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Le squelette et sa pathologie chez les reptiles

1. 86 TROISI ME PARTIE Etudes des principales affections du squelette chez les reptiles 0 0 cccccsccsseesesseeseeeeees 87 I Maladies m taboliques osseuses et articulaires 89 A Hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle 89 Ty Esp ces CONCCINICES ienr T E T ia a 89 2 POIGNET a ote E 90 2 E O AA NLS E E AE E E AE RE A more oes 90 e AE ti 10I A0 LENE E E E N E A E 92 ds Diaghost Cinere SR A a nn sd te 94 6 Diagnostic diff rentiel mini niemen eni sn 96 Den MPTONOSUC ea E E ae lees as eae E E a ae dt 97 Oe Traitement 2352 et ane ne eae et aSa ai 98 o EE a KEAS OLEO I EEE E Goi E E ie alte 101 B Autres maladies osseuses d origine m tabolique 113 1 Hyperparathyro disme secondaire une insuffisance r nale 0 00 ee eee eeeeeeeeeeeee 113 2 Hypervitaminose EV ie Seis ete Re ee IS A AN pe 118 3 Hypervitaminose Ac nine deniers nn niet 120 As Rachitisme t st omalacie eee te e ns Se ne ent 121 Dee OSTEO POLO SE EEE E RTS ae rente eee 123 6 Ost opathie hypertrophique ic scdsacnicevesevaqassnvnbincwanseaeadeesonvecsastolandeaybuauaassnneteetgananes 125 T O Eo OTE OA AE EE E E E E E EAE 126 Bx OISE vert brale d formant sranie LE a E E E ends 127 9 Bilan des l sions des affections osseuses m taboliques 130 11 C Maladies articulaires d origine m tabolique 54520 131 le eGo tte AHSA I A nn ee 131 Ze PS TO SOUS SR
2. DE LA NAVARRE B J S Common procedures in reptiles and amphibians In Veterinary Clinics of North America Exotic Animal Practice 2006 9 2 237 267 DONOGHUE S UVB for Reptiles In Exotic DMV 2005 6 1 p 3 DONOGHUE S Nutrition In MADER D R Ed Reptile medicine and surgery 2nd ed Philadelphia PA WB Saunders 2006 251 298 DOUMERC G Analyses sanguines chez les reptiles In Examens compl mentaires chez les NAC Edition Le Point V t rinaire 2009 344 p EDMUND A G Dentition In GANS C Biology of the Reptilia lere d New York Academic press 1969 vol 1 chap 4 200 25 26 21 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 FARROW C S Veterinary Diagnostic Imaging Birds Exotic Pets and Wildlife Mosby Elsevier 2009 433 p FERGUSON GW GEHMANN WH KARSTEN KB et al Do panther chameleons bask to regulate endogenous vitamin D3 production In Physiological and Biochemical Zoology 2003 76 1 52 59 FERGUSON GW GEHMANN WH KARSTEN KB et al Ultraviolet exposure and vitamin D synthesis in a sun dwelling and a shade dwelling species of Anolis are there adaptations for lower ultraviolet B and dietary vitamin D3 availability in the shade In Physiological and Biochemical Zoology 2005 78 2 193 200 FITZGERALD K T VERA R Spinal Osteopathy In MADER D R Ed Reptile medicine and surgery 2nd ed Philadelphia PA WB Saunders 2006 906 912 FLEMI
3. Les principales complications des biopsies osseuses sont les fractures iatrog nes d autant plus que lors d indication pour cette examen compl mentaire les os sont en g n ral d j fragilis s ost omy lite tumeur maladie m tabolique etc Cela dit cet examen offre de tr s bons r sultats et ne doit donc pas tre n glig 28 83 85 85 D Ponctions articulaires et biopsies synoviales Dans certaines affections articulaires arthrite septique goutte pseudo goutte le diagnostic de certitude et l adaptation du traitement passent par l analyse du liquide articulaire ou de la membrane synoviale La ponction articulaire r alis e de la m me mani re que chez les mammif res est effectu e avec une fine aiguille et permet une cytologie du liquide synovial Une mise en culture bact riologique est galement possible lors de suspicion d un ph nom ne septique La biopsie synoviale consiste pr lever un petit morceau de la membrane synoviale afin de r aliser une histologie D j peu pratiqu e chez les carnivores domestiques cette technique reste pour l instant essentiellement th orique chez les reptiles Elle est r alis e sous chographie ou arthroscopie Plus invasive qu une ponction articulaire elle donne cependant d excellents r sultats 57 71 Bilan Conduite tenir Du recueil des comm moratifs aux derniers examens compl mentaires toutes les tapes ont leur impor
4. 80 93 Mol cules Doses mg kg Fr quence Morphine 0 5 4 mg kg IM SC 12h Bupr norphine 0 002 0 02 mg kg IM SC 12 24h Carprof ne 1 4 mg kg PO IM SC IV 24h M loxicam 0 1 0 2 mg kg IM IV 24 48h Lidoca ne 2 2 mg kg Lidoca ne 1 mg kg Bupica ne en bloc local Bupivacaine 0 25 Tableau 3 Mol cules analg siques et leurs posologies chez les reptiles d apr s 93 67 B Antibioth rapie En cas de plaie contamin e fracture ouverte morsure abc s pr s d une structure osseuse ou articulaire etc une antibioth rapie syst mique doit tre imm diatement mise en place Dans l id al une bact riologie et une culture fongique sont r alis es sur un pr l vement osseux 80 93 Les mol cules disponibles sont d taill es dans le paragraphe sur l ost omy lite cf Troisi me partie paragraphe III A 1 C Fluidoth rapie Un tat de d shydratation voire de choc mis en vidence lors de l examen clinique du patient doit entrainer la mise en place d un plan de fluidoth rapie imm diat Lors de l examen clinique un reptile d shydrat pr sente une peau s che moins lastique associ e ou non des probl mes de mue un mucus pais dans la gueule et des muqueuses s ches Les f ces sont s ches et l urine plus concentr e A 10 de d shydratation les yeux semblent enfonc s dans les orbites Un bilan sanguin h matocrite prot ines totales albumine aci
5. En dehors des serpents insectivores qui sont tr s peu maintenus en captivit la plupart des esp ces acqui rent une concentration en chol calcif rol correcte par l ingestion de proies enti res De mani re anecdotique on note parmi les exp riences d leveurs des sp cimens aillant eu besoin d UV B un faible taux pour diverses raisons dont des fractures pathologiques des c tes On peut citer Morelia spp des serpents insectivores Opheodrys aestivus O vernalis et des serpents piscivores Thamnophis spp Cependant aucune tude 103 n a ce jour pu confirmer cette hypoth se Une exposition aux UV B pr ventive est d conseill e car les serpents y sont souvent tr s sensibles 4 21 60 Y Bilan Le Tableau 7 reprend les diff rents points abord s dans ce paragraphe R Heures d clairage Esp ces UV B par jour L zards et tortues d sertiques diurnes 10 12 h jr L zards diurnes tropicaux tortues aquatiques 5 12 bjr L zards et tortues des zones temp r es 5 6 h jr L zards nocturnes ou cr pusculaires 2 6 h jr Tableau 7 Bilan r capitulatif des apports recommand s en UV B chez les reptiles Les phases de l zards poss dant moins de m lanine que les phases sauvages Ex albinos hypom lanistique snow blizzard pastel etc sont beaucoup plus sensibles aux rayons ultraviolets avec des risques de brulures au niveau des yeux et de la peau L intensit des UV B dev
6. Malformations dfraehisss sine dr ten a oat esata 187 2 M lft rm ton d la t te en do sn i ele acad So an or den men nent de us 188 3 Malformations des extr mit s fee ets nn nan tes 188 H Monstres doubles 234 2 25 ee oe BR Nis hit a aes 189 12 D Atthropathi d s n rati ve soro aeaa aa a O ee tr re 190 1 D finition et pid niolo fieno ane leek E a eons 190 27 a OAA EN OE A E OT 190 3 CUMIQUG s sreanga er a nE ara a A a hea aaa ENSAR OS EERENS 190 B HRAGOS ADMET tm a a test EE Ad e SA 191 5 Pronostic et Waltement ic vert nur uen nr nur Gen ete 191 E Ost opathie vert brale prolif rative 55 Site ee ne dite rte nt nets ts 192 1 2D MMUOGNEL DIT MIOIOPI SSSR ent dns aise etienne nes 192 De AUDIO CENA RS nn ae nt en ea 192 Ose PAMOS ME RSR Een RSS E EE A et ne 193 4 Snes CHMIQUES RES cider LT nn E aa teense 193 De M D ASNOSH OS men ed item 194 6 Pronostic et traitements eta eed dee Nain ee Nas die an teen 195 CONCLUSION riiston nserita tea a A EEEE E EAE SATAN EA S etes 197 BIBLIOGRAPHIE Een ae nn a da er a a E a nd 199 ANNEXES ieena IAEE E a E TA T 211 13 GLOSSAIRE Liste des abr viations Ca Calcium Ex Exemple IM Intramusculaire IV Intraveineuse kV Kilovolts mAs milliamp res MS mati re s che NAC nouveaux animaux de compagnie Nm nanom tres P Phosphore PO Per os SC Sous cutan UI Unit internationale UV Ultra violet
7. Pogona spp geckos diurnes Phelsuma spp etc Omnivores Ch loniens Tortues boites et tortues aquatiques adultes sauf les Ch lydrid s Tortues africaines Kinixys spp Tableau 9 Classement non exhaustif des reptiles en fonction de leur r gime alimentaire d apr s 64 2 Carnivores et piscivores Pour les reptiles carnivores et piscivores leur r gime base de proies vert br es enti res est g n ralement quilibr et constitue un apport naturel en vitamine D3 Une suppl mentation en calcium et vitamine D3 n est pas utile voire d conseill e 22 64 109 106 A Attention chez les carnivores aux r gimes port s exclusivement sur la viande sans os trop riches en phosphore et pauvres en calcium Les souriceaux nouveaux n s lt 2jours peu calcifi s sont galement pauvres en calcium Attention chez les piscivores certains poissons avec un rapport phosphocalcique m diocre Citons l perlan qui un rapport 0 7 3 Insectivores Les insectes proies invert br es sont pauvres en calcium car sans endosquelette Les plus riches en calcium sont ceux avec un exosquelette coquille des mollusques ou les vers de terre Lumbricus terrestris D apr s le Tableau 10 les vers de terre sont les seules proies invert br es au ratio phosphocalcique sup rieur 1 les autres s approchant plut t de 0 2 avec un pourcentage de calcium bas aux alentours de
8. elle apparait la suite de stress r p t s et anormaux sur l articulation De mani re g n rale toute affection ou traumatisme qui interf re avec une articulation peut d clencher une l sion de d g n rescence secondaire Elle est fr quemment rencontr e chez tous les reptiles et le plus souvent chez ceux d un ge avanc 53 58 90 2 Pathog nie Lors d arthrose des fissures apparaissent dans le cartilage articulaire qui se fragmente L os sous chondral est alors moins bien prot g Il en suit des l sions de remodelage sur les surfaces articulaires ainsi que des n oformations osseuses tout autour de l articulation atteinte Une excroissance osseuse s appelle un ost ophyte si elle est situ e sur un os et un enth sophyte si elle apparait au niveau d une attache musculaire tendineuse ou ligamentaire Situ e au niveau des vert bres cette arthropathie prend le nom de spondylose Les n oformations osseuses en forme de crochets sont localis es dans un premier temps sur les faces cranio ventrales et caudo ventrales des corps vert braux la limite des espaces intervert braux Dans la litt rature la spondylose et les formes de spondylite l arthrite vert brale atteignant les reptiles sont de plus en plus regroup es sous le nom d ost opathie vert brale prolif rative cf Troisi me Partie IILE 28 58 3 Clinique L animal pr sente une d marche anormale intermittente pour es
9. l extr mit post rieure de la cavit buccale tout pr s du pharynx Il s agit l encore d une adaptation la vie amphibie leur permettant de s alimenter sous l eau sans risque de passage d eau dans l arbre respiratoire Ce dispositif est compl t par des valvules contractiles fermant herm tiquement les narines externes lors des plong es 10 17 Ophidiens Malgr quelques variations l organisation du cr ne est relativement commune la majorit des serpents 38 Leur caract re principal est la grande mobilit des machoires par rapport au reste du crane C est la notion de cin tisme cr nien Le cr ne en lui m me est tr s rigide car il doit tre capable de r sister aux forces exerc es pendant l ingestion des proies Chez la plupart des serpents la m choire sup rieure n est reli e au reste du cr ne que par des liens laches et est capable de s allonger de mani re d passer en longueur la base du crane L os carr est quant lui capable de pivoter jusqu prendre une orientation verticale donnant la cavit buccale une tr s large ouverture Cette derni re est encore accentu e par la mobilit de la r gion nasale et l aspect souple et non soud des deux mandibules Ainsi ce sont les caract ristiques de la mandibule la mobilit de l os carr et les relations entre la m choire sup rieure et le cr ne qui expliquent la capacit qu un serpent avaler des pr
10. terrarium cf Troisi me Partie I A 9 Pr vention 4 60 119 3 Hypervitaminose A a A L hypervitaminose A est une affection rarement d crite qui affecte les sauriens et les ch loniens Elle est d origine nutritionnelle par exc s de suppl mentation de vitamine A ou bien iatrog ne lors d injections de vitamine A suite une hypovitaminose Les signes cliniques sont essentiellement cutan s peau s che puis perte de lambeaux cutan s et plaies suintantes et g n raux anorexie et apathie Mais des signes squelettiques comme des boiteries et une r ticence a la mobilisation de la colonne vert brale peuvent galement apparaitre Le diagnostic est tr s fortement orient par les comm moratifs l anamn se et les signes cliniques avec cette association de l sions cutan es souvent les seules pr sentes et osseuses Peu d tudes radiographiques ont t men es sur les reptiles mais on peut supposer qu il existe des similitudes avec les mammif res Chez ces derniers l examen radiographique r v le une atteinte des os longs et des vert bres due au fait que la vitamine A joue un r le dans la croissance endochondrale et la stimulation des ost oblastes Associ es une r action p riost e des n oformations osseuses m taphysaires apparaissent sur les os longs tandis que des exostoses osseuses se constituent sur les vert bres les c tes et autour des articulations Chez le jeune un arr t d
11. un grand m le Photos 18 et 19 29 70 Photos 18 et 19 Exemples de fractures de carapaces sur des tortues terrestres La seconde tortue bless e par une tondeuse gazon pr sente une perte de substance mod r e J Ducos de Lahitte Une des premi res tapes consiste d terminer si la fracture s tend jusqu la cavit coelomique et si des organes internes sont touch s C est notamment le cas lors de fractures avec une perte de substance Ex carapace broy e par la tondeuse de jardin Le pronostic de l animal en d pend C est pourquoi un examen physique g n ral complet est indispensable et un minimum de param tres sanguins et de radiographies sont effectuer Ces derni res permettent d valuer l tendue des l sions 30 80 107 Le premier traitement consiste stabiliser l animal arr t des saignements traitement du choc cortico des r hydratation analg sie En cas de suspicion de contamination de la plaie un d bridement local des tissus accompagn d une irrigation importante et d une antibioth rapie syst mique sont mettre en place au pr alable cf Troisi me Partie II A 2 Premiers soins locaux 29 30 80 159 b R sines poxy et acrylique L utilisation de r sine est une m thode populaire depuis plusieurs ann es La r sine peut tre utilis e seule sur des fractures tr s stables et non contamin es ou en combinaison avec une conten
12. 80 93 Attelle mat riaux utilisables et mise en place Les attelles peuvent tre d origines tr s vari es selon l imagination du praticien abaisse langue coton tige baguette en aluminium ou en bois etc Lors de fracture d un membre pelvien l attelle doit tre positionn e dorsalement afin de permettre la d f cation Lors de fracture d un membre thoracique elle sera plut t mise ventralement Une attelle tubulaire en traction peut tre r alis e l aide d un capuchon pour seringue Figure 16 Elle permet de traiter les fractures des parties distales des membres Elle limine les risques de rotation mais pr dispose l ankylose articulaire car elle contient le membre entier Le principal inconv nient d une attelle est en effet la mise en extension du membre immobilisant les articulations adjacentes au foyer de fracture 70 80 Figure 16 Pose d une attelle tubulaire chez un iguane vert Iguana iguana d apr s 30 Des attelles plus sophistiqu es peuvent galement tre utilis es attelle en plastique thermo formable ou r sine acrylique thermoplastique Ex Vetform Thermoplastics Orthoplast qui devient mall able au contact de l eau chaude ou proximit d une source de chaleur Tout en maintenant le membre dans sa position physiologique ces attelles permettent une adaptation parfaite autour du membre et ainsi une stabilisation optimale Elles sont utilis es de la
13. Anatomie Pathologique M SCHELCHER Fran ois Pathologie m dicale du B tail et des Animaux de Basse cour PROFESSEURS 2 CLASSE Mme BENARD Genevi ve Hygi ne et Industrie des Denr es alimentaires d Origine animale M BOUSQUET MELOU Alain Physiologie et Th rapeutique Mme CHASTANT MAILLARD Sylvie Pathologie de la Reproduction M DUCOS Alain Zootechnie M DUCOS DE LAHITTE Jacques Parasitologie et Maladies parasitaires M FOUCRAS Gilles Pathologie des ruminants Mme GAYRARD TROY V ronique Physiologie de la Reproduction Endocrinologie M GUERRE Philippe Pharmacie et Toxicologie Mme HAGEN PICARD Nicole Pathologie de la Reproduction M JACQUIET Philippe Parasitologie et Maladies Parasitaires M LEFEBVRE Herv Physiologie et Th rapeutique E E 3 LIGNEREUX Yves Anatomie PICAVET Dominique Pathologie infectieuse gt SANS Pierre Productions animales M M M Mme TRUMEL Catherine Pathologie m dicale des Equid s et Carnivores PROFESSEURS CERTIFIES DE L ENSEIGNEMENT AGRICOLE Mme MICHAUD Fran oise Professeur d Anglais M SEVERAC Benoit Professeur d Anglais MAITRES DE CONFERENCES HORS CLASSE M BAILLY Jean Denis Hygi ne et Industrie des Denr es alimentaires d Origine animale M BERGONIER Dominique Pathologie de la Reproduction Mle BOULLIER S verine Immunologie g n rale et m dicale Mme BOURGES ABELLA Nathalie Histologie Anatomie pathologique M BRUGERE Hubert
14. Fracture Tum faction et ou Ost omy lite morsures par les rongeurs pendant d formation d un l hibernation Squelette membre i N oplasie osseuse appendiculaire Anomalie cong nitale Gonflement et ou d formation d une Arthrite septique ou arthropathie d g n rative Goutte articulaire ou pseudo goutte Luxation luxation coxo f morale la plus fr quente articulation MBD Rachitisme ost omalacie largissement des articulations Articulation ou os d form s cf ci dessus Ost omy lite morsures par les rongeurs pendant Extr mit s l hibernation anormales Fracture Anomalie cong nitale 217 Annexe 4 Hypoth ses diagnostiques des principales anomalies de l appareil squelettique chez les ophidiens Localisation et signes cliniques Crane et mandibule Squelette axial Cr ne Hypoth ses diagnostiques Ost omy lite Fracture rare Anomalie cong nitale Tum faction et ou d formation de la mandibule D formation de la colonne vert brale et ou Raideur par sie paralysie L sions osseuses fracture ost omy lite n oplasie osseuse anomalie cong nitale L sions des tissus mous buccaux stomatite abc s n oplasie Dyspn e respiration gueule ouverte Ost opathie vert brale d formante Ost opathies vert brales prolif rative Ost omy lite Fracture ou luxation vert brale Troubles neurologiques N o
15. Le pronostic est d favorable Chez les mammif res quand cette affection est diagnostiqu e elle en est d j un stade terminal Aucun traitement n existe ce jour si ce n est un support hygi nique avec un r am nagement du terrarium le plus confortable possible pour les d placements de l animal 15 72 125 7 Ost op trose x qS L ost op trose est une maladie d crite chez des iguanes verts Iguana iguana et chez quelques esp ces de serpents qui consiste en une augmentation de la masse osseuse chez l individu atteint Chez les humains il s agit d une maladie rare et h r ditaire 72 74 a tiologie et pathog nie L tiologie n est pas encore d montr e chez les reptiles Chez les humains il s agirait d une anomalie cong nitale ou acquise du m tabolisme osseux et plus pr cis ment d un d faut de r sorption osseuse aboutissant en une formation excessive d os trab culaire Les individus pr sentent des os denses mais fragiles d l absence de remodelage osseux La prolif ration osseuse empi te dans la cavit m dullaire causant la destruction de moelle osseuse 58 72 b Signes cliniques et radiographiques Les reptiles atteints pr sentent des os fragiles et sont sujets aux fractures La destruction de la moelle osseuse peut entrainer des troubles nerveux variables en fonction de la localisation de la l sion 60 72 Radiographiquement on observe un paississ
16. On peut galement utiliser un fixateur externe pour g rer la fracture Des broches de tr s petites tailles peuvent ainsi tre plac es de part et d autre du foyer afin de stabiliser la fracture Ces techniques ont l avantage de permettre l animal de continuer se nourrir alors que la fracture est en train de cicatriser 93 Lorsque ces techniques invasives ne sont pas r alisables limitation de moyens densit osseuse diminu e site de fracture difficile d acc s une contention externe est effectu e Deux choix sont possibles 70 93 Une contention externe l aide d une l g re attelle telle qu un trombone papier d pli et coll l aide d une colle tissulaire qui permet de maintenir la fracture r duite L animal peut continuer se nourrir ce qui est un bel avantage En revanche le dispositif tendance se d faire fr quemment Il doit tre remis autant de fois que n cessaire jusqu cicatrisation du site de fracture Un pansement contentif bloquant la m choire en position ferm e est l alternative possible L apport nutritionnel et m dical est fourni par une sonde sophagienne le temps de la contention externe 158 4 Fractures de la carapace a G n ralit s Les fractures de la carapace des tortues sont le plus souvent dues des accidents de la voie publique de tondeuse gazon de morsure de chien de chute ou encore d accouplements r p t s d
17. aggravent avec le temps La colonne vert brale devient rigide par endroit se d forme d autres rendant impossible au serpent un d placement correct Des fractures peuvent galement survenir S il est difficile d valuer la douleur sur ces animaux la maladie de Paget est parfois asymptomatique souvent non douloureuse chez les humains les cons quences de cette rigidit ne se font pas attendre incapacit a attraper une proie a r aliser une constriction voire l ing rer conduisant une anorexie totale 53 92 110 d Diagnostic Le diagnostic de l ost ite vert brale d formante est essentiellement clinique et radiographique D autres examens compl mentaires comme une prise de sang et une biopsie osseuse peuvent avoir un int r t Y Radiographie Les clich s radiographiques r v lent les diff rents aspects de la pathog nie des r gions de prolif rations osseuses p ri vert brales irr guli res sont observ es sur une plusieurs vert bres d affil e pouvant aller jusqu former des pont ost ophytiques entre deux corps vert braux Ces l sions sont associ es des zones d ost olyses voire des fractures Les c tes sont plus rarement touch es 92 128 y Autres examens compl mentaires La biopsie osseuse est tr s utile pour ce genre d affection Elle permet une culture bact rienne et fongique qui permettra d adapter le traitement et une histologie du tissu osseu
18. calcif rol ou vitamine D3 et le calcif rol aussi appel ergocalcif rol ou vitamine D2 Les plantes remplissent leurs besoins en synth tisant la vitamine D2 Les mammif res sont quant eux capables de synth tiser la vitamine D3 Pour ce qui est des reptiles cela d pend des esp ces concern es Pour la plupart des ophidiens des crocodiliens et pour une partie des ch loniens leur style de vie nocturne et surtout leur r gime base de proies mammif res enti res capables de synth tiser la vitamine D3 semble avoir men une volution de ces esp ces o les besoins sont assur s par le chol calcif rol collect oralement lors des repas En revanche pour la majorit des sauriens les plus communs en captivit diurnes et insectivores ou herbivores ainsi que pour certaines tortues des UV B 280 314 nm de 31 longueur d onde et des UV A 315 400 nm de longueur d onde sont n cessaires pour activer la voie m tabolique du chol calcif rol 60 Les sources de calcif rol sont donc tr s diverses on retiendra l alimentation et l activation par la lumi re chez les reptiles 2 Formation du chol calcif rol grace aux ultraviolets La pro vitamine D3 7 d hydrocholest rol pr sente dans la peau est convertie gr ce l action des ultraviolets en pr vitamine D3 Cette derni re au travers d une r action thermochimique est isom ris e en chol calcif rol toujours dans la peau Une augmentation
19. cimen tr s agressif est r server aux manipulateurs exp riment s et se fait l aide d un crochet ou d une pince Photo 9 9 67 Photo 8 Pantherophis guttatus juv nile glissant entre les doigts du manipulateur C Depas Photo 9 Contention d un serpent venimeux Dispholidus typus l aide d une pince C Depas 61 IM Examen clinique Il n existe pas de protocole unique pour proc der pour un examen clinique complet L id al est de trouver une m thode et de la suivre syst matiquement De cette mani re aucune partie de l examen ne sera oubli e Certains auteurs pr f rent commencer par la t te puis progresser distalement d autres pr f rent r aliser un examen complet sans palpation puis palper et examiner les diff rentes parties ensuite Il est important de r aliser un examen complet m me lors d une forte suspicion d un diagnostic afin de ne pas passer c t d une autre anomalie A Inspection distance L examen distance permet tout d abord d obtenir un premier aper u de l tat g n ral du patient pr sence de dyspn e avec la gueule ouverte de d shydratation prononc e avec les yeux enfonc s d une robe terne de cachexie d une vigilance diminu e etc En cas d urgence l examen des fonctions vitales et la prise en charge de l animal doivent tre imm diats 11 L examen distance permet ensuite de d tecter des anomalies majeures du
20. de l atlas et de l axis suivi de 100 300 vert bres pr cloacale quelques vert bres cloacales et 10 120 l ments caudaux 74 127 Ch loniens Contrairement aux sauriens la morphologie particuli re des ch loniens entraine une diff renciation prononc e des diff rentes r gions Le nombre d l ments par r gion est relativement fixe 8 cervicales 10 dorsales 1 ou 2 sacr es et 14 35 vert bres caudales En r gion cervicale c est la mani re dont le cou se replie dans la carapace qui a d termin les deux sous ordres les Cryptodires dont le cou se repli dans un plan vertical et les Pleurodires dont le cou se repli dans un plan horizontal Photos 2 et 3 45 74 45 Photo 2 Gauche Pelusios sp tortue de type pleurodire J Ducos de Lahitte Photo 3 Droite Geochelone sulcata tortue de type cryptodire J Ducos de Lahitte Crocodiliens Les crocodiliens sont l exemple parfait de la r gionalisation des vert bres le nombre de vert bres est fixe 24 pr sacr es avec le plus souvent 9 cervicales 8 thoraciques et 7 lombaires 2 sacr es et 35 37 caudales 45 Ophidiens Les ophidiens ont la particularit d avoir un nombre lev de vert bres avec des records parmi les grands boid s Chez les autres esp ces on note tout de m me plus de 400 vert bres chez des pythons et chez certains colubrid s Les Vip rid s sont ceux qui en poss dent le moins Ex 138 c
21. de la temp rature entraine une augmentation du taux d isom risation Cette isom risation est r versible au del d un certain seuil de chol calcif rol afin de pr venir un exc s de production de ce dernier mais seulement dans une certaine mesure Il est fort probable que ce m canisme soit d pass en pr sence de concentrations tr s lev es voire toxiques de vitamine D3 60 Une fois le chol calcif rol l int rieur du corps quelque soit son origine alimentation ou conversion par les rayons ultra violets les tapes de formation du calcitriol sont les m mes 3 Formation du calcitriol Le chol calcif rol est tout d abord hydroxyl dans le foie en calcidiol 25 hydroxycholecalciferol puis il passe dans le rein pour une ultime hydroxylation le transformant en calcitriol 1 25 dihydroxycholecalciferol la forme active de la vitamine D La demi vie plasmatique du calcitriol est d environ 5 heures 60 32 4 R gulation du calcitriol Chez les mammif res le calcitriol est r gul par les strog nes la prolactine et les hormones de croissance Bien que sa r gulation chez les reptiles soit similaire a celle des mammif res pour l instant aucune tude n a pu mettre en vidence ces facteurs comme influen ant sa r gulation Par ailleurs les concentrations en calcium et phosphore peuvent avoir un impact sur l hydroxylation r nale du calcidiol En effet une autre hormone du m tabolisme phos
22. dent un ou plusieurs crochets plus ou moins canalicul s pour les premiers et seulement sillonn s pour les seconds fix s sur la partie ant rieure de l os maxillaire Ils correspondent donc aux dents les plus ant rieures de la 41 m choire L ouverture du canal ou du sillon permet certaines esp ces de cobras de cracher leur venin une distance non n gligeable comme par exemple Hemachatus haemachatus le cobra cracheur d Afrique du Sud Par ailleurs les Elapid s marins du genre Emydocephalus qui consomment des ceufs de poissons ont perdu toute leur dentition a l exception de leurs crochets 24 94 Y Les sol noglyphes poss dent l appareil venimeux le plus labor Ils poss dent un crochet tr s long canalicul sur toute la longueur et surtout implant sur l os maxillaire ici tr s mobile Lorsque celui ci bascule perpendiculairement aux os du crane le crochet est tir vers l avant Ce syst me permet d une part une injection du venin en profondeur et d autre part un repliement du crochet au repos Ce type de dentition est caract ristique des Vip rid s 24 94 Turr C Prot roglyphe E Les crochets Les 4 types de dentitions A Aglyphes B Opisthoglyphe C Prot roglyphe D et D Sol noglyphe avec le crochet venin cv orient vers l arri re ou lavant Coupes transversales de crochets E Les crochets en tant que dents poss dent une cavit pulpair
23. es et replac es 164 Les vis sont retir es un an plus tard avec en g n ral des r sultats excellents La carapace est pr par e de mani re chirurgicale Si la proc dure reste douloureuse une anesth sie g n rale n est pas obligatoire Une analg sie adapt e peut suffire Les vis sont enlev es avec un tournevis et les trous sont nettoy s sous pression avec une solution saline st rile avant d tre rempli par une pommade cicatrisante et antibiotique locale Ex base de sulfadiazine argentique Ces gestes seront renouvel s deux fois par semaines les deux premi res semaines puis espac s progressivement Le d savantage majeur de ce type de technique est la possible introduction de germe lors du forage le rejet de l implant et l anesth sie g n rale n cessaire 29 59 Vv Agrafes Lors de fracture simple et propre apr s nettoyage chirurgical et r duction on peut tout simplement poser des agrafes confectionn es partir de broches intra m dullaires Photo 24 Plusieurs trous sont for s de part et d autre du trait de fracture en vis vis puis l agrafe est ins r e de mani re rapprocher les segments osseux Le montage est maintenu tel quel pendant 24 48 heures prot g d une bande adh sive puis il est nettoy Si le montage est toujours stable alors une r sine est appliqu e sur les agrafes 124 126 Photo 24 Pose d agrafe pour rapprocher les deux bords d une fractu
24. hyperparathyro disme nutritionnel Les plaques piphysaires sont galement d form es et apparaissent anormalement radio transparentes avec des bords irr guli res Les articulations apparaissent de ce fait largies Enfin chez les sauriens au niveau des jonctions chondro costales le cartilage pr sente des difficult s se min raliser et cesser sa croissance d o l apparition de n uds rachitiques l origine du chapelet costal Lors d ost omalacie le d faut de min ralisation a pour r sultat une trame osseuse en quantit excessive avec contenu min ral de l os peu important Les l sions proches de l hyperparathyro disme nutritionnel avec des corticales amincies une diminution de la densit osseuse et un os spongieux entrainant d formations et fractures d Traitement et pr vention Il s agit du m me traitement et de la m me pr vention que pour l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle des UV B une alimentation quilibr e en calcium et phosphore et dans ce cas une suppl mentation en vitamine D3 peut tre recommand e tout en faisant tr s attention ne pas entrainer une hypervitaminose iatrog ne 33 122 5 Ost oporose L ost oporose est une maladie caract ris e par diminution de quantit du tissu osseux dans les os la structure osseuse est alt r e mais les composants sont pr sents dans les m mes proportions que dans un os sain La min ra
25. l aspect et la fr quence des selles et des urines A t il un comportement normal est il hyperactif ou au contraire l thargique Un traitement a t il t pr c demment entrepris A t il d j t vermifug 57 Conditions de maintenance Terrarium quels sont les dimensions mat riaux cachettes points d eau et substrat utilis s Temp rature point chaud point froid jour et nuit Hygrom trie son pourcentage et comment est elle r gul e pulv risation bac d eau clairage quelle type de lampe est utilis e n on spot Contient elle des UV B Depuis combien de temps la poss dez vous O est elle plac e dans le terrarium Combien de temps la laissez vous allum e par jour Hygi ne A quelle fr quence nettoyez vous le terrarium avec quel produit Hibernation Enfin pr cisez si votre reptile a hibern l hiver dernier Si oui d taillez R gime alimentaire Quel est le r gime alimentaire de votre reptile d tails des l gumes et fruits des insectes Quel est le mode de conservation de l alimentation Donnez vous une suppl mentation min rale et vitamin e si oui comment Quelles sont la fr quence et la quantit des repas Y a t il parfois des refus ou des r gurgitations Les proies sont elles donn es mortes ou vivantes Anamn se Quel est le motif de consultation Depuis quand sont apparus les troubles Y a t il eu des t
26. loignent de ceux des mammif res pour se rapprocher de ceux des batraciens dans les os longs la diaphyse est certes travers e par une cavit m dullaire centrale mais celle ci ne contient parfois pas d os trab culaire Cet espace peut m me tre absent chez les ch loniens On retrouve une grande diversit dans la conformation des piphyses 45 55 Le syst me de Havers avec comme unit de base l ost on organisation des os compacts des mammif res n est que peu pr sent chez les reptiles Il est absent chez les squamates sauriens et ophidiens dont la diaphyse des os longs est constitu e de simples lames osseuses concentriques Chez ces animaux la vascularisation est bien plus al atoire que chez les mammif res et varie en fonction des esp ces et des os 55 28 Chez les crocodiliens le d veloppement osseux est plus avanc grace a une vascularisation plus complexe et a l envahissement de l os par des canaux nourriciers 45 C est chez les ch loniens que l organisation osseuse rappelle le plus le syst me de Havers avec la pr sence de formations secondaires disposition concentrique Mais cela reste une version simplifi e avec un nombre r duit d l ments cellulaires 45 55 Enfin les vert bres de reptile contenant de l os compact de l os spongieux et souvent de la moelle osseuse ont une apparence microscopique similaire celle des os longs 55 2 M canisme d ossificati
27. post rieurs et de la queue L intervention a permis l animal de retrouver l usage de ses membres 30 80 91 3 Fractures du cr ne ou de la mandibule C est chez les sauriens que les fractures des os du cr ne et de la face sont les plus diagnostiqu es m me si on les rencontre parfois chez les ophidiens et les ch loniens Les principales l sions observ es sont les fractures de la mandibule et la symphyse mandibulaire Elles peuvent par exemple survenir lorsqu un serpent se jette contre la vitre du terrarium en essayant de capturer une proie ou encore lors d une manipulation par un clinicien qui essaie d ouvrir la gueule un individu notamment lorsque ce dernier pr sente une maladie m tabolique osseuse sous jacente 70 93 157 Ces fractures ne sont pas videntes a diagnostiquer L examen clinique n est pas toujours concluant particuli rement chez les ophidiens dont le cr ne peut se distendre physiologiquement Les essais infructueux d un animal a se nourrir sont un signe d appel a ne pas n gliger 70 Les options th rapeutiques possibles lors de fracture de la mandibule sont les suivantes En fonction de la localisation de l tendue de la fracture ainsi que de la taille du patient un fil de cerclage rapprochant les deux fragments ou une simple broche peuvent parfois tre suffisants Pour les plus petits patients des aiguilles hypodermiques peuvent servir de clou intra m dullaire
28. rentiels L examen clinique permet d j d orienter la suspicion Par exemple lors d une d formation la palpation permet souvent d orienter soit vers une d formation du rachis soit vers une masse interne De m me lors d une tum faction d un membre la palpation peut orienter soit vers une l sion osseuse soit vers une l sion des tissus mous Si ce n est pas le cas les examens compl mentaires permettent en g n ral de d partager Quant aux affections neurologiques elles peuvent tre identifi es lors de l examen clinique cf Deuxi me Partie IN Examen clinique 73 VI Examens compl mentaires Les principaux examens compl mentaires utilisables au quotidien dans une clinique lors d une suspicion d affection squelettique sont l imagerie m dicale et les bilans sanguins Les biopsies osseuses les ponctions ou biopsies articulaires permettant cytologie histologie et bact riologie sont galement tr s utiles au diagnostic mais sont peu r alis es dans la plupart des pratiques v t rinaires Enfin les techniques d imagerie de pointe scanner IRM sont d une grande aide mais ne sont utilis es que de mani re anecdotique du fait de leur co t et de l quipement n cessaire A Imagerie m dicale 1 Radiographie La radiologie est l examen indispensable faire en premi re intention aussi bien pour confirmer une suspicion de trouble squelettique Ex maladie osseuse m tabolique qu
29. tre retir 80 93 153 c Fixation interne 1 Indications La fixation interne est actuellement la m thode de pointe pour r duire les fractures chez les reptiles Elle permet une stabilisation optimale du foyer de fracture permettant une meilleure r cup ration Elle est particuli rement utilis e lorsque les deux m thodes pr c dentes ne peuvent tre r alis es par exemple dans le cas d un animal trop vif pour supporter un pansement ou un fixateur externe ou pour des esp ces aquatiques En revanche comme dans toutes les techniques autres que la contention externe la fixation interne est contre indiqu e en cas de maladie osseuse m tabolique 70 80 2 Technique Elle regroupe plusieurs techniques et mat riels dont les clous centrom dullaires les cerclages les plaques et les vis Les tapes chirurgicales sont les m mes que chez les mammif res Le pronostic de r cup ration d pend entre autre du caract re invasif de la chirurgie Par ailleurs plus l incision sera petite plus la cicatrisation sera rapide car la peau des reptiles moins souple et vascularis e que celle des mammif res est plus difficile refermer et bien plus lente cicatriser 70 75 93 a Enclouage centrom dullaire Lors d enclouage centrom dullaire les broches sont ins r es dans l espace intra m dullaire soit au niveau de la fracture insertion r trograde soit partir de l extr mit de l os inserti
30. une carapace et des ouvertures temporales ferm es Il existe plus d une dizaine de familles regroupant pr s de 300 esp ces 122 b Le Super ordre des Lepidosauria Ce groupe est divis en trois ordres 122 127 Y Ordre des Sphenodontia ou Rhynchocephalia apparu au M sozoique 200 millions d ann es et repr sent nos jours par seulement deux esp ces vivant sur des les au large des c tes de la Nouvelle Z lande Sphenodon punctatus Photo 1 et Sphenodon guntheri D une longueur avoisinant les 30 centim tres sans la queue ils ressemblent des l zards trapus poss dant une cr te d pines dorsales Une de leur caract ristique est leur troisi me il ou il pin al qui n est plus visible chez l adulte et dont la fonction n est toujours pas connue 25 Photo 1 Sphenodon punctatus Etienne Boncourt Y Ordre des Squamata La majorit des lign es sont apparues au Jurassique et au Cr tac 200 66 millions d ann es Cet ordre compte plus de 8000 esp ces et sa classification est en pleine r novation Il comprend les sauriens les ophidiens et les amphisb niens Ces derniers sont des reptiles fouisseurs aux pattes r duites voire absentes et l apparence tr s diff rente des autres Squamates Etant donn le peu de donn es dans la litt rature sur la m decine de ces esp ces les amphisb niens ne seront plus abord s par la suite Y Ordre des Sauropterygia apparus au
31. 0 2 de mati re s che pour des besoins entre 0 6 et 1 5 Le phosphore en revanche est apport en quantit suffisante Le probl me consiste ici trouver l quilibre entre ce rapport phosphocalcique l app tence et la digestion digestion difficile de chitine des vers de farine Une suppl mentation calcique est n cessaire pour ces reptiles 22 60 64 109 Esp ces Grillon des foyers Acheta domesticus adulte Grillon des foyers Acheta domesticus juv nile T n brion meunier Tenebrio molitor col opt re Ver de farine g ant Zophobas morio Larve de teigne de ruche Galleria mellonella Bombyx du m rier Bombyx mori l pidopt re Drosophile Drosophila melanogaster Ver de terre Lumbricus terrestris attrap Ver de terre Lumbricus terrestris commercialis Calcium MS 0 1 0 2 0 1 1 3 0 04 0 12 0 03 0 12 0 06 0 07 0 21 0 14 0 97 1 2 Phosphore MS 0 8 1 4 0 8 0 9 1 4 0 6 0 8 0 6 1 2 0 54 1 1 0 79 0 86 Tableau 10 Quantit s de calcium et phosphore pr sentes dans les proies invert br es commercialis es d apr s 22 et 109 107 4 Herbivores Les v g taux ont des teneurs en calcium et phosphore et un rapport phosphocalcique tr s variable Il est donc important de les prendre en compte afin de pouvoir proposer son reptile des menus quilibr s Les v g taux verts sont en g n ral les plus int ressants l exception de la laitue ic
32. Agamid s et les Iguanid s les cornes sont allong es et servent de support au fanon gulaire Quant aux Cam l onid s les cornes de l os sont capables de se mouvoir d avant en arri re projetant ainsi la langue hors de la bouche 111 43 B Squelette axial et appendiculaire 1 Colonne vert brale c tes et sternum a Vert bres Du point de vue morphologique une vert bre de reptile pr sente une certaine variabilit selon les esp ces Mais de mani re g n rale elle comprend Figure 10 10 45 74 Uncorps vert bral qui lui conf re sa solidit Sa taille et son paisseur varient suivant les esp ces Un arc neural permettant le passage de la moelle osseuse Toute trace de suture avec le corps vert bral n est plus visible sauf chez les crocodiliens et les ch loniens Une pine neurale surmontant l arc neural except chez les tortues Un intercentre dont les deux moiti s appel es h mapophyses forment un arc h mal contenant les vaisseaux sanguins Les processus transverses situ s lat ralement pine neurale processus transverse corps vert bral arc h mal Figure 10 Sch ma d une vert bre type d apr s 10 Il existe plusieurs sortes d articulations vert brales chez les reptiles La majorit des reptiles actuels poss dent des vert bres proco les c est dire des vert bres avec un corps vert bral concave sur la face cr niale cotyle et convexe
33. Chirurgie de 2e ann e 2009 PARE J A SIGLER L Fungal Diseases In MADER D R Ed Reptile medicine and surgery 2nd d Philadelphia PA WB Saunders 2006 217 226 PARE J A Reptile geriatrics In Veterinary Clinics of North America Exotic animal practice 2010 13 1 15 25 PEAVY G M A Non Surgical Technique for Stabilization of Multiple Spinal Fractures in a Gopher Snake In Veterinary Medicine Small Animal Clinician 1977 72 6 1055 1059 PREZIOSI R DIANA A et al Osteitis deformans Paget s disease in a Burmese python Python molurus bivittatus a case report In Veterinary journal 2007 174 3 669 672 RAFTERY A Reptile Orthopedic Medicine and Surgery In Journal of Exotic Pet Medicine 2011 20 2 107 116 RAGE JC L appareil venimeux des serpents In Les serpents Paris Bordas 1994 22 23 RAGE JC Origine et volution des serpents In Les serpents Paris Bordas 1994 26 33 RAITI P HARAMATI N Magnetic Resonance Imaging and Computerized Tomography of a Gravid Leopard Tortoise Geochelone pardalis pardalis with Metabolic Bone Disease In Journal of Zoo and Wildlife Medicine 1997 28 2 189 197 RAITI P A Review of diseases of the Green Iguana In Exotic DMV 2000 2 1 25 33 RAITI P Normal Radiographic Anatomy of Selected Reptiles and Amphibians In Exotic DMV 2001 3 4 21 25 RAMSAY EC MUNSON L LOWENSTEIN L et al A retrospective study of neoplasia in a collection of
34. Citons celle d un carpe sur une tortue du d sert Gopherus agassizii apr s apparition d une paralysie du nerf radial suite des injections r p t es d enrofloxacine sur le membre concern Un fil de cerclage a t mis en place de mani re maintenir le carpe en extension permanente en dorso flexion avec un passage dans un trou for dans la diaphyse du radius permettant l animal de marcher sur son membre 70 173 Bilan Traumatologie La gestion d un traumatisme tel qu une fracture ou une luxation chez les reptiles passe par un large ventail d options th rapeutiques du bandage contentif a la pose de vis et plaques d pendant entre autre de l tendue des l sions de l quipement du v t rinaire et du budget financier du propri taire Plus la technique chirurgicale est pouss e plus les cas d crits sont rares mais ils existent tout de m me On peut citer jusqu des greffes osseuses r alis es sur des fractures complexes selon le m me protocole que celles pratiqu es sur les mammif res Chez les grands reptiles ces greffes sont pr lev es en r gion proximale du f mur ou de l hum rus ou au niveau d une c te Sur les animaux plus petits l aile de l ilium est g n ralement accessible 174 HI Autres affections osseuses et articulaires Outre les traumatismes et les maladies m taboliques des processus infectieux ost omy lite arthrite septique
35. D3 Les besoins en calcium phosphore et vitamine D3 chez les reptiles sont d taill s dans le Tableau 8 Les besoins en calcium peuvent tre plus lev s certaines p riodes par exemple pour les femelles en ponte synth se des ufs 22 El ments Besoins di t tiques Valeurs maximales tol r es Calcium 0 6 1 5 MS 1 8 3 mg kcal 2 5 MS Phosphore 0 5 0 8 MS 1 6 MS Vitamine D3 200 2000 UI kg MS 5000 UI kg MS Ca P 1 lt Ca P lt 4 5 tortues terrestres phytophages L gende MS Mati re s che Ca P Rapport phosphocalcique Tableau 8 Besoins en calcium phosphore et vitamine D3 chez les reptiles d apr s 8 22 109 105 Nous allons maintenant appliquer ces besoins aux diff rents r gimes alimentaires rencontr s chez les reptiles Tableau 9 carnivores insectivores herbivores et omnivores R gime alimentaire Esp ces concern es Ophidiens la tr s grande majorit Carnivores Piscivores stricts Ch loniens Tortues aquatiques juv niles les Ch lydrid s adultes Tortues boites juv niles Sauriens la plupart t gus de nombreux geckos cam l ons etc Insectivores stricts Ophidiens rares Opheodrys aestivus O vernalis Sauriens peu nombreux Iguane vert Uromastyx sp adultes pour certains auteurs Herbivores stricts Ch loniens la plupart tortues m diterran ennes goph res sulcatas l opards etc Sauriens nombreux
36. Des radiographies et un bilan sanguin h mogramme et biochimique devront tre r alis s au minimum afin de s assurer de l absence de contre indication une anesth sie ou d affection sous jacente Une maladie m tabolique r percussion osseuse devra tout particuli rement tre recherch e car les options th rapeutiques envisageables ne seront plus les m mes 80 93 129 Les ch loniens avec une ou plusieurs fractures de la carapace doivent tre examin s minutieusement afin de d terminer non seulement l tendue des l sions squelettiques mais galement les tissus mous secondairement touch s Un examen neurologique devrait tre syst matiquement r alis sur les tortues avec des fractures situ es sur la dossi re surtout en r gion de la colonne vert brale 80 Nous ne reviendrons pas ici sur la prise en charge de l animal fluidoth rapie analg sie anesth sie et antibioth rapie qui a t vue pr c demment cf Deuxi me Partie IV 141 2 Premiers soins locaux a Traumatisme sans effraction cutan e S il s agit d un traumatisme sans plaie cutan e fracture ferm e luxation etc un pansement contentif peut tre appliqu dans un premier temps Il permet d viter une aggravation de la fracture et soulage l animal le temps de d cider du plan th rapeutique en fonction de la motivation du propri taire et des r sultats des examens compl mentaires 80 b Traumatisme avec
37. En effet les esp ces qui ont l tat naturel un r gime alimentaire tr s pauvre en vitamine D3 ne semblent pas tre capables d utiliser cette vitamine par voie orale Il s agit essentiellement des herbivores comme Iguana iguana qui s alimentent de plantes synth tisant de la vitamine D2 Lors d exp riences faites avec des iguanes verts Iguana iguana des phelsumas g ants de Madagascar Phelsuma madagascariensis grandis et des dragons de komodo Varanus komodoensis suppl ment s en vitamine D3 calcium et phosphore mais sans apport d UV B les reptiles ont d velopp des signes de maladies osseuses m taboliques 2 8 Bilan L hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle est largement rencontr chez les sauriens et les ch loniens La pr vention et le traitement sur le long terme passent par des conditions de maintenance ad quates et un r gime alimentaire appropri Mais est ce vraiment aussi simple Chez les mammif res les d s quilibres calciques ont des origines tr s complexes et peut tre d couvrirons nous aussi chez les reptiles l implication de la g n tique ou l interaction d autres nutriments avec la balance phosphocalcique 22 112 B Autres maladies osseuses d origine m tabolique 1 Hyperparathyro disme secondaire une insuffisance r nale a Individus concern s x Les sauriens et les ch loniens peuvent tre affect s par cette maladie Contrair
38. In SPECLIO Wi SANS caste dy celeste a dt in IDS D COR Pap 812010 a 1E ea E A E E OE Examen de la t te et de la cavit buecale nes ne ss Examen de PEAR es a E a a E AE A a Examen de la Carapace nsspansi en n a i sanes Exam n musc lo sgueletig u s nsien E eas Be E nec Examen neurologique sensies anen EEES aE ERS a aT Eien Examen de la cavit c lomique rs nn ne fe RE nt es Auscultation cardiaque et respiratoire ss Pris encharse de l animal ss singes hausses disindtan ets PRINS SUS esis ca dash ogc RSR Se SAS Se a a An ee nc ee Antibioth rapie errant maine dates PUI OR MCT ATG sr or de ie a e nd tt ne Tranquillisation et He STRESS ss na nn Ni ere mnt tibeE Voies dadmimsttafotsssssenrss tesisse esasa iae Temp rature de maintenance lors d hospitalisation Ve WDragnostic ditterenttel suet tials ek ete es nn ee ee dal 10 VI Examens complementaire S nn RS CS et ne tr ne 74 As MMASEME m dicales conina gait Se En A Ce nn 74 Tes RACING Cie ORNS Re ne ds leas Mu pets 74 2c TOMOd NSHOM TTIGL 38 teen ee heehee Reid a ge biden elect de 78 B Analyses h matologiques et biochimiques 79 1 Pr l vements sanguins imitant E EE 79 Ze Examen H MAOIOBIQues nn mn ide nan ere ne nat latines 80 3s Examens biochimique SET RS SR nn nes etes ts en 82 or BIOpSIE OSSEUSE an E E E TE E E noce nr a 85 D Ponctions articulaires et biopsies synoviales
39. Marie pour ta bonne humeur et ton dynamisme pour m avoir fait d couvrir le Juran on Et tu as encore aujourd hui mon enti re admiration pour ce tir en plein dans le mille depuis l h lico en Afrique C tait magique Charlotte pour m avoir aid e surmonter les moments difficiles a fait longtemps maintenant mais je ne l oublie pas et pour m avoir support e en Afrique et au Qu bec Les recherches d orignaux et d ours sur la pointe des pieds les baleines sous le bateau les couchers de soleil a en fait des souvenirs Il me tarde d j Avril prochain Magali pour m avoir appris lire sur les l vres pour m avoir fait me d passer en clinique afin d arriver au dixi me de ton efficacit pour tes talents de cuismi res et tes g teaux Je suis bien contente d avoir t avec toi cette ann e Audrey pour me faire d culpabiliser d arriver en retard je peux compter sur toi pour arriver apr s moi Tu me fais r ver avec tes baleines et ton zoo j esp re que tu trouveras le boulot de vie tu le m rites Sandrine pour m avoir montr que les contes de f e existent toujours J ai trop h te d tre au mariage quand le b b Vanessa pour tre toujours partante pour aller au VB avec moi en sortant des cliniques m me quand on sort t t Je te souhaite de trouver un chouette boulot pour l an prochain H l ne pour m avoir appris que Wolverine tait u
40. Pe ead lates nn en NS ene 30 1 Le calcium et le phosphore dans l organisme issues 30 2 R gulation du m tabolisme phosphocalcique eeescessceceeneeceeeececseeeeeseeeeeeeees 31 IL ATAOMICUHEST DHIES annn a Se nn en en i 35 A Squelette C phalique suis sinminnin a E R A ES 35 De Te Ae Ee S E Gat EEE EESE EE E EEEE 35 2 MES ENS Sn Se ea ead ca aac ee a aha od E ac a ad Sle ade 40 Bi JOS VOICE arenaen a a a A e R A a R 43 B 1 2 Squelette axial et anpendieul aires 6c ne Le TE Te Colonne vert brale c tes et sternum 20 0 0 ccc cccececcceceseeeereeeeeeseeeseseeeeeeeneeeeeeeneeaes Squelette zonaire et appendiculaire sentier tue mit C Plaques osseuses cutan es chez les reptiles icicccsscccsssicvsdetaesdaasaessdesasnssedensecdaacasessaa cones 1 2 La CARAPACE ES Ch lOnIEnS niise te RUE nn en ne Les ost odermes des crocodiliens unies DEUXI ME PARTIE Conduite tenir lors d une suspicion d affection squelettique Consultation prise en charge et outils diagnostics I I A B C HI ce mg NAW p Recueil des comm moratifs et de Panamn se 2 0 0 0 cece ceescsesesesessesssssssssssssssssssssssssssaaees La contention des reptiles esnin E tanins Bei a ee eds D ON COR ee IN oe SAUEN S ment nent in AS nt ie Chie om ens usines don nn eed ee SN ne ir te OPA re a ne anne nn niet Examen elo aa RM NT D nm eme
41. ci une fois le n ud en place Finir le n ud en torsadant les deux extr mit s du fil ensemble R p ter cette man uvre sur les autres vis en les liant deux par deux Les fils de cerclages peuvent tre remplac s par des bandes lastiques Photo 23 Lors de fragment enti rement d tach le sch ma est le m me mais des vis doivent tre ins r es sur tous les c t s du morceau libre Une fois tous les n uds r alis s resserrer l ensemble du montage Certaines fractures complexes ne seront stabilis es qu ce moment l Le risque est de trop serrer ce qui peut occasionner une n crose des tissus par compression excessive Finir en raccourcissant les extr mit s torsad es afin de g ner au minimum la carapace en laissant seulement 4 5 tours Une r sine poxy ou acrylique peut tre appliqu e sur ses extr mit s pour une s curit optimale non seulement de la tortue mais aussi du manipulateur Photo 23 Fixation externe sur une carapace fractur e Pour stabiliser les fractures il reste encore faire les n uds avec les fils de cerclage en plastique qui sont d j fix s aux vis ins r es dans la carapace l aide de r sine J Ducos de Lahitte Le mat riel doit tre contr l plusieurs fois par semaine dans un premier temps Certains cerclages doivent de temps en temps tre resserr s au fur et mesure que la cicatrisation se fait Si les vis deviennent l ches elles doivent tre enlev
42. condyle sur la face caudale 45 74 La pr sence d une r gion nucale et la mobilit de la t te dans le plan horizontal s accompagnent de la diff renciation de la premi re vert bre l atlas qui re oit le condyle occipital et de la seconde l axis 44 Quant aux vert bres sacr es elles poss dent des apophyses lat rales qui sont soud es la ceinture pelvienne Rappelons que la ceinture pectorale n est jamais soud e l axe vert bral 127 b Colonne vert brale On peut consid rer la colonne vert brale comme morphologiquement divisable en trois r gions distinctes La premi re pr sacrale est subdivis e en r gions cervicale et dorsale r gion entre les 2 ceintures Le deuxi me tiers est la r gion sacrale ou cloacale Enfin le troisi me tiers est la r gion caudale 52 1 Quelques caract ristiques selon les esp ces Sauriens Les sauriens et ceci est d au grand polymorphisme pr sent dans ce groupe ont des corps vert braux de formes tr s vari es tr s compress s chez les cam l ons d prim s chez les Agamid s On compte environ 8 vert bres cervicales 3 5 chez les Cam l onid s et 16 18 vert bres thoraciques mais moins de 11 chez les Cam l onid s bien plus de 20 chez les l zards apodes de forme allong e Les vert bres caudales sont tout aussi variables en nombre Chez les l zards apodes cette r gionalisation tant impossible on note seulement la pr sence
43. conf rences l cole Nationale V t rinaire de Toulouse Pathologie m dicale du B tail et des Animaux de basse cour Qui a aimablement accept de participer mon jury de th se Sinc re reconnaissance A mes parents Pour m avoir soutenu tout au long de ces ann es m me dans mes choix parfois peu orthodoxes pour avoir r pondu avec patience tous mes appels pour vous occuper si bien de Chips alias moustache jusqu a lui laisser les rosiers du jardin et pour m avoir permis de r aliser ces voyages inoubliables aux quatre coins du monde Merci pour tout Je vous aime A Nicolas Pour m avoir permis de relativiser mon nombre d ann e d tude tu vas me battre plate couture Je te souhaite de tout c ur d avoir ce que tu veux l an prochain Dire qu un jour tu seras Docteur toi aussi Je te revois encore loucher sur mes exos de maths du lyc e et dire que ce n tait pas dur Je t aime Fr rot t es le meilleur A Etienne Pour m avoir incit e a entrer dans le monde de la terrario et m avoir fait d couvrir celui de l herp to Parce que tu es la seule personne que je connaisse courir VERS une vip re Pour m aimer tel que je suis avec ma blonditude je ne suis pas rousse mon lapin psychopathe et ma futur ann e loin tr s loin dans le nord M me si ce n est pas pour demain j esp re qu un jour tu auras des singes et des varans dans ton jardin Merci pour ton am
44. d but du Triasique 245 millions d ann es ces reptiles se sont teints la fin du Cr tac 65 millions d ann es c Le super ordre des Archosauria Il contient les ordres suivants 122 127 Y Ordre des Crocodilia ou Crocodylia apparu la fin du Cr tac 84 millions d ann es Il contient aujourd hui 23 esp ces de reptiles semi aquatiques s par s en 3 familles les Gavialid s gavials les Alligatorid s alligators et ca mans et les Crocodilid s crocodiles 54 26 yY Ordre des Dinosauria Les dinosaures sont apparus au Triasique 230 millions d ann es et ont disparu a la fin du Cr tac 65 millions d ann es Cet ordre comprend entre autre les oiseaux apparus au jurassique 150 millions d ann es Les oiseaux sont en effet des descendants des dinosaures Ils sont plus proches d un point de vue phylog n tique des crocodiles que ne le sont les l zards et les serpents Les reptiles au sens courant c est dire sans les oiseaux forment un groupe paraphyl tique c est dire un groupe qui ne rassemble pas tous les descendants d une esp ce souche C est pourquoi il conviendrait en th orie de nommer reptiles non aviens ce que l on appelle commun ment reptiles Mais par soucis de simplicit et de lisibilit ceci ne sera pas fait dans la suite de ce document 3 Classification actuelle Une classification simplifi e des reptiles est disponible en An
45. d stockage via le travail des cellules osseuses Le rein qui permet leur limination par r sultat entre la filtration glom rulaire et la r absorption tubulaire L hom ostasie du calcium et du phosphore devant tre en permanence conserv e pour subvenir aux besoins constants de l organisme une r gulation tr s fine s impose 30 2 R gulation du m tabolisme phosphocalcique Seul le m tabolisme du calcium est r gul Celui du phosphore lui tant irr m diablement li il se retrouve lui aussi r gul par la m me occasion 121 L absorption du calcium d pend de sa forme de la quantit de phosphore pr sente dans l alimentation et de l tat du tractus digestif La r gulation calcique se fait principalement grace a trois hormones la parathormone le calcitriol une forme active de la vitamine D et la calcitonine Mais d autres facteurs pas encore mis en vidence pourraient aussi jouer un r le comme le magn sium par exemple 60 a Le calcitriol Hypercalc miante et hyperphosphat miante cette hormone agit sur les trois organes Au niveau des reins elle augmente la r absorption du calcium Au niveau des intestins elle favorise l absorption du calcium Au niveau des os elle favorise la r sorption osseuse 121 1 Les sources de calcitriol Le calcitriol est une des formes actives de la vitamine D l autre tant le calcif diol Elles ont comme pr curseurs le chol
46. de deux cerclages J Ducos de Lahitte 155 Il existe maintenant des petites broches synth tiques Cook Veterinary Production constituant des attelles osseuses intra m dullaires qui peuvent tre plac es dans la cavit m dullaire au niveau de la fracture Contrairement aux broches classiques elles ne pr sentent pas de risques d effraction intra articulaire et il n est pas n cessaire de les retirer apr s cicatrisation osseuse 80 b Plaques osseuses Les plaques osseuses sont le mat riel d ost osynth se le plus perfectionn puisqu elles permettent de lutter contre toutes les forces s exer ant sur l os torsion rotation compression et tirement Elles doivent tre plac es sur la face de tension de l os Elles sont le traitement de choix pour les fractures de f mur et d hum rus particuli rement chez les ch loniens Sur les reptiles de grande taille la pose de plaque osseuse est plus ais e mais il est tout de m me possible de poser une plaque sur un os d un diam tre gal ou sup rieur 3 millim tres Des plaques osseuses pour phalange humaine peuvent tre utilis es sur les os longs de ces petits reptiles Certains reptiles comme les varans ont des os longs incurv s n cessitant une plaque osseuse mall able pouvant s adapter l os Les plaques et vis osseuses n ont pas besoin d tre enlev s une fois la cicatrisation achev e sauf en cas de complication ost omy lite
47. des os plats pr sents dans le derme appel es ost odermes La partie la plus externe de ces plaques est constitu e d os spongieux alors que l int rieur est constitu d os compact Une v ritable armure osseuse est ainsi constitu e 127 1 La carapace des ch loniens Il faut tout d abord distinguer deux types de carapaces chez les tortues des carapaces dures form es de plaques osseuses et des carapaces molles pr sentes chez les Trionychid s comme par exemple chez les Apalone sp cf Photo 7 Deuxi me partie Contention 74 Les carapaces dures appartenant la majorit des tortues sont compos es de deux paisseurs La couche la plus interne est compos e de plaques osseuses d origine dermique vascularis es et innerv es appel es ost odermes Elle est recouverte d une couche corn e pidermique correspondant aux cailles k ratinis es Les positions de ces derni res ne concordent pas avec celles des ost odermes sauf au niveau de certaines r gions comme l axe vert bral et le squelette costal L ensemble forme la dossi re en partie dorsale de l animal et le plastron en partie ventrale les deux moiti s tant sutur es l une l autre par des ponts osseux ou ligamentaires 45 127 52 Les ost odermes sont dispos s selon un plan bien pr cis Figure 12 Par exemple au niveau de la dossi re ces plaques osseuses sont r parties en 127 Une rang e de plaques neural
48. donc plus fiable La calc mie varie galement en fonction du sexe et du statut reproducteur de l animal 73 82 2 Phosphat mie La phosphat mie plasmatique se situe physiologiquement chez les reptiles entre 1 et Smg dl L hypophosphat mie r sulte d une anorexie prolong e ou d une carence en phosphore L hyperphosphat mie est diagnostiqu e lorsque la valeur est au del de 5mg dl Il s agit d un param tre pr coce dans la d tection d une insuffisance r nale l hyperuric mie ne commen ant apparaitre g n ralement qu un stade plus avanc Les autres causes incluent un apport de phosphore alimentaire excessif ou une hypervitaminose D3 Il est noter l apparition possible d une hyperphosphat mie art factuelle lorsque le s rum n est pas imm diatement s par du caillot sanguin apr s le pr l vement le phosphore des h maties tant alors relargu dans le s rum 23 80 3 Rapport phosphocalcique Ce rapport calcium sur phosphore est optimal lorsqu il est compris entre 1 5 et 2 et correct quand il est sup rieur 1 Une inversion de ce ratio c est dire un rapport inf rieur 1 est pathologique 23 113 b Acide urique Les valeurs usuelles de l uric mie sont comprises entre 20 et 50 mg L L acide urique est le param tre sanguin de choix dans de nombreuses situations 23 113 Insuffisance r nale Chez les reptiles le m tabolite final du cat
49. du plafond buccal 17 Rappelons que les ch loniens n ont aucune dent mais un bec corn appel ramphoth que lisse et coupant chez les carnivores et dentel chez les herbivores 17 Sauriens Chez les sauriens l os carr est libre et mobile permettant une grande flexibilit des mouvements de la bouche 74 Crocodiliens Leur cr ne est extr mement massif et rigide On peut noter la rugosit de la face externe des os sur laquelle la peau est plus ou moins adh rente 44 37 On distingue plusieurs formes de machoires selon la famille concern e Figure 6 vV Les Gavialid s poss dent des museaux longs et troits de forme longirostre presque tubulaire Y Les Alligatorid s ont plut t une m choire de forme br virostre museau large t te rectangulaire vY Les Crocodilid s ont g n ralement un museau moyen et une t te triangulaire forme m sorostre 10 17 74 Figure 6 Machoires d un alligator d Am rique Alligator mississippiensis d un crocodile du Nil Crocodylus niloticus et d un gavial du Gange Gavialis gangeticus Par ailleurs leurs narines pro minentes et leurs orbites en position dorsale leur permettent tout en tant immobiles la surface de l eau de respirer et de scruter la surface Enfin une autre de leurs caract ristiques est l existence d un palais secondaire qui constitue le plafond de la cavit buccale et qui repousse les choanes narines internes
50. irr versibles de la maladie comme les d formations osseuses Une grande attention devra n anmoins tre port e aux femelles qui peuvent avoir des complications lors de la ponte si leur bassin est touch De m me les reptiles avec des d formations de la m choire seront plus sujets des gingivites et des stomatites chroniques 72 116 Enfin les animaux ayant subi des fractures les paralysant ou les emp chant d uriner ou de d f quer normalement sont de pronostic sombre La probabilit que le plan th rapeutique mis en place r gle ces troubles n est pas n gligeable aussi est il conseill d encourager le propri taire donner quelques semaines son animal avant de prendre une d cision d finitive 72 79 97 8 Traitement Le traitement de l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle est constitu de quatre principales tapes a Le traitement d urgence La t tanie hypocalc mique Une r hydratation ti de doit tre imm diatement mise en place peu importe la voie intraveineuse intra osseuse cloacale etc Une suppl mentation en calcium doit ensuite tre apport e une solution de gluconate de calcium 10 peut tre administr e 1000 mg kg par voie intramusculaire ou intra c lomique toutes les six heures jusqu ce que la t tanie cesse L apport peut galement tre apport par voie intraveineuse Une fois la crise finie le relais se fait avec une suppl mentati
51. l e peu de phosphore taux convenable en fibres et om ga 3 privil gi s En pratique les herbivores et les omnivores ont leur ration compl ment e avec prot ines hautement digestibles telles que des isolats de prot ines de soja une suppl mentation calcique et des graines de lin huile ou enti res pour les om gas 3 Les insectivores et les carnivores devront dans la plupart des cas recevoir cette suppl mentation par alimentation assist e l aide d une sonde de gavage 22 Des traitements plus sp cifiques tels que des ch lateurs de phosphates et de l allopurinol peuvent tre ajout s La posologie de l allopurinol est estim e entre 20 50 mg kg 24 heures par voie orale Cette mol cule pourrait faire diminuer l uric mie jusqu 45 chez certains l zards 73 Enfin dans les cas d atteinte squelettique une fois les d s quilibres lectrolytiques trait s un protocole base de calcitonine pourrait tre mis en place afin de stopper la r sorption osseuse cf Troisi me Partie I A 8 Traitement g Pr vention Il s agit de lutter contre les causes d insuffisance r nale L hydratation de l animal est le facteur cl hygrom trie adapt e humidificateur d air bac d eau au point chaud bains au moins deux fois dans la semaine et pr f rer une alimentation humide que des granul s Vient ensuite le facteur alimentaire pas d exc s de prot ines ni de vitamine D3 prot ines
52. les Cam l onid s elles sont fr quentes chez les Iguanid s et les Scincid s mais absentes chez les Agamid s 74 Crocodiliens Toutes les vert bres portent des c tes Celles correspondant aux 8 ou 9 premi res vert bres thoraciques rejoignent le sacrum en r gion ventrale Celles qui suivent deviennent de plus en plus petites 45 127 d Le sternum Le sternum en g n ral cartilagineux chez les reptiles actuels est une pi ce de squelette en relation avec les vraies c tes et la ceinture scapulaire Chez les esp ces a membres atrophi s il est r duit voire absent Il fait toujours d faut chez les ch loniens et les ophidiens Le sternum le plus simple est celui des sauriens une plaque osseuse triangulaire Celui des crocodiliens est plus d velopp en trois parties Notons galement chez les crocodiliens l existence d un sternum abdominal qui est constitu de plusieurs baguettes paires ossifi es recourb es en forme de S 45 2 Squelette zonaire et appendiculaire a Ceinture scapulaire Absente chez les ophidiens et les l zards apodes la ceinture scapulaire se divise en trois parties chez les autres reptiles la scapula le coraco de et la clavicule Ici aussi il existe une certaine diversit entre les esp ces Les ch loniens de par la pr sence de la carapace ont leurs ceintures situ es sous les c tes c est dire en intra thoraciques De plus leur scapula est li e la vo te c
53. les nombreuses causes suspect es les animaux atteints devraient tre isol s des autres reptiles sains 38 58 195 Bilan Autres affections Les processus infectieux et tumoraux se ressemblent de bien des mani res et il n est pas toujours ais de poser un diagnostic sans passer par l histologie examen peu r alisable en pratique Mais il est possible de renforcer une suspicion en utilisant l ensemble des outils diagnostiques notre disposition ainsi une tum faction sur un os long d un animal ge comm moratifs sans plaie ou abc s proche de la masse examen clinique et avec une h moculture n gative examen compl mentaire est plut t orienter vers un processus tumoral En revanche tablir un diagnostic n est pas compliqu lors d anomalie cong nitale Cela dit si les monstres restent d apparition exceptionnelle les d formations plus l g res sont surement bien moins rares mais moins recens es L arthrose ou arthropathie d g n rative ne comporte pas vraiment de particularit s chez les reptiles par rapport aux mammif res Et enfin l ost opathie vert brale prolif rative regroupe des cas pr sentant des l sions osseuses vari es localis es sur la colonne vert brale des ophidiens et de rares sauriens Bien que des hypoth ses soient d j propos es des claircissements sont encore n cessaires pour comprendre et tablir les liens entre les diff rentes formes de
54. m thacrylate de m thyle L alternative est une application locale d antibiotiques tels que l amikacine ou l enrofloxacine 83 La l sion tant infect e refermer d finitivement la plaie n est pas conseill e et une cicatrisation par deuxi me intention l aide de pansements est pr f rable aussi bien sur la peau que sur la carapace Pour favoriser la d tersion un pansement base de miel un pansement humide puis sec ou encore un pansement hydrocollo de peuvent tre pr conis s cf Troisi me partie IL 2 Premiers soins locaux En cas d abc s soit la plaie est laiss e Pair libre pour permettre sa vidange soit elle est referm e apr s la pose d un drain 29 93 2 Traitement syst mique Le traitement syst mique consiste en Y Une analg sie cf Deuxi me partie IV A Analg sie Une antibioth rapie C est un traitement lourd et long de plusieurs mois qui dans l id al n est d but qu apr s les r sultats de l antibiogramme En premi re intention les c phalosporines les fluoroquinolones et les aminosides sont les antibiotiques les plus adapt s Tableau 15 Il est parfois recommand de coupler ces antibiotiques afin d tendre le spectre d activit car il est fr quent de constater la pr sence de plusieurs germes diff rents 12 83 93 115 180 Antibiotique Posologie Commentaires 5 mg kg dose d part puis 2 5mg kg An
55. plaie ouverte Lors de fracture ouverte la premi re tape consiste en un rin age abondant de la plaie l aide d une solution base de chlorhexidine ou de polyvidone iod e dilu e L objectif est d extraire les d bris qui pourraient s tre agglom r s et de diff rencier les tissus viables des tissus n crotiques Ces tissus d vitalis s doivent tre retir s Apr s d bridement la plaie est rinc e et irrigu e sous pression l aide d une solution saline st rile Ce nettoyage est renouveler quotidiennement ou chaque renouvellement de pansement 29 80 Par la suite une fermeture par premi re ou seconde intention peut tre envisag e en fonction de l anciennet de la blessure 29 93 Les plaies r centes lt 6 heures peuvent tre ferm es par premi re intention si elles sont propres selon l appr ciation du clinicien La fracture peut tre r duite et la plaie recousue Un pansement est tout de m me indispensable sur la cicatrice afin de prot ger la plaie de l environnement et d am liorer la cicatrisation Les plaies contamin es gt 6 heures et infect e gt 12 heures ou de date inconnue ne doivent pas tre ferm es tant que l infection n est pas contr l e Elles sont trait es par seconde voire troisi me intention associ e une antibioth rapie syst mique Dans ce second cas apr s d bridement la plaie doit tre prot g e dans un premier temps ave
56. pr vention qui reste le meilleur traitement des param tres de maintenance adapt s avec une bonne hygi ne du terrarium un r gime alimentaire quilibr et conditions de vie s curitaires manipulations soign es alimentation avec des rongeurs morts pas de contacts possibles avec les autres animaux du foyer etc limiteraient de beaucoup ces affections osseuses et articulaires 197 ss o ECOLE dE e NATIONALE Universit Paul Sabatier VETERINAIRE NIE roucouse i AGR MENT SCIENTIFIQUE En vue de l obtention du permis d imprimer de la th se de doctorat v t rinaire Je soussign Jacques DUCOS de LAHITTE Enseignant chercheur de l cole Nationale V t rinaire de Toulouse directeur de th se certifie avoir examin la th se de C line DEPAS intitul e Le squelette et sa pathologie chez les reptiles et que cette derni re peut tre imprim e en vue de sa soutenance Fait 4 Toulouse le 4 juin 2012 Professeur Jacques DUCOS de LAHITTE Enseignant chercheur de l cole Nationale V t rinaire de Toulouse je Vu Le Pr sident du jury Professeur G rard CAMPISTRON Vu Le Directeur de l cole Nationale V t rinaire de Toulouse Professeur Alain MILON Vu et autorisation de l impression Le Pr sident de l Universit Paul Sabatier ON XOTTA x gt mile 8 15 ee Dame et A Conform ment l Arr t d 20 avril 2007 article 6 la soutenance de la th se
57. probl mes comme une d t rioration de l app tit de la croissance et de la reproduction des insectes Concr tement ce r gime riche en calcium peut tre offert aux proies avec des suppl ments calciques en poudres des v g taux riches en calcium tels que les pissenlits ou encore des croquettes pour chat en croissance 22 109 Y Saupoudrer les grillons est appel dusting en anglais Les inconv nients sont une diminution de l app tence pour le reptile et la perte d une grande partie de la poudre avant que la proie ne soit mang e 22 111 2 Suppl mentation en vitamine D3 La suppl mentation en vitamine D3 n est conseill e que lorsque l animal ne peut recevoir une exposition ad quate aux rayons ultraviolets Elle doit tre choisie avec soin l tiquette doit pr ciser s il s agit bien de vitamine D3 et non de vitamine D2 ou simplement D dans ce cas on ne peut pas savoir La boite se conserve dans une pi ce fraiche et sombre sans trop d humidit et doit tre jet e la date d expiration Enfin il n est pas vident de savoir quelle quantit distribuer quotidiennement Les surdosages sont vite arriv s et dangereux pour la sant de l animal Pour donner un ordre d id e suppl menter entre 200 et 2000 UI kg MS de v g taux par jour ne repr sente pas plus de 1g de poudre par jour pour un iguane vert 22 108 Son utilisation ne fait toutefois pas l unanimit entre les auteurs
58. r alis au quotidien et d autre part cause de l apparition tardive de ces l sions jusqu 24 36 mois apr s l pisode infectieux une bact riologie n gative ne permettra donc pas d exclure une ost omy lite ancienne Cela dit pour essayer de contourner la premi re difficult une h moculture pourrait tre r alis e En cas de septic mie une bonne corr lation des agents infectieux existe entre l h moculture et la bact riologie sur pr l vement osseux 7 28 38 54 192 3 Pathog nie En fonction de l tiologie les auteurs proposent trois hypoth ses concernant la pathog nie de cette maladie l apparition d une arthrite inflammatoire m diation immune d une arthrite septique ou encore d un simple ph nom ne arthrosique Dans tous les cas une fragmentation du cartilage articulaire a lieu suivie d une destruction et d un remodelage de l os sous chondral 28 38 4 Signes cliniques Les signes cliniques sont variables pouvant tre tr s frustes si peu de vert bres sont touch es ou au contraire marqu s si les l sions sont tendues Ils peuvent correspondre une tum faction la palpation ou diminution de mobilit du corps du reptile La r gion touch e peut tre tr s large parfois jusqu 30 cm de long Souvent dans l anamn se les propri taires rapportent que leur animal devient raide ou qu il est r ticent se d placer avec une aggravation pro
59. s utile Y Chez les ophidiens les clich s de profil sont effectu s par tranches en maintenant l animal ou bien l aide d un tube radio transparent dans lequel l animal est oblig de s allonger c Interpr tation radiographique de l appareil squelettique L interpr tation radiographique du squelette des reptiles pr sente quelques sp cificit s Tout d abord la diff rence de densit osseuse entre la cavit m dullaire et les corticales est moins vidente que chez les mammif res en particulier chez les tortues Le r seau osseux trab culaire n est galement que peu voire pas visible Le ratio cortico m dullaire et l paisseur des corticales sont tr s variables suivant les esp ces Ainsi ils deviennent aussi importants que chez les mammif res chez les reptiles de grande taille Tout ceci peut rendre un diagnostic radiographique tr s complexe pour un clinicien peu exp riment dans ce domaine 102 114 Chez certaines tortues et notamment chez les tortues boites Ex Terrapene spp des images de fissures physiologiques du plastron sont observ es caudalement et parfois cr nialement Elles ne doivent pas tre confondues avec des images de fractures Ces fissures correspondent des surfaces articulaires entre deux ost odermes qui permettent ces esp ces une fermeture de leur carapace gr ce la mobilit du plastron 98 102 Chez les ophidiens le cr ne est facil
60. sch ma osseux d sorganis en mosa que d structurant la structure osseuse originelle L os devient fragile et plus susceptible de se fracturer Il est signaler que cette conclusion histologique de structure en mosa que est controvers e Certains auteurs pensent qu il ne s agit que d un processus sain de remodelage car la structure osseuse des reptiles est la base bien moins complexe et plus d sorganis e que celles des mammif res 28 60 72 92 b tiologie L tiologie n est pas connue avec certitude mais de nombreuses hypoth ses ont t mises en avant et une combinaison de ces facteurs n est pas exclue 72 92 110 Traumatique microtraumatismes vert braux chroniques li s aux manipulations Infectieux o Bact rienne Fr quemment retrouv s mais pas syst matiques Ex Pseudomonas spp Salmonella spp Mycobacterium spp etc o Virale hypoth se de transmission via les proies vert br es rongeurs M diation immune secondaire une infection 127 Processus tumoral G n tique cette part n est pas encore d termin e mais elle y joue probablement un role c Signes cliniques Chez les reptiles seul le squelette axial sans le cr ne semble atteint alors que la maladie de Paget touche chez l homme aussi bien les vert bres que le cr ne et les os longs Les reptiles malades pr sentent des difficult s locomotrices des ankyloses de certaines r gions du corps qui s
61. se n crose et s infecte r guli rement car les plaies se contaminent via le substrat Pour minimiser ces complications il est recommand de proc der une amputation totale chez les grands reptiles Elle est r alis e le plus proximalement possible au niveau de l articulation scapulo hum rale ou coxo f morale 70 93 Pour les tortues l amputation est galement faite le plus haut possible car les ch loniens souvent en appui droit sur leurs membres ont plus de risque de se blesser au niveau du moignon Une proth se coll e au plastron de nature laiss e l appr ciation du chirurgien permettra d viter une rosion de la carapace contre le sol et aidera la tortue voluer dans son environnement Citons comme exemple de proth se une demi balle ou une sph re en plastique ou plexiglas coll e sous le plastron 16 41 c Amputation de la queue De nombreux l zards ont la capacit de perdre volontairement leur queue processus appel autotomie et r alis lors d une tentative d chapper un pr dateur La plupart des geckos des scinques des t jus et m me quelques iguanes sont concern s En revanche il est int ressant de constater que cette capacit disparait pour les sauriens dont la queue poss de une fonction bien d termin e pr hension chez les cam l ons quilibre pour les basilics nage ou d fense pour les varans et quelques agames et iguanes 42 La portion perdue de la que
62. seul os long l hum rus ou le f mur Le zeugopode ou segment moyen radius ulna ou tibia fibula L autopode ou segment distal qui correspond la main ou au pied Les membres sont pentadactyles R gions vert brales A Vert bres cervicales B V thoraciques C V lombaires D V sacr es E V Caudales Squelette 1 Crane 2 Mandibule 3 Scapula 4 Phalanges d un membre thoracique 5 Carpe 6 Ulna 7 Radius 8 Hum rus 9 C tes 10 F mur 11 Fibula 12 M tatarse 13 Tarse 14 Tibia Figure 11 Squelette de crocodile Richard Lydekker Quelques diff rences sont visibles entre les membres ant rieurs et post rieurs les membres post rieurs sont en g n ral plus muscl s De plus l angle stylo zeugopodique post rieur est ouvert vers l ext rieur et le f mur offre une amplitude de mouvements bien plus tendue que l hum rus capable d atteindre 180 45 51 Toute cette organisation traduit la bonne adaptation des reptiles poss dant des membres a la marche et a la course d Les articulations Les articulations des reptiles ressemblent a celles de mammif res elles sont compos es d une capsule d une membrane synoviale et de surfaces articulaires cartilagineuses 10 C Plaques osseuses cutan es chez les reptiles Les cailles des crocodiliens des ch loniens voire de certains sauriens Anguid s Cordylid s Scincid s reposent sur
63. une arthrite septique et un traumatisme 36 f Pronostic Le pronostic de cette affection est plut t d favorable Dans les cas d tect s pr cocement l animal peut tre maintenu dans de bonnes conditions de vie sur le long terme sous r serve d une bonne observance du traitement par le propri taire Mais les cas s v res avec une uric mie sup rieure 240 mg L et les cas avanc s ont un pronostic sombre avec une dur e de vie restante courte 23 71 g Traitement et pr vention 1 Traitement m dical Chez l homme le plan th rapeutique consiste en trois plans d attaque abaisser la concentration sanguine en acide urique avec un anti hyperuric mique comme l allopurinol promouvoir l excr tion tubulaire avec uricosurique tel que le prob n cide seule mol cule de cette famille encore autoris e en France et contr ler les crises de goutte articulaire avec des anti inflammatoires ou de la colchicine En th orie ces objectifs sont les m mes chez les reptiles et mais peu de recherches sur ce sujet ont vu le jour pour l instant Un r cent rapport sugg re n anmoins que l allopurinol pourrait tre efficace chez les reptiles Les dosages extrapol s des r sultats humains restent cependant trop vari s dans la litt rature v t rinaire pour les reptiles L allopurinol est souvent prescrite 20 mg kg jr par voie orale certains auteurs l augmentant jusqu 50 mg kg jr Les propri taires do
64. vidence 5 Y Facteurs extrins ques radiations rayons ultraviolets agents infectieux virus y Facteurs intrins ques r gime alimentaire pr disposition g n tique ge b Clinique Les signes cliniques d appel d une tumeur osseuse sont similaires ceux d une ost omy lite lors de masse de tum faction proche des structures osseuses de d formation osseuse ou de boiterie le processus tumoral doit faire partir du diagnostic diff rentiel Il en est de m me lors de signes g n raux non sp cifiques anorexie l thargie etc 50 63 184 2 Diagnostic Y Clinique et pid miologique cf ci dessus Y Radiographique L examen radiographique r v le des images d ost olyse associ es ou non des images d ost o prolif ration Les contours osseux deviennent moins bien d finis quand la tumeur est agressive 58 99 v Autres examens La radiographie ne permet cependant pas de diff rencier un processus tumoral d une infection Pour aller plus loin dans le diagnostic une biopsie osseuse avec histologie du pr l vement et culture bact rienne est n cessaire Un bilan inflammatoire permettrait aussi d orienter le diagnostic 23 85 Des surinfections bact riennes et fongiques sont possibles lors de processus tumoral Des cultures bact riennes ou fongiques positives ne permettent donc pas d exclure un processus tumoral 3 Nature de la tumeur Les affections osseuses tumo
65. 0 Tableau 5 Exemples de constantes radiographiques chez les reptiles d apr s 102 b Incidences des clich s et contention des reptiles Les incidences utilis es pour les clich s des membres chez les reptiles sont comparables celles des mammif res une incidence lat ro lat rale dite de profil et une incidence dorso ventrale dite de face Pour la cavit c lomique une troisi me vue ant ropost rieure est recommand e chez les ch loniens Elle est par exemple int ressante lors de fracture de la carapace car elle permet une visualisation optimale de l int grit des poumons 80 86 104 114 129 Quant la contention elle est souvent assur e par des supports de diverses natures 86 102 Y Chez les ch loniens Pour l incidence dorso ventrale avec de pr f rence la t te et les pattes sorties pour bien observer les os longs l animal est pos sur une boite qu il ne peut pas atteindre avec ses membres Pour les incidences lat ro lat rale et cr nio caudale l animal est maintenu en quilibre avec sa carapace pos e sur un support solide comme une bouteille pleine ou un sac de sable 75 Y Chez les sauriens Les petites esp ces peuvent tre laiss es dans une boite radio transparente pour un premier clich global Pour les plus grandes esp ces comme l iguane vert le r flexe oculo cardiaque avec pose d une bande coh sive sur la face peut se r v ler tr
66. 1 92 53 54 55 56 57 58 59 60 6l HERNANDEZ DIVERS S M GARNER M Reptile Neoplasia In Exotic DMV 2002 4 3 91 94 HERNANDEZ DIVERS S M GARNER M Neoplasia of reptiles with an emphasis on lizards In Veterinary Clinics of North America Exotic Animal Practice 2003 6 1 251 273 HOFFSTETTER R GASC J P Vertebres and ribs In GANS C Biology of the Reptilia lere d New York Academic press 1969 vol 1 chap 5 ISAZA R JACOBSON ER Non nutritional bone diseases In Kirk s current Veterinary Therapy XII Small Animal Practice Edition BONAGURA JD Philadelphia W B Saunders 1995 14 1357 1361 ISAZA R GARNER M JACOBSON E Proliferative osteoarthritis and osteoarthrosis in 15 snakes In Journal of Zoo and Wildlife Medicine 2000 31 1 20 27 JACOBSON E R Infectious diseases and pathology of reptiles color atlas and text Boca Raton Fla CRC Taylor amp Francis 2007 716 p JOHNSON D Ventral Scale Anomaly in a Burmese Python In Exotic DMV 2004 6 4 10 11 JONES Y L FITZGERALD S D Articular Gout and Suspected Pseudogout in a Basilisk Lizard Basilicus plumifrons In Journal of Zoo and Wildlife Medicine 2009 40 3 576 578 KEALY J K MC ALLISTER H Radiographie et chographie du chien et du chat Paris Ed Med com 2008 512 p KISHIMORI J LEWBART G MARCELLIN LITTLE D et al Chelonian Shell Fracture Repair Techniques In Exotic DMV
67. 116 131 Enfin aujourd hui la m decine humaine se penche sur de nouvelles mol cules les biphosphonates des inhibiteurs de la r sorption osseuse Ils pourraient constituer une orientation de recherche pour un traitement sp cifique des maladies m taboliques osseuses des reptiles 60 100 e Suivi du patient Les suivis du patient doit se faire r guli rement Un examen clinique et radiographique serait dans l id al renouvel toutes les 6 semaines afin de v rifier la progression de la min ralisation osseuse Ces suivis permettent une adaptation plus pr cise des traitements Des suivis de la calc mie peuvent galement tre r alis s particuli rement lors d utilisation de la calcitonine Signalons que cette derni re n agit que sur la concentration sanguine en calcium ionis et non pas en calcium total 72 9 Pr vention La pr vention de l hyperparathyro disme d origine nutritionnelle joue sur deux axes des conditions de maintenance adapt es sous entendant une exposition correcte aux UV B et un r gime alimentaire quilibr a Exposition aux UV B Un point majeur lors de la d tention d un reptile est l exposition aux rayons ultraviolets de type UV B pr sents dans la lumi re naturelle entre 280 et 320 nm Ce type de rayons n existe pas dans les lampes non sp cialis es qui ne proposent m me pas toujours un spectre UV A complet A l heure actuelle les tudes portant sur les U
68. 119 Photo 6 Contention d un iguane vert Iguana iguana C line Depas Ne jamais tenir un l zard par la queue surtout s il a la capacit d autotomie Chez certains sauriens comme les iguanes le r flexe oculo cardiaque peut tre utilis l animal est tranquillis l aide d une bande coh sive de type Vetrap qui cache la vue L autre option est l application d une l g re pression avec les doigts sur les deux orbites qui va aussi provoquer ce r flexe le l zard va entrer dans un tat de stupeur durant plusieurs 59 minutes dont il pourra tre sorti par un stimulus sonore ou douloureux Cette technique peut tre utile chez pour la r alisation de radiographie d examen buccal approfondi etc 107 119 Enfin L immobilisation par catalepsie en retournant sur le dos le l zard peut tre utile chez certains reptiles comme l iguane vert Iguana iguana et le dragon d eau Physignatus cocincinus 107 119 B Ch loniens La contention d une tortue peut se r v ler simple pos e sur un support qu elle ne peut atteindre avec ses pattes elle se tient en g n ral immobile Cette contention permet un examen clinique distance et la r alisation de radiographies sans stresser l animal En revanche elle ne permet pas un bon examen de la t te des pattes ou la r alisation de prise de sang Lors d une manipulation une tortue de petite taille peut tre prise dans une main le
69. 2001 3 5 35 41 KLAPHAKE E A Fresh Look at Metabolic Bone Diseases in Reptiles and Amphibians In Veterinary Clinics of North America Exotic Animal Practice 2010 13 3 375 392 KRAMER M H JOHNSON R MADER D et al Aquatic Turtle Shell Repair In Exotic DMV 2005 7 1 11 12 203 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 12 73 KRAMER M H Granulomatous Osteomyelitis Associated with Atypical Mycobacteriosis in a Bearded Dragon Pogona vitticeps In Veterinary Clinics of North America Exotic Animal Practice 2006 9 3 563 568 LATIMER K S RICH G A GREGORY C R Osteosarcoma in a California Mountain Kingsnake Lampropeltis zonata Proceeding of International Virtual Conferences in Veterinary Medicine Diseases of Reptiles and Amphibians 2000 LENNOX A M Practical nutrition of Reptiles In Exotic DMV 2002 4 3 83 86 LENNOX A M Intra osseous Catheterization of Exotic Animals In Journal of Exotic Pet Medicine 2008 17 4 300 306 LLOYD C Alternative Method for Cable Tie Shell Repair in Chelonia In Exotic DVM Veterinary Magazine 2008 9 3 9 10 LOCK B Venomous snake restraint and handling In Journal of Exotic Pet Medicine 2008 17 4 273 284 MAC CARGAR R Iguanas and Artificial Ultraviolet Light How and How Much Made Simple Well Not Exactly Simple In Journal of the International Iguana Society 2003 10 3 p 82 MACKEY E B HERNANDEZ DIVERS S
70. 3 210 217 119 TESSIER E Technique de contention et d anesth sie en vue de la r alisation des examens compl mentaires chez les reptiles Examens compl mentaires chez les NAC Edition Le Point V t rinaire 2009 344 p 120 TILLIER S Dictionnaire du r gne animal Paris Larousse 1999 509 p 121 TRUMEL C Exploration biochimique de la calc mie de la phosphat mie et des affections osseuses Cours Magistral de Biologie M dical de deuxi me ann e 2009 122 VACHER JP Les reptiles de France Belgique Luxembourg et Suisse Editions Parth nope 2010 123 VALENTE A L S CUENCA R et al Computed tomography of the vertebral column and coelomic structures in the normal loggerhead sea turtle Caretta caretta In The Veterinary Journal 2007 174 362 370 124 VALLENTE S S Bone Pin Staples for Tortoise Shell Repair In Exotic DVM Veterinary Magazine 2008 9 3 11 12 125 VALLENTE S S Use a prosthesis for severe carapace defects In Exotic DVM Veterinary Magazine 2008 9 3 13 126 VELLA D Effective modern shell repair techniques for turtles In The veterinarian Sydney Magazine Publishers Pty Ltd 2008 208 127 VITT L J CALDWELL J ZUG GR Herpetology an Introductory Biology of Amphibians and Reptiles 3e ed San Diego Elsevier Science 2009 697 p 128 WESTFALL M E DEMCOVITZ D L et al In vitro antibiotic susceptibility of mycoplasma iguanae proposed sp nov isolated from vertebral lesions of
71. 9 Dentitions des 6phidi hs 12 24 Rene tn en ti tante ne te ri de 42 Figure 10 Sch ma d une vert bre type asc ere EAN TS Re ER eases 44 Figure Il Squeletie de crocodiles sce nn En ne oe nest hate eens 51 Figure 12 R partition des ost odermes sur une carapace de tortue d Hermann Testudo hermanni srne RRsat nn a oes ed heed a ee A tee ue at 53 Figure 13 Pathog nie de l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle 91 Figure 14 Pathog nie de l hyperparathyro disme secondaire une insuffisance r nale 114 Figure 15 La d gradation des bases puriques chez les aniMauX eeceeeseceseeeeeeeeneeeneeees 131 Figure 16 Pose d une attelle tubulaire chez un iguane vert Iguana iguana cccceree 148 Figure 17 Technique d immobilisation d un membre pelvien le long de la queue chez un iguane vert Iguana TU Sen Rte Se RM ner 149 Figure 18 Immobilisation d un doigt par un pansement en boule 0 cece eeeeeeeeeeteeeeeeees 150 15 Tableaux Tableau 1 Rapport vert bres pr caudales caudales pour quelques familles de serpents 47 Tableau 2 Exemples de questions poser pour le recueil de l anamn se et des COMME MORAN IS Ree ee RE E ENS s 58 Tableau 3 Mol cules analg siques et leurs posologies chez les reptiles 67 Tableau 4 Exemple d agents anesth siques et leurs posologies chez les reptiles 70 Tableau 5 Exemples de constantes radiographiq
72. Elle est d but e 1 2 du poids de l animal par jour et par voie orale afin d induire une diur se r guli re Une fois celle ci pr sente la fluidoth rapie peut tre maintenue 0 5 1 Un r gime alimentaire restreint en prot ines quilibr en calcium et phosphore et sans suppl mentation en vitamine D3 Une correction des conditions de maintenance acc s l eau hygrom trie source UV B temp rature etc Unacc s raisonn aux m dicaments n phrotoxiques 137 2 Pseudo goutte oe A La pseudo goutte encore appel e chondrocalcinose articulaire est une arthropathie microcristalline due a la pr cipitation de cristaux de pyrophosphate de calcium dans le liquide synovial Il en r sulte une arthrite secondaire Les cristaux de pyrophosphate impr gnent galement les cartilages articulaires d o le terme de chondrocalcinose calcification du cartilage ainsi que les tissus environnants La pseudo goutte est une affection rare chez les reptiles Les publications concernent surtout les sauriens 13 57 71 a Etiologie L tiologie n est pas encore d finie chez les reptiles Les hypoth ses actuelles concernent un r gime trop riche en prot ines un exc s de vitamine D voire d autres facteurs jouant sur la r gulation de la parathormone ou de la calcitonine Ex hyperparathyro disme Les herbivores et les omnivores seraient les plus concern s Chez l homme la pseudo goutte peut tre id
73. Hygi ne et Industrie des Denr es alimentaires d Origine animale Mle DIQUELOU Armelle Pathologie m dicale des Equid s et des Carnivores M JOUGLAR Jean Yves Pathologie m dicale du B tail et des Animaux de Basse cour M MEYER Gilles Pathologie des ruminants Mme LETRON RAYMOND Isabelle Anatomie pathologique MAITRES DE CONFERENCES classe normale M ASIMUS Erik Pathologie chirurgicale Mme BENNIS BRET Lydie Physique et Chimie biologiques et m dicales M BERTAGNOLI St phane Pathologie infectieuse Mle BIBBAL Delphine Hygi ne et Industrie des Denr es alimentaires d Origine animale Mme BOUCLAINVILLE CAMUS Christelle Biologie cellulaire et mol culaire Mle CADIERGUES Marie Christine Dermatologie M CONCHOU Fabrice magerie m dicale M CORBIERE Fabien Pathologie des ruminants M CUEVAS RAMOS Gabriel Chirurgie Equine M DOSSIN Olivier Pathologie m dicale des Equid s et des Carnivores Mile FERRAN Aude Physiologie M GUERIN Jean Luc Elevage et Sant avicoles et cunicoles M JAEG Jean Philippe Pharmacie et Toxicologie Mle LACROUX Caroline Anatomie Pathologique des animaux de rente M LIENARD Emmanuel Parasitologie et maladies parasitaires M LYAZRHI Faouzi Statistiques biologiques et Math matiques M MAILLARD Renaud Pathologie des Ruminants M MATHON Didier Pathologie chirurgicale Mme MEYNAUD COLLARD Patricia Pathologie Chirurgicale M MOGICATO Giovanni Anatomie Imagerie m dicale M NOUVEL Lauren
74. J HOLLAND M et al Clinical Technique Application of Computed Tomography in Zoological Medicine In Journal of Exotic Pet Medicine 2008 17 3 198 209 MADER D R BENNETT R A Soft tissue orthopedics and fracture repair In MADER D R Ed Reptile medicine and surgery 2nd d Philadelphia PA WB Saunders 2006 581 612 MADER D R Gout In MADER D R Ed Reptile medicine and surgery 2nd ed Philadelphia PA WB Saunders 2006 793 800 MADER D R Metabolic Bone Diseases In MADER D R Ed Reptile medicine and surgery 2nd d Philadelphia PA WB Saunders 2006 841 851 MARTINEZ JIMENEZ D HERNANDEZ DIVERS S J Emergency care of reptiles In Veterinary Clinics of North America Exotic Animal Practice 2007 10 2 557 585 204 74 75 76 T1 78 79 80 81 82 83 84 85 86 MATIC PEJANOVIC N Examen radiographique des reptiles tude exp rimentale sur animaux sains et illustrations de cas pathologiques Th se de Doctorat V t rinaire Nantes 2002 600 p MATHON D tude clinique des fractures Cours Magistral en Chirurgie de 3e ann e 2010 MCARTHUR S WILKINSON R MEYER J Medecine and surgery of tortoises and turtles Blackwell publishing 2004 579 p MCBRIDE M HERNANDEZ DIVERS S J et al Nursing care of lizards In Veterinary Clinics of North America Exotic Animal Practice 2004 7 2 375 396 MEHLER SJ BENNETT RA Oral dental and bea
75. L S Reptile ophidien saurien ch lonien squelette maladie osseuse m tabolique hyperparathyro disme fracture ost omy lite ost opathie vert brale prolif rative TITLE reptile skeletal anatomy and pathology SUMMARY There are numerous skeletal diseases in reptiles They require well adapted medical care for the patient and knowledge from the clinician for their skeletal characteristics This study is a bibliographic work divided into tree chapters First reptile classification and skeletal anatomy and physiology are developed Then we will give details about the consultation from start to finish including physical examination complementary exams analgesia anesthesia and fluid therapy among others Eventually we will describe main bone and articular diseases metabolic bone diseases traumatology with above all fractures and finally various disorders in the last part such as osteomyelitis bone tumors arthrosis congenital disorders and spinal osteopathy KEYWORDS Reptile snake lizard turtle tortoise skeleton metabolic bone disease hyperparathyroidism fracture osteomyelitis spinal osteopathy
76. ME PARTIE Conduite tenir lors d une suspicion d affection squelettique Consultation prise en charge et outils diagnostics 56 I Recueil des comm moratifs et de l anamn se Dans la suite du document nous travaillerons uniquement sur les reptiles les plus fr quemment rencontr s en captivit les sauriens les ch loniens et les ophidiens Dans cette deuxi me partie nous verrons la conduite d une consultation des questions poser aux propri taires jusqu aux examens compl mentaires en passant par la prise en charge de l animal Lors de l arriv e d un patient un certain nombre de questions doivent tre pos es au propri taire Les principales ont t regroup es dans le Tableau 2 mais cette liste n est pas exhaustive Les questions doivent porter sur le pass de l animal les conditions de maintenance et d alimentation le motif de consultation En cas d urgence la prise en charge de l animal est bien videmment imm diate les questions tant pos es de mani re succincte ou dans un deuxi me temps 11 20 77 80 93 Identification et historique du reptile De quelle esp ce s agit il Quels sont son ge et son sexe Depuis combien temps l avez vous Quelle est son origine n en captivit ou pr lev dans le milieu sauvage Y a t il d autres reptiles d autres animaux Si oui quels sont les contacts entre eux D taillez la fr quence des mues
77. NG G J Clinical technique chelonian shell repair In Journal of Exotic Pet Medicine 2008 17 4 246 258 FLEURY L Connaissances actuelles sur les techniques chirurgicales chez les reptiles Th se de Doctorat V t rinaire Nantes 2003 114 p FORRESTER H SATTA J Easy shell repair In Exotic DMV 2004 6 6 p 13 FUNK R S Snakes Differential Diagnoses by Symptoms In MADER D R Ed Reptile medicine and surgery 2nd d Philadelphia PA WB Saunders 2006 675 682 GABRISH K ZWART P La consultation des nouveaux animaux de compagnie Editions Le Point V t rinaire Maisons Alfort 1992 400 p GASC JP Pr dation et nutrition In Les serpents Paris Bordas 1994 30 37 GASC JP Locomotion In Les serpents Paris Bordas 1994 60 73 GERHMANN W H JAMIESON D et al A comparison of vitamin D Synthesizing Ability of Diff rent Light Sources of Irradiances Measured with a solarmeter model 6 2 UVB Meter In Herpetological review 2004 35 4 361 364 GOMIS D Anatomie appliqu e de la tortue Th se de doctorat v t rinaire Alfort 2002 88 p 201 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 GORMAN C Spinal Osteopathy in a Boa Constrictor In UK Vet Companion Animal 2010 15 1 42 44 GRAY T Z Updates Reptile and Salmonella In Journal of Exotic Pet Medicine 2011 20 1 14 17 GREER LL STRANDBERG JD WHITAKER BR Mycobacterium chelonae osteoart
78. OATAO Open Archive Toulouse Archive Ouverte Open Archive TOULOUSE Archive Ouverte DATAO OATAO is an open access repository that collects the work of Toulouse researchers and makes it freely available over the web where possible This is an author deposited version published in http oatao univ toulouse fr Eprints ID 6265 To cite this version Depas C line Le squelette et sa pathologie chez les reptiles Th se d exercice M decine v t rinaire Ecole Nationale V t rinaire de Toulouse ENVT 2012 218 p Any correspondance concerning this service should be sent to the repository administrator staff oatao inp toulouse fr EE ECOLE NATIONALE VETERINAIRE Universit de Toulouse ANNEE 2012 THESE 2012 TOU 3 4052 LE SQUELETTE ET SA PATHOLOGIE CHEZ LES REPTILES TH SE pour obtenir le grade de DOCTEUR VETERINAIRE DIPLOME D ETAT pr sent e et soutenue publiquement devant l Universit Paul Sabatier de Toulouse par DEPAS C line N e le 20 f vrier 1987 BORDEAUX 33 Directeur de th se M Jacques DUCOS DE LAHITTE JURY PRESIDENT M G rard CAMPISTRON Professeur l Universit Paul Sabatier de TOULOUSE ASSESSEURS M Jacques DUCOS DE LAHITTE Professeur l Ecole Nationale V t rinaire de TOULOUSE M Jean Yves JOUGLAR Professeur l Ecole Nationale V t rinaire de TOULOUSE DE LA E A DE LA RURALITE ET DE L AM NAGEMENT D
79. U TERRITOIRE Enseignement agricole e ECOLE as Ss Formations grandeur nature MINISTERE 2 RPE IODC ms DE L AGRICULTURE NATIONALE 2 ET DE LA P CHE VETERINAIRE Minist re de l Agriculture et de la P che ECOLE NATIONALE VETERINAIRE DE TOULOUSE Directeur M A MILON Directeurs honoraires M G VAN HAVERBEKE M P DESNOYERS Professeurs honoraires M L FALIU M J CHANTAL M BODIN ROZAT DE MENDRES NEGRE M C LABIE M JF GUELFI M DORCHIES M C PAVAUX M EECKHOUTTE M F LESCURE M D GRIESS M A RICO M CABANIE M A CAZIEUX M DARRE Mme V BURGAT M HENROTEAUX PROFESSEURS CLASSE EXCEPTIONNELLE AUTEFAGE Andr Pathologie chirurgicale BRAUN Jean Pierre Physique et Chimie biologiques et m dicales CORPET Denis Science de l Aliment et Technologies dans les Industries agro alimentaires ENJALBERT Francis Alimentation EUZEBY Jean Pathologie g n rale Microbiologie Immunologie FRANC Michel Parasitologie et Maladies parasitaires MARTINEAU Guy Pathologie m dicale du B tail et des Animaux de Basse cour PETIT Claude Pharmacie et Toxicologie REGNIER Alain Physiopathologie oculaire SAUTET Jean Anatomie TOUTAIN Pierre Louis Physiologie et Th rapeutique PROFESSEURS 1 CLASSE M BERTHELOT Xavier Pathologie de la Reproduction Mme CLAUW Martine Pharmacie Toxicologie M CONCORDET Didier Math matiques Statistiques Mod lisation M DELVERDIER Maxence
80. V B sont peu nombreuses et tr s controvers es Un conseil g n ral donner aux propri taires est d effectuer des recherches sur le biotope naturel de l esp ce maintenue et de choisir en cons quent avec les recommandations de son v t rinaire Bien videmment aucune lumi re artificielle ne remplace la lumi re naturelle qui est pr f rer Ainsi certains propri taires de l zards tels que les cam l ons am nent leurs prot g s l ext rieur dans des terrariums enti rement grillag s flexariums lorsque le temps s y pr te 4 21 101 1 Facteurs ayant un impact sur l exposition aux UV B Des tudes portant sur la sensibilit de la peau aux UV B de diff rentes esp ces de sauriens ont constat que plus le l zard a un comportement diurne et s expose en plein soleil Ex Pogona vitticeps moins sa peau est sensible et seulement un faible taux d UV B est utilis pour la synth se de la vitamine D3 En revanche la peau des l zards cr pusculaires voire nocturnes comme le gecko l opard Eublepharis macularius est tellement sensible ces UV B qu une petite quantit de ces derniers suffit synth tiser assez de chol calcif rol pour le m tabolisme de l animal Une autre tude comparant deux esp ces d Anolis l une plus h liophile que l autre est arriv e au m me r sultat 27 Par ailleurs il est int ressant de noter qu un reptile va s exposer plus ou moins longtemps a
81. a maladie Le principal signe recherch est une diminution g n ralis e de la densit osseuse due la d min ralisation du squelette et se caract risant par une perte de contraste avec les tissus mous environnants Il faut d abord s assurer qu il ne s agit pas d un art fact d un mauvais d veloppement de la radiographie ou d une surexposition Il existe ensuite des densit s osseuses de r f rence sur l appareil squelettique des reptiles variables selon les esp ces les ceintures pectorales et pelviennes chez les tortues les os longs chez les l zards et les c tes chez les serpents sont les r gions les mieux indiqu es pour la d tection d une baisse de densit osseuse Elles doivent tre facilement visibles et avec des contours nets 58 74 102 94 A Chez les mammif res un changement radiographique n est visible qu partir d une baisse de 30 du calcium osseux Si ce chiffre n a pas encore t tudi chez les reptiles il est probable que chez ces animaux galement une modification radiographique souligne un tat avanc de la maladie 102 Cette diminution de densit de la trame osseuse est associ e un amincissement des corticales des os longs et la disparition de l os trab culaire sur la radiographie pas toujours vident observer Dans un second temps l apparition de tissu fibreux s observe radiographiquement par une r action p riost e et des corticales irr gu
82. abolisme prot ique est l acide urique et non l ur e L uric mie est donc le param tre de choix pour explorer la fonction r nale L hyperuric mie est due la diminution de son excr tion par les tubules r naux devenus d fectueux L ur mie n est utile que dans un cas celui des tortues aquatiques chez qui la fraction d ur e comme produit final du m tabolisme est significative Quant la cr atinin mie elle n est pas valu e car son l vation n est pas syst matique et demande une insuffisance s v re et prolong e Goutte visc rale et articulaire une uric mie sup rieure 80 mg L favorise le d p t de cristaux d urates 83 M tabolisme prot ique l uric mie diminue lors de carence alimentaire prot ique d anorexie ou de maladie h patique D shydration elle est mise en vidence lorsque l hyperuric mie est associ e une h moconcentration h matocrite dans les valeurs hautes une hyperprot in mie et une hyperalbumin mie A L uric mie peut tre lev e de mani re physiologique chez les esp ces d sertiques et chez les esp ces carnivores en phase postprandiale c Phosphatases alcalines Une augmentation des phosphatases alcalines peut aller en faveur d une affection h patique si une augmentation des autres marqueurs de la cytolyse et de la fonction h patique est observ e En revanche si ces enzymes sont les seules tre en nombre augment
83. air libre sans suture et cicatrisera par seconde intention Bien qu il n y ait pas d tude le prouvant de nombreux v t rinaires semblent penser de par leurs exp riences que suturer une queue autotomis e retarde la cicatrisation et la repousse de la queue 132 Dans les autres cas c est dire s il s agit d une tortue d un serpent d une esp ce de l zard qui ne poss de pas cette capacit si l animal est trop g plans d autotomie ossifi s ou bien si la l sion est localis e dans la partie proximale de la queue plans de fractures plus rares voire absents et muscles de la queue tr s pais alors une v ritable amputation doit tre r alis e avec le mat riel adapt scalpel bistouri lectrique etc Dans ces cas la plaie est sutur e 132 Lors d une amputation proximale de la queue chez un m le le chirurgien doit viter d endommager les h mip nis 93 Enfin si une infection est pr sente ou suspect e lors de l intervention une antibioth rapie post op ratoire large spectre est fortement recommand e Elle sera adapt e en fonction des r sultats des cultures bact riennes et fongiques sur les pr l vements r alis s 93 172 D Luxations et chirurgie articulaire Ces interventions chirurgicales restent encore anecdotiques et rares sont les cas document s Chez les ch loniens la luxation coxo f morale est le trouble articulaire le plus fr quent Si
84. ale ou encore d g n ratif Ex insuffisance r nale v La leucocytose correspond en g n ral une augmentation du nombre d h t rophiles de lymphocytes ou de monocytes Une h t rophilie survient lors d infection majeure si infection bact rienne mod r e lors d une parasitose ou de traumatisme tissulaire Elle peut galement survenir lors de processus n oplasique La pr sence d h t rophiles toxiques oriente en faveur d une infection bact rienne Une lymphocytose peut survenir lors de la cicatrisation d une plaie d une inflammation chronique d une infection parasitaire ou virale Enfin une monocytose est souvent associer une l sion pyogranulomateuse A Une temp rature ambiante trop basse peu masquer une lymphocytose Y Enfin une leucop nie peut tre observ e une h t rop nie signe souvent un processus inflammatoire aigu plut t infectieux qui consomme la majorit de ces cellules tandis qu une lymphop nie peut tre secondaire un ph nom ne immunosuppresseur un stress chronique une anorexie prolong e etc 81 3 Examens biochimiques a Calc mie et phosphat mie 1 Calc mie La calc mie plasmatique de la plupart des reptiles se situe entre 8 et 1 1mg dl L hypocalc mie chez les reptiles est pr sente lorsque les concentrations de calcium plasmatique sont en dessous de 8mg dl Plusieurs causes peuvent conduire a une hypocalc mie Une carence en calcium alimen
85. artie Au sein de la sous classe des diapsides des volutions ont eu lieu concernant ces fosses temporales l origine les fen tres taient au nombre de deux par moiti de cr ne l une sup rieure et l autre inf rieure Seuls les sph nodons et les crocodiliens ont gard cette structure compl te Chez les sauriens la rupture de l arc inf rieur ouvre la fen tre lat rale vers le bas Figure 5 Chez les ophidiens l arc moyen pr sent entre les fosses sup rieure et inf rieure disparait entrainant une large ouverture du cr ne de chaque c t correspondant la fusion des deux fosses Enfin chez les ch loniens les fosses sont aujourd hui ferm es mais on suppose qu elles taient auparavant pr sentes d o leur place parmi les diapsides et non les anapsides 6 44 36 Figure 5 Sch ma de crane de squamate Preto m GFDL Voyons maintenant quelques caract ristiques suppl mentaires du crane des reptiles Ch loniens Leur crane a un caract re massif la r gion post rieure est bien d velopp e mais la r gion ant rieure est courte et troite Les os sont troitement li s les uns aux autres donnant une grande rigidit la boite cr nienne 44 74 Certaines tortues principalement les formes marines pr sentent un palais secondaire moins d velopp que celui des crocodiliens ou des mammif res gr ce auquel l ouverture des choanes se trouve d plac e dans la r gion post rieure
86. assif lorsque ses parties sont unies les unes aux autres donnant l aspect d une boite close ch loniens crocodiliens Le cr ne des reptiles est divis en deux parties le splanchnocr ne qui entoure et soutient les cavit s buccales et pharyngienne et le neurocr ne qui entoure et prot ge l enc phale 44 La Figure 4 liste les diff rents os sur des sch mas simplifi s de cr ne de l zard et de couleuvre Les cranes des ophidiens sauriens et ch loniens comportent de nombreuses similitudes Parmi elles on peut noter le fait que l articulation de la m choire chez les reptiles s effectue entre les os carr et articulaire Chez les mammif res ces deux os sont pass s au service de l oreille moyenne et ils sont remplac s au niveau de la m choire par les os dentaire et squamosal 10 35 Cr ne de serpent aglyphe Os l gend s du cr ne AR Articulaire C Carr D Dentaire EC Ectoptyr go de MX Maxillaire PA Palatin PF Pr frontal PT Pt rygoide SQ Squamosal ST Supratemporal Figure 4 Sch mas simplifi s de cr ne de l zard et de serpent aglyphe d apr s 34 Comme nous l avons vu pr c demment cf I C volution et classification actuelle il existait plusieurs types de cr ne anatomiquement parlant chez les reptiles primitifs anapsides synapsides et diapsides les reptiles actuels tant tous des diapsides si l on consid re que les ch loniens en font p
87. aticiens sont par cons quent couramment amen s les recevoir au sein de leurs client les Parmi les motifs de consultation boiteries d formations ou encore fractures font partie des plus r currents La fr quence lev e de ces troubles osseux ou articulaires s explique par le fait que les reptiles en captivit sont enti rement d pendants de l homme Leur habitat terrarium abris et points d eau leur climat temp rature hygrom trie clairage ou encore leur r gime alimentaire sont entre les mains de leur propri taire L absence de connaissance ou la n gligence de ce dernier rendent ces param tres souvent trop loign s des conditions naturelles de vie du reptile entrainant des troubles d ordres vari s dont squelettiques Cependant la m decine v t rinaire des reptiles suit l envol de la terrariophilie ses outils diagnostiques et th rapeutiques se d veloppent chaque ann e rendant aujourd hui les v t rinaires m me de proposer des solutions pour ce type d affections Ce travail est une tude bibliographique compos e de trois parties Dans un premier temps seront abord es la classification l anatomie et la physiologie osseuse des reptiles Puis sera d crite la conduite suivre lors d une consultation de l anamn se aux examens compl mentaires en passant par la prise en charge de l animal malade ou bless L analg sie la fluidoth rapie et l anesth sie seront entre autr
88. aule oppos e Penser aspirer avant d injecter si de l air est aspir retirer aiguille et recommencer F Temp rature de maintenance lors d hospitalisation Il est primordial pour un individu malade ou bless d tre maintenu dans des conditions de maintenance optimales avec en particulier un gradient de temp rature adapt l esp ce Ces moyennes changent selon l esp ce Des tudes ont montr que le syst me immunitaire des reptiles est le plus comp tent lorsque la temp rature est parfaitement adapt e l animal L absorption la distribution et l excr tion des m dicaments sont alors leurs maximums Pour tre efficace et complet un plan th rapeutique doit donc prendre en compte la temp rature de maintenance de ces patients ectothermes 118 72 V Diagnostic diff rentiel Les comm moratifs l anamn se et l examen clinique de l animal d bouchent sur une liste des anomalies du patient partir de cette liste des hypoth ses diagnostiques sont envisag es Dans les Annexes 2 4 un diagnostic diff rentiel est propos pour les anomalies cliniques les plus fr quentes concernant l appareil squelettique des sauriens ch loniens et ophidiens Les principales affections squelettiques seront d velopp es en d tail dans la troisi me partie de ce document Des affections autres que squelettiques comme musculaires neurologiques ou digestives peuvent entrer dans ces diagnostic diff
89. breuses formes Tableau 12 pour humains b tails carnivores domestiques ou encore nouveaux animaux de compagnie Si le propri taire n a pas forc ment prendre celui tiquet sp cial reptile il doit choisir un suppl ment calcique adapt Quantit de Ca Quantit de P Suppl ments Ca P dans 5g en mg dans 5g en mg Carbonate de Calcium 40 0 2000 0 Os de seiche 38 0 1900 0 Lactate de calcium 18 0 900 0 Citrate de calcium 21 0 1050 0 Glubionate de calcium 6 6 0 330 0 Gluconate de calcium 9 0 450 0 Farine d os 24 12 1200 600 Phosphate dicalcique 24 18 1200 900 Tableau 12 Suppl ments calciques commercialis s d apr s 19 60 et 131 Les deux formes les plus utilis es de nos jours chez les reptiles sont le glubionate de calcium et le carbonate de calcium 131 Le carbonate de calcium existe sous diff rentes formes os de seiche calcium de corail ou encore comprim s Ex TUMS C est le suppl ment le moins cher Sous peine d effets secondaires digestifs il est a donner lors d un repas 60 131 Le glubionate de calcium est appr ci pour sa s curit d emploi car il provoque moins de troubles digestifs On le trouve souvent sous forme liquide Son d savantage est d tre beaucoup moins concentr en calcium l mentaire 6 6 que le carbonate de calcium 40 ce qui implique de gros volumes faire prendre l animal tous les jours 131 110 Les autres
90. c un pansement favorisant la d tersion pansement base d hydrocollo des Ex Algoplaque de miel ou encore un pansement humide sec La technique de pansement humide sec permet de retirer tous les exsudats et les d bris en arrachant le pansement La couche humide est constitu e d une compresse humide 142 ou imbib e de chlorhexidine dilu e Elle est surmont e d une couche s che puis maintenue en place par un bandage non adh sif A mesure que la compresse s che et adh re la surface de la plaie le processus de d bridement est accentu Si de grandes surfaces sont couvertes le retrait du pansement peut tre douloureux La douleur peut tre att nu e en humidifiant le pansement lors du retrait et en administrant un analg sique Ce type de pansement est a renouveler quotidiennement jusqu a formation d un tissu de granulation sain ce qui peut prendre plusieurs jours Quant aux pansements colloides ils ont l avantage de pouvoir espacer les renouvellements a tous les 2 a 4 jours Enfin les pansements au sucre ou au miel sont efficaces dans le traitement des plaies contamin es ou infect es et ont connu un vif succ s de par leur large disponibilit et leur faible co t Avec ses propri t s antimicrobiennes le miel constitue un agent int ressant pour favoriser la d tersion des plaies et la granulation 29 61 80 c Fracture de carapace Une fracture de carapace est consid rer comm
91. calement au pr alable 29 59 2 Fixation externe orthop dique Aucun protocole fixe n est d crit Les fragments de la carapace sont rapprocher selon l imagination du v t rinaire En cas de fragments manquants le chirurgien doit essayer de retrouver leur position initiale et laisser leur place vacante La zone va cicatriser bourgeonner puis s ossifier avec le temps Si ces fragments sont de taille gale ou sup rieure 30 de la carapace le pronostic devient d favorable vV Vis et fil de cerclage La premi re tape consiste placer les vis apr s que des trous aient t for s avec une m che de diam tre l g rement inf rieur celle des vis Les trous devront tre r alis s une distance d au moins 5 millim tres du trait de fracture Tout ceci permettra un meilleur ancrage du mat riel 29 En per ant attention ne pas trop appuyer sur la perceuse pour ne pas risquer de traverser la carapace et de toucher des organes internes 163 A Percer d gage beaucoup de chaleur qui peut r sulter en une n crose tissulaire Pour viter ce ph nom ne une solution saline st rile sera distribu e au goutte goutte sur la m che de la foreuse et les tissus environnants Une fois les vis en place un montage possible consiste enrouler le fil de cerclage en 8 autour de deux vis situ es de part et d autre du trait de fracture de mani re exercer une force de compression sur celle
92. captive snakes In Journal of zoo and wildlife medicine 1996 27 1 28 34 100 RICHARDS J Metal Bridges A New Technique of Turtle Shell Repair In Journal of Herpetological Medicine and Surgery 2001 11 4 31 34 206 101 RICQLES A Reptiles fossiles In Encyclop die Universalis France SA Corpus 15 1985 937 944 102 RISI E Radiologie chez les reptiles In Examens compl mentaires chez les NAC Edition Le Point V t rinaire 2009 344 p 103 RIVAL F Affections du t gument et de la carapace de la Tortue de Floride Le Point V t rinaire 1999 30 Num ro sp cial Nouveaux animaux de compagnie 199 208 104 RIVAL F Geste de base technique de radiographie des reptiles Le Point V t rinaire 1999 30 Num ro sp cial Nouveaux animaux de compagnie 239 240 105 RIVERA S LOCK B The reptilian thyroid and parathyroid glands In Veterinary Clinics of North America Exotic Animal Practice 2008 11 1 163 75 106 ROBINSON P T SEDGWICK C J MEIER J E et al Internal fixation of a humeral fracture in a Komodo dragon lizard Varanus komodoensis In Veterinary Medicine Small Animal Clinician 1978 73 5 645 649 107 SAINT RAYMOND MOYNAT D Les affections cutan es des reptiles Th se de Doctorat V t rinaire Alfort 2008 188 p 108 SCHILLIGER L Dominantes pathologiques Insuffisance r nale chez l iguane vert Le Point V t rinaire 1999 30 Num ro sp cial Nouveaux animaux de co
93. cette affection 196 CONCLUSION Les affections squelettiques sont de natures tr s diverses chez les reptiles et requi rent une prise en charge globale des individus malades ou bless s Elles n cessitent galement des comp tences sp cifiques de la part du clinicien En effet s il existe un certain nombre de similitudes avec les carnivores domestiques elles diff rent sur de nombreux points au cours des d marches diagnostiques et th rapeutiques Par ailleurs trouver un traitement adapt et efficace reste un d fi a relever en m decine v t rinaire des reptiles Les traitements m dicaux n ont en effet que tr s rarement une AMM pour nouveaux animaux de compagnie Il s agit de produits destin s aux carnivores domestiques ou de produits humains Certes il existe des ouvrages de r f rences et des publications r guli res proposant une adaptation des posologies aux reptiles mais les donn es restent empiriques et diff rent d un auteur l autre De m me une fois les connaissances en chirurgie orthop dique et le mat riel n cessaire acquis les traitements chirurgicaux ne sont pas non plus sans obstacles Les r sultats restent variables et les techniques se r v ler parfois complexes Ainsi on touche presque la microchirurgie lors d une pose de mat riel d ost osynth se sur un os de petit l zard pais de l ordre du millim tre Finalement pour la majorit de ces affections c est encore la
94. cification des tissus mous en particulier du myocarde des gros vaisseaux et des reins 10 22 Le diagnostic diff rentiel s effectue avec des larves d Ascarid s Alors que ces derni res sont ponctuelles et parpill s dans les arcs aortiques et pulmonaires les calcifications d hypervitaminose D sont diffuses incrust es dans la paroi musculaire lisse des art res et du myocarde 10 118 c Pronostic et traitement Le pronostic est d favorable le meilleur traitement restant ici la pr vention Le traitement consiste tout d abord enlever les suppl ments vitaminiques contr ler la source d UV B et v rifier que le rapport phosphocalcique de l animal est correct Si l tat de l animal le n cessite une fluidoth rapie est mise en place Parmi les nouveaux traitements peu r alis s en pratique signalons les deux suivants qui sont int ressant pour cette affection Le pamidronate de sodium pour g rer l hypercalc mie si elle est pr sente La calcitonine si l animal montre des signes de l sions squelettiques pour arr ter la r sorption osseuse cf Troisi me Partie I A 8 Traitement 22 79 d Pr vention Si une suppl mentation en vitamine D3 est souhait e il est indispensable de bien se reporter aux recommandations et ne pas surdoser Cela dit une suppl mentation orale n est en g n ral pas n cessaire si une source d UV B adapt e est correctement plac e dans le
95. ction intraveineuse chez un python royal Python regius par la veine WOCCY SCN Te ventrale rade e ve NS anne e presse n dinde 71 Photos 15 et 16 Signes cliniques d ost odystrophie fibreuse chez deux iguanes verts Iguana iguana d formation de la colonne vert brale pour le premier et tum faction des cuisses pour le Seconds insert EREE E ATEREA AAEE T i 92 Photo 17 Mise en vidence d une goutte articulaire et visc rale lors de l autopsie d une tortue d Hermann Testudo Hermanni sushi 134 Photos 18 et 19 Exemples de fractures de carapaces sur des tortues terrestres 04 159 Photo 20 Utilisation d un grillage et de r sine poxy sur une tortue peinte Chrysemys picta sp renvers e par UNE VOIUrE serment nan ne ere 161 Photo 21 Utilisation de r sine acrylique dentaire pour une fracture de carapace sur une tortue de Floride Trachemys Scripta elegans sine 161 Photo 22 Pansement contentif sur une fracture de carapace de tortue boite pass e sous HE FOMGE USE A OZ OD EEE T oes Freesat ade so ne E era 162 Photo 23 Fixation externe sur une carapace fractur e 164 Photo 24 Pose d agrafe pour rapprocher les deux bords d une fracture de carapace 165 Photo 25 Fixation externe non invasive avec crochets en plastique et fil en m tal pour r parer une fracture de la carapace chez une tortue boite ss 167 Photo 26 Ost omy lite mu
96. d une boule de coton Le pied ou la main est ensuite enroul d une bande contentive Figure 18 70 93 Figure 18 Inmobilisation d un doigt par un pansement en boule d apr s 30 150 5 Suivi et complications Une fois le bandage mis en place il doit tre troitement surveill pendant la premi re journ e Une des complications de cette contention est son effet compressif qui peut emp cher la circulation d arriver jusqu en aval du bandage si celui ci est trop serr L apparition de signes tels qu un d me ou une tum faction sont rechercher De m me des contr les fr quents chez un v t rinaire doivent avoir lieu pour pr venir de cette constriction vasculaire d une ventuelle n crose de la peau ou de l chec du r le contentif Si le bandage glisse il peut galement modifier les forces de pression s exer ant sur la fracture et l aggraver Pour les fractures ferm es le pansement doit quand m me tre r guli rement chang une deux fois par semaine plus en cas de souillure sous peine de voir se d velopper une infection Des radiographies de contr le sont recommand es toutes les 4 6 semaines 70 80 93 6 Recommandations au propri taire Les propri taires doivent dans l id al recevoir des instructions crites leur rappelant l importance de la surveillance de leur animal et de ses conditions de maintenance afin d optimiser les chances de cicatrisatio
97. d placement du mat riel etc Le principal inconv nient de cette technique est le prix du mat riel et de l quipement chirurgical n cessaire pour pouvoir le mettre en place 80 93 106 156 2 Fractures du squelette axial Les fractures des c tes sont suspecter suite un traumatisme et rentrent dans les hypoth ses diagnostiques lors de d formations lat rales Mais elles r sultent souvent de d couvertes fortuites pendant des radiographies Elles sont trait es par traitement conservateur qui consiste am nager le terrarium de mani re ce que l animal ne puisse pas chuter ou se coincer Les param tres de maintenance seront v rifi s et adapt s si besoin Des proies de petite taille sont donn es aux serpents afin de ne pas cr er de grosses forces d tirement 91 Les fractures vert brales sont galement trait es par traitement conservateur la plupart du temps et parfois par contention externe Une attelle peut alors tre faite selon l imagination du clinicien comme par exemple l aide d un tube cartonn La couche de rembourrage doit tre bien homog ne pour viter les l sions osseuses Des actes chirurgicaux r alis s sur ce type des fractures ont d j t d crits mais restent de l ordre de l anecdotique Citons un cas publi de laminectomie vert brale dorsale sur un iguane vert Ce dernier souffrait de plusieurs fractures lombaires cr niales qui engendraient une paralysie des
98. d placement ou du squelette boiterie fracture luxation d formation de la colonne vert brale des membres ou de la carapace etc Un animal atteint par une maladie m tabolique osseuse aura des difficult s se lever et se d placer trainant son corps pr s du sol Lors d ataxie ou de paralysie une diff rence devra tre faite lors de l examen rapproch entre un trouble d origine musculaire squelettique ou neurologique 7 Enfin une valuation de l tat d embonpoint et de d shydratation est r alis e de par l aspect des masses musculaires pi axiales et pelviennes de l paisseur de la base de la queue et de l enfoncement des globes oculaires 11 110 62 B Inspection rapproch e ie Examen de la t te et de la cavit buccale L aspect des yeux et des orbites d shydratation m taplasie squameuse chez une tortue carenc e lunette pr corn enne chez un serpent exophtalmie etc du nez jetage et des oreilles est observ dans un premier temps La cavit buccale fera l objet d un examen approfondi aspect des muqueuses de la langue pr sence ou non de ptyalisme mais galement recherche de la pr sence d abrasion rostrale ou de stomatite pouvant tre l origine d ost omy lite Une d formation mandibulaire avec tum faction de la zone et hypognatisme est en faveur d un trouble m tabolique Des fractures de la mandibule m choire asym trique ptyalisme ou du cr ne peuv
99. de bonnes qualit fibres sodium potassium et calcium en quantit s correctes L hygi ne dans le terrarium doit tre maintenue un bon niveau afin de limiter les plaies pouvant s infecter et l tat de sant de l animal doit tre suivi de pr s afin de d tecter pr cocement tout signe d infection stomatite pododermatite traumatisme etc Si une antibioth rapie est n cessaire elle doit tre raisonn e et elle utilise la mol cule adapt e la moins n phrotoxique Enfin les autres conditions de maintenance telles que la temp rature la fr quence des manipulations et le stress de l animal doivent tre contr l es 22 108 117 2 Hypervitaminose D ee Les cas d hypervitaminose D ne sont que rarement d crits chez les reptiles Cependant th oriquement le risque de surdosage est bien r el lors de l emploi de suppl ments vitaminiques dans l alimentation Les exc s d UV B sont vraiment anecdotiques Les esp ces concern es sont donc les esp ces de sauriens et de ch loniens 22 a Signes cliniques Une intoxication a cette vitamine a pour cons quence des signes non sp cifiques Ex anorexie et des signes squelettiques tels que des boiteries et des fractures pathologiques 10 b Diagnostic Les comm moratifs et l anamn se permettent d orienter largement le diagnostic A la radiographie on observe une baisse de densit osseuse g n ralis e li e d min ralisation des os et une cal
100. de calcium seraient douloureuse pour l animal moins efficaces que per os et causeraient des dommages r naux forte dose La th rapie long terme consiste donc en une suppl mentation calcique par voie orale 60 116 Selon les auteurs une suppl mentation en vitamine D3 est plus ou moins n cessaire En revanche la majorit sont d accord pour dire que si suppl mentation il y a la voie parent rale n est pas conseill e 60 116 99 Une nouvelle mol cule commence tre ajout e aux des traitements prescrits jusqu pr sent Il s agit d une hormone la calcitonine de synth se ou de saumon L objectif de ce traitement est l arr t de la perte de masse osseuse et la stimulation de la production osseuse Pour cela il faut jouer sur les activit s des hormones r gulant la calc mie Parmi elles la calcitonine diminue la calc mie entre autre en inhibant la production de parathormone et la r sorption osseuse L activit ost oclastique diminue tandis que l activit ost oblastique est stimul e Cette calcitonine de synth se a t utilis e pour traiter l ost oporose chez les femmes m nopaus es Les calcitonines humaines et reptiliennes tant similaires des essais ont t r alis s avec succ s chez l iguane vert pour traiter l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle 72 131 Cependant ce traitement doit tre utilis avec une grande pr caution car du fait de son mod
101. de scanner sont plus rapides et proposent une reconstruction en trois dimensions des images C est un atout ind niable pour d crypter les fractures complexes notamment au niveau de la carapace des ch loniens pour v rifier l int grit du canal vert bral lors de l sion du rachis ou encore pour connaitre l tendue d un processus osseux infectieux ou n oplasique particuli rement au niveau du cr ne puisqu il n y a plus de contrainte de superposition des organes Cet examen qui permet d valuer la densit osseuse de mani re plus pr cise que la radiographie aurait galement un int r t dans le diagnostic des maladies osseuses m taboliques Enfin si on consid re les structures autres qu osseuse le scanner permet d obtenir des images de haute qualit des poumons des reptiles 1 46 69 123 L imagerie par r sonnance magn tique IRM permet quant a elle d obtenir des images d excellente qualit sur tous les organes internes 96 117 L inconv nient de ces examens reste leur prix lev et leur faible nombre dans les cliniques v t rinaires l heure actuelle Ils ne sont de ce fait quasiment pas utilis s en France pour la m decine des nouveaux animaux de compagnie 78 B Analyses h matologiques et biochimiques Le bilan sanguin est une aide pr cieuse au diagnostic et au bilan d extension des l sions Nous verrons dans un premier temps les lieux de ponction sanguine puis nous d tail
102. de urique permet de confirmer la d shydratation 29 80 83 S1 les propri t s physiologiques chez un reptile hydrat sont comparables celles des mammif res avec environ 75 du poids du corps correspondant de l eau 66 environ pour les tortues chiffre diminu de par la pr sence de la carapace il est vrai que les reptiles ont une balance hydrique qui diff re des mammif res Ils poss dent une proportion de liquide intracellulaire plus important que ceux ci 48 a 80 ce qui leur permet de supporter plus longtemps une p riode de d shydratation 29 83 Lorsqu un reptile d shydrat est pr sent en consultation il est n cessaire de savoir de quel type de d shydratation il s agit afin de proposer une r hydratation adapt e La d shydratation hypertonique due un manque d apport ou d acc s l eau est la plus fr quente Elle est isotonique quand l animal pr sente une h morragie une diarrh e ou encore une anorexie brutale Enfin une d shydratation hypotonique plus rare peut survenir lors d anorexie prolong e 83 Dans les deux premiers cas le solut de fluidoth rapie est id alement isotonique voire l g rement hypotonique afin de permettre une diffusion de l eau vers de secteur intracellulaire comme par exemple un m lange avec 50 de NaCl 0 9 ou de Ringer Lactate et 50 de Glucose 5 Les fluides utilis s chez les carnivores domestiques tels que le Ringer 68 Lactate et le C
103. dividus coop ratifs Y Chez les sauriens la veine coccygienne ventrale et la veine abdominale sont accessibles Cette derni re situ e dans le plan sagittal ventralement et superficiellement au plan musculaire pr sente l inconv nient de ne pas pouvoir assurer une compression pour l h mostase avec formation d un h matome parfois 79 important Quant la veine coccygienne elle permet des pr l vements de volumes cons quents Y Chez les ophidiens le site de ponction favoriser est le c ur La cardiocent se ne pr sente pas de risque particulier pour sant du reptile Apr s visualisation du coeur dans le premier quart du corps grace au choc pr cordial ou au doppler et immobilisation de celui ci entre les doigts organe mobile chez ces esp ces l aiguille est introduite 45 dans le plan sagittal vers la t te de l animal puis la prise de sang est effectu e Chez serpents de grande taille la ponction sur la veine coccygienne ventrale est galement r alisable 2 Examen h matologique Si le sang des reptiles contient aussi rythrocytes leucocytes et thrombocytes chaque cat gorie de cellule pr sente des particularit s qui rendent l h mogramme des reptiles tr s diff rent de celui des mammif res et plus proche de celui des oiseaux Les analyseurs humains ne sont pour cette raison pas adapt s aux animaux et encore moins aux reptiles Il est donc important de savoir r aliser et interp
104. e Chez les opisthoglyphes G un sillon s se creuse dans la dent Chez les prot roglyphes H Celui ci peut en plus se refermer Enfin chez les sol noglyphes G le sillon est remplac par un canal Figure 9 Dentitions des ophidiens d apr s 94 42 b Renouvellement des dents Le remplacement des dents y compris les crochets venin est une r gle g n rale chez les reptiles ind pendamment de leur ge On parle de polyhyodontie Cela diff re des mammif res qui n ont que deux panoplies de dents durant leur vie dihyohontie Chez les reptiles toutes les dents ne sont pas remplac es en m me temps On peut trouver de ce fait des dents de diff rents stades de remplacement dans une m choire de reptile un moment donn Une exception est faite pour certains acrodontes dont les dents ne sont remplac es que lorsqu ils sont juv niles 24 127 3 L os hyo de L os hyo de la particularit d tre le seul os qui ne soit pas articul avec le reste du squelette Il se situe au fond de la gorge entre les muscles de la langue auxquels il sert d attachement et du cou De plus il sert de support au larynx 111 Cet os est compos de trois parties qui peuvent bouger ind pendamment les unes des autres contrairement chez les mammif res le corps les cornes et les prolongations cartilagineuses des cornes L os hyoide est plus ou moins volu suivant les esp ces Ainsi chez les
105. e reproductive un uf coquille contenant un milieu liquidien le sac amniotique prot geant l embryon Cette volution leur permet de s affranchir du milieu aquatique Elle est associ e des modifications morphologiques et physiologiques telles que le d veloppement des cailles ou encore l adaptation la locomotion terrestre via des changements musculo squelettiques En devenant des vert br s amniotes t trapodes les reptiles se s parent ainsi d finitivement de leurs anc tres batraciens 55 23 C Evolution et classification actuelle 1 Apparition de plusieurs sous classes Ces reptiles primitifs vont donner au cours du temps plusieurs grandes lign es qui ont t d finies en fonction de crit res anatomiques sp cifiques la pr sence ou l absence et la localisation des fosses temporales sur le crane Cette classification est mise en place au vingti me si cle gr ce aux travaux de Osborn 1903 et Williston 1925 Aujourd hui elle ne fait plus l unanimit parmi les auteurs car les nouveaux moyens de recherche poussent s interroger sur sa fiabilit 120 122 Les donn es les plus r centes distinguent trois grandes lign es Figure 2 122 127 Les Anapsides qui poss dent un cr ne sans fosse temporale Selon les auteurs ils sont consid r s aujourd hui soit teints soit ne comprenant plus que les ch loniens Les Diapsides qui poss dent une paire de fosses temporales et regro
106. e seront d taill es Enfin nous aborderons les troubles m taboliques articulaires la goutte et la pseudo goutte A Hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle 1 Esp ces concern es vase Tous les reptiles sont susceptibles de pouvoir d velopper cette maladie N anmoins on la rencontre le plus fr quemment chez les sauriens et les ch loniens 60 72 L iguane vert Iguana iguana et le dragon barbu Pogona vitticeps sont souvent concern s par cette affection Des cas ont galement t constat s chez diverses esp ces de cam l ons dragons d eau asiatiques Physignatus cocincinus geckos l opards Eublepharis macularius uromastyx Uromastyx spp et chez certaines tortues terrestres Testudo sp Geochelone sp ou encore aquatiques 60 131 89 2 tiologie L hyperparathyroidisme secondaire d origine nutritionnelle apparait lors de r gimes alimentaires d s quilibr s ou de conduites d levages inad quates Cette maladie est provoqu e par un ou plusieurs des facteurs suivants 60 73 105 116 131 Une carence prolong e en calcium Unratio calcium phosphore d s quilibr avec le plus souvent un exc s de phosphore Une exposition insuffisante aux rayons ultraviolets et plus pr cis ment aux UV B 280 320 nm Les raisons peuvent tre vari es absence de lampe UV B dans le terrarium mais galement ampoule non chang e r guli rement ou encore trop loign e du
107. e d action il peut causer une t tanie hypocalc mique potentiellement mortelle Pour cette raison cette hormone ne doit pas tre donn e un reptile avec une calc mie inconnue ou susceptible d tre faible Le patient doit tre stabilis avec des apports en vitamine D3 et en calcium au moins trois jours avant le d but de l administration de la calcitonine Sur des tudes faites sur des iguanes verts Iguana iguana deux doses 50 UI kg en intramusculaire sont r alis es une semaine d intervalle Dans certains cas d ost odystrophie fibreuse tr s s v re et chronique une troisi me dose peut tre propos e Il est important de rappeler au propri taire que cette mol cule doit tre donn e en plus et non pas la place des autres traitements Elle ne remplace en rien le traitement hygi nique et la suppl mentation calcique 72 Sans cette mol cule il faut compter 4 6 mois au malade pour r cup rer Avec cette hormone le d lai serait r duit 4 6 semaines Un autre avantage de cette nouvelle option th rapeutique d apr s les observations chez l homme serait l existence d un effet analg sique contre la douleur osseuse par stimulation de la production d endorphines endog nes et par action directe sur le centre de la douleur dans le cerveau Chez les animaux au pronostic favorable elle n est pas forc ment conseill e les autres traitements m dicaux et hygi niques pouvant suffire 72
108. e d taill es ce moment l Dans un dernier temps les principales affections squelettiques des reptiles feront l objet d une description d taill e selon trois chapitres un premier sur les maladies osseuses m taboliques avec principalement l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle un second sur la traumatologie des reptiles avec une partie pr dominante sur les fractures et un dernier groupe regroupant les processus infectieux n oplasiques d g n ratifs cong nitaux et enfin inflammatoires avec l ost opathie vert brale prolif rative 19 20 PREMIERE PARTIE Le squelette des reptiles Classification physiologie et anatomie 22 I Le groupe des reptiles A D finition Les Reptiles actuels du latin reptilis de repere ramper sont des vert br s terrestres t trapodes temp rature variable poikilothermes respiration pulmonaire ufs pourvus d annexes embryonnaires amnios et allanto de la peau recouverte d cailles pidermiques corn es et la circulation m lant sang h matos et sang r duit 17 101 B Origine Le plus vieux reptile connu est Hylonomus lyelli Figure 1 Il aurait v cu au Carbonif re vers 315 millions d ann es et devait avoir l aspect g n ral d un l zard 122 127 Figure 1 Squelette de Hylonomus lyelli d apr s 127 Descendants d amphibiens les reptiles primitifs se diff rencient par leur strat gi
109. e la croissance longitudinale des os longs peut survenir Le traitement est symptomatique support hygi nique pour les douleurs osseuses d sinfection locale pour les plaies cutan es Les glucocorticoides sont contre indiqu s car ils contribuent une prolongation de la concentration sanguine en r tinol L arr t de la source de vitamine A doit tre imm diate Il est savoir qu une hypovitaminose A est moins dangereuse que son contraire 22 58 107 120 4 Rachitisme et ost omalacie ea Le rachitisme et l ost omalacie maladies rencontr es chez les sauriens et les ch loniens suivent un processus commun une min ralisation insuffisante du tissu osseux n oform la premi re affection apparaissant chez le jeune la deuxi me chez l adulte 33 a tiologie La cause principale est une carence en vitamine D3 Mais on sait aujourd hui qu il peut galement s agir d un manque d UV B ou encore d une carence en calcium ou en phosphore 33 b Signes cliniques Il existe des sympt mes g n raux comme une anorexie et une croissance retard e mais les sympt mes squelettiques pr dominent galement 33 74 103 Dans le cas du rachitisme les os les plus atteints sont ceux qui pr sentent une croissance rapide radius ulna f mur ainsi que ceux soumis de fortes pressions comme les vert bres Les os se d forment facilement et on observe alors des fractures par compression Les articulat
110. e par la plupart des poissons et i les amphibiens Figure 15 La d gradation des bases puriques chez les animaux d apr s 57 131 Aussi bien l acide urique libre que ses formes anioniques les urates sont relativement insolubles dans l eau De ce fait la concentration seuil de ces mol cules est vite arriv e dans le sang La goutte apparait quand la concentration d une de des formes se met augmenter aussi bien dans le sang que dans un autre fluide Ex liquide synovial ou urine condition appel e hyperuric mie L acide urique commence alors 4 cristalliser formant des pr cipit s insolubles qui se d posent dans divers tissus a travers le corps chez les reptiles le p ricarde les reins le foie la rate les poumons le tissus sous cutan s et autres tissus mous sont atteints lors de goutte visc rale La cristallisation qui se fait dans le liquide synovial des articulations provoque une inflammation articulaire aigue et douloureuse appel e arthrite goutteuse Les cristaux peuvent galement se d poser autour des articulations goutte p ri articulaire Les cristaux d acide urique forment des petits nodules blancs appel s tophi goutteux visibles a ceil nu 23 57 71 b Etiologie Une hyperuric mie est due soit 4 une augmentation de la production d acide urique soit une diminution de son excr tion 71 76 Augmentation de la production L augmentation de la production est d
111. e peuvent tre galement utilis es Photo 14 Injection intraveineuse chez un python royal Python regius par la veine coccygienne ventrale Peer Zwart Fredric Frye CC BY NC ND 71 v La voie intra osseuse est tr s utile lors des plans de fluidoth rapie Chez les sauriens un cath ter intra osseux peut tre mis en place dans le tibia par voie normograde ou dans le f mur par voie r trograde Chez les ch loniens elle pourrait tre r alis e sur les os longs en th orie mais elle n est que rarement faite l abord jugulaire pour la pose d un cath ter intraveineux tant plus simple Une technique consistant poser un cath ter intra osseux dans la moelle osseuse de la carapace a t d crite mais se r v le tr s complexe vy La voie intra celomique est galement adapt e pour la r hydratation mais d autres m dicaments peuvent tre donn s par cette voie Il faut particuli rement faire attention viter les poumons pr sents dans la moiti cr niale voire dans les trois premiers quarts de la cavit c lomique De ce fait c est une voie peu sure en cas de doute sur l int grit pulmonaire Ex lors de fracture de la carapace Chez les ophidiens l aiguille est ins r e dans le quart caudal de la cavit ccelomique la jonction entre les cailles lat rales et ventrales Chez les ch loniens et les sauriens l aiguille est ins r e cr nialement un membre pelvien en direction de l p
112. e pour objectiver l tendue de l sions osseuses Ex fractures infection processus tumoral a quipement et r glage des constantes Tous les appareils de radiographie utilis s en m decine v t rinaire sont adapt s aux reptiles Le d veloppement num rique offre un avantage significatif La possibilit d orienter la source de rayons par rotation de 90 est int ressante chez les reptiles particuli rement chez les ch loniens 104 129 La mise au point des constantes radiologiques est variable en fonction de l esp ce de la taille de l animal et de l organe vis par cet examen Peu de donn es sont d crites concernant les r glages pour une radiographie du squelette mais les r gles devraient tre les m mes que chez les mammif res Pour bien visualiser la cavit coelomique des reptiles qui ne pr sente qu un faible contraste peu d espace et de graisse entre les organes on consid re qu il est n cessaire de 74 garder un kilovoltage bas mais avec une fourchette large entre 40 kV pour les plus petits individus et 100 kV pour les grands une intensit lev e gt 300 mA et un temps d exposition court 1 60 de seconde 80 102 114 129 Le Tableau 5 propose quelques exemples de constantes Esp ce kV mAs Petite tortue lt 2kg 54 40 60 4 10 Tortue moyenne 2 8kg 68 60 80 10 Grande tortue gt 8kg 80 100 10 Serpent moyen 42 10 Serpent grand 64 10 Grand l zard 36 55 4 1
113. e pourra pas s am liorer sur le long terme Les conseils donner au propri taire sont d velopp s dans le paragraphe Pr vention qui suit Ces modifications sont apporter imm diatement car bien r alis es elles permettent d acc l rer l am lioration de l tat de sant du reptile Ainsi des tudes sur l iguane vert Iguana iguana rapportent que les animaux malades disposant d une lampe UV B adapt e vont choisir de s exposer une grande intensit d UV B la plupart de la journ e tr s proches de la source des rayons puis au fur et mesure de leur gu rison ils s loignent de la source se contentant d intensit moyenne de rayons UV B 4 16 d Traitement m dical L ventail th rapeutique pour l hyperparathyro disme n est pas large Les traitements existants semblent am liorer la gu rison m me si peu d tudes ont t r alis es sur les reptiles La plupart des hypoth ses viennent d extrapolations faites partir d tudes men es sur l homme ou sur d autres mammif res 60 72 Une suppl mentation en calcium est tout fait recommand e En revanche les modalit s d applications sont assez controvers es selon les auteurs Aujourd hui de plus en plus d auteurs affirment qu il n y a pas d indication valable pour traiter un probl me osseux par administration de calcium par voie parent rale sauf dans le cas d une crise de t tanie Les injections
114. e r action p riost e interm diaire Un praticien non habitu 168 travailler sur des reptiles peut de ce fait mal interpr ter un processus en bonne voie d volution pour un processus lytique ou une absence de cicatrisation Les radiographies restent l examen compl mentaire de choix effectuer toute les 4 8 semaines pour v rifier la bonne volution osseuse 30 93 Y D pendante de la temp rature ambiante Une temp rature trop basse ralentit la cicatrisation osseuse des reptiles Ainsi a 26 C les l zards mettent deux fois plus de temps a gu rir qu a 32 37 C 93 c Conseils au propri taire Afin d esp rer le meilleur r sultat le propri taire doit fournir au reptile op r un environnement optimal pour sa convalescence Un terrarium de petite taille et d sinfect un substrat fait de papier journal ou essuie tout renouvel r guli rement et un d cor non traumatique minimal devront tre retenus afin de limiter non seulement les risques d infection mais galement les d placements du reptile L exercice de l animal doit en effet tre restreint pendant 8 12 semaines Le terrarium sera plac dans une pi ce calme Les param tres et notamment la temp rature seront contr l s et adapt s si n cessaire 93 L animal doit galement avoir un r gime alimentaire adapt Si ce n est pas le cas et d autant plus si des signes de maladie m tabolique osseuse ont t mis en vide
115. e substance est cons quente un grillage m tallique sur lequel on colle une feuille en fibre de verre peut tre appliqu le tout recouvert de r sine poxy Photo 20 La r sine reste en place plusieurs mois le temps de la cicatrisation osseuse Il arrive parfois qu elle se d colle trop t t Une autre doit dans ce cas tre repositionn e 84 125 160 Photo 20 Utilisation d un grillage et de r sine poxy sur une tortue peinte Chrysemys picta sp renvers e par une voiture Damien Oxier Arrowhead Reptile Rescue L inconv nient majeur des r sines poxy est l exothermie marqu e En effet les r sines commerciales peuvent g n rer une grande chaleur et ne doivent de ce fait ni tre introduites dans cavit c lomique ni toucher les tissus mous environnants Elles sont donc d conseill es lors de perte de substance 29 80 Vv R sine acrylique Une deuxi me r sine de plus en plus utilis e est la r sine acrylique Elle est moins exothermique que l poxy mais n est pas tanche Du coup elle est souvent utilis e en couche interne pour recr er l int grit de la carapace et prot ger les structures internes des agressions de l environnement et de la chaleur d gag e par la r sine poxy appliqu e en deuxi me couche et r sistante l eau 80 Photo 21 Utilisation de r sine acrylique dentaire pour une fracture de carapace sur une tortue de Floride Trachemys scripta elega
116. e terres contiennent des oxalates qui se lient au calcium et aux oligo l ments emp chant leur absorption digestive Ces aliments sont donc donner avec mod ration voire a viter 22 60 109 5 Omnivores Pour les reptiles omnivores il suffit de suivre les r gles de chaque autre cat gorie Selon les esp ces les proportions de chaque aliment varient Cela peut m me tre le cas pour un m me individu tout au long de sa vie Ainsi un dragon barbu juv nile Pogona vitticeps mangera 80 d insectes pour 20 de v g taux alors qu un adulte aura plus de la moiti de ses repas compos s de l gumes et fruits 64 Concernant les granul s commercialis s pour reptiles il y a encore pas de recul sur ces formules toutes pr tes car peu d tudes ont t r alis es Les informations di t tiques fournies par les fabricants sont souvent insuffisantes pour pouvoir juger de la qualit nutritionnelle Un des points important est le peu d eau contenu dans ces aliments 10 12 contre 90 dans une salade ou 60 70 pour une proie vert br e Mouiller les concentr s juste avant de les donner apporte un double b n fice cela permet d augmenter la prise de boisson de l animal tout en augmentant l app tence de l aliment 22 64 109 109 c Suppl mentation min rale et vitaminique 1 Suppl mentation en Calcium a Diff rentes formes de calcium commercialis es Le calcium commercialis existe sous de nom
117. e une plaie contamin e et doit dans l id al tre trait e par seconde intention Les tapes de nettoyage et de d bridement sont les m mes que pour les autres fractures La polyvidone iod e est ici privil gi e la chlorhexidine pour son action antifongique utile sur les carapaces Certains auteurs conseillent d attendre plusieurs jours voire plusieurs semaines la fin de la phase de d tersion et la formation d un tissu de granulation avant de traiter la fracture en elle m me Les m mes pansements que vus pr c demment sont utilis s pour facilit ces phases de d tersion et de granulation Si la r duction est n cessaire d s le d part Ex fragment peu maintenu les solutions fermant herm tiquement la plaie Ex r sines ou utilisant du mat riel d ost osynth se sont d conseill es car elles favorisent la prolif ration bact rienne le risque d ost omy lite et de septic mie En revanche des fixations externes coll es de part et d autre de la fracture ou une bande contentive tout autour de la carapace chang e avec le renouvellement du pansement sont des m thodes adapt es 29 61 143 Y Cas des tortues aquatiques Il est souvent n cessaire de maintenir les tortues aquatiques pr sentant une fracture en dehors de l eau tout du moins pendant les premi res tapes de la cicatrisation Cela peut prendre au minimum deux semaines et jusqu un ou deux ans lors de fracture tr s complexe La tortue
118. eau 18 R sultats bact riologiques et histologiques apr s biopsie osseuse sur des reptiles atteints d ost opathie vert brale prolif rative Pour certains auteurs la troisi me situation voque beaucoup de similitude avec une autre maladie l ost ite vert brale d formante cf Troisi me partie I B 8 Peut tre ne s agirait il que d une seule et m me maladie Pour d autres ces trois sch mas repr sentent l volution d une infection aigue passant chronique et enfin absente Le troisi me groupe aurait alors eu une infection osseuse par le pass aujourd hui disparue mais qui aurait laiss des traces de son passage avec notamment cette prolif ration osseuse Mais il ne s agit que d une hypoth se 6 Pronostic et traitement Le pronostic est r serv d favorable En effet moins de trouver pr cocement la cause et de pouvoir la traiter de mani re adapt e aucun traitement n est r ellement efficace Les causes nutritionnelles ou de maintenance peuvent tre corrig s dans la plupart des cas Une ost omy lite a d j un pronostic plus r serv mais peut tre r solue si le traitement adapt est trouv Les traitements non sp cifiques l aide d anti inflammatoires non st ro diens Ex carprof ne 1 mg kg jr en voie sous cutan e n ont jusqu pr sent pas montr d am lioration franche mais peu de donn es existent l heure actuelle Enfin tant donn
119. eberg Les autres l gumes tels que la courgette le concombre les champignons ou encore la carotte sont tr s pauvres en calcium et phosphore et ont un rapport phosphocalcique trop bas Les fruits ont un rapport phosphocalcique souvent invers sauf les baies pour qui il tend vers 1 22 64 109 Le Tableau 11 propose une liste de quelques aliments commun ment distribu s aux l zards et tortues herbivores ou omnivores Alimentation o r Cark Cabs MS MS lt 1 5 1 5 V g taux verts Laitue Romaine 1 1 0 4 v Laitue Iceberg 0 4 0 5 x Epinards 1 0 0 6 v Pissenlit feuilles 1 3 0 4 v Betterave feuilles 1 3 0 4 v Luzerne pousses 0 3 0 8 x Autre v g taux Champignon 0 1 1 3 x Patates douce 0 1 0 2 x Courge 0 4 0 4 x Fruits Pomme Traces x Banane Traces x Melon 0 1 0 2 x Fraise 0 2 0 2 Fourrages Foin de luzerne 1 2 0 2 v Foin phl ole des pr s Timothy 0 5 0 2 v Foin de dactyle 0 4 0 4 x Tableau 11 Liste de quelques aliments fr quemment donn s aux reptiles herbivores avec leurs quantit s de calcium phosphore et leur rapport phosphocalcique d apr s 22 et 109 108 Selon la pr sentation de l aliment les valeurs phosphocalciques peuvent changer Ainsi si les pousses de luzerne ont un rapport a 0 37 le foin de luzerne voit sont rapport monter a 6 1 109 A I est noter que certains aliments comme les pinards la rhubarbe les pois ou encore les pommes d
120. elle est pr sent e de mani re pr coce elle peut tre r duite manuellement Un pansement contentif au niveau de la fosse pr f morale sera mis en place pendant 10 14 jours Les luxations chroniques sont plus difficiles repositionner Dans certains cas l ex r se de la t te et du col du f mur peut tre envisag e chronicit r currence de la luxation etc Si l am lioration de la fonction locomotrice est en g n ral pr sente le r sultat est loin d tre optimal 5 70 93 Des luxations des extr mit s des membres doigts phalanges peuvent aussi survenir Apr s remise en place manuelle l articulation est mise au repos pour quelques semaines l aide d un bandage en boule cf Troisi me Partie II B 1 4 Fractures des extr mit s 93 Un cas de rupture de ligament crois cr nial chez une tortue mauresque Testudo graeca a galement t publi Le diagnostic a t clinique l animal pr sentait une boiterie et radiographique La m thode utilis e correspondait une de celles des carnivores domestiques la technique over the top qui consiste remplacer le ligament rompu par une fine bande de fascia lata En post op ratoire le membre op r a t maintenu dans la fosse pelvienne afin d emp cher les mouvements pendant 6 semaines La chirurgie a permis un retour un d placement normal pour l animal 48 Enfin quelques cas d arthrod ses ont t d crits
121. elles orientent vers une affection osseuse 23 d Prot ines totales Les prot ines totales comprennent l albumine et les globulines Elles augmentent par exemple lors de d shydratation ou de r ponse inflammatoire Une hypoprot in mie est pr sente lors d anorexie chronique ou d insuffisance r nale 5 84 C Biopsie osseuse La biopsie osseuse est un pr l vement n cessaire pour r aliser une mise en culture bact rienne ou fongique suivie d un antibiogramme ou un examen histologique Ce dernier permet de diff rencier un ph nom ne septique d un processus inflammatoire non septique ou tumoral Chez les reptiles de petite taille la biopsie osseuse est complexe mais r alisable l aide par exemple d une aiguille hypodermique Elle est plus ais e chez les grands sauriens La carapace des ch loniens peut galement tre ponctionn e partir d un trocart osseux ou d un tr pan de Michelle en faisant attention ne pas entrer dans la cavit c lomique Le trou peut tre ensuite bouch avec de la r sine acrylique ou poxy Enfin les biopsies vert brales sont particuli rement utiles lors d ost opathie vert brale prolif rative cf Troisi me Partie IN E Ost opathie vert brale prolif rative Lors de la r alisation d une biopsie le pr l vement doit inclure la fois du tissu l s et du tissu sein juxtapos Enfin une anesth sie souvent g n rale est indispensable
122. ement l hyperparathyro disme d origine nutritionnelle elle atteint plus fr quemment les adultes que les juv niles 60 72 73 b tiologie Ce sont les causes d affections r nales qu on suspecte d tre multifactorielles On compte parmi elles 22 60 73 108 Une d shydratation chronique due une hygrom trie trop faible dans le terrarium Un r gime alimentaire d s quilibr exc s de prot ines ou prot ines de mauvaise qualit exc s de compos s azot s non prot iques provenant de la chitine pour les insectivores hypervitaminose D3 Des mol cules n phrotoxiques Ex aminoglycosides Des infections bact riennes notamment a Pseudomonas aeruginosa Des lithiases calculs d oxalates de calcium et de phosphate de calcium Ils sont dus a une alimentation trop riche en v g taux contenant des oxalates Ex pinards pois De plus des facteurs aggravants comme un stress chronique ou une temp rature du terrarium trop fraiche peuvent jouer un r le dans la d faillance r nale 113 c Pathog nie La pathog nie de cette affection est d taill e dans la Figure 14 L insuffisance r nale s installant la diminution du taux de filtration glom rulaire a pour cons quence une r tention plasmatique du phosphate L hyperphosphat mie entraine par la suite une hypocalc mie voire une r sorption osseuse Mais contrairement a l hyperparathyro disme nutritionnel les rept
123. ement du p rioste sur les os longs qui forme un manchon de tissu osseux plus radio opaque s tendant jusqu au milieu de la diaphyse et s amincissant aux extr mit s La cavit m dullaire peut apparaitre intacte ou r tr cie Les l sions sont focales ou multifocales 72 74 c Diagnostic diff rentiel pronostic et traitement Le diagnostic diff rentiel est faire avec les formes d hyperparathyroidismes secondaires l ost opathie hypertrophique un processus infectieux ou n oplasique 126 8 Ost ite vert brale d formante qo a L ost ite vert brale d formante ou Osteitis deformans est une spondylite ankylosante ressemblant la maladie de Paget chez l homme caract ris e par d importants remaniements osseux du squelette rachidien Cette maladie est d crite essentiellement chez les ophidiens parfois chez les sauriens et toujours parmi les reptiles maintenus en captivit Les auteurs sont de plus en plus nombreux penser qu il s agit en fait d un type d ost opathie vert brale prolif rative cf Troisi me Partie IILE 28 110 a Pathog nie Des remaniements osseux ont lieu sur les vert bres des reptiles atteints caract ris s par de cycles r p t s de deux phases se superposant Une phase de r sorption osseuse d ost olyse Une phase d ost osynth se de formation ost oblastique d un nouvel os modifi et scl reux Ces cycles conduisent la formation d un
124. ement visible et toutes les vert bres sont anatomiquement identiques Les c tes d butent la troisi me vert bre et sont pr sentes jusqu au cloaque Des vestiges de f murs sont visibles de part et d autre du cloaque chez les Boid s m les 74 102 Les descriptions radiographiques pr cises des diff rentes affections seront d crites dans leurs paragraphes correspondants Ils existent plusieurs grands patterns possibles 76 Les maladies m taboliques osseuses qui incluent diverses affections osseuses caus es par des troubles nutritionnels et hormonaux peuvent affecter la quantit diminution ou augmentation de la masse osseuse ou la qualit du tissu osseux Ex d min ralisation Le principal crit re est l opacit de l os la densit osseuse est elle diminu e ou augment e Ce crit re est cependant peu sensible En effet chez les mammif res une diminution de 30 du calcium osseux est n cessaire avant qu un changement radiographique ne soit visible M me si ce fait n est pas prouv chez les reptiles il souligne la gravit de la maladie n cessaire pour entrainer une diminution de densit radio visible cf Troisi me partie I Maladies m taboliques osseuses et articulaires 60 102 114 Les traumatismes avec principalement les fractures des os longs et de la carapace sont galement un motif de consultation commun Radiographie 3 Radiographie 3 Fracture de la carapace chez u
125. ent galement tre visibles ou palpables Mais si leur d tection est possible sur les os rigides des sauriens et des ch loniens exception faite des cas d affections m taboliques o ils se ramollissent elle devient difficile sur le cr ne d formable des ophidiens adapt au passage des proies 11 81 L ouverture de la cavit buccale doit se faire avec beaucoup de pr caution car lors de troubles m taboliques osseux les os sont fragilis s et le risque de fracture iatrog ne tr s lev A Certaines esp ces de sauriens tel que l iguane vert rejettent par les narines des s cr tions physiologiques hyper osmotiques de chlorure de sodium et de potassium pour lutter contre les pertes hydriques Elles ne sont pas a confondre avec des s cr tions pathologiques pr sentes lors de troubles respiratoires 110 63 2 Examen de la peau L examen cutan consiste a rechercher la pr sence de traumatisme de parasites externes et de masses cutan es ou sous cutan es abc s granulome tumeur kyste parasitaire Les l sions rosives ventrales voquent la difficult qu a l animal se soulever du sol lors de ses d placements faiblesse musculaire maladie m tabolique etc 11 110 3 Examen de la carapace Les anomalies de la carapace sont nombreuses d formations Photos 10 et 11 ulc rations fractures voire cailles manquantes Palper la carapace permet d valuer sa rigidit la carapace deve
126. ermet une am lioration dans certains cas Il est adapter en fonction de la cause sous jacente C est pourquoi une biopsie osseuse associ e a minima une culture bact rienne et accessoirement une histologie du tissu osseux est fortement recommand e Une antibioth rapie adapt e l antibiogramme est mise en place en cas de culture positive L animal est mis au repos dans un terrarium o le d cor a t am nag Ex les branches d o le reptile peut tomber sont enlev es et est nourri avec des proies mortes et surtout de petite taille 129 Enfin le premier maillon de la chaine tant cette r sorption osseuse un protocole a base de calcitonine pourra tre tent cf Troisi me Partie I A 8 Traitement 28 53 110 9 Bilan des l sions des affections osseuses m taboliques Le Tableau 13 ci dessous r capitule les principales affections osseuses m taboliques d crites chez les reptiles et leurs cons quences sur le tissu osseux Tissu osseux Affections Pathog nie Qualit Quantit E Min raux Hyperparathyroidismes R sorption osseuse d min ralisation N N secondaires d un tissu sain et ost ofibrose Min ralisation insuffisante du tissu Rachitisme ost omalacie N osseux n oform Diminution de la masse osseuse mais Ost oporose N proportion de min raux correcte Ost opathie hypertrophique Et ER R action p riost e Ost op trose A D faut de r sorptio
127. es ou vert brales situ e sur le territoire sagittal m dian et solidaire de l pine neurale des vert bres Des plaques costales fusionn es aux c tes Une ceinture de plaques marginales ou p riph riques L gendes N Plaques Neurales C Plaques Costales M Plaques Marginales Figure 12 R partition des ost odermes sur une carapace de tortue d Hermann Testudo hermanni Vicente Niclos CC BY SA 2 Les ost odermes des crocodiliens Les ost odermes des crocodiliens sont surtout pr sents sur la face dorsale de animal parfois galement sur leur face ventrale Ils sont visibles radiographiquement sous forme de grandes plaques quadrangulaires bord dentel Radiographies I et 2 Ils sont galement pr sents sur la t te de ces esp ces et fusionnent avec les os du cr ne formant un casque rigide 74 127 53 Radiographies I et 2 Visualisation des ost odermes fl ches blanches sur des clich s de face et de profil d un crocodilien J Ducos de Lahitte Bilan Le squelette des reptiles Pour conclure si l organisation g n rale du squelette des reptiles poss de de fortes ressemblances avec celle des autres vert br s les diff rentes adaptations qui ont eu lieu au cours de l volution et l existence d un nombre important d esp ces de reptiles ont conduit aujourd hui une grande diversit anatomique et morphologique de ces animaux 54 DEUXIE
128. es bact riennes partir de biopsies osseuse de ponction articulaire ou encore de pr l vement sanguin permettraient d isoler un germe s il existe encore 28 58 a Radiographie Dans les premiers stades sont observ es des foyers de prolif ration osseuse Seuls les corps vert braux sont touch s ce stade et plus pr cis ment les faces cranio ventrales et caudo ventrales des corps vert braux la limite des espaces intervert braux Dans les phases plus avanc es la prolif ration osseuse p ri articulaire commence englober la face dorso lat rale de l articulation et les articulations costo vert brales Dans certains cas des ponts osseux vont jusqu se former entre deux vert bres ankylosant ainsi l articulation Finalement les c tes sont int gr es dans ce remaniement Occasionnellement sont not es des zones d ost olyses associ es ces prolif rations Elles pourraient tre vocatrices d une ost omy lite sous jacente Enfin des fractures pathologiques peuvent parfois tre vues sur les foyers remani s 28 54 b Biopsie osseuse Plusieurs conclusions peuvent tre tir es en fonction des r sultats des examens bact riologiques et histologiques effectu s sur un pr l vement osseux Elles sont d taill es dans le Tableau 18 194 Conclusion Ost oarthrite septique aigu ou en d but de chronicit Ost oarthrite septique chronique Ost arthrite non infectieuse Tabl
129. es concern s sont les m mes que lors d une ost omy lite 74 85 d Pronostic Le pronostic reste r serv La septic mie sous jacente est enrayer le plus pr cocement possible et ce de mani re agressive Des s quelles articulaires peuvent persister comme une ankylose de l articulation 74 80 e Traitement et pr vention Le traitement syst matique repose sur les m mes principes que pour une ost omy lite Lors de septic mie primaire enrayer ce ph nom ne permet de r soudre la cause Le traitement local est en revanche plus complexe En th orie il consiste en un lavement articulaire si l infection est r cente et en une arthrotomie associ e un d bridement de articulation si l arthrite date de plusieurs jours semaines Une amputation peut parfois tre la meilleure solution Cot pr vention Il s agit des m mes mesures de pr caution que pour une infection osseuse 74 93 183 B N oplasies 1 Epid miologie et tiologie Les reptiles deviennent de plus en plus populaires et l am lioration des connaissances concernant leur maintenance et leur alimentation augmente leur long vit en captivit De ce fait incidence des cas de n oplasie diagnostiqu s augmente r guli rement Toutes les esp ces de reptiles sont susceptibles de pouvoir d velopper des tumeurs 10 99 a tiologie Quelques hypoth ses sont d crites mais aucun r el facteur favorisant n a t mis en
130. green iguanas Iguana iguana In Journal of Zoo and Wildlife Medicine 2006 37 2 206 208 129 WILLIAMS J Orthopedic radiography in exotic animal practice In Veterinary Clinics of North America Exotic animal practice 2002 5 1 1 22 130 WILSON G BURNS P The use of a low exothermic curing dental acrylic to repair turtle shell injuries In Australian Veterinary Practitioner 2000 30 2 63 66 131 WRIGHT K Two Common Disorders of Captive Bearded Dragons Pogona vitticeps Nutritional Secondary Hyperparathyroidism and Constipation In Journal of Exotic Pet Medicine 2008 17 4 267 272 132 YU J HANLEY C S Tail Amputation in a Savannah Monitor In Exotic DMV 2004 6 4 39 41 209 210 ANNEXES Annexe 1 Classification actuelle des reptiles 213 Annexe 2 Hypoth ses diagnostiques des principales anomalies de l appareil squelettique chez LES SAUT IN E E a nn a nine Lane cessent 215 Annexe 3 Hypoth ses diagnostiques des principales anomalies de l appareil squelettique chez les Ch lOnens shirt nl eh te M AN ns dr a de dira ratre ne eee etes aA 217 Annexe 4 Hypoth ses diagnostiques des principales anomalies de l appareil squelettique chez JS OPhidiens renererien ia dpov aval adenedensaveasisdysalensyadeeva r an a a 218 211 212 Annexe 1 Classification actuelle des reptiles 55 87 110 122 127 Classe Sauropsida Super ordre Lepidosauria Ordre Rhy
131. gressive de ces sympt mes jusqu pr senter une incapacit d placer une partie de leur corps ou r aliser une constriction Ces animaux atteints peuvent aussi pr senter des positions inhabituelles ainsi qu avoir des difficult s se retourner s ils sont plac s l envers 7 28 38 Les principaux signes cliniques sont d taill s dans le Tableau 17 Signes cliniques Lordose cyphose scoliose Changement de comportement Torticolis L sion neurologique Perte de mouvement Posture anormale Incapacit faire une constriction a Incontinence f cale urinaire attaquer ou m me de manger Constipation Perte de sensation ou au contraire douleur Hyperesth sie bonne def hyperreflexie Fractures pathologiques Tableau 17 Liste non exhaustive de signes cliniques pr sent s par des individus atteints d ost opathie vert brale proliferative d apr s 28 193 5 Diagnostic La radiographie est l examen compl mentaire de choix pour cette maladie Cependant le diagnostic final d pend galement de l historique de l animal de l examen clinique et d autres examens compl mentaires En effet la radiographie permet de visualiser une l sion osseuse mais ne permet pas de conclure l existence d un ph nom ne inflammatoire ou infectieux sous jacent Des examens d imagerie plus pouss s tels que le scanner aideraient localiser les sites de remaniement actifs Des cultur
132. h sie peut suffire C est par exemple le cas lors d un examen d une tortue r calcitrante pour pouvoir observer de mani re approfondie la t te ou les pattes Les benzodiaz pines midazolam et diaz pam sont les mol cules de choix On n utilisera pas d alpha 2 agonistes comme chez les carnivores domestiques car leur induction et leur r veil sont tr s longs malgr l utilisation de l antidote Une anesth sie peut se r v ler n cessaire d s certains examens compl mentaires ou actes non invasifs selon le comportement de l animal radiographie contention externe sur animal traumatis etc car elle permet d viter au maximum stress douleur et aggravation du probl me Une anesth sie ne doit cependant tre pratiqu e que si l tat de sant de l animal le permet Si ce n est pas le cas une fluidoth rapie une analg sie et une hospitalisation dans des conditions adapt es sont pr voir dans un premier temps afin d am liorer l tat g n ral du reptile 119 69 Les mol cules les plus utilis es chez les reptiles sont rassembl es dans le Tableau 4 Mol cules Doses en mg kg Midazolam 0 1 mg kg IM Diaz pam 0 2 0 6 mg kg IM K tamine association avec la m d tomidine 5 10 mg kg IM ophidiens 10 50 mg kgIM M d tomidine 0 1 mg kg IM Propofol relai gazeux 5 10 mg kg IV Alfaxone relai gazeux 2 4 mg kg IV Tableau 4 Exemple d agents anesth siques et leurs posolog
133. haustive de signes cliniques pr sent s par des individus atteints d ost opathie vert brale DOT AV ELLE eco eo vas aay acess ces aco re ee 193 Tableau 18 R sultats bact riologiques et histologiques apr s biopsie osseuse sur des reptiles atteints d ost opathie vert brale prolif rative eee eeeeseeseeeeeeseecneeeseeeeeeseesseceaeeneeees 195 16 Photos Photo 1 Sphenodon punctatus sii sictsintalasiaiouias a aidan eed ndsliniedis 26 Photo 2 Pelusios sp tortue de type pleurodire ss 46 Photo 3 Geochelone sulcata tortue de type cryptodire cee eeeceenceceeeeeeeeeeeeseeeecnteeeesaeees 46 Photo Squelette de serpent sens ana ne nn uses 48 Photo 5 Ceintures scapulaire et pelvienne chez les ch loniens 50 Photo 6 Contention d un iguane vert Iguana iguana ss 59 Photo APG ONES eisenii a ne de Messiaen faites a 60 Photo 8 Pantherophis guttatus juv nile glissant entre les doigts du manipulateur 61 Photo 9 Contention d un serpent venimeux Dispholidus typus l aide d une pince 61 Photos 10 et 11 D formation de la carapace chez une tortue terrestre e ce eeeeeeeseeeeeteees 64 Photo 12 D formation vert brale cyphose chez un python tapis juv nile 0 0 0 eeeeeeeeeee 65 Photo 13 Auscultation cardiaque amplifi e l aide d un linge humide 0 0 0 ee eeeeeeeeeees 66 Photo 14 Inje
134. hez la vip re cornue Aspis cerastes L absence de ceintures et l homog n it morphologique des vert bres rendent la distinction des diff rentes r gions vert brales floue chez les serpents On distinguera les r gions caudales et pr caudales de par le mode d union des c tes et des vert bres Le rapport des l ments de la r gion pr caudale par rapport la r gion caudale varie de mani re consid rable selon les familles comme l illustre le Tableau 1 ainsi qu au sein de chaque famille Pour finir on peut noter que chez certains crotales Crotalus sp Sistrurus sp les vert bres caudales soud es en un corps terminal forment un support osseux pour la sonnette 10 45 46 Familles Vert bres pr caudales caudales Typhlopid s 15 1 Anilid s 11 1 Bo d s et Vip rid s 4 1 6 1 Colubrid s et Elapid s 2 1 Tableau 1 Rapport vert bres pr caudales caudales pour quelques familles de serpents d apr s 45 2 Colonne vert brale et adaptation la reptation Si certains sauriens poss dant des membres atrophi s peuvent dans certaines situation se mettre ramper ce sont les serpents et les l zards apodes qui de par le mode de locomotion strictement rampant regroupent le maximum d adaptations la reptation Des vert bres de type proco le c est dire avec un corps vert bral concave sur la face cr niale et convexe sur la face caudale permettant des articulati
135. hlorure de sodium 0 9 sont en fait l g rement hypertoniques pour les reptiles car ces derniers ont une osmolarit plasmatique plus faible que celle des mammif res mais sont tout de m me souvent utilis s seuls et avec n anmoins de bons r sultats Les cas de d shydratation hypotonique sont peu document s 83 107 112 Certains auteurs mettent en garde contre les solut s contenant du lactate mol cule d j pr sente en quantit chez les reptiles d s un effort mod r utilisation des voies ana robies pour produire de l ATP Augmenter encore plus cette concentration avec une perfusion non adapt e conduirait un tat d acid mie et surchargerait le foie Il semblerait toutefois que les lactates pr sents dans le Ringer Lactate n affectent pas la teneur en lactate plasmatique sauf en pr sence d une insuffisance h patique terminale ou d un foie chroniquement hypoperfus 83 Les besoins hydriques quotidiens sont estim s de 1 3 du poids corporel vif auxquels est ajout le compl ment du d ficit planifier sur 72 96 heures cause du faible volume extracellulaire La r hydratation une fois le solut r chauff 30 C pourra se faire par voie orale sous cutan e intra ccelomique intra osseuse ou intraveineuse selon la gravit de la d shydratation et la liste des anomalies 29 83 D Tranquillisation et anesth sie Dans certains cas une simple s dation plut t qu une v ritable anest
136. hritis in a Kemp s ridley sea turtle Lepidochelys kempii In Journal of Wildlife Diseases 2003 39 736 741 GRIONI A Prosthetic Limb in a Turtle In Exotic DMV 2005 7 4 p 9 10 GUIBE J L autotomie et la r g n ration In GRASSE P Ed Trait de Zoologie lere dition Masson et Cie 1970 tome XIV fasc HI 979 986 GUIBE J La locomotion In GRASSE P Ed Trait de Zoologie lere d Masson et Cie 1970 tome XIV fasc IL 181 193 GUIBE J Le squelette c phalique In GRASSE P Ed Trait de Zoologie lere d Masson et Cie 1970 tome XIV fasc IL 78 143 GUIBE J Le squelette du tronc et des membres In GRASSE P Ed Trait de Zoologie lere d Masson et Cie 1970 tome XIV fasc II 4 77 GUMPENBERGER M HENNINGER W The use of computed tomography in avian and reptile medicine In Seminars in Avian and Exotic Pet Medicine 2001 10 4 174 180 HARMS CA LEWBART GA BEASLEY J et al Medical Management of Mixed Nocardial and Unidentified Fungal Osteomyelitis in a Kemp s Ridley Sea Turtle Lepidochelys kempi In Journal of Herpetological Medicine and Injury 2002 12 3 21 6 HERNANDEZ DIVERS S J Diagnosis and Surgical Repair of Stifle Luxation in a Spur Thighed Tortoise Testudo graeca In Journal of Zoo and Wildlife Medicine 2002 33 2 125 130 HERNANDEZ DIVERS S M Extraordinary Reptile Cases Diagnosed by Radiology In Exotic DMV 2001 3 3 53 58 202 50 5
137. hyperparathyro disme secondaire une insuffisance r nale est la fois li aux comm moratifs clinique radiographique et biochimique y Examen clinique Lors de la palpation abdominale des reins de taille augment e peuvent tre palpables sous les lombes et en avant du bassin 60 108 Y Radiographie 25 Dans les cas de forte r sorption osseuse voire d ost ofibrose des images radiographiques similaires celles de l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle peuvent tre observ es Des calcifications m tastatiques des tissus mous sont galement parfois visibles Enfin des indications sont donn es sur les reins telles que leurs formes leurs tailles ou encore la pr sence de structures radio opaques Ex calcifications lithiases etc 72 74 115 Y Param tres sanguins Une analyse sanguine permet la mise en vidence d une hyperphosphat mie d une calc mie normale basse d un rapport phosphocalcique tr s faible souvent plus bas que lors d un hyperparathyro disme nutritionnel et d une hyperuric mie dans les cas avanc s 72 73 y Autres examens compl mentaires Les autres examens permettant d orienter vers un diagnostic d insuffisance r nale sont une chographie ou une endoscopie des reins plus ou moins associ es respectivement une cytoponction l aiguille fine ou une biopsie de cet organe Une tude r alis e sur le d bit de filtration glom ru
138. i diminue l incidence des fractures ouvertes Les fractures pathologiques ne sont pas rares et sont cons cutives des maladies osseuses m taboliques Ces derni res augmentent galement le risque de fracture iatrog ne lors d un examen clinique et en particulier de la mandibule lors d examen buccal Enfin concernant les fractures de carapace des ch loniens les morsures de chien les tondeuses gazon et les accidents de la voie publique sont les causes les plus communes 29 30 70 Les principes de r duction des fractures suivis chez les mammif res s appliquent aux reptiles obtenir une stabilisation efficace et un maximum d alignement des structures tout en perturbant au minimum le foyer de fracture et les tissus mous environnants 70 De nombreuses techniques peuvent tre utilis es chez les reptiles afin de r duire et stabiliser une fracture Le choix du plan th rapeutique se fait en fonction de facteurs tels que l esp ce l os affect le type de fracture l ge de l animal son temp rament et l existence de maladie intercurrente Le Tableau 14 ci dessous propose diff rentes m thodes en fonction de la localisation 70 93 145 Sites Options th rapeutiques recommand es Squelette axial Prise en charge conservatrice cf Troisi me Partie dont les c tes IL B 5 consid rations post op ratoires F mur Fixation externe Contention externe Plaque osseuse Tib
139. ia Fixation externe Contention externe Hum rus Fixation externe Contention externe Plaque osseuse Radius Ulna Fixation externe Contention externe Phalanges Bandage en boule Tableau 14 M thodes de fixation recommand es en fonction de la localisation sur une fracture d os sain de reptile d apr s 93 Les propositions cit es ci dessus doivent tre nuanc es avec des consid rations NS fas jt es pratiques telles que l exp rience et l quipement du praticien la facilit de mise en place du mat riel et le prix du traitement La plupart des fractures ferm es gu rissent sans intervention mais gardent couramment une mal union osseuse c est dire un d faut d alignement de degr variable mais pas forc ment g nante pour le confort de vie d un reptile gard en captivit 70 1 Fractures du squelette appendiculaire a Contention externe 1 Indications Des pansements contentifs avec ou sans attelles voire des pl tres sont fr quemment utilis s afin de traiter par contention externe des blessures orthop diques chez les reptiles Les meilleurs r sultats sont obtenus sur les fractures des os longs peu d plac es et simples stabiliser Cette technique l avantage d tre simple rapide et peu couteuse Elle est galement la m thode de choix quand la densit osseuse de l animal est trop faible pour supporter un mat riel d ost osynth se La contention externe
140. ic diff rentiel de Il hyperparathyroidisme secondaire d origine nutritionnelle doit se faire avec les autres ost opathies m taboliques comme l hyperparathyro disme secondaire d origine r nale ou l ost opathie hypertrophique mais galement avec une ost omy lite ou un processus tumoral par exemple Les Annexes 2 a 4 couvrent les principales hypoth ses diagnostiques en fonction des signes cliniques 72 96 7 Pronostic En fonction de l tat d avancement de la maladie le pronostic peut varier de bon a d favorable 72 116 Si les seuls signes pr sents sont ceux directement reli s l hypocalc mie Ex tr mulations ataxie prolapsus le pronostic est bon De m me il reste favorable si l animal mange et pr sente un comportement actif 34 En revanche les animaux l thargiques et anorexiques ont un pronostic r serv mais une am lioration reste possible 25 50 des iguanes verts s rieusement atteints peuvent r pondre un traitement agressif comprenant hospitalisation fluidoth rapie et gavage L am lioration si elle a lieu apparait au bout de 2 3 jours de soins intensifs 79 Si les os sont touch s Ex ost odystrophie fibreuse fracture le pronostic est galement sombre Cependant m me dans ce cas avec une bonne observance du propri taire les chances que l animal r cup re sont loin d tre nulles et celui ci pourra vivre tout fait correctement malgr quelques s quelles
141. ie caudale de son corps Sauriens et ophidiens font galement des mauvaises mues car ils ne peuvent pas se frotter contre les d cors de mani re normale Un test simple pour valuer la fonction neurologique consiste mettre les animaux sur le dos Les l zards et les serpents doivent pouvoir se retourner rapidement Un serpent avec une l sion caudale pourra se retourner mais uniquement sur la partie en amont de la l sion Une tortue sans atteinte nerveuse montrera au moins des efforts de redressements avec sa t te et ses pattes Il est galement possible de r aliser des tests de clignement la menace des r flexes de retrait lors de pincement de la queue ou encore des placers visuels pour les sauriens et les ch loniens tous selon le m me principe que chez les mammif res 7 20 65 6 Examen de la cavit coelomique Lors de la palpation de la cavit abdominale on peut parfois sentir des masses anormales follicules pr ovulatoires ufs abc s interne tumeurs occlusion intestinale organom galie Ex reins hypertrophi s Lors de l examen du cloaque on v rifie l absence de signe d infection ou d inflammation de masse de prolapsus ou de diarrh e 110 La palpation abdominale est contre indiqu e chez les serpents dans les jours suivant le repas car le risque de perturber la digestion et de provoquer une r gurgitation est lev 11 81 7 Auscultation cardiaque et respiratoire L auscultat
142. ies chez les reptiles d apr s 119 Lors d une anesth sie un reptile doit recevoir une fluidoth rapie et un monitoring de de m me ordre que chez les mammif res Les appareils utilisables chez ces derniers conviennent Une surveillance respiratoire est indispensable car parmi les particularit s notables chez ces esp ces on note la capacit du c ur continuer battre pendant une p riode de temps non n gligeable apr s la mort de l animal 80 E Voies d administration La circulation sanguine des reptiles est plut t lente L id al est donc d injecter les m dicaments le plus pr s possible de la r gion traiter De plus le r seau vasculaire des petits reptiles comporte un syst me porte r nal c est dire que tout le sang veineux drain depuis la seconde moiti du corps les membres et la queue est filtr par les glom rules r naux avant de rejoindre la circulation g n rale C est pourquoi il tait auparavant conseill de r aliser les injections sous cutan es et intramusculaires dans la premi re moiti du corps en particulier pour les substances n phrotoxiques ou limin es par voie r nale Aujourd hui des publications tendent montrer qu il s agit plus probablement d un probl me th orique car en pratique les tudes cliniques ne semblent pas montrer de diff rence significative dans la pharmacocin tique des mol cules inject es Les diff rentes voies possibles sont les suivan
143. ignifie de travers difforme crochu pour d signer cette situation chez un reptile Ce mot n est pas employ pour les autres vert br s Chez les ophidiens particuli rement ces d formations limitent leurs mouvements et leurs d placements ce qui constitue un r el handicap pour chasser ou fuir d o leur faible esp rance de vie dans leur milieu de vie naturel 7 10 28 187 2 Malformation de la t te Les malformations de la t te sont rares mais tr s diversifi es Notons par exemple Des anomalies du cr ne et du cerveau Ex Exenc phalie malformation saillante du crane correspondant a une hernie m ning e ou d une partie du cerveau Des malformations de la m choire Ex absence ou raccourcissement des mandibules fissures palatines etc Des malformations de la r gion oculaire Ex anophtalmie cyclopie microphtalmie exophtalmie etc Elles sont diff rencier des ost opathies acquises 7 10 28 3 Malformations des extr mit s Y Concernant la queue des raccourcissements ont t d crits Concernant les membres L absence d un membre peut tre exceptionnellement constat e Ainsi un cas dans la litt rature rapporte l absence d un membre ant rieur chez une tortue marine Caretta caretta Une hypoth se serait la protrusion du membre concern a l ext rieur de l amnios le membre ainsi comprim aurait t soumis une isch mie puis une d g n
144. iles ne mobilisent ici que tr s peu de leur r serve calcique osseuse 58 72 Causes d insuffisance r nale R duction du TFG Hyperphosphat mie R gulation hormonale phosphocalcique Hypocalc mie RC W Synth se calcitriol Tres A Synth se Parathormone Mobilisation du calcium osseux Action sur reins ettube digestif L gende TFG Taux de filtration glom rulaire RC r trocontr le n gatif Figure 14 Pathog nie de l hyperparathyro disme secondaire une insuffisance r nale 114 d Signes cliniques Les signes cliniques non sp cifiques sont les plus fr quemment rencontr s anorexie l thargie et amaigrissement La polydipsie polyurie n est pour l instant pas d crite chez les reptiles atteints d une insuffisance r nale Viennent ensuite les signes d hyperphosphat mie et d hypocalc mie faiblesse musculaire myoclonies convulsions syncopes etc Les sympt mes squelettiques sont moins fr quents la r sorption osseuse d coulant de cette affection restant de faible intensit Dans les cas o cette d min ralisation est importante elle peut tre suivie d une ost ofibrose et sera essentiellement localis e au niveau du cr ne et des mandibules entrainant des d formations Des cas de d formations voire de fractures pathologiques sur le squelette axial ou articulaire ont galement t d crits 58 72 108 e Diagnostic Le diagnostic de l
145. imal bien hydrat Amikacine IM ou SC toutes les 48 72 h Peut tre coupl avec ceftazidine Peut tre coupl avec ceftazidine 10mg kg IM SC relais possible en Enrofloxacine A N crose tissulaire en SC PO toutes les 24 h A R gurgitation ptyalisme PO 20 40 mg kg IM ou SC toutes les Peut tre coupl avec enrofloxacine Ceftazidime 48 72 h ou amikacine Marbofloxacine 5 mg kg PO IM toutes les 24 h Metronidazole 20mg kg PO toutes les 24 48 h Trimethoprim 30 mg kg toutes les 24 48 h sulfamethoxazole Tableau 15 Posologies des principaux antibiotiques adapt s lors de traitement syst mique d une ost omy lite chez les reptiles d apr s 93 115 Les aminoglycosides Ex amikacine sont n phrotoxiques Il est conseill de diminuer les doses en les couplant a un autre antibiotique Ex p nicillines ou c phalosporines et de s assurer que l animal est bien hydrat pendant le traitement 12 83 Un traitement antifongique est parfois n cessaire Tr s peu de propositions th rapeutiques sont donn es dans la litt rature Les mol cules de choix pour un traitement syst mique sont le fluconazole le k toconazole et l itraconazole Les posologies des deux derni res mol cules sont d taill es dans le Tableau 16 Il s agit galement de traitements longs sur plusieurs mois Dans les rares cas o la bact riologie associ e est revenue n gative une antibioth rapie syst mique es
146. ion cardiaque et respiratoire l aide d un st thoscope est peu sensible chez les reptiles Elle est am lior e lors de la pose d un linge humide entre le t gument et le pavillon du st thoscope Photo 13 Il existe galement de nos jours des st thoscopes perfectionn s qui affinent la qualit de l coute jusqu la perception de souffles cardiaques sur certains reptiles 11 110 Photo 13 Auscultation cardiaque amplifi e l aide d un linge humide Peer Zwart Fredric Frye CC BY NC ND 66 IV Prise en charge de l animal Les premi res mesures de la prise en charge d un patient vont tre ici d crites Les traitements sp cifiques a chaque maladie seront vus dans les paragraphes correspondants A Analg sie Les reptiles ayant une importante capacit 4 masquer le moindre signe de douleur le clinicien ne doit pas se fier l aspect de l animal pour d cider si une analg sie est n cessaire La majorit des atteintes osseuses sont douloureuses et n cessitent la mise en place rapide d une analg sie Tableau 3 Une combinaison de morphiniques et d anti inflammatoires non st ro diens peut tre mise en place Associer les mol cules permet de diminuer les doses r duisant ainsi les effets secondaires de chacune Ex d pression respiratoire Peu couteuse et facile d utilisation l anesth sie locale est une option analg sique alternative int ressante lors d atteinte locale
147. ion pour augmenter sa rigidit La principale complication de cette m thode reste une mal union osseuse car la stabilit du montage est imparfaite 70 80 93 Figure 17 Technique d immobilisation d un membre pelvien le long de la queue chez un iguane vert Iguana iguana d apr s 30 149 Attention a ne pas trop serrer la bande coh sive lors de l immobilisation d un membre thoracique le long du corps sous peine d entraver la respiration de l animal Les l zards n ayant en effet pas de diaphragme leur respiration est d pendante des mouvements des muscles intercostaux 70 93 Quant aux ch loniens les fractures des os longs sont souvent trait es de la mani re suivante le membre fractur est repli dans la fosse cervico brachiale ou pr f morale la fracture r duite au maximum puis il est maintenu dans cette position par un bandage positionn devant la fosse Ceci permet de limiter les mouvements Des radiographies seront effectu es pour v rifier la r duction de la fracture Si celle ci n est pas correcte le membre devra tre lib r et le protocole recommenc Cette technique permet une stabilisation correcte du membre chez ces esp ces malgr une mal union acceptable relativement fr quente 70 4 Fracture des extr mit s Lors d une fracture d une extr mit Ex phalange doigt un bandage en boule est Il s agit de positionner les doigts en flexion autour
148. ions ont tendance s largir Chez les sauriens des grosseurs apparaissent au niveau des c tes formant un chapelet costal Chez les ch loniens la carapace pr sente un ramollissement et dans les cas avanc s une lordose de la dossi re en selle de chameau provoqu e par traction des muscles de la ceinture rattach s la carapace Les sauriens atteints d ost omalacie pr sentent des boiteries des d formations et des fractures pathologiques au niveau des os longs et du bassin Comme dans l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle ils pr sentent galement un raccourcissement des mandibules li s la traction r trograde des muscles de la langue Chez les ch loniens ce sera le plastron plus que la dossi re qui sera ici touch avec galement des d formations 121 c Diagnostic La radiographie est examen compl mentaire de choix 33 58 74 103 Lors de rachitisme les corticales ne sont pas atteintes contrairement Vhyperparathyroidisme secondaire d origine nutritionnelle L absence de min ralisation touche en particulier la matrice cartilagineuse au niveau des cartilages de croissance Elle entraine une croissance exag r e de la plaque cartilagineuse provoquant un largissement irr gulier des m taphyses en bouchon de champagne d formant les extr mit s distales des membres Si le r sultat final peut y ressembler le m canisme est ici tr s diff rent de l
149. iopathique h r ditaire ou secondaire de nombreuses affections comme un hyperparathyro disme une hypomagn s mie un diab te ou encore une affection ant rieure de l articulation 13 74 b Signes cliniques Les signes cliniques sont articulaires articulations d form es tum fi es et douloureuses Elles peuvent prendre l allure d un gros nodule qui grossit en taille avec le temps Tous les membres peuvent tre atteints Il en r sulte une r ticence se mouvoir et une atteinte de l tat g n ral Chez l homme une partie des chondrocalcinoses sont asymptomatiques Peut tre est ce le cas galement chez les reptiles 13 74 138 c Diagnostic Le diagnostic est essentiellement conduit gr ce aux examens compl mentaires Y Radiographie Sur les radiographies les piphyses osseuses sont cern es par un liser calcique correspondant au cartilage impr gn de cristaux 13 Y Biochimie L uric mie dos e a jeun est ici contrairement a la plupart des cas de goutte dans les valeurs usuelles 20 50mg L 71 Analyse microscopique du liquide synovial Comme pour la goutte une cytologie ou une histologie peuvent tre faites pour mettre en vidence les cristaux de pyrophosphate de calcium Ils sont entour s ou non d une r action inflammatoire Sous lumi re polaris e les cristaux apparaissent plus ou moins bir fringents La coloration de Von Kossa revient positive confirmant la pr se
150. itonine cf Troisi me Partie I A 8 Traitement La contre indication principale de cette mol cule est l hypocalc mie qui doit tre trait e dans un premier temps 124 6 Ost opathie hypertrophique a d Cette affection rare n anmoins d crite chez quelques l zards consiste en une r ponse osseuse p riost e associ e a une affection chronique g n ralement thoracique et pulmonaire dans 90 des cas Il existe quelques exceptions d crites chez les mammif res avec des tumeurs r nales h patiques ovariennes ou v sicales En revanche les animaux ne pr sentent pas de signes cliniques pulmonaires associ s Chez les humains elle est appel e Maladie de Marie ou Syndrome de Cadiot Ball 58 60 72 a Etiologie et pathog nie Les causes seraient des processus n oplasiques ou infectieux chroniques parasites abc s des aires pulmonaires Le m canisme de cette maladie reste inconnu a ce jour 60 b Signes cliniques et radiographiques L animal pr sente des signes orthop diques une r ticence se lever ou se d placer des boiteries des membres douloureux ou encore des fractures 72 A la radiographie on observe une r action p riost e extensive d butant dans la partie distale des os longs et progressant de mani re proximale 15 72 Le diagnostic diff rentiel se fait avec la goutte et la pseudo goutte une ost omy lite ou encore un processus tumoral 72 c Pronostic et traitement
151. ivent tre tenus au courant du fait que ce m dicament peut avoir des effets secondaires non n gligeables Chez l homme il s agit de crises de goutte en d but de traitement de troubles cutan es digestifs ou encore de syndrome f brile 19 71 110 136 Lors des crises aigues un traitement analg sique et anti inflammatoire est mis en place La goutte est une maladie extr mement douloureuse chez les humains et l absence de signe vident de douleur chez les reptiles n exclue pas l absence de douleur elle m me Peuvent tre utilis s des anti inflammatoires non st ro diens cf Deuxi me Partie IV A Analg sie et de la colchicine 0 5 1 2 mg kg toutes les deux heures par voie orale 10 19 76 Un traitement chirurgical avec arthrotomie et r section des cristaux d urate n est que rarement envisageable m me si le patient pr sente une arthrite goutteuse tr s s v re En effet dans ces cas avanc s la surface articulaire est g n ralement d ja endommag e et sera aggrav e par la chirurgie r sultant en un dommage irr versible de l articulation Un traitement m dical est plut t recommand 71 2 Traitement hygi nique et pr vention La deuxi me partie du traitement apr s le traitement m dical sp cifique est le traitement hygi nique La pr vention de cette affection suit les m mes r gles 22 71 76 110 Une r hydratation de l animal permet de r duire l uric mie
152. k disorders of reptiles In Veterinary Clinics of North America Exotic animal practice 2003 6 3 477 503 MESSONINIER SP Common reptile diseases and treatment lere d Wiley 1996 174p MITCHELL M Diagnosis and management of reptile orthopedic injuries In Veterinary Clinics of North America Exotic animal practice 2002 5 1 97 114 MITCHELL M DIAZ FIGUEROA O Wound management in reptiles In Veterinary Clinics of North America Exotic animal practice 2004 7 1 123 140 MITCHELL M Snake care and husbandry In Veterinary Clinics of North America Exotic animal practice 2004 7 2 421 446 MITCHELL M Therapeutics In MADER D R Ed Reptile medicine and surgery 2nd ed Philadelphia PA WB Saunders 2006 631 664 NEIFFER D L Shell Lesion Management in Two Loggerhead Sea Turtles Caretta caretta with Employment of PC 7 Epoxy Paste In Association of Reptilian and Amphibian Veterinarians 1998 8 4 NICOLIER A LEMBERGER K Examen histologique chez les reptiles In Examens compl mentaires chez les NAC Edition Le Point V t rinaire 2009 344p NUGENT DEAL J Radiographic Positioning and Technique for Reptiles In Veterinary Technician 2006 602 612 205 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 O MALLEY B Clinical Anatomy and Physiology of Exotic Species lere d Elsevier 2005 269 p PALIERNE S Les pansements Cours Magistral en
153. l es la fin de ce paragraphe mais pas assez serr es elles peuvent rendre l ensemble du pansement inutile et aggraver la fracture 80 88 93 Quelques r gles g n rales Les articulations en amont et en aval de la fracture doivent tre comprises dans le pansement pour permettre une bonne r duction Ce principe devient compliqu suivre lorsque les fractures touchent les parties proximales des membres particuli rement f mur et hum rus 88 93 A Contre indication chez les juv niles croissance rapide car le risque de d formation osseuse est importante Sur les individus croissance lente cette immobilisation est possible sur une courte p riode sous surveillance 80 88 Le membre doit tre stabilis si possible non pas en extension mais dans sa position physiologique L animal doit tre capable de se d placer avec le pansement 70 88 Lors de bandage sur un reptile ne pas utiliser de mat riel qui va absorber l eau Ex coton hydrophile Les risques sont une d shydratation du reptile et un engorgement 147 d eau du bandage a partir du milieu ext rieur cr ant un risque important de n crose du membre band 93 Le cloaque ne doit jamais tre recouvert Une attention particuli re est donc requise lors d une contention externe d un membre pelvien Un pansement tanche peut tre appos sur le bandage pr s du cloaque afin de le prot ger des excr ments
154. l les reptiles ont une cicatrisation osseuse bien plus lente que celle des autres nouveaux animaux de compagnie 6 30 mois pour les reptiles contre 4 8 semaines pour les petits mammif res et 2 6 semaines pour les oiseaux Les fractures dues des d s quilibres phosphocalciques gu rissent plus rapidement en 6 8 semaines environ lorsque les d s quilibres sont trait s et corrig s 30 70 80 126 Une tude concernant le temps de cicatrisation osseuse a mis en vidence que celui ci tait une fois et demi plus long chez un l zard que chez un rat pour obtenir un cal osseux complet Le moment d apparition du cal cartilagineux est le m me chez les deux esp ces mais les l zards en fabrique en plus grande quantit Cette abondante production permet une stabilit plus importante et plus pr coce L ossification endochondrale chez les Sauriens a t valu e 3 semaines contre 10 jours pour les rongeurs apr s la fracture Aucune extrapolation de cette tude d autres reptiles ne peut cependant tre faite les diff rences inter esp ces pouvant tre importantes 93 Y Physiologiquement diff rente La cicatrisation osseuse chez les reptiles est diff rente de celle des autres vert br s Alors que les mammif res produisent une r action p riost e cons quente autour du foyer de fracture la plupart des reptiles n en fabrique qu une tr s l g re Les exceptions sont les ophidiens qui produisent un
155. la propagation de l infection et l apparition d une septic mie 115 2 Arthrite septique a tiologie et localisation Il s agit le plus souvent d une infection secondaire une septic mie avec passage articulaire par voie h matog ne De ce fait les polyarthrites sont galement possibles Plus rarement les arthrites septiques sont dues un passage direct des agents infectieux suite des morsures ou abc s tr s proches de l articulation On les retrouve principalement sur les grassets et les coudes au niveau de l articulation temporo mandibulaire ou encore entre deux vert bres 53 74 128 182 b Clinique Lors d arthrite septique les articulations concern es tum fi es et douloureuses peuvent entrainer une boiterie Un aspect en nodule peut apparaitre si un granulome se forme La septic mie primaire peut entrainer des signes g n raux abattement anorexie 74 c Examens compl mentaires Y Radiographies Lors d arthrite septique l espace articulaire plus radio opaque que la normale est nettement visible voquant avec une synovite Une lyse osseuse des surfaces articulaires est galement observable Des images de tum faction des tissus mous environnants peuvent tre associ es 74 102 114 Y Bact riologie Lors de suspicion d arthrite septique une ponction articulaire est recommand e afin de r aliser une bact riologie sur le liquide synovial Les germ
156. laire d un iguane vert de deux ans en bonne sant a mesur la clairance plasmatique d une mol cule filtr e par le glom rule l iohexol inject e en intraveineuse au niveau de la veine coccygienne ventrale Le taux de filtration glom rulaire moyen a t estim 16 56 ml kg h une mesure utile lors de futurs diagnostics d insuffisance r nale 60 Y Diagnostic diff rentiel Les autres hypoth ses diagnostiques sont les diff rentes maladies m taboliques avec en t te Vhyperparathyroidisme secondaire d origine nutritionnelle et l ost opathie hypertrophique un processus infectieux ou encore tumoral 72 f Pronostic et traitement Le pronostic est ici sombre et l volution inexorablement d favorable sauf en cas de diagnostic tr s pr coce d couverte fortuite Plus les signes g n raux persistent depuis longtemps anorexie l thargie moins bon est le pronostic Il en est de m me en cas d hyperuric mie majeure qui peut engendrer une goutte visc rale ou articulaire chez l animal 108 Le traitement de base consiste en une fluidoth rapie une correction des d s quilibres lectrolytiques hyperphosphat mie et hypocalc mie et un support nutritionnel adapt 22 116 Les r gles concernant l alimentation de l insuffisant r nal sont les m mes que chez les mammif res tant qu il n y a pas d tude d montrant le contraire prot ines de haute qualit en quantit contr
157. lerons quelques param tres utiles lors de suspicion d affection osseuse 1 Pr l vements sanguins Les reptiles ont un volume sanguin relativement important par rapport leur poids puisqu il est estim entre 7 et 11 de leur PV Il en d coule la possibilit de r aliser des pr l vements de volume plut t cons quents puisque jusqu 10 du volume sanguin total peut tre pr lev en toute s curit Ce pourcentage est sur valu chez les ch loniens compte tenu du poids de la carapace Chez les tortues le volume sanguin n exc de pas 5 6 du poids vif total 20 23 L emploi d anticoagulants entraine des modifications h matologiques et biochimiques surtout chez les tortues De ce fait plus t t les analyses seront lanc es moins il y aura de modifications significatives Les tubes peuvent galement tre centrifug s le plus rapidement possible et le plasma conserv seul Un h mogramme peut tre fait de fa on manuelle partir d un frottis sanguin r alis l aide d une goutte de sang provenant directement de l aiguille avant contact avec l anticoagulant 23 Les lieux de ponction diff rent selon les reptiles 20 23 Y Chez les ch loniens le site le plus utilis est le sinus cervical mais il pr sente un risque de contamination lymphatique Deux autres sites existent la veine coccygienne dorsale chez les individus avec une queue longue et la veine jugulaire chez les in
158. lesse osseuse Trouble de la motilit de la langue chez les cam l ons Chez les ch loniens croissance du bec et des griffes anormales Stades avanc s troubles respiratoires cardiaques t tanie hypocalc mique voire mort Tableau 6 Principaux sympt mes de l hyperparathyroidisme secondaire d origine nutritionnelle 93 5 Diagnostic Le diagnostic de l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle se fait en grande partie avec l anamn se les comm moratifs et l examen clinique Les examens compl mentaires de premi re intention sont la radiographie et la biochimie sanguine Les biopsies osseuses et le scanner sont des examens plus pouss s tr s utiles en th orie pour le diagnostic et l valuation de la densit osseuse mais dont l utilisation reste anecdotique en pratique de par le co t et l exp rience n cessaire 60 72 78 116 Tous ces examens sont d taill s dans le paragraphe Examens compl mentaires cf Deuxi me Partie VD a Biochimie sanguine La biochimie sanguine est peu sensible des tudes ayant montr que l hypocalc mie n est pas pr sente de mani re constante chez les individus atteints par cette affection La calc mie reste dans les valeurs normales basses et la phosphat mie dans des valeurs normales hautes 60 110 b Examen radiographique Les signes radiographiques peuvent tre tr s variables en fonction du stade et de la gravit de l
159. li res spongieuses et plus radio transparentes Les os longs commencent se d former avec un largissement de certaines r gions osseuses Radiographie 4 Les l sions peuvent tre unilat rales ou bilat rales Les d formations de la colonne vert brale et des c tes sont galement possibles chez les ophidiens Dans les cas les plus avanc s des fractures pathologiques peuvent apparaitre sur les os longs les vert bres voire les c tes Les abouts osseux ne sont en g n ral que peu d plac s 58 74 102 Chez les ch loniens les modifications radiographiques de la carapace sont les changements les plus visibles Outre l aspect carapace molle d form e pyramidale etc la densit du plastron et de la dossi re est diminu e et irr guli re Les ost odermes montrent une trame osseuse diffuse en toile d araign e 74 110 Une fois cette affection trait e les d formations sont irr versibles mais la densit osseuse l paisseur corticale et l aspect de l os trab culaire se rapprochent d un animal sain sans l atteindre compl tement 102 95 Radiographie 4 Clich d un iguane vert individu de la Photo 15 mettant en vidence une diminution g n ralis e de la densit osseuse associ e un largissement des os longs notamment les f murs avec des corticales irr guli res et une r action p riost e marqu e J Ducos de Lahitte 6 Diagnostic diff rentiel Le diagnost
160. lisation de l os est ici normale Cette maladie a t d crite chez des l zards et des tortues 33 a Pathog nie La pathog nie de cette affection est li e un d s quilibre entre ost olyse r sorption osseuse par action des ost oclastes et ost osynth se synth se osseuse par action des ost oblastes L ost olyse devient pr dominante entrainant une atrophie de la trame osseuse qui conduit une augmentation de la fragilit osseuse avec un risque accru de fractures 33 74 b Facteurs de risque Certains facteurs de risque ont pu tre mis en vidence comme une carence en calcium ou en vitamine D une baisse de l tat g n ral maladie chronique parasitisme mauvaise hibernation etc L hyperparathyroidisme peut galement entrainer une ost oporose 33 74 c Signes cliniques Les boiteries et fractures sont des signes fr quents les os tant devenus tr s fragiles Chez les ch loniens plastron comme dossi re sont ramollis et se fracturent facilement Le plastron est aminci avec une consistance de papier Ces signes sont en g n ral associ s un mauvais tat g n ral anorexie d shydratation maigreur etc 123 d Diagnostic Le diagnostic d pend des comm moratifs de l anamn se de l examen clinique et des clich s radiographiques Cependant cet examen compl mentaire manque ici de sensibilit Les l sions sont en effet peu radio visibles sauf dans les cas tr s s
161. lisation de la fracture sur le pont osseux structure reliant dossi re et plastron o il devient tr s d licat de poser un fixateur externe Elle peut galement tre utile en tant que dispositif provisoire dans l attente d une anesth sie Cette technique a l avantage d tre peu co teuse non invasive et facilement renouvelable 59 i Photo 22 Pansement contentif sur une fracture de carapace de tortue boite pass e sous une tondeuse a gazon Damien Oxier Arrowhead Reptile Rescue 162 d Fixation externe 1 Consid rations pr op ratoires La fixation externe est une m thode tr s utilis e car elle donne de bons r sultats dans la stabilisation d une fracture tout en tant peu co teuse et peu complexe Elle laisse une vraie libert au clinicien dans les choix des mat riels utilis s Elle peut n cessiter des vis du fil de cerclage en acier inoxydable des plaques osseuses des barres de connexion pour fixateur externe etc Du fait que ces mat riels vont tre fix s ext rieurement ils peuvent tre achet s dans des magasins vis e non m dicale Ex magasins de bricolage et ne pas tre usage unique Cela dit m me si les fractures sont en g n ral d j contamin es st riliser le mat riel reste indispensable et permet de r duire les risques d infection De m me la carapace et les tissus mous environnants autour de la zone de fixation doivent tre nettoy s chirurgi
162. m me mani re que chez les mammif res avec une couche de rembourrage et une couche externe de s curit pour maintenir le montage en place Ex Tensoplast 70 80 88 148 3 Fracture de l hum rus ou du f mur Les fractures du f mur ou de l hum rus sont complexes stabiliser car les articulations scapulo hum rales ou coxo f morales sont difficiles englober dans la contention Plusieurs solutions existent Chez les l zards la contention peut d buter au niveau du coude ou du grasset du c t du membre fractur et se finir sur les m mes articulations du c t controlat ral Cette technique est bien tol r e chez les l zards lents et se mouvant pr s du sol car ils restent de cette mani re m me de se d placer 70 93 Une autre solution bien que non id ale consiste immobiliser le membre fractur contre le corps ou la queue de l animal Ce n est une solution que lors de fracture relativement stable car l animal tant mobile la stabilisation ne sera que partielle Lors de fracture du f mur le membre pelvien est tir le long de la queue qui est int gr e dans le pansement Figure 17 Les fractures de l hum rus sont stabilis es de la m me mani re en tirant le membre thoracique caudalement et en r alisant un pansement englobant le corps de l animal apr s v rification de la bonne r duction de la fracture Des attelles peuvent galement tre ajout es la content
163. m me principe que les fils de cerclage Le montage pourra tre renforc avec de la r sine Photo 25 D autres mat riaux peuvent tre utilis s en fonction de l imagination du praticien 31 66 100 126 166 Photo 25 Fixation externe non invasive avec crochets en plastique et fil en m tal pour r parer une fracture de la carapace chez une tortue boite Damien Oxier Arrowhead Reptile Rescue 4 Suivi du montage Les radiographies de contr le sont utiles mais ne montrent pas la formation du cal cartilagineux Le meilleur moyen d valuer la stabilit de la carapace reste la palpation 29 Nous allons maintenant aborder les consid rations post op ratoires Les diff rents points ci dessous concernent tous les types de fractures des os longs du cr ne des vert bres et de la carapace 167 5 Consid rations post op ratoires a Pronostic Le pronostic d pend de nombreux facteurs tels que le type et la localisation de la fracture la pr sence ou non d une effraction articulaire mais galement l tat de sant du patient du choix th rapeutique fait des conditions de maintenance post op ratoires etc 80 b Cicatrisation osseuse La cicatrisation osseuse chez les reptiles d pend de plusieurs facteurs dont le type de fracture l ge du patient la temp rature ambiante ou encore le statut nutritionnel Vv Plus lente que chez les mammif res et les oiseaux En g n ra
164. maladie caract ris e par des l sions prolif ratives de spondylite affectant diverses parties de la colonne vert brale Tous les reptiles peuvent tre touch s mais les serpents semblent tre les plus sensibles Elle est appel e spinal osteopathy en anglais 28 38 2 tiologie De nombreuses causes sont aujourd hui sugg r es mais restent incertaines telles que Un traumatisme par exemple une fracture vert brale Un r gime alimentaire non appropri une hypovitaminose D une hypervitaminose A Un manque d exercice prolong Un processus n oplasique Une maladie m tabolique d origine nutritionnelle ou non Une origine virale virus tranmis par les rongeurs Une infection bact rienne locale ou une septic mie A l heure actuelle l attention se tourne vers ces causes bact riennes port e par le fait que les cultures bact riennes r alis es sur des pr l vements de ces l sions reviennent souvent positives Diverses bact ries sont incrimin es Gram positif ou n gatif dont Salmonella spp Pseudomonas spp Proteus spp Mycobacterium spp Staphylococcus spp et Streptococcus spp Certains auteurs pensent qu une septic mie pourrait engendrer une r action a m diation immune l origine de cette prolif ration osseuse Mais cette th orie est difficile documenter d une part due de la n cessit d un pr l vement osseux pour la culture bact rienne acte d licat peu
165. mbler le d ficit 60 72 105 90 Exposition insuffisante aux UV B Carence en Calcium Ratio Ca P d s quilibr Exc s de Phosphore Hyperphosphat mie R gulation hormonale phosphocalcique Hypocalc mie Y Synth se pr vit D3 Hypovitaminose D3 7 Synth se Parathormone Mobilisation du calcium osseux Action sur reins et tube digestif Figure 13 Pathog nie de l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle Concernant le manque d exposition aux UV B notons que toutes les esp ces de reptiles n en ont pas les m mes demandes En effet il existe deux voies chez les reptiles leur permettant de remplir leurs besoins en vitamine D3 Les reptiles carnivores ou piscivores remplissent leurs besoins en ing rant leurs proies et ne sont que peu voire pas d pendants des UV B Les reptiles insectivores et herbivores diurnes forment cette vitamine par l interm diaire d un pr curseur activ par les rayons UV B de la lumi re naturelle au niveau de la peau Si cette exposition est insuffisante leurs besoins en vitamine D ne seront pas remplis ce qui conduira une hypocalc mie et ce m me si les apports en calcium par l alimentation sont adapt s Voil pourquoi les reptiles insectivores et herbivores sont les plus touch s par cette affection Enfin lorsque la chronicit s installe la stimulation permanente des parathyro des entraine une hypertrophie de ces glandes Al
166. me dans les autres types C est le type d implantation des crocodiliens Y Pleurodonte les dents sont fix es sur la face interne de la paroi labiale de l os Les autres sauriens et les ophidiens en font partie Acrodonte Th codonte Pleurodonte Figure 8 Les 3 types d implantation de dents pr sents chez les reptiles d apr s 127 Sauriens Ils poss dent une dentition pleurodonte ou acrodonte avec peu de polymorphisme au niveau de la forme des dents Il existe quelques esp ces poss dant des dents venins peu sp cialis es implant es dans la m choire inf rieure Citons par exemple le l zard perl Heloderma horridum 10 24 40 Crocodiliens Leurs dents sont de longueur in gale de morphologie vari e et leur implantation est de type th codonte 17 24 L implantation des dents est un des moyens permettant de distinguer les diff rentes familles de crocodiliens En effet chez les Crocodilid s la conformation de la cavit buccale fait que les dents inf rieures se positionnent dans une fosse entre les dents sup rieures alors que chez les Alligatorid s les dents sup rieures se placent l ext rieur des dents de la m choire inf rieure Ainsi lorsqu un alligator a la gueule ferm e aucune dent n est visible Au contraire la gueule ferm e d un crocodile laisse apparaitre les dents de la machoire inf rieure et notamment la quatri me dent mandibulaire tr s longue Chez les Gavialid s les de
167. mpagnie 175 178 109 SCHILLIGER L Alimentation des reptiles et dominantes pathologiques d origine nutritionnelle In Revue de m decine v t rinaire 2000 151 12 1107 1118 110 SCHILLIGER L Guide pratique des maladies des reptiles en captivit Med com 2004 224 p 111 SCHUMACHER G H Head muscles and hyolaryngeal skeleton In GANS C Biology of the Reptilia 1e d New York Academic press 1973 vol 4 chap 2 112 SCHUMACHER J Fluid therapy in reptiles In Kirk s current Veterinary Therapy XIII Small Animal Practice Edition BONAGURA JD Philadelphia W B Saunders 2000 14 1170 1173 113 SELLERI P HERNANDEZ DIVERS SJ Renal Diseases of Reptiles In Veterinary Clinics of North America Exotic animal practice 2006 9 1 161 174 207 114 SILVERMAN S Diagnostic imaging In MADER D R Ed Reptile medicine and surgery 2nd d Philadelphia PA WB Saunders 2006 471 489 115 STAHL S J Pet lizard conditions and syndromes In Seminars in Avian and Exotic Pet Medicine 2003 12 3 162 182 116 STERN A W Vet Med Today Pathology in practice In Journal of the American Veterinary Medical Association 2009 235 6 669 671 117 STRAUB J JURINA K Magnetic resonance imaging in chelonians In Seminars in Avian and Exotic Pet Medicine 2001 10 4 181 186 118 SYKES J M GREENACRE C B Techniques for Drug Delivery in Reptiles and Amphibians In Journal of Exotic Pet Medicine 2006 15
168. n oplasiques ou d g n ratifs peuvent galement survenir Les anomalies cong nitales sont rares mais certains reptiles malform s ont pu survivre en captivit Enfin nous d taillerons une ost opathie vert brale qui poss de encore de nombreuses zones d ombres malgr l int r t que lui porte les cliniciens l ost opathie vert brale prolif rative A Infections osseuses et articulaires L ost omy lite est une inflammation de la moelle osseuse et de l os qui l entoure secondaire a une infection dans 99 des cas C est une affection commune chez les reptiles En revanche une arthrite c est dire une inflammation de l articulation peut tout aussi bien tre d origine septique comme non septique Nous nous int resserons dans ce paragraphe aux arthrites d origine infectieuse 25 30 1 Ost omy lite a tiologie Il s agit essentiellement de traumatismes ou des suites d une maintenance non adapt e 53 73 128 Les morsures et griffures sont une des principales causes d infection osseuse chez les ophidiens les morsures ou griffures de rongeurs donn s vivants comme proies ne sont pas rares Chez les ch loniens ce sont les morsures de rats lors de l hibernation ou de chien lorsque l animal est maintenu en ext rieur qui sont les plus rencontr es Complication d une dermatite d un abc s proche d une r gion osseuse d une infection de la carapace Complication d u
169. n glouton T imagine m me pas le nombre de fois ou j ai r ussi caser le carcajou dans la conversation ces derniers mois Profite fond de cette ann e qu b coise tous les autres v tos Edith Tanguy R mi Ambre pour tes gav s bordelais et nos poulots pour avoir t des supers poulots tous ceux que j ai oubli s je pense quand m me vous TABLE DES MATIERES FABLE DES MATI RES sain adidas nine tante 9 GLOSSAIRE ES Mn NT An RE nt gion nn ne 14 TABLE DES ILLUSTRATIONS Es Se A ee ee Re ee ce 15 INTRODUGCHON seed a oe ead cosa Det ee cna des ao ees 19 PREMIERE PARTIE Le squelette des reptiles Classification physiologie et anatomie 21 E MSP SrOUPS AICS He PUTTS aee Abe ne a E sagas es eases ss 23 D finition seanu aeeie ti Aa AA E E inner ina inde ales 23 B gt COMBIN RS cece hee i i etd KE ca eS ee sd mit ed ee 23 C Evolution et classification actuelle 24 1 Apparition de plusieurs SOUS ClaSSES eeeesecceeececesecceceseeecesececesccecssceeenseceesaeens 24 Dee SOUS Classe Ces Ula PSIVES En A a en td re ne te 25 3 Classification d tuell s ss sissien assisia eS 27 I D os anatomie et physiologie est ils nant fe tira et NT hak st 28 A Anatomie OSS E ER Ee RS RE Lt 28 Is SS tEUCLUTE osseuse en a RS cn Re aan bien does 28 2 M canisme GOSS TIC AION seritsin ee Ce Eat 29 B Physiologie du SQuel ti ss Len cashes
170. n osseuse Ost ite vert brale D sorganisation de l architecture variable d formante osseuse Tableau 13 Bilan sur l alt ration du tissu osseux en fonction des diff rentes maladies osseuses m taboliques 130 C Maladies articulaires d origine m tabolique 1 Goutte articulaire ass La goute articulaire est une maladie fr quente chez les reptiles qui consiste en des d p ts d acide urique et de sels d urate sur les surfaces articulaires Elle a t observ e chez les sauriens les ophidiens et les ch loniens Il existe galement une forme visc rale avec des d p ts d acide urique sur les diff rents organes internes 22 71 76 110 a Pathog nie Chez la majorit les reptiles le produit terminal du catabolisme des principaux compos s azot s prot ines bases puriques est l acide urique Chez les reptiles aquatiques le d chet issu de la d gradation des bases puriques est l allanto ne Figure 15 De ce fait ce sont les reptiles terrestres qui sont les plus enclins d velopper la goutte 57 76 D gradation des purines Xanthine oxvdase pommmmmmmmmmmmmmm Excr t parles primates les dalmatiens et les reptiles terrestres RE TRES SR RES 5 Excr t parles reptiles aquatiques les autres mammif res et les mollusques consoscsscssesescessscsessssssssseed few www www ewww wwe were reer ue ue ue um ue mm mn Acide allantoique Excr t
171. n osseuse Le pansement doit tre gard dans des conditions propres et s ches L exercice doit tre restreint car il augmente les risques de glissement du pansement et donc d apparition des autres complications Au moindre changement dans la forme la position ou l odeur du pansement ou de l tat g n ral de l animal un v t rinaire doit tre consult Les tum factions et changement de couleur de la peau ne sont pas toujours vidents mettre en vidence chez les reptiles Il est fr quent de s en apercevoir qu une fois les tissus n cros s depuis une longue p riode 93 151 b Fixation externe 1 Indications La fixation externe est fr quemment utilis e dans la chirurgie des nouveaux animaux de compagnie gr ce ces nombreux avantages bonne stabilisation de la fracture compatible avec des fractures ouvertes ou comminutives Cette technique est peu invasive dans le sens que le foyer de fracture n est que peu voire pas touch et la vascularisation ainsi que les remaniements en cours ne sont pas perturb s De plus elle n immobilise pas les articulations environnantes comme dans la contention externe et peut s adapter quasiment tous les sites de fracture Enfin elle est moins couteuse et demande moins d quipements et de savoir faire qu une fixation interne 2 Contre indications Elle est d conseill e sur 70 75 93 Les l zards de grande taille ou au temp rament trop vif su
172. nant souvent molle lors de maladies m taboliques 11 Photos 10 et 11 D formation de la carapace chez une tortue terrestre J Ducos de Lahitte 4 Examen musculo squelettique Les squelettes axial vert bres de la t te la queue et c tes et appendiculaire sont observ s palp s et mobilis s Tous les membres sont manipul s en v rifiant bien des articulations Le clinicien v rifie l absence de d formations Photo 12 de tum faction de fracture de gonflement articulaire ou encore de douleur ventuelle m me si les reptiles ne l expriment tr s peu L examen doit tre pouss jusqu aux doigts et aux phalanges Les 64 muscles sont galement correctement palp s la recherche d un traumatisme d une douleur ou d une amyotrophie 81 Photo 12 D formation vert brale cyphose chez un python tapis juv nile Morelia spilota C line Depas 5 Examen neurologique Lors d une anomalie de la d marche la pr sence d une ataxie par sie ou autre comportement anormal il est important de pouvoir distinguer une origine squelettique de neurologique Quelques gestes simples permettent d en avoir une id e La priorit consiste a bien observer l animal lors d atteinte neurologique central l animal va avoir du mal tenir sa t te tourne en rond ou encore pr sente des convulsions Lors de l sion plus p riph rique un serpent peut tomber en essayant de s accrocher avec une part
173. nce le changement est urgent et les carences doivent tre combl es par une suppl mentation appropri e cf Troisi me Partie I maladies m taboliques osseuses et articulaires 93 d Complications Comme dans toutes les chirurgies orthop diques des complications peuvent apparaitre lors du traitement chirurgical d une fracture ost omy lite d placement ou rupture du mat riel chirurgical avec ou non d placement de la fracture etc Pour diminuer le risque d apparition de ces incidents le respect par le propri taire des consignes post op ratoires et des rendez vous de suivi est primordial 70 169 C Amputation L amputation est souvent r alis e lorsque les autres tentatives de traitement ont chou lorsque les traumatismes tissulaires associ s sont irr cup rables ou lorsque la blessure met la vie du patient en danger La technique suit les m mes principes et tapes que chez les mammif res Les nerfs ne doivent pas tre ligatur s contrairement aux vaisseaux mais leur section peut tre pr c d e de l instillation d un anesth sique local Les n vromes tr s rares chez les carnivores domestiques ne sont pas d crits chez les reptiles Les radiographies permettent d valuer l tendue des l sions 30 93 a Amputation d un doigt Des amputations de l extr mit d un membre doigt ou phalange peuvent tre r alis es avec de bons r sultats sans alt ration de l esth ti
174. nce de calcium dans les cristaux Tout ceci permet de faire la diff rence avec la goutte ou une autre forme d arthrite 57 71 d Diagnostic diff rentiel La pseudo goutte est diff rencier de la goutte absence de calcium dans les cristaux d urate d une arthrite septique culture bact rienne sur liquide synovial faire si suspicion ou d un traumatisme articulaire 139 e Traitements et pr vention Le traitement de la crise de chondrocalcinose est symptomatique anti inflammatoires non st roidiens colchicine moins efficace que dans la goutte et fluidoth rapie Une correction des conditions de maintenance est a r aliser si n cessaire hygrom trie r gime alimentaire quilibr en prot ines vitamine D3 calcium et phosphore 71 76 Bilan Maladies m taboliques Ces maladies m taboliques sont nombreuses et poss dent des particularit s propres malgr leurs similitudes Le recueil des comm moratifs et les examens compl mentaires sont primordiaux pour ces maladies qui se ressemblent souvent cliniquement Etablir un diagnostic est pourtant indispensable les traitements tant parfois diam tralement oppos s citons le traitement de l hypercalc mie envisageable lors d hypervitaminose D alors qu il s agit au contraire de juguler l hypocalc mie lors d hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle De mani re g n rale m me si des options th rapeutiques exi
175. nchocephalia Squamata Sauria Serpentes Sous ordre Amphisbenia Lacertilia Ophidia Iguana Acrochordidae Amphisbaenidae S famill ean U ltoid Bipedid uper famille ropeltoidea ipedidae P Sphenodontida Scincomorpha p P sauf Pythonoidea Blanidae Diploglossa Amphisbenia Booidea Cadeidae Dibamia Famille Colubroidea Rhineuridae W Platynota Typhlopoidea Trogonophiidae Shinisauroidea Noms Tuataras L zards Serpents Amphisb ne communs Nombres 2 gt 4450 gt 2900 gt 150 d esp ces 213 Classe Sauropsida Super ordre Archosauria Chelonia Ordre Crocodilia Testudines Sous ordre Pleurodira Cryptodira Alligatoridae Carettochelyidae Alligators amp Caimans Chelydridae Dermatemididae Crocodylidae Chelidae Emydidae Familles Crocodiles Pelomedusidae Geoemydidae Podocnemididae Kinosternidae Gavialidae Platysternidae Gavials Testudinidae Trionychidae Noms f Crocodiliens Tortues pleurodires Tortues cryptodires communs Nombres 23 gt 295 d esp ces 214 Annexe 2 Hypoth ses diagnostiques des principales anomalies de Vappareil squelettique chez les sauriens Localisation et signes cliniques Hypoth ses diagnostiques Crane Fracture ost omy lite MBD HPSN HPSR rachitisme et ost omalacie m choire en caoutchouc raccourcissement des Cr ne et Tum faction et ou mandibules mandibule d formation dela Fracture mandib
176. ne en a E A N E 138 EL Traumatologie des T DIL S sgets TS re AE nn Ent E 141 A Prise en charge de l antmal traumatis fus iussn ensuite 141 Ie SPrse en Charge sl6 Dale ss nes ne a ri etre nee 141 2 lt Premiers Soins locaUR oine ne ovatus bt zis en nn nn ne fan nice ds 142 3 Pr paration du patient pour la chirurgie 22 28 ses ee BA ess 145 D PTAC ites RS RS E Re Te E E en ee nn et 145 l Fractures du squelette appendiculaire ss Re en an 146 2 Fractures d squel tteaxial nerima deed ee a S 157 3 Fractures du cr ne ou de la mandib le u ne iene eed 157 A Fract res d la Cara pace essential E a ES 159 5 Considerations post op ratoires surintendant ete ae seat te trie 168 C NTNU AE OM rest en nn Mae eh ee is Rd aN 170 D Luxations et chirurgie articulaire sisi sans 173 HI Autres affections osseuses et articulaires 175 As IDfectons oss s setartic laite Sse neen a E a AS 175 I Osteomyelitis 175 X Arthrite SCP GU eienenn nnan n a a e t aa 182 Be N oplasies nonner oa a a a aa a nS Sa we Gad eae aso a de 184 1 Epid miologie et tiologie renier 184 Diese UA OTIO SE Os x SR de ANS En Re tn 185 3 Nature dela TU NCU Le nt NN E Ad ne un te 185 4 PrOBOSUC nina nn ES 186 Oe Traitement ea e SOs A GO Ne EE ee MN Re 186 Cy Anomali s Congenitalesis iissccccsccssganetvsenecsiesagertecavatecaaseduasardovadeesaeueessnbeaessaoasaseebovewetis 187 Vs
177. ne peut tre autoris e qu apr s validation de l ann e d approfondissement Universit de Toulouse 10 11 BIBLIOGRAPHIE ABOU MADI N SCRIVANI P V et al Diagnosis of skeletal injuries in chelonians using computed tomography In Journal of zoo and wildlife medicine 2004 35 2 226 231 ADKINS E DRIGGERS T FERGUSON G et al Ultraviolet Light and Reptiles Amphibians In Journal of Herpetological Medicine and Surgery 2003 13 4 27 37 ANTHONY J Anatomie de l appareil venimeux des reptiles In GRASSE P P Trait de zoologie Paris Masson 1970 549 598 BAINES F BEVERIDGE A UV Guide UK Disponible sur http www uvguide co uk index htm Consult le 23 05 2012 BARTEN S L Treatment of a chronic coxofemoral luxation by femoral head and neck excision arthroplasty in a whitethroated monitor Varanus albigularis In Bulletin of the Association of Reptilian Amphibian Veterinarians 1996 6 10 13 BAUCHOT R Portrait des serpents In Les serpents Paris Bordas 1994 14 25 BENNET R A MEHLER S J Neurology In MADER D R Ed Reptile medicine and surgery 2nd d Philadelphia PA WB Saunders 2006 239 250 BERNARD J B OFTEDAL O T ULLREY D E Idiosyncrasies of Vitamin D Metabolism in the Green Iguana Iguana iguana In Proceedings Comparative Nutrition Society Symposium 1996 11 14 BRADLEY BAYS T A Equipping the reptile practice In Veterinary clinics of North America Exo
178. ne stomatite bact rienne ou fongique Complication d une fracture ouverte ou secondaire une chirurgie osseuse Secondaire une septic mie par passage par voie h matog ne 175 Toutes ces possibilit s sont relier aux conditions de maintenance et l tat de sant de Vanimal En effet un syst me immunitaire d ficient et des conditions de maintenance inadapt es temp rature hygrom trie substrat etc favorisent ces complications b Localisations pr f rentielles Y Ophidiens la t te surtout les morsures et la colonne vert brale yY Sauriens les membres fracture ouverte des os longs et leurs extr mit s la queue souvent touch e par voie h matog ne le cr ne maxillaire et mandibule apr s abrasion affection buccale et la colonne vert brale 18 Y Ch loniens la carapace et les extr mit s des membres morsure de rats et galement la m choire Photo 26 53 93 128 Photo 26 Ost omy lite mutilante de la mandibule chez une tortue Trionyx sp J Ducos de Lahitte c Signes cliniques Les signes d appel une surveillance accrue sont les plaies cutan es les morsures les abc s etc Les signes cliniques lors d une infection osseuse peuvent tre seulement locaux boiterie ou d marche anormale tum faction et douleur ou galement g n raux abattement et anorexie 93 176 d Diagnostic Y Clinique et pid miologique cf ci dessus VY Radiog
179. ne tortue de Floride Trachemys scripta elegans J Ducos de Lahitte Si ces derni res sont g n ralement bien visibles radiographiquement la cicatrisation osseuse qui r sulte pr sente des particularit s Alors que les mammif res produisent une r action p riost e cons quente autour du foyer de fracture la plupart des reptiles n en fabrique qu une tr s l g re Les exceptions sont les ophidiens qui produisent une r action p riost e interm diaire Un praticien non habitu travailler sur des reptiles peut de ce fait mal interpr ter un processus en bonne voie d volution et le confondre avec un processus lytique ou une absence de cicatrisation Les radiographies restent l examen compl mentaire de choix effectuer toute les 4 8 semaines pour v rifier une bonne volution osseuse cf Troisi me Partie II Traumatologie des reptiles 80 77 Enfin des remaniements osseux avec des ph nom nes de lyse ou de prolif ration peuvent tre observ s ost omy lite ou arthrite septique processus inflammatoire ou encore tumoral Des biopsies osseuses sont dans l id al n cessaires pour d partager les diff rentes hypoth ses diagnostiques cf Troisi me Partie III Autres affections osseuses et articulaires Tomodensitom trie L examen tomodensitom trique ou scanner permet de pousser plus loin le diagnostic et le bilan l sionnel sur un trouble osseux Les derni res g n rations
180. nexe 1 Les reptiles non aviens et les oiseaux sont d sormais r unis dans le groupe monophyl tique des Sauropsides Sauropsida 27 II L os anatomie et physiologie Si les reptiles et les mammif res poss dent des bases fondamentales communes concernant l anatomie et la physiologie osseuse certaines diff rences notables existent toutefois De plus de par le net polymorphisme pr sent entre les esp ces de reptiles il est ais de concevoir qu il n existe pas un seul mod le de structure osseuse pour tous ces animaux mais bien une multitude de variations Les principales caract ristiques sont d taill es dans les paragraphes qui suivent 45 A Anatomie osseuse I Structure osseuse Dans les grandes lignes l anatomie des os de reptiles est tr s comparable celle des mammif res on retrouve des os courts des os plats et des os longs A l histologie les composants sont les m mes d un c t la matrice extracellulaire faite de collag ne prot oglycanes cristaux d hydroxyapatite et phosphates tricalciques et de l autre les cellules osseuses Ces derni res regroupent les ost oblastes leurs cellules d riv es ost ocytes et cellules bordantes et les ost oclastes Les os longs sont galement constitu s d une diaphyse avec de l os compact bord par un p rioste et un endoste ainsi que d piphyses contenant de l os spongieux 55 Mais sur certains aspects les os des reptiles s
181. nn Testudo Hermanni J Ducos de Lahitte d Diagnostic Le diagnostic est orient avec v Anamn se et comm moratifs Le r gime alimentaire l acc s l eau la temp rature ambiante l hygrom trie le stress de l animal et enfin les ant c dents m dicaux sont des points claircir car ils jouent un r le important dans le d veloppement de la maladie 71 110 Examen clinique Les individus atteints ont souvent un tat g n ral moyen mauvais associ des articulations d form es et douloureuses Des anomalies de d placement comme des boiteries sont galement visibles 134 Examens compl mentaires Une analyse sanguine peut montrer ou non une hyperuric mie en fonction de l tat de l animal au moment de la prise de sang jeun apr s un repas en pleine crise d arthrite en phase intercritique Le risque de goutte devient important lors d hyperuric mie sup rieure 80 mg L Cependant l hyperuric mie n est pas sp cifique de cette affection Elle peut tre pr sente lors de d shydratation comparer avec les valeurs de l h matocrite de la prot in mie et de l albumin mie et d insuffisance r nale faire le rapport phosphocalcique 23 57 Des radiographies r v lent des l sions d arthrite Pincement de l interligne articulaire car le cartilage est d truit par les d p ts d urates G odes ou encoches des piphyses osseuses correspondant de
182. ns J Ducos de Lahitte 161 Parmi ces r sines acryliques notons la r sine acrylique dentaire une des moins exothermiques Photo 21 Les premiers r sultats sont prometteurs m me s il n y a encore que peu de recul Elles permettent de r parer des blessures larges contenant de grandes surfaces o les tissus mous sont expos s fragments manquants etc Pour diminuer encore la chaleur d gag e la r sine peut tre dispos e selon une technique en couche bien pr cise une premi re couche d acrylique en poudre est saupoudr e puis plusieurs gouttes d acrylique liquide sont ajout es jusqu ce que la poudre change de couleur ou soit dissoute Ce processus est r p t plusieurs fois jusqu ce que la couche d acrylique ait l paisseur souhait e entre 2 et 4 millim tres 61 130 Enfin certains auteurs recommandent l application sur l os expos d une couche d hydroxyde de calcium utilis en dentisterie humaine afin de le prot ger de la r sine 130 c Contention externe Dans certains cas de fractures multiples la solution la plus adapt e reste encore la contention externe partir de bande coh sive de pl tre Orthoplast ou de mat riel thermoplastique Vet lite La carapace tout enti re plastron et dossi re sont maintenus d un seul bloc Photo 22 Cette contention est particuli rement utilis e sur des blessures tendues chez de jeunes animaux ou encore lors de loca
183. nts s interposent entre elles 24 Ophidiens Les serpents poss dent quatre rang es sup rieures et deux rang es inf rieures de dents recourb s vers l arri re de type acrodonte Les serpents venimeux poss dent en plus des glandes qui synth tisent le venin et des dents modifi es capables de l injecter les crochets Ces derniers sont des dents sp cialis es plus longues que les autres et plus ou moins creus es par un sillon Ces crochets sous souvent s par s des autres dents par un espace appel diast me 3 10 24 Il existe quatre types de dentition chez les serpents Figure 9 yY Les aglyphes sont d pourvus de crochets et le plus souvent de glande venin Seules quelques couleuvres peuvent s cr ter une salive plus ou moins toxique Certains auteurs la citent comme la forme de dentition la plus primitive d autres pensent au contraire que les serpents concern s auraient secondairement perdu la fonction venimeuse 94 yY Les opisthoglyphes poss dent un ou plusieurs crochets situ s en arri re de chaque moiti de la m choire sup rieure sillonn s mais non canalicul s et fixes Ils sont pr c d s de petites dents coniques parfois pourvues elles aussi de sillon mais jamais connect es une glande venimeuse Ce type de dentition est fr quent chez les Colubrid s 74 94 yY Les prot roglyphes regroupent les Elapid s et les Hydrophiid s famille de serpents marins venimeux Ils poss
184. oies de taille sup rieure son propre diam tre La Figure 7 illustre ces donn es Les Scol cophidiens serpents fouisseurs sont l exception avec leur m choire sup rieure soud e au reste du cr ne et les mandibules soud es par une symphyse Ils se contentent du coup de petites proies 6 10 A dent maxillaire os carr os de la mandibule trach e langue ligament lastique Figure 7 Squelette de la t te d une couleuvre collier Natrix natrix d apr s 10 39 2 Les dents a Implantation des dents Les dents typiques des reptiles sont de forme conique et sont souvent align es sur une simple rang e Mais cette forme initiale a t modifi e de mani re tr s diverse avec le temps et selon les esp ces par exemple les dents des l zards herbivores sont cr nel es celles des serpents allong es affin es et incurv es caudalement Rappelons que les ch loniens ne poss dent pas de dents mais un bec corn 127 Les dents des reptiles sont g n ralement implant es sur les os maxillaires et dentaires mais peuvent parfois l tre sur les os pt rygoides et palatins Il existe trois types d implantation des dents pr sent s dans la Figure 8 24 74 Y Acrodonte les dents sont au sommet de los Les Agamid s et Cam l onid s poss dent cette dentition Th codonte les dents sont dans une alv ole osseuse tenues par des fibres de collag ne et non pas soud es l os com
185. on Comme chez les mammif res l ossification d bute dans la r gion de la diaphyse Elle commence l tat de vie embryonnaire alors que les piphyses et les diaphyses sont encore cartilagineuses L ossification des piphyses est quant elle un peu plus tardive Chez les ch loniens et les crocodiliens le cartilage piphysaire volue sans passer par un centre d ossification Il subit une volution complexe et centrifuge responsable de la croissance en longueur de l bauche Entre les rang es de cellules cartilagineuses hypertrophi es r sultant de cette volution la substance fondamentale du cartilage se calcifie formant des trav es sur lesquelles se d posent des lamelles osseuses Ainsi ce processus de remplacement du cartilage par de l os est responsable lui seul des trab cules osseuses primaires de l piphyse chez ces animaux Il ne persistera finalement qu une troite bande de cartilage piphysaire jouant la fois le r le de cartilage articulaire par sa face externe et celui de cartilage d accroissement par sa face interne 45 55 Chez les Squamates en revanche le processus est comparable celui des mammif res avec des centres secondaires d ossification qui min ralisent les piphyses 45 55 La principale caract ristique de l ossification chez les reptiles est la croissance continue de leurs os durant toute leur vie Cette notion est nuancer par le fait que chaque esp ce grandit ju
186. on calcique orale aux alentours de 30 40 mg kg jr de calcium l mentaire Cet apport est continu pendant 6 12 semaines puis est r valu Il faut en effet une longue p riode avant que des signes d am liorations soient observ s 60 72 116 131 b La gestion des fractures Les os fractur s doivent tre immobilis s La gestion des fractures sera d taill e plus loin cf Troisi me Partie II Traumatologie des reptiles Les fractures pathologiques gu rissent plus rapidement que les fractures traumatiques si le reste du traitement est bien suivi Les interventions chirurgicales sont fortement d conseill es non seulement car la densit osseuse est trop faible pour supporter un mat riel d ost osynth se mais galement parce que ces reptiles malades ont moins de chance de se remettre de l anesth sie Enfin une bonne gestion de la douleur doit tre mise en place cf Deuxi me Partie IV A Analg sie 60 72 98 c Traitement hygi nique Il s agit d une part de r alimenter l animal par gavage si celui ci refuse de s alimenter de son plein gr s avec des poudres pour alimentation assist e par exemple de type Critical Care OXBOW Mais il s agit galement de corriger les erreurs de maintenance et le r gime alimentaire C est la phase la plus importante du plan th rapeutique car si le propri taire ne fait pas les changements n cessaires l tat de sant de l animal n
187. on normograde et sont conduites travers le foyer de fracture Le choix se fait en fonction du site de fracture et de la pr f rence du chirurgien Le mat riel est ins r avec prudence pour ne pas l ser les articulations les tendons et les ligaments environnants Les broches de Kirschner ou de Steinmann peuvent tre utilis es ou encore des aiguilles spinales chez les tr s petits animaux 80 154 L inconv nient de l enclouage centrom dullaire est son absence de contr le des forces de rotation C est pourquoi cette m thode est souvent associ e a un fixateur externe Sur des fractures spiroides c est un cerclage qui peut tre ajout pour contrer ces forces Radiographies 5 et 6 Il arrive que sur certains l zards lors de fracture du f mur aucun mat riel additionnel ne soit n cessaire les muscles et tendons si non endommag s par la chirurgie peuvent lutter contre les forces de rotation qui sont faibles sur ce site et m me r aliser naturellement une force de compression luttant contre l loignement des deux abouts osseux Le mat riel d ost osynth se sera retir apr s cicatrisation osseuse 70 75 80 88 93 Radiographie 5 Fracture diaphysaire spiro de du membre pelvien gauche chez un dragon d eau Physignathus cocincinus J Ducos de Lahitte Radiographie 6 Clich post op ratoire r duction et stabilisation de la fracture gr ce un enclouage centrom dullaire renforc
188. ons mobiles et tr s r sistantes vis vis des tractions et des pressions appliqu es de mani re longitudinale Une force exerc e sur un point du corps est ainsi transmise avec un minimum de force sur l ensemble du corps 45 Un tr s grand nombre de vert bres ce qui compense le fait surprenant qu entre deux vert bres le jeu de mouvement est limit gr ce ce grand nombre d l ments la mobilit de l ensemble du corps r sulte de la somme de petits mouvements entre chaque vert bre que ce soit de mani re lat rale pour se d placer ou dorsale redressement d un cobra par exemple C est ainsi que la colonne vert brale d un python peut subir une torsion de 60 par adaptation du jeu des articulations sur quarante vert bres 35 Enfin les longs muscles lat raux ont la particularit d avoir leurs insertions osseuses oppos es tr s loign es jusqu trente vert bres d cart et sont superpos s entre eux Cette segmentation musculaire permet la courbure de portions plus ou moins longues du corps 35 45 47 c Les c tes Le squelette costal des reptiles est tr s vari tant donn le raccourcissement voire la disparition des membres chez certains animaux On distingue quatre types de c tes chez les reptiles sauf chez les ophidiens et les l zards serpentiformes apodes pour qui l absence de pattes rend la r gionalisation des c tes impossible 45 Des c tes cervicales en a
189. ormation des os longs Fracture Ost omy lite N oplasie osseuse Anomalie cong nitale Gonflement et ou d formation d une articulation Arthrite septique Arthropathie d g n rative Goutte articulaire Pseudo goutte Luxation MBD Rachitisme ost omalacie largissement des articulations Extr mit s anormales Doigt ou phalange manquants traumatisme mauvaise mue infection Ost omy lite Articulation ou os d form s cf ci dessus Fracture N oplasie osseuse Anomalie cong nitale 216 Annexe 3 Hypoth ses diagnostiques des principales anomalies de l appareil squelettique chez les ch loniens Localisation et signes cliniques Hypoth ses diagnostiques Fracture rare Crane ok Anomalie cong nitale MBD NSHP rachitisme et ost omalacie r gime alimentaire trop riche en prot ine Carapace et D formation Fracture r cente ou ancienne squelette y he Ost omy lite axial Anomalie cong nitale Absence de rigidit MBD HPSN rachitisme et ost omalacie ost oporose MBD HPSN rachitisme et ost omalacie ost oporose L sions orthop diques os longs articulations extr mit s Boiterie difficult cf ci dessous se d placer ou L sions musculaires ou neurologiques paralysie des Organom galie post rieurs A PPR Femelle gravide r tention d ufs Lithiase urinaire MBD surtout HPSN D formation des os longs
190. ors que chez un individu sain la synth se de parathormone est r gul e par la concentration sanguine en calcium r trocontr le n gatif en cas d augmentation de la calc mie chez les individus atteints la synth se de parathormone ne r pond plus cette r gulation et l hormone est produite de mani re constante 72 91 4 Sympt mes Les signes cliniques de l hyperparathyro disme d origine nutritionnelle sont la fois les sympt mes de l hypocalc mie et le r sultat de la d min ralisation osseuse Les premiers signes sont souvent tr s frustes croissance ralentie du jeune l ger arrondissement de la mandibule etc Du tissu fibreux bien moins r sistant et irr gulier finit par remplacer l os r sorb on parle alors d ost odystrophie fibreuse Ce tissu est l origine du ramollissement et de la d formation de la colonne vert brale Photo 15 des membres Photo 16 de la mandibule m choire en caoutchouc ou encore de la carapace chez les ch loniens Photos 15 et 16 Signes cliniques d ost odystrophie fibreuse chez deux iguanes verts Iguana iguana d formation de la colonne vert brale pour le premier et tum faction des cuisses pour le second J Ducos de Lahitte Plus l animal grandit plus les sympt mes s aggravent fractures d formation de la colonne vert brale ataxie etc pouvant aller jusqu la mort du reptile A tout moment de la maladie l individu peut p
191. ostale et leur coracoide aux plaques du plastron Quant la clavicule elle est incorpor e l piplastron plaque osseuse la plus craniale du plastron Photo 5 10 49 L gendes A Acromion C Coraco de F F mur H Hum rus IL Ilium IS Ischium P Pubis S Scapula Photo 5 Ceintures scapulaire et pelvienne chez les ch loniens J Ducos de Lahitte Les clavicules sont absentes chez les Cam l onid s et les crocodiliens Chez ces derniers une inter clavicule est toutefois pr sente sous forme de baguette allong e et avance jusqu en avant du sternum 45 b Ceinture pelvienne La ceinture pelvienne entoure la portion caudale de la cavit abdominale en avant du cloaque Compos e de l ilium de l ischium et du pubis elle est attach e aux c tes sacr es 45 Elle est tr s r duites chez les l zards apodes et absente ou pr sente sous forme de vestiges chez les ophidiens En effet chez les Bo d s par exemple une paire de petites griffes vestiges de f murs sont pr sentes de part et d autre du cloaque 74 119 Chez les Ch loniens l ischium et le pubis sont fix s au plastron alors que l ilium adh re la vo te costale 10 50 c Squelette appendiculaire Les membres des reptiles actuels sont des membres chiridiens communs aux t trapodes Ils sont caract ris s par trois segments articul s Figure 11 45 Le stylopode ou segment proximal ne comprenant qu un
192. otidiens avec des compresses humides et patience Une cr me anti humidit Ex ILEX Paste trouvable en pharmacie peut galement tre appliqu e On peut la combiner avec un pansement tanche de type Tegaderm renouveler une deux fois par semaine Cela permet de limiter le risque d infection 29 61 144 3 Pr paration du patient pour la chirurgie Une asepsie rigoureuse du site chirurgical est indispensable pour pr venir des infections secondaires Elle suit les m mes r gles que chez les mammif res Une solution non irritante doit tre privil gi e Ex chlorhexidine L alcool est contre indiqu car il favorise la baisse de temp rature de l animal Une source de chaleur doit tre pr sente durant l intervention car en tant qu animal ectotherme un reptile a un m tabolisme et donc une capacit a r cup rer d une anesth sie qui d pendent de la temp rature environnante Chaufferettes et bouillottes donnent par exemple de bons r sultats 80 B Fractures Les fractures occasionn es chez les reptiles maintenus en captivit surviennent le plus fr quemment lors de chutes Ex d un d cor du terrarium ou d un manipulateur d un combat avec un autre individu lors de cohabitation ou bien avec une proie Ces fractures g n ralement caus es faible impact rendent le pourcentage de fractures complexes comminutives peu lev De plus les reptiles ont une peau lastique et r sistante ce qu
193. otrophie ainsi qu une fibrose r actionnelle r siduelle pouvant entrainer des d formations des membres ainsi que des boiteries irr versibles 53 g Traitement Le traitement d une ost omy lite consiste en un d bridement local et une antibioth rapie locale et syst mique En fonction de l tendue et de la localisation des l sions une amputation peut tre propos e d ambl e comme alternative au traitement local 53 80 93 115 179 1 Traitement local Sous anesth sie g n rale cf Deuxi me partie IV D Tranquillisation et anesth sie la l sion est rinc e abondamment puis un parage du tissu osseux d vitalis et des tissus mous environnants est effectu La r gion par e est finalement nettoy e sous pression l aide de chlorhexidine ou polyvidone iod e dilu es Dans le cas d un abc s l ex r se de la capsule de celui ci ajout e au curetage est indispensable pour esp rer un r sultat satisfaisant 53 115 L utilisation de billes de ciment osseux m thacrylate de m thyle impr gn es d antibiotiques peut se r v ler int ressante Une large gamme de famille peut tre utilis e dans ce but mais les aminoglycosides et les c phalosporines sont les plus employ es L utilisation d amikacine de c fazoline de gentamicine et de clindamycine a montr d excellents r sultats La posologie recommand e par une tude est de 2 grammes de ces antibiotiques pour 20 grammes de
194. our et ton soutien depuis toutes ces ann es Je t aime Aux autres membres de ma famille et en particulier 4 mes grands m res Maminou et Mamie pour votre affection votre soutien et votre int r t dans mes tudes et mon travail A mes amies d enfance qui me permettent de garder un pied hors de la sph re v to Morgane pour nos d lires pass s et notre amiti qui dure malgr le temps et la distance In s finalement je suis sure que c est toi qui croisera Carter et Clooney dans les couloirs Francois pour m avoir support e depuis la pr pa les colles les TIPE et nos lentilles en apesanteur Je suis heureuse de voir notre amiti aussi constante apr s toutes ces ann es A Ma lle pour tre comme moi Pour les magnifiques weekends et randos qu on a pu faire ensemble m me si on a pu parfois se perdre ou mourir de soif Il me tarde la prochaine balade Aux filles v tos et ce super groupe qu on a form depuis toutes ces ann es Laura pour tout ce qu on a v cu ensemble des TD d anglais de premi re ann e aux b b s lions et aux cheetahs de l t pass D j 5 ans qu on se connait T es bien la plus fut e d entre nous pour avoir compris comment faire v to sans les gardes Popo pour ne pas m avoir reni e malgr mon statut de doriphore bordelais J assume chez nous on met les spatules de ski vers l avant Merci pour ta roussitude et ta z nitude
195. pas vers ce type de traitement 50 99 186 C Anomalies cong nitales Une anomalie cong nitale est une anomalie d j pr sente a la naissance de l tre vivant Elles existent chez tous les vert br s et ne sont pas forc ment incompatible avec la vie du moins en captivit En revanche tr s peu d entre eux survivent longtemps apr s leur naissance dans le milieu naturel Si aucune cause n est r ellement mise en vidence une des hypoth ses principales ce jour serait en relation avec des temp ratures inappropri es lors de la gestation ou de l incubation L impact de la consanguinit est galement souvent point du doigt mais encore trop peu document 7 10 53 1 Malformations du rachis Comme chez tous les vert br s la colonne vert brale peut subir des d formations anormales chez les reptiles Il existe trois types de d placement principaux y Scoliose d placement sur le plan frontal incurvation lat rale Y Lordose concavit de la colonne vert brale dans le plan sagittal Y Cyphose convexit de la colonne vert brale dans le plan sagittal D plac e dorsalement elle donne l animal un aspect bossu Cette d formation est relativement courante chez les ch loniens et diff rencier des ost opathies m taboliques post natales Ces trois cat gories peuvent apparaitre simultan ment sur le m me individu Les anglophones parlent alors de rhoecosis du grec rhoicos qui s
196. peut retourner dans l eau une fois le tissu d pith lialisation suffisamment d velopp 126 Selon la fracture l interdiction d aller dans l eau est nuancer s il est possible de prot ger la l sion avec un pansement tanche des bains peuvent tre propos s tous les jours d une dur e de 30 60 minutes et permettent d hydrater et de nourrir la tortue Lorsque les fractures sont limit es la dossi re de la carapace les tortues peuvent tre laiss es dans un bassin en eau peu profonde ce qui leur permet galement de se nourrir et de faire leurs selles mais seulement si une surveillance est possible car elles ne doivent pas se renverser En revanche lors de fracture du plastron ou de fracture non tanch ifiable la tortue doit rester au sec Si la p riode hors de l eau est inf rieure un mois il est possible de ne pas nourrir la tortue mais ses besoins hydriques devront tre assur s par voie parent rale Si la p riode est plus longue un plan de fluidoth rapie et de nutrition doit tre mis en place par exemple avec une sonde d cesophagostomie Enfin une derni re alternative consiste fournir une source d eau seulement accessible la t te de l animal La tortue passe son cou dans le dispositif et la nourriture est distribu e dans l eau 61 126 Les fractures en elles m mes sont souvent trait es chez les tortues aquatiques comme des fractures ouvertes nettoyages pansements qu
197. peut servir immobiliser temporairement une fracture le temps de g rer l tat g n ral de l animal et de monter un plan th rapeutique Un pansement contentif peut galement tre utilis en compl ment d un fixateur interne comme par exemple une broche centrom dullaire afin d viter les mouvements de rotation des os non contr l s par la broche 70 80 93 146 2 Principes g n raux Les diff rentes couches d un pansement contentif Les diff rentes tapes lors de la r alisation d une contention externe sont les suivantes Une premi re couche interne th rapeutique en cas de plaie cf Troisi me Partie IL A 2 Premiers soins locaux Une couche interm diaire de rembourrage avec l aide de coton Ex coton card en bande rembourrage pour pl tre L paisseur de coton doit tre g n reuse sur les r gions de protub rance osseuse et en particulier l ol cr ne pour viter des l sions des tissus mous Cette couche peut tre associ e une contention tr s souple jersey tubulaire tr s rigide attelle Une couche externe qui maintient la fois les autres couches qui peut avoir un r le de contention et qui prot ge du milieu ext rieur Les bandes coh sives de type Vetrap sont appropri es La difficult du pansement contentif est d valuer la force avec laquelle ces bandes sont serr es trop serr es elles peuvent entrainer des complications d tail
198. phocalcique la parathormone stimule lors d hypocalc mie l hydroxylation r nale et provoque l augmentation de production de calcitriol A l oppos une hypercalc mie entraine une augmentation de la concentration de la troisi me hormone la calcitonine qui inhibe son tour la r sorption osseuse et joue un r trocontr le n gatif sur la lib ration de parathormone La Figure 3 cf Bilan de la r gulation phosphocalcique r sume tous ces aspects 60 72 b La parathormone Hypercalc miante et hypophosphat miante cette hormone agit sur plusieurs fronts 60 121 Au niveau des reins elle augmente la r sorption tubulaire du calcium et diminue la r sorption tubulaire des phosphates Au niveau des intestins la parathormone augmente la synth se de calcitriol qui lui m me augmente l absorption intestinale du calcium Au niveau des os l augmentation de synth se du calcitriol augmente l ost olyse et diminue l ost ogen se La parathormone est s cr t e par les glandes parathyro des sa synth se stimul e par une hypocalc mie et elle est d grad e par les reins et le foie C est l hormone mobilisatrice du calcium osseux 121 33 c La calcitonine Synth tis e par la thyro de elle est hypocalc miante et hypophosphat miante Sa synth se est stimul e lors d hypercalc mie 72 121 Au niveau des os elle diminue l ost olyse et augmente l ost ogen se Au ni
199. plasie osseuse Anomalie cong nitale D formation des c tes Fracture des c tes Abc s N oplasie D formation possible des c tes lors de MBD rare Organom galie interne repoussant les c tes Queue Autotomie N crose mauvaise mue infection Ost omy lite Fracture Luxation Anomalie cong nitale 218 Toulouse 2012 NOM DEPAS PRENOM CELINE TITRE Le squelette et sa pathologie chez les reptiles RESUME Les affections squelettiques sont de nature vari e chez les reptiles Elles n cessitent pour les individus une prise en charge adapt e et pour le clinicien une connaissance des particularit s de leur squelette Ce travail est une tude bibliographique divis e en trois parties Dans un premier temps seront abord es la classification l anatomie et la physiologie osseuse des reptiles Puis sera d crite la conduite suivre lors d une consultation de l anamn se aux examens compl mentaires L analg sie la fluidoth rapie et l anesth sie seront entre autre d taill es ce moment l Dans un dernier temps les principales affections osseuses et articulaires des reptiles feront l objet d une description d taill e selon trois chapitres un premier sur les maladies osseuses m taboliques un second sur la traumatologie des reptiles et un dernier groupe regroupant les processus infectieux n oplasiques d g n ratifs inflammatoires et cong nitaux MOTS C
200. pouce derri re la dossi re et un ou deux doigts sous le plastron la paume de la main tant l arri re de l animal Photo 7 Avec un peu de patience l animal finit en g n ral par sortir la t te de la carapace Les pouces sont alors plac s derri re les condyles occipitaux pour viter que la tortue ne se renferme Une astuce pour aider la tortue sortir sa t te est de rentrer les membres post rieurs dans la carapace L espace c lomique tant de taille limit e cela va faire ressortir la partie ant rieure du corps En cas d chec l utilisation de benzodiaz pines permet en g n ral l ext riorisation de la t te et des pattes Il existe comme partout des exceptions sortir de la t te d une tortue boite Terrapene sp se r v le le plus souvent impossible sans anesth sie 9 107 119 Photo 7 Apalone sp Laetitia Pagano 60 Attention aux morsures des tortues aquatiques et plus particuli rement celles des tortues hargneuses Chelydra serpentina et des tortues alligators Macrochelys temincki C Ophidiens La contention d un serpent passe tout d abord par l immobilisation de sa t te en maintenant fermement l arri re du cr ne entre le pouce et l index Les petits serpents peuvent tre libres de se d placer entre les doigts du manipulateur Photo 8 Pour les grands sp cimens il est conseill d avoir une personne par m tre La contention d un serpent venimeux ou d un sp
201. pparaitre brusquement et sont toujours tr s douloureux Ils ne concernent en g n ral qu une articulation Ces crises de goutte peuvent se calmer d elles m me La p riode s parant deux pisodes la phase intercritique est tr s inconstante elle varie de quelques jours quelques ann es Le dernier stade est celui de la goutte tophac e Il s agit de la forme chronique souvent caract ris e par une atteinte poly articulaire Photo 17 avec des synovites subaigu s persistantes L incapacit grandissante excr ter l acide urique r sulte en des d p ts de cristaux d urates tophi de plus en plus nombreux sur le cartilage la membrane synoviale mais galement sur les tendons et les tissus mous p ri articulaires Chaque tophus consiste en un complexe de cristaux d urate entour d un granulome inflammatoire contenant des cellules g antes Ces tophi provoquent une tum faction des articulations 133 Lors des deux derniers stades les premiers sympt mes observ s sont l apathie l anorexie et la d shydratation Au niveau articulaire une tum faction de certaines articulations est pr sente associ e une r ticence se d placer L aggravation de la maladie entraine des membres raides et peut aller jusqu une paralysie totale de l animal 71 76 Photo 17 Mise en vidence d une goutte articulaire fl ches blanches et visc rale lors de l autopsie d une tortue d Herma
202. r senter des signes d hypocalc mie francs myoclonies faiblesse musculaire ou secondaires constipation prolapsus cloacale 12 60 74 97 131 92 Les principaux sympt mes sont d taill s dans le Tableau 6 ci dessous Sympt mes g n raux L thargie paules basses et t te pendante Dysorexie voire anorexie Perte de poids Croissance retard e Sympt mes orthop diques ost op nie puis ost ofibrose Difficult se d placer et soulever la face ventrale ou le plastron du sol Ramollissement et d formations des os longs surtout hum rus et f mur de la colonne vert brale scoliose lordose cyphose voire les c tes possible chez les ophidiens Ramollissement et d formation de la mandibule m choire en caoutchouc entrainant des difficult s de pr hension des stomatites et des gingivites Chez les ch loniens ramollissement et d formation de la carapace Fractures pathologiques des os longs de la colonne ou des c tes Fractures ou d formation de la ceinture pelvienne entrainant dystocie constipation etc Ataxie par sie voire paralysie lors d atteinte vert brale Sympt mes li s l hypocalc mie Tremblements souvent des doigts myoclonies myasth nie g n ralis e Actions sur les muscles lisses du tube digestif constipation diarrh e prolapsus cloacal D formation de la mandibule raccourcissement et gonflement par action des muscles de la langue aid e par la soup
203. r ter un frottis sanguin Parmi les particularit s des cellules sanguines chez ces animaux notons tout d abord la pr sence d rythrocytes nucl s comme chez les oiseaux Ils ont une dur e de vie plus longue que ceux des mammif res et des oiseaux mais sont moins nombreux Les intervalles de l h matocrite sont compris entre 18 40 Un h matocrite sup rieur 50 est vocateur d une d shydratation ou d une polycyth mie rare Un h matocrite inf rieur 20 est fortement vocateur d une an mie Les leucocytes sont regroup s comme chez les autres esp ces en granulocytes lymphocytes et monocytes Les granulocytes sont leur tour class s en h t rophiles osinophiles et basophiles 23 83 Les param tres h matologiques varient en fonction de l esp ce du sexe de l ge et des conditions de maintenance Les principales anomalies visibles l h mogramme sont une an mie une leucocytose ou au contraire une leucop nie 23 80 y L tiologie des an mies est semblable celle des mammif res An mies h morragiques li es des pertes de sang traumatiques des parasites h matophages des ulc rations digestives ou des coagulopathies An mies h molytiques constat es en cas de septic mie de parasitisme ou de tox mies An mies non r g n ratives relier des maladies chroniques de nature infectieuse Ex herpes virose chez les tortues terrestres inflammatoire tumor
204. r qui le montage risque de se briser Les os longs des ch loniens car chaque tentative de la tortue pour replier sa patte sous la carapace des dommages importants seront caus s non seulement au site de fracture mais galement sur la carapace et le fixateur Les tortues aquatiques du fait de la n cessit de garder le mat riel au sec Les reptiles avec une maladie m tabolique sous jacente entrainant une diminution de la densit osseuse le mat riel ne s ancrerait pas solidement et ferait plus de d g ts que de b n fices Une fracture ouverte avec une suspicion d infection de la plaie Dans ce cas une infection ascendante pourrait se mettre en place de la peau vers l os via les broches 152 3 Montage du fixateur externe Un fixateur externe est compos de broches traversant l os fractur de part et d autre du foyer reli es entre elle l ext rieur du membre par des coapteurs Le nombre et les positions des broches d pendent de la complexit et la localisation de la fracture Si la fracture peut tre r duite par palpation il est possible de positionner les broches par voie transcutan e deux broches dans chaque fragment Les broches de Kirschner de Steinmann ou encore des aiguilles hypodermiques peuvent tre utilis es comme broches de fixation Les broches filet es filetage positif sont pr f r es car elles permettent une meilleure prise sur l os Le diam tre des broches e
205. ra dont tre diminu e voire arr t e de nombreuses cachettes seront pr sentes dans le terrarium et une surveillance r guli re de la peau de l animal sera faite 60 3 C t pratique Une fois la lampe adapt e achet e n on spot etc il reste quelques conditions remplir afin de procurer son reptile des UV B La source des rayons doit tre 4 60 72 1 Plac e l int rieur du terrarium car le verre ne laisse pas passer les UV B 2 Positionn e une certaine distance maximale du sol entre 40 et 60 cm de l animal hauteur qui peut varier selon le produit consulter sa feuille technique 104 3 Plac e c t de la source de chaleur comme dans la nature afin de recevoir les deux en m me temps Si ce n est pas le cas l animal peut choisir de s exposer sous la source de chaleur et ne recevra pas la quantit n cessaire d UV B malgr la pr sence de la lampe ad quate 4 Hors d atteinte du reptile et si ce n est pas le cas l zard capable de sauter ou de grimper pr voir une protection grillag e autour de la lampe 5 Chang e tous les 6 12 mois Enfin diff rents d cors doivent tre pr sents sous les lampes Ex roches dans terrariums d sertiques branches dans les terrariums tropicaux afin de permettre au reptile de choisir la distance ente lui et la source de lumi re b R gime alimentaire 1 Besoins di t tiques calcium phosphore et vitamine
206. raitements mis en place Est ce qu un changement dans l environnement ou l alimentation a eu lieu Votre reptile a t il pu subir un traumatisme r cemment chute d un d cor ou lors d une manipulation morsure par une proie s est chapp quand remonte son dernier repas sa derni re mue ses derni res selles Avez vous d autres reptiles qui pr sentent des sympt mes similaires Tableau 2 Exemples de questions poser pour le recueil de l anamn se et des comm moratifs 58 II La contention des reptiles Il est important de demander au propri taire si l animal est habitu ou non aux manipulations Elles doivent se faire dans le calme sans gestes brusques A Penser bien se laver les mains avant et apr s tout contact notamment car les reptiles sont porteurs de Salmonella sp A Sauriens Chez les sauriens le danger vient de la m choire mais galement de la queue et des griffes surtout pour les grands sp cimens Pour une bonne contention d un l zard il faut maintenir d une main les membres ant rieurs tendus le long du thorax tandis que l autre main est plac e au niveau du bassin et entoure le corps et les membres post rieurs tendus le long de la queue Photo 6 Si l animal est un grand sp cimen sa queue sera en plus immobilis e l aide de l avant bras du manipulateur Les petits sp cimens peuvent quant eux tre maintenus d une main 9
207. rales les plus fr quemment rapport es chez les reptiles sont l ost osarcome sauriens et ophidiens et le chondrosarcome ophidiens Un cas de chondrome aux niveaux des c tes chez un serpent faux corail Lampropeltis triangulum a t d crit Ces tumeurs osseuses restent toutefois nettement plus rares que les tumeurs h matopo tiques h patiques et cutan es qui sont les trois types de tumeurs les plus repr sent es chez les reptiles 32 51 63 85 185 4 Pronostic Le pronostic lors de diagnostic confirm est d favorable avec une volution similaire celle des mammif res Il est pr ciser en fonction de plusieurs facteurs 50 vY Le caract re b nin ou malin de la tumeur son agressivit Les ost osarcomes sont en g n ral tr s agressifs Y Sa localisation car m me une tumeur b nigne peut tre de mauvais pronostic si sa localisation est g nante Y La pr cocit du diagnostic VY Le choix th rapeutique 5 Traitement Y Traitement chirurgical La r section de la tumeur avec amputation du membre reste le traitement de choix lorsque cette intervention est envisageable yY Traitement m dical avec chimioth rapie Il serait possible en th orie et pourrait permettre l allongement du temps de vie de l animal avec probablement les m mes effets secondaires que chez les mammif res En pratique la relation du propri taire avec ses reptiles ainsi que les consid rations financi res n orientent
208. raphique Lors d ost omy lite voluant sur le squelette appendiculaire on peut observer des signes de lyse osseuse progressive et un amincissement des corticales Les r actions corticales et p riost es sont moins d velopp es que chez mammif res Ces images d ost olyse peuvent perdurer apr s gu rison et ne sont donc pas forc ment le signe d une infection active ou d un processus tumoral comme chez les mammif res Elles peuvent correspondre uniquement des images de fibrose ou une ancienne r action inflammatoire 74 102 Lors d infection du squelette axial les images d ost o prolif ration sont en revanche plus marqu es Lors d ost omy lite mandibulaire ou maxillaire on retrouve une lyse osseuse progressive dominante Radiographie 7 La r action p riost e est encore moins pr sente que lors d atteinte appendiculaire 74 102 Radiographie 7 Abc s de la m choire sup rieure avec s questres osseux chez un boa constrictor J Ducos de Lahitte 177 La radiographie seule ne permet pas de diff rencier une ost omy lite d un processus tumoral D autres examens compl mentaires sont pour cela n cessaires Y Bact riologie et antibiogramme Un pr l vement osseux par biopsie cf Deuxi me partie VI Examens compl mentaires peut permettre la r alisation d une culture bact rienne ou fongique suivie d un antibiogramme si le r sultat revient positif ainsi qu un e
209. re de carapace J Ducos de Lahitte 165 Plaques osseuses Les plaques osseuses sont souvent utilis es pour r parer les fractures du plastron En effet dans la majorit des cas le plastron est plat et la plaque peut facilement r duire la fracture si cette derni re n est que peu d plac e Les bords de la plaque peuvent tre recouverts d poxy afin d viter que le mat riel ne s accroche lors des d placements de la tortue ou ramasse trop de substrat facteur favorisant l apparition d une infection Ces plaques sont galement indiqu es lorsque la carapace porte un fragment sans attache qui peut avoir tendance s enfoncer dans la cavit c lomique Dans ce cas le fragment est tout d abord rattach au reste de la carapace par le syst me de vis et fil de cerclage vu pr c demment Une plaque osseuse ou une barre de fixation est ensuite fix e la carapace et passe au dessus du fragment la mani re d un pont Enfin des fils de cerclage sont suspendus sur ce pont et reli s la pi ce libre la maintenant la hauteur du reste de la carapace 29 3 Fixation externe non invasive Il existe des m thodes simplifi es ne demandant pas de forer des trous Elles consistent coller des crochets ou des illets en m tal ou en plastique sur la carapace la place des vis Ils servent par la suite de point d ancrage pour des fils en m tal ou des colliers de serrage permanent en plastique sur le
210. rescence La polydactylie peut galement tre rencontr e 7 10 28 188 4 Monstres doubles Photo 27 Serpent roi Lampropeltis getula deux t tes au Zoo de San Diego Zach Tirrell CC BY La photo ci dessus Photo 27 montre un serpent roi de Californie Lampropeltis getula californiae bic phale qui v cut 8 ans dans un zoo outre atlantique Des cas concernant les sauriens et les ch loniens existent galement Ces montres seraient la cons quence de la division partielle d un embryon simple lors des premiers stades de d veloppement embryonnaire En g n ral la divergence des colonnes est plus post rieure que l aspect ext rieur ne laisse penser On peut avoir un ou deux c urs ou deux c urs communiquant deux sophages le plus souvent deux estomacs et deux appareils respiratoires parfois mais dans la grande majorit des cas un seul foie et un seul intestin Un fait anecdotique est que les deux t tes peuvent parfois rentrer en comp tition pour une m me proie Encore plus exceptionnellement peuvent tre rencontr s des montres deux t tes et deux queue ou encore deux queue et une t te 10 189 D Arthropathie d g n rative 1 D finition et pid miologie L arthropathie d g n rative ou arthrose est une affection d g n rative au cours de laquelle se produit une perte du cartilage articulaire Elle est primaire lorsqu elle est due l ge avanc de l animal et secondaire lorsqu
211. s l sions cutan es et sous cutan es chez l Homme 14 39 62 178 Des agents fongiques sont aussi parfois mis en vidence mais leur identification reste le plus souvent ind termin e On les retrouve le plus souvent sur les carapaces de tortues aquatiques comme par exemple la tortue de Kemp Lepidochelys kempi L infection est souvent mixte a la fois bact rienne et fongique Dans des cas de stomatite infectieuse d g n rant en infection osseuse Candida albicans a galement pu tre mis en vidence Ces pathog nes fongiques ne sont en g n ral que des germes opportunistes secondaires une infection bact rienne d j pr sente ou associ s une baisse du syst me immunitaire Les facteurs environnementaux jouent un grand r le concernant ce dernier hygrom trie inappropri e temp rature trop basse d s quilibre alimentaire et surpopulation affaiblissent le syst me immunitaire et contribuent au d veloppement d infections fongiques 14 47 f Pronostic Le pronostic lors d ost omy lite reste r serv En effet cette affection a un fort potentiel chronique malgr la mise en place d un traitement agressif La principale complication est l apparition d une septic mie d origine bact rienne ou fongique Relativement fr quente elle est souvent de mauvais pronostic On peut aussi voir apparaitre des fragilisations osseuses entrainant des fractures Parmi les complications moins graves on notera une amy
212. s tophus intra osseux ou en p riph rie de l os Apparition d ost ophytes Pr sence d une synovite Les cristaux d urates ne deviennent radio opaques qu une fois min ralis s Les reins peuvent quant a eux tre hypertrophi s 57 110 Le diagnostic de certitude passe par une cytologie du liquide synovial via une ponction articulaire a r aliser en premi re intention ou par une histologie via une biopsie synoviale plus invasive mais plus sensible que la ponction a effectuer si le r sultat de la cytologie revient n gatif 57 71 La cytologie met en vidence des cellules inflammatoires et les cristaux d urates de sodium L observation au microscope a lumi re polaris e permet une identification plus ais e qu en lumiere ordinaire des cristaux d urates fortement bir fringents 57 Vhistologie des tophi goutteux sont observ s d aspect feuillet s avec des fant mes de cristaux d urate en forme d aiguilles Ils peuvent tre galement retrouv s dans la surface articulaire en r gion osseuse voire m me dans les tissus mous p ri articulaires Ils sont entour s d une r action granulomateuse inflammatoire cellules g antes en p riph rie de type corps tranger et de Langhans avec pr sence d histiocytes et d autres cellules inflammatoires mononucl es 57 135 e Diagnostic diff rentiel Le diagnostic diff rentiel de la goutte se fait avec la pseudo goutte l arthrose
213. sayer d chapper la douleur diminution de l amplitude de certains mouvements de l ondulation chez les ophidiens boiteries chez les sauriens et les ch loniens Ces anomalies vont tre exacerb es froid ou apr s un exercice prolong par exemple une s ance de chasse Avec l volution de la maladie elles deviennent permanentes 28 58 190 4 Radiographie Comme chez les mammif res une radiographie d une articulation arthrosique pr sente Des formations d ost ophytes et d enth sophytes Une scl rose de l os sous chondral Un r tr cissement un pincement de l interligne articulaire Des g odes plus radio transparentes au niveau des piphyses des os longs 28 58 5 Pronostic et traitement Le pronostic de ces maladies d g n ratives est bon La mise en place d un traitement permet de soulager l animal VY Traitement hygi nique r arrangement du terrarium des d cors et des abris Surveillance du poids et r adaptation du r gime alimentaire sur les animaux en surpoids Traitement m dical utilisation raisonn e d anti inflammatoires non st ro diens comme par exemple du m loxicam 0 2 mg kg par voie orale intramusculaire ou intraveineuse une fois par jour ou encore du carprof ne 1 mg kg en voie sous cutan e 12 90 191 E Ost opathie vert brale prolif rative 1 D finition et pid miologie L ost opathie vert brale prolif rative est une
214. sme L incision cutan e doit se faire de mani re ce que la peau soit referm e la limite du m tacarpe ou m tatarse afin d viter la pr sence d un moignon Les tissus mous sont gard s en quantit suffisante et sutur s afin de constituer un coussinet couvrant l os d sarticul La cicatrice doit se situ e dorsalement afin d tre prot g e du substrat lors du d placement du patient 30 70 b Amputation d un membre Pour les reptiles de petite taille une amputation distale aux articulations de l paule ou de la hanche peut tre propos e Les l zards se d pla ant en g n ral pr s du sol le moignon aidera l quilibre et au d placement Lors de la chirurgie l id al est d inciser la peau de telle mani re ce que la partie cutan e ventrale saine soit rabattue autour du moignon et sutur e dorsalement Ainsi c est une peau r sistante qui se retrouve en contact avec le substrat la cicatrice tant dorsale Comme pr c demment les muscles doivent tre incis s distalement afin de cr er un moignon avec les tissus mous voisins En cas de suspicion d une infection le retrait du membre entier est recommand 70 93 170 Sur les grands animaux les complications secondaires au poids sont r guli rement rapport es et particuli rement des l sions cutan es sur le moignon m me si en r gle g n rale la peau des reptiles est bien plus r sistante que celle des mammif res La peau
215. sol terrarium en verre entre la lampe et l animal etc Les animaux concern s sont surtout les juv niles en pleine croissance ainsi que les reptiles ayant subit un changement d environnement ou d alimentation changement de propri taire par exemple 73 Les reptiles insectivores ou herbivores sont les plus touch s Les reptiles carnivores ou piscivores tels que la plupart des ophidiens et une partie des ch loniens sont rarement concern s par cette affection partir du moment o ils mangent des proies vert br es enti res qui constituent un r gime alimentaire quilibr En revanche ces m mes animaux nourris avec un r gime constitu exclusivement de viande sans os sont soumis un r gime pauvre en calcium et trop riche en phosphore 73 78 103 109 3 Pathog nie Les m canismes d taill s du m tabolisme phosphocalcique avec entre autre la synth se de la vitamine D ont d j t d crits pr c demment cf Premi re Partie IL B 2 R gulation du m tabolisme phosphocalcique Reprenons les trois l ments du paragraphe pr c dent carence en calcium rapport phosphocalcique d s quilibr et manque d UV B Comme le montre la Figure 13 ces facteurs conduisent tous une hypocalc mie qui induit son tour une augmentation de la production de parathormone hormone mobilisatrice du calcium osseux Cette derni re va entre autre stimuler la r sorption osseuse du calcium pour tenter de co
216. squ une certaine taille qui lui est propre et ne grandit que tr s peu au del 10 29 B Physiologie du squelette La physiologie osseuse fait intervenir d une part la r gulation de la croissance de l animal et d autre part le m tabolisme phosphocalcique La croissance des reptiles comme toutes les autres fonctions d pend avant tout de la temp rature chez ces animaux ectothermes Elle comprend galement une r gulation hormonale par l interm diaire des glandes thyroides et de l hypophyse 10 Quant au m tabolisme phosphocalcique il est d velopp dans les prochains paragraphes 1 Le calcium et le phosphore dans l organisme Comme chez les mammif res le tissu osseux des reptiles est l l ment cl du m tabolisme phosphocalcique 99 du calcium et 80 du phosphore inorganique s y trouve le plus souvent sous forme de phosphates de calcium hydroxyapatites phosphates tricalciques 60 121 Le calcium est indispensable pour avoir des os sains et solides pour la production d ufs pour l activit des cellules musculaires et donc de mani re g n rale pour le bon fonctionnement de l organisme Son m tabolisme est directement li celui du phosphore Trois organes majeurs participent la circulation de ces deux l ments dans l organisme 121 Le tube digestif qui absorbe le phosphore et le calcium fournis par l alimentation Les os qui permettent leur stockage et leur
217. st primordial trop larges les broches peuvent provoquer une fracture iatrog ne Trop petites elles ne permettront pas une bonne stabilit du montage Un drain de Penrose est ensuite pos par dessus ces broches et rempli avec du poly m thacrylate de m thyle qui va se rigidifier faisant du drain la barre de connexion externe du montage Occasionnellement un enclouage centrom dullaire peut tre mis en place l aide d un clou de Steinmann ou d une aiguille hypodermique chez les petits reptiles De cette mani re la r duction de la fracture et le r alignement des structures sont facilit s La broche intra m dullaire sera soit enlev e une fois le montage fait soit laiss e sur place et r accord au drain de Penrose 80 93 4 Consignes post op ratoires et suivi Les points d entr e des broches doivent tre nettoy s quotidiennement avec une solution de chlorhexidine ou de polyvidone iod e afin d viter une infection ascendante Le mat riel doit tre contr l r guli rement pour v rifier qu il est bien en place surtout s il est mont avec des broches non filet es Quatre semaines apr s le placement du mat riel ou avant si une complication est not e des radiographies de contr le sont faire Elles seront renouveler r guli rement Si aucune complication n a lieu la cicatrisation osseuse n cessite tout de m me quelques mois Une fois la cicatrisation termin e le fixateur pourra
218. stent pour ces affections il s agit souvent de traitements symptomatiques ou de traitements humains transpos s aux reptiles dont l efficacit et la posologie restent souvent controvers es chez ces esp ces Finalement la meilleure option th rapeutique pour ces maladies souvent cr es par la mise en captivit est la pr vention un terrarium respectant l hygrom trie l acc s l eau la temp rature l clairage et un r gime alimentaire quilibr qui pourraient s approcher du milieu de vie naturel de l animal 140 II Traumatologie des reptiles La traumatologie est la sp cialit m dicale et chirurgicale consacr e a l tude et au traitement des traumatismes physiques Ces derniers sont assez fr quents chez les reptiles fractures d os longs du cr ne de la carapace ou encore des luxations peuvent tre due un accident de la voie publique un autre animal une chute un combat avec d autres individus etc Enfin des fractures pathologiques peuvent survenir lors de maladie osseuse m tabolique A Prise en charge de l animal traumatis 1 Prise en charge globale Lors de traumatisme il est particuli rement important de connaitre le d roulement des faits l anamn se et les comm moratifs de l animal L examen clinique rapproch est primordial m me si l examen distance permet d j d orienter le diagnostic localisation du traumatisme plaie ouverte ou ferm e etc
219. suppl ments sont le citrate de calcium et le phosphate de calcium plus chers mais avec moins de risques digestifs que le carbonate Le lactate et le gluconate de calcium comme le glubionate sont peu concentr s en calcium entrainant des doses journali res de gros volume Les sables calciques sont d conseill s et ne constituent pas une suppl mentation calcique adapt e 60 131 Un point important lors du choix de la suppl mentation calcique est l absence de phosphate dans le produit En effet il est rare pour un reptile d avoir une hypophosphat mie associ e a l hypocalc mie En g n ral les animaux ne sont pas carenc s en phosphate et une suppl mentation pourrait entrainer une hyperphosphat mie aggravant l hyperparathyro disme 131 b Insectivores Quel mode d emploi Les reptiles insectivores n cessitent une suppl mentation calcique sans phosphate ajout comme vu pr c demment Il existe deux moyens pour la leur fournir la faire ing rer aux proies ou la saupoudrer sur les proies Donner un r gime enrichi aux insectes est appel gut loading en anglais Il s agit de nourrir les proies avec une alimentation riche en calcium et en d autres nutriments Une partie est absorb e par le tube digestif de l animal l autre reste dans les intestins Ce nourrissage est effectuer dans les 24 48 heures avant de donner les proies aux reptiles Donn plus longtemps il peut provoquer des
220. t Pathologie de la reproduction Mle PALIERNE Sophie Chirurgie des animaux de compagnie Mme PRIYMENKO Nathalie Alimentation Mme TROEGELER MEYNADIER Annabelle Alimentation M VOLMER Romain Microbiologie et Infectiologie disponibilit a cot du 01 09 10 M VERWAERDE Patrick Anesth sie R animation MAITRES DE CONFERENCES et AGENTS CONTRACTUELS M BOURRET Vincent Microbiologie et infectiologie M DASTE Thomas Urgences soins intensifs ASSISTANTS D ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE CONTRACTUELS Mile DEVIERS Alexandra Anatomie Imagerie M DOUET Jean Yves Ophtalmologie Mile LAVOUE Rachel M decine Interne Mile PASTOR M lanie M decine Interne M RABOISSON Didier Productions animales Mle TREVENNEC Karen Epid miologie gestion de la sant des levages avicoles et porcins M VERSET Micha l Chirurgie des animaux de compagnie REMERCIEMENTS A Monsieur le Professeur G rard CAMPISTRON Professeur des Universit s Praticien Hospitalier Physiologie H matologie Qui m a fait l honneur d accepter la pr sidence de mon jury de th se Hommages respectueux A Monsieur le Professeur Jacques DUCOS DE LAHITTE Professeur de l cole Nationale V t rinaire de Toulouse Parasitologie et Maladies parasitaires Qui m a fait l honneur de diriger ma th se et m a permis de r aliser ce travail Toute ma gratitude et sinc res remerciements A Monsieur le Docteur Jean Yves JOUGLAR Maitre de
221. t quand m me fortement recommand e afin de juguler l apparition de surinfection Les antifongiques locaux Ex nystatine nilconazole miconazole etc peuvent parfois tre appliqu s en suppl ment comme par exemple sur la carapace des ch loniens mais ont donn des r sultats tr s variables et un peu d cevants 47 83 89 181 Antifongiques Posologies Commentaires Ketoconazole 15 mg kg PO une fois par jour Dose d pendant 30mg kg peut parfois tre n cessaire si mycose r sistante Itraconazole 23 5 mg kg PO une fois par jour Tableau 16 Posologies du k toconazole et de itraconazole lors de traitement syst mique de mycose chez les reptiles Des soins non sp cifiques adapter les conditions de maintenance et liminer les facteurs de stress Un support nutritionnel est a pr voir si n cessaire y Une amputation doit tre propos e en cas de non r ponse au traitement 80 h Pr vention Plusieurs points cl s permettent de limiter l incidence de ces infections Y Conditions de maintenance adapt es hygrom trie temp rature substrat nombre et sexe des individus maintenus ensembles taille du terrarium etc Repas donner des proies mortes aux ophidiens pour viter les morsures Hibernation maintenance en ext rieur pour les tortues Les prot ger des rongeurs et des chiens l aide de grillages et d abris Traiter pr cocement la moindre plaie pour viter
222. tance dans la d marche diagnostic d une affection osseuse ou articulaire Elles permettent de d partager une maladie m tabolique d un traumatisme d une infection d un processus n oplasique ou encore d g n ratif Toutes ces pathologies sont d taill es dans la troisi me partie de ce document 86 TROISIEME PARTIE Etudes des principales affections du squelette chez les reptiles 88 I Maladies m taboliques osseuses et articulaires Les maladies osseuses et articulaires d origine m tabolique sont un groupe de maladies parmi les plus fr quentes chez les reptiles Cependant bien que les connaissances se soient largies ce sujet souvent grace des extrapolations faites a partir de cas humains et d autres mammif res beaucoup de questions sont encore aujourd hui sans r ponses La gestion d un de ces cas constitue encore aujourd hui un d fi pour le v t rinaire aussi bien au niveau du diagnostic que du succ s th rapeutique 60 Les maladies osseuses m taboliques regroupent plusieurs affections la plus fr quente tant l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle Nous verrons qu une insuffisance r nale peut galement conduire un hyperparathyro disme Ensuite d autres affections osseuses telles que des hypervitaminoses le rachitisme ou l ost omalacie l ost oporose l ost ite vert brale d formante l ost opathie hypertrophique et l ost op tros
223. tation carenc e ou plus rarement une maladie digestive avec d faut d absorption du calcium par la muqueuse intestinale 23 Une hypovitaminose D3 exposition insuffisante aux UV B par exemple Une hyperphosphat mie r gime d s quilibr insuffisance r nale Une hypocalc mie peut entrainer des maladies m taboliques osseuses comme Vhyperparathyroidisme secondaire d origine nutritionnelle le rachitisme l ost omalacie et serait un facteur de risque pour l ost oporose Cela dit la mesure de la calc mie pour le diagnostic de ces affections n est que peu sensible la calc mie tant parfois basse parfois dans les valeurs usuelles L hypercalc mie bien moins fr quente est pr sente lorsque le calcium plasmatique est au del de 20mg dl Elle est g n ralement corr l e une hypervitaminose D3 plus rarement un exc s de calcium dans l alimention 23 Enfin plusieurs facteurs qui peuvent faire varier la calc mie plasmatique sont a prendre ne compte Tout d abord dans le plasma le calcium existe sous forme ionis e qui est la forme active et sous forme li e aux prot ines et plus particuli rement l albumine Ainsi le calcium plasmatique mesur refl te imparfaitement la fraction libre active car d s lors qu il existe une baisse de l albumin mie on pourra noter une fausse hypocalc mie alors que le calcium libre est en r alit un taux physiologique La mesure du calcium ionis serait
224. tes 65 73 107 118 70 v La voie orale n est utilis e de mani re sure qu avec un sondage oro gastrique r alis en tenant l animal la verticale gueule ouverte Apr s avoir rep r la glotte la sonde est avanc e jusque dans l estomac mi distance entre la m choire et le cloaque pour les sauriens et les ch loniens et caudalement au c ur chez les ophidiens Le sondage est surtout utilis chez les petites esp ces vy Lavoie sous cutan e est peu pratique car le tissu sous cutan est peu vascularis et tr s vite adh rent au plan musculaire Elle est de plus souvent irritante vy La voie intramusculaire est la plus utilis e Chez les ophidiens l injection est r alis e dans les muscles para vert braux de la premi re moiti du corps partie la plus charnue Chez les sauriens et les ch loniens elle est faite dans les masses charnues des membres thoraciques ou pelviens v La voie intraveineuse est r serv e au traitement d urgence Elle peut tre r alis e au niveau de la veine coccygienne dorsale chez les tortues ventrale chez les autres esp ces Photo 14 Chez les serpents la veine palatine et la veine jugulaire sont galement accessibles tout comme le c ur Pour une tortue immobile la jugulaire est le lieu le plus pratique le sinus cervical n tant pas recommand car le risque de toucher le r seau lymphatique est important Enfin chez les sauriens la jugulaire ou la c phaliqu
225. tica Animal Practice 2005 8 3 437 461 BROGARD J Les maladies des reptiles 2e d Maisons Alfort Le Point V t rinaire 1992 336 p CANNON M J Husbandry and veterinary aspects of the bearded dragon Pogona spp in Australia In Seminars in Avian and Exotic Pet Medicine 2003 12 4 205 214 199 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 CARPENTER J Exotic Animal Formulary 3e d Saint Louis Elsevier Saunders 2005 592 p CHAMBERS J K SUZUKI T UNE Y Tophaceous pseudogout of the femorotibial joint in a painted turtle Chrysemys picta In Journal of Veterinary Medical Science 2009 71 5 693 695 CHINNADURAI S K DEVOE R S Selected infectious diseases of reptiles In Veterinary clinics of North America Exotic Animal Practice 2009 12 3 583 596 CHIODINI R J NIELSEN S W Vertebral osteophytes in iguanid lizard In Veterinary pathology 1983 20 372 375 CLABAUGH K HAAG K M et al Undifferentiated sarcoma resolved by forelimb amputation and prosthesis in a radiated tortoise Geochelone radiata In Journal of Zoo and Wildlife Medicine 2005 36 1 117 120 CLAIRAMBAULT P Reptiles actuels In Encyclop die Universalis France SA Corpus 15 1985 933 936 COKE R Spinal Osteomyelitis in a Panther Chameleon In Exotic DMV 1999 1 5 34 35 COUTURE F HAZELTINE M La goutte diagnostic et traitement In Le Rhumatologue 2000 1 1 4
226. tilante de la mandibule chez une tortue Trionyx sp 176 Photo 27 Serpent roi Lampropeltis getula deux t tes au Zoo de San Diego 189 17 Radiographies Radiographies 1 et 2 Visualisation des ost odermes sur des clich s de face et de profil d un Crocodile sssini dt a Tan ne iria 54 Radiographie 3 Fracture de la carapace chez une tortue de Floride Trachemys scripta Elegans Lente nu et i decete teins ashamed Ueadsa yi Re SP nl nine 77 Radiographie 4 Clich d un iguane vert mettant en vidence une diminution g n ralis e de la densit osseuse associ e un largissement des os longs notamment les f murs avec des corticales irr guli res et une r action p riost e marqu e esesesesesseeesseesseesseessee 96 Radiographie 5 Fracture diaphysaire spiro de du membre pelvien gauche chez un dragon d eau Physignathus COCTACINUS a Lee nid gd Ga esata 155 Radiographie 6 Clich post op ratoire r duction et stabilisation de la fracture gr ce un enclouage centrom dullaire renforc de deux cerclages ee eeeeeseceeeeeseeeeneeeeseenseeeees 155 Radiographie 7 Abc s de la m choire sup rieure avec s questres osseux chez un boa CONS TICLOL a SE ns dare Seca E een ae nl sde he A mat evinces 177 18 INTRODUCTION Depuis plus d une dizaine d ann es les reptiles l instar des autres nouveaux animaux de compagnie sont de plus en plus r pandus dans les foyers Les v t rinaires pr
227. tion ou une fixation externe Une application peut rester en place sur la carapace pendant des mois voire des ann es Les effets sur le long terme sur les tortues en croissance ne sont pas encore connus 29 La contre indication majeure de cette technique est la pr sence d une plaie contamin e ou infect e car la r sine aggrave la l sion en scellant l infection a l int rieur de l animal pouvant entrainer ost omy lite et septic mie Dans ce cas un syst me moins herm tique compos par exemple d un fixateur est pr f r 29 VY R sine poxy La r sine la plus utilis e est la r sine poxy qui se trouve dans les magasins de bricolage pour r paration des appareils en polystyr ne r sin tels que la planche voile etc Citons parmi les plus connues la colle Araldite r sine polym risation rapide ou encore Syntofer une r sine de carrosserie 10 107 126 Une pi ce de fibre de verre est en premier appliqu e sur le site de fracture apr s abrasion de la carapace la fibre de verre et nettoyage l ther ou l ac tone pour une bonne adh rence de la r sine La fibre de verre est ensuite enduite de r sine qui aura au pr alable t mise en contact avec son catalyseur La polym risation commence au bout de quelques minutes mais ne se finit qu au bout de quelques heures Les extr mit s du patch de fibre de verre d passant de la r sine peuvent alors tre ponc es Si la perte d
228. uW microwatts Licences Creative Commons CC BY Licence Creative Commons Paternit CC BY ND Licence Creative Commons Paternit Pas de Modification CC BY NC Licence Creative Commons Paternit Pas d Utilisation Commerciale CC BY NC ND Licence Creative Commons Paternit Pas d Utilisation Commerciale Pas de Modification CC BY SA Licence Creative Commons Paternit Partage l Identique CC BY NC SA Licence Creative Commons Paternit Pas d Utilisation Commerciale Partage l Identique 14 TABLE DES ILLUSTRATIONS Figures Figure 1 Squelette de Fylonomus elles tin ns ne care aides 23 Figure 2 Comparaison des cranes d anapside de synapside et de diapsides eeee 24 Figure 3 R gulation du m tabolisme phosphocalcique cecceesceesseceseceseeceeeeeeseeesaeeneeeees 34 Figure 4 Sch mas simplifi s de crane de l zard et de serpent aglyphe 36 Figure 5 Sch ma de cr ne d squamate san diedasidad Haniel 37 Figure 6 Machoires d un alligator d Am rique Alligator mississippiensis d un crocodile du Nil Crocodylus niloticus et d un gavial du Gange Gavialis gangeticus ccc0008 38 Figure 7 Squelette de la t te d une couleuvre collier Natrix natrix 39 Figure 8 Les 3 types d implantation de dents pr sents chez les reptiles 40 Figure
229. ue a une alimentation trop riche en prot ines et particuli rement en purines Les animaux concern s sont 10 22 57 109 Les herbivores avec une alimentation contenant des prot ines animales Ex Les iguanes verts nourris entre autre avec une alimentation pour chat Les piscivores mangeant beaucoup poissons riches en purines comme les sardines ou les anchois Les carnivores avec un r gime riche en abats Ex foie rognons cervelle Les reptiles en anorexie prolong e d gradation acc l r e des prot ines musculaire 132 Diminution de l excr tion Chez les reptiles l acide urique est excr t par les tubules r naux Une diminution de l excr tion de l acide urique survient donc lors d atteinte de ces tubules c est dire lors de 57 71 76 110 Maladie r nale chronique insuffisance r nale infection lithiases D shydratation Mol cules n phrotoxiques Ex aminoglycosides sulfamides furos mide Hypervitaminose D Hypovitaminose A L hypoth se propos e aujourd hui est une m taplasie des tubules due a une carence en cette vitamine c Signes cliniques Il y a trois stades de la maladie d crits chez les humains on suppose qu ils sont similaires chez les reptiles 19 71 Le premier est une hyperuric mie asymptomatique Le patient peut rester cette tape toute sa vie Le second correspond aux crises aigu s d arthrite Les sympt mes peuvent a
230. ue lors de l autotomie est ensuite r g n r e de mani re totale ou partielle Ces l zards poss dent des plans de fractures au centre de leurs vert bres caudales capables de se scinder si besoin grace 4 une contraction musculaire adapt e Au niveau de ces plans de fracture la queue peut donc tre d sarticul e non seulement par un pr dateur mais galement par un v t rinaire souhaitant pratiquer une amputation Bien videment cette m thode n cessite une anesth sie soit locale avec un bloc locor gional en forme d anneau autour de la queue soit g n rale L anesth sie locale a l avantage de fournir en m me temps une valence analg sique Plus la l sion est proximale moins il y a de chance que la queue ne s autotomise mais il n existe pas de r gle voquant jusqu quelle hauteur de la queue s tendent les plans de fracture 70 93 171 Lors de l sions de la queue n cessitant une amputation celle ci doit tre faite proximalement la l sion et surtout au niveau de tissus sains En essayant de conserver le maximum de longueur en rompant la queue juste au niveau de la l sion les risques d infection de la plaie sont major s et la cicatrisation peut chouer Dans ces cas o la queue est amput e par autotomie chirurgicale et apr s avoir enlev les faisceaux musculaires d passant de la plaie un agent anesth sique local peut tre appliqu sur les tissus expos s La plaie est laiss e P
231. ues chez les reptiles eeeeeeeeeeeseeeeeeeees 75 Tableau 6 Principaux sympt mes de l hyperparathyro disme secondaire d origine putro esnean aa a En Ness 93 Tableau 7 Bilan r capitulatif des apports recommand s en UV B chez les reptiles 104 Tableau 8 Besoins en calcium phosphore et vitamine D3 chez les reptiles 105 Tableau 9 Classement non exhaustif des reptiles en fonction de leur r gime alimentaire 106 Tableau 10 Quantit s de calcium et phosphore pr sentes dans les proies invert br es commercialis es ain eein ld a e R E edi rae E AE Nu et 107 Tableau 11 Liste de quelques aliments fr quemment donn s aux reptiles herbivores avec leurs quantit s de calcium phosphore et leur rapport phosphocalcique s cee8 108 Tableau 12 Suppl ments calciques commercialis s 110 Tableau 13 Bilan sur l alt ration du tissu osseux en fonction des diff rentes maladies OSSCUSES M ADOMQUES SES Len E ns a Set 130 Tableau 14 M thodes de fixation recommand es en fonction de la localisation sur une fracture d os sail de T DHI L SSSR ANR AR A NRA RTE 146 Tableau 15 Posologies des principaux antibiotiques adapt s lors de traitement syst mique d une ost omy lite chez les reptiles sis imitant 181 Tableau 16 Posologies du k toconazole et de l itraconazole lors de traitement syst mique de miycose chez les reptile Senenin ngei a iai aaa aE K EE Ea a EA r ETEN 182 Tableau 17 Liste non ex
232. ule Ost omy lite N oplasie osseuse Anomalie cong nitale Hernie ou luxation vert brale HPSN hypervit A traumatisme Raideur par sie ou Fracture vert brale paralysie Ost opathie vert brale prolif rative ou d formante Trouble neurologique MBD HPSN hypervit D rachitisme et ost omalacie Ost opathies vert brales prolif rative ou d formante D formation de la Fracture Squelette colonne et des c tes N oplasie osseuse axial Organom galie interne Anomalie cong nitale Autotomie N crose mauvaise mue infection Ost omy lite Queue Fracture Luxation Anomalie cong nitale MBD metabolic bone diseases maladies m taboliques osseuses HPSN Hyperparathyroidisme secondaire d origine nutritionnelle gt HPSR Hyperparathyro disme secondaire une insuffisance r nale Les fractures peuvent tre d origine pathologique une maladie m tabolique osseuse ayant fragilis les os ou simplement traumatiques Ceci est valable pour les Annexes 2 4 215 Squelette appendiculaire Boiterie et ou difficult a se d placer MBD HPSN ost op trose ost opathie hypertrophique ost oporose rachitisme et ost omalacie hypervit A et D Tum faction ou d formation d un membre ou d une articulation cf ci dessous L sions musculaire ou neurologique Tum faction et ou d formation d un membre MBD surtout HPSN D f
233. upent les reptiles actuels sauf les ch loniens selon la litt rature Les Synapsides qui poss dent une seule fosse temporale repr sent s par les mammif res actuels et les reptiles mammaliens aujourd hui teints Figure 2 Comparaison des cr nes d anapsides A de synapsides B et de diapsides C Pretto m Peter Bockman GFDL Le cas des ch loniens est particulier n ayant pas de fosses temporales au niveau du crane ils ont pendant longtemps t class s parmi les anapsides N anmoins de r centes donn es mol culaires avancent l hypoth se que les ch loniens auraient eu des fosses temporales mais dont les ouvertures se seraient depuis ferm es Bien que ce sujet reste tr s controvers les ch loniens seraient maintenant consid r s comme des diapsides en tant que groupe fr re des diapsides actuels De ce fait la sous classe des diapsides regrouperait aujourd hui tous les reptiles actuels C est cette hypoth se que nous garderons par la suite 122 127 24 2 Sous classe des diapsides La sous classe des diapsides regroupe les L pidosauriens Lepidosauria les Archosauriens Archosauria et galement les Ch loniens Chelonia dont la place dans cette classification n est pas encore toujours nette a Le Super Ordre des Chelonia Le principal groupe est l ordre des Testudines Il regroupe les tortues terrestres palustres et marines Ces reptiles sont caract ris s par le port d
234. ur semble correcte 4 60 Mais dans la nature certaines esp ces s exposent plus que d autres aux UV B Des tudes arrivent au m me r sultat en captivit Si Iguana iguana appr cie une exposition de forte intensit 75 150 uW cm2 sur une p riode relativement restreinte de 6 heures mais une exposition moins forte plus longtemps lui conviendra aussi Furcifer pardalis semble pr f rer une exposition plus faible 30 x W cm 12 heures par jour Une intensit plus lev e pourrait m me lui tre nocive 26 36 68 Y Esp ces diurnes des zones temp r es L zards terrestres ch loniens Ces animaux alternent les expositions aux soleils et les moments l ombre dans des latitudes de r gions foresti res au climat temp r Une source artificielle d UV B 5 6 heures par jours est suffisant 4 60 Y Esp ces nocturnes ou cr pusculaire L zards exemple gecko l opard Pour ces esp ces les informations restent tr s controvers es si certains auteurs ne voient pas l utilit de leur fournir des UV B d autres recommandent une source avec 2 d UV B 6 heures par jour justifiant que dans la nature ces animaux re oivent tout de m me une petite quantit d UV B qu ils sauront exploiter en totalit Pour ces esp ces une vigilance importante doit tre faite concernant le surdosage en vitamine D3 d autant plus si le r gime en est suppl ment 4 21 Y Concernant les ophidiens
235. ux UV B en fonction de son r gime alimentaire Des tudes portant sur Furcifer pardalis ont ainsi mis en vidence que les animaux avec un r gime alimentaire comprenant peu de vitamine D3 passaient plus de temps expos s la lumi re naturelle que ceux avec plus de vitamine D3 dans leur r gime 26 2 Quels type d UV B combien de temps pour qui Voici les recommandations g n rales en fonction du milieu de vie de l animal Les opinions divergent quant l int r t des UV B pour les ch loniens Dans le doute autant leur procurer un niveau mod r de ces rayons en attendant de nouvelles tudes Y Esp ces d sertiques diurnes Pogona vitticeps Uromastyx sp tortues m diterran ennes Dans la nature ces esp ces peuvent passer de nombreuses heures en pleine journ e se pr lasser au soleil Une quantit importante d UV B par jour est n cessaire afin de remplir leurs besoins en vitamine D3 leurs peaux n tant que tr s peu sensible aux ultraviolets Pour ces esp ces une source de lumi re avec 10 UV B 12 heures par jour est recommand e 4 60 102 Y Esp ces tropicales diurnes L zards arboricoles Ex Iguana iguana Tortues semi aquatiques Ces esp ces se contentent d une exposition en matin e et en fin de journ e mais restent plut t cach es sous des feuilles pendant les heures les plus chaudes De mani re g n rale une source de lumi re 5 d UVB 12 heures par jo
236. v res Elles sont observ es sur les os longs la ceinture pelvienne et les vert bres chez les sauriens et sur la carapace souvent le plastron et parfois sur les os longs chez les ch loniens En th orie on peut observer une trame osseuse clairsem e l os montrant un aspect poreux mit avec par endroit des r gions plus radio opaques La m taphyse des os est affect e mais pas les articulations la diff rence du rachitisme La diminution de l os cortical et trab culaire entraine un amincissement des corticales et une augmentation proportionnelle de volume du canal m dullaire Des d formations et des fractures peuvent enfin tre pr sentes 33 74 e Pronostic Le pronostic est variable en fonction du moment o apparaissent les signes cliniques Si ces derniers ne sont l que depuis quelques semaines le pronostic tend tre favorable En revanche s ils sont pr sents depuis plusieurs mois le pronostic devient r serv d autant plus qu il existe un risque d hyperparathyro disme secondaire associ f Traitement Le traitement consiste en un support nutritionnel l aide d une alimentation assist e riche et quilibr e en une correction du rapport phosphocalcique une suppl mentation en vitamine D3 si besoin et en l am lioration des conditions de maintenance exposition aux UV B temp rature stress parasitisme etc Chez les humains un des traitements sp cifiques est l utilisation de calc
237. vant de la ceinture scapulaire et sans rapport avec le sternum Des vraies c tes unies au sternum Des fausses c tes libres ou unies les unes aux autres Des c tes caudales toujours libres et peu diff renci es Ch loniens La pr sence d une carapace entraine des modifications importantes de ces l ments Les c tes cervicales sont rares ou vestigiales Les c tes dorsales sont bien d velopp es elles sont au nombre de 10 fusionn es avec les plaques osseuses de la carapace l exception des premi res et derni res paires qui sont libres Les c tes sacr es sont en g n ral tr s d velopp es et entre en contact avec lilium par leur extr mit distale Enfin les c tes caudales sont en g n ral soud es aux corps vert braux 45 Ophidiens Les c tes sont port es par toutes les vert bres depuis l axis jusqu au cloaque Tr s d velopp es robustes et compl tement ossifi es elles forment une armure efficace En r gion post cloacale elles deviennent fusionn es Photo 4 74 Photo 4 Squelette de serpent Dbking CC BY 48 Sauriens Des segments cartilagineux des c tes post rieurs au sternum peuvent fusionner et perdre leurs connections avec les c tes elles m mes formant ainsi des c tes abdominales Ces c tes parasternales sont fr quentes chez les l zards apodes souterrains ou encore chez les esp ces arboricoles au corps plat et compress lat ralement toujours pr sentes chez
238. veau des intestins elle diminue la synth se du calcitriol et donc l absorption du calcium Au niveau des reins elle diminue la r absorption du calcium et du phosphore d Bilan de la r gulation phosphocalcique La Figure 3 reprend les diff rents m canismes de la r gulation phosphocalcique UV A PEAU Provitamine D3 _ Pr vitamine D3 UV B gt CHALEUR Chol calcif rol ing r CO n CHOLECALCIFEROL os D p t de calcium eae de calcium ionis FOIE Hydroxylation du chol chalcif rol en calcidiol REINS GLANDE PARATHYRO DE PARATHORMONE Hydroxylation du calcidiol en CALCITRIOL REINS g t R absorption du calcium GLANDE THYRO DE ae f Excr tion du phosphore CALCITONINE Figure 3 R gulation du m tabolisme phosphocalcique d apr s 60 34 IT Anatomie des reptiles Le squelette des reptiles est semblable celui des autres vert br s malgr quelques particularit s Il existe galement des variations anatomiques entre les diff rents reptiles Nous allons d tailler les squelettes des principaux groupes ch loniens sauriens ophidiens et crocodiliens A Squelette c phalique I Le cr ne Le squelette c phalique des reptiles pr sente des aspects tr s vari s selon les esp ces pouvant aussi bien apparaitre a r avec des espaces vides circonscrits par des l ments osseux en baguettes sauriens ophidiens que m
239. x Cet examen r v le ici la pr sence de zones ost olytiques caract ris es par la pr sence de nombreux et gros ost oclastes et de r gions ost oblastiques formant un nouvel os modifi et scl reux avec augmentation locale de la vascularisation et de la fibrose L paississement g n ralis e des trab cules osseux au d pend des espaces intertrab culaires et la structure osseuse finale en mosa que compl te le tableau de cette maladie Une analyse sanguine met quant a elle en vidence une augmentation non syst matique des phosphatases alcalines avec une phosphat mie et une calc mie dans les valeurs usuelles Non utilis s en pratique cause de son co t et de l quipement n cessaire le scanner est pourtant le moyen d imagerie m dicale permettant le plus de pr cisions sur l valuation de la densit et des l sions osseuses 92 e Diagnostic diff rentiel Le diagnostic diff rentiel se fait avec une enc phalopathie test neurologique pour les distinguer pr sence d ataxie et de tremblements dans les troubles neurologiques l hyperparathyro disme secondaire d origine nutritionnelle un traumatisme une ost omy lite un processus n oplasique la goutte et la pseudo goutte 72 f Pronostic et traitement Le pronostic de cette maladie est sombre du fait des l sions qui s aggravent et de l affaiblissement de l tat g n ral Le traitement est tout de m me tenter car il p
240. xamen histologique Ce dernier souvent de d partager une infection d un processus n oplasique Une h moculture peut galement tre r alis e Moins sensible elle semble tout de m me donner de bons r sultats en corr lation avec ceux de la bact riologie r alis e sur pr l vement osseux Elle pr sente l avantage non n gligeable de pouvoir conclure une septic mie si le r sultat est positif ce qui permet d adapter l antibioth rapie et de pr ciser le pronostic 33 54 85 e Agents pathog nes Les pathog nes les plus fr quemment rencontr s sont les bact ries Gram n gatif telles que Salmonella spp Aeromonas spp Pseudomonas spp Escherichia spp Morganella spp Klebsiella spp et des organismes ana robies comme Bacteroides spp Quelques Gram positif sont occasionnellement pr sents Notons Streptococcus spp Staphylococcus spp Corynebacterium spp et des organismes ana robies tels que Clostridium spp Parmi les autres bact ries isol es on compte Mycobacterium spp le plus souvent Mycobacterium chelonae chez les tortues aquatiques Mycoplasma spp et Nocardia spp 14 40 53 128 Salmonella spp est un agent zoonotique entrainant g n ralement chez l homme un syndrome f brile et des troubles digestifs mais pouvant parfois tre responsable d ost omy lites Moins grave les bacteries Mycobacterium spp poss dent galement un potentiel zoonotique et peuvent tre impliqu s dans de

Le squelette et sa pathologie chez les reptiles

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