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1. Source Le charg de la fonction s curit dans l industrie chimique Bulletin N 14 UIC 1986 MAOv9 15 09 2000 12 6 L inspection du travail L inspection du travail est compos e d agents de contr le ayant pour mission de faire appliquer la l gislation du travail dans les entreprises priv es et ce quels que soient leur effectif salari et leur activit Dans ce cadre elle exerce une fonction de contr le Ces agents disposent ce titre d un droit de visite dans les entreprises et un droit d acc s diff rents documents leur permettant d exercer leur mission de contr le A titre d exemple bulletins de paye horaires de travail registre unique du personnel contrats de travail etc Ces contr les s exercent sans d lai et sans obligation de pr venance vis vis du chef d entreprise D autres missions sont d volues l Inspection du travail information et conseil sur la l gislation du travail intervention dans les conflits collectifs du travail etc En mati re de pr vention des risques professionnels l Inspection du travail est amen e effectuer des enqu tes suite aux accidents du travail ou d clarations de maladies professionnelles participer des r unions du CHSCT effectuer des visites afin de contr ler la conformit des quipements de travail les conditions d hygi ne et de s curit l gard des salari s Au cours de ces enqu tes l Inspection du trav2. MAOv9 15 09 2000 13 L industrie du b timent et des travaux publics est caract ris e par son importante part de main d uvre le nombre d entreprises faible effectif la diversit des techniques employ es la courte dur e de r alisation des ouvrages et la co activit des intervenants Les dispositions sp cifiques en mati re de pr vention des risques professionnels visent int grer l hygi ne et la s curit dans la r alisation et la maintenance des ouvrages ceci d s leur phase de conception L industrie du BTP dispose d un organisme de branche l Organisme Professionnel de Pr vention du B timent et des Travaux Publics L OPPBTP est partenaire des entreprises dans sa mission de conseil en pr vention Cet organisme est membre de droit dans les Comit s Hygi ne S curit et Conditions de Travail a voix consultative Parall lement l action de terrain des outils d valuation des risques ont t labor s la D marche diagnostic de s curit analysant les risques potentiels et concr tis s la M thode d analyse et d valuation des conditions de travail Ces tudes permettent partir d un constat partag de mettre en uvre une politique de pr vention adapt e l entreprise 9 L action r gionale de l ANACT Act M diterran e L Agence Nationale pour l Am lioration des Conditions de Travail et ses actions r gionales g r es paritairement ont t
3. accidents du travail et de maladies professionnelles Les ing nieurs conseils et les contr leurs de s curit dispose du droit d entr e et de visite dans toutes les entreprises d pendant de leur circonscription d un droit de communication de tous les documents relatifs l hygi ne et la s curit registre des contr les techniques registre des mises en demeure de l inspecteur du travail registre du CHSCT etc du droit d investigation en proc dant toutes mesures contr les analyses relatives aux produits et ambiances de travail en se faisant aider par leur laboratoire inter r gional de chimie et de mesure physique un droit d enqu te lorsqu ils le jugent utile Les agents du service de pr vention n ont pas pour r le de sanctionner les manquements aux dispositions r glementaires En cas de manquements constat s au cours d une visite ils peuvent demander l intervention de l inspecteur du travail Leurs moyens d action sont essentiellement incitatifs et se concr tisent par des conseils techniques tude d un poste de travail d une machine am nagement d un atelier etc des actions de sensibilisation d information journ es d tudes campagnes en direction des employeurs et des salari s des stages de formation et des incitations financi res minoration du taux de cotisation avances ou subventions 8 L Organisme professionnel de pr vention du BTP OPPBTP
4. marque etc Mais pour observer une am lioration de l efficacit globale de l entreprise il est n cessaire que les mesures de pr vention mises en uvre entrent dans le cadre d un programme d actions coh rent qui soit l objet d une approche concert e avec l ensemble des acteurs concern s Le co t des accidents et maladies professionnelles Au del des enjeux humains de la pr vention des risques professionnels il n est plus d montrer que les accidents du travail et les maladies professionnelles correspondent des enjeux financiers importants Les co ts directs sont g n ralement bien connus car ils correspondent aux cotisations pay es par l entreprise la S curit sociale au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles Au contraire les co ts indirects sont moins bien per us si bien que Heinrich du Bureau international du travail a propos une th orie de l iceberg pour illustrer cet aspect des accidents du travail Selon lui en moyenne les co ts indirects repr sentent le quadruple des co ts directs MAOv9 15 09 2000 2 Quels sont ces co ts indirects Frais m dicaux de premiers soins de transport salaire du premier jour de l accident la charge de l entreprise indemnit s compl mentaires du salaire vers es par l entreprise dommages mat riels et frais de remise en ordre temps perdus par les autres salari s augmentation des frais de gestion du person
5. cr es pour aider les entreprises conduire leur transformation en s appuyant sur la concertation et la n gociation sociale Am liorer les conditions de travail c est agir sur le contenu du travail des salari s les machines ou les syst mes techniques qu ils utilisent l organisation du travail le temps de travail les comp tences et les qualifications la conduite des projets le dialogue social la sant des salari s et la s curit dans l entreprise et toutes les autres composantes d une situation de travail Pour ce faire l action du r seau ANACT se d compose en trois axes Ja construction d outils et de m thodes l information la communication et le transfert de ces m thodes aux entreprises et aux consultants qui interviennent dans les entreprises l intervention dans l entreprise la demande du responsable sur les th mes qui le pr occupent Le diagnostic court propos aux entreprises est une intervention gratuite qui tient compte de la demande de la direction et au cours duquel les agents du r seau ANACT rencontrent la hi rarchie les repr sentants du personnel et les salari s A partir d entretiens et d observations ils analysent le fonctionnement de l entreprise pour mieux conna tre les enjeux du point de vue de l efficacit conomique et des implications humaines et sociales Ces agents ne donnent pas de solutions mais des pistes de r flexion pour clairer les d
6. des automatismes de s curit Indicateurs de moyens D penses consacr es la pr vention D penses d exploitation co t des articles et v tements de protection frais de gestion des services de s curit g n rale et de s curit incendie frais li s aux v rifications aux preuves aux formations la s curit aux r unions de CHSCT frais de fonctionnement des services m dicaux et des infirmeries D penses de correction modification des quipements am nagement des acc s lutte contre le bruit signalisation D penses de cr ation de mat riel ou d quipements li s l hygi ne la s curit ou aux conditions de travail vestiaires et sanitaires quipements m dicaux R alisation de mesures de pr vention Organisation des secours secouristes du travail effectif form r partition par atelier plan d vacuation exercices d entra nement nature nombre taux de participation contr le technique du mat riel de lutte contre l incendie existence suivi Formation et information formation la s curit stages organis s et r alis s au niveau de l entreprise r union dans les ateliers campagnes de s curit r alis es nombre th me dur e Pr occupations et expression du personnel suggestions concernant la s curit nombre d id es d pos es retenues et r alis es expression des salari s nature et fr quence des questions relatives la s curit attitude des
7. permanente nombre d heures travaill es x 10 Incidents et presque accidents D g ts mat riels montant des d penses nombre d incidents mat riels nombre d intervention des services de secours la suite d un d but de sinistre feu pollution Co t des accidents co t direct et indirect R partition des accidents localisation des l sions yeux t te activit de la victime manutention manuelle d placement de plain pied l ment mat riel en cause outils main machine MAOv9 15 09 00 20 Ce guide a t labor avec le concours de chefs d entreprises de repr sentants des salari s d inspecteurs et contr leurs du travail de m decins du travail de consultants d ergonomes d universitaires d ing nieurs de pr vention d ing nieurs de production d ing nieurs de s curit en entreprise de m decins inspecteur du travail Ce document s appuie galement sur plusieurs ouvrages de r f rence Ce titre de la collection PR VENTION SANT S CURIT dit e par la DRTEFP PACA vient compl ter le dernier guide paru Evaluer les risques et programmer les actions de pr vention Mode d emploi 2000 2 version MAOv9 15 09 00 291
8. repr sentant doit consulter et ou associer le m decin du travail aux actions suivantes organisation des premiers secours et formation des secouristes formation dans le domaine de la s curit et de la sant nouvelle technique de production projets d am nagement et de constructions modifications apport es aux quipements nature et composition des produits etc Le m decin du travail conseille chef d entreprise et salari s en ce qui concerne par exemple l am nagement des postes de travail cran les protections contre le bruit l information sur les produits canc rig nes les maladies infectieuses et les vaccinations Dans les entreprises de plus de dix salari s le m decin du travail collecte toutes ces informations sur une fiche d entreprise Dans ce document il fait tat de son appr ciation des risques du nombre de salari s expos s des surveillances m dicales sp ciales des actions de pr vention engag es ou conseill es atmosph re produits sur MAOv9 15 09 2000 facultatives Au cours de ces visites le m decin du travail peut demander des examens compl mentaires n cessaires la d termination de l aptitude m dicale au poste de travail au d pistage des maladies professionnelles ou caract re professionnel au d pistage de toute autre pathologie au suivi de l tat de sant des salari s expos s un risque plomb benz ne radiations ionisantes Les exa
9. Collection PR VENTION SANT S CURIT DRTEFP PACA ORGANISER LA PR VENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS Guide pratique du management de la sant et de la s curit au travail dans les petites et moyennes entreprises Minist re de l emploi Version 9 et de la solidarit 15 09 2000 MAOv9 15 09 2000 Pourquoi un guide pratique du management de la Sant S curit au Travail destination des petites et moyennes entreprises Ce document a t con u pour aider les PME PMI conduire une d marche de progr s en mati re de sant et de s curit au travail S il a t possible de tenir compte de l exp rience des grandes entreprises dans ce domaine avec les adaptations n cessaires il faut garder l esprit les sp cificit s des petites et moyennes entreprises Pour autant les principes g n raux de pr vention du Code du Travail Livre IL Titre IM Chapitre pr liminaire sont applicables toutes les entreprises En effet depuis la loi n 91 1414 du 31 d cembre 1991 portant transposition de la directive cadre europ enne n 89 391 du 12 juin 1989 l article L 230 2 du Code du Travail stipule que Le chef d tablissement prend les mesures n cessaires pour assurer la s curit et prot ger la sant des travailleurs de l tablissement y compris les travailleurs temporaires Ces mesures comprennent des actions de pr vention des risques professionnels d information et de formation ainsi
10. act re professionnel Le Comit contribue la promotion de la pr vention peut susciter toute initiative qu il estime utile dans cette perspective faire appel une personne qui lui para trait qualifi e dans l tablissement ou un expert cette possibilit de recours un expert est une voie de progr s pour l entreprise intervenir si une cause de danger grave et imminent est constat e Le CHSCT re oit du chef d tablissement les informations qui lui sont n cessaires pour l exercice de ses missions ainsi que les moyens n cessaires la pr paration et l organisation des r unions et aux d placements impos s par les enqu tes ou inspections Les repr sentants du personnel au CHSCT b n ficient de la formation n cessaire l exercice de leurs missions Les d l gu s du personnel Dans les tablissements o l effectif est inf rieur 50 salari s les d l gu s du personnel sont investis des missions d volues aux membres du CHSCT Cela concerne donc les entreprises dont l effectif est compris entre 11 et 49 salari s Par le biais des cahiers de revendications les D l gu s du personnel peuvent aborder toutes questions relatives la pr vention Le Comit d entreprise Les pouvoirs et les moyens du Comit d entreprise ont t tendus par la loi du 28 octobre 1982 loi Auroux en particulier il traite des probl mes g n raux concernant les conditions de vie et de travail des s
11. ail et des trajets Le diagnostic initial ou tat des lieux permet de cerner les postes de travail ou les risques qui feront l objet d une valuation prioritaire L valuation des risques de l activit de travail poste atelier sera effectu e selon l organisation de l entreprise et comprendra l identification et le recensement des dangers l analyse des modalit s d exposition des salari s ces dangers Il importe d avoir pr sentes l esprit certaines notions fondamentales dans le cadre d une d marche de pr vention notamment la position qu occupe le risque entre le danger et l accident dans le processus accidentog ne Le danger Le risque et son valuation Accidents du travail Maladie professionnelle Le danger est la propri t ou Le risque est constitu par L accident du travail la capacit intrins que par l exposition d un salari un danger maladie professionnelle laquelle une chose par exemple et par extension l incident mati res mat riel mais aussi L valuation des risques est l tude sont des faits concrets qui m thodes et pratiques de de tous les aspects du travail afin de permettent par leur tude travail est susceptible de d tecter les risques encourus par le d viter qu ils ne se repro causer un dommage personnel travers l identification des duisent l identique c est dangers et l analyse des modalit s le retour d exp rience d exposition des sal
12. ail recueille l avis des repr sentants du personnel d l gu s du personnel membres du CE et du CHSCT Les objectifs poursuivis par ce corps de contr le en mati re d valuation des risques sont la pr vention des risques professionnels la protection de la sant des salari s et l am lioration des conditions de travail Ils disposent de diff rents moyens juridiques en cas de constatation de manquements en mati re d hygi ne et s curit recours des organismes agr s mises en demeure proc s verbaux r f r s etc 7 La Caisse r gionale d assurance maladie du Sud Est La CRAMSE a notamment pour r le d tablir les statistiques d accidents du travail et de maladies professionnelles survenues dans sa circonscription de calculer et notifier aux entreprises leur taux de cotisation accidents du travail et maladies professionnelles et de mener des actions sp cifiques en mati re de pr vention en y associant les repr sentants des employeurs et des salari s dans les Comit s techniques r gionaux CTR constitu s aupr s des Conseils d administration de la CRAMSE Pour mener bien ces actions chaque CRAMSE dispose d un service de pr vention compos notamment d ing nieurs conseils et de contr leurs de s curit charg s du contact direct avec les entreprises Les agents de la CRAMSE peuvent intervenir dans toutes les entreprises relevant du R gime g n ral de la S curit sociale en mati re d
13. alari s Par contre il n est de rigueur qu partir de 50 salari s et ne concerne donc pas les plus petites entreprises Parmi ses pr rogatives en terme de pr vention des risques professionnels on retiendra qu il est obligatoirement inform et consult avant l introduction de nouvelles m thodes d organisation ou de technologies nouvelles avant une transformation importante des postes de travail ou avant la modification des normes de productivit cadences En collaboration avec le CHSCT il tudie l incidence de tels projets Il formule ensuite ses propositions Les d l gu s syndicaux Les d l gu s syndicaux sont d sign s par les organisations syndicales et repr sentent celles ci aupr s du chef d entreprise L volution des dispositions l gislatives ou conventionnelles donne aujourd hui aux d l gu s syndicaux au del de leur action revendicative un r le de participation la vie de l entreprise en imposant leur information et leur consultation simultan ment celle des autres institutions repr sentatives du personnel y compris en mati re de sant de s curit et de conditions de travail MAOv9 15 09 2000 10 Les Groupes d expression directe et collective Les Groupes d expression directe et collective ont t institu s par la loi du 4 ao t 1982 loi Auroux Ils permettent aux salari s d aborder directement et collectivement les questions relatives au contenu l organisation
14. ance des risques n est pas une fin en soi et la transformation de cette connaissance en action c est dire la modification des situations de travail reste parfois un maillon faible du processus de pr vention La r ussite dans le passage l action suppose un choix judicieux des mesures appliquer un suivi suffisamment rigoureux et des valuations pertinentes Une bonne valuation des risques permet ais ment de se fixer des objectifs et de prendre les mesures de pr vention appropri es pour atteindre ces objectifs Il faudra n anmoins veiller viser des cibles et des objectifs r alistes autrement dit agir d abord sur ce qui peut changer rapidement et apporter imm diatement une am lioration la situation de risque De petites am liorations ponctuelles dans les conditions de travail et l limination de facteurs potentiels de risque ne s accompagnent pas toujours de co ts importants ni sur le plan financier ni dans la g ne qu un changement d habitude peut g n rer pour le travailleur L ventail des mesures disponibles est large et extr mement diversifi Le choix devra tre fait en concertation avec les salari s concern s Un choix judicieux des mesures appliquer constitue le premier facteur qui conditionne la r ussite d un plan de pr vention La qualit d une mesure de pr vention peut tre appr ci e l aide de diff rents crit res C est partir de l ensemble de ces crit res qu i
15. ari s ces dangers L valuation des risques repose sur la compr hension de l activit du salari ventuellement compl t e par des mesures physiques des nuisances Elle prend en compte a les conditions techniques mat riel technologie flux mati res et produits locaux et installations environnement b les aspects organisationnels management gestion financi re organisation du travail politique et service de pr vention gestion des entreprises intervenantes effectifs dur e du travail c les caract ristiques du personnel qualification statuts comp tences aptitude m dicale formation information et instruction concertation relations sociales L association directe du ou des salari s concern s sera dans la plupart des cas n cessaire Elle se combinera une observation des situations concr tes de travail De la m me mani re l analyse des modalit s d exposition appelle la participation de chacun op rateurs ma trise encadrement repr sentants du personnel L analyse de l activit de travail est indispensable pour recueillir les informations n cessaires l valuation du risque encouru Car dans l tude du travail tel qu il est prescrit on ne voit pas appara tre les dysfonctionnements et les situations inhabituelles qui sont pourtant le quotidien de toute activit de travail MAOv9 15 09 2000 6 3 D finition du programme d actions La connaiss
16. cisions qui seront prises par la direction Ces missions d informations et de transferts prennent la forme de rencontres et d changes sur des th mes li s aux conditions de travail pour les responsables d entreprises les consultants et les partenaires sociaux l occasion de ces rencontres le r seau ANACT diffuse des exp riences innovantes conduites en r gion Son exp rience permet galement de conduire des actions plus collectives comme sur l am nagement du temps de travail ou sur l valuation des risques o les actions r gionales du r seau ANACT participent activement la construction d une dynamique r gionale avec un grand nombre d acteurs institutionnels et les partenaires sociaux MAOv9 15 09 2000 14 10 Autres intervenants ext rieurs l entreprise f d rations syndicales d employeurs et de salari s organismes agr s consultants universitaires etc Au sein des organisations syndicales existent et fonctionnent des commissions sp cifiques Ces commissions informent et forment leurs repr sentants dans les entreprises et notamment ceux membres des CHSCT Des organismes techniques qui sont en g n ral des associations ou des groupements priv s de pr vention apportent leur concours aux employeurs pour les aider appliquer les dispositions r glementaires en mati re d hygi ne et de s curit Ils fournissent leurs abonn s de la documentation et des conseils techniques assu
17. de l expertise et un appui technique aux diff rents services coordonner la s curit dans l entreprise et y effectuer des inspections et des audits de s curit agir sur la politique de s curit les lignes directrices et les proc dures puis contr ler l application et l efficacit des r glementations et des proc dures de s curit procurer ou coordonner les connaissances ou l expertise dans des domaines sp cifiques analyses de risque enqu tes et audits de s curit animer le CHSCT et l aider remplir ses missions notamment en assurant la promotion d enqu tes de s curit dans les services et en proposant des mesures pr ventives analyser les statistiques d accidents et les v nements survenus dans l entreprise s engager dans la formation la s curit et l tablissement de sessions de formation la s curit pour tous les membres du personnel conna tre les lois et r glementations locales nationales et internationales applicables l entreprise interpr ter et appliquer la r glementation en mati re de s curit assurer un niveau satisfaisant d information en mati re de s curit dans l entreprise notamment en informant les services des nouvelles r glementations et de leur volution coordonner les contacts avec des organismes ext rieurs en mati re de s curit ainsi qu avec d autres entreprises et leurs fonctionnels s curit repr senter l entreprise en mati re de s curit
18. et aux conditions d exercice de leur travail ainsi qu la qualit de ses r sultats cercles de qualit cercles de progr s Les questions concernant la pr vention peuvent donc tre d battues au sein de ces groupes 4 Le m decin du travail Le m decin du travail est le conseiller du chef d entreprise et des salari s notamment en ce qui concerne l am lioration des conditions de vie et de travail dans l entreprise l adaptation des postes des techniques et des rythmes de travail la physiologie humaine la protection des salari s contre l ensemble des nuisances professionnelles l hygi ne la pr vention et l ducation sanitaire Il est soumis au secret m dical et au secret de fabrication Ind pendant dans l exercice de ses fonctions il m ne des actions sur le milieu de travail et proc de des examens m dicaux Action sur le milieu de travail Examens m dicaux Le m decin du travail a libre acc s aux lieux de Le m decin du travail exerce un suivi m dical travail il se rend dans les entreprises dont il a la dans le cadre de visites obligatoires et charge soit son initiative soit la demande de l employeur du CHSCT ou des d l gu s du personnel Pour l tude des postes de travail et l valuation des risques il peut effectuer ou faire effectuer des mesures de m trologie bruit lumi re temp rature des pr l vements toxiques etc Le chef d entreprise ou son
19. gagement de l entreprise La politique prend en compte le respect des exigences r glementaires et normatives ainsi que des prescriptions auxquelles l tablissement souscrit Cette politique sera construite en concertation avec les repr sentants des salari s Pour une plus grande efficacit la Direction pourra valablement mettre en place une quipe compos e de salari s venant de diff rents secteurs de l entreprise production maintenance et diff rents niveaux hi rarchiques encadrement ma trise op rateurs Des acteurs externes apportant leurs connaissances peuvent tre associ s autant que possible m decin du travail services ext rieurs ing nieur conseil ergonomes etc A ce stade il est utile de pr voir une structure documentaire accessible tous encyclop die Hygi ne et S curit monographies revues etc Une revue initiale est conduite afin de faire le point sur les exigences r glementaires applicables au site en mati re de sant et s curit Toutes les autres exigences auxquelles l entreprise souscrit sont identifi es Cette revue initiale vise aussi conna tre pr cis ment les dispositions sant s curit d j en place dans l entreprise C est l tat des pratiques dans l entreprise Il est important d appr hender aussi les connaissances les repr sentations ou encore les attitudes l gard des risques pour la s curit et la sant des salari s par exemp
20. in de l entreprise La communication recouvre notamment la circulation des informations en mati re de sant et de s curit au travail affiches documents la possibilit d effectuer des changes internes r unions discussions ou avec les conseils et services ext rieurs l entreprise la concertation et l implication des salari s En particulier la documentation doit tre disponible tenue jour et adapt e au sujet auquel elle est destin e Le suivi de la r alisation est indispensable pour contr ler la mise en application des choix d cid s La notion de suivi varie en fonction de la mesure concern e qui peut tre tr s ponctuelle pour une modification technique ou plus volutive pour une campagne d information Le fait que l action de pr vention s inscrive en marge des activit s quotidiennes doit inciter les responsables mettre en place un suivi rigoureux des actions de pr vention Mettre en place des mesures de pr vention ne suffit pas Il faut encore contr ler qu elles sont r ellement applicables et qu elles atteignent bien le but souhait Une mesure de pr vention introduit g n ralement une modification dans la situation de travail un temps d adaptation est donc n cessaire La mise en place de mesure de pr vention se fera d autant mieux que le personnel concern aura t bien inform des raisons de celle ci et en comprendra l int r t MAOv9 15 09 2000 7 La planification des mes
21. l la politique de l entreprise doit tout mettre en uvre pour affirmer la volont du chef d entreprise de d velopper et de maintenir un tat d esprit de pr vention 2 Les salari s La pr vention se fait d abord au niveau des services op rationnels Chacun dans l entreprise doit conna tre le r le qu il doit remplir dans les actions de pr vention de tous les jours d tection signalement et limination des risques et les consignes qu il doit appliquer en cas d urgence Pour que cette organisation de pr vention puisse fonctionner de fa on efficace il convient d tablir clairement ses r gles de fonctionnement d finition de fonctions responsabilit s d l gations de pouvoirs proc dures d achat et de r ception du mat riel etc Dans beaucoup d entreprises les r gles de pr vention sont incluses dans les r gles d organisation et les principes de gestion m mes de l entreprise c est ainsi que dans certaines entreprises l ordre du jour des r unions d exploitation comprend toujours un point consacr la s curit ces exemples d int gration de la pr vention dans les activit s de l entreprise m ritent d tre g n ralis s 3 Les Institutions repr sentatives du personnel Le Comit d hygi ne de s curit et des conditions de travail CHSCT Le personnel de l entreprise contribue la protection de la sant et de la s curit dans l entreprise par chacune de ses acti
22. l est possible de comparer chacune des mesures propos es Les choix d finitifs sont alors le terme d un compromis Il ne faut pas perdre de vue que le plan de pr vention doit pouvoir se fonder sur la faisabilit pour la hi rarchie la cr dibilit pour les salari s concern s dans leurs situations de travail l efficacit pour l ensemble de l entreprise en harmonie avec les autres objectifs mis en uvre 4 R alisation et suivi du programme d actions Mesures des performances Le choix des mesures de pr vention resterait videmment lettre morte s il n tait accompagn d un processus d cisionnel autorisant sa mise en application La n gociation est ici importante car diff rents int r ts sont en jeu Pour aboutir avec efficacit la r alisation du programme d action la hi rarchie doit animer et g rer la s curit dans l entreprise comme elle le fait pour ses autres responsabilit s Elle doit s appuyer sur la participation active des personnels concern s en veillant encourager l initiative et pr server un espace de libert pour les individus en situation de travail A tous les niveaux de l organisation le personnel est responsabilis et sensibilis aux risques professionnels Pour cela les comp tences sont d finies et les formations correspondantes sont dispens es La communication est un des aspects essentiels pour la bonne marche du programme d actions de pr vention au se
23. le choix d une mesure durable dans le temps Les effets d une mesure de pr vention peuvent dispara tre rapidement avec le temps par exemple le rappel des consignes est une mesure peu stable car ses effets sont souvent fugitifs d La port e de la mesure Ce crit re refl te le souci qu une m me action de pr vention puisse concerner un maximum de postes de travail Aussi doit on s efforcer de d passer le cas particulier qui a donn lieu l analyse par exemple ne pas se contenter de prot ger l l ment de la machine qui s est r v l dangereux mais envisager le probl me plus g n ral de tous les l ments mobiles et accessibles existant dans l atelier qui doivent galement faire l objet d une protection e L action sur les causes profondes L accident est le plus souvent le r sultat d une situation de travail qui se d grade d abord tr s progressivement ensuite plus rapidement pour se terminer soudainement par la blessure Par cons quent la pr vention de facteurs d accidents proches de la blessure supprime certains effets des situations dangereuses la pr vention qui agit tr s en amont tend supprimer l existence m me de telles situations Pour agir ainsi en amont il faut largir le champ d investigation en tenant compte des aspects techniques organisationnels et humains Nous d velopperons ce point dans la deuxi me partie f La possibilit d int grer la s curit l activit Bea
24. le faire remplir une fiche d expression chacun des salari s Enfin il faut desser un tat comparatif du niveau d accidentabilit qui repr sente l information non n cessairement la plus accessible mais la moins sujette controverse Les sources d information suivantes pourront tre analys es les accidents du travail et les maladies professionnelles les incidents et les dysfonctionnements la fiche d entreprise du m decin du travail les constats de non respect de la r glementation les audits de s curit les analyses de l activit de travail les rapports d organismes agr s les consignes bilans et rapports divers MAOv9 15 09 2000 5 2 valuation des risques L obligation d valuation des risques et de programmation des actions de pr vention a vu sa n cessit renforc e par certaines volutions l apparition de nouvelles technologies apparition de nouveaux produits apparition de nouvelles organisations du travail ou des entreprises flux tendu l augmentation de la gravit des accidents du travail et du nombre des maladies professionnelles troubles musculo squelettiques etc le d veloppement de l accidentabilit li e au statut CDD int rim l exp rience la qualification l organisation du travail augmentation des rythmes de travail de la pression psychologique du stress du travail sous contrainte de temps la dur e excessive du trav
25. mens m dicaux permettent de rechercher un retentissement des conditions de travail sur la sant tant au plan individuel que collectif de sensibiliser le salari aux risques professionnels et aux moyens de pr vention 11 Pour remplir l ensemble de ses missions le m decin du travail dans le cadre de l organisation mise en place dans l entreprise peut tre assist par diff rents pr venteurs techniciens en m trologie animateurs secourisme SST animateurs gestes et postures ergonomes infirmiers obligatoires dans les entreprises de plus de 200 salari s en milieu industriel ou de plus de 500 salari s en milieu commercial Il peut faire appel des experts ext rieurs Instituts de M decine du Travail CRAM ANACT organismes agr s 5 Le service s curit interne ou externe interentreprises Le principe du service s curit appara t dans l accord cadre du 17 mars 1975 sur l am lioration des conditions de travail Il appartient l employeur chaque fois que les effectifs et la nature des travaux le justifient de cr er un service de s curit dont la participation aux actions de pr vention ne peut ni d charger la hi rarchie de ses responsabilit s en la mati re ni empi ter sur les pr rogatives du CHSCT En raison de la diversit des entreprises et des risques qu elles engendrent compte tenu de leur taille et de leur activit la fonction peut tre assur e de mani re tr s diff re
26. n de pouvoir ma triser et contr ler l application des dispositions l gislatives labor es dans le cadre de la pr vention des risques du travail les Pouvoirs publics ont mis en place progressivement une s rie d institutions internes et externes l entreprise Chacune dans un domaine strictement sp cifique avec des pr rogatives des moyens et des pouvoirs limit s leur sp cificit couvre une partie du champ global de la pr vention Les acteurs internes le chef d entreprise les salari s les institutions repr sentatives du personnel CHSCT d l gu s du personnel CE le m decin du travail le service de s curit Les acteurs externes l inspection du travail la CRAM l OPPBTP l ANACT les f d rations syndicales les autres intervenants ext rieurs l entreprise organismes agr s consultants universitaires 1 Le chef d entreprise Le chef d entreprise est responsable de l application de la r glementation et de la s curit du travail p nalement pour les infractions au Code p nal et au Code du travail civilement en particulier en cas de faute intentionnelle ou inexcusable de sa part ou de son pr pos Il faut rappeler que la loi du 31 d cembre 1991 a traduit l exigence europ enne d une obligation d valuation des risques dans l entreprise ainsi que d une programmation des actions de pr vention En mati re de s curit et d hygi ne au travai
27. n des risques Apr s une phase initiale de mobilisation des acteurs et d tat des lieux dans l entreprise la programmation des actions de pr vention des risques professionnels et la mesure des performances sant s curit r alis es permettent d affiner les objectifs et de progresser vers l am lioration de la sant et de la s curit au travail MAOv9 15 09 2000 4 Reprenons une une les diff rentes tapes de la d marche d am lioration continue de la pr vention des risques professionnels 1 Engagement de la Direction R union des acteurs Diagnostic initial Les employeurs ou chefs d tablissement sont responsables de la sant et de la s curit de leurs salari s dans l entreprise Pour assumer cette responsabilit la Direction doit se doter d une organisation adapt e Dans l entreprise cette organisation d finie par la politique sant et s curit au travail se doit d tre en coh rence avec les d marches de management de la qualit et de l environnement qui peuvent tre d j en application En particulier certains documents ont int r t tre communs par exemple l engagement de la Direction qui se pr sente g n ralement comme une charte Sant S curit Environnement Qualit les fiches de dysfonctionnements les fiches d actions correctives etc La Direction qui a le pouvoir de d cision doit d finir et annoncer clairement la politique sant s curit et l en
28. nel heures suppl mentaires rempla ant pertes de production et de rendement retards de livraison visites de reprise frais administratifs etc Co ts des cotisations la S curit sociale Co ts support s par l entreprise Le management de la sant et de la s curit au travail est un facteur de comp titivit de l entreprise MAOv9 15 09 2000 3 Le management de la pr vention des risques professionnels La boucle d am lioration continue de la pr vention Les principes fondamentaux du management sont d crits travers de nombreux mod les Un mod le bien connu est le cycle d am lioration continue fonctionnant d j dans le cadre des d marches qualit et environnement Un sch ma possible de cette boucle d am lioration continue est le suivant Engagement de la Direction Politique Sant S curit R union des acteurs Equipe de pilotage objectifs m thode Diagnostic initial tat des lieux Correction et volution du programme d actions bilan revue de Direction Boucle d am lioration continue de la pr vention a Mise en uvre r alisation et suivi et valuation du programme gt d actions mesure des performances Evaluation des risques D finition du programme d actions planification Ce sch ma positionne et relie entre elles les diff rentes phases constitutives d une boucle d am lioration continue de la pr ventio
29. nte Le titulaire de cette fonction agent de s curit chef du service s curit directeur de la s curit ou risk manager charg de la globalit des risques de l entreprise ne peut qu tre rattach directement la direction de l entreprise Dans les petites entreprises s il n y a pas de service s curit il peut y avoir un charg de mission ou un salari temps partiel C est le chef d entreprise qui d finit la politique sant s curit et l encadrement qui est charg de la mettre en application Attributions des charges de la fonction s curit Les fonctionnels s curit doivent promouvoir l obtention d un niveau lev de s curit dans toute l entreprise en liminant ou en r duisant par la pr vention les risques pour la vie ou la sant auxquels les travailleurs de l entreprise ou le public peuvent tre expos s Leurs efforts visent galement les installations de l entreprise l am lioration des proc dures de travail et la qualit de l environnement du travail Pour atteindre ces objectifs ils effectuent les t ches suivantes conseiller la direction de l entreprise d finition d une politique de pr vention valuation des risques de l entreprise tablissement d un programme de pr vention et d une organisation de premiers secours et de lutte contre l incendie la hi rarchie conseils concernant des proc dures ou des techniques de s curit et les salari s fournir
30. ons mais aussi par l interm diaire de ses repr sentants au Comit d hygi ne de s curit et des conditions de travail CHSCT Un CHSCT est obligatoirement constitu dans tous les tablissements assujettis au Code du travail et occupant habituellement au moins 50 salari s Le CHSCT est compos du chef d tablissement pr sident et d une d l gation du personnel dont l un des membres est d sign comme secr taire Il se r unit au moins tous les trimestres L inspecteur du travail et les agents des services de pr vention de la CRAM sont membres de droit du CHSCT Le chef du service de s curit et le m decin du travail participent titre consultatif aux travaux du Comit MAOv9 15 09 2000 9 Celui ci est obligatoirement consult avant toute d cision d am nagement important et donne son avis en particulier sur le r glement int rieur et les r gles g n rales et permanentes pour les prescriptions relatives la pr vention et l organisation des premiers secours et de la lutte contre l incendie le bilan annuel et le programme annuel de pr vention qui lui sont pr sent s au moins une fois par an par le chef d tablissement Le CHSCT a aussi pour mission de veiller l observation des r gles d hygi ne et de s curit Il proc de intervalles r guliers des inspections et effectue des enqu tes en mati re d accidents du travail ou de maladies professionnelles ou car
31. que accidents suivre l absent isme d tecter les tensions et conflits au travail et d une mani re g n rale s int resser toutes les sources d information qui traduisent un malaise au travail un manque de dialogue une motivation d ficiente une mauvaise ambiance sont autant de crit res de performance possibles en la mati re 5 Correction et volution du programme d actions P riodiquement par exemple une fois par semestre ou par an la Direction se r unit pour une revue de Direction ou un bilan La revue de Direction permet un bouclage qui rappelle le caract re permanent du processus Des risques nouveaux peuvent appara tre d autres devenir obsol tes les mesures de pr vention s puisent etc Rappelons ce propos qu une mesure de pr vention est souvent limit e dans le temps alors qu un syst me de gestion est con u pour durer La revue de Direction s appuie sur les enregistrements permettant de d montrer la conformit r glementaire et le suivi du programme d actions Elle se fonde sur les r sultats des audits internes du syst me de management de la sant et de la s curit au travail dont l objectif est de v rifier que l ensemble des mesures prises pour manager la sant s curit dans l entreprise sont connues et appliqu es et enfin suffisantes c est dire efficaces pour atteindre les objectifs MAOv9 15 09 2000 8 Les acteurs de la pr vention des risques professionnels Afi
32. que la mise en place d une organisation et de moyens adapt s Il veille l adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre l am lioration des situations existantes L obligation porte donc bien sur la mise en place d une organisation de la pr vention dans l entreprise L approche que nous d veloppons dans ce guide propose de partir d une valuation des risques dans l entreprise puis d engager un programme d actions La d marche demande tre r guli rement r it r e pour une am lioration continue de la pr vention dans l entreprise Par ailleurs le syst me de management de la pr vention des risques professionnels doit pouvoir s articuler facilement avec les autres d marches d organisation qui peuvent d j exister Par exemple les normes Qualit ISO 9000 ou Environnement ISO 14000 Quel int r t d int grer la pr vention des risques professionnels la strat gie des PME PMI La sant dans l entreprise c est la sant de l entreprise Le fait d int grer la pr vention des risques professionnels la strat gie d entreprise permet non seulement d am liorer les performances de sant et de s curit mais aussi d avoir un impact sur les conditions de travail et les relations sociales dans l entreprise de jouer terme sur un ensemble de facteurs moins visibles comme la satisfaction des salari s la qualit de la production l image de
33. quipe de travail atelier MAOv9 15 09 2000 16 L analyse des accidents du travail par la m thode de l arbre des causes Cette m thode permet de rechercher l ensemble des causes des accidents et incidents de ne pas en rester au constat premier Appliquer cette m thode c est d j s engager en mati re de pr vention mais attention sa bonne mise en pratique n cessite une formation D marche Analyser un accident c est avant tout rechercher ce qui a entra n l accident Pour cela il faut recueillir les donn es relatives l accident en ne se limitant pas aux circonstances imm diates de la blessure mais en remontant aussi loin que possible toutes les pistes qui se pr sentent partir de faits v rifi s 1 Recueil des faits Faits objectifs sans jugement de valeur ni interpr tation donc incontestable Faits positifs qui se sont r ellement pass s et non qui auraient pu ou du se passer Concis une seule id e par fait on doit pouvoir distinguer les faits les uns des autres Le recueil doit tre le plus complet possible en analysant les composantes du syst me Homme machine I les individus concern s tat civil caract ristiques physiques anciennet lieu Ta les t ches de chaque individu concern la succession des actions observables accomplies Ma le mat riel les produits les machines utilis s par chaque individu caract ristiques lieu Mi le milieu o s e
34. rent les contr les techniques p riodiques obligatoires et effectuent des contr les d atmosph re et des mesures de bruit Des consultants universitaires ou praticiens peuvent intervenir aupr s des entreprises pour des actions de pr vention ing nieurs conseils en s curit ergonomes psychologues du travail sociologues etc Chacun dans leur domaine de sp cialit ils peuvent clairer employeurs et salari s avec une perspective propre leur comp tence Dans la 3 partie de ce guide nous allons pr senter titre d exemple des outils utilisables en mati re de pr vention des risques professionnels MAOv9 15 09 2000 15 Quelques outils de la pr vention des risques professionnels Fiche Crit res de choix des mesures de pr vention Afin de ne pas d terminer le choix d une mesure de pr vention uniquement partir de son prix de revient nous avons tabli une liste de crit res utilisables lors de la phase de s lection des mesures appliquer tir de travaux de l INRS ED 1338 a La conformit la r glementation Les mesures retenues ne doivent pas tre contradictoires avec les dispositions r glementaires en vigueur b Le co t pour l entreprise Il ne faut pas se cacher que les consid rations conomiques l emportent souvent in fine La difficult r side dans le chiffrage forc ment subjectif que l on op re quand on fait la comparaison co t b n fice c La stabilit de la mesure ou
35. salari s l gard de la s curit enqu tes d opinions valuation du personnel d encadrement introduction du crit re s curit dans l entretien annuel Existence et fonctionnement des instances de s curit service de s curit rattachement hi rarchique responsabilit s moyens CHSCT nombre de r unions ordinaires et extraordinaires nombre de situations dangereuses relev es sur le registre Application des proc dures d finition des t ches du personnel et int gration de la s curit dans les consignes v rification de la connaissance des consignes diagnostic des risques par poste Contr le technique des mat riels et des quipements tat g n ral des installations et du mat riel ordre propret tat des quipements de protection collectifs et individuels Indicateurs de r sultats Accidents corporels accidents mortels accidents avec s quelles incapacit permanente accidents avec arr t incapacit temporaire accidents sans arr t d clar s accidents de trajet accidents soign s l infirmerie Taux de fr quence des diff rents types d accidents T nombre d accidents avec arr t nombre d heures travaill es x 10 taux de gravit des incapacit s temporaires Tg nombre de journ es perdues pour incapacit temporaire nombre d heures travaill es x 10 dur e moyenne d un accident avec arr t indice de gravit des incapacit s permanentes KL total des taux d incapacit
36. st d roul l accident caract ristiques physiques bruit poussi re temp rature humidit chimiques gaz vapeurs socio psychologiques production urgence pression de la hi rarchie du client 2 Repr sentation des causes Construire l arbre des ant c dents de l accident en situant chaque fait par rapport aux autres partir du fait ultime la blessure ou l incident et en posant syst matiquement les questions suivantes Qu a t il fallu pour que le fait X apparaisse Y tait il n cessaire pour que X apparaisse Y tait il suffisant pour que X apparaisse Trois types de liaisons entre ant c dents en d coulent Les encha nements un fait a une cause Les conjonctions plusieurs causes entra nent un fait Les disjonctions une cause entra ne plusieurs faits La repr sentation graphique ainsi tablie est constitu e de faits ant c dents indispensables la production de l accident analys se sont les causes de l accident 3 D termination des mesures de pr vention S lection des cibles de pr vention en reprenant l une apr s l autre les causes rep rer celles sur lesquelles on va pouvoir agir Plus la cause cibl e a un niveau d ant riorit lev plus elle est en amont de l accident plus elle permet de d truire l arborescence situ e en aval D finition des buts atteindre il s agit dans cette tape de d finir le but atteindre po
37. ucoup de mesures de pr vention sont des op rations surajout es la production c est dire non int gr es la production Dans ce cas le risque d abandon de la mesure devient non n gligeable g Le d lai d application en phase avec l ampleur du probl me Il faut videmment agir le plus rapidement possible notamment apr s la survenue d un accident pour en viter le retour Cet imp ratif se traduit souvent par l application d une mesure de pr vention simple une consigne par exemple qui ne doit pas dispenser d autres actions plus ambitieuses Des mesures exigeant des d lais notables d ex cution peuvent pr senter une port e plus grande que des mesures qui peuvent tre mises en uvre court terme Il est donc important de ne pas carter a priori des actions de pr vention qui ne sont envisageables qu moyen et long terme De telles actions doivent s inscrire dans un planning concert h Prendre des mesures compatibles avec l activit de travail Il convient de voir si la mesure envisag e est compatible avec l activit de l op rateur Une mesure trop exigeante constitue toujours une incitation renoncer la mesure i Ne pas d placer le risque Certaines mesures de pr vention peuvent avoir des effets indirects pr judiciables la s curit Il faut donc toujours envisager les r percussions d une mesure de pr vention prise localement sur l entreprise dans son ensemble poste de travail
38. ur supprimer chaque cause cibl e D termination des mesures de pr vention Etablir de fa on concr te les mesures qui permettront d atteindre chacun des buts Attention Ne pas confondre but atteindre et mesures de pr vention Tenir compte des crit res d efficacit d une mesure stabilit port e non d placement du risque co t de la mesure etc MAOv9 15 09 2000 17 Action de pr vention propos e oui non Fiche Suivi des mesures de pr vention 1 temps Mise en uvre D j Concernant poste atelier risque personnel quipe service Nature de la Visa du D lais pr vus de mesure de responsable r alisation pr vention de la mise en ch ancier technique Indiquer les organisationnel diff rentes personnel Moyens allou s ventil s par Source L arbre des causes Marion CHESNAIS CNRS Enseigner la pr vention des risques professionnels INRS 1993 Date MAOv9 15 09 00 Visa du chef d tablissement 2 temps Contr le Application Co t Effets observ s oui non effectif ou raisons d inapplication Visa du responsable de la mise en uvre et du contr leur 19 Fiche Indicateurs de performance pour tableau de bord Indicateurs de risques Nature nombre et fr quence des dysfonctionnements pr visibles et effectifs Nombre de machines sans protection ad quate Nombre et fr quence des arr ts d clench s par
39. ures retenues devra indiquer pour chacune des mesures la nature exacte de la mesure envisag e information consigne mise en place d un dispositif technique tude etc les acteurs concern s le responsable de sa r alisation ou porteur de projet les moyens allou s l ch ancier de r alisation d lais d ex cution le responsable du contr le de l tat d avancement du projet etc Un tel suivi peut ensuite servir de base l laboration p riodique d un bilan de l action pr ventive dans l entreprise nombre nature des mesures prises La mesure des performances permet de valider les actions engag es il faut s assurer de l utilit des mesures de pr vention r alis es de mesurer le niveau d atteinte des objectifs En outre la mesure des performances s attache suivre des indicateurs d anticipation inspections statistiques accidents incidents maladies etc La s lection de ces indicateurs de performance permet une mesure des r sultats en mati re de sant et s curit au travail Pour autant il ne s agit pas simplement d ouvrir et de tenir jour un registre des accidents survenus mais bien davantage de constituer un tableau de bord des indicateurs de performances sant s curit et notamment pour tout ce qui concerne les troubles difficult s ou affections qui habituellement passeraient maper ues Aboutir une d claration pertinente et exhaustive des pres
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