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connaissances attitudes et pratiques de la contraception en milieu

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1. Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 39 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Il y a des diff rences de niveau de f condit selon le lieu de r sidence ainsi l ISF de 6 8 enfants par femme pour le pays varie de 5 5 en milieu urbain 7 3 en milieu rural Ces diff rences s observent tout ge mais l cart relatif la r sidence est important aux tr s jeunes ges ainsi 15 20 ans le taux est de 129 pour mille en milieu urbain contre 218 pour mille en milieu rural Les tudes mettent en vidence une diminution de la f condit avec l augmentation du niveau d instruction ainsi l ISF varie de 7 1 pour les femmes sans instruction 6 6 pour les femmes d instruction primaire et 4 1 pour le niveau secondaire et plus Cette influence de l instruction sur la f condit est surtout sensible apr s le niveau primaire Les adolescentes de 15 20 ans contribuent pour pr s de 14 la f condit totale des femmes 40 d entre elles ont commenc leur vie f conde 34 ont d j eu un enfant et 7 sont enceintes pour la premi re fois La pr cocit est accentu e en milieu rural 49 contre 20 en milieu urbain A Gao 23 sont f condes 15 d j m res et 5 sont enceintes 41 Ainsi le Mali a un taux de f condit parmi les plus lev s du monde malgr les progr s r alis s dans le domaine de la planification Les enqu tes ont montr que cette f
2. Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 35 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Le m decin doit savoir qu il y a des correspondances plus profondes avec l inconscient Dans ces conditions on comprend que la consultation m dicale ne puise pas tre de type demande de contraception fourniture d une ordonnance mais n cessite un dialogue avec la jeune fille Dans le m me ordre d id e on peut souligner galement qu une information physiologique bien faite pr viendra s rement plus d accidents qu une ordonnance correcte mais s che Ces l ments expliquent galement que la demande contraceptive ne soit g n ralement formul e par les adolescentes que plusieurs mois un an apr s le d but des rapports 6 3 Sexualit des adolescents et demande contraceptive Le d calage est donc souvent important entre la situation affective de l adolescente et les conditions souhaitables la bonne observation d une contraception Pour b n ficier d une contraception l int ress e devrait reconna tre qu il existe un probl me c est dire s accepter comme sujet sexuellement actif et tablir le lien entre son projet et le risque encouru tre motiv e pour recourir une contraception c est dire ne pas se croire invuln rable et accorder momentan ment une valeur n gative la grossesse pouvoir anticiper pour acc der aux formalit s de la contraceptio
3. Mari e x4 7 Divorc e 2 Mari e x2 5 C libataire 8 Concubinage 3 Mari e x3 6 Fianc e 97 Niveau d instruction 10 science 10 lettre 11 science 11 lettre 12 science 12 lettre Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 84 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 10 Dur e de s jour GAO 1 Inf rieure de 10 ans 2 Sup rieure ou gale 10 ans 11 Ant c dent obst tricaux des adolescentes 1 gestit 2 Parit 12 Profession du p re 1 D c d 10 M decin 19 Mendiant 2 Fonctionnaire 11 Profession param dicale 20 Ch meur 3 Cultivateur 12 Commer ant 21 Vendeur 4 Homme en tenue 13 Ouvrier 22 Imam 5 Eleveur 14 Ing nieur 23 Marabout 6 Artisan 15 Th rapeute 24 Talib 7 Salari du secteur priv 15 Aide familial 25 Artiste 8 Salari du secteur public 17 Apprenti 9 Enseignant 18 Retrait 13 Niveau d instruction du p re 1 Aucun 5 Sup rieur 9 Medersa sup rieur 2 Fondamental 1 6 Medersa fondamental 1 10 Medersa sup rieure 3 Fondamental 2 7 Medersa fondamental 2 Autres pr ciser 4 Secondaire 8 Medersa secondaires 14 Profession de la m re 1 D c d e 8 M decin 15 Retrait e 2 Fonctionnaire 9 Profession param dicale 16 Mendiant 3 Femme en tenue 10 Commer ant 17 M nag re 4 Teinturi re 11 Ouvri re 18 Vendeuse 5 Salari e du secteur priv 12 Ing nieur 19 Artiste 6 Salari e du s
4. et la famille volue La libert sexuelle chez les adolescentes les expose aux grossesses risques aux IST VIH En plus des risques sanitaires il existe des probl mes psychologiques sociaux conomiques et culturels li s aux grossesses pr coces obligeant souvent les adolescentes quitter l cole 6 2 Obstacles Psychologiques la contraception de l adolescente L invuln rabilit l adolescente n a pas encore acc d l identit f minine donc ne pense pas avoir acquis le pouvoir d enfanter La n cessit d une contraception ne lui appara t donc pas je ne pensais pas que je pouvais tre enceinte A l oppos existe un besoin de r assurance par l absurde je suis normale et peut tre enceinte Le romantisme le fait d envisager une contraception l avance est aper u comme enlevant toute spontan it au futur rapport amoureux Le plaisir sans risque La contraception a dissoci f minit et maternit le plaisir et le risque Prendre une contraception c est accepter pleinement sa f minit Les peurs pr textes quelques peurs pr textes viennent alors en cran ces refus inconscients de la contraception La pilule donne des cancers rend st rile donne des enfants anormaux si on la prend trop longtemps fait grossir fait maigrir d r gle l organisme etc R futer ces pseudo rationalisations par des donn es m dicales n est pas une r ponse suffisante 2
5. 3 Conf rence 6 M re 9 Ne sait pas Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 86 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 20 Quelles sont vos sources d approvisionnement en m thode contraceptives 1 Centre de sant H pital 3 Boutique 9 Ne sait pas 2 Pharmacie 8 Non r ponse 21 Si autre pr cise 22 Connaissez vous le lieu des services de prestation de planification familiale 1 Oui 2 Non 22A Si oui avez vous d j fr quent ces services 1 Oui 2 Non 22B Si non pourquoi 1 Coutume 2 Religion 3 Pas besoin 23 Selon vous quel est le temps qui doit exister entre deux maternit s Intervalle en mois 24 Connaissez vous les risques encourus par les filles qui pratiquent les avortements 1 Oui 2 Non 24A Si oui lesquels 25 Connaissez vous les effets secondaires de la contraception 1 oui 2 n0on Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 87 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 25A Si oui lesquelles 2 52 ssesscananissnnsrnescmiserssnnrninienstemanremseenrensss 26 Quelle est votre opinion sur les avortements provoqu s 1 Approuve 2 D sapprouve 8 Pas de r ponse 27 Que pensez vous de la contraception 1 approuve 2 d sapprouve 88 pas de r ponse 28 Est que la contraception aide tre des parents responsables 1 Oui 2 Non 29 Pensez vou
6. En Angleterre et au pays de Galles les taux de grossesse chez l adolescente de 15 19 ans sont les plus lev s d Europe occidentale avec 65 pour mille devant cette situation tout le monde pense qu il faut agir mais les opinions divergent sur les moyens employer Le gouvernement s est engag r duire de moiti le taux de grossesse chez les adolescentes d ici 2010 Selon l office britannique de la statistique 35 5 de ces f tus sont avort s Comparativement les taux de grossesse chez l adolescente de 15 19 ans sont 65 pour mille en Grande Bretagne contre 84 pour mille aux USA et 102 pour mille en Russie 27 Le minist re de la sant a autoris titre d essai certaines pharmacies vendre sans ordonnance la pilule du lendemain aux jeunes filles de plus de 14 ans En Afrique sub saharienne les adolescentes repr sentent plus de 50 des premi res grossesses et elles donnent naissance des b b s d un poids insuffisant le plus souvent que les femmes adultes 27 37 Les probl mes li s la grossesse constituent l une des premi res causes de mortalit chez l adolescente Dans cette r gion l cart se creuse entre le d but de l activit sexuelle et le mariage car les femmes se marient plus tard Chez les adolescentes le jeune ge ou le fait de Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 37 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao ne pas tre
7. La diff rence est statistiquement significative sur l utilisation de contraceptif Cela peut s expliquer par l insouciance des adolescentes 14 Avoir eu des partenaires sexuels occasionnels Les adolescentes ont eu des partenaires sexuels occasionnels dans 56 80 des cas et 43 20 de ces rapports occasionnels n taient pas prot g es Cela peut s expliquer par la n gligence des adolescentes 16 Fr quence d utilisation de pr servatif avec les partenaires occasionnels Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 73 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Notre tude montre que 15 80 des adolescentes avaient toujours utilis le pr servatif Ce chiffre est voisin de ceux d Adom 2 qui a trouv que 12 01 des l ves avaient des rapports toujours prot g s 17 Les facteurs pouvant influencer la contraception Au cours de notre tude certains facteurs pouvant influenc s l utilisation de la contraception chez les adolescentes ont t tudi s Plusieurs facteurs la classe d ge la fili re d tude la connaissance de l existence services PF existence d un partenaire le statut matrimonial de l adolescente parler de sexualit avec le partenaire parler de m thode de contraception avec partenaire avoir des rapports sexuels avec des partenaires occasionnels le lieu de vie ont une influence statistiquement significative sur l utilisation de la contraception p lt
8. Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 57 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XXI R partition de l chantillon en fonction de l abord du sujet de sexualit avec le partenaire sexuel Effectif Pourcentage Oui 196 54 3 Non 150 41 6 pas de r ponse 15 4 1 Total 361 100 Les adolescentes avaient parl de sexualit avec le partenaire sexuel dans 54 30 TABLEAU XXII R partition de l chantillon en fonction de l abord du sujet d utilisation du pr servatif avec ce partenaire sexuel Effectif Pourcentage Oui 250 69 3 Non 111 30 7 Total 361 100 Les adolescentes avaient parl de pr servatif avec le partenaire sexuel dans 69 30 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 58 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XXIII R partition de l chantillon selon l existence des partenaires occasionnels Effectif Pourcentage oui 205 56 8 non 156 43 2 Total 361 100 Plus de moitie des adolescentes d claraient avoir des partenaires occasionnels dans 56 80 TABLEAU _XXIV R partition de l chantillon en fonction de l utilisation du pr servatif lors des rapports occasionnels Effectif Pourcentage oui 57 15 8 non 304 84 2 Total 361 100 Seuls 15 80 des adolescentes utilisaient le pr servatif lors des rapports sexuels occasio
9. la grossesse est per ue plus comme un risque d interruption des tudes de la jeune fille que comme un probl me moral ou spirituel Cependant il s est tout de m me d velopp dans le milieu aussi bien familial qu officiel mais galement dans celui des mouvements de jeunes un discours Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 41 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao r probateur et moraliste qui stigmatise de plus en plus le d vergondage des jeunes filles Ici on incrimine peu des adolescents ou jeunes adultes masculins ou encore des hommes qui profitent de leur statut social favoris pour entra ner les adolescentes des relations sexuelles pr coces ou risque Mais avant tout la f condit pr maritale traduit une modification du cycle de vie des jeunes femmes Le retard de l entr e en union en raison de la scolarisation notamment a introduit une p riode plus longue qu auparavant entre pubert et mariage qui augmente Par ailleurs la probabilit de grossesse pr ou extra maritale reste lev e De l approche de la f condit des adolescentes comme transgression d une norme on passe progressivement une approche plus objective prenant en compte les implications sanitaires et sociales de la maternit pr coce Les tudes sur la sant en montrent bien des dangers pour les adolescentes n ayant pas achev leur propre croissance ainsi que l
10. participation des ONG des m decins et d autres sp cialistes en la mati re sera d un atout inestimable Les uns et les autres pensent galement qu il faut d mystifier le sujet de la sexualit en multipliant les campagnes de sensibilisation aupr s de la population sur le sujet Enfin certains pensent que les familles ont un grand r le jouer dans l ducation sexuelle des adolescentes Elles doivent surtout les contr ler et les orienter Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 69 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Nous en concluons que malgr les efforts consentis dans le domaine il reste beaucoup faire en passant par la prise en compte de l ducation sexuelle comme une mati re part enti re dans le programme scolaire 3 Certains jeunes non mari s qui ont des relations sexuelles n utilisent pas les contraceptifs qu en pensez vous Il ressort de nos entretiens que des jeunes non mari s entretiennent des relations sexuelles sans pour autant utiliser aucun moyen de contraception Une situation dangereuse et inqui tante au regard des cons quences qu elle peut entra ner Il s agit entre autre des I S T des interruptions volontaires de grossesses des infanticides etc De plus certaines raisons soutiennent ce ph nom ne social Parmi elles nous pouvons citer le manque d informations et de confiance aux services de contraception les effets secon
11. phal es une prise de poids de la tension mammaire Les contre indications Comme la pilule oestro progestative hypercholest rol mie hypertension art rielle ant c dent d accident thromboembolique certains cancers le tabagisme chez les femmes de plus de 35 ans 25 3 4 5 La contraception d urgence C est une contraception d exception utiliser en cas de rapport sexuel non ou mal prot g et quel que soit le moment du cycle A prendre si possible dans les 12h et au plus tard jusqu 5 jours pour le st rilet D une part elle agirait en retardant l ovulation ou en la perturbant lorsqu elle est sur le point de se produire d autre part elle modifierait l endom tre de fa on ce qu il ne puisse accueillir un ventuel uf Les diff rents types de contraception d urgence La Pilule le plus connu est le Norlevo et le St rilet dispositif intra ut rin Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 27 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Le mode d emploi Le Norlevo prendre le plus t t possible pendant le repas pour viter les naus es dans les 12 heures apr s le rapport mal ou non prot g au plus tard dans les 72 heures apr s le rapport sexuel L efficacit Elle varie avec la m thode Les inconv nients En g n ral elle est bien tol r e Possibilit de vomissements ou de naus es 3 4 6 Les spermicides Mode d action In
12. 0 05 18 Age du premier rapport sexuel La premi re exp rience sexuelle est pr coce entre 10 et 19 ans avec une moyenne de 16 13 ans et cela dans 41 des cas Cet ge moyen est comparable celui retrouv s au Ghana 16 8 ans Echange MAQ 11 Pichot 36 retrouve dans sa s rie que 34 des adolescentes ont leur premier rapport avant 16 ans Chez Bilodeau 4 Forget 15 et Kan 21 on retrouve les ges moyens au premier rapport sexuel qui sont respectivement 14 ans 15 7 ans 14 87 ans Ces ges sont un peu plus bas que le n tre Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 74 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao VIII Conclusion et recommandations 1 Conclusion Notre travail est une tude des connaissances et des pratiques des adolescentes scolaris es en mati re de contraception Elle comporte une tude transversale d crivant les attitudes des adolescentes fr quentant les tablissements secondaires de Gao sur la contraception Nous nous sommes propos comme objectif d tudier le comportement des adolescentes en milieu scolaire face la contraception Les principaux r sultats sont les suivants La majorit des l ves d clarait conna tre des m thodes contraceptives dans 60 70 et parmi elles seul 22 20 utilisaient la contraception Les adolescentes avaient plusieurs sources d informations sur la contraception mais seulement 16 6 avaient e
13. Amadou Ciss 16 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao IV G n ralit s 1 D finitions 1 1 La contraception La contraception est d finie comme une m thode visant viter de fa on r versible et temporaire la f condation d un ovule par un spermatozo de ou s il y a f condation la nidation de l uf f cond 23 En g n ral le contr le des naissances ou la contraception est une m thode qui emp che une femme de devenir enceinte 4 Les m thodes scientifiques de contraception apparaissent dans le courant du XIXi me si cle et surtout dans sa seconde moiti La contraception n est pas une question nouvelle mais s accompagne toujours de d bat 39 1 2 Planification familiale Elle est d finie comme l ensemble des moyens et m thodes qui permettent de conformer la volont des parents le nombre et l espacement des naissances dans une famille 14 2 Histoire de la contraception 2 1 Dans le monde Selon Serfaty 39 la limitation des naissances est pr sente depuis les poques les plus recul es et est probablement n e dans les soci t s pr historiques lorsque malgr une tr s forte mortalit naturelle les conditions de survie obligeaient restreindre les naissances La contraception tait pratiqu e dans l antiquit elle le fut ensuite et l est encore de nos jours dans les proportions respectives extr mement variables selon les lieu
14. IV Th se m d Bamako 1995 95M39 32 Nian M Approche pid mio clinique de la grossesse chez l adolescente l h pital r gional de Kayes Th se m d Bamako 2000 00M99 33 ONU 2004 Rapport mondial sur la jeunesse 2005 Rapport du Secr taire g n ral A 60 61 E 2005 7 p 1 New York ONU 34 ONU 2005 World Population Prospects The 2004 Revision File 1 Total Population Both Sexes by Age Group Major Area Region and Country Annually for 1950 2050 in thousands Pop DB WPP Rev 2004 4 F1 Tableau lectronique New York Division de la population D partement des affaires conomiques et sociales ONU 35 Ordre des sages femmes du Mali Bulletin Semestriel de l ordre des sages femmes du Mali Ao t 2005 NUMERAU 002 36 Pichot F Dayan Lintzer M R sistance et compliance la contraception l adolescence Contraception Fertilit sexualit 1985 19 10 1055 61 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 37 Population Reports 2003 www population reports org pr prf fm17 38 Sangar A K Connaissances attitudes pratiques des adolescentes en mati re des IST SIDA et de planification familiale comportement en mati re de sexualit dans 3 lyc es du district de Bamako Th se m d Bamako 2003 03M6 39 Serfaty D La contraception Doin diteurs Paris 1986 40 Ta Ngoc C
15. Il existe diff rentes tailles de diaphragme et de cape L utilisation des capes cervicales est rapprocher de celle du diaphragme Le choix de la taille est valu par le m decin qui aide la femme savoir placer le diaphragme ou la cape cervicale L efficacit S ils sont correctement utilis s et tous les rapports sexuels leur efficacit est sup rieure celle des spermicides seuls et quivalente celle des pr servatifs masculins Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 22 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Avantages C est la m thode vaginale de contraception la plus fiable peu on reuse pas de contre indication m dicale pas de risque pour la sant Peut tre plac discr tement l avance diminue le risque du cancer du col de l ut rus imm diatement r versible Les inconv nients Le taux d chec est lev si mal utilis La mise en place n cessite un apprentissage avec un m decin entrain le spermicide peut couler de fa on excessive Ils sont encombrants 25 3 3 3 Les dispositifs intra ut rins st rilet Mode d action Plusieurs modes d action sont avanc s une alt ration des spermatozo des par l action du cuivre qui emp che la f condation une modification de l endom tre qui emp che la nidation de l uf une modification de la glaire cervicale pour les st rilets au progestatif ce qui emp che les spermato
16. de besoins non satisfaits Au Mali plusieurs travaux se sont int ress s aux diff rents probl mes li s la grossesse chez l adolescente Ces diff rents travaux nous ont permis d avoir des donn es pid miologiques cliniques et sociales notamment celles des EDS qui fournissent des statistiques de base 6 21 31 32 41 Cependant malgr ces tudes l aspect socioculturel n est pas encore assez bien tudi Une tude sur les connaissances les attitudes et les pratiques des adolescentes en milieu scolaire sur la contraception peut contribuer comprendre les comportements de cette couche de la population et chercher des solutions appropri es pour am liorer son acc s aux m thodes de contraception efficace L ducation de la femme est sans aucun doute un facteur ayant une forte incidence sur la qualit de la vie la survie infantile ainsi que la productivit conomique 15 Une ducation d laiss e au moment de l initiation la vie sexuelle peut occasionner des cons quences f cheuses long terme 3 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 14 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao II QUESTION DE RECHERCHE Les adolescentes d aujourd hui qui seront les femmes de demain ont elles les attitudes et les pratiques ad quates face la contraception A cette question principale s ajoutent des questions secondaires Quell
17. de la contraception dans 73 40 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 53 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XIII R partition de l chantillon en fonction de l opinion sur la contraception Effet Pourcentage Approuve 21 5 8 D sapprouve 294 81 4 Pas de r ponse 46 12 7 Total 361 100 La majorit des adolescentes d sapprouvaient la contraception dans 81 40 TABLEAU XIV R partition de l chantillon en fonction de l opinion sur l int r t de contraception Effectif Pourcentage Sant de la m re 170 47 1 Sant de l enfant 76 21 1 Situation conomique 115 31 8 favorable Total 361 100 La majorit des adolescentes pensaient que la contraception am liore la sant de la m re dans 47 10 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 54 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XV R partition de l chantillon en fonction de l opinion sur le mariage des scolaires effectif Pourcentage Oui 270 74 8 Non 91 25 2 Total 361 100 Un nombre cons quent des adolescentes soit 25 20 est favorable au mariage des scolaires TABLEAU XVI R partition de l chantillon en fonction du droit des femmes espacer les naissances Effectif Pourcentage Oui 250 69 3 Non 111 30 7 Total 361 100 Le droit des femmes l espacement des naiss
18. effigie d Hippocrate je promets et je jure au nom de l tre supr me d tre fid le aux lois de l honneur et de la probit dans l exercice de la m decine Je donnerai mes soins gratuits l indigent et n exigerai jamais un salaire au dessus de mon travail je ne participerai aucun partage clandestin d honoraires Admis l int rieur des maisons mes yeux ne verront pas ce qui s y passe ma langue taira les secrets qui me seront confi s et mon tat ne servira pas corrompre les m urs ni favoriser le crime Je ne permettrai pas que des consid rations de religion de nation de race de parti ou de classe sociale viennent s interposer entre mon devoir et mon patient Je garderai le respect absolu de la vie humaine d s la conception M me sous la menace je n admettrai pas de faire usage de mes connaissances m dicales contre les lois de l humanit Respectueux et reconnaissant envers mes ma tres je rendrai leurs enfants l instruction que j ai re ue de leurs p res Que les hommes m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses Que je sois couvert d opprobre et m pris de mes confr res si j y manque Je le jure Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 93
19. hormonales dans les urines si les cycles sont r guliers Ils ont une efficacit l g rement sup rieure aux m thodes pr c dentes toutefois leur co t reste tr s lev 25 3 5 3 L allaitement maternel La m thode de l allaitement maternel et de l am norrh e MAMA est le recours l allaitement comme m thode temporaire de planification familiale La MAMA est efficace 98 environ contre la grossesse si les crit res suivants sont remplis la m re n a pas eu ses r gles depuis l accouchement elle nourrit son enfant au sein exclusivement ou presque exclusivement le b b a moins de 6 mois Outre son effet contraceptif temporaire l allaitement prot ge le nourrisson contre les Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 31 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao maladies infectieuses lesquelles peuvent tre mortelles Toutefois dans le cas des femmes s ropositives pour le VIH il convient de peser soigneusement le risque de transmission de ce virus de la m re l enfant contre les avantages bien connus de l allaitement 24 4 Les m thodes de contraception traditionnelles au Mali Ces m thodes reposent sur le v cu socioculturel des peuples 16 On peut citer a Le 7a o Cordelette avec des n uds impr gn e d incantations et attach e autour du bassin de la femme Son pouvoir reposerait sur la psychologie mais galement sur le v cu ou valeu
20. mari es peut constituer des obstacles l obtention de services de planning familial La r ussite scolaire des femmes a un effet important sur la f condit plus les femmes sont all es loin dans leur scolarisation plus leur niveau de f condit est faible Au Malawi ISF varie de 7 3 pour les non scolaris es et niveau primaire 3 pour le niveau secondaire et plus Ce ISF ne diff re que de 0 1 entre les zones urbaines et rurales ou il y a une augmentation Au Bangladesh au N pal et dans certaines r gions d Afrique 70 80 des jeunes filles sont mari es 15 ou 16 ans 27 Dans ce cas la grossesse peut tre d sir e mais elle peut tre risqu e d un point de vue sanitaire scolaire ou conomique Hors mariage elle n est g n ralement pas d sir e La grossesse compromet l avenir scolaire des adolescentes Ce qui pousse certaines l avortement clandestin Le fond des nations unies pour la population beaucoup fait pour que la sexualit des adolescentes soit reconnue travers le monde de m me que leurs besoins sp cifiques en mati re d ducation d information et d acc s aux services sociaux et m dicaux Mais les tats sont lents r agir Ce sont les ONG qui sont tr s proactives dans ce domaine Ainsi plusieurs enqu tes dans le monde montrent une baisse du taux de f condit gr ce l usage croissant et un d veloppement de la planification familiale 40 En g n ral la grossesse
21. ni un objet sexuel ni une machine reproduire c est la volont du couple librement qui d cide de la prog niture comme de l harmonie sexuelle et la contraception reste libre s il le souhaite Aucun texte de l islam n interdit la r gulation des naissances mais la perp tuation de l esp ce humaine reste l objet essentiel de l accouplement 39 6 L adolescence 6 1 D finition Il n existe pas de d finition universelle de l adolescence Pour l OMS est consid r comme adolescent tout gar on ou toute fille d ge compris entre 10 et 19 ans Elle d finit cette p riode comme celle au cours de laquelle l individu progresse du stade de l apparition initiale des caract res sexuels secondaires jusqu celui de la maturit sexuelle Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 34 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao les processus psychologiques et modes d identification de l individu voluent de ceux qui sont propres un enfant ceux qui caract risent un adulte l individu passe de l tat de d pendance sociale et conomique totale celui d ind pendance relative Les probl mes pos s par la sexualit pr coce des adolescents sont multiples et complexes 12 L attitude de la soci t envers cette sexualit refl te ce fait Les jeunes d aujourd hui vivent dans une soci t en mutation Les m urs changent la structure m me de la soci t
22. 1 4 Crit res de non inclusion Adolescentes et enseignants refusant de participer l tude 1 5 Crit res d exclusion Adolescente ayant d cid d interrompre sa participation l tude Les questionnaires tr s mal remplis 2 M thodes Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 43 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 2 1 Type d tude Nous avons r alis une tude transversale d crivant les adolescentes fr quentant les tablissements secondaires d crits comme sites de l tude Les adolescentes et les enseignants ont t interrog s au sein de leur tablissement 2 2 P riode d tude Le recueil des informations s est tal sur la p riode allant du 5 Janvier 2009 au 8 Mars 2009 2 3 Recueil de donn es 2 3 1 Les donn es quantitatives Elles ont t recueillies sur un questionnaire individuel pr test Un briefing gt a t tenu dans toutes les classes avec les jeunes pour leur expliquer nos objectifs et le caract re confidentiel de notre tude Le questionnaire individuel a t pr test aupr s de certains jeunes pour mieux adapter les questions Des focus groupes ont t form es pour mieux communiquer avec les adolescentes et donner les bonnes informations par rapport leurs interrogations 2 3 2 Les donn es qualitatives Elles ont t recueillies partir des entretiens avec les focus groupes et d entreti
23. 100 48 20 des adolescentes s approvisionnaient dans des pharmacies Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 61 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XXIX R partition de l chantillon selon la fr quentation des services de PF Effectif Pourcentage Oui 30 37 5 Non 50 62 5 Total 80 100 Seuls 37 50 des adolescentes fr quentaient un service de PF TABLEAU XXX R partition de l chantillon en fonction des raisons de non fr quentation des services de planification familiale Effectif Pourcentage Coutume 26 18 4 Religion 65 46 1 Pas de r ponse 50 35 5 Total 141 100 La religion tait la principale raison de non fr quentation de ces services chez 46 10 des adolescentes Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 62 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XXXI R partition de l chantillon selon l ge du premier rapport sexuel Effectif Pourcentage Moins de 15 ans 215 71 7 Plus de 15 ans 28 3 Total 361 100 La majorit des adolescentes avaient eu leur premier rapport sexuel avant ge de 15 ans L ge moyen au premier rapport sexuel tait de 16 13 ans avec des extr mes de 10 et 19 ans Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 63 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire
24. Connaissances attitudes pratiques de 17 contraception en milieu scolaire Gao des Enseignements R publique du Mali rieur et de la UniPeupler Un But OSEO echerche Scientifique iy a UNIVERSITE DASAMAKO J UNIVERSITE DE BAMAKO Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto stomatologie Ann e acad mique 2009 2010 Ne BILT A CONNAISSANCES ATTITUDES ET PRATIQUES DE LA CONTRACEPTION EN MILIEU SCOLAIRE DANS LA COMMUNE URBAINE DE GAO Pr sent e et soutenue publiquement le 25 02 2010 Devant la facult de M decine de Pharmacie et D Odontostomatologie Par Mr YOUSSOUF AMADOU CISSE Pour obtenir le Grade de Docteur en M decine DIPLOME D ETAT best AS Pr sident Professeur Salif DIAKITE Membre Monsieur Eli SIMPARA Co directeur Docteur Alassane TRAORE Directrice de th se Professeur SY ASSITAN SOW Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 1 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 2 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao DEDICACES Je d die ce travail A L ETERNEL mon DIEU Qui m a permis de r aliser ce travail Tu m as guid tout au long de ce travail Je te confie mon avenir Merci Seigneur Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 3 Connaissances attitudes pratique
25. Educational Scientifique and Cultural Organisation organisation des nations unies pour l ducation la science et la culture USAID United States Agency for International Development Agence des Etats Unis pour le d veloppement international VIH SIDA Virus de l immunod ficience humaine Syndrome immunod ficience acquise Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 11 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Sommaire I Introduction rm mumrmaaniinnationanendon 1 II Hypoth se de recherche s ssssssnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn 3 MI Objectifs en ce ee nan ne ne den ee ren eut unes 4 IV G n ralit s nine turnnnetgnnrnnessnteidtsasutnses 5 V M thodologie assume mereninr ten een pence ieunt 31 VI Resultats cnrs non oem recente 34 VII Commentaires et disCUSSiONS sssssmsmmmnmemenennns 52 VIII Conclusion et recommandations sssssssmnnns 63 IX R f rences dnnnmeneenessnennneenneannennnnnnennsenmnennnuss 67 X AnneXeS nnnnnsnsnsnmennennemennnnennnnnnnennnnennnnennnnennennnnennnnennnnne 72 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 12 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao I Introduction Les adolescents consid r s longtemps comme sujet de pr occupation sociale dans les pays industrialis s commencent depuis quelques ann es l tre dans les pays
26. Gao VII Commentaires et discussions A Donn es qualitatives Nous sommes partis de la probl matique essentielle savoir quelles peuvent tre les connaissances les attitudes et les pratiques des adolescentes en mati re de contraception L enqu te a t r alis e avec l aide des ducateurs scolaires Cette tude demanderait tre largie plusieurs lyc es sur toute l tendue du territoire et aux adolescents a Opinion des adolescentes 1 A votre connaissance y a t il une ducation sexuelle donn e aux jeunes au Mali en milieu familial et scolaire Pourquoi La plupart des adolescentes trouvent que la sexualit est un sujet tabou qui n est g n ralement pas abord c est pour cela qu il n y a pas d ducation sexuelle en milieu familial M me avec les a n s ce n est pas facile de parler de sexualit disait une participante Une autre ajouta que dans certaines familles on confond l ducation sexuelle avec les interdits et la n gation le c t positif de la sexualit n est jamais abord Par contre certaines pensent que l ducation sexuelle d une mani re g n rale ne se fait que dans les familles o les parents m nent une vie occidentale La non utilisation des contraceptifs s explique par des consid rations d ordre religieux social et culturel En effet une participante affirmait que les parents pensent que si tu informes l enfant sur ce plan il va faire beaucoup d enfants ill gi
27. N Goh N Yakam I La sexualit des adolescents en milieu scolaire Yaound Cameroun Contraception fertilit sexualit 1997 25 10 798 801 21 Kan F Zino J M Pe a M L Diallo La contraception en milieu scolaire Mopti III Congr s de la SOMAGO du 3 au 5 avril 2006 22 Langille D B Dalaney M E Knowledge and use of emergency post co tal Contraception by female students at a high school in Nova Scotia Canadian J Public Health 1999 91 1 29 32 23 Larousse m dical 1995 24 L allaitement maternel http www FHl org fr Topics Breastfeeding htm 25 La contraception http www contraceptions orq html index 26 Les contraceptifs injectables http search fhi ora sitesearch asp query injectables progestatif 27 L ducation sexuelle en ballottage www uia org uiademo 28 Miller W B Sexuality contraception and pregnancy in a high school population California Med 1973 119 2 14 21 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 81 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 29 Minist re de la sant USAID 2003 Population d veloppement et qualit de la vie au Mali 30 Minist re d l gu au plan Direction nationale de la statistique et de l informatique Troisi me recensement g n ral de la population et de l habitat 1998 31 Nekan F Les facteurs de risque de la grossesse chez l adolescente c libataire de la commune
28. a Dr Moulaye Dijit ye Dr Harouna Hamadalamine Dr Djibrilla I TOURE Dr Wahab Soumma Dr Yanta I Ma ga Dr Oumar Diallo dit Birus Dr Fata Oumar Dr Fadimata Atteyni Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 5 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao A mes amis et camarades Mohamed Albakaye Yacouba Abdou Dr Abdourhamane Soumana Dr Amadou Barry Aboubacarine Wangara Dr Makan Coulibaly Dr Soumaila Diamoye Dr Moussa Youna Med Nouhou Tour dit logeur Mohamed Alhader Sidiki Souleymane Abdourhamane Dibo Mohamed Lamine Alousseiny Fatoumata Kant dite Fifi Dr Sada Dr Bocar Diarra Dr Abdoulaye Sideye Dr Almahadi Hamada Ibrahim Aboubacarine Med Abdou Hamada Abouba Nouhou Abouba Sidimahamane Hamada Sido Ahamada Mahamadou Alassane dit jeune prof A tous ceux qui ont particip ma formation Les enseignants de L cole fondamentale Bourem IV Bourem I du Lyc e Yana Maiga de Gao les professeurs de la Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie de Bamako F M P 0 S Mali le personnel de l hopital de Gao A tous ceux qui de pr s comme de loin m ont aid dans ce travail de fa on d sint ress e Recevez notre sinc re gratitude Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 6 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DU JURY Professeur Salif DIAKITE gt Pr
29. ances est normal pour 69 30 des l ves Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 55 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XVII R partition de l chantillon selon le d sir d enfant Effectif Pourcentage Oui 348 96 4 Non 13 3 6 Total 361 100 La presque totalit des adolescentes d siraient avoir des enfants dans l imm diat dans 96 40 TABLEAU XVIII R partition de l chantillon selon le nombre d enfant d sir Effectif Pourcentage Aucun enfant 31 8 6 1 2 enfants 131 36 3 3 4 enfants 59 16 3 5 6 enfants 90 24 9 Plus de 6enfants 50 13 9 Total 361 100 Plus du tiers des adolescentes d siraient avoir 1 2 enfants dans 36 3 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 56 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XIX R partition de l chantillon selon l utilisation de la contraception par l islam Effectif Pourcentage Oui 331 91 7 Non 30 8 3 Total 361 100 La presque totalit des adolescentes d claraient que la contraception est condamn e par l islam dans 91 70 TABLEAU XX R partition de l chantillon en fonction de l existence d un partenaire sexuel Effectif Pourcentage Oui 300 83 1 Non 45 12 5 Pas de r ponse 16 4 4 Total 361 100 Seul 12 50 des adolescentes affirmaient ne pas avoir un partenaire sexuel
30. choisi 26 3 3 La contraception m canique 3 3 1 Les pr servatifs la meilleure des protections contre les IST VIH SIDA Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 20 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao a Le pr servatif masculin Etui en latex avec ou sans r servoir au moment de l jaculation le sperme est recueilli dans le pr servatif et n est pas r pandu dans le vagin Mode d emploi S il ne poss de pas de r servoir laisser 1 2 cm en haut afin de cr er un r servoir pincer le haut du pr servatif entre les doigts pour en chasser l air d rouler le sur le p nis en rection avant la p n tration aussi loin que possible le petit bourrelet de l anneau doit tre tourn vers l ext rieur Se retirer avant la fin de l rection en le retenant la base L efficacit Le taux d chec est inf rieur 5 s il est bien utilis son efficacit est renforc e s il est associ des spermicides Les avantages C est la meilleure protection contre les IST et le VIH SIDA m thode simple facile se procurer prise en charge de la contraception par l homme protection contre le cancer du col Il est en vente libre et disponible Les inconv nients Il peut diminuer la qualit et la spontan it de l acte sexuel doit tre mis sur le p nis en rection et tre retir avant la fin de l rection sinon le pr servatif n est plus mainten
31. coller dans 2 3 des cas Comme pour toute contraception hormonale on peut observer des c phal es des naus es une prise de poids une tension mammaire Les contre indications Comme la pilule oestro progestative hypercholest rol mie hypertension art rielle ant c dent d accident thromboembolique certains cancers le tabagisme chez les femmes de plus de 35 ans 3 4 3 L anneau vaginal Nuvaring L anneau NUVARING diam tre 54 mm et section 4 mm d livre une association oestro progestative comme une pilule 15 microgrammes Mode d action Il agit comme la pilule en bloquant l ovulation et en modifiant la glaire cervicale Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 26 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Le mode d emploi Utiliser un anneau par cycle 3 semaines avec anneau 1 semaine sans anneau Les r gles auront lieu pendant la semaine sans anneau comme avec la pilule L insertion et le retrait sont simples L efficacit Comme la pilule oestro progestative il est efficace condition d tre bien utilis Efficace d s la pose du 1er anneau et aussi pendant la semaine d arr t Les avantages Mise en place et retrait facile meilleure observance qu avec la pilule moins de risques d oublis M mes avantages que la pilule Les inconv nients Comme pour toute contraception hormonale on peut observer des naus es des c
32. condit commence tr s pr cocement des taux lev s chez les adolescentes de 15 19 ans et pose des probl mes qui sont galement rencontr s dans beaucoup de pays travers le monde qu il soit industrialis ou en d veloppement 7 3 L acc s aux structures de sant reproductive Chaque ann e on enregistre dans le monde 75 millions de grossesses non d sir es dues deux causes principales soit le couple n utilisait pas la contraception soit la m thode utilis e a chou 18 Le manque d acc s l information et aux services de planification familiale est une des nombreuses raisons pour lesquelles la contraception n est pas utilis e pour viter une grossesse non d sir e Les moyens contraceptifs sont de plus en plus disponibles mais hors de la port e pour beaucoup de gens Pr s de 60 des femmes et des hommes utilisent aujourd hui dans le monde des m thodes contraceptives modernes mais environ 350 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 40 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao millions de couples ne sont pas inform s dans ce domaine et n ont pas acc s diff rentes m thodes et prestations 18 La planification familiale est reconnue depuis plusieurs ann es comme un moyen essentiel pour maintenir la sant et le bien tre des femmes et de leurs familles 35 Au Mali beaucoup d efforts ont t consentis dans ce cadre travers les di
33. contraception etc Discuter avec les parents les enseignants des probl mes de sexualit pour lever les tabous et viter les id es fausses qui constituent un obstacle l adoption de la contraception 2 3 Au personnel m dical et para m dical Il doit tre attentif et disponible envers les adolescentes Eduquer les adolescentes sur la sexualit ne pas les juger Ma triser les diff rentes m thodes contraceptives Mener un counseling initial sp cifique et de suivi la consultation m dicale ne doit pas tre de type demande de contraception fourniture d une ordonnance mais n cessite un dialogue personnalis avec la jeune fille 2 4 Aux ducateurs enseignants Ma triser les techniques d animation de groupe communication inter personnelle S informer sur la sexualit pour mieux orienter les l ves Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 77 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 2 5 Aux parents Discuter avec les jeunes pour lever les tabous sexuels socioculturels et religieux 2 6 A L quipe ayant men l tude Faire une restitution aux autorit s politiques sanitaires de la r gion aux l ves et aux Autorit s administratives des lyc es Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 78 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao IX R f rences bibliographiques 1 Abaulet
34. d adolescente connait d j le divorce avec 5 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 47 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU I R partition des adolescentes en fonction de la gestit Effectif Pourcentage Nulligeste 340 94 2 Primigeste 21 5 8 Total 361 100 Presque la totalit des adolescentes taient des nulligestes AATABLEAU IT R partition des adolescentes en fonction de la parit Effectif Pourcentage Nullipare 340 95 6 Primipare 21 4 4 Total 361 100 Presque la totalit des adolescentes taient des nullipares Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 48 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU III R partition des adolescentes en fonction de la fili re d tude Effectif Pourcentage S rie science 145 40 2 S rie lettre 216 59 8 Total 361 100 Les s ries lettres taient plus repr sent es avec 59 80 TABLEAU IV R partition des adolescentes selon la dur e de s jour Gao Effectif Pourcentage Moins de 10 ans 163 45 2 Sup rieur o gal 10 ans 198 54 8 Total 361 100 La majorit des adolescentes avaienst s journ Gao pendant au moins 10 ans dans 54 80 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 49 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU V R parti
35. daires qui y sont li s tels que le cancer la diminution du plaisir sexuel A celles ci peuvent s ajouter enfin l ent tement et l inconscience de certains jeunes non mari s et en situation de pr carit sociale Nous en concluons que les facteurs de non utilisation des services de la contraception par les jeunes sont de plusieurs ordres B Donn es quantitatives 1 L ge Dans notre tude les adolescentes de 15 16 ans repr sentent 74 de l chantillon Une diff rence statistiquement significative entre la classe d ge et l utilisation de contraceptif a t retrouv e L ge moyen est de 17 50 ans avec des extr mes de 15 19 ans Ces chiffres sont voisins de ceux retrouv s chez Kan 21 o l ge moyen tait de 16 44 ans de 16 6 ans chez Abauleth 1 et de 17 6 ans chez Miller 28 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 70 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 2 Domicile de l adolescente Dans notre tude 71 des l ves vivaient avec leurs parents contre 29 avec un aidant naturel ou social Le domicile n a pas eu d influence statistiquement significative sur l utilisation de contraceptif 3 Statut matrimonial Dans notre tude 11 des l ves taient mari es les filles qui vont au lyc e envisagent en g n ral une tude universitaire qui ne va pas de pair avec les obligations matrimoniales On a retrouv une diff rence statistiqu
36. dant une consultation L efficacit Elle est tr s efficace d s la pose Les avantages Sans probl me d observance il est bien tol r et r versible Les inconv nients Il peut y avoir des troubles du cycle pouvant tre un motif de retrait il laisse une petite cicatrice de 2 mm au niveau de la zone d insertion Les contre indications Thrombose volutive affection h patique s v re 3 4 2 Le patch EVRA C est un patch de 20 cm2 qui d livre une association oestro progestative comme une pilule 20 microgrammes Mode d action Il agit comme la pilule en bloquant l ovulation et en modifiant la glaire cervicale Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 25 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Le mode d emploi Utiliser un patch par semaine pendant 3 semaines arr t d une semaine comme avec la pilule les r gles arrivent pendant la semaine sans patch Les 4 sites d application possibles sont le bras l abdomen le tronc les fesses Attention ne pas appliquer sur les seins L efficacit Il est tr s efficace condition d tre bien utilis Les avantages Meilleure observance qu avec la pilule moins de risques d oubli tr s bien tol r et r versible d s l arr t il permet d avoir des cycles r guliers des r gles moins abondantes moins longues et moins douloureuses Les inconv nients Il est visible et peut se d
37. de Bamako gt Pr sidente de la SO MA G O Soci t Malienne de gyn cologie obst trique gt Chevalier du m rite national de la sant du Mali Ch re Ma tre Grand est notre honneur de vous avoir comme directrice de cette th se Vous n avez cesse de nous fasciner par votre simplicit la splendeur de vos enseignements et de l ampleur de votre exp rience Nous avons tr s t t compris et appr ci votre d vouement pour la formation des m decins Nous vous souhaitons longue et heureuse vie Que Dieu nous permette de vous rendre un hommage particulier pour tout ce que vous faites pour la promotion de la m decine au Mali et surtout pour votre combat contre la mortalit maternelle Nous vous prions ch re Ma tre d accepter nos sinc res remerciements Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 10 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Abr viations AMPPF Association malienne pour la protection et la promotion de la famille DNSI Direction nationale de la statistique et de l informatique EDS Enqu te d mographique et de sant EF Economie familiale EM Enseignement m nag ISF Indice synth tique de f condit IST Infection sexuellement transmissible IVG Interruption volontaire de grossesse OMS Organisation mondiale de la sant ONG Organisation non gouvernementale PF Planification familiale UNESCO United Nations
38. de aux trompes pour y placer un micro implant souple dans chacune des trompes pour les obstruer C est une m thode simple et rapide environ 30 minutes ne laissant pas de cicatrice Il faut attendre 3 mois et continuer sa m thode de contraception habituelle avant que la m thode soit efficace Elle est irr versible b La st rilisation masculine la vasectomie C est la section des canaux d f rents canaux transportant les spermatozo des C est une intervention chirurgicale simple sous anesth sie locale sans grands risques op ratoires en principe irr versible il existe la possibilit d autoconservation du sperme au pr alable dans des banques de sperme Au Mali les services de prestation de PF mettent la plupart de ces m thodes la disposition de la population 3 5 Les m thodes naturelles les moins efficaces des contraceptions Historiquement ce sont les plus utilis es et pourtant ce sont les moins fiables Elles peuvent tre utilis es par des femmes voulant espacer les grossesses et qui accepteraient l chec de ces m thodes 3 5 1 Le retrait ou co t interrompu L homme retire son p nis juste avant l jaculation pour qu elle se produise l ext rieur du vagin Si le retrait n est pas effectu temps il y a un risque de Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 29 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao grossesse de m me qu il ar
39. de st rilit en cas d infection moins de risque d infection avec le st rilet au progestatif Risque de grossesse et d expulsion Les contre indications Infection r cente de l ut rus ou des trompes ant c dent de grossesse extra ut rine dans certains cas les malformations ut rines importantes les maladies h morragiques sauf st rilet au progestatif certains fibromes les femmes n ayant jamais eu d enfant 25 3 4 Les autres m thodes modernes 3 4 1 L implant Implanon C est un implant sous cutan en forme de b tonnet cylindrique de 4 cm de long 2 mm de large qui d livre en continu de faibles doses d hormone progest rone Au Mali on dispose surtout du Norplant qui est 6 capsules pour 5 7 ans et le jadet qui est 2 capsules Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 24 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Mode d action Il agit en emp chant l ovulation et en modifiant la glaire cervicale Le mode d emploi L implant se met sous la peau de la face interne du bras l aide d un applicateur st rile usage unique apr s une anesth sie locale Il se retire aussi apr s une anesth sie locale l aide d une petite incision de 2 mm avec une pince La pose et le retrait sont simples et rapides environ 1 minute 30 pour la pose et 3 minutes 30 pour le retrait Il est mis en place pour 3 ans par le m decin ou la sage femme pen
40. e la contraception moderne est de 5 7 41 Cela contraste fortement avec les besoins non satisfaits en planification familiale qui sont de l ordre de 31 Les faibles progr s enregistr s au niveau de la pr valence contraceptive se traduisent par une f condit constante depuis une quinzaine d ann es au Mali En mati re de pr valence contraceptive le Mali est en retard sur plusieurs pays africains dont le Ghana 13 4 en 1998 le Kenya 32 en 1999 la Zambie 50 1 en 1999 et la Tunisie 66 en 2000 Dans le monde 10 000 femmes meurent chaque semaine parce qu elles n ont pas eu acc s la planification familiale 41 La faible pr valence contraceptive fragilise la sant de la femme et de l enfant La cl du d veloppement du pays passe donc par une meilleure ma trise de la croissance d mographique travers la promotion de la planification familiale Il ressort des donn es disponibles que l utilisation actuelle de planification familiale repr sente environ 5 7 de la demande potentielle au niveau du Mali M me si le Mali ne r pondait qu aux 31 de besoins non satisfaits en planification familiale cela contribuerait norm ment l am lioration des conditions de vie des maliens La f condit d bute tr s pr cocement 6 31 32 38 41 un niveau lev 15 19 ans atteint son maximum 20 24 ans baisse 40 44 ans A Gao le taux de f condit des 15 19 ans est de l ordre de 102 pour mille 41
41. e la libert de l individu selon le mod le d humanisme progressiste h rit la fois du colonialisme et de la r volution socialiste des ann es 1962 5 3 Les m thodes de contraception modernes 3 1 Les contraceptifs oraux ou pilules Il existe deux grands groupes les contraceptifs oraux combin s strog ne plus progest rone et les contraceptifs oraux progestatifs Mode d action La pilule oestro progestative agit principalement en bloquant l ovulation en modifiant l endom tre de fa on ce qu il ne puisse accueillir un ventuel uf et en modifiant la glaire pour emp cher les spermatozo des de franchir le col La micropilule micro dose de progestatif agit uniquement en modifiant la glaire pour emp cher les spermatozo des de franchir le col sauf Cerazette qui supprime aussi l ovulation Les diff rentes pilules contraceptives Il existe diff rents dosages m me si l strog ne utilis est toujours le m me 50 35 30 20 et 15 microgrammes diff rents types de progestatifs des variations de dosages des strog nes et des progestatifs pour les diff rentes pilules d terminent les bi phasiques et les tri phasiques Les pilules sans variations sont les monophasiques il y a des pilules de 21 ou 28 comprim s Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 19 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Les avantages des pilules C
42. e plus grande si vous aviez t t moin de ce long parcours Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 4 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao A mes fr res Asseydou Tamimoudari Abdoulwahid Ilias Abidadari yacouba Chida et Abdoulkarim Ciss vous avez t pour moi plus que des fr res mais des p res C est gr ce vos soutiens moraux et mat riels que j ai pu m panouir depuis la disparition de mon p re jusqu l ge de la raison Votre souci premier a toujours t ma r ussite Vous m avez toujours montr ce qu est une famille unie lje d die ce travail la solide famille que nous formons A mon maitre Mahamadou Med Assaliha Tour Plus qu un maitre vous avez t pour moi un frere mais aussi un guide car vous m avez toujours enseign l amour le pardon le travail bien fait la culture voici des souvenirs que je retiens de vous qui restent vivaces dans mon esprit et qui pour toujours claireront mon chemin Votre clairvoyance vos conseils votre rigueur votre soutien tant moral que mat riel ont t pour moi un stimulant Ce travail est aussi le v tre A mes S urs Djidata Alhadji Djidata Abdou Aichata Alhadji et feu Safia Alhadji vous m avez toujours port dans vos pri res et je n ai jamais manqu de r confort aupr s de vous pendant les moments difficiles Ce travail est aussi le votre A mes a n s de la FMPOS Dr Moussa S Ma g
43. ecteur 13 Th rapeute Autres pr ciser public 7 Enseignante 14 Aide m nag e 15 Niveau d instruction de la m re Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 85 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 1 Aucun 5 Sup rieur 9 Medersa sup rieure 2 Fondamental 1 6 Medersa fondamental 1 10 Medersa sup rieures 3 Fondamental 2 7 Medersa fondamental 2 Autres pr ciser 4 Secondaire 8 Medersa secondaires 16 Niveau de vie des parents 1 Electricit 5 Voiture 8 Latrines 2 T l viseur 6 Location 9 Puits 4 R frig rateur 7 W C Autres pr ciser II Connaissances attitudes et pratiques 17 Avez vous d j entendu parler de contraception 1 Oui 2 Non 17A Si Oui que signifie l expression votre entendement 1 Espacement des 4 Moins de naissance 7 Meilleure ducation des naissances enfants 2 Sant de la m re 5 Moins de d pense 8 Non r ponse 3 Sant de l enfant 6 Famille heureuse 9 Ne sait pas 18 Connaissez vous des m thodes contraceptives 1 Oui 2 Non 18A Si oui lesquelles 1 Pilule 4 Norplant 7 Allaitement maternel 2 Pr servatif 5 Dispositif intra ut rin 8 M thode traditionnelle 3 Spermicide 6 Contraceptif injectable 9 Ne sait pas 19 Quelles sont vos sources d information en m thode contraceptive 1 Ecole 4 M dias 7 Fr re s urs 2 Centre de 5 P re 8 Ami es sant h pital
44. egistrement des entretiens avec les adolescentes et d interviews individuelles de la confection des fiches d enqu tes saisies l ordinateur du traitement informatis des donn es Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 45 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao VI RESULTATS Au terme de notre enqu te 361 adolescentes ont rempli les fiches 30 adolescentes fr quentaient des services de PF et 80 adolescentes utilisaient une m thode contraceptive FIGURE I R partition des adolescentes selon l ge Effectif Pourcentage 15 16 ans 267 74 17 19 ans 94 26 Total 361 100 L ge moyen tait de 17 ans avec des extr mes de 15 et 19 ans Les adolescentes de 15 16 ans repr sentaient 74 de notre chantillon Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 46 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao FIGURE II R partition des adolescentes en fonction du domicile Effectif Pourcentage Parents 256 71 Aidants naturels 105 29 Total 361 100 Dans notre tude 71 des adolescentes r sidaient chez leurs parents contre 29 qui r sidaient chez un aidant naturel ou social FIGURE III R partition des adolescentes en fonction du statut matrimonial Effectif Pourcentage C libataires 292 81 Mari es 39 11 Divorc es 18 5 Fianc es 10 3 Total 361 100 Un nombre lev
45. ement significative entre le statut matrimonial et l utilisation de contraceptif 4 Fili re d tude Les s ries litt raires taient plus repr sent es avec 59 80 de notre chantillon Cela peut s expliquer par le fait que les adolescentes taient plus int ress es par la litt rature que la science et une diff rence statistiquement significative a t retrouv avec l utilisation de contraceptif 5 Avoir entendu parler de contraception Dans notre tude les adolescentes avaient entendu parler de contraception dans 60 70 Ce taux est voisin celui d Adom 2 et Kan 21 qui ont trouv respectivement 69 40 60 6 La m thode contraceptive d j utilis e Le pr servatif tait la m thode contraceptive la plus utilis e avec 71 20 suivi de la pilule 13 80 et du contraceptif injectable 12 50 Le taux d utilisation lev d utilisation de pr servatif peut s expliquer par la disponibilit et la vente libre de ce contraceptif Ces r sultats sont comparables ceux de Kan 21 le pr servatif tait utilis dans 77 3 des cas suivis par la pilule 8 et les injectables 12 7 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 71 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Abauleth 1 avait trouv 55 7 pour le pr servatif 13 76 pour la pilule 12 17 pour les injectables 7 La source d information des adolescentes sur la contraception Dans
46. en avec les enseignants 3 Analyse des donn es Les r sultats des entretiens des focus groupes et des entretiens ont t transcrits puis saisis sur un ordinateur pour permettre leur exploitation partir des grilles d analyses qualitatives Les donn es individuelles ont t codifi es en num rique afin de permettre leur exploitation sur un ordinateur Les logiciels suivants ont servi la saisie du rapport et l exploitation des donn es SPSS logiciel d pid miologie pour la saisie et l analyse des donn es Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 44 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Excel tableur utilis pour les graphiques et les tableaux Word traitement de texte pour la saisie Le test de Khi deux de Pearson a t utilis pour la comparaison des variables Pour les effectifs inf rieurs 5 nous avons utilis le test exact de Fisher Les diff rences constat es taient consid r es comme significatives pour p inf rieurs 0 05 avec un intervalle de confiance 95 4 Biais et difficult s de l tude 4 1 Biais Certaines r ponses de participantes sont subjectives et difficiles v rifier Certaines questions n ont pas t r pondues parce que jug es intimes 4 2 Difficult s Cette tude a n cessit la mobilisation de nombreux moyens financiers et humains Il s agit entre autres Du manque de moyens d enr
47. en d veloppement L int r t accru que suscite l adolescence est d en partie l importance de la population adolescente L actuelle g n ration de jeunes est la plus nombreuse qui ne soit jamais apparue dans le monde Pr s de la moiti de la population du monde plus de 3 milliards de personnes est g e de moins de 25 ans Quatre vingt cinq pour cent des jeunes vivent dans les pays en d veloppement 33 Les adolescents traversent plus que les autres une phase de formation Les 1 2 milliards d adolescents g s de 10 19 ans regorgent d nergie et de possibilit s 34 Vu le taux d accroissement rapide de la population africaine double en moyenne tous les 27 ans cette population adolescente sera de plus en plus importante 34 Les adolescents contribuent de plus en plus la croissance de la population car la f condit est de plus en plus pr coce 32 6 A travers le monde des efforts cons quents ont t consentis pour am liorer la connaissance sur la f condit pr coce et ses cons quences Ces tudes ne se sont pas limit es la mesure d mographique du ph nom ne mais se sont tendues l tude qualitative des aspirations des jeunes 27 11 Au Mali les adolescentes de 15 19 ans contribuent pour pr s de 14 la f condit totale 41 Cette f condit pr coce comporte des risques de sant pour la m re et le f tus pendant la grossesse et l accouchement Les probl mes li s la gros
48. es risques li s aux avortements clandestins de plus en plus fr quents chez les jeunes filles A travers le monde les organismes charg s de la promotion des femmes soulignent le handicap que constituent les maternit s d adolescentes pour la formation et la carri re professionnelle des jeunes filles De nos jours les programmes de planification familiale ont fait de l intervention pour viter les grossesses pr coces une de leurs priorit s C est en effet un th me qui contribue largement l gitimer l offre des services de contraception Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 42 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao V M thodologie 1 Mat riels 1 1 Cadre de l tude Notre tude s est d roul e dans 3 tablissements secondaires de la commune urbaine de Gao Il s agit d tablissements commun ment appel s lyc es Les tablissements secondaires ont t choisis en fonction de leur effectif constitu en majorit d adolescents 1 2 Population d tude Les jeunes fr quentant les lyc es de Gao Tout enseignant exer ant dans un de ces tablissements 1 3 Crit res d inclusion Nous avons inclus dans notre tude Les adolescentes g es de 15 19 ans apr s obtention d une permission des autorit s administratives des lyc es concern s Les enseignants exer ant dans un site de l tude apr s un consentement volontaire clair
49. es sont les raisons ventuelles de la r ticence la prise des contraceptifs par les adolescentes Quelle est l opinion des enseignants sur la contraception des adolescentes Par rapport ces interrogations nous avons mis les hypoth ses suivantes a le manque d ducation sexuelle se r percute sur le comportement des adolescentes vis vis de la contraception b La religion influence la non utilisation de la contraception c l int gration de l ducation sexuelle dans le programme scolaire constitue une tape importante dans l am lioration du comportement des adolescentes envers la contraception Pour mener bien notre recherche nous nous sommes assign s les objectifs suivants Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 15 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao III Objectifs 1 Objectif g n ral Etudier le comportement des adolescentes face la contraception en milieu scolaire 2 Objectifs sp cifiques 1 D terminer la pr valence de la contraception chez les adolescentes dans les lyc es de Gao 2 Evaluer le niveau de connaissance des adolescentes sur la contraception 3 D terminer les pratiques des adolescentes en mati re de contraception 4 Identifier les facteurs limitant l adh sion des adolescentes la contraception 5 D terminer la perception des adolescentes face la contraception Th se de doctorat en M decine Youssouf
50. escentes Ce sont les m dias seulement qui donnent ces informations sans toutefois r pondre en substance aux attentes et besoins des adolescentes en mati re d ducation sexuelle Mais galement ces informations non souvent structur es et mal formul es peuvent avoir des effets contraires capables d induire en erreur les adolescentes en les poussant sur de chemins dangereux En effet une participante disait on n a qu une source d ducation sexuelle qui est repr sent e par les m dias et cela entra ne le libertinage car tu as la curiosit et tu essaies sans honte D autres ajoutaient que le comportement sexuel risque des adolescentes est marqu par une pr cocit un laisser aller sous pr texte de civilisation ou de modernit Elles ajoutaient que les parents ont une part de responsabilit en maintenant les enfants dans l ignorance ou dans leur isolement Nous pouvons en conclure que l absence d ducation sexuelle favorise le comportement risque et la pr cocit des rapports sexuels 3 Selon vous que signifie la contraception Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 65 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao La majorit des adolescentes estiment que la contraception permet de contr ler les naissances et de ma triser la f condit par cons quent d viter les IST les grossesses non d sir es par cons quent des d penses inutiles Elle appara
51. est une m thode contraceptive tr s efficace tr s bien tol r e efficace d s le 1er comprim Elle permet d avoir des cycles r guliers et les r gles sont moins abondantes moins longues et moins douloureuses Le retour la f condit est d environ 3 7 mois Les inconv nients Il peut y avoir des petits saignements spotting en dehors des r gles surtout lors des premi res plaquettes de naus es douleurs et des gonflements des seins La prise de poids exceptionnelle est toujours mod r e Les contre indications Hypercholest rol mie hypertension art rielle ant c dent d accident thromboembolique certains cancers le tabagisme chez les femmes de plus de 35 ans 25 3 2 Les contraceptifs injectables Les contraceptifs injectables sont des m thodes populaires parce que leurs utilisatrices n ont besoin de consulter un prestataire qu certains intervalles mais aussi parce qu ils sont tr s efficaces De plus ils peuvent tre utilis s l insu du partenaire et qu ils ne g nent pas les relations sexuelles Les contraceptifs injectables combin s contiennent deux hormones l strog ne et un progestatif Ils sont administr s par voie intramusculaire une fois par mois Les contraceptifs injectables progestatifs tels le D po Provera et le Norist rat ne contiennent pas d strog ne Pour pr venir la grossesse une injection est faite toutes 8 12 semaines selon le type de contraceptif injectable
52. ff rents programmes de sant de la reproduction Cependant la pr valence contraceptive reste l une des plus faibles de la sous r gion africaine 35 7 4 Approche conceptuelle pid miologie socioculturelle Une grossesse pr coce lorsqu elle a lieu dans le mariage est rarement identifi e comme un probl me Elle est au contraire souhait e pour la jeune mari e quel que soit son ge C est une preuve de sa fertilit Une grossesse pr maritale sous ou en dehors des fian ailles par contre est accueillie diff remment selon les milieux sociaux Hors mariage une grossesse est g n ralement immorale et non tol r e Dans bien des cas la grossesse sera reconnue par le p re et un mariage suivra Ailleurs dans certaines soci t s d Afrique subsahariennes notamment foresti res la hantise de la st rilit est tellement pr sente que l on souhaite que la femme fasse preuve de sa fertilit avant que le mariage ne soit d finitivement conclu Une grossesse d adolescente mari e ou non est donc dans ce contexte bien accept e Par contre dans d autres milieux s culaires Sonhrai comme dans le milieu islamis o toute relation sexuelle avant le mariage est r prouv e les familles sont favorables au mariage tr s pr coce pour viter toute grossesse hors mariage Actuellement dans notre monde de transition entre valeurs culturelles morales thiques et religieuses s culaires et pro occidentales contemporaines
53. h R Koffi A Kakou C Adjoby R Mian B Angoi V et col Connaissance et utilisation de la contraception chez l adolescente III Congr s de la SOMAGO du 3 au 5 avril 2006 2 Adom Anoumatacky M La contraception chez l adolescente en milieu scolaire III Congr s de la SOMAGO du 3 au 5 avril 2006 3 Berthe F Vuln rabilit des jeunes li es aux pratiques et aux comportements n fastes la sant en milieu urbain et p ri urbain bamakois Th se m d Bamako 2004 04M49 4 Bilodeau A Forget G Tetrault J L auto efficacit relative la contraception chez les adolescents validation de la version fran aise de l chelle de mesure de Levinson Revue canadienne de sant publique 1994 85 2 115 20 5 Boubacar M Etude pid mio clinique du planning familial Enqu te aupr s de 206 utilisatrices au centre de sant de r f rence de la commune I du District de Bamako d Avril Juin 2003 Th se m d Bamako 2003 6 Camara M La contraception chez l adolescente Th se m d Bamako 1992 92M44 7 Daures JP Chaix D G Maurin M Viala J L Gremy F tude pr liminaire des interruptions volontaires de grossesses I V G et des maladies sexuellement transmissibles M S T chez l adolescent par une information en classe de troisi me Contraception fertilit 1989 17 11 1021 26 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 79 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu
54. hau Aspect d mographique de la planification de l ducation UNESCO 2002 41 TRAORE S et col Enqu te d mographique et de sant du Mali Planification familiale Bamako Mali EDS M III juin 2002 450 57 80 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 83 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao X Annexes Questionnaire l intention des adolescentes Introduction Information et consentement volontaire Ce questionnaire a pour but de recueillir vos impressions connaissances et perceptions sur la contraception au Mali afin d am liorer l offre de cette population en mati re de contraception Nous vous remercions d avance de votre participation Les Informations recueillies sont anonymes et confidentielles 1 Num ro du questionnaire DER LEE RER 2 ComMUNe zen en er ren 3 Nom de l tablissement I Renseignements g n raux n question filtres codes 4 Age en ann es r volues ES 5 Rang de l adolescent la naissance nombre d enfants de la m re et du p re I i me enfant de la m re I i me enfant du p re I nombre d enfants de la m re I nombre d enfants du p re Orbit de Vie nn ne E 7 Ethnie 1 Bambara 5 Malink 9 Sonrha 2 S noufo 6 Khassonk 10 Maures 3 Sarakol 7 Peulh 11 Bozo 4 Minyanka 8 Dogon Autres pr ciser 8 Statut matrimonial de l adolescente 1 Mari e x1 4
55. iction divine 5 La f condit conf re une valeur sociale et l inf condit est toujours mal v cue et interpr t e de mal diction ou de tares notamment pour la femme 32 Une femme doit avoir des enfants mais il demeure galement vrai que la survenue d une grossesse au cours de la p riode d allaitement deux ans en moyenne serait sujet de moqueries Aussi avoir des enfants hors mariage ou adult rins renvoie un signe de mauvaise ducation et d immoralit et la femme y paie plus que l homme 5 Malgr le comportement pro nataliste les Maliens ont une tradition tr s ancienne d espacement des naissances c est ainsi qu apr s un accouchement il est de coutume de s parer le couple pendant deux trois ans Ceci permettait la femme de r cup rer et l enfant de se d velopper normalement 5 On peut mentionner l existence d autres m thodes traditionnelles d espacement des naissances telles que l emploi de certaines herbes ou dispositifs occlusifs comme le Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 18 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao tafo La fr quence de ces pratiques serait en diminution notamment dans le milieu urbain 5 La soci t malienne contemporaine est prise en porte faux entre les valeurs s culaires culturelles morales et religieuses et les logiques post coloniales d une culture de la raison et d
56. ide des entretiens l intention des enseignants Introduction Information et consentement volontaire Ce questionnaire a pour but de recueillir vos impressions connaissances et perceptions sur la contraception au Mali afin d am liorer l offre de cette population en mati re de contraception Nous vous remercions d avance de votre participation Les Informations recueillies sont anonymes et confidentielles 1 Que pensez vous du comportement actuel des adolescentes par rapport la sexualit 2 L information la sensibilisation et l ducation reli es la sexualit et la contraception sont elles ad quates aux besoins des jeunes au Mali Que proposez vous pour am liorer l ducation donn e aux adolescentes 3 Est il acceptable que les jeunes non mari es aient des informations ou soient duqu es sur la sexualit 4 Certains jeunes non mari s qui ont des relations sexuelles n utilisent pas les contraceptifs qu en pensez vous Je vous remercie pour votre participation notre tude Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 91 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao FICHE SIGNALETIQUE Nom Ciss Pr nom Youssouf Amadou Titre de la th se Etude des connaissances attitudes et Pratiques des adolescentes en milieu scolaire sur la contraception Ann e Universitaire 2009 2010 Ville de soutenance Bamako Pays d origine Ma
57. iss 51 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU IX R partition de l chantillon en fonction de la connaissance des risques li s aux avortements provoqu s Fr quence Pourcentage Oui 280 77 6 Non 81 22 4 Total 361 100 Plus des deux tiers des adolescentes connaissaient des risques li s aux avortements provoqu s dans 77 60 TABLEAU X R partition de l chantillon en fonction de la nature des risques des avortements provoqu s Effectif Pourcentage Mort 127 45 4 St rilit 100 35 7 Mort et st rilit 53 18 9 Total 280 100 La mort et la st rilit taient les risques connus par respectivement 45 40 et 35 70 des adolescentes Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 52 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XI R partition de l chantillon en fonction de l opinion sur l avortement provoqu A Effectif Pourcentage Approuve 30 8 3 D sapprouve 225 62 3 Pas de r ponse 106 29 4 Total 361 100 La majorit des adolescentes d sapprouvaient les avortements provoqu s dans 62 30 TABLEAU XII R partition de l chantillon en fonction des connaissances sur les effets secondaires de la contraception Effectif Pourcentage Oui 265 73 4 Non 96 26 6 Total 361 100 Plus des deux tiers des adolescentes connaissaient des effets secondaires
58. li Lieu de d p t Biblioth que de la Facult de M decine de Pharmacie et d Odonto Stomatologie du Mali Secteur d int r t Sant Publique et anthropologie m dicale RESUME Notre tude transversale quantitative et qualitative s est d roul e Gao du 5 Janvier 2009 au 8 Mars 2009 L objectif consistait tudier le comportement des adolescentes en milieu scolaire face la contraception La majorit des l ves soit 73 10 d claraient conna tre des m thodes de contraceptions et parmi elles seulement 22 20 utilisaient la contraception La religion tait la principale raison de non fr quentation des services de PF chez 46 10 des adolescentes suivit par l ignorance 71 5 des adolescentes avaient eu leurs premiers rapports sexuels avant l ge de 15 ans Plus de la moiti n avaient pas utilis les pr servatifs lors des rapports sexuels occasionnels Nous avons retrouv plusieurs facteurs qui influencent la contraception chez l adolescente Les donn es qualitatives nous ont r v l es que les facteurs de non utilisation de contraceptifs sont d ordre conomique social et culturel Mots Clefs Connaissances Attitudes Pratiques Adolescente Milieu scolaire contraception Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 92 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao SERMENT D HIPPOCRATE En pr sence des ma tres de cette facult de mes chers condisciples devant l
59. lle qui pousse les filles avorter et le plus souvent sous la direction de leur m re Ce pendant la Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 72 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao connaissance des risques d avortement provoqu n a pas eu une influence statistiquement significative sur l utilisation de contraceptif 11 Raisons de d sapprobation de la contraception La coutume et les effets secondaires taient les raisons de d sapprobation de la contraception pourcentage gal Cela peut tre li au manque de communication sur le sujet 12 Connaissance et utilisation des m thodes de contraception La connaissance des m thodes de contraceptions n quivaut pas leur utilisation chez les adolescentes en effet 73 10 de l chantillon connaissaient des m thodes de contraception et parmi elles seules 22 20 avaient utilis un contraceptif Cela peut tre li la coutume et aux effets secondaires Ces r sultats sont comparables ceux de Camara 6 qui a trouv 90 et 10 les r sultats similaires ont t retrouv s en Tanzanie 80 et 10 11 Le bas taux d utilisation des contraceptifs s observe chez Miller 28 ou 17 des l ves utilisaient une m thode de contraception En revanche Kamtchouing 20 Duprez 10 et Daures 7 ont trouv 41 13 Avoir un partenaire Dans notre tude 83 10 des adolescentes affirmaient avoir un partenaire
60. n accepter qu il n y ait pas de contraception parfaite et dissocier le risque m dicalement encouru de ses peurs Il peut y avoir un foss entre ce qui est dit par le prescripteur le discours m dical et ce qui est entendu par la jeune fille Imaginaire et fantasmes de l adolescente vont se cristalliser sur la contraception choisie La dissociation entre le discours m dical et le sujet se traduira sous forme de mauvaise tol rance voir d checs oublis de pilule 36 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 36 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 7 Etat de lieux de la recherche 7 1 Dans le monde En France on estime environ 10 000 le nombre d adolescentes qui tombent enceintes chaque ann e et dont la moiti avorte 27 Devant cette situation accablante le gouvernement fran ais en novembre 1999 a annonc l autorisation permettant aux infirmi res scolaires de d livrer la pilule du lendemain aux adolescentes en situation de d tresse ou d extr me urgence cette mesure a suscit un d bat juridique avec les religieux L ducation sexuelle partie int grante des programmes scolaires depuis 1973 a acquis une importance nouvelle en septembre 1999 par l augmentation 30 40 heures de cours pour les l ves de quatri me et de troisi me En janvier 2000 une grosse campagne d information sur la contraception fut lanc e par le gouvernement
61. n milieu scolaire Gao A NOTRE MAITRE ET CO DIRECTEUR DE THESE Docteur Alassane TRAORE gt Gyn cologue Obst tricien gt Chef de service de Gyn cologie Obst trique de l h pital de Gao gt Pr sident de la commission m dicale d tablissement de l H pital de Gao Cher Ma tre Transmettre son savoir et sa connaissance aux autres est un acte de foi un devoir sacr de valeur inestimable En vous nous avons trouv la rigueur dans le travail l amour du travail bien fait et le sens lev du devoir Vous n avez m nag ni votre temps ni votre patience dans la r daction de cette th se Ce travail est le fruit de votre volont de parfaire de votre disponibilit et surtout de votre savoir faire Votre caract re sociable fait de vous un homme de classe exceptionnelle toujours l coute et l attention des autres Les mots me manquent pour vous remercier de votre encadrement et de votre formation afin de faire de nous de bons m decins Comptez sur ma disponibilit et ma profonde gratitude merci infiniment Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao A NOTRE MAITRE ET DIRECTRICE DE THESE Professeur Sy Assitan Sow gt Professeur titulaire en gyn cologie obst trique la FMPOS gt Chef de service de la gyn cologie obst trique du centre de sant de r f rence de la commune I du district
62. nnels Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 59 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XXV R partition de l chantillon en fonction de la volont d utiliser un pr servatif masculin contre l avis du partenaire sexuel Effectif Pourcentage oui 351 97 2 non 10 2 8 Total 361 100 La majorit des adolescentes taient pr tes utiliser le pr servatif contre avis du partenaire sexuel TABLEAU XXVI R partition de l chantillon selon l utilisation de la contraception Effectif Pourcentage oui 80 22 2 non 281 77 8 Total 361 100 L utilisation de la contraception n est pas syst matique chez les adolescentes Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 60 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU XXVII R partition de l chantillon selon la m thode contraceptive utilis e Effectif Pourcentage Pilule 11 13 8 Pr servatif 57 71 2 Pilule et pr servatif 2 2 5 Contraceptif injectable 10 12 5 Total 80 100 Le pr servatif tait la m thode contraceptive la plus utilis e avec 72 suivi de la pilule avec 13 30 TABLEAU XXVIII R partition de l chantillon en fonction de la connaissance des sources d approvisionnement en contraceptif Effectif Pourcentage Etablissements 48 13 3 sanitaires Pharmacies 174 48 2 Boutiques 139 38 5 Total 361
63. notre tude 33 20 des adolescentes avaient plus d une source d information sur la contraception d autres avaient eu des informations par des amis dans 30 80 les structures sanitaires 16 6 l cole les parents et aidants naturels pourcentage gal dans 9 70 Chez Kan 21 on retrouve des chiffres sup rieurs 78 7 de sources multiples 1 de personnel m dical 2 50 de parents ou amis 6 40 de l cole et 8 90 pour les m dias Notre taux d information au niveau scolaire est inf rieur celui de Adom 2 Miller 28 et Kamtchouing 20 qui ont trouv respectivement 31 16 42 21 Notre bas taux d information au niveau scolaire peut tre li l absence de programme scolaire sp cifique en la mati re 8 Fr quentation du service de PF Moins d un tiers des adolescentes soit 37 50 seulement ont fr quent un service de PF contre 62 50 qui n en ont jamais fr quent 9 Raisons de non fr quentation des services de PF Malgr les efforts consentis dans le domaine de la PF la religion tait la principale raison de non fr quentation de ces services chez 46 10 des adolescentes ainsi que l ignorance chez 35 50 des adolescentes 10 Opinion sur les avortements provoqu s Dans notre tude 62 30 de l chantillon d sapprouvaient l IVG contre 8 3 qui l approuvaient et 29 4 des adolescentes n ont pas de r ponse Beaucoup d l ves ont affirm que c est la pesanteur sociale conomique et culture
64. ofesseur titulaire en gyn cologie obst trique la FMPOS gt Service de Gyn cologie obst trique CHU Gabriel Tour Cher Ma tre Vous nous faites un grand honneur en acceptant de pr sider ce Jury de Th se malgr vos multiples occupations L int grit l assiduit le courage le sens lev de la responsabilit le souci du travail bien fait sont des qualit s que vous incarnez et qui ont forc s notre admiration Vous avez cultiv en nous l esprit de justice de v rit du travail bien fait et le respect de la vie humaine Au del du Ma tre vous tes un p re par vos conseils qui n ont jamais cess s de nous clairer Nous vous souhaitons longue et heureuse vie Veuillez accepter cher Ma tre l expression de notre plus haute consid ration Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao A NOTRE MAITRE ET JUGE Monsieur Eli Simpara Cher Ma tre C est un grand plaisir que vous nous faites en acceptant de juger ce travail malgr votre emploi du temps charg Votre disponibilit votre dynamisme votre souci pour le travail bien fait ainsi que vos qualit s humaines font de vous un Ma tre admir et admirable Veuillez croire l assurance de mes sentiments les plus respectueux Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 8 Connaissances attitudes pratiques de la contraception e
65. portante car l information constitue pour les jeunes une n cessit pour affronter la vie Une information isol e de la contraception sans r f rence aux probl mes de la vie active sexuelle et familiale n est pas suffisante Pour cela nous faisons quelques recommandations 2 Recommandations 2 1 A l Etat du Mali 2 1 1 Introduire l ducation sexuelle au niveau de l enseignent primaire et secondaire 2 1 2 Promouvoir la pratique de la contraception 2 1 3 Intenssifier des campagnes d information plaidoyer En levant les incompr hensions sociales culturelles et religieuses pour am liorer la pr valence contraceptive chez les adolescentes 2 1 4 Vulgariser l acc s aux m thodes contraceptives et les rendre disponibles dans les infirmeries de tous les lyc es Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 76 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 2 1 5 Cr er et multiplier les centres agr s pour les jeunes comme l ONG RADEC centre hoyraye au niveau national et au niveau r gional afin de permettre aux adolescents de fr quenter r guli rement et facilement le centre le plus proche 2 1 6 Mettre gratuitement les produits de contraceptifs la disposition des adolescentes 2 2 Aux adolescentes S informer avant m me la pubert des diff rentes modifications physiologiques de l organisme afin de comprendre le cycle menstruel l acte sexuel la
66. pr coce chez les adolescentes pose les probl mes li s leurs caract ristiques anatomiques En Afrique le taux de f condit reste lev et varie selon les r gions et au sein d une m me r gion Les taux les plus lev s sont enregistr s en Afrique sub saharienne et dans les pays arabes 37 7 2 Au Mali Le Mali est parmi les pays fort taux d accroissement dans le monde 29 Ce niveau d accroissement est le fruit d une f condit encore lev e l ISF est pass de 6 9 en 1987 6 8 en 2001 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 38 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Alors que les autres pays africains connaissent une baisse dans ce domaine la f condit au Mali n a pas connu de changement notable L effectif de la population est pass d environ 4 100 000 habitants en 1960 9 800 000 habitants en 1998 Au rythme auquel elle s accro t la population du Mali doublerait tous les 22 ans 41 Compar aux autres pays le Mali aurait moins de temps que la moyenne africaine 27 ans pour se pr parer au doublement de sa population encore moins de temps que les pays d Asie dans 50 ans et d Am rique centrale dans 45 ans Cette r alit pourrait compromettre le processus de d veloppement du pays et interpelle les d cideurs tous les niveaux En d pit d normes efforts d ploy s en mati re de sant de la reproduction l utilisation actuelle d
67. re nous dirons que toutes les adolescentes n utilisent pas le pr servatif et cela pour diff rentes raisons b Opinion des enseignants En compl ment aux entretiens de groupes focalis s nous avons labor un guide d entretien que nous avons soumis aux enseignants apr s obtention de leur consentement volontaire clair afin d avoir leurs opinions sur la question Les donn es ainsi recueillies sont ci dessous analys es et comment es 1 Que pensez vous du comportement actuel des adolescentes par rapport la sexualit De nos entretiens il ressort qu aujourd hui le comportement sexuel des adolescentes laisse d sirer il est caract ris par un libertinage un laiss aller d sordre et une absence d ducation sexuel la fois au niveau familial qu au niveau scolaire C est dans ce cadre que le premier prendre la parole affirmait que le temps l cole ne leur permet pas d duquer les adolescentes sur le plan sexuel Ce sont les parents qui doivent le faire mais ceux ci sont plut t pr occup s par la recherche du gain quotidien De ce fait les adolescentes sont laiss es elles m mes et d veloppent des comportements critiques et alarmants sur le plan sexuel Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 68 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao En abordant dans le m me sens un autre enseignant affirma que le comportement sexuel ac
68. relations sexuelles au besoin 5 Morale et thique de la reproduction 5 1 Dans l antiquit L infanticide l avortement et la contraception taient pratiqu s depuis l antiquit Ils continuent encore de nos jours dans les proportions extr mement variables selon les r gions et le milieu Ceci pour nous montrer la constante volont de l esp ce humaine d chapper la fatalit d une reproduction naturelle volont individuelle ou collective institutionnelle ou non mais ne trouvant une opposition ou une annihilation que dans une structure morale d essence religieuse philosophique ou politique 39 5 2 Aspects religieux et philosophiques a Le christianisme et la contraception La contraception n est pas une question nouvelle selon Larchet 17 mais l expansion et la banalisation de cette pratique dans les soci t s modernes par la mise disposition des moyens plus nombreux et plus s rs a suscit des r actions aigu s et accentu le d bat du c t des confessions chr tiennes traditionnellement r serv es vis vis de la contraception On notera que certaines pratiques et prescriptions commun ment admises au sein de l glise ancienne et toujours en vigueur de l glise orthodoxe ont eu pour effet objectif une limitation des naissances L abstention de rapports sexuels durant la menstruation durant la grossesse mais galement lors des jours et des p riodes de car me qui totalisent la moiti des jou
69. rive tr s souvent qu avant l jaculation un peu de liquide contenant des spermatozo des s coule du p nis C est une m thode qui rompt l harmonie du rapport sexuel 3 5 2 L abstinence p riodique Il s agit de d tecter la phase fertile du cycle menstruel et de s abstenir d avoir des rapports sexuels ou d utiliser des contraceptions locales pendant cette p riode Cette m thode est fond e sur le fait que les spermatozo des et les ovules ont une dur e de vie de quelques jours La f condation ne peut se r aliser que si les rapports sexuels ont lieu quelques jours avant pendant ou apr s l ovulation Cette m thode n cessite un apprentissage Le moment de l ovulation est valu de plusieurs fa ons a La m thode du calendrier ou Ogino C est la plus largement connue et pourtant la moins efficace Elle est bas e sur le calcul de la p riode fertile ovulation consid rant les autres p riodes du cycle comme non risque de grossesse Cette m thode est peu fiable car la date de l ovulation n est jamais pr visible elle peut tre d cal e m me si les cycles sont r guliers et de nombreux facteurs peuvent perturber le cycle Tout rapport sexuel pr sente un risque de grossesse quel que soit le jour du cycle m me pendant les r gles b La m thode des temp ratures Lors de l ovulation la temp rature basale du corps monte de 1 4 degr s et reste la m me en plateau jusqu aux r gles suivantes Cette m
70. rs d une ann e ainsi que les jours pr c dant la communion et la pratique de l allaitement maternel Le nombre de jours fertiles se trouvait ainsi consid rablement r duit 17 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 33 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao b L islam et la contraception La d finition de la planification familiale adopt e la conf rence islamique internationale de Rabat 1971 13 est la suivante la planification familiale est l utilisation par les deux conjoints qui tous deux y consentent sans contrainte d une m thode licite et s re pour retarder ou avancer le moment de la grossesse selon ce qui convient le mieux aux poux en fonction des facteurs sociaux conomiques ou de sant de la famille les conjoints tant conscients tous moments de leurs responsabilit s vis vis d eux m mes et de leur prog niture La planification familiale n est pas une nouveaut pour l islam comme le r v lent les propos chang s la conf rence Les compagnons du proph te la pratiquaient d j l poque de la r v lation coranique et en discutaient avec lui qui ne l interdisait pas 13 Si la planification familiale comme on l entendait alors tait prohib e alors les versets coraniques qui s y rapportent l auraient formellement interdite ce qui n est pas le cas Le mariage est une association de deux libert s la femme n est
71. rs socioculturelles par exemple perd son efficacit en cas de rapport avec un autre homme que son mari b La Toile d araign e Se place dans le vagin de fa on obstruer l orifice externe du col emp chant donc la mont e des spermatozo des donc m thode de barri re c Le miel et le jus de citron On les place dans le vagin avant les rapports ils entra nent soit une immobilisation des spermatozo des miel soit une destruction des spermatozo des citron agissant comme des spermicides d Les solutions boire Il peut s agir d corces d arbres ou de plantes des graines avaler ou de nasi solution pr par e par les marabouts ou des charlatans e La s paration du couple apr s accouchement Apr s un accouchement il est de coutume de s parer le couple pendant 40 jours Ceci permettait la femme de r cup rer et l enfant de se d velopper normalement Aucune tude scientifique n a t faite sur l efficacit de ces m thodes traditionnelles Il semble qu elles peuvent tre la base d infection r p tition et m me cr er d autres probl mes chez la femme tel que l infertilit des algies pelviennes Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 32 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao f le collier du cycle m thode du jour fixe Indication Cycle compris entre 26 et 32 jours Couple qui communique bien et accepte d viter les
72. s de la contraception en milieu scolaire Gao A mon P re Amadou Hamidou Ciss C est le moment pour moi de me prosterner sur votre tombe Vous nous avez inculqu le sens de l honneur du devoir de la dignit et vous n avez eu de cesse de nous rappeler que les attributs qui font valoir un homme ce sont sa culture sa connaissance et que le meilleur des h ritages est la bonne ducation ternellement nous vous s rions reconnaissants mes fr res et moi pour vos sages conseils qui ont clair notre chemin et aussi notre conduite sociale dans un monde o les valeurs soci tales connaissent une d perdition acc l r e Ce travail est le fruit de vos pri res de vos b n dictions de l amour constant que vous avez eus pour nous ainsi que tous les sacrifices consentis Que Dieu vous accueille favorablement dans son royaume pour le repos ternel de votre me charitable A ma mere Alhidayatou Souleymane Vous avez consenti de lourds sacrifices pour faire de nous ce que nous sommes aujourd hui A moi comme mes autres fr res et s ur vous avez toujours enseign la patience l endurance et le courage dans le travail car ce sont l les qualit s d un homme Que de peine que de patience que de privation pour vos enfants Puisse ce travail fortifier par vos b n dictions et pri res repr senter une r compense pour vos peines et votre patience A mon fr re d funt Imadoudine Abba Ciss La joie serait encor
73. s mari e et si ce n est pas le cas c est mal vu Il appara t que certaines filles ne font pas de contraception car elles veulent faire des enfants par int r t soit pour se marier ou pour se faire entretenir travers les enfants Les raisons de ce comportement risque sont multiples et vari es comme en t moignent les propos cit s ci dessus d o la n cessit d une ducation sexuelle formelle et structur e Nous pouvons en conclure que les facteurs de la non utilisation de contraceptifs sont d ordre multiple conomique social culturel et infrastructurel 6 Etes vous pr tes utiliser un pr servatif si votre partenaire y consent Et s il s y oppose Pour quoi Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 67 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao En ce qui concerne l utilisation du pr servatif les adolescentes d une fa on g n rale sont pr tes l accepter si le partenaire le d sire Mais s il s y oppose il faut alors se plier sa d cision et cela pour plusieurs raisons car c est l homme qui finance chez certaines tandis que chez d autres c est une preuve d amour et de confiance En revanche il y a des adolescentes qui exigent le pr servatif pour les rapports sexuels car conscientes des risques des IST et des grossesses non d sir es C est ce qu illustrent les propos d une participante le pr servatif ou rien Pour conclu
74. s qu une fille devrait finir l cole avant de se marier et avant d avoir des enfants 1 Oui 2 Non 30 Souhaitez vous avoir d enfant 1 Oui 2 Non 30A Si oui combien 31 Pensez vous que les hommes devraient autoriser leurs femmes espacer les naissances 1 Oui 2 Non 32 Est ce que l islam est contre la contraception 1 Oui 2 Non 33 Pensez vous que l homme et la femme devraient ensemble d cider de la contraception 1 Oui 2 No 34 Quel est votre opinion sur la contraception 1 approuve 2 d sapprouve 88 pas de r ponse Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 88 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 35 Avez vous pr sentement un partenaire 1 Oui 2 Non 88 Pas de r ponse 36 Avez vous eu des rapports sexuels avec des partenaires occasionnels 1 Oui 2 Non 88 Pas de r ponse 37 Si oui vous est il arriv de parler avec votre partenaire de Sexualit en g n ral 1 Oui 2 Non 88 Pas de r ponse Utilisation du pr servatif 1 Oui 2 Non 8 Pas de r ponse 1 38 Etes vous pr tes utiliser un pr servatif m me si votre partenaire s y oppose 1 Oui 2 Non 8 Pas de r ponse 39 Avez vous d j utilis une m thode contraceptive 1 Oui 2 Non 39A Si oui lesquelles 40 Avez vous eu des rapports sexuels avec ton partenaire 1 Oui 2 Non 41 Quel est l ge de votre premier rapport
75. scolaire Gao 8 Direction nationale de l enseignement secondaire g n ral Flash sur la rentr e scolaire 2004 2005 9 Direction R gionale de la Sant Le district de Bamako pr sentation g n rale 10 Duprez D Viala M Adolescence et avortement volution psychiatrique 1985 50 2 357 81 11 Echange MAQ Les adolescents http www magweb org franco slides Mod 12 Adolescents pdf 12 Faites confiance aux ados www ippf orq 13 F d ration inte ance et utilisation de la contraception chez l adolescente Il Congr s de la SOMAGO du 3 au 5 avril 2006 14 Fondation Genevoise pour la Formation et la Recherche M dicales Planification familiale www gfmer ch Cours Planification familiale html 15 Forget G Bilodeau A Tetrault j Facteurs reli s la sexualit et la contraception chez les jeunes et d crochage scolaire Un lien insolite mais r el Apprentissage et socialisation 1992 15 29 38 16 International Development Research Centre Planning traditionnel au Mali Education sexuelle en Afrique tropicale 1973 p 54 17 Jean Claude L Pour une thique de la procr ation Paris ditions du Cerf 1998 2 31 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 80 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 18 Journ e Mondiale Maternit sans risque Eviter les grossesses non d sir es 7 avril 1998 20 Kamtchouing P Takougangi
76. sesse constituent l une des premi res causes de mortalit chez les adolescentes 27 Ainsi une grossesse pr coce chez une jeune femme mari e ou non peut constituer un obstacle consid rable l am lioration de la qualit de vie D une mani re g n rale les adolescentes du monde entier et surtout des pays en d veloppement sont expos es aux probl mes sanitaires de la reproduction et leurs cons quences nuisibles En plus des risques sanitaires il y a les probl mes psychologiques socio conomiques compromettant l avenir scolaire des jeunes filles 3 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 13 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Outre les risques au niveau de l individu l activit sexuelle pr coce est la base d une morbidit et mortalit maternelle et infantile non n gligeable au niveau national 3 Les cons quences n gatives d une telle situation sur le bien tre de la population ne pouvant tre ignor es la ma trise progressive de la f condit et la sauvegarde de la famille sont apparues incontournables 41 En d pit d normes efforts d ploy s en mati re de sant de la reproduction l utilisation actuelle de la contraception moderne est de 5 7 selon EDS III Mali 2001 38 Il ressort des donn es disponibles que l utilisation actuelle de la planification familiale repr sente environ 20 de la demande potentielle soit 31
77. sexuel Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 89 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Guide des entretiens de groupes focalis s l intention des adolescentes Introduction Information et consentement volontaire Ce questionnaire a pour but de recueillir vos impressions connaissances et perceptions sur la contraception au Mali afin d am liorer l offre de cette population en mati re de contraception Nous vous remercions d avance de votre participation Les Informations recueillies sont anonymes et confidentielles 1 A votre connaissance y a t il une ducation sexuelle donn e aux jeunes au Mali en milieu familial et scolaire Pourquoi 2 Que pensez vous du comportement actuel des adolescentes par rapport la sexualit 3 Selon vous que signifie la contraception 4 Pensez vous que l utilisation des contraceptifs ait des inconv nients sur la sant 5 Certains jeunes non mari s qui ont des relations sexuelles n utilisent pas les m thodes contraceptives qu en pensez vous Quelles sont les raisons de ce comportement 6 Etes vous pr tes utiliser un pr servatif si votre partenaire y consent Et s il s y oppose Pour quoi Je vous remercie pour votre participation notre tude Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 90 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Gu
78. t ici comme une m thode s re et fiable sans inconv nient Cependant certaines personnes l esprit malsain l utilisent pour autre chose d o le danger de la confusion morale comme l illustre ici les propos d une participante C est un danger car les gar ons percent le bout du pr servatif pour infecter les filles La planification familiale est vue par d autres comme un moyen pour les occidentaux d avoir de l argent d o ces propos Ce sont les blancs qui fabriquent ces contraceptifs but lucratif En revanche certaines consid rent cette pratique comme un acte li l ignorance c est l ignorance qui fait que les gens la pratiquent car elle a des cons quences graves affirma une participante Pour conclure nous dirons que le concept de planification familiale reste confus pour beaucoup d adolescentes 4 Pensez vous que l utilisation des contraceptifs a des inconv nients sur la sant De nos entretiens il ressort que les contraceptifs ont des inconv nients comme la st rilit les saignements les maux de ventre pouvant tre vit s si on s informe au niveau des structures sp cialis es dans ce domaine Elles affirment que ces inconv nients sont n gligeables par rapport aux avantages L abus d usage la mauvaise utilisation sont des facteurs qui font que la contraception peut avoir des cons quences Malgr tout certaines pr conisent les pr servatifs seulement aux jeunes non mari s Pour d a
79. thode consiste d tecter l ovulation en prenant sa temp rature rectale tous les matins au r veil avant de se lever Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 30 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao L abstinence est longue Elle doit se faire du d but des r gles jusqu au 2 me jour apr s la mont e de temp rature De nombreux facteurs peuvent perturber la temp rature basale infections nuits courtes heure du r veil et induire en erreur l utilisatrice Cette m thode est contraignante c La m thode de la glaire ou Billings La glaire cervicale change de consistance au moment de l ovulation Cette m thode consiste d tecter la modification de la consistance de la glaire cervicale observ e l entr e du col tous les jours il faut pour cela imbiber le pouce de glaire et appr cier la longueur du fil obtenu 5 10 cm et la transparence de la glaire Au moment de l ovulation et juste avant la glaire cervicale est plus abondante et a une consistance comparable celle du blanc d uf L abstinence doit se faire partir de cette modification et jusqu 3 jours apr s qu elle ait disparu Cette m thode demande un apprentissage et est r serv e aux initi es motiv es elle est source de nombreuses erreurs d Les tests d ovulation Persona Ce sont des tests qui permettent de d tecter le d but et la fin de l ovulation par la mesure des variations
80. times et va prendre le mauvais chemin C est pourquoi nous nous informons entre nous si non ils ne nous disent rien attesta t elle De nos entretiens il ressort qu il n y a pas d ducation sexuelle en milieu scolaire les cours de reproductions dispens s en biologie ne sont autres que l anatomie et la physiologie ce propos une participante disait ceci on ne donne que des cours sur la reproduction Elles mettent un accent sur certaines ONG et associations qui Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 64 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao jouent un important r le sur ce plan pour de nombreuses adolescentes C est ainsi qu une participante ajouta au chateau le projet des jeunes joue un r le tr s important pour nous ils prennent tout leur temps pour nous couter et expliquer tout ce dont on a besoin je les remercie beaucoup Nous en concluons que la pesanteur socioculturelle et l absence de programmes scolaires sp cifiques sur l ducation sexuelle constituent un facteur de risque pour les adolescentes et que de tels programmes repr sentent une n cessit que r clament les adolescentes 2 Que pensez vous du comportement actuel des adolescentes par rapport la sexualit De nos entretiens il ressort que l absence de cadre appropri pour s informer sur la sexualit serait l origine des comportements sexuels risques des adol
81. tion des adolescentes en fonction de leur connaissance par rapport au mot contraception Effectif Pourcentage Aucune 142 39 3 Au moins une 219 60 7 signification Total 361 100 Les adolescentes connaissaient au moins une signification de la contraception dans 60 70 TABLEAU VI R partition de l chantillon en fonction de la connaissance d au moins une m thode contraceptive Effectif Pourcentage Une seule m thode 264 73 4 Plus d une m thode 97 26 6 Total 361 100 Les adolescentes d claraient connaitre au moins une m thode contraceptive dans 73 10 Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 50 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao TABLEAU VII R partition de l chantillon en fonction des diff rentes sources d information sur la contraception Effectif Pourcentage Ecole 40 11 1 Formation sanitaire 60 16 6 Parent et aidant naturel 30 8 3 M dias et conf rence 120 33 2 Amis 111 30 8 Total 361 100 Seuls 8 30 des adolescentes avaient des informations sur la contraception travers les parents TABLEAU VIII R partition de l chantillon en fonction de la connaissance des lieux des services de PF Effectif Pourcentage Oui 220 60 9 Non 141 39 1 Total 361 100 Les adolescentes connaissaient les lieux des services de PF dans 60 90 des cas Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou C
82. troduit au fond du vagin avant le rapport sexuel le spermicide se dissout et se disperse dans le vagin et immobilise les spermatozo des Ils sont essentiellement compos s de Chlorure de Benzalkonium Ils se pr sentent sous forme d ovules de cr mes de gel ou d ponges Les avantages Ils sont simples utiliser sans prescription donc facilement disponibles sans contre indications m dicales ni de risque pour la sant Ils peuvent jouer un r le de lubrifiant Les inconv nients Efficacit insuffisante co teux leur emploi est contraignant d lai respecter mise en place certains peuvent couler de fa on excessive possibilit d intol rance locale 3 4 7 La st rilisation vis e contraceptive Elle est r gie par des lois dans plusieurs pays 25 a La st rilisation f minine ligature ou obturation des trompes Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 28 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao M thode par coelioscopie et laparotomie Elle se pratique sous anesth sie g n rale avec hospitalisation elle consiste soit sectionner et lectro coaguler les trompes poser des anneaux de Yoon clips sur les trompes Cette m thode est en principe irr versible M thode par les voies naturelles C est une nouvelle m thode le dispositif Essure se pratique par hyst roscopie sans anesth sie g n rale et sans hospitalisation On acc
83. tuel des adolescentes est catastrophique Pour lui 10 ans d j les adolescentes connaissent l homme l cole est remplie de filles m re et de filles enceintes Elles ne se g nent pas du tout devant leurs parents de faire le bras dessus bras dessous avec leurs petits copains Pour conclure on dira que le comportement risque et la pr cocit des rapports sexuels sont influenc s par le manque d ducation sexuelle 2 L information la sensibilisation et l ducation li es la sexualit et la contraception sont elles ad quates aux besoins des jeunes au Mali Que proposez vous pour am liorer l ducation donn e aux jeunes Par rapport ce sujet il ressort de nos entretiens que l ducation les informations et les conseils donn s aux adolescentes dans le domaine de la sexualit sont non seulement insuffisants mais galement ne prennent pas en compte tous leurs besoins en la mati re Pour une meilleure ducation sexuelle des adolescentes nos diff rents interview s ont fait des propositions diverses Les uns et les autres trouvent qu il est souhaitable tout d abord de recenser les diff rentes pr occupations en mati re de sexualit et de cr er ensuite un programme scolaire coh rent en faisant de l ducation sexuelle une mati re part enti re Ces cours pourront par exemple commencer au niveau du second cycle fondamental pour se poursuivre dans les tablissements secondaires voire sup rieurs La
84. u des informations par des structures sanitaires Les raisons de d sapprobation de la contraception taient la religion suivie de l ignorance Les adolescentes taient sexuellement actives et avaient des rapports sexuels de plus en plus pr coces Plusieurs adolescentes avaient des partenaires sexuels occasionnels plus de la moiti n avaient pas utilis les pr servatifs lors des rapports sexuels occasionnels Notre tude a montr que l utilisation de la contraception est influenc e statistiquement par plusieurs facteurs Les enqu tes qualitatives nous ont r v l que parall lement certaines de nos hypoth ses la pesanteur socioculturelle et l absence de programmes scolaires sp cifiques rendent difficile l ducation sexuelle favorisent les mauvais comportements et la pr cocit des rapports sexuels Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 75 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao La contraception n est pas bien lucid e pour beaucoup d adolescentes et ses effets secondaires mal accept s sont g n ralement li s l autom dication et les mauvaises rumeurs Les facteurs de la non utilisation de contraceptifs sont d ordre social et culturel Pour les enseignants malgr les efforts consentis dans ce domaine il reste beaucoup faire La prise en compte de l ducation sexuelle comme une mati re part enti re dans le programme scolaire est tr s im
85. u et peut laisser passer le sperme dans le vagin Il peut se d chirer le taux de grossesse non d sir e est plus important qu avec la pilule ou le st rilet b Le pr servatif f minin Femidon C est une gaine cylindrique pr lubrifi e en polyur thane Un anneau interne facilite l introduction dans le vagin et son maintien pendant le rapport un anneau externe repose sur la vulve pour permettre de retenir le pr servatif pendant le rapport Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 21 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Le mode d emploi Peut tre mis n importe quel moment avant le rapport sexuel L efficacit Elle est comparable celle du pr servatif masculin Les avantages Excellente protection contre les IST et le SIDA utilisable par la femme en cas de refus ou d impossibilit d utilisation du pr servatif masculin 3 3 2 Le diaphragme et cape cervicale Mode d action Le diaphragme est une membrane en latex ronde et concave tendue sur un ressort circulaire Il est plac dans le vagin avant les rapports sexuels pour recouvrir le col de l ut rus La cape cervicale est une cupule en silicone elle est plac e au fond du vagin avant les rapports sexuels pour couvrir le col de l ut rus comme un d coudre Le mode d emploi Ils sont utiliser avec des spermicides Ils emp chent le sperme de p n trer dans le col de l ut rus
86. utres participantes le pr servatif peut se d chirer et entra ner un risque de IST et de grossesses non d sir es Nous en concluons que les effets secondaires de la contraception sont connus des adolescentes Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 66 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao 5 Certains jeunes non mari s qui ont des relations sexuelles n utilisent pas les m thodes contraceptives qu en pensez vous Quelles sont les raisons de ce comportement Les adolescentes pensent qu avoir des rapports sexuels sans contraception est un comportement risque Elles ont voqu plusieurs facteurs l ignorance le manque de sensibilisation la pauvret la na vet les pr jug s au sujet des contraceptifs la volont de prouver son amour au partenaire Selon certaines participantes C est surtout le partenaire masculin qui ne veut pas de la contraception il demande une preuve d amour trouve le pr servatif d mod et sans go t D autres pensent que pour des consid rations religieuses l utilisation de la contraception est d conseill e ce propos une participante disait elle n est pas permise tout le monde le pape l a condamn La pesanteur socioculturelle est galement un facteur important ce propos les participantes disaient les jeunes ont honte d aller dans les services de sant pour se planifier car on demande si tu e
87. x et les poques Ceci pour nous montrer la constante volont de l esp ce humaine d chapper la fatalit d une reproduction naturelle 39 Mais la contraception sera rejet e pour des raisons morales faisant de la procr ation une obligation sacr e dans une optique naturaliste mettant l homme au service d une Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 17 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao volont sup rieure qui ne lui laisse pas d autre choix C est le propre de la pens e religieuse 39 L histoire de la contraception n est en dehors des moyens employ s qu une illustration de la bipolarit de l esprit ou de la balance entre deux syst mes de pens e toujours pr sents dans la soci t ou chez l individu lui m me le conservatisme ou le changement la tradition ou le progr s la foi ou la raison 39 Autrement si l homme tend en g n ral vouloir modifier son tre non pas pour le sens d un artifice destructeur mais pour son bien actuel et futur le contr le de sa reproduction fait partie de ce souci d une vision large de son avenir 2 2 Au Mali Les soci t s traditionnelles au Mali ont toujours t fortement pro natalistes cela pour des raisons d ordre sociologique culturel conomique et spirituel Une nombreuse prog niture est source la fois de richesse maximum de bras travailleurs pour augmenter la production et de b n d
88. zo des de franchir le col Il existe diff rentes formes diff rentes tailles Le m decin choisira le st rilet le mieux appropri chaque femme AU cuivre Au progestatif Le mode d emploi Pos par le m decin ou la sage femme form e en principe la fin des r gles ou n importe quel jour du cycle Sans anesth sie il est introduit par le col plac au fond de l ut rus les fils du st rilet d passant le col pour permettre le contr le du st rilet par le m decin et par la femme et pour permettre le retrait En cas de contraception d urgence poser dans les 5 jours suivant le rapport sexuel non prot g ventuellement Th se de doctorat en M decine Youssouf Amadou Ciss 23 Connaissances attitudes pratiques de la contraception en milieu scolaire Gao Dur e 3 5 ans selon les st rilets avec une surveillance m dicale r guli re 1 2 fois par an Le retrait se fait pendant ou apr s les r gles indolore et simple L efficacit Il est efficace d s la pose Les avantages M thode non contraignante tr s efficace g n ralement bien tol r e r versible d s le retrait Les inconv nients Les r gles peuvent tre abondantes et longues avec certains st rilets possibilit de douleurs et saignements en dehors des r gles risques d infection en cas de partenaires multiples Dans certains cas peu conseill chez les femmes n ayant jamais eu d enfants en raison du risque

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