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Recommandations sur les outils de Repérage, Dépistage et

1. Bilan court si absence d appr ciation n gative par l enseignant absence d anomalies aux examens cliniques et r ussite aux preuves de conscience phonologique sinon bilan long Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 126 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 13 Exemples de contenu de quelques outils de d pistage des troubles du langage chez l enfant d ge pr scolaire utilis es en langue anglaise 1 Texas Preschool Screening Inventory m moire de chiffres et objets pr sent s r p tition de phrases articulation discrimination de sons criture de lettres et de chiffres 2 Fluharty Preschool Speech and Language Screening Test 7 minutes d nomination de 15 items r ponses non verbales 10 questions r p tition de 10 phrases 3 Bankson Language Screening Test d nomination vocabulaire compl ter des phrases l aide d images morphologie syntaxe perception auditive perception visuelle 4 Screening Kit of Language Development a preschool language screening instrument d signation d images compr hension du vocabulaire usage de structures grammaticales sp cifiques r p tition de phrases compr hension orale ex cution de consignes N
2. Le rep rage Les difficult s d apprentissage du langage oral puis crit relevent de la comp tence des enseignants du m decin de famille mais aussi des parents de l enfant Les enseignants doivent tre inform s sur les tapes de d veloppement et les signes d alerte des troubles du langage de mani re a pouvoir adresser aux professionnels comp tents les enfants chez qui persistent de troubles du langage oral ou crit apres quelques mois de soutien par des mesures simples et adapt es Le d pistage il tablit et confirme l existence de troubles persistants du langage Il s agit d une proc dure de tri avant l expertise diagnostique par une quipe sp cialis e multidisciplinaire Le d pistage fait intervenir diff rentes comp tences qui sont variables suivant les situations Le diagnostic La n cessit d un diagnostic pr cis de la nature des troubles souvent complexes dans le domaine du langage compte tenu de la fr quence des d ficits associ s doit faire appel plusieurs comp tences que ce soit dans le secteur lib ral ou le secteur public Les diff rents professionnels concern s doivent autant que faire se peut se coordonner pour viter toute parcellisation dans l analyse des troubles Il y a n cessit d un chef d orchestre au risque que les parents et l enfant ne fassent un parcours du combattant extr mement d l t re pour l enfant L absence de synth se diagnostique aboutit l absenc
3. Un certain nombre d tudes pid miologiques longitudinales cherche diff rencier le retard transitoire du trouble permanent pr ciser le contenu optimal des outils de d pistage conna tre le devenir des enfants dysphasiques ou dyslexique Aux th ories explicatives relativement anciennes sp cialisation h misph rique c r brale atypique par exemple sont venus s ajouter de nouvelles th ories d ficit dans le traitement temporel de l information hypoth se magnocellulaire hypoth se c r belleuse Ces derni res s appuient d une part sur l observation d associations entre troubles du langage et autres troubles notamment au niveau de la motricit et du traitement visuel d autre part sur les r sultats de m thodes modernes d investigation du cerveau lectrophysiologiques et d imagerie fonctionnelle Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 15 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Une grande partie des r f rences internationales cherche a pr ciser et a analyser les profils cognitifs et la s miologie du langage des enfants concern s Dans le diagnostic des troubles du langage de l enfant signal comme tant difficile et long dans le rapport IGEN IGAS au moins deux niveaux diff
4. 1 m moire verbale s mantique 2 m moire auditive et phonologique 3 preuves visuelles graphiques 4 attention preuve de barrage 5 logique classement de jetons 6 phonologie A l examen des associations entre les 4 scores partiels du QLC et ces 6 domaines on observe que la production orale QLC est li e 6 1 2 et moins fortement a 3 et 5 lattention motricit QLC est li e 4 le comportement QLC n est que faiblement li a 2 p 0 02 la compr hension QLC est li e 1 2 et plus faiblement 3 et 4 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 31 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 VII 2 4 3 Pr dictivit des preuves et du questionnaire GS sur la pr sence d un retard en langage crit au CE1 Le retard en langage crit au CE1 est li aux preuves GS de m moire auditive et phonologique et d attention de barrage Parmi les 5 scores partiels g n r s partir du questionnaire GS seul l attention concentration est li e au retard au CE1 VII 3 Etude Communaut Creusot Montceau CCM R sultats obtenus au 5 juillet 2005 Cette tude longitudinale en milieu scolaire de la petite section de maternelle jusqu l valuation nationale en d but de
5. ii il convient dans tous les cas de tenir compte des possibilit s cognitives globales de l enfant pour adapter la prise en charge des probl mes de langage Une adoption tr s stricte du crit re de sp cificit au sens 2 exclurait beaucoup d enfants avec troubles du langage cause de la fr quence des troubles associ s de l attention de la m moire visuelle de la motricit voire psychiatriques signal e dans la litt rature ANNEXE 8 L valuation du r le respectif des facteurs sociaux niveau d ducation des parents bilinguisme lieu ou secteur o se situe l cole et des facteurs individuels dans les difficult s d apprentissage du langage oral et crit n est abordable que par Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 13 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 des tudes de population Ces r les ne seraient pas n cessairement les m mes selon le type de d veloppement du langage consid r certains aspects phonologiques d pendraient plus de facteurs individuels que de facteurs sociaux alors que d autres aspects richesse du lexique pr cocit du graphisme et de la familiarisation avec l crit d pendraient plus de facteurs sociaux que de facteurs individuels Les facteurs indi
6. preuves de r f rence Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 20 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 R f rences sur la BREV Billard C Vol S Livet MO Motte J Vall e L Gillet P BREV une batterie clinique d valuation des fonctions cognitives chez les enfants d age scolaire et pr scolaire validation chez 500 enfants normaux et 202 enfants pileptiques Revue Neurologique 2001 158 167 75 Billard C Vol S Livet MO Motte J Vall e L Gillet P The BREV neuropsychological test Part I Results from 500 normally developing children Dev Med Child Neurol 2002 44 391 8 Billard C Motte J Farmer M Livet MO Vall e L Gillet P Vol S The BREV neuropsychological test Part II Results of validation in children with epilepsy Dev Med Child Neurol 2002 44 398 404 Billard C Ducot B Pinton F Coste Zeitoun D Picard S Warszawski J BREV Une batterie d valuation des fonctions cognitives Validation dans les troubles des apprentissages Sous presse VI 2 Le BSEDS Bilan de Sant Evaluation du D veloppement pour la Scolarit version 3 Auteurs Michel Zorman Monique Jacquier Roux et al Age concern 5 6 ans Con u par les auteurs pour les enseignants psychologues scolaires m d
7. 19 VI 1 La BREV Batterie Rapide d EValuation rapide VI 2 Le BSEDS Bilan de Sant Evaluation du D veloppement pour la Scolarit VI 3 Le DPL3 D pistage et Pr vention Langage 3 ans VI 4 L ERTL4 Evaluation Rapide des Troubles du Langage 4 ans VI 5 L ERTLA6 Evaluation Rapide des Troubles du Langage 6 ans VI 6 Le PER2000 Protocole d Evaluation Rapide VI 7 Le QLC_3 5 Questionnaire Langage et Comportement 3 ans et demi Vil DONNEES SUR LES OUTILS DE REPERAGE ET DE DEPISTAGE DES TROUBLES DU LANGAGE RECUEUILLIES DANS LE CADRE DES TRAVAUX DE LA COMMISSION 28 VII 1 Origine des donn es VII 2 Etude Chevrie Muller CM R sultats obtenus au 5 juillet 2005 VIL 3 Etude Communaut Creusot Montceau CCM R sultats obtenus au 5 juillet 2005 VII 4 Colloque sur les outils VIL 5 R capitulatif des pr dicteurs des apprentissage de la lecture et scolaires VIII RECOMMANDATIONS SUR LA DEMARCHE DE REPERAGE DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC DES TROUBLES DU LANGAGE sr ssss ee senneseenenennnnes 45 VIII 1 Consid rations g n rales sur le d veloppement du langage et ses troubles VIII 2 Les limites entre rep rage d pistage et diagnostic VIIL 3 Le r le de l enseignant VIIL 4 Langage oral langage et troubles associ s aux troubles du langage VIIL5 Les acteurs impliqu s VIIL 6 Les outils VIII 7 Troubles sp cifiques du langage et troubles des apprentissages VIIL 8 Le diagnosti
8. 22 768 77 SILVA PA MCGEE R WILLIAMS SM Developmental language delay from three to seven years and its significance for low intelligence and reading difficulties at age seven Develop Med Child Neurol 1983 25 783 93 SILVA PA WILLIAMS S MCGEE R A longitudinal study of children with developmental language delay at age three later intelligence reading and behaviour problems Develop Med Child Neurol 1987 29 630 40 SKOYLES J SKOTTUN BC On the prevalence of magnocellular deficits in the visual system of non dyslexic individuals Brain Lang 2004 88 79 82 ST SAUVER JL KATUSIC SK BARBARESI WJ COLLIGAN RC JACOBSEN SJ Boy girls differences in risk for reading disability potential ckues Am J Epidemiol 2001 154 787 94 STANTON CHAPMAN T L CHAPMAN D A BAINBRIDGE N L SCOTT K G Identification of early risks factors for language impairment Res Dev Disabil Nov Dec 2002 23 6 390 405 STEIN J The magnocellular theory of developmental dyslexia Dyslexia 2001 7 12 36 STEVENSON J RICHMAN N The prevalence of language delay in a population of three year old children and its association with general retardation Develop Med Child Neurol 1976 18 431 41 SWANK LK Specific developmental disorders the language learning continuum Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America 1999 8 89 112 TALCOTT JB WITTON C HEBB GS STOODLEY CJ WESTWOOD EA FRANCE SJ HANSEN PC STEIN JF On the r
9. 38 39 Callu D Jacquier Roux M Cusin F Giannopulu I Dellatolas G Pertinence du rep rage par les parents des retards de langage chez l enfant entre quatre et six ans Arch P diatr 2003 10 1061 7 Castles A Datta H Gayan J Olson RK Varieties of developmental reading disorder genetic and environmental influences J Exp Child Psychol 1999 72 73 94 Hsu L Wijsman EM Berninger VW Thomson JB Raskind WH Familial aggregation of dyslexia phenotypes II paired correlated measures Am J Med Genet 2002 114 471 8 Bishop DV North T Donlan C Nonword repetition as a behavioural marker for inherired language impairment J Child Psychol Psychiatry 1996 37 391 403 Colledge E Bishop DVM Koeppen Schomerus G Price TS Happ FGE Eley TC et al The structure of language abilities at 4 years a twin study Dev Psychol 2002 38 749 57 Bishop DV Motor immaturity and specific speech and language impairment evidence for a common genetic basis Am J Med Genet 2002 114 56 63 Gayan J Olson RK Genetic and environmental influences on orthographic and phonological skills in children with reading disabilities Dev Neuropsychol 2001 20 483 507 Gayan J Olson RK Genetic and environmental influences on individual differences in printed word recognition J Exp Child Psychol 2003 84 97 123 Boada R Willcutt EG Tunick RA Chhabildas NA Olson RK DeFries JC et al A twin stud
10. Les items du questionnaire valuant attention concentration ex cute tout son travail soutient son attention eux m mes li s l appr ciation globale de la pr sence ou pas de difficult s scolaires l enfant aura des difficult s l ann e suivante au CP taient sp cifiquement et fortement associ s aux preuves visuo graphiques et d attention preuve de barrage des visages de Thurstone Le retard en langage crit au CE1 tait li la fois aux items du questionnaire enseignant valuant l expression orale bute sur les mots d forme les mots d bit trop rapide probl me de langage pas toujours intelligible qu ceux valuant l attention et les apprentissages scolaires retient facilement une po sie ex cute tout son travail soutient son attention comprend les consignes orales probl mes de lecture de calcul d apprentissage aura des difficult s l ann e suivante au CE2 le lien tant plus fort avec l expression orale qu avec l attention apprentissage Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 30 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 VII 2 4 Aspects longitudinaux VII 2 4 1 Stabilit du comportement selon les enseignants liens entre les questionnaires PS GS et
11. PER 2000 BREV Une valuation psychom trique peut tre n cessaire Un trouble envahissant du d veloppement tout enfant ayant un trouble du langage doit avoir une valuation de ses capacit s de communication et de sa socialisation grade C Au moindre doute il faut s aider de questionnaires Des carences importantes dans l environnement de l enfant enfant non scolaris insuffisance de stimulation langagi re affective Tout trouble s v re de la compr hension n cessite un avis sp cialis et un lectroenc phalogramme de sommeil grade C 3 La prescription du bilan orthophonique La prescription d un bilan orthophonique chez les enfants entre 3 et 6 ans doit tre envisag e diff remment chez les enfants les plus jeunes et les enfants les plus g s de cette tranche d ge Plusieurs travaux montrent en effet qu une proportion lev e d enfants pr sentant des retards du d veloppement de leur langage entre 3 et 5 ans ne pr sentent plus de retard quelques mois ou quelques ann es plus tard grade B m me en l absence de prise en charge particuli re mais sans qu il soit possible de pr dire cliniquement l volution du langage L indication du bilan orthophonique d pend de la s v rit de la sp cificit et de la persistance du retard de langage Une formation des prescripteurs est n cessaire e Chez lenfant de 3 a 4 ans il y a indication de bilan orthophonique en cas d absenc
12. la formation m dicale continue vers des th mes de sant publique tels le d pistage et le diagnostic des troubles du langage th mes qui toucheront non seulement des m decins lib raux install s g n ralistes et p diatres mais aussi des m decins salari s m decins de l ducation nationale m decins de PMI S agissant de la formation continue des orthophonistes elle permettra de les former l utilisation de nouveaux outils valid s et de d velopper la recherche et l valuation des pratiques professionnelles en orthophonie Des propositions ont t faites par la F d ration nationale des orthophonistes FNO Pour mener bien ces programmes de formation il convient de constituer un vivier de formateurs tant dans le domaine de l enseignement que dans celui de la sant en utilisant en particulier les groupes de recherche universitaires d j engag s sur ces probl matiques Un p le de ressources de formation et de recherche en lien avec l universit et les centres hospitaliers universitaires sera d velopp dans le cadre de la r actualisation des missions du Centre national d tudes et de formation pour l enfance inadapt e CNEFEI de Suresnes Enfin pour diffuser plus largement au del des seuls sp cialistes l information disponible sur l existence de ces troubles leur pr valence les indicateurs et les outils permettant de les rep rer ainsi que sur les possibilit s de prise en charge le CFES a r
13. re Retard en langage crit en CE1 8 5 des enfants Pr dicteurs en Petite Section Questionnaire Items du QLC Voix chuchot e ou tres faible Comprend pourquoi Utilise des subordonn es Vocabulaire normal ou riche Comprend sous Utilise le je Comprend combien Bonne habilet manuelle Verbalise ses actions Introduit la fiction Dit ses nom et pr nom R pond a quel ge as tu Pr dicteurs en Grande Section Epreuves de m moire auditive et phonologique R p tition de structures rythmiques R p tition de mots difficiles R p tition de chiffres Attention visuelle preuve de barrage des visages de Thurstone Questionnaire Ex cute tout son travail Soutient son attention VIL 5 2 ETUDE CCM Crit re 1 Note totale en fran ais l valuation nationale en CE2 Pr dicteurs en Grande section Conscience phonologique D finition de mots Compr hension orale Crit re 2 les 10 des enfants obtenant les scores les plus bas en fran ais Pr dicteurs en Grande section m moire des chiffres vocabulaire d signation preuve d attention preuve de barrage des cloches Crit re 3 Note totale en math matiques l valuation nationale en CE2 Pr dicteurs en Grande section copie des figures conscience phonologique d finition de mots vocabulaire d signation d images Crit re 4 Les 10 des enfants obtenant les scores les plus bas en math matiques Pr dicte
14. rempli par les enseignants pour chaque enfant En grande section nous disposons d une part des r ponses des enseignants a un questionnaire concernant le comportement et le langage de l enfant d autre part des r sultats obtenus par les Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 28 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 enfants 11 preuves valuant non seulement le langage mais aussi d autres aspects cognitifs Au CE1 nous disposons d une part d un questionnaire enseignant proche de celui utilis en grande section d autre part de 5 preuves valuant le langage crit VII 2 1 Rep rage par les enseignants des difficult s de langage et de comportement chez 2059 enfants de 3 ans et demi Les auteurs du Questionnaire Langage et Comportement ont propos un score limite plus de 13 difficult s signal es par les enseignants sur 29 items pour rep rer les enfants m ritant un bilan suppl mentaire de leur langage Les r sultats montrent que le pourcentage d enfants ainsi rep r s varie de mani re consid rable selon le sexe de l enfant et le niveau socioculturel NSC Le bilinguisme constitue aussi un facteur important L utilisation de ce seuil fixe conduirait l extr me a proposer plus d examens in
15. te utilement lavis des professionnels R f rence Callu et al Archives de P diatrie 2003 10 1061 7 VII 3 2 Ant c dents de difficult s de langage chez les parents eux m mes et examen du langage de leur enfant entre 5 et 6 ans Malgr les arguments en faveur du r le des facteurs familiaux et g n tiques dans les troubles sp cifiques du langage de l enfant voir ANNEXE 9 aucune tude fran aise en population g n rale ne s est int ress e ce point Ce travail montre qu une r ponse positive des parents au moins une des 4 questions suivantes avez vous pr sent dans votre enfance 1 un retard de langage 2 des difficult s pour s exprimer oralement ou se faire comprendre 3 des difficult s pour apprendre lire 4 des difficult s pour apprendre crire correctement tait li e des performances plus basses de l enfant la plupart des preuves du BSEDS apr s prise en compte du niveau socioculturel des parents lui aussi facteur de risque Une question d j voqu e est de savoir si certains aspects du langage de l enfant d pendent plus du niveau socioculturel de la famille et d autres plus des ant c dents familiaux de troubles du langage Dans les donn es de CCM il n a pas t possible de mettre en vidence d effet diff rentiel du niveau socioculturel et des ant c dents familiaux de difficult s langagi res selon le type d preuve du BSEDS Quand le niveau socio cultu
16. veloppement de comp tences langagi res et linguistiques est un facteur d terminant dans l laboration des processus de communication et de conceptualisation II fait ce titre l objet d une attention particuli re de la part des parents ainsi que des professionnels enseignants en particulier concern s par l ducation du jeune enfant En effet toute difficult persistante pr sent e par un l ve en ce domaine est susceptible d induire des cons quences dommageables sur son d veloppement personnel et scolaire C est la raison pour laquelle d s l cole maternelle la manifestation de difficult s requiert la vigilance et un ajustement de l action p dagogique Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 65 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Pour certains enfants cependant cette action conduite dans le cours normal des activit s de la classe ou de l cole s av re insuffisante ou inefficace Lorsque l ensemble des signes d alerte manifest s par un l ve laisse penser que les difficult s qu il rencontre peuvent tre en rapport avec des troubles sp cifiques du langage oral ou crit il est indispensable de mobiliser les comp tences d une quipe pluridisciplinaire capable d approfondir les examens e
17. CE2 avait comme objectifs non seulement d apporter des informations suppl mentaires relatives la validation des outils mais aussi d essayer de combler certaines lacunes des outils recens s Le plan g n ral de l tude est le suivi de tous les enfants scolaris s dans les coles maternelles de la communaut de Creusot Montceau les Mines qui sont en petite section PS moyenne section MS ou grande section GS la premi re ann e de l tude jusqu l valuation en d but du CE2 VII 3 1 Pertinence du r le des parents dans le rep rage des troubles du langage de l enfant d ge pr scolaire Aucun outil n incluait l opinion des parents toutefois dans la litt rature internationale l avis des parents est souvent consid r comme relativement pertinent quand il s agit de rep rer les enfants d ge pr scolaire ayant des difficult s de langage Ce travail examine la pertinence des informations fournies par les parents pour le d pistage des retards de d veloppement du langage oral chez l enfant d ge pr scolaire Les parents de 670 l ves de moyenne section de maternelle et ceux de 799 l ves de grande section de maternelle ont r pondu un questionnaire concernant le langage et le comportement de leur enfant Une partie de ces m mes enfants a pass des preuves du ERTL4 et de la BREV moyenne section ou du BSEDS grande section A partir des questionnaires parents un petit nombre d items Rapport de la
18. D autre part on peut penser d un point de vue biologique qu il serait plus vraisemblable qu une r gion chromosomique soit directement associ e a un dysfonctionnement d un processus cognitif sp cifique qu un trouble dont l tiologie et les manifestations sont complexes Les premi res recherches en g n tique mol culaire sur les troubles du d veloppement du langage avaient pour objectif de localiser un g ne unique effet majeur Actuellement on admet l existence de plusieurs r gions chromosomiques r gulant une transmission complexe probablement en interaction avec des facteurs environnementaux notamment r v l s par les processus de compensation Plusieurs r gions chromosomiques ind pendantes expliquant chacune une partie seulement de la variance ph notypique ont t identifi es Les recherches s orientent davantage vers la localisation de g nes de pr disposition chaque fragment de polyg ne pouvant expliquer une petite part de la variance g n tique Les r gions chromosomiques jusque l d tect es non seulement n expliquent pas la totalit du trait mais semblent exercer des effets pl iotropiques sur d autres traits Par exemple le chromosome 7q pour lequel une liaison a t d tect e avec les troubles sp cifiques du langage pourrait en effet tre galement impliqu dans l autisme infantile 40 De la m me mani re la question des liens entre troubles de la lecture et troubles de l attention est large
19. J Med Genet 2002 114 260 8 Grigorenko EL Wood FB Golovyan L Meyer M Romano C Pauls D Continuing the search for dyslexia genes on 6p Am J Med Genet 2003 118B 89 98 Deffenbacher KE Kenyon JB Hoover DM Olson RK Pennington BF DeFries JC Smith SD Refinement of the 6p21 3 quantitative trait locus influencing dyslexia linkage and association analysis Human Genet 2004 115 128 38 Petryshen TL Kaplan BJ Fu Liu M de French NS Tobias R Hughes ML et al Evidence for a susceptibility locus on chromosome 6q influencing phonological coding dyslexia Am J Med Genet 2001 105 507 17 Grigorenko EL Wood FB Meyer MS Pauls JE Hart LA Pauls DL Linkage studies suggest a possible locus for developmental dyslexia on chromosome 1p Am J Med Genet 2001 105 120 9 Morris DW Robinson L Turic D Duke M Webb V Milham C et al Family based association mapping provides evidence for a gene for reading disability on chromosome 15q Hum Mol Genet 2000 9 843 8 Marino C Giorda R Vanzin L Nobile M Lorusso ML Baschirotto C et al A locus on 15q15 15qter influences dyslexia further support from a transmission disequilibrium study in an Italian speaking population J Med Genet 2004 41 42 6 Francks C Fisher SE Olson RK Pennington BF Smith SD DeFries JC et al Fine mapping of the chromosome 2p12 16 dyslexia susceptibility locus quantitative association analysis and positional candidate genes SEMA4F and OTX1 Psychiatr Gen
20. Les r sultats sont meilleurs avec un entra nement utilisant 2 types d exercices la fusion et la segmentation phon mique plut t qu avec ceux qui utilisent de nombreux types d exercices diff rents L entrainement en petit groupe 5 7 leves donne des r sultats sup rieurs a ceux fait en groupe classe ou en individuel La dur e annuelle de cet entrainement qui donne les meilleurs r sultats se situe entre 5 et 18 heures les s ances durent 20 25 minutes Les effets de l entra nement sont plus forts si celui ci est fait en grande section de maternelle qu en CP Les enfants ayant de faibles comp tences en conscience phonologique ont besoin de plus d entra nement que les autres Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 121 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 9 Pour les enseignants la meilleure approche consiste a valuer le niveau de la conscience phonologique de leurs l ves avant de commencer l ECP Cela indiquera ce dont ils ont besoin comme entra nement Le NRP conclut La conscience phonologique n est pas un apprentissage en soi elle sert d velopper les aptitudes utiliser le syst me alphab tique pour lire et crire C est pourquoi il tr s important d inclure les
21. agr s Les groupes de coordination d partementaux Handiscol constituent l instance d analyse de ces besoins et d laboration ventuelle de propositions Parall lement les inspecteurs d acad mie directeurs des services d partementaux de l ducation nationale IA DSDEN veilleront favoriser l laboration avec les pr sidents des conseils g n raux d une convention cadre pr cisant les modalit s d intervention et de collaboration des quipes de PMI des m decins de l ducation nationale des RASED des enseignants et des autres professionnels de sant Cela permettrait de g n raliser le d pistage des troubles sp cifiques du langage l cole lors des bilans de 3 4 ans et de 5 6 ans en sensibilisant avec l appui des DDASS les services du conseil g n ral et notamment celui de la PMI Une circulaire d instruction aux services d concentr s incitera galement les DDASS identifier au sein de chaque d partement un r seau de professionnels de sant lib raux comp tents pour l laboration des diagnostics et le suivi des prises en charge en lien avec les centres r f rents pr cit s Les r flexions mener dans les d partements pourront se trouver clair es par les conclusions de la mission confi e conjointement l IGAS et l IGEN afin d valuer le r le des dispositifs m dico social et sanitaire ainsi que des dispositifs p dagogiques concern s dans les r ponses proposer aux enfants porteurs d
22. au niveau national des recommandations sur les outils usage 45 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 concevoir comme un processus plusieurs tapes En effet le rep rage de difficult s d apprentissage du langage oral chez l enfant rel ve de comp tences diff rentes comptes tenus des diff rents lieux de vie de l enfant o ces troubles peuvent tre rep r s famille cole lieux de consultations m dicales Le d pistage concerne une population d enfants d j rep r s chez qui on souhaite confirmer l existence d un trouble Quant au diagnostic il n cessite le plus souvent des comp tences compl mentaires compte tenu de la fr quence des troubles associ s aux troubles d apprentissage du langage comp tences m dicale param dicale ducative et p dagogique Vill 3 Le r le de l enseignant Le principe de base des recommandations propos es dans ce rapport est de donner l enseignant des points de rep re sur lesquels il puisse s appuyer partir des donn es issues de la recherche sur les outils sus d crits et qui lui permettront de rendre plus pertinent et convaincant son avis sur la pr sence ou non de difficult s d apprentissage du langage chez un enfant Les enseignants qui observent l enfant quotidiennement ont besoin d un cadre plus objectivant leur permettant d
23. coupl de l audition etc les conditions mat riel administration score et la dur e de passation la cotation l interpr tation des Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 78 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 r sultats et la conduite tenir en termes d orientation lors de l identification d un trouble sp cifique du langage chez l enfant 2 moyen terme les recommandations seront tendues l ensemble des outils d valuation et outils de diagnostic des troubles sp cifiques du langage oral et crit n cessaires l ge pr scolaire et scolaire 3 Enfin comme le pr voit le plan la commission m nera une r flexion sur les conduites p dagogiques promouvoir vis vis des enfants atteints de troubles sp cifiques du langage Pour la r alisation de sa mission la commission peut en tant que de besoin e organiser dans quelques d partements pilotes la validation compl mentaire de certains outils incompl tement valid s tudi s dans les recommandations pour la pratique clinique RPC de l ANAES de mai 2001 e organiser dans ces m mes d partements pilotes une exp rimentation de la mise en oeuvre du plan phase test op rationnelle e promouvoir une d marche de validat
24. davantage un test d valuation global L int r t des questionnaires DPL3 et QLC est qu ils permettent l observation de l enfant dans la situation habituelle de sa classe Si les professionnels de sant veulent savoir rapidement si l enfant est en situation risque dans le domaine du langage et des apprentissages l ERTL4 ou l ERTLAG peuvent tre propos s avec des pr cautions sus d crites sur l interpr tation des seuils et sur le caract re global du ERTLA6 Le PER2000 n est pas un outil de rep rage mais est utile pour les orthophonistes dans leur bilan initial Vill 7 Troubles sp cifiques du langage et troubles des apprentissages Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 49 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 V rifier la sp cificit des troubles du langage c est v rifier que l enfant concern a un bon d veloppement intellectuel sans troubles psychologiques ni neurologiques que ses deux parents parlent la langue fran aise correctement et que cet enfant pr sente pourtant des troubles du langage Cette v rification a t compl tement absente dans la plupart des tudes de validation pr sent es par les auteurs des outils sus d crits qui pourtant sont suppos s tre des outils de d
25. de McArthy 7 ans 46 50 et 68 des enfants ayant 3 ans respectivement un retard de la compr hension un retard de l expression ou un retard g n ral avaient soit une intelligence basse soit des difficult s de lecture Des r sultats similaires ont t retrouv s 9 et 11 ans Par ailleurs les troubles du comportement 7 9 et 11 ans taient plus fr quents chez ceux avec retard g n ral ou troubles de la compr hension 3 ans mais pas chez ceux avec uniquement troubles de l expression En France plusieurs tudes longitudinales ont t r cemment r alis es notamment en milieu pr scolaire et scolaire et la publication de leurs r sultats est en cours Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 98 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 1 5 Les troubles du langage oral comme pr curseurs des troubles du langage crit Alors que les tudes longitudinales centr es sur le d veloppement cognitif g n ral et les difficult s de comportement de l enfant tendent a relativiser l importance du retard phonologique ou dans l expression du langage quand il est isol celles centr es sur l apprentissage de la lecture sugg rent au contraire le r le majeur des difficult s phonologiques et expressifs Che
26. dernier d cile dans CCM est 7 Ceci sugg re l extr me sensibilit de ce questionnaire de l ge pr cis de l enfant de la petite section au mois pr s Concernant l analyse factorielle du DPL3 les auteurs dans leur pr sentation ont propos s deux solutions 4 facteurs Dans la premi re les 10 items sont r partis en 4 groupes de la mani re suivante 1 items 1 et 2 socialisation communication 2 items 3 et 4 graphisme 3 items 5 et 6 compr hension 4 items 7 8 9 et 10 expression Dans la deuxi me solution le regroupement propos est 1 items 1 2 et 7 socialisation communication 2 items 3 et 4 graphisme 3 items 6 et 8 vocabulaire 4 items 5 9 et 10 expression compr hension L analyse factorielle sur les donn es de CCM avec la r serve de la diff rence des ges est plut t en faveur de la premi re solution propos e par les auteurs sugg rant un regroupement des items 3 et 4 graphisme 5 et 6 compr hension et 7 8 9 et 10 expression L examen de la relation entre le QLC et le DPL3 N 658 montre que les deux questionnaires sont significativement corr l s mais cette corr lation n est pas tr s forte r 0 41 L examen de la valeur pr dictive un an du QLC en prenant comme r f rence ERTL4 montre que parmi les 192 enfants de MS class s en difficult s dans le rouge d apr s le ERTL4 24 taient en PS dans le dernier d cile du QLC alors R
27. des troubles complexes du langage et les moyens n cessaires leur mise en uvre La d tection des difficult s d apprentissage du langage oral puis crit rel ve des enseignants Ils doivent tre form s de mani re a pouvoir adresser aux m decins comp tents les enfants chez qui persistent de tels troubles apr s quelques mois de soutien par des mesures simples de type ateliers de langage Le d pistage tablit le soup on de troubles complexes langage pour effectuer un tri avant l adressage pour diagnostic une quipe sp cialis multidisciplinaire Le d pistage doit tre effectu de mani re cibl e par les m decins scolaires et si possible ceux de PMI La n cessit d un diagnostic tr s complet de la nature et des formes des troubles complexes du langage confirme la n cessit d une mont e en puissance des centres de r f rences qui ont commenc recevoir le label pour une vingtaine d entre eux Le rapport recommande qu ils soient bien articul s avec leur environnement en aval et en amont du diagnostic L avis d un centre de r f rence devrait notamment tre sollicit pour tout renouvellement de s ances d orthophonie en lib ral ou en CMPP au del de six mois Cet avis serait joint au dossier d entente pr alable adress dans ces cas au m decin conseil de la caisse d assurance maladie Le rapport recommande aussi qu un enseignant soit adjoint l quipe de tous les centres de
28. du langage II n existe pas actuellement de questionnaires valides apr s 4 ans E Apr s 4 ans des batteries de tests sont propos s PERTL4 utilisable entre 3 ans et 9 mois et 4 ans et 6 mois 5 a 10 minutes de passation le PER2000 et la BREV utilis s lors des tapes ult rieures sont galement utilisables a ce stade entre 3 ans et 6 mois et 5 ans et 6 mois pour le PER 2000 talonn et en cours de validation et entre 4 ans et 9 ans pour le BREV talonn e et valid e partiellement D autres outils s adressant a la tranche 5 6 ans ont par ailleurs comme objectifs de rechercher des signes pr dictifs de troubles de l apprentissage bilan de sant des 5 6 ans ERTLA6 par exemple On peut remarquer un certain sous d veloppement en France des m thodes de d pistage bas es sur l avis des parents et des enseignants qui pourtant seraient efficaces L ducation nationale devrait tre plus impliqu e dans le d pistage Des conseils dans le carnet de sant pourraient tre utiles 2 2 L identification du caract re sp cifique du trouble du d veloppement du langage oral Le diagnostic de troubles sp cifiques du langage oral chez l enfant entre 3 et 6 ans est un diagnostic difficile En cas de troubles graves les troubles sont beaucoup plus souvent associ s d autres troubles qu isol s ce qui rend indispensable le bilan m dical pluridisciplinaire En cas de troubles l gers et isol s il f
29. ducation Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 87 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 La mission estime que le d pistage syst matique offre une fausse s ret trop de bilans risquant d tre effectu s a la h te par des acteurs mal form s surcharg s et p riodicit s fluctuantes Le diagnostic proc dure multidisciplinaire bien plus approfondie vise valuer de mani re fine la nature de ces troubles et laborer l intention des professionnels de proximit des pr conisations th rapeutiques et p dagogiques individualis es au cas de chaque enfant A l heure actuelle les pratiques de diagnostic sont de qualit disparate elles souffrent du manque d quipes pluridisciplinaires et de corporatismes La cr ation des centres de r f rence ne pourra que professionnaliser cette tape a condition que les centres de r f rence agr s aient a coeur de s int grer dans un r seau Ville institutions m dico sociales coles h pital et se fassent reconna tre et accepter par tous les membres du r seau en tant qu acteurs compl mentaires de recours et non en tant que concurrents A cet gard le fonctionnement du centre de r f rence de Lille ou celui plus ancien d
30. est s lectionn e p lt 0 0001 Les preuves du BSEDS les plus li es au score de lecture de mots et de logatomes deux ans apres au CE1 sont la reconnaissance visuelle des lettres p lt 0 0001 la r p tition des logatomes p 0 0001 la m moire des chiffres p 0 006 et la d finition de mots p 0 02 Il est noter que la conscience phonologique n est pas s lectionn e par le mod le statistique r gression lin aire descendante Si on consid re le temps n cessaire l enfant pour lire les mots et les logatomes au CE1 la s lection est diff rente m moire de chiffres p 0 003 conscience phonologique p 0 02 copie de figure p 0 04 et marginalement fluence verbal p 0 06 Le score en fran ais l valuation nationale d but de CE2 est li aux preuves suivantes du BSEDS Conscience Phonologique p 0 0002 d finition de mots p 0 002 compr hension orale p 0 01 et plus marginalement fluence verbale p 0 03 et copie de figures p 0 08 Si on consid re uniquement le 10 des enfants obtenant les scores les plus bas en fran ais sont s lectionn s la m moire des chiffres le vocabulaire d signation et l preuve d attention barrage des cloches Le score en math matiques est li la copie des figures p lt 0 0001 la conscience phonologique p 0 0003 la d finition de mots p 0 008 le vocabulaire d signation d images p 0 008 et marginalement la r p tition de phrases p 0 04 Rapport de
31. et 6 mois 5 ans et 6 mois en cours ERTL A6 5 ans et 9 mois 6 ans et 4 mois en cours BREV 4 ans 9 ans 2 1 Le rep rage et le d pistage des troubles du langage oral chez l enfant de 3 6 ans doivent tre syst matiques m me en l absence de plainte Entre 3 et 4 ans ils font appel au minimum une seule question pos e aux enseignants Consid rez vous que cet enfant a un probl me de langage et aux parents Que pensez vous du langage de votre enfant Avec la question pos e aux enseignants 20 25 des enfants de cette tranche d ge en maternelle sont identifi s comme tant susceptibles d avoir un trouble du langage grade C Des questionnaires d aide au rep rage peuvent tre utilis s le DPL3 en cours de validation utilisable entre 3 et 3 ans 6 mois 10 questions ou le Questionnaire Langage et Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 59 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Comportement 3 ans 1 2 de Chevrie Muller et Coll valid grade C utilisable de 3 ans 6 mois a 3 ans 9 mois 29 questions A ce niveau on rep re des enfants avec troubles de langage de toute origine et pas uniquement ceux ayant des troubles sp cifiques
32. et troubles associ s aux troubles du langage Il existe des interactions entre langage oral et langage crit qui sont deux composantes de la communication Les troubles sp cifiques du langage oral sont trop souvent appel s dysphasie Les troubles sp cifiques de l apprentissage du langage crit sont trop souvent appel s dyslexie Ces deux entit s troubles du langage oral et troubles du langage crit tout en tant diff rentes sont tr s li es et interd pendantes Ainsi dans le cadre des dyslexies il existe chez 75 a 90 des enfants des troubles associ s troubles du langage oral troubles du calcul troubles de la structuration temporo spatiale trouble de lat ralit trouble de la graphomotricit trouble de l attention Le diagnostic des troubles sp cifiques du langage n cessite la recherche de troubles associ s Si le trouble du langage s int gre dans le cadre d un retard global de l enfant il n est pas du ressort seulement de l orthophoniste Un probleme de communication ou d adaptation chez l enfant peut relever de la p dopsychiatrie Un trouble du sch ma corporel ou de la lat ralit rel ve davantage des comp tences d un psychomotricien D autres l ments de l examen clinique peuvent orienter vers un probl me neurod veloppemental ou plus g n ralement neurop diatrique On peut donc affirmer que s il y a d pistage de troubles d apprentissage du langage il y a n cessit de pr voir la d marche dia
33. experts pid miologistes cliniciens enseignants et repr sentants des minist res de la sant et de l ducation nationale Ill 5 Probl matique Le d veloppement de comp tences langagi res et linguistiques est un facteur d terminant dans l laboration des processus de communication et de conceptualisation Il fait ce titre l objet d une attention particuli re de la part des parents ainsi que des professionnels de l ducation et de la sant concern s par le d veloppement du langage chez le jeune enfant En effet toute difficult persistante pr sent e par un l ve dans le domaine du langage oral et ou crit est susceptible d induire des cons quences importantes sur son d veloppement psychoaffectif et scolaire C est la raison pour laquelle d s l cole maternelle il est n cessaire de rep rer d pister et diagnostiquer un trouble d acquisition du langage pour permettre une intervention efficace Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 7 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 lll 6 Strat gie d identification des troubles du langage Trois niveaux d identification des enfants en difficult s d apprentissage du langage sont consid rer le rep rage le d pistage et le diagnostic
34. fluence verbale s mantique r p tition de deux phrases vocation d une phrase induite par une sc ne compr hension syntaxique dix questions du Token Test conscience phonologique soustraction de la premi re syllabe soustraction du premier phon me Epreuves non verbales copie de deux s ries de figures reconnaissance d objets entrem l s compl tion de formes comme pour les matrices PM47 r solution de trois labyrinthes Epreuves d attention et de m moire preuve de barrage preuve de tapping empan de chiffres rappel du nom des images d nommer rappel des phrases r p t es rappel de l emplacement des images d nommer rappel des figures copi es Epreuves valuant les apprentissages scolaires lecture et orthographe de non mots de mots et de phrases Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 125 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 num ration et comptage op rations mentales et par crit r solution de probl mes 5 Bilan de Sant Evaluation du D veloppement pour la Scolarit 5 6 ans BSEDS 5 6 Version 2 Outil d velopp par la m decine scolaire pour les l ves de grande section de maternelle Bil
35. ge mental Dans la plupart des cas le versant expressif est lui aussi nettement perturb et il existe habituellement des troubles phon tiques Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 95 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 8 Epid miologie des troubles du langage oral et crit de l enfant Georges Dellatolas 1 Pr valence et volution des troubles du langage oral et crit chez l enfant 1 1 Pr valences propos es pour les troubles du langage oral chez l enfant Une revue syst matique des tudes sur la pr valence des retards de la parole et du langage chez l enfant entre 2 et 7 ans conclut une valeur m diane de 5 95 Law et coll 1998 Cette valeur est proche de celle propos e dans un r cent rapport au Gouvernement Fran ais Ringard 2000 selon lequel environ 5 des enfants pr senteraient une d ficience de la parole et du langage dont moins de 1 une d ficience s v re Toutefois cette pr valence peut varier selon les tudes entre 0 6 et un enfant sur trois Stevenson et Richman 1976 ne signalent que 3 1 de retards de langage de plus de 6 mois chez les enfants de 3 ans avec seulement 0 6 de retards de langage sp cifiques non associ s un retard g n ral Parmi 2446
36. la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 38 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Si on consid re uniquement le 10 des enfants obtenant les scores les plus bas en math matiques sont s lectionn s la copie des figures et la r p tition de phrases VII 4 Colloque sur les outils VII 4 1 D veloppement du langage avant 3 ans Les donn es pr sent es chez l enfant de 12 18 et 24 mois peuvent constituer une base pour proposer un outil de rep rage des retards de langage et de communication ces ges Les tudes longitudinales en cours contribueront s lectionner les items entrant dans la composition de cet outil VII 4 2 Questionnaire Langage et Comportement QLC Le QLC a t largement examin dans les tudes CM et CCM Les r sultats montrent i un lien statistique entre le sexe de l enfant le niveau d tudes des parents le bilinguisme dans la famille dans une moindre mesure la zone o se trouve l cole ZEP_Urbaine sensible ou non et les r ponses des enseignants de PS quant aux risques de difficult s de langage et de comportement chez l enfant de 3 ans et demi ii une structure factorielle du QLC relativement similaire dans les tudes CM et CCM conduisant g n rer des scores partiels e
37. le rep rage d pistage et diagnostic des troubles du langage chez l enfant D s l cole maternelle il est n cessaire de rep rer d pister et diagnostiquer un trouble d acquisition du langage pour permettre une intervention efficace La qualit de ces trois niveaux d identification des enfants en difficult s d apprentissage du langage d pend de la validit des tests utilis s Le rep rage des difficult s d apprentissage du langage oral puis crit rel ve de la comp tence des enseignants du m decin de famille mais aussi des parents de l enfant Les enseignants doivent tre inform s sur les tapes de d veloppement et les signes d alerte des troubles du langage de mani re a pouvoir adresser aux professionnels comp tents les enfants chez qui persistent des troubles du langage oral ou crit apr s quelques mois de soutien par des mesures simples et adapt es Le d pistage tablit et confirme l existence de troubles persistants du langage Le d pistage fait intervenir diff rentes comp tences qui sont variables suivant les situations du psychologue scolaire en collaboration avec le m decin scolaire l orthophoniste ou au m decin p diatre ou g n raliste form la passation des tests Il s agit d une proc dure de tri avant l expertise diagnostique La n cessit d un diagnostic pr cis de la nature des troubles souvent complexes dans le domaine du langage compte tenu de la fr quence des d ficits associ s doit fai
38. lettres quand on apprend aux enfants manipuler les phonemes Il est aussi important d apprendre clairement aux enfants comment utiliser les l ments de la conscience phonologique dans la lecture et l orthographe L ECP n est pas une m thode de lecture Bien que les r sultats des recherches confirment que la conscience phonologique est une composante contribuant significativement l efficacit de l apprentissage de la lecture il y a videmment d autres aptitudes qui doivent tre enseign es aux enfants pour qu ils aient des comp tences en lecture et en criture L ECP est consid r apr s examen critique comme une pi ce fondamentale Il aide les enfants comprendre comment le syst me alphab tique fonctionne et les aide d chiffrer et lire les mots de diff rentes mani res Cependant l acquisition du savoir lire et crire est un processus complexe pour lequel il n y a pas de cl unique permettant le succ s Un apprentissage de la conscience phonologique ne garantit pas que les enfants sauront lire et crire Beaucoup d autres comp tences doivent tre enseign es pour que cela se produise La Conscience Phonologique est une cl qui facilite et am liore l apprentissage de la lecture C est un moyen pas un objectif Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 122 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants attei
39. par le Docteur Chevrie Muller chez des enfants scolaris s entre la petite section maternelle et le CE1 Ces donn es n avaient pas t exploit es 2 La commission a soutenu la r alisation d une tude longitudinale en milieu pr scolaire et scolaire dans la Communaut de Creusot Montceau les Mines en Sa ne et Loire tude CCM 3 Organisation le 21 janvier 2005 d une r union scientifique sous l gide de l Inserm avec l ensemble des membres de la commission les concepteurs d outils et les quipes concern es par le rep rage d pistage diagnostic des troubles du langage chez l enfant et par les tudes longitudinales centr es sur le d veloppement du langage Une subvention par le minist re de la sant l unit INSERM U 472 a permis ce travail VII 2 Etude Chevrie Muller CM R sultats obtenus au 5 juillet 2005 L tude concerne 2044 enfants scolaris s en petite section de maternelle en 1987 88 ou 1988 89 1052 enfants scolaris s en Grande Section en 1989 90 ou 1990 91 693 enfants scolaris s en CE1 en 1991 92 ou 1992 93 Pour chaque enfant nous disposons des informations concernant son sexe son ge le niveau d tudes et la profession des parents la situation de l cole en Zone d Education Prioritaire ou non la pr sence d un bilinguisme pr sent quand les parents parlent une autre langue que le fran ais En petite section le Questionnaire Langage et Comportement comprenant 29 items a t
40. pas de pr cision ph notypique 36 11p diagnostic de dyslexie 38 et 18 lecture de mots et Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 110 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 conscience phon mique 39 ont galement t li s aux dyslexies toutefois ces derniers r sultats devront faire l objet de r plications D autres tudes de g n tique mol culaire moins nombreuses que celles sur les dyslexies portent sur les troubles sp cifiques du langage oral en anglais SLI Specific Language Impairment Le chromosome 7q semble tre celui vers lequel le plus d efforts et de r sultats convergent 40 41 m me s il reste controvers 42 43 Il pourrait tre impliqu non seulement dans les troubles s v res du langage mais aussi dans les dyspraxies et l autisme infantile 40 Les chromosomes 13q 44 16q et 19q ont plus r cemment t mis en cause 45 La difficult de d finir des ph notypes semble tre encore plus grande dans le domaine des troubles du langage oral que dans celui des dyslexies Actuellement un consensus relatif quant la localisation chromosomique ne semble merger qu en cas de troubles du langage oral non seulement s v res mais aussi associ s d autres troubles
41. publique consultable sur http hcsp ensp fr ANAES Agence nationale d accr ditation et d valuation en sant septembre 1997 Indications de l orthophonie dans les troubles du langage crit chez l enfant mai 2001 L orthophonie dans les troubles sp cifiques du d veloppement du langage oral chez l enfant de 3 6 ans Ces deux dossiers sont consultables sur le site de Il ANAES http www anaes fr Comit fran ais d ducation pour la sant CFES consultable sur http www cfes sante fr Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 77 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 4 Arr t du 8 f vrier 2002 relatif la cr ation et la composition d une commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage NOR MESP0230077A Texte non paru au Journal officiel Le ministre d l gu a la sant Vu le code de la sant publique et notamment ses articles L 2111 1 L 2112 2 L 2112 5 L 2325 1 Sur proposition du directeur g n ral de la sant Arr te Article 1er Dans le cadre du plan d action pour les e
42. r f rences capable de faire les pr conisations p dagogiques qu impose le diagnostic des fonctions cognitives d ficientes et des comp tences propres chaque enfant Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 90 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 La prise en charge doit tre diversifi e volutive et donner lieu pour chaque enfant a l tablissement d un projet individuel de prise en charge avec un professionnel r f rent act par la CDES Les quipes techniques des CDES doivent tre mieux form es l utilisation du guide bar me notamment en ce qui concerne l appr ciation de l incapacit par rapport aux d savantages caus s par les d ficiences au cas par cas Les dispositifs de prise en charge doivent tre diversifi s en fonction de la gravit et de l anciennet des troubles Seuls les enfants souffrant de troubles complexes tr s s v res ou de troubles associ s ont besoin d une ducation en tablissement ou section d tablissement sp cialis d s lors que chaque ouverture de section ou d tablissement se ferait en fonction d un projet qui participe un r seau polyvalent de prestations de mani re ne pas figer des places pour des cat gories de handicaps mais perme
43. s sont tr s fr quents chez les enfants et les adolescents trait s pour des troubles psychiatriques Roth 1999 Giddan et coll 1996 Cohen et coll 1998 Le probl me des limites entre troubles autistiques et syndrome s mantique pragmatique a t soulev Coulter 1998 Bishop 1998 Le d veloppement du langage est fondamental pour le d veloppement d une th orie de l esprit Astington et coll 1999 Les interruptions du discours seraient caract ristiques des enfants pr sentant une association troubles du langage troubles psychiatriques alors que d autres anomalies du langage et de la structure informative du discours caract riseraient les enfants avec troubles du langage seuls Vallance et coll 1999 Chez les gar ons de 7 et 10 ans les probl mes de lecture augmenteraient le risque d humeur d pressive Maughan et al 2003 Ces tudes ne permettent pas de pr ciser si les troubles psychiatriques ou comportementaux sont secondaires aux troubles du langage ou l inverse Willcutt et al 2005 sugg rent que la lenteur du traitement de l information processing speed pourrait tre la composante commune expliquant l association entre troubles de la lecture et hyperactivit avec difficult s d attention Kaplan et al 2001 critiquent l usage du terme comorbidit qui sugg re des tiologies ind pendantes dans les associations r guli rement rapport es entre troubles de la lecture d une part et troubles de l attention du
44. s de seulement un phoneme tel que a ou un La plupart des mots se composent de plusieurs phon mes tel que ma qui a deux phon mes m a ou sapin avec quatre phon mes s a p i Les graph mes sont les unit s du langage crit chacun correspond un des 37 phon mes Les graph mes peuvent n tre compos s que d une lettre de l alphabet c p a m i ou de plusieurs lettres ch ein eaux chacun symbolisant un phon me La conscience phonologique c est la capacit de manipuler les phon mes dans les mots du langage oral Les principaux exercices d entra nement pour d velopper la conscience phonologique sont les suivants 1 Reconnaissance phon mique qui consiste en l identification des unit s sonores dans les mots par exemple dis moi le premier son dans lapin 2 Identification phon mique identifier le son commun dans plusieurs mots diff rents Par exemple dis moi le son qui est le m me dans bateau banque et ballon b 3 Intrus phon mique identifier le mot qui ne commence pas comme les deux autres drapeau dortoir tigre c est tigre 4 Fusion phon mique combiner des phon mes pour former un mot du langage oral lalm i ami 5 Segmentation phon mique d couper un mot en plusieurs phon mes Par exemple quels sont les phon mes qui composent chapeau S a p o 6 Suppression phon mique reconna tre quel est le mot qui reste quand
45. scolaire mais selon un rapport au S nat Am ricain en 1995 la dyslexie serait un probl me extr mement fr quent qui concerne 20 des enfants d ge scolaire cit par Swank 1999 1 3 Conclusion sur la disparit des pr valences propos es Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 96 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Cette disparit est due entre autres 1 au fait que certaines tudes consid rent uniquement les troubles du langage non associ s un retard cognitif g n ral et non li s une tiologie connue alors que d autres s int ressent aux retards et troubles du langage toutes causes confondues 2 aux crit res de diagnostic utilis s en particulier au choix arbitraire des seuils sur les performances langagi res d un enfant d finissant la pr sence d un trouble et au fait que certaines tudes concluant des pr valences tr s lev es tendent confondre d pistage et diagnostic 3 la diversit des populations consid r es en particulier selon l ge de l enfant et son milieu socioculturel 1 4 Devenir des enfants avec retard ou troubles du langage oral De nombreuses tudes longitudinales montrent qu une proportion importante d enfants ayant t identifi s pr cocemen
46. sujets t moins Felsenfeld et coll 1994 Dans l tude longitudinale de Beitchman 1994 1996a 1996b les enfants de 5 ans sont r partis en 4 groupes 1 bonnes performances en g n ral 2 performances basses en g n ral 3 probl mes d articulation 4 probl mes de compr hension A 12 ans et demi 80 des enfants du groupe 2 pr sentaient des retards de langage oral associ s un comportement agressif et hyperactif L tude de Klackenberg 1980 qui comporte un suivi 212 enfants de la population g n rale entre 3 et 20 ans sugg re toutefois que l expression du langage 3 ans est li e aux performances cognitives plus tard 3 ans les enfants taient r partis en trois groupes selon leur langage I mots isol s ou phrases n exc dant qu exceptionnellement les trois Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 97 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 mots Il phrases jusqu 6 ou 7 mots mais quelques difficult s pour s exprimer clairement Ill phrases correctes Les tests d intelligence 3 8 11 14 et 17 ans et la finition des tudes secondaires avec d but d tudes sup rieures taient significativement diff rents entre le groupe 1 et le groupe 3 Quand des troubles du lang
47. sur les outils usage 116 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 La place accord e aux preuves phonologiques et m taphonologiques dans les outils de d pistage propos s est tr s variable tr s pr sente dans certains exemples ERTL4 ERTLA6 et quasi absente dans d autres notamment ceux destin s aux enfants les plus jeunes de 3 4 ans Questionnaire Langage et Comportement DPL3 S il n est pas envisageable de proposer des preuves m taphonologiques chez les enfants les plus jeunes la possibilit de d tecter des troubles phonologiques l mentaires en petite section de l cole maternelle par exemple des enfants qui confondraient syst matiquement certains phon mes et ou qui auraient des difficult s pour reproduire oralement des s quences verbales auxquelles ils ne peuvent pas encore attribuer un sens m moire phonologique pourrait tre discut e Il existe des divergences concernant la signification du lien entre conscience phonologique la conscience que les mots sont compos s de phon mes et lecture Toutes les tudes montrent que ce lien est tr s fort Pour certains qui s appuient sur des tudes chez des sujets adultes illettr s ou lettres mais ne poss dant pas l criture alphab tique ou sur des donn es d veloppementales valuation de la conscie
48. titre des d ficiences intellectuelles ou des troubles du comportement S il n existe aucun texte pr voyant dans le cadre des annexes XXIV l agr ment d tablissements m dico ducatifs ou de services de soins domicile pour enfants souffrant de troubles complexes du langage certains tablissements ont cr pour ces enfants des sections ou services au sein de centres pour enfants d ficients auditifs ou d ficients intellectuels Dans ce cadre des enfants ont pu b n ficier d une prise en charge dans leur globalit avec une quipe p dagogique qui tient compte de leur d ficience et des contraintes de soins et de r ducation pour l organisation des horaires scolaires ils sont r confort s par la vie en communaut et la reconnaissance qu ils en tirent apr s un long parcours de souffrance voire d chec Le poids pour la famille en est consid rablement all g Mais le danger majeur est que la sp cialisation cr e un effet fili re qui enferme l enfant dans un assistanat dont il ne peut plus sortir Dans ce contexte les CDES sont en difficult pour appr hender les dossiers de demandes d AES d orientation ou simplement d am nagement l examen du fait de leur m connaissance des troubles complexes du langage et de leur difficult valuer le taux d incapacit qui en d coule pour l enfant Pourtant le guide bar me mentionne des d savantages r sultant des troubles complexes du langage suffisamment importa
49. un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 11 L interet d un entrainement phonologique pour ameliorer le niveau de lecture des eleves etat des connaissances Michel Zorman Le National Reading Panel NRP En 1999 la demande du Congr s des Etats Unis d Am rique un comit d experts et de chercheurs a t regroup par le NICH National Institute of Child Health and Human Development pour faire la synth se des connaissances scientifiques ayant fait la preuve que leur mise en pratique au cours de l enseignement de la lecture am liorait l apprentissage et les comp tences des l ves Ce comit s est appel National Reading Panel NRP Le rapport comprend 449 pages et aborde diff rentes dimensions de la lecture entre autre La conscience phonologique l acquisition du vocabulaire les strat gies de compr hension Un des objectifs du NRP tait d examiner les r sultats des recherches sur les effets d un Entra nement de la Conscience Phonologique ECP sur l apprentissage de la lecture Les questions pos es taient Est ce que l ECP aide l enfant apprendre a lire Les tudes faites dans diff rents pays montrant l efficacit d un entra nement de la conscience phonologique sont elles valides scientifiquement Comment ces d couvertes peuvent elles s appliquer dans la pratique d enseignement en classe Quelles sont les meilleu
50. une maladie neurologique ou d un probl me psychiatrique grave trouble envahissant du d veloppement doit tre fait le plus t t possible avant l entr e de l enfant dans le syst me scolaire Dans la pratique le d pistage d un trouble ou retard du langage chez l enfant d j scolaris peut conduire apr s bilan une ou plusieurs des pathologies sus cit es Certains outils de d pistage d j propos s voir plus loin examinent uniquement le langage d autres examinent la fois le langage et d autres aspects du d veloppement cognitif m moire visuelle attention etc Les premiers ne permettent pas de savoir si le trouble ventuel du langage est sp cifique au sens 2 OU pas les seconds pourraient informer plus ou moins sur ce point A des fins de recherche on a d fini des crit res psychom triques pour le diagnostic des troubles sp cifiques du langage le score aux preuves verbales doit tre au dessous d un certain seuil par rapport au score attendu pour l ge et la diff rence entre les scores aux preuves non verbales et verbales doit tre sup rieure un certain seuil Toutefois il n existe pas de consensus ni sur la d finition ni sur l utilit de ces crit res psychom triques D un point de vue pratique on pourrait admettre que i les retards mentaux s v res sont un probl me m dical o il convient de rechercher une tiologie et n cessite une prise en charge appropri e
51. 19 enfants n s en Floride en 1989 90 5862 2 4 pr sentent des troubles sp cifiques du langage l ge de 6 7 ans selon Stanton Chapman et coll 2002 Chez pr s de 10000 enfants de 3 ans de Koning et coll 2004 estiment entre 2 4 et 5 3 la pr valence des troubles du langage Tomblin et coll 1997 rapportent 7 4 de troubles sp cifiques du langage chez 7218 enfants en cole maternelle 5 6 ans Une tude pid miologique en France Fombonne et coll 1997 sur 2582 enfants entre 4 et 16 ans montre que 201 enfants 7 8 ont consult des sp cialistes du langage au cours des 12 mois pr c dant l enqu te Une autre tude fran aise sur 325 enfants entre 3 ans 9 mois et 4 ans 6 mois tir s au sort propose que 34 pr senteraient des troubles n cessitant une th rapie de la parole et du langage Alla et al 1998 1 2 Pr valences propos es pour les troubles du langage crit chez l enfant Une variabilit importante selon les tudes est galement observ e concernant la pr valence des troubles sur le langage crit m me si les chiffres g n ralement admis se situent entre 5 et 10 Habib 2000 A titre d exemple Badian 1999 ne trouve que 2 7 de troubles de la lecture stables durant toute la scolarit primaire et le d but de la scolarit secondaire chez 1008 enfants Katucic et coll 2001 signalent une pr valence entre 5 3 et 11 8 selon la d finition adopt e de troubles de la lecture chez 5718 enfants d ge
52. AN R MAUGHAN B MOFFITT TE MELTZER H CARROLL J Sex differences in developmental reading disability new findings from 4 epidemiological studies JAMA 2004 291 2007 12 SERNICLAES W Van HEGHE S MOUSTY P CARRE R SPRENGER CHAROLLES L Allophonic mode of speech perception in dyslexia J Exp Child Psychol 2004 87 336 61 SHARE DL SILVA PA Gender bias in IQ discrepancy and post discrepancy definitions of reading disability J Learn Disabil 2003 36 4 14 SHERIDAN M D PECKHMAN C Follow up at 11 years of children who had marked speech defects at 7 years Child Care Health and Development 1975 1 157 166 SHRIBERG L D GRUBER F A KWIATKOWSKI J Developmental phonological disorders III long term speech sound normalization Journal of Speech Language and Hearing Research 1994 37 1151 77 SHRIBERG L D KWIATKOWSKI J GRUBER F A Developmental phonological disorders II short term speech sound normalization Journal of Speech Language and Hearing Research 1994 37 1127 50 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 105 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 SILVA PA The prevalence stability and significance of developmental language delay in preschool children Develop Med Child Neurol 1980
53. Affaires sociales une mission d valuation des dispositifs m dico sociaux et sanitaires participant la d tection au d pistage au diagnostic et la prise en charge des troubles sp cifiques du langage Cette mission constituait la mesure n 11 du plan d action interminist riel 2001 2003 relatif la prise en charge de ces troubles Cette mission a t confi e trois inspecteurs g n raux de l ducation nationale mesdames Catherine Bizot et Yveline Ravary et monsieur Bernard Gossot et deux inspecteurs g n raux des Affaires sociales madame le Docteur Anne Chantal Rousseau Giral et madame H l ne Strohl Le rapport Ringard avait soulign la complexit des troubles du langage au niveau de leur d finition En effet les troubles du langage oral ou crit sont des troubles persistants qui se manifestent d s le d but des apprentissages ils offrent un tableau tr s contrast selon les fonctions cognitives alt r es et s accompagnent souvent de troubles associ s La mission s est attach e tirer les cons quences de cette complexit d abord en termes de m thode d enqu te puis dans les pr conisations qu elle en a tir es pour l organisation de la d tection du d pistage du diagnostic et de la prise en charge de ces troubles Ces troubles peuvent aussi tre d crits en termes de comp tences tout aussi complexes identifier et n cessitent comme pour les d ficiences un diagnostic f
54. B Murray JC Association of specific language impairment SLI to the region of 7q31 Am J Hum Genet 2003 72 1536 43 Newbury DF Bonora E Lamb JA Fisher SE Lai CS Baird G et al FOXP2 is not a major susceptibility gene for autism or specific language impairment Am J Hum Genet 2002 70 1318 27 Newbury DF Monaco AP Molecular genetics of speech and language disorders Curr Opin Pediatr 2002 14 696 701 Bartlett CW Flax JF Logue MW Vieland VJ Bassett AS Tallal P et al A major susceptibility locus for specific language impairment is located on 13q21 Am J Hum Genet 2002 71 45 55 SLI consortium A Genomewide Scan Identifies Two Novel Loci Involved in Specific Language Impairment Am J Hum Genet 2002 70 384 98 Friedman MC Chhabildas N Budhiraja N Willcutt EG Pennington BF Etiology of the comorbidity between RD and ADHD exploration of the non random mating hypothesis Am J Med Genet 2003 120B 109 15 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 115 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 10 Troubles phonologiques et m ta phonologiques Georges Dellatolas Il semble utile de pr ciser ce qu on entend par troubles phonologiques et par troubles m taphonologiques ainsi que la rela
55. CE1 Quatre scores partiels ont t g n r s partir du QLC en PS production orale attention motricit comportement compr hension orale quatre scores partiels ont t aussi g n r s a partir du questionnaire CE1 prise de parole bavard renferm comportement perturbe la classe instable probl mes de comportement mal adapt au groupe agressif attention apprentissage expression orale Y a t il une stabilit de ses aspects entre la petite section et le CE1 La r ponse est plut t positive La production orale en PS est fortement li e l expression orale au CE1 L attention motricit en PS est fortement li e l attention apprentissage au CE1 Le comportement perturbateur en PS est li au comportement perturbateur au CE1 Par ailleurs l attention motricit en PS est li e la prise de parole au CE1 La m me stabilit relative est observ e entre la PS et la GS On trouve les liens attendus entre production orale PS et expression orale GS lien particuli rement fort OR 6 3 et entre comportement PS et comportement GS L association attention motricit PS et attention concentration GS est significative mais faible Par ailleurs la compr hension orale PS est li e l expression orale au comportement et l attention GS la production orale PS est li e a la prise de parole GS VII 2 4 2 Pr dictivit du QLC sur les preuves de GS Les preuves de GS ont t regroup es en 6 domaines
56. E po Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re de la Sant et des Solidarit s Plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Plan triennal interminist riel 2001 2004 Minist res charg s de l ducation nationale et de la sant Recommandations sur les outils de Rep rage D pistage et Diagnostic pour les Enfants atteints d un Trouble Sp cifique du Langage L Vall e G Dellatolas Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis le 1er octobre 2005 EE Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re de la Sant et des Solidarit s Direction G n rale de la Sant AVANT PROPOS Un plan d action triennal pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage a t mis en place en 2001 par les ministres charg s de l ducation nationale et de la sant L am lioration du d pistage et de la prise en charge des troubles du langage a t r affirm e comme une priorit d action par la loi du 9 ao t 2004 relative la politique de sant publique Les troubles sp cifiques du langage oral ou crit atteignent 4 5 des enfants soit plus de 150 000 enfants de 5 9 ans 1 pr sentant des troubles graves La pr
57. Long term consistency in speech language profiles I developmental and academic outcomes J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 1996 35 804 14 BEITCHMAN JH HOOD J ROCHON J PETERSON M Empirical classification of speech language impairment in children II Behavioral characteristics J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 1989 28 118 23 BISHOP DV SNOWLING MJ Developmental dyslexia and specific language impairment same or different Psychol Bull 2004 130 858 86 BISHOP DVM EDMUNDSON A Language impaired 4 year olds distinguishing transient from persistent impairment Journal of Speech and Hearing Disorders 1987 52 156 73 BISHOP DVM Development of the Children s Communication Checklist CCC a method for assessing qualitative aspects of communicative impairment in children J Child Psychol Psychiat 1998 39 879 91 CAMPBELL T DOLLAGHAN C NEEDLEMAN H JANOSKY J Reducing bias in language assessment processing dependent measures Journal of Speech Language and Hearing Research 1997 40 519 25 CATTS HW FEY ME TOMBLIN JB ZHANG X A longitudinal investigation of reading outcomes in children with language impairments J Speech Lang Res 2002 45 1142 57 CHOUDHURY N BENASICH A A A family aggregation study the influence of family history and other risk factors on language development J Speech Lang Hear Res Apr 2003 46 261 72 COHEN NJ BARWICK MA HORODEZKY NB VALLANCE DD IM N Language achievement and cognitive process
58. PLE BONILLA T HIRSCH LS BRZUSTOWICZ LM BARTLETT CW TALLAL P Specific language impairment in families evidence for co occurrence with reading impairments J Speech Lang Hear Res 2003 46 530 43 FOMBONNE E VERMEERSCH S Les enfants de la cohorte GAZEL II Motifs des contacts avec le syst me m dico ducatif par ge et sexe Rev pid m et Sant Publ 1997 45 107 15 GIDDAN JJ MILLING L CAMPBELL NB Unrecognized language and speech deficits in preadolescent psychiatric inpatients American Journal of Orthopsychiatry 1996 66 85 92 HABIB M The neurological basis of developmental dyslexia an overview and working hypothesis Brain 2000 123 2373 99 JAVORSKY J An examination of youth with attention deficit hyperactivity disorder and language learning disabilities a clinical study Journal of Learning Disabilities 1996 29 247 58 JOHNSON C G BEITCHMAN J H YOUNG A ESCOBAR M ATKINSON L WILSON B ET COLL Fourteen year follow up of children with and without speech language impairments speech language stability and outcomes Journal of Speech Language and Hearing Research 1999 42 744 60 JOHNSON JM SEIKEL JA MADISON CL FOOSE SM RINARD KD Standardized test performance of children with a history of prenatal exposure to multiple drugs cocaine J Commun Disord 1997 30 45 73 KAPLAN BJ DEWEY DM CRAWFORD SG WILSON BN The term comorbidity is of questionable value in reference to developmental disorders d
59. V a subi plusieurs validations Etalonnage sur 500 enfants entre 4 et 9 ans l objectif tant de d finir la moyenne et l cart type de chaque item Un score verbal en moyennant les sous tests verbaux et un score non verbal en moyennant les sous tests non verbaux ont t calcul s Une deuxi me version enrichie a corrig certaines insuffisances de la premi re version chez les enfants jeunes de 4 6 ans en rajoutant diff rents items dessins et phrases plus adapt s pour l analyse de la compr hension des formes plus faciles pour la compl tion une s riation de jetons et une segmentation en syllabes Un nouvel talonnage chez 200 enfants de 4 6 ans 50 par tranche d age de 6 mois a t r alis pour d terminer la moyenne et l cart type Une validation par rapport une batterie de r f rence a t r alis e chez 202 enfants pileptiques de 4 9 ans Batteries de r f rence WPPSI R WISC III EEL McCarthy Figure de Rey Mots de Rey K ABC lecture et calcul Il existe de bonnes corr lations entre les sous tests de la BREV et les sous tests correspondants des batteries de r f rence Score verbal BREV et QIV 0 76 Score Non Verbal BREV et QIP 0 72 Sensibilit et sp cificit pr sentent des scores satisfaisants par rapport au QIV et au QIP Une autre tude des auteurs chez 173 enfants consultant pour des troubles des apprentissages montre des corr lations fortes entre les preuves de la BREV et des
60. a nement qui permet de comprendre le principe du syst me alphab tique Comment et a partir de quoi le NRP a valu les effets de l entra nement phonologique Dans les 52 recherches retenues par le NRP un groupe d enfants a b n fici d un ECP pendant que le ou les groupes cont les recevaient un autre type d entra nement ou se trouvaient en apprentissage normal en classe Les diff rents groupes entra n phonologiquement entra n pour une autre activit que la lecture en classe sans entrainement ont t compar s sur leur capacit a lire d coder crire orthographe compr hension L tude statistique cumul e m ta analyse de ces 52 recherches a mesur le Niveau d Efficacit N E qui correspond au surplus de performance du groupe entrain par rapport au groupe contr le Un N E d 1 00 signifie que le groupe entra n a des performances d une d viation standard au dessus du groupe t moin et r v le une forte efficacit de l ECP Un N E de 0 00 signifie que les performances du groupe entra n et du groupe contr le sont identiques Pour juger de l intensit du NE une valeur de 0 20 est consid r e comme un effet faible 0 50 comme un effet moyen et 0 80 comme effet fort Pour chaque comparaison trois Niveau d Efficacit taient calcul s pour d terminer si apr s l entra nement phonologique on constate une am lioration de la conscience phonologique de la lecture haute voix d cod
61. a fluence verbale et la m moire de chiffres indiens r p tition de logatomes est plus important que chien Pour la conscience phonologique la r p tition de logatomes la compr hension orale et la r p tition de phrases indiens et chien gardent un effet propre nettement significatif Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 37 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 VII 3 7 R sultats sur la BREV relations avec le BSEDS un an apr s On observe des relations attendues entre m taphonologie conscience phonologique BREV et conscience phonologique BSEDS ou entre les preuves de fluence verbale des deux outils On note aussi que la note non verbale de la BREV a un effet sur la compr hension orale et la fluence verbale du BSEDS VII 3 8 R sultats sur le BSEDS Les preuves du BSEDS en GS les plus li es au score de lecture de mots et de logatomes un an apr s au CP sont la lecture de lettres p lt 0 0001 la conscience phonologique p lt 0 0001 le vocabulaire d signation d images p 0 01 et plus marginalement la reconnaissance visuelle des lettres p 0 046 et la copie de figures p 0 046 Si on consid re la vitesse de lecture au CP seule la conscience phonologique
62. ad quats si la possibilit d inscrire ces troubles dans une probl matique de prise en charge d enfants handicap s c est a dire a besoins ducatifs sp cifiques leur tait reconnue En revanche il existe plusieurs formules d int gration individuelle ou collective en milieu ordinaire bas es sur une d marche de projet qui autorisent une certaine souplesse et des possibilit s d articulation avec un suivi m dical extrascolaire dans la mesure o les enseignants seraient pr par s aux adaptations p dagogiques induites Force est de constater que l adh sion cette d marche de projet est loin d tre acquise par tous Les dispositifs sanitaire et m dico social organis s autour d une segmentation prononc e des d ficiences et handicaps ne prennent en compte que depuis peu les troubles complexes du langage La mission constate le faible effectif de sp cialistes m dicaux et param dicaux bien form s sur le sujet notamment le d ficit en neuropsychologues comp tents pour effectuer un bilan neuropsychologique C est le secteur lib ral en particulier les orthophonistes qui prend en charge en ambulatoire la majorit de ces enfants bien que leur formation sur les troubles complexes du langage oral notamment soit encore insuffisante et que la cotation des actes de bilan soit peu int ressante en regard du temps qu ils impliquent Or si l offre lib rale de r ducation par les orthophonistes psychologues et p
63. age de l orthographe Principaux r sultats et recommandations du National Reading Panel NRP pour les enseignants I Au total l analyse statistique de ces 52 tudes dans 9 langues alphab tiques diff rentes a mis en vidence qu un ECP Am liore les capacit s de conscience phonologique des l ves d 0 86 Am liore le niveau de lecture des l ves d 0 53 Am liore le niveau d orthographe des l ves d 0 59 En conclusion les r sultats trouv s montrent qu apprendre aux enfants manipuler les phon mes est hautement efficace dans le domaine de l apprentissage du langage crit Par ailleurs on constate que l efficacit de l entra nement ne se g n ralise pas aux autres domaines tel que les performances math matiques ce qui exclu l existence d un effet placebo Plus pr cis ment la m ta analyse montre Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 120 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 L ECP am liore le niveau de lecture et d orthographe pour tous les l ves Les effets sont plus forts pour les l ves en difficult L ECP am liore le niveau de lecture et d orthographe quelle que soit l origine sociale des enfants L effet de l ECP sur la lecture dure bien
64. age m me uniquement expressifs sont constat s apr s le d but de la scolarit primaire ils auraient tendance persister Les enfants ayant des difficult s de langage en premi re ann e de primaire ont des risques de voir ces difficult s persister dans leur scolarit secondaire m me s ils sont trait s Law et coll 1998b La normalisation des troubles phonologiques doit se faire avant l ge de 8 ans et demi sinon ces troubles persisteraient Shriberg 1994a 1994b La situation 11 ans de 190 enfants avec troubles av r s du langage 7 ans para t variable environ un tiers r cup rent un tiers se trouvent dans des institutions d ducation sp cialis e un tiers dans un circuit scolaire normal avec des probl mes Sheridan et coll 1975 Silva 1980 1983 1987 a examin un chantillon de 937 enfants repr sentatif de la population g n rale tous ceux n s a Dunedin Nouvelle Z lande entre le 1er avril 1972 et le 31 mars 1973 3 5 7 9 et 11 ans A 3 ans des scores limites pour rep rer les enfants pr sentant un retard de langage ont t choisis arbitrairement d finissant un groupe de 79 enfants 8 4 ayant un retard en expression et ou en compr hension Seuls les enfants ayant obtenu des scores bas la fois en expression et en compr hension 3 ans soit 3 des enfants avaient des scores nettement plus bas toutes les mesures faites 5 ans Stanford Binet test du bonhomme chelle motrice
65. al et int ressent uniquement et principalement le d veloppement et l apprentissage du langage Ils sont dans ce cas ontog niques car constitutionnels au d veloppement neurologique de l enfant Ils n int ressent pas ou beaucoup moins le d veloppement des autres fonctions cognitives et donc les autres apprentissages 3 pig nique les troubles sont attribuables des particularit s li es l environnement de l enfant le terme environnement tant pris au sens large familial ducatif p dagogique Chacune de ces entit s peut ne pas tre exclusive Elles peuvent tre associ es entre elles Ainsi un trouble sp cifique qualifi d idiopathique peut s associer une Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 12 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 composante pig nique A l inverse certains troubles sp cifiques peuvent tre purement idiopathiques car propres au d veloppement d une fonction langagi re ex la dyslexie Dans le cadre de la d finition du DSMIV l interf rence avec la r ussite scolaire et sociale serait n cessaire pour retenir le diagnostic de trouble Id alement le diagnostic m dical d un d ficit sensoriel auditif ou visuel d une pathologie ORL d
66. an mixte par le m decin scolaire examens et preuves et l enseignant questionnaire et preuves Acuit Visuelle de loin de pr s Motricit Visuelle Vision binoculaire capacit de convergence d pistage de l h t rophorie capacit de poursuite vision des couleurs Epreuves cognitives visuelles barrage de cloches reconnaissance de lettres et discrimination de l espace inter lettres reproduction de figures Audiom trie Conscience Phonologique rimes comptage syllabique segmentation syllabique Langage en r ception Discrimination phon mique pa ba si ti ma ma vocabulaire preuve de d signation d image extraite de la batterie TVAP compr hension orale extraite de la batterie E CO S SE Langage en production r p tition de logatomes valuation de la phonologie et de la syntaxe lors du langage oral Ant c dents personnels de langage Ant c dents familiaux de langage M moire phonologique court terme chiffres Motricit globale saute cloche pied monte les escaliers et manuelle carr losange d coupage en ligne droite D veloppement spatio temporel sait se situer dans la journ e haut bas devant derri re dessus dessous plus grand plus petit d but fin Epreuves compl mentaires jugement d identit entre deux s quences de signes m moire court terme des mots m moire visuelle court terme Corsi
67. andations sur les outils usage 62 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 5 La prise en charge orthophonique Les objectifs de la prise en charge orthophonique chez l enfant de 3 6 ans sont en fonction de l ge et des potentialit s de l enfant de rem dier aux diff rents aspects d ficitaires du langage d am liorer la communication de l enfant et aussi de faciliter l acquisition des apprentissages scolaires en particulier du langage crit quand l enfant entrera a l cole Avant 4 5ans Une prise en charge est n cessaire en cas d inintelligibilit et ou d agrammatisme ou de trouble de la compr hension grade C La prise en charge comporte diff rents axes guidance parentale et ou r ducation orthophonique de l enfant D autres m thodes d intervention en direct fond es sur un programme d ducation et d accompagnement parentale ont montr leur efficacit sur la pauvret de vocabulaire grade C Il y a peu de donn es scientifiques tablies mais il semble que les troubles expressifs phonologiques et syntaxiques b n ficieraient plus d une r ducation orthophonique grade C Apr s 5 ans la prise en charge orthophonique est toujours n cessaire si le bilan confirme l existence d un trouble sp cifique du langage oral grade C Les obj
68. ani re globale la transmission d un trait en estimant la ressemblance ascendants descendants et ou entre germains Transmission familiale ne signifie pas n cessairement transmission g n tique puisque la proximit g n tique est corr l e la proximit environnementale dans l esp ce humaine Plusieurs tudes de ressemblance familiale se sont int ress es au ph nom ne d agr gation quant la pr sence d un trouble du langage oral ou du langage crit Ressemblance familiale des troubles du langage oral Rice Haney amp Wexler 3 montrent que les membres de la famille d enfants pr sentant un trouble du langage oral pr sentent eux m mes davantage de difficult s langagi res compar s aux membres de la famille d enfants n en pr sentant pas Selon Choudhury et Benasich 4 l incidence des troubles du langage dans les familles avec des ant c dents de difficult s langagi res se situe autour de 32 41 chez les gar ons et 16 chez les filles alors qu elle est estim e a 4 dans la population g n rale De surcroit 28 des enfants sans trouble du langage Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 107 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 oral mais avec une histoire familiale positive se s
69. apport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 35 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 que parmi les 395 enfants de MS qui ne sont pas class s en difficult s d apr s le ERTL4 3 seulement taient en PS dans le dernier d cile du QLC Le degr de significativit standart tant p lt 0 05 on obtient ici un p lt 0 0001 L examen de la valeur pr dictive un an du DPL3 en prenant comme r f rence le ERTL4 montre que parmi les 166 enfants de MS class s en difficult s dans le rouge d apr s le ERTL4 21 taient en PS dans le premier d cile du DPL3 alors que parmi les 345 enfants de MS qui ne sont pas class s en difficult s d apr s le ERTL4 4 seulement taient en PS dans le dernier d cile du DPL3 p lt 0 0001 Quand on tient compte du QLC le DPL3 garde une valeur pr dictive a un an p lt 0 0001 et inversement quand on tient compte du DPL3 le QLC garde une valeur pr dictive a un an p lt 0 0001 Concernant la valeur pr dictive a deux ans du QLC et du DPL3 la question est de savoir si le fait d avoir fait partie des 10 des enfants qui en PS avaient le plus de difficult s selon le QLC et ou le DPL3 est li l obtention de notes plus basses aux diff rentes preuves du BSEDS d
70. arification des tablissements et services pour enfants handicap s dotation globale conjointe une harmonisation des tarifs laiss s charge des parents selon que l enfant est r duqu en lib ral en ambulatoire ou en tablissement devrait permettre une neutralit dans la construction des projets individuels de prise en charge La mise en uvre de ces orientations devrait se traduire par la construction d un plan d partemental de prise en charge des troubles complexes du langage Un sous groupe de Handiscol pourrait tre charg de recenser l offre existant en mati re de d pistage diagnostic et prise en charge de chiffrer les besoins l aide des enqu tes nationales et des donn es disponibles localement pour proc der aux agr ments de services et d tablissements et aux cr ations de classes int gr es n cessaires dans les diff rents secteurs La formation des enseignants des psychologues scolaires des orthophonistes des m decins de sant scolaire et de PMI selon les missions qui leur seront confi es dans cette cha ne de prise en charge doit tre revue et actualis e de mani re ce que chaque professionnel joue tout son r le et son r le seulement A cet gard l information des professionnels de l enfance de premier niveau et des parents doit tre d velopp e Dans son analyse du dispositif de prise en charge n cessaire pour les enfants souffrant de troubles complexes du langage ce rapport i
71. ata and theory J Learn Disabil 2001 34 555 65 KATUSIC SK COLLIGAN RC BARBARESI WJ SCHAID DJ JACOBSEN SJ Incidence of reading disability in a population based birth cohort 1976 1982 Rochester Minn Mayo Clin Proc 2001 76 1081 92 KING WM LOMBARDINO LJ CRANDELL CC LEONARD CM Comorbid auditory processing disorder in developmental dyslexia Ear Hear 2003 24 448 56 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 104 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 KLACKENBERG G What happens to children with retarded speech at 3 Acta Pediatr Scand 1980 69 681 685 LANCEE W Long term consistency in speech language profiles II behavioral emotional and social outcomes J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 1996 35 815 25 LAW J BOYLE J HARRIS F HARKNESS A NYE C Screening for speech and language delay a systematic review of the literature Health Technology Assessment 1998 2 1 184 LAW J BOYLE J HARRIS F HARKNESS A NYE C Screening for primary speech and language delay a systematic review of the literature Int J Language amp Communication Disorders 1998 33 21 3 LEVY F HAY D MCLAUGHLIN M WOOD C WALDMAN I Twin sibling differences in parental reports of ADHD speech reading and be
72. ation between language and theory of mind development Developmental Psychology 1999 35 1311 20 BADIAN NA A validation of the role of preschool phonological and orthographic skills in the prediction of reading Journal of Learning Disabilities 1998 31 472 81 BADIAN NA Reading disability defined as a discrepancy between listening and reading comprehension a longitudinal study of stability gender differences and prevalence J Learn Disabil 1999 32 138 48 BAKER L CANTWELL DP A prospective psychiatric follow up of children with speech language disorders Psychiat 1987 26 546 53 BAMFORD J DAVIS A BOYLE J LAW J CHAPMAN S STEWART BROWN et coll Preschool hearing speech language and vision screening Quality in Health Care 1998 7 240 7 BEITCHMAN J H BROWNLIE E B INGLIS A WILD J MATHEWS R SCHACHTER D ET COLL Seven year follow up of speech language impaired and control children speech language stability and outcome J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 1994 33 1322 30 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 103 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 BEITCHMAN J H WILSON B BROWNLIE E B WALTERS H INGLIS A BEITCHMAN J H WILSON B BROWNLIE E B WALTERS H LANCEE W
73. ations sur les outils usage 5 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 lll PREAMBULE lll 1 Le plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage D s mars 1999 le Haut Comit de Sant Publique soulignait la probl matique du diagnostic et de la prise en charge des troubles sp cifiques du langage chez l enfant Le 5 Juillet 2000 Monsieur Jean Charles Ringard et Madame Florence Veber pr sentaient leur rapport Conform ment a la demande des Ministres de la Sant et de l Education Nationale ils proposaient un plan d actions ayant pour but de r pondre aux besoins des enfants des familles et des professionnels de la sant et de l ducation face aux troubles de l apprentissage du langage oral et crit Ce plan comporte cinq axes pr vention en classe de maternelle identification des enfants porteurs de troubles du langage i prise en charge des enfants pr sentant des troubles du langage iii information formation recherche iv suivi des actions entreprises v Dans le cadre du deuxi me axe le rapport demandait la cr ation d une commission interminist rielle d experts sur les outils de diagnostic des troubles sp cifiques du langage Ce rapport a pour but de pr senter les connaissances actuelles et de fournir des recommandations et su
74. au del de la fin de l entra nement L ECP a des effets positifs autant sur les mots en lecture phon tique normale que sur les pseudo mots montrant que cela aide les enfants d coder les mots nouveaux mais aussi m moriser la technique de lecture des mots familiers L ECP am liore la compr hension en lecture Ceci n est pas surprenant en raison de la d pendance de la qualit de l identification pr alable du mot pour la compr hension Dans le domaine de la compr hension la m ta analyse a montr un effet plus grand que celui attendu L ECP sur ordinateur donne aussi des r sultats positifs mais les aptitudes sont moins transf rables en situation de lecture que celui fait par les enseignants Il Quelles sont les conditions et pratiques qui ont montr les meilleurs r sultats 1 La manipulation conjointe des phon mes et des lettres donne de meilleurs r sultats que la manipulation des phon mes seuls sans les lettres Enseigner aux enfants la segmentation phon mique avec les lettres les aide a d chiffrer Si les enfants n ont pas encore appris les lettres il est important de leur enseigner la forme des lettres le nom et le son correspondant de fa on qu ils puissent utiliser les lettres pour acqu rir la conscience phonologique L ECP est plus efficace lorsqu on explique clairement aux enfants son utilit pour apprendre lire et crire et son rapport avec la lecture et l criture alphab tique
75. aut faire la part entre trouble et retard Le bilan m dical est essentiel pour affirmer le caract re primaire du retard ou du trouble du langage non secondaire une autre pathologie et permettre d orienter la prise en charge grade B Il s agit de rechercher Un d ficit sensoriel notamment auditif tout enfant ayant un trouble du langage doit avoir un bilan auditif examen des tympans voix chuchot e hors de la vue de l enfant et au moindre doute un examen eudiom trique complet grade C Une pathologie neurologique tout enfant ayant un trouble du langage doit b n ficier d un examen neurologique clinique r gression du langage recherche d ant c dents familiaux et personnels d un trouble neurologique moteur d une dysmorphie d un Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 60 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 syndrome neurocutan d anomalies du p rim tre cranien grade C Dans ce cas un avis neurop diatrique doit tre demand Un trouble cognitif non verbal tout enfant ayant un trouble du langage doit avoir une valuation des comp tences non verbales grade C Des outils valuant la fois les troubles du langage et les fonctions non verbales ont t d velopp s
76. ble niveau d tudes du p re uniquement Share et Silva 2003 sugg rent que les diff rences garcons filles seraient dues a des biais li s la d finition de la dyslexie toutefois Rutter et coll 2004 signalent que dans quatre tudes pid miologiques ind pendantes la pr valence des troubles de la lecture est syst matiquement plus lev e chez les gar ons que chez les filles l OR variant entre 3 2 et 1 4 Une r cente revue par Liederman et coll 2005 conclut aussi une plus grande pr valence des troubles de la lecture chez les gar ons par rapport aux filles Chez 5718 enfants d ge scolaire la pr valence des troubles de la lecture tait 2 3 fois plus lev e chez les gar ons que chez les filles Katusik et coll 2001 2 2 Niveau socio conomique et bilinguisme Si le milieu d favoris est g n ralement consid r comme un facteur de risque d apparition de retards dans le d veloppement du langage chez l enfant il y a eu relativement peu d tudes centr es sur ce point jusqu une date r cente L accent mis sur le caract re sp cifique des troubles du langage pourrait expliquer en partie cette lacune En effet la sp cificit des troubles conduirait exclure par d finition les enfants pour lesquels il y aurait des doutes sur le caract re ad quat de l environnement ou de l ducation De m me le crit re diagnostique B du DSM IV voir Annexe 7 les difficult s interf rent avec la r uss
77. c VIIL9 Principaux param tres a prendre en compte lors de l utilisation et de l interpr tation des tests de rep rage et de d pistage IX PERSPECTIVES tian taie dote ras Denon kaaran ara EEE Eaa A eera AEE 52 IX 1 Perspectives concernant les tests de rep rage et de d pistage IX 2 Perspectives de recherche ANNEXES ricreca aoine ea E e O A Toit end rene tumeur nsc remonte 54 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 I COMPOSITION DE LA COMMISSION D EXPERTS Pr sident Pr Louis Vall e chef du service de neurop diatrie h pital Roger Salengro CHRU Lille Dr Fran oise Cuzin m decin de l Education nationale inspection d acad mie Macon Dr Jean Paul Blanc p diatre lib ral Saint Etienne Dr Marc Bonnelle m decin lib ral g n raliste Hillion Dr Georges Dellatolas charg de recherche INSERM U 472 Villejuif M Jos de Morais Observatoire national de la lecture universit libre de Bruxelles Mme Annie Grolleau psychologue scolaire Gradignan Dr Michel Habib praticien hospitalier h pital de la Timone AP HM CHU de Marseille Mme Marie Kugler orthophoniste linguiste CNRS et unit de psychopathologie de l enfant et de l adolescent centr
78. ches d ge Etalonnage du PER2000 le PER a montr que les r sultats n avaient pas varier en 25 ans Les enfants sont r partis en 4 groupes GI sans difficult s GII n cessitant une attention particuli re GIll risques pr cis 20 25 GIV en situation pathologique 10 15 Un re test 6 mois apr s de 398 enfants a montr que la stabilit de ces 4 groupes est relative pour les enfants initialement dans le groupe Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 25 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Ill par exemple 6 mois apr s un enfant sur deux se trouve dans les groupes ou Il et un enfant sur 5 dans le groupe IV R f rences sur le PER2000 Le TDP 81 et le PER2000 ont donn lieu un grand nombre de m moires d orthophonie de communications et d articles dans les revues d orthophonie VI 7 Le QLC_3 5 Questionnaire Langage et Comportement a 3 ans et demi Auteur Claude Chevrie Muller et al Age concern petite section maternelle 3 ans 6 mois 3 ans 9 mois Con u par les auteurs pour les enseignants Le rep rage d s 3 ans et demi des difficult s de langage et de comportement bien avant la scolarit obligatoire est int ressant Dans les publications int
79. children using the Child Behavior Checklist European Child amp Adolescent Psychiatry 1999 8 71 7 O CALLAGHAN M WILLIAMS GM ANDERSEN MJ NAJMAN JM Social and biological risk factors for mild and borderline impairment of language comprehension in a cohort of five year old children Developmental Medicine and Child Neurology 1995 37 1051 61 PAUL R MURRAY C CLANCY K ANDREWS D Reading and metaphonological outcomes in late talkers Journal of Speech Language and Hearing Research 1997 40 1037 47 PLAZA M COHEN H CHEVRIE MULLER C Oral language in dyslexic children weakness in working memory and verbal planning Brain Cogn 2002 48 505 12 RAMUS F Developmental dyslexia specific phonological deficit or general sensorimotor dysfunction Curr Opin Neurobiol 2003 13 212 8 RICHARDSON AJ Clinical trials of fatty acid treatment in ADHD dyslexia dyspraxia and the autistic spectrum Prostaglandins Leucot Essent Fatty Acids 2004 70 383 90 RINGARD J C Rapport Un plan d action pour une meilleure prise en charge des enfants dysphasiques et dyslexiques f vrier 2000 ROBINSON RJ Causes and associations of severe and persistent specific speech and language disorders in children Developmental Medicine and Child Neurology 1991 33 943 62 ROTH FP Communicative intervention for children with psychiatric and communication disorders Language Disorders 1999 8 137 52 RUTTER M CASPI A FERGUSSON D HORWOOD LJ GOODM
80. cien hospitalier h pital de la Timone AP HM CHU de Marseille Claire Meljac psychologue unit de psychopathologie de l enfant CHSA Paris Monique Touzin orthophoniste service de psychopathologie de l enfant et de l adolescent h pital R Debr Paris et service de r ducation de neurop diatrie infantile CHU Bic tre Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 79 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Dr Fran oise Cuzin m decin de l Education nationale inspection d acad mie Macon Annie Grolleau psychologue scolaire Gradignan Marie Pierre Luce inspectrice de l Education nationale Sainte Genevi ve des Bois Jos de Morais Observatoire national de la lecture universit libre de Bruxelles Article 3 Les conclusions et propositions de cette commission feront l objet d un rapport qui sera transmis au directeur g n ral de la sant Article 4 Les remboursements des frais de d placement et d h bergement ventuels des membres de la commission seront tablis conform ment aux conditions fix es par le d cret n 90 437 du 28 mai 1990 l exception de ceux des quatre membres relevant du minist re de l Education nationale qui seront pris en charge par ce m me minist re et seront ef
81. commandations dans l indication et l utilisation de ces outils Elle pr cisera les tudes compl mentaires mettre en uvre ou poursuivre Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 9 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 IV INTRODUCTION Le plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage rapport Veber Ringard mars 2001 dans son axe prioritaire n 2 mieux identifier les enfants porteurs d un trouble du langage oral et crit pr voyait l action n 3 Cr er une commission interminist rielle d experts fran ais et europ ens francophones sous tutelle interminist rielle charg e de recommander aux diff rents professionnels de l enfance des tests de d pistage et des outils de diagnostic ainsi que des indications de pratiques d utilisation et d interpr tation des donn es ANNEXE 1 Cette commission s appuie en particulier sur les recommandations de l Agence Nationale d Accr ditation et d Evaluation en Sant ANAES L orthophonie dans les troubles sp cifiques du d veloppement du langage oral chez l enfant de 3 6 ans rendues publiques en mai 2001 ANNEXE 2 La circulaire interminist rielle DGS SD 6 D MEN n 2002 68 du 4 f vrier 2002 relativ
82. commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 32 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 sp cifiques au langage a t s lectionn sur la base d Analyses en Composantes Principales ACP et les corr lations entre les r ponses des parents et les r sultats aux preuves ont t examin es En moyenne section MS les 4 questions s lectionn es destin es aux parents taient prononce bien les mots est bien compris des autres gens se trompe souvent de mot d forme les mots En grande section GS les 4 questions taient prononce les mots correctement est mal compris par les gens qui ne le connaissent pas a des difficult s pour assembler les mots et pour faire des phrases nous sommes inquiets de la mani re dont parle notre enfant L avis des parents tait fortement et sp cifiquement corr l aux preuves valuant le caract re correct ou pas de l expression orale et moins fortement li aux preuves de vocabulaire ou de compr hension En r sum les questions s lectionn es dans cette tude et pos es aux parents peuvent contribuer au d pistage des retards de la parole et de l expression du langage chez l enfant d ge pr scolaire Elles constituent un pr d pistage rapide et peu on reux qui compl
83. comportement des conduites ou psychiatriques d autre part Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 102 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 2 7 Troubles du langage et probl mes auditifs Le r le d pisodes r currents d otites moyennes au cours de la petite enfance dans le d veloppement du langage reste discut Black et coll 1988 Maw 1999 L chec aux tests audiom triques chez les enfants pr sentant un retard a la fois de la parole et du langage serait lev Robinson 1991 Beitchman et coll 1989 et le d pistage syst matique de l hypoacousie chez les enfants d age pr scolaire pr sentant des retards de la parole et du langage a t recommand Bamford et coll 1998 2 8 Facteurs cognitifs et sensori moteurs associ s aux troubles du langage Dans les tudes r centes plusieurs d ficits sensoriels moteurs et cognitifs ont t rapport s dans la dyslexie g n rant ainsi des hypotheses nouvelles sur son origine Certaines de ces hypoth ses pourraient tre test es dans le cadre d tudes pid miologiques L association avec des d ficits moteurs McPhillips et Sheehy 2004 des difficult s d automatisation Nicolson et al 2001 Visser 2003 ou encore des difficult s dans
84. cult s sp cifiques i e ontog niques chez certains enfants des divergences sont pr visibles La question de l interf rence avec la r ussite scolaire et sociale est li e au probl me de la distinction entre trouble persistant du langage et retard simple du langage souvent rattrapable m me sans intervention sp cifique adapt e au cours du d veloppement de l enfant Cette distinction n cessite des tudes longitudinales V 2 Bref aper u des donn es de la litt rature scientifique internationale La litt rature scientifique internationale sur les troubles sp cifiques du langage oral et crit chez l enfant est importante durant ces 5 derni res ann es plusieurs centaines de r f rences d articles scientifiques sont propos es pour les mot cl s Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 14 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 specific language impairment et dyslexia Les recherches sur les facteurs g n tiques sont tr s actives l tranger mais peu repr sent es jusqu pr sent en France Il est admis que des facteurs g n tiques m me s ils ne sont pas encore bien connus jouent un r le important dans l apparition de troubles sp cifiques du d veloppement du langage oral et de d
85. d but de l accord du verbe Des r sultats d tudes trang res montrent i la valeur pr dictive de ces indices pr coces sur le d veloppement ult rieur du langage ii que des enfants risque de dyslexie d s la naissance qui sont issus de familles o ce trouble est pr sent pr senteraient d j par rapport aux enfants qui ne sont pas risque des diff rences au niveau de l acquisition du babillage de la morphosyntaxe du jeu symbolique ou sur le plan neurophysiologique au niveau des potentiels voqu s cognitifs L environnement constitue un facteur d terminant dans la dynamique de d veloppement du langage Quand il existe un milieu d favoris il est essentiellement d finit par le niveau de scolarit de la m re Vill 2 Les limites entre rep rage d pistage et diagnostic Rep rage d pistage et diagnostic sont 3 processus qui doivent aboutir une conduite tenir pour chaque enfant Les limites entre rep rage et d pistage sont discutables le terme de rep rage est pr f r par les enseignants d pistage ayant une connotation plus m dicale les limites entre d pistage et diagnostic peuvent se recouper certains outils sont clairement des outils de d pistage mais d autres comme le BSEDS ou la BREV concernent aussi l orientation diagnostique La validation d un outil ne fonctionne pas en tout ou rien mais est plut t a Rapport de la commission d experts charg e d laborer
86. des ant c dents parentaux affecte pratiquement l ensemble des sous preuves et ne permet pas de rep rer un effet plus important li au p re ou la m re Pour Castles et al 13 l influence des ant c dents familiaux s exercerait davantage sur les processus phonologiques impliqu s dans le langage crit processus de bas niveau que dans les autres Hsu Wijsman Berninger Thomson et Raskind 14 montrent par une analyse d agr gation une contribution g n tique pour les processus phonologiques l orthographe la m moire verbale court terme l inattention et la d nomination rapide Ces auteurs d crivent l interd pendance de ces variables dans l entr e dans le langage crit La m thode des jumeaux consiste comparer pour un trait donn la variance intra paire de jumeaux monozygotes MZ avec celle de jumeaux dizygotes DZ Classiquement si la ressemblance des jumeaux MZ est significativement plus importante que celle des jumeaux DZ les auteurs concluent l existence de facteurs g n tiques Cela pr suppose que les environnements pr et postnataux ont le m me effet sur la diff renciation l int rieur des paires de MZ et DZ postulat dont on conna t les limites Carlier et Roubertoux 1999 1 Dans le domaine du langage et de ses troubles et quel que soit le type d tude de jumeaux utilis taux de concordance entre co jumeaux MZ et DZ pour les troubles du langage ou comparaison des performances lan
87. development in children with a genetic risk of dyslexia Dyslexia 2004 10 265 88 VISSER J Developmental coordination disorder a review of research on subtypes and comorbidities Hum Mov Sci 2003 22 479 93 WARD S The predictive validity and accuracy of a screening test for language dealy and auditory perceptual disorder European Journal of Disorders of Communication 1992 27 55 72 WHITEHURST G FISCHEL J E Practitioner review early developmental language delay what if anything should the clinician do about it J Child Psychol Psychiat 1994 35 613 48 WILLCUTT EG PENNINGTON BF OLSON RK CHHABILDAS N HUSLANDER J Neuropsychological analysis of comorbidity between reading disability and attention deficit hyperactivity disorder in search of the common deficit Dev Neuropsychol 2005 27 35 78 WINTER K Speech and language therapy provision for bilingual children aspects of the current service Int J Language amp Communication Disorders 1999 34 85 98 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 106 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 9 Ant c dents parentaux de difficult s langagi res et d veloppement du langage chez l enfant Anne Lise Doyen Plusieurs travaux r cents montre
88. diff rentes tapes de rep rage de d pistage et de diagnostic et mise en ceuvre des mesures de prise en charge est ici essentielle En d autres termes la qualit du rep rage du d pistage et du diagnostic d enfants porteurs d un trouble sp cifique du langage constitue une tape essentielle et d terminante pour d finir les meilleures conditions d une prise en charge individualis e ll Assurer la continuit des parcours scolaires des l ves Il s agit videmment de privil gier une scolarit au plus proche du milieu ordinaire accompagn e la mesure des besoins de l enfant sans exclure les prises en charge sp cialis es si n cessaire mais en vitant absolument d engager les l ves dans des fili res rigides tout au long du parcours scolaire Sauf exception li e des cas graves associant plusieurs d ficiences les l ves pr sentant des troubles sp cifiques du langage n ont pas vocation effectuer l ensemble de leur scolarit dans un tablissement sp cialis Lorsque le diagnostic est tabli il est indispensable d laborer un projet individualis de scolarisation adapt l intensit la nature et la s v rit des troubles Ce projet doit faire l objet d un suivi non seulement tout au cours de la scolarit primaire mais galement durant la scolarit secondaire car les difficult s persistantes dans la ma trise de l crit constituent bien videmment une entrave durable pour l acquis
89. dividuels p diatriques orthophoniques et autres chez les gar ons de parents ouvriers bilingues que chez les filles de parents non bilingues ayant fait des tudes au moins secondaires Par ailleurs l analyse sugg re la g n ration de diff rents scores partir du QLC plut t qu un seul Chaque score valuerait un domaine diff rent expression du langage compr hension du langage attention motricit comportement R f rence Chevrie Muller et al Revue d Epid miologie et de Sant Publique sous presse VII 2 2 Difficult s de langage 3 ans et demi et retard en lecture au CE1 une tude longitudinale sur 693 enfants Vu les observations pr c dentes on se demande si les facteurs ext rieurs l enfant NSC zone bilinguisme ne suffiraient pas pour pr dire un retard en langage crit au CE1 autrement dit l outil lui m me apporte t il une information pertinente une fois qu on a tenu compte de l ensemble de ces facteurs sociaux L analyse longitudinale montre que la r ponse est positive certains items du QLC en PS restent fortement li s la pr sence d un retard en lecture au CE1 apr s avoir pris en compte l effet de tous les facteurs sociaux Il est int ressant de noter que le nombre d items sp cifiquement li s un retard en langage crit lecture et dict e au CE1 8 5 des enfants est petit voix chuchot ou tr s faible comprend pourquoi utilise les subordonn es r pond que
90. donner un profil de comp tences qui peut tre int ressant pour la conduite tenir Il y a deux grandes tudes de validation l tude 1992 96 a permis de construire l outil et de l talonner avec le concours de M T Lenormand et de l institut d orthophonie de Lille L tude 2003 2006 a la demande de Il ANAES mai 2001 qui tout en recommandant l outil demandait une validation suppl mentaire est r alis e avec P Y Gilles l institut d orthophonie de Lille et UNADREO qui est la soci t savante des orthophonistes Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 22 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Etalonnage sur 439 enfants du Douaisis Etude exp rimentale 2003 sur 153 enfants La conformit des deux populations a t v rifi e statistiquement Etude pr dictive sur dossiers Croisement DPL3 BEPL A Croisement DPL3 ELO et test du bonhomme Validit interne 4 domaines socialisation et communication Q1 Q2 Q7 graphisme Q3 Q4 vocabulaire Q6 Q8 expression compr hension Q5 Q9 Q10 On remarque l absence de mat riel pour l preuve de vocabulaire Une planche avec des images existe mais il est recommand de l utiliser uniquement chez les enfants qui vont bien Pour les autres il faut essa
91. e u la mission d laborer en lien troit avec les associations un plan de communication vis vis du public et des professionnels ducatifs sanitaires et sociaux 3 Encourager des tudes et des recherches Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 75 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 La qualit de l expertise d pend en grande partie de la fiabilit des tests utilis s pour aider les enseignants a rep rer et les professionnels de sant a d pister un trouble et a orienter le bilan Les objectifs de chacun des tests disponibles doivent tre connus et utilis s bon escient chaque fois qu un enfant en difficult aura t rep r La mission assign e la commission technique pr cit e compos e d experts pluridisciplinaires pid miologistes et cliniciens d enseignants et de repr sentants des minist res charg de la sant et de l ducation nationale est d laborer pour les professionnels au plan national des recommandations sur les outils valid s utilisables chez l enfant notamment lors du bilan de 3 4 ans effectu par la PMI l entr e de l cole maternelle et lors du bilan obligatoire de 5 6 ans qu assurent le m decin et l infirmi re de l ducation nationale Les besoins en ma
92. e a la mise en uvre d un plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage oral ou crit s appuyant sur les travaux pr cit s pr cise que le premier d pistage sera r alis par le m decin de PMI l occasion du bilan de 3 4 ans sur la base des informations fournies par l enseignant la famille les membres des RASED Un second d pistage sera organis dans les m mes conditions aupr s des enfants de 5 6 ans par le m decin de l ducation nationale La qualit de l expertise d pend en grande partie de la fiabilit des tests utilis s pour aider les enseignants rep rer et les professionnels de sant d pister un trouble et orienter le bilan Les objectifs de chacun des tests disponibles doivent tre connus et utilis s a bon escient chaque fois qu un enfant en difficult aura t rep r ANNEXE 3 L arr t du 8 f vrier 2002 cr e la commission d experts pr sid e par le Professeur Louis Vall e et pr cise ses objectifs i recenser les outils disponibles pertinents et scientifiquement valid s ii pr ciser les objectifs de chacun de ces outils indications modalit s d utilisation suites donner iii laborer des recommandations sur l utilisation de ces outils pour les professionnels et un plan de communication sur ces outils en lien avec le Comit Fran ais d Education pour la Sant CFES d nomm d sormais INPES Pour la r alisation de sa miss
93. e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 34 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 VIL3 5 R sultats sur les deux questionnaires Petite Section le QLC et le DPL3 propos s pour le rep rage par les enseignants des enfants avec difficult s de langage La distribution du score total au QLC conduit a un pourcentage l g rement plus lev d enfants avec difficult s probables ou certaines tude CCM 10 5 que celui trouv dans l tude initiale de Chevrie Muller tude CM 6 7 La comparaison de l analyse en composantes principales solution 4 facteurs du QLC entre l tude CM et l tude CCM montre une assez forte ressemblance entre les r sultats des deux tudes les facteurs 1 2 et 3 de CM correspondent aux facteurs 2 3 et 4 de CCM le facteur 4 de CM au facteur 1 de CCM Dans l tude CCM le DPL3 a t propos alors que les enfants avaient en moyenne 3 7 ans alors que ce questionnaire est pr vu pour les ges entre 3 ans et 3 ans 6 mois Dans ces conditions les enfants obtenant des scores entre 0 et 2 a risque et entre 3 et 4 a surveiller sont exceptionnels 0 28 et 0 56 respectivement alors que les pourcentages attendus d apr s l talonnage des auteurs du DPL3 sont de 12 et 16 5 respectivement Le score correspondant au
94. e de coordination dans la prise en charge th rapeutique de l enfant et le plus souvent l absence d objectif d fini dans cette prise en charge C est ainsi qu on aboutit des r ducations de plusieurs ann es sans effets et sans remise en cause de l utilit de cette r ducation Les centres de r f rence pour le diagnostic des troubles du langage constituent une aide dans cette d marche Ils sont la disposition des diff rents professionnels concern s par ces pathologies Ces centres en cours d organisation ou d j existants et fonctionnels doivent fonctionner en coh rence avec leur environnement en aval et en amont du diagnostic Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 8 lll 7 Les bases conceptuelles des outils de rep rage de d pistage de diagnostic Les bases conceptuelles d analyse et de choix des outils de rep rage de d pistage et de diagnostic font r f rence aux diff rentes th ories actuelles sur les fonctions d apprentissage et d acquisition du langage oral et crit en soulignant l importance de la m taphonologie et de la phonologie dans l apprentissage de la lecture Le r le de l environnement surtout parental des autres fonctions cogniti
95. e de langage intelligible pour les personnes non famili res en cas d absence de structure grammaticale 3 mots dont un verbe associ s 3 ans en cas de troubles de la compr hension Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 61 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 e Chez l enfant de 4 5 ans M me en cas de retard moins s v re que pr c demment le bilan orthophonique peut tre indiqu pour faire une valuation quantifi e des troubles de l expression et des troubles de la compr hension En cas de retard sur l expression et en particulier l aspect phonologique du langage uniquement en l absence vidente de retard ou de trouble sur la compr hension une simple surveillance para t justifi e avec un r examen de l enfant 6 mois plus tard grade C e A 5 ans le bilan orthophonique est justifi non seulement dans les cas cit s pr c demment mais aussi devant tout trouble du langage quel qu il soit authentifi par une batterie de d pistage La persistance d un trouble du langage en particulier de troubles phonologiques peut g ner consid rablement l apprentissage de la lecture au d but du primaire grade C 4 Le bilan orthophonique Il pr cise le type de trouble du langage et sa grav
96. e hospitalier Sainte Anne Paris Dr Marie Claude Leroux directrice adjointe du service de PMI DIPAS Cr teil Mme Marie Pierre Luce inspectrice de l Education nationale Sainte Genevi ve des Bois Mme Claire Meljac psychologue unit de psychopathologie de l enfant CHSA Paris M Thierry Moreau bio statisticien directeur de recherche INSERM U 472 Villejuif Mme Monique Touzin orthophoniste service de psychopathologie de l enfant et de l adolescent h pital R Debr Paris et service de r ducation de neurop diatrie infantile CHU Bic tre Dr Anne Van Hout hdpital Saint Luc Bruxelles Repr sentants du minist re charg de la Sant Direction G n rale de la Sant Repr sentants du minist re charg de l Education Nationale Direction de l Enseignement Scolaire Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 2 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Il RESUME DU RAPPORT Les troubles sp cifiques du langage oral et crit sont resituer dans l ensemble plus vaste des troubles des apprentissages On estime de 10 16 la proportion d enfants d une classe d ge concern s par ces troubles d apprentissage Ce rapport a pour but de fournir les recommandations et les connaissances actuelles sur
97. e l enfant parents enseignants m decin et ou psychologue scolaire VIIL 6 Les outils Les recommandations dans le choix et l utilisation des tests disponibles en France n a pas pour but d tablir un quelconque classement entre ces diff rents tests mais de fournir pour chaque test la pertinence de la r ponse attendue ses limites ses contraintes temps de passation participation de l enfant Un certain nombre de principes comme on l a vu sont communs tous ces tests Il y a n cessit de tenir compte de l ge de l enfant l int rieur de chaque niveau scolaire de son sexe du niveau socioculturel de la famille de la zone g ographique de l cole du bilinguisme des ant c dents familiaux de troubles du langage Compte tenu de ce qui a t d taill dans les chapitres pr c dents les outils propos s pour les enseignants sont constitu s des questionnaires avec essentiellement le DPL3 et le QLC Le m decin de famille utilisera pr f rentiellement des tests adapt s sa pratique m dicale et au temps disponible pour chaque enfant En ce sens les tests rapides comme l ERTLA4 ou le questionnaire type QLC pourront utilis s Le m decin scolaire ou le m decin de famille form s et sensibilis s la probl matique des troubles du langage chez l enfant pourront utiliser la BSEDS ou la BREV qui permettent d avoir une orientation sur les d ficits ventuels rechercher vis e diagnostique L ERTLA6 est
98. e troubles sp cifiques du langage tant en mati re qualitative que quantitative pour le d pistage le diagnostic et la prise en charge centres d action m dico sociale pr coce CAMSP centres m dico psycho p dagogiques CMPP tablissements et services m dico ducatifs de type services d ducation sp ciale Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 73 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 et de soins a domicile SESSAD centres m dico psychologiques maisons d enfants a caract re sanitaire MECS Ces conclusions pourront donner lieu instructions compl mentaires Au plan r gional Un appel projets a t lanc par la circulaire DHOS 01 2001 209 relative l organisation de la prise en charge hospitali re des troubles sp cifiques d apprentissage du langage oral et crit adress e aux DRASS DDASS et ARH le 4 mai 2001 avec pour objectif d identifier et de promouvoir dans les centres hospitaliers universitaires des centres r f rents form s d quipes pluridisciplinaires permettant d laborer des diagnostics pr cis de proposer des modes de prise en charge et d envisager des tudes ou des recherches sur l valuation de ces prises en charge La liste des centres r f rents retenus sera r
99. ec troubles du langage Choudhury et Benasich 2003 La pr valence des troubles du langage est de 13 chez les fr res et soeurs d enfants avec troubles sp cifiques du langage quand aucun parent n est affect de 40 quand un parent est affect et de 71 quand les deux parents sont affect s Tallal et coll 2001 D apr s les r sultats d une vaste tude sur des jumeaux les auteurs sugg rent que les difficult s cognitives g n rales seraient une meilleure cible pour les investigations g n tiques que les difficult s sp cifiques au niveau du langage Trouton et al 2002 2 4 Facteurs pr et p rinataux Certaines tudes n ont pas mis en vidence le r le des facteurs pr et p rinataux sur le d veloppement du langage Dans l tude de O Callaghan et coll 1995 sur 3906 enfants de 5 ans examin s avec un test de compr hension du langage seuls les facteurs environnementaux intervenaient dans les performances et pas les facteurs de risque biologiques De m me Merricks et al 2004 ne trouvent pas d association entre complications obst tricales et troubles sp cifiques du langage Par contre parmi 244619 enfants n s en Floride en 1989 90 dont 2 4 pr sentaient des troubles sp cifiques du langage l ge de 6 7 ans Stanton Chapman et coll 2002 identifient les facteurs de risque suivants tr s faible poids de naissance score APGAR 5 minutes bas surveillance absente ou tardive de la grossesse rang de naissance
100. echerche appliqu e susceptible d aider d terminer des contenus et des moyens de prise en charge 2 Les modalit s d orientation Toute orientation vers un dispositif collectif d int gration CLIS UPI a fortiori vers un tablissement sp cialis requiert la d cision d une commission de l ducation sp ciale commission de circonscription pr scolaire et l mentaire CCPE commission de circonscription du second degr CCSD ou commission d partementale d ducation sp ciale CDES selon les cas Par ailleurs pour faciliter le travail des CDES dans l valuation des situations les plus lourdes susceptibles de constituer un r el handicap et de n cessiter une ducation sp ciale contraignante des consignes r actualis es portant sur l usage du guide bar me pour l valuation des d ficiences et des incapacit s leur seront donn es en application des indications labor es par le comit de suivi du guide bar me En effet dans l tat actuel des choses le guide bar me comporte un chapitre sp cifique concernant les cons quences des d ficiences du langage s v rit des incapacit s et d savantages ventuellement g n r s par ces troubles dont l application semble peu homog ne 3 Les modalit s d valuation des comp tences Tout au long de la scolarit il est n cessaire de veiller aux conditions temps supports etc et aux crit res d valuation pour les l ves porteurs de troubles sp cifique
101. ecins scolaires Le BSEDS avait lors de sa conception pour objectif de permettre d orienter correctement un enfant quand il avait des difficult s mais aussi de faire des recommandations ducatives et p dagogiques en vitant d envoyer pour des bilans suppl mentaires un pourcentage trop lev d enfants Le BSEDS s appuie sur les connaissances cliniques et scientifiques il est tr s fortement centr sur le langage oral et les comp tences sous jacentes l apprentissage du langage crit mais analyse aussi de fa on plus secondaire le traitement visuel la coordination motrice la m moire et l attention Le BSEDS analyse le langage oral production r ception vocabulaire aspect s mantique en production et en r ception conscience phonologique le lexique la m moire court terme la discrimination visuelle pr coce Le BSEDS comporte un questionnaire remplir par l enseignant Si l ensemble du questionnaire il ny a pas d l ment saillant ce qui d apr s les auteurs serait le cas pour 80 des l ves un bilan standard sera r alis qui concernera uniquement la conscience phonologique et le traitement visuel Si les r sultats sont au dessus de moins un cart type le bilan est termin ce qui serait le cas pour 60 65 des enfants Parmi ces enfants 2 seulement seraient non lecteurs en fin de CE1 Pour les 40 autres il y a un bilan plus complet faire qui sera fonction de la premi re valuation Dans 5 des ca
102. ectifs et les techniques de r ducation sont pr cis s et communiqu s l ensemble des acteurs Dans tous les cas les contacts et les interactions entre les parents le m decin et l enfant l orthophoniste et le syst me scolaire doivent toujours tre d velopp s Les enfants pr sentant des troubles du langage associ s d autres troubles neuropsychologiques ou des troubles des motions et du comportement n cessitent des prises en charge multidisciplinaires coordonn es par un m decin au sein d une quipe ou d un r seau sp cialis La coordination de tous les acteurs de la prise en charge est particuli rement importante en cas de r percussions sur l int gration scolaire et sociale Les m thodes faisant appel aux capacit s et aux d sirs ducatifs des parents seraient d velopper en France en particulier chez les enfants les plus jeunes pr sentant un langage oral limit Il en est de m me des interactions entre les orthophonistes les m decins et le syst me scolaire Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 63 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 6 L valuation de l enfant apr s r ducation orthophonique Elle est actuellement pratiqu e presque exclusivement par l o
103. eilleur rep rage et d pistage ainsi qu une prise en compte plus efficace des troubles sp cifiques du langage notamment dans le cadre de l cole Il doit donner la possibilit aux parents de ces enfants d acc der dans des d lais raisonnables un diagnostic pr cis assorti d une prise en charge appropri e chaque situation L objet du pr sent texte est de pr ciser les modalit s qui doivent pr sider l laboration de ces diff rentes d marches II s articule autour de trois objectifs prioritaires e conna tre et comprendre ces troubles e assurer la continuit des parcours scolaires e organiser les r ponses Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 66 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 l Conna tre et comprendre ces troubles L identification des troubles sp cifiques du langage s inscrit le plus souvent dans le contexte particulier de l cole et des apprentissages fondamentaux Dans certains cas cependant en amont de l action p dagogique du maitre ont pu avoir lieu des interventions pr ventives des professionnels de sant consult s par les familles Il est souhaitable alors que l cole en soit inform e si possible dans l change qui s tablit l occasion de la premi re inscriptio
104. elationship between dynamic visual and auditory processing and literacy skills results from a primary school study Dyslexia 2002 8 204 25 TALLAL P HIRSCH L S REALPE BONILLA T MILLER S BRZUSTOWICZ L M BARTLETT C FLAX J F Familial aggregation in specific language impairment J Speech Lang Hear Res Oct 2001 44 5 1172 82 TOMBLIN JB RECORDS NL BUCKWALTER P ZHANG X SMITH E O BRIEN M Prevalence of specific language impairment in kindergarten children Journal of Speech Language and Hearing Research 1997 40 1245 60 TOPLAK ME RUCKLIDGE JJ HETHERINGTON R JOHN SC TANNOCK R Time perception deficits in attention deficit hyperactivity disorder and comorbid reading difficulties in child and adolescent samples J Child Psychol Psychiatry 2003 44 888 903 TROUTON A SPINATH F M PLOMIN R Twins early development study TEDS A multivariate longitudinal genetic investigation of language cognition and behavior problems in childhood Twins Res Oct 2002 5 5 444 8 VALDOIS S BOSSE ML TAINTURIER MJ The cognitive deficit responsible for developmental dyslexia review of evidence for a selective visual attentional disorder Dyslexia 2004 10 339 63 VALLANCE DD IM N COHEN NJ Discourse deficits associated with psychiatric disorders and with language impairments in children J Child Psychol Psychiat 1999 40 693 704 Van ALPHEN P de BREE E GERRITS E de JONG J WILSENACH C WIJNEN F Early language
105. elui de la banalisation comme celui de la stigmatisation Les r ponses ne peuvent tre trouv es que dans la r flexion men e par l quipe ducative associant n cessairement l enseignant les personnels des r seaux d aides sp cialis es le m decin et l infirmi re de l ducation nationale ainsi que les parents de l l ve Il appara t n cessaire de d velopper d s l cole maternelle des actions de pr vention et de rep rage des enfants pr sentant des signes d alerte pouvant voquer des troubles sp cifiques du langage Ces actions de pr vention se fondent sur une pratique p dagogique Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 67 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 diversifi e et structur e centr e sur l acquisition de la langue orale Elles doivent s adresser a tous les enfants a fortiori ceux qui pr sentent des risques de difficult s ou des sympt mes de trouble du langage Elles prennent appui sur la connaissance fine des l ves par le maitre Afin de faciliter la t che des quipes p dagogiques les objectifs d apprentissage du langage seront clarifi s dans les nouveaux programmes pour l cole primaire des recommandations relatives la diff renciation p dagogique et l
106. enfants Ces nouvelles donn es devraient permettre d examiner le r le des facteurs associ s qui devrait tre majeur d apr s les r sultats obtenus avec le QLC dans la m me tranche d ge et de mieux tenir compte de l ge pr cis de l enfant probablement au mois pr t dans la proposition de scores limites d finissant les enfants risque et surveiller VIL4 4 Protocole d Evaluation Rapide 2000 PER2000 Cet outil n cessite un nouvel talonnage de l avis m me des auteurs Les pourcentages d enfants a risque 20 a 25 et en situation pathologique 10 15 auxquels conclut cet outil paraissent lev s Les crit res permettant ces classements devraient tre explicit s et devenir plus transparents Le rep rage des enfants avec troubles sp cifiques du langage est th oriquement possible avec cet outil qui n value pas seulement le langage mais explore aussi avec des preuves classiques les capacit s cognitives Vil 4 5 ERTL4 Le pourcentage d enfants rep r s est de 17 Ce pourcentage est nettement inf rieur que celui obtenu dans l tude CCM 34 en utilisant les scores limites et la r gle propos s par les auteurs D apr s les donn es de l tude CCM les enfants rep r s obtiennent des scores significativement plus bas l ensemble des preuves du BSEDS en GS un an apr s Parmi les preuves de l ERTL4 la r p tition des logatomes et l utilisation de mo
107. ent des difficult s de poursuite en GS ont des performances l g rement plus basses en lecture au CP et au CE1 ainsi qu certaines preuves tr s sp cifiques de l valuation nationale comme le comptage des lignes d un texte ou l valuation des distances Cela peut tre d origine multiple un d ficit d attention peut entra ner des troubles de la poursuite oculaire saccades Dans ces conditions les anomalies de la poursuite oculaire seraient secondaires et s int greraient dans le paragraphe VII 3 4 R f rence Callu et al Brain and Cognition 2005 58 217 25 VIL3 4 Hyperactivit et difficult s d attention rapport es par les enseignants et r sultats aux preuves L analyse des associations entre les observations des enseignants r pondant un questionnaire et les r sultats aux preuves montre clairement qu il convient de consid rer s par ment l appr ciation d hyperactivit l enfant ne tient pas en place perturbe la classe etc et l appr ciation de pr sence de difficult s d attention concentration La premi re appr ciation n est pas li e aux r sultats aux preuves verbales et non verbales la seconde l est fortement R sultat retrouv e dans l tude CM Cette observation a son int r t tant donn l accent mis dans la litt rature internationale sur le syndrome Hyperactivit avec d ficit d attention et ses liens avec les troubles du langage Rapport de la commission d experts charg
108. er octobre 2005 En 2002 16 des enfants sont class s en difficult s dans le rouge a l preuve de r p tition de logatomes 14 le sont l preuve de langage sur image 21 a l preuve topologique et 33 sont class s dans le rouge a au moins une des trois preuves Ces pourcentages lev s ont t aussi observ s dans tude rapport e en 2001 Concernant la valeur pr dictive a un an du ERTL4 les enfants dans le rouge obtiennent des notes significativement plus basses en GS a toutes les preuves du BSEDS L examen par r gression lin aire du r le respectif des notes a 4 preuves du ERTL4 nains indiens chien et toilette correspondant respectivement la r p tition de mots la r p tition de logatomes l preuve topologique et l preuve de langage sur image sur les diff rentes preuves du BSEDS montre que la note nains n est jamais significative quand on tient compte des trois autres notes et la note toilette ne joue qu un r le mineur pour deux preuves du BSEDS Les deux preuves dominantes sont indiens et chien Le r le respectif de ces deux preuves du ERTL4 sur les preuves du BSEDS d pend du type d preuve du BSEDS pour le vocabulaire seul chien utilisation du vocabulaire topologique est significatif de m me pour la copie de figures chien est plus important que indiens Au contraire pour la lecture de lettres l
109. ernationales les tudes commencent souvent a 5 ans car dans la plupart des pays il n y pas d cole maternelle d s l ge de 3 ans comme en France Le rep rage 3 ans et demi 2 mois n cessite plusieurs valuations trois tout au long de l ann e de la petite section car les enfants n ont pas tous le m me ge l entr e en PS de maternelle 3 ans 1 2 le langage est constitu On a du temps pour une intervention qui peut d buter en moyenne section L inconv nient est qu cet age les diff rences entre enfants sont importantes ce qui rend la t che du rep rage plus difficile Pourquoi un questionnaire et pas un test Chaque m thode pr sente des avantages et des inconv nients Les avantages du questionnaire sont l observation prolong e dans le milieu habituel de l enfant par une personne famili re l enseignant qui conna t bien l enfant et qui est un e sp cialiste de l enfance ce qui n est pas le cas des parents Le QLC comprend 29 items s lectionn s parmi 99 items d un questionnaire initial qui valuent la voix la parole la compr hension du langage l expression langagi re la motricit globale et fine la m moire et le comportement dans le jeu dans les activit s d veil en groupe et en g n ral Un score entre 0 et 29 est g n r qui est le nombre de difficult s observ es C Chevrie fait remarquer que pour valuer le vocabulaire il faut passer un certain temps avec l enfant Les r s
110. es ces conditions 1 2 Trouble du langage de type mixte r ceptif expressif crit res diagnostiques A Les scores obtenus sur des mesures standardis es du d veloppement des capacit s expressives et r ceptives du langage sont nettement au dessous des scores obtenus sur des mesures standardis es des capacit s intellectuelles non verbales Les sympt mes incluent ceux du Trouble du langage de type expressif ainsi que des difficult s comprendre certains mots certaines phrases ou des cat gories sp cifiques de mots comme les termes concernant la position dans l espace B Les difficult s d expression et de compr hension du langage interf rent avec la r ussite scolaire ou professionnelle ou avec la communication sociale C Le trouble ne r pond pas aux crit res d un Trouble envahissant du d veloppement Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 94 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 D S il existe un retard mental un d ficit moteur affectant la parole un d ficit sensoriel ou une carence de l environnement les difficult s de langage d passent habituellement celles associ es ces conditions 1 3 Trouble phonologique crit res diagnostiques A Incapacit a utiliser les phone
111. es l apprentissage du langage ma trise difficult s troubles rem diation De la m me mani re la formation initiale des m decins sensibilisation au cours du second Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 74 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 cycle des tudes formation professionnalisante au cours du troisi me cycle sera enrichie afin d accro tre leurs comp tences sur les troubles du langage Le cahier des charges du programme de formation initiale des orthophonistes est en voie de r actualisation afin notamment de d velopper les pratiques de recherche et d valuation en orthophonie De plus d s l ann e scolaire 2001 2002 le nombre d tudiants l entr e du certificat de capacit d orthophoniste a t relev de 50 places En ce qui concerne les psychomotriciens une r flexion est en cours pour am liorer leur formation sur la prise en charge de ces enfants Il est galement n cessaire d intensifier la formation continue des professionnels de sant en accord avec la Commission nationale d agr ment des formations pour les m decins et les f d rations nationales d orthophonistes La loi relative aux droits des malades et la qualit du syst me de sant permettra d orienter
112. es checs scolaires et a de graves difficult s d insertion sociale Pourtant une telle situation peut tre grandement am lior e si les difficult s rencontr es par les enfants sont identifi es d s l ge pr scolaire et prises en charge pr cocement de fa on adapt e Dans la logique du rapport pr sent par M Charles Ringard inspecteur d Acad mie le 5 juillet 2000 et du dossier du Haut Comit de sant publique labor en mars 1999 les minist res de l Education nationale et de la Sant ont d velopp conjointement un plan triennal d action pour les enfants atteints de troubles sp cifiques du langage plan mis en uvre progressivement depuis son lancement en mars 2001 Il ressort des tudes des vingt derni res ann es en effet que les d ficits phonologiques d ficits dans le traitement des sons du langage jouent un r le dans les troubles du langage Cette caract ristique permet d envisager un rep rage et une prise en charge pr coce des enfants pr sentant des signes d alerte avant l apprentissage de la lecture en particulier dans le cadre scolaire au cours d un bilan l ge de 3 4 ans et au cours du bilan obligatoire de la sixi me ann e Afin d harmoniser les pratiques au niveau national une commission interminist rielle d experts est cr e Elle est charg e de recommander aux diff rents professionnels de l enfance des tests de d pistage et des outils de diagnostic ainsi que des indications de
113. es r sultats des tudes longitudinales en cours examiner l int r t de chaque item et des scores partiels X1 1 3 PER2000 des tudes d talonnage et longitudinales suppl mentaires semblent n cessaires X1 1 4 ERTL4 les tudes des seuils et le suivi des enfants dits dans le rouge c est dire en difficult s semblent n cessaires X1 1 5 ERTLA6 c est une valuation globale rapide n cessit de normes par classe d ge et par preuve avec exploration de l int r t de chaque preuve XI1 1 6 BREV d finir et valider des seuils pour les troubles sp cifiques du langage X1 1 7 BSEDS s lectionner les preuves les plus int ressantes revoir la r gle de passage de l examen standard l examen approfondi confronter les talonnages entre les diff rentes tudes X1 1 8 Proposer des questionnaires courts pour les enseignants GS CE1 partir des donn es obtenues par les tudes en cours CM CCM et autres Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 52 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 IX 1 9 Proposer des questionnaires destin s aux parents a partir des r sultats des tudes en cours IX 1 10 Poursuivre l tude des associations entre le d veloppe
114. essage soit compris 1 2 Questionnaire Langage et Comportement 3 ans et demi QLC_3 5 29 questions portant sur la voix la parole la compr hension et l expression du langage la motricit motricit g n rale et habilet manuelle fine la m moire le comportement dans le jeu le comportement dans les activit s scolaires d veil le comportement en groupe et le comportement en g n ral 2 Outils de d pistage et d analyse des troubles du langage destin s aux enfants de 3 5 ans 9 ans 2 1 Protocole d Evaluation Rapide PER 2000 3 ans 6 mois 5 ans 6 mois Cet outil comprend trois parties 1 D pistage rudimentaire de la surdit r p tition d une phrase en voix chuchot e 2 Articulation parole langage r p tition de logatomes complexit syntaxique d crire une image compr hension qui combien o comment pourquoi 3 Epreuves non verbales reproduction de rythmes dessins encastrements compl tements d images s riations 2 2 Epreuve de Rep rage des Troubles du Langage 4 ans ERTL4 4 ans 3 mois Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 123 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 geme version 1999 Dur e de passation 5 minutes Tr
115. essionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 anomalies anatomiques de l organe phonatoire ni avec une d ficience auditive grave un retard mental ou un trouble s v re du comportement et de la communication Leur origine est d veloppementale L analyse des troubles d acquisition du langage doit prendre en compte les facteurs d pendant de l environnement socioculturel et familial l existence d une d ficience av r e ou d un trouble psychoaffectif lll 3 Buts de la commission Cette commission participe la politique d am lioration de la pr vention des troubles d apprentissage du langage Elle a eu pour mission de pr ciser les apports des outils de rep rage de d pistage de diagnostic des troubles d apprentissage du langage oral et ou crit dans le but de proposer une prise en charge plus rapide et plus adapt e l enfant pour viter les errances diagnostiques et les prises en charges inefficaces Cette commission a t charg e d laborer au plan national des recommandations sur les outils utilisables chez l enfant Certains sont utilis s et indiqu s pour le rep rage et le d pistage dans la population g n rale Ces recommandations sont destin es aux professionnels concern s de la sant et de l ducation nationale Ill 4 Composition de la commission La commission est compos e d
116. et 2002 12 35 41 Kaminen N Hannula Jouppi K Kestila M Lahermo P Muller K Kaaranen M et al A genome scan for developmental dyslexia confirms linkage to chromosome 2p11 and suggests a new locus on 7q32 J Med Genet 2003 40 340 5 Nopola Hemmi J Myllyluoma B Voutilainen A Leinonen S Kere J Ahonen T Familial dyslexia neurocognitive and genetic correlation in a large Finnish family Dev Med Child Neurol 2002 44 580 6 Hsiung G Y R Kaplan BJ Petryshen TL Lu S Field LL A dyslexia susceptibility locus DYX7 linked to dopamine D4 receptor DRD4 region on chromosome 11p15 5 Am J Med Genet 2004 125B 112 9 Fisher SE Francks C Marlow AJ MacPhie IL Newbury DF Cardon LR et al Independent genome wide scans identify a chromosome 18 quantitative trait locus influencing dyslexia Nat Genet 2002 30 86 91 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 1 14 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 40 41 42 43 44 45 46 Warburton P Baird G Chen W Morris K Jacobs BW Hodgson S et al Support for linkage of autism and specific language impairment to 7q3 from two chromosome rearrangements involving band 7q31 Am J Med Genet 2000 96 228 34 O Brien EK Zhang X Nishimura C Tomblin J
117. et troubles des apprentissages Marseille Solal pp 245 270 VI 3 Le DPL3 D pistage et Pr vention Langage 3 ans Auteurs Fran oise Coquet Bruno Maetz Age concern 3 ans 3 ans 6 mois Con u par les auteurs pour les professionnels de l enfance non orthophonistes Outil de rep rage a destination de professionnels non orthophonistes enseignants de PS de maternelle Il existe une adaptation pour son utilisation en cabinet m dical A 3 ans il y a des comp tences plancher attendues dans le domaine de la communication et du langage C est un questionnaire et a aucun moment l enfant n est plac en situation de test Il s agit de proposer un cadre pour formaliser une observation dans une situation de vie la plus habituelle possible pour l enfant principalement dans le cadre scolaire avec des adultes familiers Dix situations ont t retenues La dur e d observation est libre Il faut r pondre par oui ou par non aux 10 items du questionnaire Q1 Q10 La r ponse oui signifie que le comportement est clairement identifi et qu il est habituel chez l enfant La r ponse non signifie comportement absent ou tr s pisodique ou que l enseignant consid re qu il na pas suffisamment d l ments pour r pondre la question Le je ne sais pas est exclu Un score global entre 0 et 10 est calcul Sur ce score on a d fini des seuils qui permettent de prendre une d cision Les 10 items permettent aussi de
118. eux ans apr s Ces analyses r gressions lin aires examinent si l effet d un des deux questionnaires PS reste significatif quand on tient compte de l autre Les r sultats montrent que pour 5 preuves du BSEDS les deux questionnaires PS QLC et DPL3 restent associ s des notes plus basses 4 preuves verbales et copie de figures pour 5 autres preuves du BSEDS seul le DPL3 est significativement li a des notes plus basses l effet du QLC disparaissant quand on tient compte du DPL3 reconnaissance et lecture de lettres m moire de chiffres fluence verbale limite et copie d un losange pour une preuve barrage de cloches aucun des deux questionnaires de PS n est associ des notes plus basses Ce r le pr pond rant du DPL3 par rapport au QLC est observ malgr le non respect de l ge de passation recommand par les auteurs 3 7 ans en moyenne alors que l ge pr vu pour le DPL3 est entre 3 ans et 3 ans 6 mois Ceci sugg re que le DPL3 peut tre encore utile chez les enfants de PS un peu plus g s condition d adopter des scores limites diff rents de ceux propos s par les auteurs VIIL 3 6 R sultats sur le ERTL4 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 36 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1
119. f rence chez les sujets aussi bien positifs que n gatifs aux tests de d pistage rep rage et de ne pas conna tre le r sultat du d pistage rep rage quand on fait passer l examen de r f rence Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 18 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 VI DESCRIPTION DES DIFF RENTS OUTILS DE REPERAGE ET D PISTAGE L outil tel qu il a t comment par ses auteurs par ordre alphab tique lors du colloque sur les outils VI 1 La BREV Batterie Rapide d EValuation Auteur Catherine Billard et al Age concern 4 9 ans Con u par les auteurs pour les m decins et orthophonistes Outil construit avec comme objectifs l tude de la sp cificit et du handicap entra n par les troubles d apprentissage par une quipe pluridisciplinaire La BREV se pr sente comme un outil neuropsychologique clinique de premi re intention dont la passation dure 30 minutes cotation comprise La BREV explore plusieurs types de fonctions cognitives le langage oral les fonctions non verbales l attention la m moire les apprentissages scolaires Elle tient compte du d veloppement normal Devant un enfant consultant un professionnel de la sant quel qu il soit l objectif est de d tecter le o
120. fants atteints d un trouble sp cifique du langage Mars 2001 Axe prioritaire n 2 Mieux identifier les enfants porteurs d un trouble du langage oral et crit Action n 3 Cr er une commission interminist rielle d experts frangais et europ ens francophones sous tutelle interminist rielle charg e de recommander aux diff rents professionnels de l enfance des tests de d pistage et des outils de diagnostic ainsi que des indications de pratiques d utilisation et d interpr tation des donn es ARGUMENTAIRE Il ressort des tudes des vingt derni res ann es que les d ficits phonologiques d ficits dans le traitement des sons du langage jouent un r le dans les troubles du langage Cette caract ristique permet d envisager un rep rage et une prise en charge pr coce avant l apprentissage de la lecture des enfants risque au cours d un bilan des 3 4 ans et au cours du bilan obligatoire de la sixi me ann e Les tests utilis s doivent aider l enseignant rep rer et le m decin d pister un trouble et a orienter le bilan Les objectifs de chacun des tests actuellement disponibles doivent tre connus et utilis s bon escient chaque fois qu un enfant en difficult aura t rep r Pour pouvoir mettre en place des actions de d pistage il est indispensable que soient d finis sur des bases transparentes et argument es les tests utiliser lors de ces bilans ainsi que la conduite tenir
121. fectu s avec effet r troactif dater du 1er janvier 2002 Article 5 Le directeur g n ral de la sant est charg de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au Bulletin officiel du minist re de l emploi et de la solidarit Fait Paris le 8 f vrier 2002 Le ministre d l gu la sant Pour le ministre d l gu et par d l gation L adjointe au directeur g n ral de la sant C d Autume Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 80 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 5 Lettre de mission adress e a Monsieur le Professeur Louis VALLEE et sur le m me mod le a Monsieur le Docteur Georges DELLATOLAS et Monsieur Thierry MOREAU REPUBLIQUE FRANCAISE Le Ministre de Education nationale Le Ministre d l gu la Sant CAB FB DB D02003203 Paris le 1 Mars 2002 Monsieur le professeur Les troubles de l apprentissage constituent un r el probleme de sant publique de par leur fr quence et leurs cons quences potentielles long terme chez les enfants concern s Ils touchent pr s de 4 5 des enfants d une classe d age soit chaque ann e environ 40 000 enfants pr s de 1 tant porteurs d une d ficience s v re Ils sont bien souvent le pr lude d
122. fiques du langage de l enfant L ANNEXE 7 rappelle la d finition des troubles sp cifiques du langage selon le DSM IV Statistique des Maladies Mentales geme dition et la CIM 10 Classification Internationale des Maladies 10 dition La d finition d entit s diff rentes dans les troubles sp cifiques du langage troubles expressifs troubles mixtes expressifs r ceptifs troubles phonologiques pourrait amener proposer des recommandations diff rentes pour chaque entit Ces d finitions supposent l existence de mesures standardis es pour chaque groupe d ge du langage expressif et des capacit s phonologiques du langage r ceptif ainsi que des capacit s intellectuelles non verbales Toutefois il ny a pas de pr cisions donn es dans la litt rature sur les seuils d finissant ces troubles ce qui rend compte d une grande variabilit sur leurs pr valences propos es dans la population ANNEXE 8 L adjectif sp cifique peut tre compris comme non symptomatique idiopathique non pig nique 1 symptomatique les troubles observ s sont les cons quences directes d un d ficit sensoriel auditif ou visuel ou d une pathologie de l appareil phonatoire Ils peuvent tre aussi li s une maladie neurologique l sions c r brales pilepsie etc ou une pathologie psychiatrique ex trouble envahissant du d veloppement 2 idiopathique les troubles sont propres au fonctionnement c r br
123. gage Ses auteurs rappellent la complexit des troubles du langage au niveau de leur d finition leur association fr quente des troubles du comportement et la difficult d un diagnostic pr cis ils analysent les dispositifs p dagogiques et de soins existants en signalant leurs insuffisances et le parcours du combattant de certains enfants et de leur parents pr sentant des troubles complexes du langage ils proposent une d tection par les enseignants des difficult s d apprentissage du langage oral puis crit un d pistage par les m decins scolaires et si possible de PMI un diagnostic approfondi n cessitant plusieurs intervenants et si n cessaire l expertise par les centres de r f rences de troubles d apprentissage Deux enqu tes nationales sont propos es une dans la population g n rale pour conna tre la pr valence des troubles complexes du langage chez l enfant une seconde dans les institutions sp cialis es pour conna tre l ampleur des erreurs d orientation pour ces enfants ANNEXE 6 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 11 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 V PROBLEMATIQUE DES TROUBLES SPECIFIQUES DU LANGAGE V 1 Probl mes li s a la d finition des troubles sp ci
124. gagi res chez les couples de jumeaux MZ et DZ les r sultats semblent assez consensuels et en faveur d une plus grande ressemblance chez les MZ 2 7 15 Grigorenko 2001 Stromswold 2001 pour une revue et une m ta analyse Concernant les troubles du langage oral Bishop et al 15 montrent qu en cas de discordance quand un jumeau MZ est affect le co jumeau non affect pr sente des difficult s langagi res Une tude des comp tences langagi res 4 ans dans un chantillon tout venant montre une influence g n tique mod r e pour un facteur g n ral de langage 16 Bishop et ses collaborateurs 15 17 sugg rent une contribution g n tique dans des domaines langagiers sp cifiques r sultats pr sent s plus loin Concernant les troubles du langage crit Castels Datta Gayan et Olson 13 estiment que l influence g n tique s exerce surtout sur les dyslexies de type phonologique plut t que sur celles de surface Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 109 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Gayan et Olson 18 19 et Boada Willcutt Tunick Chhabildas Olson DeFries et Pennington 20 mettent en vidence une contribution g n tique aux comp tences phonologiques et orthographiques dans troi
125. gnostique avec valuation plus approfondie Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 47 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 valuation sensorielle visuelle et ou auditive psychomotrice psychologique compl t e en fonction des situations par une valuation neurologique et ou psychiatrique de l enfant Vill 5 Les acteurs impliqu s Le r le des intervenants doit tre harmonis entre enseignants m decins scolaires m decin r f rent de la famille p diatre m decin g n raliste psychologue orthophoniste psychomotricien Le positionnement de chaque intervenant peut tre diff rent selon la r gion le d partement la commune consid r ex situation diff rente entre la r gion du Creusot cit e plus haut et la r gion lle de France ce qui sugg re que les strat gies proposer devront aussi tre diff rentes On peut retenir cependant les recommandations du tableau 1 Tableau 1 Acteurs impliques dans les troubles d apprentissage du langage FONCTIONS REPERAGE DEPISTAGE DIAGNOSTIC Typologique et 3 4 ans 3 4 ans Etiologique 5 6 ans 5 6 ans gt 3 ans nn Famille M decins de PMI Equipes Enseignants M decins de l Education Pluridisciplinaires M decins de famille Natio
126. gr e Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 89 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Si les solutions de prise en charge pour ces enfants doivent tre multiples diversifi es volutives coordonnant les professionnels du secteur lib ral des institutions scolaires m dico sociales et sanitaires ambulatoires et des tablissements le r le d orientation des CDES devient primordial Or l heure actuelle trop d quipes de CDES ont du handicap une approche restrictive 2 De ces observations la mission a tir les propositions suivantes Les principales propositions du rapport ob issent deux orientations fortes d une part la n cessit de mettre en place une prise en charge pr coce et compl te des troubles complexes du langage d autre part le souci de ne pas de les riger en cat gorie sp cifique de handicap pour viter l effet fili re et la stigmatisation d enfants qui devraient pouvoir tous b n ficier un moment ou un autre d une int gration scolaire en milieu ordinaire C est pourquoi les principales propositions du rapport s attachent d finir les tapes et les r les respectifs des diff rents acteurs dans la d tection le d pistage le diagnostic et la prise en charge
127. guli rement mise jour et consultable sur le site Internet du CFES Enfin afin d tudier la possibilit de reconna tre les troubles s v res du langage au titre des affections de longue dur e une proc dure de saisine du haut comit m dical de la s curit sociale a t lanc e 2 Former les acteurs et favoriser les coop rations Une information sur le rep rage des signes d alerte et les prises en charge sp cialis es ainsi qu une formation aux r ponses p dagogiques diversifi es n cessaires seront int gr es la formation initiale des enseignants du 1er et du 2e degr dans le cadre de la ma trise des langages et quelle que soit la discipline Dans la formation initiale et continue des enseignants sp cialis s option E F G seront confort es la prise en compte des difficult s d apprentissage du langage oral et crit et les connaissances concernant les troubles sp cifiques du langage en insistant notamment sur les aspects didactiques et p dagogiques Des pr conisations seront adress es aux centres de pr paration des psychologues scolaires pour renforcer dans leur formation l approche des troubles sp cifiques du langage Par ailleurs des recommandations seront donn es aux Recteurs quant l laboration des plans acad miques de formation continue permettant un accroissement des offres de formation des enseignants du 1er et du 2e degr s et pluri cat gorielles enseignement et sant relativ
128. haviour problems J Child Psychol Psychiat 1996 37 569 78 LEWIS B A FREEBAIRN L A TAYLOR H G Academic outcomes in children with histories of speech sound disorders J Commun Disord 2000 33 11 30 LIEDERMAN J KANTROWITZ L FLANNERY K Male vulnerability to reading disability is not likely to be a myth a call for new data J Learn Disabil 2005 38 109 129 MAUGHAN B ROWE R LOEBER R STOUTHAMER LOEBER M Reading problems and depressed mood J Abnorm Child Psychol 2003 31 219 29 MAW R WILKS J HARVEY I PETERS TJ GOLDING J Early surgery compared with watchful waiting for glue ear and effect on language development in preschool children a randomised trial The Lancet 1999 353 960 3 McPHILLIPS M SHEEHY N Prevalence of persistent primary reflexes and motor problems in children with reading difficulties Dyslexia 2004 10 316 38 MERRICKS M J STOTT C M GOODYER I M BOLTON P F The aetiology of specific language impairment no evidence of a role for obstetric complications J Neural Transm Jul 2004 111 773 89 MOLFESE VJ MODGLIN A MOLFESE DL The role of environment in the development of reading skills a longitudinal study of preschool and school age measures J Learn Disabil 2003 36 59 67 NICOLSON RI FAWCETT AJ DEAN P Developmental dyslexia the cerebellar deficit hypothesis Trends Neurosci 2001 24 508 11 NOTERDAEME M AMOROSA H Evaluation of emotional and behavioral problems in language impaired
129. i 2001 relative a la prise en charge hospitali re des troubles sp cifiques d apprentissage du langage oral et crit Texte abrog circulaire n 90 023 du 25 janvier 1990 Recommandations et mesures en faveur des l ves rencontrant des difficult s particuli res dans l apprentissage du langage oral et du langage crit NOR MENE9050053N La ministre de l emploi et de la solidarit le ministre d l gu la sant la ministre d l gu e la famille a l enfance et aux personnes handicap es le ministre de l ducation nationale le ministre de la recherche a Mesdames et Messieurs les pr fets de r gion directeurs r gionaux des affaires sanitaires et sociales DRASS Mesdames les rectrices Messieurs les recteurs d acad mie Mesdames et Messieurs les directeurs des agences r gionales de hospitalisation ARH Mesdames les pr sidentes Messieurs les pr sidents d universit Mesdames les directrices Messieurs les directeurs d instituts universitaires de formation des ma tres Mesdames et Messieurs les pr fets de d partement directeurs d partementaux des affaires sanitaires et sociales DDASS Mesdames les inspectrices d acad mie Messieurs les inspecteurs d acad mies directrices et directeurs des services d partementaux de l ducation nationale La ma trise de la langue orale et crite constitue l enjeu central de toute scolarit et au del un l ment essentiel de l exercice de la citoyennet Le d
130. ifficult s dans l apprentissage du langage crit Il faut bien comprendre qu il s agit ici de g nes de susceptibilit plus que d un d terminisme g n tique sp cifique aux troubles du langage Dans notre probl matique on peut retenir que la pr sence d ant c dents familiaux de troubles du langage oral et ou crit augmente la probabilit de survenue de ces m mes troubles chez un enfant ANNEXE 9 Dans le pass en France les troubles du langage chez l enfant taient consid r s comme tant essentiellement du domaine de la p dopsychiatrie alors qu actuellement ils seraient plut6t du ressort de la neurologie et de la neurop diatrie Toutefois plusieurs travaux r cents insistent sur la difficult a d finir une limite pr cise entre certains types de troubles graves du d veloppement du langage oral chez le jeune enfant et certaines pathologies psychiatriques ou sur l association entre troubles de l apprentissage de la lecture et troubles du comportement notamment les troubles attentionnels avec hyperactivit Les travaux sur le r le des facteurs socioculturels ou du bilinguisme dans les difficult s de l apprentissage de la lecture sont relativement peu nombreux L environnement est suppos tre ad quat pour que l on puisse consid rer les troubles comme sp cifiques toutefois il para t difficile de trouver dans la litt rature internationale une d finition op ratoire de l ad quation de l environnement social
131. igation l analyse de l ensemble du dispositif impliqu et a pris en compte l ensemble des professionnels concern s Ces acteurs sont tr s divers l ducation nationale il s agit des enseignants des coles maternelle et l mentaire des CLIS et pour une part des SEGPA et des UPI des RASED de la m decine scolaire dans le secteur m dico social il s agit des CAMSP des CMPP des tablissements pour d ficients auditifs et pour d ficients intellectuels avec leurs SSEFIS et SESSAD et de quelques CMP d un certain nombre de services hospitaliers de neurologie et de p do psychiatrie sp cialis s dans l approche de ces troubles En ce qui concerne les maisons d enfants caract re sanitaire la mission n a pas eu connaissance d autres exp riences que celle des Lavandes cit e dans le rapport Ringard Faute de d finitions tablies et consensuelles des troubles sp cifiques du langage et surtout de donn es pid miologiques fiables la mission n a pas effectu d enqu te quantitative permettant d valuer les besoins en dispositifs m dico sociaux et p dagogiques sp cialis s Elle a privil gi une approche qualitative notamment par l tude de cas Les conclusions avanc es devront donc tre quantifi es par les enqu tes propos es in fine 1 La premi re partie du rapport est consacr e d une part l analyse des dispositifs existants dans leur capacit identifier et prendre e
132. igatoires et deux preuves facultatives Elles sont cot es partir d une grille de passation L enfant se retrouve a la fin dans un niveau de couleur vert langage normal pour son ge orange surveillance active parmi ces enfants 6 mois apr s 80 migrent dans le vert ceci pouvant tre en partie li aux conseils donn s la famille alors Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 23 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 que 20 migrent dans le profil rouge rouge enfants suspects d un retard ou d un d ficit n cessitant un diagnostic Le pourcentage d enfants en difficult rep r s par cet outil est de 16 9 sur 18526 enfants dans trois d partements 16 5 18 7 VI 5 LERTLA6 Auteurs Brigitte Roy et al Age concern niveau scolaire 2 et 3 trimestre de la GS de maternelle et 1 trimestre du CP Con u par les auteurs pour les m decins L ERTLA6 tout compris prend 20 minutes pour sa r alisation La s lection des items a t r alis e partir d une version 0 pour construire la version 1 Le mat riel comporte une seule image repr sentant une f te foraine Cette image permet de proposer l enfant 18 th mes explorant diff rents domaines Le champ d obser
133. ige des am nagements p dagogiques importants peu compatibles avec une scolarit temps plein dans une classe ordinaire de coll ge Cette forme de scolarisation s accompagne de la continuation d une prise en charge par un service d ducation sp ciale ou de soins dans la Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 71 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 classe d un tablissement sp cialis avec des r ducations et des_ interventions th rapeutiques intensives et pluridisciplinaires dans le respect des exigences de la scolarisation et de la vie personnelle de l enfant ou de l adolescent si l intensit des troubles exige une prise en charge dans un environnement sp cialis La encore ce s jour sauf exception doit avoir une dur e limit e deux trois ans La qualit et la pertinence des prises en charge exigent une mise en coh rence avec bilan p riodique des diff rentes interventions des professionnels Qu elles soient p dagogiques r ducatives ou th rapeutiques les prises en charge n cessitent une valuation de l efficacit des m thodes de r ducation de rem diations ou de compensations p dagogiques utilis es Elles requi rent aussi un d veloppement de la r
134. in et pr cis C est sur ces comp tences que devra s appuyer une prise en charge efficace en particulier sur le plan p dagogique pour contourner les difficult s au lieu de les stigmatiser et d en faire un point de blocage ou un facteur d chec D s lors ces troubles complexes du langage n appellent pas une r ponse simple et unique La proc dure de diagnostic est longue et difficile mais elle est indispensable la d finition de strat gies de prise en charge r ducative et p dagogique efficaces et notamment des projets individualis s Rapport Mme la ministre charg e de l enseignement scolaire f vrier 2000 Jean Charles Ringard A propos de l enfant dysphasique l enfant dyslexique Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 83 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Alors que la probl matique de d part consistait a v rifier si les retards et les checs constat s dans ce domaine taient li s pour partie aux faiblesses du dispositif de d pistage et en particulier des pr suppos s tiologiques fortement impr gn s par l approche psychoth rapique pr suppos s v hicul s par nombre d quipes m dico sociales comme par les RASED la mission a largi son champ d invest
135. ing in psychiatrically disturbed children with previously identified and unsuspected language impairments J Child Psychol Psychiat 1998 39 865 77 COULTER L Semantic pragmatic disorder with application of selected pragmatic concepts Int J Language amp Communication Disorders 1998 33 434 8 CRUTCHLEY A BOTTING N CONTI RAMSDEN G Bilingualism and specific language impairment in children attending language units European Journal of Disorders of Communication 1997 32 267 76 DE KONING H J DE RIDDER SLUITER J G VAN AGT H M REEP VAN DEN BERGH C M VAN DER STEGE H A KORFAGE I J POLDER J J VAN DER MAAS P J A cluster randomised trial of screening for language disorders in toddlers J Med Screen 2004 11 109 16 DELANEY BLACK V COVINGTON C ONDERSMA SJ NORDSTROM KLEE B TEMPLIN T AGER J JANISSE J SOKOL RJ Violence exposure trauma and IQ and or reading deficits among urban children Arch Pediart Adolesc Med 2002 156 280 5 DEMONET JF TAYLOR MJ CHAIX Y Developmental dyslexia Lancet 2004 363 1451 60 DEPONIO P LANDON J MULLIN K REID G An audit of the processes involved in identifying and assessing bilingual learners suspected of being dyslexic a Scotish study Dyslexia 2000 6 29 41 FELSENFELD S BROEN P A MCGUE M A 28 year follow up of adults with a history of moderate phonological disorder educational and occupational results Journal of Speech and Hearing Research 1994 37 1341 53 FLAX JF REA
136. ins de difficult croissante selon l ge une preuve de discrimination d objets entrem l s une preuve de Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 19 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 raisonnement visuospatial inspir du PM47 compl tion de formes la planification par la r solution d un des trois labyrinthes en fonction de l ge pour les enfants les plus jeunes une preuve de s riation de jetons selon deux crit res L attention est explor e par deux tests un test de barrage s lectif une preuve d attention s lective utilisant le tapping La m moire phonologique a court terme est explor e par une preuve de r p tition de chiffres Les apprentissages scolaires sont analys s sur trois versants lecture orthographe et calcul Pour la lecture et l orthographe les items sont diff rents selon la classe suivie par l enfant avec des logatomes pour explorer la voie d assemblage des mots complexes pour la voie d adressage Une lecture de phrases et une preuve de d signation testent la compr hension Pour le calcul diff rentes preuves de d nombrement de lecture de nombres d op rations de rappel de faits arithm tiques et de r solution de problemes sont propos es La BRE
137. ints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Ces am nagements p dagogiques doivent permettre au plus grand nombre d l ves de suivre une scolarit ordinaire Ce n est que pour certains d entre eux pr sentant des troubles s v res et le plus souvent pour une dur e d termin e qu une prise en charge plus globale dans un tablissement sp cialis s av re indispensable En cons quence le d roulement de la scolarit peut s effectuer pour la majorit des enfants et des adolescents concern s dans une classe ordinaire avec des strat gies p dagogiques diversifi es l enseignant veille ce que les situations d apprentissage qu il propose soient suffisamment vari es pour permettre aux l ves d exercer leur compr hension et de manifester les comp tences qu ils ont acquises en d pit de leurs difficult s dans une classe ordinaire conjuguant une adaptation de l enseignement avec des interventions des membres du r seau d aides sp cialis es RASED et un suivi par les m decins de l Education nationale en lien avec des dispositifs d accompagnement m dico social ou encore des professionnels lib raux Dans ce contexte il n y a pas lieu de s opposer des soins ou des r ducations ext rieurs l cole pendant le temps scolaire En effet il peut tre n cessaire d am nager selon les besoins les horaires scolaires pour concilier dans l int r t de l enfa
138. inversion de phon mes dans les groupes cv et vc ajout d un phon me initial lision du phon me final Le contenu des valuations propos es par les enseignants et des valuations propos es par les para m dicaux semble montrer quelques divergences concernant la place respective accorder aux troubles phonologiques et m taphonologiques Dans les valuations des enseignants l accent est mis sur la compr hension le sens et la m taphonologie rimes structure syllabique alors que des preuves comme la r p tition de logatomes ou la discrimination des phon mes sont g n ralement peu repr sent es Quand les valuations sont propos es par les m decins de l Education nationale il y a une sorte de compromis Si un enfant a une faible performance en conscience phonologique m taphonologie il faut s assurer que ce n est pas la cons quence de d ficience en amont discrimination phon mique ou encore plus en amont d ficience de l acuit auditive BSEDS 5 6 version 2 f vrier 2001 L valuation de la conscience phonologique dans le BSEDS comporte l identification des rimes et le comptage et la segmentation syllabique qui sont des preuves propos es aussi par les enseignants Toutefois on peut se demander si ces preuves sont les plus adapt es pour le d pistage des troubles en amont comme il est sugg r Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations
139. ion la commission pourra en tant que de besoin i organiser dans quelques d partements pilotes la validation compl mentaire de certains outils incompl tement valid s tudi s notamment dans les recommandations pour la pratique clinique de l ANAES de mai 2001 ii promouvoir une d marche de validation de nouveaux Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 10 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 outils pour lesquels un manque serait rep re iii inciter a des tudes longitudinales tudes de cohortes de suivi de l efficacit du rep rage et du d pistage et d valuation de la prise en charge des enfants diagnostiqu s comme pr sentant un trouble du langage iv de fagon plus g n rale proposer des tudes et recherches dans ce champ de mani re a donner suite aux propositions d actions futures et perspectives sugg r es dans les recommandations pour la pratique clinique de 1997 2001 pr cit es ANNEXES 4 et 5 Le rapport de l inspection g n rale de l ducation nationale et de l inspection g n rale des affaires sociales a valu les dispositifs m dico sociaux et sanitaires participant a la d tection au d pistage au diagnostic et a la prise en charge des troubles sp cifiques du lan
140. ion de nouveaux outils pour lesquels un manque serait rep r e inciter des tudes longitudinales tudes de cohortes de suivi de l efficacit du rep rage et du d pistage effectu s des enfants diagnostiqu s et d valuation de leur prise en charge e de fa on plus g n rale proposer des tudes et recherches dans ce champ de mani re a donner suite aux propositions d actions futures et perspectives sugg r es dans les RPC 1997 et 2001 pr cit es La commission est install e pour une dur e de 3 ans Afin de mener a bien sa mission elle pourra disposer pour la seconder de la collaboration des services de la direction g n rale de la sant et de la direction de l enseignement scolaire Article 2 La commission est compos e des membres suivants pr sident Pr Louis Vall e chef du service de neurop diatrie h pital Roger Salengro CHRU Lille Dr Georges Dellatolas charg de recherche INSERM U 472 Villejuif Thierry Moreau biostatisticien directeur de recherche INSERM U 472 Villejuif Marie Kugler orthophoniste linguiste CNRS et unit de psychopathologie de l enfant et de l adolescent centre hospitalier Sainte Anne Paris Dr Anne Van Hout h pital Saint Luc Bruxelles Dr Marie Claude Leroux directrice adjointe du service de PMI DIPAS Cr teil Dr Marc Bonnelle m decin lib ral g n raliste Hillion Dr Jean Paul Blanc p diatre lib ral Saint Etienne Dr Michel Habib prati
141. ise en charge pr coce des troubles du langage oral et crit constitue un enjeu majeur de sant publique car les cons quences de ces troubles dans la vie quotidienne des enfants puis des adultes sur l insertion scolaire puis professionnelle peuvent tre pr venues ou att nu es par des prises en charge pr coces adapt es Depuis 2001 le plan d action f d re les efforts des pouvoirs publics professionnels associations et parents dans l objectif d am liorer le d pistage d assurer une prise en charge multidisciplinaire de former les professionnels Il d cline 28 mesures autour de 5 axes mieux pr venir d s l cole maternelle mieux identifier les enfants porteurs d un trouble sp cifique du langage oral et crit mieux prendre en charge mieux informer former et chercher assurer le suivi du plan d action La cr ation d une commission nationale relative aux outils usage des professionnels de l enfance s inscrit dans l axe mieux identifier les enfants porteurs d un trouble sp cifique du langage oral ou crit L objectif de cette commission compos e d experts pluridisciplinaires fran ais et europ ens francophones tait de r diger en se basant sur une synth se objective des connaissances en la mati re ses recommandations concernant le rep rage le d pistage et le diagnostic des troubles sp cifiques du langage oral et crit de l enfant C est l objet du pr sent document mis disposi
142. it en valuant la fois l aspect expressif phonologie vocabulaire morphosyntaxe et r cit r ceptif perception et compr hension et pragmatique emploi du langage dans les interactions sociales et familiales Des preuves talonn es dans la population g n rale permettent la r alisation de ces bilans orthophoniques Par ailleurs les preuves destin es rep rer les enfants entre 5 et 6 ans risque de difficult s d apprentissage de la lecture dans les premi res ann es du primaire doivent inclure la discrimination phonologique les capacit s m taphonologiques la d nomination rapide l organisation syntaxique l attention et la m moire verbale grade C Le bilan orthophonique permet de pr ciser les d ficits et leurs domaines les potentialit s conserv es la r percussion du trouble du langage et les potentialit s d volution de l enfant Il pr cise les indications et modalit s du traitement orthophonique Le bilan orthophonique fait l objet d un compte rendu crit d taill argument et clairement explicit mentionnant les tests utilis s et leurs r sultats Bien que sp cifiques les troubles du langage oral peuvent tre associ s des comorbidit s psychopathologiques et neuropsychologiques souvent intriqu es troubles du comportement et des motions de la m moire de l attention du graphisme Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recomm
143. ite scolaire ou professionnelle ou avec la communication sociale fait craindre que cette interf rence et donc le diagnostic de troubles du langage chez l enfant soit plus probable quand les exigences scolaires professionnelles ou sociales sont fortes que quand elles sont faibles Dans une tude longitudinale r cente Molfese et coll 2003 rapportent que les mesures du niveau socio conomique et de l environnement domestique l ge de 3 ans et de 10 ans taient li es aux performances en lecture 10 ans les mesures environnementales pr coces quand l enfant avait 3 ans taient plus li es aux scores de lecture que les mesures tardives Par ailleurs Delaney Black et coll 2002 rapportent que l exposition des violences et des traumatismes dans l enfance tait li e la lecture et au QI en premi re ann e du primaire Chez les enfants bilingues issus de l immigration la raret du diagnostic de dyslexie a t signal e au Royaume Uni un audit a confirm que l incidence de la dyslexie chez les enfants bilingues serait tr s faible tout en signalant le probl me de l valuation que ce diagnostic soul ve en cas de bilinguisme Deponio et al 2000 Il semble toutefois possible de trouver des m thodes diagnostiques qui ne d pendent pas des connaissances pr alables de la langue Campbell et coll 1997 Ces enfants seraient surrepr sent s ou au contraire sous repr sent s dans les consultations d orthophonistes sel
144. ition et l valuation des connaissances scolaires La prise en charge satisfaisante de ces l ves en milieu scolaire d s lors que les troubles pr sent s sont graves ne peut s effectuer sans qu un partenariat soit tabli avec les personnels sp cialis s intervenant dans le domaine des soins et des r ducations Cette prise en charge suppose en effet la mobilisation d une quipe pluridisciplinaire 1 Les modalit s de prise en charge Dans une majorit de cas l existence de troubles sp cifiques du langage est compatible avec une scolarit dans une classe ordinaire moyennant une information satisfaisante des enseignants Cette information doit leur permettre de mieux appr hender l impact de ces troubles sur les diff rentes situations d apprentissage s quences mobilisant des supports crits productions crites de l l ve apprentissage des langues vivantes trang res et d en tenir compte lors des valuations Il convient en effet que l enseignant aide l l ve conserver la confiance dans ses capacit s et concentrer ses efforts sur des objectifs adapt s Il peut ainsi maintenir un niveau d exigences raisonn suscitant chez l l ve la motivation n cessaire pour compenser les difficult s qui sont les siennes Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 70 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atte
145. itudinales et travaux de recherche sur le d veloppement du langage oral et crit et ses troubles VII 4 9 1 L tude de L Sprenger Charolles montre le r le pr dicteur des preuves phonologiques sur les performances en lecture ainsi que la stabilit relative des difficult s en lecture sur un petit nombre d enfants soigneusement s lectionn s A partir de ces donn es plus pr cises au niveau individuel que celles qui peuvent tre Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 41 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 obtenues par les tudes pid miologiques il serait possible de s lectionner certaines preuves phonologiques de passation rapide et fortement pr dictives des capacit s en lecture pour compl ter le contenu des outils de d pistage ex discrimination phon mique VII 4 9 2 L tude de A Kipfer Piquard sur des enfants fortement s lectionn s confirme le r le pr dicteur des capacit s phonologiques ainsi que d autres preuves comme la connaissance des lettres de l alphabet sur l apprentissage de la lecture VII 4 9 3 Les donn es pr sent es par M Delahaie et W Sterniclaes sur la perception cat gorielle des phon mes qui est la base de la discrimination des phon mes sugg rent
146. ituent sous le 16 percentile dans des mesures langagi res standardis es contre 7 chez les enfants sans trouble et sans ant c dents familiaux Tallal et coll 5 montrent que plus il y a de membres de la famille pr sentant un trouble du langage c est a dire aucun un ou deux membres plus la proportion de descendants ou de germains affect s est importante ce dernier r sultat doit n anmoins tre interpr t avec pr caution tant donn e la petite taille de l chantillon Les r sultats de Doyen et al 6 dans une population fran aise d enfants tout venant confirment ce lien entre nombre de parents affect s et diminution des performances des enfants dans certains domaines langagiers conscience phonologique d nomination rapide r p tition de phrases fluence verbale ainsi que dans une preuve visuo attentionnelle Ressemblance familiale des troubles du langage crit La ressemblance familiale a t largement rapport e dans les troubles sp cifiques de l apprentissage de la lecture Selon Grigorenko 7 la proportion de troubles de la lecture chez les parents est autour de 37 s ils ont un enfant pr sentant des troubles du langage et de 5 seulement s ils n en ont pas Le risque de trouble du langage crit serait multipli par 7 chez les gar ons et par 12 chez les filles si ils elles ont un germain ou un parent avec trouble du langage 7 Plus de 50 des enfants pr senteront un trouble du langage crit 6 an
147. l ge as tu bonne habilet manuelle Par domaine d fini par l analyse en composantes principales du Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 29 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 questionnaire c est la somme des items relatifs l expression du langage qui a un r le pr dictif sur le retard en lecture 4 ans apr s On note par ailleurs que le bilinguisme enfants issus de familles non francophones qui jouait un r le important sur l expression et la compr hension du langage en PS ce qui n a rien d tonnant n a pas d effet propre sur le retard en lecture au CE1 R f rence Watier et al Revue d Epid miologie et de Sant Publique sous presse VIL2 3 Etude transversale des relations entre les questionnaires remplis par les enseignants et les r sultats obtenus ind pendamment aux preuves par des examinateurs ext rieurs autres que les enseignants En Grande Section les items du questionnaire enseignant valuant l expression orale parle b b probl me de langage pas toujours intelligible omissions ou inversions dans les mots taient sp cifiquement et fortement li s aux preuves valuant la m moire verbale s mantique la m moire auditive et phonologique et la phonologie
148. l issue des investigations r alis es en milieu scolaire les parents sont invit s si n cessaire consulter pour leur enfant des professionnels de sant afin qu un diagnostic soit tabli Ce diagnostic pluridisciplinaire s appuie toujours sur un bilan m dical orthophonique et psychologique afin d liminer tout d ficit sensoriel pathologie neurologique trouble cognitif non verbal trouble envahissant du d veloppement ou des carences importantes dans l environnement de l enfant Il doit permettre de pr ciser le caract re sp cifique du trouble et sa s v rit d liminer ou de pr ciser un ventuel trouble associ et d indiquer les modalit s de prise en charge Ces bilans peuvent tre faits en ville aupr s de professionnels de sant ou pour les cas complexes dans des centres de r f rence hospitaliers dont la liste tablie par la direction de l hospitalisation et de l organisation des soins DHOS sera r guli rement publi e par le Comit fran ais d ducation pour la sant CFES La coop ration entre les professionnels a des fins d changes d informations et d laboration Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 69 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 de projets notamment coordination des
149. la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 44 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Vill RECOMMANDATIONS SUR LA DEMARCHE DE REPERAGE DEPISTAGE ET DIAGNOSTIC DES TROUBLES DU LANGAGE Vill 1 Consid rations g n rales sur le d veloppement du langage et ses troubles Pour valuer le langage du jeune enfant il faut tenir compte du rythme des acquisitions stade des premiers mots avant 18 mois a partir de 18 mois stade des 50 mots diff rents qui est essentiel pour enclencher l assemblage des mots et la grammaire pour passer des premiers mots aux premi res phrases et explosion du vocabulaire entre 18 et 30 mois de 100 a 400 mots produits acquisition des premi res cat gories syntaxiques entre 2 et 3 ans notamment de la marque du nom de la marque du verbe et de l utilisation du pronom sujet A 3 ans l enfant moyen fait des nonc s de 3 4 mots et a un stock lexical d environ 1000 mots Parmi les indices les plus importants d un bon d veloppement du langage on retient la diversit lexicale le nombre de mots diff rents la production le nombre total de mots la longueur moyenne d nonc indice de maturit syntaxique l utilisation des pronoms sujet des d terminants marqueurs du nom des pr positions le
150. la perception des intervalles de temps Toplak et al 2003 seraient en faveur d un dysfonctionnement du cervelet dans la dyslexie Nicolson et al 2001 mais cette hypoth se c r belleuse ne pourrait pas expliquer l ensemble des cas de dyslexie Ramus 2003 Un pourcentage important de sujets dyslexiques pr senteraient des troubles du traitement auditif King et al 2003 Le cerveau des dyslexiques serait incapable de traiter des informations br ves en succession rapide Habib 2000 Un d ficit d attention visuelle pourrait contribuer aux troubles de la lecture ind pendamment de tout d ficit phonologique Valdois et coll 2004 La sensibilit la d tection visuelle du mouvement et auditive des fr quences taient li es la lecture et l orthographe chez 350 enfants du primaire Talcott et al 2002 ce qui serait en faveur de la th orie magnocellulaire de la dyslexie Stein 2001 toutefois il y aurait plus de sujets non dyslexiques que dyslexiques avec d ficit magnocellulaire selon la revue de Skoyles et Skottun 2004 REFERENCES ABU RABIA S SIEGEL LS Reading syntactic and working memory skills of bilingual Arabic English speaking Canadian children J Psycholinguist Res 2002 31 661 78 ALLA F GUILLEMIN F COLOMBO MC ROY B MAEDER C Valeur diagnostique de ERTL4 un test de rep rage des troubles du langage chez l enfant de 4 ans Arch P diatr 1998 5 1082 8 ASTINGTON JW JENKINS JM A longitudinal study of the rel
151. les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 culture neuropsychologique voire d nient l existence propre de ces troubles syst matiquement rapport s une tiologie psychog ne les CMP dispensaires du secteur de psychiatrie infanto juv nile semblent moins indiqu s a priori ils sont satur s par la prise en charge des troubles psychiatriques et leurs personnels ne sont pas form s l approche neuropsychologique De plus la prise en charge multidisciplinaire d enfants souffrant de troubles complexes du langage par un CMPP se heurte parfois des obstacles institutionnels dont l interdiction de la double prise en charge lib ral et CMPP enfin les quipes hospitali res semblent tr s faiblement impliqu es en dehors de quelques CHU qui ont ouvert des consultations multidisciplinaires sp cialis es C est pourquoi les minist res ont d cid de cr er des centres de r f rence pour le diagnostic et les pr conisations de prise en charge ainsi que larticulation des dispositifs existants Ces centres ont une fonction d animation de r seaux mais aussi de recherche et d enseignement Ils sont encore trop peu nombreux m me si certains fonctionnent de fa on satisfaisante sans attendre le label Enfin on trouve par d faut des enfants souffrant de troubles complexes du langage dans des tablissements et services sp cialis s au
152. lev niveau d tude de la m re bas parents non mari s Stanton Chapman et coll 2002 Dans l tude de Johnson et coll 1997 l exposition pr natale aux drogues tait un facteur de risque de retard du langage 2 5 Facteurs neurologiques Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 101 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Le r le de certaines pathologies neurologiques comme l pilepsie e g Rapin 1995 dans les troubles du langage de l enfant et l association de ces troubles avec les observations en imagerie c r brale ne seront pas d taill s ici Le d ficit en acides gras hautement insatur s contribuerait aux troubles du d veloppement Richardson 2004 2 6 Troubles du langage et troubles du comportement facteurs psychiatriques Un grand nombre d tudes montrent que l association des troubles du d veloppement du langage avec des troubles psychiatriques est extr mement fr quente Baker et coll 1987 Noterdaeme et coll 1999 Parmi ces troubles psychiatriques associ s le syndrome le plus souvent signal est l hyperactivit avec d ficit attentionnel Beitchman et coll 1989 Levy et coll 1996 Javorsky 1996 Les d ficits s v res du langage et de la communication parfois non diagnostiqu
153. lexit des mesures mettre en uvre il est souhaitable d assurer le suivi institutionnel des mesures arr t es Cette t che a t d volue un comit interminist riel permettant de consolider le partenariat d j tabli De m me il semble souhaitable tant au plan d partemental que r gional de conduire la r flexion dans un cadre partenarial en associant les associations sp cifiquement concern es Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 76 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Vous voudrez bien alerter nos services sur toute difficult dans la mise en uvre de la pr sente circulaire La ministre de l emploi et de la solidarit Elisabeth Guigou Le ministre de l ducation nationale Jack Lang Le ministre de la recherche Roger G rard Schwartzenberg La ministre d l gu e la famille l enfance et aux personnes handicap es S gol ne Royal Le ministre d l gu la sant Bernard Kouchner ANNEXES RESSOURCES Plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage consultable sur http www sante gouv fr htm actu index htm ou http www education gouv fr Haut comit de la sant publique revue trimestrielle de mars 1999 Actualit et dossier en sant
154. lors du rep rage de difficult s MISE EN OEUVRE Moyens envisag s Un bilan des exp riences existantes est n cessaire saisine de l observatoire de la lecture sur les conclusions tirer de l exp rience grenobloise analyse de l exp rience nationale faite en 1999 sur 30 000 enfants test s au cours de la sixi me ann e en cours la Direction de la Recherche des Etudes de l Evaluation et des statistiques DREES Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 56 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Mise en place d un groupe national compos de fran ais et europ ens francophones experts pluridisciplinaires des troubles du langage d enseignants et de membres de l administration secr tariat d Etat la Sant et aux handicap s minist re de l Education Nationale services de Protection Maternelle et Infantile charg d une r flexion sur les tests recommander lors d un rep rage g n ralis chez les 3 4 ans que permettent les bilans faits par la P M I l entr e de l cole maternelle le taux de couverture variable selon les d partements et chez les 5 6 ans lors du bilan obligatoire qu assure le service de sant scolaire avant l entr e en cours pr paratoire le taux de c
155. lt s de langage et peuvent mettre en place des ateliers de langage avec l aide des RASED avant de d cider si ce type de soutien n aboutit pas une am lioration signaler ces difficult s au m decin scolaire Trois risques leur niveau ont t soulign s celui de la stigmatisation trop rapide de difficult s susceptibles de s amender ou dispara tre spontan ment Celui d une r tention prolong e de l enfant dans un milieu scolaire prot g entra nant un retard de diagnostic et de prise en charge et une errance th rapeutique Celui d un signalement trop h tif pour une admission vers une structure sp cialis e non adapt e la prise en charge sp cifique Cette situation peut s expliquer par le manque d enseignants form s ce type de d tection et par la m connaissance mutuelle des personnels enseignants et m dicaux Le d pistage permet en principe des personnels form s d identifier les v ritables troubles du langage apr s limination d autres hypoth ses surdit autisme psychose Mais les services de m decine scolaire ont des effectifs insuffisants et un turn over important quant aux services de PMI leur action est largement d pendante de la reconduction par le Conseil g n ral de tels efforts les professionnels sp cialis s dans la prise en charge notamment les orthophonistes risquent de n gliger lapproche multidisciplinaire des troubles s v res et de leur r
156. manque de donn es longitudinales Pour un des questionnaires le QLC destin aux enseignants de la petite section de l cole maternelle il existait bien un suivi des enfants jusqu au CE1 mais les donn es de cette tude tude CM n avaient jamais t analys es Pour la plupart des autres outils il existait un recueil de donn es normatives dans la population Depuis plusieurs tudes longitudinales ont t entreprises dans un but de validation de certains de ces outils La journ e de travail du 21 janvier 2005 organis e l instigation de la commission sous l gide de l Inserm et que nous pr sidions avait pour objectif essentiel de faire le point sur ces travaux pr sentation des tudes l initiative des auteurs des outils analyse de l tude CM pr sentation des r sultats de l enqu te en Sa ne et Loire tude CCM et enqu tes longitudinales en cours Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 16 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Le terme validation des outils de rep rage d pistage des troubles sp cifiques du langage oral et crit chez l enfant comprend plusieurs aspects qu il faut examiner ind pendamment de la commercialisation ou non de ces outils 1 Inclusion d preuves o
157. ment tudi e tant sur le plan pid miologique comorbidit que sur celui de la g n tique mol culaire Elle ouvre la voie plusieurs hypoth ses troubles de la lecture et de l attention seraient les manifestations d un m me processus pathophysiologique les troubles de l attention seraient secondaires puisque cons quences des troubles de la lecture il y aurait ind pendance entre ces deux types de difficult s 46 mais un m me QTL situ sur le chromosome 6p aurait des effets pl iotropiques sur ces deux troubles 27 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 111 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Dans les tudes en g n tique comportementale que le support soit la ressemblance familiale ou la biologie mol culaire l valuation du ph notype est un aspect essentiel La pertinence du lien que l on peut esp rer faire entre des caract ristiques biologiques et un trait clinique est entre autre particuli rement cautionn e par le choix et la mesure du ph notype Dans le cadre des troubles du d veloppement du langage chez l enfant il est remarquer qu il n existe pas de consensus quant l valuation langagi re Si on s appuie sur les tudes familiales les plus r centes il est notable que
158. ment du langage et les observations lors de l examen par les m decins de l ducation nationale en grande section poursuite oculaire motricit fine praxies etc afin de pr ciser l int r t ventuel pour le d pistage de ces observations X1 1 11 Dans tous les cas il y a n cessit de bien diff rencier les valeurs mesurables et non mesurables au risque de rendre la validation impossible ainsi que d valuer l efficacit long terme des m thodes de rep rage et de d pistage des troubles du langage IX 2 Perspectives de recherches Il appara t clairement suite aux travaux de cette commission que le nombre de donn es recueillies sur le theme des troubles d apprentissage du langage oral et crit et des outils sy rapportant est lev L augmentation du nombre de tests ne semble pas pertinente dans l am lioration du diagnostic et de la prise en charge des enfants pr sentant un trouble du langage Il appara t tout aussi n cessaire qu une coop ration s tablisse entre les diff rentes approches r alis es dans le domaine des troubles des apprentissages du langage psychologique psychiatrique neurologique orthophonique et les diff rents professionnels de l enseignement La recherche pid miologique doit se faire en troite collaboration avec la recherche clinique et fondamentale Il y a n cessit de d finir des objectifs communs entre les diff rentes approches Il est particuli rement important d vi
159. mes normalement acquis chaque stade du d veloppement compte tenu de l ge et de la langue du sujet par exemple erreurs dans la production des phon mes leur utilisation leur repr sentation ou leur organisation cela inclut de mani re non limitative des substitutions d un phon me par un autre ou des omissions de certains phon mes comme ceux en position finale B Les difficult s dans la production des phon mes interf rent avec la r ussite scolaire ou professionnelle ou avec la communication sociale C S il existe un retard mental un d ficit moteur affectant la parole un d ficit sensoriel ou une carence de l environnement les difficult s de langage d passent habituellement celles associ es ces conditions Il CIM 10 ll 1 Trouble sp cifique de l acquisition de l articulation L utilisation par l enfant des phon mes est inf rieure au niveau correspondant son age mental mais avec un niveau linguistique normal 12 Trouble de l acquisition du langage de type expressif Les capacit s de l enfant a utiliser le langage oral sont nettement inf rieures au niveau correspondant son ge mental mais la compr hension du langage se situe dans les limites de la normale Le trouble peut s accompagner d un trouble de l articulation lI 3 Trouble de l acquisition du langage de type r ceptif Les capacit s de l enfant comprendre le langage sont inf rieures au niveau correspondant son
160. n l cole En tout tat de cause le principe du libre choix des familles tout au long de leurs d marches de consultation doit ici tre rappel De m me chaque intervenant veille dans le cadre de son exercice au respect du secret professionnel qui s impose dans l int r t de l enfant et des familles 1 Pr venir sans stigmatiser En milieu scolaire le rep rage est rendu complexe par le fait que dans une premi re approche les manifestations de ces troubles sauf dans les cas tr s s v res d atteinte du langage oral ne sont pas radicalement diff rentes de celles qui peuvent se pr senter chez nombre d l ves En effet la nature et la forme des difficult s relatives au langage oral ou crit sont multiples leur intensit variable leurs origines souvent incertaines Nombre d entre elles sont transitoires en lien avec la situation scolaire qui confronte l enfant un contexte social nouveau plus ou moins loign de celui qu il vit dans sa famille ainsi qu des apprentissages dont il peut certains moments mal percevoir le sens et la finalit parce qu ils sont diff rents de ceux qu il a pu effectuer de mani re spontan e L identification des troubles sp cifiques du langage n est pas ais e parce que les difficult s observ es dans le domaine de la ma trise de la langue orale et crite peuvent rev tir une pluralit de significations C est pourquoi l cole doit se garder d un double cueil c
161. n change entre la famille les professionnels de sant et les professionnels de l enseignement A cette fin des outils d valuation et de d pistage des troubles du langage feront l objet de recommandations par une commission d experts pluridisciplinaire qui pr cisera galement les modalit s d utilisation et d interpr tation des donn es On constate en effet que les m thodes propos es en France ce jour sont r centes et parfois non valid es Certains travaux sur le sujet ont cependant d j t engag s Il est possible de les consulter sur le site Internet de l Agence nationale d accr ditation et d valuation en sant ANAES Pour une meilleure efficacit du d pistage d s l cole maternelle il convient enfin de renforcer la continuit entre la protection maternelle et infantile et la m decine de promotion de la sant en faveur des l ves La g n ralisation de la transmission du dossier m dical de liaison rempli par la PMI institu par l arr t interminist riel du 18 ao t 1997 publi au JO du 2 septembre 1997 permet d assurer en lien avec les familles le suivi prioritaire des enfants n cessitant une attention particuli re Enfin si les difficult s d apprentissage de la lecture n ont pas suscit d tudes approfondies ant rieurement l occasion de l valuation en d but de CE 2 la situation des enfants pr sentant des comp tences faibles en lecture fera l objet d un examen attentif A
162. n charge les enfants souffrant de troubles complexes du langage alors m me qu ils n ont pas t cr s pour les traiter de mani re sp cifique et d autre part un tat des lieux de la situation sur le territoire 1 1 Les dispositifs p dagogiques et de soins existants si certains d entre eux sont sp cialis s dans la prise en charge d enfants en difficult ou handicap s aucun n a t sp cifiquement institu pour prendre en charge les enfants souffrant de troubles complexes du langage Ils prouvent des difficult s pour mettre en place une d marche souple coordonn e faisant intervenir des acteurs d origine et de disciplines diff rentes L cole s ouvre de plus en plus la n cessit de prendre en compte les besoins p dagogiques sp cifiques de certains enfants tout en tentant de ne pas les stigmatiser Cependant dans l tat actuel des pratiques les structures sp cialis es semblent peu Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 84 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 adapt es l accueil de ces enfants et adolescents souvent d intelligence normale ou sup rieure sauf a transgresser les instructions officielles Ces dispositifs scolaires pourraient pourtant s av rer
163. n et en compr hension les deux sous domaines n tant pas syst matiquement explor s au sein d une m me tude La compr hension orale touche des aspects tr s vari s tels que la morphosyntaxe ou l organisation du r cit et donc difficilement comparables Le Ql performance est utilis dans quelques tudes en tant qu valuation du domaine non langagier consid r comme normal chez les enfants pr sentant des troubles sp cifiques du langage La d nomination rapide met en jeu des processus complexes dans les tudes ici recens es elle ne concerne que les chiffres et les lettres elle est li e la reconnaissance visuelle de ces derniers et sa vitesse traduit le passage d un stimulus crit visuel la parole traitement qui selon certaines hypoth ses par exemple c r belleuses serait perturb parce que pas assez automatique chez les personnes dyslexiques L valuation du langage crit met en jeu diff rents processus cognitifs connaissance de l alphabet comp tences phonologiques comp tences orthographiques et compr hension crite L accent est surtout mis sur les aspects phonologiques lecture de logatomes et orthographiques lecture de mots et de phrases reconnaissance de l orthographe dont on sait que l un et ou l autre peuvent dysfonctionner chez le lecteur dyslexique Dans ce cadre la lecture semble tre Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommanda
164. nale Psychologues M decins de famille Centres de Orthophonistes r f rence P diatres M decins G n ralistes P diatres ou M decins G n ralistes form s l utilisation des tests Le rep rage et le d pistage doivent r pondre une attitude pragmatique par rapport au choix des outils et l volution de ces derniers en fonction des donn es issues de la recherche Le choix de l outil r pond au processus de signalement de l enfant rep r en difficult A l cole ce sera l enseignant au domicile ce seront les parents le m decin g n raliste ou le p diatre Les troubles d apprentissage peuvent tre aussi constat s lors d une consultation syst matique par le m decin de famille Le rep rage doit tre r alis en PS et en GS compl t si n cessaire par un test de d pistage L examen en grande section maternelle est un moment privil gi Les parents se pr sentent cette consultation dans 85 des cas enqu te nationale Ils Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 48 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 rencontrent le m decin scolaire et les difficult s de l enfant peuvent tre analys es en commun avec l avis des diff rents intervenants aupr s d
165. naugure donc une approche qui m riterait d tre tendue l ensemble de la question des handicaps quand ceux ci ne n cessitent pas une prise en charge institutionnelle au long cours L int gration scolaire doit se faire par une adaptation de la p dagogie aux besoins sp cifiques de ces enfants comme en g n ral devraient tre trait es les d ficiences l g res et les difficult s de tous les l ves Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 92 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 La r ducation et les soins doivent tre d pendants du diagnostic mais en m me temps tre valu s p riodiquement et r orient s en tant que de besoin dans leur intensit leur diversit et leur organisation Une conception du handicap qui vise a compenser les d savantages r sultant moment donn de l incapacit vitera de classer les populations et les institutions en cat gories selon les d ficiences et permettra une allocation plus souple des moyens de prise en charge de tous les handicaps Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 93 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants attei
166. nce phonologique avant et apr s apprentissage de la lecture chez l enfant la conscience phonologique serait essentiellement cons quence de l apprentissage de l alphabet et du d chiffrage syllabique ou lexical Dans ce sens le seul moyen pour am liorer la conscience phonologique des enfants en grande section de maternelle par exemple serait de leur enseigner d j la lecture par la m thode analytique Pour d autres la conscience phonologique serait aussi un pr alable l apprentissage de la lecture et son entra nement ind pendamment de l crit a t envisag pratiqu et test Dans la revue sur l tat des connaissances de l int r t d un entra nement phonologique pour am liorer le niveau de lecture des l ves le r sultat le plus important concernant ce d bat est que la manipulation conjointe des phon mes et des lettres donne de meilleurs r sultats que la manipulation des phon mes seuls sans les lettres voir annexe 11 Ce r sultat para t essentiel vue que la manipulation conjointe des phon mes et des lettres est couramment pratiqu e l cole alors que la manipulation des phon mes seuls sans les lettres serait plut t du domaine de la r ducation ou de la recherche Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 117 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d
167. ne valuation individuelle et d un examen Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 58 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 m dical qui ont pour but de v rifier l existence du trouble du langage et sa sp cificit La d cision de r aliser un bilan orthophonique d pendra des r sultats de ces examens 2 On peut distinguer plusieurs tapes dans l identification d un trouble sp cifique du langage oral chez l enfant entre 3 et 6 ans On peut consid rer que pratiquement toutes les m thodes propos es en France sont tr s r centes et se trouvent au d but de leur d veloppement Tableau 1 Le contenu de ces instruments fran ais est dans l ensemble en accord avec les travaux internationaux montrant quels sont les items ou preuves les plus pertinents pour d limiter le groupe d enfants d ge pr scolaire pr sentant des troubles sp cifiques du langage Tableau 1 Outils de rep rage et de d pistage des troubles du langage oral OUTILS AGES D UTILISATION VALIDATION Questionnaires DPL 3 3 ans 3 ans et 6 mois en cours Chevrie Muller 3 ans et 6 mois 3 ans et 9 mois Batteries de tests ERTL 4 3 ans et 9 mois 4 ans et 6 mois en cours PER 2000 3 ans
168. nfants atteints d un trouble sp cifique du langage une commission nationale relative aux outils usage des professionnels de l enfance et compos e d experts pluridisciplinaires fran ais et europ ens francophones est cr e Elle a pour mission principale de faire une synth se objective des connaissances en la mati re et d laborer au niveau national des recommandations pour les professionnels notamment sur les outils d valuation de d pistage et de diagnostic des troubles sp cifiques du langage oral et crit de l enfant Objectif principal Recenser les outils disponibles pertinents maniables et scientifiquement valid s Pr ciser les objectifs de chacun de ces outils indications modalit s d utilisation suites donner Elaborer des recommandations sur l utilisation de ces outils afin de permettre la r alisation par le comit fran ais d ducation pour la sant CFES pour les professionnels d une communication au niveau national sur ces outils action n 15 du plan Mise en uvre 1 D s son installation la commission s attache identifier en s appuyant sur les r cents travaux de l ANAES sur le sujet des instruments de d pistage performants et valid s Pour chaque outil seront pr sent s avec pr cision ses objectifs et indications l ge de l enfant la qualification de l utilisateur les facteurs de confusion prendre en compte langue maternelle crit res d appr ciation clinique examen
169. nies des malformations bucco phonatoires le b gaiement et les troubles acquis du langage ne font pas l objet des pr sentes recommandations Ces recommandations sont destin es tous les professionnels de sant concern s par les troubles du langage oral de l enfant de 3 6 ans Les recommandations propos es sont class es en grade A B ou C selon les modalit s suivantes E Une recommandation de grade A est fond e sur une preuve scientifique tablie par des tudes de fort niveau de preuve par exemple essais comparatifs randomis s de forte puissance et sans biais majeur m ta analyse d essais contr l s randomis s analyse de d cision bas e sur des tudes bien men es E Une recommandation de grade B est fond e sur une pr somption scientifique fournie par des tudes de niveau interm diaire de preuve par exemple essais comparatifs randomis s de faible puissance tudes comparatives non randomis es bien men es tudes de cohortes Une recommandation de grade C est fond e sur des tudes de moindre niveau de preuve par exemple tudes cas t moins s ries de cas En l absence de pr cision les recommandations propos es correspondent a un accord professionnel 1 Toute pr occupation exprim e concernant le langage de l enfant doit tre prise en compte qu elle provienne des parents des enseignants ou de professionnels de sant Cette plainte doit aboutir la r alisation d u
170. nt Les outils de rep rage d pistage propos s en PS sont fortement d pendants de l ge de l enfant Cette donn e doit tre prise en compte dans la d finition des scores limites classant les enfants a risque a surveiller ou sans probleme Par exemple entre la fin de la GS et le d but du CP le score limite propos pour ERTLA6 passe de plus de 6 checs sur 18 preuves a plus de 2 checs sur ces m mes 18 preuves VIIL9 2 Le niveau socioculturel des parents L effet important du niveau socioculturel NSC des parents sur les performances langagi res de l enfant est signal dans toutes les tudes Il est d j signal chez l enfant bien avant 3 ans a propos par exemple du babillage L ensemble des donn es conduit a consid rer que le NSC bas de la famille est un facteur de risque de difficult s de langage oral et crit de l enfant VIIL9 3 Le signalement par les parents Le signalement par les parents de difficult s de langage dans leur propre enfance est un facteur de risque de troubles du langage chez leur propre enfant Le signalement par les parents d une inqui tude quant au langage de leur enfant est un facteur de risque de troubles du langage ou des apprentissages chez leur enfant VIIL9 4 L appr ciation par l enseignant L appr ciation par l enseignant de l expression orale de l enfant a 3 ans et demi a l aide d un petit nombre de questions peut aider rep rer les enfa
171. nt scolarisation et interventions sp cialis es Ces projets individualis s tablis en cole primaire doivent trouver un prolongement adapt l volution des besoins particuliers de chaque l ve en coll ge et en lyc e En effet si l existence de ces troubles n interdit pas aux l ves de suivre une scolarit ordinaire leur impact demeure sensible pour nombre d entre eux tout au long de leur scolarit pour les enfants ou adolescents pr sentant des formes s v res moins de 1 des l ves dans une classe d int gration scolaire CLIS dans une cole ordinaire avec l aide des services d ducation sp ciale ou de soins pour une dur e variable selon la s v rit des troubles pr sent s par chaque enfant ce dispositif collectif de scolarisation est structur autour d un projet p dagogique pr cis labor pour des l ves pr sentant des besoins ducatifs suffisamment proches il doit favoriser autant qu il est possible la participation de l l ve aux activit s d une classe correspondant sa classe d ge L objectif est bien de conforter les apprentissages en langue orale et crite d accro tre l autonomie de l l ve pour faciliter d s que possible son retour en classe ordinaire avec un projet individualis dans des unit s p dagogiques d int gration UPI en coll ge galement structur es autour d un projet p dagogique pr cis pour des adolescents pr sentant des troubles dont la s v rit ex
172. nt un r le important des facteurs familiaux et g n tiques dans les troubles sp cifiques du d veloppement du langage oral et crit de l enfant Ce sujet a t peu tudi jusqu pr sent en France o m me les tudes mettant en vidence une ressemblance familiale dans les troubles du langage semblent manquer En g n tique humaine les tudes familiales sont principalement bas es sur le postulat suivant si la ressemblance entre deux individus pour un trait donn est li e leur proximit g n tique alors il y a de fortes chances que ce trait ait une origine g n tique voir par exemple Carlier et Roubertoux 1999 1 pour une discussion sur les limites de cette affirmation Trois types d tudes familiales sont classiquement utilis s les tudes d adoption la ressemblance familiale et les tudes de jumeaux Les tudes d adoption permettent de dissocier l influence du patrimoine g n tique et des effets maternels pr nataux d une part de celle de l environnement postnatal d autre part A notre connaissance il n existe qu une seule tude longitudinale d adoption centr e sur le d veloppement du langage et ses troubles sp cifiques Il s agit du Colorado Adoption Project Les r sultats seraient en faveur d une implication de facteurs g n tiques ils sont d crits et rassembl s dans la r cente revue sur cette question de Stromswold 2 Les tudes de ressemblance familiale permettent de d crire de m
173. nts risque d un retard dans l apprentissage du langage crit 4 ans plus tard au CE1 VIIL9 5 La phonologie L int r t de l valuation de la phonologie pour rep rer les enfants risque de difficult s d apprentissage de la lecture a t d montr par les tudes cit es dans ce rapport Toutefois ces tudes ne montrent pas que seule la phonologie serait int ressante pour ce d pistage IX PERSPECTIVES Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 51 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Pour l avenir les perspectives sont a envisager a deux niveaux l optimisation des diff rents tests et le d veloppement de travaux collaboratifs entre chercheurs cliniciens neurop diatres neurologues psychiatres orthophonistes et enseignants IX 1 Perspectives concernant les tests de rep rage et de d pistage Il faut poursuivre les tudes de validation Les tudes r aliser dont certaines sont en cours peuvent tre r sum es comme suit X1 1 1 QLC validation de l utilisation de scores partiels et des versions tr s courtes s lection de quelques items ayant une valeur pr dictive du retard en lecture X1 1 2 DPL3 proposer des normes d valuation pour chaque mois d age suivre l
174. nts d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 12 Description des outils pour le rep rage le d pistage et l analyse des troubles du langage chez l enfant 1 Questionnaires propos s pour le d pistage de troubles langage comportement apprentissages chez l enfant entre 3 et 4 ans L enseignant de la petite section de l cole maternelle pour le QLC ou un adulte connaissant bien l enfant et comp tent pour le DPL3 r pond des questions sur les acquis et le comportement de l enfant Si le nombre d appr ciations n gatives d passe un certain seuil une surveillance ou des bilans et examens sont propos s 1 1 D pistage Pr vention Langage a 3 ans DPL3 10 questions 1 L enfant communique spontan ment avec les adultes 2 L enfant utilise spontan ment le langage oral dans les activit s 3 L enfant fait ses premiers bonhommes t tards 4 L enfant imite le cercle et le ferme 5 L enfant comprend les ordres simples non accompagn s de gestes 6 L enfant d signe sur demande 7 L enfant exprime spontan ment verbalement ses sentiments ses d sirs ses difficult s 8 L enfant conna t le nom des objets qui lui sont familiers et nomme lorsqu on lui demande 9 L enfant construit des phrases du type sujet verbe compl ment et utilise le je a l occasion 10 L enfant articule de fa on satisfaisante pour que le m
175. nts d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 7 D finition des troubles sp cifiques du langage selon le DSM IV et la CIM 10 I DSM IV chapitre troubles de la communication ll 1 Trouble du langage de type expressif Crit res diagnostiques A Les scores obtenus sur des mesures standardis es du d veloppement des capacit s d expression du langage sont nettement au dessous des scores obtenus sur des mesures standardis es des capacit s intellectuelles non verbales d une part de ceux obtenus sur des mesures standardis es du d veloppement des capacit s r ceptives du langage d autre part La perturbation peut se manifester sur le plan clinique par des sympt mes tels que vocabulaire notablement restreint erreurs de temps difficult s d vocation des mots difficult s construire des phrases d une longueur ou d une complexit appropri es au stade du d veloppement B Les difficult s d expression interf rent avec la r ussite scolaire ou professionnelle ou avec la communication sociale C Le trouble ne r pond pas aux crit res du trouble de langage de type mixte r ceptif expressif ni ceux d un trouble envahissant du d veloppement D S il existe un retard mental un d ficit moteur affectant la parole un d ficit sensoriel ou une carence de l environnement les difficult s de langage d passent habituellement celles associ
176. nts pour Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 86 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 justifier d un taux d incapacit sup rieur 50 et de l octroi mensuel d une AES Manifestement cette vocation n est pas suffisamment claire L interpr tation trop rigide du guide bar me que font les CDES est particuli rement mal adapt e aux troubles complexes du langage qui sont des troubles volutifs et n cessitent des solutions souples et individualis es La m connaissance du mode d emploi du bar me aboutit des in galit s importantes dans les d cisions d attribution L effort r cent fait par les centres de r f rence pour mieux documenter les dossiers pr sent s en CDES devrait faciliter la t che des quipes sous r serve de les mieux former une approche du handicap comme r sultante de d savantages multifactoriels plut t que de diagnostics inscrits sur une chelle d incapacit s 1 2 Dans les six d partements visit s la mission a observ que les parcours des enfants souffrant de troubles complexes du langage rel vent encore trop souvent du parcours du combattant La d tection est essentiellement le fait des enseignants de maternelle qui savent observer l enfant rep rer des difficu
177. ois preuves obligatoires R p tition de sept mots et de sept logatomes plurisyllabiques Description de six images valuant le niveau s mantico relationnel Description d une image valuant le niveau morphosyntaxique Deux preuves facultatives R p tition de trois phrases de sept ou huit mots R p tition de l une de ces trois phrases alors qu elle avait t produite en voix chuchot e Evaluation de la voix et du d bit 3 Epreuve de Rep rage des Troubles du Langage et des Apprentissages 6 ans ERTLA6 fin GS d but CP Dur e de passation 15 20 minutes Dix huit valuations seraient possibles en un temps tr s court et en utilisant un mat riel tr s simple 1 rep rage spatio temporel production de termes temporels acc s un terme g n rique capacit s de synth se 2 s riation spatio temporelle compr hension termes temporels et ordinalit 3 m moire court terme sur un mat riel verbal peu charg de signification 4 capacit s m taphon miques 5 capacit d nombrer comparer deux quantit s effectuer des op rations simples en manipulant correspondance terme terme 6 m moire court terme boucle phonologique d codage et recodage d unit s non significatives discrimination auditive audition articulation parole 7 conscience m taphonologique au niveau de la rime 8 repr sentation mentale capacit d associa
178. on la zone g ographique Winter 1999 Leurs performances aux batteries de tests de langage les diff rencieraient Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 100 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 aussi bien du groupe d enfants ayant un retard de langage que du groupe d enfants ayant un d veloppement normal du langage Crutchley et coll 1997 Le bilinguisme n avait pas de cons quences n gatives sur l apprentissage de la lecture dans l tude d Abu Rabia et Siegel 2002 2 3 Facteurs g n tiques et tude des familles Une agr gation familiale des troubles sp cifiques du langage a t r guli rement retrouv e et plusieurs tudes r centes apportent des arguments en faveur des facteurs g n tiques voir annexe 9 Toutefois il n y aurait pas encore de relation directe tablie entre des sympt mes par exemple le type du d ficit phonologique et les localisations g n tiques Demonet et al 2004 Pour ne citer que quelques tudes r centes la pr valence des troubles sp cifiques du langage serait entre 20 et 40 en cas d ant c dents familiaux de troubles du langage et de 4 en l absence de tels ant c dents par ailleurs les maladies auto immunes seraient plus fr quentes dans les familles av
179. oral ou d acquisition du langage crit Il est par ailleurs n cessaire de r aliser des tudes th rapeutiques prospectives comparatives afin de pr ciser quelles sont les m thodes les plus efficaces et quelles populations peuvent en b n ficier Il est n cessaire d am liorer la formation des diff rents acteurs impliqu s dans le d pistage et la prise en charge des troubles du d veloppement du langage oral Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 64 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 3 Circulaire interminist rielle DGS SD 6 D MEN n 2002 68 du 4 f vrier 2002 relative a la mise en uvre d un plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage oral ou crit MINISTERE DE L EMPLOI ET DE LA SOLIDARITE Direction g n rale de la sant Bureau SD 6 D MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE MINISTERE DE LA RECHERCHE NOR MESP0230038C Texte non paru au Journal officiel R f rences Circulaire DH EO 97 n 97 277 du 9 avril 1997 relative aux r seaux de soins et communaut s d tablissements Circulaire DGS SQ 2 DAS DH DSS DIRMI 99 648 du 25 novembre 1999 relative aux r seaux de soins pr ventifs curatifs palliatifs ou sociaux Circulaire DHOS 01 2001 209 du 4 ma
180. organiser leur regard et leur perception de l enfant Si l outil est tr s l ger dans ses modalit s de passation son utilisation syst matique ne posera pas de grand probl me Comme le signalent les enseignants qui en ont l exp rience le fait d utiliser un outil conduit observer l enfant un peu diff remment ce qui peut corriger l impression globale dans un sens ou dans l autre Ces outils permettent de formaliser une suspicion de trouble du langage lls permettent d aller au del d une intuition Les difficult s objectiv es par un outil sont plus facilement accept es par la famille que l impression de l enseignant qui peut tre critiqu e par les parents L outil modifie le regard de l enseignant sur l enfant Certes souvent l outil renforce l impression intuitive mais il apporte des informations suppl mentaires sur les comp tences de chaque enfant dans les diff rents domaines explor s non seulement langagier mais aussi non verbaux comportements attention structuration du temps et de l espace Ainsi l utilisation d un outil de rep rage ou de d pistage peut modifier la pratique p dagogique par l objectivation de la difficult pr sent e par l enfant Par ailleurs apr s appropriation d un outil par l enseignant son utilisation syst matique qui aura pu tre difficile au d but durant les premiers mois d utilisation devient plus facile ensuite du fait de l autoformation de l enseignant Rapport de la commi
181. otes Dans l ensemble on trouve tr s souvent la r p tition de phrases la construction de phrases le vocabulaire preuves de d nomination et de d signation sur images et la compr hension preuves d ex cution de consignes on y trouve souvent la perception auditive et visuelle l articulation la discrimination de sons la m moire verbale court terme l criture de lettres et de chiffres Dans plusieurs tudes la pr sence d ant c dents familiaux de troubles du langage est consid r e comme un facteur de risque majeur de troubles du langage chez l enfant Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 127 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005
182. oubles du langage 4 ans 1999 2001 Archives de p diatrie 2003 10 869 75 Roy B Int r t d une preuve de rep rage des troubles du langage lors du bilan m dical de l enfant de 4 ans ERTL4 M decine et Hygi ne 1993 51 375 377 Roy B ERTL4 et ERTLA6 des outils de rep rage l usage des m decins R ducation orthophonique 2000 204 65 92 Roy B Maeder C Kipffer Piquard A Blanc J Alla F Epreuves de rep rage des troubles du langage et de l apprentissage de l enfant de 6 ans ERTLA6 Nancy Com Medic 2000 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 24 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Roy B Comp tences langagi res n cessaires aux apprentissages scolaires Enfants de Lorraine 1999 11 Loos Ayav C Roy B Blanc JP Aptel E Maeder C Kipfler Piquard A Alla F Validit des Epreuves de Rep rage des Troubles du Langage et des Apprentissages de l enfant de 6 ans ERTLA6 tude prospective Sant Publique sous presse VI 6 Le PER 2000 Protocole d Evaluation Rapide Auteur Pierre FERRAND et Maryse FORGUE Age concern 3 ans 6 mois 5 ans 6 mois Con u par les auteurs pour les orthophonistes Le PER2000 est issu du TDP81 Test de D pistage Pr coce qui est un des premiers o
183. ouverture de cet examen est de 92 sur les conduites p dagogiques promouvoir vis vis des enfants rep r s Ce groupe s appuiera sur le travail de l ANAES en cours sur les troubles du langage oral dont les conclusions devraient tre rendues publiques en mars 2001 Calendrier D but des travaux en 2001 Mise en place du groupe national d experts avant l t 2001 Premi res conclusions fin 2001 Co t Frais de transport et de fonctionnement des membres du groupe de travail Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 57 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 2 Texte des recommandations de l Agence Nationale d Accr ditation et d Evaluation en Sante L orthophonie dans les troubles sp cifiques du langage oral chez l enfant de 3 a 6 ans Mai 2001 Ces recommandations concernent les indications de l orthophonie dans les troubles primaires et sp cifiques du d veloppement du langage oral chez l enfant de 3 6 ans sp cifiques dans le sens qu ils ne s accompagnent pas de d ficience mentale qu ils int ressent le langage et peu ou pas les autres fonctions cognitives Les troubles du langage secondaires des pathologies neurologiques psychiatriques et ou sensorielles bien d fi
184. pistage d j valid s Corr lations entre les diff rents outils de d pistage Corr lations d une preuve incluse dans un outil de d pistage cens e valuer la fonction x avec une preuve de r f rence valuant la fonction x en effet certains outils comportent une valuation rapide non seulement du langage mais aussi de la m moire de l attention du calcul etc 6 Sensibilit sp cificit valeur pr dictive positive et n gative de l outil de d pistage par rapport un bilan qui sert de r f rence Il s agit d obtenir chez les m mes enfants le r sultat au d pistage et le r sultat un examen de r f rence ce dernier tant cens indiquer si l enfant pr sente vraiment un probl me ou non Cela permet de fixer le score limite au test de d pistage donnant les meilleures sensibilit pourcentage de tests positifs chez les enfants ayant un probl me et sp cificit pourcentage de tests n gatifs chez les enfants n ayant pas de probl me Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 17 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Le point 6 soul ve plusieurs probl mes et en premier lieu l existence d un examen de r f rence Par ailleurs il y a n cessit de faire passer l examen de r
185. pistage des troubles sp cifiques du langage La majorit des outils ont t pr sent s comme des outils de d pistage des troubles des apprentissages et non pas des troubles sp cifiques du langage VIII 8 Le diagnostic Le diagnostic fait appel obligatoirement a un avis pluridisciplinaire compte tenu du fait qu il est n cessaire d liminer les troubles associ s cf supra Il y a n cessit d un r f rent m dical pour l enfant qui pourra tre variable suivant la probl matique que pr sente l enfant et la situation g ographique et sanitaire de son lieu d habitation ex accessibilit plusieurs comp tences compl mentaires ou un centre de r f rence ou non Les intervenants obligatoires dans la d marche diagnostique outre le m decin de famille seront l orthophoniste et le psychologue Les autres comp tences seront sollicit es en fonction de cette premi re tape d analyse p dopsychiatre neurop diatre psychomotricien et ou ergoth rapeute Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 50 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 x Vill 9 Principaux param tres a prendre en compte lors d utilisation et de interpretation des tests de rep rage et de d pistage VIII 9 1 L ge de l enfa
186. pportent des arguments en faveur de composantes communes qui seraient l origine aussi bien des troubles sp cifiques du langage oral que de la dyslexie Les enfants risque g n tique de dyslexie pr sentent des difficult s de langage oral qui ressemblent celles des enfants avec troubles sp cifiques du langage SLI van Alphen et al 2004 Les membres de familles d enfants avec troubles sp cifiques du langage pr sentent souvent la fois des troubles du langage et des troubles de la lecture Flax et al 2003 2 Facteurs de risque de et facteurs associ s aux troubles du langage oral et crit de l enfant 2 1 Gar ons et filles La grande majorit des tudes montrent une plus grande fr quence des troubles du langage oral et crit chez les gar ons par rapport aux filles Les facteurs de risque de troubles du langage oral ne seraient pas tout fait les m mes selon le sexe d apr s l tude de St Sauver et coll 2001 sur 5701 sujets chez les filles faible poids de naissance faible niveau Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 99 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 d tudes de la m re et effet protecteur d un age du p re sup rieur a 35 ans a la naissance de l enfant chez les garcons fai
187. pratiquement aucune d entre elles n utilise les m mes outils pourtant ce sont toujours sensiblement les m mes domaines langagiers connus pour tre soit d ficitaires soit normaux chez les enfants pr sentant un trouble du d veloppement du langage compar s des enfants contr les qui sont syst matiquement explor s tout d abord la m moire verbale la conscience phonologique le vocabulaire la compr hension orale le QI et la d nomination rapide peuvent tre valu s quel que soit le trouble oral ou crit tudi Ensuite plus sp cifiquement concernant le fonctionnement du langage oral s ajoutent la prononciation et l articulation ainsi que la fluence verbale concernant le langage crit sont adjoints lecture voix haute compr hension en lecture et orthographe L valuation de la fonction mn sique concerne surtout la m moire de travail verbale avec la r p tition de logatomes l empan en m moire de travail verbal est en moyenne inf rieur chez les enfants pr sentant un trouble du d veloppement du langage Le niveau de conscience phonologique et ou m taphonologique manipulation des unit s sonores de la langue peut tre mesur au niveau de l unit syllabe de la rime ou du phon me A noter que c est surtout ce dernier qui est pris en compte puisque la faiblesse de la conscience phon mique est particuli rement marqueur de difficult s dans le langage crit Le vocabulaire peut tre valu en productio
188. pratiques d utilisation et d interpr tation des donn es L objectif de ce groupe de travail est de e recenser les outils disponibles pertinents et scientifiquement valid s Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 81 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 e pr ciser les objectifs de chacun de ces outils indications modalit s d utilisation suites a donner e laborer des recommandations sur l utilisation de ces outils afin de permettre la r alisation par le Comit fran ais d ducation pour la sant CFES pour les professionnels d un plan de communication sur ces outils Nous vous remercions d avoir accept d assurer la pr sidence de cette commission Pour la r alisation de sa mission la commission pourra en tant que de besoin e organiser dans quelques d partements pilotes la validation compl mentaire de certains outils incompl tement valid s tudi s notamment dans les recommandations pour la pratique clinique de l agence nationale d accr ditation et d valuation en sant de mai 2001 e promouvoir une d marche de validation de nouveaux outils pour lesquels un manque serait rep r e inciter des tudes longitudinales tudes de cohortes de suivi de l efficacit du
189. qu avant l apprentissage de la lecture en GS la perception cat gorielle n est ma tris e que par un pourcentage d enfants trop faible pour tre incluse dans un outil de d pistage Une relation circulaire existerait entre perception cat gorielle des phon mes et apprentissage de la lecture VII 4 9 4 Les tudes de M Plaza sugg rent d autres pr dicteurs de l apprentissage de l crit que les preuves phonologiques d nomination rapide conscience syntaxique attention visuelle VII 4 9 5 L tude de M Bianco A L Doyen et E Lambert sugg re l efficacit de l entra nement phonologique d s la MS pour l apprentissage de la lecture au CP L tude peut apporter des informations suppl mentaires sur le r le pr dicteur des capacit s phonologiques en MS et GS VII 4 9 6 Autres pr sentations signaler lors de cette journ e la pr sentation d un outil pour le d pistage des enfants dyslexiques au cours moyen par M Jacquier Roux et l intervention de l quipe du Creusot sur ses travaux Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 42 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 VII 5 R capitulatif des pr dicteurs des apprentissage de la lecture et scolaires VIL5 1 ETUDE CHEVRIE MULLER Crit
190. r le rep rage d pistage et diagnostic des troubles du langage chez l enfant Ce travail participe la lutte contre l illettrisme qui constitue une des principales causes du handicap social et de la pr carit Cette action s int gre donc dans la politique nationale de lutte contre le handicap telle que l a d finie Monsieur Jacques Chirac Pr sident de la R publique lll 2 Les troubles sp cifiques du langage Les troubles sp cifiques du langage oral et crit sont resituer dans l ensemble plus vaste des troubles des apprentissages On estime 10 16 la proportion d enfants d une classe d ge concern s par ces troubles d apprentissage 1 pr sentant des troubles sp cifiques et s v res du langage Les d ficiences intellectuelles 3 de la population peuvent se r v ler par des troubles du langage sous forme d un retard des acquisitions ou d un trouble du d veloppement du langage D autres difficult s dans le domaine de la psychomotricit de l attention ou des fonctions visuo spatiales et temporo spatiales sont tr s souvent associ es Les troubles sp cifiques du langage comportent l ensemble des troubles d apprentissage pr dominant sur la sph re langagi re Les troubles primaires ou idiopathiques sont ceux qui ne peuvent tre mis en rapport avec des l sions neurologiques ou des Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 6 des prof
191. re appel plusieurs comp tences que ce soit dans le secteur priv ou le secteur public Les diff rents professionnels concern s orthophoniste psychomotricien psychologue neurop diatre p diatre p dopsychiatre doivent se coordonner L absence de synth se diagnostique aboutit l absence d objectif d fini dans la prise en charge de l enfant Le diagnostic vitera ainsi des r ducations de plusieurs ann es sans effets et sans remise en cause de lutilit de cette r ducation Les centres de r f rence pour le diagnostic des troubles du langage constituent une aide et une r f rence dans cette d marche La commission a tabli un tat des lieux des m thodes de rep rage et de d pistage existantes en France de leur pertinence et de leurs limites La commission a analys chaque outil disponible en France et leurs crit res de validit Elle a Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 3 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 soutenu la mise en place d tudes comparatives des principaux tests disponibles en France en lien avec l Inserm Elle propose dans son rapport final des recommandations dans l indication et l utilisation de ces outils Pour les enseignants les outils propos s pour ce rep rage son
192. re de travaux d j anciens Parall lement ce r sultat d j r pliqu nous montrons ici que les ant c dents parentaux de difficult s langagi res jouent un r le quivalent celui du niveau d tude ce dernier tant maintenu constant En effet la majorit des variables except s le Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 108 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 comptage syllabique et la reproduction d un losange est significativement li e a ces ant c dents parentaux La liaison entre le score des enfants dans des preuves langagi res et des difficult s parentales signal es a d j t montr e 9 Ce type de r sultat se confirme ici dans une cohorte issue de la population g n rale i e qui n a pas t recrut e sur le crit re de la pr sence absence de troubles du d veloppement du langage pour des preuves verbales et non verbales Alors que dans la plupart des tudes sur les acquisitions langagi res normales les variables socio ducatives sont syst matiquement prises en compte celles d ant c dents familiaux le sont beaucoup moins Sans extrapoler sur le poids respectif de chacun de ces facteurs ni sur leurs interactions leur r le semble n anmoins comparable L effet
193. re des hypoth ses diagnostiques par exemple trouble du langage oral ou crit sp cifique ou non sp cifique dyspraxie trouble de lattention etc Ces hypoth ses diagnostiques ne sont pas issues exclusivement des notes obtenues la BREV mais aussi de l impression clinique du m decin L outil permettrait de d cider des valuations suppl mentaires et des orientations vers l orthophoniste le psychologue le psychomotricien ou l ergoth rapeute Certains enfants de l tude CCM ont pass la BREV ce qui a permis l examen des corr lations entre les scores de la BREV et les preuves du BSEDS un an apr s VIL4 8 Le BSEDS Bilan de Sant Evaluation de D veloppement pour la Scolarit Ce bilan comprend non seulement une batterie d preuves emprunt es et adapt es d autres outils neuropsychologiques existants mais aussi un examen m dical et des questionnaires On note un certain d calage mais qui serait en train de dispara tre entre la quantit de donn es recueillies avec cet outil 91 des enfants de l acad mie de Grenoble et la pauvret relative des tudes de validation La r gle pour passer du bilan standard au bilan complet n est pas suffisamment explicite d apr s les donn es de CCM si on applique une partie des crit res propos s par les auteurs ceux qui sont objectifs 62 des enfants auraient un bilan complet Le BSEDS a t largement examin dans l tude CCM VII 4 9 Autres tudes long
194. re du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 A la complexit fonctionnelle s ajoute la complexit institutionnelle Notamment quand il faut ajouter a une prise en charge par un CMPP celle d une orthophoniste en lib ral et celle d un maitre r ducateur du RASED Des institutions m dico sociales notamment des tablissements m dico ducatifs pour enfants d ficients auditifs mais aussi des CMPP ont cr ou propos des SESSAD ou SSEFIS La prise en charge extra institutionnelle est alors organis e par les professionnels et non plus laiss e charge des parents la relation avec l quipe enseignante et l institution scolaire est syst matis e Ce dispositif para t particuli rement bien adapt la prise en charge des enfants souffrant de troubles complexes du langage s v res Dans certains cas il faudra cependant articuler cette int gration scolaire avec la fr quentation pendant deux ou trois ans d une section sp cialis e ou d un tablissement sp cialis Ceci d autant plus qu il n existe l heure actuelle que peu d accueils possibles en CLIS ou en UPI pour les enfants souffrant de troubles complexes du langage La mission rappelle enfin le probl me important rest sans solution des enfants souffrant de troubles complexes du langage associ s des troubles du comportement Ces cas sont loin d tre rare
195. rel de la famille avait un effet significatif sur les Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 33 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 performances de l enfant une preuve donn e du BSEDS l effet des ant c dents familiaux parentaux de difficult s langagi res tait lui aussi significatif R f rence Doyen et al Archives de P diatrie 2004 11 1249 50 VIL3 3 Int r t de l valuation clinique de la poursuite oculaire chez l enfant entre 5 et 6 ans GS Le BSEDS comporte l valuation clinique de la poursuite oculaire demander l enfant de suivre avec les yeux un objet se d pla ant lentement en formant une figure de 8 horizontal Entre 15 et 20 des enfants pr sentaient des difficult s cet examen Les enfants avec difficult s de poursuite oculaire i avaient des performances plus basses plusieurs preuves du BSEDS et notamment une preuve visuelle de reproduction de trajets et l preuve de conscience phonologique ii taient signal s plus souvent par les enseignants comme distraits et avec probl mes de concentration et difficult s d apprentissage Ces observations ont t confirm es trois ann es de suite Le suivi longitudinal des enfants montre que ceux qui pr sent
196. renant en charge les enfants souffrant de troubles complexes du langage annexe XXIV ni pour les CLIS ou UPI Selon les endroits celles ci pourront scolariser un enfant souffrant de troubles complexes du langage avec d autres enfants mais une projet individuel soit regrouper dans une classe plusieurs enfants souffrant de ces troubles Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 91 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Pour permettre que soit mis en place dans chaque d partement un dispositif de prise en charge souple et adaptable la mission propose diff rents moyens deux enqu tes nationales devraient permettre de conna tre l ampleur du probl me une enqu te de pr valence des troubles complexes du langage selon leurs formes devrait tre effectu e sur un chantillon de population g n rale en y comprenant les enfants souffrant d autres handicaps et de troubles psychiatriques Une enqu te d inad quations recherchant les enfants souffrant de troubles complexes du langage s v res dans les CMPP les IME pour d ficients mentaux les instituts de r ducation les h pitaux de jour les CLIS devrait permettre de conna tre l ampleur des mauvaises orientations Une r forme de la t
197. rents seraient pr sents un diagnostic m dical v rifier qu il s agit bien d un trouble du langage et chercher toutes les causes m dicales connues et un diagnostic cognitif qu il semble tre l heure actuelle difficile chez l enfant pr ciser quels processus cognitifs sont d ficitaires ou intacts ANNEXE 8 V 3 Les outils de rep rage d pistage et leur validation Le contenu des outils propos s en langue fran aise pour le rep rage et le d pistage des troubles du langage chez l enfant d j recens s dans le rapport de l ANAES mai 2001 est tr s divers ANNEXE 12 questionnaires destin s aux enseignants de la petite section de l cole de maternelle valuant les acquis langagiers et non langagiers mais aussi le comportement de l enfant preuves rapides valuant certains aspects du langage destin es aux enfants de 4 ans batteries d preuves verbales et non verbales de passation rapide partir de 4 ans bilan propos par des m decins de l ducation nationale lors de l valuation syst matique de la 6 ann e enfants entre 5 et 6 ans associant aux observations m dicales audition vision et aux observations des enseignants questionnaire et preuves collectives r alisables en classe une batterie d preuves valuant le langage et d autres fonctions cognitives et acquisitions scolaires En 2001 le processus de validation de ces outils tait ses d buts On constatait notamment un
198. rep rage et du d pistage effectu s des enfants diagnostiqu s et d valuation de leur prise en charge e de fa on plus g n rale proposer des tudes et recherches dans ce champ de mani re a donner suite aux propositions d actions futures et perspectives sugg r es dans les recommandations pour la pratique clinique de 1997 2001 pr cit es Un premier rapport d tape devra nous tre remis en juin 2003 La commission est install e pour une dur e de 3 ans renouvelable Afin de mener bien sa mission elle pourra disposer pour la seconder de la collaboration des services de la direction g n rale de la sant et de la direction de l enseignement scolaire Nous vous prions de croire Monsieur le Professeur l assurance de nos sentiments distingu s Jack LANG Bernard KOUCHNER Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 82 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 6 Rapport IGEN IGAS Par note du 6 juin 2001 les ministres de l Emploi et de la Solidarit de l ducation nationale et les ministres d l gu s la Famille l Enfance et aux Personnes handicap es et la Sant ont confi l inspection g n rale de l ducation nationale et l inspection g n rale des
199. res modalit s d entra nement et pour quelle cat gorie d enfants cela est le plus efficace Le NRP s est appuy sur de nombreuses tudes qui ont mis en vidence que la conscience phonologique et la connaissance du nom des lettres de l alphabet en grande section de maternelle sont les meilleures pr dicteurs du niveau de lecture d codage compr hension orthographe qu atteindront les l ves en fin de CE1 Pour cela ils ont examin 637 articles publi s dans les revues scientifiques durant les vingt derni res ann es Ils ont retenu les 52 tudes les plus rigoureuses qui pr sentaient toutes les caract ristiques m thodologiques permettant de valider les r sultats Ces recherches ne concernent pas que la langue anglaise mais aussi l allemand le n erlandais l espagnol le norv gien le su dois le finnois le danois l h breu http www nationalreadingpanel org Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 118 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Les entrainements phonologiques Les phon mes sont les plus petites unit s sonores qui constituent le langage parl Le fran ais comprend environ 37 phon mes Les phon mes se combinent sous forme de syllabes et de mots Certains mots sont compos
200. rthophoniste impliqu dans la r ducation Elle devrait tre faite par le m decin prescripteur compl t e par l avis d autres personnes parents enseignants ou d autres professionnels de sant Cette valuation doit tre bas e sur la d finition des objectifs et la r ducation et le suivi d indicateurs consign s au mieux dans un dossier orthophonique accessible l ensemble de professionnels de sant impliqu s dans la prise en charge de l enfant Cette valuation doit permettre de d cider d arr ter de poursuivre ou de modifier une r ducation Il est n cessaire dans tous les cas de se pr occuper de l volution des ventuels troubles associ s et de l acquisition de langage crit quelle que soit l volution du langage oral 7 Perspectives Il reste beaucoup de travail faire pour 1 compl ter l analyse statistique des donn es d j recueillies ii compl ter le recueil de donn es afin d tablir des normes dans diff rentes populations d enfants e g selon le niveau socio culturel la ville et la campagne le bilinguisme ili compl ter la validation et l tude comparative des performances des diff rents instruments propos s pour le d pistage et l valuation 2 r aliser des tudes longitudinales pour pr ciser combien d enfants et lesquels surtout parmi les plus jeunes rattrapent leur retard et combien d enfants et lesquels pr sentent des troubles persistants du langage
201. s 8 ou 8 ans 9 quand les parents signalent qu ils ont eu eux m mes des difficult s pour apprendre lire Flax et al 10 confirment d une part que les gar ons pr sentent plus souvent que les filles des troubles du langage crit et d autre part qu il y a une importante co occurrence de troubles du langage oral et crit dans les familles tendues de sujets pr sentant eux m mes des troubles sp cifiques du langage oral Ressemblance familiale pour des ph notypes sp cifiques li s aux performances langagi res Doyen et al 6 ont tudi le lien entre les ant c dents parentaux de difficult s langagi res et l valuation par la BSEDS 5 6 11 d l ves de grande section de maternelle tout venant tude du Creusot Montceau 12 Les questions pos es aux parents taient les suivantes Pendant votre enfance avez vous eu un ou plusieurs des probl mes suivants qui inqui tent souvent les parents ou les enseignants parfois tort un retard de langage des difficult s pour vous exprimer oralement ou pour vous faire comprendre des difficult s pour apprendre lire des difficult s pour apprendre crire correctement orthographe Sur un chantillon important issu de la population g n rale N 769 il a ainsi t montr que la variable niveau d tude des parents tait li e l ensemble des variables tudi es except la m moire de chiffres Ce premier r sultat corrobore un grand nomb
202. s d une part parce que les troubles du langage induisent souvent des troubles de la communication d autre part parce que la pr valence des troubles du comportement et de I hyperactivit est plus forte chez les enfants souffrant de troubles complexes du langage que dans la population normale On constate devant toutes les difficult s organiser une prise en charge pr coce adapt e et de qualit que les parents ont tendance demander une ducation sp cialis e c est dire la cr ation d tablissements ou de classes sp cialis es pour leurs enfants atteints de troubles complexes du langage Une telle solution n est pas sans risque d un point de vue individuel cette orientation comporte un effet fili re non n gligeable qui se renforcerait avec la cr ation de cat gories d tablissements sp cifiques La tendance des enseignants a se d charger des enfants qui n cessitent une p dagogie sp cifique serait renforc e On conna t par ailleurs la propension des structures cr es perdurer et s tendre notamment en accueillant des enfants aux troubles de moins en moins s v res Or l ducation sp cialis e si elle est n cessaire pour les enfants atteints de troubles complexes du langage s v res de type dysphasie serait une erreur d orientation pour tous les autres qui ont besoin d une r ducation organis e en ambulatoire et d une p dagogie individualis e dans une classe ordinaire ou int
203. s du langage Afin d viter que ne s installe un v cu global d chec chez ces l ves on s attachera distinguer dans leurs productions les acquisitions r elles dans les diff rentes disciplines et l impact des troubles sur la qualit de l expression Les conditions de passation des examens sont actuellement en cours d am nagement elles Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 72 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 doivent garantir le respect de l anonymat et la valeur des dipl mes scolaires professionnels ou universitaires lll Organiser les r ponses Pour mener bien ce plan d action il est n cessaire d articuler plusieurs volets Mobiliser des ressources de mani re coh rente sur un territoire le d partement dans certains cas la r gion dans d autres Former les personnels pour favoriser les coop rations encourager des tudes et des recherches 1 Mobiliser des ressources au plan d partemental Une meilleure prise en compte des besoins des l ves pr sentant des troubles sp cifiques du langage devra requ rir dans certains cas une adaptation des dispositifs p dagogiques sp cialis s voire une extension des places d accueil en tablissements ou en services sp cialis s
204. s G Ant c dents parentaux de difficult s langagi res et valuation du langage chez l enfant entre cinq et six ans Archives de P diatrie 2004 11 1249 1250 7 Grigorenko EL Developmental dyslexia An update on genes brains and environments J Child Psychol Psychiat 2001 42 91 125 8 Gallagher A Frith U Snowling MJ Precursors of literacy delay among children at genetic risk of dyslexia J Child Psychol Psychiatry 2000 41 203 13 9 Snowling MJ Gallagher A Frith U Family risk of dyslexia is continuous individual differences in the precursors of reading skill Child Dev 2003 74 358 73 10 Flax JF Realpe Bonilla T Hirsch LS Brzustowicz LN Bartlett CW Tallal P Specific language impairment in families evidence for co occurrence with reading impairment J Speech Lang Hear Res 2003 46 530 543 11 Zorman M Jacquier Roux M BSEDS 5 6 un d pistage des difficult s de langage oral et des risques de d velopper une dyslexie qui ne fait pas l conomie de la r flexion clinique ANAE 2002 66 48 55 Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 113 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37
205. s conditions premi res de l efficacit des d marches entreprises partir de ce rep rage un m decin de PMI ou un m decin de l ducation nationale selon l ge de l enfant effectue un d pistage Le premier d pistage sera r alis par le m decin de PMI l occasion du bilan de 3 4 ans sur la base des informations fournies par l enseignant la famille les membres des RASED Une attention particuli re devra tre apport e l effectivit de ce bilan de 3 4 ans dont le taux de couverture est actuellement tr s variable selon les d partements Un second d pistage sera organis dans les m mes conditions aupr s des enfants de 5 6 ans par le m decin de l Education nationale L article L 541 1 du code de l ducation pr voit en effet que tous les enfants soient obligatoirement soumis une visite m dicale au cours de Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 68 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 leur sixi me ann e ce bilan de sant est d j r alis par les m decins et infirmi res de l Education nationale avec un taux de couverture de 92 Il convient de le faire voluer afin qu il soit clairement un moyen d explorer les capacit s langagi res des enfants et qu il puisse conduire u
206. s il y aura une demande de bilan compl mentaire Dans 25 des cas il y aura des recommandations p dagogiques et ducatives entra nement phonologique groupes de langage ainsi que des conseils aux familles puis surveillance Dans 10 des cas le bilan suppl mentaire ne sugg re pas la n cessit d une prise en charge particuli re Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 21 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 R f rences sur le BSEDS Zorman M amp Jacquier Roux M 2002 BSEDS 5 6 Un d pistage des difficult s de langage oral et des risques de d velopper une dyslexie qui ne fait pas l conomie de la r flexion clinique Approche neuropsychologique des apprentissages chez l enfant 66 48 55 Zorman M Valdois S amp Jacquier Roux M 2002 ODEDYS Un outil de d pistage des dyslexies d veloppementales Diffus en libre acc s sur le site Internet du laboratoire Cogni Sciences et Apprentissage de l IUFM de Grenoble http www grenobleJufim fr recherch cognisciences index html Zorman M Lequette C amp Pouget G 2004 Dyslexies int r t d un d pistage et d une prise en charge pr coce l cole Evaluation du BSEDS 5 6 In M N Metz Lutz et coll Ed D veloppement cognitif
207. s types de populations de jumeaux s lectionn es respectivement avec des d ficits en lecture avec un score en lecture dans la marge normale de variation avec un haut niveau en lecture L objectif des tudes en g n tique mol culaire est de d tecter et localiser des r gions chromosomiques impliqu es pour un trait sur la base de liaisons statistiques entre un g notype et un ph notype Davantage d tudes portent sur les dyslexies d veloppementales que sur les troubles sp cifiques du langage oral La plupart de ces recherches concernent des familles nucl aires trios parents enfant ou familles avec un ou plusieurs enfants quelques unes prennent comme support des pedigrees tendus des cas uniques de r arrangements chromosomiques sont galement d crits Trois chromosomes semblent porter des loci qui font consensus dans la dyslexie les chromosomes 1 6 et 15 Il est int ressant de remarquer que les r gions impliqu es se trouvent tre au voisinage de g nes de l immunit le bras court du chromosome 1 porte le locus Rh le complexe HLA est localis sur le bras court du chromosome 6 le g ne de la B2 microglobuline se trouve sur le bras long du chromosome 15 21 L association entre immunit et troubles de la lecture 22 23 reste controvers e et plusieurs m canismes pourraient expliquer la co morbidit des probl mes immunitaires et des troubles de la lecture 24 Cardon et al 25 ont les premiers d couvert
208. seignants et des parents D pistage par les outils propos s r alis par le Psychologue ou M decin scolaire ou par le M decin G n raliste ou P diatre Diagnostic par valuation multidisciplinaire avec obligation d une valuation orthophonique psychologique et m dicale L valuation en psychomotricit sera demand e dans un second temps si n cessaire Il y a n cessit d un coordonnateur pour la d marche diagnostique qui exige synth se et d finition des modalit s de r ducation Le coordonnateur peut tre diff rent dans ses comp tences en fonction de chaque situation Les perspectives de recherche sont Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 4 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 i a court terme la poursuite des travaux de validation des outils avec proposition d un questionnaire destin au rep rage des troubles du langage de l enfant aupr s de ses parents ii moyen terme la coordination des travaux dans le domaine du d pistage et du diagnostic des troubles du langage entre les quipes de recherche fondamentale et de recherche clinique dans les diff rents domaines de la connaissance Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommand
209. ssion d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 46 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ll faut tre pragmatique Les enseignants sont demandeurs d outils de rep rage utilisables dans leur activit quotidienne Ils sont aussi demandeurs de formation aussi bien initiale que continue Des outils tr s simples permettraient aux enseignants non pas de faire un diagnostic mais d tre alert s Par la suite les professionnels de sant de l cole m decins scolaires et psychologues et ou le m decin r f rent de l enfant m decin g n raliste p diatre pourront r aliser le d pistage et le diagnostic de troubles du langage et des troubles associ s Les centres de r f rences des troubles du langage interviendront si n cessaire pour le diagnostic Peu d enfants ayant des troubles sp cifiques du langage d pist s a l cole b n ficient d un diagnostic Les l ves non diagnostiqu s sont plus souvent issus de classes socio conomiques d favoris es Faut il utiliser des outils sophistiqu s pour le rep rage des enfants Les r sultats des tudes syst matiques sus d crites montrent qu un tr s petit nombre d items peut suffire confirmer l existence objective de difficult s chez un enfant Vill 4 Langage oral langage crit
210. stiques ont des difficult s selon les enseignants R f rences sur le QLC Chevrie Muller C Simon AM Dufouil C Goujard J D pistage pr coce des troubles de d veloppement du langage 3 ans 1 2 validation de la m thode ANAE 1993 5 82 91 Chevrie Muller C Goujard J Plaza M Simon AM Dufouil C Questionnaire langage et comportement 3 ans et demi Observation pour l enseignant en petite section de maternelle Paris Les Cahiers Pratiques d ANAE Pleiomedia 1994 Chevrie Muller C Watier L Arabia J Arabia C Dellatolas G Rep rage par les enseignants des difficult s de langage et de comportement chez 2059 enfants de 3 ans et demi Revue d Epid miologie et de Sant Publique sous presse Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 27 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Vil DONNEES SUR LES OUTILS DE REPERAGE ET DE DEPISTAGE DES TROUBLES DU LANGAGE RECUEILLIES DANS LE CADRE DES TRAVAUX DE LA COMMISSION VII 1 Origine des donn es Ces donn es proviennent de trois sources 1 Analyse par l quipe de U472 de l Inserm d une tude longitudinale r alis e par l ancienne quipe Inserm de C Chevrie Muller tude CM Ces donn es taient disponibles et avaient d j t recueillies
211. sychomotriciens s av re adapt e pour la plupart des formes l g res ou mod r es elle est souvent d bord e face des formes s v res impliquant une prise en charge multidisciplinaire coordonn e et un rythme pluri hebdomadaire Le probl me est particuli rement aigu en zone rurale Il en r sulte une forte pression sur le secteur public La m decine scolaire quant elle malgr de r cents efforts de formation au d pistage des troubles complexes du langage reste organis e selon un mod le de bilans syst matiques peu compatible avec une intervention cibl e d clench e sur signalement de difficult s L offre ambulatoire institutionnelle offre une palette de structures et un vivier de comp tences qui en principe les pr disposent l accueil des troubles complexes du langage les CAMSP pour le d pistage et pour un premier suivi des dysphasiques mais ils ne disposent pas d orthophonistes en nombre suffisant et leur comp tence s arr te 6 ans les CMPP pour le diagnostic diff rentiel et le suivi ils re oivent d j une grande partie des enfants souffrant de troubles dits instrumentaux disposent des quipes n cessaires et sont bien articul s avec l cole mais un certain nombre d entre eux n ont pas la Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 85 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour
212. t comme pr sentant des retards de langage dans le domaine expressif seul ont des chances de voir leurs difficult s dispara tre avant l ge de 5 6 ans Whitehurst et coll 1994 alors que le pronostic serait dans l ensemble moins bon pour les jeunes enfants ayant des retards la fois en expression et en compr hension Les enfants de 9 mois pr sentant un retard la fois expressif et r ceptif voient persister ce retard l ge de 2 ans mais 50 des enfants de 9 mois qui ne pr sentaient qu un retard expressif cet ge ne pr sentent plus ce retard l ge de 2 ans Ward 1992 La comparaison 8 ans d un groupe d enfants ayant parl tard et d un groupe d enfants t moins ne montre pas d effet n gatif du retard de langage Paul et coll 1997 Les troubles de la parole seuls ont un meilleur pronostic que les troubles du langage et les troubles sp cifiques du langage ont un meilleur pronostic que ceux associ s des troubles cognitifs selon une tude longitudinale r alis e entre l ge de 5 et 19 ans Johnson et coll 1999 Parmi 87 enfants avec troubles du langage 4 ans 37 ne pr sentaient plus de troubles du langage 5 ans et demi 44 si on exclut ceux ayant une intelligence non verbale au dessous des normes Bishop et coll 1987 Des adultes de 32 34 ans ayant pr sent dans leur enfance des troubles phonologiques ont un niveau d tudes plus bas mais ne diff rent pas quant au statut professionnel des
213. t constitu s de questionnaires avec essentiellement le DPL3 et le QLC Leur int r t est de permettre lobservation de l enfant dans la situation habituelle de sa classe L utilisation d un questionnaire comme outil de rep rage aupr s des parents est d velopper Le m decin de famille utilisera pr f rentiellement des tests adapt s sa pratique m dicale et au temps disponible pour chaque enfant En ce sens les tests rapides comme l ERTL4 ou le questionnaire type QLC pourront tre utilis s pour savoir rapidement si l enfant est en situation a risque dans le domaine du langage mais avec des pr cautions sur l interpr tation des seuils d anormalit Le PER2000 n est pas un outil de rep rage mais est utile pour les orthophonistes dans leur bilan initial Le d pistage par le m decin et le psychologue scolaire ou le m decin de famille form et sensibilis la probl matique des troubles du langage fera principalement appel au BSEDS ou la BREV qui permettent d avoir une orientation sur les d ficits ventuels rechercher vis e diagnostique tant dans le domaine du langage que des troubles associ s L ERTLAG est davantage un test d valuation global La strat gie propos e pour aboutir au diagnostic et une prise en charge adapt e la situation peut donc tre r sum e comme suit Rep rage syst matique en Petite Section et Grande Section de Maternelle avec essentiellement des questionnaires aupr s des en
214. t d tablir dans les meilleurs d lais un diagnostic fiable Les enfants porteurs de tels troubles n cessitent en effet une prise en charge pr coce et durable parfois tout au long de leur scolarit D finition des troubles sp cifiques du langage oral et crit Les troubles sp cifiques du langage oral et crit dysphasies dyslexies qui font l objet de cette circulaire sont situer dans l ensemble plus vaste des troubles sp cifiques des apprentissages qui comportent aussi les dyscalculies troubles des fonctions logico math matiques les dyspraxies troubles de l acquisition de la coordination et les troubles attentionnels avec ou sans hyperactivit On estime environ 4 6 les enfants d une classe d ge concern s par ces troubles pris dans leur ensemble dont moins de 1 pr sentent une d ficience s v re Leur originalit tient ce que ceux ci ne puissent tre mis en rapport direct avec des anomalies neurologiques ou des anomalies anatomiques de l organe phonatoire pas plus qu avec une d ficience auditive grave un retard mental ou un trouble s v re du comportement et de la communication Ces troubles sont consid r s comme primaires c est dire que leur origine est suppos e d veloppementale ind pendante de l environnement socioculturel d une part et d une d ficience av r e ou d un trouble psychique d autre part Les objectifs du plan d action Le plan global propos doit permettre un m
215. ter les dichotomies dans les recherches sur les troubles sp cifiques du langage psychog nique neurologique neurobiologique psychop dagogique sociologique Il y a n cessit de synth se et de coh rence entre toutes ces donn es Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 53 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXES Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 54 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 LISICO VEO ANNEALES ANNEXE 1 page 56 Extrait du Rapport Veber Ringard Plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Mars 2001 ANNEXE 2 page 58 Texte des recommandations de l Agence Nationale d Accr ditation et d Evaluation en Sant L orthophonie dans les troubles sp cifiques du langage oral chez l enfant de 3 a 6 ans Mai 2001 ANNEXE 3 page 65 Circulaire interminist rielle DGS SD 6 D MEN n 2002 68 du 4 f vrier 2002 relative la mise en uvre d un plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage oral o
216. ti re de connaissance et d valuation des pratiques professionnelles en particulier en orthophonie ont t soulign s plusieurs reprises et figurent dans les recommandations de l Agence nationale d accr ditation et d valuation en sant ANAES Des actions concourant l valuation des pratiques professionnelles des orthophonistes dans la r ducation des troubles sp cifiques du langage pourront tre financ es par le fonds d aide la qualit des soins de ville FAQSV Les promoteurs devront pr senter leur projet a un comit de gestion du FAQSV instance d cisionnelle en mati re d attribution des aides En fonction du caract re national ou r gional du projet celui ci sera transmis par le promoteur aux services de la Caisse nationale d assurance maladie des travailleurs salari s CNAMTS ou de l union r gionale des caisses d assurance maladie URCAM Seront aussi d velopp es des tudes pid miologiques et des programmes de recherche clinique notamment dans le domaine de l valuation des pratiques de soins Un appel d offres reconductible a t lanc en ce sens par la circulaire DHOS 2000 641 du 28 d cembre 2000 relative au PHRC 2001 Il sera proc d des appels d offres reconductibles de recherche appliqu e en lien entre le minist re de l ducation nationale et celui de la recherche notamment sur les strat gies p dagogiques et sur les contenus didactiques Compte tenu de la diversit et de la comp
217. tion m moire 9 r tention de s quences non verbales coordination auditivo motrice 10 r tention et discrimination visuelles rep rage spatial habilet graphique 11 figure de Luria t che conflit contr le du programme d ex cution habilet graphique 12 aptitudes motrices et s quentielles m moire visuelle long terme affectivit 13 compr hension verbale de la phrase mise en correspondance d l ments linguistiques et iconiques Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 124 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 14 articulation parole et performance syntaxique m moire a court terme audition 15 discrimination auditive m moire court terme sur du mat riel verbal non significatif 16 conscience m taphonologique au niveau de la syllabe segmentation ordre s quentiel 17 compr hension traitement simultan et mise en relation de plusieurs l ments s mantiques acc s au stock lexical 18 m moire de rappel m moire visuelle acc s au stock lexical 4 Batterie Rapide d EValuation des fonctions cognitives BREV 4 9 ans Dur e de passation 20 25 minutes Epreuves de langage oral r p tition de onze logatomes d nomination
218. tion notamment des professionnels du secteur m dical et de l enfance et accessible sur le site du minist re de la Sant et des Solidarit s www sante gouv fr Objectif n 96 du rapport annex la loi du 9 ao t 2004 relative la sant publique Am lioration du d pistage et de la prise en charge des troubles du langage oral et crit SOMMAIRE l COMPOSITION DE LA COMMISSION D EXPERTS 0 cccececeeeeeeeseeeeeeeeeseeeeeeenseeees 2 Il RESUME DU RAPPORT essarradas 3 Ill PREAMBUL E riie m arare re nn dt AeA EE a EA aE lement rot cette 6 lll 4 Le plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage lll 2 Les troubles sp cifiques du langage lll 3 Buts de la commission lll 4 Composition de la commission IIL5 Probl matique 11 6 Strat gie d identification des troubles du langage 111 7 Les bases conceptuelles des outils de rep rage d pistage diagnostic lll 8 Le travail de la commission IV INTRODUCTION scisanearausancateecen nieera eco seis aaa aena aE eaaa a M aAa EEan aaa NEn 10 V PROBLEMATIQUE DES TROUBLES SPECIFIQUES DU LANGAGE 12 V 1 Probl mes li s la d finition des troubles sp cifiques du langage de l enfant V 2 Bref aper u des donn es de la litt rature scientifique internationale V 3 Les outils de rep rage d pistage et leur validation VI DESCRIPTION DES DIFFERENTS OUTILS DE REPERAGE ET DEPISTAGE
219. tion qu il y a entre ces deux types de troubles Ces troubles sont actuellement consid r s comme tant l origine des difficult s sp cifiques de l apprentissage du langage oral et crit de beaucoup d enfants toutefois la nature exacte du trouble fondamental reste discut e pour certains il s agirait d un trouble phonologique au niveau de la perception du langage ou au niveau de la m moire phonologique Pour d autres il s agirait d un trouble de la conscience phonologique m taphonologique qui est la capacit isoler et manipuler les unit s sonores de la langue Dans la conscience phonologique on peut diff rencier deux niveaux Chez les jeunes enfants pas encore lecteurs GSMat d but CP on peut v rifier la capacit discriminer dans les mots certaines unit s phonologiques pr gnantes sur le plan de la perception du langage les rimes les syllabes les voyelles preuve de rimes identification du phon me vocalique initial comptage syllabique et ventuellement inversion syllabique si il n y a pas de trouble de la compr hension de la consigne ni de trouble de la m moire de travail Chez les enfants plus g s partir de quelques mois de CP on peut en plus tester leur capacit isoler et manipuler les unit s abstraites que sont les phon mes Cette capacit appara t chez l enfant en parall le l apprentissage de la lecture lision du phon me initial dans des groupes cv puis cvc puis ccv
220. tions sur les outils usage 112 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 davantage explor e que l criture o on ne trouve par exemple que de tr s rares preuves de dict e de logatomes Au regard de la compr hension des troubles du d veloppement du langage il appara t donc pertinent en fonction de l ge de la population d tude et du trouble d valuer les participants sur les diff rents domaines cit s Le choix de tel ou tel domaine est laiss a la discr tion des auteurs et a leurs hypoth ses de travail n anmoins on peut souligner d une part l absence de consensus dans le choix des outils pour un m me sous domaine d autre part le peu de transparence des mesures utilis es dans certaines tudes En conclusion l histoire familiale de troubles ou de difficult s langagi res semble avoir des effets nets sur le d veloppement du langage chez les enfants issus de ces familles Ce r sultat a d une part une port e quant a la prise en compte de cette variable dans les tudes sur le d veloppement du langage dans des populations non sp cifiques Mais surtout il constitue un l ment suppl mentaire dans le rep rage d enfants dits a risque pour les apprentissages langagiers Il ne s agit surtout pas ici de culpabiliser les parents ou de stigmatiser certains enfan
221. ts d autant plus qu il n existe pas pour ce trait un d terministe g n tique parfait la connaissance de l histoire familiale de difficult s langagi res peut aider alerter les professionnels p diatres m decins scolaires enseignants afin de surveiller le d veloppement langagier de l enfant et pr venir les ventuels retards ou troubles d entr e dans le langage crit par des activit s p dagogiques explicites en maternelle entra nement aux habilet s phonologiques pour une meilleure entr e dans le langage crit par exemple REFERENCES 1 Carlier M Roubertoux ML L origine des diff rences individuelles In Gilles P Y d Psychologie diff rentielle Rosny sous Bois Br al 1999 p 268 325 2 Stromswold K The heritability of language a review and metaanalyse of twin adoption and linkage studies Language 2001 77 647 723 3 Rice ML Haney KR Wexler K Family histories of children with SLI who show extended optional infinitives J Speech Lang Hear Res 1998 41 419 32 4 Choudhury N Benasich AA A family aggregation study the influence of family history and other risk factors on language development J Speech Lang Hear Res 2003 46 261 72 5 Tallal P Hirsch LS Realpe Bonilla T Miller S Brzustowicz LM Bartlett C et al Familial aggregation in specific language impairment J Speech Lang Hear Res 2001 44 1172 82 6 Doyen AL Giannopulu I Escolano S Cusin F Jacquier Roux M Dellatola
222. ts topologiques ont une valeur pr dictive plus forte sur les notes au BSEDS que la r p tition de mots et la morphosyntaxe Les auteurs n ont pas pr sent de donn es longitudinales pour lERTL4 VII 4 6 ERTLAG Les donn es longitudinales pr sent es montrent que le score global au ERTLAG qui refl te l ensemble des capacit s cognitives de l enfant et pas seulement ses capacit s langagi res est fortement li e aux r sultats de l valuation nationale 2 ans 2 5 ans apr s Le probl me des enfants avec troubles sp cifiques du langage n a pas t abord Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 40 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 VII 4 7 La BREV Batterie Rapide d Evaluation des fonctions cognitives Cette batterie d preuves verbales et non verbales talonn es chez 700 enfants entre 4 et 9 ans permet une valuation neuropsychologique rapide dont la validit est bas e sur des corr lations significatives dans une population d enfants avec pilepsie et dans une seconde population d enfants consultant pour troubles des apprentissages avec d autres outils d valuation neuropsychologique d j connus Le m decin apr s avoir fait pass la BREV un enfant serait en mesure d mett
223. ttre une adaptation souple et volutive de l offre de soins d ducation et de r ducation Les enfants souffrant de troubles s v res auront besoin d une scolarisation dans une classe int gr e ou dans une classe ordinaire avec un projet d int gration et l appui d un service de soins domicile SESSAD ou SSEFIS qui leur fournira les prestations de soins et r ducation n cessaire en plus de la p dagogie adapt e Il faut pr voir une enveloppe particuli re pour la cr ation de ces sections d tablissements et ces services en sachant cependant que pour part les tablissements et services pour enfants d ficients auditifs sont pr ts reconvertir leurs capacit s exc dentaires dans la prise en charge de ces enfants Chaque enfant pourra selon les poques de sa scolarit relever d un tablissement sp cialis d une classe int gr e ou simplement d une classe ordinaire avec une p dagogie un peu adapt e et un suivi en lib ral Les pr conisations p dagogiques destination tant des enseignants sp cialis s que de ceux des classes ordinaires mais galement des r seaux d aides aux enfants en difficult s sont d taill es dans le rapport Elles insistent sur la n cessit pour les RASED d accompagner les enseignants charg s de mettre en place des p dagogies adapt es a chaque enfant Le rapport n est pas favorable la cr ation de cat gories juridiques sp cifiques pour les tablissements et services p
224. u crit ANNEXE 4 page 78 Arr t du 8 f vrier 2002 relatif la cr ation et la composition d une commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage ANNEXE 5 page 81 Lettre de mission ANNEXE 6 page 83 Rapport IGEN IGAS ANNEXE 7 page 94 D finition des troubles sp cifiques du langage selon le DSM IV et la CIM 10 ANNEXE 8 page 96 Epid miologie des troubles du langage oral et crit de l enfant ANNEXE 9 page 107 Ant c dents parentaux de difficult s langagi res et d veloppement du langage chez l enfant ANNEXE 10 page 116 Troubles phonologiques et m taphonologiques ANNEXE 11 page 118 L int r t d un entra nement phonologique Etat des connaissances ANNEXE 12 page 123 Description des diff rents outils de d pistage et rep rage des troubles du langage ANNEXE 13 page 127 Exemples de contenu d outils de d pistage en langue anglaise Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 55 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 ANNEXE 1 Extrait du Rapport Veber Ringard Plan d action pour les en
225. u centre national de ressources Robert Laplane sont paradigmatiques La prise en charge est souvent tardive erratique et inadapt e m me bien tay e par un bon diagnostic elle reste complexe parfois trop l g re et trop standardis e ailleurs intensive mais inadapt e Il en va ainsi d enfants plac s dans des instituts de r ducation I R ou des instituts m dico ducatifs I M E pour enfants d ficients intellectuels ou des h pitaux de jour Il est imp ratif de diligenter une enqu te de pr valence des troubles complexes du langage dans les CMPP CMP h pitaux de jour IME et IR Toutes les r ducations ne sont pas efficaces Souvent l aggravation des troubles provient d une p dagogie trop rigide ne prenant pas en compte les diff rences de maturation individuelle De plus la mise en place des cycles l cole primaire n est pas appliqu e ce qui va l encontre d une mise en uvre progressive de l apprentissage de la lecture selon le niveau de maturit phon tique de l enfant L exigence d une p dagogie de masse semble freiner la mise en place d un enseignement individualis Afin d assurer l interface enseignants soignants il serait opportun de mettre disposition un enseignant au sein des quipes des centres de r f rence Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 88 des professionnels de l enfance dans le cad
226. u de questions connues pour tre int ressantes pour le d pistage des troubles sp cifiques du langage d apr s les travaux d j r alis s dans le domaine 2 Etalonnage apr s avoir fix le contenu des preuves et pr cis les r gles respecter pour la passation et la cotation ainsi que les comp tences n cessaires de l examinateur l talonnage comporte des probl mes statistiques de repr sentativit de l chantillon de diversit des distributions des scores effet plancher effet plafond int r t de l utilisation des cart types quand la distribution est gaussienne usage abusif des cart types quand la distribution n est pas gaussienne et de d finition des normes scores limites 3 Coh rence interne corr lations entre les diff rentes preuves du m me outil entre les diff rents items de la m me preuve du m me outil Certains des outils pr sent s comportent plusieurs preuves et il n est pas toujours clair s il vaut mieux regrouper l ensemble des preuves en un seul score regrouper certaines preuves en plusieurs scores ou calculer des scores s par s pour chaque preuve 4 Fiabilit test retest les r sultats sont ils les m mes quand on fait passer deux fois l preuve chez le m me enfant Fiabilit du test entre examinateurs deux examinateurs ind pendants du m me enfant donnent ils les m mes notes 5 Comparaison de l outil de d pistage propos avec des outils de d
227. u les troubles cognitifs existants et de pr ciser leurs profils en termes de gravit et de sp cificit du trouble pour savoir quels types de professionnels devront tre contact s Pour les fonctions verbales sur le versant expressif elle explore la phonologie r p tition de logatomes paroles du petit robot l vocation lexicale d nomination de trois s ries de 5 images de difficult croissante en fonction de l ge l expression syntaxique a propos d une image sous forme d une phrase induite et d une r p tition de phrases la fluence s mantique Sur le versant r ceptif elle explore la compr hension syntaxique partir de la validation qui a t faite par d autres auteurs du token test et la conscience phonologique Cette batterie a t con ue de fa on assez ludique langage d un robot pour les logatomes le tableau noir du robot pour la compr hension syntaxique du token test Pour la conscience phonologique et la m taphonologie 3 preuves sont propos es une segmentation de mots en syllabes qui donne un score de 8 5 10 en moyenne chez les enfants de 5 5 ans une soustraction de la premi re syllabe 8 3 10 6 ans et une soustraction de phon mes pour les enfants les plus g s Il paraissait fondamental pour les auteurs de diff rencier pour la sp cificit du test les fonctions verbales des fonctions non verbales Cinq sous tests explorent les fonctions non verbales la copie de deux s ries de dess
228. ultats avec le QLC sugg rent qu une question globale pos e l institutrice l enfant a t il un vocabulaire riche moyen ou pauvre pour son ge est plus int ressante que les questions sp cifiques sur tel ou tel mot Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 26 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Les seuils propos s permettent de d finir 4 groupes pas de difficult s 86 3 des enfants surveiller 7 avec difficult s probables 3 avec difficult s certaines 3 6 Ces pourcentages semblent raisonnables d apr s la litt rature Le r le de certains facteurs ont t examin s sur les r ponses des enseignants sexe zone d implantation de l cole niveau socioculturel et bilinguisme L effet de ces facteurs est tr s important et d pend du domaine consid r voir section VII les donn es A titre d exemple on trouve 16 fois plus d enfants avec difficult s probables ou certaines chez les gar ons bilingues issus de familles de niveau socioculturel bas 25 des enfants avec ces caract ristiques ont des difficult s que chez les filles non bilingues issus de familles de niveau socioculturel moyen ou lev 1 6 des enfants avec ces caract ri
229. un phon me d termin est enlev Par exemple que reste t il lorsqu on enl ve le premier phon me de pomme om Dans les 52 tudes ce sont ces types d exercices qui ont t utilis s pour valuer le niveau de conscience phonologique des enfants avant l entra nement et apr s l entra nement phonologique De m me ce sont ces types d activit s phonologiques qui ont t pratiqu s durant les entra nements Pour certaines de ces tudes les enfants n ont appris r aliser ces exercices que dans des activit s orales pour d autres ils ont aussi utilis s des lettres Dans les langues crites de type alphab tique les comp tences en conscience phonologique sont suppos es faciliter l apprentissage de la lecture Il est difficile de distinguer les phon mes dans le langage oral Le langage parl n a pas de coupure entre les mots il n y a pas un temps dans la conversation signalant l endroit o se termine un phon me et o le prochain commence Pr cis ment les phon mes sont li s les uns avec les autres et sont Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 119 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 articul s ensemble La d couverte des unit s phon miques est largement facilit e par un entr
230. une liaison avec le chromosome 6p chez des paires de germains dont l un au moins tait affect par une dyslexie et des jumeaux Ce r sultat a t largement r pliqu 26 29 Le QTL au niveau de la bande 6p21 3 a r cemment t affin par Deffenbacher et al 30 en un intervalle de 3 24 Mb avec un nombre r duit de g nes candidats possibles cinq Un locus sur le bras long du m me chromosome influencerait les processus phonologiques 31 Le bras court du chromosome 1 serait impliqu dans les dyslexies par son r le dans le d codage phonologique et la d nomination rapide 32 Il existerait une liaison entre une r gion du bras court du chromosome 6 et la performance en lecture de mots performance qui implique la fois des processus phonologiques et des processus orthographiques Ce r sultat d abord obtenu par Cardon Smith Fulker Kimberling Pennington et DeFries 25 a ensuite t largement r pliqu 26 29 Une implication du bras long du m me chromosome concernerait uniquement les processus phonologiques 31 L implication du bras court du chromosome 15 dans la dyslexie n a pas t r pliqu e 7 pour une revue de question le bras long du chromosome 15 semble pr senter davantage de consensus quant a son r le dans les troubles de la lecture et la reconnaissance de mots 33 34 Les chromosomes 2p lecture 35 36 3 conscience phonologique m moire verbale a court terme et d nomination rapide 37 7q
231. urs en Grande section copie de figures r p tition de phrases VIL5 3 ETUDE DE M ZORMAN Crit re score composite de lecture et d orthographe en fin de CE1 Pr dicteurs en Grande section conscience phonologique production syntaxique organisation correcte des phrases produites r p tition de logatomes Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 43 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 VIL5 4 ETUDES DE L SPRENGER CHAROLLES et A KIPFER Crit re Examen de la lecture a diff rents ages partir de 7 ans Pr dicteurs en Grande section discrimination phon mique ex jugement de similarit entre des pseudomots CVC qui ont ou non les deux m me phon mes initiaux analyse syllabique et phon mique suppression syllabique suppression phon mique m moire phonologique court terme ex r p tition de pseudomots d nomination rapide objets couleurs connaissance des lettres VIL5 ETUDE DE M PLAZA Crit re Lecture au CP Pr dicteurs en Grande section Conscience phonologique syllabique et phon mique d nomination rapide conscience syntaxique capacit corriger des phrases dont la syntaxe est erron e attention visuelle preuve de barrage connaissance des lettres Rapport de
232. utils de d pistage publi s Le but est de rep rer les difficult s qui vont freiner l acc s au langage oral et ou crit l ge particuli rement sensible qui est celui de la ma trise de l articulation de toutes les structures de la parole et de l explosion du langage oral Il peut tre utilis au moment du d pistage au cours d actions de pr vention pour donner des orientations de consultation et de stimulation Il peut aussi tre utilis lors du bilan orthophonique et dans ce cas servira d outil d aiguillage avant le choix d explorations plus approfondies Sur le plan pratique la passation est individuelle dure une quinzaine de minutes auxquels il faut ajouter la cotation Le mat riel est simple et le prix modeste L outil comprend des preuves modul es selon 5 tranches d age qui vont explorer 4 domaines l audition le langage oral compr hension expression la parole r p tition de logatomes et coute clinique de l orthophoniste les capacit s cognitives hors langage rythmes reproduits dessin encastrements compl ment d images s riations Certaines preuves sont talonn es d autres preuves sont appr ci es par les orthophonistes et les r sultats sont d pendants de sa comp tence clinique Les r sultats apparaissent sous la forme d un profil avec 4 plages divis es en secteurs d exploration pr sentation visuelle par ombrage de cases Etalonnage du TDP81 1349 enfants 5 tran
233. valuation des comp tences des l ves seront incluses dans les documents d accompagnement de ces nouveaux programmes Par ailleurs des outils d valuation pour le langage oral et l entr e dans le langage crit en grande section de maternelle et en cours pr paratoire labor s au plan national commencent tre diffus s aux ma tres Les protocoles nationaux d valuation en cours l mentaire 2e ann e et en classe de 6e seront enrichis d exercices nombreux et vari s afin de permettre aux enseignants de ces classes en collaboration avec les membres du r seau d aides sp cialis es aux l ves en difficult RASED d analyser plus pr cis ment les difficult s rencontr es par les l ves dans l apprentissage du langage oral et crit 2 Rep rer d pister diagnostiquer Le regard du professionnel de l enseignement qu est le ma tre de la classe conjugu selon les besoins celui des membres du RASED permet de rep rer les l ves pr sentant des signes d alerte Il est alors indispensable que d s ce moment soient engag s avec les parents les changes n cessaires afin de les informer et de les associer aux d marches d aides entreprises au sein de l cole Ils peuvent ainsi aider pr ciser les manifestations ventuelles observ es dans le milieu familial Ces changes r guliers avec les parents et la qualit des informations qui leur sont donn es par tous les professionnels concern s constituent l une de
234. vation est beaucoup plus large La voix et le comportement de l enfant sont not s La validation de la version 1 a t r alis e sur 387 enfants 250 enfants ont t vus par des p diatres en 1 trimestre de CP et 187 vus par des m decins scolaires en 2 et 3 trimestre de GS Pour 212 enfants 64 vus par des p diatres et 148 vus par des m decins scolaires on dispose de l valuation nationale en d but de CE2 Les r sultats longitudinaux pr sent s concernent les 148 enfants du groupe m decins scolaires L chec au ERTLAG est fortement li l chec deux ans apr s au CE2 Le niveau scolaire et le niveau d tude du p re et de la m re ont des effets significatifs sur le score au ERTLAG6 R f rences sur le ERTL4 et le ERTLAG Alla F Validation d ERTLA6 Epreuves de rep rage des troubles du langage et de l apprentissage de l enfant de 6 ans Glossa 2000 74 4 17 Loos Ayav C Pr diction de la performance scolaire Validit des Epreuves de rep rage des troubles du langage et des apprentissages de l enfant de 6 ans Th se de doctorat en m decine Nancy Universit Henri Poincar Nancy 1 2002 Maeder C Detecting language disorders in 4 year old French children An application of the ERTL 4 Child Care Health and Development 2000 26 2 129 136 Petit Carri S Verret C Cossard A Maurice Tison S Acc s aux soins orthophoniques pr coces en Gironde valuation d une campagne de d pistage des tr
235. ves dans les processus de communication ainsi que celui des facteurs psychoaffectifs et comportementaux sont a prendre en compte dans ces processus d apprentissage La qualit du rep rage du d pistage et du diagnostic des troubles du langage d pend de la validit des tests utilis s La qualit d identification des troubles du langage aura des cons quences videntes sur les modalit s de prise en charge et d orientation de l enfant Les objectifs de chacun des tests disponibles doivent tre connus des utilisateurs et utilis s bon escient chaque fois qu un enfant en difficult aura t rep r lll 8 Le travail de la commission La commission s est r unie a quatorze reprises durant 2 ans et demi Elle a tabli un tat des lieux des m thodes de rep rage et de d pistage existantes en France de leur pertinence et de leurs limites La commission a analys chaque outil disponible en France et leurs crit res de validit L analyse et la validation des outils de rep rage et de d pistage des troubles d apprentissage du langage ont n cessit dans une deuxi me phase du travail de cette commission la mise en place d une tude comparant la pertinence des diff rents outils afin d argumenter scientifiquement les recommandations qui lui taient demand es Elle a soutenu la mise en place d tudes comparatives des principaux tests disponibles en France en lien avec l Inserm Elle propose dans son rapport final des re
236. viduels auraient une base g n tique d apr s les donn es et tudes de la litt rature internationale r cente ANNEXE 9 Ainsi l hypoth se phonologique de la dyslexie d finie comme un trouble sp cifique de l apprentissage du langage crit est la plus g n ralement admise ANNEXES 10 et 11 Une adoption tr s stricte du crit re de sp cificit au sens 3 conduirait a exclure les enfants dont l environnement langagier et ou l ducation seraient insuffisants enfants issus de familles qui ne maitrisent pas parfaitement la langue fran aise ou fr quentant des coles situ es dans des zones difficiles Toutefois certains de ces enfants peuvent pr senter des troubles sp cifiques du langage l inverse une adoption tr s stricte du crit re d interf rence avec la r ussite scolaire et sociale conduirait exclure les sujets qui r ussissent les tudiants d universit qui sont dyslexiques par exemple et qui sont pourtant les sujets pr f r s des recherches sur les troubles sp cifiques du langage oral et crit car remplissant le mieux tous les crit res de sp cificit Ainsi entre le point de vue du chercheur qui s lectionnera des sujets issus d un environnement non pathog ne pour essayer de comprendre la nature et le m canisme du trouble de l enfant et le point de vue de l ducateur qui devant le constat d un effet massif des facteurs sociaux et ducatifs ne prendra pas en compte la pr sence de diffi
237. xpression orale compr hension orale attention motricit comportement et pas seulement un score global iii qu un petit nombre d items seulement en majorit d expression orale a une valeur pr dictive propre sur le retard en lecture 4 ans apr s en CE1 quand on tient compte des facteurs associ s niveau d tude des parents ZEP iv l absence de relation entre l appr ciation du comportement turbulent ou pas par les enseignants a 3 ans et demi et la pr sence d un retard dans l acquisition du langage crit 4 ans apr s VII 4 3 Questionnaire D pistage et Pr vention Langage 3 ans DPL3 Les auteurs ont fait un effort important pour examiner la consistance interne et la valeur pr dictive du DPL3 L utilisation du DPL3 en m me temps que le QLC dans l tude CCM montre que le DPL3 garde une valeur pr dictive de difficult s ult rieures quand on tient compte du QLC Par ailleurs cet outil s av re int ressant m me chez l enfant de PS un peu plus g 3 ans et demi condition d utiliser des scores limites diff rents de ceux propos s par les auteurs Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage 39 des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Remis par L Vall e et G Dellatolas le 1er octobre 2005 Le DPL3 serait actuellement utilis sur des milliers d
238. y of the etiology of high reading ability Reading and Writing 2002 15 683 707 The Genome Data Base http www gdb org Geschwind N Behan P Left handedness association with immune disease migraine and developmental learning disorder 1982 Proc Natl Acad Sci USA 1982 79 5097 100 Pennington BF Smith SD Kimberling WJ Green PA Haith MM Left handedness and immune disorders in familial dyslexics Arch Neurol 1987 44 634 9 Gilger JW Pennington BF Harbeck RJ DeFries JC Kotzin B Green P et al A twin and family study of the association between immune system dysfunction and dyslexia using blood serum immunoassay and survey data Brain Cogn 1998 36 310 33 Cardon LR Smith SD Fulker DW Kimberling WJ Pennington BF DeFries JC Quantitative trait locus for reading disability on chromosome 6 Science 1994 266 276 9 Fisher SE Marlow AJ Lamb J Maestrini E Williams DF Richardson AJ et al A quantitative trait locus on chromosome 6p influences different aspects of developmental dyslexia Am J Hum Genet 1999 64 146 56 Gayan J Smith SD Cherny SS Cardon LR Fulker DW Brower AM et al Quantitative trait locus for specific language and reading deficits on chromosome 6p Am J Hum Genet 1999 64 157 64 Willcutt EG Pennington BF Smith SD Cardon LR Gayan J Knopik VS et al Quantitative trait locus for reading disability on chromosome 6p is pleiotropic for attention deficit hyperactivity disorder Am
239. yer de rep rer les items du vocabulaire lors des activit s de classe L enseignant a en t te les questions observe sur un ou plusieurs jours les enfants et remplit le questionnaire au fur et mesure Les enseignants peuvent avoir des difficult s la premi re ann e d utilisation mais ensuite a devient naturel R f rences sur le DPL3 Coquet F 1997 Le D P L 3 D pistage et Pr vention Langage 3 ans R ducation Orthophonique vol 35 nol90 153 162 Coquet F 1999 Le D P L 3 Propositions pour une utilisation en cabinet lib ral Le P diatre no 173 130 133 Coquet F 2004 Le d pistage et la pr vention du langage 3 ans In C Billard M Touzin Eds L tat des connaissances Paris Signes ditions Coquet F Gilles P Y 2004 Validit du DPL3 au regard de la BEPL Glossa N 88 20 34 VI 4 LERTL4 Evaluation rapide des troubles du langage 4 ans Auteurs Brigitte Roy et al Age concern 3 ans 9 mois 4 ans 6 mois Con u par les auteurs pour les m decins Les preuves ont t s lectionn es partir de pr tudes comportant un plus grand nombre d preuves sur des crit res de corr lation Version 0 du ERTL Cet outil a t construit pour permettre son int gration dans une consultation m dicale Il est facile et rapide de passation et de cotation Le ERTL4 tout compris prend 5 minutes L outil comporte une plaquette lisible recto verso avec trois preuves obl
240. z les enfants avec troubles du langage expressif l valuation entre 4 et 6 ans permet de pr dire leurs performances en lecture a 8 11 ans Lewis et coll 2000 Starniclaes et al 2004 apportent des arguments en faveur d un d ficit dans la perception cat gorielle des phon mes qui serait la base des difficult s des enfants dyslexiques pour tablir les correspondances entre graph mes et phon mes Pour Plaza et al 2002 les enfants dyslexiques pr sentent des d ficits dans la m moire de travail et la planification verbales Les tests 5 ans les plus pr dictifs de la lecture chez 234 enfants en premi re et deuxi me ann e du primaire taient la m moire des phrases l identification de signes orthographiques et la d nomination des couleurs dans l tude de Badian 1998 Toutefois Catts et coll 2002 signalent que si les enfants avec troubles du langage en maternelle ont un risque lev de troubles de lecture en 2 me et 4 me ann e du primaire ce risque est plus lev quand les troubles du langage sont associ s des difficult s non verbales Bishop et Snowling 2004 pensent que le concept de la dyslexie autant que trouble du langage dans lequel pr domine le d ficit phonologique sous estime les d ficits s mantiques et syntaxiques qui s observent chez les enfants avec trouble sp cifique du langage et qui compromettent la compr hension et la fluence de la lecture Par ailleurs les tudes familiales et g n tiques a

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