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ANALYSE DE CYCLE DE VIE COMPARATIVE DE DEUX MODES

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1. Substance Poche LDPE en de van Utilisation Fin de vie TOTAL Fe 1 005E 07 2 647E 04 1 031E 07 4 790E 06 1 014E 07 3 197E 07 2 01E 04 Pb 2 843E 11 3 336E 07 3 370E 10 1 606E 09 3 400E 11 6 200E 11 3 357E 07 cr 2 492E 07 2 000E 07 2 111E 07 2 948E 06 6 242E 08 2 541E 06 6 211E 06 SOL Zn 1 377E 09 5 774E 08 2 374E 08 5 023E 08 1 064E 09 4 296E 09 1 385E 07 FF 1 699E 09 9 619E 09 2 144E 09 1 355E 06 2 869E 08 7 423E 10 1 398E 06 Cd 3 922E 12 8 258E 10 8 255E 12 3 404E 10 7 208E 12 1 881E 12 1 187E 09 Ni 2 449E 11 2 440E 09 1 061E 10 1 337E 09 2 832E 11 2 139E 11 3 958E 09 NH4 3 592E 08 1 241E 06 8 108E 09 2 543E 06 5 383E 08 6 91E 09 3 888E 06 DCO 3 572E 05 2 158E 04 1 855E 05 2 201E 04 4 661E 06 5 918E 05 5 540E 04 Hg 1 357E 09 3 716E 08 3 850E 11 5 131E 08 1 086E 09 2 958E 10 9 125E 08 Phosphates 1 445E 05 1 778E 05 4 203E 07 6 397E 04 1 354E 05 1 513E 06 6 874E 04 Sulfates 3 793E 04 4 131E 04 1 057E 05 1 633E 02 3 457E 04 5 347E 05 1 753E 02 Nitrates 4 630E 06 7 980E 05 1 287E 07 1 651E 04 3 496E 06 1 481E 06 2 547E 04 on cr 3 459E 05 1 105E 04 5 007E 05 1 701E 03 3 602E 05 7 817E 05 2 011E 03 Chrome VI 6 088E 08 6 602E 08 3 354E 09 2 044E 06 4 327E 08 3 197E 08 2 249E 06 F 4 353E 07 1 319E 06 2 599E 08 8 324E 05 1 762E 06 2 338E 07 8 02E 05 Pb 1 255E 09 5 762E 08 1 303E 09 2 239E 06 4 740E 08 1 102E 07 2 457E 06 HAP 1 057E 10 4 003E 09 5 577E 10 5 225E 09 1 106E 10 1 783E 10 1 018E 08 Tolu ne 2 157E 09
2. Proc d s de Total du cycle stockage r frig r de vie CO 5 169E 01 5 604E 01 CH 4 994E 04 6 081E 04 PM25 1 082E 04 1 504E 04 CO 2 903E 04 7 115E 04 COVNM 1 032E 04 1 361E 04 Pb 6 366E 07 7 245E 07 SO 1 084E 03 1 170E 03 EMISSIONS DANS LE SOL kg Proc d s de Total du cycle stockage r frig r de vie Fe 4 790E 06 2 701E 04 cr 2 948E 06 6 211E 06 Zn 5 023E 08 1 385E 07 MISSIONS DANS L EAU kg Proc d s de Total du cycle stockage r frig r de vie NH 2 543E 06 3 888E 06 Chrome VI 2 044E 06 2 249E 06 DCO 2 201E 04 5 540E 04 HAP 5 225E 09 1 018E 08 Tableau 22 Comparaison des missions proc d s de stockage et inventaire total de la pur e surgel e L on constate effectivement la part cons quente du stockage r frig r par rapport au total des missions de la pur e surgel e On peut donc supposer qu une consommation plus rapide du produit apr s achat synonyme d un temps de s jour plus court dans le surg lateur du consommateur pourrait r duire les quantit s de substances mises et ainsi att nuer l impact environnemental de la seconde alternative Pour valuer ce fait il convient d effectuer une tude de sensibilit de la variation des charges environnementales en fonction de la r duction du temps s jour dans les installations de r frig ration et plus particuli rement chez le consommateur Pour ce faire il nous suffit de reprendre les donn es utilis es pour les cal
3. TRANSPORT Tous les proc d s mod lis s sur ce diagramme seront donc pris en compte dans l ACV en comparant les cycles de vie des deux alternatives On remarque imm diatement plusieurs proc d s communs pour les deux sc narios En effet tous les proc d s li s la fabrication de la pur e de pommes de terre proprement dite sont identiques pour les deux sc narios Le proc d de transport entre le supermarch et le domicile du consommateur Transport par consommateur sur l arbre des proc d s est galement identique quel que soit l alternative consid r e Par ailleurs trois hypoth ses peuvent d j tre pos es e La composition de la pur e ainsi que tous les proc d s n cessaires sa production sont consid r s comme identiques pour les deux alternatives La fabrication du produit dans le couple produit et emballage sera donc exclue de l analyse Par contre les autres op rations concernant la pur e et a fortiori le couple comme par exemple la phase d utilisation qui d pend directement du type de conditionnement seront bien incluses dans l ACV e L analyse de la partie emballage du couple ne comprendra que les emballages primaires et secondaires L emballage tertiaire et tous les proc d s de son cycle de vie depuis l extraction jusque la fin de vie ne sera pas retenu dans la pr sente ACV Ce choix est bas sur le fait que l emballage tertiaire dont la palette est
4. ssssssssssssssssseesseesserssressresseesseesseesseessee 67 5 6 2 4 Proc d s de transports anne MA hate ennl n e ets da ee 69 6 24 1 Probl mes d affectation anse trier artnet lien 69 6 2 4 2 Alt mative pur e fra che iison nn nes nine te 70 6 2 4 3 Alternative 2 pur e Surpel e s 2ermrscrnmmeetonecrissnetnetensdeniete tent e es 72 6 25 Proc d s de StocKage T ITIS re nie nent me AN a e Res 74 6 2 5 1 Probl ime d affectati n 25 522885n nn en nn A a E donnee 74 6 2 5 2 Alternative 1 pur e fraiche ss stirimeniniidiniiteeenns 75 6 2 5 3 Alternative 2 pur e surgel e ismeri ee E a aE anna 77 6 2 5 4 Comparaison des alternatives ss 79 6 2 0 Proc d s d utilisation zsses re in le EA nee ner dress les 80 6 2 6 1 Alt matve LE pur e fraiches nt elements Ea Eo et 80 6 2 0 2 Alt rnative 2 gt pur eSurpel e es ni Mende int ire 81 6 2 7 Proc d s de traitement de fin de vie 82 6 2 7 1 Remarques pr liminaires ss 82 6 2 7 2 Alternative 1 pur e fra che 83 6 2 1 3 Alt mmative 2 pur e surgel e sit tirnnn en nn aitu turn 85 6 2 7 4 Comparaison des deux alternatives ss 85 6 2 8 R sultats finaux d inventaire sessiraeipi satserne netnet aeee ieena ai ikeen a ereet oteite 87 6 3 ANALYSE DE L IMPACT ENVIRONNEMENTAL s sssssseessesesssereessreesssrressstresssereessreesssrreesseresssresssee 89 6 4 INTERPR TATION nt nn E EEE EAE nt An Eai 92 7 PERSPECTIVES ET PISTES DE R FLEXION
5. 46 deux fois sup rieure la DBO demande biologique en oxyg ne Les r sultats seront tudi s de mani re plus pr cise dans l analyse de l impact environnemental cfr 6 3 Analyse de l impact environnemental En ce qui concerne la qualit des donn es les trois facteurs d missions sont valables pour l Europe occidentale et sont issus de la version 2010 de la base de donn es Ecoinvent La production d lectricit est donc bas e sur le profil nerg tique europ en Le facteur du polypropyl ne regroupe les donn es agr g es de tous les proc d s de production depuis l extraction des mati res premi res jusqu au produit fini y compris le transport Aucune incertitude n est signaler Le film Le film qui vient fermer la barquette est compos d un m lange de poly thyl ne et de polyamide tous deux thermoplastiques La mise en forme est r alis e par un proc d de calandrage qui consiste en un laminage de la r sine polym rique entre deux cylindres chauffants pour donner une feuille homog ne de mati re Aucune d information n a pu tre obtenue quant aux proportions exactes de chaque composant et au type de polyamide utilis Nous posons donc l hypoth se d une composition 50 poly thyl ne et 50 polyamide en poids Sachant que le film comme la barquette est adapt e pour l utilisation au four micro ondes nous posons galement l hypoth se d un polyamide de type nyl
6. lectricit est bas e sur le profil nerg tique europ en Nous disposons pr sent des r sultats d inventaire des missions et extractions de tous les l ments d emballage primaire et ce pour chaque alternative Nous pouvons donc comparer ceux ci sur base de quelques unes des substances mises Le tableau ci dessous permet la comparaison La colonne de l alternative pur e fra che correspond donc la somme des IVC interm diaires de la barquette du film et de l tui en carton la colonne de la pur e surgel e ne concernant que la poche On n oubliera pas de prendre en consid ration les remarques concernant la qualit des donn es EMISSIONS DANS L AIR kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e CO 0 0686 0 0116 CH 3 16E 04 5 84E 05 PM25 1 18E 05 2 05E 06 CO 1 47E 04 1 26E 05 COVNM 7 84E 05 1 53E 05 NO 1 06E 04 2 28E 05 HCI 3 12E 06 5 30E 07 Pb 6 63E 08 2 25E 09 SO 1 63E 04 3 52E 05 EMISSIONS DANS LE SOL kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e Fe 9 25E 07 1 01E 07 Pb 7 63E 10 2 84E 11 cr 6 45E 06 2 49E 07 Zn 3 83E 08 1 38E 09 51 EMISSIONS DANS L EAU kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e NH 3 62E 06 3 59E 08 DBO 1 18E 04 1 23E 05 DCO 3 05E 04 3 57E 05 Hg 9 20E 09 1 36E 09 Phosphates 7 98E 05 1 45E 05 Sulfates 2 01E 03 3
7. suivant d taille l quivalence recherch e Surface double face 9 170 420 0 9 8 253 378 m Surface double double 9 170 420 0 1 917 042 m Surface quivalente pour le double double 917 042 2 1 834 084 m Surface quivalente totale 8 253 378 m 1 834 084 m 10 087 462 m On peut d s lors calculer la consommation de chacune des entr es en mati re hors papier et en nergie par m tre carr de carton en divisant la consommation mensuelle par la surface mensuelle de 65 carton produite en gardant l esprit que la consommation des composants de la colle doit tre divis e par la surface quivalente en double face savoir 10 087 462 m Le tableau suivant regroupe les r sultats de calcul Eau kg 577064 08 0 0572 m Amidon kg 238830 77 0 0237 Formald hyde kg 840 28 8 330E 05 K Borax kg 3264 85 3 236E 04 Soude caustique kg 9600 9 517E 04 Mazout kg 20000 2 189E 03 M Eau vapeur kg 280000 0 0305 gt Huile min rale kg 33 33 3 635E 06 Electricit kWh 565905 0 0617 Tableau 12 Consommation d intrants par m tre carr de carton Enfin nous pouvons ramener ces r sultats une boite en carton donc une surface de 0 761 m et y inclure la consommation de papier et les d chets pour finalement les adapter l unit fonctionnelle en sachant qu une boite en carton contient 12 unit s de vent
8. tapes consid r es comme communes il aurait t enrichissant d int grer la fabrication industrielle de la pur e partir de l tape d acquisition des pommes de terre Il aurait d s lors t possible de comparer l impact environnemental d une pur e pr par e vendue en supermarch celui d une pur e faite maison sur l ensemble du cycle de vie de ces alternatives 7 3 Questions ouvertes pistes de r flexion Quelques questions laiss es ouvertes la r flexion peuvent tre explicit es En effet il convient de s interroger sur la port e de la pr sente ACV et sur celle des analyses de cycle de vie en g n ral ainsi que sur d autres aspects touchant aux produits tudi s qui n ont pu tre d velopp s dans ce m moire Premi rement il convient de s interroger sur la fa on d utiliser les r sultats de l ACV dans la communication sur les produits si volont de communication il y a Le client doit il tre renseign sur les caract ristiques environnementales du produit qu il ach te Comment doit on envisager la communication de ce type d information Quel s type s d impact s doit doivent tre utilis s dans la communication Deuxi mement il aurait t int ressant de s interroger sur l aspect sant du produit et ses possibles cons quences environnementales s exprimant notamment par la dur e de vie du produit via la date limite de consommation
9. vidence les impacts environnementaux g n r s par chaque couple produit emballage sur l ensemble de son cycle de vie Enfin nous poursuivrons la r flexion sur le sujet du m moire par une mise en perspective de celui ci L ACV se concentrant majoritairement sur la dimension environnementale de la probl matique il convient d en confronter les r sultats la r alit conomique Des pistes d am lioration du travail effectu seront propos es Ce chapitre sera cl tur par une s rie de questions ouvertes sur les aspects du probl me qui n ont pu tre abord s dans cet crit mais pouvant donner lieu de nouvelles tudes ou recherches Finalement le m moire s ach vera sur une conclusion r sumant le travail accompli avec un certain recul critique ponctu e d une vision personnelle g n rale 10 2 DESCRIPTION DE LA PROBL MATIQUE 2 1 Contexte g n ral L analyse de cycle de vie est un outil permettant d valuer l impact environnemental d un produit ou d un service tout au long du cycle de vie de ce dernier cfr infra Le cycle de vie comprend de nombreuses tapes depuis l extraction des mati res premi res n cessaires la production jusqu la fin de vie du produit Pour r aliser une telle tude il faut une base tangible c est dire un produit ou service r el analyser Il serait peu pertinent de r aliser cette analyse sur un produit hypoth tique ou invent
10. 5 16E 06 1 09E 04 7 65E 05 3 37E 06 4 59E 04 se ee ne ae lt uen Poe son Fe 3 31E 07 6 68E 09 2 60E 07 1 06E 07 8 51E 08 4 80E 07 3 38E 07 3 15E 07 1 92E 06 Pb 1 22E 10 3 80E 12 6 39E 10 3 39E 11 3 28E 10 1 61E 10 1 13E 10 6 15E 11 1 46E 09 cl 1 71E 06 8 19E 08 4 65E 06 1 42E 06 1 79E 07 2 96E 07 2 08E 07 2 49E 06 1 10E 05 soL Zn 6 02E 09 2 00E 10 3 22E 08 1 94E 09 2 30E 08 5 04E 09 3 54E 09 4 27E 09 7 62E 08 F 6 22E 09 1 40E 10 8 54E 09 2 62E 09 1 73E 09 1 36E 07 9 56E 08 7 57E 10 2 51E 07 Cd 1 73E 11 4 66E 13 1 29E 10 3 88E 12 8 02E 12 3 41E 11 2 40E 11 1 87E 12 2 19F 10 Ni 1 06E 10 3 23E 12 4 17E 10 1 95E 11 1 03E 10 1 34E 10 9 44E 11 2 12E 11 8 99E 10 NH 1 64E 07 1 26E 06 2 19E 06 5 79E 08 6 68E 09 2 55E 07 1 79E 07 6 87E 09 4 12E 06 DCO 7 44E 05 1 50E 05 2 15E 04 2 75E 05 1 47E 05 2 21E 05 1 55E 05 4 01E 04 7 85E 04 Hg 4 76E 09 2 32E 10 4 19E 09 2 00E 09 3 14E 11 5 15E 09 3 62E 09 2 73E 10 2 02E 08 Phosphates 5 01E 05 1 36E 06 2 85E 05 2 06E 05 3 41E 07 6 41E 05 4 51E 05 1 57E 06 2 12E 04 Sulfates 1 26E 03 3 68E 05 7 14E 04 5 26E 04 8 57E 06 1 64E 03 1 15E 03 7 32E 05 5 41F 03 Nitrates 1 87E 05 1 98E 05 3 87E 05 7 09E 06 1 05E 07 1 66E 05
11. Comme sp cifi dans le chapitre th orique de l analyse de l impact environnemental cfr 5 4 Analyse de l impact environnemental nous utiliserons la m thode Impact 2002 pour l agr gation et la classification des r sultats d inventaire Le nombre de substances fournies par la base de donn es tant particuli rement important 1l nous est impossible d encoder les quivalences facteurs de caract risation interm diaire et de calculer les scores de caract risation pour chaque l ment Nous r aliserons donc l analyse de l impact sur base de 45 substances choisies parmi les diff rents milieux r cepteurs La liste des substances retenues les r sultats d inventaire pour chacune d entre elles ainsi que les facteurs de caract risation interm diaires correspondant sont disponibles en annexe Par ailleurs pour la r alisation de la caract risation interm diaire nous consid rerons uniquement les substances mises dans l air l eau et le sol les extractions de ressources extraction de minerais occupation des sols etc ne seront pas prises en compte Rappelons qu une substance peut avoir des impacts multiples et donc tre reprise dans plusieurs cat gories interm diaires Sur base des substances s lectionn es et des pr cisions apport es ci dessus la caract risation interm diaire des r sultats d inventaire nous donne pour les cat gories concern es les scores de caract risation
12. Comment est fix e la date limite de consommation Existe t il un coefficient de s curit dans le sens d une DLC volontairement moins longue que la dur e de vie r elle du produit afin d viter l intoxication un client qui consommerait le produit apr s la DLC Ceci a des cons quences indirectes sur les charges environnementales d un produit Ainsi si le producteur choisit un coefficient de s curit de 2 cela signifie que la DLC est fix e la moiti de la dur e de vie de l article Diminuer ce coefficient permettrait donc un approvisionnement moins r gulier puisque le produit pourrait tre conserv plus longtemps induisant des flux de transport potentiellement moins nombreux mais des temps de s jour dans les installations de stockage plus importants avec les cons quences environnementales que l on connait d sormais Enfin il convient de s interroger sur les outils autres que l ACV qui permettent le d veloppement d une relation nouvelle entre client et distributeur d passant le simple cadre de la satisfaction des exigences de qualit et de prix et s orientant vers une d marche commune aux deux parties d engagement vers un mode de consommation plus durable plus en phase avec le respect de l environnement naturel 100 8 CONCLUSION L analyse de cycle de vie est un outil efficace d valuation de l impact environnemental d un produit d un service ou d un syst me La m
13. Lausanne Presses polytechniques et universitaires romandes 2005 page 7 1 Litt ralement analyse du berceau la porte 1 Litt ralement analyse du berceau la tombe 20 e la d finition des objectifs et du champ de l tude e inventaire des missions et des extractions e analyse de l impact environnemental e interpr tation Un tableau r capitulatif des normes ISO en mati re de management environnemental et d analyse de cycle de vie est disponible en annexe 5 2 D finition des objectifs et du champ de l tude La d finition des objectifs et du champ de l tude est la premi re tape d une ACV Elle est avant tout descriptive et non technique Elle peut para tre fort simple mais est essentielle la qualit de l tude Comme l indique son nom cette phase doit premi rement d crire les objectifs de l analyse La norme ISO 14040 pr cise que l objectif d une analyse de cycle de vie doit indiquer sans ambiguit l application envisag e les raisons conduisant r aliser l tude et le public concern c est dire les personnes auxquelles il est envisag de communiquer les r sultats de l tude Le champ de l tude doit quant lui et toujours selon la norme ISO d finir les l ments suivants e les fonctions du produit service ou syst me tudi ou des produits services ou syst mes dans le cas d tude comparative e _l unit fonctionnell
14. Part d emballage secondaire affectable une unit de vente 5 28 20 20 280 Sur son cycle de vie un article de pur e fra che utilisera 1 280 de cageot en plastique Nous pouvons d s lors tablir l inventaire des missions et extractions Celui ci inclura la production de 2 286 kg de polypropyl ne ainsi que la mise en forme par injection moulage dont les facteurs d missions seront issus de la base de donn es Les r sultats seront alors ramen s l unit fonctionnelle gr ce au rapport obtenu ci dessus Le tableau suivant reprend quelques substances mises pour une unit fonctionnelle d emballage secondaire class es en fonction des diff rents milieux r cepteurs EMISSIONS DANS L AIR kg CO 2 41E 02 CH 1 21E 04 PM s 3 29E 06 CO 5 55E 05 Xyl ne 4 14E 08 NO 4 45E 05 HCI 8 89E 07 Pb 2 92E 09 SO 5 74E 05 54 EMISSIONS DANS LE SOL kg Fe 1 06E 07 Pb 3 40E 11 Cd 3 88E 12 Zn 1 94E 09 EMISSIONS DANS L EAU kg NH 5 79E 08 DBO 1 63E 05 DCO 2 75E 05 cr 5 89E 05 Hg 2 00E 09 Nitrates 7 09E 06 Sulfates 5 26E 04 COT 9 04E 06 Tableau 8 Emballage secondaire de la pur e fra che inventaire des missions et extractions par UF On peut affirmer que les donn es issues de la version 2010 d Ecoinvent sont de bonne qualit Le facteur du polypropyl ne regroupe les donn
15. Un produit commercialis m me d apparence simple est g n ralement le fruit de processus de production et de m canismes de gestion complexes Tout l int r t d une analyse de cycle de vie est qu elle soit utile l organisation qui la demande ou aux personnes qui la r alisent particuli rement dans le cadre de l aide la prise de d cision Pour effectuer une telle analyse dans le contexte du pr sent m moire de fin d tude il tait donc n cessaire de trouver un produit ou un service existant sur le march La soci t Delhaize Group soucieuse de l impact de ses activit s sur l environnement est ouverte ce type de d marche En effet le groupe s engage offrir ses clients une exp rience d achat adapt e chacun de ses march s cr er de la valeur ajout e et respecter des normes lev es en mati re sociale environnementale et thique L entreprise a donc accept l tude d un produit de marque propre label Delhaize sous forme d une analyse de cycle de vie comparative d une pur e de pommes de terre et des deux modes de conditionnement en ce compris l emballage qui la caract risent Rappelons que cette derni re est r alis e dans le cadre acad mique d un m moire il ne s agit nullement d une gestion de projet ou d une tude command e des fins commerciales 2 2 Question de recherche et hypoth se La question de d part de cet crit s imp
16. ayant pour but de combiner diff rentes banques de donn es existantes et de les enrichir Le r sultat est un ensemble unifi et g n rique de donn es d inventaire European Databasse for Corrugated Board Life Cycle Studies Bruxelles FEFCO 2009 38 p 18 CURRAN M A et NOTTEN P Summary of Global Life Cycle Inventory Data Resources Task Force 1 Database Registry SETAC UNEP Life Cycle Initiative 2006 34 p 25 de tr s grande qualit La base de donn es Ecoinvent comporte pr s de 4000 facteurs d inventaire Pour chaque proc d plus de 1200 ressources et substances sont r pertori es Elle est valable uniquement pour la Suisse et les pays d Europe Occidentale Pour certains proc d s des valeurs sp cifiques un pays sont disponibles Les flux entrants et sortants des moyens de production et des infrastructures par exemple les machines et les b timents sont parfois repris s par ment On peut donc compiler des r sultats d inventaire en tenant compte ou non des infrastructures L lectricit est bas e sur un profil nerg tique moyen europ en mais des donn es d inventaire pour la production d lectricit consid r e seule sont disponibles pour les profils nationaux sp cifiques Par ailleurs certains flux l mentaires comme les missions d azote N2 d oxyg ne O2 ou encore les bruits et vibrations sont n glig s La qualit des donn es n est pas identique pour tous les proc d
17. de la masse de la poche Sachant que celle ci est de 5 grammes nous pouvons d duire les masses respectives des deux composants savoir 4 65 grammes pour le LDPE et 0 35 gramme pour le TiO La mise en forme est r alis e par un proc d d extrusion soufflage qui comme le nom l indique comprend une extrusion cfr supra imm diatement suivi d un soufflage Lors de ce dernier le polym re extrud en forme tubulaire est plac encore chaud au centre d un moule dont les parois sont refroidies De l air est alors insuffl dans le tube de polym re qui gonfle Lorsque le thermoplastique entre en contact avec la paroi il se solidifie rapidement du fait de la faible temp rature et acquiert ainsi sa forme finale Cette technique permet notamment d avoir une paisseur tr s homog ne en tout point du mat riau Cette technique g n re 10 de d chets qui sont recycl s par r introduction dans le proc d A partir de ces informations nous pouvons tablir l inventaire des missions et extractions Sachant que le film a une masse de 5 grammes et que 10 de d chets sont g n r s cela signifie de 5 55 grammes 5 0 9 de mati re doivent tre introduit dans le proc d Pour la mise en forme c est donc cette valeur qui sera retenue Par contre puisque ces 10 de d chets sont recycl en boucle ferm e directement dans le proc d celui ne consommera r ellement en mat riaux que 90 de ce chiffre soit 5 gramm
18. kg chlorure de vinyle q de vinyle q dans l air NH4 DCO Hg Phosphates Sulfates Nitrates cl Chrome VI F Pb HAP Tolu ne 6 85E 02 dans l air 1 58E 01 7 45E 02 4 41E 03 3 42E 01 7 95E 02 2 66E 00 1 07E 01 1 27E 02 Destruction Formation de de la couche photo d ozone oxydants Effets respiratoires kg CFC 11 q dans l air kg thyl ne q dans l air kg PM q dans l air 11 Ecotoxicit aquatique kg tri thyl ne glycol q dans l eau 0 00E 00 2 64E 05 1 40E 06 2 91E 06 1 26E 06 1 58E 07 2 64E 05 2 98E 03 Acidification aquatique Ecotoxicit terrestre n aquatique kg tri thyl ne glycol q dans l eau kg SO q dans l air kg PO q dans l eau 0 00E 00 7 54E 05 5 91E 06 5 28E 06 3 30E 06 6 93E 08 0 00E 00 1 40E 03 Acidification Eutrophisatio Eutrophisati Changement climatique on terrestre kg SO2 q dans l air kg CO q dans l air 12
19. lectrique pour les phases de stockage et d utilisation Ainsi un article de pur e fra che pr sente un prix de vente de 2 99 euros contre 1 99 euros pour la pur e surgel e soit 1 194 euros par unit fonctionnelle de cette derni re De plus nous avons calcul sur base de certaines hypoth ses l lectricit consomm e pour le stockage dans le surg lateur du consommateur soit 5 3 Wh par UF pour la pur e fra che et 967 Wh par UF pour la pur e surgel e De plus la phase d utilisation consomme 100 Wh par UF dans le cas de la premi re alternative et 30 Wh par UF pour la seconde Par ailleurs le prix de l lectricit est constitu des l ments suivants Prix d nergie index 0 10 kWh au tarif normal Utilisation du r seau de transport 0 0103 kWh Utilisation du r seau de distribution 0 0712 kWh au tarif normal Prix constat dans diff rents supermarch s Delhaize ainsi que sur le site internet de commande en ligne de l entreprise l adresse URL http www delhaizedirect be 57 Op Cit Prix de l lectricit pour un contrat Electrabel EnergyPlus index s TVA incluse Pour une consommation s chelonnant entre 2000 et 3500 kWh Tarif SIBELGA pour la r gion de Bruxelles Capitale 6l Op Cit 98 Nous obtenons donc un total de 0 1815 euro soit 18 15 eurocents Nous pouvons d s lors calculer le co t total pour le consommateur par unit
20. m canisme appel e mitrailleuse qui r alise une premi re coupe sur la largeur La longue plaque de carton est ensuite coup e sur la longueur en fonction des dimensions souhait es Il n y a dans ce cas pas de rebuts puisque d une longue plaque continue sont form es 33 Terme le plus couramment utilis en Europe 4 En effet la plaque de carton n a pas encore t d coup e elle est donc encore reli e au rouleau du d but de ligne 58 plusieurs plaques La production sort alors de la ligne et est tri e automatiquement A la fin de l tape d ondulation le carton est chaud et doit tre laiss au repos il est temporairement stock e Seconde tape la transformation Tout d abord les plaques de carton sont introduites dans la deuxi me partie de la cha ne de production par un dispositif appel slotter pour directement passer l impression par flexographie L imprimante dispose d un panel de 6 couleurs de base Si une couleur suppl mentaire est requise il est possible de proc der un m lange d encre hors de la ligne de production A chaque changement de commande les porte clich s et les cylindres doivent tre rinc s l eau cfr infra Ensuite des entailles sont r alis es dans les plaques par un m canisme de couteaux Ces entailles formeront les futures zones de plis ou de rabats pour former la boite en carton Il se peut galement que des entailles d coratives aux fo
21. quantifi s en termes de surface quivalente calcul e sur la surface de la plaque en carton On peut d s lors calculer la masse de ces rebuts de la m me mani re Carton pur e surgel e Surface m 0 761 Couches 3 Grammage g m Coefficient Masse g Couche 1 180 1 137 0 Couche 2 140 1 5 159 8 Couche 3 180 1 137 0 Total g 4338 Tableau 9 Masse de la boite en carton ondul que pour la masse de la boite En r sum la boite en carton se caract rise par une masse totale de 434 grammes dont 274 grammes de kraftliner couches 1 et 3 et 160 grammes de wellenstof couche 2 ainsi qu une D chets de carton Surface q m 0 0121 Couches 3 Grammage g m Coefficient Masse g Couche 1 180 1 2 2 Couche 2 140 1 5 2 5 Couche 3 180 1 2 2 Total g 69 Tableau 10 Masse des d chets de carton production de 6 9 grammes de d chets par boite Bilan qualitatif mati re et nergie Toutes tapes confondues on distingue plusieurs entr es de mati res et d nergie Le papier kraftliner et wellenstof 62 La colle la colle sert fixer les couches planes du carton sur les couches ondul es Elle est fabriqu e sur le site de production partir d amidon de ma s d eau dont une partie est ajout e en phase vapeur de soude caustique de t traborate de sodium
22. rig ne kg chlorure de vinyle q dans l air Toxicit humaine non canc rig ne kg chlorure de vinyle q dans l air Effets respiratoires kg PM2 5 q dans l air Destruction de la couche d ozone kg CFC 11 q dans l air Formation de photo oxydants kg thyl ne q dans l air Ecotoxicit aquatique kg tri thyl ne glycol q dans l eau Ecotoxicit terrestre kg tri thyl ne glycol q dans l eau Acidification eutrophisation terrestre 2 796E 03 6 656E 03 4 549E 03 kg SO q dans l air Acidification aquatique kg SO q dans l air Eutrophisation aquatique kg PO q dans l eau Changement climatique kg CO q dans l air 3 819E 04 1 85E 02 1 781E 02 2 021E 03 9 038E 02 9 014E 02 1 307E 04 3 697E 04 2 613E 04 3 193E 13 6 869E 12 6 847E 12 9 496E 05 9 910E 05 7 399E 05 4 687E 04 1 204E 03 8 100E 04 1 296E 04 3 693E 04 2 512E 04 Tableau 24 Scores de caract risation interm diaire comparaison des alternatives suivant les hypoth ses de consommation du produit en fonction de sa dur e de vie On constate effectivement une diminution des scores de caract risation cependant moins nette que pour missions r pertori es au tableau 23 Ainsi les r sultats de la toxicit humaine canc rig ne et non canc rig ne ne pr sentent qu une faible variation la baisse Le score des changements climatiques des effets respiratoires et de l eutrophisation aquatique se ca
23. risation des dommages Elle permet d valuer la contribution des cat gories interm diaires une ou plusieurs cat gories de dommages sur une entit vuln rable par exemple l quilibre climatique la sant humaine la qualit des cosyst mes Pour ce faire on multiplie les scores d impact interm diaires SI par un facteur de caract risation de dommages qui quantifie les dommages g n r s par une unit de chaque substance de r f rence par T ne faut pas confondre la pond ration de la cat gorisation interm diaire avec le fait de pond rer une cat gorie d impact par rapport une autre c est dire lui donner une plus grande importance relative sur base de valeurs thiques sociales ou politiques ce qui est scientifiquement beaucoup plus discutable voire douteux 32 exemple par unit de CO quivalente Ainsi plusieurs cat gories interm diaires peuvent contribuer de mani re plus ou moins significative des dommages sur la qualit des cosyst mes Les produits de la multiplication pour chaque cat gorie interm diaire sont somm s pour obtenir le score de caract risation des dommages pour chaque cat gorie de dommages qui math matiquement s exprime comme suit SDa X FDia SIli i avec SD score de caract risation de dommages pour la cat gorie de dommage d FD a facteur de caract risation de dommage entre la cat gorie interm diaire i et la cat gorie de dommage d SI sc
24. 2822 KWh jour 282 2 Wh jour A I 282 Consommation nette journali re affectable une unit de vente 7 1 06 Wh jour 66 25 Energie consomm e par UF pour 5 jours dans le r frig rateur 1 06 5 5 3 Wh Dur e de vie et temps de s jour La dur e de vie de la pur e de pommes de terre surgel e entre sa sortie d usine et la date limite de consommation DLC est de 24 mois donn es du fournisseur A partir du temps de s jour moyen dans le centre de distribution nous d duisons les informations suivantes Temps de s jour au DC 4 jours donn e Delhaize Temps de s jour magasin 10 jours hypoth se Temps de s jour chez le consommateur 351 jours hypoth se Le total des temps de s jour est donc de 365 jours soit 12 mois en accord avec l hypoth se d une consommation 50 de la DLC 46 R frig rateur de marque Bosch mod le KSR 38X31 catalogue 2009 2010 77 Stockage au centre de distribution Pour les m mes raisons que celles voqu es plus haut cfr supra la consommation d nergie lectrique imputable une unit de vente et a fortiori une unit fonctionnelle sera d duite partir des r sultats de l tape de stockage au supermarch Stockage au supermarch Le principal mod le de surg lateur utilis dans les supermarch s Delhaize se pr sente sous la forme d un appareil deux niveaux l un vertical et l autre horizontal tous deux fer
25. Database Registry SETAC UNEP Life Cycle Initiative 2006 34 p Adresse URL http www epa gov NRMRL Icaccess dataportal html DUVAL C Polypropyl nes PP Techniques de l Ing nieur 16p Adresse URL http www techniques ingenieur fr European Databasse for Corrugated Board Life Cycle Studies Bruxelles FEFCO 2009 38 p Adresse URL http www fefco org publications other publications html Glossaire de l industrie du carton plat Pro Carton Association europ enne des producteurs de carton plat et de cartonnages seconde dition 2008 16p Adresse URL http www procarton com files publications_item glossary_french_final pdf GROUPE D EXPERT INTERGOUVERNEMENTAL SUR L VOLUTION DU CLIMAT Bilan 2001 des changements climatiques les l ments scientifiques Gen ve GIEC 2008 114 p Adresse URL http www ipec ch pdf climate changes 2001 synthesis syr french wg1 summaries pdf GROUPE D EXPERT INTERGOUVERNEMENTAL SUR L VOLUTION DU CLIMAT Bilan 2007 des changements climatiques rapport de synth se Gen ve GIEC 2008 114 p Adresse URL http www ipcc ch pdf assessment report ar4 syr ar4_svyr_fr pdf 103 HISCHIER R Life Cycle inventories of Waste treatment services Part II incineration St Gallen Swiss Center for Life Cycle inventories 2009 98 p Fichier accessible aux utilisateurs d Ecoinvent adresse URL http www ecoinvent org JOLLIET O MARGNI M et CHARLES R Impa
26. HF 1 mg m 2 mg m Mercure Hg 0 05 mg m 0 1 mg m Cadmium Cd 0 05 mg m 0 1 mg m Dioxines et furannes 0 1 ng m 0 1 ng m Tableau 17 Comparaison des l gislations europ enne et suisse valeurs limites d mission pour les installations d incin ration de d chets non dangereux Malgr quelques diff rences plus ou moins sensibles nous constatons de nettes similitudes entre les deux l gislations ce qui laisse penser que les deux entit s utilisent des techniques quivalentes pour satisfaire les normes notamment en mati re de traitement des fum es Nous estimons donc que les donn es d missions pour l incin ration issues d Ecoinvent peuvent tre utilis es sans porter atteinte la v racit des r sultats Directive 2000 76 CE du Parlement europ en et du Conseil du 4 d cembre 2000 relative l incin ration des d chets annexes IV et V l Ordonnance du Conseil f d ral suisse sur la protection de l air 814 318 142 1 du 16 d cembre 1985 mise jour par la Modification du 4 juillet 2007 82 Comme expliqu dans la th orie de l analyse de cycle de vie le traitement des d chets qu il consiste en une limination ou un recyclage g n re tr s souvent des probl mes d affectation cfr 5 3 3 Coproduits et probl mes d affectation Les diff rents composants d emballage de la pur e fra che n chappent pas la r gle Pour chacun d entre eux il convient donc de cibler le probl
27. Les limites du syst me sont donc des limites fonctionnelles e R gle n 2 sont retenus dans le syst me les proc d s qui contribuent sensiblement la consommation d intrants ou d nergie ou l mission d un polluant La sensibilit peut tre pr cis e par un pourcentage par exemple les proc d s qui contribuent plus de 1 des missions totales de polluants li es au syst me doivent tre consid r s Ainsi dans le cas d une production industrielle d un tr s grand nombre de produits la fabrication des quipements et des infrastructures ne participent qu une infime partie des consommations et des missions et n affecte donc pas les r sultats de l ACV Elle peut en tre d s lors exclue e R gle n 3 les tapes communes aux diff rents sc narios peuvent tre exclues condition que les flux de r f rence affect s celles ci soient strictement identiques cas d une ACV comparative Si par exemple deux produits compar s subissent une tape de r chauffement techniquement identique mais que l un a besoin de 10 de chaleur de plus que l autre l tape ne pourra tre exclue JOLLIET O SAADE M et CRETTAZ P Analyse du cycle de vie comprendre et r aliser un cobilan Lausanne Presses polytechniques et universitaires romandes 2005 page 37 23 5 3 Inventaire des missions et des extractions 5 3 1 Principe g n ral Lorsque les diff rentes alternatives et l
28. Pour ce faire on tablit un inventaire de production qui reprend tous les flux interm diaires entrants et sortants Pour chaque substance ou consommation d nergie identifi e on multiplie la quantit par unit fonctionnelle en kg kWh etc par un facteur d missions et d extractions issu de la base de donn es en l occurrence Ecoinvent pour finalement obtenir un inventaire des missions et des extractions Cette op ration sera effectu e pour chaque proc d du cycle de vie des deux alternatives analys es except les tapes communes ou exclues cfr supra 6 2 1 La fabrication de l emballage primaire L emballage primaire de la pur e fra che se compose d une barquette d un film et d un tui en carton suremballage Ces diff rents l ments seront analys s s par ment La barquette La barquette est constitu e de polypropyl ne pur aucune autre mati re n entre dans sa composition Le polypropyl ne est un polym re thermoplastique obtenu par polym risation du propyl ne monom re r alis e en pr sence d un catalyseur de type Ziegler Natta ou m talloc ne La mise en forme de la barquette est r alis e par la technique d extrusion suivie imm diatement d un thermoformage L extrusion consiste alimenter en r sine thermoplastique un fourreau thermo r gul l int rieur duquel tourne une vis sans fin Cette vis malaxe et transporte la mati re vers une fili re d ex
29. bases de donn es labor es par des universit s ou des soci t s de consultance certaines concernant des secteurs industriels particuliers Ainsi l association PlasticsEurope anciennement APME Association for Plastics Manufacturing in Europe publie des ACV qu elle met p riodiquement jour et dispose d une banque de donn es concernant les principales familles de plastiques Citons galement la FEFCO F d ration Europ enne des Fabricants de Carton Ondul qui a publi en 2003 2006 et 2009 un rapport contenant des donn es agr g es d inventaire pour la production de carton ondul en Europe intitul European Databasse for Corrugated Board Life Cycle Studies Citons enfin la base de donn es danoise EDIP ou encore la n erlandaise IVAM LCA Data qui se caract risent toutes deux par un nombre important de proc d s plus de cent pour la premi re et plus de mille pour la seconde Selon A CURRAN et P NOTTEN 2006 ces diff rentes bases se caract risent par des donn es diverses et fragment es et par un faible niveau d harmonisation cons quence du nombre important de pays et d acteurs industries recherche autorit s publiques travaillant ind pendamment En Europe la base de donn es Ecoinvent est probablement la plus reconnue et la plus compl te Elle est le fruit de la collaboration entre plusieurs institutions f d rales et instituts de recherche rassembl s autour du projet Ecoinvent 2000
30. caract risation et de dommages obtenus gr ce la m thode Impact 2002 facilitent la comparaison des deux alternatives d faut d tre pertinents dans l absolu En effet un score de dommage sur la sant de 9 52E 08 DALY ann es de vie perdues pour la pur e fra che et 4 16E 07 DALY pour la pur e surgel e peut sembler d risoire Cela devient moins n gligeable si l on multiplie ce chiffre par le nombre d unit s vendues par an ou sur cinq ans par exemple A nsi cinq millions d unit s de pur e surgel e consid r es sur l ensemble de leur cycle de vie nous parlons dans ce cas d unit s de vente et non d unit s fonctionnelles correspondant 3 47 ann es de vie perdues ceci ne concernant qu un seul type de produit alimentaire parmi la multitude d articles vendus quotidiennement dans les supermarch s Finalement ce dernier chiffre rend compte des impacts environnementaux de notre mode de vie et de l industrie qui le nourrit La n cessit de modifier nos habitudes de consommation notamment alimentaires nous para t d s lors indiscutable Cela ne peut se faire que si producteurs et consommateurs fournisseurs et clients entreprises et particuliers travaillent de concert Pour atteindre un tel objectif il semble n cessaire de d finir une relation nouvelle qui d passe les simples crit res de satisfaction que sont par exemple la qualit et le prix en s engageant vers la production d une part et la
31. caract risation sont issus de diff rents mod les et d autres m thodes d analyse de l impact Les facteurs relatifs la toxicit humaine Human toxicity sur la figure 10 ont t d termin s gr ce Impact 2000 un mod le multi milieux et multi voies d exposition d velopp en Europe de l Ouest par PENNINGTON et al 2005 La construction de ce mod le ne sera pas d crite dans cet crit D autres facteurs tels que la formation de photo oxydants la destruction de la couche d ozone ou eutrophisation et acidification terrestre sont repris de la m thode Ecoindicateur 99 ou du Dutch Handbook on LCA Le tableau 1 ci dessous r capitule les diff rentes cat gories interm diaires et substances de r f rence utilis es dans Impact 2002 JOLLIET O SAADE M et CRETTAZ P Analyse du cycle de vie comprendre et r aliser un cobilan Lausanne Presses polytechniques et universitaires romandes 2005 p 99 35 Cat gorie interm diaire Toxicit humaine canc rig ne Toxicit humaine non canc rig ne Effets respiratoires Destruction de la couche d ozone Radiations ionisantes Formation de photo oxydants Ecotoxicit aquatique Ecotoxicit terrestre Acidification eutrophisation terrestre Acidification aquatique Eutrophisation aquatique Substance de r f rence interm diaire kg chlorure de vinyle q dans l air kg chlorure de vinyle q dans l air kg PM q dans l air kg CFC 11 q dans
32. comme tant l emballage primaire mais le carton ne contient pas le produit ni ne sert quelconque groupage Tout au plus permet t il une disposition plus ordonn e plus g om trique dans un emballage secondaire Cet tui est donc un cas typique de suremballage En conclusion l emballage d un produit ne se r sume pas la partie primaire De plus la nature du produit alimentaire non alimentaire ses propri t s physiques masse volumique volume etc et chimiques acide basique oxydant son conditionnement temp rature ambiante r frig ration surg lation ainsi que son utilisation emballage inclus ou non dans l utilisation du couple produit emballage ont des cons quences non n gligeables sur les caract ristiques de l emballage Terme utilis par les organismes belges de promotion et de gestion du recyclage Val I Pack et Fost Plus 17 Mentionnons galement les contraintes techniques et conomiques qui elles aussi influencent le choix d un emballage 4 1 3 Cong lation et surg lation S appliquant aux denr es alimentaires les termes surg lation et cong lation sont souvent confondus Pourtant il existe une distinction Ainsi la Directive europ enne 89 108 CEE d finit les aliments surgel s comme tant des aliments qui sont soumis un processus dit de surg lation par lequel la zone de cristallisation maximale est franchie aussi rapidement que n cessaire ayant pour effet
33. d cahydrat Na B 407 10H20 aussi appel borax et de formald hyde On retiendra que l eau utilis e dans la fabrication de la colle est soit une eau de pluie r colt e sur les toits des b timents de l entreprise soit une eau pur e provenant du syst me de traitement des eaux us es de l entreprise cfr supra e L nergie lectrique l lectricit servant actionner la machinerie est distribu e l entreprise par le r seau haute tension pour ensuite tre convertie en basse tension par deux transformateurs e La vapeur d eau la vapeur d eau est utilis e comme fluide caloporteur Elle sert en effet chauffer les cylindres de l onduleuse ainsi que le tapis chauffant servant au s chage de la colle mais intervient galement dans la fabrication de celle ci Elle est produite par une chaudi re 10 tonnes fonctionnant au mazout Le circuit de la vapeur ne fonctionnant pas totalement en circuit ferm de l eau doit r guli rement tre introduite dans le syst me Cette eau est une eau de citerne r colt e sur le toit des b timents l g rement adoucie e Le mazout il est utilis pour g n rer la vapeur e Les encres concernant la boite en carton tudi e la quantit d encre utilis e est tr s faible car les impressions sont r duites Malheureusement nous ne disposons pas de donn es suffisantes en termes de quantit consomm e et de composition Les encres ne seront donc pa
34. de l tude Pour rappel l objectif d une ACV doit d tailler l application envisag e les raisons de l tude et le public concern cfr 5 2 D finitions des objectifs et du champ de l tude La pr sente analyse est donc une ACV comparative de deux couples de pur e de pommes de terre et de leurs emballages On tudiera donc deux alternatives ou sc narios une pur e fra che et son emballage et une pur e surgel e et son emballage cfr 3 Description des couples produit et emballage afin de d terminer le plus pr cis ment possible quel couple minimise l impact environnemental total sur l ensemble de son cycle de vie Les raisons de l tude sont de deux ordres premi rement acad miques l ACV tant r alis e dans le cadre du m moire de fin d tude du Master 60 en sciences et gestion de l environnement deuxi mement informatives la soci t Delhaize tant d sireuse d avoir une meilleure connaissance des impacts de ses produits sur l environnement D s lors le public concern c est dire les personnes qui s adressent les r sultats de l tude seront les responsables de chez Delhaize en charge des produits analys s acheteurs Product Manager Business Unit Manager etc ainsi que les responsables des questions environnementales et tout autre personne int ress e de pr s ou de loin par la port e de ACV Du cot universitaire seront concern s le
35. diff rentes donn es d extraction et d missions sont somm es pour obtenir un total pour chaque type d entre elles Souvent un ICV complet regroupe de tr s nombreuses substances jusqu plusieurs centaines Si le principe de l inventaire est simple la collecte des donn es est laborieuse et complexe Cependant des bases de donn es sp cialis es proposent aujourd hui des informations d taill es pour un grand nombre de proc d s et de mati res L utilisation de donn es g n riques agr g es est in vitable En effet il est impossible de remonter l enti ret de la fili re de production pour chaque l ment de l inventaire de production Ainsi prenons l exemple d velopp plus loin du carton d emballage secondaire ce carton est compos principalement de papier et de colle La colle est elle m me produite partir de nombreux l ments notamment de la soude caustique Les donn es d inventaire relatives la fabrication de soude caustique seront issues d une base de donn es et donc agr g es on ne tentera pas de r colter l information chez les entreprises depuis l extraction des mati res premi res jusqu la production car cela repr sente un travail consid rable voire quasi infini s il devait tre effectu pour chaque intrant Il est noter que les donn es relatives la consommation d lectricit vecteur d nergie secondaire et donc sa production pr sentent u
36. directeur et les diff rents assesseurs du pr sent m moire ainsi que tout autre personne tudiant enseignant ou chercheur d sirant consulter cet crit notamment par l interm diaire des biblioth ques 40 6 1 2 Champ de l tude Rappelons que le champ de l tude doit selon la norme ISO pr ciser la fonction du produit ou service tudi l unit fonctionnelle le syst me et ses fronti res les hypoth ses ainsi que les limitations Premi rement la fonction principale des couples pur e emballage est l accompagnement en pur e de pommes de terre d un repas quelconque Cette fonction est bien commune aux deux couples et sera donc la base de la comparaison Nous ne tenterons pas d identifier des fonctions secondaires car elles ne nous seront d aucune utilit dans la suite de l tude A partir de la fonction l on peut d duire l unit fonctionnelle UF On choisira une UF d une portion de pur e pour deux personnes c est dire l accompagnement en pur e de pommes de terre d un repas pour deux personnes On peut d s lors directement calculer le flux de r f rence ratio d utilisation quivalente pour les deux sc narios consid rant qu une portion de pur e pour une personne quivaut 225 grammes soit 450 grammes pour deux personnes ration utilis e par Delhaize le tableau suivant r sume fonction unit fonctionnelle et flux de r f rence Fonction Unit fonctionne
37. donc un mod le de dimensions interm diaires et nous nous placerons dans l optique de la meilleure technique disponible MTD et retiendrons donc le mod le avec portes pour notre analyse La fiche technique de l appareil nous fournit les donn es suivantes Volume net 25 7 85 16 3140 dm Puissance de r frig ration 1045 W Nous pouvons d s lors calculer la consommation d nergie imputable une unit de vente en fonction du rendement lectrique de l appareil du volume utile via le taux de remplissage de celui ci et du volume occup par l article de pur e fra che Nous posons donc l hypoth se d un taux de remplissage moyen de 75 et d un rendement y de 70 ce qui nous donne les r sultats suivants Volume utile 3140 0 75 2355 dm Volume d une unit de vente 1 85 1 35 0 4 1 dm Puissance consomm e Puissance nominale 1045 Puissance consomm e CRE Cri 07 1493W Energie consomm e par l appareil par jour t 24h Energie P t 1 493 24 35 8 kWh Energie consomm e affectable une unit de vente par jour z 0 0152 kWh 15 2 Wh Energie consomm e par unit fonctionnelle pour 5 jours en magasin 15 2 5 76 Wh 4 Soit le mod le Gazelle L20 250 de la marque Costan 4 Calcul e sur base du bilan thermique moyen incluant les p riodes d ouverture et de fermeture du r frig rateur 4 Rendement lectriq
38. e de vie ou qu un m lange de gaz effet de serre L mission d quivalent CO est obtenue en multipliant l mission d un gaz effet de serre par son potentiel de r chauffement global PRG pour la p riode de temps consid r e Dans son bilan de 2001 le GIEC a tablit un tableau d quivalence CO sur trois horizons temporels 20 ans 100 ans et 500 ans C est donc ce dernier horizon qui a t choisi dans Impact 2002 afin de prendre en compte les impacts long terme D s lors l quivalent CO2 retenu par exemple pour le m thane est de 7 et non de 23 qui est l quivalent CO2 sur un horizon de 100 ans Le tableau 2 ci dessous reprend les quivalences d effet de serre pour les principaux gaz effet de serre telles qu utilis es dans la m thode Impact 2002 7 GROUPE D EXPERT INTERGOUVERNEMENTAL SUR L VOLUTION DU CLIMAT Bilan 2007 des changements climatiques rapport de synth se Gen ve GIEC 2008 p 36 36 Equivalence effet de serre Nom de la substance Formule kg qCO unit Dioxyde de carbone CO 1 Monoxyde de carbone CO 157 M thane CH y Oxyde nitreux NO 156 Trichlorofluorom thane CFC 11 CFCl 1600 Dichlorodifluorom thane CFC 12 CF Ch 5200 Chlorodifluorom thane HCFC 22 CHF CI 540 1 1 2 trichloro 1 2 2 trifluoro thane CFC 113 C F3Cl3 2700 Hexafluoro thane CFC 116 CF6 18000 Pentafluoro thane HFC 125 CHF CF 1100 1 1 1 2 tetrafluoro thane HFC 134a CH2FCF 400
39. es agr g es de tous les proc d s de production depuis l extraction des mati res premi res jusqu au produit fini y compris le transport des intrants interm diaires Le proc d d injection moulage comprend toutes les entr es de mati res hors PP et d nergie Les donn es relatives la production d lectricit sont bas es sur le profil nerg tique europ en 55 6 2 3 Emballage secondaire boite en carton pur e surgel e Tous les proc d s intervenant dans le cycle de vie des deux alternatives ne peuvent pas tre d crits en d tails dans le pr sent m moire tant ils sont nombreux et souvent complexes Afin d illustrer cette complexit il reste cependant int ressant d tudier de plus pr s l un d entre eux La soci t productrice du carton d emballage secondaire de la pur e surgel e Cartonnage Lammerant nous ayant ouvert ses portes le proc d de production du carton a t tudi en d tail A l inverse des informations g n riques disponibles dans les diff rentes bases de donn es et utilis es pour la r alisation de cet inventaire de cycle de vie les informations et les chiffres recueillis et d crits dans ce sous chapitre sont les donn es correspondant exactement la pur e tudi e Nous esp rons d s lors tre plus proches de la r alit avec ces donn es 6 2 3 1 Le carton ondul notions de base L emballage secondaire de la pur e surgel e se pr sente sou
40. et abrogeant certaines directives d finit un d chet comme tant toute substance ou tout objet dont le d tenteur se d fait ou dont il a l intention ou l obligation de se d faire Dans l approche conomique utilis e pour r soudre les probl mes d allocation les d chets sont plut t consid r s comme des produits n ayant aucune valeur marchande voire m me pr sentant une valeur n gative donc un co t et qui exigent un traitement Notons que la m me directive 2008 98 CE d finit la notion de traitement comme tant toute op ration de valorisation ou d limination y compris la pr paration qui pr c de la valorisation ou l limination La valorisation d un d chet qui peut notamment consister en un recyclage redonne une valeur conomique au d chet qui dans le cas du recyclage redevient un produit cfr infra Le pr sent cas des d chets concerne plut t l limination Toujours est il que le traitement des d chets g n re des missions et consomme des mati res premi res et de l nergie Or g n ralement les installations de traitement traitent conjointement plusieurs flux de d chets On parle alors de cotraitement Les exemples les plus repr sentatifs sont ceux de l incin ration sans valorisation nerg tique et de la mise en d charge On est de fait nouveau confront un probl me d affectation Il est donc n cessaire lorsqu on s int resse un d chet sp cifique et
41. et se trouvant dans le stock non visible Dans le cas du multipack l emballage secondaire pourra galement remplir des fonctions de soutien commercial attraction du consommateur et d information Dans le cas de denr es alimentaires il devra ventuellement s adapter au mode de conditionnement cas de produits r frig r s ou surgel s L emballage tertiaire est un emballage servant au transport Il regroupe de nombreux articles ou groupes d articles dans un emballage secondaire pour former une unit de transport facilitant la manutention et limitant de ce fait le risque de d gradation des produits Dans le cas de denr es alimentaires il devra galement s adapter au mode de conditionnement cas de produits r frig r s ou surgel s L exemple le plus commun ment rencontr est probablement la palette Le suremballage peut tre d fini comme un suppl ment d emballage qui n appartient aucune des trois familles d crites ci dessus Il n est jamais en contact direct avec le produit et ne joue aucunement un r le de groupage ni n est indispensable au transport Il assure le plus souvent des fonctions d ergonomie ou de soutien commercial gr ce un certain esth tisme Il vient donc g n ralement compl ter l emballage primaire En guise d exemple l on peut citer un tube de dentifrice qui couramment est lui m me emball dans une boite en carton parall l pip dique Le tube est facilement identifi
42. finie on mesure pour chaque alternative le flux de r f rence ou ratio d utilisation quivalente qui correspond aux quantit s de produits ou de services n cessaires pour remplir la fonction Afin d illustrer cette notion prenons l exemple d une fonction de s chage des mains pour la r aliser on aura besoin d une serviette en tissu premi re alternative ou de deux serviettes en papier seconde alternative Lorsque fonction unit fonctionnelle et flux de r f rence sont d termin s le syst me peut tre mod lis En effet le syst me peut tre d fini comme un ensemble d l ments en interaction dynamique les l ments tant des proc d s par exemple des proc d s industriels La d marche de mod lisation consiste donc en la mise en interrelation de diff rents proc d s unitaires chacun accomplissant une activit unique ou un groupe d op rations reli s entre eux par des flux de produits interm diaires ou de d chets traiter De plus le syst me change des flux de mati res et d nergie avec l environnement et des flux de produits avec l conomie Dans la mod lisation les proc d s unitaires sont donc reli s l environnement par des flux l mentaires et l conomie par des flux de produits Les flux l mentaires entrants sont typiquement l utilisation des sols l extraction de mati res et l extraction d nergie primaire Les flux l mentaires sort
43. flux l mentaires sortants car il est n anmoins peu probable qu il ne soit source d aucune mission Par contre il sera videmment reli au reste du syst me par des flux de produits interm diaires Sur un arbre des proc d s les tapes d extractions des mati res premi res sont typiquement des tapes qui comportent des flux l mentaires entrants Enfin il convient de fixer les limites du syst me c est dire d terminer les modules ou proc d s consid rer ou exclure pour la mod lisation et l inventaire qui suivra cfr infra Par d finition tous les proc d s n cessaires la r alisation de la fonction doivent tre pris en compte dans l ACV du berceau la tombe craddle to grave en anglais Id alement la s lection se fait gr ce l analyse de l arbre des proc d s et doit couvrir l ensemble du cycle de vie extraction des mati res premi res fabrication des quipements par exemple des machines et des infrastructures la production du produit proprement dit l utilisation du produit et le traitement des d chets r utilisation recyclage ou limination Cependant dans certains cas un ou plusieurs proc d s unitaires peuvent tre exclus P 15 A 2 Afin de fixer les limites avec coh rence trois r gles doivent tre respect es e R gle n 1 les limites du syst me doivent couvrir la m me r alit fonctionnelle dans les diff rents sc narios
44. fonctionnelle de chaque alternative Co t pur e fra che 2 99 0 1053 0 1815 3 01 Co t pur e surgel e 1 194 0 997 0 1815 1 37 Nous constatons donc que dans ce cas pr cis la r alit conomique ne s oriente pas vers la solution d un produit plus respectueux de l environnement En effet le produit le plus dommageable pour l environnement est le plus accessible conomiquement parlant Il est noter que le co t de chaque type de pur e est majoritairement le fait du prix de vente le faible co t de l nergie ne constituant que 0 6 du co t total pour la pur e fra che contre 13 2 pour la pur e surgel e Comparativement ce pourcentage est bien plus lev pour la seconde alternative mais cela est principalement la cons quence d une consommation lectrique lev e pour le stockage du produit synonyme de charges environnementales plus importantes Enfin il aurait t int ressant d valuer le cycle de co ts support s par le distributeur savoir Delhaize pour chaque alternative puis d en comparer les r sultats et conclusions notamment concernant la part de l nergie dans le prix de vente avec les r sultats obtenus ci dessus 7 2 Recherche d am liorations Une analyse de cycle de vie et plus particuli rement l analyse de l impact environnemental peut tre am lior e apr s un premier examen Dans la pratique les ACV sont parfois valu es par u
45. galement r glement s par la directive 89 108 CEE qui d finit la notion de surg lation pour une denr e alimentaire cfr supra Elle impose notamment le maintien d une temp rature inf rieure ou gale 18 C 20 C pour les cr mes glac es en tous points du produit lors de son stockage et pr voit une tol rance pour des carts de temp rature durant le transport ne d passant pas 3 C Elle pr cise galement que la d nomination de vente doit tre accompagn e par la mention surgel Enfin citons la directive 2000 13 CE concernant l tiquetage et la pr sentation des denr es alimentaires qui impose une liste des mentions obligatoires de l tiquetage et plus sp cifiquement pour l tiquetage des denr es p rissables qui doivent comporter la date limite de consommation les conditions particuli res de conservation le nom ou la raison sociale et l adresse du fabricant ou du conditionneur ou d un vendeur le lieu d origine ou de provenance le mode d emploi et la mention du titre alcoom trique volumique pour les boissons titrant plus de 1 2 d alcool en volume 8 Directive 2002 72 CE de la Commission du 6 ao t 2002 concernant les mat riaux et objets en mati re plastique destin s entrer en contact avec les denr es alimentaires Directive 2000 13 CE du Parlement europ en et du Conseil du 20 mars 2000 relative au rapprochement des l gislations des tats membres concernant l tiquetage et la pr se
46. identifi es de m me que les incertitudes li es aux hypoth ses Tous ces points viendront relativiser les r sultats et par cons quent les conclusions qui doivent imp rativement comporter des r serves quant leur v racit A partir des conclusions il est possible d mettre des recommandations voire de rechercher des pistes d am liorations Autrement dit l interpr tation doit fournir des informations utilisables pour la prise de d cision en mati re d environnement but ultime de l ACV Enfin on vitera d extrapoler les conclusions hors du cadre de l tude Celles ci si elles sont vraies dans un syst me ne le sont pas forc ment dans un autre 39 6 ANALYSE DE CYCLE DE VIE COMPARATIVE Dans ce chapitre nous tenterons d appliquer au mieux la th orie d velopp e supra afin de comparer les deux couples de pur e et de leurs emballages respectifs Les quatre tapes d une ACV seront videmment respect es La phase d inventaire sera r alis e en parall le pour les deux alternatives afin de mettre en vidence les ventuelles diff rences proc d par proc d Les in vitables zones d ombres quant aux donn es seront dans la mesure du possible lev es par des hypoth ses Si des inconnues persistent elles seront prises en compte dans l interpr tation des r sultats et les conclusions qui en d coulent 6 1 D finitions des objectifs et du champ de l tude 6 1 1 Objectifs
47. la r frig ration consomme en moyenne 5 litres de diesel par heure de trajet soit une consommation de 3 litres pour cette premi re tape de 36 minutes Nous pouvons d s lors tablir l inventaire de cycle de vie partir des facteurs d missions et x d extraction ad quats savoir celui du fonctionnement d un camion 28 tonnes norme EUROS exprim en v hicule kilom tre et celui de la combustion du diesel pour la r frig ration Nous La consommation de carburant pour la r frig ration est en r alit fonction de la temp rature ext rieure A nsi lors d une journ e d hiver 3 C le moteur ne sera pas utilis Par contre pour une journ e d t 25 C la consommation en diesel sera lev e Le chiffre de 5 litres est donc une valeur moyenne annuelle transmise par le responsable des transports du groupe Delhaize 70 n oublierons pas de ramener les r sultats une unit fonctionnelle ceux ci seront additionn s ceux de l tape suivante et pr sent s en comparaison des r sultats de la seconde alternative cfr infra Seconde tape Sur le second trajet les produits sont achemin s depuis le DC jusqu au supermarch Le probl me de la distance effective consid rer se pose imm diatement puisque les supermarch s Delhaize sont nombreux et r partis sur l ensemble du territoire belge le centre de distribution se trouvant Zellik au nord ouest de Bruxelles Bien que
48. le carton d emballage secondaire 66 Tableau 14 Emballage secondaire pur e surgel e inventaire d missions ramen une UF 67 Tableau 15 Inventaire des missions et extractions du transport r frig r 73 Tableau 16 Proc d s de stockage r frig r consommation d nergie lectrique 79 Tableau 17 Comparaison des l gislations europ enne et suisse valeurs limites d mission pour les installations d incin ration de d chets non dangereux 82 Tableau 18 Inventaire des missions proc d s de traitement de fin de vie 86 Tableau 19 Inventaire final des missions comparaison des alternatives 88 Tableau 20 Scores de caract risation interm diaire comparaison des alternatives 90 Tableau 21 Scores de caract risation de dommages comparaison des alternatives 91 Tableau 22 Comparaison des missions proc d s de stockage et inventaire total de la pur e SUPD ler dt n INR EE bre nn Rata RE ne A Per nr a net 93 Tableau 23 Inventaire des missions pour les deux hypoth ses de consommation du produit en fonction de sa dur e de vie comparaison sur l tape de stockage et sur l ensemble du cycle de Tableau 24 Scores de caract risation interm diaire comparaison des alternatives suivant les hypoth ses de consommation du produit en fonction de sa dur e de vie 96 1 INTRODUCTION Dans le cadre du Master 60 en Sciences et gestion de l env
49. le m gajoule MJ Pour rappel le score de caract risation pour une cat gorie de dommage s obtient en sommant les produits des facteurs de caract risation de dommage par les scores de caract risation interm diaires des cat gories interm diaires composant la cat gorie de dommage cfr supra Le tableau 3 ci dessous d crit les facteurs de caract risation de dommages pour chaque cat gorie interm diaire ainsi que les unit s correspondant aux cat gories de dommages Toxicit humaine canc rig ne 1 45E 6 DALY kg chlorure de vinyle Toxicit h f SRS He 1 45E 6 DALY kg chlorure de vinyle non canc rig ne Same Formation de photo oxydants 2 13E 6 DALY kg ethyl ne Tana Effets respiratoires 7 00E 4 DALY kg PM Destruction de la couche d ozone 1 05E 3 DALY kg CFC 11 Radiations ionisantes 2 10E 10 DALY Bq Carbone 14 Ecotoxicit aquatique 5 02E 5 PDF m an kg triethyl ne glycol Ecotoxicit terrestre 7 91E 3 PDF m an kg triethyl ne glycol Acidification Eutrophisation terrest 1 04 PDF m an kg SO cidifica ion u rop isa ion errestre m an kg SO Quait des Acidification aquatique RTE cosyt mes Eutrophisation aquatique 2 2 G unatan des Sois 1 09 PDF m an m terre arable organique Changement Ch tcl t 1 00 kg CO kg CO angement climatique f kg CO kg CO dimatique Extraction de minerais 5 10E 2 MJ kg Fe Ressources Energie non
50. me et de choisir la m thode de r solution la plus appropri e en tentant de respecter la hi rarchie mise en place par la SETAC et l ISO cfr 5 3 4 R solution des probl mes d affectation La barquette La barquette en polypropyl ne emballage primaire n est pas recycl e en Belgique Elle est donc destin e l incin ration des ordures m nag res 10M Le probl me d affectation est ici celui du cotraitement puisque l incin rateur limine toutes sortes d objets et de mati res simultan ment Cependant la base de donn es dispose d un facteur d missions et d extraction pour l incin ration du polypropyl ne que nous utiliserons donc pour les calculs d inventaire Ceci revient en fait viter l allocation par subdivision des proc d s premi re m thode de r solution dans la hi rarchie La masse de la barquette 17 4 grammes par unit fonctionnelle sera donc multipli e par le facteur d missions de l incin ration du PP Le film Le film compos de LDPE et de nylon 6 6 selon les hypoth ses pos es est galement non recyclable et donc destin PIOM Le probl me d affectation est donc strictement identique celui de la barquette La base de donn es ne dispose pas de facteur d missions pour l incin ration des deux polym res concern s Par contre elle propose un facteur pour l incin ration d un m lange moyen de thermoplastiques En utilisant ce dernier nous ef
51. missions du wellenstof papier issu d une fili re de recyclage incluant tous les proc d s n cessaires la fabrication de celui ci depuis l acquisition des mati res premi res Or le traitement par recyclage des d chets de papier et de carton peut tre divis en deux tapes distinctes e le tri des d chets afin de s parer les mati res ind sirables ou non recyclables de ce qui est apte au recyclage aussi appel pr traitement e Je traitement physico chimique proprement dit comprenant pulpage puration et raffinage r sultant en la fabrication d un nouveau produit valeur marchande Suivant le raisonnement d velopp plus haut le tri serait donc imputable aux d chets tandis que le traitement physico chimique serait affectable au papier recycl le wellenstof dans l exemple de la boite en carton ce qui revient subdiviser le proc d La m thode utilis e pour r soudre le probl me d affectation sera donc celle de l vitement de l allocation par subdivision des proc d s La base de donn es disposant d un facteur d missions pour le tri pr traitement des d chets de papier nous pouvons donc affecter de mani re exacte les charges environnementales correspondant la fin de vie de l tui en carton Dans les calculs d inventaire la masse de ce dernier savoir 20 95 grammes sera donc multipli e par le facteur d missions du tri Le cageot d emballage
52. non r frig r e Le choix des m thodes de r solution des probl mes d affectation qui peut tre discut e L utilisation de la meilleure technique disponible pour les calculs nerg tiques la MTD ne repr sentant pas forc ment la r alit du terrain e L utilisation d un facteur d missions bas sur le mod le suisse d incin ration des d chets m nagers dans les calculs d inventaire li s la fin de vie bien que les auteurs de la base de donn es Ecoinvent le consid rent comme applicable aux installations europ ennes e La qualit des donn es bien qu assez constante et satisfaisante pour l ensemble de l ICV elle peut se r v ler incertaine ou imparfaite De plus une autre hypoth se semble avoir une incidence substantielle sur les r sultats obtenus savoir celle de la consommation du produit la moiti de sa dur e de vie 50 DLC En effet parmi les nombreuses tapes du cycle de vie du produit la phase de stockage r frig r est celle qui p nalise le plus la seconde alternative car elle contribue en grande partie aux missions dans les diff rents milieux r cepteurs et donc aux charges environnementales Le tableau suivant permet la comparaison titre indicatif des proc d s de stockage par rapport au total d inventaire de la pur e surgel e pour quelques substances mises dans l air le sol et l eau 92 EMISSIONS DANS L AIR kg
53. nylon 6 6 et du LDPE incluent tous les proc d s depuis l extraction des mati res premi re Quant au calandrage toutes les consommations d nergie et de mat riaux hors polym res sont prises en compte Les donn es sont issues de la version 2010 d Ecovinvent et la production de l lectricit consomm e est bas e sur le profil nerg tique europ en 47 L tui en carton L tui qui vient envelopper la barquette et le film est compos de carton plat Celui ci est en fait constitu de plusieurs couches de composition diff rente assembl es par compression gr ce une technique de calandrage Il existe plusieurs cat gories de carton plat le SBB Solid Bleach Board le SUB Solid Unbleached Board le FBB Folding Boardbox et le WLC White Lined Chipboard nous ne d taillerons pas les diff rences entre chacun d entre eux Le carton utilis pour le suremballage de la pur e fra che est de type WLC dont la structure se compose de plusieurs couches centrales en p te de fibres recycl es enferm es entre deux couches de p te dite chimique Sur le recto du carton partie visible face d impression est ajout e une couche de p te chimique blanchie sur laquelle sont appos es deux couches d enduit et les encres d impression La cat gorie de carton plat doit tre connue pour le choix du facteur d missions ad quat dans la base de donn es Nous pouvons d s lors r aliser un
54. ouverte des d marches telles que l analyse de cycle de vie Celle ci consiste en une valuation chiffr e de l impact environnemental d un produit ou d un service La finalit premi re du pr sent m moire est donc l analyse de cycle de vie ACV comparative de deux modes de conditionnement et d emballage d une pur e de pommes de terre de marque Delhaize La m thodologie d ACV normalis e par la s rie ISO 14 040 se d compose en quatre tapes 1 D finition des objectifs et du champ de l tude 2 Inventaire des missions et des extractions 3 Analyse de l impact environnemental 4 Interpr tation Lors de la premi re tape la fonction du produit ou service analys doit tre identifi e ainsi que l unit fonctionnelle et les limites du syst me tudi Dans notre cas d tude la fonction a t d finie comme tant l accompagnement en pur e de pommes de terre d un repas quelconque L unit fonctionnelle est quant elle une portion de pur e pour deux personnes Fonction et unit fonctionnelle sans lesquelles la comparaison ne serait pas possible sont la base de toutes les tapes de calculs n cessaires l laboration de l inventaire de cycle de vie lors duquel toutes les entr es et sorties de mati res et d nergie sont identifi es et quantifi es et ce pour chaque proc d constitutif du cycle de vie du produit Pour cela il est n cessaire d identifier tou
55. qui concerne les missions li es la fabrication de leur emballage primaire respectif cette fois en faveur de la pur e surgel e cfr 6 2 1 3 Comparaison des r sultats 97 7 PERSPECTIVES ET PISTES DE R FLEXION Apr s la r alisation de l analyse de cycle de vie il s agit d tendre de poursuivre la r flexion sur le sujet du pr sent m moire En effet bien que les r sultats de l ACV puissent tre utilis s tels quels pour l aide la prise de d cision l analyse peut tre second e par des d marches confrontant les conclusions la r alit conomique ou sociale par exemple 7 1 Analyse des co ts Premi rement les r sultats peuvent tre soumis la r alit conomique ACV se concentrant uniquement sur les impacts environnementaux En effet une valuation des flux financiers peut se r v ler tre un compl ment particuli rement adapt pour la mise en perspective des conclusions de l analyse de cycle de vie Parall lement celle ci il est donc possible d tudier le cycle de co ts sur base de la m me unit fonctionnelle que celle choisie pour ACV Nous tenterons d esquisser une telle approche par une analyse des co ts qu engendre chaque alternative pour le client partir du moment o le produit est achet Pour ce faire nous nous baserons sur le prix de vente d une unit de vente ainsi que sur les co ts engendr s par la consommation d nergie
56. r pertori es Le tableau suivant regroupe quelques unes des substances mises r parties en fonction du milieu r cepteur ramen es une unit fonctionnelle et exprim es en kilogrammes 45 EMISSIONS DANS L AIR kg CO 0 0537 CH 2 20E 04 PM s 8 05E 06 CO 1 21E 04 COVNM 7 08E 05 NO 9 72E 05 HCI 2 18E 06 Pb 7 56E 09 SO 1 30E 04 EMISSIONS DANS LE SOL kg Fe 3 31E 07 Pb 1 22E 10 Cr 1 71E 06 zn 6 05E 09 EMISSIONS DANS L EAU kg NH 1 64E 07 DBO 2 88E 05 DCO 7 44E 05 Hg 4 76E 09 Phosphates 5 01E 05 Sulfates 1 26E 03 Nitrates 1 87E 05 COT 2 73E 05 Ni 1 43E 06 production de la barquette depuis l extraction des valeur des sulfates est la plus lev e tandis que la Tableau 5 Inventaire des missions par UF de la barquette pur e fra che Nous remarquons quelques 53 7 grammes de dioxyde de carbone CO mis dans l air par UF pour la mati res premi res jusqu sa mise en forme Les missions de monoxyde de carbone CO de dioxyde de soufre SO et de compos s organique volatils non m thanique COVNM montrent une valeur de l ordre du d cigramme En ce qui concerne le sol les missions de plomb et de zinc rel vent du microgramme voire moins ce qui n enl vent rien leur caract re toxique pour l environnement Enfin en ce qui concerne l eau la DCO demande chimique en oxyg ne est plus de
57. renouvelable 4 65E 1 MJ kg p trole brut Tableau 3 Facteurs de caract risation et unit s de dommages utilis s dans Impact 2002 Source JOLLIET et al 2005 L utilisation d Impact 2002 permet au final d agr ger et de classifier un grand nombre de donn es d inventaire pour en faciliter l analyse et ce sans utiliser de pond ration non scientifique Les diff rents impacts environnementaux peuvent donc tre identifi s et quantifi s plus ais ment gr ce cette m thode 38 5 5 Interpr tation Cette quatri me et derni re tape de l ACV permet de tirer des conclusions sur les r sultats obtenus notamment la phase d analyse de l impact environnemental Elle tente de mettre en exergue les tapes du cycle de vie extraction transport fabrication utilisation traitement des d chets etc ou les composants du syst me ou produit qui pr sentent les dommages environnementaux les plus importants Dans le cas d une ACV comparative on fera ressortir les diff rences entre les alternatives tudi es L interpr tation ne se basera pas uniquement sur les r sultats de l tape pr c dente analyse de l impact mais se fera sur l ensemble de l analyse du cycle de vie consid rant chaque phase de l analyse Cette ultime tape a galement pour but de montrer les limites et les faiblesses de l tude Les donn es incompl tes ou de qualit incertaine doivent tre clairement
58. s et substances D s lors Ecoinvent propose diverses informations sous forme de m tadonn es relatives aux facteurs d extraction et d missions et qui renseignent sur e la validit g ographique et temporelle des donn es e la forme des donn es agr g es moyenn e ou sous forme d un ordre de grandeur e les limites du syst me craddle to grave ou craddle to gate e les ventuelles lacunes des donn es e l origine des donn es litt rature ou site de production Au vu de ses qualit s la base de donn es Ecoinvent sera effectivement utilis e dans le cadre de ce m moire 5 3 3 Coproduits et probl me d affectation Nombre de proc d s de production industrielle ou agricole et de traitement de d chet sont des syst mes plusieurs fonctions c est dire qu ils g n rent des produits multiples Cependant dans une ACV on ne consid re habituellement qu un seul de ces produits Un exemple simpliste est celui de la production du bl panifiable Celle ci engendre simultan ment la production des grains de bl et de paille Le grain sert fabriquer le pain et la paille peut tre utilis e pour la liti re des animaux et a donc une certaine valeur sinon elle serait un d chet cfr infra Or si l on effectue l analyse de cycle de vie du grain de bl un probl me d attribution des missions respectives chaque l ment va logiquement se poser Sachant que d
59. suivants 5 L ensemble des facteurs de caract risation est repris dans un fichier pr vu cet effet disponible en ligne l adresse URL http www sph umich edu riskcenter jolliet impact2002 htm form2 89 Cat gorie interm diaire Alternative 1 pur e fra che Alternative 2 pur e surgel e Toxicit humaine canc rig ne kg chlorure de vinyle q dans l air Toxicit humaine non canc rig ne kg chlorure de vinyle q dans l air Effets respiratoires kg PM q dans l air Destruction de la couche d ozone kg CFC 11 q dans l air Formation de photo oxydants kg thyl ne q dans l air Ecotoxicit aquatique kg tri thyl ne glycol q dans l eau Ecotoxicit terrestre kg tri thyl ne glycol q dans l eau Acidification eutrophisation terrestre 2 796E 03 6 656E 03 kg SO q dans l air Acidification aquatique kg SO q dans l air Eutrophisation aquatique kg PO q dans l eau Changement climatique kg CO q dans l air 3 819E 04 1 85E 02 2 021E 03 9 038E 02 1 307E 04 3 697E 04 3 193E 13 6 869E 12 9 496E 05 9 910E 05 0 791 2 421 0 489 1 245 4 687E 04 1 204E 03 1 296E 04 3 693E 04 0 276 0 587 Tableau 20 Scores de caract risation interm diaire comparaison des alternatives Tel que les r sultats d inventaire semblaient l annoncer nous constatons pour chaque cat gorie interm diaire d impact une valeur sup rieure pour le couple pur e s
60. tout la comparaison entre alternatives 91 6 4 Interpr tation Quatri me et derni re phase de l ACV l interpr tation permet de tirer des conclusions sur l ensemble de l tude De ce fait elle ne se basera pas uniquement sur les r sultats obtenus l tape pr c dente mais sur toutes les observations interm diaires hypoth ses et constations d velopp es tout au long de l analyse Premi rement il appara t que le couple form par la pur e surgel e et son emballage pr sente des impacts environnementaux sup rieurs ceux du couple de la pur e fra che Cette affirmation est toutefois relativiser par les hypoth ses de d part savoir e une composition et un proc d de fabrication de la pur e consid r s comme identiques pour les deux alternatives e un emballage tertiaire non consid r dans la comparaison et donc dans les calculs d inventaire e exclusion des encres d impression par manque de donn es suffisantes De plus d autres limites et hypoth ses pouvant influencer les r sultats de mani re plus ou moins importante doivent tre rappel es notamment e L hypoth se fixant la composition du film plastique composant l emballage primaire de la pur e fra che savoir 50 LDPE et 50 nylon 6 6 e L hypoth se d un taux de recyclage mati re de 50 en poids du cageot d emballage secondaire de la pur e fra che e _L exclusion de certains flux de transport
61. 1 16E 05 2 12E 06 1 15E 04 ce cl 1 29E 04 7 41E 06 1 87E 04 5 89E 05 4 10E 05 1 71E 04 1 20E 04 7 38E 05 7 88E 04 Chrome VI 2 23E 07 2 19E 08 1 12E 07 9 43E 08 2 73E 09 2 05E 07 1 44E 07 5 73E 08 8 61E 07 F 1 43E 06 1 04E 07 1 93E 06 6 88E 07 2 05E 08 8 35E 06 5 87E 06 4 63E 07 1 89E 05 Pb 9 83E 08 5 44E 09 9 23E 07 3 49E 08 1 11E 09 3 16E 08 1 58E 07 8 90E 08 1 34E 06 HAP 3 46E 10 9 50E 12 9 60E 10 1 49E 10 4 54E 10 5 24E 10 3 69E 10 1 79E 10 2 99E 09 Tolu ne 6 99E 09 1 94E 10 2 06E 08 3 05E 09 1 01E 08 1 04E 08 7 33E 09 3 84E 09 6 25E 08 Annexe 5 Tableau d inventaire des missions de la pur e surgel e Substance Poche LDPE eu ne ei Utilisation Fin de vie TOTAL CO 1 161E 02 5 346E 03 5 484E 03 5 169E 01 1 094E 02 1 006E 02 5 604E 01 CH 5 836E 05 3 198E 05 4 584E 06 4 994E 04 1 057E 05 3 147E 06 6 081E 04 co 1 259E 05 3 776E 04 1 731E 05 2 903E 04 6 147E 06 7 509E 06 7 115E 04 COVNM 1 529E 05 6 634E 06 4 708E 06 1 032E 04 2 184E 06 4 064E 06 1 361E 04 HCI 5 302E 07 2 486E 07 1 338E 08 1 706E 05 3 612E 07 6 589E 08 1 828E 05 PM 2 049E 06 3 238E 05 4 496E 06 1 082E 04 2 292E 06 9 515E 07 1 504E 04 NOx 2 282E 05 1 024E 05 4 551E 05 8 862E 04 1 876E 05 1 599E 05 9 995E 04 Pb 2 247E 09 7 010E 08 7 719E 10 6 366E 07 1 348E 08 1 322
62. 1 237E 08 1 445E 08 1 039E 07 2 200E 09 3 831E 09 1 389E 07 Annexe 6 Facteurs de caract risation interm diaire des r sultats d inventaire Toxicit humaine effets cancerig nes kg chlorure de vinyle q dans l air N20 Toxicit humaine effets non conc rig nes kg chlorure de vinyle q dans l air 2 60E 00 Effets respiratoires kg PM2 5 q dans l air 1 00E 00 Destruction Formation de de la couche photo d ozone oxydants kg CFC 11 q dans l air kg thyl ne q dans l air 6 01E 03 6 01E 01 Ecotoxicit aquatique kg tri thyl ne glycol q dans l eau 4 01E 04 Ecotoxicit terrestre kg tri thyl ne glycol q dans l eau 1 31E 05 Acidificati eidi ISa Lon Eutrophisatio aquatique n aquatique kg P0O4 q dans l eau kg SO q dans l air Acidification Eutrophisati on terrestre kg SO2 q dans l air Changement climatique kg CO q dans l air 7 00E 00 1 56E 02 CFC 113 5 99E 05 1 00E 00 2 12E 02 1 22E 02 2 70E 03 7 52E03 2 27E 04 H2S 3 05E 01 1 88 Cee SFe Xyl ne Hexane C6H14 8 40E 03 2 96E 03 7 80E 02 1 04E 00 4 79E 01 10 6 16E 02 6 25E 05 1 55E 03 1 59E 05 1 00E 00 3 24E 04 Toxicit humaine effets Toxicit humaine effets non cancerig nes conc rig nes kg chlorure
63. 1 chloro 1 1 difluoro thane HCFC 142b CH CFCI 740 1 1 dichloro 1 fluoro thane HCFC 141b CH CFCh 220 1 1 1 trifluoro thane HFC 143a CH3CF3 1600 1 1 difluoro thane HFC 152a CH CHF 37 Trichlorom thane chloroforme CHCI 9 Dichlorom thane CHCl 3 Tableau 2 Potentiel de r chauffement global pour un horizon temporel de 500 ans Source GIEC 2001 Enfin la m thode Impact 2002 r partit les impacts interm diaires dans quatre cat gories de dommages la sant humaine le changement climatique la qualit des cosyst mes et les ressources La cat gorie de la sant humaine regroupe les cat gories interm diaires de la toxicit humaine canc rig ne et non canc rig ne de la formation de photo oxydants des effets respiratoires de la destruction de la couche d ozone et des radiations ionisantes et les exprime en ann es quivalentes de vie perdue DALY Disability Adjusted Life Years Pour cela on utilise des facteurs de caract risation de dommages cfr Tableau 3 qui permettent de convertir les kilogrammes de substances quivalentes en DALY unit du score de caract risation de dommages La cat gorie du changement climatique reprend directement le r sultat du niveau interm diaire qui peut tre consid r comme un dommage sur l quilibre climatique syst me permettant la vie biologique Il s agit donc bien d une cat gorie de dommage part enti re exprim en kg CO quivalent On pourra
64. 16E 05 Tableau 6 Inventaire des missions par UF de la poche pur e surgel e Nous pouvons notamment remarquer l mission dans l air de 11 6 grammes de dioxyde de carbone par unit fonctionnelle Quant aux missions dans l eau on constate une DCO pr s de trois fois sup rieure la DBO ainsi qu une valeur de pr s de 4 d cigrammes pour les sulfates Puisque l emballage primaire est constitu uniquement de la poche les r sultats ci dessus sont donc les r sultats totaux de l inventaire d missions pour cette partie du couple pur e surgel e et emballage Enfin on peut affirmer que les donn es issues d Ecoinvent sont de bonne qualit car elles pr sentent peu d incertitude et couvrent l enti ret du syst me Ainsi les donn es relatives au dioxyde de titane 50 et au LDPE regroupent tous les proc d s n cessaires la production de ces derniers depuis l extraction de toutes les mati res premi res jusqu la sortie d usine ainsi que les tapes de transports et l utilisation de l infrastructure ne pas confondre avec la construction de celle ci qui n est pas incluse En ce qui concerne l extrusion et le soufflage les donn es rassemblent toutes les consommations d nergie et d intrants auxiliaires hormis le poly thyl ne A nouveau toutes ces valeurs chiffr es sont valables pour l Europe occidentale et sont issues de la version 2010 d Ecoinvent La production d
65. 4E 11 3 85E 11 Phosphates 3 41E 07 4 20E 07 Sulfates 8 57E 06 1 06E 05 Nitrates 1 05E 07 1 29E 07 COT 4 53E 06 5 69E 06 Tableau 15 Inventaire des missions et extractions du transport r frig r On peut observer des valeurs plus lev es pour la seconde alternative et ce pour toutes les substances r pertori es dans ce tableau Ceci est le fait de la r frig ration 18 C synonyme d une consommation de carburant non n gligeable Ainsi pour une unit fonctionnelle l on constate 73 quelques 4 57 grammes de CO mis pour la pur e fra che contre 5 48 pour la pur e surgel e soit 20 de plus pour la seconde alternative On remarque galement une diff rence plus marqu e concernant les particules en suspension de diam tre inf rieur 2 5 microm tres PM Particulate Matter pour lesquelles la pur e surgel e pr sente un r sultat 61 sup rieur celui de la pur e fra che Enfin l on observe des valeurs de DBO et de DCO tr s proches Enfin on peut affirmer que les donn es issues d Ecoinvent 2010 sont de bonne qualit et pr sentent peu d incertitude Le facteur d missions et d extraction du transport en camion est valable pour l Europe occidentale tandis que la combustion du diesel pour la r frig ration se base sur un mod le de g n rateur lectrique valable pour le monde entier Tous deux incluent les missions r sultant de la combustion de diesel ainsi que l ex
66. 79E 04 Nitrates 7 71E 05 4 63E 06 COT 1 47E 04 1 16E 05 Tableau 7 Comparaison des deux alternatives emballage primaire On constate par unit fonctionnelle l mission de 68 6 grammes de CO pour la premi re alternative soit pr s de six fois plus que pour la seconde On observe un rapport du m me ordre entre les missions de compos s organiques volatils non m thaniques COVNM dans l air et de mercure Hg dans l eau des deux sc narios Le plomb Pb dans lair comme dans le sol et le zinc Zn pr sentent des r sultats environ 30 fois sup rieurs pour la premi re alternative Ces fortes diff rences pourraient en partie tre le fait de la masse de mat riaux utilis e dans chaque cas Ainsi l emballage primaire de la pur e fra che totalise tous composants compris 39 65 grammes tandis que la poche LDPE de la pur e surgel e pr sente une masse de 5 grammes soit pr s de 8 fois moins avec les cons quences que cela pourrait avoir sur les extractions de mati res premi res et l nergie n cessaire celle ci ainsi que pour tous les autres proc d s et transports Rappelons tout de m me le fait que le facteur d missions de l tui en carton pur e fra che inclut des donn es g n riques sur les encres qui par contre ne sont pas consid r es dans le cas de la poche Ceci peut notamment avoir des cons quences sur les r sultats concernant les m taux lourds 52 6 2 2 Emballage second
67. 96E 16 1 88E 14 1 70E 15 1 27E 16 6 31E 15 4 44E 15 1 77E 13 2 22E 13 CFC 113 6 06E 14 2 11E 15 1 91E 13 2 74E 14 6 31E 16 6 40E 15 4 51E 15 2 63E 14 3 19E 13 Fluor F 1 24E 08 2 83E 10 1 77E 08 5 00E 09 8 52E 11 1 01E 07 7 13E 08 3 90E 10 2 08E 07 AIR Furanes 1 31E 10 5 01E 12 4 11E 09 1 78E 12 1 45E 12 5 37E 12 3 78E 12 1 28E 12 4 26E 09 HF 2 47E 07 1 25E 08 1 47E 07 1 02E 07 1 73E 09 7 00E 07 4 92E 07 7 44E 09 1 71E 06 HS 1 58E 07 2 24E 09 1 57E 07 4 81E 08 5 77E 10 7 54E 08 5 30E 08 5 09E 09 4 99E 07 Hg 6 95E 10 2 53E 11 8 30E 10 3 13E 10 3 86E 11 1 21F 09 8 54E 10 1 41E 10 4 11E 09 Ozone O 1 46E 07 3 27E 09 1 53E 07 5 93E 08 9 47E 10 7 13E 07 5 02E 07 3 93E 09 1 58E 06 HAP 1 53E 09 4 16E 11 2 67E 09 8 60E 10 5 33E 11 6 26E 09 4 41E 09 2 72E 10 1 61E 08 SFe 2 20E 09 4 93E 11 1 82E 09 9 02E 10 1 37E 11 1 33E 08 9 37E 09 4 87E 11 2 77E 08 Tolu ne 3 01E 08 1 65E 09 7 90E 08 1 73E 08 1 21E 08 4 51E 08 3 17E 08 4 27E 08 2 60E 07 Xyl ne 1 01E 07 2 63E 09 8 60E 08 4 14E 08 8 32E 09 1 75E 07 1 23E 07 2 22E 08 5 59E 07 Cu 4 93E 07 1 35E 08 6 83E 07 3 44E 07 2 75E 08 1 33E 06 9 36E 07 2 88E 08 3 85E 06 Hexane Cat 7 27E 08 1 83E 09 2 69E 07 2 95E 08 4 03E 08 3 87E 07 2 72E 07 1 71E 08 1 09E 06 Formol 4 50E 08 9 22E 10 6 71E 08 1 64E 08 1 18E 09 5 53E 08 3 89E 08 9 94E 09 2 35E 07 SO 1 30E 04 1 62E 05 6 15E 05 5 74E 05
68. CT ENVIRONNEMENTAL uns eieisiessssssceeersessecccseceensesseesessns 31 5 4 1 Principe g n ral et premi res difficult s eeeeneeeeseeeeeseseeesersresessresrenresteeerrrssesrissresresreee 31 5 4 2 Cadre m thodologique de base sise 32 5 4 3 M thodes d analyse de l impact environnemental 34 5 53 INTERPR TATION et ann na a tnt a tn nat AA nn tata A 39 6 ANALYSE DE CYCLE DE VIE COMPARATIVE sssssenenneneeseeenenees 40 6 1 D FINITIONS DES OBJECTIFS ET DU CHAMP DE D TUDE usure 40 6 1 1 Objectits d l tud 55 ns nn A ie E nr nue 40 6 12 Ch mp de l tude mind aide nn ne saisit de 41 6 2 INVENTAIRE DES MISSIONS ET DES EXTRACTIONS serres 44 6 2 1 La fabrication de l emballage primaire eeeeeseseeeseeeseseseeerssseseesrssssesresessesrsrsessestesesseseses 44 6 2 1 1 Alt rmanve 1 pur e fraiche ns nn en ne Sn EN RE ne 44 6 2 1 2 Alternative 2 la pur e surgel e ss 49 6 2 1 3 Comparaison des r sultats s nsnnneceininin niii i ais 51 6 2 2 Emballage secondaire pur e fra che ss 53 6 2 3 Emballage secondaire boite en carton pur e surgel e eeeseeeeseeeeessresrrrreseesrssreeresre 56 6 2 3 1 Le carton ondul notions de base eeseeeeseeeeesesseeseseessesressesstssteeresressertessesreesresssreet 56 6 2 3 2 La production d Carton rs rene ee nant nes 58 6 2 3 3 Inventaire de productioN ieres nent der nes ni ride 61 6 2 3 4 Inventaire des missions et des extractions
69. E 09 7 245E 07 Bore B 4 551E 08 3 606E 08 1 131E 09 6 969E 07 1 475E 08 3 909E 09 7 982E 07 N20 1 912E 07 1 427E 06 2 901E 07 1 786E 05 3 782E 07 1 661E 07 2 032E 05 Dioxines 3 243E 15 1 027E 11 1 568E 16 6 293E 14 1 332E 15 2 759E 14 1 037E 11 CFC 113 2 657E 14 6 50E 12 7 149E 16 6 385E 14 1 352E 15 2 644E 14 6 869E 12 Fluor F 3 635E 09 6 170E 09 1 030E 10 1 010E 06 2 139E 08 3 834E 10 1 042E 06 AR Furanes 1 830E 11 5 412E 09 1 788E 12 5 357E 11 1 134E 12 1 255E 12 5 488E 09 HF 7 040E 08 1 323E 07 2 112E 09 6 978E 06 1 477E 07 7 137E 09 7 338E 06 H2S 3 339E 08 2 188E 06 7 070E 10 7 517E 07 1 591E 08 3 770E 09 2 994E 06 Hg 2 578E 10 2 648E 09 4 938E 11 1 210E 08 2 561E 10 1 226E 10 1 543E 08 Ozone 03 4 168E 08 6 911E 08 1 147E 09 7 108E 06 1 505E 07 3 887E 09 7 374E 06 HAP 4 762E 10 6 918E 08 6 414E 11 6 243E 08 1 322E 09 2 489E 10 1 337E 07 SFe 6 308E 10 4 195E 07 1 667E 11 1 328E 07 2 812E 09 4 815E 11 5 558E 07 Tolu ne 9 115E 09 3 482E 08 1 233E 08 4 496E 07 9 519E 09 2 603E 08 5 414E 07 Xyl ne 2 988E 08 7 115E 06 9 981E 09 1 744E 06 3 693E 08 2 271E 08 8 959E 06 Ethane C2H6 1 579E 07 7 824E 07 3 342E 08 1 326E 05 2 807E 07 2 199E 08 1 453E 05 Hexane CsH 4 2 094E 08 4 031E 09 4 841E 08 3 858E 06 8 167E 08 1 702E 08 4 030E 06 Formald hyde 1 073E 08 2 266E 08 1 258E 09 5 514E 07 1 167E 08 9 256E 09 6 070E 07 SO 3 517E 05 1 795E 05 6 819E 06 1 084E 03 2 296E 05 3 233E 06 1 170E 03
70. Figure 2 Couple produit emballage de la pur e surgel e L emballage primaire n est pas le seul emballage du produit En effet d autres emballages de groupage et de transport sont pr vus Ces notions seront d finies au chapitre suivant cfr 4 Emballage et conditionnement notions l mentaires De m me plus d informations sur la composition exacte des mat riaux utilis s seront d velopp es dans l analyse de cycle de vie cfr 6 2 Inventaire des missions et extractions 15 4 EMBALLAGE ET CONDITIONNEMENT NOTIONS L MENTAIRES 4 1 D finitions 4 1 1 Emballage et conditionnement Bien que les deux termes soient souvent confondus l emballage tant alors consid r comme l un des aspects du conditionnement d un produit nous op rerons une distinction entre les deux vocables dans le cadre de ce m moire Ainsi l article 3 de la directive 94 62 CE relative aux emballages et d chets d emballages d finit le terme emballage comme tant tout produit constitu de mat riaux de toute nature destin contenir et prot ger des marchandises donn es allant des mati res premi res aux produits finis permettre leur manutention et leur acheminement du producteur au consommateur ou l utilisateur et assurer leur pr sentation Par ailleurs le mot conditionnement n est jamais utilis dans cette directive Nous retiendrons cette d finition pour la suite de l tud
71. Universit Libre de Bruxelles Institut de Gestion de l Environnement et d Am nagement du Territoire Facult des Sciences Master en Sciences et Gestion de l Environnement ANALYSE DE CYCLE DE VIE COMPARATIVE DE DEUX MODES DE CONDITIONNEMENT ET D EMBALLAGE D UNE PUR E DE POMMES DE TERRE M moire de Fin d Etudes pr sent par DALEZ FLORENT En vue de l obtention du grade acad mique de Master en Sciences et Gestion de l Environnement Ann e acad mique 2009 2010 Directeur Prof M Degrez Remerciements Je tiens remercier les employ s du groupe Delhaize qui ont eu la patience de r pondre mes nombreuses questions et sans qui ce m moire n aurait pu exister Je remercie tout particuli rement Etienne et Mathias Lammerant pour m avoir accueilli avec tant d enthousiasme dans leur entreprise ainsi que pour leur aide pr cieuse Je remercie galement le directeur de ce m moire Mr Marc Degrez pour ses conseils judicieux et le temps qu il m a consacr Enfin merci ma famille pour ses encouragements et son soutien tout au long de mon parcours universitaire m me dans les moments difficiles R sum N B Ce r sum est destin faciliter la recherche bibliographique Il n est pas n cessaire la bonne compr hension du pr sent m moire Dans une optique d volution vers une activit plus durable du point de vue environnemental la soci t Delhaize est
72. aire pur e fra che L emballage secondaire de la pur e fra che sert exclusivement la fonction de transport Il pourrait d s lors tre consid r comme un emballage tertiaire bien qu une palette soit encore utilis e pour le transport entre le site de production de la pur e et le centre de distribution cfr infra Il se pr sente sous la forme d un cageot en plastique r utilisable pour plusieurs livraisons cfr photo ci dessous m LEE CREEZ ini turn LUE NNN vtt ee gt eame m aau Figure 13 Emballage secondaire de la pur e fra che cageot r utilisable Ce type de cageot est utilis tant pour le transport entre le site de production et le centre de distribution que pour le transport entre ce dernier et les supermarch s Delhaize Nous disposons de peu d informations quant cet emballage Nous tenterons donc d en valuer les impacts environnementaux partir des donn es de masse et d hypoth ses Le cageot est fabriqu en polym re thermoplastique savoir du polypropyl ne Au vu de ses formes particuli res et des nombreuses ouvertures sur ses flans la technique de mise en forme la plus probable du mat riau est l injection moulage qui consiste en l injection par une presse dite d injection de la r sine dans un moule dont les parois sont refroidies par courant d eau Au contact de celles ci la mati re est refroidie et conserve la forme du mod le La masse du
73. aize Temps de s jour magasin 5 jours hypoth se Temps de s jour chez le consommateur 5 jours hypoth se Le total des temps de s jour est donc de 14 jours en accord avec l hypoth se d une consommation 50 de la DLC 42 su 7 72 js Le succ s d un produit tant tr s variable d un supermarch l autre aucun temps de s jour moyen en magasin n a t estim par Delhaize 75 Stockage au centre de distribution Ne disposant d aucune information concernant les installations de r frig ration du centre de distribution nous consid rerons que l nergie lectrique consomm e par unit de vente et par jour pour la r frig ration au DC est identique celle du stockage en supermarch cfr infra La consommation d lectricit sera donc calcul e partir des r sultats de l tape suivante Les appareils utilis s au DC tant certainement con us pour la r frig ration d importants volumes de marchandises il est tr s probable que la consommation d nergie affectable une unit de vente soit en r alit plus faible En proc dant de la sorte nous pensons ne pas sous valuer les impacts environnementaux correspondant la pr sente tape Stockage au supermarch Il existe de nombreux mod les de r frig rateur dans les supermarch s Delhaize diff rant notamment par leurs dimensions longueur largeur profondeur et leurs accessoires avec ou sans porte Nous choisirons
74. ans la r alisation d une ACV on tudie des produits ou services remplissant une fonction et que la paille ne remplit pas la m me fonction que le grain il sera n cessaire d affecter terme utilis dans la norme ISO 14040 de r partir les diff rents impacts environnementaux et les JOLLIET O SAADE M et CRETTAZ P Analyse du cycle de vie comprendre et r aliser un cobilan Lausanne Presses polytechniques et universitaires romandes 2005 page 54 26 extractions de mati res premi res entre le produit tudi et les coproduits Ainsi chaque fois qu un syst me remplit plusieurs fonctions il pose des probl mes d affectation Le probl me de l affectation s appr hende en termes de valeur conomique Sur base de celle ci on distingue trois types de produits induisant trois types de cofonctions simultan es e les coproduits en plus d un produit principal un proc d de production peut g n rer des produits secondaires ayant une valeur conomique mais qui ne correspondent pas la fonction consid r e Le cas du bl d velopp ci dessus est un exemple typique de coproduit La figure 4 repr sente sch matiquement le probl me Mati res premi res PROC D Emissions Produit A Produit B Figure 4 Probl me d affectation coproduits e Jles d chets l article 3 de la directive 2008 98 CE du Parlement europ en et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux d chets
75. ants correspondent aux missions polluantes ou non dans l eau l air et le sol La figure ci dessous illustre la d marche telle que prescrite par la norme ISO 14 041 FLUX DE PRODUIT INTERM DIAIRE PROC D UNITAIRE FLUX L MENTAIRES ENTRANTS FLUX L MENTAIRES SORTANTS FLUX DE PRODUIT INTERM DIAIRE Figure 3 Exemple d un proc d unitaire dans un syst me selon ISO 14 041 Source JOLLIET et al 2005 JOLLIET O SAADE M et CRETTAZ P Analyse du cycle de vie comprendre et r aliser un cobilan Lausanne Presses polytechniques et universitaires romandes 2005 page 22 14 JOLLIET O SAADE M et CRETTAZ P Analyse du cycle de vie comprendre et r aliser un cobilan Lausanne Presses polytechniques et universitaires romandes 2005 page 30 22 Lorsque tous les proc d s unitaires ont t identifi s et sch matis s on obtient un diagramme g n ral de tous les flux chang s dans le syst me appel arbre des proc d s flow chart en anglais qui permet de visualiser les diff rentes alternatives ou sc narios tudi s dans l analyse du cycle de vie Il va sans dire que tous les proc d s unitaires ne comportent pas n cessairement de flux l mentaires entrants En effet par exemple le proc d de transformation d un produit semi fini peut ne consommer aucune mati re extraite ni vecteur d nergie primaire Il ne sera donc reli l environnement que par les
76. asse dur e de vie valeur nutritive etc Dans le cas d une ACV les substances seront confront es sur base de leur capacit endommager l environnement Le probl me de l agr gation illustre la difficult de regrouper certaines substances au sein d une m me classe d impact et de trouver un moyen d exprimer cet impact par une seule valeur g n rale r sumant les valeurs de chaque substance Pour d passer ces obstacles plusieurs m thodes existent cfr infra mais toutes respectent une m thodologie de base cfr infra 31 5 4 2 Cadre m thodologique de base Premi rement il convient de rassembler les r sultats de l ICV ayant des effets identiques ou similaires dans des cat gories interm diaires d impact Par exemple on peut regrouper toutes les missions qui ont une incidence sur la concentration atmosph rique en gaz effet de serre et qui sont donc de potentiels vecteurs de changement climatique Ainsi le dioxyde de carbone CO2 le m thane CH l h mioxyde d azote N20 le trichlorofluorom thane CFCI et de nombreux autres gaz appartiennent cette cat gorie de substances appel e cat gorie interm diaire Cette premi re tape est appel e classification Elle consiste donc en la d finition d une s rie de cat gories d impacts dites interm diaires dans lesquelles on classe les diff rentes les extractions et missions Il est noter qu une mission peut se retrouver dans plu
77. ble tout type de lecteur Bien que des connaissances scientifiques de base offriront une certaine aisance la lecture et favoriseront probablement l int r t pour le sujet d velopp nous tenterons de r diger cet crit dans un langage appropri et clair Ainsi l on commencera par situer le sujet dans son contexte g n ral afin de d finir la question de recherche et l hypoth se en tant que r ponse anticip e cette question Ensuite une description g n rale du produit permettra au lecteur de se familiariser avec celui ci avant d aborder l analyse d taill e Les notions l mentaires n cessaires la bonne compr hension du sujet seront d finies notamment sur base de d finitions l gales On abordera par la m me occasion la l gislation en mati re de conditionnement et d emballage et plus particuli rement l emballage de denr es alimentaires Ensuite la th orie de l analyse de cycle de vie sera d velopp e de mani re d taill e la ma trise de celle ci tant essentielle une mise en pratique efficace d bouchant sur des r sultats concrets Une ACV sera donc appliqu e aux deux couples form s par la pur e de pommes de terre et leurs options d emballage et de conditionnement respectives en examinant tape par tape les nombreux proc d s constitutifs de leur cycle de vie Cette partie aboutira sur des conclusions bas es sur des r sultats chiffr s interm diaires et finaux mettant en
78. cageot est de 2 286 kg Bien qu il soit r utilisable celui ci subit de nombreux chocs et contraintes physiques sa dur e de vie est donc limit e Nous ne connaissons pas cette derni re nous poserons donc l hypoth se d une dur e de vie de 20 livraisons soit 20 allers retours entre deux sites Au contraire de l emballage secondaire de la pur e surgel e cfr infra qui est conserv depuis le site de production jusqu au supermarch le cageot est vid en arrivant au centre de distribution DC puis remplit nouveau en fonction des commandes de chaque magasin Il faut donc compter 2 allers retours entre le site de production et le supermarch puisque que le cageot utilis pour le transport 53 vers le site interm diaire qu est le DC n est pas le m me que celui servant la livraison des magasins Le sch ma suivant illustre le probl me Site de 1 aller retour Centre de 1 aller retour production distribution Supermarch Figure 14 Sch ma de l utilisation des cageots en plastique pur e fra che Sachant qu un cageot contient 28 articles de pur e fra che on peut donc attribuer la part d 1 28 d emballage par unit de vente Cependant un cageot a selon l hypoth se une dur e de vie de 20 allers retours Puisqu un article consomme un aller retour par cageot utilis soit 1 20 de leur dur e de vie et ce pour deux cageots on peut donc d duire 2 1 1 1 1
79. che emballage 86 Pour d autres substances les diff rences sont moins marqu es Ainsi la valeur du plomb Pb mis dans le sol ne diff re que d un pourcent entre les deux sc narios de m me que celle du dioxyde de soufre SO dans l air qui est de 4 sup rieure pour la pur e fra che par rapport la pur e surgel e En ce qui concerne la qualit des donn es il a d j t signal que le facteur d missions de l incin ration est bas sur le mod le suisse Il inclut le proc d d incin ration ainsi que le traitement des r sidus d incin ration Le facteur du pr traitement tri des papiers et cartons comprend toutes les mati res et nergies n cessaires au proc d le traitement des d chets g n r s par le tri ainsi que le transport jusqu au site de traitement physico chimique du papier Ces donn es sont issues de la version 2010 d Ecoinvent 6 2 8 R sultats finaux d inventaire L tape d inventaire a permis de donner une valeur chiffr e aux quantit s de mati res et d nergie consomm es flux l mentaires entrants et aux missions dans lair l eau et le sol flux l mentaires sortants pour l ensemble des proc d s constitutifs du syst me Toutes les tapes du cycle de vie des couples pur e emballage ont en effet t analys es hors tapes communes Nous pouvons d s lors additionner les r sultats interm diaires de chaque substance afin d obtenir l inven
80. consommation d autre part de produits et de services l impact environnemental r ellement minimis Pour y parvenir l analyse de cycle de vie semble tre un outil id al qui pourrait encore tre 101 perfectionn Ces consid rations semblent rejoindre la vision adopt e par Delhaize et tr s probablement par d autres entreprises de distribution qui par sa collaboration avec les institutions universitaires sur des sujets tels que celui de l environnement ainsi que par l int r t port par la firme la d marche d ACV prouve que les bases de cette nouvelle relation ont d j t pos es 102 9 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES 9 1 Litt rature DEGREZ M Industrie nergie et environnement Bruxelles ULB syllabus 2007 382 p FENNETEAU H Cycle de vie des produits Paris Economica 1998 112 p JOLLIET O SAADE M et CRETTAZ P Analyse du cycle de vie comprendre et r aliser un cobilan Lausanne Presses polytechniques et universitaires romandes 2005 242 p ROCHER E Conditionnement et emballage Paris Editions d Organisation Groupe Eyrolles 2008 454 p SEYNHAVE J M et VERHASSELT P Environnement et nergies Bruxelles ICHEC 2007 2008 9 2 Documents de source lectronique Chartre d utilisation des emballages en mati re plastique r utilisable Paris CSEMP 2001 20 p CURRAN M A et NOTTEN P Summary of Global Life Cycle Inventory Data Resources Task Force 1
81. crite supra et en est sa troisi me version version 2 1 lanc e en 2005 Elle permet une analyse de l impact au niveau interm diaire ainsi qu un niveau des dommages en fournissant des facteurs de caract risation pour plus de 1500 substances Ainsi les r sultats de l ICV sont r partis en quatorze cat gories d impact interm diaires qui sont ensuite regroup es en quatre cat gories de dommages tel que repr sent sur la figure 10 23 JOLLIET O MARGNI M et CHARLES R Impact 2002 A New Life Cycle Impact Assessment Methodology International Journal of LCA volume 8 2003 octobre 7 p 34 Midpoint Damage categories categories Human toxicity Respiratory effects RS E Ionizing radiation Ozone layer depletion Photochemical oxidation LEE ecotoxicity LCI results Terrestrial ecotoxicity Aquatic acidification Aquatic eutrophication Climate Change Terrestrial acid nutr Life Support System Land occupation Global warming Non renewable energy Resources aeee Mineral extraction Figure 10 Sch ma g n ral de la m thode Impact 2002 Source JOLLIET et al 2003 Comme expliqu supra les scores de caract risation interm diaire cat gories d impact interm diaires sont calcul s gr ce des facteurs de caract risation interm diaires bas s sur un principe d quivalence Ils sont exprim s pour la plupart en kg quivalents d une substance de r f rence Les facteurs de
82. ct 2002 A New Life Cycle Impact Assessment Methodology International Journal of LCA vol 8 2003 octobre 7 p Adresse URL http www springerlink com content 13wv66821677535u Puissance nergie effet calorifique rendement Electrotechnique Editions de la Dunanche 2000 19 p Adresse URL http sitelec org cours rendement pdf REBITZER G et al Life cycle assessment Part 1 Framework goal and scope definition inventory analysis and applications International Environment vol 30 2004 pp 701 720 Adresse URL http www sciencedirect com 9 3 Textes de loi Directive 89 108 CEE du Conseil du 21 d cembre 1988 relative au rapprochement des l gislations des tats membres concernant les aliments surgel s destin s l alimentation humaine Directive 94 62 CE du Parlement europ en et du Conseil du 20 d cembre 1994 relative aux emballages et aux d chets d emballages Directive 2000 13 CE du Parlement europ en et du Conseil du 20 mars 2000 relative au rapprochement des l gislations des tats membres concernant l tiquetage et la pr sentation des denr es alimentaires ainsi que la publicit faite leur gard Directive 2000 76 CE du Parlement europ en et du Conseil du 4 d cembre 2000 relative l incin ration des d chets Directive 2002 72 CE de la Commission du 6 ao t 2002 concernant les mat riaux et objets en mati re plastique destin s entrer en contact avec les denr es alime
83. culs de consommation lectrique tels que d taill s au point 6 2 5 3 cfr 6 2 5 3 Alternative 2 pur e surgel e et de modifier le temps de s jour Ainsi en rempla ant l hypoth se 93 d une consommation du produit 50 de sa dur e de vie par 25 nous pouvons d duire les temps de s jour suivant Temps de s jour au DC 4 jours donn es fournisseur Temps de s jour au supermarch 10 jours maintenue identique Temps de s jour chez le consommateur 169 jours nouvelle hypoth se Le temps de s jour chez le consommateur est ainsi pass de 351 jours 169 jours soit un total de 183 jours pour les trois tapes de stockage en accord avec l hypoth se d une consommation 25 de la DLC Connaissant le volume net de 287 dm et la consommation lectrique nette de 190 KWh an du surg lateur et en consid rant le taux de remplissage moyen de 75 le volume d une unit de vente de 1 9 dm et le temps de s jour chez le consommateur nous pouvons d duire les r sultats suivants Volume utile 287 0 75 215 25 dm Consommation nette journali re d lectricit 0 52 KWh jour 520 Wh jour Ma nat La f 520 c Consommation nette journali re d lectricit par unit de volume utile S 2 42 Wh jour Consommation nette journali re d lectricit par unit fonctionnelle pour les 169 jours dans le surg lateur 2 42 1 9 0 6 169 465 Wh 0 465 kWh Nous ob
84. d de production Enfin les calculs n cessaires l inventaire de production seront effectu s pour finalement pouvoir calculer l inventaire des missions et des extractions ramen es l unit fonctionnelle Structure de la boite en carton Pour des raisons de robustesse d taill es plus haut la boite destin e transporter les articles de pur e surgel e est compos e d un carton pr sentant une structure 3 couches Les couches ext rieures planes sont constitu es de kraftliner tandis que la couche int rieure ondul e est en wellenstof La couche ondul e poss de une caract ristique suppl mentaire le coefficient d ondulation En effet la taille des ondulations a un impact non n gligeable sur la longueur r elle de papier utilis Plus le coefficient est lev plus l ondulation consommera de papier Visuellement cela se traduit par une couche plus paisse comme l indique la photo ci dessous Figure 17 Coefficient d ondulation Enfin la boite en carton pr sente avant pliage une surface totale fonction des dimensions demand es par le client Ainsi la boite consid r e d crit une aire 0 76 m Le tableau suivant r sume toutes les donn es de masse et de surface et nous permet de calculer la masse totale de la bo te en carton Toutes les donn es utilis es pour les calculs nous ont t fournies par l entreprise 61 Les d chets de coupe sont quant eux
85. d s de stockage r frig r Le tableau suivant regroupe les donn es de consommation lectrique par unit fonctionnelle Alternative 1 pur e fra che Alternative 2 pur e surgel e Centre de distribution 60 8 Wh 129 Wh Supermarch 76 Wh 321 Wh Consommateur 5 3 Wh 967 Wh ORDER a 142 1 Wh 0 142 kWh 1417 Wh 1 417 kWh de stockage r frig r Tableau 16 Proc d s de stockage r frig r consommation d nergie lectrique On observe une valeur nettement plus lev e pour la seconde alternative ce qui est en partie le fait du long temps de s jour chez le consommateur attribu celle ci cons quence de l hypoth se d une utilisation du produit pur e 50 de la DLC La consommation annuelle nette d un surg lateur sensiblement sup rieure celle d un r frig rateur est galement un facteur d influence important Pour des raisons de concision nous ne dresserons pas de tableau d inventaire des missions Celles ci seront calcul es sur base du profil nerg tique belge puisque l ensemble des proc d s a lieu sur le territoire national et seront videmment incluses dans le total des missions de chaque alternative 47 Surg lateur de marque Bosch mod le GTM 30A30 catalogue 2009 2010 79 6 2 6 Proc d s d utilisation Le seul flux interm diaire entrant de ce proc d unitaire est l nergie lectrique hors pur e La phase d utilisation est
86. de d extension du syst me repose sur un principe de substitution L appliquer consiste consid rer qu un syst me qui assure plusieurs fonctions en m me temps vite l existence d autres syst mes remplissant s par ment chacune des fonctions La figure 6 ci dessous repr sente sch matiquement un proc d 1 qui r alise la production du produit et du coproduit B et un proc d 2 qui g n re un produit B similaire B En appliquant la m thode le syst me s tend la production de B que B substitue Les missions et extractions li es au produit substitu B peuvent alors tre soustraites celles du proc d 1 et donc de d duire lesquelles sont effectivement imputable au produit A La figure 8 sch matise la m thode d extension du syst me 23 DEGREZ M Industrie nergie et environnement Bruxelles ULB syllabus 2007 29 Mati res premi res de AetB Emissions de A et B Emissions deB Mati res premi res de B PROC D 1 PROC D 2 PRODUCTION DE A ET B PRODUCTION DE B lt w D n gt n 5 D n w r E 5 Produit A Figure 8 Extension du syst me Source JOLLIET et al 2005 Il est noter que ce calcul n est valide que si on peut prouver que la substitution a r ellement lieu Lorsqv il n est pas possible d viter l allocation on peut proc der par allocation physique qui consiste en l affectation des extractions et missions aux
87. de l utilisation des cageots en plastique pur e fra che 54 Carton ondul double face et double double sisi 57 Diagramme g n ral du proc d de production ss 60 Coefficient d Ondulations ssh die a e E annee 61 Photographie d un edly 22 2 ntaetee nt menant ne nn antenne 71 Liste des tableaux Tableau 1 Cat gories interm diaires et substances de r f rence utilis es dans Impact 2002 36 Tableau 2 Potentiel de r chauffement global pour un horizon temporel de 500 ans 37 Tableau 3 Facteurs de caract risation et unit s de dommages utilis s dans Impact 2002 38 Tableau 4 Fonction unit fonctionnelle et flux de r f rence pour les deux alternatives tudi es 41 Tableau 5 Inventaire des missions par UF de la barquette pur e fra che 46 Tableau 6 Inventaire des missions par UF de la poche pur e surgel e 50 Tableau 7 Comparaison des deux alternatives emballage primaire 52 Tableau 8 Emballage secondaire de la pur e fra che inventaire des missions et extractions par UE ee en e a N AN a Re rer ee AE a ea A ne nn et 55 Tableau 9 Masse de la boite en carton ondul ss 62 Tableau 10 Masse des d chets de carton ss 62 Tableau 11 Consommation mensuelle des diff rents composants de la colle 65 Tableau 12 Consommation d intrants par m tre carr de carton ss 66 Tableau 13 Inventaire de production pour
88. de possibilit est d s lors l allocation physique La m thode des variations marginales est th oriquement concevable bien qu il paraisse malais de d celer la variation d lectricit par ajout ou par retrait d une unit de vente de chaque famille d article que contient le r frig rateur pour ensuite tre capable d affecter l hypoth tique variation de consommation nerg tique l une ou l autre famille d article Par contre la m thode de causalit physique nous para t tre applicable Le param tre physique retenu est le volume car il est facilement mesurable et permet d tre relativement pr cis m me s il ne refl te qu une r alit causale approximative On reportera donc la consommation d nergie lectrique 74 au volume occup par l unit de vente dans le r frig rateur ou surg lateur et ce par unit de temps Pour pouvoir calculer la part allouer au couple produit emballage il nous faut conna tre le volume de contenance et la consommation lectrique nette des installations de r frig ration le volume occup par l article tudi ainsi que le temps de s jour dans chaque stock r frig r En ce qui concerne le temps de s jour dans les diff rentes installations de r frig ration la dur e de vie du produit est un facteur pr pond rant qu il faut donc absolument conna tre car il influence consid rablement le temps de s jour chez le consommateur Cela est partic
89. de raffinage et les mati res premi res extraites ainsi que le traitement des d chets e Concernant la soude toutes les mati res premi res proc d s transports sont compris ainsi que l utilisation de l infrastructure e Pour le formald hyde les facteurs d missions reprennent tous les intrants et proc d s depuis l extraction de mati re e Enfin toutes ces donn es sont valables pour l Europe occidentale et sont issues de la base de donn es Ecoinvent dans sa version 2010 L lectricit consid r e dans tous ces facteurs d missions et d extraction se r f re au profil nerg tique europ en 68 6 2 4 Proc d s de transport 6 2 4 1 Probl mes d affectation Pouvant para tre simples les proc d s de transport sont en fait particuli rement malais s quantifier du point de vue de l impact environnemental lorsqu il s agit de les ramener l unit fonctionnelle En effet il existe de nombreux types de camions diff rant par la charge maximale autoris e qui plus elle est lev e plus elle est synonyme d une importante consommation absolue de carburant mais d une plus faible consommation par tonne kilom tre On distingue notamment les camions 16 tonnes 28 tonnes et 40 tonnes De plus ceux ci sont rarement destin s transporter un seul et unique produit ou article sur une seule et m me distance Si on prend l exemple du borax dans la production de carton ondul dont la c
90. distance parcourue sur autoroute 90km h et 25 de la distance hors autoroute parcourue une vitesse moyenne de 35 km h 71 Les r sultats de l inventaire seront ramen s l UF et pr sent s dans le tableau comparatif des deux alternatives cfr infra L on distingue les deux m mes tapes de transport pour les articles de pur e surgel e Le type de camion utilis 28 tonnes norme EUROS est identique la premi re alternative Premi re tape La distance entre le site de production de la pur e et le DC est de 137 km ce qui quivaut une dur e de trajet de 2 heures en camion Les unit s de vente sont group es par 12 dans une boite en carton emballage secondaire raison de 72 boites par palette et de 33 palettes par camion ce qui permet donc le transport de 28512 unit s de vente 12 72 33 par camion A nouveau d placement et r frig ration sont effectu s par des moteurs distincts L quipement maintenant la temp rature de surg lation consomme 8 litres de diesel par heure de trajet soit 16 litres pour les deux heures de cette premi re tape Toutes ces donn es seront utilis es dans les calculs d inventaire dont les r sultats ramen s une unit fonctionnelle sont disponibles dans le tableau comparatif cfr infra Seconde tape Les hypoth ses pos es pour la premi re alternative savoir une distance moyenne de 80 km pour un trajet d 1h15 peuvent tre conserv
91. e L encyclop die Larousse propose quant elle une d finition technique du conditionnement en tant que r glage de la temp rature et de l humidit d une mati re premi re pour la placer dans les conditions de traitement les plus favorables C est dans cette optique que nous consid rerons cette notion Ainsi lorsque l on abordera le conditionnement c est bien des conditions de temp rature et d humidit dont il s agira Concr tement cela comprend le stockage et le transport r frig r 4 C pour la pur e fra che ou 18 C pour la pur e surgel e des couples produit emballage analys s 4 1 2 Emballage primaire secondaire et tertiaire L on distingue trois familles d emballage chacune ayant un r le particulier et se diff renciant des autres par sa relation au produit L emballage primaire constitue l emballage de vente En couple avec le produit il constitue une unit de vente destin e l utilisateur final Sa fonction premi re est de contenir et de prot ger le produit Il est donc en contact direct avec celui ci En plus de la protection l emballage primaire remplit d autres fonctions il doit assurer une conservation optimale du produit tre un soutien commercial marketing ainsi qu un support pour l information obligatoirement pr sente en fonction du type de contenu cfr infra En ce qui concerne les denr es alimentaires l emballage primaire doit pr senter de
92. e e Je syst me tudier e les fronti res du syst me e les hypoth ses e les limitations Dans le cas d une tude comparative il est imp ratif de comparer les produits syst mes ou services sur base d une fonction commune Seules les alternatives r alisant une fonction quivalente sont comparables De plus la fonction sert de base la d termination de l unit fonctionnelle et des limites du syst me autres points indispensables de la d finition du champ d tude Parfois un syst me peut pr senter plusieurs fonctions syst me multifonctionnel On tentera alors de distinguer la fonction principale des fonctions secondaires Enfin lorsqu une ACV porte sur une partie d un syst me on se reportera la fonction de l ensemble du syst me Lorsque la fonction est identifi e on peut en d river l unit fonctionnelle UF qui quantifie la fonction du syst me du service ou du produit et sert de base de comparaison entre les diff rentes alternatives L unit fonctionnelle est une grandeur d finie en coh rence avec les objectifs de l tude qui doit tre mesurable et additive et n est donc pas un rapport l impact de deux unit s 21 fonctionnelles doit tre le double de l impact d une unit fonctionnelle A nouveau lors d une ACV portant sur un composant d un ensemble on se r f rera dans l UF la fonction de l ensemble Ensuite pour une unit fonctionnelle d
93. e l incin ration Le probl me de cotraitement sera nouveau r solu par subdivision des proc d s gr ce l utilisation du facteur d missions de l incin ration d un m lange moyen de plastique auquel sera soumis la masse de la poche ramen e une unit fonctionnelle soit 3 grammes La boite en carton La boite en carton ondul valorisable par une fili re de recyclage des d chets de carton est caract ris e par le m me probl me d affectation que l tui de suremballage de la pur e fra che En effet apr s traitement 1l redevient un produit ayant une valeur conomique On effectuera selon la m me logique que pour l tui un vitement de l allocation par une subdivision des proc d s attribuant les charges environnementales du pr traitement tri aux d chets et celles du traitement physico chimique au produit nouvellement constitu A nouveau nous utiliserons le facteur d missions correspondant au tri des d chets de carton que nous appliquerons la masse de carton ondul formant la boite ramen e une UF soit 21 69 grammes Nous pouvons maintenant tablir l inventaire des missions et extractions de l ensemble des proc d s de traitement de fin de vie et ce pour chaque alternative Il est noter que les probl mes d affectation engendr s par les proc d s de recyclage auraient galement pu tre r solus par la m thode d vitement de l allocation par exte
94. e aux emballages et d chets d emballages qui d finit la notion d emballage cfr supra et dicte des exigences dites essentielles portant sur la composition et le caract re r utilisable et valorisable des emballages dont la premi re stipule que l emballage sera fabriqu de mani re limiter son volume et son poids au minimum n cessaire pour assurer le niveau requis de s curit d hygi ne et d acceptabilit aussi bien pour le produit emball que pour le consommateur En ce qui concerne la composition des emballages la directive pr voyait notamment des limites maximales de concentration en m taux lourds atteindre par niveau dont le Directive 89 108 CEE du Conseil du 21 d cembre 1988 relative au rapprochement des l gislations des tats membres concernant les aliments surgel s destin s l alimentation humaine article premier 6 Op Cit article 5 7 Directive 94 62 CE du Parlement europ en et du Conseil du 20 d cembre 1994 relative aux emballages et aux d chets d emballages annexe II premier alin a 18 dernier de 100 parties par millions ppm en poids devait tre atteint en 2001 Enfin elle propose galement un syst me d identification des mat riaux de composition bas sur une num rotation de ceux ci ou une abr viation du nom du mat riau Ainsi par exemple le polypropyl ne est identifi par le num ro 5 et par l abr viation PP Les actes modificateurs 2004 12 CE et 2005 20 CE n o
95. e de pur e surgel e sans oublier le flux de r f rence de 3 5 L inventaire de production pour l emballage secondaire de la pur e surgel e est alors complet Le tableau ci dessous pr sente les donn es de l inventaire de production par UF ee a Kraftliner kg 0 274 0 0137 Wellenstof kg 0 1598 7 990E 03 Eau kg 6 677E 02 3 338E 03 Amidon kg 1 802E 02 9 009E 04 Formald hyde kg 6 339E 05 3 170E 06 do he Borax kg 2 463E 04 1 231E 05 Soude caustique kg 7 242E 04 3 621E 05 Mazout kg 1 660E 03 8 298E 05 Huile min rale kg 2 766E 06 1 383E 07 Electricit kWh 4 696E 02 2 348E 03 Sortant D chets de carton kg 0 0069 3 450E 04 Tableau 13 Inventaire de production pour le carton d emballage secondaire 66 6 2 3 4 Inventaire des missions et des extractions Maintenant que l inventaire de production de l emballage secondaire est tabli il nous faut encore multiplier ces flux interm diaires par leurs facteurs d missions et d extraction respectifs disponibles dans la base de donn es Ecoinvent Pour des raisons de concision et de clart on ne d taillera pas les missions et extractions de chaque flux interm diaires En effet la base de donn es nous donne quelques 1295 types d missions et d extractions diff rents r parties entre les milieux r cepteurs savoir l eau l air et le sol Le tableau suivant reprend quelques uns des r sulta
96. e l alternative de la pur e surgel e pr sente des valeurs sup rieures pour la totalit des missions pr sent es dans ce tableau except pour les compos s organiques volatils non m thaniques COVNM lion ammonium NH et le demande chimique en oxyg ne DCO Nous ne tirerons cependant aucune conclusion avant l analyse de l impact environnemental cfr infra 88 6 3 Analyse de l impact environnemental Troisi me phase de l ACV l analyse de l impact environnemental a pour but de relier les donn es d inventaire leur impact sur le milieu naturel Les r sultats de l inventaire ne permettent pas de d terminer quelle alternative est pr f rable d un point de vue environnemental En effet m me si la pur e fra che montre des valeurs d missions inf rieures pour la plupart des substances il n est pas certain pour autant qu elle pr sente l impact environnemental le plus faible bien que cela soit tr s probable Par ailleurs le nombre de substances 1275 est bien trop cons quent pour tenter une comparaison imm diate sur base de celles ci De plus l ordre de grandeur de la diff rence entre chaque substance comparativement peut tre plus ou moins significatif en termes de dommages environnementaux et doit donc tre tudi plus pr cis ment Il convient donc d agr ger et de classer ces donn es en fonction de leurs potentiels d impact et ce afin de les rendre plus loquentes
97. e l unit de vente entre le supermarch et le domicile du consommateur est exclu de l ACV puisqu il s agit d un proc d commun aux deux alternatives L on distingue deux tapes de transport r frig r 4 C savoir le trajet entre le site de production et l unique centre de distribution DC de Delhaize et l acheminement des produits depuis le DC jusqu au supermarch Premi re tape La distance entre le site de production de la pur e et le DC est de 49 km ce qui quivaut une dur e du trajet de 36 minutes Le v hicule utilis pour ce transport est un camion 28 tonnes deux essieux Les articles de pur e sont group s dans des cageots r utilisables cfr supra raison de 28 unit s de vente par cageot qui sont ensuite plac s sur palette regroupant 32 de ceux ci Enfin un camion peut transporter 33 palettes On peut donc transporter 29568 unit s de vente 28 32 33 par camion Bien que le v hicule ne transporte pas uniquement des articles de pur e fra che nous pouvons calculer la part de camion consomm e par article L allocation se fera dans ce cas sur base de ces donn es logistiques ce qui nous permettra de d terminer les charges environnementales imputables une unit de vente en fonction de la distance parcourue Autre information importante le d placement du v hicule et la r frig ration sont effectu es par deux moteurs ind pendants l un de l autre Ainsi
98. e production continue En d but de ligne d imposants rouleaux de papier kraftliner testliner wellenstof cfr supra sont d roul s tandis que les longues feuilles qui les composent sont emport es par des cylindres pr chauffant La premi re tape est comme le nom l indique l ondulation du papier wellenstof gr ce des cylindres chauffants cannel s pr vus cet effet Ensuite la couche sup rieure faite de kraftliner ou de testliner couche plane cfr supra est simultan ment appos e et coll e la partie ondul e Sur le cylindre suivant la couche plane inf rieure est ajout e Dans le cas d une structure cinq couches double double l op ration est r p t e une seconde fois et est suivie d une tape de regroupement des deux structures simples Le carton ainsi constitu passe ensuite sur un tapis chauff la vapeur dans le but de faire s cher colle et papier et donc de durcir l ensemble Ce dernier est alors soumis un dispositif appel coupe rives servant rogner les c t s pour les rendre parfaitement rectilignes On retiendra que les rognures constituent des d chets de coupe qui seront valoris s cfr infra un syst me d aspiration form par une tuyauterie la base de laquelle une h lice cr e la d pression emporte les rognures de carton vers le syst me de traitement Ensuite la longue plaque de carton sans fin passe par
99. e service de faire un bilan comparatif ou non de l impact environnemental de son produit ou service pour ensuite d finir des priorit s d action en mati re d environnement et ce en fonction de l ensemble des mesures r alisables et des contraintes notamment conomiques Historiquement trois organisations se sont particuli rement impliqu es dans le d veloppement m thodologique des analyses de cycle de vie l Organisation Internationale de Normalisation ISO International Organization for Standardization la Soci t de Toxicologie et Chimie Environnementales SETAC et le Programme des Nations Unies pour l Environnement PNUE ce dernier ayant lanc en 2002 l Initiative pour le cycle de vie Life Cycle Initiative L ISO a notamment d velopp des normes consacr es au management environnemental r f renc es par la s rie ISO 14000 dont l une d entre elles tablit les lignes directrices pour la pratique des ACV ISO 14040 et est compl t e par d autres normes d taillant les quatre tapes d une ACV Les notions th oriques suivantes ainsi que la d marche m thodologique du pr sent m moire se basent donc sur les normes ISO et ce dans l optique d une approche normalis e et de r sultats utilisables hors du contexte acad mique Selon la norme ISO l ACV se d compose en quatre tapes 1 JOLLIET O SAADE M et CRETTAZ P Analyse du cycle de vie comprendre et r aliser un cobilan
100. e table de cuisson quatre plaques parmi lesquelles nous choisissons la taille et donc la puissance interm diaire soit 1800 watts Puisque la pur e doit tre r chauff e feu doux nous poserons l hypoth se de la plaque utilis e au quart de sa puissance soit 450 watts Le rendement tant de 90 nous calculons la puissance r ellement consomm e qui est de 500 watts cfr formule supra Nous pouvons d s lors conna tre l nergie lectrique consomm e sachant la dur e de r chauffage de 6 minutes 360 secondes par unit de vente soit 216 secondes par unit fonctionnelle Energie P t 500 216 108000 W s 0 03 kWh Le r chauffage de la pur e surgel e consomme donc 0 03 kilowatt heure lectrique L inventaire des missions et extractions des proc d s d utilisation ne sera pas repris sous forme de tableau par mesure de concision Il sera cependant pris en compte dans le total des missions et extractions de chaque alternative Nous avons utilis pour cet exemple les caract ristiques techniques d une plaque de cuisson de marque Bosch mod le PIE 775N14 E issues du catalogue 2009 2010 de la marque 81 6 2 7 Proc d s de traitement de fin de vie Cette ultime tape du cycle de vie est celle du traitement des d chets que sont devenus les emballages primaires et secondaires apr s la phase d utilisation du produit Pour cette derni re partie de l ICV nous nous basero
101. ectation des impacts environnementaux se fait donc sur base de la valeur conomique respective des diff rents outputs Ainsi par exemple dans la production de viande bovine certains restes impropres la consommation pour l homme sont utilis s pour la fabrication de nourriture pour chien Or il est raisonnable de penser que le principal raison d exister de la production de la viande bovine est l alimentation humaine On pourrait donc imaginer que financi rement parlant 85 de la valeur 30 reviennent la viande et 15 la nourriture canine Les charges environnementales seraient d s lors r parties proportionnellement ces pourcentages En r sum la hi rarchie des m thodes de r solution des probl mes d affection est la suivante 1 Evitement de l allocation par subdivision des proc d s ou par extension du syst me 2 Allocation physique par la m thode des variations marginales ou par la m thode de causalit physique 3 Allocation financi re 5 4 Analyse de l impact environnemental 5 4 1 Principe g n ral et premi res difficult s L tape d inventaire a permis de donner une valeur chiffr e aux quantit s de mati res et d nergie consomm es flux l mentaires entrants et aux missions dans l air l eau et le sol flux l mentaires sortants Troisi me phase de l analyse de cycle de vie l analyse de l impact environnemental a pour but de relier les donn es d
102. eee 98 LH ANALISEDES COURS en nine ns de tar tre ler ei 98 7 2 RECHERCHE D AM LIORATIONS o piieis AE EE EEEE EE ETE E EE E 99 7 3 QUESTIONS OUVERTES PISTES DE R FLEXION serres 100 NESE OALE PIBN LO Ia E A E a 101 9 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ms 103 Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4 Figure 5 Figure 6 Figure 7 Figure 8 Figure 9 Figure 10 Figure 11 Figure 12 Figure 13 Figure 14 Figure 15 Figure 16 Figure 17 Figure 18 Liste des figures Composants de l emballage primaire de la pur e fra che 14 Couple produit emballage de la pur e surgel e ss 15 Exemple d un proc d unitaire dans un syst me selon ISO 14 041 22 Probl me d affectation coproduits sn 27 Probl me d affectation cotraitement sn 28 Recyclase en boucle ferm e aiiai aereas a E E E A OE tentes 28 Recyclage en boucle Ouvert sssmnnaieetintt all aidaa eap TAE ta aa AEEA SE ERPS 29 Extension du Systemen sitata a r iE EE dei eee tan inter ttes 30 M thodologie de l analyse de l impact environnemental 33 Sch ma g n ral de la m thode Impact 2002 nn 35 Arbre des proc d s 2 n ral xsirsemsnramiiniiemnanienenenentiee tin teen 42 Sch ma d une xtrmdeus s sise ennenenteeninnenntanendne nn nent 44 Emballage secondaire de la pur e fra che cageot r utilisable 53 Sch ma
103. es Pour notre inventaire nous devons donc consid rer Pour la mise en forme 5 55 grammes pour l extrusion soufflage valeur multiplier par le facteur d missions du proc d trouv dans la base de donn es Pour la consommation de mati re 5 grammes dont 4 65 grammes de LDPE et 0 35 de TiO valeurs multiplier par les facteurs d missions respectifs des deux mat riaux Nous n oublierons pas de ramener ces donn es l unit fonctionnelle par l interm diaire du flux de r f rence qui est de 3 5 pour la pur e surgel e A nouveau pour des raisons de concision tous les r sultats d inventaire d missions et d extractions ne pourront tre repris le tableau suivant regroupe quelques unes des substances mises r parties en fonction du milieu r cepteur Pour rappel les encres imprim es sur la poche ne sont pas consid r es 29 jua 12 2 Ces informations nous ont t transmises par le producteur de la poche consid r e 49 EMISSIONS DANS L AIR kg CO 0 0116 CH4 5 84E 05 PM 2 05E 06 co 1 26E 05 COVNM 1 53E 05 NO 2 28E 05 HCI 5 30E 07 Pb 2 25E 09 SO 3 52E 05 EMISSIONS DANS LE SOL kg Fe 1 01E 07 Pb 2 84E 11 cr 2 49E 07 Zn 1 38E 09 EMISSIONS DANS L EAU kg NH 3 59E 08 DBO 1 23E 05 DCO 3 57E 05 Hg 1 36E 09 Phosphates 1 45E 05 Sulfates 3 79E 04 Nitrates 4 63E 06 COT 1
104. es donn es d taill es ci dessus 37 Chiffre du mois de juin 2010 38 Chiffre du mois de juin 2010 64 Primaire Secondaire M Consommation horaire g n rale kg h 600 3500 48 Composition d un m lange Eau kg 235 310 0 Amidon kg 60 138 0 Formald hyde kg 1 5 0 15 0 Borax kg 0 2 1 0 Soude caustique kg 0 0 1 Masse totale d un m lange kg 296 5 450 25 1 Nombre de m lange par heure 2 02 7 77 48 ne 47 7 sex Consommation mensuelle par compasait Total Eau kg mois 95109 6 481954 5 0 577064 1 Amidon kg mois 24283 3 214547 5 0 238830 8 Formald hyde kg mois 607 1 233 2 0 840 3 Borax kg mois 0 00 3264 8 0 3264 8 Soude caustique kg mois 0 00 0 00 9600 9600 Total kg mois 120000 700000 9600 Tableau 11 Consommation mensuelle des diff rents composants de la colle Un autre probl me se pose en ce qui concerne la colle En effet nous connaissons la surface mensuelle produite de 9 170 420 m mais celle ci ne fait pas la distinction entre le carton double face et le double double Or pour ce dernier la consommation de colle est deux fois sup rieure puisqu il y a quatre surfaces coller contre deux pour le double face Il faut donc exprimer la surface produite en surface quivalente double face Sachant que le celui ci repr sente 90 de la production contre 10 pour le double double l encadr
105. es pour ce deuxi me trajet entre DC et supermarch Ceci nous permet de calculer une consommation de 10 litres de diesel pour la r frig ration Les donn es logistiques sont identiques celles de la premi re tape 12 unit s par boite en carton 72 boites par palette 33 palettes par camion Le tableau suivant compare les deux alternatives pour les deux tapes de transport confondues sur base de quelques substances mises dans les diff rents milieux r cepteurs Les r sultats sont ramen s PUF par l interm diaire du flux de r f rence 41 A nouveau la consommation r elle d pend fortement de la temp rature ext rieure Le chiffre de 8 litres est une valeur moyenne annuelle fournie par Delhaize 72 EMISSIONS DANS L AIR kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e CO 4 57E 03 5 48E 03 CH 4 06E 06 4 58E 06 PM25 2 79E 06 4 50E 06 CO 1 05E 05 1 73E 05 COVNM 3 48E 06 4 71E 06 NO 3 13E 05 4 55E 05 HCI 1 09E 08 1 34E 08 Pb 7 01E 10 7 72E 10 SO 5 16E 06 6 82E 06 EMISSIONS DANS LE SOL kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e Fe 8 51E 08 1 03E 07 Pb 3 28E 10 3 37E 10 cr 1 79E 07 2 11E 07 Zn 2 30E 08 2 37E 08 EMISSIONS DANS L EAU kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e NH 6 68E 09 8 11E 09 DBO 1 44E 05 1 82E 05 DCO 1 47E 05 1 85E 05 Hg 3 1
106. eur fonction commune ont t clairement identifi es et que les limites du syst me consid r ont t d finies l on peut aborder la deuxi me tape de l ACV l inventaire des missions et des extractions aussi appel inventaire des flux l mentaires ou encore inventaire de cycle de vie ICV Celui ci consiste en une quantification des flux de mati res d nergie qui entrent et sortent du syst me donc qui traversent ses limites Il rassemble notamment toutes les ressources consomm es ainsi que toutes les substances polluantes mises au cours du cycle de vie du produit ou service L laboration de l inventaire impose le respect d une d marche structur e Pour chaque proc d unitaire constitutif du syst me mod lis par l arbre des proc d s cfr supra les flux interm diaires entrants et sortants flux de mati res et d nergie sont identifi s ceci constitue un inventaire de production qui sera ramen l unit fonctionnelle via le ratio d utilisation quivalente Ensuite pour chaque type de flux entrants des donn es d extraction et d missions agr g es appel es facteurs d extraction ou d missions sont recueillies dans des bases de donn es ou directement chez les entreprises concern es L inventaire est d s lors calcul en multipliant l inventaire de production par les facteurs d extraction ou d missions provenant d une ou plusieurs bases de donn es Enfin les
107. fectuons nouveau un vitement de l allocation par subdivision des proc d s Nous pensons tre plus proches de la r alit en proc dant de la sorte plut t que d essayer de r soudre le probl me d affectation partir d un autre facteur d missions moins cibl bas par exemple sur un m lange moyen d ordures m nag res Qui plus est nous respectons la hi rarchie des m thodes en recourant la premi re d entre elles Pour les calculs d inventaire nous multiplierons la masse du film 1 3 grammes par UF par le facteur d missions retenu L tui L tui en carton est quant lui valorisable par la fili re classique de recyclage des papiers et carton Le d chet redevient donc un produit valeur conomique certaine Le probl me vient de la difficult de placer la limite entre les proc d s et donc les charges environnementales imputables au produit et ceux attribuables au d chet En effet le produit nouvellement constitu devient potentiellement un 52 r so PEETS f peh Toutes les tapes d incin ration sont consid r es sans valorisation nerg tique 83 produit interm diaire ou un produit fini pour un autre proc d qui sort du syst me analys ne faisant pas partie du cycle de vie analys Dans le chapitre consacr la production de la boite en carton d emballage secondaire de la pur e surgel e nous avons pris en compte dans l inventaire le facteur d
108. icit n cessaire au traitement des eaux us es est par contre comprise dans le total de l lectricit de l inventaire de production Le tableau ci dessus comprend donc galement ces missions et extractions En ce qui concerne la qualit des donn es il convient de pr ciser les choses suivantes e Pour l amidon de ma s les facteurs d missions incluent toutes les tapes de production de cette substance depuis les extractions de mati re premi re ainsi que le traitement des eaux de proc d L utilisation de l infrastructure machine b timent etc est galement comprise e Pour le Borax la base de donn es reprend toutes les tapes de production mati res premi res et les transports Le traitement des d chets solides n est par contre pas pris en compte dans le facteur d missions e Le facteur d missions du papier kraftliner comprend toutes les tapes mati res et traitements des d chets e Concernant le papier wellenstof les remarques sont identiques celle du kraftliner e Pour l huile de lubrification toutes les tapes et mati res consomm es sont incluses sauf le traitement des d chets de production Signalons que les auteurs de la base de donn es indiquent une incertitude relativement lev e due aux faibles quantit s d informations qui ont pu tre recueillies concernant certaines phases de production e Les facteurs concernant le mazout incluent tous les proc d s
109. iff rent par la taille volume la puissance la classe nerg tique etc Par ailleurs certains surg lateurs sont verticaux mod le armoire tandis que d autres sont horizontaux mod le coffre Nous choisirons donc un mod le de dimensions interm diaires tout en nous pla ant dans l optique de la meilleure technique disponible soit la classe nerg tique A Pour cet inventaire de cycle de vie nous avons donc 78 retenu un surg lateur horizontal d efficacit nerg tique A dont la fiche technique nous fournit les informations suivantes Volume net 287 dm Consommation lectrique nette 190 KWh an donn es du catalogue En consid rant le taux de remplissage moyen de 75 le volume d une unit de vente de 1 9 dm et le temps de s jour de 351 jours chez le consommateur nous pouvons d duire les r sultats suivants Volume utile 287 0 75 215 25 dm A es _190 Consommation nette journali re d lectricit a 0 52 KWh jour 520 Wh jour RAEN BP o 520 Consommation nette journali re d lectricit par unit de volume utile ETE 2 42 Wh jour Consommation nette journali re d lectricit par unit fonctionnelle pour les 351 jours dans le surg lateur 2 42 1 9 0 6 351 966 Wh 0 967 kWh En sommant les diff rents r sultats obtenus chaque tape nous pouvons comparer les deux alternatives pour l ensemble des proc
110. inventaire leur impact sur le milieu naturel incluant l homme et sa sant Lors de l ICV une premi re agr gation a t r alis e en additionnant toutes les extractions et missions de la m me substance On obtient donc des totaux par substance qui sont rassembl s dans un tableau d inventaire Le nombre d l ments est souvent tr s important plusieurs centaines Lors d une ACV comparative une alternative est souvent pr f rable une autre pour certaines substances mais pas pour d autres De plus l ordre de grandeur de la diff rence entre chaque substance peut tre plus ou moins significatif en termes de dommages environnementaux L utilisation de m thodes permettant l agr gation des missions en fonction de leurs potentiels d impact est donc primordiale De plus tenter de comparer les diff rents sc narios sur base des seuls r sultats de l ICV semble plus que fastidieux moins de ne retenir que quelques substances pour la comparaison Deux difficult s se pr sentent donc lors de l analyse de l impact environnemental le probl me de l agr gation et celui de la comparaison En effet il n est pas ais de comparer des missions de mercure dans l eau des missions de m thane dans l air Pour reprendre un exemple enfantin cela revient comparer des pommes et des poires ce qui ne veut pas dire que la comparaison est impossible Il suffit de trouver le bon crit re de comparaison m
111. inventaire en sachant que comme pour le carton ondul cfr 6 2 3 Emballage secondaire boite en carton deux proc d s sont consid rer la fabrication du carton WLC c est dire de la mati re ainsi que sa mise en forme comprenant d coupe pliage et collage des extr mit s pour former l tui proprement dit Sachant que ce dernier poss de une masse de 20 95 grammes et que le flux de r f rence pour le couple pur e fra che et emballage est de 1 il nous reste multiplier la valeur de la masse par les facteurs d missions et d extraction respectifs des deux proc d s fabrication et mise en forme Bien que les encres d impression ne soient pas consid r es dans la pr sente ACV il est noter que le facteur d missions de la mise en forme reprend une moyenne g n rique concernant la quantit d encre par unit de surface ainsi que la composition de celle ci qui est donc indirectement prise en compte dans l analyse Ceci est ind pendant de notre volont et bien que cela puisse apporter plus de pr cisions aux r sultats nous ne pouvons cependant garantir la fiabilit des donn es concernant les encres Pour des raisons de concision nous ne d taillerons les r sultats chiffr s d ICV de l tui de suremballage N anmoins ceux ci seront videmment pris en compte dans le calcul d inventaire final de l alternative pur e fra che En ce qui concerne la qualit des donn es le facteur d
112. ironnement il est demand aux tudiants de r diger un m moire de fin d tudes MFE Cet crit se pr sente comme l aboutissement de l ann e acad mique durant laquelle les nombreux aspects de la science environnementale ont t abord s d taill s et tudi s Par ailleurs le d veloppement du pr sent ouvrage fait appel aux comp tences de r flexion d analyse et de synth se acquises par l tudiant sur l ensemble de son parcours universitaire Ces aptitudes ont t n cessaires la r daction du m moire qui finalement les rassemble autour d un seul et m me objectif Le sujet de ce MFE est le fruit de la collaboration entre l institution acad mique qu est l Universit Libre de Bruxelles et la sph re industrielle en l occurrence l entreprise de distribution alimentaire Delhaize L objectif premier de ce travail est donc l laboration d une Analyse de Cycle de Vie ACV comparative pour un produit de grande consommation savoir une pur e de pommes de terre sur base des deux modes de conditionnement et d emballage existanst pour ce produit Diff rentes options seront ainsi compar es sur base de leurs impacts environnementaux Ceci s inscrit dans la volont de l entreprise d voluer vers une activit plus durable du point de vue environnemental Ainsi le secteur de la distribution semble t il d passer la relation premi re qu il entretient avec ses clients pour s engager a
113. iser le lecteur avec les articles tudi s 3 1 La pur e fra che La pur e de pommes de terre fra che de marque Delhaize est un article que l on retrouve au rayon des plats pr par s frais Elle est donc stock e en supermarch dans un espace r frig r 4 C Son emballage primaire se compose d une barquette transparente en polypropyl ne qui contient la pur e ferm e par un film plastique transparent compos d un m lange de polyamide et de poly thyl ne Cet emballage est d pourvu de toute impression Autour de ce contenant se trouve un tui en carton qui peut tre qualifi de suremballage cfr infra car il ne contient pas r ellement le produit Il remplit par contre la fonction de pr sentation du produit soutien commercial et comporte la totalit des informations obligatoires telles que la date limite de consommation le num ro de r f rence du lot le poids net la composition ingr dients la valeur nutritive moyenne par cent grammes les instructions de conservation etc ainsi que le code barre le cigle point vert les instructions de pr paration etc La barquette et le film sont pr vus pour une utilisation au four micro ondes qui est le mode de pr paration prescrit par le fabricant Cet emballage contient 450 grammes de pur e de pommes de terre soit deux portions d une personne en accompagnement d un repas Les photos ci dessous repr sentent les diff rents composants de
114. issions Produit D chet TRAITEMENT Emissions DES D CHETS Figure 6 Recyclage en boucle ferm e On parle de recyclage en boucle ouverte lorsque la r utilisation du produit recycl se fait l ext rieur du syst me analys Les boucles ouvertes s apparente quant elles des cofonctions successives La figure 7 repr sente sch matiquement l abstraction 28 Mati res premi res PROC D Emissions Produit D chet TRAITEMENT Emissions DES D CHETS Mati res premi res Produit Mati res premi res PROC D B Emissions Figure 7 Recyclage en boucle ouverte 5 3 4 R solution des probl mes d affectation La r solution des probl mes d affectation n est pas chose facile Toutefois la m thode utilis e peut avoir une influence non n gligeable sur les r sultats de ACV Issue d un consensus entre la SETAC et PISO une hi rarchie de m thode a t d finie Lorsqu on est confront un syst me comprenant des cofonctions simultan es on tentera en premier lieu d viter l allocation Cela peut se faire soit par subdivision des proc d s soit par extension du syst me Pour la subdivision des proc d s il convient d examiner en d tail le syst me tudi et de d terminer si un ou plusieurs coproduits sont sp cifiques un sous proc d elle s applique donc lorsqu on peut associer ind pendamment un coproduit un sous proc d La m tho
115. it imaginer que le changement climatique en tant que cat gorie interm diaire cause des dommages sur la sant humaine ou la qualit des cosyst mes mais par manque de mod lisation pr cise de la relation de cause effet Impact 2002 ne pr voit pas de facteur de caract risation de dommage pour ces cat gories La cat gorie de la qualit des cosyst mes rassemble les cat gories interm diaires de l cotoxicit aquatique de l acidification aquatique de l eutrophisation aquatique de l cotoxicit terrestre et de l eutrophisation et acidification terrestre et de l occupation des sols Bien que la destruction de la couche d ozone et la formation de photo oxydants participent tr s probablement aux dommages sur les cosyst mes aucun mod le ne permet de quantifier leur contribution Impact 2002 ne pr voit donc 37 pas de facteur de caract risation pour ces deux cat gories qui de ce fait ne sont pas reprises dans le calcul du score de dommage Ce dernier est exprim en PDF m an c est dire en fraction d esp ce disparue sur un m tre carr sur un an Il est noter qu il n existe pas encore de facteur de caract risation pour l acidification et l eutrophisation aquatique La cat gorie des ressources regroupe les cat gories interm diaires de la consommation d nergie primaire non renouvelables et des extractions de minerais L unit du score de caract risation des dommages est
116. l air Bq Carbone 14 q dans l air kg thyl ne q dans l air kg tri thyl ne glycol q dans l eau kg tri thyl ne glycol q dans l eau kg SO q dans l air kg SO q dans l air kg PO q dans l eau Occupation des sols Changement climatique Extraction de minerais Energie non renouvelable m terre q kg CO q dans l air MJ d nergie suppl mentaire ou kg Fe q minerai MJ totaux d nergie non renouvelable ou kg p trole brut q Tableau 1 Cat gories interm diaires et substances de r f rence utilis es dans Impact 2002 Source JOLLIET et al 2003 Par ailleurs en ce qui concerne la dimension temporelle la principale caract ristique d Impact 2002 est d int grer les impacts d une mission ou d une extraction sur le long terme ce qui n est pas sans cons quence sur les facteurs de caract risation Ainsi pour la cat gorie des changements climatiques la m thode s est bas e sur les travaux du GIEC Groupe d experts Intergouvernemental sur l Evolution du Climat et plus particuli rement sur les potentiels de r chauffement global PRG permettant d exprimer les diff rents gaz effet de serre en quivalent CO Le GIEC d finit l quivalent CO comme tant la quantit mise de dioxyde de carbone qui provoquerait le m me for age radiatif int gr dans le temps jusqu une date donn e qu une quantit mise d un gaz effet de serre longue dur
117. l emballage primaire du produit tel que vendu en magasin 13 Figure 1 Composants de l emballage primaire de la pur e fra che En haut gauche barquette PP en haut droite film PA PE en bas tui en carton 3 2 La pur e surgel e La pur e de pommes de terre surgel e de marque Delhaize est comme son nom l indique un article disponible au rayon des produits surgel s Elle est de ce fait stock e en supermarch dans un espace r frig r maximum 18 C Son emballage primaire se compose d une poche souple transparente en poly thyl ne qui assure toutes les fonctions contenance et protection du produit pr sentation commerciale support des informations l galement obligatoires date limite de consommation r f rence du lot instructions de conservation etc dont certaines sont sp cifiques un produit congel ou surgel cfr 4 1 D finitions comme la mention d interdiction de recongeler un produit d congel La poche contient 750 grammes de pur e de pommes de terre soit trois quatre portions d une personne en accompagnement d un repas Deux modes d utilisation sont prescrits par le fabricant r chauffage la casserole ou au four L emballage n est donc pas pr vu pour tre utilis durant la pr paration du produit et sera donc t avant celle ci La photo ci dessous repr sente le couple produit et emballage tel que vendu en supermarch 14
118. le composant principal reste identique pour une majorit d applications et qui plus est est r utilisable de tr s nombreuses fois e N ayant pu obtenir suffisamment d informations concernant les encres utilis es sur les emballages tant quant la composition de celles ci qu aux quantit s utilis es elles ne seront pas consid r e dans l analyse de cycle de vie D autres hypoth ses viendront s ajouter aux deux premi res dans la suite de l tude Elles seront pr cis es aux tapes concern es Enfin cette analyse de cycle de vie sera r alis e dans les limites de disponibilit de l information Certaines zones d ombre seront lev es par des hypoth ses celles qui ne pourront l tre ne seront pas consid r es dans l inventaire De plus partant du principe qu une information ou une donn e incertaine quant son exactitude pourrait compromettre la v racit des r sultats d ICV ainsi que les conclusions qui en d coulent l on pr f rera exclure de l analyse les substances ou proc d s entach s d une trop grande incertitude Les ventuelles exclusions seront videmment prises en compte dans l interpr tation des r sultats 43 6 2 Inventaire des missions et des extractions Pour rappel la d marche d inventaire consiste en la quantification de tous les flux l mentaires missions et extractions chang s avec l environnement donc traversant les fronti res du syst me
119. le des mati res 1 INTRODUCTION en nt tenant nier ann nimes eee 9 2 DESCRIPTION DE LA PROBL MATIQUE eee 11 ZI CONTESTE GENERAL Sn un anne ni anna 11 2 2 QUESTION DE RECHERCHE ET HYPOTH SE si sseseressreesresssreesresssneesess een 11 3 DESCRIPTION DES COUPLES PRODUIT ET EMBALLAGE see 13 BAS EA PUR E FRA CHE Lande nes a na et nr ta ae a A Aie te At 13 3 2 LA PUR E SURGEL E ins ne nn tn ARR RE E EA rt ie see 14 4 EMBALLAGE ET CONDITIONNEMENT NOTIONS L MENTAIRES ns 16 Al D FINITIONS A ae nat nat nt Aa 16 4 1 1 Emballage et conditionnement ss 16 4 1 2 Emballage primaire secondaire et tertiaire eeeeseeeeeseseeeseeeeseesssteeresrtsrerressesressresresreet 16 4 1 3 Cons lation et surg lation suenen oinn nie resas eeinetan a o neenon 18 A KEGISTATION EUROP ENNE mara oserei oneei EEan E EEEO E EEEE EEAS E 18 5 TH ORIE DE L ANALYSE DU CYCLE DE VIE see 20 5 1 PRINCIPE G N RAL ET CADRE INSTITUTIONNEL uses reeseeseeseesneenne ess essessessnessneesnnns 20 5 2 D FINITION DES OBJECTIFS ET DU CHAMP DE L TUDE ss 21 5 3 INVENTAIRE DES MISSIONS ET DES EXTRACTIONS esse 24 3 31 Principe g n ral einen it e a a a aneian 24 5 3 2 Base de donn es d inventaire de cycle de vie seseesseessessessseseesssssrsresrsstsrerrsessesresesessrses 25 5 3 3 Coproduits et probl me d affectation ss 26 5 3 4 R solution des probl mes d affectation ss 29 5 4 ANALYSE DE L IMPA
120. le nombre de supermarch s soit plus important dans les grandes villes du pays dont Bruxelles Gand et Anvers qui se trouvent des distances assez faibles du DC moins de 50 km des villes plus loign es comme Arlon Li ge ou Tournai correspondent des trajets beaucoup plus longs Nous poserons l hypoth se d une distance moyenne parcourue de 80 km soit une dur e de trajet de 1h15 Concernant la logistique les donn es sont l g rement diff rentes En effet pour cette seconde tape les cageots ne sont plus transport s sur palette mais sur des dolly sorte de structure sur roues cfr photo ci dessous pouvant supporter 16 cageots Figure 18 Photographie d un dolly Un camion peut contenir 80 dolly ce qui permet le transport de 35840 28 16 80 unit s de vente de pur e fra che Cependant les camions effectuant cette deuxi me tape sont remplis en fonction des commandes d un magasin Il est donc rarement charg au maximum Le d partement transport de Delhaize consid re un taux de remplissage moyen de 80 soit 64 dolly ce qui repr sente 28672 unit s de vente Les donn es concernant le type de camion utilis et la consommation horaire de carburant pour la r frig ration sont identiques pour cette deuxi me tape Ce sont donc 6 25 litres de diesel qui sont n cessaires au maintien d une temp rature de 4 C pendant 1h15 de trajet 4 Calcul e sur une base de 75 de la
121. lle Flux de r f rence Alternative 1 1 unit de vente Couple pur e fra che et emballage Accompagnement en pur e de pommes de terre d un repas Alternative 2 quelconque Couple pur e 1couple pur e fra che et emballage Portion de pur e pour deux personnes 3 z d unit de vente 3 5 du couple pur e surgel e et emballage surgel e et emballage Tableau 4 Fonction unit fonctionnelle et flux de r f rence pour les deux alternatives tudi es Deuxi mement il convient de d finir le syst me et ses fronti res Le syst me analys regroupe l ensemble des proc d s d extraction de toutes les mati res premi res utilis es dans la fabrication des produits interm diaires l ensemble des proc d s de transformation de ces derniers mise en forme etc la phase d utilisation du produit l ensemble des proc d s li s la fin de vie limination ou recyclage ainsi que tous les proc d s de transports des diff rents flux interm diaires et ce pour chacune des deux alternatives tudi s Une premi re mod lisation peut tre r alis e sous la forme d un arbre des proc d s sommaire et g n raliste dont le but est de donner une vision globale du syst me tudi et des nombreuses tapes qui composent le cycle de vie La figure ci dessous sch matise les diff rents proc d s unitaires cfr 5 2 Description des objectifs et du champ d tude ainsi que les flux de
122. m s par des portes Les articles de pur e surgel e sont plac s dans la partie verticale de l installation Il convient donc d tudier la consommation d lectricit de celle ci Dans ce cas cela ne pose pas de probl me d allocation car les deux compartiments sont aliment s par des moteurs ind pendants on peut donc effectuer une subdivision des proc d s La fiche technique de l appareil nous fournit les informations suivantes Volume net 8 05 4 25 805 dm Consommation nette d lectricit 17 025 kWh jour Sachant qu une unit de vente de pur e surgel e pr sente un volume de 1 9 dm et que l on consid re toujours un taux de remplissage moyen du surg lateur de 75 nous pouvons calculer les l ments suivants Volume utile 805 0 75 603 75 dm 17 025 603 75 Consommation nette journali re d lectricit par unit de volume utile 0 0282 KWh dm Consommation nette journali re d lectricit par unit de vente 0 0282 1 9 0 0536 kWh Consommation nette journali re d lectricit par unit fonctionnelle pour les 10 jours en supermarch 0 0536 0 6 10 0 321 kWh 321 Wh Nous pouvons d s lors calculer la consommation d lectricit relative aux 4 jours de stockage au centre de distribution pour une UF 0 0536 0 6 4 0 129 kWh 129 Wh Stockage chez le consommateur A nouveau il existe de tr s nombreux mod les de surg lateurs qui d
123. missions de la fabrication de carton WLC int gre toutes les tapes de production depuis l extraction des mati res premi res jusqu la sortie d usine ainsi que le traitement interne des eaux us es La production de l lectricit consomm e se base sur le profil nerg tique europ en Concernant le proc d de mise en forme toutes les tapes ainsi que les mati res et l nergie sont comprises dans les donn es Cependant le facteur d mission de ce dernier est bas sur le mod le suisse et consid re donc le profil nerg tique national ce qui oblige relativiser les r sultats les missions et extractions li es l nergie diff rant de la moyenne europ enne Malgr cela nous avons choisi de ne pas exclure ce proc d de l ICV estimant qu il ne devrait pas modifier fondamentalement les r sultats la seule part de la mise en forme de l tui ne repr sentant qu une faible proportion dans le total de l inventaire 48 L emballage primaire de la pur e surgel e se pr sente sous la forme d une poche transparente en poly thyl ne de 45 microm tres um d paisseur A nouveau il convient de conna tre la composition exacte et le proc d de mise en forme de cet emballage Le poly thyl ne utilis est de type LDPE poly thyl ne basse densit auquel est ajout du dioxyde de titane T10 servant dans ce cas pr cis de pigment de coloration blanche pour le polym re et repr sentant 7
124. multiples coproduits en s appuyant sur des relations physiques Deux m thodes existent la m thode des variations marginales et celle de la causalit physique La m thode des variations marginales n est applicable que dans le cas o l on peut faire varier volontairement la proportion entre le produit et le coproduit On d termine les missions et les consommations pour une situation de r f rence et pour une situation o la production d un des produits a l g rement vari par rapport la r f rence La part affecter chaque coproduit sera calcul e gr ce la r solution d un syst me de deux quations deux inconnues La m thode de causalit physique consiste dans le choix d un param tre physique repr sentatif de la relation de causalit entre production et charges environnementales qui seront affect es proportionnellement ce param tre Ainsi la masse le volume la surface le pouvoir calorifique inf rieure sont des grandeurs physiques commun ment utilis es dans la pratique m me si elles n y refl tent que rarement une r alit causale Cette m thode est donc assez discutable Enfin lorsqu on ne peut appliquer l allocation physique on pratiquera l allocation financi re m thode qui se base sur un principe de causalit conomique Le revenu financier est alors consid r comme la principale raison de la production des co produits Il est la raison d exister de la fonction L aff
125. n r viseur externe Quelques pistes d am lioration peuvent cependant d j tre d taill es L ACV n aurait t que plus compl te si suffisamment d informations avaient pu tre obtenues sur les encres d impression Il aurait galement t int ressant d int grer l ensemble des flux de transport rencontr s sur l enti ret du cycle de vie puisque certains ont t exclus notamment cause d un manque d information Il aurait en effet t n cessaire de remonter toute la fili re de production des produits interm diaires et d identifier chaque type de transport type de camion et r soudre les probables probl mes d affectation rencontr s Ensuite il aurait t utile d effectuer pour chaque alternative une analyse de l impact environnemental de chaque tape du cycle de vie par exemple via la m thode Impact 2002 Les proc d s auraient ainsi pu tre compar s en termes d impact et non uniquement sur les r sultats d inventaire Parall lement ceci une analyse de sensibilit pour chaque tape aurait galement t fort utile car permettant d observer les variations de l impact suite la variation de chaque param tre Cela aurait permis de mettre en exergue les points am liorer dans le cycle de vie du produit afin de r duire les dommages sur l environnement occasionn s par celui ci 99 Enfin malgr le caract re comparatif de cette ACV impliquant l exclusion des
126. nce consomm e par le temps d utilisation 3 minutes ou 180 secondes Energie P t 2000 180 360000 W s 0 1 kWh Le r chauffage de la pur e fra che consomme donc 0 1 kilowatt heure lectrique par UF Ce chiffre devra tre multipli par le facteur d missions de la production d lectricit 48 Le rendement est donn par le rapport entre l nergie absorb e et l nergie utile calcul e gr ce la formule E Cp AT masse le Cp chaleur massique de l eau tant de 4 18 80 Selon les instructions d utilisation la pur e surgel e doit tre r chauff e la casserole feu doux pendant 6 minutes Le r chauffage peut se faire avec une table de cuisson gaz ou lectrique Nous choisirons la solution lectrique Plusieurs technologies de plaques lectriques existent les plaques maill es les plaques vitroc ramiques rayonnement les plaques vitroc ramiques halog nes et les plaques induction Ne disposant pas de chiffres renseignant sur la technologie la plus utilis e par les m nages belges nous choisirons donc la meilleure technique disponible MTD c est dire celle qui pr sente le meilleur rendement lectrique Ainsi il apparait que les plaques induction sont la technologie la plus avanc e offrant un rendement oscillant autour des 90 Nous choisirons donc cette option et ce rendement pour nos calculs Consid rons un mod le standard d
127. ne particularit En effet la production d lectricit est r alis e 16 oap 7 Dans la litt rature on parle galement de ressources extraites 24 partir de sources d nergie renouvelables biomasse olien solaire etc et non renouvelables p trole gaz naturel charbon nergie nucl aire etc Or en fonction du type de source l impact environnemental imput la production d lectricit notamment en termes d missions dans Pair peut tre fondamentalement diff rent Pour chaque pays ou r gion on peut donc tablir un profil nerg tique repr sentatif de l utilisation r elle des sources d nergie L on veillera donc prendre en compte un profil nerg tique ad quat dans l ACV puisque la mani re dont est produite l lectricit consomm e dans les diff rents processus unitaires peut affecter consid rablement les r sultats de l inventaire 5 3 2 Base de donn es d inventaire de cycle de vie Il existe de nombreuses bases de donn es d ICV travers le monde l Europe tant historiquement le continent plus actif dans ce domaine Ainsi plusieurs pays ont d velopp s des bases de donn es nationales comme la Su de l Allemagne ou la Suisse L Union Europ enne poss de galement sa propre banque de donn es nomm e ELCD Hors Europe les Etats Unis le Canada la Cor e et le Japon ont d velopp des bases de donn es substantielles Il existe galement des
128. ns sur les r gles belges en mati re de gestion des d chets dans le sens du devenir d un d chet en fonction de sa composition Ainsi par exemple les emballages m nagers en polypropyl ne ne sont pas recycl s en Belgique mais incin r s Nous tenterons d s lors de nous approcher au mieux de la r alit des faits Une remarque importante doit tre formul e avant les calculs d inventaire dans la base de donn es Ecoinvent les facteurs d missions et d extraction relatifs aux proc d s d incin ration des ordures m nag res sont bas s sur le mod le technologique suisse et n ont donc t valid s que pour ce pays Cependant les auteurs de la base de donn es consid rent celles ci comme tant applicables aux installations modernes de l Union europ enne Pour nous en assurer nous avons analys les l gislations suisse et europ enne en mati re d incin ration de d chets m nagers Le tableau suivant compare les valeurs limites d mission par substance pour les incin rateurs en moyenne journali re liste non exhaustive Normes de l Union Type de substance mise gt 50 Normes suisses europ enne Poussi res totales 10mg m 10 mg m Oxydes d azote NO 200mg m 80 mg m Monoxyde de carbone CO 50 mg m 50 mg m Substances organiques l tat de gaz ou de vapeur exprim es 10 mg m 20 mg m en carbone organique total Chlorure d hydrog ne HCI 10 mg m 20 mg m Fluorure d hydrog ne
129. nsion du syst me Sur base de leur inventaire d missions respectif les deux alternatives peuvent tre compar es Le tableau suivant permet la comparaison sur base de quelques substances class es en fonction du milieu r cepteur 85 EMISSIONS DANS L AIR kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e CO 6 04E 02 1 01E 02 CH 3 61E 06 3 15E 06 PM25 1 09E 06 9 51E 07 CO 1 23E 05 7 51E 06 COVNM 5 28E 06 4 06E 06 NO 2 27E 05 1 60E 05 HCI 6 66E 08 6 59E 08 Pb 1 39E 09 1 32E 09 SO 3 37E 06 3 23E 06 EMISSIONS DANS LE SOL kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e Fe 3 15E 07 3 20E 07 Pb 6 15E 11 6 20E 11 cr 2 49E 06 2 54E 06 Zn 4 27E 09 4 30E 09 EMISSIONS DANS L EAU kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e NH 6 87E 09 6 79E 09 DBO 1 35E 04 2 28E 05 DCO 4 01E 04 5 92E 05 Hg 2 73E 10 2 96E 10 Phosphates 1 57E 06 1 51E 06 Sulfates 7 32E 05 5 35E 05 Nitrates 2 12E 06 1 48E 06 COT 1 58E 04 2 30E 05 Tableau 18 Inventaire des missions proc d s de traitement de fin de vie On constate notamment l mission de quelques 60 grammes de dioxyde de carbone CO pour la premi re alternative valeur six fois sup rieure celle de la seconde alternative La Demande Chimique en Oxyg ne est galement nettement plus lev e pour le couple pur e fra
130. nt pas r vis la d finition d emballage ni les exigences sur la composition et l identification La protection du consommateur est galement strictement r glement e en Union Europ enne Ainsi la l gislation concernant la s curit alimentaire est tr s d velopp e et s int resse entre autres aux mat riaux pouvant entrer en contact avec les aliments Nous pouvons d s lors citer la directive 2002 72 CE concernant les mat riaux et objets en mati re plastique destin s entrer en contact avec les denr es alimentaires Celle ci tablit une liste des monom res et des additifs autoris s dans la fabrication d objets destin s au contact avec les aliments il ne s agit cependant pas uniquement des emballages Pour de nombreuses substances autoris es la directive impose des restrictions sous la forme de limites maximales de migration vers les denr es exprim es en nmulligrammes de substance par kilogramme de denr e mg kg Dans le cas des emballages ces limites sont exprim es en milligrammes de substances par d cim tre carr de surface d emballage mg dm Par exemple le propyl ne est autoris pour le contact alimentaire et n est soumis aucune restriction Cette directive a t plusieurs fois mise jour par les actes modificateurs 2004 19 CE 2005 79 CE 2007 19 CE et 2008 39 CE notamment en ce qui concerne les substances autoris es et les restrictions sur celles ci Les aliments surgel s sont
131. ntaires Ordonnance du Conseil f d ral suisse sur la protection de lair 814 318 142 1 du 16 d cembre 1985 mise Jour par la Modification du 4 juillet 2007 104 9 4 Sites internet Blow Molding site internet du Engineerings Handbook Adresse URL http www engineershandbook com MfeMethods blowmolding htm page consult e le 02 08 10 D finition de conditionnement Encyclop die Larousse en ligne Adresse URL http www larousse fr encyclopedie nom commun nom conditionnement 36020 page consult e le 12 juillet 2010 Efficacit thermique et nerg tique des meubles frigorifiques ferm s site internet d Energie Adresse URL http www energieplus lesite be energieplus page_11631 htm page consult e le 29 07 2010 Description d une op ration d extrusion site internet d Extrusion R active Adresse URL http www extrusion reactive com extrusion1 html page consult e le 31 07 2010 Life Cycle Initiative site internet du Programmes des Nations unies pour l environnement Adresse URL http www unep fr scp lcinitiative page consult e le 22 07 2010 Optimaliser la pr vention des emballages site internet de Preventpack Adresse URL http www preventpack be page consult e le 09 03 2010 Types d emballages site internet de Val I Pack Adresse URL http www valipac be Belgique legislation types emballages php page consult e le 09 03 2010 Types of cartonboard site i
132. ntation des denr es alimentaires ainsi que la publicit faite leur gard 19 5 TH ORIE DE L ANALYSE DU CYCLE DE VIE 5 1 Principe g n ral et cadre institutionnel L analyse du cycle de vie a pour but d valuer l impact environnemental d un produit d un service ou d un syst me en relation une fonction particuli re et ceci en consid rant toutes les tapes de son cycle de vie Comme l indique cette citation l expression analyse du cycle de vie Life Cycle Assessment en anglais d crit une approche large recouvrant les impacts environnementaux d un produit ou d un service depuis sa conception jusqu sa fin de vie c est dire depuis l extraction des mati res premi res jusqu son limination ou son recyclage Les termes fonction impact et syst me rev tent une importance toute particuli re que nous tenterons de mettre en vidence dans la suite de ce chapitre Une variante de l analyse de cycle de vie est l co profil dont l inventaire des consommations d nergie et de mati res ainsi que des missions s arr te la sortie de l usine En anglais on parle alors de craddle to gate analysis qui diff re de l une analyse compl te nomm e quant elle craddle to grave analysis La finalit premi re d une ACV pour Analyse du Cycle de Vie est d tre un outil d aide la d cision permettant au producteur de bien ou d
133. nternet de CEPI Cartonboard International Association Adresse URL http www cepicartonboard com typesofcartonboard html page consult e le 03 08 2010 105 ANALYSE DE CYCLE DE VIE COMPARATIVE DE DEUX MODES DE CONDITIONNEMENT ET D EMBALLAGE D UNE PUR E DE POMMES DE TERRE ANNEXES Liste des annexes Annexe 1 Normes ISO 14 000 dans le domaine de l environnement et de l analyse du cycle de vie 3 Annexe 2 Potentiel de r chauffement global des principaux gaz effet de serre 4 Annexe 3 Test du rendement d un four micro ondes 5 Annexe 4 Tableau d inventaire des missions de la pur e fra che 6 Annexe 5 Tableau d inventaire des missions de la pur e surgel e oseneneeeeeeeseeseseesresrsrsrrsessesrese 8 Annexe 6 Facteurs de caract risation interm diaire des r sultats d inventaire 10 Annexe 1 Normes ISO 14 000 dans le domaine de l environnement et de l analyse du cycle de vie Principales normes ISO relatives au management environnemental ISO 14 001 Syst mes de management environnemental Sp cification et lignes directrices pour son utilisation 1996 ISO 14 004 Syst mes de management environnemental Lignes directrices g n rales concernant les principes les syst mes et les techniques de mise en uvre 1996 ISO 14 021 Marquages et d clarations environnementaux Autod clarations environnementales 1999 ISO 14 040 Management environnemental Anal
134. on 6 6 ce dernier tant particuli rement r sistant aux temp ratures lev es ainsi qu aux graisses Nous posons enfin l hypoth se d un poly thyl ne de type LDPE Low Density Polyethylene poly thyl ne basse densit qui est un mat riau couramment utilis pour la fabrication de films plastiques destin s au contact alimentaire En consid rant ces hypoth ses nous pouvons calculer l inventaire des missions et des extractions gr ce aux facteurs d missions fournis par la base de donn es Ecoinvent Trois cat gories de facteurs sont n cessaires nos calculs la production du poly thyl ne production du nylon 6 6 et le proc d de calandrage Sachant que le film poss de une masse de 1 3 gramme soit 0 65 grammes de PE et autant de nylon 6 6 suivant notre hypoth se les facteurs d missions seront multipli s aux masses respectives de chaque composant except pour le calandrage qui concerne la totalit du m lange Au vu des tr s faibles valeurs obtenues pour cet inventaire des missions et extractions la grande majorit tant inf rieure au microgramme et pour des raisons de concision les r sultats d ICV du film plastique ne seront pas d taill s Ils seront par contre pris en compte dans la somme des missions et extractions lors de l inventaire de cycle de vie total de l alternative pur e fra che Concernant la qualit des donn es les facteurs d missions pour la production du
135. ondul double face et double double Source FEFCO 2009 La robustesse du produit emball est la principale raison du choix entre l une ou l autre structure Ainsi plus le contenu de la boite en carton est robuste moins le carton devra l tre En termes de denr es alimentaires les aliments surgel s sont consid r s comme plus r sistants aux chocs et n cessitant moins de soutien le produit est alors qualifi de porteur C est videmment le cas de la pur e surgel e dont l emballage secondaire est donc constitu d un carton ondul double face La masse surfacique ou grammage de chacune des couches de papier est variable et influence elle aussi la solidit et la rigidit de la plaque de carton Dans les applications de carton ondul le grammage s chelonne de 90 250 grammes par m tre carr g m pour une couche Enfin trois types de papier peuvent tre utilis s pour la formation des diff rentes couches et dont la distinction est bas e sur l origine des fibres utilis es et la qualit du papier e Le kraftliner il s agit du papier neuf ou vierge dans le sens qu il est issu de la fili re de production de p te papier et non d une fili re de papier recycl Son grammage est d au minimum 125 g m2 Dans le cas du carton ondul il est utilis pour les couches planes int rieures ou ext rieures Ce papier est de qualit sup rieur et donc caract ris pa
136. onsommation est d environ 3200 kg par mois cfr supra il est fort probable que le camion qui sert la livraison hebdomadaire de 800 kg de cette substance serve dans la m me journ e transporter 2 tonnes chez un autre utilisateur situ 100 km du premier puis 2 autres tonnes un troisi me utilisateur situ 200 km du second etc Ce m me camion peut galement transporter d autres mat riaux plus volumineux ou plus denses pour une m me tourn e de livraison Ceci nous am ne au tr s d licat probl me d affectation pos par le transport de produits interm diaires ou finis Il nous est impossible dans les limites de l information mise notre disposition et du temps imparti pour la r alisation du pr sent m moire de r soudre les probl mes d affectation pour chaque proc d de transport Nous op rons donc une s lection pour ne retenir que les flux relatifs aux couples produit emballage entiers ce qui correspond exclure le transport li uniquement au transport des l ments composant l emballage par exemple le borax ou le polypropyl ne dans le cas de la barquette Ceci nous conduit op rer une distinction entre quatre types de proc d s de transport bas e sur le niveau de l l ment transport dans le cycle de vie du couple consid r dans son enti ret e Le transport des mati res extraites ces flux de transport et leurs charges environnementales sont inclus dans les diff rents facte
137. ore de caract risation interm diaire pour la cat gorie i Le sch ma suivant r sume l abstraction g n rale de la m thodologie d analyse de l impact environnemental et est purement illustratif Les listes des cat gories interm diaires et des cat gories de dommages ne sont absolument pas exhaustives de m me que les liens entre les deux niveaux de cat gories On pourrait par exemple relier la cat gorie interm diaire changement climatique avec la cat gorie de dommages sant humaine Cat gories interm diaires Cat gories de dommages Toxicit pour l homme S ajet Sant humaine Destruction de l ozone stratosph rique pe ue Eutrophisation R sultats de l inventaire ce Qualit des cosyst mes Acidification Changement climatique Energie non renouvelables Ressources Figure 9 M thodologie de l analyse de l impact environnemental D autres tapes facultatives sont aussi pr vues dans la m thodologie de base savoir la normalisation le groupement et la pond ration La pond ration qui consiste donner une importance relative aux 33 scores de caract risation interm diaires ou de dommages sur base de la valeur accord e par la soci t aux diff rentes cat gories est tr s difficilement justifiable d un point de vue scientifique puisque bas e sur un jugement de valeurs sociales et thiques Cela revient donc dire par exemple que le changement climatique doi
138. ose d elle m me Quel mode de conditionnement et d emballage de la pur e de marque Delhaize minimise l impact environnemental global du produit Une sous question d coule assez naturellement de cette question recherche Profil du groupe Delhaize site internet de Delhaize Group adresse URL http www delhaizegroup com diveclassdg MenuText_RedTHEGROUPdiv DelhaizeataGlance tabid 84 languag e fr PR language fr fr Default aspx 11 Du point de vue environnemental quelle incidence a chaque option de conditionnement et d emballage sur le cycle de vie du couple produit emballage Nous tenterons de r pondre ces questions par une tude approfondie du sujet par l utilisation de m thodologies et de th ories ad quates ainsi par la mise en pratique de celles ci dans le but d obtenir des r sultats chiffr s utilisables pour d hypoth tiques conclusions L hypoth se est une r ponse anticip e la question de recherche Elle sera formul e comme suit L une des deux options de conditionnement et d emballage minimise effectivement l impact environnemental global du couple produit emballage 12 3 DESCRIPTION DES COUPLES PRODUIT ET EMBALLAGE Avant d aborder l analyse de cycle de vie proprement dite il convient de conna tre des caract ristiques g n rales des deux couples de produit et d emballage compar s Une pr sentation sommaire est faite ici pour familiar
139. pour chaque score interm diaire que l on somme pour obtenir un score de dommage final Rappelons que le tableau 3 90 cfr 5 4 3 M thodes d analyse de l impact environnemental reprend les facteurs de conversion pour chaque cat gorie Sur base des scores de caract risation interm diaire nous pouvons calculer les scores de dommages suivant Cat gorie de dommages Alternative 1 pur e fra che Alternative 2 pur e surgel e Sant humaine DALY 9 52E 08 4 16E 07 Qualit des cosyst mes PDF m2 an Changement climatique kg q CO3 6 82E 03 1 69E 02 0 276 0 587 Tableau 21 Scores de caract risation de dommages comparaison des alternatives Il va sans dire que puisque les extractions de ressources n ont pas t consid r es dans la caract risation interm diaire la cat gorie de dommages relative aux ressources n est pas reprise dans les r sultats On observe nouveau des scores plus lev s pour la seconde alternative synonymes d un impact environnemental plus important Ces chiffres pr sentent une tr s faible valeur surtout en ce qui concerne la sant humaine Ainsi le score de dommage nous renseigne sur le fait qu une unit fonctionnelle de pur e surgel e consid r e sur l ensemble de son cycle de vie cause la perte de 4 16E 07 ann e de vie DALY Disability Adjusted Life Years Ces r sultats sont donc peu pertinents dans l absolu mais permettent malgr
140. produits interm diaires qui les relient Les flux l mentaires entrants et sortants ne sont pas repr sent s afin de faciliter l examen du diagramme 41 EMBALLAGE EXTRACTION DES MATI RES PREMI RES TRANSPORT FABRICATION DES PRODUITS INTERM DIAIRES TRANSPORT FABRICATION DU PRODUIT FINI TRANSPORT Figure 11 Arbre des proc d s g n ral L gende C2 Pur e fra che emball ou couple 2 Pur e surgel e emball ou couple C Produit pur e uniquement f Proc d commun aux 2 couples Flux interm diaire de produit MATI R FABRI TRANSPORT R FRIG R 4 C STOCKAGE 4 C CENTRE DE DISTRIBUTION TRANSPORT R FRIG R 4 C STOCKAGE 4 C SUPERMARCH i CONSOMMATEUR kE T TA STOCKAGE 4 C CHEZ CONSOMMATEUR TRANSPORT UTILISATION FOUR MICRO ONDES TRAITEMENT DE FIN DE VIE EXTRACTION DES PRODUITS INTERM DIAIRES ES PREMI RES it m CATION DES ses PRODUIT FINI TRANSPORT R FRIG R 18 C STOCKAGE 18 C CENTRE DE DISTRIBUTION TRANSPORT R FRIG R 18 C STOCKAGE 18 C SUPERMARCH 42 STOCKAGE 18 C CHEZ CONSOMMATEUR UTILISATION PLAQUES LECTRIQUES TRAITEMENT DE FIN DE VIE EMBALLAGE EXTRACTION DES MATI RES PREMI RES TRANSPORT FABRICATION DES PRODUITS INTERM DIAIRES TRANSPORT FABRICATION DU PRODUIT FINI TRANSPORT
141. que la temp rature du produit est maintenue apr s stabilisation thermique sans interruption des valeurs inf rieures ou gales 18 C et pr cise que la temp rature des aliments surgel s doit tre stable et maintenue dans tous les points du produit 18 C ou plus bas Cependant le texte de la directive associe maintes reprises les termes cong lation et surg lation d crivant notamment la surg lation comme tant une technique particuli re de cong lation N anmoins une diff rence existe et peut tre trouv e dans l Accord relatif aux Transports internationaux de denr es P rissables et aux engins sp ciaux utiliser pour ces transports ATP Cet accord entr en vigueur en 1976 et dont la derni re mise journ e date de 2006 ratifi par la totalit de l actuelle Union Europ enne ainsi que par les Etats Unis et la Russie pr voit une distinction entre aliments surgel s stock s 18 C et aliments congel stock s 12 C Ainsi certains pays comme le Danemark interdisent les produits congel s Rappelons que l un des deux produits tudi s dans cet crit est bien un pur e surgel e 4 2 L gislation europ enne Le th me des emballages touchant de nombreux secteurs tant en ce qui concerne leur production que leur utilisation ainsi que leur fin de vie la l gislation europ enne en la mati re est assez abondante Ainsi citons la directive 94 62 CE relativ
142. r un prix lev e Le testliner le testliner est un papier recycl de haute qualit produit partir de fibres issues d une fili re classique de recyclage des papiers et cartons et dont le grammage est d au minimum 125 g m2 Dans les applications en carton ondul il peut tre utilis pour les couches planes int rieures ou ext rieures Il est meilleur march que le kraftliner Il existe trois qualit s de testliner T1 T2 et T3 T1 tant la plus lev e qui sont fonction de la r sistance au d chirement Burst Index en anglais calcul en kPA kiloPascal et normalis par PISO 2759 57 e Le wellenstof ou recycled medium le wellenstof est un papier recycl de plus faibles qualit et grammage partir de 90 g m Il est typiquement utilis pour les couches ondul es et se caract rise par un prix peu lev Le choix du type de papier pour une couche donn e est laiss au client en fonction des contraintes physiques que devra supporter la boite ainsi que des exigences de qualit et co ts Description du proc d de production e Premi re tape l assemblage l onduleuse La premi re partie de la ligne de production est celle de l onduleuse Cette machine sert fabriquer la partie cannel e du carton et assembler celle ci la partie plane pour ainsi former ladite plaque de carton L onduleuse se pr sente sous la forme d une longue ligne d
143. ract risent par une diminution plus significative de l ordre de 30 En ce qui concerne le couple form par la pur e fra che et son emballage aucune tape du cycle de vie ne se distingue sensiblement des autres par ses missions Il para t d s lors malais de d gager une tendance g n rale pertinente Ainsi les proc d s de fin de vie pr sentent la valeur d mission la plus lev e pour le dioxyde de carbone tandis que l tape de stockage r frig r poss de la valeur maximale pour les particules en suspension PM Toutefois la fabrication de la barquette en polypropyl ne pr sente des maxima pour plusieurs types d missions dans l air comme par exemple le monoxyde de carbone le dioxyde de soufre le m thane ou encore le bore cfr Annexe 4 En conclusion des deux alternatives propos es la pur e fra che semble bel et bien minimiser les impacts environnementaux attribuables une unit fonctionnelle savoir une portion de pur e pour deux personnes M me lorsque le temps de s jour dans les diff rentes installations de r frig ration 96 principale source d missions de la pur e surgel e est r duit un total de 183 jours au lieu de 395 jours cette alternative reste la plus dommageable pour l environnement l importante consommation lectrique des surg lateurs en tant l une des principales raisons Rappelons tout de m me l imposante diff rence entre les deux alternatives en ce
144. rement sur la plage de mesure soit 1200W de moyenne Calcul de l nergie et du rendement a Energie absorb e 1200 300 360 000 Joules b Energie utile r stitu e l eau Cp DeltaT Masse 4 18 57 6 17 7 1000 166 782 Rendement global du four micro onde 167 360 46 4 Annexe 4 Tableau d inventaire des missions de la pur e fra che Substance d u YAA Es Es He ve Utilisation Fin de vie TOTAL CO 5 37E 02 5 88E 03 3 23E 02 2 41E 02 4 57E 03 5 18E 02 3 65E 02 6 04E 02 2 69E 01 CH 2 54E 04 4 35E 05 7 49E 05 1 21E 04 4 06E 06 5 01E 05 3 52E 05 3 61E 06 5 86E 04 co 1 21E 04 6 84E 06 2 26E 05 5 55E 05 1 05E 05 2 91E 05 2 05E 05 1 23E 05 2 78E 04 COVNM 7 08E 05 6 23E 06 1 29E 05 3 27E 05 3 48E 06 1 03E 05 7 28E 06 5 28E 06 1 49E 04 HCI 2 18E 06 2 42E 07 8 27E 07 8 88E 07 1 09E 08 1 71E 06 1 20E 06 6 66E 08 7 13E 06 PM25 8 05E 06 5 83E 07 6 16E 06 3 29E 06 2 79E 06 1 08E 05 7 64E 06 1 09E 06 4 04E 05 NOx 9 72E 05 1 22E 05 6 66E 05 4 45E 05 3 13E 05 8 89E 05 6 25E 05 2 27E 05 4 26E 04 Pb 7 56E 09 1 95E 10 1 17E 08 2 92E 09 7 01F 10 6 38E 08 4 49E 08 1 39E 09 1 33E 07 Bore B 1 51E 07 3 40E 09 8 15E 08 6 17E 08 9 24E 10 6 99E 08 4 92E 08 3 92E 09 4 22E 07 N20 6 00E 07 4 93E 07 1 52E 06 3 44E 07 2 26E 07 1 79E 06 1 26E 06 2 20E 07 6 46E 06 Dioxines 1 31E 14 1
145. rendue possible par un appareil lectrique permettant de chauffer la pur e Pour la phase d utilisation les calculs d inventaire seront bas s sur le profil nerg tique belge ce qui nous parait logique puisque cette phase ne concerne que des clients de Delhaize r sidant en Belgique Selon les instructions d utilisation lisibles sur l emballage la pur e fra che doit tre r chauff e au four micro ondes pendant 3 minutes une puissance de 1000 watts Cette puissance est une puissance nominale ou commerciale La premi re tape est donc de calculer la puissance r ellement consomm e Pour cela nous devons conna tre le rendement d un four micro ondes Des tests bas s sur la mesure de l l vation de temp rature d un litre d eau et le calcul de l nergie re ue par l eau par rapport l nergie lectrique consomm e par le four ont prouv que le rendement de ce dernier d passe rarement les 50 Un exemple d un tel test est disponible en annexe Nous consid rerons donc un rendement de 50 pour le four micro ondes Nous pouvons donc calculer la puissance consomm e La formule de calcul du rendement 5 tant la suivante Puissance nominale n Puissance consomm e La puissance consomm e s obtient comme suit Puissance nominale 1000 Puissance consomm e n n MTS 2000W La consommation d nergie lectrique quant elle s obtient en multipliant la puissa
146. rmes particuli res soient demand es par les clients Evidemment ces coupes produisent des d chets de coupe Ces rebuts tombent dans une fosse au fond duquel circule un tapis roulant qui les transporte alors vers l installation de traitement des d chets de carton Enfin un dernier point de colle est appliqu afin de rattacher les deux extr mit s de la boite qui est alors pli e sur elle m me pour garder une forme plate pour le transport et le stockage Les boites sont ensuite compt es automatiquement pour finalement tre dispos es sur des palettes e Traitement interne des d chets de carton Les d chets de coupe sont amen s soit par le syst me d aspiration de la ligne d assemblage l onduleuse soit par le tapis roulant de la ligne de transformation l unit de traitement Certaines d coupes notamment le coupe rives g n rent des rebuts de taille tr s faible dont une partie se pr sente sous la forme de poussi res Celles ci sont s par es m caniquement pour isoler les plus fines d entre elles dont la trop faible granulom trie emp che toute compaction Les d chets de coupe et les poussi res de taille suffisante sont alors envoy s vers une presse afin d tre compact s en balles qui seront valoris es par une entreprise de recyclage de papier Les poussi res non compactables sont quant elle dispos es en container et destin es l incin ration e Traitement des eaux us es Tou
147. rs halog n s CH 0CH 0 015 1 1 lt lt HFE 125 CF OCHEF 150 12900 14900 9200 HFE 134 CHF O0CHE 26 2 10500 6100 HFE 143a CH OCF 44 2500 750 230 HCFE 235da2 CF CHCIOCHF 2 6 1100 340 110 HFE 245fa2 CF CH OCHF 44 1900 570 180 HFE 254cb2 CHEF CF 0CH 0 22 99 30 9 HFE 7100 C F 0CH 5 0 1300 390 120 HFE 7200 CF 0CH 0 77 190 55 17 H Galden 1040x CHF 0CF 0C F OCHEF 6 3 5900 1800 560 HG 10 CHF 0CF 0CHEF 12 1 7500 2700 850 HG 01 CHF OCF CF OCHF 6 2 4700 1500 450 Source GIEC 2001 Annexe 3 Test du rendement d un four micro ondes Protocole de mesure On mesure la mont en T d une certaine quantit d eau On veillera ne pas faire bouillir l eau videment Hypoth ses Capacit calorifique de l eau constante Temp rature homog ne dans le r cipient pas de gradiant durant la mesure m lange m canique effectu avant mesure Mesure r alis e sur 1L d eau Mesure de puissance r alis e avec le PM230 G9 1 Mesure de temp rature r alis e avec l ITC 777 sonde K en mode 0 1 C Micro ondes de 1300W de marque Galanz Dur e de la mesure r alis avec un chronom tre lectronique Mesures Volume d eau 1L T initiale 17 7 C T finale 57 6 C Dur e de l essai 5min soit 300s Puissance absorb e de 1270W t 0s 1130W t 300s Tension 232V Cos phi 0 97 Intensit de 5 64 5 02 A On consid re que la puissance diminue lin ai
148. s ainsi que la quantit de d chets incin rer soit 0 09 grammes Tous ces chiffres sont ceux d une unit fonctionnelle le flux de r f rence tant de 1 pour le couple pur e fra che et emballage Le nombre d intrants interm diaires tant faible l inventaire de production s en trouve assez r duit et ne compte de ce fait que l entr e en r sine thermoplastique En effet la base de donn es Ecoinvent nous renseigne sur la consommation d lectricit et sur les missions et extractions g n r e par la ere AE production de celle ci int grant le tout dans un facteur d missions et d extraction pour l extrusion et le thermoformage respectivement Pour tablir l inventaire des missions il nous reste multiplier les donn es de masse de l intrant polypropyl ne par les facteurs d missions et d extraction des deux proc d s de mise en forme et du polypropyl ne proprement dit c est dire correspondant la production de celui ci depuis l acquisition des mati res premi res jusqu l tape de polym risation L limination des d chets de proc d sera galement prise en compte ce niveau de ACV la base de donn es disposant d un facteur d missions pour l incin ration du polypropyl ne sans valorisation nerg tique Pour des raisons de clart et de concision tous les r sultats d inventaire ne pourront tre repris tant ils sont nombreux 1275 substances
149. s de stockage Proc d s de stockage Total du cycle de Total du cycle de r frig r 50 DLC r frig r 25 DLC vie 50 DLC vie 25 DLC NH 2 543E 06 1 642E 06 3 888E 06 2 987E 06 Chrome VI 2 044E 06 1 320E 06 2 249E 06 1 525E 06 DCO 2 201E 04 1 421E 04 5 540E 04 4 760E 04 HAP 5 225E 09 3 374E 09 1 018E 08 8 329E 09 Tableau 23 Inventaire des missions pour les deux hypoth ses de consommation du produit en fonction de sa dur e de vie comparaison sur l tape de stockage et sur l ensemble du cycle de vie On constate effectivement une diminution non n gligeable des missions avec une variation plus marqu e pour le dioxyde de carbone le plomb ou le dioxyde de soufre et plus discr te pour les particules en suspension dans l air ou le fer et le zinc dans le sol Il convient d s lors d analyser ces donn es en termes d impact environnementaux nouveau nous utiliserons la m thode impact 2002 Nous nous limiterons cependant aux cat gories d impact interm diaires Le tableau suivant nous permet de comparer les alternatives en fonction de l hypoth se retenue pour la consommation du produit par rapport sa dur e de vie influen ant son temps de s jour chez le consommateur 95 Alternative 2 Alternative 2 pur e surgel e pur e surgel e Hyp 50 DLC Hyp 25 DLC Alternative 1 Cat gorie interm diaire 5 pur e fra che Toxicit humaine canc
150. s fonctions plus pr cises Directive 94 62 CE du Parlement europ en et du Conseil du 20 d cembre 1994 relative aux emballages et aux d chets d emballages article 3 D finition de conditionnement Encyclop die Larousse en ligne adresse URL http www larousse fr encyclopedie nom commun nom conditionnement 36020 16 e Conserver les propri t s gustatives olfactives et visuelles de l aliment e Assurer une hygi ne garantissant la s curit alimentaire e Prot ger des agressions externes probables physiques et chimiques e _S adapter aux modes de conditionnement e Satisfaire certaines exigences concernant l utilisation par exemple l ergonomie l ouverture facile ou dans certaines cas une r sistance des conditions de temp ratures extr mes d utilisation le froid avec la surg lation le chaud avec le passage dans un four par exemple L emballage secondaire est un emballage de groupage Il rassemble plusieurs unit s de vente pour constituer des lots Ce groupe de produits peut tre vendu tel quel l utilisateur final on parlera alors de multipack ou servir des fins logistiques L emballage secondaire peut tre t de l unit de vente sans en modifier les caract ristiques A nsi par exemple le film plastique regroupant huit cannettes de boisson vendues directement en magasin est un emballage secondaire au m me titre que la boite en carton ondul contenant dix paquets de sel
151. s la forme d une boite dite am ricaine en carton ondul Celui ci est constitu d une ou plusieurs feuilles de papier cannel coll es une ou plusieurs feuilles de papier plan Par ailleurs il existe plusieurs types de structure pour le carton ondul dont la diff rence se situe au niveau du nombre de couches planes et ondul es Ainsi la norme ISO 4046 recense quatre types de structures e Le carton ondul simple face single face en anglais compos d une couche de plane coll e une couche ondul e e Le carton ondul double face single wall en anglais compos d une couche ondul e coll e entre deux couches planes cfr figure ci dessous e Le carton ondul double double double wall en anglais qui poss de une structure cinq couches dont deux cannelures cfr figure ci dessous e Le carton ondul triple triple wall en anglais dont la structure sept couches est compos de trois couches ondul es et de quatre couches planes La figure ci dessous repr sente les deux structures les plus couramment rencontr es dans l industrie savoir le carton double face et le double double 30 La boite ou caisse am ricaine est une boite poss dant quatre rabats sur les parties sup rieure et inf rieure 31 T existe en effet d autres types de cartons comme par exemple le carton lamin ou le carton bois 56 Single wall or double face Double wall Figure 15 Carton
152. s les flux interm diaires entrants et sortants dans le proc d ainsi que tous les flux dits l mentaires qui traversent les limites du syst me et qui sont donc chang s avec l environnement L utilisation d une base de donn es fournissant des facteurs d missions est indispensable pour la quantification de ces flux l mentaires tant ils sont nombreux Les inconnues seront contourn es par la pose d hypoth ses Une fois r alis l inventaire de cycle de vie ou inventaire des missions et extractions rassemble et quantifie sous forme de tableaux toutes les substances mises et extraites et ce pour les deux alternatives compar es Il convient d s lors d agr ger et de classifier ces donn es afin de d duire les dommages environnementaux induits par les missions et extractions Pour cela l utilisation d une m thode d analyse de l impact environnemental telle qu Impact 2002 est plus que n cessaire Gr ce celle ci et partir des r sultats d inventaire nous pouvons d terminer sous r serve des nombreuses hypoth ses pos es dans les diff rentes phases de calculs quelle alternative minimise l impact sur le milieu naturel en ce compris l tre humain L interpr tation des r sultats ponctu e d une analyse de sensibilit nous permet de tirer les conclusions sur l ensemble de ACV op r e Enfin la d marche est mise en perspective notamment par une analyse du cycle des co ts Tab
153. s par heure de production avec par pr paration Eau 235 kg Amidon de ma s 60 kg Formald hyde 1 5 kg Pr paration secondaire 3500 kg consomm s par heure de production avec par pr paration Eau 310 kg Amidon de ma s 138 kg Borax 2 1 kg Formald hyde 0 15 kg Soude caustique 48 kg par heure La consommation mensuelle de mazout s l ve en moyenne 20 000 litres tandis que la consommation d eau pour la vapeur est de 70 m par semaine soit 280 m par mois La consommation mensuelle totale d lectricit pour toutes les tapes de production transformation gestion automatis e des stocks et traitement des d chets de carton et des eaux us es s l ve 565 905 kWh kiloWatt heure Ajoutons encore l huile min rale consomm e raison de 400 kg par an soit 33 33 kg par mois Toutes ces entr es correspondent la production mensuelle de 9 170 420 m de carton tous types de structures de plaque de carton confondus La prochaine tape est de ramener ces donn es la production d un m tre carr de carton e Etapes de calculs Etant donn que de nombreuses donn es de consommation sont exprim es par mois il convient de ramener tous les chiffres cette m me unit de temps Pour la colle le tableau suivant nous permet de calculer la consommation totale mensuelle sachant qu un mois de production quivaut 200 heures par type de composant partir d
154. s reprises dans les calculs d inventaire e L huile lubrifiante elle sert notamment la lubrification des engrenages Les sorties outre la boite en carton sont les suivantes e Les d chets de coupe provenant des tapes de d assemblage l onduleuse et de transformation ils peuvent repr senter jusqu 30 de la surface de la boite Ils sont de deux types les balles de carton et les fines poussi res Ces d chets sont valoris s cfr supra e Les eaux us es l eau souill e par les encres est envoy e vers la station d puration interne l entreprise cfr supra Calculs d inventaire de production Il s agit dans cette section de calculer la quantit exacte de mati re et d nergie imputable la fabrication d une boite destin e l emballage secondaire de la pur e surgel e et ce partir des chiffres de production e Donn es de production La colle est un intrant particuli rement important car elle est compos e de nombreuses substances qu il faut inventorier de mani re exacte En fait elle se r v le tre un m lange pr cis de trois Le cas extr me de 30 est typique d une boite en carton comportant de nombreuses d coupes de d coration 63 pr parations distinctes primaire secondaire et soude caustique consomm es dans des proportions diff rentes L entreprise nous a fournit les donn es suivantes Pr paration primaire 600 kg consomm
155. secondaire Lorsqu il arrive en fin de vie le cageot en polypropyl ne est trait par le fabricant qui peut recycler une partie de la mati re Cependant un cageot ne peut pas tre constitu uniquement de polypropyl ne recycl car la qualit de ce dernier n est pas suffisante pour satisfaire les exigences de solidit du cageot Nous ne connaissons pas la part de PP recycl par cageot en fin de vie Nous poserons l hypoth se d un taux de recyclage de la mati re de 50 en poids le reste tant destin l incin ration A nouveau nous r soudrons le probl me d affectation par la subdivision des proc d s consid rant que le recyclage des premiers 50 est imputable la fabrication des nouveaux cageots tandis que l limination par incin ration et donc les impacts environnementaux correspondants sont attribuables au couple pur e emballage La moiti de la masse de PP consomm e par unit fonctionnelle soit 5 Il s agit bien du tri r alis sur le site de traitement des d chets et non du premier tri s lectif r alis par le particulier Le recyclage du polypropyl ne consiste principalement en un broyage de la mati re qui peut alors tre directement mise en forme par injection moulage 84 4 08 grammes de mati re sera soumise au facteur d mission de l incin ration du polypropyl ne dans les calculs d inventaire La poche En fin de vie la poche en LDPE est elle aussi destin
156. sieurs cat gories si les impacts qu elle engendre sont multiples En tant que cat gories interm diaires on peut citer le changement climatique l acidification terrestre l eutrophisation aquatique la toxicit pour l homme etc Diff rentes listes existent et leur composition Varie en fonction des m thodes La deuxi me tape de la m thodologie est la caract risation interm diaire qui consiste en la pond ration de chaque substance au sein de sa ses cat gorie s respective s c est dire l expression de cette substance en fonction d une substance de r f rence Pour cela on utilise des facteurs de caract risation interm diaires qui d terminent donc le poids relatif d une substance mise ou extraite dans le cadre d une cat gorie d impact sp cifique Les masses des substances sont ainsi multipli es par ces facteurs puis somm es pour obtenir un score d impact interm diaire qui math matiquement peut s exprimer comme suit SI D Fisi Le M 5 avec SI score de caract risation interm diaire pour la cat gorie i Fisi facteur de caract risation interm diaire de la substance s dans la cat gorie i M masse extraite ou mise de la substance s Ainsi pour reprendre l exemple des gaz effet de serre utilis supra les missions des diff rents gaz peuvent tre ramen es une mission de CO quivalente cfr infra Enfin la troisi me tape est celle de la caract
157. son traitement d imputer celui ci les missions et les extractions dont il est responsable 2 DEGREZ M Industrie nergie et environnement Bruxelles ULB syllabus 2007 1 Directive 2008 98 CE du Parlement europ en et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux d chets et abrogeant certaines directives article 3 alin a 1 7 Op Cit article 3 alin a 14 27 La figure 5 repr sente sch matiquement le probl me d affectation engendr par le cotraitement D chet 1 D chet 2 TRAITEMENT DES D CHETS Figure 5 Probl me d affectation cotraitement Mati res premi res Emissions les d chets recycl s comme explicit ci dessus la valorisation d un d chet produit sans valeur ou valeur n gative permet de redonner celui ci une valeur conomique positive gr ce un traitement par exemple le recyclage La valorisation nerg tique des d chets lors de l incin ration ou le r emploi sont galement des exemples de revalorisation On parle alors de recyclage en boucle ferm e lorsqu une r utilisation des produits recycl s est possible l int rieur du syst me consid r La prise en compte de la r duction de consommation de mati res premi res et des missions ainsi vit es est d s lors ais e Les boucles ferm es s apparente donc des cofonctions simultan es La figure 6 repr sente sch matiquement l abstraction Mati res premi res a LS PROC D Em
158. t avoir un poids plus important dans le calcul des scores que l eutrophisation Ces tapes optionnelles ne seront ni d velopp es ni mises en pratiques dans le cadre de ce m moire 5 4 3 M thodes d analyse de l impact environnemental A partir du cadre m thodologique de base plusieurs m thodes ont t d velopp es par diff rents organismes et chercheurs Les principales d entre elles sont le Dutch Handbook on LCA Guide hollandais sur les ACV GUIN E 2001 Ecoindicateur 99 GOEDKOOP et SPRIENSMA 1999 EPS 20004 STEEN 1999 et Impact 2002 JOLLIET et al 2003 La principale diff rence entre ces m thodes se situe au niveau des cat gories retenues chaque palier Ainsi la m thode EPS 20004 ne reprend aucune cat gorie interm diaire mais consid rent sept cat gories de dommage l ou les autres n en comptent que trois ou quatre voire aucune en ce qui concerne le Dutch Handbook Autre exemple l Ecoindicateur 99 ne reprend pas les cat gories interm diaires de l eutrophisation et de d utilisation des ressources en eau Nous ne d velopperons pas en d tails les caract ristiques de ces m thodes Pour l ACV r alis e dans le cadre du pr sent m moire nous utiliserons la m thode Impact 2002 car elle nous semble tre la plus r cente et reprend des l ments des autres m thodes et les compl te par d autres facteur de cat gorisation cfr infra Elle suit la m thodologie de base d
159. taire final des missions et des extractions premi re agr gation des donn es Gr ce celui ci et sous r serve des hypoth ses pos es tout au long de l analyse nous pouvons constater les diff rences d missions entre chaque alternative par unit fonctionnelle sans toutefois tirer de conclusion pr coce Le tableau suivant reprend les r sultats finaux de chaque alternative pour quelques substances class es en fonction des trois milieux r cepteurs 87 EMISSIONS DANS L AIR kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e CO 2 692E 01 5 604E 01 CH 5 862E 04 6 081E 04 PM25 4 045E 05 1 504E 04 CO 2 783E 04 7 115E 04 COVNM 1 491E 04 1 361E 04 NO 4 259E 04 9 995E 04 HCI 7 130E 06 1 828E 05 Pb 1 332E 07 7 245E 07 SO 4 587E 04 1 170E 03 EMISSIONS DANS LE SOL kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e Fe 1 922E 06 2 701E 04 Pb 1 463E 09 3 357E 07 cr 1 105E 05 6 211E 06 Zn 7 619E 08 1 385E 07 EMISSIONS DANS L EAU kg Alternative 1 Alternative 2 pur e fra che pur e surgel e NH 4 124E 06 3 888E 06 Chrome VI 8 606E 07 2 249E 06 DCO 7 855E 04 5 540E 04 Hg 2 025E 08 9 125E 08 Phosphates 2 118E 04 6 874E 04 Sulfates 5 408E 03 1 753E 02 Nitrates 1 147E 04 2 547E 04 Tableau 19 Inventaire final des missions comparaison des alternatives Force est de constater qu
160. tenons alors un total de 0 915 kWh pour l ensemble des proc d s de stockage de la pur e surgel e contre 1 417 kWh avec l hypoth se d une consommation 50 DLC Ce chiffre reste toutefois lev par rapport au 0 142 kWh consomm pour le stockage de la pur e fra che pour laquelle on aurait maintenu l hypoth se de base 50 DLC Le tableau suivant montre les r sultats d inventaire obtenus pour les deux hypoth ses ainsi que les changements induits dans les donn es d missions de l inventaire final EMISSIONS DANS L AIR kg 94 Proc d s de stockage Proc d s de stockage Total du cycle de Total du cycle de r frig r 50 DLC r frig r 25 DLC vie 50 DLC vie 25 DLC CO 5 169E 01 3 338E 01 5 604E 01 3 772E 01 CH 4 994E 04 3 225E 04 6 081E 04 4 312E 04 PM25 1 082E 04 6 989E 05 1 504E 04 1 121E 04 CO 2 903E 04 1 875E 04 7 115E 04 6 087E 04 COVNM 1 032E 04 6 662E 05 1 361E 04 9 950E 05 Pb 6 366E 07 4 111E 07 7 245E 07 4 990E 07 1 084E 03 7 002E 04 1 170E 03 7 863E 04 EMISSIONS DANS LE SOL kg Proc d s de stockage Proc d s de stockage Total du cycle de Total du cycle de r frig r 50 DLC r frig r 25 DLC vie 50 DLC vie 25 DLC Fe 4 790E 06 3 093E 06 2 701E 04 2 684E 04 cr 2 948E 06 1 904E 06 6 211E 06 5 167E 06 Zn 5 023E 08 3 244E 08 1 385E 07 1 207E 07 EMISSIONS DANS L EAU kg Proc d
161. tes les eaux souill es par le processus de production sont trait es par une station d puration interne l entreprise Apr s une tape de d cantation sommaire une boue constitu e d eau de rin age et d encre est r cup r e filtr e sur une membrane en c ramique par un proc d d ultrafiltration tangentielle puis coul e sur un cylindre chauffant afin de r duire progressivement la proportion d eau par vaporation pour finalement obtenir un r sidu sec l aspect poudreux Cette poudre pourra ensuite tre valoris e nerg tiquement dans les fours de cimenterie gr ce un pouvoir calorifique relativement lev 59 e Diagramme g n ral du proc d de production figure 16 Energie lectrique ONDULEUSE Papier kraft D chets de coupe Mise au repos stock D chets de coupe TRANSFORMATION Energie lectrique Plaque carton Cm TRAITEMENT DES EAUX US ES Mati res s ches Energie lectrique Balles de carton TRAITEMENT DES D CHETS PAPIER Energie lectrique Fines poussi res 60 Un inventaire de production est ici r alis pour le carton d emballage secondaire de la pur e surgel e En premier lieu on tudiera la structure de la boite en carton Ensuite on tablira un bilan qualitatif des entr es en sorties de mati re et d nergie pour l ensemble du proc
162. thodologie issue de consensus entre plusieurs institutions telles la SETAC et le Programme des Nations Unies pour l Environnement est aujourd hui normalis e par la s rie de normes ISO 14040 et donc tr s structur e bien que certains points tels la r solution des probl mes d affectation soient encore discut s Ne se concentrant que sur la dimension environnementale du syst me tudi ACV peut tre judicieusement compl t e par une analyse des flux financiers de l ensemble du cycle de vie mettant ainsi en parall le impacts environnementaux et contraintes conomiques Les r sultats peuvent alors tre tr s utiles la prise de d cision par exemple dans le choix d une alternative dans le cas d une ACV comparative Une tude de sensibilit peut encore compl ter l analyse de l impact et permet d exp rimenter les r sultats en mettant en exergue les tapes les plus dommageables facilitant ainsi la recherche d am liorations Dans le cas de l tude des modes de conditionnement et d emballage d une pur e de pommes de terre l ACV a permis de d terminer sous r serve de certaines hypoth ses quelle option pr sentait les dommages environnementaux les plus faibles Bien que le choix d une m thode d analyse de l impact puisse tre discut ainsi que la m thode elle m me celle ci a permis de traiter les r sultats d inventaire qui seuls sont difficilement exploitables Les scores de
163. traction de p trole brut n cessaire la fabrication du carburant 6 2 5 Proc d s de stockage r frig r 6 2 5 1 Probl me d affectation Pour des raisons de concision les trois tapes de stockage r frig r seront pr sent es sous une seule et m me rubrique Pour les deux alternatives on distingue donc le stockage au centre de distribution le stockage au supermarch et le stockage chez le consommateur cfr figure 11 Il s agit de proc d s assez simples qui ne pr sentent que deux types de flux interm diaires entrants les unit s de vente r frig rer et l lectricit et un seul type de flux interm diaires sortants les m mes unit s de vente On ne recense donc aucun change direct de flux l mentaires avec l environnement entrants ou sortants Toutefois nous sommes ici confront s un probl me d allocation puisque les produits alimentaires sortants et entrants ne sont pas tous des unit s de pur e fra che De nombreux articles distincts entrent et sortent du proc d des instants diff rents La difficult est donc d allouer la juste consommation d nergie lectrique au couple pur e emballage Il nous faut donc choisir une m thode de r solution pour ce probl me d affectation en tentant de respecter la hi rarchie pr vue par la SETAC et PISO Premi rement viter l allocation semble impossible car on ne peut ni subdiviser les proc d s ni tendre le syst me La secon
164. trusion permettant d obtenir un m lange homog ne par l effet de la chaleur et du cisaillement La r sine doit imp rativement se trouver sous la forme de poudre ou de granul s pour tre extrud e La figure ci dessous illustre le proc d Figure 12 Sch ma d une extrudeuse us Ju 28 Source site internet d Extrusion R active Description d une op ration d extrusion site internet d Extrusion R active adresse URL http www extrusion reactive com extrusionl html 44 Le thermoformage consiste quant lui en l amollissement du thermoplastique par chauffage suivi d un moulage gr ce un moule pr vu cet effet Le polym re prend alors la forme d sir e L tape de mise en forme est r alis e au Danemark dans une entreprise sp cialis e Selon les informations transmises par celle ci le proc d d extrusion thermoformage ne pr sente que deux entr es de flux interm diaires le polypropyl ne et l lectricit L op ration g n re 1 de d chets plastiques r introduits dans le proc d sans traitement recyclage en boucle ferm e et 0 5 de d chets destin s l incin ration Une barquette p se exactement 17 4 grammes A partir de ces donn es nous pouvons d duire la quantit r elle de polypropyl ne qui entre dans le proc d soit 17 66 grammes 17 4 0 985 la quantit effectivement consomm e compte tenu du pourcent recycl en boule ferm e soit 17 49 gramme
165. ts d inventaire d missions pour une unit fonctionnelle EMISSIONS DANS L AIR kg CO 0 00534 CH4 3 198E 05 PM 3 23E 05 co 9 36E 06 Xyl ne 8 49E 08 NO 1 02E 05 CFC 11 1 80E 06 Pb 7 01E 08 SO 1 79E 05 EMISSIONS DANS LE SOL kg Fe 2 65E 04 Pb 3 33E 07 Cd 8 26E 10 Zn 5 7 7E 08 EMISSIONS DANS L EAU kg NH 1 24E 06 DBO 7 15E 05 DCO 2 16E 04 Cd 3 83E 08 cr 1 15E 04 Hg 3 72E 08 Nitrates 7 98E 05 COT 4 41E 05 Tableau 14 Emballage secondaire pur e surgel e inventaire d missions ramen une UF 67 Ce tableau est le r sultat de la somme des produits de multiplication des valeurs d inventaire de production par le facteur d missions et d extraction appropri de chaque substance interm diaire Une particularit concernant le mazout est signaler En effet le mazout n est pas simplement consomm pour la fabrication du produit comme les autres composants Il subit une combustion qui est utilis e pour produire la vapeur En plus du facteur d missions li la production du mazout il nous faut ajouter le facteur d missions correspondant sa combustion dans une chaudi re Par ailleurs l eau n a pas t incluse dans les calculs d inventaire d missions puisqu il s agit d une eau de pluie r colt e dont une partie est trait e en interne et tourne donc en circuit quasi ferm L lectr
166. ue sugg r par le responsable technique de la r frig ration chez Delhaize 76 Sur base de ces r sultats nous pouvons calculer l nergie lectrique consomm e pour les 4 jours de stockage au centre de distribution pour une unit fonctionnelle 15 2 4 60 8 Wh Stockage chez le consommateur Il existe de tr s nombreux mod les de r frig rateurs diff rant par la taille volume la puissance la classe nerg tique les accessoires une ou deux portes etc Certains appareils sont par ailleurs des combin s r frig rateur surg lateur Nous choisirons donc un mod le de dimensions interm diaires tout en nous pla ant dans l optique de la meilleure technique disponible A ce jour la MTD correspond la classe nerg tique A Pour la phase de calcul nous avons donc retenu un r frig rateur sans combin de surg lation une porte d efficacit nerg tique A dont la fiche technique nous fournit les informations suivantes Consommation nette d lectricit 103 KWh an donn es du catalogue Volume net 355 dm La consommation d nergie lectrique est nette elle inclut donc le rendement En reprenant le taux de remplissage moyen de 75 le volume d une unit de vente de 1 dm et le temps de s jour de 5 jours chez le consommateur nous pouvons calculer ce qui suit Volume utile 355 0 75 266 25 dm Consommation nette journali re d lectricit 0
167. uli rement vrai pour les aliments surgel s qui peuvent tre conserv s plusieurs mois Par ailleurs le temps de s jour chez le consommateur est galement fonction du comportement du client Delhaize ne dispose d aucune donn e concernant le temps moyen de s jour chez le consommateur et dans les supermarch s On calculera ceux ci en fonction de la dur e de vie du produit du temps de s jour dans l installation de r frig ration du centre de distribution et de l hypoth se d une consommation du produit pur e 50 de la dur e de vie 50 de la Date Limite de Consommation DLC Le taux de remplissage des r frig rateurs et surg lateurs a galement une incidence sur l allocation puisque pour une consommation lectrique moyenne donn e la part affecter par article sera logiquement plus lev e si le nombre d articles est plus faible Enfin il est noter que nous ne consid rerons que l nergie consomm e pour la r frig ration des produits L lectricit n cessaire l clairage de l appareil ne sera pas retenue dans les calculs Dur e de vie et temps de s jour La dur e de vie de la pur e de pommes de terre fra che entre sa sortie d usine et la date limite de consommation DLC est de 28 jours donn es du fournisseur A partir du temps de s jour moyen dans le centre de distribution nous d duisons les informations suivantes Temps de s jour au DC 4 jours donn e Delh
168. urgel e et emballage La plus faible diff rence entre les sc narios se situe au niveau de la formation de photo oxydants En effet le score de la seconde alternative pour le changement climatique est deux fois plus lev que celui de la pur e fra che tandis que le rapport est encore plus important pour les autres cat gories la diff rence la plus marquante se situant au niveau des cat gories de la toxicit humaine canc rig nes et non canc rig nes Ceci s explique notamment par un facteur de cat gorisation lev pour les dioxines 1 79E 09 pour les effets canc rig nes et 8 70E 09 pour les effets non canc rig nes qui multipli par la masse mise de celles ci creuse l cart entre les deux sc narios une fois la somme des scores des diff rentes substances effectu e Du reste nous pouvons d gager une tendance g n rale d un score entre deux et trois fois plus lev pour la seconde alternative confirmant un impact environnemental plus marqu A partir des r sultats interm diaires de caract risation nous pouvons proc der la caract risation et dommages Pour rappel celle ci permet la r partition des impacts interm diaires dans quatre cat gories de dommages la sant humaine le changement climatique la qualit des cosyst mes et les ressources Selon le m me principe que pour la caract risation interm diaire des facteurs de caract risation de dommages permettent de calculer les quivalences
169. urs d missions issus de la base de donn es Lorsque plusieurs proc d s de fabrication sont n cessaires pour arriver au dernier produit interm diaire tous les flux de transports y aff rant sont galement compris Ainsi tant le transport du naphta n cessaire la production de propyl ne que le transport de ce dernier pour la fabrication de polypropyl ne sont repris dans les facteurs de la base de donn es e Le transport des composants interm diaires ou des composants finis typiquement le cas du transport des produits interm diaires vers le site de mise en forme exemple transport du LDPE destin au calandrage et du transport de composants finis avant association du produit et de l emballage par exemple transport des barquettes en PP jusqu au site de production de la pur e ces transports ne seront pas retenus dans l analyse de cycle de vie pour les raisons voqu es plus haut 69 e Le transport du couple entier form par la pur e et ses emballages primaires et secondaires celui ci correspond exactement aux deux types de transports r frig r s 4 C ou 18 C qui seront pris en compte dans la pr sente ACV e Le transport des composants en fin de vie vers un centre de traitement emballages primaires via le ramassage des d chets m nagers et emballage secondaire transport par Delhaize Ce type de transport ne sera pas retenu dans les calculs d inventaire Rappelons que le transport d
170. vec ces derniers vers un mode de consommation plus durable L analyse de cycle de vie est une tude fonci rement technique abordant de nombreux proc d s de production de transport de traitement etc et n cessitant l examen des compositions des diff rents mat riaux entrants dans le cycle de vie du produit Par ailleurs le nombre de donn es chiffr es tant particuli rement cons quent le recours un outil informatique de traitement des calculs est in vitable Ceci traduit l int r t que porte l tudiant aux aspects techniques et scientifiques d une probl matique environnementale telle que celle pos e par Delhaize Ainsi nous nous placerons dans une optique de neutralit par rapport aux produits analys s et de rigueur math matique dans le but d aboutir sur des r sultats chiffr s utilisables par la firme pour d ventuelles communications sur le sujet aupr s de ses clients ou fournisseurs Il convient toutefois d voquer les limites du pr sent m moire Premi rement l tudiant ne pr tend en aucun cas se hisser au niveau scientifique d un polytechnicien Cet crit sera d velopp dans la limite de ses connaissances et acquis en la mati re De plus les calculs hypoth ses et r sultats seront bas s sur les informations mises notre disposition certaines donn es confidentielles ne pouvant tre divulgu es m me dans le cadre de cette tude Par ailleurs cet ouvrage se voudra accessi
171. yse du cycle de vie Principes et cadre 1997 ISO 14 050 Management environnemental Vocabulaire 2002 Normes ISO relatives l analyse du cycle de vie ISO 14 041 Management environnemental Analyse de l inventaire 1998 ISO 14 042 Management environnemental Analyse du cycle de vie Evaluation de l impact du cycle de vie 2000 ISO 14 043 Management environnemental Analyse du cycle de vie Interpr tation du cycle de vie 2000 ISO 14 048 Management environnemental Analyse du cycle de vie Format de documentation de donn es 2002 ISO 14 049 Management environnemental Analyse du cycle de vie Exemples d application d ISO 14 041 2000 Source JOLLIET et al 2005 Annexe 2 Potentiel de r chauffement global des principaux gaz effet de serre Dur e de Potentiel de r chauffement global EE de temps en as CH CHF 37 HFC 161 CH CH F 03 40 12 4 HFC 227ea CF CHECF 33 5600 3500 1100 HFC 236cb CH FCF CF 13 2 3300 1300 390 HFC 236ea CHF CHFCF 10 3600 1200 390 HFC 236fa CF CH CF 7500 9400 7100 HFC 245ca CH FCF CHEF 5 9 2100 640 200 HFC 245fa CHF CH CF 7 2 3000 950 300 HFC 365mfc CF CH CF CH 9 9 890 HFC 43 10mee CF CHFCHECE CF 15 3700 1500 470 fluor es SF 3200 15100 32400 CF 50000 3900 5700 8900 CF 10000 8000 11900 18000 CF 2600 5900 8600 12400 CFy 2600 5900 8600 12400 c C F 3200 6800 10000 14500 CF 4100 6000 8900 13200 CF 3200 6100 9000 13200 thers et the

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