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commune rurale - Epsilon

1. bien qu il fournisse une bonne approche de la mesure de l volution du prix l indice de prix du type Paasche est peu utilis car il est difficile de conna tre rapidement les quantit s P n 2 consomm es un mois donn o L hypoth se de relev s mensuels fiables sur les quantit s n est d ailleurs pas tr s r aliste dans le contexte actuel des services de statistiques de la plupart des pays africains En Cf H P CHARLOT op cit IV CONCLUSION On l aura not la lecture de ce rapide expos l information sur les prix peut rev tir diff rents aspects r pondant des besoins et des probl matiques divers Le point commun aux diff rents types de repr sentation demeure les relev s de prix sur le terrain Ces relev s permettent la cr ation d information naturelle s ries chronologiques ou structur e indices de prix La cr ation d information structur e passe par une v ritable construction du r el en choisissant des produits en leur affectant des pond rations dans la consommation globale en retenant une m thode de calcul plut t qu une autre le statisticien construit un mod le qui au del d une simple repr sentation est appel devenir a r alit Cette construction qui ob it pour l essentiel des r gles statistiques strictes n est cependant jamais neutre Ceci conduit tre tr s exigeant en ce qui concerne la transparence des m thodes ayant abouti la constitution pu
2. n 701 Presses universitaires de France 1993 ISBN 2 13 045367 8 Prix 40 F Dans sa note relative l analyse de trois ouvrages consacr s aux sondages Th orie des sondages de C GOURIEROUX M thodes statistiques des sondages de J M GROSBRAS Les sondages J J DROESBEKE B FICHET Ph TASSI diteurs J C DEVILLE concluait par L ouvrage qui manque encore dans la litt rature en langue fran aise serait peut tre un expos introductif didactique et court dans le style de la collection Que sais je g Voil qui est chose faite avec la parution du Que sais je d A M DUSSAIX et J M GROSBRAS Celui ci respecte la formule traditionnelle de la collection dresser en environ 120 pages un panorama de la technique tudi e Non seulement les diff rents types de m thodes de sondages sont pr sent s ainsi que les m thodes de redressement justement plac es dans un chapitre sur l analyse des r sultats et les diff rents types d erreur intervenant dans le processus d labo ration de statistiques chantillonnage couverture non r ponses mais l ouvrage aborde aussi les probl mes li s la collecte construction du questionnaire mode de recueil et les probl mes li s aux enqu tes p riodiques et panels La place laiss e au texte par rapport aux formalisations math ma tiques est bien s r nettement plus importante que dans les manuels de sondages classiques d o un ouvrage qui se la
3. partir du logiciel CHOROSCOPE de P WANIEZ g ographe de 1 ORSTOM logiques ET et OU repr sentation de la r partition spatiale d une ou plusieurs variables par exemple prix pluviom trie niveaux de productions agricoles recherche de caract res d isomorphisme par exemple zones d isoprix ou de Cooccurrences spatiales par exemple recherche des zones potentiellement d ficitaires par la combinaison entre fortes densit s de population et faibles productions identification des zones d apparition de ph nom nes simples une seule variable ou complexes plusieurs variables etc Les ph nom nes simples ou complexes sont repr sent s sur la trame spatiale retenue par des chelles ou des taches de couleur et sont ainsi facilement intelligibles 3 Le module d analyse math matique et de projections court terme Ce module a t supprim dans la version 2 2 Les s ries temporelles de prix comme d ailleurs toutes s ries de donn es chronologiques peuvent faire l objet d analyses math matiques et de projections court terme Les analyses math matiques des s ries chronologiques sont bas es sur la diff renciation entre leurs trois composants de base tendance variations saisonni res et al as Ces analyses permettent l identification du mod le math matique le mieux adapt des pr visions court terme Ces pr visions pr sent es sous la forme de graphi
4. Dette r chelonn s D E D re ch engagements encours service Aide Budg talre Aid Budg engagements Mage encours o mn service Mission d tude sur la D pense Publique en Afrique Subsaharlenne Pays SENEGAL Unit Ststistique Th me A LES DEPENSESPUBLIQUES i Fichler DPSNDEPE FICHE DE PRESENTATION DES STATISTIQUES EMPLOYEES Varlables_ es __ NA 5009 e traitements amp salaires autres d penses ordinaires mat riel entretien amp d p div transferts d p Cotes d affect sp c lonct palements d int r ts dette int rieure dette ext rieure publique partir de 86 87 indus Transport hosp et logt partir de 86 87 exclus Transport hosp et logt 1 Div stat Tr sor DEPENSES DE DEVELOPPEMENT d p sur fin int rieur d p sur fin ext rieur d p Cptes d affect sp c Invt solde de pr ts amp avances 2F 2F 2Db 2Dc Tableau d ex cutlon du Pla Div stat Tr sor Div stat Tr sor 2 3 3 financement du secteur public solde du cpte garantie amp aval Div stat Tr sor JDEPENSES BUDGETAIRES REGLEMENT varlallons des arri r s de palement DEPENSES BUDGETAIRES DECAISSEES amortissement net de la dette interne amp externe amort dette ext remb dette restr bcaire cr dits de campagne 4 DEPENSES PUBLIQUES TOTALES 21 2 2K 1 Les comptes sp ciaux
5. OMS et l Institut international de l tat civil et des statistiques IVRS ont 101 labor en 1989 un Programme international visant acc l rer l am lioration des syst mes d tablissement des statistiques de l tat civil et d enregistrement des faits d tat civil Un premier atelier s est tenu en Argentine Buenos Aires en 1991 pour onze pays latino am ricains s lectionn s Un second devait se tenir cette ann e en Syrie Damas pour les pays de la r gion ainsi qu un troisi me en Chine pour les pays de l Est et du Sud asiatique Le quatri me devrait se tenir en Afrique en 1994 Cinq tudes de cas ont t r alis es Philippines Br sil Equateur Guatemala et Mexique Nous ne disposons pas actuellement des travaux de ces ateliers Le manuel pr sent ici pourrait servir de base la r daction pour les pays qui n en disposent pas d une Instruction g n rale relative l tat civil pour la France un tel document comporte 366 pages en format 14 5 x 21 publi par le Journal Officiel 103 ON SIGNALE Les articles et ouvrages suivants ne sont pas analys s mais seulement accompagn s d une breve note Les sondages principes et m thodes L conomie de l Afrique Les th ories conomiques du d veloppement Les publications du CEPED 105 LES SONDAGES PRINCIPES ET METHODES par Anne Marie DUSSAIX et Jean Marie GROSBRAS Collection Que sais je
6. ef Ss rane te tate ates ata alate Pat rotate nate esate ta ODO ores wang tale ta alate a arate eaten DEE gig ete re at a s 9 48 4 ORIO a9 DI tata DR TEE ratl nee ses rs So COCO RCE OOOO OR RENE ORNE tete tata etat at etat etat ts a Do BE es COCOON DODDODOO ara eat ata at ately se atate CARICIA ICI ou COC II ee nat SSS r DEE A total ts OSOS tna otto att e 00 e 5 0 5 e 0 OOR 5 tt RR 0 0 4 o 4 0 IO oe as SS 5 PRA e es es 5 atte 5 SO 0 0 0 tata O tata rue A et PSN diia tt TT eld wea t TR dot s ee ee a ee PW EEE CNE a Ci INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES DEPARTEMENT DES RELATIONS INTERNATIONALES ET DE LA COOPERATION Division des Etudes et M thodes Statistiques pour le D veloppement SOMMAIRE n 74 Juin 1993 ISSN 0224 098 X Editorial Jean Paul MINVIELLE L information sur les prix en Afrique de l Ouest Jean Paul MINVIELLE Exp rience et enseignements de l utilisation d un progiciel normalis pour la r alisation d un syst me national d infor mation sur les prix au B nin Chris SCOTT A propos des pond rations utilis es pour les indices de prix la consommation Daniel HUART et Sandrine MESPLE SOMPS Statistiques financi res Une exp rience de collecte par interview Said
7. est trouv loign du contr le et du suivi de 89 l op ration sa phase la plus importante savoir la collecte Les enseignements tir s de l exp rience pass e en mati re de cartographie rurale censitaire ont pouss les techniciens charg s de la pr paration du futur recensement pr coniser une m thode am lior e pour mieux servir la qualit du recensement 11 2 Adoption d un d coupage ar olaire en milieu rural La m thodologie que nous allons exposer dans la suite vise essentiellement d couper le territoire rural en petites zones ar olaires physiquement d limit es Ce sera la premi re fois qu un tel travail sera r alis pour la cartographie censitaire rurale Comme toute m thode celle ci aura ses avantages et ses inconv nients 3 2 1 Description de la m thode Nous avons signal pr c demment l impossibilit de d limiter les douars cause de l parpillement de leurs habitats et du chevauchement de leurs m nages et finages D autre part un d coupage statistique qui se veut ar olaire devrait tenir compte de l unit douar afin qu on puisse par la suite d gager sa population Pour la r alisation des travaux cartographiques dans le milieu rural la nouvelle m thodologie est con ue pour joindre le travail de bureau celui du ES terrain a Travail de bureau Ce travail sera effectu au chef lieu de la commune rurale ou Caidat En pr sence des Chioukhs et Moqa
8. lit r sidence loin du douar m re 11 s agit du test pour la cartographie du recensement de 1993 effectu dans sept communes rurales travers le Maroc 3 Dans le cas des douars d Ait Lahcen et Ait Kessou appartenant la fraction Ait Ali ou Lahcen commune rurale d Ain Leuh les m nages du m me douar sont distants de plus de 40 km vol d oiseau 81 Le douar et le finage A c t de sa d finition par l ethnie le douar est aussi l ensemble des terres poss d es ou exploit es par ses membres Deux principes sont associ s au finage l organisation de l espace agricole est d autant plus visible que les traditions collectives se sont mieux maintenues c est dire que le Bled Jmaa s est conserv contre la m lkisation au sein du finage du douar le principe de compl mentarit des terroirs amalgame des terres vocation sp cifique LECOZ 1965a La compl mentarit des sols est un principe qui caract rise les terres collectives Chaque fraction ou tribu poss de des terres de culture et d autres de parcours On retrouve ce statut de propri t dans plusieurs r gions du Maroc A l occasion du test de la cartographie rurale dans la commune de Ain Leuh nous avons pu nous rendre compte que chaque douar des fractions visit es poss de des terres de parcours dans la montagne d autres de cultures dans l Azarhar la plaine Les m mes remarques ont t faites par LECOZ dan
9. retir e au produit absent Collant au mieux la r alit cette solution est cependant d licate mettre en pratique puisqu elle supppose une adaptation permanente des pond rations et peut introduire des biais dans le calcul final de l indice De plus il devient alors difficile de distinguer dans les volutions relev es la part revenant des mouvements de prix de celle induite par les variations de pond rations La seconde consiste affecter au produit absent une valorisation fictive ou normative Se pose alors le probl me de la d termination de ce prix normatif prix du dernier mois de la moyenne des trois derniers mois de la moyenne de l ann e pr c dente Cette m thode pr sente le double avantage de respecter les pond rations qui ont t calcul es au d part sur la base de moyennes annuelles de consommation et d tre beaucoup plus simple mettre en oeuvre Cette simplicit m thodologique peut la faire pr f rer la pr c dente Une troisi me possibilit existe qui a t envisag e au Togo savoir la constitution d un poste produits saisonniers avec une pond ration constante mais dont les produits repr sentatifs seraient choisis chaque mois en fonction de leur disponibilit sur le march l Cette approche est a priori s duisante L INSEE pour sa part utilisait jusqu en 1992 indice des 296 postes base 1980 une m thode complexe bas e sur une pratique courante de
10. un Comit Technique de suivi et de coordination se r unissant r guli rement permirent la transformation des multiples micro syst mes ferm s pr existants en un syst me normalis unique ouvert sur son environnement Cette ouverture permettait les feed back garantissant l ad quation du syst me aux besoins et sa constante am lioration Le s minaire national d valuation des r sultats largement ouvert sur l ext rieur puisqu il int grait des repr sentants d associations de consommateurs et de commer ants fut tenu la fin de la phase test en d cembre 1991 Il permit de confirmer la validit de l approche et la qualit des r sultats obtenus L3 Une information efficace gr ce l informatisation du syst me La diversit des demandes formul es par les utilisateurs potentiels rendait n cessaire la mise leur disposition de produits diff rents indices de prix simples et synth tiques donn es d taill es agr g es ou calcul es etc Par ailleurs le caract re conjoncturel de l information sur les prix impliquait que celle ci soit communiqu e dans les plus brefs d lais Les pratiques pr c dentes reposaient sur l dition de bulletins p riodiques pr sentant parmi d autres deux inconv nients majeurs l information contenue dans ces bulletins tait d j structur e sous la forme de tableaux compil s ne correspondant pas toujours la demande effective des utilisateurs les
11. O p riode de base t p riode actuelle Q quantit s P prix Cette formulation de Laspeyres est g n ralement retenue pour les calculs d indices de prix Elle pr sente en effet l avantage de ne n cessiter la connaissance de la structure de r f rence qu un moment donn la p riode de base Cet avantage est aussi son principal inconv nient dans la mesure o cette structure fig e peut tr s rapidement perdre sa repr sentativit De nouvelles enqu tes sont alors n cessaires afin de d finir une base r actualis e di Sur la comparaison de ces deux types d enqu tes et les modalit s d laboration de l indice on pourra se r f rer l article de H P CHARLOT d j cit a II L indice de Paasche L indice des prix de Paasche se calcule partir de la formule gt QP gt QtPo ve Il peut aussi s crire l Z QtPo _ y QP Po lv gt QtPt TS OoPo Pt La diff rence par rapport l indice de Laspeyres provient de la pond ration facteur Q qui n est plus celle de la p riode de r f rence mais celle de la p riode actuelle Cette pr sentation a l avantage d utiliser une pond ration toujours valide En contrepartie elle n cessite la mise en oeuvre d enqu tes permanentes susceptibles de fournir les l ments permettant cette mise jour Dans la pratique le gain de pr cision est souvent annihil par la complexification des relev s et du mode de calcul
12. Probl matique r gionale et harmonisation des syst mes d information sur les march s Le syst me EMA vers des centrales d information nationaleset r gionales Communication au colloque CILSS Club du Sahel sur les Syst mes d information sur les march s c r aliers mise en oeuvre et impact sur les politiques c r ali res Avril 1990 Bamako 30 p unes par rapport aux autres d ficits exc dents avantages comparatifs etc Ne pourront bien videmment tre compar es que les informations comparables ce qui sous entend des homog n it s conceptuelles sur les types de prix gros d tail de produits de march s m thodologiques sur les fr quences des relev s et de la production des r sultats la fiabilit des donn es techniques sur les logiciels employ s les structures de fichiers les m thodes de transfert des donn es etc Puis j tais amen conclure a l issue du test que Malgr la masse de donn es disponibles l utilisateur souhaitant effectuer des comparaisons r gionales entre ces trois pays Mali Niger Togo se verra r duit ne pouvoir traiter que le seul prix du mais la consommation au Mali et au Niger Ceci tait di l h t rog n it des types de produits et de prix Si par une organisation remarquable il lui tait possible de se faire communiquer les disquettes des fichiers informatiques concernant ce produit il disposerait de deux fichiers structur
13. de plus de 6 Voir article de Chris SCOTT dans ce m me num ro de STATECO 15 Alain SAGLIO op cit page 11 as FO 3 2 2 Le choix de la base la p riode de r f rence Le choix de la p riode de r f rence base 100 est aussi un l ment important rarement neutre En effet si l ann e de base correspond une p riode d expansion pour la variable consid r e les ann es suivantes pourront para tre par comparaison d prim es A l inverse le choix d une ann e de d pression conduira un glonflement artificiel des ann es suivantes L effet psychologique est imm diat et nous pouvons parmi de nombreuses autres possibles en donner une illustration Au S n gal la production de mil et sorgho s tablissait ae 736 000 tonnes pour la saison 81 82 585 000 tonnes pour la saison 82 83 352 000 tonnes pour la saison 83 84 633 000 tonnes pour la saison 86 87 Le choix de la saison 81 82 comme base 100 conduit consid rer 86 87 comme une mauvaise ann e avec un indice de production de seulement 86 soit une production inf rieure de 14 ce qu elle tait cinq ann es auparavant Le choix de la saison 82 83 comme base 100 conduit consid rer 86 87 comme une ann e normale avec un indice de production de 108 Le choix de la saison 83 84 comme base 100 conduit consid rer 86 87 comme une excellente ann e avec un indice de production de 180 repr sentant une augmentation de la productio
14. le prix moyen l intervalle de variation l cart type le coefficient de variation Ces indices peuvent tre calcul s pour diff rents types de p riodes semaine mois trimestre ann e des tris et recherches affichant les donn es s lectionn es ou correspondant certains crit res le calcul d indices de prix simples pour un ou plusieurs produits i le calcul d indices de prix synth tiques partir d un ou de plusieurs paniers dont la structure est cr e et g r e par le logiciel Ces paniers peuvent tre sauvegard s ou modifi s tout instant de mani re interactive Edition de tableaux Ce module comporte une biblioth que de tableaux simples ou crois s param trables Comme pour le module pr c dent les r sultats peuvent tre visualis s imprim s ou export s vers d autres logiciels traitements de texte en particulier Gestion des fichiers Les fichiers de donn es EMA peuvent tre d coup s combin s ou agr g s sur la base de diff rents crit res toujours partir de menus d roulants explicites La constitution de dossiers th matiques est alors extr mement ais e et peut tre directement effectu e en libre service par n importe quel utilisateur 2 Les modules d analyse spatiale EMA tant destin g rer des bases de donn es nationales et r gionales l approche spatiale est une de ses composantes essentielles Afin d viter toute ambiguit il convient de p
15. t initialement publi dans le n 8 d INTER STAT revue dit e par 1 Overseas Development Administration organisme britannique et l Office Statistique des Communaut s Europ ennes en collaboration avec l INSEE TABLEAU 1 Pond rations utilis es pour le calcul de l indice des prix la consomation du Ghana Nourriture Boissons tabac V tements chaussures Logement y compris d penses pour 1 nergie Ameublement quipement de la maison Sant Transports communications Education loisirs Biens et services divers TOTAL Le r le des pond rations tant de diff rencier les effets des diff rentes cat gories j ai d cid de mani re brutale de les choisir toutes les neuf gales Cette hypoth se peut tre consid r e comme une des plus d favorables Avec ces pond rations gales et comparant l indice calcul pour janvier 1989 et celui calcul pour 1988 le taux d inflation obtenu est le suivant 26 4 avec pond rations gales 26 2 pour l indice publi Ce r sultat semble plaider en faveur de la th se selon laquelle les variations de l indice ne seraient que faiblement influenc es par les pond rations Ceci n est cependant obtenu qu partir d un seul pays tudi En mai 1992 j ai eu la possibilit de r aliser une analyse du m me type pour la Zambie ce pays publiant des donn es analogues Les r sultats qui vont tre pr sent s utilisent des donn es
16. CHAHOUA Probl matique du d coupage statistique dans le milieu rural marocain Michel FRANCOIS A propos du Manuel de statistiques de l tat civil publi par les Nations Unies ON SIGNALE Pages 25 49 55 75 99 103 STATECO Bulletin de liaison non officiel des statisticiens et conomistes exer ant leur activit dans les pays du Tiers Monde R dacteur en chef 5 Philippe BRION Assistante de r daction Annie CHANUT Secr taire de fabrication Francoise RETY Secr tariat de la revue LN S E E Division des Etudes et M thodes Statistiques pour le D veloppement 18 boulevard Adolphe Pinard 75675 PARIS CEDEX 14 T l 41 17 53 13 Tirage 1 300 exemplaires EDITORIAL R par Philippe BRION Trois articles de ce num ro de STATECO sont relatifs a l observation des prix dans les pays en d veloppement Le premier de Jean Paul MINVIELLE traite de l information sur les prix en Afrique de l Ouest s ries chronologiques indices de prix Il met l accent sur les probl mes de d finition d homog n it et de continuit qui sont les pr alables toute utilisation correcte des statistiques produites L exp rience de l auteur s appuie sur la mise en place au B nin d un syst me d information sur les prix qui a fait appel un logiciel sp cialement con u pour le sujet Le deuxi me article pr sente les conclusions retirer de cette exp rience per u au d part comme
17. Cd tigor 4 Y i i fill Sutra MIN Od lirohme W MHoancha Ouerruba OG ee Bizet Hreile g ia H liknat 7 i t A NI a E Weee E A lia ator ten impossible du fait de l parpillement des m nages du m me douar travers le finage Le douar et l habitat C est la notion la plus simple et qui conviendrait le mieux au recensement puisqu on ne tient compte que du groupement d habitations Cette notion est fr quente dans les r gions o les terres caract re priv sont r pandues c est la notion g ographique qui l emporte sur l ethnique Ce sont des pr occupations d int r ts communs qui sont d terminantes dans la notion du douar A ce propos il y a plus de vingt ans ROBLES a fait les remarques suivantes Sur le territoire de la plupart des populations du Maroc la tendance actuelle qui correspond une mise en culture intensifi e des terres encore r cemment incultes est la constitution de petits noyaux de groupements sur les lieux des cultures les plus importantes et chez les habitants se cr ent des liens de communaut s d int r ts capables de l emporter sur les liens de communaut s d int r ts des groupes ethno sociaux qui s parent encore ses habitants ROBLES 1965 D est incontestable que cette notion d habitat est id ale pour la pratique du recensement En effet le douar de ce type est facile d limiter sur le terrain et faire ressortir sur un pl
18. Minist re des Finances Direction g n rale du Budget Service des d penses Service de la fonction publique Service de la solde Direction du contr le financier Direction des douanes Direction des imp ts Direction de la dette et de la coop ration ou Caisse Autonome d Amortissement Minist re du Plan et de la Statistique Direction de la pr vision Direction de la statistique Service de la comptabilit nationale Direction du plan Service d laboration du Programme d Investissements Publics Service du suivi de l ex cution du plan et du PIP Tr sor Direction de la comptabilit publique Service du suivi de la d pense et des recettes Service du suivi des comptes sp ciaux du Tr sor Banque Centrale Service statistique Balance des paiements situation mon taire financements ext rieurs dons position nette du gouvernement Les experts fonctionnaires locaux ou assistants techniques ont un r le essentiel car ils sont g n ralement les uniques d tenteurs de information sur la technique d laboration des statistiques En effet il est frappant de ne trouver quasiment aucune trace crite sur la m thodologie adopt e d finitions des variables statistiques m thodes d laboration sources d information fiabilit en particulier au niveau des statistiques de recettes d investissements publics ou des statistiques de la dette Seul l expert conna t la m thode sans que celle ci soit r ellement
19. agents Cependant quoique l id e paraisse simple premi re vue la r alisation de cette t che est d licate et demande du temps pour l accomplir Le technicien du recensement est tenu d laborer un d coupage statistique ad quat tout en respectant les caract ristiques du recensement et les objectifs qui lui sont assign s au pr alable Parmi ces objectifs du recensement nous citerons ceux qui nous int ressent dans cet article l tablissement de la population l gale pour chaque unit administrative la constitution des statistiques d mographiques conomiques et sociales de base de la population du pays Dans le milieu urbain le processus du d coupage statistique ne pose pratiquement pas de s rieux probl mes tant donn que l habitat est group et que les unit s urbaines sont g n ralement bien d limit es Par contre la situation devient plus compliqu e dans le milieu rural lorsque les unit s administratives au bas de la hi rarchie ne constituent pas des unit s ar olaires biens d limit es mais plut t un groupement de personnes ob issant divers crit res de d finition Comment donc concilier cette r alit rurale marocaine et un d coupage statistique indispensable pour le recensement Avant de se pencher sur cette question nous commencerons par donner un aper u sur le d coupage administratif fonctionnel dans le milieu rural marocain H DECOUPAGE ADMINISTRATIF ET PROBLEME DE DELIM
20. cadre inorganis de collecte d informations statistiques dans lequel se c toient les structures utilisatrises productrices ou productrices utilisatrices employant des m thodes de collecte diff rentes et souvent peu s res Ainsi pour le m me produit deux structures recueillent des statistiques de prix diff rentes En vue d harmoniser les proc d s adopt s par les diff rentes structures intervenant dans la collecte et le traitement des donn es statistiques relatives aux prix il est n cessaire et urgent d organiser un s minaire regroupant toutes les structures concern es s minaire au cours duquel seront d battues les questions de m thodologies en vue de leur harmonisation dans le souci d une production r guli re des indices de prix en R publique du B nin Par un apparent paradoxe au d but de l ann e 1991 bien qu tant le seul Etat de l Union Mon taire Ouest Africaine UMOA ne produire aucun indice des prix la consommation le B nin disposait de plusieurs sources de donn es dans ce domaine Concurrentes les diff rentes institutions nationales Ce paragraphe reprend des informations d j publi es dans un pr c dent article intitul R alisation en coop ration d un syst me national d information sur les prix au B nin ORSTOM ACTUALITES n 37 1992 pages 20 23 Institut National de la Statistique et de 1 Analyse Economique du Minist re du Plan INSAE Direction de la Conc
21. cette logique n avait pas t pouss e jusqu la constitution de syst mes informatis s int gr s L exp rience du B nin s int gre dans cette nouvelle volont de rationalisation des efforts et int gre le test d un syst me informatis permettant les transferts de donn es et d informations entre institutions nationales Ce probl me de la diffusion des donn es puis de leur int gration est fondamental en particulier pour des probl matiques comme la s curit alimentaire qui demande pour tre abord e correctement en Afrique de l Ouest de d passer les seuls cadres nationaux En avril 1990 pour le s minaire de Bamako sur Les Syst mes d information sur les March s organis par le CILSS et le Club du Sahel j avais tent de r pondre une question simple qu aurait pu se poser tout d cideur ou chercheur Moi utilisateur d information r sidant Lom et travaillant sur le Niger le Mali et le Togo quelles informations sur les prix puis je obtenir partir des Syst mes d Information sur les March s de ces pays que puis je en faire et m est il possible de les int grer dans une base de donn es 8 homog ne Je disposais pour ce test des informations disponibles dans les SIM de ces trois pays Je rappelais tout d abord que L information r gionale a pour vocation essentielle de permettre les comparaisons de d terminer les situations relatives des zones les 8 J P MINVIELLE
22. comptes sp claux du Tr sor effectuant des d penses d investissement sulvants fonds de dvt g ologique et minier et fonds national de l nergie Ces comptes ont t budg tis s en 91 92 Un fonds hydraulique a t cr dont une partie 335 millions de FCFA est budg tis e 3 un signe positif correspond un exc dent une recette suppl mentaire tandis qu un signe n gatif correspond un d ficit une d pense 4 un signe positif correspond une augmentation tandis qu un signe n gatif une diminution 2A 2F 2Dd 4 2G 2H CL Fiche 2 sulte en Milliards de F CFA et en ann es budg taires de juin juin Variables N VAR 1980 1991 DEPENSES COURANTES 2A traitements amp salaires autres d penses ordinaires mat riel entretien amp d p div transferts C paiements d int r ts dette int rieure y a a DEPENSES de d veloppement E d penses sur financement ETAT 2F d p sur fin ext rieur d p Cptes daffect sp c invt _solde de pr ts 8 avances solde du cpte de garantie amp aval r forme du syst me bancalre d p ae volontaires Me RC HT E MEE MEE ES re tdi EET ey Ter TOERE Lite wl Benen abst INTO PET AU 3 ahe DEPENSES BUD REGLE ua a a aa mol 2673 326 7 Bal 287 3 BE LIME A sl 9781 HERETO E be E ahoa a A a SEAL a 108 4 64 7 0 55 043 mua 0 7 DEPENSES
23. dans les conditions technologiques des ann es 90 passe par la constitution de banques de donn es permettant ces utilisateurs finaux une appropriation de l information par un acc s direct aux donn es de base La prise en consid ration de ces param tres sociologiques sinon psychologiques de la prise de d cision est une contrainte incontournable L introduction des fonctions permettant des utilisateurs finaux non sp cialistes un acc s direct et s r au syst me informatique est certainement l tape la plus importante et la plus d licate de l laboration d un progiciel L exp rience de la r alisation d EMA a montr que le temps pass sur la b ta version mise au point de la version test e par le public pour l obtention d un syst me robuste tait sup rieur celui pass l criture du code primaire 2 2 4 Une normalisation facilitant la diffusion des donn es et de l information L information r sulte de la combinaison de donn es et la cr ation de donn es co te cher Il devient d s lors de plus en plus important de raisonner en termes de syst mes d information qu ils soient nationaux ou r gionaux dans lesquels les compl mentarit s entre institutions sont rationnellement organis es et les moyens mis en commun Les exp riences des SIM Syst mes d Information sur les March s men es depuis 1986 dans le Sahel en sont une bonne illustration Jusqu pr sent cependant
24. de lait pour certains repas la consommation de pain accompagn de caf a fortement augment le cout de la vie Cette augmentation du co t de la vie par modification de la structure de la consommation n aurait pas t refl t e par un indice des prix qu il soit du type Laspeyres ou Paasche Dans ce cas cependant un indice de Paasche aurait t mieux adapt Comme le fait remarquer H P CHARLOT op cit un indice du co t de la vie devrait mettre en relation les prix et volumes de consommation de la p riode actuelle avec les prix et volumes de consommation de la p riode de base I serait donc de la forme vo 2 QoPo Cependant parce qu il int gre la fois des ph nom nes de prix et des ph nom nes de volume l indice de co t de la vie est difficile laborer et peu ais interpr ter H P CHARLOT op cit Di a L indice de Laspeyres L indice de Laspeyres peut tre indistinctement appliqu des quantit s ou des prix Dans un indice des prix la consommation la pond ration sera bas e sur la structure de la consommation la p riode de base Cette structure est connue soit partir d enqu tes lourdes du type budget consommation soit partir d enqu tes plus l g res de consommation L indice des prix de Laspeyres se calcule alors partir de la formule gt QoP Lo 2 QoPo Il peut aussi s crire QoPo P Tv gt A gt QoPo Po avec
25. de relations permanentes La Banque Mondiale et la Commission des Communaut s Europ ennes CCE ont pris conscience du manque de relations entre bailleurs de fonds et d s pr sent la CCE participe conjointement avec la Banque Mondiale aux Revues de D penses Publiques afin de permettre un plus grand dialogue entre eux et une meilleure coop ration avec les autorit s des pays concern s Notre d marche de collecte de statistiques a permis malgr les difficult s rencontr es d obtenir des informations pr cieuses non disponibles jusque l et dont la qualit a pu tre discut e et appr ci e gr ce aux interviews des experts locaux Ces donn es sont enfin en mesure de pouvoir tre trait es d un point de vue conomique L originalit du cadre statistique ainsi labor est premi rement qu il s est efforc de r pertorier toutes les d penses caract re public et non pas seulement celles inscrites au budget deuxi mement qu il est adapt dans la mesure du possible au contexte africain puisque les informations exig es sont en principe simples et limit es au minimum requis pour une analyse macro conomique et enfin troisi mement qu il prend en compte les faiblesses de l appareil statistique africain en informant par exemple sur les ruptures de s ries Cependant les recueils de statistiques n ont pu tre renseign s que de fa on in gale selon les pays Cela s explique la fois par les d
26. des esclaves au Gabon du XVIIe au XIXe si cle essai de quantification pour E oe si cle par Nathalie PICARD TORTORICI et Michel FRANCOIS 1993 156 p Co dition CEPED EDI et ORSTOM Le spectre de Malthus d s quilibres alimentaires d s quilibres d mographiques par a ee C MEILLASSOUX B SCHLEMMER et M VERLET 1991 444 p BON DE COMMANDE A RETOURNER AU CEPED 15 rue de l Ecole de M decine 75270 PARIS CEDEX 06 FRANCE Je d sire recevoir les Etudes du CEPED suivantes N 1 150F N 2 150F N 3 80F N 4 120F N S 100F N6 90F Je d sire recevoir Le spectre de Malthus 230 F Veuillez trouver ci joint un r glement l ordre du R gisseur du CEPED ORSTOM Aucun envoi ne sera fait si le bon n est pas accompagn du r glement s Je souhaite tre tenu r guli rement inform des activit s et des publications du EPED POOLE AIDA
27. diffus e oralement ou par crit au reste du service concern Ceci explique la difficult d obtenir des informations pr cises sur les s ries ant rieures mais surtout ne permet pas l administration africaine d asseoir les fondements m thodologiques d laboration des statistiques Lorsque l expert quitte le service par exemple lorsque le fonctionnaire local est appel par les bailleurs de fonds qui ont remarqu en lui une personne de qualit l administration perd ainsi une comp tence et un savoir technique qui sont difficilement reconstitu s Le recueil dont des extraits sont pr sent s en annexe titre d exemple est un ensemble de fiches th matiques analogues pour chaque pays Chaque fiche comprend un cadre de d finition des concepts et des sources un tableau des s ries temporelles un cadre reprenant les observations importantes formul es lors des entretiens sur place Chaque fiche est ensuite archiv e dans un fichier informatique au format LOTUS vitant ainsi toute resaisie pour les analyses conomiques ult rieures Dans chaque recueil les th mes suivants peuvent tre abord s les ressources d penses et soldes budg taires les investissements publics l analyse fonctionnelle de la d pense la situation mon taire la dette publique la fonction publique quelques indicateurs conomiques et d mographiques VI LES DIFFICULTES RENCONTREES L encadr 2 pr
28. du budget de l Etat notamment un niveau d taill par minist re Le niveau de d penses effectivement ex cut es disponible et le plus d sagr g est celui des ordonnancements ou des ordres de paiements mis par le Tr sor A ces stades ne sont pas connus les arri r s de paiement dont on cerne d j difficilement les flux annuels globaux a fortiori leur stock et leur r partition fonctionnelle ce qui rend donc assez imparfaite la connaissance des d penses effectivement r alis es De plus l laboration d une classification conomique et fonctionnelle de la d pense exige un traitement statistique lourd de v rification des informations fournies lorsqu elles existent par confrontation de diverses sources et par discussion avec les experts de reclassement des d penses notamment des charges communes Ceci n a pu tre possible que pour certains pays Burkina Faso S n gal o l information suffisamment d taill e sur le fonctionnement et l investissement est disponible Ces lacunes ne sont pas dues qu au manque de moyens financiers et humains des services de statistique C est aussi un probl me d absence de relations entre les diff rents d tenteurs et analystes de l information conomique et financi re Ce manque d changes de communication d organisation de contacts suivis appara t dans chacune des missions Cette situation est parfois un tel stade que des cadres nationau
29. ellement effectu s apr s n gociations entre le vendeur et l acheteur On tait ainsi amen comparer deux prix apparemment semblables mais cependant pas identiques le prix vendeur ou prix souhait de transaction pour la DSG et le prix acheteur ou prix r el de transaction pour Togograin Qui plus est la plupart des programmations r ussies et op rationnelles sont elles m mes vou es des utilisations limit es tant dans l espace que dans le temps La raison essentielle en est l absence de maintenance et de d veloppements les efforts du concepteur r alisateur s tant souvent limit s la seule criture du code informatique L inexistence de guides d utilisateur et de manuels techniques du programmeur fait que beaucoup d applications fonctionnelles herm tiques aux usagers ext rieurs ne peuvent tre transf r es sur d autres sites ou continuer tre utilis es apr s que leur auteur ait quitt le service concern Enfin l utilisation d un syst me normalis permet d envisager la r alisation de syst mes nationaux ou r gionaux coh rents bas s sur son implantation dans diff rents sites Cette normalisation permet le transfert de donn es informatis es homog nes entre services et leur utilisation d centralis e chaque institution ayant ainsi un acc s direct la banque de donn es nationale ou r gionale Des syst mes d changes d information ou d abonnements deviennent alors pos
30. es et d analyse de l information Les aspects positifs de l adh sion un syst me prouv labor et d velopp en coop ration 3 Ce terme de progiciel a t largement et diversement utilis Nous le retenons ici dans son acception de logiciel d di des t ches professionnelles sp cifiques les enqu tes de prix et les calculs et analyses qui les accompagnent dans le cas d EMA e J P MINVIELLE est conomiste de 1 0RSTOM avec ses utilisateurs ant rieurs s accompagnent de contraintes parfois difficilement accept es Pourtant ces contraintes issues de l exp rience constituent souvent des garanties de fiabilit et de validit pour le futur I LE CONTEXTE DE L EXPERIENCE AU BENIN L exp rience de conception et de mise en oeuvre d un syst me national d information sur les prix au B nin a d but en janvier 1991 la suite de demandes formul es aupr s du PNUD durant l ann e 1990 par diff rentes institutions minist res du Plan des Finances du Commerce BCEAO FMI etc La synth se du probl me pos tait ainsi faite par le PNUD Le probl me de la disponibilit de statistiques fiables relatives aux prix se pose avec une grande acuit en R publique du B nin Pour pallier cette insuffisance certaines structures utilisatrices de donn es statistiques se sont organis es leur niveau pour saisir les donn es n cessaires leurs besoins Cette situation a cr dans le pays un
31. et ce de la mani re suivante Premi rement une confrontation du positionnement des douars de 1982 avec celui effectu derni rement sur le terrain a r v l que la majorit des douars visit s taient mal positionn s Ceci pourrait provoquer une confusion lors de l laboration du d coupage statistique de la commune rurale En effet deux douars voisins sur la carte peuvent tre en r alit loign s de plusieurs 1 Cette comparaison a t r alis e partir des donn es recueillies sur le terrain l occasion du test de la nouvelle m thode pour la cartographie rurale censitaire en juin 1991 12 Ces remarques sont tir es de l exp rience de la commune de Ain Leuh kilom tres L effet de l accumulation de ces cas pourrait co ter tr s cher l op ration cause des d placements impr vus de l agent recenseur Deuxi mement dans cette m thode le douar a t r duit un point sur la carte Bien que l on se soit inform sur la dispersion des douars aupr s des auxiliaires des autorit s locales cette information demeurait limit e puisqu aucun autre indice n tait retenu pour introduire le degr de dispersion Ce concept peut tre assimil diff remment d un Mogadem un autre et d une r gion une autre De toute mani re les documents remplis au chef lieu de la commune rurale bas s sur les d clarations des Chioukhs et Moqademines de la commune rurale ne peuvent refl ter conve
32. et conduit une valeur de 220 l erreur relative sera de 10 Ce mod le est sans doute encore au dessus de ce qui se passe en pratique C est pourquoi j ai essay un autre mod le qui semble plus r aliste j ai d abord introduit une erreur de 10 relativement au pourcentage dans le poids de la cat gorie alimentaire puis une erreur de 10 dans le poids des autres cat gories en choisissant de fa on al atoire entre une erreur positive ou n gative pour chaque cat gorie et j ai enfin ajust 100 en multipliant chaque pond ration sauf la premi re par le m me coefficient Ce qui peut tre consid r comme le mod le r sultant d une enqu te budget consommation r alis e dans de mauvaises conditions En appliquant ce mod le au taux d inflation entre avril 1991 et avril 1992 le r sultat est le suivant bas revenus hauts revenus 185 122 indice publi alimentation erreur de 10 autres cat gories 10 178 119 L erreur relative baisse l g rement environ 4 pour les bas revenus 2 5 pour les hauts revenus Des erreurs de cette taille sont sans doute plus faibles que celles dues la proc dure de collecte des prix Est ce que ces r sultats proviennent de particularit s des ann es observ es au Ghana et en Zambie Pour r pondre cette question la comparaison a t largie j ai test l effet d une absence de pond ration en fait
33. et du Budget et par le Ministre fran ais de la Coop ration et du D veloppement a demand l Inspection g n rale des Finances de r aliser une tude sur la politique budg taire en Afrique subsaharienne I POURQUOI UNE TELLE ETUDE Les pays d Afrique subsaharienne connaissent depuis les ann es 80 des d s quilibres financiers et conomiques inqui tants s agissant notamment des comptes publics qui les conduisent l heure actuelle mettre en oeuvre des politiques d assainissement et de restructuration de leur conomie Une premi re mission conduite par l Inspection g n rale des Finances a tudi la politique fiscale de ces Etats La pr sente enqu te vient en compl ment et analyse la politique et la pratique budg taires des pays d Afrique subsaharienne Daniel HUART est directeur de l Institut Territorial de la Statistique de Polyn sie Fran aise Sandrine MESPLE SOMPS travaille au sein du groupement d int r t scientifique DIAL D veloppement des Investigations sur l Ajustement Long terme fond par l ORSTOM le CESD et EUROSTAT 56 La France apporte des concours importants aux pays de lAfrique subsaharienne pour les appuyer dans la mise en oeuvre de leurs politiques tant de d veloppement que de r duction des d s quilibres financiers Il est apparu n cessaire que l appui fran ais d passe la forme financi re pour porter sur les conditions d laboration d ex cution et de suivi de
34. g n rateur de contraintes l outil informatique propos s av re in fine facteur d harmonisation au niveau de la diffusion et de l utilisation des donn es et donc facteur d une meilleure int gration entre les diff rents acteurs concern s Chris SCOTT s int resse ensuite aux pond rations utilis es pour les indices de prix la consommation En effectuant des simulations partir de structures de pond ration volontairement d form es pour deux pays il observe les cons quences sur les indices de prix la consommation Elles sont beaucoup moins importantes que celles qu on pouvait attendre et l auteur sugg re que des enqu tes l g res pourraient suffire r actualiser les structures de pond ration anciennes Ces r sultats m riteraient bien str d tre confirm s sur d autres pays une premi re conclusion en retirer est que l attention ne doit pas tre uniquement focalis e sur les pond rations mais aussi et sans doute surtout sur la qualit des relev s de prix de base 4 Daniel HUART et Sandrine MESPLE SOMPS pr sentent ensuite le travail de collecte statistique qu ils ont r alis dans le cadre d une mission d tude des politiques budg taires en Afrique subsaharienne Relativement cet objectif ambitieux un certain nombre de services ont t visit s de fa on rassembler et mettre en coh rence le plus de donn es possibles Les difficult s rencontr es conduisent insister sur u
35. mieux valuer la qualit des donn es et de rep rer les circuits op rationnels d informations d autres informations taient obtenues en tudiant les comptes rendus d entretiens des autres membres de l quipe aupr s des gestionnaires nationaux Budget et Tr sor expliquant souvent certaines volutions des s ries collect es ou diffus es Des effets de seuils qui apparaissent dans les s ries proviennent souvent de modifications institutionnelles instauration d une nouvelle taxe consolidation des comptes sp ciaux du Tr sor Un questionnaire mis au point lors de la mission au S n gal a ainsi t progressivement renseign la fois en donn es chiffr es mais surtout en jugements recueillis sur le terrain Ce questionnaire a permis ensuite d laborer le recueil statistique annex au rapport de synth se de la mission V LE RECUEIL STATISTIQUE SUR LES FINANCES PUBLIQUES Le coop ration qui questionnaire tait pr alablement adress aux missions de le rediffusaient par th me aux assistants techniques et aux minist res concern s Lors de la mission pays des interviews permettaient de le compl ter mais surtout de recueillir l avis des experts rencontr s sur ces donn es ENCADRE 1 LES PRINCIPAUX SERVICES VISITES ET CONTACTES La d nomination ainsi que l organigramme des services changent en fonction des pays mais la structure est sensiblement semblable celle ci
36. officielles publi es dans Consumer Price Statistics Les cat gories publi es ainsi que leurs pond rations sont indiqu es dans le tableau 2 Bis TABLEAU 2 Pond rations utilis es pour le calcul de l indice des prix la consommation en Zambie MENAGES A BAS REVENUS Nourriture boissons tabac V tements chaussures Logement y compris d penses pour l nergie Ameublement quipement de la maison Autres TOTAL MENAGES HAUTS REVENUS Nourriture boissons tabac V tements chaussures Logement y compris d penses pour l nergie Ameublement quipement de la maison Sant Transport communications Education loisirs Autres TOTAL L encore nous allons observer les effets d une galisation de toutes les pond rations ce qui revient ne pas en utiliser Le tableau 2 montre que les pond rations varient de 1 15 pour le groupe des m nages bas revenus et de 1 24 pour celui des hauts revenus galiser les pond rations repr sente donc une distorsion tr s importante du jeu initial Si l on compare l indice des prix la consommation d avril 1992 celui d avril 1991 on obtient les taux d inflation annuels suivants indice publi 185 122 indice calcul avec les pond rations gales 165 133 L effet du pire jeu de pond rations quoiqu encore faible est nettement plus important qu au Ghana l erreur relative dans le taux d inflation est d
37. responsable la Direction de la Statistique du Maroc de la cartographie rurale pour le prochain recensement g n ral de la population de 1993 en cours de pr paration L1 Rappel des caract ristiques du recensement g n ral de la population Le recensement est d fini comme l ensemble des op rations qui consistent recueillir grouper valuer analyser publier ou diffuser de toute autre mani re des donn es d mographiques conomiques et sociales se rap portant un moment donn tous les habitants d un pays ou d une partie bien d limit e d un pays Nations Unies 1980 Cette d finition est suffisante pour faire ressortir certaines caract ristiques du recensement de population qui le distinguent comme source statistique particuli re Les Nations Unies ont d fini quatre caract ristiques pour le recensement le recensement est exhaustif pour chaque personne r sidente on doit relever ses caract ristiques socio d mo conomiques le recensement fait r f rence une date bien d termin e toutes les personnes r sidentes doivent tre recens es simultan ment le recensement couvre tout le territoire national le recensement devrait tre effectu intervalles r guliers pour disposer d informations comparables Ces caract ristiques t moignent de l importance des moyens a engager pour r aliser un recensement D ailleurs sans l engagement du Gouvernement et la c
38. risque de recenser les m nages du m me douar appartenant des districts diff rents Pour pallier ce probl me il a t recommand d insister aupr s des enqu teurs pour qu ils n enqu tent que les m nages des diff rents douars l int rieur de leurs districts seulement Ils doivent s assurer au pr alable de l appartenance administrative de chaque m nage avant de remplir le questionnaire 3 Le district tel qu il sera constitu pourrait ne pas permettre de d gager une m thode de collecte ad quate En effet lors du recensement de 1982 l enqu teur dot d une liste de douars et avec l aide du Mogadem a enqu t les m nages en proc dant douar par douar Cette fois ci on demande l enqu teur d op rer l int rieur de son district sachant qu un douar peut tre r parti sur plusieurs districts de recensement comment l enqu teur doit il proc der en repectant un d placement rationnel l int rieur de son district Pour r pondre cette question nous avons propos que le contr leur et l enqu teur commencent par tracer un itin raire durant les journ es de reconnaissance L ordre des groupements de m nages a visiter sera port sur un formulaire ou figureront d autres informations pour faciliter l identification de ces derniers Il sera aussi port sur le plan de district pour faciliter l orientation l int rieur du district 4 Le nouveau d coupage statistique
39. s trois mois de fonctionnement du syst me national d information 11 000 relev s de prix avaient d j t saisis sur EMA on imagine ais ment quelles auraient pu tre les modalit s effectives de lecture et d interpr tation manuelles de ce type de champ Dans l exemple cit un parmi tant d autres le relev du prix du jean cor en de sous marque en janvier puis celui du jean am ricain de grande marque en f vrier quivalait toutes proportions gard es relever le prix d une Lada puis celui d une Mercedes On imagine ais ment la fiabilit d un indice de prix calcul sur de telles bases Avec l utilisation d EMA l int gration entre les nomenclatures les modalit s de saisie et de conservation des donn es et les 4 Institut de la Statistique et de l Analyse Economique du Minist re du Plan du B nin modeles de traitement ces approximations n taient plus possibles La coh rence interne du syst me garantissait ainsi pour toute donn e accept e son ad quation aux traitements qui pourraient lui tre appliqu s Dans ce cas le choix d EMA a rendu incontournable une r flexion m thodologique approfondie sur les d finitions des produits qui si elle n avait pas t men e ce stade aurait conduit plus tard des impasses analytiques On conna t d ailleurs les solutions g n ralement apport es ce genre de difficult la litt rature descriptive est oubli e et des agr gations sont eff
40. sente quelques unes des difficult s rencontr es lors de la collecte Bien que volontairement provocateur il fait ressortir deux types de probl mes VL1 D faillances de l appareil statistique africain Au niveau des statistiques de cadrage macro conomique La production des services nationaux de statistique s est souvent d grad e au cours de la derni re d cennie au point que des donn es macro conomiques de base comme le PIB l indice des prix ou la balance commerciale sont soit inexistantes soit non reconnues ou multiples A la r duction des moyens de fonctionnement des administrations s est parfois ajout e une pression de certains bailleurs de fonds pour l obtention de r sultats rapides sur les donn es permettant d appr cier l impact des politiques d ajustement structurel sans adaptation des moyens de production statistique la qualit du cadrage macro conomique voire son objectivit s est fortement r duite Au niveau des statistiques de finances publiques G n ralement les services de statistique ne se sont r ellement int ress s aux d penses publiques qu avec la mise en place des programmes d ajustement structurel le FMI exigeant un suivi des op rations financi res de l Etat les Etats concern s ont d s imposer un minimum de r gles quant la nomenclature budg taire et au suivi de l utilisation des fonds publics Ainsi avant la construction des TOFE soit les informations taient
41. sont tr s mal connues au sein d un m me pays et demeurent trop souvent l tat de tableaux manuscrits dans des services parfois difficiles identifier Depuis quelques ann es de gros efforts sont entrepris par les services statistiques 2 3 nationaux pour g n rer des s ries chronologiques de prix coh rentes Les indices sur les prix r sultant de m thodologies plus complexes sont moins nombreux et mieux connus En Afrique francophone les premiers indices de prix la consommation remontent la fin des ann es 50 ou au d but des ann es 60 cette poque les structures de consommation n cessaires l laboration des indices synth tiques relevaient de normes d finies par des fonctionnaires m decins administrateurs civils etc A partir des ann es 60 le Minist re francais de la Coop ration a financ des enqu tes nationales budget consommation partir desquelles ont t d finies de nouvelles structures de consommation une quarantaine d enqu tes ont ainsi t men es avec la participation de l INSEE Coop ration Ces structures Cf par exemple J P MINVIELLE Premi re valuation pour la r alisation d un Systeme d Information sur le March C r alierau Niger DIAPER CILSS Ouagadougou mai 1988 L harmonisation des m thodologies de collecte de prixen r publique du B nin PNUD Cotonou f vrier 1991 On notera en particulier les efforts men s au sein des p
42. totalement absentes soit leur qualit tait tr s imparfaite cela est significatif du faible int r t que la politique budg taire suscitait De plus on constate que c est au fur et mesure que les TOFE sont labor s que les d penses publiques sont de mieux en mieux 2 Le tableau des op rations financi res de l tat TOFE Le TOFE est une pr sentation synth tique de la situation financi re de l Etat Il permet de suivre le recouvrement des recettes l engagement des d penses par rapport aux pr visions le niveau du d ficit public et les mesures choisies pour son financement financement interne par cr ation mon taire ou pr ts financement externe par pr ts ou dons 11 est constitu globalement de trois blocs un bloc de recettes un bloc de d penses un bloc de financement du d ficit Chaque fiche du recueil de statistiques financi res s ins re dans chacun de ces blocs en en pr cisant le contenu et la structure annexe 1 ENCADRE 2 QUELQUES PROBLEMES RENCONTRES le TOFE rien que le TOFE Dans le domaine budg taire i est difficile d chapper au Tableau des Op rations Financi res de l Etat TOFE dans les pays sous ajustement A tel point qu il s est souvent substitu tout autre instrument de suivi budg taire ou de pr vision conomique bien qu tant plus un instrument financier On ex cute le TOFE on pr voit le TOFE Difficile donc d obtenir les ex cutions budg taires
43. variables et des param tres dans la pr servation de la coh rence et de l int grit des donn es Outre des fonctionnalit s de syst me d information g ographique SIG il comporte un module d analyse math matique de s ries chronologiques de prix ou de toute autre variable permettant d une mani re simple et interactive la diff renciation et l tude de ces diff rents constituants A partir de ces analyses des mod les de pr vision int gr s permettent des projections court terme DI LES INDICES DE PRIX Un indice est un instrument de mesure relative permettant dans sa forme l mentaire la repr sentation de l volution d une variable entre deux p riodes donn es comparaisons temporelles ou entre deux lieux comparaisons spatiales Dans sa forme synth tique un indice permet l analyse de la variation Logiciel dit par l ORSTOM avec la collaboration de la soci t IXEL Voir l autre article de J P MINVIELLE dans ce m me num ro de STATECO Dans sa version 2 2 le logiciel EMA comporte des calculs d indices de prix simples et synth tiques Ces indices sont param trables 4 la demande et imm diatement calcul s 4 partir de la base de donn es g r e par EMA y A globale r sultant des variations combin es des diff rents l ments le composant C est alors un instrument de synth se pr cieux fournissant dans une variable quantitative unique la repr sentation d une r alit be
44. Direction des impots Direction des douanes conomique de la pourcentage du PIB d pense Fiche d penses publiques Fiche ressources publiques D penses courantes Recettes fiscales Direction de la dette D penses de d veloppement non fiscales D penses extrabudg taires Transferts ext rieurs dons endettement ext rieur Li vas ae aon a aast A etre meson 544511 AI IAS UP rr 109 rubor ame D penses des comptes sp ciaux du Tr sor s s rr SUI ARO aes owes rune LETTRE Famers Share ee atd e us e885 I PAS 48 equis CUT pue rP a Ae PU cai iat el E Al La atrae A tr Varjations arri r s Amortissement dette Fiche fonction publique I ss Service de la solde Fiches sur la dette publique directe et Fiche de soldes budg taires et de leur financement Soldes budgetaires avalis e Encours services Ventilation par bailleurs Financement de fond Fiche situation mon taire aa Service contact Banque Centrale Cr ation mon taire Balance des paiements s 70 ANNEXE 2 2 fiches th matiques de pr sentation des statistiques dette directe d penses publiques Mission d tude sur la D pense Publique Unit Statistique Th me La Dette Ext rieure 1 LA DETTE DIRECTE Fichier DPSNDET1 FICHE DE PRESENTATION DES STATISTIQUES Variables ____ observations n var J
45. ES DE L ETAT CIVIL PUBLIE PAR LES NATIONS UNIES par Michel FRANCOIS Volume 1 Aspects juridiques organisationnels et techniques Publication des Nations Unies n de vente F 91 XVIL5 1993 109 p Volume 2 Etudes pratiques nationales Publication des Nations Unies n de vente F 84 XVIL11 1985 114 p Les Principes et recommandations pour un syst me de statistiques de l tat civil de PONU ont t adopt s en 1970 par la Commission de Statistique et publi s en 1974 Etudes statistiques ST STAT SER M 19 Rev 1 Le Manuel de statistiques de l tat civil pr sent ici a pour objet de guider les Etats membres et autres organisations et particuliers int ress s dans l application de ces principes et recommandations Il fait une place particuli re l enregistrement des faits d tat civil notamment aux probl mes soulev s par l int gration des aspects enregistrement et statistique En publiant ce manuel le Bureau de statistique du Secr tariat de PONU continue d appliquer le Programme mondial pour l am lioration des statistiques de l tat civil adopt par le Conseil conomique et social en 1968 Ce manuel est une r vision du manuel de statistique de l tat civil publi en 1955 Le premier volume publi en 1991 en anglais et en 1993 en fran ais constitue le corps du manuel et porte sur les aspects techniques et l gislatifs structures juridiques de l enregistrement des faits d tat civil et du
46. ITATION DANS LE MONDE RURAL Le Maroc est r parti en Wilayas Provinces et Pr fectures Ces derni res unit s administratives sont subdivis es en cercles puis en communes rurales Par r f rence la figure 1 on remarque que l urbain est constitu d unit s urbaines se rattachant diff rents niveaux de la hi rarchie administrative savoir les municipalit s les centres autonomes et les autres centres Par contre le milieu rural d sign par tout ce qui n est pas urbain est constitu d unit s rurales localis es au bas de la hi rarchie administrative fractions ou douars La finalit de cette pr sentation est de mettre en vidence le niveau de la hi rarchie qui pose le plus de probl mes pour le technicien du recensement En effet les villes et centres urbains sont g n ralement bien d limit s pour un centre non d limit la concentration de la population et sa disposition ar olaire facilitent pratiquement la d finition d un p rim tre urbain pour celui ci Par contre l int rieur des communes rurales d autres consid rations sont prises en compte pour d finir un douar ou une fraction L absence d une d finition ar olaire de ces derniers complique le processus du d coupage statistique en milieu rural IL1 Douar et probl me de d limitation Un entretien avec les Chioukhs et Moqademines au chef lieu de la commune rurale pour arr ter la liste des douars par fraction nous laisse croire u
47. La gestion informatis e des donn es fait trop souvent l objet de confusions entre des pratiques tr s diverses et tr s in galement performantes En particulier en ce qui concerne l assimilation abusive du stockage des donn es la constitution de v ritables bases ou banques de donn es Il n est donc pas inutile de pr ciser les acceptions accorder chacun de ces termes stock base et banque de donn es Le stockage informatique des donn es est une pratique tr s courante consistant introduire dans des logiciels divers tableurs SGBD logiciels de cartographie un certain nombre de donn es de base En g n ral ce stockage est organis de fa on r pondre aux besoins de traitements et de r sultats d un utilisateur bien particulier le gestionnaire du syst me Les logiciels utilis s ou les combinaisons de logiciels peuvent parfois permettre des traitements complexes graphiques statistiques mais n cessitent en g n ral de solides bases en informatique Il arrive souvent que la structure des fichiers d finie pour des objectifs pr cis ne permette pas d autres interrogations ou combinaisons de donn es Ces instruments de stockage informatis g n ralement concus et r alis s de mani re individuelle sont rarement document s et s av rent herm tiques pour d ventuels utilisateurs ext rieurs auxquels ils ne sont d ailleurs pas destin s Une base de donn es informatis e se d finit non seul
48. SEES POUR LES INDICES DE PRIX A LA CONSOMMATION par Chris SCOTT Lors de visites r centes dans des services statistiques africains j ai t frapp par le nombre de pays soucieux de r viser les pond rations de leurs indices des prix la consommation Cette r vision est souvent pr sent e comme un des objectifs principaux d un projet d enqu te budget consommation Les conomistes sp cialistes des prix m ont dit que ces pond rations ont tr s peu d influence sur les volutions de l indice Bien que je ne sois pas un sp cialiste j ai pens qu il tait int ressant de proc der une exp rimentation R cemment au Ghana j ai eu entre les mains la Statistical News Letter publi e par le service statistique national qui contenait des donn es d taill es sur l indice des prix la consommation Ces donn es sont bien s r du domaine public L article indiquait les valeurs de l indice pour chaque mois de 1977 juin 1989 ainsi que les valeurs des pond rations pour neuf cat gories de d penses tableau 1 Pour examiner les effets dus des erreurs dans les pond rations j ai d cid d utiliser un jeu de pond rations aussi mauvais que possible et de voir les cons quences sur l indice Pour ceci j ai appliqu le jeu de pond rations erron es l indice de prix de chaque cat gorie et j ai compar le r sultat obtenu l indice publi chris SCOTT est consultant ind pendant Cet article a
49. TOTALES case ombr e d penses jusqu en vd case italique donn es manquantes au total case double encadr estimation PTIP EL PROBLEMATIQUE DU DECOUPAGE STATISTIQUE DANS LE MILIEU RURAL MAROCAIN par Sa d CHAHOUA Dans les pays statistiques imparfaites les recensements sont assu jettis de s rieux probl mes de collecte En voquant ceux ci on pense surtout aux erreurs d omissions et doubles comptes qui s introduisent lors de l ex cution de ces op rations Cette d faillance pourrait trouver une part d explication dans la faiblesse des m thodologies adopt es pour la r alisation des travaux pr li minaires au recensement Parmi ces travaux la cartographie occupe une place importante dans l organisation et la qualit du recensement En prenant le cas du Maroc nous allons passer en revue les m thodes utilis es pour le d coupage statistique dans le milieu rural marocain Au pr alable nous exposerons deux points essentiels li s troitement au d coupage statistique savoir les caract ristiques et objectifs du recensement et le d cou page administratif dans le milieu rural I ROLE DE LA CARTOGRAPHIE DANS LE RECENSEMENT La cartographie est une op ration troitement li e l organisation du recensement Au cours de son ex cution le travail cartographique doit satis faire ses caract ristiques et r pondre convenablement ses objectifs Said CHAHOUA statisticien d mographe est
50. UD et Les relations Nord Sud de Christian COMELIAU Ces livres au prix relativement modique ne comptent qu une bonne centaine de pages Le pari est difficile comment aller sans d tours l essentiel sans se limiter des approches simplificatrices et r ductrices de la complexit des th mes abord s Ce pari est remarquablement r ussi par Philippe HUGON Toutes les questions de fond sont pos es pourquoi la productivit a t elle responsabilit s du FMI de la Banque Mondiale et des pays d velopp s dans la situation conomique actuelle de l Afrique Pourquoi les pays africains ont ils eu des trajectoires conomiques aussi diverses jusqu aux plus d rangeantes d entre elles les instruments traditionnels de l analyse conomique sont ils 108 efficaces pour rendre compte de l conomie africaine L Afrique refuse t elle le d veloppement Ce souci de l essentiel se retrouve dans la s lection des quelques tableaux graphiques et encadr s dans lesquels sont r unis l information conomique et sociale de base comme les l ments statistiques de certains d bats comparaison des performances conomiques des pays de la zone franc et hors zone franc L essentiel donc des probl mes conomiques africains mais aussi leur complexit Le plan de l ouvrage est con u de telle sorte que les politiques conomiques et les trajectoires des pays africains partie III ne soient pr sent s qu apr s d
51. a variable la p riode t Tre Ces indices simples sont souvent utilis s pour les productions physiques indices de la production d acier de lait mais aussi en mati re de prix pour des produits sp cifiques indices du prix du mais du riz paddy A la diff rence des indices synth tiques le calcul d indices simples ne pose aucun probl me m thodologique particulier IIL2 Les indices synth tiques Pour les cat gories de prix composites indices des prix la consommation par exemple on aura recours aux indices synth tiques pond r s qui permettront de respecter l importance relative de chacun des produits constitutifs de la cat gorie globale Pour laborer un indice de prix la consommation on devra donc conna tre au pr alable la structure de cette consommation Du point de vue m thodologique la caract ristique essentielle des indices synth tiques est qu ils impliquent des choix diff rents niveaux choix des composants de l indice et de leur pond ration choix de la base la p riode de r f rence choix du type d indice et de son mode de calcul Nous Pavons d j dit ces choix doivent tre la fois rigoureux et justifi s Ils devraient aussi tre clairement explicit s de fa on permettre l utilisateur final une bonne connaissance des instruments avec lesquels il travaille et de leur ad quation sa propre probl matique 3 2 1 Le choix des composants de l indice et
52. affin avec chaque nouvelle donn e Pour les valeurs situ es hors de cet intervalle le logiciel demande confirmation avant qu elles ne soient accept es et introduites dans la base Ce dispositif simple a montr une remarquable efficacit et a parfois m me conduit pour certaines enqu tes la red finition de typologies manifestement non adapt es Les saisies de prix peuvent tre effectu es en unit s du syst me m trique kg litre etc ou directement en Unit s de Mesures Locales bassines tas etc telles qu elles sont utilis es en milieu rural africain Dans ce cas les tables de conversion int gr es dans le logiciel doivent tre param tr es par une enqu te pr alable ou des enqu tes r p t es afin de mieux suivre l volution durant l ann e de ces UML Afin de faciliter l ergonomie plusieurs formats de saisie sont disponibles sous la forme de tableaux ou de fiches individuelles Afin de r duire les temps de saisie les champs d pendants sont automatiquement remplis par exemple codes pays et r gion apr s qu ait t saisi le d partement et des valeurs probables sont affich es par d faut reproduction des param tres pr c dents Analyses de donn es Ce module permet l dition de tableaux d indices statistiques simples donnant des informations de base sur la dynamique de formation des prix ayant conduit aux moyennes relev es Ces indices sont le prix maximum le prix minimum
53. an de recensement La diversit de ces d finitions nous permet de nous rendre compte de la complexit de s entendre sur une d finition commune pour l ensemble du territoire rural marocain Malgr cette confusion qui affecte la notion du douar celui ci demeure l unit administrative fonctionnelle laquelle ont recours les chefs de communes rurales pour toucher les populations rurales Qui assure donc le lien entre l administration et la population IL2 Le Moqadem et la qualit de la collecte Pour toucher la population rurale l administration a opt pour une structure ancienne o le Moqadem assure le relais entre celle ci et les membres du douar A la t te de chaque douar est nomm un Mogadem Faisant partie du douar ou de la fraction il est cens conna tre tous les emplacements des m nages de son douar De ce fait toute op ration ou instruction qui vise la population rurale doit passer par lui En r sum il touche a toutes les activit s administratives aupres des douars La difficult voire l impossibilit d acc der aux douars l loignement et la dispersion des m nages sont autant de facteurs qui viennent renforcer le maintien de cette structure et font ressortir davantage l importance du r le du Mogadem pour l administration Si cette structure est encore fonctionnelle c est qu elle t moigne de son efficacit dans l tat actuel des choses Il en va de m me pour l administ
54. ation de l expert ce sont des investissements de plusieurs dizaines voire centaines de milliers de dollars qui sont ainsi consentis sans aucune commune mesure avec le co t d achat r el d un syst me d j rod et imm diatement op rationnel Les imputations budg taires sont cependant diff rentes et il peut tre effectivement plus rationnel de mettre contribution une main d oeuvre r mun r e par ailleurs qu un poste achats souvent contingent Malgr tout hormis les pertes de temps qui en r sultent in vitablement les r sultats obtenus ne sont pas toujours conformes aux esp rances De nombreux exemples pourraient tre donn s de ces constructions informatiques con ues de mani re individuelle sans implication de sp cialistes nationaux sans cahier des charges sans manuel d utilisation et sans code document Cette diff renciation entre donn es semblables et identiques est tr s importante Je donne l exemple dans un autre article de ce num ro de STATECO des relev s de prix agricoles effectu s en 1986 au Togo par la Direction des Statistiques G n rales du Minist re du Plan d une part l Office national de commercialisation Togograin d autre part Les carts parfois sup rieurs 40 relev s entre les deux s ries s expliquaient en partie par le fait que les prix fournis par la DSG provenaient d enqu tes directes aupr s des vendeurs alors que ceux issus de Togograin provenaient d achats r
55. ational FMI et la Banque Mondiale L1 Un syst me d information national pour la prise de d cision L initiative du PNUD s inscrivait dans le cadre de la mise en place d instruments de gestion de la politique conomique nationale projet de planification macro conomique sectorielle et r gionale en R publique du B nin Afin d aboutir la constitution d un syst me efficient elle devait d s lors r pondre plusieurs contraintes coh rence entre le syst me d information installer et le syst me de d cision existant afin d aboutir la constitution d un syst me de gestion efficient tablissement de synergies entre institutions utilisatrices et cr atrices d information sur les prix afin de r aliser un syst me ouvert sur son environnement et volutif seule garantie de son ad quation aux besoins et de sa p rennit Office National des C r ales du Minist re du D veloppement Rural ONC Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest BCEAO 08 am lioration m thodologique permanente et fiabilisation de l information produite prise en charge nationale progressive du syst me par transfert moyen terme de la responsabilit technique et financi re aux seules institutions nationales Le d roulement du projet tait donc bas sur l tablissement et le maintien de la concertation entre institutions et l valuation permanente de l activit Afin de garantir cet
56. aucoup plus complexe par exemple indice des prix la consommation indice du niveau de vie Compte tenu de leur utilisation ces indices doivent tre construits avec une grande rigueur m thodologique tant dans le choix de leurs constituants que dans celui de leur base de r f rence Les indices de prix qu ils soient simples ou synth tiques peuvent tre calcul s diff rents niveaux des fili res de commercialisation indices de prix la production de gros la consommation HL1 Les indices simples Le type d indice le plus simple consiste affecter la base 100 la valeur d une p riode de r f rence ou d un lieu puis calculer les autres valeurs en fonction de cette base Cette op ration simple ne cr e pas d information nouvelle mais am liore simplement l intelligibilit de l information existante Par exemple si la valeur d une variable est de 687 pour la p riode de r f rence base 100 et passe ensuite 745 il est en effet plus parlant de comparer 100 et 108 que 687 et 745 Le gain de lisibilit sera d autant plus important que le nombre de valeurs comparer sera grand Dans ce cas l indice simple sera de la forme Vt lv x 100 O Dans laquelle t p riode t o p riode de r f rence base 100 Ie valeur de indice la p riode t par rapport la p riode de r f rence o Vo Ve valeur de la variable la p riode de r f rence valeur de l
57. ays sah liens du CILSS durement touch s par la s cheresse et la crise conomique pour organiser des statistiques fiables en mati re de prix agricoles On pourra notamment se r f rer aux travaux men s dans le cadre du projet Diagnostic Permanent du CILSS et sur les Syst mes d Information sur les March s cf Brochures AMIRA n 54 et 55 i Cf H P CHARLOT Conditions de r ussite d une op ration de statistique r put e l mentaire l indice de sprix a la consommation dans Actes du S minaire sur l ad quation entre la production et la demande de donn es statistiques dans les pays en d veloppement Lom 1989 Paris 1990 pp 226 227 sont pr sent obsol tes pour la plupart et leur renouvellement s impose En effet depuis le d but des ann es 70 marqu es par la s cheresse et l institutionnalisation de l aide internationale alimentaire en particulier les habitudes de consommation ont fortement volu en Afrique En l absence de financements permettant la r alisation d enqu tes lourdes et longues des enqu tes l g res de consommation ont permis de r actualiser ces bases Ainsi en 1990 les indices de prix la consommation calcul s au Togo reposaient encore sur la base 1963 tablie partir des pond rations fournies par l enqu te budget consommation de 1964 Depuis cette poque certains produits avaient disparu et de nouveaux taient apparus C est pourquoi un nouvel indice base 1990 dev
58. cement et d engagement des fonds De ce fait on constate g n ralement que l information sur les investissements n est pas centralis e par un seul service mais par plusieurs Par exemple une partie des dons est r pertori e par les minist res techniques qui ne font pas remonter l information jusqu au Minist re des Finances En outre g n ralement les d boursements des pr ts sont comptabilis s par l organisme en charge de la dette publique alors que les projets qui leur sont affili s sont inventori s par le Plan des carts dans les statistiques et donc des probl mes d harmonisation des diff rentes sources apparaissent alors qu il est difficile de r soudre Tous ces probl mes du fait de la diversit des intervenants et de la faible centralisation de l information autorisent douter de la fiabilit des montants effectivement inscrits au budget et rendent difficile une analyse fonctionnelle des investissements publics Ainsi comme les publications internationales GFS du FMI retiennent l optique du budget elles ne prennent pas en compte les projets d investissement financ s sur fonds externes Cette vision limit e des d penses publiques n est pas ad quate toute tude de l impact de la politique budg taire sur la croissance Bien stir une telle information synth tique n est pas ais ment mobilisable mais il est n anmoins possible d agir en institutionnalisant un minimum d harmonisation et
59. d lais de publication pouvaient aller de quelques mois plusieurs ann es enlevant tout int r t conjoncturel aux donn es La conception du syst me d information autour du logiciel EMA permit d s le d part d int grer ces contraintes les questionnaires sont directement transcrits sur EMA qui effectue lors de la saisie des v rifications de coh rence des donn es entre elles permettant l limination de la plupart des erreurs la totalit de l information r colt e est stock e dans la base de donn es num rique sous sa forme primaire permettant l utilisateur final les types de structuration et de traitement r pondant le mieux sa demande dition de tableaux calculs d indices calculs statistiques tris et recherches les donn es sur les prix peuvent tre transf r es automatiquement dans le tableur cartographique d EMA qui peut int grer tous les types de variables productions populations etc permettant ainsi l analyse spatiale de ph nom nes simples ou Complexes sur les diff rents fonds de carte disponibles le module de Projections Court Terme PACT int gr EMA permet gr ce diff rents mod les math matiques des pr visions court terme des volutions de prix ou d autres indicateurs Cette int gration garantit la validit et la pr servation des donn es puisque les manipulations manuelles sont limit es aux relev s de prix sur le terrain et leur
60. de leur pond ration Par sa d finition m me un indice synth tique est constitu de diff rents composants Deux param tres sont prendre en consid ration pour cette laboration la nature des l ments constitutifs de l indice le nombre l indentification et la pond ration des l ments constitutifs La nature des l ments constitutifs Ce choix des l ments constitutifs est tout fait fondamental car il oblige une d finition pr cise de l indice Souvent le souci de rigueur conduit d terminer des indices tr s sp cifiques Par exemple un indice g n ral des prix la consommation assimilant des mod les de consommation tres divers mod les urbains et ruraux pose avec une grande acuit le probl me du choix et de la pond ration des l ments prendre en consid ration Dans ce cas des informations de base tr s solides seront n cessaires g n ralement une enqu te budget consommation nationale De plus par son h t rog n it un tel indice n est pas tr s simple analyser un indice des prix la consommation urbaine par une premi re focalisation permet de simplifier notablement la constitution de l indice Cependant la r alit des grandes m tropoles d Afrique de l Ouest fait que cette d finition recouvre encore des mod les de comportement tr s diff rents suivant les cat gories socioprofessionnelles ou culturelles un indice des prix la conso
61. demines l quipe commence par arr ter les listes des Chioukhs et Mogademines et celle des douars et sous douars de la commune rurale A l issue de cette r union un programme de travail sur le terrain devrait tre labor en respectant le ratissage de la commune Le travail sera organis par fraction 5 Direction de la Statistique 1991 b Travail de terrain Contrairement l exp rience pass e que nous avons v cue en 1982 cette fois on demande l quipe de visiter tous les douars et sous douars de chaque fraction de la commune Moyennant des photos a riennes ou une carte topographique l quipe doit consituer des petites zones ar olaires appel es unit s de districts j Sur le terrain l quipe commencera par localiser la zone ratisser sur la photo a rienne ou sur la carte topographique puis au cours de la d limitation de la zone elle doit s assurer que les limites choisies sont claires et facilement rep rables Les unit s de district doivent tre relativement petites pour constituer un nombre entier de districts par commune Une fois l unit d limit e on comptera les m nages ou foyers retenus dans l unit tout en pr cisant leur douar leur fraction voire leur commune d appartenance Le ratissage de unit permettra de positionner correctement les douars et leurs fragments et les nombres de m nages qui leur sont associ s voir figure 3 On demande aux quipes de reporter sur
62. du Tr sor ont t ventilles alors que dans le TOFE fis sont regroup s sur une m me ligne Ont t s par s les comptes d affectation sp ciale effectuant des d penses de fonctionnement de ceux effectuant des op rations d investissement les comptes de pr ts et d avance ont t additionn s aux d penses d investissement celui de garantie et d aval concerne des d penses de financement du secteur public Les comptes de commerce des correspondants mon taires et les comptes de r glements avec les gouvernements trangers som des comptes de financement du d ficit Les comptes d affectation sp ciale du Tr sor effectuant des d penses de fonctionnement sont les suivants frais de contr le des organismes d assurance frais de contr le des soci t s mixtes services r tribu s assur s par le personnel des services de s curit par le personnel des Sapeurs Pompiers par le personnel de la DTAI budg tis s en 91 92 fonds d aide aux artistes et au d veloppement de la culture budg tis en 91 92 fonds d aide au monde rural supprim partir de 87 88 et remplac par le fonds pastoral fonds d alde au sport et l ducation populaire budg tis en 91 92 fonds de soutien l industrie cln matographique budg tis en 90 91 fonds pastoral budg tis en 91 92 caisse d encouragement la p che et ses Industries annexes fonds de promotion touristique supprim en 91 92 2 ll s agit des
63. e a aN Des e thy Fan Mic N Ce Eor de Y e apea irl NY iy sie ks po CA x e a i vd FU E WN fe pt y mt e A A HENO E a y a 4 gt aout An vi E i j f e y 1 Tagount 2 ROW TOAFA y PRESA On UN Y Ls 107 ANNEXE 2 Comparaison des deux m thodes adopt es respectivement pour les RGPH de 1982 et 1993 Documents et t ches Cartographie Cartographie RGPH 82 RGPH 93 ES Bureau Terrain Co Bureau Terrain I Documents de base 1 1 Carte de 1 50000 ou photo a rienne 1 2 Liste des douars par fraction selon RGPH pr c dent 11 Cartographie rurale 11 1 Travail de bureau chef lieu de la commune a Etablissement des listes de douars par fraction b Comparaison des listes de douars c Etablissement des listes de Chioukhs et Mogademines d Programme de travail sur le terrain 11 2 Travail de terrain a Positionnement des douars sur la carte b Constitution des u d et leur d limitation c Relev du nombre des m nages par u d d Localisation des tablissements de la population compt e part et de passage e Constitution des districts de recensement f Calquage et actualisation de la carte ou la photo a rienne 111 Pr paration des dossiers cartographiques a Etablissement d une liste de douars contenus dans le district b Etablissement de plan de district c Pr paration de la feuille de limites pour le district 99 A PROPOS DU MANUEL DE STATISTIQU
64. e co teuse pour le recensement et suscite plusieurs controverses 3 2 2 Critique de la nouvelle m thodologie Comme il ressort de la description de la m thode c est une op ration tr s ambitieuse En effet la r alisation de l op ration dans de bonnes conditions enrichira le patrimoine statistique d une documentation cartographique originale qui constituera par la suite une base cartographique s rieuse pour les recensements et enqu tes ult rieurs Cependant quelques remarques m ritent d tre mentionn es 1 Les travaux cartographiques selon cette m thode demandent plus de moyens pour les r aliser Le travail sur le terrain est dur il impose la mobilisation de personnes s rieuses et motiv es En effet pour constituer les unit s de district le cartographe est parfois amen parcourir de longues distances pied pour ratisser les parties inaccessibles de la commune rurale A ce propos signalons que les unit s de district qui vont constituer par la suite des districts de recensement doivent tre confectionn es avec des limites claires et facilement rep rables sur le terrain lesquelles limites pourraient tre retenues ventuellement pour d limiter les districts 2 Selon le nouveau d coupage statistique il sera fr quent de rencontrer des douars dont les m nages sont r partis sur plusieurs districts Parfois ces derniers peuvent appartenir des communes diff rentes De ce fait l enqu teur
65. e d pendait s rement de la compr hension et du degr de la pr cision dans le report des d clarations recueillies aupr s des auxiliaires des autorit s locales Pour saisir la faiblesse de la m thode nous continuerons sur les limites et les r percussions de cette m thodologie sur le recensement en g n ral 3 1 2 Critiques et limites de la m thode Plusieurs critiques peuvent tre formul es l gard de cette m thode nous les r duirons deux points essentiels le premier touchera au co t de l op ration et le second aura trait la qualit de la collecte a Gonflement du co t de l op ration Pour mettre en vidence cet aspect nous avons proc d la comparaison du nombre de m nages d clar par les auxiliaires des autorit s locales avec celui recueilli sur le terrain La quasi totalit des Chioukhs et Moqademines avaient tendance surestimer les m nages de leurs douars cette surestimation pouvant atteindre parfois plus de 50 pour 100 tableau 1 Si nous nous contentons des seules d clarations des Chioukhs ou Moqademines il faut s attendre un gonflement du co t de l op ration sans aucune contrepartie en pr cision puisque les moyens humains et mat riels aff rents l ex cution du recensement sont estim s la base de la cartographie D autre part le positionnement des douars tel qu il tait adopt pour le recensement de 1982 pourrait tre l origine d un co t suppl mentaire
66. e d articles retenus pour le calcul d indices de prix peut tre tr s variable On retient par exemple pour les indices de prix la consommation 248 articles au Zaire 148 au Togo pour l indice base 1961 et 230 environ pour le nouvel indice calcul depuis 1991 En France le nombre d articles a t successivement de 34 bases 1914 puis 1938 213 base 1949 250 base 1957 259 base 1962 296 postes bases 1970 puis 1980 et enfin 265 postes depuis 1993 base 1990 Moins les articles sont nombreux meilleur doit tre leur choix afin d assurer une repr sentativit acceptable Les produits retenus doivent remplir la double condition d tre repr sentatifs et de permettre des relev s de prix simples et objectifs Ces articles devront donc tre parfaitement bien d finis qualit quantit etc Le terme riz par exemple regroupant des types tr s divers national ou import brisure ou grains etc ne devrait pas tre accept tel quel mais pr cis ment d fini De m me l volution qualitative des produits doit tre suivie Enfin ne doivent tre int gr s qu avec pr caution les articles qui bien qu tant des produits de base riz par exemple peuvent faire l objet d une fixation de leur prix par l Etat Des probl mes particuliers se posent pour l int gration de produits frais saisonniers quel traitement leur accorder durant les mois o ils sont absents du march Deux r ponses sont poss
67. e est bas sur le d coupage de l espace demand par l utilisateur d coupage administratif cologique carroyage etc Ils peuvent comporter au maximum 9 niveaux d emboftements g ographiques Par exemple le fond ayant servi au B nin comporte 4 niveaux d embo tement pr fectures r gions pays ensemble r gional regroupant plusieurs pays en l occurrence Togo et B nin Les analyses peuvent par focalisations successives porter sur chacun de ces niveaux Le nombre d unit s primaires par fond de carte n est limit que par la lisibilit l cran et varie donc suivant que le type de d coupage retenu est homog ne ou non En g n ral 200 400 zones primaires peuvent tre affich es Les dossiers cartographiques Chaque dossier est un ensemble pouvant regrouper jusqu 19 s ries num riques spatialis es Par exemple le dossier prix du mais en 1989 pourrait regrouper les 12 s ries mensuelles des prix du ma s en 1989 dans l ensemble r gional tudi 46 le dossier bilans c r aliers en 1989 pourrait regrouper les niveaux de production par zone les valuations de population les volutions mensuelles des stocks et des soldes d changes zones importatrices ou exportatrices Toutes les donn es rassembl es dans ces dossiers sont imm diatement accessibles et utilisables sans connaissances pr alables et les r sultats des choix ou des traitements effectu s sont directement r
68. e l ordre de 10 a La o le jeu de pond rations le pire possible n aboutit aucune diff rence comme c est le cas au Ghana on peut raisonnablement conclure que des distorsions moins marqu es dans le jeu des pond rations auront elles m mes peu d effet Mais en Zambie il semble int ressant de regarder plus en d tail l effet que pourraient avoir des distorsions moins forc es que celles tudi es ci dessus Etant donn que les principales modifications en pratique concernent les prix relatifs de produits alimentaires j ai test l effet d une r duction de 20 du poids de la premi re cat gorie essentiellement alimentation et d une augmentation en proportion constante des autres cat gories afin de maintenir un total de 100 Les r sultats sur le taux d inflation annuel avril 1991 avril 1992 sont les suivants indice publi 185 122 pond ration de l alimentaire r duite de 20 175 119 L erreur relative sur le taux d inflation est maintenant de 5 pour les bas revenus et de 2 5 pour les hauts revenus 2 Le taux d inflation annuel est la diff rence entre l indice des prix actuel et celui d il y a un an diff rence divis e par l indice des prix d il y a un an le tout tant multipli par 100 Ceci veut dire que si l indice des prix la consommation a tripl en valeur en un an le taux d inflation est de 200 Si le calcul de cette grandeur est incorrect
69. e la multiplicit des grilles de lecture chacune d entre elles correspondant un angle particulier d analyse de l volution des prix la consommation op cit page 7 De la m me mani re contrairement l id e premi re que l on pourrait en avoir il semblerait que les choix de pond rations des articles retenus Dans une tude r cente Chris SCOTT s interroge sur l impact de l utilisation de pond rations erron es Il conclut en ne rev tent qu une importance limit e avan ant que le seul calcul de l indice des prix ne justifie pas lui seul la r alisation d importantes enqu tes budget consommation On notera qu en France depuis 1970 les pond rations des postes sont mises jour chaque ann e partir des comptes nationaux pour tenir compte des lentes modifications des comportements des consommateurs 3 Ceci ne vaut que dans le cas o des pond rations erron es identiques sont conserv es durant toute la p riode Dans le cas d erreurs entra nant des variations de poids relatifs des produits dans le temps des r sultats aberrants apparaissent videmment Si nous retenons l exemple suivant donn par M BILLAUDEL de la division prix de d tail de l INSEE Temps n Temps n 1 Pond ration Prix Pond ration Prix Produit A 30 100 70 110 Produit B 70 150 30 165 Indice 135 126 5 nous constatons que bien que le prix de chacun des deux produits ait augment de 10 indice a baiss
70. ectu es permettant de produire des mercuriales et des indices dont la fiabilit est souvent juste titre mise en question 2 2 8 Des fonctionnalit s facilitant la transformation des donn es en information Information et donn es de base ne doivent pas tre assimil es l information proc de de la combinaison des donn es Par exemple une s rie de prix isol e a dans l absolu une valeur informative limit e qui peut m me s av rer nulle face certaines interrogations Par contre sa signification peut tre fortement augment e si elle peut tre combin e avec d autres types de donn es niveaux des stocks des productions caract ristiques de l offre et de la demande flux etc Ces possibilit s de combinaisons de donn es et donc de cr ation d une information complexe sont conditionn es par trois pr alables que les variables et les param tres retenus aient t choisis de mani re se compl ter dans un sch ma d analyse coh rent que ces donn es soient suffisamment homog nes pour pouvoir tre effectivement combin es et que ces combinaisons puissent tre effectu es de mani re simple s re et rapide En d autres termes qu elles soient g r es dans des banques de donn es op rationnelles que les m thodes de formalisation et de pr sentation soient s miologiquement adapt es permettant la production d informations rapidement intelligibles Si le premier pr alable a
71. ement par ses capacit s de stockage mais surtout par ses fonctionnalit s de traitement des donn es Ces fonctions devraient tre accessibles tous sans connaissances techniques pr alables dans de bonnes conditions de simplicit et de s curit d utilisation En effet si l on souhaite une utilisation r elle des donn es rassembl es il est obligatoire que celles ci soient manipulables facilement et efficacement Nous sommes l tr s loin des pratiques habituelles en la mati re le recours aux stocks informatis s de donn es tant le plus souvent conditionn par le d placement de l utilisateur sur le lieu m me du stockage ainsi que la disponibilit et le bon vouloir du technicien ayant en charge leur gestion Le r sultat est connu ces donn es sont le plus souvent inutilis es en dehors des besoins directs du service h bergeant le syst me Une banque de donn es comporte toutes les fonctionnalit s pr c dentes compl t es par sa capacit tre aliment e de l ext rieur par des bases de donn es diff rentes Il s agit en quelque sorte d une f d ration de bases de donn es par exemple bases des minist res de l Agriculture du Commerce du Plan rassembl es au sein d une banque de donn es nationale unique L aboutissement ultime d un syst me efficient devrait tre de permettre aux utilisateurs de g rer sans interm diaires leur demande d information a partir d un acc s direct sur leur li
72. ent adopt s confrontation de mod les aux donn es disponibles n est voqu e que de mani re marginale Aussi cet ouvrage n apporte t il pas beaucoup d aide une meilleure compr hension de la technique de nombreux travaux conom triques sur les questions du d veloppement _ La vaste gamme des th ories est analys e de fa on transversale partir de sept grands th mes plus ou moins class s suivant l ordre chronologique 109 de leur mergence Les quatre premiers sont consacr s la pr sentation de l conomie traditionnelle du d veloppement le financement de la transition la sp cialisation primaire la transformation sectorielle et les strat gies d industrialisation Les deux suivants renvoient des questions plus r centes l ajustement structurel l informel et la pauvret L ouvrage se termine sur une r flexion sur les paradigmes du d veloppement Elsa ASSIDON fait sien le constat d Amartya SEN selon lequel l conomie du d veloppement a privil gi dans le pass l accroissement de la disponibilit des biens plut t que celui des droits et des capacit s des individus La qualit litt raire de l ouvrage est remarquable les hypoth ses comme les conclusions tant bien mises en vidence et la formalisation math matique sans doute quelque peu insuffisante intelligemment renvoy e dans des encadr s L ensemble du champ th orique est visit des diff rentes th se
73. epr sent s sous la forme de cartes l chelle g ographique retenue Ces dossiers peuvent tre constitu s directement dans EMA de trois mani res diff rentes partir des s ries de prix existantes dans la base de donn es sur les prix EMA partir de donn es issues d autres logiciels et transf r es dans EMA partir de saisies directement effectu es dans le module de gestion des atlas Ces dossiers apparaissent sous une forme proche de celle des logiciels de type tableur Les s ries qui les composent peuvent faire l objet de traitements num riques automatiques par la simple saisie de leur formule alg brique Chacun de ces dossiers th matiques peut ensuite tre conserv modifi transf r sur une autre implantation d EMA et tre utilis tout moment pour des traitements cartographiques L int r t d une telle approche de la diffusion de donn es est manifeste l information est transmise sous une forme ouverte permettant chaque utilisateur de questionner directement la base de mani re simple et d obtenir imm diatement les r ponses attendues 2 2 La repr sentation cartographique Comme dans le logiciel CHOROSCOPE 0 dont il est issu ce module permet d utiliser les cartes soit titre purement illustratif soit pour r pondre des questions sp cifiques par le biais de croisements de variables op rateurs 19 Le module de repr sentation cartographique a t r alis
74. es diff rentes g r s par des logiciels diff rents SPSS au Mali DBase III au Niger Sous r serve qu il connaisse les deux logiciels il passerait probablement beaucoup plus de temps tenter de normaliser ces deux fichiers pour les fondre en un fichier unique utilisable par l un ou l autre des deux logiciels ou un troisi me qu resaisir partir des documents publi s l ensemble des donn es sur son syst me personnel Tout laisse penser que le travail qu il aura alors effectu ne r pondra qu sa propre demande et n aura pas d usage collectif On pourrait d ailleurs noter que ce probl me de l homog n it des donn es dans l espace se pose aussi dans le temps En effet il n est pas rare que dans une m me institution les typologies et les structures de fichiers voluent d une ann e sur l autre rendant d licates sinon impossibles les comparaisons inter annuelles HI EN CONCLUSION L utilit de la r alisation de logiciels d di s du type d EMA appara t assez vidente Cette vidence est d ailleurs mieux per ue dans le secteur des entreprises priv es que dans celui du d veloppement pratiquement aucun m decin ne d veloppe son propre syst me de facturation aucune PME son syst me de comptabilit ou de gestion des stocks Cependant l investissement consid rable demand par la r alisation d un progiciel ne semble justifi que si outre un ciblage correc
75. eu de travail la banque de donn es Jusqu pr sent pour des raisons videntes de normalisation et de fonctionnalit s la plupart des stocks de donn es informatis es existants ne permettent pas ces gestions d centralis es A l exception de certains domaines dans lesquels des efforts particuliers de normalisation ont t consentis par exemple en ce qui concerne les statistiques douani res c est la plus grande anarchie que l on rel ve en mati re d informatisation des syst mes statistiques nationaux ou locaux Ces disparit s ne sont d ailleurs pas exclusivement inter institutionnelles mais peuvent galement tre internes deux services d une m me entit pouvant mettre en oeuvre deux syst mes diff rents pour la collecte et la gestion de donn es semblables ou parfois m me identiques IL2 Avantages et contraintes du choix d un progiciel normalis 2 2 1 La disponibilit imm diate d un instrument fonctionnel L utilisation d un logiciel normalis d di des t ches sp cifiques permet en premier lieu d conomiser des temps de d veloppement dont le co t n est pas toujours clairement per u On peut relever de nombreux exemples de d veloppements de programmes informatiques tr s personnalis s men s pendant plusieurs ann es par des experts sur leurs lieux d affectation Apparemment gratuits ces d veloppements s av rent en fait extr mement on reux au temps pass r mun r
76. eux importants d tours une mise en perspective historique partie D une synth se des travaux sur les rationalit s socio conomiques l oeuvre partie ID Cette seconde partie qui rejoint les centres d int r ts de l auteur en particulier l analyse des d cisions conomiques dans un univers instable et incertain est particuli rement bien men e Une seule petite r serve la croissance d mographique est voqu e de mani re relativement succincte et appara t relativement secondaire dans l ensemble de l argumentation L ouvrage d Elsa ASSIDON est galement ambitieux Dans la p riode actuelle la pluralit des th ories d appui se r tr cit au profit de la th orie n o classique ou de ses variantes keyn siennes bref ce que HIRSCHMAN nomme un mono conomisme A l encontre de cette tendance Elsa ASSIDON accorde une place toute particuli re aux pionniers qui restent une r f rence privil gi e en ce qu ils sortent les th ories du d veloppement des sentiers battus de l exercice appliqu de l conomie comparative Elle circonscrit donc son tude au seul champ th orique de l conomie du d veloppement c est dire ce qu on appelait auparavant l conomie politique les hypoth ses en amont des mod les les interp n trations des diff rents courants de pens e L conomie appliqu e du d veloppement comparaison des performances des pays suivant les mod les de d veloppem
77. gent m me du suivi des d caissements Ces donn es ne doivent pas faire partie de l conomie du pays les dons Lesquels Aide alimentaire aide la balance des paiements dons en mat riel Il est tout aussi d licat de trouver un organisme charg de centraliser le suivi des dons Les minist res techniques connaissent les dons en capital la Banque Centrale les aides la balance des paiements Encore une fois il est n cessaire de mettre en place un r seau permanent de collecte cern es Donc une analyse r trospective doit tenir compte de la qualit relative des statistiques Ce probl me de fiabilit et de continuit dans l information a t rencontr au sujet des statistiques sur la masse salariale on s apercoit que par exemple pour certaines ann es certaines composantes de la charge salariale sont r pertori es comme des d penses de fonctionnement alors qu elles sont consid r es par la suite comme d penses de personnel indemnit s de transport de logement de plus il est tr s difficile d aboutir une vision exhaustive des d penses de personnel notamment du fait des d penses de salaires incluses dans des projets d investissement Par ailleurs les imperfections du circuit de la d pense les divergences entre la comptabilit publique et la comptabilit budg taire le manque de contr le pr cis et de r gulation du Tr sor rendent difficile tout jugement sur l ex cution
78. ibles EN Cf A SAGLIO L indice des prix la consommation 1990 100 dans Coumerdes statistiques n 64 d cembre 1992 p 3 14 On notera par ailleurs l ind pendance entre le nombre de postes et le nombre de relev s n cessaires pour alimenter le calcul de l indice En France par exemple l indice des prix est labor chaque mois en mettant jour environ 167 000 s ries de prix Par s rie de prix il faut entendre la s quence des prix d un produit bien d termin offert au consommateur dans un point de vente pr cis situ dans une agglom ration donn e Pour le calcul de l indice chaque strate croisement d une vari t d une agglom ration et d un type de point de vente re oit une pond ration A SAGLIO page 12 Dans le calcul de l indice 265 base 1990 le nombre de s ries devrait tre r duit de 167 000 145 000 par la cr ation d environ 60 000 s ries nouvelles et la suppression de 82 000 s ries anciennes pas si l chantillon est repr sentatif i n y a pas de probl me mais Si les pouvoirs publics ont connaissance des vari t s utilis es dans l indice ceci peut donner lieu des manipulations La premi re consiste liminer temporairement le produit consid r de l indice puisque de fait il ne fait plus partie du panier de consommation des m nages cette poque l Ceci oblige alors repond rer momentan ment ce panier en affectant aux autres produits la pond ration qui a t
79. iff rences d op rationnalit des services statistiques mais aussi par le fait que l obtention d une meilleure information aurait exig de notre part une plus grande investigation en temps en discussion avec les fonctionnaires concern s et en traitement de l information communiqu e Il est fortement dommageable que notre mode de collecte de statistiques ait repos essentiellement sur des entretiens informels qui ont t facilit s par le fait qu ils s inscrivaient dans le cadre d une mission internationale et non pas sur des relations normalis es entre les services de statistiques et le reste de l administration et des intervenants publics VII INSTAURER DE NOUVELLES RELATIONS Les services nationaux de statistique africains sont trop souvent isol s sans relations troites et permanentes avec notamment le Minist re des Finances celui du Budget la Banque Centrale l organisme charg de la dette publique les bailleurs de fonds Aussi dans leur mission d laboration des comptes de la nation ils sont confront s nombre des probl mes voqu s plus haut dans l valuation des diff rents aspects des administrations publiques Cette difficult de la mesure des administrations vient s ajouter aux difficult s traditionnelles de la mesure des principaux agr gats macro conomiques commerce ext rieur consommation des m nages secteur informel La suspicion sur la qualit des comptes nationaux la
80. iques des faits d tat civil par continent ou par pays Pour tablir des statistiques de l tat civil il faut un syst me op rationnel d enregistrement des faits d tat civil L histoire nous montre que seul le temps permet d arriver un syst me national g n ralis et op rationnel Il semble que les probl mes li s l ind pendance des pays africains et leur d veloppement ont effac les efforts en faveur de l tat civil Les actions de sensibilisation signal es dans le chapitre 1 du premier volume sont rest es jusqu pr sent sans grand cho de la part des responsables nationaux de l tat civil La crise actuelle ne fait que prolonger cet effacement Cependant les probl mes li s l tablissement r cent de listes lectorales devraient sensibiliser les autorit s l int r t de disposer d un tat civil moderne g n ralis S il est vrai que la quasi totalit des pays du monde ont des textes l gislatifs habilitant les pouvoirs publics enregistrer les faits d tat civil et un service public charg d tablir sur la base des registres de l tat civil des statistiques de l tat civil il n en reste pas moins qu un certain nombre d entre eux et tout particuli rement en Afrique ne sont pas en mesure d enregistrer les faits correctement encore moins de produire des statistiques Devant cette situation le Bureau de statistique de ONU l Organisation Mondiale de la Sant
81. is la publication d indicateurs poss dant toutes les apparences de la plus stricte objectivit math matique y OG EXPERIENCE ET ENSEIGNEMENTS DE L UTILISATION D UN PROGICIEL NORMALISE POUR LA REALISATION D UN SYSTEME NATIONAL D INFORMATION SUR LES PRIX AU BENIN par Jean Paul MINVIELLE A l heure actuelle la cr ation d information statistique en Afrique de l Ouest passe quasi universellement par la mise en oeuvre d instruments informatis s Cette apparente standardisation des outils recouvre en fait une h t rog n it encore plus importante que celle qui existait pr c demment dans les m thodes manuelles Du simple remplacement du support papier par un support magn tique sans apport de fonctionnalit s suppl mentaires a l int gration de l imagerie satellitaire l ventail des pratiques et des syst mes est large L informatisation qui peut tre un formidable vecteur de valorisation des donn es de base peut aussi lorsqu elle est mal conduite en devenir un puissant inhibiteur Dans ce contexte d informatisation sauvage quelle peut tre la place de logiciels d di s des t ches sp cifiques tel le syst me EMA en mati re de prix Contrairement des SGBD Syst mes de Gestion de Bases de Donn es polyvalents classiques l adoption d un tel instrument n est pas neutre Son choix implique en effet l acceptation totale ou partielle d un mod le m thodologique de cr ation et de gestion des donn
82. isse alors une large place la manipulation statistique qui va de l absence de publication au normage pur et simple de quelques indicateurs PIB par exemple au gr des attentes de certaines politiques d aide ext rieure Evidemment le Service National de la Statistique ne peut ni ne doit avoir l exclusivit de laboration des tableaux de bord conomiques ou financiers Il doit y participer en travaillant en permanence au sein de commissions comme celles qui existent d j sur la gestion de la dette de la tr sorerie ou sur le programme de privatisation C est la garantie de produire in fine une information pertinente r cente et reconnue par tous Il est avant tout n cessaire qu une volont politique de disposer d un tableau de bord pour suivre efficacement les finances publiques et les performances conomiques du pays se manifeste Il est possible qu un organisme comme AFRISTAT puisse jouer le r le de catalyseur dans la mise en place de ces nouvelles instances gr ce au Conseil des Ministres de l Economie et des Finances de la zone franc qui est sa tutelle ANNEXE 1 RECAPITULATIF DES SERVICES CDNTACTES ET DES FICHES ETABLIES Services contact s ervices contact Direction du Budget Fiches sur les comptes Statistiques Direction de la solde conomiques 7 Plan Plan Fiches sur la Fiches de d penses Servi r partition ressources et soldes en services contactes fonctionnelle et termes r els et en
83. isse lire facilement La contrepartie est que I parue dans le Bulletin Bibliographique INSEE Coop ration n 17 de septembre 1988 106 le statisticien confront un probl me concret ne trouvera sans doute pas directement la formule adapt e au cas qu il a traiter on voit l la compl mentarit qui peut exister entre les manuels classiques et ce Que sais je La modicit du prix constitue enfin un dernier argument en faveur de celui ci qu on peut conseiller un large public allant des praticiens aux enseignants Attention le num ro dans la collection est le 701 ce qui ne correspond pas aux num ros en s quence des demiers titres parus alors qu il s agit bien d une nouveaut 107 L ECONOMIE DE L AFRIQUE par Philippe HUGON Collection Rep res n 117 La D couverte 1993 ISBN 2 7071 2194 0 Prix 45 F LES THEORIES ECONOMIQUES DU DEVELOPPEMENT par Elsa ASSIDON Collection Rep res n 108 La D couverte 1992 ISBN 2 7071 2124 X Prix 45 F Les ditions La D couverte ont dit r cemment dans leur collection de livres de poche Rep res un ouvrage de Philippe HUGON sur L conomie de l Afrique et un ouvrage d Elsa ASSIDON sur Les th ories conomiques du d veloppement Notons que dans cette collection consacr e des th mes conomiques et sociaux taient d j parus Le Tiers monde d Henri ROUILLE D ORFEUIL La Dette du Tiers monde de Pascal ARNA
84. la carte le code d un m me douar chaque fois que l loignement ou des obstacles naturels ne permettent pas de visualiser l ensemble des m nages du m me douar Cette fa on de positionner le douar fait ressortir le degr de sa dispersion et les distances qui s parent ses fragments ou les groupements de ses m nages Durant le ratissage l quipe est tenue de relever tous les tablissements ou emplacements des populations compt es part ou de passage Le d coupage en districts de recensement sera labor sur le terrain en se basant directement sur les informations recueillies sur place figure 3 Au terme de ce travail pour la premi re fois l agent recenseur rural disposera d un plan de district et d une feuille de limites o seront port s les douars les tablissements des populations compt es part et de passage Avec ces documents l agent recenseur sera presque aussi inform que le Moqadem sur sa zone d action j Le groupement important du douar est encercl voir figure 3 91 FIGURE 3 DECOUPAGE STATISTIQUE FICTIF D UNE COMMUNE RURALE es a mm Den msm B1 20 A 1 10 A L gende Limites de la commune rurale Limites du district de recensement Limites de l unit du district Douars de la fraction A Douars de la fraction B Quoique la nouvelle m thode ait le m rite de nous permettre une connaissance am lior e du rural elle demeure une entrepris
85. lecte des donn es en limitant le champ d action de l enqu teur d une part et en r duisant le r le du Mogadem dans l identification des m nages d autre part L effort d ploy pour am liorer la qualit des donn es doit passer aussi par l am lioration des m thodes adopt es durant la p riode de pr paration des op rations statistiques 95 BIBLIOGRAPHIE BEAUDET G 1965 Types d implantations humaines en pays Zaian Dans Revue de G ographie du Maroc n 8 CHAMBERGEAT P 1965 L administration et le douar Dans Revue de G ographie du Maroc n 8 Direction de la Statistique 1981 Cartographie rurale instructions pour l agent cartographe Division de la Population R G P H 1982 Rabat Direction de la Statistique 1982 Population l gale du Maroc Recensement G n ral de la Population et de Habitat Direction de la Statistique 1991a Note sur la stratification Service de la Cartographie Direction de la Statistique 1991b Rapport manuscrit sur le test de la cartographie rurale pour le recensement de 1993 Service de la Cartographie Direction de la Statistique 1991c Cartographie rurale instructions Service de la Cartographie Recensement G n ral de la Population et de l Habitat de 1993 Rabat GAUTHIER J 1965 Douars et finages du Nord et de l Ouest du Maroc Dans Revue de G ographie du Maroc n 8 Institut National de Statistique et d Economie Appliqu e 1974 Les
86. les 1 un module de base de donn es num rique sur les prix 2 un module de repr sentation et d analyse cartographique 3 un module de gestion des atlas fonds de carte et dossiers issus de la base de donn es cartographique 4 un module d analyse math matique de s ries chronologiques et de projections court terme Pour tout renseignement ORSTOM Service Diffusion 72 route d Aulnay 93143 BONDY Cedex France T l 1 48 02 56 49 42 Ce quatri me module analyse math matique de s ries chronologiques et projections court terme a t supprim dans la version 2 2 Il tait en effet peu utilis 1 Un module central la base de donn es sur les prix Ce module g re exclusivement les relev s de prix Il comporte toutes les fonctionnalit s requises accessibles par menus d roulants et donc utilisables par n importe quel demandeur d information m me non informaticien Les calculs sont effectu s sur des fichiers tampons extraits du fichier principal et toutes les op rations sont effectu es sans programmation partir des menus d roulants Il pr sente donc une grande s curit d emploi et l inverse des SGBD polyvalents peut tre confi sans formation pr alable tout utilisateur potentiel Ce module central comporte diff rentes fonctions r pertori es dans son menu principal Codifications Saisies de prix analyses de donn es dition de tablea
87. les h t rog nes unit s tas bassines rendit n cessaire des enqu tes d talonnage permettant leur transcription en unit s normalis es du syst me m trique Ces op rations coordonn es par la DQIM Direction de la Qualit et des Instruments de Mesure permirent cette institution d int grer le syst me national lui donnant ainsi les moyens mat riels et m thodologiques d assumer ses fonctions dans des zones rurales jusqu alors peu prises en consid ration Ces r sultats furent expos s analys s et critiqu s durant le s minaire national d valuation de d cembre 1991 substituant au flou m thodologique jusqu alors pr valant la clart d interrogations et de solutions explicites et argument es II L INFORMATISATION DU SYSTEME PROGRAMME MAISON OU PROGICIEL NORMALISE Dans une approche telle que celle mise en oeuvre au B nin le mod le d informatisation est de premi re importance il fait partie int grante du syst me global et en d termine en grande partie la validit L ordinateur n intervient pas comme une super calculatrice permettant de r duire des temps de traitement toujours effectu s suivant les mod les manuels ant rieurs Au contraire son int gration totale dans le syst me modifie fondamentalement la fili re de cr ation d information de la collecte des donn es de base la structuration et la transmission de l information finale IL1 Les pratiques de l informatisation
88. leur de la p riode actuelle par rapport la valeur de la p riode de base se pose la question du choix de la p riode de r f rence pour la pond ration structure de la p riode de base ou structure de la p riode actuelle En termes statistiques ceci se ram ne effectuer un choix entre les indices de Laspeyres pond ration de la p riode de base et de Paasche pond ration de la Nous avons volontairement introduit un exemple de ce type de manipulation dans le paragraphe pr c dent en non ant tout d abord un indice de production de seulement 86 soit une production inf rieure de 14 ce qu elle tait cinq ann es auparavant ce qui est exact et ensuite un indice de production de 180 repr sentant une augmentation de la production de 80 en trois ann es ce qui est inexact sans toutefois tre enti rement faux En effet cette derni re assertion laisserait croire une augmentation r guli re de la production de mil sorgho qui aurait conduit en trois ann es l indice 180 En r alit l indice ne porte que sur la comparaison de deux saisons pr cises 83 84 et 86 87 sans que rien ne puisse tre pr jug sur les niveaux atteints pendant les poques interm diaires L examen de la s rie chronologique de base montrerait au contraire 1 anormalit de la saison de r f rence ce qui conduirait resituer 86 87 comme une saison normale 18 Au del des deux indices de Laspeyres et de Paasche que no
89. lles de sant d ducation de d veloppement agricole mises en place dans les PAS Le r le des Revues de D penses Publiques est avant tout d apporter des recommandations sur les orientations de la politique budg taire en accord avec les politiques sectorielles et des objectifs macro conomiques de moyen long terme Ces directives se situent g n ralement par r f rence une classification des d penses tir e du manuel des Finances Publiques du FMD diff rente de celle retenue dans l laboration du budget de l Etat Ainsi cet cart ne facilite pas la transparence de la traduction des exigences des bailleurs de fonds dans la politique budg taire Ceci donne une marge de manoeuvre aux Etats quant la gestion des fonds publics et explique en partie la difficult de la part des organismes internationaux aider un r el contr le de la d pense Comme il est dit dans l encadr 2 les op rations d investissement public sont financ es majoritairement par divers intervenants ext rieurs qui ont leurs propres modalit s d intervention et qui ne transmettent pas automatiquement l information statistique au Minist re des Finances L absence presque totale de statistiques sur les investissements publics financ s sur fonds externes traduit la faible coop ration entre les autorit s nationales et tous les bailleurs de fonds A cette multiplicit des acteurs s ajoutent les diff rentes proc dures de finan
90. mmation urbaine des m nages de type africain permet de cerner des r alit s tr s concr tes C est ce type d approche qui avait conduit la COte d Ivoire publier jusqu en 1985 deux indices de prix la consommation dont la base tait 100 en 1960 l indice des prix la consommation de type europ en l indice des prix la consommation de type africain Depuis 1985 deux nouveaux indices sont publi s base 100 en 1984 1985 l indice des prix la consommation du type ouvriers employ s et artisans l indice des prix la consommation du type cadres patrons professions lib rales Cette diff renciation entre consommations de type africain et de type europ en se retrouve dans de nombreux pays Burkina Faso Niger Togo etc En fait les crit res d identification des indices peuvent tre divers par produits ou groupes de produits par cat gories socio conomiques par zones g ographiques et parfois m me crois s Au Zaire par exemple les indices suivants sont calcul s pour la ville de Kinshasa Indices par groupes de produits indice des produits locaux indice des produits import s indice des produits concurrentiels import s indice des produits concurrentiels locaux Indices par cat gories socio conomiques indice total pour toute la population indice pour la population revenu ou d pense faible indice pour la population re
91. n de 80 en trois ann es Il est inutile de pr ciser les utilisations divergentes qui pourraient tre faites de tels indices totalement contradictoires bien que recouvrant en ce 9 D apr s les donn es des rapports annuels du Secr tariat du Comit Mon taire de la zone franc Le En fait rien n interdit de qui concerne la saison 86 87 une m me r alit retenir comme base de r f rence une p riode de plusieurs ann es Ceci est m me souhaitable dans le cas que nous venons de prendre comme exemple de productions agricoles traditionnelles tr s d pendantes des conditions climatiques du moment Le choix de la p riode 81 84 soit la moyenne de trois saisons cons cutives donnerait alors pour 86 87 un indice de production de 114 relativement proche de celui obtenu avec la base 82 83 que nous aurions retenue si nous avions eu d terminer une ann e de r f rence car dans la s rie chronologique elle s av rait tre la plus normale 3 2 3 Le choix du type d indice et de son mode de calcul Le calcul d indices simples ne pose nous l avons vu aucune difficult et n implique aucun choix pr alable Il en va autrement des indices synth tiques de prix la consommation En particulier du fait que combinant des produits divers d importance variable au sein des structures de consommation ils n cessitent l affectation de pond rations chacun de ces composants Les indices tant calcul s pour la va
92. nablement la r alit du terrain TABLEAU 1 Comparaison du nombre de m nages d clar avec celui du terrain Juin 1991 Nombre de m nages Variation relative Fraction du terrain 1 2 2 2 Ait Ottmane ou Lahcen Souk Lhad Ait Quahi Lhrar Ait Haddou ou Ali Idlawine Ait Ali ou Lahcen Ait Ouahi Ichen Sidi Addi Source Test de la cartographie rurale dans la commune de Ain Leuh province d lfrane juin 1991 Il s agit seulement de 7 fractions sur 15 que compte la commune de Ain Leuh b Omission de douars ou parties de douars En 1982 lors de l entretien avec les Chioukhs et Mogademines l quipe charg e de la cartographie rurale disposait d une liste des douars tir e du dernier recensement S il arrivait une quipe d utiliser seulement cette liste il tait fort probable que les nouveaux douars ou les douars omis en 1971 les aient t une fois encore en 1982 Nous avons pu remarquer que certains Mogademines ont tendance se faire lib rer rapidement de la r union du fait de leurs pr occupations quotidiennes la marge de la fonction du Moqadem D autre part lors du test de la nouvelle m thode de cartographie rurale nous avons remarqu que les Mogademines pourraient omettre des parties loign es de douars install s dans le territoire d autres fractions et ce malgr le fait qu on proc de un ratissage de la commune rurale c Omission des m nages Sur le terrain nous avon
93. nception d ensemble de la politique budg taire le budget instrument de politique macro conomique le budget instrument des politiques sectorielles b Gestion budg taire et financi re un droit simple facilitant la d cision budg taire la technique de pr vision des dotations budg taires la r gularisation et le contr le de l ex cution budg taire les conditions de financement des Tr sors publics 58 c Restructuration de la fonction publique du secteur public du secteur local masse salariale et effectifs de la fonction publique prise en charge des services locaux r habilitation du secteur public national d D finition de la politique budg taire dans les secteurs ressources humaines notamment ducation et sant et d fense e Coordination r gionale entre Etats perspectives ouvertes par la r gionalisation inter tatique En annexe de ce rapport central l Unit Statistique a produit quatre recueils de donn es statistiques sur les finances publiques des Etats enqu t s Nous en pr sentons ici la m thode d laboration le contenu ainsi que les difficult s rencontr es IV UNE COLLECTE STATISTIQUE PAR INTERVIEW Recueillir les donn es statistiques sur l conomie et les finances publiques des Etats africains n est pas vident Les statistiques publi es par la Banque Mondiale African Economic and Financial Data AEFD et par le FMI Gove
94. ne disposition ar olaire de ces derniers facilement reconnaissables sur le terrain Cependant le visiteur de ces douars se rend vite compte qu ils n ont rien voir avec des zones ar olaires A l occasion du test pour la cartographie rurale nous avons visit la commune de Ain Leuh dans le Moyen Atlas o la dispersion de l habitat caract a Il s agit de 1 urbain statistique urbain statistique urbain administratif autres centres Actuellement il n existe plus de centres autonomes 3 Cheikh pluriel Chioukhs personne nomm e par l administration et qui a sous sa responsabilit une fraction laquelle est constitute de plusieurs douars Moqadem pluriel Moqademines personne d sign e par l administration et qui a sous sa responsabilit un ou plusieurs douars e as FIGURE 1 DECOUPAGE ADMINISTRATIF DU MAROC 1982 RURAL MAROC URBAIN nombre nombre PROVINCE O PREFECTURE 45 MUNICIPALITES COMMUNE RURALE CENTRES AUTONOMES 40 761 FRACTIONS AUTRES CENTRES 3007 165 DOUARS 31473 Source Direction de la Statistique 1982 CERCLE 129 rise la majorit des communes rurales de la r gion Le ratissage de certaines fractions a r v l que les fragments ou parties d un douar peuvent tre s par s de superficies de plusieurs kilom tres occup es par d autres douars Cet exemple est sans nul doute suffisant pour comprendre que l habitat n est pas le seul cri
95. ne meilleure coordination entre services nationaux et intervenants trangers L article de Said CHAHOUA relate la phase de travail cartographique pr alable la r alisation du recensement de la population en milieu rural marocain En fonction des crit res existants et des exp riences pas s es quel est le d coupage statistique le plus appropri pour ce travail Travail dont on doit souligner l importance fondamentale pour un bon d roulement de l ensemble de l op ration Enfin propos du Manuel de statistiques de l tat civil publi par les Nations Unies Michel FRANCOIS aborde la question de l tat civil dans les pays africains et pr sente les efforts en cours pour aboutir une meilleure prise en compte de celui ci dans les dispositifs statistiques L INFORMATION SUR LES PRIX EN AFRIQUE DE L OUEST par Jean Paul MINVIELLE I LES PRINCIPAUX TYPES D INFORMATIONS SUR LES PRIX EN AFRIQUE DE L OUEST L information sur les prix en Afrique de l Ouest procede pour l essentiel de deux grandes cat gories compl mentaires des s ries chronologiques de prix des indices de prix Ces deux types d informations se diff rencient la fois par l utilisation qui en est faite et donc par les besoins auxquels ils sont cens s r pondre et par leurs m thodologies de constitution Bas s sur les m mes relev s les indices de prix sont une forme labor e des s ries chronologiques qui permettent soi
96. odologies de collecte des prix sujet que nous avons souvent abord par ailleurs 6 en particulier dans Probl matique r gionale et harmonisation des syst mes d information sur les march s Le syst me EMA vers des centrales d information nationales et r gionales Communication au colloque CILSS Club du Sahel sur les Syst mes d information sur les march s c r aliers mise en oeuvre et impact sur les politiques c r ali res J P MINVIELLE Avril 1990 Bamako 30 p fran ais et anglais Connaissance du march c r alier au Sahel m thodologies d un syst me d information au Burkina Faso J P MINVIELLE CILSS DIAPER brochure AMIRA n 55 1988 Paris 121 p L analyse des s ries chronologiques de prix est bas e sur la d composition entre les quatre constituants que sont la tendance les variations cycliques les variations saisonni res les variations r siduelles La conjoncture est un autre d terminant important des volutions de prix qui ne rel ve pas des m mes modalit s d analyse Un syst me informatis tel le logiciel EMA sp cialement r alis pour la gestion et l analyse de bases de donn es sur les prix permet d liminer certaines des insuffisances pr c demment not es Ce syst me introduit une rigueur m thodologique incontournable dans les d finitions des produits dans la hi rarchisation des niveaux g ographiques d analyse dans la d finition des
97. ollaboration des autres d partements minist riels l organisme national de la statistique ne peut pas lui seul r ussir une telle op ration Pour ce faire plusieurs op rations pr liminaires devraient tre r alis es avant d entamer le recensement proprement dit Parmi ces travaux pr liminaires nous nous int resserons essentiellement aux travaux cartographiques L2 Cartographie du recensement Nous avons vu pr c demment que le recensement poss de des caract ristiques qui lui sont propres dont la simultan it et l exhaustivit Pour r aliser une op ration de cette importance et r pondre convenablement ces aspects particuliers une organisation efficace s impose afin d assurer de bonnes conditions de travail lors de l ex cution du recensement La cartographie demeure l op ration la plus longue dans la phase pr paratoire d un recensement Elle consiste d couper le territoire national en petites zones bien d limit es et facilement identifiables sur le terrain La taille de chacune d elles doit correspondre au nombre de m nages qu un agent recenseur peut enqu ter durant la p riode fix e pour le recensement Le d coupage statistique ainsi labor permettra par la suite d une part de pr voir les moyens mettre en oeuvre pour l ex cution du recensement et d autre part de doter l agent recenseur d un plan d taill de son champ d action pour lui viter d empi ter sur les zones des autres
98. permettra d avoir une base de sondage ar olaire comme c est le cas pour le milieu urbain chose qu on n a pas pu r aliser en 1982 Les districts seront des zones ind pendantes et exhaustives ils pourraient tre retenus comme des unit s primaires dont les limites sont claires Ces unit s sont d coup es en petites zones qui disposent des informations statistiques n cessaires pour le calcul de la probabilit de leur tirage En outre nous avons propos d insister durant la formation sur les nouveaux aspects du prochain recensement Les Moqademines et les Chioukhs doivent tre inform s que le district de recensement contrairement celui de 1982 est ar olaire et que c est l int rieur de celui ci qu il faut distinguer les m nages de chaque douar I 3 Comparaison des m thodes Pour cette comparaison nous avons construit un tableau pour mettre en vidence l importance des informations recueillies sur le terrain annexe 2 En effet on y remarque que la totalit des travaux cartographiques de 1982 a t r alis e au bureau du chef lieu de la commune ou Caidat Nous n avons pas pris la peine de confronter les d clarations des Chioukhs et Moqademines avec la r alit du terrain Par contre la m thode actuelle permet de veiller l exactitude des d clarations des auxiliaires des autorit s locales Cette proc dure va permettre D apr s une note interne sur la stratification Direction de la Statistiq
99. ppara t vident le second n en est pas moins important De la m me mani re que sauf contrainte majeure on n utilisera pas une automobile n cessitant chaque jour un quart d heure de m canique avant de fonctionner on n aura pas recours des stocks de donn es au mode d emploi complexe et la manipulation fastidieuse Le troisi me enfin qui d coule en partie des deux premiers n est pas le moins important une carte ou un graphique sont souvent plus explicites que des tableaux de chiffres Cette organisation des donn es en information devrait pouvoir tre transf r e au niveau des utilisateurs finaux les mieux aptes d finir leurs besoins Il est alors n cessaire que ces derniers disposent d une information minimale sur les m thodologies employ es pour la constitution et la gestion de la base de donn es afin de leur permettre de d terminer l ad quation des traitements qu ils pr voient la nature exacte des donn es disponibles Par sa simplicit d utilisation le logiciel d di doit autoriser ces transferts et permettre des traitements la fois rapides pas de programmation effectuer et s rs pr servation de l int grit des donn es On conna t bien le h atus existant entre d cideurs et statisticiens les premiers reprochant aux seconds de ne pas leur fournir l information d sir e les seconds faisant grief aux premiers de ne pas utiliser leurs productions La r solution de ce dilemme
100. ques sont calcul es depuis l origine de la s rie de r f rence ce qui permet de visualiser imm diatement la validit du mod le retenu A Ce module d analyse math matique et de pr visions court terme a t r alis par G rard CHAUVAT professeur de math matiques l Universit de Tours partir du logiciel PACT dont il est l auteur 48 Par exemple dans le cas d une projection d volution du prix d un produit donn en 1990 pour lequel nous disposons d une s rie compl te en 1988 1989 la repr sentation graphique montrera deux courbes la courbe r elle constat e de janvier 1988 d cembre 1989 et la courbe pr visionnelle calcul e par le mod le math matique de janvier 1988 d cembre 1990 Cette pr sentation permet de v rifier sur les ann es 1988 1989 la capacit qu aurait eu le mod le pr voir correctement l volution r elle et donc sa validit Suivant la qualit de la corr lation entre donn es r elles et donn es calcul es en 1988 1989 la pr cision de la projection sur 1990 pourra tre valu e Ces s ries chronologiques peuvent tre constitu es de trois mani res diff rentes partir des s ries num riques existant dans la base de donn es sur les prix EMA partir de donn es externes transf r es dans EMA partir de saisies directement effectu es dans le module de Projections Court Terme PACT 49 A PROPOS DES PONDERATIONS UTILI
101. r ciser qu EMA ne permet pas de fabriquer des cartes mais utilise les cartes comme moyen d analyser ou de repr senter des ph nom nes La carte n est pas une fin en soi mais un simple vecteur s miologique Le mod le de repr sentation cartographique utilis dans EMA est bas sur le d coupage de l espace en unit s spatiales primaires d partements par exemple au sein desquelles seront repr sent s des ph nom nes par le moyen de trames ou de couleurs A lVPinverse du module pr c dent base de donn es sur les prix ce module d analyse spatiale accepte tous les types de donn es spatialis es 45 productions pluviom trie cultures etc Il est lui m me constitu de deux modules un atlas comportant les fonds de carte et les dossiers cartographiques C est dans ce module que sont constitu es les s ries de donn es cartographier et que sont choisis les fonds de carte auxquels elles seront appliqu es un module de repr sentation et d analyse cartographique Les s ries de donn es cartographier peuvent faire l objet de traitements num riques dans le module atlas de traitements logiques dans le module de repr sentation cartographique 2 1 La gestion des Atlas Ce module fonctionne partir de deux composants des fonds de carte et des dossiers cartographiques Les fonds de carte Ils sont num ris s la demande et peuvent tre aussi nombreux que n cessaire Chaque fond de cart
102. r elles par nature ou par fonction indispensables tout essai d valuation des politiques budg taires des lacunes qui semblent peu d ranger Pas un seul des Etats visit s ne suit correctement l indice des prix la consommation pond ration datant de 25 ans panier peu respect Certains ne produisent plus d indice de prix depuis plusieurs ann es L inflation est alors valu e au fur et mesure des besoins et des n gociations En revanche nous n avons jamais manqu de s ries de PIB celle du FMI celle du Service de Statistique celle de la Direction de la Pr vision celle de la Caisse Fran aise de D veloppement souvent incoh rentes en niveau et en volution les chasses gard es des investissements publics Quand on parle d investissements publics en Afrique il faut noter que la part financ e par l Etat lui m me est devenue tr s faible souvent moins de 20 elle est pour une bonne part la contrepartie de financements ext rieurs et sert en principe couvrir les charges de fonctionnement des projets I est donc indispensable de suivre les ex cutions des projets sur financement externe Les difficult s commencent alors Sans m me parler du suivi physique des r alisations sur le terrain les Directions du Plan n ont qu une information partielle sur le niveau d investissement dans le pays Certains bailleurs dont la France ne communiquent pas la totalit de leur aide et se char
103. rait tre labor partir de la nouvelle pond ration tir e de l enqu te budget consommation de 1987 1988 Au Mali la base de l indice remonte 1962 1963 et devrait tre r actualis e partir des r sultats de l enqu te sur les d penses des m nages urbains men e en 1984 1985 Au Niger elle date de 1962 et devrait tre r actualis e sur la base de l enqu te nationale budget consommation de 1989 1990 Dans les ann es 80 et surtout depuis 1985 de nouvelles enqu tes nationales budget consommation ont t mises en oeuvre dans de nombreux pays C te d Ivoire en 1979 1980 Zaire en 1985 1986 B nin en 1986 1987 Togo en 1987 1988 Guin e Equatoriale en 1988 1989 Niger en 1989 1990 Mali en 1988 1989 etc Ces enqu tes devraient permettre la d finition de structures de consommation actuelles et la constitution de nouvelles bases H LES SERIES CHRONOLOGIQUES DE PRIX Les s ries chronologiques nous venons de le voir sont l instrument le plus ancien et le plus simple de statistique descriptive sur les prix Retracant l volution de cette variable dans le temps et dans l espace par la mise en parall le de plusieurs s ries chronologiques localis es elles repr sentent le niveau minimum d information en la mati re En Afrique de l Ouest ces s ries souvent baptis es mercuriales consituent d ailleurs l essentiel de l information statistique sur les prix que produisent les institutions na
104. ration coloniale qui avait maintenu et exploit cette structure pour contr ler la population rurale du pays Toutefois pour la pratique du recensement cette structure n arrange nullement les affaires du technicien au contraire elle pourrait on ne sait dans quelle mesure causer du tort l op ration En effet l o le r le du Moqadem est d terminant savoir les phases de l ex cution des travaux cartographiques et du recensement le technicien lui c de la place et perd partiellement le controle de la situation au moment le plus crucial de l op ration Autrement dit les agents du recensement doivent se contenter des indications du Moqadem pour identifier les m nages de chaque douar sur le terrain Pour approcher le lecteur de cette probl matique nous pr senterons dans ce qui va suivre les m thodologies adopt es pour la r alisation de la cartographie censitaire dans le milieu rural 8 Pour plus d informations sur le r6le du Mogadem voir CHAMBERGEAT 1965 85 IN DECOUPAGE STATISTIQUE EN MILIEU RURAL NL1 Cartographie rurale exp rience pass e Dans cette section nous commencerons par d crire bri vement la m thode utilis e l occasion du recensement de 1982 puis nous toucherons aux probl mes et limites qui lui sont associ s 3 1 1 M thode utilis e en 1982 En r alit la m thode adopt e en 1982 n avait rien de cartographique dans la mesure o le travail tait totalemen
105. rnment Financial Statistics GFS concernant les politiques budg taires des pays africains sont apparues insuffisantes au regard des besoins de l tude les derni res ann es sont manquantes et l information pour les ann es pr c dentes n est pas compl te ou insuffisamment d taill e Aussi une investigation pouss e dans les services statistiques dans les minist res des Finances de chaque pays choisi tait n cessaire cet effet et dans un souci d harmonisation et d exhaustivit un cadre statistique commun chaque pays a t labor Face ces contraintes et compte tenu des d lais tr s courts de cette tude la d marche a t la suivante tudier avant chaque mission les dossiers pays existant l Inspection g n rale des Finances et au Minist re de la Coop ration afin d avoir une premi re id e des difficult s futures de la collecte sur place sur place mener le plus grand nombre d interviews aupres des d tenteurs potentiels d informations encadr 1 rapprocher les s ries recueillies de celles habituellement diffus es pour mettre en vidence d ventuelles incoh rences ou pr ciser leur d finition et leur champ L appui de la mission de coop ration et des assistants techniques tait sur ce point tr s pr cieux Lors des interviews la collecte ne se limitait pas aux tableaux statistiques mais concernait galement tout rapport toute note tout document pouvant permettre de
106. s Statistiques G n rales du Minist re du Plan DSG l autre de Togograin Les carts de l une l autre pouvaient atteindre plus de 40 Motif additionnel de perplexit outre ces divergences dans les valeurs absolues on notait galement des divergences dans les volutions les deux courbes se croisant parfois une source indiquant une augmentation des prix l autre une diminution Inutile de pr ciser dans ces conditions les difficult s auxquelles se trouvaient immanquablement confront s les analystes En fait d importantes am liorations de la lisibilit de ces s ries et donc de leur interpr tation auraient pu tre obtenues si des informations pr cises avaient t fournies sur les m thodologies mises en oeuvre par les deux institutions On aurait ainsi pu constater que les 5 Nous avons choisi ce pays pour une simple raison d accessibilit des donn es et non pas en raison de son caract re particuli rement illustratif des difficult s que nous soulignons Bien au contraire la Direction des enqu tes et statistiques agricoles DESA du Minist re du d veloppement rural dispose depuis janvier 1988 d une base de donn es sur les prix agricoles dans l ensemble du pays Cette base est g r e avec le syst me informatique EMA r alis par T ORSTOM et mis en place en collaboration avec 1 USAID dans le cadre de son programme de Tib ralisation de l exportation des c r ales et autres produits vivriers prix fo
107. s marxistes aux plus lib rales Les complications c est dire les ph nom nes de l conomie informelle et de la pauvret et plus particuli rement de la famine sont bien prises en compte La place importante r serv e l exposition de l conomie traditionnelle s effectue cependant au d triment des th ories de la croissance qui n h ritent par contre que d analyses relativement limit es Les prolongements r cents de l analyse n o classique r le des investissements en infrastructures publiques int gration du capital humain auraient peut tre m rit quelques d veloppements suppl mentaires CENTRE FRANCAIS SUR LA POPULATION ET LE DEVELOPPEMENT Groupement d int r t scientifique EHESS INED INSEE ORSTOM PARIS VI LES PUBLICATIONS DU CEPED Les Etudes du CEPED n 1 De l homme au chiffre r flexions sur l observation d mographique en Afrique par Louis LOHLE TART et R my CLAIRIN 1988 329 p 150 F n 2 Mortal logiciel d analyse de la mortalit par Jean Michel COSTES et Dominique WALTISPERGER 1988 99 p plus disquette 150 F n 3 Mobilit spatiale et mobilit professionnelle dans la r gion nord andine par Jean PAPAIL 1991 87 p 80 F i Un si cle de d mographie tamoule par Christophe Z GUILMOTO 1992 175 p 120 F n 5 Croissance urbaine migrations et population au B nin par Julien GUINGNIDO GAYE 1992 114 p 100 F n 6 La traite
108. s constat que les Mogademines ont tendance n gliger les m nages qui n ont pas de lien ethnique avec les membres de leurs douars bien qu ils y aient lu r sidence depuis longtemps Ces m nages risquent d tre omis lors de la collecte puisque l agent recenseur se contente de la liste des m nages arr t e par le Moqadem En d finitive disposant d une liste des douars ou parties de douars en 1982 l agent recenseur a t mis aux soins du Mogadem Pour s acquitter de sa t che il tait contraint de se fier totalement ce dernier pour lui indiquer les m nages des douars constituant son district de recensement Parfois sinon la majorit du temps il tait invit s asseoir sous un arbre pour remplir les questionnaires des m nages qu on lui aurait propos s Ni l agent ni le contr leur n avaient le moyen de s assurer de la validit des propositions ou des indications du Mogadem De toutes ces critiques il ressort que l auxiliaire des autorit s locales a acquis une importance telle qu on ne peut s en passer pour r aliser un recensement au Maroc Il est aussi consid r comme source probable de plusieurs erreurs qui pourraient causer du tort la qualit des donn es La faiblesse de la m thodologie adopt e pour la cartographie rurale serait l origine de certaines erreurs d omissions ou doubles comptes son insu le technicien du recensement pr occup de la rigueur statistique s
109. s finances publiques et plus particuli rement de leur composante d pense Un des objectifs de l tude est d avancer des propositions destin es mieux maftriser la d pense publique et accro tre son efficacit Ces propositions concernent la fois les Etats et les bailleurs de fonds I L APPORT DU STATISTICIEN L angle d attaque principal de l tude est l analyse du budget en tant qu instrument des politiques sectorielle et macro conomique avec l ambition de d boucher sur des propositions en mati re de proc dures budg taires et de gestion du Tr sor public qui permettent d am liorer l efficacit de l instrument A cet effet une quipe comp tences multiples a t mise en place pour explorer plus sp cifiquement les diff rents stades de l laboration et de l ex cution des budgets publics les interactions entre la politique budg taire et son environnement macro conomique avec l objectif de tirer des enseignements g n raux de la comparaison de plusieurs pays diff renci s par leurs conditions g ographiques et conomiques Pour se doter de moyens de comparaison il a t d cid d adjoindre l quipe une unit statistique compos e d un statisticien de l INSEE et d une conomiste de DIAL Son r le a t de faire un bilan statistique r trospectif des politiques budg taires afin de mettre en vidence leur impact macro conomique et financier la
110. s son tude portant sur des tribus proximit de la ville de K nitra figure 2 La distribution du finage des Oulad Taleb aberrante premi re vue avec les inconv nients vidents de l loignement de ses trois l ments composantes n est point le fait du hasard I exprime observance d un principe de r partition agraire qui se manifeste travers le Rharb et le Maroc le principe de compl mentarit des sols qui veut que le finage agglom re des terroirs vocation agro pastorales diff renci es LECOZ 1965b Quoique la r partition des sols entre fractions ou tribus r ponde une logique conomique bas e sur des structures traditionnelles encore en vigueur il est vident que ce principe rend la t che difficile au technicien du recensement dans la mesure o le finage peut tre constitu de plusieurs composantes loign es Dans ce cas la d limitation des douars est pratiquement An Par opposition la m lkisation Bled Jmaa 7 d signe les terres collectives Voir Les structuresfonci res au Maroc INSEA 1974 pour plus d informations sur cet aspect FIGURE 2 LES FINAGES TRIPARTITES DE LA TRIBU DES AMEURS Source Lecoz 1965b Mocivo bet Kairi GY Dueddert FOUARAT la 3 CROQUIS OE SITUATIO Seuk el A be 9 yf i ss l Hi g A So rra OA S Qe GN amp L GENDE 6 wO un 4 f YA o E Od Ouh i s A Od Emborrk ps
111. saisie directe sur EMA travers des filtres de contr le L implantation du logiciel EMA dans diff rentes institutions permet la transmission par disquettes des donn es normalis es et une structuration directe de l information par les utilisateurs finaux en fonction de leur demande du moment tableaux indices divers graphiques cartes descriptives ou analytiques etc Pour la majorit des quipes cette implantation a t le premier contact avec l informatique Cependant par sa simplicit d utilisation le logiciel a t ma tris apr s une tr s br ve formation permettant l dition de r sultats d s la phase test L4 Quelques r sultats de la phase test En octobre 1991 au terme des trois mois de test la base de donn es sur les prix comptait plus de 11 000 relev s effectu s sur 35 lieux de vente march s ruraux et urbains supermarch s choisis de mani re raisonn e dans trois des six d partements du pays Pour cette premi re phase un chantillon de 435 produits agricoles biens manufactur s et services avait t retenu afin de permettre le calcul d un indice des prix la consommation d s que sa structure aurait t labor e par l INSAE La d finition m thodologique du syst me r sultait du consensus entre les institutions obtenu au terme des dix huit r unions du Comit Technique tenues durant les six mois pr c dents L usage pour le commerce en milieu rural d unit s de mesure loca
112. sant au personnel de terrain une certaine libert de choix dans les articles suivis Le param trage pr alable d EMA en n autorisant pas cette introduction de litt rature descriptive le fit consid rer dans un premier temps comme moins adapt que des gestionnaires de bases de donn es polyvalents permettant par exemple de saisir en janvier le prix du pantalon en jean cor en sans marque en f vrier celui du jean am ricain de grande marque Les commentaires sur la qualit exacte du produit pouvaient tre not s sur les questionnaires puis ventuellement stock s dans des champs alphanum riques de type memo Cette solution de factilit au niveau de la saisie revenait en fait reporter au niveau des enqu teurs la responsabilit du choix de solutions m thodologiques qui auraient d tre d termin es par l quipe centrale Cette pratique entrafnait une accumulation d informations h t rog nes impossibles traiter ensuite avec la rigueur n cessaire un syst me informatis quels calculs automatiques appliquer a des champs memo contenant de la litt rature descriptive La r ponse apport e par les agents responsables du syst me directement issue de l poque du tout papier consistait dire que l information existait sur les questionnaires pouvait tre saisie sur un logiciel acceptant les champs memo et pouvait ensuite tre lue et interpr t e Lorsque l on sait qu en octobre 1991 apr
113. sibles 2 2 2 L acc s un capital d exp riences Contrairement des logiciels non d di s un progiciel du type d EMA int gre un savoir m thodologique r sultant de la mise en commun de la capitalisation des techniques et des exp riences de traitement et d analyse de l information con ues et mises en oeuvre par ses diff rents utilisateurs durant plusieurs ann es Ce savoir m thodologique touche tous les domaines depuis les modalit s de codification des produits et des zones g ographiques jusqu la publication des tableaux finaux Dans certains cas des am liorations tr s simples de pr sentation ou de combinaison des donn es peuvent induire des gains importants dans la signification et l intelligibilit de l information finale Le d veloppement avec les utilisateurs permet une am lioration permanente des fonctionnalit s et de l adaptation aux besoins Cette capitalisation m thodologique en garantissant contre certaines erreurs Ou certains d rapages s accompagne cependant de contraintes parfois mal accept es On peut en donner un exemple tir de l exp rience du B nin Dans les relev s de prix effectu s jusqu ici par VINSAE les d finitions pr cises des produits enqu t s qualit marque n taient pas tablies pr alablement mais indiqu es par les agents de terrain sur des fiches de collecte manuscrites Il en r sultait une apparente souplesse ce niveau des enqu tes en lais
114. sources __________________ documents mode d estimation DETTE EXT DIRECTE Prats accord s Etat Dir Dette et Coop Financi re DETTE AVALISEE Pr ts accord s aux entrep publiques avec garantle de l Etat o Division de la Dette o DETTE TOTALE DETTE DIRECTE AVALISEE Engagements Somme des montants contractuels la signature du pret 9A Reste tirer engagements Somme d j utllls e par l emprunteur 9B r glements Somme rembours e par l emprunteur 9C encours capital resiani rembourser 9D 9B 9C 9D service pr visionnel de la delle remboursement en capital Int r ts commissions pr vu OF une date donn e en fonction des l ments connus dette r chelonn e pr ts bilat raux ayant t r chelonn s au Club de Paris 9H 91 9J aide budg taire pr t pour l alde la balance des paiements 9K 9L 9M Le tableau ci apr s donne pour chaque variable tudi e sa valeur au 30 Juin de chaque ann e en fonction des seuls l ments connus cette date La valeur du service de la dette est pr visionnelle et tablle en d but de l exercice budg lalre ex service pr visionnel 77 78 estim au 30 6 77 Sont inclues dans le tableau ci apr s les dettes li es d p t kowetien STABEX AIR AFRIQUE Comptes d oper financiores En milllards de F CFA et en ann es budg lalres juin juin engagements teste thor O encours D E D _ Service dette D E D y c r ch ____ capital
115. structure fonctionnelle de la d pense publique et les choix sectoriels d investissement public my e Ce travail statistique doit permettre d tudier l incidence des politiques budg taires sur le d veloppement conomique depuis 10 ans et de mettre en vidence les marges de manoeuvre budg taires possibles des Etats M L ACTIVITE DE LA MISSION AU COURS DE L ANNEE 1992 Les objectifs tant ambitieux il tait indispensable de r der l quipe en clarifiant les missions de chacun et les techniques employer Ce fut l objet de la premi re mission au S n gal en janvier 1992 Elle a permis de tester l ordre et l encha nement des interviews l ad quation des questionnaires statistiques ainsi que apport des divers types de services rencontr s tant d origine locale que li s des bailleurs de fonds dans la collecte de l information Une seconde mission compl mentaire au S n gal a t n cessaire en f vrier 1992 De mars juillet ont ensuite t visit s le Cameroun et le Mali Trois autres missions plus restreintes ont eu lieu au Burkina Faso analyse fonctionnelle de la d pense en C te d Ivoire politique de l ducation et au Rwanda tude des finances locales A partir de l t 1992 des rapports de synth se ont t labor s La production centrale de la mission est un ensembie de fiches de synth se r sumant les principales recommandations dans les domaines suivants a Co
116. structures fonci res au Maroc Dans Etudes et Enqu tes n 29 LECOZ J 1965a Douar et centre rural du campement au bourg Dans Revue de G ographie du Maroc n 8 LECOZ J 1965b Deux exemples de douars du Rharb Dans Revue de G ographie du Maroc n 8 Nations Unies 1980 Principes et recommandations concernant les recensements de la population et de l habitat D partement des Affaires Economiques et Sociales Internationales New York ST ESA STAT SER M 67 ROBLES P 1965 Implantations humaines dans le Dir de Beni Mellal Dans Revue de G ographie du Maroc n 8 ANNEXE 1 Exemple de carte relative au recensement de 1982 Y a b Mal Ris Province Beni Mellal mal VX Cercle Beni Mellal DO NA Commune rurale Sidi Jaber us Echelle 1 100000 chee FRACTION Dosar A OULAD AYYAD Al Bouhajra A2 Sid Sghir b Charikal Rouichia Al Oulad Attou A5 Oulad Slimane A6 0ulad Bandane B MGHILA Di Ouled Boumoussa B2 Lam zate C OULAD SAID BNI MELLAL Cl Laksabi Oulad Draid 2 Dovar Lakrakeb C3 Charika Koheunadia Cd Dovar Nakhla D SIDI JABER Di kouinat Sidi Jaber D2 Sidi Jaber Lakdin D Zaoujat Sidi Jaber Ol Warna Sidi Jaber D5 Charika Mouloudia D Charika Lassimia DT Chariks Gafidia N 0 Moyssa ys E ye IAS y ALS A f ME l ad 3 a ki CL LIL A a A y qu WU i ij y je l 1 db esr JT A AS ay fu i y ua at Source dossier cartographique du RGP82 so a
117. suivi l tablissement de 12 paniers mensuels variables labor s en fonction de l offre en produits saisonniers une pratique sp cifique de calcul le lissage par les moyennes mobiles permettant de r partir sur 12 mois la hausse constat e sur un produit particulier durant un seul mois ae Cf K AMAGASHIE et A SEWAVI Utilisation des r sultats de l enqu te budget consommation pour l installation d une nouvelle base de calcul de l indice desprix Lom Banque d Information Permanente sur les conditions de vie des m nages Bulletin M thodologique n 2 novembre 1990 Ce lissage sur 12 mois est abandonn dans le calcul du nouvel indice 265 postes base 1990 Ces choix du nombre de l identification et de la pond ration des l ments constitutifs de l indice n entra nent pas des r percussions identiques sur sa validit finale Nous l avons vu avec l exemple de la nouvelle base adopt e par la France en 1990 la qualit de l indice ne s tablit pas en fonction directe du nombre des articles ou des postes qui le composent Ceci n est pas toujours clairement per u par les utilisateurs et les services statistiques Comme le fait remarquer Alain SAGLIO le passage d un indice hybride 296 postes base 1980 un indice moins d taill 265 postes base 1990 mais mieux structur cr ation de trois nomenclatures compl mentaires c t de la nomenclature principale par fonction de consommation favoris
118. syst me de statistiques de l tat civil questions d organisation et de coordination du syst me m thodes d enregistrement et de d pouillement des actes d tat civil m thodes d valuation des statistiques de l tat civil et m thodes permettant d am liorer la port e l actualit et la qualit des statistiques de l tat civil Il 1 Michel FRANCOIS travaille au CEPED Centre fran ais sur la population et le d veloppement 100 comporte en particulier un premier chapitre traitant du d veloppement historique de l tat civil et de l activit de diff rents organismes pour sa promotion Institut International de Statistique Organisations Inter Etats Nations Unies Organisation Mondiale de la Sant OCAM UDEAC etc Le second volume publi en 1985 contient les r sultats d une tude men e par PONU pendant la p riode 1976 1979 sur les pratiques des syst mes nationaux d enregistrement des faits d tat civil et les m thodes de statistiques de l tat civil de 105 pays ou zones du monde 0 Les pays d Afrique qui ont r pondu partiellement ou enti rement au questionnaire de PONU sont les suivants Botswana Centrafrique Tchad Congo Guin e Bissau Kenya Libye Malawi Maurice Maroc Rwanda S n gal Seychelles Sierra Leone Afrique du Sud Swaziland Tunisie Ouganda Haute Volta Burkina Faso et Za re Ces r ponses sont regroup es dans des tableaux pr sentant les caract rist
119. t re retenu pour d finir le douar Quels sont donc ces crit res Dans la litt rature rares sont ceux qui se sont pr occup s actuellement du concept douar Les textes auxquels nous ferons r f rence remontent plus de 25 ans A travers les crits aff rents au concept douar trois crit res mergent pour la d finition du douar pour lesquels GAUTHIER voir bibliographie a propos le classement suivant la notion de la famille ou de lien de parent ethnie utilis e pour le recensement la notion de finage utilis e pour les imp ts la notion d habitat r f rence servant la d finition du douar de la Sant Publique C est seulement lorsque les trois notions coincident que le probl me de d limitation est r solu Dans le cas contraire l agent recenseur est contraint de multiplier les d placements pour enqu ter la population d un m me douar Le douar notion ethnique Cette d finition complique davantage la t che de l agent recenseur Les personnes appartenant ce type de douar doivent tre recens es comme membres de celui ci quitte parcourir les kilom tres qui s parent les diff rents groupements constituant le douar dans l ancienne m thode c est le cas par exemple dans la r gion de Zaian BEAUDET 1965 Direction de la Statistique 1991 Selon cette notion toute personne parente avec les membres du douar est consid r e comme faisant partie de celui ci m me si elle
120. t d en faciliter l interpr tation par une pr sentation plus significative indices simples soit de cr er un nouveau type d information indices synth tiques Historiquement les s ries chronologiques de prix forme la plus simple et la plus vidente de l information prix sont apparues les premi res On trouve en effet en ce qui concerne la colonie du S n gal des informations sur les prix dans les m moires r dig s d s le d but du XIX me si cle apr s 1815 Il ne s agissait Cependant l que d informations sporadiques La syst matisation de ces relev s est peu peu apparue avec l organisation de l administration coloniale dans les rapports p riodiques des commandants de cercle On peut 1 J P MINVIELLE est conomiste de 1 0RSTOM encore consulter ces documents aux Archives Nationales de Dakar Ces informations seront ensuite reprises dans les Annuaires du S n gal et des D pendances publi s de 1864 1874 puis dans les Situations G n rales par ann e du Gouvernement G n ral de l A O F Apr s la d colonisation les s ries chronologiques de prix conna tront des fortunes diverses suivant les pays et surtout suivant qu elles portaient sur des zones urbaines ou rurales les capitales tant bien videmment les mieux suivies Il est d licat d op rer un recensement s rieux de ces s ries dans la mesure o m me l heure actuelle les sources d information sur les prix
121. t des besoins il r pond aux exigences de base rarement prises en consid ration par les syst mes individuels maintenance assistance aux utilisateurs garanties de diffusion et de d veloppement robustesse T ANNEXE LE LOGICIEL EMA La r alisation du logiciel EMA a d but en 1987 I a t test dans divers pays depuis 1988 dans des versions successives ayant permis de capitaliser les acquis et les exp riences des diff rentes institutions ayant particip sa mise au point EMA a t diffus sous licence ORSTOM par la soci t IXEL jusqu en 1993 La version 2 2 devrait tre dit e compter de 1994 dans la collection LogORSTOM EMA est un logiciel directement ex cutable EXE fonctionnant sur tous les micro ordinateurs compatibles PC MSDOS disposant d un disque dur et d une m moire de 640 Ko La cartographie ainsi que la repr sentation graphique n cessitent des cartes graphiques EGA ou VGA Conception du logiciel EMA EMA a t con u pour tre l instrument de la r alisation d un syst me r gional d information sur les prix Cependant par ses modules analytiques de cartographie et d analyse math matique il est galement adapt d autres usages projets de d veloppement usages didactiques et d enseignement et plus g n ralement pour toutes les utilisations impliquant la gestion de donn es spatialis es Jusqu sa version 2 1 EMA tait organis autour de quatre modu
122. t r alis dans le bureau du chef lieu de la commune rurale ou Caidat Les travaux cartographiques dans les communes rurales se r sumaient dans les points suivants tablir la liste des Chioukhs et Moqademines tablir la liste des douars et sous douars pour chaque fraction de la commune rurale visit e positionner les douars et sous douars de la commune rurale sur une Carte topographique au 1 50 000 ou 1 100 000 voir carte en annexe 1 L ensemble des travaux tait r alis sans aucune visite des douars Le Caid chef de la commune rurale provoquait une r union ou taient pr sents les Moqademines et les Chioukhs oeuvrant sous sa responsabilit En se basant sur leurs d clarations l quipe charg e de la cartographie relevait le type d habitat le nombre de foyers et le moyen d acc s pour chaque douar Pour le d coupage de la commune en districts de recensement il fut r alis en sa totalit au bureau La personne charg e du d coupage n avait sa disposition que deux documents pour s acquitter de sa t che savoir la liste des douars et sous douars et une carte sur laquelle avaient t port s ces derniers Il 9 Instructions de la Direction de la Statistique 1981 i On retient pour le type d habitat 1 une des trois modalit s suivantes dispers group ou clat ce concept sera remplac par la suite par l tat de l habitat va sans dire que la qualit de la cartographi
123. te concertation globale deux s minaires nationaux furent organis s au d but et la fin de la p riode de test en janvier et en d cembre 1991 et un Comit Technique national de suivi et de coordination fut cr et charg du suivi et de la mise en oeuvre du programme L2 La concertation entre institutions l am lioration m thodologique et l valuation permanente des r sultats Face une situation de d part confuse et pr occupante le premier s minaire national d Harmonisation des m thodologies en mati re d enqu tes de prix organis en janvier 1991 avait pour objectifs de mettre en relation offreurs et demandeurs d information sur les prix identifier la demande d information analyser les potentialit s de l offre d information d finir les modalit s d une meilleure ad quation offre demande d information sur les prix aboutir une r partition rationnelle des t ches entre institutions nationales afin d optimiser leurs efforts et les valoriser dans un syst me national coh rent valuer les m thodologies existantes et pr parer leur am lioration Ce s minaire obtint les r sultats escompt s et fit voluer la dynamique pr valante d affrontement entre institutions nationales pour l obtention de financements externes en une dynamique de coop ration pour l obtention de r sultats statistiques fiables et utiles au pays Cette rencontre puis la constitution d
124. tionales Elles peuvent tre utilis es telles quelles ou servir de base la constitution des instruments analytiques plus complexes que sont les indices simples et synth tiques de prix 8 Dans les faits ces s ries souffrent souvent de carences m thodologiques rendant d licate leur utilisation Prises individuellement elles s av rent fr quemment h t rog nes modifications des items ou de leur d finition au cours du temps et discontinues existence de p riodes sans information La relative impr cision des relev s conduit les utiliser plus pour des analyses en valeurs relatives fluctuations qu absolues niveaux de prix Prises collectivement elles se r v lent souvent contradictoires d licates rassembler puis utiliser Il est en effet courant lorsque plusieurs sources d information coexistent que leurs donn es divergent en valeurs absolues et parfois m me en tendances ce qui est beaucoup plus pr occupant Au Togo par exemple USAID notait dans le rapport de mai 1987 de son programme de lib ralisation de l exportation des c r ales et autres produits vivriers que plusieurs sources laboraient des s ries chronologiques de prix mais que les informations sur les prix de d tail du mais sur les march s ruraux sont diverses et confuses Elle en donnait l illustration en mettant en parall le deux s ries de prix sur le mais pour l ann e 1986 provenant l une de la Direction de
125. ue 1991a d att nuer les biais g n r s par le r le de ces derniers dans le recensement en g n ral Toutefois il serait aberrant de penser r aliser un bon travail sans leur assistance En outre l issue des travaux cartographiques actuels l agent recenseur disposera pour le recensement de 1993 en plus de la liste des douars contenue dans la feuille de limites du district de recensement d un plan de district o seront port s les douars ou leurs clats qu il aura la charge de recenser En r alit une m thode aussi pr cise et ambitieuse aurait pu tre programm e sur une dur e plus longue telle que la p riode intercensitaire CONCLUSION Dans cet article nous avons voulu mettre en vidence la sp cificit du d coupage administratif dans le milieu rural surtout l int rieur de la commune rurale Nous avons pass en revue les crit res de d finition d un douar qui ne permettent pas une d limitation ar olaire de ce dernier Il en d coule parfois une non correspondance entre le territoire de la commune et la population qui lui est associ e Ce sont autant de facteurs qui compliquent davantage la r alisation des travaux cartographiques dans le milieu rural L application de la nouvelle m thode a montr que la connaissance du milieu rural n a t que partiellement appr hend e lors de la pr paration des recensements ant rieurs En outre elle permettra de mieux contr ler la col
126. un jeu de pond rations gales sur le taux annuel d inflation moyen calcul sur l ensemble de la p riode o les poids existants ont t utilis s soit 1977 juin 1989 pour le Ghana et avril 1985 avril 1992 pour la Zambie On pourrait s attendre ce que ces mauvaises pond rations entra nent une erreur importante sur une p riode de plusieurs ann es Or il n en est rien Le taux d inflation annuel moyen vaut FU Zambie he pond ration utilis e dans la publication 48 86 80 ih A L effet de la pond ration sur les mouvements long terme appara t n gligeable En attendant des recherches du m me ordre sur d autres pays il semble int ressant de tirer une conclusion provisoire le besoin de mettre jour les pond rations utilis es pour l indice des prix la consommation ne justifie pas lui tout seul la mise en place d une enqu te co teuse et men e sur une grande chelle Une enqu te tr s simple limit e peut tre une centaine de m nages x pourrait suffire atteindre cet objectif R f rences Ghana Statistical Service Statistical News Letter Ao t 1989 ACCRA Government of Zambia Consumer Price Statistics Mai 1992 LUSAKA 55 gt STATISTIQUES FINANCIERES UNE EXPERIENCE DE COLLECTE PAR INTERVIEW par Daniel HUART et Sandrine MESPLE SOMPS En novembre 1991 une lettre de mission sign e conjointement par le Ministre francais de l Economie des Finances
127. urnis par la DSG provenaient d enqu tes directes aupr s des vendeurs alors que ceux issus de Togograin provenaient d achats r ellement effectu s On tait ainsi amen comparer deux prix qui relev s sur un m me march un m me jour et pour un m me produit taient apparemment semblables mais cependant pas identiques le prix vendeur ou prix souhait de transaction pour la DSG et le prix acheteur ou prix r el de transaction pour Togograin ce dernier r sultant de n gociations entre le vendeur et l acheteur En g n ral plusieurs probl mes m thodologiques pourtant simples r soudre conduisent cette mauvaise qualit des s ries chronologiques de prix de mauvaises d finitions des produits et de leur qualit des obscurit s m thodologiques sur les modalit s d chantillonnage les types de relev s les agents conomiques enqu t s des absences de v rification de la validit et de la coh rence des donn es des interruptions dans les relev s des modifications m thodologiques interdisant la comparaison inter annuelle des donn es d une m me s rie des d lais de traitement rendant obsol te l information produite des modalit s de publication et de diffusion inexistantes ou inadapt es Ce sombre tableau correspondait jusqu ces derni res ann es des situations tr s communes Malgr son int r t nous n entrerons pas ici dans le d tail de ces m th
128. urrence et des Prix du Minist re du Commerce DCP MCAT Direction du Contr6le et du Conditionnement des Produits du Minist re du D veloppement Rural DCCP MDRAC pratiquant ces types de relev s produisaient des r sultats pisodiques contradictoires entre eux Cette diversit des r sultats combin e l absence de transparence des m thodologies mises en oeuvre conduisait les utilisateurs potentiels n en retenir aucun Lorsque le besoin tait incontournable les institutions utilisatrices se voyaient alors contraintes de proc der elles m mes leurs propres relev s accroissant d autant le d sordre Ainsi que le soulignait le quotidien La Nation dans sa parution du 7 f vrier 1992 au del de cet objectif de r duction de la multiplicit des sources et son corollaire la diversit des informations sans compter le peu de fiabilit que les utilisateurs potentiels de ces informations pouvaient y attacher cette exp rience avait galement pour but de limiter la dispersion des maigres ressources et moyens difficilement d gag s par l Etat pour la mise en oeuvre de sa politique dans le domaine des enqu tes de prix Cet tat de fait devenait d autant plus pr occupant que l information sur les prix et en particulier l indice des prix la consommation tait un des principaux indicateurs du suivi du Programme National de Redressement Economique du pays soutenu depuis 1989 par le Fonds Mon taire Intern
129. us exposons ici il faut citer 1 indice d Edgeworth qui utilise pour le calcul des pond rations la moyenne arithm tique des valeurs de l ann e de base et de l ann e en cours l indice de Fisher qui est gal la racine carr e du produit de l indice de Laspeyres par l indice de Paasche 20 p riode actuelle Ces deux indices n cessitent pour leur laboration des donn es diff rentes encadr 1 Ils exigeront donc la mise en oeuvre de m thodologies de collecte elles m mes diff rentes ENCADRE 1 11 convient de rappeler ici la diff rence existant entre un indice des prix la consommation et un indice du cout de la vie le second ne pouvant tre assimil au premier comme on le rel ve trop souvent Les indices de prix la consommation calcul s suivant les formules de Laspeyres ou de Paasche conservent au num rateur et au d nominateur des pond rations identiques qu il s agisse de celle de la p riode de base ou de la p riode actuelle L volution relative de la structure de consommation de la p riode actuelle par rapport la p riode de base n est donc pas prise en consid ration Il en r sulte que l indice des prix la consommation peut ne pas refl ter exactement l volution du co t de la vie si la structure de cette consommation a fortement volu Par exemple dans la Moyenne Vall e du S n gal le passage progressif dans les ann es 75 de la consommation de mil ou sorgho accompagn
130. ux gestion des fichiers s ries cartographiques s ries PACT projections court terme param trage du logiciel L organisation des donn es est bas e sur trois typologies par types de produits par entit s g ographiques communes d partements r gions pays par lieux de vente march s traditionnels points de vente modernes etc Param trage du logiciel et codifications Les typologies sont param trables dans les menus Param trage du logiciel et codifications La typologie des entit s g ographiques est d termin e par le choix du fond de carte qui sera utilis dans les modules 2 et 3 Ces fonds de cartes peuvent tre choisis parmi ceux d j existants ou cr s la demande de l utilisateur partir de son propre mod le Saisies de prix Afin de garantir la validit des donn es introduites plusieurs v rifications sont effectu es lors de la saisie Les codifications peuvent tre entr es manuellement elles sont alors automatiquement v rifi es ou choisies dans des listes d roulantes comportant la fois le noms des items et leurs codifications Le choix se fait alors par leur mise en surbrillance Les donn es num riques subissent une v rification de coh rence permettant d viter les erreurs de saisie les plus communes pour des param tres identiques lieu date produit un intervalle acceptable est calcul partir de la seconde donn e introduite et
131. venu ou d pense lev e Dans cette ville la suite de l enqu te budget consommation des m nages men e en 1985 1986 l chantillon retenu pour le calcul de l indice global la consommation est pass de 169 articles base 100 en 1975 248 articles base 100 en 1986 dont 120 articles alimentaires Les biens et services sont regroup s en quatre grandes parties alimentation logement habillement et d penses diverses sant loisirs transport etc On le voit le choix du ou des type d indice qui sera calcul puis de ses l ments constitutifs est lourd de pr suppos s Comme le montre clairement l exemple de la C te d Ivoire cit plus haut il proc de directement d une lecture bien particuli re du r el Ce choix oriente les interpr tations futures et constitue une phase d terminante de la qualit des r sultats qui seront obtenus Pour une ad quation optimale aux besoins d information ceux ci auront d tre correctement analys s d s le d part par une concertation entre les institutions productrices et utilisatrices de l information 9 Cf MAKABU ma NKENDA A quels besoins r pondent les indices de prixet lesenqu tes budget consommation au Zaire dans Actes du s minaire sur l ad quation entre la production et la demande de donn es statistiques dans les pays en d veloppement Lom 1989 op cit Le nombre l identification et la pond ration des l ments constitutifs Le nombr
132. x se sont adress s aux membres de la mission pour obtenir une copie de certaines informations collect es et qui leur font d faut M me lorsque des relations existent elles ne sont souvent qu administratives et se limitent la simple transmission d une information dont la d finition et la validit sont rarement pr cis es Il faut cependant noter que notre travail a t facilit par le fait qu il s est inscrit dans le cadre d une mission internationale annonc e et bien introduite par les autorit s et par la mission francaise de coop ration sur place ceci permettant un dialogue plus ais avec les fonctionnaires locaux et une transmission relativement libre de l information VL2 Manque de coordination et de coop ration r elles entre les autorit s publiques nationales et les intervenants publics trangers Les TOFE ont t instaur s par le FMI lors de la mise en place des programmes d ajustement structurel PAS Etant donn es les contraintes financi res des Etats il est devenu quasiment l unique instrument de politique conomique De fait l laboration le suivi de la politique budg taire sont rel gu s au second rang La Banque Mondiale en instituant les Revues de D penses Publiques est consciente de ce d calage elle essaie donc travers cet exercice d obtenir une connaissance la plus exhaustive possible des d penses publiques et tudie la traduction budg taire des politiques sectorie

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