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Rapport [2002-2] - GRIP - Groupe de Recherche et d`Information sur

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1. SJIJUOS s p S SL S P HAT 01598 Inod sjueams syn fqo s y ghp adope 9 RAPPORT DU GR P 2002 2 30 Z0 10 1 U99 l 1 nsul l uonouo US Hop 844 1 llAlO uonoajoid UoReSUIUpEe s l suep s oede s p uoneolunu pi SdO9 np ul s ne ao1jod ep un p LOOZ 6L np a Ins seJalnijod sayoedes zs neuu ue s u ul Be u p uoneie199q 1002 GE 19 YL suonouo s p uo ej inod suod jood un p uone819 SH uonsef suone do s p 1nod s IEuuonouo 002 lsil un p 1u ul ssilqeyz S SL UONS0D S N Spodse s l mod SJ010U09 syip lqo xne aAnou uondope Z SOJIB IIUU ll A e91jod n suodde s p JueuIeoueu s p uoneuluu q sialoljod s p ep je s poul u s p U h l s s unululo2 s p uondopy ollod xne S21IB UO OA Ssuomnqluyuoo sep
2. suonoe s p anod s uuos d 000 Z qno lqo un p uondopy 1002 dE 49 YL 1002 un 94 39 SL Bioge oo ep 98402 u doun 9802 99 suep Han p 998918 o U919U09 El uu doun uos SIUWO 1 M S Jed 5 1 5 U09 1 s p uojusAgld SUEP el SSIEN Uone12199 El JUSUISULIOJUON seaudoidde suonouo an suep juo jueuu EUUOIJOU0 l je u09 El 4011500 102 El SdO9 Z 58 0 H JOSO NNO 2818 uone19d009 0002 6 8 2 usedoune 98402 0002 02 3 61 ene ejues ueedoune 199402 666 lq l p LL 39 OL D UIS H 9502 I8SU09 uolunoy 32 RAPPORT DU GR P 2002 2 2 L Europe et la gestion militaire des crises des instruments pour quelles missions Val rie Peclow Les d cisions prises aux Conseils europ ens de Cologne juin 1999 Helsink
3. uole12199Q un p uondope e sloslAoud nh W un s p JUSUWISULSJUT uu doun u doun I8SU09 ny s ss v lul sion sAed yy 6400 un np soyoedes s l ins 7 s elillku Soyoedeo Se 3 NYLO I 2842 ul s ne 19919 199 l 1002 s no lqo s p doo uone nsuoo uondopy nni ued 1Ed0 1102140 s l JUBUISOUOI un anod ooz 21quejdes el ep x ed ep su p El osne uone oqerz L uondopy VZ l NUS 16 ne jueiuedde nb 5 s neuu il suo un ele ey juu il suoo ue LL np 6 xne sJns ueld l INS El p ueld l ms e uons b ueld l ins ne 359 9 nb euuo l 3 nbnuod juewissoquex LOOZ GL pL 1002 url 94
4. y zueu J89U09 S9 JSUUOISI99P uondopy Hn Sep el l nbnuene ouely I nb uoneulle i soyoedes s l ins usodoins un p uondopy ojetue p juetueBeBuz suols o q ueld np uondopy HHEUUH lle Sep noe p ueld np sabede y dleu lul e uu p uonu A 4400 uoe919 5 uejd l INS s lAnoe s l anod s p juoweddojs18q uonsef e ep uejd l ms lAlns seuwsiuesou odsip seu 1 e2HEWLeQUI xneuoneu s Jeyju sy dx s p juiod ne ssIN u doun s lo s 181 un p uone zo s p Jed 9910oju91 6 5 Bioqsioye P SAURNA SEDANE TA 4 Ol Sue EE 2777 j x Sd SUOISSILU s p uol a 5 s p 6400 27 uone19do09 TEMA 3 1 2MH S np Seidne NOM SAC p s P ARIER lBUIHSJUI SOINJONUS s p S9919 zs neuu ue sien sAed 000 xneuoneu 5 u ul ewiouoyne 48034 el 2 uoles 0002 SieW L sped s p s p oz np v s olsio p u e p np JUSWSUHSJUT uonoe p ede un p
5. Les disparit s conomiques trop criantes entre deux Etats qui provoquent des flux migratoires d stabilisants pour des pays ou zones fragiles Le terrorisme qui prolif re sur le terreau de l injustice sociale conomique ou culturelle Laproliferation la diffusion et le trafic des tech nologies militaires et de leurs vecteurs etc Face ces menaces l Union europ enne a d cid de se doter d une capacit autonome de pr vention et de gestion des conflits Dans sa relation aux pays tiers l Union europ enne s ap puyait traditionnellement exclusivement sur ses relations commerciales conomiques ou de coop ration au d veloppement avec ses partenaires Le Trait de Maastricht sign en 1992 ainsi que le Trait d Amsterdam 1997 ont permis le d velop pement de l instrument diplomatique gr ce la Pesc ainsi qu une capacit d intervention civile et militaire dans la gestion des crises par le biais des missions de Petersberg 1 2 Les instruments de la Politique ext rieure commune de s curit et de d fense Pecsp La r ponse ses risques et menaces nouveaux sera chafaud e travers la politique ext rieure commune de s curit et de d fense Lors du Conseil europ en de Cologne 4 et 5 juin 1999 les chefs d Etats et de gouvernements ont affich leur d termination voir l Union europ enne jouer pleinement son r le sur la sc ne internatio nale en la d
6. L aide toujours en parler ne jamais y penser Le Monde 23 24 d cembre 2001 10 L Afrique est confront e une dramatique r gression conomique Le Monde 5 juin 2000 11 Le Commissaire en charge des relations ext rieures de la Communaut europ enne affirme We are the best example of multilateralism which the world has at its disposal Speech 01 609 4 d cembre 2001 12 Commission europ enne Communication de la Com mission au Conseil et au Parlement europ en sur le r le de l Union europ enne dans la promotion des droits de l homme et de la d mocratisation dans les pays tiers COM 2001 252 final 8 mai 2001 p 5 13 Commission europ enne Communication de la Com mission au Conseil et au Parlement europ en sur la d mocratisa tion tat de droit respect des droits de l Homme et bonne gestion des affaires publiques les enjeux du partenariat entre l Union europ enne et les ACP COM 98 146 12 mars 1998 p 5 14 Discours de F Mitterrand prononc lors du Sommet franco africain de La Baule 19 21 mai 1990 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 17 Ce renversement de paradigme provoqua un glissement normatif la fin des ann es 80 dans les priorit s du d veloppement avec l introduction de r f rences aux droits de l homme et la d mocra tisation des r gimes politiques des pays b n ficiai res de l aide La volont et la capacit de conduire ces
7. conomique int gr Cet argument est d ailleurs largement repris en introduction des documents de l Union qui traitent de pr vention des conflits La construction europ enne illustre en effet de mani re remarquable une d marche de pr vention portant sur une situation potentiellement pr con flictuelle apr s l exp rience des deux guerres mon diales qui ont ravag le Vieux continent Car l objectif de Jean Monnet tait bel et bien la paix comme en t moignent ses m moires Issue de la vision d hommes d Etat qui permirent de combiner le plan Marshall de 1946 et la cr ation de la Communaut europ enne d s les ann es 50 la construction europ enne est le fruit d une applica tion syst matique des principes de l int gration politique par le biais du n o fonctionnalisme L int gration politique propose comme mode de gestion des conflits un d passement des souverai net s nationales et donc terme la r forme de l ordre international accapar par la relation entre Etats La construction de l Europe a d s lors d but par la mise en commun de mati res basse teneur politique conomiques financi res techni ques culturelles etc afin de r pondre des besoins socio conomiques concrets Ces fonc tions endoss es par les institutions europ ennes ont d termin le type d organe et leurs comp tences le passage de la CECA la CEE par exemple Depuis la fin de la Guerre froi
8. de nombreux d bats o s affron tent le Conseil et la Commission Le r sultat de ces n gociations affectera non seulement la capa cit de r action rapide de l Union mais aura gale ment des implications long terme sur les comp tences institutionnelles de 1 UE et leur distribution entre les diff rents piliers De mani re indirecte c est la structure de fonctionnement de l Union europ enne et l bauche d une Europe de la d fense int gr e qui sont abord es par ces r formes 20 La premi re journ e de cette conf rence a t consacr e l coute des donateurs bilat raux et des organisations non gouvernementales les premi res susceptibles de faire d marrer les premiers projets de r habilitation et de reconstruction de l Afghanistan Les ONG et les donateurs bilat raux ont ainsi eu l occasion de se rencontrer et de se mettre d accord sur les projets d marrage rapide Groupe de pilotage pour 1 Assistance la reconstruction de l Afghanistan http europa eu int comm external relations afghanistan intro pr21 12 01 htm 20 et 21 d cembre 2001 21 Good Morning Afghanistan 1 goes on air http europa eu int comm external_relations afghanistan intro 02 304 htm 24 f vrier 2002 22 Voir les commentaires d un fonctionnaire de la DG Relex Lundin L E The Commission s Role in Developing a Coherent EU Conflict Prevention and Civilian Crisis Ma
9. dans les Balkans les Balkans exporteraient leur instabilit vers elle De ce cons tat une question d coule quel est le meilleur moyen de mettre en place les conditions favorables la r solution de cette instabilit chronique A cette question 1 UE r pond par un seul concept issu de sa propre histoire l int gration Le Processus de stabilisation et d association L UE d veloppe pour les Balkans un certain nombre d instruments bas s d une part sur le mod le utilis lors de la reconstruction de l Europe occidentale apr s la Seconde Guerre mondiale et d autre part sur les politiques de la Communaut europ enne envers les pays d Europe centrale et orientale apr s la chute du communisme en 199 Elle labore ainsi en 1999 une nouvelle approche sp cifique sous la forme d un Processus de stabilisation et d association PSA offrant 5 Etats de la region balkanique la possibilit de signer avec elle un nouveau type d accord Le PSA vise approfondir leurs transformations politiques institutionnelles conomiques etjuridiquesafin qu ils puissent prendre part un processus formel d ad h sion l Union Pour permettre l ouverture des n gociations d un accord de stabilisation et d asso ciation les Etats candidats doivent au pr alable accepter de respecter les principes d mocratiques les droits humains la primaut du droit la protection des minorit s l conomie de
10. tion ce programme ambitieux n a pas donn tous les r sultats escompt s Le volet conomique et financier demeure le seul l ment un tant soit peu tangible du partenariat Mais les espoirs et les aspirations demeurent Afin de revitaliser le processus de Barcelone l Union europ enne devrait 1 Donner la priorit l approche r gionale des trois corbeilles de Barcelone afin non seule ment de resserrer les liens entre PUE et ses partenaires m diterran ens mais galement entre les partenaires eux m mes 2 Privilegierle d veloppement des moyens politi ques issus de la D claration de Barcelone et y insuffler des m canismes de pr vention des conflits qui ne soient pas subordonn s la gestion civile et ou militaire des crises 3 S engager plus fermement r gler le conflit isra lo palestinien 4 S assurer que la coop ration conomique et financi re de PUE vers les pays partenaires ne soit pas subordonn e la simple s curit de l Europe et respecte le versement des fonds auquel PUE s est engag e 5 S assurer que le maintien dela stabilit dans la r gion ne prenne le pas sur la volont de voir s amorcer dans les pays de la rive sud un r el processus de d mocratisation 6 Mener ces d marches dans un r el quilibre des rapports entre les pays du sud et du nord de la r gion afin que les partenaires m diter ran ens puissent s approprier au mieux le processus 60 RAPPO
11. 1 Voir ce propos le rapport du Grip Bilan de la guerre du Kosovo PECLOW V BERGHEZAN G ADAM B 2000 2 Il faut signaler plusieurs d cisions importantes de 1 UE ant rieures ce qui est d velopp ici le Processus de Royaumont fut la premi re tentative de stabilisation lanc e en 1996 par PUE en direction des Balkans Et en avril 1997 le Conseil Affaires g n rales de PUE adopta l Approche r gionale qui tablit la conditionnalit politique et conomique pour le d veloppe ment de relations bilat rales avec l Albanie la Bosnie Herz go vine la Croatie la R publique f d rale de Yougoslavie et l ex R publique yougoslave de Mac doine 3 Dans les ann es 90 la Communaut europ enne a opt pour le d veloppement de relations contractuelles avec les Peco des Europe Agreements ont t conclus avec 10 Etats d Europe centrale et orientale et des Accords de partenariat et de coop ration ont t sign s avec 10 autres Etats de l ancienne Union sovi tique 4 Le PSA est adopt par le Conseil europ en de Cologne en juin 1999 et concerne l Albanie la Bosnie Herz govine la Croatie la RFY etl ex R publique yougoslave de Mac doine La Slov nie est quant elle candidate a l adh sion PUE 42 RAPPORT DU GR P 2002 2 1 2 Le r le de leader de l Union europ enne dans la cr ation du Pacte de stabilit Le Pacte de stabilit n est pas en soi un o
12. 7 R glement CE n 2698 2000 du Conseil du 27 novembre 2000 Journal officiel n L 311 du 12 d cembre 2000 p 1 8 Commission proposes creation of a Euro Mediterranean Bank as an ElB subsidiary http europa eu int comm exter nal relations euromed nevvs ip02 321 htm 27 f vrier 2002 9 Plus d Europe Programme de la Pr sidence espagnole de l UE disponible sur http www ue2002 es 10 Source Commission europ enne Le processus de Bar celone cinq ans apr s 1995 2000 Office des publications officielles des Communaut s europ ennes Luxembourg 2000 pp 16 19 50 RAPPORT DU GR P 2002 2 2 7 Conclusions On le voit le partenariat euro mediterran6en se veut ambitieux tant sur les plans politique et s curitaire conomique et financier que dans les domaines social culturel et humain Dans les faits pourtant c est principalement le volet conomique de la d claration de Barcelone qui porte ses fruits C est jusqu pr sent le seul l ment tangible du partenariat m me si des diffi cult s ont pr sid au d blocage des fonds et plus g n ralement la mise en uvre du programme MEDA D une mani re g n rale l Europe semble s tre plus ou moins enferm e dans une logique conomi que et s curitaire o le colosse commercial cher cherait mieux g rer son environnement imm diat et le satelliser au nom de la stabilit Car force est de constater qu
13. Le Pacte pour l Europe du Sud Est est nettement plus ambitieux et intervient alors que les tensions ont d j d g n r en conflit violent et laiss des traces tangibles au coeur des diff rentes populations Les difficult s seront d autant plus grandes et la stabilisation d autant plus lente et probl matique Le lancement du Pacte de stabilit pour l Europe du Sud Est La Pr sidence allemande de l Union europ enne propose en avril 1999 peu apr s le d but des bombardements de l OTAN contre la RFY de r aliser un pacte de stabilit pour f d rer les initiatives existantes dans la r gion balkanique L UE annonce d s le 17 mai 1999 sa volont de jouer le r le de leader du Pacte de stabilit pour l Europe du Sud Est par le biais de l adoption d une position commune De fin mai d but juin 1999 un document est n goci entre 28 Etats concern s les Etats de l UE des Etats non europ ens mem bres du G8 et l ensemble des pays de la r gion exception faite de la RFY Le 10 juin 1999 les ministres des Affaires trang res adoptent offi 5 4 documents de la Pesc encadrent le fonctionnement du Pacte la position commune du 17 mai 1999 pour le lancement la position commune du 2 juillet 1999 d signant le coordinateur sp cial pour le Pacte de stabilit en la personne de Bodo Hombach l action commune du 19 juillet 1999 pour financer le sommet de Sarajevo l action commune du 29 juillet
14. Les trois corbeilles du processus de Barcelone repr sentent galement les trois d fis majeurs de la M diterran e politique et s curit coop ration conomique et financi re etenfin dialogue social culturel et humain L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 51 3 La pr vention des conflits africains les perspectives offertes par l accord de Cotonou F lix Nkundabagenzi L accord de partenariat sign Cotonou le 23 juin 2000 entre la Communaut europ enne et les pays d Afrique des Cara bes et du Pacifique ACP aborde directement la probl matique de la pr ven tion des conflits Le groupe Afrique repr sente 48 pays des 77 Etats composant les ACP Cet accord de partenariat se pr sente comme l h ritier des Conventions de Yaound et de Lom qui organi saient principalement des relations commerciales conomiques et d aide au d veloppement entre l Europe et les pays ACP C est en prenant appui sur cet instrument que nous d crirons l apport de l Union europ enne la pr vention durable des conflits en Afrique subsaharienne Il faut d embl e relever que la contribution europ enne en cette mati re se d veloppe tant dans la relation de coop ration classique la Direction g n rale au d veloppement notamment DEVE qu travers sa politique ext rieure incarn e entre autres par la Direction g n rale aux relations ext rieures RELEX Les limites de cette tu
15. Nations Unies lanc e dans le cadre du rapport du mill naire et du rapport Brahimi Renforcer le dialogue avec les partenaires essen tiels et le soutien ceux ci y compris POsce le Conseil de l Europe et le Cicr ainsi que les com munaut s universitaires et d ONG l conviendrait de tirer parti de l exp rience de nos partenaires pour l laboration des plans d action et strat gies de l UE l gard de pays et de r gions donn s Le droit d acc s des zones de conflit potentiels pour le Cicr Osce et les rapporteurs des Nations Unies en mati re de droits de l homme devrait tre syst matiquement d fendu Il conviendrait d inscrire au rang des priorit s le soutien une action efficace dans le domaine des armes l g res notamment dans le cadre des Nations Unies et du G8 De nouveaux instruments internationaux devraient tre ratifi s et mis en uvre en particulier le nou veau Statut de Rome de la Cour p nale internatio nale et la Convention d Ottawa sur l interdiction de l emploi du stockage de la production et du trans fert de mines antipersonnel et sur leur destruction Il faudrait r examiner l utilisation des instruments diplomatiques de pr vention des conflits y com pris le r le des repr sentants sp ciaux et des chefs de mission Les groupes de travail du Conseil devraient tre invit s organiser plus souvent des discussions informelles avec les organisations partenaires comp tent
16. fl chir sur les causes profondes des conflits revint int grer une d marche de pr vention des conflits dans la coop ration au d veloppement Le d veloppement trouva alors unenouvelle vocation c t de la lutte contre la pauvret stabiliser structurellement les soci t s du tiers monde La stabilit structurelle est caract ris e par d veloppement conomique durable la d mo cratie et le respect des droits de l homme exis tence de structures politiques viables et des conditions environnementales et sociales sai nes ainsi que existence d une capacit g rer le changement sans recourir au con 92 Cette d finition r alise dans le but de pr venir les conflits violents une synth se entre la conditionnalit politique et les exigences conomi ques du d veloppement Les praticiens du d veloppement s accordent sur le fait que la mise en uvre de la stabilit sera le v ritable test de l efficacit de cette doctrine de la pr vention durable des conflits C est dans ce sens qu il faut comprendre la place et le r le des documents de programmation strat gique DPS qui s appuient sur des indicateurs de crise permet tant de r v ler les situations de conflit potentiel et d int grer des mesures de pr vention des conflits dans les programmes de coop ration avec des pays risque Cet exercice oblige les diff rentes instan ces europ ennes les diff rents piliers l
17. portant sur la cr ation du dispositif de r action rapide Journal officiel n C 311 E 31 octobre 2000 article 2 8 COM 2000 119 Proposition de r glement du Conseil portant sur la cr ation du dispositif de r action rapide Journal officiel n C 311 E 31 octobre 2000 articles 11 et 12 9 COM 2000 119 Proposition de r glement du Conseil portant sur la cr ation du dispositif de r action rapide Journal officiel n C 311 E 31 octobre 2000 article 4 1 38 RAPPORT DU GR P 2002 2 3 7 Financement Selon les perspectives envisag es alors par la Commission le fonds b n ficierait d une ligne budg taire s par e disposerait de 30 millions d euros pour 2001 et de 40 millions d euros par an jusqu en 2006 Le co t de chaque intervention serait limit 12 millions d euros et sa dur e ne pourrait exc der 9 mois 3 8 La consultation du Parlement Le 7 d cembre 2000 la Commission des affai res trang res des droits de l homme de la secu rit commune et de la politique de d fense du Parlement europ en avec l avis de la Commission des budgets d posait un rapport apr s avoir exa min la proposition de r glement du Conseil Le Parlement tant traditionnellement en faveur du renforcement de la gestion non militaire des crises un avis pr liminaire positif avait t mis d s le 15 juin 20007 Le Parlement salue donc le r le plus actif que la Commission d sire jouer d
18. te borg du Programme de l Union europ enne pour la pr vention des conflits violents par le Conseil euro p en instance supr me de l Union la pr vention des conflits s inscritimmanquablement l ordre du jour europ en Depuis le rapport Solana Patten ordonn par le Conseil europ en de Feira des 19 et 20 juin 2000 les documents se multiplient attestant d un d but de volont politique en lamati re m me si des divergences certaines se cachent encore derri re le concept En effet les diff rents moyens de gestion civile et militaire des crises actuellement mis en place par l UE ne facilitent pas toujours une vision claire des objectifs prioritaires de la PEsc Quoi qu il en soit le concept de pr vention des conflits de par sa g n ralit m me a le m rite de permettre une approche transversale de tous les probl mes de politique ext rieure de l Union Il unifie la fragmentation europ enne et permet de placer tous les outils de l UE instruments militai res civils diplomatiques commerciaux humanitai res au service d une m me mission Face aux r ticences nationales la pr vention des conflits qui semble recueillir un large consensus parmi les Etats membres devient progressivement un objectif im portant de la politique trang re europ enne D autre part de par sa nature m me une pr vention europ enne des conflits ne saurait tre cr e ex nihilo elle ne pourra na tre qu
19. 1999 les bombar dements de l OTAN sur la R publique f d rale yougoslave ontnon seulement provoqu des d g ts mat riels importants en RFY mais ont galement entra n de graves retomb es conomiques infrastructurelles et environnementales pour l en semble des Balkans L existence m me du Pacte de stabilit peut tre comprise comme le constat implicite que la guerre men e par l OTAN contre la RFY a accentu l instabilit de toute la region Le Pacte pour la stabilit et la s curit en Europe Le terme de Pacte de stabilit avait d j t utilis en 1993 pour d signer une action de pr ven tion des conflits de PUE en direction des Pays d Europe centrale et orientale PECO Le Pacte pour la stabilit et la s curit en Europe taitune initiative fran aise qui fut endos s e par l Union europ enne en une premi re action commune et consistait en r alit en une simple liste d accords de bon voisinage des Pays d Europe centrale entre eux et avec leurs voisins d Europe orientale ou de PUE L Osce fut charg e du suivi d une cinquantaine d accords pour la plupart con clus avant le Pacte Si ce Pacte avait des ambitions modestes il tait de nature clairement pr ventive La perspective d une adh sion l UE et T OTAN existait aussi m me si aucun rapport direct ne fut tabli au pr alable Par contre il faisait l impasse totale sur l Europe du Sud Est
20. 1999 confirmant Bodo Hombach au poste de repr sentant sp cial de UE pour le Pacte de stabilit et pour la r gion L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 43 Les pepe au Pacte de stabilit sont les 15 Etats membres de l UE et la Commission europ enne les pays du sud est de l Europe et leurs voisins PAlbanie la Bosnie Herzegovine la Bulgarie la Croa tie l ex R publique f d rale yougoslave de Mac doine la Hongrie la Roumanie la Slov nie et la Turquie certains membres du G8 les USA le Canada le Japon et la Russie d autres pays tels que la Norv ge et la Suisse des organisations internationales ONU Osce Con seil de l Europe le HCR l OTAN POcoe l UEO des institutions financi res internationales la Ban que mondiale le FMI la BERo la BEI des initiatives r gionales la Coop ration conomi que de la mer Noire l Initiative centre europeenne la South East European Cooperative Initiative SEc le Processus de coop ration balkanique le Proces sus de Royaumont A l origine le Pacte excluait la R publique f d rale Yougoslavie Elle n est membre du Pacte que depuis le 26 octobre 2000 ciellement Cologne le Pacte de stabilit pour l Europe du Sud Est Au cours du sommet de Sarajevo le 30 juillet 1999 le Pacte est solennelle ment consacr par les chefs d Etat et de gouverne ment 1 4 Le contenu du Pacte de
21. 500d UONOE p uejd un p uondope 7 LOOZ unf 94 s SL s p ue bebu uz q esu9 ue s ed s p senu nu d 56 5 1491 5S 1142 21 np no u ul 910JU91 SUIEWOP l SUEP s p H ll 3 noned ue zueu ug e MO U h Old llAlO UORE n SlulLupE JOIP GAl u w I10 U 1 99 Ilod el p s uleulop s l suep 5 e6us eynsinod 1 l ns sion S ed s je NYLOI 294e uonei19do09 ep je uole Nsuo9 se jueu 189U09 sjueuwueBuelie s l nb Isule saydope UO OUO l 3 Xv duloo El uohlsodulo el uop Han p WAI NWO 27 SOJUSUEUSA s neliini s d MONS uone zo 2 0002 6 3 8 2 ej anod il suo np ep uonsodolsd un p uohes pisuo US 6002 s jq uods p 5 121100 0005 ep leuy m lqo yoede ej inod 51 s mo lqo s p H uonsef uleulop 0002 uinf oz 3 61 sUuonei19do s p jueweoueul Spuoy un p zuaw ovue 214 ep Sielid 1equl s
22. Le Conseil Affaires g n rales entant qu organe directeur de la Pesc d cidera des ac tions de gestion des crises que l Union europ enne pourra entreprendre Coh rence et analyse Dans ce cadre le Secr taire g n ral Haut re pr sentant pour la Pesc aura une contribution essentielle apporter l efficacit et la coh rence de la PEsc ainsi qu la mise au point de la PEcsp A ce propos le Parlement europ en expri mait en novembre 2000 qu il serait souhaita ble que dans l avenir une m me autorit super vise les deux Pour l heure les moyens civils rel vent principalement du pilier communau taire et de la Commission alors que les moyens militaires rel vent encore du pilier intergouver nemental et sont soumis l autorit du Conseil Affaires g n rales ainsi qu celle du Haut repr sentant pour la Pesc lui m me plac aupr s du Conseil Il faut souhaiter qu une parfaite coordination entre les uns et les autres permette d viter les contradictions voire les incoh rences L id al serait en d finissant clairement le r le de chacun d arriver constituer une cha ne de commandement claire reliant le niveau o se prennent les d cisions politiques celui de leur ex cution sur le terrain En outre il est n cessaire que l Union europ enne puisse tra vailler en temps r el Ainsi le Cors devrait tre en mesure de prendre des d cisions rapides dans le
23. Le projet de r glement propos au Conseil Le 11 avril 2000 la Commission propose donc au Conseil un projet de r glement portant sur Pinstauration d un dispositif de r action rapide DRR destin r pondre a des situations ou des menaces de crise et assurer un financement imm diat des activit s civiles li es aux op rations urgentes de gestion des crises et de pr vention des 1 Plus commun ment appel e unit de gestion des crises 2 Voir la r cente communication de la Commission au Conseil et au Parlement europ en Financement des op rations de gestion civile des crises COM 2001 647 final 28 novembre 2001 http europa eu int eur lex fr com cnc 2001 com 2001 0647fr01 pdf 3 Rapports de la Pr sidence pour le Conseil europ en d Helsinki concernant Le renforcement de la politique euro p enne commune en mati re de s curit et de d fense et La gestion non militaire des crises par l Union europ enne Conseil europ en d Helsinki 10 et 11 d cembre 1999 Conclusions de la Pr sidence Annexe IV http europa eu int council off conclu dec99 dec99 fr htm 4 Rapport sur les Balkans occidentaux adress au Conseil europ en de Lisbonne par le Secr taire g n ral Haut repr sentant en association avec la Commission 21 mars 2000 2032 2 00 disponible http ue eu int newsroom main cfm LANG 2 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 37 conflits Selon Chris
24. Patten Commissaire charg des relations ext rieures la Commission a en effet tir les le ons des exp riences de la communaut internationale en Bosnie Herz govine au Kosovo et au Timor orientalf L avantage du dispositif repose dans sa rapidit et sa flexibilit compar aux instruments communautaires existants g n ralement lents et peu adapt s aux situations d ur gence Il permet de mener partout dans le monde des actions imm diates et limit es dans le temps avant pendant ou apr s une crise et de combiner pour ce faire diff rents instruments d intervention de mani re ad hoc L union serait ainsi en mesure de mener une action rapide globale et coh rente concernant sa politique de s curit l tranger tout en augmentant sa visibilit et son efficacit 3 4 Instruments Les actions propos es via ce dispositifauraient pour principal objectif de pr server ou r tablir dans des situations de crise r elle ou naissante l ordre public la s ret et la s curit et de lutter contre toute violation des droits de l homme toute discrimination ou violence ethnique religieuse et sexuelle Il serait d s lors possible de mobiliser rapidement des forces de police des fonctionnaires des douanes des magistrats ainsi que d autres intervenants non militaires Le dispositif devrait donc permettre une mise disposition plus rapide des instruments communautaires que sont l all ge ment des
25. coh rence et de la transparence Les d clarations de Cologne et d Helsinki ont trac le cadre institutionnel de la Pecsp celle ci se 6 Rapport de la Pr sidence sur la politique europ enne de s curit et de d fense Conseil europ en de Nice 4 d cembre 2000 7 Conclusions de la Pr sidence Conseil europ en d Helsinki 10 et 11 d cembre 1999 Conclusions de la Pr sidence Conseil europ en de Feira 19 et 20 juin 2000 La nouvelle phase de la d apr s les textes approuv s par le Conseil europ en de Feira Rapport de la Pr sidence sur le renforcement de la politique europ enne commune en mati re de s curit et de d fense Bulletin quotidien Europe Europe document 2198 2199 Doc Atlantique n 112 29 juin 2000 8 Voir la contribution de Caroline Pailhe 9 GoURLAY C et Pickard R EU Non military crisis management violence control or peace building European Security Review n 1 juillet 2000 10 Conclusions de la Pr sidence Conseil europ en de Feira 19 et 20 juin 2000 11 Rapport de la Pr sidence sur la politique europ enne de s curit et de d fense Conseil europ en de Nice 4 d cembre 2000 12 Conclusions du Conseil europ en de G teborg 15 et juin 2001 28 RAPPORT DU GR P 2002 2 d veloppera sous l autorit du Conseil Affaires g n rales assist du Comit politique et de s cu rit Cors du Comit militaire et de l tat major militaire
26. consolidation et mythe de la reconversion Luc Mampaey 84p 12 39 euros Kosovo poudri re des Balkans Sevdi Zymberaj et Bernard Adam 21 7 44 euros Concepts et potentiels nucleaires 1999 2000 Andre Dumoulin 35p 7 44 euros La Belgique et les satellites de renseignement Andre Dumoulin 23p 4 96 euros Le programme HAARP science ou d sastre Luc Mampaey 84 11 16 euros Les armes non l tales Une nouvelle course aux armements Luc Mampaey 40p 8 68 euros La guerre du Congo Kinshasa Analyse du conflit et transferts d armes vers l Afrique centrale Georges Berghezan et F lix Nkundabagenzi 54p 9 92 euros Post Cold War Conversion in Europe Defence Restructuring in the 1990s and the Regional Dimension collectif 104p 17 35 euros La d tention d armes par les civils Armes feu un enjeu en ma ti re de Sant publique Sophie Nolet 44p 8 68 euros Marquage et tra age des armes l g res lhan Berkol 72p 14 87 euros Bilan de la guerre du Kosovo R sultat des frappes Fin du conflit La reconstruction La situation en Serbie Mont n gro Val rie Peclow et Bernard Adam 56 p 9 92 euros National Missile Defense Le retour de la guerre des toiles et les enjeux strat giques Aris Roubos et Michel Wautelet 60p 9 92 euros L Union europ enne et la pr vention des conflits africains F lix Nkundabagenzi 28p 7 44 euros Groupe Herstal S A L heure des d cisions L
27. crises financi res les travaux dans le domaine des droits de l homme l observation des lections le renforcement des institutions le sou tien aux m dias la gestion des fronti res les missions humanitaires les op rations de d minage la formation et l quipement de la police l aide civile d urgence lar habilitation lareconstruction la restauration de la paix la r int gration et la m diation Ces instruments serviraient essentielle ment d aide initiale en coordination avec d ven tuels moyens militaires et tout en pr parant une aide ult rieure plus long terme 3 5 Fonctionnement Le dispositif devrait s inspirer du fonctionne ment de l European Community Humanitarian Office EcHo Le type d actions des deux m ca nismes sont bien videmment diff rents L action humanitaire europ enne vise soulager les souf frances humaines par le biais de livraisons de produits Alors que se pr sente comme rela tivement neutre le dispositif doit quant luijouerun r le dans le cadre politique de la gestion des crises de la PEsp Selon la proposition de la Commission une quipe r duite de la nouvelle unit de gestion des crises de la Direction g n rale Relations ext rieures serait en charge de g rer ce nouveau dispositif aid e si n cessaire par d autres services de la Commission Cette quipe jouerait un r le quivalent celui du Centre de situation du Con
28. d sert 1991 Restauration de Deliberate Force 1995 l ordre Italie Temp te du d sert 1991 Restauration de l ordre Royaume Op ration Force alli e Gestion de crise Uni 1999 Allemagne lrFoR SFoR KFoR 1995 2001 Pays Bas Op ration Force alli e 1999 IFOR SFoR KFoR 1995 2001 Maintien de la paix Gestion de crise Su de Maintien de la paix Source Centre for Defence Studies 2001 niveau La plupart ne sont ni politiquement sensi bles ni militairement exigeantes Par contre la d finition d une mission de Petersberg de haut niveau varie d un Etat membre l autre en fonc tion notamment de ses priorit s ll serait souhaitable que les Etats membres de PUE se mettent rapidement d accord dans la transparence sur une d finition plus claire des t ches de Petersberg ainsi que sur l ampleur et l intensit des op rations envisag es Une autre question demeure les t ches de Petersberg repr sentent elles les ambitions les plus tendues de l UE ou ne sont elles qu une premi re tape vers d autres r les plus exigeants 2 3 Quels sont Les moyens mis en place Le Conseil europ en d Helsinki des 10 et 11 d cembre 1999 d cide que l UE devra disposer en 2003 d une force de r action rapide et pourra d ployer dans un d lai maximum de 60 jours jus qu 60 000 hommes mobilisables pour des mis sions de type Petersberg durant une ann e C est 7 Ne requiert
29. de finaliser rapide ment les arrangements avec 1 OTAN Ceux ci ren forceront les capacit s de l Union europ ennes dans la conduite des op rations de gestion de crise couvrant l ensemble des t ches de Petersberg Le d veloppement d un concept strat gique europ en ne pourra probablement pas tre envi sag tant que les relations politiques entre UE et OTAN ne sont pas formellement tablies dans ce domaine Mais un accord est en vue les Europ ens promettant l absence de duplication inutile des moyens entre OTAN et UE et obtenant en change l acc s aux moyens de l OTAN Si PUE labore son propre concept strat gique certains aspects du concept strat gique de 1 OTAN y figureront tr s certainement Mais PUE veut elle r ellement devenir le sous traitant d une politique militaire atlantique con ue d abord Washington et se rapprocher intimement d une OTAN qui se dessine actuellement avant tout comme un instrument d largissement des d mocraties de march 16 Ces capacit s leur permettront de conduire efficace ment des op rations dirig es par PUE et pour ceux qui sont concern s de jouer pleinement leur r le dans le cadre d op ra tions de 1 OTAN et dirig es par l Otan Des capacit s europ ennes plus efficaces seront d velopp es sur la base de capacit s natio nales binationales et multinationales existantes qui seront r unies pour des op rations d
30. de r tablissement de la paix Article 17 2 TUE 3 Voir PecLow Val rie L Europe et la gestion militaire des crises des instruments pour quelles missions 26 RAPPORT DU GR P 2002 2 commune qui servent de point d appui aux outils de gestion civile des crises Les organes de la Pesc La Pesc repose sur l action combin e et con cert e de plusieurs instances Le Conseil euro p en r unissant chaque semestre les chefs d Etats et de gouvernements des Etats membres accom pagn s par leurs ministres des Affaires trang res ainsi que le Pr sident de la Commission euro p enne d finit les principes et les orientations g n rales de la politique ext rieure de l Union Dans le cadre du Conseil des affaires g n rales del Union europ enne r unissant les ministres des Etats membres comp tents pour les questions PESC l Union met en uvre les d cisions fondamentales prises au niveau du Conseil europ en Relevons que la Pr sidence qui est assum e par un Etat membre tous les 6 mois joue un r le d impulsion de suivi et d animation du travail des organes charg de la pr paration des travaux des conseils europ ens En vertu notamment de l article 27 du Trait de l Union europ enne TUE la Commis sion europ enne est associ e aux travaux dans le domaine de la PEsc afin d assurer une coh rence entre les outils de politique ext rieure conomique commerciale et de d
31. des programmes sera graduellement reprise par les diff rentes d l ga tions de la Commission avec le soutien de EuRoPEAID Les d l gations de la Commission pr sentes en Alg rie Chypre en Egypte en Isra l en Jordanie au Liban Malte au Maroc en Syrie en Tunisie et en Turquie et qui disposent de bureaux Gaza et en Cisjordanie sont donc ame n es progressivement jouer un r le cl dans le partenariat euro m diterran en notamment par la gestion de ce programme communautaire 2 6 Perspectives Apr s les attentats du 11 septembre 2001 la r union euro m diterran enne des ministres des Affaires trang res qui s est tenue Bruxelles les 5et6 novembre 2001 a accorde une attention toute particuli re la lutte contre le terrorisme Il a ainsi t convenu d intensifier la coop ration dans le domaine de la justice et des affaires int rieures Une fois de plus les participants n ont pu que constater que la dynamique du processus est en grande partie tributaire du r glement du conflit isra lo palestinien et que les initiatives europ en nes en la mati re restent inefficaces Suite aux recommandations du Conseil euro p en de Laeken des 14 et 15 d cembre 2001 la Commission a soumis le 27 f vrier 2002 unrapport au Conseil proposant la cr ation d une banque euro m diterran enne pour le d veloppement Cette nouvelle institution financi re est envisag e comme une filiale de la BEI
32. en vont ils en guerre Les Livres du GRIP n 249 250 Bruxelles GRIP et Editions Com plexe 2000 pp 55 63 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 15 DEUXI ME PARTIE La pr vention des conflits 1 La coop ration au d veloppement au service de la pr vention des conflits F lix Nkundabagenzi 1 1 L enjeu de la s curit dans un monde global Depuis l effondrement du mur de Berlin et ce qui appara t comme la victoire id ologique du lib ralisme les exigences du march global imposent entre autres larecherche d quilibres syst miques dans un monde r unifi Cette nouvelle interd pendance renforc e concerne autant les aspects conomiques sociaux environnementaux que s curitaires Les volutions r centes dans la per ception des relations internationales pr sentent la question de la s curit sous l angle le plus large Cela conduit notamment un questionnement sur le r le et la place de la coop ration au d veloppe ment dans la stabilisation du monde p riph rique Notre propos tentera de cerner de mani re concise l apport de la coop ration au d veloppe ment europ enne cet enjeu de s curit globale La coop ration europ enne est notre point d appui dans la mesure o l Union europ enne repr sente la part la plus importante de l aide publique au d veloppement APD dans le monde L aide to tale des pays de l OCDE pour 2000 a atteint
33. environ 54 milliards de USD Les pays de l Union europ enne ont consacr 25 431 milliards de USD l aide au d veloppement et celle de la Commis sion europ enne s levait 4 876 milliards l en semble de l aide provenant de l Europe a donc repr sent pr s de 58 de l aide publique au d veloppement de l ensemble OCDE La r cente communication de la Commission europ enne ainsi que le rapport du Secr taire g n ral de PONU sur la pr vention des conflits illustrent la d marche consistant organiser tous les outils disponibles de ces deux organisations aux fins de promouvoir la paix Le pivot autour duquel semble s articuler la politique de pr vention dans les deux documents est la coop ration au d velop pement Celle ci appara t comme tant le cadre id al de la lutte pour la paix o il est possible d organiser de mani re holistique les atouts et les instruments de ces organisations afin de rencontrer toutes les dimensions de la s curit humaine C est ainsi que la coop ration au d veloppement permet de mobiliser et de canaliser les politiques commer ciale agricole financi re environnementale de l Europe comme autant de moyens de participer efficacement la paix internationale La liste des instruments de l Union ayant un r le direct ou indirect dans la pr vention des conflits est longue N anmoins elle P Union peut et doit tre capable de r pondre temps et de
34. et reprendrait les activit s de celle ci Cette proposition donnera lieu un rapport du Conseil EcoFIN pour enfin tre examin e dans le cadre du Conseil europ en de Barcelone Pour sa part la Pr sidence espagnole a plac la redynamisation du processus de Barcelone et du processus de paix au Moyen Orient parmi ses priorit s En tant que pays m diterran en l Espa gne peut se r v ler active dans ces mati res afin d op rerunr quilibrage g opolitique interne dans une Europe tr s port e vers l est du continent D un point de vue plus op rationnel la Commis sion europ enne a dress un cahier des charges ambitieux pour cette d cennie Elle entend en effet parvenir la conclusion de l ensemble des accords d association achever d tablir la zone de libre change mettre l agriculture l ordre du jour poursuivre l ajustement structurel mettre sur pied des r seaux d infrastructure transfrontaliers rendre le programme plus efficace conclure et mettre en oeuvre la charte euro m diterran enne pour la paix et la stabilit renforcer le partenariat politique et de s curit intensifier la coop ration dans le domaine humain faire progresser le processus de paix au Proche Orient int grer les partenaires m diterran ens du Nord dans l Union europ enne et renforcer la visibilit et le sentiment d appropriation du processus par les partenaires du Sud
35. fonds auxquels ils se sont engag s afin de conserver la confiance des Etats b n ficiaires 2 S attacher ne pas privil gier le d veloppe ment de l conomie de march au d triment des objectifs relatifs la s curit aux droits de l homme et la d mocratie 3 S assurer que la mise en place d une conomie de march dans la r gion ne creuse pas davan tage d cart de niveaux de vie et de croissance entre Etats voisins et au sein des populations de chaque pays 4 Veiller non seulement resserrer les liens entre PUE et les Etats qui entreront court terme en son sein mais galement entre les partenaires eux m mes 5 Etablir clairement les r les et devoirs de chacun des acteurs afin d viter la dissolution des res ponsabilit s Le Partenariat euro m diterran en Depuis la fin du syst me bipolaire et le tournant de la guerre du Golfe la M diterran e est pour l Europe une zone prioritaire d importance stra t gique Les 27 et 28 novembre 1995 les minis tres des Affaires trang res des 15 Etats membres de PUE et leurs 12 partenaires m diterran ens se r unissaient Barcelone et adoptaient la D clara tion de Barcelone par laquelle ils s engageaient sur trois volets distincts un partenariat politique et de s curit un partenariat conomique et financier un partenariat dans les domaines social culturel et humain Plus de cinq ans apr s cette premi re consulta
36. il serait int ressant de voir comment fonctionnent les diff rents partenariats instaur s avec la Commission La d l gation des actions pr vues ne limite t elle pas de facto le cadre d intervention de la Commis sion Les atouts des ONG dans ces actions sur le terrain notamment l absence de contrainte tempo relle et d obligation de r sultats ne sont ils pas mis en p ril Plus g n ralement leclivageinter piliers que la proposition de la Commission voulait franchir en mati re de gestion civile des crises est de nouveau r affirm face aux probl mes juridiques institution nels soulev s Ainsi le Conseil a non seulement r duit substantiellement l enveloppe budg taire du M canisme qui appara t d sormais comme relati vement modeste il a galement exig que la Com mission se limite au cadre de ses instruments exis tants au moment de l adoption du r glement La Commission n est donc pas autoris e entamer de nouvelles initiatives pouvant b n ficier de ce fonds Cette initiative rend donc compte de mani re flagrante de la difficult g n ralis e de surmonter les clivagesinter piliers lorsqu il s agit de d cider et a fortiori de financer des actions de gestion des crises En effet alors que la gestion des crises a t d clar e op rationnelle fin 2001 le probl me du financement de ces interventions est l une des questions institutionnelles qui reste en suspens et qui donne lieu
37. int r ts des groupes sociaux en conflit Le champ d action en mati re de lutte pour la paix concerne des activit s aussi vari es que lesoutien aux efforts de m diation n gociation our conciliation la d mobilisation r insertion d anciens combat tants la lutte contre le ph nom ne des enfants sol dats le soutien aux efforts de diminution des d pen sesmilitaires la lutte contre les mines antipersonnelles et l accumulation excessive et le trafic illicite des armes l g res Durant le conflit la coop ration au d veloppe menttraditionnelle se r v le souvent difficile inop portune voire contre productive L Union euro p enne travers plusieurs d bats au sein du Parlement europ en et au sein du Conseil des ministres s est pench e sur les modalit s concr tes d une coop ration avec des pays en guerre Un des enjeux cruciaux de cette interrogation est le souci d viter que de l argent de la coop ration ne soit d tourn des fins militaires par le pays b n ficiaire II reste que si la coop ration au d veloppement est suspendue en temps de guerre les causes du conflit pauvret in galit s dans l acc s des ressources naturelles ou mat rielles etc pourraient s aggraver et donc alimenter en core davantage le processus conflictuel C est dans ce contexte corn lien qu une r flexion se d veloppe sur la notion de zone grise s parant l action hum
38. la PESC processus intergouvernemental les relations ext rieures du 1 pilier communautaire et les affaires int rieures et de justice du troisi me pilier En voquant le maintien de la paix etlerenforcement de la s curit internationale le Trait autorise implicite ment la projection des forces arm es en dehors du territoire de l Union 2 2 Quelles missions UE envisage t elle Le Trait d Amsterdam tablit des liens institu tionnels plus troits entre PUE et l UEO Il envi sage les missions humanitaires et de maintien de la paix appel es missions de Petersberg et qui se raient accomplies par 1 UEO6 Les Etats membres de PUE ont utilis la d claration de Petersberg de juin 1992 des 9 membres de l UEO plut t que d laborer un nouveau document autour duquel il n y aurait peut tre plus de consensus La formu lation choisie pr voit un large ventail de mesures possibles allant des missions humanitaires des missions d evacuation de ressortissants europ ens 1 Le Trait de Nice modifie le Trait sur PUE les Trait s instituant les Communaut s europ ennes et certains actes con nexes Le Trait de Nice n est pas encore entr en vigueur au moment de la r daction de cet article mais servira de r f rence en tant que derni re mise jour 2 Qui se sont tenues les 20 21 novembre 2000 et 19 novembre 2001 Bruxelles 3 Titre V art J 4 du Trait sur PUE 4 L a
39. lement le Su dois Carl Bildti Espa gnol Carlos Westendorp et l Autrichien Wolfgang Petritsh ont en tant que Hauts repr sentants de la communaut internationale pour la Bosnie Herz govine dont la fonction est d finie par les Accords de paix particip aux efforts de stabilisation et de reconstruction dans la r gion 2 2 La fonction de repr sentant sp cial selon les textes Le Trait d Amsterdam de 1997 TUE la bor dans le but de r former la PESC dont les lacu nes taient clairement apparues suite l clate ment de l ex Yougoslavie confirme de mani re lapidaire dans son article 18 5 cette pratique d j usit e Selon le TUE les repr sentants sp ciaux sont d sign s par le Conseil par le biais d une action commune qui leur confie un mandat en liaison avec des questions particuli res En pratique l objectif de leur fonction est de trouver des solutions aux probl mes d un pays ou d une r gion r gion des Grands Lacs Moyen Orient Kosovo etainsi d accroftre l efficacit et augmenter la visibilit de la contribution ext rieure de UE Les repr sentants sp ciaux dispo sent d un mandat temporaire et sont nomm s par le Conseil Ils accomplissent leur mandat sous l auto rit de la pr sidence et ou du Haut repr sentant et dans la plupart des cas en collaboration avec la Commission Les m canismes de nomination des repr sen tants sp ciaux et la re
40. les politiques environnemen tales mais aussi le dialogue politique Pour ce qui est de la pr vention court terme l Union peut galement d ployer un large ventail d instruments diplomatiques et humanitaires Les structures et capacit s de gestion des crises civiles et militaires mises au point dans le cadre de la PESD contri bueront galement aux capacit s de l Union de pr venir les conflits Union doit utiliser ces instruments d une ma ni re plus cibl e et plus efficace et pour s attaquer aux causes profondes de conflits que sont la pau vret la mauvaise gestion des affaires publiques et le non respect des droits de l homme mais aussi la course l exploitation de ressources naturelles rares Afin de renforcer les instruments de l UE en mati re de pr vention long et court termes toutes les institutions comp tentes de l Union int greront la pr vention des conflits dans leurs domaines de comp tence en tenant compte des recommandations que la Commission a faites dans sa communication sur la pr vention des conflits la Commission est invit e mettre en uvre ses recommandations pour ce qui est d axer plus nettement sa politique en mati re de d veloppe ment et les autres programmes de coop ration sur la r solution des causes profondes des con flits en proc dant de mani re int gr e et dans le cadre de l objectif visant r duire la pauvret PUE aura recours au dialogue pol
41. mani re adapt e en associant les diff rents instruments dont elle dispose des situations sp cifiques La coop ration au d veloppement europ enne dans sa fonction d outil de pr vention durable des conflits repose sur trois axes la conditionnalit politique la stabilit structurelle et l exigence de coh rence 1 2 L axe de la conditionnalit politique La coop ration de l Union europ enne avec les pays tiers s est articul e historiquement et politi quementautour de la gestion de l h ritage colonial C estainsi que suite l accession l ind pendance des anciennes colonies les premi res initiatives en coop ration au d veloppement r sult rent de la n cessit de poursuivre des relations post colonia les sous une autre forme les anciennes posses sions fran aises anglaises et belges furent int gr es dans un accord de coop ration conomique commercial et de d veloppement les conventions de Yaound et Lom les reliant au March com mun de l poque Ensuite les ann es 70 ont vu la multiplication d accords bilat raux entre l Europe et les pays du pourtour m diterran en Dans les 20 ans qui ont suivi des accords de coop ration entre l Europe et l Am rique latine ainsi que l Extr me 1 Lire GUEHENNO Jean Marie La fin de la d mocratie Champs d Flammarion 1995 2 Expression emprunt e Samir AMIN 3 L ensemble OcpE est compos des 15 Etats
42. march Ces accords sont adapt s aux sp cificit s de chaque pays tout en insistant sur le d veloppement d une coop ration r gionale Les programmes de coop ration r gionale Reconnaissant que la pr vention des conflits et la gestion des crises sont envisager long terme les programmes de coop ration de PUE tentent d int grer ces concepts L assistance de l UE aux Etats du Sud Est de l Europe est distribu e par les programmes OBNOVA reconstruction en ex Yougoslavie et ou Phare programme pour l Europe centrale et orientale Le 10 mai 2000 la Commission europ enne a propos de simplifier l assistance fournie aux 5 Etats du Sud Est europ en en rempla ant les diff rents programmes en un seul le Programme pour Passistance la reconstruction le d veloppement et lastabilisation CARDS Le principal objectif de Carns est de soutenir la participation des 5 Etats au PSA CARDS se concen tre donc sur la reconstruction et la modernisation des institutions et des administrations dans le sens durenforcement de la d mocratie de l Etat de droit et du respect des droits des minorit s Ce program me attribue galement des ressources la mise en oeuvre de r formes conomiques et sociales orien t es vers l conomie de march La reconstruction et le retour des r fugi s restent une priorit mais ne sont pas dissoci s du d veloppement conomique et institutionnel des pays b n ficiaires
43. mettant au point et en utilisant des supports standard et des m thodes harmonisees pour les rapports d alerte rapide on exploitera au maximum les informations four nies par le personnel des Nations Unies et de POSCE sur le terrain ainsi que par d autres orga nisations internationales et par la soci t civile les tats membres et la Commission sont encou rag s intensifier l change d informations en tre autres en echangeant les documents strategi ques par pays et les documents de strat gie respectifs des tats membres mais aussi en instaurant un syst me d change d informations au niveau technique ce quoi s emploie la Com mission il sera tir pleinement parti des lignes directrices qui ont t arr t es par le Conseil le 22 janvier 2001 et qui visent renforcer la coo p ration op rationnelle entre d une part la Com munaut repr sent e par la Commission et d autre part les tats membres dans le domaine de l action ext rieure Il Instruments de PUE en mati re de pr vention long et court termes 11 12 13 L Union dispose d une vaste panoplie d instru ments permettant de mener bien des actions pr ventives long terme structurelles et court terme directes S agissant du long terme on citera au nombre de ces instruments la coop ra tion au d veloppement les changes commer ciaux la ma trise et le contr le des armements les droits de l homme
44. militaire des crises au sein de PUE s integre dans une d marche g n rale de contribution la paix recouvrant de multiples as pects sauver des vies humaines maintenir l ordre public pr venir g rer et r soudre pacifiquement des conflits g rer les effets secondaires n fastes sur les Etats membres de l UE et coordonner l action europ enne Ces objectifs sont traduits en des missions civiles concernant la police lerenfor cement de l Etat de droit le renforcement de Padministration civile et la protection civilel Ces missions civiles ont t identifi es suite aux exp riences des guerres balkaniques comme tant le noyau dur des op rations de gestion et der solution des crises Les acteurs de la gestion civile des crises L UE distingue actuellement trois g n rations d intervenants pour les missions civiles de paix Dans le cadre de son action de diplomatie pr ven tive PUE s appuie sur les diplomates savoir la Pr sidence le Haut repr sentant Pssc ainsi que les Repr sentants sp ciaux La seconde g n ration d intervenants civils seront les policiers La troi si me g n ration est repr sent e par les agents publics qui s att leront au renforcement de l Etat de droit fonctionnaires magistrats etc et les membres de la soci t civile appel s intervenir dans le cadre de la protection civile Durant les op rations de gestion de crise l Union va donc concent
45. nement de v ritables d mocraties participatives et de gouvernements responsa bles Cette vision t l ologique du r le de la d mocratie et des droits de l homme dans le d ve loppement tait d j pr sente de mani re tr s claire dans la Communication de la Commission du 12 mars 1998 Les objectifs de l article 5 de la Convention de Lom constituent la lu mi re de l exp rience historique des peuples la condition n cessaire au d veloppement cono mique et social durable Il est en effet apparu clairement au cours de ces derni res d cennies qu il ne peut y avoir de d veloppement humain durable sans un environnement institutionnel et politique respectueux des Droits de l homme des principes d mocratiques et de l Etat de droit Depuis la fin de la Guerre froide on assista donc un renversement de paradigme par rapport au discours habituel sur le d veloppe ment Les tenants d une vision moins politis e du d veloppement consid raient alors que l mer gence de la d mocratie au sens occidental du terme surviendrait ventuellement en fin de par cours d un processus de d veloppement qui d bu terait par un investissement dans l appareil cono mique et le secteur social dans le respect des sp cificit s locales en mati re de gouvernance 8 Les conventions de Yaound 1965 1975 Lom 1975 2000 et l accord de partenariat de Cotonou 2000 2020 9 SMITH Stephen
46. pour le renforcement des m dias ind pendants en Afghanistan BMC a instaur un partenariat avec Radio Afghanistan et mettra sur les ondes de celle ci tous les jours entre 6h30 et 8h30 du matin L mission s appelle Good Morning Afghanistan et depuis le 25 f vrier 2002 diffuse des informations factuelles mais galement des missions de divertissement et d ducation Tou chant 80 dela population elle vise la restauration de la confiance entre les diff rents groupes ethni ques du 5 3 11 Conclusions Tel qu il fut adopt le MRR n est pas propre ment parler un nouvel instrument il permet simple ment d acc l rer les instruments communautaires actuels ce qui am liore sans aucun doute la capa cit de r ponse europ enne face une crise Ce m canisme simplifie durant une courte p riode de six mois les arcanes des instruments communau taires et permet de lib rer leur potentiel l o des situations urgentes n cessitent une action rapide Ce nouveau dispositif contribue donc faible ment la probl matique plus g n rale de l appro che europ enne de pr vention et de gestion des conflits Comme dans la plupart des initiatives eu rop ennes en mati re de Pesc une confusion per sistante entre pr vention des conflits et gestion civile des crises emp che de clarifier les objectifs que s assigne l Union Quant la mise en oeuvre des actions financ es par le dispositif
47. r formes politiques vont conditionner l acc s l aide au d veloppement pour les pays tiers Ces r formes politiques devinrent dans le jargon de la Communaut europ enne des l ments essen tiels de la coop ration au d veloppement Non contente de d finir les principes devant r gir la gouvernance des pays partenaires droits de l homme d mocratie et tat de droit l Europe fait un saut qualitatif pour aller jusqu dessiner les contours pr cis du r gime politique id al l Union europ enne privil giera des pays dont Etat repose sur un fonctionnement effectif des trois pou voirs l gislatif ex cutif et judiciaire On est assez loign d une coop ration s appuyant sur le respect de la diff rence culturelle La conditionnalit politique fut appliqu e cons ciencieusement par la Communaut europ enne durant la premi re moiti des ann es 90 Or il faut constater qu avec la disparition de la bipolarit de la Guerre froide la p riph rie gagna en autonomie ce qu elle perdit en stabilit En ajoutant cela les mutations conomiques plans d ajustements struc turels et politiques que l on imposa aux r gimes dictatoriaux les crises et les conflits internes se multipli rent dans toutes les r gions pauvres du monde Dans le cas de l Afrique subsaharienne la moiti des ann es 90 sur 22 situations de transitions vers la d mocratie les anciens di
48. r gionales qui font face aux cons quences transfrontali res des crises manant d un pays d termin Dans le cas de l Afrique il faut constater que celle ci s est prise en charge L Organisation de l unit africaine OUA devenue l Union africaine s est dot e depuis 1993 d un M canisme de pr vention de gestion et de r glement des conflits A son stade de d veloppement actuel ce M canisme agit princi palement dans des activit s de diplomatie pr ven tive et de gestion civile des crises L Union euro peenne prit acte de l volution de OUA tenta de renforcer ses capacit s institutionnelles de son homologue africain et consacra ce partenariat politique en acceptant d organiser le premier Som met Europe Afrique au Caire les 3 et 4 avril 2000 au cours de ce Sommet les chefs d Etat et de gouvernement d Afrique et d Europe adopt rent le Plan d action du Caire un projet commun de lutte pour la paix Les organisations sous r gionales qui ont fait leurs preuves en mati re de gestion des conflits sont galement des partenaires privil gi s de l Eu rope La communaut conomique des Etats d Afri que de l Ouest CEDEAO et la Communaut de d veloppement d Afrique australe SADC entre tiennent des dialogues politiques r currents avec l Europe dans le cadre des articles 8 et 11 3 4 La pr vention des conflits africains L article 11 de l accord de Cotonou distingue troi
49. stabilit Le Pacte de stabilit pour l Europe du Sud Est est avant tout une d claration politique d engage ment de la communaut internationale dans les Balkans Bodo Hombach coordinateur sp cial du Pacte de stabilit jusqu la nomination du Dr Erhard Busek le 10 d cembre 2001 d finit sa finalit comme tant de cr er la prosp rit la d mocratie et la stabilit dans le sud est de l Eu rope comme pr condition l int gration de la r gion dans les structures europ ennes et transat lantiques Le Pacte se base sur l id e que les Etats des Balkans ont besoin de d velopper une strat gie partag e pour la stabilit et le d veloppement de la r gion et qu en travaillant ensemble sur les pro bl mes structurels et sur les questions irr solues la communaut internationale pourrait faciliter le d veloppement la fois conomique et d mocratique de la r gion Il ne s agit pas d une nouvelle organisation internationale Le Pacte ne dispose pas de structu res de mise en oeuvre ni de ressources financi res propres On a souvent parl du Pacte de stabilit comme d un nouveau Plan Marshall apportant des niveaux sans pr c dent de moyens financiers et d efficacit Il s agit d une mauvaise compr hen sion potentiellement frustratrice et pouvant con duire la perte de confiance des Etats balkaniques Le Pacte de stabilit existe en tant qu accord cadre tentant
50. trise des arme ments leur contr le et leur non prolif ration y compris les mesures permettant de renforcer la confiance et la s curit tant entendu que son action ne devra pas faire double emploi avec les activit s d organisations r gionales ou interna tionales l Union soutiendra la ratification et la mise en uvre d accords visant s attaquer au probl me que pose la prolif ration non contr l e d armes l g res y compris le programme d action pro pos par les Nations Unies les tats membres et la Commission aborderont la question du commerce illicite de mati res pre mi res de valeur lev e notamment en faisant progresser les travaux visant mettre en vidence les moyens de briser le lien existant entre le commerce de diamants bruts et les conflits vio lents et en soutenant le processus de Kimberly le Conseil laborera les propositions visant am liorer davantage ses instruments diplomati ques entre autres en am liorant l efficacit des missions de ses repr sentants sp ciaux et en ti rant profit cet effet des contributions du SG HR le Conseil avec l appui du SG HR et la Commis sion chacun dans leur sph re de comp tence respective examineront comment exploiter de mani re plus efficace des fins pr ventives les capacit s de l UE de gestion des crises IV Coop ration et partenariats 14 15 L UE doit mettre en place et maintenir des partena riats efficaces
51. veloppement de l Union Pour leur part les Etats membres sont appel s contribuer au d veloppement de la Pesc de PUE Ils peuvent saisir le conseil de toute question de politique trang re et de s curit et doivent veiller une coh rence de leurs politiques nationales et celle de l Union Si l int gration fonctionnelle de l Europe a pu se mat rialiser dans plusieurs domaines de comp ten ces relevant des Etats premier pilier on constate que la Pesc 2 me pilier tente de concilier une approche intergouvernementale et un embryon de fonctionnalisme La mise en place de la capacit civile et militaire de gestion commune des crises pose peut tre les bases d une ventuelle future communautarisation de la politique ext rieure europ enne Les outils diplomatiques Sur le plan de la mise en uvre de sa diplomatie PUE se repose sur les moyens op rationnels que sont le Haut repr sentant Pesc l Unit de planification politique et d alerte rapide UPPAR ainsi qu une s rie d instruments juridiques Le Haut repr sentant Pesc doit assister le Conseil dans la formulation la pr paration et la mise en uvre des politiques en mati re de relations ext rieures et de s curit L UPPAR labore des tudes et des analyses pour une action europ enne en cette mati re court et moyen termes Elle agit en soutien au Haut repr sentant PESC Les instru ments juridiques ont pour objet de coordonn
52. veloppement est cens e donner la mesure de tous ses moyens en situation post conflictuelle Dans ce cadre outre les mesu res de r tablissement de la paix on envisage des actions de consolidation de la paix et donc de pr vention durable des conflits 3 5 La coh rence Il va sans dire que ce dispositif ambitieux sur le papier est en plein rodage Sa traduction sur le terrain se fait lentement et difficilement D evi dents probl mes de coordination entre le secteur du d veloppement et d autres services de la Commu naut cens s agir dans le domaine de la pr vention sont apparus et semblent compliqu s r soudre 12 Article 11 point 2 Titre 2 de l Accord de partenariat ACP CE Cotonou 23 juin 2000 13 Point 4 de l article 11 Titre 2 de l Accord de partenariat ACP CE Cotonou 23 juin 2000 Lire par exemple Communication de la Commission au Conseil et au Parlement europ en Coop ration avec les pays ACP impliqu s dans des conflits arm s COM 1999 240 final 19 mai 1999 14 Point 5 de l article 11 Titre 2 de l Accord de partenariat ACP CE Cotonou 23 juin 2000 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 55 Outre la n cessit de la coh rence intra institution nelle on doit galement noter que les politiques bilat rales des Etats membres paraissent souvent concurrentes voire contradictoires avec celle de la Communaut dans ce domaine Enfin il nous faut voquer la dimensi
53. 1997 D cision du Conseil Concernant la mise en oeuvre de la position commune 97 356 Pesc sur la pr vention et le r glement des conflits en Afrique 20 octobre 1997 Communication de la Commission au Conseil etau Parlement europ en Coop ration avec les pays ACP impliqu s dans des conflits arm s COM 1999 204 fina Plan d action du Caire 3 4 avril 2000 Article 11 de l Accord de partenariat sign Cotonou le 23 juin 2000 Concerne le dialogue avec et les organisations sous r gionales africaines Une d claration politique concernant les modalit s de la coop ration entre l UE et ses partenaires africains dans ce domaine Concerne la mise la disposition de de la somme de 860 000 cus pour son M canismes de pr vention de gestion et de r glement des conflits Ce document traite des mesures conomiques et finan ci res pr cises prendre face des conflits et voque la coh rence entre la Pesc et DEVE dans ce cas D claration politique commune Europe Afrique portant notamment sur les objectifs etles modalit s d une coop ration en mati re de pr vention des conflits Dans le cadre du dialogue politique entre l Europe et ses partenaires ACP l article 11 d crit les contours d une coop ration de pr vention des conflits 7 Ne sont reprises dans ce tableau que les d cisions importantes du Conseil ainsi que les recommandations de la Commission euro peenne portant sur la
54. 39 SL 0002 6 39 8 2 0002 un oz 32 61 6661 LL 3 OL 6661 unf IN ep il suoo ll suoo u do un I8SU09 ejues il suoo D UIST H 8402 il suoo uoIuns AN UI9S np s s s p s p np lqpi u ur uST su z s nbiS yens saroedes s f un p uondope s voy s l g sr uo UON p SOUIELUOP s p uone rym pi un yed nm s LJ xred surp ANOSI red oun p s sov 4 mb spyr ede ur SeSu p uoneIe199Q 00 11102 NP V HAT AAI UONENSIURUPE UNNOS f JIOIP JPA rod SNLO d UOY p r pisuo JOSUO rpe SUB s srr s p uons 8 SUOISUOUUIP xred
55. 4 484 8 2 Total 54 421 Sources GRIP et Base de donn es 1999 Commission europ enne ODI Si l on s en tient la seule r gion de l Afrique subsaharienne malgr les 300 milliards USD d pens s en aide au d veloppement depuis les an n es 60 il faut bien constater que 40 ans de coop ration ont abouti globalement un chec Tous les indicateurs de performance conomique de d veloppement humain en mati re de competi tivit etc y sont mauvais Selon un rapport de la Banque mondiale publi en 2000 la place de l Afrique dans le march mondial r gresse A titre d exemple 48 Etats africains ont ensemble un revenu total inf rieur celui de la Belgique ou un r seau routier moins dense que celui de la Polo gne L Afrique ne repr sente que 1 du PIB de la plan te et 2 des changes mondiaux Confiante dans le fait que sa propre histoire peut servir de modelell d autres r gions du monde l Europe proposa que des r formes dans la nature de l Etat pr c dent les efforts de d veloppement conomique Ainsi le lib ralisme politique promo tion des droits individuels et de la d mocratie offrirait le meilleur cadre pour la performance conomique Dans sa Communication du 8 mai 2001 la Commission europ enne affirmait que la r duction de la pauvret qui est l objectif num ro un de la politique communautaire de d veloppement ne sera durablement acquise qu avec l av
56. L UNION EUROP ENNE ET LA PR VENTION DES CONFLITS CONCEPTS ET INSTRUMENTS D UN NOUVEL ACTEUR F lix Nkundabagenzi Caroline Pailhe et Val rie Peclow Groupe de recherche et d information sur la paix et la s curit GRIP rue Van Hoorde 33 B 1030 Bruxelles T l 32 2 241 84 20 Fax 32 2 245 19 33 E mail admi grip org Website www grip org L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS Sommaire Introduction 6 Premi re partie L mergence d un nouveau concept I La pr vention des conflits un nouveau concept au sein des relations internationales Caroline Pailhe 7 I L Union europ enne la pr vention des conflits comme instrument d une politique ext rieure en devenir Caroline Pailhe 9 1 L int gration europ enne un exemple r ussi de m canisme de pr vention des conflits 9 2 L laboration d une politique trang re et de s curit commune 9 3 La capacit de l Union europ enne en mati re de pr vention des conflits 10 4 Le concept de pr vention des conflits au sein de l Union europ enne 10 5 La Pr sidence belge et la pr vention des conflits premier bilan 13 6 Les perspectives de la Pr sidence espagnole 13 7 Conclusions 14 Deuxi me partie Les principaux instruments de I La pr vention des conflits 15 1 La coop ration au d veloppement au service de la pr vention des conflits Felix Nkundabagenzi 15 1 1 L enjeu de la s cu
57. RT DU GRIP 2002 2 ANNEXES Am liorer la coh rence et l efficacit de l action de l Union europ enne dans le domaine de la pr vention des conflits Rapport pr sent au Conseil europ en de Nice par le Secr taire g n ral Haut re pr sentant et la Commission Press Release Brussels 30 11 2000 Nr 14088 00 Synth se Principaux d fis que l Union europ enne doit relever en vue d une pr vention effective des conflits Reaffirmer que la pr vention des conflits figure au rang des priorit s tablies de l action ext rieure de l UE et ry maintenir Fixer des priorit s d action dans le domaine de la pr vention des conflits et les appuyer Avancerla s quence de l action de l UE en adoptant une approche progressivement anticipatoire moins r active Veiller une utilisation coh rente des ressources d sormais tr s vari es dont dispose PUE pour respecter ses priorit s et une meilleure int gra tion des instruments de d veloppement et des instruments commerciaux conomiques et hu manitaires dans les instruments de la Pesc et dans les capacites civiles et militaires de gestion des crises Mettre en uvre ces ressources de mani re oppor tune globale et int gr e Mettre en place des partenariats effectifs avec ceux qui partagent nos valeurs et priorit s aux niveaux mondial r gional national et local et les appuyer Elaborer des approches communes cibl es sur les
58. Rapports non p riodiques avec en moyenne six parutions par ann e Vous souhaitez vous abonner Vous pouvez le faire par t l phone 02 241 84 20 par fax 02 245 19 33 par Email publications grip org ou en nous envoyant votre demande d abonnement accompagn e de votre payement au GRIP rue Van Hoorde 33 B 1030 Bruxelles Modes de paiement Belgique virement au compte 001 1711459 67du GRIP Bruxelles virement au CCP 000 1591282 94 du GRIP Bruxelles bulletin de virement France ch que barr mandat postal international Luxembourg soit verser au CCP 86464 37 du GRIP Luxembourg soit envoi d un ch que au GRIP libell en FL Autres pays virement au CCP 000 1591282 94 du GRIP Bruxelles mandat postal international Autre moyen de paiement carte de cr dit VISA Eurocard Mastercard Pr cisez votre n de carte et la date d expiration 72 RAPPORT DU GR P 2002 2 Les Rapports du GRIP 1 97 2 97 3 97 1 98 2 98 3 98 4 98 5 98 1 99 2 99 3 99 1 00 2 00 3 00 4 00 5 00 6 00 7 00 1 01 2 01 3 01 4 01 5 01 Ex Yougoslavie L embargo sur les armes et le r armement ac tuel Georges Berghezan 32p 7 44 euros FN Herstal Quel avenir pour la tradition armuriere Luc Mampaey 20p 4 96 euros Burundi trafics d armes et aides militaires Human Rights VVatch 60p 11 16 euros L industrie belge de defense Adaptation
59. Union en mati re de pr ven tion des conflits ce qui permettra aussi de renforcer les capacit s de pr vention de la communaut internationale dans son ensemble 3 La pr vention des conflits exige la mise en uvre d une approche fond e sur la coop ration pour faciliter la recherche de solutions pacifiques aux diff rends et suppose que l on aborde les causes profondes des conflits C est l un l ment impor tant de tous les aspects des relations ext rieures de l Union europ enne La mise en place d une politique europ enne en mati re de s curit et de d fense Pesp a depuis le d but pour objet de renforcer la capacit d action de l Union dans le do maine primordial qu est la pr vention des conflits 4 Dans le respect de la primaut des Nations Unies pour ce qui est du r le que joue cette organisation dans la pr vention des conflits l action de Union se conformera aux principes et objectifs consacr s dans la Charte des Nations Unies tant entendu que la responsabilit de la pr vention des conflits incombe au premier chef aux parties concern es il est particuli rement important de contribuer renforcer les capacit s r gionales et locales en respectant les principes de l appropriation locale 5 Par le pr sent programme l Union europ enne souligne sa volont politique de faire de la pr ven tion des conflits un des principaux objectifs de ses relations ext rieures Elle entend continuer
60. Union europ enne pour la pr ven tion des conflits violents au d but de chaque pr si dence le Conseil Affaires g n rales du 16 juillet 2001 a certes pass en revue les situations de conflits potentiels sur base d un expos du Secr taire g n ral Haut repr sentant et a invit les Etats membres a integrer la pr vention des conflits dans leurs domaines de comp tences mais ces d clara tions d intention n ont pas t relay es dans les conclusions du Conseil europ en de Laeken des 14 et 15 d cembre 2001 ni dans la d claration qui en est issue Cependant sur le plan diplomatique la repr sentativit de l UE sur la sc ne internationale par la Belgique s est av r e remarquable Depuis les attentats meurtriers du 11 septembre 2001 le gou vernement belge et en particulier son ministre des Affaires trang res Louis Michel se sont em ploy s faire entendre la voix de l Europe dans la vaste campagne anti terroriste qui se mettait alors en place Ce faisant ils ont pu assurer PUE une place dans la gestion de la crise et surtout soutenir les Etats Unis sans pour autant leur laisser les coud es franches Le plus souvent accompagn d un repr sentant de la Commission et du Haut repr sentant Javier Solana Louis Michel a ainsi effectu un v ritable p riple diplomatique aux USA au Moyen Orient et en Asie centrale Lors de ses nombreuses visites officielles il a certes plaid la cause de
61. Violent Conflict Opportunities for the Swedish and Belgian Presidencies of the European Union in 2001 Saferworld International Alert et European Platform on Conflict Prevention and Transformation D cembre 2000 7 STEDMANS Alchemy for a New World Order Overselling Preventive Diplomacy Foreign Affairs mai yuin 1995 volume 74 n 3 pp 14 20 8 Pour une critique de ce qu il appelle le paradigme de la pr vention des conflits ainsi qu une analyse des conceptions r alistes voir BARNETT B R Pr vention des conflits L Eu rope et les le ons de l exp rience BUSSIERE R ed L Europe et la pr vention des crises et des conflits Paris L Harmattan 2000 pp 87 117 Voir galement Dav C P La guerre et la paix Approches contemporaines de la s curit et de la strat gie Paris Presse de Sciences Po 2000 9 Cette r flexion bien propos cl ture l article de Bertrand M Vers une strat gie de pr vention des conflits op cit L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS II L Union europ enne la pr vention des conflits comme instrument d une politique ext rieure en devenir Caroline Pailhe 1 L int gration europ enne un exemple r ussi de m canisme de pr vention des conflits On consid re souvent l Union europ enne comme un exemple r ussi de pr vention des con flits bas e sur le principe de la construction d un vaste march
62. ains membres du G8 les USA le Canada le Japon et la Russie d autres pays tels que la Norv ge et la Suisse des organisations internationales ONU Osce le Conseil de l Europe le HCR l OTAN lOc l UEO des institutions financi res internationa les la BM le FMI la BERD la BEL des initiatives r gionales la Coop ration conomique de la mer Noire l Initiative centre europ enne la South East European Cooperative Initiati ve SEc le Processus de cooperation balkanique le Processus de Royaumont A l origine le Pacte excluait la R publique f d rale de Yougoslavie Elle est membre du Pacte depuis le le 26 octobre 2000 7 HoMBACH Bodo A Partnership for Progress The Stability Pact For South Eastern Europe site du Pacte de stabilit http vvvvvv stabilitypact org 44 RAPPORT DU GR P 2002 2 La table reconstruction conomique r gio nale concerne la reconstitution d une coop ra tion conomique r gionale et a pour objectif d aider les r formes structurelles afin d introduire les m canismes du march L UE joue un r le essentiel dans cette table de travail elle a fond une agence de reconstruction pour le Kosovo et a instaur une clause de coop ration r gionale dans tous ses accords de stabilisation et d association La table s curit comprend deux axes s curi taires correspondant deux sous tables de travail D une part la sous table d fens
63. am lioration de l action de PUE dans le domaine de la pr vention des conflits Ces d cisions appellent un renforcement de la coordination entre la politique ext rieure et de s curit commune Pesc et le d veloppement 22 Commission europ enne Communication de la Com mission au Conseil et au Parlement europ en sur le r le de l Union europ enne dans la promotion des droits de l homme et de la d mocratisation dans les pays tiers COM 2001 252 final 8 mai 2001 p 5 23 Expression emprunt e Jean Fran ois BAYART 24 Major armed conflicts b S rr Yearbook 2000 armaments disarmament and international security Oxford university press 2000 pp 17 58 25 Commission europ enne Communication de la Com mission sur la pr vention des conflits COM 2001 211 final 11 avril 2001 p 11 26 Country Strategy papers CSP lire Council resolutions The role of development cooperation in strengthening peace building conflict prevention and resolution 30 novembre 1998 27 PATTEN Chris Coherence and cooperation the EU as promoter of peace and development Speech 01 609 Stockholm Institute of International affairs 4 d cembre 2001 28 Communication de la Commission sur la pr vention des conflits 11 avril 2001 COM 200 211 final 29 Ent rin par le Conseil europ en de G teborg des 15 et 16 juin 2001 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 19 dans ce domaine Le troisi me pili
64. anisations et les activit s autonomes de l Union et 3 d assurer la coh rence inter piliers A fin de concr tiser ces objectifs la Pr sidence sugg re notamment l ins titution par la Commission d un Fonds de r action rapide devant permettre un financement acc l r des activit s de 1 UE de contribuer aux op rations conduites par d autres organisations internationa les et de financer les activit s des ONG Lors du Conseil europ en de Lisbonne des 23 et 24 mars 2000 la Commission et le Secr taire general Haut repr sentant pr sentent un rapport sur les Balkans occidentaux dans lequel ils tentent face la complexit de l engagement de l Union dans cette r gion d alimenter la r flexion du Con seil europ en sur les diff rents instruments qui y sont mis en uvre Patten et Solana proposent plusieurs recommandations afin d am liorer la r ponse europ enne et reconnaissent l opportunit d instituer un Fonds de r action rapide Ils envisa gent donc la possibilit de proc dures acc l r es tant sur le plan de l action politique que de l aide qui pourraient tre utilis es en cas d urgence et afin de rendre la politique de l UE plus op rationnelle La cr ation d un Fonds de r action rapide devrait permettre de faire face des actions urgentes entreprendre dans le cadre de la Pesc et galement de mener bien des projets difficiles fmancer par ailleurs 3 3
65. anitaire d urgence etlacoop rationau d veloppement La Commission europ enne no tamment souhaiterait voir son agence humanitaire non seulement r pondre aux urgences mais gale ment pr parer le terrain pour des actions de moyen et long terme qui permettraient le retour la paix Cette division du travail est l objet d une controverse entre et la Commission Dans le m me ordre d id es signalons que le Conseil d ve loppement du 31 mai2001 a tent une autre division du travail en conc dant que la gestion des conflits ne relevait pas des comp tences de la coop ration un sous entendu signifiant qu elle revient la poli tique ext rieure et de s curit commune Pesc de l Union Signalons enfin que le r cent Conseil de d veloppement du 8 novembre 2001 a pris acte des limites de l approche purement r pressive dans la gestion d une relation avec un pays en crise sus pension de l aide pour non respect des l ments essentiels comme les droits de l homme l Etat de droit la d mocratie etc et pr conise ce qu il appelle une approche d engagement construc tif Autrement dit un pays en crise a davantage besoin d un accompagnement certes critique que d une remise en cause unilat rale et brutale de la coop ration Cet accompagnement devrait tre possible gr ce une flexibilit accrue des instru ments d aide et de programmation La coop ration au d
66. ans la pr vention et la gestion des crises mais fait remarquer que plusieurs probl mes juridiques institutionnels et financiers restent en suspens dans sa proposition En conclusion le Parlement s interroge sur l opportunit de cr er un nouvel instrument com pl mentaire pas EcHo mais la PEsc nouvelinstrument peut en effet faire appara tre une rivalit potentielle entre la Commission et le Com missaire charg des relations ext rieures d une part et le Haut repr sentant du Conseil pour la Pesc de l autre Le Parlement s inqui te gale ment du risque budg taire que repr sente la proli f ration des initiatives en absence de certitude quant leur rentabilit et de claire d finition entre les actions Pesc deuxi me pilier et les actions du dispositif premier pilier De plus selon le Parle ment cette initiative risque de devenir rapidement incontr lable si des interventions sont d abord ini ti es dans le cadre du dispositif et n cessitent ensuite des apports compl mentaires relevant de la PEsc PEsp Alors que la Commission proposait la cr ation d une nouvelle ligne budg taire commu nautaire les parlementaires europ ens privil gient les contributions directes des Etats membres rele vant donc du deuxi me pilier pour des interven tions qui rel vent clairement de la politique tran g re de l Union Le 17 janvier 2001 le Parlement approuvait la proposition apr
67. ant mener la formulation de politiques ad hoc coh rentes et coordon n es Deuxi mement face la n cessit d ta blir des partenariats efficaces l Union est con vi e renforcer ses liens avec les Nations unies les organisations r gionales les institu tions financi res internationales et les ONG Troisi mement le rapport signale la n cessit de d velopper des mesures pr ventives long terme portant notamment sur les armes l g res le commerce des diamants le crime orga nis et le trafic de drogues et invite la Commis sion int grer des mesures de construction de la paix dans ses actions Quatri mement des 12 Comit d Aide au D veloppement Coop ration au d veloppement Rapport 1999 Les Dossiers du CAD volume 1 n 1 Paris 2000 13 Voir notamment la cr ation du Conflict Prevention Network par la Commission europ enne en janvier 1997 suite l initiative du Parlement europ en et plus particuli rement du d put europ en Michel Rocard Ce r seau fournit la Commis sion des analyses et des options politiques sur les conflits poten tiels La cr ation de ce r seau fut galement le signe d une reconnaissance de la pr vention des conflits en tant qu objectif politique de l instance ex cutive de l Union 14 Am liorer la coh rence et l efficacit de l action de l Union europ enne dans le domaine de la pr vention des con flits Rapport pr se
68. ationaux et internationaux D sormais en mati re de relations internationales il vaut mieux pr venir que gu rir Le concept de pr vention face aux conflits n est cependant pas nouveau La diplomatie pour autant que son but premier est d emp cher ou de r gler des conflits autrement que par la force a souvent t pr ven tive et s est ainsi manifest e sous diff rentes formes tout au long de l histoire Pourtant telle qu on l entend aujourd hui la pr vention des conflits est bien plus qu une simple red finition de la diplomatie traditionnelle Le con texte international est en constante volution et les nouveaux concepts r pondent invariablement de nouveaux enjeux Ainsi durant la Guerre froide les conflits internationaux taient g r s par deux stra t gies distinctes D une part la communaut inter nationale bauchait une int gration politique et conomique au sein du syst me des Nations unies D autre part la paix se r sumait a la peur de la guerre l ordre bipolaire entre les deux superpuis sances et la dissuasion nucl aire garantissaient la stabilit mondiale Or depuis cette poque le contexte international aradicalement chang Il est caract ris par des conflits le plus souventinternes et galement par l mergence de nouveaux ac teurs incontournables sur la sc ne internationale tels que les organisations internationales et r gio nales les ONG et le
69. avec l Afri que a assorti sa coop ration au d veloppement d une dimension politique incluant la pr vention des conflits L accord de partenariat entre la CE et les pays ACP sign Cotonou le 23 juin 2000 sert de cadre la politique de pr vention des conflits de PUE en Afrique subsaharienne Pour continuer dans ce sens l Union euro p enne devrait 1 S assurer que tous les acteurs cit s dont la soci t civile puissent participer pleinementau dialogue politique dans le cadre duquel s la bore la politique de pr vention des conflits en direction des pays africains 2 Etablir une coop ration r guli re et suivie avec les organisations r gionales et sous r gionales africaines en charge de la pr vention des con flits afin notamment de faciliter le principe d appropriation appliqu en cette mati re par PUE 3 Veiller ce que les informations et les analyses ladisposition de UE co ncidentavec la r alit socio politique africaines afin que ses actions favorisent la d mocratisation endog ne des Etats africains 4 Mieux encadrer et former ses d l gu s dans les pays tiers et leur donner les moyens humains et mat riels suffisants pour leur permettre de rem plir leur mission dans le domaine de la pr ven tion des conflits Le Pacte de stabilit Avec l clatement de la Yougoslavie en 1991 et de mani re encore plus aigu lors du conflit du Kosovo l Union europ enne a pris co
70. ays les plus pauvres de la plan te ont r gress tant au niveau conomique que social ainsi qu en termes de stabilit politique L Union europ enne a r pondu ce d fi en axant sa politique de coop ration sur la conditionnalit politique et la promotion de la paix par la stabilit structurelle De nombreux d fis restent cependant relever A cette fin l Union europ enne devrait 1 S assurer que l application du principe de la conditionnalit politique tienne compte des r a lit s historiques culturelles et sociales des pays concern s afin d viter qu elle ne se r v le contre productive 2 Veiller ce que le document de programmation strat gique joue pleinement son r le d alerte pr coce et ce afin de promouvoir la stabilit structurelle dans les pays en crise 3 Faire en sorte qu une r elle coh rence existe entre tous les services et d partements concer n s par la coop ration au d veloppement et la pr vention des conflits notamment entre les DG d veloppement et relations ext rieures de la Commission La pr vention des conflits africains les perspectives offertes par l accord de Cotonou Face la prolif ration des conflits intra tati ques en Afrique subsaharienne la communaut internationale para t d munie Les catastrophes humanitaires succ dent aux crises politiques et conomiques Pour yr pondre Union europ enne dans le cadre de sa relation privil gi e
71. cadre que lui aura fix le Conseil Affaires g n rales Ceci suppose que l Union dispose d une capacit de r colte et de traitement de l informa tion qui soit suffisante or les organes actuels tels que 1 UPPAR sont insuffisants La transparence ou la place du contr le d mocratique Le Trait de l Union europ enne donne au Parlement europ en le droit d tre consult par la Pr sidence du Conseil sur les principaux aspects et les choix fondamentaux de la PEsc et la Pr sidence veille ce que les vues du Parlement europ en soient d ment prises en consid ration Mais sur le plan du contr le des op rations militai res les pouvoirs du Parlement europ en sont en r alit modestes on n y trouve ni pouvoir de d ci sion nicomp tence budg taire en mati re militaire puisque les d penses militaires restent la charge des Etats N anmoins partir de cette base juridi que troite le Parlement europ en pourrait exercer une r elle influence dans le champ de la gestion civile des crises dans la mesure o il dispose d un moyen de pression non n gligeable gr ce son pouvoir budg taire pour le financement des actions civiles qui elles rel vent du premier pilier Toutefois une s rie de pr alables doivent tre claircis en ce qui concerne le r le du Parlement europ en D une part il faudra r gler les proc du res de transmission des documents secrets ou confide
72. ce Commission europ enne Le processus de Barcelone cinq ans apr s 1995 2000 Office des publications officielles des Communaut s europ ennes Luxembourg 2000 p 21 5 Commission europ enne Le processus de Barcelone cinq ans apr s 1995 2000 Office des publications officielles des Communaut s europ ennes Luxembourg 2000 pp 20 25 6 Commission europ enne op cit p 21 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 49 Engagements et paiements MEDA aux niveaux bilat ral et r gional P riode 1995 1999 fen millions d euros Engagements Paiements Alg rie 164 30 Egypte 686 157 Jordanie 254 108 Liban 182 1 Maroc 656 127 Syrie 99 0 Tunisie 428 168 Turquie 375 15 Cisjordanie Bande de Gaza 111 54 Programmes r gionaux assistance technique comprise 480 230 Total 3 435 890 Source Commission europ enne Le processus de Barcelone cinq ans apr s 1995 2000 Office des publications officielles des Communaut s europ ennes Luxembourg 2000 p 22 mise en uvre des diff rentes actions Ce pro gramme appel d sormais II est g r par l agence EUROPEAID le nouveau service de coop ration qui a commenc ses travaux le ler janvier 2001 Dans le cadre g n ral de la r forme qui pr ne une prise de d cision d centralis e EUROPEAID assure dans un premier temps l iden tification et l valuation des projets Dans un deuxi me temps la gestion
73. cet gard Nomm repr sentant sp cial pour la r gion des Grands Lacs africains depuis le 25 mars 1996 eten vertu d actions communes successives venant pro roger son mandat jusqu au 31 d cembre 2002 il a acquis au cours de sa fonction une expertise qui fait de lui un acteur important dans la region Il s agirait en d finitive de statuer sur la nature m me de la fonction de repr sentant sp cial S agit il d un simpleex cuteur des politiques d cid es par le Conseil et la pr sidence de l UE ou d un d cideur habilit g rer sa mission en fonction des r alit s du terrain Dans le premier cas l Union n aurait besoin que d un bon bureaucrate Dans le deuxi me cas elle devrait faire appel des diplomates d en vergure pouvant faire montre d une forte person nalit d une grande sensibilit politique capables de flexibilit et d initiatives et qui les structures de l Union seraient pr tes donner une marge de man uvre suffisante au bon accomplissement de leur mission 15 Press Release Brussels 07 06 2001 9537 1 01 16 Ibidem article 10 paragraphe 3 17 Ibidem article 13 paragraphe 9 18 AJELLO A Cavalier de la paix Quelle politique euro p enne commune pour l Afrique propos recueillis par RICHARD P O Les Livres du GRIP n 251 252 GRIP Complexe Bruxel les 2000 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 25 I La gestion
74. civiles Rapporteur general KRONINGG Volker citant M Hager expert du Centre For European Policy Studies 46 RAPPORT DU GR P 2002 2 2 Le partenariat euro m diterran en Caroline Pailhe 2 1 La M diterran e une zone strat gique prioritaire pour l Europe Pour l Europe la fin du syst me bipolaire et le tournant de la guerre du Golfe transformentradica lement l quation de s curit et font d sormais dela M diterran e une zone prioritaire pour l Union europ enne D s le Conseil europ en de Corfou des 24 et 25 juin 1994 les Etats membres reconnaissent l im portance pour les paysriverains de la M diterran e d examiner conjointement les probl mes politiques conomiques et sociaux afin de rechercher des solutions plus efficaces dans le contexte d une coop ration r gionale Le Conseil europ en charge ainsi le Conseil d valuer avec la Commission la politique globale de l UE dans la r gion du bassin m diterran en et d envisager d ventuelles initia tives en vue de renforcer cette politique court et moyen terme notamment la tenue d une conf rence laquelle participeraient l Union europ enne et ses partenaires m diterran ens La Commission met donc une communication au Conseil et au Parlement europ en sur le Ren forcement de la politique m diterran enne de l Union europ enne tablissement d un partena riat euro m diterran en qui ser
75. cta teurs ou des repr sentants de l lite furent recon duits au pouvoir dans 17 cas Il d coule de ce constat qu une transition d mocratique ne r ussit que si elle s accompagne d une mutation soci tale concomitante est vain de vouloir d velop per l conomie si ce d veloppement ne trouve pas s appuyer sur un fond social et culturel enracin dans le pass A ce propos Paul Vercauteren estime qu on veut en effet faire croire que le tiers monde n a pas d histoire derri re lui 8 L une des dimensions essentielles de cette mutation en profondeur sera lared finition par les groupes sociaux en comp tition pour le pouvoir de l espace public et de son corollaire la s curit publique La conditionnalit politique im pos e dans le cadre de la nouvelle coop ration au d veloppement passa c t de cet enjeu Les massacres au Liberia le chaos en Somalie les tueries grande chelle au Burundi et le g nocide rwandais viendront rappeler aux n o d veloppementalistes la n cessit de faire face aux cons quences s curitaires des transitions po litiques Les bailleurs de fonds seront ainsi amen s r fl chir sur les causes profondes des conflits comme pr alable au d veloppement et aux transi tions politiques imposer 1 3 L axe de la stabilit structurelle Il faut rappeler que le sous d veloppement est un ph nom ne qui frappe les Etats du tiersmonde ind pen
76. d am liorer la coordination de l as sistance internationale et mettant l accent sur la coop ration r gionale Son efficacit d pendra donc de celle des participants surtout occiden taux de leurs ressources financi res et de leur engagement politique Le Pacte de stabilit est organis en 3 tables de travail selon la terminologie adopt e la d mocratisation et les droits de l homme la s cu rit et enfin le d veloppement et la reconstruction conomiques Chaque table r unit l ensemble des pays parti cipants et les institutions internationales concer n es Ces tables sont sens es aider les participants identifier de nouvelles opportunit s de coop ra tion et am liorer la coordination des efforts d j existants Les tables de travail sont chapeaut es par une table r gionale qui a adopt un plan d tude global lors de sa premi re r union La table de travail d mocratisation et droits de l homme a pour but d enraciner les pratiques d mocratiques dans les Etats du Sud Est et vise per mettre la cohabitation des diff rentes populations 6 Les participants au Pacte de stabilit sont les Etats membres de l UE et la Commission europ enne les pays du sud est de l Europe et leurs voisins l Albanie la Bosnie Herzegovine la Bulgarie la Croatie l ex R publique F d rale yougoslave de Mac doine la Hongrie la Roumanie la Slov nie et la Turquie cert
77. damment de l existence ou non d un conflit dans ces pays Dans la plupart des cas l chec du d veloppement n a pas t caus par les conflits La pauvret des populations n engendre pas auto matiquement des conflits Certaines tudes ten dent m me prouver qu un pays sous d velopp richement dot en mati res premi res recherch es sur le march mondial risque davantage d tre victime d un conflit interne ou externe qu un pays pauvre en mati res premi res La pauvret des populations provoque des soul vements lorsque cette situation sociale se mue en revendication politique Le d clenchement d un conflit est un ph nom ne encore mal connu Toutefois l ana lyse des causes de la plupart des ph nom nes conflictuels actuels renvoie aux in galit s entrete nues par les lites pr datrices dans l acc s aux ressources La Commission europ enne estime 15 Voir les volutions dans la Convention de Lom article 5 en 1989 ensuite article 5 bis en 1994 16 Commission europ enne Communication de la Com mission au Conseil et au Parlement europ en sur la d mocrati sation tat de droit respect des droits de l Homme et bonne ges tion des affaires publiques les enjeux du partenariat entre l Uni on europ enne et les ACP COM 98 146 12 mars 1998 p 8 17 de MARET Pierre Quel r le pour l anthropologue dans la coop ration au d veloppement Cahiers Nord S
78. de la volont de mise en commun des mati res haute teneur politique s curit et relations ext rieures se d veloppe et a permis l instauration de l Union europ enne la cr ation de l Europe mon taire ou encore les r centes volutions en mati re de politique ext rieure et de s curit commune de l Union La construction europ enne ne r sulte donc pas d unexercice de diplomatie traditionnelle Au con traire elle d coule d une volont politique ferme qui a pu se traduire par des projets concrets Ces projets ont ensuite transform progressivement les attitudes les politiques et les relations entre les administrations nationales et ceci malgr les t tonnements les improvisations et les r sistances M me si le contexte international marqu par Popposition Est Ouest a certes jou en faveur de sa r ussite l int gration europ enne a permis de cr er une forte interd pendance entre diff rents Etats sortis vainqueurs ou vaincus de la Seconde Guerre mondiale et ennemis s culaires et d emp cher tout conflit arm entre eux L largissement que les institutions europ ennes tentent aujourd hui de concr tiser n est que la continuit de ce processus entam depuis plus d un demi si cle 2 L laboration d une politique trang re et de s curit commune Depuis le d but de l unification conomique europ enne les pays membres ont de facto la bor une politique com
79. de d cider et a fortiori de financer des actions de gestion des crises Depuis son adoption diff rentes interventions sont en cours dans le cadre de ce dispositif dans l ancienne r publique yougoslave de Mac doine et en Afghanistan L Union europ enne devrait se doter des moyens n cessaires notamment financiers pour renforcer sa pr sence sur la sc ne internationale 58 RAPPORT DU GR P 2002 2 par la mise en uvre d interventions rapides de gestion civile des crises et de prevention des con flits Dans ce cadre et afin de faire face aux probl mes r currents en mati re de d cision et de financement de ces activit s les diff rentes instan ces de PUE devraient 1 Elaborer des proc dures plus efficaces et plus transparentes pour le financement rapide des interventions civiles notamment dans le cadre de la PEsc 2 S assurer que les proc dures de financement et de gestion de ces interventions refl tent la com pl mentarit intrins que des actions des Com munaut s et de la Pesc et soient donc men es de mani re coh rente entre les deux piliers La coop ration au d veloppement au service de la pr vention des conflits L Union europ enne est le plus grand donateur en mati re d aide publique au d veloppement au monde avec une contribution s levant 58 de l aide provenant de l ensemble des pays de l OcpE Malgr ces apports pr s de 40 ans apr s leur ind pendance les p
80. de l Union europ enne avec le risque que celles ci ne fassent pas l objet d un r el d bat public D autre part la force europ enne est envisag e comme pouvant tre utilis e pour des op rations de POTAN les Gr M et la mise disposition de capa cit s de l OTAN pour des op rations command es par l UE est envisag e galement comme l an 12 Centre for Defence Studies Achieving the Helsinki Headline Goals 12 11 2001 Aucun gouvernement de l UE n a encore sp cifi officiellement quelles taient les limites sup rieu res des missions de Petersberg Le Centre for Defence Studies se base dans son tude sur les positions des principaux contributeurs militaires europ ens 13 Rapport de la Pr sidence au Conseil europ en de G teborg sur la politique europ enne en mati re de s curit et de d fense annexe III des Conclusions de la Pr sidence 15 et 16 juin 2001 http ue eu int 14 Conclusions de la Pr sidence Conseil europ en de Laeken 14 et 15 d cembre 2001 15 Lire ce propos Les Etats Unis s en vont ils en guerre Ed GRIP Complexe 2000 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 35 nonce le Conseil europ en d Helsinki Plus r cemment le Conseil europ en de G teborg r af firme la volont europ enne de parvenir un v ritable partenariat strat gique avec 1 OTAN 577 et le Conseil europ en de Laeken annonce la d termination de l Union
81. de nous emp chent d aborder les politiques et les actions bilat rales de certains Etats membres de l Union europ enne dans le domaine de la pr vention ou le r glement des conflits africains nous songeons en particu lier aux programmes de cr ation de forces africai nes de maintien de la paix dans le cadre de projets tels que RECAMP ou 3 1 La prolif ration des conflits en Afrique subsaharienne Sur les 25 conflits les plus meurtriers dans le monde en 2000 pr s de 40 se sont d roul s en Afrique subsaharienne 28 sur 51 pays africains connaissent des conflits 26 de ces conflits sont des conflits arm s La quasi totalit de ces conflits en Afrique noire concerne des guerres de succession au pouvoir ou de s cession au sein d un m me territoire Les conflits entre Etats sont tr s mino ritaires Si ces conflits n ont pas provoqu le sous d veloppement que connaissent la plupart de ces pays africains affect s par ce drame il n en de meure pas moins que les guerres ralentissent le d veloppement voire provoquent la disparition de certains Etats Signalons enfin que l Afrique subsaharienne est d pendante pr s de 70 de son aide au d veloppement de l Union europ enne cela donne la mesure de la relation privil gi e unissant ce partenaire la Communaut euro p enne et ses Etats membres 1 Recamp le Renforcement des capacit s africaines de maintien de la paix sponsoris
82. de ren forcer sa capacit pr venir les conflits violents et contribuer la diffusion d une culture mondiale de la pr vention La communication de la Commis sion sur la pr vention des conflits est une heureuse initiative qui contribue de mani re appr ciable aux moyens a la disposition de l UE pour pr venir les conflits L UE se fixera des priorit s politiques pr cises en mati re d actions pr ventives ameliorera la coh rence aux niveaux de l alerte rapide de l action et de la d finition de la politique renforcera ses instruments de pr vention long et court termes et mettra en place des partenariats efficaces l Priorit s politiques en mati re d actions pr ventives 7 Pour que l on puisse pr venir les conflits avec efficacit il faut que l on soit en tat d intervenir avant qu une situation donn e ne d g n re en conflit violent La d finition des possibilit s d ac tions suppose pour commencer que l on fixe des priorit s et d orientations politiques claires en fai sant r guli rement le point de la situation dans les zones de conflit potentiel Pour pouvoir fixer des priorit s politiques claires en mati re d action pr ventive le Conseil au d but de chaque pr sidence mais aussi lors du d bat annuel d orientation pr voira un vaste tour d horizon sur les sujets de conflits potentiels le d bat tant pr par avec l aide du Haut Repr se
83. des crises et des conflits 1 La gestion civile des crises F lix Nkundabagenzi 1 1 Le cadre g n ral Avec l effondrement du mur de Berlin en 1989 la probabilit d un conflit arm l chelle de toute l Europe semble avoir disparu Par contre au cours des 15 derni res ann es plusieurs conflits ont d chir l Europe centrale orientale et balkanique ainsi que les pays pauvres de la plan te Certains de ces conflits sont per us par l Union europ enne comme une menace sa s curit ou comme un d fi ses valeurs N anmoins m me si une attaque directe contre un Etat membre de l Union euro p enne n est pas une hypoth se r aliste cela ne signifie pas pour autant que l Europe soit l abri de tous les dangers Dans le nouveau contexte g opo litique de l apr s Guerre froide diverses menaces p sent de mani re syst matique sur la s curit europ enne Les conflits de territoire latents pouvant d bou cher sur des conflits ouverts Lesrivalit s ethniques conduisant l implosion des Etats ou des massacres de groupes minoritaires Les menaces conomiques telles que les attein tes la s curit des approvisionnements ou des voies de communication Le manque de culture d mocratique ou d exp rience de l conomie de march quiengendre la d stabilisation d un pays ou de r gions enti res au profit de groupes arm s de mafias et du crime organis
84. dresser l tat d avancement des progr s enregistr s par l Union europ enne dans l laboration de ses instruments de politique ext rieure et d estimer la place qu y prend d sormais la pr vention des conflits En effet tant au niveau des Etats que des organisations r gionales et internationales la pr vention des conflits s affirme aujourd hui comme une pr occupation de politique trang re Depuis la moiti des ann es 90 elle s inscrit l agenda de PUE et a donn lieu depuis fin 2000 un d but de corps de doctrine sur base de trois documents labor s par ses plus hautes instances ex cutives repris en annexe de ce rapport Cette volution illustre md niablement une prise de conscience grandissante de la volont de l Union de jouer un r le de pr vention dans le monde Le Conseil etla Commission affirment de plus en plus que la multitude des actions ext rieures de UE peuvent tre mises au service de la pr vention des conflits qu ils agisse des instruments de politique commerciale des accords de coop ration de l aide au d veloppement de sa politique sociale et environnementale de l aide humanitaire fournie et par les Etats membres des capacit s civiles de gestion des crises de ses instruments diplomatiques et de la cooperation dans le domaine de la justice et des affaires int rieures Cependant des divergences certaines se ca chent encore derri re l
85. du repr sentant sp cial en Afghanistan sont titre exceptionnel et jusqu au 31 d cembre 2001 prises en charge par l Allemagne Louis Michel ministre belge des Affaires tran g res et alors pr sident en exercice du Conseil s est oppos au principe selon lequel les repr sen tants sp ciaux soient financ s par les Etats mem bres qui les proposent Car la pratique n est pas neuve La mission de Fran ois L otard nomm repr sentant sp cial de UE dans l ancienne R publique yougoslave de Mac doine a ainsi t financi rement prise en charge vu l urgence et titre exceptionnel par la France Or en toute logique le financement de telles missions devrait tre assur par les Quinze afin d viter toute mainmise des grands pays sur ces postes cl qui influent sur la politique ext rieure europ enne Cependant la nomination de M Klaiber a t annonc e la presse avant m me que tout d bat ait lieu ce sujet au sein du Conseil L exemple de cettenomination fait donc claire ment appara tre les divergences qui peuvent exis ter entre les textes et la r alit ainsi que la lutte d influence entre les Etats membres d s qu il s agit de politique trang re commune Le background du repr sentant sp cial de l Union europ enne pour l Afghanistan n est galement pas anodin A l instar de Javier Solana il fait partie de ces anciens hauts fonctionnaires de l Alliance d
86. e les politiques g n rales visant pro mouvoir la paix ainsi qu pr venir g rer et r soudre les conflits violents En ce sens le dialogue offre le cadre formel dans lequel pourront en commun s evaluer les crises potentielles tracer les politiques de pr vention ou de gestion des conflits et s envisager les mesures de consolida tion de la paix Les acteurs de ce dialogue sont pluriels C est l une autre nouveaut de cet accord de partena riat En effet si le Conseil des ministres ACP CE est le lieu d laboration d une action commune de l Europe et des ACP les articles 21 et 6 de l accord pr voient qu outre les autorit s publiques locales nationales et r gionales les acteurs non tatiques le secteur priv les partenaires cono miques etsociaux et la soci t civile sous toutes ses formes peuvent galement participer ce dialo gue des politiques sur les politiques de pr vention des conflits Cette pr cision se r v lera importante dans ces situations conflictuelles qui aboutissent Paffaiblissement voire la disparition de l Etat comme r f rence de r gulation sociale Dans ce cas la soci t civile par exemple doit pouvoir tre associ e la r flexion sur l avenir du pays dans la mesure o elle suppl e l Etat d ficient dans l enca drement social de la population Le m me raisonnement peut tre tenu vis vis des organisations r gionales ou sous
87. e rue Van Hoorde 33 B 1030 Bruxelles TEL 32 2 241 84 20 FAX 32 2 245 19 33 E Mail admi grip org Website http www grip org bureaux ouverts du lundi au vendredi de 8h30 13h et de 13h30 17h Directeur Bernard Adam Coordination Bernard Adam Luc Mampaey Caroline Pailhe Marc Schmitz Recherche Bernard Adam Georges Berghezan Luc Mam paey Felix Nkundabagenzi Sophie Nolet Caroline Pailhe Valerie Peclovv Federico Santopinto Marc Schmitz Michel VVery Xavier Zeebroek Secr tariat et administration Edith Grosse Caroline Pailhe Chantal Schamp Centre de documentation Val rie Peclow Alain Reisenfeld Edition relations publiques Denys Detandt Sabine Fievet Sophie Nolet Marc Schmitz Informatique Luc Mampaey Conseil d administration Bernard Adam administrateur d l gu Rik Coolsaet Laurent Dumont G rard Lambert pr sident Ren Marchandise Michel Wautelet LES PUBLICATIONS DU GRIP Depuis sa fondation le GRIP est surtout connu par son travail d dition Au fil du temps les publications ont chang tant au niveau du contenu de la pr sentation que de la p riodicit Depuis l automne 1997 elles se pr sentent sous trois formes 1 Les Nouvelles du GRIP Une lettre d information trimestrielle de 8 pages regard sur les grands dossiers du moment nouvelles insolites aper u des activit s du centre etc Cette lettre est envoy e d of
88. e Barcelone privil gie les rap ports essentiellementbilat raux entre l Union euro p enne et chacun des partenaires m diterran ens au d triment d une v ritable int gration r gionale et d une coop ration globale entre les partenaires du Sud eux m mes Dans le domaine conomique galement la d marche europ enne est souvent per ue comme d fensive en raison d un engagement conomique somme toute timide et du maintien de sa fermeture aux produits agricoles Par ailleurs le principe de conditionnalit des accords de coop ration qui tend assujettir aide et coop ration au respect des droits de l homme et aux libert s fondamentales a ses revers Ainsi PUE a sign le tout premier accord de coop ration en 1995 avec la Tunisie et a mis en avant le mod le tunisien alors queles droits des person nes y sont r guli rement bafou s En d finitive le partenariat euro m diterran en se pr sente encore trop souvent comme un moyen de limiter et de contenir les dangers en provenance du Sud et non comme une v ritable volont de parvenir un quilibre dans les rapports entre le Nord et le Sud Les partenaires du Sud ont d s lors bien du mal s approprier le processus N anmoins la mise en uvre de cette dynami que issue de Barcelone a au moins permis de d ter miner un cadre de rencontre et de consultation glo bal et prometteur r unissant pour la premi re fois tous les acteurs de la r gion
89. e au d veloppement d une int gration v rita blementregionale n excluant pas la RFY estlev L adh sion l Union europ enne Les gouvernements de la r gion ont tendance voir en l int gration aux structures europ ennes la r solution de tous leurs probl mes Or l adh sion PUE n cessitera une lente mise en place de r formes politiques conomiques et sociales dou loureuses et la prise de d cisions difficiles En conditionnant l attribution de l assistance la coop ration pr alable entre Etats balkaniques le Pacte de stabilit agit comme un catalyseur de Pintegration r gionale Mais cette d marche a un effet pernicieux La perspective d une adh sion en bloc avanc e par l UE est rejet e par les Etats des 8 SAMARY Catherine Un Pacte de stabilit pour les Balkans site de l Institut de Documentation et de Recherche sur la Paix http vvvvvvidrp citeglobe com 9 Le Conseil europ en d Helsinki a abandonn l approche par vagues L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 45 Balkans carelle signifie pour eux une int gration au rythme du plus lent Les pays qui devaient partici per la prochaine vague d adh sion l UE Slov nie Hongrie ou la deuxi me vague Roumanie Bulgarie s estiment ramen s au m me niveau que les autres Etats Ils risquent de percevoir le Pacte de stabilit comme un moyen de retarder ind fini ment leur entr e dan
90. e avec l Unit Politique du Conseil un syst me d change r gulier entre desk officers de la Commission de l Unit Politique du Conseil et des Etats membres sur deux zones instables Balkans et R gion des Grands Lacs e envisage de cofinancer les instruments de financement de la Banque mondiale et du FMI qui appuieront la mise en oeuvre des PRSP dans les Etats ACP e engagera pour les pays risque l o la situation l exige des actions cibl es visant ouvrir la voie un environnement d mocratique plus favorable En particulier une importance accrue sera accord e au soutien aux processus lectoraux aux activit s parlementaires et l administration de la justice Ce faisant la Commission s efforcera d assurer une galit de participation des hommes et femmes dans la vie sociale conomique et politique e envisage dans les limites de ses comp tences de s engager plus activement dans le domaine de la s curit Ceci pourra prendre la forme d actions visant l am lioration des services de police la promotion de la reconversion civile le d sarmement et la non prolif ration tant pour les armes de destruction massive que pour les armes conventionnelles La Commission pourrait soutenir des formations sur le respect des droits de l homme visant l ensemble du secteur de la s curit concentrera son assistance dans les situations de post conflit sur la consolidation de la paix e
91. e communication sur la pr vention des conflits qui sera ax e sur l utilisation et Peventuelle adap tation des instruments communautaires dans ce sens La Commission travaillera galement au Manuel de pr vention des conflits d taillant les instruments et proc dures concern s Dans le contexte des discussions l issue du sommet d Evian sur les moyens d am liorer la coordination entre les instruments communautai res de coop ration ext rieure et les instruments des tats membres il est recommand de renfor cer les changes d informations sur les questions 62 RAPPORT DU GRIP 2002 2 conomiques et politiques tant entre les capitales que dans le pays m me Il s agira notamment de donner un nouvel lan FElectronic Bulletin Board EBB cr par la Commission en 1999 pour relier les responsables g ographiques de la Commis sion du Conseil et des tats membres Une d cision rapide du Conseil sur la proposition de refonte du r glement financier permettrait de faciliter l aboutissement de la r forme des pro grammes de coop ration ext rieure de la Commu naut Dans ce contexte la Commission s effor cera au plan interne de mobiliser plus rapidement les fonds disponibles au titre de ses diff rents programmes de coop ration L Union devrait s attacher en priorit pr parer avec efficacit la Conf rence internationale des Nations Unies sur le commerce illicite des armes l g res sous t
92. e concept de pr vention des conflits auquel se r f re l Union dans le cadre de la Pesc En effet les diff rents moyens de gestion civile et militaire des crises actuellement mis en place ne facilitent pas une vision claire des objectifs prioritaires et des mandats que l Union souhaite privil gier dans ses relations ext rieures L idee m me d une pr vention des conflits reste floue et englobe au gr des circonstances des composants et des moyens diff rents voire oppos s avec toutes les confusions entre instruments civils et militaires que cela entra ne Alors que le contexte international issu des v nements meurtriers du 11 septembre devient plus s curitaire que jamais l Europe se trouve la crois e des chemins Car il est clair qu au del de la pl iade d initiatives en mati re de Pesc et de Pesp c estun choix de civilisation quis impose aux instances europ ennes L Europe s appr te t elle adopter un mod le s curitaire alternatif qui privi l gie les instruments doux de politique tran g re ou au contraire un syst me plus coercitif de type OTAN Face ces questions et en absence de tout d bat d mocratique sur le sujet la principale con clusion que nous tirons de ce premier bilan est la n cessit pour l Union europ enne de clarifier ses objectifs et les mandats qu elle entend assumer l ext rieur de ses fronti res S il est vrai que les instruments mili
93. e d une r organisation des structures d j existantes Elle pourrait d s lors insuffler un nouveau souffle aux m canismes europ ens d j mis en place Reste voir si l Union ne risque pas d entamer un repli sur elle m me afin de faire face au prochain d fi de sa construction qu est l largissement Il ne faudrait pas galement dans la vague de l apr s 11 sep tembre et avec la volont affirm e de lutter contre leterrorisme privil gier les seuls moyens militaires pour lutter contre ce fl au Le terrorisme comme tout conflit a lui aussi des causes profondes qui ne peuvent tre radiqu es long terme que par des moyens autres que militaires En fin de compte l ouverture la pr vention des conflits est loin d tre anodine car parmi l actuelle abondance d initiatives en mati re de PESC etde PESD c est un choix de civilisation qui s impose aux instances europ ennes L Europe sera t elle tent e par l adoption d un mod le s curitaire alternatif qui privil gie les instruments doux de politique trang re ou par un syst me plus coercitif int gr dans un nouvel ordre euro p en et mondial 27 26 Comment lutter efficacement et durablement contre le terrorisme Dix recommandations destination de l Union europ enne Note d analyse du GRIP 27 septembre 2001 27 REMACLE E La guerre comme instrument de l imperium d mocratique Les Etats Unis s
94. e des femmes et de la responsabilit sociale des entreprises et pour promouvoir une certaine coh rence par rapport aux autres instances internationales o ces questions sont d battues Accordera une priorit accrue par l interm diaire de l Initiative Europ enne pour la D mocratie et les Droits de l Homme aux activit s contribuant la pr vention des conflits et permettant de traiter les cons quences des conflits 36 66 RAPPORT DU GRIP 2002 2 PROJET DE PROGRAMME DE L UNION EUROPEENNE POUR LA PREVENTION DES CONFLITS VIOLENTS Press Release Brussels 07 06 2001 Nr 9537 1 01 1 l est de la responsabilit politique et morale de la communaut internationale d intervenir pour viter la souffrance humaine et la destruction de ressour ces a la suite de conflits violents L Union euro p enne est une illustration particuli rement perti nente de la possibilit de pr venir les conflits d s que l on se fonde sur les valeurs d mocratiques le respect des droits de l homme la justice et la solidarit et que Pon vise la prosp rit conomique et le d veloppement durable Gr ce au processus d elargissement cette communaut de paix et de progr s sera tendue un plus grand nombre d tats europ ens 2 Conform ment aux valeurs fondamentales de l UE la priorit politique la plus lev e sera accord e l am lioration de l efficacit et de la coh rence de l action ext rieure de l
95. e est finalement cr e mais un plafond budg taire est fix annuel lement par l autorit financi re L enveloppe totale envisag e s l ve pour 2001 a20 millions d euros et 25 millions d euros pour 2002 Toute action sera limit e six mois et non au cas par cas comme le demandait le Parlement 3 10 Premi res applications Suite une premi re crise internationale en mars 2001 la Commission a adopt deux envelop pes d aide d urgence pour l ancienne r publique yougoslave de Mac doine venant s ajouter aux diff rents programmes d aide g r s depuis le 1 janvier 2002 par l Agence europ enne de recons truction Ce fut la premi re action entreprise par la Commission dans le cadre du M canisme de r ac tion rapide La premi re enveloppe s l ve 2 5 millions d euros destin s la reconstruction de maisons dans les r gions affect es par la guerre La deuxi me d cid e le 3 octobre 2001 s l ve 10 3 millions d euros et est destin e au financement d un Programme de restauration de la confiance Cette aide a pour but de soutenir rapidement la mise en uvre de l Accord cadre d Ohrid sign le 13 ao t 2001 par les repr sentants politiques de la coalition gouvernementale mac donienne Ce pro gramme de remise en confiance comprend des mesures pour favoriser le retour des r fugi s et des personnes d plac es par 1 l am lioration des quipements dans les c
96. e et s curit qui se consacre surtout au contr le des arme ments l instauration de mesures de s curit et de confiance ainsi que d instruments de s curit collec tive incombanttraditionnellement l Osce D autre part la sous table justice et affaires int rieures dont les priorit s concernent aussi bien les r for mes judiciaires que la lutte contre la corruption le crime organis et les trafics d tres humains 1 5 Les r alisations entre espoirs et frustrations La collecte de fonds Le Pacte de stabilit coordonne des initiatives r gionales nouvelles ou d j existantes mais orga nise galement des collectes de fonds afin de supporter des programmes r gionaux En mars 2000 la Conf rence r gionale de collecte de fonds de Bruxelles a r colt quelque 2 4 milliards d euros et une seconde conf rence de donateurs est pr vue en automne 2001 N anmoins beaucoup plus d argent a t pro mis que donn effectivement Cette situation en tra ne malheureusement une perte de confiance chez les Etats b n ficiaires qui ne voient pas arriver l aide promise Soit les d lais de paiement sont trop longs Roumanie et Bulgarie soit l ar gent n est pas vers du tout ex Republique you goslave de Mac doine La d cision r cente de mettre en place un r seau des donateurs une structure cens e coordonner les efforts introduira peut tre un peu de transparence dans le proce
97. e gestion civile des crises Caroline Pailhe 36 3 1 Rapidit coordination et coh rence les lacunes de la 36 3 2 Un projet en gestation 36 3 3 Le projet de r glement propos au Conseil 36 3 4 Instruments 37 3 5 Fonctionnement 37 3 6 Partenariats 37 3 7 Financement 38 3 8 La consultation du Parlement 38 3 9 L adoption par le Conseil 38 3 10 Premi res applications 39 3 11 Conclusions 40 II Les partenariats de l UE 1 Le Pacte de stabilit pour l Europe du Sud Est Val rie Peclovv 41 1 1 L elargissement et l association comme moyens d une politique de s curit de l Union europ enne 41 1 2 Le r le leader de l Union europ enne dans la cr ation du Pacte de stabilit 42 1 3 La mise en place du Pacte de stabilit 42 1 4 Le contenu du Pacte de stabilit 43 1 5 Les r alisations entre espoirs et frustrations 44 1 6 Conclusions 45 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 2 Le Partenariat euro m diterran en Caroline Pailhe 2 1 La M diterran e une zone strat gique prioritaire pour l Europe 2 2 Le partenariat 2 3 La structure administrative et politique 2 4 La coop ration bilat rale les accords d association 2 5 Le programme MEDA 2 6 Perspectives 2 7 Conclusions 3 La pr vention des conflits africains les perspectives offertes par l accord de Cotonou F lix Nkundabagenzi 3 1 La prolif ration des conflits en Afrique subsaharienne 3 2 La pri
98. e gestion de crise men es par PUE avec ou sans l appui des moyens et des capacit s de l OTAN b Rapport sur l tat des travaux tabli par la Pr sidence pour le Conseil europ en d Helsinki concernant le renforcement de la politique europ enne commune en mati re de s curit et de d fense http europa eu int 17 Conseil europ en de G teborg Rapport de la Pr sidence sur la Politique europ enne en mati re de s curit et de d fense http ue eu int 18 Le canevas de ces relations est pr t tre adopt mais l un des Etats membres de l OTAN la Turquie freine encore actuellement le processus 19 Voir ce propos ORTEGA M L Union europ enne les missions de Petersberg et l intervention Les Cahiers de Chaillot mars 2001 20 REMACLEE La Guerre comme instrument de l imperium d mocratique Les Etats Unis s en vont ils en guerre Ed GRIP Complexe 2000 36 RAPPORT DU GR P 2002 2 3 Le M canisme de r action rapide Acc l rer la mise en uvre et le financement des activit s de gestion civile des crises Caroline Pailhe 3 1 Rapidit coordination et coh rence les lacunes de la Pesp Depuis l adoption du Trait d Amsterdam en 1997 l Union europ enne d veloppe une politique europ enne commune de s curit et de d fense bas e sur la gestion militaire et civile des crises Un des d fis r currents auxquels l Union doit faire face dans ces mati res e
99. e l Atlantique Nordquirejoignentles structures civiles de l Union 2 4 La repr sentativit des actions ext rieures de l Union un manque flagrant de coh rence La difficult pour l Europe politique de s expri mer d une seule voix sur la sc ne internationale 4 Ibidem point C 2 5 Action commune 2001 875 Pesc Journal officiel L 326 pp 1 2 11 d cembre 2001 6 Ibidem article 2 7 Op cit point D 3 8 Action commune 2001 875 Pesc op cit article 5 9 La Libre Belgique 11 decembre 2001 10 Action commune 2001 492 Pesc Journal officiel L 180 p 1 3 juillet 2001 article 3 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 23 n chappe personne La fonction de repr sentant sp cial de l UE en relation avec une region ou une crise particuli re devrait en principe pallier cette lacune Or la complexit des textes et l analyse des faits contredisent en grande partie cette vi dence Ainsi l ensemble de l article 18 du TUE traite de la repr sentativit de l Union en mati re de politique trang re et de s curit commune et l articulation de cette repr sentativit entre la pr sidence le Conseil et le Haut repr sentant et la Commission Selon le TUE la repr sentation ext rieure de l Union reste une prerogative de la pr sidence rotative qui peut de plus elle aussi nommer un repr sentant sp cial de la pr sidence dont la mission est fi
100. elBieu s s INS 1 suonoe sao nod s jq uods p NI xneuoneu su oul s p s uuop ep seq un p ulod ne siui 321 s uu leB 6661 LL 3 OL 189999 sien S ed s l NYLO LI 110A91d R JUOS Insuo s l hiliqix li yiliqes dol ul uon losd ayoedes n l Jed 18 19 92189 S JUOJASP 8 6 597 S P An O US SSI W3 qofevi yeyzi inn un nb isule W0 aseyi JUOD inni UN S409 ywo imn e sajes U selle 5 0 2 ne S HUO U0J S S UD S 7 6661 uln p 3e ueyee7 95402 uoodoJne 5 0 S9IN SP uoodoJne I8SU0D ep eyen ejues 9840 2 D UIS H 98402 il suoo uolunoy 1 3 2 2 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENTION DES CONFLITS uons 5 SJIJUO9 s p uonel doo El ANS uolsniouoo un p uondopy SJUSJOIA Sep El anod zini un p uondopy 8 UOI USA el p ueld l IN OJIAI
101. elsinki En fin de compte les diff rents apports consti tueront une r serve de plus de 100 000 hommes et approximativement 400 avions de combat et 100 b timents Les proc dures d cisionnelles quant l usage de ces capacit s militaires et concernant la participation des Etats membres et non membres de PUE candidats et membres de l OTAN ont t tablies Le Rapport de la Pr sidence su doise pr sent G teborg les 15 et 16 juin 2001 confirmait que la priorit a t accord e la poursuite du d veloppement des capacit s militaires et civiles et que L UE est d termin e mettre sur pied une capacit autonome lui permettant de prendre des d cisions et l o l OTAN en tant que telle n est pas engag e de lancer et de mener des op rations militaires sous la direction de l Union europ enne en r ponse a des crises internationales Afin d assurer la p rennit du processus un m canisme de suivi et d valuation des capacit s militaires sera mis au point Un programme 2001 2006 d exer cices certains men s conjointement avec l OTAN a t approuv par le Conseil La question du financement des op rations ayant des implications militaires ou dans le domaine de la d fense est d sormais galement abord e Le Conseil europ en de Laeken annon ait en d cembre 2001 une volont d voluer vers une Union plus simple plus forte dans la poursuite de ses objectifs essentiel
102. enjeux de s curit Dans la d finition des objectifs de 1 Accord de partenariat ACP CE il est clairement indiqu que la paix la s curit et la promotion d un environne ment politique stable et d mocratique sont des buts atteindre par les partenaires Cette prise de position commune l Europe et ses partenaires ACP est le fruit d une volution qui d buta avec l effondrement du mur de Berlin ainsi que la con s quence de la n cessit de g rer les crises politi ques nouvelles affectant les pays pauvres en g n ral et l Afrique en particulier Jusqu la derni re r vision de la Convention de Lom partir de 1994 la relation eurafricaine relevait exclusivement du domaine de la coop ra tion au d veloppement Le principal instrument du dialogue entre les partenaires tait donc l aide publique au d veloppement ainsi que les pr f ren ces conomiques etcommerciales consign es dans ladite Convention Comme d crit dans la partie consacr e au r le de la coop ration au d veloppe ment dans la pr vention des conflits les enjeux de s curit se sont impos s suite une longue matu ration de la doctrine du d veloppement des bailleurs de fonds L chec du d veloppement de l Afrique et la multiplication des conflits sur ce continent ont abouti unered finition de cette relation privil gi e pour l approfondir d une dimension politique Cette politisation ou diplomat
103. envoi de premiers mandataires La crise quia clat en ex Yougoslavie en 1991 a r v l la faiblesse de l Union europ enne en mati re de politique trang re et de s curit com mune Les faibles tentatives de r action en ordre dispers des Etats membres ainsi que l impossibi lit commune d agir et de pr venir ce type de crise aux portes m mes du continent ont pouss l Eu rope mieux s quiper sur la sc ne internationale Maastricht 1992 Amsterdam 1997 Parmi les outils mis en place d s 1991 la nomination d en voy s sp ciaux s est rapidement impos e a l ins tar de ceux du Secr taire g n ral des Nations unies devant permettre l Union de s exprimer d une seule voix et de rehausser sa repr sentativit l ext rieur C est donc pour tenter de r soudre le conflit en ex Yougoslavie et en pleine d sunion que les pre miers mandataires de l Union europ enne ont t d sign s en tant que co pr sidents europ ens de la Conf rence internationale sur l ex Yougoslavie Les Britanniques Lord Carrington de 1991 1993 et Lord Owen jusqu en 1995 ont ainsi par leurs propositions successives de plans de r gle ment du conflit et en collaboration avec les diff rents repr sentants sp ciaux des Nations unies particip l laboration des Accords de paix de Dayton sign s en novembre 1995 sous l gide de R Holbrooke sous secr taire d Etat am ricain Parall
104. er les approches des Etats membres en leur offrant un cadre d action pr voyant les objectifs la dur e les moyens mis en uvre ainsi que les aspects op ra tionnels les strat gies les positions et les actions communes couvrent tant les domaines g ographi ques que th matiques 1 3 La gestion civile des crises Une capacit autonome de gestion des crises Javier Solana estime que face une crise le recours l arm e devra toujours tre envisag en dernier ressort Adopter une politique de d fense commune c est aussi se doter de nou veaux instruments plus adapt s que les forces arm es pour assurer le maintien de la paix et la s curit Les conseils europ ens de Cologne juin 1999 de Helsinki d cembre 1999 et de Feira juin 2000 ont t l origine d volutions institutionnelles permettant l Europe de se doter d une capacit autonome de gestion commune des crises Dans le cadre des responsabilit s interna tionales qu elle souhaiterait assumer l UE a claire ment identifi ses domaines d intervention qui tou chent la pr vention des conflits ainsi que des missions de gestion de crises missions de Petersberg Sur le plan organique le Conseil se voit dot de structures nouvelles qui doivent aider la prise de d cision et son ex cution Le pivot de ce dispositifest le comit politique et de s curit Corps qui exerce le contr le politique et la direc tion s
105. er n est pas oubli puisque pour des d fis dits transversaux ou horizontaux cet instrument pourrait s av rer utile dans la lutte contre la criminalit organis e le blanchiment de l argent de la drogue etc Les ressources vari es de l UE des trois piliers devront tre exploit es pour aboutir une meilleure int gration des instruments de d veloppement et des instruments commerciaux conomiques et humanitaires dans les instruments de la PESC et dans les capacit s civiles et militaires de gestion des crises 0 L Union europ enne envi sage donc notamment une interp n tration du sec teur de la coop ration et de la diplomatie dans cette mati re Les conseils affaires g n rales et de d velop pementseront les lieux d laboration des strat gies conjointes PESC et d veloppement en mati re de pr vention des conflits sur le long terme Cette collaboration s envisagera en amont des crises et en aval des conflits Avant l clatement d un con flit PUE sera attentive aux indicateurs de crise qu elle pourra rep rer gr ce aux informations four nies par le terrain entre autres par les d l gu s de la Commission pr sent es notamment dans les documents de programmation strat gique par pays etconfront s aux sources diplomatiques provenant des Etats membres Dans la division du travail entre PESC et d ve loppement les outils de la coop ration au d velop pementn interviendrafen
106. es l conviendrait d assurer une meilleure coordina tion des sources d information mises la disposi tion de l Union l Unit politique et la Commission devraient laborer r guli rement des documents L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 61 sur les questions de pr vention des conflits pour examen par les d cideurs politiques Des actions coh rentes le d fi central de la pr vention des conflits Recommandations La question de la pr vention des conflits devrait tre examin e par le Conseil Affaires g n rales ven tuellement lors de son d bat d orientation annuel sur les relations ext rieures en l int grant son travail et en traitant le probl me plus g n ral de la coh rence au niveau des formations du Conseil dont le Conseil D veloppement S agissant de l action de l UE en mati re de pr ven tion des conflits le Conseil Affaires g n rales devrait d finir r guli rement les domaines priori taires en tenant compte des recommandations du Secr taire g n ral Haut repr sentant et de la Com mission Lorsque des priorit s ont t d finies le Conseil devrait inviter le Secr taire g n ral Haut repr sentant et la Commission superviser la mise en uvre des politiques et lui faire rapport ce sujet L Union devrait viser clairement laborer des approches cibl es et communes l gard des pays et r gions expos s un risque de con
107. es Etats membres et l Union ainsi que l Europe et les autres donateurs a s entendre coop rer et se coordonner afin d eviter les gaspillages des ressources pr vues pour le d veloppement 1 4 L axe de la coh rence Dans son intervention le 4 d cembre 2001 Chris Patten commissaire europ en insista sur le fait qu une action de pr vention des conflits de la part de l Union europ enne exigeait une appro che int gr e de tous les instruments de relations ext rieures cela renvoie notamment a l ambition de coordonner la politique commerciale ext rieure et de s curit commune avec celle de la coop ra tion au d veloppement Plusieurs r solutions europ ennes concernant la coh rence entre les interventions des secteurs de la coop ration et celle de la politique ext rieure en mati re de pr vention des conflits ont t adop t es et refl tent une pr occupation majeure de PUE que les efforts d ploy s par les uns et les autres en faveur de la paix ne s annulent par man que de coordination et de compl mentarit Parmi les engagements les plus r cents dans le sens d une plus grande coh rence on retiendra la communication de la Commission du 11 avril200175 le programme de l Union europ enne pour la pr vention des conflits violents des 15 et 16 juin 2001 ainsi que le rapport pr sent par le Secr taire g n ral Haut repr sentant du Conseil et la Com mission concernant l
108. et interactifs de pr vention des cri ses avec les Nations Unies POsce d autres orga nisations internationales ou r gionales et la soci t civile Une coop ration accrue s impose tous les niveaux de l alerte rapide jusqu Pevaluation a posteriori en passant par l analyse et l action La coordination sur place rev t une importance particu li re L action de l UE devrait s inspirer des princi pes de valeur ajout e et d avantages comparatifs Pour intensifier la coop ration et mettre en place des partenariats efficaces l UE intensifiera ses changes d information et la coop ration concr te avec le syst me des Nations Unies POsce le Conseil de l Europe et d autres organisations r gionales ou sous r gionales ainsi qu avec les institutions financi res internationa les en tirant pleinement parti des travaux men s r cemment sur l intensification de la coop ration entre l UE et les Nations Unies et entre l UE etl Osce dans le domaine de la pr vention des conflits et de la gestion des crises conform ment aux principes approuv s lors des Conseils europ ens de Feira et de Nice l UE et l OTAN contribueront galement et de plus en plus a prevenir les conflits en developpant leur coopera tion en matiere de gestion des crises notamment dans les Balkans occidentaux il conviendrait galement de renforcer Pechange d informations le dialogue et la coop ration con cr te avec des acteurs humanitaires comme
109. fice tous les membres du GRIP en r gle de coti sation de m me qu aux abonn s aux Livres du GRIP 2 Les Livres du GRIP Chaque ann e le GRIP publie 5 ouvrages en collaboration avec les ditions Complexe abordant les questions internationales dans les domaines de la g o strat gie de la d fense et de la s curit internationale Ces 5 ouvrages font partie de l abonnement aux Livres du GRIP ils sont galement disponibles en librairie et au GRIP 3 Les Rapports du GRIP Cette nouvelle collection format A4 sans p riodicit valorise des travaux de recherche r alis s pour la plupart au GRIP Ces rapports sont envoy s d office tous ceux qui souscrivent un abonnement de soutien ils peuvent aussi tre command s au GRIP Tarifs 2002 Belgique Autres Autres Europe Monde 1 Cotisation Abonnement aux 15 euros 16 euros 18 euros Nouvelles du GRIP 605 FB 645 FB 726 FB 2 Les Livres du GRIP Abonnement annuel 75 euros 85 euros 90 euros aux 5 livres et 3 025 FB 3 428 FB 3 630 FB aux Nouvelles du GRIP 3 Abonnement complet Abonnement toutes les 125 euros 140 euros 150 euros publications Rapports inclus 5 042 FB 5 647 FB 6 050 FB 4 Abonnement de soutien 250 euros 250 euros 250 euros 10 084 FB 10 084 FB 10 084 FB 1 L abonnement couvre 5 livres quivalant 10 num ros plus le trimestriel Les Nouvelles du GRIP 2 L abonnement annuel complet inclut la collection des
110. flit en tenant compte des aspects touchant la Pesc au d veloppement au commerce l conomie la justice et aux affaires int rieures Mise en place de partenariats plus efficaces Recommandations Poursuivre le d veloppement des m canismes de coordination avec le syst me des Nations Unies en s inspirant des propositions d j pr sent es le Secr taire g n ral des Nations Unies Appuyer les efforts visant renforcer l efficacit des Nations Unies en mati re de pr vention des con flits en entretenant la dynamique induite par le rapport du mill naire et par le rapport Brahimi sur le maintien de la paix Approfondir le dialogue avec d autres partenaires cl s aux niveaux international et r gional tels que POsce le Conseil de l Europe et le CicrR afin de d finir des priorit s communes de renforcer le soutien apport leurs mandats et de coop rer dans le cadre de la mise en uvre des politiques de l UE Tirer parti de l exp rience acquise par d autres acteurs dans l laboration des plans d action et des strat gies de l UE l gard de certains pays et r gions Intensifier le dialogue avec les sp cialistes et les ONG afin d tre plus efficaces lors de l identification des risques de conflits et de garantir une conver gence troite des efforts sur les questions prioritai res Promouvoir syst matiquement les droits d acc s aux zones de conflit potentiel des autres organ
111. i d cembre 1999 Feira juin 2000 Nice d cembre 2000 G teborg juin 2001 et plus r cemment Laeken d cembre 2001 traduisent une ferme volont des Etats membres de progresser rapidement dans la cons truction d une dimension militaire consid r e comme un moyen de la pr vention et de la gestion des cri ses Mais au del de la mise en place fonctionnaliste d une s rie d organes et d instruments militaires quelest le projet politique global del UE Quelr le veut elle jouer sur la sc ne internationale Quelles sont les nouvelles missions auxquelles les Euro p ens se pr parent Aucune r ponse claire n est apport e ces questions Cependant certains do cuments nous permettent d approcher le sujet C est travers les textes des Trait s de Maastricht 1992 d Amsterdam 1997 et de Nice 2000 en nous appuyant sur les d clarations des diff rents Conseils europ ens et sur les positions de diff rents Etats membres que nous allons tenter ici de comprendre ce que l UE pourrait entreprendre avec l outil militaire dont elle se dote D autres indices nous seront galement fournis par l exa men des moyens que les Etats membres ont d cid de mettre en commun lors des conf rences d en gagement des capacit s militaires 2 1 Quels sont les objectifs de l UE Le Trait de Maastricht sign en 1992 avait ouvert le d bat sur la mise en place d une dimen sion militaire europ e
112. ine e consid re que les repr sentants sp ciaux devraient tre utilis s plus largement comme m diateurs qu ils devraient tre habilit s prendre des positions claires sur les situations pour lesquelles ils auraient t mandat s et que leur mission devrait galement pouvoir tre de courte dur e par exemple 6 mois La Commission est pr te travailler avec le SG HR pour d velopper des propositions concr tes dans ce domaine e ouvrira un d bat au sein du Conseil sur la mani re de garantir la capacit de PUE de d finir et d appliquer des sanctions pr ventives 35 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS encourage les Etats membres travailler ensemble et de concert avec les NU et OSCE en ce qui concerne la formation dans les domaines de l tat de droit et l administration civile pour le personnel d ployer pour des missions internationales la Commission La Commission est pr te financer de tels programmes de formation avec de fonds communautaires Cooperation internationale propose d int grer plus syst matiquement dans le dialogue politique avec les pays partenaires des discussions sur les syst mes d alerte rapide et le suivi r gulier des zones de conflit potentiel Dans les situations de post conflit la Commission a l intention de jouer un r le plus actif dans le cadre des approches Amis de et de stimuler l change d information entre donateurs e consid
113. ion des an ciens combattants et en mati re de d minage En ce qui concerne le contr le des armements l Union s engage ratifier et mettre en uvre entre autres le programme d action propos par les Nations unies en juillet 2001 sur la prolif ration des armes l g res et examiner la question du commerce illicite des diamants Le Conseil et la Commission devront explorer la mani re avec laquelle les capacit s de l UE en mati re de gestion des crises pourront tre efficacement exploit es des fins pr ventives Quatri mement V Union s engage mettre en place des partenariats de pr vention des con flits avec les Nations unies l OsCE d autres organisations internationales ou r gionales la soci t civile les acteurs humanitaires lemonde acad mique et le secteur priv L accent sera particuli rement mis sur la coordination sur le terrain Des programmes de formation com muns entre l UE les Nations unies et 1 OscE seront organis s Le succ s de ce programme pour le moins ambitieux d pendra donc de sa mise en oeuvre par les futures pr sidences les Etats membres et la Commission Les Etats membres sont encourag s mettre au point des plans d action nationaux visant accro tre leurs capacit s de pr vention des conflits Un premier bilan de vrait tre soumis par la Pr sidence espagnole lors du Conseil europ en de S ville en juin 2002 Le principal m rite de ce programme eu
114. ion europ enne et un repr sentant de cha cun des partenaires m diterran ens qui se r unissent tous les trois mois pour valuer le suivi du processus de Barcelone des conf rences minist rielles sectorielles dont le travail pr paratoire et le suivi des r unions sont effectu s par la Commission europ enne des r unions et conf rences th matiques ad hoc r unissant des repr sentants des gouver nements et des membres de la soci t civile les forums parlementaires et de la soci t civile des r seaux regroupant des instituts conomi ques des f d rations industrielles et des insti tuts de politique trang re ainsi que les m dias 2 4 La coop ration bilat rale les accords d association Les accords d association euro m diterran ens sont les principaux accords contractuels entre la Communaut europ enne et ses partenaires medi terran ens Ils remplacent des accords de coop ration conclus dans les ann es 1970 et couvrent les Partenaire Conclusion des n gociations Signature de l accord Entr e en vigueur Tunisie Juin 1995 Juillet 1995 Mars 1998 Isra l Septembre 1995 Novembre 1995 Juin 2000 Maroc Novembre 1995 F vrier 1996 Mars 2000 Autorit palestinienne D cembre 1996 F vrier 1997 Juillet 1997 Jordanie Avril 1997 Novembre 1997 Egypte N gociations conclues en juin 1999 Liban N gociations en cours Alg rie N gociations conclues en d cembre 2001 Syrie N gocia
115. ional est certes de taille Jusqu pr sent les Etats avaient le plus souvent recours la guerre pour se construire et se consolider Si l on en prive les nouveaux Etats encore instables il faudra in vitablement que le syst me international laisse ceux ci la possibilit d voluer pacifiquement vers le changement Le maintien d un conservatisme proche du statu quo au nom de la paix voire de la stabilit serait videmment intenable et m me suicidaire pour les b n ficiaires du syst me actuel Force est de constater en tout cas que dans les diff rentes instances gouvernementales la pr vention des conflits recueille aujourd hui un large consensus au niveau du principe Les arguments avanc s sont invariablement humanitaires et mo raux mais galement politiques et conomiques en insistant sur le faible co t de la pr vention compar la reconstruction post conflit ou m me la gestion et la r solution des conflits La concr ti sation de cette volont partag e tarde cependant s amorcer La volont politique fait d faut mais il est vrai galement que les actions pr ventives pouvant s exercer sur des situations pr conflic tuelles autres que la dissuasion ne rel vent encore d aucune m thodologie coh rente 6 D une mani re g n rale les publications de Saferworld au sein de son programme Conflict Prevention et de Internatio nal Alert Voir notamment Preventing
116. isa tions mandat es y compris le Cicr POsce et les rapporteurs des Nations Unies pour les droits de l homme Int grer de mani re coh rente les priorit s de la pr vention des conflits dans le dialogue politique avec nos partenaires internationaux comme c est d j le cas avec le Canada et le Japon ainsi qu avec ceux confront s directement un risque de conflit Appuyer les initiatives en mati re de pr vention des conflits dans le cadre du G8 notamment dans les domaines o le G8 peut apporter une valeur ajou t e particuli re tels que les armes l g res et le commerce illicite de produits de base de grande valeur Mesures long terme Recommandations Il convient d accorder une plus grande attention la coh rence et la coordination des mesures envi sag es ou adopt es au cours des diff rentes pha ses d une situation de conflit ou de crise La Com mission pr sentera en janvier 2001 une communi cation sur les liens entre l aide d urgence la reha bilitation et le d veloppement qui comprendra notamment des propositions visant assurer une transition plus rapide et plus coh rente entre les diff rentes phases d assistance aux dans les pays traversant une crise de nature politique ou autre Il faudrait dresser l inventaire des instruments et des politiques de l UE susceptibles d tre mis contribution dans les situations de conflit La Com mission pr voit de pr senter au printemps 2001 un
117. isation delarelation eurafricaine aura une double cons quence D une part pour les partenaires africains elle ent rine la conditionnalit laquelle est soumis l octroi de l aide publique au d veloppement depuis le d but des ann es 90 sur le plan politique r formes d mocratiques respect des droits de l homme Etat de droit et en mati re conomique bonne gouvernance D autre part la diplomatisation gran dissante des relations ACP CE mettra fin au sein des institutions europ ennes au monopole de la direction g n rale du d veloppement sur la gestion des affaires africaines La direction en charge des relations politiques stricto sensu avec des pays 4 Article 1 Titre 1 Accord de partenariat ACP CE Cotonou 23 juin 2000 5 Les raisons et les conditions de cette double conditionnalit sont d crites dans la partie consacr e l apport de la coop ration au d veloppement dans la pr vention des conflits 6 Articles 9 et 10 de Titre II Accord de partenariat ACP CE sign Cotonou le 23 juin 2000 Exemples d initiatives europ ennes pour la paix en Afrique subsaharienne D nomination Contenu Conclusions du Conseil affaires g n rales La diplomatie pr ventive la r solution des conflits et le maintien de la paix en Afrique 4 d cembre 1995 Position commune et conclusions du Conseil affaires g n rales La pr vention et la r solution des conflits en Afrique 2 juin
118. itique de ma ni re syst matique et cibl e pour s efforcer de 68 RAPPORT DU GRIP 2002 2 r soudre les conflits potentiels et promouvoir la pr vention de ceux ci la Commission tenant compte des conclusions du Conseil relatives aux missions d assistance et d observation lectorales du 31 mai 2001 est invit e mettre en uvre ses recommandations pour ce qui est de mieux cibler l action en faveur de la d mocratie une attention particuli re devant tre consacr e au soutien aux processus lecto raux notamment sous forme d envoi d observa teurs l administration de la justice Pamelio ration des services de police et l int gration du volet droits de l homme dans la formation de toutes les forces de s curit tous ces l ments devant contribuer la pr vention des conflits au fur et mesure que les besoins seront iden tifi s l Union renforcera ses capacit s en mettant sur pied des instruments dans les domaines tels que les comp tences en mati re de droits de l homme et de d mocratie les missions d en qu tes le d sarmement la d mobilisation et la r int gration DDR et le deminage le Conseil examinera les moyens d utiliser de mani re plus syst matique des fins de pr ven tion mais aussi d alerte rapide et de stabilisation de la situation apr s conflit ainsi qu en tant qu ele ment du dialogue politique les instruments per mettant le d sarmement la ma
119. la campa gne anti terroriste mais il l a surtout expliqu e et nuanc e tout en favorisant un dialogue avec cer tains pays l Iran par exemple dialogue que les Etats Unis auraient bien eu du mal conduire Cet exercice ne s est certes pas fait sans heurts La perp tuelle comp tition entre les instan ces europ ennes est de nouveau apparue de m me que la difficult qu ont parfois les pays tiers reconna tre un visage politique unique la t te de l Union Il est sans doute regretter que la p riode de 6 mois pr vue pour l exercice de la Pr sidence europ enne soit trop courte pour me ner terme des initiatives diplomatiques efficaces carles rotations successives posent invariablement le probl me du suivi des d marches et de la rupture de la repr sentativit au sein d un processus qui ne peut tre que de longue haleine 6 Les perspectives de la Pr sidence espagnole Pour la Pr sidence espagnole qui a d but le ler janvier 2002 la lutte anti terroriste figure en t te des priorit s de la politique ext rieure et de s curit commune de PUE L Espagne qui est confront e depuis trente ans aux attentats perp tr s par les ind pendantistes basques radicaux de PETA pr ne entre autres la tenue d un d bat devant faire de la lutte contre le terrorisme une des t ches de la force militaire europ enne Selon Jos Maria Aznar premier ministre espagnol le combat contre la menace terr
120. le Cicr les organisations non gouvernementales comp tentes et le monde universitaire conform ment l article 19 du trait sur l Union europ enne celle ci et ses tats membres coor donneront leur action pour promouvoir la pr ven tion des conflits au sein des organisations interna tionales dont ils font partie il conviendrait de mettre au point des programmes de formation conjointe au si ge et sur le terrain pour le personnel de l Union europ enne des Na tions Unies et de POsce la Commission tant dis pos e envisager de financer ces programmes l UE invitera les organisations qui s occupent de pr vention des conflits en Europe une r union sur les moyens d am liorer les capacit s de pr ven L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 69 tion dans le but de contribuer au dialogue sur la consolidation de la paix engag l initiative du Secr taire des Nations Unies l Union devrait galement contribuer renforcer les capacit s de pr vention des organisations r gio nales et sous r gionales non europ ennes en mettant en uvre entre autres la recommandation de la Commission en faveur de l int gration r gio nale et sous r gionale et plus particuli rement les capacit s de pr vention des organisations qui ont express ment pour mission de pr venir les con flits en s appuyant entre autres sur les travaux men s dans le cadre de l ONU pour un partenariat l chelle
121. le Secr taire general Haut repr sentant et la Commission Am lio rer la coh rence et l efficacit de l action de l Union europ enne dans le domaine de la pr vention des conflits 7 8 et 9 d cembre 2000 31 Presidency Conclusions at the Development Council Conflict prevention and development 31 mai 2001 32 Peace building 33 Article 11 de l accord de Cotonou LANDGRAF Martin Definitions and categories used by the European Commission Document 9 novembre 1998 20 RAPPORT DU GR P 2002 2 l Union europ enne en partant de l exp rience acquise dans le secteur de la coop ration de se doter d un dispositif g n ral de pr vention des conflits cens harmoniser les atouts de la diploma tie pr ventive avec celle de la construction de la paix L Union europ enne serait alors en mesure d agir sur le court et le long terme Le test de cr dibilit sera la capacit pour PUE d articuler de mani re coh rente et efficace ses diff rents instruments afin de donner une coh rence son action en faveur de la paix dans son espace imm diat Europe centrale et orientale et le pourtour m diterran en et au del chez ses par tenaires privil gi s du tiers monde L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 21 2 Les repr sentants sp ciaux entre gestion et pr vention des crises et des conflits Caroline Pailhe 2 1 La paralysie de l Union face la crise yougoslave et l
122. liorer la coh rence aux niveaux de l alerte rapide de l action et de la politique ext rieure les diff rentes instances de la Commission du Conseil et des Etats membres sont invit es changer de mani re efficace et harmonis e les informations et les analyses qu elles d veloppent sur l volution des situations de conflit potentiel Par ailleurs les informations fournies entre autres par le personnel des Nations unies et de l Osce sur le terrain et par la soci t civile devraient tre exploit es au maximum Troisi mement l Union se propose de renfor cer ses instruments en mati re de pr vention long et court termes Qu il s agisse de la coop ration au d veloppement des changes com merciaux du contr le des armements des droits de l homme des politiques environnementales et du dialogue politique ou des instruments diplomatiques et humanitaires et des capacit s civiles etmilitaires de gestion des crises l Union doit pouvoir utiliser ses capacit s de mani re plus cibl e afin de s attaquer aux causes pro fondes des conflits Les institutions comp ten tes de l Union sont donc convi es int grer les recommandations faites par la Commission dans sa communication sur la pr vention des conflits D autre part de nouveaux instruments devraient tre cr s tels qu une expertise en mati re de droits de l homme et de d mocratie en d sar mement d mobilisation et r insert
123. litique du Partenariat euro m diter ran en comporte une voie bilat rale et une voie r gionale Les outils principaux de la voie bilat rale sont les accords d association entre l Union europ enne et les partenaires m diterran ens Une fois ratifi s par les parlements nationaux des pays de l Union europ enne les accords d association font l objet d un suivi lors des r unions du Conseil d associa tion tabli entre l Union europ enne et chacun des pays partenaires La voie r gionale comprend des r unions r guli res des ministres des Affai res trang res qui ont conduit l adoption des documents suivants Conclusions de la deuxi me conf rence minist rielle euro m diterran enne de Malte les 15 et 16 avril 1997 D claration de cl ture de la r union minist rielle euro m diter ran enne ad hoc de Palerme les 3 et4juin 1998 Conclusions formelles de la troisi me conf rence euro m diterran enne des ministres des Affaires trang res de Stuttgart les 15 et 16 avril 1999 Conclusions formelles de la qua tri me conf rence euro m diterran enne des ministres des Affaires trang res de Marseille les 15 et 16 novembre 2000 Conclusions de la Pr sidence de la r union euro m diterran enne des ministres des Affaires trang res de Bruxel les les 5 et 6 novembre 2001 un Comit euro m diterran en du processus de Barcelone r unissant des repr sentants de l Un
124. membres de l Union europ enne ainsi que l Australie le Canada le Japon la Nouvelle Z lande la Norv ge la Suisse et les Etats Unis 4 OECD Net official development assistance flows in 2000 DAC 2001 5 Commission europ enne Communication de la Commis sion sur la pr vention des conflits COM 2001 211 11 avril 2001 6 Conseil de s curit des Nations unies Pr vention des conflits Rapport du Secr taire g n ral S 2001 574 7 juin 2001 7 Commission europ enne Communication de la Commis sion sur la pr vention des conflits COM 2001 211 11 avril 2001 p 6 7 16 RAPPORT DU GR P 2002 2 orient ont t conclus De par son ampleur finan ci re et son importance historique et strat gique pour les Etats membres fondateurs de la construc tion europ enne lorsque l on voque la coop ra tion au d veloppement europ enne on songe prin cipalement l accord de partenariat liant la Com munaut europ enne aux pays d Afrique des Ca ra bes et du Pacifique ACP 5 Ventilation de l aide europ enne dans le monde chiffres 1998 99 Montants en millions d euros B n ficiaires Afrique Cara bes et Pacifique ACP Afrique du Sud Asie amp Am rique latine M diterran e amp Moyen orient Pays de l Europe centrale et orientale PECO amp Nouveaux Etats ind pendants NEl Non affect 24 326 44 5 533 0 9 6 618 12 1 6 911 12 6 11 549 21 2
125. merciale ext rieure Le probl me de l coulement des surplus alimentaires estd ailleurs l origine de l aide au d veloppement europ enne Au sommet de La Haye en 1969 l id e d une coop ration politique entre les diff rents Etats membres fut relanc e et conduisit la cr ation de la Coop ration politique europ enne CPE en 1972 Un processus de coordination intensif se mit donc en place entre diplomates en mati re de politique ext rieure et l laboration d une vision commune commen a se dessiner Ce n est qu avec la fin de la Guerre froide et la chute du mur de Berlin que l Union europ enne a ressenti le besoin d instaurer formellementune politique tran g re commune effective Le Trait de Maastricht en 1992 puis d Amsterdam en 1997 ont donc 10 Voir notamment BERTHOI G Europe From Warfare to Coexistence People Building Peace 35 Inspiring Stories from around the World European Centre for Conflict Prevention 1999 pp 60 66 11 BARR A J Th ories des relations internationales 2 me d Editions Ciaco 1991 pp 241 250 10 RAPPORT DU GR P 2002 2 syst matis et formalis cet engagement a la coor dination entre les differents Etats membres 3 La capacit de l Union europ enne en mati re de pr vention des conflits Pr venir les conflits de mani re structurelle requiert de s attaquer aux causes premi res de ceux ci Et g n ralement ces causes
126. mondiale sur les orientations de pour ce qui est des soci t s multinationales et sur les travaux du G8 on mettra au point des m thodes de coop ration entre l UE et le secteur priv dans le domaine de la pr vention des conflits V Mise en uvre 16 17 LUE et ses tats membres ont la responsabilit conjointe de mettre en uvre le pr sent programme Les prochaines pr sidences sont invit es en courager cette mise en uvre et tablir des recommandations pour l toffer encore davantage La Commission est invit e mettre en uvre dans sa sph re de comp tence les recommandations qu elle a formul es dans sa communication sur la pr vention des conflits Les tats membres sont encourag s mettre au point et d velopper des plans d action nationaux visant accro tre leurs capacit s de pr vention des conflits La pr sidence devrait soumettre un premier bilan de mise en uvre du pr sent programme au Con seil europ en qui se tiendra S ville GROUPE DE RECHERCHE ET D INFORMATION SUR LA PAIX ET LA S CURIT Fond en 1979 Bruxelles le GRIP est un institut de recherche ind pendant qui tu die les questions de d fense de s curit et de d sarmement Par ses travaux le GRIP veut contribuer une meilleure compr hension de ces probl matiques dans la perspective d une am lioration de la s curi t internationale en Europe et dans le monde Adress
127. n pourrait attendre d une telle fonction Ainsi le 10 d cembre 2001 le Conseil adoptait une action commune pour lanomination d unrepr sentant sp cial de l Union europ enne pour Afgha nistan Cette id e avait surgi d s la r union des ministres des Affaires trang res des Quinze du 19 novembre C est l Allemand Klaus Peter Klaiber 61 ans et ancien secr taire g n ral adjoint de POTAN aux affaires politiques qui a t d sign par le Conseil sur proposition de l Allemagne Son mandat stipule qu il devra travailler en liaison troite avec le repr sentant sp cial du Secr taire g n ral des Nations unies Alg rien Lakhdar Brahimi la mise en uvre de la politique de l Union en Afgha nistan et soutenir les efforts de la communaut internationale dans ce pays repris par les diff ren tes r solutions du Conseil de s curit Cette mis sion est men e sous l autorit du Secr taire g n ral Haut repr sentant et en liaison troite avec la pr sidence les Etats membres et la Commission Sa mission se cl turera le 10 juin 2002 elle aura donc dur 6 mois Conform ment aux directives relatives la proc dure de nomination des repr sentants sp ciaux de l Union europ enne cit es plus haut les missions des Etats membres et de la Commission peuvent s ils en font la demande financer la mission du repr sentant sp cial Dans le cas pr sent les d penses administratives
128. n des conflits violents adopt au Conseil de G teborg des 15 et 16 juin 2001 Cette evolution illustre une prise de conscience grandissante de la volont de l Union de jouer un r le de pr vention sur la sc ne internationale Pour continuer dans ce sens l Union euro p enne et les Etats membres devraient 1 Poursuivre les efforts de la Commission afin de maintenir la pr vention des conflits dans toutes les actions ext rieures de l Union conomi ques humanitaires diplomatiques d aide au d veloppement et de politique trang re et mieux adapter les diff rents m canismes cet objectif 2 Appliquer le programme d action pour la pr vention des conflits de la pr sidence su doise et notamment suivre la recommandation faite aux Etats membres d int grer la pr vention des conflits dans leur politique nationale 3 S attacher d passer le manque de coh rence d la division des comp tences entre le pre mier comp tences de la Commission et le deuxi me pilier PESC PESD mais galement l int rieur de ceux ci 4 Poursuivre l laboration d une v ritabler flexion strat gique et d une doctrine politique euro p enne bas es sur la pr vention des conflits en vitant de subordonner celle ci la simple gestion militaire et civile des crises 5 Renforcer le r le du Parlement europ en et des Parlements nationaux en ce qui concerne le d veloppement des outils civils e
129. nage ment Capacity EU Civilian Crisis Management Capability Conference Report SvvEroR et Spas 20 avril 2001 Stockholm p 23 23 Le Conseil propose de cr er un fonds ad hoc en dehors du budget des Communaut s pour les op rations de gestion des crises financ directement par les Etats membres Cette propo sition met mal le monopole de la Commission sur les mati res budg taires Et puisque ce nouveau fonds aurait trait tout aussi bien aux aspects civils que militaires de la Pesp elle d sagr ge les comp tences de la Commission en mati re de gestion civile des crises alors m me que la majorit des op rations civiles entrepri ses jusqu pr sent ont t initi es et g r es dans le cadre des instruments communautaires L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 41 11 Les partenariats de UE 1 Le Pacte de stabilit pour l Europe du Sud Est Val rie Peclow 1 1 Velargissement et l association comme moyens d une politique de s curit de l Union europ enne L Europe a traditionnellement int r t la stabi lisation et au d veloppement des Balkans Or depuis l clatement de la Yougoslavie en 1991 PUE n a pu que constater l chec de sa politique dans cette r gion tant au niveau humain que diplomatique et conomique Elle a pris cons cience de mani re encore plus aigu depuis les v nements de 1999 au Kosovo que si elle n ex portait pas la stabilit
130. nanc e par celle ci La pr sidence est assist e par le Haut repr sentant pour la politi que trang re et de s curit commune qui n agit au nom du Conseil l gard des tiers qu la demande de la pr sidence Cette nouvelle fonction pr vue par le TUE a cependant l avantage d une certaine stabilit par rapport aux pr sidences se mestrielles Quant aux repr sentants sp ciaux la coh rence entre leur action et la politique de l Union est assur e par la pr sidence sous l autorit du Con seil et assist e du Secr taire g n ral Haut repr sentant Les RSUE sont responsables devant le Secr taire g n ral Haut repr sentant et rel vent directement de son autorit pour les aspects admi nistratifs et financiers En ce qui concerne la mise en uvre de leur mandat politique les RsuEpresen tent r guli rement des rapports de leur propre initiative ou lorsqu ils y sontinvit s au Conseil par l interm diaire du Secr taire g n ral Haut repr sentant Les RSUE informent r guli rement les missions des Etats membres et la Commission de leurs activitesi Par ailleurs les missions des diff rents repr sentants sp ciaux se font g n rale ment en partenariat avec les envoy s sp ciaux du Secr taire g n ral des Nations unies et ou de POscE La multiplicit des acteurs aptes s exprimer et agir en mati re de politique trang re ne facilite pas la d termination d une posi
131. nisie la Turquie et l Autorit palestinienne Les 10 restants sont consacr s aux activit s r giona les Ces ressources font l objet d une programma tion Au niveau bilat ral des documents de strat gie par pays et des programmes indicatifs de trois ans sont labor s conjointement entre l UE et ses partenaires Au niveau r gional un document de strat gie r gionale et un programme indicatif cou vrent les activit s multilat rales Ces programmes sont r vis s annuellement Les programmes bilat raux se concentrent sur le soutien la transition conomique et contribuent compenser l impact social des programmes d ajustement structurel Les programmes r gio naux fonctionnent dans les trois domaines princi paux de la d claration de Barcelone A nsi sous le partenariat politique et de s curit MEDA finance entre autres le r seau EURoMESCo qui regroupe divers instituts de recherche en mati re de politique ext rieure Sous le partenariat conomique et fi nancier le programme soutient la mise en r seau des chambres de commerce et des organisations patronales et fournit un appui pour des programmes r gionaux notamment en faveur de l environne ment En ce qui concerne les questions sociales et culturelles les programmes r gionaux financent des actions dans le domaine de l audiovisuel les changes entre les jeunes et la pr servation du patrimoine culturel m diterran en Les interventio
132. nne en d signant l Union de l Europe Occidentale UEO comme bras arm de lanouvelle Politique Etrang re et de S curit Com mune Pesc Cette Pesc incluait selon les termes de ce Trait l ensemble des questions relatives la s curit de l Union europ enne y compris la d finition terme d une politique de d fense com mune qui pourrait conduire le moment venu une d fense commune Les objectifs de la Pesc ont ensuite t d finis par le Trait d Amsterdam en 1997 comme tant entre autre c la sauvegarde des valeurs commu nes des int r ts fondamentaux de l ind pendance etdel integrite del Union conform ment aux prin cipes de la Charte des Nations unies Si les va leurs communes sont num r es par le Trait La d mocratie l Etat de droit les droits de l homme les libert s fondamentales les int r ts fondamen taux de PUE ne sont pr cis s nulle part Les r f rences l ind pendance et l int grit de UE ont quant elles des implications clairement d fensi ves Quoique les principes de la Charte des Nations unies pr valent de mani re vidente dans les ter mes sur la sauvegarde de l UE il subsiste n an moins une ambigu t quant la subordination de l ensemble de la Prsc ces m mes principes Le renforcement de la s curit de l Union sous toutes ses formes renvoie une d finition large de la s curit et lie ainsi
133. ns et pr voit simplement la possibilit pour l UE de mener des les missions humanitaires et d vacuation les missions de main tien de la paix et les missions de forces de combat pour la gestion des crises y compris les missions de r tablissement de la paix Les missions de PUE sont donc toujours d crites en terme de fonction Elles ne sont pas diff renci es par le niveau de force militaire requis pour leur accomplissement Les textes des Conseils europ ens sont utiles pour conna tre la nature et la capacit de la force dont se dote l UE cependant en ce qui concerne sonutilisation lar f rence g n rique aux missions de Petersberg ainsi qu la pr vention et la gestion militaire des crises laisse la porte ouverte la gestion des crises avec ou sans le consentement des Etats concern s et avec ou sans un mandat du Conseil de s curit Si comme nous l avons soulign plus haut il existe un consensus sur le type d operations que les Europ ens pourraient conduire il n y a par contre pas encore d accord suffisant quant au niveau d implication auquel pourraient les mener les mis sions de combat et de r tablissement de la paix On parle souvent de missions de Petersberg de bas et de haut niveau Il semble y avoir peu de contro verse en ce qui concerne les missions de bas Limites sup rieures indicatives des t ches de Petersberg par analogie et description France Temp te du
134. ns financi res de MEDA sont coordonn es avec celles des autres bailleurs de la r gion comme la Banque europ enne d investisse ments BEI la Banque mondiale et les program mes bilat raux des Etats membres La BEI a ainsi pr vu d attribuer des fonds remboursables d environ 7 4 milliards d euros la r gion pour la p riode 2000 2006 Plusieurs difficult s ont donn lieu un faible taux de paiement des aides envisag es Seuls 26 soit 890 millions d euros avaient t effectivement d bours s la fin de 1999 comme le montrent les tableaux suivants La lourdeur administrative des structures euro p ennes pour mettre en uvre les diff rents pro jets a conduit une importante r vision du fonction nement du programme A cette fin le 27 novembre 2000 le Conseil a adopt un nouveau r glement modifiant l organisation de MEDA devant favoriser une rationalisation de la prise de d cision et de la La mise en uvre de la coop ration financi re en M diterran e P riode 1995 1999 fen millions d euros Total des engagements au titre d aide de l UE la r gion m diterran enne 4 442 dont MEDA 3 435 processus de paix aide en faveur des Palestiniens 424 Total des paiements au titre de l aide de l UE la r gion m diterran enne 1 615 dont MEDA 890 processus de paix aide en faveur des Palestiniens 256 Total des pr ts de la BEI en faveur de la r gion 4 808 Sour
135. nscience de l importance de promouvoir la stabilit dans les Balkans Elle d veloppe alors une s rie d instru ments originaux tels que le Processus de stabili sation et d association PSA ou le Programme L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 59 pour l assistance la reconstruction le d veloppe ment et la stabilisation CARDS Le Pacte de stabilit pour l Europe du Sud Est sans tre un outil propre PUE se base n anmoins sur lam me philosophie de coop ration r gionale et d int gration progressive dans les struc tures europ ennes Lanc en 1999 l initiative de PUE le Pacte de stabilit est un accord cadre tabli entre de nombreux acteurs Etats et orga nisations dont le but est de cr er la prosp rit la d mocratie et la stabilit dans le sud est de l Europe comme pr condition l int gration de la r gion dans les structures europ ennes et transat lantiques Cependant plus de deux ans apr s son lance ment l Europe du Sud Est reste une r gion insta ble ins curis e et conomiquement en crise En tant que leader du Pacte de stabilit l Union europ enne devrait am liorer concr tement la coor dination de l assistance internationale et encoura ger r ellement la coop ration r gionale A cette fin elle devrait 1 Veiller ce que les Etats donateurs respectent le versement dans des d lais raisonnables des
136. nt au Conseil europ en de Nice par le Secr taire g n ral Haut repr sentant et la Commission 30 no vembre 2000 14088 00 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 11 mesures pr ventives court terme devraient porter sur le renforcement de la diplomatie et sur l am lioration de la capacit de r action de l UE notamment gr ce au d veloppement de l alerte rapide Le 22 janvier 2001 lors du premier Conseil Affaires g n rales de la Pr sidence su doise le rapport Solana Patten tait approuv faisant officiellement de la pr vention des con flits une priorit budg taire de PUE b Plus r cemment le 11 avril 2001 la Commis sion pr sentait sa tant attendue Communica tion sur la pr vention des conflits dans la droite ligne du Rapport Solana Patten f Pas sant en revue les diff rentes initiatives commu nautaires en faveur de la paix cette communi cation propose une approche europ enne con solid e en mati re de pr vention des conflits La Commission se dit d termin e mobiliser les instruments communautaires afin de soutenir la pr vention des conflits Plus concr tement elle propose d int grer la paix la d mocratie et la stabilit politique et sociale dans ses program mes d aide de prendre en compte dans ces programmes des indicateurs d exclusion politi que ethnique de marginalisation sociale et r gionale de d gradation environnementale de contrib
137. ntant des instances comp tentes du Conseil y compris le Comit politique et de s curit Cops et de la Commission afin de mettre en vidence les domaines et les r gions prioritaires pour des actions pr ventives de l UE le Conseil poursuivra des strat gies de pr ven tion coh rentes et globales en utilisant les instru ments appropri s sa disposition et en tenant compte des actions en cours en vue d identifier les enjeux de fixer des objectifs clairs d affecter des ressources suffisantes et d assurer la coo p ration avec les partenaires ext rieurs la mise en uvre des strat gies pr ventives sera suivie par le Conseil qui se fondera pour ce faire sur les contributions du Secr taire g n ral Haut Repr sentant SG HR et de la Commission la Commission est invit e mettre en uvre sa proposition visant renforcer dans les docu ments de strat gie par pays les l ments relatifs la pr vention des conflits comme le stipulent L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 67 d ailleurs les conclusions du Conseil pour ce qui est des liens entre l aide d urgence la r habilita tion et le d veloppement entre autres en analy sant de mani re plus syst matique les situations de conflit potentiel Il Coh rence aux niveaux de l alerte rapide de l action et de la d finition de la politique 9 10 L efficacit de la pr vention doit reposer sur des informations e
138. ntiels D autre part le Parlement europ en songe se doter de moyens administratifs lui permettant de suivre de fa on permanente et ap profondie le d veloppement de la Enfin il sera n cessaire de reflechir sur les modalites d une coop ration entre le Parlement europ en et les parlements nationaux pour qu un contr le d mo cratique soit exerc sur tous les aspects de la gestion des crises par l Union europ enne 13 Parlement europ en Rapport sur l tablissement d une politique europ enne commune en mati re de s curit et de d fense apr s Cologne et Helsinki A5 0339 2000 Final Par 2 21 novembre 2000 14 Article 21 du TUE 29 2 2 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENTION DES CONFLITS 0007 1201 TT l 9919 JWOD C UPI y E 0002 SILU SI 8 s rreyyV yr suo o SIO stid 0151090 2 An vors upe sieprpueo sed somne p 1 s xqul uu SXEM I HAT uons b ueld l Ing NVLO NNO 3 4 s seu ed s oae su l q s nsiulul s p ll suo u u ssilqe l anod sino US uolssnosiq LOOZ np PNS S S sep ueld l ins e 9818 uone1 d009 ep uo
139. ntra institutionnelles au sein de l UE dans les efforts de coh rence entre les politiques bilat rales des Etats europ ens et UE ainsi que sur le plan doctrinal dans l approfondissement de la conditionnalit po litique de l aide publique au d veloppement 15 Conclusions de la pr sidence Am liorer l action de l UE dans le domaine du d veloppement en faveur des pays ACP touch s par des crises ou des conflits Conseil d veloppement 8 novembre 2001 56 RAPPORT DU GR P 2002 2 R sum et recommandations L mergence d un nouveau concept La pr vention des conflits s affirme d sormais comme une pr occupation de politique trang re tant au niveau des Etats que des organisations r gionales et internationales Depuis la moiti des ann es 90 elle est inscrite l agenda de l UE et a donn lieu depuis fin 2000 un d but de corps de doctrine sur base de trois documents labor s par les plus hautes instances ex cutives Am liorer la coh rence et l effica cit de l action de l Union europ enne dans le domaine de la pr vention des conflits Rapport pr sent au Conseil europ en de Nice par le Secr taire g n ral Haut repr sentant et la Com mission 30 novembre 2000 14088 00 Commis sion europ enne Communication de la Commis sion sur la Pr vention des conflits 11 avril 2001 COM 2001 211 final Programme de l Union europ enne pour la pr ventio
140. ommunaut s locales tra vers le pays telle que larestauration de l lectricit et la r paration des infrastructures de base devant permettre la reprise de la vie quotidienne 2 le deminage 3 la mise en uvre de mesures de restauration de la confiance dans la soci t civile les m dias la r forme de l administration et l aide la r forme de la police La mise en uvre de ces programmes est en cours et a d j donn lieu la signature de contrats de sous traitance avec diverses ONG et compa gnies publiques et priv es En Afghanistan la Commission a d cid le 13 d cembre 2001 de financer un programme de 4 9 millions d euros dans le cadre du M canisme de r action rapide afin d entamer rapidement la re construction politique conomique et sociale du pays apr s la chute des Talibans L objectif princi pal de ce programme est de fournir un soutien rapide au gouvernement int rimaire de Kaboul qui a pris ses fonctions le 22 d cembre 2001 et de restaurer la confiance parmi la population et les diff rents groupes ethniques Les mesures pr vues consistent permettre au gouvernement int rimaire de fonc tionner d s son installation en fournissant une aide technique imm diate 2 millions d euros soutenir les efforts des Nations unies et en particulier du Repr sentant sp cial M Brahimi en facilitant le processus de reconstruction par le gouvernement afghan 500 000 euro
141. on engage les 27 partenaires sur trois volets distincts Le premier volet concerne le partenariat po litique et de s curit et propose l adoption d une d claration de principes fixant des objectifs com muns comme le respect des textes fondamentaux de l Etat de droit des libert s et des droits de l homme Dans le domaine de la s curit les Etats s engagent sur les principes de non ing rence le respect de l int grit territoriale lenon recours la force et le r glement pacifique des diff rends la lutte contre la criminalit organis e et la drogue le respect des trait s de d sarmement et de non prolif ration ainsi que la recherche des quilibres militaires les plus bas Le partenariat conomique et financier a pour objectif la constitution d ici 2010 d une zone de libre change La p riode de transition vise pr parer les conomies du sud et de l est de la 1 COM 94 427 2 Conseil europ en d Essen des 9 et 10 d cembre 1994 Conclusions de la Pr sidence 3 Voir notamment RAVENEL Bernard Damocl s n 73 2 me trimestre 1997 pp 12 16 et n 74 amp 75 3 me amp 4 me trimestre 1997 pp 40 51 DAGUZAN Jean Fran ois La M diterran e en qu te d une organisation politico strat gique D fense nationale n 10 octobre 1997 pp 14 29 et Pr ven tion des crises et des conflits quelles perspectives pour la M diterran e L Europe et la pr vention de
142. on humaine Derri re les r so lutions et les institutions se trouvent des hommes et des femmes qui tentent d appliquer cette nouvelle vision de la coop ration dans les pays en crise L aussi les t moignages font tat du manque de formation et du d ficit en moyens comme obstacles la bonne traduction des principes en actions concr tes et efficaces 3 6 Conclusions Au sein du groupe ACP l Afrique subsaharienne estun partenaire privil gi de l Union europ enne Des raisons historiques conomiques et culturelles expliquent l investissement particu li rement important de l Europe dans cette partie du monde L Afrique subsaharienne est depuis plusieurs d cennies la proie de conflits majoritairement intra tatiques qui d truisent son tissu social ainsi que des ann es d efforts de d veloppement La mont e en puissance des pr occupations de s curit dans la coop ration au d veloppement tend transformer l Afrique subsaharienne en un terrain d exp rimentation du dispositif europ en en mati re de pr vention des conflits Un des outils essentiels de ce dispositif est 1 Accord de partena riat ACP CE sign Cotonou le 23 juin 2000 Cette nouvelle convention de coop ration eurafricaine s est dot e de comp tences notamment dans la pr vention des conflits Les effets de la politisation de la relation eurafricaine se font d j sentir dans les tentatives de r partition des comp tences i
143. oncept de pr vention des conflits au sein de l Union europ enne a Bien que la pr vention des conflits ait t inscrite l agenda de l UE partir de la moiti des ann es 1990 le rapport du Haut repr sentant et de la Commission sur la pr ven tion des conflits pr sent au Conseil euro p en de Nice en d cembre 2000 repr sente la premi re conceptualisation de l Union sur ce theme Ce document part de l argument selon lequel la pr vention des conflits est l essence m me de l Union europ enne celle ci tant la parfaite illustration d une entreprise de r conciliation de stabilit et de prosp rit par la construction d une coop ration troite entre ses membres La d marche est galement justifi e par le faible co t des d penses li es la pr vention si on les compare celles allou es la reconstruc tion post conflit Lerapport souligne les quatre d fis majeurs que l Union doit relever si elle veut poursuivre ses efforts dans le domaine Le tout premier d fi consiste bien videmment combler lemanque de coh rence g n ralis e entre la palette d ins truments dont dispose l Union europ enne tous les niveaux qu ils soient diplomatiques humanitaires commerciaux conomiques so ciaux et environnementaux ou qu ils aient trait la coop ration au d veloppement Le rapport propose pour ce faire d identifier des zones de conflit potentiel dev
144. ons de ressources naturelles et de d gradation de l environnement travers ses programmes bilat raux et r gionaux et renforcera son soutien la mise en uvre par les pays partenaires des Accords Environnementaux Multilat raux Une priorit accrue sera accord e aux projets de r habilitation environnementale dans les programmes post conflit e cherchera approfondir son dialogue avec les organisations internationales sp cialis es en vue de mieux d tecter et un stade plus pr coce les flux migratoires d stabilisateurs De telles organisations pourraient comprendre et le HCR e est engag e dans la promotion active des Principes Directeurs de l OCDE pour les Entreprises Multinationales qui visent encourager un comportement responsable des entreprises dans leurs op rations l tranger notamment dans les pays en d veloppement Pr vention court terme travaillera avec le SG HR sur les suivis r guliers des zones de conflits potentiels y inclus la mise en place de m canismes d alerte rapide e consid re que l instrument de dialogue politique devrait tre utilis de fa on plus syst matique dans des situations de crise naissante Un tel dialogue devrait reposer sur une ligne politique forte Il devrait tre plus cibl plus flexible dans le temps et plus substantiel que dans le pass La Commission est pr te travailler avec le SG HR pour d velopper des propositions concr tes dans ce doma
145. oriste devra galement se traduire par la reformulation des concepts strat gi ques Dans son programme officiel l Espagne ex prime sa volont d accroftre la pr sence de l Eu rope dans le monde en renfor ant la Pesc et la et entend notamment revitaliser le processus de paix au Moyen orient et le processus euro m di terran en de Barcelone M me si selon certains observateurs des repr sentants du gouvernement espagnol affirment que la Pr sidence actuelle s en gage a appliquer revoir et largir le Programme de l Union europ enne pour la pr vention des conflits violents aucune r f rence cette volont ne transpara t dans les documents officiels Comme le pr voit le Programme l Espagne est en tout cas charg e de pr senter un premier bilan de sa mise 21 Prodi clashes with Verhofstadt Euobserver com 23 octobre 2001 22 Les Quinze s agitent pour calmer l Am rique Le Soir 22 septembre 2001 23 La Libre Belgique 17 d cembre 2001 24 Plus d Europe Programme de la Pr sidence espagnole de l UE disponible sur http www ue2002 es 25 Gourlay C The Spanish Presidency s agenda for conflict prevention and civilian crisis management European Security Review n 10 janvier 2002 pp 1 2 14 RAPPORT DU GR P 2002 2 en oeuvre lors du Conseil europ en qui cl ture son mandat 7 Conclusions Avec l adoption les 15 et 16 juin 2001 G
146. otant des moyens et capacit s n cessaires pour assumer ses responsabilit s concernant une politique europ enne commune en mati re de s curit et de d fense Les alli s et les partenaires de PUE sont associ s cette d marche afin qu ils puissent prendre part dans toute la mesure du possible la mise en uvre de cette capacit sans remettre en question l auto nomie de d cision et d action de P UE La Pecsp repose sur deux cat gories d instru ments pour faire face des crises ou des conflits d une part des moyens civils destin s pr venir les crises ou y mettre fin d autre part des moyens militaires devant tre d ploy s quand les moyens civils auront d montr leurs limites Ces deux outils sont cens s tre compl mentaires dans la mesure o leur usage est envisag de mani re simultan e ou successive Avant d entrer dans le d tail des moyens civils de la Pecsp il est utile de rappeler le r le des organes de la Politique ext rieure et de s curit 1 Parlement europ en Rapport sur l tablissement d une politique europ enne commune en mati re de s curit et de d fense apr s Cologne et Helsinki A5 0339 2000 Final Par 2 21 novembre 2000 2 Celles ci recouvrent les missions humanitaires y compris l vacuation de ressortissants les missions de maintien de la paix etenfin les missions de forces de combat pour la gestion des crises y compris les missions
147. ous ses aspects ainsi qu la ratifi cation et la mise en uvre des nouveaux instru ments internationaux notamment le Statut de Rome de la Cour p nale internationale et la Convention d Ottawa sur l interdiction de l emploi du stockage de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction Mesures court terme Recommandations l conviendrait d valuer l utilisation des instruments diplomatiques destin s la pr vention des conflits dont Penvoi de repr sentants sp ciaux en ayant comme objectif un engagement diplomatique mieux d fini plus flexible et plus r solu Le Comit politique et de s curit devrait continuer exploiter son potentiel en tant que point focal dans le cadre de la PEsc et de la Pecsp pour d finir mettre en uvre et accompagner les politiques de preven tion des conflits Les groupes du Conseil devraient aider le Comit politique et de s curit dans cette t che et prendre l habitude de tenir des r unions communes et des discussions informelles avec les organisations comp tentes l conviendrait de recourir davantage et de mani re anticipatoire aux chefs de mission pour pr venir les conflits notamment en les chargeant de se rendre dans les zones de conflit potentiel et d tablir des rapports syst matiques et r guliers Il conviendrait d assurer une meilleure coordina tion entre les multiples sources d information d sormais disponibles po
148. oyens appropri s ses d l gu s en termes de formation et de moyens humains et mat riels pour qu ils remplissent efficacement leur r le notamment en ce qui concerne l alerte pr coce 4 Associer la soci t civile l laboration et la mise en uvre de la gestion des crises sur le terrain L Union europ enne et la gestion militaire des crises Depuis le Conseil europ en de Cologne en 1999 PUE a fait de grands pas vers la mise en place d une dimension militaire Fin 2001 lors du Conseil europ en de Laeken la politique europ enne de s curit et de d fense a t d clar e op rationnelle et l Union est maintenant capable de conduire des op rations de gestion de crise Les missions auxquelles se pr pare l UE demeurent n anmoins mal d finies et se situent hors de tout d bat public L Union europ enne devrait 1 D finir dans un premier temps son projet politi que global le r le qu elle veut jouer sur la sc ne internationale et ses objectifs long terme et ensuite se donner les moyens deles concr tiser Cette d finition favoriserait non seulement la planification militaire mais galement le d bat public qui devrait s engager sur le futur de la s curit de l Union 2 D finir plus clairement les missions de Petersberg non seulement en termes de fonc tion mais galement en termes de niveau de force militaire requis pour leur mise en oeuvre 3 Supprimer toute ambig
149. paix en Afrique Ces exemples forment un cadre normatif l int rieur duquel des r solutions pour des pays sp cifi ques peuvent tre adopt es Source GRIP 2001 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 53 tiers participe dor navant la gestion de la relation eurafricaine Du dialogue sur les politiques de d veloppe ment on volua donc vers un dialogue des politi ques sur des nouveaux enjeux comme la s curit L accord de Cotonou marque la trace de ces volutions dans la mesure o c est dans le cadre de son Titre consacr a la Dimension politique du partenariat ACP CE quese vit la coop ration en mati re de pr vention des conflits L article 11 de l accord de Cotonou repr sente l aboutissement d un processus de maturation de l engagement europ en en faveur de la paix en Afrique qu vo quent les r solutions et d cisions prises depuis la moiti des ann es 90 L accord de partenariat ACP CE dispose pour contribuer durablement la paix dans les pays partenaires de trois outils majeurs le dialogue politique le cadre de travail les actions de pr ven tion des conflits le programme de travail et la coh rence des politiques la condition de r ussite du projet commun 3 3 Le dialogue politique Le premier outil de la coop ration eurafricaine dans la lutte pour la paix est le dialogue politique d fini l article 8 de cet accord Le dialogue favoris
150. pays et r gions risquant d entrer dans un conflit en tenant compte des aspects touchant la Pesc au d veloppement au commerce l conomie ainsi qu la justice et aux affaires int rieures Recommandations essentielles court terme Le Conseil Affaires g n rales devrait examiner sans d lai la question de la pr vention des conflits ventuellement au cours du d bat d orientation annuel les domaines d action prioritaire de l action de l UE devraient tre d termin s p riodiquement Le Secr taire g n ral Haut repr sentant et la Com mission devraient contribuer superviser la mise en uvre des politiques Le Comit politique et de s curit sera invit renforcer son r le de point de contact pour la d fi nition des politiques de pr vention des conflits dans le cadre de la Pesc et de la Pesp La Commission devrait pr senter des communi cations sur la prevention des conflits et sur les liens entre l aide d urgence la r habilitation et le deve loppement Le Conseil et la Commission devraient poursuivre l examen des r glements et proc dures budgetai res pertinents et examiner les questions de coor dination entre les instruments communautaires et ceux des tats membres l conviendrait d intensifier la coop ration avec les Nations Unies en s appuyant sur les propositions de son Secr taire general et en soutenant Tinitia tive en faveur d une plus grande efficacit des
151. pide COM 2000 119 C5 0272 2000 2000 0081 CNS Parlement europ en final A5 0392 2000 Rapporteur William Francis Newton Dunn 7 d cembre 2000 12 R solution du Parlement europ en sur la mise en place de la politique europ enne commune en mati re de s curit et de d fense en vue du Conseil europ en de Feira 15 juin 2000 B5 0505 2000 13 Sur les r ticentes du Parlement face au dispositif voir galement Kosaka H The EU Rapid Reaction Facility A Quick Fix or Fudge European Security Review n 1 juillet 2000 pp 1 2 14 R solution l gislative du Parlement europ en sur la proposition de r glement du Conseil portant sur la cr ation du dispositif de r action rapide COM 2000 119 C5 0272 2000 2000 0081 CNS Parlement europ en A5 0392 2000 17 janvier 2001 15 R glement CE n 381 2001 du Conseil du 26 f vrier 2001 portant sur la cr ation d un m canisme de r action rapide Journal officiel n L057 27 f vrier 2001 pp 5 9 16 Ibidem article 1 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 39 Par contre la Commission devra informer le Con seil sans d lai de son intention d agir et avant d arr ter toute d cision Avant le 31 d cembre 2005 le Conseilr examinera le r glement sur base d un rapport d valuation globale labor par la Commission accompagn d ventuelles proposi tions de modifications Une ligne budg taire s par
152. plus le consentement des parties 8 Toute d cision de recourir aux unit s militaires relevant de UEO sera prise par le Conseil de 1 UEO conform ment aux dispositions de la Charte des Nations unies D claration de Petersberg Bonn 19 juin 1992 http www weu int 9 Trait de Nice modifiant le Trait sur l Union europ enne les Trait s instituant les Communaut s europ ennes et certains actes connexes Journal officiel des Communaut s europ ennes C80 1 10 03 2001 10 OorEGA M L Union europ enne les missions de Petersberg et l intervention Les Cahiers de Chaillot mars 2001 11 Voir ce propos l tude publi e par le Centre for Defence Studies Achieving the Helsinki Headline Goals 12 11 2001 34 RAPPORT DU GR P 2002 2 ce que l on d signe souvent par expression Hel sinki Headline Goals Les Conseils europ ens depuis celui de Colo gne en juin 1999 ont poursuivi la construction de cette force de r action rapide pour la gestion des crises et proc d aux modifications institutionnel les n cessaires sans pour autant s attaquer une r forme du Trait Le Conseil europ en de Nice d cembre 2000 a ent rin les engagements pris lors de la conf rence d engagement des capacit s militaires du 20 novembre 2000 Bruxelles Les15 Etats membres de PUE se sont engag s contribuer la force de r action rapide de mani re atteindre les objectifs tablis H
153. principalement par la France ACRI African crisis response initiative soutenu par les Etats Unis et auquel participent certains Etats membres comme la France etc 2 Chiffres cit s par K PLAGAT Bethuel Africa Peace Forum lors de la Conf rence Vers une politique europ enne coh rente pour la pr vention des conflits en Afrique les d fis de la pr sidence belge au Parlement europ en Bruxelles le 17 sep tembre 2001 3 Avissi A Le d fi de la s curit collective r gionale en Afrique apr s la guerre froide vers la diplomatie pr ventive et la s curit collective Umipr Travaux de recherche n 27 Gen ve 1994 pp 41 43 Tableau des crises et conflits en Afrique subsaharienne en 1999 2000 Situation de crises ou de violences Pays Pays directement impliqu s dans un conflit international Pays confront s la guerre civile une r bellion interne ou des oppositions arm es Pays confront s des mouvements sociaux violents Ethiopie Erythr e Ouganda Rwanda Burundi Angola Zimbabwe Namibie Maroc Guin e Liberia Ouganda Rwanda Burundi Angola Sierra Leone Soudan Somalie S n gal Comores RD Congo Tchad Angola Congo Brazzaville Guin e Liberia Alg rie Gambie Guin e Bissau Togo Nigeria Burkina Faso Niger C te d Ivoire Cameroun Kenya RCA Zimbabwe Source Commission europ enne et GRIP 2000 52 RAPPORT DU GR P 2002 2 3 2 La prise en compte des
154. re 1999 et de Feira juin 2000 ont permis l Europe de se doter d une capacit autonome de gestion commune des crises Dans le cadre des responsabilit s internationales qu elle souhaiterait assumer l UE a identifi des domaines d intervention quitouchentnotamment la gestion civile des crises et cette fin elle s est dot e de L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 57 structures nouvelles de d cision Les pivots de ce dispositif sont le Conseil Affaires g n rales et le Comit politique et de s curit Cors qui exerce le contr le politique et la direction strat gique des op rations d cid es par le Conseil Afin d accro tre sa pr sence sur la sc ne inter nationale en tant que puissance civile l Union europ enne devrait 1 Acc l rerle d veloppement etl laboration de sa capacit civile de gestion des crises l instar des efforts importants investis dans les moyens militaires 2 Elaborer des outils essentiellement civils et pa cifiques au del du simple d ploiement de po liciers et des activit s de protection civile Dans ce cadre le Conseil des ministres devrait pren dre en consid ration les propositions manant du Parlement europ en notamment celle qui concerne la cr ation d un Corps civil de paix 3 Renforcerses outils de politique trang re afin de d velopper une v ritable diplomatie euro p enne A cet gard PUE devrait fournir les m
155. re que la pr vention des conflits doit constituer un l ment pivot du renforcement du dialogue structur mis en place entre l Union et le Secr taire g n ral des Nations unies La Commission qui a d j labor un dialogue de programmation avec le HCR et le PAM propose quant elle d tablir un dialogue similaire avec d autres agences fonds et programmes e est dispos e au niveau op rationnel changer ses Country Strategy Papers avec les Common Country Assessments des Nations unies Elle tudie galement actuellement la possibilit d apporter un soutien financier au Trust Fund pour la diplomatie pr ventive e a l intention de soulever la question du lien entre l puisement des ressources naturelles et la s curit au cours des pr paratifs du sommet de 2002 sur le d veloppement durable qui se tiendra Johannesburg dix ans apr s Rio e poursuivra sa coop ration avec l OSCE et le Conseil de l Europe dans le domaine de la pr vention des conflits au moyen notamment de l laboration de modules programmes communs de formation du personnel engag dans les op rations sur le terrain cf syst me REACT de l OSCE profitera dans le cadre du G8 de ce forum pour faire valoir les positions de l Union sur les questions d armes de petit calibre et armes l g res de conflits et d veloppement de commerce ill gal du diamant des enfants dans les conflits arm s des forces de police civiles internationales du r l
156. rer les conflits et construire la paix REYCHLER L et PAFFENHOLZ T eds Construire la paix sur le terrain mode d emploi Les Livres du GRIP n 246 248 Bruxelles GRIP et Editions Complexe 2000 pp 37 42 Towards a Typology of Conflict Prevention Activities Prevention and Management of Conflicts Dutch Centre for Conflict Prevention Access and P ooM 1996 Resource Pack for Conflict Transformation International Alert novembre 1996 et les diff rents annuaires publi s par l European Platform for Conflict Prevention and Transformation RAPPORT DU GR P 2002 2 quels se distinguent principalement les organisa tions r gionales et internationales6 La litt rature dite r aliste critique quant elle la volont de concr tiser des objectifs huma nitaires par le biais d une coop ration internatio nale jug e tout fait hypoth tique Pour les d fen seurs de cette conception l objectifhumanitaire de la pr vention des conflits est toujours le d guise ment d int r ts tatiques Ce serait la logique politique plut t qu humanitaire qui pr siderait l action Et celle ci ne serait amorc e que lorsque le co t politique et humanitaire lev d une crise exige une r ponse tangible d o les interventions qualifi es de tardives Cette vision r affirme donc le r le pr dominant de l Etat nation dans la gestion des crises et estime que la pr vention des conflits estavan
157. rer ses efforts essentiellement sur larehabilitation de PEtat affaibli par la guerre dans ses fonctions r galiennes Afin de r pondre ces objectifs les Etats membres de l UE se sont enga g s durant la pr sidence portugaise se doter pour l an 2003 d une force de 5 000 policiers pouvant tre d ploy s sur le th tre des op rations de paix un d ploiement de 1 000 hommes dans les 30 premiers jours d une crise est pr vu La capa cit de police est celle dont les travaux de mise en uvre ont le plus progress Suite aux r ponses nationales l appel contributions volontaires le Conseil europ en de Nice en d cembre 2000 a estim que cet objectif num rique pourrait tre atteint dans les d lais pr vus Des crit res com muns de s lection et de formation ainsi qu une base de donn es europ enne en cette mati re ont t tablis Conform ment aux pr visions du Conseil europ en de Nice lors du Sommet de Laeken les Quinze se sont f licit s du fait que l Union est d sormais capable de conduire des op rations de gestion de crise notamment en mati re de police Dans le cadre de la 3 me g n ration d interve nants civils a d cid de se doter pour 2003 d une premi re r serve de 200 fonctionnaires pour des op rations de gestion administrative ainsi que d un contingent de 2 000 personnes dans le do maine de la protection civile 1 4 Les enjeux de la
158. riat au COREPER CONSEIL sur les Repr sentants sp ciaux de l UE Directives relatives la proc dure de nomination et r gime administratif 22 RAPPORT DU GR P 2002 2 des co ts op rationnels imputes au chapitre du budget de la Pesc Parall lement toute action commune relative la nomination d un RSUE comprend d sormais les l ments suivants la nomination de la personne d sign e le mandat de la mission sa dur e et les modalit s de sa prorogation ventuelle les dispo sitions concernant la mise en uvre de son man dat les crit res et les modalit s pour la constitution de son quipe les crit res et les modalit s concer nant les rapports adresser aux institutions comp tentes de l UE et le contr le par ses institutions en cas de d penses op rationnelles les moyens fi nanciers le montant affect au d roulement de la mission et les sources de financement les modali t s de coop ration du repr sentant avec la Com mission qui est responsable de l ex cution du budget les arrangements concernant les immuni t s et privil ges n cessaires l accomplissement de la mission du repr sentant sp cial et de son quipe 2 3 Une nomination dans les faits le repr sentant sp cial de l Union europ enne en Afghanistan La nomination des repr sentants sp ciaux de PUE semble ne pas toujours correspondre ce que les textes pr voient et ce que le sens commu
159. rit dans un monde global 15 1 2 de la conditionnalit politique 15 1 3 L axe de la stabilit structurelle 17 1 4 L axe de la coh rence 18 1 5 Conclusions 19 2 Les repr sentants sp ciaux Entre gestion et pr vention des crises et des conflits Caroline Pailhe 21 2 1 La paralysie de l Union face la crise yougoslave et l envoi de premiers mandataires 21 2 2 La fonction de repr sentant sp cial selon les textes 21 2 3 Une nomination dans les faits le repr sentant sp cial de l Union europ enne en Afghanistan 22 2 4 La repr sentativit des actions ext rieures de l Union un manque flagrant de coh rence 22 RAPPORT DU GR P 2002 2 2 5 Entre gestion et pr vention des crises et des conflits 23 2 6 Conclusions 24 I La gestion des crises et des conflits 1 La gestion civile des crises F lix Nkundabagenzi 25 1 1 Le cadre g n ral 25 1 2 Les instruments de la Politique ext rieure commune de s curit et de d fense 25 1 8 La gestion civile des crises 26 1 4 Les enjeux de coh rence et de la transparence 27 2 La gestion militaire des crises des instruments pour quelles missions Val rie Peclovv 32 2 1 Quels sont les objectifs de l UE 32 2 2 Quelles missions l UE envisage t elle 32 2 3 Quels sont les moyens mis en place 33 2 4 Le rapprochement UE OTAN 34 3 Le M canisme de r action rapide MRR Acc l rer la mise en uvre et le financement des activit s d
160. rop en est de reconna tre que la pr vention des conflits en tant que telle n cessite de nouvelles analy ses de nouvelles politiques et qu elle ne peut s assimiler la simple coop ration au d velop pement la gestion civile des crises ou la dissuasion militaire A cet gard cependant l argument selon lequel la Politique europ enne en mati re de s curit et de d fense PEsp renforce la capacit d action de PUE en ma ti re de pr vention des conflits reste ambigu ainsi que l encouragement au renforcement du partenariat UE OTAN cens contribuer de plus en plus pr venir les conflits en d velop pant leur coop ration en mati re de gestion des crises notamment dans les Balkans occiden taux 20 PAUWELS N Belgian Presidency Risks Sidelining Conflict Prevention European Security Review n 5 avril 2001 pp 3 4 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 13 5 La Pr sidence belge et la pr vention des conflits premier bilan Les nombreuses priorit s d finies par la Pr si dence belge en juillet 2001 taient loin d int grer la pr vention des conflits l agenda politique Face aux diverses ch ances pos es par les Conseils europ ens ant rieurs c est surtout sur le terrain militaire que des r sultats probants taient atten dus Auniveauinstitutionnel donc aucune avanc e notable n est pingler Comme le pr voit le Programme de l
161. rs tels que la lutte contre les in galit s politiques socio conomiques ou culturelles entre les groupes so ciaux d un pays La seconde priorit de la cons truction de la paix serait l tablissement ou la r habilitation des m canismes d mocratiques et de bonne gouvernance De plus la coop ration au d veloppement devrait susciter l mergence ou la r habilitation de m canismes endog nes de r solu tion pacifique des disputes sociales Enfin toutes ces mesures de pr vention durable des crises et des conflits se p renniseront si la soci t civile est troitement associ e la gestion de la chose publique A c t s de ces actions en profondeur la coop ration au d veloppement doit contribuer la paix par la lutte contre les ph nom nes trans versaux tels que la prolif ration des armes l g res le d tournement de l aide au d veloppement au profit de la guerre etc 1 5 Conclusions La doctrine europ enne en mati re de pr ven tion des conflits dans les pays tiers doit beaucoup aux volutions des priorit s dans le secteur du d veloppement Lacoop ration au d veloppement en faisant son bilan la moiti des ann es 90 constata les limites de son action tant sur le plan de la performance conomique que dans sa gestion du ph nom ne des conflits intra tatiques La n ces sit de faire face aux conflits violents a permis 30 Rapport pr sent au Conseil europ en de Nice par
162. rticle 11 du Trait d Amsterdam ratifi d finit les objectifs de la PESC Le Trait de Nice ne modifie pas cet article 5 Titre IV du Trait d Amsterdam 6 L article 17 du Titre V du Trait d Amsterdam ratifi d crit les missions dites de Petersberg L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 33 en passant par des missions de maintien de la paix de seconde g n ration ou d interposition Les missions de forces de combat pour la gestion des crises sont envisag es et englobent des mesures coercitives l expression r tablissement de la paix pouvant tre comprise dans le sens d c imposition de la paix Alors que la d claration de Petersberg faisait r f rence une subordination implicite de l usage de la force de 1 UEO au Conseil de s curit des NUS le Trait d Amsterdam ne retient explicite ment aucun lien entre les missions de Petersberg et le mandat du Conseil de s curit Ce constat soul ve certaines interrogations quant la l giti mit des actions que l UE pourrait entreprendre Les conclusions des diff rents conseils euro p ens ont continuellement fait r f rence aux mis sions de Petersberg et l article 17 du Trait de l Union Europ enne en insistant sur la volont de pouvoir accomplir tous les niveaux possibles que ces missions comportent jusqu aux plus exigeants Le Trait de Nice revoit cet article 17 sans en modifier ni compl ter le se
163. s restaurer la confiance parmi la population en mettant en uvre des actions de d minage 1 285 millions d euros enrenfor ant les m dias ind pendants 234 759 euros et en soutenant le r le de la soci t civile pakistanaise 300 000 euros identifier les actions futures dans le but de pr parer la strat gie moyen terme de la Commission en Afghanistan et dans les pays voisins Cette enveloppe a galement permis d organi ser Bruxelles les 20 et 21 d cembre 2001 la conf rence des donateurs au cours de laquelle ont t identifi s les besoins financiers a long et court 17 EU support for building confidence in fYROM http leuropa eu int comm external relations see nevvs ip01 1368 htm 4 octobre 2001 18 Notamment avec la compagnie d lectricit de Mac doine afin de r habiliter le syst me de distribution dans les districts affect s par la guerre et avec l ONG italienne qui est charg e de reconstruire depuis septembre 2001 des maisons dans la municipalit de Tearce pr s de Tetovo 19 EU support for Afghanistan European Commission launches quick impact actions http europa eu int comm external relations afghanistan intro ip01 1834 htm 13 d cem bre 2001 40 RAPPORT DU GR P 2002 2 terme de l Afghanistan et les projets a d mar rage rapide D s la semaine suivante un contrat a t sign avec PONG Baltic Media Centre BMC
164. s 2001 pp 8 9 16 Commission europ enne Communication de la Com mission sur la Pr vention des conflits COM 2001 211 final 17 L approche su doise en mati re de pr vention des conflits est clairement d finie dans deux tudes Conflict Prevention Study Ministry Publication Series 1997 18 et Preventing Violent Conflict A Swedish Action Plan Ministry Publication Series 1999 24 Cette approche a depuis lors t d velopp e dans Preventing Violent Conflict Government Communication Ministry for Foreign Affairs Stockholm d cembre 2000 COMM 2000 01 2 18 Voir le texte complet de ce programme en annexe 19 PAUWELS N Conflict Prevention Takes Centre Stage European Security Review n 6 juin 2001 pp 1 2 12 RAPPORT DU GR P 2002 2 des conflits un des principaux objectifs de ses relations ext rieures et de contribuer la diffusion d une culture mondiale de la pr ven tion Pour ce faire l Union s engage dans quatre types d actions Premi rement deux fois par an au d but de chaque pr sidence mais aussi lors du d bat annuel d orientation le Conseil devra fixer des priorit s politiques pr cises en mati re d ac tions pr ventives En r f rence sa communi cation la Commission est invit e renforcer les l ments relatifs la pr vention des conflits dans les documents de strat gie par pays Country Strategy Papers Deuxi mement afin d am
165. s agences humanitaires qui jouent un r le croissant au sein ou autour de situations pr ou post conflictuelles L idee m me de r glement pacifique des diff rends remonte aux premi res Conf rences de la paix de La Haye et fut ensuite reprise par les articles 12 13 et 14 du Pacte de la Soci t des nations et dans le chapitre VI de la Charte des Nations unies En juin 1992 le secr taire g n ral des Nations unies Boutros Boutros Ghali d finit la diplomatie pr ventive comme une des quatre mo dalit s d action c t duretablissement de la paix du maintien de la paix et de la consolidation de la paix post conflit quicontribuent l instauration de la paix dans l esprit de la Charte de l Organisation et pour laquelle le Conseil de s curit est devenu un instrument central depuis la fin de la Guerre froide Si le concept fait donc cole au sein du nouvel ordre mondial et d veloppe son propre corps de doctrine iln en demeure pas moins flou Ilenglobe selon les acteurs concern s des composants et des moyens diff rents voire oppos s R cup r par certains acteurs militaires il semble m me permet tre de restructurer une pens e strat gique post Guerre froide en mal d ennemi clairement identi fiable Dans la zone europ enne m me les notions de pr vention et de s curit tendent se confondre de mani re subtile Cette confusion conceptuelle se refl te imman quablemen
166. s crises et des conflits Robert Bussi re ed L Harmattan 2000 pp 173 191 4 Les 12 partenaires m diterran ens situ s au sud et l est de la M diterran e sont le Maroc l Alg rie la Tunisie Ma ghreb l Egypte Isra l la Jordanie 1 Autorit palestinienne le Liban la Syrie Machrek la Turquie Chypre et Malte La Libye a un statut d observateur lors de certaines rencontres depuis la 3 me Conf rence euro m diterran enne de Stuttgart des 15 et 16 avril 1999 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 47 M diterran e affronter les conditions de la con currence mondiale et d abord europ enne Les priorit s de la coop ration seront donc les investis sements le soutien aux entreprises l environne ment la p che l nergie l infrastructure et les transports la R amp D Enfin le partenariat dans les domaines so cial culturel et humain concerne le d veloppe ment des ressources humaines dans les activit s de formation et d ducation et le social les migra tions reconnues comme jouant un r le impor tant dans les relations m diterran ennes la lutte commune contre le trafic de stup fiants le terro risme la criminalit internationale la coop ration judiciaire et la lutte contre la corruption la culture les m dias et la sant 2 3 La structure administrative et politique D un point de vue organique la structure admi nistrative et po
167. s et plus pr sente dans le monde La politique europ enne de s curit et de d fense est d sormais d clar e op rationnelle l Union est maintenant capable de conduire des op rations de gestion de crise C est le d ve loppement des moyens etcapacit s sa disposition qui permettra l Union d assumer progressive ment des op rations de plus en plus complexes Les moyens militaires mis en place seront donc en fin de compte les l ments qui d termineront les missions que m nera l UE Le Helsinki Headline Goals doit tre achev pour 2003 mais n est en r alit qu une premi re tape d un processus plus long dont on ne per oit pas clairement la finalit Le projet de d veloppement sur le long terme devrait tre formellement formul Il serait bien entendu tr s utile pour la planification militaire mais il appara t surtout comme un l ment essentiel du d bat public qui devraits engager sur le futur de la s curit de l Union 2 4 Le rapprochement UE OTAN Le nouveau concept strat gique adopt par l Alliance atlantique en avril 1999 Washington n est bien entendu pas celui de l Union euro peenne Cependant 11 Etats membres de PUE repr sentant plus de 90 de la population de PUE sont membres de l OTAN et ont adopt ce concept Il aura donc travers ses participants des implica tions dans le d veloppement de la dimension de s curit et de d fense
168. s l UE 1 6 Conclusions Si le Pacte de stabilit a le m rite d exister et de regrouper autour d un m me objectif un grand nombre d acteurs on peutn anmoins se demander si son principe m me et la qualit de sa mise en place ne peuvent tre am lior s avant que les participants cl s ne perdent patience et confiance et qu ils ne se detournent de lui Plus de deux ans apr s son lancement l Europe du Sud Est reste instable ins curis e conomiquement en crise La plethore d acteurs et de processus impliqu s dans la stabilisation et la reconstruction des Balk ans est peut tre l une des premi res probl mati ques envisager Le Pacte de stabilit ne se superpose t il pas aux PSA et aux strat gies d ad h sion pour la Bulgarie et la Roumanie En dressant une liste de toutes les initiatives existantes il est ais de se repr senter la com plexit de la situation Le Pacte appara t comme une structure pyramidale de responsabilit s laquelle participent de nombreux acteurs aucun d eux n tant au bout du compte v ritablement responsable L Union p tit de cette confusion en perdant la visibilit de ses actions de pr vention des conflits et d assistance la reconstruction politique et cono mique post conflit 10 Projet de rapport g n ral La contribution de l Union la stabilit et la s curit de l Europe Assembl e parlementaire de l OTAN Affaires
169. s mandats attribu s par le Conseil quant aux positions que les envoy s auront prendre La Commission recommande donc d utiliser les repr sentants sp ciaux plus largement comme m diateurs de les habiliter prendre des positions claires au nom de l UE et de pr voir la possibilit de courte mission 6 mois La Commission propose au Secr taire g n ral Haut repr sentant de colla borer des propositions concr tes ce sujet 11 Des repr sentants de la pr sidence ont ainsi t d sign s en mission d observation au Timor en t 1999 et lors du conflit entre l Erythr e et l Ethiopie fin 1999 12 Orientations du Conseil du 30 mars 2000 Document 7089 00 PESC 136 FIN 104 Note du Secr tariat au COREPER CONSEIL sur les Repr sentants sp ciaux de PUE Directives relatives la proc dure de nomination et r gime administratif point D 1 13 Conseil de l Union europ enne 11044 1 99 REV 1 3 d cembre 1999 14 COM 2001 211 final p 26 24 RAPPORT DU GR P 2002 2 Le Programme de l UE pour la pr vention des conflits violents pr sent par la pr sidence su doise et adopt au Conseil europ en de G te borg les 15 et 16 juin 2001 s int resse aux repr sentants sp ciaux dans le cadre de la coh rence aux niveaux de l alerte rapide de l action et de la d finition de la politique europ enne Leprogramme recommande ainsi aux repr sentants sp ciaux mais galement au
170. s moments dans la lutte pour la paix avant pendant et apr s le conflit 8 Article 11 Titre II Accord de partenariat ACP CE sign Cotonou le 23 juin 2000 9 Article 8 paragraphe 5 de l Accord de partenariat ACP CE Cotonou 23 juin 2000 10 La participation outre l Etat en tant que partenaire principal le partenariat est ouvert diff rents types d acteurs en vue de favoriser la participation de toutes les couches de la soci t du secteur priv et des organisations de la soci t civile la vie politique conomique et sociale 11 D cision du Conseil concernant la mise en uvre de la position commune 973 356 PESC sur la pr vention et le r gle ment des conflits en Afrique 20 octobre 1997 54 RAPPORT DU GR P 2002 2 Avantla guerre doncensituation deprevention des conflits cet article pr cise les modalit s d une coop ration et d termine le champ de celle ci Sur le plan des principes la pr vention des conflits doit participer au processus d appropriation par le par tenaire de son destin Cela se traduit par une coop ration visant renforcer les capacit s endo g nes processus d appropriation qu elles soient nationales r gionales institutionnelles ou non ta tiques Une coop ration qui soutient efficacement Pemergence de capacit s indig nes aboutirait id a lement la cr ation ou au renforcement de m canismes efficaces de conciliation pacifique des
171. s plusieurs amendements appor t s au texte de la Commission Le dispositif Rapid Reaction Facility RRF prend alors le nom de M canisme de r action rapide Rapid Reaction Mechanism RRM afin d viter toute confusion malheureuse avec la Force de r action rapide Rapid Reaction Force RRF labor e dans le cadre de la gestion militaire des crises 3 9 L adoption par le Conseil Le 26 f vrier 2001 le Conseil Affaires g n rales adopte finalement le m canisme de r ac tion rapide Celui ci est clairement d fini comme devant permettre la Communaut de r pondre de fa on rapide efficace et souple des situations d urgence ou de crise ou des menaces de crise Il se base sur les diff rents instruments juridiques communautaires existants repris en annexe du r glement Le m canisme sera donc d clench si une situation de crise est de nature porter atteinte aux b n fices des politiques et programmes d as sistance et de coop ration leur efficacit et ou leur bonne ex cution Le mode de fonctionnement du m canisme au sein de la Commission n est d sormais plus abord 10 COM 2000 119 Proposition de r glement du Conseil portant sur la cr ation du dispositif de r action rapide Journal officiel n C 311 E 31 octobre 2000 article 7 1 et 2 11 Rapport sur la proposition de r glement du Conseil portant sur la cr ation du dispositif de r action ra
172. se en compte des enjeux de s curit 3 3 Le dialogue politique 3 4 La pr vention des conflits africains 3 5 La coh rence 3 6 Conclusions R sum et recommandations Annexes Rapport du Haut repr sentant et de la Commission sur la pr vention des conflits Am liorer la coh rence et l efficacit de l action de Union europ enne dans le domaine de la pr vention des conflits 30 novembre 2000 14088 00 Synth se et recommandations Commission europ enne Communication de la Commission sur la Pr vention des conflits COM 2001 211 final Liste des recommandations Programme de l Union europ enne pour la pr vention des conflits violents adopt au Conseil de G teborg des 15 et 16 juin 2001 9537 1 01 Texte int gral 46 46 46 47 47 48 49 50 51 51 52 53 53 54 55 56 60 63 66 RAPPORT DU GR P 2002 2 Introduction Depuis les trait s de Maastricht 1992 et d Amsterdam 1997 l Union europ enne tente de renforcer sa place sur la sc ne internationale Diff rents types d actions sont entrepris et ou envisag s qui ont trait la diplomatie traditionnelle la coop ration au d veloppement la gestion civile et militaire des crises et la construction de divers partenariats avec d autres r gions du monde L objectif de ce rapport r dig apr s les atten tats du 1 1 septembre 2001 et la fin de la Pr sidence belge a t de
173. seil dont la fonction est d observer 24h sur 24 les situations potentielles de crises pouvant survenir sur la sc ne internationale afin de donner une alerte pr coce La Commission serait assist e par un comit consultatif compos de repr sentants des Etats membres et pr sid par le repr sentant de la Commission Ce comit serait consult avant chaque d cision d intervention A c t des valuations r guli res de la Com mission et d un rapport annuel pr sent au Parle ment et au Conseil une valuation globale des interventions devrait tre pr sent e par la Com mission au Parlement et au Conseil ainsi que d ventuelles modifications dur glement trois ans apr s son entr e en vigueur 3 6 Partenariats Afin de mettre en uvre ce dispositif des partenariats peuvent tre instaur s avec des autorit s nationales et leurs agences des organisa tions et agences r gionales et internationales des ONG et des op rateurs publics et priv s disposant de l exp rience et du savoir faire requis 5 COM 2000 119 Proposition de r glement du Conseil portant sur la cr ation du dispositif de r action rapide Journal officiel n C 311 E 31 octobre 2000 pp 213 216 6 Espp Commission proposes Rapid Reaction Facility to mobilise civilian crisis instruments http europa eu int comm external relations news 04 00 ip 00 365 htm 7 COM 2000 119 Proposition de r glement du Conseil
174. sont bien connues Les pays particuli rement touch s sont pauvres souffrent d une distribution in gale des richesses et d un partage arbitraire du pouvoir ne respectent pas les droits humains et ne disposent pas d institutions politiques et judiciaires efficaces pour entamer pacifiquement une transition L Union europ enne dispose d une grande ca pacit d influer sur la plupart de ces probl mes Parmi les moyens dont elle dispose on citera les instruments de politique commerciale les accords de coop ration l aide au d veloppement et d autres formes de coop ration conomique les politiques sociale et environnementale l aide humanitaire fournie par et par les Etats membres les ca pacit s militaires et civiles de gestion des crises les instruments diplomatiques et la coop ration dans le domaine de la justice et des affaires int rieures L influence exerc e par l Union et ses Etats membres dans la plupart de ces domaines est con sid rable Premier fournisseur d aide au d velop pement 60 et d aide humanitaire 50 dans le monde le Vieux continent est galement le plus gros partenaire commercial Les Etats membres sont galement des repr sentants cl s au sein du Fonds mon taire international FMI du G8 de la Banque mondiale et du Conseil de s curit des Na tions unies De plus ils sont pour la plupart mem bres de 1 de l OTAN de l Ocpe et de PUEO 4 Le c
175. sponsabilit de leur mission semblent ne pas avoir t satisfaisants Pour pallier ces probl mes les orientations du Conseil du 30 mars 2000 ontmodifi les dispositions relatives la nomination des repr sentants sp ciaux de l Union europ enne RSsuE et le r gime qui leur tait alors applicable dans le but de renforcer la responsa bilit politique des RsuE devant le Conseil et de r soudre la question de la responsabilit budg taire pour le financement des d penses administratives des RSUE Selon ces nouvelles dispositions les RSUE si gnent d sormais un contrat avec le Conseil et se voient accorder le statut de conseillers sp ciaux du Conseil alors que dans le cadre du r gime administratif temporaire en vigueur jusque l les RSUE signafent un contrat de conseillers sp ciaux avec la Commission Au niveau budg taire depuis le 1 janvier 2001 c est la section Conseil du budget de l UE qui prend en charge les d penses administratives li es cette fonction mettant un terme l arrangementtemporaire pass avec la Commission qui assimilait ces d penses 1 Ancien co pr sident europ en de la Conf rence interna tionale sur l ex Yougoslavie ayant succ d a Lord Owen en 1995 2 Ancien repr sentant sp cial de 1 UE pour le Kosovo du 30 mars 1999 au 29 juillet 1999 3 Orientations du Conseil du 30 mars 2000 Document 7089 00 PESC 136 FIN 104 Note du Secr ta
176. ssus Les tables de travail On constate un d s quilibre entre les progr s r alis s par les diff rentes tables de travail La priorit semble tre donn e au d veloppement de l conomie de march sur celui de la s curit des droits de l homme et de la d mocratie L approche du Pacte de stabilit est essentiel lement bas e sur le principe des relations conomi ques stabilisatrices et s inscrit comme toute l aide occidentale dans une logique d acc l ration des privatisations et d ouverture la pr sence des firmes multinationales dans la r gion ce qui en tra ne le creusement des carts de niveaux de vie et de la croissance entre les Etats voisins mais galement au sein m me des populations de cha que pays La coop ration r gionale Les Etats du Sud Est de l Europe restent suspi cieux vis vis d un rapprochement travers une coop ration r gionale Ils craignent que ce proces sus puisse servir la reconstitution de la Yougos lavie et le per oivent comme mena ant leur souve rainet r cemment acquise Ils sont par contre plus enclins un rapprochement avec des structures plus larges telles que PUE et l OTax Certains changements sont cependant encou rageants Le r gime de Slobodan Milosevic princi pal foyer de tensions dans la r gion n existe plus et l ouverture d mocratique du pays semble mainte nant un fait acquis Le plus important obstacle poli tiqu
177. st son incapacit engen dr e par sa structure m me de fonctionnement mener et financer des interventions rapides coordonn es et coh rentes C est pr cis ment cette lacune que la Commis sion a voulu combler en proposant l instauration du M canisme de r action rapide Parall lement le M canisme constitue avec la cr ation de l unit de pr vention des conflits gestion des crises et ques tions politiques ACP de la Commission la pre mi re mesure prise par l instance ex cutive de l Union en vue de remplir son r le civil dans le cadre de la politique europ enne de d fense et de s curit commune Cette initiative fait galement partie des diff rents efforts d ploy s par la Com mission pour relier les op rations civiles de l UE au budget des Communaut s 3 2 Un projet en gestation Dans le cadre du Conseil europ en d Helsinki des 10 et 11 d cembre 1999 la Pr sidence finlan daise pr sentait deux rapports portant sur lerenfor cement de la politique europ enne commune en mati re de s curit et de d fense et sur la gestion non militaire des crises par l Union europ enne Dans l annexe 2 centr e sur la gestionnon militaire un plan d action est propos afin 1 de renforcer la synergie et la capacit de r action des moyens existants sur le plan national collectif et non gou vernemental 2 de renforcer et de faciliter les contributions de l UE d autres org
178. t la lumi re des faits et comme le soulignent plusieurs documents officiels europ ens il reste beaucoup de marge pour tendre leur mandat et accro tre l efficacit de leur fonction dans les domaines de la pr vention de la gestion et de la r solution des conflits Ainsi le Conseil devrait pouvoir charger un repr sentant sp cial d une mission de pr vention des conflits Plus g n ralement le repr sentant sp cial devrait pouvoir coordonner les diff rentes politiques de l Union dirig es vers un conflit ou une r gion particuli re de mani re plus autonome Son mandat et les instances responsables de sa mission devraient tre tablis clairement sans cependant annihiler une certaine souplesse d action Quant la dur e de sa mission elle devrait s inscrire dans le long terme et d pendre moins de la rotation de la pr sidence et ou des desiderata particuliers des Etats membres S il est vrai que les 6 mois habituellement pr vus par les actions com munes nommant les repr sentants sp ciaux per mettent sans doute une certaine flexibilit les par ties en conflit seraient plus m me de collaborer avec une personnalit qui conna t en profondeur le conflit qui y travaille de mani re continue etquire pr sente toutes les composantes de l Union au lieu de l aborder pour le compte d un secteur particulier et pour une p riode de temps limit e L exemple donn par Aldo Ajello est illustratif
179. t dans la litt rature consacr e au sujet Les ouvrages qui d fendent le concept de pr ven tion des conflits aux niveaux national et internatio nal manent principalement des ONG Ils s atta chent d crire une typologie des instruments et des institutions actives dans le domaine ou pr sentent des tudes de cas donnant lieu des recommanda tions aux diff rents acteurs concern s parmi les 1 Pour un bref historique du concept de pr vention des conflits dans les instances internationales voir la pr face de GHEBALI V Y dans Bussi re R ed L Europe et la pr vention des crises et des conflits Paris L Harmattan 2000 pp 11 16 et BERTRAND M Vers une strat gie de pr vention des conflits Politique trang re printemps 1997 pp 111 123 2 Boutros BOUTROS HALI Agenda pour la paix Nations unies A 47 277 S 24111 17 juin 1992 paras 22 et 15 3 Le concept strat gique de l Alliance Approuv par les chefs d Etat et de gouvernement participant la r union du Conseil de l Atlantique Nord tenue Washington les 23 et24 avril 1999 Nouvelles Atlantiques n 3105 annexe 5 mai 1999 4 RAVENEL B Europe Maghreb Quel mod le de s cu rit Damocl s n 73 26 trimestre 1997 pp 12 16 et Eu rope Maghreb Vers une fronti re arm e Damocl s n 74 amp 75 3 et 4 trimestres 1997 pp 40 51 5 Voir notamment Lund M Une bo te outils pour g
180. t la pr vention des conflits futurs en particulier travers des programmes de r habilitation des mesures de r habilitation li es aux enfants des programmes DDR de m me que des actions de soutien aux processus de r conciliation 34 64 RAPPORT DU GR P 2002 2 e concentrera sa coop ration et ses actions anti drogue sur les deux principales routes de trafic destination de l Europe travers les Balkans et entre l Am rique latine et la Cara be Ce faisant elle continuera mobiliser l expertise des Etats membres e donnera une priorit accrue son soutien visant contr ler la circulation des petites armes Elle travaillera Pelaboration d une position ambitieuse de l Union en vue de la Conf rence prochaine des Nations Unies sur le commerce illicite des armes l g res et de petit calibre Dans le cadre de la gestion des programmes visant les petites armes la Commission examinera de mani re d taill e la situation du secteur douanier e jouera un r le actif dans la Task Force tabli par le Processus de Kimberley pour T tablissement d un syst me de certification des diamants bruts et pr sentera au Conseil avant la fin de l ann e un document d orientation pr sentant les options sur la question e soutiendra lorsque la volont de collaborer au niveau r gional existe r ellement les actions r gionales visant une gestion quitable des ressources en eau e traitera des questi
181. t militaires de gestion des crises afin d accro tre le contr le d mocratique de la politique ext rieure et de s curit commune de l Union Les repr sentants sp ciaux Les repr sentants sp ciaux permettent actuel lement l Union europ enne d affirmer sa pr sence et de faciliter ses relations avec les diff rents protagonistes au sein d une r gion en crise et ou en reconstruction Ils sont galement en mesure de fournir une expertise pour les zones non prioritaires de la PEsc Afin d accro tre l efficacit de leur fonction dans les domaines de la pr vention de la gestion et de la r solution des conflits 1 Le Conseil devrait tendre le mandat des repr sentants sp ciaux afin d y inclure des missions de pr vention des conflits en relation avec une zone de tension ou une r gion particuli re 2 La mission des repr sentants sp ciaux devrait s inscrire dans le long terme et moins d pendre de la rotation de la pr sidence et ou des deside rata particuliers des Etats membres 3 L Union europ enne devrait faire appel des diplomates d envergure et leur donner une marge de man uvre et des moyens financiers etstatutaires suffisants pour faciliter la coordi nation des diff rentes politiques de l Union dirig es vers un conflit ou une r gion particu li re L Union europ enne et la gestion civile des crises Les Conseils europ ens de Cologne juin 1999 de Helsinki d cemb
182. t pas durant la p riode de gestion des conflits Dans la phase de reconstruc tion lar habilitation des hommes et des infrastruc tures va n cessiter des strat gies de d veloppe ment qui tiendront compte des dysfonctionnements structurels l origine du conflit En axant sa coo p ration au d veloppement sur la construction dela paix l Europe d sire contribuer une pr vention durable des crises et la stabilit politique et sociale socle du d veloppement conomique L interpenetration de la cooperation au d ve loppement et de la politique ext rieure de l Union europ enne en mati re de pr vention des conflits s incarne dans certains accords r gionaux de coo p ration au d veloppement comme l accord de partenariat entre la Communaut europ enne et les pays d Afrique des Cara bes et du Pacifique ACP sign le 23 juin 2000 Cotonou Les domaines de coop ration s inscrivent dans une r partition globale des t ches voqu es pr c dem ment la politique ext rieure de PUE agirait sur le court terme pr vention et gestion des crises tandis que l action de la coop ration au d veloppe ment se situerait dans la dur e en contribuant pr venir durablement les conflits en favorisant la construction et la consolidation de la paix A cet gard l accord de Cotonou offre un catalogue d actions possibles en mati re de construction de la paix Il recouvre des projets dans les secteu
183. t une analyse correctes ainsi que sur des possibilit s d action bien d finies en mati re de pr vention court et long termes Elle exige une coop ration renforc e sur le terrain La coh rence doit tre assur e aux diff rents niveaux que sont l alerte rapide l analyse la planification la prise de d cision la mise en uvre et l valuation Pour assurer la coh rence aux niveaux de l alerte rapide de l action et de la politique le Coreper continuera de veiller ce que les diff rents domaines d action de l Union soient coh rents entre eux en s attachant plus particu li rement la coh rence des actions de pr ven tion exploitant les informations fournies par diverses instances comp tentes le Comit politique et de s curit jouera un r le encore plus important dans le cadre de la Pesc et de la PEsp pour ce qui est d laborer et suivre les mesures de pr ven tion des conflits et de saisir le Conseil des dos siers traiter les tats membres leurs chefs de mission les repr sentants sp ciaux de l UE les d l gations de la Communaut europ enne et d autres re pr sentants de la Commission ainsi que le Se cr tariat general du Conseil y compris l Unit de planification de la politique et d alerte rapide UPPAR et l tat major de l Union europ enne EMUE devraient fournir r guli rement des infor mations sur l volution des situations de conflit potentiel entre autres en
184. taires devraient vraisemblablement permettre aux Europ ens de mener des op rations militaires de mani re autonome il n en reste pas moins que sa plus value sur la sc ne internationale canalise des instruments essentiellement civils Afin d asseoir cette plus value il est urgent que l Union europ enne et ses Etats membres renfor cent les outils de pr vention des conflits et de gestion civile des crises adoptentune r elle volont politique afin de privil gier le r glement pacifique des diff rents et y consacrent davantage de res sources Caroline Pailhe Charg e de recherche au GRIP 1 Am liorer la coh rence et l efficacit de l action de l Union europ enne dans le domaine de la pr vention des con flits Rapport pr sent au Conseil europ en de Nice par le Secr taire g n ral Haut repr sentant et la Commission 30 no vembre 2000 14088 00 Commission europ enne Commu nication de la Commission sur la pr vention des conflits 11 avril 2001 COM 2001 211 final Programme de l Union europ enne pour la pr vention des conflits violents adopt au Conseil de G teborg des 15 et 16 juin 2001 L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS PREMIERE PARTIE La pr vention des conflits un nouveau concept au sein des relations internationales Caroline Pailhe Depuis la fin de la Guerre froide un adage bien connu fait recette parmi les diff rents cercles politiques n
185. tion commune de l Union face aux crises dans le monde Les diff rents outils diplomatiques de l Union ainsi que le particularisme exacerb des politiques trang res nationales limitent de facto l efficacit des uns et des autres sur la sc ne internationale 2 5 Entre gestion et pr vention des crises et des conflits Dans les faits et comme le rappelle une note du Secr tariat du Conseil aux d l gations des Etats membres portant sur les instruments non militaires de gestion des crises de l Union europ enne les repr sentants sp ciaux sontprincipalementutilis s comme instrument diplomatique de gestion des crises Depuis l int r t marqu par l Union pour la pr vention des conflits plusieurs instances euro p ennes recommandent d utiliser les repr sen tants sp ciaux aussi des fins de pr vention Selon la Communication de la Commission sur la pr vention des conflits du 11 avril 2001 les repr sentants sp ciaux constituent c t du dia logue politique en tant que tel un des instruments politiques et diplomatiques de l UE pour desamor cer une crise naissante Si jusqu pr sent les nominations ont port sur des conflits ouverts des missions de diplomatie pr ventive pourraient donc leur tre confi es La Commission estime qu il est n cessaire d accro tre la reconnaissance des RSUE en tant que m diateurs de plein droit qui agissent au nom de l Union et clarifier le
186. tions en cours Source Commission europ enne Le processus de Barcelone cinq ans apr s 1995 2000 Office des publications officielles des Com munaut s europ ennes Luxembourg 2000 p 37 et Le Monde 21 d cembre 2001 48 RAPPORT DU GR P 2002 2 trois domaines principaux repris par la D claration de Barcelone Ces accords abordent le respect des droits de l homme le dialogue politique la libre circulation des marchandises la coop ration co nomique sociale culturelle et financi re et sont soumis au principe de la conditionnalit 2 5 Le programme Mepa A l instar des programmes PHARE et TACIS pour l Europe centrale et de PEst le programme MEDA est bien plus qu un programme classique d aide au d veloppement Dispensant des aides non rem boursables aux partenaires de la r gion il est le principal instrument financier de l Union euro p enne pour la mise en uvre du Partenariat euro m diterran en Pour la p riode 1995 1999 il repr sentait 3 435 millions d euros sur un total de 4 685 millions d euros affect s la coop ration finan ci re entre PUE et ses partenaires m diterra n ens Pour la p riode 2000 2006 MEDA dispose d un budget de 5 350 millions d euros Environ 90 des ressources affect es MEDA financent des programmes bilat raux instaur s avec les partenaires parmi lesquels on retrouve l Alg rie l Egypte le Liban le Maroc la Syrie la Tu
187. trat gique des op rations d cid es par le Conseil Le Cops anotamment pour mission d exa 4 AHTISSARI M Les capacit s civiles de l UE doivent tre la hauteur de ses capacit s militaires Revue des Questions Humanitaires t 2000 p 41 5 Les missions humanitaires et d vacuation les missions de maintien de la paix et les missions de forces de combat pour la gestion des crises y compris les missions de r tablissement de la paix article 17 2 Titre V TUE L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS 27 miner les projets de conclusions des Conseils de ministres Conseil Affaires g n rales de donner des orientations pour les sujets relevant de la PEsc de conduire le dialogue notamment avec l OTaxet les Etats tiers Le Cors est second par un comit militaire charg de faire des recommandations en mati re militaire dont d pend un tat major mili taire responsable de la planification strat gique des missions de Petersberg Pour faire face aux lenteurs constat es dans la mise en uvre des d cisions dont la port e est de court terme la Commission europ enne a mis en place un fonds appel m canisme de r action rapide MRR qui sera g r par la cellule de gestion des crises au sein de la DG Relex Ce fond sert financer rapidement les op rations men es par l UE les organisations internationales voire les ONG en mati re de ges tion des crises La gestion non
188. ttoutun instrument politique gou vern par la raison d Etat f Face au projet d une pr vention des conflits les visions n gative et positive de la paix ne peuvent que s affronter Pour les uns la paix se r sume l absence de guerre et de violence Pour les autres les conflits peuvent tre pr venus g r s et r solus de mani re quitable et pacifique dans le but de construire une paix durable L id e que des strat gies syst matiques de pr vention puissent tre appliqu es au niveau inter national ne manque pas de para tre utopique Mais l volution qui est en train de se produire dans l approche encore th orique de la pr vention des conflits ne doit pas tre sous estim e Le syst me de s curit mondial est actuellement en pleine mutation D une part les politiques trang res nationales sont remises en question parune opinion publique quin admet plus les explications simples D autre part les organisations r gionales et inter nationales ne cessent de se d velopper et de se renforcer au d triment de l Etat nation Parall le ment depuis la signature de la Convention d Ot tawa de d cembre 1997 sur l interdiction des mines antipersonnel la soci t civile et les ONG ont pris conscience du pouvoir qu elles pouvaient exercer dans leurs diff rentes aires de comp tence sur les d cisions nationales et internationales L enjeu d une pr vention efficace au niveau internat
189. u t sur la l gitimit des missions qu elle compte entreprendre en subor donnant clairement les missions de Petersberg aux principes des Nations unies et du droit international 4 Etablir une cha ne de commandement efficace et clairement articul e subordonnant les d ci sions militaires aux structures politiques civiles 5 Veiller pr server sa propre capacit de d ci sion ind pendamment de l OTAN 6 Aborder ces questions fondamentales dans la transparence d un d bat public et dans l en ceinte d un Parlement disposant d un r el pou voir l gislatif Le M canisme de r action rapide acc l rer la mise en uvre et le financement des activit s de gestion civile des crises Dans le but d assurer la coh rence inter piliers en mati re de gestion civile des crises et d acc l rer la mise en uvre et le financement de ces interventions la Commission proposait le 11 avril 2000 la cr ation d un M canisme de r action rapide devant permettre un financement acc l r des activit s de l UE de contribuer aux op rations conduites par d autres organisations internationa les et de financer les activit s des ONG Cette proposition fut finalement adopt e par le Conseil le 26 f vrier 2001 avec des modifications notables qui rendent compte de la difficult g n ralis e de PUE de surmonter les clivages inter piliers dus sa structure m me de fonctionnement lorsqu il s agit
190. uc Mampaey 34p 7 44 euros La disponibilit des armes l g res illicites Comment combattre cette menace internationale Peter Lock 33p 7 44 euros Le micro d sarmement Le d sarmement concret en armes l g res et ses mesures associ es Michel W ry avec la contribution de Georges Berghezan et F lix Nkundabagenzi 64p 13 euros Le r armement de la Sierra Leone Un an apr s l accord de paix de Lom Eric G Berman une tude de Small Arms Survey 42p 8 50 euros La disponibilit des armes feu Quel impact sur la s curit et la sant publique collectif 40p 8 50 euros La conf rence des Nations unies de juillet 2001 sur les armes l g res Analyse du processus et de ses r sultats lhan Berkol 58p 11 euros L ONU face au terrorisme Sandrine Santo 38p 8 50 euros Les Rapports du GRIP sont peu diffus s enlibrairie Avanttout disponibles auGRIP
191. ud ULB Vol II n 7 avril 1985 p 4 18 VERCAUTEREN Paul Annotation au texte Quel r le pour l anthropologue dans la coop ration au d veloppement Cahiers Nord Sud ULB op cit 19 Brock Blomberg S HEssG amp THACKER Is there evidence of a poverty conflicttrap The World Bank Research Group mars 2000 20 KAUFMAN S Spiralling to ethnic war elites masses and Moscow in Moldova scivil war International security vol 21 n 2 pp 108 138 21 La pr vention et la r solution des conflits en Afrique Position commune et conclusions du Conseil 2 juin 1997 18 RAPPORT DU GR P 2002 2 cet gard que ce genre de gouvernements corrompus et autocratiques sont galement sources de conflits et d instabilite dans leur r gion Les gouvernements d mocratiques et pluralistes respectueux des droits des minorit s sont moins enclins recourir la violence l agression tant sur le plan int rieur qu len contre de leurs voisins La r sistance ou Popposition la gestion kleptocratique du pays par ces lites expliquerait le fait que la majo rit des conflits majeurs dans le monde soient d ordre interne si on prend les 25 conflits les plus meurtriers dans le monde en 1999 15 ont t des conflits de succession ou intra tatiques et 10 des conflits de territoire avec une variante interne qui est le conflit de s cession ou inter etatiques R
192. uer aux initiatives internationales sur les questions transversales que sont le crime organis la prolif ration des armes l g res le commerce des diamants la drogue les enfants soldats d utiliser d autres moyens tels que les instruments commerciaux ou relatifs la justice etaux affaires int rieures la politique sociale et environnementale de d velopper des instru ments nouveaux pour faire face aux conflits En outre elle recommande toute une s rie d ac tions sp cifiques ayant trait la pr vention long terme court terme et la coop ration internationale Cette communication a le m rite de reconna tre l importance de la pr vention des conflits dans l action ext rieure de l Union non seulement comme une mati re relevant de la politique trang re et de s curit mais qui a trait tout aussi bien au commerce au d veloppement l aide humanitaire la justice et aux affaires int rieures Mati res pour lesquelles l Europe repr sente sur la sc ne internationale le princi pal bailleur de fonds Elle insiste galement Pinstar du rapport Solana Patten sur lemanque de volont politique europ enne en mati re de pr vention En effet les instruments de l Union qui jouent un r le direct ou indirect dans la pr vention des conflits sont d ores et d j nom breux Mieux cibler leurs objectifs et am liorer leurefficacit pour une v ritable pr vention des conflits e
193. ur identifier et surveiller les conflits potentiels notamment par l engagement des tats membres partager toutes les informa tions pertinentes L Unit politique et la Commission devraient la borer r guli rement des documents sur la pr ven tion des conflits en vue de leur examen par les d cideurs politiques L UNION EUROP ENNE ET LA PREVENT ON DES CONFLITS COMMISSION DES VOMMUNAUT S EUROP ENNES BRUXELLES LE 11 4 2001 COM 2001 211 final COMMUNICATION DE LA COMMISSION SUR LA PR VENTION DES CONFLITS Annexe Liste des recommandations La Commission Pr vention long terme donnera une plus grande priorit son soutien l int gration r gionale et en particulier aux organisations r gionales ayant un clair mandat de pr vention des conflits s assurera que sa politique de d veloppement et ses autres programmes de coop ration visent plus clairement traiter les causes profondes de conflit de mani re int gr e e utilisera dans tous les Country Strategy Papers des indicateurs appropri s pour analyser les situations de conflit potentiel e d veloppera des outils pratiques de programmation pour int grer des mesures de pr vention des conflits dans les programmes de coop ration avec des pays risque e changera syst matiquement les Country Strategy Papers avec les documents correspondant des Etats membres mettra en place sur une base pilote et en collaboration troit
194. util propre l Union europ enne mais le concept de base sur lequel il repose participe de la m me philosophie de coop ration r gionale et d int gra tion progressive dans les structures europ ennes que le PSA Partant du constat que la participation l Eu rope est probablement le seul objectif politique sur lequel tous les Etats balkaniques sont d accord de mani re unanime l UE dispose d un levier puissant pour promouvoir des r formes structurelles et la d mocratisation dans la r gion Ainsi outre le fait qu elle se trouve tre l origine de l initiative l Union europ enne a t admise d s le d part en tant que leader du Pacte de stabilit Par ailleurs la politique de l UE dans les Balkans constituera pour elle un d fi plusieurs niveaux sa capacit d entretenir une relation stable avec des pays qui ne pourront pas s int grer court terme son aptitude g rer les crises sa capacit de forger un mod le politique et culturel pour l ensemble du continent 1 3 La mise en place du Pacte de stabilit La situation dans les Balkans Les Balkans ont t touch s la d sagr gation conomique et sociale li e la transition vers le capitalisme l instar de l ensemble des Etats d Europe de l Est Leur situation a cependant t aggrav e par les cons quences des conflits li s la dissolution de la Yougoslavie et aux embargos successifs Plus r cemment en
195. vira de base un rapport labor par le Conseil et pr sent au Conseil europ en d Essen des 9 et 10 d cembre 19941 La M diterran e devient ainsi pour l Union europ enne une Zone prioritaire d importance strat gique L Union europ enne veut en effet faire face un certain nombre de menaces telles que la pression d mographique sur les rives sud et est de la M diterran e entra nant l augmentation de l migration et de la paup risation l instabilit politique des pays de la rive sud exacerb e par la mont e en puissance de l int grisme religieux la prolif ration des armes conventionnelles et de des truction massive les menaces li es l ind pen dance nerg tique des pays du nord vis vis du versant sud du bassin C est donc dans un contexte hautement s curitaire que fut pr par e et men e la Conf rence de Barcelone 2 2 Le partenariat Apr s 20 ans de coop ration commerciale et d aide au d veloppement bilat rale intensive entre les deux rives de la M diterran e les ministres des Affaires trang res des 15 Etats membres de PUE et leurs 12 partenaires m diterran ens se r unis sent donc Barcelone les 27 et 28 novembre 1995 marquant le d but d une nouvelle phase de par tenariat des relations appel e Processus de Bar celone ou plus g n ralement Partenariat euro m diterran en PEM La D claration de Barcelone adopt e cette occasi
196. x Etats membres leurs chefs de mission aux d l gations de la Communaut euro p enne et aux autres repr sentants de la Commis sion ainsi qu au Secr tariat general du Conseil y compris l Unit de planification de la politique et d alerte rapide Urpar et l tat major de l Union europ enne EMUE de fournir r guli rement des informations sur l volution des situations de conflit potentiel notamment en mettant au point et en utilisant des supports standard et des m thodes harmonis es pour les rapports d alerte rapide f Quant aux instruments de PUE en mati re de pr vention long et court termes le programme su dois recommande galement que le Conseil d veloppe ses instruments diplomatiques notam ment en am liorant l efficacit des missions de ses repr sentants sp ciaux 2 6 Conclusions La formule du repr sentant sp cial agissant sur mandat du Conseil appara t comme l une des plus prometteuses pour le d veloppement de la Pesc tout au moins si une v ritable volont politique s attache am liorer cet outil diplomatique Actuellement les repr sentants sp ciaux per mettent tr s certainement l Union europ enne d affirmer sa pr sence et de faciliter ses relations avec les diff rents protagonistes au sein d une r gion en crise et ou en reconstruction Ils sont galement en mesure de fournir une expertise pour les zones non prioritaires de la PEsc Cependan
197. xigeune volont commune d termin e agir dans ce sens c Parall lement au cours du premier semestre 2001 la Pr sidence su doise n a pas m nag ses efforts A c t de ses priorit s qu taient P largissement l emploi et l environnement la pr vention des conflits est une ligne de force que la Su de a voulu mettre en avant durant son mandat Il est vrai que depuis plusieurs ann es le gouvernement su dois d veloppe une appro che active afin d int grer la pr vention des conflits au sein de sa politique ext rieure Le Programme de l Union europ enne pour la pr vention des conflits violents adopt au Conseil de G teborg des 15 et 16 juin 2001 d montre l importance de la pr vention des conflits c t de la mise en place des capacit s europ ennes en mati re de gestion de crises Principalement bas sur les recommandations du Rapport Solana Patten et sur la Communica tion de la Commission ce programme identifie des objectifs ainsi qu un cadre d action ambi tieux devant tre labor sous les prochaines presidencesi Par ce programme l Union europ enne souli gne sa volont politique de faire de la pr vention 15 GOURLAY C et BAUMGARTNER K Developing a Proactive Approach to EU Conflict Prevention The First Steps European Security Review n 4 mars 2001 pp 1 3 et EU Conflict Prevention Plans Develop Conflict Prevention Newsletter volume 4 n 1 mar
198. yej s un p uoneune sul 9002 e LOOZ poH d NVLO I 981 sJulofuoo S891918X9 s l suduloo A S891919X9 p s neud ni nbnilod NV LOI inl euidsui sesieei s p uu SIUB99U un p uondopy SL ep uonsof el 21pe9 suep s ll u uone do s yoede s p 1 93e lonuoo quewspueuuuos siofeuu Slel p liliqoul 5 s oede se 191 l Suep sjeiouos sino lqo s l sluv p un p ediouud np uondopy UOISSILULUO 1 l suO 9 nu uoneulpuoo SUWUSIU eo ul un p eld US sil S SHO S P U ns B ep ue suonoe s l INS 11492191 OIIAIO uons b ej ep uejd l INS suonouo s p uoneliqeu l el pie 010d el y ol s s ulewop s HAT uons b uejd l NV LOl 3 5 s ed s l osne uoneynsuo s wsiueogwu s l seuuosied 000709 OG ue L juepued sinof 09 ep un suep s old p ejqedeo n ni 6002 esAjeue p misodsip un nb suje enbiBayens un un J81NSSY euouoyne

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