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Nouvelle-Calédonie

1. P che commerciale P che vivri re 35 720 755 Figure 6 R partition des prises de la p che commerciale et d autoconsommation dans la Province Nord en fonction des diff rentes zones tudi es en 1996 Les valeurs des prises sont exprim es en tonnes p ches estim s des diff rentes com munes de la Province Nord mon trent que les captures concernent pr f rentiellement certains milieux et esp ces Ainsi sur les c tes ouest et est les poissons de ligne font l objet d une pression de p che plus importante qui porte principalement sur les r cifs et leurs abords L ensemble de ces r sultats confir ment que l activit de p che a une incidence sur les peuplements des c tes ouest et est La pression de p che et les carac t ristiques biologiques propres chaque esp ce croissance morta lit ont permis d estimer que 13 000 tonnes peuvent tre actuel lement p ch es sans danger pour la ressource sur la totalit des lagons de la Province Nord soit environ 10 du stock total Elles sont principalement constitu es par ordre d importance des Lethrinidae becs et bossus Acan thuridae chirurgiens Scaridae perroquets Serranidae loches Lutjanidae dorades et Siganidae picots Pour chacune de ces familles la prise maximale soute nue repr sente aussi environ 10 du stock total estim Compar la pression de p che globale le stock semble loin
2. 57mm grande maille Sur chaque site quatre filets soit 200 m tres lin aires au total sont dispos s perpendiculairement la limite de la mangrove ou du trait de c te Ils sont espac s d environ 100 m tres en intercalant petites et grandes mailles Ils sont pos s a mar e haute et p chent mar e descendante durant environ quatre six heures Structure des peuplements Les valeurs de densit s moyennes de poissons obtenues sur les r cifs coralliens des lagons de la c te est et des B lep sont quivalentes et sont l g rement inf rieures celles de la c te ouest tableau 2 En revanche les biomasses des B lep sont parmi les plus importantes enregistr es dans l Indo Pacifique Elles sont deux fois sup rieures celles de la c te est et plus lev es d un tiers celles de la c te ouest Ceci traduit des poids moyens individuels plus faibles des pois sons dans les lagons est et ouest que dans la zone des B lep notam ment pour les esp ces longue esp rance de vie D une mani re g n rale les valeurs de biomasse obtenues sont relativement lev es par rapport aux donn es de la litt rature tableau 2 L tude des structures d mogra phiques montre que les esp ces longue esp rance de vie repr sen tent une forte proportion de la biomasse totale particuli rement dans la zone des B lep L analyse des structures de taille confirme les diff rences obser v
3. commercial Sur plus de 10 000 km de lagon que compte la Province par Pierre Labrosse Yves Letourneur et Michel Kulbicki ORSTOM o Noum a Nouvell Cal donie Laie enc RTS FRE eae Nord 7 000 km ont t prospect s Pour des raisons d ordre pratique ils ont t divis s en trois zones figure 1 les B lep zone nord la c te ouest zone ouest et la c te est zone est Tous les biotopes ont t chantillonn s avec des techniques compl mentaires r cifs fonds de lagon mangroves En 270 jours de missions plus de 1800 comptages visuels en plong e sur les r cifs 400 p ches exp rimentales la ligne main sur les abords r ci faux 210 poses de palangres sur les fonds de lagon et 100 poses de filet dans les estuaires et man groves ont t r alis s De ce point de vue ce programme constitue une premi re mondiale En effet jamais un tel effort d chantillonnage n avait t entrepris une aussi vaste chelle g ographique et avec diff rentes techniques en milieu tropical Il a permis de r colter un volume d in formations tr s important qui concerne les structures des peu plements de poissons diversit abondance biomasse la localisa tion pr f rentielle des esp ces et des individus en fonction de leur taille et leur biologie p riodes de reproduction alimentation habi tat etc Une grande partie de ces donn es peut
4. EVALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS D INTERET COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD NOUVELLE CALEDONIE Pr sentation Depuis plusieurs ann es la Pro vince Nord de la Nouvelle Cal do nie est soucieuse de mettre en oeuvre une gestion rationnelle et durable des ressources en poissons lagonaires Par ailleurs elle doit r pondre a certaines questions pos es par les p cheurs Elles concernent principalement les niveaux d exploitation de certaines esp ces ou zones de p che l am nagement de p cheries et l emploi de nouvelles techniques de cap tures Les informations et connais sances taient jusqu pr sent insuffisantes et fragmentaires pour y r pondre Cette situation a justi fi la mise en oeuvre d une valua tion des ressources en poissons lagonaires d int r t commercial Cette tude a t r alis e par l Ors tom Institut Fran ais de Recherche pour le D veloppement en Coop ration la demande de la Provin ce Nord dans le cadre d un contrat de d veloppement tat Fran ais Province Nord Elle s est achev e au mois d ao t 1997 apr s deux ann es et demi de travail A cette occasion un effort d chan tillonnage tr s important a t r ali s par l quipe de quatre cher cheurs et techniciens de l adminis tration provinciale mis disposi tion de l ORSTOM Il a port sur pr s de 300 esp ces qui ont ou qui sont susceptibles d avoir un int r t
5. Sci Mer ORSTOM Noum a 1 52 p Munro J L 1983 Caribbean coral reef resources ICLARM Studies and review 7 276 p NELSON W amp J CARPENTIER 1968 Bottom longline exploration in the Gulf of Mexico Comm Fish Rev 30 57 62 PATIALE H amp P DALZELL 1990 Preliminary account and analysis of the Government small scale fishing fleet on Funafuti Atoll Tuvalu Inshore Fisheries Research Project South Pacific Com mission Noumea New Caledonia 25 p SAUCERMAN S 1994 The inshore fishery of American Samoa 1991 1993 Department of Marine and Wildlife Resources Biological Report 35 p SMITH A amp P DALZELL 1991 Fishery resources and management investigations in Woleai Atoll Yap State Federated States of Micro nesia South Pacific Com mission Inshore Fish Pro ject 88 p STEHOUWER PJ 1981 Report on a dropline fishing opera tion Northern Territory Dept of Primary Production Australia Fishery Report 6 28 p TAUMAIA P amp P Cusack 1990 Deep Sea Fisheries Develop ment Project Report on second visit to Tokelau 13 8 to 22 12 86 South Pacific Commission Report Noumea 29 p Wass R C 1967 Removal and repopulation of fishes of an isolated coral reef in Kaneo he Bay Oahu Hawaii M Sc Thesis Univ Hawai Wass R C 1982 The shoreline fishery of American Samoa past and present In Ecologi cal Aspects of Coastal Zone Management P
6. T 1997 Seafood Safety Standards With special reference to HACCP Review of the Import Regulations of the U S and E U and the relevant laws fo the South Pacific Region FAO Te Rome CPS Noum a chnical Cooperation Programme TCP RAS 6713 Technical Report 3 ACTIVITES DE LA CPS Deux Oc aniens participent des stages d aquaculture en Nouvelle Cal donie Deux Oc aniens M Anand tech nicien du D partement des p ches de Fidji et M Camacho biologiste du Centre de Guam pour le d veloppement et la for mation aquacoles ont r cemment particip a un stage de formation en d tachement de trois se maines organis par la CPS sur le territoire de Nouvelle Cal donie Plac e sous l gide de la CPS cette formation a pu tre r alis e gr ce au concours de l IFREMER et du GIE RA groupe d int r t conomique pour la recherche aquacole Le d placement des stagiaires tait pris en charge par la CPS et la FAO SPADP Bas s la station aquacole de Saint Vincent les deux stagiaires ont pu se perfectionner en tech niques d closerie des p neides A la fin du stage ils se sont d clar s satisfaits de la formation re ue et ont fait l loge de la grande com p tence des instructeurs Il est int ressant de noter que la CPS avait jou un r le d termi nant dans la cr ation de la station aquacole de Saint Vincent qui a d but ses activit s en 1972 dans le cadre d
7. bateaux de p che font partie d une coop rative appel e Armement coop ratif polyn sien Le Arevamanu a t construit en France il y a environ huit ans il est quip d un syst me am ricain Lindgren Pit man de palangre monofilament Figure 1 Le Arevamanu 36 M Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 permettant de mouiller et de ramener jusqu 2500 hamecons par jour Il est par ailleurs quip d un tunnel de cong lation d une cale frigorifique et de deux cales contenant de l eau de mer r frig r e Outre le germon il cible gale ment d autres esp ces de thonid s comme le thon ob se T obesus et le thon jaune T albacares et peut en outre p cher l espadon Xiphias gladius Le germon constitue toutefois la cible privil gi e et repr sente sou vent plus de 50 pour cent du volu me total des prises La plupart des thons jaunes et des thons ob ses sont vendus frais la cri e du Port de p che de Papeete et une partie du germon est vendue aux d taillants locaux Rien de tout cela n est bien nou veau En revanche ce qui qui est plus original c est la fa on dont une partie des prises du Arevamanu et des autres bateaux est vendue congel e en longes au march am ricain Le poisson est en effet trait et congel bord Autre aspect inhabituel les bateaux sont construits Tahiti au Chantier naval du Pacifique Sud qui se tro
8. employeur la soci t Solomon Taiyo Ltd se trouve Honiara tan dis que la flottille de p che et les installations de traitement du poisson sont situ es a Noro en Nouvelle G orgie Noro est en fait un petit village qui s est d velop p autour des installations de trai tement de la Solomon Taiyo Noro jouit d une situation id ale dans un port naturel profond et bien prot g o l on peut avoir acc s plusieurs lieux de p che d appats et qui compte au large d abondantes ressources en thoni d s Cela fait maintenant plus de 25 ans que la Solomon Taiyo est pr sente aux les Salomon l heure actuelle la flottille comp te 21 canneurs un senneur ainsi que les deux bateaux transporteurs qui lui sont associ s et acheminent ses prises la conserverie La Solomon Taiyo Ltd est une entre prise en association entre la soci 32 PES EE i bar Peter Watt soi Secr tariat g n ral de la Communaut du Pacifique Noum a Nouvelle Cal donie t 1 TIEAN CRETE TRE t japonaise Maruha Corporation et le gouvernement des les Salo mon Maruha Corporation d tient 49 pour cent des parts de la soci t le gouvernement des les Salo mon tant propri taire majoritaire avec les 51 pour cent restants Elle emploie plus de 2000 ressortis sants salomonais ce qui fait d elle le plus important employeur du pays apr s l tat Le directeur d exploitation M
9. esp ces associ es dans le Pacifique occidental et central e d finir les besoins en mati re de recherche et offrir un instrument de coordination en particulier pour encourager la recherche en collaboration de fa on r pondre au mieux ces besoins o valuer les donn es relatives l tat des stocks de thonid s et des esp ces associ es dans le Pacifique occidental et central et faire conna tre sa position ce sujet le cas ch ant 1 800 000 1 600 000 1 400 060 1 200 000 1 000 000 800 000 600 000 Prises en tonnes a oe Lad o ag an nN vt e donner un avis sur diff rentes questions scientifiques relatives aux donn es la recherche et l valuation des stocks de thonid s du Pacifique occidental et central Le mandat pr c dent consistait conseiller la Conf rence tech nique r gionale sur les p ches de la CPS RTMF en ce qui concerne la recherche biologique sur les stocks qui alimentent la p che hauturi re en thonid s et marlins dans la zone desservie par la CPS L un des traits remarquables du nouveau mandat est que le comi t permanent n est plus tenu de fournir des conseils au RTMF Par cons quent il n a plus de lien officiel avec la Communaut du Pacifique Ce remaniement s explique par la volont de conf rer un statut d galit tous les participants du CPTM qu ils soient ou non des tats et territoires membres de la CPS Six groupes de tra
10. pos s n ont pas de contreparties terrestres ni dans leurs structures chimiques ni dans leurs activit s biologiques Si on ajoute cela une forte incidence des compos s ACTIVITES DE LA CPS nal de gestion des thonid s et d autres esp ces fortement migra toires dans le Pacifique occidental et central Des repr sentants de tous les grands pays pratiquant la p che hauturi re dans la r gion Etats et territoires oc aniens pour la plu part ainsi que des Philippines et d Indon sie ont particip la conf rence de Tokyo La r union avait pour principal but d exami ner un projet de dispositions en vue de la signature d une conven tion r dig par le pr sident de la conf rence Satya Nandan Le projet a donn lieu des d bats anim s sur plusieurs points importants Parmi les questions qui semblent pouvoir d boucher sur un consensus il faut noter celles ci e la convention sera un accord ex cutoire visant la conserva tion et la gestion des stocks de poissons grands migrateurs dans le Pacifique occidental et central dans l ensemble de leur aire de r partition e les mesures de gestion seront ax es sur les quatre esp ces vis es par la p che de thonid s dans la r gion bonite thon jaune thon ob se et germon du Pacifique Sud La convention pr voira n anmoins une marge de man uvre suffisante pour inclure toute autre esp ce pouvant tre affect e
11. c t les capitaines de p che recevaient des conseils pour am liorer l ex ploitation de leur navire en mer En juin Peter s est rendu au Coll ge national de formation halieu tique de Kavieng PNG pour entreprendre une mission sur place suite une demande d as sistance officielle Peter s journera au moins quatre mois Kavieng enseignera aux tudiants les diff rents engins et techniques de p che et les emm nera en mer sur le navire de formation du coll ge pour des instructions et d mons trations pratiques Steve a galement pris de nou velles fonctions en juin Au sein de la section Formation de la CPS il a dirig le module pratique du cours CPS Nelson Polytechnic pour les agents des services des p ches du Pacifique qui s est tenu en Nou velle Cal donie en juin et juillet pendant cinq semaines Noum a Lindsay Chapman conseiller pour le d veloppe ment de la p che c ti re a super vis le recrutement du premier auxiliaire stagiaire de la section l issue de la proc dure un SUL D INFORMATI JON ON SOMMAIRE ACTIVIT S DE LA CPS Page 2 NOUVELLES DU BASSIN DU PACIFIQUE Page 17 VALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS Page 22 D INT R T COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD NOUVELLE CALEDONIE par Pierre Labrosse Yves Letourneur et Michel Kulbicki VISITE DU MA TRE DE P CHE DE LA CPS DEUX Page 32 PATRONS DE PECHE DE LA SOLOMON TAIYO LTD par Peter Watt
12. concentr s autour de plusieurs DCP au large de Munda Toutes les activit s de p che l occasion de ces deux sorties une de quatre jours avec Sam bord du Soltai 3 et une autre de trois jours avec Timothy sur le Soltai 51 se sont d roul es autour de deux de ces DCP Il est arriv qu on se retrouve cinq canneurs autour de chaque DCP car de gigantesques bancs de thonid s s alimentaient dans la zone Un matin dix tonnes de bonites ont t remont es en deux heures sur le bateau de Sam figu re 2 Pour les deux sorties de p che 47 tonnes de bonites ont t captur es au total Depuis leur retour l issue du stage sur l exploitation des bateaux de p che Sam et Timothy ont tous deux modifi leurs m thodes d ex ploitation et de gestion Plusieurs sessions de formation avaient t consacr es aux moyens permettant d accro tre la rentabilit des op ra tions de p che et l identification des proc dures financi rement non rationnelles Avant le stage leur objectif tait de capturer le plus de poisson pos sible Bien que cela demeure le but de tout p cheur il tait arriv que les d penses de carburant des deux patrons de p che d passent le pla fond autoris car ils passaient de longues heures au large la recherche des bancs de thonid s Ils restaient parfois trop long temps en mer avant de venir d barquer leurs prises et des tonnes de poisson ont
13. dans ce domaine Dans le cadre des travaux aux quels nous collaborons avec le Pharmaceutical Research Laboratory of Kirin Brewery Co Okinawa les scientifiques de Kirin ont d couvert un nouveau compos Valgelasphine qui a des propri t s anti tumeurs et immunosti mulantes elle active l immunit la maladie il provient d une ponge ramass e sur un r cif corallien Okinawa L analyse chimique a d montr que l agelasphine appartient une cat gorie de compos s appel s c r brosides qui sont des compo sants des cellules du cerveau de l homme et d autres animaux La structure chimique relativement simple de l alg lasphine a permis aux scientifiques de Kerin de syn th tiser un certain nombre de compos s ayant des structures voisines pour valuer l efficacit du m dicament L un d entre eux a d sormais t choisi pour des essais cliniques sur l homme qui devaient avoir lieu aux tats Unis d Am rique en 1997 Lors de tests r alis s sur des souris dans la rate desquelles on avait inject des cel lules d un cancer du colon 100 pour cent des souris sont mortes d un cancer du foie au bout de 40 jours alors que celles auxquelles le m dicament avait t administr taient encore en vie 100 jours apr s Ce m dicament s est r v l extr mement efficace dans la pr ven tion de la translocation du cancer du colon au foie Lorsque sa com mercialisation sera a
14. es entre zones nord est et ouest pour ces poissons Compte tenu des caract ristiques des peuplements et d une pres sion de p che n gligeable les stocks de poissons d mersaux d int r t commercial des B lep peuvent tre consid r s comme vierges Inversement ceux des lagons des c tes est et ouest pr sentent les caract ristiques de stocks en exploitation Tableau 2 Estimation de densit s ind m et de biomasse g m en poissons de quelques r cifs Indo Pacifique Les valeurs concernent toutes les esp ces sauf mention contraire Localisation Type de milieu Densit Pi a a et NedNileCal donie imem diare 0480 158 RO eke tees don Dix Lagon Mord Province Frang barri re 0 54 339 0 Hawai Frangeant 3 1 106 Hawai Pat corallien 2 6 102 Chesterfield Frangeant 2 0 3 2 37 43 Australie Frangeant 7 92 Australie R cif ext rieur 3 2 156 Mayotte Barri re 3 7 202 La R union Tombant corallien 3 0 161 Patates isol es 1 1 34 Nile Cal donie Barri re 3 4 244 Interm diaire 3 4 301 Abor Noum a Barri re 7 9 253 0 7 182 Ouv a Barri re 3 7 260 0 5 187 Les WE esp ces commerciales seules Biomasse Source Letourneur et al 1997 Labrosse et al 1997 Labrosse et al 1996 Brock et al 1979 Wass 1967 Kulbicki et al 1990 Williams et Hatcher 1983 Williams et Hatcher 1983 Letourneur 1996 Letourneur en pr p Letourneur en pr p Kulbicki et al 1991 Kulbicki e
15. et de classifica tion du thon de qualit sashimi Du 30 mars au 3 avril le conseiller de la CPS pour l duca tion et la formation halieutiques a anim une s rie de stages courts destin s l quipage des palan griers thoniers des poissonniers d taillants ou des exportateurs Au cours de cinq stages 53 per sonnes ont t form es aux m thodes de traitement du thon de qualit sashimi destin l ex portation Les d taillants et les exportateurs ont en outre re u une formation en classification du thon Plusieurs collaborateurs du Service de la mer et de l aquacul ture SMA ont assist aux cours Les stages se sont d roul s au far Tautai situ dans le port de p che c t de la cri e o presque tous les travaux pratiques traitement et classification du thon ont eu lieu Tahiti Stephen Yen SMA a pr t main forte au conseiller de la CPS pour l ducation et la for mation halieutiques pour les aspects administratifs du stage Stephen a organis la s lection des participants et veill l ap provisionnement en thons pour les besoins des travaux pratiques Activit s de formation en d tachement L une des missions de la division Ressources marines consiste mettre en uvre des activit s de formation strat gique Dans ce cadre la section Formation a commenc mettre en place des programmes p dagogiques per sonnalis s qui permettent cer taines personnes d s
16. g n rale une p che a t r alis e tous les 2 3 milles Sur chaque station une embarca tion comporte deux p cheurs Chacun d entre eux dispose d une ligne main dont le montage est repr sent sur la figure 3 elle est amor e avec du calmar La p che commence une demi heure apr s l heure l gale du coucher du Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 EVALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS D INT R T COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD Tableau 1 Echelle de granulom trie utilis e lors des relev s Nom Descriptif Re Vase particules de taille lt 0 063 mm Sable fin particules de 0 063 0 25 mm se particules de 0 25 mm 2mm Graviers particules de 2 mm 1 cm de diam tre D bris 1 5 cm de diam tre Petits blocs 5 30 cm de diam tre Gros blocs de 30 100 cm de diam tre Roche roche massive d origine organique ou non eee aa bloc de plus de 1 m de diam tre de nature coralienne Dalle couche horizontale indur e 50 cm 80 g POIDS PIED EN POLYPROPYLENE pe HAME ON MUSTAD N 11 MONOMILAMENT Figure 4 Sch ma de montage d une palangre soleil et dure 2 heures Toutes les demi heures l embarcation est d plac e d environ 100 m tres autour du point qui mat rialise la station Cette proc dure permet de limiter la variabilit des r sul tats induite par la grande h t ro
17. ichtyologiques Rapport Sci Tech Biol Mar ORSTOM Noum a 57 88 p KULBICKI M G Mou THAM J E RANDALL amp J RIVATON 1991 Suivi mensuel des peuple ments ichtyologiques des r cifs coralliens dans le lagon sud ouest de Nouvelle Cal donie Rapport Sci Tech ORSTOM Noum a 61p KULBICKI M G Mou THAM G BARGIBANT amp J L MENOU in prep Les peuplements de poissons r cifaux et lagon naires du lagon SW de Nou velle Cal donie Rapport Sci Tech Biol Mar ORSTOM KULBICKI M G BARGIBANT J L MENOU G Mou THAM P THOLLOT L WANTIEZ amp J WILLiaMs 1994 Evalua tion des ressources en pois sons du lagon d Ouv a 3 me partie les poissons Rapport Conv Sci Mer Biol Mar ORSTOM Noum a 448 p KULBICKI M R GALZIN Y LETOURNEUR G Mou THAM P THOLLOT L WANTIEZ S SARRAM GNA amp C CHAUVET 1996 Les peuplements de poissons de la r serve marine du r cif Abor Nouvelle Cal donie composition sp ci fique structures trophiques et d mographiques avant Vou verture la p che Doc Sci Tech ORSTOM Noum a 210 p LABROSSE P Y LETOURNEUR N AUDRAN P BOBLIN amp M KULBICKI 1996 Evaluation des ressources en poissons d mersaux commerciaux des lagons de la Province Nord de la Nouvelle Cal donie R sultats des campagnes d chantillonnages de la zone nord Rapport Conv Sci Mer Biol Mar ORSTOM Noum a 118 p LABROSSE P Y L
18. il s agit simple ment de substances chimiques Selon Sophia Katariou au vu des donn es communiqu es par Tom il semble qu il ait quelques souches provenant de tous les diff rents habitats que nous avons examin s Certaines semblent meilleures que d autres certaines semblent tr s prometteuses mais on ne sait pas encore si les antibiotiques examin s constituent une r elle nouveaut La recherche dans le domaine des antibiotiques est aussi tr s active dans d autres pays en particulier au Japon et en Russie Au bout du compte le sort de la recherche dans le domaine des anti biotiques d pend des soci t s phar maceutiques et chimiques qui choi sissent mettent au point et com mercialisent de nouveaux m dica ments Dans l ventualit d une crise le secteur pharmaceutique peut souvent tre pris au d pourvu Les soci t s pharmaceutiques ne veulent pas investir sans bonne rai son Tant qu elles ont quelques anti biotiques qui fonctionnent elles n imaginent pas que ceux ci ris quent de ne plus tre efficaces cinq ou six ans plus tard A son avis il est plus rationnel de garder un rythme constant dans la d couverte de ces organismes Il faut caract riser les organismes qui sont prometteurs et ceux qui le sont peuvent tre tudi s plus fond maintenant ou dans quelques ann es Source Makai vol 19 n 11 nov 7 D E LE SEAFDEC MET AU POINT DES TECHNIQUES D ELEVAGE DU C
19. mer car une fois form s leurs employ s peuvent parti ciper activement l tablisse ment des plans HACCP Plus de soixante personnes ont t certifi es dans ces trois pays 3 Grace au concours financier du PNUD la CPS a recrut un sp cialiste en HACCP pour conseiller les exportateurs de produits de la mer et les aider a tablir les documents n ces saires et suivre les proc dures exig es En un trimestre d oc tobre d cembre 1997 cet expert a paul plus de quinze exportateurs de Samoa Fidji et Tonga ce qui a permis d as surer la continuit du com merce de poisson avec les tats Unis d Am rique En d cembre 1997 le m me sp cialiste s est rendu dans les tats f d r s de Micron sie et aux les Marshall pour aider les exportateurs de produits de la mer de ces deux pays tablir leur plan d action HACCP activit financ e par le PNUD Des recommanda tions ont t tablies pour sou tenir l organisation de col loques HACCP similaires ceux de Samoa Fidji et Tonga et pour fournir une assistance directe aux exportateurs de produits de la mer Ces activi t s ont t approuv es par la CPS et inscrites au program me de travail pour 1998 gt Application de la r glementation HACCP assistance fournie aux Etats f d r s de Micron sie Juin 1998 Au titre du suivi de la mission pr c dente aux tats f d r s de Micron sie qui visait valuer les
20. mode d chantillonnage a t conserv Il s agit des comptages visuels en ES plong e selon la m thode des transects qui a l avantage d tre une technique prouv e Ce suivi doit permettre de quantifier l vo lution des peuplements et de cor r ler ces donn es avec la pression de p che Il sera r alis une fois par an sur quatre secteurs g ogra phiques Koumac et Kon sur la c te ouest Hiengh ne et Poindi mi sur la c te est Enfin la diversification des tech niques de p che est galement abord e sous langle de leur faisa bilit technico conomique Au terme de cette tude la Pro vince Nord disposera des outils et des informations de base indis pensables la d finition et la mise en oeuvre d une politique de d veloppement durable et quili br e de la ressource en poissons lagonaires et de son exploitation La diversit des milieux lago naires et des esp ces qui y vivent les caract ristiques du tissu socio conomique notamment de la structure tribale justifiera liden tification d unit s homog nes telles que tribus districts com munes dans lesquelles les acteurs seront sensibilis s et res ponsabilis s sa gestion Sur la base des donn es biologiques cologiques et techniques issues des travaux actuels et futurs les animateurs de p che pourront alors les guider plus efficacement dans la recherche de solutions rationnelles et adapt es le
21. note le taux de recouvrement du substrat par les organismes vivants algues filamenteuses algues brunes algues vertes alcyonnaires coraux Adresse Internet http noumea orstom nc BASE FISHEYE presentation html ou presentation_en html pour la version en langue anglaise I NOUVELLES DU BASSIN DU PACIFIQUE par le d but du cannibalisme et une forte baisse du taux de survie ont t produits dans l closerie de l AQD Les efforts de recherche se sont intensifi s en 1996 dans le cadre d un projet de collaboration de trois ans en partie financ par le Centre australien pour la recherche agricole internationale ACIAR Ce projet porte sur toutes les phases de l levage du crabe de pal tuvier g niteurs grossisse ment en closerie en nourricerie et en bassin De substantiels progr s ont t r a lis s dans tous les domaines pre mi rement les services d aquacul ture AQD ont mis au point un syst me de stockage des g niteurs et un r gime alimentaire adapt mais peu cotiteux qui favorisent une ponte et une production inin terrompues de larves de bonne qualit Les femelles peuvent rede venir fertiles et pondre deux ou trois fois dans le cadre de ce syst me de gestion Deuxi mement les m galopes de crabes de pal tuvier sont actuelle ment produites l closerie de FAQD o elles b n ficient d un r gime base de microparticules tabli par le SEAFDEC en ass
22. taille importante le patron de p che en communique la position par radio aux autres canneurs de la flottille Deux sorties de p che avaient t organis es pour me permettre de travailler avec Sam et Timothy Dans les deux cas j ai pu voir les maitres p cheurs l oeuvre bord de leurs canneurs Chaque nuit ils mouillent dans les lagons proximit de Munda et de Gizo pour la p che des app ts Les canneurs et les bateaux de p che d appats mouillent sur des fonds plats et sablonneux par 20 25 m tres de fond Des lampes puissantes fort volta ge sont mises l eau sous les bateaux pour attirer l app t et quand les poissons sont en nombre suffisant autour de la lampe on mouille le filet pour les capturer Les prises d appats se situent entre 40 et 175 seaux par nuit Plus la pleine lune appro chait moins la p che tait bonne Les lampes submerg es deve naient en effet moins efficaces au fur et mesure que la lumi re de la lune augmentait Une fois les app ts remont s bord et transf r s dans les r ser voirs d eau de mer les bateaux _ Figure 1 Un canneur de la Solomon Taiyo p chant autour d un DCP N VISITE DU MAITRE DE P CHE DE LA CPS A DEUX PATRONS DE P CHE DE LA SOLOMON TAIYO LID reprenaient le large la recherche des bancs de thonid s Les rap ports journaliers des autres bateaux de p che signalaient d importants bancs de poissons
23. tre consult e sur la base de connaissances FISHEYE accessible sur Internet Techniques d chantillonnage Comptages visuels en plong e Les comptages visuels en plong e ont t r partis de fa on couvrir l ensemble des diff rents types g o morphologiques r cifaux avec une fr quence d chantillonnage mini male de 6 plong es pour 4 milles de r cif r cifs frangeants et barri res et des relev s au vent et sous le vent pour les r cifs interm diaires Les comptages visuels en plong e ont t effectu s principalement sur les tombants coralliens internes Les peuplements ont t tudi s par la m thode dite des line tran sects Buckland et al 1993 Sur chaque station un transect de 50 m tres est mat rialis par un quintuple d cam tre Deux plon geurs un de chaque c t du tran sect effectuent les relev s visuels Figure 2 Ils notent tous les poissons com merciaux vus Pour chaque obser vation ils identifient l esp ce concern e et valuent le nombre d individus n la taille et la distan ce perpendiculaire d du ou des poissons au transect Sur chaque transect les caract ris tiques du milieu sont relev es Par section de 10 m un des deux plon geurs estime le pourcentage relatif pour chacune des diff rentes com posantes du substrat vase sable fin sable grossier d bris blocs roche pat corallien Tableau 1 De la m me fa on l observateur
24. 98 DEBUT D UNE NOUVELLE EPOQUE POUR LA PECHE DU THON LA PALANGRE EN POLYNESIE FRAN AISE Tableau 1 Estimation des recettes et des d penses pour une sortie de p che de harit jours bord du Arevamanu Recettes des thons ob ses pour la plupart Total des recettes D penses journ e de p che D penses en huile Total des d penses le kilo La moyenne cumul e pour l ensemble des prises s tablit 400 CFP le kilo Ces chiffres mon trent que les recettes enregistr es pour cette sortie sont sup rieures la moyenne voir au tableau 1 les estimations de recettes et de d penses Sur le Arevamanu le partage des captures se fait sur une base de 60 40 60 pour cent des prises vont au bateau et les sept hommes d quipage se partagent les 40 pour cent restants l quipage compte habituellement un huiti me membre l occasion de cette sortie le patron de p che n a pas particip au partage bien qu il ait fait office de membre d quipage Les 40 pour cent correspondant la part de l quipage sont ensuite divis s comme suit 2 parts pour Articles de recettes et de d penses ne comprend pas la part de l quipage Recettes de la vente la cri e environ une tonne de poissons Recettes de la vente de germons sur le march local Recettes de la vente des autres esp ces sur le march local Achats d app ts 2 700 CFP la bo te de 22 kg Il faut comp
25. D BUT D UNE NOUVELLE POQUE POUR LA P CHE Page 36 DU THON LA PALANGRE EN POLYN SIE FRAN AISE par Steve Beverly Steve Beverly ma tre de p che a pass deux semaines en avril bord d un palangrier de 26 m tres l Arevamanu x Secr tariat g n ral de la Communaut du Pacifique Pr par par la section Information de Ja division des Ressources marines Imprim avec le concours financier du gouvernement de Ja France EVALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS D INTERET COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD EST l Ouv a PROVINCE Se des LES iengh ne F Kaala Gomen Lifou 21 gt ZONE o OUEST Ta Mar L 22 A Yat be NOUMEA ai NOUVELLE CAL DONIE by le des 0 50Km Pins l 23 S 163 164 E 165 166 167 488 Figure 1 Zones nord ouest et est de la Province Nord de la Nouvelle Cal donie Figure 2 Comptages visuels en plong e L longueur du transect d1 distance du poisson au transect n nombre de poissons P ches exp rimentales la ligne main Elles ont t r parties sur les fonds de 3 20 m tres de profondeur proximit des r cifs barri res frangeants et interm diaires Ces p ches ont eu lieu dans la mesure du possible sur des sites voisins de ceux chantillonn s en plong e de fa on pouvoir mettre en viden ce d ventuelles corr lations p che plong e D une mani re
26. DA Destin e aux Oc aniens qui travaillent sur des navires de p che natio naux et trangers la bro chure contient une liste de termes maritimes anglais couramment employ s et leur quiva lent en taiwanais et en japonais Distribu e en anglais dans un premier temps elle va bient t tre traduite en fr n ais On esp re qu elle accompa gnera les hommes de pont du Pacifique dans tous leurs voyages y entreprises de p che velle Z lande Un rapport com plet sur ce cours figurera au som maire du prochain num ro de la Lettre d information sur les p ches La section souhaite continuer aider les p cheurs d autant qu un secteur industriel de la p che est en train de voir le jour dans le Pacifique Elle estime que pour y faire face il faut renforcer la for mation la gestion A cet effet le personnel de la secti n recherche activement des cr dits pour financer des cours suppl men taires en 1999 Des propositions de financement ont t envoy es au Secr tariat g n ral du Commonwealth et l Agence n o z landaise de coop ration NZODA En fonc tion de la suite donn e 4 ces pro positions le cours pourrait se d rouler en novembre 1998 gt ACTIVITES DE LA CPS Marsh Uele vient d tre nomm auxiliaire stagiaire section Techniques de p che contrat de douze mois a t pro pos M Marsh Uele des Samoa am ricaines qui l a accept Ma
27. ETOURNEUR N AUDRAN P BOBLIN P MALESTROIT J R PADDON amp M KULBICKI 1997a Evaluation des ressources en poissons d mersaux commerciaux des lagons de la Province Nord de la Nouvelle Cal donie R sultats des campagnes d chantillonnages de la zone ouest Rapport Conv Sci Mer Biol Mar ORSTOM Noum a 110 p EVALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS D INTERET COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD LABROSSE P Y LETOURNEUR J R PADDON amp M KULBICKI 1997b Incidences de la pres sion de p che sur les stocks de poissons d mersaux com merciaux du lagon ouest de la Province Nord Rapport Conv Sci Mer Biol Mar ORSTOM Noum a 15 p LETOURNEUR Y 1996 R ponses des peuplements et populations de poissons aux r serves marines Le cas de Vile de Mayotte Oc an Indien occidental Ecoscien ce 3 442 450 LETOURNEUR Y P LABROSSE N AUDRAN P BOBLIN J R PADDON amp M KULBICKI 1997 Evaluation des res sources en poissons d mer saux commerciaux des lagons de Ja Province Nord de la Nouvelle Cal donie R sultats des campagnes d chantil lonnages de la zone est Rap port Conv Sci Mer Biol Mar ORSTOM Noum a 130 p Loc J M 1986 Fish yields of the Port Moresby barrier and fringing reefs Technical report 86 2 Dept of Primary Industry of Papua New Gui nea 17 p LOUBENS G 1978 La p che dans le lagon n o cal donien Rapport Sci Tech
28. RABE DE PALETUVIER Des chercheurs des services d aqua culture du SEAFDEC aux Philip pines ont r ussi faire pondre des crabes de pal tuvier en captivit et lever des larves de crabe jus qu au stade de m galope en close rie Les chercheurs ont galement r ussi lever des m galopes jus PEN SEAEDS_ Le qu au stade de juv niles dans des bassins pr vus cet effet c est une premi re dans l histoire de l levage du crabe de pal tuvier Les crabes pr sentent un int r t commercial important puisqu ils se vendent des prix lev s sur les march s locaux et internationaux Parmi les nombreuses esp ces exis tantes le crabe de pal tuvier Scyl la sp est le plus cher en raison de la finesse de sa chair et de sa taille L levage du crabe de pal tuvier est une source de revenus impor tante pour les p cheurs c tiers Les stocks commencent se faire rares en milieu naturel parce que leur l habitat constitu d eau sau m tre se r duit comme une peau de chagrin en raison de la pollu tion et de la conversion de la man grove en bassins d aquaculture Les efforts de recherche et de d veloppement ciblant le crabe de pal tuvier qui ont t d ploy s par les services d aquaculture du SEAFDEC AQD remontent la fin des ann es 70 mais ils se sont ralentis au profit d activit s int ressant la crevette tigr e pendant les ann es 80 Les m galopes de cra
29. aires et bon tirer La mise au point d finitive du volume II du manuel DCP en anglais et en fran ais va bient t s achever et entrer dans la derni re phase de correction avant blication publication p che de la r gion et s adres sera aux hommes de pont qui travaillent bord de navires de p che notamment les nou veaux embauch s Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 ACTIVITES DE LA CPS U SECTION TECHNIQUES DE P CHES Forts du succ s du premier cours r gional sur la gestion des navires et l utilisation de l lectronique de bord qui s est d roul l cole des p ches du Nelson Polytechnic en f vrier 1998 l intention des patrons de p che oc aniens les deux ma tres de p che de la sec tion Steve Beverly et Peter Watt ont continu d apporter leur aide chacun des participants dans le cadre du suivi du cours Ce travail permettra aux ma tres de p che d pauler chaque parti cipant dans l exploitation de son navire dans les conditions loca les et d valuer leurs capacit s de gestion En avril Steve Beverly a pass deux semaines Tahiti p cher en compagnie de Fa arei Lebou cher un participant et de son p re Gilles Leboucher propri taire et exploitant d un palangrier de 26 m tres l Arevamanu Cette sortie bord de l Arevamanu s est r v l e tr s fructueuse voir article page 36 Sur huit jours pass s en mer
30. asao Nakada a d clar que Sam et Tim taient les meilleurs patrons de p che salomonais de la flottille de canneurs C est d ailleurs pour cette raison qu ils ont t choisis pour suivre le cours organis Nelson Sur les 21 canneurs de la flottille on compte 15 patrons de p che japonais et 6 salomonais Sur les bateaux de p che japonais le patron de p che est le plus grad Un capitaine d ment bre vet doit se former pendant des ann es aupr s d un patron de p che avant d tre jug assez qua lifi pour prendre le commande ment d un bateau de p che Sam et Timothy ont l un et l autre tra vaill pendant trois ans comme capitaine avant que les directeurs de la soci t ne les consid rent suf fisamment arm s pour devenir patrons de p che A bord de tous les canneurs de la Solomon Taiyo on compte un capi taine et un patron de p che Sur Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 toute la flottille six canneurs ont des quipages totalement salomo nais Sur les 21 canneurs il n y a pas plus de 30 ressortissants tran gers employ s comme patrons de p che capitaines ou chefs m cani ciens Plus de 95 pour cent des membres d quipage locaux de la flottille ont entre 18 et 35 ans C est d ailleurs assez extraordinaire de penser que Sam et Timothy n ont que 29 ans ce qui ne les emp che pas de diriger des canneurs de 25 30 m tres de long et
31. ati re de s curit ont bien fonctionn jusqu pr sent Les bact ries sont manipu l es sur une surface restreinte Fondamentalement une hotte quip e d un syst me de recyclage de lair r cup re dans le filtre des bact ries en suspension dans l air et limite les ventuels d borde ments une zone pour le nettoya ge Un agent de s curit Uni versit inspecte le laboratoire tous les ans mais la plus grande mena ce est constitu e non par les bact ries provenant de l oc an mais par celles venant de la terre D apr s Sophia Katariou pour rechercher des producteurs d anti biotiques son quipe met en pr sence des bact ries provenant de l oc an et des organismes qui sont des pathog nes potentiels En effet le but est de d couvrir un nouvel antibiotique qui pourrait agir sur les pathog nes devenus r sistants aux antibiotiques actuels Les cher cheurs prennent galement les pr cautions d usage gants lunettes v tements de protection mains lav es et jusqu pr sent personne n est tomb malade pour avoir tra vaill au laboratoire Du point de vue de Thomas Truong quelques bact ries prove nant de diff rentes zones sol fond de la mer pr s de Loihi ont t isol es et une bonne activit antimicrobienne a t constat e Il faut voir maintenant si ces pro duits sont r ellement d une autre g n ration et s ils s apparentent des prot ines ou s
32. au r gio nal qui seront ventuellement mis en uvre Des tats annuels seront compil s et distribu s aux d partements des p ches aux clubs de p che sportive et d autres int ress s eEtablir un plan de recherche moyen ou long terme sur le mar lin en troite coop ration avec ACTIVITES DE LA CPS net et la cr ation probable du poste en juin 1998 La section Promotion du r le des femmes dans le secteur des p ches tient remercier le directeur de l unit Culture et tourisme Mme Julie Olsson pour son soutien logistique en tant qu homologue local le service des p ches et des ressources marines de Nauru pour la construction du four de fumage et les instructeurs d l gu s qui ont partag leurs comp tences et leurs connaissances L atelier tait financ par les cr dits octroy s par le NZODA E PROGRAMME P CHE HAUTURIERE Agence n o z landaise de coop ration et AusAID Agence australienne pour le d veloppe ment international au projet pour la promotion des femmes r dans le secteur des p ches Ex Un nouveau projet recherche conservation et gestion du marlin Dans le cadre d un nouveau projet le programme P che hauturi re du Secr tariat g n ral de la Commu naut du Pacifique CPS va se pencher sur les probl mes li s aux ressources en marlin dans l en semble du Pacifique Les stocks de thonid s du Pacifique occidental et central comptent parmi le
33. be un stade critique marqu NOUVELLES DU BASSIN DU PACIFIQUE qui sont disponibles et combien ils co tent le tableau 1 montre certains des r actifs d riv s des organismes marins qui figurent dans la liste du catalogue de Sigma une grande soci t de dis tribution de produits chimiques publi en 1997 La plupart de ces r actifs co tent beaucoup plus cher que le diamant lui m me Il faudrait galement noter que certains d entre eux sont des produits d organismes vivant sur des r cifs coralliens Comme ces exemples le d mon trent les organismes marins vivant en zone tropicale sont des sources riches de compos s bioac tifs Bien qu ils n aient aujour dhui pour la plupart aucune valeur commerciale certains d entre eux peuvent contenir des compos s beaucoup plus pr cieux que le diamant Compte tenu de la n cessit de mettre au point des m dicaments tr s effi caces pour lutter contre des pathologies modernes tels que cancer et SIDA les organismes des r cifs coralliens con us comme source de tels m dica ments deviennent de plus en plus importants Source Tropical Coasts juillet 1997 P E EXPLORATION DES OC ANS LA RECHERCHE D ANTIBIOTIQUES La d couverte des antibiotiques par l homme a marqu le d but d une re nouvelle d une re o nombreux ont t ceux qui ont pr dit la fin des maladies s culaires Mais l apparition r cente de bact rie
34. besoins nationaux des expor tateurs de produits de la mer un plan d action a t men bien en juin pour les aider respecter les r gles d importation de ces pro duits aux tats unis Ces activit s avaient t planifi es et r alis es conjointement par le D parte ment des Affaires conomiques des tats f d r s de Micron sie et la CPS Gr ce au soutien financier du PNUD qui avait pris en char ge la contribution de la CPS les activit s suivantes ont pu tre men es au cours de la mission de juin et juillet umn atelier national sur la r gle mentation HACCP applicable aux produits de la mer s est d roul Moen tat de Chuuck du 1er au 4 juin 1998 La CPS a d l gu des instruc teurs Dr John Sumner expert conseil pour la r glementation HACCP et Steve Roberts conseiller pour la valorisation des produits de la p che aupr s de la CPS Dix huit participants des secteurs priv et public ont t certifi s une assistance technique direc te a t donn e aux exporta teurs de produits de la mer pour les aider a tablir les plans HACCP et mettre au point des proc dures appropri es selon le calendrier suivant 1 Gillett R 1997 Hazard Analysis and Critical Control Point HACCP for Seafood Exports The situation in Selected Pacific Island Countries FAO Technical Cooperation Programme TCP RAS 6713 Technical Report 1 FAO Rome CPS Noum a 2 McDorman
35. bossus Plus des deux tiers du stock total environ 70 est constitu par six familles de poissons qui peu vent tre class es en deux groupes Dans les poissons de ligne l en semble constitu par les Serrani dae loches et saumon es les Lutjanidae lutjans et les Lethri nidae becs et bossus repr sente un peu moins de 50 du stock total Il est situ pour moiti sur les fonds de lagon Tableau 3 Rendements observ s pour la p che avec des lignes main en milieu r cifal tropical Les rendements sont exprim s en kg heure p cheur Lieux Ouv a Lagon SW Nile Cal donie Lagon SW Nile Cal donie Truck Guam lagon Nauru Norfolk Palau r cif PNG lagon zone exploit e PNG lagon zone vierge PNG Port Moresby Samoa lagon Yap Australie NW Samoa am ricaines Tuvalu Funafuti Wallis Tonga Guam Caraibes 10 20 m 20 30 m 30 40 m 40 60 m Lagon Est Province Nord Nlle Cal donie Lagon Ouest Province Nord Nile Cal donie Lagon Nord Province Nord Nile Cal donie Rendements 1 70 1 55 6 80 6 90 10 00 2 60 2 30 0 90 1 50 5 80 13 60 3 49 1 20 3 90 2 50 0 90 1 70 15 60 0 54 2 35 1 30 0 44 0 55 1 70 1 60 2 60 1 10 R f rence Letourneur et al 1997 Labrosse et al 1997 Labrosse et al 1996 Kulbicki et al 1994 Loubens 1978 Kulbicki et al 1987 Diplock amp Dalzell 1991 Hosmer amp Kami 1980 Molina 1982 Dalzell no
36. ces et contribuer ainsi leur gestion rationnelle e Encourager l expansion d activi t s de p che durables pour le marlin notamment la p che sportive pratiqu e dans les les Le projet triennal poursuit les objectifs concrets suivants e Dresser un bilan de la biologie et de l exploitation du marlin dans le Pacifique occidental et central Ce bilan s appuiera sur les ren seignements biologiques dont on dispose r partition structu re des stocks migration repro duction mortalit ge et crois sance facteurs environnemen taux pour les cinq principales esp ces Les lacunes impor tantes de nos connaissances qui pourraient entraver l valuation future des stocks seront identi fi es Le bilan sera dress sur la base des donn es connues sur les prises et les prises par unit d effort pour les principales zones de p che la palangre le plus souvent avec la r partition saisonni re annuelle et g ogra phique et si elles sont dispo nibles des donn es sur la r par tition par taille eRecueillir des informations sur les r serves potentielles de mar lin au niveau national qui pourraient tre transmises aux tats membres Le projet recueillera et interpr tera ces renseignements pays par pays Il faudra cet effet recueillir et compiler des donn es concer nant les prises commerciales la palangre et la p che r cr ative des donn es environnementales bathym triques et des i
37. che entre l Agence des p ches du Forum FFA et les tats Unis d Am rique 50 senneurs am ri cains au maximum seront autori s s p cher le thon dans le Paci fique occidental et central au cours des cinq prochaines ann es La signature de cet accord a t l aboutissement de trois jours d entretiens entre les 16 pays membres de l Agence des p ches du Forum savoir l Australie les les Cook les tats f d r s de Micron sie Fidji Kiribati les les Marshall Nauru la Nouvelle Z lande Niue Palau la Papoua sie Nouvelle Guin e le Samoa les les Salomon les Tonga Tuvalu et Vanuatu et les repr sentants des p cheurs et du gouvernement des tats Unis d Am rique Selon Ian Cartwright directeur adjoint de la FFA le Trait est un mod le de coop ration internatio nale qui pr voit des avantages sub stantiels tant pour les Etats oc a niens que pour la fili re de la p che du thon des tats Unis d Am rique Les membres de la FFA recevront des tats Unis une enveloppe de 18 millions de dollars U au titre des droits de p che Le premier trait qui est entr en vigueur en 1988 a t mis en uvre pendant cinq ans Une prorogation de dix ans a t ren goci e en 1993 et un point a t fait mi parcours l oc casion des pourparlers qui se sont r cemment tenus Vava u Tonga D apr s M Cartwright les op ra tions de p che thoni re r alis es dans le ca
38. d tre menac dans son ensemble et il est possible d augmenter sen siblement l effort de p che Cependant il faut consid rer qu une chelle g ographique plus pr cise certains milieux r cifaux et secteurs communaux figure 7 supportent d j une activit de p che cons quente Pouebo Yy Poindimi Houaitou Canala Kouaoua Touho Province Sud Figure 7 Comparaison entre pression de p che et stocks exploitables en 1996 sur les diff rents secteurs g ographiques tudi s La pression de p che en gris fonc et les stocks exploitables en gris clair sont exprim s en tonnes par km Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 EVALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS D INT R T COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD Dans certains cas le seuil d exploi tation semble d ja atteint voire m me d pass comme a Kon figure 7 Cependant il faut consi d rer que la pression de p che prend en compte toutes les esp ces y compris celles d estuaires et de mangroves qui n ont pas fait l objet d une estimation de stock Recommandations et perspectives Quelques recommandations peu vent tre faites sur la base de cet tat des lieux Elles prennent aussi en consid ration une pr vision de doublement de la pression de p che lagonaire d ici dix ans dans la Province Nord Elles ont pour objectif de permettre une gestion du
39. de comman der 30 40 membres d quipage On trouve dans les quipes des hommes originaires de toutes les les du pays M Nakada a pr cis que la soci t essaie de constituer des quipages comptant des nombres gaux de ressortissants des diff rentes les Cette formule permet de r duire les tensions bord Par le pass des probl mes sont en effet surve nus lorsqu une le tait plus large ment repr sent e que les autres Les quipes embarqu es sur les canneurs travaillent pendant 10 mois d affil e sans interruption Bien que cela semble une p riode incroyablement longue sans le moindre cong les quipages ont n anmoins la possibilit de se reposer et de descendre terre quand les bateaux mouillent sur les lieux de p che d appats proximit d les o de petits vil lages se sont implant s Les quipages peuvent alors faire une partie de football ou regarder un film vid o terre avant de retourner bord la nuit tom bante pour se pr parer la p che des app ts Lorsque les bateaux reviennent Noro avec leurs prises l quipage d charge les thonid s fait le plein de carburant reconstitue les r serves de nourritures de glace si n cessaire et d eau douce et VISITE DU MA TRE DE PECHE DE LA CPS A DEUX PATRONS DE P CHE DE LA SOLOMON TAIYO LTD reprend la mer trois ou quatre heures plus tard C est tout bonne ment incroyable Ce doit t
40. dre du Trait sont sou mises un contr le strict qui per met d accorder une priorit lev e aux dispositions relatives la conservation et la gestion y compris au recours l embarque ment d observateurs et la pr sentation par le patron de p che de statistiques de prises compl tes et d autres donn es des fins scientifiques Encourag s par les prix relative ment fermes du thon au cours des douze derniers mois les repr sen tants de la fili re thon des Etats Unis ont exprim leur confiance dans l avenir des op rations men es dans le Pacifique occiden tal et central Selon lan Cartwright les exploi tants de senneurs pr sents Tonga ont indiqu qu ils n envisageaient pas de revenir dans le Pacifique oriental pour y poursuivre leurs op rations malgr accord r cem ment conclu sur la question de l in teraction thon dauphin La flottille de thoniers battant pavillon des Etats Unis qui op re dans la r gion a tabli des liens solides et mutuellement avanta geux avec les les du Pacifique et des ressortissants oc aniens ont t int gr s aux quipages de certains de ces bateaux De l avis de M Cartwright les interlocuteurs oc aniens souhaite rajent que les Etats Unis s inves tissent davantage dans la fili re thon de la r gion et ne se limitent pas s acquitter des droits de p che Les tats Unis ont t encourag s rechercher des possi bilit s d inv
41. dre du jour des prochaines conf rences du CPTM Il a t n anmoins reconnu de l avis g n ral que la situation du thon ob se tait pr occupante et la d claration par consensus ce propos a t formul e et pr sen t e la troisi me Conf rence mul tilat rale de haut niveau La onzi me conf rence du Comit per manent sur les thonid s et marlins se d clare pr occup e la fois de l aug mentation cons quente et continue de la capture de thon ob se de moyenne taille dans le Pacifique oriental comme dans le Pacifique occidental et central et du d clin persistant des 1980 1982 1984 1986 1988 1990 captures la canne dans certaines zones Toutefois vu les divergences d interpr tation des tendances obser v es dans les PUE et le manque de fia bilit des r sultats fournis actuelle ment par les valuations de stocks faute d estimation cr dible de certains param tres fondamentaux le groupe d tude estime pr occupante la situa tion actuelle du stock de thon jaune dans le Pacifique Il pr conise le d ploiement d urgence d efforts de recherche cibl e afin de lever cette inqui tude et prend note en particu lier de la n cessit d tablir des esti mations plus fiables concernant la prise de thon ob se par les flottilles de surface les taux de m lange et les d placements des poissons dans l aire de r partition des stocks ainsi que des estimations de param tres biologiqu
42. ds de lagon notamment La mise en oeuvre d une diversification des tech niques de p che permettrait d at teindre cet objectif pi ges pois sons nasses etc En outre elle aurait l avantage d ouvrir l activi t de p che lagonaire vers de nou veaux march s potentiels tels que le poisson vivant ou les esp ces destin es aux aquariophiles Ces diff rents points font l objet d un travail compl mentaire qui a d but au mois d octobre 1997 et qui durera six mois Il est principa lement destin d finir mettre en oeuvre et transf rer aux ser vices techniques provinciaux des m thodes de suivi de la pression de p che et des peuplements Ainsi une enqu te de consomma tion est en cours de r alisation et sera r p t e intervalles r guliers Elle pr cisera les quantit s et les principales esp ces p ch es pour l autoconsommation Elle doit aussi contribuer affiner les valeurs de stocks exploitables Par ailleurs une enqu te au d barque ment sera mise en oeuvre en routi ne aupr s de p cheurs Elle a pour objectif principal une meilleure connaissance des quantit s et qua lit s de poissons captur s Le suivi des peuplements concer ne exclusivement les r cifs coral liens barri re interm diaire et frangeant qui sont les plus sujets et sensibles l exploitation Afin de pouvoir tablir des comparai sons avec les stations d j pros pect es un seul et m me
43. e char ger 30 tonnes de poisson ou plus dans les cales L an dernier Sam a enregistr un volume total de cap tures de 1525 tonnes contre 900 tonnes pour Timothy La moindre performance de ce dernier tient au fait que son bateau est de plus petite taille son quipage moins nombreux et qu il n a pas de radar La flottille de canneurs capture entre 1500 et 2000 tonnes de thoni d s par mois alors que la moyen ne des prises du senneur s tablit autour de 700 1000 tonnes par mois Le volume moyen des prises de thonid s d barqu es chaque ann e a Noro d passe les 35 000 tonnes et il arrive fr quem ment que les travailleurs de la conserverie soient oblig s de faire des heures suppl mentaires Les thonid s captur s par la flot tille de p che de la Solomon Taiyo sont mis en conserve congel s ou fum s l usine de Noro o l on peut traiter de 55 65 tonnes de poisson cru par jour Environ 1 3 million de cartons de thon en conserve sont produits chaque ann e Chaque carton contient 48 bo tes de 200 grammes Il faut actuellement compter 19 kg de thon entier cru pour produire un carton de thon en conserve soit 9 6 kg de chair trait e La Solomon Taiyo s efforce d ac cro tre l efficacit de la cha ne de production de la conserverie et de r duire le volume de d chets En Thailande la plupart des conser veries parviennent produire un carton avec seulement 16 kg de thon entier c
44. e d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 D BUT D UNE NOUVELLE POQUE POUR LA P CHE DU THON LA PALANGRE EN POLYN SIE FRANCAISE Figure 4 Le syst me double enrouleur de lignes du Vini Vini VI t mes double enrouleur de ligne monofilament De nouveaux ba teaux sont en cours de construc tion au Chantier naval du Paci fique Sud ainsi qu a la soci t Ship Builders Ltd Suva Fidji Les poissons vendus congel s sont tous trait s bord Chaque bateau est quip d un laboratoire de trai tement d un tunnel de cong lation et d une cale frigorifique Figure 5 Tr s peu de temps apr s tre remont s bord les poissons sont saign s t t s et visc r s sur le pont Ils sont ensuite transf r s au laboratoire de traitement o ils sont suspendus un crochet Enuite on enl ve toutes les nageoires puis on introduit un crochet viande l extr mit d un filet c t queue pr s de la car ne caudale Profitant de la tension lat rale imprim e au filet par le crochet viande on pr l ve le filet en le d tachant du squelette Yai de d un grand couteau scie La d coupe obtenue est quasiment par faite et il ne subsiste presque pas de chair sur le squelette Le filet est couch sur une table d couper pour une nouvelle op ration l aide d un couteau corcher on limine simultan ment les der ni res ar te
45. e mesure le marlin ray est parfois recher ch Il est possible que cette pra tique connaisse un regain d int r t l avenir du fait des prix le v s et de la demande des march s du Japon et des tats Unis La n cessit de collecter des don n es en permanence et de mener des recherches sur le marlin s est r cemment impos e devant l in tensification de l effort de p che la palangre notamment de la part des petites flottes artisanales et un int r t croissant manifest par de nombreux pays oc aniens pour le d veloppement local des industries de la p che au gros C est la raison pour laquelle le pro gramme P che hauturi re de la CPS financ par l AusAID a lanc un projet triennal qui doit apporter un soutien scientifique la conser vation et la gestion du marlin dans le Pacifique occidental et central Plus pr cis ment le projet fourni ra des informations sur l incidence de la p che thoni re r gionale sur les ressources en marlin et contri buera r unir les informations biologiques n cessaires au d ve loppement durable de la p che au marlin notamment la p che spor tive pratiqu e dans les les Objectifs du projet Le projet a principalement pour but d am liorer la connaissance scientifique des ressources en marlin du Pacifique occidental et central Les buts poursuivis sont les suivants Estimer l incidence de la p che thoni re r gionale sur ces res sour
46. e terrestre sous jacente nous d couvririons plus d esp ces dans l oc an que partout ailleurs Si le long des c tes la collecte peut s effectuer sans gros effort les pos sibilit s de d couvrir de nouvelles souches de bact ries sont moins grandes en raison des perturba tions croissantes occasionn es par l homme D apr s Mme Kathariou elle s en remet d autres pour organiser des exp ditions au fond des mers et y rechercher des mat riaux Il existe en oc anographie des programmes qui permettent fondamentalement aux scienti fiques de collecter des organismes marins en intervenant distance ou en envoyant des submersibles avec un quipage Un tel program me est actuellement mis en uvre Loihi Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 NOUVELLES DU BASSIN DU PACIFIQUE bioactifs on comprend que ces organismes des r cifs coralliens soient devenus des cibles particu li rement attirantes pour la recherche Les tests de cytotoxicit degr d empoisonnement des cellules pratiqu s sur des lign es de cel lules animales ou humaines constituent une premi re tape interessante dans la recherche de nouveaux m dicaments anti tumeur Lorsque l quipe de cher cheurs de l auteur a soumis les extraits pr par s partir de plu sieurs centaines d esp ces d in vert br s pr lev s dans les eaux d Okinawa des tests l incidence de la cytotoxicit
47. elativement faible Avec le temps les longes congel es se tailleront une plus belle part du march car on ne peut pas comparer une darne de germon congel en mer le jour m me de sa capture et un sandwi ch de poisson en conserve On table ainsi sur le d veloppe ment et le renforcement futurs du march des longes de germon congel Ce jour l les p cheurs de l Armement coop ratif polyn sien seront d j pied d oeuvre Une visite au chantier de construction navale suffit d montrer que la p che du ger mon la palangre va se d velop per Tahiti Le Chantier naval du Pacifique Sud vient de couler les quilles de deux nouveaux palan griers de 26 m tres semblables au Vini Vini VI et les travaux vont bon train Ils ont r cemment achev la construction de deux palangriers de 20 m tres destin s la soci t cal donienne Navimon Ces bateaux ont t livr s au d but de 1998 ils sont d ja op rationnels et sont d un bon rapport pour Navi mon Il serait sans doute bon que les autres pays insulaires oc a niens constatent par eux m mes comment l Armement coop ratif polyn sien et le Chantier naval du Pacifique de Tahiti favorisent le d veloppement local de la p che D Figure 5 Le tunnel de cong lation et le laboratoire de traitement l arri re du Arevamanu Copyright Secr tariat g n ral de la Communaut du Pacifique 1999 Le Secr tariat g n ral de la Comm
48. era une meilleure pratique du E traitement et de la vente de pois son Nauru Si comme on l esp re les quanti t s p ch es devaient augmenter un march l architecture bien con ue pourrait probablement profiter toute la communaut des p cheurs fourniture de glace et entreposage du poisson r frig r aussi bien qu aux consommateurs locaux poisson de meilleure qualit et plus propre la consommation Ces derni res ann es le NFMRA avait pri la CPS de le conseiller propos de la construction d un march au poisson Nauru Des plans avaient t tablis et des cahiers des charges techniques ments les mieux appropri s lui avaient t fournis La seconde tape du projet consistait pour le NFMRA s lec tionner ce qui se fait de mieux Le conseiller de la CPS pour la valo risation des produits de la p che s est rendu Nauru en f vrier 1998 pour aider la s lection d un site et proc der l valuation technique des installations en tudiant notamment leurs possi bilit s d expansion future pour les besoins de l exportation Au cours de la mission un projet de rapport d tude et des recom mandations pour la s lection du site ont t r dig s D pour la construction du b timent et les caract ristiques des quipe Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 ACTIVITES DE LA CPS 1 Le projet de coop rati
49. es tels que les taux de mortalit naturel le en fonction de la taille c Autres engins EJ Senne OPalangre M Canne 1992 1994 1996 Figure 2 Prises en tonnes de thonid s dans le Pacifique occidental et central par type d engin canne palangre senne et autres Troisi me Conf rence multilat rale de haut niveau Tokyo La troisi me Conf rence multila t rale de haut niveau MHLC sur la conservation et la gestion des stocks de poissons grands migra teurs dans le Pacifique occidental et central s est d roul e Tokyo Japon du 22 au 26 juin 1998 Elle faisait suite aux conf rences de Honiara d cembre 1994 et Maju ro juin 1997 qui avaient fix un calendrier en vue de d finir d ici Yan 2000 un dispositif internatio Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 ACTIVITES DE LA CPS Cette onzi me conf rence du CPTM tait la premi re se r unir depuis l adoption des modifica tions apport es au mandat du comit permanent par la trente septi me Conf rence du Pacifique Sud qui s tait tenue Canberra Australie en octobre 1997 Le nouveau mandat poursuit les objectifs suivants e coordonner la collecte la compila tion et la diffusion de donn es halieutiques conform ment aux principes et proc dures approuv s o faire le bilan des recherches sur la biologie l cologie l environne ment et la p che des thonid s et
50. estissement viables dans les les Si comme pr vu les progr s r alis s dans ce domaine n ont pas t importants en revanche il y a eu des avanc es dans certains projets d investisse ment interessant les tats Unis Source Professional Fisherman mai 1998 gt E LES RECIFS CORALLIENS DES MINES DE SUBSTANCES PRECIEUSES Dans les eaux tropicales en parti culier sur les r cifs coralliens il existe de nombreuses esp ces d organismes dont la diversit est comparable voire sup rieure celle des for ts tropicales De nombreux invert br s de profon deur tels qu ponges coraux mous et tuniciers n ont aucun int r t alimentaire et par cons quent n ont pas t consid r s comme des ressources impor tantes au plan conomique Cependant lors des trois der ni res d cennies des tudes chi miques et pharmaceutiques ont d montr que ces organismes impropres la consommation sont des sources importantes de sub stances biologiquement actives bioactives qui peuvent servir laborer de nouveaux m dica ments et autres produits utiles En raison de la grande diversit des esp ces et partant de la gran de concurrence pour la survie les organismes des r cifs coralliens en particulier les invert br s inf rieurs qui manquent de moyens physiques de d fense ont d ve lopp une s rie de compos s toxiques uniques comme strat gie de d fense Nombre de ces com
51. g n it du milieu P ches exp rimentales a la palangre Elles ont t r parties sur les fonds de lagon selon un quadrillage de 3 milles nautiques d espacement Une trentaine de comptages visuels ont t r alis s sur les palangres longueur de transect de 250 m tres selon la m thode d crite pr c demment oti seules les esp ces carnivores ont t inventori es Une palangre est constitu e par une corde m re en polypropyl ne de 250 m tres de long Sur cette ligne sont dispos s 100 avancons espac s de 2 5 m tres et munis d un hame on autoferrant Mustad 11 0 amor avec du calmar Chaque extr mit de la corde est lest e par une gueuse et reli e une bou e de surface par un filin Figure 4 Sur chaque station deux palangres sont pos es en parall le soit 200 hame ons avec un espa cement entre les deux palangres de l ordre de 80 100 m La p che dure environ deux heures hors pose et hors virage P ches exp rimentales au filet maillant Les p ches au filet maillant ont t r alis es en bordure des man groves et des zones estuariennes Chaque station a t chantillon n e avec deux types de filets grandes et petites mailles Chaque filet est long de 50 m tres pour une chute de 1 5 m tre Les deux dimensions de maille tir e sont de 47 mm petite maille et de EVALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS D INTERET COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD
52. hiti c est la p che du germon destin la cong lation et la construction des ba teaux au Chantier naval du Pacifique Sud Les longes sont pr lev es sur les ger mons bord des palangriers de 26 m tres dans le respect des normes impos es par le r gime HACCP Analyse des risques et points de contr le critiques puis expor t es sur les march s am ricains le Areva manu a t l un des premiers bateaux 113 400 exploiter ce cr neau Le Vini Vini VI figure 40 000 3 un bateau de p che dont la construction vient d tre achev e au Chantier naval du Pacifique Sud est venu d barquer ses prises alors que le ma tre de p che se trouvait Tahiti Il transportait 45 tonnes de longes congel es de germons captur s pendant une campagn de p che de 50 jours Si Yon se base sur un taux de r cup ration de 50 pour cent en moyenne cela signifie que le Vini Vini VI a d barqu 90 tonnes de germons Ce palangrier est quip d un syst me Lindgren Pitman double enrou leur portant 100 milles de ligne monofilament figure 4 Les germons se vendent 415 CFP le kilo au d barquement ce qui situe la valeur des prises 18 675 000 CFP sans compter les autres esp ces captur es L Arme ment coop ratif polyn sien re groupe maintenant sept bateaux de 25 ou 26 m tres engag s dans cette forme de p che et la majorit d entre eux sont quip s de sys Lettr
53. hon destin au Japon et Hawa et rencontrer un bon nombre de professionnels fid jiens de la p che Peter Watt tait Pohnpei et Chuuk en avril pour terminer son travail avec le participant des tats f d r s de Micron sie Miko Mikey Peter a embarqu pendant dix jours avec Miko mais cette sortie a tourn court en raison d une tr s bonne prise de thon jaune la quatri me pose avec plus de 200 poissons de 15 25 kg et un thon ob se de 40 kg Comme cette p che ajout e au poisson p ch lors des trois pr c dentes poses remplissait les cales poisson le Captain Honda d t rentrer Chuuk pour d charger En mai Peter s est rendu Noro les Salomon pour travailler avec les deux participants Timo thy Sosimo et Samuel Sautei capitaines de p che sur des can Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 neurs travaillant pour la Solomon Taiyo Company Au cours des sorties entreprises par Peter avec chacun des deux capitaines de p che voir article page 32 des app ts ont t p ch s de nuit puis des disposi tifs de concentration du poisson DCP d ploy s au large pour p cher la bonite Les prises ont t bonnes avec 29 tonnes de bonite p ch es au premier voyage et 18 tonnes au second Ces activit s ont d bou ch sur un pr cieux change de connaissances tandis que Peter faisait l exp rience concr te de la p che la canne de leur
54. id s et une estimation du nombre de tonnes captur es Sam et Timothy enregistrent ces informations sur des journaux de p che mis leur disposition par la soci t pour les aider d ter miner les lieux de p che produc tifs L ensemble des informations fournies par la flottille toute enti re permet de d finir la zone o les thons s alimentent de sorte qu un patron de p che avis peut d terminer la direction que pren nent les thons en analysant les rapports quotidiens Les canneurs axent fr quemment leurs activit s de p che sur les dis positifs de concentration du pois son mouill s par la Solomon Thiyo Plus de 100 DCP ont t mouill s au large des les certains plus de 20 milles des tombants r cifaux Ils sont d une conception analogue au payao philippin avec un radeau de bambou rattach une bou e en polystyr ne qui en assu re la flottaison Le cordage de mouillage est en polypropyl ne trois torons un contrepoids emp che le cordage flottabilit positive de remonter la surface et trois f ts de 200 litres remplis de b ton font office d ancre Il arrive fr quemment que trois ou quatre canneurs p chent autour d un DCP si les bancs de bonites y sont bien concentr s Lorsque les thonid s ne sont pas attir s par les DCP les canneurs quip s d un radar de rep rage d oiseaux partent au large la recherche des bancs et s ils parvien nent localiser un banc de
55. ience halieutique et la gestion des p ches une tude des diff rents types de points de r f rence dans l approche de pr caution la fixation de points de r f rence limites et de d finitions de la surexploitation des stocks l valuation des stocks Vaide des points de r f rence l inciden ce de la variabilit de l environne ment sur les stocks de poissons grands migrateurs la situation actuelle de l valuation des stocks de thonid s exploit s dans le Pacifique occidental et central et les solutions pour l utilisation des points de r f rence et enfin l ap plication des points de r f rence lorsque les informations dont on dispose sont limit es Akau ola pr sident du comit permanent a pr sent un rapport sur l atelier la troisi me MHLC qui s est tenue Tokyo Japon du 22 au 26 juin 1998 __E Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 ACTIVITES DE LA CPS Le marlin bleu et le marlin noir sont galement captur s en petites quantit s par des p cheurs qui associent senne et bois flott La prise totale annuelle de marlin p ch a la palangre dans le Paci fique occidental et central jusqu 150 W en 1994 tait estim e 23 000 tonnes environ Si les marlins pr sentent une valeur commerciale et sont g n ralement conserv s pour la vente ils sont souvent consid r s comme prises accessoires L espa don et dans une moindr
56. ign es de recevoir une formation cibl e par voie de d tachement et de stages de courte dur e Au cours du premier semestre 1998 la section a organis et financ plusieurs stages de for mation en d tachement e un technicien fidjien en aqua culture a pu observer des col lectes de naissains d hu tres perli res en milieu naturel mises au point par l ICLARM Centre international pour la gestion des ressources aqua tiques vivantes leur Centre d aquaculture c ti re aux les Salomon e un biologiste du Centre de Guam pour le d veloppement et la formation aquacoles GADTC et un technicien fid jien en aquaculture ont tudi les techniques de production de crevettes en closerie l IFRE MER Nouvelle Cal donie le directeur du Centre de for mation de Santo Vanuatu a En mettant leurs installations la disposition des stagiaires les autorit s du port de p che de Papeete ont grandement contri bu au succ s des stages Des programmes de formation similaires sont pr vus aux Mar quises o le gouvernement de la Polyn sie fran aise soutient le d ploiement des nouvelles activi t s de p che thoni re Les pays qui souhaiteraient orga niser une formation au traitement et la classification du thon de qualit sashimi devraient contac ter la section Formation la p che de la CPS en vue de la r alisation de stages de ce genre 8 8 D suivi un cours l AIT Cent
57. is d pos sur un tapis de bact ries telles que Staphylococ cus aureus afin de voir si les pre miers d vorent les secondes Dans ce cas appara t une zone claire autour du disque Sophia Katha riou choisit ensuite les isolats les plus prometteurs et cherche a accroitre leur efficacit 4 produire des substances antibact riennes grace a des mutations soigneuse ment contr l es Le but de ce projet est de d couvrir un antibiotique d une nouvelle g n ration Lorsque ceux de la pre mi re g n ration tels que la p nicil line sont prescrits mauvais escient et mal utilis s les bact ries infectieuses telles que les staphylo coques ou les streptocoques peu vent muter et s adapter ce qui rend le traitement a la p nicilline ineffi cace Les bact ries r sistantes aux antibiotiques constituent une grave menace en particulier dans les h pitaux o les pathog nes s vis sent quotidiennement Une solu tion consiste d couvrir constam ment de nouveaux antibiotiques inconnus de l homme ou de nou velles bact ries C est pourquoi Sophia Kathariou s est tourn e vers les profondeurs intactes de l oc an Selon Mme Kathariou si l on consid re la terre en g n ral ce sont les habitats marins qui pr sentent la plus grande biodiversi t le potentiel de diversit des organismes y est donc tr s tr s lev Si on entreprenait des tra vaux de prospection au fond des mers et dans la couch
58. l 6 0 22 70 Wolf et Ratjen 1974 Golfe du Mexique 50 550 m plateau continental 15 00 Nelson and Carpentier 1968 Nouvelle Cal donie 100 500 m pente r cifale externe 24 00 Grandperrin pers Comm Hawa 200 500 m monts sous marins 4 5 30 30 Anon 1984 C C te est Abords 35 300 t R cifaux A 26 13 500 t 10 Fonds de 62 500 t 45 gdn 60 700 t 44 R cifs C te ouest coralliens 40 500 t 29 64100t 46 Figure 5 R partition du stock total par zone g ographique et par biotope Les valeurs de stock Dans les poissons brouteurs les Acanthuridae chirurgiens les Scaridae perroquets et les Siga nidae picots constituent 25 du stock total Ils sont en quasi tota lit concentr s sur les r cifs coral liens o ils repr sentent 75 de la ressource en poissons d int r t commercial Pression de p che et stocks exploitables L valuation des quantit s de poisson qui peuvent tre exploi t es sans danger pour la ressource dans les lagons des c tes est et ouest doit int grer la mortalit par p che contrairement aux B lep o les stocks sont consid r s comme vierges Au d but de l tu de les seules donn es relatives la p che lagonaire concernaient sont exprim es en tonnes exclusivement les activit s des rares professionnels Les captures de la p che vivri re n avaient jamais t chiffr es Sur la base des d clarations des p cheurs professio
59. ment Les deux premiers jours de la conf rence ont t consacr s a l atelier sur approche de pr cau tion et les points de r f rence limites s appliquant aux stocks de poissons grands migrateurs du Pacifique occidental et central L atelier faisait suite aux instruc tions de la Consultation tech nique interm diaire manant de la Conf rence multilat rale de haut niveau MHLC sur la conservation et la gestion des stocks de poissons grands migra teurs du Pacifique occidental et central qui s tait tenue en d cembre 1997 Honiara les Salomon L ordre du jour de l atelier pr voyait un expos g n ral sur l ap proche de pr caution et son appli et commence dresser l inventaire des donn es dont on dispose sur le marlin dans le Pacifique Si quelqu un peut contribuer par des informations des donn es des conseils ou des offres d assis tance l acquisition d une meilleure compr hension des res sources en marlin de la r gion qu il n h site pas le contacter T l phone 687 262000 T l copieur 687 263818 ou M l wadew spc org nc Il aimerait en particulier con na tre des p cheurs sportifs des clubs ou des exploitants de bateaux de charter qui pour raient tre int ress s par le pro jet Wade envisage galement de rencontrer divers pays membres afin d valuer les possibilit s d expansion de la p che sportive pratiqu e dans les les gt cation la sc
60. n 446 p Drock J H amp P DALZELL 1991 Summary of the results from the NECF OFCF survey of the deep slope fishery resources of the outer banks and sea mounts in the Federated States of Microne sia South Pacific Commis sion Inshore Fisheries Research Project 22 p GRANT C 1981 High catch rates in Norfolk Island dro pline fishery Australian Fisheries 3 10 13 Hosmer A amp H Kami 1980 PDTF sea mount groundfish development project Guam Dept of Agriculture Report 51 88 ITSEE 1993 Budget consom mation des m nages 1991 principaux r sultats Vol 1 200 p KATNIK S E 1982 Effects of fishing pressure on the reef flat fisheries of Guam M Sc Thesis University of Guam 62 p KAWAGUCHI K 1974 Handline and longline fishing explora tions for snappers and rela ted species in the Caribbean and adjacent waters In Exploratory Fishing in the Caribbean Marine Fisheries 9 36 KULBICKI M G Mou THAM G BARGIBANT J L MENOU amp P TIRARD 1987 R sultats pr liminaires des p ches exp rimentales la palangre dans le lagon sud ouest de la Nouvelle Cal donie Rapport Sci Tech Biol Mar ORSTOM Nou m a 49 104 p KuLBICKI M P DOHERTY J E RANDALL G BARGIBANT J L MENOU G Mou THAM amp P TIRARD 1990 La campagne Corail 1 du N O Coriolis aux les Chesterfield du 15 ao t au 4 septembre 1988 don n es pr liminaires sur les peuplements
61. n publi Grant 1981 Anon 1990 1991 Wright amp Richard 1985 Wright amp Richard 1985 Lock 1986 Wass 1982 Anon 1987 Stehouwer 1981 Saucerman 1994 Patiale et Dalzell 1990 Taumaia et Cusack 1988 Munro 1990 Katnik 1982 Munro 1983 VALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS D INT R T COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD Tableau 4 Rendements observ s pour la p che la palangre en zone tropicale Les rendements sont tous exprim s en kg 100 hamecons SS Zone Profondeur et type de zone Poids Rendement Source moyen kg Nlle Cal donie PN zone est 20 50 m fonds de lagon 1 6 9 80 Letourneur et al 1997 Nlle Cal donie PN zone ouest 20 40 m fonds de lagon 2 4 8 80 Labrosse et al 1997 Nile Cal donie lagon SW 5 70 m fonds de lagon 1 6 7 50 Kulbicki et al 1987 Maldives Shaviyani Atoll Atoll _ 16 70 Anderson et al 1991 Maldives Alifu Atoll Atoll 24 00 Anderson et al 1991 Maldives Laamu Atoll Atoll 9 80 Anderson et al 1991 Maldives N Mal Atoll 20 00 Anderson et al 1991 Sri Lanka 10 180 m plateau 2 6 5 90 Anon 1982 Vanuatu 120 440 m pente r cifale externe 3 9 39 50 Brouard et Grandperrin 1984 Kenya 200 m plateau continental 23 00 Anon 1979 Cara bes 32 450 m r cifs frangeant et hauts fonds 2 2 8 30 Kawaguchi 1974 Cara bes essai commercial 30 300 m r cifs frangeant 3 00 Kawaguchi 1974 Guyane et Surinam 160 400 m plateau continenta
62. ncher le syst me de r frig ration pendant une ou deux heures par jour seulement Une fois que la p che a d marr on rajoute l eau des r servoirs assez d eau de mer environ dix pour cent du volume pour rame ner la temp rature entre 0 1 C et 0 5 C Une fois saign s et ensa ch s les poissons sont conserv s directement dans les r servoirs partir de quoi la temp rature est tr s troitement surveill e l occasion d une courte sortie de p che huit jours six poses de lignes effectu e en avril tous les germons les thons ob ses et les thons jaunes vivants ont t mis r frig rer dans les r servoirs d eau de mer Apr s traitement les autres poissons ont t plac s dans le tunnel de cong lation Toutes les prises r alis es pendant cette courte sortie ont t coul es sur le march local En r gle g n rale les campagnes de p che des palangriers sont bien plus longues et peuvent durer de 50 60 jours Pendant ces longues sorties tous les germons captur s sont d cou p s en longes congel s et vendus sur les march s internationaux principalement aux Etats Unis Cette sortie de huit jours a toute fois t assez remarquable En six poses de lignes on a captur un total de 264 poissons commerciali sables de toutes esp ces soit 6 120 kg de poisson p ch s avec 14 400 hamecons La PUE pour la princi pale esp ce cibl e le germon tait de 1 13
63. nforma tions fournies par un mod le de simulation de productivit en bassin mis au point par le pro gramme P che hauturi re eExaminer les nouvelles m tho des d valuation r gionale des stocks de marlin et dans la mesure du possible tablir des rapports pr liminaires sur l tat des stocks Parmi les m thodes qui pourraient tre valu es figurent les indices d abondance fond s sur des donn es relatives la p che la palangre et l ef fort de p che des mod les de dynamique de la biomasse et des mod les de r partition par ge en fonction de la longueur eEntamer et poursuivre la collec te de donn es concernant le marlin aupr s des grandes entreprises de p che indus trielles de la r gion et d entre prises de p che sportive implan t es sur les les Jusqu ce jour il n a pas t men d enqu te sys t matique sous un format coh rent aupr s des clubs de p che sportive des les La collecte sys t matique de donn es aupr s de clubs sportifs insulaires dans la r gion va tre lanc e et les sys t mes de collecte existants aupr s des entreprises de p che industrielle seront affin s Un chantillonnage biologique des prises des clubs sportifs en sai son de pointe ou au cours de comp titions pourra galement tre effectu Le projet tudiera en outre la possibilit d introdui re et ou de coordonner des pro grammes de marquage et de remise l eau au nive
64. nnels d une part et des quantit s autoconsom m es estim es partir d une enqu te sur le budget de consom mation des m nages r alis e par YITSEE en 1991 28 6 kg habitant en Province Nord d autre part la pression de p che a t valu e sur les diff rentes zones et sec teurs g ographiques tudi s Labrosse et al 1996 En 1996 les quantit s p ch es dans la Province Nord sont esti m es 1 330 tonnes Il est impor tant de constater que la p che vivri re repr sente 90 de ce total figure 6 c est dire la quasi totalit des captures Elle est la plus forte sur la c te est La crois sance pr visible des quantit s cap tur es semble pour le moment principalement conditionn e par la p che d autoconsommation et en cons quence par la d mogra phie de la population Les quantit s p ch es aux B lep repr sentent 0 003 du stock total estim cette zone Le m me calcul r alis pour les c tes ouest et est donne respectivement des valeurs de 0 3 et 0 1 c est dire 100 et 300 fois plus importantes que dans la zone nord Ces pourcentages d exploitation de la ressource res tent globalement faibles Des relations significatives entre les stocks totaux et les pressions de 7 Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 EVALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS D INT R T COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD i si b Zone nord
65. observ e a t sup rieure 50 pour cent De m me les incidences d autres activit s telles que l activit antivi rale sont galement lev es avec les organismes des r cifs coral liens ce qui indique qu ils sont de bonnes sources de compos s bio actifs En fait nous avons d cou vert une vari t de compos s bio actifs parmi les organismes marins d Okinawa Certains d entre eux font actuellement l objet d une valuation plus pouss e en tant que m dicaments anti tumeur Actuellement plusieurs compo s s d riv s d organismes marins sont soumis dans le monde en particulier aux tats Unis des essais cliniques comme m dica ments anti canc reux L exemple le plus notoire est celui de la bryostatine 1 un l ment consti tutif mineur du bryozoaire cosmo polite Bugula neritina qui a t d couvert par le Professeur Pettit de l Universit de l tat d Arizona Pour r aliser des essais cliniques plusieurs dizaines de grammes de bryostatine 1 ont t obtenues partir de plus de 12 tonnes de mat riaux pr lev s en Californie tant donn la complexit de la structure chimique du compos la synth se chimique n est peut tre pas un moyen pratique d ad ministrer le m dicament lorsqu il sera approuv L levage du bryozoaire est peut tre une solu tion pour faire face la demande l avenir Actuellement une soci t de San Diego m ne des recherches
66. ocia tion avec des aliments naturels et un syst me de gestion de l eau qui pr voit son conditionnement de l eau et un ajustement de sa salinit Troisi mement l AQD a lev avec succ s des m galopes l int rieur de filets de type hapa dans des bassins d levage o les taux de survie taient de 50 60 pour cent et o le poids en fin de stade tait de 4 5 grammes en l espace de 30 jours Les taux de croissance au stade de m galope taient 100 fois plus rapides en bassin qu en cuve Cette exp rience a t r alis e par les chercheurs de YAQD la ferme aquacole mod le du d partement de l agriculture Molo Iloilo City Quatri mement les exp riences de grossissement conduites par l AQD la ferme de Molo ont confirm l norme potentiel du crabe de pal tuvier en aquacultu re Des sp cimens de 5 10 grammes stock s raison de 0 5 1 5 m_ dans un milieu compos d algues Gracilaria ont atteint des poids de 440 grammes pour les m les et de 330 grammes pour les femelles en l espace de 4 mois avec un taux de survie oscillant entre 57 et 89 pour cent L levage exclusif de m les a per mis d obtenir des b n fices et une rentabilit des investissements plus importants et un co t de pro duction plus faible que l levage exclusif de femelles Actuellement on l ve les crabes de pal tuviers dans des enclos dans des zones de mangroves Banate Iloilo B
67. on tech nique r alis conjointement par la CPS et la FAO au cours du second semestre 1997 s est sold par les r sultats suivants e examen de la mise en uvre du plan HACCP dans certains pays oc aniens le rapport sera publi prochainement e valuation des examens de la r glementation HACCP appli cable aux produits de la mer par les pays importateurs et des obligations qui en d coulent pour les tats membres le rap port sera publi prochaine ment tablissement de plans HACCP sp cifiques aux proc dures de transformation des produits ali mentaires appliqu es dans la r gion organisation d un colloque r gional point culminant du projet Pacific Harbour Fidji octobre 1997 pour tablir le calendrier des actions mener et fixer les orientations des organismes r gionaux des organes r glementaires natio naux et du secteur commercial 2 Des colloques nationaux de cing jours consacr s l appli cation de la r glementation HACCP aux produits de la met se sont d roul s Samoa Fidji et Tonga en octobre et novembre 1997 et ont t ani m s par des instructeurs qua lifi s d l gu s par la CPS et la FAO Les participants ont pu suivre le cours de la Seafood HACCP Alliance des tats Unis d Am rique conform ment aux exigences de la r glementation HACCP Ces colloques constituent une pre mi re tape importante pour les exportateurs de produits de la
68. par la p che e la convention d signera une commission charg e de la conservation et de la gestion des stocks de poissons grands migrateurs dans le Pacifique occidental et central assist e de comit s scientifiques et de contr le et d un petit secr ta riat Dans la mesure du pos sible elle fera n anmoins appel aux institutions r gionales existantes pour la prestation de services techniques Le pro gramme P che hauturi re de la CPS en particulier est logique ment comp tent pour fournir des informations d ordre scien tifique cette nouvelle com mission Il reste naturellement de nom breux points pineux claircir parmi ceux qui devront tre r so lus lors des prochaines sessions de la MHLC il faut citer e Comment d finir les possibili t s d exploitation par exemple en unit s de prise ou en effort de p che et comment les r partir entre les participants e Comment concilier les mesures de gestion adopt es par la commission et celles adopt es par les tats c tiers au sein de leur zone conomique exclusi ve ZEE Quelle formule de financement adopter pour la commission e Quels seraient la nature et les objectifs des mesures de contr le que la commission devrait adopter Ces points et d autres aspects feront l objet d autres n gocia tions lors de prochaines sessions MHLC Deux sessions sont pr vues pour 1999 la quatri me en janvier f vrier et la cinq
69. parfois t ainsi rejet es D sormais Sam et Timothy font des sorties plus courtes leur consommation de carburant a baiss et ils ont remar quablement r duit le volume des prises rejet es tant donn les observations tr s positives re ues des participants et de leurs employeurs on esp re qu un autre cours sera organis l ann e prochaine au profit des patrons de p che oc aniens a Figure 2 Les captures de bonites bord d un canneur _ 25 Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 _ DEBUT D UNE NOUVELLE EPOQUE POUR LA PECHE DU THON A LA PALANGRE EN POLYNESIE FRANCAISE Steve Beverly le ma tre de p che de la CPS a r cemment particip une campagne de p che de deux semaines bord d un palangrier de 26 m tres le Arevamanu figure 1 pour assurer le suivi d un cours r gional organis Nelson Nou velle Z lande l intention des patrons de p che oc aniens et auquel avait particip Fa arei Leboucher Fa arei et son p re Gilles Lebou cher sont propri taires exploitants de la soci t Armement Arevamanu qui exploite le Arevamanu La m re de Fa arei Hinano s occupe de la gestion et de la commercialisation des prises Le Arevamanu est l un des sept palangriers rattach au Port de p che de Tahiti qui est en mesure de p cher le germon Thunnus ala lunga destin au march am ri cain du poisson congel Tous ces
70. poisson pour 100 hame cons soit 21 kg environ pour 100 hamecons Lors du d barquement au port de p che le poisson est sorti des r servoirs nettoy et visc r sur le pont M Leboucher pense que le poisson se conserve mieux si On laisse les ou es et les visc res intactes pendant la r frig ration Apr s le d barquement on a rele v la temp rature de plusieurs poissons l aide d un thermo m tre lectronique affichage num rique les temp ratures s ta blissaient entre 0 2 C et 0 4 C Environ une tonne de poissons principalement des thons ob ses ont t achemin s sur la cri e locale o ils ont rapport en moyenne 600 CFP le kilo 112 CFP 1 dollar U Le reste a t vendu sur le march local du Are vamanu figure 2 En moyenne le poisson se vend a la cri e de Tahiti aux alentours de 200 CFP pour le germon et de 500 CFP pour les autres esp ces la moyenne globale s tablissant environ 300 4 350 CFP le kilo Le volume moyen des prises du Are vamanu se situe entre 1 2 et 1 5 tonnes par journ e de p che A l exception des ventes la cri e les germons captur s au cours de cette sortie de p che se sont ven dus en moyenne 350 CFP le kilo alors que toutes les autres esp ces ont rapport en moyenne 400 CFP Figure 2 Le Arevamanu d barquant ses prises au port de p che 7 g Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin
71. r union du groupe de la statistique qui O Bonite Thon jaune O Thon ob se E Germon e a a a a Figure 1 Prises en tonnes de germon de thon ob se de bonite et de thon jaune 141 dans le Pacifique occidental et central Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 des scientifiques du Comit per manent sur les thonid s et mar lins notamment des membres du groupe de travail qui se penche sur la recherche relative aux mar lins et aux prises accessoires Mise en ceuvre du projet Ces travaux ne sauraient tre men s bien sans l enti re colla boration de toutes les parties concern es c est dire tous les utilisateurs de cette ressource pr cieuse p cheurs artisanaux et sportifs compris toutes les nations participant la p che ainsi que les organismes scienti fiques et de gestion Le projet fera appel la collabora tion troite des scientifiques d or ganismes trangers Australie CSIRO AIMS et BRS Cor e Ins titut national de recherche et d veloppement en mati re de ACTIVIT S DE LA CPS p che tats Unis d Am rique Service national des p ches mari times Japon Institut national de recherche sur la p che hauturi re et Taiwan Universit nationale de Taiwan et Conseil de d veloppe ment de la p che internationale Enfin et surtout il faudra faire appel a la participation du Cuper tino et a la collaboration de toutes le
72. rable de cette ressource dont l importance est vitale pour la population de la Province Nord Premi rement il convient d adap ter le syst me d valuation de l ac tivit de p che en Province Nord Jusqu a pr sent il repose actuelle ment uniquement sur les d clara tions des artisants p cheurs pro fessionnels dont l activit reste marginale Il conduit une sous valuation probable des prises li es cette activit aussi il semble utile de compl ter ce dispositif Par ailleurs et compte tenu de son importance r v l e il faut pouvoir valuer les prises de la p che d au toconsommation Deuxi mement l tude qui vient d tre r alis e est en quelque sorte une photographie des peuplements des poissons un instant donn Il est indispensable d envisager un suivi des stocks notamment des milieux les plus sensibles Il fournirait une ten dance volutive L analyse conjointe de la pression de p che et des stocks en place permettrait de suivre le niveau d exploitation des peuplements et ses cons quences probables sur la ressource Il devrait conditionner la mise en oeuvre d ventuelles mesures de gestion visant la pr server notamment dans l optique de la cr ation de p cheries D ores et d j il semble souhai table de r orienter une partie de l effort de p che en direction des groupes d esp ces picots perro quets etc et des biotopes les moins exploit s fon
73. re de formation continue de Tha lande pour se perfectionner en gestion des centres de forma tion e un patron de p che de Papouasie Nouvelle Guin e a obtenu une qualification de capitaine c tier n o z landais NZCM l cole des p ches n o z landaise gt Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 ACTIVITES DE LA CPS Imprim e sur papier glac imperm abilis et ind chirable cette bro chure en format A5 est tr s facile manipuler Alastair Robertson an cien conseiller pour la formation halieutique ala CPS et d sormais instruc teur l cole des p ches de Nouvelle Z lande en a coordonn la produc tion En 24 pages la brochure d crit l quipement de s curit et de survie que l on trouve bord des navires de p che commerciaux et en donne le mode d emploi Elle met gale Pour une meilleure formation la gestion des Les entreprises de p che oc a niennes devraient avoir une meilleure formation en gestion Telle est la conclusion que la sec tion Formation a tir e d un chan ge de courrier de visites aux pays et de forums r gionaux Gr ce au concours financier du PNUD la section Formation la p che a mis en place depuis mars 1996 toute une s rie de cours de formation r gionaux et d ateliers destin s aux exploitants d entre prises de p che Le premier atelier r gional Santo Vanuatu mars 1996 s ad
74. re la dur e de rotation la plus rapide de tout le Pacifique Les canneurs de la Solomon Taiyo font entre 24 et 35 m tres de long Certains sont quip s de r ser voirs d eau de mer r frig r e d autres disposent de machines glace ou transportent de la glace pil e dans leurs cales frigorifiques Le bateau de Sam le Soltai 3 est l un des six canneurs dot d un radar d une port e de 120 milles nautiques capable d identifier des vols d oiseaux au dessus des bancs de thonid s des distances de 70 milles Chaque canneur comporte entre 3 et 6 r servoirs d appats vivants contenant chacun environ 50 seaux d app ts d une capacit approxi mative de 2 kg de poissons appats Avant chaque sortie de p che il faut dans l id al capturer de 150 200 seaux d appats La Solomon Taiyo a pass des contrats avec les propri taires locaux des r cifs coralliens pour plus de 100 lieux de p che d appats Trois ou quatre bateaux de p che d appats accom pagnent chaque canneur Ils sont quip s de petits moteurs diesel et d un groupe lectrog ne qui alimente de puissantes lampes que l on submerge pour attirer les appats Les prises des canneurs s tablis sent en moyenne a 70 tonnes par mois et par bateau et sont consti tu es 4 90 pour cent de bonites Les sorties en mer durent en r gle g n rale de trois cinq jours mais quand la p che est vraiment bonne on peut en une seule journ
75. ressait aux formateurs de petites entreprises de p che Il a t suivi d ateliers nationaux dans les tats f d r s de Micro n sie aux les Salomon Niue en Papouasie Nouvelle Guin e Tuvalu et Vanuatu Les ateliers taient consacr s la gestion financi re des entreprises de p che artisanales et la tenue d un carnet de bord des navires ment en lumi re les causes d acci dents bord et au mouillage depuis les risques d incendie jus de p che permettant d am liorer la rentabilit de ces entreprises Par la suite en mars 1997 un cours r gional de deux semaines a t organis pour les patrons de grandes entreprises de p che C est le Nelson Polytechnic de Nouvel le Z lande qui a mis en uvre ce cours de gestion d entreprises en troite collaboration avec l cole des p ches et la section Le cours a connu un franc succ s et les participants souhaitent le renouvellement de ce genre de programmes ainsi que la mise en place d un cours sp cialement adapt leurs patrons de p che Cette recommandation a d bou ch sur un cours r gional de ges tion des navires et d utilisation de l lectronique de bord Le cours qui s est d roul en f vrier der nier a t suivi par douze patrons de p che commerciale Un second cours r gional a t organis du 10 au 21 ao t la m me cole des p ches de Nou qu aux risques d infec tion VIH SI
76. roc Mar Coastal processes in the Pacific Motopure Island PNG UNESCO ROSTEA Djakarta 51 83 WILLIAMS D McB amp A HATCHER 1983 Structure of fish communities on outer slopes of inshore mid shelf and outer shelf reefs of the Great Barrier Reef Mar Ecol Prog Ser 10 239 250 Wo gr R amp F RATJEN 1974 Exploratory fishing activities of the UNDP FAO Carib bean fishery development project 1965 1971 a summa ry Marine Fisheries 36 1 8 WRIGHT A amp A H RICHARDS 1985 A multispecies fishe ry associated with coral reefs in the Tigak Islands Papua New Guinea Asian Mar Biol 2 69 84 10 O Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 VISITE DU MAITRE DE PECHE DE LA CPS A DEUX PATRONS DE PECHE DE LA SOLOMON TAIYO LTD Je suis all aux fles Salomon pour rendre visite Samuel Sautei et Timothy Sosimo et assurer ainsi le suivi du cours r gional sur la ges tion des bateaux et l utilisation de l lectronique de bord organis en f vrier 1998 l cole des p ches de Nouvelle Z lande l intention des patrons de p che oc aniens Cette visite avait pour but de leur apporter une aide ventuelle pour l exploitation de leurs bateaux et d valuer leurs capacit s en assu mer la gestion Voil plus de dix ans que l un et l autre travaillent aux les Salomon comme patrons de p che bord de canneurs Le bureau principal de leur
77. rsh travaillait depuis deux ans et demi pour le D partement de la faune et de la flore marines DMWR initialement en tant que volontaire de l Americorp deux ans puis en qualit de technicien de la p che ces six derniers mois Au DMWR Marsh assu mait les t ches suivantes e contribution aux enqu tes sur la p che c ti re participation la collecte d chantillons de poissons perroquet et mulet et leur dissection e liaison entre le DMWR et les p cheurs locaux recueil de donn es sur les prises et l effort de p che aupr s des p cheurs et saisie des informations dans une base de donn es e aide aux essais de p che de vivaneau en eau profonde des fins de recherche Marsh a pris ses fonctions au sein de la section Techniques de p che au milieu du mois de juillet 1998 E SECTION FORMATION Brochure S curit bord des navires de p che la suite de la campagne de sen sibilisation la s curit en mer men e par la section une petite brochure vient d tre dit e en compl ment des supports p da gogiques tablis pour le cours de pr paration la p che et la s curit en mer organis par la Communaut du Pacifique Cette brochure sera distribu e aux entreprises commerciales de La r daction de rapports a gale ment bien avanc un rapport publi est pr t l impression et plusieurs autres rapports in dits doivent prochainement circuler pour comment
78. ru Un sp cialiste de la production de la soci t Mar Fishing Company des Philippines vient d tre recrut pour enseigner aux employ s des techniques plus efficaces de pro duction en cha ne qui permettront de r duire les pertes Les d chets produits par la conserverie servent la fabrication de farine de pois son qui est vendue localement ou export e Le directeur de la soci t Hiroshi Nishi a indiqu que la Solomon Taiyo exporte chaque ann e 530000 cartons de thon en conserve sur le Royaume Uni On en exporte galement sur le Japon et sur d autres pays insulaires oc aniens L unit de fumage du poisson peut traiter quotidiennement plus de 40 tonnes de thon entier cru qui sont en majorit export es sur le Japon Par le pass 2000 3000 tonnes de thon congel taient export es tous les trois mois sur la Tha lande pour y tre trait es par une conserverie appartenant au groupe Maruha Corporation La demande de thon congel prove nant des les Salomon a fini par chuter et les exp ditions sont depuis moins r guli res Les familles de Sam et de Timothy sont log es par la soci t Noro Celle ci loge en outre tous les employ s expatri s les patrons de p che et les officiers m caniciens Les autres membres d quipage vivent bord des bateaux et leurs familles demeurent g n ralement au village dans leurs les d origine Les membres d quipage embar qu s sur des ba
79. s les parties sombres et la peau Apr s cette d coupe on obtient deux belles longes que quelques coups de couteau suffi sent d barrasser des lambeaux de parties sombres et de paroi abdominale Les longes sont alors Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 DEBUT D UNE NOUVELLE EPOQUE POUR LA PECHE DU THON A LA PALANGRE EN POLYNESIE FRANCAISE lav es envelopp es dans du plas tique et plac es sur des plateaux dans le tunnel de cong lation Vingt quatre heures plus tard elles sont transf r es dans la cale frigori fique oti elles sont conserv es a des temp ratures allant de 35 40 C pendant le reste de la campagne Avec ce type de traitement on r cup re peu pr s 50 pour cent du poids total des prises ce qui constitue une tr s bonne moyenne Cette forme d exploitation est n anmoins critiqu e au motif que le traitement entra ne une perte de poids de 50 pour cent m me s il est vrai que les longes rapportent plus que les germons congel s entiers et vendus aux conserveries quoi sert donc d entreprendre tout ce travail si au bout du comp te les recettes sont sensiblement les m mes Le ma tre de p che a pos la question Gilles Leboucher Celui ci a fait valoir que Arme ment coop ratif polyn sien essayait de voir les choses long terme Le march am ricain des longes congel es est assez nouveau et la structure des prix est encore r
80. s organisations personnes et autorit s des Etats membres s oc cupant de p che sportive Il est pr vu que le Comit permanent sur les thonid s et marlins joue le r le de m diateur pour faciliter cette coop ration Pour faire avancer ce projet la CPS a recrut un expert charg de recherche halieutique Wade Whi telaw qui a de nombreuses ann es d exp rience en esp ces p la giques et en p che sportive Wade est d sormais en poste Noum a Onzi me conf rence du Comit permanent sur les thonid s et les marlins CPTM La onzi me conf rence du Comi t permanent sur les thonid s et les marlins s est d roul e Hono lulu Hawa du 28 mai au 6 juin 1998 l invitation du Conseil de gestion des p ches dans le Paci fique occidental des tats Unis d Am rique Elle a r uni des par ticipants des pays suivants Aus tralie Cor e tats f d r s de Micron sie Etats Unis d Am rique Fidji fles Cook fles Marian ne du Nord fles Marshall fles Salomon Japon Kiribati Nouvel le Cal donie Nouvelle Z lande Palau Polyn sie frangaise Samoa Samoa am ricaines Taiwan Tonga et Vanuatu Des repr sentants de l Organisa tion des Nations unies pour Fali mentation et l agriculture FAO de l Agence des p ches du Forum FFA de la Commission inter am ricaine du thon des tropiques CIATT et du Secr tariat g n ral de la Communaut du Pacifique CPS y participaient gale
81. s r sistantes aux antibiotiques menace l id e m me que la science peut radiquer la maladie Tandis que les scientifiques sillon nent le globe la recherche de nou veaux antibiotiques Sophia Katha riou chercheur Sea Grant explore la derni re fronti re de la terre l Oc an Alors que les champi gnons les algues et les v g taux sont des sources possibles d anti biotiques elle limite ses recherches aux bact ries Pr sentes partout en grandes quantit s les bact ries se reprodui sent rapidement sont faciles a entretenir et relativement simples et faciles 4 manipuler au plan g n tique Sophia Kathariou et son quipe d tudiants isolent tout d abord les bact ries du sable ou d autres chantillons d organismes marins et les l vent Toutes les esp ces de bact ries pr lev es dans un environnement naturel ne peuvent tre cultiv es en laboratoi re en raison de la diff rence entre les conditions naturelles et celles de laboratoire Une fois des isolats d une esp ce unique obtenus gr ce des dilutions et des mises en cul ture r p t es sur bo te de P tri ils sont soumis des tests d activit antibact riens Le test de recherche d activit anti bact rienne le plus simple est la m thode de diffusion en milieu de culture Un filtre ayant la forme d un disque en papier de 7 mm de diam tre est impr gn d un extrait de bact ries provenant d isolats naturels pu
82. s res sources renouvelables les plus pr cieuses de la r gion Les prises 130E 140E 150E 160E 20N 30N 40N 10N 308 205 105 405 130E 140E 150E 160E d esp ces les plus demand es sur le march bonite thon jaune thon ob se et germon d passent le million et demi de tonnes par an soit une valeur au d barquement de 1 7 milliard de dollars U Si le thon est la principale cible des flottilles de p che la senne la canne et la palangre de la r gion d autres esp ces de grands migra 170E 180 170W 160W 150W 170E 180 17OW 160W 150W 140W 140W teurs sont galement captur es Les plus importantes sont le mar lin notamment le marlin bleu Makaira mazara le marlin noir Makaira indica le marlin ray Tetrapturus audax le voilier Istio phorus platypterus et l espadon Xiphias gladius Ces esp ces sont tr s r pandues dans tout le Paci fique et souvent p ch es la palangre figure 1 130W 120W 110W 100W NOP NOE NOT NOI SOT Soc soc 120W 130W 110W 100W Figure 1 R partition des prises de marlin la palangre en 1962 1995 noir espadon blanc marlin noir gris clair marlin ray gris fonc marlin bleu _E Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 ACTIVITES DE LA CPS Etat de Chuuk du ler au 5 juin Etat de Kosrae du 6 au 9 juin e Etat de Yap du 7 au 10 juin e E
83. six ont t consacr s la p che En tout plus de six tonnes de pois son ont t captur es Bien qu il y ait peu d am liorations apporter la pratique de Gilles Steve a pu indiquer Fa arei et Gilles quelques astuces pour la manu tention du poisson et la manipu lation des engins En mai Steve a p ch avec Kini viliame Kini Kiliraki capitaine d un canneur le Trapper Paiau Pirake des fles Cook les a rejoints Fidji le palangrier ayant t remont en cale s che son retour Rarotonga La sortie de p che sur le Trapper Fidji a t beaucoup plus courte que celle de Tahiti Steve et Paiau n ont pass que quatre jours bord du Trapper dont deux app ter et p cher la bonite Pr s de deux tonnes de bonite ont t ramen es terre durant ce laps de temps De fait cette exp rience a t riche d enseignements pour Paiau comme pour Steve Ils taient en effet bonne cole Kini tant vraiment exp riment il est d ailleurs le dernier de son genre Fidji Le Trapper est actuellement le seul navire qui p che la bonite la canne dans les eaux de Fidji Pendant le restant de son s jour Fidji Steve a emmen Paiau faire le tour de la plupart des entreprises commerciales de p che de Fidji notamment Fiji Fish Ocean Traders et Celtrock Holdings Ltd anciennement Feeders Sea foods Paiau a pu assister la classification et au conditionne ment du t
84. t al 1991 Kulbicki et al 1995 Kulbicki et al 1995 Kulbicki et al 1994 Kulbicki et al 1994 Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 EVALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS D INT R T COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD Les rendements des p ches exp ri mentales r alis es sur les autres biotopes corroborent ces r sultats tableaux 3 et 4 Aux B lep les valeurs observ es pour la p che la ligne main sont parmi les plus lev es de l Indo Pacifique alors que celles des lagons des c tes est et ouest sont comparables ceux de lieux soumis une exploitation Etat du stock total Le stock total a t valu envi ron 138 000 tonnes de poissons d mersaux commerciaux sur l en semble des biotopes tudi s l exception des estuaires et man groves pour lesquels l estimation n a pas pu tre r alis e Il est int ressant d observer que la moiti de ce stock total est localis e dans la zone des B lep figure 5 Le reste est r parti sur les c tes ouest et est D une mani re g n ra le un peu moins de la moiti du stock total est localis e sur les r cifs principalement sur les r cifs bar ri re l autre moiti sur les fonds de lagon figure 5 Cette derni re partie est difficilement exploitable et peut tre consid r e comme un v ritable r servoir pour la ressour ce notamment pour les Lethrini dae becs et
85. tat de Pohnpei du 9 au 13 juin Avant de quitter Pohnpei le Dr John Sumner expert conseil pour la r glementation HACCP a par ticip la r union de fin de mis sion avec le personnel de l unit P ches du D partement des Affaires conomiques des Etats f d r s Il est rest en contact par m l et t l copie avec les exporta teurs pour continuer les aider perfectionner leurs plans crits et proc dures exig s Plus de 15 entreprises d exporta tion de produits de la mer ont b n fici de cette assistance dans le cadre de cette mission P Les participants l atelier HACCP valuent une installation d exportation de thon dans l tat de Chuuk tats f d r s de Micron sie valuation technique du projet de march au poisson Nauru D sireux d intensifier ses activit s halieutiques sur l le le service des p ches et des ressources marines de Nauru NFMRA pro jette d am liorer la commerciali sation des produits de la mer en construisant un march au pois son moderne Pour l instant il n existe Nauru aucune installation pr sentant les conditions de propret et d hygi ne requises o les p cheurs locaux puissent vendre leur pois son aux consommateurs locaux Le poisson se vend directement que ce soit bord des bateaux ou chez le p cheur Le NFMRA esp re que dans le cadre du plan glo bal de d veloppement de la p che ce march au poisson inci t
86. teaux dont le capi taine et le patron de p che sont salomonais per oivent un salaire mensuel ainsi qu une prime pour chaque tonne de thon d barqu e Les patrons de p che salomonais tels que Sam et Timothy touchent un salaire de base de 2000 dollars salomonais par mois ainsi qu une prime de 12 dollars par tonne tan dis qu un simple matelot gagne 500 dollars par mois et une prime de 4 dollars par tonne Quand la p che est bonne Sam et Timothy parviennent se faire plus de 3000 dollars par mois Sur les bateaux dont le capitaine et le patron de p che sont japonais la prime n est vers e aux membres d quipage qu partir de 70 tonnes d barqu es par mois Cette diff rence dans le r gime des primes tient au fait que la soci t Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 VISITE DU MA TRE DE PECHE DE LA CPS A DEUX PATRONS DE PECHE DE LA SOLOMON TAIYO LID d dommage les membres d qui page des bateaux command s par des salomonais pour tenir compte des prises g n ralement plus importantes des bateaux dirig s par des capitaines et des patrons de p che japonais qui ont davanta ge d exp rience 10 heures chaque matin tous les canneurs doivent signaler a la base de Noro la position des lieux de p che de la nuit pass e le nombre de coups de filet effectu s pour la p che des app ts le nombre de seaux d appats captur s la posi tion de la zone de capture des tho n
87. ter en moyenne sept bo tes par pose On utilise comme app t des sardines de provenance californienne Etats Unis sans doute Sardinopsis melanostic appel e iwashi au Japon Solde net avant d duction de la part de l quipage 600 000 1 050 000 D penses de carburant 30 34 CFP le litre Le Arevamanu consomme 1800 litres par journ e de transit et 800 litres par 252 000 38 000 D penses d alimentation 150 000 CFP par mois ce qui correspond environ 625 CFP par homme et par jour pour un quipage de huit hommes et un mois de trente jours le capitaine 1 part et demi pour le chef m canicien 1 part chacun pour trois membres d quipage trois quarts de part chacun pour deux autres membres d quipage et trois quarts de part de r serve pour les hommes qui se chargent du travail terre Le nombre total de parts ainsi r parties est de 8 75 Dans le cas de cette sortie la part du bateau 60 du solde net cor respondait 1 203 960 CFP et celle de l quipage 40 du solde net 802 640 CFP Une part d homme d quipage repr sentait 91730 CFP de sorte que l quipage a touch les sommes suivantes 183 460 CFP pour le capitaine 137 595 CFP pour le chef m canicien et 91730 CFP ou 68 798 CEP selon le cas pour les membres d quipage Francs CFP 1 dollar U 112 CFP 800 000 2 450 000 443 400 2 006 600 Tout cela est fort int ressant mais ce qui l est plus encore Ta
88. ui me vers fin 1999 Il est pr vu que les tats Unis d Am rique accueille ront la quatri me Conf rence multilat rale haut niveau Honolulu Hawa gt lt 16 Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 avait pour objectif de coordonner la collecte la compilation et la dif fusion de donn es par le CPTM Les participants ont examin diverses propositions et se sont mis d accord sur des m thodes de collecte de compilation et de dif fusion des donn es Un grand nombre de tableaux reproduisant les statistiques annuelles des prises pour le Pacifique occiden tal et central et d autres r gions oc aniques ont t pr sent s leur format et leur contenu ont fait l objet de d bats Les groupes d tude se sont pen ch s quant eux sur l volution de la p che observ e dans la r gion la recherche biologique et cologique l tat des stocks et la coordination et la planification de la recherche Les s ances de tra vail ont t en grande partie ali 1 800 000 1 600 000 1 400 000 1 200 000 1 000 000 800 000 600 000 Prises en tonnes 400 000 200 000 0 N La zay a a Lan 1978 ACTIVITES DE LA CPS ment es par la pr sentation de r cents travaux de recherche En revanche il n a pas t fait de d claration par consensus concer nant l tat des stocks mais leur formulation pourrait tre inscrite l or
89. un projet exp rimental d aquaculture men conjointement par la CPS la FAO et le PNUD La CPS tient exprimer ses vifs remerciements l IFREMER et au GIE RA pour avoir accept sa pro position de stage de formation de MM Anand Fidji et Camacho Guam ont pass trois semaines la station aquacole de Saint Vincent en Nouvelle Cal donie E SECTION VALORISATION DES PRODUITS DE LA P CHE L analyse des risques et points de contr le critiques HACCP au service des exportateurs de produits de la p che Rappel historique C est le 18 d cembre 1997 que la r glementation HACCP des tats Unis applicable aux produits de la mer est entr e en vigueur En collaboration avec la division Industries de la p che de la FAO la section Valorisation des pro duits de la p che de la CPS a engag et men bien plusieurs actions qui ont d bouch sur la Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 mise en uvre de cette r glemen tation afin d aider leurs tats membres et les exportateurs de produits de la mer de la r gion Parmi les actions men es il faut citer les suivantes ACTIVITES DE LA CPS Stages sur le thon de qualit sashimi a Tahiti Apr s les stages organis s en Papouasie Nouvelle Guin e jan vier 1998 et Tonga mars 1998 l industrie de la p che de Polyn sie fran aise vient de b n ficier d une formation aux techniques de manipulation
90. unaut du Pacifique autorise la reproduction m me partielle de ce document sous quelque forme que ce soit condition qu il soit fait mention de l origine Texte original anglais Secr tariat g n ral de la Communaut du Pacifique Division des ressources marines Section information B P D5 98848 Noum a Cedex Nouvelle Cal donie T l phone 687 262000 T l copieur 687 263818 M l cfpinfo spc org nc Web http www spc org nc coastfish index html Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98
91. ur contexte environnemental R f rences bibliographiques ANDERSON R C Z WAHEED M RASHEED amp A Arr 1991 Reef fish resources survey in the Maldives Phase II Tech nical Report MOFA 59 p ANON 1982 Further fishing trials with bottom set lon glines in Sri Lanka Technical report FAO BOBP 16 25 p E Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 EVALUATION DES RESSOURCES EN POISSONS D INT R T COMMERCIAL DES LAGONS DE LA PROVINCE NORD ANON 1984 Bottom longline tested as sampling gear Technical Report SW Fishe ries Center Monthly Report 4 p ANON 1987 A survey of village fishermen Marine Resources Management Division Yap State Dept Resources and Development 66 p ANON 1990 Annual Report Division of Marine Resources Ministry of Resources amp Development Palau 40 p ANON 1991 Annual Report Division of Marine Resources Ministry of Resources amp Development Palau 66 p Brock R E C Lewis amp R C Wass 1979 Stability and structure of a fish communi ty on a coral patch reef Mar Biol 54 281 292 BROUARD F amp R GRANDPERRIN 1984 Les poissons pro fonds de la pente r cifale externe Vanuatu Notes et Doc Orstom Port Vila II 131 p BUCKLAND S T D R ANDERSON K P BURNHAM amp J L LAAKE 1993 Distance sampling Estimating abundance of bio logical populations Chap man amp Hall Londo
92. us want Aklan et Palawan Puerto Princesa pour d montrer la viabi lit des syst mes d aquaculture respectueux de l environnement Cinqui mement le cycle de vie du crabe de pal tuvierest termin lorsque des femelles lev es en bassin ont pondu en closerie et ont donn naissance des juv niles qui elles m mes sont deve nues fertiles et ont pondu en bassin au bout de six mois Ces r alisations dans la recherche et le d veloppement du crabe de pal tuvier contribuent de mani re non negligeable au d veloppement des techniques d levage du crabe du pal tuvier dans le sud est asia tique et fournissent des informa tions de r f rence aux exploitants et aux propri taires de fermes aqua coles sp cialis es dans le crabe Source SEAFDEC Newsletter Vol 21 No 1 janvier mars 1998 OEUFS 9 14 jours ZOE 1 5 1 2 3 4 mm MEGALOPE 3 3 4 1 mm Le cycle du crabe de pal tuvier Scylla serrata gt NOUVELLES DU BASSIN DU PACIFIQUE Aux dires de Thomas Truong tu diant dipl m qui travaille au labo ratoire de Sophia Kathariou habi tuellement un chantillon d un gramme suffit 4 obtenir un grand nombre d isolats pour r aliser des tests d activit antibact rienne Selon Mme Kathariou une telle diversit surtout avec la remont e en surface de bact ries inconnues peut galement pr senter des risques mais les protocoles de laboratoire en m
93. utoris e les ventes de ce m dicament repr sen teront en tout plus de 10 milliards de yens 88 millions de dollars E U par an selon les estimations En dehors de leur utilisation dans la pharmacop e certains compo s s d organismes marins sont actuellement utilis s comme d im portants r actifs de recherche en biochimie et dans des sp cialit s apparent es aux sciences biolo giques Ainsi la t trodotoxine qui est une neurotoxine puissante extraite du poisson ballon a t un outil important dans l tude physiologique des cellules ner veuses L acide okadaique un compos toxique d couvert dans une ponge en 1980 est devenu un r actif extr mement pr cieux dans l tude de la biologie cellu laire et c est un produit commer cial tr s cher Pour montrer ceux Tableau 1 R actifs biochimiques d riv s d organismes marins figurant dans le catalogue de Sigma 1997 Quantit Acide ka nique Holothurine Acide domoique T trodotoxine Br v toxine Saxitoxine Palytoxine Acide okadaique Manoalide Calyculine A Prix yens Algue Holothurie Algue Poisson ballon Dinoflagell Dinoflagell Corail mou Eponge Eponge Eponge Lettre d information sur les p ches n 85 Avril Juin 98 NOUVELLES DU BASSIN DU PACIFIQUE M LES SENNEURS AM RICAINS VONT P CHER DANS LE PACIFIQUE OCCIDENTAL ET CENTRAL Suite la signature en avril 1998 aux Tonga d un Trait de p
94. uve juste derri re la cri e du Port de p che Tahiti s est appuy sur la technologie et l exp rience d autres pays pour les d velopper et les am liorer Pour tre en mesure de cibler deux march s distincts les bateaux doi vent disposer de deux syst mes diff rents de conservation du poisson un syst me de r frig ra tion et un syst me de cong lation bord du Arevamanu et de la plu part des autres bateaux de Tahiti les cales d eau de mer r frig r e constituent le principal syst me de r frig ration utilis Le Arevamanu a un syst me tr s simple mais effi cace Il y a deux cales diff rentes dans lesquelles passe les longs ser pentins d un syst me de r frig ra tion fonctionnant avec du Fr on DEBUT D UNE NOUVELLE POQUE POUR LA P CHE DU THON A LA PALANGRE EN POLYN SIE FRAN AISE R22 Les serpentins tapissent de haut et bas les quatre parois de la cale Avant de prendre la mer pour une sortie de p che les cales sont remplies d eau douce le syst me de r frig ration est mis en route et reste branch jusqu ce qu une paroi de glace se soit form e autour des serpentins Il faut compter un deux jours pour obtenir une paroi de plusieurs centim tres d paisseur La temp rature de l eau dans les cales chute 0 C et cette temp ra ture est maintenue tant que les serpentins restent entour s de leur paroi de glace Pour la pr server le chef m canicien doit rebra
95. vail ont t cr s au sein du CPTM dans le cadre de la r vision du mandat notamment le groupe de la statistique et les groupes d tu de du germon de la bonite du thon jaune du thon ob se du marlin et des prises accessoires Les groupes d tude ont repris le 1980 1982 1984 1986 1988 1990 flambeau des travaux r alis s auparavant par le groupe d tude sur le germon du Pacifique Sud et le groupe d tude sur le thon jaune du Pacifique occidental Un bilan de la p che thoni re dans le Pacifique occidental et central et des s ances de travail de chaque groupe d tude taient inscrits l ordre du jour de la onzi me conf rence du CPTM Au cours de la pr sentation du bilan de la p che thoni re dans le Pacifique occidental et central il a t not que la prise totale de 1997 tait estim e 1 439 000 t soit une l g re augmentation sur celle de 1996 mais un recul par rapport la pointe de 1991 figure 1 Les prises totales des senneurs sont estim es 859 000 t celles des canneurs 239 000 t et celles des palangriers 187 000 t figure 2 Les captures effectu es dans le Pacifique occidental et central repr sentaient 73 pour cent des prises totales dans le Pacifique 1 965 000 t en 1997 et 46 pour cent des prises mondiales 3 120 000 t La pr sentation des rapports de nombreux pays participants sur leurs activit s de p che thoni re a t suivie par la premi re

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