hom opathiques indiqu s dans l asthme avec un regard critique sur des indi cations reconnues comme acquises 2014 Elsevier Masson SAS Tous droits r serv s http dx doi org 10 1016 j revhom 2014 01 011 UNE TH RAPEUTIQUE INT GR E Quel peut tre l apport de la th rapeutique hom opathique dans l asthme si l on tient compte des recommandations actuelles sur la s v rit et
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