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Regards croisés sur les arts du spectacle à Bruxelles

1. tentent 11 LS PlANHIOINTAITE EE SR A ae Te meute ne een ade nt ee eee ne Te NE 11 2 a MOYEN RE Titane cn cused ee den maine ei E T aan ne FRS D es detente AE TT ee 12 Sx A TAN rapprOCh e sociae a cava sn saunasastaus nee saadana cava suans cocketeaves aaeamuataatende 13 4 Uni tat des lieux en forme d atlas M thOdOlOGIC as cccccseecececces eevedes eee edeadedsedeseevieecessantsececeeebedecadenebineadesetbenesceuehecesedeaerntivneseeeney 13 Ih GEOGFAPNIES PNYSIQUE PR saveautduevneesanvuadadenen LT 17 1 Relief les lieuxde Spectacles ninna vadeadaceasheubcnasadaehaen chases ddaaennd cedadanndessanieanasescdeasadees nature dant nn E tan eee 17 2 90US sol 1 l am nagement int rieur des theatres iscccecccseeeesccuesteedsccstevedens qevtduedecuesuentenevendadenccuudaaanecwevtandinasuuaedeieceayaae heewevtastenens 18 3 sous sol 2 les lieux de travalll 242258 Re A TR ae nadie a aaa canes ee ied Sadan ee nee MA A aa 19 4 Sous sol 3 les coles et les formations sise 19 5 Fronti res naturelles les secteurs les esth tiques les langues ss 21 6 Syst mes fluviaux les partenariats et les festivals ui iuiuusiiiuuiiiieiidsneisesseeeseepeessssepeseseeeeneenee 22 1 Vegetation le dynamisme des Secteurs 25 rachid naoa Mn reramennerr ane a nl na ere amener il atiele annee 23 8 Climats pics saisonniers saisons s ches MOUSSONS et avalanches ccccsecsceecececeecececceeeeeeceee
2. Th tre E Bruxelles BFlandre O Wallonie 16 structures 14 francophones 2 flamandes 0 bicommunautaires Jeune public E Bruxelles E Flandre oO Wallonie Fran ais Flamand 20 structures 18 francophones 2 flamandes 0 bicommunautaires Rue Action et Cirque E Bruxelles E Flandre OWallonie Francais Flamand 14 structures 10 francophones 2 flamandes 2 bicommunautaires ll faudrait Bruxelles plus de sc nes pour pr senter les spectacles cr s en Flandre et en Wallonie qui ne trouvent pas de lieux d accueil O sans opinion E Globalement pas d accord E Globalement d accord 93 structures 70 francophones 17 flamandes 6 bicommunautaires De multiples questions sont apparues travers l analyse des comp tences et du mode de subventionnement des autorit s ayant un r le au niveau des spectacles Bruxelles Certaines concernent des politiques communautaires et leur inadaptation au cas bruxellois complexit des rapports linternational v tust et inaccessibilit du parc technique de la Communaut fran aise manque de souplesse des politiques d cr tales de la Communaut flamande raret des initiatives transcommunautaires d autres concernent plus directement Bruxelles au niveau des pouvoirs culturels comp tents G OGRAPHIE POLITIQUE la Cocof et la VGC manque de clart voire incoh re
3. Page 14 5 C Si oui dans quelles proportions moins d un mois paran O de 1 3 mois par an n de 3 6 mois par an m 6 mois et plus Qa 5 D Faites vous payer ce service oul a NONQ 6 A Disposez vous de mat riel technique oul Q NON Q Si la r ponse est non passez la partie IV 6 B Si oui vous est il arriv de le mettre la disposition de jeunes compagnies ou cr ateurs oul Q NONQ Si la r ponse est non passez a la partie IV 6 C Si oui s agit il de mat riel d clairage de mat riel son de mat riel vid o d l ments de plateau d cor machinerie tapis de danse d accessoires de costumes Oooooo ANNEXES autres pr cisez 6 D Faites vous payer ce service oul Q NON OQ 127 ANNEXES IV Difficult s rencontr es 1 Tout fait d accord 2 plut t d accord 3 plut t pas d accord 4 pas du tout d accord 5 sans opinion 1 Estimez vous rencontrer des difficult s 1 M Il faudrait Bruxelles pendant l t des v nements qui permettraient d utiliser d autres lieux que les lieux de spectacle habituels et de toucher un autre public touristes personnes en cong z ooooooovng trouver des lieux de r p tition appropri s trouver des locaux de fabrication ou de stockage de d cors trouver des lieux de repr sentation appropri s jouer suffisamment longtemps les spectacles
4. Enfin les difficult s financi res de certains secteurs n ont pas pour seul effet d orienter le d bat sur des questions qui int ressent peu le consommateur de spectacles Elles ont aussi pour cons quence en particulier dans des secteurs encore plus d munis o le politique juge que des moyens de production triqu s sont suffisants le th tre jeune public le nouveau cirque la performance les formes interdisciplinaires de cr er les conditions d un certain amateurisme impos comme une fatalit au public Si certains spectateurs s en satisfont dans un lan de sympathie qui confine parfois la compassion on peut comprendre que d autres se lassent de voir des spectacles ACTIVIT DE LA POPULATION insuffisamment r p t s distribution limit e et r alis s avec les moyens du bord Si le secteur des arts de la sc ne en Communaut fran aise est d crit par la FAS dans son ensemble comme un secteur sinistr FAS 2001 1 du c t flamand l important refinancement de ce secteur qui a t op r par le ministre Bert Anciaux semble avoir calm pour le moment les demandes ce niveau Mais tout est il solutionn pour autant Nous avons d j soulign le fait que le d bat men l int rieur du secteur des arts en g n ral et dans les arts du spectacle en particulier ne se concentre pas autour des m mes th mes en Flandre et du c t n erlandophone de Bruxelles que d
5. INS La Pauvret subjective chez les m nages belges Institut national de statistique 1999 JAUMAIN Michel et DECLERCK Jean Claude Le th tre pour publics adultes en Communaut fran aise Donn es socio conomiques 1984 1989 Bruxelles CIRECC 1989 JAUMAIN Michel La r gulation publique des arts de la sc ne 1980 1997 CRISP 1997 LAERMANS Rudi Het Cultureel Regiem Tielt Lannoo Vlaamse Gemeenschap 2002 LEYSEN Frie et MINNE Guido Analyse van de theater en danssituatie in Brussel Pleidooi voor een internationaal Kunstenfestival Brussel kfda 1992 MINNE Guido dir Memorandum Een visie op Brussel Theaterstad Bruxelles Vlaams Theater Instituut Janvier 1992 MINNE Guido Bruxelles Brussel 2000 Rapport final tome 1 ch Il X Danse Eindrapport deel I Dans Bruxelles Brussel 2000 mars maart 2001 MINNE Guido Bruxelles Brussel 2000 Rapport final tome 1 ch Il XI Nouveau cirque Eindrapport deel I Nieuw circus Bruxelles Brussel 2000 Mars Maart 2001 MOENS Walter Onderzoek naar de huidige context voor en de behoefte aan een internationaal kunstenfestival in Brussel Studie van de filosofie ambities inhoud en praktische realisatie van het festival deel 1 het kunstleven in het Brussels hoofdstedelijk gewest een overzicht Brussel kfda 1992 NAYER Andr PARENT Xavier et VAN LANGENDONCK Jef tude ayant pour objet une analyse de l importanc
6. 1200 Woluw St Lambert 2 Centre Culturel de Woluw St Lambert Wolu Culture Le Silex 1210 St Josse ten Noode 6 Atelier Th atre de la Vie Bronks Kapel Repetitie ruimte Bronks Bunker Cin Th atre GC Ten Noey Le Botanique Centre culturel de la Communaut fran aise Th tre Le Public ANNEXES 133
7. aide au projet laissant peu de place pour des projets nouveaux C est la raison pour laquelle des voix s l vent pour que ce syst me soit nuanc par l introduction de subsides annuels dans l esprit des aides au fonctionnement du c t francophone et des bourses la cr ation Cela d livrerait assur ment les artistes d tre contraints de cr er chaque saison une production nouvelle et 86 le plus souvent dans de mauvaises conditions de diffusion Un autre th me politique important pour l actuel gouvernement flamand est le d bat sur les t ches essentielles kerntakendebat qui vise une r partition des t ches et des accords entre le gouvernement flamand et les autorit s locales Ceci a galement des cons quences pour nombre d organisations des arts du spectacle Quel r le en majeure partie en mati re de finances doivent par exemple jouer des villes comme Anvers dans l op ra flamand Est ce simplement une comp tence de l autorit flamande La m me chose s applique aux grands th tres des villes comme De Bottelarij au Ballet van Vlaanderen Ce d bat pourrait d boucher l avenir sur de grandes diff rences de financement et surtout de modes de financement des arts de la sc ne en Flandre par les diff rents pouvoirs publics Le nouveau d cret sur une politique culturelle locale int grale qui s applique entre autres aux centres culturels et aux biblioth ques conti
8. est dire disposant d un contrat programme dont aucune ne dispose d un lieu de repr sentation fixe mais qui ont par contre souvent un quipement mobile et une quipe technique permanente n cessit par leurs incessantes tourn es parfois dans des lieux mal quip s coles re oivent la notable exception du Th tre de Galafronie 347 050 de la CF en 2001 des subventions g n ralement inf rieures celles des th tres pour adultes entre 54 550 et 123 977 Quant aux aides au fonctionnement des compagnies agr es elles s tablissent entre 24 795 et 74 385 Enfin les aides aux projets dans ce secteur 49 590 au total ne d passent pas les 9 918 et sont souvent inf rieures II faut relever enfin le probl me pos par la danse destin e au jeune public qui a commenc ces derni res ann es se d velopper en Communaut fran aise mais se trouve dans une esp ce de no man s land le d cret sur le th tre pour l enfance et la jeunesse traitant justement du th tre et la Commission de la danse rendant prioritairement ses avis sur des productions professionnelles pour adultes Le th tre flamand pour l enfance et la jeunesse est quant lui enti rement int gr dans le d cret et ne conna t pas de r glementation s par e Bronks est la seule et unique structure dans ce domaine Bruxelles voir plus haut nous ne tenons pas compte de certains gr
9. ii R diger les textes de loi qui sont d application pour harmonisation des trois institutions culturelles f d rales iii Adapter la situation du personnel de ces trois institutions sur le plan administratif financier et au niveau des pensions Pour faire face ses obligations l gales vis vis de son personnel le Th tre Royal de la Monnaie a ainsi b n fici d une augmentation de 2 6 648 000 suppl mentaires pour 2002 La Monnaie avait en 2001 une dotation de 26 028 820 En dehors de ces interventions directes la redistribution des b n fices de la Loterie nationale pour incertaine qu elle soit peut tre tr s importante Les subventions prestige concernant des v nements ou lieux consid r s comme d importance nationale ont concern par exemple le KunstenFESTIVALdesArts Bruxelles Brussel 2000 a fait l objet d une dotation particuli re comme Bruges 2002 Dans chaque Communaut enfin quelques structures re oivent des aides provenant de cette source Mais ces derni res interventions du f d ral pour importantes qu elles puissent parfois tre au niveau des montants sont aujourd hui minoritaires La Communaut fran aise Les comp tences culturelles sont donc et ce depuis 1970 des mati res communautaris es Au niveau de la Communaut fran aise Wallonie Bruxelles durant cette derni re l gislature les comp tences en mati re d arts du spectacle se sont
10. politique culturelle locale int grale r gle aussi les conditions d engagement d un coordinateur culturel pay par la Communaut flamande charg des diff rents aspects de la politique culturelle communale de l aide la mise en place de cette politique de l ex cution et de l valuation du plan de politique culturelle de la r daction de ce plan du plan d action et du rapport de fonctionnement Il semble parfois que l impulsion de renouveau et le dynamisme de l ancien ministre de la Culture Bert Anciaux aient eu c t de quelques points positifs aussi des cons quences n fastes Leur caract re r cent et la multitude de nouvelles r glementations font que celles ci ne sont pas encore clairement visibles 2 Secteur secondaire la pr sentation des spectacles Apr s avoir examin les conditions parfois difficiles on l a vu de la gestation des spectacles il importe maintenant d aborder le moment o ils se mettent r ellement a vivre soit celui de la repr sentation Ce moment qui reste bien entendu un moment de cr ation au sens large voit le r sultat de tant d efforts et de moyens mis en uvre enfin se concr tiser avec plus ou moins de succ s Ce succ s sanctionn par la venue et la satisfaction du public la reconnaissance de la profession et de la critique ventuelle diffusion reprise ou prolongation d pend en dehors des qualit s intrins ques du spectacle de nombreux facteurs
11. t de dimension internationale la mesure de la capitale est penser absolument Les rapports la p riph rie qui touffent actuellement le secteur du spectacle devront suivant l volution politique et en fonction des outils pr vus RER tre a long terme reconsid r s ne serait ce qu travers des initiatives interr gionales Le r le de l Europe est cet gard important Les rapports avec les autres r gions ne trouveront une solution que dans le cadre d un accord culturel entre Communaut s L activation des comp tences culturelles de la Cocom serait une solution l gante pour rencontrer terme le besoin de dialogue intercommunautaire que le secteur souhaite et serait peut tre le moyen de d velopper une politique culturelle digne de ce nom l chelle de la ville Dans ce cadre les politiques communautaires r gionales pourraient d fendre les int r ts des citoyens de mani re moins agressive Au niveau communal la culture devrait faire nomm ment partie des missions du pouvoir au del des obligations l gales tr s limit es actuellement en vigueur Le processus de soutien la culture devrait y gagner en transparence d mocratique et en simplicit Par rapport au cas particulier bruxellois la cr ation d une instance charg e de coordonner les activit s culturelles des communes voire d y insuffler des dynamiques devrait tre tudi e Les aides sp cifiques ac
12. 556 600 pour redescendre 528 264 en 2001 Au cours des tables rondes on a bien voqu la notion de public de base des spectacles lequel il y a quelques ann es n aurait pas d pass les 5 000 personnes TR3 1 les difficult s de rencontre du public de th tre flamand TR2 1 le probl me de la fr quentation des salles est galement voqu de mani re un peu obscure dans les suggestions SUG 24 Spectateurs E Repr sentations organis es par des structures de pr sentation B Repr sentations organis es par des structures de cr ation elles m mes La demande existe en tout cas et a t dans certains cas anticip e par des structures 12 d entre elles ont d j proc d une tude de leur public et 60 seraient int ress es participer une op ration plus grande chelle C est dire que l interrogation existe On retrouve cette envie dans les suggestions SUG 5 Afin d viter les simulations que peuvent susciter des demandes venant d un pouvoir accordant les subventions TR3 4 une telle enqu te devrait garantir la confidentialit des informations et id alement tre d l gu e un organe ind pendant de ceux ci le secteur universitaire par exemple La crise conomique des cr ateurs de spectacle du c t francophone en particulier de ceux aid s au projet n a pas t solutionn e par les diff rentes tentatives de transformation du paysag
13. Bien souvent les danseurs qui ne trouvent pas d entra nement en dehors des p riodes de cr ation demandent pouvoir assister aux cours que certaines compagnies notamment Ultima Vez et Thor ouvrent dans la mesure du possible aux danseurs ext rieurs Tant en danse qu en art dramatique aucun dipl me p dagogique n est exig pour donner des cours ou ouvrir une cole Cette situation qui a l avantage de permettre des praticiens parfois tr s cal s de donner des cours a aussi l inconv nient du manque d exigence Le d veloppement incontr l en dehors de tout crit re de qualit de toutes sortes de formations de th tre et de danse qui s adressent par ailleurs aussi bien au professionnel qu au tout venant repr sente un danger r el Contrairement a ses voisins la Belgique ne propose pas de formation officielle pour enseigner le th tre ou la danse L ESAC Ecole sup rieure des Arts du Cirque reconnue par la Cocof propose aujourd hui une formation sup rieure en trois ans 1 000 par an L Espace Catastrophe reconnu tablissement d enseignement mais ne d livrant aucun dipl me offre lui des formations aux arts du cirque et la sc ne pour adultes formations tendues sur une ann e 1 860 par an en sus de ses cours du soir ouverts galement aux seuls adultes De la section r gisseur technicien de spectacle de l Infac2 sortent chaque ann e quelques tudiants qu
14. E plus de 750 000 8 92 structures Les questions techniques li es la cr ation ont t abondamment discut es comme nous l avons vu auparavant Ch Ill lors d une table ronde Elles apparaissent galement travers le questionnaire au niveau des difficult s rencontr es et au niveau du mat riel dont disposent les structures Les difficult s en terme de mat riel sont parmi les moins voqu es mais 35 structures y font quand m me r f rence ce qui signifie que le probl me existe Il s agit la plupart du temps de structures sans lieux sur les 57 structures sans lieux ayant r pondu l enqu te 28 disent n avoir aucun mat riel Les 29 autres disposent de diff rents types de mat riel d clairage de son vid o l ments de plateau accessoires ou costumes Pour la plupart ils pratiquent la location ou le pr t de ce mat riel comme on l a voqu dans une table ronde TR1 7 Un peu de mat riel est donc disponible ce qui signifie aussi que plusieurs structures ont pr f r investir dans du mat riel que se fier des services de pr t d ficients ou louer des prix trop lev s mais ce dont ils disposent est de toute vidence insuffisant pour couvrir les besoins du secteur Dans le questionnaire des bonnes ou mauvaises id es 78 structures sur 93 taient favorables la cr ation d un centre de pr t de mat riel pour la sc ne et de mat riel roulant pour le transport d
15. En dehors des recettes provenant des ventes de spectacles ce qui appara t ici r side surtout dans les coproductions Rapport entre les tourn es et le chiffre d affaires subventions d duites de 0 10M 10M 50M 50M 125M 125M 250M 250M 500M 500M 1000M 1000M 2000M de 2000M BRRWBOO O 20 structures Le probl me de l absence du sponsoring et du m c nat dans le cadre des arts du spectacle qui n est pas propre Bruxelles mais est un trait assez typique de la culture en Belgique fut relev lors des tables rondes TR 1 21 et 23 il n tait pas abord directement dans le cadre du questionnaire mais l on peut par contre se poser des questions quant au petit nombre de structures qui d veloppent des actions particuli res vis vis des entreprises 11 actions pour 53 structures seulement lesquelles sont ce niveau aussi mal loties que les allochtones et ce n est pas peu dire En ce qui concerne le poids conomique du secteur la simple addition des chiffres d affaires des structures ACTIVIT DE LA POPULATION ayant bien voulu le livrer est impressionnante en 2001 les 55 structures concern es annoncent elles ainsi un chiffre d affaires cumul sur les 3 ann es observ es de 98 899 878 Ce chiffre impressionnant en lui m me doit tre mis en rapport avec le montant de subventions enregistr travers le questionnaire qui est lui de 63 341 449 sur 3 a
16. Faits et Gestes 2001 on peut n anmoins s interroger sur cette mise l cart des artistes au niveau organisationnel Un projet port par un gestionnaire aussi brillant soit il a t il le m me pouvoir d attraction sur le public que lorsque c est l artiste qui prend la parole Il nous semble que les sensibilit s des francophones et des Flamands diff rent sur ce plan Faut il attribuer cela une g n ration de papes de la culture ainsi qu on les a qualifi s avec condescendance qui du c t flamand ont fortement contribu au renouvellement de la culture flamande dans les ann es 80 Si certains op rateurs culturels ont affirm ressentir r cemment le besoin de r impliquer plus profond ment les cr ateurs dans les processus d cisionnels ils n y sont pas arriv s Bruxelles Brussel 2000 en a fourni une illustration loquente le rapport final dit clairement que l objectif de d part d associer les artistes de pr s l laboration de la programmation n a t r alis que tr s sporadiquement Bruxelles Brussel 2000 2001 c L organisateur initiateur de l uvre ou humble passeur Le r le de l organisateur qui ces derni res ann es a d s lors pris une importance de plus en plus grande semble lui travaill par une autre contradiction relativement sa responsabilit dans la gestation de l uvre Avec la venue aux commandes de gestionnaires a la t te de structures cultur
17. La multiplication sensible des fonctions d organisation dues la croissante complexit de secteurs qui se modifient sans cesse et entra nent une demande de plus en plus grande ce niveau se retrouve elle face une p nurie de personnel v ritablement qualifi les gens capables ne se pr cipitant pas vers ce domaine beaucoup moins lucratif que d autres secteurs cin ma show business et m me arts plastiques Quant la r duction du public qui serait surtout sensible pour le th tre il faut peut tre la relativiser L image du cr ateur a subi une volution largement positive ces vingt derni res ann es Y ont notamment contribu la mani re dont les m dias ont mis sur un pi destal certains parcours artistiques la valorisation des activit s artistiques comme loisirs l image communiqu e par le politique sur ses r alisations culturelles les success story de certaines vedettes Ce qui tait consid r autrefois comme des m tiers peu honorables voire dangereux ne suscite plus aujourd hui une m fiance aussi grande C est sans doute pour cela que de plus en plus d individus se dirigent vers des carri res artistiques Bruxelles n chappe pas cette r gle qui se double d un autre ph nom ne les tablissements acceptent un nombre croissant d l ves et les conservent le plus longtemps possible leur survie ou celle de certains cours en d pendant Pour ne prendre que l exemple des
18. SUG 23 27 35 Une part de la table ronde concernant les publics y a t consacr e TR3 8 a 16 L int r t de ces d marches a t soulign galement dans le rapprochement avec des publics allochtones TR3 24 et 26 ainsi que le danger qu elles peuvent repr senter si elles deviennent un joug pour l artiste TR3 8 10 et 16 Il nous semble important a cet gard de diff rencier le r le de l cole et de l ducation permanente de celui des acteurs culturels et en particulier des artistes Les artistes n ont pas nous semble t il se substituer aux premiers Dans cette optique nous plaidons pour une reconnaissance de l activit de m diation un niveau professionnel Cette activit qui ne peut se satisfaire d actions uniquement ponctuelles ne doit pas se faire au d triment de la cr ation notamment au point de vue budg taire Bruxelles la t che est particuli rement complexe parce que le r le de lien du m diateur doit tenir compte de la vari t de la ville au niveau culturel et social nous semble galement que cette question re l ve en dehors du traditionnel r le des Communaut s a cet gard des comp tences de la R gion et pourquoi pas de comp tences communales qui dans leur proximit avec l habitant devraient tre particuli rement bien plac es pour ce faire Enfin au chapitre de la r flexion ont t pingl s la raret des synergies entre monde acad mique et mond
19. San Francisco la ville l a si bien compris qu elle a li directement la taxe locale sur les nuits d h tels au secteur culturel la r injectant imm diatement dans celui ci Cette r flexion est rarement faite Bruxelles quand il s agit d investir dans le secteur culturel c Zones sinistr es et sous d veloppement artistique N anmoins cette activit dont on voit qu elle n est pas n gligeable l chelle bruxelloise souffre parfois de grandes difficult s qu il serait un peu r ducteur de limiter l aspect financier si elles ne peuvent en tre dissoci es la culture est une part de l conomie mais ne doit pas tre confondue avec une marchandise Les difficult s conomiques de certains secteurs sont bien r elles et parfois tragiques Quand elles existent elles monopolisent le d bat et l nergie des cr ateurs au d triment des questions artistiques qui remis es l arri re plan n irriguent plus les cr ations de leur vitalit Un cercle vicieux s installe alors les cr ations manquant d audace ne suscitant plus la curiosit du public ni de la presse qui d sertent les salles en d sespoir de cause Les difficult s conomiques n expliquent cependant pas tout comme on peut le constater Bruxelles en comparant la situation des deux Communaut s financi rement tr s diff rente La simple absence de possibilit s alternatives aux syst mes en place joue galement un r le et ce non seul
20. Th tre Com die Claude Volter Th tre de la 65 Regards crois s du mouvement th tral et chor graphique flamand son caract re ancr dans le local au sens noble du terme revendiqu par des artistes comme Fabre Vandekeybus ou Luk Perceval ou dans les arts plastiques par quelqu un comme Wim Delvoye Mais que connais je r ellement des arts du spectacle flamand Il semble que quelques arbres cachent la for t Au niveau des lieux le Kaaitheater est le plus visible et le mieux connu Si au moment du d part d Hugo De Greef j ai bien senti des fr missements tant en termes de communication que de programmation pour infl chir le style de la maison le lieu n a pas pour moi fondamentalement chang d image et me para t injustement peut tre bloqu dans une esth tique des ann es 80 La pr sence r guli re d artistes phares de cette esth tique de Keersmaeker Decorte Lauwers et les textes de Marianne Van Kerkhoven relisant l uvre des plus jeunes Thomas Hauert par exemple la seule lumi re de ces influences renforcent cette impression que le Kaai avant d tre un lieu bruxellois est la premi re vitrine de l IETM Le cas du Beursschouwburg est plus compliqu Entre le pass tr s en phase avec son poque je me rappelle pour ma part y avoir vu Fase Jan Decorte Paul Peyskens du th tre pour enfants g nial et des concerts et performances m morables et tr s ouvert sur l autre Com
21. Th tre de la Toison d Or Th tre Marni Th tre Varia XL Th tre 1060 St Gilles 6 Centre Culturel Jacques Franck Comiqu art Bruxelles Espace Catastrophe Maison Pelgrims Th atre Le Caf Th atre Po me 1070 Anderlecht 2 Centre Culturel d Anderlecht VCA Vlaams Centrum voor Amateurkunsten 1080 Molenbeek St Jean 4 De Botelarij GC De VaartKapoen La Raffinerie Mus e d Art spontan 1082 Berchem Ste Agathe 1 GC De Kroon 1083 Ganshoren 3 Centre culturel de Ganshoren La Villa GC De Zeyp Salle Vita Secr tariat de la basilique nationale Sacr c ur de Koekelberg 1090 Jette 2 Centre culturel jettois centre Armillaire GC Essegem 1140 Evere 2 Centre culturel d Evere GC Everna 1150 Woluw St Pierre 3 Centre culturel de Woluw St Pierre Com die Claude Volter GC Kontakt 1160 Auderghem 2 Centre culturel d Auderghem GC Den Dam 1170 Watermael Boistfort 4 GC Wabo L espace philosophique La V nerie Centre culturel francophone de Watermael Boitsfort Nouveau Th tre du M ridien 1180 Uccle 6 Caf Th tre la Roseraie Centre culturel et artistique d Uccle C t village Fondation Isabelle Masui GC Candelaers Huis La Ferme rose 1190 Forest 7 Auditorium St Augustin Bulex Forest National GC Ten Weyngaert La maison de Marijke Schreurs Les Bains Connective Rosas Performance Space
22. WEYTS Kathleen et collaborateurs Communication culturelle Bruxelles asbl La communication culturelle dans la r gion de Bruxelles Capitale tude commandit e par la Vlaams Gemeenschapscommissie ao t 2001 2 Documents officiels et d clarations de politique culturelle Gouvernement f d ral Minist re des Affaires Sociales Communiqu de presse de Frank Vandenbrouck Laurette Onckelinx Rik Daems le 20 mars 2002 statut social des artistes http vandenbrouck fgov be zframe11 htm Note l administration des Affaires sociales http pensions fgov be zbijlage020320kunstenaars Communaut fran aise de Belgique Achat de biens mis la disposition d organismes culturels budget quipement 2001 Bilan du th tre action en Communaut fran aise de Belgique 2000 service th tre 2001 Budget g n ral 2002 de la Communaut fran aise www cfwb be budget2002 pg0012 html Cirque Arts forains et de la Rue consommation budg taire ann es 2000 et 2001 Commission consultative d aide aux projets th traux mode d emploi programme 2002 2003 service th tre Comparatif recettes propres produits des compagnies de danse contrat programm es service de la danse 2002 112 Cr ation de spectacles musicaux et cr ation musicale dans le th tre et la danse budget 1999 2001 secteur des musiques non classiques D cret relatif au th tre pour l enfance et la jeunesse du 1
23. ancien VT3 la t l vision a presque enti rement supprim les programmes artistiques dans sa course la concurrence avec des cha nes commerciales comme VTM et Kanaal 2 Les derni res ann es la cha ne locale TV Brussel a aussi diminu ses annonces sur la vie culturelle et n a plus qu un agenda culturel le jeudi FM Brussel une radio locale qui a grandi partir du RITS a aussi son int r t Il faut enfin citer part le cas sp cifique de The Bulletin journal anglophone de Bruxelles principal relais vers le public allochtone de la Communaut europ enne et am ricain qui accorde depuis ses d buts une part importante aux loisirs en g n ral et aux spectacles en particulier c La m diation Durant la derni re d cennie la crise du th tre a suscit une interrogation sur l cart existant entre la formation du public et les formes de spectacle qui s taient d velopp es De nombreuses initiatives se sont cr es pour r duire cet cart de diff rentes mani res Le concept d animation h rit des ann es post 68 transform en charg de relations publiques dans les ann es quatre vingt a fait place au terme de m diation impliquant souvent les artistes eux m mes dans le processus d claircissement du langage du spectacle pour le public potentiel Carasso 1998 La pr minence de ce terme objectiverait le nouveau r le des partenaires politiques se pla ant au ce
24. arts du spectacle tant le fait de radios libres Les organes de presse se d finissant comme locaux La Capitale T l Bruxelles Bruxelles Capitale accordent bien une place la culture mais n en font pas une priorit Du c t flamand le Standaard le Morgen et le Financieel Economische Tijd sont en quelque sorte les r f rences en mati re de critique th trale On remarque une volution vers de plus en plus d avant papiers et d articles g n raux souvent reli s des v nements La vraie critique est laiss e aux jeunes r dacteurs freelance mal pay s qui apprennent peine le m tier et partent vite la d couverte de nouveaux horizons Des hebdomadaires tels que Knack traitent les arts de la sc ne de mani re superficielle et se limitent plut t des courtes annonces il n est pas question de critique continue Deze Week in Brussel un journal hebdomadaire sur la ville suit au contraire l actualit culturelle de tr s pr s et annonce toutes les formes de culture m me les initiatives petite chelle Depuis quelques mois le journal est compl t par un agenda en plusieurs langues n erlandais fran ais anglais qui peut tre consid r comme le plus complet Bruxelles et donne galement des informations sur l offre francophone Bien que la radio de la VRT fournisse encore quelques efforts pour arriver une information s rieuse en mati re d v nements artistiques VRT et Klara
25. ateurs francophones aller jouer dans les communes p riph riques qu elles soient facilit s ou pas d ailleurs tandis que certains cr ateurs n erlandophones ne trouvant pas de sc nes pr tes les accueillir Bruxelles ne joueront quasiment que dans des centres culturels des communes avoisinantes Par ailleurs du point de vue de la communication le fait que les radios et surtout les t l visions locales n aient pas le droit d mettre au del du territoire bruxellois et s interdisent d voquer les activit s culturelles en p riph rie n est pas sans effet sur l information des spectateurs Le contraire se produit aussi Cela confine l absurdit quand m me l information dans l autre langue nationale est consciemment limin e sur les supports d information existants tels que les r seaux d affichage ou les d pliants Les op rations transfrontali res n tant pas de mise ici la circulation culturelle entre Bruxelles Ottignies et Dilbeek est probablement moindre qu elle ne l est entre Luxembourg Arlon et Valenciennes par exemple La nouvelle initiative du Kwartslag une collaboration entre le KVS Bottelarij et les Centres culturels de Dilbeek et Strombeek pourrait repr senter une initiative louable de d passement de cette fronti re politique Des liens forts existent en revanche entre Bruxelles et les deux autres R gions du pays diff rents titres Bruxelles n ayant p
26. autres niveaux de pou voir et notamment le niveau europ en ACTIVIT DE LA POPULATION Au niveau des organismes para spectaculaires a t relev e une abondance de structures diverses rempla ant dans de nombreux cas les pouvoirs publics et couvrant quasiment tout le champ du spectacle l exception remarquable des rapports intercommunautaires Cette abondance ne trouve pas r ellement de correspondance dans notre enqu te sinon travers plusieurs commentaires acerbes apparaissant dans les suggestions SUG 8 14 30 35 manifestant une certaine animosit que nous avions d j relev e dans certains textes L absence d interface communautaire est en revanche vidente que ce soit comme nous l avons vu dans les r ponses au questionnaire ou lors des tables rondes en particulier la premi re Une seule personne a cependant mentionn l id e d un tel organisme TR1 824 Il serait peut tre int ressant tant pour les pouvoirs publics con cern s que pour le secteur d examiner l existence de doublons dans les r les jou s par les diff rentes associations dans la me sure ou ils ne repr sentent pas un pluralisme parfois n cessaire La question de l absence d interface communautaire quant elle ne doit peut tre pas se r soudre travers la cr ation d un autre machin institutionnel mais travers le soutien par rapport au dialogue intercommunautaire des associations existantes ce
27. b La promotion et la communication Dans un monde d di et omnubil par la communication sans que l on sache toujours bien quoi communiquer d ailleurs le secteur du spectacle d di la communication directe a d apprendre promouvoir et communiquer de mani re indirecte de mieux en mieux pour que les spectateurs soient avertis et inform s sur les spectacles Des strat gies diff rentes par le fond par les moyens mis en uvre sont employ es qui se heurtent presque toutes aux m mes probl mes troitesse des espaces m diatiques insuffisance des espaces publics de promotion confusion et recouvrement des organes d information La promotion peut inclure la production de documents imprim s affiches programmes de saison flyers l envoi par la poste ou par voie lectronique de l information des publics cibl s la cr ation ou la mise jour de sites web la distribution manuelle de flyers l affichage traditionnel la constitution de dossiers de presse l organisation de conf rences de presse le suivi par un attach de presse l achat d emplacements publicitaires dans les journaux d espaces radiophoniques ou t l visuels et le travail de production de ces annonces imprim es sonores ou vid ographiques la location d espaces de d p t de prospectus le tout visant occuper au maximum le terrain l exp rience ayant montr que c est la coexistence de tous
28. b tardisme fondamental souvent exprim par les cr ateurs d ici n y a litt ralement pas droit de cit en tout cas au niveau des arts du spectacle Quiconque revendique une identit complexe est marginalis crit Amin Maalouf propos de son exp rience de Libanais expatri Bruxelles quiconque dans les arts du spectacle essaie de sortir d une logique communautaire ou d avoir une pratique transversale risque le m me sort Pourtant Notamment dans le livre collectif Belgique toujours grande et belle num ro de la Revue de l Universit de Bruxelles paru en 1998 aux ditions Complexe o les Bruxellois en particulier taient porteurs de ce concept 4 Amin Maalouf Les Identit s meurtri res Paris Gallimard coll Folio 2000 71 G OGRAPHIE HUMAINE le g nie de la ville semble bien r sider dans cette impuret fondamentale c est du moins cet aspect qui fascine au premier chef les programmateurs internationaux qui accueillent nos artistes 3 D mographie et acc s au spectacle La question de la d mographie soit de l accroissement ou de la diminution des populations est travers e son tour par de puissants contrastes Alors qu on a beaucoup fait pour valoriser l image du cr ateur la quantit de nouveaux cr ateurs arrivant chaque ann e sur le march de l emploi est per ue aujourd hui comme un probl me et suscite des volont s politiques de r fr ner ces envies
29. d une structure juridique d un secr tariat et d un d cret cadre L on est encore en pleine discussion et loin s en faut que tout soit arr t Le cabinet Van Grembergen et l administration doivent d poser au gouvernement flamand une proposition pour mars avril Tout ceci se fait en concertation continue avec les secteurs concern s Des informations r centes nous apprennent que le d cret cadre ne s attachera r gler qu un nombre restreint de questions pour le paquet Culture Jeunesse Sport et M dias tels que les outils d valuation politique le suivi strat gique les commissions professionnelles et certaines mati res transversales l infrastructure la communication la participation les v nements et les projets exp rimentaux Il est probable 43 G OGRAPHIE POLITIQUE que ce d cret cadre ne concernera en d finitive que la Culture et la Jeunesse Les m dias vu leurs sp cificit s n y seraient pas repris Dans ce cadre politique homog ne il est fait une diff rence entre les terrains d action les arts le travail socioculturel le patrimoine le sport et les m dias Un d cret est en confection pour chacun de ces domaines Tous les d crets existants concernant les arts y compris le d cret sur les arts de la sc ne se fondront en d finitive dans un d cret sur les arts Pour ceci aussi il est pr vu que les choses aboutissent en 2003 Il devrait se pr senter de la fa on suivante
30. dents on aura compris l importance du financement L argent est ici comme ailleurs et plus qu ailleurs si l on pense d autres disciplines la litt rature les arts plastiques souvent une condition sine qua non de la cr ation Cet argent s il n est pas forc ment le seul moyen de r aliser un spectacle il y a des aides en services ou en mat riel dont la valeur est importante l chelle d une production provient de trois sources et ce de mani re tr s in gale les recettes propres les subventions publiques et le sponsoring ou m c nat Les recettes propres g n r es par les structures de spectacles sont constitu es principalement des recettes de billetterie ou de chapeau dans le cas des arts de la rue des ventes de spectacles et des coproductions d autres structures S y ajoutent selon les cas des recettes provenant de produits d riv s programmes ditions d activit s connexes animations stages activit s p dagogiques soir es dansantes de location de salles enfin de recettes de bars ou restaurants ventuellement li s la structure videmment plus la structure est priv e soit non dot e d aides publiques plus ces recettes sont importantes relativement au chiffre d afffaires Si selon M Jaumain ces recettes propres s tablissaient une moyenne de 25 pour les th tres subventionn s il y a une douzaine d ann es Jaumain 1980 elles sont sensiblem
31. du travail d animation en milieu scolaire de la r alisation de dossiers p dagogiques et par le remboursement des places de spectacle des tudiants ayant particip aux animations L action de la Cocof au niveau chor graphique passe en outre par le subventionnement des Sc nes chor graphiques 148 772 au total une mani re indirecte de soutenir les compagnies de danse a travers les principales structures qui les accueillent actuellement le Th tre Marni la Chapelle des Brigittines le Th tre Varia le Th tre Les Tanneurs le Th tre de la Balsamine et la Raffinerie Lopacit de l administration concernant le reste des subventions ayant t assez grande il nous est difficile de ventiler le solde restant qui concerne notamment des centres d information et de formation comme le CID le CIFAS Contredanse et certains th tres et centres culturels a priori pour des charges non couvertes par les subsides de la Communaut fran aise 48 La Commission communautaire flamande subsidie aussi bien des projets annuels que ponctuels Voici les organisations qui ont b n fici en 2001 d un subside annuel Dito Dito Damaged Goods Ultima Vez Koninklijke Vlaamse Schouwburg Ancienne Belgique Beursschouwburg Kaaitheater de Kleine Academie Les Bains Connective KunstenFESTIVALdesArts Bronks et le Brussels Operettetheater ceci concurrence d un montant de 1 427 866 La majorit d
32. e 43 semble qu il faille nuancer ce point de vue si l on en croit une recherche men e par le VTI De zachte landing Tewerkstelling en leeftijd bij acteurs in Vlaanderen 1985 2000 Bruxelles Courant n 99 Peu d acteurs flamands ont une carri re homog ne jusqu la pension mais c est surtout apr s 40 ans qu ils quittent le secteur On n a pas tenu compte dans ladite tude du secteur audiovisuel o on imagine que certains de ces acteurs continuent leur carri re augmentation de l offre et des institutions mais selon les chercheurs le mat riel n est pas suffisamment r cent fiable et comparable pour porter un jugement correct ARC 2000 On en revient donc une fois de plus au probl me du public inconnu qui justifie des choix artistiques politiques de programmation sans tre l objet d une v ritable analyse Les raisons pour lesquelles on ne fait pas cette analyse sont myst rieuses crainte pour certains cr ateurs op rateurs ou politiques d un manque de l gitimit comme vu plus haut Crainte de constater que le public r el ne correspond pas au public id al Crainte de voir appara tre l absence manifeste de certaines cat gories de population 4 Les sans papiers du spectacle Car si l on ne sait pas exactement de qui est constitu le public qui va voir des spectacles et plus largement participe des activit s culturelles on semble plus certain de celui
33. e ind pendamment Les structures moins riches s en trouvent videmment p nalis es La surench re observ e les derni res ann es si elle fait le miel des entreprises qui fournissent ces services peut cependant aboutir un effet de trop plein renfor ant la confusion pour le public potentiel si un spectateur averti sait du premier coup d il qui il a affaire pour le touriste par exemple cette diss mination de l information peut tre source de perplexit L absence d un instrument d information culturelle exhaustif Bruxelles a t bien analys e dans une tude r cente Weyts 2001 Dans cette tude une s rie d initiatives trang res sont abord es en d tail Cette tude a conclu l int r t de d velopper notamment un comptoir d informations culturelles un num ro t l phonique d information culturelle un nouveau magazine culturel et un site web bilingues qui deviendraient des outils de r f rence pour le spectateur Le projet port par l asbl Communication Culturelle Bruxelles et la vzw Cultuurcommunicatie Brussel s appuyant en partie sur les exp riences de Bruxelles Brussel 2000 a tabli un plan de la politique a suivre en mati re de communication culturelle dans la R gion de Bruxelles Capitale En raison du manque total d attention de la part de la Communaut fran aise qui consid rait le dossier comme l ger et manquant de s rieux et des d saccords permanents entre la Co
34. en 1999 Q en 98 99 Q en 2000 Q en 99 00 Q en 2001 Q en 00 01 Q 2 L Ces spectacles provenaient de Nombre Flandre Wallonie Etranger Francophonie Territoire n erlandophone Autres 2 M Ces spectacles ont t choisis pour choix multiple autoris Leur caract re novateur Le succ s rencontr dans d autres villes ou pays La pr sence d acteurs importants Le caract re incontournable de l uvre ou de l artiste Faire suite un accord entre structures de production 2 N Pr sentez vous des jeunes compagnies ou cr ateurs c est dire des d butants ou des compagnies ne b n ficiant pas de soutien ou b n ficiant uniquement d aides aux projets oul Q NONQ Si la r ponse est non passez la question 2 Q 2 O Si oui combien de compagnies ou cr ateurs cela a t il concern en 1999 O en 98 99 O en 2000 O en 99 00 Q en 2001 Q en 00 010 2 P A combien de repr sentations organis es par votre structure cela a t il donn lieu en 1999 O en 98 99 Q en 2000 O en 99 00 Q en 2001 O en 00 01 Q 2 Q Coproduisez vous des spectacles cr s par d autres structures C est dire intervenez vous de mani re cons quente sur la production d un spectacle en offrant une aide financi re ou une aide en service ou une aide en mat riel ou en mettant disposition du personnel ou en offr
35. et dont on esp re que la configuration correspondra leurs importantes missions D autres espaces tr s actifs mais n s plus r cemment restent cependant mal quip s et d un confort tr s pr caire Le Th tre Oc an Nord l Espace Catastrophe Les Bains Connective le Th tre Le Caf LL et Plateau g r par l asbl Nadine sont des lieux qui privil gient l accueil la jeune ou toute jeune cr ation souvent dans des rapports transdisciplinaires que favorisent le caract re non classique de ces lieux Par rapport leur activit et leur volont novatrice ces lieux sont cruellement d munis de moyens ne serait ce que techniques Ce qui est particuli rement int ressant c est la tendance durant la derni re d cennie faire co ncider des projets artistiques avec des projets de r novation urbaine et du m me coup l limination de chancres urbains Recyclart les anciens magasins Vandenborght le BSBbis et le Bottelarij en sont des exemples Aucune de ces infrastructures ne peut malheureusement se pr valoir d un avenir assur 3 Sous sol 2 les lieux de travail La cartographie des lieux de travail est loin de correspondre celle visible des lieux de repr sentation Si la plupart des associations disposant d un lieu de spectacle ont galement un espace de r p tition ne serait ce que la sc ne dudit lieu les associations ou artistes nomades qui en disposent sont rares
36. fran aise suppos tre utilis par les trois principales structures consacr es au Cirque ESAC ECB et Espace Catastrophe en permettra peut tre la r alisation 2 cole sup rieure des arts du cirque et cole de cirque de Bruxelles 18 2 Sous sol 1 l am nagement int rieur des th tres La cr ation de ce relief s est chelonn e tout au long du si cle pass Diez 1997 En dehors des strates d avant guerre chaque d cennie a vu na tre et mourir plusieurs th tres pour la plupart con us dans une configuration l italienne fixe Il y a vu l histoire d importantes disparit s entre ces lieux en termes de jauge capacit d accueil et de plateaux De Forest National qui accueille occasionnellement des productions de danse ou des com dies musicales susceptibles d attirer le grand public B jart River dance au Th tre de Quat sous le plus petit th tre de Bruxelles o officie Roland Ravez il y a un monde Cette vari t est int ressante puisqu elle permet la diversit des d marches du plus intime au plus spectaculaire Des manques subsistent n anmoins et sont p riodiquement rappel s par les principaux concern s en mati re de grands plateaux permettant d accueillir des productions de th tre la sc nographie imposante en mati re de salles offrant la fois une bonne visibilit due l inclinaison du gradin et une largeur et
37. i i i OUIQ NONQ OUIQ NONQ OUIQ NONQ infrastructures et de l urbanisme des services aux GUIGINONG ole NONG OUISNONT cr ateurs et aux organisateurs et des actions vis a vis du public 5 Rapport aux pouvoirs publics La structure re oit des subventions r currentes re oit des subventions ponctuelles ne re oit pas de subventions Un document reprenant l analyse des tudes pr alables les r sultats du questionnaire et les r actions du secteur en fournissant la synth se est alors fourni au commanditaire Ill Activit 1 A Cr ez vous des spectacles OUI m NON Q Si la r ponse est non passez la question 2 A 1 B Si oui combien de cr ations ou reprises de spectacles en 1999 O en 98 99 O cr ation s reprise s en 2000 Q en 99 00 Q cr ation s reprise s en 2001 Q en 00 01 Q cr ation s reprise s 1 C A combien de repr sentations cela a t il donn lieu en 1999 Q en 98 99 Q en 2000 Q en 99 00 Q en 2001 Q en 00 010 2 Copie du questionnaire envoy aux structures 1 D Parmi celles ci combien ont t donn es I Identit de la structure A Bruxelles en Flandre en Wallonie a l tranger 1 Nom officiel de la structure en 1999 O en 98 99 Q 2 Nom utilis si diff rent en 2000 Q en 99 00 OQ en 2001 O en 00 01 Q 3 Adresse du si ge 1 E Avez vous depuis le 1 janvi
38. lieu propre ou dans d autres lieux une fois arriv es la d finition de leur travail de pr sentation raturaient ou laissaient en blanc toute cette partie ne pouvant pas y r pondre et taient dans ce cas retir es de la liste des structures de pr sentation Notre premi re analyse avait fait appara tre au niveau des programmations des th tres la division cr e entre tradition et contemporan it entre avant garde et caract re populaire et la difficult de la reconnaissance d identit s multiples ne se r clamant pas forc ment d un genre de spectacle ou d une Communaut Cette inad quation des concepts l uvre est confirm e plusieurs reprises dans les r ponses au questionnaire Les oppositions entre tradition et contemporan it et entre avant garde et populaire si elles sont bien int gr es ne sont en effet pas totales sur 95 structures 15 se r clament la fois du classique et du contemporain 10 de l avant garde et du populaire 11 du divertissement et de l engagement au moins pour ces minorit s l la division n est pas pertinente On a vu plus haut le nombre de structures de cr ations estimant que leur travail faisait appel d autres formes artistiques que le spectacle 55 des cr ateurs Au niveau des pr sentateurs estimant pr senter des formes multidisciplinaires on retrouve des r ponses plus larges encore 82 Mais dans les faits 21 des pr sentateurs
39. n cessaire et la garantie que la Belgique ne deviendra jamais la deuxi me Yougoslavie Le mod le n est pourtant pas aussi compliqu partout Pour un habitant de Tongres la Flandre est un gouvernement une R gion et une Communaut Ce n est pas le cas Bruxelles Tous les niveaux politiques co ncident ou se recoupent Cela ne rend pas la politique plus ais e et a comme cons quence que l organisation de la culture devient un travail de longue haleine il y a beaucoup de portes auxquelles frapper et toutes les portes ne s ouvrent pas dans le m me sens En voici quelques exemples Pour commencer par le haut noblesse oblige il y a d abord le niveau f d ral A Bruxelles l inverse du reste du pays le gouvernement f d ral joue encore un r le culturel important Il y a en effet dans notre capitale une quantit de lieux culturels qui ne peuvent tre simplement dissoci s Si les mus es royaux la biblioth que de l Albertine et d autres institutions pour le patrimoine artistique sont appel es institutions scientifiques f d rales et tombent sous la comp tence de la politique scientifique le Th tre royal de la Monnaie l Orchestre National et le Palais des Beaux Arts sont des institutions nationales biculturelles Toute une s rie d asbl comme le Mus e du Cin ma et la Philharmonique d pendent galement du f d ral Les Communaut s flamande et fran aise sont comp tentes cons
40. n ral 1999 2000 2001 repr sentations productions 584 693 666 1943 spectateurs moyenne 62 structures Repr sentations des jeunes cr ateurs dans les structures de pr sentation B Repr sentations des jeunes cr ateurs E Repr sentations globales des structures accueillant des jeunes cr ateurs O Repr sentations globales en 1999 en 2000 en 2001 62 structures Repr sentations des structures de cr ation en g n ral et auto organis es A Brepres total Brepres org 83 structures Public des repr sentations auto organis es par les structures de cr ation 1999 2000 2001 29 structures La question du co t des places est rarement neuf fois voqu e par les structures comme une raison de la non rencontre du public et n est revenue directement ni dans les tables rondes ni dans les suggestions En revanche deux suggestions voquaient des syst mes comme le ticket spectacle la place du ticket repas SUG 9 et ACTIVIT DE LA POPULATION un Cultuur waardebon pour les deux Communaut s SUG 35 La lecture du nombre de r ductions accord es par les structures consult es est instructive Les r ductions les plus fr quemment accord es par 41 structures sur 57 le sont pour les tudiants 30 fois les groupes 27 les professionnels 26 les b n ficiaires de I article 27 25 et les
41. n rale des signaux forts devraient tre envoy s par la Communaut fran aise quant l importance qu elle accorde au secteur du spectacle bruxellois lequel vit semble t il un sentiment d abandon assez fort L ambiguit des discours tenus sur les cr ateurs les organisateurs et les publics li e l histoire du spectacle ne trouvera pas en un tournemain une solution Les syst mes de pens e ne se transforment pas si ais ment Mais l on peut d s maintenant essayer de penser les choses autrement penser le public qualitativement et non quantitativement clarifier le r le du cr ateur et questionner son cartement des p les d cisionnels et son action sociale revaloriser le r le de l organisateur en tant que tel en vitant l cueil de la dictature de celui ci interroger la pertinence de la division entre tradition et contemporan it et essayer de d gager les sp cificit s de la cr ation bruxelloise se poser des questions sur la place effectivement accord e aux nouvelles g n rations et aux pratiques hors normes valuer la place accord e officiellement aux cultures extra occidentales dans une ville de facto cosmopolite Les probl mes li s la cr ation la pr sentation et l environnement des spectacles sont nombreux Par rapport la diversit des pratiques il nous semble que les modes d aide des Communaut s dont le r le de soutien la cr ation est primordial devraient gagner
42. niveau celles qui se sont le plus engag es jusqu ici dans ce pro cessus de mani re un peu informelle sont a Bellone et le VTI mais peut tre d autres seraient elles d sireuses d y collaborer En ce qui concerne le r le de la presse ont t soulign s du c t francophone l absence d une revue de grande diffusion ce niveau et l absence d espace critique de qualit dans les revues existantes Au niveau flamand a baisse de qualit de la presse g n raliste et le manque de couverture par la t l vision publique ont t remarqu s Des deux c t s enfin le monopole de l opinion par un petit nombre de supports a t relev La question de la presse n tait pas examin e directement dans le cadre de l enqu te sinon travers une question sur la reconnaissance critique qu estimaient rencontrer les structures pratiquant le m lange des genres et ou il apparaissait que cette reconnaissance tait relativement bonne 33 structures sur 54 estimaient b n ficier d une reconnaissance a ce niveau m me si l on peut s tonner que cette reconnaissance soit inf rieure celle du public alors que la presse a en principe un r le d claireur et de d fricheur Nous avons vu au chapitre de la communication notamment que le r le des t l visions et les probl mes li s la bonne information du public sont en revanche fr quemment invoqu s Le r le de lien intercommunautaire de la presse dans l annon
43. opinion 93 structures Le probl me des ocaux de fabrication de d cors est encore plus aigu 49 structures sur 92 estiment ainsi rencontrer un probl me ce niveau 28 autres structures disposent d un local de ce type 15 le mettent disposition d autres structures l aussi quand elles n en ont pas l usage C est selon toute apparence insuffisant 32 Sur le plan de la formation on a vu qu un secteur souffrait de v ritables manques l ducation artistique des danseurs celle ci na malheureusement t abord e ni travers le questionnaire ni durant les tables rondes Cependant cette question est pendante et les diff rentes initiatives existant ce stade ne comblent pas l absence d une formation pr professionnelle de qualit ni l insuffisance en termes de places disponibles de PARTS Il est absurde qu une ville reconnue de mani re internationale comme une m tropole de la danse contemporaine ne dispose pas de ces institutions La question de a formation des administrateurs et producteurs de spectacle a en revanche t voqu e lors des tables rondes Ainsi qu on l a vu des formations longues existent en Flandre comme en Communaut fran aise dont la publicit est peut tre insuffisante et dont l inconv nient est qu elles sont payantes Elles ne sont pas forc ment accessibles aux compagnies qui assurent souvent elles m mes l aspect administratif de plus en plus impo
44. plus des deux tiers par la Ville 1 088 031 sur 1 611 703 au total galement propri taire du lieu a pour missions le grand r pertoire pouvant inclure des pi ces de divertissement de haut niveau Il n a pas de mission d accueil ni d attention particuli re donner aux jeunes compagnies Le Th tre Varia Centre dramatique de la Communaut 1 462 571 vient ensuite avec un statut de maison de l auteur et de l acteur et une mission d exploration du r pertoire classique et contemporain et d accueil de compagnies aid es au projet Le Rideau de Bruxelles charg de se consacrer au d veloppement d un r pertoire consacr principalement aux textes dramatiques contemporains et d une attention particuli re aux l ves sortant des cinq coles d art dramatique vient ensuite avec 1 313 835 de subventions Le Th tre des Galeries charg nomm ment d une activit de th tre populaire de divertissement au centre de la ville avec une subvention de 718 891 compl te le panel des gros op rateurs plus de 1 735 255 de recettes par an Faits et Gestes 2001 au niveau francophone L ex th tre priv Le Public a dor navant rejoint cette cat gorie avec 743 681 de subventions annuelles de la Communaut fran aise On voit que ces structures correspondent des approches relativement classiques du th tre s il y a des nuances importantes entre les es
45. pourquoi me para t beaucoup plus bruxellois de Meg Stuart et de Thomas Hauert me semblent tre porteurs de plus de risques et plus d enjeux Je commence seulement a d couvrir les jeunes chor graphes issus de PARTS et a mon avis encore mal d gag s de la culture dominante dans l cole Le th tre musical flamand bruxellois ou pas me semble toujours inventif et j essaie de ne pas rater les productions de Het Muziek Lod de Muziektheater Transparant de Blindman ou de Noise Maker s Fifes En th tre il y a des choses que je ne vais plus voir ou presque parce que c est trop dat pour moi Jan Lauwers Josse De Pauw ou Jan Decorte Et puis il y a les deux troupes qui ont fait le plus d efforts pour se faire connaitre par les francophones et que comme beaucoup je connais cons quemment mieux Dito Dito et Leporello Pour des raisons tr s diff rentes je trouve leur travail passionnant et chaleureux C est peut tre un aspect mineur certes mais qui a son importance je trouve que les lieux flamands et leur communication manquent de chaleur Je pourrais attribuer cela a mon c t latin mais je me rappelle d une interview d Anne Teresa de Keersmaeker parlant de la mani re dont le CVA avait t r nov disant que c tait le contraire de ce que doit tre un th tre C est un peu le sentiment que j ai au Kaaitheater ou au Rosas Performance Space qui fait que je n y traine pas apr
46. s la nouvelle quipe dynamique du KVS Bottelarij qui se concentre davantage sur les formes plus actuelles et novatrices de th tre comme le faisaient d j le Kaaitheater le Beursschouwburg et le KunstenFESTIVALdesArts fournissent seulement une part d explication a cette absence Pourtant ceci doit tre quelque peu relativis des centres culturels Dilbeek et Strombeek Bever qui sont situ s moins de 10 km du centre de la ville compl tent cette offre de mani re ad quate D autres initiatives comme le Kwartslag mentionn plus haut point 6 et le Theaterfestival visent galement combler le manque Le th tre francophone de recherche dispose quant lui de lieux qui lui sont r serv s le Th tre de la Balsamine le Th tre Oc an Nord la Chapelle des Brigittines le Th tre Les Tanneurs L L le Th tre Marni et certains centres culturels l Espace Senghor le Centre Jacques Franck y sont principalement consacr s avec des sp cificit s suivant les lieux Si ces lieux sont incontestablement vivants les difficult s que rencontre le secteur depuis de nombreuses 23 G OGRAPHIE PHYSIQUE ann es cf infra 9 Sismologie y cr ent cependant un climat difficile en termes de public et de vitalit l un et l autre tant li s La sc ne th trale flamande Bruxelles a t d une grande influence et l est encore toujours bien que le mouvement se soit te
47. se retrouver dans l autre minist re ils ne semblent plus exister dans cette l gislature l int rieur du gouvernement flamand l administration de la Culture et plus particuli rement le service musique lettres et arts du spectacle est comp tente pour les arts du spectacle Le cadre l gal est r glement par les d crets sur les arts de la sc ne Dans la p riode tudi e par cette tude il est en rapport avec deux p riodes cons cutives de subventions structurelles sous deux d crets diff rents La premi re p riode de subvention qui relevait du d cret sur les arts de la sc ne du 27 janvier 1993 allait du 1 janvier 1997 au 31 d cembre 2000 pour les structures de danse th tre musical et les centres d arts et du 1 juillet 1997 au 30 juin 2001 pour les structures de th tre La deuxi me qui est actuellement en cours rel ve du d cret sur les arts de la sc ne du 18 mai 1999 et a d but le 1 juillet 2001 ce pour une p riode de quatre ans Une subvention de transition a t accord e du 1 janvier 2001 au 1 juillet 2001 aux institutions dont la p riode de subvention se terminait le 31 d cembre 2002 Le total des subsides de la Communaut flamande dans le cadre du d cret sur les arts de la sc ne s l ve 10 267 820 en 2001 II faut tre prudent dans le maniement de ce chiffre car l ann e 2001 donne en quelque sorte une image biais e cause de l entr e en vigueur du nouveau
48. surtout les moins reconnus Ils doivent la plupart du temps louer les locaux ce qui gr ve de mani re importante leur budget En dehors des salles appartenant des th tres qui s ouvrent parfois l ext rieur Le Souffleur de la Maison du Spectacle recense 23 locaux de r p titions Bruxelles pour le th tre francophone les chiffres n taient pas disponibles au niveau n erlandophone l analyse on s aper oit que beaucoup de ces lieux sont relativement exigus et qu ils ne sont pas tous tr s bien quip s S ils peuvent convenir pour un travail de d frichage quand la date de la premi re s approche qu il s agit de travailler dans un espace correspondant au plateau ou de faire des essais sc nographiques ou en termes de lumi re de son le manque est encore plus criant Le probl me est particuli rement aigu pour les danseurs qui pour leur travail ont des exigences en mati re d espace de chauffage de plancher de douches Si 37 studios de danse sont inventori s par l asbl Contredanse dans une liste en cours de remise jour un examen plus minutieux fait appara tre que 20 sont des coles de danse ou des centres sportifs occup s quasiment en permanence par des cours et que les autres sont soit tr s exigus soit pourvus de sols en b ton ou d pourvus de sanitaires Devant cette crise du logement de la danse de nombreux chor graphes disposant de subventions de fonctionnement se son
49. un grand plateau pour accueillir les productions de danse plus de studios de r p tition vastes J plus de place au th tre musical K un centre de pr t de mat riel L politique de l enseignement Bruxelles prenne mieux en compte la dimension artistique M pendant l t des v nements qui permettraient d utiliser d autres lieux que les lieux de spectacle habituels N actions inter communautaires d velopper l emploi du surtitrage P plus d attention aux secteurs des arts du cirque et de la rue Q renforcer les programmes culturels sur les t l visions locales R politique d information culturelle repens e S plus de sc nes pour pr senter les spectacles cr s en Flandre et en Wallonie T plus d argent pour les arts du spectacle Bruxelles U red finir les missions des grandes sc nes V plus d attention au croisement des arts du spectacle et des autres formes d art contemporain W soutenir et d velopper les collaborations entre les diff rentes sc nes bruxelloises X une politique d accueil en r sidence de jeunes artistes TONMOOwu z gt Y affirmer la pr sence des lieux de spectacle dans le tissu urbain Z Il faudrait supprimer des th tres Bruxelles 93 structures En ce qui concerne la pr sentation des spectacles ont t relev es les difficult s des cr ateurs nomades la question complexe du co t des places l absence de grands v nements dans l espace
50. 0 00 Cr a Reprise 2000 Pp 2 o 30 n o a f 15 2 o 17 1233 12 o0 1345 FRIFL 90 00 10 00 0 00 73 17 26 83 0 00 88 24 11 76 0 00 91 67 8 33 0 00 Cr a Reprise 2001 20 18 2 o 4 6 f 4o 20 4 o 24 1279 o J 1375 FRIFL 90 00 10 00 0 00 90 00 10 00 0 00 __ 83 33 16 67 0 00 1 93 02 698 0 00 Cr a Reprise Total CL FRIFL 21 69 2 41 0 00 85 22 14 78 0 00 85 94 14 06 0 00 92 90 7 10 0 00 64 05 65 38 0 00 2 92 35 95 34 62 0 00 35 75 Cr a Reprise 83 structures 28 revendiquant la danse 27 ne revendiquant que le th atre 20 revendiquant le jeune public 100 En ce qui concerne les grands v nements prenant place dans l espace public rappelons les r ponses la question concernant le renforcement de la pr sence physique des arts du spectacle dans l espace urbain laquelle seuls 5 des structures interrog es s opposent Il semble bien que la r ussite de l v nement d ouverture de Bruxelles 2000 et de la Zinneke Parade aient impressionn fortement les esprits On a en tout cas fait r f rence plusieurs reprises ce type d v nements lors des tables rondes TR1 25 TR2 6 11 13 14 24 et dans les suggestions SUG 10 25 Au niveau de la promotion et communication des spectacles ont n
51. 16 16 22 85 32 12 04 2 64 Cr a Reprise 2000 63 64 13 6 119 57 26 202 63 8 6 77 3506 437 210 4153 FR FLIBI 77 11 15 66 7 23 58 91 28 22 12 87 81 82 10 39 7 79 84 42 10 52 5 06 Cr a Reprise 34 62 12 31 2001 13 6 13 60 24 219 73 15 7 95 3751 590 187 4528 FR FLIBI 77 11 15 66 7 23 61 64 27 40 10 96 76 84 15 79 7 37 __ 82 84 13 03 4 13 Cr a Reprise Total FR FLIBI 78 31 15 66 6 02 63 40 24 84 11 76 76 83 13 01 10 16 _ 84 16 11 90 3 94 Cr a Reprise Structure Danse Th atre Structure Fran ais Flamand Bicomm Fran ais Flamand Bicomm Total Fran ais Flamand Bicomm Total _ Fran ais Flamand Bicomm 1999 la ee be ee tel He EE EH FRIFL etase eaen ee Cr a Reprise 2000 D SE E B E E E E A a E FRIFL 6429 21 43 1420 42 11 34 74 PRIOR Haas 16 67 EE Cr a Reprise 2001 EE FRIFL AS SE ee dd Cr a Reprise 31 51 21 62 Total C ie i 14 87 55 266 oo 18 o e7 1907 932 317 555 FRIFL 64 29 21 43 14 29 50 35 30 42 19 23 68 97 20 69 10 34 60 42 29 53 10 04 Cr a Reprise 29 41 17 14 Structure Th tre
52. 2001 Historiquement parlant le th tre jeune public flamand Bruxelles a toujours t de tr s bonne qualit l origine il tait un important terrain d action pour le Beursschouwburg 24 travers le Bronks devenu ind pendant il s est d velopp partir de 1992 en un des lieux phares de ce genre au niveau n erlandophone La danse c t francophone a vu ces derni res ann es une phase de stabilisation la reconnaissance niveau plus ou moins gal d une s rie de compagnies actuellement sept actives depuis dix vingt ans dans le paysage chor graphique belge et international Si toutes ces compagnies ont leur si ge social Bruxelles trois parmi elles Cie Mossoux Bont Thor Thierry Smits Tandem Mich le Noiret y sont particuli rement pr sentes et drainent un large public Certains de ceux qui ont commenc leur travail vers le milieu des ann es 90 commencent se faire une place au soleil en suivant la fili re de leurs a n s c est dire via la reconnaissance internationale s ils trouvent quelques partenariats dans les diff rentes sc nes chor graphiqu es bruxelloises ils doivent compter sur leurs soutiens l tranger pour faire vivre leurs projets L efflorescence de tout jeunes chor graphes semble en revanche plus difficile l absence de formation et l troitesse du budget d aides aux projets de la Communaut fran aise jouant probablement sur cette situa
53. Beleidsplan 2003 2005 Hoofdstedelijke Openbare Bibliotheek Beleidsplan 2003 2005 Streekgericht Bibliotheekbeleid Beleidsplan Cultuurcentrum Brussel 2003 2005 van de Vlaamse Gemeeenschapscommissie Beleidsplan Cultuur 2003 2005 van de Vlaamse Gemeenschapscommissie Subsidies voor podiumkunsten Overzicht 1999 2001 Ville de Bruxelles Budget culture 1994 2001 d partement culture Culture urbaine et puissance publique cabinet d Henri Simons 2002 Commune de Schaerbeek Subsides allou s en 1999 200 2001 cabinet de l chevin de la Culture et du Tourisme 3 Analyses essais d bats retranscrits ALBEA Rodrigo Tour d horizon des jeunes chor graphes in Sc nes n 8 Bruxelles La Bellone juin 2002 BONT Patrick L insolite et l intempestif Het vreemde en het ontijdige in Balcon Balkon n 2 septembre september 1998 Bruxelles La Bellone Vlaams Theater Instituut 1998 CARASSO Jean Gabriel M diateurs en cha ne in La M diation th trale Lansman diteur 1998 OR NOT n 2 Les jeunes du th tre EGJT L analyse des EGJT in Or not n 3 Jeune th tre d hier aujourd hui Bruxelles d cembre 1997 EGJT L analyse et les propositions des EGJT in Or not n 4 d cret sur les arts de la sc ne Bruxelles avril 1998 ETCETERA Dossier Stad en Theater in Etcetera nr 25 Bruxelles 1989 DU
54. Blindman quartet Anima Eterna et Walter Hus c t de formes musicales plus exp rimentales Le Kaaitheater re oit des subventions structurelles de la Communaut flamande qui s l vent 1 239 467 En outre il b n ficie d un important subside de 548 714 pour la gestion de l infrastructure en sus des subventions pour l acquisition du Kaaitheater 1 120 441 Les Kaaitheaterstudios appartiennent la Communaut flamande La structure re oit en outre une subvention annuelle de la VGC de 277 640 Le Beursschouwburg BSBbis est sans aucun doute le plus vieux centre d arts de Flandre bien qu il ne soit reconnu sous cette appellation que depuis 2001 Le b timent de la rue Orts a ouvert en tant que Beursschouwburg en 1965 et tait dans les ann es 60 et 70 the place to be du renouveau du paysage flamand des arts de la sc ne Dans les ann es 90 il d veloppa un travail fortement tourn vers le social avec une attention particuli re pour la d gradation urbanistique de la ville dans l esprit du travail men autour de l H tel Central ou de celui de groupes actifs par rapport la capitale comme Nova et City mine d Depuis la fin des ann es 90 le travail s est de nouveau concentr sur l artistique pur Il est dirig vers la d couverte et la fonction de passe plats de nouveaux noms d artistes en mati re de th tre de danse et de musique y trouvent une sc ne sont suivis pen
55. Myriam van Roosbroeck craint que sortir des murs ne garantisse pas suffisamment les conditions professionnelles de travail sauf de parler du th tre de rue ou de disciplines li es au cirque et arts forains le th tre et la danse sont des disciplines trop complexes pour l v nementiel urbain Mais quant la visibilit des lieux il y a un manque d information efficace du public 813 Wim Embrechts donne l exemple du parvis devant les Brigittines qui est vraiment un plus et devrait tre utilis comme lieu pendant le festival l oppos au niveau des Kaaitheater studios on n a pas pens largir le trottoir afin d avoir un epace d accueil pour le public Il soutient qu il y a moyen de faire un travail th tral de qualit dans l espace public et rappelle cet gard la tradition 814 Vital Schraenen se demande s il ne faudrait pas organiser Bruxelles une foire th trale comme Amsterdam ou Anvers 15 Erik Gobin pense que chaque lieu a son public sp cifique et ne parvient pas a toucher un autre public il y a un v ritable cloisonnement De plus beaucoup de choses se passant simultan ment il est difficile de faire un choix 16 Bernadette Van Gameren estime qu il y a un probl me d identification des lieux et qu une harmonisation serait souhaitable Elle s interroge sur le r le des t l visions communautaires au niveau de l information culturelle de qualit S il y a
56. Structure Fran ais Flamand Bicomm Fran ais Flamand Bicomm Total Fran ais Flamand Bicomm Total _ Fran ais Flamand Bicomm _ __ 1999 27 24 3 0o 4 3 0o 47 16 3 o f 19 1516 9 o 1606 FRIFL 88 89 11 11 0 00 93 62 6 38 0 00 84 21 15 79 0 00 94 40 5 60 0 00 Cr a Reprise 2000 o 4 1 62 15 2 o 17 1444 137 o 1551 FRIFL 88 89 11 11 0 00 79 03 20 97 0 00 __ 88 24 11 76 0 00 __ 91 33 867 0 00 Cr a Reprise 2001 3 Oo So 5 5 2 6 o 34 1655 136 O 1791 FRIFL 88 89 11 11 0 00 90 91 9 09 0 00 82 35 17 65 0 00 1 92 41 7 59 0 00 Cr a Reprise Total oo 143 21 o0 164 59 11 o 70o f 4615 363 o f 4978 FRIFL 88 89 11 11 0 00 87 20 12 80 0 00 __ 84 29 15 71 0 00 92 71 729 0 00 70 79 65 63 0 00 3 43 29 21 34 38 0 00 29 91 Cr a Reprise R pr sentation Fran ais Flamand Bicomm Total_ Fran ais Flamand Bicomm Total _ Fran ais Flamand Bicomm Structure Structure Fran ais Flamand Bicomm Jeune Pub 1999 20 18 2 o 322 2 o0 f 3 2 3 o f 23 1306 s4 o f 139 FRIFL 90 00 10 00 0 00 94 12 5 88 0 00 __ 86 96 13 04 0 00 __ 93 96 604
57. Theater Instituut de rencontrer de mani re officielle le milieu du spectacle francophone bruxellois Il faut enfin compter avec les alluvions ext rieures que peuvent susciter des op rateurs extra bruxellois Ainsi la Biennale de Charleroi Danses dont la derni re dition remonte 1999 et dont la prochaine est pr vue pour 2004 programmait jusqu ici pour partie Bruxelles dans diff rents th tres reste voir si cette politique aura des raisons d tre quand la Raffinerie sera op rationnelle Comme on l a vu plus haut le Theaterfestival une organisation flamande et n erlandaise permet une ann e sur trois de d couvrir Bruxelles au Kaaitheater des troupes de th tre flamandes et hollandaises trop rarement programm es G OGRAPHIE PHYSIQUE 7 V g tation le dynamisme des secteurs Pour continuer de filer notre m taphore g ographique la v g tation ou la mani re dont les diff rents secteurs croissent essaiment ou v g tent est int ressante Des dynamiques sont l uvre ou arr t es certaines se d veloppent spontan ment quand d autres semblent en panne d engrais Le th tre classique ou traditionnel francophone soit le th tre de r pertoire n op rant pas de relecture contemporaine des uvres semble continuer d attirer un public r gulier si l on en croit le nombre de maisons qui programment encore ce type de formes Plusieurs de ces
58. a pas de lieu o les deux Communaut s se retrouvent part le centre d arts Nadine qui est ouvert sur les deux Communaut s 85 Marianne Cosserat explique que les Bains Connective recoivent un soutien de la Vlaamse Gemeenschapscommissie au niveau de l quipement en son et en lumi re mais ne re oivent aucune aide infrastructurelle c est dire au niveau de l am nagement du b timent C est pour cela que les locaux ne sont presque pas chauff s Les lieux sont utilis s par des cr ateurs des diff rentes Communaut s Il n y a pas de crit res sauf une demande d un investissement dans le projet global Le multidisciplinaire est la caract ristique des Bains qui ne re oit aucun soutien de la commune de Forest qui ne comprend pas bien de quoi il s agit 86 Olga De Soto insiste sur la n cessit pour les cr ateurs de pouvoir faire des essais et sur le fait qu il n est pas possible de programmer deux mois l avance ce que l on prouvera le besoin d essayer A Nadine autrefois Plateau une telle souplesse existe 7 Mich le Braconnier explique que l L pour tenir dans les limites de son budget ne loue pas de mat riel mais profite d une belle solidarit entre th tres 116 8 Fran ois aimerait qu il existe quelques lieux bien quip s o il serait possible de travailler sans tre sous la tutelle d un th tre Il serait possible d y travailler quelques mois par an et puis il faudrait
59. affirment ne pr senter qu une seule des onze formes de spectacle qu ils pouvaient choisir gt le th tre dans tous les cas 17 seulement deux et 18 seulement trois On peut se poser des questions sur l ouverture de ces 33 structures d autres disciplines alors qu au sein m me du spectacle elles sont si limit es Enfin en ce qui concerne l identification communautaire en dehors de ce qui s est exprim lors des tables rondes d j voqu au chapitre les difficult s que nous avons rencontr es classer certaines structures non identifiables sont parlantes En dehors des questions communautaires la mani re dont les pratiques transversales sont difficilement compr hensibles pour le politique TR1 5 et le fait qu elles sont difficiles faire accepter TR3 16 sont r apparues lors des tables rondes On y a inversement aussi d fendu l id e de diversit de diff rence qui se retrouve dans une suggestion cultiver l h t rog n it SUG 35 45 Th tre th tre de mouvement mime caf th tre th tre jeune public th tre musical art lyrique danse th tre de rue art forain th tre action cirque performance G OGRAPHIE HUMAINE Nombre de formes revendiqu es 18 14 Bcr ateurs i Bpr sentat 111 0 8 33 m 22 22 22 Tomas np 0 forme 2formes 3formes 4 formes 5formes 6formes 7 formes 8 formes 9 formes forme 82 s
60. artificiel 28 011 en 99 49 330 en 2000 et 8 676 en 2001 50 KVS repr sente toujours plus de 65 du budget arts du spectacle La Ville soutient par ailleurs d autres th tres mais les diff rentes initiatives prises par l chevinat de la Culture pour soutenir d autres formes de spectacles arts urbains th tre de rue inter disciplinaire danse soutien au KunstenFESTIVALdesArts la Monnaie 492 068 soit plus de 13 de ce m me budget temp rent un peu ce d s quilibre historique La commune de Schaerbeek qui souffre de graves probl mes financiers a soutenu juqu en 2001 au premier chef les Halles de Schaerbeek un lieu pluridiciplinaire accordant on l a vu une grande place aux arts du cirque raison de 24 795 par an a permis la r novation du Th tre de la Balsamine et de mani re originale a mis l accent mais avec des budgets h las tr s limit s sur le soutien aux compagnies de th tre pour enfants tr s nombreuses Schaerbeek Saint Gilles la commune soutient en dehors du Centre culturel Jacques Franck raison de 247 893 par an le Pianofabriek et de mani re ponctuelle l Espace Catastrophe tr s dynamique au niveau des arts du cirque et des exp riences interdisciplinaires le travail atypique du Th tre Po me la fronti re de la litt rature et de la sc ne est quant lui soutenu au niveau du b timent Le budget propre de fonc
61. aucune mise de fond au d part c est que l nergie et le b n volat des cr ateurs en tient lieu Si un spectacle de th tre de rue peut tre r alis avec un minimum de moyens les co ts en mati re de d cor et de technique y tant forc ment plus r duits un op ra sans budget est quasiment impensable Comme on l a vu plus haut certains spectacles se montent avec de tr s petits moyens mais sont beaucoup jou s c est fr quemment le cas du th tre jeune public de certains spectacles de caf th tre ou de pi ces dont le caract re populaire permet une longue exploitation quand d autres co tent cher mais connaissent une diffusion limit e c est souvent le cas de la danse de l op ra des productions de th tre lourdes leur exploitation m me est co teuse temps de r p tition ou distribution importants co t technique et d ficitaire la base Enfin les moyens techniques et administratifs pendant la p riode de cr ation varient eux aussi grandement Le probl me du manque et du co t des locaux de r p tition et de leur sp cificit a d j t voqu plus haut Ill 4 Mais si a priori le mat riau premier et central de toutes les formes de spectacle voqu es ici reste l interpr te le raffinement de certaines formes de spectacles implique d sormais pour beaucoup un environnement technique qui en d pit de certains syst mes de pr t officiels Communaut fran a
62. avons tent en croisant les regards de r fl chir aux meilleurs moyens de parer ces difficult s Certains peuvent tre mis en uvre d s aujourd hui Nous distinguerons dans certains cas les suggestions qui concernent le commanditaire de l tude les autres pouvoirs publics le secteur du spectacle ou d autres secteurs qui lui sont li s Mais nous laisserons aussi dans d autres la possibilit de s emparer du probl me aux diff rents acteurs Pour ce qui a trait la visibilit des arts du spectacle dans la ville on peut dans l imm diat donner une place plus grande aux arts du spectacle dans l espace public via les spectacles con us a priori a cet effet ce qui peut tre envisag au niveau communal mais aussi en montrant l ext rieur ce qui se fait l int rieur des lieux de spectacle Une initiative de type march du spectacle pourrait tre rapidement mise sur pied qui devrait impliquer une coordination entre services culturels des communes bruxelloises int ress es participer l op ration et pourrait devenir annuelle On ne peut qu encourager par ailleurs les lieux de spectacle qui ne l ont pas encore fait signaler mieux leurs b timents l attention du passant Sur le plan des infrastructures les manques observ s ne pourront tre r solus dans l imm diat mais un soutien a l quipement de lieux configuration non classique qui favorisent les expressions interdiscipl
63. boucl es au mois de mai et les programmateurs laissant rarement subsister des poches permettant la mise sur pied rapide d un spectacle les festivals jouent cet gard un r le int ressant puisque leur programmation se d cide en g n ral plus tardivement Les journ es de travail sont elles m mes tr s lastiques et correspondent rarement aux horaires indiqu s sur les fiches de paie soit qu elles les d bordent tr s largement parce que le processus de cr ation le r clame soit qu elles soient beaucoup plus r duites que le temps r glementaire parce que la sollicitation physique demand e certains interpr tes danseurs chanteurs acrobates notamment ne peut s terniser Les conditions d emploi si en principe dans le spectacle professionnel tout le monde est pay pour r p ter en pratique il n est pas rare dans les productions d pourvues de moyens ou dans celles qui comptent sur l exploitation du spectacle pour r tribuer les participants par le partage de la recette qu un certain volume de participation intervienne Face cette situation des pis aller sont souvent trouv s qui fr lent ou sont carr ment dans l il galit travail effectu pendant la p riode de ch mage r tribution au noir justifi e par des d penses fictives d fraiements hypertrophi s faisant office de salaires asbl crans troc Pour ceux qui b n ficient d un v rita
64. cas des musiques de spectacles soit pour la formation continu e de l artiste Les premi res devraient tre limit es quatre en dix ans les secondes trois au total L valuation en est l g re le b n ficiaire d une bourse doit rendre copie de l uvre crite le cas ch ant mais est dispens des charges administratives repr sent es par les comptes finaux exig s en cas d aide ponctuelle Le th tre jeune public en Communaut fran aise n est pas concern par l actuel projet de d cret ce secteur rel ve du d cret de 1994 relatif au th tre pour l enfance et la jeunesse Y sont distingu es les compagnies agr es ayant par leur agr ation acc s au circuit scolaire et recevant une aide au fonctionnement les compagnies conventionn es recevant en outre une subvention pour la cr ation de spectacles et li es par un contrat programme des aides la cr ation et deux centres dramatiques jeune public dont l un est bas Bruxelles Le fonctionnement du secteur est bien analys par ailleurs Van Loo 1998 Le cas du th tre action une sp cificit francophone doit galement tre envisag part Cette forme de th tre la fronti re de l ducation permanente qui revendique son r le social et a de plus fortes racines en Wallonie est un peu part au niveau institutionnel puisque les subventions de fonctionnement qui lui sont accord es le sont directement par le gouve
65. collaborant des degr s variables Le KunstenFESTIVALdesArts b n ficie d un subside structurel de 867 625 de la Communaut flamande d un subside de 309 866 de la Communaut fran aise et re oit 148 736 de la VGC Pour ce qui concerne le Vlaams Theater Instituut nous avons d taill ailleurs la question cf Ch VI point 3 La Communaut flamande lui octroie un subside annuel de 917 203 Les centres culturels de la Communaut fran aise sont galement des lieux multidisciplinaires par d finition Appr cier en d tail ce qu ils consacrent financi rement aux arts du spectacle est malais parce qu ils op rent g n ralement aussi au niveau des arts plastiques de la musique et de l animation socioculturelle Le centre culturel europ en que sont les Halles de Schaerbeek a consacr une nergie certaine aux arts du spectacle travers ses partenariats avec de grandes institutions la Monnaie Charleroi Danses dans l attention remarquable accord e au th tre jeune public et au nouveau cirque dans la programmation propre de spectacles pour adultes plus pisodique et travers l organisation d v nements caract re souvent festif et inter ou multidisciplinaire Les Halles recevaient en 2001 818 048 de la Communaut fran aise 79 325 de la Cocof et 24 789 de la commune de Schaerbeek Le centre culturel Le Botanique s tait r cemment d sengag des arts d
66. d Anne Teresa De Keersmaeker subventionn e majoritairement par la Communaut flamande et accessoirement par la Commission communautaire flamande VGC et la Commission europ enne D une tr s grande exigence l enseignement sur quatre ans qui y est dispens est assez dirig esth tiquement et relativement on reux 10 900 sur quatre ans Un syst me de bourses soutenu par la Commission europ enne en d mocratise n anmoins l acc s Le fait que le dipl me ne soit pas reconnu officiellement reste un souci Le niveau requis pour 20 y entrer est lev et fort difficile atteindre si l on n a suivi des cours qu Bruxelles l absence de cours de qualit de niveau acad mie est cruelle Les cours priv s existent eux aussi d un co t g n ralement lev l cole Yantra Ixelles ou The Loft la Raffinerie proposent par exemple des cours avanc s corrects majoritairement ax s sur la technique classique La question de la formation continu e des danseurs indispensable l exercice de la profession est un souci du c t francophone depuis longtemps mais n a trouv jusqu ici que des r ponses temporaires ou partielles dont celle apport e par Charleroi Danses qui organise des cours pour danseurs professionnels la Raffinerie tandis que l asbl Contredanse organise sporadiquement des stages sur des techniques particuli res contact improvisation body mind centering Menet 1999
67. d cret coupole et le d cret des arts Toute la r glementation transversale offre l avantage que des mati res qui n taient pas r glement es ou temporairement obtiennent un cadre d cr tal N anmoins elle reste d un certain c t tr s floue et arbitraire par ailleurs elle pourrait mener au b tonnement de dynamiques par exemple les fonctionnements socio artistiques La Commission des arts de la sc ne et la Commission musicale instances d avis ont d ores et d j mis de fortes critiques sur les passages concernant l appr ciation de qualit dans le d cret cadre qui redessine l ensemble des syst me d avis instances d appr ciation commissions et conseils Il reste aussi beaucoup de questions quant au temps que l on se donne pour r aliser tout cela La Commission communautaire fran aise Cocof La Commission Communautaire fran aise Cocof comp tente pour les institutions monocommunautaires francophones de la R gion bruxelloise d veloppe sa politique des arts du spectacle selon trois axes d velopper 44 la compl mentarit entre ses comp tences culturelles et celles de la Communaut fran aise affirmer et renforcer l identit culturelle francophone de Bruxelles par le soutien des lieux des associations et des manifestations de langue fran aise et intensifier la rencontre entre le grand public et les cr ateurs par diverses actions d initiation artistique et de sensibilis
68. d cret et de la p riode de subvention structurelle d butant au 1 juillet 2001 Les montants de l aide G OGRAPHIE POLITIQUE structurelle en 2001 sont compos s du total des subsides de transition et de la moiti des subsides de saison pour 2001 2002 voir plus loin Ceci veut dire concr tement que les montants seront bien plus lev s en 2002 gr ce la forte augmentation du budget dans le cadre du d cret sur les arts de la sc ne en 2001 mais qui n a t comprise qu a 50 dans le budget annuel cause du passage de l ann e civile la saison la subvention de transition tait en effet plus basse que les nouveaux cr dits attribu s D autres aides non reprises dans le d cret peuvent galement s appliquer aux initiatives professionnelles des arts du spectacle concern s Des subventions ad nominatim concernent par exemple les Sc nes bruxelloises d arts de la sc ne On trouve par ailleurs des postes exceptionnels comme la location du Bottelarij et acquisition d un espace Sc nes bruxelloises Le Lunatheater maintenant appel Kaaitheater Les structures peuvent galement demander de l aide pour des activit s internationales travers la r glementation Subsides pour projets culturels r sonance internationale Des subventions peuvent ainsi tre demand es pour des projets culturels internationaux des bourses de travail internationales ou des interventions
69. danse en Communaut fran aise de Belgique 1 L Enseignement Ed Contredanse 1999 19 G OGRAPHIE PHYSIQUE offrent galement des cours sp cifiques ouverts aux enfants et aux adolescents L offre pl thorique en art dramatique se maintient au niveau de l enseignement pour adultes Trois coles sup rieures l INSAS le RITS et le Conservatoire de Bruxelles sont reconnues par leurs autorit s de tutelle respectives et proposent des formations en trois ou quatre ans pour les com diens et les metteurs en sc ne Si l origine il y avait des diff rences de philosophie entre l INSAS et le Conservatoire aujourd hui ces diff rences tendent s estomper comme avec les autres coles sup rieures en Communaut fran aise IAD Conservatoires de Li ge et Mons les professeurs passent facilement d une cole l autre et les esth tiques ont tendance se niveler Du c t flamand c est tout l enseignement sup rieur qui est en mouvement le Conservatoire Royal et le RITS se sont regroup s au sein de l Erasmushogeschoo l Les arts dramatiques rel vent dor navant du RITS et le Conservatoire dispense la formation musicale l exception d une formation assez vague au demeurant au musical Le RITS trouve aujourd hui son identit dans le paysage flamand principalement marqu les derni res ann es par le dynamisme des deux coles anversoises Le studio Herman Teirlinck et le Conservatoire d Anv
70. de 5m O05a6 O6a7 Mplus de7 37 structures 46 salles Quant l quipement des lieux jeunes privil giant la recherche il semble se confirmer qu il reste difficile Si l on examine les difficult s rencontr es par les lieux ne disposant pas de subventions r currentes 5 sur 9 estiment rencontrer des difficult s techniques Cela a t voqu en particulier dans la table ronde 1 o le manque de disponibilit de mat riel en particulier au niveau francophone pose des probl mes notamment au niveau de la recherche En ce qui concerne les lieux de travail le probl me des lieux de r p titions semble toujours se poser encore que diff remment pour les francophones et pour les n erlandophones et pour ceux qui pratiquent la danse et le th tre de mouvement Ainsi sur 40 structures de cr ation sans lieux de r p titions disant prouver des difficult s ce niveau 11 revendiquaient la danse ou le th tre de mouvement et 32 taient francophones On retrouve cette probl matique lors des tables rondes TR1 1 2 et 3 TR2 1 et 6 et dans certaines suggestions SUG 7 21 23 Il n est pas indiff rent de remarquer que sur les 40 structures rencontrant des difficult s cet gard 25 dont deux flamandes taient globalement d accord avec l id e tr s contest e par ailleurs d une salle sans ligne artistique disponible Il faut peut tre mettre ce d sir partiellement en rapport avec le be
71. de la couture Les coles de stylisme et de maquillage n abordent que de mani re superficielle les probl matiques particuli res du spectacle Pickels 2000 2 Enfin la question de la formation des administrateurs et producteurs d l gu s de spectacles reste pendante S il existe bien l ULB un cours de gestion culturelle tr s g n ral si certains l ves d coles de communication comme l IHECS se dirigent dans cette voie ces formations sont incompl tes et pr parent mal aux r alit s du terrain qui doivent actuellement s apprendre sur le tas La Communaut fran aise depuis deux ans tente de rem dier ce probl me en d veloppant un programme de formation de cadres culturels programme tr s complet mais qui reste jusqu ici de l ordre du cours de rattrapage partir de l ann e acad mique 2003 2004 des formations qualifiantes seront mises en place et viendront suppl er au graduat en direction artistique de projets culturels organis depuis 2001 par la Direction g n rale de la Culture une licence portant principalement sur les politiques et pratiques culturelles co organis e avec UCL et un master en gestion d organismes culturels en partenariat avec ULB Du c t flamand les quatre universit s de la Communaut dispensent galement dans ce domaine des formations voir plus loin p 94 l IUA d Anvers le professeur De Brabander assure une formation postuniversitaire en management cu
72. des lieux de spectacle K Il faudrait Bruxelles un centre de pr t de mat riel pour la sc ne et de mat riel roulant pour le transport de d cors L Il faudrait que la politique de l enseignement Bruxelles prenne mieux en compte la dimension artistique notamment par le biais d animations et par une politique des prix rendant les spectacles plus accessibles aux coles subsidiation d une partie du prix des Signature du responsable Cachet de la places de la structure structure 128 3 Liste des structures ayant re u le questionnaire 1 Abel et Gordon 2 7XK Th tre 3 Act Hours 4 AER 5 Albertine 6 Alibi collectief 7 Alkyonis 8 Alpha and blue ran dances 9 Alter ego 10 Amgod 11 Anima Les tr teaux de Bruxelles 12 Aquillon 13 Area 14 Art et Images 15 Art maniac 16 Association Platanes 5 17 Atelier th tre de la vie 18 Ateliers de la lune noire 19 Aucun m rite 20 Auditorium du Passage 44 21 Bang bang th tre 22 Bellone Brigittines 23 Beursschouwburg 24 Bref 25 Brocoli th tre 26 Bronks 27 Bronstig Veulen 28 Bulles productions 29 a c est malin a 30 Canadair 31 Canard noir and co 32 Carrisso Gabriella 33 Centre culturel d Anderlecht Escale du Nord 34 Centre culturel d Evere 35 Centre culturel de Ganshoren La Villa 36 Centre culturel des Riches Claires 37 Centre culturel francophone de Watermael Boitsfort 38 Centre culture
73. devant des salles clairsem es L argument de la chert semble donc peu plausible si on le met en rapport avec la seule quantit de public De plus la pratique de tarifs moins lev s peut dans certains milieux cossus qui traditionnellement sont des amateurs de culture tre contre productif aller au spectacle est pour certains un signe ext rieur de richesse culturelle certes mais symboliquement repr sent e par le prix du billet En revanche certains tarifs m me tudiants peuvent tre d courageants pour un public jeune qui a d j des difficult s avec une culture de vieux et inversement comme certains tarifs ch meurs peuvent pour le moins inciter lesdits ch meurs y regarder deux fois avant de se d cider aller au spectacle En ce sens le co t relativement lev des spectacles peut jouer sur la qualit du public renforcer sa restriction une caste d actifs ais s et emp cher son renouvellement Enfin si par rapport a d autres villes europ ennes Paris Londres Amsterdam les prix pratiqu s Bruxelles semblent plut t accessibles peut 88 tre cela est il seulement le reflet du co t de la vie et des salaires moins lev s ici quelques exceptions pr s le parc immobilier des lieux de spectacles bruxellois a vu ces derni res ann es de grandes am liorations cf supra Ch Ill point 2 et le confort tant des cr ateurs que du public s est grandement
74. du Samedi le Matin qui accordaient une place importante aux arts du spectacle le recentrage d autres au niveau culturel sur les spectacles de grande diffusion cin ma vari t show business cr e un quasi monopole de fait de deux quotidiens Le Soir et La Libre Belgique et de deux hebdomadaires Le Vif L Express et T l moustique sur les v nements en arts du spectacle Dans ces organes subsistants le combat des r dacteurs pour conserver une place importante la culture est quotidien Dans ce contexte l espace critique a lui aussi tendance a se r duire au profit des avant papiers ou des articles g n raux traitant d v nements dans leur ensemble Les spectacles qui se jouent peu de temps sont les premiers a souffrir de cette r duction De mani re plus g n rale les conditions d existence des journalistes francophones sont dures et la r duction des quipes implique souvent qu ils couvrent plusieurs domaines a la fois ce qui a le d savantage d emp cher une v ritable sp cialisation Pickels 2000 1 et 2 Heynderickx 1999 A la diff rence d autres pays on observe d ailleurs peu de circulation entre la presse sp cialis e et la presse g n rale La m me observation peut tre faite au niveau de la t l vision et de la radio o le traitement des arts du spectacle se fait le plus souvent dans une volont g n raliste les seuls espaces vraiment sp cifiques aux
75. du double des pi ces venant de Flandre C est dans ce contexte qu il faut comprendre les 34 Sous l intitul danse th tre on retrouve les structures qui ont au moins coch l appellation danse parmi d autres idem pour le jeune public Sous l intitul th tre nous n avons retenu que les structures qui cochaient cette appelation et aucune autre Sous l intitul Rue Action et Cirque nous avons retenu les structures qui cochaient au moins une de ces trois appelations Les chiffres concernant le jeune public flamand souffrent malheureusement de l absence de r ponse au questionnaire de Bronks principal op rateur bruxellois n erlandophone ce niveau 58 r ponses la question de l augmentation de l espace donn aux pi ces provenant de Flandre et de Wallonie question qui ne suscite pas l unanimit 5 structures flamandes sur 17 14 structures francophones sur 70 et 1 structure bicommunautaire sur 6 ne sont globalement pas d accord avec cette id e Faut il y voir une forme de protectionnisme bruxellois du c t flamand en particulier o l opposition est proportionnellement plus grande alors que les repr sentations venant de Flandre restent rares Repr sentations des structures de cr ation Bruxelles et en province Danse th tre E Bruxelles Flandre Owallonie Fran ais Flamand 29 structures 19 francophones 6 flamandes 4 bicommunautaires
76. du th tre et de la danse et des individus tels que Bernard van Eeghem Kris Verdonck Fyke qui sont sans aucun doute les plus connus re oivent de temps autre une aide au projet 32 Au moment d imprimer cette tude beaucoup d agitation avait lieu autour du fait que la Ville de Bruxelles venait d annoncer la diminution des subventions 2003 du KVS L chevin De Lille responsable des affaires flamandes a diminu les subventions 2003 du KVS de pr s de 400 000 pour obliger la Communaut flamande la Commission communautaire flamande et les autres communes de l agglom ration a prendre leurs responsabilit s dans le financement du KVS Le budget du KVS repr sentait en effet 97 du budget de la Ville pour la culture flamande De Lille qui est par ailleurs pr sident du Conseil d administration du KVS a regu a ce sujet de nombreuses r actions indign es de la part d autres organisations culturelles flamandes Pour revenir au subventionnement et aux missions du th tre francophone il faut traiter part le cas du th tre jeune public comme on l a vu r gi par un autre d cret et fonctionnant dans une conomie tr s diff rente Le centre dramatique jeune public bruxellois Pierre de lune missions de promotion de sensibilisation p dagogiques travers notamment la programmation a re u ainsi en 2001 de la Communaut fran aise 198 314 pour son fonctionnement Les compagnies conventionn es c
77. en 00 01 Q 2 D Combien de spectateurs avez vous accueilli en 1999 O en 98 99 O en 2000 Q en 99 00 O en 2001 O en 00 010 2 E Parmi les spectacles que vous avez pr sent s certains taient ils co pr sent s avec d autre structures oul a NON Q 2 F Le type de spectacles que vous pr sentez ressort au x genre s suivant s choix multiple autoris th tre th tre de mouvement mime caf th tre th tre jeunes publics th tre musical art lyrique danse th tre de rue art forain th tre action cirque performance OCOOOOCOO0OOO0O0 autre pr cisez 2 G Le type de spectacles que vous pr sentez pourrait tre qualifi de choix multiple autoris divertissement avant garde classique moderne contemporain engag populaire ANNEXES autre pr cisez 2 H Pr sentez vous des formes m lant diff rentes disciplines oul Q NON Q 2 Si le texte tait employ dans les spectacles que vous avez pr sent s depuis 1999 ou depuis la saison 98 99 combien utilisaient comme langue s v hiculaire s le fran ais le n erlandais l arabe l anglais autre pr cisez 2 J Pr sentez vous des spectacles cr s ailleurs qu Bruxelles province et ou tranger oul Q NON Q Si la r ponse est non passez la question 2 N 2 K Si oui combien de ces spectacles avez vous pr sent
78. entre elles re oivent un soutien structurel de la Communaut flamande En outre il y a les subsides au projet qui se montaient en 2001 un total de 88 621 attribu s 19 projets de cr ation ou d accueil Dans un cas comme dans l autre une commission d avis conseille le ministre parall lement l administration C est au coll ge de la VGC que revient la d cision finale d attribution des subsides II existe par aileurs des subsides d investissement En 2001 ils s levaient 198 314 et furent attribu s a Rosas et Krul l asbl active au sein de Les Bains Connective Pour terminer mentionnons galement un subside plus particulier le subside la traduction qui valut en 2001 au KunstenFESTIVALdesArts un subside suppl mentaire de 32 226 Les ann es o il a lieu Bruxelles le Theaterfestival b n ficie lui aussi de tels subsides Via le Sociaal Impulsfonds certains acteurs des arts de la sc ne trouvent des moyens suppl mentaires pour leurs projets socio artistiques Les chiffres exacts nous font d faut Ce fonds sera cl tur et remplac en 2003 par le Stedenfonds dont le fonctionnement n est pas encore clairement d fini En 2002 pour la premi re fois la VGC a lib r une somme pour embaucher un collaborateur pour Brusselse kunstenoverleg Concertation culturelle Bruxelles voir pages 27 et 91 Les ann es pr c dentes elle a t galement la seule aut
79. est beaucoup plus d licat Bruxelles qu en Flandre Le discours sur la ville l urbanisme et le r le de la culture dans le d veloppement urbain est aussi plus sp cifique Bruxelles Celui ci date des ann es 90 a eu comme moment phare les actions autour de l H tel Central et tait un des grands th mes de Bruxelles Brussel 2000 Le secteur reste tonnamment silencieux sur des th mes qui lui sont plus particuli rement reli s comme la r glementation et le cadre administratif des arts de la sc ne qui vit des changements assez radicaux tout comme le reste du secteur des arts et ou de la culture d ailleurs Les restructurations de tout le cadre administratif de la Communaut flamande le regroupement des comp tences par domaines de comp tences homog nes le nouveau d cret cadre koepeldecreet pour ce domaine de comp tences homog nes la r organisation des instances d avis le nouveau d cret sur les arts sont tous lagenda politique et doivent tre en vigueur d ici la prochaine l gislature 2004 Jusqu ici ces restructurations profondes n ont pas vraiment men beaucoup de mouvements ou de discussions l int rieur du secteur Il va falloir continuer supputer les raisons de cette quasi absence du secteur dans le d bat Est ce seulement li au manque de communication de la part des autorit s L actuel d cret sur les arts de la sc ne et principalement l augmentation consid rable des
80. il y a deux saisons c tait galement le cas pour le KVS Bottelarij avec Franz Marijnen Aujourd hui De Bottelarij op re plut t dans l esprit d un centre d arts ou diff rents artistes cr ent des productions Pour ceux qui disposent ainsi en permanence d une infrastructure les conditions de pr sentation sont en g n ral assez douces ils peuvent employer la salle pendant un temps confortable avant la premi re b n ficient des services d une structure de production et de promotion fixe et s accordent en g n ral un nombre de repr sentations important dans la programmation Pour ceux qui n ont pas de toit la partie est autrement compliqu e Les solutions sont diverses et plus ou moins videntes la plus basique tant l occupation ou location de salle o en dehors du co t propre de l ventuelle location il faut g n ralement assurer totalement par soi m me la promotion la billetterie et l accueil des spectateurs Les situations de ce type v ritablement ind pendantes se sont rar fi es ces derni res ann es L accueil dans une structure existante est plus fr quent mais peut d un point de vue financier varier largement depuis le simple accueil sans r trocession des recettes une pratique assez rare le partage de la recette entre lieu d accueil et structure de cr ation lachat du spectacle et la coproduction cf supra En termes techniques galement cela peut varier fortement
81. jeune public ou le th tre de rue La relative l g ret de ces ACTIVITE DE LA POPULATION formes en termes sc nographiques leur rend le voyage plus facile comme la bonne organisation des r seaux professionnels sp cifiques certaines particularit s l absence de la barri re du langage pour la danse l exploitation scolaire pour le th tre jeune public et leur originalit intrins que Les subventions publiques repr sentent la part de loin la plus importante des capitaux investis dans les arts du spectacle Bruxelles la diff rence d autres villes d Europe Londres Paris o le th tre priv est beaucoup plus d velopp et o les formes plus commerciales et accessibles ne b n ficient pas de subventionnement On a vu plus haut Ch IV point 4 par quels modes de subventionnement l argent arrive aux cr ateurs et le spectacle au public Quelques remarques relativement la r gulation de ces subventions Au niveau communautaire le plus important les habitudes sont diff rentes en termes de paliers Le montant des premi res aides aux projets est plus lev du c t flamand que du c t francophone comme celui des premi res subventions de fonctionnement ou structurelles qui ne sont pas forc ment du c t flamand le fruit d une longue attente de rigueur en Communaut fran aise Le temps de versement des subventions est g n ralement long et au niveau de la Commun
82. jeune public et de la danse francophone le paysage qui pr existait a presque totalement disparu Au niveau francophone l effet d appel d air cr par la venue aux commandes de grosses institutions le Th tre National Charleroi Danses le Th tre Varia de tenants d esth tiques plus pointues a dans un premier temps cr un semblant d espace pour les cr ateurs plus jeunes mais 26 les moyens accord s ceux ci n ont pas suivi La pratique du saupoudrage des subventions de Wasseige 2000 a t longtemps la r gle permettant l efflorescence de nombreux projets mais pas de soutenir avec force des d marches plus ambitieuses Les exigences pos es par la Communaut fran aise au niveau des compagnies aid es au projet ou des th tres conventionn s dans l id e de renforcer les collaborations entre ceux ci n ont pas r ussi contenter les envies g n r es Dans ce contexte les conditions de travail tr s difficiles des jeunes artistes ont conduit ceux ci interpeller le pouvoir politique d s 1994 avec les tats g n raux du jeune th tre qui allaient se structurer de mani re plus formelle en 1998 pendant la m me p riode les auteurs dramatiques les chor graphes les artistes de rue se sont galement insurg s fondant des associations Repliq R union des Auteurs Chor graphes F d ration des Arts de la Rue signant des lettres ouvertes dans la presse r
83. l cart entre le d sir et la rencontre effective se creuse vis vis des secondaires inf rieures Ces caract ristiques se retrouvent de mani re renforc e au niveau du public effectivement rencontr Le public selon les structures de pr sentation pas du tout ge FR FU Bi FRI FL BI FR FL BI FR FL BI jeune public ee VE ee ee de 1 5 ans s 4 ols 4fJo 1ijof1 1f 6fof esejof1ifo l de 6 10 ans de 11 15 ans 1571 14 18 4 o 7 11 adulte fee Ie ee ee oped de 16 a 20 ans de 21 35 ans de 35 50 ans 30 9 4 23 7 14 10 1 36 10 4 36 8 4 6 1 36 9 4 38 8 415 0 de 50 65 ans SHH HS ES 65 ans et plus 29 8 4 23 5 5 3 Niveau d tudes secondaire inf rieur rbrtebte ght secondaire sup rieur poe 13 4 0 tudes sup rieures Professions ouvriers employ s enseignants fonctionnaires wo SERRE ST EPP EEE EEE prof Lib rales TMAA artistes A Spe tet Langue francophones rte flamands 17 allochtones CEE 6 3 14 2 1 hors CEE 231814 18151311712111473 62 structures 43 francophones 10 flamandes 4 bicommunautaires Si l on compare pr sent le point de vue des structures en g n ral et celui des seules structures de pr sentation avec le d tail communautaire on per oit quelques nuances Ainsi de la rencontre effective des al
84. la CF 52 flamande qui s l ve 1 611 307 Il re oit par ailleurs une subvention de la VGC de 545 365 et de la Ville de Bruxelles 1 195 094 Un subside pour son relogement de 307 387 lui a en outre t accord par la Communaut flamande Par ailleurs cinq compagnies chacune avec son propre profil et son propre fonctionnement sont aid es structurellement La Needcompany pr sente dans une esth tique qui lui est propre aussi bien le r pertoire que ses propres textes dans des productions qui sont souvent tourn es vers l international A Bruxelles son travail peut tre vu au Kaaitheater La compagnie re oit 644 523 de la Communaut flamande et souvent galement des subventions internationales en 2001 24 789 Le groupe Dito Dito est fort tourn vers la ville son travail a un fort impact social ils ont un partenariat unique avec la compagnie francophone Transquinquennal et pr sentent beaucoup d uvres crites par et pour eux Leurs repr sentations ont lieu dans diff rents espaces aussi bien au Bottelarij KVS qu au Kaaitheater au Beursschouwburg ou dans le cadre du KunstenFESTIVALdesArts ainsi que dans des th tres francophones comme le Th tre de la Balsamine le Th tre Les Tanneurs et m me le Th tre National Ils re oivent 396 629 de la Communaut flamande et 30 986 de la VGC Depuis deux ans ils b n ficient galement de moyens financiers po
85. laisser fonctionner le bouche oreille dont l importance est norme au niveau des premiers projets sans que l infrastructure dans laquelle elles se produisaient s av re trop co teuse La volont de faire entrer de force des cr ateurs dans les grandes institutions outre qu elle les prive peut tre d une partie de leur public qui ne se reconna t pas forc ment dans ces institutions et ne les y suit pas toujours a aussi pour cons quence de limiter le nombre de repr sentations et 87 ACTIVIT DE LA POPULATION donc leur possibilit de se former un public sp cifique f t il r duit Il faut ajouter cela que les politiques d abonnement d velopp es par les grandes maisons si elles ont pour avantage de remplir les salles des prix d fiant toute concurrence ont plusieurs inconv nients celui de drainer un public indolent pas forc ment attir par curiosit vers certains spectacles et qui dans une saison ne choisit les petites productions que pour compl ter son abonnement celui aussi parfois quand la politique d abonnement r ussit trop bien d emp cher le renouvellement du public l exemple de la Monnaie o les abonnements se th saurisent et o les places disponibles se r duisent comme peau de chagrin est cet gard instructif La question du prix des places qui a fait couler beaucoup d encre est d licate Elle est g n ralement fonction non du spectacle pr sent
86. les quipements et les subventions danse et th tre de la Cocof Les subventions musique concernant des spectacles les infrastructures et les centres culturels ne sont pas comptabilis s pas plus que les subventions accord es par le Commissariat G n ral aux Relations Internationales pour les tourn es l tranger 3 Plan rapproch Rapprochons nous encore et envisageons la disparit Parmi les 334 structures de cr ation et de pr sentation 32 disposent d un lieu de repr sentation en permanence et 68 sont nomades On rel ve au moins 593 repr sentations en d cembre 2001 22 en juillet Certains spectacles ont t jou s plus de 30 fois au moment de la cr ation d autres n ont eu qu une seule repr sentation Parmi les structures subventionn es on trouve La Monnaie 26 028 820 de subvention du f d ral en 2001 mais aussi Whooshing Machine 2 478 de subvention de la Communaut fran aise en 2000 Parmi les 334 structures seules 58 ont des subventions structurelles ou r currentes Parmi les 596 acteurs demandeurs d emploi 339 ont moins d un an d exp rience professionnelle parmi les 131 danseurs dans la m me situation 65 ont entre 30 et 39 ans Mais quels sont les lieux qui accueillent des spectacles D o viennent les artistes O travaillent ils Quelles esth tiques les unissent ou les s parent Quelles crises les travaillent Pour quelles raiso
87. les habituelles oppositions danse th atre musique est ce titre significatif mais les aides re ues de la Communaut fran aise sont accessoires par rapport au soutien de la Ville de Bruxelles 247 893 en 2001 Le cas de L L depuis cette saison Th tre de L L avec une programmation tendue sur l ann e enti re est plut t celui d un lieu qui se d finit comme multidisciplinaire et dont le subventionnement 123 946 en 2001 d pendait jusque l un peu par hasard du secteur de la danse L aspect multidisciplinaire du c t flamand se retrouve en particulier dans le travail des centres d arts Les centres d arts pr sentent coproduisent et produisent des formes artistiques parfois tr s diff rentes avec une insistance sur les arts du spectacle et la musique Trois Bruxelles sont structurellement reconnus le Kaaitheater le Beurs schouwburg BSBbis et Nadine On pourrait en tenant compte de toutes les diff rences galement y inclure le fonctionnement d organisations telles que Recyclart Les Bains Connective bien qu elles ne soient pas encore reconnues par la Communaut flamande entre autres en raison de leur caract re bilingue Le Kaaitheater est le plus grand centre d arts Bruxelles avec ses deux infrastructures le Kaaitheater ancien Lunatheater et les Kaaitheaterstudio s Son histoire remonte vingt ans et a commenc en 1977 avec un festival sous la dire
88. les probl mes de signal tique ne sont pas les plus marquants En revanche l clairage et la s curit aux abords du th tre 26 des r ponses et les probl mes de transports en commun 32 des r ponses semblent plus pr occuper les structures qui g rent des lieux Ces questions reviennent dans les suggestions SUG 22 37 25 La nouvelle convention collective est entr e en vigueur en octobre 2002 28 Difficult s rencontr es par les structures de pr sentation E bien signalis Oparking gratuit Oparking B clairage s curit Btransport en commun 57 structures Ces soucis ont t confirm s lors de la table ronde consacr e l urbanisme et aux infrastructures o le fait d am liorer le fl chage des lieux de spectacle n tait pas ressenti comme une priorit par certains TR2 10 si une harmonisation de la signal tique a t voqu e TR2 16 harmonisation qui justifierait que cette question remonte au niveau r gional TR2 19 Labord des lieux en revanche leur mise en vidence reviennent de mani re fr quente TR2 13 17 18 20 L investissement ponctuel de lieux continue visiblement a int resser nombre d acteurs du secteur 29 cr ateurs de spectacles sur 83 soit pr s de 35 ont ainsi sur les trois ann es examin es pr sent s eux m mes leurs spectacles de cette mani re Les pr sentateurs de spectacles ne sont pas en reste puisque 51 structures sur 57 ont
89. mes voqu s plus haut les pics et les creux dans la programmation des th tres reviennent de mani re syst matique chaque ann e Les mois de mars mai octobre et d cembre sont les mois traditionnellement les plus charg s Les mois d t de juin ao t en particulier sont ceux o l offre est la plus basse Les p riodes de vacances sont en particulier au niveau du th tre francophone des moments d offre moindre c est moins vrai d s lors que l on parle de danse en g n ral ou de th tre n erlandophone L id e de l utilisation des lieux inemploy s pendant leurs p riodes de passage vide est r apparue dans une des suggestions SUG 10 ceux qui r pondraient que les structures disposant de lieux de spectacles ont bien droit des vacances les r ponses relatives l id e d organisation d v nements durant l t permettant d utiliser d autres lieux que les lieux de spectacle habituels globalement d accord 76 sont instructives Repr sentations en 1999 Danse Dans Th tre fr FrTheater Th tre fl VI theater Total Totaal 2 Bas s sur l agenda J y cours NDD info et des chiffres communiqu s par le VTI Les repr sentations de th tre jeune public francophone impossibles isoler ne sont pas incluses dans les chiffres du th tre francophone quand elles le sont du c t flamand Nous n avons pas obtenu de chiffres fiables en mati re de cirque e
90. moyens ont d une certaine fa on temporairement masqu l acuit de certains probl mes Ceci ne signifie pas pour autant qu il n en subsiste aucun Certains sont semblables bien que l g rement moins aigus ceux que connaissent les francophones Le probl me le plus crucial est cependant le flux variable des subsides structurels attribu s aux institutions de la sc ne Sur ce plan le d cret permet peu de flexibilit Soit l on introduit une demande de reconnaissance pour quatre ans dans ce cas il est pr f rable que les candidats aient tant soit peu fait leurs preuves soit l on ne peut se rabattre que sur le syst me des subsides au projet Deux questions se posent alors Primo quelle marge de man uvre y a t il pour apr s quatre ans subsidier structurellement de nouvelles associations compte tenu du fait que le nombre des associations subsidi es a d j atteint son point de saturation ou qu il a d j amplement d bord selon certains Secundo combien de temps peut on garder des artistes dans un syst me incertain et financi rement limit tel que l aide au projet et puisque le d cret est ainsi fait le pas franchir entre l aide au projet et le soutien structurel sur quatre ans n est il pas pour la plupart des artistes trop important L exp rience prouve en outre que le syst me de l aide au projet se grippe rapidement les artistes qui b n ficient pour ainsi dire d abonnements l
91. multiples inconv nients elle p nalise les collaborations transcommunautaires devient facilement un obstacle la coordination voit le secteur des spectacles devenir malgr lui la courroie de transmission des affrontements linguistiques et politiques et cr e une incoh rence certaine pour le public les politiques suivies par ces diff rentes autorit s allant rarement dans le m me sens Il s ensuit un brouillage de l image du secteur des spectacles tant pour les habitants que pour les visiteurs Les difficult s rencontr es par les exp riences bicommunautaires importantes comme le KunstenFESTIVALdesArts et Bruxelles Brussel 2000 sont ce titre significatives Lors d une radiographie 45 G OGRAPHIE POLITIQUE externe du fonctionnement de Bruxelles Brussel 2000 l on a ainsi conclu que l quipe culturelle avait plut t d fendu le vrai Bruxelles et non le Bruxelles politique Selon le rapport ceci est une des raisons des probl mes rencontr s par ce projet Baeten 2001 En dehors de ces grandes op rations quelques cr ateurs et organisateurs volontaristes parviennent a d passer ces fronti res internes pour collaborer sur des projets soutenus par les deux Communaut s Les compagnies de th tre Dito Dito et Transquinquennal produisent depuis quelques ann es des spectacles ensemble et les pr sentent dans des th tres aussi bien francophones que n erlandophones malgr l a
92. para t galement souhaitable La complexit de l identit culturelle bruxelloise m tisse h t rog ne nous para t devoir tre d fendue de mani re singuli re Le r le de la R gion travers Image de Bruxelles et ceux de la VGC et de la Cocof nous semblent cet gard d terminants En ce qui concerne les publics les moins pr sents les jeunes les personnes g es les allochtones il appara t que pour les structures qui souhaitent ces publics cr er une offre qui leur corresponde est important Des l ments comme les programmations en matin e ou de formes extra occidentales ou de formes ayant un rapport avec la culture populaire par exemple auront plus de poids que bien des d marches dites de sensibilisation L int gration dans les quipes des th tres de personnel issu de ces publics absents quitte a ce qu il faille le former devrait galement avoir son utilit Au niveau de la cr ation des spectacles l actuel statut imagin pour les artistes de spectacle para t inad quat du moins dans le contexte conomique fragile qui est celui d une bonne part du secteur Le perfectionnement de ce statut voire sa transformation doivent donc rester l agenda des politiques f d rales La cr ation d un centre de pr t de mat riel technique et roulant bruxellois est aussi envisager Ceci pourrait se faire au niveau communal ou intercommunal Sur le plan financier il es
93. passe quelque chose C est une d marche assez classique Le festival organise aussi des rencontres entre le public et le cr ateur o environ un tiers du public reste en moyenne 810 Guido Minne expose qu en Flandre le politique s est int ress 120 au culturel apr s le dimanche noir et qu on a fait comme si la culture pouvait elle seule changer les probl mes de soci t qui taient apparus au grand jour Un artiste ne devrait tre concern par cela que s il en fait le choix mais en tant que directeur d une institution culturelle c est diff rent Un ministre flamand a eu l id e que la subvention d un th tre soit li e au degr de mixit du public qu il fallait que toutes les cat gories sociales soient repr sent es Certains pouvoirs publics demandent la fois l innovation la qualit l exp rimentation et d attirer un public large ce qui est inconciliable Par ailleurs il lui semble que les structures passent trop de temps programmer par rapport au temps qu elles passent pr senter c est dire choisir accueillir soutenir encadrer vraiment 811 Myriam van Roosbroeck a par contre l impression que tous les th tres s efforcent justement d organiser des d bats des actions et des animations autour des spectacles c est en tout cas le cas du Th tre National et ces activit s sont une part trop peu connue de leur travail c t de ce travail de fond il y a bien s r
94. ponctuelles pour les voyages l tranger Depuis lan 2000 les structures peuvent galement demander un soutien pour des projets sociaux travers la r glementation concernant les Projets socio artistiques Ces deux r glementations sont pr vues pour une dur e de trois ans et doivent ensuite entrer dans un cadre d cr tal Enfin les investissements de la Fondation pour l infrastructure culturelle FoCi doivent galement t int gr s dans le d cret titre indicatif ces diverses formes de subsides repr sentaient au total une somme de 2 089 070 pour l ann e 2001 Il faut aussi tenir compte de deux autres syst mes d attributions de subsides par les pouvoirs publics au secteur flamand des arts de la sc ne la r glementation sur les Manifestations exceptionnelles que les structures peuvent demander pour des activit s culturelles donc aussi pour les arts du spectacle et la Loterie nationale Actuellement le gouvernement flamand travaille un projet radical de r forme administrative qui devrait voir le jour avant la fin de son mandat Cette r forme pr voit la suppression des cabinets minist riels et la r organisation de la Communaut en treize paquets de comp tences chacun d entre eux sous la responsabilit d un ministre Culture Jeunesse Sport et M dias sont rassembl s en un paquet Chacun de ces paquets se voit attribuer un organe de conseil strat gique unique doubl
95. pr sentent du th tre 32 ont d j pr sent de la danse et 3 du cirque 10 sont des caf s th tres et 2 ne pr sentent que des spectacles de marionnettes Parmi les 112 lieux recens s 72 sont francophones 31 sont n erlandophones et 9 ne sont ni l un ni l autre ou les deux Parmi les 334 structures de cr ation ou de pr sentation identifi es 263 cr ent ou pr sentent du th tre et 95 cr ent ou pr sentent de la danse Parmi ces 334 structures de cr ation ou de pr sentation 256 sont francophones 68 sont n erlandophones et 10 maintiennent un profil bi communautaire f d ral ou ind fini Les subventions accord es globalement l op ra et au th tre musical taient en 2001 de 26 18 795 au moins Les subventions accord es globalement au th tre Bruxelles taient en 2001 de 27 244 860 au moins Les subventions accord es globalement la danse Bruxelles taient en 2001 de 4 767 561 au moins Chiffre obtenu en additionnant les repr sentations recens es par J y cours toutes formes de th tre pour adultes francophones NDD info danse et le VTI th tre th tre jeune public et th tre musical n erlandophone Les repr sentations de cirque d art forain d op ra plus ou moins 80 par an la Monnaie de th tre jeune public francophone et de formes interdisciplinaires n y sont donc pas comptabilis es 10 Chiffres obtenus en additionnant
96. profondeur suffisantes pour la danse en mati re de jauges importantes et de conditions techniques satisfaisantes permettant l accueil de publics importants pour des op ras ou des op rettes Les cinq derni res ann es ont vu la r novation achev e et la remise en marche ou l ouverture de plusieurs lieux qui sont aujourd hui des outils assez performants le Th tre de la Balsamine exemplaire dans sa fonctionnalit pens e de concert par l architecte et l quipe du th tre les Halles de Schaerbeek o la diversit des espaces permet une grande souplesse si la mise en uvre de productions dans la grande Halle reste tr s on reuse le Kaaitheater un des plus beaux plateaux de Bruxelles le Rosas Performance Space la salle Malibran de la Monnaie tous deux la fois con us comme lieux de travail et de spectacle la Chapelle des Brigittines qui va maintenant s agrandir Le Th tre de Poche le Th tre Les Tanneurs l XL Th tre le Th tre Marni le Th tre de la Place des Martyrs et la petite salle du Th tre Varia restent limit s par leur architecture mais sont aujourd hui confortables la Raffinerie une fois que les travaux en seront totalement termin s offrira en sus de ses trois studios bureaux et espaces d exposition un plateau important on attend encore de voir ce que donneront les travaux au Beursschouwburg au KVS et au futur Th tre National tous les trois situ s dans le centre
97. public et les difficult s des reprises Les difficult s des cr ateurs nomades jouer longtemps dans les lieux qui les accueillent et l importance que peuvent rev tir les repr sentations autog r es sont visibles travers diff rents chiffres Le nombre de repr sentations que donnent les jeunes cr ateurs ne b n ficiant pas d aide publique ou aid s aux projets dans des structures de repr sentation repr sente sur les trois ann es tudi es de 36 14 des repr sentations organis es par lesdites structures 39 structures sur 57 La moyenne des repr sentations ainsi donn e tourne autour de 7 pour rappel la moyenne des repr sentations revendiqu es au total par les structures ne recevant que des aides ponctuelles tourne autour de 40 repr sentations an Les repr sentations donn es par des structures sans lieux organisant elles m mes leurs repr sentations repr sentent sur les 3 ann es examin es 8 23 de leurs repr sentations au total Elles ont fortement augment au cours de l ann e 2000 pr s de 12 de leurs repr sentations cette ann e l La moyenne des spectateurs assistant ces repr sentations est assez importante et infirme l id e que ces repr sentations n attireraient aucun public 222 spectateurs en moyenne sur les 3 ans la moyenne des spectateurs pour les repr sentations organis es par des structures de pr sentation est elle de 175 Repr sentations en g
98. puisse d terminer les axes prioritaires de sa politique en la mati re dans les temps venir Ill Proc dure 1 La Maison du Spectacle la Bellone est charg e de la r alisation de l tude 2 Elle en confie la coordination Guido Minne et Antoine Pickels et met leur disposition les services existants au sein de la Maison du Spectacle r union des documents existants mailing centralisation mise disposition des locaux statistiques organisation de la journ e de pr sentation de l tude au secteur et des tables rondes 123 ANNEXES 3 Ceux ci con oivent en commun le questionnaire envoy au secteur analysent les tudes pr alables chacun Si oui dans son champ linguistique mettent en commun leurs rer Te er Pr informations et fournissent une premi re synth se de Saet leurs recherches Salle Salle 4 Salle 5 4 Cette synth se ainsi que les premie rs r sultats de 4 La structure dispose de mani re permanente d un local de r p titions de spectacle l enqu te sont pr sent s au secteur la Maison du oul a Spectacle NON a Si oui r P Dimensions du local 5 A la suite de cette pr sentation et en fonction des tame ume le r actions trois r unions intersectorielles sont organis es SUIGINONE OUIGINONE JOUINONS x n r P OUIQ NONQ OUIQ NONQ OUIQ NONO la Maison du Spectacle ax es sur les questions des OUIQ NONG OUIT NONCI OUICI NONCI
99. qu il ne BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS faut pas son avis programmer des choses populaires afin de d mocratiser le th tre Il faut garder la qualit artistique mais par exemple jouer dans l espace public Table ronde 3 01 10 2002 la rencontre des spectateurs actions vis vis du public Pr sents Claire Diez KunstenFESTIVALdesArts Veronika Mabardi auteur dramatique travaillant notamment au Th tre Les Tanneurs G rard Corbion CTEJ Cie de la Casquette Myriam Van Roosbroeck Th tre National Patrick De Laender et Catherine Leroy la Monnaie Guido Minne Beursschouwburg Excus s Sylvie Somen Th tre Varia et Nathalie Uffner Th tre de la Toison d Or A Y a t il une crise du public 1 Claire Diez explique que l offre a consid rablement grimp ces derni res ann es au niveau des arts de la sc ne On estimait avant que le fond de roulement des spectateurs actifs tait de 5000 personnes ce qui et assez bas Qu en est il maintenant il est difficile d estimer une demande Ces derniers temps au KunstenFESTIVALdesArts on a remarqu que les artistes privil giaient un rapport d intimit avec le public plut t que de grandes salles 2 Veronika Mabardi estime qu il y a trois types de public ceux qui suivent le travail d une troupe ou d un artiste ceux qui appartiennent un lieu et ceux qui viennent voir le spectacle sans tre reli d une ma
100. qu ils taient entre les difficult s financi res d un secteur sous subventionn et une politique ne proposant comme r ponse leurs probl mes que l int gration l Institution Cette absence de discussion sur le contenu artistique s est poursuivie lors de la courte vie de l association Pour les tats g n raux d un jeune th tre 1997 1999 qui tentait de se faire l cho des probl matiques de toutes les compagnies aid es au projet et ou en dehors des questions techniques relatives par exemple au subventionnement au d cret sur les arts de la sc ne ou au statut de l artiste l accent fut mis sur les missions du th tre par rapport au public ou l institution mais gu re sur ses buts artistiques EGJT 1997 Ce ph nom ne a culmin lors de l affaire du Th tre National en mai 2001 qui a vu la profession francophone s unir de mani re assez exemplaire pour emp cher une ineptie politique le d m nagement de la principale institution th trale dans un lieu inadapt et sa dispersion entre deux villes mais aucune remise en question artistique de l outil que l on d fendait n a eu lieu vu la n cessit de l union Car si ces strat gies d union peuvent tre compr hensibles le probl me des actions f d ratives est qu elles ne peuvent que se limiter au socle commun des revendications financi res et politiques et finissent par occulter les enjeux artistiques Or ce n est pas de r
101. quartier ou visant soutenir une nouvelle g n ration de danseurs chor graphes productions d ateliers de recherche Summer studios Rosas re oit une subvention annuelle de la Communaut flamande de 1 289 046 Elle re oit de plus des cr dits internationaux en 2001 99 157 Ultima Vez la compagnie dirig e par Wim Vandekeybus a d velopp un langage chor graphique qui lui est propre physique fort avec une fr quente utilisation de films et de musique qui a aussi une grande r sonance internationale Pendant des ann es Ultima Vez tait en r sidence au KVS avec lequel une collaboration intense se r instaure apr s la rupture d il y a quelques ann es La compagnie re oit 669 312 de subventions annuelles et peut compter sur des cr dits internationaux en 2001 74 368 de la Communaut flamande Elle re oit en outre 37 284 de la VGC Damaged Goods est une tout autre histoire Sous la direction de la chor graphe am ricaine Meg Stuart elle a d velopp une oeuvre o la danse les arts plastiques l architecture et la musique sont r unis de fa on unique Damaged Goods est en r sidence au Schauspielhaus de Z rich sous la direction de Christoph Marthaler et la Volksb hne de Berlin Ils ont galement longtemps t en r sidence au Kaaitheater qui pr sente toujours le travail de Meg Stuart Bruxelles Damaged Goods re oit depuis 2001 une subvention annuelle de 495 786 de la Co
102. r ponses la bonne ou mauvaise id e voquant la n cessit que la politique de l enseignement prenne mieux en compte la dimension artistique ce qui peut difficilement se faire sans m diateurs dont les r ponses sont quasiment unanimes 85 structures sur 95 sont globalement d accord avec cette id e La mani re dont nombre de structures attribuent la non rencontre avec le public au manque de formation de celui ci 25 structures ou l cart entre le langage sc nique et la r alit culturelle 12 structures cart dont la r duction constitue l essentiel du travail de m diation est galement significative Le mouvement est bien pr sent puisque 53 structures sur 93 ont d clar avoir d velopp une action en direction de publics sp cifiques m me si lesdites actions ne sont pas forc ment de m diation la plupart dans les faits en contiennent une part Il faudrait que la politique de l enseignement Bruxelles prenne mieux en compte la dimension artistique notamment par le biais d animations et par une politique des prix rendant les spectacles accessibles aux coles E globalement d accord E globalement pas d accord Osans opinion 93 structures 53 Comme La Terrasse a Paris exemple cit plus haut 104 Cette th matique est revenue a travers les suggestions d actions dans les quartiers animations ateliers enfants adultes SUG 3 12 24 35 ou d veil culturel l cole
103. relativement peu importantes en termes de nombres d interventions sont importantes en termes de montants cette proportion s inverse au niveau des interventions r currentes o la Cocof est le 3 pouvoir subventionnant au niveau du nombre d interventions mais seulement le 6 en termes de montants La logique de la VGC au niveau des structures concern es parait diff rente les interventions r currentes sont ici plus importantes que les interventions ponctuelles tant en nombre qu en montants globaux Le pouvoir public intervenant le moins souvent est on ne s en tonnera pas la R gion de Bruxelles Capitale 9 interventions r currentes et 6 exceptionnelles sur les trois ann es examin es C est galement en termes de montants le pouvoir public qui intervient le moins et le moins contindment une structure seulement a re u une aide r currente de la R gion sur les trois ann es observ es une autre une aide ponctuelle pendant ces m mes trois ann es Les interventions ponctuelles des communes sont les moins importantes des subventions exceptionnelles il s agit souvent dans ce cas de tr s petites sommes Sur les 14 structures aid es par des communes 10 ont re u l aide de Bruxelles Ville 2 de Schaerbeek les 2 autres ayant recu le soutien respectivement des communes d Ixelles et Jette Interventions communales 14 structures Au niveau des tables rondes la question de la revalorisati
104. rencontr s les jeunes les ouvriers les personnes g es les allochtones l analyse on s aper oit que ceux qui ont l image la plus nuanc e de leur public sont ceux qui ont pu mener une enqu te sur celui ci La correspondance entre le public d sir et rencontr est par ailleurs troublante On se demande sile public est d sir parce qu il est plus ais rencontrer ou s il est rencontr parce qu on le d sire G OGRAPHIE HUMAINE En ce qui concerne l image des cr ateurs plusieurs outils travers le questionnaire sont parlants Les disciplines dont se r clament ceux ci et la mani re dont ils qualifient leur travail notamment Le plus grand nombre se r f rent au th tre y compris l analyse ceux qui pratiquent principalement la danse ou le cirque Le th tre musical est revendiqu par 22 structures ce qui ne laisse pas d tonner quand on voit les r sistances que l id e de renforcer la pr sence de cette discipline suscite Si un nombre toujours important de cr ateurs ne revendique qu une seule forme 27 sur 83 ils sont 18 en revendiquer deux 14 en revendiquer trois et 12 en revendiquer quatre On voit qu un grand nombre ne se satisfont pas d une seule d finition mais la proximit de certaines formes de th tre th tre de mouvement th tre action th tre jeune public caf th tre que l on pouvait choisir joue galement dans ce nombre En c
105. se fait videmment le plus sentir Dans l attente d une telle d cision le r le culturel des communes bruxelloises est important Au niveau des relations intercommu nautaires d une part il peut tre le moyen de d velopper et de renforcer des initiatives cet gard par exemple par le soutien accord des projets bi ou multi communautaires d autre part en tant qu l ment important et dernier maillon en direction du citoyen de la vie culturelle de la capitale Il est anormal qu une capitale comme Bruxelles une ville aussi cr ative surtout ne dis pose pas de relais plus fort au niveau local sur tout son territoire Les communes se sont pour la plupart repos es sur l existence de la VGC et de la Cocof pour se retirer du d bat culturel La division du pouvoir en dix neuf entit s n y est pas pour peu certes cette division peut cependant tre un avantage si elle est combin e avec a coordination quand il s agit de d velopper des projets ambitieux embrassant l ensemble de la ville Elle peut permettre de d velopper des identit s culturelles particuli res en fonction des r alit s de chaque commune Les exemples de Bruxelles Ville de Schaerbeek et de Saint Gilles voqu s plus haut sont probants cet gard ils marquent chaque fois une personnalit propre Il faudrait en revanche simplifier le processus de soutien communal des initiatives culturelles afin de pouvoir d velopper des politiqu
106. sont galement rares et on reux quand on veut bien les pr ter et gr vent galement des budgets qui devraient tre consacr s prioritairement l emploi artistique 4 Sous sol 3 les coles et les formations Sous sol moins mat riel que la question de l am nagement des th tres et des lieux de travail mais tout aussi important les coles et les formations qui m nent aux diff rents m tiers du spectacle Celles ci sont abondantes Bruxelles mais tr s in gales et si certains secteurs sont particuli rement bien couverts on doit constater des manques certains gards La formation premi re se situe l cole m me dans les ateliers th tres facultatifs pr sents dans certaines coles Plusieurs initiatives int ressantes ont eu lieu les derni res ann es visant rapprocher les artistes professionnels du milieu scolaire notamment les op rations culture ducation organis es par le Centre de Sociologie du Th tre de ULB avec l aide de la Cocof Du c t flamand des initiatives furent prises par Canon la cellule culture de l administration de l Enseignement et dans le cadre du projet Vlaggen en Wimpels Drapeaux et Banderoles qui s adressait particuli rement aux coles probl mes Dans ce domaine Bruxelles Brussel 2000 a soutenu et aid un certain nombre de projets par exemple l op ration men e trois ann es durant par la compagnie
107. soutenant la jeune cr ation non pas en pr sentant des spectacles la Pianofabriek est d pourvue de salle de spectacle mais o quelqu un aide constituer des dossiers et o des salles de r p titions sont mises la disposition d artistes de la sc ne Il se questionne sur l avenir des salles actuellement occup es par l quipe du KVS des salles bien quip es pas trop grandes et pas trop petites agr ables et id ales pour des cr ations francophones et flamandes 9 Erik Gobin souligne par ailleurs le fait que suite des abus dans la mani re de g rer l argent public dans le pass les r gles sont devenues plus strictes qui ont pour effet de limiter les choix artistiques et de submerger l artiste de demandes administratives B Inscription et visibilit des lieux dans l espace public 810 Annick de Ville estime que le probl me est plus de rendre l nergie cr atrice visible qu un probl me de signal tique Il faut r fl chir comment faire voir les nergies francophones et n erlandophones qui ne se croisent que tr s rarement Comment se demande t elle alimenter une nergie urbaine cr er un r seau bruxellois qui invente des projets communs 11 Vital Schraenen pense qu il faut cr er des v nements et que la question essentielle est de faire venir le public dans les lieux de faire circuler l information Mais il rel ve galement qu un v nement permanent n en est plus un 812
108. subvention attribu e des clauses ou des souhaits d accueil de compagnies aid es au projet et la mise leur r pertoire de textes d auteurs belges de langue fran aise Cette pr sence correspond au souci de l institution de rencontrer les exigences mises dans les ann es 90 par les compagnies aid es au projet et par les auteurs d une plus grande reconnaissance Ne disposant pas ou pas encore de contrats programmes une s rie d autres structures re oivent cependant des subventions r currentes comportant en g n ral une aide au fonctionnement Ces subventions s tablissent dans la plupart des cas des niveaux moindres en dessous de 100 000 Il ne sera pas fait le d tail ici de ces subventions Les structures qui les re oivent repr sentent l encore des pratiques tr s diverses On y trouve des troupes disposant d un lieu comme le Th tre de Quat sous le Magic Land Th tre le Th tre du Grand Midi et jusqu il y a peu Le Public qui faisait exception en termes de subvention dans cette cat gorie non seulement par son positionnement ant rieur de th tre plus priv que les autres mais aussi puisqu il avait re u en 2001 245 414 de la Communaut fran aise et des structures sans lieux accueillies par d autres comme Improcom qui organise les matches de la ligue d improvisation th trale le th tre du Sygne le th tre Jacques Gueux Biloxi 48 Da
109. subventionn es de mani re r currente sont celles apparues entre 1970 et 1980 14 structures sur 15 et entre 1980 et 1990 12 structures sur 14 Sur le grand nombre de structures apparues entre 1990 et 2000 41 on men trouve plus que 12 subventionn es de mani re r currente 21 dont 14 fond es avant 1995 qui re oivent seulement des subventions r currentes et 6 non subventionn es Ces chiffres sont significatifs la fois de la reconnaissance des structures n es avant 1990 du moins celle qui ont surv cu du boom artistique depuis 1990 et du freinage relatif au niveau de le reconnaissance qu il soit d une volont ou une absence de moyens Rapport entre le subventionnement et la date de cr ation non pr cis avant 1970 entre 1970 et 1980 entre 1980 et 1990 entre 1990 et 1995 entre 1995 et 2000 apr s 2000 95 structures Il est galement int ressant d examiner le rapport entre la moyenne du nombre de repr sentations et de cr ations donn es par les structures subventionn es et le montant de ces subventions en 2001 Le nombre de repr sentations par an est en fait sup rieur chez les structures recevant moins de 25 000 de subventions celui des structures recevant entre 25 000 et 125 000 faute de moyens 61 G OGRAPHIE POLITIQUE v ritables les compagnies dans la tranche inf rieure doivent beaucoup jouer pour compenser mais ne multiplient pas les cr ations partir
110. suivie du num ro de la table ronde est suivie du signe et du num ro d identification de l intervention mentionn e 2 Guido Minne a fond le Stuc de Louvain et y a travaill de 1972 1979 avant de fonder le VTI Vlaams Theater Instituut dont il s est occup jusqu en 1988 il a ensuite collabor la cr ation du KunstenFESTIVALdesArts dont il tait codirecteur jusqu en 1997 devenu programmateur Bruxelles 2000 ou il s est plus particuli rement occup de la danse du cirque des projets de culture urbaine de l architecture et du centre Bruxelles 2000 il est aujourd hui directeur du Beursschouwburg Il est aussi pr sident de la Commission Arts de la Sc ne et de la Commission Danse de la Communaut flamande Antoine Pickels a dans le secteur des arts du spectacle t notamment depuis 1981 performer clairagiste sc nographe metteur en sc ne producteur d l gu auteur dramatique dramaturge animateur de d bats organisateur d v nements culturels membre de la Commission consultative de l art de la danse de la Communaut fran aise et conf rencier Il crit r guli rement sur les arts du spectacle Il Zoom AVANT SUR BRUXELLES SPECTACLES On peut bien crire une histoire de la pens e l poque classique en prenant des d bats pour points de d part ou pour th mes Mais on ne fera alors que l histoire des opinions c est dire des choix op r s selon les individus les milieux le
111. sur la m me p riode investi des lieux non th traux 69 structures sur 93 cr ateurs et pr sentateurs confondus s av rent int ress es par le fait que le pouvoir local leur facilite l acc s de tels lieux Dans les tables rondes TR2 22 25 on a galement soulign l int r t des d marches sortant des th tres si certains ont mis en garde sur l amateurisme auquel cela peut correspondre TR2 12 et 23 De mani re plus large la pr sence physique des arts du spectacle dans la ville si elle rencontre une moins grande unanimit est galement vue de mani re tr s positive comme cela est apparu dans les tables rondes notamment TR2 13 et 14 et comme cela est revenu dans les suggestions SUG 3 10 2 Cette positivit ne s tend pas jusqu l id e d accro tre les moyens accord s au secteur du cirque et des arts de la rue laquelle 16 structures s opposent on voit que l opinion qui pr vaut que ces formes peuvent survivre sans grands moyens subsiste ll faudrait d velopper Bruxelles la pr sence physique des arts du spectacle dans l espace public B globalement d accord E globalement pas d accord Osans opinion 93 structures Il faudrait que les pouvoirs publics et notamment le pouvoir local portent plus d attention aux secteurs des arts du cirque et de la rue E globalement d accord E globalement pas d accord osans opinion 93 structures Il faudrait
112. sur les affiches de th tre ne figure plus un seul nom d artiste ou d acteur Il est temps de donner une dynamique au milieu artistique diam tralement oppos e la conception soixante huitarde bien pensante qui a gangren tout le syst me de valeurs 2 Questionnaire bien trop long 3 Plus d attention pour Projets de petite envergure Projets urbains sociaux artistiques leur donner un soutien structurel D localisation 4 Plus de transparence dans les commissions d aide aux projets Octrois des subsides t l phon s 5 II faudrait une politique culturelle qui s appuie d une part sur ce type de questionnaire et d autre part sur une consultation des consommateurs de culture et enfin sur une volont politique claire et forte 6 Une question fondamentale est se poser quant l image de la culture belge l tranger l tranger la Belgique en mati re culturelle c est la Flandre Il semblerait que les d cideurs n erlandophones aient compris que l identit passe beaucoup par la culture 7 Que les pouvoirs communaux aident les th atres qui ne disposent pas de lieux pour mettre a leur disposition des bureaux des ateliers des garages s rs des lieux de r p titions 8 Moins d tudes de formulaires de statistiques de d bats de dossiers et plus d actions de jeu de th tre de moyens pour les artistes cr ateurs Merci 9 Remplacer le ticket repas par le ticket spectacle Gagner
113. techniciens inscrits dans les bases de donn es professionnelles de la Bellone de Contredanse et du VTI Il faudrait ajouter ce chiffre les artistes de cirque et les chanteurs pour lesquels n existent pas encore de bases de donn es pr cises notre connaissance Selon la CGSP spectacle on peut estimer de 3 000 6 000 le nombre d artistes et techniciens du spectacle a Bruxelles 8 Chiffre communiqu par l Orbem Du total du secteur spectacle tel qu envisag par l Orbem c est dire incluant la musique et qui tait de 1 521 nous avons soustrait les chanteurs les compositeurs et chefs d orchestre et les instrumentistes m me si dans les cas de spectacles de th tre musical ou d op ra ceux ci auraient pu tre comptabilis s 11 ZOOM AVANT Plus de 3 729 repr sentations y ont eu lieu en 2001 soit plus de 10 repr sentations par jour Plus de 270 spectacles y ont t cr s durant la saison 1999 2000 soit plus de 5 cr ations par semaine Mais combien y a t il de places dans les salles Et combien de spectateurs 2 Plan moyen Rapprochons nous un peu et tentons de nuancer Bruxelles Ville concentre 35 lieux sur 112 30 et le plus grand nombre de structures b n ficiant de subventions au del du million d euros Il y a un seul lieu de spectacle Jette comme Auderghem Evere ou Berchem Ste Agathe Parmi les 109 lieux de spectacle actuellement op rationnels 87
114. technologies Au niveau francophone la plupart des associations professionnelles ou sectorielles se sont maintenant r unies au sein de la FAS F d ration des professionnels des Arts de la Sc ne afin de mettre en commun leurs informations et de fournir un interlocuteur au politique Du c t flamand il y a tout d abord le point d appui pour les arts du spectacle qu est le Vlaams Theater Instituut VTI un centre de documentation et de recherche pour toutes les formes d arts du spectacle th tre danse th tre musical D autres points d appui qui touchent certains aspects des arts du spectacle ont leur si ge social Bruxelles comme Cultuur Lokaal politique culturelle locale centres culturels biblioth ques Kunst en Democratie Art et D mocratie qui fonctionne comme point d appui pour les projets socio artistiques et Cultuur Net Vlaanderen auparavant Centre flamand pour la culture et la communication qui a t tabli pour coordonner la communication culturelle et la participation en Flandre bien que leur fonctionnement s tende sur toute la Flandre et la R gion de Bruxelles Capitale Elles ont toutes les trois t fond es et ou reconnues tr s r cemment Une autre institution qui a son importance est le VDP association des directions des arts du spectacle qui regroupe toutes les structures reconnues par le d cret sur les arts de la sc ne et en d fend les int r ts soit une sorte d
115. textes litt raires francophones entre autres par l instauration d un prix pour la traduction et une participation au fonctionnement du Palais des Beaux Arts au niveau de la programmation musicale des arts du spectacle et des expositions II n est pas clair si les subsides que recevait auparavant l asbl Paleis sont inclus dans ce montant La politique de la Commission communautaire fran aise Cocof en mati re d arts du spectacle s organise en principe travers trois r glements th traux et chor graphiques Dans les faits les subventions accord es travers ces trois r glements le Fonds d acteurs l Aide aux tourn es hors Belgique et l Initiation du public scolaire ne repr sentent qu une part minoritaire du total des subventions En 2001 sur 1 172 969 seuls 153 380 correspondaient ces op rations qui poursuivent les buts suivants la mise l trier de jeunes com diens sc nographes et metteurs en sc ne au sein de compagnies th trales bruxelloises francophones par la prise en charge 80 du salaire brut hors charges patronales en fonction de minimas respecter la promotion l tranger des compagnies bruxelloises francophones par la prise en charge 50 maximum des frais de transport et de s jour sans que cette aide soit cumulable avec celle du CGRI la sensibilisation des tudiants des coles bruxelloises francophones au th tre et la danse par un financement
116. trouver une solution prochainement faute de quoi le secteur risque l asphyxie FAS www lafas be Devront notamment tre abord es et d battues les missions des grandes institutions de r f rence Th tre National Centres dramatiques et Centre chor graphique communautaires Il est toujours frappant de constater quel point les sensibilit s les d bats ou sujets chauds et les moments de crise diff rent au niveau flamand L introduction d un d cret sur les arts du spectacle Premi re version en 1993 on en est aujourd hui a la troisi me version et l assez spectaculaire augmentation financi re en 2001 des moyens accord s par la Communaut flamande aux arts du spectacle en sont s rement une des raisons La relative richesse de la plupart des institutions flamandes surtout en comparaison avec des institutions similaires du c t francophone m ne notamment un autre ordre du jour En dehors de quelques institutions comme le Th tre National Charleroi Danses nous constatons que la proportion est de un sur trois quatre en mati re de moyens financiers Beaucoup de p riodes ressenties comme des situations de crise dans le paysage francophone ont d ailleurs totalement chapp leurs coll gues n erlandophones Ceci ne veut pas dire que le secteur flamand des arts du spectacle ne peut pas tre mobilis autour de certains th mes ou de certaines crises Mais le contenu et les th mes son
117. un public de tous niveaux d tudes professions et appartenances linguistiques et estiment m me le rencontrer totalement dans 8 des cas On peut s interroger sur la raison pour laquelle les cr ateurs s imaginent un public fant me auquel ils adressent leur uvre alors que leur public r el semble beaucoup plus circonscrit les raisons en sont sans doute pour partie historiques l utopie d un th tre de qualit destin au plus grand nombre continuant depuis Jean Vilar inspirer de nombreux discours Il y a aussi probablement dans cette attitude une forme de crainte d un manque de l gitimit Pourtant on ne peut pas dire que cette l gitimit soit ici accord e aux artistes en fonction de la quantit ni de l opinion du public ni du point de vue de la presse ni des institutions ni d ailleurs de la reconnaissance professionnelle Des crit res comme la qualit des r alisations l identification un courant ou la reconnaissance l tranger semblent beaucoup plus d terminants pour asseoir la r putation d un cr ateur Laermans 1998 Devant ce malentendu on peut se demander si de la m me mani re que Michel Foucault pr conisait un travail intellectuel sp cifique s opposant a l intellectuel universel dont la figure type reste Jean Paul Sartre il n y aurait pas int r t substituer la notion de public sp cifique f t il r duit celle de public universel qui s
118. un v ritable tissu urbain souterrain il n est selon elle accessible qu ceux qui sont dans le bon r seau 17 Annick de Ville trouve qu il y a beaucoup de lacunes au niveau de l information rien ne reprend l ensemble de ce qui se passe il faut compiler plusieurs sources d informations Elle estime qu il y aurait un gros travail faire au niveau communal au point de vue urbanistique afin de mettre en vidence les lieux et de revaloriser leurs abords 18 Wim Embrechts souligne que beaucoup de lieux sont des r appropriations d espaces d laiss s et ne sont pas tr s visibles pour les passants Il faut des espaces d accueil l ext rieur mais qui diff rent selon chaque commune peut tre faudrait il f d raliser cette comp tence communale 19 Annick de Ville souhaiterait que la question de l insertion des th tres dans la ville remonte au niveau r gional en ce compris l organisation d v nements puisque cela concerne l image de la ville et la dynamique urbaine 20 Monique Duren croit que chacun doit travailler sur un signe qui lui est propre Le parvis qui vient d tre cr devant les Brigittines est un vrai cadeau chacun en b n ficie Depuis qu il existe les gens viennent plus souvent s informer passent plus facilement la porte Selon elle un service public est redevable de qualit vis vis des habitants Elle estime que c est le pouvoir local qui est le plus m me de sentir les be
119. vie communautaire culturelle et dans les meilleurs des cas elles collaborent avec les deux Commissions communautaires Le niveau f d ral L intervention f d rale directe en mati re de spectacles Bruxelles se r sume deux structures mais des plus importantes la Monnaie op ra national et le Palais des Beaux Arts Les accords du Lambermont pr voient que sous la prochaine l gislature les trois institutions culturelles f d rales La Monnaie le Palais des Beaux Arts et l Orchestre National seront transf r es la Chancellerie et aux Services g n raux et seront ainsi plac es sous l autorit du Premier ministre Elles sont actuellement de la comp tence de son ministre de tutelle Charles Picqu et du ministre de la Recherche scientifique Yvan Ylieff Administrativement les institutions et les questions bi communautaires sont de la comp tence du cabinet du Premier ministre Services f d raux des Affaires scientifiques techniques et culturelles Ces services ont pour mission i le suivi administratif des trois institutions culturelles f d rales et plus particuli rement ce qui concerne la r glementation et les budgets ii le soutien au d veloppement et la pr servation du patrimoine culturel f d ral notamment par l acquisition la valorisation la conservation et la restauration des uvres d art et par l octroi et le contr le de subsides aux associations et activit s culturelles f
120. 1 Des dispositions g n rales d finition des formes d art et des organisations concern es par le d cret 2 Des mati res transversales comme l valuation qualitative le travail international les projets socio artistiques l ducation artistique la r flexion et la communication les festivals les centres d arts et les projets multidisciplinaires 3 Des mati res sectorielles c est dire les arts de la sc ne la musique les arts plastiques et audiovisuels cin ma architecture design et lettres Le but est d introduire les d crets sectoriels existants dont le d cret des arts du spectacle de 1999 dans le d cret des arts L appel des pouvoirs publics des suggestions sur l adaptation des d crets sectoriaux actuels est un point positif La planification de cette restructuration radicale n est pas encore tout fait claire mais on ambitionne qu elle soit pr te pour la prochaine l gislature Avec l aide des points d appui les pouvoirs publics organisent en ce moment une grande enqu te dans le secteur Il est encore trop t t pour en donner un point de vue d taill mais voici quand m me quelques remarques Les mots clefs dans toute la r forme sont meilleur gouvernement politique int gr e et transparente En soi de nobles causes Il y a n anmoins quelques cueils N est on pas en train de sur r glementer en train de b tonner Que restera t il comme flexibilit apr s le
121. 3 juillet 1994 Dotation de la Loterie Nationale service th tre 2001 Avant projet de d cret cadre relatif la reconnaissance et au subventionnement du secteur professionnel des arts de la sc ne cabinet du ministre Richard Miller 2001 et 2002 Avant projet de d cret cadre relatif la reconnaissance et au subventionnement du secteur professionnel des arts de la sc ne communiqu de presse de Richard Miller du 20 juin 2002 Conf rence de presse de Richard Miller du 17 octobre 2001 Arts de la Sc ne conf rence de presse de Charles Picqu du 23 octobre 1996 Service de la Promotion des Lettres de la Communaut fran aise bilans 1999 2000 2001 Subventions la danse 1999 200 2001 service de la danse Subventions ordinaires et de prestige de la Loterie Nationale 1993 2001 service th tre Subventions secteur th atre Bruxelles Capitale exercices 1999 2000 2001 service th tre Commission communautaire fran aise Les trois r glements de la Commission communautaire fran aise service de la culture secteur th tre 2002 Subventions danse th tre et musique 1999 2001 service de la culture secteur th tre Vlaamse Gemeenschap Nieuwsbrief Muziek Letteren en Podiumkunsten Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Podiumkunsten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest subsides accord s par la Communaut flamande 1999 2001 Vlaamse Gemeenschapscommissie
122. Bruxelles Mais la programmation de spectacles venant des Pays Bas est g n ralement en diminution en Flandre Raisons du choix des spectacles extra bruxellois 10 B Caract re novateur E succ s ailleurs Dacteurs importants O Incontournable E accord entre structures 30 r ponses Le probl me de l absence de grande sc ne n apparait dans le questionnaire qu travers la bonne ou mauvaise id e d un grand plateau pouvant accueillir les productions de danse et les grandes productions internationales De mani re similaire l id e d une salle de grande capacit pour l op ra l op rette les productions musicales encore que dans une moindre mesure cette id e rencontre une certaine opposition 26 structures s exprimant contre alors que 19 n ont pas d opinion cet gard Celles qui sont tout fait d accord ne sont que 27 Dans les suggestions galement on retrouve une opposition formelle l investissement dans un lieu de grande taille SUG 37 mais aussi une demande de v ritables outils culturels pour la capitale de l Europe SUG 30 Lors de la table ronde consacr e aux infrastructures en revanche l absence de grands plateaux a t voqu e TR2 2 mais aussi le manque de moyens de certains grands lieux existants TR2 3 Par rapport ces questions les solutions semblent devoir tre trouv es de mani re multiple en croisant des r ponses venant du secteur et de
123. Bruxelles pendant l t des v nements qui permettraient d utiliser d autres lieux que les lieux de spectacle habituels et de toucher un autre public touristes personnes en cong s 11 B globalement d accord Bglobalement pas d accard Osans opinion 93 structures GEOGRAPHIE PHYSIQUE ll faudrait affirmer la pr sence des lieux de spectacle dans le tissu urbain signal tique convivialit de l environnement Bglobalement d d accor E globalement pas d accord Osans opinion 93 structures En ce qui concerne l am nagement int rieur des th tres on a vu que deux probl mes taient apparus ces derni res ann es l absence de grands plateaux convenant aux productions importantes de danse et de th tre et les difficult s d quipement rencontr es par nombre de lieux vocation interdisciplinaire se consacrant prioritairement la jeune cr ation Si l id e de cr er un grand plateau de plus Bruxelles ne suscite pas l enthousiasme de toutes les structures ayant r pondu au questionnaire 27 des structures interrog es ne sont globalement pas d accord avec cette id e et 20 sont sans opinion il faut sans doute relativiser ce point de vue la crainte que l argent ainsi d pens ne soit retir aux plus petites structures joue sans doute dans cette ti deur Pourtant si l on examine partir des r ponses au questionnaire la taille des plateaux g r s pa
124. Ces comp tences changent parfois dans une m me p riode gouvernementale comme par exemple quand Anciaux qui tait charg de la Culture de la Jeunesse du Sport des Affaires bruxelloises et de la Coop ration au d veloppement a d missionn et que la comp tence en mati re de Culture a t attribu e Van Grembergen qui tait d j charg des Affaires int rieures et de l Administration Les autres comp tences d Anciaux sont pass es d autres membres du gouvernement Cette concentration totale des comp tences concernant la culture chez un ministre est remarquable par rapport d autres p riodes o le Ministre Pr sident Van den Brande a par exemple d velopp des initiatives comme les ambassadeurs culturels travers sa comp tence sur les relations ext rieures Il faut remarquer qu en th orie le gouvernement flamand prend comme un coll ge les d cisions en commun C est ainsi que nous avons pu r cemment constater que d autres ministres galement e a le Ministre Pr sident Dewael intervenaient d s le moment o il tait question de faire de soudaines conomies l gard d un certain nombre d institutions culturelles reconnues suscitant beaucoup de remous Quant aux cabinets fant mes autrefois abrit s par les ministres comp tents pour l ducation et ceux de la Culture qui venaient de diff rents partis et suite un usage bien tabli pouvaient au gouvernement suivant
125. D info 1999 2000 2001 CORIJN Erik DE LANNOY Walter DE PAUW Wim Crossing Brussels De kwaliteit van het verschil Bruxelles 2000 VUBPress DE PAUW Wim Het cultuurbeleid in Brussel tegen de achtergrond van de taalproblematiek M moire VUB 1996 97 DE PAUW Wim Evolutie van het Viaamse theaterbeleid in Brussel 1965 1997 in Els Witte en An Mares dir Twintig jaar onderzoek over Brussel Bruxelles VUBPress 1998 DE WASSEIGE Alain Communaut Bruxelles Wallonie Quelles politiques culturelles Gerpinnes Quorum 2000 DEWISPELAERE Philippe BAETEN Els Kunst en cultuurcommunicatie in Brussel Voorstellen voor een overkoepelende strategie Bruxelles Viaams Theater Instituut 1997 DEWISPELAERE Philippe Onderzoek naar een gezamenlijke strategie voor kunst en cultuurcommunicatie in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest M moire VUB 1997 DIEZ Claire Le th tre et la danse c t francophone tude pr paratoire pour Bruxelles 2000 janvier 1997 EGJT Enqu te des tats G n raux d un Jeune Th tre par rapport aux huit propositions de Michel Bogen Or not n 1 avril 1997 EGJT Enqu te sur la production Or not n 8 mai 1999 FAITS ET GESTES Les r sultats financiers des th tres volution 83 2000 Minist re de la Communaut fran aise 2001 INS Population et m nages population totale et belge au 1 1 2001 Minist re des Affaires conomiques 2001
126. D une part les th oriciens et les praticiens ont tout gagner se rencontrer plus souvent notamment en termes d exigence intellectuelle et de prises en compte des r alit s du spectacle d autre part la confrontation d id es permet de pr ciser ses positions et ne peut manquer de cr er une mulation non seulement pour les cr ateurs les organisateurs et les th oriciens mais aussi pour le public et les m dias pour lesquels elle est signe de vitalit S il ne faut pas se leurrer sur la quantit de personnes directement int ress es par ces questions il faut en revanche en souligner l important effet indirect en termes de qualit 4 clairage Les notions les plus techniques de ce chapitre sont principalement document es par le questionnaire et certaines suggestions qui l accompagnaient tandis que les questions plus th oriques ou de philosophie ont t principalement abord es lors des tables rondes Sont apparus dans ce chapitre au niveau des sp cificit s sectorielles la diversit des pratiques de cr ation le manque de syst mes rapides la fragilit de l emploi les manques techiques et administratifs d j voqu s plus haut et le caract re fondamentalement artisanal des arts du spectacle De la diversit la vari t des r ponses au questionnaire est notamment t moin en particulier travers le nombre de repr sentations et le nombre de cr ations que les structures revend
127. Lesly Bunton 237 977 de la CF est suppos e centrer ses productions sur le r pertoire contemporain et accueillir quelques spectacles G OGRAPHIE POLITIQUE pr f rentiellement aid s au projet Toutes ces structures il faut le remarquer disposent d un lieu de repr sentation Deux structures nomades de th tre enfin b n ficient ou b n ficiaient jusqu il y a peu d un contrat programme L Infini th tre 123 946 de la CF bas Bruxelles mais actuellement en r sidence Namur et peu pr sent sur les sc nes bruxelloises ces derni res ann es doit lui conjuguer un travail d exp rimentation et de recherche avec une ouverture au plus large public l Ensemble th tral mobile qui en 2001 recevait encore 99 157 a vu son contrat programme cass On voit que les missions accord es a ces structures n goci es avec elles il faut le rappeler sont tr s vari es le souci qui a pr sid cet ordonnancement semblant tre de satisfaire la diversit des pratiques et des spectateurs On y discerne deux tendances un peu contradictoires les structures dont on escompte qu elles d veloppent la recherche et exp rimentation et celles qui doivent satisfaire un large public parfois r unies Presque tous ces contrats programmes contiennent enfin en dehors des donn es variables en termes de nombre de repr sentations ou de cr ations qui ne sont pas d ailleurs fonction de la
128. Mich le Anne De Mey l cole en couleurs aboutissant un spectacle pr sent notamment la Monnaie et plusieurs op rations de sensibilisation la danse Certaines institutions de la sc ne travaillent activement avec la population des coles avec ou sans service ducatif d autres organisations notamment Bronks ou la CTEJ font en ce domaine uvre de pionniers depuis de nombreuses ann es d j Ces formations ont l avantage d veiller l int r t aux arts du spectacle au sens large donc de former aussi de futurs spectateurs Quant l enseignement de la danse qui doit id alement commencer t t il existe sous formes d humanit s artistiques l Acad mie des Beaux Arts de Bruxelles la danse contemporaine n y est envisag e que sous forme de cours compl mentaires ou 3H L autre possibilit est l enseignement horaire r duit en acad mie ou en cole priv e Si les cours de d clamation d art dramatique et de chant en acad mie sont assez nombreux et vari s les formations en danse ce niveau se limitent principalement au classique m me de ce point de vue les cours les plus exigeants sont le fait d coles priv es comme l cole Balletomania Au niveau des arts du cirque l cole de cirque de Bruxelles propose une formation de type acad mie partir de deux ans et demi L cole du trap ze Schaerbeek et l cole du cirque mandarine Ixelles 2 Source Guide de la
129. QU R gis Devenir com dien mode d emploi in Sc nes n 6 Bruxelles La Bellone juin 2001 GEORIS St phane Et Alors Comment va le th tre de rue in Gazette des chemins de Terre Herve ao t 1999 LAERMANS Rudi L insoutenable professionnalisme du th tre r cit sociologique in Changer de vitesse R flexions et reportages sur les arts du spectacle contemporain Amsterdam Theater Instituut Nederland 1998 LAERMANS Rudi De kunstenaar de stad en Brussel in Etcetera 19 nr 77 p 4 8 Bruxelles 2001 LEWKOWICZ Linda Bulles r ver avec un R comme rue compte rendu du d bat sur les arts forains organis la Bellone en mai 1999 in dit MENET B atrice tat de la danse en Communaut fran aise Un diagnostic d licat Hedendaagse dans in de Franse Gemeenschap in Balcon Balkon n 2 septembre september 1998 Bruxelles La Bellone Vlaams Theater Instituut 1998 FRICHE Mich le bras ouverts vingt ans d op ra 1 de Bruxelles Li ge Met open armen de staat van de opera 1 van Brussel tot Luik in Balcon Balkon n 2 septembre september 1998 Bruxelles La Bellone Viaams Theater Instituut 1998 BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS HEYNDERICKX Fran ois Critique de la sc ne et saine critique in Sc nes n 2 Bruxelles La Bellone juin 1999 IRELAND John Je hais le public et les acteurs aussi r f
130. Regards crois s sur les arts du spectacle Bruxelles une tude qualitative et transversale Regards crois s sur les arts du spectacle Bruxelles une tude qualitative et transversale tude commandit e par Henri Simons Premier chevin de la Ville de Bruxelles en charge de l Urbanisme et de la Culture Coordination et r daction Guido Minne et Antoine Pickels Recherche et analyse des donn es Nancy Guilmain Traitement informatique des donn es et mise en page Alain Berth Assistanat et suivi Josette Nisot Regards ext rieurs Els Baeten et Nikol Wellens Vlaams Theater Instituut Traductions Tarquin Billiet Pauline Lemaire Hilde Pauwels Ruud Vanden Neste Production Maison du Spectacle la Bellone Anne Molitor et Monique Duren Maison du Spectacle la Bellone Ville de Bruxelles echevinat de la Culture Maison du Spectacle la Bellone Ville de Bruxelles chevinat de la Culture D p t l gal 2003 5393 01 Cette tude est disponible sur simple demande Deze studie is ook beschikbaar in een nederlandstalige versie U kan hem aanvragen bij Maison du Spectacle la Bellone rue de Flandre 46 1000 Bruxelles T l 02 513 33 33 Fax 02 502 61 59 infos bellone be SOMMAIRE l SOUICES era AE AE E a mers senss een eme esnmenesresnerenec nsc scescesesscensmelU trente nest eseesecnese see seere tetes pelesesee nee 9 Il Introduction Zoom avant sur Bruxelles spectacles
131. a critiquer ou dans certaines formes de th tre de rue et qui est cultiv e l extr me dans le th tre action c est aussi traditionnellement la mani re dont les socialistes envisagent la culture comme lien social Doit il simplement dans la tradition des saltimbanques offrir au spectateur une 70 chapp e hors de son monde divertissante de pr f rence C est la pens e majoritaire dans les arts du cirque le th tre de divertissement la danse classique et la com die musicale c est en Belgique un positionnement que le PRL a pu prendre dans ses choix culturels Comme dans les id es pr con ues sur le public il y a dans chacun de ces cas de figure des exceptions sectorielles et politiques Il y a surtout souvent une coexistence de ces trois conceptions qui se contredisent qui place les cr ateurs dans une situation fausse puisqu on attend d eux tout et son contraire En Flandre particuli rement la question de l autonomie de l artiste a t au centre des discussions Dans ce contexte nous citons Marianne Van Kerkhoven la conf rence de presse du Kaaitheater 19 juin 2002 On dit que l exigence de permettre une plus grande participation culturelle n aurait pas d implication sur autonomie de l art et de l artiste La mise en uvre de cette autonomie pendant ces dix derni res ann es a peut tre bien t la plus grande acquisition le plus important d veloppement que les arts
132. ablishment bruxellois est importante parmi celles ayant r pondu ll est difficile de juger a travers le questionnaire de la mis re des jeunes structures francophones dans la mesure o nombre de celles qui ont r pondu au questionnaire ont n glig de donner leur date de cr ation et parfois le montant exact de leurs subventions sinon par le fait que le probl me du manque d argent semble omnubiler la plupart De plus il appara t que plusieurs vieilles structures sont galement dans des conditions difficiles Mais il appara t bien en revanche que ce sont parmi les structures cr es apr s 1990 francophones ou n erlandophones cf tableau p 61 que l on trouve le plus grand nombre de celles n ayant pas de subventions ou des subventions annuelles inf rieures 50 000 L importance des recettes des tourn es appara t travers le tableau suivant qui met en rapport le chiffre d affaire dont ont t d duites les subventions et le nombre de repr sentations hors Bruxelles Sur les 20 structures examin es ayant donn le montant de leurs subventions leur chiffre d affaires et leurs repr sentations hors Bruxelles pendant 3 ans 17 des 19 d gageant des recettes propres sup rieures 125 000 ont jou au moins 20 fois hors de Bruxelles sur ces trois ans 12 de celles ci ont des recettes propres de plus de 500 000 sur ces derni res 9 ont jou plus de 40 fois hors de Bruxelles
133. accru Si on ne peut que se f liciter de cette situation qui satisfait le public le plus assis qui aime avoir ses aises il faut peut tre relever l effet pervers que ce confort nouvellement acquis peut avoir pour les spectateurs aventuriers qui pratiquent ou croient pratiquer ce qui revient au m me la d couverte de spectacles comme une forme de sport extr me Pour ceux l qui sont nombreux y compris parmi les quinquas et les quadras d aujourd hui pour des raisons historiques I embourgeoisement des lieux de spectacle peut avoir un effet r pulsif comme pour les plus jeunes qui ne se reconnaissent g n ralement pas dans les notions de confort Or ces spectateurs aventuriers sont par d finition ceux de la jeune cr ation et des projets les plus novateurs Il n est pas certain que ces spectateurs suivent les cr ateurs dans les grandes institutions Une place particuli re doit tre faite ici aux arts de la rue qui ne b n ficient pas Bruxelles de beaucoup de lieux o s exprimer Si la cr ation des Espaces Speculoos est Bruxelles Ville une initiative encourageante m lant de mani re int ressante l conomie informelle le syst me du chapeau et l conomie formelle le subventionnement d achats de spectacles par l autorit publique elle reste limit e de relativement petites formes Les commandes publiques de grands v nements spectaculaires cf l
134. acle qui peuvent sembler d mesur s au novice ne disparaissent pas en pure perte Ils repr sentent d abord et surtout de l emploi direct ce qui dans une r gion aussi touch e par le ch mage que Bruxelles est appr ciable le mat riau premier du spectacle vivant restant l tre humain ce niveau en dehors des salari s homologu s comme artistes et techniciens de spectacle et reconnus comme tels par l Orbem il faut galement compter les ind pendants tous ceux qui exercent ces m tiers parall lement un autre m tier et sur les multiples fonctions administratives ou de promotion de spectacles Une part importante de ces moyens est galement investie dans des mat riaux pour exemple de construction de d cors d accessoires divers de textiles et de pr t porter de 47 1 253 inoccup s au 31 07 2002 ce qui videmment ne repr sente qu une part de la profession 84 maquillages de mat riel technique son lumi re vid o et des services pour m moire ateliers de graphisme imprimeurs transports baby sitting et suscitent ainsi de la croissance Enfin les spectacles sont g n rateurs de recettes indirectes notamment au niveau de I Horeca ou des tablissements de cr dit comme on l a vu Nayer 2000 Le poids conomique de la culture caract ristique des grandes villes a t bien compris ailleurs au niveau des retomb es en termes de tourisme notamment
135. acless 3 Sources INS Minibru aper u statistique de la R gion de Bruxelles Capitale 4 Par spectacles il est entendu dans cette tude toutes les formes de th tre th tre de texte th tre de mouvement th tre musical th tre jeune public th tre de rue th tre action caf th tre notamment la danse l art lyrique les arts du cirque et les arts forains et les formes m lant ces disciplines 4 des lieux de spectacles ici relev s sont actuellement en travaux ou en construction le Th tre National le Beursschouwburg le KVS et la Raffinerie 5 Chiffres obtenus en croisant les informations de la Bellone et du VTI concernant les structures actives les trois derni res ann es Michel FOUCAULT Les Mots et les choses 1966 Des subventions accord es au secteur du spectacle repr sentant au minimumf toutes autorit s et disciplines confondues 67 887 272 par an soit 69 38 par habitant En prenant pour base estimation basse le chiffre moyen de 20 de recettes propres g n r es par les structures et sans tenir compte du fait que nombre de spectacles sont non subventionn s cela repr sente une masse financi re de pr s de 75 millions d euros d pens e dans la ville annuellement 1 400 com diens et metteurs en sc ne 267 danseurs 62 chor graphes 97 sc nographes 36 costumiers 84 techniciens de spectacle 99 auteurs dramatiques soit au minimum 2 045 personnes trav
136. agit souvent de travail multim dia et sur le Net BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS D Commentfaciliterlacommunicationintercommunautaire 24 Marianne Cosserat pense qu il ne faut pas avoir s excuser de parler sa langue plut t que celle de son interlocuteur Il importe son avis de diff rencier la langue administrative de la langue de la cr ation et de trouver un langage commun On pourrait imaginer des structures d aide favorisant la communication Au niveau de la communication avec le public il faudrait que les francophones fassent l effort de traduire leurs fascicules ce qui se fait sur Bruxelles au niveau n erlandophone Ce serait bien que les structures des deux Communaut s se connaissent afin qu il y ait moyen de faire les choses l galement professionnellement Rendre les choses visibles permet selon elle d viter la cr ation de chapelles 25 Fran ois Vaneeckaute consid re Bruxelles comme un grand probl me et constate qu il n y a pas de projet bruxellois part la Zinneke Parade Il serait int ressant que se cr e un centre culturel pour les deux Communaut s dans l id e de cr er une fa ade bruxelloise Mais il ne faut pas sous estimer la diff rence dans les traditions th trales ainsi que dans les programmations Si les jeunes Flamands vont dans les th tres francophones avec l cole il y a son avis tr s peu de francophones dans les th tres flamands 26 Olga De Soto trouve
137. agnie r ves veill s 89 Compagnie sac dos 90 Compagnie sequenza 91 Compagnie Tadam 92 Compagnie th trale Jap 93 Compagnie Thor 94 Compagnie Traces 95 Compagnie vertigo 96 Compagnie Victor Noir 97 Compagnie Yvan Baudouin Lesly Bunton 98 Continuum 99 Corban 100 Cot village 101 Damaged Goods 102 Danse th tre olien 103 De Goeyse Nina 104 De Parade 105 Del Valle Marian 106 D p t l gal avril 85 107 Dito Dito 108 Divas asbl 109 Dixit vzw 110 Eclatelier th tre 111 Eco culture 112 cole du cirque de Bruxelles 113 cole nationale des arts du cirque ENAC 114 Eden Cie 115 Edward 116 Ellipss asbl 117 Ensemble identit 21 Cie Francis Dony 118 Ensemble Leporello 119 Ensemble th tral mobile 120 Entre autres choses 121 Espace Catastrophe 122 Espace cr action th tre de la roseraie 123 Espace Senghor 124 Espace temps asbl 125 Espaces Speculoos 126 European theater company etc 127 Fatou Traore 1X2X3 128 Faux comme il faut 129 F d ration des artistes de rue FAR 130 F d ration des institutions socio culturelles fisc 131 Festival de spectacles de rue 132 Festival No l au th tre 133 Formation autonome r sistante FAR 134 Foyer culturel jettois centre armillaire 135 Fred Academy 136 Fuepalbar 137 Furiosas 129 ANNEXES 138 Fyke 139 GC Candelaershuys 140 GC De kriekelaar 141 GC De Kroon 142 GC De Linde 143 GC de Maa
138. aillant dans le secteur du spectacle domicili s Bruxelles Il n est pas tenu compte ici des emplois dans l administration l organisation ou l encadrement qui donnent au moins lieu un nombre identique de postes de travail Parmi ceux ci 1 253 taient inscrits Orbem comme demandeurs d emploi au 31 07 2002 6 Chiffre obtenu en additionnant des subventions accord es en 2001 aux spectacles en R gion bruxelloise par le gouvernement f d ral la Monnaie et le Palais des Beaux Arts la Communaut fran aise la Communaut flamande la Commission communautaire fran aise la Commission communautaire flamande les communes de Bruxelles Ville de Schaerbeek et de Saint Gilles Les chiffres des autres communes ne nous ont pas t communiqu s et ceux de la Communaut flamande sont approximatifs suite au dernier d cret sur les arts de la sc ne 2001 tait en effet une ann e en partie transitoire le budget des arts de la sc ne tant dor navant distribu en fonction de la saison et plus de l ann e civile Les chiffres communiqu s par la Communaut flamande reprennent donc les subventions pour la p riode transitoire six premiers mois et la moiti des subventions 2001 2002 Par souci de sym trie nous n avons pas comptabilis dans ceux ci les subventions infrastructurelles celles ayant trait l international ni celles ayant trait au socio artistique 7 Chiffres obtenus partir des fichiers d artistes et
139. amm pour 2003 des activit s pendant ou succ dant au festival Dans un registre plus r duit le festival Bellone Brigittines s affirme chaque ann e un peu plus comme le premier rendez vous de la saison avec des formes novatrices et des choix esth tiques tr s particuliers En dehors des coproductions avec des artistes locaux c est l occasion de voir en particulier au niveau de la danse des spectacles flamands et internationaux qui ne trouvent pas de lieux d accueil ailleurs Bruxelles Le festival des Giboul es au mois de mars organis conjointement par des lieux attentifs la jeune cr ation LL la Balsamine le Centre culturel Jacques Franck l Espace Senghor le Th tre Oc an Nord a permis d en prendre le pouls et de d couvrir bien des cr ations pour des s ries de repr sentations malheureusement souvent tr s courtes Le Theaterfestival pr sente annuellement en d but de saison les spectacles les plus int ressants des Pays Bas et de Flandre Il a lieu alternativement Anvers Gand et Bruxelles et est ainsi pr sent tous les trois ans dans la capitale Le festival No l au Th tre organis par la CTEJ dans plusieurs th tres tous publics bruxellois donne une plus grande visibilit au toujours tr s dynamique th tre jeune public francophone Du c t flamand l on a annuellement d but novembre le Bronksfestival qui pr sente ses propres productions et un ventail de ce qui se fai
140. ancier r current oul Q NON Q si la r ponse est non passez la question 3 F 4 3 F 3 Si oui pr cisez le montant Euro Q FBO en 19990 en 2000 Q en 2001 0 Source en 98 99 Q en 99 00 Q en 00 01 Q tat f d ral Communaut fran aise Communaut flamande Cocof VGC R gion de Bruxelles Capitale Commune Code postal Commune 3 F 4 S agissait il d un soutien financier ponctuel oul a NON Q si la r ponse est non passez la question 3 F 6 3 F 5 Si oui pr cisez le montant Euro Q FBO en 1999 Q en 2000 Q en 2001 0 Source en 98 99 O en 99 00 Q en 00 01 Q tat f d ral Communaut fran aise Communaut flamande Cocof VGC R gion de Bruxelles Capitale Commune Code postal Commune 3 F 6 S agissait il d un soutien autre que financier services locaux mat riel personnel oul Q NON Q si la r ponse est non passez la question 3 G 3 F 7 Si oui indiquez la source en 19990 en20000 en20010 Source en 98 990 en99 000 en 00 01 0 tat f d ral Communaut fran aise Communaut flamande Cocof VGC R gion de Bruxelles Capitale Commune Code postal Commune 3 F 8 Si vous avez re u une aide communale autre que financi re de quel ordre tait elle si ce n est pas le cas passez la question 3 G mise disposition de locaux Q mise disposition de mat riel Q mis
141. anisateur c est au pr texte de ce public vaste mais mal connu que la n cessit de la m diation d un passeur est tablie Pour humble que soit cette identification si on la compare l image de initiateur cela cr e une interface de plus entre le projet du cr ateur et le public On peut s interroger sur cette interface sur la mani re dont elle aurait favoris le repli sur soi de certains cr ateurs dont elle formerait finalement plut t que lien cran De plus quand le spectateur va vers l art veut il forc ment un interm diaire 2 Les langues les idiomes la division identitaire Comme nous l avons vu plus haut partie III point 5 le rapport que les cr ateurs les organisateurs et les publics entretiennent vis a vis de la tradition est une cl de lecture du paysage des arts du spectacle frequemment employ e Walter Moens envisageait ainsi une division entre formes classiques modernes contemporaines et marginales Moens 1992 Le principe fut repris par Bruxelles Brussel 2000 encore que simplifi la distinction entre moderne et contemporain y fut supprim e Bruxelles 2000 2001 Deux questions se posent ce propos la premi re est celle de la division syst matique entre tradition et contemporan it certes bas e sur une observation du terrain mais qui pourrait tre envisag e diff remment et de la raret des projets culturels Bruxelles tendant cr er un lie
142. ans laquelle se trouvent des cr ateurs forc s de justifier leur travail par un apport la soci t dans le choix des th matiques notamment TR1 22 Les difficult s du r le des cr ateurs apparaissent galement dans les suggestions o l on retrouve des plaintes sur l absence des noms d artistes ou d acteurs sur les affiches SUG 1 le manque de continuit dans le soutien une d marche artistique et la pr pond rance des soutiens un produit SUG 20 Sur cette question de l image du cr ateur nous pouvons constater en effet la coexistence contradictoire et souvent au sein des m mes r ponses d une pens e du cr ateur comme autonome comme acteur social et comme entertainer Les 76 nuances communautaires cet gard sont probablement influenc es par les politiques men es les derni res ann es mais en g n ral leur ambiguit m me n a fait que renforcer la confusion existante En ce qui concerne les organisateurs pour illustrer la confusion qui peut r gner quant au r le de ceux ci un chiffre est loquent Sur 57 structures affirmant pr senter des spectacles 52 disent galement en cr er selon le questionnaire Il existe dans la structure une quipe artistique ou un artiste permanents impliqu s directement dans la r alisation de spectacles conception du projet travail des r p titions Si un grand nombre de structures bruxelloises de pr sentation sont
143. ans le cadre budg taire ou contente parfois les demandes informelles de ses partenaires politiques Au niveau de la Communaut fran aise la philosophie commune Jaumain 1996 qui pr domine depuis quelques ann es dans les diff rents secteurs des arts du spectacle pour adultes a ainsi qu on l a vu plus haut trouv un cadre en 1999 qui vu son inop rance est aujourd hui transform en profondeur Le nouveau d cret cadre devait entrer en vigueur en janvier 2003 Ce cadre vise officialiser un fonctionnement et des pratiques mises en place au fil des ann es des instances d avis qui devraient tre au minimum de six th tre danse musique classique op ra musique classique et musique contemporaine musiques modernes rock chanson arts du cirque et arts de la rue ou forains et spectacles interdisciplinaires ces deux derni res instances n existent pas encore fournissent au ministre des propositions relatives aux secteurs concern s propositions qui peuvent prendre quatre formes le contrat programme la convention l aide ponctuelle au projet et la bourse Un comit de concertation des arts de la sc ne suppos chapeauter les diff rentes instances est en outre pr vu Sa composition comme celle des instances d avis fait l objet de critiques assez vives du secteur FAS 2002 Le contrat programme pass entre le minist re et la structure artistique personne morale garantit a ce
144. ant gratuitement le lieu de repr sentation oul Q NONQ Si la r ponse est non passez a la question 2 T 2 R Ces coproductions se concr tisaient par choix multiple autoris un apport financier une aide en services une aide en mat riel la mise la disposition de personnel la mise la disposition gratuite d un lieu de repr sentation 125 ANNEXES 2 S Combien de spectacles avez vous coproduit en 1999 O en 98 99 O en 2000 Q en 99 00 Q en 2001 Q en 00 01 Q 2 T Accueillez vous des compagnies ou des cr ateurs en r sidence cr ateurs ou compagnies dont le travail est ainsi li au fonctionnement de votre structure pendant une saison au moins oul a NON Q Si la r ponse est non passez la question 2 V 2 U Si oui combien de compagnies ou cr ateurs cela a t il concern en 1999 O en 98 99 O en 2000 O en 99 00 Q en 2001 Q en 00 01 Q 2 V Prix pratiqu s actuellement Quel est le prix maximal de la place Quel est le prix minimal de la place 2 W Accordez vous des r ductions oul a NON Q Si la r ponse est non passez la question 3 A 2 X A qui accordez vous des r ductions groupes moins de 26 ans tudiants seniors ch meurs enfants article 27 professionnels derni re minute carte jeunes Cultuurwaardebon Ooooo0ooooo00n Autres pr
145. arts du spectacle o lon puisse s informer sur les spectacles en cours et acheter des billets pour le jour m me E globalement d accord E globalement pas d accord Osans opinion 93 structures Il faudrait que la politique d information culturelle de Bruxelles soit repens e et emploie de nouveaux outils agenda site web B globalement d accord E globalement pas d accord Osans opinion 93 structures 101 ACTIVIT DE LA POPULATION ll faudrait renforcer les programmes culturels consacr s aux arts du spectacle sur les t l visions locales Bgiobalement d accord Bgiobalement pas d accord Osans opinion 93 structures On retrouve ces id es dans les suggestions certaines d entre elles ayant t voqu es lors de tables rondes Co t des programmes en plusieurs langues TR1 28 r le des t l visions SUG 21 TR2 16 et TR3 11 lacunes dans l information SUG 21 TR2 7 ont ainsi t sp cifiquement relev s Sur le plan des spectacles venant de l ext rieur de Bruxelles les questions soulev es taient les difficult s rencontr es en termes de lieux d accueil pour les spectacles venant de Flandre et de Wallonie d ja voqu es pr alablement l absence de tr s grandes sc nes rendant difficile l accueil de spectacles importants dans la ville la raret de certaines formes le th tre de recherche francophone en particulier et peut tre l insuffisance g
146. as le m me statut En effet au niveau francophone 27 La r cente tude commandit e par le ministre Picqu montrant l migration de la population urbaine des 30 50 ans qui constituent de l avis g n ral une part importante du public des spectacles vers les communes suburbaines doit encore renforcer ce ph nom ne Cette tude a t contest e au niveau politique les chiffres sur lesquels elle se basait tant de lavis des contradicteurs d pass s si Bruxelles est la ville qui concentre le plus de structures culturelles et en particulier celles li es aux arts du spectacle elle n est une capitale aucun titre tout au plus est elle le si ge de la Communaut fran aise L quilibrage d licat des d penses culturelles entre Wallonie et Bruxelles qui justifie notamment le maintien d une structure comme le Centre chor graphique de la Communaut fran aise Charleroi la d cision de donner Namur le statut de capitale de la Wallonie le sacre r cent de Mons comme capitale culturelle en bref la volont de d centralisation notamment inspir e par le mod le fran ais sur un territoire grand comme un d partement fran ais remarquons le a t Bruxelles sa pr minence historique si elle n a pas supprim sa pr dominance en termes de lieux de cr ation et de lieu de vie des cr ateurs Si l on a pu observer au cours de cette l gislature un rel chement des op rations embrassant l
147. ation destin es tant aux jeunes qu aux adultes On verra plus loin comment ces concepts trouvent une transcription au niveau des arts du spectacle Le budget consacr par la Cocof aux arts du spectacle soit la danse et le th tre tait en 2001 de 1 172 969 La Commission communautaire flamande VGC La Commission communautaire flamande m ne galement en principe une action politique culturelle compl mentaire sur le terrain de la vie culturelle flamande Bruxelles Cette politique compl te celle de la Communaut flamande coordonne et stimule la politique communale Dans sa note d intention politique la VGC affirme la fois vouloir soutenir l innovation ou l exp rimentation et conduire une politique d aide aux formes artistiques populaires par exemple par le rapprochement entre les pratiques artistiques amateur et professionnelles avec une volont de susciter une vaste participation du public En 2001 le budget de la Culture de la VGC s levait 15 527 365 soit 20 5 de son budget global Dans ce budget taient inscrits 2 504 417 pour les arts le patrimoine et les mus es pour les centres culturels 3 299 884 et 2 529 699 pour la politique culturelle globale En ce qui concerne les subsides au fonctionnement annuel le montant des arts de la sc ne se montait en 2001 1 427 866 et 88 621 pour les projets Un subside d investissement d un montant de 198 314 et d
148. au du march comme F licette Chazerand Enzo Pezzella Joanne Leighton Bud Blumenthal ou Patricia Kuypers et des ex interpr tes de compagnies contrat programm es comme Fatou Traor Olga De Soto Karine Ponties Matteo Moles Fernando Martin Gilles Monnart Mauro Paccagnela Julie Bougard qui ont d j leur actif un certain nombre de spectacles et dont la carri re est parfois tr s prometteuse Nous avons d j crit plusieurs reprises que le secteur flamand de la danse est fort pr sent Bruxelles Des dix neuf structures de danse reconnues structurellement en Flandre nous ne tenons pas compte du Ballet van Vlaanderen pour l instant quatre se trouvent Bruxelles 93 G OGRAPHIE POLITIQUE Rosas Ultima Vez Damaged Goods et Zoo Rosas la compagnie d Anne Teresa De Keersmaeker existe depuis vingt ans et est s rement l origine de d veloppement de la danse en Flandre Ceci est encore renforc par l existence de l cole de danse PARTS sous la direction artistique d Anne Teresa De Keersmaeker Au cours de cette p riode celle ci a construit un r pertoire propre tr s solide reconnu et appr ci internationalement Rosas est en r sidence la Monnaie et a d velopp sa propre infrastructure Forest surtout avec ses propres moyens Les derni res ann es Rosas a aussi d velopp des projets forte dimension sociale par exemple le Bal Moderne et des ateliers de danse pour le
149. au flamand nous nous basons sur les chiffres de la saison 2001 2002 pour les subventions structurelles et sur l ann e budg taire 2001 pour les aides aux projets ces chiffres constituent l image la plus actuelle des efforts financiers fournis du c t flamand Dans le secteur des Arts dramatiques th tre la Communaut flamande a d pens Bruxelles 4 040 664 pour 6 subventions structurelles et 4 aides au projet dans le secteur de la danse 2 915 927 pour 4 subventions structurelles et 9 aides au projet pour le th tre musical 185 920 pour 1 subvention structurelle et 1 aide au projet pour les Centres d arts 2 305 409 pour 3 subventions structurelles En outre ont t accord s pour le point d appui 917 206 au niveau des festivals 867 627 pour 1 subvention structurelle et une subvention de fonctionnement l asbl Paleis de 365 809 Les subventions infrastructurelles les cr dits internationaux ou socio artistiques et les autres subventions n ont pas t pris en compte au total ils repr sentent quand m me une somme de 2 637 785 tous secteurs confondus II est frappant de constater que du c t flamand galement le th tre re oit le plus d attention bien que proportionnellement la danse et les Centres d arts aient des budgets relativement lev s Si on compare ceci avec le total des chiffres de la Communaut flamande pour toute la Flandre on d couvre un
150. aut fran aise les calendriers de versement des subventions r guli res ne sont pas toujours respect s Du c t flamand les proc dures de d p t de projets d avis et de d cision minist rielle sont clairement d finies et obligatoires pour toutes les parties Le versement des subsides structurels se fait en quatre tranches et est g n ralement respect en 2002 ce ne fut exceptionnellement pas le cas ce qui a suscit une vive r action du secteur Le temps entre la d cision du ministre et le versement s ajoutant celui qu ont pris la r ception et l examen du dossier les frais sont souvent engag s sur les spectacles avant la r ception des subventions ce qui implique des cr dits bancaires fort co teux Lindexation des subventions enfin est al atoire et fonction de la sant financi re de la Communaut Or les salaires et le co t de la vie continuent eux augmenter Si certaines d marches proprement parler exp rimentales ou de laboratoire sont parfois soutenues d une mani re g n rale et cela est valable pour les deux Communaut s encore que suivant des modes diff rents les subventions les plus importantes ne servent pas tant contrebalancer le poids du march qu sanctionner la reconnaissance de celui ci R ussite locale presse avantageuse ou succ s public qui l gitime par exemple au niveau de la Communaut fran aise le soutien des formes peu innovantes mais renco
151. autour du parvis de Saint Gilles L exemple de la Nuit blanche malgr des lacunes au niveau de l organisation a montr que les nergies taient pr tes se mobiliser sur ce type d actions qui pourraient tre appuy es au niveau des pouvoirs publics l chelon local videmment mais aussi aux niveaux intercommunal r gional et m me com munautaires La question du dynamisme des secteurs a notamment fait appara tre e marasme conomique des structures d pourvues de subventions r currentes en particulier du c t francophone lequel a des effets imm diats sur l l vation du d bat et la qualit du travail propos l insuffisance des moyens accord s au cirque et aux arts de la rue les maintenant dans une forme d amateurisme la non reconnaissance en pratique de l interdisciplinarit la raret des spectacles grand public au niveau flamand Les difficult s conomiques de nombre de structures en particulier francophones sont surtout perceptibles dans la mani re dont certaines id es dont la r alisation pourrait tre on reuse sont rejet es par les structures concern es Ainsi de l id e de l am nagement d une salle de grande capacit 11 structures sur 37 ayant moins de 75 000 de chiffre d affaires y sont ainsi d favorables ou d une place plus grande donn e au th tre musical dont on sait qu il revient cher et qui rencontre un certain nombre d avis d favorables 22 str
152. bl Alibi vzw Alter Ego Anima asbl Astragale asbl Aucun M rite asbl Bang Bang Th tre asbl Bellone Brigittines asbl 10 Brocoli th tre asbl 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 Caf Th tre de la Samaritaine asbl Centre de Rencontres et d Animation Artistiques asbl Clos Cacao asbl Com die Claude Volter Compagnie 127 Compagnie de la Casquette Compagnie du Cuivre Compagnie Mossoux Bont Compagnie Pierre Droulers Compagnie R ves Eveill s asbl Compagnie Tadam Contredanse asbl Cultureel animatie Centrum Beusschouwburg Dame de Pic asbl Cie Karine Ponties De ontmoeting vzw Dito dito vzw Ecole de cirque de Bruxelles Entre autres choses Espace Catastrophe Espace Cr Action asbl Espaces Speculoos asbl Espace Temps asbl F A R asbl Faux comme il faut asbl Foyer culturel jettois asbl Gemeenschapscentrum De Kriekelaar vzw Gemeenschapscentrum De Vaarthepoen vzw Gemeenschapscentrum Everna vzw Gemeenschapscentrum Nekkersdal vzw Gemeenschapscentrum Ten Weyngaert Groupe Th tral Y Grec Halles de Schaerbeek asbl Hypocrites asbl Internationaal kunstfestival Brussel vzw Festival international des arts Bruxelles asbl Joji Inc Kaaithea
153. ble salaire il subsiste de larges diff rences entre les secteurs qui ne correspondent pas toujours aux dur es de vie professionnelles ni aux moyennes europ ennes Les danseurs les chanteurs certains artistes de cirque sont prouv s physiquement par leur m tier et ont une carri re plus courte que les com diens ou les sc nographes par exemple Enfin certains choisissent d lib r ment de mener une carri re d ind pendants plus appropri e dans certains cas chanteurs sc nographes costumiers notamment Le travail des cr ateurs du spectacle abondamment tudi et comment les derni res ann es Nayer 2000 EGJT 5 1998 en l absence d un statut particulier longtemps r cus par certains dont la CGSP spectacle se voit maintenant menac d une plus grande fragilisation suite au projet de loi Vandenbroucke Onkelinckx Daems Vandenbroucke 2002 qui transforme la pr somption irr futable d assujettissement au r gime des travailleurs salari s arr t de 1969 en une pr somption r futable le risque tant que m me si c est en principe l artiste lui m me qui d cide de ce fait il ne soit conduit accepter les conditions que lui imposerait son employeur le jugement quand au bien fond de son statut incombant une commission fort loign e du terrain 81 ACTIVIT DE LA POPULATION Les moyens financiers les spectacles qui ne co tent rien n existent pas S il n y a
154. bonne l id e de la cr ation d un centre bicommunautaire mais rel ve que les gens se rencontrent aussi apr s les spectacles dans la vie au quotidien Il lui semble qu au niveau de la communication il y a un norme travail faire tant au niveau francophone que n rlandophone Selon son exp rience les francophones vont plus facilement dans les structures flamandes que le contraire y compris pour les repr sentations de danse 27 Myriam van Roosbroeck pense que le monde politique entretient au niveau culturel la s paration entre francophones et n erlandophones car il y a dans ce domaine une forte pression Les cr ateurs bruxellois sont dispos s a travailler ensemble mais ce n est pas toujours bien vu Par ailleurs elle estime que Bruxelles a t d laiss e par le monde politique francophone car l enjeu culturel s est clairement d plac vers la Wallonie 28 Mich le Braconnier rench rit et exprime la difficult financi re due au co t d un programme en plusieurs langues La seule solution lui semblerait tre l usage de l esp ranto 29 Mich le Anne Demey souligne qu il est important de ne pas oublier les diff rences de culture et d histoire notamment dans le rapport la langue et l image Pour aboutir une culture bruxelloise il faudrait plut t cultiver ces diff rences mais en les changeant Cr er un v ritable change culturel lui para t tre un acte de r sistance face la s parati
155. bre d entr eux plusieurs centaines de fois travers le monde Le cadre institutionnel de diffusion en Communaut fran aise Th tre l cole cr dans les ann es 70 est arriv un point de saturation vident red finition et refinancement apparaissent n cessaires 7 Guido Minne pense que la plupart des institutions culturelles ne connaissent pas leur public qu elles travaillent pour un public fant me Et qu il ne faut pas consid rer seulement la quantit mais aussi la qualit de la participation B Quelles actions autour du spectacle Comment inciter le public circuler 88 V ronika Mabardi estime qu il est important de retourner dans les coles discuter apr s le spectacle qu il y ait un retour partir du spectacle du terrain de la cr ation Elle souligne aussi que la notion de crise du public fonctionne comme un joug sur les cr ateurs car cela introduit la notion de devoir plaire un public et l obligation d envisager la question de comment toucher le public et risque d entra ner les cr ateurs sur le terrain glissant d une logique d offre et de demande de mise au service d une client le 89 Pour Claire Diez la strat gie du KunstenFESTIVALdesArts consiste en la qualit de l information en sa consistance et sa diversification selon a qui on s adresse cela va du plus l ger au plus d velopp du d tail la simple mention qu tel endroit tel moment il se
156. bventionn es pour l ensemble du fonctionnement sur quatre ans ou pour la r alisation d un projet Est consid r comme projet une activit dans le domaine des arts de la sc ne qui peut tre d limit e aussi bien du point de vue de son intention que de son but dans une p riode de temps d finie Les organisations qui sont actuellement subventionn e structurellement re oivent des subsides sur base d un fonctionnement saisonnier qui a d but le 1 juillet 2001 et se terminera le 30 juin 2005 Des commissions d avis ont t mises en place tant pour les subsides structurels ou au projet que pour les subsides aux projets internationaux Elles sont au nombre de quatre arts dramatiques danse th tre musical et Centres d arts kunstencentra La Commission des arts de la sc ne coordonne ces quatre commissions d avis et traite les dossiers Ces commissions d avis conseillent le ministre tandis que l administration concern e met le sien Enfin le ministre remet une proposition au gouvernement flamand qui prend la d cision finale Le d cret sur les arts de la sc ne du 18 mai 1999 pr voit galement la reconnaissance et le subventionnement structurel d un point d appui pour les arts de la sc ne pour une p riode de quatre saisons et la reconnaissance de festivals ce qui n tait pas le cas auparavant Dans l actuelle p riode de subventionnement le r le de point d appui est jou par le VTI Le KunstenFESTIVALde
157. c der la place une autre quipe On pourrait y organiser des try outs pour des programmateurs par exemple 89 Marianne Cosserat trouve importante la d marche des Bains qui consiste travailler sur le processus ce qui conduit ce qu il n y ait pas de limite de temps chacun a sa clef et vient quand il veut Le lieu ne pr sente par ailleurs pas de show case Ce qui serait bien ce serait de pouvoir disposer d un r gisseur technique d avoir l argent n cessaire au salaire de quelqu un qui aurait cette fonction B Quels besoins administratifs 10 Marianne Cosserat estime qu il est tr s difficile d obtenir des r ponses toutes les questions administratives Pour sa part cela lui a pris une ann e pour comprendre comment les choses fonctionnent Bruxelles Ce qui manque c est un vade mecum sur comment fonctionne le statut de l artiste la TVA les droits d auteur etc etc Pourquoi n y aurait il pas des journ es de formation sur par exemple la TVA pour les organisations culturelles 11 Fran ois Vaneeckaute signale qu il y a par exemple une asbl pour les asbl mais croit aussi que c est quand on en a le plus besoin qu on ignore son existence et qu il en va de m me pour tous les organismes d aide Il souhaiterait qu existe un lieu o l on pourrait poser des questions d ordre juridique ou administratif 812 Pour Mich le Braconnier l administratif couvre deux volets l un consiste en tout
158. c voire le r le qu elles ont jouer vis vis de celui ci Ces questions ont galement t abord es lors des tables rondes en particulier celle concernant les actions vis vis du public TR3 et reviennent de mani re flagrante travers la formulation de ceraines suggestions Sur la question des races ont t isol es diff rentes mani res de penser le public et ont t relev s les contradictions de la conception du public la mauvaise connaissance des publics bruxellois le r le inconfortable du cr ateur cart des d cisions suppos autonome mais appel la rescousse comme bouche trou social le r le ambigu de l organisateur quant sa propri t sur les uvres ou ses interventions au niveau artistique La perception de leur public par les structures faisait l objet dans le questionnaire d une recherche fouill e On trouvera ci dessous un tableau reprenant les r ponses ces questions Ce tableau fait appara tre les publics d sir s effectivement rencontr s un peu rencontr s ou pas du tout Le public selon les structures i ge as See PEER ee jeune public RE S ee de 145 ans Oo T ey es s J 21 5 e t ona o de 6 10 ans de 11 15 ans adulte de 16 20 ans de 21 35 ans de 35 50 ans de 50 65 ans 65 ans et plus Niveau d tudes Secondaire inf rieur Secondaire sup rieur tudes sup rieures Professions ouvri
159. c la fonction des arts du spectacle qui sont rappelons le bas s sur la communication avec un public TR3 3 et 10 37 IV G OGRAPHIE POLITIQUE Apr s cette description du territoire des arts du spectacle bruxellois en termes physiques il importe pour en comprendre le caract re particuli rement complexe de d m ler le fonctionnement de ce territoire d un point de vue politique soit le rapport avec les r gions frontali res les domaines de comp tences des diff rentes autorit s politiques l int rieur du territoire et les fronti res internes qu ils y tracent les modes d intervention des diff rentes autorit s l ordonnancement administratif cr entre les structures notamment travers leur subventionnement et les zones incontr l es repr sent es par les projets alternatifs et les initiatives priv es 1 Fronti res externes Bruxelles et les r gions voisines La sp cificit du territoire bruxellois se ressent en mati re de spectacles comme ailleurs dans le rapport avec son environnement imm diat la p riph rie Le fait que les fronti res officielles de la R gion s arr tent aux dix neuf communes n est pas sans incidences sur le fonctionnement de ce secteur Si les spectateurs de la p riph rie ne s arr tent videmment pas aux fronti res et constituent selon les fichiers d adresses des structures une bonne part du public des spectacles bruxellois on verra peu les cr
160. cc s ce type d aide que tous les deux ans Certaines aides peuvent galement tre octroy es pour l am nagement de locaux L organisation progressive de l institution analys e en d tail par ailleurs Jaumain 1997 s est vue sanctionn e par un d cret cadre en 1999 Ce d cret qui d multipliait les instances d avis et comportait des manques s est av r impraticable en l tat Un nouveau projet de d cret cadre s inspirant pour partie du pr c dent tait au moment o nous crivions ces lignes en cours de fabrication Le budget total des arts de la sc ne de la Communaut fran aise hors musique infrastructures et centres culturels pour Bruxelles s levait en 2001 19 963 043 Outre le Service g n ral des Arts de la Sc ne d autres secteurs du minist re de la Communaut fran aise jouent un r le pour le spectacle bruxellois Le secteur des centres culturels il y en a 9 Bruxelles est important au niveau local trois de ces centres bruxellois Watermael Boitsfort St Gilles et Etterbeek tant particuli rement actifs sur le plan de la diffusion et de la cr ation des spectacles Le secteur de l ducation permanente intervient occasionnellement sur des projets caract re socio culturel Le service de la Promotion des lettres soutient des publications concernant les arts du spectacle et alloue des bourses d criture des auteurs dramatiques Le service de pr t de mat riel aujourd hui sit
161. ce des spectacles de l autre Communaut est galement apparu dans les suggestions SUG 26 103 ACTIVIT DE LA POPULATION Il y a de toute fa on quel que soit le d couragement du secteur par rapport la presse surtout dans sa part la plus g n ralis te assez peu de choses faire ce niveau sinon d en renvoyer l cho aux organes de presse eux m mes Peut tre y aurait il moyen de soutenir au niveau communautaire certaines initiatives favorisant un v ritable pluralisme culturel qui on a vu n existe gu re en soutenant les ventuelles nouvelles initiatives de presse ce niveau La cr ation d un journal critique gratuit bruxellois financ par les lieux de spectacles qui y feraient des annonces mais gardant son ind pendance r dactionnelle serait galement envisager dans la mesure o il cr erait une saine concurrence aux quelques organes existants Les pouvoirs locaux pourraient soutenir une telle initiative par exemple par une aide la traduc tion On pourrait galement en imaginer une version pour le Net Au chapitre de la m diation ont t voqu s l inconfort de la situation des m diateurs en Belgique la non reconnaissance de leur travail et la ponctualit de leurs interventions et les dangers que cela pouvait impliquer dans la pression mise sur l artiste cette occasion Cette question de la m diation est sensible plusieurs endroits du questionnaire notamment dans les
162. ce niveau Il est int ressant de constater que dans chaque Communaut les sujets jug s prioritaires par certains sont aussi des sujets de d bat pour d autres il s agirait la de sujets br lants qui font l objet de contradictions II faut cependant nuancer cette notion le nombre de structures francophones et bicommunautaires ayant coch le manque d argent a la fois comme sujet prioritaire et comme sujet de d bat est important 24 sur 76 On ne saurait mieux illustrer la mani re dont les difficult s conomiques monopolisent le d bat La demande flamande au niveau de l intercommunautaire illustre quant elle l cart lement id ologique auquel sont soumis les structures 19 structures flamandes ou bicommunautaires sur 24 ont galement coch la question comme priorit et comme sujet de d bat Il est bon a cet gard de rappeler que pour les Flamands le probl me de la langue est un des plus rarement voqu s dans les raisons de non rencontre du public 98 Id es prioritaires et devant faire l objet de d bats selon les structures _ Priorit s _ D bats B FR FL BI ai 2 2 une politique concr te de visibilit de l information culturelle une salle sans ligne artistique particuli re pr sence physique des arts du spectacle promouvoir l image culturelle de Bruxelles un centre d information visible sur les arts du spectacle centre administratif une salle de grande capacit
163. ce premier chapitre essaie de dresser une sorte de topographie de la ville telle qu elle se manifeste l amateur et aux praticiens de spectacles Les lieux de spectacle leur am nagement int rieur les lieux de travail des cr ateurs les formations qui m nent au spectace les fronti res naturelles entre les secteurs les esth tiques et les langues les partenariats et festivals le dynamisme des secteurs l offre tout au long de l ann e les crises en puissance y seront successivement abord s 1 Relief les lieux de spectacle La premi re caract ristique des lieux de spectacle bruxellois serait suivant plusieurs auteurs de manquer de visibilit Diez 1999 Weldman 1998 Les th tres construits cet effet et ayant pignon sur rue situ s sur des axes ou des places importants sont rares et pour la plupart anciens le Th tre de la Monnaie le Th tre Royal du Parc le Th tre des Galeries le Beursschouwburg le Th tre Royal Flamand et le Kaaitheater r cemment r investi Ceux la imm diatement identifiables comme tant des lieux de spectacle forment des rep res importants C est d j moins vrai pour des endroits comme le Th tre Varia le Th tre Marni le Th tre de la Place des Martyrs ou le Cirque Royal qui par leur situation excentrique ou dans des rues peu passantes sont moins ais ment rep rables D autres lieux tels le Botanique la Chapelle des Brigittines les Halles de S
164. ce qui concerne les engagements et ce qui tourne autour et l autre consiste par exemple trouver une salle trouver un financement savoir comment contacter la presse trouver un fichier etc Ce sont deux univers L L propose un secr tariat social pour ce qui se rapporte au premier volet Pour le deuxi me volet il faudrait quelqu un qui mache la mati re les gens ne peuvent pas tout conna tre De plus il y a un probl me de formation des administrateurs 13 Olga De Soto pense qu il est urgent de cr er un centre administratif pour viter que les cr ateurs ne soient submerg s par ce type de probl mes alors qu il sont en phase de cr ation ce qui les fait d vier de leur objectif et leur travail s en ressent 14 Marianne Cosserat trouve qu il y a un manque de transparence et de dialogue du c t francophone o il faut tre dans le circuit pour savoir que les choses existent On devrait estime t elle partir des besoins de l artiste pour cr er et arr ter de se diviser 815 Olga De Soto revient sur la question de la formation des administrateurs et explique qu en France il y a des coles pour les administrateurs de compagnies 816 Marianne Cosserat rappelle que cela existe en Flandre 817 Mich le Anne Demey a le sentiment que le projet artistique nest pas consid r par les administrations culturelles en particulier dans les contrats programmes alors que s y trouvent norm ment de question
165. ces moyens r unis qui donne le meilleur r sultat videmment suivant les moyens et l exp rience de la structure ces diff rents moyens sont plus ou moins accessibles Le co t d une promotion compl te est tr s lev et repr sente une part de plus en plus importante du budget des structures de pr sentation notamment en raison de certains facteurs augmentation du co t du papier pour les documents co t ajout du travail de r alisation web co t prohibitif de l affichage dans les espaces priv s de type Eurybia et r duction des espaces d affichage Sauvage r duction de l espace consacr aux spectacles dans les principaux organes de presse cf infra point 3 b obligeant un si ge en r gle des journalistes pour obtenir un papier un peu cons quent exigence plus grande des lecteurs auditeurs ou t l spectateurs impliquant une professionnalisation de la production des annonces Les espaces m diatiques disponibles actuellement Bruxelles s av rent insuffisants par rapport l importance de l activit Ceci est d une volution quantitative de la presse nombre de titres ont disparu et une volution qualitative qui voit se r duire dans la plupart des m dias la place consacr e aux v nements culturels dits marginaux On peut se poser la question du r le cet gard des t l visions locales qui accordent certes une part la culture ma
166. ch meurs 22 Les r ductions pour seniors 18 moins de vingt six ans 17 enfants 14 ou carte jeune 10 sont beaucoup moins pratiqu es Cela signifie que pour les cat gories de population concern es soit les personnes g es les jeunes entr s dans la vie active et pour les parents accompagn s d enfants qui paieront ventuellement un trarif tudiant pour ceux ci l acc s au spectacle est plus difficile alors qu on a vu que plusieurs de ces cat gories se retrouvaient dans les publics absents R ductions accord es E Groupes E de 26 ans tudiants O seniors E ch meurs enfants E article 27 O professionnels E derni re minute B carte jeunes E cultuurwaardebon Bautres 41 structures Comme on peut le constater dans les tableaux des repr sentations donn es par les structures de cr ation page suivante le nombre de reprises est tr s inf rieur au nombre de cr ations chaque ann e 28 en moyenne plus sensiblement au niveau flamand o la politique est ax e prioritairement sur la cr ation et plus en particulier au niveau de la danse La diff rence communautaire s explique en partie par le fait que la commission d aide aux projets th atraux de la Communaut fran aise accorde des aides la reprise et par le fait que le syst me des contrats programmes francophones en danse impose une exploitation du r pertoire de la compagnie Ceci tant sur le nombre i
167. chaerbeek la Raffinerie le Th tre de la Balsamine le Public les Kaaitheaterstudio s par le fait qu ils sont install s dans des lieux d tourn s de leur fonction premi re sont architecturalement moins identifiables Il est enfin beaucoup de lieux encore moins rep rables parce que situ s dans des arri re maisons ou des b timents peu signalis s comme LUL XL Th atre le Th tre Yvan Baudouin Lesly Bunton le Rosas Performance Space le Th tre Les Tanneurs le Th tre Oc an Nord le Th tre Po me le Th tre 140 De Bottelarij parfois dans des galeries commer antes comme le Th tre Moli re ou le Th tre de la Toison d Or et m me dans la for t le Th tre de Poche Les cas particuliers du Palais des Beaux Arts dans lequel il faut p n trer pour percevoir la dimension lieu de spectacle et qui a longtemps souffert d un d ficit d image commune et du Th tre National subsistant dans le Martini Center abandonn puis promis une d centralisation arbitraire relog dans un Palace peu adapt aux exigences th trales la suite d un combat de chefs et enfin promis un avenir plus rose dans un nouveau b timent sur le boulevard Jacqmain ont enfin priv la ville de rep res importants La fermeture prolong e pour travaux de nombreux lieux hier la Raffinerie les Halles de Schaerbeek le Th atre de la Balsamine Ancienne Belgique le Kaaitheater le Th tre Les Tanneur
168. chitecture de la Monnaie et des autres sc nes parfois employ es par l Op ra national qui cr ent des limites sc nographiques ont conduit la direction d fendre l id e d un nouvel op ra dot d une salle et d une sc ne plus importantes En dehors de ce quasi monopole les productions lyriques petite chelle sont rares Dans ce contexte il faut cependant noter les efforts importants r alis s par le KunstenFESTIVALdesArts qui a donn une place centrale dans sa programmation l op ra et au th tre musical Quelques compagnies ind pendantes sont galement tr s actives dans ce domaine comme l Ensemble Leporello Ingrid Von Wantoch Rekowski Mais peu de lieux leur font une place dans leur programmation et au niveau francophone aucune instance minist rielle ne reconna t sp cifiquement cette discipline La Communaut flamande reconna t quant elle le th tre musical comme un des quatres secteurs du d cret sur les arts de la sc ne Quant l op rette elle n est quasiment jamais repr sent e a Bruxelles Le th tre musical non lyrique conna t une situation contrast e Bruxelles Les productions grand public du type Les Mis rables Cats n y ont pas de point de chute sp cifique comme le Stadschouwburg a Anvers par exemple Les productions locales faites dans cet esprit sont tr s rares et se heurtent l aussi des difficult s de lieux d accueil Quant au th atre musical de rec
169. cisez 3 A Avez vous depuis 1999 ou depuis 98 99 jou et ou pr sent des spectacles dans des lieux non destin s a des repr sentations th atrales oul a NON Q Si la r ponse est non passez la question 3 D 3 B Si oui dans quels lieux Lieux industriels abandonn s Lieux historiques Lieux culturels non affect s normalement aux arts du spectacle Lieux priv s maisons particuli res patrimoine l abandon Lieux ext rieurs rues places Autres pr cisez 3 C Seriez vous int ress s ce que le pouvoir local vous facilite l acc s certains lieux oul Q NON Q 126 3 D Dans les cat gories de public mentionn es ci dessous indiquez quel public vous d sirez id alement toucher et le public votre avis effectivement rencontr choix multiple autoris Cat gorie de public Public d sir Public rencontr un peu pas du tout 3 D 1 Age jeune public de1 5ans de 6 10 ans de 11 15 ans adulte de 16 20 ans de 21 35 ans de 35 50 ans de 50 65 ans 65 ans et plus ooooo ooo ooooo ooo ooooo ODD 3 D 2 Niveau d tudes secondaire inf rieur secondaire sup rieur Etudes sup rieures 3 D 3 Professions ouvriers employ s enseignants fonctionnaires professions lib rales artistes oooooo oooooo oooooo oooooo 3 D 4 Appartenance linguistique francophones flamands all
170. clairement le manque d argent dont 36 structures estiment qu il est prioritaire et 19 qu il doit faire l objet d un d bat il est en deuxi me position cet gard Pour les structures flamandes la premi re priorit 8 structures et le premier sujet de d bat 9 structures est la question des actions intercommunautaires C est galement le premier sujet de d bat soulign par les francophones 4 structures bicommunautaires sur 6 mentionnent galement le manque d argent comme sujet de d bat et 3 la question des actions intercommunautaires Viennent ensuite pour tous au niveau des priorit s le fait que la politique de l enseignement Bruxelles prenne mieux en compte l enseignement artistique pour les francophones et les n erlandophones le manque de studios de r p titions vastes Au plan des id es d battre pour les n erlandophones la mise en place d une politique d accueil en r sidence des jeunes artistes la cr ation d un centre administratif pour soulager le travail des compagnies et l organisation d v nements pendant l t viennent ensuite galit ces pr occupations ne sont pas partag es aussi fort par les structures francophones et bicommunautaires Il appara t l analyse que ces demandes n manent pas seulement de petites structures au contraire le souci d un v nement pendant l t fait probablement r f rence aux exemples d velopp s Gand et Anvers
171. cle m me en sont parfois galement constitutives Dans son r cent article Le R gime Culturel le sociologue de la culture Rudi Laermans a rassembl une quantit de points de vues incisifs sur la politique culturelle dans un contexte social modifi C est avec une certaine attention qu il salue la progression de l omnivore ou celui qui go te tout qui papillonne gaiement entre la haute et la basse culture Ce brusque changement de go t qui continue voluer a des cons quences inattendues sur la participation du public Laermans constate galement comment chaque politique se trouve face au m me dilemme D un c t les autorit s veulent en effet que la participation culturelle augmente mais d un autre c t elles ne peuvent faire autrement que d investir dans la qualit et la diversit de l offre et de l exp rimentation La hausse de la demande et la surveillance de l offre entrent toujours en conflit l une avec l autre Le r gime culturel constitue le moteur de la discussion qui dans toute sa violence fait rage dans le secteur des arts au niveau flamand Au del de ces rapports on soup onne qu il existe des diff rences entre les publics La doxa rarement v rifi e veut que certaines populations correspondent mieux certaines disciplines Selon ces lieux communs l op ra la danse et le th tre contemporains se destineraient surtout l lite la bourgeoisie clair e
172. coles officielles de th tre francophones bruxelloises FINSAS et le Conservatoire le chiffre d acteurs et de metteurs en sc ne dipl m s de ces coles chaque ann e a presque doubl entre 1999 et 2001 passant de 23 441 Au niveau francophone le march de l emploi tant relativement limit les interpr tes taient nombreux il y a quelques ann es initier leurs propres projets et demander des subventions pour les r aliser d s la fin de la formation pour les com diens ou d s la fin de carri re pour les danseurs Face cette d mographie galopante des cr ateurs et cette prolif ration des associations le pouvoir politique a tent de cr er des garde fous des filtres des sas ralentissement des processus d cisionnels par l tablissement de calendriers exigence de dossiers complexes et de coproductions cr ation du CAS a Charleroi formulation de crit res qualitatifs d admission dans le c nacle des cr ateurs reconnaissables Rangoni 1998 de Wasseige 2000 Il y a une contradiction trange entre la mise en place de ces barri res et la mani re dont le 41 Chiffres communiqu s par le CAS 72 politique se flatte pisodiquement de la vitalit du monde du spectacle Le probl me se pose aussi du c t flamand mais la discussion ce sujet nous semble moins violente Il n est pas imm diatement clair si cela a voir avec un moins grand aff
173. concernant la formation la cr ation d une cole de danse bruxelloise de qualit de niveau acad mie pr parant de mani re large classique moderne contemporain une formation sup rieure est une v ritable urgence Vu l importance de Bruxelles en tant que m tropole de la danse le soutien la fondation d un tablissement de ce type pourrait s envisager au niveau des Commissions communautaires Dans un deuxi me temps une telle institution pourrait d velopper un cursus au niveau sup rieur Les efforts entrepris pour cr er des sections consacr es l administration et la production de spectacles dans les universit s et coles sup rieures doivent tre poursuivis et d velopp s La raret des v nements li s au spectacle pendant les p riodes de vacances en particulier pendant l t devrait tre combl e Le soutien des v nements se d roulant pendant ces p riodes actuellement souvent creuses pourrait tre accentu En ce qui concerne le dynamisme ralenti de secteurs particuliers le refinancement de certains survivant aujourd hui dans une conomie ind cente doit tre envisag Les aides aux projets en th tre ou en danse accord es par la Commmunaut fran aise ou la Commission communautaire flamande sont trop souvent insuffisantes cr ant les conditions de l ill galit et de la m diocrit Il est imp rieux de les r valuer de m me que les montants accord s au s
174. cord es au secteur du spectacle pour un travail social g n ratrices de pressions et de faux semblants devraient tre remplac es par la consid ration au m me niveau des projets vocation sociale et des autres de mani re ce que les d marches caract re social soient le r sultat d un choix et non d une obligation qui ne dit pas son nom De la m me mani re l interdisciplinarit devrait pouvoir tre pratiqu e et soutenue sans ostracisme mais aussi sans tre forc e La compl mentarit des diff rents pouvoirs publics comp tents sur la R gion devrait tre renforc e et faire l objet d une concertation entre ceux ci afin qu ils correspondent la diversit des pratiques Cette concertation devrait avoir lieu r guli rement La rapidit des liquidations de subventions pourrait certainement tre am lior e long terme de mani re ce que le poids important des emprunts bancaires soit all g pour les structures subventionn es Enfin la cr ation d une cha ne de t l vision bruxelloise bilingue consacr e exclusivement la culture doit tre envisag e tr s s rieusement Id alement cette cha ne devrait pouvoir mettre dans toute l agglom ration morphologique de la ville et traiter galement des activit s se d roulant dans la p riph rie 4 Priorit s vers une nouvelle g ographie du spectacle Ainsi qu on peut le constater les besoins sont nombreux et les possibi
175. cours des trois ann es concern es Enfin comme on l a fait remarquer par ailleurs TR3 26 il faut bien constater que la majorit des quipes culturelles sont blanches Le fait d int grer dans les quipes des membres issus de communaut s trang res tactique dont l efficacit pour y amener d autres membres de ces m mes communaut s a t prouv e dans d autres contextes est peu fr quent Bruxelles Ces remarques sont pertinentes uniquement dans la mesure o l on d sire effectivement ces autres publics car rien n emp che de penser que le spectacle vivant n est pas une forme universelle et qu il n int ressera jamais durablement certaines tranches de la population TR3 3 Actions d velopp es vers le public Actions d velopp es vers le public T Bjeunes E coles Od vaforis s Oseniors E entreprises Ballochtones CEE E allochtones hors CEE Dautres 53 structures Langues utilis es E Fran ais E N erlandais O Arabe O Anglais E Autre 62 structures 4 Le travai d velopp par le CNCDC de Chateauvallon France autrefois fr quent par la seule lite toulonnaise et aujourd hui investi par le public des cit s des alentours apr s avoir int gr dans son quipe des cadres issus de ces m mes cit s est ce titre exemplaire 19 G OGRAPHIE HUMAINE Le rejet de certains types de cr ateurs ou d organisateurs participe d une dynami
176. ction de Hugo De Greef Apr s 1985 l asbl Kaaitheater fusionna avec l asbl Schaamte une organisation d artistes comprennent entre autres Radeis Anne Teresa de Keersmaeker Jan Lauwers et se vit attribuer un fonctionnement annuel II dispose maintenant d endroits fixes avec le Lunatheater o est pr sent le travail de plus grande envergure et les Kaaitheaterstudios o ont lieu le travail de plus petite envergure et l exp rimentation Le travail du Kaaitheater est caract ris par le lien entretenu avec certains artistes et la longue dur e pendant laquelle leur travail est suivi L uvre de Josse De Pauw Needcompany The Wooster Group Jan Ritsema Gerardjan Rijnders est ainsi d ja pr sent e depuis des ann es En plus de la part importante de th atre n erlandophone le Kaaitheater suit aussi les d veloppements sp cifiques des sc nes internationales mais dans les deux cas des choix tr s clairs sont faits sur les parent s artistiques Une m me politique est men e en mati re de danse Rosas Damaged Goods et plus recemment Zoo sont pr sents en permanence dans G OGRAPHIE POLITIQUE le programme Au niveau international le Kaaitheater a r alis un travail de pionnier en introduisant la g n ration des ann es 90 Raimund Hooghe Boris Charmatz Jonathan Burrows Emio Greco Du point de vue de la musique on retrouve comme constante des ensembles musicaux contemporains comme Ictus le
177. d rales et internationales 28 Le programme lectoral de SPIAGA en 1999 se consacra un tel largissement des comp tences de la Cocom Pendant les n gociations gouvernementales les autres partis politiques ne semblaient n anmoins pas y accorder le moindre int r t 41 G OGRAPHIE POLITIQUE En 2001 les objectifs de ces services taient les suivants i Soutenir le fonctionnement de la nouvelle soci t anonyme Palais des Beaux Arts par la mise en place de tous les organes de direction de gestion et de contr le et l octroi des moyens financiers n cessaires garantir un soutien administratif par la tutelle sur l int gration de certaines associations affili es au PBA la nouvelle soci t anonyme Ceci concerne le Mus e du Cin ma structurellement li la Cin math que royale de Belgique la Soci t des Expositions et la Soci t Philharmonique de Bruxelles En 2002 le montant du subside aff rant exclusivement aux salaires s levait 4 200 000 La R gie des B timents assure le financement de l infrastructure et principalement les travaux La totalit du financement de l activit culturelle et artistique est prise en charge par le Palais des Beaux Arts lui m me un fait unique pour une institution officielle Les quatre sources de financement les plus importantes sont la vente des tickets le m c nat priv le sponsoring des soci t s et les subsides culturels des Communaut s
178. d sir d tre la mode et les besoins r els comme on l a vu plus haut L absence de spectacles populaires ou relevant d une certaine convention du c t flamand semble tre confirm e par certaines r ponses au questionnaire Seules 2 structures flamandes sur 18 qualifient elles ainsi de classique ou de populaire leur travail L exp rience couronn e de succ s des repr sentations de Bossemans et Coppenolle en flamand relev e lors d une des tables rondes TR2 81 d une part et d autre part le succ s des programmations de certains centres culturels flamands p riph riques plus diversifi es qu Bruxelles ou de certains spectacles programm s au Theaterfestival quand il a lieu posent plusieurs questions Celle de l inexistence d un centre culturel flamand Bruxelles programmant des arts du spectacle celle des moyens accord s certains centres communautaires qui pourraient ventuellement jouer ce r le celle enfin de la communication sur le territoire bruxellois des centres culturels p riph riques Mais comme on peut s en douter au vu de la mani re dont les structures qualifient leur travail la demande n mane gu re du secteur aucune suggestion n a t faite sur ce point G OGRAPHIE PHYSIQUE En ce qui concerne la r partition des repr sentations sur l ann e on s aper oit en regardant les graphiques ci dessous que se v rifient les probl
179. d ann es Le budget global qui y est accord est de 1 289 000 depuis 2000 La subvention moyenne est de 30 000 par projet durant ces trois ann es Si l on y regarde de plus pr s il y a videmment de grandes disparit s Des structures ayant fait leurs preuves et travaillant parfois depuis longtemps comme Point z ro Transquinquennal Canadair Trimaran Ingrid Von Wantoch Rekowski Groupe Kuru Virginie Jortay margent en effet parfois parce qu elles le d sirent l aide aux projets d autres plus r centes mais rencontrant un certain succ s comme Utopia Armel Roussel ont t rapidement soutenues de mani re assez importante relativement s entend Le soutien aux premiers projets s tablit lui en g n ral entre 5 000 et 20 000 M me pour un spectacle petite distribution c est fort peu l inverse des structures th trales contrat programm es ou subventionn es de mani re r currente de mani re g n rale on trouve peu de pratiques classiques ou populaires dans les projets aid s Sont privil gi s si l on peut dire vu les montants accord s dans ce secteur les d marches de recherche d exp rimentation ou novatrices Th orique vivier du futur o certains s tiolent faute de moyens l aide aux projets para t bien aussi tre la prison de ceux qui ne se r solvent pas faire des concessions au populaire Au niveau francophone malgr
180. dant une p riode limit e deux ans et puis sont rel ch s pour continuer de fa on autonome ou en partenariat avec d autres structures par exemple le Kaaitheater Depuis deux ans le Beursschouwburg est temporairement relog au BSBbis rue de la Caserne pour cause de travaux dans le batiment de la rue Orts qui appartient a la Communaut flamande La r ouverture du Beursschouwburg est pr vue pour la saison 2003 2004 Il re oit une subvention structurelle de 842 837 de la Communaut flamande Le Beursschouwburg organise galement le festival annuel de musique Klinkende Munt ancien Mallemunt pour lequel il re oit des moyens suppl mentaires La structure re oit en outre une subvention annuelle de la VGC de 185 920 Nadine est le plus petit des trois et est structurellement reconnu depuis 2001 Cette structure a grandi partir de l ancien Plateau C est un lieu o les artistes peuvent cr er des uvres tr s sp cifiques et o le processus de cr ation est aussi important que le produit La structure est active dans de nombreux domaines artistiques et s int resse plus particuli rement aux formes non conventionnelles Nadine re oit une subvention structurelle de 223 104 de la Communaut flamande et tait jusqu en 2000 soutenue galement par la VGC L asbl Paleis successeur de l ancienne Kunst en Cultuurverbond qui devait garantir la pr sence flamande dans la structure para
181. de la Monnaie les subventions accord es par la Communaut flamande au th tre musical et les subventions accord es par la Commission communautaire flamande au Brussels operettetheater 13 Chiffre en 2001 bas sur les subventions au th tre de la Communaut fran aise et de la Commission communautaire fran aise et celles accord es au th tre aux centres d arts et au VTI par la Communaut flamande avec les r serves exprim es plus haut et la Commission communautaire flamande 14 Chiffre en 2001 bas sur les subventions la danse de la Communaut fran aise et de la Commission communautaire fran aise et celles accord es la danse par la Communaut flamande avec les r serves exprim es plus haut et la Commission communautaire flamande 15 Chiffre en 2001 Budgets accord s ces domaines par la Communaut fran aise et la Ville de Bruxelles 16 Chiffre en 2001 regroupant les subventions de la Communaut flamande et de la Commission communautaire flamande pour le th tre la danse le th tre musical les centres d arts Paleis vzw les festivals et le VTI Les aides concernant l international ambassadeurs culturels les aides infrastructurelles les aides la traduction et celles concernant le socio artistique ne sont pas comptabilis es 17 Chiffre en 2001 regroupant les subventions de la Communaut fran aise concernant le th tre la danse le cirque et les arts forains et
182. de la r partition des repr sentations des structures de cr ation nuanc par genres de spectacle revendiqu s que proportionnellement les structures revendiquant le th tre ou le th tre de rue flamandes ont un plus grand nombre de repr sentations en province que la Flandre semble plus ouverte que la Wallonie aux repr sentations provenant de l autre Communaut que les structures de danse flamandes travaillant Bruxelles ont par contre une diffusion mod r e dans leur propre Communaut que le th tre francophone tourne moins proportionnellement que la danse francophone y inclus dans sa propre Communaut que le th tre jeune public francophone tourne beaucoup tant en Wallonie qu l tranger De mani re assez logique les structures dites bicommunautaires qui toutes revendiquent notamment la danse ont une pr sence dans les deux autres R gions meilleure que les structures francophones en Flandre et meilleure que les structures flamandes en Wallonie Dans l autre sens voir tableau page 102 sur les 313 spectacles pr sent s entre 99 et 2001 identifi s par les structures de pr sentation sond es comme ayant t cr s ailleurs qu Bruxelles seuls 25 soit moins de 8 provenaient de Flandre quand 101 soit plus de 32 provenaient de Wallonie En fait le nombre de pi ces provenant du territoire n erlandophone hors Flandre soit principalement les Pays Bas 52 repr sentait plus
183. de prendre des vacances cette baisse de l offre a certaines p riodes nous semble dommageable notamment pour les touristes mais il suffit de visiter un hall d h tel bruxellois pour s apercevoir que les structures de spectacle ne font pas de la promotion aupr s des touristes une priorit comme l a fait appara tre une r cente enqu te sur le tourisme a Bruxelles et pour le public des classes moyennes qui n est pas forc ment en vacances l tranger a chaque cong Le d velop pement de la programmation dans ces p riodes creuses para t d s lors devoir tre d velopp en particulier pendant la p riode d t o elle tombe parfois compl tement z ro pour certains secteurs danse th tre n erlandophone Le lancement d un v nement d t de grande envergure pourrait en particulier tre envisag Les crises latentes examin es plus haut qui minent l atmosph re du milieu du spectacle bruxellois sont d ordres tr s diff rents II n y a pas grand chose de commun entre la suppos e crise de la fr quentation des salles la crise conomique du secteur du jeune th tre c t francophone le sentiment d abandon prouv par les Bruxellois par rapport des options politiques favorisant la Wallonie ou la Flandre ou es pressions du c t flamand pour que les structures bruxelloises justifient leur pertinence soci tale et affirment leur identit flamande sinon qu aucune solutio
184. de r ductions plus g n reuses sont g n ralement peu importantes En cas d accueil d une structure sans lieu par une autre avec lieu les recettes sont parfois partag es selon des cl s de r partition qui peuvent varier de 80 a 20 dans un sens ou l autre Ces partages de recettes ne sont g n ralement pas de mise quand le spectacle pr sent est achet ou coproduit par le lieu d accueil L achat de spectacles est le fait de structures qui ont une politique et ou une mission impos e de diffusion ou d accueil Par rapport aux moyennes europ ennes les prix et conditions pratiqu s Bruxelles se situent en de des niveaux fran ais allemand ou suisse mais au del des niveaux hollandais britannique ou italien Ces variations ne jouent gu re sur les grands spectacles internationaux dont les prix se n gocient peu En revanche pour les cr ateurs locaux qui ont la chance de voir leurs spectacles achet s par les rares structures en ayant les moyens ou la volont les prix se n gocient fortement la baisse en fonction du nombre de spectacles achet s En Flandre o les achats de spectacles sont surtout le fait des centres d arts et des centres culturels on peut observer une sorte de modus vivendi pour que les prix en vigueur soient respect s La coproduction peut recouvrir des r alit s tr s diff rentes pour une structure qui pratique par ailleurs lachat la coproduction d un spectacle est
185. depuis le montage du spectacle le jour m me sans quipe technique et o tous les co ts de mat riel non compris dans l infrastructure du th tre sont la charge de la structure invit e jusqu l accueil en cr ation que pratiquent certaines structures offrant l invit un environnement technique en mat riel et en personnel comblant ses d sirs pendant une p riode permettant d ajuster les derni res questions sc nographiques Ces p riodes sont le plus souvent limit es en particulier dans les grandes structures o le co t journalier du TOM est lev Cela est videmment artistiquement dommageable aux productions invit es qui doivent parfois r gler la va vite des probl mes cruciaux d espace et de technique Le nombre des repr sentations des cr ations accueillies dans les th tres aurait singuli rement diminu les derni res ann es Or Not 3 Deux raisons sont g n ralement invoqu es pour justifier cette situation la fameuse et difficilement v rifiable baisse de fr quentation du public et le co t repr sent par le TOM qui serait incompatible avec des fr quentations si faibles Au niveau francophone on touche l un des probl mes majeurs cr s par le recentrage sur les institutions voulu par le pouvoir politique quand les compagnies aid es aux projets avaient le loisir de jouer dans des lieux hors institution elles avaient aussi le temps de chercher leur public de
186. du moment o elles entrent dans la tranche sup rieure qui correspond aux montants allou s pour beaucoup d aides aux projets le nombre de repr sentations diminue Le nombre de cr ations augmente lui partir de 50 000 par an Le nombre de repr sentations augmente nouveau entre 125 000 et 250 000 on retrouve encore dans cette tranche nombre de compagnies nomades diminue entre 250 000 et 500 000 il s agit l de compagnies de danse et augmente fortement partir de 500 000 on trouve ici plus de th tres importants ayant une saison assumer dans un lieu M me dans la tranche sup rieure au dessus de 500 000 par an ce ne sont pas les structures les plus subventionn es qui cr ent le plus et donnent le plus de repr sentations Moyennes des cr ations et des repr sentations des structures subventionn es repr sent Cr ations non pr cis de 12 500 12 500 25 000 25 000 50 000 50 000 125 000 125 000 250 000 250 000 500 000 500 000 750 000 plus de 750 000 83 structures La question des missions des grandes sc nes publiques on pense la Monnaie au Th tre du Parc au KVS au Kaaitheater au Th tre National au Th tre Varia la Raffinerie tait abord e dans le questionnaire Le besoin de red finition de ces missions tait assez largement partag 73 tant globalement d accord avec cette id e mais
187. du spectacle en Flandre aient jamais connu Une richesse qui doit tre ch rie et prot g e Ce n est pas un hasard que ce d veloppement aille de pair avec le processus social qui a men l autonomie culturelle flamande L histoire du lien entre la r alisation des exigences flamandes et le d veloppement des arts en Flandre doit encore tre crite Qu il s agisse de servir la cause flamande ou une pens e gauchiste comme le faisait le th tre politique des ann es 70 ou de parvenir un m lange social aujourd hui chaque t che externe que l on impose un art finira finalement de nouveau par porter atteinte l autonomie de l artiste Un cr ateur de th tre doit pouvoir dire je veux un spectacle avec tel et tel ingr dient et non pas je dois faire un spectacle qui correspond tel et tel crit res pr tablis On est libre ou on ne l est pas Un artiste doit pouvoir se pr occuper de l artistique et de ses implications sociales Dans cet ordre l Quelle que soit la mani re dont on l envisage le cr ateur semble en tout cas de moins en moins per u comme capable d tre son propre organisateur S il reste la t te de structures importantes des directeurs qui sont galements cr ateurs la division entre r le de cr ation et r le d organisation s est faite de plus en plus nette ces derni res ann es Cela a eu des avantages ind niables au niveau des r sultats financiers des th tres
188. e scientifique la ponctualit et l isolement des activit s de r flexion la scission entre monde de la r flexion et monde de la cr ation Nous n avons pas travers l enqu te voqu en particulier cet aspect p riph rique du spectacle Il faut mentionner que dans les r ponses au questionnaire une certaine r ticence vis a vis de l intellectualisation du secteur du spectacle se fait jour notamment a travers des suggestions qui y sont franchement hostiles SUG 8 30 En revanche les tables rondes ont fait apparaitre qu il y avait bien un d sir et un besoin de pens e sur certains aspects du secteur Les r actions la premi re bauche de ce document ont t tr s positives soulignant la plupart du temps l effort de r flexion et s il y a eu des r actions n gatives elles ne nous sont jamais parvenues De fait nous tions vite en rupture de stock de documents lesquels documents ont d j fait l objet de demandes d utilisation par le secteur universitaire Ceci laisse penser que la r flexion sur les arts du spectacle est en tout cas appr ci e de certains Nous pr coniserions par rapport ces probl mes le d velop pement des rapports avec le secteur universitaire qui peut de plus tre un important vecteur d change intercommunautaire Linterpellation est ici destin e aux universit s aux ministres comp tents en mati re d enseignement sup rieur mais aussi au secteur lui m me qui fai
189. e a disposition de personnel Q aide en services m autre pr cisez 3 G Nombres de personnes ayant travaill directement pour l association 3 G 1 salari s en 1999 Q en 98 99 Q en 2000 O en 99 00 Q en 2001 Q en 00 01 Q 3 G 2 ind pendants en 1999 O en 98 99 Q en 2000 O en 99 00 0 en 2001 O en 00 01 Q 3 G 3 prestataires exceptionnels en 1999 Q en 98 99 Q en 2000 O en 99 00 Q en 2001 Q en 00 01 Q 4 A Disposez vous d un local de r p tition propre ou en location oul Q NON Q Si la r ponse est non passez la question 5 4 B Si oui vous est il arriv de le mettre la disposition de jeunes compagnies ou cr ateurs c est dire des d butants ou des compagnies ne b n ficiant pas de soutien ou b n ficiant uniquement d aides aux projets oul Q NONQ Si la r ponse est non passez a la question 5 4 C Si oui dans quelles proportions moins d un mois par an m de 1 3 mois par an m de 3 6 mois par an Q 6 mois et plus Q 4 D Faites vous payer ce service oul Q NON Q 5 A Disposez vous d un local de construction et ou d entreposage de d cors propre ou en location oul a NON Q Si la r ponse est non passez la question 6 5 B Si oui vous est il arriv de le mettre la disposition de jeunes compagnies ou cr ateurs oul Q NONQ Si la r ponse est non passez a la question 6
190. e d autres initiatives moins identifiables Ainsi le Botanique a plusieurs reprises organis des v nements de qualit consacr s la danse ou au jeune th tre mais les changements de calendrier et de noms ont rendu ces op rations peu rep rables Le sort de la programmation danse et th tre au Botanique incertain a d ailleurs fait l objet de vives r actions de la part de la FAS F d ration des professionnels des Arts de la Sc ne Du c t flamand aussi certaines institutions comme le Beursschouwburg organisent galement des programmes th matiques qui sont des moments plus intenses dans la saison Il existe de plus des partenariats bilat raux entre certaines structures Charleroi Danses tant dans l impossibilit technique d employer la Raffinerie comme lieu de repr sentation a ainsi coorganis la saison derni re avec le Th tre Marni la programmation Danse tout prix Il y a longtemps que la Monnaie voit certaines de ses cr ations se d rouler au Kaaitheater et aux Halles de Schaerbeek Nomade depuis toujours Bronks pr sente pr sent la plupart de ses spectacles au Palais des Beaux Arts Des conditions exceptionnelles comme les travaux en cours la Balsamine le d m nagement du Th tre National l incendie du Th tre Royal du Parc les travaux a l Ancienne Belgique ont forc certaines structures voyager dans d autres lieux Mais ces changes ne se font pas en temps nor
191. e d cors 37 des 54 structures sans lieux soit 68 D taient tout fait d accord avec cette id e 96 Mat riel aveclieu sanslieu son 23 11 l ments de plateau 14 11 accessoires 12 9 costumes 8 10 62 r ponses Il faudrait Bruxelles un centre de pr t de mat riel pour la sc ne et de mat riel roulant pour le transport de d cors B globalement d accord E globalement pas d accord Osans opinion 93 r ponses Sur le plan des capitaux ont t isol es les questions du sinistre existant dans le secteur du c t francophone en particulier au niveau des cr ateurs aid s au projet limportance des recettes des tourn es pour nombre de structures le manque de d veloppement du sponsoring et l importance de la prise en compte du poids conomique et en termes d emploi du secteur des arts du spectacle Le probl me de la non augmentation des subventions n appara t pas du tout travers les r sultats du questionnaire au contraire L augmentation des subventions aux structures concern es en g n ral est plut t importante de 18 044 617 en 1999 23 183 930 en 2001 Est ce du fait de l augmentation substantielle des budgets flamands en 2001 ou simplement parce que les structures qui ont r pondu sont des structures dynamiques et reconnues en cons quence ou encore parce que la part de structures relevant de l est
192. e de l activit artistique dans l conomie belge et les possibilit s de l augmenter par une r forme du statut social et fiscal des artistes Rapport final adress l tat belge repr sent par le Ministre de l conomie et de la Recherche scientifique avril 2000 OLAERTS Ann Analyse des arts sc niques Bruxelles changement de cap vers les ann es 90 tude pr paratoire pour Bruxelles 2000 janvier 1997 111 BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS OPSOMER Geert dir City of Cultures Bruxelles Vlaams Theater Instituut 1994 ORBEM nombre de demandeurs d emploi inoccup s inscrits au 31 07 2002 RANGONI Serge VREUX Benoit Pour l tude et la pr figuration d un centre des arts sc niques synth se de l tude PEPCAS JC Centre des Arts Sc niques 1998 THIEFFRY Iseut Guide de la danse en Communaut fran aise de Belgique L Enseignement Bruxelles Contredanse 1999 THIRION Vincent Enqu te aupr s des compagnies de danse b n ficiant d un contrat programme Cabinet du Ministre Charles Picqu 1999 _ VAN EEGHEM Bernard BAETEN Els Studie van de cultuurpromotie in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest la demande du ministre Hugo Weckx Bruxelles Vlaams Theater Instituut 1991 VERSTRAETEN Fabienne Bruxelles Brussel 2000 Rapport final tome 1 ch Il IX Th tre Eindrapport deel I de programmatie Theater Bruxelles Brussel 2000 mars maart 2001
193. e initi es par le politique la question du refinancement de ce secteur semble in luctable Les diff rents projets centralisateurs qui avaient pour objet de cr er des points de soutien relatifs certains secteurs particuliers Maison du jeune th tre Centre des critures dramatiques Maison de la danse sont pour le moment en panne Il est peu plausible s ils sont r actualis s qu ils solutionnent eux seuls les probl mes conomiques de ces secteurs Le sentiment d abandon de Bruxelles par les politiques communautaires ressenti apparemment aussi bien du c t francophone que flamand et rappel lors d une table ronde TR1 27 est sensible galement dans le questionnaire travers la demande d une revalorisation de l image culturelle de Bruxelles 92 des 93 structures ayant r pondu sont globalement d accord avec ce besoin G OGRAPHIE PHYSIQUE Il faudrait promouvoir l image culturelle de Bruxelles tant aupr s de ses habitants qu l tranger E globalement d accord E globalement pas d accord Osans opinion 93 structures La complexit du rapport induit par la politique communautaire flamande dans la double demande d une pertinence soci tale dans une soci t majoritairement francophone et de l affirmation d une identit flamande passant notamment par la langue tel qu il tait prescrit par le ministre Anciaux est intenable au stade actuel et en contradiction ave
194. e la ville et l histoire du th tre la plupart des lieux n s partir des ann es 70 le furent la suite d initiatives priv es dans des lieux d saffect s des quartiers d centr s ou des rues ne payant pas de mine parce que les loyers y taient moins chers a cr une r partition assez in gale dans la ville cf liste des lieux de spectacle en annexe Bruxelles Ville et dans une moindre mesure Ixelles traditionnellement les lieux o l on sortait sont les communes les mieux dot es o sont concentr s tous les th tres historiques Au fur et mesure qu on s loigne du centre l offre se fait moins grande dans les communes jouxtant la petite ceinture outre Ixelles Etterbeek Schaerbeek St Gilles et St Josse sont des communes assez bien loties C est moins vrai Molenbeek et Anderlecht ex communes ouvri res Au del les diff rences peuvent tre flagrantes entre par exemple Forest qui en dehors du mastodonte Forest National est dot e d un centre communautaire flamand Ten Weyngaert d un auditorium priv l auditorium Saint Augustin de trois lieux 17 G OGRAPHIE PHYSIQUE mixtes Le Bulex Marijke Shreurs House et Les Bains Connective et du flambant neuf Rosas Performance Space et des communes comme Berchem Ste Agathe ou Koekelbergh quasiment d nu es d infrastructures Il existe enfin des lieux de spectacle fant mes en voie de disparition ou quasiment
195. e lieu de d bouch s de diff rents m tiers Tout le monde va l cole l veil culturel doit y trouver une vraie place 24 Soutenir vraiment la cr ation th trale en tant qu activit indispensable la vie d une cit m me si les r sultats ne sont pas bons fr quentation des salles Envisager le th tre sur un long terme Se requestionner sur sa place dans la cit 25 Stimuler les entreprises communes dans l esprit de Ouverture Bruxelles 2000 La Zinneke Parade De Zomer van Antwerpen Les Gentse feesten Theater op de markt Limbourg Brussel 2000 Toast Recyclart festival 26 En tant qu l ment du centre d information la presse doit tre incit e annoncer des productions dans d autres langues Donc aussi porter attention aux productions n erlandophones ou anglophones dans la presse francophone et vice versa 27 En ce qui concerne les coles faire plus de place la culture dans le programme 28 1 Les gouvernements de nos Communaut s et plus particuli rement celui de Wallonie Bruxelles mais nous connaissons le peu de moyens de la Communaut devraient prendre en compte le r le de la culture en faveur de la d mocratie le budget allou la culture devrait d passer le 1 du PIB 2 Les conseillers minist riels et les ministres de la Culture 3 devraient mieux conna tre le terrain car le milieu artistique est difficile cerner et les familles sont nombreuses
196. e ou tant confront des questions infrastructurelles Par rapport aux actions vis vis du public des structures soucieuses de cette question et des artistes l ayant abord e Ces tables rondes tant ouvertes tous s y sont adjointes des opinions al atoires manant toujours d acteurs reconnus du secteur Ce qui s est exprim lors des tables rondes pour maner d un nombre r duit de personnes a l int r t de donner un caract re concret aux pr occupations Les suggestions jointes au questionnaire Sr ont une autre valeur elles sont indicatives de sujets majeurs BN erlandophones qui n taient de l avis des structures pas suffisamment nu abord s dans le questionnaire Souvent revendicatives elles expriment des malaises actuels qui ne trouvent pas forc ment de transcription ailleurs Quant aux remarques et r actions par rapport au document pr paratoire elles nous ont permis d affiner certaines vues ou de les approfondir Francophones Flamandes Bicommun Structures Enfin dans une derni re phase nous avons formul des suggestions pour solutionner les probl mes apparus Ces 95 structures suggestions d coulent pour la plupart naturellement du croisement de tude des textes des opinions exprim es par les structures et de ce qui est apparu a travers les tables 14 rondes suggestions et r actions Dans quelques rares cas lorsqu il nous semblait qu une ambigu t existait nou
197. e pour l Enfance et la Jeunesse r unissant les nergies des troupes de th tre jeune public PACC Association des Centres Culturels de la Communaut fran aise les associations li es une profession comme l ABJS association belge des journalistes du spectacle l ABSTAT association belge des sc nographes techniciens et des architectes du th tre l ASSCO association des com diens celles d volues aux questions de formation le CIFAS Centre International de Formation aux Arts du Spectacle le CREPA Centre de Recherche et d Exp rimentation en P dagogie Artistique celles qui se situent a l articulation entre questions sociales et culturelles Article 27 Culture et d mocratie la Fondation Jacques Gueux Id al Stand Art Recyclart les antennes bruxelloises de r seaux internationaux comme Transeurophalles l IETM Informal European Theater Meeting le centre SIBMAS de la Communaut fran aise regroupant des biblioth ques des centres de documentation et mus es des arts du spectacle belge francophone la Convention Th trale Europ enne ou les centres belges de l Institut International du Th tre les structures d aide aux artistes comme SMART ou l Union des Artistes les structures de promotion g n rales comme WBT Wallonie Bruxelles Th tre ou sp cifiques comme le MET Magasin d Ecriture Th trale ou Transcultures d volue aux rapports entre les diff rents arts et avec les nouvelles
198. e qui concerne la mani re dont ils d finissent leur travail le terme qui revient le plus souvent est contemporain Structures de cr ation formes revendiqu es Autre Performance Art forain Th tre action Cirque Th tre de rue Danse Art lyrique Th tre musical Jeune public Caf Th tre Th tre Mvt Th tre 82 structures 63 francophones 13 flamandes 6 bicommunautaires Structures de cr ation qualification du travail autre populaire engag contemporain moderne classique avant garde divertissement 82 structures 63 francophones 13 flamandes 6 bicommunautaires 15 G OGRAPHIE HUMAINE Les structures de cr ation bruxelloises ayant r pondu au questionnaire se d finissent elles m mes de mani re un peu diff rente suivant les Communaut s Si des proportions gales se r clament du th tre et de la danse tr s peu de n erlandophones se r clament du caf th tre du cirque 1 de chaque et aucune des arts forains On trouve en revanche proportionnellement plus de structures n erlandophones se r clamant du th tre musical 7 et de la performance 4 Le nombre de structures flamandes et bicommunautaires se r clamant de l avant garde ou comme engag es est proportionnellement plus important qu au niveau francophone En revanche on trouve proportionnellement plus de structures francophones se r clama
199. e renforc par exemple au niveau local aideraient d cloisonner ces diff rents aspects et mieux correspondre la r alit du paysage artistique bruxel lois d aujourd hui en tenant compte des l ments apport s par l tude Ainsi l organisation d v nements centr s sur des th matiques et non forc ment sur des styles contemporain classique populaire aurait elle pour effet de m ler les publics et les cr ateurs de mani re dynamique les initiatives inter communautaires devraient tre d velopp es et leur incitation par exemple travers le soutien de telles initiatives l aide la traduction des programmes pourrait par exemple repr senter un appui petite chelle int ressant la cr ation long terme d un ou plusieurs lieux v ritablement bicommunautaires aurait s rement un effet b n fique Le r le du Palais des Beaux Arts est videmment important dans ce cadre mais suffira t il En revanche on voit que le surtitrage des spectacles n est pas per u forc ment comme une bonne id e en tout cas pas de mani re syst matique L interdisciplinarit enfin appara t tre d j beau coup plus un fait de pr sentation que de cr ation Il faudrait donc discerner ce qui rel ve dans la volont d interdisciplinarit de l effet de mode transversal et de la n cessit artistique Si la n cessit d une reconnaissance plus large des d marches inter disciplina
200. e s est pas traduite par une augmentation extraordinaire du nombre de spectacles de th tre francophone Du point de vue de la danse ce fut m me l g rement inf rieur En revanche dans le cas du th tre comme de la danse les chiffres sont inf rieurs en 2001 ce qu ils taient en 1999 Janvier juin et septembre sont traditionnellement des mois avec moins d activit les programmateurs h sitent souvent programmer durant ces p riodes En janvier parce que le public ayant beaucoup d pens et tant fatigu cause des f tes serait moins susceptible de sortir en juin parce que les tudiants sont en examen ou que les th tres sont d j ferm s en septembre parce que les tudiants sont en deuxi me session que la rentr e des classes gr ve le budget des m nages et que les th tres ne sont pas encore ouverts dans certains cas L t juin et juillet en particulier reste une saison s che On saisit mal pourquoi cette p riode qui correspond dans la plupart des grandes villes europ ennes une p riode propice aux festivals ou l exploitation du th tre priv est si peu mise profit Tant pour les touristes que pour le public bruxellois qui ne part pas en vacances il y aurait pourtant 233 Source J y cours NDD Info VTI 24 Et ce m me dans des villes o la tradition est de fermer les th tres en t comme Paris ainsi durant l t 2002 une initiative conjointe du ser
201. e spectacles dans la r gion de Bruxelles Capitale su 132 I SOURCES Pour sortir des habituelles cat gorisations et permettre une approche transversale de la question des arts du spectacle Bruxelles le texte qui suit a pris une forme g ographique Il est bas sur e une s rie d tudes et enqu tes concernant en tout ou en partie les arts du spectacle Bruxelles produites les quinze derni res ann es soit l initiative des pouvoirs publics soit par des organismes priv s ou encore dans le cadre universitaire des chiffres et des documents officiels conf rences de presse d crets etc manant des autorit s comp tentes en la mati re sur le territoire de Bruxelles Capitale et concernant principalement les trois ann es 1999 2000 2001 e des essais analyses ou retranscriptions de d bats publi s dans des revues consacr es aux arts du spectacle une bibliographie figure la suite du texte page 111 les r ponses un questionnaire envoy 334 structures de cr ation ou de pr sentation de spectacles op rant Bruxelles identifi es comme ayant cr ou pr sent au moins un spectacle en 1999 2000 ou 2001 95 r ponses ce questionnaire nous sont parvenues entre juin et octobre 2002 le questionnaire comprenait des questions relatives l identit des structures leur activit aux difficult s qu elles rencontraient et leur opinion par rapport une s rie de bonne
202. e syndicat des arts de la sc ne Il y a en plus diff rentes organisations qui repr sentent les diff rents m tiers du spectacle l association des critiques de th tre flamands des sc nographes des techniciens du spectacle elles ne sont pas toutes tr s actives D autres organisations s occupent de la promotion comme la CJP passeport culturel pour jeunes et OPB accueil amp promotion Bruxelles Le VCA Vlaams Centrum voor Amateurkunsten s occupe des arts amateurs Enfin il y a encore le Kunsten Brusselse Overleg Concertation culturelle bruxelloise une r union r guli re des organisations bruxelloises n erlandophones reconnues par le d cret sur les arts de la sc ne l agenda de ses r unions figurent aussi bien des questions purement artistiques que de politique culturelle Au niveau bruxellois la Maison du Spectacle la Bellone et le VTI Vlaams Theater Instituut jouent de fait un r le de p les plus ou moins unificateurs encore que de mani re diff rente La Bellone a pour missions d tre la fois un centre d information une vitrine pour les arts du spectacle et un forum pour les questions qui les concernent travers un centre de documentation des publications des rencontres des d bats des expositions et en abritant d autres associations et ce particuli rement au niveau local ACTIVIT DE LA POPULATION les questions internationales incombant au niveau de la Communa
203. e syst me commercial pour asseoir ou garder leur ind pendance certains artistes ou groupements pr f rent d lib r ment rester dans la marge ne recherchent pas de reconnaissance des pouvoirs publics vitent les structures ayant pignon sur rue et refusent d int grer un G OGRAPHIE POLITIQUE circuit commercial Parmi ces artistes ou groupes on trouve des jeunes se m fiant de la culture adulte des plus g s parfois rejet s par l institution mais poursuivant leur parcours artistique sans elle et des allochtones ayant le sentiment de n avoir pas voix au chapitre dans une culture dominante finalement tr s europ o centr e Beursschouwburg et Lapiower 1997 Ils pr f rent jouer ou danser en appartement dans des f tes des bo tes de nuit des squats ou des street parties Leurs domaines de pr dilection sont la performance les processus d improvisation certaines techniques de cirque le hip hop Leur talent est parfois r el et leurs pratiques exigeantes Si certaines tentatives ont t faites a Bruxelles pour int grer ces artistes dans la culture officielle a travers la Fondation Jacques Gueux Recyclart le Centre culturel Jacques Franck les Halles de Schaerbeek le Beursschouwburg et Bruxelles Brussel 2000 notamment elles n ont jamais limin pour autant l existence de ces pratiques hors normes qui chappent par d finition l encadrement Bien s r certains de ces artistes in
204. e tendance similaire Pour le th tre environ 15 du budget total vont Bruxelles pour la danse environ 60 pour le th tre musical environ 5 et pour les Centres d arts environ 25 En chiffres absolus le th tre est le secteur le plus important en termes de subsides proportionnellement au budget total que la Communaut consacre diff rents sous secteurs la danse vient en premier Tous les ans Bruxelles re oit 11 062 248 de subventions structurelles pour 17 structures diff rentes En 2001 535 450 y ont t investis pour aider 14 projets de spectacles Nous avons donn plus haut les chiffres de la Commission communautaire flamande mais pas le d tail par secteur La tendance nous semble globalement semblable celle de la Communaut flamande m me si les Centres d arts Kaaitheater et Beursschouwburg font un tr s bon score et re oivent des montants plus importants que la danse Les aides communales sont videmment variables Nous n avons obtenu de chiffres que de trois communes Bruxelles Ville l aide aux deux th tres soutenus historiquement par la ville Le Th tre Royal du Parc et le 3 Au niveau des musiques non classiques les compagnies b n ficiant d un contrat programme n ayant plus acc s aux aides compl mentaires dans d autres secteurs les demandes taient en r gression et il y avait peu de projets bruxellois en 2001 ce qui produit un effet de diminution un peu
205. e travail de la compagnie Royal de Luxe en France il est vrai assez co teuses sont rares Un autre point concernant la pr sentation des spectacles est leur dur e de vie totale soit leur facult d tre diffus s repris ou prolong s Cela d pend videmment dans les trois cas de la qualit du spectacle et pas forc ment du fait que le spectacle ait rencontr d s le d part la reconnaissance Dans les trois cas aussi cela repr sente forc ment un co t suppl mentaire qui est rarement couvert par les recettes propres Au niveau des r ponses institutionnelles en ce qui concerne la diffusion on a vu que les outils sont nombreux qui la soutiennent dans les autres r gions de Belgique et l tranger ces outils sont cependant inutilisables l int rieur m me de Bruxelles pour les spectacles qui y ont t cr s Les aides la reprise se sont faites plus rares les derni res ann es du c t francophone surtout au niveau de la danse et n existent pas du c t flamand Enfin les prolongations d pendent du bon vouloir des pr sentateurs et vu le co t journalier des grandes machines institutionnelles sont difficiles dans celles ci m me quand la demande du public existe Les reprises elles m mes quel que soit le succ s des cr ations ne sont pas assur es la plupart des programmateurs privil giant au niveau des accueils la nouveaut plus porteuse en termes de presse et plus facile promouvoir
206. e veuille centraliser et superviser toutes les d marches Il faudrait Bruxelles une sorte de centre administratif qui pourrait soulager le travail administratif des compagnies indep ndantes E globalement d accord E globalement pas d accord Osans opinion 93 structures La question des fronti res naturelles entre les styles les langues et les disciplines instillant un cloisonnement pernicieux des arts du spectacle a t abord e a plusieurs reprises lors des tables rondes en particulier quant l aspect intercommunautaire plusieurs points du questionnaire y font galement cho La question des diff rences stylistiques peut ainsi tre abord e a travers la mani re dont les cr ateurs ou les pr sentateurs qualifient leur travail Ainsi pour 15 cr ateurs il n est pas illogique de revendiquer la fois d tre classique et contemporain pour 10 autres tre populaire et d avant garde est tout autant pensable Pour 11 autres tre engag et de divertissement n est pas plus incompatible Au niveau des s parations linguistiques les invit s de la premi re table ronde se sont exprim s de mani re forte sur la nuance entre langue artistique et langue administrative TR1 24 l absence de projets v ritablement bruxellois part la G OGRAPHIE PHYSIQUE Zinneke Parade TR1 825 la n cessit de rendre les lieux accessibles aux spectateurs des diff rentes com
207. eaeaeaeseessseseseeeeseeeeeeeeeseeeseeeeeees 25 9 Sismologie fissures failles s ismes seen 26 OS EE CL search anaconda ccempnc AR 28 IV G ographie politique sesicceininendarinan niana Ea EEE e aea aa E E e eee 39 1 Fronti res externes Bruxelles et les r gions voisines sise 39 2 Fronti res internes les comp tences des diff rentes autorit s 2 2 ce eee eecceecee cee ee eee ee eee ee tcc eaaecaeeeeeeeeeeeeeseesencaecaeeeeeeeeeeeeeteees 40 3 R le de l tat les modes de subvention oo cccccscsssccssssessssssessssssessssesesessesenssseseuseseseuseseseuseseseuseseceusececeusecersusecersusesecsusncessusesesers 46 4 D coupage administratif lieux phares et ordonnancement iii 49 5 Zones incontr l es le spectacle priv et les projets alternatifs eccececceececceceeeeeeeeeeececeaeeeeeeeeeeeeeseesecaceceeeseeeeeeeeeseeseetensaeees 56 DO a a sc a no 57 Parenthese regards CrOIS S 2222202 le dir eue le een en ie aie tes 65 V Geographie CI MANO saisan a 2 2 D D a EENAA 69 1 Les races cr ateurs organisateurs et pUDIICS ciinii resin naa eaa a Aa Ea AA ONENA A A A E issue 69 a Le public duquer couter OU conna tre oe cece cece eee a a AAA TAE Ea aa Aa ASEE 69 b Le cr ateur tour d ivoire acteur social ou entertainer iii eeeeeessesceeeeeeeeeeeeees 70 c Lorganisateur initiateur de l uvre ou humble passeur 7 iii 71 2 Les langues les idiomes la division identitaire ssssss
208. ecteur des arts du cirque et de la rue Au niveau de la Communaut flamande le d veloppement de syst mes de bourses pour des artistes plus jeunes qui n ont pas forc ment l envie de d velopper un projet avec tout ce que cela implique serait sans doute b n fique Le manque de lieux d accueil Bruxelles pour les spectacles venant du reste de la Flandre et pour les formes plus populaires de th tre n erlandophone en particulier implique aussi soit la cr ation d un centre culturel soit la r vision des missions d un des centres communautaires existants et ou du VCA Le d veloppement des rapports avec la p riph rie incombe d abord au secteur qui devrait d velopper plus fr quemment des partenariats suscitant la mobilit centrifuge et centrip te des publics Des syst mes de bus pourraient ainsi tre imagin s Une autre strat gie tudier moyen terme serait de d velopper des jumelages culturels entre communes bruxelloises et communes p riph riques L ordonnancement cr par le politique a Bruxelles devrait faire l objet d une valuation par les diff rents pouvoirs concern s Dans ce contexte le poids historique accord certaines formes ou d marches au d triment d autres devrait faire l objet d un r quilibrage Le r le et la fonction des sc nes de r f rence devrait dans ce cadre tre r examin Il n y a pas de raison ce que les d marches priv es ou alternatives fasse
209. effectivement dans ce cas nous nous sommes aper us l analyse que beaucoup une dizaine valorisent ici un travail de production comme un travail de cr ation soit qu ils mettent un dramaturge la diposition des cr ateurs soit qu ils consid rent leurs choix de programmation ou de production comme une cr ation Dans une table ronde TR3 810 on a pu dire que les organisateurs passaient trop de temps programmer et insuffisamment se pr occuper de la pr sentation des spectacles Cette critique souligne le caract re r galien du travail de programmation envisag de fait comme un travail de cr ation alors qu cet endroit l se poser la question du pourquoi on programme et travailler sur la mani re dont on le pr sente sont videmment importants Le fait positif que certains organisateurs et notamment dans les centres culturels en Flandre veuillent se rapprocher des probl matiques artistiques en g n rant et en accompagnant des productions dans leurs structures ne devrait pas mener pour autant une confusion des genres Bien souvent ce travail de cr ation ne trouve pas de v ritable correspondance en termes de spectacles cr s Il est noter qu l inverse dans le remplissage du questionnaire beaucoup de structures de cr ation s affirmant au d part comme pr sentant des spectacles en assure la programmation la promotion la billeterie et le cadre technique dans un
210. efgroep de Panda 215 Les gens de mauvaise compagnie 216 Macadam asbl 217 Made in Bruxelles Isabella Soupart 218 Magic Land Th tre Animar 219 Manzetti Barbara 220 Maquette 221 Martico 222 Massin Catherine 223 McKinnon Kelly 224 Mirakel 225 Mouvance th tre 226 Muziekdichterskollectief Tristan 227 Nadine 228 Needcompany 229 Nuna th tre 230 Nyanga Zam 231 Ouramdane Rachid 232 Palais des Beaux Arts 233 Paleis vzw 234 Parcours asbl 235 PARTS 236 Pierre de lune centre dramatique jeune public 237 Pippo s et Domi 238 Polynomes asbl 239 Potaufeu th tre 240 Qo2 241 Quat sous th tre Roland Ravez 242 Random Scream 243 Recyclart 244 Ricochets asbl 245 Rideau de Bruxelles 246 Rosas 247 Rubrik films 248 Sakai Yuki 249 Salva sanchis 250 Sight of an ignored landscape 251 Skarab th tre 252 Sofie 253 Soil vzw 254 Stoc asbl 255 TG Ting De ontmoeting 256 The nursery 257 Theactra 258 Th atre 140 259 Th atre Altane 260 Th atre annexe 261 Th atre anonyme 262 Th atre attrape 263 Th tre au lieu 264 Th atre brut 265 Th tre Chor gie 266 Th tre contregriffe 267 Th tre de l EVNI 268 Th tre de l In dit 269 Th tre de lOc 270 Th tre de la Balsamine 271 Th tre de la Galafronie 272 Th atre de la Mandragore 273 Th tre de la Toison d Or 274 Th tre de Poche 275 Th tre de Toone 276 Th tre des 2 eaux 277 Th tre des chemins 278 Th tre des compa
211. elles rempla ant parfois des cr ateurs qui avaient mal g r lesdites structures notamment d un point de vue financier il leur est incomb la responsabilit de donner des identit s artistiques aux structures en question Les choix de programmation de coproductions l organisation des saisons le mode d accueil des cr ateurs sont ainsi devenus des enjeux importants d un point de vue artistique qui m nent parfois une certaine confusion des genres Quand un producteur passe des commandes d cide de faire travailler ensemble certains artistes autour d un projet pr d termin intervient sur la distribution suit le travail des r p titions dialogue avec les artistes ne fait il pas d une certaine mani re uvre de cr ateur mais dans ce cas n outrepasse t il pas son r le Ce qui est en question ici est notamment la question de la propri t de l uvre Qui est propri taire le cr ateur ou le producteur qui est un des enjeux de l exception culturelle europ enne Dans le m me ordre d id es d un point de vue conomique la pratique propre aux op rateurs priv s qui quand ils financent un spectacle touchent les dividendes de son exploitation en demandant un pourcentage sur la vente des spectacles peut elle tre tendue aux op rateurs subventionn s comme c est parfois le cas La mani re floue dont le public est pens intervient galement sur la conception de l org
212. emble habiter tant d acteurs du secteur La reconnaissance laquelle ne peut s effectuer sans connaissance de publics particuliers devrait permettre un rapport avec ceux ci plus coh rent et plus pertinent tant du point de vue des formes artistiques qu en termes de communication b Le cr ateur tour d ivoire acteur social ou entertainer Face ce public mythique le r le du cr ateur est diversement compris suivant les disciplines les factions politiques et dans une certaine mesure les Communaut s travers le r le qu on lui attribue c est en fait celui qu on alloue la culture en g n ral qui est en jeu Le cr ateur doit il ne se pr occuper que de son travail vivre en autarcie d tach du monde d velopper ainsi une uvre qui par son tranget m me permet un regard autre sur la soci t telle qu elle est C est le plus souvent ainsi qu on le per oit dans des secteurs tr s pointus ou relevant de la haute culture danse contemporaine performance op ra c tait aussi dans une certaine mesure la position du VLD dans la lign e de la politique de Patrick De Waele en Flandre quand il tait ministre de la Culture Doit il au contraire interroger la soci t et le spectacle tre d abord un lieu de d bat C est la philosophie pr dominant dans le th tre en tant qu art engag pr sente galement dans le caf th tre quand il prend appui sur l actualit pour l
213. ement du point de vue des jeunes cr ateurs mais aussi des structures reconnues qui en l absence d opposition reconnaissable ont du mal se positionner Les exemples les plus frappants de la mani re dont les difficult s conomiques peuvent monopoliser l nergie artistique et touffer la vitalit d un secteur sont visibles dans la situation du jeune th tre et dans une moindre mesure et de mani re plus r cente au niveau de la jeune danse en Communaut fran aise Au niveau du th tre on est pass successivement d un jeune th tre qui se d finissait contre l institution d abord sur une base artistique appuy e il faut le remarquer sur des courants de pens e forts le marxisme le structuralisme les r f rences la psychanalyse un jeune th tre qui s tablissait ailleurs au niveau des structures notamment ce qui tait permis par la politique de l poque et en jouant formellement sur des registres diff rents pour arriver un jeune th tre qui se d finit pour entrer son tour dans l institution m me si on le laisse sur le seuil on qu on ne lui y donne qu une place limit e et sans qu une position artistique commune soit vraiment discernable Quand les tats g n raux du jeune th tre se sont r unis de mani re impromptue en 1994 leur discours n tait porteur d aucun credo esth tique pris en tenaille
214. en Communaut fran aise Feria Musica et la F te des fleurs sont reconnues de mani re g n ralement r currente Feria Musica est de fait la structure la mieux subventionn e en Communaut fran aise ce niveau avec 49 578 La F te des fleurs biennale re oit pour sa part 12 394 Les aides la cr ation qui ont concern cinq structures bruxelloises sur huit projets aid s s tablissent entre 7 436 et 14 873 Quatre festivals et actions de promotion ont en outre t soutenus en 2001 pour des montants entre 6 197 et 12 394 Si le minist re de la Communaut fran aise n a pas de section consacr e au spectacle musical l intervention du service de la musique commission des musiques classiques et commission des musiques non classiques sur les spectacles tels qu entendus par cette tude n est pas n gligeable pour autant C est souvent cette intervention qui permet les cr ations musicales originales fr quentes pour les spectacles de danse et les rares exp riences de th tre musical ou d op ra de chambre men es du c t francophone Les montants sont cependant limit s au niveau des musiques non classiques entre 1999 et 2001 les bourses d aide la composition s tablissaient g n ralement 2 478 et les aides la cr ation musicale pour le th tre ou la danse ne d passaient pas 12 394 Au niveau flamand il n existe qu une organisation br
215. en au niveau du contenu qu au niveau administratif On lutte aussi du c t flamand contre un certain nombre de probl mes au niveau social Ainsi apr s huit mois de n gociations les repr sentants des directions flamandes des arts du spectacle VDP et les syndicats ACOD Cultuur et ACV Cultuur sont arriv s a un pr accord pour une nouvelle convention collective sur les arts du spectacle en Flandre Mis a part quelques modifications la convention pr c dente datait de 1993 Il y a eu deux tapes importantes dans la phase pr paratoire des nouvelles n gociations Le bureau de consultation Hay Management sur commande de l organe autonome Fonds social pour les arts du spectacle a r pertori toutes les fonctions du personnel Dans cette mission Hay Management a t assist par une quipe compos e de repr sentants syndicaux de directions et de fonctionnaires de la Communaut flamande qui a d ailleurs aid financer l tude Le r sultat fut une volumineuse classification des fonctions dans laquelle but contexte et aptitudes sont d crits en d tail Les tats g n raux qui taient r unis le 13 octobre 2001 Gand demandaient plus d attention pour les freelances et les acteurs plus g s La nouvelle classification des fonctions a t totalement con ue en accord avec le nouveau projet de convention collective ce qui fait qu elle correspond mieux l actuelle politique du personnel Les r glementa
216. en est l diteur Toutes ces revues se heurtent peut tre cause de leur sp cialisation des difficult s de diffusion elles touchent majoritairement un public d j acquis constitu principalement de professionnels II n y a pas en Communaut fran aise de revues sp cialis es comparables aux revues fran aises Mouvements Th tres Danser b n ficiant d une large diffusion s adressant au grand public et comportant une part de critiques de spectacles Du c t flamand il existe le magazine bimensuel de th tre Etcetera un magazine critique et th orique qui situe le th tre dans les arts en g n ral et s adresse entre autres aux amateurs de th tre et d art aux tudiants en th tre et aux chercheurs scientifiques Ce magazine sans aucun doute la r f rence pour les arts du spectacle est compl mentaire au travail du VTI et porte aussi une grande attention aux v nements th traux internationaux La politique d dition du VTI est en ce moment repens e et la s rie Kritisch Theaterlexicon portraits de figures marquantes du th tre flamand a t arr t e et remplac e par de nouvelles initiatives On trouve par ailleurs De Sc ne un mensuel d di au th tre l op ra et la musique qui rassemble 92 toutes les informations sur ces secteurs et les propose au grand public Documenta est un magazine de critique d art qui publie surtout des contributions critiques historiques e
217. en principe sup rieure elle inclut une somme correspondant l achat de repr sentations plus une participation soit financi re soit en termes de services technique promotion engagement de personnel la r alisation du spectacle et inclut g n ralement la programmation de celui ci Pour viter certains abus qui avaient eu lieu par le pass des structures largement subventionn es nommaient coproductions de simples accueils avec partages de recettes la Communaut fran aise a instaur des r gles strictes ce sujet Mais si l on sort de ladite logique institutionnelle la notion peut recouvrir uniquement la valorisation de services ou de mise disposition de lieux en dehors de tout soutien financier Du c t flamand le d cret des arts de la sc ne n impose pas de normes strictes concernant les coproductions La pratique la plus r pandue est n anmoins fort similaire aux exigences du minist re francophone m me si elle est remplie diff remment selon les organisations Vu la limitation du march bruxellois les structures sans lieux dont les recettes manent strictement du march local sont devenues aujourd hui tr s rares Il est imp ratif et cela galement afin d assurer une vie plus grande au spectacle de diffuser dans les autres r gions et l tranger voire d y rechercher des coproducteurs Cela est flagrant en particulier dans certaines disciplines comme la danse le th atre
218. en souplesse et en rapidit Les cr ateurs apparus depuis le d but des ann es 90 dont on peut constater qu ils sont insuffisamment 106 soutenus devraient faire l objet d une attention accrue Quant aux probl mes techniques li s la cr ation ils pourraient dans un premier temps tre solutionn s par une sorte de centrale du mat riel existant mat riel technique accessoires costumes et l ments de d cors qui soulagerait grandement le travail des compagnies et pourrait tre pens e au niveau local Les probl mes li s la pr sentation des spectacles ceux en particulier des cr ateurs nomades pourraient trouver une solution rapide par une politique active de mise disposition temporaire de lieux non d volus au spectacle appartenant aux communes Cette politique pourrait tre accompagn e d un soutien technique et promotionnel En ce qui concerne les probl mes li s la promotion et la communication un premier pas peut tre accompli au niveau local travers un soutien en services au niveau de l impression de documents et des envois postaux L information sur les spectacles travers les organes communaux publications espaces d affichage sites web pourrait tre largement am lior e notamment Bruxelles Ville et ne devrait pas tre limit e aux seules structures directement subventionn es par la commune 2 Plan moyen demain moyen terme peuvent t
219. en termes de mat riel technique en termes de support administratif en termes de promotion des spectacles et d information du public trouver des h bergements pour les artistes trangers autres pr cisez N Il faudrait d velopper les actions inter communautaires pour que les publics flamand et francophone sortent de leurs bulles respectives oooooooog O Il faudrait d velopper l emploi du surtitrage pour les spectacles de th tre P Il faudrait que les pouvoirs publics et notamment le pouvoir local portent plus d attention aux secteurs des arts du cirque et de la rue 2 Si vous disposez d un lieu de pr sentation de spectacles estimez vous que le lieu Q Il faudrait renforcer les programmes culturels consacr s aux que vous animez arts du spectacle sur les t l visions locales OUI NON est bien desservi par les transports en commun aux heures de spectacle est bien signalis est bien dot en places de parking aux alentours S Il faudrait Bruxelles plus de sc nes pour pr senter les est bien dot en possibilit s de parking gratuit aux alentours spectacles cr s en Flandre et en Wallonie qui ne trouvent pas de est situ dans un environnement satisfaisant en termes lieux d accueil d clairages public et de s curit R Il faudrait que la politique d information culturelle de Bruxelles soit repens e et emploie de nouveaux outils agenda site web T Il faudrait plus d argent pour les ar
220. encontrant les ministres ou l administration de la Culture laborant des projets Parall lement une crise de la fr quentation des lieux de spectacles particuli rement sensible au niveau du th tre semble se confirmer depuis les ann es 80 Aucune tude v ritablement scientifique n a t men e a cet gard depuis fort longtemps aussi les raisons qui sont invoqu es sont elles toujours aujourd hui de l ordre de l hypoth se D faut de communication surench re du nombre de cr ations dur e insuffisante des s ries de repr sentations r le de la presse et des m dias ont t ainsi sugg r s pour expliquer cette carence de public Bogen et Collard 1996 EGJT 1998 La question de l emploi des artistes enfin en l absence d un v ritable statut reste un probleme de fond qui handicape lourdement un secteur d ja fragile Les r ponses du politique a ces probl mes ont t diverses En ce qui concerne les probl mes des jeunes cr ateurs en dehors des exigences impos es aux compagnies obligations de coproductions ext rieures impliquant d tre inclus dans la programmation d un th tre tabli et aux structures conventionn es obligations de coproduire de programmer ou d accueillir des jeunes cr ateurs de mettre des auteurs belges au r pertoire des projets f d rateurs propres certains secteurs ont t envisag s voire entam s mais n ont pas encore trouv d about
221. endre les comprendre et les d coder Une troisi me chose est le discours autour de ce que les francophones appellent la flamandisation de Bruxelles Cela a toujours t et reste une discussion assez troublante avec les coll gues francophones car faut il parler en termes de quantit de qualit ou des deux Je m efforce aussi de me distancier du fait que cette discussion contient une certaine tension politique En tout cas je ne suis pas s r que le secteur des arts flamand m me en tenant compte de la composition de la population soit surrepr sent Bruxelles en termes de quantit Pour ce qui est de la qualit certains francophones prouvent un norme respect parfois m me surfait pour le dynamisme du secteur des arts flamand Le respect me semble tre une chose importante et positive pour autant qu il ne soit pas exag r n ait pas un effet paralysant n aboutisse pas l envie et que la personne qui l prouve reste productive au niveau du d veloppement de son propre paysage artistique Ce dynamisme est pr sent en partie gr ce la base financi re relativement lev e des institutions culturelles flamandes et est renforc par la position minoritaire de la culture flamande Bruxelles Cela la rend probablement plus combative plus alerte comme le notait Philippe Sireuil dans un d bat public sur la culture n erlandophone Bruxelles Je fouille ma m moire Des souvenirs d a
222. enne Belgique concerne essentiellement voire exclusivement le domaine de la musique non classique ce qui n est pas du ressort de cette tude il convient pourtant d en faire mention pour avoir un aper u complet du paysage de la sc ne flamande Bruxelles LAB dans les ann es 70 constituait la riposte politique de la Flandre l acquisition par la Communaut fran aise du Botanique Ici aussi la Communaut flamande comme la VGC 74 368 lui octroient des subsides Les centres communautaires Gemeenschapcentra d pendent de la Commission communautaire flamande Ils forment un r seau d institutions pluralistes locales de la Communaut flamande Bruxelles Leur t che est d am liorer la qualit de la vie dans la ville Ce rapport la soci t est traduit diff remment par chaque centre en rapport avec la r alit locale L identit flamande n est pas le but mais le point de d part Dans chaque commune se trouve un centre communautaire qui joue le r le de point de rencontre de la Communaut flamande du monde associatif et du citoyen La dotation totale de la VGC aux centres communautaires est de 3 299 884 Quinze d entre eux ont une programmation l intention des coles Certains comme Den Dam Auderghem et Kontakt Woluw Saint Pierre programment l offre n erlandophone dans le centre culturel communal D autres ont leur propre programmation de petites formes de th tre et de danse com
223. ens qui passent r guli rement des omnivores qui zappent dans le culturel et des gens qui physiquement ne participent pas mais sont n anmoins li s par exemple en lisant les critiques de films sans jamais aller au cin ma La crise dont on parle n est elle pas li e a la forme le c t classique ne rebute t il pas le public Quand on essaye des choses hybrides il y a un autre public qui vient Peut tre les arts de la sc ne sont ils trop peu diversifi s Pour conclure Guido Minne indique que cela a toujours exist et qu environ 20 des gens seulement s int ressent au th tre 119 BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS 4 Myriam van Roosbroeck rappelle que tous les cr ateurs font des spectacles dans l id e d avoir du public Or l on a trop souvent l air de consid rer que les cr ateurs font des choses loign es de la r alit du public et pour se faire plaisir Les tudes qui ont t men es au niveau de la fr quentation sont en g n ral peu fiables car peu scientifiques chacun fournissant les taux de fr quentation qu il veut tous les organismes et compagnies ne sont pas quip s d une billetterie informatis e Elle rappelle que le public scolaire a la particularit d tre un public captif Mais elle souligne que d une mani re g n rale il ny a pas manque de jeunes dans les th tres c est plut t l inverse En r alit la tranche d ages la plus absente est celle qui va de 30 50 a
224. ent des propri taires priv s qui les louent parfois pour des sommes avantageuses mais ne sont pas pr ts y faire des embellissements Ce probl me peut tre rapproch de celui d autres pouvoirs publics comme la Communaut flamande qui se refusent voir figurer l achat d un ordinateur dans des frais artistiques Loin de vouloir faire entrer de force dans les institutions des structures qui trouvent leur quilibre dans une certaine ind pendance vis vis de celles ci il est cependant possible d imaginer qu on soutienne leur activit autrement que par le subventionnement Ces structures participent apr s tout la vie culturelle et l activit conomique de la capitale et repr sentent au niveau local une plus value pour les quartiers Les probl mes qu elles rencontrent on le voit un peu diff rents devraient pouvoir tre soulag s diff rents niveaux G OGRAPHIE POLITIQUE 63 PARENTH SE REGARDS CROIS S Les failles communautaires dont l aspect strictement politique vient d tre examin existent aussi dans le regard port sur l autre Communaut regard charg de mythes et de pr jug s Nous avons tent de mettre en valeur cet aspect par l exercice suivant en donnant ici l un et l autre la vision que nous avions des arts du spectacle de l autre Communaut Ces visions sont videmment minemment subjectives et personnelles mais peuvent titre indicat
225. ent galement des accords sur les responsabilit s des autorit s locales et flamandes Ce d cret qui date du 13 juillet 2001 et dont les conclusions d ex cution ont t approuv es le 11 janvier 2002 commence doucement avoir des effets l o il pourrait y avoir dans le futur beaucoup de bouleversements Une des grandes cons quences sur le monde du spectacle pourrait tre une diminution notoire du nombre de lieux de repr sentation et donc de l activit des arts du spectacle en Flandre cause du plus grand impact et du r flexe souvent tr s conservateur des politiciens locaux quantit de centres culturels ayant une programmation int ressante en th tre et en danse risquent de ne plus fonctionner qu en tant que garages de groupements locaux et ou pour apporter de amusement pur et des activit s culturelles commerciales Le travail plus risqu et d exp rimentation est d s maintenant particuli rement menac sur ce point Cette volution est pr occupante et ses effets court et moyen terme ne sont pas encore calculables C est galement un paradoxe dans la politique de la Communaut flamande que d un c t des efforts importants soient fournis pour favoriser la production de spectacles cf augmentation des subsides pour le d cret sur les arts de la sc ne et plus r cemment pour le d cret sur la musique et que de l autre c t leur diffusion soit s rieusement hypoth qu e Le d cret pour une
226. ent pas et le style conna t un renouvellement certain par l implication d artistes venus d autres horizons notamment au Th tre Le Caf Le principe populaire de la Revue qui fait le succ s du Th tre des Galeries depuis des lustres a ainsi t repris et d cap par le metteur en sc ne Charlie Degotte notamment dans le cadre de Bruxelles Brussel 2000 Les quatre saisons de la revue Le th tre populaire de divertissement se pr sente diff remment en Flandre que du c t francophone Il se situe au niveau du Volkstoneel th tre populaire ou de revues comme le tr s populaire Bossemans amp Coppenolle pr sent r cemment au VCA Centre flamand des arts amateurs et dans la d fense d un th tre d op rette Il existe clairement un public pour ces formes th trales populaires et plusieurs politiciens flamands Bruxelles aiment s y identifier Si le th tre jeune public francophone a su cr er les moyens toujours difficiles cependant de son existence jouit d une certaine reconnaissance l attribution du prix Oc la CTEJ pour le festival No l au Th tre a couronn en 2001 leur travail assidu et dispose d un lieu propre Bruxelles avec le Th tre de la Montagne magique ses principaux acteurs rel vent les effets pervers de l institutionnalisation et du partenariat avec le syst me ducatif qui am nent une normalisation des uvres Pickels
227. ent plus importantes aujourd hui dans des secteurs moins subventionn s comme la danse une moyenne de 50 pour les compagnies contrat programm es de la Communaut fran aise voire constituent l essentiel du financement pour les structures totalement d pourvues de subventions Du c t flamand la d finition de revenus propres du d cret sur les arts de la sc ne est assez semblable Ceux ci comprennent tous les revenus en rapport direct avec le sponsoring et la publicit les revenus provenant de la billetterie ceux g n r s par les coproductions et ceux provenant de la vente de spectacles l exception des aides financi res des pouvoirs publics et de la Loterie nationale L aussi ce qui est frappant est que quelques institutions surtout dans la danse atteignent des pourcentages de revenus propres particuli rement lev s bien au del des 12 5 exig s par le d cret sur les arts de la sc ne Dans les plus grandes compagnies de danse ils peuvent s lever jusqu 65 surtout gr ce aux coproductions et tourn es internationales qu elles peuvent conclure Le montant des recettes de billetterie est pour partie fonction du subventionnement ou non de la structure la subvention ayant notamment comme l gitimation l abaissement du co t de la place les recettes en billetterie des structures subventionn es lesquelles ont d ailleurs pour la plupart des politiques d invitations et
228. ent une culture francophone arc bout e sur la tradition l exception de la politique de la danse plus novatrice ne justifie en rien le secret dont elle entoure ses choix les actions d velopp es travers les trois r glements qui pourraient constituer une forme de politique sont en termes de moyens trop loign es des aides assez massives accord es d autres sujets obscurs pour avoir un r el poids La VGC cartel e entre sa fonction de remplacement des politiques communales travers l action des centres communautaires et le soutien cons quent des structures de qualit d j soutenues cons quemment par la Communaut flamande ne para t pas plus d termin e dans ses choix Dans les deux cas on a l impression que les politiques men es ne tiennent pas compte de la r alit du terrrain bruxellois ou restent arr t es sur des positions politiques dat es L absence de politiques intercommunautaires se heurte a l absence d accord culturel entre les Communaut s et au refus que la Cocom active ses comp tences culturelles pr vues lors de sa cr ation Ces deux points devraient dans l id al tre r envisag s pour qu une politique culturelle post nationale r elle puisse voir le jour Cette politique ne devrait pas faire l conomie de la d fense de chaque culture mais la comprendrait de mani re d gag e et ouverte C est Bruxelles que le besoin d une telle politique
229. entureux et acceptant de faire quelques efforts de communication Les disciplines ne reposant pas sur la langue la danse les arts du cirque circulent videmment plus facilement En danse ce sont en g n ral les plus grands noms qui passent la fronti re Fr d ric Flamand Thierry Smits Mich le Anne De Mey Claudio Bernardo Nicole Mossoux et Patrick Bont sont ainsi pr sents en Flandre presque chaque ann e on peut en dire autant pour Wim Vandekeybus ou Rosas en Wallonie Les troupes de th tre ont plus de difficult s l exemple de l Ensemble Leporello tr s pr sent en Wallonie comme en France depuis plusieurs ann es mais jouant en fran ais est un peu l exception Encore plus exceptionnelle est la collaboration des compagnies de th tre bruxelloises Tansquinquennal et Dito Dito Les versions n erlandaises de leurs spectacles tournent en Flandre et Hollande mais les versions fran aises ne sont visibles qu Bruxelles ou en France Les critures dramatiques suite des efforts faits au niveau de la traduction commencent elles aussi circuler d une Communaut l autre Arne Sierens Jean Marie Piemme Philippe Blasband se sont notamment vus traduits et jou s de l autre c t Des Centres d arts tels que le Singel Anvers et le Vooruit Gand ont mont les ann es pass es des projets th matiques prenant la sc ne artistique francophone comme sujet Il nous semble cependant qu il se
230. er 1999 ou depuis le 1er juillet 1998 pr sent certains de vos spectacles Bruxelles dans des lieux non destin s au spectacle en en organisant vous m me la pr sentation oul a Code postal NON Q 4 Adresse ventuelle du ou des lieu x d activit s il y a lieu et si diff rente du si ge Si la r ponse est non passez la question 1 H 1 F Si oui combien de repr sentations cela a t il donn lieu en 1999 Q en 98 99 Q en 2000 O en 99 00 O Code postal en 2001 0 en 00 01 Q 5 Ann e de parution des statuts au Moniteur 1 G Combien de spectateurs cela a t il repr sent 6 Nom et qualit du responsable de la structure remplissant ce questionnaire en 1999 Chen 88890 en 2000 0 en99 000 Nom en 2001 O en 00 010 Qualit 1 H Votre travail fait appel au x genre s suivant s Il Nature de la structure choix multiple autoris 1 La structure cr e des spectacles Il existe dans la structure une quipe artistique nane ou un artiste permanents impliqu s directement dans la r alisation de spectacles conception du projet travail des r p titions caf th tre th tre jeunes publics th tre musical art lyrique danse th tre de mouvement mime OUI Q NON Qa 2 La structure pr sente des spectacles en assure la programmation la promotion la billetterie et le cadre technique dans un lieu propre ou dans d autr
231. erc e par le politique pour mettre sur pied des programmations plus populaires ou pour des actions tourn es vers le social la pression du politique pour l union communautaire lire affirmation d une identit flamande Il nous semble n anmoins que ces probl mes ne vont pas aussi loin que ceux voqu s plus haut dans le paysage francophone 10 clairage Les probl mes et questions soulev s dans ce chapitre trouvent de nombreuses correspondances dans les r ponses donn es notre questionnaire et ont t pour nombre d entre eux voqu s lors des tables rondes En ce qui concerne l inscription des lieux de spectacle dans la ville ont t soulev s la question du manque de visibilit des th tres les probl mes de signal tique l usage de l investissement ponctuel de lieux non destin s au spectacle et la limitation de la place des arts de la rue Ainsi qu on peut le constater dans les r ponses la derni re partie du questionnaire l alphabet des bonnes ou mauvaises id es le secteur est tr s conscient des probl matiques urbaines Le fait d affirmer la pr sence des lieux de spectacle dans le tissu urbain fait en particulier l objet d une opinion tr s positive 89 structures sur 93 sont globalement d accord avec cette id e et 66 tout fait d accord Si l on rel ve dans le questionnaire les difficult s rencontr es par les lieux de spectacle on s aper oit en revanche que
232. erloren droom of nakende geboorte in Balcon Balkon n 2 septembre september 1998 Bruxelles La Bellone Vlaams Theater Instituut 1998 THOROGOOD Marika The Brussels theatre shows up the linguistic divide in the capital and the way artists are crossing it in International Arts Manager nr 10 p XIII XIV Londres 1998 T JONCK Pieter Als het centrum leeggelopen is in Etcetera nr 56 57 Bruxelles 1996 VAN LOO Michel Plus qu un simple divertissement Historique du Th atre Jeune public en Communaut frangaise Meer dan louter verstrooiing in Balcon Balkon n 2 septembre september 1998 Bruxelles La Bellone Vlaams Theater Instituut 1998 VREUX Benoit Fragments et fractures Etats du th atre en Communaut fran aise 1980 1990 Brokstukken en breuken in Balcon Balkon n 1 ao t augustus 1996 Bruxelles La Bellone Vlaams Theater Instituut 1996 WELDMAN Sabrina Jupe en b ton et dessous culturels Bruxelles double vitesse Een jurk van beton en een culturele onderrok in Balcon Balkon n 2 septembre september 1998 Bruxelles La Bellone Vlaams Theater Instituut 1998 113 BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS 4 Suggestions jointes aux questionnaires 1 Pour que les arts de la sc ne existent vraiment comme une r f rence positive il faut repenser la mani re de pr senter et de mettre en valeur les artistes il est symptomatique de constater que
233. ers employ s enseignants fonctionnaires prof Lib rales artistes Langue francophones flamands allochtones CEE hors CEE 93 structures 73 G OGRAPHIE HUMAINE De mani re g n rale le spectateur le plus d sir a de 21 35 ans a fait des tudes secondaires sup rieures est enseignant et francophone Le moins d sir a plus de 65 ans en faisant exception du jeune public de moins de 16 ans n a termin que ses tudes secondaires inf rieures est ouvrier et allochtone hors CEE Ces proportions ne coincident pas tout a fait avec le spectateur le plus effectivement rencontr qui a entre 35 et 50 ans et a fait des tudes sup rieures s il est toujours enseignant et francophone Quant au spectateur pas du tout rencontr l aussi en faisant exception du jeune public o les moins rencontr s sont les tout petits avant 5 ans il correspond mais renforc au niveau des chiffres au spectateur le moins d sir g d un niveau d tudes minimum ouvrier et allochtone hors CEE Ces chiffres absolus sont on s en aper oit un peu exag r s mais n anmoins significatifs de certains malaises 42 structures estiment ne pas rencontrer le public qu elles d sirent 6 structures d sirent rencontrer tous les publics Si l on fait l conomie du crit re de l ge et qu on ne consid re que les professions les langues et les niveaux d tudes 42
234. ers aujourd hui fusionn es Trois coles priv es compl tent l offre l cole d acteurs Parallax orient e aussi vers le cin ma De Kleine Academie et l cole LASSAAD toutes deux dans l esprit de Jacques Lecoq Une fois pass par ces coles le jeune acteur ou metteur en sc ne a l occasion de faire un travail sp cifique th tre d ombres op ra l occasion de stages organis s par le CIFAS de rencontrer de grands metteurs en sc ne l occasion des stages internationaux coorganis s par le CREPA l cole des ma tres ou de participer a des ateliers avec des metteurs en sc ne ou chor graphes organis s par le CAS bas a Charleroi mais op rant partout en Communaut frangaise ces derniers ne sont accessibles qu aux acteurs sortant d tablissements sup rieurs reconnus par la Communaut fran aise Rangoni 1998 Olaerts 1997 Duqu 2001 L enseignement du chant dispens dans les Conservatoires et souvent compl t par des cours priv s ne comprend qu une approche rudimentaire des questions de jeu et de la sc ne Pour pallier ce manque la Monnaie offre a de jeunes chanteurs issus des Conservatoires belges la possibilit de se familiariser avec les techniques de la sc ne a travers les productions de l op ra studio et diff rentes master classes L enseignement professionnel en danse et chor graphie est aujourd hui principalement repr sent par PARTS l cole
235. es Claires et certains Gemeenschapcentra centres communautaires Les structures qui n incluent pas un cr ateur dans leur organigramme ou ne produisent pas par eux m mes accueillent souvent des cr ateurs en r sidence Le Kaaitheater le Th tre Les Tanneurs sont dans ce cas ou pratiquent une fid lit de programmation qui inmanquablement donne une certaine image au lieu c est le cas de la Chapelle des Brigittines ou du Th tre Marni points de chute respectifs des chor graphes Patrick Bont Nicole Mossoux et Claudio Bernardo du Kaaitheater et m me d un festival comme le KunstenFESTIVALdesArts Le Beursschouwburg fait lui office de passe plat par lequel passent chaque fois de nouveaux artistes qui sont suivis pendant deux a trois saisons et puis doivent prendre leur propre chemin et laisser la place a d autres Dans beaucoup d autres cas et non des moindres une quipe artistique ou de production fait partie de la structure du lieu pour exemples le Th tre National le Th tre Varia le Th tre le Public le Th tre des Galeries le Th tre de la Place des Martyrs le Th tre Royal du Parc le Th tre ACTIVIT DE LA POPULATION de Poche le Th tre de la Toison d Or le Th tre de la Balsamine le Th tre Oc an Nord allant parfois jusqu donner son nom au lieu Com die Claude Volter Th tre Yvan Baudouin Lesly Bunton Th tre de Quat sous Roland Ravez Jusqu a
236. es arts du spectacle qu aux futurs chercheurs Le th tre est analys au sens large et permet aux tudiants de d terminer leurs pr f rences et d laborer leur trajectoire personnelle En plus du tronc commun limit un ventail de cours option est propos tels que des cours sur la dramaturgie et la politique des ateliers sur l criture cr ative et critique l exploration de la danse et du th tre musical 94 des questions sur la pr sentation du corps sur la sc ne l approfondissement de la th orie de base Certains acteurs ou organismes du secteur d mentent pourtant l assertion concernant le manque de curiosit du secteur pour les approches th oriques en cherchant susciter la r flexion La Bellone et le VTI travers les v nements qu ils organisent et leurs publications sont en premi re ligne pour assurer cette mission mais certaines structures le Varia le Kaaitheater le KunstenFESTIVALdesArts notamment organisent de leur propre chef des rencontres ou tables rondes g n ralement en relation directe avec leur programmation et collaborent ou ditent seuls des publications La CTEJ publie en collaboration avec l omnipr sent Lansman diteur les Carnets de la CTEJ concernant des questions relatives au th tre jeune public Le CIFAS avec le m me partenaire publie des volumes consacr s aux ma tres de stage qu il invite Contredanse prolonge parfois ses publications pa
237. es deux r gions qui taient fr quentes auparavant comme la Biennale de Charleroi Danses ou le festival du Jeune Th tre ou Rencontres d Octobre bas Li ge mais programmant pendant quelques ann es galement ailleurs en Communaut fran aise cela est peut tre conjoncturel Les synergies entre Bruxelles et la Wallonie restent n anmoins importantes elles se manifestent principalement sous la forme de coproductions nombre de spectacles tant programm s d s leur premi re exploitation la fois Bruxelles et en Wallonie en particulier dans les villes les plus importantes Charleroi Li ge Namur et Mons Ces synergies sont moins videntes d s lors que l on parle de la circulation des spectacles hors coproduction et vis vis d agglom rations moins importantes Il existe de fait un cart culturel entre les esth tiques appr ci es Bruxelles et celles qui sont l honneur dans les plus petites villes Cela est particuli rement sensible dans les secteurs les plus pointus comme le th tre de recherche la danse contemporaine la performance les spectacles de ce type cr s Bruxelles ont plus de facilit s circuler internationalement que dans le r seau des centres culturels wallons Thirion 1998 de Wasseige 2000 malgr les efforts du service de la diffusion du minist re de la Culture Inversement les productions cr es en r gion ind pendamment de toute coproduction avec Bruxell
238. es effectives et gagner en transparence d mocratique En ce qui concerne le r le de l Europe il appartient au personnel politique bruxellois de faire remonter la question de sa non intervention sur Bruxelles et de plaider pour une intervention culturelle europ enne dans la capitale La mani re dont le subventionnement cr e un certain ordonnancement a fait appara tre le d calage existant entre les diff rentes disciplines Ce d calage para t tre le r sultat d un processus historique plus que d une r alit de l activit bruxelloise ou d une vitalit de l un ou l autre art Si le co t lev de l art lyrique justifie d une certaine mani re encore que cela soit discutable sa pr minence en termes financiers celle du th tre pour adultes par rapport la danse au th tre jeune public au cirque et aux arts de la rue sans parler de l vanescence de l interdisciplinaire semble tre plus le fait de l anciennet que de la n cessit Ce d calage est repris tous les niveaux de pouvoir alors que certains pourraient jouer des r les compensatoires l int rieur de certains secteurs en particulier au niveau du th tre et de la danse aid s au projet du c t francophone o dans le cas des projets soutenus exclusivement par la VGC les montants accord s aux d marches les plus exp rimentales sont souvent insuffisants pour mener un travail v ritablement professionne
239. es lieux th atre de rue art forain th atre action OUI Q cirque NON Q performance oooo0oo0o0oooononoao 3 La structure g re un lieu o elle pr sente des spectacles autre pr cisez OUI Qa NON Qa 124 1 Votre travail pourrait tre qualifi de choix multiple autoris divertissement avant garde classique moderne contemporain engag populaire autre pr cisez 1 J Votre travail se m le t il parfois d autres formes artistiques oul a NON Q Si la r ponse est non passez la question 1 L 1 K Si oui laquelle choix multiple autoris arts plastiques cin ma musique litt rature vid o nouveaux m dias autre pr cisez 1 L Si votre travail fait appel plusieurs genres de spectacles ou se m le a d autres formes artistiques estimez vous ben ficier ce titre d une reconnaissance OUI NON du public Q Q critique juridique m Q institutionnelle m Q 2 A Pr sentez vous des spectacles soit dans un lieu que vous g rez soit dans d autres lieux OUI Q NON Q Si la r ponse est non passez la question 3 A Page 4 2 B Si oui combien de repr sentations cela a t il concern en 1999 O en 98 99 O en 2000 O en 99 00 O en 2001 Q en 00 01 Q 2 C Combien de productions diff rentes cela a t il repr sent en 1999 O en 98 99 O en 2000 Q en 99 00 Q en 2001 Q
240. es re u au moins une fois 54 une aide D autres noms qui jusqu en 2001 n avaient pas encore re u de subventions de la Communaut flamande mais ont parfois d j acquis leur propre lieu sont Random Scream AER Amgod Un uf is un uf Surfistas A CiotaT La Oca Loca Cette liste n est certainement pas compl te et volue tout le temps par exemple il y avait beaucoup de nouveaux noms dans les demandes d aides au projet pour 2002 parmi lesquels Ennesima Kwaad Bloed Les Ballets du Grand Maghreb et Peeping Tom qui ont obtenu un soutien En 2002 les sommes accord es ces projets se situaient entre 47 100 et 27 270 Du c t de la VGC galement un certain nombre de ces projets re oivent un soutien avec des montants tr s inf rieurs entre 6 200 et 2 500 Hans Van Den Broeck ex Ballets C de la B s est entre temps aussi install Bruxelles et met sur pied sa propre structure Pour la plupart d entre eux il existe Bruxelles un probl me r el de diffusion et de pr sentation de leurs productions Le Beursschouwburg et Werkhuizenproducties Rosas suivent ce travail au plus pr s Occasionnellement il peut y avoir des pr sentations dans des centres communautaires Recyclart aux Bains Connective ou ailleurs encore et parfois sur des sc nes francophones Au niveau du cirque des arts forains et de la rue dont la reconnaissance est toute r cente deux structures bruxelloises sur neuf
241. es subsides de traduction pour 32 226 ont par ailleurs t accord s Si on analyse les chiffres de pr s on s aper oit que la plus grande partie des moyens de la VGC vont des structures qui b n ficient galement d un soutien structurel de la Communaut flamande Dans le cadre du nouveau d cret 2001 sur la politique culturelle de la Communaut flamande au niveau local la Communaut flamande a r dig quatre notes d intention politiques concernant ce sujet Celles ci sont consultables sur le site de la VGC www digitaalbrussel be la rubrique lokaal cultuurbeleid Le niveau communal Au niveau communal celui qui nous pr occupe au premier chef dans cette tude si les comp tences sont larges et d ailleurs anciennes les communes ont eu le souci de cr er des salles de spectacles bien avant que l tat ou les provinces ne les prennent en charge on peut constater que seuls deux domaines sont couverts par les d penses culturelles obligatoires que les communes doivent l galement inscrire a leur budget les frais d entretien de la biblioth que publique et les frais engag s pour la protection des monuments et des sites Si certains se sont lev s contre ce caract re facultatif des d penses 29 Chiffre communiqu par Ronald de Pourcq Service th tre de la Cocof communales de Wasseige 2000 c est pour le moment la loi et en cons quence les politiques culturelles de
242. es une politique concr te de visibilit de l information culturelle dans la ville affichage information etc B Il faudrait cr er Bruxelles une salle sans ligne artistique particuli re qui soit accessible aux jeunes compagnies gratuitement ou prix tr s modique C Il faudrait d velopper Bruxelles la pr sence physique des arts du spectacle dans l espace public VI Avez vous d autres suggestions pour am liorer le paysage des arts i es x du spectacle a Bruxelles D Il faudrait promouvoir l image culturelle de Bruxelles tant aupr s de ses habitants qu l tranger E Il faudrait Bruxelles un centre d information visible sur les arts du spectacle o l on puisse s informer sur les spectacles en cours et acheter des billets pour le jour m me cf kiosque th tre de la Madeleine Paris F Il faudrait Bruxelles une sorte de centre administratif qui pourrait soulager le travail administratif des compagnies ind pendantes G Il faudrait Bruxelles une salle de grande capacit en mesure d accueillir des op ras grand public des op rettes des spectacles musicaux H Il faudrait Bruxelles un grand plateau pour accueillir les productions de danse et les grandes productions internationales Il faudrait Bruxelles plus de studios de r p tition vastes convenant pour le th tre et la danse J Il faudrait donner plus de place au th tre musical dans les programmations
243. es y trouvent difficilement des points de chute cf infra Ch VI point 2 c 39 G OGRAPHIE POLITIQUE Il nous semble qu il y a quelques diff rences subtiles dans la relation entre la Flandre et la sc ne n erlandophone bruxelloise En voici quelques unes l inverse de la concentration historique de la vie artistique du c t francophone o il n est r ellement question de d centralisation que depuis 1970 en tout cas en mati re d arts du spectacle le th tre en Flandre s est toujours d velopp de fa on d centralis e et en partie concentr e dans les trois grandes villes Anvers Bruxelles et Gand L existence des trois grands th tres li s une ville Het Toneelhuis Antwerpen l ancien KNS le Publiekstheater Gent l ancien NTG et le KVS Bottelarij au lieu d un Th tre National la dispersion des institutions des arts de la sc ne les plus grandes incluses sur tout le territoire la politique de r partition des subsides Anvers et Gand obtiennent de plus hauts subsides et ont une multiplicit de structures subventionn es gr ce au d cret sur les arts du spectacle et le nombre de grandes institutions subventionn es telles que le Ballet des Flandres l Op ra des Flandres et le Singel qui se trouvent galement dans d autres villes t moignent de cette d centralisation historique Anvers conna t la plus forte concentration de th tre flamand Pour un certain nombre de
244. et souvent h las peu ouvertes sur les autres et souvent n employant pas bien leurs subsides 3 Le secteur culturel a des retomb es directes sur le secteur conomique tourisme h tellerie restos taxis etc les politiques r gionales devraient en tenir compte 4 Plus de transparence dans la gestion des lieux culturels 29 Une vraie politique culturelle assum e pleinement par un cabinet et son ministre 30 Plus de d bat svp Des actes Que l argent de la culture aille la culture Assez des structures bidons aux emplois fictifs assez des th treux qui vaccinent les jeunes contre le th tre assez des scolaires qui trompent les autorit s sur les remplissages des salles De v ritables outils culturels pour la capitale de l Europe Des autorit s qui auraient des comp tences svp 31 Il faudrait davantage de petits lieux 100 150 places caf s th tres cabarets salons clubs pour les petites formes convivialit humour po sie marionnette chansons lectures musique de chambre intimisme calme raffinement all that jazz 32 Il faudrait soutenir le d veloppement d un r seau d acteurs culturels et artistiques bruxellois flamands et francophones pour donner une voix plus importante au secteur bruxellois et sa sp cificit dans les discussions communautaires respectives La r glementation et la distribution des subsides au niveau de la Ville de la R gion et de la Cocof ne s
245. evendications que le spectateur se nourrit Au niveau de la danse l action entreprise par la RAC R union des Auteurs Chor graphes si elle a port ses fruits certains gards la reconnaissance de la plupart des compagnies de danse contrat programm es hors Charleroi Danses s est affirm e en 2000 avec une hausse cons quente de leurs subventions pour certains a par contre chou au niveau de la proposition de paysage chor graphique RAC 1998 qui pr conisait le d veloppement d autres p les chor graphiques importants part Charleroi Danses afin de cr er des alternatives de coproduction Le principe de sc nes chor graphiques d velopp Bruxelles par la Cocof pallie un peu ce manque mais avec des moyens sans commune mesure lesdites sc nes re oivent un budget pr s de dix fois inf rieur l enveloppe annuelle de coproduction de Charleroi Danses et ce budget est g n ralement d volu la seule programmation Il faut remarquer de plus que ce budget correspond celui qui tait auparavant r parti directement entre huit compagnies bruxelloises Quant l aide accord e aux projets elle stagne au m me niveau L aussi on n apercoit pas de grands d bats de fond qui opposent les compagnies aid es au projet aux compagnies conventionn es et le conflit vis vis de Charleroi Danses repose sur des questions financi res et de politique non sur une contestation esth tique
246. ficult s rencontr es par les structures dans leur totalit sont assez diff rents Les 17 structures concern es sur 55 ayant donn leur chiffre d affaire mentionnent d abord le manque de lieux de fabrication de d cors et de r p tition l impossibilit de jouer longtemps et le manque de mat riel technique Les probl mes de support administratif et en termes de promotion des spectacles y sont en revanche moins importants que par rapport aux r ponses g n rales Labsence de comptes rendre des autorit s et une mentalit plus offensive en termes de promotion y sont sans doute pour beaucoup Difficult s rencontr es par les structures dont les subventions repr sentent de 30 du chiffre d affaires locaux de fabrication lieu de r p tition jouer longtemps 8 4700 mat riel technique 8 3529 lieux de repr sentation 6 35 29 promotion spectacles 6 23 53 h bergement 23 53 support administratif 17 65 autre 0 00 17 structures faut remarquer que ces structures de type priv sont toutes francophones Les d marches bruxelloises n erlandophones de type priv sont en effet extr mement rares si pas inexistantes Lors d une table ronde a t soulev le probl me que repr sentait pour les administrations en particulier communales le fait d investir dans des lieux priv s TR1 819 Or bien des lieux sont occup s en location et appartienn
247. flamand il existe des initiatives similaires comme la cellule culturelle Canon du minist re de l Enseignement et le projet Vlaggen en Wimpels toutes deux jouant la fois sur la culture et l enseignement Depuis environ deux ans la Communaut flamande subventionne des projets socio artistiques travers une r glementation s par e et la Commission communautaire flamande fait de m me travers le Sociaal Impulsfonds Les centres communautaires ont souvent un r le stimulant pour le quartier et certains d entre eux remplissent ce r le travers une activit artistique avec des moyens tr s limit s Il serait cependant pr somptueux d esp rer de ces op rations de m diation qu elles remplissent a elles seules les salles et il faut en valuer les effets pervers pour les artistes Si un mouvement semble se dessiner au sein du monde du spectacle pour rechercher ce type d exp riences impliquant le public dans la cr ation Machiels 2002 il ne saurait tre g n ralis tous les cr ateurs auxquels imposer le rapport avec le public en dehors du spectacle ce qui correspond une tendance actuelle serait aberrant Rappelons que pour certains comme Armand Gatti Ireland 1998 le souci du public est un scandale et que c est le travail th tral en lui m me qui constitue la m diation 93 ACTIVIT DE LA POPULATION d La r flexion Reste enfin le domaine de la r flexion sur les arts du s
248. forcer le caract re interdisciplinaire et bicommunautaire de sa politique en mati res d arts du spectacle en soutenant les projets qui vont dans cette direction Un soutien sp cifique aux projets impliquant plusieurs partenaires de styles diff rents pourrait galement avoir un effet tr s positif Des aides sp cifiques pour l aide la traduction des programmes pourraient galement tre envisag es Ces recommandations sont valables pour les autres pouvoirs locaux bicommunautaires par d finition Le d cloisonnement devrait aussi s op rer entre les communes de mani re bilat rale ou multilat rale Au niveau du secteur la mise en place de r seaux infra et intercommunautaires et o soient confront es les diff rentes disciplines peut de m me s op rer rapidement Les probl mes des interventions publiques sont pour la plupart difficiles a r soudre du jour au lendemain Une chose para t n anmoins possible dans l imm diat c est de revaloriser la culture du spectacle l chelon communal Si dans quelques communes il existe bien une politique en la mati re Bruxelles Ville pour de multiples raisons historiques notamment jouant dans ce cadre un r le pr minent la plupart du temps cette politique fait d faut Au niveau r gional et en particulier au niveau d Image de Bruxelles une clarification de la politique et une transparence plus grande sont urgentes De mani re plus g
249. ge loin s en faut et que nombre de structures plus fragiles et plus jeunes n ont pas r pondu vu la difficult du questionnaire la situation est tr s probablement pire La mani re mitig e dont les structures ont r pondu la question de l int r t de d velopper une politique d accueil en r sidence de jeunes artistes fra chement dipl m s est galement un bon indicateur de la r serve vis vis des jeunes si l avis g n ral est globalement positif 79 de r ponses favorables les structures tout fait d accord avec cette proposition sont en fait minoritaires 49 et 9 ne sont globalement pas d accord Dans les suggestions plusieurs rappellent les difficult s particuli res des jeunes cr ateurs SUG 10 13 40 et une s attache en particulier au racisme sic dont sont victimes les com diens issus d coles non reconnues ou autodidactes SUG 17 78 Il faudrait d velopper une politique d accueil en r sidence de jeunes artis tes fra chement dipl m s au sein des lieux de spectacles bruxellois E globalement d accord E globalement pas d accord osans opinion 93 structures Date de cr ation des structures B non pr cis E avant 1970 Dentre 1970 et 1980 Dentre 1980 et 1990 E entre 1990 et 1995 entre 1995 et 2000 apr s 2000 95 structures L insuffisance des administrateurs est visible travers le nombre de structures rencontrant des difficult s en termes de su
250. gnons 279 Th tre du chien cras 280 Th tre du copeau 281 Th tre du corbeau 282 Th tre du grand midi 283 Th tre du L viathan 284 Th tre du papyrus 285 Th tre du R sidence Palace 286 Th tre du Sygne 287 Th tre en libert 288 Th tre pique 289 Th tre imaginaire 290 Th tre intranquille 291 Th tre Isoc le 292 Th tre Jacques Gueux 293 Th tre la Montagne Magique 294 Th tre Le Public 295 Th atre Les Tanneurs 296 Th tre loyal du trac 297 Th atre Maat 298 Th atre Marni 299 Th tre National 300 Th atre Oc an Nord 301 Th tre Oz 302 Th tre par del 303 Th tre royal du Parc 304 Th tre Traverse 305 Th tre Varia 306 Th tre suivre 307 Th atre po me 308 Theatroc 309 Tirasila 310 Tortues enrag es 311 Tout se joue 312 Touzani Sam 313 Traces asbl 314 Transcultures 315 Transition 316 Transit zone vzw 317 Transquinquennal 318 Trefcentrum Y 319 Trimaran 320 Tristero 321 Twee vzw 322 Ultima vez 323 Un uf is un uf 324 Utopia asbl 325 Vanity 326 Velvet 327 Villa Lobos Maria Clara 328 Vlinderboom en Stinkzwamexperimenten 329 Welcome to earth 330 Wooshing Machine 331 Yerl s Jean Luc 332 Y grec groupe th tral 333 Zirk th tre 334 Z00 vzw 4 ANNEXES Liste des structures ayant r pondu au questionnaire J O O1 ND Act Hours asbl Albertine as
251. gr ables soir es et de grandes aventures th trales galement francophones me reviennent Les d buts du Plan K et de Fr d ric Flamand l Atelier Ste Anne et Philippe van Kessel les repr sentations de Thierry Salmon les incroyables d couvertes internationales au Th tre 140 et plus tard parfois aux Halles de Schaerbeek Philippe Sireuil Isabelle et Marianne Pousseur l absurde de Charlie Degotte Martine Wijckaert Ingrid Von Wantoch Rekowski Mich le Anne De Mey Pierre Droulers m ont surpris parfois mais pas toujours les rencontres avec Jean Marie Piemme Europalia je pense 1980 o j ai fait pour la premi re fois connaissance grande chelle avec le th tre francophone la rencontre avec l avant garde am ricaine lors du Festival pour le mill naire de la Ville de Bruxelles et j en oublie s rement toute une s rie Plus r cemment j ai t impressionn par Rwanda 1994 de Jacques Delcuvellerie j ai aim les repr sentations de danse de Mich le Noiret Karine Ponties le mouvement autour du nouveau cirque qui dans le bon sens du mot est populaire mais pas populiste Je r alise que je n ai pas une vue d ensemble que certaines choses m chappent parfois ou que je les rate cause de circonstances Bien s r je vois des repr sentations qui me disent beaucoup moins que je plus aucun bouleversement ce qui fait que je ne suis pas d u Les spectacles de Wim Vandekeybus qui je ne sais
252. grosse majorit est dirig e vers les coles 42 actions puis les jeunes 31 viennent ensuite les milieux d favoris s 22 Bien plus loin viennent les allochtones hors CEE 10 les allochtones CEE 9 et les seniors 9 On peut se demander ensuite si des actions sp cifiques ont un sens alors que les formes pr sent es ne changent gu re Ainsi pour ne parler que des allochtones vouloir toucher des populations trang res qui n ont pas forc ment les m mes r f rences en termes de spectacle alors qu on ne fait dans les programmations que tr s peu de place aux formes extra occidentales para t manquer de logique La place tr s r duite du conte du th tre d ombres turc de la danse africaine ou indienne du th tre d Extr me Orient dans les programmations des th tres bruxellois est exemplative de cette mentalit qui veut comme on a pu le sugg rer dans une table ronde TR3 24 que les immigr s culturels s adaptent d abord aux formes occidentales Le succ s de ces formes quand elles sont pr sent es est tout aussi significatif La place qui est faite dans les th tres aux langues trang res quand il s agit de spectacles utilisant la langue est galement examiner G OGRAPHIE HUMAINE Dans le graphique ci dessous on voit par exemple la place limit e donn e aux spectacles en arabe 7 spectacles sur 92 mentionn s dans les r ponses la question ont employ cette langue au
253. herche il connait des sorts tr s contrast s suivant les Communaut s pour les raisons voqu es plus haut absence de reconnaissance officielle sp cifique au niveau francophone existence de la notion de muziektheater au niveau flamand Ces diff rences de conception influent directement sur le dynamisme des secteurs et les moyens dont disposent les projets Quant a la germination prometteuse de projets et d espaces transdisciplinaires elle se heurte d une part au cloisonnement naturel voqu plus haut et un cloisonnement politique si la notion de muziektheater est assez large et a permis au niveau n erlandophone l mergence de spectacles difficiles classer il n existe pas encore au niveau francophone d autorit comp tente pour ce type de travail Selon l actuel projet de d cret cadre des arts de la sc ne une instance consacr e aux projets multidisciplinaires devrait tre constitu e Miller 2002 Au niveau flamand galement il n existe pas de dispositif sp cifique pour les projets multi ou interdisciplinaires mais on se penche sur la question dans le cadre du nouveau d cret sur les arts qui devrait entrer en vigueur en 2004 La pratique artistique surtout celle du monde de la danse et G OGRAPHIE PHYSIQUE du th tre musical ont cependant mis en uvre depuis un certain temps L existence de la notion des Kunstencentra Centres d arts y est s rement pour quelque chose car
254. i ont suivi un cursus de trois ans aupr s de diff rents praticiens de la sc ne Ce cursus est principalement technique et va de notions g n rales d lectricit du fonctionnement de base d un projecteur l apprentissage de syst mes de machinerie et est compl t par un survol de mati res plus artistiques comme l histoire du th tre Les tudiants se sp cialisent g n ralement en son clairage ou plateau en fonction du stage dans un contexte professionnel th tres studios ateliers de d cor qui compl te cette formation et qu ils auront trouv par eux m mes Correcte d un point de vue technique cette formation a des lacunes au niveau de l ducation artistique La formation que propose le RITS est comparable L orientation Sciences industrielles et technologie Industri le wetenschap amp technologie propose dans son programme Techniques de l audiovisuel option assistant de sc ne Il s agit d une formation en trois ans aux m tiers d assistant la mise en sc ne de r gisseur 22 Institut sup rieur de Formation Artisanale et Commerciale La section en question fait partie de la formation de chef d entreprise de technicien lumi re son ou d assistant de production Quant aux coles d art visuel comme la Cambre et Saint Luc elles ont des sections consacr es la sc nographie sections qui incluent une confrontation limit e avec les r alit s du plateau et
255. i tient un refus de consid rer la r alit parce qu elle r v lerait que les formes de spectacle actuelles ne sont pas forc ment universelles ce qui rel ve de la peur de l autre les m tis ont de tous temps et en tous lieux toujours t mal vus et ce qui rel ve du conservatisme des a n s soit la peur des vieux par rapport aux jeunes Il subsiste que ces logiques d exclusion qui ont peut tre leur l gitimit au niveau plus lointain et abstrait des Communaut s semblent difficilement compatibles avec le principe de la cit et le r le de lien de proximit attentif au bien tre de la population que joue en principe le pouvoir local Sans s illusionner sur les priorit s effectives de celui ci ni sur les pouvoirs magiques du spectacle vivant il reste que la particularit de celui ci r unir dans une exp rience toujours unique et exceptionnelle des spectateurs reste un des rares facteurs de vie commune qui restent dans la ville G OGRAPHIE HUMAINE d aujourd hui Ne serait ce que pour cela il m rite que l on y pr te une attention soutenue 5 clairage Ce chapitre consacr aux philosophies l uvre dans le secteur est en fait recoup de nombreux endroits par le questionnaire qui contenait de nombreuses questions sur la mani re dont les structures se per oivent en tant que cr ateurs ou en tant qu organisateurs et sur la mani re dont elles per oivent leur publi
256. ice du Th tre 122 X ANNEXES 1 Objet d limitation et m thodologie de l tude Regards crois s sur les arts du spectacle Bruxelles Une tude qualitative et transversale sur le secteur des arts du spectacle Bruxelles l Source et but de l tude 1 L tude est commandit e par Henri Simons chevin de la Culture et de l Urbanisme de Bruxelles ville 2 L tude concerne les arts du spectacle suivants toutes les formes de th tre th tre de texte th tre de mouvement th tre musical th tre jeune public th tre de rue th tre action caf th tre notamment la danse l art lyrique les arts du cirque et les arts forains et les formes m lant ces disciplines 3 Vu les r alit s du paysage sc nique bruxellois ces domaines sont envisag s au niveau des 19 communes de l agglom ration tant au niveau francophone que n erlandophone 4 Le but de l tude est de d gager des pistes d intervention moyen et long terme pour le pouvoir local afin d am liorer la situation des arts du spectacle Bruxelles et ce du triple point de vue des cr ateurs des organisateurs et du public 5 Au vu des comp tences exerc es par les autres pouvoirs publics les champs qui concernent le plus directement le pouvoir local et qui nous semblent devoir tre explor s en priorit sont les suivants 1 le champ des infrastructures tant au niveau urbanistique qu en termes de locaux po
257. ienne en est parfois loign e mais de laquelle je me sens en m me temps proche Je repense aussi avec beaucoup de plaisir au temps o je travaillais au KunstenFESTIVALdesArts et Bruxelles Brussel 2000 avec une quipe mixte francophone flamande Cela n a jamais men des probl mes au contraire j y ai toujours trouv un norme enrichissement Ensuite il y a les lieux Me rendre au Th tre National tait une atrocit mais pour qui ne l tait ce pas Le Botanique ne m attire pas du tout cela doit avoir quelque chose voir avec l ambiance la mentalit le fonctionnement artistique qui est totalement impersonnel L tout respire le politique voqu auparavant J aime aller dans des salles renov es telles que Les Tanneurs la Balsamine les Halles de Schaerbeek les Brigittines la Maison du Spectacle la Bellone Et pourquoi ne pas l avouer tout de suite a a aussi voir avec le fait que je m y sens le bienvenu et respect en tant que flamand Je me sens mal l aise au Th tre Varia et au Th tre Marni pour des raisons oppos es Et puis il y a le ph nom ne Jo Dekmine qui se trouve probablement l antipode de ce qu est le Flamand moyen mais que j admire pour qui et comment il est A part les pierres il y a aussi des gens et je m inclus dans les heureux qui ont beaucoup d amis parmi les coll gues francophones Oui nous avons parfois d normes divergences d opinions nous liso
258. if donner une id e des incompr hensions ou des fausses barri res existantes Du point de vue d un francophone Le premier aspect qui me frappe en tant que francophone est l opulence relative des structures et des compagnies Les chiffres des subventions accord es me laissent r veur Le luxe du Kaaitheater de PARTS du Rosas Performance Space et m me du VCA laissent pantois comme leur communication se d clinant de mani re impressionnante dans des affiches quadrichromes et des documents l gants Cela ne va pas sans une critique sans doute dict e par la jalousie qui fait que je trouve un peu nouveau riche ce luxe trop ostentatoire J ai beau savoir que la situation n est pas si rose pour tout le monde que certains artistes bruxellois n erlandophones se d brouillent avec des queues de cerise que les gemeenschapcentra ne sont pas tous sublimes pour les quelques incursions que j y ai faites ce confort relatif fait envie Le deuxi me aspect est sans doute le caract re pointu de la plupart des productions A en croire la programmation des lieux bruxellois n erlandophones la culture flamande serait uniquement d avant garde et le public flamand dot d un niveau d instruction particuli rement lev Si je navais pas zapp de temps autre sur VTM ou TV Brussel d ailleurs et vu que dans les petites villes flamandes aussi les gens ne s habillent pas tous en Margiela et assistent apparemme
259. iff rentes strat gies TR3 82 5 9 11 que l on s approprie TR3 2 18 20 ne refl tant pas les cultures pr sentes dans la ville TR3 24 26 Ces contradictions se retrouvent dans les suggestions o l on retrouve des notions de clients ou de consommateurs de culture SUG 5 11 mais o on voque aussi l injonction de participer au lieu de consommer SUG 35 la place du th tre dans la cit SUG 24 la n cessit de s ouvrir aux autres cultures ou de se d vouer pour les immigr s SUG 23 35 38 et la mani re dont les th atres ne s engagent dans une programmation que pour leur public SUG 15 On voit a travers ces l ments d information subjectifs que la notion de public fant me que nous avions d velopp e marqu e par une volont d universalit est effectivement pr gnante et que la perception du public est tr s floue en particulier chez les cr ateurs Les raisons invoqu es prioritairement pour les raisons de non rencontre sont en particulier signifiantes de la double pens e existant sur le public la fois duquer manque de formation et s duire manque d information le sentiment d cart entre la d marche propos e et la r alit culturelle tant assez important chez ceux qui reconnaissent la non rencontre de certains publics Malgr le flou apparaissent des cat gories de publics moins souvent
260. inaires pourrait tre mis en uvre rapidement Une aide aux compagnies nomades pour la location de lieux de r p tition pourrait pallier dans un premier temps le cruel manque de locaux de travail qui ressort travers cette tude Ces soutiens pourraient tre envisag s au niveau communal comme au niveau des commissions communautaires Sur le plan de la formation des modules de formation courts pratiques concernant les diff rentes questions d administration et de production pourraient tre mis en place pour am liorer la situation dans l imm diat Vu les faibles moyens dont disposent les structures qui en ont le plus besoin ces formations devraient tre subventionn es Dans l imm diat galement l absence d cole de danse au niveau acad mie pourrait tre compens e par un soutien aux cours et stages de danse de qualit qui permettrait aux jeunes danseurs d acc der a ces cours moindre prix La vari t des techniques envisag es dans ces cours doit tre consid r e 105 ZOOM ARRI RE En ce qui concerne le marasme existant dans certains secteurs il nous appara t qu il est imp ratif que les secteurs concern s recentrent au plus vite le d bat sur les questions esth tiques trop souvent occult es les derni res ann es par des pr occupations conomiques ou sociales Par rapport au probl me du cloisonnement d s aujourd hui l chevinat de la Culture de Bruxelles Ville peut d cider de ren
261. int de vue d un n erlandophone En tant que flamand et bruxellois je n ai pas la pr tention de conna tre le monde th tral francophone sous toutes ses coutures Pourtant je ne me sens pas non plus en partie cause de mes activit s des vingt derni res ann es profane ou observateur loign Je me d crirais plut t comme observateur engag Pour moi en tant que flamand la r gle de conduite est de m int resser une culture francophone forte et fleurissante laquelle je peux confronter ma propre culture Dans cette optique je suis annuellement une trentaine de repr sentations du c t francophone Est ce trop peu pour oser crire quelque chose sur le sujet La premi re chose qui me frappe est le cadre administratif lire politique incompr hensible mes yeux dans lequel les organisations francophones sont suppos es fonctionner ce que je vis souvent non sans compter toutes les qualit s et la bonne volont des personnes qui y travaillent comme un dysfonctionnement Du c t flamand un mouvement fort s est d velopp fin des ann es 70 et 80 qui a plaid en faveur d une d politisation et d une autonomie du secteur des arts Des notions telles que la gestion loign e le terme vient des Pays Bas l autonomie et la cr ation de ses propres formes d organisation par exemple le VTI ont men un cadre administratif qui fonctionne tr s diff remment Un certain nombre de pe
262. inutilis s Le Th tre Moli re dans la galerie ou plut t l impasse du Bastion Porte de Namur le Th tre du R sidence Palace qui accueille aujourd hui surtout des conf rences de presse le Th tre du Vaudeville promis un emploi d espace d exposition l Albert Hall Roseland la Chasse que ses co ts prohibitifs destinent des soir es dansantes plus rentables la petite salle du Nouveau Th tre de Belgique celle ouverte par De Parade rue Haute Il n est peut tre pas utile de se lamenter sur la disparition somme toute naturelle de ces salles sauf quand l outil pourrait s av rer performant et correspond a un manque sur le march bruxellois On peut aussi s interroger sur le devenir de lieux provisoires comme le BSBbis De Bottelarij ou le Palace quand les quipes qui les occupent auront r int gr leurs th tres Les investissements ponctuels de lieux non destin s au spectacle s ils se sont faits plus rares ces derni res ann es ont t longtemps une sp cialit bruxelloise Les artistes qui n avaient pas acc s des stuctures officielles ou souhaitaient s en d marquer ont fr quemment fait emploi de ces lieux Ces investissements d espaces ont t pour beaucoup dans l originalit de certaines approches et avaient la vertu de susciter la curiosit du public L Arsenal du charroi l cole des Arts et M tiers la Fonderie de Molenbeek la Biblioth que Solvay l c
263. iquent chaque ann e cf tableau p 62 La moyenne du nombre de repr sentations peut ainsi varier de 18 131 et n est pas forc ment en rapport direct avec les moyens dont disposent les structures Ainsi des structures ayant entre 125 000 et 250 000 de subventions donnent elles moins de repr sentations un peu plus de 22 de moyenne que d autres recevant entre 0 et 125 000 plus ou moins 30 repr sentations de moyenne et celles recevant entre 125 000 et 250 000 54 repr sentations en moyenne Des structures recevant entre 500 000 et 750 000 font moins de repr sentations en moyenne 101 repr sentations que celles qui re oivent de 250 000 500 000 ou celles qui ont plus de 750 000 plus ou moins 130 repr sentations En terme de nombre de cr ations galement cela va de 2 cr ations par an plus de 30 l aussi sans qu il y ait un rapport imm diat absolu avec le montant des subventions certaines structures d pourvues de moyens cr ant norm ment g n ralement des petites formes et certaines structures largement subventionn es ayant principalement une fonction de pr sentation la cr ation n tant qu une part de leur activit La probl matique des possibilit s de cr ation rapide repose la question de la raret des lieux laboratoires comme cela a t soulign TR2 6 et celle des fonds disponibles rapidement pour r aliser les spectacles TR1 821 Aucune demande dans
264. ires devait se confirmer la reconnaissance de celles ci devrait suivre au niveau de sa reconnaissance m diatique et de son homologation politique Le pouvoir local a peut tre un r le jouer cet gard dans la tradition somme toute des centres culturels en suppl ant la rigidit des autres pouvoirs cet gard Les exemples de lieux soutenus par des communes et jouant cette carte comme les Brigittines Bruxelles Ville lEs pace Catastrophe Saint Gilles les Halles Schaerbeek et le th tre Mercelis Ixelles seraient peut tre suivre ailleurs L examen des festivals et partenariats a fait appara tre une certaine profusion d options festivali res mais peu de partenariats occasionnels ou long terme hors situations exceptionnelles Lid e de renforcer les partenariats entre diff rentes sc nes bruxelloises se heurte d ailleurs certaines r ticences Le pourcentage de ceux qui sont tout fait d accord avec cette id e n est d ailleurs pas majoritaire 45 seulement de la totalit des r ponses C est dire que les collaborations dans un secteur divis ne sont pas videntes comme cela a t remarqu par ailleurs TR3 17 20 et 23 34 Il faudrait soutenir et d velopper les collaborations entre les diff rentes sc nes bruxelloises E globalement d accord E globalement pas d accord Osans opinion 93 structures Au cours des tables rondes plusieu
265. is dans une bien moindre mesure que dans d autres villes L exemple de la cha ne parisienne Paris Premi re qui s est impos e en m lant de mani re brillante les arts majeurs et mineurs la mode la litt rature la vari t la danse contemporaine le th tre ou le design les grands v nements et les cr ateurs les plus secrets et conf re ainsi l activit culturelle un caract re tendance serait peut tre une source d inspiration int ressante Amsterdam galement une cha ne culturelle locale informe exclusivement sur l offre culturelle dans sa totalit ACTIVIT DE LA POPULATION Les espaces publics ou semi publics d affichage culturel dont on saisit l importance au vu des tarifs pratiqu s dans le priv sont eux aussi tr s rares et dans certaines communes inexistants comme sont exigus les espaces r serv s aux activit s culturelles dans les feuilles d informations locales S il ne faut pas imaginer que le d ploiement de tels espaces cr erait lui seul un engouement du public local pour les structures les plus proches il aurait au moins pour effet d aider l inscription des lieux de spectacles on l a vu souvent confidentiels dans l imaginaire des habitants cf Ch Ill point 1 La promotion porteuse de l image de la structure est aussi une arme dans un secteur qui est quels que soient les discours f d rateurs concurrentiel Elle est en cons quence d velopp
266. isation du travail des jeunes artistes 14 Laissez faire et intervenez moins 15 De nombreux th tres existent Ils s engagent souvent dans des programmations juste pour leur public Je ne crois pas aux Vitrines L Art doit rester vivant Mais il faut financer ce qui existe d j Pour que d autres puissent en jouir 16 Continuer soutenir et mettre en place de mani re structurelle l enseignement des arts du cirque aux diff rents niveaux de formation acad mie enseignement artistique sup rieur Le niveau des artistes belges en sera valoris meilleure formation de base meilleure qualit des artistes 17 Ouvrir le th tre institutionnel tous les com diens quelle que soit leur formation Mettre fin au racisme envers les com diens issus d coles non reconnues ou autodidactes 18 Oui tr s certainement mais ce questionnaire est d j bien complexe comme a Stabiliser des structures qui existent qui ont fait leurs preuves et qui par manque de moyens d cents et r currents risquent de s essouffler de s puiser et de ne pas pouvoir aller jusqu au bout de leur travail 19 Statut d artistes d velopper tant au niveau du spectacle que de la musique et surtout des arts plastiques 20 Il faudrait soutenir non les projets ponctuellement mais les d marches artistiques qui se dessinent en filigrane derri re les productions S carter d finitivement de la notion de produit efficacit rende
267. ise cet argent doit rapporter d une mani re ou d une autre Mais sans argent on ne peut pas travailler r guli rement le Vlaams Theater Instituut sort une revue qui rappelle les dates de remise de projets Les portes sont l ce qu il faut c est savoir o frapper Selon lui ce n est pas la quantit d argent qui est la plus importante mais la fa on de g rer ce que l on re oit L important c est de r aliser ce que l on d sire 21 Mich le Braconnier insiste sur le fait que l argent dont ont le plus besoin les cr ateurs doit tre frais et rapide Il serait int ressant selon elle de savoir combien l ensemble des th tres paient en int r t bancaires cause des d lais impos s par la Communaut fran aise Elle rappelle qu il n y a pas beaucoup de portes ou frapper part la Communaut Il serait utile qu une loi permettant la d ductibilit fiscale soit vot e afin d encourager le m c nat 22 Marianne Cosserat explique qu en France il y a des financements crois s alors qu en Belgique les financements sont exclusifs En France tous les partenaires sont autour de la table et on voit comment aller dans le m me sens En Belgique on est soit francophone soit n erlandophone il est tr s difficile d tre les deux De plus l artiste se fourvoie facilement en croyant qu il est oblig d aborder des th mes sociaux en contre partie de largent re u Selon elle le fait m me d admettre que l on do
268. ise VUB VGC entre autres doit souvent tre lou dans le priv le mat riel disponible dans ces services de pr ts est souvent inaccessible v tuste ou simplement inexistant Accessoires l ments de mobilier mat riel d clairage mat riel d enregistrement et de diffusion son mat riel de captation et de diffusion vid o location de studios d enregistrement ou de montage sont souvent n cessaires d s le travail de r p tition et peu accessibles aux structures d pourvues de moyens De nombreuses structures plus tablies pratiquent le pr t mais dans certaines limites et en fonction de la disponibilit dudit mat riel Au niveau administratif la disparit est tout aussi importante Suivant le nombre de personnes sous contrat la complexit du montage financier le nomadisme ventuel pour les r p titions l importance de la premi re exploitation la prise en charge ou non de la promotion l importance du travail de contact pour la diffusion l ventuel travail d animation autour du spectacle les charges administratives peuvent s accumuler de mani re exponentielle Les difficult s les plus grandes se situent peut tre non au niveau des tous premiers projets mais dans la phase interm diaire qui au niveau francophone au moins peut durer fort longtemps le travail se professionnalise mais la stabilit n y est pas encore et si les moyens augmentent ils sont g n ralement insuffisants pour assurer un e
269. isposition 29 sur 36 c est en g n ral quand elles n en ont pas l emploi soit la plupart du temps moins de trois mois par an Salles de r p tition Longueur B moins de 6 m m6as DB 10 Oplus de 10 36 structures 51 salles Salles de r p tition Largeur Salles de r p tition Largeur B moins de 4m B4 6 D6 8 Oplus de 8 36 structures 51 salles G OGRAPHIE PHYSIQUE Salles de r p tition Hauteur non pr cis E moins de 3m 03 4 O4 5 E plus de 5 36 structures 51 salles Salles de r p tition Equipement Plancher de canse les 3 ensemble 44 structures Difficult s rencontr es autre Mh bergement E mat riel technique W lieux de repr sentation W support administratif Olocaux de fabrication Djouer longtemps lieu de r p tition E promotion spectacles 92 structures 31 G OGRAPHIE PHYSIQUE Structures de cr ation disposant d un local de r p tition avec ou sans lieu Oservice payant E mise disposition E Nombre total sans lieu de spectacle avec lieu de spectacle costumes accessoires l ments de plateau 7 Avec lieu E Sans lieu video son clairage 62 structures ll faudrait Bruxelles plus de studios de r p titions vastes convenant pour le th tre et la danse Bglobalement d accord E globalement pas d accord osans
270. issement Un Centre des critures dramatiques a t voulu et pr vu dans le Couvent des Capucins Mons le CED WB mais le budget qui lui a t accord tant insuffisant pour ses missions il a failli se saborder en 2002 un budget extraordinaire lui permettant finalement de tenir jusqu au 31 d cembre une maison du jeune th tre a failli voir le jour dans les locaux de l ancienne batellerie mais le projet a t abandonn une maison de la danse devait voir le jour dans la Raffinerie g r e par Charleroi Danses Plan K mais se heurte des probl mes tant d espace que de politique artistique Charleroi Danses ne souhaitant pas devenir un minist re bis Les critiques mises par les diff rents secteurs ont galement suscit un travail de r organisation des instances soutenant les arts de la sc ne travers un projet de d cret cadre des arts de la sc ne soit les arts du spectacle envisag s par cette tude plus la musique dont une premi re version qui s av rait impraticable fut ensuite abondamment remani e Au niveau du statut de l artiste enfin l important travail r alis depuis de nombreuses ann es par des chercheurs en concertation avec le secteur n a pas encore trouv d aboutissement les logiques politiques s opposant entre elles et le secteur mitig ne soutenant pas de mani re tr s combative les projets existants cf infra ch VI point 1 a La pr
271. it justifier l argent re u met l artiste en position de qu mandeur et m me la rigueur de mendiant 23 Myriam van Roosbroeck pense qu l inverse du secteur des arts plastiques et d une mani re g n rale de tout ce qui concerne le patrimoine fort pris par les sponsors c est un leurre de penser a un soutien priv important dans le domaine des arts vivants tant donn l absence de r elle tradition de m c nat dans ce secteur dont l activit est vou e il est vrai a l ph m re Ce qui est le plus pratiqu est la vente de salles des sponsors priv s qui invitent leurs clients 824 Chris Verdonck explique qu City Min e d ils essaient d tre BRUXXXels Le pouvoir communal est selon lui le seul qui peut soutenir financi rement un projet sans qu il faille afficher un lion ou un coq Le soutien communal peut donner une dynamique tr s positive dans la ville comme celle du cin ma Nova qui ne veut d argent d aucune Communaut mais de Bruxelles parce que c est un projet bruxellois Du c t flamand il y a plus d aide au niveau des projets culturels c est li une strat gie long terme mais quand on ne veut pas jouer ce jeu c est difficile City Min e d essaye galement de travailler sur une identit bruxelloise Il cite nouveau l exemple de Nadine o l on peut avoir les moyens de travailler sans que l on vous demande quelle langue vous parlez ce qui est li au fait qu il s
272. l un niveau plus haut de reconnaissance toujours du c t francophone l absence de choix entre le spectacle grand public et les formes plus novatrices la persistance de structures vieillies et la demi reconnaissance de structures plus ou moins nouvelles cr ent un paysage peu lisible Du c t flamand le probl me 35 En effet le maintien d une activit culturelle de prestige comme l op ra qui s adresse prioritairement un public ais pourrait tre remis en cause il s agit l v ritablement d un choix politique G OGRAPHIE POLITIQUE s il y en a un serait plut t inverse dans la trop grande homog n it des d marches soutenues L absence de reconnaissance de l interdisciplinaire reste toujours aussi vidente Cette hi rarchie se poursuit au niveau communal si l on observe de quoi se revendiquent les 14 structures recevant une aide communale on retrouve les m mes proportions Interventions communales disciplines B Th tre E Danse Oth atre musical D Jeune public E Th tre de rue E Cirque E Autre D Th tre Mvt E Caf Th atre E Performance E Art forain E Art lyrique 14 structures Si l on proc de une analyse du rapport entre le subventionnement des structures en diff renciant celles qui re oivent des subventions r currentes des subventions ponctuelles ou pas de subventions et l ge des structures on per oit que la plupart des structures
273. l Jacques Franck 39 Centre culturel Woluwe Saint Pierre 40 Centre nerg tique humaine 41 Centre international de recherche et de cr ation artistique 42 Chiel Van Berkel 43 Cirque Royal Koninklijk Circus 44 Cleomades 45 Clos Cacao 46 Collectif 1984 47 Com die Claude Volter 48 Comiq art Bruxelles 49 Commedia all improviso 50 Compagnie 1 2 3 4 51 Compagnie 127 52 Compagnie 9 53 Compagnie Abaroa 54 Compagnie Arcoballo 55 Compagnie Ballet David Sonnenbluck 56 Compagnie Biloxi 48 57 Compagnie Bud Blumenthal 58 Compagnie clair obscur 59 Compagnie Corpus Arts 60 Compagnie de Ours 61 Compagnie de la casquette 62 Compagnie de la Sonnette 63 Compagnie des Galeries 64 Compagnie des nouveaux disparus 65 Compagnie du chaos 66 Compagnie du complot 67 Compagnie du cuivre ANNEXES 68 Compagnie du singe suspendu 69 Compagnie en Marche 70 Compagnie Jean qui cloche 71 Compagnie Jos Besprosvany 72 Compagnie Karin Vyncke 73 Compagnie Karine Ponti s 74 Compagnie Lassaad 75 Compagnie les m t ores 76 Compagnie Lola 77 Compagnie Marie Jyldys asbl 78 Compagnie Marteau Th atre 79 Compagnie Matteo Moles 80 Compagnie Mich le Anne De Mey 81 Compagnie Mossoux Bont 82 Compagnie Nadine Ganase 83 Compagnie Onnagata Rea 84 Compagnie orange sanguine 85 Compagnie Pierre Droulers 86 Compagnie Point Z ro 87 Compagnie Rambeaux Theunissen 88 Comp
274. l appellation Brusselse Cultuurcommunicatie Centrum souhaitant un centre bilingue Ceci sans parler du fait qu au dela de la fronti re linguistique un dialogue devrait tre possible L initiative fut provisoirement gel e Les dysfonctionnements qui peuvent appara tre suite ces probl mes de recouvrements de contradictions voire de tiraillements entre les ex cutifs et leur administration ne sont pas absents Dans certains cas on pourrait m me dire pour paraphraser Gino Russo que ces dysfonctionnements sont des fonctionnements II ne faut pas pour autant noircir tout le personnel politique et administratif dans lequel se G OGRAPHIE POLITIQUE trouvent des personnes anim es d une v ritable passion pour le secteur des spectacles et sans lesquels la situation serait probablement bien pire Les probl mes d opacit des d cisions ou le fait que l on retrouve dans certaines instances d avis des experts qui sont la fois juges et parties sont peut tre ins parables de la petitesse du territoire Ces probl mes peuvent n anmoins s rement tre am lior s La mani re dont les instances d avis de la Communaut flamande rendent publiques leurs propositions avant que le ministre n ait pris ses d cisions est ce titre int ressante 4 D coupage administratif lieux phares et ordonnancement Les montants des subventions distribu es marquent de toute vidence l importance accord e par les diff rents
275. l y a quatre acteurs au niveau des Communaut s G OGRAPHIE POLITIQUE Il existe galement une Commission communautaire commune o si gent des ministres bruxellois aussi bien flamands que francophones Cette commission bilinque est comp tente pour les mati res personnelles qui ne peuvent pas tre scind es telles que les h pitaux et les CPAS Elle est donc tr s limit e Constitutionnellement la Cocom peut d cider de beaucoup plus Elle pourrait par exemple tablir une politique culturelle commune pour Bruxelles prendre des initiatives pour un enseignement bilingue La volont politique de r aliser quelque chose de cette sorte est cependant inexistante dans la plupart des partis Enfin la R gion de Bruxelles Capitale est comp tente pour les mati res r gionales telles que la mobilit ou le logement et n a donc en th orie rien voir avec la culture S il n tait que la R gion pr voit tous les ans 5 millions d euros pour le rayonnement national et international de Bruxelles Une cagnotte assez cons quente donc qui est en premier lieu consacr e la culture Last but not least il y a les dix neuf communes dont chacune a son chevin pour la culture francophone et souvent n erlandophone son centre communautaire flamand dans certains cas un centre culturel francophone dont l infrastructure est parfois communale et certaines m me une ou deux biblioth ques Elles constituent la base de la
276. la finale Ouvrir des coffee shop dans tous les th tres Attendre Voir Naples 10 Cela ne co terait pas grand chose d ouvrir les espaces institutionnels pendant leur moment de passage vide aux jeunes compagnies qui n attendent que a montrer leur travail Toutes les salles devraient tre occup es Ouvrir les esprits aux nouvelles propositions artistiques Penser Performance Action Contact dans des lieux non th traux ou hors salle de spectacle Prendre exemple sur ce qui se passe super bien en Europe en Belgique Par ex la danse contemporaine l art contemporain le cirque et art de la rue le th tre flamand et musical Osez osez Obliger chaque institution subventionn e parrainer pauler inviter les jeunes groupes metteurs en sc ne individus mettre un peu de d sordre dans leurs murs hors de leurs murs 11 Cr er une soci t de gestion des fichiers clients de la Culture sur le mod le qui a fait le succ s du Th tre Le Public 12 II faudrait d velopper et soutenir les initiatives locales organis es par les structures th trales Ateliers Enfant Adultes Rencontres th tres Quartiers Animations autour des structures ll faudrait cesser d am nager des lieux qui ne sont pas destin s au spectacle en lieux de repr sentation et construire de vraies salles de spectacle afin de pouvoir travailler dans des lieux sans danger quip s et pratiques 114 13 Consid ration et valor
277. la presse g n rale les probl mes qui se posent tant diff rents La presse sp cialis e est en Communaut fran aise tr s sp cialis e Trois revues sur le th tre deux sur la danse une sur les arts du cirque qui vient de na tre forment le paysage Leur point commun est l absence d espace critique chaud sur les spectacles Dans tudes th trales dit par le Centre d tudes th trales de Louvain La Neuve Alternatives th trales et Nouvelles de danse qui toutes trois ont une renomm e qui d passe largement nos fronti res on trouvera des textes sur la th orie ou la pratique du th tre ou de la danse voire des analyses a posteriori de spectacles ou des articles consacr s la trajectoire de certains cr ateurs mais pas de critiques proprement dites II est pr f rable pour appr cier ces revues d tre bien inform la base le b otien s y perdra facilement NDD Info gratuit et Sc nes paraissant respectivement quatre et deux fois par an sont d un style plus accessible au commun des mortels mais peut tre cause de leur aspect f d rateur se refusent ouvrir un espace r ellement critique si les questionnements et les d bats n en sont pas absents Il est un peu t t pour parler de Parade revue consacr e aux arts du cirque dont un seul num ro tait paru lorsque nous crivions ces lignes et semblait s inscrire dans la lign e d Alternatives th trales qui
278. lamande est le deuxi me en importance des pouvoirs publics accordant des subventions Le nombre d interventions y est beaucoup moins lev m me proportionnellement Si l on fait la moyenne des interventions au niveau flamand ou francophone on passe quasiment du simple au double au niveau ponctuel 23 787 pour les francophones 52 333 pour les flamands et m me au niveau des subventions r currentes on a une moyenne sup rieure 541 259 du c t flamand 330 699 du c t francophone Quand on sait que certains acteurs reconnus de mani re importante Bruxelles du c t flamand n ont pas r pondu au questionnaire Rosas Bronks la Needcompany on per oit que cette diff rence est sous estim e Subventions recues par les structures sur trois ans fe Si ee 1576467 3 23 92733 353 86 28440118 58 20 330699 05 9742669 19 94 541259 39 Source r currente Etat f d ral Comm fran aise Comm flamande Cocof VGC Bruxelles Capitale 9 495773 101 55085 889 Commune Total Source ponctuelle ie eee ee Etat f d ral Comm frangaise Comm flamande 0 o 000 0o 1070421 54 46 23787 133 9 470999 23 96 52333 222 Cocof VGC Bruxelles Capitale __6 71887 366 11981 167 Commune 6 17377 0 88 2896 1667 Total 74 structures 59 G OGRAPHIE POLITIQUE Les interventions ponctuelles de la Cocof
279. lbeek 144 GC De Markten 145 GC De Rinck 146 GC De Vaartkapoen 147 GC De Zeyp 148 GC Den Dam 149 GC Elzenhof 150 GC Essegem 151 GC Everna 152 GC Kontakt 153 GC Nekkersdal 154 GC Pianofabriek 155 GC Ten Noey 156 GC Ten Weyngaert 157 GC Wabo 158 Goma dos 159 Grommelo company 160 Groupe aussi asbl 161 Groupe kuru 162 Groupe th tre Appia 163 Groupe toc 164 Guayar Flavia 165 Halles de Schaerbeek 166 Hardt machin group 167 Hassid Brigitte 168 Het Bordes 169 Hors cadre 170 Hypocrites asbl 171 Imagenie 172 In sekt ensemble 173 Insomnie asbl 174 JoJi Inc 175 Jours tranquilles 176 Kaaitheater 177 Kabbale asbl 178 Kalimat Pilote Groupe 179 Ken Kunthea 180 Klark theatre 181 Kobalt Works 182 Koek s 183 Krul Les bains Connective 184 KunstenFESTIVALdesArts 185 KVS 186 L atelier 187 L atelier Corneille 188 L envers du th tre Cie Micha l Delaunoy 189 Linfini th tre 190 L Os moelle 191 La Barca 192 La com die du miroir 193 La compagnie des illusions 194 La fabrique imaginaire 195 La fleur en papier dor 196 La lynx compagnie 197 La manufacture 198 La Monnaie De Munt 199 La Oca Loca 200 La Samaritaine 201 La Soupape 202 Laisex de mont jules 203 Lazzi 90 204 Le Botanique 205 Le bouche a oreilles 206 Le Caf 207 Le Cercle 130 208 Le Chateau de Barbe Bleue 209 Le cri asbl 210 Le jardin de ma soeur 211 Le p tit monde enchant 212 Le silex 213 Le th tre du cr puscule 214 Le
280. le fait que le budget du th tre pour adultes soit comparativement plus important que celui des autres arts du spectacle c est sans doute dans ce secteur qu est le plus durement ressentie la dichotomie entre le temps de l institution et celui de la cr ation En dehors de l volution du budget frein ces derni res ann es par la mauvaise sant financi re de la Communaut la recherche permanente de compromis et de consensus semble jouer dans ce retard par rapport au mouvement du secteur lui m me On a vu plus haut quelles crises agitent cons quemment le milieu du th tre qui a le sentiment d tre oubli de ne pas tre accompagn et de n tre pris en compte que trop tard travers le d cret sur les arts de la sc ne la Communaut flamande reconna t depuis le 1 juillet 2001 six structures d art dramatique sur 38 au total en Flandre qui re oivent chacune une subvention structurelle pour quatre ans La plus grande est sans aucun doute le KVS Bottelarij qui a comme mission de pr senter le r pertoire flamand et international En raison des travaux dans leur propre b timent rue de Laeken le KVS est momentan ment relog au Bottelarij Molenbeek Depuis deux ans une nouvelle quipe a succ d Franz Marijnen qui donne un tout autre sens la notion de th tre de r pertoire Le KVS Bottelarij re oit une subvention structurelle de la Communaut 31 Chiffres communiqu s par le service du th tre de
281. le grand cart entre cette volont d ouverture l autre et la demande politique d tre une vitrine de sa propre Communaut Symptomatiques de ces difficult s les r ponses donn es notre questionnaire font appara tre de grandes diff rences entre le d sir de rencontrer l autre Communaut et la rencontre effective voir Ch V point 5 6 Syst mes fluviaux les partenariats et les festivals Dans ce contexte tr s cloisonn les circulations que peuvent induire les partenariats entre institutions ou les festivals rev tent une grande importance Le r le du KunstenFESTIVALdesArts au mois de mai est majeur en termes de diffusion de spectacles internationaux et compl te avantageusement la programmation annuelle du Th tre 140 du Kaaitheater du Th tre National du Centre culturel le Botanique de l Adac et de Paleis Par son positionnement bicommunautaire et l emploi d espaces appartenant aux deux Communaut s le festival semble cr er 22 une certaine fluidit entre les publics qui devrait cependant tre v rifi e Les efforts de traduction des spectacles sont en tout cas exemplaires Le festival est aussi un partenaire important en termes de coproductions pour certains artistes ou structures L effet pervers constat pendant quelques ann es o la pr sence du festival justifiait que les saisons des th tres s arr tent fin avril semble en passe de se modifier plusieurs salles ont d j progr
282. le questionnaire ne concernait cette question qui pr occupe traditionnellement assez peu le monde du spectacle mais qui avec le retour des pratiques proches de la performance redevient d actualit La question de l emploi tait examin e travers le questionnaire travers une question simple sur le nombre d employ s par la structure suivant qu ils taient salari s ind pendants ou prestataires occasionnels La proportion de prestataires exceptionnels importante 18 est en elle m me significative de la fragilit dans laquelle beaucoup de structures op rent Cete proportion devient de fait sup rieure d s lors qu on est dans le secteur non subventionn 60 des personnes employ es C est tonnamment au sein des structures qui ne re oivent que des subventions ponctuelles qu elle est la plus basse 14 La proportion d ind pendants est par contre nettement plus importante au sein des structures recevant des subventions r currentes plus de 20 d ind pendants parce que ce sont les seules a ACTIVIT DE LA POPULATION m me de leur offrir des contrats suffisamment cons quents pour exercer leur m tier de mani re ind pendante Cette hypoth se serait confirm e par le fait que ce haut taux d ind pendants se retrouve surtout chez les structures les plus riches disposant de plus de 750 000 de subventions par an L autre pic en cette mati re surtout au niveau des prestataires exceptionnel
283. le th tre de r pertoire la danse classique le caf th tre concerneraient plus la petite bourgeoisie plus conservatrice le th tre de boulevard et l humour s adresseraient aux classes moyennes et le th tre engag le th tre action le cirque et le th tre de rue viseraient un public plus populaire Il y a videmment ces g n ralit s des exceptions et des nuances apporter notamment en termes de tranches d ages Cette cat gorisation qui semble trouver une correspondance dans la mani re dont les subventions sont accord es ou pas certains secteurs devrait tre v rifi e l chelle de Bruxelles Si l on compare les rares tudes disponibles sur le public en termes qualitatifs et la mani re dont la plupart des structures ayant r pondu notre questionnaire envisagent leur public on per oit en effet une distance tr s grande Dans ces tudes qui toutes s avouent insuffisantes on d finit le public comme majoritairement blanc et belge g de 25 55 ans et exer ant une fonction professionnelle sup rieure Bogen et Collard 1996 Diez 1997 Weyts 38 Het cultureel regiem essai de Rudi Laermans Tielt Ed Lannoo Vlaamse Gemeenschap 2002 69 G OGRAPHIE HUMAINE 2001 Ce n est apparemment pas l image qu en ont les cr ateurs et les organisateurs qui ont r pondu notre questionnaire lesquels souhaitent pour 47 d entre eux
284. les cr ations relev es par l Annuaire du spectacle de la Communaut fran aise Les cr ations flamandes n y sont donc pas recens es 1 Ces deux derni res donn es sont tr s difficiles obtenir Si les structures subventionn es sont suppos es rendre certaines de leurs autorit s de tutelle des comptes pr cis en termes de spectateurs les chiffres du spectacle priv sont difficilement calculables Il en va de m me pour les jauges capacit public des salles 12 Les subventions accord es globalement au cirque aux arts forains et de la rue Bruxelles taient en 2001 de 173 524 au moins Les subventions accord es aux spectacles bruxellois par des autorit s publiques flamandes taient en 2001 d au moins 13 324 665 Les subventions accord es aux spectacles bruxellois par des autorit s publiques francophones taient en 2001 d au moins 21 135 724 Parmi les 1 253 demandeurs d emploi 306 soit 24 le sont depuis moins de six mois Mais combien travaillent Et combien parmi ceux qui travaillent ou pas ne sont ils pas reconnus comme tels Quelle est la part d conomie au noir du secteur du spectacle Et combien de spectateurs y a t il pour la danse le th tre le cirque l op ra Combien pour les spectacles n erlandophones et combien pour les spectacles francophones Et surtout qui sont ces spectateurs 12 Chiffre en 2001 bas sur la subvention f d rale
285. leur d sir d aller au spectacle Un autre aspect est la vie moyen terme des spectacles soit les reprises Au vu des r sultats de l tude cette dimension est rarement atteinte par nombre de structures en particulier du c t flamand Deux initiatives peuvent tre d velopp es a cet gard dans la mesure ou le public existe au niveau des pouvoirs publics flamands une attention plus grande la vie des spectacles soutenus travers des aides la reprise au niveau de la R gion le soutien la cr ation d un festival de reprises un best of des spectacles cr s la saison pr c dente qui donnerait une possibilit de seconde vie aux spectacles Sur le plan de la promotion en sus des aides d j voqu es le d veloppement des espaces d affichage communaux a des fins culturelles serait une initiative appr ci e On pourrait d ailleurs imaginer qu au niveau r gional des espaces similaires d limit s se mettent en place La cr ation de comptoirs d informations sur les activit s culturelles en plusieurs points de la ville est galement une n cessit L initiation et le soutien la cr ation d un magazine gratuit bilingue et mensuel serait galement pensable Laide pourrait s exercer au niveau des frais de traduction et de distribution et serait compl t e par le soutien des lieux de spectacle La question de la programmation inernationale concerne plus particuli rement les Communaut
286. leur programmation est multidisciplinaire par d finition De nouvelles initiatives Bruxelles telles que Recyclart les Bains Connective jouent galement sur cette r alit artistique en plus de leur caract re intercommunautaire 8 Climats pics saisonniers saisons s ches moussons et avalanches La coordination comme on l a vu plus haut n tant pas le fort des sc nes bruxelloises la r partition de l offre en mati re de spectacles reste tr s in gale tout au long de l ann e Si l on observe les chiffres des pics saisonniers sont atteint chaque ann e plus ou moins aux m mes p riodes tandis que certains mois sont beaucoup moins prolixes en possibilit s pour les spectateurs Comme on poura s en apercevoir en regardant les graphiques p 35 36 du nombre de repr sentations ayant eu lieu au cours des ann es 1999 2000 2001 graphiques qui ne tiennent pas compte des repr sentations de cirque ni d op ra les pics les plus importants semblent se situer au mois de d cembre et au mois de mars De mani re g n rale c est d octobre a d cembre que l activit est la plus soutenue Le mois de mai celui du KunstenFESTIVALdesArts repr sente les ann es concern es 2000 et 2001 un pic pour la danse mais pas pour le th tre beaucoup de th tres arr tant ce moment l leur programmation Il est remarquable aussi de constater que l ann e o Bruxelles tait ville europ enne de la culture n
287. lexions sur le th tre r cent d Armand Gatti in La M diation th trale Lansman diteur 1998 INGBERG Henry entretien in Or not n 4 Bruxelles EGJT septembre 1998 MACHIELS Christian Faire soci t in Sc nes n 8 Bruxelles La Bellone 2002 MOENS Stephan Peut tre devons nous tout simplement tre satisfaits l op ra de l apr s Mortier 2 Misschien moeten we gewoon tevreden zijn Opera in het post Mortier tijdperk 2 in Balcon Balkon n 2 septembre september 1998 Bruxelles La Bellone Vlaams Theater Instituut 1998 PICKELS Antoine Pas et faux pas de la critique de danse in Sc nes n 4 Bruxelles La Bellone juin 2000 PICKELS Antoine Du public et de la critique in Sc nes n 5 Bruxelles La Bellone d cembre 2000 PICKELS Antoine De la technique l esth tique in Sc nes n 5 Bruxelles La Bellone d cembre 2000 PICKELS Antoine Entre audace et convention le dilemme des jeunes cr ateurs in Sc nes n 8 Bruxelles La Bellone juin 2002 RAC R union des Auteurs Chor graphes Propositions pour un paysage chor graphique en Communaut fran aise mars 1998 RIPOLL Philippe Exercices de m di t ation in La M diation th trale Lansman diteur 1998 SIMON Catherine La F d ration r ve avort ou naissance annonc e Le th tre Jeune public en Communaut fran aise De Federatie v
288. lga De Soto explique qu en tant que cr atrice en r sidence a la Raffinerie elle a rencontr des lacunes au niveau technique quant au mat riel disponible et aux possibilit s offertes A Bruxelles il y a un certain nombre de lieux o l on peut travailler mais ils sont peu ou mal quip s et cela fait qu on ne peut proc der a des essais ou a de la recherche Le temps attribu au travail avec la lumi re et le son est beaucoup moindre que le temps attribu au travail chor graphique 2 Mich le Braconnier rench rit en expliquant que l espace nest g n ralement pas adapt d pourvu de confort et avec des contraintes horaires rendant les choses difficiles Le parc de mat riel de la Communaut frangaise est tr s limitatif et le centre de pr t gratuit se trouvant a Nannines pr s de Namur la location d une camionnette pour aller le chercher est presque aussi lev e qu une location de mat riel qui serait de plus en bon tat 3 Fran ois Vaneeckaute trouve que du c t flamand il n y a pas de v ritable probl me de mat riel le Vlaams Centrum voor Amateurkunsten pr te facilement et est bien quip De plus la Vlaamse Gemeenschapscommissie poss de du mat riel Trouver un lieu lui semble plus difficile 84 Pour Chris Verdonck du c t flamand il y a des infrastructures et quand on veut trouver on trouve Pour lui le probl me serait plut t de rencontrer des cr ateurs francophones il n y
289. lit s d y r pondre vari es Si certaines solutions sont simples d autres impliquent r flexion n gociation et surtout concertation Plusieurs probl mes peuvent tre r solus de mani re combin e D autres suggestions sembleront certains relever de l utopie Il nous a n anmoins paru important d indiquer toutes ces pistes apparues a travers l tude dans la mesure o elles donnent une id e de l ampleur du travail r aliser et pourraient dans certains cas tre saisies individuellement N anmoins certaines priorit s apparaissent d vidence sur lesquelles les diff rents acteurs pourraient se concentrer ZOOM ARRI RE Bruxelles a toutes les potentialit s pour devenir un centre majeur des arts du spectacle tant pour ses habitants qu un niveau international Pour que ces potentialit s se transforment en r alit il importe de se doter des outils du dialogue et d un cadre la mesure de l activit bruxelloise Plus de trente ans apr s la communautarisation de la culture et apr s que Bruxelles Brussel 2000 ait montr les forces et les failles du syst me actuel le temps semble venu de dresser une carte g ographique qui corresponde enfin au territoire 109 VIII BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS 1 tudes enqu tes bilans AML Annuaire du Spectacle de la Communaut fran aise de Belgique 1998 1999 Bruxelles Archives et Mus es de la Litt rature 2000 AML Annuaire du Spec
290. lobale de l offre cet gard 102 Ces probl mes peuvent tre un peu affin s travers certaines r ponses au questionnaire Parmi les spectacles revendiqu s sur les trois ann es tudi es par les structures sond es 313 sur 1 943 soit plus de 16 provenaient d ailleurs que Bruxelles ce qui peut sembler un chiffre important En en faisant le d tail on s aper oit que 126 de ceux ci soit plus de 40 de l offre en termes de spectacles extra bruxellois provenaient de Flandre ou de Wallonie Parmi ceux ci seuls 25 taient identifi s comme venant de Flandre ce qui est tr s peu si certaines structures comme Bronks et Paleis n ont pas r pondu au questionnaire et auraient pu un peu nuancer cet aspect qui appara t ici de mani re exag r e il semble bien y avoir un probl me de r ceptivit des spectacles flamands de Flandre La raret relative par rapport aux proportions de spectacles produits par chaque Communaut l importance de la population francophone et donc au public pr sum des spectacles venant du domaine francophone 58 sur 3 ans est aussi remarquable que la pr sence forte de spectacles issus du territoire n erlandophone 52 sur 3 ans Attention ces chiffres ne repr sentent pas le nombre de repr sentations lequel devrait s tablir bien plus bas la plupart des spectacles trangers tant pr sent s pour de tr s courtes s ries ou une seule fois Ces chiffres nous semble
291. lochtones hors CEE rencontr s par 26 des structures en g n ral mais par 16 des pr sentateurs francophones et 50 des pr sentateurs flamands ainsi de la rencontre effective des seniors rencontr s par 44 en g n ral et par pr s de 50 des structures de pr sentation En g n ral d ailleurs les pr sentateurs estiment apparemment plus haute la rencontre effective du public faut il y voir une meilleure conscience du public effectif ou un besoin de l gitimation plus aigu Le d sir de rencontrer tous les publics est plus fort du c t des structures de pr sentation flamandes que francophones si la rencontre effective compl te est souvent moins lev e surtout en termes de cat gories professionnelles En revanche la rencontre des allochtones CEE ou hors CEE est per ue comme plus forte Le relatif isolement et le caract re asez pointu des structures flamandes expliquent peut tre ce d sir plus grand et cette moindre rencontre au niveau des diff rentes cat gories socioprofessionnelles La rencontre des allochtones est peut tre proportionnellement plus grande qu au niveau francophone mais il faut faire la part ici comme ailleurs des fantasmes d un public dict par le politique La table ronde consacr e aux actions vis vis du public a mis en valeur les m mes inconnues et les m mes ambiguit s vis a vis du public que l on doit duquer TR3 14 23 attirer par d
292. lochtones entrent ais ment dans nos th tres pour voir quoi 25 Pour Claire Diez il ne faut pas forc ment aller vers avec nos propres formats et nos propres crit res Elle pose la question des limites de l ouverture Elle pose aussi la question des auteurs bien moins diversifi s que la ville Dans tous les cas l int gration des cultures trang res dans le spectacle bruxellois lui semble devoir partir d un vrai fondement et ne pas servir simplement d alibi 26 Guido Minne constate qu au Beursschouwburg comme dans beaucoup d autres th tres tout le monde est blanc ce qui fait que la culture non europ enne y est inconnue II faudrait selon lui engager des gens appartenant a ces populations dans le but de pallier ce probl me Il cite l exemple du Bottelarij o ont t engag s des gens du quartier pour certaines t ches ce qui ouvre le lieu sur la r alit de la ville 27 Patrick De Laender reconna t que si la Monnaie est multiculturelle au niveau de son quipe l op ra ne refl te pas la multiculturalit de la ville En revanche l op ra rencontre peut tre moins que le th tre le probl me d tre li un certain type de culture La musique et le chant ont un caract re universel qui permet une meilleure approche une meilleure int gration Le travail d approche d autres publics est ici aussi tr s long terme mais peut porter ses fruits 121 IX REMERCIEMENTS Admi
293. lturel les autres universit s proposent des culturele studies aux programmes tr s variables L cole sup rieure de Gand travaille sur des programmes avec des professeurs praticiens de la sc ne assez renomm s Enfin il faut mentionner l initiative de la VDP soutenue par le fonds social europ en qui vise r aliser une tude sur les besoins et le fonctionnement de l ducation dans le secteur des arts de la sc ne en Flandre 5 Fronti res naturelles les secteurs les esth tiques les langues Th tre th tre musical th tre jeune public th tre action caf th tre op ra danse arts du cirque et de la rue performance Cette tude tente d embrasser du m me regard ces diff rents arts du spectacle et leurs ventuelles synergies Un premier constat s impose si un niveau ponctuel il existe bien des collaborations les probl matiques artistiques et conomiques sont tr s diff rentes suivant les secteurs et les artistes de ces diff rentes disciplines m me s urs se connaissent mal Parall lement m me quand les disciplines sont juxtapos es dans la programmation d un lieu il semble qu elles n attirent pas facilement le m me public et qu il existe un public danse un public th tre un public cirque Le sociologue Rudi Laermans dans un ouvrage paru il y a peu pointait lui un autre ph nom ne celui des omnivores de la culture c
294. lux les chiffres exacts font d faut un plus grand nombre d institutions qui sont subventionn es structurellement et aux projets ce qui fait probablement que l offre d emploi le nombre de productions cr es est plus grande l existence du d cret sur les arts de la sc ne et la convention collective de travail en vigueur Mais n oublions pas n anmoins la protestation de nombreux acteurs plus vieux la saison derni re face au risque que repr sente pour eux la convention collective de travail de ne plus tre pris en compte parce qu ils sont trop chers et que dans le secteur de la danse beaucoup de chor graphes et de danseurs se trouvent certainement dans une situation sociale difficile entre autres a cause de l affluence chez PARTS et de l attrait qu exerce Bruxelles comme lieu de travail pour la danse La complexit du travail administratif demand aujourd hui aux cr ateurs vis a vis des institutions comme la demande de plus en plus fr quente d activit s de m diation du c t du march a aussi cr une augmentation du personnel administratif cr ant un double probl me d une part ces fonctions peu gratifiantes en g n ral et pour lesquelles les formations sont extr mement lacunaires sont galement mal r mun r es et les personnes qui veulent bien s y consacrer poursuivent rarement cette activit bien longtemps d autre part l investissement dans l administratif rendu partiellement
295. mais du standing du th tre La plupart des th tres pratiquent des politiques de r duction plus ou moins importantes Li es l ge du spectateur enfants jeunes seniors son activit tudiants ch meurs article 27 professionnels la pr sence d un groupe ou des accords commerciaux pour exemples le Delhaize club certaines banques ou sponsors m dias Du c t flamand il existe aussi le Cultuurwaardebon de la Commission communautaire flamande un ch que spectacle de 6 25 qui peut tre chang aupr s des institutions reconnues par la VGC contre un ticket d entr e On paie alors seulement la diff rence Ce syst me est tr s bien int gr Toutes ces r ductions mettent les spectacles la port e de beaucoup de bourses Dans les r ponses notre questionnaire les prix vont de 2 prix le plus bas 23 5 prix le plus lev La moyenne des tarifs les plus bas pratiqu s par les lieux est de 3 72 celle des tarifs les plus lev s est de 8 06 Aller au spectacle et certains grands spectacles en particulier co te n anmoins presque toujours plus cher qu aller au cin ma Ce co t a souvent t voqu comme raison de la suppos e d saffection du public dans une ville qui s est effectivement paup ris e Pourtant de grands spectacles chers caract re exceptionnel font salle comble tandis que d autres gratuits ou presque se jouent
296. maisons peut tre parce que cela leur est impos par leur contrat programme obligation d accueillir des compagnies aid es au projet alternent d ailleurs des spectacles plus traditionnels et des formes en recherche comme le Th tre Varia le Th tre National le Th tre le Public et dans une moindre mesure le Rideau de Bruxelles ou le Th tre de la Place des Martyrs La place accord e auxdites compagnies ind pendantes y est cependant souvent limit e en termes de dur e de pr sence les raisons invoqu es tiennent souvent au co t que repr sente le TOM th tre en ordre de marche la difficult de remplir des salles la jauge trop importante pour des projets jeunes La situation ce niveau est tr s diff rente du c t flamand L offre th trale n erlandophone est tout d abord beaucoup moins grande dans les compagnies et les institutions que l offre th trale francophone De plus ces dix derni res ann es le th tre n erlandophone bruxellois a eu toujours plus de mal s adresser un large public On peut difficilement ignorer le fait que l offre th trale n erlandophone plus traditionnelle soit presque totalement absente de la sc ne bruxelloise Les derni res ann es cette situation a parfois t critiqu e par rapport au fait que les institutions existantes jouent trop sur le m me registre Le d part de Franz Marijnen et les autres priorit s que s est clairement fix
297. mal Plus rarement encore les th tres renvoient dans leurs programmes la programmation d autres th tres La coordination est rare et les abonnements couvrants plusieurs lieux sont inexistants la seule exp rience francophone en la mati re ABO de la Maison du Jeune Th tre a v cu une saison et demie Une nouvelle initiative n erlandophone vient maintenant de voir le jour le Kwartslag associant deux lieux bruxellois le Kaaitheater et De Bottelarij et deux centres culturels flamands de la p riph rie Dilbeek et Strombeek Bever pour un abonnement permettant de choisir quatre spectacles dans quatre lieux diff rents Un des seuls exemples de partenariat multiple r cent fut celui de Bruxelles Brussel 2000 qui essayait de s tablir entre la logique de festival une programmation choisie unilat ralement par un programmateur comme le KunstenFESTIVALdesArts par exemple qui a l avantage de la coh rence artistique et l inconv nient de nier les sp cificit s locales et la simple r union d initiatives existantes comme le fut ABO qui a les inconv nients et avantages contraires Il est encore un peu t t pour juger des effets long terme de Bruxelles Brussel 2000 et voir si les rencontres et les dynamiques initi es cette occasion perdureront L existence de cette tude peut cependant tre en partie mise au compte des effets secondaires de l op ration comme la d marche toute r cente du VTI Vlaams
298. mble souvent dans le d tail en d calage avec les r alit s du spectacle l uvre dans la ville La multiplicit des autorit s leurs options contradictoires leur manque de compl mentarit aboutit des situations souvent absurdes et parfois p nibles Ces diff rentes mani res d encadrer le naturel d sordre artistique renforcent plut t l impression de chaos Si les discours tenus sur le r le des cr ateurs et des organisateurs sont nombreux ils achoppent tous sur la question du public mal connu pour ne pas dire inconnu Ce public est pourtant r guli rement invoqu pour justifier des d marches artistiques et des choix politiques Si la cr ation la pr sentation et l environnement imm diat des spectacles sont de plus en plus professionnels et raffin s de grandes disparit s y subsistent qui ne sont pas toutes justifi es En termes de cr ation si la multitude des pratiques est remarquable des difficult s conomiques et des probl mes politiques occultent trop souvent les vrais enjeux artistiques en termes de pr sentation si les lieux de spectacles ont connu de grandes am liorations de jeunes cr ateurs et des productions trang res ne trouvent pas ou plus de sc nes ad hoc en termes d environnement si le r seau associatif est tr s dense la qualit de certaines inititatives ne peut masquer un paysage m diatique morne et une absence d espace critique et pol mique d l t re Nous
299. me De Markten Everna De Zeyp De Linden Nekkersdal De Pianofabriek Ten Weyngaert La plupart ont aussi une programmation musicale offrent des facilit s de r p tition ou louent leur lieux d autres organisateurs par exemple De Kriekelaar Schaerbeek 5 Zones incontr l es le spectacle priv et les projets alternatifs Dans ce territoire assez quadrill il subsiste pourtant des zones hors du contr le des autorit s publiques Le spectacle dit priv et les modes de repr sentation de production alternatifs r tifs toute inscription dans une structure ad hoc existent en effet Bruxelles bien que dans une moindre mesure que dans d autres grandes villes La notion de spectacle priv doit faire l objet d un certain claircissement Selon certains Bogen et Collard 1996 le spectacle priv serait inexistant Bruxelles au sens commun du terme synonyme de projet bas sur le profit d entreprise commerciale sans subventions pr occup e principalement par le nombre de spectateurs avec une programmation li e au rendement En revanche toujours suivant les m mes auteurs presque toutes les structures Bruxelles pourraient tre consid r es comme telles dans la mesure o elles sont quasiment toutes des asbl qu elles soient subventionn es ou pas Les seuls tablissements d utilit publique en effet sont le Th tre Royal du Parc et le Th tre National Nous avon
300. ment s duction facile 21 Anecdote nous sommes occup s r p ter un spectacle Bruxellois nous avons cherch un lieu de r p tition Nous avons lou la belle salle de la Bellone mais une fois l argent disponible puis nous avons nouveau cherch coles centres culturels th tre partout trop cher refus Nous avons trouv Une discoth que libre en journ e pr t es gracieusement par un patron philanthrope Coup de feu sur Broadway Pour un spectacle pour enfants Amusant non Id es un agenda qui m lange kiosque MAD clair pour le grand public sans sombrer dans le commercial la t l RTBF RTL doit parler de nos artistes 22 Parkings gratuits Eclairages nocturnes Transports en commun nocturnes Taxis culture 23 Banque de donn es fichiers lieux presse genre Souffleur a jour mais qui est accessible en real time par les compagnies ou acteurs de la culture en Belgique autant en France que Hollande Allemagne ou Grande Bretagne Beaucoup d effort sont identiques et j ai l impression que tout le monde recommence chaque fois z ro pour un nouveau projet Le c t pragmatique administratif organisation lieux r p tition spectacle n est pas assez soutenu par les pouvoirs publics Prise en compte des diff rentes cultures de Bruxelles ville de grands m tissages pas que franco flamand Promotion du th tre la culture comm
301. mment des courants de mode en fonction principalement des artistes r sidents Bruxelles Apr s tout ici pr vaudrait la culture Zinneke 39 Absolument lancer le d bat sur une structuration moins cloisonn e des institutions et pouvoirs publics subsidiants au niveau des arts de la sc ne 40 En dehors d un espace et de possibilit s pour jouer il faut galement avoir une r flexion sur d ventuelles structures pour accompagner les jeunes chor graphes dans la production la distribution et la promotion Ces structures doivent tre financ es pour qu elles ne soient pas uniquement d pendantes des subventions aux projets de ces chor graphes d butants 41 Le contexte culturel bruxellois demande un superviseur culturel pour la Ville de Bruxelles et les 19 communes Comme exemples nous pouvons nous r f rer Eric Antonis Anvers et Rouveroij Gand 115 BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS 5 Proc s verbaux des tables rondes Table ronde 1 17 09 02 Servir la cr ation Aides aux artistes Pr sents Olga De Soto chor graphe Mich le Braconnier Th tre de lL Chris Verdonck artiste pluridisciplinaire Fyke Fran ois Vaneeckaute metteur en sc ne La Barca Marianne Cosserat Les Bains Connective Myriam Van Roosbroeck Th tre National Mich le Anne Demey chor graphe Excus s Michel Boermans FAS et Michel Van Slijpe Th tre de la Balsamine A Quels besoins techniques 1 O
302. mmunaut flamande Bert Anciaux et la Commission communautaire flamande Robert Delathouwer a propos du caract re flamand ou bruxellois du centre de communication le projet dans son ensemble a pour le moment t mis de c t La VGC a soutenu cette initiative pendant deux ans et financ l tude Il est marquant que les probl mes qui ont en partie paralys Bruxelles Brussel 2000 sont les m mes que ceux qui rendent impossible une initiative jug e n cessaire par le secteur Il semble que la complexit de la toile administrative bruxelloise avec son trop plein d autorit s et son vidente absence de volont politique de d velopper des initiatives communes en d passant la fronti re linguistique rende impossible tout progr s sur ce plan Dans le m me ordre d id es on peut se demander pourquoi n existe pas Bruxelles un journal gratuit concernant les arts du spectacle distribu l entr e des th tres et qui offre un espace critique comme La Terrasse a Paris ou comme le Free magazine soutenu par la cha ne de cin ma Kin polis le fait en Belgique propos du cin ma Dans ces deux cas l information est accompagn e d un regard critique parfois acerbe et ce m me propos des productions des annonceurs qui financent en grande partie le journal 89 ACTIVIT DE LA POPULATION c La place des productions trang res Le secteur du spectacle se nourrit artistiquement de la confronta
303. mmunaut flamande et a re u la m me ann e 24 789 de la VGC La quatri me compagnie Zoo est sous la direction du chor graphe suisse Thomas Hauert qui a notamment dans chez Rosas Ils obtiennent galement depuis 2001 une subvention structurelle de 136 341 et des subventions internationales limit es Ils ont galement re u une petite aide au projet de la VGC en 2001 3 718 Leur travail peut tre vu Bruxelles au Kaaitheater et sur de nombreuses sc nes internationales Outre les compagnies de danse soutenues de mani re structurelle un nombre toujours croissant de nouvelles compagnies sont bas es Bruxelles Les tudiants dipl m s de PARTS bien qu ils viennent de tous les coins du monde nombre d entre eux restent Bruxelles apr s leurs tudes en fournissent une bonne partie tout comme les danseurs qui ont travaill dans de grandes compagnies Rosas Ultima Vez Damaged Goods Ballets C de la B Jan Fabre Il s agit donc d une communaut tr s internationale et h t rog ne une dynamique sensible galement du c t francophone En 2002 22 compagnies de danse bruxelloises sur les 34 que compte la Flandre ont fait une demande d aide au projet aupr s de la Communaut flamande Une s rie de noms Alkyonis Edward Maquette XXX Vlinderboom en Stinkzwamexperimenten Vanity JoJi Inc Krul Kobalt Works Visit Continuum Aquilon ont au cours des trois ann es examin
304. mportant de cr ations ayant lieu chaque ann e une bonne part ne sont vues a Bruxelles que pour une s rie de repr sentations comme on l a vu souvent trop courte Si les proportions au niveau francophone peuvent para tre plus ou moins l gitimes tous les spectacles ne m ritent pas d tre repris on peut s interroger sur la dur e de vie des spectacles flamands cr s Bruxelles Ont ils vraiment le temps de vivre et de se d velopper 5 Sous l intitul danse th tre on retrouve les structures qui ont au moins coch l appellation danse parmi d autres idem pour le jeune public Sous l intitul th tre nous n avons retenu que les structures qui cochaient cette appelation et aucune autre Sous l intitul Rue Action et Cirque nous aovns retenu les structures qui cochaient au moins une de ces trois appelations Les chiffres concernant le jeune public flamand souffrent malheureusement de l absence de r ponse au questionnaire de Bronks principal op rateur bruxellois n erlandophone ce niveau 99 ACTIVIT DE LA POPULATION Repr sentations donn es par les structures de cr ation R pr sentation G n ral Structure Fran ais Flamand_Bicomm Fran ais Flamand Bicomm Total Fran ais Flamand Bicomm 1999 83 64 13 e 134 35 22 191 53 9 12 74 3587 4204 FR FLIBI 77 11 15 66 7 23 70 16 18 82 11 52 71 62 12
305. munaut y compris en termes de programmation le virage socioculturel entrepris un moment donn qui m a mod r ment int ress parce que trop plein de bons sentiments et pas tellement de bonnes r alisations le c t caf du KunstenFESTIVALdesArts et le d m nagement je m y perds Aujourd hui le BSBbis est surtout pour moi the place to be pour d couvrir les jeunes chor graphes sortant de PARTS ce qui est d j beaucoup mais l image est brouill e Sympathique mais brouill e Le cas de Nadine est diff rent et pas seulement parce que j ai travaill dans ce lieu a plusieurs reprises L ouverture du lieu l autre Communaut est l patente la fonction laboratoire est int ressante et l aussi luxueuse mais trop de d ceptions en tant que spectateur y voir des formes par principe non abouties ce que je respecte en principe m ont lass en pratique Comme le lieu donne de plus l impression de peu se soucier du fait qu il y ait du public ou pas je n y vais plus et je ne crois pas tre le seul De Bottelarij je ny ai quasiment jamais t On m a bien dit que l quipe avait chang j ai cru comprendre qu elle tait dynamique et voulait faire changer les choses j ai mal per u le changement de direction et pas plus que je n allais voir les productions de l poque de Frans Marijnen cela manquait d exotisme sans doute ce genre de th tre se fait encore bea
306. munaut s notamment par les traductions des programmes TR1 825 28 30 On a soulign en revanche l important surco t que cela pouvait repr senter TR1 28 Une id e est revenue galement d un lieu nomm ment bicommunautaire un th tre de Bruxelles o les communaut s pourraient mieux se rencontrer TR1 15 16 Dans les suggestions on retrouve cette pr occupation de dialogue intercommunautaire de nombreuses reprises SUG 23 25 26 32 35 36 37 Dans le questionnaire galement l id e du d veloppement des actions inter communautaires est globalement pl biscit e quelle que soit l origine linguistique des structures Trois seulement ne sont globalement pas d accord avec cette id e le pourcentage des plus enthousiastes tout fait d accord est m me plus important du c t francophone plus de 77 que du c t flamand plus de 70 En revanche l id e de d velopper l emploi du surtitrage est moins appr ci e 17 structures y sont globalement oppos es et bien plus largement du c t flamand alors que c est l que la pratique est la plus r pandue que du c t francophone dont l enthousiasme relatif plus de 41 sont tout fait d accord pour 35 du c t flamand semble tonnant alors qu aucune structure francophone ne le pratique mais en jouit certainement lorsque des spectacles flamands sont surtitr s Les structures dites bicommunautaires
307. n cessaire par le politique est en m me temps ni par celui ci les subventions tant suppos es soutenir prioritairement l emploi artistique Dans ce contexte difficile les bureaux de production d fendant le travail de plusieurs cr ateurs qui existaient au d but des ann es 90 ont tous disparu Les id es de services d aide administrative centralis e comme celui pr vu dans le projet de Maison du Jeune Th tre ont fait long feu en dehors du manque de volont politique il ne faut pas perdre de vue que ce genre de projets f d rateurs achoppe g n ralement sur la question de la concurrence entre les structures constitutive du m tier du spectacle Enfin en termes d mographiques la suppos e d saffection du public est le sujet d une lamentation r currente en particulier dans le milieu du th atre On s en plaint moins en effet du c t de la danse du th tre musical ou des arts du cirque il est vrai que les s ries de repr sentations y sont la plupart du temps beaucoup plus courtes Mais cette d saffection est elle r elle Selon ARC qui a men le dernier travail de recherche cet gard au niveau francophone en croisant plusieurs enqu tes la baisse de la fr quentation th trale devrait tre d abord attribu e une 42 Observable notamment la lecture des introductions l Annuaire du spectacle crites par les diff rents ministres de la Communaut fran aise chaque ann
308. n entre les deux peu de structures y pratiquent G OGRAPHIE HUMAINE en effet le grand cart entre formes traditionnelles et contemporaines pas de structure comme le ballet de l Op ra de Paris o se montent des chor graphies classiques et des cr ations contemporaines pas de th tre comme le Th tre de Namur qui juxtapose le spectacle de vari t s le plus populaire au th tre d avant garde Les structures proposant des lectures contemporaines du patrimoine sont elles m mes peu nombreuses la Monnaie faisant exception Quant aux op rateurs qui partir de programmations th matiques emm nent les spectateurs dans des explorations de formes tr s diff rentes ils sont galement tr s rares Par ailleurs l existence d une cat gorie marginale reprise dans les ouvrages de politique culturelle a ceci d ambigu qu elle ne correspond jamais dans les faits qu une demi reconnaissance au pr texte de reconna tre certaines formes modes d organisation ou publics dans leur marginalit ne les maintient on pas dans la marge notamment financi re tout en se donnant bonne conscience C est qu en fait la soci t des arts du spectacle au del du mythe de la grande famille de rigueur quand on s adresse au politique ou lors des remises de prix poss de sa hi rarchie On a vu plus haut comment la r partition budg taire cr ait d j dans la ville une forme d ordonnancement cautionn e pa
309. n ne semble en vue sur aucun de ces probl mes La suppos e crise de la fr quentation des salles appara t bien travers les r ponses notre questionnaire Le nombre global de spectateurs revendiqu s par les structures de pr sentation ayant r pondu au questionnaire en 1999 2000 et 2001 est au total en diminution sur les trois ann es concern es par l tude 530 184 spectateurs en 1999 516 394 en 2000 et 497 650 en 2001 cela alors que le nombre de productions et de repr sentations est all croissant Il semble bien qu il y ait eu cet gard un effet Bruxelles 2000 dopant le nombre de repr sentations et de productions pendant cette ann e se maintenant un haut niveau l ann e suivante mais o le nombre de spectateurs n a gu re suivi du moins dans les salles classiques En effet au niveau des repr sentations organis es par des structures de cr ation d pourvues de lieux propres on constate au contraire une augmentation 40 336 spectateurs revendiqu s en 2000 pour 16 888 en 1999 se maintenant un haut niveau l ann e suivante Il est difficile d estimer si ce public est le m me qui a manqu aux spectacles pr sent s dans les structures de pr sentation permanentes Ces chiffres temp rent en tout cas l h morragie constat e chez ces derni res si l on en tient compte le public global apparaissant travers l enqu te a en fait augment en 2000 passant de 547 072 spectateurs
310. n travaux promis une r ouverture prochaine qui sont galement comptabilis s dans les totaux 1000 Bruxelles 34 Anima Les Tr teaux de Bruxelles Ateliers populaires Beursschouwburg BSBbis Centre Bruegel Centre culturel des Riches Claires Chapelle des Brigittines Brigittinen Kerk Cirque Royal Koninklijk Circus De Markten De Markten GC De Linde GC Nekkersdal Het Oog H tel Astoria Kaaitheater Kaaitheater studios Kan h KVS La Fleur en papier dor La Monnaie De Munt La Montagne magique La Samaritaine Le Cercle Le Fulmar Le Jardin de ma s ur Palais des Beaux Arts Paleis voor Schone Kunsten 132 Recyclart Th tre de la Place des Martyrs Th tre de Poche Th tre de Quat sous Roland Ravez Th atre de Toone Th tre Les Tanneurs Th tre National Th atre National de la Communaut Wallonie Bruxelles au Palace Th atre Royal du Parc 1030 Schaerbeek 10 Centre culturel de Schaerbeek De Smaak Makkerij Espace Th atral Scarabeus GC De Kriekelaar Halles de Schaerbeek L Os a Moelle Magic Land Theatre Th tre 140 Th atre de la Balsamine Th tre Oc an Nord 1040 Etterbeek 6 Espace Senghor GC De Maalbeek Le Bouche a oreilles Th tre du R sidence Palace Th tre St Michel Th tre Yvan Baudouin Lesly Bunton 1050 Ixelles 11 Aula Q VUB GC Elzemhof VL La Clarenci re La Soupape Petit Th tre Mercelis Plateau Nadine VZW
311. ncadrement administratif suffisant La complexit du traitement des contrats les probl mes de liquidit imputables notamment la lenteur des liquidations de subventions les difficult s de transports de personnes et de mat riel la mutation constante de la presse et des programmateurs exigeant une remise niveau permanente la r daction de dossiers et la conception d activit s p dagogiques peuvent ainsi s av rer extr mement lourds g rer pour des compagnies qui avec des budgets relativement triqu s sont souvent plac es devant le choix 82 corn lien de devoir sacrifier une part de l artistique pour assumer ces charges Une notion importante percevoir dans tous les cas est le caract re fonci rement artisanal des arts du spectacle tels qu ils sont entendus par cette tude D une part m me au plus haut niveau une certaine part de bricolage et de d brouille entre toujours en ligne de compte D autre part on n est jamais au niveau conomique dans une logique industrielle comme cela peut tre le cas dans le cin ma et la musique La rentabilit des spectacles couvre au mieux les frais ne produit pas de b n fices importants et suscite peu de produits d riv s sauf peut tre dans des cas tr s rares de com dies musicales commerciales dont on a vu qu elles ont Bruxelles une place tr s r duite b Circulation des capitaux Dans cette situation et la lecture des chapitres pr c
312. nce des politiques et de la R gion m me manque de transparence et de continuit de Image de Bruxelles le r le des pouvoirs locaux r le minoritaire de la Culture dans de nombreuses communes bruxelloises absence de coordination entre elles complexit ou opacit du syst me d attribution des subsides communaux nous avons galement relev l absence notable de l Europe en termes culturels dans sa capitale Les r ponses aux questionnaires sont instructives certains gards Comme on le voit sur le tableau ci dessous correspondant aux totaux des subventions sur trois ans pour les 74 structures ayant d clar des subventions le pourcentage de moyens accord s de mani re ponctuelle est tr s r duit et repr sente moins de 4 du total la quantit parmi les r ponses notre enqu te de structures jouissant d une certaine reconnaissance joue sur cette proportion plus forte qu elle ne l est en r alit Le r le du pouvoir f d ral travers la Loterie nationale n inclut pas la Monnaie ni le Palais des Beaux Arts qui ne nous ont pas renvoy leurs questionnaires La Communaut fran aise y appara t comme le premier pouvoir subventionneur tant au niveau des subventions r currentes que ponctuelles N anmoins la proportion se r duit d s lors que l on parle d aides ponctuelles il faut sans doute y voir un effet de la faiblesse des subventions accord es au projet La Communaut f
313. ndications ou constats apparus les derni res ann es quant aux manques existants en mati re des arts de la sc ne Bruxelles soumis la sagacit des acteurs du secteur invit s s exprimer sur la r alit de ces manques et sur leurs priorit s 4 Un espace consacr aux manques ventuels non voqu s dans le questionnaire Ce questionnaire est avant l envoi soumis a consultation aupr s de trois sp cialistes du secteur soit Michel Jaumain Observatoire des politiques culturelles de la Communaut fran aise Michel Boermans F d ration des Arts de la Sc ne et Els Baeten Vlaams Theater Instituut 3 Une analyse des r sultats de cette enqu te 4 La pr sentation au secteur des r sultats de la premi re phase de l tude et sa discussion publique Dans un deuxi me temps les r sultats de l enqu te sont analys s plus finement les r actions du secteur suscit es par l tude y sont int gr es trois r unions intersectorielles sur les questions voqu es au point 5 sont organis es et un document de synth se est produit Cette tude devrait id alement tre compl t e dans un troisi me temps par une enqu te de plus grande envergure aupr s du public On esp re par ce biais fournir au pouvoir local une cartographie du paysage des arts de la sc ne Bruxelles en relevant en particulier les n cessit s actuelles et futures de ce secteur non couverts par les autres pouvoirs publics ce afin qu il
314. ndu dans toute la Flandre dans le mouvement de renouveau que le monde th tral flamand a connu depuis les ann es 80 Le Beursschouwburg le Kaa theaterfestival des organisations telles que Schaamte et le Kunst amp Cultuurverbond pr curseur de l actuelle asbl Paleis dans le Palais des Beaux Arts ont eu un r le de pionniers pour toute la Flandre Cette dynamique anime encore l heure actuelle des structures telles que le Kaaitheater De Bottelarij le Beursschouwburg et le KunstenFESTIVALdesArts On la retrouve chez les quelques compagnies th trales flamandes subventionn es structurellement a Bruxelles comme Dito Dito la Needcompany l Ensemble Leporello et Alibi Collectief Pat Van Hemelrijk Cette d marche artistique se caract rise par une forte dimension internationale et depuis les ann es 90 en tout cas chez une partie d entre eux par un fort engagement dans l actualit urbaine et sociale Le th atre humoristique et le caf th atre francophones jouissent toujours d une belle sant s ils sont surtout soutenus par les spectateurs Le Th tre de la Toison d Or et les Sc nes d humour de la V nerie drainent un public friand de ces formes l g res parfois audacieuses qui trouvent aussi le chemin d autres th tres la Balsamine a ainsi organis une programmation ax e sur l humour la Balsa se plie en 4 pour sa saison de r ouverture Certains caf s th tres ne d sempliss
315. ni re ou d une autre aux structures aux d marches ou aux cr ateurs inform s par la presse la promotion mais surtout le bouche oreille Selon elle le hasard ne joue plus tellement dans le choix c est la confiance dans une compagnie ou un lieu qui est d terminante Les s ries sont tr s courtes alors que les spectacles ont besoin de temps pour que le bouche oreille se fasse Un public de base intervient au d but puis on constate un creux puis cela reprend comment jouer sur la longueur alors qu il n y a souvent que 6 repr sentations L L a trouv l id e de pr senter un spectacle puis un autre enfin de reprendre le premier afin de permettre au bouche oreille de fonctionner d autres jouent seulement trois jours par semaine puis reprennent la semaine suivante La question est aussi le risque d puisement de ce public de base 3 Guido Minne expose que si l on parle de crise du public c est qu on a un but qu on n atteint pas mais pose la question de ce but Veut on que chaque personne aille au th atre Depuis deux ans en Flandre le ministre a lanc un d bat sur la participation culturelle le secteur s est d fendu le politique a contre attaqu avec des positions qui changent sans cesse c est un non d bat Tout le monde doit il participer voir des spectacles D apr s le sociologue Rudi Laermans il y aurait quatre types de publics culturels un noyau de base un public constitu de g
316. nistratie Muziek Letteren en Podiumkunsten Vlaamse Gemeenschap Chambre du Th tre pour l Enfance et la Jeunesse Michel Boermans F d ration des professionnels des Arts de la Sc ne Janine Bodart Minist re de la Communaut fran aise Service du Th tre Nicole Cab s Minist re de la Communaut fran aise Service du Th tre Michel Cheval Contredanse Le Cid Centre d Information et de Documentation th tre de la Maison du Spectacle la Bellone Dienst Cultuur Vlaams Gemeenschapcommissie Ronald de Pourcg Commission communautaire fran aise Service Th tre Alain de Wasseige Minist re de la Communaut fran aise formation des cadres culturels Camille Herremans Minist re de la Communaut fran aise Service de la musique Michel Jaumain Observatoire des politiques culturelles de la Communaut fran aise B atrice Menet Contredanse Brigitte Mertens Minist re de la Communaut fran aise Service du Cirque des Arts forains et de la rue Jeannine Monsieur Commission communautaire fran aise Service Danse Dries Moreels VTI Olivier Mungo Andr Nayer ULB Jean Luc Outers Minist re de la Communaut fran aise Service de la Promotion des lettres Catherine Simon Wilfried Tersago Jean Philippe Van Aelbrouck Minist re de la Communaut fran aise Service de la Danse Alexandre von Sivers CGSP spectacles Justine Wastiaux Minist re de la Communaut fran aise Serv
317. ns On voit d une part que pour les structures concern es 36 de la somme viennent en sus des subventions alors que d importants acteurs en termes de recettes propres que l on pense Rosas la Needcompany l Ensemble Leporello au Cirque Royal Forest National LAdac au Th tre des Galeries au Th tre 140 ne sont pas pr sents ici n ayant pas r pondu au questionnaire Rappelons que la totalit des subventions annuelles directement accord es au secteur du spectacle a Bruxelles avoisine 65 millions par an dont n apparaissent a travers notre questionnaire que moins d un tiers En faisant une projection a partir de ce montant de subventions en reportant le rapport ici pr sent entre recettes propres et subventions rapport on l a vu probablement inf rieur a la r alit on peut au minimum estimer 100 000 000 par an la masse financi re produite sur la r gion avec l artisanat du spectacle somme qui est en tr s petite part th sauris e et la diff rence des produits de l industrie pour sa plus grande part imm diatement redistribu e de mani re tr s large La quantit d emplois temps plein g n r e vue plus haut est difficilement appr ciable dans le d tail puisque la dur e de l emploi n tait pas demand e aux structures auxquelles cela aurait demand de longues recherches Au plus peut on dire que les 95 structures ayant r pondu sur 334 iden
318. ns c est dire celle qui correspond ceux qui sont les plus impliqu s dans leur vie professionnelle familiale et ou sociale 5 Catherine Leroy se demande dans quelle proportion les jeunes qui sont venus dans ce cadre reviennent apr s C est une grande question par rapport aux jeunes qui passent par le service ducatif de la Monnaie Pour appuyer l id e d un public d omnivores l abonnement d couverte cr par la Monnaie qui permet de choisir des spectacles dans diff rents domaines connait un franc succ s 86 G rard Corbion explique que les responsables de th tres dits pour adultes ne connaissent pas toujours tr s bien le secteur du th tre jeune public et ce tant au niveau artistique structurel que m me historique Il d plore quoique cela volue bien l image du festival No l au Th tre qu il existe encore un manque vident de connivences de ponts entre les deux secteurs dans une optique de diffusion de spectacles dans la volont de se rendre compl mentaires dans des projets visant par exemple le public adolescent Le fait que tous les gens voluant dans le cadre des Arts de la Sc ne puissent multiplier les ponts entr eux ne peut qu aider directement ou indirectement largir renouveler le public En Communaut fran aise plus de 40 compagnies professionnelles de th tre jeune public cr ent chaque ann e des spectacles qui tournent pour un bon nom
319. ns certains sont ils subventionn s ou pas par qui et comment Quelles tensions cela induit il Quelles philosophies animent la mani re dont on con oit le cr ateur l organisateur et le public Comment cr e t on et produit on les spectacles Dans quelles conditions ont lieu les repr sentations Quelle est l activit g n r e autour des spectacles Une chose est claire des chiffres seuls ne nous diront pas tout 18 Chiffre en 2001 comprenant les deux institutions f d rales le KunstenFESTIVALdesArts les structures subventionn es structurellement par la Communaut flamande et les structures contrat programm es ou recevant des subventions r currentes de la Communaut fran aise ZOOM AVANT 4 Un tat des lieux en forme d atlas m thodologie L objet de cette tude consistait dresser un paysage des arts du spectacle Bruxelles Une consultation des acteurs du secteur devait obligatoirement en faire partie cette consultation a notamment pris la forme d un questionnaire Qui dit questionnaire dit statistiques tableaux croisement de donn es toutes choses relevant videmment du syst me de croyances des pr jug s pr suppos s etc des analystes enqu teurs Nous avons donc jug utile dans un premier temps d interroger les textes tudes enqu tes produits par le secteur lui m me non pour faire l histoire des opinions mais comme dirait Michel Foucault afin de reconstituer le
320. ns cette m me cat gorie on trouve galement Bruxelles trois des structures regroup es sous le nom de vieux jeunes parce qu tant aid s au projet et en attente de contrats programmes depuis de longues ann es Aucun m rite Charlie Degotte Par del Pascal Crochet et le Th tre des deux eaux Xavier Lukomski Enfin le Th tre Marni est subventionn de mani re r currente dans un but exclusif d accueil de spectacles et Del Diffusion est une structure de production de spectacles qui se jouent en ext rieur a Villers la Ville en particulier pendant l t Comme dans la pr c dente on trouve dans cette cat gorie des structures tr s anciennes et toutes r centes des pratiques de recherche et des formes destin es au public le plus large La coh rence du soutien politique se trouvera d s lors plus facilement dans l id e de diversit ou 51 G OGRAPHIE POLITIQUE d homologation d ue situation donn e que dans des choix esth tiques particuliers On entre ensuite dans le vaste domaine des compagnies aid es au projet Entre 1999 et 2001 sur l ensemble de la Communaut fran aise un peu plus d une quarantaine ont t aid s chaque ann e pour un nombre quivalent de projets refus s Le nombre de projets aid s reste plus ou moins stable ces trois derni res ann es mais il serait mettre en comparaison avec le nombre de projets aid s il y a une dizaine
321. ns ou comprenons les choses diff remment mais il y a un respect mutuel la volont d apprendre quelque chose de l autre Des personnes comme Bernard Foccroulle Annick de Ville Andr Delvaux les gars de Fr on Frigobox collectif de dessinateurs de bd Une partie des artistes pr cit s je ne peux m emp cher d avoir une pens e mue pour le contact intense avec Thierry Salmon et autant d autres que je n ai pas cit s participent d terminer comment je d veloppe mon propre parcours artistique et comment j essaie de l enrichir en tant que flamand dans cette ville Cela me f che donc quand je pense percevoir que la Communaut fran aise agit avec peu de respect face cette richesse Ce qui m attriste le plus dans les d veloppements l int rieur de la vie artistique et intellectuelle en g n ral dans cette ville est que la distance continue s accroitre et l absence de toute notion de discours mutuel qui est en train de s installer Ceci n a rien voir avec quelque connotation politique que ce soit Je constate seulement que les intellectuels flamands et francophones se connaissent de moins en moins bien et dialoguent toujours moins Dans une soci t qui ne parvient pas au moins savoir quelles imageries perspectives attentes animent l autre le discours est l arr t et perd de son dynamisme Ceci est valable aussi bien au niveau francophone et n erlandophone qu au niveau des autres Communa
322. nt des familievoorstellingen beaucoup moins raffin es que ce qui est l affiche a Bruxelles j en aurais attrap des complexes comme certains de mes cong n res francophones flamandophiles jusqu la d raison J en arrive n anmoins la conclusion que le public bruxellois n erlandophone doit tre lui particuli rement jeune et instruit puisqu il faut bien que ces spectacles aient un public Le troisi me aspect est plus d licat d finir il s agit du sentiment qu une esth tique h rit e de la p riode mythique de la vague flamande de la fin des ann es quatre vingt surpasse et domine toutes les autres et qu en dehors de cette esth tique il n est pas de salut En l occurrence j appr cie cette esth tique dans ce qu elle a de sp cifiquement flamand et dans son rapport troit avec l histoire internationale de la performance depuis le futurisme Mais j ai peur que par son caract re culturellement totalitaire elle n emp che l mergence d autre chose et en particulier n emp che l ouverture aux formes manant d autres cultures De plus comme cette esth tique s est maintenant r pandue partout en Europe notamment gr ce au travail de l IETM je crains la longue un certain niv lement qui touffe dans l uf ce qui a fait toute la force 37 Informal European Theater Meeting r seau de professionnels europ en mis en place dans les ann es quatre vingt Du po
323. nt du divertissement du classique ou du populaire propos de la mani re dont les cr ateurs seraient cart s des processus d cisionnels la diff rence aux r ponses la question de la salle sans ligne artistique pour les cr ateurs sans lieux et pour les pr sentateurs disposant d un lieu est l g re mais significative 75 des cr ateurs sans lieux revendiquent l existence d un lieu de ce type o ils pourraient d cider eux m mes de la mani re dont ils se pr sentent et 21 sont contre tandis que 66 des pr sentateurs soutiennent cette id e et 27 sont contre Il faudrait Bruxelles une salle sans ligne artistique particuli re qui soit accessible aux jeunes compagnies gratuitement ou prix tr s modique Cisans opinion E Globalement pas d accord E Globalement d accord g 7 pr s avec lieux 36 cr at sans lieux 52 ce sujet on a rappel dans une table ronde que le public pouvait tre utilis comme une sorte de moyen de pression sur les cr ateurs par les pouvoirs publics et par les programmateurs et on a voqu les clivages cr s entre le cr ateur et le public alors qu on demande simultan ment au cr ateur de tenir compte du public sans mission pr cise TR3 8 La d magogie l uvre dans la demande qui est faite aux arts du spectacle de g n rer une certaine mixit sociale TR3 10 a t relev e ainsi que la situation de mendicit d
324. nt l objet d un ostracisme particulier au niveau des facilit s en services qui pourraient leur tre offertes par les pouvoirs publics Leur prise en compte au niveau du paysage urbain et artistique doit avoir lieu notamment au niveau de l urbanisme et de l information Il est imp rieux d entamer une tude sur le public des spectacles bruxellois qui d gage ses habitudes ses sp cificit s ses attentes ses soucis Un telle tude devrait se faire travers une structure ind pendante des pouvoirs subsidiants si une collaboration avec ceux ci est indispensable La R gion les universit s bruxelloises pourraient notamment en tre partenaires La participation des cr ateurs aux processus d cisionnels devrait tre r vis e ne serait ce que sous forme de cartes blanches artistiques La possibilit pour les cr ateurs de travailler de mani re ind pendante sans tre soumis aux diktats du march para t importante surtout en d but de carri re ce titre les possibilit s d investir des lieux non destin s au spectacle d j voqu e doit tre renforc e et l id e d une salle communale sans ligne artistique particuli re mais avec des exigences de professionnalisme offrant un environnement technique et promotionnel correct m rite d tre envisag e Au niveau du secteur une plus grande ouverture des structures tablies aux tout jeunes artistes travers des syst mes de r sidences nous
325. nt significatifs de l incapacit financi re de nombre de lieux francophones accueillir des spectacles trangers et en revanche des bonnes synergies d velopp es avec les Pays Bas du cot n erlandophone En ce qui concerne les raisons pour lesquelles ces spectacles ont t choisis le caract re novateur est la premi re raison invoqu e 20 structures sur 30 la rel vent suivie par le succ s rencontr ailleurs 14 structures et le caract re incontournable de l uvre 12 structures Il y a des nuances entre ces trois raisons la premi re tant v ritablement d ordre artistique la seconde li e aux espoirs de succ s la troisi me une forme de respect pour des d marches importantes sans tre pour autant novatrices La pr sence d acteurs importants arrive en revanche loin derri re et est assez symptomatique de l accent tr s faible mis Bruxelles sur les acteurs par rapport d autres pays comme le stigmatise une suggestion SUG 1 Provenance des spectacles Bruxelles Flandre Wallonie Etranger francophone 58 299 Etranger n erland Etranger autre 30 structures 51 Ici aussi le fait que le Th tre 140 le Botanique et l Adac n aient pas souhait r pondre au questionnaire exag re un peu les proportions mais ces r ponses ne r soudraient pas a elles seules le probleme 52 Les compagnies n erlandaises se plaignent pourtant du manque de plateaux les accueillant
326. ntrant leur public ou internationale qui justifie dans les deux Communaut s le soutien des artistes parfois tr s peu pr sents au pays mais qui jouent un r le d ambassadeurs culturels Cela a une certaine logique dans un syst me r gi par l conomie de march mais est parfois mal compris par les cr ateurs qui esp rent parfois du politique un r le de d miurge comme celui en vigueur dans les syst mes socialistes 83 ACTIVIT DE LA POPULATION Le sponsoring et le m c nat culturel n ont jamais acquis Bruxelles le poids qu ils atteignent dans d autres pays C est particuli rement vrai au niveau des arts du spectacle Ce sont la plupart du temps les structures les plus prestigieuses qui b n ficient des investissements financiers les plus importants manant de grandes entreprises Les petites et moyennes entreprises soutiennent elles de temps autre des d marches plus fragiles avec une nette pr f rence pour les initiatives plus priv es il est tr s rare cependant qu un spectacle isol re oive un soutien de ce type plus souvent l accord avec le sponsor concerne une saison ou un v nement groupant plusieurs spectacles Le sponsoring en nature est le plus fr quent travaux d impression ou de graphisme mat riel technique service traiteur sponsoring m dia Il est probable que l absence de donn es fiables sur le public fr quentant les spectacles joue un r le dan
327. ntre de l change entre uvres et public Ripoll 1998 mais recouvre des pratiques h t rog nes les r p titions ouvertes les ateliers avec les gens du quartier les rencontres avec le public les actions et dossiers p dagogiques les projets impliquant diff rents titres des amateurs dans des spectacles professionnels les conf rences se sont ainsi multipli s motiv s par la d sertification des salles A Bruxelles o comme on l a vu on soup onne qu une bonne part de la population n ait pas acc s aux arts du spectacle les actions de ce type ne sont pourtant pas syst matiques comme elles peuvent l tre dans certains centres culturels de province par exemple Les structures qui mettent un accent particulier sur le public jeune comme le Th tre de la Montagne Magique le Bronks ou le Th tre de Poche en font plus particuli rement une priorit Celles install es dans des quartiers r put s difficiles comme le Th tre Les ACTIVIT DE LA POPULATION Tanneurs le Th tre Oc an Nord Recyclart le Th tre de la Balsamine De Bottelarij espace provisoire du KVS Rosas PARTS certains centres culturels et Gemeenschapcentra centres communautaires tentent des exp riences de travail sur le quartier certaines structures le Th tre Varia le Kaaitheater privil gient plut t les rencontres avec les artistes ou les activit s connexes expositions journ es particuli res jo
328. o Minne lance l id e pour que les mentalit s changent qu un directeur de th tre fasse de la publicit pour un spectacle ayant lieu dans un autre th tre s il trouve important que son public le voie 20 Myriam van Roosbroeck estime que les choses ne se passent pas comme cela les th tres tant concurrents ayant une image d fendre de laquelle d pend aussi il ne faut pas l oublier leur subvention 21 V ronika Mabardi r torque que si les choses se passaient comme le sugg re Guido Minne cela signifierait que le centre des pr occupations est artistique 822 Patrick De Laender rench rit en s tonnant qu on parle de jalousie et de concurrence alors qu il y a un probl me de circulation du public La solution n est elle pas alors dans louverture 823 Myriam van Roosbroeck s tonne de la r action du repr sentant de la Monnaie propos de la concurrence La Monnaie sa connaissance fait peu de publicit pour les autres maisons d op ras sauf dans le cadre d une coproduction mais il s agit la bien entendu d un cas totalement diff rent D O est le public allochtone 24 G rard Corbion exprime que pour lui le fait que les allochtones hors CEE ne viennent pas au th tre est li la question de diff rences de comportements et d habitudes vis vis de la culture et des traditions socioculturelles de leur pays d origine Il faudra encore beaucoup de temps pour que les al
329. ochtones CEE allochtones hors CEE 3 D 5 Si le public rencontr ne correspond pas au public d sir pourquoi votre avis Choix multiple autoris passez la question suivante si le public rencontr vous para t correspondre au public d sir information sur le spectacle prix des places accessibilit de la salle de spectacle probl me de la langue cart entre le langage sc nique et la r alit culturelle manque de formation du public ooooood autres pr cisez 3 D 6 Avez vous d velopp une action en direction de publics sp cifiques oul a NONQ Si la r ponse est non passez la question 3 D 8 3 D 7 Si oui s agissait il de jeunes coles milieux d favoris s seniors entreprises allochtones CEE allochtones hors CEE autre pr cisez 3 D 8 Avez vous pu proc der une tude syst matique de votre public oul a NONQ 3 D 9 Seriez vous int ress s participer une op ration de cet ordre l chelle de Bruxelles oul Q NON Q 3 E Chiffre d affaires de l association Euro Q en 1999 O en 98 99 O en 2000 O en 99 00 O en 2001 O en 00 01 O 3 F 1 Avez vous t soutenu dans votre travail par un pouvoir public depuis 1999 ou depuis la saison 98 99 oul Q NON Q si la r ponse est non passez la question 3 G 3 F 2 S agissait il d un soutien fin
330. ole v t rinaire le Palais de Justice ont ainsi accueilli des uvres parfois importantes Aujourd hui encore Bulles productions investit en t le toit de l Inno ou le Ch teau du Karreveld L int r t de ces pratiques en termes artistiques et de public est av r m me si les politiques communautaires ont plut t vis ces derni res ann es ce que les artistes s ins rent dans les structures existantes Ingberg 1998 En dehors de cette barri re institutionnelle le co t lev de ces occupations momentan es reste un probl me La place des arts du cirque et de la rue reste limit e Bruxelles si l on compare avec l espace important qui leur est offert dans d autres villes du pays Namur Anvers Les Espaces Speculoos compensent en partie ce manque pour les formes les plus modestes d arts de la rue mais le probl me subsiste pour les productions un peu plus importantes certes accueillies aux Halles de Schaerbeek ou l Espace Catastrophe mais investissant peu l espace public Si les cirques classiques ont leur place dans la ville le nouveau cirque y reste paradoxalement confin l int rieur le site de Tours et Taxis accueillant l cole de cirque de Bruxelles tant l exception L id e d un lieu de cr ation et de repr sentation nomade voqu e lors d une rencontre professionnelle Georis 1999 serait peut tre creuser L achat r cent d un chapiteau par la Communaut
331. on du r le des communes et l incompr hension de certains pouvoirs communaux ont t soulev es TR1 5 19 des exemples de la mani re dont la communautarisation cr e des fronti res artificielles nuisibles l panouissement des artistes et sans correspondance avec la r alit du terrain ont t donn s TR1 22 26 30 Les appels dans les suggestions un d passement de ces fronti res sont on l a vu fr quents La v tust et l inaccessibilit du mat riel technique mis la disposition par le minist re de la Communaut fran aise Naninnes est elle aussi revenue sur le tapis dans une table ronde TR1 82 De nombreuses critiques sont apparues dans les suggestions concernant l absence de lisibilit de la politique internationale de la Communaut fran aise SUG 6 l absence de clart et de force de la politique culturelle SUG 5 l insuffisance du budget culturel des Communaut s SUG 28 de la Ville SUG 32 et de la Cocof SUG 34 le manque de connaissance du terrain par les politiques SUG 28 60 l incomp tence des autorit s SUG 30 le manque de clart de la r glementation et de la distribution des subsides au niveau de la Ville de Bruxelles de la R gion et de la Cocof SUG 32 le besoin d un superviseur culturel chapeautant la Ville et les 19 communes SUG 41 S il faut sans doute faire la part dans ces critiques de la position contestataire traditionnelle dan
332. on de l action de l administration de la Communaut fran aise en mati re de soutien la cr ation et la diffusion et l existence d organismes comme WBT de Wasseige 2000 le service de la Promotion des lettres joue un r le important au niveau des publications et les bourses d aide l criture accord es aux auteurs dramatiques dont chaque ann e plusieurs la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon ont accompagn la renaissance de l criture dramatique francophone observ e ces derni res ann es le pr t de mat riel enfin est un service de d pannage important pour de nombreux projets si sa centralisation pr s de Namur est une aberration pour les op rateurs bruxellois Au niveau de la Communaut flamande le d cret sur les arts de la sc ne tel que d crit plus haut est l outil le plus important pour les arts du spectacle voir Ch IV 2 Ce d cret pr voit des possibilit s de subvention pour les structures professionnelles d art dramatique th tre de texte de danse de th tre musical les centres d arts les festivals d arts de la sc ne les commandes des auteurs flamands et le point d appui des arts de la sc ne Les principaux crit res pour entrer en ligne de compte pour une subvention sont d tre tabli dans le territoire n erlandophone ou dans la R gion bilingue de Bruxelles Capitale et de disposer d une personnalit juridique aspect non lucratif Les structures peuvent tre su
333. on de plus en plus grande qu on constate aujourd hui 830 Pour Chris Verdonck la distinction entre culture francophone flamande et bruxelloise n est pas pertinente Il ne per oit pas cette diff rence et constate que le m lange a d j eu lieu Il s agit plut t son avis d une mani re de suivre les politiques Dans l absence d un lieu bilingue actuellement il sugg re de rendre les espaces mieux accessibles aux membres des deux Communaut s 117 BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS Table ronde 2 24 09 02 Le th tre dans la ville Infrastructures et urbanisme Pr sents Vital Schraenen metteur en sc ne Tirasila Erik Gobin R union des Auteurs Chor graphes Bernadette Van Gameren Espace Senghor Centre culturel d Etterbeek Wim Embrechts Recyclart Annick de Ville Halles de Schaerbeek Monique Duren Brigittines Myriam Van Roosbroeck Th tre National Excus e France Perp te artiste de cirque A Quels manques infrastructurels 81 En ce qui concerne les lieux de repr sentation Vital Schraenen explique que les jeunes cr ateurs flamands ont des difficult s jouer dans Bruxelles m me le Beursschouwburg ayant une programmation qu il qualifie de trop clectique le Kaaitheater soutenant surtout ses poulains et le Bottelarij ne s tant ouvert que r cemment des compagnies flamandes dynamiques Il se demande s il existe un public pour le th tre flamand un l ment de r ponse
334. ons avoir du travail effectu dans l autre Communaut L tat des lieux ainsi dress bas sur l analyse des textes est la suite de chacun des quatre chapitres compl t par un clairage donn par les r ponses re ues au questionnaire les commentaires qui y taient joints et les tables rondes tenues en septembre octobre 2002 Cet clairage comprend des suggestions qui visent am liorer la situation des arts du spectacle Ces suggestions concernent soit les pouvoirs locaux dont le commanditaire soit les autres pouvoirs publics op rant sur Bruxelles soit le secteur lui m me Nous nous sommes en revanche gard s d indiquer les d marches artistiques qui nous semblaient p rim es inad quates ou malhonn tes bref de nous substituer au politique Dans les conclusions on retrouvera les principales suggestions pratiques mises en cours de route Celles ci sont ordonn es dans le temps depuis celles qui peuvent tre mises en uvre dans l imm diat jusqu celles qui n cessiteraient un travail de plus longue haleine Nous n avons pas jug utile vu abondante argumentation du reste de l tude de revenir cet endroit des consid rations d ordre th orique mais avons en revanche d fini des priorit s ZOOM AVANT 15 Ill G OGRAPHIE PHYSIQUE Avant de tenter d en comprendre le fonctionnement du point de vue politique du point de vue des philosophies l uvre et de celui des pratiques
335. ont pas claires ni transparentes Au niveau de la Ville le budget culturel est largement insuffisant 33 Il faudrait un lieu sp cifique pour le centre dramatique jeune public de Bruxelles 34 D gager les moyens budg taires suffisants la Cocof et qui permettraient d enfin assurer la politique culturelle actuelle Quand cela sera fait on pourra peut tre parler de l avenir BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS 35 Plus investir dans l enseignement continuer se d vouer pour les immigr s visiter nos th tres respectifs plus de concertation artistique r ciproque surtout investir dans les id es plut t que dans les infra structures cultiver l h t rog n it se d passer par la collaboration participer au lieu de consommer des projets multilingues entre gens de la m me opinion se tenir au courant de l actualit et du contexte social 36 D communautariser le financement la cr ation artistique par les pouvoirs publics et le soutien structurel des organisations ayant des activit s artistiques Bruxelles 37 Plut t 20 nouveaux lieux de 100 places chacun que 2 nouveaux lieux pour 1000 spectateurs De l attention pour les transports en commun des horaires adapt s aux repr sentations Cr er des possibilit s de parking Des Cultuurwaardebon pour les deux Communaut s 38 Contribuer l information et sensibilisation du public sur les arts du spectacle d autres pays ind penda
336. ontrat programme correspondent ce sch ma d accord avec le minist re de la Communaut fran aise Au niveau de la danse des aides au fonctionnement ont galement t accord es par le pass des structures susceptibles d tre contrat programm es pour des p riodes probatoires L aide ponctuelle ou aide au projet d livr e sur base d un dossier comportant notamment la description du projet le budget pr visionnel le plan de diffusion le public vis est accord e des personnes physiques ou morales ne disposant pas de contrat programme Les crit res d valuation artistique reposent sur la qualit artistique le rayonnement potentiel en Communaut fran aise et des l ments comme la mise en valeur des auteurs de la Communaut et l utilisation des formes les plus nouvelles D autres crit res comme l audience l emploi l activit et le plan de financement entrent videmment en ligne de compte Un rapport d activit s doit tre fourni artistique en termes d emploi d activit et d audience et financier Le nombre de projets aid s Bruxelles est videmment variable on trouvera plus loin point 4 des estimations pour les derni res ann es par domaine Les bourses sont des sommes en g n ral plus modestes accord es des individus personnes physiques soit pour l criture dramatique ou chor graphique ou la composition musicale cela concerne dans certains
337. oposition de loi Vandenbroucke Onckelinx Daems ne suscite pas l unanimit en tout cas du c t francophone La volont de d centralisation d une partie de la culture francophone en Wallonie particuli rement sensible ces derni res ann es a videmment des cons quences au niveau bruxellois Si on peut se r jouir pour les Namurois les Carolor giens ou les Montois des investissements culturels qui sont faits dans leurs villes on peut n anmoins aussi poser la question de la correspondance entre la carte politique ainsi dress e et le territoire r el Au niveau des arts du spectacle francophone une majorit des structures et des compagnies restent en effet bas es Bruxelles 27 compagnies de danse sur 39 309 structures de th tre pour adultes sur 581 y sont ainsi domicili es C est cette volont de d centralisation jointe la comp tition communautaire pour obtenir le Path Palace qui a abouti la crise du Th tre National qui au del du sort particulier de la premi re institution th trale francophone auquel une solution satisfaisante semble avoir t trouv e a vu pour la premi re fois l ensemble de la profession francophone s unir et former un front commun toutes disciplines confondues La FAS F d ration des Professionnels des Arts de la Sc ne est devenue maintenant l interlocuteur du politique et se retrouve porteuse des revendications apparues les dix derni res ann es qui devront
338. orit qui ait soutenu la cr ation d un centre de communication culturelle bilingue Bruxelles La Commission communautaire flamande propose aussi aux diff rentes organisations un service de pr t de mat riel technique Enfin et c est important pour les arts de la sc ne galement il ne faut pas n gliger le financement par la VGC des centres communautaires dont certain jouent un r le important dans ce domaine Au niveau des dix neuf communes enfin l aide facultative on l a vu que les communes peuvent apporter au secteur du spectacle peut prendre diverses formes Les communes sont souvent engag es dans les infrastructures qui accueillent les spectacles qu elles lui appartiennent ou qu elles en assurent la r novation c est la cas Bruxelles Ville du Th tre Royal du Parc du KVS de la Chapelle des Brigittines des Riches Claires du Th tre de Poche du Centre Bruegel du Th tre de Toone notamment Schaerbeek du Th tre de la Balsamine Ixelles du Th tre Mercelis Elles apportent des aides financi res ponctuelles ou r currentes qui vont du tr s minime des subventions d passant celles des Communaut s dans le cas de Bruxelles Ville Elles peuvent apporter des aides techniques par la mise disposition de techniciens par exemple ou par lachat d quipement Enfin elles peuvent procurer une aide logistique en offrant certains services communaux photocopies envois de courrier im
339. otamment t relev s e cout croissant de la promotion la faiblesse de la couverture t l visuelle locale en la mati re et l absence d un instrument d information culturelle exhaustif couvrant la ville Ces probl matiques se confirment dans les r ponses au questionnaire notamment travers le fait que la deuxi me raison invoqu e par les structures pour la non rencontre des publics est la question de l information 24 structures l voquent elle est m me la premi re pour les structures francophones La promotion des spectacles est galement la premi re des difficult s rencontr es 56 structures la mentionnent La mani re tr s favorable par laquelle les structures dans l ab c daire des id es soutiennent le d veloppement d initiatives li es ces questions une politique concr te de visibilit de l information culturelle un centre d information visible sur les arts du spectacle renforcer les programmes culturels sur les t l visions locales une politique d information culturelle repens e montre l importance que le secteur leur accorde ACTIVIT DE LA POPULATION ll faudrait mettre en place Bruxelles une politique concr te de visibilit de l information culturelle dans la ville affichage information etc Bglobalement d accord E globalement pas d accord osans opinion 93 structures ll faudrait Bruxelles un centre d information visible sur les
340. oue parfois un peu ce r le refl te en tout cas une r elle difficult quia son pendant flamand Le rapport final de Bruxelles 2000 qui refl te les difficult s des jeunes cr ateurs de th tre bruxellois n erlandophones a trouver des partenaires institutionnels Verstraeten 2001 est valable pour les artistes flamands de Flandre dont le travail ne correspond pas l esth tique des quelques lieux de programmation flamands Il n y a pas Bruxelles comme en Flandre de centre culturel qui remplisse cette fonction Ceux situ s Dilbeek et Strombeek sont de fait en dehors de la R gion et les centres communautaires n ont ni les moyens ni l infrastructure n cessaires L absence de tr s grandes sc nes bien quip es et techniquement faciles a t voqu e plusieurs reprises notamment lors de la pr paration de Bruxelles Brussel 2000 Diez 1997 Cette absence a pour effet que certains spectacles de grande envergure ne sont visibles qu Anvers Namur ou Charleroi privant le public bruxellois de l uvre de cr ateurs importants Peut tre la nouvelle salle du Th tre National couvrira t elle partiellement ce manque La programmation de compagnies trang res n est pas dans les moyens de la plupart des institutions bruxelloises Cette situation qui explique en retour les difficult s de certains s exporter les syst mes d change et de r ciprocit jouant en effet un r le important dans la diffu
341. oup de pouce une structure consid r e comme tant en difficult Au niveau de la Communaut fran aise c est le th tre qui se taille la part du lion La pr sence du Th tre National Bruxelles et le fait que le Centre chor graphique et l Op ra Royal de Wallonie soient bas s Charleroi et Li ge renforcent le d s quilibre d j pr sent dans le budget g n ral de la Communaut sur le budget 2001 contrat programmes conventions et aides aux projets concernant Bruxelles confondus le th tre y a repr sent pour la Communaut fran aise un budget de 17 266 279 quand la danse repr sentait 2 092 221 et le cirque et les arts forains seulement 157 411 Les aides l criture pour des textes de th tre manant du service de la Promotion des lettres et les aides la composition musicale aux r p titions des musiciens la location de mat riel ou aux frais d enregistrement pour des spectacles de danse ou de 49 G OGRAPHIE POLITIQUE th tre musical provenant du Service de la musique sont en comparaison minimes La logique de la Cocof suit celle de la Communaut fran aise en mati re de proportion th atre danse sur un budget de 1 019 588 consacr la danse et au th tre en dehors des trois r glements th traux et chor graphiques seuls 148 772 ont t consacr s aux sc nes chor graphiques et 26 028 l asbl Contredanse Au nive
342. oupes semi professionnels ou amateurs actifs sur ce point qui peuvent parfois tre vus dans les centres communautaires Quant la forme francophone particuli re qu est le th tre action elle est principalement repr sent e Bruxelles par deux structures reconnues comme telles le Brocoli th tre et le Collectif 1984 qui re oivent respectivement 74 368 et 24 789 de fonctionnement annuel Une troisi me structure le Th tre du public bas e Bruxelles op re principalement en Wallonie Au niveau de la danse m me si le Centre chor graphique de la Communaut fran aise est bas Charleroi son r le indirect sur Bruxelles reste important Une bonne part de son budget pour le dernier contrat programme 2 479 543 sur cinq ans devant tre en effet consacr s des coproductions et la plupart des compagnies de danse francophones op rant Bruxelles il reste le premier coproducteur pour la danse Bruxelles L emploi provisoire de la Raffinerie en attendant les derniers travaux y autorisant la pr sentation officielle de spectacles a montr de quelle utilit pouvait tre l outil comme lieu de travail et de pr sentations de try outs ce malgr l exigu t des studios et l inadaptation de certains locaux Les chor graphes bruxellois en attendent en tout cas beaucoup si la position de Charleroi Danses tr s sollicit e par sa fonction de compagnie et l am nagement d un nouvea
343. ouvent ou soit accul dans une position purement d fensive dans ce climat l id e d autonomie de l art ou de l artiste serait diam tralement oppos e une volution qui affirmerait le primat du politique comme le soutient souvent l actuel gouvernement flamand Il nous semble que ce contexte n est pas toujours f cond pour le niveau du d bat Il reste difficile de dire quoi ce d bat m nera court et moyen terme Le 5 octobre 2002 des tats g n raux furent organis s au Vooruit de Gand Avec pour th me Culture et Soci t ils furent organis s par les pouvoirs publics dans le cadre de la campagne Kleurrijk Vlaanderen La Flandre en couleurs Le nouveau ministre de la Culture Van Grembergen y fit son premier tat de la Culture et d clara clairement qu il n avait pas le moins du monde l intention de mettre en cause l autonomie des artistes Il semble bien ici qu il vienne nuancer la notion de pertinence soci tale de l art un des chevaux de bataille de Bert Anciaux 48 Le terme n erlandais middel fait l objet d un jeu de mot critique des acteurs du secteur le qualifiant de glijmiddel lubrifiant 85 ACTIVIT DE LA POPULATION La sc ne n erlandophone Bruxelles n chappe pas cette tendance flamande mais a quand m me sa particularit Ainsi le discours de Bert Anciaux sur la culture comme moteur du d veloppement d un sentiment communautaire
344. pectacle manant du secteur universitaire du secteur du spectacle lui m me du monde de l dition et se manifestant sous la forme de publications de colloques et de d bats Au niveau francophone les principaux centres universitaires se consacrant l tude des arts du spectacle sont le Centre de sociologie du th tre de l ULB et le Centre d tudes th trales de l Universit de Louvain la Neuve hors Bruxelles donc mais attirant de fait nombre d tudiants bruxellois Comme leurs noms l indiquent ces centres se consacrent prioritairement au th tre et n abordent les autres formes de spectacle vivant qu incidemment il n y a pas en Communaut fran aise d enseignement th orique concernant la danse l op ra ou le cirque Le Centre de sociologie du th tre cr en 1970 garde une approche marqu e par l poque de sa fondation l analyse de la cr ation de la r ception et de la m diation th trales se faisant sur un mode socioculturel Le Centre d tudes th trales cr en 1968 privil gie une approche dramaturgique marqu e par une relation forte la France renforc e par la pr sence de professeurs fran ais Tous deux organisent ou co organisent r guli rement des colloques et s minaires et produisent des publications caract re scientifique Leurs synergies avec le monde du spectacle bruxellois s exercent diff rents niveaux le Centre de sociologie du th tre s impliq
345. pli son contrat notamment en termes de nombre de repr sentations a encore re u 49 872 en 2001 le temps d apurer son fonctionnement mais d pend aujourd hui de l aide au projet si elle le d sire Les contrats programmes correspondent bien des gards ceux con us pour le th tre avec un nombre de repr sentations exig es beaucoup moindre la diffusion de la danse restant difficile et des exigences en mati re de repr sentations en Communaut fran aise plus pr cises afin d viter des abus observ s auparavant de compagnies qui ne jouaient plus qu l tranger Les aides au projet en danse dont le montant global reste tr s limit 247 893 en 2001 comme le nombre 14 en 2001 dont 12 pour des compagnies bruxelloises ressortissent une logique similaire celle du th tre Il faut comme pour le th tre distinguer l aide au premier projet des aides suivantes Le montant de la subvention attribu e pour un premier projet peut varier entre 1 240 et 7 440 en fonction du nombre de danseurs professionnels impliqu s dans le projet On est donc loin des budgets accord s aux premiers projets th traux Les aides suivantes sont variables mais plafonnent en g n ral 45 000 On retrouve parmi ces compagnies subventionn es au projet entre 1999 et 2001 d une part des artistes qui ont d j une longue carri re mais n ont pas encore r ussi a v ritablement percer au nive
346. pouvoirs publics aux diff rentes structures Ces chiffres ceux cit s ci apr s correspondent l exercice 2001 ou la saison 2000 2001 sauf mention contraire doivent tre appr ci s l chelle des moyens accord s en g n ral aux arts du spectacle par chaque autorit et en fonction des raisons pour lesquelles ces subventions sont accord es soit les missions qu on esp re voir remplir Une premi re forme d ordonnancement appara t travers les budgets accord s aux diff rents arts Bruxelles Au niveau f d ral c est videmment l op ra qui repr sente la plus grande part avec la premi re institution en termes de moyens en Belgique qu est la Monnaie dotation annuelle de 26 028 820 des autorit s f d rales La dotation annuelle du Palais des Beaux Arts en 2002 s levait elle 4 200 000 Il s agit l de subsides de fonctionnement des salaires essentiellement et non de budgets artistiques Les aides accord es au KunstenFESTIVALdesArts travers les subventions prestige de la Loterie nationale 148 772 par an entre 1999 et 2001 sont en comparaison l g res Le soutien de la Loterie nationale on l a vu d fini par les ministres de chaque Communaut ayant les spectacles dans leurs comp tences renforce en g n ral les plus grosses structures de chaque Communaut le Th tre National a ainsi re u de la Loterie nationale 4 320 357 entre 1993 et 2000 ou vient donner un c
347. pport administratif 39 structures l voquent Nous avons d j voqu ce probl me propos de la formation Ch 1 le bas niveau des salaires des administrateurs dans le secteur du spectacle ne favorise de plus pas leur motivation Les t moignages de structures pour qui le remplissage de ce questionnaire tait quasiment impossible faute d administrateur comp tent et les r ponses certaines questions laiss es en blanc simplement parce qu elles impliquaient un travail administratif trop complexe taient symptomatiques de cette situation La question des exclus du syst me du spectacle rel ve de deux probl matiques diff rentes Les publics absents pr caires conomiquement allochtones non europ ens seniors jeunes ne doivent pas tre confondus avec le rejet de certains types de cr ateurs ou d organisateurs On a vu dans le tableau concernant le public d sir et rencontr selon les op rateurs que les publics les moins pr sents taient aussi dans de beaucoup moins grandes proportions les moins d sir s La premi re question poser est celle de l effectivit et de la part politiquement correcte de ce d sir Si les allochtones et les seniors sont d sir s pourquoi font ils si peu l objet de d marches sp cifiques dans leur direction Ainsi comme on peut le constater ci dessous dans les actions d velopp es par 53 structures en direction de publics sp cifiques une
348. pression de documents aux structures En ce qui concerne l attribution des subventions c est l chevin de la Culture qui apr s avoir consult ses services ou pas pr sente un rapport au Coll ge qui doit en confirmer l opportunit et le pr senter l approbation du Conseil communal Une fois approuv par ce dernier le rapport doit tre pr sent a la tutelle en l occurrence la R gion de Bruxelles Capitale La subvention peut ensuite tre liquid e Dans certains cas il est r dig une convention reprenant les devoirs des partenaires et d terminant un objet la dur e de la convention et le calendrier de liquidation de la subvention La pi ce administrative vis e est alors cette convention qui sauf de rares exceptions est annuelle comme le budget communal II existe enfin des conventions multipartites entre la commune un ou plusieurs autres pouvoir public et la structure c est par exemple le cas du Th tre Royal du Parc Bruxelles soutenu galement par la Communaut fran aise et du c t flamand de la situation sp cifique construite historiquement du KVS Bottelarij qui b n ficie de la part de la Ville des m mes apports financiers que le Th tre Royal du Parc Il reste en effet convenu dans le d cret que les pouvoirs locaux ville et province doivent fournir 50 du total des subsides publics des trois grandes compagnies th trales flamandes Pour le Bottelarij KVS ce r le est a
349. que diff rente quoique galement bas e sur la m fiance vis vis de l autre le jeune et le m tis Les remarques faites ci dessus quant au freinage de la reconnaissance vis vis des jeunes artistes aux positions mitig es quand il s agit de les inviter en r sidence les difficult s que rencontrent certaines structures inclassables en termes de reconnaissance restent valables ici 80 VI ACTIVIT DE LA POPULATION Apr s avoir examin l image que donne de prime abord l observateur le monde du spectacle bruxellois sa structuration politique et les philosophies qui le sous tendent nous terminerons ce tour d horizon par une tude de son fonctionnement ici envisag trois niveaux la cr ation et la production le moment de la repr sentation et les activit s autour du spectacle 1 Secteur primaire la cr ation et la production des spectacles a Les sp cificit s sectorielles Si tous les secteurs concern s par cette tude ont pour points communs la pr sentation finale d un spectacle un public ayant n cessit un temps plus ou moins long de r p tition ou de pr paration et impliquant dans la majorit des cas un travail collectif r unissant des artistes et des techniciens diversement sp cialis s l exercice de la cr ation et les conditions de production diff rent grandement selon les disciplines et l int rieur de celles ci suivant qu elles sont plus moins ou pas du
350. que nous examinerons sur deux plans celui des conditions de pr sentation proprement dites et celui de la promotion et de la communication Nous examinerons galement dans ce volet le cas particulier de la place des productions cr es en dehors de Bruxelles en province et l tranger a Les conditions de pr sentation Les conditions de pr sentation des spectacles sont videmment fort diff rentes suivant que la structure de cr ation ou de pr sentation dispose ou non d un lieu de repr sentation et selon que le lieu accueille en permanence ou pas une troupe ou un artiste qui lui sont li s Bruxelles si les artistes sans domicile fixe sont nombreux les lieux qui ne sont pas attach s l identit artistique d un ou plusieurs cr ateurs sont plus rares De tr s grandes salles comme le Cirque Royal du moins avant qu il ne soit g r par le Botanique et Forest National de moyennes comme le Th tre Saint Michel et la salle Roseland et quelques auditoriums le Passage 44 l auditorium Saint Augustin qui se louent sans souci de coh rence artistique les centres culturels dont le Botanique et les Halles de Schaerbeek qui ont en principe une fonction de programmation encore que certains accueillent des artistes en r sidence certains caf s th tres le Th tre 140 d volu la programmation de spectacles trangers et Paleis avec une programmation de danse la salle communale des Rich
351. qui n y va pas Au del des questions d ge de niveau d tudes de revenu ou de temps libre disponible l appr ciation des formes culturelles est encore et toujours d termin e socialement Weyts 2001 et des pans entiers de la soci t bruxelloise d aujourd hui allochtones notamment ne semblent pas se reconna tre dans les formes de culture propos es Cette situation semble pr occuper d ailleurs les cr ateurs et organisateurs qui ont r pondu notre questionnaire qui pour 59 d entre eux souhaitent ces spectateurs et dont 51 disent d velopper des d marches sp cifiques dans leur direction Sans apparemment jusqu ici parvenir rencontrer ces sans papiers du spectacle Ce ph nom ne d exclusion de certains publics est sensible galement d autres niveaux On a vu plus haut comment les cr ateurs et les organisateurs qui sortent des logiques identitaires tant disciplinaires que linguistiques ont du mal tre reconnus dans le contexte hi rarchis et cloisonn des arts du spectacle Bruxelles comment la pens e d une vie artistique marginale aboutissait maintenir celle ci dans une pr carit constante avec le consentement des int ress s ce qui ne laisse pas d tonner comment divers proc d s de s lection maintenaient l cart du secteur de nombreux artistes et op rateurs Il faut cependant distinguer entre ces diff rentes formes de rejet ce qu
352. r el probl me Les centres culturels sont des outils qui devraient tre valoris s dans lesquels on devrait faire des investissement en mat riel technique Bruxelles on pourrait imaginer que les centres culturels puissent servir de laboratoires permettant de faire m rir des projets et de les pr senter un public m me restreint 4 Annick de Ville exprime sa crainte que ces centres ne servent d alibi la Communaut fran aise alors que ce qui manque le plus c est un lieu de travail de haut niveau dans lequel les cr ateurs puissent faire voluer leur travail actuellement quand on met la barre plus haut c est soit la d brouille soit quelques privil gi s qui b n ficient d une r sidence Des lieux il y en aurait trop la limite certains n ayant m me pas les moyens de fonctionner Le probl me serait non un probl me de lieux mais un probl me de strat gie de soutien la cr ation 85 Vital Schraenen signale qu tant donn que comme au niveau francophone les flamands doivent avoir un th tre comme coproducteur d un projet il a d pour sa part aller le trouver Malines 86 Wim Embrechts estime que si effectivement il y a un grand nombre de lieux Bruxelles il faut tenir compte du fait qu il y a 118 deux Communaut s et que beaucoup de lieux ont un probl me de capacit Il ny a Recyclart que quatre petits ateliers d artistes pour du travail multidisciplinaire et cela concerne su
353. r le ducatif puisque le public est oblig d assister des spectacles auxquels il n irait pas spontan ment 815 G rard Corbion croit que grace aux spectacles jeune public pr sent s en dehors du cadre scolaire comme dans le cadre de No l au th tre des parents qui n iraient pas au th tre accompagnent leurs enfants et peut tre y retournent ils apr s 816 Pour V ronika Mabardi le fait d explorer des formes de chercher est une sorte de subversion une mani re d agir alors que l on consid re habituellement que c est par le seul contenu qu on va faire changer les choses Le m lange des genres la transversalit ne sont pas chose courante et sont d j difficiles mettre en place structurellement BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS C Circulation des publics 828 V ronika Mabardi met en garde contre la confusion qui peut s op rer entre la notion d autre culture d autre nationalit et celle 817 Myriam Van Roosbroeck confirme l id e que pour les pouvoirs de pr carit Ce m lange lui semble dangereux publics les structures sont dans des cases et qu il est tr s difficile d en sortir 18 Claire Diez estime que le KunstenFESTIVALdesArts favorise la circulation des cr ateurs entre Communaut s Dans le cadre du festival il y a des changes de fichiers qui profitent aux lieux et au festival Il faudrait selon elle que cesse cette fa on de garder jalousement son public 19 Guid
354. r 47 au total affirmant d sirer rencontrer un public flamand 16 seulement affirment le rencontrer Les 13 structures flamandes et bicommunautaires dans la m me disponibilit vis vis des francophones estiment toutes rencontrer ce public francophone Ne sont jamais pas du tout rencontr s ou en d autres termes sont toujours un peu pr sents dans les structures flamandes ceux qui ont fait des tudes sup rieures les employ s les enseignants les fonctionnaires les Flamands Les raisons de non rencontre les plus fr quemment voqu es sont dans les deux Communaut s encore que dans des ordres diff rents l information sur le spectacle le manque de formation du public et l cart entre le langage sc nique et la r alit Lobstacle de la langue vient en dernier dans tous les cas Cinq structures francophones ne rencontrent pas du tout le public flamand et 17 seulement un peu Quant aux quatre structures bicommunautaires de pr sentation elles ne se soucient gu re du jeune public et ne le rencontrent pas ou un peu Au niveau du jeune public ce sont clairement les tout petits qui sont le moins d sir s et le moins rencontr s 15 structures ne les rencontrent pas du tout Pour nuancer au niveau des pr sentateurs de 21 65 ans on d sire toujours beaucoup les spectateurs Ces chiffres baissent d s qu ils ont moins de 21 ans ou plus de 65 En ce qui concerne le niveau d tudes
355. r des colloques et les biennales de Charleroi Danses ont t l occasion de publications en relation avec leurs th matiques r unissant nombre de chor graphes bruxellois Le KVS Bottelarij publie r guli rement des textes de th tre Le Kaaitheater ne publie que dans le cas de textes command s Certaines compagnies assurent elles m mes le commentaire et l explication de leur travail par le biais de livrets Meg Stuart ou de publications exceptionnelles Rosas Kaaitheater Bronks par ailleurs tr s recherch es Transcultures a plusieurs reprises organis des rencontres autour des rapports entre les diff rents arts et les nouvelles technologies ouvrant d int ressantes perspectives Ces initiatives sont pr cieuses en ce sens qu elles permettent de remettre les questions esth tiques au centre dans un secteur souvent emp tr dans les arguties politiques ou financi res cf supra Ch V On peut cependant regretter qu elles soient si clairsem es souvent d velopp es isol ment pas assez ouvertes au public le relais des m dias est il est vrai sur ces projets plus que parcimonieux et surtout franchement cloisonn es tant en termes de disciplines qu en termes communautaires Cette scission entre monde de la th orie et monde de la pratique comme cette raret des d bats contradictoires s ils ne sont pas en Belgique le monopole du secteur du spectacle sont en effet nuisibles plusieurs niveaux
356. r le politique cette hi rarchie politico financi re se juxtapose une hi rarchie culturelle fonction notamment du public effectivement concern bas e sur l histoire du spectacle et sur l opposition entre haute culture et culture populaire Les diff rents secteurs sont enfin eux m mes souvent hi rarchis s la r tribution du travail des uns et des autres tant tr s significative cet gard Cette hi rarchisation se double d un cloisonnement qui au del des conflits linguistiques propres la Belgique participe peut tre du repli identitaire observable un peu partout dans le monde depuis la desh rence des grandes id ologies politiques cet gard les conceptions contrast es de la soci t d fendues par les deux Communaut s Bruxelles sont galement inad quates qu il s agisse de la vision multiculturelle d fendue par la Communaut flamande qui divise la soci t en poches distinctes et ind pendantes et favorise la division sans liminer la hi rarchie ou du concept universaliste d int gration qui sert de fondement la Communaut fran aise lequel comme l a bien montr Gilles Deleuze aboutit l tablissement d un mod le blanc m le ais et dans le cas qui nous occupe de langue fran aise dont on doit se rapprocher au d triment de ses particularit s aucune de ces deux conceptions ne parvient rendre compte du m tissage culturel particulier des Bruxellois Ce
357. r les 37 structures disposant d un lieu ayant r pondu au questionnaire on per oit en effet un manque relatif ce niveau Si 32 salles ont plus de 10 m de profondeur elles ne sont plus que 19 avoir plus 12 m de largeur et 10 seulement ont plus de 7 m de hauteur Enfin en termes de jauge capacit public seules trois salles peuvent se permettre d accueillir plus de 500 personnes et neuf plus de 300 Les difficult s pour les compagnies de danse cr ant de grands spectacles trouver des plateaux ad quats ont t rappel es lors d une table ronde TR2 82 37 des 29 G OGRAPHIE PHYSIQUE lieux recens s travers le questionnaire ont entre 150 et 300 places 21 salles sur 56 Il y a peut tre en revanche une pertinence aux demandes de lieux petits intimes 100 150 places 12 lieux de ce type sont identifi s ici qu on rel ve dans les suggestions SUG 31 37 ce qui semble correspondre un d sir des artistes en terme de rapport au public TR3 1 Jauge des salles E moins de 60 E de 60 100 Ode 100 150 Ode 150 300 E de 300 500 plus de 500 37 structures 56 salles Profondeur des sc nes B non pr cis E moins de 8m O08a10 O010a12 BH 12 14 Eplus de 14 37 structures 52 salles Largeur des sc nes B non pr cis E moins de 6m O6 8 D8 10 10 12 B plus de 12 37 structures 55 salles 30 Hauteur des salles non pr cis E moins
358. raisons voir plus loin la situation de la danse est diff rente On peut parler d une concentration sur Bruxelles mais pour des raisons de dynamique artistique qui par hasard y a lieu Bien que la Flandre ait fait de Bruxelles sa capitale politique elle ne l est pas encore du point de vue culturel Un deuxi me l ment est sans doute l existence d une sorte de sentiment national flamand La distinction entre le Flamand et le Flamand bruxellois est moins marqu e qu entre le Bruxellois francophone et le Wallon Ainsi on parle de Communaut flamande qui inclut videmment le flamand bruxellois de l autre c t on parle maintenant de Communaut Wallonie Bruxelles Le point de vue diff rent de la Flandre sur la Belgique institutionnelle comme pays compos de trois Communaut s et o Bruxelles en tant que r gion s par e a toujours eu une position difficile dans les nouvelles r formes de l tat la R gion en tant que telle n a d ailleurs aucune comp tence culturelle en est une traduction politique Un troisi me l ment peut certainement tre retrouv dans la position minoritaire du flamand Bruxelles et la lutte d mancipation que la Flandre a connue Dans les ann es 70 90 ceci a men une politique tr s volontariste du c t flamand pour rendre sa culture omnipr sente et mettre en valeur l identit flamande Dans le secteur culturel tout ceci semble avoir un impact beaucoup moin
359. rait faux d expliquer les changes artistiques limit s entre les deux Communaut s uniquement par un argument politique Les politiques du c t flamand et francophone ne sont certes pas stimulantes et ne cr ent pas les conditions id ales mais les diff rences d esth tique propres au th tre la danse et aux autres formes d art du spectacle sont tout aussi importantes 2 Fronti res internes les comp tences des diff rentes autorit s Cet enclavement si particulier de Bruxelles dont on a vu qu il n tait pas sans effet sur l expansion des spectacles va de pair avec la complexit des fronti res internes cr es par les comp tences des diff rentes autorit s au niveau culturel Cette complexit est souvent incompr hensible pour le novice Le domaine des arts du spectacle a Bruxelles peut relever en effet suivant les cas du pouvoir f d ral des deux Communaut s des deux Commissions communautaires bruxelloises et des autorit s communales Le niveau r gional et le niveau europ en sont en revanche quasiment absents L article premier de la Constitution nous apprend que la Belgique est un tat f d ral compos de communaut s et de r gions Dans les articles qui suivent on d crit un tat avec des r gions politiques des gouvernements et des comp tences diff rentes C est le mod le belge la fois r put et vilipend Il passe pour compliqu et cher mais aussi pour
360. ran aise a principalement pour missions l accueil de spectacles trangers novateurs le Th tre Oc an Nord 309 866 de la CF poursuit une mission de recherche et d exp rimentation a des obligation de large diffusion et d organisation d ateliers ouverts a d autres professionnels et doit mettre le lieu qu il occupe la disposition de compagnies aid es au projet le Th tre de la Vie 290 035 de la CF est cens selon ses missions s adresser surtout aux jeunes adultes et avoir une attention particuli re au public tudiant de l enseignement secondaire la com die Claude Volter 287 556 de la CF cr e prioritairement des grands textes du r pertoire classique et contemporain avec une attention particuli re aux uvres historiques le Th tre Po me 285 077 de la CF a une mission tr s sp cifique de cr ation diffusion et promotion centr e sur la litt rature et doit outre ses missions de cr ation pour le public adulte et tudiant publier un mensuel litt raire et po tique et organiser des rencontres et des colloques le Th tre en Libert 247 893 de la CF bas au Th tre de la Place des Martyrs doit mettre la port e du public le plus large les uvres du r pertoire et accueillir dans une optique de compagnonnage des compagnies d nu es de structures actuellement la compagnie Point Z ro et la compagnie Biloxi 48 la compagnie Yvan Baudouin
361. re engag es des politiques de r forme et tre mis en place de nouveaux outils De nombreuses am liorations sp cifiques peuvent galement tre apport es sans qu elles repr sentent forc ment des investissements d mesur s Ainsi de l inscription des lieux de spectacle dans la ville L abord imm diat de ces lieux pourrait dans la plupart des cas tre am lior et rendu plus convivial esplanade clairage gardiennage La signal tique dans certaines communes fait cruellement d faut Les lieux situ s la limite d une commune souffrent en outre de l absence de signalisation dans la commune avoisinante La signalisation des lieux dans les stations de m tro ou de train est quasiment absente Tous ces points devraient tre am lior s l chelon communal ou r gional Le manque de lieux de travail et des lieux laboratoires ne saurait se satisfaire seulement d une aide la location de structures existantes la cr ation de locaux de r p titions de pr f rence vastes confortables et correctement quip s pourrait tre envisag e au niveau communal comme au niveau communautaire Un ou plusieurs points de soutien administratif de production seraient de grande utilit pour faciliter le travail des compagnies Vu que la demande administrative mane d abord des institutions communautaires il nous semble que la cr ation de ces points de soutien devrait leur incomber Sur les diff rents points
362. reconnaissance les structures sont d ailleurs somm es de choisir leur camp II faut souligner que parmi les nouvelles initiatives Recyclart Les Bains Connective la Zinneke Parade une nouvelle g n ration de Bruxellois aussi bien francophones que n erlandophones font un choix conscient en ne voulant plus tre identifi s l une des Communaut s Ceci ne leur facilite pas la t che pour trouver des subsides structurels 3 R le de l tat les modes de subventionnement La multiplicit des autorit s comp tentes se complexifie encore par le fait qu elles n op rent pas de mani re sym trique Les prises de d cisions en mati re d arts du spectacle les syst mes de subventionnement sont diff rents selon les autorit s et mod lent cons quemment le paysage de mani re diff rente Un rapide parcours travers ceux ci en donnera la mesure Le gouvernement f d ral fonctionne selon le syst me de la dotation fixe tant pour le Th tre Royal de la Monnaie que pour le Palais des Beaux Arts cf plus haut En ce qui concerne le soutien de la Loterie nationale il est accord 46 aux structures sur proposition des ministres de la Culture des deux Communaut s qui prennent ventuellement avis de leur administration a cet gard Plus souvent il s agit d un choix assez opaque relevant du fait du prince le ministre comble ainsi les d ficits apparus qui ne peuvent trouver de solution d
363. rioritaire et 10 seulement neuf francophones et 77 G OGRAPHIE HUMAINE une bicommunautaire estiment que la question doit faire l objet d un d bat ll faudrait supprimer des th tres Bruxelles car leur nombre disperse le public 10 E globalement d accord E globalement pas d accord Osans opinion 93 structures En ce qui concerne la croissance du nombre de jeunes artistes et leur reconnaissance le nombre important de structures n es les dix derni res ann es dans les r ponses au questionnaire semble effectivement la confirmer Mais il est probable que dix ans auparavant une disproportion similaire aurait pu tre observ e dans les m tiers du spectacle la dur e de vie est souvent courte Par ailleurs on voit travers le graphique des subventions accord es aux structures mises en parall le avec leurs dates de cr ation Ch V p 61 que le freinage institutionnel est tr s net partir des structures cr es dans les douze derni res ann es plus particuli rement sur les structures n es entre 1990 et 1995 le nombre de subventions r currentes diminue fortement le nombre de structures recevant des subventions ponctuelles ou pas subventionn es du tout augmente fortement Si l on prend en compte que pr s de la moiti des structures 49 ayant r pondu l enqu te sont subventionn es de mani re r currente ce qui ne correspond pas aux proportions de la totalit du paysa
364. rnement sans passer par une commission d avis tandis que les projets eux m mes peuvent tre soumis la Commission d aide aux projets th traux Ainsi qu on l a vu plus haut d autres types d aides interviennent dans le secteur des arts du spectacle au niveau de la Communaut fran aise sur lesquels nous ne nous attarderons pas Les projets socioculturels peuvent b n ficier d aides de l ducation permanente pour exemple l asbl Id al Stand Art bas e Molenbeek qui cr e des spectacles avec de jeunes Molenbeekois immigr s ou allochtones b n ficie d aides de ce type les aides l quipement peuvent concerner aussi bien des compagnies nomades que des lieux fixes les investissements en infrastructures sont videmment importants la Communaut fran aise est propri taire de la plupart des th tres qu elle subventionne G OGRAPHIE POLITIQUE l aide la diffusion travers le Service de la diffusion Tourn es Art et Vie pour la Communaut fran aise et le Commissariat g n ral aux Relations internationales CGRI pour l tranger est un coup de pouce souvent indispensable pour faire circuler les spectacles en dehors de Bruxelles les orientations de ce dernier guid es par des enjeux g opolitiques et prioritairement dirig es vers la francophonie ne rencontrent pourtant pas toujours les r alit s de la circulation des spectacles et ont t vivement critiqu es comme sa s parati
365. rque et de la rue commencent jouir d une certaine reconnaissance il subsiste des questions fondamentales qui sont apparues de mani re flagrante d s le d but des ann es 90 et n ont pas encore trouv de r ponses Les conditions de travail et de production des jeunes cr ateurs la place qui leur est accord e la question du statut des artistes du spectacle la question de la d saffection du public le statut des grosses institutions ont pos et posent encore probl me Des tentatives ont t faites de mani re diff rente dans les deux Communaut s et avec des moyens eux aussi diff rents pour en venir bout La mani re dont l institution a reconnu les esth tiques th trales l uvre dans les ann es 70 80 et ce dans les deux Communaut s a t bien tudi e ailleurs Vreux 1996 Deputter 1996 Simon 1998 Cette reconnaissance pour s tre d roul e dans des temps esth tiques et des contextes conomiques diff rents a des r sultats tr s contrast s au niveau bruxellois Alors qu au niveau du th tre pour adultes francophone des bastions de la tradition ante jeune th tre ont subsist en voluant pour certains d entre eux pendant que certaines structures francophones dirig es par des ex leaders du jeune th tre se rapprochaient des esth tiques qu ils avaient d abord contest es Bont 1998 au niveau n erlandophone comme au niveau du th tre
366. rs personnes ont pourtant voqu la n cessit de ces partenariats porteurs de dynamique et d change Le renforcement des partenariats et des r seaux a l int r t de rendre visibles des nergies qui restent trop souvent confidentielles comme on l a soulign TR2 10 et SUG 32 Les v nements ouverture de Bruxelles 2000 Nuit blanche ont ceci de bon qu ils rendent soudain visible le travail de l ombre On a d fendu la syst matisation d v nements prenant notamment l exemple des Uitmarkt et Cultuurmarkt anversois et amstellodamois ou de l t d Anvers tout en insistant sur le fait qu un v nement permanent n est plus un v nement TR2 11 14 Lors de la table ronde consacr e aux publics on a mis en vidence l int r t pour le croisement des publics des op rations de ce type TR3 15 18 19 21 22 Mais cette question est d licate puisque s y opposent des logiques contradictoires au niveau de la strat gie vis vis du public privative ou admettant la mobilit de celui ci ll semblerait n anmoins int ressant au del du soutien des for mes festivali res d j tr s pr sentes l exception notable de l t de tenter de renforcer les partenariats de pr f rence multi lat raux des amorces d id es de ce type existent qu il s agisse des Sc nes chor graphiques du Kwartslag de Brussels Overleg ou des op rations group es
367. rsonnes je ne donnerai pas de noms car j en oublierai s rement ont mis cela en uvre Du c t francophone ce mouvement n a pas eu lieu La politique actuelle de distribution et de pouvoir l ing rence politique qui pour moi est de l ordre du pinaillement d autres verront cela plus positivement comme de implication ont men a une certaine l thargie dans beaucoup d institutions Au risque d tre per u comme pr tentieux je ressens que dans beaucoup d organisations francophones des arts du spectacle une mentalit s est d velopp e de fort repli sur soi m me parfois d apathie et un syndrome de fatigue permanent qui ne g n rent pas toujours une image dynamique Il est compr hensible que la riche Flandre suscite des complexes suppl mentaires mais cela n est pas productif Une seconde chose qui me frappe est la grande diff rence de tradition et cela surtout dans le th tre de r pertoire II me semble que le th tre francophone jouit de si cles de tradition th trale mais que d un autre c t cette tradition est pesante Du c t flamand l histoire du th tre est bien plus r cente ce qui a quelques inconv nients mais rend possible un fonctionnement bien plus flexible dans lequel le poids de la tradition n est pas trop lourd En tant que flamand j ai le sentiment qu une partie non n gligeable du th tre francophone Th tre Royal du Parc ADAC Le Rideau de Bruxelles
368. rsssssniasetinsenssanierennsanieennnnastteneanadgeeneanaaneevennnasneteianaideeranssafeenn 71 3 D mogfaphie et acces a la PrOfeSSION assis sissesessnacecassanasdacaadancaneanraancdavexszanddadbeasacecseaadacautunsanne nd ie enr e nine 72 4 Les sans papiers du spectacle ee eee ee cee caaeaeeeeeeeee ected se ceaeaaeaeeeeeeeeeeesecsecqccaeeeeeeeeeeeeeseesecscicaeeeeeeeeeereeteees 73 OR a a la ee deena 73 VEACIVvte dela population RS s2iieeg a e e a N dae 81 1 Secteur primaire la cr ation et la production des spectacles ss 81 a Les sp cificit s sectorielles eee 81 b Circulation d s CApHAUX rer dites nnnensannessend a e a rere rp rrrpercerererr erste rerrereyrrrerreecrrer reer aaaea aiia 82 c Zones sinistr es et sous d veloppement artistique ses 84 2 Secteur secondaire la pr sentation des spectacles seins 87 a Les conditions de presentaties isnin ea a A aa a aa E aaa a aaa aaa dunaadansldendadaardasesncansacedanenaie 87 b La promotion et la COMMUNICATION smissu aaae a ana a boos cad E T NI A A AN a EA RAEAN 89 c La place d l int rnati nal 22e ee ai a a a a a Ta mal a een 90 3 Secteur tertiaire autour des spectacles sise 90 a Les organismes culturels mnt TAO 90 D LA eE E EE E A E E 92 GC La Mm diatiONn 23m OO a O O NO O 93 Gs Lare NEKON aeda T ETEO N E E met ini ent een 94 D CORS a E ee E cd at 95 Vik Conclusion Loom d eee mene ee ee ery eee ne E eee ren meee hee re ree eee a eae 105 1 Plan rapproch aujourd MUI
369. rtant r clam notamment par les pouvoirs publics ainsi qu on a pu le remarquer TR1 818 39 structures sur 92 estiment rencontrer des difficult s ce niveau et notamment celles qui ont peu de moyens sur les 23 structures de cr ation ayant annonc moins de 250 000 de chiffre d affaires 12 disent prouver des difficult s en termes administratifs On a relev lors de la table ronde 1 comment l aspect administratif d tourne l artiste de son travail et comment au niveau de l institution on vacuait trop souvent ce probl me TR1 13 17 Les id es les plus constructives voquaient le besoin de formations courtes permettant de mettre jour les connaissances et d un centre qui aurait une fonction de point d appui administratif TR1 810 11 12 13 et SUG 23 et 40 les tentatives d velopp es en ce sens notamment celle mont e par plusieurs th tres bruxellois dont L L n ont jusqu ici pas abouti faute d int r t des pouvoirs publics pour soutenir l entreprise L id e de ce centre majoritairement per ue comme positive avait cependant rencontr certaines r ticences dans le cadre du questionnaire o elle tait pr sent e comme un centre pouvant soulager les t ches administratives des compagnies ind pendantes 20 structures taient contre On peut sans doute attribuer ces r ticences aux logiques d ind pendance de la plupart des compagnies et la crainte qu un tel centre n
370. rtout les arts plastiques il y a peu de lieux de recherche et pas d endroit qui tienne compte du fait que pour certains artistes il est impossible de programmer l avance Il estime aussi qu il y a un manque d ouverture qu il faudrait plus d op rations portes ouvertes et de programmations dans l espace public Le plus souvent quand on parle de d mocratisation cela signifie l organisation par les th tres d ateliers p dagogiques pour les jeunes paum s des quartiers d favoris s 7 Myriam van Roosbroeck souligne le fait que lors de la n gociation concernant le budget de la construction du nouveau Th tre National boulevard Jacqmain il avait t envisag par la Communaut fran aise de construire la grande salle Bruxelles la petite salle devant se situer Mons avec fusion avec le Centre Dramatique hennuyer Le Th tre National a d d velopper une s rieuse argumentation pour expliquer que construire un nouveau grand th tre sans pr voir une petite salle nuirait gravement tant aux cr ateurs wallons et bruxellois qu la qualit des spectacles qu l exp rimentation artistique etc Ceci est un exemple de la communication difficile entre le monde politique et celui des professionnels du spectacle 8 Vital Schraenen craint une structuration trop forte et que le caract re underground caract ristique de Bruxelles ne disparaisse Il signale l initiative int ressante de la Pianofabriek
371. s presse sp cialis e ou non activit s de m diation et d animation d bats colloques et publications prolongent diff rents titres et avec diff rents bonheurs la vie des spectacles a Les organismes culturels Le paysage associatif et para sc nique s est d velopp de mani re exponentielle au cours des vingt derni res ann es Il est parfois difficile de distinguer dans cette volution les associations cr es par le secteur m me g n ralement pour r pondre une situation de crise et les organismes con us du fait du politique les premi res sont souvent reconnues a posteriori comme des partenaires indispensables par les pouvoirs publics et remplissent d s lors un r le quasi institutionnel Le champ d activit s de la plupart exc de le territoire bruxellois On peut distinguer dans cette v ritable constellation d organismes culturels les principales soci t s d auteurs SABAM et SACD cette derni re tant particuli rement pr sente d s qu il y a questionnement autour des arts du spectacle et ayant g n r en son sein deux lobbies sp cifique la RAC R union des Auteurs Chor graphes et Replig groupe de r flexion sur l tat de l criture th trale les associations d volues un secteur particulier des arts du spectacle comme Contredanse structure d information de formation et de r flexion sur la danse la FAR F d ration des Artistes de Rue la CTEJ Chambre du Th tr
372. s et compar les r ponses au questionnaire 18 Parmi ces 334 structures identifi es un certain nombre notons le ont disparu depuis du territoire bruxellois et certaines n ont donn qu une seule repr sentation sur les trois ann es examin es 13 ZOOM AVANT Structures ayant r pondu au questionnaire Cat gorie d activit s BCr ateurs Pr sentateurs Bth tre th tre de mouvement mime Ocaf th atre Oth atre jeunes publics Wth atre musical Bart lyrique E danse Eth tre de rue art forain W th tre action E cirque E performance Dautre 95 structures Flamandes Bicommun 95 structures Travail qualifi de E Sans lieu B G rant un lieu A E divertissement E avant garde Oclassique Omoderne E contemporain 94 structu res des mae Dans un troisi me temps nous avons pris en compte ce qui s tait exprim lors des tables rondes dans les suggestions jointes aux questionnaires et travers des r actions au document pr paratoire que nous avions fait circuler Les tables rondes ont r uni des acteurs sp cialement concern s 95 structures par les th mes envisag s pour les services aux cr ateurs des cr ateurs rencontrant des difficult s et des structures tentant de les solutionner Pour les questions d urbanisme ou d infrastructures des structures ou des cr ateurs ayant centr leur travail sur la vill
373. s Ainsi qu on l a vu des manques existent au niveau des programmations sp cifiquement francophones et n erlandophones et au niveau des programmations extra occidentales concernant les populations allochtones vivant Bruxelles Le r le d accueil de certains centres culturels devrait cet gard tre red velopp et les missions en termes de programmation internationale dans certains th tres renforc es L absence d espace critique de qualit dans la presse g n raliste pourrait tre partiellement combl e par le d veloppement d un espace de ce type dans le journal gratuit pr alablement sugg r L attention des pouvoirs publics concern s pour le maintien ou le red veloppement d un tel espace dans les t l visions et radios publiques devrait tre soutenue Le travail de la m diation autour des spectacles devrait tre professionnalis afin de d lester les artistes de t ches qui ne sont pas les leurs Des formations sp cialis es devraient tre mises en place et des budgets sp cifiques d gag s Au niveau de la r flexion le secteur universitaire nous semble insuffisamment impliqu dans la r alit du spectacle bruxellois De meilleures synergies avec celui ci permettraient de faire avancer la r flexion sur de nombreux points tant au niveau sociologique que dramaturgique ou encore en termes de politique culturelle 108 3 Plan lointain apr s demain plus long terme enfin des outils plu
374. s aujourd hui la Raffinerie le KVS le Beursschouwburg a renforc durant les ann es 90 et encore aujourd hui cette impression de manques de rep res dans le paysage Le fait que peu de th tres pratiquent un affichage lumineux l ext rieur annon ant les spectacles en cours comme cela se pratique dans presque tous les th tres parisiens par exemple o cela forme une sorte de rep re visuel pour le passant accentue encore ce sentiment d une culture du spectacle souterraine Il faut cependant remarquer que longtemps le public bruxellois s est content de cette situation y trouvant m me un certain piment Aller voir des spectacles dans des lieux plus ou moins secrets non d volus au th tre tait un sport local tr s appr ci Et il faut reconna tre que depuis que des questionnements ont eu lieu sur cette inscription dans la ville notamment l occasion de Bruxelles Brussel 2000 de nombreux th tres ont fait des efforts pour mieux se signaliser par des banderoles ou autres accroches visuelles Il reste qu en termes de signal tique urbaine r gne un certain chaos que si certaines communes s efforcent d attirer l attention du promeneur la pr sence des lieux culturels d autres en sont apparemment beaucoup moins soucieuses Les diff rentes formes que prend en outre la signalisation suivant les communes ne facilitent pas le d chiffrage Cette situation li e l histoire d
375. s communes en mati re d arts du spectacle sont extr mement disparates non seulement en termes d action mais galement en termes d investissements Nous n avons re u de r ponses nos demandes en mati re d action communale ce niveau que des communes de Bruxelles de Schaerbeek de Saint Gilles et de Forest Bruxelles Ville comme on l a vu historiquement la plus li e aux spectacles et abritant le plus grand nombres de lieux a ainsi investi en 2001 3 540 663 hors infrastructures et suites du projet Bruxelles 2000 Schaerbeek qui accueille un assez grand nombre de lieux et de compagnies mais conna t des probl mes financiers normes a investi en 2001 24 789 Saint Gilles qui conna t une situation financi re galement d licate a investi dans ce domaine pr s de 387 953 dont 272 682 pour le seul Centre culturel Jacques Franck qui y joue un r le central Forest qui a vu la cr ation r cente de plusieurs lieux novateurs sur son territoire n ayant re u aucune demande de subvention au niveau des arts du spectacle n en a accord aucune Bruxelles la coordination culturelle entre les 19 communes est par ailleurs quasiment inexistante ce qui ne fait que renforcer le cloisonnement observ par ailleurs cf Ch Ill Les exp riences de Bruxelles Brussel 2000 sont signifiantes sur ce point Lid e de pr senter Bruxelles comme candidat au statut de ville culturelle de l an 2000 a germ lor
376. s se trouve en fait chez les structures disposant de moyens interm diaires soit entre 125 000 et 500 000 Ce chiffre est significatif des difficult s que rencontrent en mati re d emploi des structures qui ont d j des missions importantes en termes d emploi et de nombre de repr sentations etc mais disposent de moyens proportionnellement limit s c est le cas de plusieurs compagnies de danse que l on retrouve dans cette cat gorie L incoh rence du statut actuel a t relev e dans une table ronde TR1 17 ainsi que dans une suggestion SUG 19 Emploi selon le subventionnement B Salari s E ind pendants OExceptionnels subventions subventions subventions pas de subvention r currentes ponctuelles r currentes et ponctuelles 92 structures Salari s B non pr cis 8 m de 50 000 11 050 000 125 000 2 5125 000 250 000 10 E 250 000 500 000 7 E 500 000 a 750 000 3 E plus de 750 000 8 92 structures 95 ACTIVIT DE LA POPULATION Ind pendants E non pr cis 8 Em de 50 000 11 150 000 125 000 2 125 000 250 000 10 250 000 500 000 7 500 000 750 000 3 E plus de 750 000 8 92 structures Exceptionnels Enon pr cis 8 E de 50 000 11 150 000 125 000 2 125 000 250 000 10 E 250 000 500 000 7 E 500 000 750 000 3
377. s administratives auquelles il n est pas simple de r pondre Rien n est stable ni clair alors les structures tentent de contourner de trouver des combines et restent dans l underground puisqu il n y a pas de statut d artiste proprement dit 818 Myriam van Roosbroeck intervient pour signaler que le nouveau d cret des arts de la sc ne de la Communaut fran aise risque d intensifier cette complexit administrative Elle pense aussi que les plus touch s par l augmentation des proc dures administratives seront les compagnies de petite et moyenne dimension qui ne disposent pas de personnel administratif en cons quence C Quel argent sous quelle forme 19 Marianne Cosserat souhaiterait que la commune de Forest octroie une aide structurelle pour le b timent afin que les lieux soient beaux et une aide au niveau de l accueil par des facilit s de parking Cela est tout b n fice pour la commune car cela louvre sur l ext rieur mais on a l impression qu il y a une peur devant les initiatives r centes l aide va plus facilement aux grosses structures 20 Fran ois Vaneeckaute souligne le danger qui existe quand on re oit de plus grosses sommes d argent de devoir suivre certaines r gles de l administration d entrer dans un m canisme qui finalement emp che de travailler convenablement partir du moment o l on re oit de l argent de la Communaut on est presque oblig de raisonner comme une entrepr
378. s avons avec l appui des donn es notre disposition contredit la tendance g n rale La philosophie g n rale de ce travail au del de ces questions techniques r side dans un principe que le titre de l tude r sume bien la confrontation des opinions partir de cette confrontation le point de vue donn au final s affirme n anmoins comme subjectif En ce qui concerne la forme nous avons choisi celle de l atlas parce qu elle nous permettait d viter l cueil habituel des cat gorisations communautaires ou par discipline ou celui tout aussi trompeur de la sym trie bi communautaire obligatoire Quatre chapitres principaux constituent cet atlas Le premier G ographie physique examine la mani re dont les arts du spectacle se manifestent dans la ville l amateur et au praticien le deuxi me G ographie politique tente de d crire la mani re dont les diff rents pouvoirs publics comp tents op rent sur ce territoire donn en dressant des cartes qui se superposent ou s opposent le troisi me G ographie humaine aborde les philosophies l uvre dans les conceptions du public du cr ateur et de l organisateur enfin le quatri me Activit de la population analyse les modes de cr ation et de production la pr sentation des spectacles et les activit s qu ils g n rent autour d eux Une parenth se au centre de l ouvrage est en outre consacr e la perception subjective que nous pouv
379. s cette frilosit des sponsors Sur le plan du m c nat quelques fondations existent qui portent attention au domaine du spectacle la Fondation belge de la Vocation fond e en 1963 accorde des bourses annuelles de 10 000 des jeunes de moins de 30 ans dont des artistes de spectacle et un prix annuel de 25 000 un ancien laur at La Fondation Spes galement priv e accorde de son c t des bourses de 7 500 et de 25 000 des cr ateurs parmi lesquels des artistes de spectacle La fondation Cera jusqu ici concentr e sur l action sociale a d velopp de septembre d cembre 2002 un projet pilote original d aide aux tout jeunes artistes hors institution qui a notamment concern plusieurs projets de spectacles elle allouait des bourses de 750 rapides et sans dossiers pour des projets qui devaient se concr tiser dans les trois mois L initiative de la soci t Oc Belgium de 1997 2002 m rite elle aussi d tre salu e deux prix d un montant de 25 000 d termin s par un jury de professionnels furent accord s tous les ans dans le secteur des arts du spectacle et ce dans les deux Communaut s Depuis l an 2000 les c r monies de remises de prix taient communes La soci t Oc Belgium a par ailleurs accord entre 1997 et 1999 un prix de 2 479 pour des affiches ou des photos de spectacles Il importe de comprendre que les moyens investis dans le secteur du spect
380. s d une discussion du PRD plan r gional de d veloppement l int rieur de la R gion de Bruxelles Capitale La commune de Bruxelles Ville a finalement pos sa candidature qui fut accept e par pure frustration de ne pas voir de chapitre culturel dans le PRD parce que la R gion n a pas de comp tences culturelles et aussi parce qu internationalement parlant seule une ville peut se pr senter pas une r gion La Ville a alors pris l initiative de cr er une asbl vzw dans laquelle taient repr sent es toutes les autorit s ceci apr s beaucoup de discussions parce que la Flandre ne voulait pas que la R gion y soit impliqu e Toutes les autorit s le f d ral les trois Communaut s les deux Commissions communautaires la R gion et la commune de Bruxelles Ville taient ainsi impliqu es dans le projet l exception des 18 autres communes qui n taient pas repr sent es ce qui a men de grosses tensions et discussions A l exception de quelques r unions informelles de coordination et du d p t de quelques projets par les autres communes qui pour des raisons de contenu n ont pas t retenus par l quipe culturelle le dialogue ne s est jamais vraiment mis en place Les maillons les plus locaux c est dire les communes l exception de Bruxelles Ville n ont donc pas t impliqu s dans Bruxelles Brussel 2000 Ceci entre en fort contraste avec Anvers 93 et Bruges 2002 o le po
381. s d j voqu le statut particulier du Palais des Beaux Arts une nouvelle soci t anonyme de droit public finalit sociale unique en son genre l examen on s aper oit par ailleurs que des structures ayant ou ayant eu la r putation d tre priv es comme le Th tre Le Public l Adac ou le Th tre de la Toison d Or ont re u voire re oivent encore des subventions diff rents titres Les montants per us semblent cependant par rapport aux chiffres d affaires suppos s desdites structures minoritaires mais c est galement le cas de certaines structures subventionn es qui tournent beaucoup et re oivent des coproductions l tranger O situer par ailleurs un th tre subventionn de divertissement comme le Th tre des Galeries Et les nombreux caf s th tres dont les fonds proviennent principalement de l aspect caf de leurs noms mais dont certains re oivent des subventions II semble bien en fait que la notion de priv Bruxelles soit plut t li e au mode de communication et surtout de fonctionnement interne des structures qu leur rapport ou non une autorit publique ou au contenu artistique de leur programmation Seraient d s lors priv es les structures qui comptent d abord sur elles m mes pour exister pourraient envisager de continuer produire des spectacles sans soutien public mais ne le refuseraient pas pour autant Si l on accep
382. s diff rents pouvoirs publics Le r le des centres culturels francophones et des deux plus importants parmi ceux ci en particulier soit le Botanique et les Halles de Schaerbeek semble majeur en termes de programmation internationale et en particulier du domaine francophone insuffisamment repr sent il peut s agir ici ou de volont ou de moyens mis leur disposition dans ce but Le renforcement des missions en termes de programmation internationale de certains lieux de spectacle importants qui pourrait produire des effets int ressants en ter mes de partenariats europ ens devrait galement tre tudi L aussi il faut valuer le co t important que repr sentent les accueils de spectacles internationaux Au niveau flamand si la di mension internationale est assez bien couverte surtout au niveau n erlandophone l accueil des spectacles de Flandre soul ve nouveau le probl me de l inexistence d un centre culturel ou du renforcement des missions de certains centres communautaires Le probl me technique pos par l absence d une grande sc ne devrait aussi long terme tre solutionn par l am nagement ou la construction d un lieu permettant d accueillir de grandes productions m me si l id e rencontre une certaine opposition au sein du secteur opposition notre avis imputable aux difficult s conomiques de beaucoup Peut tre le pouvoir local a t il un r le jouer en ce sens en partenariat avec d
383. s et organisateurs forment une partie du public pour que le spectacle ait lieu les trois fonctions doivent au moins tre pr sentes Le reste l autorit qui subventionne la presse qui r percute ou commente le m diateur qui introduit ou facilite l acc s est accessoire malgr son importance a Le public duquer couter ou conna tre Le point de vue dont on envisage commun ment le public varie largement D abord selon qu on ait besoin de sa participation financi re ou qu il soit simplement pr sent afin d asseoir ou de confirmer une l gitimit Ensuite dans la mani re dont on estime qu il faut soit l duquer la compr hension d un art qui le d passerait soit tre l coute des ses envies et de ses attentes pour y correspondre au mieux Une pens e de la culture assomptionniste s opposerait ici une pens e ascensionniste Dans la pratique ces modes de pens e se croisent souvent les cr ateurs et les organisateurs jouant la fois des degr s divers de strat gies ducatives travail d animations autour des spectacles rencontres avec le public conf rences d avant spectacle m diations dossiers p dagogiques et de strat gies de s duction incitations financi res travers les politiques d abonnements possibilit s de restauration sur les lieux de spectacle service voiturier Ces strat gies qui s op rent le plus souvent aux marges du specta
384. s grand Les relations dans le secteur ne montrent pas plus de tensions entre les institutions bruxelloises et les coll gues en Flandre que celles qui sont galement l uvre entre par exemple les institutions anversoises et les gantoises Voici quelques exemples r cents le Theaterfestival a trouv sa logique dans un syst me de rotation devenu presque vident entre Anvers Bruxelles et Gand Le Beursschouwburg s allie de toute vidence avec Dans in Kortrijk au d but de la saison l int rieur de la programmation du Kwartslag pr cit on retrouve des artistes qui r sident en Flandre dans des maisons bruxelloises et inversement La seule vraie diff rence est que l on a en Flandre peu de compr hension pour la toile d araign e administrative de Bruxelles et que l on ne sait pas comment l aborder 40 Au niveau du public il existe en effet une tension qui peut tre rapproch e de celle existant partout entre la capitale et la province Le sentiment d ins curit la salet la d gradation urbaine et dans le cas de Bruxelles les difficult s linguistiques sont des facteurs qui freinent les sorties culturelles du Flamand Bruxelles Le franchissement des fronti res s av re encore plus malais d s lors qu il s agit pour l artiste d aller vers l autre Communaut En l absence d accord culturel ces trangressions rares sont le fait de cr ateurs et d organisateurs suffisamment av
385. s groupes sociaux Si on veut entreprendre une analyse alors ce ne sont pas ces d bats c l bres qui doivent servir de fil directeur et articuler le propos Il faut reconstituer le syst me g n ral de pens e dont le r seau rend possible un jeu d opinions simultan es et apparemment contradictoires C est ce r seau qui d finit les conditions de possibilit d un d bat ou d un probl me c est lui qui est porteur de l historicit du savoir 1 Plan lointain Bruxelles Une r gion 19 communes Bruxelles 978 384 habitants dont 260 040 de nationalit trang re parmi lesquelles 20 540 travaillent dans des institutions publiques internationales Bruxelles ou pr s de 21 de la population ont plus de 60 ans et o 4 personnes de moins de 20 ans sur 10 sont des allochtones Bruxelles avec 67 000 demandeurs d emploi parmi lesquels 16 ont moins de 25 ans Bruxelles ou plus de 2 de la population ont droit au minimex ou a l quivalent minimex Bruxelles capitale de l Europe de la Belgique de la Flandre si ge du gouvernement de la Communaut fran aise Dans cette ville de 161 4 km on recense 112 lieux de spectacles diff rents accueillant de nombreuses formes de th tre de danse d op ra de cirque soit une moyenne de 1 4 lieu de spectacles au kilom tre carr et 1 lieu de spectacles pour 8 534 habitants Au moins 334 structures qui cr ent ou diffusent des spect
386. s importants et dont la mise en uvre exige plus de moyens pourraient tre mis en place des changements d axes politiques devraient tre pris et certaines modifications l gales ou constitutionnelles pourraient tre envisag es Pour disparates qu elles peuvent sembler ces suggestions ne sont pas moins importantes L absence d un tr s grand plateau techniquement op rationnel handicapante aussi bien au niveau des productions de danse importantes que des grandes productions internationales de th tre ou d op ra devrait la longue tre combl e par la construction d un outil de cet ordre Un tel outil on reux devrait faire l objet d un financement crois tant pour sa construction que pour son fonctionnement Le soutien de l Europe pourrait tre demand un autre niveau la demande de lieux jauge r duite de 100 150 places pourrait tre rencontr e par exemple par des projets communaux Sur le plan de la formation il ne fait pas de doute que l id e de d velopper une autre cole de danse de niveau sup rieur que PARTS dont la capacit est limit e a toutes ses raisons d tre dans une ville qui accueille autant de compagnies de danse La cr ation d un lieu de programmation cens ment bicommunautaire qui favorise l change culturel et qui soit ouvert sur les autres cultures vivantes Bruxelles est galement terme envisageable De m me la cr ation d un vrai festival d
387. s le secteur artistique il faut aussi remarquer qu elles correspondent des difficult s que nous avions d j pu isoler auparavant En ce qui concerne les questions propres au fonctionnement de chaque Communaut qui d passent le cas bruxellois au plus pouvons nous retransmettre les questions apparues pr alablement qui du fait de leur peu d incidence imm diate sur le territoire bruxellois n ont gu re t creus es mais m riteraient s rement de l tre La Communaut fran aise n aurait elle pas int r t simplifier les comp tences en mati re de relations internationales renouveler son parc de mat riel technique en simplifier octroi et en d centraliser l acc s La Communaut flamande ne devrait elle pas d velopper des possibilit s plus souples d exercer les arts du spectacle que dans le d cret actuellement en vigueur En ce qui concerne les pouvoirs comp tents Bruxelles la similitude globale des choix de politique par rapport aux choix pos s par les Communaut s pose de fait la question de l utilit de ces pouvoirs L opacit de la Cocof et le caract re contradictoire du credo de la VGC posent des questions diff rentes si un m me manque de choix politique semble l origine de ces politiques peu lisibles acharnement de la Cocof se positionner comme monocommunautaire de mani re plus agressive que ne le fait la Communaut fran aise en soutenant majoritairem
388. s le spectacle Et comme je ne vais plus au Coq depuis qu on m a dit que le patron tait d extr me droite j ai l impression de perdre le contact avec la culture des arts du spectacle bruxelloise n erlandophone S il est difficile pour moi de faire la part dans cette situation de l int riorisation inconsciente des positions politiques et des effets de la reconnaissance institutionnelle j ai impression qu au niveau des arts du spectacle il y a un repli sur soi m me qui n existait pas auparavant Je croise moins souvent qu auparavant des artistes ou des organisateurs flamands dans des th atres francophones sauf peut tre au moment du KunstenFESTIVALdesArts et encore Et quand a m arrive ce sont souvent des non Bruxellois Je ne fais pas l impasse sur la morgue notamment linguistique de la majorit francophone ni sur les d calages esth tiques entre les deux Communaut s mais je m aper ois aussi que c est moins le cas dans le secteur des arts plastiques Parce que c est moins li au langage Plus international Parce qu il s agit de d marches individuelles et non collectives II faudrait peut tre demander leur recette aux plasticiens Regards crois s trouve parfois carr ment mauvaises Cela ne diff re pas de ce que je vis quand je vois les arts de la sc ne flamands Pourquoi ne pourrais je pas intens ment profiter en tant que bruxellois flamand d une culture qui n est pas la m
389. s ou mauvaises id es apparues les derni res ann es leur laissant par ailleurs la possibilit de suggestions les suggestions sont anonymement r unies la fin de ce volume page 114 trois tables rondes r unissant au total 21 cr ateurs ou pr sentateurs de spectacle autour des questions des services aux cr ateurs TR1 des infrastructures et de l urbanisme TR2 et des actions vis a vis du public TR3 qui se sont tenues la Maison du spectacle les 17 et 24 septembre et le 1 octobre 2002 un proc s verbal de ces tables rondes revu par les intervenants figure a la suite du texte page 116 1 Soit toutes les formes de th tre th tre de texte th tre de mouvement th tre musical th tre jeune public th tre de rue th tre action caf th tre notamment la danse l art lyrique les arts du cirque et les arts forains et les formes m lant ces disciplines pour une description plus pr cise de l tude se reporter la d finition annexe 1 p 123 e l exp rience professionnelle des auteurs Quand il est fait r f rence dans le corps du texte aux donn es bibliographiques le nom de l auteur ou de l autorit responsable est donn entre parenth ses avec l ann e de publication Quant aux suggestions jointes aux questionnaires l abr viation SUG appara t entre parenth ses suivie de son num ro d identification Pour les tables rondes l abr viation TR
390. s si facilement elle m rite quand m me d tre voqu e La coupure politique existante int rioris e par le secteur du spectacle cr e une situation trange en termes de communication et m me de partenariats entre structures de pr sentation les limites politiques de la ville ne correspondent pas l urbanisation r elle Selon l Institut g ographique de la VUB les banlieues de Bruxelles s tendent de Zemst Nivelles et de Silly Beauvechain l agglom ration morphologique proprement dite s tend de Grimbergen Braine l Alleud et de Dilbeek a Tervuren C est peu dire que cette r alit urbanistique ne correspond pas la mobilit effective du public ni la communication des lieux qui s interrompt bien souvent aux fronti res de la R gion 97 G OGRAPHIE POLITIQUE Les quelques tentatives en ce sens le Kwartslag d j voqu ou le partenariat entre le Centre culturel Jacques Franck et le Centre culturel de Braine l Alleud pour le festival de danse D ici et d ailleurs sont des exemples int ressants En ce qui concerne les rapports avec les r gions voisines deux aspects sont examiner la mani re dont les spectacles bruxellois tournent en Flandre et en Wallonie et la mani re dont les spectacles de Wallonie et de Flandre sont accueillis Bruxelles Sur ces deux points le questionnaire nous offre des indications pr cieuses On y aper oit ainsi travers le tableau
391. s sujets brdlants du secteur en portant une attention particuli re Bruxelles Les moyens sont tr s diff rents la Bellone disposait en 2001 d une aide au fonctionnement toutes aides publiques confondues Ville Commmunaut fran aise et Cocof de 282 267 le budget du VTI en 2002 est de 1 175 000 dont 917 206 de subsides structurels mais comme on l a vu les missions n ont pas la m me ampleur Du c t flamand on a opt pour un syst me centralis tandis qu au niveau francophone les missions ont t r parties entre plusieurs organisations L importance de cette liste dit en elle m me l ampleur du tissu associatif qui comme dans d autres secteurs de la soci t a tendance en Belgique se substituer l autorit publique Des critiques assez vives se sont lev es du c t francophone il y a quelques ann es Or Not 1997 quant la prolif ration de ces structures para sc niques laquelle se ferait au d triment des structures de cr ation et de pr sentation dans la mesure o une part importante des subventions du secteur y est consacr e Du c t flamand le r le de coordination du VTI et du VDP est important et reconnu Il est d ailleurs frappant de constater que les autorit s flamandes apr s des ann es de refus avec notamment le reproche que ces institutions se substituaient aux autorit s incorporent et initient maintenant elles m mes les syst mes qu elles ont d
392. sArts b n ficie galement d une aide structurelle Le th tre pour l enfance et la jeunesse est totalement int gr dans le d cret Le texte du d cret est consultable sur le net www vlaanderen be 47 G OGRAPHIE POLITIQUE Comme nous l avons d j indiqu outre le d cret sur les arts de la sc ne il existe d autres voies de subsidiation qui ont une importance directe pour ce secteur Voir Ch IV point 2 Les subventions ad nominatim Brusselse Podia Sc nes bruxelloises ne concernent plus que l asbl Paleis active au sein du Palais des Beaux Arts et le contrat du Kaaitheater pour la gestion de l ex Lunatheater pr sent Kaaitheater Le Beursschouwburg et Bronks sont eux repris dans le d cret depuis le1 juillet 2001 Le R glement sur les projets internationaux le Fonds pour l infrastructure culturelle les Manifestations exceptionnelles qui d pendent de l ducation permanente et les subsides de la Loterie nationale sont par ailleurs des sources suppl mentaires de subsidiation Le Fonds pour les lettres joue un r le important pour tout ce qui concerne l criture dramatique Enfin une toute nouvelle ligne budg taire est apparue dans le budget 2003 de la Communaut flamande la collaboration avec la Communaut fran aise d un montant de 474 000 Ces moyens sont destin s stimuler la collaboration entre les deux Communaut s Deux priorit s y apparaissent la traduction de
393. sans tre une r f rence serait le fait que quand le Kaaitheater a pr sent Bossemans et Copenolle la salle a t pleine pendant plusieurs jours Il estime qu il faudrait une politique globale afin d amener les gens aux th tre ce qui n est pas qu un probl me d information mais aussi d ducation Il voque aussi un probl me rencontr par les cr ateurs flamands la difficult trouver des lieux de r p tition convenables 2 Sur la question des lieux de r p tition Erik Gobin estime que les chor graphes n ont pas de probl me trouver des salles de r p tition part les jeunes et encore mais lorsqu il s agit de grandes compagnies trouver des salles de repr sentation assez grandes et ad quates probl me que ne rencontrent pas les plus petites productions ce sujet il voque le probl me pos par la Raffinerie o un tel plateau devrait tre disponible mais dont on attend l ouverture depuis deux ans Par ailleurs l id e de cr er une salle sans ligne artistique lui semble une mani re de courir la catastrophe C est m connaitre le r le d un organisateur qui est le lien entre l artiste et le public 83 Bernadette Van Gameren avance que les centres culturels bien que ne touchant pas un franc du service des Arts de la Sc ne sont le premier lieu d accueil des jeunes cr ateurs Le manque de transversalit des interventions de la Communaut fran aise est cet gard un
394. sbl Transcultures Les Bains Connective Nadine la Chapelle des Brigittines Recyclart Un certain nombre d artistes principalement dans la danse exp rimentent le m lange de divers m dias et formes d art Les programmations du KunstenFESTIVALdesArts des Halles de Schaerbeek du Kaaitheater si elles accordent dans les faits une place a des spectacles transdisciplinaires les r pertorient en g n ral dans leurs programmes sous un intitul ou un autre et le reste du temps jouent plutdt de la juxtaposition des formes que de leur m lange v ritable Le Beursschouwburg particuli rement la saison derni re a fait de la programmation multi et interdisciplinaire l image de la maison La Maison du Spectacle la Bellone est au niveau 21 G OGRAPHIE PHYSIQUE francophone un lieu de rencontre des arts de la sc ne au sens large Le Vlaams Theater Instituut joue du c t n erlandophone le m me r le il est le point d appui de tous les arts de la sc ne en Flandre Les tentatives de briser les fronti res entre les diff rentes esth tiques sont encore plus rares Si l existence du KunstenFESTIVALdesArts a permis que les publics flamands et francophones se croisent les choix en mati re de programmation esth tiquement cibl s sur l avant garde excluent de fait le public friand de formes plus traditionnelles et les maisons de spectacle tentant de faire le pont entre tradition et exp rimentation ne sont pas nombre
395. senian caaan a a aA T aaa aeedanenadadan sua uses sceadsnandssanceedasasdantoasedaaasvescesuualavdenaadeaadeeas a sa 105 2 Plan moyen demain serrer acy ane peveicded ee edk leas cee velabeeessucdsteees dhl EE EE EEE E E REEE AEA EEE 106 3 Plan lointaln apr s d main 22 M cveexseaaedcicbsseans nites Zeadsracepnsesauualassnaynca tie desu en a ete sonne des ann terre 108 4 Priorit s vers une nouvelle g ographie du spectacle is 109 VIII Bibliographie et COC UM WSS apache toda cer EE ER NANA NEn ntete eneee eee 111 L O se NNR UN IN a A e a a a 111 2 Documents officiels et d clarations de politique culturelle ss 112 3 Analyses essais d bats retranscrits 5428fens us aaa a aa a ae de etre Ad ie 113 4 Suggestions jointes aux questionnaires is 114 5 Proc s verbaux des tables rondes eee 116 IX Remerciements RM aee dti ss its les dete tetes lames der actes ee dents sienne te etes ideas deemavereeees 122 Ke DT AN CE PE EE ca a Ea ans Shave eee Dee aie awa iaat aheaaaasecnieees 123 1 Objets d limitation et m thodologie de l tude ou cescecceceeacceeccceneesesneneeecesncceeneeseccneenesauneneneneeeceeeassaeecneeeasenceaaeeaseecaeenesseenenenseaees 123 2 Copie du questionnaire envoy aux structures sirisser adinan eai ee a a a abaa Ei N aa aeai i a aii 124 3 Listo des structures ayant re u le questionnaire 22220800 irii a N amet dia inner ea due td 129 4 Liste des structures ayant r pondu au questionnaire iii 131 5 Liste des lieux d
396. sion Verstaeten 2001 est particuli rement sensible sur certains plans Le th tre de recherche francophone en particulier n est pratiquement pas montr Bruxelles alors qu il correspond une activit locale extr mement d velopp e et a donc un public potentiel important Le d funt festival des francophonies th trales au Palais des Beaux Arts avait partiellement combl ce vide avec succ s d ailleurs 4 http www lafas be Textes Namur REACTIONNAMUR htm 90 Si le travail de programmation du KunstenFESTIVALdesArts du festival Bellone Brigittines de Paleis du Kaaitheater du Beursschouwburg de l Adac et du Th tre 140 compl t par les plus pisodiques programmations du Th tre National du Botanique et du centre culturel de Watermael Boitsfort pour le th tre africain est important il reste insuffisant le succ s m me que ces programmations rencontrent est la preuve de la soif d exotisme du public bruxellois Une raison suppl mentaire pour mettre en place de nouveaux stimulants est le vaste public form par les eurocrates par ailleurs digne d int r t 3 Secteur tertiaire autour des spectacles Malgr les apparences le spectacle Bruxelles ne vit pas totalement en circuit ferm Il g n re galement en dehors de ses principaux r les de cr ation et de pr sentation nombre d activit s satellites Associations professionnelles et institutions para sc nique
397. soin de lieux en fin de processus de r p tition ou de try outs voqu s lors des tables rondes TR1 1 6 et 8 et TR 2 1 Le probl me est peut tre moins aigu du c t flamand o on a dit ne pas prouver de grandes difficult s trouver des lieux de r p tition TR1 4 ce qui ne signifie pas qu il soit inexistant On a par ailleurs TR2 3 voqu le fait que les centres culturels qui sont des lieux quip s semblaient avoir un r le jouer en tant que lieux de travail au del de leur fonction traditionnelle de diffusion L analyse des locaux de r p titions la disposition des structures ayant r pondu au questionnaire confirme en partie ce point de vue Les locaux assez larges permettant le recul ne sont pas si rares 29 ont plus de 8 m de large 37 ont plus de 10 m de long 23 sur 49 soit 46 sont quip s d un plancher de danse et 26 disposent d une douche 16 studios de r p tition disposent d un grill technique En revanche trouver un local la fois grand de minimum 10 m x 10 m muni d un plancher d une douche et d un grill technique devient d licat on n en trouve plus que deux dans notre recensement Il existe donc des locaux La plupart du temps ces locaux sont cependant occup s par leurs propri taires ou lou s contre r tribution d o peut tre la difficult rencontr e par beaucoup Par ailleurs si de nombreuses structures affirment mettre leurs locaux d
398. soins en la mati re 821 une question concernant la visibilit du nouveau Th tre National Myriam van Roosbroeck souligne que les architectes ont norm ment travaill la fa ade Elle sera la marque du b timent le soir on verra de l ext rieur l int rieur du th tre l id e tant que l ensemble de cet immeuble se voile le jour et se d voile la nuit C Sortir des th tres 22 Vital Schraenen estime que jouer ailleurs que dans un th tre d pend du projet et de l envie des artistes mais que cela a l int r t d attirer un autre public 23 Selon Annick de Ville il faut faire de l espace public un lieu de laboratoire et de recherche pour les artistes qui en ont l envie Cela permet de lire l espace public autrement Mais attention Bruxelles cela tombe vite dans le folklore ou le comit de quartier N anmoins des initiatives comme plein OPENair organis par le cin ma Nova sont int ressantes 24 Pour Erik Gobin les programmateurs ont un r le important jouer afin de susciter des initiatives visant investir l espace public L impulsion doit venir des lieux eux m mes 25 Wim Embrechts pense que Recyclart attire les artistes par son aspect non traditionnel qui permet plein de choses C est selon lui chaque programmateur penser sortir de ses murs programmer dans des lieux diff rents ce qui am nerait le public sortir de ses habitudes II attire l attention sur le fait
399. sont de mani re assez logique toutes les 6 tout fait d accord pour d velopper les actions intercommunautaires et pour 5 d entre elles favorables au surtitrage la sixi me tant sans opinion Quant au cloisonnement entre disciplines il semble bien exister malgr une propension ce que les disciplines se croisent ainsi dans les r ponses notre questionnaire 46 structures de cr ation sur 83 affirment pratiquer des formes m lant les arts du spectacle d autres arts 18 de celles ci estiment rencontrer un probl me de reconnaissance cet gard l analyse ces probl mes de reconnaissance se situent surtout au niveau juridique et institutionnel 47 stuctures de pr sentation sur 57 affirment de leur c t pr senter ce m lange des genres Il faudrait d velopper les actions inter communautaires pour que les publics flamands et francophones sortent de leurs bulles respectives Osans opinion E Globalement pas d accord E Globalement d accord 93 structures 70 francophones 17 flamandes 6 bicommunautaires 33 G OGRAPHIE PHYSIQUE Il faudrait d velopper l emploi du surtitrage pour les spectacles de th tre sans opinion E Globalement pas d accord _BGlobalement d accord 93 structures 70 francophones 17 flamandes 6 bicommunautaires En d finitive il semble qu un d veloppement au sein du sec teur et un appui politiqu
400. ssum par la Ville de Bruxelles et la Commission communautaire flamande Dans des cas comme ceux ci la commune peut tre tenue de respecter des montants pendant une dur e qui exc de une ann e Ces modes de subventionnement peuvent suivant les cas se recouvrir ou se contredire Un exemple de recouvrement caract ristique au niveau francophone est celui de la promotion vers l tranger cf supra qui est couvert la fois par le CGRI WBT la Cocof et dans une moindre mesure par le Service de la diffusion des arts de la sc ne qui notamment dans le cadre d Entrevues des visionnements de spectacles organis s annuellement pour les programmateurs de la Commmunaut fran aise d veloppe parfois des actions vers l tranger La confusion qui peut en r sulter pour les organisateurs trangers est souvent soulign e par ceux ci Les contradictions peuvent advenir lorsqu un pouvoir public d savoue un projet soutenu par une autre autorit cela est arriv quelques fois en Communaut fran aise en g n ral quand les responsables politiques taient de partis dif rents mais parfois aussi l int rieur d un m me parti pour des raisons de concurrence personnelle Du c t flamand non plus les sensibilit s des diff rents pouvoirs ne concordent pas toujours Un exemple parlant fut la campagne autour du Vlaamse Cultuurcommunicatie Centrum ainsi que le nommait le gouvernement flamand et que la VGC d fendait sous
401. statale du Palais des Beaux Arts est un peu part c t de sa programmation en musiques du monde l asbl propose surtout des repr sentations de danse On ne sait pas encore tr s bien comment elle va r ussir 99 G OGRAPHIE POLITIQUE survivre aux grandes r organisations qui ont lieu au Palais des Beaux Arts L asbl Paleis re oit une subvention de fonctionnement annuelle de 365 809 de la Communaut flamande Le KunstenFESTIVALdesArts enfin est soutenu financi rement par les deux Communaut s chacune ayant un r le propre La premi re dition se d roula en 1992 Pour des raisons financi res le festival s est vu contraint durant une p riode donn e se tenir tous les deux ans Actuellement il a lieu tous les ans au mois de mai Outre le r le important qu il joue dans le domaine de l op ra contemporain et la dimension internationale des productions de th tre et de danse qu il pr sente il se positionne vis vis du public comme un v nement qui invite d couvrir des nouvelles personnalit s de la cr ation aussi bien que des cultures des diff rents continents De ce point de vue il se distingue d autres festivals europ ens plus importants qui pr sentent le plus souvent les tendances dominantes du th tre contemporain et de la danse Chaque ann e le festival coproduit une s rie de productions francophones et flamandes Il se d roule dans diff rents th tres francophones et flamands
402. structures d sirent tous les publics Parmi celles ci 6 estiment les rencontrer effectivement Si l on examine de quoi se r clament les 42 structures d sirant tous les publics on s aper oit que les pourcentages de celles qui se revendiquent d avant garde contemporaines ou engag es sont plus lev s que sur les r sultats totaux et qu au contraire celles qui se disent de divertissement populaires ou classiques sont inf rieurs Ceci montrerait que l id e de public universel ou mythique est surtout propre aux d marches les plus pointues Raisons de non rencontre du public E infos spectacle E prix des places O accessibilit salle Olangue E cart B formation public E autre infos spectacle prix des places accessibilit salle langue cart formation public autre 93 structures 70 francophones 17 flamandes 6 bicommunautaires 74 Dans le tableau suivant dans lequel nous avons introduit une diff renciation des r ponses des structures n erlandophones francophones ou bicommunautaires les probl mes se posant nous paraissent parfois de nature diff rente Nous avons pris en consid ration les seules r ponses des pr sentateurs qui pour organiser les repr sentations en assurer la billetterie et l accueil nous semblaient devoir avoir une vision plus proche de la r alit Sur 31 structures de pr sentation francophones et bicommunautaires su
403. sym trie de leurs situations respectives Dito Dito est subventionn e structurellement alors que Transquinquennal est une compagnie aid e au projet Het Muziek Lod collabore avec les chor graphes francophones Karine Ponties ou Fatou Traor pour des projets subventionn s par les deux Communaut s et coproduits par les Halles de Schaerbeek la compagnie Thor Thierry Smits subventionn e par la Communaut frangaise mais galement soutenue occasionnellement par la Viaamse gemeenschapscommissie et la province du Limbourg est coproduite et cr e au Kaaitheater le Beursschouwburg produit le travail d Ingrid Von Wantoch Rekowski qui est soutenue par la Communaut frangaise Nadine ex Plateau a pendant longtemps tenu un profil non communautaire avec des soutiens ponctuels de la Communaut frangaise et des aides structurelles du c t flamand cette position originale est moins perceptible depuis que Nadine a acquis son statut de Kunstencentrum La Chapelle des Brigittines et Recyclart subventionn s au premier chef par la Ville de Bruxelles maintiennent aujourd hui un tel profil Si des inititative de ce type ne sont donc pas impossibles on voit qu elles restent exceptionnelles il est vrai que ceux qui tentent ces exp riences risquent d y perdre plus en mati re de soutien de leur propre Communaut qu ils n y gagneront en rencontre de l autre Communaut Bien souvent un certain stade de
404. syst me g n ral de pens e du secteur Dans un deuxi me temps nous avons fait une premi re analyse des r ponses au questionnaire en utilisant comme grille de lecture les questionnements apparus lors de l tude des textes Ces r ponses qui repr sentent pr s de 30 des structures ou individus ayant cr ou pr sent des spectacles entre 1999 et 2001 fournissent un chantillonnage tr s significatif du secteur des arts du spectacle Les proportions des diff rentes disciplines y correspondent en r duction la configuration bruxelloise g n rale en termes d activit comme on le verra ci dessous Nous avons analys les questionnaires en leur accordant a priori la m me valeur c est dire que nous n avons pas cr de distinction entre les grandes structures et les petites par exemple en cr ant un coefficient li la reconnaissance institutionnelle ou l activit Nous avons en revanche op r une distinction entre structures de cr ation incluant un artiste ou une quipe artistique impliqu s dans la cr ation de spectacles de l origine du projet jusqu la repr sentation et de pr sentation assurant l encadrement du spectacle de la billetterie la promotion les deux n tant pas incompatibles et entre structures disposant en permanence ou non d un lieu de spectacle Afin de comprendre ce qui poussait les structures des choix ou opinions particuliers nous avons abondamment croi
405. t sous forme d essais en rapport avec le th tre Le magazine consacre beaucoup d attention aux v nements th traux contemporains des Pays Bas et de Flandre Enfin existent deux magazine plus petits et plus sp cialis s Figuero propos du th tre de marionnettes et le Mimekrant sur le th tre non verbal Les Boekmancahiers n erlandais qui sont aussi en Flandre une r f rence sur la large probl matique de la politique culturelle valent la peine d tre mentionn s Certains magazines vont plus loin que les arts du spectacle mais y accordent aussi de l attention Janus est un magazine crossover international qui cherche des points communs entre les arts la philosophie et les sciences De Witte Raaf un magazine bimensuel qui publie des essais philosophiques et de critique d art apporte galement une vision critique sur l actualit des arts en Belgique aux Pays Bas et dans le reste de l Europe Steven propose des th mes culturels et de soci t Prior traite surtout des arts plastiques mais propose parfois aussi des portraits de chor graphes comme Meg Stuart Il y aussi les magazines litt raires Ons Erfdeel Dietsche Warande et Belfort c t d une certaine pl thore de presse sp cialis e au niveau de la presse g n rale la probl matique est diff rente Du c t francophone en ce qui concerne la presse crite la disparition de certains titres e Drapeau rouge la Cit le Journal
406. t apparu travers l tude que la diffusion hors Bruxelles tait terme g n ratrice de recettes propres importantes Sur ce point le soutien la diffusion en particulier internationale doit tre maintenu et au niveau de la Communaut fran aise revu la hausse en fonction des objectifs des structures et non d imp ratifs g opolitiques Une simplification des interlocuteurs a cet gard serait galement souhaitable Des incitations l gales au sponsoring devraient galement tre d velopp es Par rapport au co t des spectacles il semble que l acc s a ceux ci pour le public des classes moyennes a revenus faibles nombreux a Bruxelles soit difficile Tant au niveau du secteur que des initiatives locales et r gionales en la mati re une attention aux difficult s de ces spectateurs potentiels devrait tre donn e Soit dans la logique des Cultuurwaardebon d velopp s par la VGC des bons de r duction pour les spectacles pour les m nages au revenu 107 ZOOM ARRI RE faible soit travers des r ductions pour familles nombreuses ou monoparentales et aux moins de 26 ans qu ils soient tudiants ou pas Face l offensive agressive de certaines firmes au niveau du cin ma il est galement loisible aux pouvoirs publics quels qu ils soient de d cider de d livrer une carte qui accorderait une r duction sur les spectacles de leurs choix aux populations qu ils d sireraient soutenir dans
407. t diff rents L action men e dans les ann es 90 avec le Beursschouwburg par diff rentes organisations et des artistes sur une question d urbanisme le sort de l H tel Central en est un exemple Bruxelles Brussel 2000 a en partie contribu a renforcer cette dynamique Aujourd hui G OGRAPHIE PHYSIQUE l action sur le terrain la fois social et artistique est reconnue et soutenue par le gouvernement flamand m me si la question dans le secteur suscite encore bien des d bats Le mode de d lib ration et la strat gie des organisations vis vis par exemple des autorit s sont galement diff rents Des organisations telles que les VDP Vlaamse Directies Podiumkunsten Directions flamandes des arts de la sc ne sorte de plate forme des employeurs traitent de fa on structur e les int r ts des organisations flamandes des arts de la sc ne vis vis des autorit s des syndicats En tant que point d appui pour les arts du spectacle flamands le Vlaams Theater Instituut centre flamand du th tre soutient le secteur diff rents titres par son centre de documentation et de recherche Ainsi le VTI a mis il y a quelques ann es un document fort controvers sur les jeunes artistes Enfin il y a le Brusselse Kunsten Overleg concertation culturelle Bruxelles qui regroupe toutes les institutions des arts du spectacle qui sont subventionn es structurellement et qui coordonne et agit aussi bi
408. t en flamand dans le th tre pour enfants et adolescents Trois rendez vous pour la danse Danse en vol biennal LL Danses d ici et d ailleurs resserr d s l an prochain sur une p riode plus courte au Centre culturel Jacques Franck et Danse la Balsa en juin de retour apr s une longue absence sont galement ouverts aux jeunes cr ateurs l aussi pour des s ries tr s courtes PARTS en collaboration avec le Kaaitheater et le Beursschouwburg organise par ailleurs r guli rement des pr sentations de travaux d tudiants tr s indicatives des pr ocupations des nouvelles g n rations de chor graphes et danseurs L Espace Catastrophe a d velopp une programmation centr e sur des principes de festivals r unissant chaque fois une quarantaine de petits spectacles diff rentes p riodes de l ann e trois formules l heure actuelle Pistes de lancement C est du jamais vu et pARTcour catastr off Enfin le Th tre de Poche organise en tout d but de saison septembre les Premi res rencontres permettant au public et aux professionnels de rencontrer les jeunes com diens sortant des coles d art dramatique de la Communaut fran aise En dehors de ces festivals qui par leur r gularit sont devenus des sortes de rendez vous et qui permettent le brassage des publics et des artistes des chelles on le voit tr s diff rentes il exist
409. t issus de la dynamique d crite ci dessus Le dynamisme des circassiens et des artistes de rue observable d ailleurs un peu partout en Europe ne se d ment pas Un d but de reconnaissance acquis la force du poignet reste encore tr s en de des besoins de ce secteur qui s est manifest pour protester sur ses conditions difficiles de survie en 2001 Georis 2001 Il est remarquer par ailleurs que le nouveau cirque est une dynamique plut t francophone si la Communaut flamande a reconnu le cirque comme un art part enti re ce sont plut t des cirques classiques qui occupent le terrain du c t flamand comme le cirque Ronaldo Quant au th tre de rue il est assez peu pr sent Bruxelles peut tre en partie pour des raisons d urbanisme Ce genre de dynamique se retrouve en Wallonie notamment aux festivals de Namur et Chassepierre et au niveau flamand plut t Gand Il faut cependant noter que la Zinneke Parade par les collaborations qu elle suscite entre des artistes professionnels et des amateurs est peut tre un ferment de nouvelles initiatives dans ce domaine pour le futur L art lyrique est domin par la pr sence tr s forte de la Monnaie Si l exigence artistique de la maison ne se d ment pas et si les synergies avec le milieu artistique bruxellois existent l acc s aux spectacles reste difficile pour des raisons de jauge notamment Ces difficult s et celles inh rentes l ar
410. t les chiffres de la Monnaie concernant les repr sentations d op ra ne nous sont pas parvenus 35 G OGRAPHIE PHYSIQUE Repr sentations en 2000 Danse Dans Th tre fr Fr theater Th tre MVI theater _ _Total Totaal Repr sentations en 2001 Danse Dans Th tre fr Fr theater Th atre f VI theater Total Totaal Moyenne des repr sentations Danse Dans Th tre fr Fr theater Th tre fl VI theater Total Totaal ll faudrait Bruxelles pendant l t des v nements qui permettraient d utiliser d autres lieux que les lieux de spectacles habituels et de toucher un autre public touristes personnes en cong s 11 Bglobalement d accord Bglobalement pas d accard Osans opinion 93 structures 36 En ce qui concerne les moments d intense activit lesquels sont souvent incrimin s pour expliquer la d saffection du public il est probable que a coordination le partenariat et la cr ation de r seaux voqu s plus haut aideraient a viter certains embou teillages encore faudrait il pour cela que les lieux se concertent sinon tous au moins par sensibilit s proches Par ailleurs si l on peut comprendre les r ticences de certains programmateurs a offrir des repr sentations en p riodes de vacances ceux qui se concentrent sur le public scolaire ou sur un public particuli re ment ais ayant les moyens
411. t r solus am nager leurs frais des locaux en studios de danse qu ils mettent la plupart du temps la disposition payante d autres chor graphes La SACD dans le cadre de son programme 1500 heures pour danser a pass un accord avec certains de ces studios prenant en charge une petite partie des heures de studio dont ont besoin les jeunes chor graphes La Raffinerie abrite trois studios relativement exigus que Charleroi Danses met la disposition de jeunes chor graphes prioritairement ceux qui y b n ficient d une r sidence Certains lieux comme le Beursschouwburg et le Kaaitheater ont une politique volontariste de mise a disposition de lieux de travail Enfin Rosas met a la disposition des jeunes chor graphes ses studios pendant l t dans le cadre des Summer Studios Albea 2002 D autres projets existent galement au niveau flamand celui d un lieu d volu strictement aux r p titions et au try outs projet port par le Beursschouwburg et Rosas qui avait l int r t du pr c dent ministre de la Culture flamand Bert Anciaux et celui d un am nagement du b timent qui abrite aujourd hui les bureaux de plusieurs compagnies flamandes G OGRAPHIE PHYSIQUE Ultima Vez Corban de Krijtkring Leporello rue du Chantier a proximit du KVS Le probl me des locaux d passe celui des r p titions les ateliers de construction de d cor les salles de couture pour les costumes
412. t rarement des d marches vers ce milieu Par ailleurs la mise en r seau des activit s de r flexion comme l a fait du c t francophone cette saison l initiative L autre part du th tre nous semble un point positif pour accro tre la visibilit de l activit de r flexion Le d veloppement de r seaux de ce type entre Communaut s est galement souhaiter VII CONCLUSION ZOOM ARRI RE SUR BRUXELLES SPECTACLES Entrer dans l auscultation d un syst me comme celui du spectacle a Bruxelles est troublant car cela implique la fois de prendre en consid ration des probl mes qui exc dent le champ bruxellois et d entrer dans le d tail au risque de perdre toute vue d ensemble Nous voudrions dans cette conclusion reprendre un peu de distance et r capituler les suggestions d j voqu es en essayant de nous projeter dans le temps moyen et long terme 1 Plan rapproch aujourd hui Si la vari t et la quantit de l offre en mati re de spectacles Bruxelles sont patentes si la qualit est souvent au rendez vous sa visibilit reste probl matique certains types d infrastructures et de formations font d faut et le cloisonnement est grand entre les Communaut s les disciplines les familles esth tiques Ce cloisonnement est dommageable tous et les pratiques transversales sont rares et difficiles Si l intervention des pouvoirs publics est globalement cons quente elle se
413. tacle de la Communaut fran aise de Belgique 1999 2000 Bruxelles Archives et Mus es de la Litt rature 2000 ARC Crise du th tre et th tre en crise ouvrage collectif Editions de l ARC Editions Labor Bruxelles 2000 BAETEN Els Les diff rentes phases de Bruxelles Brussel 2000 fonctionnement et laboration de la programmation in Rapport final Tome 2 Fonctionnement Communication et sponsoring De werking en de grote inhoudelijke lijnen in de verschillende fasen van het projet Eindrapport deel 2 werking communicatie en sponsoring Bruxelles Brussel 2000 mars maart 2001 BAETEN Els TINDEMANS Klaas Monstertje Brussel Een theaterbeleid in de hoofdstad Bruxelles Vlaams Theater Instituut 1999 BEURSSCHOUWBURG et LAPIOWER Alain Nouvelles formes d art urbain tude pr paratoire pour Bruxelles 2000 janvier 1997 BOGEN Michel et COLLARD Isabelle Situation du th atre francophone en R gion bruxelloise Th atre Le Public 1996 BRUXELLES CAPITALE Mini Bru Aper u statistique de la R gion de Bruxelles Capitale Minist re de la R gion de Bruxelles Capitale http www bruxelles irisnet be COCOM Rapport sur l tat de la pauvret dans la R gion de Bruxelles Capitale Commission communautaire commune de la R gion de Bruxelles Capitale Observatoire de la Sant septembre 2000 CID J y cours 1999 2000 2001 CID Le Souffleur 2002 CONTREDANSE ND
414. te cette d finition les initiatives de ce type Bruxelles ne seraient pas rares Outre les caf s th tres l Adac Le Public jusqu il y a peu et le Th tre de la Toison d Or on trouverait dans ce registre des structures vou es a l accueil aussi diff rentes que le centre culturel d Auderghem ou Bulex les Tr teaux de Bruxelles ou l espace Cr action l Espace Scarabeus ou le Kan H et des formes de spectacle ne correspondant pas aux crit res des autorit s comme le ballet n o classique la Compagnie David Sonnenbluck en est un exemple ou la com die musicale populaire le com dien danseur animateur Sam Touzani rendu c l bre par la t l vision a fait notamment une exp rience dans ce sens Ne travaillant pour la plupart pas sur une base de star system sauf peut tre dans le cas de l Adac et du centre culturel d Auderghem qui programment des pi ces fran aises avec des vedettes de cin ma mais escomptant de leurs recettes propres le principal de leurs b n fices et tant de ce fait assez ind pendants de lavis des diff rentes autorit s Il faut remarquer que ces initiatives ne sont pas imperm ables ce qui se fait du c t du spectacle subventionn ainsi les artistes qui travaillent au Public depuis sa cr ation ont g n ralement fait leurs premi res armes dans des compagnies ou th tres subventionn s D une certaine mani re l oppos de ces initiatives qui comptent sur l
415. ter vzw Koninklijke Viaamse Schouwburg Krul asbl Kunthea Ken La Barca ensemble vzw La compagnie sac a dos asbl La Lynx compagnie asbl L atelier Corneille Lazzi asbl Le Chateau de Barbe bleue Le Silex asbl Les Nouveaux Disparus asbl L L asbl Lola asbl Maquette vzw Martico asbl Nadine vzw Pierre de lune centre dramatique jeune public de Bruxelles Riches Claires asbl Rideau de Bruxelles 131 ANNEXES 66 Skarab Th tre 67 Tamat Cie Matteo Moles asbl 68 Th tre du R sidence Palace asbl 69 Tandem asbl 70 Th tre de Galafronie 71 Th tre de la Balsamine 72 Th tre de la Toison d Or 73 Th tre de I In dit 74 Th tre de l Oc asbl 75 Th tre de Poche 76 Th tre de Quat sous asbl 77 Th tre du Corbeau 78 Th tre du Papyrus 79 Th tre du Sygne 80 Th tre Isoc le 81 Th tre La Montagne Magique 82 Th tre Le Public 83 Th tre Les Tanneurs 84 Th tre Maat asbl 85 Th tre National de la Communaut Fran aise de Belgique 86 Th tre Royal du Parc 87 Th tre Varia 88 Th atre A Suivre 89 Thor vzw asbl 90 Traces asbl 91 Transcultures 92 Tristero 93 Ultima Vez 94 Vanity 95 Zoo vzw 5 Liste des lieux de spectacle dans la r gion de Bruxelles Capitale Th tres lieux d accueil centres culturels espaces polyvalents pr sentant des spectacles et caf th tres En italique sont repris les lieux e
416. th tiques pr jeune th tre encore d fendues par certaines maisons et les esth tiques marqu es par ce mouvement l honneur dans d autres Viennent ensuite une s rie de structures galement li es par un contrat programme mais dont les recettes sont bien moindres s tablissant entre 1 115 521 et 123 946 Le Th tre de Poche 644 523 de la Communaut fran aise galement soutenu par la Ville de Bruxelles et pour son travail sur le public adolescent parfois par la Cocof a une politique de cr ations inscrites dans les pr occupations de la soci t contemporaine ax sur des textes peu ou pas jou s le Th tre de la Balsamine 619 733 de la Communaut fran aise a en dehors du soutien au travail de la metteure en sc ne de la maison Martine Wijckaert principalement une mission de production et de soutien la recherche et l exp rimentation passant notamment par la coproduction des spectacles cr s par les compagnies aid es au projet et se doit de r server une place la danse le Th tre Les Tanneurs qui jouit de la m me subvention doit galement promouvoir la cr ation contemporaine notamment travers des r sidences d artistes dont au moins un e chor graphe d velopper les liens entre la Wallonie et Bruxelles et dans la mesure des moyens d velopper une politique d inscription dans le quartier populaire des Marolles le Th tre 140 495 787 de la Communaut f
417. tifi es comme ayant op r sur la R gion bruxelloise entre 1999 et 2001 y ont fourni de l emploi directement un minimum de 1 615 personnes en 2001 ce qui en soi n est pas n gligeable Si multiplier ce chiffre par le nombre de structures existantes ne m nerait rien de probant vu les carts existants le chiffre est titre indicatif int ressant Quant aux retomb es conomiques indirectes que nous avions soulign es elles sont nouveau voqu es dans une suggestion SUG 28 97 ACTIVIT DE LA POPULATION Dans la partie consacr e aux cercles vicieux conceptuels qui paralysent le secteur ci dessus nomm s zones sinistr es deux probl mes de nature tr s diff rente sont apparus touffement du d bat esth tique par les questions conomiques du c t francophone et la position conceptuelle difficile des structures bruxelloises n erlandophones par les imp ratifs simultan s de d fense de l identit flamande et de pertinence soci tale que le pouvoir public entendait leur imposer D j abord es au Ch Ill ces deux questions peuvent tre affin es travers les sujets que les structures interrog es jugent prioritaires et ceux dont elles estiment qu elles doivent faire imp rativement l objet de d bats Si on isole les trois premiers sujets dans chaque cat gorie en faisant la distinction des pr occupations par Communaut pour les structures francophones le premier sujet est
418. tion Menet 1998 RAC 1998 Contrairement au paysage th tral flamand qui est plut t limit au niveau de la quantit surtout en comparaison avec des villes comme Anvers et Gand le monde flamand de la danse est fort pr sent Bruxelles aussi bien au niveau qualitatif que quantitatif Depuis les ann es 80 apr s la p riode B jart s est d velopp e une sc ne de la danse tr s vivace et fort tourn e vers l international Les grand mod les Anne Teresa de Keersmaeker Wim Vandekeybus et Meg Stuart Jan Fabre Anvers et Alain Platel Gand ne sont pas loin inspirent et attirent ainsi que certains chor graphes francophones de renomm e internationale de plus en plus de jeunes chor graphes et danseurs qui viennent des quatre coins du monde Ces dix derni res ann es PARTS l cole de danse de Anne Teresa de Keersmaeker a consid rablement renforc ce ph nom ne Bruxelles est ou est en train de devenir la terre promise de la danse contemporaine c t des grands mod les une nouvelle g n ration est en train de se cr er avec Thomas Hauert Hans Van Den Broecke et d anciens tudiants de PARTS comme Charlotte Vanden Eynde Arco Renz David Freeman Riina Saastamoinen notamment En guise d illustration sur les 34 projets qui ont soumis une demande de subvention pour 2002 au minist re de la Culture de la Communaut flamande 22 viennent de Bruxelles Tous sont tourn s vers l international et beaucoup son
419. tion avec des cr ations qui sont diff rentes suivant les lieux o elles sont produites Le public s av re galement friand des productions trang res qui permettent de mettre en perspective le travail des cr ateurs locaux Si certains artistes bruxellois circulent beaucoup dans le monde et dans les autres r gions la pr sence des spectacles venus d ailleurs reste relativement faible et tr s in gale Les productions des autres r gions du pays qui n ont pas fait l objet de coproductions Bruxelles y trouvent avec la plus grande peine une place de grandes uvres et des artistes de r f rence ne trouvent pas dans la ville de plateau suffisamment grand pour les accueillir l accueil de cr ateurs moins confirm s venus de l tranger est surtout par rapport certains domaines le th tre de recherche francophone notamment tr s rare Si le travail de certaines structures de diffusion est cons quent les blancs laiss s dans la programmation sont parfois cruellement ressentis Les cr ations issues de Flandre et de Wallonie quand elles ne sont pas coproduites Bruxelles y trouvent avec peine un point de chute Patrick Colp directeur du Th tre de Namur stigmatise ainsi impossibilit pour des cr ations produites en r gion d tre programm e Bruxelles hors coproduction il n y a plus de programmateur Bruxelles Cette assertion qui doit tre relativis e le th tre Marni j
420. tionnement du service culture est tr s r duit de l ordre de 37 000 dont une bonne partie est d pens e en frais techniques Le soutien auxinitiatives se d veloppant dans la commune est d s lors plus souvent d ordre logistique impression d affiches envois que financier En revanche la commune joue un r le f d rateur entre les diff rentes initiatives se d roulant sur son territoire et la visibilit des activit s est soutenue travers une publication communale sp cifique Info Culture Dans chaque discipline et par Communaut les r les sont en g n ral assez d termin s cr ant une forme de hi rarchie Au niveau du th tre francophone le Th tre National de la Communaut fran aise occupe le sommet de la pyramide avec 4 603 380 de subventions manant de la seule Communaut fran aise en 2001 Le cahier des charges du th tre est la mesure de la subvention production coproduction accueils et achats de projets d autres artistes et compagnies de la Communaut d fense de l emploi des travailleurs du spectacle et en particulier des jeunes artistes sensibilisation du public pi ces d auteurs belges nombre important de cr ations et de repr sentations au si ge et en Wallonie encore qu il n voque que sous forme de possibilit s des missions comme la programmation de spectacles trangers ou celui de formes autres comme la danse Le Th tre Royal du Parc subventionn pour
421. tions de flexibilit actuelles ont t peaufin es et l g rement modifi es vu le travail de nuit et de week end une donn e cruciale dans les arts du spectacle Les bar mes en vigueur sont rest s les m mes Dans la nouvelle convention le plus important changement d intonation r side dans la discrimination positive des collaborateurs ayant des contrats de courte dur e ou de dur e temporaire Il y aurait un subside pour les contrats de courte dur e et c est important un deuxi me pilier de pension calcul sur une p riode de deux ans L organe autonome fonds pour la s curit des moyens d existence devra d velopper un site internet s par sur lequel les freelances pourront communiquer leurs disponibilit s De cette mani re il sera plus ais pour les employeurs qui ont encore des postes vacants de v rifier 27 G OGRAPHIE PHYSIQUE qui est encore libre Les freelances qui sont encore la recherche d une mission pourront se faire conna tre plus facilement ll reste d autres points de discorde sur le train train du secteur des arts du spectacle Nous avons d j vu plus haut la critique sur l offre jug e trop unilat rale des diff rentes organisations du spectacle la relative difficult qu prouvent les nouveaux et jeunes artistes ou compagnies se mettre au travail la t che peu vidente d attirer le public aux repr sentations n erlandophones Bruxelles la pression ex
422. titutionnellement pour tout ce qui est en rapport avec la culture respectivement pour Bruxelles du c t flamand et du c t francophone Elles ont chacune une commission pour Bruxelles qui les repr sente dans la capitale la Cocof Commission communautaire fran aise et la VGC Commission communautaire flamande La VGC n est qu un organe subordonn mais g re la politique Bruxelles sans pouvoir prendre d initiatives de l gislation La Cocof peut mettre des d crets elle m me mais qui ne sont valables que pour Bruxelles Les deux Communaut s ainsi que leurs commissions respectives ont des responsabilit s Bruxelles pour la politique culturelle La l gislation flamande vaut pour toute la Communaut flamande le d cret sur les arts du spectacle compte aussi bien pour Tongres que pour Bruxelles Ceci a entre autres comme cons quence que la mise en uvre des d crets flamands dans la R gion de Bruxelles Capitale ne se passe pas aussi facilement que dans la R gion flamande Ind pendamment de leur Commissions communautaires les deux Communaut s continuent avoir leur mot dire sur la culture Bruxelles Ainsi le ministre Anciaux n tait pas seulement comp tent pour la culture mais aussi des affaires bruxelloises Quand il se bagarrait propos du th tre Kladaradatsch Palace ce n tait pas avec la Cocof mais avec Herv Hasquin ministre pr sident de la Communaut fran aise Ceci pour dire qu i
423. tout subventionn es Les dur es accord es la cr ation les conditions d emploi des interpr tes les moyens n cessaires la mise en uvre les n cessit s techniques rendent toute g n ralit de ce point de vue impossible Un parcours rapide travers ces notions en indiquera la diversit sans puiser le sujet Le temps entre les quelques jours n cessaires la mise sur pied d une performance souvent unique et les mois de r p tition en moyenne trois que demande la cr ation d une pi ce de danse contemporaine o tout est crire la diff rence de spectacles ayant pour support un texte ou une musique d j r alis s les contrastes sont patents Certains temps sont incompressibles ce qui force souvent les cr ateurs d nu s de moyens ou subsistant avec trop peu de moyens travailler en partie de mani re b n vole ou en tant r tribu s de mani re ill gale quelles que soient les recommandations institutionnelles et syndicales cet gard Le temps de r p tition souvent comprim pour des raisons financi res n est pas confondre avec le temps de pr paration qui peut lui tre de plusieurs ann es et singuli rement s allonger si l on fait appel une aide publique compter un an et demi environ avant d obtenir les fonds que l on a sollicit s si on les obtient ou si l on est programm dans un lieu de spectacle classique les saisons tant pour le moins
424. trouv es divis es entre deux ministres le ministre des Arts et Lettres et le ministre de la Culture ayant notamment les questions d animation culturelle dans ses comp tences Le Ministre Pr sident de la Communaut est par ailleurs intervenu plusieurs reprises dans des questions ayant trait aux arts du spectacle notamment dans l affaire dite feuilleton du Kladaradatsch Palace et dans l achat tr s discut d un th tre en Avignon comme lieu de diffusion 42 pour la Communaut fran aise Cette situation a renforc la complexit d un appareil institutionnel tr s clat Au niveau des services du minist re de la Communaut fran aise jouant un r le pour les arts du spectacle Bruxelles intervient principalement le Service g n ral des Arts de la Sc ne qui inclut les services consacr s une discipline th tre danse musique et op ra arts du cirque et arts forains et le service de la diffusion intervenant dans la promotion et la diffusion des spectacles aupr s du grand public Tourn es Art et Vie et pour le public scolaire spectacles l cole et soutenant ou organisant des initiatives de diffusion Le service g n ral des arts de la sc ne peut galement apporter une aide financi re aux structures dans lachat de mat riel L quipement peut concerner du mat riel mobile non p rissable tel que sonorisation clairage et vid o Une m me structure ne peut avoir a
425. tructures Les questions dites de d mographie concernaient la suppos e diminution du public la complexit administrative grandissante cr ant en revanche une insuffisance d administrateurs alors que le nombre d artistes en hausse suscitait diff rents m canismes de r tention Ainsi qu on l a vu plus haut Chapitre Ill p 37 la diminution du public appara t bien travers les chiffres des trois ann es tudi es de mani re nuanc e puiqu au niveau des repr sentations organis es par des cr ateurs eux m mes le nombre de spectateurs est en augmentation Mais il faudrait pouvoir disposer de chiffres comparatifs sur une plus longue dur e qui pourraient sans doute tre produits par les autorit s publiques subventionnant les arts du spectacle propos des structures subventionn es mais ne repr senteraient pas la r alit compl te vu l importance grandissante des d marches semi priv es L offre de spectacles est certes beaucoup plus grande aujourd hui qu il y a dix ans ce qui cr e sans doute une dispersion relative comme on l a fait remarquer TR3 1 Il est cet gard frappant de constater que la prolif ration des lieux de spectacles incrimin e il y a quelques ann es pour justifier ladite diminution n est plus gu re invoqu e aujourd hui seules sept structures sont globalement d accord avec l id e de la suppression de lieux de spectacle aucune structure ne la juge p
426. ts du spectacle Bruxelles U Il faudrait red finir les missions des grandes sc nes de r f rence de la ville V Il faudrait accorder plus d attention au croisement des arts du spectacle et des autres formes d art contemporain W Il faudrait soutenir et d velopper les collaborations entre les diff rentes sc nes bruxelloises X Il faudrait d velopper une politique d accueil en r sidence de jeunes artistes fra chement dipl m s au sein des lieux de spectacles bruxellois Y Il faudrait affirmer la pr sence des lieux de spectacle dans le tissu urbain signal tique convivialit de l environnement Z Il faudrait supprimer des th tres Bruxelles car leur nombre disperse le public V L alphabet des il faudrait 26 bonnes ou mauvaises id es 2 Classez cinq de ces assertions par ordre de priorit selon vous 1 Voici dans le d sordre une s rie de suggestions constats lieux communs ou revendications apparus les derni res vingt ann es pour faciliter le fonctionnement des arts du spectacle Bruxelles ou en favoriser l acc s au public Dites si vous tes d accord pas d accord ou sans opinion avec ces assertions 1 Tout fait d accord 2 plut t d accord 3 plut t pas d accord 4 pas du tout d accord 5 sans opinion 3 Classez cinq de ces assertions comme devant prioritairement faire l objet de 1 d bats selon vous A Il faudrait mettre en place Bruxell
427. tte derni re une subvention d termin e s tendant sur plusieurs ann es En change la structure s engage a ex cuter enti rement le cahier de charges r sultant des n gociations entre les parties Ce cahier de charges pr voit g n ralement un volume d activit s a effectuer nombre de cr ations de reprises de repr sentations et un volume d emploi minimum a assurer dont une proportion consacr e sp cifiquement l emploi artistique La structure est enfin tenue d assurer son quilibre financier compte tenu de ses ressources Bruxelles 17 structures th trales et 9 structures li es la danse dont Contredanse structure d information de formation et de promotion et L L en pratique pluridisciplinaire b n ficient d un contrat programme La convention est une sorte d tape transitoire entre l aide ponctuelle et le contrat programme La personne morale qui peut en b n ficier doit justifier d au moins trois ans d activit s dans le domaine concern si c est sa premi re convention avoir une comptabilit en ordre et tre en quilibre financier Le cahier de charges en est moins lourd et pr cis que dans le cas du contrat programme les obligations de l op rateur au niveau de l emploi et des recettes propres sont moins importantes et le contr le financier du minist re moins serr Bruxelles une dizaine de structures th trales subventionn es de mani re r currente mais sans c
428. u Naninne pr s de Namur joue un r le ponctuel au niveau technique Le Commissariat g n ral aux Relations internationales a dans ses comp tences la promotion internationale des arts du spectacle travers le soutien aux tourn es et l organisation d op rations ou d outils de promotion Enfin WBT Wallonie Bruxelles Th tre est une agence sous direction conjointe de la Direction g n rale de la Culture et du Commissariat g n ral aux Relations internationales et a pour mission de contribuer d velopper l information et la sensibilisation la cr ation th trale et chor graphique en particulier au niveau international Un des postes importants de la Communaut fran aise est enfin le poste infrastructures qui ne rel ve pas des diff rents secteurs mais de l Administration g n rale de l infrastructure Celle ci finance 100 les infrastructures communautaires et aussi leur entretien Th tre National Varia Raffinerie Th tre Marni notamment Elle finance galement partiellement avec les communes les infrastructures vocation locale comme les Centres culturels par exemple La Communaut flamande Comme pour la Communaut fran aise la culture est aussi devenue une comp tence de la Communaut flamande en 1970 Dans le gouvernement flamand un seul ministre qui a galement des comp tences diff rentes et variables selon la coalition gouvernementale est comp tent pour la culture
429. u c t francophone Le r le de l art et de l artiste dans la soci t le secteur des arts qui repr sente d habitude dans les programmes politiques peine quelques lignes est soudain somm de r aliser un m lange social qui n existe pas dans d autres domaines de la soci t la participation du public et la culture en tant qu l ment essentiel des processus de d veloppement d un sentiment communautaire en sont les th matiques principales Quelques constatations s imposent La discussion propos du r le de la culture est directement reli e la mont e de l extr me droite en Flandre et date aussi de la p riode du dimanche noir et de la phase pr paratoire d Anvers 93 Le secteur culturel s efforgait de se positionner par rapport un ph nom ne de soci t qu il per oit comme important et dangereux Les deux derni res ann es ont montr que le d bat n est plus initi et conduit par le secteur lui m me mais surtout par le politique La culture en tant que moyen de lutte contre les courbatures de la soci t est le credo du politique Il est ind niable que la personnalit de l ancien ministre de la Culture Bert Anciaux il a d missionn d but juillet 2002 a galement t d terminante dans le d bat sur la culture en Flandre beaucoup plus d terminante que le secteur lui m me La fa on dont le d bat a t initi a men ce que le secteur s en retire s
430. u lieu Charleroi les curies reste peu claire 33 Chiffres communiqu s par Catherine Simon et par la CTEJ G OGRAPHIE POLITIQUE jusqu ici quant au devenir du lieu pour lequel rappelons le le Plan K lequel ne re oit plus aujourd hui de subvention son propre titre jouit d un bail emphyth otique Les sept compagnies de danse actuellement contrat programm es par la Communaut fran aise Mich le Anne De Mey Jos Besprosvany Mossoux Bont Pierre Droulers Tandem Mich le Noiret Thor Thierry Smits et As Palavras Claudio Bernardo sont toutes bas es Bruxelles As Palavras en r sidence Mons a son si ge social Bruxelles et est r guli rement pr sent au Th tre Marni L ordonnancement entre ces compagnies fond auparavant sur l anciennet de leur reconnaissance et au d but de la cr ation des contrats programmes en danse sur un soutien sup rieur Mich le Anne De Mey a t modifi depuis 2001 sur base des r sultats obtenus lors du contrat programme pr c dent Tandem est aujourd hui la compagnie la mieux soutenue avec 272 749 par an quatre autres re oivent aujourd hui 247 893 par an De Mey Mossoux Bont Thor et Droulers Claudio Bernardo et Jos Besprosvany re oivent respectivement 148 736 et 99 157 avec pour ce dernier la possibilit de demander des aides aux projets Nadine Ganase contrat programm e de 1997 2000 et n ayant pas rem
431. u spectacle tels que nous les entendons ici cr ant un vide et un m contentement certains du secteur il paraissait en effet trange que le centre culturel de la Communaut fran aise et le mieux dot du point de vue financier abandonne des domaines consid r s comme aussi importants et ce quelle que soit la qualit de la programmation musicale et en arts plastiques Malgr l aspect peu fonctionnel des salles du Botanique le lieu a en effet jou un r le d accueil et de programmation ind niable pour le th tre et la danse au cours des quinze derni res ann es Le Botanique recevait en 2001 2 280 620 de la Communaut fran aise Parmi les autres centres culturels francophones bruxellois trois 56 la V nerie Boitsfort l Espace Senghor Etterbeek et le Jacques Franck St Gilles jouent un r le particuli rement important non seulement pour la jeune cr ation francophone mais aussi dans leur ouverture aux cultures du monde ils sont ce titre des passerelles primordiales vers les communaut s trang res vivant Bruxelles La V nerie et l Espace Senghor recevaient chacun en 2001 115 270 de la Communaut fran aise ainsi que des subsides communaux et de la Cocof dont nous n avons pas re u le d tail le Centre Jacques Franck recevait en 2001 111 552 de la Communaut fran aise 36 390 de la Cocof et 247 893 de la commune de Saint Gilles Bien que l action de l Anci
432. uant dans des actions li es la m diation et l ducation des spectateurs le directeur Roger Deldime est galement directeur du th tre jeune public La Montagne magique tandis que le CET qui ouvre ses tudes aux praticiens du th tre a une relation privil gi e avec l IAD cole de th tre faisant partie de la m me universit Ces centres sont pourtant souvent mal connus du secteur du spectacle Il est difficile de faire la part dans cette situation au traditionnel repli de l universit sur elle m me de mani re remarquable le territoire bruxellois est rarement un sujet d tudes et quand il l est il est fait peu de publicit autour de ces travaux et au manque de curiosit des cr ateurs et organisateurs bruxellois pour les approches th oriques Du c t flamand il y a une chaire de bonne qualit en sciences du th tre la UIA Institution Universitaire d Anvers Les autres universit s comme la VUB la KUL et la RUG ont des sections d tudes culturelles ou de sciences culturelles au sein de la facult de Philosophie et Lettres Depuis quelques ann es les sections sciences du th tre des quatre universit s pr cit es ont uni leurs forces Ensemble elles proposent une formation en tudes du spectacle Cette formation rassemble divers aspects du syst me th tral dans un programme d tude qui s adresse aussi bien ceux qui sont int ress s par un emploi dans le secteur d
433. ucoup en Communaut fran aise je ne me d place aujourd hui Molenbeek pour voir ces productions auxquelles la presse francophone ne donne d ailleurs aucun cho mais c est un ph nom ne qui se renforce en g n ral et je crois savoir que c est dans les deux sens Reste le pouvoir d attraction de certains artistes qui d passe les lieux qui les pr sentent Mais l aussi les arbres cachent la for t En danse il m arrive encore de temps en temps d aller voir Anne Teresa de Keersmaeker mais peut tre a cause de l institution qu elle repr sente je n en esp re 66 Place des Martyrs Th tre de Poche Th tre Royal des Galeries est prisonni re d un th tre bourgeois tel qu il existait au XIXe si cle qui ne m int resse pas et que je consid re comme une forme d art mus ale L esth tique qui se contente de reproduire la tradition sans l interpr ter par la modernit est pour moi une donn e morte Je ne la suis donc pas et ne la connais probablement pas suffisamment bien Cela m te t il le droit d en parler l int rieur des formes th trales plus modernes ou plus contemporaines les diff rences sont plus fondamentales qu uniquement au niveau du langage Le choix du r pertoire le traitement du texte le style de jeu la sc nographie la relation avec le public varient r ellement La question est de savoir si l on veut prendre le temps de s ouvrir ces diff rences appr
434. uctures sur 93 sont globalement contre Ces difficult s ont d ailleurs t voqu es dans certaines suggestions SUG 18 21 32 34 qui soulignent le manque cruel d argent dans certains secteurs La question du financement des arts du cirque et de la rue est abord e dans l alphabet des bonnes ou mauvaises id es avec des r actions mitig es Seules 37 structures 40 sont tout fait d accord avec cette id e et 16 17 la rejettent En dehors de la crainte prouv e par certains secteurs que les am liorations faites cet gard ne se fassent leur d triment il faut sans doute nouveau voir dans ce relatif rejet ou inint r t 15 structures sont sans opinion un effet de la hi rarchie existant entre arts nobles et art populaire La question de la non reconnaissance de l interdisciplinarit revient ici Cette interdisciplinarit dont l importance est reconnue en th orie dans le questionnaire 76 structures trouvent de fa on globale qu il faut accorder plus d importance au croisement des arts du spectacle avec d autres formes d art contemporain et la mani re dont les cr ateurs se d finissent d borde souvent une seule forme m me l int rieur des seuls arts du spectacle 65 cr ateurs sur 83 revendiquent plus d une forme de spectacle pour d finir leur travail a t voqu e lors des tables rondes TR2 825 N anmoins il faut peut tre nuancer la part de
435. ues vient enfin s ajouter la s paration de fait de par les langues surtout sensible au th tre Si quand on leur pose la question les artistes affirment n avoir aucun pr jug vis vis de l autre Communaut ils sont peu nombreux franchir le pas de la collaboration et cela para t se v rifier au niveau du public Cette s paration naturelle a videmment t renforc e par la communautarisation de la culture plus ou moins marqu e suivant les institutions et les ex cutifs laquelle est int rioris e par certains acteurs culturels Les spectacles en plusieurs langues et ou dans une autre langue et les spectacles bilingues principalement le fait des cr ateurs de th tre flamand sont cependant en augmentation et Bruxelles plus qu ailleurs Il ne fait pas de doute que l internationalisation de la vie th trale influence cet aspect La s paration linguistique est enfin moins sensible dans les disciplines o l emploi de la langue est mineur comme la danse l op ra le th tre musical le cirque ou la performance o en tant qu artiste le cosmopolitisme est de tradition et o en tant que spectateur on ne se soucie gu re de la langue des interpr tes L interdisciplinarit n est donc pas si commune que les discours intellectuels sur la culture ces vingt derni res ann es voudraient le faire croire Bruxelles cependant quelques lieux ou associations en ont fait leur priorit l a
436. ultuur omnivoor ce qui relativiserait quelque peu l existence de ces publics distribu s par secteurs G OGRAPHIE PHYSIQUE Ces s parations entre les secteurs ne sont pas forc ment les m mes au niveau francophone et au niveau flamand o le d coupage politique de la culture cf infra G ographie politique a ent rin ou donn lieu la cr ation de secteurs diff rents le concept de th tre action est ainsi sp cifiquement francophone le muziektheater est un concept flamand s il peut recouvrir des r alit s francophones D autres fronti res moins palpables existent encore qui sont du domaine esth tique Le rapport a la tradition en est peut tre l axe fondamental Walter Moens 1992 on distinguerait ainsi les formes en rupture avec la tradition et celles qui la perp tuent Cette d finition se complexifie d s lors qu il y a plusieurs traditions et plusieurs mani res de rompre L histoire singuli re du th tre flamand et du th tre francophone o la d construction du langage th tral s est d roul e de mani re diff rente en fonction notamment du rapport la langue en est un bon exemple La question des familles esth tiques fonction notamment de la formation des artistes et du rapport assez possessif que les th tres entretiennent avec leurs artistes et leurs publics cr e elle aussi des cloisonnements ces s parations sectorielles et esth tiq
437. un nombre important 18 se disait sans opinion Les structures bicommunautaires 5 sur 6 et francophones 43 sur 70 paraissent plus marqu es par cette n cessit que les structures flamandes 9 sur 17 L ouverture de ces sc nes aux compagnies aid es au projet d autres disciplines leur fonction r f rentielle sont notamment en jeu ici Au cours des tables rondes les difficult s rencontr es par les artistes aid s au projet ont t soulev es plusieurs reprises on y a vu notamment comment en Communaut fran aise le th tre jeune public malgr son succ s atteignait un point de saturation institutionnel les budgets pr vus pour son soutien ne parvenant pas couvrir la demande TR3 6 Les difficult s propres d autres secteurs reviennent dans les suggestions SUG 10 13 15 18 40 62 L analyse des zones incontr l es d un point de vue politique que sont le spectacle priv et les formes alternatives a montr l ambigu t du terme priv au niveau du spectacle bruxellois et la r ticence fondamentale de certaines organisations entrer dans le syst me Faute de crit re pr cis sur la notion de priv Bruxelles il nous a sembl int ressant de voir quelles difficult s taient point es en premier lieu par les structures dont les subventions repr sentaient moins de 30 de leur chiffre d affaires Les r sultats si on les compare avec les dif
438. une information plus marketing et m diatique presse t l vision radio mais celle ci n est pas accessible pour toutes les compagnies et particuli rement pour les plus modestes D une mani re g n rale elle consid re que la t l vision n est pas assez pr sente pour soutenir la cr ation et les artistes belges notamment dans les cr neaux horaires les plus porteurs 12 Patrick De Laender explique que s il n y a pas de probl me de public la Monnaie aujourd hui s y pose la question du public de demain La Monnaie pour r soudre cette question a un service ducatif tr s actif et appuie la cr ation de nouvelles uvres au r pertoire Le service ducatif touche chaque saison 30 000 enfants qui travaillent en atelier la finalit n est pas n cessairement d assister un spectacle mais de cr er un terrain favorable pour dans plusieurs ann es L op ra studio vise faire se rencontrer un public et des interpr tes jeunes Parmi les actions vis vis du public il signale aussi Un pont entre deux mondes qui travaille vis vis du non public c est dire dans les quartiers d favoris s les h pitaux etc 13 Guido Minne r torque que s il n y a pas de probl me de public la Monnaie il semble parfois se poser vis vis de certaines uvres novatrices 14 Patrick De Laender explique que c est gr ce aux abonnements que la prise de risques est possible La Monnaie a ainsi un
439. ur les projets socio artistiques en 2001 30 986 de la Communaut flamande ainsi que des aides provenant du SIF Fonds de la VGC Alibi une compagnie r unie autour de la personnalit de Pat Van Hemelrijck ancien membre du groupe Radeis pr sente une sorte de th tre d objets o l humour est toujours tr s pr sent Elle poss de son propre espace et cr e parfois des pi ces con ues pour l espace public Elle re oit 198 314 de subventions annuelles de la Communaut flamande Le travail de l Ensemble Leporello 396 629 de la Communaut flamande est visible aussi bien en Flandre qu en Wallonie et il a d j t plusieurs fois invit dans des th tres francophones par exemple aux Halles de Schaerbeek Enfin il y a le th tre jeune public Bronks une structure unique en mati re de production et de pr sentation de th tre pour enfants et pour jeunes II existe des projets concrets de construction d un th tre qui leur serait destin mais ils sont pour le moment nomades avec des repr sentations entre autres dans certains centres communautaires et au Palais des Beaux Arts Ils re oivent des subventions annuelles de 619 733 de la Communaut flamande et 42 141 de la VGC c t de ces compagnies th trales aid es structurellement un nombre limit d autres compagnies actives Bruxelles De Parade Bronstig Veulen Tristero Het Bordes de Ontmoeting Alkyonis qui pr sente
440. urels et dont la comp tence est attribu e trois ministres du gouvernement bruxellois La d pense des fonds pour l image de Bruxelles se fait pour le moment de mani re al atoire fragment e et sans vision sur le long terme Au Parlement bruxellois la fraction de SP A et Agalev a plaid pour la cr ation d un organe autonome Fonds qui g rerait ces moyens et serait compos d experts ind pendants Le niveau europ en Au niveau europ en enfin si certains projets bruxellois ont re u l aide de programmes europ ens comme Kaleidoscope ou 2000 2004 si Bruxelles a bien t ville europ enne de la culture au m me titre que d autres villes d Europe son statut de capitale europ enne ne lui a jusqu ici valu aucun investissement culturel particulier Pas de th tre de l Europe Bruxelles malgr le nombre de spectateurocrates au moins potentiels comme dans d autres secteurs le co t repr sent par la pr sence des institutions europ ennes dans la ville ne trouve pas de contrepartie au niveau du spectacle La multiplicit de ces autorit s comp tentes peut avoir son int r t pour les cr ateurs et les organisateurs dans la mesure o elle diversifie les sources de financement et vite ainsi l cueil d une trop grande centralisation du pouvoir et pour le public galement qui b n ficie ainsi d une offre tr s large par rapport au territoire Elle a pourtant de
441. urn es portes ouvertes ventuellement gratuites Ces activit s de m diation dont il est difficile de jauger les r sultats dans la mesure o leur effet n est pas forc ment imm diat et tr s probablement ne s av re efficace que dans la continuit requi rent beaucoup de temps et d nergie Seules les structures dot es de moyens financiers cet effet peuvent se permettre d engager a plein temps des personnes dont la qualification est en elle m me un probl me puisque cette fonction n cessite des comp tences p dagogiques et sociales et une bonne connaissance des probl matiques artistiques L apport d aides ext rieures est d s lors d terminant si l on ne veut pas grever les budgets artistiques Dans cette optique l op ration culture ducation d velopp e par le Centre de sociologie du th tre de ULB avec l aide de la Cocof mettait l accent sur le rapport avec le monde de l enseignement souvent critiqu par les responsables de structures pour son manque d audace dans le cadre de Bruxelles Brussel 2000 de nombreuses activit s ont t soutenues qui visaient renouer le lien entre l artiste et la cit Le service de l ducation permanente de la Communaut fran aise soutient galement parfois des initiatives li es aux arts du spectacle comme celle d ld al Stand Art Molenbeek Ces soutiens pr cieux sont malheureusement la plupart du temps ponctuels Du c t
442. uses Enfin si l on parle d efforts pour que les Communaut s se rencontrent on doit bien constater qu ils ne sont pas tr s fr quents L effort de traduction syst matique des spectacles entrepris depuis ses d buts par le KunstenFESTIVALdesArts n a fait des mules que du c t n erlandophone Les th tres francophones les plus pointus accueillent de temps autres des troupes flamandes dans les versions en fran ais de leurs spectacles quand il s agit de th tre La Balsamine les Halles de Schaerbeek le Th tre 140 le Th tre Varia le Th tre National Les efforts des compagnies pour traduire elles m mes leurs spectacles restent eux m mes tr s isol s cf infra G ographie politique Mais les accueils de troupes ou d artistes francophones dans des structures flamandes sont part Nadine et cette saison De Bottelarij quasiment inexistantes et aucun th tre francophone ne surtitre ses spectacles en n erlandais La logique de la langue dominante prime de la m me mani re dans la communication o aucune structure francophone ne fait d effort pour communiquer son programme dans d autres langues quand toutes les structures flamandes ou presque traduisent ou r sument leurs programmes en fran ais et ou en anglais Si l envie que les spectateurs de l autre Communaut viennent est parfois pr sente surtout du c t flamand le probl me de l identification subsiste il est difficile de faire
443. ut fran aise WBT un organe ind pendant Le VTI Institut du th tre flamand a t reconnu le 1 janvier 2001 en tant que point d appui officiel pour les arts de la sc ne Il a t fond en 1983 notamment partir du mod le du Nederlands Theater Instituut avec lequel il a toujours entretenu des liens troits Son r le est multiple Il est tout d abord un forum critique qui attise le d bat public par la recherche des publications et des journ es d tudes Il indique les nouvelles tendances dans les arts du spectacle r agit des projets de d cret analyse et suit les tournures politiques qui sont d terminantes pour le secteur s occupe des publications en ligne En outre le VTI est une plaque tournante pour l information sur le pass le pr sent et le futur des arts de la sc ne flamands dans une perspective internationale A cet effet il a une biblioth que qui peut tre consult e en ligne Il m ne galement une politique de promotion internationale pour les arts de la sc ne flamands et accueille des d l gations trang res Le VTI doit se porter garant d un service de qualit pour le secteur professionnel les autorit s le monde de ducation les m dias les centres de recherche et le large public il vend des textes de th tre et des livres des vid os et des CD s sur le th tre la danse la politique culturelle et l ducation Enfin il labore aussi des projets long terme sur le
444. ut s qui enrichissent cette ville L ignorance ne peut pas servir d excuse Apprenons au moins nos langues mutuelles pour tre capables de dialoguer J ai fini par d couvrir qu il existe dans les deux langues des mots qui sont quasiment intraduisibles Convivial en est un C est en tout cas une qualit que j ai pu appr cier en tant que flamand dans ma cohabitation avec les francophones 67 V G OGRAPHIE HUMAINE Dans ce paysage la fois tr s riche dans sa vari t et d une effarante complexit institutionnelle o comme on l a vu la carte correspond mal au territoire on peut travers une analyse de ceux qui le peuplent isoler une s rie de pol miques ou d l ments de d bats Par le biais de cette g ographie humaine on peut ainsi interroger la pertinence de certaines id es toutes faites sur la population des arts du spectacle et probl matiser le contexte donn 1 Les races publics cr ateurs organisateurs Trois races composent la population absolument n cessaire l exercice des arts du spectacle Le cr ateur entendu au sens le plus large soit celui qui fabrique l objet spectacle l organisateur ou celui qui cr e le cadre n cessaire la repr sentation et le public qui y assiste S il y a parfois m lange entre ces races que le cr ateur organise lui m me la repr sentation que l organisateur revendique une paternit sur le spectacle ou que cr ateur
445. uvant tre employ s par les cr ateurs et organisateurs 2 le champ des services pouvant faciliter l exercice de la cr ation sc nique ou la pr sentation des arts du spectacle tels qu entendus plus haut 3 le champ des actions favorisant l information l acc s et la circulation du public des spectacles concern s Il Outils utilis s et r sultats escompt s L tude se base dans un premier temps sur 1 Une analyse des recherches enqu tes tudes disponibles r alis es pr c demment par les diff rents pouvoirs publics Communaut s Cocof VGC Ville au niveau universitaire suite a des initiatives ind pendantes le Th tre Le Public les EGJT ou l occasion de Bruxelles Brussel 2000 concernant en tout ou en partie le secteur des arts du spectacle a Bruxelles 2 Une enqu te aupr s des acteurs du secteur soit les structures de cr ation et ou de pr sentation des spectacles du champ concern ayant leur si ge social a Bruxelles Un questionnaire leur est envoy a cet effet Ce questionnaire comprend notamment 1 Des questions visant a actualiser certaines donn es permettant un tat des lieux des arts du spectacle a Bruxelles comme le nombre de repr sentations de spectacles la quantit et la qualit du public la diversit de l offre sc nique l emploi g n r par le secteur son poids conomique 2 Des questions relatives aux difficult s rencontr es par le secteur 3 Des reve
446. uvoir local mais il n y en avait qu un tait le moteur du projet Une tentative toute r cente visant r activer et donner un contenu l Association Intercommunale Culturelle de Bruxelles AICB voit maintenant certains chevins de la Culture se r unir dans le but d une meilleure coordination voire d actions communes G OGRAPHIE POLITIQUE La R gion de Bruxelles Capitale Si tous ces pouvoirs publics ont un r le effectif par rapport au spectacle Bruxelles des niveaux tr s divers et avec parfois des effets contre productifs vu les tirages entre communaut s cf infra deux autres peuvent tre qualifi s ce niveau d autorit s fant mes La R gion de Bruxelles Capitale si elle n a pas de comp tences imm diates en mati re d arts du spectacle y touche cependant a travers d autres domaines l am nagement du territoire la protection des monuments et sites et surtout la promotion internationale de Bruxelles La visibilit des lieux de spectacle dans la ville la convivialit aux abords des lieux la mise en valeur de la richesse du paysage bruxellois cet gard pourraient ainsi lui incomber mais ce n est gu re le cas jusqu ici Dans le budget de la R gion de Bruxelles Capitale 5 millions d euros sont pr vus tous les ans pour le rayonnement national et international de Bruxelles Une somme rondelette qui est en premier lieu consacr e aux v nements cult
447. uxelloise structurellement reconnue en tant que th tre musical Corban Walter Verdin le coordinateur artistique est musicien vid aste il a r alis entre autres divers films de danse et a collabor nombre de productions th trales notamment de Guy Cassiers Rotheater Rotterdam et produit des spectacles de th tre musical dans lesquels ces l ments sont fr quemment m l s Il ne s agit en aucun cas ici d op ra classique ou contemporain sa musique se situant plut t dans le genre pop Les productions de Corban sont pr sent es chez Nadine depuis deux ans Corban re oit 136 341 de la Communaut flamande Le th tre musical est pr sent dans le programme du Bottelarij KVS par exemple Het Muziek Lod et tr s explicitement mais souvent en tant qu op ra contemporain dans le programme du KunstenFESTIVALdesArts Sur ce point la Communaut flamande peut galement intervenir a travers son syst me d honoraires accord s a des auteurs ou compositeurs pour des commandes d ceuvres Si le nouveau d cret des arts de la sc ne francophone pr voit une instance d avis interdisciplinaire il n existe pas encore de budget sp cifique qui soit consacr aux initiatives de ce type La Chapelle des Brigittines est un des seuls lieux a Bruxelles qui s affirme comme interdisciplinaire l emploi des termes de centre d art contemporain de la voix et du mouvement qui permet d viter
448. velopp s dans nombre d autres domaines de la politique artistique Il est remarquer que parmi ces structures nulle ne s est tablie d embl e comme ayant pour mission de favoriser de mani re permanente la communication entre les deux Communaut s ce titre les principales exp riences ayant eu lieu sont celles du KunstenFESTIVALdesArts ses d buts Depuis celui ci s est recentr sur la production et la cr ation de Bruxelles Brussel 2000 avec les probl mes que l on sait et celle des asbl Communication Culturelle Bruxelles et Cultuurcommunicatie Brussel aujourd hui dormantes Certes la Bellone et le VTI d veloppent des actions en direction de l autre Communaut et collaborent 91 ACTIVIT DE LA POPULATION parfois les publications Balkon Balcon mais elles sont avant tout au service de leurs Communaut s respectives Certains projets initi s pendant Bruxelles Brussel 2000 pers v rent en tenant le bilinguisme bruxellois en haute estime comme la Zinneke Parade et le projet Bruxelles nous appartient Brussel behoort ons toe un projet qui travaille autour de l histoire des habitants qui entretiennent des relations avec le secteur du spectacle Enfin il reste les institutions culturelles f d rales la Monnaie et le Palais des Beaux Arts qui dans sa nouvelle structure pourrait jouer un r le important dans le futur b La presse Il faut distinguer ce niveau la presse sp cialis e et
449. vestissent parfois l institution c est particuli rement flagrant au niveau de la danse hip hop encore que de mani re bien moindre qu en France mais cela ne fait pas dispara tre pour autant l existence d une frange d individus totalement r tive celle ci Il est amusant de constater en revanche l influence qu ils peuvent parfois avoir sur des formes de spectacles correspondant aux normes en vigueur dans les th tres qui en copient les esth tiques ou les pratiques 6 clairage Si de nombreux points de ce chapitre restent soumis au bon vouloir du personnel politique et n ont pas t abord s lors de nos consultations certaines r ponses au questionnaire et certains moments des tables rondes y correspondent et renforcent l impression de d calage entre le d coupage politique bruxellois actuel et le territoire des arts du spectacle L examen du rapport entre la R gion bruxelloise et les R gions voisines a fait appara tre la raret des collaborations entre les lieux de spectacles bruxellois et ceux de la p riph rie les difficult s des spectacles bruxellois cr s dans une Communaut tourner dans l autre Communaut et inversement les difficult s trouver des sc nes Bruxelles pour les spectacles de Flandre et de Wallonie Si la question des rapports la p riph rie n a t abord e ni dans le questionnaire ni dans les tables rondes il y a des tabous qui ne se transgressent pa
450. vice des affaires culturelles de la ville et de la mairie du XIV arrondissement a rencontr un franc succ s comme le fait le festival Paris quartiers d t depuis des ann es 25 G OGRAPHIE PHYSIQUE l une demande combler Ceux qui en font l exp rience rencontrent d ailleurs en g n ral bien leur public Si on ne doit pas esp rer une concertation globale entre toutes les institutions bruxelloises pour rem dier ce probl me de coordination des partenariats sectoriels ou entre institutions similaires auraient sans doute un effet b n fique sur l quilibre des saisons 9 Sismologie fissures failles s ismes Si l offre importante et la diversit des spectacles pr sent s pourraient laisser croire que le secteur des arts du spectacle est en pleine forme il ne faut pas n gliger pour autant que le paysage s est constitu travers une s rie de crises dont certaines ne sont pas r solues Ces crises latentes sont autant de failles qui p riodiquement ressurgissent tant qu elles n auront pas trouv de solutions satisfaisantes Si l apparition du jeune th tre francophone et la nouvelle vague du th tre flamand dans les ann es 70 80 ont vingt ans apr s trouv une forme de r solution institutionnelle si la danse contemporaine et le th tre jeune public ont acquis droit de cit au niveau des deux Communaut s encore qu avec des moyens diff rents si les arts du ci

Regards croisés sur les arts du spectacle à Bruxelles

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