Home

Magazine ulp.sciences n°28 - juillet 2007

Contents

1. T E V L Observatoire astronomique propose un parcours sp cialis en Astrophysique dans le cadre du master Sciences mention Physique Responsable Ariane Lan on lancon astro u strasbg fr Certains aspects de l astrophysique sont galement tudi s dans la sp cialit Physique subatomique et astroparticules de ce master Responsable Abdel Mjid Nourredine abdelmijid nourreddine ires in2p3 fr juillet 2007 n 28 ulp sciences Il ii E d me SUP GZ Sos 219j WnLieqoue eF Li m s nasa jpl Constellation d Orion Derni res nouvelles de l espace gt Depuis le d but de l ann e le magazine Ciel et Espace a lanc sur le web une radio enti rement consacr e aux sciences de l Univers L internaute peut couter en ligne ou t l charger gr ce ce podcast une chronique hebdomadaire ph m rides et des missions qui couvrent un large ventail de sujets actua lit s histoire questions de soci t etc La navigation est simple la pr sentation soign e une belle r ussite www cieletespaceradio fr gt Traduction du terme anglais UFO Unidentified Flying Object acronyme OVNI d signe un objet volant non identifi Mais les professionnels pr f rent utiliser le terme PAN ph nom ne a rospatial non identifi car dans la plupart des cas les observations d crivent un ph nom ne sans preuve de la pr sence d un objet mat rialis
2. au BETA Nicolas Carayol est chercheur en conomie de la science l Universit Paris Sud Il rappelle qu une valuation de qualit n cessite du temps et des moyens Si tel n est pas le cas le risque est d utiliser quelques crit res de fa on brute et comptable sans prendre en compte la qualit J ajouterai qu il est fondamental que ce mode d valuation soit bien pens en amont et en collaboration avec la communaut scientifique 1 Cell et Nature sont deux revues prestigieuses 2 Bureau d conomie th orique et appliqu e UMR 7522 ULP CNRS La r dition de Cantatrix sopranica L et autres crits scientifiques est l occasion de re d couvrir Georges Perec Ce recueil r unit des pastiches de publications scientifiques une lecture rafra chissante pour la saison Guy Chouraqui On se So Georges Perec Cantatrix sopranica L et autres crits schentifiques La Ersaii eorges Perec est n en 1936 et mort en 1982 Vingt cinq ans apr s son uvre litt raire tr s diverse et tr s originale demeure toujours d actualit r ditions mises en sc ne grande floraison d tudes tr s rudites On sait qu il est l auteur de deux romans r compens s par des prix litt raires Les Choses Prix Renaudot 1965 La vie mode d emploi Prix M dicis 1978 on le conna t bien comme auteur de La Disparition 1969 cet incroyable polar qui court sur plus de 300 pages san
3. informati que n y va pas par quatre chemins S il est possible d ad mettre qu un salon n est pas le lieu o l on r colte les informations les plus int ressantes sur le fond notam ment cause de son caract re commercial entra nant subjectivit et confidentialit comment des r unions de chercheurs pourraient elles y tre compar es J ai t tr s tonn du peu de conversations r ellement int res santes lors des congr s scientifiques auxquels j ai particip et par la difficult de trouver un jeune chercheur motiv par son travail de th se assure Emil Ivov La majorit des personnes pr sentes ne viennent pas rencontrer des gens chercher des collaborations ou savoir ce que font les autres mais pour publier leurs r sultats Par nature une th se est l occasion d explorer de nou velles voies ou de d broussailler un domaine nouveau Toutefois pour devenir ma tre de conf rences dans une universit ou charg de recherche au CNRS ce n est un secret pour personne il faut des publications Strat giquement il est donc bien peu rationnel de prendre des risques avec le caract re innovant ou les perspectives passionnantes d un sujet de th se Le nombre de publications qu il pourra g n rer est un crit re incontournable Alors qu il est tout fait pos sible de r aliser une th se de bon niveau en n ayant que des r sultats n gatifs non publiables s insurge lisabeth Trifilieff d
4. intelligents permettrait de percer le myst re de la m ta communication entre les neu rones et de poser les bases d une relation entre l individu et la machine Il ne manque probablement que quelques dizaines d ann es pour que la biotique mariage de la biologie et de l informatique dans des mat riaux intelligents prenne son essor soulignent Sylvain Hugel et Pierre Veinante de l Institut des neurosciences cellulaires et int gratives Mais y regarder de plus pr s les syst mes nerveux plan taires qui continuent se d velopper ne constituent ils pas d j un super organisme dont nous sommes les neurones POI E nes HART L uchronie c est su SR T La i mee T E Fr Z William Gibson et Bruce Sterling La machine diff rences LGF 2001 22 ulp sciences n 28 juillet 2007 gt LE COIN DES M MES Des climatologues en herbe Gr ce cet atelier les enfants pourront d couvrir le m tier de climatologue dans le laboratoire des Petits D brouillards Comment ces hommes et femmes en blanc analysent ils le climat d hier d aujourd hui et de demain Quelles techniques utilisent ils Et tout d abord qu est ce que le climat En quoi est il important pour notre vie quotidienne Qu est ce que le r chauffement clima tique Manipulations et exp riences auront la part belle pour r pondre ces questions CS gt Pour les 6 8 ans Du 9 au 13 juillet de 1
5. pr sident de l Universit Louis Pasteur charg des relations avec les entreprises et de la valorisation de f vrier 2001 octobre 2006 il est membre lu du CA depuis novembre 2006 Le profil et la profession de foi d Alain Beretz sont t l chargeables sur le site de PULP www ulp u strasbg fr la rubrique Actualit s F D Trivial pour vote soyez acteur de votre universit e Bureau de la vie tudiante BVE en collaboration avec les associations tu diantes organise lors de la pr rentr e de septembre le Trivial pour vote une journ e sur le th me de la citoyennet tudiante Cette journ e prendra la forme d un parcours dans l universit ponctu de diff rents jeux o s affronteront des quipes de 40 50 tudiants Sous une forme conviviale l objectif est de faire d cou vrir aux tudiants le fonctionnement de leur universit l importance du vote le r le de leurs lus et des Conseils de pr senter les services d aide aux tudiants leurs droits ou encore les associations tudiantes Nous souhaitons sensibiliser les tudiants l int r t d tre acteur dans l volution de leur campus explique Roxane Berget vice pr sidente de PULP en charge de la vie tudiante et organisatrice de l dition 2006 L Universit Louis Pasteur a le plus fort taux de participation des universit s fran aises lors des lections mais seulement 30 des tudiants font le geste de voter Augmente
6. C est ce qu on apprend en d couvrant le site du Groupe d tudes et d informations sur les PAN GEIPAN un organisme du CNES qui est charg de collecter analyser et archiver ces ph nom nes en France Plus de 600 affaires et 6000 t moignages la collecte a t fructueuse depuis 30 ans En mars dernier pour la premi re fois ces archives ont commenc tre mises en ligne afin de per mettre aux chercheurs et au public de disposer de toute l information rassembl e par les enqu teurs D ores et d j pr s de 25 des cas observ s sont disponibles et consultables Le site sera r guli rement mis jour au fur et mesure de la vali dation des donn es y compris les documents photographiques et vid os qui sont en cours de num risation wWww cnes geipan fr gt Pour une premi re approche le portail Astronomie de l encyclop die Wikip dia permet l acc s de nombreux articles pr cis et document s sur les disciplines associ es l observation la compr hension et l exploration de l Univers Par ailleurs la NASA offre l internaute une v ritable galerie d images en haute r solution en particulier le portail Great Images Nasa GRIN consacr l exploration spatiale et le Planetary photojournal point d entr e d une base de donn es sur le syst me solaire http fr wikipedia org wiki Portail Astronomie http grin hq nasa gov http photojournal jpl nasa gov index html E P 12 ulp science
7. Mulhouse recense deux tiers d tudiants venant de PULP Les cours sont organis s sur deux jours pour faciliter les d placements et le travail des tudiants salari s Marie Christmann tudiante en deuxi me ann e IMSE assure qu elle ne serait pas all e chercher d elle m me ce qui se fait Mulhouse Les allers et retours entre Strasbourg et Mulhouse sont co teux observe t elle mais on n est pas perdu et l in formation passe plut t bien entre les deux universit s en particulier pour les quivalences La co habilitation demande de l organisation pour permettre les changes d enseignants pour faire coincider les emplois du temps etc Mais cela en vaut la peine souligne Mich le Kirch car ces changes sont autant d ouvertures d autres id es d autres projets de recherche d autres fili res de d bou ch s professionnels d autres collaborations C est aussi une premi re ouverture au niveau r gional l id e d espace europ en de l enseignement sup rieur Nous mettons en route la mobilit notre petite chelle L ormation Les m tiers de la communication scientifique travers les Ve Pialot a commenc travailler comme m tiers de quatre r dactrice ind pendante en 1995 sa sortie du anciens etudiants DESS en communication scientifique devenu master en septembre 2005 Embauch e en 2001 par l encyclop au PES en die familiale Encarta elle est aujourd hui r
8. es sont truqu es ou m me totalement invent es du pastiche de Perec Ce qui les s pare c est justement la raison pour laquelle vous lirez et relirez Cantatrix sopranica L la grande flamb e du rire salutaire V juillet 2007 n 28 ulp sciences 2l ET BILLET POSSIBLE UCHRONIE NEUROSCIENTIFIQUE EF le fameux et si qui cr e un point de divergence o l histoire bifur que Le roman La machine diff rences d crit ainsi un 19 si cle o des ordinateurs vapeur sont utilis s couram ment Uchronie litt raire qui a gt pour base les travaux tr s s rieux de Charles Babbage 179 1 1871 math maticien britannique qui faute de mat riel adapt n a pas pu faire fonctionner sa machine cette poque Les avanc es techno logiques qui ont suivi ont prouv que le retard par rapport ce point de divergence n tait que d une centaine d ann es M me si l expression et si prononc e dans un laboratoire peut se rapprocher de la science fiction il en faut parfois peu pour que deux histoires parall les se croisent nouveau Et si la communication entre notre cerveau et l ordinateur tait pos sible Nous poss dons aujourd hui un r pertoire qui nous permet d tablir une communication directe avec des neurones individuels Nous ne comprenons pas encore tout mais nous utilisons d j la m me syntaxe R ussir communiquer avec un groupe de neurones
9. toiles se font trop discr tes N m sis prolonge la d couverte avec des projections de vid os et de diapositives au Ch teau du Haut Barr au dessus de Saverne tandis que la SAFGA organise l amphith tre de l Observatoire de Strasbourg des conf rences en pr sence d astronomes professionnels noter t pour animer les prochai programm es du 10 au 12 ao t F K et S Bo juillet 2 sue GZ S S 219 UWNL4JE4 UL d 7 4 Sue GZ S S Wn A8 AU d 27 FI F Pi 9793 F nasa jpl Galaxie spirale NGC 4414 L astronomie ne cesse de soulever de nouvelles questions au fur et mesure de ses d couvertes Grand tour d horizon avec l quipe de recherche de l Observatoire astronomique Fr d ric Zinck N buleuse d Orion Nuage stellaire a GE NS o r RS LL TL toiles dans un nuage cosmique BHR 71 L Univers en q L Univers a t il encore des secrets livrer Les astronomes ont collect sur les objets de l Univers des astres proches aux galaxies les plus distantes une immense quantit d informations Pour autant les efforts de mod lisation sont encore souvent concentr s sur les objets brillants proches ou alors distants mais exceptionnellement lumineux Parvenir tudier les ph nom nes ordinaires grande distance c est dire dans l Univers jeune reste un d fi relever explique Rodrigo lbata charg de
10. Ce sont les tentatives pour fuir tromper les m decins ou retarder la maladie qui font le mieux ressortir humanit des personnages de Paco Roca humanit cach e et parfois oubli e derri re la s nilit E P EN LIGNE www soleil info haque ann e pr s de 500 personnes d c dent d un cancer de la peau Les surexpositions au soleil en sont la principale cause l initiative de l association S curit solaire le site soleil info uvre pour faire voluer les com portements Par de courts infos conseils sur les cr mes le bronzage ou encore les lunettes de soleil les auteurs du site d montent les id es re ues pour introduire les bons gestes Coups de soleil cataractes m lanomes les pathologies li es au soleil sont d taill es dans la rubrique documentation telle une mini encyclop die m dicale Lindex UV est une chelle permettant de mesurer l intensit du rayonnement solaire Le site fournit quotidiennement un bulletin m t o solaire Via une carte de France interactive vous pouvez conna tre l index UV de votre ville et recevoir des conseils adapt s selon son intensit et votre type de peau Et puisque les enfants sont les plus sensibles au soleil l association S curit solaire leur consacre un site part enti re l adresse www vivreaveclesoleil info Tout en s amusant ils s initient aux gestes de pr vention essentiels Gr ce une dition sp ciale des Incollables
11. apprentissage Dormir pour ne pas d t riorer ses performances certes Mais le cerveau dort il Le sommeil est un tat complexe et actif au cours duquel activit s mentale et c r brale ont lieu Pendant le sommeil dit paradoxal la mesure par enc phalogramme permet de d tecter une activit lectrique du cer veau tr s proche de celle d un sujet veill mais le tonus musculaire est aboli En revanche lors du sommeil lent l activit lectrique r v le des oscillations plus lentes et plus amples Le sommeil est un tat qui volue Diff rentes r gions du cer veau sont mises en jeu Deux grands nutriments sont indispensables leur bon fonctionnement l oxyg ne et le glucose tous deux transport s par le sang Si une partie de l enc phale est sp cialement impliqu e lorsqu une personne dort il est possible de la d tecter car elle est plus irri gu e Philippe Peigneux explique ainsi que certai nes r gions sont plus actives pendant le sommeil paradoxal que pendant l veil Philippe Peigneux conclut sa pr sentation en insis tant sur le respect du sommeil Meilleures seront les performances l veil ainsi que la vigilance ou encore la pr vention des risques de sant Cependant l tude du sommeil est toujours face un paradoxe celui qui dort est le mieux plac pour en parler Mais comment le faire sans tre veill Atelier d criture En mars dernier dans le cadre de la Semaine
12. cr er une passerelle avec le Vaisseau et ses 180000 visiteurs annuels avec par exemple la mise en place d un bus entre nos deux structures Agn s Acker Hawaii 2006 V LE PROGRAMME DE L T Plusieurs spectacles sont l affiche au Plan tarium cet t en particulier deux nouveaut s gt Mission saturne Accompagnez la sonde Cassini Huygens dans son voyage vers Saturne Un voyage plus de 3 milliards de kilom tres dans le syst me solaire Avant d atteindre votre destination vous vivrez un survol rapproch des plan tes V nus et Jupiter Une fois en orbite autour de Saturne vous d couvrirez les images magnifiques livr es par la cam ra de Cassini Puis apr s l atterrissage de la sonde Huygens sur le satellite Titan le temps sera venu de lever un coin du myst re qui recouvre cette nigmatique Lune En fran ais et en allemand Pour tout public partir de 12 ans Dur e I heure environ Production Forum am Deutschen Museum Munich Hyp rion image de la sonde Cassini noter Gha c lestes en pleine nature et ambiance conviviale sont au menu des diverses rencontres propos es par les clubs et les associations d astronomie N m sis Orion etla SAFGA Soci t astronomique de France groupe Alsace Arm s de leurs t lescopes ils sillonnent les routes des Vosges et des campagnes alsaciennes pour saisir en direct des v nements c lestes captivants te
13. sultats de la valorisation dans les universit s fran aises pour un minist re Nous pratiquons une science sociale qui s appuie souvent sur des donn es issues d interviews et qui utilise des outils et des d marches propres aux sciences dures indique Laurent Bach qui adore les visites d entreprise lesquelles per mettent entre autres choses de confronter les hypo th ses avec la r alit du terrain Comme toute ma trajectoire s est dessin e au sein du BETA je n ai vraiment r alis que r cemment quel point le laboratoire avait une identit particuli re parce qu il se finance en bonne partie en r pondant des commandes et cause de son ouverture exceptionnelle l international si forte que nous travaillons davantage avec l tranger qu avec la France note l conomiste Autre caract ristique un rythme effr n parce que les d lais des contrats de recherche sont souvent tr s serr s Cela nous procure en contrepartie une grande libert de recherche et des moyens financiers pour le labo ratoire explique Laurent Bach Pour nous cette aisance se traduit par des conditions de recherche qui peuvent para tre luxueuses dans l universit fran aise pr cise t il Gr ce l apport des contrats recruter ponctuellement un tudiant en appui sur certaines t ches est possible Et s il faut se rendre l autre bout de l Europe ou du monde ce n est pas un probl
14. t d couvertes Certaines d entre elles pourraient ressembler la plan te bleue mais l encore les d tails manquent Alors pourquoi ne pas aller voir sur place L id e est tentante sauf que les plus proches exoplan tes se situent une distance de plus de 10 ann es lumi re Avec les techniques envisageables la dur e d un voyage vers les cibles les plus prometteuses d passerait le millier d ann es Il faudrait une v ritable r volution de la physique fonda mentale pour donner un fondement aux r ves d allers retours tenant dans un si cle L encore l observation primera Le projet Darwin d velopp par l Agence spatiale europ enne devrait ainsi permettre d ici 2015 d analyser finement l atmosph re de ces exoplan tes pour y d celer la pr sence de dioxyde de carbone d eau d ozone et d oxyg ne dont la pr sence simultan e serait un bon indicateur d une activit photosynth tique donc de la vie Nous ne pouvons malheureusement nous baser que sur notre propre exp rience humaine pour placer ces plan tes au rang de possibles sites d accueil de la vie ajoute Ariane Lan on Qui pourrait nous contredire sur les bases prouv es d une chimie pr biotique bas e sur le carbone mis part un extra terrestre tion Les mouvements des galaxies ou des ast ro des repr sentent ils un danger Les collisions entre les galaxies sont des ph nom nes connus Mais que deux toiles ou plan tes de
15. 006 l Institut des neurosciences cellulaires et int gratives INCI de Strasbourg Son th me de recherche Une toxine produite par une bact rie qui d cime les levages de moutons Le jeune homme cherche comprendre son action sur les neurones Audrey Alau aseur de toxin heures tienne Lonchamp ouvre les portes de l Insti tut une tasse de caf la main Une odeur de produits chimiques tienne travaille ici dans une pi ce exigu L espace est aussi d pouill d effets personnels qu encom br de mat riel Des c bles courent sur le sol et les instruments lectriques abondent Apr s tout tudier les neurones revient analyser des ph nom nes lectriques tienne rappelle qu au repos il y a une diff rence de potentiel lectri que entre l int rieur et l ext rieur d un neurone Deux neurones sont s par s par un espace la synapse Le message lectrique passe de l un lautre par l interm diaire de neurotransmetteurs lib r s dans la synapse Ces substances chimiques permettent l entr e d ions dans le second neu rone Les ions mol cules charg es entrainent une variation du potentiel lectrique Le jeune doctorant s assied devant ce qu il appelle un poste lectrophysiologique cet appareillage me permet d observer les variations de potentiel d un neurone en fonction des param tres d exp rience L ensemble est abrit par une c
16. 4h 17h ou du 16 au 20 juillet de 9h 12h gt Pour les 9 12 ans Du 9 au 13 juillet de 9h 12h ou du 16 au 20 juillet de 14h 7h Contact Maison des personnels Pavillon C 43 rue Goethe Strasbourg Participation 40 les 5 demi journ es Go ters inclus R servations au 03 90 24 06 1 Par mers et par eau Le voyage des plantes Cet atelier des P tits jardiniers emm nera les enfants sur les traces de l origine des plantes Comment arrivent elles dans nos jardins Souvent la nature fait les choses et transporte les graines mais parfois l homme intervient et fait vivre certaines plantes d incroyables aventu res par del les mers CS gt Pour les 4 5 ans Les 5 et 6 juillet de 9h 12h ou les 12 et 13 juillet de 9h 12h gt Pour les 6 7 ans Les 9 et 10 juillet de 9h 12h ou les 12 et 13 juillet de 3h30 16h30 gt Pour les 8 12 ans Les 5 et 6 juillet de 3h30 16h30 ou les 9 et 10 juillet de 3h30 16h30 Contact Jardin botanique 28 rue Goethe Strasbourg Participation 7 pour les 2 s ances Go ters inclus R servations au 03 90 24 18 I gt V NEMENT La science dans les quartiers omme tous les ans pendant l t une horde de tee shirts jaunes envahit les diff rents quartiers strasbourgeois Les Petits D brouillards avec la tourn e Arachnima se baladent travers la banlieue du 3 juillet au 2 septembre en c
17. Le magazine de l Universit Louis Pasteur de Strasbourg U trimestriel juillet 2007 qpa Ew Dossier _ Le Plan tarium l Science dans les quartiers f te ses 25 ans F Peptide contre maladie rare Artisans du libre AS i b SET L Sous la pression des syndicats tudiants et enseignants le projet de loi sur sommaire Br ves Le nouveau pr sident Alain Beretz Infos sur les inscriptions Trivial pour vote soyez acteur de votre universit Des gyptologues ULP Savoir s en commun dition 2007 Bonne nouvelle pour la biodiversit Rencontre Deux artisans du libre Dossier Le Plan tarium f te ses 25 ans 7 L univers d une toile 8 Le programme de l t 9 L Univers en question O T I Astronomie n f 2 Derni res nouvelles de l Espace p Le coin des m mes 13 Formation Nouvelle donne en sciences de l ducation Les m tiers de la communication scientifique MEET TEE une preuve qui f che Recherche Un peptide contre une maladie rare Chasseur de toxine Dormir pour apprendre La recherche publique une course la publication Culture On se souvient de Perec l autonomie des universit s de Luc Ferry avait t remis dans les cartons en 2003 Apr s une longue p riode d immobilit la r forme est nouveau inscrite dans l agenda du gouvernement conform ment aux engagements pris par le candidat la P
18. Roca publi e aux ditions Delcourt 2007 La bande dessin e n est pas toujours dr le Rides de Paco Roca traite ainsi d un sujet particu li rement d primant la vieillesse et ses maux Ernest le personnage principal est atteint de la maladie d Alzheimer Plac par son fils dans une maison sp cialis e il d couvre le quotidien d un centre g riatrique et fait la connaissance d autres patients touch s des degr s divers par la s nescence Il y a M Rose qui se croit dans l Orient Express Georgette qui ne veut pas quitter Marcel Ren avec son d ambulateur qui radote sur sa m daille gagn e au championnat d athl tisme de 1953 etc L auteur de Rides ne se veut pas p dagogue mais il d crit avec une pr cision quasi clinique l volution d une maladie qui touche aujourd hui 18 des plus de 75 ans Ernest souffre d abord de petites distractions d une perte de la m moire court terme Il a ensuite des difficult s nommer puis manipuler les objets Enfin il ne reconna t plus son environnement et perd toute autonomie Les dessins souvent sans textes rendent compte de l atmosph re du centre et la peur de la d pendance Dans certaines cases plus larges les souvenirs des malades viennent bousculer en flashs d cal s la banalit du quotidien La d gradation inexorable qu entra ne la maladie est d autant plus terrible qu elle est pr visible Elle n interdit pas pour autant le r ve
19. a plus compl te autonomie l organisation la plus efficiente ne servent rien si l Universit ne sait pas quoi elle est destin e C est seulement lorsqu elle s accorde sur sa mission qu elle peut exposer ce qu il faut attendre d un tudiant d un professeur quels sont les crit res de recherche et d enseignement qu il convient de poser A Morkel p 32 La recherche d un clair concept un devoir de vacances en quelque sorte Eric Heilmann R dacteur en chef Ouvrage collectif sous la direction de Pierre Jourde dition L esprit des p ninsules 266 p Photo de couverture Nuage stellaire nasa jpl gt Universit Louis Pasteur 4 rue Blaise Pascal 67000 Strasbourg e t l 03 90 24 50 00 fax 03 90 Pa 5001 gt CD Le nouveau pr sident Alain Beretz 5 3 mari et p re de trois enfants Alain Beretz a t lu le 10 mai 2007 pr sident de l Universit Louis Pasteur de Strasbourg par les trois conseils de PULP Conseil d administration Conseil des tudes et de la vie universitaire et Conseil scien tifique r unis en congr s Il a pris ses fonctions de 9 pr sident de PULP le 21 juin 2007 succ dant ainsi Bernard Carri re Professeur de pharmacologie la Facult de pharmacie Alain Beretz a obtenu 82 voix contre 44 pour Catherine Mongenet professeure et directrice de l UFR de math matique et d informati que sur 127 votes exprim s bulletin blanc Vice
20. ayard jeunesse Les enfants sont curieux Ils posent des questions sur tout Or il faut bien l admettre on ne sait pas toujours y r pondre Pour vous aider retrouvez le docteur Loufok et le professeur Zak dans l ouvrage Tes questions sur l astronomie Vingt six th mes y sont abord s la mani re d un enfant Pourquoi la Lune brille t elle Cest quoi la couche d ozone etc D un c t le docteur Loufok avance une r ponse farfelue qui peut refl ter ce que les enfants imaginent De l autre le professeur Zak scientifique s rieux donne la r ponse Bikr i exacte expliqu e en d tails Ce livre est le dernier n ie LE nt 1 p dagogue met en vidence d une s rie de six ouvrages Tes questions sur la sant Tes ns leurs observations dans son questions sur le corps chaque fois dans un format camion laboratoire gr ce original les diff rents th mes sont abord s avec humour des maquettes des cartes et agr ment s d illustrations rigolotes qui participent et des exp riences Rien de tel pour comprendre un pleinement au plaisir de parcourir ce livre ph nom ne naturel ou une th orie scientifique Bref vous ne serez plus en mal d inspiration pour r pondre aux questions astronomiques de vos enfants Us ue rrer FE EN H A A gigantesque explosion Comment l appelle t on le ping pong le yin yang ou le big bang Les transmissions radios sont brouill es Les quip
21. ces galaxies puissent se rencontrer lors de ces v nements est peu pr s aussi improbable que le choc en plein vol de deux balles de fusil tir es par deux person nes s par es de centaines de m tres La collision de notre Voie Lact e avec la galaxie d Androm de est pr vue dans quelques trois milliards d ann es c est dire avant la mort du Soleil Ce sont les sursauts de formation d toiles cons cutifs cette collision et les rayonnements associ s qui pourraient inqui ter les mes anxieuses si tout cela ne se situait pas dans un avenir aussi lointain Plus proche de nous le risque engendr par les ast roi des en libre circulation est quant lui bien infime chaque ann e mais bien r el dans la dur e Statistiquement nous subissons tous les 500000 ans environ un impact fort les cas vraiment d sastreux restant plus rares Mais comme toutes statistiques celles ci ne pr disent pas les v nements individuels Beaucoup d ast roides potentiellement dangereux sont surveill s mais en tout tat de cause nous n aurions probablement pas les moyens de r agir expli que Ariane Lan on Alors il est peut tre pr f rable de bien garder la t te sur les paules et de continuer sonder cet Univers qui du c t clair comme du c t obscur n a pas fini de nous intriguer 1 UMR 7550 ULP CNRS p x i i Li i F7 ORSE f d 14 r ua a E e n
22. du cerveau des tudiants des fili res de communication scientifique de PULP et de l Universit de Dortmund se sont retrouv s pour exp rimenter leur savoir faire Au programme conf rences tables rondes visites de laboratoire couvrir pour alimenter un atelier d criture Les deux articles publi s dans cette double page ont t prim s par l quipe p dagogique Cette op ration a t soutenue par lInstitut f d ratif de recherche en neurosciences de Strasbourg et le r seau Neurex R seau en neurosciences de la vall e du Rhin Sup rieur juillet 2007 n 28 ulp sciences 19 ET r a pu NS c air a CL e g yAn Kan a ss p nt a o P P PCR f KAS oT A ae Fe j gA bag Ar aa Le nombre de publications et la notori t des revues scientifiques sont r guli rement utilis s pour valuer le travail des chercheurs En l absence de proc dures r glementant l valuation ces crit res semblent la fois simples et pratiques d emploi Quelles pr cautions faut il prendre dans leur utilisation Ces valuations parfois qualifi es de presse boutons peuvent elles tre un frein la cr ativit de la recherche Fr d ric Naudon La recherche publique une Course la publication comparant le contenu intellectuel des conf ren ces scientifiques celui de salons commerciaux Emil Ivov doctorant en 4 ann e de th se d
23. ement qu un CV Les avantages ne sont pas que techniques La gestion du projet permet d appr hender des notions essentielles de relations humaines discuter accepter qu on ait tort recadrer assurer la coh rence du projet etc Avec le sous brojet que j organise j ai appris g rer une quipe au travail On par une autre personne crit moins de code et on passe beaucoup de temps discuter via des chats avec des gens qu on n a souvent jamais rencontr s l faut tre attentif car c est un mode de conversation tr s sec et on peut facilement d courager les membres du groupe ajoute St phane Dans ce monde o tout est visi ble chacun peut apprendre de tous Les initiatives partent de la base des envies et des besoins de tous les d veloppeurs sou vent utilisateurs eux m mes Apr s discussions la meilleure technique est retenue et corri g e par la suite si besoin C est une diff rence fondamentale avec un projet informatique tra ditionnel o l essentiel se d cide d en haut Le logiciel libre volue donc rapidement par des mises jour fr quentes Les d veloppeurs ont une moyenne d ge d environ 20 30 ans et pro viennent en majorit des tats Unis et de l Europe la France tant assez peu pr sente Nous organisons environ deux fois par an des rencontres physiques Ces moments sont toujours agr ables et tr s conviviaux Nous ne parlons pas beaucoup de techniq
24. en et bien incapable alors de mener une observation Avec passion Y Naz raconte tout aussi bien les faits marquants que les petites anecdotes de ces vies de scientifiques au f minin Apr s cette lecture si vous tes invit citer un astronome c l bre Galil e ne devrait plus tre le seul nom vous venir l esprit t H Ldossier Fe coin des m mes Si gt Pourquoi ST les habitants DVD Riff Production France 3 ditions s du p le Nord D pa iti Pontio la Depuis 1993 quipe du magazine C est pas sean emm ne p avec bonheur les jeunes spectateurs de France 3 bord t te en bas d un camion laboratoire vers des sites insolites et souvent spectaculaires pour leur expliquer le monde qui les entoure a Quatre missions consacr es l espace ont t r unies sur un seul DVD Pleins feux sur le syst me solaire La t te dans les toiles Les com tes et les ast roides et Les sorciers d crochent la Lune Comme l accoutum e Fred et Sabine curieux et aventuriers partent la rencontre de scientifiques passionn s et m nent des observations grandeur nature conduites pour l occasion l Observatoire du Pic du Midi le plus haut de France et celui de la C te d Azur Jamy rudit et 5 e D ct 3 Ko ET gD gt C est pas sorcier Paul Martin et Monike Czarnecki Tes questions sur l astronomie d B
25. er en cole doctorale pour guider les apprentis chercheurs dans l criture de leurs premiers articles mise en contexte historique de la probl matique programme exp rimental bien con u mat riel et m thodes expos s en d tail discussion classiquement men e conclusions nonc es avec la n cessaire pru dence illustrations abondantes sans oublier une bibliographie impressionnante bien que total d lire En effet Perec travaillait en contact avec des chercheurs scientifiques de bon niveau et il tait associ leur travail depuis la phase de recherche bibliographique jusqu la frappe finale sur machine crire du texte de l article Dans son texte Perec stigmatise au passage certaines mauvaises pratiques de recherche le troisi me article de la bibliographie se fonde uniquement sur un demi cas ou de r daction style d une lourdeur extr me emploi approximatif des langues trang res nonc de truismes the more you throw tomatoes on Sopranoes the more they yell voquons enfin bri vement deux id es associ es ce th me du pastiche d article de recherche Rappelons d abord la possi bilit d utiliser un canular comme arme de mani re plus ou moins appropri e comme l a fait le physicien am ricain Alan Sokal en 1996 En deuxi me lieu qu est ce qui distingue les fraudes scientifiques probablement de plus en plus r pandues dans lesquelles les donn
26. es laboratoires et des investissements pour d velopper les col laborations scientifiques pour promouvoir la recherche en g n tique L enjeu est important particiber aux conditions qui permettent une recherche d excellence c est faire en sorte que la recherche progresse plus vite Xavier Renauld Genopole B n dicte Robert Les sites du master en Communication scientifique et de l association des Le i o V ronique Zeller charg e de communication de l INSA de Strasbourg se reconna t sans doute dans la vari t des t ches d crites par B n dicte Sortie du DESS en 2007 apr s trois ans dans un bureau d tudes comme tudiants http master cs u strasbg fr http cyclope asso fr On am liore la soci t en faisant conna tre la science et on am liore la science en lui faisant rencontrer la soci t ing nieure en g ologie elle s att le faire le lien entre les enseignants les administratifs et les l ves montrer l in t r t des fili res scientifiques boud es par les bacheliers et expliquer aux entreprises comment l INSA peut tre un partenaire Le DESS ne m a pas form e la commu nication institutionnelle il m a ouvert l esprit a largi ma vision troite et cloisonn e des sciences J ai compris combien la culture scientifique est indispensable V ronique Zeller Lionel Maillot lui uvre dans le domaine de la culture scientif
27. esp rer l arriv e d un traitement contre une maladie rare auto immune L ultime phase de test est avanc e moins de 7 ans apr s la premi re description de la mol cule en laboratoire Fr d ric Zinck Mod lisation du peptide P140 tel que le voit le r cepteur du lymphocyte T CNRS Un peptide contre une maladie rare histoire des sciences relate parfois des r sul tats tr s encourageants dont l origine cumule autant d heureuses circonstances non program m es Pour preuve le d veloppement du m di cament P140 dont l histoire d but e un peu par hasard peu avant 2003 pourrait s achever en 2010 Le peptide P140 qui est un petit fragment de prot ine de 21 r sidus d acides amin s pourrait venir bout du lupus ryth mateux syst mique une maladie auto immune qui touche cinq millions d individus dans le monde surtout des femmes de 15 50 ans Cette maladie se caract rise par une hyperactivit du syst me immunitaire et par la production d auto anticorps susceptibles de s attaquer de nombreux organes Les tests cliniques concernant le peptide P140 viennent d entrer dans la phase IIl avant les phases d auto risation de mise sur le march du m dicament Les deux premi res phases de d veloppement ont donn des r sultats plus que positifs La prochaine s rie de tests doit tre en mesure de confirmer grande chelle l activit de ce m dicament et prou ve
28. esponsable communication d dition du domaine des sciences de la vie Elle est scientifique charg e d crire ou de faire crire de nouveaux arti aujourd hui une cles de g rer les commandes aux auteurs de choisir des sp cialit s du l illustration des articles et de suivre leur r alisation Ma formation en biologie me permet d valuer rapide ment la justesse d un article l exigence est d tre le plus clair possible sans jamais sacrifier la rigueur du propos d couvrez le r le Le DESS ne m a bas appris crire mais me poser des m diateurs les bonnes questions sur la transmission des informations scientifiques scientifiques master Sciences de l ducation Mathilde lie Apr s un doctorat en biologie B n dicte Robert a obtenu le DESS en 1999 Entr e pour devenir journaliste scien tifique elle trouve finalement sa place entre les chercheurs les journalistes et le grand public Elle est aujourd hui charg e de communication Genopole structure qui g re le bioparc d vry d di la recherche en g n tique et aux biotechnologies R daction de la newsletter d une partie du journal interne et des communiqu s de presse sur les r sultats des labora toires et des entreprises conception de plaquettes de pr sentation organisation de manifestations publiques comme les Caf s du g ne junior L ensemble des actions vise valoriser le site pour y attirer des entreprises d
29. hangeant de site toutes les semaines Les quartiers visit s Gare Centre Ville Elsau Meinau Cit de PIII Neuhof Port du Rhin Hautepierre Koenigshoffen Montagne Verte Tout se passe en plein air sous des petits pavillons blancs il est donc tr s facile de les rep rer La tourn e r unit diff rentes associations et artistes Elle propose aux jeunes et moins jeunes des banlieues des activit s vari es sport peinture sculpture musique jeux et aussi des activit s scientifiques avec les Petits D brouillards Au programme cette ann e la d couverte de la chimie au quotidien avec un savoir faire propre aux p tits d bs mani pulation exp rimentation et construction Et chaque jeudi la tourn e 2007 d Arachnima sera plac e sous le signe du d veloppement durable toutes les activit s y seront consa cr es Des centaines d enfants de ces quartiers reviennent tous les ans et les sites de la tour n e deviennent en l espace d une semaine de magnifiques lieux de vie et d amusement Une r elle bouff e d oxyg ne offerte aux enfants J R Contact Les Petits D brouillards Alsace Coordination du Bas rhin 03 90 24 07 O1 l Les rides de la m moire actualit culturelle des sciences et des techniques est pr sent e chaque mois dans le magazine Ni Vu Ni Connu en ligne sur le site UTV Le coup de c ur estival des chroniqueurs est une bande dessin e Rides de Paco
30. ie qui a port ce projet et au souci constant de rigueur dans la diffusion des sciences Le Plan tarium de Strasbourg est le seul en France fonctionner dans une universit et d y tre une sorte de vitrine de la recherche Je voudrais insister sur ce point l universit est un milieu qui permet la cr ation et je ne pense pas que j aurais pu r aliser ce projet ailleurs Un directeur ou un animateur de plan tarium doit tre un chercheur ou un scientifique de formation qui conna t les limites des travaux scientifiques et sait que tout r sultat contient des incertitudes qu il ne faut pas passer sous silence Mais aujourd hui nous nous trouvons face une probl matique nouvelle car la tendance est au show avec des projections vid o pleine vo te Il faut s adapter et revoir notre fa on traditionnelle de transmettre la culture scientifique sachant que la rigueur scientifique n est pas antinomique avec un aspect plaisant dans la d monstration gt Quels projets pour Pavenir M me si je n en suis plus responsable je reste attach e ce Plan tarium auquel j ai beaucoup donn Et je pense que deux actions seraient utiles pour assurer la stabilit de ce service Tout d abord une r novation technique s impose car depuis 25 ans le plan tarium repose sur le m me dispositif opto m canique il faut d urgence le remplacer par une technologie plus volu e Par ailleurs il serait judicieux de
31. iers doivent communiquer par gestes Pendant 20 secondes le Capitaine mime une des actions suivantes une fus e qui d colle une navette qui atterrit les 1 pas sur la Lune vous de la reconna tre Bref gr ce un sc nario original et des mises en situation toujours dr les les ditions BioViva r ussissent une fois de plus leur pari faire d couvrir la Nature de fa on tr s ludique gt Sur les traces de l exp dition Jonas Mission espace de 2 6 joueurs dition BioViva Mission Espace est un jeu de plateau qui entra ne une quipe d explorateurs naviguer dans l Espace la recherche de l exp dition Jonas disparue myst rieusement il y a 20 ans Qui sera le premier retrouver sa trace Celui qui aura r colt le plus d indices cach s au fin fond de la galaxie Pour y parvenir les joueurs doivent relever plusieurs d fis Fabriqu s dans la Dr me les jeux BioViva sont imprim s avec des encres des questions et des preuves comme celles ci v g tales sur du papier et du carton recycl s et recyclables Les bo tes sont ous apprenez que la naissance de l Univers est li e une Sp cialement con ues pour viter l utilisation de colle H juillet 2007 n 28 ulp sciences 13 formation V Le master Sciences de ducation est co habilit avec PUniversit de Haute Alsace l Universit de Nancy 2 pour la sp cialit Apprentissages et m diation et PUn
32. il des formations universitaires en Alsace qui vous pr CAMPUS TA O sente galement l offre des tablissements d enseignement sup rieur alsaciens CENTRAL m ia PEL www universites formations alsace fr i ne 27 Votre choix est fait Inscrivez vous PULP pour la rentr e 2007 en I ann e de licence d s le 9 juillet et jusqu la mi septembre et ce directement en ligne Attention l inscription en I ann e de m decine est soumise une proc dure de pr inscription d crite sur le site de la Facult de m decine www ulpmed u strasbg fr Possible uchronie neuroscientifique Des climatologues en herbe Par mers et par eau Le voyage des plantes La science dans les quartiers www soleil info Les rides de la m moire gt ont particip la r daction de ce num ro Audrey Alau A A Sabah Boumaza S Bo Sylvie Boutaudou S B Matthieu Burgard M B Guy Chouraqui G Ch Fanny Del F D Mathilde Elie M E Laura Galidie L G Etienne Haouy Et H Eric Heilmann E H Am lie Lorec A L Fanny Kopferschmitt F K Floriane Macian FI M Fr d ric Naudon Fr N Elsa Pourpardin E P Jonathan Rangapanaiken R Christelle Spettel C S Fr d ric Zinck FEZ gt photographies Bernard Braesch sauf mention gt conception graphique et maquette LONG DISTANCE Portrait gt imprimeur OTT gt tirage 10 000 exemplaires gt ISSN ISSN 1624 8791 gt n commission paritai
33. ique En 2000 le DESS en poche apr s une ma trise de maths il monte l Experimenta rium l Universit de Dijon pour cr er des rencontres entre les jeunes cher cheurs et diff rents publics non initi s Et faire en sorte qu elles se passent le mieux possible On am liore la soci t en faisant conna tre la science et on am liore la science en lui faisant rencontrer la soci t Pour obtenir une v ritable discussion sur l activit du chercheur et viter une pr sentation professorale la rencontre est minutieusement pr par e D abord en t te t te avec le doctorant pour comprendre le sens de sa recherche et cr er les l ments du dialogue puis en groupe lors d une journ e d entra nement Pendant les ateliers Lionel est l pour chauffer le public et pauler les chercheurs Par ailleurs il organise la logis tique de la quarantaine de journ es d intervention par an assure la communication autour des v nements et anime une mission de radio avec les chercheurs Beaucoup de personnes pensent que faire de la vulgari sation c est d j bien Je pense que ce n est pas assez il faut bien la faire Et pour a il faut r fl chir ce qu on fait et faire des choix C est ce que le DESS m a apport Lionel Maillot juillet 2007 n 28 ulp sciences 15 Depuis 2002 les tudiants de m decine se mobilisent r guli rement et avec succ s pour refuser la mise en p
34. irectrice de recherches l Institut de chimie de Strasbourg Il est tentant d utiliser des crit res simples comme le nombre de publications Il m arrive d entendre C est un bon il a un Cell et deux Naturel lisabeth 20 f ulp sciences n 28 juillet 2007 Trifilieff se souvient d une longue p riode pendant laquelle elle est rest e sans pouvoir publier Nous avions d cid d aller explorer un nouveau domaine en passant de la chimie organique des substances naturelles la chimie des prot ines du cerveau cela s est r v l tr s fructueux mais serait ce encore possible aujourd hui Faut il garder des trucs au fond du tiroir dont on sait qu avec un peu de travail ils feront une publication g rer notre stock comme une picerie Sandrine Wolf enseignante chercheure en conomie au BETA estime que le prin cipal probl me est la p nurie de postes Ils sont si peu nombreux que les candidats brillants ne manquent pas Cela augmente forc ment l exigence des crit res L Agence d valuation de la recherche et de l enseigne ment sup rieur AERES a t inaugur e en mars der nier et devra valuer la qualit des tablissements de recherche En attendant plus de d tails sur son fonc tionnement certains chercheurs ont peur d tre va lu s par quelqu un de moins comp tent qu eux m mes tant leurs sujets sont pointus et les sp cialistes peu nombreux travers le monde Affili
35. iversit Robert Schuman pour la sp cialit Sciences du travail Les six sp cialit s de deuxi me ann e gt Apprentissages et m diation R sp cialit recherche gt Sciences du travail R gt Communication scientifique P sp cialit professionnelle R CRE formation et des comp tences P gt Ing nierie de l intervention en milieu socio ducatif P gt Utilisation des technologies de l information et de la communication dans l enseignement et la formation P http sc educ u strasbs fr Mich le Kirch Nouvelle donne en Sciences de l ducation Le master Sciences de l ducation forme la conception et la conduite de projets pour la diffusion des connaissances Ses six sp cialit s offrent un tr s large ventail de parcours professionnels et de recherche L premier semestre du master Sciences de l du cation est un tronc commun sur les th ories des apprentissages de la communication et de l activit Pour une culture commune explique Mich le Kirch responsable du master Tous les cours ne serviront pas dans la pratique tous les tudiants mais leurs parcours sont si vari s qu une base partag e n est sans doute pas superflue D ailleurs un peu d ouver ture d esprit ne nuit pas Enfin cela laisse la possibilit aux tudiants de changer d orientation au deuxi me semestre vers une des six sp cialit s propos es par le master q
36. lace d une preuve de lecture critique d articles m dicaux dans les preuves classantes nationales l ancien concours de l internat Et les doyens se d clarent tout aussi r guli rement en sa faveur En m me temps tous s accordent vanter les m rites d une formation l esprit critique Pourquoi tant d motion M decine preuve qui f che l heure o une partie non n gligeable de l infor mation et de la formation des m decins passe directement ou non par l industrie pharmaceutique le patient inquiet par nature a tout lieu de se r jouir que les tudiants en m decine soient dot s d un vigoureux esprit critique Et c est effectivement en ces termes que l preuve est pr sent e car selon les textes elle part du principe que toute information m dicale doit tre analys e avec du recul en cherchant les d fauts ventuels mais aussi les limites les implications lutilit pour la pratique Concr tement il ne s agit pas de pi ger des tudiants en leur fournissant un article qui serait truff d erreurs mais bien de les pousser relativiser la valeur d un texte m me publi dans une revue prestigieuse En trois heures les tudiants doivent r diger un r sum et r pondre une s rie de questions Ils planchent sur la m thode employ e pour obtenir des r sultats et sur la coh rence entre les faits observ s et les conclusions qui en sont tir es Dans un ar
37. les enfants peuvent tester leurs connaissances sur le soleil en ligne ou recevoir le jeu gra tuitement chez eux M B L association S curit solaire est le centre collaborateur de l Organisation mondiale de la sant OMS pour l ducation solaire en France juillet 2007 n 28 ulp sciences 23 cutiure EE V Laurent Bach Chercheur de contrat Hyperactif Laurent Bach parle vite et avec jubilation de ce qui l occupe impact conomique des politiques scientifiques et technologiques son domaine de sp cialit Comment y est il venu Hasard et opportunit s r pond l enseignant chercheur Mais de toute vidence la curiosit pour l innovation et le plaisir de faire de la recherche dans d excellentes conditions ont aussi jou leur r le Je ne me suis pas tourn vers l conomie par vocation je ne lai toujours pas d ailleurs s amuse Laurent Bach Mon inscription en sciences conomiques PULP a suivi logiquement mon bac B puis je me suis laiss porter par le flot Or le flot du BETA Bureau d conomie th o rique et appliqu e UMR 7522 ULP CNRS est effec tivement porteur dans les ann es 1980 Sa ma trise d conom trie en poche Laurent Bach est attir par les jeunes figures de ce laboratoire parmi lesquelles se trouvent Jean Alain H raud Patrick Llerena et celui qui deviendra son directeur de th se Patrick Cohendet L quipe tait dynamique et attira
38. ls que les clipses lunaires les transits plan taires ou encore les pluies d toiles filantes Pour les soir es d observations les rendez vous sont fix s au Batsberg Pays de Hanau ou au Champ du Feu site de pr dilection de tous les amateurs d toiles plus de 000 m d altitude dans les Vosges Sur place des ateliers sont anim s par ces associations pour initier les participants Le Plan tarium propose une visite guid e de la grande coupole dossier gt Regards sur le syst me solaire Comparez les plan tes du syst me solaire la Terre Qu est ce qui diff rencie les plan tes du Soleil Mars abrite elle de l eau Liquide Que contient l atmos ph re de V nus Pourquoi Mercure ressemble t elle la Lune Pourquoi Titan passionne t il les astro nomes z EEA EEEE re e directeur Jean Yves Marchal animateur sc TENTE a 19 rha dei cnal ge En fran ais Pour tout public partir de 12 ans Dur e I heure environ Production Plan tarium de Strasbourg amp or an las animateur scienttique La Terre et la Lune animateur en direction es demi poste del nl M 9C ion recommand e par t l phone T l 03 90 24 24 50 hairtan ininrmantinn FAMARI AAAA S ur toute mmiormation complementaire http planetarium u strasbg fr l utilisation de t lescopes et l astrophotographie Lorsque les
39. me Le revers de la m daille Il faut livrer une analyse l heure dite sans pouvoir toujours en affiner certains aspects comme l aurait fait un chercheur voluant dans un cadre plus acad mique Des limites compens es par le plaisir d un contact direct avec le r el sous toutes ses formes en quelques gt 1962 Naissance de Laurent Bach gt 1981 Baccalaur at s rie B gt 1986 Entre au Bureau d conomie th orique et appliqu e BETA comme contractuel gt 1992 Soutient sa th se gt 1993 Est nomm ma tre de conf rences PULP Devient responsable du DESS Gestion industrielle et innovation jusqu en 1999 gt 2001 Vice doyen de la Facult des sciences conomiques et de gestion gt 2001 Charg de mission Formation professionnalis es et relations avec les entreprises jusqu en juin 2004
40. moire de ma trise j ai propos de cr er un logiciel de t l phonie par Internet ayant JAIN SIP comme base Aujourd hui le projet SIP Communicator compte une dizaine de d veloppeurs et plus de six cent membres actifs dans de nombreux pays Allemagne Angleterre Br sil Bulgarie Espagne Etats Unis Japon etc Avec 180000 lignes de code cela en fait une applica Quelques commandements tir s de l exp rience Linux 6 ulp sciences n 28 juillet 2007 tion s rieuse L objectif est d en faire un logiciel stable et convi vial capable d accepter tous les standards de communication existants et d assurer une totale transparence des informations chang es entre les ordinateurs ce qui n est pas le cas avec des logiciels propri taires comme Skype par exemple Cette ann e SIP Communicator conna t une cons cration mondiale en faisant partie des 130 projets s lec tionn s par le Google Summer of Code sur plus de 6000 candidats Ce programme d aide aux logi ciels libres fi nanc par Google a recrut 900 stagiaires du monde entier pour travailler pendant les trois mois comprendre et utiliser d t sur les projets retenus Nous sommes tr s fiers d avoir t s lectionn s et surtout de nous voir attribuer huit tudiants sur les 84 qui voulaient participer SIP Communicator Les stagiaires recevront 4500 dollars chacun et les projets 500 dollars
41. ne th sarde dans le laboratoire analyse une premi re s rie de peptides synth tiques d cou p s au hasard Un seul sera reconnu tr s effica cement par les lymphocytes Intrigu e et perplexe l quipe d cide alors de tester ce peptide et une version phosphoryl e de ce peptide le P140 sur des souris lupiques qui s av reront prot g es de la maladie Les chercheurs en concluent que le m canisme d action de ce peptide doit s apparen ter un m canisme de restauration de tol rance comme dans les cas de d sensibilisation une allergie En fournissant l organisme l allerg ne incrimin l organisme apprend le reconna tre et le tol rer Dans le cas du lupus apr s traitement les lymphocytes ne reconnaissent plus le peptide naturel comme tranger et la fonction normale du syst me immunitaire est retrouv e Nous ne sommes malheureusement pas encore capables d expliquer dans leur totalit les m canismes mis en jeu Les recherches se poursuivent et visent aussi tablir les r gles qui ont abouti cette d couverte de mani re pouvoir l appliquer comme nous l esp rons d autres pathologies auto immunes conclut Sylviane Muller souhaitant que cette histoire pep tidique qui semble tr s bien se d rouler puisse se d cliner au pluriel juillet 2007 n 28 ulp sciences 17 recherche recherche i af h tienne Lonchamp est en th se depuis septembre 2
42. nseignements MCST Christelle Spettel T l 03 90 24 06 13 christelle spettel adm ulp u strasbg fr e C Bonne nouvelle pour la biodiversit Sommes nous lor e de la sixi me grande extinction du vivant comme le pensent certains sp cialistes de la biodi versit L avenir le dira En attendant la cr ation d un outil international fiable et incontestable d information sur la faune la flore et les micro organismes est une urgence pour esp rer agir et pr server ce qui peut l tre C est le r le du GBIF Global Biodiversity Information Facility un programme scien tifique qui vise rassembler toutes les donn es connues sur la biodiversit et les rendre accessibles librement aux chercheurs comme au grand public L Herbier de Strasbourg vient d tre 4 ulp sciences n 28 juillet 2007 connect ce grand projet le 1 avril dernier et a fourni 30000 donn es C est la quatri me institution fran aise participer au GBIF Cinq ann es de mont e en puissance sont pr vues mais d s pr sent des questions peuvent tre pos es sur la localisation des esp ces et leurs carac t ristiques parmi deux cents millions d enregistrements de sp cimens et d observations terme l objectif du GBIF consiste rendre v ritablement utilisables les informations concernant les 1 5 2 milliards de sp cimens conte nus dans les collections existantes Or comme elle
43. nte et avait d j une petite r putation se souvient Laurent Bach l issue de mon DESS alors que je m appr tais chercher du tra vail l Agence spatiale europ enne a propos au BETA une tude sur l impact conomique des programmes spatiaux Personne n tait disponible et je me suis laiss convaincre d y travailler Or il se trouve que l tude a donn lieu Pun des plus importants contrats du BETA Le sort en est jet entr au BETA en 1986 comme contractuel Laurent Bach encha ne les travaux qui tout en r pondant des commandes pr cises exigent une approche de chercheur Pourtant il n imagine pas encore faire carri re universit Il a fallu que Patrick Cohendet me convainque que mon travail mis en pers pective pouvait donner lieu une th se explique t il Il met son travail en forme et soutient sa th se en 992 puis d croche en 1993 un poste de ma tre de conf rences peine nomm il devient responsable du DESS Gestion industrielle et innovation tout en continuant travailler dans le cadre de contrats avec des acteurs publics ou priv s la marque de fabrique du labora toire Ainsi son travail d analyse peut se porter la demande d une institution europ enne sur la fa on 24 ulp sciences n 28 juillet 2007 Sylvie Boutaudou dont les aides financi res agissent sur la capacit innover des entreprises Des enqu tes peuvent tre aussi men es sur les r
44. ogi ciel pr sent dans toutes les distributions Linux logiciel libre lui aussi et concurrent de Windows Avec pr s de 5 millions de lignes de code X org g re l inter face graphique entre l ordinateur et l utilisateur Sans lui utilisateur serait oblig d entrer du code dans un cran noir pour communiquer avec le syst me juillet 2007 n 28 ulp sciences 5 rencontre gt gt gt Comment entrer dans une com munaut Rien de plus facile Modifiable exclusivement par ses d veloppeurs un logiciel libre est n anmoins visible dans son int gralit par n importe quel internaute suffit de r aliser quelque chose la correction d un bug par exemple et de le pro poser la communaut Comme le comit de lecture d une revue scientifique les d veloppeurs appr cieront le travail effectu et criront leurs commentaires sur le site Internet du projet J ai commenc participer des projets Open source lorsque j tais en ma trise PULP explique Emil Je voulais acqu rir de l exp rience et cette solution tait une chance pour moi J ai commenc par r aliser de petites choses peu importantes mais suffisamment pour me sentir membre d une communaut Puis j ai int gr le projet JAIN SIP un logiciel qui permet de faire commu niquer ensemble un grand nombre de personnes en se chargeant entre autre de leur authentification et de leur localisation Dans le cadre de mon m
45. oordinateur assure un minimum d organisation Toute l histoire du projet les volutions techniques les contributions de chaque membre les discussions et r unions est accessible tous m me aux personnes n appartenant pas au groupe la transparence est totale Malgr l ab sence de contraintes conomiques le projet avance et se perfectionne sans cesse St phane et Emil se sentent bien Mieux m me ils se sentent libres Libres de cr er de proposer de discuter et de prendre le temps de peaufiner leur travail rencontre Deux artisans du libre Ce monde existe bel et bien c est celui des d ve loppeurs de logiciels libres Un logiciel est dit libre ou ouvert lorsqu il respecte les quatre libert s fon damentales suivantes libert de l utiliser l tudier le redistribuer et le modifier La diff rence est vidente avec les logiciels propri taires dont l utilisation est interdite sans achat pr alable et dont les lignes de code du programme les sources ne sont pas publiques J ai commenc programmer tr s jeune sur un Amstrad CPC L change de programmes se faisait d j mais tait tr s limit Avec Internet je me suis f d r J ai vu que je pouvais aider am liorer certaines choses et les redonner l ensemble de la communaut confie St phane Depuis quatre ans il fait partie d un groupe stable d une cen taine de d veloppeurs et travaille sur X org un l
46. par stagiaire Pour St phane il n est pas vi dent de concilier ce loisir avec son travail de recherche car les deux sujets sont assez distincts De plus la fin de sa th se il sera jug sur le nombre de publica tions et non sur sa participation un projet d envergure comme Nous sommes des artisans Notre fiert est d crire un code propre bien lisible facile pr cise Emil X org M me s il est gratifiant de donner de son temps en parta geant ses comp tences d tre reconnu dans une communaut internationale de militer en participant un syst me libre transparent gratuit et perfor mant la principale motivation de St phane est l envie de le faire Nous sommes des artisans Notre fiert est d crire un code propre bien lisible facile comprendre et utiliser par une autre personne C est une exp rience compl men taire ce qu on apprend en cours o l on se concen tre sur l criture de petits programmes Participer d importantes bases de codes pr figure ce qu on sera amen faire en entreprise car on ne cr e pour ainsi dire jamais de programmes partir de z ro C est un avant go t de la vraie vie Et un avantage certain sur un CV St phane re oit parfois des offres d emploi sans les avoir sol licit es C est l avantage de mon trer son travail au monde entier une notori t se diffuse plus rapid
47. pr cise Rodrigo Ibata Quelle est sa constitution Son interaction avec la mati re ordinaire C est l tout un c t obscur de l Univers qu il reste mettre jour I0 ulp sciences n 28 juillet 2007 Les th ories physiques actuelles suffisent elles pour comprendre l Univers Nous poss dons bien des th ories qui expliquent la structure globale de l Univers mais la plupart d entre elles requi rent cette nigmatique mati re noire Nous utilisons et exploitons ce contexte th orique mais ne pouvons en oublier le caract re incomplet Il nous manque encore des contraintes observationnelles pour savoir lesquelles des hypoth ses remettre en cause et bien s r un mod le capable d unifier la m canique quantique la th orie de la relativit g n rale Pour d passer nos approximations de la physique de l Univers il sera peut tre n cessaire de sortir d un cadre confortable pour que des id es originales nous guident vers de nouvelles d couvertes De nouveaux l ments de base qui nous ont jusqu pr sent chapp nous permettront je l esp re d utiliser la formule mais pourquoi n y avons nous pas pens plus t t com mente Ariane Lan on La connaissance de l Univers passe galement par le d veloppement d outils technologiques de plus en plus puissants L acc l rateur de particules d velopp par le CERN dont le co t s l ve quatre milliards d euros sera capable de sonde
48. que conomique et culturelle de la r gion d ores et d j tables rondes conf rences spectacles expositions projections visi tes th matiques performances sont en construction autour de ces grandes th matiques Pour participer de mani re originale cette sixi me dition de Savoir s en commun un concours photographique a t lanc vous d imaginer comment compl ter l expression Le travail cest Pour en savoir plus consultez d s maintenant le site web de Savoir s en commun Fr Z Du 12 au 30 novembre Pour tous renseignements http savoirs u strasbg fr T l 03 90 24 53 78 p TRAVAIL M z Emil Ivov et St phane Marchesin Des doctorants en informatique participent des projets de grande envergure dans l univers du logiciel libre la cl une reconnaissance mondiale Fr d ric Naudon p ss a ih j i un jour vous rencontrez St phane Marchesin ou Emil Ivov tous deux doctorants en 4 ann e de th se d informatique ils vous d criront volontiers un univers singulier dans lequel des dizaines de personnes r parties sur tous les continents se regroupent pour travailler un projet sans s tre en g n ral jamais ren contr es Cela ne les emp che pas de bien conna tre la valeur de chacun et de travailler dans un climat de confiance mutuelle A la diff rence d un projet classique aucune hi rarchie ne le structure Seul un c
49. r ce taux c est augmenter la l gitimit de nos repr sentants et peser plus fortement sur les d cisions venir En sa qualit de citoyen de la communaut universitaire l tudiant poss de des droits tre cout pouvoir s exprimer voir ses opinions prises en compte tre inform correctement des enjeux concernant les d cisions qui vont tre prises l est lecteur et ligible Il a aussi des devoirs en particulier celui de voter c est dire de faire entendre sa voix par l interm diaire de ses repr sentants dans les conseils qui gouvernent l Universit Fr N Infos sur les inscriptions gt site web wwW ulp u strasbg fr gt directeur de la publication Bernard Carri re gt r dacteur en chef Eric Heilmann gt coordination de la publication Fanny Del gt contact de la r daction Service de la communication de PULP 4 rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex t l 03 90 24 II 40 gt comit de r daction Val rie Ansel Florence Beck Roxane Berget Anne lsabelle Bischoff Sylvie Boutaudou G rard Clady Mathilde lie M lanie Hamm ric Heilmann Mario Keller Richard Kleinschmager Alain Ketterlin Isabelle Kraus Fr d ric Naudon Isabel Pellon Claude Sirlin Gilbert Vicente Agn s Villanueva Fr d ric Zinck acheliers vous souhaitez faire des tudes sup rieures Consultez l offre de formation de PULP sur le site www ulp u strasbg fr rubrique Formation ou sur celui du porta
50. r sidence de la R publique L op ration a t rondement men e le p rim tre de la r forme a t d finie l avance par le premier ministre la concertation avec les acteurs impliqu s a dur quelques semaines et le projet de loi sera discut au Parlement dans les prochains jours Autant dire que le texte pr par par le gouvernement ne devrait pas r server de grandes surprises sauf consid rer la r ponse qu il pourrait donner la question suivante l autonomie des universit s pour quoi faire Si la r ponse fait d faut simple hypoth se d cole vous pourriez profiter de l t pour faire la lecture d un ouvrage paru r cemment Universit la grande illusion et y trouver une mati re r flexion fort stimulante Certains n y verront sans doute que le portrait d une institution en crise d luge de r formes bureaucratie d ferlante client lisme croissant corporatisme syndical instrumentalisation politique etc Portrait accablant d une crise mat rielle mais aussi morale dont les causes sont analys es avec plus ou moins de finesse par les auteurs r unis dans ce recueil Mais l int r t de l ouvrage est ailleurs Il r side dans l attention port e sur l id e m me d Universit Comme le souligne l un des auteurs cit s Comme toute institution l Universit a besoin d un clair concept d elle m me Tant qu elle n a pas ce concept personne ne peut l aider L
51. r l absence d effets secondaires ind sirables com mente Sylviane Muller directrice du laboratoire Immunologie et chimie th rapeutiques ICT UPR 9021 CNRS Cette unit de recherche de l Institut de biologie mol culaire et cellulaire Strasbourg est l origine de cette d couverte qui tr s vite donn naissance la soci t bio phar maceutique ImmuPharma qui valorise les travaux du laboratoire Cette soci t d tient aujourd hui la licence du brevet d pos par le CNRS et a pris en charge la transformation d un r sultat fonda mental en une application concr te Reste la question du comment arriver de tels r sultats en si peu de temps En moyenne la seule tape de d couverte d une mol cule pro metteuse est g n ralement estim e 6 ans lci c est de quelques mois dont il faut parler Nous avons eu beaucoup de chance Nous avions s lec tionn une prot ine pr sente dans le noyau de toutes les cellules de souris et aussi chez l homme et qui dans le cas de souris mod les atteintes de lupus devient la cible d anticorps g n r s de mani re anor male Nous avons d cid d tudier la reconnaissance de cette prot ine par les globules blancs plus exacte ment les lymphocytes des souris lupiques Nous vou lions surtout conna tre quels domaines pr cis de cette prot ine de 448 acides amin s taient reconnus explique Sylviane Muller Fanny Monneaux alors jeu
52. r la mati re plus profond ment que jamais Cet outil qui sera en fonctionnement au courant de l t pourrait mettre jour le fameux Boson de Higgs a priori une pi ce essentielle qui per mettrait de confirmer le mod le standard actuel de la physique des particules Au del de nouvelles th ories physiques sont construites pour tenter d unifier celles d aujourd hui De tels d veloppements changeront cer tainement notre vision de l Univers cependant personne ne peut deviner aujourd hui les nouveaux questionnements que ces th ories poseront souligne Olivier Bienaym directeur de l Observatoire La recherche d autres plan tes capables d avoir accueilli la vie comme la Terre est elle encore d actualit Nous mettons des ondes radio lectriques depuis environ 80 ans tant donn qu elles se d placent la vitesse de la lumi re toutes les toiles situ es dans un rayon de 80 ann es lumi re re oivent le signal de l activit humaine bien qu affaibli par la distance De notre point de vue de terrien en retour c est le silence radio remarque Olivier Bienaym Pour ce qui est des donn es plus proches l tude des plan tes de notre syst me solaire n a pas encore permis de conclure la pr sence d organismes vivants De nombreux espoirs reposent toutefois sur les autres possibles Terres les exoplan tes situ es en dehors de notre syst me solaire dont plus de 200 ont aujourd hui
53. re 0610 B 05543 Laurent Bach Chercheur de contrat F D ulp sciences est t l chargeable partir du site web de l ULP la rubrique actualit s www ulp u strasbg fr gt Pour envoyer vos suggestions au comit de r daction juillet 2007 n 28 ulp sciences 3 un courriel est votre disposition mag adm ulp u strasbg fr TS gt Des gyptologues PULP U ne premi re du c t des ateliers Mission d couverte propos s cet t aux enfants par la Mission culture scientifique et technique Du 9 au 20 juillet le pavillon C de la Maison des personnels se transportera au temps des pharaons En partenariat avec l Institut d gyptologie et gr ce la participation d tudiants de l Universit Marc Bloch les enfants de 6 12 ans partiront sur les traces de Rams s Il Cl op tre et N fertiti Le programme Percer le myst re de la construction des pyramides crire son Chauve d Hathor Collection de l Institut d gyptologie pr nom en hi roglyphes fabriquer du papyrus devenir un expert du Senet jeu d chec gyptien Les apprentis gypto A Schweitzer logues pourront m me d couvrir les recherches en gyptologie men es Strasbourg gr ce une visite de l Institut D autres ateliers astronomie chimie amp cuisine volcans nergies renouvelables sont galement propos s durant les vacances R servations obligatoires FI M Re
54. recherche au CNRS Pour l astronomie d aujourd hui les efforts d observation et d interpr tation vont de pair Mieux comprendre fait appel de vastes pans de la physique l volution des plus gros objets tant intime ment li e la nature des particules qui les composent et donc l histoire universelle de l infiniment petit La nucl osynth se la formation des particules qui constituent par exemple la Terre et sont les briques de la mati re vivante ne peut s expliquer que par l tude des g n rations d toiles de toutes sortes qui y ont particip diff rents niveaux C est un peu comme si nous commencions savoir caract riser les composants d une cellule reste maintenant comprendre la mani re dont ils voluent et interagissent ajoute Ariane Lan on professeure d astrophysique L un des autres grands d fis de l astrophysique est de percer le secret de la mati re noire Dans le cadre de la mod lisation de l Univers prise aujourd hui pour r f rence la mati re laquelle chacun d entre nous est habitu et qui est d tectable par son mission se r v le minoritaire Cette mati re de nature inconnue nous ne pouvons la voir mais nous pouvons la localiser gr ce Pin fluence qu elle exerce sur les mouvements des toiles et des galaxies De la m me mani re que nous serions capables de d finir la masse du Soleil en fonction du comportement des plan tes si cet astre tait invisible
55. s n 28 juillet 2007 Astronomie n f Ya l Naz astronomie au f minin ditions Vuibert et Adapt Er i Les femmes soutiennent la T moiti du ciel C est par ce D proverbe chinois que Ya l Naz d bute son ouvrage consacr aux figures f minines de l astronomie Remontant jusqu aux d esses savantes de l Antiquit ses recherches portent sur une douzaine de scien tifiques de renom et sur leur difficile combat pour l acc s au savoir Mais Y Naz chercheure en astro physique ne s arr te pas un simple assemblage de biographies Le r cit historique entrecoup d expo s s scientifiques suit quelques grandes th matiques de recherche en astronomie comme la classification des toiles les usines stellaires ou la mati re noire L ouvrage constitue ainsi un v ritable pr cis d astro nomie On y apprend notamment comment se cr ent diff rents l ments chimiques dans l espace c est gr ce au B FH Non il ne s agit pas d un processus naturel mais du quatuor de scientifiques compos des poux Burbidge de W Fowler et de F Hoyle qui a mis en vidence en 1957 le ph nom ne de synth se des l ments au sein des toiles Margaret Burbidge en est l instigatrice Mais pour en arriver l Margaret aura d faire preuve de ruse l poque les observatoires tant ferm s toute pr sence f minine elle y sera pr sent e comme l assistante de son mari th orici
56. s voire quelques heures L objectif de ce type d tude est double utiliser les toxines pour appr hender le processus normal de trans mission neuronale et comprendre comment agit la toxine pour trouver des traitements Les mala dies ont toujours t le meilleur moyen de d couvrir comment fonctionne un syst me souligne tienne qui ajoute il existe des centaines de toxines par exemple un serpent peut en produire jusqu trente diff rentes Plusieurs neurotoxines sont tudi es PINCI et comme pour toute recherche men e l Institut la pr occupation d une application th rapeutique est tr s pr sente En sortant du petit bureau on se rend compte quel point il est bruyant tienne dit s y habituer Il manipule seul mais rencontre ses coll gues une deux fois par semaine pour discuter de leurs r sultats D ici la fin de sa th se ce chasseur de toxine trouvera peut tre le moyen de soigner les moutons Les leveurs en seraient ravis 1 UMR 7168 ULP CNRS Le public est au rendez vous pour la conf rence Gutenberg DNA de Ph Peigneux F A Dormir pour apprendre M moire et sommeil C est dans le cadre de la Semaine du cerveau que Philippe Peigneux professeur l Universit Libre de Bruxelles a pr sent une conf rence sur ce th me Au cours de son intervention il a mis l accent sur le fonctionnement du cerveau lorsque l on dort L occa
57. s employer une seule fois la voyelle e On n oublie pas qu il est l auteur de Je me souviens dont la formule litt raire micro souvenirs au ras de la vie quotidienne a sou vent t utilis e depuis Enfin Perec trouve facilement sa place dans un magazine o la ig l culture uvient de Perec culture s enracine dans la science il avait un int r t personnel pour les myst res des nombres et la beaut des th or mes il tait en contact avec des math maticiens dans le groupe de cr ation litt raire appel l Oulipo et son uvre majeure La vie mode d emploi s organise autour d une structure combina toire d couverte en 1960 le carr gr co latin d ordre 10 Nous prenons aujourd hui locca sion de la publication en format de poche de Cantatrix sopranica L d Seuil pour rencon trer Perec en milieu scientifique car de 1961 1978 il a t documentaliste dans une unit de neurophysiologie du CNRS voir liens en fin d article C est dans ce contexte professionnel qu il a compos Cantatrix sopranica L r jouissant pastiche d une publication scientifique On commentera ici uniquement ce texte qui est d une cocasserie absolue puisqu il est cens tudier exp rimentalement la neurophysio logie du cri pouss par une cantatrice lors qu elle re oit des tomates Cependant ce pastiche est compos avec un s rieux qui le rend irr sistible au point qu on peut l utilis
58. s ont t enregistr es sur diff rents supports et selon diff rentes m thodes la t che est colossale Elle est particuli rement difficile r aliser pour certains pays du Sud qui abritent pour tant 75 de l ensemble des esp ces de la plan te C est pourquoi le GIBF se pr occupe aussi d aider les pays en voie de d veloppement avec du c t de la France un soutien particulier aux pays francophones du Sud S B L Herbier de Strasbourg wwW herbier strasbourg u strasbg fr GBIF France www gbif fr BGIF International boss gt CULTURE Savoir s en commun dition 2007 gt Travail niti e en 2001 la manifestation Savoir s en commun rencontre universit s soci t aujourd hui bien ancr e dans la vie de la cit est n e de la volont commune des trois universit s de Strasbourg de contribuer au d bat public sur des th mes sensibles relatifs au rap port sciences soci t Cette ann e le rendez vous est pris au mois de novembre afin de d battre d un sujet d actualit le travail Ce th me sera d clin travers quatre cycles d v nements et de rencontres Notre soci t de consommation du travail La reconnaissance du travail Les cultures de travail La gestion durable du travail Les enseignants les chercheurs et les tudiants appor i HT ii L EEE 5m tent leur contribution cette manifestation ainsi que les acteurs de la vie associative politi
59. sion d noncer les bienfaits du repos p riode d examens le sommeil se fait rare chez les tudiants Que celui qui n a pas b ch jusqu plus d heure la veille d une preuve jette la premi re pierre Certains diront qu ils sont plus efficaces quand ils travaillent dans l urgence Mais le cerveau qu en pense t il Ou plut t que retient il de cet amas d informations ing r la derni re minute et suivi d une courte nuit Assez pour avoir la moyenne l examen mais long terme Il est d montr que le sommeil occupation la plus r guli re d une vie favorise la m morisation Ce ph nom ne universel permet la consolida tion mn sique C est un processus temporel qui transforme une trace mn sique fragile en une forme plus permanente et am lior e explique Philippe Peigneux Une information acquise l veil peut tre activement modifi e restructur e ou ren forc e au cours du sommeil et non pas pendant le sommeil en cours Des exp riences simples mettent en vidence cette relation sommeil m morisation Le conf rencier en donne un exemple des paires de mots chaise table chien chat etc sont pr sent es diff rents sujets pour qu ils les apprennent Par la suite un seul mot de la paire est expos afin qu ils citent celui man quant Conclusion le niveau de performance est nettement meilleur lorsque les sujets ont dormi la nuit suivant la phase de l
60. te Cl ment Lazarus vice pr sident de l Association natio nale des tudiants en m decine de France ANEMP bien d cid sortir la hache de guerre si le statu quo est remis en cause BER Chrono d un bras de fer gt Une premi re mobilisation des tudiants repousse la mise en place de l preuve de lecture critique d article LCA et le 14 novembre 2002 un protocole est sign entre l Association nationale des tudiants en m decine de France ANEMF et les minist res de la Sant et de l Enseignement sup rieur Il stipule que l examen classant comportera une analyse critique d article partir de 2008 sous r serve qu une pr paration harmonis e et valu e soit mise en oeuvre dans toutes les facult s d s cette ann e gt 16 janvier 2004 d cret pr voyant la LCA gt 5 f vrier 2007 l ANEMF demande le retrait de l preuve et appelle la mobilisation gt 19 f vrier 2007 gr ves notamment Toulouse Bordeaux et Montpellier gt 22 f vrier 2007 3000 tudiants manifestent Paris gt Le m me jour Fran ois Goulard ministre d l gu l Enseignement sup rieur et la recherche annonce que le concours de 2008 ne comportera pas de LCA Sylviane Muller directrice du laboratoire Immunologie et chimie th rapeutiques Fanny Monneaux aujourd hui docteur Une suite d heureuses circonstances a initi des recherches qui permettent aujourd hui d
61. ticle qui rend compte d un essai randomis o l chantillon des patients doit limiter les biais on demandera par exemple quels sont les indices permettant de juger de la qualit du recru tement Ces comp tences critiques sont n cessaires au m decin elles font d j l objet d un apprentissage pendant les cours et elles font videmment partie de la formation la recher che indique Bertrand Ludes doyen de la Facult de m decine de Strasbourg Il temp re en cela le carac t re innovant de la d marche p dagogique de la LCA L preuve est int ressante et nous en assurons la pr para tion depuis deux ans poursuit il Elle pose des probl mes de correction mais qui n ont rien d insurmontables Mais qu est ce qui f che tant les tudiants devant un examen somme toute assez classique En premier lieu l in galit de l enseignement avec plus de 100 heures de cours Nancy et moins de 20 dans une dizaine de facult s Strasbourg se situant dans une l6 ulp sciences n 28 juillet 2007 une bonne moyenne Et la crainte qu une preuve jug e difficile valuer p se lourd dans un concours dif ficile Les doyens estiment que si la lecture critique ne fait pas partie des preuves classantes nationales nous ne travaillerons pas cette mati re Mais pourquoi ne pas nous faire confiance et ne pas tabler sur notre sens des res ponsabilit s et notre envie de comprendre argumen
62. ue mais nous tissons des liens indispensables toute relation Apr s ces rencontres les interactions entre les membres sont bien meilleures et plus effica ces conclut St phane dossier aan tarium 25 ans na De me HN 2o X L astronomie est en f te cet t Strasbourg En avant premi re dans ce dossier des retrouvailles des spectacles des motions des livres et une pluie d toiles juillet 2007 n 28 ulp sciences 7 sue GZ S S 9491 UN ugpue ld 271 j EST 981 un projecteur Spitz 512 est install sous un d me de 8 m tres de diam tre dans une salle de l Observatoire astronomique qui peut recevoir 65 visiteurs IE HEFE Bi i CETEFSIFTEL TRE OI ATELIER I 1992 le Plan tarium se lance dans la production d expositions Le public est au rendez vous 55 000 visiteurs sont accueillis en 1993 M TES TE IE SAT TNN Depuis la fin des ann es 1990 avec le soutien des collectivit s locales l environnement audiovisuel volue et des spectacles multim dia sont produits chaque ann e Le Plan tarium de Strasbourg est cr en 1981 sous l impulsion d Agn s Acker alors jeune professeure l Observatoire de Strasbourg Aujourd hui professeure m rite elle poursuit ses recherches en astrophysique et coordonne des op rations de diffusion scientifique en France et en Europe en tant que pr sidente de l Association des plan tari
63. ui forme la conception et la conduite de projets la recherche dans les secteurs de l ducation de la formation de l enseignement distance et de la communication scientifique cf page suivante La nouveaut apport e par la r forme LMD est la sp cialit recherche Apprentissages et m diation qui s adosse d sormais au Laboratoire inter universitaire des sciences de l ducation et de la communication EA 2310 Une quarantaine de dossiers sont d pos s tous les ans pour vingt cinq places note avec satisfaction Pascal Marquet responsable de cette sp cialit La moiti de la promotion se lance ensuite dans une th se dans notre laboratoire Malheureusement les tudiants n ont g n rale ment pas de soutien financier comme souvent en sciences humaines et sociales en France lls s engagent pour trois ans de travail sur leurs moyens personnels juillet 2007 Mathilde lie La particularit du master est certainement le m tis sage Les tudiants en formation initiale ou en reprise d tudes sont issus de nombreuses disciplines car la licence des sciences de l ducation existe seulement en troisi me ann e Par ailleurs la formation est co habilit e avec l Universit de Haute Alsace UHA et d autres universit s suivant les sp cialit s Jacques Rousvoal responsable de la sp cialit Ing nierie de l intervention en milieu socio ducatif IIMSE dont la deuxi me ann e se fait
64. ums de langue fran aise et membre du Comit de pilotage de l Ann e mondiale de l astronomie 2009 Rencontre pour voquer l histoire et l avenir du Plan tarium l Galidie gt Pourquoi avoir cr un plan tarium Strasbourg En 1972 revenant d une mission au Chili je suis pass e par Montr al o j ai vu le premier blan tarium de ma vie C est apr s cette r v lation que l id e a germ en moi Cr er un plan tarium me paraissait alors une belle op ration de communication scientifique pour le grand public et plus sp cifiquement pour les scolaires Diffuser les connaissances en astronomie tait devenu pour moi un devoir de citoyenne et un r ve que la Ville de Strasbourg a permis de concr tiser en 1981 gt Avec le recul qu auriez vous fait diff remment J aurais t beaucoup plus exigeante d s le d part quant au fonctionnement du plan tarium L assurance d avoir au moins 8 ulp sciences n 28 juillet 2007 deux postes pris en charge par l universit tait n cessaire Mais l origine PULP ne pr tait qu un nom et des murs et ne fournissait aucun apport financier Les postes d animateurs ont t pris en charge 75 par les droits d entr e ce jour aucun poste n a t cr par PULP Cela r duit videmment les moyens d action gt Le Plan tarium refl te t il toujours vos id es originelles L quipe est rest e fid le la philosoph
65. urieuse grille C est une cage de Faraday Elle prot ge Pen registrement des parasites lectriques Les signaux tudi s sont si faibles que la moindre perturbation ext rieure fausserait la mesure Il suffit qu tienne approche sa main de la zone de mesure pour qu un courant apparaisse sur l cran de contr le On imagine l effet d un ordinateur Ce qu tudie tienne pr cis ment La toxine epsilon Produit par une bact rie Clostridium perfringens ce poison naturel est la principale cause de mort dans les levages ovins On sait seulement qu il affecte 8 ulp sciences n 28 juillet 2007 flotte dans les couloirs les reins ils n assurent plus leur r le et lani mal se vide de toute son eau et le cerveau d o le terme de neurotoxine Pour comprendre son action sur les neurones tienne utilise des coupes tr s fines de cerveau de souris Le tissu est maintenu vivant pour comparer l activit d un neurone sans et avec toxine Lorsque la toxine est appliqu e sur l chantillon par perfusion l cran montre l impressionnante amplification du signal lectrique tienne commente la toxine forme des pores dans la membrane des neurones Ces pores cr ent un flux d ions et un d r glement lectrique qui est son tour responsable de la lib ration de neuro transmetteurs Cons quence une sorte de crise d pilepsie qui ne s arr te pas l animal meurt en quelques jour

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

DOSIMASS Software Manual  EPSON EB-S6 セットアップガイド  Fortress Railing Products 52500010 Installation Guide  HAS-WM05 取扱説明書  USER`S MANUAL - Granta Design  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file