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1. 41 Au dela de ceci cette p riode de stage et plus particuli rement la visite du professeur tuteur permet de rencontrer l l ve hors de l enceinte de tablissement scolaire 42 43 C ANNEXES ANNEXES Annexe 1 Le cerveau de Mac Lean J P Chich M Jacquet N M riaux M Verneyre Pratique p dagogique de la gestion mentale p 48 Annexe2 Le modele de Herrmann CORTICAL CG CD C E R V E A U HrOAD Limbique gauche imbique droit IL organisateur e communicateur LG LD 44 LIMBIQUE reptilien M J CHALVIN Deux cerveaux pour la classe p 75 Annexe 3 Un profil d apprentissage Un tel a alimente sa cr ativit en puisant dans ses motions a travers le film mental de son v cu Production Totale d embl e N Visuel gt gt RL pi gt p4 Les facteurs RL sont des voqu s sous contr le du ressenti amp motions sensations sentiments J P Chich M Jacquet N M riaux M Verneyre Pratique p dagogique de la gestion mentale p 48 Annexe 4 Le geste d attention Evocation Construction d un voqu perception restitution 45 J P Chich M Jacquet N M riaux M Verneyre Pratique p dagogique de la gestion mentale p 65 Annexe 5 le geste de m morisation vocation L voqu d un savoir est associ al voqu de l utilisation de ce savoir perception restitution J P Chich M Jacquet N M riaux M Verneyr2. La GDA souhaite aider les l ves continuer d apprendre ult rieurement a l valuation sommative Elle ne remet pas plus tard l acquisition des connaissances mais elle se propose d tre un moyen de g rer les diff rents rythmes d apprentissage des l ves la GDA souhaite permettre aux moyens des diff rents outils p dagogiques aux l ves de se conna tre ou se reconna tre dans leurs attitudes d apprentissage pour acc l rer leur rythme d acquisitions des connaissances la GDA souhaite galement faire ressentir l l ve l implication de l enseignant dans son projet de r ussite scolaire la GDA souhaite d placer le centre de gravit du cours de la p dagogie diff renci e des supports la p dagogie de l vocation les cycles scolaires sont des cycles longs notamment dans l enseignement professionnel puisqu ils s talent sur deux ann es pour la plupart La p dagogie diff r e souhaite permettre de g rer ces dur es d inactivit s de la s quence au moyen des fiches r capitulatives des s quences V Objectifs des fiches r capitulatives GDA Gestion diff renci e des apprentissages 13 Elles sont un moyen de laisser une trace crite de l essentiel de la s quence L essentiel de la lecon ne sera pas seulement au niveau des connaissances mais aussi l organisation des connaissances La GDA est un temps privil gi pour apprendre aconstruire de telles fich
3. il est important de souligner les encha nements entre mots cl s et concepts cl s chaque fois que cela est possible Dans le paragraphe suivant nous aborderons les explications d taill es relatives une technique destin e perfectionner l association des mots cl s et leur repr sentation sch matique II 2 La prise de notes sous sch mas heuristiques Le cerveau est tout fait capable d assimiler une information non lin aire C est ce que nous faisons chaque instant de notre vie quotidienne lorsque nous observons tout ce qui autour de nous comporte des formes photographiques non lin aires photographies tableaux IL 2 1 Le cerveau et les techniques avanc es de la prise de notes Si doit exister un rapport positif entre le cerveau et l information il faut structurer celle ci de mani re l ins rer aussi facilement que possible dans le m canisme c r bral Il d coule de ceci que si notre cerveau fonctionne essentiellement par encha nements et int grations de concepts cl s les notes que nous prenons et les relations que nous tablissons entre les mots doivent dans bien des cas tre structur es de cette facon et non selon les trac s lin aires traditionnels le point central ou l id e principale est d finie plus clairement 27 importance de chaque id e relative est clairement indiqu e Ce qui est important est indiqu pr s du centre du sch ma et les id es secondaires sur les
4. tre P3 dans certains cas le dernier groupe n est point l aise avec ce param tre soit parce que les l ves de ce groupe ne comprennent pas bien comment il faut r agir face ce param tre soit tout simplement parce que les cursus scolaires de ces l ves n ont pu leur fournir les moyens pour l appr hender Dans le dernier cas 1l s agit d l ves qui n ont pas t au coll ge Il convient de pousser notre analyse pour proposer une rem diation Les l ves ont des difficult s d une part de construction de leurs savoirs d autre part de convocation dans ce param tre 12 IV Questionnement sur la gestion diff renci e des apprentissages La GDA est un moyen d aider les l ves dans l apr s valuation sommative Il n est pas n cessaire que celle ci soit imm diate a l valuation sommative La s ance de rem diation ici sera abord e deux s quences apr s la s quence pr sentant des difficult s aux l ves Il est n cessaire d intercaler celle ci entre deux s quences pour ne point perturber le d roulement d une s quence La GDA fournit un cadre int ressant pour l acquisition des connaissances elle permet aux l ves de prendre conscience de leurs difficult s rencontr es lors de la s quence et de la n cessit de les surmonter elle permet une vue panoramique de la s quence la non r ussite des l ves a pour cause que tous ne s instruisent pas aux m me rythmes
5. a vre du geste de r flexion Nous diff rencions un peu de la compr hension dans la mesure o elle suppose que le sujet fasse appel des voqu s ant rieurs Les jugements de comparaison ne s tablissent plus seulement entre le per u pr sent et l vocation de ce per u mais ils int grent des voqu s ant rieurs ils font appel a des formules des lois des exemples des r gles des sch mas op ratoires utilis s ant rieurement Il 4 Le geste de l imagination imagination est le plus souvent suspecte et personne ne songe l enseigner L id e dominante est qu elle provient d un don particulier de la personnalit du g nie ou de tout autre d terminant imprecis Le geste d imagination est toujours sous tendu par un projet c est en quoi il se distingue de la r verie vagabonde Il existe deux formes du geste d imagination Certaines personnes visent ala d couverte les autres a P invention Les d couvreurs cherchent plut t dansla r alit qui les entoure la pr sence d une r ponse cach e Les inventeurs eux s interrogent sur l absence de ce qu ils vont donc inventer en utilisant ce qu ils ont rep r dans leur environnement pour le transformer l am liorer LES APPLICATIONS EN CLASSE ENTIERE 9 E Voir annexe 6 10 o Voir annexe 7 25 I De la perception l vocation L int r t de cette pratique en classe enti re tient au fait qu il n y a pas autant de
6. diaires sont secondaires et ne sont analys s que dans une tape ult rieure souvent par n cessit leur ordre n a gu re d importance Les vocations visuelles se d roulent de facon globale synth tique spatiale Ce type de fonctionnement mental s accommode bien de la d marche inductive On pourrait dire que le sujet peut faire des zooms avant sur son image mentale globalement cadr e d s le d part et que dans ces zooms il peut ventuellement aller chercher une analyse plus pouss e des d tails 21 Nous pourrions penser que les habitudes vocatives familles et constantes dont nous venons de parler d terminent les aptitudes scolaires qui semblent leur correspondre et qu elles permettent d j de brosser un portrait de l apprenant Mais il ne suffit pas de g rer une langue p dagogique pour qu ipso facto on se serve de toutes les formes d images de cette langue III Les param tres Les param tres ont t abord s pr c demment Toutefois dans les profils p dagogiques les personnes g rent le plus souvent un seul de ces param tres c est le param tre dominant III 1 Le param tre dominant C est moins l appartenance une famille que la gestion quilibr e ou non des param tres qui conduit la r ussite ou l chec Chez certaines personnes un param tre l emporte sur les autres on parle alors de param tre dominant Il influence fortement le profil d apprentiss
7. la r solution de cette cat gorie d exercice ne lui procure pas de difficult s particuli res Pour le dernier les r sultats sont stables d favorablement car la r solution de ce type d exercice est pour eux loin d tre ais e voir inconnue Un param tre important qu il convient d ajouter est que la relative baisse des r sultats coi ncide avec l avanc e dans la progression Une baisse volontaire du travail des l ves n est pas une explication suffisante En observant la progression les chapitres ne sont pas plus ou moins difficiles ils sont tout simplement nouveaux II Questions Les difficult s rencontr es par les l ves r sident dans la r solution d une cat gorie d exercices 113 gt particuliers Ces exercices sont class s parmi les exercices de r flexion terme que nous d finirons ult rieurement dans le cadre de la p dagogie des gestes mentaux d Antoine de La Garanderie Pr venir les l ves sur la nature de l exercice est insuffisant pour les aider Attention exercice de r flexion est une consigne parmi tant d autres dont le sens est flou Pour les l ves ayant une repr sentation intuitive ou faible du mot r flexion il leur est difficile voir impossible de r pondre aux attentes des enseignants sur l objet r flexion III Constatations Pour pallier ce probleme la solution imm diate est de proposer une correction de ces valuations suiva
8. pour op rer le glissement du percept vers le concept L vocation tant en quelque sorte des messages que nous nous envoyons personnellement Pour que l vocation soit efficace dans l apprentissage 1l est une n cessit que la connaissance soit inscrite dans un projet de r utilisation La p dagogie des gestes mentaux en fait une priorit La p dagogie des gestes mentaux s int resse seulement aux vocations dirig es issues d un travail conscient elles sont oppos es aux vocations non dirig es qui elles sont issues de notre inconscient Ces vocations peuvent tre dirig es de l ext rieur par un m diateur tel que l enseignant ou alors l int rieur des personnes celles ci sont qualifi es d vocations volontaires IV 2 L action La non r ussite des l ves dans les exercices pr sent s provient de l absence d vocations dans le param tre P3 La cause en est la prise de pouvoir par le cerveau limbique qui d clenche des r actions sensori motrices ou sensori motives les l ves dont les r actions sont de type sensori moteur sont ceux l qui nous r p tons mais r fl chis donc avant de faire En r alit la fuite dans l action semble tre n cessaire pour Antoine de La Garanderie Pour une p dagogie de l intelligence p 83 18 chapper ceux qui pour eux peut tre un stress mental le projet d action prend alors le pas sur le projet d vocatio
9. pourtours la proximit des concepts et leurs relations rendent leurs associations imm diatement perceptibles la m morisation et la r activation des acquisitions s am liorent et gagnent en rapidit gr ce cette d marche la structure m me du sch ma obtenu facilite l introduction d informations nouvelles tout en vitant les ratures et les rajouts illisibles chaque sch ma a un aspect diff rent des autres sch mas et poss de son originalit propre ce qui facilite la m morisation dans les domaines qui exigent une plus grande cr ativit par exemple dans la mise en forme de notes pour un expos ce type de sch ma ouvert permet au cerveau d tablir de nouvelles associations plus facilement Il 2 2 Perfectionnement de la technique de prise de notes Etant donn que le cerveau traite information beaucoup plus facilement si celle ci est pr te tre int gr e tant donn la nature multidimensionnelle de la pens e il s ensuit que si les notes sont prises sous forme holographique et cr ative elles seront beaucoup plus claire accessibles et facile retenir Nous avons de nombreux moyens pour obtenir des notes de ce type les fl ches Elles montrent comment les id es qui apparaissent a diff rents endroits du sch ma peuvent tre reli es entre elles La fl che peut tre unique ou t te multiple Elle peut indiquer deux orientations avant et apres les codes Des ast risque
10. A GESTION DIFFERENCIEE DES APPRENTISSAGES Je remercie tout particuli rement ma tutrice Madame Dominique ANGLADE pour sa gentillesse sa disponibilit et son soutien pendant toute cette ann e et de son aide pour l laboration du m moire Je remercie galement Monsieur Bernard COTTON de m avoir accord toute sa confiance pour effectuer mon stage en responsabilit dans son tablissement Je remercie encore Madame Christiane CARNIEL de sa gentillesse et de m avoir suivi et conseill pendant mon stage en pratique accompagn e PROBLEMA TIQUE I Constat Les notes obtenues par les l ves au cours des diff rentes valuations sommatives r v lent la pr sence de trois groupes un groupe form de quelques l ves qui pr sente toujours de tr s bons r sultats un autre groupe le plus important qui pr sente des r sultats convenables Ces derniers fluctuent suivant les l ves et les valuations sommatives et enfin un groupe d l ves dont les r sultats sont faibles mais encourageants car la volont de r ussir est pr sente chez eux Le deuxi me groupe est le r v lateur des difficult s que les l ves rencontrent En effet les fluctuations observ es sont le r sultat de la r ussite ou non r ussite d une cat gorie d exercices pr sents dans chaque valuation Les deux autres groupes ne font que confirmer cette constatation Pour le premier les r sultats sont stables favorablement car
11. ION DIFFERENCIEE DES APPRENTISSAGES 2 I Pr sentation 2 II Les quatre param tres 3 III Constitution de la classe par rapport au param tre P3 4 IV Questionnement sur la gestion diff renci e des apprentissages 4 V Objectifs des fiches r capitulatives 5 VI Fonction de la s ance mise en place partir de la GDA 3 COMMENT ENSEIGNER I Constat II Cons quences II Structure du cerveau DO a UU IV La p dagogie des gestes mentaux L ITINERAIRE MENTAL 11 I Les familles mentales 10 II Les constantes 12 III Les param tres IV Le profil d apprentissage GESTES MENTAUX ET DYNAMIQUE MENTALE I Distinction entre geste mental et param tre II Les cing gestes mentaux LES APPLICATIONS EN CLASSE ENTIERE I De la perception al vocation II La m thode heuristique III Construction de la s ance IV D roulement de la s ance CONCLUSION B LE STAGE EN ENTREPRISE INTRODUCTION I Pr liminaires II La pr paration au d part des l ves en stage IH Conditions n cessaires au bon d roulement d un stage IV Dur es et p riodes de stages V Objectifs des stages LE STAGE I D roulement des stages II Evaluation des stages CONCLUSION C ANNEXES D LEXIQUE 13 15 21 30 13 14 14 16 16 17 23 28 29 29 29 30 30 31 31 31 31 33 49 E BIBLIOGRAPHIE 50 A ACQUISITION DES CONNAISSANCES PAR L
12. LU F M NAZON Yann Acad mie de Montpellier Site de Montpellier ACQUISITION DES CONNAISSANCES PAR LA GESTION DIFFERENCIEE DES APPRENTISSAGES Contexte du m moire Discipline concern e Sciences physiques Classe concern e Premi re ann e CAP Eb nisterie Etablissement Lyc e des M tiers d Art Uz s Tuteur du m moire Dominique ANGLADE Assesseur Claude BANSART Ann e universitaire 2000 2001 RESUME L aquisition des connaissances d une s quence ne s arr te pas son valuation sommative Elle doit se poursuivre au del de cette valuation La gestion diff renci e des apprentissages le permet son support est les fiches r capitulatives ses moyens sont la p dagogie de l vocation et les sch mas heuristiques SUMMARY The acquisition of the knowledge of a whole lesson doesn t end with a marked test This knowledge has also to be sustain in the following lessons and that is allowed by the differenciated management of learning by its contain and recapilated notes which can be achieve trough evocative educational methods and heuristic patterns MOTS CLES Acquisition connaissance fiche r capitulative evocation heuristique CADRE RESERVE AU JURY SOMMAIRE Pages A L ACQUISITION DES CONNAISSANCES PAR LA GESTION DIFFERENCIEE DES APPRENTISSAGES PROBLEMATIQUE 1 I Constat II Questions 1 III Constatations 2 IV Le r le de l cole 2 LA GEST
13. age des personnes profil d apprentissage que nous allons aborder IV Le profil d apprentissage Le profil d apprentissage ne se limite pas en une somme de ces trois l ments ci dessus mais en une conjugaison de ces l ments selon une logique interne Constante s Profil d apprentissage Famille mentale param tre dominant J P Chich M Jacquet N M riaux M Verneyre Pratique p dagogique de la gestion mentale p 48 voir aussi annexe 3 22 De cette interaction mergent des processus diff renci s si bien qu un profil ne peut se r duire aux seuls qualitatifs de visuels ou auditifs Il rev t une complexit faite d interf rences entre ces l ments Ceci donne achaque profil une dynamique propre et une logique interne Le profil d apprentissage n est pas immuable On a d fini le profil d apprentissage comme un jeu d interf rences entre familles param tres et constantes L volution d un profil d apprentissage va donc relever d un travail possible sur chacune de ces trois composantes Nous nous int resserons uniquement au param tre P3 puisqu il nous est impos par les nonc s des exercices des valuations sommatives GESTES MENTAUX ET DYNAMIQUE MENTALE La gestion mentale propose une sorte de mode d emploi des vocations et nous d crirons les actes qui lorsqu ils sont ma tris s permettent de mettre les vocations au service de l efficacit mental I Dist
14. cal gauche Pour les personnes limbique gauche il faut dispenser une p dagogie organis e structur e dans un climat de s curit Les personnes limbique droit ont besoin d une p dagogie motionnelle et concr te tout en cr ant un cadre accueillant et chaleureux Et enfin les personnes cortical droit d sirent une p dagogie impr visible originale imaginative L ITINERAIRE MENTAL Mais comment les vocations se construisent elles Pour aller du percept au concept les vocations doivent emprunter un v ritable itin raire mental Ceci am nera la notion de profils d apprentissages I Les familles mentales 19 Nos habitudes vocatives reposent tout d abord sur diff rentes familles vocatives poss dant chacune ce que la Garanderie appelle une v ritable langue maternelle Ces langues maternelles reposent entre autres sur deux types de supports le premier est auditif 1l est constitu de sons et de mots le second est visuel il est constitu d images vues mentalement I 1 Les vocations visuelles et auto visuelles Certains d entre nous s appuient sur des vocations faites d images visuelles L vocation dans le mode visuel s appuie d abord sur des images que le sujet revoit mentalement Deux tendances dans ce mode Dans la premi re les sujets restent ext rieurs aux vocations que constituent leurs images mentales Ils ont des vocations visuelles direct
15. d attention doivent tre pr sent es Ces conditions sont n cessaires mais non suffisantes III 1 Premi re approche le cerveau de Mac Lean Le cerveau de Mac Lean est en fait la superposition au cours des temps de trois cerveaux le cerveau reptilien le cerveau limbique et le cerveau cortical Le cerveau reptilien C est celui de nos cerveaux archai ques qui m morise les odeurs Il ne permet d apprendre que par mim tisme Il commande l agressivit la d fense du territoire conserve les gestes m caniques il est le lieu de la routine Le cerveau limbique Le cerveau limbique joue un r le de filtre Il assure une s lection suivant le plaisir l int r t la motivation la r ussite Il a une certaine autonomie vis vis du cerveau cortical Il a un r le essentiel vis vis du cerveau cortical puisque ce dernier ne peut agir que s il a recu l autorisation du cerveau limbique On ne pourra donc pas agir sur les processus mentaux si le cerveau limbique ne donne pas son feu vert En effet le cerveau limbique stimule ou pas les parties du cerveau cortical La difficult r side dans le fait que la communication entre ces deux cerveaux est unidirectionnelle du limbique vers le cortical Le cerveau limbique ne se limite pas seulement son r le de filtre En effet il joue un r le essentiel dans l tablissement de la m moire long terme La m moire a long terme permet la r ception et l enregistre
16. de fiche puisse tre interpr t assez rapidement La r solution du deuxi me exercice est faite par la totalit du premier groupe A un des l ves j ai demand si l apport de la fiche avait t utile pour r soudre l exercice Non fut sa r ponse mais il semble que le travail d organisation des connaissances lors de la s ance leur est profitable IV 7 2 Les points am liorer Cette s ance est la premi re qu ils font Un effort de compr hension leur est demand pour la construction de la fiche r capitulative ce qui peut les avoir d vier de celle ci Il convient d en faire plusieurs avec les l ves Il faut changer de s quence pour que les l ves ne saturent pas avec celle ci Dans la construction des sch mas heuristiques la place r serv e aux vocations n est pas toujours utilis e par un groupe d l ves Il faut insister pour qu ils la remplissent m me si ce n est pas leur propre vocation Il convient que l enseignant s efface dans la construction de ces fiches r capitulatives pour se limiter seulement au r le d arbitre de l vocation Il semble que ceci ne soit possible encore qu avec une pratique r guli re de la construction de fiches CONCLUSION 20 o Voir annexe 16 21 Voir annexe 17 36 La fiche r capitulative est certes dans un premier temps d tourn e de ses fonctions premi res savoir l organisation et la synth se des connaissances mais
17. de t che r ussie on veillera bien recentrer les r ponses au niveau de l vocation Pour cela nous substituerons le comment au qu est ce que Pour mener un dialogue p dagogique bien axer les r ponses sur les vocations faire merger les lois du fonctionnement mental proposer des choix des gestes mentaux tr s pr cis pour aider l l ve ase situer respecter le temps d vocation et ne pas mitrailler le sujet de questions II 3 2 Le dialogue Dans le geste mental de la compr hension il est n cessaire que nous nous envoyions des messages nous m mes pour que pr c de l intuition du sens Les vocations dirig es peuvent l tre par le biais 31 d un m diateur tel que l enseignant L enseignant posera alors des questions pour que l vocation puisse se faire IMI 3 3 Les sch mas heuristiques Ils seront dans le cadre de cette s ance un support physique pour le geste mental de la r flexion IV D roulement de la s ance IV 1 Objectifs Les objectifs principaux sont la prise de conscience du profil d apprentissage pour le param tre P3 une rem diation dans le param tre P3 au moyen des gestes mentaux de la compr hension et de la r flexion apprendre a construire les sch mas heuristiques pour les autres s quences si r ussite de cette s ance L objectif secondaire est la construction du sch ma heuristique sur la s quence
18. des moments pour la m morisation IV 2 Le d but de la s ance L enseignant pr sente la s ance qu il va faire La s ance commence par un dialogue pour conna tre les familles vocatives des l ves Ils doivent se reconnaitre dans l appartenance ou non d une famille Ceci a t permis par une sc ne d un film Les l ves connaissent la notion de famille vocative Il annonce que lors de cette s ance les l ves vont apprendre a apprendre les lecons et apprendre ar soudre certains exercices IV 3 Recensement lin aire des informations Les l ves recensent dans un premier temps toutes les informations n cessaires la s quence des moments formules nonc s des th or mes Cette tape ne leur pose pas de probl mes 32 particuliers A la question qu est ce que vous pouvez d terminer en utilisant cette formule presque la totalit des l ves a r pondu la question La difficult survient lorsque l enseignant demande ce que repr sente le moment d une force le moment d un couple de forces et l nonc du th or me des moments Plus important encore la s quence des moments n voque rien pour eux Au moyen du dialogue l enseignant pose des questions aux l ves pour les amener jusqu l vocation sur la notion abord e Par exemple les l ves sugg rent que la notion de moment concerne l tude des solides qui peuvent entrer en rotation Pour se rappeler le r
19. e Pratique p dagogique de la gestion mentale p 69 Annexe 6 le geste de compr hension vocation Aller retour pendant lesquels le sujet met des jugements de comparaison qui pr ludent a 46 l intuition du sens perception restitution J P Chich M Jacquet N M riaux M Verneyre Pratique p dagogique de la gestion mentale p 73 Annexe 7 le geste de r lexion Evocation 1 Evoqu du probleme r soudre Evoqu A r gle etc qui peuvent aider r soudre le probl me Perception restitution J P Chich M Jacquet N M riaux M Verneyre Pratique p dagogique de la gestion mentale p 76 47 Annexe 8 exemple de sch ma heuristique 48 T BUZAN Une t te bien faite p 122 Annexe 9 construction de la s ance Gestion diff renci e des apprentissages Difficult s a Geste mental de Dialogue et comprendre les la dialogue Difficult s a notions compr hension p dagogique voquer dans le abord es parametre P3 Difficult s a Geste mental de Dialogue ie r soudre un la r flexion p dagogique et exercice sch mas henristianes Annexe 10 50 Annexe 11 51 Annexe 12 52 Annexe 13 53 Annexe 14 54 Annexe 15 55 Annexe 16 56 Annexe 17 57 Annexe 18 convention de stage 58 59 Annexe 19 la fiche entreprise 60 61 D LEXIQUE LEXIQUE Analogie C est une d marche mentale qui consiste co
20. elle permet de travailler les gestes mentaux Ceci a t autoris par la gestion diff renci e des apprentissages Ces d buts sont des d buts prometteurs mais il convient de prendre ces observations avec beaucoup de pr cautions Il faut que cette gestion diff renci e des apprentissages soit utilis e plus souvent pour permettre pour conclure Son aventure m rite d tre poursuivie Une chose qui est personnellement la plus importante c est qu au travers de cette gestion diff renci e des apprentissages elle autorise l enseignant entrer dans les processus d apprentissage des l ves jardin secret des l ves Elle n est peut tre pas un rem de pour l acquisition des connaissances mais enl ve certaines barri res entre les l ves et les enseignants 37 B LE STAGE EN ENTREPRISE INTRODUCTION 38 En enseignement professionnel les l ves compl tent leur formation par des stages en entreprise Dans l tablissement o j effectue cette ann e le stage en responsabilit je suis l encadrement des l ves en stage en entreprise par l intermediaire de ma tutrice PREPARATION DU STAGE I Pr liminaires Quel que soit le dipl me pr par par les l ves dans un lyc e professionnel une partie de leur enseignement se d roule hors de l tablissement scolaire Ce sont les stages en entreprise Le travail que repr sente ce suivi d l ve est enfin reconnu depuis septembre 2000 En ef
21. es VI Fonction de la s ance mise en place a partir de la GDA La GDA d sire montrer aux l ves la non imm diatet des choses dans la vie scolaire mais aussi dans leur future vie de citoyen La non imm diatet de l acquisition des connaissances est aussi une cause des checs Elle veut r server une part particuli re la p dagogie de l vocation pour prolonger la correction de la s quence COMMENT ENSEIGNER I Constat Nous enseignons ce que nous sommes telle est la constatation que nous faisons Il est vident que les l ves apprenant comme leurs enseignants sont fortement avantag s par rapport a leurs camarades L enseignant se doit d homog n iser ses enseignements pour qu un plus grand nombre d l ves soient impliqu s dans ses enseignements Toutefois ceci doit se faire dans une certaine limite II Cons quences La mani re d tre et d enseigner fond e sur les processus affectifs et mentaux est propre chaque enseignant La mani re d tre et d tre instruit elle aussi fond e sur les processus affectifs et mentaux est propre chaque l ve Le d nominateur commun en est le cerveau III Structure du cerveau 14 L acte d enseigner privil gie souvent les savoirs Hors pour que les savoirs puissent tre transmis la communication en est le moyen et surtout celle avec le cerveau Les id es essentielles pour mettre le cerveau dans de bonnes conditions
22. es Dans la seconde les sujets sont plus impliqu s dans leurs voqu s visuels ils personnalisent mentalement les images qu ils int grent leur mani re Ils ont des vocations auto visuelles 1 2 Les vocations auditives et auto auditives Certains d entre nous s appuient sur des vocations faites de sons ou de mots L vocation dans le mode auditif s appuie d abord sur des sons des mots entendus ou r entendus mentalement Deux tendances se partagent la langue auditive Dans la premi re les sujets peuvent r entendre les sons les voix ou les commentaires qui ont t produits un moment donn ils peuvent aussi en imaginer d autres On pourrait dire qu ils poss dent int rieurement des voix off Ils ont des vocations auditives directes Dans la seconde les sujets se font int rieurement un commentaire partir de leur propre voix Ils entretiennent en quelque sorte un dialogue int rieur Ils ont des vocations auto auditives Remarque les vocations appel es auto visuelles et auditives imposent un m me besoin de personnalisation et de r appropriation du message ou de donn es perceptives recues Ceux qui les pratiquent ont besoin de refaire les choses eux m mes Ils voquent d une facon plus subjective c est comme s ils taient en quelque sorte plus impliqu s dans leurs vocations Ces supports diff rents entrainent la diff rence de syntaxe de ces deux langues O
23. es plus couramment avanc es sur les caract ristiques du cerveau gauche et du cerveau droit et celles de Mac Lean sur le cerveau triunique Il associe les comportements reptiliens et limbiques de mani re respecter l id e de la m taphore et an avoir que quatre concepts C est ainsi qu il distingue deux quadrants cerveau gauche deux quadrants cerveau droit deux quadrants corticaux deux quadrants limbiques qui se combinent entre eux pour donner quatre quartants toujours cit s dans l ordre suivant le cortical gauche le limbique gauche le limbique droit 16 le cortical droit De l appartenance l un ou plusieurs de ces quadrants les personnes poss dent une personnalit une communication qui leur sont propres Le cortical gauche Quand ce secteur est activ la personne consid re les choses ou les id es dans leur composante plut t que dans leur ensemble analyse et pr f re utiliser un raisonnement logique Elle comprend facilement les concepts techniques et scientifiques et mesure avec pr cision pergoit et comprend les chiffres en les manipulant ais ment Au go t de la r flexion rigoureuse et pr cise elle rassemble les faits avant de d cider et analyse les ventualit s en tenant compte des aspects financiers Le limbique gauche Quand le secteur est activ la personne a le souci de g rer ses motions et de les contr ler Elle s oblige rester maitre de
24. fet si le stage a une dur e de quatre semaines et si le professeur assure deux heures hebdomadaires dans cette classe nous pouvons dire que c est deux fois huit heures qui ne sont plus assur es Le professeur devra donc compenser par le suivi en entreprise d un l ve un l ve repr sente deux heures de cours par semaine ou alors assurer des heures de soutien au sein de l tablissement si l ensemble des professeurs est en surnombre pour le suivi Eleve II La pr paration au d part des l ves en stage Le professeur responsable d un ou plusieurs l ves devient professeur tuteur et doit aider les l ves a pr parer son stage Une certaine autonomie est laiss e aux l ves En r gle g n rale l l ve recherche seul l entreprise o il va effectuer son stage Il prend contact avec les entreprises et essaie de voir la disponibilit de l entrepreneur Il d finit alors avec lui la mission qui lui sera confi e sur une fiche provisoire appel e convention Le professeur tuteur reprend ces donn es avec l l ve les v rifie et dresse alors la convention d finitive qui liera l entreprise et le lyc e Cette convention est envoy e l entrepreneur qui doit la renvoyer sign e au lyc e avant le d part en stage de l l ve A la date convenue l l ve rejoindra l entreprise et le professeur tuteur assurera une visite durant cette p riode 22 o Voir annexe 18 39 II Conditions n ces
25. gination cr atrice Dans le cadre de ce m moire nous insisterons sur le param tre P3 celui des apprentissages logiques et rationnels IL 1 Le param tre P3 Ce param tre est tr s pr sent dans l enseignement et surtout partir du second cycle C est le parametre de la logique de la r flexion de l esprit de synth se et de ce qui est structur On peut d finir dans le P3 des op rations de types diff rents la d marche analogique aller du particulier au particulier opposer ou composer certains recherchent les diff rences et sont opposants d autres recherchent des ressemblances et sont des composants la d marche inductive aller du particulier au g n ral de exemple la r gle la d marche d ductive aller du g n ral au particulier de la th orie al exemple la capacit faire des plans des classements organiser II Constitution de la classe par rapport au param tre P3 Dans le constat de la probl matique des groupes se sont diff renci s Leurs constitutions sont troitement li es l appr hension du param tre P3 le premier groupe a une certaine aisance dans ce param tre Antoine de Garanderie qualifie ces l ves de p dagogues sans le savoir le deuxi me groupe a une certaine aptitude dans le param tre P3 les valuations sommatives ant rieures le montrent Il existe donc une cause qui emp che les l ves de ce groupe d appr hender le param
26. h or me des moments Nous esp rons valuer l implication des moments des forces et surtout les moments d un couple de forces dans le th or me des moments Les l ves ont l autorisation d utiliser la fiche r capitulative lors de l valuation IV 7 1 Les points forts Les l ves en difficult s crivent des r ponses qui certes ne sont pas toujours correctes C est un r el progr s La volont de r pondre l exercice est pr sente chez ces l ves Ceci semble 18 o Voir annexe 14 19 o Voir annexe 15 35 confirm car ces l ves m interpellent pour leur rappeler comment la fiche bilan doit tre utilis e pour r soudre exercice Ceci est int ressant car les implicites ou les incompr hensions chez ces l ves peuvent tre d cel es Leur attitude change vis vis des valuations Ils cherchent jusqu la fin de l valuation attitude qu ils n avaient pas auparavant Il semble que le c t affectif de la s ance soit intervenu Certains l ves progressent dans la r solution de ce type d exercices dans cette s quence Ils parviennent une pr cision de r daction Le calcul du moment d une force ne se limite plus seulement au calcul de la valeur du moment de la force mais le calcul de la valeur alg brique de la force Des l ves n ayant pas assist la s ance progressent au moyen de la fiche r capitulative des camarades Il semble que ce genre
27. ifficult lors de cette s quence r agissent ils La gestion diff renci e des apprentissages est l ensemble des processus p dagogiques qui se d roulent apr s l valuation sommative pour permettre la continuit dans l acquisition des connaissances Elle n implique pas des actions permanentes mais des actions ponctuelles II Les quatre param tres Le terme r flexion est incorrect dans la p dagogie des gestes mentaux d Antoine de La Garanderie Exercice de r flexion est une situation laquelle les l ves sont confront s Dans les profils p dagogiques ces situations sont appel es param tres et il en existe quatre le param tre 1 P1 le param tre 2 P2 le param tre 3 P3 et enfin le param tre 4 P4 Ils sont class s en deux cat gories Les param tres 1 et 2 Pl et P2 regroupent des op rations dites simples dans lesquelles les personnes reproduisent sans transformer le contenu Les param tres 3 et 4 P3 et P4 regroupent des op rations dites complexes dans lesquelles les personnes transforment un contenu Voici la nomenclature des param tres le param tre P1 est le param tre du r el concret le param tre P2 est le param tre des apprentissages automatis s Antoine de La garanderie Les profils p dagogiques d Le centurion 1984 11 le param tre P3 est le param tre des apprentissages logiques et rationnels le param tre P4 est le param tre de l ima
28. inction entre geste mental et param tre Il est important de faire la distinction entre la notion de geste mental et celle de param tre Le param tre est comme une tiquette par laquelle est caract ris le domaine d une vocation aucun projet ne l habite Le geste mental quant a lui est un programme de fonctionnement mental dirig par un projet Il ne caract rise pas un niveau d vocation mais une activit mentale Les gestes mentaux qui rev tent la plus grande importance dans l apprentissage sont les gestes d attention de m morisation de compr hension de r flexion et d imagination IT Les cing gestes mentaux II 1 Le geste d attention 7 Voir annexe 4 23 L vocation permet de passer du percept au concept Pour que celle ci soit efficace il faut que l objet de perception puisse tre saisi convenablement C est le r le de l attention Son importance est reconnue par tous les enseignants Etre attentif c est transformer en vocations ce que l on pergoit avec ses cinq sens Faire attention c est selon les cas voir pour re voir dans sa t te entendre pour r entendre dans sa t te voir pour se raconter dans sa t te entendre pour s illustrer mentalement ce qu on attend Remarque Il peut se produire qu une personne voquant auditivement et plus particuli rement auto auditivement prefere un sch ma a un long discours Ce dernier l emp che de proc der au
29. is pr alablement sont en voie d tre atteints et s inqui te aussi de l image donn e par l l ve au sein de l tablissement II Evaluation du stage Toutes les visites de stage font dans le lyc e l objet d une valuation Elle se d roule avec l l ve d s son retour et g n ralement les informations sont rapport es dans une fiche appel e fiche entreprise qui est remise au chef des travaux par l interm diaire du professeur tuteur En g n ral aussi on peut observer un change entre l ves eux m mes Ils aiment comparer leurs conditions de travail les horaires les r alisations durant le stage et souvent aussi le montant de la gratitude financi re accord e par l artisan Dans les classes de BAC PRO et BEP il faut noter la pr sence d un livret de stage o l artisan indique ses remarques et donne en quelques lignes un aper u du travail r alis par l l ve avec commentaires l appui L l ve est not Pour ces classes il existe un contrat p dagogique fort liant l l ve l tablissement scolaire et l entreprise CONCLUSION Lors d une visite en stage j ai pu v rifier combien l entreprise joue un r le important dans la formation combien il est n cessaire de bien pr parer l l ve l immersion dans le monde du travail Le r le du professeur tuteur est important pour la pleine r ussite de cette p riode d activit professionnelle 23 Voir annexe 19
30. m thodes personnelles de travail qu il y a d individus Le dialogue p dagogique conduit avec quelques l ves en pr sence de la classe aura le m rite d articuler le fonctionnement mental individuel et la p dagogie collective Les remarques venues de ses pairs sont souvent plus pertinentes pour les autres que les conseils des enseignants L enseignant qui pratique la gestion mentale en classe n a pas besoin de conna tre le profil d apprentissage de chaque l ve il lui suffit d tre averti des lois du fonctionnement mental Pour que la classe devienne un lieu d entra nement mental l enseignant doit pr voir d s la pr paration de son cours l accompagnement vocatif les pauses vocatives et les consignes d vocation les questions de d part du dialogue p dagogique les aller retour th orie exemples analogies le temps d vocation finale temps de synth se II La m thode heuristique La m thode heuristique est un moyen de m morisation bas sur les sch mas heuristiques Nous allons ici pr senter les sch mas heuristiques Il 1 Constat deux techniques de prises de notes La majeure partie de la m moire fonctionne partir de concepts cl s et non comme nous le pensons souvent suivant un processus litt ral de mots mots Nous avons tellement l habitude de nous servir de mots pour parler et crire que nous avons suppos atort que la structure d une phrase normale tai
31. maines la deuxi me ann e V Objectif des stages S il est vident que les p riodes de stage familiarisent les l ves au monde du travail elles permettent de compl ter les savoir faire et les connaissances acquises au sein de l tablissement A ce stade il est possible de dire que l entreprise joue un r le de formation et devient pour les l ves un lieu de passage oblig pour l acquisition de comp tences professionnelles Cette relation qui lie l l ve l entreprise ne doit pas tre unilat rale Si l entreprise apporte un savoir faire l l ve il est important aussi et surtout que l l ve sache montrer qu il est r ellement actif au sein de l entreprise et que cette derni re peut lui faire confiance pour d autres t ches 40 I D roulement du stage Peu de probl mes sont rencontr s mais si cela vient arriver l l ve appelle le professeur tuteur Le professeur tuteur avec l aide du professeur principal et du chef des travaux r glent le diff rent entre les deux partis Le stage suit alors son cours et dans de tr s rare cas l l ve est chang d entreprise Les visites du professeur tuteur sont g n ralement bien accueillies L l ve est ravi que l on vienne le voir On peut alors mesurer la fiert qu il peut avoir montrer ce qu il fait et ce qu il sait faire Le professeur tuteur s entretient avec le responsable de l entreprise v rifie si les objectifs d fin
32. ment des informations a savoir l anticipation du plaisir parce qu il a t d j prouv ant rieurement et int gr 3 Voir annexe 1 15 Donc le cerveau limbique doit tre m nag dans un premier temps pour devenir notre meilleur alli par la suite Il nous signifie en m me temps ses conditions En effet vu que le c t motionnel est tr s important chez lui et sa raison d tre il nous faut alors conduire l l ve vers la r ussite au moins que ponctuellement Sinon il peut avoir des cons quences f cheuses pour l l ve dans son rapport avec la s quence la mati re voir sa relation avec l enseignant Le cerveau cortical Le cortex est le cerveau sup rieur qui coiffe les cerveaux archai ques reptilien et limbique Il se compose d un h misph re droit et d un h misph re gauche C est le si ge des vocations C est le cerveau sur lequel de la Garanderie repose toute son tude Nous voyons d s a pr sent le r le important que notre cerveau joue dans les processus de communication La m thode Herrmann confirme ces constations et propose un outil pour am liorer la communication avec le cerveau III 2 Deuxi me approche la m thode de Hermann Herrmann d crit son mod le comme une m taphore et compare notre cerveau au globe terrestre avec ses quatre points cardinaux Partant de cette id e il pr sente une sph re divis e en quatre quadrants o il combine les hypoth ses l
33. mparer des situations des cas particuliers amettre en parall le deux termes Composant Parmi ceux qui pratiquent la d marche analogique certains ont pris l habitude de rechercher les ressemblances les similitudes ce sont les composants D duction C est une d marche mentale complexe qui va du g n ral au particulier de la r gle vers son application GDA Gestion diff renci e des apprentissages Induction C est une d marche mentale complexe qui va du particulier au g n ra de l exemple vers sa g n ralisation Opposant Parmi ceux qui pratiquent la d marche analogique certains ont pris l habitude de rechercher les diff rences les contre exemples ce sont les opposants Projet Il d signe une direction donn e de l activit mentale et sous tend les gestes mentaux 62 63 E BIBLIOGRAPHIE BIBLIOGRAPHIE T BUZAN Une t te bien faite d Editions d organisation 1979 D CHALVIN Utiliser tout son cerveau d ESF 1987 M J CHALVIN Deux cerveaux pour la classe d NATHAN 1996 J P CHICH M JACQUET N MERIAUX M VERNEYRE Pratique p dagogique de la gestion mentale d Retz 1991 A DE LA GARANDERIE Les profils p dagogiques d Le centurion 1984 Comprendre amp imaginer d Le centurion 1987 Pour une p dagogie de l intelligence d Le centurion 1990 65
34. n C est l motion pr cipitante selon Antoine de La Garanderie les l ves dont les r actions sont de type sensori motif sont engloutis dans leur motion et ne peuvent en sortir Leur intelligence est veill e au v cu motionnel de l objet de perception et ace seul sens On pourrait dire en terme de fonctionnement c r bral il y a engourdissement du cortex par le limbique C est l motion paralysante selon La Garanderie Pour aider les l ves il faut tout d abord en cherchant par le dialogue les rendre conscients du r le que joue leurs r actions dans leur apprentissage En quoi celles ci les aident elles ou pourraient les aider Comment peuvent ils les ajuster C est l tout un travail de r orientation des vocations inefficaces de d part vers des vocations centr es sur l objet d apprentissage Sans doute chez ces l ves conviendra t il de valoriser dans un premier temps le v cu corporel l habilit manipulatoire et la richesse motionnelle d apprendre dans un deuxi me temps y puiser mais sans s y arr ter l lan vers des repr sentations mentales centr es sur l objet d apprentissage La typologie de Herrmann anticipe ces vocations inefficaces En effet elle renseigne sur ce qu il convient de faire ou ne pas faire en fournissant un cadre fertile tous Une atmosphere de travail et de convivialit est n cessaire aux personnes corti
35. n retrouve ainsi deux s ries de constantes 20 II Les constantes On peut rep rer dans les habitudes vocatives auditives et visuelles des constantes qui sont des indicateurs d terminants de la structure mentale des unes et des autres Ces constantes sont des cons quences de nos familles mentales II 1 La lin arit Un support verbal ou sonore se d roule n cessairement dans le temps les mots ou les sons se succ dent organisant l ordre de l vocation Les raisonnements auditifs sont s quentiels et analytiques d abord La construction de leurs processus mentaux suit un cheminement qui va d un d but vers une fin C est dans ce d roulement qu une id e prend sons sens elle suit une continuit importante pour l individu Les vocations auditives se d roulent de facon lin aire analytique temporelle L vocation auditive emprunte de pr f rence les raisonnements d ductifs et s appuie sur les mots de liaison articulant le raisonnement Avec une forte logique c est sur ce type de construction qu elle s appuie de pr f rence II 2 La simultan it S appuyant sur des images les processus de la pens e visuelle contiennent d embl e un ensemble de donn es qui apparaissent simultan ment et de mani re synth tique L id e de d part implique instantan ment le rep re final C est dans ce sens que nous pouvons parler d une globalit de l image visuelle Les d tails interm
36. nt les diff rents modes existants Malgr cela cette correction peut d tourner les l ves de la v ritable cause de leurs difficult s la crainte tant qu ils substituent la question du pourquoi au qu est ce que Cette solution est donc une solution court terme A cela vient s ajouter la question du devenir de ces s quences Quel peut il tre si les s quences leur rappellent une difficult voir l chec IV Le r le de l cole L acte d apprendre est un acte de tous les instants que ce soit seul aid par ses pairs ou ses ma tres et ce quel que soit le lieu o nous nous trouvons Pour les l ves apprendre consiste seulement a apprendre des savoirs et des savoir faire disciplinaires Cette phrase est l ancre de leur ducation car ils ne jugent que trop peu la port e du mot cole Ici P cole ne sera pas seulement un lieu o nous nous instruisons mais c est aussi un lieu o nous apprenons anous instruire entre autres 10 LA GESTION DIFFERENCIEE DES APPRENTISSAGES I Pr sentation La gestion diff renci e des apprentissages est venue d une observation L acquisition des connaissances est rythm e par les diff rentes valuations L valuation sommative valide ou non les objectifs disciplinaires L valuation sommative met souvent un terme ala s quence Ce d coupage temporel de la s quence ne leur est pas appropri Face a cela comment les l ves en d
37. ogique Antoine de La Garanderie propose les principes et les m thodes d un dialogue p dagogique efficace en apposant ce qu il n est pas ace qu il est ni un dialogue affectif cherchant tablir des simples liens de sympathie ni un dialogue moral r clamant la bonne volont et l effort ni une aide psychosociale tentant de retrouver dans l environnement familial et social les causes de difficult s al adaptation scolaire ni enfin un renforcement d explications comme nous sommes parfois conduits le donner quelques l ves venant nous voir en fin de cours parce qu ils n ont pas compris En revanche l esprit de la m thode est impr gn de la conviction que l l ve poss de un potentiel cognitif qu il n a pas eu jusque l la responsabilit de g rer parce qu il le m connaissait Le dialogue p dagogique veut faire prendre conscience aux apprenants de leurs ressources mentales II 3 1 2 M thodologie du dialogue p dagogique Sa pratique s appuie sur la reformulation Reformuler c est redire en d autres termes d une mani re souvent plus concise et plus explicite ce qui vient d tre exprim en invitant l autre s y reconna tre Bien s r dans la perspective du dialogue p dagogique on ne reformulera que sur le fonctionnement mental c est dire sur ce qui concerne les d marches d apprentissage Pour poursuivre le dialogue p dagogique en classe sur la situation
38. ristiques sont utiles pour la m morisation des informations op ration qui sera trait e plus tard avec les l ves puisqu elle rel ve du geste mental de la m morisation Il faut noter et qui plus est la construction de tel sch ma ressemble tr s fortement la m morisation par interpr tation L organisation des informations dans les sch mas heuristiques sera utilis e comme support physique dans le geste mental de la r flexion En effet le geste de r flexion est un va et vient entre les voqu s presents et les voqu s ant rieurs D ou Pid e de confondre les voqu s ant rieurs imperceptibles pour certains l ves la feuille physique du sch ma heuristique qui elle est perceptible Les raisons d utilisation des sch mas heuristiques ne se limitent pas seulement cela elle vite le concept du juste et du faux chose qu il convient d loigner dans cette s ance leur pr sentation nouvelle peut veiller l int r t des l ves au moyen de la prise du perfectionnement de la technique de prise de notes elle permet une personnalisation des connaissances et enfin elle est un moyen de concilier les deux langues maternelles Il est vident pour ceux qui ont une langue maternelle visuelle mais aussi pour ceux qui ont une langue maternelle auditive puisqu ils peuvent se sentir al aise avec les sch mas les plus complexes 11 p Voir annexe 8 29 III Construction de la s ance La construc
39. s exercices par l interm diaire d un va et vient entre le sch ma et la question pos e 16 Voir annexes 10 11 12 17 Voir annexe 13 34 Les l ves doivent alors refaire le m me exercice en proc dant de m me IV 6 Evaluation de la s ance Les l ves sont pour la plupart motiv s par cette nouvelle approche de faire un cours Les points forts de celui ci est que les l ves ont pu participer sans la crainte de recevoir une r ponse n gative les l ves ont eu l occasion de personnaliser leur sch ma au moyen du dessin activit qui les motive norm ment N en demeure pas moins un certain nombre de difficult s La difficult de faire un cours sur la p dagogie des gestes mentaux de respecter les pauses vocatives et enfin de pouvoir r pondre toutes les sollicitations des l ves dans la construction de leurs vocations IV 7 Evaluation des proc dures mises en place pour r soudre les exercices appartenant au parametre P3 Cette valuation se fait sur le mode d une valuation sommative Elle est construite comme suit 1 Le premier exercice est une application assez directe du th or me des moments Toutefois celui ci est construit de mani re dense de fa on veiller chez eux des r actions sensori motives et sensori motrices 2 Le deuxi me exercice est une application du th or me des moments La difficult r side dans Putilisation du moment d un couple de forces dans le t
40. s des points d exclamation des croix et des points d interrogation tout autre signe peut tre utilis aupr s d un mot pour montrer une connexion ou toute autre dimension les formes g om triques Des carr s rectangles cercles et ellipses etc peuvent servir d limiter des zones ou des mots de nature semblables la cr ativit Par exemple dans un sch ma sur la physique nucl aire le noyau de l atome et les lectrons qui l entourent peuvent tre utilis s comme centre de sch ma les trois dimensions 28 Chacune des formes g om triques mentionn es peuvent tre indiqu es en perspective Par exemple un carr sous forme de cube C est un moyen de faire ressortir les id es inscrites dans ces formes la couleur Les couleurs sont une aide pr cieuse pour la m moire et la d marche inventive On peut s en servir comme on se sert des fl ches pour montrer les liens qui relient certaines id es entre elles On peut aussi s en servir pour d limiter les zones principales du sch ma II 2 3 La prise de notes Pour une prise de notes il est bon de pr voir des pages blanches qui fonctionnent simultan ment La page de gauche est destin e la mise en sch ma de l information l aide de sch ma heuristique celle de droite l information lin aire ou graphique sous forme de listes formules diagrammes etc Il 3 Utilisation des sch mas heuristiques Les sch mas heu
41. saires au bon d roulement d un stage Pour que l entreprise soit un lieu privil gi pour l acquisition des connaissances il est imp ratif que le professeur tuteur se soit inform de la typologie de l entreprise afin d offrir a l l ve un cadre de formation pertinent Il est du devoir du professeur tuteur de pr venir et de pr parer l l ve certaines contraintes pr sentes dans l entreprise Des pr cisions doivent tre donn es sur l exigence des horaires du temps accord pour effectuer une t che de la tenue vestimentaire avoir de la mani re as exprimer Bien entendu afin que le stage apporte l l ve toute sa richesse il est indispensable d avoir ma tris les l ments ext rieurs au stage Le professeur tuteur doit s int resser au logement a la prise des repas au d placement de l l ve Il est important que l l ve vive s rieusement cette p riode en entreprise IV Dur es et p riodes des stages La dur e des stages en entreprise varie suivant le dipl me pr par Elle est de quatre semaines pour les l ves pr parant un CAP huit semaines pour les l ves pr parant un BEP et enfin de huit semaines pour les l ves de BAC PRO Les p riodes de stages sont propos es par le chef d tablissement et vot es au conseil d administration Pour les l ves de BEP et de BAC PRO en principe il se fait un d coupage de quatre semaines la premi re ann e et quatre se
42. soi et de ses r actions qui lui font peur ce moment Elle a tendance a suivre plut t ses habitudes et ce qui a fait ses preuves C est plus s r pour elle C est pourquoi elle planifie organise arrange ordonne classe Le limbique droit Quand ce secteur est activ la personne a envie de contact humain Elle sent les r actions des autres et les d sire car elle comprend intuitivement les r actions et les sentiments des autres saisissant les signes non verbaux des probl mes interpersonnels Elle pratique ce moment lala communication emphatique Elle n a pas peur des ses motions elle aime bien et se sent bien avec les motionnels Elle s enthousiasme pour des valeurs et un id al Elle aime parler 4 Voir annexe 2 17 Le cortical droit Quand ce secteur est activ la personne pense en visualisant et r sout les probl mes par intuition et a de l imagination a ce moment pour s en sortir Elle accepte l ambigui t et ne craint pas de contourner les politiques tablies Elle sait bien faire la synth se d l ments disparates pour cr er un fait nouveau Elle a des id es invente des solutions d avant paroles Elle voit les choses les id es les faits de mani re globale et comprend facilement l ensemble sans les r duire en ses composantes IV La p dagogie des gestes mentaux IV 1 L vocation Pour apprendre il nous faut voquer L vocation est le moyen dont dispose le cerveau
43. sultat de l vocation il demande un sch ma ou un dessin la leur rappelant La toupie et une roue de voiture reviennent le plus souvent Les r sultats des vocations des diff rentes notions de la s quence des moments sont juxtapos s la notion Il est noter que seuls quelques l ves participent la construction des vocations Les autres pr f rent tre des spectateurs actifs plut t que des acteurs L enseignant se tient de ne pas les faire intervenir trop souvent mais seulement quand l vocation d un camarade produit une r action d inconfort ceci toujours dans un souci de respecter la personnalit de chacun IV 4 Construction du sch ma heuristique L enseignant propose une nouvelle m thode d organiser les connaissances au moyen des sch mas heuristiques le mot n est pas prononc en non ant le principe de leurs constructions Les l ves surpris par cette pr sentation r agissent rapidement en poursuivant la construction au sein d une branche du sch ma heuristique L enseignant a un r le purement organisationnel des branches Des espaces sont libres pour que les l ves puissent mettre le r sultat de leurs vocations des diff rentes notions Les l ves personnalisent leurs sch mas heuristiques non pas seulement par l interm diaire des techniques de prises avanc es de notes mais par leurs vocations Des dessins d vocation non dits au cours de la s ance apparaissen
44. t Leurs provenances sont diverses Certaines sont puis es dans un sch ma fait dans une s ance des moments le tournevis pour le moment d un couple deux personnes en quilibre sur une planche pour le th or me des moments d autres en recherchant dans leur vie quotidienne le ressort pour remonter un r veil m canique Voir annexe 10 14 Voir annexe 11 15 Voir annexe 12 33 La plus grosse difficult est venue lors de l implication des branches les unes dans les autres En effet pour eux elles sont ind pendantes les unes des autres Toujours a partir d un dialogue entre les l ves et l enseignant il est montr qu elles sont d pendantes sur les sch mas heuristiques des fleches symbolisent leurs relations La construction de la fiche r capitulative ne s arr te pas l Les sch mas heuristiques sont construits sur une moiti de la page et sur l autre moiti les connaissances sous forme de formules d nonc s L enseignant crit toutes les informations que les l ves ont nonc es Le choix de d cision est encore laiss aux l ves Seules les informations jug es n cessaires par les l ves sont crites sur l autre moiti de la page Un dilemme appara t pour l enseignant S il convient de corriger les vocations qui sont erron es les vocations impr cises doivent elles tre automatiquement corrig es Toujours dans la m me logique de respect des personnali
45. t s une approche parmi tant d autres est de pr venir de l impr cision de l vocation et que l l ve est libre de la modifier Ici il a t donn raison l l ve puisqu il a r pondu juste la question Dans cette premi re partie de la s ance le geste mental de la compr hension est abord IV 5 Mise en application Pour v rifier la compr hension de la s quence des moments un exercice est propos L exercice est un lieu propice al vocation Le geste mental de la r flexion est lui aussi mis en relief A cela vient s ajouter une deuxi me raison li e la p dagogie des gestes mentaux L vocation doit tre li e un projet de r utilisation En les pla ant dans une situation de r solution de l exercice qui sera la m me que lors de l valuation on fournit le cadre n cessaire dont a besoin l vocation Les l ves recherchent l exercice Le sch ma doit tre utilis mais aucune aide quant l emploi de celui ci Tr s peu d l ves r ussissent faire l exercice A l aide du dialogue l enseignant pose des questions pour savoir comment les l ves ont utilis le sch ma L utilisation du sch ma se limite l emploi de la moiti de la page droite celle qui concerne les informations lin aires L enseignant leur montre que la construction n est pas seulement utile a la m morisation des informations mais qu elle sert galement la r solution de
46. t la meilleure facon de se souvenir d id es et d images verbales 90 des mots ne sont pas utiles la m morisation Outre la perte de temps li e la prise de notes correspondantes et de relecture d autres inconv nients apparaissent 26 un temps appr ciable est perdu chercher les mots qui constituent les mots cl s car rien ne les distinguent et ils sont amalgam s d autres et restent sans int r t les mots qui s parent deux mots cl s interf rent dans leur connexion les mots cl s sont s par s dans le temps par des mots qui s immiscent entre eux apr s avoir lu un mot cl ou une phrase cl il faudra au minimum plusieurs secondes pour aller jusqu au prochain concept cl Plus Pintervalle est long entre les deux associations moins il y a de chance que l association se fasse les mots cl s sont s par s dans l espace par la distance qui les isole l un de l autre sur la page Comme pour la s paration dans le temps plus la distance est grande entre les mots moins il y a de chance que l association se fasse Le sch ma de r activation rev t une grande importance La r activation est rendue beaucoup plus ais e quand les notes sont prises sous forme de cl s parce que nous y passons moins de temps et parce que la m morisation se fait elle m me se fait mieux et compl tement Toute association manquant de solidit s en trouvera galement renforc e d s les premiers stades Enfin
47. tion de la s ance s int resse la s quence sur les moments II 1 Travail pr alable des l ves Avant la s ance il a t demand aux l ves de reprendre leur valuation sommative et de rechercher les causes de leur non r ussite Il est pr cis qu ils ne doivent pas r pondre qu est ce qu on me demande pour r pondre a la question mais pourquoi je n ai pas r pondu ala question pos e Ensuite ils doivent relire la s quence sur les moments en ne s arr tant pas sur les difficult s que les notions lues am nent III 2 Les conditions p dagogiques La premi re de ces conditions et non la moindre est le temps qu il s est coul entre l valuation sommative sur la s quence des moments et la s ance que nous allons faire Cette p riode de transition a permis le r ajustement des connaissances Il semble plus efficace pour une certaine cat gorie d l ves de s assurer seuls Les conditions p dagogiques seront surtout des conditions qui vont favoriser une bonne atmosph re de travail et tenir compte des personnalit s des diff rents l ves C est pourquoi on exclura les notions de juste et de faux Ce ne sera pas juste ou faux mais une vision diff rente d appr hender une notion Ceci constitue un moment privil gi pour l tayage par les pairs II 3 Les moyens III 3 1 Le dialogue p dagogique 12 Voir annexe 9 30 III 3 1 1 Le dialogue p dag
48. x indispensables redites mentales alors qu il peut se raconter les sch mas les plus sophistiqu s II 2 Le geste de m morisation Le geste de m morisation consiste partir d un objet de perception r aliser un codage mental et placer cet voqu dans une situation de r utilisation Cette description du geste de m morisation est insuffisante si elle se limite la m morisation du par coer En effet certains l ves sont tout fait r sistants aux apprentissages par coer et ils pr f rent au su par coer le su par interpretation II 3 Les gestes de compr hension et de r flexion Il est difficile de les dissocier tant ils se ressemblent Le geste de compr hension suppose de donner du sens l objet de perception Le projet du geste de r flexion est un peu diff rent de celui du geste de compr hension dans la mesure o il implique la convocation d voqu ant rieurs sp cifiques c est dire de connaissances qui ont un rapport avec l objet de la perception 8 Voir annexe 5 24 IL 3 1 Mise en a vre du geste de compr hension Pour comprendre l l ve commence par faire attention il regarde et il coute avec le projet d voquer Puis il confronte l vocation qu il vient de construire l objet de perception Les comparaisons et les jugements qu il met l occasion de cette confrontation servent au tremplin de l intuition du sens II 3 2 Mise en
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