Home

ETUDE SUR LA RESPONSABILITE SOCIETALE

1. vidence que malgr cette sous information des entreprises certaines d entre elles fonctionnent dans l esprit de ces normes Cela se remarque dans la description des outils et des d marches vers l application des clauses contenues dans le droit du travail les principaux documents sp cifiques et suite aux interactions des structures telles que le CEBENOR le MEHU travers Agence B ninoise pour l Environnement ABE et l OBSS au B nin comme c est le cas dans les autres pays de la sous r gion Par leurs exigences ces structurent pr disposent donc les entreprises au respect des normes de RSAE telles que la norme SA8000 Avec le processus en cours et les informations compl mentaires obtenues sur la RSAE la plupart des entreprises enqu t es manifestent un int r t a d couvrir davantage les normes existantes en mati re de RSAE et a s inscrire au chantier de Alliance qui travaille sur cette th matique Au total l engagement de la direction des entreprises envers la qualit et l am lioration semble tre renouvel travers l int r t manifest pour une description fondamentale des activit s couvrant l esprit du syst me qualit son fonctionnement les indicateurs de management et une documentation plus ou mois d taill e selon l entreprise On note galement la volont de d couvrir la documentation sp cialis e et de s inscrire des proc dures centralis es des instructions techniques
2. mis en place dans chacun des pays pour conduire le programme au plan national Ce comit a sollicit les entreprises nationales pour un accompagnement dans la d marche qualit Trente huit entreprises ont r pondu favorablement pour manifester leur d sir d aller vers la qualit Sur ces entreprises une dizaine a t retenue par le programme sur la base d un certain nombre de crit res Les deux entreprises dont les cas sont pr sent es ci apr s Cas 5 et Cas 6 font partie de cette cat gorie Nom s et responsabilit s des personnes rencontr es Madame Diarra A cha Ma ga Responsable qualit Date de cr ation de l entreprise 1995 Statut juridique Soci t anonyme Secteur d activit Bouillons alimentaires Marque MAGGI Sources d approvisionnement Nestl C te d Ivoire Rochette Dakar Sonaco C te d Ivoire Morin France Effectif employ facultatif 120 employ s Etes vous familiers avec le concept de la responsabilit soci tale des acteurs conomiques Oui Comment se pose cette question au niveau de votre entreprise Elle se pose travers la d marche qualit en application KOUMALIM d nomm e NQS Nestl quality system Quels sont les outils en place pour r soudre cette question D abord les principes de base de notre Politique Qualit sont La r ussite vient de la qualit La qualit engage le personnel la qualit est un effort commun pour le N
3. Le code du travail Les contrats de travail et de licenciement La loi n 98 030 du 12 f vrier 1999 portant Loi cadre sur l environnement Le d cret n 2001 93 du 20 f vrier 2001 fixant des conditions de l laboration de l audit environnemental Les dispositions pratiques document es qui r gissent la vie sociale en entreprise Le guide de pr vention des risques professionnels Le manuel de HACCP Hazard Analysis Critical Control Point Analyse des dangers Points Critiques pour leur Ma trise un outil de performance dans l agrandissement 0 Le guide des usagers volumes 1 4 de la Cellule de la Moralisation de la vie publique SEE a E ter e Au plan institutionnel le syst me de normalisation et de gestion de la qualit comprend les organes suivants 0 le conseil national de normalisation et de gestion de la qualit 0 le comit d orientation de normalisation et de gestion de la qualit 1 le Centre B ninois de Normalisation et de Gestion de la qualit CEBENOR 0 les comit s techniques sectoriels de normalisation Informations et connaissances sur la notion de RSAE Le Centre B ninois de Normalisation et de Gestion de qualit CEBENOR a la mission de promouvoir les normes et les qualit s Les normes et les qualit s selon le CEBENOR sont des outils indispensables pour entreprendre la mise niveau au plan de l organisation et de l am lioration des qualit s des p
4. uvre du d veloppement durable mais plut t un ouvrage p dagogique de sensibilisation qui aide les chefs d entreprise se poser les bonnes questions du type Qu appelle t on les parties prenantes Pourquoi leur influence sur les performances de l entreprise croissent elles Sous quel d lai agir sans mettre en p ril mon entreprise Pour tester SD 21 000 l Afnor met en place des exp riences collectives territoriales Il s agit de constituer des panels r gionaux d entreprises une centaine de PME mais aussi des multinationales motiv es par la mise en uvre d une d marche d veloppement durable Elles vont tre accompagn es dans leur utilisation du guide par des consultants de l Afnor form s sp cialement Cette exp rimentation qui durera de 6 mois 2 ans permettra d tablir une synth se des meilleures pratiques et permettra de faire voluer le guide Ses auteurs insistent beaucoup sur l id e qu il s agit du d marrage d une d marche SD 21 000 repr sente la contribution fran aise au d bat international sur les normes d veloppement durable organis par les instances de l ISO Dans la mesure o il ne s agit pas d une norme le guide est class dans la cat gorie juridique des fascicules documentaires 3 1 2 Cadre th orique La r ussite d une entreprise se r sume t elle ses performances financi res Dans une logique de court terme peut tre Mais a priori la volont des di
5. POMC permet de souligner l importance des barri res non tarifaires comme obstacle a l acc s des produits africains au march de PUE dans un contexte o l infrastructure 4 D apr s Novethic 2004 institutionnelle et logistique indispensable pour assurer le respect des normes et mesures fix es est cr er ou consolider L Afrique de l Ouest constitue la r gion la plus avanc e en mati re d int gration r gionale travers la CEDEAO un regroupement r gional de quinze pays cr en 1975 duquel sont membres les huit pays membres de l Union Economique et Mon taire Ouest Africaine B nin Burkina Faso C te d Ivoire Guin e Bissau Mali Niger S n gal Togo ainsi que le Cap Vert la Gambie le Ghana Guin e Lib ria Nigeria et Sierra L one Son principal objectif est la cr ation d une union conomique et mon taire de promouvoir l int gration conomique dans tous les domaines de l activit conomique Les travaux en cours concernent la cr ation d une monnaie commune la mise en place de la zone de libre change et l tablissement d un Tarif Ext rieur Commun TEC Par ailleurs il faut souligner que PUEMOA dispose d une Politique Agricole Commune PAC alors que celle de la CEDEAO est en cours de validation Dans le cadre des n gociations des APE la r gion de l Afrique de l Ouest regroupe les Etats de la CEDEAO et la Mauritanie et constitue sur le plan des changes commerciaux
6. des op rations standardis es et des sp cifications techniques ainsi que les plans d taill s tablis pour des situations sp cifiques Les entreprises enqu t es travers les perspectives ci dessus voqu es donnent la preuve qu elles s attachent maintenant renouveler leur syst me de documentation et d application du management de la qualit en se centrant davantage sur les processus et en tirant le plus grand parti possible de la r flexion sous jacente la nouvelle norme SA 8000 Pour celles qui sont encore loin de l adh sion aux normes ISO il faut souligner que le respect de ces normes et en particulier celles relatives la RSAE telle que la SA 8000 est ax e sur la mise en oeuvre de la responsabilit des entreprises ou organisations dans les domaines des standards de r f rence en mati re de droits de la personne et du travail L approche est fond e sur le partenariat le consensus et la participation de toutes les parties prenantes et elle vise le d veloppement d l ments incitatifs pour les entreprises en vue de g rer l environnement du travail de mani re responsable Les utilisateurs de SA8000 rapportent qu ils ont mis en place de meilleures conditions internes de travail et que les clients appr cient le fait qu ils appliquent les normes internationales de r f rence Le recours SA8000 permet l entreprise de communiquer de mani re syst matique ses valeurs ses parties prenantes Le syst me S
7. C notamment le droit au recours ou la r paration des torts qui obtiennent d s lors une l gitimit suppl mentaire Par ailleurs il faut souligner que Accord de Cotonou met l accent sur d autres questions qui renvoient diversement la Responsabilit Soci tale des Acteurs Economiques On peut citer titre d exemples 0 Particle 21 chapitre 2 Domaines d appui section 1 d veloppement conomique l alin a 1 qui dispose que la coop ration vise en outre 0 La promotion du dialogue entre les secteurs public et priv 0 Le d veloppement des capacit s de gestion et d une culture d entreprise 0 Le d veloppement et la modernisation des m canismes de m diation et d arbitrage 0 Particle 26 l alin a 1 g qui dispose en mati re de d veloppement social sectoriel que la coop ration doit viser favoriser la promotion de m thodes participatives de dialogue social ainsi que le respect des droits sociaux fondamentaux 0 Surtout les articles 47 49 qui traitent entre autres 0 De la n cessaire coop ration entre les diff rentes parties dans les domaines de la normalisation de la certification et de l assurance qualit en r f rence a l accord sur les Obstacles Techniques au Commerce OTC annex a Accord instituant l OMC afin de supprimer les obstacles techniques inutiles et de faciliter les changes 0 Du droit de chaque partie d adopter ou d appliquer conform men
8. National de la Consommation est obligatoirement consult par le Gouvernement ou par l Assembl e Nationale sur tout projet de D cret ou d Arr t tout projet ou proposition de loi concernant directement ou indirectement les consommateurs ou le d veloppement humain 0 Le Conseil Consultatif National de la Consommation est un cadre d changes de r flexion sur tout ce qui concerne la production la vente l change des biens et des services la consommation et notamment sur tout ce qui a un rapport direct ou indirect avec ces questions ou l objet du pr sent R glement Il propose en tant que de besoin l Assembl e Nationale et ou au Gouvernement tous v ux de loi de d cret ou d arr t 0 Le Conseil Consultatif National de la Consommation se r unit au moins une fois par an et chaque fois que la majorit simple de ses membres en fait la demande en adressant une lettre sign e par chacun d entre eux au Pr sident 0 Les d lib rations du Conseil Consultatif National de la Consommation font obligatoirement l objet de proc s verbaux tablis dans un registre tenu cet effet par son secr taire En d pit du retard accus dans ce domaine par les pays africains il appara t clairement que des efforts non n gligeables sont en cours et il ne reste qu rendre effectif et op rationnel ce cadre institutionnel en commen ant par des actions d information et de sensibilisation de toutes les parties prenantes
9. acquis des organisations sous r gionales africaines auxquelles participent ses Etats membres en vue d atteindre ses objectifs notamment ceux fix s par Particle 76 Il s agit entre autres de la mise en uvre des principes de libert de circulation des personnes d tablissement et de prestations de services de l harmonisation et de la reconnaissance des normes techniques ainsi que des proc dures d homologation et de certification du contr le de leur observation en clair tout ce qui concourt la promotion de la qualit des produits et des services la protection des consommateurs Or l Organisation pour l Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique OHADA dispose d une l gislation unifi e pour tous les pays membres entre autres ceux membres de l UEMOA sur le Droit Commercial G n ral les contrats les commer ants le Droit des Soci t s Commerciales certaines proc dures judiciaires Cette Organisation s appr te adopter une l gislation unifi e sur le contrat de consommation en d autres termes sur certains aspects des droits des consommateurs Enfin le R glement num ro 02 2002 de l UEMOA relatif aux Pratiques Anticoncurrentielles milite en faveur d une l gislation communautaire sur l information et la protection des consommateurs qui aidera son application efficiente En effet en interdisant l abus de position dominante il en d finit les pratiques abusives comme entre a
10. afin qu elles s approprient le syst me 3 PROBLEMATIQUE ET VISION DE LA RSAE EN AFRIQUE 3 1 D finitions et cadre th orique Avant de poser la probl matique de la RSAE telle qu elle est appr hend e par les diff rentes cat gories d acteurs en Afrique il importe de faire une revue de litt rature sur quelques notions et concepts ainsi que les fondements th oriques qui sous tendent la RSAE 3 1 1 D finitions 0 Les r f rentiels internationaux La GRI La Global Reporting Initiative est une initiative internationale laquelle participent des entreprises des ONG des cabinets de consultants des universit s Cr e en 97 et bas e Amsterdam la GRI dicte des lignes directrices pour aider les entreprises produire si elles le souhaitent des rapports sur les dimensions conomiques sociales et environnementales de leurs activit s produits et services Les principes directeurs de l OCDE Les principes directeurs r dig s pour la premi re fois en 1976 sont des recommandations que les gouvernements adressent aux entreprises multinationales Ils noncent des principes et des politiques volontaires de comportement des entreprises Les gouvernements souscrivant aux principes directeurs encouragent les entreprises op rant sur leur territoire les respecter Les principes directeurs font partie des lignes directrices les plus diffus es et les plus reconnues au niveau international mais ils n ont aucune port e c
11. aux diff rentes r gles de calcul de dimensionnement et de v rifications utilis es par les bureaux d tude les plus renomm s Cette expertise acquise au fil des ann es par des changes fructueux entre la SIR et ses partenaires internationaux est aujourd hui appliqu e avec efficacit par ses ing nieurs locaux Ces tudes aboutissent des investissements courants dont la moyenne est de deux 2 milliards FCFA par an Organe de gestion Les organes de gestion sont le conseil de direction le Comit d Approbation des Etudes les Comit s de S curit le Comit de Management le Comit Hygi ne S curit et Conditions de Travail La politique des ressources humaines La SIR se donne une meilleure visibilit dans la gestion des ressources humaines avec pour objectif de valoriser la ressource interne et le potentiel de ses agents par la formation et la mobilit professionnelle d velopper le dynamisme des quipes et l adh sion du personnel autour des valeurs industrielles de l entreprise disposer d un ensemble de proc dures et outils de gestion connus de tous mettre en place un syst me transparent d valuation des emplois et des comp tences et une gestion des carri res de proximit am nager la structure des r mun rations pour l adapter aux volutions pr visibles et la rendre plus performante et motivante disposer d un sch ma directeur RH permettant de g rer court et moyen terme l a
12. becomes longer and more complex making it increasingly difficult for the consumer to evaluate a product and service by looking only at the CSR activities of the final manufacturer or supplier This trend for outsourcing means that the CSR activities of the suppliers are also relevant and need to be taken into account by the outsourcing company Therefore from a consumer perspective it is useful and necessary for CSR evaluation to include the supply chain
13. de cas Pour atteindre ces objectifs les orientations d finies par l quipe de recherche reposent sur une approche qualitative bas e essentiellement sur la collecte et l analyse de donn es secondaires par internet Mais dans le contexte africain cette approche a eu beaucoup de limites compte tenu d une part de la tr s grande diversit des r gions et syst mes conomiques au moins six blocs r gionaux avec l int rieur de chaque bloc diff rentes communaut s linguistiques francophones anglophones et lusophones et d autre part de la faible disponibilit sur Internet des informations recherch es La m thodologie qui a t finalement adopt e a combin la collecte et l analyse des donn es secondaires collect es dans la documentation et sur le web avec des interviews directes aupr s d un chantillon d entreprises et d institutions ressources Ainsi plusieurs personnes ressources de diff rents pays ont t associ es aux enqu tes et les tudes de cas ont pu porter sur trois r gions savoir l Afrique de l Ouest Afrique Centrale et l Afrique Australe Globalement la sous r gion ouest africaine a t privil gi e en raison du niveau d int gration r gionale et des facilit s de communication et l chantillon de cas couvert par les investigations regroupe notamment les grandes entreprises des syndicats et associations de consommateurs Cette m thodologie s articule au
14. des organismes charg s par l Etat de concevoir et de mettre en uvre un syst me de normalisation de certification et d accr ditation Ces organismes coexistent avec les associations pour la promotion de la qualit qui apparaissent comme leur compl ment n cessaire mais accueillent aussi au sein de leurs comit s techniques les associations de d fense des consommateurs En outre au niveau communautaire le projet de l gislation sur l information et la protection des consommateurs pr voit la mise en place dans chacun des Etats membres de l Union d institution de dialogue d ducation des consommateurs et de r gulation d nomm e Conseil Consultatif National de la Consommation Conform ment aux dispositions de ce projet de loi la composition la comp tence et les modalit s de fonctionnement du Conseil Consultatif National de la Consommation se r sument comme suit 0 Le Conseil Consultatif National de la Consommation est compos de fa on paritaire des repr sentants des associations ou f d rations les plus repr sentatives des consommateurs et des fabricants distributeurs ou vendeurs de biens ou de services 0 Le Conseil Consultatif National de la Consommation est pr sid par le Ministre charg du Commerce Son secr tariat est assur par le Directeur National de la Consommation ou un fonctionnaire de rang et comp tence quivalents nomm par le Ministre charg du Commerce 0 Le Conseil Consultatif
15. generally accepted international best practices in order to decide which issues are relevant when setting up performance objectives and commitments for CSR activities The considerations arguments and conclusions drawn should be disclosed to public 0 Methods to enhance and ensure credibility in claims made about social responsibility That is both the credibility of the external reporting of objectives and achievements and the credibility of the organisation s choice of issues to address or not in its CSR activities 0 Guidance on processes and systems to ensure effective operationalisation of CSR commitments and objectives and measurable verifiable results 0 Techniques for stakeholder and public reporting and communication if possible with reference to or based on existing and broadly recognised tools such as the GRI 0 Provision of relevant information in a clear easily understood and consistent format to enable organisations to be able to inform consumers and other interested parties of the CSR activities of a company for instance for use in comparative testing of products or services and also to facilitate dialogue with or between companies consumer groups and any individual consumer 0 Taking into account the whole supply chain Companies when deciding whether to Make or Buy part or all of their final product or service are increasingly deciding to outsource to other suppliers The result is that the supply chain
16. gique BP devenant Beyond Petroleum Shell et les nergies alternatives ce qui peut aller jusqu renoncer des activit s ou des zones d implantations trop risqu es au regard de la responsabilit soci tale La mobilisation du personnel et de parties prenantes externes autour de valeurs partag es de projets strat giques et d une plus grande ouverture sur l ext rieur permet de r duire le risque social et de cr er une dynamique de progr s ST Microelectronics plus attractif pour recruter Lafarge impliquant le personnel dans sa relation avec WWF les partenariats avec les parties prenantes contribuant la transformation des pratiques internes Carrefour et la FIDH ST Microelectronics fid lisant ses clients autour de d marches environnementales Enfin sur l axe de la valorisation boursi re on pense bien s r d abord aux dispositifs pour limiter les facteurs de risque les plus marquants Mais les d marches de gouvernance l tablissement de nouvelles relations avec les investisseurs et la mise en valeur d actifs immat riels peuvent se conjuguer pour conforter la valorisation du titre BP et ses relations avec Sane BP association d actionnaires d veloppement durable ou diff rents grands groupes d veloppant la certification environnementale et le reporting soci tal pour mettre en valeur des actifs peu lisibles sous l angle comptable et financier Ces d marches ne portent leurs
17. la premi re r gion ACP avec environ 41 du commerce total UE ACP Mais actuellement c est essentiellement le cadre institutionnel cr par l UEMOA et d crit ci dessous qui aborde les pr occupations relatives aux normes en g n ral et de la RSAE en particulier L UEMOA est n e le 10 janvier 1994 Dakar de la volont des Chefs d Etats et de Gouvernements des pays membres de consolider l union mon taire qu ils partageaient d j et de relancer le processus d int gration conomique pour en faire un outil de croissance et de d veloppement Avec une population de pr s de 70 millions d habitants et une superficie de 3 5 millions de Km elle regroupe actuellement huit pays dont la plupart sont class s PMA mais constitue en m me temps un potentiel norme pour le d veloppement conomique 2 2 1 La politique industrielle commune En vue de promouvoir le d veloppement r gional l UEMOA a adopt une politique industrielle commune dont un des programmes cl s est la mise en place d un syst me r gional d accr ditation de normalisation et de promotion de la qualit Ce syst me vise faciliter de mani re substantielle la participation des pays membres au commerce r gional et international Il s agit d un v ritable d fi en ce sens que les PMA sont en particulier mal pr par s pour participer au nouveau contexte mondial de lib ralisation du commerce Ils doivent non seulement faire face la concurre
18. le fait que le dialogue social est de plus en plus compris et utilis par les acteurs concern s Au nombre des difficult s g n ralement rencontr es il faut surtout mentionner le fait que beaucoup d employeurs sont r ticents l organisation des travailleurs en syndicats aux n gociations collectives et par cons quent a la promotion du dialogue social En terme de perspectives il s agira de continuer le travail de sensibilisation surtout l endroit des employeurs pour le respect des conventions fondamentales de l Organisation Internationale du Travail OIT surtout en ce qui concerne les libert s syndicales Par ailleurs le dialogue social est un outil tr s important pour les syndicalistes dans la r solution des probl mes Il est souvent utilis tous les niveaux sauf que les employeurs sont assez r ticents l utilisation de cet outil et dans beaucoup de cas ils ne respectent pas les engagements pris lors de ce dialogue Dans ces conditions des efforts suppl mentaires de sensibilisation des employeurs a travers le Conseil National du Patronat du B nin sont n cessaires surtout les entreprises a fort potentiel polluant ou nuisible D ou l importance de la d marche orient e vers la RSAE qui doit voluer vers une appropriation r elle par les autres conf d rations syndicales b ninoises savoir CSTB CGTB COSI UNSTB CSPIB CSUB En dehors des organisations syndicales il y a les associations de cons
19. leur application 0 la participation l laboration au suivi et l application des textes l gislatifs et r glementaires relatifs au monde du travail Toutes ces strat gies renvoient diversement aux questions relatives la responsabilit sociale des acteurs conomiques Ainsi suivant les pays et la force du mouvement syndical un certain nombre de r sultats sont obtenus et pr sentent de bonnes perspectives en mati re de RSAE Par exemple au B nin plusieurs pr occupations des travailleurs ont t r solues comme la r vision la hausse du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti de la valeur du taux indiciaire pour les fonctionnaires le vote de plusieurs lois sociales ainsi que la ratification de plusieurs conventions de l OIT Mais en r alit la question de la RSE ou des acteurs conomiques en g n ral n est pas encore une pr occupation syndicale dans la plupart des pays africains C est notamment durant ces derni res ann es que quelques responsables syndicaux ont profit de leur participation des rencontres internationales pour se familiariser avec ce concept Pour ces responsables la Responsabilit Sociale des Entreprises RSE est pr sent e de nos jours comme une nouvelle forme de d ontologie commerciale bas e sur la responsabilit morale des Entreprises de prendre en consid ration l impact de leurs activit s sur les autres l ments de la soci t Elle d signe les initiatives que les e
20. programme qualit de l UEMOA pour respecter les obligations li es aux directives de l Union Europ enne C est une logique pour mieux faire et cerner les probl mes en vue d augmenter le taux de rentabilit de notre entreprise Des efforts sont fournis en fonction des r glementations en vigueur au plan national et sur la base des documentations sur certaines normes internationales En effet CRUSTAMER se plie l application du code du travail respecte obligation sociale l OBSS pour que les travailleurs puissent avoir leurs droits Il faut souligner a ce titre que 90 du personnel de CRUSTAMER touche les allocations Les 10 qui restent sont constitu s de 99 d hommes non mari s donc sans acte de mariage et le reste 1 de cette cat gorie est repr sent par des femmes qui n ont pas de pi ces d identit d actes de naissance ou de jugements qui devaient faciliter la production des pi ces fournir pour remplir les conditions de s curit sociale officielle Dans le co t de production la charge que repr sente la RSAE n est pas norme Ce sont les autres charges de l entreprise qui ne laissent pas la main libre aux entrepreneurs d am liorer les conditions sociales N anmoins il est mis en place des micros cr dits pour inciter le personnel la participation au syst me interne de prise en charge autonome La soci t encourage la mise en place du syndicat qui jusqu ici n est pas encore fonc
21. qui concerne la responsabilit soci tale des acteurs conomiques RSAE Elle part d une analyse sommaire du contexte institutionnel avant de poser et d analyser la probl matique de la RSAE en Afrique suivant une approche r gionale L hypoth se centrale qui sous tend la logique de la RSAE et donc cette tude est que le d veloppement durable concerne galement les entreprises et un dialogue entre parties prenantes est indispensable pour y parvenir Il est donc n cessaire avant toute v rification de cette hypoth se de disposer des informations de base et une connaissance de la situation au niveau des pays africains Pour ce faire quatre objectifs sp cifiques sont poursuivis dans le cadre de cette tude 0 Avoir une vue sommaire sur les normes qui sont respect es par les grandes entreprises en Afrique et leur niveau d appropriation des normes internationales 0 V rifier si la notion de RSAE est connue dans les milieux des entreprises et des autres acteurs conomiques en Afrique 0 Appr cier dans le contexte Africain la vision globale de la responsabilit soci tale dans laquelle certaines entreprises avis es s inscrivent et la mesure dans laquelle elles se sentent engag es avec toutes les parties prenantes 0 Susciter au sein des entreprises le d bat sur la notion de responsabilit soci tale et encourager leurs dirigeants s inscrire dans la d marche de RSAE 1 2 M thodologie et port e des tudes
22. rendement et la r mun ration du m rite par une individualisation partielle du salaire prime de productivit sans oublier la formation du personnel Une politique sociale visage humain au profit du personnel Elle se manifeste par des aides financi res l organisation d v nements r cr atifs pour les Sonat liens et leur famille colonies et week end vacances voyages organis s un service de transport et des pr ts pour l achat de v hicules une subvention de restauration La Sonatel assure galement une bonne couverture m dicale pour son personnel et sa famille avec l institut de pr voyance maladie Sonatel IPM et l assurance maladie compl mentaire Pour garantir des revenus int ressants la retraite la soci t a mis en place un fonds commun de placement compl ment retraite et propose son personnel une politique d habitat d avant garde avec la possibilit d acc der d s une ann e d anciennet un pr t pour acquisition d une maison Dans le souci de contribuer au d veloppement social et culturel du S n gal la Sonatel a cr e la fondation Sonatel dont l objectif est de soutenir tout projet ayant pour objet la valorisation de l expression humaine La SONATEL une entreprise citoyenne Les efforts en mati re d innovations technologiques et commerciales travers d importants investissements r alis s par la Sonatel ont contribu en faire une r f rence des
23. secteur priv et les consommateurs doivent n gocier et construire des partenariats afin de garantir la qualit des biens et services offerts sur le march Surtout que la qualit d un produit ou d un service est en partie subjective puisque le principal facteur d valuation est le consommateur lui m me En dehors du cadre juridique cr autour des PDPC qui concernent galement l Afrique les objectifs du Partenariat tels que d finis par l Accord de Cotonou sign le 23 juin 2000 entre les Etats ACP et PUE visent en leur article 1 alin a 4 le respect des droits de la personne humaine et la satisfaction des besoins essentiels la promotion du d veloppement social et les conditions d une r partition quitable des fruits de la croissance Bien mieux un d veloppement durable et quitable impliquant notamment l acc s aux ressources productives aux services essentiels et la Justice sont aux termes de l article 10 de l Accord susvis consid r s par les pays africains signataires de l Accord de Cotonou comme tant des l ments qui contribuent au maintien et la consolidation d un environnement politique stable et d mocratique En vertu de l article 33 l Union Europ enne s engage appuyer les efforts des Etats ACP visant les r formes juridiques et judiciaires et la modernisation des syst mes de justice Cet Accord prend ainsi en compte certains des objectifs des P D P
24. t Ivoirienne de Raffinage Pr sentation de la soci t La SIR soci t ivoirienne de raffinage est une soci t anonyme au capital de 39 milliards de francs cfa 65 millions de dollar cr e le 3 Octobre 1962 par le gouvernement ivoirien avec le concours de groupes p troliers internationaux Elle a pour vocation de fabriquer des produits p troliers pour le march ivoirien et l exportation assurer la s curit de l approvisionnement de la C te d Ivoire tre la station service de Afrique de l ouest tre et demeurer une entreprise dimension internationale Description de la d marche RSE Dans le souci permanent de conserver son leadership technique dans la sous r gion des tudes techniques courantes et des projets d envergures son engag s par la SIR Les premiers permettent la raffinerie de maintenir ses installations un niveau de technicit de fiabilit et de s curit sans faille Les seconds sont planifi s pour apporter la SIR une envergure de plus en plus importante afin de faire face aux d fis conomiques majeurs que doivent affronter toutes les entreprises leaders dans leur secteur A la SIR toute modification sur les quipements fait l objet d une tude technique pr alable Quel que soit l objectif de ces modifications mise en conformit am lioration de la productivit v rification d quipements les tudes techniques sont men es en interne par des quipes rompues
25. tenu des exigences du contexte africain et de l mergence de tensions entre l agenda international et les d fis de la RSAE pour la promotion d un d veloppement durable en Afrique il est une imp rieuse n cessit de concevoir un agenda propre bas sur l analyse des d fis propres que les pays africains doivent relever et des expertises existantes Un tel agenda doit reposer sur la n cessit d implanter les pratiques de RSAE dans les r alit s africaines marqu es par la pr dominance de la pauvret l in galit croissante entre riches et pauvres les faibles niveaux d ducation et de sant les d fis de la gouvernance d mocratique la propagation du VIH SIDA et le nombre impressionnant des micro petites et moyennes entreprises La conception de cet agenda devra mettre en avant la contextualisation de la d finition de la RSAE et son op rationnalisation partir des principes et valeurs inspir s des r alit s africaines sans toutefois se d connecter des initiatives en cours au niveau international Par ailleurs il doit tenir compte des innovations qui mergent sur le continent dans le domaine et surtout d couvrir la RSAE silencieuse qui est en train de se d velopper pour l am liorer Enfin des efforts d information et de sensibilisation sur l importance de la prise en compte de la d marche RSAE dans la promotion du d veloppement doivent tre faits tous les niveaux afin de cr er une atmosph re d
26. there is a tremendous range in quality content comprehensiveness and operability among them As a result even good efforts to be socially and environmentally responsible may suffer in the confusing sea of variable quality initiatives Moreover the wide range and variable quality makes it difficult for firms to know where to turn to for credible assistance in being responsible and being seen to be doing so while consumers and other demand side interests lack credible tools for distinguishing good corporate citizens from their counterparts This can discourage businesses from engaging in CSR activities and consumers and others from trying to reward good behaviour The CI representative in COPOLCO supported the conclusions in the report On the basis of the COPOLCO report ISO Technical Management Board decided to establish a Strategic Advisory Group that should decide whether there is a need or role for ISO in regard to CSR standards or guidelines 5 ISO considerations on whether or not to be active in the CSR area CI has a seat in the Strategic Advisory Group Many other relevant major NGOs are members of the Advisory Group and the group is more stakeholder balanced than ISO working groups usually are The advisory group finished its work in April 2004 The conclusions from the group is an important input to the conference on CSR that ISO will arrange in Stockholm on 21 22 June 2004 6 CI position on standards and CSR The following bu
27. vous pr t engager votre entreprise dans une d marche de RSAE centr e sur le dialogue entre les parties prenantes Justifier votre r ponse Le cas ch ant comment y parviendrez vous Quelles sont vos attentes par rapport cette tude et par rapport la dynamique du chantier RSAE Autres observations pertinentes QUESTIONS PRINCIPALES ADRESSEES A LA Chambre de Commerce et d Industrie du BENIN 10 11 12 13 14 15 16 Quels sont la mission et les objectifs de la CCIB demander la documentation utile fiche de pr sentation Quelles sont les strat gies mises en uvre pour atteindre les objectifs ci dessus Quels sont les r sultats obtenus et les perspectives Avez vous entendu parler une fois de la responsabilit sociale des entreprises ou des acteurs conomiques Si oui quelle s occasion s Expliquez Qu est ce que la notion de responsabilit sociale des acteurs conomiques signifie pour votre centre Qu est ce que votre structure fait concr tement dans le domaine de la responsabilit sociale des acteurs conomiques RSAE ou dans un domaine proche en vue d assurer l mergence d entreprises citoyennes offrant des produits propres la consommation et choisis par des consommateurs responsables Quelle est l approche globale ou la d marche adopt e D crivez l et fournissez la documentation de r f rence Cette approche se r f re t elle certa
28. A8000 ne vise pas remplacer la libert syndicale ou les lois du travail Il peut en revanche constituer un outil utile pour les travailleurs les responsables et d autres protagonistes en vue d une recherche syst matique d am lioration de l environnement du travail Les entreprises africaines pour la plupart en marge de ces normes doivent au regard des nouvelles exigences li es l int gration r gionale et la mondialisation de l conomie revisiter leurs d marches pour tre en phase avec ce processus Cela pourra se faire en accordant une attention particuli re aux diff rents aspects soulev s dans la RSAE au nombre desquels on peut citer a la soumission aux lois et aux normes internationales pertinentes b la consid ration de l opinion des parties lors de l implantation de la norme c le d veloppement de la politique d thique par l entreprise incluant les politiques anti corruption d la v rification de la qualit de formation offerte au personnel e la qualit des relations avec les communaut s environnantes f la fr quence de la communication avec les parties prenantes et le public Bibliographie El ments de 1 UEMOA 2004 Projet de l gislation communautaire sur l information et la protection des consommateurs 2 R pertoire des entreprises Nig riennes Chambre du Commerce d Agriculture d Industrie et de l Artisanat du Niger 3 R pertoire des Industries du Nige
29. EMS Nestl Environnemental Management Syst me Comment fonctionnent ces outils Ces outils fonctionnent travers l implication de diff rents l ments qualit qui se rapportent eux Quelle place le dialogue occupe dans l utilisation de ces outils Le dialogue est primordial La communication est un des l ments phare de notre syst me qualit la notion de client interne et d esprit d quipe est fondamentale Un outil sp cial d nomm faces of quality est utilis r utilis et am lior en permanence pour souligner le r le du dialogue et de l esprit d quipe dans notre activit Structure du dialogue et son fonctionnement Comit de direction Comit technique Assembl e g n rale Comit d hygi ne et de s curit s curit du travail et s curit environnemental Comit du d l gu du personnel Espaces formations Qu est ce qui peut tre am lior et comment L am lioration continue est un des principes de notre syst me qualit Toute pratique chez nous doit faire l objet d am lioration continue Nous nous y prenons par la capitalisation de notre exp rience et la traduction des feed back de nos collaborateurs en actions concr tes MALI Cas N 6 La soci t EDM SA Nom ou raison sociale Energie du Mali SA Nom s et responsabilit s des personnes rencontr es Abdoulaye Djibril DIALLO coordinateur Qualit Tiona Mathieu KONE Dir
30. ETUDE SUR LA RESPONSABILITE SOCIETALE DES ACTEURS ECONOMIQUES Rapport de recherche sur l tat des lieux dans le contexte africain DRAFT version finale F vrier 2005 Aur lien C ATIDEGLA Agronome socio conomiste Chercheur Principal Synth se de l tude sur l tat des lieux en mati re de RSAE en Afrique Aur lien C ATIDEGLA d cembre 2005 1 La logique de RSAE est un concept tr s peu connu et partag dans les milieux des entreprises d origine africaine Dans le cadre de cette recherche les tudes de cas r alis es montrent qu en Afrique la question de la RSAE se pose de plus en plus notamment avec la vague de d localisations des grandes entreprises et soci t s transnationales STN qui s implantent dans la plupart des r gions o sont produites les mati res premi res et exploitent abusivement les ressources naturelles Mais les initiatives endog nes de RSAE n existent pratiquement pas encore ou dans le meilleur des cas isol s et exceptionnels elles sont peu visibles Les quelques actions men es dans ce sens r sultent g n ralement des obligations auxquelles ces grandes entreprises sont soumises dans le cadre des l gislations en vigueur dans leurs pays d origine Europe Etats Unis Japon C est d ailleurs dans cette logique que certaines organisations de la soci t civile OSC du Nord contribuent l mergence de ces questions de RSAE en collectant et en diffusant les informa
31. HB a pris des mesures suivantes Nommer un responsable l environnement CED Conseiller l environnement et au D veloppement Signer un engagement tout mettre en place pour la lutte pour l environnement sain Organiser une s ance d information et de sensibilisation sur l environnement Valider le programme labor suite un audit effectu par le MEHU avec des dates limites 0 Assainir lusine de fa on ce que les eaux de pluie ne se m langent pas avec les eaux d usine ES Se E Avec les consommateurs et les clients la SHB a d velopp une strat gie de commercialisation qui s arr te aux grossistes pour permettre a d autres acteurs a la base de participer au d veloppement du pays dans la vente des d tails Par ailleurs apr s toutes les installations de bonne qualit elle tient compte des dol ances des clients Par rapport ses relations avec l Etat il faut souligner qu l acquisition la SHB a proc d a la signature d une convention de session de l usine avec les objectifs suivants a Conserver l ensemble de personnel 100 et r cup rer 50 autres agents travaillant Cotonou b Garder les droits acquis au personnel c Disposer 3 du capital pour le personnel d Faire du portage pour le personnel pendant 2 ans e Maintenir le personnel avec impossibilit de licencier pendant 5 ans f Accro tre la capacit de 30 000 T l objectif tant de pass
32. a St TUNDE fonctionne sur la base d un certain nombre d outils de dialogue avec les diff rentes parties prenantes 1 Avec les Actionnaires Assembl e G n rale qui est un cadre formel Autorisation pour le rapport d activit annuelle bilan Budget pr visionnel Plan d action Commissaires au compte 2 Avec les Travailleurs Deux Assembl es G n rales par an Discussion mensuelle avec les d l gu s du personnel Les d l gu s du personnel sont associ s au Conseil de discipline pour int r t du personnel et le renforcement de ses capacit s R glement des probl mes de l environnement D veloppement de la notion de cercle de qualit pour examiner et rechercher des solutions aux probl mes priv s de maison de chaque travailleur La signature d un accord d tablissement dont l essentiel se r sume des dispositions g n rales la classification des emplois de l appr ciation des performances et de l avancement de la r mun ration salaires indemnit s primes et avantages divers et des dispositions de formation MALI Cas N 5 La Soci t KOULALIM SA Kouma alimentation moderne Tout comme le B nin le Mali est membre de l UEMOA au sein duquel il existe un programme Qualit qui a pour objectif de promouvoir la qualit de la production dans les diff rents pays membres Pour ce faire un comit de Coordination du programme qualit a t
33. acine de la gouvernance de l entreprise une bonne Gouvernance de l entreprise doit permettre un quilibre entre la performance et les attentes des parties prenantes A ce titre la Gouvernance de l entreprise a t examin e de mani re s par e dans l indice Crit re et approche m thodologique Les crit res de s lection refl tent l engagement de l entreprise l gard de chacun des trois piliers avec des pond rations diff rentes pour chacun des piliers et la gouvernance d entreprise Les promoteurs de l indice ont tenu compte du facteur sectoriel notamment pour l aspect environnemental Pour une ligibilit l indice les entreprises doivent obtenir apr s analyse les scores suivants 12 au minimum sur la gouvernance d entreprise 22 au minimum pour leurs pratiques de durabilit sociale 18 au minimum pour celles touchant la durabilit conomique La durabilit environnementale est calcul e en fonction des impacts faibles moyens ou lev s qui doivent se refl ter dans trois pr requis la politique la gestion et le reporting environnemental Pour d terminer les impacts le JSE SRI Index utilise le syst me de classification globale du FTSE FTSE Global Classification System Pour tre ligible une entreprise doit avoir un score minimum et tre en conformit avec la classification laquelle elle appartient en termes d impacts Elle doit obtenir un score au moins gal 1 pour ce q
34. action suite au retrait des investisseurs Donc dans les d mocraties modernes la volont de transparence accrue de la vie publique s tend peu peu tout organisme dot de pouvoirs et ayant une influence directe sur la soci t dont l entreprise Les entreprises engag es dans une logique de responsabilit sociale prennent en compte aussi les int r ts de l ensemble de leurs partenaires conomiques et sociaux Les employ s les clients et fournisseurs mais aussi les organisations non gouvernementales ou les collectivit s locales ont leur mot dire En effet tous ces acteurs ont un int r t plus ou moins direct dans la vie de l entreprise ils en sont les parties prenantes Cette notion r cemment apparue dans les milieux conomiques est le pendant de celle de shareholder l actionnaire Certains discours commencent parler de cr ation de valeur plus seulement pour les actionnaires de l entreprise shareholder value mais pour toutes ses parties prenantes stakeholder value L OCDE crit ainsi dans ses recommandations sur le Gouvernance de l entreprise que les soci t s devraient avoir conscience du fait que les contributions des diff rentes parties prenantes repr sentent une ressource pr cieuse pour b tir des entreprises comp titives et rentables Il est donc dans l int r t long terme des entreprises de favoriser une coop ration cr atrice de richesse entre les diff rentes parties prenantes Diver
35. amment en revisitant les acquis des d marches qualit est l origine de gains de productivit et de r duction des co ts Management environnemental conomies d nergie politiques RH novatrices constituent autant d investissements souvent immat riels dont les impacts moyen ou long termes peuvent tre importants les exemples ne manquent pas Sur ce plan l exemple le plus intuitif est la chasse aux gaspillages engag e pour des raisons cologiques de lutte contre la surconsommation de ressources elle a un impact conomique positif imm diat L axe des clients consiste soit retourner le risque d image en avantage concurrentiel en r pondant aux attentes des parties prenantes Lafarge cimentier exemplaire soit orienter son offre vers des segments de client les sensibles au d veloppement durable Monoprix et les consommateurs urbains ou encore cr er des produits correspondant de nouvelles attentes nouveaux mat riaux cologiques offre de services financiers socialement responsable Des activit s nouvelles ou r orient es peuvent na tre du d veloppement durable Il s agit de se positionner sur des march s porteurs notamment dans l environnement Rabo Green Bank et le financement du d veloppement durable Veolia Environnement et l offre de services valeur ajout e li s aux exigences de qualit et de s curit mais aussi de r orienter le portefeuille strat
36. assin pour traiter l huile avant son rejet dans la nature Avec les actionnaires la SHB organise Une rencontre classique pour rendre compte tous les actionnaires Deux Assembl es G n rales 2 Conseils d Administration par les actionnaires 1 Comit de suivi o sont admis les membres les plus influents des actionnaires Des s ances d Information aux actionnaires Avec les salari s c est une communication directe qui est privil gi e Tous les ans il y a une AG au d but de l exercice explication mission vision difficult collectes tudes et proposition de solutions aux probl mes Facilitation de la cr ation d un syndicat en accord avec le groupe SIFCA qui exerce dans les ol agineux et qui la source ne connaissait pas le syndicalisme Disposition pour l lection des d l gu s du personnel R unions p riodiques Cas N 3 Le CRUSTAMER Pour le Directeur expatri de cette entreprise il n y a pas de long vit d entreprise sans Vam lioration des conditions sociales des ouvriers C est sur la base de ce qui pr c de qu il affirme tre au courant de la RSAE depuis plus de 20 ans avant son arriv e au B nin Citation La question de normes est avant tout une question de volont Nous sommes bien inform s sur les questions des normes ISO 9 000 et 14 000 et sur la notion de la responsabilit sociale des entreprises Nous sommes inscrits depuis 2000 au
37. c A encourager la pratique de normes de conduite lev es chez ceux qui s occupent de la production de biens et services et de leur distribution aux consommateurs d A aider les pays mettre un frein aux pratiques commerciales abusives de toutes les entreprises aux niveaux national et international lorsque ces pratiques sont pr judiciables aux consommateurs e A faciliter la formation de groupes de consommateurs ind pendants f A promouvoir la coop ration internationale dans le domaine de la protection du consommateur g A favoriser la constitution de march s donnant aux consommateurs un plus grand choix moindre prix Par cons quent les P D P C servent de r f rence pour toute l gislation existante ou venir de chaque Etat membre de l ONU sur l information et la protection des consommateurs Afin d atteindre ces objectifs ces diff rentes parties sont encourag es utiliser un ensemble de strat gies comportant des r glementations des instruments conomiques et sociaux des politiques sectorielles notamment dans les domaines de l utilisation du sol du transport de l nergie et du logement mais aussi des mesures d liminations des subventions qui favorisent des modes de consommation et de production non durables ainsi que des mesures pour promouvoir les meilleures pratiques secteur par secteur en mati re de gestion de l environnement En d finitive il r sulte des PDPC que l Etat le
38. ce et d Industrie du B nin CCIB qui est une institution publique autonome sous tutelle du Minist re de l Industrie du Commerce et de la Promotion de l Emploi MICPE Par sa mission aupr s des entreprises la CCIB a quelques connaissances sur les questions de normes cause des probl mes rencontr s par les entreprises sur les march s internationaux La CCIB encourage la diffusion des pr occupations relatives aux normes mais ne d veloppe pas des strat gies directement li es la gestion des normes et des qualit s d autant plus que le CEBENOR le fait d j En somme on peut retenir qu au B nin sur les neuf entreprises engag es dans la d marche qualit de l UEMOA quelques unes ont pu tre tudi es compte tenu du fait qu elles semblent voluer dans la logique de RSAE travers la mise en place et le respect de dispositions internes qui leurs sont propres 4 2 Les entreprises Cas N 2 La SHB B nin La Soci t des Huileries du B nin SHB n e de la SONICOG Soci t Nationale d Industrie des Corps Gras par le biais de son Responsable d clare avoir entendu parler vaguement de la notion de RSAE Par contre il est bien inform sur les certifications ISO 9000 et ISO 14000 et a engag son entreprise dans une d marche int gr e devant la conduire l adh sion aux normes ISO 9000 En attendant la mise en uvre et le perfectionnement d un syst me de certification par tierce pa
39. d une part et ces outils ainsi que les initiatives volontaires d valuation ou de notation d autre part 5 POSITIONNEMENT DES AUTRES ACTEURS ET PERSPECTIVES Comme indiqu dans la m thodologie l tude a pris en compte en dehors des entreprises et de l Etat deux autres acteurs non n gligeables que sont les syndicats et les associations de consommateurs Ainsi on observe que dans la plupart des pays concern s les revendications qui sont faites par ces acteurs ne sont pas encore sp cialement orient es vers la RSAE et le vide syndical existe dans certaines entreprises Par contre tous les pays ont une ou plusieurs associations de consommateurs et en rapport avec le cadre institutionnel cr dans l espace UEMOA ces derni res commencent b n ficier des formations appropri es sur le programme qualit en cours Elles participent galement de plus en plus aux divers comit s mis en place dans le cadre de la normalisation sans pour autant exiger syst matiquement la mise en place et le respect d une logique de RSAE D une mani re g n rale on peut reconna tre que des efforts sont en cours dans les diff rents pays gr ce au programme qualit de l UEMOA Dans ce cadre les Etats ont mis en place un arsenal juridique et institutionnel qui pose timidement ou partiellement la question de la RSAE mais c est la rigueur dans l application des mesures et dispositions qui rentrent dans ce cadre qui constitue le princi
40. d quation besoins ressources afin d anticiper au maximum les plans d action mettre en uvre recrutement formation d veloppement proposer un syst me social attractif et s curisant pour les collaborateurs et leurs familles La SIR a embauch annuellement une vingtaine d agents sur les cinq pr c dentes ann es En 1998 un effort plus important a t r alis avec 123 embauches destin es renforcer le potentiel d encadrement et pr parer l volution de la pyramide des ges long terme pour ainsi relever les d fis majeurs de l entreprise Du 01 01 2002 au 28 02 2003 la SIR a embauch six 06 agents dont quatre 04 cadres et deux 02 agents de ma trise La SIR accorde une place importante la formation de ses agents Elle dispose d un centre de formation aux m tiers du p trole et b n ficie galement de l assistance de son partenaire Totalfinaelf Des changes de postes sont galement r alis s entre les cadres de la SIR et ceux de Totalfinaelf En 1998 un effort de formation correspondant 4 6 de la masse salariale a t r alis la moyenne tant de 4 les ann es pr c dentes Les formations sont ax es sur le perfectionnement des acquis techniques la d marche qualit et le management des hommes Politique sociale Plusieurs fois reconnue sur le march comme la premi re entreprise pour sa politique sociale la SIR offre ses agents 0 Une prise en charge importante
41. de ces outils Le dialogue avec l ensemble des parties prenantes est essentiel et permanent Structure du dialogue et son fonctionnement Le dialogue avec les diff rentes parties prenantes s articule selon les cas en R unions de travail ateliers s minaires en partenariat avec le ma tre d ouvrage le minist re de tutelle les bailleurs de fonds Rencontre avec les associations des consommateurs Qu est ce qui peut tre am lior et comment La promotion pour une meilleure prise en compte par l ensemble des parties int ress es des notions de responsabilit s soci tales dans notre environnement NIGER Cas N 7 La soci t Niger Lait SA et la soci t SSL SA Contexte Il existe au Niger 60 grandes entreprises et environ 300 moyennes entreprises La d marche qualit qui est un des principes cardinaux de la performance de l entreprise est peu connue et rarement pratiqu e dans le fonctionnement de ces derni res Toutefois l on constate un int r t progressif de la part des entreprises d la cr ation de la Direction Nationale de la Normalisation de la Qualit et de la M trologie sous tutelle du Minist re du Commerce et du Secteur Priv en 2000 Ce service technique qui travaille avec la Coordination Technique de la Normalisation cr e par 1 UEMOA et appuy e par l ONUDI est aussi log e dans le Minist re du Commerce et du Secteur Priv Des tudes ont largement t co
42. de cr ation d emplois et de r duction de la pauvret Pour cette cat gorie qui repr sente 60 et 80 des emplois la question de la RSAE n a de sens que lorsqu elle s inscrit dans une logique d am lioration des conditions de vie et de travail des personnes concern es Ce qui pose une v ritable interrogation sur l acceptation univoque de la d finition de la RSAE car en d finitive les motivations des acteurs a entrer dans une d marche RSAE ne sont pas les m mes au Nord et en Afrique 2 Les facteurs d cisifs qui conduisent la pratique de la RSAE dans les pays du Nord sont nettement diff rents de ceux des pays africains Continent le plus pauvre de la plan te l Afrique a besoin d all gement de sa dette d aide au d veloppement et de commerce pour lui permettre d radiquer la pauvret et r aliser un d veloppement durable Dans ce contexte caract ris par une pauvret grandissante cons cutive au d mant lement des fili res agricoles et agro industrielles ainsi que la d stabilisation du tissu industriel en construction la responsabilit soci tale des acteurs conomiques refl te les soucis d une grande vari t d acteurs parties prenantes comprenant des micro entreprises et des PME des fournisseurs des ouvriers des fermiers des agriculteurs des exploitants agricoles des communaut s organis es ou non la base des ONG etc Or les principaux d fis au d veloppement durable de ces gro
43. e sensibilit et de veille permanente de tous les acteurs sociaux sur les effets et les impacts li s aux pratiques des entreprises quelles que soient leur taille et l envergure de leurs activit s Dans cette logique les ONG les syndicats et les organisations de consommateurs ont un r le d terminant jouer et ce avec la collaboration des gouvernements aux niveaux local et central du patronat sans oublier les chambres de commerce et d industrie 1 Des activit s de recherche d change d exp riences et de mise en r seaux Des activit s de recherche approfondie et d tudes de cas sur les conditions qui favorisent les pratiques de RSAE et leur d veloppement avec un impact r el sur l Afrique sont n cessaires pour avoir une connaissance appr ciable des principaux acteurs de leurs initiatives des difficult s rencontr es des facteurs de succ s et d checs Ces activit s doivent tre promues dans une logique de recherche action suivant laquelle des exp rimentations de cadre de dialogue multi acteurs vont se faire suivant des approches qui facilitent la comparaison et la capitalisation des exp riences Ces exp rimentations peuvent galement s appuyer sur des visites d changes d exp riences les analyses de cas des ateliers d apprentissages mutuels et de co conception Ce qui permettra de d velopper un cadre conceptuel et m thodologique de dialogue largi la base entre les parties prenantes q
44. ecteur central Communication et D veloppement Durable Date de cr ation de l entreprise 26 octobre 1960 Statut juridique Soci t d conomie mixte Chiffre d affaires annuel 64 milliards de FCFA Effectif employ 1605 employ s en 2003 Etes vous familiers avec le concept de la responsabilit soci tale des acteurs conomiques EDM SA concessionnaire du service public de production et fourniture d lectricit et d eau potable est consciente de ses responsabilit s soci tales Comment se pose cette question au niveau de votre entreprise Cette question se pose en tout premier lieu au niveau de la qualit des produits et des prestations r alis s par EDM SA En effet il s agit de produits de consommation continue indispensables au bon fonctionnement des activit s du pays Notre responsabilit soci tale se pose aussi en terme de gestion des ressources naturelles utilis es comme intrants dans nos activit s de production notamment les ressources hydrauliques pour la production de l lectricit et de d eau potable Enfin elle concerne tous les aspects environnementaux li s nos infrastructures et sites d exploitation Quels sont les outils en place pour r soudre cette question Les outils envisag s s inscrivent dans l organisation et le syst me de management de l entreprise Ainsi EDM SA s est dot e d une Direction Centrale Communication et D veloppement Durable dont l une des
45. ement Durable S il existe de nombreux positionnements strat giques dans le choix de ce r f rentiel celui ci s appuie sur l un des r f rentiels internationaux voqu s plus haut sur les codes sectoriels disponibles et sur une combinaison de ces diff rents l ments 0 Les r f rentiels d valuation mis en place par les agences de notation SD 21000 un guide d valuation Selon Christian Brodhag pr sident du groupe de travail SD 21 000 SD 21 000 n est pas un outil de management ni une norme certifiable mais un guide la disposition des entreprises qui veulent s engager dans une d marche d veloppement durable et mettre en place une strat gie Pour laborer ce document de consensus 80 personnes repr sentant l ensemble du monde conomique patronat syndicats associations pouvoirs publics ont travaill pendant 2 ans Leur id e tait qu il existe de nombreux documents de r f rence sur l organisation d un reporting social et environnemental mais quasiment rien sur le management Les auteurs de SD 21 000 ont voulu aider les chefs d entreprise rep rer les enjeux du d veloppement durable qu il s agisse du r chauffement climatique ou de la relation aux parties prenantes Ils ont par exemple r alis un tableau reprenant les diverses cat gories de parties prenantes et listant leurs attentes dans les domaines conomique social et environnemental SD 21000 n est pas un mode d emploi de mise en
46. er 100 voire 120 000 T g Cr er de nouveaux emplois h Moderniser l entreprise En retour le gouvernement a pris un certain nombre d engagements savoir garantir la mati re premi re la soci t travers un contrat d approvisionnement en graines de coton avec la SONAPRA signer un bail emphyt otique du terrain au bout de 2 ans Par rapport la population la SHB fait des r unions avec le chef de village pour r fl chir entres autres sur les possibilit s de contribuer la construction des infrastructures socio ducatives et la gestion de l environnement au niveau local Par cette strat gie la population voit en la pr sence de SHB le r le incontestable d acteur de d veloppement surtout en ce qui concerne les infrastructures dont la communaut a besoin Dans le cadre de la gestion de l environnement la SHB a acquis de la SONICOG une soci t a tr s forte charge polluante Face a cette situation une demande de concession d un terrain pour le traitement des eaux a t faite l administration pour un projet de construction d une unit de traitement des eaux De fa on directe l entreprise travaille a r duire la charge polluante par une technologie propre qui n engendre pas de pollution par la m thode dite Neutralisation sur mixella m lange huile hexane ce qui donne un r sultat de r duction de l ordre de 95 des charges polluantes b cr er et entretenir un b
47. es acteurs conomiques Si oui quelle s occasion s Expliquez Qu est ce que la notion de responsabilit sociale des acteurs conomiques signifie pour votre centre Qu est ce que votre centre fait concr tement dans le domaine de la responsabilit sociale des acteurs conomiques RSAE ou dans un domaine proche en vue d assurer l mergence d entreprises citoyennes offrant des produits propres la consommation et choisis par des consommateurs responsables Quelle est l approche globale ou la d marche adopt e D crivez l et fournissez la documentation de r f rence Cette approche se r f re t elle certaines normes internationales Si oui lesquelles Sinon pourquoi Quels sont les outils utilis s dans ce cadre D crivez les Quels sont les r sultats obtenus Quelles sont les difficult s rencontr es et les solutions adopt es et ou pr conis es Quelles sont les perspectives actuelles Quelle place le dialogue occupe dans ces outils Quelles sont les forces et les faiblesses de vos outils dans ce cadre Quelles sont les am liorations possibles qu on peut apporter Quelles sont les autres structures que vous connaissez et qui sont engag es dans la d marche RSAE Donnez le maximum de pr cisions sur ces structures et ce qu elles en pensent QUESTIONS PRINCIPALES A POSER AUX RESPONSABLES DES ENTREPRISES SELECTIONNEES POUR LETUDE DE CAS Prendre les adresses compl tes d
48. es enqu t s 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Avez vous entendu parler une fois de la responsabilit sociale des entreprises ou des acteurs conomiques Si oui quelle s occasion s Expliquez Qu est ce que la notion de responsabilit sociale des acteurs conomiques signifie pour vous ou pour votre entreprise Est ce que votre entreprise s est inscrite dans la logique de responsabilit sociale des acteurs conomiques RSAE Si oui depuis quand et pourquoi Sinon pourquoi Passer la question N 13 Comment la RSAE s op rationnalise dans votre entreprise En d autres termes comment cette logique est elle d velopp e Quels sont les outils utilis s D crivez les Quelle place le dialogue occupe dans ces outils Quelle est l approche globale ou la d marche adopt e D crivez l et fournissez la documentation de r f rence Cette approche se r f re t elle certaines normes internationales Si oui lesquelles Sinon pourquoi Quels sont selon vous les avantages et les inconv nients li s un tel choix strat gique logique RSAE Quelles sont les forces et les faiblesses de vos outils dans ce cadre Quelles sont les am liorations possibles qu on peut apporter Quelles sont les autres entreprises que vous connaissez et qui sont engag es dans la d marche RSAE Donnez le maximum de pr cisions sur ces entreprises et ce qu elles en pensent Serez
49. es ou les comit s de direction plus ind pendantes doivent tre institu s ou dynamis s l o il en existe d j Le concept de Responsabilit Sociale des Entreprises fait aujourd hui l objet de d bats nourris au sein de nombreuses instances au plan national et international Il est nouveau pour les syndicats B ninois et cela doit faire cole chez nous au B nin d clare le responsable syndical interrog Il est imp rieux que nous ayons une nouvelle culture de la gestion d entreprise Face aux contre performances enregistr es dans bon nombre d entre elles ces derniers temps il se pose alors de r els probl mes de gouvernance d entreprises chez nous Au niveau des syndicats notre conf d ration fait surtout un effort de formation de formateurs des travailleurs dans le cadre de la promotion du dialogue social La CSA BENIN ce titre participe plusieurs cadres de dialogue social tel que le Conseil National du Travail la Grande commission de n gociations Gouvernement Centrales Syndicales ainsi que les Conseils d Administration des entreprises La CSA BENIN s appuie sur les 8 conventions fondamentales de l OIT savoir les 29 87 98 100 105 111 138 182 ainsi que sur la d claration universelle des droits de l homme Les outils souvent utilis s portent sur des s ances de sensibilisation a travers des sessions de formation d informations et de propagandes En terme de r sultats on peut souligner
50. et leur garantir tant soit peu un ordre public en conformit avec les convictions morales les mieux partag es au sein de l Union 2 2 Cadre institutionnel Depuis la mont e en puissance des entreprises multinationales durant les ann es soixante les normes et qualit s apparurent comme des crit res de diff renciation non imp ratifs mais utiles et fortement salutaires pour la dynamique interne des entreprises Ainsi en relation avec le cadre juridique ci dessus d crit de nombreuses initiatives ont t prises au niveau international avec pour ambition de mettre en place un cadre institutionnel appropri pour faciliter les processus de normalisation ou de certification M me si les initiatives v ritablement endog nes sont rares en Afrique force est de reconna tre qu la faveur de la mondialisation et des diff rents cadres internationaux de coop ration l op rationnalisation des dispositions juridiques en la mati re s est traduite par la promotion de certaines normes et leur harmonisation surtout dans le cadre des processus d int gration r gionale A la suite des normes ISO 9000 sur la qualit ISO 14000 sur l environnement HACCP sur l hygi ne la norme sur la responsabilit sociale des acteurs conomiques SA 8000 en est une nouvelle g n ration En effet apparu r cemment le principe de responsabilit sociale des entreprises concerne l ensemble de leurs pratiques et leurs cons quences l int rieu
51. fruits qu moyen ou long terme Jusqu aujourd hui seules une minorit de grandes entreprises ont su construire une vraie diff renciation strat gique sur ce plan Pour les autres l exigence de responsabilit vis vis de la soci t appara t comme des contraintes qui accroissent le degr de complexit du management des grands groupes Pourtant des priorit s cibl es selon l environnement propre chaque entreprise sont en mesure d ouvrir des opportunit s int ressantes condition d tre construites avec coh rence en programmant les co ts de ces investissements et en visant un horizon plus large que celui de la communication sur le d veloppement durable Les diff rentes strat gies RSE Dans l tude Impact du d veloppement durable dans la strat gie des grandes entreprises r alis e par Novethic une typologie des strat gies RSE des entreprises a t tablie en s appuyant sur deux crit res 0 la pression impos e l entreprise par des ONG l opinion publique les l gislations venir Celle ci sera plus ou moins marqu e selon les secteurs d activit de l entreprise l industrie lourde tant par exemple plus sous pression que les services 0 l attitude de l entreprise qui peut choisir d anticiper et d identifier les axes les plus porteurs dans le d veloppement durable ou bien qui peut au contraire voluer seulement face aux contraintes r glementaires et aux revendications des parties
52. g The report was developed in the light of increasing world wide consumer and public interest in this issue In particular polls show the increasing importance consumers assign to the social responsibility leadership of companies The surveys indicate that consumers expect that multinational firms should meet high health and safety worker human rights consumer protection and environmental standards no matter where their operations may be located Investors and shareholders are also increasingly pressuring firms to demonstrate their corporate responsibility programmes and activities And firms are increasingly asking that their suppliers show that they have corporate responsibility programmes in place These market actions are buttressed by laws in several jurisdictions which require that for example pension fund managers review the corporate social responsibility practices of companies with which they invest However in the absence of credible verifiable information based on internationally agreed upon standards the report concluded that it is difficult for all of these parties to make meaningful assessments and decisions about corporate social responsibility practices The report identified a large number of existing CSR initiatives They are evidence of a considerable degree of engagement from all sectors of society on corporate responsibility issues and that considerable progress has been made towards devising workable approaches However
53. ghts to gain high level entrance in the area of sustainability reporting while ensuring that they are in line with consumers interests and at the same time raise and enhance CI s international profile CI has provided input on how reporting should develop further and be best advanced in relation to consumers needs 3 Development of standards and rules The CI World Congress 2003 stated that the development of international rules and standards is an essential tool to protect consumers in a globalised economy These rules and standards are made by a number of bodies Harmonisation of standards should only be undertaken where there is a clear benefit for consumers and where it is understood that the standards setting process must respect democratic values CI and its members should be able to play an active role in standardisation They should participate in the promotion of CI policies in technical committees preparing national and international standards of consumer interest They should act in co operation with other international bodies representing consumers All bodies responsible for standard setting should actively seek and facilitate the participation of consumer representatives in their work 4 The need for an ISO CSR standard In 2001 ISO Council requested that ISO COPOLCO considered the viability of international standards in this subject A COPOLCO working group prepared a report which was discussed by COPOLCO at its June 2002 meetin
54. ie et photographie du Village des Arts de Dakar d une valeur de 2 000 000 de francs cfa Par ailleurs elle a offert le 28 octobre 2003 un important lot de mat riels audiovisuels au centre Verbo Tonal de Dakar qui regroupe des enfants d ficients auditifs Normes utilis es La Sonatel n est pas certifi par une norme internationale de RSE mais cette derni re semble s op rationnaliser travers le concept de fondation Sonatel Faiblesses La fondation ne prend pas en compte le volet protection de l environnement dans ses activit s de m c nat Gabon Cas N 10 ELF Gabon Pr sentation de la soci t Elf GABON est une soci t anonyme de droit Gabonais intervenant dans le p trole et r gie par l acte uniforme OHADA du 17 avril 1997 Description de la d marche RSE La Direction G n rale de Elf Gabon place en t te de ses priorit s la s curit des activit s la sant des personnes le respect de l environnement et la qualit de ses r alisations dans le choix r solu d une politique de d veloppement durable Organe de gestion Elf Gabon est dot d un conseil d administration d une direction g n rale et des directions techniques La politique des ressources humaines Les cadres nationaux continuent de se voir offrir des opportunit s de carri re au sein du Groupe Les recrutements Elf Gabon visent accompagner les efforts de d veloppement des r serves additionnelles su
55. ieux des entreprises d origine africaine de la r gion et du continent A peine 5 d entre elles sont engag es dans la d marche de certification de normalisation et d accr ditation en r f rence aux normes ISO en attendant que des dispositifs institutionnels adapt s soient mis en place Les quelques rares cas o les entreprises sont inform es de la RSAE ne font pas r f rence des outils standardis s mais plut t des dispositions internes propres ces entreprises et qui encouragent quand m me le dialogue entre les diff rentes cat gories d acteurs 4 DESCRIPTION DES PRATIQUES DE RSAE EN AFRIQUE Pr sentation des cas tudi s 4 1 Les institutions d appuis aux entreprises ou partenaires techniques Cas N 1 Le CEBENOR B nin Bases juridique et institutionnelle Le Centre B ninois de Normalisation et de Gestion de la qualit CEBENOR est la structure gouvernementale en charge des questions de normes et de responsabilit sociale des entreprises au B nin Il est l un des principaux organes du syst me de normalisation au B nin qui repose sur un arsenal juridique comprenant un ensemble de textes a savoir 0 Le d cret n 97 520 du 17 octobre 1997 portant institution du syst me national de normalisation et de gestion de la qualit 0 Le d cret n 2002 310 du 11 Juillet 2002 portant institution du syst me national de normalisation et de gestion de la qualit abrogeant le pr c dant
56. ines normes internationales Si oui lesquelles Sinon pourquoi Quels sont les outils utilis s dans ce cadre D crivez les Quels sont les r sultats obtenus Quelles sont les difficult s rencontr es et les solutions adopt es et ou pr conis es Quelles sont les perspectives actuelles Quelle place le dialogue occupe dans ces outils Quelles sont les forces et les faiblesses de vos outils dans ce cadre Quelles sont les am liorations possibles qu on peut apporter Quelles sont les autres structures que vous connaissez et qui sont engag es dans la d marche RSAE Donnez le maximum de pr cisions sur ces structures et ce qu elles en pensent ANNEXE 2 Liste des personnes associ es 1 Gustave ASSAH et Euloge AGBESSI pour le B nin Assistants au GRAPAD CREFAC Gilles da COSTA Economiste consultant pour les autres pays Sim on Tound DOSSOU Syndicaliste Agro forestier pour les organisations syndicales Mahaman Nouri Association de D fense des Droits des Consommateurs ADDC Wadata et als pour le Niger S kou SANGARE Economiste Consultant et membre de l Association Nationale des Consommateurs pour le Mali ANNEXE 3 Document de position de Consumers International Consumers International position on Corporate Social Responsibility activities in ISO Consumers International CI strongly supports the initiative on Corporate Social Responsibility CSR standardisation by the In
57. ion des dynamiques de dialogue et des besoins exprim s Une collaboration troite entre ces observatoires r gionaux et une harmonisation des normes et pratiques permettra terme de cr er un observatoire africain qui centralise les donn es et informations pour les mettre la disposition de tous les acteurs concern s SOMMAIRE N Titres Pages 1 INTRODUCTION 1 1 1 Perspective et objectifs 1 1 2 M thodologie et port e des tudes de cas 1 2 CONTEXTE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL 2 2 1 Quelques l ments du cadre juridique en mati re de RSAE 2 2 2 Cadre institutionnel 6 2 2 La politique industrielle commune 7 1 2 2 Les syst mes nationaux de normalisation de certification et d accr ditation 8 2 3 PROBLEMATIQUE ET VISION DE LA RSAE EN AFRIQUE 9 3 1 D finitions et cadre th orique 9 3 1 D finitions 9 1 3 1 Cadre th orique 12 2 3 2 Perceptions de la RSAE en Afrique 15 4 DESCRIPTION DES PRATIQUES DE RSAE EN AFRIQUE 16 PRESENTATION DES CAS ETUDIES 4 1 Les institutions d appuis aux entreprises ou partenaires techniques 16 4 2 Les entreprises 18 4 3 Implication des organisations syndicales ONG et autres acteurs 33 5 POSITIONNEMENT DES AUTRES ACTEURS ET PERSPECTIVES 36 Conclusion 36 Bibliographie 39 Annexes 40 1 INTRODUCTION 1 1 Perspective et objectifs La pr sente tude donne une perspective africaine par rapport l tat des lieux en ce
58. la performance des entreprises sous traitantes par la tenue de r unions p riodiques HSE avec le Management et le renforcement des postes HSE des entreprises le renforcement des inspections programm es de site les programmes d actions engag es suite aux audits techniques sur les champs d Anguille et Coucal Avocette la formation syst matique la conduite d fensive la syst matisation des audits hygi ne sant et les formations secouristes du travail Environnement En mati re d environnement Elf Gabon a particuli rement concentr ses efforts sur deux axes la r duction des rejets de Gaz Effet de Serre et le traitement des eaux de production avant rejet dans la mer missions de Gaz Effet de Serre ELF Gabon s est fix comme objectif l identification des projets significatifs permettant la r duction des rejets atmosph riques et des Gaz Effet de Serre en particulier En 2003 le projet de compression des gaz sur un site terre PG2 a t r alis et mis en service avec le double objectif de supprimer les torches de l le Mandji et de soutenir le r seau gas lift Ceci a notamment permis d am liorer la r cup ration d huile tout en r duisant les missions gazeuses l atmosph re Rejets d hydrocarbures dans les eaux de production L optimisation des traitements d eaux sur la plate forme de Grondin en f vrier 2003 d cantation et hydrocyclones et sur le site de Mboumba associ s au doubleme
59. lit et l avis des consommateurs est prix en compte pour l am lioration de la qualit des produits La demande d appui en terme d outils est galement tr s soulign e et l entreprise est ouverte a toute proposition dans le sens de la RSAE pour autant que cela puisse rendre ses produits plus comp titifs sur le march Afrique du Sud Cas N 8 La bourse de Johannesburg Apercu historique Depuis 2002 le second King Report sur le Gouvernance de l entreprise la Johannesburg Securities Exchange JSE pressait les entreprises cot es sud africaines de prendre en compte le d veloppement durable dans leurs strat gies et a publi le 29 mai 2004 le JSE Socially Responsible Investment Index l indice ISR sud africain et pour p rim tre d analyse les entreprises du FTSE All Share JSE et comprend 51 entreprises dont 17 appartenant au MidCap Index et 3 au SmallCap Index C est la premi re fois qu une Bourse lance un indice de ce type Le Comit consultatif de l indice qui a oeuvr la d termination des crit res d inclusion a pris pour philosophie la reconnaissance de la nature mergente de la RSE dans les entreprises sud africaines et en cons quence a cherch encourager celles ci une plus grande transparence et effectuer un reporting de leurs strat gies et programmes de d veloppement durable Ces crit res volueront donc au fur et mesure que le concept de RSE s enracinera dans les e
60. llet points are not an exhaustive list of CI s demands for an ISO CSR standard or guidance document but a list of the key issues 0 An ISO standard or guideline can only be a supplement to the many other tools and requirements for companies working with CSR Therefore an ISO standard or guideline doesnot exclude the need for relevant legal actions on a national or regional level and it does not exclude the need for the many other voluntary initiatives Many tools are already available for companies working with CSR An ISO standard should involve the best of these That way an ISO standard or guideline could become a bridge between national legislation and international norms UN ILO OECD etc on the one hand and reporting and other voluntary initiatives and tools on the other hand If ISO decides to develop some kind of CSR standard or guideline ISO must ensure a balanced participation in the development process to ensure adequate influence of organisations representing the public interest This means that all relevant major stakeholder groups should be given the opportunity and if needed also the resources for participation in the relevant forums Minimum requirements for a CSR standard or guideline include 0 Compliance with all rules and regulations of the jurisdiction in question 0 A clear obligation of the company in close dialogue with relevant stakeholders to consider relevant international conventions UN ILO etc and
61. missions essentielles est le d veloppement d une communication transparente tant l interne qu l externe vis vis de l ensemble des parties prenantes Elle a en charge la conduite d action citoyenne en mati re de d veloppement durable En mati re de management EDM SA s est engag e dans une d marche qualit selon le r f rentiel ISO 9001 version 2000 avec pour objectif une certification en 2004 Ainsi l entreprise se sera dot e d un syst me de management bas sur les standards internationaux devant lui permettre d assurer la satisfaction de ses clients ses actionnaires et ses collaborateurs travers l am lioration continue de ses performances EDM SA depuis 2002 organise tous les ans une enqu te d coute client le r alis e par un cabinet externe afin de mesurer la valeur per ue de ses produits et prestations et d identifier les attentes et axes d am lioration souhait s par sa client le Enfin sous l impulsion du groupe SAUR dont elle est une filiale EDM SA partage l ensemble des bonnes pratiques en mati re de d veloppement durable avec l ensemble des autres filiales du groupe SAUR pr sentes dans le m me secteur d activit travers le monde Comment fonctionnent ces outils Ces outils font partie int grante du management de l entreprise Leur fonctionnement influe sur le cycle de planification annuel des activit s Quelle place le dialogue occupe dans l utilisation
62. n des textes qui tiennent compte de la culture b ninoise Cas N 4 La Soci t TUNDE SA C est une soci t industrielle d imprimerie bas e au B nin mais qui a l ambition de couvrir toute la sous r gion ouest africaine Le Directeur du d veloppement rencontr dans le cadre de ce travail a d clar qu il n a pas connaissance des normes SA 8000 sur le RSAE et que cela est nouveau sur le march Il affirme qu au temps d aujourd hui l industrie TUNDE se pr occupe essentiellement de la qualit et utilise plus de 500 employ s TUNDE fait partie des entreprises audacieuses et s lectionn es par l ONUDI pour amorcer le processus d inscription la certification ISO C est un objectif socialement souhait par les parties prenantes de la Soci t L imprimerie TUNDE fait partie des entreprises qui ont choisi d appliquer la norme ISO 9001 Dans son secteur il est devenu la premi re tre s lectionn e pour obtenir la certification A travers sa mission et ses objectifs elle encourage constamment la participation du personnel outil essentiel de l am lioration continue des prestations de son entreprise Ceci lui permet d assurer une croissance rapide et le renforcement de sa position de leader sur le march national et r gional En effet pour TUNDE toute la probl matique de la responsabilit sociale des acteurs conomiques repose sur la place que ceux ci accordent au dialogue Ainsi l
63. nce exacerb e des tarifs commerciaux de plus en plus faibles mais prouvent galement des difficult s assurer des exportations conformes aux normes internationales Ce programme b n ficie de l appui financier de l Union Europ enne et de l assistance technique de l ONUDI dans les trois domaines suivants 0 La mise en place d un syst me r gional d accr ditation et de certification travers la mise niveau des laboratoires en vue de leur accr ditation sur une base internationalement reconnue 0 Le renforcement et l harmonisation des organismes de normalisation existants il s agit entre autres de cr er un centre de documentation r gional dot d une base de donn es sur les normes et les r glementations techniques de d velopper les organismes nationaux de normalisation et de coordonner leurs activit s 0 La promotion de la qualit dans les entreprises travers la mise en place des centres techniques r gionaux en vue d aider les entreprises am liorer la qualit de leurs de leurs produits et l institution d un prix UEMOA de la qualit afin d encourager le d veloppement d une culture de la qualit avec un accent particulier sur la protection des consommateurs 2 2 2 2 Les syst mes nationaux de normalisation de certification et d accr ditation Dans ce cadre et au niveau national des pays tels que la C te d Ivoire le S n gal le B nin et le Burkina Faso ont cr
64. nduites pour pr parer les entreprises rentrer dans cette nouvelle phase d int gration de d marche qualit dans leurs activit s Actuellement une douzaine d entreprises ont t cibl es pour tre appuy dans la prise en compte des normes internationales notamment dans le domaine de la certification et de l accr ditation Les deux cas pr sent s ci dessous portent sur des entreprises s lectionn es pour participer ce programme et qui en r alit ne d veloppent pas encore une d marche propre de RSAE Contacts de l entreprise N 1 La soci t Niger Lait SA PDG Mme Djibrine Maida Zeinabou DG Adjoint Mr Djibrine Tahirou BP 13324 Zone Industrielle Route de Kalmaharo Tel 00227 74 29 56 Fax 00227 74 29 66 E mail nigerlai intnet ne Ville Niamey Niger Apercu sur les pratiques Il existe un dialogue social dans le but d am liorer la performance de l entreprise travers un groupe d nomm cercle qualit cr le 08 avril 2002 et une m thode de management 5 Source R pertoire actualis en juin 2003 par la Chambre du Commerce d Agriculture d Industrie et de l Artisanat coop rative ouverte avec le personnel L avis du personnel est totalement pris en compte tant qu il est constructif Les normes nationales sont en cours d laboration mais en attendant nous nous r f rons aux normes internationales HACCP AFNOR ISO CEN FIL LNE Toutefois nous souhaiton
65. nt s respectivement en annexes 1 et 2 Les onze tudes de cas pr sent es dans ce document donnent une vue globale sur la situation de la RSAE en Afrique a partir notamment des exp riences r alis es dans les sous r gions occidentale et centrale et par extension dans la plupart des pays de l Afrique Subsaharienne a cause du cadre de coop ration bilat rale cr entre les Etats ACP et PUE savoir Accord de Cotonou 2 CONTEXTE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL 2 1 Quelques l ments du cadre juridique en mati re de RSAE En Afrique la quasi totalit des Etats et des institutions l gales sont h rit s de la colonisation Cette situation se traduit g n ralement par l inexistence le retard dans l laboration ou la caducit de l arsenal juridique indispensable pour r guler le fonctionnement des entreprises dans un contexte o les associations de consommateurs commencent tre reconnues comme des partenaires indispensables des diff rents acteurs conomiques Jusqu a la fin des ann es 70 les diff rentes l gislations nationales se contentent de reconna tre qu il existe des droits g n raux souvent parpill s dans plusieurs textes inaccessibles Ce n est qu apr s le vote le 09 avril 1985 par l Assembl e G n rale des Nations Unies des Principes Directeurs pour la Protection du Consommateur PDPC que les droits du consommateur ont t d finitivement l gitim s sous la forme de huit droits f
66. nt du bassin API du Cap Lopez permettent de respecter les standards internationaux de rejet des hydrocarbures en mer La politique S curit Hygi ne Sant et Environnement SHE est vulgaris au sein de l entreprise Activit s de diversification Les actions de la firme ont concern en particulier des projets ou des r alisations d int r t g n ral financ s par la Provision pour Investissements Diversifi s PID Les d penses engag es se sont lev es pour l exercice 2003 la somme de 4 9 millions de dollars US On peut notamment citer dans le domaine de la sant et de la recherche m dicale la poursuite du soutien notamment financier au Centre International de Recherches M dicales de Franceville CIRMF dans le domaine du d veloppement agricole les aides apport es l Institut Gabonais d Appui au D veloppement IGAD concernant les cultures maraich res en zone p riurbaine dans le domaine de l ducation et de l aide aux communaut s le financement du nouveau Centre de Sp cialisation Professionnelle de Port Gentil ainsi que d autres aides dans le cadre du d veloppement durable et de l environnement Normes utilis es Aucune norme internationale en mati re de responsabilit sociale des entreprises mais les pratiques de la soci t dans le domaine social conomique et environnementale la rendent ligible aux normes internationaux de RSE C te d Ivoire Cas N 11 La SIR Soci
67. ntreprises et int grera rapidement des indicateurs quantitatifs sur la performance de la mise en oeuvre des politiques de responsabilit de sociale Description de la d marche Un indice b ti sur les trois piliers du d veloppement durable 0 La durabilit environnementale mesure de l impact environnemental des entreprises et des syst mes de gestion environnementale 0 la durabilit conomique quilibre de l utilisation des ressources les profits court terme et mesure des impacts conomiques positifs et n gatifs des entreprises dans leur sph re d influence 0 la durabilit sociale en qualit d acteur cl de la soci t une entreprise se doit de d velopper des relations positives avec l ensemble de ses parties prenantes ses collaborateurs mais aussi la communaut dans son sens le plus large Elle se doit donc de d velopper entre autres une culture de non discrimination Elle devra galement faire la d monstration que sa strat gie ses syst mes de gestions internes et de mesure des performances ont pour objectifs de promouvoir la progression sociale le d veloppement conomique de ses salari s et des communaut s dans lesquelles elle intervient ainsi que la r duction de la pauvret sans oublier la lutte contre le sida et sur la gouvernance d entreprise les principes de justice de responsabilit et de transparence sont communs aux trois piliers mais sont aussi les concepts fondamentaux a la r
68. ntreprises prennent volontairement en plus et au del de leurs obligations l gales et qui constituent un moyen pour elles de tenir compte de leur impact sur toutes les parties prenantes La responsabilit sociale des Entreprises compl te sans remplacer la r glementation ou la politique sociale de Etat La base de la responsabilit des Entreprises est constitu e par la l gislation la r glementation et les accords qui portent sur la conduite de l entreprise l gard du reste de la soci t d une part la l gislation et la r glementation qui concernent la mani re dont l entreprise est administr e au plan interne d autre part Lorsque l on sait que le but de l entreprise est la cr ation de richesse cela ne doit pas constituer un pr texte pour s affranchir ni se dissocier de la l gislation r gissant son activit dont l objectif fondamental est de satisfaire les besoins individuels et collectifs de la soci t Les bons r sultats li s l activit des entreprises ne peuvent tre pleinement concr tis s s il n y a pas de r glementation et si les gouvernements ne sont pas capables de prot ger le bien tre conomique et social et le droit de leurs citoyens La protection des travailleurs des consommateurs et de l environnement contre les abus commis par les entreprises doit tre renforc e Des mesures propres am liorer la gouvernance des Entreprises notamment les conseils d entrepris
69. ommateurs aux national et international qui de par leurs missions se pr occupent des questions de responsabilit sociale des acteurs conomiques Comme d j soulign plus haut leur implication en Afrique de l Ouest a t particuli rement visible avec le programme Qualit de l UEMOA Mais au sens large de la RSAE tr s peu d initiatives ou d exp riences significatives existent Au plan international il faut souligner positivement les efforts qui se font au niveau de l organisation Consumers International CI qui depuis l ann e 2004 a pris une position claire sur les activit s relatives la RSAE dans le cadre de la normalisation ISO Il s agit en fait de la n cessit de promouvoir des standards internationalement reconnus comme une norme ISO en mati re de RSAE pour remplacer les nombreux outils codes de conduite charte guide d valuation etc actuellement utilis s au niveau national ou r gional Mais dans ce cadre elle a formul un certain nombre d exigences dont le groupe de travail en charge de cette initiative doit prendre en compte entre autres 0 la valorisation des outils d j disponibles aupr s de certaines institutions 0 le fait que cette norme ISO sur la RSAE ne doit pas remplacer enti rement les outils sp cifiques mais les compl ter de sorte devenir une certaine passerelle entre les l gislations nationales et les normes internationales Nations Unies OIT OCDE etc
70. ondamentaux que sont Le droit la satisfaction des besoins essentiels Le droit la s ret des produits Le droit l information Le droit au choix Le droit la repr sentation Le droit au recours Le droit l ducation Le droit un environnement sain er Er Ce ea eS Ces droits ont t universellement adopt s comme devant tre reconnus et prot g s par les l gislations de tous les Etats membres En effet m me si les PDPC n ont t vot s que par une R solution et ne sont pas une convention internationale applicable dans les Etats signataires qui lont ratifi e aucun Etat membre de l ONU ne peut concevoir et ou mettre en uvre une l gislation ou une r glementation qui aura pour cons quence de compromettre leurs objectifs ou de r duire leurs effets L Assembl e G n rale de ONU a reconnu les huit droits du consommateur comme la fois des droits essentiels universels et ind pendants C est pourquoi avant l extension des PDPC en 1999 la plupart des activit s touchant la protection de l environnement et au d veloppement durable mettaient l accent sur la n cessit de rendre les proc d s de production moins polluants et plus s rs Depuis leur r vision et l incorporation d articles sur la promotion de la consommation durable il est clairement apparu que l Etat a une responsabilit dans la promotion de la consommation durable et par cons quent du d veloppement du
71. ontraignante Ils ont t r vis s pour la derni re fois en juin 2000 Le Global Compact L un des programmes volontaires publics international les plus connus lanc en janvier 2000 lors du Forum Economique Mondial de Davos par Kofi Annan secr taire g n ral des Nations Unies Le Global Compact a pour ambition d unir la force des march s l autorit des id aux individuels afin de responsabiliser les entreprises qui doivent s engager respecter 10 principes 0 Les certifications normes et labels Les normes Elabor es par des organismes reconnus au niveau international ces normes d taill es ne peuvent tre accord es que par des organismes de certification et impliquent des co ts pour l entreprise qui les sollicite L ISO est un r seau d instituts nationaux de normalisation de 148 pays selon le principe d un membre par pays dont le Secr tariat central situ Gen ve Suisse assure la coordination d ensemble C est une organisation non gouvernementale ses membres ne sont pas comme dans le syst me des Nations Unies des d l gations des gouvernements nationaux Elle occupe n anmoins une position privil gi e entre les secteurs public et priv La raison tient ce que l ISO compte dans ses membres de nombreux instituts faisant partie de la structure gouvernementale de leur pays ou mandat s par leur gouvernement et d autres organismes issus exclusivement du secteur priv tablis par des partenariats d a
72. pal d fi dans un contexte o la corruption prend le pas sur les principes de bonne gouvernance Par ailleurs la n cessit s impose pour les pays de la sous r gion d uvrer a une r elle harmonisation des normes qui d passent le cadre actuel de la gestion de la qualit pour prendre en compte en vraie grandeur la RSAE C est une condition indispensable pour une r elle int gration conomique Dans cette logique il s agira donc pour les organisations de la soci t civile en g n ral de se mobiliser pour s approprier les questions relatives la RSAE afin d exiger des entreprises et de l Etat le respect des normes reconnues dans les conventions internationales 7 Voir annexe 2 le document de position publi par Consumers International ce sujet CONCLUSION Cette tude nous a permis de constater que la grande majorit des entreprises n ont r ellement pas connaissance de la norme Responsabilit Sociale des Acteurs Economiques En effet les entreprises avaient pour la plupart des informations seulement sur ISO 9000 et ISO 14000 S il est vrai que ce soit a partir de ces derni res normes que certaines des entreprises avaient t s lectionn es et soumises au processus d inscription a la d marche de certification ISO force est de reconnaitre que le respect des normes ISO 9000 et ISO 14000 constitue un pr alable indispensable a la mise en ceuvre de la norme SA8000 qui est la plus r cente Elle a r v l l
73. prenantes Selon ces deux crit res on peut d terminer six cat gories de positionnement des entreprises reprises sur la matrice suivante Les 6 types de strat gies DD des entreprises Pression forte cibles id ales DD cont ainte Pression table Source Impact du d veloppement durable dans la strat gie des grandes entreprises tude Novethic 11 02 1 Les strat ges soumises une pression forte ces entreprises font du d veloppement durable une opportunit int gr e dans la strat gie globale de l entreprise Exemples BP Lafarge DaimlerChrysler 2 Les engag es face une pression externe mod r e l ad quation du d veloppement durable avec leurs valeurs leur permet de construire une politique globale de responsabilit soci tale inscrite dans leur strat gie Exemples ST Microelectronics Rabobank Sony Storebrand 3 Les concern es en r action aux pressions de l environnement le d veloppement durable est vu d abord travers les opportunit s de march qu il offre autour de grandes priorit s Exemples Danone Suez Vivendi Environnement Carrefour Philip Morris BASF 4 Les proactives l anticipation des attentes des clients oriente une partie de l activit autour d un positionnement d veloppement durable Exemples Deutsche Bank Dexia Monoprix 5 Les cibles id ales une pression tr s forte les conduit r agir par des programmes d actions cherchant viter les ris
74. que peut repr senter l activit de raffinage Cette d marche repose sur les l ments suivants l implication individuelle le r le de l encadrement la pr vention les audits et le retour d exp rience La politique de s curit Elle vise La protection en absolue priorit des vies humaines dont chacun de nous est responsable La protection de notre outil de travail et de notre patrimoine commun La protection de notre image Pour atteindre ces objectifs un Plan de Progr s G n ral est lanc des indicateurs environnementaux et des points p riodiques permettent d appr cier son avancement Norme et label utilis s Le dynamisme du management de la SIR s est toujours manifest par un esprit Qualit ind pendamment d une d marche officielle de reconnaissance par un organisme de certification internationalement reconnu Aujourd hui la SIR dispose de 3 syst mes de management de la Qualit reconnus dans les secteurs suivants 0 Laboratoire accr dit par le COFRAC en juin 1997 selon la norme EN 45001 0 Inspection agr e en d cembre 1998 par le Minist re des Mines et de l Energie de la R publique de C te d Ivoire selon le guide DMT P n 22468 0 Ligne de produit JET A1 certifi par BVQI en janvier 2000 selon le r f rentiel ISO 9002 94 En mati re de norme RSE la SIR a d velopp des normes internes qui peuvent r pondre aux crit res internationaux En effet elle a labor et diff
75. ques de mise en cause Exemples TotalFinaElf Exxon Mobil Nike Mattel Bayer 6 Les entrants face une pression encore limit e ces entreprises ont mis en uvre des d marches d adaptation aux nouvelles normes implicites de responsabilit sociale et environnementale Exemples Soci t G n rale BNP France Telecom 3 2 Perceptions de la RSAE en Afrique En Afrique la question de la RSAE se pose de plus en plus notamment avec la vague de d localisations des grandes entreprises et STN qui s implantent dans la plupart des r gions o sont produites les mati res premi res et exploitent abusivement les ressources naturelles Pour ce qui concerne les entreprises locales qui sont g n ralement de taille petite moyenne les pr occupations sont plut t en terme d approche de management de qualit notamment dans le cadre des objectifs d int gration r gionale et d insertion progressive des pays ACP dans l conomie mondiale tels que pr vus par Accord de Cotonou C est du moins ce qui ressort des enqu tes r alis es aupr s d un chantillon repr sentatif d entreprises et d organismes de normalisation d accr ditation et de certification contact s au niveau du B nin du Mali et du Niger Sur la base des r sultats qui sont pr sent s en d tails travers les tudes de cas ci dessous on peut globalement retenir que la logique de RSAE n est pas encore un concept connu et partag dans les mil
76. r Direction Nationale de l Industrie 4 Direction Nationale de la Normalisation de la Qualit et de la M trologie les rapports des tudes men es 5 Bulletins Novethic Info L information hebdomadaire des acteurs de l conomie responsable N 120 150 6 UEMOA Mise en place d un syst me d accr ditation de normalisation et de promotion de la qualit 7 D cret N 2002 310 du 11 juillet 2002 portant institution du Syst me National de Normalisation et de Gestion de la Qualit 8 National CODEX COMITTEE Re inaugurated 9 CEBENOR Catalogue 2004 Programme de Formation et autres brochures 10 MICPE Liste des importateurs r guli rement inscrits 11 QUALINORM Bulletin d information du Centre B ninois de Normalisation et de Gestion de la Qualit N 3 septembre 2003 12 Principaux sites WEB utilis s www izf net www elf gabon com www sonatel sn www tractafric com www novethic fr ANNEXES 1 Outils utilis s QUESTIONS PRINCIPALES ADRESSEES AUX RESPONSABLES CEBENOR Structure tatique 1 10 11 12 13 14 15 16 Quels sont la mission et les objectifs du CEBENOR demander la documentation utile fiche de pr sentation Quelles sont les strat gies mises en uvre pour atteindre les objectifs ci dessus Quels sont les r sultats obtenus et les perspectives Avez vous entendu parler une fois de la responsabilit sociale des entreprises ou d
77. r comme l ext rieur de leurs murs L impact direct de leur activit s applique quatre grands domaines 0 Social conditions de travail des collaborateurs politiques d information de formation et de r mun ration 0 Economique comptes rendus aux actionnaires relations commerciales avec les clients et les fournisseurs Environnemental impact de l entreprise sur son cadre 0 Civique enfin existence et qualit des relations avec la soci t civile et ses repr sentants Toutes les fonctions de l entreprise sont concern es et contribuent leur niveau une politique globale de responsabilit sociale Mais le moins qu on puisse dire est que malgr Vimportance de ces questions elles sont encore insuffisamment abord es dans le contexte africain par rapport aux pays du Nord L une des principales raisons est que l Afrique est pratiquement absente du commerce mondial et ne dispose que de tr s peu d entreprises de grande taille en dehors des filiales des STN Par ailleurs la question du d veloppement et de la lutte contre la pauvret en Afrique est abord e dans le cadre de la coop ration avec l UE en troite relation avec le commerce Ainsi comme indiqu plus haut l exp rience en cours dans le cadre de la coop ration ACP UE et qui doit se traduire par la conclusion de nouveaux accords commerciaux d nomm s Accords de Partenariat Economiques R gionaux APER compatibles avec les r gles de
78. r les champs matures et proc der au rajeunissement des quipes L activit formation enfin est rest e soutenue l effort portant principalement sur les m tiers p troliers et sur les aspects s curit et environnement La soci t a mis en place une op ration de cong s d attente retraite un syst me de bourse d tudes sup rieures destin apporter une aide aux enfants les plus m ritants des collaborateurs de ELF Gabon organis un s minaire de sensibilisation l thique aux valeurs et aux principes d action de groupe Elle a proc d l ouverture du Centre de Sp cialisation Professionnelle de Port Gentil CSP r alis dans le cadre de la Politique de D veloppement Durable et sur financement PID Ce centre a ouvert ses portes une trentaine d l ves qui vont recevoir une formation technique compl mentaire adapt e aux besoins de l industrie locale S curit et Environnement S curit Le taux de fr quence d accidents d clar s est en diminution constante depuis ces trois derni res ann es avec une baisse de 46 entre 2002 et 2003 Ces r sultats encourageants sont la traduction des efforts men s pour r aliser le programme d actions qui a comport la mise en place d un nouveau syst me de management HSE avec la r actualisation et la 6 HSE Hygi ne Sant Environnement r organisation de l ensemble des proc dures de la filiale l intensification des actions visant am liorer
79. rable puisqu il doit r pondre aux besoins des g n rations pr sentes et futures en mati re de biens et services par des moyens qui soient conomiquement socialement et cologiquement durables Les nouvelles dispositions des PDPC consacrent le neuvi me droit du consommateur le droit une consommation durable En vertu des dispositions relatives au droit une consommation durable les gouvernements en partenariat avec le secteur priv et les organisations de la soci t civile concern e sont invit s laborer et mettre en uvre des strat gies qui encouragent la consommation durable Aussi les objectifs des PDPC ont ils t clairement d finis Compte tenu des int r ts et des besoins des consommateurs de tous les pays en particulier des pays en d veloppement et de la position souvent d savantageuse des consommateurs sur le plan conomique et du point de vue de l ducation et du pouvoir de n gociation et consid rant que les consommateurs doivent jouir du droit d obtenir des produits qui ne sont pas dangereux et qu il importe de promouvoir un d veloppement conomique et social juste quitable et soutenu les pr sents principes pour la protection du consommateur visent a aider les pays tablir chez eux une protection ad quate du consommateur b A faciliter l adoption des modes de production et de distribution adapt s aux besoins et aux souhaits des consommateurs
80. rigeants et des actionnaires d une entreprise est de rentabiliser leur affaire le plus longtemps possible C est dans cette perspective que lors du Sommet de la terre en 1992 les gouvernements ont pris le parti du d veloppement durable qui consiste pr server l avenir des g n rations futures en conciliant performance conomique respect de l environnement et des personnes Les entreprises pourront difficilement rester l cart de ce mouvement Qu elles le maitrisent ou le subissent elles se trouvent directement impliqu es par un tel changement de soci t au travers des lois mais aussi de la pression de la soci t civile consommateurs organismes non gouvernementaux et des actionnaires Toutes ces parties prenantes r clament en effet l entreprise plus de transparence Certes satisfaire les clients par des produits ou des services de qualit et r mun rer les actionnaires restent les deux credo de l entreprise Mais le grand public les ONG et les m dias peuvent tout moment r clamer des comptes si pour atteindre de telles exigences ils constataient que les pires moyens ont t employ s asphyxie des fournisseurs concurrence d loyale entorses aux lois du travail d gradation de l environnement etc Les grandes entreprises qui agissent de la sorte prennent le risque de voir leur image de marque brusquement d grad e et d en subir les contrecoups commerciaux boycott des produits et financiers baisse de l
81. roduits et des services En tant que tel le CEBENOR a une parfaite connaissance des certifications ISO 9000 180 14000 et SA 8000 sur la Responsabilit Sociale des individus et des entreprises Pour le CEBENOR la qualit est un objectif socialement souhaitable mais sa contribution a la rentabilit de l entreprise est marginale cause d une conviction erron e r pandue sur la qualit et qui disait qu on ne saurait introduire la qualit dans un syst me o le pouvoir d achat du consommateur est tr s bas N anmoins le sursaut vers l excellence se fait sentir au B nin avec quelques dirigeants d entreprises en nombre tr s limit audacieux qui ont cru la d marche qualit propos e par le CEBENOR Ce sont les entreprises SOBEP SOBEBRA CRUSTAMER le CNHU FSG SOPAB et la SHB la FLUDOR la St TUNDE SA qui sont tr s orient es par le CEBENOR dans le processus de certification suivant une d marche int gr e Pour le CEBENOR l application n est pas encore totale par manque de vulgarisation ou de la maitrise de tous les contours de la d marche par tous les acteurs Bien qu il n y ait pas encore de stricts engagements dans la norme sur la RSE le r le de l Office B ninois de S curit Sociale devenu maintenant Centre National de S curit Sociale CNSS est reconnu dans la r glementation qu il fournit sur la RSE Il faut souligner qu c t du CEBENOR il y a galement la Chambre de Commer
82. rs 0 Une am lioration des conditions de travail des producteurs du Sud dans le respect des droits de l Homme et de l environnement pas de travail forc pas de travail des enfants pas de discrimination libert syndicale pr servation des cosyst mes 0 Une am lioration des conditions de vie des producteurs du Sud gr ce des primes d di es aux investissements communautaires acc s l ducation au soin une autonomie renforc e des organisations de producteurs du Sud et une s curit durable 0 La garantie de l origine quitable des produits par des contr les r guliers 0 Les codes de conduite des entreprises Les codes de conduites et grands principes sectoriels Les codes sectoriels sont le plus souvent issus de l initiative d un nombre limit d acteurs en avance sur les pratiques habituelles de leur secteur De tels codes ont le double avantage de permettre aux entreprises signataires de s impliquer dans une d marche dans laquelle une entreprise aurait du mal s impliquer seule en raison d imp ratifs strat giques et commerciaux et de faire la preuve que les entreprises peuvent prendre des initiatives vers plus de responsabilit sans que les gouvernements aient n cessairement besoin de l gif rer Les codes propres une entreprise Les entreprises d finissent souvent leur propre r f rentiel de RSE travers une charte thique ou le choix des crit res retenus pour r diger leur rapport de D velopp
83. rtie visant la conformit la norme de Responsabilit Sociale SA8000 les dirigeants de l entreprise SHB prennent des mesures travers des activit s et des d cisions en terme de convention d tablissement qui fixent les relations avec les parties prenantes Ces mesures partent en g n ral de la vie des travailleurs de la normalisation qui veut prot ger les ouvriers et les travailleurs et qui fixe les conditions sociales et environnementales 0 de l audit plusieurs fois effectu par l Agence B ninoise de l Environnement sur l entreprise et des conseils re us pour la r daction d un engagement respecter l environnement Sy com En effet dans le domaine de la production par exemple la SHB tient compte des standards internationaux tels que la GAFTA qui est une norme de commerce international La SHB a souscrit une assurance qualit et est admis au LABEL BENIN avec son produit VITALOR Dans la recherche d une rigueur de Contr le et de comparaison du produit la SHB proc de 340 analyses par jour l int rieur de la cha ne de laboratoires La SHB a adopt une technologie l expandage la neutralisation et le raffinage pour une meilleure qualit de son produit Elle a particip et gagn des prix LABEL BENIN dans le domaine de l agroalimentaire Prix de la meilleure huile produite au B nin en 2001 en 2002 et en 2003 Sur le plan de la responsabilit environnementale la S
84. s avoir un appui dans la prise en compte de la norme ISO 9000 Version 2000 dans le cadre de la certification En mai 2003 plusieurs rencontres ont t organis es avec tous les partenaires Distributeurs Association de Consommateurs services de d Hygi ne et de Sant Publique et le Comit Technique de pilotage de la Qualit dans le cadre d un dialogue social et les r sultats ont t concluants N anmoins nous souhaiterions tre appuy s dans la prise en compte du dialogue social travers la logique de RSAE Contacts de l entreprise N 2 Nom de l entreprise Mini Rizerie SSL Nom du responsable ELH Seini Saley BP 10768 Niamey Niger Tel 00227 73 78 02 Fax 00227 73 68 71 Apercu sur les pratiques Il existe un dialogue social au sein de l entreprise surtout dans le sens d am liorer la production de la soci t notamment par la consultation des employ s pour les heures suppl mentaires L avis des employ s est souvent pris en compte lorsque toute proposition faite qui favorise la bonne marche de l entreprise Il n y a pas d outils pr cis sur les normes nationales qui sont d ailleurs en laboration Mais la cr ation de la Direction de la Normalisation de la m trologie et de la qualit va faciliter les m canismes de prise en compte de ces normes La client le appr cie le riz produit par la soci t gr ce a l accessibilit facile de nos produits en terme de prix de diversit et de qua
85. ses cat gories co existent Pour sch matiser on distingue trois grandes cat gories de parties prenantes 0 Celles qui participent directement la vie conomique de l entreprise salari s directions actionnaires conseils d administration fournisseurs clients 0 Celles qui observent ses modes de gestion institutions m dias ONG 0 Celles qui sont influenc es par son activit populations et associations des villes et r gions d implantation Les avantages d une d marche RSE et les strat gies utilis es par les entreprises g g p p S il est vrai que les volutions actuelles de la soci t poussent les entreprises s engager dans des d marches de Responsabilit Sociale RSE celles ci en retirent aussi des b n fices tangibles Ces b n fices s observent soit par une r duction des risques pris par l entreprise soit par les nouvelles opportunit s qu elle peut tirer de ces approches Beaucoup d tudes et d ouvrages se sont pench s sur ce que les entreprises trouvent comme avantage direct dans une prise en compte du d veloppement durable Les travaux de Novethic ont class ces b n fices en cinq types am lioration de l efficacit et r duction des co ts r ponses aux attentes des clients d veloppement de nouvelles activit s mobilisation du personnel am lioration des relations avec les investisseurs L am lioration de l efficacit est l axe le plus reconnu la responsabilit soci tale not
86. ssociations industrielles au niveau national L ISO peut donc agir en tant qu organisation de liaison permettant d tablir un consensus sur des solutions r pondant aux exigences du monde conomique et aux besoins de la soci t notamment ceux de parties prenantes comme les consommateurs et les utilisateurs Le nom ISO Parce que le nom de l Organisation internationale de normalisation donnerait lieu des abr viations diff rentes selon les langues IOS en anglais et OIN en fran ais il a t d cid d adopter un mot d riv du grec isos signifiant gal La forme abr g e du nom de l organisation est par cons quent toujours ISO Les normes ISO 9000 et ISO 14000 Les s ries ISO 9000 et ISO 14000 comptent parmi les normes de l ISO qui sont les plus connues et ont rencontr le plus vif succ s Les normes ISO sont dans leur grande majorit sp cifiques un produit mat riau ou processus Toutefois les normes qui ont donn aux familles ISO 9000 et ISO 14000 leur r putation mondiale sont des normes g n riques de syst me de management Le terme g n rique signifie que les m mes normes peuvent tre appliqu es tout organisme grand ou petit quel que soit son produit y compris s il s agit d un service dans tout secteur d activit et que l organisme soit une entreprise commerciale une administration publique ou un d partement gouvernemental Il signifie aussi que si l organisme ind pendamment de ce q
87. sur le plan m dical avec un centre m dical de 13 lits une pharmacie des sp cialistes de nombreuses possibilit de pr ts logement voiture 0 des colonies de vacances et un arbre de No l pour les enfants 1 des m dailles de travail une cantine avec des repas tarif r duit des possibilit s de stages de vacances une assistance en cas de d c s 0 un syst me de retraite compl mentaire 0 un syst me de transport vers le lieu de travail Le dialogue occupe une place importante dans la SIR Les diff rents organes sociaux de la SIR sont l Assembl e G n rale le conseil d administration le Comit Financier le Comit Technique le Comit Commercial La politique environnementale La protection de l environnement requiert une approche globale Au sein de la raffinerie le respect des diff rents aspects de l environnement doit rencontrer le m me soin que celui apport a la fabrication des produits La politique environnementale a la SIR se traduit par une surveillance permanente a tous les niveaux de l organisation de la qualit de l eau de air du sol et par une gestion efficace des d chets Le maintien de l ordre et de la propret de la SIR fait partie de cet engagement mais l accent est surtout mis sur la pr vention pour viter tout risque de pollution en agissant de pr f rence la source Le personnel est galement sensibilis de mani re permanente au danger
88. t l communications en Afrique et dans le monde Pour accompagner davantage le d veloppement social et culturel du pays la SONATEL exprime fortement son caract re humaniste et sa volont d tre une entreprise citoyenne par la mise en place d une politique formalis e de m c nat sous le statut d une fondation d entreprise l instar de la Fondation France T l com son partenaire strat gique La fondation se propose 0 d octroyer des aides aux meilleurs l ves du second cycle des s ries scientifiques des lyc es publics 0 de soutenir les laur ats du concours g n ral par l octroi de prix dans les mati res scientifiques 0 de faire des dons de livres scolaires aux lyc es et coles primaires publics 0 de faire des dons d quipement scolaires tables micro ordinateurs 0 de soutenir le d veloppement de l internet au niveau des coles primaires et des lyc es public Les axes de m c nat d finis sont au nombre de trois 1 L ducation 2 la culture 3 la sant Suivi de l utilisation des fonds Un Comit de gestion des fonds comprenant les diff rentes composantes de la Soci t Etat Partenaires Elus Locaux Syndicats Auditeurs Mouvements Associatifs a t mis en place Un Manuel de Proc dures a t con u par une Agence Fiduciaire Quelques r alisations Le 22 octobre 2003 la fondation a offert un lot de divers mat riels aux ateliers de peinture sculpture c ramique fonder
89. t aux conditions pr vues les mesures sanitaires et phytosanitaires n cessaires la protection de la sant et de la vie des personnes et des animaux ou la pr servation des v g taux et de l engagement des diff rentes parties conjuguer leurs efforts et collaborer efficacement dans les cadres tels que le Codex Alimentarius etc 0 Du commerce et de l environnement mise en place des politiques nationales r gionales et internationales coh rentes renforcement des contr les de qualit des biens et des services sous l angle de la protection de l environnement et am lioration des m thodes de production respectueuses de l environnement dans des secteurs appropri s 0 Et enfin les articles 50 et 51 consacr s respectivement au Commerce et Normes du Travail et la politique des consommateurs et la protection de la sant des consommateurs En Afrique de l Ouest o le processus d int gration r gionale assez avanc travers l Union Economique et Mon taire Ouest Africaine UEMOA et la Communaut des Etats de P Afrique de l Ouest CEDEAO on note galement que le Trait de l UEMOA ne s oppose pas non plus aux P D P C puisque non seulement il vise harmoniser dans la mesure n cessaire au bon fonctionnement du march commun les l gislations des Etats membres en vertu de son article 4 e mais il va plus loin En effet aux termes de son article 100 elle peut prendre en compte les
90. ternational Organisation for Standardization ISO Internationally agreed CSR standards or guidelines can offer a more transparent view of CSR activities and policies in a given company than the many different codes of conduct that many companies currently use ISO is a well recognised body on a international scale Therefore an ISO CSR standard or guideline will have a much broader target group than CSR standards and tools developed nationally or by single companies groups of companies NGOs or others This means that ISO activities could result in a major increase in the number of companies working seriously with CSR issues 1 Background Promoting the ethical behaviour of transnational companies has been a central concern of CI for many years The Consumers International Consumer Charter for Global Business outlines what consumers expect from business in terms of ethics competition product standards marketing disclosure of information and labelling and consumer redress 2 CSR reporting In the area of CSR CI has been actively involved in the Global Reporting Initiative GRI The invitation from the GRI to join the Charter Group offered CI a distinct advantage over many of the wide range of civil society organisations involved in CSR CI was able to participate directly in the GRI process and was able to play a founding role in this project from its inception Cl s long term CSR strategy is to include the promotion of consumer ri
91. tionnel parce que l inspecteur de travail voudrait bien participer l installation du bureau de ce syndicat Par ailleurs la soci t s appuie sur les instruments suivants le code du travail le manuel HACCP le guide des usagers volume I IV de la cellule de la moralisation de la vie publique et les lexiques et documents de r f rence Sur le plan de la qualit des produits la soci t dispose d un laboratoire qui fait des analyses en fonction des normes et des exigences du client potentiel en EUROPE Sur le plan de l environnement la soci t met la disposition des travailleurs des instruments de travail et de protection contre les risques une blouse une botte des gants et des cache nez et dans le cadre de la gestion de l environnement imm diat de l industrie il y a des bacs glace et une fosse sceptique pour favoriser le rejet des eaux sales et us es La soci t dispose des documents pour des informations sur l environnement notamment la loi cadre sur l environnement en R publique du BENIN un guide de pr vention des risques professionnels Par rapport au dialogue la soci t encourage les d bats impliquant tous les partenaires sociaux en essayant de regrouper les interlocuteurs et les diff rents responsables a tous les niveaux La soci t tablit un dialogue avec le patronat la CCIB l OBSS les ONG et encourage la promotion des valeurs et la recherche de la qualit et l instauratio
92. tions utiles surtout en faveur des OSC africaines mais la port e de ces efforts reste limit e par le fait que c est essentiellement par internet que tout se fait Pour ce qui concerne les entreprises locales qui sont g n ralement de taille petite moyenne leurs pr occupations sont plut t en terme d approche de management de qualit notamment dans le cadre des objectifs d int gration r gionale et d insertion progressive des pays ACP dans l conomie mondiale tels que pr vus par l Accord de Cotonou Toutefois c est peine 5 d entre elles qui sont engag es dans la d marche de certification de normalisation et d accr ditation en r f rence aux normes ISO en attendant que des dispositifs institutionnels adapt s soient mis en place Les quelques rares cas d entreprises locales inform es de la RSAE et dont les ambitions vont au del des approches de management de qualit pour s int resser la mise en norme suivant certaines r f rences internationales sont limit s par l insuffisance d informations et de ressources techniques appropri es Elles se contentent alors des dispositions internes propres elles et qui encouragent quand m me le dialogue entre les diff rentes cat gories d acteurs L une des particularit s du Continent Africain est la pr dominance du secteur non formel caract ris par une multitude de micro entreprises tr s dynamiques qui jouent un r le tr s important en mati re
93. tour de sept 7 tapes qui se r sument comme suit 2 Il s agit en fait d une tude plus large qui porte sur cinq continents et dont les termes de r f rence ont t labor s par une quipe de cinq chercheurs un par continent sous la coordination de Vincent Commenne dans le cadre des activit s du chantier RSAE du PSES de l Alliance pour un Monde Pluriel Responsable et Solidaire 3 Le chercheur principal a profit de ses voyages et contacts dans plusieurs pays africains pour identifier et appuyer des chercheurs en vue de l laboration des cas par pays Recherche et analyse documentaires Elaboration et test du guide d entretien 0 Identification de chercheurs associ s ext rieur du B nin et appuis m thodologiques sur la mission 0 Exploitation du r pertoire des entreprises enregistr es par pays et choix de deux quatre entreprises engag es dans la d marche qualit ou dans la logique de RSAE en tenant compte de la repr sentation des secteurs de productions et de services Interviews avec les entreprises s lectionn es Responsables de la production ou charg des normes ou de la qualit et repr sentants des syndicats et les repr sentants des associations de consommateurs 0 Traitement analyse des donn es et production des rapports par pays 0 Synth se et consolidation du rapport pr liminaire pour l Afrique Les outils utilis s et les adresses des personnes associ es sont pr se
94. u il est ou fait souhaite tablir un syst me de management de la qualit ou un syst me de management environnemental il doit alors y inclure un certain nombre de caract ristiques essentielles qui sont explicit es dans les normes pertinentes des familles ISO 9000 ou ISO 14000 L ISO 9000 traite du management de la qualit ce terme recouvrant tout ce que l organisme r alise pour am liorer la satisfaction des clients en r pondant leurs exigences et aux exigences r glementaires applicables et en am liorant cet gard continuellement ses performances L ISO 14000 traite au premier chef du management environnemental c est dire de ce que r alise l organisme pour r duire au minimum les effets dommageables de ses activit s sur l environnement et pour am liorer en permanence sa performance environnementale Les initiatives de labellisation de la soci t civile Ces initiatives d origine associative ont une forte notori t au niveau international et sont en passe de devenir des r f rentiels incontournables sur leurs domaines C est le cas du label Max Havelaar Les produits portant le label Max Havelaar sont issus du commerce quitable c est dire qu ils ont t produits et commercialis s selon les standards internationaux du commerce quitable Concr tement cela signifie 0 Un revenu d cent pour les producteurs du Sud et la garantie pour les consommateurs qu un prix juste a bien t vers aux producteu
95. ui favorisent la RSAE au niveau national et sous r gional Des programmes collaboratifs sud sud et nord sud seraient tr s utiles cet effet Car la RSAE ne peut pas continuer tre une mati re exclusive aux conseils d administration des grandes entreprises qui acceptent suivant leurs int r ts de financer ou non des processus de r flexion et d action visant promouvoir une d marche RSAE Il faudra absolument assurer la participation des acteurs aussi diff rents que les gouvernements locaux nationaux ou r gionaux les micro et PME la soci t civile les syndicats le secteur priv et les communaut s locales Cela suppose un v ritable partenariat et un engagement efficace de chacun et de tous sur la base d une d finition claire des r les et responsabilit s individuels et collectifs qui tient compte des gains mutuels et r ciproques avec des crit res de transparence labor s de fa on concert e En appui ces efforts de recherche action et de construction de partenariat un syst me d informations efficace doit tre con u et mis en uvre afin de r pertorier par pays et par r gion les initiatives de RSAE en cours de partager les informations sur ces initiatives en vue de faciliter leur mise en r seau A moyen ou long terme l ensemble de ce dispositif doit voluer vers la mise en place d observatoires r gionaux de RSAE dont les tudes de faisabilit auraient t r alis es selon l volut
96. ui rel ve des pr requis En outre en fonction de sa classification l entreprise doit afficher des scores environnementaux totaux minimum suivants 20 pour une entreprise impacts lev s 14 pour des impacts moyens 8 pour des impacts faibles Enfin pour tre incluse une entreprise devra totaliser un score global de 70 sur les trois piliers et la gouvernance d entreprise S n gal Cas N 9 La SONATEL Pr sentation de la soci t Op rateur principal des t l communications au S n gal la Sonatel a t cr e en 1985 par la fusion de deux entit s auparavant charg es de la gestion des t l communications int rieures et ext rieures l Office des Postes et T l communications et T l S n gal La Sonatel est devenue une Soci t Anonyme lorsqu en 1997 elle s est alli e un partenaire strat gique France Telecom qui poss de aujourd hui 42 33 de son capital Description de la d marche RSE Organe de gestion Pour favoriser le dialogue et assurer une bonne gestion de l entreprise la Direction de la Sonatel est compos e d une Direction G n rale d une Direction G n rale Adjointe et de neuf 9 Directions op rationnelles compos es chacune de plusieurs D partements Services et Centres Techniques La politique des ressources humaines Elle propose une r mun ration int ressante avec un int ressement des salari s aux r sultats de l entreprises primes de croissance et de
97. upes sont entre autres la pr carit des conditions de vie la souverainet alimentaire le besoin d acc s aux march s la lutte contre le VIH SIDA le d veloppement local Tous ces d fis doivent tre relev s dans des contextes o l application de la l gislation des principes de gouvernance d mocratique avec la promotion d espaces de gouvernance autonome sous tendus par une participation active des OSC au dialogue politique et l activisme de la soci t civile pour la d fense des consommateurs sont relativement faibles La cons quence est l inexistence d une pression r elle de la part des gouvernements ou des OSC sur les entreprises afin qu elles tiennent compte des principes de d veloppement durable D o la n cessit pour ces groupes d avoir une approche qui mette en avant la satisfaction des besoins fondamentaux de vie comme partie int grante de la notion de RSAE contrairement aux pays du Nord dont les d fis sont plus port s vers le principe selon lequel il ne fait aucun mal En d autres termes il existe une nette divergence entre la teneur principale de l agenda global de la RSAE et les priorit s qui mergent en Afrique Dans ces conditions il appara t clairement que les processus et les outils qui mergent comme les plus efficaces au niveau global ne doivent pas tre syst matiquement appropri s pour le continent africain D ailleurs la prolif ration des normes et codes internationa
98. us dans l entreprise une charte de s curit qualit environnement adopt par tout le personnel Les avantages de la d marche RSE Les retomb es pour la SIR sont Au plan interne L assurance de la fiabilit des quipements du Laboratoire La rel ve du niveau de comp tence du personnel La ma trise constante de la tra abilit des analyses Vis vis des clients La garantie avec le label COFRACde la qualit des produits Le renforcement de l image de marque du Laboratoire SIR La bonne gestion des relations clients fournisseurs 4 3 Implication des Organisations syndicales ONG et autres acteurs D une mani re g n rale la d fense des int r ts mat riels et moraux des travailleurs est le principal objectif des organisations syndicales Mais pour atteindre cet objectif elles mettent en ceuvre plusieurs strat gies qui se r sument comme suit 0 Le renforcement de la capacit des militants par des sessions et ateliers de formation syndicale dans les domaines conomique social civique en g n ral et sur les normes de travail en particulier La syndicalisation des travailleurs La promotion du dialogue social le renforcement de la solidarit syndicale au plan national et international 0 la lutte contre les violations des droits syndicaux et la corruption 0 la vulgarisation des documents relatifs aux normes et internationales du travail le suivi de leur ratification et de
99. utres le fait de limiter la production les d bouch s ou le d veloppement technique au pr judice des consommateurs D s lors il va s en dire que la mise en uvre d une v ritable politique de concurrence doit impliquer les acteurs institutionnels bien s r l Etat et le Secteur Priv mais aussi et surtout les consommateurs et leurs associations puisqu elle est cens e avoir t mise au point dans leur int r t ainsi que celui des protecteurs Or les consommateurs ne soutiendront une telle politique que lorsqu ils seront r ellement inform s et v ritablement prot g s juridiquement s entend Car eux seuls peuvent jouer le r le qui est le leur sentinelles de la Qualit d une part surveillants du march pour informer ou saisir les Organes comp tents le cas ch ant d autre part Il est vrai que l action des Soci t s Trans Nationales S T N r duit de plus en plus la capacit normative des Etats qui sont les membres de l UEMOA Mais il est tout aussi vrai que les consommateurs n adh reront aux Etats et cette Organisation ses normes et ses proc dures de d cision que dans la mesure o ils en tirent un b n fice pratique C est pourquoi un projet de l gislation communautaire sur l information et la protection des consommateurs est actuellement l tude et vise leur donner un sentiment de s curit leur assurer un minimum de stabilit sociale un avenir pr visible
100. ux en mati re de RSAE et la prise en compte insuffisante des r alit s africaines ne font que cr er la confusion et la frustration dans le rang des acteurs aussi bien les grandes entreprises que les PME du continent Actuellement et la faveur des processus de d centralisation en cours dans de nombreux pays africains des espaces de dialogue centr s sur le d veloppement local se construisent et sont appel s faire face aux d fis voqu s plus haut Ainsi il est esp rer que si les diff rents acteurs au niveau local s engagent efficacement dans le cadre d un partenariat multi acteurs ils faciliteront ce qu il convient d appeler la RSAE silencieuse qui pourra merger partir des principes et des valeurs locales ou nationales pour se r gionaliser voire s internationaliser 3 Les besoins identifi s et les perspectives en mati re de RSAE dans le contexte africain 1 Malheureusement des r gles commerciales injustes et des contraintes d approvisionnement ruinent sa capacit de commercer Par cons quent elle ne capte aujourd hui qu un seul pourcent du commerce mondial Document d information N 80 OXFAM novembre 2005 Sur la base de l tat des lieux r alis des constats et analyses qui en d coulent un certain nombre de besoins sp cifiques apparaissent comme priorit s pour le continent pour relever les d fis en mati re de RSAE 1 Un agenda propre de RSAE pour l Afrique Compte

ETUDE SUR LA RESPONSABILITE SOCIETALE

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents