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Guide de prévention des infections liées aux soins en chirurgie

1. Instruments de d tartrage Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 49 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Traitement Dispositif m dical Usage unique St rilisation D sinfection Instruments endocanalaires Lampe polym riser BN ou NI et embout de lampe Matrice m tallique Miroirs et sondes Pied coulisse Pince et cadre pour NI digue Pince orthodontie NI Pince proth se NI Plan morsure Rx NI Plateau Poign e scialytique Protection usage NI fixe unique Poign es de NI scialytique amovibles Porte amalgame Porte empreinte m tallique Porte empreinte plastique Porte matrice Proth se si possible selon Sinon NI les caract ristiques physiques du mat riel utilis Seringue m tal porte cartouche Seringue multifonction corps Seringue multifonction embout pr f rentiellement Sur plateau ou plateau jetable en plastique Sutures aiguille et fil Syndesmotomes Teintier proth se NI BN Bas Niveau NI Niveau interm diaire Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DG
2. usage unique une poubelle dont l ouverture est commande non manuelle Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 52 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s La zone d entretien des dispositifs m dicaux La zone d entretien des dispositifs m dicaux sera pourvue de pr f rence d un point d eau ind pendant pour le lavage des mains et d un bac double pour l entretien des dispositifs m dicaux 1 bac pour le trempage et nettoyage 1 bac pour le rin age La zone est organis e de fa on ce que le mat riel sale ne croise pas le mat riel st rile une partie sale o rentre l instrumentation souill e pour y tre nettoy e et une partie propre o les dispositifs m dicaux sont contr l s emball s st rilis s et stock s Le local de stockage des d chets Selon l arr t du 7 septembre 1999 relatif aux modalit s d entreposage des d chets d activit de soins risques infectieux et assimil s et des pi ces anatomiques un local identifi doit tre r serv pour entreposer les d chets pr alablement emball s Il doit permettre une protection des d chets contre les intemp ries la chaleur les animaux Le sol et les parois doivent tre lessivables et doivent faire l objet d un nettoyage r gulier et d une ventilation suffisante a ration naturelle o
3. 10 2 Dispositifs m dicaux Pour tre mis sur le march les dispositifs m dicaux doivent tre marqu s CE au titre de la directive 93 42 CE Les dispositifs m dicaux et leurs proc d s de fabrication sont con us de mani re liminer ou r duire autant que possible le risque d infection pour le patient l utilisateur et les tiers Les dispositifs m dicaux fabriqu s partir de tissus d origine animale ou de d riv s rendus non viables entrent dans la classe Ill des dispositifs m dicaux sauf si ces dispositifs sont destin s entrer en contact uniquement avec la peau saine intacte Le certificat de marquage CE de ces dispositifs m dicaux est effectu est d livr par un organisme habilit notifi et prend en compte l origine animale de la mati re premi re qui entre dans la composition du dispositif m dical De plus pour les dispositifs m dicaux fabriqu s partir de tissu d origine animale risque de transmission d EST Enc phalopathies Spongiformes Transmissibles la directive 2003 32 CE s applique et introduit des sp cifications d taill es qui renforcent les exigences pr vues la directive 93 42 CEE En outre en France en application du d cret n 2002 1221 du 30 septembre 2002 notamment pour les dispositifs m dicaux de classe III le fabricant doit signaler l Afssaps tout dispositif contenant un d riv d origine animale mis sur le march en France Les dispositifs m dicaux ne peuvent tre fabriqu
4. leur application facilitent l organisation du travail des soignants 13 Que l utilisation des solutions hydroalcooliques est simple et ne n cessite pas de mat riel suppl mentaire contrairement au lavage des mains 14 Que la tol rance cutan e de ces produits est meilleure que celle des savons traditionnels antiseptiques ou non Afin d am liorer l observance de l hygi ne des mains par les personnels soignants m dicaux et param dicaux dans les conditions normales d exercice des activit s de soins le Comit national technique des infections nosocomiales met l avis suivant A Une friction des mains avec une solution hydroalcoolique est recommand e en remplacement du lavage des mains traditionnel par un savon doux ou une solution d sinfectante lors des soins et dans toutes les circonstances o une d sinfection des mains est n cessaire lors de contacts avec le patient ou son environnement en particulier avant tout examen m dical entre chaque soin en cas d interruption des soins En l absence de contre indication ce geste simple et rapide peut tre effectu chaque fois que cela est possible c est dire lorsque les mains sont visuellement propres non souill es par des liquides ou mati res organiques s ches et en l absence de talc et poudre B L utilisation de cette m thode de d sinfection des mains ne dispense pas de l obligation de protection du personnel par le port de gants non talqu s lors de soins expo
5. savonner mains et avant bras coudes inclus 15 secondes implantologie avec un savon liquide d sinfectant dur e 1 minute c t e brosser les ongles avec une brosse st rile 30 secondes main e rincer mains et avant bras e savonner mains et avant bras coudes exclus dur e 1 minute c t e rincer mains et avant bras e s cher avec 2 essuie mains st riles e brossage des ongles avec une brosse st rile 30 secondes main e rin age e s chage soigneux avec un essuie mains usage unique non st rile 1 friction des mains aux coudes inclus jusqu s chage complet dur e gt 1 minute 2 friction des mains aux avant bras coudes exclus jusqu s chage complet dur e gt 1 minute Ale lavage en cas de blessure peut tre simple ou hygi nique mais suivi d une antisepsie sp cifique Se reporter la CAT propos e au 5 2 4 Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 19 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Tableau 3 Caract ristiques des produits d hygi ne des mains Gamme Indication Pr caution d emploi Contre indication Effets ind sirables SAVONS IODES Lors d applications r p t es et Hypersensibilit povidone prolong es risque de D con
6. v nements ext rieurs le lavage des mains est d autant moins bien r alis que les conditions d organisation sont perturb es ou que les locaux ne se pr tent pas sa r alisation optimale 7 Que ce constat concerne l ensemble des professions de sant m dicales param dicales et autres personnels non m dicaux 8 Que si des am liorations de cette observance peuvent tre obtenues par des audits d observation avec un retour d information aux personnels et des actions d ducation les r sultats de ces efforts ne sont que tr s rarement p rennes 9 Que l efficacit des solutions hydroalcooliques en terme d limination de la flore transitoire et r sidente port e sur les mains est dans les conditions d utilisation recommand es au moins quivalente et souvent sup rieure celle du lavage des mains effectu avec un savon doux ou m me un savon antiseptique 10 Que les gestes de soins o les mains ne sont pas souill es par des liquides ou mati res organiques sont largement majoritaires les mains souill es contre indiquant l usage de la friction avec une solution hydroalcoolique 11 Que la dur e d application n cessaire cette efficacit est nettement inf rieure au temps total requis pour le lavage des mains 12 Que ces solutions peuvent tre facilement accessibles aux soignants proximit imm diate ou au lit du malade tout moment lors des soins et que ces l ments ainsi que la dur e br ve n cessaire
7. Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 55 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 8 GESTION DES DECHETS PROVENANT DES CABINETS DENTAIRES 8 1 Typologie des d chets 8 1 1 D chets Assimilables aux Ordures M nag res DAOM Papiers emballages ou d chets mous non contamin s compresses gants gobelets rouleaux salivaires n ayant pas t en contact avec le patient ou avec les d chets contamin s 8 1 2 D chets d Activit de Soins Risque DASR A risque toxique et chimique Mat riaux p rim s m dicaments produits cosm tiques divers r sidus de produits chimiques issus du cabinet ou du laboratoire de proth se bains radiologiques capsules pr dos es pour amalgame d chets secs d amalgame non contamin s 8 1 3 D chets d Activit de Soins Risque Infectieux DASRI A risque physique Tout dispositif m dical r form petite instrumentation r form e d chets mous contamin s dents extraites d chets d amalgame secs ou humides contamin s contenu des s parateurs d amalgame d chets sp cifiques contamin s aiguilles capsules bistouris instruments endodontiques tout dispositif ou instrument coupant perforant 8 2 Tri et conditionnement d s la production au cabinet Du fait de l existence de fili res d limination sp
8. acte 4 2 Pr paration du patient 4 3 R gles d asepsie respecter lors de la r alisation de l acte 4 4 Antiseptiques 4 4 1 Utilisation pratique des antiseptiques 4 4 2 Pr cautions d utilisation 5 PROTECTION DU PERSONNEL 5 1 Vaccinations 5 2 Pr vention des accidents d exposition au sang AES et aux liquides biologiques 5 2 1 Donn es pid miologiques 5 2 2 Risques particuliers 5 2 3 Pr vention des AES 5 2 4 Conduite tenir en cas d AES Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 16 23 27 23 23 23 24 25 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 6 DISPOSITIFS MEDICAUX 6 1 Hi rarchisation des risques infectieux 6 2 Etapes de traitement des dispositifs m dicaux 6 2 1 Pr d sinfection anciennement d nomm d contamination 6 2 2 Nettoyage 6 2 3 Rin age 6 2 4 S chage 6 2 5 St rilisation 6 2 6 D sinfection 6 3 Mesures particuli res certains dispositifs 6 3 1 Instruments rotatifs ou dynamiques contre angles pi ces main turbines 6 3 2 Instruments ultrasons de d tartrage et de prophylaxie 6 3 3 Aspiration chirurgicale 6 3 4 Unit dentaire 6 3 5 Traitement des films radiographiques des mat riaux d empreinte et des proth ses 34 6 4 Traitements requis pour les dispositifs m dicaux les plus fr qu
9. cifiques les d chets doivent tre tri s d s leur production dans les conteneurs ou emballages r serv s leur limination Dans la salle de soins se situeront pour les emballages interm diaires e une poubelle r serv e aux d chets m nagers emballages papiers e une poubelle pour les d chets d activit s de soins risques infectieux DASRI d chets mous et tout mat riel ayant t en contact avec le patient prot ge salive bavettes e une bo te OPCT norme AFNOR NFX30 500 pour les d chets piquants coupants tranchants que l instrument ait t utilis ou non exemple lame de bistouri aiguille Les instruments d class s devront suivre cette fili re Dans le local sp cifique voir stockage e un conteneur tanche pour les d chets sera mis disposition e l emballage pour les films radiographiques les films radiologiques et les r sidus argentif res seront limin s par une fili re sp cifique 8 3 Elimination des d chets d amalgame Les d chets d amalgame font partie des d chets risques qu ils soient contamin s ou non Leur gestion est d finie par l arr t du 30 mars 1998 qui stipule qu ils doivent tre s par s des autres d chets d s leur production Les d chets secs d amalgame contenus dans le pr filtre de l unit ou dans les capsules pr dos es sont conditionn s dans des emballages sp cifiques Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis
10. s partir d un produit d origine humaine ni en contenir Les directives 2000 70 CE et 2001 104 CE du parlement europ en et du conseil pr voient n anmoins la possibilit d incorporer dans des dispositifs m dicaux des d riv s stables du sang ou du plasma humain Dans ce cas le risque li l origine humaine de ces mati res premi res est pris en compte lors du marquage CE 10 3 Produits d origine humaine vis e th rapeutique Parmi les produits d origine humaine vis e th rapeutique utilis s en chirurgie dentaire certains protocoles th rapeutiques font appel des concentr s plaquettaires autologues fibrine riche en plaquettes ou PRF En l tat actuel des connaissances scientifiques ces protocoles restent encore valuer et des tudes compl mentaires sont donc n cessaires Par ailleurs la r glementation s appliquant ces produits est appel e voluer et le minist re en charge de la sant a entrepris de red finir l encadrement juridique de l utilisation p ri op ratoire de tissus et cellules autologues dont le PRF Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 60 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s En attendant que ces deux questions cadre juridique valuation scientifique soient r solues les praticiens m decins
11. s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 56 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Les effluents liquides contenant des r sidus d amalgame sont vacu s vers le r seau d eaux us es apr s leur passage dans un s parateur d amalgame install distance du point de soins Les r sidus d amalgame contenus dans le s parateur d amalgame sont limin s selon une proc dure bien d finie en fonction du type du s parateur Les conditions de transport de l ensemble de ces d chets sont fix es dans l arr t du 5 d cembre 1996 dit ADR Si le praticien fait appel une soci t de collecte il utilisera les bordereaux 1 et 2 CERPFA n 10785 et n 10786 01 S il se charge lui m me de la collecte et du transport il utilise le bordereau 3 CERFA n 10787 01 8 4 Stockage Un local identifi doit tre d di l entreposage des d chets pr alablement emball s La dur e maximale de stockage autoris e entre la production et le moment o les d chets sont trait s est fonction de la quantit produite e Si la quantit de DASRI et assimil s produite est inf rieure ou gale 5 kg par mois le d lai entre la production effective et leur enl vement ne doit pas exc der trois mois e Sila quantit de d chets produite est comprise entre 5 kg par mois et 100 kg par semaine le d lai entre la production effective
12. ventives de r duction du risque infectieux adapter en fonction des situations Ces recommandations pourront voluer en fonction de l am lioration des connaissances de l volution des techniques et des pratiques ainsi que des modifications r glementaires M thodologie Le Minist re de la Sant et des Solidarit s a constitu un groupe de pilotage r unissant des professionnels en exercice le Conseil National de l Ordre des Chirurgiens dentistes le Conseil National de l Ordre des M decins l Acad mie Nationale de Chirurgie Dentaire les soci t s savantes ADF SFHH SFHOS SFS SFSCMF CMSCMFF et des repr sentants du Minist re de la sant DGS DSS de l Afssaps et de la HAS Ce groupe s est divis en sous groupes afin de r actualiser les principaux th mes trait s dans le guide de 1997 et d introduire de nouvelles th matiques le cas ch ant partir de publications scientifiques de guides et d ouvrages r alis s dans le domaine Le guide a ensuite t soumis un groupe de lecture pluridisciplinaire 21 personnes d sign es par diverses institutions r unissant des professionnels d origine g ographique et de mode d exercices vari s Les commentaires et corrections propos s ont t pris en compte chaque fois que cela tait possible dans la r daction de la version finale apr s accord du groupe de pilotage Ce guide a t soumis pour avis au Comit Technique National des Infections Nosocomiale
13. Le port de gants usage unique s impose pour tout examen ou soin dentaire Ces gants sont chang s entre deux patients et en cours de soins chaque fois qu ils sont d t rior s piq re coupures II peut donc tre n cessaire de changer plusieurs fois de gants au cours d une consultation avec le m me patient Toute interruption des soins t l phone accueil impose le retrait des gants puis leur changement Pendant le d roulement de l acte ces m mes gants ne doivent pas tre souill s par le contact avec des quipements et des mobiliers car ils pourraient ainsi contribuer la transmission indirecte des agents infectieux aux patients et au personnel Tout lavage ou d sinfection des gants est proscrit Cela alt rerait la qualit du gant qui perdrait ainsi ses qualit s protectrices Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie 20 Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Les gants utilis s doivent tre st riles pour les proc dures chirurgicales mais peuvent tre non st riles pour les examens ou proc dures non chirurgicales Ils doivent tre conformes la r glementation marquage CE obligatoire depuis le 14 juin 1998 et aux normes europ ennes EN 455 1 EN 455 2 Le port de gants de protection est indispensable lors de la manipulation d in
14. comme celle de la st rilisation de la r alisation correcte des op rations de pr d sinfection et de nettoyage tapes indispensables La d sinfection implique l utilisation d un produit chimique d sinfectant ou d un proc d physique dont les param tres d utilisation doivent permettre d atteindre le spectre d activit correspondant au niveau de d sinfection recherch 6 3 Mesures particuli res certains dispositifs 6 3 1 Instruments rotatifs ou dynamiques contre angles pi ces main turbines La contamination bact rienne et virale des instruments rotatifs pi ces main contre angles et turbines provient du contact direct avec les tissus durs de la dent la salive et le sang du patient du spray et du contact indirect avec les autres instruments objets ou substances Les pi ces main contre angles et turbines doivent tre d branch es de l unit et faire l objet des tapes de traitement d j cit es au paragraphe 6 2 Pr d sinfection mettre l instrument rotatif dans le bain de pr d sinfection aspirer avec le tuyau d aspiration ou une seringue sp cifique le liquide de pr d sinfection pour liminer les bulles d air puis laisser l instrument immerg selon le temps recommand pour le produit utilis Nettoyage soit nettoyage manuel rincer avec l eau du r seau immerger dans un d tergent ou un d tergent d sinfectant pendant la dur e pr conis e par le fabricant pour l
15. cycle qui peut tre indiqu dans le dossier du patient pour assurer le lien d crit ci dessus e la constitution d un dossier de tra abilit par charge constitu de la description de la charge du num ro de cycle de la date de st rilisation de l identit de la Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 41 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s personne ayant r alis la st rilisation et ventuellement des int grateurs physico chimiques e l archivage La tra abilit du processus est diff rencier de la tra abilit des dispositifs m dicaux qui fait le lien entre le dispositif m dical et le patient Celle ci ne pourra tre mise en place qu apr s marquage des dispositifs m dicaux et informatisation du circuit L tiquetage des dispositifs la constitution d un dossier de tra abilit et l archivage de tous les cycles quotidiens accompagn s de leurs tests effectu s en routine sont n cessaires pour assurer la tra abilit e Stockage Les emballages contenant les dispositifs st rilis s seront stock s dans un endroit sec dans une pi ce ind pendante ou d faut dans une armoire ferm e ou ventuellement dans des tiroirs Les dates de st rilisation et de p remption seront indiqu es sur l emballage e Contr les du st ril
16. d fini dans la norme NF EN 13060 st rilisation de tous les produits emball s ou non emball s pleins charge creuse de type A et produits poreux tels qu ils sont repr sent s par les charges d essais dans la pr sente norme Un cycle de type B st rilise tous les dispositifs m dicaux Exemples fraise instrumentation dynamique pi ce main canule d aspiration chirurgicale contre angle instruments chirurgicaux instruments endocanalaires Types Un type S peut tre utilis si le fabricant dispose des r sultats des tests du programme d essais selon la norme NF EN 13060 et que l utilisateur de son c t dispose des r sultats de la validation des charges dont il a besoin selon la norme NF EN 554 Le type de cycle S est d fini dans la norme NF EN 13060 st rilisation des produits tels qu ils sont sp cifi s par le fabricant du st rilisateur y compris les produits pleins non emball s et au moins l un des suivants produits poreux petits articles poreux produit de charge creuse de type A produit de charge creuse de type B produits emballage simple produits emballage multicouches Un cycle de type S st rilise des dispositifs m dicaux s lectionn s par le praticien et le fabricant du st rilisateur ses indications sont plus restreintes _ TypeN Un type N est con u pour des performances plus limit es correspondant des indications restreintes et des tests du programme d essais selon la
17. de l Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Afssaps Cela peut tre le cas par exemple lorsque les instructions donn es ne permettent pas un nettoyage efficace avant st rilisation cas d instruments dynamiques 6 1 Hi rarchisation des risques infectieux Selon le guide de bonnes pratiques D sinfection des dispositifs m dicaux du CTIN et du Minist re de la Sant de 1998 le niveau de traitement des dispositifs m dicaux est d termin prioritairement en fonction du risque infectieux potentiel li l indication de ces dispositifs Le mat riel est ainsi class en trois cat gories critique semi critique et non critique Cette classification imposera le choix des m thodes de st rilisation ou de d sinfection apr s un soin pour chaque malade et pour chaque dispositif m dical gt cat gorie critique gt usage unique ou st rilisation des dispositifs m dicaux usage multiple Cette cat gorie concerne tout mat riel ou dispositif m dical qui au cours de son utilisation p n tre dans des tissus ou cavit s st riles apr s effraction muqueuse ou osseuse ou dans le syst me vasculaire du malade Ces instruments sont class s comme haut risque de transmission d infection et seront usage unique ou st rilis s apr s chaque usage Comme les instruments dentaires de cette cat gorie peuvent tous tre st rilis s l autoclave la d sinfection de haut niveau ne s applique pas ces
18. double propri t d tre un d tergent et un d sinfectant SFHH Dispositif m dical tout instrument appareil quipement mat riel produit l exception des produits d origine humaine ou autre article utilis seul ou en association y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement destin par le fabricant tre utilis chez l homme des fins m dicales et dont l action principale voulue n est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par m tabolisme mais dont la fonction peut tre assist e par de tels moyens article L 5211 1 du Code de la Sant Publique Flore r sidente cutan e flore qui vit et se multiplie dans les couches superficielles de la peau Elle est essentiellement constitu e de coryn bact ries de staphylocoques coagulase n gative et bact ries ana robies exemple Propionibacterium acnes Flore transitoire transitaire flore acquise par le soignant au cours de son activit Elle d pend de l environnement et de l activit du sujet La survie des micro organismes est habituellement transitoire mais elle peut remplacer la flore naturelle r sidente surtout si la peau est irrit e ou l s e Elle est en partie constitu e de germes potentiellement pathog nes Staphylococcus aureus Pseudomonas ent robact ries streptocoques Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de l
19. e ou autre employ du cabinet doit d clarer l accident aupr s de son employeur dans les 24 heures apr s l v nement Dans les 48 heures ce dernier informe la CPAM du lieu de travail l inspecteur du travail de la Direction des Relations du Travail ainsi que son assureur La d claration d accident doit tre accompagn e d un certificat m dical descriptif de la l sion avec la mention potentiellement contaminante ce certificat m dical peut tre tabli par le m decin r f rent AES ou un autre m decin e Les praticiens lib raux pour b n ficier d une prise en charge et d une indemnisation en cas de contamination professionnelle doivent avoir ant rieurement souscrit une assurance volontaire accident du travail maladie professionnelle aupr s de la s curit sociale Formulaire S 6101a ou une assurance priv e lls devront alors d clarer l accident dans les 48 heures aupr s de leur assureur 3 2 Suivi s rologique et clinique Le suivi s rologique et m dical sera r alis par un m decin du choix du professionnel de sant accident m decin traitant m decin du travail e _ S rologie VIH avant J8 J90 et J180 e Anticorps anti HBs pour v rifier la pr sence d anticorps protecteurs e Le cas ch ant suivi VHB ou VHC en fonction du statut du patient pris en charge Pour en savoir plus 1 Avis du Conseil sup rieur d hygi ne publique de France du 5 juillet 2005 Calendrier vaccinal 20
20. et de son personnel ainsi que indirectement celle des patients e L article L 3111 4 et l article L 3112 1 du Code de la Sant Publique font obligation toute personne qui dans un tablissement ou un organisme public ou priv de pr vention exerce une activit professionnelle l exposant des risques de contamination d tre immunis e contre l h patite B la dipht rie le t tanos et la poliomy lite et par le vaccin antituberculeux BCG Cet article pr cise que les l ves ou les tudiants d un tablissement pr parant l exercice des professions m dicales et des autres professions de sant doivent tre immunis s vis vis des maladies mentionn es ci dessus e Le Conseil Sup rieur d Hygi ne Publique de France dans ses avis des 27 juin et 7 novembre 2003 recommande pour les professionnels de sant en cas de primo vaccination contre l h patite B apr s l ge de 13 ans de v rifier le taux des anticorps Ce titrage doit tre sup rieur 10 mUI mI deux mois apr s le dernier rappel Si cette valeur n est pas atteinte il est n cessaire de proc der un nouveau rappel sans d passer 6 injections au total e Les professionnels de sant exer ant en dehors des tablissements de sant ou en dehors des organismes pr cit s ayant fait leurs tudes avant juillet 1991 ne sont pas dans l obligation de se vacciner N anmoins ces vaccinations font partie des recommandations du calendrier vaccinal 2005
21. glementation mise en uvre de recommandations formation valuation contr le qui tendent am liorer la qualit et la s curit des soins Dans les tablissements de sant la gestion du risque infectieux fait partie d un programme national de lutte contre les infections nosocomiales et a conduit la mise en place de structures personnels et actions sp cifiques impliquant tous les professionnels de ces tablissements Cependant le risque de transmission d agents infectieux l occasion des soins n est pas limit aux tablissements hospitaliers Ce risque existe aussi dans les cabinets de ville m me si son importance quantitative est plus difficile valuer L activit des chirurgiens dentistes et des stomatologistes comporte des particularit s qui doivent tre prises en compte elle comprend de tr s nombreux actes invasifs elle est particuli rement expos e au sang ainsi qu aux produits biologiques et elle utilise des instruments complexes dans un milieu naturellement septique Ce guide pr sente donc les recommandations qui visent pr venir la transmission d agents pathog nes lors de la r alisation des soins d odontostomatologie Il s inscrit dans la continuit du Guide de bonnes pratiques pour la pr vention des infections li es aux soins r alis s en dehors des tablissements de sant publi en 2004 sur le site Internet www sante gouv fr dossier acc s par th me Maladies Maladies tra
22. m dicaux proximit Ces produits ne n cessitent pas de rin age En cas de contamination par des fluides biologiques ceux ci doivent tre limin s par nettoyage puis une solution d Eau de Javel 2 6 dilu e au 1 5 ou tout autre d sinfectant appropri doit tre appliqu e L entretien des autres surfaces sols surfaces autres que celles du fauteuil et accessoires sera r alis quotidiennement ou imm diatement en cas de souillure par des fluides biologiques selon les m mes principes Dans tous les cas il convient de se r f rer au mode d emploi du produit d tergent d sinfectant d sinfectant ou d tergent utilis concentration d utilisation dur e de conservation mode d emploi protections lors de l utilisation Les produits d sinfectants ou d tergents d sinfectants utilis s doivent pr senter une activit bact ricide et fongicide Bonnes pratiques d utilisation des produits d sinfectants e il convient de se r f rer au mode d emploi du produit d tergent d sinfectant ou d sinfectant utilis concentration d utilisation dur e de conservation mode d emploi protections lors de l utilisation e sile produit utilis n cessite un rin age ult rieur pour risque de corrosion Eau de Javel sur certains m taux par exemple celui ci ne doit pas tre effectu avant un temps de contact minimum n cessaire l action du d sinfectant e si le produit utilis est un d sinfectant s
23. mat riels par exemple davier l vateur syndesmotome instrument d tartrer etc gt cat gorie semi critique gt usage unique st rilisation ou d sinfection Cette cat gorie concerne certains instruments en contact avec la muqueuse buccale et la salive Ils sont class s comme pr sentant des risques m dians et devraient tre soit usage unique soit st rilis s apr s chaque utilisation ou d faut tre d sinfect s par une d sinfection que l on qualifiera de niveau interm diaire NI Cette d sinfection fera appel un d sinfectant ou un proc d bact ricide fongicide virucide et mycobact ricide ou tuberculocide Dans la pratique dentaire les instruments de cette cat gorie sont galement le plus souvent st rilisables l autoclave par exemple miroir d examen porte amalgame etc Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 34 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s gt cat gorie non critique gt d sinfection de bas niveau Les dispositifs sans contact direct avec le patient notamment sa cavit buccale ou en contact avec la peau saine du patient sont class s comme non critiques exemple la cuill re doseuse pour ciment de scellement car le risque infectieux direct est faible mais la contamination de ce mat riel peut faciliter la t
24. nombreux produits contiennent des associations de mol cules synergiques qui majorent l efficacit du produit Il s agit souvent de l alcool en concentration variable associ d autres principes actifs Comme tout m dicament les antiseptiques pr sentent des indications et contre indications qui doivent tre respect es Le tableau 4 pr sente les indications pr cautions d emploi effets ind sirables et contre indications des familles d antiseptiques utilisables en pratique dentaire Tableau 4 Caract ristiques des produits utilisables pour l antisepsie du patient en pratique dentaire bains de bouche et antisepsie des t guments traverse la barri re muqueuse Lors bouche Antisepsie pr op ratoire badigeonnage des t guments povidone iod e d applications r p t es et prolong es risque de perturbations thyro diennes Coloration brun tre des dents et de la langue BIGUANIDES Bains de bouche Chlorhexidine Gel pour augmente avec le th application locale caf vin et tabac Alt ration du go t r versible l arr t du traitement Gamme Indication Pr cautions d emploi Contre indications effets ind sirables HEXETIDINE Bains de bouche Ne pas d passer 10 jours Hypersensibilit de traitement Enfant de moins de 6 ans AMMONIUM Hypersensibilit QUATERNAIRE Enfant de moins de 6 ans IODE Bains de La povidone iod e Hypersensibilit D c
25. norme NF EN 13060 plus r duites Le type de cycle N est d fini dans la norme NF EN 13060 st rilisation de produits pleins non emball s Un cycle de type N st rilise uniquement les objets pleins non emball s donc ne st rilise ni les objets emball s ni les textiles ni les objets creux fins ou de structure compliqu e Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 72
26. perforants imm diatement apr s utilisation Le conteneur doit tre ferm d finitivement et vacu d s que la limite de remplissage est atteinte Cette limite indiqu e sur le collecteur se situe au 3 4 de son volume Les collecteurs de petite taille n cessitant lors de l limination l usage de la main collat rale soit pour tenir une partie du m canisme de d sadaptation de l aiguille soit le collecteur lui m me sont l origine d une grande part des accidents li s aux collecteurs Ils sont vivement d conseill s Un guide des mat riels de s curit est tabli r guli rement par le GERES Groupe d tude sur les risques d exposition des soignants aux agents infectieux avec le soutien de l INRS Institut National de Recherche et de S curit pour la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 29 Tableau 6 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Exemples de situations et de mesures organisationnelles de protection mettre en uvre en compl ment des pr cautions standard Geste Risque Mat riel et organisation des soins recommand s Anesth sie Piq re avec l aiguille si Recapuchonnage et d sinsertion 1 main recapuchonnage 2 mains Utilisation de mat riel
27. ralement quip d un syst me d aspersion Elle doit assurer un s chage parfait porte ferm e Cette machine ne dispense pas d effectuer les proc dures de d sinfection ou de st rilisation d crites ci apr s soit il s agit d un laveur d sinfecteur d instruments avec thermo d sinfection conforme au projet de norme europ en prEN ISO 15 883 2 Lorsqu il est utilis pour les dispositifs qui ne n cessitent pas de st rilisation dispositif m dical de cat gorie semi critique ou non critique ou qui sont thermosensibles cet appareil dispense d effectuer ult rieurement une d sinfection de niveau interm diaire Les automates Des appareils vari s portent le nom d automate Leurs fonctions revendiqu es peuvent aller du nettoyage lubrification jusqu la st rilisation en passant par la d sinfection mais aucun r f rentiel ne permet actuellement de valider ces tapes L int r t de ces appareils r side dans l efficacit du nettoyage obtenu par pression de liquide l int rieur des tubulures ou entre les interstices des instruments dynamiques ainsi que par la mise en mouvement des instruments au cours de cette tape Toutefois ils ne peuvent pas tre consid r s comme des st rilisateurs conformes aux normes actuelles Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 39 Direction
28. risques infectieux DASRI produits par les m nages et par les professionnels exer ant en lib ral Minist re de la sant de la famille et des personnes handicap es Arr t du 24 novembre 2003 relatif aux emballages des d chets d activit s de soins risques infectieux et assimil s et des pi ces anatomiques Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 58 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 9 PRECAUTIONS PARTICULIERES POUR LA CHIRURGIE 9 1 Risques infectieux La chirurgie en chirurgie dentaire ou en stomatologie est constitu e d actes invasifs r alis s en milieu septique Cette chirurgie peut parfois faire appel la mise en place de mat riaux inertes comme les implants mais galement des mat riaux de comblement ou des membranes pour lesquels les mat riaux de synth se seront privil gi s 9 2 Conditions r unir pour la r alisation des actes Deux tudes 2 3 comparent diff rentes conditions d asepsie en chirurgie implantaire Elles semblent prouver qu un milieu chirurgical st rile n est pas requis pour la r alisation d actes d implantologie Ces auteurs confirment ces r sultats dans une tude sur 5 ans 4 Dans l tat actuel des connaissances la pratique de la chirurgie implantaire ne para t pas n cessiter les conditions d asepsie
29. s de la cellule nationale l h pital de la Piti Salp tri re T l 01 42 16 26 26 Pour en savoir plus 1 Bebermeyer R D Powell J F Hobdell M H Durban E M Dental Practice implications of prion disease Quintessence Int 2003 34 38 44 2 Blanquet Grossard F Sazdovitch V Jean Deslys J P Dormont D Hauw J J Marion D Brown O Cesbron J Y Prion protein is not detectable in dental pulp from patients with Creutzfeldt Jakob disease J Dent Res 2000 79 700 3 Capek I Vaillant V Les maladies de Creutzfeldt Jakob et les maladies apparent es en France en 2001 B E H n 12 2004 4 Circulaire N DGS 5C DHOS E2 2001 138 du 14 mars 2001 relative aux pr cautions observer lors des soins en vue de r duire les risques de transmission d agents transmissibles non conventionnels 5 Ingrosso L Pisani F Pocchiari M Transmission of the 263K scrapie strain by the dental route J Gen Virol 1999 80 3043 3047 6 Porter SR Prion disease possible implications for oral health care J Am Dent Assoc 2003 134 11 1486 91 7 Scully C Smith AJ Bagg J Prions and the human transmissible spongiform encephalopathies Dent Clin North Am 2003 47 3 493 516 8 Smith AJ Bagg J Ironside JW Will RG Scully C Prions and the oral cavity J Dent Res 2003 82 10 769 75 9 Smith AJ Sweeney MP Bagg J Prion diseases and dental treatment principles and practice of patients with suspected or at risk of CJD ca
30. se situer au dessus des zones potentiellement contamin es La maintenance de ces syst mes de chauffage ou climatisation est indispensable en respectant la p riodicit fix e par le fabricant et la tra abilit de la proc dure 7 1 3 Mat riaux de rev tement La pr vention du risque infectieux implique pour l ensemble du cabinet un choix de rev tement non poreux et facilement lessivables sols murs plafonds mobiliers tag res plans de travail unit et fauteuil si ge du praticien e Pour les sols et en particulier dans les pi ces techniques salle de soins pr f rer nettement les rev tements thermoplastiques en l s soud s chaud par des joints parfaitement aras s les carrelages galement lessivables sont acceptables dans les locaux grand passage couloirs salle d attente sanitaires et sont pos s de pr f rence avec des joints souples de tr s faible largeur e Si les plafonds comportent des dalles celles ci devront comporter une finition de surface imperm able et lessivable Bien que cette obligation soit sans rapport direct avec le risque infectieux il convient de rappeler que les cabinets dentaires install s dans des locaux dont le permis de construire a t d livr avant le Ter juillet 1997 doivent faire l objet d un rep rage des mat riaux contenant de l amiante largi d autres produits que les flocages calorifugeages et faux plafonds Ce rep rage doit servir de base la c
31. 05 BEH n 29 30 05 2 Les accidents d exposition au sang Hygi nes 2003 11 2 Num ro sp cial 3 Cleveland J Lockwood SA Gooch B Medison MH Chamberland ME Valauri DV Ro tacher SL Solomon JM Marianos DW Percutaneous injuries in dentistry an observational study JAMA 1995 126 745 51 Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 32 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Cleveland J GOOCH B F Lockwood S A Occupational blood exposures in dentistry a decade in review Infect Control Hosp Epidemiol 1997 18 717 21 Circulaire DGS DH DRT n 99 680 du 8 d cembre 1999 relative aux recommandations mettre en uvre devant un risque de transmission du VHB et du VHC par le sang et les liquides biologiques Circulaire DGS DH DRT DSS n 98 228 du 9 avril 1998 relative aux recommandations de mise en uvre d un traitement antir troviral apr s exposition au risque de transmission du VIH abrog e par la circulaire DGS DHOS DRT DSS n 2003 165 du 2 avril 2003 relative aux recommandations de mise en uvre d un traitement antir troviral apr s exposition au risque de transmission du VIH Siew C Chang B Gruninger S et col Self Reported Percutaneous Injuries in Dentistry Implications for HBV HIV transmission risk JAMA 1999 123 37 43 Gui
32. 1 Bain de bouche 1 Bain de bouche 2 Applications par badigeon sur la zone d intervention ou irrigations sous gingivales avec l un des protocoles suivants 1 Amukine ou Dakin 1 B tadine bain application sans dilution avec de bouche dilu une compresse imbib e Tout produit de soins de bouche selon les indications du 2 me Rincer au s rum 2 Rincer au s rum laboratoire pharmaceutique physiologique st rile ou physiologique st rile l eau st rile ou l eau st rile 3 me _Amukine ou Dakin _ 3 B tadine application sans dilution avec dermique en une compresse imbib e application zone p ri buccale L efficacit de ces 2 protocoles est quivalente 4 4 2 Pr cautions d utilisation Les pr cautions g n rales d utilisation des antiseptiques sont respecter e proscrire les m langes et rester dans la m me gamme de principes actifs lors de la r alisation de soins successifs exemple bains de bouche suivis de badigeonnage e ne pas d conditionner ni transvaser e utiliser de pr f rence les petits conditionnements ou des doses unitaires Les monodoses sont indispensables pour les solutions aqueuses qui se contaminent fr quemment Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 25 Direction G n rale de la
33. 1 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Des lunettes de protection larges et munies d un retour sur les c t s doivent tre syst matiquement port es pour tout acte Elles peuvent tre remplac es par des visi res masques visi re ou visi re ind pendante Sauf exception les lunettes de vue n offrent pas une protection suffisante notamment lat rale Pour en savoir plus 1 2 Commission des dispositifs m dicaux de l Association Dentaire Fran aise Protection des mains au cabinet dentaire Dossier ADF 2001 Commission des dispositifs m dicaux de Association Dentaire Fran aise en partenariat avec la Soci t d Hygi ne Hospitali re Liste positive des produits d sinfectants dentaires 2005 2006 Dossier ADF 2006 Institut National de Recherche et de S curit pour la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles INRS Appareils de protection respiratoire et m tiers de la sant Fiche pratique de s curit INRS ED 105 www inrs fr Soci t Fran aise d Hygi ne Hospitali re Recommandations pour la d sinfection des mains 2002 Aho Glel LS Astruc K Bact riologie de l eau et hygi ne en odontologie In Perrin D Ed Biologie appliqu e la chirurgie bucco dentaire Paris Elsevier 2005 245 255 Guide technique l eau dans les tablissements de sant Minist re de la sant et des solidarit s Juillet 2005 dispo
34. Aide au nettoyage NETTOYAGE avant le lavage NETTOYAGE MANUEL manuel ou en MACHINE machine RIN AGE A DESINFECTION SECHAGE Niveau interm diaire CONDITIONNEMENT RINCAGE A l eau du r seau STERILISATION STOCKAGE STOCKAGE Prot ge de la contamination SECHAGE Compte tenu du fait que la quasi totalit des dispositifs m dicaux utilis s en cabinet dentaire sont soit st rilisables par la vapeur d eau sous pression soit usage unique le champ d application de la proc dure de d sinfection interm diaire dans le domaine dentaire est tr s limit Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 37 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s L utilisation de dispositifs m dicaux usage unique doit tre privil gi e Si l usage unique n existe pas choisir en priorit des instruments qui puissent tre d mont s immerg s nettoy s et autoclav s en tenant compte des notices des fabricants Le traitement des dispositifs m dicaux comprend obligatoirement plusieurs tapes qui pour tre correctement appliqu es doivent tre crites et connues du personnel affect cette tache Toutes les manipulations pour les phases de pr d sinfection et de nettoyage n cessitent le port de gants r sistants non st riles usage unique Il faut aus
35. Association Fran aise de Normalisation AFSSAPS Agence Fran aise de S curit SAnitaire des Produits de Sant ANCD Acad mie Nationale de Chirurgie Dentaire ASPEC Association pour la Pr vention et l tude de la Contamination ATNC Agent Transmissible Non Conventionnel CCLIN Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales CDC Center for Disease Control and prevention CLIN Comit de Lutte contre les Infections Nosocomiales CEN Comit Europ en de Normalisation CMSCMFF Coll ge des m decins stomatologistes et des chirurgiens maxillo faciaux de France CNAMTS Caisse Nationale de l Assurance Maladie des travailleurs salari s CNOCD Conseil National de l Ordre des Chirurgiens Dentistes CPAM Caisse Primaire de l Assurance Maladie CSHPF Conseil Sup rieur d Hygi ne Publique de France CTIN Comit Technique National des Infections Nosocomiales CTINILS Comit Technique National des Infections Nosocomiales et des Infections Li es aux Soins DASRI D chets de Soins Risque Infectieux article R 44 1 du Code de la Sant Publique DGS Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s DH Direction des H pitaux devenue DHOS DHOS Direction de l Hospitalisation et de l Organisation des Soins DM Dispositif M dical DRT Direction des Relations du Travail DSS Direction de la S curit Sociale Minist re de la Sant et des S
36. Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES INFECTIONS NOSOCOMIALES ET DES INFECTIONS LIEES AUX SOINS GUIDE DE PREVENTION DES INFECTIONS LIEES AUX SOINS EN CHIRURGIE DENTAIRE ET EN STOMATOLOGIE Deuxi me Edition juillet 2006 14 avenue Duquesne 75 350 Paris 07 SP T l 01 40 56 60 00 http www sante gouv fr Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 1 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s SOMMAIRE 1 INTRODUCTION 2 RISQUE INFECTIEUX EN PRATIQUE DENTAIRE 2 1 Agents infectieux conventionnels 2 1 1 Transmission des agents infectieux 2 1 2 Epid miologie des infections transmissibles 2 2 Agents transmissibles non conventionnels ATNC ou prions 2 2 1 G n ralit s 2 2 2 Pr vention de la transmission interhumaine 2 2 3 Cons quences en chirurgie dentaire et stomatologie 2 2 4 Conduite tenir 3 HYGI NE DU PERSONNEL 3 1 Hygi ne des mains 3 2 Tenue professionnelle 3 2 1 Tenue de travail 3 2 2 Gants 3 2 3 Masque et lunettes 4 ASEPSIE ANTISEPSIE ET ACTE DENTAIRE 4 1 Environnement de l
37. En cas d accident percutan avec un objet souill de sang ou de liquide biologique souill de sang ne pas faire saigner la plaie laver imm diatement l eau et au savon pour liminer toute trace de sang r aliser une antisepsie l aide de solution chlor e solution de Dakin commercialis e Eau de Javel 2 6 fra chement dilu e au 1 5 me ou d faut avec un d riv iod ou de l alcool 70 en respectant dans tous les cas un temps de contact d au moins 5 minutes En cas de contact sur peau l s e appliquer le m me protocole que pr c demment En cas de projection de sang ou de liquide biologique souill de sang sur les muqueuses et en particulier la conjonctive laver abondamment l eau ou de pr f rence au s rum physiologique pendant au moins 5 minutes Contacter dans les plus brefs d lais le m decin r f rent AES 2 1 Evaluation du risque infectieux Le m decin r f rent AES en pratique tout m decin du service des urgences est comp tent pour valuer le risque de transmission virale VIH VHB VHC En cas d accident un avis pris aupr s de ce m decin r f rent AES permettra de discuter de l int r t d une chimioprophylaxie antir trovirale anti VIH en fonction de la s v rit de l exposition de l importance de l inoculum des facteurs de risque et du statut s rologique du patient source du d lai coul depuis l AES Cet avis m dical est indispensable dans l heure qui s
38. G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 6 2 3 Rin age R alis de fa on manuelle ou automatique un rin age abondant est obligatoire apr s l action de d tersion 6 2 4 S chage Les mat riels qui doivent tre st rilis s doivent pr alablement tre soumis un s chage soigneux l aide de support en non tiss propre usage unique ou d une machine s cher ou encore par l air comprim filtr Pour l ensemble des proc dures d crites au chapitre 6 2 veiller bien s parer le mat riel propre du mat riel sale notamment en cas d exigu t des locaux 6 2 5 St rilisation L efficacit de l acte de st rilisation d pend directement de la bonne r alisation et de la qualit des tapes ant rieures Ne pas rest riliser les dispositifs m dicaux usage unique e Le conditionnement Il ne s adresse qu des mat riels parfaitement propres et secs et doit limiter tout apport de micro organismes espace r serv conditionnements propres Les conditionnements r utilisables ou usage unique sont sp cifiques de la m thode de st rilisation e Les conditionnements r utilisables comprennent des conteneurs en aluminium anodis ou acier inoxydable qui sont tanches et munis de filtres ou de soupapes e existe aussi des plateaux munis de couvercles de m me composition ou en plastique thermor sistant e Les conditionnements usage unique sont
39. GE SIMPLE avec l eau du r seau invasif prise d empreinte mouiller les mains e A la fin d un soin apr s prendre une dose de savon liquide non BAS retrait des gants d sinfectant Avant la manipulation e savonner dur e gt 15 secondes TRAITEMENT HYGIENIQUE PAR FRICTIONS d objets propres d sinfect s rincer Sur des mains s ches visiblement propres non ou st riles conditionn s e s cher par tamponnement avec des essuie souill es par des liquides organiques et de mains usage unique non st riles pr f rence non poudr es e d poser la dose du produit dans le creux de la e Apr s un contact LAVAGE HYGIENIQUE avec l eau du r seau main accidentel mains nues et M me technique que lavage simple MAIS e frictionner 30 60 secondes toute la surface sans blessure avec liquide e savon liquide d sinfectant des mains jusqu s chage complet MOYEN biologique ou objet souill e savonner dur e gt 30 60 secondes selon Avant un geste invasif le produit soins avulsion dentaire e Avant un geste invasif LAVAGE CHIRURGICAL avec une eau DESINFECTION CHIRURGICALE PAR avec asepsie de type bact riologiquement ma tris e pour ce lavage FRICTIONS chirurgicale chirurgie mains toujours au dessus du niveau du coude e lavage simple des mains avec un savon liquide HAUT endodontique avulsion avec mouiller mains et avant bras non d sinfectant avec l eau du r seau dur e gt fraisage de l os
40. S juillet 2006 50 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 7 AMENAGEMENT ENTRETIEN DES LOCAUX ET DES SURFACES La ma trise de la contamination par micro organismes est li e entre autres l agencement des locaux et leur entretien 7 1 Am nagement des locaux Un agencement adapt favorise le respect des r gles d hygi ne et d asepsie notamment en mati re de chirurgie buccale La superficie est prendre en compte en fonction du type d activit de la nature des soins pratiqu s et de certaines dispositions r glementaires d occupation des locaux professionnels 7 1 1 Pi ces et distribution conseill e La disposition des pi ces doit tre d termin e par rapport au risque potentiel de contamination savoir e les zones administratives accueil bureau attente patients e les zones potentiellement contamin es zone de traitement de mat riel zone de stockage des d chets zone pour le mat riel de m nage sanitaires e les zones dites prot g es zone d examen et de soins zone de conditionnement de st rilisation et de stockage du mat riel st rile et des m dicaments En tout tat de cause la zone de soins doit toujours tre individualis e des autres zones techniques 7 1 2 Chauffage et Ventilation L a ration r guli re des locaux est indispensable En cas de ventilation m canique contr l e VMC les bouches d extraction d air vici doivent
41. Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s privil gier une ouverture facile sans risque de contamination indiquer la date d ouverture sur le flacon et respecter la dur e d utilisation v rifier la date de p remption conserver l abri de la lumi re et de la chaleur Pour en savoir plus 1 2 Addy M Chlorhexidine compared with other locally delivered antimicrobials A short review J Clin P riorontal 1986 13 957 964 Association fran aise de normalisation Antiseptiques et d sinfectants recueil des normes et r glementation Paris 1998 538 pages Commission des dispositifs m dicaux de l association dentaire fran aise en collaboration avec la Soci t Fran aise d hygi ne hospitali re Liste positive des produits d sinfectants dentaires 2005 2006 Les Dossiers de ADF 2006 Badrikian L Bo ko Alaux V Laveran H Chopineau J CHU de Clermont Ferrand L antiseptoguide Guide d utilisation des antiseptiques 2 me Edition 1998 Fleurette J Freney J Reverdy M E Antisepsie et d sinfection Eds ESKA Paris 1995 634 pages Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 26 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 5 PROTECTION DU PERSONNEL 5 1 Vaccinations La vaccination permet une protection individuelle du professionnel de sant
42. a cuve des portes plateaux changement du rouleau de papier et de l encreur e St rilisation par chaleur s che La st rilisation par chaleur s che est proscrire en r f rence la fiche 4 de la circulaire n 138 du 14 mars 2001 car d efficacit al atoire au c ur de la charge et inefficace sur certains agents Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 42 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Un arr t minist riel est en cours de pr paration il vise interdire l usage de la st rilisation par chaleur s che en cabinet de ville comme cela est d j le cas dans les tablissements de sant e St rilisateur vapeurs chimiques non satur es Actuellement le fabricant constitue un dossier d valuation des performances et de la toxicit d appareils revendiquant une action de st rilisation par vapeurs chimiques 6 2 6 D sinfection Cette op ration est STRICTEMENT R SERV E au mat riel thermosensible usage multiple ne pouvant tre st rilis en autoclave Un tel mat riel est en voie de disparition dans les cabinets dentaires ou doit en tre banni enfonce couronne en bois instruments bricol s en r sine autopolym risable porte empreinte en plastique pipettes en plastique Le r sultat de la d sinfection est tributaire
43. a prot ine pathologique ait jusqu pr sent t d tect e dans le sang humain Par ailleurs l infectiosit li e aux ATNC pr sente une r sistance exceptionnelle aux proc d s physiques et chimiques de d sinfection habituellement utilis s L incin ration une temp rature sup rieure 800 C avec combustion ou pyrolyse est la seule proc dure de traitement adapt e aux d chets d activit de soins risque infectieux et aux dispositifs contamin s par un tissu de haute infectiosit La circulaire n 138 n carte pas enti rement le risque li au tissu dentaire puisque d s lors que le patient est class en cat gorie 3 patients suspects ou atteints d ESST tout le mat riel utilis quel que soit l acte dentaire doit tre usage unique ou incin r y compris celui utilis dans les 6 mois pr c dant les premiers sympt mes 2 2 4 Conduite tenir L hypoth se d un risque d ATNC dans la pulpe dentaire et la forte r sistance de l agent aux proc d s de d sinfection doivent conduire le praticien envisager la possibilit d ESST lors de l interrogatoire de son patient Pour les autres patients cat gories 1 et 2 tant donn e la longue p riode d incubation de la maladie et donc la possibilit qu un malade non encore diagnostiqu n cessite un soin dentaire e l tape de nettoyage est primordiale quel que soit le risque du patient concern En effet il est imp ratif d liminer toute salis
44. a sant et des solidarit s DGS juillet 2006 63 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Inactivation suppression de l activit biochimique ou biologique d une substance ou du pouvoir pathog ne d un microorganisme par la chaleur ou par tout autre agent physique ou chimique L inactivation est un proc d largement utilis dans la pr paration des vaccins Instruments dynamiques ou rotatifs ces 2 termes ont t utilis s dans ce guide pour d signer les turbines pi ces main et contre angles Le terme instruments dynamiques est le plus rigoureux mais l expression instruments rotatifs est souvent employ e par les professionnels Nettoyage op ration d limination avant tout macroscopique des salissures particules biologiques organiques liquides par un proc d respectant l tat des surfaces trait es et faisant appel aux facteurs combin s suivants e actions chimiques action m canique temp rature temps d action Norme document qui d finit les sp cificit s techniques d un produit ou d un mat riel Il est labor de mani re consensuelle et valid par un organisme reconnu en France l AFNOR au niveau europ en le CEN Pr traitement ensemble des op rations r alis es avant le nettoyage Il peut comporter un essuyage une tape de pr d sinfection Pr d sinfection c est une tape pr alable la st rilisation ou la d si
45. age par ultrasons selon les instructions des fournisseurs d instrument Les ondes mises par transduction d collent les d p ts de salissures des instruments immerg s dans une solution d tergente ou d tergente d sinfectante utilisable en cuve ultrasons La cuve doit tre de bonnes dimensions afin que les instruments soient compl tement immerg s et ne soient pas entass s sinon il y a perte d efficacit des ondes ultra sonores La cuve doit tre obtur e par un couvercle Des tudes sont en cours pour valuer l efficacit du nettoyage r alis par les appareils propos s en chirurgie dentaire S il est certain que l action des ultrasons dans une solution d tergente contribue au nettoyage des instruments il n est cependant pas av r ce jour que cette action elle seule soit suffisante pour assurer toute l tape du nettoyage Dans le doute on compl tera donc cette action par le nettoyage manuel brossage ou le nettoyage en machine laver Nettoyage en machine laver adapt e aux dispositifs m dicaux Le nettoyage est r alis l aide d un d tergent peu moussant sp cifique pour utilisation en machine automatique qui poss de des am nagements sp ciaux pour le mat riel dentaire et notamment des syst mes de clip pour les instruments dynamiques permettant leur nettoyage interne et externe Deux types de machines sont actuellement commercialis s Soit la machine est un simple laveur g n
46. ans activit d tergente un nettoyage de la surface doit tre r alis au pr alable En effet un d sinfectant appliqu sur une surface non nettoy e voit son efficacit diminu e voire annul e e Les d tergents et les d sinfectants sont des formulations complexes Il ne faut pas m langer des produits diff rents risque d inactivation voire de toxicit e l alcool n est pas un produit de nettoyage un essuyage des surfaces l alcool 70 en guise de nettoyage et de d sinfection est inefficace Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 54 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Pour en savoir plus 1 W Brisset L L colier MD Hygi ne et asepsie au cabinet dentaire Paris Masson 1997 CCLIN Sud ouest Recommandations pour la pr vention du risque infectieux au niveau des cabinets dentaires en milieu hospitalier 1996 CCLIN Sud Ouest Entretien des locaux des tablissements de soins 2005 L P Samaranayake F Scheutz A Cottone La ma trise de la contamination au cabinet dentaire Paris Masson 1993 Minist re de l emploi et de la solidarit Arr t du 7 septembre 1999 relatif aux modalit s d entreposage des d chets d activit de soins risques infectieux et assimil s et des pi ces anatomiques JO du 3 octobre 1999
47. ate de juin 2005 8 concernant des chirurgiens dentistes 7 cas aux USA et 1 cas en France et 1 concernant une assistante dentaire en France Selon les tudes le taux de pr valence du VHC chez les praticiens diff re ou ne diff re pas de la population de contr le une tude a montr une pr valence pr s de 10 fois Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 27 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s plus importante chez les dentistes sp cialis s en chirurgie que chez les dentistes g n ralistes 5 2 2 Risques particuliers Certains instruments ou certains gestes techniques peuvent tre plus ou moins fr quemment impliqu s dans les accidents d exposition au sang Les principaux r sultats d une enqu te r alis e aux Etats Unis en 1995 sont pr sent s ci apr s Causes de blessures e Instruments rotatifs 37 e Aiguilles d anesth sie 30 e Instruments pointus 21 e Manipulations en orthodontie 6 e Aiguilles de suture 3 e Lames de bistouri 1 e Autres 2 Aiguilles d anesth sie 47 des traitements sont pratiqu s sous anesth sie 2 accidents 1 000 heures d exercice 0 9 accidents 1 000 soins 0 3 piq res mois AES risque de transmission lev Piq re d aiguille apr s une anesth sie avec aspiration tronculaire Coupur
48. ation crois e Il convient donc de mettre en uvre des proc d s visant limiter ce risque D une part il est ainsi possible de limiter le risque de contamination par l utilisation d une double aspiration aspiration haute v locit et pompe aspiration l utilisation d une digue l utilisation de plateaux st rilisables ou usage unique pour toute pr sentation ou d pose d instruments ou de mat riels st riles Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 53 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s D autre part la contamination produite peut tre limin e par un entretien nettoyage d sinfection des surfaces entre deux patients un entretien quotidien des locaux un syst me de ventilation adapt m canique ou naturelle par a ration r guli re de la salle de soins L entretien des surfaces entre chaque patient correspond un nettoyage et une d sinfection Cette op ration peut tre r alis e en trois tapes nettoyage avec un produit d tergent rin age application d un produit d sinfectant ou bien en une tape en recourant un produit d tergent d sinfectant Dans ce dernier cas une chiffonnette usage unique imbib e de produit d tergent d sinfectant est appliqu e sur les surfaces fauteuil dispositifs
49. constitu s de sachets et gaines de st rilisation en papier ou papier et plastique dont les qualit s requises sont d finies dans la norme NF EN 868 s rie 1 10 Ils doivent tre dispos s correctement sur les clayettes du st rilisateur sur la tranche papier contre papier plastique contre plastique sans toucher les parois du st rilisateur et pas trop serr s entre eux Pour qu un objet st rilis dans un autoclave conserve son tat st rile il doit tre emball pr alablement la st rilisation e La st rilisation la vapeur d eau La st rilisation la Vapeur d eau est le proc d de r f rence en l tat actuel de nos connaissances Les autres proc d s de st rilisation ne trouvent pas ce jour d indications pour la pratique courante en chirurgie dentaire et en stomatologie L agent st rilisant est la vapeur d eau satur e une temp rature sup rieure 100 C donc sous pression Cette vapeur doit tre exempte d impuret afin de ne pas causer de d g ts aux instruments et l autoclave Il faut imp rativement respecter les instructions du fabricant d autoclave relatives la qualit de l eau qui alimente son appareil Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 40 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Un cycle de st r
50. ction des mains SFHH et CEN D sinfection chimique r duction du nombre de microorganismes dans ou sur une mati re par alt ration de leur structure ou leur m tabolisme jusqu un niveau adapt en fonction des objectifs d finis projet de d finition en discussion au CEN D sinfectant produit ou proc d utilis pour la d sinfection dans des conditions d finies Si le proc d est s lectif ceci doit tre pr cis Un d sinfectant est un produit contenant au moins un principe actif dou de propri t anti microbienne et dont l activit est d termin e par un syst me normatif reconnu Ce produit doit pr senter une activit bact ricide et peut en outre pr senter des activit s suppl mentaires levuricide fongicide virucide ou sporicide D tergence processus selon lequel des salissures ou des souillures sont d tach es de leur substrat et mises en solution ou en dispersion Au sens ordinaire la d tergence a pour effet le nettoyage des surfaces Elle est la r sultante de la mise en uvre de plusieurs ph nom nes physico chimiques NF EN ISO 862 D tergent produit dont la composition est sp cialement tudi e pour le nettoyage selon un processus mettant en uvre les ph nom nes de d tergence Un d tergent comprend des composants essentiels agents de surface et g n ralement des composants compl mentaires adjuvants etc NF EN ISO 862 D tergent d sinfectant produit pr sentant la
51. ctiosit dans l ensemble des tissus lympho des y compris avant l apparition des premiers signes cliniques Les actes de soins sont consid r s comme risque lorsque le ou les dispositifs m dicaux utilis s entrent en contact avec des tissus consid r s comme infectieux soit par effraction ou contact avec une ulc ration soit par contact prolong sup rieur une heure 2 2 3 Cons quences en chirurgie dentaire et stomatologie L infectiosit de la pulpe dentaire humaine n a jamais t d montr e ce jour Cependant elle est voqu e compte tenu de la pr sence en son sein de nerfs p riph riques consid r s comme tissu faible infectiosit par l OMS en 2003 de l infectiosit de la pulpe dentaire chez certains animaux atteints d ESST et enfin de la proximit des nerfs la constituant avec le syst me nerveux central tissu de haute infectiosit Les actes les plus risque seraient alors la pulpectomie et l avulsion avec s paration des racines sur dent pulp e L exemple r cent de la transmission de l agent du VMCJ par transfusion sanguine incite la prudence dans la mesure o la maladie reste constamment mortelle m me si l pid mie de vMCJ reste de faible ampleur actuellement En effet cette voie de transmission a t consid r e comme possible sur la base d exp rimentations animales Deux cas de probable transmission par cette voie ont t d crits en Grande Bretagne en 2003 et 2004 sans que l
52. d une salle d op ration Cependant plusieurs auteurs estiment souhaitable de disposer d une salle particuli re pour ce type d actes La chirurgie peut tre faite dans un cabinet dentaire dans les conditions d hygi ne et d asepsie conformes aux r gles de bonnes pratiques et aux pr cautions standards pour un acte invasif avec projections de liquides biologiques cf Tableau 1 e lavage chirurgical ou d sinfection chirurgicale des mains e port de gants st riles de casaque de masque et coiffe usage unique Il est recommand par ailleurs e d isoler le site op ratoire avec un champ st rile e d utiliser une instrumentation chirurgicale st rile y compris les tubulures les moteurs et instruments dynamiques et de l eau st rile e de faire une d sinfection du site op ratoire et de la p riph rie buccale La pr paration la d sinfection de la salle d intervention et la gestuelle des op rateurs sont des facteurs d terminants pour la r alisation d actes de chirurgie buccale sans risque de contamination infectieuse Pour en savoir plus 1 Bernard JP Gebran G Zahedi CS Belser UC Aseptic versus sterile implant placement Influence on the success rate of osseointegration Europerio 3 Geneve 2000 J Clin Periodontol Europerio 3 Abstracts 2000 76 233 2 Bernard JP Zahedi CS Smuckler J Samson J Aseptic implant placement Influence on the 5 year success rate of osseointegration 9 Scientific Congress of Inte
53. de manuelle Lorsque les mains sont visiblement propres non souill es par des liquides ou des mati res organiques s ches et en l absence de talc ou de poudre le Comit Technique des Infections Nosocomiales avis du CTIN du 5 d cembre 2001 recommande de r aliser une friction des mains avec une solution hydroalcoolique en remplacement du lavage des mains Pr alables indispensables tout traitement des mains e Ongles courts sans vernis e Avant bras d gag s e Absence de bijoux Rappel le port de gants usage unique ne dispense pas du lavage ou d une friction d sinfectante apr s le retrait des gants En fonction du niveau de risque infectieux li lacte pratiqu exemples cit s dans le tableau 2 un lavage des mains avec un savon ou bien une friction avec un produit hydroalcoolique sera effectu e selon les recommandations figurant dans le tableau 2 Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 18 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Tableau 2 Techniques d hygi ne des mains en fonction du niveau de risque infectieux pour le patient ou le personnel Niveau de risque Exemples Lavages des mains Friction des mains avec un produit infectieux liste non exhaustive hydroalcoolique e Avant un geste non ou peu LAVA
54. de de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 33 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 6 DISPOSITIFS MEDICAUX Conform ment aux exigences du marquage CE des dispositifs m dicaux arr t du 20 avril 2006 fixant les conditions de mise en uvre des exigences essentielles applicables aux dispositifs m dicaux et selon la norme NF EN 17664 le fabricant doit indiquer les proc d s appropri s pour le nettoyage la d sinfection et la st rilisation de son dispositif ainsi que toutes restrictions concernant le nombre possible d utilisations Le dispositif de mat riovigilance a pour objet la surveillance des incidents ou des risques d incidents r sultant de l utilisation des dispositifs m dicaux Dans ce cadre les incidents les plus graves doivent tre d clar s sans d lai Selon l article R 5212 15 du Code de la sant publique d autres incidents donnent lieu facultativement un signalement comme par exemple toute indication erron e omission et insuffisance dans la notice d instruction le mode d emploi ou le manuel de maintenance Ainsi en cas de notice incompl te quant aux proc dures d entretien appliquer ou en cas de pr conisation de m thode ne permettant pas d atteindre le niveau de s curit requis une d claration de mat riovigilance pourra tre effectu e aupr s
55. de le relier un patient La tra abilit des proc dures d entretien des DM st rilisation ou d sinfection est un l ment de la d marche qualit La tra abilit d signe ici l enregistrement de toutes les tapes de traitement du DM permettant tout moment d apporter la preuve du bon d roulement des op rations Ces enregistrements portent sur les moyens humains techniques mat riels et les proc dures mis en uvre sur support papier ou informatique L objectif de la tra abilit est de faire le lien entre un mat riel une proc dure d entretien un acte et un patient Unit ce mot d signe l quipement du cabinet dentaire qui regroupe en un bloc la plupart des appareils n cessaires la r alisation des soins turbine micro tour seringue air et eau aspiration chirurgicale circuits d arriv e et d vacuation de l eau etc L unit avec l quipement d clairage peut tre reli e au fauteuil Virucide produit ou proc d ayant la propri t d inactiver les virus dans des conditions d finies AFNOR NF T 72 101 Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 65 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s ACRONYMES ADF Association Dentaire Fran aise ADA American Dental Association AES Accident d Exposition au Sang AFNOR
56. e Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 64 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Pour qu un dispositif m dical ayant subi une st rilisation terminale puisse tre tiquet st rile la probabilit th orique qu un micro organisme viable soit pr sent sur un dispositif doit tre gale ou inf rieure 1 pour 10 St rilisation proc d qui rend un produit st rile et qui permet de conserver cet tat pendant une p riode de temps pr cis e CEN Op ration permettant d liminer ou de tuer les micro organismes port s par des milieux inertes contamin s le r sultat de cette op ration tant l tat de st rilit AFNOR NF T 72 101 St rilit absence de micro organisme viable Pharmacop e Europ enne 5 me dition 2 6 1 Test de p n tration de la vapeur d eau ou test de Bowie Dick ce test permet de v rifier que l extraction d air assur par un vide pouss a r ussi Ainsi la vapeur d eau peut p n trer rapidement et compl tement au c ur de la charge st riliser Tra abilit la tra abilit d une entit un DM a pour objectif de pouvoir retrouver tout moment l historique l utilisation ou la localisation d une entit au moyen d identifications enregistr es d apr s la norme ISO 9000 2000 Exemple tra abilit d une proth se ou d un implant qui permet de localiser ce DM tout instant et en particulier
57. e St rilisation des dispositifs m dicaux la conduite des cycles de st rilisation http www adf asso fr pdf referentiels Sterilisation_ Dispositifs Medicaux_ ref paf http www anaes fr anaes anaesparametrage nsf Page ReadForm amp Section anaes anaesparametrage nsf accueilnouveautes readform amp Defaut y amp 2 Aho Gl l LS Astruc K Bact riologie de l eau et hygi ne en odontologie Dans Perrin D Ed Biologie appliqu e la chirurgie bucco dentaire Paris Elsevier 2005 245 255 3 Barbeau J Waterborne biofilms and dentistry the changing face of infection control J Can Dent Assoc 2000 66 539 41 4 Centers for Disease Control and prevention Guidelines for Infection Control in Dental Health Care Settings 2003 Recommendations and Reports MMWR 2003 52 RR17 1 61 5 Chartier V Verjat D Fargeot C Darbord J C Exp rimental results of detergent and pre disinfection treatments before sterilisation of medical devices Zentr Steril 2001 9 2 100 07 6 D cret n 2001 1220 du 20 d cembre 2001 relatif aux eaux destin es la consommation humaine l exclusion des eaux min rales naturelles 7 Drean P Le point sur la st rilisation Les infections li es aux soins en cabinet dentaire lib ral Ind pendentaire 2003 Janvier 38 44 8 Merne ME Puranen MH Syrjanen SM Hyvonen PM Dental unit water systems harbor large numbers of microorganisms Infect Control Hosp Epidemiol 2000 21301 2 9 Mi
58. e la salive lors de l ex cution de gestes entra nant des a rosols lors des soins invasifs avec du mat riel souvent complexe pouvant tre difficile pr d sinfecter nettoyer et st riliser Le praticien op re dans une cavit du corps humain riche en agents infectieux La multiplicit et la diversit des agents infectieux tiennent la conjonction des l ments suivants e la pr sence d une flore commensale complexe e la pr sence fr quente de bact ries pathog nes au niveau de l oropharynx et de la cavit buccale exemple S pneumoniae streptocoque du groupe A staphylocoque dor Haemophilus influenzae m ningocoque dont le profil de sensibilit aux antibiotiques varie d un patient l autre e l existence possible d infections virales exemple Herpes simplex et autres virus bact riennes exemple angine streptocoque du groupe A ou fongiques en particulier Candida albicans L oropharynx peut galement abriter les agents responsables de maladies sexuellement transmissibles exemple Neisseria gonorrhoeae tr pon me e l existence possible d infections respiratoires basses pyog nes S pneumoniae Mycobacterium tuberculosis e la possible contamination de la cavit buccale par le sang lors d actes invasifs qui va ajouter aux agents infectieux pr sents dans l oropharynx ceux ventuellement pr sents dans le sang tels que les virus des h patites B delta et C et le VIH e l existe
59. e par lame de bistouri Blessure par l vateur ou syndesmotome lors d une extraction Blessure par curette lors de traitement parodontal 5 2 3 Pr vention des AES Le respect des pr cautions standard rappel es dans le tableau 1 cf 3 Hygi ne du personnel doit tre syst matique pour tout patient II s agit de la premi re mesure de pr vention des AES L ergonomie l organisation et la planification des s quences de travail de traitement et d vacuation du mat riel sont tant pour l assistante que pour le praticien des moyens de pr vention des AES Plus de 64 des accidents surviennent apr s traitement la fin de l acte dentaire Tous les instruments aiguilles creuses aiguilles serties bistouris curettes CK6 syndesmotomes l vateurs et tous les instruments d endodontie courante ayant t utilis s chez un patient doivent tre consid r s comme potentiellement contaminants et donc mani s avec pr caution afin d viter toute blessure piq re ou coupure L organisation du travail et la formation rev tent donc une importance fondamentale Tout syst me ou proc dure permettant l absence de contact avec le mat riel potentiellement contaminant participe la r duction de ces accidents et doit tre privil gi les aiguilles creuses ne doivent pas tre recapuchonn es application des Pr cautions Standard circulaire N 98 249 du 20 avril 1998 voir tableau 1 Guide de pr vention des infectio
60. emment utilis s en stomatologie et odontologie 7 AMENAGEMENT ENTRETIEN DES LOCAUX ET DES SURFACES 7 1 Am nagement des locaux 7 1 1 Pi ces et distribution conseill e 7 1 2 Chauffage et Ventilation 7 1 3 Mat riaux de rev tement 7 1 4 Mobilier et am nagements 7 2 Entretien des locaux et des surfaces 8 GESTION DES DECHETS PROVENANT DES CABINETS DENTAIRES 8 1 Typologie des d chets 8 1 1 D chets Assimilables aux Ordures M nag res DAOM 8 1 2 D chets d Activit de Soins Risque DASR 8 1 3 D chets d Activit de Soins Risque Infectieux DASRT 8 2 Tri et conditionnement d s la production au cabinet 8 3 Elimination des d chets d amalgame 8 4 Stockage 8 5 Transport et limination 9 PRECAUTIONS PARTICULIERES POUR LA CHIRURGIE 9 1 Risques infectieux 9 2 Conditions r unir pour la r alisation des actes Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 51 56 59 49 56 57 57 59 59 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 10 UTILISATION DU MAT RIEL D ORIGINE BIOLOGIQUE 60 10 1 M dicaments 60 10 2 Dispositifs m dicaux 60 10 3 Produits d origine humaine vis e th rapeutique 60 LEXIQUE 62 ACRONYMES 66 ANNEXE Avis du CTIN 5 d cembre 2001 La place de la friction hydroalcoolique dans l hygi ne des mains lor
61. et l incin ration ou pr traitement par d sinfection ne doit pas exc der 7 jours 8 5 Transport et limination Le transport des d chets risques infectieux vers le lieu d incin ration ou de d sinfection impose un sur emballage ou un conteneur agr conform ment aux dispositions r glementaires internationales visant le transport de mati res dangereuses par la route Les d chets peuvent tre transport s dans un v hicule personnel ou de fonction quatre roues si leur masse reste inf rieure ou gale 15 kg L limination des d chets de soins risques infectieux peut tre confi e un prestataire de service par une convention crite Des entreprises priv es proposent un ramassage r gulier et fournissent les diff rents types d emballages r glementaires Leur prix est fonction du volume collect Dans ces conditions le producteur doit veiller au respect des dispositions r glementaires car il reste responsable de ses d chets m me s il n en assure pas l limination Le soignant doit exiger un bon de prise en charge et un bordereau de suivi CERFA n 11352 01 pour une production lt 5 kg mois dans le cadre d un regroupement qui atteste de la tra abilit des d chets et constitue une preuve de l limination Le document doit comporter l identification du producteur et du tiers collecteur ainsi que le destinataire et les modalit s d limination conditionnement collecte transport installations de tra
62. fier que le mat riel a subi les proc dures de st rilisation avant d tre r utilis Surfaces souill es Nettoyer puis d sinfecter avec de l Eau de Javel 2 6 ou tout autre d sinfectant appropri les surfaces souill es par des projections de sang ou de tout autre produit d origine humaine Transport de pr l vements biologiques linge et mat riels souill s Les pr l vements biologiques le linge et les instruments souill s par du sang ou tout autre produit d origine humaine doivent tre vacu s dans un emballage tanche ferm Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 17 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 3 1 Hygi ne des mains L hygi ne des mains contribue limiter la transmission manu port e d agents infectieux e du patient au soignant e du soignant au patient e de l environnement au patient ou au soignant Pour pr server l int grit du rev tement cutan malgr les lavages les mains seront longuement rinc es apr s le savonnage et bien s ch es avec des essuie mains jetables par tamponnement et non par essuyage Pour viter toute recontamination des mains l issue du s chage l essuie mains servira galement d interm diaire pour fermer le robinet si la distribution de l eau est comman
63. ico chimiques Ce sont des indicateurs de classe 6 selon la norme ISO 11140 1 Leur virage est fonction du temps de la temp rature et de la vapeur satur e pression lls permettent d obtenir une bonne probabilit de st rilit aux points de l autoclave o ils sont situ s En l absence d utilisation de sondes embarqu es il peut tre recommand de placer un int grateur conditionn en sachet au sein de la charge en son point de moindre efficacit d termin par le fabricant ou lors de la validation de l appareil l enregistrement num rique ticket ou graphique diagramme du cycle Il doit tre conforme l enregistrement de r f rence obtenu lors de la validation de l appareil II permet aussi de v rifier le fonctionnement correct de l autoclave e Contr les du dispositif m dical avant utilisation L ultime contr le du dispositif m dical st rilis est effectu par l utilisateur avant emploi Il v rifie l int grit du conditionnement la date limite d utilisation e Tra abilit de la proc dure Elle permet de faire le lien entre un dispositif m dical un cycle et un patient Elle doit tre effectu e pour chaque cycle de st rilisation Elle est assur e gr ce e l tiquetage de chaque dispositif st rilis qui indique le num ro de cycle le num ro du st rilisateur la date de la st rilisation la date limite d utilisation Le num ro de la charge correspond au num ro du cycle C est ce num ro de
64. ients 20 30 secondes de purge La filtration permet d am liorer la qualit microbienne de l eau On utilise cet effet des filtres de 0 22 um qui sont plac s le plus pr s de la pi ce main La filtration 0 22 um ne pr vient n anmoins pas le relargage d endotoxines Recommandations respecter les recommandations d utilisation de maintenance et d entretien des fournisseurs de l unit et du dispositif de d sinfection quel que soit le dispositif choisi permettant de ma triser la qualit microbiologique de l eau proc der une purge des tubulures en d but de s ance avant la premi re utilisation de l unit pendant au moins cinq minutes et le faire nouveau pendant 20 30 secondes apr s chaque patient Ces recommandations sont issues du guide diffus par les CDC en d cembre 2003 6 3 5 Traitement des films radiographiques des mat riaux d empreinte et des proth ses La phase essentielle est le rin age l eau froide et au d tergent de tous les l ments film radio empreintes proth ses d s le retrait de la bouche pour les d barrasser des mucosit s et des d bris salivaires et sanguins Le choix de la m thode de d sinfection doit respecter la conservation des qualit s physico chimiques des mat riaux d empreinte distinction entre mat riaux hydrophiles ou hydrophobes et l efficacit du mode de d sinfection d sinfection vis e virucide Apr s rin age et d sinfecti
65. ilisation comprend l vacuation de l air la mont e en temp rature le plateau thermique pr sence exclusive de vapeur d eau satur e la descente de temp rature et le retour la pression atmosph rique Le plateau thermique correspond la phase de st rilisation les param tres choisis pour tout le cycle sont en fait ceux du plateau La st rilisation n cessite une temp rature de 134 C maintenue pendant 18 minutes selon les pr conisations de la circulaire n 138 du 14 mars 2001 relative aux pr cautions observer lors de soins en vue de r duire les risques de transmission d agents transmissibles non conventionnels Pour la st rilisation des dispositifs m dicaux utilis s en chirurgie dentaire et en stomatologie seule l utilisation d un cycle de type B est recommand e avec une temp rature de 134 C maintenue pendant 18 minutes e Contr les de la charge la fin de la st rilisation Pour que les dispositifs m dicaux soient consid r s comme st riles la fin de chaque cycle de st rilisation doivent tre v rifi s l int grit de l emballage l absence d humidit de la charge les sachets doivent tre secs apr s l ouverture de l autoclave et le demeurer temp rature ambiante un conditionnement humide n assure plus son r le protecteur de st rilit m me s il s che dans un deuxi me temps le virage de tous les indicateurs de passage du sachet le virage des int grateurs phys
66. isateur Ce sont les contr les r guliers qui permettent de s assurer du fonctionnement correct de l appareil Ils comprennent e e test de p n tration de vapeur ou test de Bowie Dick e les essais de validation Ceux ci doivent r pondre la norme NF EN 554 Ils permettent d adapter l appareil aux conditions de travail du praticien nature des charges positionnement des charges dans la cuve environnement local alimentation lectrique type d eau temp rature de la pi ce La validation est effectuer la r ception de l appareil mais aussi intervalles r guliers ou lorsque des modifications changent les enregistrements par rapport aux sp cifications attendues Norme NF EN 554 Validation et contr le de routine pour la st rilisation la vapeur d eau e Maintenance Elle est assur e par le fournisseur de l autoclave ou par un intervenant qui prend en charge l entretien la maintenance pr ventive et les r parations selon leur p riodicit respective en tenant compte des recommandations du fabricant Elle peut tre fix e par contrat Ces interventions devront tre consign es dans un cahier d entretien fourni par le fabricant pr cisant les op rations n cessaires leur protocole ainsi que leur fr quence afin de pouvoir assurer le maintien des performances Si cela est possible l entretien courant d fini par le fabricant pourra tre r alis par l utilisateur exemples nettoyage de l
67. it s DENOYELLE Philippe chirurgien dentiste UJCD Bergerac DREAN Pierre chirurgien dentiste Passy DUNGLAS Christophe chirurgien dentiste Saint Mand DRUGEON Sylvie ing nieur sanitaire SD7 DGS JORRY Jean Fran ois chirurgien dentiste Troyes LE NGUYEN Thieu Duong stomatologiste Nogent le Rotrou MAILHAC Nicolas chirurgien dentiste Autun ORMSBY Jean Nicolas m decin de sant publique DGS PERRIN Daniel PH chef du service d odontologie CHU Dijon PRINC Guy stomatologiste Paris ROUX Dominique MCU PH service d odontologie CH Clermont Ferrand SAFAR Philippe chirurgien dentiste Versailles SERET Jean Fran ois chirurgien dentiste ADF STEENE Nils chirurgien dentiste Le Cheix Puy De D me VULCAIN Jean Marie professeur en odontologie Rennes Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 2 RISQUE INFECTIEUX EN PRATIQUE DENTAIRE 2 1 Agents infectieux conventionnels Lors des soins dentaires les conditions de transmission des agents infectieux au patient et au personnel sont souvent r unies du fait e de la pr sence constante dans l oropharynx et la cavit buccale d agents infectieux dont certains peuvent tre pathog nes e de l exposition au sang et autres liquides biologiques par exempl
68. itement Ce bordereau de suivi est sign par chacun des interm diaires et retourn au moins une fois par an au producteur de d chets Les documents de suivi bons de prise en charge bordereaux et tats r capitulatifs sont conserv s pendant trois ans Les informations devant clairement figurer dans la convention et sur les documents de suivi sont pr cis es dans les annexes du guide technique sur l limination des d chets d activit s de soins risques Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 57 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Pour en savoir plus f Arr t du 30 mars 1998 relatif l limination des d chets d amalgames issus des cabinets dentaires Journal Officiel du 7 avril 1998 Minist re des Affaires sociales de la ville et de l int gration Circulaire DGS DH n 97 305 du 22 avril 1997 relative la gestion du risque mercuriel dans l activit m dicale Bulletin Officiel n 97 22 417 421 Minist re de l Emploi et de la Solidarit Direction g n rale de la Sant Direction des h pitaux Elimination des d chets d activit s de soins risques Guide technique Paris d cembre 1998 45 pages CIRCULAIRE N DGS VS3 DPPR 2000 322 du 9 juin 2000 relative l acceptation en d chetterie des d chets d activit s de soins
69. itif actuellement proscrit Le dispositif de valve anti retour est fortement conseill Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 44 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Qualit de l eau d alimentation des units L unit est aliment e par le r seau d eau potable ou par un r servoir ind pendant La conception des units favorise la stagnation de l eau et donc la formation de biofilms et la prolif ration de la flore hydrique Des tudes ont montr que la charge bact rienne de leau non trait e des units peut souvent exc der 104 10 UFC par ml et comporter des microorganismes potentiellement pathog nes Legionella sp mycobact ries atypiques Pseudomonas aeruginosa Les bact ries isol es des units peuvent entra ner une colonisation voire une infection dans certaines circonstances patients immunod prim s canc reux diab tiques tr s jeunes enfants et personnes g es Pour la r alisation d actes chirurgicaux l utilisation d eau st rile est recommand e En dehors de ces circonstances particuli res le risque li la charge microbienne de l eau des units n est pas connu Dans le cadre de l am lioration de la s curit des soins il est toutefois justifi d utiliser pour des soins dentaires une eau dont les caract ristiques corresponde
70. itoun R Incidence de l enc phalopathie spongiforme subaigue transmissible sur les proc dures de st rilisation en chirurgie dentaire Information dentaire 2001 39 3335 41 Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 48 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 6 4 Traitements requis pour les dispositifs m dicaux les plus fr quemment utilis s en stomatologie et odontologie Dispositif m dical Usage unique Traitement St rilisation D sinfection Angulateur Rx NI Appareil d tartrer ultrasons bo tier insert pi ce main si possible BN ou NI Arrache couronne Bandes de matrice Bistouri Canule d aspiration chirurgicale pr f rentiellement Cartouche anesth sique Cl vis radiculaire BN ou NI Film ou protection du capteur num rique Capteur num rique NI Contre angle pi ce main turbine Crampons digue Curettes Daviers Digue Ecarteur photographie pour NI El vateurs Embout salivaire d aspirateur Embout intra buccal de pistolet mixeur fraise proth se Fouloir amalgame Fraises Gaine de protection cordons et moteurs Instruments Chirurgicaux
71. limit e aux champignons est d sign par antiseptique action fongicide AFNOR NF T 72 101 Asepsie ensemble de mesures propres emp cher tout apport exog ne de micro organisme AFNOR NF T 72 101 Bact ricide produit ou proc d ayant la propri t de tuer des bact ries dans des conditions d finies AFNOR NF T 72 101 Bact riostatique produit ou proc d ayant la propri t d inhiber momentan ment des bact ries dans des conditions d finies AFNOR NF T 72 101 Biocontamination contamination de mat riaux appareils personnel surfaces par des fluides gaz ou par des particules viables NF EN 1631 1 Bionettoyage proc d de nettoyage applicable dans une zone risques destin r duire momentan ment la biocontamination d une surface Il est obtenu par la combinaison appropri e e d un nettoyage e et d une vacuation des produits utilis s et de la salissure liminer e de l application d un d sinfectant Commission centrale des march s GPEM SL n 5670 Ensemble des op rations visant r duire ou liminer les microorganismes sur les surfaces de mani re les ramener au niveau requis NF X 50 790 Colonisation multiplication localis e de micro organismes qui peut d river d une contamination ou d une inoculation sans r action tissulaire et qui devient une partie de la flore du sujet Contamination processus entra nant la pr sence de microorganismes pathog ne
72. matologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 71 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s ANNEXE Il Choix d un st rilisateur la vapeur d eau Deux normes encadrent la fabrication des st rilisateurs la vapeur d eau e la norme NF EN 285 pour les grands st rilisateurs de volume sup rieur 60 litres NF EN 285 St rilisateurs la vapeur d eau Grands st rilisateurs F vrier 1997 e la norme NF EN 13060 pour les petits st rilisateurs de volume inf rieur ou gal 60 litres Dans cette norme trois types de cycles sont d crits B S et N selon la nature de la charge et les performances du st rilisateur NF EN 13060 Petits st rilisateurs la vapeur d eau Novembre 2004 Les r sultats d une tude de march a t diffus e sur le site de l Afssaps en d cembre 2005 Informations et recommandations relatives aux petits st rilisateurs la vapeur d eau http agmed sante gouv fr htm 1 grtrav atnc rptsteri pdf Note sur les diff rents types de petits st rilisateurs la vapeur d eau Type B Un petit st rilisateur la vapeur d eau de type B est indispensable si le praticien a besoin d effectuer des st rilisations de dispositifs m dicaux creux fins ou de structure compliqu e ainsi que des textiles et des dispositifs m dicaux ou des textiles emball s pour pr server l tat st rile Le type de cycle B est
73. n Guidelines for Infection Control in dental Health Care settings MMRW 2003 52 No RR 17 6 Lewis DL et al Cross contamination potential with dental equipment Lancet 1992 340 8830 1252 1254 Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 11 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 2 2 Agents transmissibles non conventionnels ATNC ou prions 2 2 1 G n ralit s Les enc phalopathies spongiformes subaigu s transmissibles ESST sont des maladies neurod g n ratives d incubation tr s longue jusqu plusieurs dizaines d ann es constamment fatales caract ris es par l accumulation de la forme anormale PrP d une prot ine cellulaire normale PrP La prot ine anormale est indispensable l infectiosit et pourrait constituer elle seule l agent infectieux dit agent transmissible non conventionnel ATNC ou prion Il n existe pas aujourd hui de test de d pistage chez l homme ni de traitement et le diagnostic clinique est difficile Chez l homme ces affections dont la plus fr quente est la maladie de Creutzfeldt Jakob sporadique sont rares un peu plus d un cas par million d habitants par an transmissibles mais non contagieuses Elles peuvent tre sporadiques d origine g n tique par mutation du g ne codant pour la PrP ou iatrog ne pri
74. n G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s ANNEXE Il Avis du CTIN 5 d cembre 2001 La place de la friction hydroalcoolique dans l hygi ne des mains lors des soins Texte non paru au Journal officiel Cet avis tient compte des recommandations de la Soci t fran aise d hygi ne hospitali re La publication compl te de ces recommandations interviendra prochainement Consid rant 1 Qu une bonne hygi ne des mains est essentielle pour la pr vention des infections et la transmission des micro organismes 2 Que le lavage des mains m thode traditionnellement recommand e pour l hygi ne des mains se heurte de nombreuses difficult s techniques et pratiques d application 3 Qu un geste d hygi ne des mains doit tre effectu de nombreuses reprises au cours d une activit normale de soins aux malades ce qui est consommateur d une part non n gligeable du temps de travail soignant disponible 4 Que la dur e recommand e du lavage des mains n est que tr s rarement respect e pour les m mes raisons ce qui nuit son efficacit 5 Que ces difficult s expliquent la mauvaise observance tr s g n ralement relev e lors d audits d observation du lavage des mains L application en pratique ne d passe que trop rarement 50 dans les conditions habituelles des soins aux malades 6 Que quel que soit le soin l h pital ou au domicile du patient et ou lors de son interruption par des
75. nce possible d un portage cutan de bact ries multir sistantes aux antibiotiques ou d agents viraux varicelle zona herp s Le praticien m me apr s un interrogatoire soigneux ne conna t qu imparfaitement les ant c dents de ses patients et peut ne pas suspecter l existence d une infection microbienne volutive connue ou ignor e du patient D autre part il n est pas toujours avis de la vuln rabilit de son patient certaines infections En raison de ces difficult s conna tre pr cis ment les patients susceptibles de transmettre ou de contracter des infections il se doit d appliquer les pr cautions standard pour tout patient N anmoins il appartient au patient pour sa propre s curit de renseigner compl tement le questionnaire m dical propos par le praticien celui ci devant l int grer dans le dossier m dical du patient Une information et une ducation des patients en ce sens devraient figurer dans les cabinets dentaires Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 9 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 2 1 1 Transmission des agents infectieux La transmission des agents infectieux au cabinet dentaire peut se faire e par contact direct avec du sang de la salive du pus des s cr tions respiratoires ou avec l environnement eau du r
76. ncipalement la suite de traitements par l hormone de croissance extractive avant 1988 ou de greffes de dure m re avant 1994 L mergence de la nouvelle variante de la Maladie de Creutzfeldt Jakob VMCJ li e la transmission de l agent de l enc phalopathie spongiforme bovine ESB ou maladie de la vache folle l homme par voie alimentaire a conduit les autorit s sanitaires renforcer les mesures pour r duire le risque de transmission des ATNC lors des soins 2 2 2 Pr vention de la transmission interhumaine La mise en uvre de la pr vention du risque de transmission inter humaine des ATNC au cours d un acte de soins est d crite dans la circulaire n 138 du 14 mars 2001 relative aux pr cautions observer lors des soins en vue de r duire les risques de transmission d agents transmissibles non conventionnels Elle consid re le niveau de risque du patient le tissu concern et la nature de l acte et propose des proc dures de traitement des dispositifs m dicaux en fonction de ces trois crit res La circulaire distingue 3 cat gories de patients en fonction du risque qu ils pr sentent d tre porteurs d ATNC e cat gorie 1 patients sans caract ristique particuli re e cat gorie 2 patients qui en raison de leurs ant c dents pr sentent un risque significativement sup rieur celui de la population g n rale d tre porteur d ATNC traitement par l hormone de croissance extractive avant 1988 ant c dent
77. nditionne les pr cautions prendre qui sont pr sent es dans ce guide Les praticiens et le personnel travaillant dans le cabinet dentaire et pr sentant une pathologie aigu ou chronique doivent s interroger sur les risques qu ils courent ou qu ils font courir aux patients Cette r flexion qui peut parfois n cessiter un avis sp cialis ext rieur doit tenir compte de la pathologie de son mode de transmission et de la dur e de la p riode de contagiosit Certaines infections peuvent tre pr venues par une vaccination contre l h patite B par exemple Il est utile de rappeler que si la vaccination prot ge celui qui la re oit limmunisation du personnel de sant contribue galement r duire la transmission d infections en milieu de soins 2 1 2 Epid miologie des infections transmissibles La cha ne de transmission d un microorganisme fait intervenir trois maillons essentiels e les caract ristiques propres de contagiosit de l agent infectieux virulence taille de la population d agents infectieux e la nature de la porte d entr e et de l ventuel agent traumatisant e la susceptibilit de l h te et tout particuli rement son immunit naturelle et ou acquise de fa on spontan e ou post vaccinale L ensemble de ces facteurs influence l pid miologie de la transmission des microorganismes La pr valence du microorganisme dans la population g n rale ou Guide de pr vention des infections li es aux s
78. nfection C est le premier traitement effectuer en utilisant un produit d tergent d sinfectant sur les objets et mat riels souill s dans le but de diminuer la population des micro organismes de faciliter le nettoyage ult rieur et de prot ger le personnel lors de la manipulation des mat riels d finition AFNOR de la d contamination ce terme ayant t employ jusqu en 1998 Propre tat d un milieu d un mat riel ou d un local dont l aspect correspond un nettoyage soigneux ASPEC R servoir lieu o un micro organisme peut se multiplier Savon d sinfectant ou antiseptique savon action antimicrobienne Spore forme de r sistance propre certaines bact ries permettant de conserver dans des conditions hautement d favorables les propri t s d origine et de redonner une bact rie identique celle dont elle est issue Sporicide produit ou proc d ayant la propri t de tuer les spores bact riennes dans des conditions d finies AFNOR NF T 72 101 St rile tat d un produit exempt de micro organismes viables NF EN 556 On cherche en g n ral conserver cet tat par un conditionnement appropri notion d espace incontaminable Ce conditionnement doit tre tanche protecteur et stockable sans danger d ouverture jusqu utilisation On ne qualifiera de st rile qu un objet emball Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologi
79. nible sur le site Internet Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 22 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 4 ASEPSIE ANTISEPSIE ET ACTE DENTAIRE La qualit de l environnement la pr paration du patient le bon usage des antiseptiques et le respect des r gles d asepsie lors du geste sont essentiels la ma trise du risque infectieux li lacte dentaire Un soin aseptique ne devra pas apporter de contamination par voie locale par les mains du praticien et de l assistante par les fluides eau et air par les instruments Certains l ments comme l hygi ne du personnel et l entretien des dispositifs m dicaux et de l environnement contribuent l asepsie de l acte et sont d velopp s par ailleurs 4 1 Environnement de l acte La r duction de la production d a rosols en volume et en charge microbienne par la ma trise des fluides du fauteuil bains de bouche aspirations digues eau est un objectif poursuivre L environnement du fauteuil doit tre propre et d gag au maximum pour ne pas exposer inutilement le mat riel aux contacts manuels ainsi qu aux projections et a rosols En particulier l instrumentation st rilis e d un patient futur ne doit jamais tre d conditionn e l avance et expos e ces projec
80. nist re de l emploi et de la solidarit Secr tariat d tat la sant Conseil Sup rieur d Hygi ne Publique de France Comit technique national des infections nosocomiales D sinfection des dispositifs m dicaux Guide de bonnes pratiques 1998 133 pages 10 Minist re de la sant et des solidarit s Guide de pr vention des infections li es aux Soins r alis s en dehors des tablissements de sant http www sante gouv fr htm dossiers infect_soins sommaire htm 11 Minist re des solidarit s de la sant et de la famille L eau dans les tablissements de sant Guide technique 2005 12 Muller M Bolla M D contamination des empreintes et des mod les en pl tre quelles m thodes adopter Les Cahiers de Proth se 1999 107 71 79 Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 47 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 13 Pankhurst CL Philpott Howard JN The microbiological quality of water in dental chair units Journal of Hospital Infection 1993 23 167 174 14 Tuttlebee CM O Donnell MJ Keane CT Russell RJ Sullivan DJ Falkiner F Coleman DC Effective control of dental chair unit waterline biofilm and marked reduction of bacterial contamination of output water using two peroxide based disinfectants J Hosp Infect 2002 52 192 205 15 Ze
81. ns li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 28 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Pour les seringues sp cifiquement dentaires si le recapuchonnage ne peut tre vit en aucun cas le capuchon ne sera pas tenu la main Le recapuchonnage se fera l aide e d un syst me sp cifique recapuchonneur permettant le recapuchonnage une main le capuchon horizontal ou oblique vers le haut permettant l insertion de l aiguille et le maintien de la seringue e de mat riel de s curit usage unique permettant d viter le recapuchonnage type syst me coulisseau avec blocage fiable ou aiguille r tractable Apr s usage tous les instruments jetables piquants coupants ou tranchants seront d pos s dans un conteneur dit de s curit objets piquants coupants tranchants OPCT en application des articles R 1335 3 R 1335 8 du Code de la sant publique et de l arr t du 24 novembre 2003 relatif aux emballages des d chets d activit de soins risque infectieux et assimil s et des pi ces anatomiques d origine humaine c est dire non perforable de dimension adapt e avec une fermeture inviolable et tanche destin une fois rempli l incin ration Norme NF X30 500 Marque NF 302 Ces collecteurs doivent tre situ s port e de main pour une limination des d chets
82. nsmissibles Infections du Minist re charg de la sant qui s adressait indistinctement aux professionnels de sant de toutes les disciplines Il s applique aux cabinets lib raux comme aux centres de sant dentaires et aux services d odontologie ou de stomatologie hospitaliers Ce guide se substitue au guide de pr vention de la transmission des maladies infectieuses en Stomatologie Odontologie paru sous l gide du Minist re charg de la sant en d cembre 1997 En effet depuis lors les modifications des pratiques d hygi ne des mains valid es par le Comit Technique des Infections Nosocomiales CTIN ont introduit la pratique de la friction hydroalcoolique Articles L 3114 6 R 4127 71 et R 4127 204 du Code de la sant publique Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 5 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s De plus la prise en compte du risque de transmission d agents transmissibles conventionnels ou non conventionnels impose une modification du traitement des dispositifs m dicaux r utilisables certains dispositifs de st rilisation se sont r v l s inefficaces ou peu fiables et ont t abandonn s Une mise jour du guide s av rait n cessaire Les recommandations de ce guide soulignent les objectifs atteindre ainsi que les mesures pr
83. nt Minist re de la Sant et des Solidarit s 3 HYGIENE DU PERSONNEL Afin de pr venir les risques de transmission crois e des infections et dans la mesure o le statut infectieux du patient est le plus souvent inconnu du praticien il est indispensable de respecter les mesures d hygi ne de base au premier rang desquelles figurent l hygi ne des mains et l hygi ne de la tenue La pr vention repose galement sur la connaissance et la mise en uvre des pr cautions standard face aux risques de contamination li s au sang et aux liquides biologiques annexe Il de la circulaire DGS DH n 98 249 du 20 avril 1998 le respect des r gles d asepsie et de pr paration du malade et sur la ma trise de la contamination de l environnement Toutes ces r gles doivent tre respect es en tout lieu de soins par tous les praticiens et leurs assistant e s et pour tout patient Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 16 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Tableau 1 Les pr cautions standard Mesures de pr vention appliquer vis vis de l ensemble des patients d apr s l annexe II de la circulaire DGS DH n 98 249 du 20 avril 1998 SITUATIONS MODALIT S Si contact avec du sang ou produit biologique Apr s piq re blessure lavage et anti
84. nt au moins aux crit res de potabilit Tableau 7 Rappel de la qualit microbiologique de l eau potable Type de micro organisme Limites de qualit Escherichia coli 0 100 mL Ent rocoques 0 100 mL Indicateurs de qualit au point d usage non Niveau cible obligatoire Flore a robie revivifiable 22 C lt 100 UFC ml l entr e et pour le point d usage pas de variation dans un rapport de 10 par rapport la valeur habituelle l entr e Les caract ristiques de l eau potable ne sont assur es que jusqu au raccordement du compteur d arriv e Aux Etats Unis l association dentaire am ricaine ADA propose un niveau cible lt 200 UFC mL et les Centers for Disease Control and prevention CDC un niveau comparable celui demand pour l eau potable lt 500 UFC ml e Ma trise de la contamination Des m thodes physiques et chimiques sont employ es pour ma triser la qualit microbiologique de l eau des units produits chimiques d sinfectants purge des tubulures filtration de l eau Produits chimiques Plusieurs dispositifs de d sinfection sont propos s par les fabricants sans qu ils aient fait l objet d une valuation rigoureuse en l absence de m thode standardis e d valuation de leur activit sur les micro organismes et ou sur le biofilm qui se constitue dans les tubulures Les d sinfectants utilis s pourront tre base de chlore exemple h
85. nt dans Blessures avec sondes automate du panier de pr d sinfection Nettoyage curettes contenant les instruments Extraction Blessure avec syndesmotome Points d appui dentaire l vateur Protection de la main antagoniste laide d une compresse de protection Soins Blessure avec fraises en Points d appui conservateurs dynamique ou en statique et proth tiques projections Double aspiration instruments rotatifs munis de lumi re froide miroirs ou carteurs efficaces pour une bonne visualisation Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 30 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 5 2 4 Conduite tenir en cas d AES La conduite tenir en cas d AES doit tre connue de tout le personnel du cabinet dentaire Elle doit donc faire l objet d une proc dure affich e ou consultable dans les zones de soins et de st rilisation Le mat riel n cessaire aux soins imm diats doit tre imm diatement accessible ainsi que les coordonn es du m decin r f rent AES le plus proche habituellement aux urgences d un tablissement hospitalier ou dans le service des maladies infectieuses Par ailleurs il est indispensable d analyser les causes de l accident pour viter qu il ne se reproduise 1 Soins imm diats 2
86. oins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 10 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s dans une population singuli re quand il existe des h t rog n it s g ographiques est donc un param tre d terminant de l pid miologie de la transmission des agents infectieux Selon qu il s agit d une transmission quipe soignante patient patient patient ou patient quipe soignante la combinaison de ces param tres conduit autant de situations particuli res L incidence des infections acquises au cabinet dentaire est difficile estimer Parmi les agents infectieux impliqu s les virus sont plus fr quents que les bact ries La d monstration de la transmission d agents infectieux du soignant vers le soign a t formellement tablie dans certaines situations en particulier dans le cas du VIH et de l h patite B La transmission de virus pr sents dans le sang du soign vers l quipe soignante est galement bien document e au cours des accidents d exposition au sang AES voir chapitre 5 Le risque d infections respiratoires est galement plus lev chez le personnel dentaire que dans le reste de la population Par exemple lors de soins dentaires un patient porteur de tuberculose pulmonaire le risque de transmission au soignant est consid r comme important lorsque le patient tousse Les infections respira
87. olidarit s ESB Enc phalopathie Spongiforme Bovine ESST Enc phalopathie Spongiforme Subaigu Transmissible FDI International Dental Federation GERES Groupe d Etude sur le Risque d Exposition des Soignants aux agents infectieux Association de soignants travaillant la connaissance et la pr vention des risques infectieux professionnels HAS Haute Autorit de Sant Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 66 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s MCU PH Ma tre de Conf rence des Universit s Praticien Hospitalier vMCJ variant de la Maladie de Creutzfeldt Jakob OMS Organisation Mondiale de la Sant OPTC Objets Piquants Tranchants Coupants PH Praticien Hospitalier PU PH Professeur des Universit s Praticien Hospitalier SFHH Soci t Fran aise d Hygi ne Hospitali re SFHOS Soci t Fran aise d Hygi ne en Odontostomatologie SFSCMF Soci t Fran aise de Stomatologie et Chirurgie Maxillo Faciale SPILF Soci t de Pathologie infectieuse de Langue Fran aise UFC Unit s Formant Colonies UFR Unit de Formation et de Recherche Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 67 Directio
88. omatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 70 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s normative Proc dure standardis e de friction des mains Verser un volume appropri du produit pour traitement hygi nique des mains R ou P dans le creux des mains s ches et frotter vigoureusement la peau pendant 50 s jusqu aux poignets selon la proc dure nor malis e de friction des mains indiqu e ci dessous afin d obtenir une impr gnation totale des mains L action chaque tape est r p t e cing fois avant de passer l tape suivante la fin de l tape 6 recom mencer la succession des m mes tapes de mani re appropri e jusqu ce que le temps de lavage sp cifi en 5 6 4 2 et 5 6 4 3 soit termin tape 1 tape 2 tape 3 Paume contra paume Paume de la main droite sur le dos de Paume contre paume avec les doigts la main gauche et paume de la main entrelac s gauche sur le dos de la main droite tape 4 tape tape 5 Dos des doigts contre la paume oppo Friction en rotation du pouce droit Friction en rotation en mouvement de s e avec les doigts embo t s ench ss dans la paume gauche et va et vient avec les doigts joints de la vice versa main droite dans la paume gauche et vice versa Figure A 1 Proc dure standardis e de friction des mains Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et sto
89. on les empreintes sont achemin es vers le laboratoire de proth se dans un sachet plastique tanche enferm dans une bo te de protection Le laboratoire doit tre inform de la r alisation de cette d sinfection Produits pour le traitement des films radiographiques des mat riaux d empreinte et des proth ses Le NaOCI ou Eau de Javel est commercialis e soit e sous forme concentr e berlingot 9 6 de chlore actif diluer imp rativement pour reconstituer un litre d Eau de Javel 2 6 e sous forme dilu e en bouteille d un litre 2 6 de chlore actif Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 46 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Les conditions de conservation date de p remption temp rature dur e lumi re de dilution et de dur e d application doivent tre respect es pour que l Eau de Javel soit efficace Par ailleurs son efficacit est diminu e en pr sence de mati res organiques et lors de m lange avec d autres produits chimiques Un nettoyage et un rin age l eau sont donc indispensables avant son application L Eau de Javel 2 6 de chlore actif doit tre fra chement pr par e et appliqu e dans ce cas l pendant 15 minutes Pour en savoir plus 1 ANAES ADF R f rentiel d auto valuation des pratiques en odontologi
90. onseill chez la femme enceinte ou allaitant Enfant lt 6 ans pour la forme bain de bouche Hypersensibilit Enfant de 30 mois 5 ans selon le produit Le praticien doit se r f rer la notice du produit Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 24 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 4 4 1 Utilisation pratique des antiseptiques L efficacit des produits peut tre consid rablement r duite par la dilution par la pr sence de mati res organiques sang et s rum ou de substances incompatibles tensioactifs Aussi l antisepsie proprement dite doit toujours tre pr c d e d une phase de d tersion et d une phase de rin age Le brossage des dents constituera cette phase de d tersion il doit tre fortement recommand au patient par le praticien avant chaque consultation En cas d intervention haut niveau de risque le brossage soigneux des dents suivi d un rin age abondant sera effectu avant l antisepsie proprement dite Le tableau 5 pr cise les modalit s de l antisepsie en fonction du geste pratiqu Tableau 5 Modalit s de r alisation de l antisepsie en fonction du niveau de risque infectieux li l acte Geste de haut niveau de risque Geste de niveau de risque acte chirurgical interm diaire
91. onstitution d un dossier technique Amiante d cret n 2001 840 du 13 septembre 2001 ou articles L 1334 13 en cas de vente R 1334 14 R 1334 29 et R 1136 2 R 1336 5 du code de la sant publique Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 51 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Divers l ments constitutifs vont galement contribuer l hygi ne du cabinet en facilitant le nettoyage des locaux la protection murale derri re les points d eau pour viter la d gradation des murs lavabo bacs sanitaires vidoirs la suppression des angles vifs des recoins et des joints de diff rentes natures gr ce des sols remont s en plinthes avec une gorge arrondie une paillasse monobloc remont e en dosseret avec une gorge arrondie des meubles aux angles arrondis avec des poign es d ouverture aux formes simples 7 1 4 Mobilier et am nagements Le mobilier et les quipements r duits au strict minimum sont si possible sur pieds pour faciliter l hygi ne des sols ou mieux sur roulettes pour en faciliter le d placement Ils doivent tre faciles nettoyer Pour ne pas exposer inutilement des mat riels aux projections g n r es par les soins les plans de travail et les parties sup rieures des meubles de rangement sont d gag s au ma
92. ou chirurgiens dentistes qui utilisent ces concentr s plaquettaires doivent rigoureusement se conformer aux obligations d ontologiques tre form s au pr l vement sanguin la pr paration extemporan e et l utilisation du PRF ainsi obtenu ils doivent en outre respecter les r gles de bonnes pratiques de soins en particulier pour assurer la s curit des patients vis vis de risque infectieux Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 61 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s LEXIQUE Accident d exposition au sang AES toute exposition percutan e par piq re ou coupure ou tout contact sur de la peau l s e ou des muqueuses bouche yeux avec du sang ou un liquide biologique souill par du sang GERES Antisepsie op ration au r sultat momentan permettant au niveau des tissus vivants dans la limite de leur tol rance d liminer ou de tuer les micro organismes et ou d inactiver les virus en fonction des objectifs fix s Le r sultat de cette op ration est limit aux micro organismes pr sents au moment de l op ration AFNOR NF T 72 101 Antiseptique produit ou proc d utilis pour l antisepsie dans des conditions d finies Si le produit ou proc d est s lectif ceci doit tre pr cis Ainsi un antiseptique ayant une action
93. our la pompe salive ces embouts ou canules doivent tre syst matiquement jet s entre deux patients Pour l aspiration haute v locit les embouts ou canules doivent tre soit jet s soit st rilis s e Les tubulures Le r seau de tubulures doit faire syst matiquement l objet d un nettoyage et d une d sinfection apr s tout acte sanglant Il doit tre l objet d un rin age l aide d un demi litre d eau apr s tout autre acte et doit tre quotidiennement d tartr et trait par l aspiration d une solution d tergente d sinfectante adapt e Les filtres doivent tre nettoy s et d sinfect s quotidiennement 6 3 4 Unit dentaire Tous les instruments d tachables ayant t trait s s par ment l entretien de l unit inclura la seringue air eau les tubulures et le circuit d alimentation en eau Seringue air eau La seringue air eau peut tre contamin e l ext rieur par projection et l int rieur par aspiration ou reflux valve anti retour conseill e Le corps de la seringue doit tre nettoy et d sinfect ext rieurement Les embouts doivent tre soit usage unique soit d montables et st rilis s entre chaque patient Tubulures et circuit d alimentation en eau Les tubulures peuvent tre contamin es par la remont e de germes lors de l utilisation des instruments rotatifs des d tartreurs ultrasons et de la seringue air eau sp cialement en pr sence de r aspirateur de goutte dispos
94. qui stipule que cette recommandation s applique aux personnes qui dans le cadre d activit s professionnelles ou b n voles sont susceptibles d tre en contact direct avec des patients et ou d tre expos es au sang et autres produits biologiques soit directement contact direct projections soit indirectement manipulation et transport de dispositifs m dicaux de pr l vements biologiques de linge de d chets 5 2 Pr vention des accidents d exposition au sang AES et aux liquides biologiques Un Accident d exposition au sang AES correspond toute exposition percutan e par piq re ou coupure ou tout contact sur de la peau l s e ou des muqueuses bouche yeux avec du sang ou un liquide biologique souill par du sang 5 2 1 Donn es pid miologiques A partir d un patient porteur d antig ne HBs le risque de s roconversion pour l h patite B chez le sujet expos de fa on percutan e varierait de 5 si le patient source ne pr sente pas d antig ne HBe 30 en cas de pr sence d antig ne HBe Le taux de s roconversion apr s contact serait de 1 8 pour l h patite C et de 0 31 pour le VIH Chez les chirurgiens dentistes le taux de pr valence des marqueurs d antig ne du VHB varie entre 10 et 25 selon les tudes et le type d exercice soit un taux 4 10 fois plus lev que dans la population Neuf cas de s roconversion VIH pouvant tre li s des soins dentaires ont t recens s la d
95. ransmission d infections crois es Ils rel vent d une d sinfection que l on qualifiera de bas niveau et qui vise la bact ricidie et la fongicidie Un produit d tergent d sinfectant peut tre utilis dans ce cas Il faut toujours lire attentivement les notices d utilisation des dispositifs m dicaux afin de s assurer que le type de traitement effectu est compatible avec le niveau requis cf 6 4 Il faut privil gier l achat de dispositifs faciles nettoyer et st riliser et accompagn s de notices claires et compl tes Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 35 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 6 2 Etapes de traitement des dispositifs m dicaux La proc dure de st rilisation n cessite pour tre efficace des op rations pr liminaires qui sont le d montage la pr d sinfection le rin age le nettoyage et le conditionnement Ces tapes sont imp ratives Cf sch ma ci apr s Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 36 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s TRAITEMENT DE L INSTRUMENTATION REUTILISABLE DEMONTAGE PRE DESINFECTION RIN AGE ULTRASON
96. rnational European Association of Osseointegration Amsterdam Research Abstract Addendum 2000 89 3 Scharf DR Tarnow DP Kinney LA Success rates of osseointegration for implants placed under sterile versus clean condition J Periodontol 1993 64 954 956 4 Southwood RT Rice JL McDonald PJ Infection in experimental hip arthroplasties J Bone Joint Surg 1985 67 229 Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 59 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 10 UTILISATION DU MATERIEL D ORIGINE BIOLOGIQUE En chirurgie dentaire et stomatologie des produits contenant des mati res premi res d origine soit biologique soit animale substitut osseux produit h mostatique ou r g n rant tissulaire soit humaine peuvent tre utilis s Selon les cas il s agit de m dicaments de dispositifs m dicaux voire de produits d origine humaine vis e th rapeutique 10 1 M dicaments Des mati res premi res d origine animale ou humaine peuvent entrer dans la composition d un m dicament Tout m dicament avant sa mise sur le march est valu et obtient une autorisation de mise sur le march Les risques de transmission des maladies infectieuses que peut repr senter la mati re premi re d origine biologique sont donc pris en compte au moment de cette valuation
97. s aux exigences essentielles de la directive pr cit e est attest e par le marquage CE dont le sigle est port sur l emballage Le masque m dical ne doit pas tre confondu avec les appareils de protection respiratoire jetables filtrant les particules souvent appel s masques de protection respiratoire En effet ceux ci sont destin s prot ger celui qui le porte contre l inhalation d agents infectieux transmissibles dans des situations risque telles que tuberculose SRAS grippe aviaire Il existe trois classes d appareils de protection respiratoire jetables par ordre croissant d efficacit FFP1 FFP2 FFP3 Pour tous les soins en chirurgie dentaire et en stomatologie il convient de porter un masque m dical Le masque est chang chaque fois qu il est humide apr s un geste chirurgical et entre deux patients Une fois mis en place le masque ne doit jamais tre touch pendant les soins La dur e de la protection est d environ trois heures dans des conditions normales d utilisation Le masque est une protection usage unique U U il doit donc tre jet d s qu il est retir Pour plus d informations se reporter sur le site du Minist re charg de la sant www sante gouv Dossier grippe aviaire informations pour les professionnels de sant Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 2
98. s de protection d sinsertion 2 mains apr s sp cifiques pour viter tout risque usage aiguille nue recapuchonneur d pose de seringue et seringue double corps aiguille nue sur plateau aiguille r tractable limination bo te OPCT de volume important plac e au plus pr s du soin Chirurgie Piq re coupure aiguille de carteurs adapt s bistouri usage unique suture lame de bistouri Blessure ou projections lors de l utilisation d instruments rotatifs Sutures 2 pinces technique No Touch liminer l aiguille l aide d une pince Masque avec visi re ou lunettes de protection Aspiration chirurgicale ou double aspiration Scialytique lumi re froide frontale loupes Table op ratoire rang e D moulage des Blessure avec couteau pl tre Points d appui mod les Nettoyage et D sinfection des empreintes D tartrage Blessure avec insert d ultrasons Points d appui D sinsertion apr s chaque patient Utilisation d une clef sp cifique de protection Curetage Blessure avec curettes Points d appuis accrus utilisation de la Chirurgie Blessure avec un instrument deuxi me main parodontale d tartrer de type CK6 Pr Blessure avec sondes Bac de d tergent d sinfectant dans la salle de d sinfection curettes soins Pas de contact manuel avec les instruments Cassettes sets pr par s Automates Gants de m nage ou placeme
99. s des soins Texte non paru au Journal officiel 68 ANNEXE II Choix d un st rilisateur la vapeur d eau 72 Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 4 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 1 INTRODUCTION Les questions de sant tendent occuper une place accrue dans les politiques publiques comme dans les pr occupations de la population et dans les media L mergence de la notion de s curit sanitaire a conduit non seulement dans le syst me de soins mais aussi en mati re d alimentation et plus g n ralement d environnement une politique d am lioration de la qualit ainsi qu l organisation des dispositifs de vigilance et de contr le Dans le domaine de la sant l apparition de nouveaux risques prions virus souches de bact ries r sistantes populations fragilis es et l cho consid rable de certaines crises sanitaires r centes ont fait de la s curit des soins une exigence majeure qui r pond une forte attente sociale et s impose d sormais tous La pr vention du risque infectieux vise tout mettre en uvre pour assurer la s curit des patients et des professionnels de sant Elle repose sur des obligations l gales r glementaires et d ontologiques et comporte de nombreuses actions suivi de l application de la r
100. s et des Infections Li es aux Soins CTINILS en septembre 2005 puis approuv par le Conseil Sup rieur d Hygi ne Publique de France CSHPF section des maladies transmissibles en janvier 2006 Le document est accessible sur le site du Minist re charg de la sant Www sante gouv fr Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 6 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Liste des membres du groupe de pilotage AMEISEN Eva CMSCMFF BARRUEL Fran ois stomatologiste Paris BERTRAND Jacques Charles PU PH chef du service de stomatologie et chirurgie maxillo faciale H pital Piti Salpetri re Paris CESBRON Jean Yves CSHPF COUREUL Marie H l ne cadre sup rieur de sant H pital H tel Dieu Paris DE BELS Fr d ric HAS DENEUVILLE Odette CMSCMFF DROUVOT Val rie cadre sup rieur de Sant Cellule infections nosocomiales DGS DUMARTIN Catherine SFHH DUVAL Xavier MCU PH H pital Bichat Claude Bernard Paris FARRET Dani le cadre sup rieur de Sant CCLIN Paris Nord FAIBIS Isabelle DSS FERRAND Dominique service d hygi ne hospitali re CHU Clermont Ferrandn GOETZ Marie Louise SFHH GUILLAIN Michel Acad mie Nationale de Chirurgie Dentaire HAUW Jean Jacques PU PH H pital Piti Salp tri re Paris KARNYCHEFF Fran oise Afs
101. s familiaux d ESST ant c dents d intervention chirurgicale avec ouverture de la dure m re notamment intervention neurochirurgicale ou exploration c r brale invasive l exception des interventions r alis es en France partir du 1er janvier 1995 e cat gorie 3 patients suspects ou atteints d ESST c est dire pr sentant des signes cliniques vocateurs de la maladie En ce qui concerne les tissus la r partition tissulaire de l infectiosit varie selon la forme de la maladie Dans les formes classiques d ESST humaines sporadique iatrog ne ou g n tique les tissus dont il a t d montr qu ils taient responsables d une transmission iatrog ne sont le tissu nerveux central l il et l hypophyse Cependant la prot ine anormale a t d tect e dans d autres tissus tels que le muscle et la rate Dans le cas du variant de la maladie de Creutzfeldt Jakob VMCJ la r partition tissulaire de l infectiosit est plus large La pr sence de la prot ine pathologique PrP 2 Site Internet de l Institut de Veille Sanitaire http www invs sante fr surveillance index htm Donn es actualis es mensuellement Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 12 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s dans les formations lympho des des malades sugg re l infe
102. s ou potentiellement nocifs sur le mat riel ou la personne Recommandation n R 84 20 CEE Pr sence d un l ment ind sirable dans un fluide sur une surface ou dans un espace prot g Dans le cas d une contamination biologique on utilisera le terme de biocontamination ASPEC D contamination voir Pr d sinfection ce terme doit tre r serv au risque de contamination radioactive ou chimique Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 62 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s D sinfection op ration au r sultat momentan permettant d liminer ou de tuer les micro organismes et ou d inactiver les virus ind sirables port s par des milieux inertes contamin s en fonction des objectifs fix s Le r sultat de cette op ration est limit aux micro organismes pr sents au moment de l op ration AFNOR NF T 72 101 Terme g n rique d signant toute action vis e anti microbienne quel que soit le niveau de r sultat utilisant un produit pouvant justifier in vitro des propri t s autorisant le qualifier de d sinfectant ou d antiseptique Il devrait logiquement toujours tre accompagn d un qualificatif et l on devrait ainsi parler de e d sinfection de dispositifs m dicaux du mat riel m dical e d sinfection des sols e d sinfe
103. s salissures particules d chets souillures des objets trait s Les mat riels pr d sinfect s sortis du bac seront rinc s abondamment L action du nettoyage est physique chimique m canique et thermique On utilise une solution d tergente ou d tergente d sinfectante Les produits ald hydiques qui ont la propri t de fixer les prot ines ne doivent pas tre employ s Tout mat riel compos de pi ces d tachables doit tre dans la mesure du possible d mont Il est n cessaire de nettoyer un instrument neuf avant de proc der sa premi re st rilisation ou sa premi re d sinfection Nettoyage manuel avec brossage des mat riels Cette pratique est mise en uvre au sortir des instruments du bac d immersion dans la solution pr d sinfectante L action de brossage permet d liminer les particules adh rentes et toutes les souillures II faut veiller choisir des brosses ne d t riorant pas les instruments et utiliser un d tergent d sinfectant identique celui utilis pour la pr d sinfection Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 38 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Il faut penser nettoyer d sinfecter ou st riliser les brosses ou cardes m talliques Proscrire les ponges Nettoy
104. sant un contact avec du sang ou des liquides biologiques Une friction hydroalcoolique doit tre effectu e imm diatement apr s le retrait des gants C L implantation dans les tablissements de sant de cette m thode de d sinfection des mains en remplacement du lavage des mains traditionnel doit s accompagner d une large campagne incitative et d explication sous l gide du Comit de lutte contre les infections nosocomiales et de l quipe op rationnelle d hygi ne hospitali re de l tablissement de sant informant les soignants des avantages et des limites d utilisation de cette m thode Un programme de formation du personnel soignant m dical et param dical doit tre envisag en particulier dans les services haut risque infectieux Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 68 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Figure 1 Proc dure standardis e de friction des mains NF EN 1500 reproduit avec l autorisation de l AFNOR Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 69 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et st
105. saps KARSENTY Paul DGS KLEINFINGER Samuel ADF LECOLIER Marie Dominique PH H pital Robert Debr CHU Reims LEPORT Catherine PU PH H pital Bichat Claude Bernard Paris MARION Dominique MCU PH UFR d odontologie CHU Nantes MOATTY Roger Acad mie Nationale de Chirurgie Dentaire ORPHELIN Dominique PH Centre hospitalier Sud Francilien Fleury M rogjis REGARD Robert membre du Conseil National de l Ordre des Chirurgiens Dentistes RENARD DUBOIS Sylvie cellule infections nosocomiales DGS SARRADET Alice cellule infections nosocomiales DGS TRAORE Ousmane MCU PH service d hygi ne hospitali re CHU Clermont Ferrand ZATTARA Henry Conseil National de l Ordre des M decins Marseille ZEITOUN Roland Acad mie Nationale de Chirurgie Dentaire Pr sident SFHOS Remerciements aux relecteurs AUPEE Martine m decin hygi niste Rennes BISMUTH Yvan chirurgien dentiste Nogent sur Marne BONNAURE MALET MARTINE PU PH UFR d odontologie Rennes BOURLIER Herv chirurgien dentiste Viroflay CALFON Philippe chirurgien dentiste Boulogne DAIEFF Charles Yves stomatologiste coll ge des m decins stomatologistes Paris DE MELLO Gilbert PU PH UFR d odontologie Rennes Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 7 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidar
106. se reports Br Dent J 2003 195 6 319 21 10 WHO Guidelines on Transmissible Spongiform Encephalopathies in relation to biological and pharmaceutical products February 2003 WHO BCT QSD 03 01 11 Circulaire DGS SD5C DHOS 2005 n 435 du 23 septembre 2005 relative aux traitements de dispositifs m dicaux utilis s chez les sujets ayant re u des produits sanguins labiles provenant de donneurs r trospectivement atteints de variant de la maladie de Creutzfeldt Jakob Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 14 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Les maladies prions sur Internet 1 Surveillance Institut de veille sanitaire InVS http www invs sante fr publications mcj intro_mcj html 2 Travaux de l Afssaps http www afssaps sante fr Rubrique r le et mission Groupes de travail Evaluation des dispositifs m dicaux vis vis du risque de transmission des agents transmissibles non conventionnels ATNC 3 Dossier et foire aux questions concernant la circulaire n 138 du 14 mars 2001 http www sante gouv fr htm pointsur vache index1 htm dossier ESST Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 15 Direction G n rale de la Sa
107. seau e par contact indirect par l interm diaire des mains souill es du praticien ou de l assistant e des instruments du mat riel ou des surfaces contamin es e par voie a rienne directement par voie inter humaine ou par l interm diaire d a rosols g n r s par les soins sang liquides biologiques eau du r seau Dans ce contexte les agents infectieux peuvent se transmettre et donc des infections sont possibles e de patient patient directement salle d attente mais surtout de fa on indirecte par des instruments insuffisamment d sinfect s ou non st rilis s entre deux patients par une faute d asepsie par exemple lorsque les mains du personnel sont souill es au contact du mat riel appareil radio vibreur pour mat riaux d obturations lampe polym riser ou de l environnement e du patient l quipe m dicale si celle ci ne se prot ge pas notamment contre le risque d exposition au sang aux liquides biologiques et une contamination par voie a rienne e du praticien porteur d une pathologie infectieuse exemple h patite virale grippe patient e du patient lui m me exemple endocardite d origine endog ne la suite de soins dentaires infection du site op ratoire e partir de l environnement eau du r seau eau de lunit La connaissance par le praticien et l assistant e dentaire des modes de transmission des agents infectieux est importante car elle co
108. seill chez la femme iod e perturbations thyro diennes enceinte ou allaitant BIGUANIDES Lavage Hypersensibilit hygi nique et I chirurgical PRODUITS HYDROALCOOLIQUES MELANGE Friction conserver l abri de laj Peau l s e sauf l sions D ALCOOLS hygi nique et chaleur mineures de type crevasses Ou friction Ne pas utiliser sur une peau petites coupures Alcool autres chirurgicale mouill e Mains souill es principes actifs Mains mouill es chlorhexidine mollient 3 2 Tenue professionnelle Barri re entre le patient et le personnel le port de cette tenue a pour objectifs de limiter la contamination du personnel par le patient et du patient par le personnel La tenue doit tre adapt e aux diff rentes situations rencontr es tenue habituelle de base protection vis vis des risques li s aux produits biologiques lors des actes risques contacts ou projections geste chirurgical Son usage doit toujours tre confront aux objectifs atteindre pour viter les erreurs sources d inefficacit et de surco ts inutiles exemple de l utilisation des gants La r flexion sur la gestuelle au cabinet est une n cessit 3 2 1 Tenue de travail Le port d un v tement de travail manches courtes tunique pantalon ou d faut blouse longue est recommand pour tous les soins Il devra tre enlev en fin d activit chang quotidiennement et en cas de souillure 3 2 2 Gants
109. sepsie au niveau de la plaie Apr s projection sur muqueuse conjonctive rin age abondant l eau ou au s rum physiologique Lavage et ou d sinfection des mains Apr s retrait des gants entre deux patients deux activit s Port de gants Les gants doivent tre chang s entre deux patients deux activit s et en cas d interruption de soins Si risque de contact avec du sang ou tout autre produit d origine humaine les muqueuses ou la peau l s e du patient notamment l occasion de soins risque de piq re Ou Lors des soins lorsque les mains du soignant comportent des l sions Port de surblouses masques lunettes Si les soins ou manipulations exposent un risque de projection ou d a rosolisation de sang ou tout autre produit d origine humaine Mat riel souill Mat riel piquant coupant tranchant usage unique ne pas recapuchonner les aiguilles ne pas les d sadapter la main d poser imm diatement apr s usage sans manipulation ce mat riel dans un conteneur adapt situ au plus pr s du soin et dont le niveau maximal de remplissage est v rifi Mat riel r utilisable manipuler avec pr cautions ce mat riel souill par du sang ou tout autre produit d origine humaine D poser imm diatement apr s usage sans manipulation ce mat riel dans un conteneur adapt situ au plus pr s du soin et dont le niveau maximal de remplissage est v rifi V ri
110. si porter lunettes et masque contre le risque de projection 6 2 1 Pr d sinfection anciennement d nomm d contamination Cette tape qui prot ge le personnel facilite le nettoyage ult rieur en abaissant le niveau de contamination La pr d sinfection ne peut en aucun cas se substituer l ensemble des op rations suivantes nettoyage d sinfection ou st rilisation C est l immersion de tous les instruments utilis s en bouche y compris les instruments dynamiques turbines contre angles pi ces main ainsi que les cl s de d montage d s la fin de leur utilisation dans une solution imp rativement d tergente d sinfectante afin d viter les incrustations et de diminuer le niveau de contamination des mat riels Privil gier l achat des instruments r pondant toutes les exigences de s curit en mati re de nettoyage et de st rilisation La qualification de st rilisable doit engager le fabricant fournir un mat riel permettant toutes les tapes de la proc dure sans en exclure aucune Le bac pour l immersion doit tre suffisamment grand et muni d un couvercle Ne pas employer de produits contenant des ald hydes qui ont la propri t de fixer les prot ines Respecter le temps de trempage et la fr quence de renouvellement du bain d immersion pr conis s par le fabricant le changer au moins tous les jours 6 2 2 Nettoyage C est l ensemble des op rations visant liminer le
111. st riles ou d sinfect s selon le niveau de risque li lacte et au patient Aussi il convient de manipuler ce mat riel et ces produits en respectant les r gles d asepsie de prot ger le patient et de mettre en place un champ op ratoire pour certains gestes cf chapitre 9 Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 23 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 4 4 Antiseptiques L utilisation d un antiseptique en pratique dentaire vise r duire la flore microbienne buccale ainsi que la flore cutan e p ri buccale susceptible d tre l origine d une complication infectieuse li e aux soins L activit recherch e est donc essentiellement une activit bact ricide et fongicide La plupart des produits antiseptiques sont bact ricides voire fongicides En ce qui concerne les activit s virucides et sporicides elles supposent des temps de contact et souvent des concentrations en principes actifs bien sup rieurs ceux compatibles avec la pratique des soins Le choix d un antiseptique tiendra compte de son spectre d activit antimicrobienne de sa tol rance et du temps de contact n cessaire son efficacit Dans le domaine dentaire l utilisation sur une muqueuse limite le recours certains produits comme par exemple les alcools fortement concentr s De
112. struments souill s et de produits de radiographie lors du contact avec les d sinfectants et les produits d entretien 3 2 3 Masque et lunettes Le masque m dical aussi appel masque chirurgical est con u pour prot ger l environnement de travail de celui qui porte le masque Il est destin viter lors de l expiration de celui qui le porte la projection de s cr tions des voies a riennes sup rieures ou de salive pouvant contenir des agents infectieux transmissibles par voie gouttelettes transmission par des gouttelettes de salive ou de secr tions des voies a riennes sup rieures ou a rienne transmission a roport e par de fines particules de type droplet nuclei ou poussi res Ainsi le masque m dical est utilis port par le soignant pour pr venir la contamination du patient et de son environnement air surfaces produits Par ailleurs le masque m dical prot ge celui qui le porte contre les agents infectieux transmissibles par voie gouttelettes En aucun cas il ne le prot ge contre les agents infectieux transmissibles par voie a rienne En outre si le masque comporte une couche imperm able il prot ge celui qui le porte contre un risque de projection de liquides biologiques Ce masque est parfois quip d une visi re prot geant les yeux Les masques m dicaux sont des dispositifs m dicaux de classe l qui rel vent de la directive europ enne 93 42 CEE La conformit de ces masque
113. sure au sein de laquelle l ATNC serait prot g contre l action des proc d s d inactivation e l utilisation de dispositifs m dicaux usage unique doit tre largement privil gi e d s lors que la qualit et la s curit des soins sont assur es e le mat riel thermosensible ne doit plus tre utilis afin que tout mat riel r utilisable puisse tre apr s pr d sinfection et nettoyage soigneux autoclav 134 pendant 18 minutes proc d d efficacit importante en mati re d inactivation des ATNC selon la circulaire du 14 mars 2001 relative aux pr cautions observer Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 13 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s lors de soins en vue de r duire les risques de transmission d agents transmissibles non conventionnels Pour les patients de cat gorie 3 tous les soins dentaires seront r alis s en milieu hospitalier de proximit et les mesures op ratoires seront prises en concertation avec le praticien hygi niste de l tablissement et le CLIN Tout le mat riel utilis sera imm diatement s questr puis d truit par incin ration en cas de confirmation du diagnostic conform ment aux dispositions de la circulaire n 138 du 14 mars 2001 En cas de doute une aide la d cision peut tre obtenue aupr
114. tape de nettoyage rincer avec l eau du r seau avec aspiration s cher avec de l air puls sec et propre graisser avec une graisse silicon e faire tourner emballer et st riliser Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 43 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s soit nettoyage par automate certaines tapes peuvent tre assur es par des automates e rincer avec l eau du r seau avec aspiration e passer dans l automate Voir paragraphe 6 22 sur les automates Il convient donc lors de l achat des instruments dynamiques de privil gier ceux qui r pondent toutes les exigences de s curit en mati re de nettoyage et de st rilisation La qualification de st rilisable doit engager le fabricant fournir un mat riel permettant toutes les tapes de la proc dure sans en exclure aucune 6 3 2 Instruments ultrasons de d tartrage et de prophylaxie Actuellement quelques fabricants proposent du mat riel d montable et autoclavable qu il faut privil gier Les pi ces mains non d montables doivent tre nettoy es et d sinfect es Dans tous les cas l insert en m tal doit apr s nettoyage tre st rilis 6 3 3 Aspiration chirurgicale Il faut distinguer s par ment les deux parties du syst me d aspiration e Les embouts P
115. tions Concernant l unit la ma trise des fluides du fauteuil contribue limiter la charge microbienne au niveau de la dent soign e et dans les a rosols provoqu s par certains actes la purge des quipements cordons micromoteurs seringue multifonctions eau du gobelet est un pr alable imp ratif lors de la mise en route du fauteuil pendant au moins 5 minutes et entre chaque patient pendant 20 30 secondes la purge se fait alors avec l instrumentation dynamique souill e encore en place ou avant de brancher de nouveaux instruments 4 2 Pr paration du patient La pr paration du patient a pour objectif d abaisser la densit des germes au niveau de la dent soign e et de limiter l a robiocontamination g n r e par les soins en volume et en qualit Les patients se brosseront si possible les dents avant la consultation dentaire Au cabinet divers l ments contribueront cet objectif e rin age par un bain de bouche antiseptique avant tout traitement e utilisation d une digue pour r duire la contamination des a rosols produits lors de soins n cessitant l utilisation d instruments rotatifs et en endodontie pour isoler la dent et en emp cher la contamination e double aspiration appliqu e la fois avec la pompe salive et la canule haute v locit 4 3 R gles d asepsie respecter lors de la r alisation de l acte Le mat riel et les produits utilis s au cours des soins sont
116. toires notamment virales sont logiquement les infections pour lesquelles le risque de transmission de patient praticien est le plus important par exemple le virus de la grippe Les virus transmission sanguine VIH les virus des h patites B delta C repr sentent un risque de fr quence ind termin e mais aux cons quences potentiellement plus graves Le g nome du VHC a pu tre d tect sur des pr l vements r alis s sur des instruments et des surfaces apr s des soins donn s des malades porteurs du VHC Sur l instrumentation dynamique plusieurs travaux exp rimentaux ont d montr la pr sence possible apr s les soins de g nome du VHB et du VIH ou de bact ries soulignant le risque de contamination crois e Pour en savoir plus 1 Ahtone J Goodman RA Hepatitis B and dental personnel transmission to patients and prevention issues J Am Dent Assoc 1983 106 219 222 2 Barsotti O Morrier JJ Lecollier MD Brisset L Le risque infectieux au cabinet dentaire bilan pid miologique et contr le de l infection crois e Hygi nes 2001 9 210 218 3 Ba ffoy Fayard N Farret D Botherel A H Zeitoun R Astagneau P Br cker G Pratiques en hygi ne dans les secteurs de soins en odontologie ambulatoire Hygi nes 2002 3 232 39 4 Beltrami EM et col Risk and management of blood borne infections in health care workers Clin Microbiol Reviews 2000 13 385 407 5 Centers for Disease Control and preventio
117. u extraction d air Dans lattente de la fermeture herm tique du conteneur de transport on privil gie les conteneurs rigides Cette disposition ne s applique qu en cas de production de d chets d activit s de soins sup rieure 5 kg par mois Le local m nage Il doit permettre d entreposer le mat riel et les produits de m nage et si n cessaire le linge sale et les sacs conteneurs destin s aux d chets Il doit tre quip d un vier et si possible quip de pr f rence d un bac double destin au nettoyage et la d sinfection du mat riel de m nage et d un vidoir pour vacuer les eaux us es d faut celles ci sont vacu es dans les toilettes Les sanitaires Ils sont quip s d un WC et d un lavabo suspendus pour faciliter l entretien des sols la robinetterie sera commande non manuelle L ensemble est compl t par un distributeur de savon recharge enti rement jetable pompe y compris d un distributeur d essuie mains usage unique et d une poubelle 7 2 Entretien des locaux et des surfaces L ensemble des surfaces de la salle de soins situ es proximit de l unit sont contamin es de fa on plus ou moins importante par des micro organismes issus des patients des intervenants et des mat riels contacts manuels projections a rosols provoqu s par les turbines Cette contamination des surfaces constitue un r servoir potentiel pouvant jouer un r le dans la contamin
118. uit l accident Il est donc vivement conseill d identifier l tablissement hospitalier le plus proche quip d un service d urgence et de noter les num ros de t l phone solliciter sur la fiche des AES Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 31 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s 2 2 Mise en route d une prophylaxie de l infection VIH Lorsque l indication d une chimioprophylaxie antir trovirale anti VIH est pos e le traitement d bute le plus rapidement possible apr s AES sur prescription du m decin r f rent AES avec le consentement du professionnel de sant accident Le d lai optimal de mise en route du traitement est de 4 heures mais celui ci peut tre indiqu jusqu 48 heures apr s l exposition au risque La coordination entre le m decin r f rent AES le m decin traitant du patient source et le m decin traitant du professionnel de sant bless est n cessaire pour garantir la meilleure qualit de prise en charge de la victime d un AES 3 Reconnaissance de l origine professionnelle de la contamination 3 1 D clarer l accident du travail Pour obtenir la reconnaissance de l origine professionnelle de la contamination cons cutive un AES l accident du travail doit tre d clar e Le salari praticien assistant
119. ximum l quipement informatique est loign au maximum de l unit et n est pas touch pendant le soin Le cas ch ant cet quipement notamment le clavier sera emball d un film plastique La salle d examen et de soins Les r servoirs potentiels de micro organismes plantes vertes tag res non ferm es mobilier recouvert de mat riaux sont proscrire La zone de soins comportera un unit dont le choix int grera entre autres exigences des crit res d hygi ne si ge et dossier du fauteuil lisses et sans coutures cordons lisses syst me d aspiration de pr f rence d montable commandes p dales ou par touches digitales sans relief un scialytique avec une poign e recouverte d une protection usage unique pour chaque patient un des meuble s mobile s destin s recevoir du mat riel d examen et de soins un quipement pour l hygi ne des mains comportant un lavabo sans trop plein de pr f rence isol des plans de travail s il y est int gr il faut viter de d poser des objets proximit du poste d eau car ils y seraient expos s aux claboussures g n r es par le lavage des mains une distribution d eau de pr f rence commande non manuelle cellule photo lectrique un distributeur de solution hydroalcoolique ou de savon liquide de pr f rence avec une recharge enti rement jetable pompe y compris un distributeur d essuie mains
120. ypochlorite de sodium avec 0 5 1 ppm de chlore libre pendant 10 minutes chaque jour de peroxyde d hydrog ne d ammoniums quaternaires Guide de pr vention des infections li es aux soins r alis s en chirurgie dentaire et stomatologie Minist re de la sant et des solidarit s DGS juillet 2006 45 Direction G n rale de la Sant Minist re de la Sant et des Solidarit s Ces produits chimiques d sinfectants peuvent tre utilis s pour une d sinfection p riodique selon les recommandations du fournisseur avec un produit concentration lev e n cessitant un rin age abondant Certains proc d s permettent une utilisation en continu d un produit faiblement concentr et non toxique Quelle que soit la modalit de d sinfection il existe un risque de corrosion de l unit et un risque de toxicit pour le personnel manipulant ces produits qui doivent tre pris en compte par le fabricant de produits et l utilisateur Proc dures physiques La purge des tubulures permet de r duire de mani re transitoire le nombre de bact ries en suspension dans l eau contamination li e la stagnation de l eau et la contamination apport e par le patient le cas ch ant La dur e optimale de la purge varie en fonction de l installation et de la contamination initiale de l eau Il est donc recommand d effectuer une purge d au moins cinq minutes en d but de chaque journ e d utilisation ainsi qu entre deux pat

Guide de prévention des infections liées aux soins en chirurgie

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