ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES1
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1. diff rente et comment ils taient adapt s la charrue ancienne Quant aux faux il pense que malgr leurs grandes dimensions elles ont 1 S ance du 12 mars 192 152 ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES servi des travaux agricoles et en particulier couper les chaumes des c r ales apr s que les pis avaient t enlev s la faucille On peut d ailleurs admettre qu autrefois les hommes taient plus forts qu aujourd hui et pouvaient manier des outils lourds aussi bien que des armes tr s pesantes M Salomon Reinach nous a crit que si l attribution de la faux est s re celle du double coutre est possible mais douteuse Des objets semblables existent dans d autres collections M Lorimy nous a signal qu au mus e de Ch tillon sur Seine il existe deux faux toutes pareilles mesurant 1 15 et 1 m tre de long l une d elles porte encore la base un anneau au lieu de rivet Elles ont t donn es en 1859 par M Louis Beno t propri taire Chaumont le Bois et trouv es sur la montagne de Vannaire en un lieu appel Chaufour 0 50 de profon deur n 25 du cat mss Le m me mus e poss de un double coutre de forme peu diff rente de ceux de la for t de Velours Il a t trouv tr s probablement Vertault et mesure 0 86 de lon gueur les lames ayant 0 070 0 075 de largeur Dans la Revue arch ologique de 1916 M Champion a publi une tude intitul e Outils en fer du mu2. mm Moyens de r glement de la profondeur des labours Ancien n 1 et moderne n 2 Le second moyen en laissant au contraire invariable l angle du timon et du sep consiste simplement rapprocher du sol l extr mit du timon d une quantit gale l approfondissement obtenir C estle moyen employ dans la charrue moderne Pour en op rer la r alisation pratique au lieu d appuyer l extr mit du timon sur le joug de l attelage dont on ne peut volont modifier la distance au sol on l a fix e un petit chariot deux roues nomm avant train de telle mani re qu on puisse volont r gler la hauteur de ce point de fixation au dessus du terrain Il en r sulte que corr lativement on obtient par ce r glement toute profondeur d sir e limit e toutefois par le d placement possible que la t te de l age peut subir en hauteur C est ce que dans les charrues modernes on nomme le r gula teur de profondeur nom qui pourrait s appliquer galement au coutre double C COURTOIS
3. nombreux recueillis au cours des fouilles pratiqu es Vertillum et conserv s au mus e arch o logique de Ch tillon sur Seine il est un instrument auquel on ne peut de prime abord assigner un usage quelconque Sa forme g n rale est celle de deux coutres de charrue r unis sym 1 Elles ont t tudi es par M E Anth s dans Jahresbericht der Denkmal pflege in Gh Hessen pour 1910 1913 paru Darmstadt en 1914 p 80 81 pl 4 154 ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES triquement par leur tige de fixation devenue commune Ils ne form nt ainsi qu une seule pi ce d environ 0 86 de longueur totale et dont les lames tranchantes ont peu pr s 0 075 de largeur Deux pi ces tout fait semblables par leurs disposi tions trouv es dans la for t de Velours figurent au mus e arch ologique de Dijon une autre dans celui de Strasbourg une autre enfin existe Mayence Ce n est donc pas un objet isol n de la fantaisie d un ouvrier ou d un besoin local et d emploi ind finissable Malgr son apparence de double coutre on ne voit pas de suite quelle serait la raison d un tel assemblage si c tait bien l le r le de cet instrument et l on serait d autant plus enclin le lui refuser qu un d tail la forme de ses extr mit s n a rien de commun avec la forme de l extr mit tranchante d un coutre telle qu elle se pr sente d ordinaire Ces extr mit s fe Fu 4 lt 348 Coutre d
4. ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES PAR M A GASSER M CG COURTOIS MEMBRE R SIDANT ASSOCI orcas I Dans le lot d objets provenant de la collection Millon que M Chevalier Martin a g n reusement offerts notre mus e se trouvent quatre pi ces particuli rement int ressantes Deux d entre elles sont des faux antiques l une porte une ti quette indiquant qu elle a t trouv e Montagny lez Seurre C te d Or et donn e par Me Baudot Elles mesurent l une 1 10 l autre 0 95 de long cette derni re para t bris e son extr mit Tr s arqu es ces lames ont des longueurs qui d ve lopp es sont respectivement 1 40 et 1 20 elles sont renfor c es au dos par une forte nervure leur largeur la base est de 0 075 Cette base se termine par une patte de 0 15 et 13 de longueur avec talon servant fixer la lame un manche comme dans les faux modernes Un rivet encore pr sent l une d elles assurait l attache Les deux autres pi ces ont t trouv es dans la for t de Velours pr s Bourberain C te d Or et sont en forme de doubles coutres de charrue lames oppos es par la base et jointes par un tran glement Toutes deux ont 0 73 de longueur totale mais leurs lames sont de longueur in gale 0 28 et 0 34 l une des pi ces 0 30 et 0 87 l autre Notre coll gue M Courtois dira plus loin comment ces doubles coutres servaient des labours de profondeur
5. demi L augmentation de p n tration du sep d pendait par cela m me de sa distance au point du timon qui n avait pas chang de hauteur son point d attache au joug l augmentation de p n tration tait d autant plus grande que le timon tait plus long Cette longueur Virgile nous l indique dans sa premi re bucolique Huic a stirpe pedes temo protentus in oclo 158 i ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES Huit pieds partir du sep qu il faut entendre comme lon gueur faisant saillie en avant de ce dernier a stirpe protentus Le pied ayant chez les Romains environ 0 295 cela fait une longueur utile de 2 25 acceptable avec des b ufs de m diocre taille et l attelage du joug sur le garot Sur ces bases un trac graphique ou le calcul donnent 0 15 0 16 d accroisse ment de profondeur Si l on admet que langle du timon et du sep ait t tabli pour qu en mettant entre eux la partie courte du coutre on obtienne un labour de profondeur r gu li re de 0 06 0 08 on obtiendra en y substituant la partie longue une profondeur r guli re de 0 21 0 24 Cela en l ab sence d oreilles de versoir para t admissible bien que d j consid rable pour la force de l attelage et la r sistance de la charrue Dans ces conditions le soc pouvait passer r guli rement sous la cro te durcie de la surface du sol et faire un travail qui e t t tout comme il arrive encore de nos jours impossible mo
6. difiables par le d placement du point d attache du timon sur le joug Il donnait le moyen d approprier les aptitudes de la charrue au travail effectuer A vrai dire dans le r le mixte que jouerait cette pi ce le plus important ne serait pas celui de coutre mais plut t celui de fulcrum d tan on Charrue belge Wallone dite Harna employ e en 1855 Son agencement sauf le coutre et la position du versoir est identique celui de l Aratrum auritum avec les seules diff rences qu entra ne une cons truction enti rement en fer Le r glement possible de la hauteur du point d appui de l extr mit de lage sur l avant train au lieu de la hauteur fixe de ce point sur le joug de l attelage est le m me perfectionnement que l emploi du double coutre mais lui est bien sup rieur D apr s une gravure du Dictionnaire de l industrie et des arts industriels Charrue p 820 de longueur variable fa onn en forme de coutre pour ne pr senter qu une faible r sistance en ouvrant le sol Une pi ce en bois n aurait pas pu tre adapt e cette fonction comme l a t la pi ce en fer On peut ajouter que si cette conception est exacte elle d note que des proc d s de culture tout autres que rudimentaires taient d j en usage cette poque 160 ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES Il est int ressant de constater que le type de cette charrue constitu e avec les m mes l ments conservant entre e
7. indre profondeur De plus la forme en coutre ainsi obtenue dans le fulcrum r alisait la disposition qui exige le minimum de travail d penser pour ouvrir le sol verticalement au dessus du soc et compl ter le travail fait horizontalement par ce der nier Si malgr tout la r sistance du terrain ne permettait pas une aussi profonde p n tration la charrue travaillant appuy e seulement sur son soc en pointe le sep l g rement relev d avant en arri re par rapport au sillon se trouvait absolument dans les m mes conditions qu une charrue sans sep Il n en restait pas moins qu d faut de la r gularit de la profondeur cela lui assurait tout au moins une p n tration suffisante pour qu elle ne soit pas constamment rejet e hors terre comme cela se serait produit en semblable circonstance avec l autre disposition Ainsi donc le sol offrait il une faible r sistance tait il facile ameublir le labour devait il tre superficiel L emploi de la partie courte du coutre tait tout indiqu Le sol tait il dur et r sistant la p n tration le labour devait il tre profond C est alors qu il fallait utiliser la partie longue On devrait donc voir dans l usage de ce coutre double un second perfectionnement venant s ajouter celui procur par l emploi du sep Il permettait d ex cuter le labour deux profondeurs diff rentes bien d ter ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES 159 min es l g rement mo
8. is un degr tr s sup rieur en ce sens qu il permet d obtenir aussi facilement que possible et indistinctement toute profondeur d sir e Tout le probl me se r sume mettre le sep en situation de cheminer parall lement la surface du sol la profondeur atteindre toute position diff rente de cette position parall le l obligeant soit descendre s il incline vers l avant soit raon ter s il incline vers l arri re Deux moyens sont possibles comme on peut s en rendre compte par les croquis sch matiques de la page suivante Le premier consiste en laissant l extr mit du timon distance constante du sol augmenter l angle que font entre eux le timon et le sep pour augmenter la profondeur C est ce que r alise ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES 161 l emploi du coutre double Un assortiment de ces coutres de lon gueurs diff rentes appropri es chaque profondeur en multi plierait le nombre r alisable et a fort bien pu avoir t en usage On peut se demander si les deux pi ces provenant de la for t de Velours ne faisaient pas partie d un assortiment de ce genre Toutes deux ont une longueur de 0 73 et par cons quent peuvent se substituer l une l autre Les longueurs respectives de leurs lames r alisent la s rie continue 0 28 0 30 0 34 0 37 Elles correspondraient quatre profondeurs croissantes du labour effectu par une m me charrue se se 1 t tm mo
9. lage la solidit et la rigidit d sirables et qui pourraient encore au besoin tre accrues sans peine L assemblage n en demeurerait pas moins d mon table et remontable facilement et rapidement pour placer volont l une ou l autre extr mit du coutre entre le sep et le timon La substitution de la partie longue la partie courte avait pour effet d augmenter de trois degr s et demi l angle que faisaient entre elles ces deux pi ces ainsi que le montre un croquis tabli d apr s l exemplaire du mus e de Ch tillon Il s en suit que l on n en pouvait pas placer arbitrairement l une ou l autre partie entre le sep et le timon L extr mit libre de ce dernier assujettie au joug de l attelage demeurant hau teur fixe il en r sultait qu en utilisant la partie la plus longue du coutre langle fait par le soc de la charrue avec la surface du sol tait augment lui aussi de trois degr s et demi Le soc devenait plus mordant On voit aussi facilement qu apr s sa p n tration dans le terrain le sep pour retrouver sa position horizontale et normale d quilibre tait oblig de s enfoncer plus profond ment de telle sorte qu entre la position laquelle s arr tait le timon et celle qu il occupait pendant l utilisation de la partie courte du coutre il se soit produit un angle gal l accroissement apport celui que font entre eux le sep et le timon c est dire encore trois degr s et
10. ouble du mus e de Ch tillon sur Seine provenant de Vertillum reforg es en une sorte de doigt de 0 020 0 025 de grosseur et 0 050 de longueur sont repli es du c t oppos au tranchant Cependant la remarque faite par M Gasser que les deux parties tranchantes de ces instruments ne sont jamais de la m me longueur permet ce semble de d montrer que ce sont bien des coutres de charrue On peut dans cet emploi donner une explication plausible de l assemblage des deux coutres de leur longueur in gale de la forme insolite pour nous de leurs extr mit s _ Peu d araires antiques grecs ou romains taient munis de coutres mais il est incontestable que certains mod les en pos s daient et que cette pi ce est cit e par les auteurs latins sous le nom de culter ainsi donc de ce c t pas de difficult la chose est possible N anmoins peu de types de ces charrues pr sentent l agencement n cessaire pour recevoir un tel coutre c est pourquoi il convient d en examiner un dans lequel en particulier se rencontre cet agencement Il s agit d apr s la d signation de Palladius de l araire oreilles aratrum auri ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES 155 lum mais ces oreilles cependant caract ristiques n ayant pour ce qui nous occupe aucun int r t et n tant pas essen tielles la constitution de la charrue s ront laiss es de c t D taillons les autres pi ces qui entrent dans sa construc
11. s e de Saint Germain o il signale deux faux portant les n 15888 et 29036 provenant de fouilles faites dans la for t de Compi gne elles sont plus petites que les n tres ne mesurant que 0 63 de long Il ne parle pas de coutre de charrue Le mus e arch ologique de Strasbourg poss de un lot d outils en fer entr s depuis longtemps sans indication mais certaine ment de provenance alsacienne ils sont inscrits au catalogue de 1892 1893 Parmi ces pi ces se trouve un double coutre abso lument pareil aux n tres et mesurant comme eux 0 73 de long ses tranchants sont mousses mais non us s et ils se terminent par les m mes crochets Un autre outil est form d une lame semblable termin e par un crochet identique mais au lieu d tre double cette lame porte son extr mit une douille destin e recevoir un manche en bois Le lot comporte encore trois sortes de spatules avec douilles destin es probablement d barrasser la charrue de la terre adh rente plus un marteau double qui servait sans doute aff ter les faux et les faucilles sur des enclumes analogues celles que poss de notre mus e V cata ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES 153 logue du mus e arch ologique de Dijon n s 579 593 595 580 et collection Cunisset Carnot M Forrer conservateur du mus e de Strasbourg qui d crit ces outils dans les Cahiers d arch ologie publi s par la Soci t pour la conservation des monuments historique
12. s d Alsace 12 ann e mai 1921 page 1262 les rapproche d une trouvaille analogue faite en 1912 Gettenau en Hesse sup rieure qui comprenait deux chaudrons de bronze dix socs de charrue six coutres deux grandes fourches fumier une b che des haches couteaux ciseaux rivets clous etc en tout 75 pi ces 1 Mais dans cette trouvaille les coutres ne sont pas doubles et sont termin s par une forte tige perc e de plu sieurs trous permettant de placer le coutre plus ou moins haut Ils sont pointus et non termin s en crochets Ces objets sont dat s par les chaudrons de bronze qui sont romains On en a trouv un tout semblable la Wanzenau pr s Strasbourg qui contenait des monnaies de Tetricus et se pla ait ainsi l poque de la grande invasion barbare de 275 276 Ces objets proviennent certainement de cachettes de cultivateurs ou de marchands d outils aratoires Les tiquettes des doubles coutres de la collection Millon font mention qu il existerait une pareille pi ce au mus e de Mayence M D chelette qui avait examin ces instruments y voyait plut t des armatures de chars de guerre d apr s les souvenirs de notre coll gue M Bouillerot D ailleurs une ancienne ti quette attach e l un d eux nous apprend qu il provient de la collection du D Jovignot o il tait d sign comme coutre des anciens chars de guerre m rovingiens A GASSER IT Parmi les objets en fer tr s
13. sque O Lami Dictionnaire de l industrie et des arts industriels v Charrue p 686 par Grandvoinnet ing nieur des arts et manu factures Saglio loc cit v Aratrum p 355 fig ol 156 ANCIENS INSTRUMENTS ARATOIRES moins suivant le degr de r sistance du sol beaucoup si le sol est mou peu ou pas s il est r sistant et l irr gularit de profon Charrue trusque Aratrum simplex deur du labour reproduit toute la variation de la r sistance du sol Le type de charrue que nous tudions doit donc tre consi d r comme destin faire un labour de profondeur d termin e et r guli re Essai de reconstitution du mode d emploi du double coutre dans un araire Ceci tabli le coutre dont nous nous occupons a t fa onn pour tre substitu au fulcrum dans une telle charrue et y ANCIENS INSTKUMENTS ARATOIRES 157 jouer le r le d tan on Son extr mit a la meilleure forme et la meilleure direction possibles pour s implanter solidement dans un trou appropri du sep Le tranchant du coutre a une excel lente position pour que les r actions qu il subit maintiennent le sep en terre et pour ne pas bourrer par l accumulation des d bris herbac s La tige rectangulaire qui s pare les deux parties tranchantes engag e dans une entaille correspondante prati qu e sur le c t du timon et maintenue par des lani res ou tout autre moyen donne l assemb
14. tion C est d abord un sep ou dental dentale destin recevoir son extr mit ant rieure le soc m tallique vomer qui ouvrait la terre et sur sa longueur l assemblage du manche stiva n ces saire pour la conduire de l age ou timon temo qui s appuyait par son autre extr mit sur l attelage et en transmettait la trac tion et enfin d une pi ce r unissant en un second point l age et Charrue oreilles Aratrum auritum D apr s un bas relief d couvert dans la presqu le de Magn sie le sep sorte d lan on que quelques arch ologues d nomment fulcrum Le r le du sep qui faisait d faut dans beaucoup de mod les de charrues antiques est tr s important IL est ici par rapport au soc le m me que celui du bois d un rabot par rap port son fer Il en r gle et limite la p n tration et en s ap puyant de toute sa longueur au fond de la raie ouverte ce qui est sa position normale et d quilibre il facilite un chemine ment constant dans son prolongement une profondeur r gu li re Au contraire une charrue ne comportant qu un soc sans sep aratrum simplex dit Palladius p n tre forc ment plus ou 1 Charrue oreilles Diclionnaire des antiquil s grecques et romaines Anthony Rich traduct Cheruel 1861 v Aratrum p 47 Aratrum auritum Pallad I 43 1 Saglio Dictionnaire des antiquit s grecques et romaines v Aratrum p 355 fig 435 2 Charrue tru
15. ux les m mes relations et remplissant respectivement les m mes fonc tions s est perp tu jusque dans les temps modernes La charrue en usage dans la Flandre wallonne en 1855 et probablement encore dite Harna en est un exemple On peut s en rendre compte d apr s la figure plus haut Sur chaque organe est inscrit le nom de l organe correspondant de la charrue antique aratrum auritum Les pi ces qui les constituent toutes deux sont les m mes la m me place Il n y a pas d autre modi fication d assemblage que celles rendues n cessaires par l emploi exclusif du fer au lieu de l emploi exclusif du bois Nous retrouvons lage ou timon temo le sep dentale le mancheron stiva et l on peut remarquer que contrairement l usage moderne ce manche pour conduire la charrue est unique comme dans la charrue antique dans un m me plan vertical avec le sep renvers de m me en arri re et qui plus est muni de la m me tringle transversale que l on voit figur e sur le manche de la charrue trusque mais ici les propri t s du fer ont permis de souder toutes ces pi ces ensemble et de n en faire qu un tout plus r sistant que l assemblage des pi ces de bois de la charrue antique et cependant nous y rencontrons encore l tan on fulcrum destin solidariser plus encore le sep et le timon On y rencontre aussi le m me perfectionnement relatif la possibilit de modifier la profondeur du labour ma
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