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Séminaire VPah/ Tourisme en Rhône-Alpes. 2011 - Drac Rhône

1. 24 qui d finissent le concept de tourisme culturel Tourisme culturel un concept prot iforme Tourisme culturel et r novation du patrimoine http wssistrategie Lists Annonces Attachments 125 2010 20 20Tourisme 20culturel 20 20enjeux 20et 20mutations pdf Culture et tourisme au c ur de l identit urbaine http www culturalamontreal com docs Colloque2008_tourisme_et_culture pdf Culture tourisme et territoire les apports du tourisme culturel au d veloppement local M moire de Master SECI lIEP de Lyon 2007 http doc sciencespo lyon fr Ressources Documents Etudiants Memoires Cyberdocs Masters SECI juanchich _Vpdf juanchich_l pdf Red finir le tourisme culturel c est aussi red finir la culture l http veilletourisme ca 2006 06 15 redefinir le tourisme culturel cest aussi redefinir la culture Pr sentation Mopa Aquitaine Tourisme amp Culture mars 2003 http www slideshare net MOPA prsentation mopa tourisme culture 2758634 S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Deuxi me partie les Actes transcription int grale 1 Accueil par Jean Pierre Ruffier premier adjoint au maire de Chamb ry d l gu la culture au tourisme au patrimoine et la diversit culturelle 1 1 Mieux articuler tourisme et label Vah 1 2 Un sch ma de d veloppement touristique d clin en quatre axes 1 3 Ville d art et d histoire et Office de tourisme vers un regroupement au sein d un
2. secteurs sauvegard s et prot g s mars 2010 coll Projets suivre Une histoire soi Figurations du pass et localit s Paris Minist re de la Culture et de la Communication Mission du patrimoine ethnologique 2001 Alban Bensa et Daniel Fabre dir Leniaud Jean Michel Les Archipels du pass Le patrimoine et son histoire Paris Fayard 2002 Poulot Dominique Patrimoine et mus es L institution de la culture Paris Hachette 2001 M tiers De l interpr tation au centre d interpr tation in La Lettre de l OCIM n 119 Dijon Office de coop ration et d information mus ographiques septembre octobre 2008 tude sur l exercice des m tiers de guide interpr te et conf rencier Paris Minist re de l conomie de l Industrie et de l Emploi Sous Direction du tourisme 2009 Richard Lewy Consultant tude disponible sur le site www tourisme gouv fr Caune Jean La m diation culturelle une construction du lien social in Les Enjeux de l information et de la communication Grenoble Universit Stendhal 2000 Tilden Freeman L interpr tation de notre patrimoine in Vagues une anthologie de la nouvelle mus ologie vol 1 Lyon Presses universitaires de Lyon 1992 coll Museologia Le paysage Au del du paysage moderne in Le D bat n 65 mai ao t 1991 Paris Gallimard Composer le paysage Constructions et crises de l espace
3. Ce sont vraiment l les piliers et ensuite la mise en tourisme se fera au niveau de la valorisation des atouts culturels La mont e en gamme aussi des h bergements nous allons la travailler avec les interlocuteurs sur le territoire pour en faire de vrais ambassadeurs Nous avons vraiment besoin de ce lien car nous savons que nous avons une majorit de gens qui viennent en h bergement non marchand Ce sont ces prescripteurs l qu il faut arriver transformer en ambassadeurs du territoire Il va vraiment y avoir un travail intense mener sur cette question Sans oublier les actions marketing mener avec le collectif Forez Tourisme l chelle du territoire pour la promotion et la commercialisation pour la mise en march de ces offres Anne Christine Ferrand faut aussi savoir que le pays fait partie du collectif Forez Tourisme et participe aux travaux des offices de tourisme dans de nombreux domaines mais aujourd hui part les travaux de promotion dont nous discutons ensemble il nous reste prendre la main sur des axes de coop ration comme par exemple accueillir les visiteurs sur les sites Comment accompagner les diff rents acteurs du patrimoine et du tourisme dans un processus de professionnalisation Olivier Thevenet Voil un mot qui revient souvent le mot de m diation et je pense qu il est valable des deux c t s la fois du c t du Pah avec des guides et des animateurs qui ont une certaine formation
4. lus de l agglom ration cela n a pas t simple parce que Vienne a 31 000 habitants et quarante monuments historiques couvrant deux mill naires d histoire et dans l agglom ration il y a des villages de 1 500 habitants avec pour seul patrimoine l glise du village qui est l gitimement un patrimoine important pour eux Mais leurs lus ne voyaient pas pourquoi on allait enclencher toute cette m canique intercommunale en mati re de d veloppement touristique ou de patrimoine Finalement la strat gie a t adopt e et maintenant les lus de l agglom ration se sont appropri cette d marche d sormais commune Je veux donc souligner qu au bout du compte il y a une double strat gie une strat gie de la Ville qui est de mettre en valeur son patrimoine de d velopper ses activit s culturelles je vous renvoie ce que Chryst le Orcel a dit tout l heure propos par exemple du plan patrimoine et puis en miroir si je puis dire une strat gie d agglom ration qui est une strat gie touristique clairement li e au d veloppement conomique du territoire communautaire Olivier Sanejouand Le d fi que l on souhaite relever il est important d en parler c est aussi terme de faire coincider les territoires en d autres termes faire qu un jour la Ville d art et d histoire qui aujourd hui ne concerne que la seule commune de Vienne se transforme en un Pays d art et d histoire l chelle des dix hui
5. Autrement dit dans la marche le r el peut de nouveau titiller alimenter notre imaginaire Voil me semble t il une forme de r veil voire de r sistance si on consid re que le reste de notre existence nous pousse plut t l inverse vers une forme d endormissement collectif 7 2 De quelques caract ristiques de la marche Cet acte l la marche comment se construit il Ou plut t dans quelles conditions va t il se d rouler D abord dans la lenteur Le temps pendant lequel nous allons marcher pendant lequel il nous faudra teindre notre portable est un temps long qui va s tirer Un temps qui va prendre son temps si je puis dire Et ce temps long m me s il n est que d une heure ou deux il va nous reconnecter je le redis au r el les sons les odeurs les bruits les mouvements Ce qui rel ve au fond un peu beaucoup de l ternit C est dire que dans un monde o tout est fugace o toute information est imm diatement balay e par la suivante o toute nouvelle chasse l autre o nos suppos es envies de consommation doivent obligatoirement se renouveler o on nous demande au travail de r agir dans la seconde aux courriels qui nous inondent dans ce monde donc la marche est en mesure de nous reconnecter avec les fondamentaux de la vie qui sont eux de l ordre de l immuable une ruelle une chapelle un col un panorama un savoir faire un produit local qu on fait et qu on refait depuis des g n ratio
6. Centre d interpr tation de l architecture et du patrimoine mode d emploi Paris Minist re de la Culture et de la Communication Association nationale des animateurs du patrimoine ANAP 2007 Des patrimoines habit s Villes et pays d art et d histoire en Rh ne Alpes Genouilleux La passe du vent ao t 2009 160 p coll Politiques culturelles et territoires changes amp Patrimoine revue annuelle des Villes et Pays d art et d histoire Minist re de la Culture et de la Communication Paris www vpah culture fr Laissez vous conter l valuation 1 Laissez vous conter l auto valuation 2 Laissez vous conter les objectifs Paris Minist re de la Culture et de la Communication Association nationale des animateurs du patrimoine ANAP s d apr s 20041 Les Enjeux de la collaboration entre les mus es de France et les Villes et Pays d art et d histoire Etat des lieux et perspectives Paris Minist re de la Culture et de la Communication 2006 Actes du colloque de Dieppe 7 et 8 juin 2005 Les Nouveaux Territoires du patrimoine Les Pays d art et d histoire Paris Association nationale des Villes et Pays d art et d histoire et des Villes secteurs sauvegard s et prot g s 2009 Les Patrimoines de France Villes et Pays d art et d histoire et Villes secteurs sauvegard s et prot g s Paris Gallimard septembre 2009 coll Encyclop dies du voyage Pays d art et d histoire et
7. Ozouf Marignier Marie Vic Robic Marie Claire et Tissier Jean Louis Du milieu l environnement pratiques et repr sentations du rapport homme nature depuis la Renaissance Paris Economica 1992 Cauquelin Anne L invention du paysage Paris ditions Plon 1989 Chenet Jean Fran ois Le Paysage et ses grilles Paris L Harmattan 1996 154 p colloque de Cerisy coll Esth tiques Cloarec Jacques et de la Soudi re Martin Plateau ard chois vivarais c venol Etude ethnosociologique de la mise en paysages de l Ard che Paris Centre de sociologie rurale EHESS CNRS janvier 1992 Rapport documentaire Conan Michel Givry Jacques de Molinier Jean Christophe Perillon Yves Racine Michel Royer Catherine et Zarmati Sarah Images de jardins Paris Sang de la terre 1987 Corbin Alain Le Territoire du vide L Occident et le d sir de rivage 1750 1840 Paris S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Aubier 1988 412 p Dion Roger Essai sur la formation du paysage rural fran ais Paris Flammarion 1991 173 p P Flatres pr f 3 me d Dubost Fran oise C t s jardins Paris Scarab e amp Compagnie 1984 Girardin Ren Louis de De la composition des paysages ou des moyens d embellir la nature autour des habitations en joignant l agr able l utile Paris Editions du Champ urbain 1979 1 d 1777 postface Michel Conan
8. Vienne dans quelques semaines nous allons mettre en place les Musi siestes qui comme leur nom l indique auront lieu l heure de la sieste et s inscriront dans le festival off Il s agira pour les visiteurs pendant une heure une heure et demie de d couvrir de mani re insolite un mus e travers une rencontre entre les uvres et des musiciens ils seront assis sur des coussins dans une atmosph re un peu feutr e dans un endroit frais au moment o il fait chaud dehors Deuxi me exemple dans le cadre justement du fameux G 4 nous allons d velopper un partenariat tr s fort avec la Biennale d art contemporain de Lyon Des sites embl matiques de Vienne le th tre antique le temple d Auguste et S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 de Livie le Mus e Saint Pierre mais aussi un autre site de l agglom ration Chasse sur Rh ne accueilleront des artistes contemporains de fa on amener un autre regard sur ce patrimoine l Olivier Thevenet Quand vous dites amener un autre regard vous pensez aux m diateurs Qu eux m mes s approprient le patrimoine d une autre fa on et qu ils le transmettent d une autre fa on Ai je bien compris Olivier Sanejouand Pas uniquement aupr s des m diateurs aupr s des publics en g n ral Mais il est vrai nous en avons parl avec Chryst le il Va nous falloir aussi amener les m diateurs une telle d marche Voil un
9. apr s Lyon le deuxi me en importance dans la r gion Rh ne Alpes ce patrimoine urbain s ajoutent les Charmettes un lieu qui lui est connu internationalement et qui sera bien s r l honneur l ann e prochaine ann e du tricentenaire de la naissance de Jean Jacques Rousseau 1 1 Mieux articuler tourisme et label Vah C est dans ce contexte que nous travaillons actuellement un sch ma de d veloppement touristique Le probl me auquel nous sommes confront s c est pr cis ment de parvenir une meilleure articulation entre notre politique touristique et le dispositif Ville d art et d histoire Je crois bien que Chamb ry est en Rh ne Alpes le plus ancien territoire de la r gion ainsi labellis et ce dispositif a depuis des ann es fait la preuve de son efficacit j esp re que vous aurez quelques minutes avant de quitter la ville ce soir pour aller visiter notre nouveau Centre d interpr tation de l architecture et du patrimoine inaugur en septembre 2010 l h tel de Cordon La qualit de ce nouvel quipement est je crois unanimement reconnue il doit beaucoup C cile Verdoni notre animatrice de l architecture et du patrimoine qui a men bien ce projet de fa on tout fait remarquable Comment mieux encore articuler le dispositif Ville d art et d histoire et la probl matique touristique Il faut d abord rappeler que pour les villes aujourd hui et les villes moyenne
10. aussi l occasion d appr hender des handicaps de la vie courante S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 G n rique Ce document a t r alis par la DRAC Rh ne Alpes en collaboration avec la MITRA et l ALPARA Association de liaison pour le patrimoine et l arch ologie en Rh ne Alpes Comit de pilotage Hugues Beesau MITRA Jean Pierre Commun DRAC B atrice Grandchamp DRAC Transcription mot mot C line Carducci ALPARA R criture et secr tariat de r daction Michel Kneub hler consultant Photographies Jean Marie Reffl DRAC Adaptation internet et mise en ligne Claude Niski DRAC S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011
11. d tre plus rep r es en tant que telles et non pas choisies par d faut mais choisies par ce qu elles offrent Et cela non seulement parce que nous ne sommes pas en mesure de concurrencer les nouvelles destinations touristiques qui pour des raisons historiques sociales conomiques se situent sur un autre registre que le n tre Mais galement parce que avec l explosion des moyens d information toute l offre est d sormais disponible dans S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 le salon du touriste potentiel sur son iPhone sur son ordinateur via la t l vision via les diff rents crans Il faut donc absolument pouvoir distinguer des asp rit s permettant nos offres d tre rep r es comme tant uniques singuli res et donc choisies pour ce qu elles sont Or la n cessit de se singulariser de s individualiser de se d marquer passe majoritairement et pratiquement tout le temps par la valorisation des actifs patrimoniaux qu ils soient mat riels ou immat riels Dans ces conditions plus que jamais culture et tourisme ont partie li e L aspect culturel apporte au tourisme une autre client le permettant de diversifier l offre et de g n rer des revenus compl mentaires Vous savez que la client le du tourisme culturel est apr s la client le du tourisme d affaires celle qui d pense le plus ce qui vous a t dit sur le coefficient multiplicateur de sept euros engrang s pour un euro investi
12. deux ou trois g n rations qui viennent au ski mais qui ne font pas forc ment que du ski Pour ces familles le tourisme culturel devient vraiment ce moment l quelque chose d important dans leur s jour et parfaitement compl mentaire des sports d hiver ou de la randonn e Cela dit je pr cise que nous nous entendons bien avec les institutionnels Olivier Sanejouand Je change de sujet et voudrais poser une question propos de l application iPhone qui nous a t pr sent e Cette pr sentation m a inspir deux r flexions La premi re c est que plus nous banaliserons ce genre d applications et plus nous aurons de chances d avoir des gens dans nos visites humaines mon sens les deux approches ne sont pas opposer La deuxi me r flexion c est que je trouve le menu assez simple et facile Je sais que vous travaillez avec SITRA je sais aussi que vous travaillez avec un partenaire qui en plus ma trise bien les arcanes de SITRA Irez vous au bout de la d marche c est dire une offre culturelle de d couverte au service d une conomie touristique Par exemple si je choisis Aix les Bains et que j y vais tel lundi du mois de juin vais je aussi pouvoir t l charger les restaurants dans lesquels je vais pouvoir consommer bien que ce soit un lundi du mois de juin Pour moi c est cela la boucle finale C est de pouvoir emmener les gens jusqu au bout de la consommation au sens noble du terme Ces applications son
13. pareils nous La question est donc de savoir comment travers un produit d itin rance culturelle et patrimoniale on va pouvoir changer la donne installer autre S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 chose d caler l int r t faire le pas de c t judicieux qui va nous permettre de d connecter nos interlocuteurs du quotidien et les plonger dans une forme de bain de jouvence plus modestement dans une forme d tonnement En clair qu est ce qui dans notre d marche ambitieuse et p rilleuse peut les s duire vraiment et emporter l affaire la GTA nous n avons pas et encore moins que vous des tudes approfondies des client les des comportements et des attentes C est compliqu co teux et parfois il faut bien le dire un peu vain m me si certaines fois c est utile Mais on sait que grosso modo les client les se r partissent en trois grandes familles premi re famille les monomaniaques j emploie le terme sans connotation p jorative c est dire les passionn s les sp cialistes ceux qui vont venir nous pour en savoir encore plus et ventuellement nous mettre en d faut En tout cas qui attendent d approfondir leurs connaissances sur le sujet qui les passionne Deuxi me famille les occasionnels II fait moins beau que pr vu tiens il y a une visite cela peut tre sympa parfois ils sont un peu plus motiv s On m a dit qu il fallait absolument voir a Je le mets
14. professionnels du tourisme c est que nous nous sentions d sormais mieux arm s pour nous pr senter d velopper des coop rations et comme vous dites ouvrir plus largement Reste que personne ne le conteste ni au niveau national ni au niveau r gional ce label n est encore assez connu En ce qui concerne la DRAC Rh ne Alpes nous nous sommes quand m me employ s depuis quelques ann es le rendre plus lisible Il y a eu l tat des lieux r alis travers l tude confi e l Observatoire des politiques culturelles puis l ouvrage Des patrimoines habit s diffus plus de 2 000 exemplaires qui permet de mieux expliquer des lus des d cideurs des responsables territoriaux des professionnels de domaines tr s diff rents ce qu est ce label quelles sont les valeurs qui le fondent ses modalit s d action ses r alisations ses r flexions etc Certes il ne s agit pas l d un ouvrage destin au grand public mais c tait une premi re tape pour ouvrir le r seau d autres milieux professionnels Et j ai dit tout l heure que c est la r alisation de cet ouvrage qui est l origine de la coop ration avec la MITRA et plus largement les acteurs du tourisme Par ailleurs m me si c est encore insuffisant il y a en direction du grand public cette fois tous les d pliants que publient les diff rents territoires Et aujourd hui vous trouvez dans votre dossier le suppl ment r alis en coop ration av
15. veloppement notamment les enjeux urbains mais aussi les enjeux ducatifs sociaux et touristiques Au del des collectivit s territoriales ce label est aussi un outil de coop ration avec l ensemble des acteurs du d veloppement d un territoire Et c est encore un label qui a l avantage de s ins rer dans un r seau national et r gional Comme le t moigne le s minaire d aujourd hui la DRAC a c ur d animer ce r seau en organisant des formations ou des rencontres de professionnels et d lus Au cours des ann es pr c dentes de telles rencontres ont port sur les centres d interpr tation sur les jeunes publics sur la sensibilisation des habitants il y a galement eu des r flexions g n rales sur les VPah comme le s minaire organis Vienne en janvier 2008 la suite de l tude qui avait t command e l Observatoire des politiques culturelles sur ce r seau La DRAC compte bien continuer porter une attention particuli re ce r seau des VPah Nous r fl chissons ainsi inclure la pr sence du label au nombre des crit res qui commandent les choix budg taires en faveur de la restauration du S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 patrimoine Comme vous le savez dans cette ville de Chamb ry de nombreux chantiers sont en cours qu il s agisse de la Sainte Chapelle voqu e toute l heure par Jean Pierre R uffier ou des Charmettes qu il a galement mentionn es o j esp
16. Alpes qui va nous amener r fl chir sur le r le et la fonction de la marche de la d ambulation comme facteur de d couverte Ce sera je crois une excellente introduction nos ateliers qui constitueront le deuxi me temps de cet apr s midi Ce sont des ateliers que nous avons con us volontairement de mani re tr s courte tr s rythm e Il y aura trois ateliers et dans chacun d entre eux un ma tre du temps charg de surveiller la montre L objectif de ces ateliers de cr ativit qui m leront acteurs du tourisme et acteurs du patrimoine est que chacun d barrass de son tiquette de sa fonction de sa posture joue le jeu et participe la coproduction de r flexions partag es sur les conditions de r ussite et de mise en uvre d un itin raire de d couverte sp cifique aux Villes et Pays d art et d histoire en fonction d une client le cibl e celle que vous avez choisie en vous inscrivant ce s minaire Il y aura donc trois ateliers l un portant sur le public familial le deuxi me sur le jeune public le troisi me sur ce public que l on qualifie de curieux Nous avons respect votre choix et vous aurez donc r fl chir sur ces client les cibl es Chaque atelier aura sa disposition un animateur et un rapporteur pour vous permettre en une heure maximum de produire cr er imaginer ensemble en tout cas commencer poser les premiers jalons les premi res tapes les premi res graines d
17. Forez Anne Christine Ferrand Si l on veut que tout le monde comprenne il faut pr ciser une chose par rapport d autres territoires nous avons une configuration sp cifique du Pays d art et d histoire c est qu il fait partie d une structure qui est le Syndicat mixte des pays du Forez En fait il s agit d une structure deux en un dans la mesure o ce syndicat a g r un premier contrat de d veloppement durable avec la R gion Rh ne Alpes CDDRA et va en g rer un deuxi me et ce m me syndicat g re aussi le Pays d art et d histoire Si vous voulez le label Pays d art et d histoire qui correspond un service dans ce syndicat c est galement un outil disposition des lus du territoire du Forez pour imaginer des strat gies de d veloppement dans les domaines du patrimoine depuis la restauration du patrimoine jusqu la m diation en direction des publics Olivier Thevenet Et cette m diation vous l assurez au sein du Pays d art et d histoire j imagine que c est la m me chose du c t des offices de tourisme Bruno Javerzac Exactement Dans le Forez il y a des territoires de plaines ou de montagnes avec des moyens assez h t rog nes en termes financiers et humains certains territoires sont bien dot s d autres sont au contraire plut t en tat de carence Nous avons donc une vraie compl mentarit entre l animation et la m diation qui est propos e par les offices de tourisme et l in
18. Hervieu Bertrand et Viard Jean Au bonheur des campagnes et des provinces La Tour d Aigues Editions de l Aube 1996 155 p Institut d am nagement et d urbanisme de l le de France Les paysages de l le de France comprendre agir composer in Les Cahiers de l IAURIF n 117 118 octobre 1997 396 p Kalaora Bernard Les natures de paysage au minist re de l Environnement in Le D bat mai juin 1991 p 120 128 dossier Au del du paysage moderne Lacoste Yves quoi sert le paysage Qu est ce qu un beau paysage in H rodote n 7 1977 p 3 41 Lagrave Rose Marie Le Village romanesque Le Paradou Actes Sud 1980 235 p coll Espace temps Larr re Catherine et Larr re Rapha l Du bon usage de la nature Pour une philosophie de l environnement Paris Alto Aubier 1997 355 p La Soudi re Martin de Paysage et alt rit En qu te des cultures paysag res r flexion m thodologique in Etudes rurales n 121 122 123 124 janvier d cembre 1991 Lassus Bernard Jardins imaginaires Les habitants paysagistes Paris Les Presses de la connaissance 1984 Lizet Bernadette et Ravignan Fran ois de Comprendre un paysage Guide pratique de recherche Paris INRA 1987 152 p Luginb hl Yves Les paysages cartel s in Les H ritiers du futur La Tour d Aigues Editions de l Aube 1995 Groupe de prospe
19. J ai davantage l habitude d animer des colloques sur le tourisme en montagne le tourisme dans les Alpes donc je vais peut tre jouer le r le du na f du n ophyte Vous voudrez bien m excuser par avance Je ne sais pas si mes questions seront toujours pertinentes mais comme les intervenants le sont cela compensera tr s largement Cette table ronde a pour objectif de vous montrer trois exemples de coop ration r ussie entre d un c t les acteurs des Villes et Pays d art et d histoire et de l autre ceux du tourisme Pour cela nous aborderons trois exemples les uns la suite des autres le Forez dans la Loire avec Anne Christine Ferrand et Bruno Javerzac ensuite les Hautes vall es de Savoie avec Marine Leloup et Michel Dietlin enfin la ville de Vienne avec Chryst le Orcel et Olivier Sanejouand 5 1 Nous allons tout de suite entrer dans le vif du sujet avec le Pays d art et d histoire du Forez et Loire Forez Tourisme Anne Christine Ferrand est l animatrice du Pays d art et d histoire du Forez et Bruno Javerzac le directeur de Loire Forez Tourisme et le repr sentant de l association Forez Tourisme qui en fait repr sente un ensemble S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 d offices de tourisme du territoire Bruno Javerzac Tout fait Je repr sente ici l entit Forez Tourisme qui est l association qui f d re tous les offices de tourisme de notre pays Je ne repr sente donc pas l office que je dirige j
20. Les raisons de cet engouement s expliquent la fois par une vari t des paysages littoral montagne campagne villes par un certain art de vivre dont t moigne la gastronomie fran aise mais aussi par ses richesses culturelles et notamment patrimoniales Et la mise en valeur de ces diversit s naturelles et culturelles a t favoris e par une politique d am nagement du territoire coordonn e entre chelon national et chelon territorial La conjonction de cette attractivit de la France consid r e comme pays de la culture et de l afflux de touristes met en lumi re l enjeu que peut rev tir le tourisme culturel que l on peut d finir comme une pratique culturelle qui n cessite un d placement d au moins une nuit e ou que le d placement va favoriser 2 L enjeu du tourisme culturel ne se limite pas au cas du territoire fran ais et d s 1999 a t adopt e au Mexique une charte internationale du tourisme culturel qui a pour objet notamment de contribuer au rapprochement des responsables du patrimoine et ceux des industries du tourisme afin de mieux faire comprendre l importance et la fragilit des ensembles patrimoniaux des collections des cultures vivantes dans le souci de les sauvegarder long terme et de g rer le tourisme dans le respect et la mise en valeur du patrimoine et des cultures vivantes des communaut s d accueil L objectif affich de cette charte met bien en vidence le
21. Paris Observatoire des politiques culturelles Minist re de la Culture et de la Communication DATAR 2003 Saez Jean Pierre Identit s cultures et territoires Paris ditions Descl e de Brouwer 1995 Populations Les Al as du lien social Constructions identitaires et culturelles dans la ville Paris La Documentation fran aise 1997 coord Jean M tral Sensibiliser les habitants au cadre de vie Paris Association nationale des Villes et Pays d art et d histoire et des villes secteurs sauvegard s et prot g s septembre 2007 coll Projets suivre Villes patrimoines m moires Action culturelle et patrimoines urbains en Rh ne Alpes Genouilleux La passe du vent 2000 120 p f coll Politiques culturelles et territoires Vivre en centre ancien Paris Association nationale des Villes et Pays d art et d histoire et des villes secteurs sauvegard s et prot g s octobre 2010 coll Projets suivre B ghain Patrice Le Patrimoine culture et lien social Paris Presses de la Fondation nationale des sciences politiques 1998 coll La Biblioth que du citoyen Glevarec Herv et Saez Guy Le Patrimoine saisi par les associations Paris La Documentation fran aise 2002 Patrimoines Conna tre pour mieux valoriser Paris Association nationale des Villes et Pays d art et S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 d histoire et des villes
22. Villes ou chacun des Pays d art et d histoire individuellement d avoir une vraie communication sur ce qu est ce label et ce qu il sous entend Parce qu il y a quand m me derri re un programme des actions de m diation S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 qui durent dans le temps qui demandent un investissement financier important de la part des collectivit s D o la n cessit qu il y ait aussi des retomb es soit directes soit indirectes Pour moi ce s minaire me semble faire partie de ces premi res d marches permettant d ouvrir non plus une cat gorie un peu ferm e d acteurs et de visiteurs locaux mais un champ beaucoup plus large B atrice Grandchamp Vous avez raison Tout le travail qui a t men dans le r seau depuis des ann es c est justement pour pouvoir se pr senter l ext rieur Encore faut il d j exister Donc il y a eu tout un travail interne men au sein de chaque territoire et au niveau r gional Quand on dit interne c est quand m me un travail qui associe outre les diff rents m tiers du patrimoine le milieu enseignant les structures d animation sociale ou socio culturelle en vue comme cela a t rappel d associer les habitants la dynamique du territoire Je crois qu ce moment l le temps n tait pas encore venu de rendre plus lisibles le label et la d marche vis vis de l ext rieur Si depuis un an et demi nous avons entam cette d marche avec les
23. changent ses habitudes Dans un premier temps chaque participant a imagin un produit touristique culturel pour ce public curieux Ces produits peuvent tre regroup s par th me les parcours sensoriels utilisant les cinq sens et privil giant ceux qui ne sont gu re sollicit s habituellement lors des visites comme l odorat le go t le toucher les enqu tes la recherche d indices dans un sc nario o le spectateur est acteur est le moyen de la m diation l utilisation de moyens de locomotion inhabituels dans les visites guid es comme l ne le v lo le cani rando en compl ment du discours du guide rendant l exp rience particuli rement insolite la litt rature promenades litt raires lectures de textes d un auteur r alisation d ab c daires de dictionnaires ayant un rapport avec la ville ou le pays d art et d histoire sont quelques unes des formes propos es Dans un deuxi me temps partir de ces propositions et de leur analyse m thodologique cinq points sont apparus comme essentiels dans la r alisation d une prestation pour le public curieux l exigence du discours quelle que soit la forme de m diation choisie la qualit du discours scientifique reste primordiale C est un des fondamentaux des Villes et Pays d art et d histoire auquel il ne faut pas d roger l ancrage dans le territoire c est un autre des fondamentaux des VPah dont la vocation est pr cis me
24. dans le patrimoine est tout fait juste Autre atout que peut apporter la culture au tourisme la possibilit de d saisonnaliser le tourisme L enjeu du d veloppement touristique en mati re d am nagement du territoire et de d veloppements conomiques sociaux et culturels des territoires cest non pas de concentrer sur une courte p riode encore plus de tourisme mais bien au contraire d tendre et d taler la saison touristique afin de faire d couvrir toute l ann e l ensemble des actifs des territoires et notamment les actifs patrimoniaux Pour sa part le tourisme permet la culture de b n ficier d une client le beaucoup plus large plus importante d attirer de nouveaux publics de donner une certaine r alit la fameuse d mocratisation culturelle il permet aussi ne l oublions pas d optimiser les ressources humaines et mat rielles comme bien entendu les rentr es financi res 3 8 Faire que visiteurs et visit s trouvent leur compte Mais et je terminerai l dessus pour que le tourisme culturel soit r ellement un facteur de d veloppement positif pour une destination il faut que visiteurs et visit s trouvent leur compte que les projets favorisent la fois l enracinement et la prise en charge par le milieu mais galement leur ouverture sur le reste du territoire En d autres termes il faut qu il y ait une symbiose une rencontre entre les visiteurs et les visit s Que les visit s soi
25. dans mon programme m me si je ne suis pas un sp cialiste Et puis la troisi me famille celle des amateurs au sens large de la culture qui sans s int resser au d part ce que vous allez leur faire d couvrir veulent que leur temps de loisirs soit globalement un temps d enrichissement intellectuel et culturel donc ils vont tre imm diatement attir s par votre offre la GTA je vous Pai dit nous ne sommes pas des champions du marketing donc plut t que de poursuivre dans cette segmentation des client les je pr f re vous faire part d exp riences que nous sommes en train de mener aupr s de jeunes adultes en faveur de leur retour la montagne Car bien y regarder c est un bon exemple en les coutant en essayant de comprendre vraiment ce qu ils souhaitent je me suis rendu compte que les adultes les plus vieux comme moi pourraient tr s bien exprimer les m mes remarques par rapport la montagne Qu ils n taient pas forc ment entendus par les op rateurs touristiques et qu au fond ce qu on percevait de l attente des jeunes adultes par rapport la montagne pouvait tr s bien tre transpos d autres attentes d autres client les par rapport d autres offres et pourquoi pas celles des Villes et Pays d art et d histoire Je reviens la question que je posais tout l heure comment cr er du sens dans ce format aussi contraint aussi ingrat finalement qu est la visite guid e ou la d
26. de diff rentes tudes que nous avons pu mener sur l conomie de la culture et celle du patrimoine en particulier ainsi nous venons de terminer pour le compte de l association La Demeure historique une tude sur les monuments historiques priv s Xavier Greffe a men une tude sur l impact du Mus e du Louvre quant moi j ai par exemple tudi les effets conomiques du festival d Avignon 4 1 Culture et d veloppement soutenable Plus g n ralement j aimerais vous entretenir d une probl matique dont on entend beaucoup parler depuis quelques ann es qui est celle du r le de la culture dans le d veloppement durable C est l id e selon laquelle la culture contribue au d veloppement soutenable affirmation qui me semble correspondre la probl matique des Villes et Pays d art et d histoire Alors qu entend on par l D veloppement soutenable le terme sous entend qu on met en vidence un d veloppement conomique par la cr ation d emplois Et l se trouve le lien avec le tourisme puisque les premi res retomb es assez videntes c est le maintien de m tiers et de savoir faire traditionnels C est aussi un gisement en termes de cr ativit et donc en relation avec le futur du territoire Donc un lien entre ce qui existe le patrimoine et un d veloppement futur En fait on peut dire qu il y a en la mati re trois dimensions trois types de d bats Il y a un premier d bat qui se situe plut t en terme
27. des lus des associations locales etc Alors videmment pour monter un S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 produit touristique du genre que nous voquons il faut des experts du patrimoine ce n est pas vous que je vais l apprendre Mais il faut aussi d autres comp tences des professionnels de l accueil des professionnels de l accompagnement etc Quoi encore videmment penser l valuation au partage des exp riences la capitalisation des savoir faire mais vous savez tout cela Une derni re chose sur la marche il existe quelques petits livres sympas J ai cit Fran ois Gros qui a publi un bouquin qui s appelle Marcher une philosophie Et je voudrais vous en citer un autre celui de Philippe Lemonnier qui est une vraie petite bible sur la question il s appelle Le Voyage pied tout simplement Voil merci bien S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 8 1 Compte rendu de l atelier 1 public familial Animation B atrice Grandchamp compte rendu France Harvois Nombre de participants 19 Parmi les id es de notre groupe des grands classiques de la d couverte en famille comme le jeu de piste sur un sentier forestier sur le th me du bois et de la for t ou le parcours d un fort la lampe frontale Il s agit dans les deux cas de l expression d une m me envie vivre une exp rience en famille cet gard l accessibilit des sites est une p
28. donc nous adapter ces nouveaux outils tout en gardant la dimension de m diation humaine qui est fondamentale dans le r seau Voil un beau chantier pour les ann es venir comment mettre en place des outils num riques qui soient aussi porteurs des valeurs des Villes et Pays d art et d histoire Il me reste laisser la parole Hugues Beesau qui va nous donner son point de vue sur la coop ration entre les Villes et Pays d art et d histoire et les acteurs du tourisme Je vous remercie S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Pr sentation du partenariat Villes et Pays d art et d histoire Tourisme engag dans le r seau VPah de Rh ne Alpes par Hugues Beeseau directeur de l ing nierie et du d veloppement la MITRA Mission d ing nierie touristique Rh ne Alpes Rh ne Alpes Tourisme Bonjour tous Pourquoi tourisme et culture pourquoi tourisme et patrimoine et pourquoi cette attention particuli re la d marche des Villes et Pays dart et d histoire Tout simplement parce que la d marche des Villes et Pays d art et d histoire est d une certaine mani re exemplaire et qu elle porte en elle tous les facteurs favorables pour permettre un d veloppement du tourisme culturel 3 5 L conomie du tourisme quelques points de rep re Tr s rapidement quelques points de rep res L conomie touristique vous le savez c est la princi
29. du Vieux Lyon c l bre association patrimoniale de la capitale r gionale or sur la cinquantaine de visiteurs tous passionn s de patrimoine cela va de soi les trois quarts ne connaissaient pas Chamb ry qui est pourtant une heure de voiture C est dire si en mati re de valorisation du tourisme urbain nous avons des marges de progression L autre aspect que nous souhaitons d velopper toujours dans le tourisme urbain c est l id e que S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Chamb ry est aussi une destination gourmande de choix avec de remarquables atouts li s aux produits du terroir savoyard et une vraie qualit de restauration nous travaillons actuellement monter en gamme dans ce domaine afin de renforcer l attractivit de notre ville Deuxi me axe c est l articulation de Chamb ry avec son environnement naturel Nous sommes une ville la porte de deux parcs naturels r gionaux celui de Chartreuse et celui des Bauges qui accueille de surcro t le si ge du parc national de la Vanoise Nous comptons dans les environs des lacs renomm s des vignobles tout aussi fameux autant d l ments qui l aussi viennent conforter la destination gourmande que j voquais l instant Troisi me axe c est la question du tourisme d affaires mais comme ce n est pas l objet de votre r union je me contente de le mentionner Enfin quatri me axe la vie culturelle extr mement riche de notre v
30. e 2007 il y a donc eu renouvellement de la convention Ville d art et d histoire qui se voulait compl mentaire de la convention plan patrimoine laquelle comportait deux volets la restauration des monuments historiques puis la cr ation d une ZPPAUP une zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager En arri re plan du partenariat qui lie la Ville d art et d histoire et l Office de tourisme ces l ments l sont tr s importants Autre l ment important mais c est plut t Olivier d en parler depuis 2007 il y a eu toute une dynamique entre les quatre agglom rations urbaines qui composent ce qu on appelle le G 4 le Grand Lyon et les communaut s d agglom ration de Saint tienne des Portes de l Is re autour de Bourgoin Jallieu et donc de Vienne La Communaut d agglom ration de Vienne a rejoint le G 4 en 2010 qui est aussi l ann e o Olivier est arriv la direction de l Office de tourisme Olivier Sanejouand Si la convention qui nous lie a n cessit beaucoup de temps c est parce que nous avons consid r que c tait un investissement important dans une strat gie moyen terme Nous n avons pas r dig une telle convention uniquement pour le plaisir de fixer des modes collaboratifs mais pour d terminer ensemble moyen terme non seulement des modes de collaboration mais aussi des projets concrets Comme l a rappel Chryst le quand je suis arriv l Office de to
31. en deux heures environ de cr er du lien en famille un parcours dans la ville sur le th me des moyens de transport d hier et d aujourd hui On exp rimentera alors les modes de d placement tout en effectuant un voyage travers l volution urbaine et architecturale du territoire Lors d arr ts soigneusement choisis on pourra prendre conscience de la rapidit avec laquelle changent la voirie les b timents le tissu urbain en g n ral la d couverte de l envers d un paysage en suivant une ancienne voie de chemin de fer la ville montre alors le dos des habitations mises en valeur par un parcours artistique photographique par exemple 8 2 Compte rendu de l atelier 2 jeune public S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Animation Hugues Beesau compte rendu Michel Kneub hler Nombre de participants 15 Le public concern par cet atelier tait le jeune public compris comme des enfants et pr adolescents de huit quatorze ans tant pris en charge soit dans le cadre d un groupe dans le temps scolaire soit dans le cadre d un groupe hors temps scolaire centre de loisirs maison de l enfance association d ducation populaire etc Quinze personnes ont pris part l atelier dont une majorit issue du monde culturel Men par Hugues Beesau l atelier s est d roul dans un excellent climat et a parfaitement respect le temps imparti partir des quinze propositio
32. gastronomie les espaces etc D autres enqu tes r alis es pour le compte de la Maison de la France mettaient aussi en vidence que la culture est bien une des raisons majeures pour les touristes et qu en la mati re la France est tr s bien plac e mieux plac e m me que beaucoup de pays europ ens ce stade peut tre est il temps de vous livrer quelques chiffres g n raux sur le tourisme On estime que la France accueille chaque ann e environ 80 millions de touristes ce qui en fait la premi re destination touristique mondiale les choses sont un peu diff rentes en termes de recettes touristiques puisque l c est l Espagne qui nous devance Cela repr sente bon an mal an 42 milliards d euros soit 2 4 du PIB c est dire pour vous donner un ordre de grandeur l quivalent des industries agro S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 alimentaires et plus que l industrie automobile Cela repr sente aussi un million d emplois directs soit peu pr s 3 de la population active ces emplois directs il faut ajouter les emplois induits dans les secteurs du commerce des transports aupr s des collectivit s locales etc Et on peut sans h sitation ajouter un autre million d emplois indirects suppl mentaires li s cette activit touristique En revanche en termes d investissement l probablement le tourisme ne p se que 1 de la formation brute de capital totale de l activit fran aise
33. le catalogue de nos offres Nous avons constamment en chantier une criture de sc nario de visites acc l r e parce qu on sait qu au bout de trois ans la visite se sera un petit peu puis e aupr s des gens qui ont identifi les visites En d autres termes tous les ans nous renouvelons un tiers de nos visites Bruno Javerzac C est vrai que le patrimoine est un pilier fort l environnement et le territoire des Hautes Chaumes et le savoir faire Anne Christine l a tr s bien rappel tout l heure sont aussi de formidables vecteurs de d veloppement On le voit bien on parlait tout l heure de faire vivre des exp riences Le patrimoine est un pr cieux outil justement pour d multiplier les exp riences mais le savoir faire la transformation la S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 cr ation en sont d autres en t moigne l engouement suscit par le r seau Forez terre de savoir faire ou le r seau Tistra r seau r gional regroupant des sites patrimoniaux caract re industriel nous avons l des piliers forts et je pense pour longtemps Olivier Thevenet Le territoire se croise avec le Parc naturel r gional du Livradois Forez ou pas du tout Anne Christine Ferrand Oui nous avons sur notre territoire une partie du parc vrai dire c est quand m me assez compliqu de conduire des actions sur des territoires relevant de d partements diff rents avec des outils financiers diff ren
34. me qu il faut terme que cela s inscrive dans les chartes li es aux diff rents labels par exemple je travaille galement sur d autres labels comme celui de station nautique pour le lac du Bourget ou le label Vignobles et d couvertes mis en place autour de l notourisme Ce qui est int ressant dans ces labels cest qu on va jusqu au prestataire priv c est dire on n est pas qu au niveau de l institutionnel On part d un territoire d une th matique on a des lus qui s emparent de la th matique et votent des moyens humains et financiers pour mettre en place l animation n cessaire Et on va jusqu au prestataire priv par exemple sur l notourisme pour que le territoire soit labellis il faut qu il y ait des restaurateurs des h bergeurs des caves des offices de tourisme qui s engagent sur un certain nombre de prestations en faveur de nos touristes Et je pense qu au niveau du label Villes et Pays d art et d histoire il faudrait aller jusque l C est dire r f rencer des h teliers des restaurateurs qui apportent un plus au niveau du tourisme culturel et qui soient capables d assurer les liens entre le restaurant l h bergeur le mus e etc Marine Leloup J ajouterai que d j d velopper une application comme nous l avons fait cela a un co t Et offrir tous ces d veloppements je pense que l c est un autre co t qui peut tre tr s lev Olivier Thevenet C est vrai q
35. men e pour le compte du National Endowment for Arts savoir un multiplicateur de 1 53 cela nous donne pour le Mus e du Louvre un total de d penses indirectes allant de 720 millions d euros un milliard cent cinquante millions d euros Par rapport au budget consacr par la collectivit pour faire fonctionner l tablissement cela nous donne donc un coefficient multiplicateur de quatre sept un euro public d pens pour le Louvre rapporte donc selon les m thodes utilis es quatre sept fois plus o l on retrouve ce coefficient multiplicateur de sept d j voqu ce matin Si enfin on raisonne en termes d emplois sachant qu un emploi temps complet co te annuellement entre 30 000 et 42 000 euros on peut dire que les touristes trangers qui visitent le Louvre g n rent donc entre 13 000 et 18 000 emplois 4 6 Une autre tude de cas les monuments historiques priv s J en viens tr s rapidement au deuxi me exemple C est une tude que l on vient de faire pour l association La Demeure historique sur les monuments historiques priv s Nous sommes l bien s r sur des bases totalement diff rentes puisqu il s agit en fait pour l essentiel de monuments diss min s sur le territoire Nous avons n anmoins essay d estimer partir d tudes g n rales le nombre total d emplois que lesdites demeures historiques pouvaient repr senter ainsi que les d penses qu elles g n raient Ce qui es
36. p les d conomie du patrimoine la valorisation du patrimoine dans le d veloppement local Paris La Documentation fran aise 2001 Traverser la ville Alain Bernardini Serge Lhermitte R gis Perray Boulogne sur Mer Cambrai Roubaix Saint Omer Roubaix Editions Espaces crois s 2005 Villes et Pays d art et d histoire en Rh ne Alpes bilan et perspectives Grenoble Observatoire des politiques culturelles 2008 dir Guy Saez et Pierre Antoine Landel S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 avec la participation d Annie Marderos et Samuel P rigois Villes et Pays d art et d histoire volution et enjeux l exemple de Rh ne Alpes Lyon DRAC Rh ne Alpes 2008 synth se de l tude de l Observatoire des politiques culturelles Villes et Pays d art et d histoire R seau Rh ne Alpes D couvrez les activit s ducatives Lyon DRAC Rh ne Alpes 2004 Territoires Territoires en questions in Revue d ethnologie fran aise n 1 janvier mars 2004 Paris Presses universitaires de France Augustin Jean Pierre et Lefebvre Alain Perspectives territoriales pour la culture Bordeaux Maison des sciences de l homme d Aquitaine 2004 Greffe Xavier et Pflieger Sylvie La Culture et le d veloppement local Paris OCDE 2005 Landel Pierre Antoine et Teillet Philippe La Place de la culture dans la recomposition des territoires le cas des pays issus de la loi Voynet Grenoble
37. que le tourisme culturel existe en Savoie Il est moins visible parce qu il y a d autres activit s qui sont beaucoup plus li es la montagne et qui sont beaucoup plus visibles comme les activit s de pleine nature et la randonn e Mais c est quelque chose qui existe depuis longtemps avec de nombreux sites Comme cela a t rappel tout l heure nous comptons pas moins de trois Villes ou Pays d art et d histoire c est donc quelque chose d j de fort et qu il nous faut rendre beaucoup plus lisible Tel est le travail de d veloppement et de communication qui est fait par Savoie Mont Blanc Tourisme Olivier Thevenet Par rapport au public proche savoyard ou non savoyard est ce un public plus sensible aux actions que vous menez Avez vous une visibilit en la mati re Marine Leloup Oui on a un petit peu analys D abord il y a une pratique diff rente l hiver les gens restent en station et il faut qu on aille les chercher s ils sont non skieurs en journ e s ils sont skieurs apr s le ski Mais l t c est diff rent L t il faut communiquer diff remment on fait des programmes on fait des d pliants et l on peut dire qu il y a pas mal de r sidents secondaires qui au fil des ann es nous S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 connaissent D autre part on essaye de drainer une client le nouvelle et c est pour a qu on a cr l application iPhone que nous souhaitons vous pr sent
38. re que les travaux vont pouvoir bient t commencer aussi Vous l aurez donc compris les VPah c est un vecteur privil gi de l action de la DRAC Et aujourd hui c est sur le th me particulier des VPah et du tourisme que va porter ce s minaire 2 2 VPah et tourisme quelques enjeux Bien s r le public touristique est pr sent d s l origine du label puisqu une des missions des VPah c est l organisation de visites guid es par des guides conf renciers agr s par l tat avec toutes les difficult s que pose aujourd hui la gestion de ces guides conf renciers nous allons peut tre y revenir au cours de nos travaux Mais cette association des VPah et du tourisme rejoint galement un grand nombre de pr occupations tout fait majeures aujourd hui pour la politique du minist re de la Culture et de la Communication Il fait en particulier cho au th me de la culture partag e qui vous ne l ignorez pas constitue une priorit largement nonc e par le ministre de la Culture et de la Communication La culture partag e c est entre autres la volont de faire en sorte que l acc s la culture soit bien partag par le plus grand nombre et ce malgr les obstacles de tous ordres mes yeux c est bien s r dans cette probl matique que s ins re le rapport tourisme et VPah C est notamment pendant leurs vacances que les Fran ais les trangers visitent le patrimoine et les terri
39. sur les questions de m diation des visites guid es sur les ateliers pour les enfants sans doute fallait il r fl chir davantage l offre propos e aux publics touristiques et notamment aux groupes Gr ce Odette Balandraud que je remercie tout particuli rement nous avons pu mener tout un travail de formation des guides pour justement faire en sorte que la visite soit peut tre diff rente des visites qu on fait un peu partout que l accent soit mis sur la m diation sur le dialogue avec le public sur les changes et les r flexions 3 3 Le public touristique et les VPah quelques sp cificit s cette occasion nous avons pu souligner les sp cificit s du r seau des Villes et Pays d art et d histoire notamment cette approche que nous ne voulons pas uniquement rudite mais aussi sensible au fond c est cela qui singularise les visites men es dans le r seau de pouvoir conjuguer une approche scientifique au contenu irr prochable sur le plan historique avec une approche sensible c est un des points sur lesquels nous insistons beaucoup dans le r seau Une autre sp cificit des Villes et Pays d art et d histoire c est aussi que le guide ne fait pas que raconter l histoire du site mais transmet galement toute une r flexion sur le territoire en devenir et s efforce de restituer la d marche des acteurs de ce territoire Troisi me sp cificit des visites propos es par les guides des Villes et Pays d art et
40. tel tait bien l objectif plusieurs reprises pendant quatre journ es en fait Hugues a donc rencontr les animateurs de l architecture et du patrimoine des onze sites labellis s ces rencontres ont succ d deux journ es auxquelles ont t convi s les directeurs et S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 repr sentants des offices de tourisme des territoires concern s afin justement d engager la r flexion commune sur l articulation entre les Villes et Pays d art et d histoire et le monde du tourisme Hugues nous a d abord rappel l histoire du tourisme culturel et surtout expliqu les enjeux du tourisme culturel aujourd hui Ensuite nous avons men toute une s rie d changes dans la mesure o sur chaque territoire les situations sont extr mement diverses afin de r fl chir la lisibilit de ce label sur les diff rents territoires En fait la question premi re c tait vis vis du monde du tourisme des touristes comme des professionnels du tourisme que veut dire ce label Villes et Pays d art et d histoire Il faut reconna tre que c est un label encore assez mal connu m me si comme le prouve l engagement de la MITRA les choses voluent quand m me plut t favorablement Nous avons donc souhait approfondir la r flexion sur la question de l offre touristique propos e par les Villes et Pays d art et d histoire Depuis de nombreuses ann es nous avions travaill dans le r seau
41. un tilleul en fleurs cette image quasi cin matographique d une voiture au loin qu on voit passer sur une belle route rectiligne et qu on n entend pas Ce n est pas l de la po sie de comptoir c est la r alit de la marche Une marche de dix minutes dix heures ou dix jours voil ce que cela peut produire Nicolas Bouvier et bien d autres l ont dit avant moi et bien mieux Marcher c est poser un acte volontaire puis c est tr s vite se d lester de soi m me peu peu de ses propres soucis des soucis aussi qu on veut nous imposer Se laisser envahir par les images les sons les odeurs Et puis sentir de nouveau son propre corps qui dans un premier temps va nous dire C est g nial Le corps va se d lier s panouir enfin on r investit son corps et puis peu peu dans la marche on va l oublier pour laisser entrer d autres sensations Et puis un moment donn le corps va dire a va je S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 suis fatigu La marche c est aussi se reconnecter avec son corps Tout cela peut vous para tre loin du sujet mais en r alit ce sont bien sur ces notions qu ensuite nous devons travailler pour b tir un tourisme de mouvement et de d couverte Au fond je ne suis pas philosophe mais la marche est la fois le retour au r el je dirais presque le vrai r el et en m me temps elle est aussi nourrie par le r el un retour l imaginaire et l imagination
42. une offre qui pourrait voir le jour en 2012 dans une Ville ou un Pays d art et d histoire Mais auparavant je laisse la parole Guy Chaumereuil directeur de la Grande Travers e des Alpes qui va nous faire r fl chir sur cette activit physique qu on appelle la d ambulation ou la balade Une d ambulation ou une balade qui je vous le rappelle est l activit physique la plus pratiqu e par les visiteurs la fois dans leur vie quotidienne et dans leur s jour touristique S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 La marche vecteur de la rencontre avec le patrimoine par Guy Chaumereuil directeur de la Grande Travers e des Alpes Bonjour toutes et tous Mettre en app tit juste apr s le repas la mission est redoutable Je voudrais d abord afin de lever toute ambigu t pr ciser que je ne vais pas me livrer une savante digression sur l homme dans le paysage Mais plut t m interroger sur les conditions permettant de connecter cet exercice physique qu est la marche avec la d couverte du patrimoine de fa on puisque c est apparemment le sujet qui nous occupe aujourd hui aboutir un produit touristique li au patrimoine Autrement dit je voudrais voir si dans l embo tage de ces deux offres la marche qui peut aussi prendre la forme d une itin rance v lo lectrique ou sur un ne et le patrimoine il y a un moyen de concevoir ce qu on appelle tout b tement un produit
43. une rel ve une r sistance J ai fait quelque chose je n ai pas suivi j ai fait quelque chose Il est vrai que ce n est pas facile de tenir tous les bouts de la cha ne laisser suffisamment d initiative au visiteur et faire en sorte que l offre soit bien bord e Enfin si l on se place toujours du c t du touriste il importe bien s r que l aventure provoque la rencontre l change le d bat voire le questionnement Mais ces aspects l je crois font pleinement partie de votre m tier Car un patrimoine cela volue pour avoir une chance d tre entendu et assimil il doit impliquer le pr sent y compris la pratique la vie quotidienne les probl matiques de ceux qui l approchent le visible Que me dit il moi ce patrimoine Quel cho rencontre t il dans ma vie personnelle Du coup cette aventure pour celles et ceux qui la vivront sera v cue comme un instant pr cieux et rare un moment charg d motion qui laissera du temps au temps Enfin et j en termine si je retourne du c t du concepteur je vois encore une autre s rie d ingr dients n cessaires Il faut que cette aventure cette offre touristique repose sur un processus de fabrication partenarial et transversal Pour nous je vous lai dit c est extr mement important de travailler au fil de l ann e avec des centaines de partenaires diff rents des h bergeurs des offices de tourisme des prestataires des collectivit s
44. v ritable enjeu de m diation essayer de faire comprendre le pourquoi des choses Il nous faut faire des choix et j aime bien ce fragile quilibre entre le sens que l on veut donner aux choses et en m me temps la logique de vraies strat gies de marketing de territoire Quand je dis donner du sens culturel ou marketing du territoire pour moi ce n est pas antinomique ce ne sont pas des gros mots C est des choses que l on peut faire ensemble Olivier Thevenet Merci tous les deux et tous les six pour cette pr sentation de trois configurations de partenariat singuli res entre Villes ou Pays d art et d histoire et offices de tourisme Peut tre y a t il dans le public quelques questions remarques ou compl ments d information par rapport l un ou l autre des territoires 6 D bat Patrick Curtaud adjoint au maire de Vienne Je voudrais juste apporter quelques compl ments d information revenir sur l historique et les volutions au fil du temps Les premi res collaborations entre tous ceux qui Vienne sont concern s par le patrimoine ou la culture et l Office de tourisme ne datent que de 2002 2003 venant d arriver la Mairie nous avons constat qu il y avait trois services qui travaillaient de mani re pratiquement ind pendante le service des mus es le service d animation du patrimoine la Ville d art et d histoire et l Office de tourisme alors associatif Et l une des premi re
45. 1789 1992 Bruxelles Champ Vallon 1990 357 p Odile Marcel dir Crise du paysage in Ethnologie fran aise n 3 Paris Armand Colin 1989 tude sur la valorisation touristique et la contribution au d veloppement local du patrimoine rural Lyon DRAF DRAC DRT CRIPTRA avril 1998 Prospective et patrimoine Histoire de la France rurale Paris ditions du Seuil 1975 1976 4 vol Georges Duby et Armand Wallon dir La Margeride la montagne et les hommes Paris INRA 1983 786 p Le Paysage comme espace public Arles Actes Sud 1998 188 p coll Les carnets du paysage Le paysage entre culture et nature in Revue de l conomie m ridionale vol 46 n 183 351 p Universit de Montpellier Centre r gional de la productivit et des tudes conomiques Le paysage une fa on de vivre in Pour num ro sp cial n 89 1983 GREP Les Passeurs de fronti res Sciences de la nature sciences de la soci t Paris CNRS S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 ditions 1992 590 p Marcel Jollivet dir L Europe et ses campagnes Paris ditions de la Fondation nationale des sciences politiques 1996 Nicole Eizner et Marcel Jollivet dir Lire le paysage lire les paysages Saint tienne Universit de Saint tienne Centre interdisciplinaire d tude et de recherches sur l expression contemporaine 1984 314 p Actes du colloque de
46. C r flexion sur la sp cificit des VPah dans l offre touristique quelle personnalit quelle singularit quelles offres quelle valeur ajout e Pr sentation par Odette Balandraud sp cialiste des m tiers de la m diation des projets d volution des examens de guide conf rencier VPah et de guide interpr te national 8 juin 2010 Intervention d velyne Lehalle consultante Nouveau tourisme culturel tat des lieux et analyse prospective de l usage des nouvelles technologies de l information et de la communication NTIC dans le domaine de la m diation du patrimoine Atelier comment prendre en consid ration les NTIC dans l action des VPah 14 octobre 2010 VPah et d veloppement durable Sylvain Chirat charg de mission sensibilisation v nements l Agence locale de l nergie pr sentation g n rale exemples de construction et de r habilitation Yves Belmont conseiller pour l architecture la DRAC action culturelle patrimoniale et enjeux nerg tiques Mathieu Maisonnasse responsable ing nierie co tourisme Rh ne Alpes Tourisme d veloppement durable tourisme durable et co tourisme Atelier par quel type d actions les VPah peuvent ils s inscrire dans une d marche de d veloppement durable 17 novembre 2010 en pr sence des directeurs et repr sentants des offices de tourisme de Tr voux Sa ne Vall e Valence Vienne Saint tienne Forez et Albertville Rep rer et
47. Ce chiffre n est pas tr s lev quand on sait que dans d autres pays des tudes montrent qu on peut atteindre les 10 Il y a l tr s certainement un potentiel de croissance ce niveau 4 3 Les touristes culturels essai de typologie Qu en est il du tourisme culturel D abord il convient de pr ciser ce qu on entend par cette expression Les touristes qui viennent pour des raisons culturelles certes mais comment les identifier Pour aller vite on peut distinguer trois cat gories de touristes La premi re cat gorie ce sont naturellement ceux qui viennent exclusivement pour visiter des lieux culturels ceux dont la motivation est exclusivement culturelle ils repr sentent environ vingt pour cent des touristes culturels Ensuite la deuxi me cat gorie ce sont ceux qui sans venir exclusivement pour la culture sont n anmoins pr ts faire un d tour significatif une cinquantaine de kilom tres par exemple pour aller visiter un site culturel ils forment peu pr s trente pour cent des m mes touristes culturels Enfin la troisi me cat gorie ce sont ceux qui visitent un peu par hasard parce qu il pleut parce que les s ances sur la plage sont termin es parce qu il y a quelque chose voir localement etc c est environ la moiti de cette m me population Si je me r f re par exemple une tude r alis e sur le public touristique du Mus e du Louvre on sait qu un certain nombre de tou
48. Conservation du patrimoine sur c est un exemple les questions de signal tique du Pays d art et d histoire ou des probl matiques d avenir Olivier Thevenet Je vais me faire l avocat du diable mais le sentiment que j ai je m adresse Michel c est que tout cela se fait peut tre un peu par d faut C est vrai que la Savoie a une industrie touristique on peut utiliser ce terme quand on parle de trente et quelques millions de nuit es sur l ann e qui peut tre se pose des questions quant son avenir notamment en raison du r chauffement climatique du coup on vient sur le tourisme culturel un peu par d faut et en se disant qu il faut qu on trouve autre chose pour attirer les gens chez nous Michel Dietlin Je pense que le tourisme d hiver restera toujours un tourisme moteur en Savoie puisqu il repr sente les deux tiers des nuit es C est un march mature a monte peu a baisse peu c est quelque chose qui est assez stable Mais je pense aussi que maintenant il faut d velopper le mouvement de r quilibrage des saisons qui s est engag cet gard il y a de v ritables champs d investigation explorer le reste de l ann e C est vrai qu on a une grosse saison d hiver et une saison d t limit e en r alit six semaines c est donc cette saison d t que nous souhaitons tendre en avant saison et en arri re saison Ce n est pas l agir par d faut en r alit voil tr s longtemps
49. DRAC Rh ne Alpes Rh ne Alpes Tourisme ALPARA Compte rendu du s minaire Villes et Pays d art et d histoire Tourisme en Rh ne Alpes Chamb ry 31 mai 2011 Quels sont les enjeux du tourisme culturel Quelles sont les sp cificit s des Villes et pays d art et d histoire dans le travail qu ils m nent l gard du public touristique Comment les professionnels de la m diation du patrimoine et ceux du tourisme peuvent ils coop rer Afin de tenter de r pondre ces questions et de faciliter le dialogue entre les diff rents acteurs un s minaire organis le 31 mai 2011 l initiative commune de la Direction r gionale des affaires culturelles de Rh ne Alpes DRAC et de la MITRA Mission d ing nierie touristique Rh ne Alpes Rh ne Alpes Tourisme a r uni Chamb ry Savoie environ cent cinquante participants parmi lesquels des lus charg s de la culture et du patrimoine des lus charg s du tourisme des animateurs de l architecture et du patrimoine des professionnels du tourisme des experts etc Le pr sent document rassemble d une part premi re partie les l ments du dossier remis aux participants du s minaire d autre part deuxi me partie les Actes du s minaire savoir la transcription int grale apr s un travail r dactionnel destin en faciliter la lecture des propos tenus en s ance pl ni re accompagn s des comptes rendus des trois ateli
50. Forez et Bruno Javerzac directeur de l Office de tourisme Loire Forez Chryst le Orcel animatrice de l architecture et du patrimoine Vienne et Olivier Sanejouand directeur de l Office de tourisme de l agglom ration du pays viennois Marine Leloup directrice de la FACIM Fondation pour l action culturelle internationale en montagne Pays d art et d histoire des Hautes vall es de Savoie et Michel Dietlin d partement d veloppement de l Agence touristique d partementale de Savoie d jeuner sur place et d jeuner de presse avec les intervenants du s minaire sur le sujet Culture et tourisme enjeu majeur de l conomie du S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 territoire l exemple des Villes et Pays d art et d histoire en Rh ne Alpes et pr sentation du suppl ment de la revue Alpes Magazine consacr aux Villes et Pays d art et d histoire de Rh ne Alpes APR S MIDI 14h15 Guy Chaumereuil directeur de la Grande Travers e des Alpes L homme dans le paysage Pratiques comportements et attentes des visiteurs 15h r partition en trois ateliers regroupant des repr sentants du tourisme et du patrimoine de chaque territoire autour d une probl matique de client le le public familial le jeune public le public curieux 16h 15 restitution des trois ateliers 16h 45 fin du s minaire 17h visite du Centre d interpr tation de l architecture et du patrimoine CIAP d
51. aditionnels aux savoir faire On sait quel point le patrimoine permet de maintenir des m tiers dans le b timent afin de transmettre un savoir faire l on passe clairement du patrimoine mat riel au patrimoine immat riel ce qui me para t tout aussi important par rapport au futur Voil trop rapidement quelques l ments que l on peut tirer de ces tudes conomiques ou sociales sur l impact de la culture des arts et du patrimoine sur des territoires Je vous remercie S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 5 Table ronde anim e par Olivier Thevenet r dacteur en chef de la revue Alpes Magazine Quelques exemples de coop ration Ville et Pays d art et d histoire Tourisme 5 1 Anne Christine Ferrand animatrice de l architecture et du patrimoine du Pays d art et d histoire du Forez et Bruno Javerzac responsable de Loire Forez Tourisme 5 2 Marine Leloup directrice de la FACIM Fondation pour l action culturelle internationale en montagne et Michel Dietlin directeur du d veloppement l Agence touristique d partementale de la Savoie 5 3 Chryst le Orcel animatrice de l architecture et du patrimoine de Vienne et Olivier Sanejouand directeur de l Office de tourisme de Vienne Olivier Thevenet Je suis ravi d tre ici parmi vous mais je dois vous pr venir que je suis loin d tre un sp cialiste de la culture et du monde culturel Mon domaine c est plut t le tourisme
52. ans des lieux historiques e l int gration des volutions technologiques visites virtuelles reconstitutions 3D de sites tels qu ils taient auparavant bornes interactives applications iPhone sont autant d l ments am liorant la satisfaction du visiteur Porter une attention aux attentes et comportements des client les peut se r v ler un levier important d accroissement de la fr quentation d un site ou d un mus e Utilis s s par ment ou m me combin s ces l ments doivent toujours s inscrire dans une coh rence de l offre globale Source Marketing de la culture en Europe in revue Espaces n 243 S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Orientation bibliographique Politique culturelle Les Politiques culturelles en France Documents rassembl s et pr sent s par Philippe Poirrier Paris La Documentation fran aise 2002 coll Retour aux textes Pour une histoire des politiques du patrimoine Paris La Documentation fran aise 2003 coord Philippe Poirrier et Loic Vadelorge Faure Alain N grier Emmanuel et Teillet Philippe L Intercommunalit culturelle en France tat des lieux enjeux de d veloppement et de recomposition culturelle des territoires Grenoble Observatoire des politiques culturelles 2007 Greffe Xavier et Pflieger Sylvie La Politique culturelle en France Paris La Documentation fran aise juin 2009 Villes et Pays d art et d histoire
53. ant en compte l enjeu si actuel notamment dans le champ touristique des technologies num riques S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Le s minaire VPah Tourisme Chamb ry 31 mai 2011 Premi re partie pr sentation Programme MATIN 9h accueil caf 9h 15 accueil par Jean Pierre Ruffier premier adjoint au maire de Chamb ry 9h 30 9h 40 10h 11h 11h15 12h30 en charge de la culture du tourisme du patrimoine et de la diversit culturelle ouverture du s minaire par Alain Lombard directeur r gional des affaires culturelles de Rh ne Alpes pr sentation du partenariat Villes et Pays d art et d histoire Tourisme engag dans le r seau Vpah de Rh ne Alpes par B atrice Grandchamp conseill re pour l action culturelle patrimoniale la Direction r gionale des affaires culturelles de Rh ne Alpes et Hugues Beesau directeur de l ing nierie la Mission d ing nierie touristique Rh ne Alpes Rh ne Alpes Tourisme Sylvie Pflieger ma tre de conf rences HDR l Universit Paris Descartes Culture et tourisme un enjeu majeur de l conomie des territoires temps d changes table ronde anim e par Olivier Thevenet r dacteur en chef de la revue Alpes Magazine quelques exemples de coop ration Villes et Pays d art et d histoire Tourisme avec Anne Christine Ferrand animatrice de l architecture et du patrimoine du Pays d art et d histoire du
54. ar Olivier Thevenet que je remercie vivement le partenariat comme vous le constatez c est aussi le partenariat S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 avec les m dias Comme Alain Lombard l a rappel depuis plusieurs ann es dans le cadre du r seau anim par la DRAC au del des changes que nous pouvons avoir localement sur le projet de chaque territoire nous essayons de travailler des th matiques de mani re assez approfondie Par le pass nous avons travaill sur les jeunes publics sur les centres d interpr tation de l architecture et du patrimoine et galement sur la question de l appropriation du patrimoine par les habitants d un territoire en d autres termes en quoi la connaissance du patrimoine peut aider une population r fl chir sur le devenir de son territoire Pour autant comme cela a t rappel le projet touristique est pr sent depuis la cr ation du label en 1985 dans toutes les Villes et Pays d art et d histoire puisque tous les animateurs organisent en relation avec les offices de tourisme des visites guid es destination des touristes Mais il est vrai que c est une question autour de laquelle depuis quelques ann es on avait un petit peu tourn sans trop vraiment l approfondir Pourquoi Sans doute parce que cela paraissait relever de l vidence dans toutes les Villes et Pays d art et d histoire existent des visites guid es m me s il y a des sites pour lesquels
55. avoir quatorze guides conf renciers permanents disponibles au m me moment mais en attendant il nous faut bien trouver des solutions D o comme le disait Chryst le le travail men pour inscrire les guides conf renciers en d pit des probl mes statutaires et de temps partiel dans une d marche de projet partag L enjeu est bien de mettre les m diateurs au sens large au c ur du dispositif et des strat gies que l on doit mener Pourquoi Parce que pendant longtemps les guides conf renciers je devrais dire les guides conf renci res tant ce m tier est f minis ont travaill dans une logique de m diation certes mais pas forc ment dans une logique de territoire Et il me semble que tout l enjeu aujourd hui c est de remettre cette m diation au c ur du territoire Du coup nous menons ce travail avec pour objectif de qualifier au sens noble et g n ral du terme l offre non seulement sur le contenu mais galement sur la forme Et c est pour cela qu on initie galement d autres partenariats afin d aiguiser le sens critique de bousculer un peu les habitudes et d exp rimenter de nouvelles formes de m diation Je prends deux exemples et je suis s r que si je dis une b tise notre adjoint la culture au patrimoine et au tourisme Patrick Curtaud pr sent dans la salle me reprendra Premier exemple qui permet d illustrer ces formes nouvelles que nous voulons exp rimenter Au moment du festival Jazz
56. ays d art et d histoire un public le plus large possible En g n ral toutes les tudes vont dans ce sens la visite du patrimoine est une activit li e aux p riodes de loisirs aux vacances la seule exception reste les Journ es europ ennes du patrimoine qui elles s adressent principalement un public de proximit Acteurs du patrimoine ou du tourisme nous avons donc des repr sentations diff rentes nous travaillons sur des temps diff rents si le monde de la culture a tendance travailler sur des temps tr s longs celui du tourisme a appris tre tr s r actif Voil par exemple une diff rence qu il nous faut prendre en compte Autre diff rence les animateurs ont tendance mettre en r cit le territoire et adapter ces r cits de territoire chaque groupe chaque public quand les professionnels du tourisme cherchent plut t donner une image claire du territoire sans la changer en fonction des publics qu ils re oivent Un des points fondamentaux aussi qui est ressorti de nos changes c est la n cessit de travailler d sormais avec l outil num rique De plus en plus les visiteurs non seulement r servent leurs s jours et leurs visites pr parent leurs visites distance gr ce internet mais galement chargent des contenus on le voit maintenant dans beaucoup de mus es et sites patrimoniaux nous en aurons d ailleurs un exemple tout l heure concernant la Savoie Il nous faut
57. cale de d couvrir la r alit des territoires dans lesquels on s immerge c est dessein que j utilise ce terme s immerger et non pas d couvrir ces territoires donc dans lesquels on s immerge avec une volont d exp rimenter Nous vivons l explosion du tourisme que l on pourrait appeler exp rientiel II y a aujourd hui chez beaucoup de touristes la volont d exp rimenter l authenticit des lieux et de s immerger dans la culture du territoire o ils se trouvent de la vivre en m me temps qu ils d couvrent les principales ic nes du patrimoine local C est l une volution tr s forte tr s marqu e Il y a une vingtaine d ann es on se contentait de regarder et de d couvrir les objets des cartes postales Aujourd hui on veut les vivre et on veut d couvrir l environnement de ces objets Le touriste est avide de se construire un catalogue d exp riences de diff rentes cultures de diff rentes destinations qu il d couvre en m me temps il souhaite acqu rir des connaissances mais plut t de mani re ludique de fa on tre initi aux modes de vie qu il rencontre et de mieux comprendre les populations et l histoire des territoires qu il d couvre Voil pour les touristes du c t de la demande 3 7 Du c t de l offre cultiver ce qui nous distingue Parall lement qu en est il de l offre Dans le contexte que je viens d voquer nous savons que nos destinations ont besoin de se singulariser
58. caract ristiques identitaires dont on a vu qu elles taient pr sentes dans ce label Villes et Pays d art et d histoire 4 2 La culture et le patrimoine atouts touristiques majeurs pour la France S agissant de l attractivit je voudrais faire r f rence un rapport r alis en 2004 l initiative du Commissariat au plan et intitul Envie de France qui visait justement valuer l attractivit culturelle de la France vue de l tranger Et ce qui apparaissait dans cette tude c est que pour les visiteurs trangers la culture se trouve au c ur de l image de la France de l ext rieur la France est consid r e comme LE crit en majuscules pays de la culture L tude mettait notamment en vidence les Anglais qui viennent lire domicile en France mais galement les entreprises qui envisagent de s installer en France m me si la culture n est pas la premi re des raisons qui am nent une entreprise trang re s implanter dans notre pays elle appara t en tout cas dans les trois ou quatre raisons majeures galit par exemple avec la pr sence de centres de recherche proximit du lieu d implantation Et dans tous les cas la culture compte davantage que les subventions l implantation On mesure d j que la culture est ici comprise dans un sens large un peu selon l acception retenue par l UNESCO c est videmment le patrimoine mais c est aussi ce qu on peut appeler l art de vivre la fran aise la
59. ce 4 3 Les touristes culturels essai de typologie 4 4 Le tourisme culturel quel impact conomique 4 5 Une tude de cas le Mus e du Louvre 4 6 Une autre tude de cas les monuments historiques priv s 4 7 D veloppement soutenable int gration sociale et environnementale S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 5 Table ronde anim e par Olivier Thevenet r dacteur en chef de la revue Alpes Magazine Quelques exemples de coop ration Ville et Pays d art et d histoire Tourisme 5 1 Pays d art et d histoire du Forez Anne Christine Ferrand animatrice de l architecture et du patrimoine et Bruno Javerzac responsable de Loire Forez Tourisme 5 2 Pays d art et d histoire des Hautes vall es de Savoie Marine Leloup directrice de la FACIM Fondation pour l action culturelle internationale en montagne et Michel Dietlin directeur du d veloppement l Agence touristique d partementale de la Savoie 5 3 Ville d art et d histoire de Vienne Chryst le Orcel animatrice de l architecture et du patrimoine et Olivier Sanejouandi directeur de l Office de tourisme de Vienne 6 D bat 7 La marche vecteur de la rencontre avec le patrimoine par Guy Chaumereuil directeur de la Grande Travers e des Alpes 7 1 Petit loge de la marche 7 2 De quelques caract ristiques de la marche 7 3 Faire le pas de c t 7 4 Aventure d calage enracinement coh rence les ingr dients n cessa
60. cela nous int resse beaucoup de travailler avec les coll gues du p le arch ologique du Rh ne parce que dans ce p le arch ologique il y a aussi le Mus e gallo romain de Lyon Fourvi re et du coup nous int grons la dimension G 4 qu voquait tout l heure Olivier Pour en revenir aux pratiques professionnelles et la formation on tenait vraiment donner l quipe des guides conf renciers des l ments tr s tangibles et rapides pour que dans leurs esprits cette convention ne soit pas qu un bout de papier On voulait vraiment marquer des temps forts les temps de formation bien s r mais aussi chaque trimestre un temps de bilan pendant lequel toute l quipe pourra changer sur ce qui s est pass comme sur ce qui est d j programm Ce qui nous int resse c est d associer l quipe en termes de d marche de projet que chacun soit acteur c est une d marche qui me semble t il fait cho ce que disait Marine en parlant des r f rents territoriaux mis en place par la Fondation FACIM Reste que nous avons une difficult nous en parlons souvent avec Olivier c est que contrairement d autres territoires nous n avons pas une quipe de m diateurs temps plein N anmoins nous avons pu prendre un tournant d cisif cette ann e parce que les lus ont valid le fait que m me si nous n avons pas encore une quipe qui travaille temps complet de mani re tr s structur e nous avons quand m me
61. ces touristes nous ne sommes pas forc ment toujours en leur compagnie Le produit touristique ce n est pas la Longue Marche et ce n est pas le tour du monde c est souvent quelques heures quelques jours tout au plus vol s le temps d un week end ou d un court s jour Dans ces conditions faire d couvrir une chapelle un monument une cit un savoir faire en quelques heures c est un exercice de haute voltige Je viens d voquer le r el la lenteur la disponibilit le d pouillement la curiosit l intelligence C est vrai des grands marcheurs oui sur les chemins de la soie ou de Saint Jacques de Compostelle ceux qui partent pour une itin rance au long cours de plusieurs semaines plusieurs mois Certes cela nous arrive la GTA de concevoir des itin raires qui font des centaines de kilom tres faire en dix jours v lo en trois semaines ou un mois pied voire en une semaine de voiture ce qui est d j long pour un voyage en voiture Mais en r alit nous sommes dans l obligation de tron onner de d couper tout cela en petites portions en itin rances d un jour ou deux Et m me parfois d une heure ou deux quand par exemple sur la route des Grandes Alpes en lien avec les offices de tourisme et les accompagnateurs nous proposons depuis deux ans aux automobilistes et aux motards de quitter leurs engins pour aller faire une petite marche une petite d couverte au bout du chemin qui part l au bout du co
62. che du patrimoine par le savoir et la connaissance priorit est donn e aux propositions qui privil gient une approche sensible des lieux et des objets patrimoniaux Tout se passe comme si les participants souhaitaient favoriser une exp rience patrimoniale entendue du reste aussi bien comme exp rience d autrui que comme exp rience de soi m me cf les cinq sens On peut retrouver dans cette posture des chos de la c l bre formule d Andr Malraux L Universit est l pour nous faire conna tre Racine nous sommes l pour le faire aimer aussi bien que de penseurs plus contemporains tels Jacques Ranci re Le Spectateur mancip ou Richard Shusterman L Art l tat vif Autre observation ce qui vaut pour le jeune public vaut sans doute aussi aux yeux des S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 participants l atelier pour les autres publics S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 8 3 Compte rendu de l atelier 3 public curieux Animation Jean Pierre Commun compte rendu Michel Dietlin Nombre de participants 22 Lors de l atelier il a t souhait de revenir sur la d finition du public curieux Il avait t pr sent comme un public de connaisseurs d habitu s d experts Le groupe consid re que la curiosit est plut t un tat d esprit et t moigne de la capacit du visiteur participer des formes de m diation surprenantes d cal es qui
63. chelle l Comme Vienne se S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 trouve trente kilom tres au sud de Lyon et comme un des axes choisis par les lus tait notamment la culture et le patrimoine avec notamment la mise en place d une strat gie commune pour les Journ es europ ennes du patrimoine il nous paraissait vident d int grer aussi cette dimension dans la r flexion pr alable la convention Olivier Thevenet Pourriez vous nous donner quelques exemples de ce que fixe cette convention De quoi parle t elle Sur quoi avez vous contractualis La m diation La formation Chryst le Orcel On peut donner deux exemples Premi rement la question de la la professionnalisation dont ont d j parl aujourd hui B atrice et plusieurs interlocuteurs nous avons fait le choix de travailler sur le contenu des visites de mani re collective et de mani re tr s m thodique Pendant toute cette ann e par exemple nous avons initi un vrai travail de fond avec une particularit c est que nous avons tenu associer les coll gues de la Conservation des mus es de Vienne dans un premier temps Et dans un deuxi me temps en 2012 nous travaillerons aussi en lien avec la conservation du Mus e de Saint Romain en Gal de l autre c t du fleuve qui rel ve du p le arch ologique mis en place par le D partement du Rh ne Au del de la logique historique Saint Romain en Gal c est aussi la Vienne antique
64. couverte du patrimoine en une heure ou deux Eh bien c est cette question que nous allons la GTA essayer de r pondre en lan ant dans quelques semaines une exp rience ambitieuse dont l objectif est de relancer l int r t des jeunes pour la montagne ses valeurs son ternit etc Nous nous sommes mis au d fi de r sumer tout cela en deux jours et demi peine dans le cadre d un grand jeu en pleine montagne qui se d roulera entre Valloire et Brian on Son nom Alpes Summer Experience vous le retrouverez sur Facebook S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 7 4 Aventure d calage enracinement coh rence les ingr dients n cessaires pour sensibiliser les jeunes Quatre ingr dients nous ont sembl aujourd hui int ressants et essentiels pour r ussir ce retour des jeunes la montagne par l itin rance Premier ingr dient proposer une aventure Voil qui nous semble l alpha et om ga de notre initiative Je m explique si on dit des jeunes Nous allons partir trois jours durant lesquels nous allons faire ceci cela et au total notre intention c est de vous faire d couvrir la montagne il n y en a pas un qui va venir Nous nous leur disons Avec Alpes Summer Experience nous allons vous proposer de partir en montagne la recherche d autres jeunes que nous ne connaissons pas qui sont s rement des jeunes montagnards qui nous narguent Si vous voulez vous amuser avec nous en montagne re
65. cr te du partenariat men en Rh ne Alpes depuis 2010 et du programme de ce s minaire Auparavant permettez moi toutefois de remercier aussi les quipes de la DRAC et de l ALPARA qui se sont investies dans la pr paration de cette journ e Je vous souhaite un excellent s minaire S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 3 Pr sentation du partenariat Villes et Pays d art et d histoire Tourisme engag dans le r seau des VPah de Rh ne Alpes par B atrice Grandchamp conseill re pour l action culturelle patrimoniale DRAC Rh ne Alpes Bonjour tous et merci tous d tre venus Je remercie particuli rement tous les lus ceux charg s de la culture et du patrimoine comme ceux charg s du tourisme pr sents ici aujourd hui Vous l avez compris en entendant les propos de Jean Pierre Ruffier et d Alain Lombard un des ma tres mots du r seau des VPah c est le partenariat Ce s minaire en apporte une nouvelle preuve puisque nous sommes aujourd hui au c ur d un partenariat entre les acteurs de la culture et du patrimoine d un c t et ceux du tourisme de l autre En r alit cette journ e est une tape dans le partenariat qui a t engag depuis un peu plus d un an d j au niveau r gional entre la Mission d ing nierie touristique Rh ne Alpes Rh ne Alpes Tourisme et la DRAC La journ e que je vais vous pr senter rapidement est le fruit de cette d marche et n est qu une tap
66. ctive Environnement de la DATAR R Passet dir Luginb hl Yves Paysages repr sentations du paysage du Si cle des Lumi res nos jours Lyon La Manufacture 1989 Luginb hl Yves Repr sentations du paysage repr sentations de la soci t une lecture historique in L Europe et ses campagnes Paris Editions de la Fondation nationale des sciences politiques 1996 Nicole Eizner et Marcel Jollivet dir Luginb hl Yves Symbolique et mat rialit du paysage in Revue de l conomie m ridionale vol 46 n 183 3 1998 p 235 246 Minist re de la Culture et de la Communication Direction du patrimoine Habitat et espace dans le monde rural Paris Maison des sciences de l homme 1988 117 p coll Ethnologie de la France cahier 3 S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Mosser Monique et Teyssot Georges L Architecture des jardins d Occident Milan Electa 1990 Neuray Gilles Des paysages Pour qui Pourquoi Comment Gembloux Presses universitaires de Gembloux 1982 589 p P rigord Michel Le Paysage en France Paris Presses universitaires de France 1996 128 p coll Que sais je n 1362 Picon Bernard Des paysages tr s culturels in Revue de l conomie m ridionale vol 46 n 183 mars 1998 p 267 274 Pitte Jean Robert Histoire du paysage fran ais Paris Taillandier 1983 2 tomes tome 1 Le Sacr de
67. d finir des actions concr tes conduire en partenariat Trois ateliers la visite guid e les NTIC et la valorisation de l architecture et du patrimoine 8 f vrier 2011 m mes participants et directrice de l Office de tourisme de Chamb ry Pr sentation de partenariats en cours entre services VPah et OT projet de convention entre Vienne Vah et l Office de tourisme de l agglom ration du pays viennois S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 dialogue engag dans le cadre du sch ma de d veloppement touristique entre le Pah du Forez et Loire Forez tourisme fonctionnement de la convention Pah et Office de tourisme de Tr voux Sa ne Vall e change sur le projet de s minaire du 31 mai S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 5 R sum de l intervention de Sylvie Pflieger ma tre de conf rences HDR l Universit Paris Descartes Culture et tourisme un enjeu majeur de l conomie des territoires Le tourisme repr sente aujourd hui un poids important dans l conomie fran aise avec une valeur ajout e en 2009 de 41 6 milliards d euros soit 2 41 du PIB fran ais en employant directement plus d un million de personnes soit environ 4 de la population active occup e et en tant le premier poste de la balance des paiements exc dentaire gr ce l arriv e de plus de 80 millions de touristes trangers chaque ann e La France est la premi re destination touristique mondiale
68. d histoire c est la r flexion sur les questions de conservation et de restauration du patrimoine Pourquoi restaurer Comment restaurer Avec quels mat riaux Qui sont les acteurs Pourquoi est ce important Est ce qu on va tout conserver Que peut on d truire et pourquoi Tous ces questionnements en g n ral int ressent le visiteur et je pense que les Villes et Pays d art et d histoire sont bien plac s pour r pondre ces questions Pourquoi Parce que justement les animateurs travaillent avec l ensemble des acteurs de leur territoire parce qu ils sont en relation avec les acteurs de l architecture de l urbanisme S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 du tourisme de l ducation mais aussi les mairies de quartier les centres sociaux les maisons de jeunes enfin donc avec tous les acteurs qui concourent la conception et la mise en uvre de la politique au sens large et noble du terme du territoire 3 4 Mieux conna tre nos diff rences et en faire un atout Il y a donc eu toute une r flexion que nous avons d velopp e au cours de ces six journ es de travail et qui va continuer Elle nous a aussi permis de faire ressortir nos diff rences Nous avons pu mesurer combien nous avons apprendre les uns des autres combien nous avons besoin les uns des autres afin d exploiter au mieux nos compl mentarit s Nous avons pu mesurer aussi combien nous avons besoin de mieux faire conna tre l offre des Villes et P
69. de d veloppement territorial Mais l animation du Pays d art et d histoire fait partie de notre mission de valorisation que nous menons avec notamment la Conservation d partementale du patrimoine Nous sommes intimement li s au D partement de la Savoie par une convention d objectifs Quant au territoire du Pays d art et d histoire il s tend la Maurienne la Tarentaise au Beaufortain et au Val d Arly Pour mener bien cette mission nous avons une quipe de guides conf renciers et de r f rents de territoire ce qui n est pas rien parce que cela nous permet de cr er un v ritable maillage sur les territoires de proposer aussi des actions notamment des visites guid es adapt es l attente du public mais aussi S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 des territoires et enfin de mener bien des projets de territoire Pour vous donner un exemple cet t nous allons proposer des expositions en Beaufortain sur la th matique du patrimoine hydro lectrique Mais au pr alable nous avons fait tout un travail gr ce une ethnologue qui est venue sur place qui a recueilli des t moignages Il y a eu une photographe aussi qui est venue photographier les sites et au final notre int r t c est bien s r de cr er ces produits culturels que vont tre ces expositions dans les communes C est aussi de cr er un livre pour permettre au grand public de s approprier ces th matiques Mais c est surtout une mise en tourism
70. e Et l nos guides conf renciers vont pouvoir proposer des activit s tr s vari es l instant Anne Christine nous parlait de la n cessit de se renouveler sans cesse c est vrai que l on se doit de proposer des activit s en concordance avec les volutions aussi des pratiques des visiteurs Olivier Thevenet Vous travaillez sur un territoire la Savoie en g n ral et vos quatre vall es en particulier qui est un territoire touristique par excellence Il y a une offre culturelle importante mais qui est en concurrence tr s forte avec une offre touristique autre le ski et les sports d hiver naturellement mais aussi toutes les activit s de pleine nature l t Par ailleurs c est un territoire qui compte un nombre important pour ne pas dire ph nom nal d offices de tourisme chaque commune presque a son office de tourisme Du coup cette situation ne vous complique t elle pas la t che Marine Leloup Je ne vais pas vous dire que c est simple mais en effet nous travaillons aujourd hui avec une quarantaine d offices de tourisme Pour compl ter ma pr sentation je voudrais dire que le Pays d art et d histoire c est aussi cinq itin raires de d couverte Le plus connu et l historique c est les Chemins du baroque consacr au patrimoine religieux nous avons aussi Terre des Alpes sur les modes de vie alpin et plus r cemment l agro pastoralisme Archipels d altitude sur la cr ation des statio
71. e territoire Et ce n est pas toujours gagn Louis Blanchard pr sident de l Association de liaison pour le patrimoine et l arch ologie en Rh ne Alpes ALPARA Je voudrais simplement compl ter ce que vient de dire Gabriel Vivien en voquant la Communaut de communes de Tr voux qu on appelle Sa ne vall e et qui est d sormais un Pays d art et d histoire Il y a dans la salle deux lus communautaires l un en charge du tourisme l autre du patrimoine et ce sont l un et l autre des lus des communes limitrophes et non de la commune centre Tr voux o se trouve pourtant situ l essentiel du patrimoine du territoire II me semble que si on veut int resser effectivement les communes y compris les petites communes il faut aussi qu il y ait un partage de pouvoir et qu effectivement les lus des petites communes soient directement impliqu s dans l laboration des sch mas de d veloppement Guy Chaumereuil directeur de la Grande Travers e des Alpes Je crois qu il faut bien entendre ce que dit l lue de Seynod Je crois en effet que pour les villes qui ont un patrimoine un peu diff rent et un peu moins caract ris il faut transformer les visites guid es classiques en une v ritable exp rience une v ritable aventure Sera t on capable en deux ou trois heures travers un produit touristique qui fasse appel S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 l motion au sensible de proposer une au
72. e Chamb ry N B pour les personnes non concern es par les ateliers une visite du CIAP sera propos e 15h S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 2 Intervenants Hugues Beesau directeur de l ing nierie la Mission d ing nierie touristique Rh ne Alpes Rh ne Alpes Tourisme Guy Chaumereuil directeur de la Grande Travers e des Alpes Jean Pierre Commun charg de communication la Direction r gionale des affaires culturelles de Rh ne Alpes Michel Dietlin d partement d veloppement de l Agence touristique d partementale de Savoie Anne Christine Ferrand animatrice de l architecture et du patrimoine du Pays d art et d histoire du Forez B atrice Grandchamp conseill re pour l action culturelle patrimoniale la Direction r gionale des affaires culturelles de Rh ne Alpes France Harvois journaliste Alpes Magazine Bruno Javerzac directeur de l Office de tourisme Loire Forez Michel Kneub hler consultant Marine Leloup directrice de la FACIM Fondation pour l action culturelle internationale en montagne Pays d art et d histoire des Hautes vall es de Savoie Alain Lombard directeur r gional des affaires culturelles de Rh ne Alpes Chryst le Orcel animatrice de l architecture et du patrimoine Vienne Sylvie Pflieger ma tre de conf rences HDR l Universit Paris Descartes Jean Pierre Ruffier premier adjoint au maire de Chamb ry d l gu la culture au tourisme au patrimo
73. e dans un processus que nous esp rons videmment continuer Les ateliers de cet apr s midi permettront justement de poursuivre concr tement cette d marche Le programme que nous vous proposons avec Hugues Beesau est con u justement pour donner la parole des personnalit s issues des deux mondes du patrimoine et du tourisme et notamment des experts qui travaillent sur la relation patrimoine tourisme ou patrimoine conomie Nous entendrons ce matin une universitaire Sylvie Pflieger sp cialiste de l conomie de la culture et des politiques culturelles qui nous donnera quelques cl s quelques fondamentaux susceptibles de nous aider avancer dans notre r flexion Et cet apr s midi c est Guy Chaumereuil directeur de la Grande Travers e des Alpes qui apportera son clairage d expert du monde du tourisme mais lui m me tr s engag sur le champ culturel 3 1 VPah et tourisme une r flexion commune d j engag e L objectif de ce s minaire est aussi de rendre compte du travail qui a t men depuis plus d un an en donnant des exemples de coop rations d j engag es entre des acteurs du monde du tourisme et de la culture au plan local D o la table ronde qui vous sera propos e en fin de matin e qui regroupera trois bin mes entre chaque fois un animateur et un responsable du tourisme de tel ou tel territoire labellis Ville ou Pays d art et d histoire cette table ronde sera anim e p
74. e monde mais en r gle g n rale quand on analyse l impact conomique c est li un territoire d termin Il faut donc que le territoire ait une taille critique suffisante en tout cas des capacit s suffisamment importantes pour qu il y ait des entreprises m me de fournir les diff rents biens et services n cessaires et donc viter ces fuites l ext rieur de son bassin conomique 4 5 Une tude de cas le Mus e du Louvre Je voudrais maintenant illustrer mon propos travers deux exemples de taille radicalement diff rente Le premier exemple c est j y reviens le Mus e du Louvre probablement le plus grand mus e du monde par le nombre de visiteurs accueillis plus de huit millions ces derni res ann es Nous avons donc essay d analyser quel tait l impact de ce tr s grand mus e Tout le travail en l occurrence consistait bien faire la part des choses pour savoir ce qui tait d au Louvre et ce qui tait plut t d la ville de Paris en g n ral J ai d j voqu tout l heure les trois cat gories de touristes que nous avions mises en vidence dont une tait directement li e au mus e venue d abord et avant tout pour le visiter Si l on s en tient aux chiffres nous avons d abord essay de mesurer les d penses de l tablissement lui m me ce qui n est pas tr s difficile puisque nous pouvons disposer des documents comptables ces d penses se sont lev es 175 millions d eu
75. e suis aujourd hui la voix du collectif C est une pr cision importante Olivier Thevenet Pour commencer comme tout le monde ne conna t pas forc ment votre territoire Anne Christine pourriez vous nous faire un descriptif rapide du Pays d art et d histoire avec ses sp cificit s Anne Christine Ferrand Volontiers Le Pays d art et d histoire du Forez a t cr en 1998 sur un premier p rim tre qui concernait quatre vingt dix communes situ es dans la plaine et les monts du Forez sur le territoire de la rive gauche de la Loire Et en 2005 lorsque le pays du Forez a t cr les limites du Pays d art et d histoire ont suivi ce nouveau territoire de projet Il a du coup doubl de surface et est pass de quatre vingt dix communes cent trente six communes ce qui repr sente tout le tiers centre du d partement de la Loire Une des particularit s c est que depuis 2005 une partie du Pays d art et d histoire se trouve dans le d partement voisin du Puy de D me puisqu une communaut de communes faisant partie de la r gion Auvergne s est adjointe au pays Ce qui fait du Pays d art et d histoire une entit la fois inter d partementale Loire et Puy de D me et inter r gionale Rh ne Alpes et Auvergne Olivier Thevenet Bruno est ce que cette d limitation territoriale correspond aussi celle de l association que vous repr sentez Bruno Javerzac Tout fait Forez Tourisme couvre exactement le m me t
76. ec Alpes Magazine Nous sommes donc dans cette tape interm diaire Et l objectif des ateliers de cet apr s midi c est justement de concevoir des outils qui vont permettre de mieux faire conna tre le label notamment dans le monde touristique Marie Paule Nullans adjointe au maire de La C te d Aime Je suis lue d une commune de Tarentaise et galement gestionnaire d une table et chambre d h tes Je suis par cons quent souvent amen e informer mes clients et j essaye de me tenir inform e de ce qu il y a visiter autour de ma commune plusieurs reprises j ai fait S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 appel aux services de la Fondation FACIM Mais nous avons galement sur notre territoire des personnes qui s appellent les guides du patrimoine des pays de Savoie Je voudrais savoir qui sont ils exactement par rapport aux intervenants et m diateurs de la Fondation FACIM Quels liens ont ils avec les Villes et Pays d art et d histoire Marine Leloup Vous touchez l un sujet d licat et B atrice pourra compl ter mon propos Entre autres engagements le label Pays d art et d histoire nous oblige faire appel des guides conf renciers agr s par le minist re de la Culture Or cette qualification ce n est pas rien Elle s obtient apr s une formation et un examen de haut niveau et sous entend c est vrai que tous les guides conf renciers n ont pas forc ment le m me niveau de connais
77. en seulement riche de toutes ces nouveaut s pour re b tir re construire un imaginaire une histoire en apparence fugace mais qui une fois la marche achev e s inscrira au tr fonds de soi comme un tr sor de plus Aujourd hui dans un monde acc l r jouir d une simple promenade pour fl ner et d couvrir les territoires et patrimoines qui nous accueillent est la port e de tous Et la balade reste l activit la plus commun ment pratiqu e par tous les visiteurs excursionnistes en escapade et touristes en s jour M me si les formes se diversifient si les supports se multiplient enrichissant les pratiques la marche mobilit douce par excellence reste et demeure le vecteur essentiel de rencontres d changes de d couvertes et d motions Mais le produit touristique n est pas la longue marche La d couverte d un patrimoine n est pas le tour du monde Dans le format contraint en temps en distance en projet en ambition que s impose lui m me et nous impose le touriste comment r v ler et ou fabriquer l aventure Comment tendre l honn tet la richesse l authenticit les plus grandes l gard de celle ou celui qui nous donne nous op rateurs touristiques si peu de temps et si peu de chance de r ussir C est tout l enjeu d une m diation du mouvement de l inattendu du sens D une intelligence en marche S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 7 Tendanc
78. enet Et depuis combien de temps l avez vous mise en place Marine Leloup Elle est op rationnelle depuis le d but de l ann e 2011 et elle est tr s bien t l charg e nous sommes tr s satisfaits des r sultats Et nous esp rons que cet t les retomb es vont tre fortes Olivier Thevenet Cette application c est vraiment le r sultat du partenariat entre la Fondation FACIM et Marine Leloup l Agence touristique et Savoie Mont Blanc Tourisme C est simple si nous n avions pas les fiches SITRA qui nous sont offertes gracieusement par Savoie Mont Blanc Tourisme il nous serait impossible de nourrir notre application ce qui est videmment essentiel Olivier Thevenet J ai vu qu il y avait des visites guid es propos es mais est ce que l avenir si je suis avec mon iPhone aux Arcs la m me application me proposera une visite guid e en solitaire de la station Sans faire appel aux m diateurs et aux guides conf renciers Marine Leloup Voil justement une question que nous nous sommes pos e Nous avons r fl chi et nous nous sommes pour l instant dit que m me si un tel dispositif pouvait se r v ler fort int ressant notre c ur de m tier cest tout de m me la m diation humaine Donc pour l instant on en reste la m diation humaine mais cela n emp che pas qu un jour 5 3 Olivier Thevenet Nous allons terminer cette table ronde avec la ville de Vienne ici repr sent e par Chrys
79. ent fiers de leur patrimoine qu ils le transpirent qu ils en soient les ambassadeurs qu ils en fassent l embl me de leur territoire Et que les visiteurs puissent effectivement aupr s d eux trouver de nouveaux interlocuteurs de nouvelles mani res d exprimer les patrimoines et de les vivre Une telle approche pose alors tr s clairement la question de l identit du lieu que certains visitent que d autres habitent et que d autres encore tentent de transformer En cela comme les pr c dentes interventions lont rappel nous sommes bien dans une dynamique tourn e vers l avenir et non dans je ne sais quelle vision nostalgique et poussi reuse du patrimoine Nous sommes dans un patrimoine qui vit et c est bien cette dynamique l qui est attendue par le visiteur Le visiteur souhaite effectivement s immerger dans un S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 patrimoine historique charg de sens charg de valeurs Mais il souhaite galement se retrouver dans cette dynamique du territoire qui s empare du patrimoine le valorise par la vision qu il cr e tout autour et par la r v lation qui peut en tre faite Or c est l me semble t il exactement la mission des Villes et Pays d art et d histoire Voil donc un enjeu majeur pour la r gion Rh ne Alpes qui est d j une formidable destination touristique en mati re d activit s de pleine nature et ce n est pas Chamb ry que je le rappellerai Il convient de comp
80. ente une synth se des diff rentes tudes auxquelles nous nous sommes livr s je peux identifier plusieurs crit res il y a d abord la permanence le fait qu un monument est accessible toute l ann e ou non en ce sens on constate que l impact d un monument est en g n ral sup rieur celui d un festival Une autre condition c est qu il faut avoir une logique d int gration au territoire et notamment une v ritable participation des populations locales aupr s des touristes autrement dit l impact sera d autant plus fort que l v nement culturel est bien int gr dans le territoire et qu il n est pas plaqu sur une conomie existante ce qui a t dit tout l heure propos du label Ville et Pays d art et d histoire est important cet gard Autre condition encore que le territoire concern soit capable de produire l ensemble des biens et services demand s ces occasions Pourquoi Parce que si tel n est pas le cas le risque est grand de constater ce qu on appelle des fuites dans les circuits conomiques Prenons l exemple de tous ces festivals organis s dans de petites communes cela existe en Rh ne Alpes et plus encore en Provence Alpes C te d Azur leur impact ne sera pas n cessairement tr s important si pour satisfaire les besoins des festivaliers les organisateurs sont oblig s de faire appel des entreprises ext rieures au territoire il est vrai que ce ne sera pas perdu pour tout l
81. er maintenant Olivier Thevenet Venons en en effet cette application iPhone C dric Dufournet Mon nom est C dric Dufournet et je travaille chez Noe interacif l agence qui a d velopp l application iPhone pour la Fondation FACIM Je vais vous faire une pr sentation rapide Au lancement de l application l utilisateur a acc s directement l offre du jour Il faut savoir que 90 des donn es qui sont affich es dans l application viennent de la base SITRA qui est une grosse base de donn es touristiques l chelle de la r gion Rh ne Alpes Quand l utilisateur arrive sur l offre du jour il y a un petit descriptif de cette offre et quand on rentre plus avant dans cette offre on trouve ce qu on appelle une fiche qui est une description d taill e On va avoir le titre ensuite la formule la description les dates o on peut faire la visite les tarifs voire encore des informations compl mentaires Sur une fiche l utilisateur peut localiser l endroit o il peut faire la visite Il peut appeler la personne qui est en charge de cette visite la contacter par courriel ou m me valuer cette visite imaginons qu il soit all au lac d Aiguebelette qu il ait appr ci il va mettre cinq toiles et faire OK Sur cet cran d accueil se trouvent aussi des informations sur la Fondation FACIM en lan ant information Donc l utilisateur peut localiser la Fondation FACIM visiter son site web crire un courriel
82. erritoire d intervention si bien qu on peut d embl e avoir des synergies communes entre le Pays d art et d histoire et l association c est videmment une donn e tr s int ressante Olivier Thevenet Les dates de cr ation co ncident elles Et travaillez vous ensemble depuis longtemps Bruno Javerzac L association Forez Tourisme a t cr e en 2006 mais la coop ration et le travail de mutualisation avaient d j t engag s bien des ann es auparavant l initiative du reste d Olivier Sanejouand qui tait l poque en poste dans le Forez on peut dire que la coop ration date du d but des ann es 2000 Cette mutualisation et la r flexion commune que nous menons sur ce grand territoire ont pour objectif de pouvoir offrir une palette d offres digne de ce nom en fait c est la logique du territoire qui nous a fait travailler en synergie avec le label Pays d art et d histoire S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Olivier Thevenet Si je vous comprends bien vous avez des territoires d intervention qui sont les m mes vous avez aussi en commun diff rentes proc dures que je qualifierais d administratives un contrat de d veloppement Rh ne Alpes un sch ma de d veloppement touristique qui correspondent aussi ce m me territoire Pouvez vous nous dire comment vous avez mis un peu tous ces outils en r sonance en vue de favoriser le d veloppement la fois touristique et culturel du Pays du
83. ers organis s l apr s midi www culture gouv fr rhone alpes septembre 2011 S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Avant propos Les conventions Ville et Pays d art et d histoire VPah sign es par les collectivit s avec l tat minist re de la Culture et de la Communication pr voient syst matiquement l organisation d actions de sensibilisation l architecture et au patrimoine en direction des habitants du jeune public et des touristes Celles ci prennent le plus souvent la forme de visites guid es mais galement d ateliers d expositions de publications de visites spectacles Si dans le cadre du r seau r gional anim par la DRAC Rh ne Alpes un travail de fond a t men dans le pass sur la question de l appropriation par les habitants de leurs patrimoines sur la sensibilisation des jeunes l acc s des personnes en situation de handicap les centres d interpr tation de l architecture et du patrimoine CIAP l action des VPah dans le domaine du tourisme tait jusque l laiss e au pragmatisme des acteurs locaux la suite de l tude r alis e en 2007 l initiative de la DRAC par l Observatoire des politiques culturelles la n cessit est clairement apparue de professionnaliser dans les VPah les actions en direction des touristes et en premier lieu de d velopper le partenariat avec les professionnels concern s Dans le prolongement de l ouvrage Des patrimoines habit s Vill
84. es des pratiques culturelles europ ennes par Hugues Beesau directeur de l ing nierie MITRA Rh ne Alpes Tourisme Tendances des pratiques culturelles europ ennes Diff rents leviers de la fr quentation mus ale bien connus sont fr quemment mis en place pour accro tre le volume de visiteurs de sites et mus es nouvelle politique tarifaire nouveaux horaires d ouverture campagne de communication v nements ponctuels Si ces m thodes ont prouv leur efficacit leurs effets demeurent souvent temporaires Une tude plus pouss e des profils et comportements des visiteurs de leurs attentes et motivations semble avoir toute son importance pour obtenir des effets plus durables Depuis quelques ann es les pratiques culturelles europ ennes sont en pleine mutation L abondance d expositions temporaires de spectacles de rue et de festivals a fait voluer les comportements et la vision que le public se fait de la consommation culturelle elle n est plus simplement la visite d un quipement mais une exp rience vivre Ces nouveaux comportements s accompagnent de nouvelles attentes des client les en mati re de culture e la recherche de lien social recherche d exp riences partag es de sentiments collectifs la convivialit est une attente forte le succ s de la F te de la musique par exemple le montre e la recherche d veil des sens recherche de plaisirs motionnels via l exp rience sensorielle rec
85. es et Pays d art et d histoire en Rh ne Alpes publi en 2008 aux ditions La passe du vent collection Politiques culturelles et territoires et gr ce l implication de la MITRA Mission d ing nierie touristique Rh ne Alpes Rh ne Alpes Tourisme une r flexion de fond a pu tre engag e sur les enjeux du tourisme culturel ainsi que sur la singularit et la valeur ajout e que repr sentent les VPah dans ce contexte Six journ es de travail r unissant les animateurs de l architecture et du patrimoine des onze territoires labellis s en Rh ne Alpes ont ainsi t co organis es en 2010 et 2011 sur ce sujet par la DRAC et la MITRA Les deux derni res ont t ouvertes aux professionnels du tourisme int ress s le dialogue est donc d ores et d j engag Le s minaire organis sur ce th me le 31 mai 2011 Chamb ry repr sente un largissement de la d marche destin l clairer de regards ext rieurs et la partager avec les lus et un ensemble plus large de professionnels travaillant dans les territoires labellis s qu ils rel vent du monde de la culture ou de celui du tourisme Cette journ e ne constitue pas pour autant un simple aboutissement elle se veut aussi louverture d une tape plus concr te au cours de laquelle des r alisations communes devraient voir le jour dans chaque territoire Des outils pens s et r alis s par des quipes Tourisme VPah devraient ainsi voir le jour en 2012 pren
86. es touristes en fonction de la motivation plus ou moins culturelle de leur s jour Autrement dit on va essayer de suivre leur parcours de d terminer le temps qu ils passent aux activit s culturelles s ils sont venus pour affaires savoir s ils rallongent d un jour pour des fins touristiques etc on obtient alors des chiffres un petit peu diff rents Et puis il y a la troisi me m thode qui elle part de la motivation essentielle d s le premier jour c est dire que le touriste vient l pour les sites ou les monuments on obtient l encore des chiffres diff rents 4 4 Le tourisme culturel quel impact conomique Mais comment valuer cet impact conomique En g n ral les tudes d impact mettent en vidence trois cat gories de d penses On a tout d abord ce qu on appelle les d penses directes li es l existence de la manifestation culturelle ou du site culturel concern Ces d penses sont directement en relation avec les entreprises qui fournissent ces biens et ces services et qui permettent l ouverture du site ou la tenue de la manifestation dans de bonnes conditions Ensuite on a une deuxi me cat gorie de d penses qui sont les d penses indirectes c est dire les d penses effectu es par les touristes pour se loger se restaurer se d salt rer se distraire etc Petite pr cision on appelle touristes ceux qui viennent de l ext rieur du territoire concern et visiteurs ceux qui r sident dans le terr
87. herche d immersion et de participation provoqu es par la stimulation des cinq sens e tre un spect acteur le visiteur n est plus passif et contemplateur mais recherche la participation Le spectateur est int gr dans le processus de production de l exp rience qu il est en train de vivre Ce processus permet de vivre une exp rience unique et diff rente de celle v cue par les autres visiteurs e la recherche plus forte d motion et de plaisir que de connaissance pure ou la simple combinaison apprendre en s amusant e une nouvelle relation au temps plus le temps libre augmente plus le sentiment d en manquer progresse en lien direct avec les sollicitations marketing et l acc l ration de la S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 communication La rentabilit du temps devient un l ment majeur Tout tout de suite et vivre intens ment poussent les consommateurs effectuer des arbitrages Les cartes d abonnement peuvent par exemple r pondre la probl matique comment visiter une exposition sans perdre son temps dans une file d attente e m lange des genres et consommation paradoxale les visites de plaisir et d enrichissement culturel se m langent plusieurs motivations et donc plusieurs comportements se manifestent au sein d un m me individu le ph nom ne de zapping culturel explique le succ s d v nements m langeant les genres ex festivals de musiques contemporaines d
88. ille mais qui n a pratiquement aucune retomb e sur le plan touristique Il existe l aussi je crois des marges de d veloppement En t moignent les saisons de nos quipements culturels ou nos festivals qui r unissent chaque ann e sur sc ne des plateaux prestigieux mais pour ne parler que d elle la salle de l Espace Malraux qui compte un peu moins d un millier de places est quasiment exclusivement remplie par les Chamb riens Voil qui illustre mon sens le potentiel de d veloppement qui est le n tre S ajoute ces quatre axes de d veloppement une pr occupation constante sur laquelle nous travaillons avec Michel Dietlin et le D partement c est la question des relations avec l Italie et en particulier le public pi montais Vous savez que Chamb ry est l ancienne capitale des tats de Savoie et que non loin d ici l abbaye de Hautecombe abrite les tombaux de nombreux membres de la Maison de Savoie L ann e derni re nous avons mis profit ostension du saint suaire pour relancer tout un r seau de relations avec nos homologues transalpins je vous rappelle que jusqu en 1568 le saint suaire a t conserv Chamb ry dans la Sainte Chapelle du ch teau des ducs de Savoie De m me en cette ann e 2011 qui marque le cent cinquanti me anniversaire de l unit italienne nous nous mobilisons pour resserrer les liens avec nos interlocuteurs au del des Alpes 1 3 Ville d art et d histoire et Office de tou
89. ine et la diversit culturelle Olivier Sanejouand directeur de l Office de tourisme de l agglom ration du pays viennois Olivier Thevenet r dacteur en chef de la revue Alpes Magazine S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 3 Organisateurs Direction r gionale des affaires culturelles de Rh ne Alpes B atrice Grandchamp conseill re pour l action culturelle patrimoniale Jean Pierre Commun charg de communication la Direction r gionale des affaires culturelles de Rh ne Alpes Annie B guin assistante des conseillers pour l action culturelle Mission d ing nierie touristique Rh ne Alpes Rh ne Alpes Tourisme Hugues Beesau directeur de l ing nierie Christine Marchetti secr taire g n rale responsable p le presse Rapha lle Nicaise attach e de presse ALPARA Association de liaison pour le patrimoine et l arch ologie en Rh ne Alpes Louis Blanchard pr sident C line Carducci assistante Ville de Chamb ry C cile Verdoni animatrice de l architecture et du patrimoine Florence Fournier directrice du centre de congr s Le Man ge S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 4 La d marche de partenariat DRAC MITRA Rencontres du r seau des Villes et Pays d art et d histoire VPah de Rh ne Alpes sur la question du tourisme 2010 2011 Les conventions Ville ou Pays d art et d histoire sign es par les collectivit s avec l tat pr voient syst matiquement l orga
90. int ressent au patrimoine C est comme cela que les choses se construisent Maintenant au d part il faut avant tout une volont Michel Dietlin Le cas de Seynod me fait penser celui des Hauts de Chamb ry il y a sans doute ici des gens qui pourraient en parler mieux que moi Disons que tout le quartier qu on appelait nagu re Chamb ry le Haut et qui a t r cemment rebaptis Les Hauts de Chamb ry a t mis en valeur travers un travail p dagogique exceptionnel r alis par l animatrice de l architecture et du patrimoine et les guides conf renciers En particulier il existe une maquette un outil p dagogique formidable qui permet aux jeunes de d couvrir l histoire de leur quartier Je pense qu avec la p dagogie en faisant un travail avec le public scolaire on peut favoriser cette appropriation du patrimoine par les habitants qui en effet est un v ritable enjeu Marine Leloup Pour revenir la valorisation des stations de sports d hiver outre les petites brochures consacr es aux stations elles m mes nous avons aussi cr un outil p dagogique qui s intitule le kit station et qui se r v le un merveilleux outil pour sensibiliser les jeunes leur environnement de proximit S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Olivier Thevenet Il y a plusieurs demandes d intervention Gabriel Vivien pr sident du Syndicat mixte des pays du Forez et du Pays d art et d histoire du Fo
91. ires pour sensibiliser les jeunes 7 5 Du c t du touriste 8 Ateliers Imaginer un produit touristique mettre en place dans une Ville ou un Pays d art et d histoire l intention d une client le pr alablement d termin e 8 1 Compte rendu de l atelier 1 public familial Animation B atrice Grandchamp compte rendu France Harvois 8 2 Compte rendu de l atelier 2 jeune public Animation Hugues Beesau compte rendu Michel Kneub hler 8 3 Compte rendu de l atelier 3 public curieux Animation Jean Pierre Commun compte rendu Michel Dietlin S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Deuxi me partie les Actes transcription int grale 1 Accueil par Jean Pierre Ruffier premier adjoint au maire de Chamb ry d l gu la culture au tourisme au patrimoine et la diversit culturelle Bonjour tous et bienvenue Chamb ry dans cette salle du Man ge Je veux simplement vous dire le plaisir et l int r t que nous avons accueillir aujourd hui ce s minaire consacr l articulation entre les Villes et Pays d art et d histoire et les acteurs du tourisme Nous en sommes d autant plus heureux que nous sommes l au c ur d une probl matique laquelle la ville de Chamb ry est actuellement confront e En effet Chamb ry reste encore une destination touristique un peu m connue bien que la ville dispose d un patrimoine urbain remarquable dont on dit souvent que c est
92. is attention Quel type de marche La marche en elle m me comme partie prenante de l offre et pas seulement comme pratique de d placement elle doit tre coh rente avoir un d but une fin une progression une l gitimit S il s agit uniquement de proposer aux visiteurs de marcher pour relier un site patrimonial un autre si le trac se r v le incoh rent si on passe trois fois au m me endroit c est le cas de le dire a ne marchera pas M me si c est pour deux heures il faut que notre public ait l impression de progresser d avancer d aller vers et de faire le tour coutez les gamins l arriv e J ai tout fait C tait vachement sympa j ai tout fait m me dans la mont e l haut j ai cru que je n y arriverais pas mais j ai tout fait C est comme cela que la visite du patrimoine s enrichit d une autre aventure personnelle J y suis arriv ce stade permettez moi juste une parenth se sur l usage des technologies de l information mes yeux elles ne doivent intervenir dans cette petite itin rance que si elles apportent une plus value si elles se justifient Cela peut tre parce qu elles S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 apportent des informations de base utiles pour la suite parce qu elles permettent d amener des r alit s augment es parce qu elles introduisent une dimension ludique qui fait sens dans le cadre de l aventure propos e Mais il ne fau
93. itoire concern Et bien videmment le niveau des d penses est plus lev pour les touristes puisque l outre les d penses d entr e dans le site ou d achats de souvenirs etc on a les d penses d h bergement et de restauration Enfin la troisi me cat gorie de d penses c est ce qu on appelle les d penses induites qui traduisent les flux successifs de d penses suscit s par les d penses indirectes des entreprises Autrement dit les ordres adress s par des entreprises culturelles leurs fournisseurs vont se traduire par d autres ordres de la part de ces derniers d autres entreprises et ainsi de suite C est l o on a en g n ral recours au coefficient multiplicateur qui permet d avoir une estimation de ces retomb es successives En d autres termes quand on veut faire une tude d impact sur telle ou telle manifestation sur tel ou tel site en g n ral on calcule directement et on a peu pr s les l ments tout fait corrects pour estimer les d penses directes et indirectes Ensuite pour d terminer les d penses induites on passe par un coefficient multiplicateur il importe videmment de prendre un multiplicateur correct mais compte tenu de toutes les tudes d impact d j r alis es on dispose d sormais de multiplicateurs relativement stables Maintenant quelles sont les conditions qui font que l impact conomique est lev S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Si je t
94. l liste du patrimoine mondial de l humanit UNESCO europ en capitale europ enne de la culture label du patrimoine europ en ou national comme le label Villes et Pays d art et d histoire d pos l Institut national de la propri t industrielle et qui inscrit ces projets dans une perspective de politique publique locale et vise sensibiliser les habitants leur cadre de vie et inciter un tourisme de qualit Tel est l enjeu de ces rencontres 1 Cf Le Poids conomique et social du tourisme Paris Conseil national du tourisme 2010 2 Cf Origet du Cluzeau Claude Le Tourisme culturel Paris Presses universitaires de France 2007 coll Que sais je 3 Cf Charte international du tourisme culturel ICOMOS 1999 4 Cf Greffe Xavier et Krebs Anne L Impact conomique du Louvre Paris Mus e du Louvre 2008 S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 6 R sum de l intervention de Guy Chaumereuil directeur de la Grande Travers e des Alpes Les patrimoines au rythme des pas Dans la marche est ce l homme qui va au monde ou le monde qui vient lui Anonymes ou c l bres tous les grands marcheurs ont exp riment et exprim cette incroyable aventure au rythme de ses pas s oublier soi m me et laisser le monde entrer en soi Se laisser envahir par les lignes les mouvements les sons les rumeurs les odeurs les couleurs N tre d finitivement plus ri
95. l ter cette r alit qui nous permet d tre reconnus internationalement par la r v lation des patrimoines mat riels et immat riels qui sont partout pr sents et r pondent aux attentes des client les en toutes saisons C est bien pour cela que comme l a rappel B atrice Grandchamp nous avons fait ce chemin ensemble depuis d j dix huit mois Elle a eu l occasion de le dire il y a eu au pr alable un tr s gros travail indispensable qui a t r alis par les Villes et Pays d art et d histoire aupr s de la population et qui a permis que les habitants s approprient le patrimoine de leur territoire Maintenant il nous incombe de voir comment les travaux conduits par les Villes et Pays d art et d histoire peuvent innerver les territoires concern s Il est temps aujourd hui de r fl chir ensemble tourisme et patrimoine tourisme et culture la valorisation r elle de ces destinations Un dernier point propos d un constat que nous faisons aujourd hui en mati re de tourisme savoir que la multiplication des nouveaux moyens de communication l info mobilit etc am nent de plus en plus aujourd hui les visiteurs changer de programme au cours de leur s jour C est dire que nous passons si je pouvais faire simple du tout compris au tout possible ce qui donc am ne majorer des influences ext rieures par exemple le beau temps par rapport la pluie on sait bien qu un temps couvert ou plu
96. l mais qu ils n auraient sans doute pas remarqu s ils n avaient fait qu une pause express Donc nous aussi nous nous posons ces questions l d une m diation culturelle ambitieuse dans un espace temps tr s r duit tr s format Nos touristes sont en vacances ou en week end Ils ne sont pas Jacques Lanzmann Alexandra David N el ou Th odore Monod lls n auront gu re le temps de se d laisser d eux m mes pour mieux laisser le monde entrer en eux lls auront quoi deux ou trois heures ce sera d j beaucoup entre deux autres activit s trois autres soucis cinq ou six autres sollicitations et dix coups de fil sur leur t l phone mobile 7 3 Faire le pas de c t L exercice qui nous revient est donc tout sauf simple Ce que nous allons chercher faire c est prendre appui sur litin rance la marche pour quand m me dans cet espace temps r duit et format approcher approcher seulement mais approcher quand m me les sensations les exp riences et les ambitions dont j ai rapidement parl l instant Et cette ambition rel ve ne nous le cachons pas d une vision forc ment humaniste Le tourisme c est de l conomie mais c est aussi de humanisme L itin rance surtout qui nous am ne forc ment aller de l avant d couvrir rencontrer croiser des gens J ai voqu les client les en tout cas le format l environnement dans lequel en g n ral les touristes arrivent nous Ils sont comme nous
97. la Pr histoire au XV si cle 238 p tome 2 Le Profane du XVI si cle nos jours Roger Alain Court trait du paysage Paris Gallimard 1997 208 p coll Sciences humaines Sansot Pierre Variations paysag res Paris ditions Klincksiek esth tique 1983 Schama Simon Le Paysage et la m moire Paris ditions du Seuil 1999 720 p trad de l anglais par Jos Kamoun Viard Jean Le Tiers espace essai sur la nature Paris M ridiens Klincksieck 1990 152 p Wieber J C Dynamique rosive et structure des paysages essai d une approche m thodique Lille Universit de Lille III Atelier de reproduction des th ses 1980 2 tomes Tourisme et culture Forum Innovation et tourisme Les actes du 1 Forum Charbonni res les Bains Rh ne Alpes Tourisme 2007 164 p La culture vecteur du d veloppement des territoires touristiques et sportifs in Montagnes m diterran ennes n 22 d cembre 2005 188 p M mento du tourisme 2011 Lyon Rh ne Alpes Tourisme novembre 2010 170 p Visite culturelle et TIC Le num rique au service de la visite touristique et culturelle Paris Atout France septembre 2009 160 p Benhamou Fran oise et Thesmar David Valoriser le patrimoine culturel de la France Rapport du Conseil d analyse conomique au premier ministre Paris 1 mars 2011 132 p http www cae gouv fr IMG pdf rapport_culture_1_mars pdf Co
98. le d art et d histoire du reste o en vue de mieux int grer les communaut s immigr es et les gitans ont t imagin s des parcours d initiation culturelle en partenariat notamment avec un lyc e professionnel et un coll ge Et on s est rendu compte que quelques ann es apr s c taient ces jeunes immigr s ayant suivi ces parcours qui se portaient massivement volontaires lors des Journ es europ ennes du patrimoine pour faire visiter leur ville aux Arl siens de souche En fait ces jeunes s taient compl tement appropri le territoire et en faisaient b n ficier la population Il y a bien d autres exemples montrant au del d un r le simplement conomique le r le que peut jouer le patrimoine en mati re d int gration sociale de motivation de la population Outre cet aspect social il y a aussi la dimension environnementale pour revenir cette tude sur les monuments priv s on s est rendu compte que pour la plupart les S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 propri taires de ces monuments avaient tr s clairement en t te cette vision de l insertion dans l environnement avec la volont de d fendre aussi les paysages la coh rence architecturale le recours aux mat riaux locaux etc Enfin avant de laisser place au d bat un dernier aspect que je voudrais voquer dans les emplois cr s il y a videmment les emplois touristiques mais il y a aussi les emplois li s aux m tiers tr
99. les touristes arrivent presque naturellement je pense Annecy Chamb ry peut tre aussi malgr les probl mes qu a voqu s Jean Pierre Ruffier et d autres comme Saint tienne par exemple qui n ont pas a priori l image de sites touristiques Du coup sur cette question chaque animateur faisait avec si j ose dire de mani re un petit peu empirique en traitant localement la question avec ses partenaires et notamment les offices de tourisme En m me temps nous sentions bien qu il y avait sur cette question des difficult s en tout cas des repr sentations tr s diff rentes du monde du tourisme vis vis du monde de la culture et inversement des objectifs et des enjeux sans doute diff rents D o l id e de traiter cette question l chelle r gionale en associant dans une r flexion commune la fois les acteurs du patrimoine et ceux du tourisme 3 2 Six journ es de rencontre et de r flexion en commun Avec Hugues Beesau nous avons commenc r fl chir cette coop ration il y a peu pr s dix huit mois au moment o avec Michel Kneub hler nous travaillions sur l ouvrage Des patrimoines habit s consacr aux Villes et Pays d art et d histoire Dans un premier temps nous avons commenc par r fl chir tous les deux essay de nous comprendre mutuellement et avons d cid d organiser une s rie de rencontres dont vous avez une synth se vraiment tr s r sum e dans le dossier La rencontre
100. m me EPIC 2 Ouverture du s minaire par Alain Lombard directeur r gional des affaires culturelles de Rh ne Alpes 2 1 Le label VPah outil privil gi de coop ration 2 2 VPah et tourisme quelques enjeux 2 3 Le suppl ment Alpes Magazine mieux faire conna tre les VPah 3 Pr sentation du partenariat Villes et Pays d art et d histoire tourisme engag dans le r seau des VPah de Rh ne Alpes par B atrice Grandchamp conseill re pour l action culturelle patrimoniale DRAC Rh ne Alpes 3 1 VPah et tourisme une r flexion commune d j engag e 3 2 Six journ es de rencontre et de r flexion en commun 3 3 Le public touristique et les VPah quelques sp cificit s 3 4 Mieux conna tre nos diff rences et en faire un atout et Hugues Beeseau directeur de l ing nierie et du d veloppement la MITRA Mission d ing nierie touristique Rh ne Alpes Rh ne Alpes Tourisme 3 5 L conomie du tourisme quelques points de rep re 3 6 Le tourisme culturel s immerger plut t que d couvrir 3 7 Du c t de l offre cultiver ce qui nous distingue 3 8 Faire que visiteurs et visit s trouvent leur compte 4 Culture et tourisme un enjeu majeur de l conomie des territoires par Sylvie Pflieger ma tre de conf rences HDR l Universit Paris Descartes 4 1 Culture et d veloppement soutenable 4 2 La culture et le patrimoine atouts touristiques majeurs pour la Fran
101. mun depuis des ann es Maintenant nous allons franchir des caps nouveaux tre beaucoup plus pr s des acteurs du territoire des gens qui font vivre aussi ce patrimoine et je pense qu il y a de tr s tr s beaux chantiers qui nous attendent Olivier Thevenet Encore une derni re pr cision Vous avez parl d h bergement non marchand cela veut dire que ceux que vous accueillez principalement on peut encore les appeler des touristes C est vrai que le Forez est tr s proche de Saint tienne pas tr s loin de Lyon donc voisin de grosses agglom rations Du coup la probl matique touristique ou de m diation culturelle n est pas forc ment la m me que celle qu on peut trouver en Savoie non Peut tre que celle de Vienne peut se rapprocher de la v tre Bruno Javerzac Nous sommes vraiment sur un tourisme beaucoup plus excursionniste de passage du coup c est un enjeu vraiment majeur que d arriver g n rer de nouvelles retomb es largir la saison touristique pour qu aussi il y ait une consommation touristique beaucoup plus importante encore sur notre territoire Anne Christine Ferrand cet gard les chiffres sont tr s loquents 80 de la fr quentation des sites est assur e par des visiteurs de p ri proximit en g n ral des visiteurs du d partement de la Loire Cela nous contraint renouveler plus rapidement que sur d autres territoires au profil plus touristique les th mes des visites et
102. n mot sur la question du d veloppement soutenable ou d veloppement durable En la mati re je fais r f rence un rapport du Conseil de l ordre des architectes dat de 1997 qui montrait que la culture et les arts pouvaient tre consid r s comme un levier privil gi pour favoriser l mergence d un d veloppement durable Je cite Au titre des effets directs les arts et la culture offrent des loisirs socialement estimables l vent le niveau de r flexion des populations contribuent positivement l l vation de leur bien tre et renforcent leur sensibilit Au titre des effets sociaux indirects les arts enrichissent l environnement social en stimulant ou en facilitant l existence de satisfactions collectives sont une source d organisation et de pratiques civilisantes stimulent la cr ativit offrent la collectivit une m moire collective servant de r servoir d id es pour les g n rations venir am liorent la qualit de vie augmentent la s curit des personnes et r duisent l importance des crimes et de l hooliganisme dans les rues Comme vous le voyez c est plut t positif voire dithyrambique mais tout y est on retrouve le tourisme l identit la fiert d appartenir un territoire il y a le c t cr ativit le c t insertion sociale etc En ce domaine il y a eu comme vous le savez de nombreuses exp riences Je pense notamment ce qui s est pass dans la ville d Arles vil
103. n peu votre point de vue Quand on a r alis le suppl ment sur les Villes et Pays d art et d histoire pour Alpes Magazine je vous avoue tr s franchement que nous n avons pas retenu la photographie que Yann nous a fait passer une photo d un quartier de Seynod je crois que c est Champ Fleuri C est vrai que nous autres journalistes nous h sitons toujours face ce patrimoine des Trente Glorieuses et avons tendance sur vendre la vieille ville d Annecy ou le lac Mais c est aussi ce que quelque part nos lecteurs et les publics attendent Je comprends en tous les cas votre interrogation la r flexion votre question vaut sans doute pour tous les territoires il y a une exp rience tr s r ussie en Savoie c est l offre touristique propos e sur l architecture des stations de sports d hiver et notamment des Arcs Il y a l un patrimoine a priori moins facile faire conna tre un large public quand on arrive aux Arcs ou La Plagne ou d autres stations qualifi es de seconde g n ration c est moins facile de parler de patrimoine qu Meg ve ou Val d Is re peut tre Marine peut elle nous parler du circuit Archipels d altitude que la Fondation FACIM a mis en place Marine Leloup En fait ce type de patrimoine est tout aussi passionnant que le patrimoine classique Ce qui est important c est de travailler avec des historiens locaux de s appuyer sur les structures associatives qui s
104. nisation d actions de sensibilisation l architecture et au patrimoine en direction des habitants du jeune public et des touristes Celles ci prennent le plus souvent la forme de visites guid es mais galement d ateliers d expositions de publications de visites spectacles Si dans le cadre du r seau r gional anim par la DRAC Rh ne Alpes un travail de fond a t men dans le pass sur la question de l appropriation par les habitants de leurs patrimoines sur la sensibilisation des jeunes l acc s des personnes en situation de handicap les centres d interpr tation de l architecture et du patrimoine CIAP l action des VPah dans le domaine du tourisme tait jusque l laiss e au pragmatisme des acteurs locaux la suite de l tude r alis e en 2007 l initiative de la DRAC par l Observatoire des politiques culturelles la n cessit est clairement apparue de professionnaliser dans les VPah les actions en direction des touristes et en premier lieu de d velopper le partenariat avec les professionnels concern s Gr ce l implication de la MITRA Rh ne Alpes Tourisme une r flexion de fond a pu tre engag e sur les enjeux du tourisme culturel ainsi que sur la singularit et la valeur ajout e que repr sentent les VPah dans ce contexte Six journ es de travail r unissant les animateurs de l architecture et du patrimoine des 11 territoires labellis s de Rh ne Alpes ont ainsi t co organis es en 2010 e
105. nn Pour notre op ration jeunes c est par exemple II y a des rumeurs qui parcourent la montagne il y aurait d autres jeunes l haut qui se marrent bien C est qui C est quoi Qu est ce qu ils font Tous nous avons besoin de sortir du quotidien d imaginer de r ver Un responsable des accompagnateurs en montagne ric David pour ne pas le citer nous disait un jour que le pas de c t le plus appr ci donc le meilleur souvenir de la sortie pour des personnes qui partaient avec lui c tait le fait de se perdre Il ne l a pas fait expr s un moment donn dans la balade ils se sont un peu paum s Et c est videmment cela qu ont retenu le vacancier le touriste le jeune ou le moins jeune Alors on n est pas oblig de prendre des risques mais on peut provoquer l aventure par exemple provoquer un bivouac Dans une soci t totalement format e comme l est la n tre le pas de c t aujourd hui c est un pas de g ant Une S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 sortie une marche une d couverte une visite d un patrimoine y compris de tourisme culturel cela doit s noncer de mani re sympa dynamique et communicante Par exemple le Grand Bivouac d Albertville est sous titr festival du voyage et des d couvertes partag es Honn tement le mot festival tout le monde l oublie ce qui compte c est d abord le Grand Bivouac Parce que cette expression elle voque la renco
106. ns Nous voici replac s dans une autre dimension enfin redevenue humaine Le paradoxe c est que ce retour au r el s accompagne aussi d une lib ration de l imaginaire Je marche et les sens en veil je vois bien des choses qui en temps habituel me sont invisibles C est quoi ce b timent Je passe devant tous les jours en voiture mais l je marche vers lui Et cette autre construction que je vois au loin vers laquelle j arrive au rythme de mes pas qu est ce Qui l a b tie Qui s en occupe quoi sert elle Pourquoi a t elle cette forme Que se cache t il derri re ou dedans Quelles histoires a t elle me raconter De quelles aventures a t elle t le t moin Au fond pour r sumer on comprend mieux pourquoi Rousseau et bien d autres philosophes ont dit en substance Jamais je n ai tant pens tant exist tant v cu tant t moi m me que dans les voyages que j ai faits pied Certes de nos jours la marche c est surtout un temps de loisirs Mais c est aussi profond ment un temps d intelligence Cela veut dire que les gens qui viennent nous que nous allons accompagner qui nous allons proposer de marcher d avancer de se d placer sur nos pas ces gens l ont le cerveau disponible non pas pour je ne sais quelle publicit S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 comme le disait cyniquement l ancien P DG de TF 1 mais pour un temps d intelligence Le probl me c est que
107. ns de sport d hiver et l architecture du XX si cle Pierres fortes de Savoie pour tout le patrimoine fortifi et enfin le tout dernier Voyage autour de la table d di au patrimoine culinaire Pour en revenir aux offices de tourisme le travail avec eux se fait en effet dans la proximit Ce sont nos r f rents de territoire qui vont les rencontrer qui vont leur faire des propositions et se mettre l coute de leurs attentes Olivier Thevenet Ceux que vous appelez les r f rents de territoire qui sont ils Marine Leloup Ce sont des guides conf renciers auxquels nous avons confi une mission suppl mentaire qui est de travailler avec les guides du territoire pour cr er des activit s les fameuses visites guid es mais aussi tre l coute des directeurs des offices ou m me des structures des h bergeurs c est vraiment tr s riche Ils nous font S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 remonter cette information qui nous permet de construire une offre adapt e Olivier Thevenet Michel vous qui vous trouvez de l autre c t du miroir du c t touristique comment le D partement promeut il cette offre culturelle et toutes ces actions qui sont men es par la Fondation FACIM Sachant qu il a aussi bien la charge de les promouvoir l ext rieur que la mission de travailler avec les diff rents offices de tourisme Michel Dietlin Que lon travaille la promotion ou au d veloppemen
108. ns issues du remue m ninges provoqu par l animateur il est possible de distinguer quatre sous ensembles 1 le jeu jeu de l oie chasse aux tr sors contrebandiers contre douaniers Le recours au jeu impose d imaginer un sc nario et de cr er un support p dagogique sp cifique par exemple un passeport pour le jeu opposant contrebandiers et douaniers 2 le pas de c t d couverte en tram approche par les mat riaux approche par l nergie du soleil la fabrication d un four solaire Il s agit l de trouver un d tour insolite pour inciter le jeune public la d couverte du patrimoine 3 les cinq sens la privation momentan e d un sens permet de r v ler le patrimoine ou l urbanisme en obligeant l enfant mobiliser les autres sens l ambition est aussi de permettre un change le cas ch ant sur plusieurs s ances avec des personnes en situation de handicap de fa on sensibiliser les enfants la diff rence et simultan ment de valoriser la personne en situation de handicap 4 l imaginaire le sensible l motion Giacomo le ch rubin Sur la piste du moine artiste rats des villes rats des champs autant de propositions qui sortent la fr quentation du patrimoine du seul champ de la connaissance C est bien du reste la le on principale qui ressort de l atelier s il convient naturellement de ne pas d laisser totalement l appro
109. nt de faire d couvrir un territoire l appel l imaginaire le public curieux est en attente d une forme moins didactique qu une visite guid e classique Le sugg r le d cal l onirique peuvent prendre place dans la m diation C est l que la litt rature les enqu tes le sensoriel le spectacle la cr ation artistique constituent de bons outils pour solliciter l imaginaire des visiteurs le spect acteur la visite ne s effectue pas dans une relation classique guide auditeur o le guide d livre un discours aupr s d un auditoire qui est simplement dans l coute Dans la cr ation de prestation pour le public curieux le visiteur peut tre impliqu dans l animation de la visite Il existe alors un change un dialogue au sein du groupe qui participe l enrichissement collectif Un exemple donn tait d imaginer une visite dans S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 laquelle le groupe tait une meute de loups lien avec le point pr c dent sur la visite d cal e et o chaque tape chaque participant tour de r le devenait le chef de meute l utilisation des sens les moins sollicit s elle permet de d stabiliser le visiteur dans un premier temps et l am ne se d passer en utilisant des capacit s personnelles qu il ne soup onne pas Ce peut tre des visites sans la parole sous forme de mime de visites les yeux band s fond es sur des sons et le toucher Ces visites peuvent tre
110. ntre le soir On se retrouve au bivouac et on se raconte nos histoires ou nos voyages Je crois important d essayer de trouver pour le produit touristique qui nous occupe un mode d explication et de compr hension qui voque l aventure laquelle sont convi s les touristes Troisi me ingr dient cette aventure elle doit aussi tre enracin e dans son milieu Pour moi cela veut dire que cette aventure m me originale m me d cal e doit puiser cette originalit et ce d calage dans son milieu Par exemple je ne suis pas s r que le Deval Kart cette esp ce de luge estivale dise vraiment quelque chose de la montagne d t Je n ai rien contre le fait de d valer une pente avec un engin sur des pistes o il y a plus ou moins de pelouse Mais qu est ce que a dit Cette originalit elle est hors sol elle ne part de rien ce n est pas une vraie originalit L originalit c est aussi une coh rence intellectuelle Enracin e dans son milieu a veut dire aussi que l aventure va faire appel aux gens d ici aux humains ceux qui vivent et travaillent dans ce milieu Enfin quatri me ingr dient cette exp rience doit tre mont e comme on monte une construction en Lego de mani re coh rente progressive s quenc e et fluide ltin rance gale fluidit dans sa compr hension mais aussi dans son d roulement Cette coh rence cette fluidit on l a puisque c est un l ment constitutif de la marche Ma
111. on exp rience personnelle de fl neur ou de voyageur parfois au long cours quand le travail veut bien m en laisser le temps Je pourrais tout aussi bien citer un sociologue David Le Breton pour qui je cite la marche est une r sistance La marche en effet cest d abord l homme qui se l ve ou qui se rel ve et qui avance l heure o beaucoup aimeraient nous voir gentiment assis ou couch s c est bien une forme de r sistance y compris vis vis de nous m mes que de quitter la t l l ordinateur son assiette son caddy etc et de regarder nouveau le monde Dans une soci t souvent marqu e par la passivit la consommation la non action voire parfois l impuissance la marche oui est bien une forme de r sistance Sans cesse nous sommes bombard s d informations d images de sondages de faits divers d envies et de besoins suppos s sur lesquels nous n avons strictement aucune ma trise Du coup paradoxalement se lever et d cider de marcher c est dire Stop Stop vous me laissez tranquille je me l ve et je vais marcher Et ce moment l que se passe t il d s les premiers pas On d couvre de nouveau qu il y a des choses sur lesquelles on peut poser le regard qui nous sont proches mais qu on ne voyait plus ou qu on ne ressentait plus Un peu de bitume sous les pas les cailloux du chemin un b timent une ligne de cr te le bruissement des feuillages cette senteur qu on avait oubli e d
112. ous ont permis d identifier trois objectifs communs Le premier objectif c est bien s r de s appuyer sur les sp cificit s du Forez de ne pas plaquer quelque chose d tranger au territoire C est de proposer au public une interpr tation juste du territoire avec des syst mes d interpr tation pos s sur des sites cl qui peuvent avoir un effet levier des portes d entr e pour le tourisme culturel Et surtout l id e que nous faisons avancer au travers de ces deux tudes c est de mettre en rapport les acteurs du tourisme derri re des pr sentations th matis es de produits ce qu on peut appeler aussi des itin raires du patrimoine ou des visites de sites d ores et d j nous avons un certain nombre de produits d itin raires qui commencent sortir du lot Je pense Forez terre de savoir faire qui est un r seau extr mement important pour d couvrir les activit s industrielles du territoire l heure o le tourisme industriel prend de plus en plus de poids ou un autre r seau de tourisme culturel appel Les places fortes du Forez qui rassemble une trentaine de villes et de S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 villages fortifi s l int rieur desquels on trouve une densit patrimoniale assez int ressante C est partir d une certaine densit patrimoniale que l on peut travailler sa mise en tourisme Bruno Javerzac Anne Christine a tout fait bien r sum notre propos
113. pale conomie aujourd hui dans le monde c est la principale conomie en France et c est la principale conomie en Rh ne Alpes C est aussi une conomie qui vit une extraordinaire mutation certains parlent m me de m tamorphose d autres de r volution Il y a des points de rep res que j aime rappeler Par exemple le changement de paradigme apparu au milieu des ann es 1990 Avant 1995 l conomie du tourisme est caract ris e par une demande sup rieure l offre Nous sommes dans une conomie pionni re L offre nouvelle trouve imm diatement son chaland Apr s 1995 nous rentrons structurellement dans une conomie mature caract ris e par une offre sup rieure la demande Ainsi l Observatoire mondial du tourisme annonce pour 2025 2030 une offre touristique trois fois sup rieure ce qu elle tait en 2000 pour seulement deux fois plus de demande Nous rentrons donc dans une conomie de march une conomie de concurrence qui ne fonctionne pas du tout de la m me mani re que dans les cinquante ann es pr c dentes vous savez que si on peut faire d marrer en France les d buts de cette conomie touristique en 1936 en r alit l explosion de cette conomie de masse ce sont les ann es 1950 1954 en raison bien videmment de la Seconde Guerre mondiale Ce que nous constatons aujourd hui c est une volution importante voire une r volution li e la concurrence mais galement aux modifications struc
114. passionn s du patrimoine et un groupe du quatri me ge venu passer une journ e Chamb ry Chacun doit trouver les r ponses adapt es 1 2 Un sch ma de d veloppement touristique d clin en quatre axes C est dans cet esprit que nous avons mis en place dans notre ville un sch ma de d veloppement touristique Pour aller vite il s articule autour de quatre axes principaux Premier axe Chamb ry en tant que destination de tourisme urbain la chose vous para t peut tre facile mais sachez que promouvoir une destination de tourisme urbain en Savoie ce n est pas gagn au d part Chamb ry est souvent per u de Paris comme une ville de montagne qui est six mois sous la neige Pour l anecdote Marinette Taupiac directrice de l Office de tourisme pourrait vous raconter que r guli rement des touristes viennent demander o est le d part du t l ph rique de l Aiguille du Pic du Midi ils ont confondu Chamb ry et Chamonix Pour ceux qui l ignoreraient je les rassure donc Chamb ry se trouve 260 m tres d altitude on peut donc y venir toute l ann e sans quipement de survie Plus s rieusement il nous faut affirmer clairement notre identit urbaine en valorisant notre ville sur deux points essentiels le patrimoine et la qualit de notre offre gastronomique S agissant du patrimoine encore une autre anecdote l association Les Amis du Vieux Chamb ry a re u il y a peu une d l gation de la Renaissance
115. prises qui vont mobiliser certains des actifs du mus e pour en retirer des produits livres d art ou des services cadre pour le tournage d un film Quelle que soit la dimension consid r e le lien de causalit doit toujours tre clair en ce sens que l on doit pouvoir dire que sans l existence de l institution de r f rence les activit s comptabilis es ne seraient pas apparues 4 Le niveau le plus achev de ces tudes permet de d gager un effet multiplicateur et l on consid re g n ralement comme raisonnable partir de l analyse de diff rentes tudes d impact un coefficient multiplicateur de l ordre de 1 5 Par ailleurs la culture contribue am liorer la qualit de vie d un territoire lever le bien tre d une population d velopper un sentiment de fiert et d appropriation de ses richesses patrimoniales stimuler la cr ativit facteurs qui participeront ensuite l attractivit g n rale du territoire Il s agit donc la fois de renforcer ce sentiment identitaire qui implique une protection une Valorisation une appropriation de ce patrimoine par la population locale afin que le tourisme s int gre naturellement dans ce contexte local et en respecte les sp cificit s L image de marque du territoire ainsi cr e doit permettre d attirer une activit touristique en harmonie avec l identit du lieu Diff rentes labellisations ont vu le jour dans cet esprit que ce soit au niveau mondia
116. pu lui donner un cadre p renne Le deuxi me exemple je pense qu Olivier en parlera mieux que moi c est l appel d autres intervenants plasticiens com diens musiciens Olivier Sanejouand se trouve que par mon parcours j ai t amen travailler sur S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 deux territoires aussi diff rents que le Forez et la ville de Vienne Or la probl matique n est pas du tout la m me Vienne est une Ville d art et d histoire avec un patrimoine tr s cibl tr s riche et tr s dense sur un p rim tre g ographique relativement restreint par rapport celui particuli rement vaste du Pays d art et d histoire du Forez ce sont l mon avis les deux extr mes en termes de concentration patrimoniale Du coup ce ne sont absolument pas les m mes probl matiques et c est pour cela aussi que le m tier que nous faisons est passionnant Vienne il nous faut donc structurer le service de mani re sp cifique nous avions besoin de constituer un pool de guides et cela ne va pas sans poser quelques probl mes Je prends l exemple de ce qui va se passer demain demain nous aurons quatorze guides qui seront sur le terrain en m me temps la m me heure Il nous faut donc avoir une quipe performante capable d intervenir sur la base d un m me projet Une telle organisation n a rien d vident on peut toujours r ver d un monde id al o le budget de la culture permettrait d
117. qui peut devenir vicieux si on n y prend pas garde En ce sens l intervention de l lue de Seynod me para t tout fait pertinente il faut veiller ne pas rester entre professionnels de la profession et faire en sorte que l ensemble des acteurs soient mobilis s Et ce n est pas simple mais la d marche me semble jouable Oui vraiment la formation et l information ce sera le d fi de l ann e 2012 Bruno Javerzac Sur beaucoup de territoires rendre ambassadeurs les personnes qui y vivent c est assur ment un travail au quotidien et un travail de fond Dans le sch ma de d veloppement touristique du Pays du Forez nous avons pr vu une action sp cifique sur le sujet c est essentiel V ronique Gamon responsable conomie et tourisme la Communaut de communes Sa ne Vall e Notre territoire se trouve une vingtaine de kilom tres au nord de Lyon Ma r flexion est plus g n rale que fait on au niveau national au niveau r gional pour faire conna tre le label Villes et Pays d art et d histoire J ai l impression et en cela ce s minaire est bienvenu parce qu il permet des ouvertures que c est un label o l on reste un peu entre soi qui a une visibilit ext rieure en r alit tr s faible tout du moins les touristes les visiteurs ne savent pas trop quoi mettre derri re ce label C est pourquoi il y aurait besoin me semble t il un chelon plus large que celui de chacune des
118. r occupation constante ce qui ressort d une proposition comme Parcours de promenade accessible aux poussettes sur les berges d un ruisseau Le monde agricole attire aussi enfants et adultes tour v lo d une entreprise lavandicole parcours en mini bus de d couverte de lieux de production fermes et fruiti res ou encore d couverte d un vignoble et de son patrimoine en buggy lectrique Les animaux sont pr sents dans plusieurs propositions du groupe comme moyen de d placement ou comme but m me de la visite d couvrir autrement dos d ne ou en tandem un paysage un hameau ou bien dix esp ces d oiseaux ou encore quatre sortes de roseaux voire diff rentes couvertines de toit Th tre et th mes et l gendes restent enfin des supports et th mes de m diation privil gi s qui reviennent entre autres dans des visites th tralis es sur un sentier de for t o des acteurs en costume interpellent le visiteur Ailleurs un tre fantastique f e lutin sert de conducteur fil rouge la d couverte du patrimoine Une seule proposition sportive toutefois celle d une journ e de ski avec d couverte du patrimoine naturel et culturel Au final les deux groupes ont tous deux retenu trois propositions les deuxi me et troisi me tant arriv es ex aequo une balade en chanson et ou musique anim e par un troubadour Le public participe entra n par des chanteurs professionnels Il s agit alors
119. rez Je voulais simplement souligner que si nous en sommes aujourd hui l tape de rapprochement c est qu auparavant le Pays d art et d histoire et l association Forez Tourisme ont fait preuve de cr dibilit et ont acquis une certaine confiance aupr s des lus je crois que souvent le probl me auquel nous sommes confront s c est la repr sentation que les lus peuvent avoir aujourd hui du patrimoine ou du tourisme Et la difficult c est effectivement de faire comprendre un certain nombre d entre eux que le patrimoine doit se situer dans une dynamique culturelle et qu avec la culture il y a toute une s rie d objectifs que l on peut atteindre dans lesquelles le patrimoine participe Il faut aussi arriver faire comprendre que le tourisme est un facteur de d veloppement conomique dont les retomb es ne sont pas aussi visibles que la taxe professionnelle par exemple mais qui sont des retomb es en mati re d emploi ou d activit s importantes pour un territoire Ce n est pas toujours tr s visible l chelle d une commune sauf videmment si cette commune compte des sites majeurs Pour ce qui concerne notre Pays qui regroupe huit EPCI et cent trente six communes c est tout un ensemble diffus de patrimoine qu il faut essayer de dynamiser Et notre objectif aujourd hui c est de persuader l ensemble de nos coll gues lus de la valeur de ce lien entre tourisme et patrimoine pour le d veloppement et l avenir de notr
120. risme vers un regroupement au sein d un m me EPIC Comme vous le voyez les chantiers ne manquent pas qui associent tourisme et patrimoine mais la question est bien comment les articuler Et justement un des chantiers sur lesquels nous travaillons actuellement c est la r union dans une m me S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 structure du dispositif Ville d art et d histoire qui rel ve d un tablissement public industriel et commercial EPIC appel Chamb ry promotion lequel regroupe galement d autres structures avec l Office de tourisme qui lui a un statut associatif Et nous esp rons d ici le mois de janvier prochain avoir regroup l ensemble dans un m me EPIC de fa on renforcer les liens et parvenir cette articulation encore plus grande laquelle nous aspirons Comme vous le voyez nous sommes vraiment au c ur des probl mes que vous aborderez tout au long de ce s minaire Je vous souhaite une bonne journ e S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 2 Ouverture du s minaire par Alain Lombard directeur r gional des affaires culturelles de Rh ne Alpes C est un grand plaisir d tre Chamb ry avec vous pour voquer ces liens entre le tourisme et les Villes et Pays d art et d histoire Comme vous le savez il s agit d un label cr en 1985 accord par le minist re de la Culture et de la Communication des collectivit s ter
121. ristes sont l en voyage d affaires et qu ils mettent profit leur s jour Paris pour consacrer une partie de leur temps visiter le Louvre voire le Louvre plus le Mus e d Orsay le Louvre plus Versailles etc Pour identifier le tourisme culturel et le dissocier du tourisme en g n ral nous avons donc d fini trois m thodes pour faire la part des choses La premi re m thode consiste prendre en consid ration ce qu on appelle le temps pass Cela veut dire qu on va imputer l impact du mus e les d penses des touristes proportionnellement au temps pass par rapport la dur e totale de leur s jour Autrement dit les statistiques montrent qu Paris la dur e du s jour est en moyenne de deux jours et demi sachant qu en r gle g n rale la visite du mus e du Louvre c est une demi journ e eh bien on imputera l impact du Louvre simplement un demi budget quotidien comme par ailleurs nous disposons d tudes montrant que les d penses d un touriste fran ais en France sont de X euros par jour les d penses d un touriste tranger de Y euros par jour il nous est possible partir du temps pass d imputer au Mus e du Louvre tant d euros de fa on mesurer l impact conomique de l tablissement S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Une autre m thode c est ce qu on appelle la motivation relative c est dire que l on va imputer l impact du mus e les d penses d
122. ritoriales qui valorisent leur patrimoine Il y a cent cinquante et un territoires labellis s en France dont onze en Rh ne Alpes et bient t douze puisqu un dossier est en cours pour le projet du Pays d art et d histoire du Vivarais m ridional en Ard che Nous sommes aujourd hui accueillis dans le d partement le mieux repr sent la Savoie qui en compte pas moins de trois il y en a deux en Haute Savoie deux en Is re deux dans la Loire un dans la Dr me enfin un dans l Ain le plus r cemment cr Comme je l ai dit il devrait y en avoir prochainement un en Ard che mais ainsi que vous pouvez le constater il n en existe pas encore dans le Rh ne un d partement qui il est vrai compte avec le site historique de Lyon un site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l UNESCO 2 1 Le label VPah outil privil gi de coop ration Ce label Villes et Pays d art et d histoire est un dispositif que la DRAC nous privil gions depuis une quinzaine d ann es En effet il s agit dun outil particuli rement int ressant de coop ration entre l tat et les collectivit s territoriales qui permet de d velopper un v ritable projet culturel territorial partir de la valorisation des patrimoines C est un label qui n est pas tourn que vers le pass mais bien au contraire est tourn vers l avenir en incluant les patrimoines dans le projet du territoire Il permet ainsi de r fl chir aux enjeux de d
123. ros Parall lement nous avons tent d estimer les d penses faites par les touristes trangers ces d penses selon les m thodes utilis es taient comprises entre 250 et 535 millions d euros Ont galement t prises en compte les d penses des entreprises partenaires c est dire les entreprises qui ont co dit des ouvrages ou des produits audiovisuels sur le Louvre l estimation s est S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 lev e 2 800 000 euros Enfin nous avons cherch valuer aussi les d penses des entreprises clientes celles par exemple qui louent des espaces pour des manifestations ponctuelles des r ceptions des activit s de communication des d fil s de mode etc cela a repr sent environ 13 millions d euros Restent encore les concessions d espace des fins commerciales c est notamment le carrousel du Louvre et cela repr sente une trentaine de millions d euros Enfin il y a aussi les recettes li es au tournage de films ou de produits audio visuels qui s l vent environ 750 000 euros Et en faisant la somme de tous ces chiffres on arrive un impact direct qui se situe dans une fourchette qui va de 471 756 millions Outre ces effets directs nous avons cherch d duire les effets indirects pour cela nous avons utilis un coefficient multiplicateur et nous avons choisi celui qui avait t mis en vidence lors d une tude d ensemble des mus es aux tats Unis
124. s 24 et 25 novembre 1983 Travaux LXII Milieux et paysages Essai sur diverses modalit s de connaissance Paris Masson 1986 154 p Y Chatelain et G Riou dir Paysages in Monuments historiques n 192 avril 1994 Paysages au pluriel Pour une approche ethnologique des paysages Paris ditions de la Maison des sciences de l homme 1995 240 p coll Ethnologie de la France n 9 POS et Paysages Aspects juridiques Paris Direction de l architecture et de l urbanisme Une politique pour le patrimoine culturel rural Paris Minist re de la Culture et de la Francophonie avril 1994 Rapport pr sent par Isac Chiva directeur d tudes l cole des hautes tudes en sciences sociales Jacques Toubon ministre de la Culture et de la Francophonie Vers un rural post industriel Rural et environnement dans huit pays europ ens Paris L Harmattan 1997 371 p coll Environnement Marcel Jollivet dir Ambroise R gis Frapa Pierre Giorgis S bastien Paysages de terrasses Aix en Provence Edisud 1989 189 p Association Promotion du paysage De l Europe des pays l Europe des paysages Blois les 5 6 et 7 octobre 1992 in Paysage et Am nagement n 21 octobre 1992 105 p Bertrand Georges Le paysage entre la nature et la soci t in Revue g ographique des Pyr n es et du Sud Ouest n 49 2 p 239 258 Besse Jean Marc Luginb hl Yves
125. s d marches qu on a engag es assez rapidement cela a t de mettre en place un seul num ro de t l phone pour l information du public il y en avait quatre et un seul syst me de r servation pour les visites guid es il y en avait trois Cela n a pas t facile il a fallu surmonter quelques appr hensions le pr c dent conservateur des mus es aujourd hui la retraite avait l impression que l Office de tourisme allait racheter ses collections mais nous y sommes parvenus Dans le m me temps se sont d velopp es en France les intercommunalit s La Communaut d agglom ration du pays viennois qu on appelle aujourd hui ViennAggjlo regroupe Vienne et dix S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 sept communes alentour elle a t cr e en janvier 2002 Dans un premier temps ses comp tences se sont limit es la voirie l eau les ordures m nag res mais ni la culture ni le patrimoine et pas davantage le tourisme Dans le deuxi me contrat d agglom ration l intercommunalit n a toujours pas pris la comp tence culturelle toutefois elle a int gr le fait que sur notre territoire le d veloppement conomique passait par la culture le patrimoine et le tourisme du coup elle a pris la comp tence touristique avec la cr ation l ann e derni re d un tablissement public industriel et commercial EPIC Cette comp tence touristique a permis d int grer dans la d marche les
126. s de comportements parce que la culture favorise la diffusion de r f rences sur le territoire elle permet une synergie entre les acteurs et la mise en uvre de projets gr ce ce qu on pourrait appeler un capital social partag Autrement dit la culture met en vidence l importance des r seaux l importance de la confiance qui facilite la coordination et la coop ration sur un territoire Le deuxi me d bat renvoie au pouvoir d attraction touristique de la culture et ses effets positifs suppos s en termes de d penses de revenus d emplois j aurai l occasion travers la pr sentation de quelques r sultats d tudes d impact de revenir sur cet aspect Quant au troisi me d bat c est un d bat en termes de cr ativit en ce sens o les S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 activit s artistiques irriguent la cr ativit et la mettent la disposition de l ensemble des secteurs conomiques de l artisanat d art des secteurs industriels comme l automobile la culture va mettre disposition des r f rences communes des signes des symboles qui vont nourrir par exemple le design des activit s particuli rement en d veloppement aujourd hui Dans cette intervention je voudrais revenir sur cette notion d attractivit qui renvoie justement au lien entre culture et tourisme J aborderai la fin la question du d veloppement soutenable o l on pourra retrouver pr cis ment ces r f rences ces
127. s de guides il existe depuis deux ans un groupe de travail associant les deux minist res concern s celui de la Culture et celui du Tourisme en vue de mettre en place terme un nouveau dipl me qui regroupera le dipl me de guide interpr te national et celui de guide conf rencier des Villes et Pays d art et d histoire Le d cret devrait sortir prochainement Un troisi me minist re est concern celui de l Enseignement sup rieur puisque c est sans doute l Universit qui va pr parer ce futur dipl me Nous attendons donc d avoir des l ments plus pr cis mais il est probable que d ici la fin de l ann e ou en 2012 la r glementation voluera avec la cr ation d un seul dipl me qui regroupera les deux pr c dents Olivier Sanejouand Une derni re intervention ce propos l troite collaboration existant entre l Office de tourisme et la Ville d art et d histoire fait qu aujourd hui tous nos guides interpr tes re oivent exactement la m me formation que nos guides conf renciers Nous faisons en sorte qu il n y ait d sormais Vienne qu une seule famille que dans la convention du reste nous avons appel e m diateurs des patrimoines et des savoir faire S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 7 Apr s midi Hugues Beesau Cet apr s midi va se d rouler en deux temps Un premier temps comme une mise en app tit avec l intervention de Guy Chaumereuil directeur de la Grande Travers e des
128. s en particulier le tourisme repr sente un enjeu consid rable c est vrai sur le plan conomique le tourisme ce sont des emplois ce sont des visiteurs c est de la richesse qui circule mais c est vrai aussi sur le plan de l image du S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 rayonnement et tout cela doit tre pleinement pris en compte En m me temps il existe une n cessit de pr servation et de mise en valeur du patrimoine La question laquelle nous sommes confront s c est donc d arriver conjuguer ces deux pr occupations de fa on que la dimension touristique soit pleinement prise en compte d s le d but de la r flexion et qu en m me temps l exigence en mati re de pr servation du patrimoine soit absolument respect e il nest videmment pas question de sacrifier cette exigence une question de marketing touristique nous n allons pas transformer les Charmettes en Rousseau Land Mais en m me temps il faut que nous soyons en mesure de v ritablement proposer aux touristes les produits qui sont susceptibles de les faire venir Je n h site pas utiliser ce terme de produit on peut le faire sans transiger comme je le disais l instant sur les exigences et la qualit Et il faut aussi bien s r que l accueil et l accompagnement de ces touristes r pondent leurs attentes et leurs centres d int r t Tout le monde comprend que ce n est pas la m me chose d accueillir un groupe de
129. s enjeux de ce rapprochement culture tourisme via le patrimoine notamment et la n cessit de r fl chir une probl matique globale de d veloppement int gr du territoire En effet si dans un premier temps ce rapprochement d bouche sur la mise en vidence de retomb es conomiques sur le territoire via les d penses touristiques dans un second temps il convient d aller plus loin et de voir comment une nouvelle forme de tourisme peut se d velopper respectueuse des sp cificit s locales paysages traditions populations afin de renforcer une logique de d veloppement soutenable L valuation de ces retomb es conomiques est le plus souvent r alis e au moyen d une tude d impact qui montre l importance des variations de revenu et d emploi r sultant de son existence depuis les ann es 1980 notamment nombre d tudes d impact ont t r alis es en France mais aussi dans l ensemble des pays occidentaux pour mettre en vidence les effets positifs qu un territoire peut tirer de S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 l existence d un site patrimonial dun mus e d un festival Son principe est de consid rer que le mus e constitue une base d activit il attire des revenus de l ext rieur de son territoire pour les r injecter dans l conomie locale tels les revenus des touristes venus de l ext rieur et d pens s sur le territoire de l conomie consid r e ou les d penses des entre
130. sances De plus le label nous oblige former en permanence nos guides conf renciers chaque ann e nous concevons leur intention un programme de formation Parall lement il existe depuis longtemps ces fameux guides du patrimoine des pays de Savoie qui n ont pas re u la m me formation initiale et ne suivent pas le m me programme de formation continue Je pense que ce sont des gens tout fait passionn s et qui donc se nourrissent en permanence mais voil telle est la situation et nous sommes oblig s de faire avec pour fonctionner m me si ce n est pas toujours simple B atrice Grandchamp L existence de tels guides du patrimoine territoriaux est en effet une sp cificit de la Savoie et de la Haute Savoie Ces guides sont nombreux et efficaces et nous avons rencontr leur pr sident pour voir comment travailler ensemble Tout au long de la matin e je crois qu on a bien expliqu le r le des guides conf renciers des Villes et Pays d art et d histoire un r le tout fait particulier non seulement en raison du degr d exigence requis pour l agr ment mais aussi parce qu existe cette formation permanente que vient d voquer Marine Ce qui est essentiel c est que ces guides soient au service du projet du territoire longuement voqu tout au long de la matin e leur sp cificit est l d tre ancr s dans le projet de la collectivit et non pas d tre des intervenants ponctuels aussi remarq
131. sme culturel le Pays d art et d histoire va t il travailler avec ses diff rents partenaires les sites patrimoniaux les communes les collectivit s les EPCI et les offices de tourisme Dans quels lieux du territoire allons nous implanter les outils de connaissance du patrimoine les dispositifs de d couverte et les services renforc s Bruno Javerzac Derri re cette strat gie se trouve aussi une hi rarchisation dans le soutien et dans le maintien Le sch ma et l tude CIAP ont permis de poser de vraies r flexions sur les priorit s la hi rarchisation Et dans le cadre du futur CDDRA dont le tourisme fait partie il ny aura vraiment qu un certain nombre d actions phares de retenues Le saupoudrage ne sera pas de mise ce seront vraiment des actions retenues pour leurs effets levier en termes de retomb es conomiques sur le territoire En un mot des projets structurants Olivier Thevenet Vous pouvez nous donner quelques exemples Bruno Javerzac Je ne veux pas d j d florer le contenu de ce futur contrat Les lus ont commenc valider certaines propositions il y a peine quelques jours c tait la semaine derni re Je puis tout de m me dire que nous avons retenu des axes forts sur le patrimoine l environnement et les savoir faire Et cinq principales actions seront mises en uvre Anne Christine Ferrand L tude men e sur le CIAP et le sch ma de d veloppement du tourisme et des loisirs n
132. t l phoner ses collaborateurs Dans actualit s se trouvent des actualit s qui sont issues du site web ce sont les seules actualit s qui ne soient pas issues de SITRA L utilisateur peut galement faire une recherche sur l ensemble des fiches Par exemple je veux savoir ce que je peux visiter entre le 31 mai et le 7 ao t je vais avoir l ensemble des visites existant ces dates Sur le m me principe que tout l heure pour la visite du jour ici on a une liste de fiches et quand on rentre dans le d tail d une fiche on obtient une pr sentation plus d taill e de la fiche et de la m me fa on on a la possibilit de localiser d appeler etc Il est aussi possible de faire une recherche selon diff rents crit res la date mais aussi les communes les th mes les formules les modalit s de visite etc Il y a m me un bouton o est mentionn sur mesure qui permet d appeler une personne de la Fondation FACIM Marine Leloup C est utile par exemple pour un groupe qui souhaiterait faire une activit et qui a besoin soit de visiter un p rim tre pr cis soit qui a une id e tr s pr cise cela nous permet de lui concocter un produit sur mesure Je voudrais juste ajouter que si nous avons cr cette application iPhone c est aussi parce qu on s est rendu compte qu on avait du mal toucher une client le de jeunes actifs comme on dit S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Olivier Thev
133. t le Orcel animatrice de l architecture et du patrimoine et Olivier Sanejouand directeur de l Office de tourisme de ViennAgglo la Communaut d agglom ration du pays viennois Avec vous deux Chryst le et Olivier nous allons aborder une d marche un petit peu diff rente puisque depuis avril 2011 je crois vous avez sign une convention de partenariat J imagine que la convention a fait l objet d un long travail pr paratoire puisque je l ai vu elle fait pas moins de soixante dix pages Pouvez vous nous expliquer en quelques mots en quoi consiste cette convention Pourquoi et comment vous l avez labor e Quels en sont les objectifs Chryst le Orcel Auparavant il est peut tre important de donner quelques l ments de contexte ce qui peut expliquer le temps pass laborer cette convention nous y avons pass une bonne ann e comme le nombre de pages qui la composent Il faut d abord savoir que le label existe Vienne depuis 1990 cette poque l ni Olivier ni S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 moi n tions encore pr sents Pour ce qui me concerne je suis en poste depuis 1999 et la convention Ville d art et d histoire a t renouvel e en 2007 2007 c est une ann e marquante pour la ville de Vienne puisque c est aussi cette ann e l qu a t sign e une convention plan patrimoine avec l tat la DRAC la R gion Rh ne Alpes et le D partement de l Is re Cette m me ann
134. t utilisent des m dias num riques pour disposer d informations culturelles Il est donc tout fait essentiel que les VPah s adaptent ces volutions d o les r flexions qui seront men es cet apr s midi au sein des ateliers de ce s minaire 2 3 Le suppl ment Alpes Magazine mieux faire conna tre les VPah Parall lement lessor des outils num riques les supports traditionnels et notamment le support papier restent tout fait importants C est donc avec plaisir que je souligne l excellente coop ration que la DRAC a men e avec la revue Alpes Magazine et qui vient d aboutir la parution d un suppl ment gratuit consacr aux VPah de Rh ne Alpes Tir e 30 000 exemplaires cette revue compte 12 000 abonn s en France et en Suisse romande Je suis tr s heureux de cette coop ration qui va permettre une large diffusion de l information sur les VPah de la r gion et tiens remercier Olivier Thevenet ici pr sent et son quipe pour la qualit de cette coop ration Enfin je voudrais galement remercier Hugues Beesau le directeur de l ing nierie la MITRA la Mission d ing nierie touristique Rh ne Alpes Tourisme pour son implication dans le partenariat avec les VPah et la DRAC depuis plusieurs ann es et pour la qualit de sa r flexion Et je vais d ailleurs pr cis ment lui passer tout de suite la parole ainsi qu B atrice Grandchamp pour une pr sentation plus con
135. t 2011 sur ce sujet par la DRAC et la MITRA Rh ne Alpes Tourisme Les deux derni res ont t ouvertes aux professionnels du tourisme int ress s le dialogue est donc d ores et d j engag Le s minaire du 31 mai 2011 repr sente un largissement de la d marche destin l clairer de regards ext rieurs et la partager avec les lus et un ensemble plus large de professionnels des territoires VPah qu ils appartiennent au monde de la culture ou du tourisme Cette journ e n est toutefois pas un simple aboutissement mais se veut l ouverture d une tape plus concr te au cours de laquelle des r alisations communes devraient voir le jour sur chaque territoire Des outils pens s et r alis s par des quipes Tourisme VPah devraient ainsi voir le jour en 2012 prenant en compte l enjeu si actuel notamment dans le champ touristique des technologies num riques Pr sentation des journ es r gionales VPah 2010 2011 r unissant les animateurs de l architecture et du patrimoine S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 puis des offices de tourisme 2 f vrier 2010 Pr sentation par Hugues Beesau directeur de l ing nierie la MITRA de l histoire du tourisme culturel et des tendances et enjeux actuels Introduction de la r flexion sur la singularit des VPah dans ce contexte 19 mars 2010 change co anim par Hugues Beesau et B atrice Grandchamp conseill re pour l action culturelle patrimoniale la DRA
136. t communes composant ViennAgglo C est cela aussi le grand chantier ouvert par notre convention Un chantier que nous allons conduire dans les prochains mois et les prochaines ann es avec pour objectif d aboutir avant la fin du mandat Marie Gaget adjointe au maire de Seynod d l gu e la culture En tant qu lue d une commune de l agglom ration d Annecy labellis e Agglom ration d art et d histoire je me pose une question quant l appropriation locale dans les petites communes p riph riques Nous nous avons un patrimoine ancien qui n est pas du tout important et valoris Mais nous avons en revanche ce qui retient beaucoup l attention de l animateur du patrimoine ici pr sent Yann Bazin un patrimoine architectural datant des ann es 1940 1950 qui traduit bien l volution de l habitat dans l agglom ration ann cienne Et j ai conscience que dans notre commune on ne sait pas du tout ce qu est le label Ville et Pays d art et d histoire Nous nous sentons un petit peu non pas abandonn s parce que notre animateur est tr s pr sent aupr s de nous mais pas S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 vraiment concern s par le patrimoine de la ville centre Annecy qui est videmment au c ur du label art et histoire Et c est pour nous un vrai probl me Olivier Thevenet Je ne sais pas si quelqu un a la r ponse votre question En r alit en tant que journaliste je partage u
137. t de l offre je crois qu en fait on est du m me c t du miroir On travaille ensemble de mani re extr mement r guli re C est vrai que la part du tourisme d hiver est tr s importante en Savoie puisque cela repr sente les deux tiers des 32 millions de nuit es Je pense que c est le seul d partement qui a une part de tourisme hivernal aussi importante par rapport au reste de l ann e Par ailleurs dans ce tourisme d hiver il y a aussi du tourisme culturel puisque Marine a parl des visites de stations etc Et l il y a pour le D partement un v ritable enjeu de diversifier l offre touristique et d avoir une saisonnalit beaucoup plus tendue sur le long de l ann e en cela la fili re du tourisme culturel est une fili re importante Le Conseil g n ral sur la p riode 2007 2013 a mis en place un plan tourisme dot de 27 millions d euros investis dans des fili res et dans un volet d offre locale qu il met en place avec les territoires Et la fili re du tourisme culturel est une des huit fili res importantes qui ont t identifi es dans le cadre de ce plan La raison est simple c est que le tourisme qu on d veloppe doit s appuyer sur les sp cificit s du territoire Or nous sommes dans un territoire de montagnes de vall es de lacs dans un territoire avec des villes des villages un territoire qui est fortement marqu par son histoire particuli re li e la Maison de Savoie un territoire aussi qui se
138. t int ressant c est qu on s est rendu compte que par comparaison cette tude consacr e au Louvre qui est quand m me le monument phare dans notre pays eh bien l ensemble des monuments priv s avait globalement un impact deux fois sup rieur Autrement dit cette addition de monuments sites r partis sur tout le territoire national p se globalement deux fois ce que p se le plus grand mus e du monde c est dire que sur le territoire il y a v ritablement un impact tr s positif la fois en termes d emplois et en termes de d penses touristiques Or on peut consid rer que dans cette tude pour La Demeure historique on est dans une d marche similaire aux Villes et Pays d art et d histoire en effet quand on est all S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 interroger les propri taires de ces monuments j ai oubli de pr ciser que l tude portait sur quatre r gions dont la r gion Rh ne Alpes on sentait bien cette volont de s inscrire dans un territoire de participer la vie locale de contribuer forger l identit du territoire dans lequel se situe le monument Pour reprendre ce que j voquais tout l heure nous sommes bien l en pr sence d une d marche totalement int gr e proche au fond de celle que revendiquent les Villes et Pays d art et d histoire 4 7 D veloppement soutenable int gration sociale et environnementale Avant de conclure je voudrais tr s rapidement dire u
139. t pas oublier que la r alit de cette marche patrimoniale c est d abord l humain 7 5 Du c t du touriste Voil mon sens les quatre ingr dients n cessaires celui qui con oit le produit touristique associant marche et patrimoine c est dire vous et moi Avant de conclure voyons ce qu il en est du c t du client du touriste II me semble que cette itin rance doit tre impliquante elle doit laisser place une forme d auto construction laisser une marge de man uvre chaque participant permettre des chapp es vers l imaginaire voire des moments de solitude ou de contemplation Il est bon me semble t il que dans une visite itin rante tout le monde ne fasse pas la m me chose en m me temps Ce qui sous entend une construction qui donne une certaine autonomie au touriste lui laisse le temps d adapter sa participation l aventure commune ses centres d int r t ses souhaits du moment ses envies de d couverte Il me semble qu il faut toujours se poser la question laisse t on suffisamment de temps l initiative du visiteur son besoin de silence au temps de contemplation qu il a le droit de revendiquer etc Un des aspects d une aventure r ussie c est sans doute quand le visiteur a l impression d avoir t acteur de l affaire et pas seulement consommateur Quand il a le sentiment d avoir t pour quelque chose dans le d roulement de l aventure souvenez vous la marche est un r veil
140. t pour moi d excellents vecteurs en vue d inciter nos visiteurs d couvrir la ville ou le territoire au del de l offre culturelle S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Marine Leloup L application iPhone Savoie Mont Blanc Tourisme permet justement ce volet l Olivier Sanejouand C est tr s important Imaginons que j ai envie de suivre une visite guid e je suis avec des enfants et le 14 juillet je d cide d aller faire cette visite guid e dans le Beaufortain par exemple Comme je sais que j y vais avec mes enfants je vais organiser ma journ e autour de cette visite guid e Et en effet pour la restauration il Va falloir que je repasse par les applications de Savoie Mont Blanc Tourisme il est essentiel que je trouve toutes les informations n cessaires sur la m me application nous savons tous que d s qu un client quitte une de nos applications il y a une chance sur deux pour qu il soit perdu Encore une question irez vous au bout de la d marche avec les flashs codes et ce genre de dispositifs Marine Leloup Pour l instant ce n est pas encore le cas en ce qui concerne la Fondation FACIM mais nous y r fl chissons Michel Dietlin C est en effet un des aboutissements que d aller vers ce type de services en ligne c est une perspective qu il nous faut avoir Quand on demande au client de faire un effort pour aller sur un site il faut essayer de lui proposer l offre la plus compl te Je crois m
141. te ans avant de diriger le Club alpin et aujourd hui avec bonheur la GTA Je ne viens pas vous parler en tant qu expert mais pour qu on r fl chisse ensemble ces notions d itin rance et de patrimoine ainsi qu aux produits touristiques qui peuvent na tre de leur union J ajoute qu un des six itin raires que j voquais est particuli rement li au sujet d aujourd hui il s agit de Sentinelles des Alpes un r seau d une quarantaine de sites fortifi s travers les Alpes sa responsable Diane Rasseneur est du reste ici pr sente 7 1 Petit loge de la marche S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 En quoi la marche peut elle tre non seulement un support mais un l ment constitutif d une approche d un paysage d un patrimoine qu il soit naturel b ti ou immat riel Ce patrimoine que nous souhaitons faire d couvrir et que nous souhaitons faire partager dans le cadre d une offre touristique constitu e Comment b tir une d couverte du patrimoine l occasion d une vraie itin rance qui ne soit pas qu un d placement d un site un autre J ai essay de r fl chir cette place de la marche en m lant je ne vous le cache pas la fois des l ments de l intervention assez remarquable que le philosophe Fran ois Gros avait faite ici m me il y a un peu moins de deux ans lors de nos Assises du tourisme itin rant Et j y m le l exp rience de la GTA de m me que je vous lai d j dit m
142. tervention aussi du Pays d art et d histoire Du reste nous allons travailler encore dans les semaines venir pour renforcer cette compl mentarit de fa on mieux int grer les sites les gestionnaires de sites qui ne sont pas forc ment toujours dans des tablissements publics de coop ration intercommunale EPCI qui sont parfois de petites structures afin d essayer de cr er un grand d bat autour de la question de la culture et du tourisme Anne Christine Ferrand Vous posiez la question des outils Suite aux diff rentes r unions de r flexion initi es par la DRAC nous avons donc d cid de passer la vitesse sup rieure dans le Forez en nous appuyant sur deux outils un sch ma de d veloppement du tourisme et des loisirs qui pose vraiment des constats et propose des orientations strat giques d intervention en mati re de tourisme et le Pays d art et d histoire qui dispose d sormais d une tude d opportunit et de faisabilit du centre S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 d interpr tation de l architecture et du patrimoine CIAP ce CIAP nous l avons imagin comme un v ritable outil de d veloppement au service du territoire et pas simplement comme un catalogue de dispositifs d interpr tation d pos s dans les sites Mais cette tude strat gique se double bien d une r flexion sur la question suivante comment dans la strat gie de d veloppement du tourisme et particuli rement du touri
143. thentique d couverte du patrimoine local quelle que soit sa nature Tel est me semble t il le d fi des ann es qui viennent et personnellement je crois qu il est possible de le relever Pierre Dompnier pr sident de l Office de tourisme de Saint Jean de Maurienne et de la Soci t d histoire et d arch ologie de Maurienne Je viens de Saint Jean de Maurienne donc un petit territoire et j ai parfois l impression qu on r invente l eau ti de On parle uniquement de coop ration entre institutionnels Il ne faudrait pas oublier le travail des soci t s savantes qui ont d marr d s le XIX si cle et sans lesquelles soit dit en passant il ny aurait peut tre pas aujourd hui de Pays d art et d histoire La Soci t d histoire et d arch ologie de Maurienne a par exemple lanc en 1880 une premi re enqu te pour savoir ce qu on pouvait mettre en valeur dans le patrimoine local Ce n est pas que du pass Nous faisons vivre nous m mes le Mus e des costumes de Saint Jean de Maurienne c est une petite structure mais qui re oit tout de m me 15 000 visiteurs par an Et qui nous permet de voir aussi une volution dans le tourisme d hiver II y a quelques ann es les jours d ouverture du mus e nous n avions du monde que s il pleuvait 2 000 m tres d altitude Maintenant nous avons un public pas tr s important certes mais n anmoins significatif m me quand il fait beau Nous voyons de plus en plus des familles compl tes
144. toires En Rh ne Alpes on a pu relever que les visites guid es dans le cadre du r seau des VPah accueillaient chaque ann e 150 000 visiteurs auxquels s ajoutent 50 000 enfants dans le cadre scolaire ou hors scolaire Une enqu te con ue par le minist re de la Culture et de la Communication va d ailleurs tre men e fin septembre prochain dans les VPah de Rh ne Alpes aupr s des visiteurs participant ces visites guid es Il y a donc cet enjeu de la culture partag e Mais il y a aussi Jean Pierre Ruffier l a voqu un enjeu conomique tr s fort Or nous ne pouvons pas ignorer les r alit s conomiques M me si les sp cialistes ont du mal s accorder sur les chiffres une chose est s re un euro investi dans le patrimoine rapporte sans aucun doute plusieurs euros M me si certaines tudes donnent un chiffre plus lev la plupart des sp cialistes s accordent pour estimer le coefficient multiplicateur sept un euro investi dans le patrimoine g n re donc sept euros dans l conomie du territoire Enjeu en mati re de culture partag e enjeu conomique il existe aussi un troisi me enjeu l enjeu num rique chacun sait l importance qu ont de nos jours les moyens num riques notre disposition pour largir l acc s la culture Or il est av r S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 qu aujourd hui une tr s grande partie des visiteurs pr parent leur s jour sur internet e
145. touristique Derni re pr cision je n interviens pas titre personnel m me si j essaierai de puiser aussi dans ma propre exp rience de marcheur mais bien au nom de la Grande Travers e des Alpes que j ai plaisir diriger Deux mots peut tre sur cette Grande Travers e des Alpes non pas pour faire de la pub mais pour que vous compreniez bien quel titre je r fl chis avec vous La GTA est un organisme inter r gional qui agit sous le pilotage des deux r gions Rh ne Alpes et Provence Alpes C te d Azur de la DATAR donc l tat avec le soutien de l Europe des d partements alpins des comit s r gionaux ou d partementaux du tourisme etc Elle a pour mission de construire des grands itin raires du L man la M diterran e Et quand on entend itin raire on n entend pas uniquement d finir un trac mais un programme d itin rance avec le trac bien s r mais aussi l information les h bergements le r seau d offices de tourisme etc ce jour nous avons six grands itin raires qu ils soient p destres mais aussi v lo VTT en auto ou moto Et au total la GTA associe quelque huit cents partenaires sur l ensemble du massif Puisqu il y a aussi les accompagnateurs en montagne des prestataires v los par exemple etc Comme vous le voyez nous ne sommes pas un cabinet d tudes Je n interviens pas en tant que sp cialiste d autant que mon m tier a d abord t d tre journaliste pendant tren
146. trouve dans une entit ethnographique particuli re li e aux Alpes aux Alpes du Nord Et nous tenons vraiment nous appuyer sur les sp cificit s du territoire En r alit le tourisme culturel est moins facilement identifi que la randonn e les activit s de pleine nature le thermalisme ou le ski mais c est une part importante que l on souhaite vraiment d velopper d o le partenariat avec la Fondation FACIM avec la Conservation d partementale du patrimoine avec la Mission de d veloppement culturel Il est tr s important de mutualiser nos comp tences dans le d veloppement pour faire du tourisme culturel ce qu il est aujourd hui un l ment de d couverte sur place et de bien transformer cela en l ment d attractivit Cela passe par une structuration de l offre culturelle et galement par une politique v nementielle Marine Leloup La coop ration avec l Agence touristique d partementale est tr s importante dans la mesure o elle nous permet aussi par exemple d acc der des canaux privil gi s je pense aux conf rences de presse organis es Paris ou Turin o nous pouvons rencontrer des journalistes que nous ne pourrions rencontrer S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 autrement leur parler de ce que nous faisons de ce que nous d veloppons sur nos territoires C est quelque chose de tr s important De m me que les r flexions de fond qui sont men es avec l Agence touristique et la
147. trouvez nous Le point de d part c est a point barre Bref nous installons un sc nario et a se traduit par cette phrase sur Facebook II para t qu on nous cherche On nous cherche Eh bien on va y aller Je crois que dans un monde o beaucoup de choses sont d sormais sc naris es on n chappe pas une mise en sc ne de l offre Le produit touristique que vous allez proposer prendra donc la forme d une aventure et vous direz aux touristes Nous allons partir ensemble deux heures pied pour percer un myst re Moi je suis l votre guide pour vous aider pour vous donner les meilleurs indices Mais nous allons y aller ensemble Il n y a pas un public et un accompagnateur Nous n allons pas passer le temps nous allons faire quelque chose ensemble Et la fin nous verrons si nous y sommes parvenus Voil mes yeux le premier ingr dient proposer une aventure une exp rience un moment fort constitu identifi avec un d but et une fin une conclusion un plus une valeur ajout e dans l espace du loisir Et qui laissera au fond les traces les plus fortes et sans doute les plus enrichissantes de ce temps de loisirs Deuxi me ingr dient faire en sorte que cette aventure soit dans l esprit de celui qui la construit originale d cal e dans son propos Le touriste en deux ou trois heures a besoin d tre surpris il attend le fameux pas de c t il aspire tre to
148. ts et des enveloppes diff rentes Pour l instant le Parc naturel r gional sur la zone qui fait partie du Pays d art et d histoire a une faible intervention en mati re d interventions culturelles Ce qui fait que du reste les lus du Puy de D me en mati re d animations culturelles tournent leurs demandes plut t vers le Pays d art et d histoire Bruno Javerzac Il faut noter que r cemment de nouvelles communes de la Loire et du Pays du Forez ont adh r aussi cette charte C est peut tre aussi la porte ouverte vers de nouvelles coop rations on le verra bien dans les mois qui viennent Olivier Thevenet Merci beaucoup tous les deux Nous allons maintenant mettre le cap l est et passer la Savoie avec ces belles et hautes vall es de Savoie Je dois avouer que je suis un peu subjectif dans mon jugement puisque je les connais beaucoup mieux que le pays du Forez Commen ons si vous le voulez bien par une petite pr sentation du Pays d art et d histoire des Hautes Vall es de Savoie un bref historique aussi puisque c est un territoire assez vaste plut t vari et qui a une histoire aussi tr s int ressante 5 2 Marine Leloup L animation du Pays d art et d histoire des Hautes vall es de Savoie est une des missions de la Fondation FACIM Ce n est pas la seule puisque nous avons aussi une mission d animation et de sensibilisation la litt rature ainsi que l organisation de colloques sur des th matiques
149. turelles et lourdes des comportements des attentes des client les Cela vaut pour les client les matures qui repr sentent 90 des consommateurs touristiques mais aussi pour les nouvelles client les qui repr sentent entre 8 et 10 environ des client les touristiques dans le monde et qui elles aussi ont des attentes totalement diff rentes des attentes S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 des populations il y a dix ans Cette volution r volution est aussi bien s r mettre en relation avec l essor des technologies de l information et de la communication et tout autant avec les interrogations et peut tre demain les changements venir quant aux possibilit s aux facilit s de d placement ou d acc s aux diff rentes ressources Et puis enfin n oublions pas que toutes ces innovations bouleversent non seulement les champs de l information mais aussi ceux de la m diation voire ceux de l imaginaire or Vous savez que le tourisme est une activit qui fonde les racines de son d veloppement dans l imaginaire 3 6 Le tourisme culturel s immerger plut t que d couvrir Deuxi me point de rep re le voyage culturel rappelons le aujourd hui c est pratiquement 50 du voyage international la culture influence directement la majeure partie des d cisions de vacances Et cette tendance est tr s clairement croissante et continuera augmenter Or il existe aujourd hui un d sir de vivre la culture lo
150. uables que soient leurs comp tences Par ailleurs il est important qu ils disposent d une culture suffisamment forte pour justement tre m me de r pondre toutes les questions des visiteurs ces derniers on le sait sont de plus en plus cultiv s visitent de plus en plus de sites posent des questions de plus en plus nombreuses de plus en plus approfondies D o l importance que les guides conf renciers soient en mesure de mettre en perspective le territoire qu ils pr sentent par rapport d autres territoires ou par rapport aux probl matiques que peuvent soulever les diff rentes visiteurs Ce sont sans doute l les diff rences principales que je verrais avec les guides du patrimoine des pays de Savoie Cela dit il y a des guides qui ont les deux casquettes et c est excellent Les portes sont grandes ouvertes Il faut aussi savoir que le dipl me de guide conf rencier S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 est un dipl me national soumis une r glementation elle aussi nationale d ailleurs en cours d volution Depuis 1994 il existe un d cret qui en mati re de tourisme fait r f rence deux cat gories de guides les guides interpr tes nationaux et les guides conf renciers des Villes et Pays d art et d histoire Les guides du patrimoine des pays de Savoie c est une association C est de nature un peu diff rente Je pr cise que si le d cret de 1994 a d fini deux cat gorie
151. ue le premier m diateur c est effectivement le restaurateur l h bergeur G n ralement s il s agit de savoir si la piste rouge est S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 ouverte il est en mesure de r pondre Peut tre parce qu il est sensibilis et qu il conna t bien le sujet Mais peut tre que c est le boulanger ou le boucher du coin qui pourra donner l information Au del de l application iPhone et des m dias de toute nature il y a sur le terrain des m diateurs qui g n ralement connaissent assez bien leur territoire Ils ne sont pas forc ment guides conf renciers mais ils peuvent tre des relais tout fait int ressants et importants pour les Villes et Pays d art et d histoire Marine Leloup C est videmment le cas des offices de tourisme et c est bien pour cela que nous nous employons aussi proposer des journ es de formation aux agents des offices de tourisme Olivier Thevenet Guy Chaumereuil conna t bien l exemple sur la route des Grandes Alpes il y a des h bergeurs qui sont labellis s h bergeurs des Grandes Alpes Autrement dit il y a une route un produit touristique jusqu au bout Guy Chaumereuil C est videmment ce vers quoi il faut tendre C est tout le travail de l offre de la formation de la sensibilisation Et toute la d marche des Villes et Pays d art et d histoire et de tous les labels en g n ral c est de sortir de notre propre cercle th oriquement vertueux
152. une certaine fa on de communiquer et puis du c t des acteurs touristiques qui eux aussi ont la fois leur formation et leur fa on de communiquer Est ce un enjeu important pour vous Un enjeu sur lequel vous allez travailler Anne Christine Ferrand Oui parce qu il y a norm ment de demande Aujourd hui la seule formation continue existant sur le territoire c est celle que propose le Pays d art et d histoire qui est plut t centr e sur les connaissances scientifiques mais qui compte galement des sessions de m thodologie sur diff rents th mes Ce qu il faut faire c est donc largir cette formation en y introduisant des questions de marketing touristique En fait le Pays d art et d histoire doit trouver avec le collectif d offices de tourisme les moyens et les id es pour largir cette formation afin que les acteurs du territoire soient form s l action culturelle comme l action touristique pure et dure Olivier Thevenet Pour vous marketing touristique c est un gros mot S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Anne Christine Ferrand Pas du tout Bruno Javerzac Non surtout pas dans le Forez Anne Christine Ferrand On s y est habitu depuis tr s longtemps Bruno Javerzac Comme le rappelait Anne Christine il y a toujours eu quelqu un du Pays d art et d histoire int gr la r flexion des travaux qui sont men s par Forez Tourisme La communication et le travail sont mis en com
153. urisme beaucoup de choses avaient volu depuis quelques ann es le plan patrimoine le renouvellement de la convention Ville d art et d histoire la cr ation du G 4 etc Il y avait donc un nouveau contexte d autant que la Communaut d agglom ration souhaitait laborer un sch ma de d veloppement touristique Nous nous sommes donc retrouv s avec un syst me institutionnel compos de multiples petits tiroirs et nous avons souhait voir ensemble quand m me la coh rence de tout cela Voil pourquoi l laboration de la convention nous a pris plus de temps que pr vu parce qu il nous fallait absolument prendre en compte ce nouveau contexte et l inscrire dans une r elle strat gie moyen terme Pour moi surtout dans une ville comme Vienne tourisme d veloppement culturel et d veloppement touristique sont intimement li s faire du bin me tourisme et culture tourisme et patrimoine un des piliers du d veloppement conomique et social du territoire me para t tre pour la Ville d art et d histoire comme pour l Office de tourisme un d fi passionnant relever C est la m me chose avec le G 4 qui est un gros mot pour certains Nous n avons pas pris la grosse t te mais simplement analys qu en effet avec les habitants des trois autres agglom rations de Lyon Saint tienne et des Portes de l Is re nous vivons dans le m me bassin de vie et qu il est important de r fl chir l avenir cette
154. usin Saskia et R au Bertrand Sociologie du tourisme Paris La D couverte ao t 2009 128 p Origet du Cluzeau Claude et Tobelem Jean Michel Culture tourisme et d veloppement Les voies d un rapprochement Paris L Harmattan octobre 2009 274 p Origet du Cluzeau Claude et Viceriat Patrick Le Tourisme des ann es 2010 La mise en futur de l offre Paris La Documentation fran aise 2009 244 p S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 Patin Valery Tourisme et patrimoine Paris La Documentation fran aise 2005 176 p coll Etudes de la Documentation fran aise Sur la Toile Site national des VPah www vpah culture fr Site des VPah de Rh ne Alpes www rhone alpes culture gouv fr vpah Site de la DRAC http www culture gouv fr rhone alpes Site de Rh ne Alpes Tourisme http pro rhonealpes tourisme com thematique ingenierie Site Sitra l information touristique www sitra rhonealpes com Site Wiki Sitra http www sitra rhonealpes com wiki index php Accueil Site Nouveau Tourisme Culturel http www nouveautourismeculturel com blog Tourisme culturel et patrimonial un produit en croissance travers le monde http veilletourisme ca 2011 01 05 tourisme culturel et patrimonial un produit en croissance a travers le monde Dossier Tourisme culturel enjeux et mutations in JurisTourisme n 121 juin 2010 voir les deux premi res parties du dossier p 18
155. vieux am ne plus le visiteur tre l int rieur et donc par exemple favoriser la visite de b timents ou de mus es alors que le beau temps am ne le visiteur l ext rieur et peut tre du coup suivre une visite guid e de la ville ou visiter un jardin Donc on voit cro tre cette dimension l y compris pour les visiteurs trangers qui aujourd hui sauf pour les grandes expositions o existent des coupe files et o on ach te la place l avance mais sinon pour la construction de leur s jour tout est d sormais possible tout est r v l sur l info mobilit et donc on choisit en fonction de ses humeurs du moment J en reviens ce s minaire qui constitue une tape de notre d marche commune l id e tant qu en 2012 nous apprenions construire ensemble des produits de tourisme culturel forger aussi ensemble une success story dont vous l avez compris je ne doute pas un instant Merci de votre attention S minaire VPah Tourisme en Rh ne Alpes 2011 4 Culture et tourisme un enjeu majeur de l conomie des territoires par Sylvie Pflieger ma tre de conf rences HDR l Universit Paris Descartes Je vais donc vous pr senter pour ma part le point de vue de l universitaire Je travaille en effet sur l conomie de la culture en collaboration notamment avec Xavier Greffe professeur de sciences conomiques l Universit Paris 1 et vais vous faire part de quelques r sultats issus

Séminaire VPah/ Tourisme en Rhône-Alpes. 2011 - Drac Rhône

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