Article spécial -— Biezondere biidrage
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1. 4 A rE r D i R pt ta EU ta 4 t CENAE t ER EN pt Figure 2 M canisme de floculation par charge lectrique Mais il y a aussi d autres m canismes qui provoquent la s dimentation des particules comme nous le montrent les exemples suivants Au Niger les Ayr Touaregs plongent des morceaux d corce de Boscia senegalensis longs de 7 10 cm dans l eau On retrouve la m me tech nique en Am rique latine avec le Schinopsis quebrachocolorado Cet arbre contient un polym re appel tannin se vendant en Argentine sous le nom de Floccotan Au Kenya on m lange l eau du mucus provenant de poisson fra che ment p ch En tombant au fond du r cipient il entra ne avec lui les particules solides Au P rou et au Chili c est en m langeant l eau le jus du cactus Tuna til til que l on obtient une s dimentation des particules Mais c est en employant les graines de Moringa oleifera que l on a jus qu pr sent obtenu les meilleurs r sultats Cet arbre se rencontre dans presque toutes les r gions tropicales Arbre du paradis Plante des 233 anges en Am rique latine Arbre fran ais du paradis en Haute Volta Petit arbre royal au Mali Arbre de La Mecque au Niger autant de noms qui illustrent bien l importance de cette plante dans diverses civili sations Mode d emploi des gr2. cent les mati res organiques 98 p cent Nettoyage recommand lorsque sa capacit de filtration diminue Arr ter l apport d eau et ouvrir le robinet de vidange Eventuellement en lever et laver le sable Capacit de filtration environ 60 h Lorsque l eau est tr s pollu e l usage successif d un filtre rapide et d un filtre lent est recommander b D sinfection Ebullition A cause de sa grosse d pense nerg tique cette m thode n est r ali sable que pour de petites quantit s d eau Elle a cependant une grande 237 importance dans la pratique m dicale On fait bouillir l eau si possible dans une marmite pression que le m decin pr voyant aura apport e de son pays d origine pendant environ dix minutes On obtient ainsi l limi nation compl te des germes pathog nes Utilisation de produits chimiques L iode est un tr s bon d sinfectant mais d un co t lev si on le com pare au chlore Dosage utilis 2 gouttes d une solution 2 p cent dans un litre d eau Le permanganate de potassium KMnO4 est sans action sur le bacille du chol ra Puisqu il est un oxydant puissant on peut faire pr cipiter avec le permanganate de potassium des complexes contenant du fer et du mangan se Le chlore est le d sinfectant le plus r pandu Il est pratiquement en vente partout sous forme d eau de javel ou de chlorure de chaux On emploiera une solution de chlore 1 p cent ce qu
3. 4 Qualit de l eau En Europe la pollution de l eau par les hydrocarbures les m taux lourds et les sels pose de v ritables probl mes pour son puration Par contre dans les pays en voie de d veloppement et en particulier dans les r gions agricoles ce sera la pollution par des mati res organiques et des bact ries qu il faudra affronter Nous nous baserons pour ce qui suit sur les normes tablies par l O M S Un crit re important est la pr sence de bact ries coliformes et entre autres d Escherichia coli l s agit l d orga nismes inoffensifs pour l homme mais leur pr sence signe la pollution de l eau par des mati res f cales Le nombre des bact ries coliformes ne devra pas d passer 10 unit s par 100 mi d eau Nous disposons depuis peu de techniques simples bandelettes de papier indicateur pour valuer le nombre de colonies pr sentes dans une eau Puisqu il s agit avant tout de d tecter la pr sence d E coli dans 100 ml d eau et pas d en d terminer le nombre exact on pourra se prononcer avec certitude en faisant deux analyses simultan es ce qui ne repr sente par ailleurs qu un co t maximal de 0 40 US Apr s incubation 37 C on compte les colonies bact riennes Pour le d pistage d autres l ments nocifs il existe des m thodes tout aussi simples b tonnets indicateurs Naturellement leur r alisation entra ne une nette augmentation du prix de revient de l analyse Voici titre informatif q
4. de 0 01 mm S 0 6 m h 3 Calcul des dimensions du bassin Q Largeur X longueur superficie du bassin ou de l tang la pro S fondeur devant tre de un deux m tres Q Ainsi on peut valuer la vitesse de s dimentation S superficie Filtration Filtrer l eau c est la purifier en la faisant couler travers un milieu poreux Nous pouvons distinguer deux types de filtration la filtration 235 rapide et la filtration lente Si on ne vise qu l limination de particules en suspension une filtration rapide pourra suffire Les bact ries coliformes et les ufs de parasites ne seront alors retenus qu 50 p cent Filtration rapide Des filtres en c ramiques peuvent tre utilis s pour filtrer l eau potable de toute une maison Plus les pores seront petits plus le volume d eau filtr e sera r duit mais plus le nombre d l ments solides retenus sera lev Apr s rin age ces filtres sont nouveau utilisables D autres fil tres par contre par exemple les filtres recharges ne sont utilisables qu une fois Leur emploi sera donc plus on reux Filtre filtration rapide d une capacit d environ 200 l h Mat riel n cessaire un f t d une capacit d environ 200 litres des conduites d entr e et d coulement pour l eau du sable d un grain de 3 4 mm de diam tre des galets une plaque en fer blanc perfor e Construction voir figure 3 ARRIVE
5. l eau Au Mali on peut se procurer une sorte de glaise kaolin dont on enduit le fond des cruches On y verse ensuite chaque jour de l eau qui sera ainsi filtr e et de plus agr ablement parfum e En Afrique occidentale au Soudan en Indon sie et en Australie des dizaines de plantes sont utilis es pour am liorer le go t de l eau Pratiquement aucune de ces m thodes et on pourrait en citer encore bien d autres ne d sinfecte compl tement l eau mais toutes jouent un r le dans la sant publique du tiers monde Cette num ration n a qu un but nous convaincre qu avant toute intro duction de techniques nouvelles d puration il importe d valuer d abord celles qui existent d j 6 2 Proc d s techniques Comme nous l avons annonc pr c demment nous ne traiterons ici que de proc d s faciles r aliser et nous viterons dans la mesure du possible les syst mes compliqu s comme certaines pompes etc a Proc d s utilis s pour la clarification des eaux troubles S dimentation On limine les particules qui rendent l eau trouble par s dimentation Pour cela on utilise en g n ral de simples bassins de d cantation Calculs des dimensions d un bassin de d cantation 1 Estimer le volume d eau parvenant au bassin et le volume d eau d sir Q en m h 2 Relever la vitesse de s dimentation S des plus petites particules qu on pourra liminer par exemple pour une particule
6. Ann Soc belge M d trop 1984 64 227 238 Article sp cial Biezondere bijdrage Special article TECHNOLOGIES SIMPLES POUR L APPROVISIONNEMENT EN EAU DANS LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT par W BAUMANN Institut f r Umweltschutz Universit t Dortmund Postfach 50 05 00 D 4600 Dortmund 50 1 Le probl me Avoir de l eau potable discr tion est devenu de nos jours un facteur indispensable de qualit de vie Ceci est si vident que les Nations Unies ont proclam les ann es 80 D cennie Internationale de l Eau Potable et de l Assainissement Ainsi la fin des ann es 80 l humanit enti re devrait pouvoir disposer d eau potable en quantit suffisante Le tableau 1 montre ce que cela repr sente concr tement TABLEAU 1 Alimentation en eau potable dans divers pays en voie de d veloppement Pourcentage de la population disposant d eau potable Revenu moyen par personne Moins de 35 De 35 70 Plus de 70 Inf rieur 300 US 27 pays 10 pays Exemple Exemple Somalie Soudan De 300 1 000 US 13 pays 16 pays 9 pays Exemple Exemple Exemple Tha lande Tunisie Botswana Sup rieur 1 000 US 5 pays 11 pays 9 pays Exemple Exemple Exemple Oman Turquie Alg rie Pays ayant un exc dent de capital nus 6 pays Exemple Libye Il faudra donc trouver de l eau pour pr s de deux milliards d hommes et leur procurer les moyens de la purifier pour la r
7. E m COUVERCLE m ECOULEMENT PIERRES PLAQUE EN FER BLANC PERFOREE Figure 3 Filtre filtration rapide d une capacit d environ 200 h Efficacit r duction de 50 70 p cent des particules grosses et fines organiques et inorganiques r duction limit e des bact ries Nettoyage arr ter l apport d eau enlever d un coup sec le bouchon L eau surnageante s chappe rapidement vers le bas en entra nant les par ticules retenues Capacit de filtration environ 200 h 236 Filtration lente Il y a dans ce cas et contrairement la filtration rapide formation d un d p t biologique constitu de microorganismes actifs part son r le de filtration purement physique le filtre filtration lente a aussi une activit d puration biologique Filtre filtration lente d une capacit d environ 60 l h Mat riel n cessaire un f t d une capacit d environ 200 des conduites d entr e et d coulement pour l eau du sable d un grain de 0 15 0 35 mm de diam tre du gravier un tuyau perfor Construction voir figure 4 COUVERCLE somme GRAVIER VIDANGE Figure 4 Filtre filtration lente d une capacit d environ 60 l h Efficacit les bact ries pathog nes et les E coli sont limin s 99 99 9 p cent les kystes ufs de parasites et larves de schistosomes 100 p cent les virus 98 p
8. aines de Moringa oleifera pour clarifier l eau 1 D cortiquer les graines et en broyer la pulpe blanche dans un mor tier propre ou sur une pierre recouverte d un linge propre Il faudra pour chaque utilisation de la poudre blanche fra chement pr par e 2 Verser de l eau dans un r cipient 3 M ler la poudre obtenue l eau raison de 150 200 mg par litre ce qui quivaut environ 30 graines pour 40 litres d eau 4 Ajouter en remuant bien cette suspension l eau 59 Remuer encore lentement et r guli rement pendant 10 15 minutes 6 Enfin laisser reposer le tout pour que les flocons puissent se former Bien d autres plantes encore ou parties de plantes sont utilis es de mani re analogue et presque toutes il est int ressant de le noter sont par ailleurs connues et utilis es en m decine traditionnelle dans le tiers monde Le tableau 4 rapporte le nom de quelques plantes agents de clari fication efficaces et leur utilisation en m decine traditionnelle pour traiter des maladies transmises par l eau TABLEAU 4 Plantes utilis es la fois comme agents de floculation et comme traitement en m decine traditionnelle des maladies transmises par l eau Esp ces Sympt mes Pr paration Pays Acacia catechu Diarrh e Extrait r sineux du bois Inde Acacia scorpioides Dysent rie Ecorce bouillie S n gal Blepharis persica Maux d estomac Infusion de la plante Soudan dans sa totali
9. ances contenues dans l eau par floculation Nous parlerons ici d une m thode s culaire utilis e dans certains pays du tiers monde comme par exemple au Soudan au Kenya en certaines r gions de l Afrique de l Ouest en Inde et en Egypte En Europe des recherches techniques pouss es ont abouti des proc d s similaires mais par emploi de produits chimiques tr s on reux Sans nous perdre dans les d tails des m canismes physico chimiques de la floculation nous en donnerons tout de m me le principe L eau est rendue trouble par d infimes particules dont le poids sp cifique est tr s voisin de celui de l eau Aussi ces particules ne se d posent elles sur le fond ou ne remontent elles la surface que tr s lentement Dans l eau tous les l ments ont leur surface une m me charge lectrique par exemple n gative Les ions positifs pr sents dans l eau s assemblent et neutralisent la charge n gative Si nous r ussissons maintenant gr ce quelque artifice r unir plusieurs particules nous obtiendrons des l ments plus lourds Il se formera des flocons qui s dimenteront sur le fond et au dessus l eau sera limpide Ce m canisme peut tre plus facilement expliqu par un dessin Figure 2 Le facteur de floculation est ici une macromol cule ayant deux p les charg s positivement radicaux L agglom ration des mol cules charg es n gativement rend alors possible la flocuiation MACROMOLECULE 4
10. endre propre la con sommation Or le co t global du traitement des eaux et de la construction d un r seau de distribution exc de souvent le produit national brut par habitant La situation sanitaire est encore plus mauvaise Les eaux pollu es et l vacuation d fectueuse des mati res f cales sont les facteurs principaux qui sont responsables de l extension et la transmission des maladies 227 infectieuses dans le tiers monde L esp rance de vie restreinte la morta lit infantile lev e le co t des soins m dicaux et la perte de main d uvre n en sont que quelques cons quences Les chiffres cit s au tableau 2 montrent clairement que le succ s de la D cennie de l Eau lanc e par les Nations Unies d pendra avant tout des solutions trouv es aux probl mes financiers Si nous voulons vraiment nous attaquer aux probl mes les plus urgents et avancer r ellement nous devons avant tout chercher des technologies appropri es ne n cessitant pas des techniques de pointe et gardant les populations dans leur cadre naturel Ceci notons le en passant n est pas une volution limit e aux seuls pays en voie de d veloppement qui y seraient accul s pour des raisons financi res M me dans les pays fortement industrialis s c est dans cette direction que sont men es les recherches TABLEAU 2 Co t de l approvislonnement en eau r seau de distribution Total de la population Ne disposant pas Co t en US par p
11. ersonne en 1980 d eau potable en millions en millions Investissement Entretien En milieu urbain 703 177 25 Station de pompage 20 3 Connexions 150 12 En milieu rural 1 612 1 143 75 Station de pompage 10 2 Connexions group es 20 4 p ex ferme Connexions l habitat 75 10 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Ces technologies dites appropri es s ins rent dans le contexte social culturel et conomique d une r gion d termin e De plus en utilisant les possibilit s locales en exigeant de la main d uvre et en tant sources de profit elles sont bien comprises des populations Ceci ne veut pas dire que ces technologies soient primitives bien au contraire Les exemples suivants nous le d montreront de progr s scientifiques r cents d coulent certaines techniques qui sont utilis es depuis des si cles dans le tiers monde Pour mener bien un projet il faudra et ceci sera primordial que les responsables politiques soient motiv s Le m decin homme la fois de confiance et d autorit jouera un r le important surtout dans les probl mes d puration des eaux Dans la suite de ce travail nous nous limite rons aux seules techniques permettant l puration de l eau d un dispen saire ou d une petite agglom ration village par exemple D autres m thodes existent en effet mais ne sont utilisables que sur une chelle tr s r duite famil
12. i quivaut par exemple 40 g de chlorure de chaux pour un litre d eau L utilisation de produits chimiques est par principe la derni re phase dans le traitement d une eau potable 238
13. icains on trouve des tangs aliment s par l eau de pluie Au Soudan par exemple dans les environs imm diats de Butana les gens puisent depuis des si cles leur eau dans un de ces tangs creus jadis par un chef religieux Et bien qu il y ait dans les environs des sources pro curant une eau bien meilleure la population persiste utiliser cette eau sale et trouble L eau sainte du Gange passe pour tre pure alors qu elle repr sente dans les grands centres de p lerinage comme Varanasi B nar s un v ri table danger pour la sant publique Dans plusieurs r gions du monde encore il faut que l eau ait un go t pour qu on lui reconnaisse des vertus L eau limpide et claire d un robinet ne pourra chapper cet imp ratif Aux Indes enfin certains refusaient d utiliser l eau des canalisations parce que selon la rumeur publique elles avaient t rendues tanches par des peaux de vaches sacr es Il serait facile de multiplier les exemples Mais ce qu il faut absolument comprendre c est que sans l accord et la participation effective des int ress s on ne peut obtenir de r sultats durables 8 Quantit d eau n cessaire I faut l homme comme minimum vital pour survivre 1 2 litres d eau par jour D autre part on estime que la consommation d eau dans les pays industrialis s est proche de 150 litres par jour et par personne Il est vident qu un grand consommateur d eau en pollue tout autant ou pre
14. intensive On ne trouvera donc pratiquement pas d eau de surface qui ne soit pas contamin e De fa on g n rale elle ne pourra pas tre bue sans danger et devra toujours tre trait e 6 M thodes d puration On peut classer ces m thodes en deux cat gories les proc d s dits traditionnels qui trouvent leur origine dans la r gion o ils sont appliqu s bien souvent depuis des si cles les proc d s dits techniques qui bien souvent reproduisent des m canismes existant dans la nature et qui eux sont connus et employ s presque partout dans le monde La ligne de d marcation entre ces deux cat gories est assez floue On trouvera donc souvent dans la pratique une combinaison des deux pro c d s Ici nous ne parlerons que de proc d s techniques accessibles tous et nous essayerons d en fournir toutes les donn es pratiques 231 6 1 Proc d s traditionnels a Proc d s utilis s pour la claritication des eaux troubles Ces m thodes ne sont pratiquement utilis es que par les femmes et ce sont des vases en terre cuite des calebasses ou des r cipients en plasti que qui serviront par exemple de bassins de d cantation Filtration Au Mali l eau du Niger est filtr e par une esp ce de passoire tress e qui retient les grosses particules Au Mali encore en Haute Volta au Soudan et en Inde on filtre l eau l aide d une toile En Egypte au Soudan et en Iran on conna t une tech
15. le 2 L impact religieux et culturel D s le d but une concertation s impose avec les futurs b n ficiaires du projet auquel on devra les associer II faudra donc pour que les d ci sions soient acceptables pour tous se mettre au courant des habitudes et des desiderata de la population concern e Nous donnons ici quelques exemples 228 Le r le de la temme Puiser l eau la rendre propre la consommation la conserver autant de travaux incombant aux femmes dans pratiquement tous les pays en voie de d veloppement Celles ci consacrent souvent jusqu aux deux tiers de leur temps au transport de l eau depuis des sources ou des points d eau souvent lointains jusqu leur maison Pour tout projet concernant l appro visionnement en eau potable les premiers interlocuteurs devront donc tre les femmes Sans leur concours effectif il n aura pratiquement aucune chance d aboutir D autre part il faut prendre conscience qu un approvisionnement en eau potable domicile signifiera pour ces femmes beaucoup moins de contacts sociaux s agira donc l d une mutation culturelle de grande importance Le r le de la religion Il faudra au musulman pratiquant pour ses ablutions rituelles une eau qui selon une prescription du Coran aura coul librement pendant au moins cinq m tres C est cette r gle l qui sera invoqu e pour justifier l existence d gouts ouverts comme par exemple Kaboul Dans de nom breux pays afr
16. nique de filtra tion lente travers une terre cuite poreuse Il s agit l d une m thode tr s r pandue et la puret de l eau ainsi obtenue est vidente L eau suinte travers un vase poreux dans un r cipient plac au dessous Presque tous les l ments solides sont retenus par les pores les plus petits Ce proc d qui demande beaucoup de temps a t automatis Bali o l on dispose de grosses quantit s d eau Figure 1 En Inde on filtre l eau troube en la faisant couler travers les racines extr mement fines et enchev tr es d une plante Celles ci sont plac es sur le fond perc de petits trous d une poterie On obtient ainsi une eau non seulement limpide mais aussi agr ablement parfum e t EAU EAU BOUEUSE FILTREE CANAL D IRRIGATION n RS AEA 18 HE LE PIERRES FOND DE L ETANG ARTIFICIEL FILTRE PIERRE m TANG ARTIFICIEL Figure 1 Filtration d eau travers des filtres de pierre poreuse Bali Purification par stockage Au Nigeria et au Soudan on enterre moiti des f ts remplis pendant la saison des pluies Pour une famille de 20 personnes il faut environ 50 cruches de 50 litres chacune L eau y reste pendant environ cinq mois avant d tre consomm e stockage de longue dur e Pendant ce laps de temps presque tous les l ments solides se seront d pos s sur le fond et l eau surnageante sera propre et fra che 232 Elimination de subst
17. sque Il multiplie ainsi les risques de transmission des maladies infectieuses qui peuvent tre class es en quatre cat gories Tableau 3 Il appara t donc qu un manque tout comme une abondance d eau peu vent mettre en danger la sant La quantit d eau id ale devra se situer 229 entre 2 et 150 litres Dans les pays en voie de d veloppement elle ne pourra pratiquement pas d passer 50 litres sinon le co t du r seau d gouts et des diff rentes installations d puration des eaux us es n cessaires multiplierait par cinq le prix de revient du volume d eau trait e Par con tre un sol normal peut facilement absorber jusqu 50 litres d eau TABLEAU 3 Classification des maladies transmises par l eau Cat gories Exemples Pr vention Infections transmises par l eau Fi vres typho des Am lioration de la qualit de l eau water borne infections Chol ra r le passif de l eau Infections par eau de lavage Diarrh es Augmentation du volume water washed infections Maladies de la peau d eau disponible Infections se d veloppant dans l eau Schistosomiases R duire la quantit d eau water based infections Diminuer les contacts avec l eau r le actif de l eau Am liorer la qualit de l eau Infections en relation Trypanosomiases R duire les lieux de prolif ration avec la pr sence d eau Paludisme des vecteurs water related infections Distribution de l eau par r seau r le indirect de l eau
18. t Boscia D sordres intestinaux Feuilles s ch es dans lait caill S n gal racines corce Schistosomiase Ecorce moulue dans soupe Niger de farine de mil Faba vulgaris D sordres gastriques F ves grill es Maroc Vicia faba Dysent rie Farine de f ves Gr ce antique Moringa oleifera D sordres gastro Infusion de graines moulues Soudan intestinaux avec du caf abyssinien Infusion de graines Niger Diarrh e Graines moulues dans lait caill Tchad Pongamia glabra Parasitoses intestinales Graines Inde et cutan es Strychnos potatorum Diarrh e chronique Broyer une graine ou demi graine Inde l incorporer du beurre Infections des yeux Graines moulues dans du miel furoncles b M thodes traditionnelles utilis es pour d sinfecter l eau Il ne faut surtout pas prendre ici le mot d sinfection dans son sens strict Simplement lorsque les femmes du tiers monde emploient certaines m thodes par exemple pour am liorer le go t de l eau elles liminent bien souvent en m me temps microorganismes ou mati res organiques 234 Utilisation de la chaleur Dans la r gion d Hyderabad en Inde on a coutume de verser l eau sur une pierre chauff e Au Soudan on fait bouil lir l eau avec certaines plantes pour lui donner un meilleur go t Mais il y a en plus formation de flocons et ce n est qu avec de l eau claire que l on fera par exemple le th On emploie aussi certaines corces pour donner un certain go t
19. uelques valeurs limites im portantes selon les crit res tablis par l O M S valeurs maximales R sidu solide 1 500 mg pH 6 5 9 2 Fer 1 mg l Mangan se 0 5 mg l Duret 500 mg CaCO3 230 5 Origine de Feau disponible L eau de pluie l eau souterraine et l eau de surface fournissent l eau potable L eau de pluie Dans plusieurs pays tropicaux la pluie tombe en quantit norme pen dant une p riode relativement courte On peut la boire sans risques du moins si elle n a pas t infect e pendant sa r colte ou sa conservation Aussi respectera t on les r gles suivantes avant la saison des pluies on nettoiera soigneusement les r servoirs et les cuves de captage par exemple sur les toits on n emploiera jamais de savon pour leur nettoyage chaque r servoir sera recouvert d un treillis moustiquaire L eau souterraine C est l eau de pluie ou de surface p n tr e en profondeur Pour pou voir l employer comme eau potable il faut forer ou creuser des puits Ce n est qu exceptionnellement qu un puits art sien rendra ce forage inutile L eau souterraine peut tre contamin e par des mati res f cales C est pour cela que l on veillera toujours surtout en milieu rural ce que les latrines se trouvent en aval du point d eau L eau de surface Dans la plupart des pays en voie de d veloppement l eau de surface disponible tant plut t rare on l utilise de fa on
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