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Le BRF en maraîchage pour l`eau

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1. Annexe 29 suivi tensiom trique horizon 0 30 cm du site du site d Arpaillargues m Pr cipitations S T moin BRF paillage 200 BTA ne N O AN 0 00 A re 1 5 T 1 CS dl 1 e di P I 150 25 00 I I I A y 4 125 TE I A D 4 5 100 50 00 2 1 D 75 k 1 1 d 1 50 75 00 j d 25 M 0 ER T T T EE En TT HE EE Es T Ma mil T HE HE 100 00 7 14 21 30 8 12 20 26 4 10 19 25 2 8 15 5 10 26 3 14 25 1 X juin juin juin juin juil juil juil juil ao t ao t ao t ao t sept sept sept oct oct oct nov nov nov d c 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 11 pr cipitations en mm 107 Annexe 30 protocole analyse foliaire asperge Lara Europe Analyses O Cor fiance SE miesu Ee PROTOCOLE PRELEVEMENT FOLIAIRE ASPERGES QUAND A mi croissance en juillet les rameaux A la r colte le turion lui m me OU ET COMMENT 30 rameaux ou 20 turions Pour les rameaux sur 30 pieds 30 cm du sommet de la plus haute crosse adulte m le Pour les turions raison d un turion moyen par griffe EXPEDITION Placer les turions ou les feuilles dans un sachet plastique sans les tasser Remplir et joindre toujours la feuille de renseignement et une tiquette mentionnant le nom de la parcell
2. p n tration dans le sol en cm 12 05 2011 10 08 2011 L apport de B R F a permis de limiter la compaction du sol Les mesures r alis es permettent de quantifier un effet du B R F qui est souvent observ mais difficilement mesurable La structure du sol est am lior e le travail du sol aussi Sur la temp rature du sol Des sondes de temp rature Tinytag ont t implant es sur une des trois r p titions de chaque modalit selon la protocole en annexe 22 La temp rature du sol a t mesur e du 28 mai au 13 ao t 2010 Tableau 44 temp ratures moyenne du sol mp Temp rature Temp rature en 24 85 o o BRF paillage incorpor 24 71 Le degr de pr cision des sondes est de 0 35 C La diff rence mesur e n est pas significative L analyse des donn es horaires moyenn es fait apparaitre d importantes diff rences Les valeurs enregistr es de la modalit BRF paillage incorpor sont sup rieures aux valeurs du t moin de 0h00 11h00 et inf rieures au t moin de 13h00 23h00 annexe 42 Les temp ratures lev es de l apr s midi sont cr t es Quelles sont les cons quences agronomiques de ces variations de temp ratures Sur le d veloppement du syst me racinaire Un profil de sol a t r alis le 9 08 2010 sur la culture de melon annexe 43 Suite l apport de B R F r alis un an plus
3. Q c 0 2 2 3 17 Etat azot du sol Les 250 m ha apport s repr sentent une importante quantit d humus 18 t ha et contiennent pr s de 400 unit s d azote Quelles ont t les r percussions sur l tat azot du sol Selon la m thode d analyse rapide nitrate Nitratest le statut azot du sol a t valu diff rentes p riodes selon le protocole d taill en annexe 13 Le d tail du suivi se trouve l annexe 14 Il appara t que les apports de B R F n ont pas modifi consid rable la teneur en azote du sol Durant les trois ann es de suivi r alis es sur trois cultures diff rentes pomme de terre bl et bl les courbes des deux modalit s B R F sont tr s proches Il n y a pas eu de restitution des 400 unit s d azote contenues dans le B R F La gestion de la fertilisation de la culture n a pas t affect e Le risque de lixiviation du nitrate redout a t cart Graphe 5 teneur moyenne en nitrate du sol 100 90 80 70 60 50 mg l NO3 40 30 20 10 T moin BRF incorporation BRF incorporation paillage incorpor Etat azot de la plante Le CTIFL a d velopp une m thode de gestion de l azote en cultures l gumi res PILazo Inspir e de la m thode Jubil utilis e en grandes cultures cette m thode repose sur un bilan
4. Sur la compaction du sol A l aide d un contr leur compacteur gt annexe 20 il a t possible de quantifier effet sur la compaction du sol d un apport de B R F Graphe 17 mesure de la compaction suite un apport de B R F p n tration dans le sol en cm T moin BRF paillage L apport de B R F a permis de limiter la compaction du sol La mesure r alis e permet de quantifier un effet du B R F qui est souvent observ mais difficilement mesurable La structure du sol est am lior e le travail du sol aussi 32 Le profil de sol r alis le 24 11 2009 atteste de la pr sence de champignons basidiomyc tes A la surface du sol des champignons se sont d velopp s annexe 32 Photographies 4 profil de sol Modalit Modalit BRF gt TLUS E E E ee W CM AT ga e i ne su l3 Ti yo F A T P k a S L Las NRA h i i i il d J ii T i b i x Ye GS ee f A LE i b t a W d Ar Fi k Ied LS Le ls Wa Re Sur la temp rature du sol Des sondes de temp rature Tinytag ont t implant es sur une des trois r p titions de chaque modalit selon la protocole en annexe 22 La temp rature du sol a t mesur e du 16 ao t au 2 d cembre 2010 et du 13 juillet au 13 novembre 2011 Tableau 32 temp ratures moyenne du sol EEE 2010 2011 Modalit s Temp rature Variation t moin Temp rature Temp rature en en C en C en C oC
5. 6 sites 3 ann es de suivis Un travail r alis chez 6 agriculteurs et avec l aide de 4 stagiaires Que retenir Quelles ont t les cons quences d un apport de 250 m ha de Bois Ram al Fragment La fertilit des sols n est que peu impact e L augmentation de la R serve Utile RU en eau des sols est tr s limit e ou nulle Certaines parcelles avaient une RU d j cons quente avant les apports de B R F L tat organique des sols a peu volu Il s est l g rement am lior sur deux sites Les analyses compl mentaires r alis es sur un site portant sur la qualit organique et biologique du sol indiquent une tendance augmenter la Mati re Organique libre du sol r serve moyen terme et fertilit biologique augmenter la quantit de biomasse microbienne la vie du sol et la quantit de carbone potentiellement min ralisable r serve nerg tique du sol et limiter la disponibilit de l azote Il n y a pas eu d acidification du sol La Capacit d Echanges Cationique C E C est l g rement accrue sur deux sites La concentration en l ments min raux utilisables par les cultures n est pas modifi e L alimentation hydrique des cultures mesur e l aide de tensiom tres n est que l g rement am lior e la premi re et la deuxi me ann e sur trois sites L alimentation azot e des cultures n est que tr s peu modifi e Sur certains sites pour certaines modalit s et souvent q
6. paillage incorpore Le degr de pr cision des sondes est de 0 35 C En 2009 une perte thermique est enregistr e notamment sur la modalit BRF paillage gt qui n est pas encore incorpor l poque Pour l autre modalit BRF incorpor l cart de temp rature avec le t moin est quasiment nul En 2010 on ne note plus de diff rence entre les modalit s 63 L analyse des donn es horaires moyenn es annexe 52 fait apparaitre des diff rences importantes en 2009 Pour modalit BRF paillage gt l cart avec le t moin est le plus faible 10h00 et le plus important 19h00 Toute le journ e les valeurs sont inf rieures celles du t moin Pour la modalit BRF incorpor gt avec un paillage plastique les valeurs sont sup rieures au t moin le matin et inf rieures au t moin l apr s midi avec un pic vers les 19h00 R sultats agronomiques Productivit Afin de faciliter l interpr tation et la lecture des r sultats la productivit de chaque culture est cumul e Ainsi la production de fraises 2009 est additionn e aux productions de salade jeunes pousses et de persil 2009 2010 et 2011 Graphe 38 productivit O Temoin E BRF incorpor B BRF paillage incorpor N O k O1 Productivit en kg m 2009 Fraise 2009 Salade 1 2010 Persil 2010 Salade 2 2010 Salade 3 2011 Salade 4 Apr s trois ann es de suivi il appara t que les apports de
7. Pour les deux cultures de bl trois indicateurs ont t retenus Tableau 46 aspects qualitatifs prot ines en kg hl mitadin Cause ET ss ep non E m pe incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 L exploitation statistique des r sultats n a pas t possible incorpor 45 Le taux de prot ines de la modalit B R F gt est inf rieur au t moin notamment en 2009 Une alimentation azot e d faillante est l origine de cette d pr ciation de la qualit Un taux de prot ines sup rieur 13 est recherch Le poids sp cifique des deux modalit s sont tr s proches Un poids sp cifique sup rieur 78 est recherch Le de mitadin de la modalit B R F gt est nettement sup rieur au t moin et au seuil de 20 recherch en 2009 La faim d azote est confirm e En 2011 le taux est conforme aux attentes qualitatives La faim d azote observ e la premi re ann e a d pr cie la qualit de la r colte de bl Pour la culture de melon le taux de sucre des fruits est l indicateur qualit Tableau 47 aspects qualitatifs Modalit s Analyse statistique BRF paillage incorpor RAT Test de Newman amp Keuls seuil 5 Le taux de sucre des fruits est am lior suite un apport de B R F Le dispositif exp rimental ne permet pas de confirmer statistiquement cette diff rence avec la modalit t moin Globalement l apport de B R F impacter la qualit des
8. y a pas eu de restitution des 400 unit s d azote contenues dans le B R F Le risque de lixiviation du nitrate redout a t cart Etat azot de la plante Les trois culture de pomme de terre ont faut l objet d un suivi PILazo Le principe de cette m thode est d crit en annexe 15 Les mesures effectu es lors de la premi re ann e de suivi sur une culture de pomme de terre a permis de v rifier les r percussions d un apport de B R F sur la gestion de la fertilisation azot e Fin avril les modalit s B R F gt accuse une teneur en nitrate plus faible que le t moin proche ou sous le seuil de 4 000 mg l NO3 La faim en azote est av r e Un apport de 10 kg ha d azote sous forme de nitrate de chaux est r alis Les mesures suivantes montrent qu il est insuffisant La deuxi me ann e les carts se r duisent consid rablement pour s estomper la troisi me ann e Graphe 27 teneur en nitrate de la plante CO T moin BBRF incorporation BRF incorporation paillage incorpor 12 000 8 000 6 000 23 04 2009 04 05 2009 12 05 2009 12 05 2010 106 2010 13 05 2011 19 05 2011 52 Incidences des apports de B R F Sur les populations de taupins La taupin occasionne d importants d g ts dans le Gard Il affectionne les sols riches en mati re organique Un apport de B R F peut il contribuer augmenter la pression de ce ravageur L importance de la pression de ce bio agr
9. 15 49 120 02 16 99 20 09 Le degr de pr cision des sondes est de 0 35 C En 2010 un gain thermique de 1 5 C est enregistr En 2011 l cart de temp rature entre les deux modalit s s estompe L analyse des donn es horaires moyenn es fait appara tre en 2010 des diff rences importantes Les valeurs enregistr es de la modalit BRF paillage gt sont sup rieures aux valeurs du t moin L cart est de 0 3 C 8h00 de matin Il atteint 3 C 20h00 annexe 33 En 201 l effet du paillage s est att nu Les valeurs sont similaires au t moin Les diff rences observ es selon l heure de la journ e ont disparus Caract risation thermique du B R F Gilles Frances de la Plate forme Technologique du Gard PFT a r alis le 7 mai 2009 des mesures de temp ratures de surface sur les deux modalit s afin de caract riser les apports thermiques du B R F annexe 34 La temp rature de surface de la modalit BRF est plus lev e et plus homog ne Un paillage de B R F r chauffe le sol L tude de la temp rature l interface paillage sol fait appara tre un cart de 19 8 C Cet important cart de temp rature se r partit sur une paisseur de 5 cm environ 33 Sur le contr le des adventices Chaque ann e des notations du nombre d adventices pr sentes sur les deux modalit s ont t r alis es L application de B R F en paillage a permis de limiter le salissement de la culture
10. agriculteur BRF incorpor 250 m ha BRF incorpor 125 m ha suivi d un pandage de BRF paillage en cours de culture 125 m ha Mise en place des modalit s Tableau 10 les diff rentes modalit s compar es au t moin ECOVAL ECOVAL Type D chets verts D chets verts COR aa 9 mois Epandage Incorporation 28 11 2008 28 11 2008 02 11 2009 passage cultivateur 06 05 2009 Bl tendre Bl tendre Cycle cultural annexe 10 14 R sultats et observations Bilan de fertilit du sol Les analyses de sol r alis es l issue des trois ann es d exp rimentation donnent des indications sur les cons quences d un apport de B R F sur les propri t s du sol Fertilit physique La r serve hydrique des sols Parmi les nombreux b n fices attendus suite un apport de B R F figure l augmentation de la r serve hydrique des sols La r serve en eau utile R U d un sol est la diff rence entre la teneur en eau du sol sa capacit de r tention eau retenue par un sol ressuy et sa teneur en eau au point de fl trissement eau restant dans le sol alors que les plantes fl trissement Ces teneurs exprim es en grammes d eau pour 1 000 g de terre sont d termin es au laboratoire gr ce la mesure du pF 2 8 et du pF 4 2 Le pF est le logarithme de la force de r tention de l eau par le sol A la capacit de r tention pF 2 8 cette force de r tention correspond 1 3 d atmosph r
11. L incorporation d une aussi importante quantit de mati re organique peut elle augmenter la pression des bio agresseurs taupins limaces escargots Faut il utiliser des B R F frais ou compost s Quelles essences choisir Les r sineux sont ils exclure Le travail entrepris par la Chambre d Agriculture du Gard n a pas pour vocation de r pondre toutes les questions pos es par la mise en uvre de cette nouvelle technique Il se propose dans un premier temps de v rifier l int r t des B R F pour les mara chers en conditions m diterran ennes et dans une second temps de pr ciser son mode d emploi Devant la multitude des combinaisons possibles nous avons mis plusieurs hypoth ses de travail prenant en compte les pratiques actuelles des agriculteurs Les hypoth ses de travail choisies Afin de faciliter l adoption ventuelle de cette technique par les producteurs et la mise en vidence d effets mesurables nous avons fait le choix d une part de r aliser ce travail d acquisition de r f rences chez et avec les agriculteurs et d autre part d ins rer l utilisation des B R F dans l itin raire cultural des agriculteurs L apport de B R F constitue l unique modification des pratiques Ainsi les cons quences du B R F sur la gestion hydrique des cultures seront observ es sans que la pratique des agriculteurs ne soit modifi e Un ajustement des irrigations en fonction des modalit s notamment t moin et B R F ren
12. La capacit d change cationique C E C La C E C indique la capacit d un sol stocker les cations Ca K Mg Na H Elle varie selon le pourcentage d argile du sol et de sa teneur en humus 27 Tableau 26 capacit d change cationique Modalit s C E C en me kg Analyse statistique ee BRF paillage K Test de Newman amp Keuls seuil 5 L apport de 250 m ha de B R F correspond un apport d humus stable de 18 t ha Une am lioration de la C E C est attendue Elle n est pas significative La C E C tait jug e forte lors de la premi re analyse en 2009 Le taux de saturation de la C E C qui indique le remplissage de ce r servoir d l ments nutritifs doit tre sup rieur 80 Pour les trois modalit s il d passe les 200 Concentration des l ments min raux Tableau 27 concentration des l ments min raux Modalit s P205 Analyse A A A S non 435 yo 2477 11023 0 BRF paillage 322 significatif 455 10619 Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les apports de B R F n ont pas modifi la concentration des l ments min raux utilisables par les cultures La concentration en oligo l ments Cu Zn Mn Fe n a pas chang Les ratios d quilibre entre l ments K20 MgO CaO K20 MO Cu P205 Zn CaO MgO ont peu volu suite l apport de B R F Effets d un apport de B R F sur la qualit organique et biologique d un sol Le 7 10 2011 des pr l vements de
13. Le B R F a permis de r duit de plus de 25 le nombre d adventices comptabilise lors des 5 notations r alis es Tableau 33 nombre moyen d adventices Modalit s Nbr moyen d adventices m2 Analyse statistique Ba il alik iain Test de Newman amp Keuls seuil 5 Graphe 18 salissement des parcelles O Temoin M BRF paillage N lt g Q O C gt amp T den c R sultats agronomiques Productivit Afin de faciliter l interpr tation et la lecture des r sultats la productivit rendement commercial des trois ann es de r colte a t additionn la production de biomasse annuelle Le tout correspond la production totale de biomasse cumul e sur trois ans biomasse export e sous forme de pr l vement r colte et sous forme de production de fanes d asperge coup es et enfouies chaque fin d ann e Apr s trois ann es de suivi il appara t que les apports de B R F n ont influenc la production de biomasse de la culture d asperge La production de biomasse est am lior e de plus de 18 Le rendement commercial est accru de plus de 9 Les d tails de ces r sultats sont consign s l annexe 35 34 Tableau 34 productivit Modalit s Production de Analyse Rendement Analyse Production biomasse statistique commercial statistique totale de fanes de mai r colte de mars mai biomasse d cembre en t
14. carts se r duisent consid rablement pour s estomper la troisi me ann e Graphe 34 teneur en nitrate de la plante I Temoin M BRF incorpor M BRF paillage 23 01 2009 19 02 2009 11 03 2009 62 Incidences des apports de B R F Sur les populations de taupins La taupin occasionne d importants d g ts dans le Gard Il affectionne les sols riches en mati re organique Un apport de B R F peut il contribuer augmenter la pression de ce ravageur L importance de la pression de ce bio agresseur est estim e partir du pi geage des adultes avec des ph romones annexe 19 Les apports de B R F n ont pas provoqu une augmentation du nombre d adultes de taupin Graphe 35 nombre de taupins adultes pi ge O O 2 Q 2 eb lo 4 Q a eb O bm le c Sur la temp rature du sol Des sondes de temp rature Tinytag ont t implant es sur une des trois r p titions de chaque modalit selon la protocole en annexe 22 La temp rature du sol a t mesur e du 13 janvier au 26 mai 2009 et du 2 d cembre 2009 au 16 mars 2010 Tableau 37 temp ratures moyenne du sol EEE 2009 2010 Temp rature Variation t moin Temp rature Temp rature en Modalit s A A A en C en C en C y a EE BRF incorpor 0 09
15. qui 3 pinceraents commentaires E L cran affiche alors N 30 pus La valeur de la mesure 4 Noter la valeur obtenue B pouver sur CLEAR 5 Refaire 2 ou 3 autres mesures selon la proc dure d crite E Apouver sur CLEAR entre chaque s rie de 30 pincernents Noter chaque valeur 6 Calculer la moyenne de ces 3 ou 4 valeurs obtenues E C est la valeur de la mesure N Tester de la parcelle 96 Annexe 17 r sultats Ntester site de Saint Hilaire de Brethmas chez Pascal Roux 700 26 04 2010 E 10 05 2010 600 500 300 200 100 O D E o O D D o J D T D D UJ JJ 5 O mn TD a 5 UJ JJ 5 O TD 5 o 5 U w D Q D 5 Q 2 D D L4 Annexe 18 protocole de pi geage de larves de taupin propos par l ACTA Grains de bl et de ma s K 2 i L2 h I gt lt i gt i ER Role A h ce LA 3 Pose du po 40 cm de profondeur LA Les fournitures d gt P j Positionnement des 10 pi ges _ _ A 3 mp Fr P Ce Retrait des pi ges 15 jours plus tard Comptage des larves a 7 Annexe 19 protocole de pi geage de taupins adultes Pi ge Yatlorf a 7 Annexe 20 protocole pi geage limaces BPA Base des observations Pi geage des lim
16. s Elle traite environ 5 6 000 t de d chets verts par an La soci t Clemen on a t retenue apr s les appels d offres pour laguer les arbres en bordure des routes nationales et d partementales Ainsi ce sont environ 200 tonnes de broyat qui sont produits de septembre d cembre dont 80 de platane Le si ge social de l entreprise est Navacelles au nord est du Gard Les chantiers sont r partis sur l ensemble du d partement La composition du produit brut Le laboratoire d analyse SADEF a r alis la caract risation Biochimique de la Mati re Organique Ce laboratoire b n ficie d une accr ditation Cofrac pour son programme mati res fertilisantes et support de cultures gt avec une port e couvrant la majorit des l ments traces m talliques ETM De nombreux l ments ont t mesur s annexe 3 Les analyses ont t faites au moment des diff rentes applications Tableau 5 dates de analyses en fonction des fournisseurs de B R F Fournisseurs Dates analyses Fournisseurs Dates analyses C vennes D chets 19 11 2008 Ecoval 28 11 2008 Ecoval 28 11 2008 1 Les analyses ont t effectu es sur du B R F frais l exception du broyat de platane analys le 7 05 2009 et dont le pr l vement avait t r alis sur un tas de B R F en d cembre 2008 Nous consid rons donc que ce B R F tait pr compost Souhaitant limiter la pr sence de feuilles nous avons attendu mi novembre pou
17. 2012 Annexe 36 dispositif exp rimental du site de Bourdic chez Jean Luc Robby T moin C bloc C T moin B 20 ml bloc B 6 66m bloc 12 00 m Annexe 37 cycle cultural du site de Bourdic chez Jean Luc Robby Bl e EEE EE EEE EEE EEE EEE Cycle Semis R colte aout 09 Beptembrd octobre novembrdd cembre janv 10 eyee LILI LILI RSR LILI os LIL TOT TILL incorporation Cycle Plantation R colte Interculture Melon Bl dur evee _L see LIILIIIIITIIIIIIIIRMIIT ASS incorporation Cycle Semis R colte Annexe 38 suivi tensiom trique du site de Bourdic chez Jean Luc Robby EM Pluviom trie 0 T moin gt BRF paillage incorpor 200 i L EC j 5 175 L O 150 125 100 tension en cb 75 50 25 pr cipitations en mm Annexe 39 teneur en nitrate du sol du site de Bourdic chez Jean Luc Robby I T moin M BRF paillage incorpor 50 45 40 39 ial 13 03 2009 10 07 2009 09 08 2010 19 04 2011 CO O mg l NO3 N O1 10 08 2011 117 Annexe 40 protocole de mesure des nitrates avec un GPN GPN Pilot un outil de pilotage de l azote Entre la fertilisation raisonn e et les contraintes des agriculteurs et des distributeurs GPN Pilot est un outil pertinent pr cis et r
18. NS BRF incorpor 1367 non 482 BRF incorpor 1392 significafif paillage incorpor e Test de Newman amp Keuls seuil 5 331 NS 4413 NS 4276 Les apports de B R F n ont pas modifi la concentration des l ments min raux utilisables par les cultures La concentration en oligo l ments Cu Zn Mn Fe n a pas chang Les ratios d quilibre entre l ments K20 MgO CaO K20 MO Cu P205 Zn CaO MgoO n ont pas volu suite aux apports de B R F La r tention d eau dans la couche superficielle du sol Des sondes watermark ont t install es sur chaque parcelle l mentaire selon le protocole d taill en annexe 11 Un relev hebdomadaire a permis de suivre l volution de la teneur en eau des diff rentes modalit s des diff rentes cultures annexe 50 Cette parcelle a la r serve utile de 59 mm elle est irrigu e Tableau 66 tensions moyennes annuentes Analyse T moin BRF incorpor non e Ne BRF incorpor conhett p paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les tensions moyennes mesur es sur les trois modalit s sont tr s proches Le sol caillouteux des Costi res de Nimes cailloutis villafranchiens induit un certain confort hydrique Graphe 33 suivi tensiom trique O T moin BBRF incorpor BBRF incorpor paillage incorpor Q e c o c D f o 61 Etat azot du sol Les 250 m ha apport s repr se
19. Organiques NFEN13650 Dosage ICPAES NFENISO11885 K20 Total Eau R gale Boues NFEN13346 Dosage ICPAES NFENISO1188 P205 Total Eau R gale Amendements Organiques NFEN13650 Dosage ICPAES NFENISO11885 P205 Total Eau R gale Boues NFEN13346 Dosage ICPAES NFENISO118 Carbone Organique calcul Calcul partir de la perte au feu M O 2 Rapport C N Calcul C organique N total Azote Ur ique colorim trie ou CEE 261 Colorim trie PDAB Azote Organique Calcul Calcul N total N min ral Azote Total Amendements Organiques Azote Kjeldahl NF EN 13654 1 dosage colorim trique Azote Total Boues Azote Kjeldahl m thode interne M A7 77 Masse Volumique compact e substrat amp Am Org NF EN 13040 Mati re Organique Perte au Feu Amendements Organiques NF EN 13039 Mati re Organique Perte au Feu Boues NF EN 12879 mati res volatiles Mati re S che pour Mat Org Amendements Organiques NF EN 13040 Mati re S che pour Mat Org Boues NF EN 12880 82 Annexe 4 composition du produit brut des B R F utilis s Composition du produit brut 100 90 M mati res 80 organiques 70 60 50 O mati res min rales 40 30 20 E eau 10 0 Cevennes Ecoval 1 tri Ecoval 2 non X d chet
20. Teneur en mg kg _ __ me kg moyenne tres forte tres forte forte forte moyenne tres forte tres forte forte forte moyenne tres forte tres forte forte forte statistique significatif significatif significatif significatif significatif CEC Capacit d Echange Cationique En ce qui concerne les oligo l ments seule la teneur en cuivre est consid r e comme tr s lev e 57 Dispositif exp rimental Essai blocs 3 r p titions parcelle l mentaire de 6 4 m2 annexe 48 En 2008 lors de la mise en place de l essai 5 rang es de fraise occupaient le tunnel En 2011 Oliver Dumont a implant 4 rang es de melon ce qui rend inexploitable la partie centrale du tunnel les parcelles l mentaires se chevauchant Il t d cid de r aliser un essai sur les 2 rang es de bordure avec seulement deux modalit s t moin et BRF incorpor Les r sultats 2011 sont pr sent s dans un document annexe r sultats 2011 afin de garder la coh rence du protocole exp rimental initialement pr vu 5 rang es essai bloc 8 r p titions 4 rang es Modalit s Le test est constitu de trois modalit s t moin sans apport de BRF modalit repr sentant la pratique de l agriculteur BRF incorpor 250 m ha avant la plantation de fraise BRF paillage 250 m ha pandu la plantation des fraises et incorpor avant le semis d une Culture Interm diaire Pi ge A Nitrate C I P A
21. alimentation azot e des plantes Les mesures d azote bas es sur des pr l vements de sol et ou de plantes nous ont permis de d tecter des faims d azote uniquement la premi re ann e et sur seulement 3 sites La faim d azote n est donc pas syst matique Elles ont concern des cultures de pomme de terre et une c r ale Des compensations azot es ont parfois t faites mais de mani re trop limit e pour emp cher une perte de productivit qui peut tre forte Une ma trise fine de la gestion de la fertilisation azot e des cultures est n cessaire Le fractionnement en deux apports de 125 m ha de B R F sur 2 ans semble pr f rable un apport unique de 250 m ha Aucune lib ration intempestive d azote contenu dans le B R F n a t observ e Le risque de lixiviation du nitrate redout a t cart 70 Bio agresseurs Site 2 Saint Hilaire de Brethmas 2009 2010 2011 Site 3 Arpaillargues 2009 2010 2011 Site 4 Bourdic 2009 2010 2011 Site 5 Montfrin 2009 2010 2011 Site 6 Saint Gilles 2009 2010 2011 Outre une faim d azote il est souvent redout une recrudescence des ravageurs suite un apport de B R F Sur l ensemble des 5 sites la pr sence de limaces d escargots n a pas t constat e La taupin omnipr sent dans le Gard occasionne d importants d g ts Le fort apport de mati re organique que repr sente l pandage de B R F tait susceptible de favoriser
22. apport de 250 m ha de B R F correspond un apport d humus stable de 18 t ha Une am lioration de la C E C est attendue elle s est confirm e La C E C tait jug e moyenne lors de la premi re analyse en 2008 Le taux de saturation de la C E C qui indique le remplissage de ce r servoir d l ments nutritifs doit tre sup rieur 80 Pour les deux modalit s il d passe les 220 Concentration des l ments min raux Tableau 42 concentration des Fements IE Analyse 270 T moin 4539 ge BRF paillage 00 NS Emte aee sotiare EM Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les apports de B R F n ont pas modifi la concentration des l ments min raux utilisables par les cultures Il est noter une concentration sup rieure en CaO suite l apport de B R F La concentration en oligo l ments Cu Zn Mn Fe n a pas chang Les ratios d quilibre entre l ments n ont pas volu suite l apport de B R F l exception du rapport CaO MgoO 40 La r tention d eau dans la couche superficielle du sol Des sondes watermark ont t install es sur chaque parcelle l mentaire selon le protocole d taill en annexe 11 Un relev hebdomadaire a permis de suivre l volution de la teneur en eau des diff rentes modalit s des diff rentes cultures annexe 38 Cette parcelle a une r serve utile parmi les plus importantes du dispositif exp rimental Les cultures de bl impla
23. des B R F depuis plusieurs ann es Le site de ASPI ne fait pas l objet d une synth se des r sultats Le protocole d exp rimentation ne pr voyait pas de r p tition L exploitation des donn es s av rent difficile Les sites ont t retenus en tenant compte de la ressource potentielle en B R F proximit de for t de d chetteries La localisation des sites est pr sent e sur la carte en annexe 1 Les sols Les sols des parcelles d exp rimentation ont des textures et des caract ristiques agronomiques diff rentes Tableau 2 pr sentation des sols Sol a CT ECS argile organique argileux sableuse Jean Luc Argile limono 33 2 D 71 mm 1 75 Robby sableuse argileux sableux Sur chaque site les diff rentes modalit s ont fait l objet d analyses de sol avant la mise en place de exp rimentation 2008 et la fin de l exp rimentation 2011 Un nombre important de param tres ont t mesur s annexe 2 Les modalit s test es Sur chaque site une modalit t moin n a pas re u de B R F Chaque modalit B R F gt a recu 250 m ha de B R F soit en un seul apport soit en deux apports de 125 m ha Le B R F a soit t incorpor dans les premiers centim tres du sol soit t pandu la surface du sol en paillage Sur le site de l ASPI il a t rajout une modalit B R F compost afin de tenir compte de la difficult d apport azot en cours de culture en A
24. du 20 mars au 27 juillet 2009 Les pi ges taient relev s une fois par semaine le matin Aucune limace n a t captur e Sur les populations de taupes D but avril 2010 des taupini res ont t observ es sur la parcelle d essai Photographie 2 a AA ans ex lt taupini re Les comptages effectu s en 2010 et 2011 permettent de v rifier qu un apport de B R F n est pas l origine de la pr sence de taupini re La diff rence n est pas significative mais leur nombre est plus limit sur une parcelle ayant b n fici d un apport de B R F Graphe 9 nombre de taupini res parcelle l mentaire 50 I T moin M BRF incorpor M BRF incorpor paillage incorpor 4 0 3 0 2 0 1 0 Nbr de taupini re parcelle l mentaire 0 0 2010 2011 21 Sur la compaction du sol A l aide d un contr leur compacteur gt annexe 21 il a t possible de quantifier effet sur la compaction du sol d un apport de B R F Graphe 10 mesure de la compaction suite un apport de B R F 25 O T moin BBRF incorpor N O BRF incorpor paillage INCNOrNnnrA O1 O O7 p n tration dans le sol en cm 12 05 2011 26 09 2011 L apport de B R F a permis de limiter la compaction du sol Les mesures r alis es permettent de quantifier un effet du B R F qui est souvent observ mais di
25. faim d azote sur la premi re culture de bl et accrue sur la culture de melon 46 Site 5 R Didier Bonnard Montfrin Basse Vall e du M Gardon Le protocole exp rimental Situation g ographique La parcelle de Didier Bonnard se situe sur la commune de Montfrin l Est de Nimes annexe i1 Le sol Le sol est compos d alluvions du Gardon rivi re et ses principales caract ristiques sont r sum es dans le tableau ci dessous suite une analyse de sol r alis e avant la mise en place de l essai le 24 11 2008 Bilan de fertilit Tableau 48 bilan de fertilit physique Modalit s Texture Teneur en R serve Mati re pH KCL argile utile organique t moin 17 1 52 mm 1 72 Limon faible o 15 9 46 1 78 argileux z iL y faible Analyse non non non non statistique significatif significatif significatif significatif Test de Newman amp Keuls seuil 5 L activit biologique est moyenne Tableau 49 bilan de fertilit chimique me kg faible tr s forte forte normale tr s forte faible tr s forte forte normale tr s forte Le lo a berar saar significatif significatif significatif significatif significatif CEC Capacit d Echange Cationique La teneur des oligo l ments est consid r e comme normale 47 Dispositif exp rimental Essai blocs 3 r p titions parcelle l mentaire de 40 m2 annexe 44 La premi re ann e suite un probl me de semen
26. g kg non 98 non BRF paillage incorpor significatif significatif Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les apports de B R F n ont tr s peu influ la quantit de mati re organique pr sente dans le sol Les rapport C N des deux modalit s sont tr s proches Pour le t moin le rapport passe de 11 8 en 2008 9 8 en 2011 le taux de C organique ayant chut de pr s de 14 en 3 ans L apport de B R F limite l g rement cette rosion 39 Le pH Il est redout une acidification du sol suite un apport de B R F qui occasionnerait une perte de nutriments Tableau 40 pH MOSS statistique KCL statistique non non BRF paillage incorpor significatif significatif Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les valeurs sont tr s proches l apport de B R F n a pas induit une acidification du sol Fertilit chimique Le r servoir et les quilibres Le sol est un r servoir d l ments fertilisants qui se juge aussi bien en quantit concentration de chaque l ment qu en qualit quilibre entre les l ments La capacit d change cationique C E C La C E C indique la capacit d un sol stocker les cations Ca K Mg Na H Elle varie selon le pourcentage d argile du sol et de sa teneur en humus Tableau 41 capacit d change cationique Modalit s C E C en me kg Analyse statistique 166 6 BRF paillage incorpor 172 6 2 Test de Newman amp Keuls seuil 5 L
27. ha en t ha en Er non 159 b 227 RF pallage 62 sonnant 174 1e 6 Test de Newman amp Keuls seuil 5 Graphe 19 productivit O Temoin E BRF paillage biomasse cumul e fanes rdt commercial L analyse plus fine de l am lioration du rendement commercial indique qu elle est due un nombre plus lev de turions par plante et une augmentation du poids moyen des turions Conclusions Au terme de ces trois ann es d exp rimentation sur cette parcelle qui ne b n ficie pas d irrigation il ressort suite aux apports de B R F que la fertilit du sol n a t peu impact e la R serve Utile R U en eau du sol n a pas t augment Elle tait d j cons quente L tat organique du sol n a peu volu il n a pas eu d acidification du sol la Capacit d Echanges Cationique C E C et la concentration en l ments min raux utilisables par les cultures sont peu modifi es Les analyses compl mentaires r alis es sur la qualit organique et biologique du sol indiquent une tendance augmenter la Mati re Organique libre du sol r serve moyen terme et fertilit biologique augmenter la quantit de biomasse microbienne la vie du sol et la quantit de carbone potentiellement min ralisable r serve nerg tique du sol et limiter la disponibilit de l azote 35 l alimentation hydrique des diff rentes cu
28. la lecture des r sultats la productivit de chaque culture est cumul e Ainsi la production des trois cultures de pomme de terre 2009 2010 2011 est additionn e la production de haricot de 2009 Graphe 31 productivit OTemoin M BRF incorpor M BRF incorpor paillage incorpor N N D x c c D a O1 2009 Pomme de terre 2009 Haricot 2010 Pomme de terre 2011 Pomme de terre 54 Apr s trois ann es de suivi il appara t que les apports de B R F ont am lior s la productivit de la parcelle Une analyse plus fine des r sultats montrent que la faim d azote non contr l e par un apport de 10 kg ha N la premi re ann e a amput le rendement de la culture de pomme de terre de 30 43 Malgr ce lourd handicap la productivit cumul e des diff rentes productions cultures s est accrue de plus de 7 suite aux apports de B R F Tableau 57 productivit Modalit s Production en kg m2 T moin 6 4 BRF incorpor oo 6 9 BRF incorpor paillage 6 9 Aspects qualitatifs Les apports de B R F ont ils eu un impact sur la qualit des produits r colt s Aucune d t rioration de la qualit des tubercules de pomme de terre n est signaler piq re de taupin tubercule t ch Les pourcentage des d chets des diff rentes cultures sont tr s proches La teneur en nitrate de tubercule
29. les attaques de larves de taupin Aucun d g t n a t constat Les populations de larves et d adultes n ont pas volu Il est noter la venue de sangliers suite l apport de B R F paillage sur la parcelle d asperge d Arpaillargues Le B R F a t remu sans occasionn de d g ts la culture En 2010 l attaque de la mouche de l asperge a t plus limit e sur la modalit B R F sans que la diff rence ne soit statistiquement significative Des taupini res ont t observ es sur le site de Saint Hilaire de Brethmas en 2010 et 2011 Leur nombre tait plus limit sur les parcelles ayant b n fici d un apport de B R F sans que la diff rence ne soit statistiquement significative 71 Productivit Site 2 Saint Hilaire de Brethmas 2009 2010 2011 Site 3 Arpaillargues 2009 2010 2011 Site 4 Bourdic 2009 2010 2011 Site 5 Montfrin 2009 2010 2011 Site 6 Saint Gilles 2009 2010 2011 Globalement les apports de B R F ont permis d accro tre la productivit des cultures M me les sites 2 4 et 5 ou des faims d azote ont p nalis la productivit la premi re ann e le r sultat est positif la fin de la troisi me ann e Il conviendra de mieux g rer la fertilisation azot e suite un apport de B R F pour optimiser la productivit des cultures M me si les r sultats sont tr s proches il semble pr f rable de fractionner en deux apports de 125 m ha l appor
30. lioration aucune d t rioration fertilisation azot e durant les trois ann es de suivi la mesure de la teneur en azote du sol et ou la mesure de la teneur en azote dans la plante permettent de v rifier l influence d un apport de B R F sur l alimentation azot e de la plante et de mettre en vidence une faim d azote pr judiciable la culture Incidence d un apport de B R F sur l alimentation azot e de la culture LA EE am lioration aucune d t rioration faim d azote bio agresseurs diff rents suivis des ravageurs des cultures pi geages taupins escargots limaces compl t s par des notations de d g ts des cultures ou de r coltes permettent de savoir l impact d un apport de B R F sur le contr le ou la recrudescence des bio agresseurs Incidence d un apport de B R F sur les bioagresseurs A controle aucune recrudescence productivit de la culture ce dernier indicateur permet de prendre en compte la fois les r percussions quantitatives rendement commercial de d chets calibre et les r percussions qualitatives taux de sucre taux de prot ines cat gorie qui r sultent d un apport de B R F Il refl te l incidence conomique Incidence d un apport de B R F sur la productivit am lioration aucune d t rioration 68 Irrigation Site 2 Saint Hilaire de Brethmas 2009 2010 2011 Site 4 Bourdic 2009 2010 2011 Site 5 Montfrin 2009 2010 2011 Le
31. mesure avant le stade nouaison Malgr une diff rence de 650 mg l entre la modalit B R F gt et la modalit t moin aucun apport azot n a t fait les besoins en azote de la plante tant couvert La seconde mesure r alis e 18 jours plus tard atteste de la forte demande en azote de la culture Les valeurs des deux modalit s sont tr s proches Incidences des apports de B R F Sur les populations de taupins La taupin occasionne d importants d g ts dans le Gard Il affectionne les sols riches en mati re organique Un apport de B R F peut il contribuer augmenter la pression de ce ravageur L importance de la pression de ce bio agresseur est estim e partir un suivi des populations de taupins adultes captur s avec un pi ge ph romone annexe 18 Graphe 23 nombre de taupins adultes pi ge Il n y a pas eu une augmentation de la population de taupins nbr de taupins adultes pi ge 43 Sur la compaction du sol A l aide d un contr leur compacteur gt annexe 21 il a t possible de quantifier effet sur la compaction du sol d un apport de B R F Graphe 24 mesure de la compaction suite un apport de B R F O T moin B BRF paillage incorpor 40 0 35 0 4 30 0 25 0 4 20 0 15 0 4 10 0 4 5 0 0 0
32. ont tr s peu influ la quantit de mati re organique pr sente dans le sol Les rapport C N des trois modalit s sont tr s proches Pour le t moin le rapport passe de 12 1 en 2008 9 9 en 2011 le taux de C organique ayant chut de pr s de 9 en 3 ans Les apports de B R F n ont pas limit cette rosion 49 Le pH Il est redout une acidification du sol suite un apport de B R F qui occasionnerait une perte de nutriments Tableau 53 pH pH Analyse pH Analyse non non paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les valeurs sont tr s proches l apport de B R F n a pas induit une acidification du sol Fertilit chimique Le r servoir et les quilibres Le sol est un r servoir d l ments fertilisants qui se juge aussi bien en quantit concentration de chaque l ment qu en qualit quilibre entre les l ments La capacit d change cationique C E C La C E C indique la capacit d un sol stocker les cations Ca K Mg Na H Elle varie selon le pourcentage d argile du sol et de sa teneur en humus Tableau 54 capacit d change cationique Modalit s C E C en me kg Analyse statistique T moin 66 7 BRF incorpor non BRF incorpor significafif paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 L apport de 250 m ha de B R F correspond un apport d humus stable de 18 t ha Une am lioration de la C E C est att
33. rimentation donnent des indications sur les cons quences d un apport de B R F sur les propri t s du sol Fertilit physique La r serve hydrique des sols Parmi les nombreux b n fices attendus suite un apport de B R F figure l augmentation de la r serve hydrique des sols La r serve en eau utile R U d un sol est la diff rence entre la teneur en eau du sol sa capacit de r tention eau retenue par un sol ressuy et sa teneur en eau au point de fl trissement eau restant dans le sol alors que les plantes fl trissement Ces teneurs exprim es en grammes d eau pour 1 000 g de terre sont d termin es au laboratoire gr ce la mesure du pF 2 8 et du pF 4 2 Le pF est le logarithme de la force de r tention de l eau par le sol A la capacit de r tention pF 2 8 cette force de r tention correspond 1 3 d atmosph re Au point de fl trissement pF 4 2 la force de r tention correspond 16 atmosph res Tableau 38 r serve utile Modalit s Analyse statistique T moin 68 7 BRF paillage incorpor jh col Test de Newman amp Keuls seuil 5 La r serve utile du sol est rest e identique suite un apport de B R F mis en paillage puis incorpor L tat organique du sol Le rapport C N renseigne sur la richesse en de l humus en azote et sur l activit biologique du milieu Tableau 39 tat organique Mati re Analyse Analyse Modalit s organique statistique statistique en
34. s au Centre du d partement du Gard annexe 1 Le sol Le sol a une texture argile limono sableuse Ces principales caract ristiques sont r sum es dans le tableau ci dessous suite une analyse de sol r alis e avant la mise en place de l essai le 18 03 2009 Bilan de fertilit Tableau 20 bilan de fertilit physique a Texture Teneur en R serve Mati re pH KCL Modalites l argile utile organique T moin Argile 36 9 77 mm 1 87 limono statistique significatif significatif significatif significatif Test de Newman amp Keuls seuil 5 L activit biologique est faible Tableau 21 bilan de fertilit chimique me kg lev e tr s forte forte normale tr s forte lev e tr s forte forte normale tr s forte Le lo berar laakar significatif significatif significatif significatif significatif CEC Capacit d Echange Cationique En ce qui concerne les oligo l ments les teneurs en fer et en zinc sont consid r es comme faibles 25 Dispositif exp rimental Essai blocs 3 r p titions parcelles l mentaires de 24 m2 annexe 24 Modalit s Le test est constitu de deux modalit s t moin sans apport de BRF modalit repr sentant la pratique de l agriculteur BRF paillage 250 m ha pandu sur le rang 1 m de large Mise en place des modalit s Tableau 22 les diff rentes modalit s compar es au t moin Frais D 250 18 03 2009 18 03
35. t t on observe un chevelu racinaire plus important un nombre plus lev de grosses racines Les racines explorent un horizon de sol plus important jusqu 30 cm de profondeur On note la pr sence de r sidus de B R F Sur la modalit t moin peu de racines descendent en dessous de 20 cm 44 R sultats agronomiques Productivit La productivit de chaque culture a t mesur e Graphe 25 productivit o O T moin M BRF paillage incorpor 3 9 3 0 2 9 2 0 1 9 1 0 0 5 0 0 mn l ne E 2009 bl dur 2010 melon 2011 bl dur N lt xX c y gt p O 5 D O im 2 Afin de faciliter l interpr tation et la lecture des r sultats la productivit de chaque culture est cumul e Ainsi la production de melon de 2010 est additionn e la production de grain de bl dur de 2009 et de 2011 Tableau 45 productivit Modalit s Production en kg m2 Analyse statistique RER BRF paillage incorpor Z Test de Newman amp Keuls seuil 5 Apr s trois ann es de suivi il apparait que l apports de B R F am liore l g rement la productivit de la parcelle On note cependant que cette diff rence n est pas confirm e par l analyse statistique De fortes h t rog n it s sont observ es au niveau des parcelles l mentaires Aspects qualitatifs Les apports de B R F ont ils eu un impact sur la qualit des produits r colt s
36. 2009 Incorporation Suivis cultural 2009 2011 Culture asperge Cycle cultural annexe 25 Plantation 17 03 2008 Vari t Grolim Limseed Densit 17 200 plts ha Ecartements entre rangs 2 40 m entre plants 0 25 m 4 griffes ml Irrigation non irrigu R sultats et observations Bilan de fertilit du sol Les analyses de sol r alis es l issue des trois ann es d exp rimentation donnent des indications sur les cons quences d un apport de B R F sur les propri t s du sol Fertilit physique La r serve hydrique des sols Parmi les nombreux b n fices attendus suite un apport de B R F figure l augmentation de la r serve hydrique des sols La r serve en eau utile R U d un sol est la diff rence entre la teneur en eau du sol sa capacit de r tention eau retenue par un sol ressuy et sa teneur en eau au point de fl trissement eau restant dans le sol alors que les plantes fl trissement Ces teneurs exprim es en grammes d eau pour 1 000 g de terre sont d termin es au laboratoire gr ce la mesure du pF 2 8 et du pF 4 2 Le pF est le logarithme de la force de r tention de l eau par le sol A la capacit de r tention pF 2 8 cette force de r tention correspond 1 3 d atmosph re Au point de fl trissement pF 4 2 la force de r tention correspond 16 atmosph res 26 Tableau 23 r serve utile Modalit s Analyse statistique Temoin TT non significat
37. 25 100 50 0 gt tension en cb 75 50 75 0 25 F 100 0 D O D EE 20 x0 4x0 30 30 30 0 40 30 30 30 0 0 D 30 0 0 D D D D D DS OS SO SO OS D D D D D OO DA NAANUEN EN EN EN EN EN EN EN EN NN NUE ANNE NN TO NN NS NS AP PAP PP D eP P Q XD dE 0 QG XD GE D PE Q QT D XNA pluviom trie en mm Annexe 51 teneur en nitrate du sol du site de Saint Gilles chez Olivier Dumont CI Temoin E BRF incorpor M BRF paillage incorpor 70 60 50 d UE g CU MN H S 16 11 2009 18 12 2009 5 03 2010 21 05 2010 30 08 2010 13 10 2010 mg INO3 16 03 2011 132 Annexe 52 temp rature du sol du site de Saint Gilles chez Olivier Dumont 2009 2010 BRF incorpor paillage plastique BRF paillage BRF lt BRF incorpor 5 BRF paillage incorpor A o Se vs SOS me NT a Te TE Oo O S c S g x O gt 5 gt pm Li G Fes Fes O Q Q s 2 F E p pe y gt gt
38. B R F ont am lior s la productivit de la parcelle Une analyse plus fine des r sultats montrent une tr s bonne r ponse de la culture de la fraise un apport de B R F notamment sous forme de paillage Par contre cette m me modalit une fois le B R F incorpor on note une baisse temporaire de la productivit sur la culture de salade jeunes pousses qui suit Malgr cet incident certainement li la d composition de du B R F la productivit cumul e des diff rentes productions cultures s est accrue de pr s de 7 suite un apport de B R F sous forme de paillage et de pr s de 9 suite un apport de B R F incorpor Tableau 67 productivit Modalit s Production en kg m2 T moin 9 1 BRF incorpor ES BRF incorpor paillage 64 Aspects qualitatifs Les apports de B R F ont ils eu un impact sur la qualit des produits r colt s Aucune d t rioration de la qualit des fraise des salades du persil n est signaler Les pourcentage des d chets des diff rentes cultures sont tr s proches Le taux de sucre et l acidit des fraises a t mesur la premi re ann e Les r sultats sont tr s proches Tableau 68 taux de sucre et acidit E Taux de Analyse Acidite Modalit s sucre statistidue en m q NaOH en Brix q 1N 100 g de pulpe BRF incorpor PE a BRF paillage 9 0 97727 Test de Newman amp Keuls seuil 5 Conclusions Au terme de ces trois ann es d exp rim
39. Le dispositif exp rimental choisi essai blocs 3 r p titions a fait l objet d une r flexion avec Bernard Barth s de l IRD et de Fr d ric Launay de l AERMC Il est un compromis entre le soucis d avoir des parcelles l mentaires de tailles significatives et l exigence de pouvoir avoir un traitement statistique des donn es Des parcelles l mentaires de 25 40 m2 semblent r pondre aux exigences d acquisition de r f rences et de rep rage dans le temps des parcelles La taille permet aussi une mise en place manuelle des diff rentes modalit s La plupart du temps trois r p titions s av rent insuffisantes pour mettre en vidence des diff rences statistiques A titre d exemple pour les donn es relatives au sol la puissance posteriori pour un risque de se tromper de 5 et pour une diff rence de 10 est en moyenne entre 40 et 50 Cela se traduit par une probabilit de moins d une chance sur deux de pouvoir mettre en vidence une diff rence de 10 en ayant 5 de chance de se tromper Pour am liorer cette probabilit il faudrait avoir au moins 4 r p titions m me si cela alourdi consid rablement la conduite de l essai Les donn es acquises sur le site de l ASPI dont le dispositif exp rimental ne pr voyait pas de r p tition n ont plus tre exploit es Le temps pass re implanter apr s chaque culture le dispositif exp rimental a t sous estim La pr sence de rep res fixes arbres piq
40. Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Es rm FuaNcAS agence TRE ay deleau AGRICULTURES FPEM ricm RE ETA amp TERRITOIRES e uromoibuion financi du compte d affectation th ciale CHAMBRE D AGRICULTURE cgener aaae era GARD Augmenter la capacit de r tention en eau des sols en cultures l gumi res par l utilisation des Bois Ram aux Fragment s Synth se de trois ann es d exp rimentation 2009 2010 2011 Service D veloppement conomique des fili res amp Service Environnement et Territoires Juin 2012 Les Bois Ram aux Fragment s B R F Sommaire I Le contexte 3 De nombreux b n fices attendus Un principe simple mais efficace Un mat riau et deux techniques U W Ww II Le dispositif exp rimental mis en place Les hypoth ses de travail choisies Les agriculteurs les exploitations et les sites retenus Les sols Les modalit s test es O U1 U1 5 N III Les B R F utilis s 7 Les essences choisies 7 La composition du produit brut 8 La caract risation biochimique de la mati re organique 10 Le potentiel humique 11 La teneur en l ments fertilisants 12 Les traces m talliques 12 IV R sultats obtenus lors de trois ann es d exp rimention 13 Site 2 Pascal Roux Saint Hilaire de Bretmas Pomme de terre 13 Site 3 Bruno Nougier Arpaillargues Asperge 25 Site 4 Jean Robby Bourdic Bl dur 37 Site 5 Didier Bonnard Montfrin Pomme de ter
41. Ls valeur mesur e de l talon de controle apparait Si une serne de BIP retentit et clignote l cran le test n a pas t effectu correctement R p ter 4 5 La valeur affich e sur l cran doit se situer dans linier valle donne per la valeur inscrite sur l talon de contre exemple 73 4 3 0 6 F v ter la mesure d usieurs fois 7 Si les valeurs se situent hors de l intervalle rettoyer les fen tres d mission et de r ceotion chiffon doux sec sans Solvant organique recommencer la proc dure en Si les valeurs affich es sont toujours hors intervalle contactez nous Annexe 16 protocole de mesure des nitrates avec un N tester Proc dure de r alisation d une mesure 1 Mettre en marche contacteur sur ON E L cran afiche CAL Sans feuille fermer la tate de mesure Attendre l mission d un BIP 2 secondes E L cran afiche N 0 Cette proc dure est obligatoire chaque fois que l anparei est is en route La proc dure de mesure peut als commenter 2 Ins rer la feuille et fermer La t te de mesure ien s assurant que la feuille recouvre la fen tre de mesur E L cran affiche el Si une s rie de BIP retentit la mesure n est nes correcte commeneer LA TELE 3 R p ter la proc dure sur 29 autres feuilles E L cran afiche Le normbre de feuilles mesues Apr s 30 feuilles pinches l appareil peut exclune les valeurs extrames et demeders de compl ter par
42. N Mise en place des modalit s Tableau 60 les diff rentes modalit s compar es au t moin ECOVAL frais frais yY O Dose en t ha Epandage 04 12 2008 09 12 2008 06 12 2008 27 06 2009 passage cultivateur Paillage __ 09 12 2008 58 Suivis cultural 2009 2011 a 2009 2010 2011 en Oai Culture Fraise Jeunes pousses Persil Jeunes pousses Melon Jeunes pousses Cycle cultural annexe 49 R sultats et observations Bilan de fertilit du sol Les analyses de sol r alis es l issue des trois ann es d exp rimentation donnent des indications sur les cons quences d un apport de B R F sur les propri t s du sol Fertilit physique La r serve hydrique des sols Parmi les nombreux b n fices attendus suite un apport de B R F figure l augmentation de la r serve hydrique des sols La r serve en eau utile R U d un sol est la diff rence entre la teneur en eau du sol sa capacit de r tention eau retenue par un sol ressuy et sa teneur en eau au point de fl trissement eau restant dans le sol alors que les plantes fl trissement Ces teneurs exprim es en grammes d eau pour 1 000 g de terre sont d termin es au laboratoire gr ce la mesure du pF 2 8 et du pF 4 2 Le pF est le logarithme de la force de r tention de l eau par le sol A la capacit de r tention Pf 2 8 cette force de r tention correspond 1 3 d atmosph re Au point de fl trissement pF 4 2 la force de r tent
43. R F de 71 tonnes ha Le B R F issu de broyat de platane est plus lourd Le poids net passe 43 tonnes ha pour donner 18 t ha d humus stable Le platane a un meilleur rendement humique que les d chets verts dans cette exp rimentation Graphe 1 poids brut poids net et quantit d humus stable de 250 m3 de B R F 90 0 4 80 0 70 0 4 60 0 50 0 4 40 0 30 0 20 0 10 0 4 0 0 a X d chets verts o X platane o X g n rale T ha poids brut t ha poids net mati re humus stable s che t ha t produit brut L analyse de la composition du produit brut eau mati res min rales mati res organiques montre que des diff rences existent pour une m me origine A titre d exemple concernant les d chets verts fournis par Ecoval les deux chantillons analys s ont des compositions diff rentes notamment en ce qui concerne la teneur en mati res min rales et en mati res organiques alors que les pr l vements ont t faits sur le m me tas La repr sentativit de l chantillonnage est s rement en cause diversit non contr lable des origines de d chets verts Des tendances mergent le broyat de platane est plus riche en mati res organiques 22 sa teneur en mati re min rale est plus limit e 6 5 ainsi que sa teneur en eau annexe 4 La caract risation biochimique de la mati re organique L analyse des r sulta
44. a structure du sol et limitent l rosion Ils accroissent aussi la r serve en eau du sol par sa restructuration et r gulent son humidit gr ce l augmentation de l activit biologique Les plantes r sistent ainsi mieux la s cheresse Les aquaporines compl tent l effet humus D couvertes en 1988 par le prix Nobel de chimie 2003 les aquaporines sont des prot ines canal eau pr sentes dans tous les organismes vivants L enrichissement du sol par une couverture de fragments de bois induit la d gradation de la lignine par des champignons favorise la pr sence des aquaporines qui favorisent elles m me la conservation de l humidit Un principe simple mais efficace Des rameaux verts d essence feuillus sont fragment s broy s puis pandus au sol ou incorpor s aux premiers centim tres du sol La technique des BRF est en fait comparable une acc l ration du processus p dog n tique naturellement en uvre dans la for t Les BRF agissent alors positivement sur l ensemble des composantes du sol min rales nerg tiques biochimiques chimiques et biologiques pour en faire une synth se dont l expression sera composite et dynamique Lemieux et Lachance 2000 Ils permettent une aggradation par opposition d gradation du syst me sol avec pour effet une augmentation de la biodiversit un apport direct d nergie au sol et la formation d humus forestier Domenech et al 2006 Ce sont les fractions lignine du boi
45. aces Les pi ges limaces les plus couramment utilis s sont en tissu ou en mousse recouverte d un film de couleur alumium Ils sont de forme carr et leur taille est de 50 x 50 cm Le tissu et la mousse sont destin s maintenir de l humidit la surface du sol Le film aluminum permet de limiter l chauffement thermique du pi ge par le rayonnement solaire Les limaces vont trouver un refuge sous cet abri Cette m thode a t d velopp e par l INRA dans les ann es 80 Hommay 1994 G n ralement les pi ges sont plac s la veille de leur pr l vement Dans tous les cas ils doivent tre humidifi s par trempage avant leur usage plac s soigneusement au contact du sol et fermement piquet s En cas de sol sec 5 litres d eau doivent tre vers es sous l emplacement de chaque pi ge Le lendemain matin les limaces sont d termin es g n ralement limaces grises et limaces noires et d nombr es sous chaque pi ge Pour chaque limace un classement par taille est effectu Juvenile inf rieure 1 cm Adulte sup rieure 1 cm Dans certaines tudes il est envisageable de collecter les limaces sous les pi ges et de les mettre dans de l alcool 90 C Dans ce cas les limaces sont ensuite d termin es et pes es individuellement Par temps chaud il est conseill de relever les pi ges le matin Pour un suivi dans le temps un ou deux pr l vements par semaine sont envisageables A la suite de chaque pr
46. aint C mes d cembre Clemen on 2 Clemen on 3 Domazan mars Saint C mes pr compost mai X platane O Azote Ur ique N en kg ha O Azote Nitrique N NO3 en kg ha E Azote Ammoniacal N NH4 en kg ha El Azote Organique N en kg ha 87 Annexe 9 dispositif exp rimental du site de Saint Hilaire de Brethmas chez Pascal Roux bloc C QO O z O T moin B 24 00 ml bloc B T moin A bloc A 15 00 m Annexe 10 cycle cultural du site de Saint Hilaire de Brethmas chez Pascal Roux Pat ca In eee aT LEE Cycle Plantation R colte ca swITIIIINININNNNIIIIL TETE Bl tendre Er Cycle Semis R colte eyee ll III IIs ll III ERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRE Cycle Semis R colte Bl tendre 89 Annexe 11 protocole suivi tensiom trique Soil Moisture Meter Centibara RF Sonde Watermark install e 15 cm de profondeur et pluviom tre Lecteur Releve hebdomadaire Annexe 12 suivi tensiom trique du site de Saint Hilaire de Brethmas chez Pascal Roux E Pluviom trie J moin BRF incorpor 4 BREF incorpor paillage incorpor 200 TA ou om 0 175 150 25 125 100 A 50 tensions en cb EH X 75 X 50 75 25 0 100 pr cipitations en mm Annexe 13 suivi teneur en nitrate du sol pr l vements
47. azote simplifi mesure des reliquats valuation de la min ralisation et des tests de pr sence de nitrate dans la plante en cours de culture La m thode demande l tablissement de la courbe critique dite de r f rence d crivant tout moment du cycle la teneur minimale en azote total qui autorise la meilleure croissance en biomasse s che En se r f rant cette courbe il est ensuite possible de poser un diagnostic sur l tat azot d une culture Pour une nutrition optimale la teneur en azote total des plantes doit se situer sur la courbe de r f rence Il faut ensuite d terminer la partie de la plante le plus souvent les p tioles sur laquelle est mesur le taux de nitrate l aide des bandelettes colorim triques Pour que cette mesure soit susceptible d tre un indicateur de nutrition azot e il convient de d finir des valeurs seuils 18 Ce point n cessite la mise en place d essais Les donn es doivent enfin tre valid es par un r seau d exp rimentations stations r gionales chambres d agriculture dans les diff rentes conditions p do climatiques agronomiques et vari tales Une grille de d cision qui lie le r sultat du test nitrate un conseil de fertilisation est alors propos aux producteurs La grille de d cision de la culture de pomme de terre est disponible Le principe de cette m thode est d crit en annexe 15 Les mesures effectu es lors de la premi re ann e de suivi sur une culture de po
48. ces de pomme de terre la 3 me r p titions n a pu tre implant e Modalit s Le test est constitu de trois modalit s t moin sans apport de BRF modalit repr sentant la pratique de l agriculteur BRF incorpor 250 m ha BRF incorpor 125 m ha suivi d un pandage de BRF paillage en cours de culture 125 m ha Mise en place des modalit s Tableau 50 les diff rentes modalit s compar es au t moin ECOVAL_ _ECOVAL Type D chets D chets verts verts D res vos fr mest 3 8 mois sr umaeur 29 01 2008 29 01 2008 31 07 2009 incorporation 29 01 2008 29 01 2008 31 07 2009 Paillage 06 04 2009 Apt roues cb WT 17N A i K Ke ry TS RS Ft Es var is i 3 LES gt E N ETN a d gt AS 7 A SE a pia 58 i SN Swi p 21 t 2 ki PR a L J Suivis cultural 2009 2011 A gt Jt Culture e Cycle cultural annexe 45 48 R sultats et observations Bilan de fertilit du sol Les analyses de sol r alis es l issue des trois ann es d exp rimentation donnent des indications sur les cons quences d un apport de B R F sur les propri t s du sol Fertilit physique La r serve hydrique des sols Parmi les nombreux b n fices attendus suite un apport de B R F figure l augmentation de la r serve hydrique des sols La r serve en eau utile R U d un sol est la diff rence entre la teneur en eau du
49. de sol horizon 0 30cm analyse rapide du nitrate 93 Annexe 14 teneur en nitrate du sol du site de Saint Hilaire de Brethmas chez Pascal Roux 300 T moin HF BRF incorporation A BRF incorporation paillage incorpor 290 200 150 mg l NO3 100 50 2 E E a M s E 0 18 03 2009 07 05 2009 13 08 2009 01 04 2010 14 06 2010 10 09 2010 05 04 2011 26 09 2011 Annexe 15 protocole simplifi de la mesure des nitrates partir de p tioles Mesure de l azote nitrique de la plante par colorim trie sur bandelette Nitratest Ctifl 30 p tioles D AGRICULTURE p G 1 on 1 Contr les de l appareil et pr cautions Letalon de controle sert v rifier que le N Tester fonctionne normalement et doit tre utilis p riodiquement Pour utiliser l talon de controle 1 Mettre l appareil en marche en appuyant simultan ment sur le bouton CLEAR Le N Tester entre en phase de contr le CH apparait momentan ment suivi ensuite de CAL 2 Sans chantillon dans la t te de mesure fermer celle ci jusqu mission d un BIP L cran pr sent droite s affi che Si une s rie de BIP retentit et que CAL clignote l cran la calibration n a pas t eFectu e correctement R p ter 4 3 Enlever le guide de profondeur ins rer l talon de contr le dans la fen tre de lecture Fermer la t te de mesure la maintenir Ffetrm e jusqu l mission d un BIP
50. drait difficile la mise en vidence d un effet B R F celui ci tant coupl un effet dose d apport en eau De m me nous avons d cid de limiter les cons quences d j observ es d une faim d azote sur la productivit des cultures Nous avons pr f rer justifier de son int r t et de son ampleur par la mise en uvre de mesure de la teneur en nitrate du sol et ou de la plante m thode Nitratest et PILazo Un tiers du d partement du Gard tant en zone vuln rable il ne nous est pas apparu opportun de r aliser une majoration syst matique de la fertilisation azot e Enfin nous avons retenu la strat gie d un apport de 250 m ha r alis soit en totalit soit en deux fois Les agriculteurs les exploitations et les sites retenus Afin de prendre en compte la diversit de l agriculture gardoise nous avons retenu six agriculteurs aux profils diff rents Tableau 1 pr sentation des agriculteurs LEE Exploitations 7 Orientation Production Taille Pascal Roux Grandes cultures Conventionnelle Moyenne pomme de terre maraichage Bruno Nougier Viticulture asperge Conventionnelle Jean Luc Robby Viticulture Conventionnelle Grande grandes cultures maraichage Didier Bonnard Viticulture pomme Conventionnelle Moyenne de terre maraichage maraichage V ronique Giraud Mara chage Biologique Petite et les stagiaires de ASPI 1 1 ASPI est une Association de Soutien Pour l Insertion qui utilise
51. e Au point de fl trissement pF 4 2 la force de r tention correspond 16 atmosph res Tableau 11 r serve utile Modalit s Analyse statistique BRF incorpor A AT paillage incorpore Test de Newman amp Keuls seuil 5 La r serve utile du sol est rest e identique suite un apport de B R F incorpor Elle a t l g rement augment e suite aux apports successifs de B R F incorpor et de B R F mis en paillage puis incorpor La diff rence observ e n est pas statistiquement significative L tat organique du sol Le rapport C N renseigne sur la richesse en de l humus en azote et sur l activit biologique du milieu Tableau 12 tat organique Mati re Analyse Analyse Modalit s organique statistique statistique en g kg BRF incorpor non non BRF incorpor significatif significatif paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les apports de B R F n ont tr s peu influ la quantit de mati re organique pr sente dans le sol Les rapport C N des trois modalit s sont tr s proches Pour le t moin le rapport passe de 12 2 en 2008 10 6 en 2011 le taux de C organique ayant chut de plus de 15 en 3 ans Les apports de B R F n ont pas limit cette rosion 15 Le pH Il est redout une acidification du sol suite un apport de B R F qui occasionnerait une perte de nutriments Tableau 13 pH Moea statistique KCL statistique T mo
52. e d utilisation d un contr leur compacteur INSTALLATION INSTRUCTIONS SOIL COMPACTION TESTER TESTER Une pression est exerc e jusqu la valeur 100 gt de la partie haute du cadran 3 4 TIP La longueur de la tige enfonc e dans le sol est alors mesur e Annexe 22 mesure de la temp rature du sol partir de sondes Tinytaqg Sonde implant e 15 cm de profondeur sur une des trois r p titions de chaque modalit Mesure chaque heure Degr de pr cision 0 35 C 101 Annexe 23 temp rature du sol du site de Saint Hilaire de Brethmas chez Pascal Roux 2009 2010 o BRF incorpor BRF incorpor paillage 0 BRFincorpor 1 BRFincorpor paillage incorpor Annexe 24 dispositif exp rimental du site d Arpaillarques chez David Nougier nord O O O O E 5 O nn aa m O a O lt lt O O 5 O Annexe 25 cycle cultural du site du site d Arpaillarques chez David Nougier EE EEE En LE un RS SSD SSD coupe fanes LL 1 E El en buttage RS D A A a e on BE ARS a A A a a CS E buttage RS A A A OE 1 1 1 LL LL CRE CGR Co Em CE a Ce Ra mn ne Re M EE A nnexe 26 Cela n paillage sur la qualit organique et biologique d un sol mara cher cultiv en asperge Site 3 Nougier Arpaillargues et Aureilhac 30 Objectif des a
53. e de Bourdic chez Jean Luc Robby T moin BRF paillage incorpor PET a 4 NN ete er AE ue US LEE EE I i A i a T o PER EE JE TE 3 A A a E REPER ia AE ns ie T TT nr F JT r Pa Fa g xi w i 5 ili Lr ae 121 Annexe 44 dispositif exp rimental du site de Montfrin chez Didier Bonnard T moin C bloc C 24 00 ml aa O lt O O H 123 Annexe 45 cycle cultural du site de Montfrin chez Didier Bonnard Pomme de terre primeur Ce LIL Prommednrr LILI IRLI I ER E S S Cycle Plantation R colte os LL mee CCC TELLE Cycle Semis R colte Pomme de terre primeur eyee LL TIILIIL TT EL fP eommeaeiere FI 1 Cycle Plantation R colte Pomme de terre primeur Ce LILI IIIILL TL Prommedtwr RL 1 Cycle Plantation R colte Haricot 124 Annexe 46 suivi tensiom trique du site de Montfrin chez Didier Bonnard E Pr cipitations en mm T moin BRF incorpor BRF incorpor paillage incorpor 200 0 175 150 25 125 Q c s 100 90 O c 75 90 75 29 0 100 D D D A e o AO AO O OD AAN RAN RN AN AN A O COO EYA O NS SU NN NU OX NN NX NS O SN A AN a O O OS ES ST A O 07 07 O7 AN 7 LH LD LD O a X g N S N N k na K N A NO Q A O Q O X Y Y pr cipitations en mm Annexe 47 teneur en nitrate du sol d
54. e en eau Rapports K Mg Ca CEC Mg CEC K CEC Na CEC S T IPC pour la vigne et l arboriculture o Visualisation des r sultats Interpr tation et commentaires Plan de fumure 81 Annexe 3 caract risation des B R F employ s Analyses chantillons B R F Echantillonnage 6 analyses ont t effectu es Pour chacune d entre elles pr l vement d environ 1 kg de B R F a t envoy la SADEF Laboratoire SADEF P le d Aspach G rard COUCHOURON Agriculture Rue de la Station F 68700 Aspach le Bas 06 33 51 42 34 mail couchourong sadef fr Param tres mesur s Menu 23 E Mati re s che Mati re Organique N total P205 K20 Cao MgO N NH4 N NO3 N ur ique N org NF U 44 051 Plomb Total Eau R gale Cofrac 1 CBM ISB en compl ment de menu 1 Min ralisation Eau R gale Cofrac 1 M thodes d analyse Min ralisation Eau R gale Rapport M O N Calcul Mati re organique N organique Azote Ammoniacal extrait Eau frais NF EN 13652 Extr eau1 5 frais Azote Nitrique extrait Eau frais NF EN 13652 Extr eauli 5 frais MgO Total Eau R gale Amendements Organiques NFEN13650 Dosage ICPAES NFENISO11885 MgO Total Eau R gale Boues NFEN13346 Dosage ICPAES NFENISO11885 CaO Total Eau R gale Amendements Organiques NFEN13650 Dosage ICPAES NFENISO11885 CaO Total Eau R gale Boues NFEN13346 Dosage ICPAES NFENISO11885 K20 Total Eau R gale Amendements
55. e et la commune de pr l vement la vari t et les rendements ant rieurs Lara Europe Analyses impasse de Lisieux BP 82533 31025 Toulouse Cedex 3 T l 05 61 16 15 00 r sultats analyses foliaires asperge du site d Arpaillarques chez David Nougier Annexe 31 2011 BRF paillage MB 2011 T moin 2010 BRF paillage 02010 T moin 5 A W B 300 0 250 0 200 0 150 0 100 0 50 0 S N 6 Hw 0 0 Potassium Calcium Magn sium Fer Mangan se Zinc Cuivre Bore Phosphore Annexe 32 pr sence de champignons sur le site d Arpaillarques D veloppement de champignons Champignon sur le couvert de B R F basidiomyc tes i A LL t U gt e t h PP ga x ad j Le 221 110 Annexe 33 temp rature du sol du site d Arpaillargues chez David Nougier 2010 2011 111 Annexe 34 caract risation thermique du B R F du site d Arpaillargues chez David Nougier Mesure avec cam ra infrarouge du BRF par Gilles Frances de la PFT du Gard 112 Annexe 35 production de biomasse de la culture d asperge du site d Arpaillarques chez David Nougier O Temoin Bi BRF paillage 8 0 7 0 6 0 5 0 4 0 3 0 Production de biomasse en t ha 2 0 1 0 0 0 27 11 2009 5 04 au 17 05 2010 03 12 2010 29 03 au 16 05 2011 13 12 2011 09 04 au 29 05
56. endue Elle n est pas significative quelque soit la strat gie d apport La C E C tait jug e faible lors de la premi re analyse en 2008 Le taux de saturation de la C E C qui indique le remplissage de ce r servoir d l ments nutritifs doit tre sup rieur 80 Pour les trois modalit s il d passe les 380 Concentration des l ments min raux Tableau 55 concentration des l ments min raux Analyse A A A T moin _ 833 b 332 7773 a BRF incorpor 855 b 346 4 ys 7468 a ea o e e ele paillage incorpore e Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les apports de B R F ont modifi la concentration de P205 et CaO La concentration en oligo l ments Cu Zn Mn Fe n a pas chang Les ratios d quilibre entre l ments CaO K20 P205 Zn CaO MgoO sont modifi s suite aux apports de B R F 50 La r tention d eau dans la couche superficielle du sol Des sondes watermark gt ont t install es sur chaque parcelle l mentaire selon le protocole d taill en annexe 11 Un relev hebdomadaire a permis de suivre l volution de la teneur en eau des diff rentes modalit s des diff rentes cultures annexe 46 Cette parcelle a la r serve utile de 50 mm une des plus basse du dispositif exp rimental Elle est irrigu e Tableau 56 tensions moyennes annueles us T moin BRF incorpor non Fr nae BRF incorpor 28 sonta a paillage incorpor Test de Newman amp Ke
57. entation sur cette parcelle irrigu e de pomme de terre primeur ou une culture de haricot s est intercal e l automne 2009 il ressort suite aux apports de B R F que la fertilit du sol n a peu t impact l am lioration de la R serve Utile R U en eau du sol est tr s limit e l tat organique du sol n a pas volu pour la modalit BRF incorpor il est l g rement am liorer pour la modalit BRF paillage incorpor il na pas eu d acidification du sol la Capacit d Echanges Cationique C E C est inchang e la concentration en l ments min raux utilisables par les cultures n est pas modifi e l alimentation hydrique des diff rentes cultures n est pas am lior e l alimentation azot e des diff rentes cultures n a pas t influenc l exception de la faim d azote enregistr e la premi re ann e sur la culture de salade jeunes pousses suite l incorporation du B R F mis sous forme de paillage sur la culture de fraise Les 400 unit s d azote contenues dans les 250 m ha de B R F apport s n ont pas perturb la gestion de la fertilisation des cultures et n ont pas t expos la lixiviation les incidences sur les bio agresseurs taupins taupes limaces ont t nulles la productivit a t accrue la qualit des produits n a pas t r ellement modifi e 65 V Approfondissement m thodologique Une fois l exp rimentation termin e l exp rimentateur po
58. epr sentatif permettant de prendre une d cision imm diate de fertilisation azot e le tout dans des conditions d utilisation faciles et confortables Un concentr de technologie hauteur d homme GPN Pilot est un r flectom tre portable c est le transfert des technologies utilis es par les satellites pour les rendre accessibles hauteur d homme gt La mesure de la r flectance d un couvert v g tal permet de d terminer le niveau de nutrition azot e d une culture et ainsi le besoin ventuel d un r ajustement de la fertilisation azot e Prenez votre d cision en quelques minutes Avec GPN Pilot la mesure est rapide sans geste compliqu le diagnostic est imm diat le logiciel est inclus dans l appareil la d cision de r ajuster la dose d azote est prise sans d lai 118 Annexe 41 r sultats des mesures N Tester et GPN r alis es sur le site de Bourdic chez Jean Luc Robby N TESTER o T moin m BRF paillage incorpor o T moin m BRF paillage incorpor i Bu 3 3 o o im N N 5 5 TD TD im im Q Q 07 04 2009 23 04 2009 13 05 2009 07 04 2009 23 04 2009 13 05 2009 119 Annexe 42 temp rature du sol du site de Bourdic chez Jean Luc Robb 0 80 0 60 BRF chaud le matin 0 19 0 40 0 20 0 00 variation t moin en 0 20 0 40 0 60 0 80 120 Annexe 43 examen du syst me racinaire de la culture de melon du sit
59. es 250 m ha de B R F apport s n ont pas perturb la gestion de la fertilisation des cultures et n ont pas t expos la lixiviation les incidences sur les bio agresseurs taupins taupes limaces ont t nulles la compaction du sol a t limit e la productivit a t accrue malgr une baisse sensible du rendement commercial de la culture de pomme de terre la premi re ann e due une faim d azote la qualit des produits n a pas t r ellement modifi e 56 Site 6 Olivier Dumont Saint Gilles Costi res Le protocole exp rimental Situation g ographique La parcelle de Olivier Dumont se situe sur la commune de Saint Gilles au sud du d partement du Gard annexe 1 Le sol Le sol a une texture limon argilo sableux et ses principales caract ristiques sont r sum es dans le tableau ci dessous suite une analyse de sol r alis e avant la mise en place de l essai le 4 12 2008 Bilan de fertilit Tableau 58 bilan de fertilit physique Modalit s Texture Teneur en R serve Mati re argile utile organique t moi 22 8 5 mm 3 20 moin E moyen O O BRE incorpor et 22 6 3 19 moyen sableux A 23 2 61mm 3 19 BRF paillage moyen Analyse non non non statistique significatif significatif significatif significatif e Test de Newman amp Keuls seuil 5 L activit biologique est moyenne faible Tableau 59 bilan de fertilit chimique Teneur en mg ka
60. esseur est estim e partir du pi geage des adultes avec des ph romones annexe 19 Graphe 28 nombre de taupins adultes pi ge Les apports de B R F n ont pas provoqu une augmentation du nombre d adultes de taupin cb O Q Q 4 2 m Q gt im Q m Sur la compaction du sol A l aide d un contr leur compacteur gt annexe 21 il a t possible de quantifier effet sur la compaction du sol d un apport de B R F Graphe 29 mesure de la compaction suite un apport de B R F P n tration dans le sol en cm T moin BRF incorporation BRF incorporation paillage incorpor Les apports de B R F ont permis de limiter la compaction du sol Les mesures r alis es permettent de quantifier un effet du B R F qui est souvent observ mais difficilement mesurable La structure du sol est am lior e le travail du sol aussi 53 Sur la mortalit de plants de haricot Lors de la premi re ann e d essai la culture de haricot a t touch par des pertes de plants au rebuttage Graphe 30 mortalit de plants d haricot SO re pa Le O E gt T moin BRF incorpor BRF incorpor paillage Les apports de B R F ont permis de limiter les pertes de plants R sultats agronomiques Productivit Afin de faciliter l interpr tation et
61. fficilement mesurable La structure du sol est am lior e le travail du sol aussi Sur la temp rature du sol Des sondes de temp rature Tinytag ont t implant es sur une des trois r p titions de chaque modalit selon la protocole en annexe 22 La temp rature du sol a t mesur e du 31 mai au 21 juillet 2009 et du 6 avril au 27 mai 2010 Tableau 17 temp ratures moyenne du sol a 2009 2010 Modalit s Temp rature Variation t moin Temp rature Temp rature en en C en C en C oC 24 01 11 89 O O BRF incorpor 24 32 0 31 11 89 0 01 paillage incorpor Le degr de pr cision des sondes est de 0 35 C Les diff rences mesur es ne sont pas significatives L analyse des donn es horaires moyenn es fait appara tre en 2009 des diff rences importantes Les valeurs enregistr es de la modalit BRF incorpor sont sup rieures aux valeurs du t moin de 0h00 14h00 et inf rieures au t moin de 17h00 22h00 Les valeurs de la modalit BRF incorpor paillage gt sont inf rieures aux donn es t moin de 11h00 18h00 Le B R F qui a cette poque est mis pour la moiti de la dose sous forme de paillage semble cr ter les variations de temp ratures du sol Ces diff rences s estompent un an plus tard Les valeurs sont tr s proches du t moin annexe 23 22 Sur le contr le des adventices Une notation du nombre d adventices a t r alis le 28 juillet 2009 Graphe 11
62. griculture Biologique Les B R F utilis s sont de deux origines d chets verts et platane Les diff rentes modalit s test es sont regroup es dans le tableau 3 Tableau 3 pr sentation des modalit s E B R F Incorporation 250 m ha 125 m ha 125 m ha 250 m ha Pascal Roux Bruno Nougier es e Robby Bonnard Oo Dumont III Les B R F utilis s Les essences choisies A l laboration du protocole exp rimental lors du choix des sites il a t d cid de prendre en consid ration les sources potentielles de fournitures en B R F L tude sur l valuation du potentiel B R F dans le d partement du Gard a permis d identifier les principales sources de fournitures Nous avons choisis deux origines de B R F les d chets verts provenant des d chetteries de communes et trait s par des plate forme de valorisation et des r manents de taille de platane Le B R F issus de d chets verts a l avantage d tre un gisement important il permet d avoir des essences m lang s et il est disponible sur l ensemble du d partement Par contre pour les besoins de l exp rimentation les essences ont t tri es Cette op ration appara t impossible en routine De plus le pr sence de corps trangers plastique vieux bois bois de calibre important pose probl me Le B R F issu du broyage de branches de platanes pr sente l avantage d tre d j broy par l entreprise Par contre la pr sence d une u
63. ibars T moin 105 Y O BRF paillage 95 D _ Test de Newman amp Keuls seuil 5 Valorisation des pr cipitations L alimentation hydrique de l asperge doit tre r alis e de la fin de la r colte fin mai jusqu la fin de la phase d absorption fin ao t Les cultures non irrigu es sont d pendantes des pr cipitations En 2011 la parcelle d essai a b n fici de pr cipitations presque deux fois sup rieures aux deux premi res ann es d essai Dans ces conditions un apport de B R F est moins bien valoris Tableau 31 pr cipitations Pr cipitations en mm 30 Etat azot du sol Les 250 m ha apport s repr sentent une importante quantit d humus 18 t ha et contiennent pr s de 400 unit s d azote Quelles ont t les r percussions sur l tat azot du sol Selon la m thode d analyse rapide nitrate Nitratest le statut azot du sol a t valu diff rentes p riodes selon le protocole d taill en annexe 13 Il appara t que les apports de B R F n ont pas modifi consid rable la teneur en azote du sol Durant les trois ann es de suivi les courbes des deux modalit s B R F sont tr s proches Les valeurs importantes mesur es en juin 2010 font suite un apport d engrais Il n y a pas eu de restitution des 400 unit s d azote contenues dans le B R F La gestion de la fertilisation de la culture n a pas t affect e Le risque de lixiviation du nitrate red
64. if BRF paillage RE TER Test de Newman amp Keuls seuil 5 La r serve utile du sol est rest e identique suite un apport de B R F mis en paillage L tat organique du sol Le rapport C N renseigne sur la richesse en de l humus en azote et sur l activit biologique du milieu Tableau 24 tat organique Mati re Analyse Analyse Modalit s organique statistique C N statistique en a T moin nn i74 ON 4 non non BRF paillage significatif D significatif Test de Newman amp Keuls eu 5 L apport de B R F n a tr s peu influ la quantit de mati re organique pr sente dans le sol Les rapport C N des deux modalit s sont tr s proches Pour le t moin le rapport passe de 10 8 en 2009 9 7 en 2011 le taux de C organique ayant chut de plus de 15 en 3 ans L apport de B R F a tr s l g rement ralenti cette d gradation Le pH Il est redout une acidification du sol suite un apport de B R F qui occasionnerait une perte de nutriments Tableau 25 pH pH Analyse pH Analyse non non BRF paillage significatif significatif Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les valeurs sont tr s proches l apport de B R F n a pas induit une acidification du sol Fertilit chimique Le r servoir et les quilibres Le sol est un r servoir d l ments fertilisants qui se juge aussi bien en quantit concentration de chaque l ment qu en qualit quilibre entre les l ments
65. ificatif significatif significatif e Test de Newman amp Keuls seuil 5 L activit biologique est faible Tableau 36 bilan de fertilit chimique Teneur en mg kg Teneur en mg kg me kg t moin 199 7 366 398 427 5 480 OT moyerre fo ne fe tete moyenne forte forte forte forte ne lo far significatif significatif significatif significatif significatif CEC Capacit d Echange Cationique En ce qui concerne les oligo l ments seule la teneur en zinc est consid r e comme faible e7 Dispositif exp rimental Essai blocs 3 r p titions parcellaire l mentaire de 40 m2 annexe 36 Modalit s Le test est constitu de deux modalit s t moin sans apport de BRF modalit repr sentant la pratique de l agriculteur BRF paillage incorpor 250 m ha pandu en plein sur le sol apr s le semis du bl et incorpor avant la plantation d une culture de melon Mise en place des modalit s Tableau 37 les diff rentes modalit s compar es au t moin D chets verts Frais Y O Incorporation Photographie 5 paillag EX PS SEE A A RL TE DT 2 74 er 2 yaz gt A 5 y r AnA ENEA Vre de gt j A vf i F Fi HU 2008 2009 2010 2011 M gt J Cycle cultural annexe 37 38 R sultats et observations Bilan de fertilit du sol Les analyses de sol r alis es l issue des trois ann es d exp
66. il contribuer augmenter la pression de ce ravageur L importance de la pression de ce bio agresseur est estim e partir du pi geage des larves selon le protocole propos par l ACTA annexe 18 et partir du pi geage des adultes avec des ph romones annexe 19 Les apports de B R F n ont pas provoqu une augmentation du nombre de larves de taupin Les pi geages de larves effectu s l automne indiquent des valeurs inf rieures au t moin En 2010 des larves mortes ont t retrouv es sur certaines des parcelles l mentaires des deux modalit s B R F gt Graphe 7 nombre moyen de larve de taupin par pi ge oO T moin BmBRF incorpor mBRF incorpor paillage incorpor ca D Q lt gt Lu S a Le c D PA E c 21 09 2009 27 09 2010 26 09 2011 La pression taupin de la parcelle d exp rimentation a t valu e par un suivi des populations de taupins adultes captur s avec un pi ge ph romone Graphe 8 nombre de taupins adultes pi ge 1000 900 800 4 700 600 500 4 400 300 4 200 100 Il n y a pas eu ne augmentation de la population de taupins Nbr de taupins adultes pi ge 2009 2010 2011 20 Sur les populations de limaces Des pi geages de larves ont t effectu s selon le protocole propos e par la soci t De Sangosse annexe 19
67. in 8 0 T moin BRF incorpor 80 non non BRF incorpor 80 significatif significatif paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les valeurs sont tr s proches l apport de B R F n a pas induit une acidification du sol Fertilit chimique Le r servoir et les quilibres Le sol est un r servoir d l ments fertilisants qui se juge aussi bien en quantit concentration de chaque l ment qu en qualit quilibre entre les l ments La capacit d change cationique C E C La C E C indique la capacit d un sol stocker les cations Ca K Mg Na H Elle varie selon le pourcentage d argile du sol et de sa teneur en humus Tableau 14 capacit d change cationique Modalit s C E C en me kg Analyse statistique T moin 68 3 BRF incorpor _ BRF incorpor 73 9 paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 L apport de 250 m ha de B R F correspond un apport d humus stable de 18 t ha Une am lioration de la C E C est attendue Elle n est pas significative quelque soit la strat gie d apport La C E C tait jug e faible lors de la premi re analyse en 2008 Le taux de saturation de la C E C qui indique le remplissage de ce r servoir d l ments nutritifs doit tre sup rieur 80 Pour les trois modalit s il d passe les 300 Concentration des l ments min raux Tableau 15 concentration des l ments min rau
68. ion correspond 16 atmosph res Tableau 61 r serve utile Modalit s Analyse statistique T moin 58 BRF incorpor non BRF incorpor significafif paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 La r serve utile du sol a t l g rement augment e suite un apport de B R F incorpor Elle n a tr s peu volu suite aux apports successifs de B R F incorpor et de B R F mis en paillage puis incorpor Les diff rences observ es ne sont pas statistiquement significatives L tat organique du sol Le rapport C N renseigne sur la richesse en de l humus en azote et sur l activit biologique du milieu Tableau 62 tat organique Mati re Analyse Analyse Modalit s organique statistique statistique en g kg BRF incorpor non non BRF incorpor significafif significafif paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 59 Les apports de B R F n ont tr s peu influ la quantit de mati re organique pr sente dans le sol Les rapport C N des trois modalit s sont tr s proches Pour le t moin le rapport passe de 10 0 en 2008 13 7 en 2011 le taux de C organique a augment de pr s de 7 en 3 ans Les apports de B R F gt ont amplifi s cette augmentation Le pH Il est redout une acidification du sol suite un apport de B R F qui occasionnerait une perte de nutriments Tableau 63 pH MOGAIES statistique DE statistique BRF incorpo
69. l vement les pi ges doivent tre d plac s d au moins un m tre Extrait du document de travail piegeage des ravageurs Biovigilance Surveillance des bio agresseurs et indicateurs SDRAF SRPV D Choisir une parcelle et une zone dans cette parcelle o les limaces ont d j caus des d g ts dans le pass OBSERVATOIRE DE SANGOSSE PROTOCOLE DE PIEGEAGE Giloye Deliniter dans cette zone une surface carr e ou rectangulaire largeur de pulv risation NE cette zone ne sera pas trait e contre les limaces tout au long de la p riode de pi geage Avant la date de semis pr vue placer 4 pi ges pr alablement plong es dons l eau quelques m tres les uns des autres en plaquant la face noire contre le sol NE il ne faut pas d poser de granul anti limaces sous les pi ges I D placer au cours de la m me visite les 4 pi ges de quelques m tres en restant l int rieur de la zone d limit e au d part R humiditier les pi ges et le sol si n cessaire O Noter toutes les donnees sur le document r capitulatif Foxer ou N mentionn Une fois par semaine et de bonne heure avant 8H compter toutes les limaces presentes en distinguant les grises des noires Relever la pluviometrie Noter la presence d ufs le cas ch ant 7 Recommencer la m me procedure la semaine suivante partir du point 4 Les Hommes de proximit 99 Annexe 21 protocol
70. ltures n a t que l g rement am lior e la premi re et la seconde ann e l alimentation azot e des diff rentes cultures n a pas t influenc l exception d un l ger d ficit en azote mesur lors d une analyse foliaire le seconde ann e de la culture d asperge Les 400 unit s d azote contenues dans les 250 m ha de B R F apport s n ont pas perturb la gestion de la fertilisation des cultures et n ont pas t expos la lixiviation les incidences sur les bio agresseurs taupins taupes limaces ont t nulles Le contr le des adventices a t am lior la temp rature du sol a t augment e la seconde ann e le gain thermique s est estomp la troisi me ann e la compaction du sol a t limit e la productivit rendement commercial et biomasse est am lior e de plus de 9 36 Site 4 Jean Luc Robby Bourdic Uz ge Le protocole exp rimental Situation g ographique La parcelle de Jean Luc Robby se situe sur la commune de Bourdic au sud d Uz s AU centre du Gard annexe 1 Le sol Le sol a une texture argile limono sableuse Ces principales caract ristiques sont r sum es dans le tableau ci dessous suite une analyse de sol r alis e avant la mise en place de l essai le 18 11 2008 Bilan de fertilit Tableau 35 bilan de fertilit physique argile utile organique t moin Argile 33 0 71 mm 1 75 Analyse non non non non statistique significatif sign
71. mara chers mais contribue l am lioration des pratiques culturales moyen terme 75 Libert galit Fraternit ee A agence si RE del eau A G R CU LTU R ES ET DE LA P CHE rh ne m diterran e amp corse amp TERRITOIRES 1e leconvibuion financiere du compte d affectation th ciale CHAMBRE D AGRICULTURE cgener aaae era GARD Augmenter la capacit de r tention en eau des sols en cultures l gumi res par l utilisation des Bois Ram aux Fragment s Annexes du compte rendu d exp rimentation Service D veloppement conomique des fili res amp Service Environnement et Territoires Juin 2012 76 Bibliographie Domenech G Henry D et Tissaux J C 2006 Le BRF tat g n ral des connaissances Aggradation n 3 pp 4 Guay E Lapointe R A et Lachance L 1982 Observatoires sur l emploi de r sidus forestier et de lisiers chez trios agriculteurs Carrier Fournier et Marcoux Rapports techniques n 1 34 pages Minist res de l nergie et des ressources Qu bec Lemieux G Lachance L 2000 Une tentative d valuation de la technologie BRF pour des fins mara ch res Rapport de pr faisabilit Publication n 120 pp 7 Lin resM et Djakovitch J L 1993 Caract risation de la stabilit biologique des apports organiques par l analyse biochimique mati res organiques et agriculture 4 me journ e de l analyse de terre et me forum de la fertilisation
72. mme de terre a permis de v rifier les r percussions d un apport de B R F sur la gestion de la fertilisation azot e Fin mai la modalit BRF incorpor accuse une teneur en nitrate plus faible que le t moin mais la valeur est sup rieure au seuil de d clenchement d un apport azot D but juin au stade tub risation la valeur descend au dessous de 4 000 mg l NO3 La faim en azote est av r e Un apport de 20 kg ha d azote sous forme de nitrate de chaux est r alis La modalit BRF incorpor paillage gt a des valeurs proches de celles du t moin ne justifiant pas un apport compl mentaire en azote Graphe 6 teneur en nitrate de la plante T moin M BRF Incorpor M BRF Incorporation paillage 8 000 000 6 000 5 000 4 000 mg l NO3 CO O O 2 000 1 000 28 05 2009 04 06 2009 L tat azot de la culture de bl implant e lors de la seconde ann e a pu tre mesur avec un Ntester bien que la m thode ne soit pas cal e pour le bl tendre annexe 16 Les r sultats sont consign s dans l annexe 17 Aucune faim d azote n a t d cel e Aucun apport azot compl mentaire n a t effectu 19 Incidences des apports de B R F Sur les populations de taupins La taupin occasionne d importants d g ts dans le Gard Il affectionne les sols riches en mati re organique Un apport de B R F peut
73. n de la R serve Utile R U en eau du sol est tr s limit e l tat organique du sol n a peu volu il n a pas eu d acidification du sol la Capacit d Echanges Cationique C E C est l g rement am lior e la concentration en l ments min raux utilisables par les cultures n est pas modifi e l alimentation hydrique des diff rentes cultures n a t que l g rement am lior e la premi re ann e l alimentation azot e des diff rentes cultures n a pas t influenc l exception de la faim d azote enregistr e la premi re ann e sur la culture de pomme de terre suite un apport certainement trop cons quent de B R F Les 400 unit s d azote contenues dans les 250 m ha de B R F apport s n ont pas perturb la gestion de la fertilisation des cultures et n ont pas t expos la lixiviation les incidences sur les bio agresseurs taupins taupes limaces ont t nulles Le contr le des adventices a t l g rement am lior par un paillage de B R F sur la culture de pomme de terre la compaction du sol a t limit e la productivit est globalement similaire la faim d azote signal e sur la premi re ann e a t p nalisante la qualit des produits n a pas t r ellement modifi e 24 Site 3 David Nougier Arpaillarques Uz ge Le protocole exp rimental Situation g ographique La parcelle de David Nougier se situe sur la commune d Arpaillargues c t d Uz
74. nalyses Bilan de l tat organique et biologique du sol 2 5 ans apr s l apport de BRF de platane en paillage Pr l vements R alis s par la CA30 Chaque chantillon pour analyse a t constitu partir du m lange des 3 chantillons repr sentatifs des 3 r p titions de chacune des modalit s T moin BRF Les chantillons ont t pr lev s entre 0 30 cm de profondeur Les chantillons ont t r f renc s de la fa on suivante T moin T moin sans apport pratique de l agriculteur BRF 250 m ha de BRF de platane en paillage sur le rang 1 m Analyses Les analyses suivantes ont t effectu es le fractionnement granulom trique de la mati re organique NF X31 516 le dosage de la biomasse microbienne NF EN ISO 14240 2 la mesure du potentiel de min ralisation du carbone et de l azote d riv e de XP U44 163 les mesures d activit enzymatique FDA hydrolases m thode interne Celesta lab 154 rue Georges Guynemer 34130 MAUGUIO T l 04 67 20 10 90 Fax 04 67 20 10 28 SARL au Capital de 31 840 RCS Montpellier B 409 206 950 Sirer 409 206 950 00035 APE 7120B Page sur rotocole analyses de sol r alis par Celesta la D Annexe 27 principaux r sultats des analyses de sol r alis par Celesta lab R partition granulom trique de la MO NOUGIER TEMOIN NOUGIER BRF MOYENNE EMOlibre BMOIi e Ecart T
75. nique esp ce peut tre consid r comme un inconv nient Tableau 4 Ressource potentielle annuelle de B R F sur le d partement du Gard Volume D chets verts B R F Fourniture potentielle de B R F en m Mise en d chetterie 15 415 Entretien des bordures de voies 4 000 ferr es R manents des for ts priv es et 2 665 publiques Jardins et espaces verts D i Mise en d chetterie Elagage des arbres Entretien des bordures de voies ferr es de bord de route 500 O R manents des for ts priv es et publiques O Jardins et espaces verts Total 23 612 0 Elagage des arbres de bord de route D chets verts Sp cialiste arboricole SYK St CLEMENCON f G N i i Taille et soins des arbres E COVAL 0 api i il Elagages et abattages speciaux GROUPE THER IE li Location de nacelles de 16 66 m k ae a laat 20 ia 0466 24 89 45 Situ e Beaucaire dans le sud est du d partement du Gard la soci t ECOVAL a une d l gation service public Sud Rh ne Environnement Elle couvre 42 communes Uz s Milhaud Beaucaire et collecte les d chets verts de 8 d chetteries Chaque ann e les d chets verts sont transform s en 3 500 tonnes de compost v g taux Situ e Al s au nord du d partement la soci t C vennes d chets r cup re les d chets des d chetteries du bassin al sien des entreprises d lagage et du service technique d Al
76. nt es en 2009 et 2011 n ont pas t pas irrigu es La culture de melon 2010 a t irrigu e par goutte goutte Tableau 43 tensions moyennes annuelles n Analyse A A aa incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les tensions moyennes mesur es sur les deux modalit s sont tr s proches Graphe 20 suivi tensiom trique OT moin E BRF pailage incorpor Q um c 2 a c ed En absence d irrigation et de pr cipitations significatives des fentes de retrait ont t observ es sur la culture de bl dur en 2011 41 Etat azot du sol Les 250 m ha apport s repr sentent une importante quantit d humus 18 t ha et contiennent pr s de 400 unit s d azote Quelles ont t les r percussions sur l tat azot du sol Selon la m thode d analyse rapide nitrate Nitratest le statut azot du sol a t valu diff rentes p riodes selon le protocole d taill en annexe 13 Le d tail du suivi se trouve l annexe 39 Il appara t que les apports de B R F n ont pas modifi consid rable la teneur en azote du sol Durant les trois ann es de suivi r alis es sur trois cultures diff rentes bl dur melon et bl dur les courbes des deux modalit s B R F gt sont tr s proches Il n y a pas eu de restitution des 400 unit s d azote contenues dans le B R F La gestion de la fertilisation de la culture n a
77. ntent une importante quantit d humus 18 t ha et contiennent pr s de 400 unit s d azote Quelles ont t les r percussions sur l tat azot du sol Selon la m thode d analyse rapide nitrate Nitratest le statut azot du sol a t valu diff rentes p riodes selon le protocole d taill en annexe 13 Le d tail du suivi se trouve l annexe 51 Il appara t que les apports de B R F n ont pas modifi consid rable la teneur en azote du sol Durant les trois ann es de suivi r alis es sur dix cultures diff rentes fraise 6 salades jeunes pousses persil melon les courbes des deux modalit s B R F gt sont tr s globalement tr s proches Les variations de mesures n exc dent pas 20 mg l de nitrate Il n y a pas eu de restitution des 400 unit s d azote contenues dans le B R F Le risque de lixiviation du nitrate redout a t cart Etat azot de la plante Les trois culture de pomme de terre ont faut l objet d un suivi PILazo Le principe de cette m thode est d crit en annexe 15 Les mesures effectu es lors de la premi re ann e de suivi sur une culture de fraise a permis de v rifier les r percussions d un apport de B R F sur la gestion de la fertilisation azot e La teneur en nitrate des p tioles de fraise des diff rentes modalit s est sup rieure au seuil de re fertilisation de 1 200 mg l NO3 La culture n a pas t affect e par une faim en azote La deuxi me ann e les
78. obtenus lors de trois ann es d exp rimentions Site 2 Pascal Roux Saint Hilaire de Brethmas Le protocole exp rimental Situation g ographique La parcelle de Pascal Roux se situe sur la commune de Saint Hilaire de Brethmas c t d Al s au Nord du d partement du Gard annexe 1 Le sol Le sol est compos d alluvions du Gardon rivi re et ses principales caract ristiques sont r sum es dans le tableau ci dessous suite une analyse de sol r alis e avant la mise en place de l essai le 12 11 2008 Bilan de fertilit Tableau 8 bilan de fertilit physique o Texture Teneur en R serve Mati re pH KCL Modalites argile utile organique T moin Limon 9 7 44 mm 3 32 sablo Le A A e statistique significatif significatif significatif significatif Test de Newman amp Keuls seuil 5 L activit biologique est faible Tableau 9 bilan de fertilit chimique me kg faible tr s forte forte normale tr s forte faible tr s forte forte normale tr s forte statistique significatif significatif significatif significatif significatif CEC Capacit d Echange Cationique La teneur des oligo l ments est consid r e comme normale 13 Dispositif exp rimental Essai blocs 3 r p titions parcelles l mentaires de 40 m2 annexe 9 Modalit s Le test est constitu de trois modalit s t moin sans apport de BRF modalit repr sentant la pratique de l
79. out a t cart Graphe 14 teneur moyenne en nitrate du sol O T moin M BRF paillage 24 11 2009 25 06 2010 10 09 2010 10 08 2011 Etat azot de la plante La m thode PILazo n ayant pas t d velopp e pour la culture de l asperge nous avons r alis s des analyses foliaires en 2010 et 2011 selon le protocole d taill en annexe 30 Graphe 15 teneur moyenne en nitrate de la plante O T moin E BRF paillage En 2010 un l ger d ficit en azote susceptible de g ner l absorption des l ments majeurs est not En 2011 ila disparu Les autres l ments majeurs ainsi que les oligo l ments ont des teneurs tr s proches annexe 31 d D DO E Z Lu gt c 31 Incidences des apports de B R F Sur les populations de taupins La taupin occasionne d importants d g ts dans le Gard Il affectionne les sols riches en mati re organique Un apport de B R F peut il contribuer augmenter la pression de ce ravageur L importance de la pression de ce bio agresseur est estim e partir un suivi des populations de taupins adultes captur s avec un pi ge ph romone annexe 18 Il n y a pas eu une augmentation de la population de taupins Graphe 16 nombre de taupins adultes pi ge O O Q Q 0 N S Q O Lu le c
80. pas t affect e Le risque de lixiviation du nitrate redout a t cart Graphe 21 teneur moyenne en nitrate du sol Ge O Z D E T moin BRF paillage incorpor Etat azot de la plante Grace la collaboration de Thierry Pianetti de la Chambre d Agriculture du Gard de Philippe Braun et J r me Fabre d Arvalis et de Hugues Saynurpar de Sud C r ales l tat azot de la culture de bl dur implant es la premi re ann e de suivi a pu tre mesur Deux m thodes ont t utilis es le Ntester annexe 16 et le GPN annexe 40 Les r sultats obtenus tant divergents annexe 41 il a t d cid de ne pas re fertiliser la modalit B R F gt La deuxi me culture de bl dur lors de la troisi me ann e de suivi n a pas fait l objet de mesure de l tat azot de la plante La culture de melon implant e lors de la deuxi me ann e de suivi a fait l objet d un suivi PILazo Le principe de cette m thode est d crit en annexe 15 42 Graphe 22 teneur moyenne en nitrate de la plante o T moin BRF paillage incorpor Ge O Z E 19 06 2010 07 07 2010 Le seuil des 3 000 mg l de nitrate a t d pass par les deux modalit s lors de la premi re
81. produits r colt s Conclusion Au terme de ces trois ann es d exp rimentation sur cette parcelle sur laquelle se sont succ d es deux c r ales non irrigu s et une culture de melon il ressort suite un apport de B R F que la fertilit du sol n a t peu impact e l am lioration de la R serve Utile R U en eau du sol n est pas constat e l tat organique du sol s est l g rement am lior il n a pas d acidification du sol la Capacit d Echanges Cationique C E C est l g rement accrue la concentration en l ments min raux utilisables par les cultures n est pas modifi e l alimentation hydrique des diff rentes cultures n est pas am lior e l alimentation azot e des diff rentes cultures n a pas t influenc l exception de la faim d azote enregistr e la premi re ann e sur la culture de bl Les 400 unit s d azote contenues dans les 250 m ha de B R F apport s n ont pas perturb la gestion de la fertilisation des cultures et n ont pas t expos la lixiviation les incidences sur les bio agresseurs taupins taupes limaces sont nulles la compaction du sol a t limit e le syst me racinaire de la culture de melon est accru la productivit est l g rement am lior e notamment gr ce au rendement enregistr par la culture de melon et malgr la faim d azote signal e sur la premi re culture de bl la qualit des produits a t d t rior e par la
82. que et qu elle pouvait tre g r e sans amputer la culture d une partie de sa production Cela demande une maitrise fine de la gestion de la fertilisation azot e des cultures Sur le site de Montfrin les fertilisations compl mentaires ont t sous valu es Si c tait refaire la perte de productivit pourrait tre contr l e Certaines cultures semblent plus sensibles la pomme de terre notamment Il faudrait peut tre viter de les implanter l ann e qui suit un apport de B R F 67 VI Synth se des r sultats obtenus lors de trois ann es d exp rimention Dans cette derni re partie une pr sentation synth tique des r sultats de cette troisi me ann e d exp rimentation est propos e Suite un apport de B R F certains b n fices sont attendus augmentation de la r serve en eau du sol meilleure alimentation hydromin rale des plantes r sistance accrue de certains bio agresseurs Par contre certains inconv nients sont redout s faim d azote recrudescence de certains ravageurs taupins escargots limaces baisse de productivit Quatre indicateurs ont t retenus afin de refl ter les cons quences d un apport de B R F irrigation durant les trois ann es de suivi la mesure tensiom trique du sol permet de quantifier l influence d un apport de B R F sur l alimentation hydrique des cultures Incidence d un apport de B R F sur l alimentation hydrique de la culture Ty am
83. r non non BRF incorpor significafif significafif paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les valeurs sont tr s proches l apport de B R F n a pas induit une acidification du sol Fertilit chimique Le r servoir et les quilibres Le sol est un r servoir d l ments fertilisants qui se juge aussi bien en quantit concentration de chaque l ment qu en qualit quilibre entre les l ments La capacit d change cationique C E C La C E C indique la capacit d un sol stocker les cations Ca K Mg Na H Elle varie selon le pourcentage d argile du sol et de sa teneur en humus Tableau 64 capacit d change cationique Modalit s C E C en me kg Analyse statistique lie BRF incorpor 115 9 non BRF incorpor 117 7 significafif paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 L apport de 250 m ha de B R F correspond un apport d humus stable de 18 t ha Une am lioration de la C E C est attendue Elle n est pas significative quelque soit la strat gie d apport La C E C tait jug e moyenne lors de la premi re analyse en 2008 Le taux de saturation de la C E C qui indique le remplissage de ce r servoir d l ments nutritifs doit tre sup rieur 80 Pour les trois modalit s il d passe les 150 60 Concentration des l ments min raux Tableau 65 concentration des l ments min raux mE Analyse A A 486 H E
84. r t moin sans B R F se sont av r es pertinentes Nous regretterons de ne pas avoir renforc le dispositif exp rimental avec une r p tition de plus soit quatre afin d am liorer le traitement statistique des donn es De m me une compensation en azote plus importante des faims d azote d tect es aurait limit les pertes de r colte Il est difficile de prendre en compte de la diversit des sols des cultures des pratiques du climat effet ann e Suite ce premier travail d exp rimentation il faudra que chaque producteur valide dans ses propres conditions la pertinence d un apport de B R F Le ou les modes d emploi devront tre affin s notamment en ce qui concerne les esp ces utiliser pour fabriquer du B R F et les strat gies d apport fractionnement de la dose A court terme l approvisionnement en B R F peut tre un probl me Les agriculteurs devront cr er leur propre ressource l chelle de leur exploitation L arbre doit faire ou refaire son entr e au sein des exploitations apportant ainsi une r ponse d autres probl matiques comme la protection au vent s curisation de la production zone refuge pour les auxiliaires protection sanitaire des cultures mais aussi la protection des captages effet pompe nitrate la s questration du carbone La technique du B R F est un outil de plus la disposition des agriculteurs Le B R F ne r sout pas toute les probl matiques rencontr es par les
85. r r aliser la fabrication du B R F Cependant nous avons constat qu il restait encore des feuilles lors du broyage des d chets verts Deux solutions s imposent alors nous soit la p riode de fabrication de B R F ne doit commencer qu partir du d but d cembre soit la pr sence de feuilles doit tre tol r e Nous avons utilis comme source d approvisionnement en B R F pour nos essais deux gisements platane gt Pour les dates d analyses du 10 12 2008 et du 07 05 2009 les pr l vements ont t effectu s sur un tas situ sur la commune de Saint C me Pour le 19 03 2009 le pr l vement a t fait sur la commune de Domazan Les 6 chantillons ont t analys s suivant la m thode de caract risation biochimique C B M d velopp e par Robin d apr s les travaux initi s par l INRA Lin res et Djakovitch 1993 Cette analyse permet de d terminer les teneurs en eau mati res min rales et mati res organiques d un produit de nature organique La qualit de la fraction organique est obtenue en mesurant les proportions de compos s de type soluble de type h micellulosique de type cellulosique et de type lignine Cette caract risation permet de classer le produit tudi en terme d usage agronomique et d estimer le potentiel humique du produit c est dire la quantit d humus stable restant apr s la d composition du produit dans le sol Un apport type de 250 m ha repr sente une quantit brute de B
86. raisonn e Pp159 168 Robin D 1997 Int r t de la caract risation biochimique pour l valuation de la proportion de mati re organique stable dans le sol et classification des produits organomin raux Agronomie 17 157 171 77 Acronymes et abr viations ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie AFNOR Association Fran aise de NORmalisation APCA Assembl e Permanente des Chambres d Agriculture BMAF association Bois Mort Agriculture et For t BRF Bois Ram al Fragment CA30 Chambre d Agriculture du Gard CALR Chambre d Agriculture du Languedoc Roussillon CCI Chambre de Commerce et d Industrie Cemagref institut de recherche pour l ing nierie de l agriculture et de l environnement CG30 Conseil g n ral du Gard CRPF Centre R gional de la Propri t Foresti re DDE Direction D partementale de l Equipement ECOCERT organisme de contr le et de certification ENGREF Ecole Nationale du G nie Rural des Eaux et des For ts EPCI tablissement Public de Coop ration Intercommunale GCBR Groupe de Coordination des Bois Ram aux IRD Institut pour la Recherche et le D veloppement ONF Office National des For ts SMAGE des Gardons Syndicat Mixte pour l Am nagement et la GEstion des Gardons SMBVV Syndicat Mixte du Bassin Versant du Vistre UNEP Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage 78 Annexe 1 Localisation des sites gardois Les 6 sites gardois
87. re primeur 47 Site 6 Olivier Dumont Saint Gilles Fraise 57 V Approfondissement m thodologique 66 VI Synth se des r sultats obtenus lors de trois ann es d exp rimention 68 VII Conclusions 74 Bibliographie 76 Acronymes et abr viations 77 Annexes 78 I Le contexte La pression sur la ressource en eau tant quantitative que qualitative et la lutte contre la d gradation des sols repr sentent deux d fis majeurs que l agriculture doit relever aujourd hui ce qui implique de nombreuses remises en question dans diff rents domaines Ces derni res ann es le sol a t le plus souvent consid r comme un substrat de culture avec pour cons quence un appauvrissement consid rable de sa capacit r sister aux al as climatiques s cheresse inondation ainsi qu aux attaques des bio agresseurs La diff rence entre cet cosyst me devenu artificiel et l cosyst me forestier qui ne demande ni eau ni engrais ni pesticide est frappante L tude du fonctionnement des for ts a d bouch sur l utilisation en agriculture de broyat de branches d arbres ou arbustes plus connu sous le nom de B R F Bois Ram al fragment De nombreux b n fices attendus Les B R F semblent en effet poss der de nombreux atouts ils stimulent l activit des organismes du sol augmentent la teneur en humus stable et par l m me la capacit retenir l eau jusqu 20 fois son poids et les l ments min raux En outre ils am liorent l
88. s la gua cyl et la syringyl les deux polyph nols les plus importants avec les tannins qui jouent un r le primordial dans la p dogen se Les BRF sont constitu s de trois parties les branches les rameaux et les feuilles Les rameaux doivent tre de diam tre inf rieur 7 cm fragment s jusqu 5 10 cm de longueur Les BRF jouent un r le tr s pr cis dans la formation et le maintien d un sol fertile ce qui n est pas le cas des corces du bois de tronc des sciures des copeaux de rabotage ou de tout autre r sidu d origine industrielle Un mat riau et deux techniques Selon les cultures et l objectif recherch les BRF seront soit tal s en une couche de 1 3 cm au sol pour constituer un paillage naturel soit incorpor s dans les 5 10 premiers centim tres du sol Dans les deux cas il faut 66 t ha 250 m ha de BRF la premi re ann e Par la suite un apport de 20 t ha doit tre r alis tous les 3 ans Ca y n el e II Le dispositif exp rimental mis en place Depuis quelques ann es ce mat riau suscite un int r t croissant en France Mais il y a de nombreuses incertitudes sur les conditions d utilisation des B R F Les r f rences bibliographiques font tat le plus souvent d un apport en automne de 250 m ha Le sol peut il dig rer une telle quantit Quelles seront les cons quences d un tel apport sur le cycle de l azote et de la disponibilit du nitrate pour les plantes cultiv es
89. s Clemen on 1 Clemen on 2 Clemen on 3 X platane D chets DV DV tri DV verts d cembre P mars P mai P Annexe 5 caract risation biochimique des B R F utilis s en 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 20 2 39 1 17 9 X d chets verts Composition 16 4 4 7 X platane 12 2 11 4 X BRF CA30 O Fraction soluble H micelluloses Cellulose E Lignine E Mati res min rales 84 Annexe 6 potentiel humique des B R F utilis s Potentiel humique BRF CA30 Clemen on 1 Clemen on 2 d cembre mars X Clemen on 3 1 platane Len 2 HO ts fae j ne F7 Le EE kg MO stable tonne de ER jei re brut moyen moyen lev lev Potentiel humus stable NE CBM en kg produit brut brut moyenne 0 3 moyen ie au eleve eleve eleve N N Tor U O O aa O ulli O Noir CBM en t produit brut nas OO N Annexe 7 potentiel humus stable des B R F utilis s Humus stable apport de 250 m de B R F 25 0 20 0 15 0 en tonne 5 0 0 0 X d chets verts X platane 17 9 BRF CA30 86 Annexe 8 teneurs en azote des B R F utilis s 600 900 400 en kg ha O O 200 100 C vennes D chets Teneurs en lements min raux AZOTE Ecoval 1 tri Ecoval 2 non tri X d chets verts Clemen on 1 S
90. s cultures du site 2 du site 3 ainsi que le site 4 en 2009 et 2011 n taient pas irrigu es Les cultures des sites 5 et 6 ainsi que le site 4 en 2010 taient arros es Les apports de B R F n ont eu que peu d incidence sur la r serve utile des sols Les effets sur l alimentation hydrique des plantes ne sont ressentis que les deux premi res ann es d essai sur le site 3 asperge non irrigu e et le site 5 pomme de terre haricot Les strat gies d apports incorporation paillage paillage incorpor ne se diff rencient pas vraiment La r serve utile lev e mesur e sur certains sites sites 3 et 4 et le confort hydrique observ au niveau du pilotage des irrigations des sites 5 et 6 ont certainement limit s les effets des apports de B R F Les tendances observ es sur certains sites la premi re et la seconde ann e s estompent partir de la troisi me ann e 69 Fertilisation azot e Site 2 Saint Hilaire de Brethmas 2009 2010 2011 Site 3 Arpaillargues 2009 2010 2011 Site 4 Bourdic 2009 2010 2011 Site 5 Montfrin 2009 2010 2011 Site 6 Saint Gilles 2009 2010 2011 La bibliographie fait tat de possible faim d azot suite un apport de B R F Les 250 m ha apport s repr sentent une importante quantit d humus 18 t ha et contiennent pr s de 400 unit s d azote Les apports de B R F ont t ils eu des r percussions sur l tat azot du sol et ont t ils perturb l
91. s de pomme de terre est devenu un crit re commercial pour de nombreux op rateurs Des mesures ont t faites chaque r colte Graphe 32 teneur en nitrate des tubercules de pomme de terre teneur en nitrate des tubercules mg kg NO3 Temoin BRF incorpor BRF incorpor paillage incorpor En moyenne les teneurs en nitrate des tubercules de pomme de terre des modalit s B R F gt sont inf rieures celle du t moin 55 Conclusions Au terme de ces trois ann es d exp rimentation sur cette parcelle irrigu e de pomme de terre primeur ou une culture de haricot s est intercal e l automne 2009 il ressort suite aux apports de B R F que la fertilit du sol n a peu t impact l am lioration de la R serve Utile R U en eau du sol est tr s limit e l tat organique du sol n a peu volu il n a pas eu d acidification du sol la Capacit d Echanges Cationique C E C est inchang e la concentration en l ments min raux utilisables par les cultures n est pas modifi e l alimentation hydrique des diff rentes cultures n a t que l g rement am lior e la premi re ann e l alimentation azot e des diff rentes cultures n a pas t influenc l exception de la faim d azote enregistr e la premi re ann e sur la culture de pomme de terre suite un apport certainement trop cons quent de B R F Les 400 unit s d azote contenues dans l
92. s de suivre l volution de la teneur en eau des diff rentes modalit s des diff rentes cultures annexe 28 Cette parcelle a la r serve utile la plus lev e du dispositif exp rimental Elle n est pas irrigu e Tableau 29 tensions moyennes annees Analyse non nae l E T ye BRF paillage 96 sgnicatir 82 Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les tensions moyennes mesur es sur les deux modalit s sont tr s proches La premi re ann e de suivi les valeurs sont plus basses suite un apport de B R F Cette tendance se r duit l ann e suivante Les diff rences disparaissent la troisi me ann e 29 Graphe 13 suivi tensiom trique O T moin BBRF paillage tension en cb En 2011 le dispositif exp rimental a t renforc avec la pose de sondes watermark 30 centim tres de profondeur Nous nous interrogions sur la possibilit des tensiom tres pos s 15 cm de profondeur de traduire les cons quences d un apport de B R F Les tensions deux modalit s restent tr s proches annexe 29 Il est noter l inertie des valeurs qui correspond la vitesse de descente de l eau dans le sol Ainsi les pr cipitations du 20 juillet 2011 n ont eu qu un impact limit cette profondeur de sol contrairement l horizon sup rieur 15 cm o les valeurs sont descendues sous la barre des 25 centibars Tableau 30 tensions moyennes en cent
93. salissement des parcelles Nbr moyen adventices m T moin BRF Incorporation BRF Incorporation Paillage L application de B R F en paillage avant la lev e de la culture de pomme de terre a permis de limiter le salissement de la culture La modalit BRF incorpor gt montre une pression des adventices identique au t moin Le dispositif exp rimental ne permet pas de faire ressortir des diff rences significatives Tableau 18 nombre moyen d adventices Modalit s Nbr moyen d adventices m2 Analyse statistique T moin 1 50 BRF incorpor non significatif RP Test de Newman amp Keuls seuil 5 R sultats agronomiques Productivit La productivit de chaque culture a t mesur e Graphe 12 productivit o T moin m BRF incorpor m BRF incorpor paillage incorpor productivit en kg m 2009 Pomme de terre 2010 Bl tendre 2011 Bl tendre 23 Afin de faciliter l interpr tation et la lecture des r sultats la productivit de chaque culture est cumul e Ainsi la production de pomme de terre de 2009 est additionn e la production de grain de bl tendre de 2010 et de 2011 Tableau 19 productivit Modalit s Production en kg m2 Analyse statistique T moin 2 96 BRF incorpor non significatif BRF incorpor paillage 3 18 Test de Newman amp Keuls seuil 5 Apr s trois ann es de sui
94. se un regard critique sur le travail accompli et se pose souvent la question si c tait refaire Mettre en place une exp rimentation c est faire des choix qui s av rent plus ou moins judicieux par la suite Dans cette partie nous voulons attirer l attention sur les points qui peuvent tre am liorer ou qui m riteraient d tre approfondis Choix des parcelles Un calendrier contraint les d lais des laboratoires d analyses de sols nous ont oblig de choisir les parcelles d exp rimentation avant d avoir les r sultats des analyses L tat humique la r serve utile la CEC sont d autant de param tres qui auraient du intervenir dans le choix des parcelles A la lecture des r sultats des analyses de sol il est apparu une forte diversit des parcelles La richesse en mati re organique ainsi que l importance de la r serve utile de certaines parcelles ont surpris L effet B R F est dans ces conditions plus difficile d montrer Le nombre de site Nous avions fait de choix de d multiplier le nombre de site afin d appr hender au mieux la diversit du maraichage gardois type de sol esp ces cultiv es type de production acc s l irrigation Ce choix s av re judicieux au vu des nombreux facteurs susceptibles d influer sur les cons quences d un apport de B R F Il n y a pas de r ponse type ce qui rend obligatoire de tester cette technique dans chaque contexte p do climatique Dispositif exp rimental
95. sol sa capacit de r tention eau retenue par un sol ressuy et sa teneur en eau au point de fl trissement eau restant dans le sol alors que les plantes fl trissement Ces teneurs exprim es en grammes d eau pour 1 000 g de terre sont d termin es au laboratoire gr ce la mesure du pF 2 8 et du pF 4 2 Le pF est le logarithme de la force de r tention de l eau par le sol A la capacit de r tention pF 2 8 cette force de r tention correspond 1 3 d atmosph re Au point de fl trissement pF 4 2 la force de r tention correspond 16 atmosph res Tableau 51 r serve utile Modalit s Analyse statistique T moin 47 3 BRF incorpor non BRF incorpor significafif paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 La r serve utile du sol n a tr s peu volu suite un apport de B R F incorpor Elle a t l g rement augment e suite aux apports successifs de B R F incorpor et de B R F mis en paillage puis incorpor La diff rence observ e n est pas statistiquement significative L tat organique du sol Le rapport C N renseigne sur la richesse en de l humus en azote et sur l activit biologique du milieu Tableau 52 tat organique Mati re Analyse Analyse Modalit s organique statistique statistique en g kg BRF incorpor BRF incorpor significafif significafif paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les apports de B R F n
96. sol et la tension en eau du sol mesur e partir de sondes watermark Concernant la r serve utile deux observations peuvent tre faites Deux parcelles sur cinq avaient d j une r serve utile cons quente avant l apport de B R F L am lioration de la capacit de r tention en eau est surtout attendue sur des sols faible r serve utile Une des deux parcelles n tait pas arros e ce qui att nu ce regret La seconde concerne la profondeur du pr l vement Nous avons opt pour des pr l vements de sol 30 cm N y a t il pas eu un effet de dilution N aurait il pas fallu se limiter la couche superficielle du sol avec un pr l vement 15 cm Au niveau des suivis tensiom triques r alis s sur chaque culture le choix a t fait d quiper chaque parcelle l mentaire d une sonde mais de les installer la seule profondeur de 15 cm La derni re ann e d essai nous avons implant des sondes suppl mentaires 30 cm de profondeur sur le site d Arpaillargues Cette information compl mentaire n a pas modifi notre analyse sur l effet d un apport de B R F sur l alimentation hydrique des plantes L appr hension de la faim d azote Nous avons fait le choix de ne pas anticiper la faim d azote par un apport azot ni de l ignorer mais plut t de la d tecter l aide de mesures bas es sur des pr l vements de sol et ou de plants Ce qui nous a permis de v rifier que la faim d azote n tait pas syst mati
97. sol ont t effectu afin de permettre au laboratoire Celesta lab de pr ciser les effets d un apport de B R F sur le sol Les analyses r alis es sont consign es l annexe 26 Les principaux r sultats sont synth tis s annexe 27 Xavier SALDUCCI le directeur du laboratoire note que globalement la parcelle pr sente un potentiel de fertilit biologique et organique faible moyen Les principaux effets du B R F sont une tendance augmenter la MO libre du sol r serve moyen terme et fertilit biologique plus rapidement que la teneur en MO li e humus du sol d augmenter la quantit de biomasse microbienne vie du sol d augmenter la quantit de carbone potentiellement min ralisable r serve nerg tique du sol de limiter la disponibilit de l azote 28 Sortie des turions L apport de B R F a t effectu avant la sortie des turions d asperge La sortie des turions a t retard e de quelques jours Le retard s est estomp rapidement Tableau 28 retard de sortie des turions Modalit s Nbr moyen de turions m2 Analyse statistique T moin 1 7 BRF paillage 2 0 D Test de Newman amp Keuls seuil 5 Photographie 3 retard de pousse La r tention d eau dans la couche superficielle du sol Des sondes watermark ont t install es sur chaque parcelle l mentaire selon le protocole d taill en annexe 11 Un relev hebdomadaire a permi
98. t en B R F pandu sous forme de paillage Un meilleur contr le des adventices a t observ sans pour autant repr senter une alternative au d sherbage chimique ou au paillage plastique 72 Comment expliquer l am lioration de la productivit mesur e suite un apport de B R F La gestion des irrigations ou de la fertilisation azot e ne semblent en tre l origine La fertilit physique et la fertilit chimique sont accrues Sur l ensemble des sites une moindre compaction des sols a t constat e favorisant le d veloppement du syst me racinaire des cultures Le taux de mati re organique est l g rement plus important la capacit du sol stocker les cations est accrue Les cultures sont mieux aliment es Dans une moindre mesure le meilleur contr le des adventices limite la concurrence des adventices 73 VII Conclusions Le travail entrepris par la Chambre d Agriculture du Gard n avait pas pour vocation de r pondre toutes les questions pos es par la mise en uvre de cette nouvelle technique Il se proposait dans un premier temps de v rifier l int r t des B R F pour les mara chers en conditions m diterran ennes et dans une second temps de pr ciser son mode d emploi Cela a repr sent un travail colossal 2683 mesures tensiom triques 2817 pr l vements de sol 714 analyses de nitrate dans le sol 181 analyses de nitrate p tiolaire 86 analyses de sol 10 cultures
99. ts des 6 chantillons atteste qu il existe des diff rences entre les essences et pour une m me origine entre les d chets verts Nous pouvons cependant dire que le B R F d origine platane est plus riche en cellulose 12 9 plus riche en hemicellulose 7 et plus pauvre en mati res min rales 13 4 et en fractions solubles 4 9 annexe 5 En faisant la moyenne des r sultats de nos 6 chantillons et en tenant compte des diff rences observ es nous obtenons un profil B R F gt La comparaison de ce profil avec celui des amendements organiques fait appara tre que le B R F est plus riche en cellulose et dans une proportion moindre en h micelluloses Graphe 2 comparaison des profils caract risation de la mati re s che B R F et amendements organiques Comparaison BRF amendement organique 7 O Fraction soluble Cellulose E Lignine E Mati res min rales I Amendements organiques BRF CA30 10 Le potentiel humique Une estimation du potentiel humique a t r alis e sur les 6 chantillons annexe 6 Le Ki a t estim par le taux r siduel Tr calcul selon la formule publi e par D Robin Robin 1997 Le coefficient isohumique indique la quantit d humus stable form e par kg de mati re s che du B R F frais Un K1 lev correspond un produit stable haut pouvoir amendant Le K1 du B R F iss
100. u du broyage de branches de platane est sup rieur celui issu du broyage de d chets verts Tableau 6 coefficient isohumique K1 des deux sources de B R F D chets verts moyenne 3 chantillons 0 48 La composition biochimique de diff rents produits organiques a t mise en relation avec leur biod gradation en incubation de longue dur e L Indice de Stabilit Biologique I S B est calcul partir de l incubation La caract risation Biochimique de la Mati re organique C B M est inspir e de la m thode de l I S B avec deux principales diff rences la dur e de l incubation biologique et le niveau du fractionnement biochimique Ces analyses ne permettent pas de pr ciser le temps n cessaire pour obtenir ce potentiel apr s incorporation des B R F dans le sol Ce d lai d pend des conditions p do climatiques Quel que soit l indicateur I S B ou C B M le potentiel d humus stable est consid r comme moyen lev Le B R F platane gt obtient de meilleurs r sultats Tableau 7 I S B et C B M des deux sources de B R F D chets verts moyenne 3 chantillons 0 40 Kg de mati re organique stable par 174 tonne de produit brut C B M en kg d humus stable par tonne de produit brut Le potentiel humique peut tre estim 13 2 tonnes pour un apport de 250 m3 de B R F issu du broyage d environ 62 tonnes de d chets verts et 18 0 tonnes pour le m me volume de B R F issu du bro
101. u site de Montfrin chez Didier Bonnard I T moin BBRF incorporation W BRF incorporation paillage incorpor 300 4 250 200 Ge O Z 150 E 100 4 A akal LE a 23 04 09 12 05 09 28 08 09 25 11 2009 12 05 11 18 07 11 30 04 10 27 05 11 15 06 10 19 07 10 Annexe 48 dispositif exp rimental du site de Saint Gilles chez Olivier Dumont T moin C bloc C T moin B 12 00 m bloc B 4 00 m bloc T moin A Lo dt JL I LL Annexe 49 cycle cultural du site de Saint Gilles chez Olivier Dumont ace Jones ee Queen Lo ue Que Gus T T Cycle Plantation Semis R colte Jeunes pousses aooo seemne ocior rovomore aecemore anro rrer e CL T TIO LLC Persil Co mas Law ra Loue ERTE en CLELLLITEILLLILI Jeunes pousses Jeune pousse 5 Jeune pousse 6 Jeune pousse 7 Es ns IS salade jeune pousse R Jo d AS DS D AS DS A ARS AS D AS AS AS ARS AS AS AS AS AS AS AS AS VS A EE RE RE EEE TT Melon Jeunes pousses Jeune pousse 9 Jeune pousse 10 D avr 11 mai juin juillet ao t septembre octobre novembre d cembre En Eee O OO O O CO O O O O O O O O O O O O O o O O O O O O O O Oo 129 Annexe 50 suivi tensiom trique du site de Saint Gilles chez Olivier Dumont E Pluviom trie T moin BRF incorpor 4 BREF paillage incorpor 200 0 0 175 150 25 0 1
102. ue la premi re ann e des faims d azote ont t d tect es mais pas suffisamment compens e Il est techniquement possible avec les outils de pilotage de la fertilisation azot e des cultures l gumi res Nitratest PILazo de d tecter et de contr ler les effets sur la productivit des faims d azote Le risque de lixiviation du nitrate est cart Les 400 unit s d azote contenues dans les 250 m ha de B R F n ont pas t expos es au lessivage Les incidences sur les bio agresseurs sont nulles Aucune attaque de limace d escargot n est signaler Le taupin un des principaux ravageurs du d partement n a pas t favoris par l apport important en humus du B R F Le contr le des adventices est am lior sur deux sites pour la modalit paillage gt mais uniquement l ann e de l apport Le B R F pandu sous forme de paillage est incorpor au sol lors de la destruction de la culture La compaction du sol est limit e L impact d un apport de B R F sur la structure du sol est significatif La productivit est accrue malgr les baisses de rendement enregistr es sur certains sites la premi re ann e 74 La qualit des produits est d t rior e sur bl faim d azote am lior e sur melon inchang e sur les autres esp ces Les hypoth ses de travail choisies acquisition de r f rences chez des agriculteurs dose unique gestion des faims d azote insertion dans l itin raire cultural de chaque agriculteu
103. uets en fer s av re fort utile 66 Modalit s d application du B R F Si la dose de 250 m ha s est impos e rapidement le choix des modalit s d application a t plus compliqu Nous avions le soucis de ne pas d passer trois modalit s en comptant un t moin sans B R F Il restait que deux possibilit s d application l incorporation et le paillage Les possibilit s de mise en uvre mat riel d pandage et temps nous ont pouss pr f rer un seul apport dose pleine Avec le recul les apports uniques suivis d une incorporation ne s av rent pas adapt s la probl matique mara ch re La quantit de mati re organique dig rer par le sol est souvent trop importante Le paillage peut pr senter un certains nombres d avantages notamment la limitation de l vaporation du sol Son influence sur le contr le des adventices est assez d cevant La ma trise des adventices tant devenue une des principales probl matiques en mara chage le retournement du sol est souvent indispensable pour viter la prolif ration des mauvaises herbes Un apport de B R F sous forme de paillage en d but de culture sera une fois la r colte termin e suivi d une incorporation dans les premiers centim tres du sol Cette technique m riterait d tre approfondie Evaluation des effets sur l alimentation hydrique des plantes Nous avions choisi deux indicateurs la r serve utile du sol d termin e partir d une analyse de
104. uls seuil 5 Les tensions moyennes mesur es sur les trois modalit s sont tr s proches La premi re ann e de suivi les valeurs sont plus basses suite un apport de B R F Cette tendance s estompe la troisi me ann e Le pilotage des irrigations t moigne d un certain confort hydrique certaines p riodes durant lesquelles les tensions sont inf rieures 25 centibars Graphe 26 suivi tensiom trique O T moin E BRF incorpor M BRF incorpor paillage incorpor Q c Oo c o O 5I Etat azot du sol Les 250 m ha apport s repr sentent une importante quantit d humus 18 t ha et contiennent pr s de 400 unit s d azote Quelles ont t les r percussions sur l tat azot du sol Selon la m thode d analyse rapide nitrate Nitratest le statut azot du sol a t valu diff rentes p riodes selon le protocole d taill en annexe 13 Le d tail du suivi se trouve l annexe 47 Il appara t que les apports de B R F n ont pas modifi consid rable la teneur en azote du sol Durant les trois ann es de suivi r alis es sur quatre cultures diff rentes pomme de terre haricot pomme de terre et pomme de terre les courbes des deux modalit s B R F gt sont tr s globalement tr s proches On note cependant lors de la premi re mesure des teneurs en azote du sol nettement plus basses pour les deux modalit s B R F gt Il n
105. vi il appara t que les apports de B R F n ont qu un impact limit sur la productivit de la parcelle On note cependant une l g re am lioration avec la modalit BRF incorpor paillage incorpor et une l g re diminution avec la modalit BRF incorpor Une lecture plus attentive des r sultats montrent que la faim d azote enregistr e sur la culture de pomme de terre p nalis la productivit de la parcelle La compensation en azote est s av re la fois trop tardive et s rement insuffisante apport de 20 kg ha N Aspects qualitatifs Les apports de B R F ont ils eu un impact sur la qualit des produits r colt s La premi re ann e il n a pas eu de diff rence au niveau des tubercules de pomme de terre r colt s Les pourcentages de d chets des diff rentes modalit s sont tr s proches La seconde ann e les grains de bl tendre avaient un taux de prot ines et un poids sp cifique comparables La derni re ann e malgr que les diff rences ne soient pas significatives une l g re am lioration de la qualit des grains de la modalit BRF incorpor est noter Globalement les apports de B R F n ont eu qu un impact limit sur la qualit des produits r colt s Conclusions Au terme de ces trois ann es d exp rimentation sur cette parcelle qui ne b n ficie pas d irrigation il ressort suite aux apports de B R F que la fertilit du sol n a t peu impact l am lioratio
106. x Pa Analyse A A A 220 6161 BRF incorpor non 228 Ns ns 6290 ys paillage incorpore Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les apports de B R F n ont pas modifi la concentration des l ments min raux utilisables par les cultures La concentration en oligo l ments Cu Zn Mn Fe n a pas chang Les ratios d quilibre entre l ments K20 MgO CaO K20 MO Cu P205 Zn CaO MgO n ont pas volu suite aux apports de B R F 16 La r tention d eau dans la couche superficielle du sol Des sondes watermark gt ont t install es sur chaque parcelle l mentaire selon le protocole d taill en annexe 11 Un relev hebdomadaire a permis de suivre l volution de la teneur en eau des diff rentes modalit s des diff rentes cultures annexe 12 Cette parcelle a la r serve utile la plus faible du dispositif exp rimental elle n est pas irrigu e Tableau 16 tensions moyennes annuetes Analyse T moin BRF incorpor 5 non BRF incorpor 57 significatif paillage incorpor Test de Newman amp Keuls seuil 5 Les tensions moyennes mesur es sur les trois modalit s sont tr s proches La premi re ann e de suivi les valeurs sont plus basses suite un apport de B R F Cette tendance s inverse l ann e suivante Les diff rences disparaissent la troisi me ann e Graphe 4 suivi tensiom trique O T moin E BRF incorpor E BRF incorpor paillage incorpor
107. yage de pr s de 71 tonnes de branches de platanes annexe 7 11 La teneur en l ments fertilisants Un apport de 250 m ha de B R F correspond une teneur moyenne en azote de 400 kg d azote Environ 80 est sous forme organique La part de l azote nitrique et de l azote ammoniacal est inf rieure 2 L azote ur ique repr sente le solde soit environ 18 Les sources de B R F d chets verts et platane ont des teneurs assez proches en azote Graphe 3 teneurs en azote des B R F utilis s Teneur en l ments Azot s O Azote Ur ique N en kg ha O Azote Nitrique N NO3 en kg ha E Azote Ammoniacal N NH4 en kg ha O Azote Organique N en kg ha X d chets verts X platane BRF CA30 La teneur moyenne des B R F utilis s est de 144 kg ha de phosphore et de 260 kg ha de potassium D importantes variations sont noter entre les chantillons ayant une m me origine et entre les origines d chets verts et platane annexe 8 Les B R F issus de d chets verts ont une teneur plus faible en phosphore mais plus importante en potassium Les traces m talliques Seule la teneur en plomb a t mesur e Les valeurs oscillant entre 5 69 et 20 3 mg kg pour les chantillons d chets verts et inf rieures 1 8 mg kg pour les chantillons platane les B R F sont conformes la norme NFU 44 051 12 IV Synth se des r sultats
108. ype BM mgC kg 400 350 300 250 200 150 100 50 Teneurs en biomasse microbienne NOUGIER TEMOIN NOUGIER BRF MOYENNE Ecart Type Cm28 mgC kg 28i a NN N O O1 O O O1 O Carbone potentiellement min ralisable NOUGIER TEMOIN NOUGIER BRF MOYENNE Ecart Type Azote 10 U an 100 80 60 40 20 Fourniture Potentielle annuelle d azote NOUGIER TEMOIN NOUGIER BRF MOYENN E Ecart Type 105 ler ue du site du site d Arpaillarques chez David Nou L4 suivi tensiometri Annexe 28 T moin A BRF paillage E Pr cipitations 200 175 LO N 150 ww u suonelidi991d 125 4 O N C q u UOISUS 50 25 0 LEZ H L LITE LI 01 9c LLO L S L 1 60 8 L1 80 Gc LI 80 01 L1 Z0 9c L t Z0 2 L L t 90 0 LI 90 1 OLLES OLELE OL OL E H 0 60 62 OI 80 1E 01 80 61 OI 80 E OI Z0 cc 01 20 8 OIc 90 0 01 90 91 O1 90 c 60 L LO L 60 0 60 60 62 60 60 Z 60 60 cC 60 60 61 60 60 70 60 0 cc 60 20 8 60 60 EcC 60 90 6 60 G0 8c 60 90 TI t 60 0 6c 60 0 91
109. z Det ET n PERT T jj i E De TR a F Pa JEBIE a e FEW T I am n LE Emil 80 Annexe 2 analyses de sol Analyses chantillons de sol Echantillonnage Pour chaque modalit l chantillon de terre analys correspond au m lange de terre de 9 carottages Les pr l vement ont t effectu s sur l horizon 0 30 cm l aide d une tari re gouge d un diam tre de 1 4 cm Laboratoire Lara Europe Analyse Bernard Duzan 1 impasse de Lisieux BP 82 06 89 17 14 66 553 mail bernard duzan lara europe F 31 025 Toulouse Cedex 3 analyses com Param tres mesur s BILAN AGRONOMIQUE COMPLET Analyse physique menus T010 D113 Granulom trie 5 fractions Sables grossiers Sables fins Limon grossier Limon fin Argile Mati res organiques CEC Rapport C N PH eau pH KCI Conductivit Calcaire total Calcaire actif Capacit s hydriques retenue eau pF 2 8 et pF 4 2 60 HT menu D111 Analyse chimique P205 Jor t H bert CaO K20 MgO Na20 changeables Oligo l ments oxaliques Cu Fe Mn Zn Anhydride Sulfurique Azote Nitrique et Ammoniacal 12 indices calcul s Indice de battance Indice de porosit R cup ration en cas de tassement Activit biologique Potentiel actuel de min ralisation Saturation en calcium Indice d a ration R sistance l asphyxie Indice de d gradation des argiles Pouvoir fixateur en P205 Pouvoir fixateur en K20 R serv

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