Lire l`article - Josiane Aubert
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1. Protection de l enfant face la maltraitance et aux abus sexuels Deux succ s socialistes Josiane Aubert Conseill re nationale Une tude publi e en d cembre 2008 par la revue m dicale The Lancet souligne que pr s d un enfant sur dix est victime chaque ann e de mauvais traitements dans les pays revenus lev s Europe de l Ouest Am rique du Nord Australie Nouvelle Z lande et Japon Selon l OMS la maltraitance infantile si elle est dans tous les cas compos e d une souffrance psychologique s entend de toutes les formes de mauvais traitements physiques et ou affectifs de s vices sexuels de carences de soin ou encore d exploitation commerciale Les cons quences de la maltraitance infantile sont graves et durables sur la sant de l enfant son d veloppement physique et psychologique voire m me pour sa survie Le silence qui pr vaut encore largement alourdi encore la souffrance des enfants victimes de maltraitances qui portent cette souffrance souvent jusque dans leur vie d adulte sans r ussir se construire L initiative populaire Pour l imprescriptibilit des actes de pornographie enfantine accept e par le peuple suisse en novembre 2008 a r v l l importance de reconna tre rapidement les cas de maltraitance ou d abus sexuels afin de rompre pr cocement le cercle vicieux en pr servant et en apportant l aide n cessaire l enfant concern Durant la campagne li e cette initiative j ai t t2. a l gislation f d rale de mani re g n raliser les dispositions vaudoises dans l ensemble des cantons suisses Comme enseignante j ai t confront e des cas suspects et il n tait pas facile de savoir comment agir La loi vaudoise a donn un mode d emploi Les enfants sont en effet en contact avec de nombreux adultes enseignants moniteurs sportifs professionnels de la sant eccl siastiques ducateurs travailleurs sociaux logop distes m diateurs etc Face un enfant en situation de pr somption de maltraitance ou d abus sexuels le signalement aupr s du service de protection de l enfance doit s imposer Les Chambres f d rales ont adopt ma motion en novembre 2010 puis en mars 2011 mais avec une exception concernant les situations o le secret m dical pr vaut M me si les m decins sont aux premi res loges pour d tecter et signaler les cas de maltraitance de mineurs je peux comprendre l importance du secret m dical qui serait mis en p ril par l obligation de signalement cette question devra tre d battue lorsque le Conseil f d ral pr sentera la modification de loi au Parlement Par contre je n accepterai pas une telle exception pour les milieux eccl siastiques La loi vaudoise impose quant elle explicitement l obligation de signalement galement aux autorit s eccl siastiques et aux professionnels de la sant ce qui ne s av re pas probl matique ce jour Reste maintenant au D parteme
3. nt f d ral de justice et police DFJP d introduire cette obligation de signalement dans la l gislation concern e La pratique unifi e qui en r sultera permettra de lutter efficacement contre la maltraitance et les abus sexuels dont sont encore et toujours victimes trop d enfants dans notre pays Article paru dans Points forts mensuel du PSV avril 2011
4. r s frapp e par les t moignages de victimes qui parlaient enfin apr s des d cennies de silence En favorisant la pr vention on diminuera l avenir le nombre de personnes dans ce genre de situation La maltraitance des enfants est un probl me complexe de sant publique qui se situe l intersection de diff rents champs m dical social mais aussi juridique psychologique etc Le domaine politique a galement un r le important jouer en posant le cadre l gislatif et en apportant des soutiens aux diff rents milieux concern s que ce soit pour la pr vention de maltraitances des enfants ou pour les soins apporter aux mineurs victimes de maltraitance Au niveau politique en Suisse des socialistes s engagent pour la pr vention de la maltraitance des mineurs en instaurant notamment une mesure de pr vention qui fait ses preuves la d tection pr coce par le signalement obligatoire Dans le canton de Vaud notre camarade Conseill re d Etat Anne Catherine Lyon a veill renforcer l efficacit de la Loi sur la protection des mineurs LProMin en introduisant l obligation faite toute personne en charge d une fonction aupr s de mineurs de signaler l autorit comp tente toute situation av r e ou pr sum e de maltraitance de mineurs Art 26 En cas de manquement ce devoir des sanctions sont pr vues Art 62 Dans le cadre de mon mandat au Conseil national j ai d pos une motion qui vise modifier l
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