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LA GESTION INTERCOMMUNALE DES SERVICES PUBLICS

1. 62 Section 02 Les acteurs et financement de la gestion des d chets 69 Section 0 3 Les modes de collecte et d limination des d chets 73 Section 4 Les contraintes de la gestion communale des d chets 79 COnclSIOn asser ne Re ne ladite nel 80 Chapitre 2 Les avantages d une gestion intercommunale des d chets INtrOodUEtiON 532 recentrer danoise E eds anse 82 Section 1 La mutualisation des ressources dans financement des structures intercommunaux de traitement des d chets 84 Section 02 Les conomies d chelle un enjeu de taille de l intercommunalit 86 Section 03 La gestion intercommunal comme outil d internalisation des effets de d bordement des d chets uses seeeusssssssssss 91 CONCIUSION riasenie nnen A Rs en ina Se 94 Chapitre 3 La gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Pr dispositions et contraintes HMTOQUCUON LE Ne manne SETE 95 Section 01 Formulation du besoin d informations L enqu te 95 Section 02 Les justifications pour une gestion intercommunale des d chets 99 Section 03 Les contraintes d ordre institutionnel de mise en ouevre de l intercommunalit dans la realisation des CET 107 Section 04 L implication des acteurs locaux La difficile constitu
2. plastique 0661 89 50 79 Source direction de l environnement Annexes Grille d entretien destin e au directeur de la direction de l environnement Mr KABECHE Le travail et les enjeux 1 Quelle est la mission ou quelles sont les fonctions principales de la direction de l environnement en mati re de gestion des d chets 2 Quelles sont les principales difficult s que vous rencontrez dans la gestion des d chets 3 Quelles sont vos responsabilit s dans le projet de cr ation des CET 4 pour l implantation des CET faites vous des tudes d impact Si oui Quels sont les objectifs d une tude d impact Comment proc de t on Quels sont les l ments les plus importants d une tude d impact quoi tes vous particuli rement attentif Selon vous y a t il des points qui m riteraient plus d attention 5 Est ce que vous proc der a des compagnes de sensibilisation et d information des acteurs communes citoyens et comit s de villages 6 Les objectifs fix s par le PROGDEM sont ils r alis es Les relations avec les autres acteurs 1 Pensez vous que l intercommunalit s impose pour am liorer la gestion des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Si oui pourquoi 2 Dans le cadre du projet d implantation des CET avec qui tiez vous amen travailler les plus souvent Avec qui avez vous eu les plus de contacts Y avait il des relations conflictuelles
3. TROM D De la r futation de l effet NIMBY consid r e comme une pratique militante Notes pour une approche pragmatique de l activit revendicative In Revue fran aise de science politique 49 ann e n 1 1999 _ BARBIER V FROIS P services public local et d veloppement durable in revue RERU n 2 Paris 2003 SCOTT J CALLAN amp JANET M T Economies of Scale and Scope A Cost Analysis of Municipal Solid Waste Services in Land Economics Vol 77 No 4 Nov 2001 pp 548 560 PETER A GROOTHUIS amp MILLER G Locating Hazardous Waste Facilities The Influence of NIMBY Beliefs in American Journal of Economics and Sociology Vol 53 N 3 1994 LAICHE M SADOUDI M l extension de la ville de Tizi Ouzou sous la contrainte fonci re in revue campus n 8 d cembre 2007 FALL T La D centralisation de la fiscalit Situation actuelle les enjeux en pr sence les d fis et perspectives S minaire sur la r forme des politiques fiscales ax es sur l innovation et la modernisation des institutions en charge de la collecte et de la gestion du patrimoine public CAFRAD d cembre 2010 BROCKWOOD B Distributive Politics and the Benefits of Decentralization CSGR Working Paper Warwick University 1998 Lois et r glements Loi n 90 08 du 07 avril 1990 relative la commune JORA n 15 du 11 avril 1990 Loin 11 10 du 22 juin 2011 relative la commune Journal
4. chelle dans la fourniture de biens collectifs et d externalit s entre les juridictions une d termination du niveau de consommation pour chaque unit assure un bien tre plus lev qu une d finition uniforme et centralis e pour toutes les juridictions Une fourniture d centralis e des biens collectifs permet de prendre en compte au mieux les pr f rences locales Les biens collectifs locaux pr sentent des caract ristiques particuli res telles que l existence des ph nom nes de d bordement de congestion Lorsque les ph nom nes de T FALL La D centralisation de la fiscalit Situation actuelle les enjeux en pr sence les d fis et perspectives S minaire sur la r forme des politiques fiscales ax es sur l innovation et la modernisation des institutions en charge de la collecte et de la gestion du patrimoine public CAFRAD d cembre 2010 P 4 OATES W E Fiscal F d ration cit par GREFFE X Economie des politiques publiques d Dalloz 1994 P 327 33 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou d bordement sont importants la th orie sugg re conform ment Oates 1972 une cooperation des collectivit s pour la production du m me bien intercommunalit Lorsqu au contraire l effet des biens collectifs est g ographiquement limit la caract ristique de non exclusion peut ne pas concerner tout le
5. Les perceptions de l acteur et la philosophie du r le 1 En tant qu expert qu est ce que vous pensez de l enfouissement comme mode gestion des d chets XI 2 Selon vous quelles sont les moyens et les outils qui permettent de convaincre les communes de la n cessit de coop rer afin de r gler le probl me des d chets 3 Avez vous l impression d int grer le citoyen dans la gestion des d chets Si oui comment Si non pourquoi pas Et particuli rement dans le projet d implantation des CET 4 Que pensez vous de la proc dure d valuation et d examen des impacts sur l environnement Quels sont les avantages et les inconv nients d une telle proc dure Y a t il des limites Comment pourrait on am liorer la proc dure d valuation et d examen des impacts sur l environnement 5 Avez vous l impression d int grer le citoyen dans l tude dans la gestion des d chets Si oui comment Si non pourquoi pas Et particuli rement dans le projet d implantation des CET 6 Pensez vous que les craintes qu expriment certains citoyens soient justifi s compr hensibles ou c est des arguments qui sont avanc s pour cacher les vrais raisons de ces CET intercommunaux XII REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES Ouvrage AHMED ZAID CHERTOUK M Le renouveau de l action publique en Alg rie dans le contexte de crise conomique mondiale in Renewal of public intervention and contemporary crisis Towar
6. l expiration de contrat l ouvrage construit par le concessionnaire devient la propri t de la collectivit territoriale 71H DELZANGLES G CHAMMING S Le contrat de partenariat en France sujet de controverses et objet de paradoxes Symposium International MDI BUSINESS SCHOOL p 3 7 L article 156 de la loi 11 10 correspondant au 22 juin 2011 relative la commune 20 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou L avantage de ce mode de gestion tient au fait qu il ya un partage des risques entre la collectivit et le partenaire qui prend en charge le service Le service de gestion des d chets m nagers peut faire l objet d une concession des personnes publique au priv e l article 33 de la loi 01 19 relative a la gestion au contr le et a l limination des d chets pr voit ce mode de gestion lorsque la commune ne peut satisfaire les besoins en r gie Selon nos entretiens la commune de Tizi Ouzou pr voit de faire un appel d offre pour une concession pour g rer le service de d chets pour une partie de la commune la nouvelle ville L affermage L affermage est un mode de gestion ou Les ouvrages n cessaires l exploitation du service sont construit par la collectivit et remis au fermier par cette derni re Le fermier doit simplement assurer l exploitation du service il doit garantir la maintenance des ouvrages et
7. majeur pour mener un projet intercommunal Le sentiment d appartenance n est pas fig il est 113 Conclusion G n rale construit et fait r f rence a l histoire et de l action de l homme La mise en uvre de projets intercommunaux peut contribuer construire un sentiment d appartenance chaque territoire a son histoire ses acteurs et donc une mani re singuli re d aborder l intercommunalit il est impossible de d crire une fois pour toutes un processus g n ral d laboration et de formalisation des projets intercommunaux qui soit en tous termes commun a toutes les situations 114 ANNEXES Annexe 1 Le cadre juridique de la gestion intercommunale loi n 11 10 CINQUIEME PARTIE DE LA SOLIDARITE INTERCOMMUNALE ET DE L INTERCOMMUNALITE Chapitre 1er De la solidarit financi re intercommunale Art 211 En vue de r aliser la solidarit financi re intercommunale et de garantir les recettes fiscales les communes disposent de deux fonds le fonds communal de solidarit le fonds de garantie des collectivit s locales Les modalit s d organisation et de gestion de ces fonds sont fix es par voie r glementaire Art 212 Le fonds communal de solidarit vis l article 211 ci dessus est charg de verser aux communes une attribution annuelle de p r quation destin e la section de fonctionnement du budget communal pour couvrir en priorit les d penses obligatoires
8. ssss0sseesse0s 50 3 1 Les cr neaux porteurs de l intercommunalit snsseesseeeeseeesseesseesseeeseeessseesseese 50 3 1 1 Les services d hygi ne et de protection de l environnement ososessss0e0aas0e 50 3 2 Les transports DUDICS Sasnnsetasiniilands nent laine 52 3 1 3 Les services d action touristique sisasuansnitsinnneenetiensiteeteesn 53 3 14 L s services DOS ESS RAR ie Sn ns 53 3 2 Les SPL g r s en intercommunalit Etat de lieux eeeseseeeeeeereereeserererreesees 54 3 2 1 Les instruments d urbanisme PDAU et POS 54 3 2 2 Traitement des d chets les CET et les d charges intercommunaux 55 CON LUSIOM a RS a EN M Ne Re ne ee ne 56 Conclusion de la premi re partie eessessoeseesseccoesocsseccoesccsscesoesocsscesoesoosseessesoceseess 57 PARTIEZ APPROCHE TERRITORIALE ET TECHNIQUE DE LA GESTION INTERCOMMUNALE DES DECHETS DANS LA WILAYA DE FAOUZO DEAT TEE 58 Introduction de la seconde partie sssooesssooesssooesesosccesosocesssoosessooeessosesesssssssssoossee 58 Chapitre 1 L organisation et le fonctionnement du service public local des E T E EA T E E E EEE AEE 59 HOMO EPE E E EEEE E EE 59 Section 01 Les principes de la gestion des d chets 59 LT pr vention oie et a nt TRE tn nt nn 59 1 2 Le principe de pollueur DAVSUL snnensndrnntmindisdeanse Minnie Mises 60 1 3 L information et la sensibilisation resserre 61 Section 02 Acteurs et financement de la gestion des
9. R publique Alg rienne D mocratique et Populaire Minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche scientifique UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI OUZOU Facult des Sciences Economiques Commerciales et de Gestion D partement des Sciences Economiques Laboratoire REDYL R formes Economiques et Dynamiques Locales M moire de master en sciences conomiques Sp cialit Mangement Territorial et Ing nierie de Projets Option Management des Services Publics Territoriaux Pr par par Fairouz AOUDIA LA GESTION INTERCOMMUNALE DES SERVICES PUBLICS LOCAUX Application au service des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Sous la direction du Pr Malika AHMED ZAID Jury Pr sident Mme BENAMARA Karima Rapporteur Mme Malika AHMED ZAID Examinateur Melle Samira RAMDINI Ann e Universitaire 2012 2013 Ann e Universitaire 2012 2013 LA GESTION INTERCOMMUNALE DES SERVICES PUBLICS LOCAUX Application au service des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou R sum De nombreux services publics locaux peuvent tre g r s plus rationnellement sur un territoire davantage tendu que celui de la commune Dans un souci d efficacit et d conomie les communes s associent et prennent la forme d tablissement public intercommunal pour exercer diverses activit s comme certains services de proximit tels que la distribution d eau potable l puration des eaux us es et gestion des d chets
10. arr ter les travaux Lors des m mes r unions les pr sents ont convenu d observer un sit in sur le chantier Pour ce faire les villages ont d l gu une vingtaine de membres chacun pour participer l action 4 2 2 La violence dans les oppositions Les autorit s publiques rencontrent des difficult s localiser un espace destin recevoir les d chets m nagers en raison du probl me des oppositions l opposition syst matique des villages la r alisation de centres d enfouissement technique ou de d charges sur ce qu ils consid rent comme leur propri t pour des raisons souvent infond es renseigne sur l tat d esprit du citoyen qui a perdu confiance envers les institutions de l Etat en remettant en cause les tudes d impact qui lui sont avanc es Les riverains expriment leurs oppositions par des actions de violence qui obligent les entreprises qui entament les travaux de terrassement plier bagage et le projet risque d tre jet aux oubliettes faute d un terrain de rechange Ces actions de violence peuvent tre expliqu par les difficult s que les d cideurs politiques et administratifs prouvent concilier les int r ts divergents le public se sent exclu des discutions et des d cisions qui concernent son cadre de vie et donc il recourt a la violence pour exprim ses choix La perception du probl me par le citoyen qu est ce qu un d chet image de CET etc est fondamentale pour comprendre
11. ce formalisme adoss une centralisation de la d cision s est rig en culture de gestion dans tout le secteur public 1 AHMED ZAID M amp ANNANE S 2012 Valeurs Publiques et encadrement humain dans les collectivit s territoriales alg riennes Impact sur l initiation et le pilotage de projets territoriaux Valeurs Publiques Congr s de l AIRMAP Maison des sciences de gestion Universit Paris 2 6 7 d cembre 18p 103 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Section 04 l implication des acteurs locaux La difficile constitution d une coalition restreinte pour porter les projets environnementaux 4 1 L apparition des oppositions La prise de d cisions dans l intervention et la gestion environnementales contrarie habituellement quelqu un Les entit s d administration publique et les organismes priv s doivent implanter et g rer certains services environnementaux et sociaux qui bien que consid r s comme n cessaires et essentiels portent souvent une image n gative qui entra ne un rejet social Ce ph nom ne est bien connu comme effet NIMBY pas dans mon arri re cour Ce ph nom ne qui dans une certaine mesure peut tre consid r comme normal est li la perception sociale du risque au processus complexe de l attribution de causes et l injustice per ue Il est en relation avec la qualit de vie dans
12. des subventions d quipement destin es la section d quipement et d investissement du budget communal des subventions d quilibre aux communes confront es une situation financi re difficile des subventions exceptionnelles aux communes confront es une situation impr vue Les subventions d quipement du fonds communal de solidarit sont grev es d affectation sp ciale Les modalit s d application du pr sent article sont fix es par voie r glementaire Art 213 Le fonds de garantie des collectivit s locales pr vu l article 211 ci dessus est destin compenser les moins values sur les impositions fiscales par rapport au montant des pr visions de ces impositions Art 214 Le fonds de garantie des collectivit s locales pr vu l article 211 ci dessus est aliment par les participations obligatoires des collectivit s locales dont le taux est fix par voie r glementaire Le solde cr diteur du fonds de garantie des collectivit s locales d gag par chaque exercice est vers au fonds communal de solidarit Chapitre 2 L intercommunalit Art 215 Deux ou plusieurs communes limitrophes peuvent s associer pour am nager ou d velopper en commun leurs territoires et ou g rer ou assurer des services publics de proximit conform ment aux lois et r glements L intercommunalit permet aux communes de mutualiser leurs moyens et de cr er des services et tablissements publics communs A
13. liminer les d chets permet aux communes de b n ficier des subventions accord es par l chelon central pour le financement de ses unit s le financement est assur par l Etat central pour trois ans qui constitue des infrastructures qui n cessitent beaucoup de d penses de fonctionnement et d quipements Au moment de d cider de cr er un EPCI ou d int grer un EPCI d j existant les d cideurs publics locaux effectuent un arbitrage entre les conomies d chelle et le co t d h t rog n it des pr f rences des citoyens pr sent sur le territoire qui sera moins bien pris en compte dans la fourniture de BSPL 2 3 Arbitrage entre conomie d chelle et h t rog n it des pr f rences En se fondant sur le th or me de la d centralisation optimale d Oates 1972 et en accord avec le mod le du f d ralisme fiscal de Tiebout 1956 l h t rog n it spatiale des pr f rences des citoyens est bien prise en compte dans un secteur public d centralis Or l intercommunalit se traduit pr cis ment par un mouvement de centralisation partiel de la prise de d cision de l chelon local On assiste alors l mergence d un nouveau co t social dont l ampleur est d termin e par l h t rog n it intercommunale des pr f rences des citoyens Lorsque les deux communes A et B ne coop rent pas chacune d termine librement les diff rentes caract ristiques c du bien public local j en accord av
14. 2012 Ann e 2007 2008 2009 2010 2011 Pdt fiscal 1311766252 1234777 592 20 435 569 1 884918 121 2 137 856671 87 26 21 8 17 24 17 51 Source donn es DAL nos calculs Suivant le crit re d affectation des imp ts on peut distinguer trois cat gories imposition Ceux repartis entre les collectivit s locales et l Etat les imp ts et taxes per us au profit de l Etat et des CT sont La taxe sur la valeur ajout e TVA imp t sur le patrimoine I S P les produits fiscaux fix s par la loi mini re L imp t forfaitaire unique I F U Ceux per us exclusivement au profit des collectivit s locales les communes b n ficient de deux types d imp ts imp ts directs et imp ts indirects Les imp ts directs sont la taxe fonci re la taxe d assainissement et la taxe sur l activit professionnelle TAP Les imp ts indirects sont la taxe sur les affiches et plaques professionnelles la taxe d habitation etc Ceux per us partiellement au profit des collectivit s locales et du FCCL Les imp ts et taxes affect s au profit des C T et le F C C L sont Le versement forfaitaire la vignette sur le v hicule automobile V V A et la taxe sur les op rations de banques et assurances Outre les ressources fiscales ces entit s disposent de revenus patrimoniaux propres et b n ficient des subventions de l Etat et les emprunts Une des conditions de r ussite de la d cen
15. L article 12 de cette loi renvoie un texte r glementaire les modalit s de cr ation d organisation et de fonctionnement de cet EPCI 4 3 La Loi n 11 10 du 22 juin 2011 Le cadre juridique actuel de la d centralisation Dans les visas de ce code on d nombre 83 textes l gislatifs dont 18 ordonnances et 65 lois ce qui est logique parce que le domaine de comp tence des communes est large Les intitul s des parties nous donnent un aper u du contenu Attributions de la commune Administration services publics biens communaux Finances communales Solidarit intercommunales et intercommunalit Cependant une nouveaut par comparaison au code communal de 1990 il est fait mention pour la premi re fois du secr taire g n ral pour animer l administration communal 29 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou l article 125 et suivant mais toujours sous l autorit du pr sident de l APC ajoutent d autres dispositions Ses responsabilit s et obligations et son mode de nomination sont d volus un texte r glementaire En r alit compar aux lois pr c dentes ce code n a pas modifi les rapports entre le centre et le local La commune est toujours d sign e comme la CT de droit public dot e de la personnalit morale et de l autonomie financi re et administrative Elle est investie de pr rogatives de puissance publique qui l auto
16. chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Ait chafaa 957 1506 13 318 18 215 8499 328 163 347 993 456 13925 12394 6942 Source exploitation des donn es DAL En milieu rural les d charges communales ne sont pas quip es r cup ration des gaz si bien qu avant de r habiliter le site il faut ma triser toute la pollution ventuelle pollution de la nappe phr atique par les jus de percolation par drainage ou mise en place d un confinement Ces sites sont souvent de petite taille du fait des faibles populations les quantit s journali res sont g n ralement faibles aussi Cette situation d sastreuse de l environnement ajoutant cela les faibles ressources financi res de ces communes et d autres probl mes auxquels elles sont confront es justifient le recours l intercommunalit pour ces communes L intercommunalit peut tre consid r e comme un moyen qui vient renforcer la solidarit en amont par le partage de ressources elle conduit r duire les in galit s territoriales face l imp t En aval par la mise en uvre concert e de politiques publiques et d investissement elle contribue r duire les carts de niveau de services entre communes Enfin par l imbrication croissante des int r ts des territoires partenaires l intercommunalit renforce le sentiment d appartenance un ensemble commun donc le sentiment d une solidarit v cue 2 2 Urbanisation L urb
17. clairage public Les transports collectifs c les services publics se rapportant l hygi ne et la salubrit publique Conform ment l article 123 de la loi n 11 10 du 22 juin 2011 relative la commune ces comp tences en rapport avec l hygi ne et la salubrit publique avec le concours des services techniques de l Etat sont De distribution d eau potable D vacuation et de traitement des eaux us es De collecte transport et traitement des d chets solides De lutte contre les vecteurs des maladies transmissibles D hygi ne des aliments des lieux et tablissements accueillant le public D entretien de la voirie communale De signalisation routi re qui rel ve de son r seau routier En fonction de ces moyens la commune assure l am nagement des espaces verts la mise en place du mobilier urbain et participe l entretien des espaces r cr atifs et des plages L alimentation en eau potables et l vacuation des eaux us es Donc on peut conclure que les services publics locaux concernent une large part de la vie quotidienne la voirie l eau la sant l ducation sont des services usage quotidien pour chacun Les modes de gestion de ces services publics locaux sont nombreux et la commune n a qu a choisir le mode qui va lui permettre de r aliser la meilleur combinaison cout qualit Section 02 La sp cificit de la gestion intercommunale des SPL Une co
18. d institutions intercommunales ou une meilleur gestion est assur s telles que la production de l eau La fonction distribution de l eau r pond une logique d urbanisation alors que la fonction production d eau ob it une toute autre logique li e au milieu naturel La zone g ographique concern e est ainsi souvent vaste et ne co ncide pas avec les d limitations administratives b Le service public des ordures m nag res et autre d chets Selon la loi du 21 d cembre 2001 un d chet est tout r sidu d un processus de production de transformation ou d utilisation et plus g n ralement toute substance ou produit et tout bien meuble dont le d tenteur se d fait L article 123 du code communal et la loi pr cit e attribue la commune la comp tence de l limination des d chets m nagers et pr voit les principes de pr vention de r duction la source de tri s lectif de valorisation d information et de sensibilisation A l instar des autres SPL la gestion des d chets exige pour les communes de la wilaya de Tizi Ouzou des investissements et des couts de fonctionnement consid rable qui du fait de l exigence croissante de la r glementation en mati re de s curit et de protection de l environnement et du caract re montagneux du territoire de la wilaya ces d penses vient 54 Loi n 01 19 du 12 d cembre 2001 relative la gestion au contr le et l limination des d chets 51 Les conditions
19. h t rog n it spatiale des pr f rences des citoyens Tiebout 1956 Oates 1972 En effet lorsque plusieurs communes coop rent la prise de d cision devient collective si bien que l h t rog n it intercommunale des pr f rences des citoyens ne peut plus tre satisfaite comme auparavant L utilit des citoyens diminue et un co t social important appara t L h t rog n it des pr f rences qualitatives des communes pour un bien public local r duit les conomies d chelle rendant ainsi la cr ation de l intercommunalit plus difficile Par cons quent deux communes parviendront coop rer d autant plus facilement qu elles ont des pr f rences qualitatives similaires un r sultat coh rent avec la logique du mod le de Tiebout o les citoyens se regroupent au sein d unit s de gouvernements locaux de mani re former des ensembles les plus homog nes possibles et ainsi minimiser le co t de l h t rog n it de leurs pr f rences Toutefois on notera que cette conclusion m rite d tre mod r e et ajust e une d finition spatialis e de l h t rog n it des pr f rences des citoyens En effet lorsque plusieurs communes fusionnent ou coop rent le co t social engendr et d crit par Oates 1972 porte principalement sur l h t rog n it intercommunale des pr f rences des citoyens et non sur l h t rog n it intra communale ex ante les choix publics des communes ne pouvaient d j
20. l Etat L activit est directement rattachable une personne publique l Etat les collectivit s territoriales les tablissements publics des personnes priv s ne peuvent pas assurer une mission de service public On se fondant sur cette d finition on peut d duire que la gestion des d chets m nagers est un service public dans la mesure o cette activit rel ve d une personne publique qu est la commune Cette personne publique commune est soumise un r gime de droit public LEVEQUE F Concepts conomiques et conceptions juridiques de la notion de service public paris CNRS ditions 2000 P1 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 1 1 2 D finition mat rielle Le service public est toute activit dont l objectif est de r alis e l int r t g n ral Cette approche met l accent sur l activit et non la personne qui le produit le service public est une activit d int r t g n ral En se basant sur cette d finition on peut juger que la gestion des d chets m nagers est un service public dans la mesure ou il r pond une activit d int r t g n ral qui peut tre assur par une personne publique commune ou priv concession PPP Le service public peut donc tre la prestation des services par l administration elle m me crit re organique ou par un organisme priv pour le compte de pre
21. la formation de lixiviats et de biogaz par d gradation biologique La wilaya de Tizi Ouzou compte sept CET dont trois sont en exploitation le CET de Oued Falli le CET DE Draa EL M zane et le CET Ouacif Les probl mes majeur que rencontre ces CET est l absence de centre de tri et les pannes des engins de traitement des lixiviats Un CET doit tre accompagn d un centre de tri le fait de trier les d chets augmente la dur e de vie du CET au lieu de l exploit pour une dur e de 10 ans il peut tre exploit pour une dur e plus langue L tablissement rencontre aussi des probl mes li s aux pannes des re x he 67 engins d exploitation et la gestion des lixiviats surtout en hivers 3 3 3 Compostage Le compostage est une m thode biologique de valorisation des mati res organiques contenues dans les ordures m nag res Il consiste en un processus par lequel des mati res biod gradables sont mises ensemble pour tre converties gr ce au travail d organismes biologiques vivant dans des conditions particuli res Il n cessite une temp rature entre 55 et 60 C sur plusieurs jours cons cutifs en un amendement humif re stable appel compost On notera que le compostage est un processus de d composition naturel de la mati re organique des sols Les techniques d velopp es par l homme permettent d acc l rer cette transformation 6 Etat d avancement de la mise en uvre du PROGDEM 2012 6
22. les communes qui produisent des BCL culturels dont profitent les habitants des communes limitrophes sans participer au d ficit ou au subventionnement public desdites activit s Les effets de d bordement peuvent tre positifs par exemple diffusion d innovation et des effets de d bordement n gatifs d charge publique TBeitone A Cazorla A Dollo C Dray A M 2010 Dictionnaire de science conomique 3 d Armand Colin 2010 84 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale i des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Deux cas de figure peuvent alors se pr senter e le premier cas de figure ce sont les r sidents des communes voisines qui se d placent pour consommer le service ou le bien en question c est le cas par exemple des salles de sport Il existe diff rents motifs pour ces d placements les r sidents d une commune peuvent se d placer dans une autre commune pour des raisons professionnelles en raison de la localisation de leur emploi pour des raisons commerciales shopping ou dans le cadre d activit de loisir nocturne Cin ma e le second cas de figure les r sidents b n ficient des biens et services fournis sans se d placer et on est alors en face d un d placement du bien ou service en question comme dans le cas de la diffusion d un programme de t l vision local Les cons quences des effets de d bordement des SPL se manifestent par l augmentation des d p
23. lus Actuellement les maires doivent non seulement choisir des modes de gestion en ad quation avec les ressources financi res et prendre en compte l ampleur du probl me des d chets mais ils doivent aussi la satisfaction de l usager contribuable L lu doit mettre en place un service des d chets m nagers optimal tant sur le plan environnemental qu conomique juridique et social technique et financier Les lus ont un r le d terminant dans la coh rence de la gestion du service d limination des d chets et formuleront les besoins en termes de strat gies et de perspectives L enjeu de l analyse sera de restituer la diversit de leurs visions en ce qui concerne la gestion intercommunale leur volont de coop rer pour g rer un service public local en mutualisant les ressources Pour le choix des lus nous avons d cid de prendre comme crit re de s lection leur implication dans le monde de la gestion des d chets En plus de leurs comp tences politiques ils devraient avoir une fonction qui les associe directement aux r alit s concr tes du terrain Ce choix se justifie par l id e de ne pas engranger de r ponses trop vagues et partielles sans r el int r t d analyse 89 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou 1 1 3 Les comit de villages Les villages de la Kabylie sont anim s par des coutumes traditionnelles et des v
24. nom ne de refus des populations envers ses quipements environnementaux Section 01 formulation du besoin d informations L enqu te La d marche adopt e ici sera donc celle de l entretien compr hensif Kaufmann 1996 Contrairement la logique hypoth tico d ductive dont l objectif est de v rifier empiriquement puis ventuellement d amender une th orie l une des vertus de ce type d enqu te est de d gager puis d apporter dans l espace public des l ments de connaissance objective et critique fond s sur l observation concr te Pour analyser les besoins d informations on privil giera les m thodes qui permettent de saisir dans leur contexte les r actions du responsable Seront donc plut t choisies des m thodes directes de terrain observation entretien en essayant d viter plusieurs cueils distances cognitives niveau de connaissance distances linguistiques connaissance de la langue de la sp cialit distances g ographiques accessibilit Lors de la formulation du besoin d information les questions qu on va poser au responsable vont cr er une interaction Celle ci va se d rouler sous forme de dialogues o alterneront questions et r ponses Ainsi les premi res informations vont elles surgir 1 1 Protocole d enqu te qui interroger Dans un premier temps le choix a t fait de rencontrer un partenaire principal les communes autour de la th matique de la gestion intercommunal Cett
25. s rencontr es sont les suivantes le manque des infrastructures de traitement des probl mes de fonctionnement et de maintenance des quipements de base des personnels sous qualifi s et enfin le manque chronique de ressources financi res 4 1 Insuffisance des ressources financi res Malgr les insuffisances et les imperfections signal es la gestion des d chets a un co t pour la collectivit Selon les informations fournies par certaines communes de la Wilaya dans le cadre des tudes de sch mas directeurs il ressort que le co t de gestion d une tonne de d chets est tr s variable d une commune une autre Il est par exemple de 3 738 DA tonne Azazga 2 736 DA Draa El Mizan Ces co ts sont loin des co ts n cessaires pour une gestion ad quate des d chets municipaux qui sont estim s 3 750 DA par tonne Encore faut il pr ciser que ces sources affect es par les communes la gestion des d chets ne proviennent que dans une tr s faible part du produit de la taxe d enl vement d ordures 63 Bilan d avancement du PROGDEM 30 06 2013 72 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou m nag res TEOM le montant de cette taxe ne couvre que partiellement le service rendu dans certaines communes cette taxe n est ni impos ni per ue Cette taxe est une ressource modique face aux besoins en financement c est pourtant la ressource pri
26. signaler que la commune n a aucune autorit quant l utilisation ou l affectation de ces fonds Il s agit des enveloppes financi res qui transitent seulement par le canal local pour tre r affect es de nouveau une d pense particuli re Dans ce cas pr cis il est difficile de parler de d centralisation l autonomie financi re est compromise Les communes de ce fait sont qualifi es d investisseurs sur ordre de l Etat bailleur de fonds Dans la wilaya de Tizi Ouzou le montant des subventions accord es aux communs est importants compar s aux montants des recettes fiscales on peut d duire que les communes de la wilaya sont d pendantes du centre et ne sont pas autonomes financi rement Tableau 2 la part des subventions dans les ressources des communes de la wilaya de Tizi Ouzou de 2007 2012 Ann e 2007 2008 2009 2010 2011 Subventions 2154 796 4445427902 247842280 8 626 298 444 9 851 030 295 0 60 76 89 78 80 71 Source R alis e a partir des donn es de la DAL nos calculs c Les ressources patrimoniales BOUKARZAZA Hosni D centralisation et am nagement du territoire en Alg rie la wilaya de Skikda Ed OPU P168 En vertu du syst me fiscal algerien un imp t est dit local lorsque son produit revient exclusivement a la CT qu il la per u il n est pas revers au budgets de l chelon sup rieur 4 L Etat central dote les CT d un ensemble de moye
27. ventuellement leur modernisation ou leur extension La r mun ration du fermier est assur e par les redevances pay es par les usagers Dans l affermage le fermier verse la collectivit territoriale une contribution destin e couvrir l amortissement des frais initiaux engag s par la collectivit Le risque de gestion repose donc sur le fermier Le choix du fermier se fait dans le respect des r gles de d l gation de service public appel candidatures examen contradictoire des offres par une commission sp cialis e et compos e des lus concern s choix du d l gataire approuv par l assembl e d lib rante Le contrat d affermage doit tre limit dans sa dur e et ne peut tre d nonc que pour faute grave La dur e des contrats en g n ral est beaucoup plus courte que celle de la concession Le code communal ne d finit pas l affermage d ailleurs on ne trouve pas le mot affermage dans l article qui pr cise les modalit s de d l gation de service La r gie int ress e La r gie int ress e est un mode de gestion mixte du service public qui s appuie sur le concours ext rieur d un professionnel priv contractuellement charg de faire fonctionner le service public Le r gisseur est r mun r par la collectivit au moyen d une r tribution qui comprend une redevance fixe et un pourcentage sur les r sultats de l exploitation BAUBY P service public services publics
28. Date La date Date Taux Date de Les probl mes rencontr s Observations ou autres Contraintes commune d inscription d installati de d avance mise durant l exploitation de on r ception ment en l op ration du chantier des des exploitatio travaux travaux n CET Tranche Gestion des lixiviats Ce intercommunal 2001 probl me est pris en charge d Oued Falli 11 08 2001 travers la r alisation d une Cne de Tizi Ouzou Tranche 2004 20 05 2007 100 Mai 2009 s rie de 03 lagunes Le taux 2002 d avancement physique est CET 18 08 2003 80 Tranche Extension du CET Un 2 2003 casier est en cours de 21 09 2003 r alisation 30 dans le cadre d une op ration inscrite sur PSD en date du 14 02 2012 CET de Draa 18 11 2006 05 11 2008 26 10 2009 100 Octobre Gestion des lixiviats Sachem 2009 Pannes d engins d exploitation Cne de Draa El compacteur Mizan CET de Ighzer 18 11 2006 05 11 2008 26 10 2009 100 Juillet Ouzarif 2009 Cne de Ouacifs CET de Agouni 18 04 2011 26 10 2011 05 Les travaux ont repris en octobre 2012 apr s Mhella d localisation du projet vers un autre site Cne de Mizrana Ouverture de la piste d acc s et d frichement de l assiette en cours CET de Bouhlalou 18 04 2011 26 10 2011 00 Les travaux sont l arr t suite l opposition Cne de Fr ha des citoyens du village Lamrava i CET 18 11 2006 16 09 2009 05 Le projet a t confi l entreprise intercommunal
29. P D A U sont La rationalisation de l utilisation des espaces urbains et p riurbains La r alisation de l int r t g n ral par la programmation des quipements collectifs et des infrastructures et l identification des terrains n cessaires leur localisation La pr vision de l urbanisation future et de ses r gles c est l objectif principal de tout plan directeur Le P D A U est initi par l Assembl Populaire Communale A P C qui d cide son laboration par d lib ration d lib ration de plusieurs A P C dans le cas d un P D A U intercommunal Le wali ent rine la d cision d lib ration en d limitant par arr t le p rim tre du P D A U dans le cas ou ce p rim tre concerne des communes ne relevant pas de la m me wilaya l arr te est pris par les ministres en charge de l urbanisme et des collectivit s locales A partir de l le pr sident de l APC ma tre de l ouvrage d signe au bureau d tudes pour l tablissement du P D A U L aire d tude am nager Les contraintes particuli res existantes Les orientations d am nagement souhait es Le calendrier des tudes 3 2 2 Traitement des d chets les CET et les d charges intercommunaux Pour l limination des d chets la wilaya de Tizi Ouzou fait recours l intercommunalit pour pouvoir satisfaire les besoins croissants des communes et pour combler le d ficit colossal en mati re
30. Rached qui ont en moyenne sur la p riode allant de 2008 2011 respectivement 5219 23 2190 74 et 5120 8DA 5457 405 Moyen a l instar de Tigzirt avec en moyenne sur la p riode consid r e 2636 21 Relativement faible il est entre 300 et 600 DA comme le cas d Illoula Oumalou Ifigha Akbil et Iboudrarene Cette r partition territoriale in gale du potentiel fiscal peut s expliquer par la diff rence en termes d importance des ressources fiscales qui sont mobilis es par les commune comparativement au nombre de la population y r sident dans leur territoire comme le souligne AHMED ZAID M 8 L miettement communal n est pas forc ment li la taille du territoire communal ou au facteur d mographique mais il est en rapport avec les facteurs socio conomiques et les potentialit s financi res des communes qui ne sont pas faits pour permettre des actions conomiques locales porteuses de d veloppement Pour tayer nos propos nous pr senterons ci apr s l volution des ressources fiscales des communes Tableau 5 Evolution des recettes fiscales des communes pour le p riode 2009 2011 2009 2010 2011 Commune Montant Montant Montant D Tizi ouzou 646483 595 42 47 760 516 750 34 28 871688531 35 52 Azzazga 30566734 49 16 193 030 077 40 34 233317613 45 45 Tizi Rached 179 402 173 29 57 139 978 170 39 88 129 026 671 51 47 Tigzirt 30566734 40 73 35133910 5 61 44 1
31. cadre de 112 Conclusion G n rale l intercommunalit environnementale en encourageant financi rement la commune r ceptive de l ouvrage En effet au bout de notre analyse il a t d montr que intercommunalit s impose pour les communes qui ne disposent pas de r serves fonci res et d assiettes pour implanter des centres d enfouissement techniques ou des d charges contr l es tant donn l exigu t des territoires et le morcellement de la propri t priv e Les entretiens men s aupr s de la direction de l environnement r v lent que la chert et la raret du foncier constituent des obstacles pour la r alisation des objectifs de PROGDEM qu est l radication des d charges publiques et l implantation des CET La troisi me hypoth se affirmait qu en zone montagneuse l implantation des CET se heurte au probl me du foncier qui ne peut trouver de solution que dans le cadre de l intercommunalit environnementale en encourageant financi rement la commune r ceptive de l ouvrage L intercommunalit peut justement offrir le cadre ad quat pour r pondre aux demandes relatives cette cat gorie d quipement En effet notre enqu te aupr s des diff rentes acteurs de la sph re des d chets a r v l qu ils En 30 06 2013 la wilaya a identifi 1500 d charges sauvages qui ne b n ficient d aucune mesure de protection de l environnement Une tude r alis e r cemment par la di
32. collaborer Section 02 Acteurs et financement de la gestion des d chets 2 1 Les acteurs Les d chets font partie de notre civilisation et ne se laissent gu re ignorer les pouvoirs publics doivent non seulement assurer les processus de collecte et de traitement mais aussi promulguer les lois et r glements n cessaires ainsi que promouvoir des strat gies efficaces Les entretiens men s r v lent qu un service de qualit n cessite la collaboration de plusieurs acteurs les vecteurs tels les communes administrations entreprises et associations doivent jouer un r le important dans la prise en charge et la r alisation du programme li la gestion des d chets 2 1 1 Les minist res La gestion des d chets comme tout ce qui concerne l environnement est le domaine d intervention de plusieurs minist res et de leurs directions ce sont les acteurs institutionnels de l administration centrale Mais conform ment aux dispositions de la loi 01 19 relative la gestion au contr le et l limination des d chets deux minist res ayant une responsabilit directe dans la gestion des d chets m nagers et assimil s Le Minist re de l Int rieur et des Collectivit s Locales qui participe la gestion des d chets par l octroi des subventions annuelles aux communes pour assur le financement de ce service la TEOM per ue par la commune ne couvre que partiellement ce service Le Minist re de l Am nagement
33. compte des caract ristiques de la wilaya de Tizi Ouzou la gestion des d chets peut elle constitu un SPL o l int gration et la mise en uvre de l intercommunalit peut avoir une port e positive Questions secondaires Cette probl matique sera compl t e par les questionnements suivants que nous conforterons tout au long de nos investigations de recherche 1 Comment est mise en uvre l intercommunalit en mati re de gestion des d chets 1 Quelles sont les justifications qui l gitiment le recours une gestion intercommunale des d chets pour la wilaya de Tizi Ouzou 3 Quelles sont les contraintes inh rentes l application de l intercommunalit dans le SPL de gestion des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou 3 Etat d avancement du PROGDEM 30 06 2013 Introduction G n rale Hypoth ses Afin de r pondre aux questions suscit es par notre sujet nous posons les hypoth ses suivantes H1 L existence de la d centralisation qui reconnait aux chelons infra tatiques commune des domaines de comp tences appropri s habilite la commune recourir une gestion intercommunale pour maintenir des SPL dont les co ts sont injustifiables l chelle d une seule commune H2 En zone montagneuse l implantation des CET se heurte au probl me du foncier qui ne peut trouver de solution que dans le cadre de l intercommunalit environnementale en encourageant financi rement la commune r cep
34. compte des sp cificit s du territoire de la wilaya l adoption d une d marche globale de gestion de d chets notamment dans le traitement des d chets peut tre une source de r alisation des conomies d chelle et d internalisation des effets de d bordements de ces derni res Le troisi me chapitre traite les justifications et les contraintes de cr ation de structures intercommunales de traitement des d chets 58 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Chapitre 1 L organisation et le fonctionnement du service public local des d chets Introduction La gestion des d chets est consid r e comme un bien public assur par la commune Ce chapitre est consacr la d finition et la pr sentation du service des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou La premi re section de ce chapitre propose d analyser les principes qui r gissent la gestion des d chets La deuxi me section sera consacr a traiter les diff rents acteurs qui interviennent dans ce domaine et son financement Enfin La troisi me section vise expliquer l organisation du service de collecte et d limination des d chets m nagers dans la wilaya Section 01 Les principes de la gestion des d chets Les grands principes et les lignes directrices de la politique de gestion des d chets m nagers et assimil s sont d finis par la loi n 01 19 du 27 12 2001 relativ
35. culture des sports et des loisirs contribuer au d veloppement la pr servation et l entretien des infrastructures de proximit destin es aux activit s de loisirs diffusion des arts de la lecture publique et de l animation culturelle Prendre toute mesure en vue de favoriser l extension de son potentiel touristique et encourager les op rateurs concern s par son exploitation favoriser les actions d apprentissage et la cr ation d emplois identifier les cat gories sociales d favoris es vuln rables ou d munies et organiser leur prise en charge dans le cadre des politiques publiques nationales arr t es en mati re de solidarit et de protection sociale participer l entretien des mosqu es et des coles coraniques se trouvant sur son territoire et assurer la pr servation du patrimoine culturel 1 L article 149 de la loi 11 10 correspondant au 22 juin 2011 relative la commune 12 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou favoriser le d veloppement du mouvement associatif dans les domaines de la jeunesse de la culture des sports et des loisirs de la culture de l hygi ne et de la sant ainsi que l aide aux cat gories sociales d munies notamment les handicap s b Les services publics se rapportant l conomie Les halles march s et poids publics Les parkings et aires de stationnement L
36. d quipement environnemental La wilaya compte 07 Centres d Enfouissement techniques dont 03 op rationnels 01 en cours de r alisation et 03 autres objet d opposition l exemple de ceux de Boubhir de Mizrana et de Fr ha et qui devraient desservir pr s d une vingtaine de communes 55 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou L ensemble de ces centres s ils venaient tre concr tis s couvrirait 50 communes soit 75 des communes de la Wilaya Tableau 6 Les communes desservis par les CET intercommunaux de la wilaya de Tizi Ouzou Infrastructure Dur e de vie Communes desservies par le CET Nbre Ann es habitants v CET intercommunal de Tizi Ouzou 20 Tizi Ouzou Draa Ben Khedda Tirmitine Casier N 01 Temporairement Sidi Namane 309 631 Casier N 02 Ouaguenoun Tizi Rached Timizart Souk El Tenine et Maatkas v CET intercommunal de Draa El 10 Draa El Mizan Ain Zaouia Ait Yahia 136977 Mizan Moussa Frikat Tizi Gheniff et M kira v CET intercommunal de Ouacif 07 Ouacif Ait Toudert Ait Boumahdi 52 233 Iboudrar ne Yataf ne et Ouadhias v CET intercommunal d Illoula 15 Ait Yahia Iloula Oumalou Souamaa 185 000 Oumalou Souamaa Ifigha Ain El Hammam Ait Khellili Mekla Imsouhal et B ni Zekki CET Inetrcommunal de Boghni 20 Boghni Assi Youcef Bounouh Mechtras 161 527 Extens
37. d La documentation fran aise 2011 P 78 21 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou La collectivit locale est charg e de la direction de ce service mais peut toutefois donner une certaine autonomie de gestion au r gisseur En fonction du niveau de risque assur par le d l gataire la r gie int ress e r sultera d un simple march public ou d une d l gation de service public La g rance La g rance est un mode de d l gation de service public fond sur les m mes principes que la r gie int ress e La collectivit confie une entreprise l exploitation d un service public lui remet les quipements et mat riels n cessaires et contr le l activit de cette derni re L exploitant reverse la collectivit les redevances per ues aupr s des usagers et b n ficie en retour d une r mun ration bas e sur un tarif forfaitaire ou unitaire garanti par contrat Le risque est en cons quence assum par la collectivit Il convient de pr ciser que la g rance est un march public soumis au code des march s public En r sum on peut dire que les modes de gestions des SPL pr vues dans le code communal sont divers mais l objectif reste la satisfaction des usagers Ainsi la gestion intercommunale est suppos e pr senter de nombreux avantages en termes d offre de BSPL telles que les conomies d chelles et l internal
38. d chets 62 2 AS Acteurs een Pine nr nn ess died 62 21 1 LeS Minister ess TS ee RE na 62 2 1 2 Les communes les groupements de communes 63 DS Lesecteur Priv RENE ETS Re ee fe SR en na 63 2 14 Le Secteur inform l sninen e a a a E a nest 64 2 2 Le financement de service de gestion des d chets 64 2 2 1 La Taxe d enl vement des ordures m nag res 64 2 22 b d ET S REIO ES RTE a E E de EE E E E 65 Section 0 3 Les modes de collecte et d limination des d chets ssenseeeseseeeseees 66 3 1 Pr collecte des d chets nans RM meer et A A ee a 67 3 2 La collecte et le transport des d ch ts susasnanndinsi sienne 67 Dal CONNEC eaan a RE Re Sn A 67 3 3 Modes limination des d chets tt Run 69 3 3 A Ees d chatg Et ee e a E E A A 69 3 3 2 Enfouissement technique oooseenseenseeeseeeeeseesseerserrsssersseessessseerseersseessseesseeee 70 3 3 3 Composta geisia nimes nimes AE AA E A AAE A 71 Section 4 Les contraintes de gestion communale des d chets 72 4 1 Insuffisance des ressources financi res 72 4 2 D faillance de la gestion syst mes de collecte de transport 13 4 3 L absence ou l insuffisance d installations de traitement 74 CONCLUSION ER RER a A RE AA ei RER S 74 Chapitre 2 Les avantages d une gestion intercommunale des d chets 76 Section 1 La mutualisation des ressources dans le financement des structures intercommunales de traitement des d chets 76 T L Eer sime de
39. de AMENHYD PODS de d marrage a t d Illoula notifi le 16 09 2009 Ce projet a connu des Oumalou Souamaa arr ts et reprises des travaux suite aux sis Boubhir Cne d A t yahia diff rentes oppositions du comit de village de Boubhir Janvier 2010 Octobre 2012 Le chantier a fait l objet d actes de sabotage IV engins de l entreprise incendi s le 16 01 2010 et le 26 11 2012 Actuellement les travaux sont l arr t CET intercommunal d Ichiouache Cne de Boghni 14 02 2012 01 09 2012 25 D frichement 100 Am nagement piste d acc s 100 D charg es contr l e s D charge d Acharene Cne de Beni Douala 05 04 2010 02 11 2010 19 05 2011 100 D charge d Aglagal Cne Beni Z Menzer 05 04 2010 02 11 2010 25 05 2011 100 La mise en exploitation de la d charge contr l e est pr vue pour le mois de Janvier 2013 D charge de Ouerdja Cne d Iferhounene 18 04 2011 02 11 2011 10 D charge de Thala Toulmouts Cne de Tadmait 18 04 2011 02 11 2011 05 D charge d Amamlou Cne de Ouadhias 18 04 2011 02 11 2011 15 Les travaux sont l arr t Etude actualis e Reste introduire l avenant apr s sa signature par l entreprise Centre de Tri Oued Falli Cne de Tizi Ouzou 29 01 2008 09 05 2009 95 L avancement des travaux d
40. de traitement choisi impacte aussi l occupation des sols les cons quences sur l emprise au sol d un site d enfouissement d une usine d incin ration ou de petites zones de compostage collectives varient fortement La construction d un site d enfouissement induit des contraintes plus long terme sur l urbanisation future En effet la dur e d exploitation d un site d enfouissement est estim e une trentaine d ann e apr s cela le site est ferm mais il reste inconstructible et fait l objet d un suivi et de contr le r guliers En effet il ya une interaction entre les politiques d am nagement du territoire et de gestion des d chets D une mani re plus g n rale les sites de traitement et leur implantation d pendent des choix d occupation des sols ils sont galement en lien avec la politique fonci re men e La gestion fonci re est complexe et peut se heurter plusieurs obstacles tels que l absence de structure de concertation intercommunale l existence d un droit coutumier se superposant au droit et 83 Bilan d avancement du PROGDEM 30 06 2013 99 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou des enjeux financiers d passant les moyens des collectivit s Un soutien fort de l Etat central est souvent n cessaire pour faire aboutir l implantation des unit s de traitement des d chets 2 scene 2 ON 84 n ce
41. du Territoire et de l Environnement c est le responsable de la politique nationale de l environnement il n a pas la responsabilit directe dans la mise en uvre du service public mais 1l accompagne les actions prioritaires et exerce un suivi des Entretien avec le responsable de la direction de l environnement Mr KABECHE 62 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale i des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou politiques men es localement Il d finit les conditions dans lesquelles les communes et les autres acteurs de la politique de l environnement vont exercer leurs activit s Son r le essentiel est de transposer les r gles au niveau des communes et de fixer les objectifs nationaux de la politique des d chets 2 1 2 Les communes les groupements de communes En contact direct avec les citoyens la commune constitue l chelon administratif responsable de l application de la politique nationale de gestion des d chets La pr vention de la production la collecte le transport et le traitement des d chets rel vent de la comp tence des communes qui peuvent confier des tablissements de coop ration intercommunale soit l ensemble de la comp tence soit le seul traitement en conservant la collecte Conform ment l article 29 de la loi 01 19 en vigueur l organisation territoriale des d chets est en principe mise en coh rence par un sch ma directeur Celui ci const
42. en zones rurales A titre d exemple la taxe fonci re est m connue et les immeubles ne sont ni recens s ni impos s La taxe sur l activit professionnelle est quasi nulle cause de la faiblesse de l activit conomique dans les localit s d sh rit es Il ne faut surtout pas oublier de souligner que la marge de man uvre des lus est tr s limit e en mati re fiscale dans la mesure o ces derniers ne disposent d aucune pr rogative en la mati re car tout ce qui a trait l imp t rel ve du domaine exclusif de la loi Le r sultat est que la majorit des communes ne subsistent que gr ce aux subventions d quilibre dans la wilaya de Tizi Ouzou plus de la moiti des communes auraient pr sent un budget d ficitaire en 2011 Pour mener des projets de d veloppement local les communes doivent disposer de moyens de financements adapt s autonomes et suffisamment volutifs mais on constate que la majorit des communes de la wilaya ne sont pas autonomes financi rement et d pendent des subventions certains communes enregistre d ficit colossal et n arrive pas a assumer leur L article 111 de la loi 11 10 relative la commune 5 AHMED ZAID M D veloppement local et attentes des populations dans les collectivit s locales alg riennes Rapport pour le Conseil national Economique et Social Alger d cembre 2011 48 AHMED ZAID M Le d veloppement local travers une analyse critique des finances communa
43. et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou 2 1 4 Le secteur informel PEARCE et TURNER 1994 indiquent que ce qui diff rencie le contexte pour la mise en place d une politique de d chets entre les pays d velopp s et les pays en voie de d veloppement est l existence d un secteur informel dans ces derniers Ce secteur garantira des emplois en collectant des d chets aux sites d limination d charge ou CET Le secteur informel de d chets est compos notamment d individus de familles et d entreprises non enregistr es les d chets constituent une source de revenu pour eux Au cours de nos entretiens un cadre du CET Oued Falli nous r pond sur la question du r le de l informel dans la gestion des d chets La r cup ration des d chets est souvent laiss e au secteur informel et repr sente ainsi une source non n gligeable de revenus pour les r cup rateurs informels qui collectent les d chets et les vendent aupr s d interm diaires de mat riaux de recyclage Cette situation est le r sultat d un d ficit d expertise technique et de capacit s institutionnelles des ressources financi res insuffisantes ainsi que l absence d un centre de tri au niveau du CET alors le secteur informel ne constitue pas une contrainte mais il permet au CET d avoir une langue dur e de vie 2 2 Le financement de service de gestion des d chets Actuellement les d chets
44. gestion intercommunale des d chets Dans le troisi me chapitre nous essayerons de pr senter les justifications pratiques pour une gestion intercommunale des d chets et de voir les contraintes de sa mise en uvre Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou PARTIE 1 CONDITIONS DE MISE EN UVRE DE L INTERCOMMUNALITE EN MATIERE DE GESTION DES SERVICES PUBLICS LOCAUX DANS LA WILAYA DE TIZI OUZOU Introduction de la premi re partie La gestion intercommunale est le r sultat d ajustements successifs elle est con us comme une voie pertinente de gestion des services publics locaux et des quipements y aff rents Cette partie propose alors dans un premier chapitre d aborder le cadre d analyse de la gestion intercommunale en analysant la notion de SPL les exp riences des autres pays en la mati re et le socle juridique autour duquel l intercommunalit est r it r e en Alg rie Dans un second chapitre nous pr senterons la caract risation de la gestion intercommunale des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou travers l analyse des contraintes de gestion que rencontrent les communes de la wilaya de et l opportunit de l application de ce mode de gestion pour l offre de certains services publics locaux Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Chapitre 1 Cadr
45. gt 20000 18 communes m 10000 lt pop lt 20000 28 communes Source Annuaire statistique de la wilaya de Tizi Ouzo Ann e 2012 L analyse de la donn e d mographique montre que presque la moiti des communes 41 sont de taille relativement moyenne affichant une population comprise entre 10 000 et 20 000 habitants se sont des communes g n ralement situ s dans des zones montagneuses 27 des communes ont une population sup rieur a 20 000 habitants qui correspondent aux communes urbaines telles que Azazga Dra El Mizan Boghni Larba Na t Iraten A n El Hammam Draa Ben Khedda et 32 des communes ont une population inf rieur a 10000 habitants se sont des communes g n ralement montagneuse ou il n ya pas une dynamique conomique o on assiste au ph nom ne d exode rurale La population de la wilaya de Tizi Ouzou se concentre en majorit dans les agglom rations La part de la population des zones agglom r es qui ne cesse d augmenter chaque p riode intercensitaire tait de 81 2 en 1987 et au dernier recensement elle a atteint 91 3 Ce taux est r v lateur d un regroupement de la population autour des centres urbains en d pit des contraintes physiques normes Les commune de la wilaya ont un taux d agglom ration sup rieur a 50 seulement 2 communes ont un taux d agglom ration inferieur a 60 Ait Yahia et Frikat la premi re situ sur le massif central la seconde pr s de la d pression de Draa el Mizan
46. intercommunale D s lors on peut se rendre compte de l importance d int grer les int r ts politique dans l difice intercommunal d autant plus qu il existe une multitude d acteurs dans le syst me politique local au del des seuls lus locaux groupes sociaux culturels professionnels confessionnels Les int r ts des diff rents protagonistes concern s par l intercommunalit ont la plupart du temps rapport la r partition des couts et des b n fices pr visibles du projet entre les diff rentes communes Les conflits aliment s par les int r ts locaux d terminent l ampleur et la nature de la participation des groupes locaux la d marche intercommunale Il existe parfois de v ritables oppositions des projets intercommunaux Patrick Moquay identifie trois types de conflits les conflits bas s sur des conceptions divergentes des int r ts les conflits bas s sur des oppositions partisanes et enfin les conflits bas s sur des divergences entre les int r ts personnels des diff rentes responsables locaux Certains projets intercommunaux sont bloqu s a cause des conflits entre les lus a titre d exemple le projet de cr ation d un CET intercommunal d stin desservir les communes Ait Oumalou Irdjen laarba Nath Irathen En effet les r unions qui ont eut lieu avec les trois P APC n ont pas aboutit a la r alisation du projet et cela s explique par le d saccord en ce qui concerne le terrains d i
47. it intercommunale des pr f rences des citoyens est alors moins bien satisfaite et un co t est support par la commune Au del de la r alisation des conomies d chelle une intercommunalit en mati re de traitement des d chets peut tre une solution pour la wilaya mais cette derni re se heurte a des contraintes d ordres institutionnels et sociologiques 87 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale A des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Chapitre 3 La gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Pr dispositions et contraintes Introduction Dans ce chapitre intitul la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Pr dispositions et contraintes nous pr senterons les arguments pratiques qui l gitiment le recours ce mode de gestion et les contraintes auxquelles se heurte la mise en uvre de structure intercommunale de traitement de d chets La premi re section de ce chapitre abordera l enqu te de terrain suivi pour r aliser ce travail Dans la deuxi me section nous pr senterons les justifications pratiques qui l gitiment le recours l intercommunalit comme mode de gestion pour l limination des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou La troisi me section abordera les contraintes d ordre institutionnelles qui entravent l mergence d une gestion intercommunale des d chets et enfin on va essayer de traiter le ph
48. l implication de tous les acteurs participation de tous les citoyens concern s au niveau qui convient Au niveau national chaque individu doit avoir d ment acc s aux informations relatives l environnement que d tiennent les autorit s publiques y compris aux informations relatives aux substances et activit s dangereuses dans leurs collectivit s et avoir la possibilit de participer aux processus de prise de d cision Les tats doivent faciliter et encourager la sensibilisation et la participation du public en mettant les informations la disposition de celui ci Un acc s effectif des actions judiciaires et administratives notamment des r parations et des recours doit tre assur 110 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Conclusion de la seconde partie En tenant compte des sp cificit s territoriales de la wilaya le recours la gestion intercommunale en mati re d limination des d chets peut tre une alternative pour la rationalisation des ressources financi res des communes et l radication des d charges sauvages par la cr ation des structures intercommunales de traitement des d chets qui r pondent aux normes environnementaux Dans tous les pays o l intercommunalit se d veloppe il existe des conditions qui favorisent ou l inverse rendent difficile le d veloppement de cette forme de coop ration Sa r ussite exi
49. la mesure o les menaces potentielles sur le cadre de vie et sur le bien tre de l individu peuvent entra ner des comportements d autod fense Dans la wilaya de Tizi Ouzou la raison principale de la non r alisation du PROGDEM implantation des CET intercommunaux est li e aux oppositions des acteurs locaux Du coup c est toute la probl matique de la gestion des d chets qui reste pos e s rieusement et l environnement qui prend un sacr coup sachant que sur les 300 000 tonnes de d chets produits annuellement 25 repr sentent les d chets d emballage plastique verre acier alors que les 60 restants sont des mati res organiques en plus des d chets hospitaliers Les d charges sauvages se comptent par milliers et se multiplient travers villes et villages Avec un nombre d habitants qui d passe le million deux cent mille Trois structures intercommunales sont en arr t cause du refus des acteurs locaux dont les caract ristiques sont r sum es dans le tableau suivant 88 F i EA 3 SR Monsieur Danny Trom De la r futation de l effet NIMBY consid r e comme une pratique militante Notes pour une approche pragmatique de l activit revendicative In Revue fran aise de science politique 49e ann e n 1 1999 pp 44 104 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Tableau 16 les caract ristiques de structures intercommunales de trai
50. les motivations le poussant d velopper le syndrome NIMBY 4 3 Surmonter le syndrome NIMBY Quelque recommandation Les proc dures centralis es doivent tre abandonn es pour laisser la place a des m canismes plus d centralis es et qui font participer les usagers Ces derniers peuvent prendre diff rentes formes 4 3 1 Les proc dures d centralis es De nouvelles proc dures de localisation sont propos es elles sont qualifi es de proc dures d centralis es et laissent par d finition une place plus importante aux individus AHMED ZAID M 2005 La probl matique de l environnement une question de syst me technico culturel 4 S minaire national sur l Environnement UMMTO 5 6 juin 108 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou L id e novatrice de ce type de m canisme est la suivante compte tenu du fait que quipement va b n ficier a une large part de la population et que les nuisances sont uniquement locales il est concevable d imaginer que les individus b n ficiant de l quipement sans en subir les nuisances sont uniquement locales il est concevable d imaginer que les individus b n ficiant de l quipement sans subir les nuisances d dommagent les riverains du projet De plus ces m canismes sont bas s sur l id e que seules les communes dispose d une information fiable sur les couts d accueil potentiels Le
51. m nagers Dans la wilaya de Tizi Ouzou devant l insuffisance des quipements de collecte et de traitement des d chets urbains le manque de ressources financi res ainsi que le manque de foncier pour implanter des unit s de traitement le mode de gestion intercommunale des d chets s impose Par ailleurs si l objectif de la mutualisation des ressources et des conomies d chelles est tr s souvent partag sa mise en uvre effective se heurter des difficult s de toute nature qu il convient de ma triser Mots cl s gestion intercommunale service public local EPCI gestion des d chets conomie d chelle effets de d bordements Summary Many local utilities can be managed more efficiently on a more extensive area than the town In the interests of efficiency and economy the common associate and take the form of public institution for inter exercise activities such as some local services such as the distribution of drinking water wastewater and solid waste management In the wilaya of Tizi Ouzou to inadequate equipment collection and treatment of urban waste lack of financial as well as the lack of land to implement processing units the mode of inter waste resources 1s required Moreover if the purpose of pooling resources and economies of scale is often shared its effective implementation is fraught with difficulties of any kind needs to be controlled Keys Words intermunicipal management local public
52. met en vidence et si possible les mesure L information circule alors dans le cadre d une proc dure incluant enqu tes et r unions publiques afin de permettre aux habitants d une commune directement concern s de se donner les moyens de formuler leurs int r ts et de n gocier avec les lus et les ma tres d ouvrages une mesure compensatoire Dans les deux cas la compensation se con oit comme une internalisation des co ts externes un moyen qui long terme permet aux acteurs en pr sence de n gliger de moins en moins la question environnementale dans leur choix d am nagement L inventivit politique Responsable du comit de village hijab ommune Illoula l M KOUKSSIR S responsable de comit de village bobhir sachant que bobhir est un village ou on assiste a des oppositions concernant l implantation d un CET 106 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou z Pheure de l intercommunalit consiste imaginer une proc dure visant informer les habitants de l implantation d un quipement pollueur donner les moyens ceux qui plus que d autres supportent les co ts induits par l implantation d un quipement pollueur de faire part de leurs revendications et engager un processus de n gociations en vue de l tablissement de mesures compensatoires explicites 4 2 Les caract ristiques du ph nom ne Nimby dans la wila
53. nous constatons l absence d un cadre juridique qui r gie ce type de PPP b Les PPP contractuel Les PPP contractuels sont des contrats par lesquels une CT d l gue une personne juridique de statut priv le soin d exploiter pour son compte un service public Toutefois il ya lieu de signaler que certains services publics ne peuvent tre d l gu s comme les services r galiens police tat civil Actuellement il existe une grande diversit de contrats On peut citer principalement La concession Conform ment l article 153 de la loi n 11 10 relative la commune les services publics peuvent tre g r s en concession La concession ob it un cahier des charges type fix par voie r glementaire La concession est un mode de gestion d l gu e d un service public par lequel la collectivit territoriale charge un partenaire priv ou public de r aliser des travaux de premier tablissement et d exploiter ses frais le service pendant une dur e d termin e Contrairement au march public la r mun ration du concessionnaire est assur e par les usagers par le paiement d une redevance le r le de la collectivit se limite au contr le du bon fonctionnement de service Le contrat de concession doit tenir compte pour la d termination de sa dur e de la nature des prestations demand es au d l gataire et ne doit pas d passer la dur e d amortissement des installations mises en uvre
54. ou les recettes fiscales ne pr sentent qu une faible part du montant des ressources des communes De l analyse du tableau pr c dent on peut distinguer deux 02 cat gories bien distinctes Celles qui disposent d une infrastructure et d une activit conomique importante En cons quence elles disposent de recettes fiscales consid rables 2 Celles qui ne rec lent pratiquement aucune infrastructure et class es en zone promouvoir ZAP dont les recettes fiscales sont d risoires Dans la premi re cat gorie nous retrouvons la commune de Tizi Ouzou chef lieu de wilaya et certaines communes chefs lieu de Da ra telles que Azzazga Tizi Rached La fiscalit dans ces communes varie entre 40 et 50 du total des richesses de ces communes A titre d exemple En 2011 la fiscalit a financ 51 du budget de la commune de Tiz Rached Dans la deuxi me cat gorie de communes nous retrouvons les communes rurales et d sh rit es savoir Ifigha A t Cahaa Zekri L oumalou et Iboudrarene dont le taux de fiscalit varie 3 et 8 Les principaux facteurs qui peuvent expliquer ces in galit s entre communes sont a Le d coupage territorial de 1984 La refonte de l organisation territoriale mise en application en 1984 a engendr un miettement de l espace Le d coupage administratif de 1984 qui normalement doit r pondre a la logique de proximit territoriale entre gouvernants et gouvern s n a pas t essentie
55. parfaitement prendre en compte cette h t rog n it intercommunale Notre d marche qui se focalise sur la commune plut t que sur les citoyens appara t alors coh rente avec cet argument D s lors on comprend que l intercommunalit engendre plusieurs effets contraires la fois sur l offre de biens et services publics locaux mais galement sur leur demande Ainsi la taille optimale d une entit administrative r sulterait d un arbitrage multidimensionnel entre avantages et inconv nients d agglom ration Plus particuli rement Alesina et Spolaore 1997 2003 proposent un mod le de formation endog ne des Nations qui repose sur un arbitrage entre conomies d chelle d une part et co ts de l h t rog n it des pr f rences d autre par et co ts de l h t rog n it des pr f rences d autre part 83 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale A des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Section 03 Intercommunalit comme outil d internalisation des effets de d bordement des d chets Dans l espace concern par l offre de service public local il ya lieu de signaler l existence des effets de d bordements et qui sont dus aux relations de proximit entre les collectivit s Ce ph nom ne est appel B nifits spilovers dans le langage anglo saxon ou effets externes g ographiques limit s selon l expression de G Terny ou encore tout simplement les externalit s
56. plus couteux sujet des contentieux et difficilement ali nable Concernant la gestion des d chets La disponibilit de l espace incite la mise en uvre des CET alors que l occupation de l espace favorise le choix de l incin ration Un site favorable constitue l l ment fondamental pour l implantation d un CET Selon la nature g ologique du sous sol l implantation d un CET est exclue ou n cessite un am nagement particulier pouvant aller jusqu une tanch ification artificielle du site Les entretiens men s aupr s de diff rentes acteurs de la sph re d chets r v lent que la chert et la raret du foncier constituent des obstacles pour la r alisation des objectifs du PROGDEM qu est l radication des d charges publiques et l implantation des CET L implantation des CET intercommunaux pr sente l avantage d radiquer les d charges sauvages illicites qui prolif rent partout et repr sentent un vrai probl me La wilaya compte un total de 1500 d charges sauvages pour 1 500 villages qui la composent Plus de 60 des d charges non autoris es se trouvent hors agglom ration dans des zones d sertes montagneuses foresti res ou m me agricoles Vu le site difficile sur lequel elle est implant e la wilaya manque d assiettes fonci res pour l implantation des installations de traitement CET La plupart des terrains sont priv s et coutent tr s ch res pour la collectivit En effet Le mode
57. publics depuis l administration centrale vers d autres niveaux administratifs Dans la wilaya de Tizi Ouzou La mise en uvre du processus de d centralisation a aboutit a la cr ation de 67 communes a superficie variable et a population d in gale importance 1 1 Les justifications de la mise en uvre du processus de d centralisation Parmi les justifications de la d centralisation figurent la proximit des acteurs dans la gestion des affaires publiques la prise en compte des r alit s locales r v lation des pr f rences par les populations services publics locaux plus efficace et la gouvernance participative 1 1 1 La d centralisation facteur de production de biens collectifs de meilleur qualit Le th or me de la d centralisation optimale Les conditions justifiant l allocation d centralis e des biens collectifs locaux sont abord es en 1972 dans le mod le d Oates travers le th or me de la d centralisation Celui ci note Pour un bien public dont la quantit consomm e peut tre d finie sur des sous ensembles g ographiques et dont le co t de production est le m me au niveau central ou dans les sous ensembles g ographiques concern s il sera toujours plus facile o moins aussi facile pour ces sous ensembles de produire des quantit s de biens publics optimales au sens de Pareto que pour le gouvernement central Ce th or me tablit qu en absence d conomie d
58. quartier ou une rue Ce qui lui conf re une caract ristique de bien public La seconde propri t des services publics est la non exclusion qui se traduit par une impossibilit d exclusion individuelle par les prix dans le sens pr cis o il s av re difficile de le r server seulement aux consommateurs qui consentiraient en payer le prix En d autres termes les usagers qui ne paient pas leur service ne peuvent tre exclus de sa jouissance lorsqu il est produit La collecte le transport et le traitement des d chets m nagers peuvent tre rendu aupr s des m nages qui auront effectivement pay C est la collecte qui d termine la nature priv e du service puisque l exclusion est physiquement possible pour chaque m nage auquel on enl ve les d chets m nagers Or dans l analyse conomique la gestion des d chets m nagers est consid r e comme un bien non exclusif alors que techniquement il est possible d exclure de la collecte le m nage qui ne paie pas le prix En faisant recours la fois aux travaux de Tiebout 1956 sur la dimension locale d un bien et la nouvelle th orie du consommateur de Lancaster 1966 nous analysons la gestion des d chets m nagers comme un bien public local Les services publics locaux sont propres un espace donn ils sont la cons quence des d cisions d implantation des consommateurs du fait qu ils sont les r sultats des pr f rences exprim es par les citoyens a trave
59. que Zekri avec ses 3309 habitants pour 88 51 km beni zekki avec 3408 habitant et d une superficie 20 64 km et Ait Chaffa avec une population 3805 habitant pour une superficie 20 64 km Et on trouve des communes relativement moyens mais bien peupl es comme Draa Ben Khedda avec 32656 habitants pour 33 4 km2 et Larbaa Na t Iraten avec 29612 habitants pour 39 3 km il ya une disparit entre communes en terme de superficie 13 communes ont une superficie sup rieur ou gale a 65km et 16 communes qui ont superficie inferieur a 25km qui sont g n ralement des communes localis es en zone montagneuse ce qui se traduit par une p nurie d assiettes fonci res n cessaires l implantation de petits projets d quipements de premi re n cessit tels que les coles les centres de sant les d charges publiques voir la figure 1 Figurel Typologie des communes selon leur superficie E S gt 65km2 E 40 lt S lt 65km2 E 25 lt S lt 40km2 E S lt 25km2 Source Annuaire statistique de la wilaya de Tizi Ouzou Ann e 2012 Figure 2 R partition des communes selon la d mographie 32 AHMED ZAID M Le d veloppement local a travers une analyse critique des finances communales de la wilaya de Tizi Ouzou revue CAMPUS n 5 mars 2007 UMMTO PP 10 30 35 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou pop lt 10000 21 communes E pop
60. r gles complexes C est en se fondant sur ce principe que sont admises des limitations au droit de gr ve des agents du service public qui peuvent entrainer dans certaines conditions la r quisition de ces agents J F AUBY les services publics locaux Ed Berger levrault Paris 1997 P24 6 J F AUBY management public ed Sirey 1996 P100 7 Article 29 de la constitution alg rienne Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou En Alg rie ce principe est consacr dans l article 57 de la constitution qui stipule le suivant Le droit de gr ve est reconnu Il s exerce dans le cadre de la loi Celle ci peut en interdire ou en limiter l exercice dans les domaines de d fense nationale et de s curit ou pour tous services ou activit s publics d int r t vital pour la communaut 1 2 3 Le principe d adaptation Le principe d adaptation des services publics a un contenu ambigu Il est d une certaine mani re le contrepoint du principe de continuit Il signifie que les services publics doivent s adapter aux exigences de l volution technologique ou sociale Mais il ne signifie pas pour autant que le service ait l obligation de se transformer en toute circonstance et en fonction de tout d sir exprim par l usager Les autorit s publiques ne peuvent jamais renoncer pour l avenir cr er ou supprimer un service pu
61. subvention la politique conomique etc ne vont pas att nuer les carts de d veloppement entre les collectivit s b Des raisons g ographiques Les communes de la wilaya de Tizi Ouzou sont en g n ral situ es dans des zones montagneuses d sh rit es ou de haute montagne disposant de peu de ressources De ce fait certains communes ne pr sentent aucune viabilit conomique et connaissent des probl mes inh rents l insuffisance de leurs ressources Elles constituent des entit s administratives sans potentialit s latentes subvenir aux besoins de la collectivit Ceci p nalise d autant le niveau et le rythme des activit s conomiques et commerciales En effet il ya une relation positive entre la richesse fiscale et la concentration des entit s industrielles La wilaya de Tizi Ouzou compte 108 unit s industrielles priv es La majeure partie d entre elles 70 unit s se localisent dans la vall e du S baou 22 unit s au niveau de la d pression de Draa El Mizan La commune de Tizi Ouzou elle seule dispose de AHMED ZAID CHERTOUK M et BELADJEL S Logique d centralisatrice et taille optimale des collectivit s locales application aux d coupages territoriaux des communes de la Wilaya de Tizi Ouzou Colloque international La d centralisation au service du d veloppement local U M M T O 27 28 novembre 2004 4 AHMED ZAID M Cours de Strat gie du d veloppement territorial Master II
62. sur les finances publiques En analysant la situation financi re des communes on peut juger de l opportunit de l adoption des communes de la gestion intercommunale comme un mode de gestion des SPL L intercommunalit appara t comme un moyen puissant qui permet de renforcer la solidarit entre les communes de la wilaya de Tizi Ouzou En amont par le partage de ressources l intercommunalit conduit r duire les in galit s territoriales face l imp t En aval par la mise en uvre concert e de politiques publiques elle contribue r duire les carts de niveau de services entre communes Enfin par l imbrication croissante des int r ts des territoires partenaires l intercommunalit renforce le sentiment d appartenance un ensemble commun donc le sentiment d une solidarit v cue Concernant la wilaya de Tizi Ouzou bien que le code communal de 2011 pr voie l intercommunalit elle reste dans un tat embryonnaire non structur a titre d exemple le service de traitement des d chets o la wilaya fait recours l intercommunalit Dans la partie suivante on va essayer de r pondre aux questionnements suivants quelles sont les avantages d une gestion intercommunale Comment elle est organis e quelles sont les contraintes de la mise en uvre des structures intercommunales de traitements des d chets 57 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets da
63. un tablissement public Selon L article 153 et 154 de la loi 11 10 relative la commune pour la gestion des services publics la commune peut cr er des tablissements publics communaux dot s de la personnalit morale et de l autonomie financi re Ces tablissements sont caract re administratif ou industriel et commercial L tablissement public qu est une forme de r gie directe dot e de la personnalit morale et de l autonomie financi re il constitue une forme d action plus d centralis e que la r gie ce n est pas la collectivit locale qui fournit directement le service public c est une structure publique dot de la personnalit morale et de l autonomie financi re qui assure le service Dans ce mode de gestion on trouve une s paration entre l tablissement qui fournit le service et la collectivit territoriale l tablissement dispose d un statut propre et d un Article 152 de la loi 11 10 correspondant au 22 juin 2011 relative la commune 15 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou budget distinct A titre d exemple on peut cit s NETCOM qu est un EPIC qui assure la gestion des d chets pour plusieurs communes de la wilaya d Alger Dans la wilaya de Tizi Ouzou selon nos entretiens 1l est pr vu la cr ation d un EPIC de collecte pour la commune chef lieu Tizi Ouzou 2 2 La gestion par un EP
64. 3 1 D finition et typologie Selon BEITONE et al 2010 Un effet de d bordement est un effet externe r sultant de relations d interd pendance entre les territoires Il s agit du ph nom ne qui appara t lorsque les services publics locaux financ s gr ce aux imp ts locaux pay s par ses r sidents profitent aussi aux r sidents de communes voisines Ces effets de d bordement tiennent deux caract ristiques la propri t de non exclusion d usage des biens publics locaux et la mobilit des citoyens Il existe deux types d effet de d bordement de production et de consommation 3 1 1 L effet de d bordement de production Ce sont des effets qui interviennent lorsque le BSPL produit dans la commune A provoque des effets sur les autres communes limitrophes sans que ces derni res aient particip la d cision ou paient une partie du co t du service et bien public local Exemple si la collectivit A prend des mesures de protection de lair l air propre ainsi gagn ne s arr te pas aux fronti res il d borde et les collectivit s voisines profitent d une situation assainie 3 1 2 L effet de d bordement de consommation C est un effet qui intervient lorsque un bien ou service public produit par la commune A peut tre consomm par des r sidants des communes limitrophes qui se d placent en A pour b n ficier de la prestation sans payer et sans qu il soit possible de les exclure Exemple
65. 33 Iboudrar ne Yataf ne et Ouadhias CET intercommunal d Illoula 650 000 01 41 740 15 Ait Yahia Iloula Oumalou Souamaa 185 000 Oumalou Souamaa Ifigha Ain El Hammam Ait Khellili Mekla Imsouhal et B ni Zekki v CET Inetrcommunal de Boghni 400 000 01 45 166 20 Boghni Assi Youcef Bounouh Mechtras 161 527 Extensible Maatkas Souk El Tenine Ouadhias Tizi N Tlata Ait Bouaddou y CET intercommunal de Mizrana 340 000 01 21 929 15 Mizrana Tigzirt Iflissen Makouda et 75 098 Boudjima v CET intercommunal de Fr ha 700 300 01 21 044 15 Fr ha Azazga Aghribs 72 068 yY D charge contr l e d Iferhounene 70 000 O1 4818 10 Iferhoun ne 12 323 yY D charge contr l e de Tadmait 70 000 O1 4818 10 Tadmait 22 670 yY D charge contr l e de Ouadhias 60 000 01 4200 10 Ouadhias 16 435 yY D charge contr l e de Beni Z menzer 70 000 01 3 100 15 Beni Z menzer 12 150 yY D charge contr l e de B ni Douala 70 000 01 5 500 09 B ni Douala 21 500 yY D charge contr l e d Agouni Gueghrane 27 500 01 4 700 06 Agouni Gueghrane 12 852 y Centre de tri de Tizi Ouzou 55 000 02 55 000 Tizi Ouzou Tirmitine et Draa Ben Kheda Chaines Source tat d avancement du PROGDEM 2013 Annexe 7 Liste des micro entreprises qui assurent la r cup ration ou et le recyclage des d chets valorisables NOM PRENOM ACTIVITE ADRESSE E MAIL TEL FAX BOUBAKOUR MOHAMED ETS Collecte et
66. 41 332 833 42 42 688 372 22 contr l es Iferhoun ne Tadmait et Ouadhias 2011 R alisation du casier et des syst mes de traitement NKS 352 3 262 115 12 01 PCCE 129 000 000 00 79 117 452 20 19 493 374 70 des lixiviats du CET de Oued Falli Tizi Ouzou 2012 R alisation et quipement de la d charge contr l e NK 5 3523 262 115 12 02 PCCE 60 000 000 00 34 863 885 69 357 186 38 d Agouni Gueghrane 2012 R alisation et quipement d un centre NK 5 352 3 262 115 12 03 PCCE 284 000 000 00 130 671 706 04 29 904 317 60 d enfouissement technique intercommunal Boghni 2012 TOTAL 2 226 000 000 00 1 412 075 894 00 581 700 771 10 VIII Source direction de l environnement Annexe 6 Caract ristiques des infrastructures Infrastructure Capacit Nombre Qt d chets Dur e de Communes desservies par le CET Nbre Coordonn es totale M3 de trait s T An vie habitants g ographiques casiers An v CET intercommunal de Tizi Ouzou 02 20 Tizi Ouzou Draa Ben Khedda Tirmitine Casier N 01 360 000 Temporairement Sidi Namane 309 631 Casier N 02 500 000 51 000 Ouaguenoun Tizi Rached Timizart Souk El Tenine et Maatkas v CET intercommunal de Draa El Mizan 100 000 O1 41 000 10 Draa El Mizan Ain Zaouia A t Yahia 136 977 Moussa Frikat Tizi Gheniff et M kira v CET intercommunal de Ouacif 150 000 01 14 600 07 Ouacif Ait Toudert Ait Boumahdi 52 2
67. 6 S minaire sur la gestion des Biogaz et Lixiviats des CET CNFE 10 amp 11 D cembre 2008 67 Entretiens men s avec le directeur du CET du oued falli Mr BELIL 71 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Le compostage permet l am lioration de la qualit des sols moindre co t Le compost permet aussi d am liorer la structure du sol lui conf rant une meilleure capacit de r tention d eau favorisant l enracinement des v g taux diminuant l rosion et renouvelant le capital en mati res organiques De plus le compost apporte des l ments fertilisants ce qui permet de limiter l apport d engrais chimique Le compostage permet r duire la quantit de d chets et les probl mes d hygi ne dans les rues en triant les mati res fermentescibles contenues dans les ordures m nag res de prolonger la dur e de vie de la d charge de r duire la mati re organique enfouie au CET moins de lixiviats Le site de compostage doit tre id alement plac proximit de la source des mat riaux composter et des champs dans lesquels le compost sera utilis Le compostage ne repr sente que 1 de l ensemble des d chets produits en Alg rie En Alg rie Les seules exp riences sont celles des wilayas de Blida Alger Tlemcen et Tizi Ouzou Section 4 Les contraintes de gestion communale des d chets Les principales difficult
68. 60 1 152 259 Source Annuaire statistique 2012 de wilaya Les communes rurales de la wilaya peuvent tre caract ris es partir de la population et les ressources financi res Sur le plan des ressources financi res l exception des communes statuts particuliers a titre d exemple Tizi Ouzou Draa Ben Khada AZzazga qui ont un ratio de richesse par habitant important les communes rurales souffre d un probl me de manque de ressources financi res pour assurer leurs affaires locales pour appr cier le degr de richesse ou de pauvret des communes il est retenu comme crit re le ratio de richesse communal Ce ratio mesure l effort fiscal et patrimonial d une commune rapport sa population totale Il nous permet de nous rendre compte de la disparit et de la concentration de ses ressources fiscales locales ainsi d avoir une vue d ensemble sur sa situation financi re Le ratio de richesse des communes tudi es diff re d une ann e une autre et d une commune une autre selon son degr de richesse ou de pauvret comme le montre le tableau suivant Tableau 14 Evolution du ratio de richesse par habitant de 2008 2011 2008 2009 2010 2011 RMR EN s isa Liu asos Bouzeguene 645 969 10710 9527 5463 neiza 290 960 15271 22660 sum Zeki 19 682 19264 10605 9937 94 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d
69. 89 974 36 42 Oueganoun 22 608 396 22 49 38416654 22 68 31 007 403 17 60 SAHMED ZAID M L intercommunalit un instrument de coop ration et de solidarit n cessaire pour une approche du d veloppement local durable fond e sur unelogique territoriale Cas de la wilaya de Tizi Ouzou Colloque international Gestion durable des territoires D veloppement local et solidaire Regards crois s HCFAUR n 2005 18 UHA UMMTO 28 29 octobre 2007 44 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Bouzeguzne 22320324 12 80 34000 567 13 01 25 032 011 10 74 ES 16362831 19 95 14363 547 13 33 12371307 11 03 6405 145 7 84 7435202 6 74 3 688 742 3 14 oi 2 001 372 6 67 5506477 8 67 9 492 310 8 24 Benizekki 1964434 605 1408129 2 72 952 804 1 23 je 3 254 060 5 83 2709899 2 65 3 961 199 3 28 1260 284 3 13 1893620 3 24 1 649 518 1 99 Dose 1819147 1 16 9261444 3 77 12 747 551 5 08 1679 599 3 17 2 071 203 2 74 1609648 2 39 Source Donn es DAL nos calculs Nous remarquons du tableau ci dessus l importance des in galit s financi res entre communes La mobilisation des ressources dans la commune de Tizi Ouzou Tizi Rached et AZzazga est tr s importante compar es aux communes rurales Ifigha A t Cahaa Zekri L oumalou
70. Arthur Cecil PIGOU Une externalit est l impact des actions d un agent sur le bien tre des personnes non concern es a priori par ces actions Ces externalit s doivent tre internalis es c est dire que le co t social de la production o de la consommation d un bien o d un service doit tre int gr dans le prix de celui ci La loi n 03 10 du 19 juillet 2003 relative la protection de l environnement dans le cadre du d veloppement durable d finit le principe du pollueur payeur comme suit Le principe du pollueur payeur selon lequel toute personne dont les activit s causent ou sont susceptibles de causer des dommages l environnement assume les frais de toutes les mesures de pr vention de la pollution de r duction de la pollution ou de remise en tat des lieux et de leur environnement Le but de ce principe est de limiter les atteintes l environnement son application vise anticiper un dommage et fixer une r gle d imputation du co t des mesures en faveur de l environnement Le principe pollueur payeur est un principe D efficacit conomique les prix doivent refl ter la r alit conomique des co ts de pollution de telle sorte que les m canismes du march favorisent les activit s ne portant pas atteinte l environnement D incitation minimiser la pollution produite D quit d faut les co ts incombent au contribuable qui n est pas responsabl
71. CI En premier lieu une multitude de travaux d finit l intercommunalit la lettre c est dire r duit strictement sa d finition celle qui lui est donn e par le droit L intercommunalit d signe une forme de coop ration entre deux plusieurs communes repr sent es par des lus ind pendants politiquement mais solidaires de fait pour r fl chir ensemble a l avenir d un territoire donn L intercommunalit est de plus en plus destin e certains domaines consid r s comme efficacement g r s en commun comme certains services de proximit tels que l eau l assainissement les ordures m nag res etc La coop ration entre commune se mat rialise par la cr ation d une structure autonome appel e EPCI en Alg rie la cr ation EPCI est autoris e pour les communes qui d sirent mettre en commun leur moyens pour fournir des SPL article 215 et 216 de code communale 2011 Elle est principalement financ e par les contributions budg taires des communes membres 2 2 1 Les principes de gestion des EPCI L tablissement public de coop ration intercommunale est une personne morale de droit public caract ris par a Le principe de sp cialit La collectivit locale dispose d une vocation g n rale sur son territoire alors que l tablissement public ob it au principe de sp cialit Il exerce par substitution aux communes qui le composent des comp tences soit d finies li
72. Immeuble Bekkar Bt C n 5 amp 6 026 21 25 84 026 21 68 62 d limination des d chets Krim Belkacem N v T O 034 35 31 42 DJABELLA R cup rateur pneus usag s 0697 45 69 20 BELHADJ MADJID R cup rateur d chets pneus usag s Cit 200 logts EPLF Bt C3 N 0553 43 71 20 plastiques nylon verre papiers 196 Tadmait cartons BELBACHIR ISSAD R cup rateur d chets pneus Village Taguemount Azzouz Cne usag s plastiques nylon verre Ait Mahmoud papiers cartons KOULOUGHL FATAH R cup rateur et transformation Cit de l ind pendance D E M 0779 26 90 60 I froid du plastique AMBER ESSAID R cup rateur et transformation 207 route de Tala Guilef 15425 026 28 37 92 026 28 48 22 de caoutchouc Boghni 0771 68 17 50 ae caoutchouc yahoo fr MESLEM AISSA R cup ration de vieux m taux et RN N 12 Tizi Ouzou 0550 86 04 81 d chets divers MENOUN DJAFFAR Collecte des d chets m nagers Ait Aziz Illoula Oumalou 0798 55 25 01 TADJER M YASSER R cup ration des produits non Taourirt EL Hadjadj 0550 384 619 026 334 278 m talliques pour recyclage Cne Beni Yenni Tizi Ouzou 0661 760 431 Fixateur utilis et autres E mail fafisami hotmail com 0772 445 621 TALMATKAD YOUCEF Camion affect la collecte des Village Issanadjene II I ordures cadre CNAC Cne Iflissen T O ETS Belaid R cuperateur des dechets ferreux et RN 12 Amys Tizi Ouzou 0550 18 83 42 BELOUNIS non ferreux et reg n ration du 0661 85 74 53
73. Irdjen commune EUTAIE EASAN EE RM A TA nn nn TO NET ne 66 Tableau 8 Nombre de v hicules de collecte et de transport des d chets existants au niveau de lawilaya de Tiz OuZo 2002 ns honte ne nn ed Se Ut est Tele US Gus A 68 Tableau 9 L volution des d charges dans la wilaya de Tizi Ouzou de 2008 2012 69 Tableau 10 La participation des communes dans le financement des CET de Ouad Falli Guaciret DraaeLMazane poir 202 25 ARR Tee Re Me Ne RS ne ne ee T11 Tableau 11 Les cons quences et les rem des des effets de d bordements des d chets 86 Tableau 12 La classification des communes selon le relief g ographique Erreur Signet non d fini Tableau 13 R partition spatiale de la population selon les strates urbaines et rurales au ea TA 2 0 i E E EE E EEE 94 Tableau 14 Evolution du ratio de richesse par habitant de 2007 2011 94 Tableau 15 L volution du taux d urbanisation de la wilaya de Tizi Ouzou s sssesssess0 96 Tableau 16 les caract ristiques des structures intercommunaux de traitement des d chets en CO E ae ci E A S 111 Liste des annexes Annexe 1 Le cadre juridique de la gestion intercommunale loi n 11 10 I Annexe 2 Elabaration des sch ma directeurs uses I Annexe 3 Etat de r alisation des installations de traitement IV Annexe 4 Pr vision de la livraison des infrastructures CET D charge contr l es centre de ts d Chett TIeS est anse AM
74. Management territorial et ing nierie de projets UMMTO 2012 2013 46 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 41 unit s industrielles priv es soit 38 suivie par les communes Boghni avec 15 unit s et Azazga avec 11 unit s La concentration des unit s industrielles dans les zones de plaine est li e principalement la disponibilit du foncier industriel mais aussi au maillage infrastructurel Les autres communes de montagne dispose de tr s peu d unit s industrielles ce qui accentue les d s quilibres territoriaux Dans la wilaya de Tizi Ouzou ces in galit s financi res se manifestent par une offre de SPL d s quilibr entre les communes riches et pauvres et un effet de d bordement de ces SPL dans les communes o sont offert ce qui engendre des effets n gatifs sur le plan financier augmentation des d penses communales et sur le plan social non satisfaction des usagers La continuit et la qualit de services publics locaux d pend de la capacit de la commune mobiliser durablement des ressources ad quates pour couvrir les d penses r currentes de fonctionnement et le renouvellement des quipements aussi bien sur le plan mat riel humain que financier L intercommunalit peut donc agir comme un m canisme de solidarit et de coop ration entre les communes de la wilaya pour offrir des SPL de qualit Une gestion int
75. SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Tout service charg en tout ou en partie de la collecte du transport ou de l puration des eaux us es domestiques constitue un service d assainissement qui est traditionnellement une comp tence communale et un l ment de la politique de la gestion des ressources en eau et de la lutte contre la pollution S1 la responsabilit des services de l eau et de l assainissement rel ve de la comp tence communale leurs capacit s techniques et financi res sont souvent trop limit es pour assurer l ensemble de ces services au seul niveau municipal a titre d exemple dans la wilaya de Tizi Ouzou en mati re d assainissement des eaux us es les quipements d puration restent faibles ou inop rants ils se situent en de des besoins des citoyens faisant que de nombreux r seaux continuent a tre rejet s dans des oueds la mer ou la nature polluants au passage les cours d eaux nappes phr atiques et plages la majorit des communes ne sont pas quipement d puration ce qui fait l vacuation des eaux us es non trait s dans les cours d eaux Pour cela l intercommunalit peut tre un outil de mutualisation et de rationalisation des moyens pour la construction des quipements n cessaires pour limiter les cons quences de la prof l ration de ces eaux us es En effet la gestion de l eau et de l assainissement d une commune peut relever pour les diff rentes tapes du cycle de l eau
76. a collectivit territoriale Elle pr sente l avantage de permettre la collectivit d avoir une maitrise totale sur le plan administratif et financier dans l organisation et le fonctionnement des services publics locaux En se r f rant la loi 01 19 relative la gestion au contr le et l limination des d chets les collectivit s locales sont comp tentes en mati re d environnement l article 32 de cette loi stipule que la gestion des d chets m nagers rel ve de la responsabilit de la commune qui assure la collecte le transport et le cas ch ant le traitement et l limination des d chets b La r gie directe C est une variante qui apparait lorsque le service public concern re oit une certaine autonomie juridique et ou financi re La collectivit territoriale peut assurer une activit de service public par une r gie dot e soit de la seule autonomie financi re soit de la personnalit morale et de l autonomie financi re La r gie dot de l autonomie financi re est une structure non dot de la personnalit morale elle est int gr e dans la personnalit juridique de la collectivit qui l a cr e mais qu est dot e d une comptabilit distincte et plus souvent d un budget annexe Les d penses et les recettes g n r es par l accomplissement de la mission de service public font l objet d un budget annex celui de la collectivit territoriale 2 1 2 La gestion par
77. a commune pr voit un budget d risoire pour l entretien de ces quipements en plus vue le relief accident de la wilaya de Tizi Ouzou ces quipements ne parviennent pas vacuer l ensemble des d chets m nagers dans les villages On a aussi un probl me du non respect des heures de d p t des d chets par les m nages et certains comportements inconscients le succ s de chaque strat gie de gestion des d chets m nagers d pend avant tout de la participation de la population Le P APC de la commune d Irdjen 7 AHMED ZAID M et ANNANE S Management des services publics locaux des d chets et logistique durable en Alg rie Colloque Logistica 13 30 31 mai 2013 EMI Tanger Maroc TlEntretien avec le responsable de la direction de l environnement Mr KABECHE 73 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou 4 3 L absence ou l insuffisance d installations de traitement La gestion des d chets peut tre scind e en deux comp tences un service de collecte et un service de traitement Le traitement des d chets constitue une tape majeure Depuis quelques ann es des efforts sont d ploy s pour organiser la mise en d charge des d chets mais la situation g n rale demeure pr occupante Selon l inventaire labor par la direction de l environnement une prise en charge d ficiente des d chets urbains li e l absence ou l insuff
78. a nappe phr atique ne sera pas touch e et que la sant des citoyens ne sera touche 4 1 2 Contestation du choix technique pourquoi ceci pr cis ment Aspect souvent d crit comme le ph nom ne de mont e en g n ralit Cette mont e n est pas totale dans tous les cas a titre d exemple Tigzirt les riverains ont s lectionn soigneusement les arguments qui justifiaient d loigner l quipement de chez eux mais ils n ont pas affront les probl mes qui en d coulaient pour la gestion des d chets L opposition au nouveau CET continue de fa on tr s dure m me si les ordures risquaient de s accumuler dans les rues Par ailleurs le concept de mont e en g n ralit implique que les opposants montent peu peu d arguments locaux des arguments de port e g n rale Or dans plusieurs cas tudi s tous les arguments particuliers et g n raux sont pr sents d s le d but Les oppositions aux quipements sont le r sultat d une alliance entre acteurs locaux et politiques ayant diff rents degr s de g n ralit Il n y a pas toujours une mont e mais plut t une juxtaposition de positions diff rentes qui interagissent entre elles au sein des coalitions Nos investigations sur le terrain r v lent que toute d cision en faveur de l implantation d un quipement ayant des effets n gatifs sur son environnement proche s accompagne en principe d une tude d impact qui les
79. acuit Il s agit notamment de la faible productivit des taxes et imp ts locaux bien que multiples la persistance de disparit s intercommunales l optimisation et la simplification d un syst me fiscal complexe D abord l optimisation passe par une r vision des bases d imposition une adaptation des tarifs aux donn es locales et une ma trise des co ts travers la d centralisation de la gestion fiscale Ensuite la simplification exige la r duction du nombre d imp ts la synth tisation de certains pr l vements et une sp cialisation fiscale afin de donner la d centralisation fiscale sa signification locale En effet la sp cialisation fiscale permettrait de mettre fin une fiscalit de superposition clat e entre plusieurs entit s qui est l origine de la dilution des responsabilit s et de conflits de comp tences Elle serait un facteur incitant les diff rentes entit s territoriales valoriser leurs richesses et faire des efforts pour la recherche de nouvelles mati res imposables et le d veloppement de leurs propres ressources Enfin la d centralisation du syst me de gestion viserait renforcer l autonomie des collectivit s d centralis es d velopper les ressources locales et assurer une conomie de gestion travers notamment la r duction des co ts de recouvrement b Subventions Les communes re oivent une partie de leurs ressources sous forme de subventions de l Etat En Alg rie E
80. agers il est difficile de conclure une indivisibilit du c t de son offre Il convient alors de diff rencier les diff rentes tapes de son offre 8 Idem P100 J P FOIRRY conomie publique analyse conomique des d cisions publiques d Hachette 1997 P152 9 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou En envisageant d une part la collecte et d autre part le transport et le traitement des d chets m nagers le caract re divisible de l offre peut tre sp cifie La collecte est une activit d enl vement aupr s de chaque usager ou m nage de leurs d chets Il est effectivement possible de collecter les d chets d un m nage et non ceux du voisin Techniquement la collecte n est pas consommable simultan ment par au moins deux individus il y a rivalit dans l usage A ce titre la collecte se pr sente ainsi comme un bien priv Une fois collect s les d chets m nagers sont ramen s des lieux de regroupement cr s dans les quartiers ou dans les rues pour le transport et le traitement Ces activit s sont ainsi offertes automatiquement pour l ensemble des d chets collect s aupr s des usagers d une rue ou d un quartier Tous les habitants du quartier ou de la rue jouissent des avantages li s au transport et au traitement des d chets convoy s des points de regroupement Il est difficile d y exclure un
81. aleurs thiques Ils sont dirig s par une instance d lib rative savoir l assembl e g n rale du village appel e en kabyle Tadjmaath Cette instance exerce commun ment le pouvoir administratif judiciaire et joue aussi le r le d autorit morale Pour des raisons d efficacit et de repr sentativit l assembl e g n rale du village approuve le mandat des membres du comit eux m mes d sign s par les grandes familles appel es Ikhervanes Le comit du village repr sente donc l organe ex cutif et dispose de pr rogatives importantes Il organise les relations sociales et collectives conflits et litiges opposant les villageois il d termine et planifie les travaux et devoirs collectifs am nagement des routes construction de fontaines ou raccordement au r seau d eau potable nettoyage des places publiques aides aux pauvres organisation des fun railles etc Le comit de village joue un r le important g re les relations ext rieures avec les autorit s publiques et les autres villages ou groupes de villages tribus C est pour cela qu on d cid de mener un entretien avec un comit de village qui particip dans l alimentation des oppositions contre l implantation d un CET pour pouvoir analyser les causes et les comportements des riverains Dans l entretien on a essay de poser des questions relatives pour voir la mani re dont sont organis les manifestations les raisons de refus des d chets de
82. anisation est l un des principaux ph nom nes sociaux dont l volution acc l r e touche pr sent la plan te tout enti re Et dans les pays en d veloppement les taux de la croissance urbaine sont particuli rement intenses Bient t la majorit de la population mondiale vivra dans des environnements urbains donc fort diff rents des milieux ruraux qui avaient jusqu pr sent servi de foyers la majeure partie de la soci t humaine L urbanisation apporte des changements fondamentaux la fa on dont vivent les gens dans le nombre de personnes qu ils voient dans les lieux o ils travaillent et souvent dans la qualit de l eau qu ils boivent de l air qu ils respirent et des logements qu ils occupent 8 RAHMANI C La croissance urbaine en Alg rie cout de l urbanisation et politique fonci re Ed OPU 1982 P 156 95 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou z Tableau 15 L volution du taux d urbanisation de la wilaya de Tizi Ouzou Tx accr ann moy pop Croissance urbaine Taux d urbanisation Rythme d urbani wilaya urbaine 1987 1998 2008 1998 1987 1998 2008 1987 1998 2008 1998 1987 1998 2008 1998 Tizi Ouzou 179 676 119 659 22 3 35 1 45 1 5 7 2 8 5 79 4 26 Source exploitation des donn es DUC Pendant les 21 ann es de 1987 2008 on constate une augmen
83. application aux communes de la wilaya de Tizi Ouzou Communication au S minaire sur le d veloppement local et le statut de l lu Tizi Ouzou du 28 f vrier au 1 mars 2002 47 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 2 2 L intercommunalit un catalyseur d une v ritable dynamique de d veloppement local durable La commune constitue l acteur principal de la promotion du d veloppement conomique et social l chelle locale Ce r le lui est d ailleurs conf r par la loi en la consacrant comme le centre privil gi de la participation des citoyens dans la gestion des affaires publiques A ce titre elle exerce l galement des missions diverses et agit comme le repr sentant de l Etat au niveau local La r alisation de d veloppement locale se trouvent confront s de nombreux obstacles souvent incontournables qui peuvent se r sumer en 1 des moyens financiers r duits sous tendus par un syst me fiscal inefficace l origine de l inad quation entre les ressources et les missions des communes 2 des ressources humaines souvent peu qualifi es l origine de l inefficacit administrative et technique En effet les moyens financiers loyers droits d adjudication redevances de voiries sont d risoires pour la majorit des communes Les produits des taxes affect s aux communes sont insignifiants notamment celles situ es
84. arr t du ministre concern 3 Les cahiers des prescriptions sp ciales qui fixent les clauses propres chaque march 2 3 2 Les partenariats public priv ppp Le Livre vert de la Commission des communaut s europ ennes d finit les PPP comme tant des formes de coop ration entre les autorit s publiques et le monde des entreprises qui visent assurer le financement la construction la r novation la gestion ou l entretien d une infrastructure ou la fourniture d un service 9 EZZINE R L intercommunalit un cadre institutionnel pour impulser la dynamique du d veloppement local In Revue Profils n 05 2005 P 33 35 2 Le code des march s publics 19 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Les premiers contrats de PPP en Alg rie concernent en effet le management des services publics d eau et d assainissement SEAAL SUEZ environnement SEOR Oran Seaco Constantine Seata Annaba El Taref mais aussi celui de l a roport d Alger ADP la gestion du M tro d Alger avec la RATP et la gestion h teli re Groupe Accord ONAT Les PPP peuvent tre institutionnel ou contractuel a Les PPP institutionnalis Les PPP de type institutionnalis impliquant une coop ration entre le secteur public et le secteur priv au sein d une entit distincte qui s appelle soci t d conomie mixte SEM En Alg rie
85. aya et la commune au b n fice d organes lus Cette lection est l l ment central de la d centralisation qui est une forme de d mocratie locale La d centralisation vise donner aux collectivit s territoriales commune wilaya des comp tences propres faire lire leurs autorit s par la population et assurer ainsi un meilleur quilibre des pouvoirs sur l ensemble du territoire On distingue principalement trois formes de d centralisation dans le cadre du secteur public La d centralisation politique se mat rialise par un transfert de pouvoir de d cision aux citoyens travers l lection de leurs repr sentants disposant la fois d une l gitimit propre et d une autonomie d action La d centralisation fiscale implique une r partition des ressources financi res publiques entre l Etat et les collectivit s locales Elle recouvre ainsi la d finition d un champ de ressources propres pour les collectivit s locales l identification d un champ de ressources 32 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou partag es entre l Etat et les collectivit s locales et les transferts des ressources du budget de l Etat celui des collectivit s locales La d centralisation administrative repr sente le transfert de comp tences d cisionnelles de ressources et de responsabilit s en vue de fournir un certain nombre de services
86. banisation et politique fonci re Ed OPU 1982 Communications colloques et s minaires AHMED ZAID M L intercommunalit un instrument de coop ration et de solidarit n cessaire pour une approche du d veloppement local durable fond e sur unelogique territoriale Cas de la wilaya de Tizi Ouzou Colloque international Gestion durable des territoires D veloppement local et solidaire Regards crois s HCFAUR n 2005 18 UHA UMMTO 28 29 octobre 2007 AHMED ZAID CHERTOUK M et BELADJEL S Logique d centralisatrice et taille optimale des collectivit s locales application aux d coupages territoriaux des communes de la Wilaya de Tizi Ouzou Colloque international La d centralisation au service du d veloppement local U M M T O 27 28 novembre 2004 AHMED ZAID CHERTOUK M Gestion des collectivit s locales alg riennes Des d s quilibres latents la n cessit d un mode de gouvernance efficace Application aux communes de la wilaya de Tizi Ouzou Colloque international D veloppement local gouvernance et r alit de l conomie nationale MCLDL Universit de Mascara avril 2005 AHMED ZAID CHERTOUK M La probl matique de l environnement une question de syst me technico culturel 4 S minaire national sur l Environnement UMMTO 5 6 juin AHMED ZAID CHERTOUK M La question environnementale dans les politiques publiques alg riennes Deuxi me Rencontre des Universitaires et d
87. blic Enfin la notion de Service public n est pas quelque chose de statique mais une conception dynamique car Sont uniquement exclusivement services publics les besoins d int r t g n ral que les gouvernants d un pays donn un moment donn ont d cid de satisfaire par le proc d du service public 1 3 Essai d analyse de la notion de SPL Selon P H DERYCKE et G GILBERT il n ya pas une th orie g n ral de biens publics locaux qui s int resse la d termination en m me temps de leur offre et de leur demande de leur financement et de leur r partition spatiale on le trouve dans l analyse spatiale de l conomie publique Nous nous int resserons pour notre part l analyse du concept de service public local par rapport ses propri t s qui le placent dans un cadre territorial bien pr cis tout en appliquant ces concepts th oriques au service de gestion des d chets En effet les auteurs d finissent les biens publics locaux par rapport aux caract ristiques des biens collectifs purs savoir l indivisibilit l impossibilit d exclusion Le principe d indivisibilit ou de non rivalit stipule qu une unit offerte un agent n en r duit en rien la quantit disponible pour tous les agents de la collectivit consid r e En d autres termes tous les individus consomment en commun la totalit de la quantit disponible du bien offert Concernant la gestion des d chets m n
88. bord un pr alable trouver une assise fonci re qui accueille le projet Sans quoi les moyens financiers et autres eux seuls sont insuffisants pour le lancement du projet Contrairement aux autres ressources financi res et humaines l espace foncier doit tre consid r comme une ressource particuli re en ce sens qu elle est la fois rare et non renouvelable La g ographie montagneuse caract risant l espace de la wilaya donne lieu la r partition suivante o on distingue 6 24 de plaines 10 5 de bas pi monts 31 42 de hauts pi monts 51 84 de tr s haute montagne Ce relief montagneux caract risant l espace de la wilaya g n r in luctablement des forces agissants dans le sens de bloquer toute d cision du choix de ces espaces pour la localisation des activit s conomiques en g n ral et des entreprises industrielles en particulier 82 Entretien avec Mr FERROUDIE M chef du service des march s publics au sein de l APC de Tizi Ouzou 98 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale l des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Le foncier a toujours constitu un facteur limitant la mise en uvre des projets et des quipements publics Le constat a clairement montr que le foncier relevant du domaine priv de l Etat et celui de la commune sont plus ou moins facilement mobilisables par les d cideurs et les gestionnaires locaux alors que le foncier priv est
89. brement par les communes soit d finies par la loi Le principe de sp cialit est assorti du principe d exclusivit qui signifie que la comp tence transf r e est exclusivement exerc e par l EPCI La port e de ce principe est qu il permet d tablir clairement la r partition des comp tences entre les communes et le groupement intercommunal il rev t deux formes principales Un principe de sp cialit fonctionnelle ce principe est li au transfert des comp tences 15 Entretien avec le chef du service des march s publics commune de Tizi Ouzou Le M C BERNARD GELABERT P LABIA intercommunalit s mode d emploi d Economica 2001 P3 16 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Un principe de sp cialit territoriale selon ce principe l tablissement ne doit intervenir qu l int rieur de son p rim tre c est a dire pour les communes membres qui d cident de coop rer b Le principe d exclusivit Les collectivit s locales transf rent ces groupements les attributions n cessaires l exercice de leurs missions et ils se trouvent investis leur place des pouvoirs de d cision et d ex cution Cela veut dire que les collectivit s locales concern es sont dessaisies de ces attributions Le principe de l exclusivit se mat rialise par L interdiction de retracer d finitivement dans le budget du
90. chnique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou donn que la r glementation en mati re d enfouissement est tr s s v re et les sommes consid rables investis par les autorit s publiques pour r pondre aux crit res d tanch it et se munir de syst mes de captage et d vacuation des lixiviats et des biogaz Les petits sites d enfouissement n ont pas les ressources n cessaires pour se munir d ouvrages de contr le et d op rations de suivi environnemental Dans ce sens les petits sites risquent donc de polluer plus alors que les grands sites arrivent respecter leurs obligations Il est certain que l exploitation de grands sites d enfouissement occasionne de nombreuses nuisances mais en m me temps elle va permettre la diminution des d chets Composante financi re Elle est une r sultante des investissements importants n cessaires qui d passent largement les capacit s financi res des collectivit s locales de base communes Mais certains auteurs soulignent que les conomies d chelle en production ne suffisent pas comme argument pour regrouper les communes pour l ensemble du service et ils y ajoutent les conomies en consommation Si les conomies d chelle ne sont pas une condition suffisante pour associer les communes Cette coop ration est toutefois n cessaire pour esp rer r aliser ces conomies d chelle et les financer Le recours la gestion intercommunale pour
91. conomie spatiale Ed Economica Paris 1994 P127 11 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Dans le code communal alg rien on ne trouve pas cette distinction entre SPIC et SPA d ailleurs ces deux expressions sont inexistantes En revanche le code sp cifie ce qui rel ve du service public administratif et de service public technique 1 4 1 Selon le contenu de leur activit On distingue a Les services ducatifs sportifs culturels et sociaux Conform ment a l article 122 du la loi n 11 10 du 22 juin 2011 relative la commune la commune prend en charge La r alisation et l entretien des tablissements de l enseignement fondamental La r alisation et la gestion des cantines scolaires Veiller assurer la disponibilit des moyens de transport aux l ves Toutefois les communes peuvent dans la limite de leurs moyens dans le cadre de la l gislation en vigueur Promouvoir l panouissement de la petite enfance les cr ches et jardins d enfants l enseignement pr scolaire et l enseignement culturel et artistique concourir la r alisation d infrastructures communales de proximit destin es aux activit s de sport de jeunesse de culture et de loisirs Ces op rations peuvent b n ficier du concours financier de l Etat apporter son assistance aux structures et organes charg s de la jeunesse de la
92. croissance urbaine r side dans la capacit rendre les individus qui y r sident plus au moins homog nes en mati re de la mani re d tre habitudes loisirs d o la possibilit d harmoniser et de standardiser les visions en mati re d am nagement du territoire et d organisation du service des d chets 8l Entretien avec la responsable de la direction de l environnement Mr KABECHE 96 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou 2 3 L absence de secteur priv Une gestion intercommunale peut d buter partir des autres raisons l absence de prestataire priv du service dans les communes rurales Devant l insuffisance des quipements de collecte et de traitement des d chets m nagers le manque de ressources financi res des communes rurales ainsi que le non respect des normes environnementales le secteur priv peut jouer un r le important dans la collecte et le recyclage des d chets m nagers il permet Le partage des risques entre les deux parties priv e et publique La diminution des charges financi res pour la commune cout de transports des d chets le tri L accroissement de la performance et la r duction des co ts de fonctionnement de P Administration la possibilit pour la collectivit publique de b n ficier d un savoir faire dont elle ne dispose pas L introduction de nouvelles technologie
93. d chets sont plac s en m lange dans une poubelle par l usager dans un sac ou dans un bac roulant Les collectes s lectives elles concernent certains flux de d chets emballages m nagers journaux magazines pr alablement s par s par les usagers en vue d un traitement sp cifique ou d une valorisation mati re J M Balet Aide m moire gestion des d chets Ed Dunod 2 dition 2008 P 24 67 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou La collecte des d chets peut tre en porte porte ou par apport volontaire Dans le premier cas les d chets sont collect s au domicile de l usager Dans le second cas c est l usager qui doit les d poser dans des conteneurs install s dans des lieux publics C est la forme de collecte la plus r pandue pour le verre La fr quence de la collecte varie selon la nature de la zone urbaine ou rurale A titre d exemple dans la commune de Tizi Ouzou la collecte des ordures m nag res se fait selon un zoning d j tabli 05 zones en milieu urbain O1 zone en milieu rural 3 2 2 Le transport En ce qui concerne le volet du transport l emplacement des centres de regroupement secondaires et le temps n cessaire pour aller du parc des v hicules aux bacs ordure et au lieu de traitement sont des param tres non n gligeables Par cons quent 1l est n cessaire par un calcul de d termi
94. d lib ration nieron t ne OUAIS Re 76 1 2 Le financement des CET une mutualisation des ressources entre communes 77 Source exploitation des donn es CET RAS ares ct 78 Section 02 les conomies d chelle un enjeu de taille de l intercommunalit 78 2 1 Les origines des conomies d chelle ss et 79 2 2 La r alisation des conomies chelle en mati re de traitement des d chets 80 2 3 Arbitrage entre conomie d chelle et h t rog n it des pr f rences 81 Section 03 Intercommunalit comme outil d internalisation des effets de d bordement d s d ch tssss miennes mntinneleeine Mig srtreanineelieaten tn 84 SL D finition et TYPOIOP IE Es se manne ete 84 3 1 1 L effet de d bordement de production ss 84 3 1 2 L effet de d bordement de consommation A 84 3 2 Effet de d bordement des d chets et gestion intercommunale 85 Conclusion ssrnrgiliiete te Mn artnet ins 86 Chapitre 3 La gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Pr dispositions et contraintes seessoesocsseescesoesccsscesoesccsseesoesocsseescesoosseess 88 rOdUCHON Lai nest net ea Lan data da de tn he re SRE fi 88 Section 01 formulation du besoin d informations L enqu te sssnsseeeseeeeeeeeeeeee 88 1 1 Protocole d enqu te qui interroger 7m atlas sieemtsenet 88 1 1 1 Les responsables techniques sn ten animent Name fes 89 1 1 2 Des lus austra
95. de d veloppement local L une des justifications de la d centralisation est le contr le du pouvoir par les administr s et la gestion participative Elle fait appel la capacit des populations et des institutions locales prendre en charge la gestion de leurs propres affaires Elle est consid r e comme un facteur de renforcement des capacit s des populations notamment dans le domaine de contr le et de participation aux d cisions publiques La possibilit offerte aux populations de participer au contr le et la prise de d cisions li es la production collective au niveau local permet leur familiarisation avec les modes de fonctionnement et un apprentissage de la gouvernance participative Schneider 1999 BROCKWOOD B 1998 Distributive Politics and the Benefits of Decentralization CSGR Working Paper Warwick University Greffe X La d centralisation Ed D couverte Paris 1992 P 24 34 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 1 2 Br ve typologie physique des communes D une superficie de 2958 km et une population estim e au 31 12 2012 1 152 259 habitants la wilaya de Tizi Ouzou d nombre 67 communes de consistante in gales tant au plan de l tendue du territoire que du facteur d mographique articul es autour de 21 da ras Il existe des communes de grande superficie mais pratiquement vide de population telles
96. de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou grever les finances locales d j tr s sollicit es Dans ce contexte de rigueur budg taire le besoin de financement pousse les communes trouver de nouvelles solutions pour s acquitter de leurs missions D s lors l intercommunalit est un mode de gestion offert a la commune pour fournir un service de qualit La gestion des d chets ne se limite pas une action unique sur l ensemble d une seul commune 3 1 2 Les transports publics L importance des transports priv s et publics n a cess de s affirmer au cours de l histoire en raison de la multiplication des changes et de l accroissement de la mobilit Les collectivit s locales sont concern es par les transports routiers de personnes et par une cat gorie particuli re de transport les transports scolaires En ce qui concerne les transports routiers de personnes il faut distinguer entre les transports urbains et non urbains gt Pour ce qui est des transports urbains de personnes la commune d finit le p rim tre l int rieur duquel ces transports sont organis s gt Pour ce qui est du transport routier non urbain de personnes Dans la wilaya de Tizi Ouzou l organisation actuelle du transport pr sente des limites les pouvoirs publics doivent chercher de nouvelles formes de gouvernance des transports En tenant compte des caract ristiques d
97. des peuvent se voir d l guer toutes les comp tences communales l exception de l tablissement d imp ts g n raux qui reste de la comp tence de L Etat espagnol l exception de quelques communaut s autonomes Les comarcas elles ne peuvent pas exercer les comp tences obligatoires des communes sauf si ces derni res leur ont volontairement d l gu une ou plusieurs de leur comp tences Quant l origine du d veloppement de l intercommunalit en Espagne L Espagne c est peut tre un autre probl me que la France ils ont des disparit s tr s grandes entre les territoires c est les disparit s conomiques qui les poussent a se regrouper En Espagne l intercommunalit a t mise en uvre avec des r gles tr s int gr sur le retrait la constitution la dissolution les dur e d existence Dans trois r gions Andalousie Catalogne et Navarre les chelons interm diaires entre la communaut autonome et les communes ont principalement pour objet d assurer de grands services publics pour lesquels les communes prises isol ment n ont pas la taille critique la diff rence de l Allemagne il n y a pas eu l poque contemporaine de mouvement de fusion de communes de grande ampleur c est une intercommunalit de services qui pr vaut En Navarre et en Andalousie les mancommunidades fonctionnent majoritairement avec des transferts financiers venant des autres collectivit s et a
98. ds the emergence of a new form of regulation Ouvrage collectif sous la direction de Philippe BANCE et Luc BERNIER Publications du CIRIEC Wiley Blackwell 2001 307 _ BERNARD GELABERT M C LABIA P intercommunalit s mode d emploi 3 dition d Economica 2001 BOURJOULM intercommunalit et d veloppement du territoire ed LGDJ Paris 1995 LE SAOUT R et MADORE F Les effets de l intercommunalit Ed PUR Paris 2004 AUBY J F les services publics locaux Ed Berger levrault Paris 1997 AUBY F J Management Public Ed Sirey 1996 Deyricke P H et G Gilbert Economie publique locale Ed Economica Paris 1988 AURAY J P collectif Encyclop die d conomie spatiale Ed Economica Paris BAGUENARD J la d centralisation collection Que sais je 7 dition 1980 GREFFE X La d centralisation Ed La D couverte Paris 1992 BOUKARZAZA H D centralisation et am nagement du territoire en Alg rie la wilaya de Skikda Ed OPU BALET J M Aide m moire gestion des d chets Ed Dunod 2 dition 2008 _ ONIBOKUN ADEPOJU G La gestion des d chets urbains Des solutions pour l Afrique Paris d KARTHALA 2001 243p LE BOZEC A Le service d limination des ordures m nag res organisation co ts gestion Ed L Harmattan 1994 RAHMANI C La croissance urbaine en Alg rie cout de l ur
99. e e 2 ont un taux d agglom ration qui se situe entre 60 et 70 e 5 communes ont un taux qui se situe entre 70 et 80 e 19 communes ont un taux qui se situe entre 80 et 90 e 8 communes ont un taux qui se situe entre 90 et 95 e 33 communes ont un taux sup rieur 95 33 PAW 2012 36 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 1 3 Les comp tences et les moyens d intervention de la commune 1 3 1 Les comp tences Les comp tences qui lui sont attribu e peuvent tre num r es en fonction de leur importance elles vont de la simple promotion la prise en charge d une activit En outre la plus importante est celle li e la formation d animation conomique et la participation au d veloppement local Outre ses attributions de d veloppement elle est aussi responsable de diverses missions de services publics telles que d finies par l article 132 du code communal qui sont les suivants L alimentation en eau potable L vacuation des eaux us es L enl vement des ordures m nag res La gestion des halles et des march s La mise en place d un r seau de transports public La gestion et l entretien des cimeti res et services fun raires La commune peut tre assimil e a une entreprise de production de services publics 1 3 2Les moyens d action Conform ment aux articles 169 et 170 du code com
100. e la gestion au contr le et l limination des d chets qui pr voit les principes suivants 1 1 La pr vention La pr vention la production est un point crucial La meilleure fa on de produire moins de d chets est de moins produire ou de produire diff remment de moins consommer de consommer mieux de ne pas gaspiller C est l ensemble de la soci t et des modes de vie qui sont concern s La pr vention consiste en la r duction de la production et de la nocivit des d chets la source c est dire les mesures prises avant qu une substance une mati re ou un produit ne devienne un d chet et r duisant la quantit des d chets y compris par l interm diaire du r emploie ou de la prolongation de la dur e de vie des produit les effets nocifs des d chets produits sur l environnement et la sant humaine la fa on de traiter les d chets d pend de leur valeur de leur nature de ce que l on pense faire du r sidu de traitement des risques toxiques des quantit s en jeu Voir article 2 de la loi n 01 19 relative a la gestion au contr le et l limination des d chets 59 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou z 1 2 Le principe de pollueur payeur Le principe du pollueur payeur est un principe d inspiration conomique n la suite d une interpr tation de la th orie des externalit s d velopp e par
101. e 2008 2013 d charges Ann es 2008 2009 2010 2011 2012 2013 D charge contr l e 31 29 33 35 33 33 D charge non contr l e 1236 1235 1250 1361 1423 1500 Source R alis a partir des donn es de la direction de l environnement Si on analyse le tableau suivant on constate que les d charges sauvages non contr l e pr dominent par rapport aux d charges contr l es m me si l objectif principal du PROGDEM J M BALET Op cit P 60 69 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale A des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou tait l radication des d charges sauvages mais selon nos entretiens avec les autorit s publiques en particulier la direction de l environnement l objectif reste non r alis La mise en d charge des d chets est une vieille tradition certaines d charges sont mises en place sans aucune tude g otechnique du sol Les d chets sont enfouis dans des trous sans protection pr alable Face la croissance d mographique et la d ficience des infrastructures des voiries municipales les populations de la wilaya de Tizi Ouzou n ont eu pour solution que le d p t des d chets m nagers aux abords des rues L essentiel pour ces populations est de se d barrasser des d chets En 2012 la wilaya a identifi 1500 d charges sauvages qui ne b n ficient d aucune mesure de protection de l environnement Une tude r alis e r cemment
102. e de ces atteintes la valorisation des d chets par leur r emploi leur recyclage ou toute autre action visant obtenir partir de ces d chets des mat riaux r utilisables ou de l nergie le traitement cologiquement rationnel des d chets Pour mettre en uvre ce principe diff rents outils sont la disposition des pouvoirs publics parmi lesquels on peut voquer La r glementation elle est un instrument traditionnel des politiques de l environnement Le pollueur se voit imposer des normes techniques anti pollution au sens large incluant la limitation de la production de d chets Il peut s agir de normes la source de normes d mission ou de normes de qualit du milieu ambiant 60 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale i des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou 1 3 L information et la sensibilisation Faire voluer les comportements d une population est un objectif tr s ambitieux Pour que les poubelles soient mises au r gime chacun doit modifier en profondeur ses comportements d achat de consommation et de gestion des d chets La loi n 01 19 relative a la gestion au contr le et l limination des d chets stipule qu il doit avoir une information et une sensibilisation des citoyens sur les risques pr sent s par les d chets et leur impact sur la sant et l environnement ainsi que les mesures prises pour pr venir r duire ou compenser ces risque
103. e dot e de l autonomie financi re ou dot e de la personnalit morale et de l autonomie financi re Etablissement public L article 150 du code de la commune pr voit ces deux modalit s principales de gestion directe la gestion directe en r gie et la gestion par voie d tablissement public 2 1 1 La r gie La collectivit publique en charge d un service public peut d cider de le g rer elle m me directement par ses propres moyens On distingue plusieurs types de r gie a R gie simple Selon St phanie Braconnier la r gie simple correspond une formule dans laquelle le service public est g r directement c est dire sans interm diaire par la personne publique qui se trouve a l origine de sa cr ation La collectivit g re le service avec ses propres moyens humains mat riels et financiers Le service public ne fait l objet d aucune individualisation dans le budget et les composantes de la collectivit 13 AHMED ZAID M Cours Economie Finances des administrations publiques Master 1 Management territorial et ing nierie de projets UMMTO 2011 2012 14 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Elle est pratiqu e en particulier pour les services r galiens et administratifs au niveau local la r gie simple s impose pour les services qui par leur nature o par la loi ne peuvent tre assur s que par l
104. e g n ral d analyse de la gestion intercommunale des SPL Introduction Plusieurs modes de gestion sont offerts la commune pour offrir des SPL de qualit et satisfaire les besoins des usagers qui augmentent dans un contexte de rar faction des ressources publiques parmi ces modalit s offertes on peut avancer la gestion intercommunale des SPL Ainsi ce pr sent chapitre propose d analyser les soubassements th oriques de la gestion intercommunale qui se trouve trait s dans l analyse de la notion de service public local Section 1 SPL Essai de d finition Pour aborder les caract ristiques du SPL il est indispensable d claircir la notion de service public 1 1 La notion de service public Le service public si couramment utilis e est pourtant l une des plus difficiles notions caract riser 1 1 1 La d finition organique selon Duguit 1920 rel ve de service public toute activit dont l accomplissement doit tre assur r gl et contr l par les gouvernants parce que l accomplissement de cette activit est indispensable la r alisation et au d veloppement de l interd pendance sociale et qu elle est de telle nature qu elle ne peut tre r alis e compl tement que par l intervention de la force gouvernante Selon Duguit le service public est l activit sociale que les pouvoirs publics instituent comme tel Cette d finition accorde une place pr pond rante
105. e la 1 tranche 95 Lot N 01 Terrassement g nie civil et charpente m tallique est 95 Lot N 02 Travaux de r alisation de la niche pour le poste transformateur est 50 Lot N 03 R alisation des baies de lavage Vestiaires au RDC Menuiserie m tallique AEP et r seau incendie March en cours d laboration La 2 tranche Porte sur les quipements d exploitation Cette op ration sera lanc e d s la r valuation de l op ration pour un montant de 41 000 000 DA Source bilan d avancement du PROGDEM 2013 Annexe 4 Pr vision de la livraison des infrastructures CET D charge contr l es centre de tri d chetteries D signation Infrastructures indiquer le lieu dit et la commune d implantation Infrastructures dont les travaux sont r ceptionn s Pr visions de livraison 2 semestre 2012 Pr visions de livraison 1 semestre 2013 geme Pr visions de livraison semestre 2013 au 1 semestre 2012 v Boubhir Cne d A t Yahia v Agouni M hella Les travaux ont repris en octobre 2012 Cne de Mizrana apr s d localisation du projet vers un autre site Livraison pr vue pour Novembre 2013 v Tadouft Bou Aissa Cne de Fr ha ODS d arr t des travaux a t notifi l entreprise suite l opposition de la R alisation des centres population du village Lamravai d enfouissement technique Si rep
106. e la wilaya de Tizi Ouzou on peut juger de l opportunit de constituer un syndicat ou une r gie intercommunal de Transport Cet outil offre la possibilit aux autorit s organisatrices de transports urbaines et non urbaines de s associer au sein d un syndicat intercommunal de transport afin de rendre les diff rents r seaux existants compl mentaires mais aussi plus performants et attractifs pour les usagers Le Syndicat intercommunal peut constituer donc un nouveau mode de gouvernance des transports qui se veut coh rent avec l volution des pratiques de mobilit qui conduit parfois une inad quation des p rim tres de comp tences classique A titre d exemple Le territoire de la commune de Tizi Ouzou est consid r un des plus dynamiques de la wilaya d un point de vue conomique et d mographique Elle capte un nombre important de flux provenant des communes alentours mais g n re galement des d placements cons quents vers les p les secondaires du territoire de la wilaya ce qui engendre un effet de d bordements des SPL 52 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 3 1 3 Les services d action touristique Les communes de la wilaya de Tizi Ouzou rec lent beaucoup de potentialit s tant naturelles culturelles artistiques et artisanales La wilaya vient est class e parmi les principales r gions sur lesquelles repose la nouvelle strat gie de
107. e phase s est d roul e sous forme d entretiens en face face Les 4 partenaires rencontr s ont t choisis en 88 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou fonction du type de la commune commune rurale ou urbaine Nous avons fais nos entretiens avec le P APC Ait Oumalou Tizi Ouzou Laarba Nath Irathen Irdjen La source d information la plus pertinente peut provenir des responsables m tiers responsables technique des d chets et lus d cisionnel des collectivit s locales le choix d impliquer les techniciens et les politiques se justifie par la volont de multiplier les points de vue 1 1 1 Les responsables techniques Nous avons interrog les responsables techniques qui ont une id e plus op rationnelle de ce qui se fait sur le terrain il repr sente les experts d une r alit spatiale Nous avons d cid d inclure les acteurs suivants Les responsables de la direction de l environnement la direction de l administration locale la direction de la planification et de l am nagement du territoire les ing nieurs au niveau du CET et le service d hygi ne des communes Ces responsables ont un r le important se sont des acteurs qui participent dans la sph re d chets et sont confront aux contraintes li es la gestion communale des d chets 1 1 2 Les lus Dans un second temps les d cideurs ont t interview s 4
108. ec ses propres pr f rences La 81 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou commune produit alors j avec les caract ristiques C qui maximisent son surplus individuel idem pour la commune B qui produit j avec les caract ristiques C x En revanche lorsque les deux communes coop rent les caract ristiques de j sont d termin es par l intercommunalit not esC telles qu elles maximisent le surplus agr g des deux communes Par cons quent les pr f rences individuelles de A et B sont moins bien respect es lorsqu elles coop rent et un nouveau co t appara t le co t de l h t rog n it intercommunale des pr f rences Consid rons trois communes 1 2 et 3 qui doivent choisir si elles adoptent un nouveau mode de gestion des d chets les centres d enfouissement technique Comme ce type d quipement ne fait pas toujours l unanimit les centres d enfouissement technique n cessitent des financements important et repr sentent des dommages tr s cons quents pour l environnement les communes vont baser leur choix sur les pr f rences de leurs citoyens en respectant le choix de la majorit Deux situations peuvent tre repr sent es Dans les deux cas chaque commune pr sente une population identique 8 000 citoyens et au total 16 000 citoyens sont favorables aux centre d enfouissement et 8 000 sont r ticents refuse l implantati
109. ee 12 Section 02 La sp cificit de la gestion intercommunale des SPL 13 2 1 Las stion directe ied err e e Ee RTE A AEA A S 14 2A La r bie innn na E A A A R a aA 14 2 1 2 La gestion par un tablissement public ssniinlisetndisdeitee 15 2 2 Lag stion par n EPC Estienne Mist eNetts 16 2 2 1 Les principes de gestion des EPCI sssssssseesseessesseressseessresseesseeeseressseesseese 16 2 2 2 Les motivations de cr ation des EPCI sussinseeesetnntesdiansieeseene 18 2 3 L externalisation de la gestion des services publics sssssssssssessssssesesesesssressees 19 23l Les march s publics arer SR Ne RL nr rt La 19 2 3 2 Les partenariats public priv ppp Lente nas RE ne es 19 Section 3 D intercommunalit en France et en Europe 22 3 1 Exemple dela France a R A A A aes 23 3 2 E exemple de l Espagne i aaa A a E Eaa 25 Section4 La gestion intercommunale aux regards des textes de d centralisation 26 4l Eordoniance n 07 24 aspina a aak I E nat 27 4 2 La loi n 90 08 du 07 avril 1990 relative la commune ssssesseseeeeseeerrereeeee 28 4 3 La Loi n 11 10 du 22 juin 2011 Le cadre juridique actuel de la d centralisation mi narma a n a ae E E A a EE e STY 29 4 4 Le d cret n 83 200du mars 1983 pr cisant les conditions de cr ation d organisation et de fonctionnement de l tablissement public local 30 CONCUSSION a SEE Ea E E A A E EE E A E N S 31 Chapitre 2 Carac
110. elles qui l gitiment le plus qu il soit veill la s curit la salubrit et la tranquillit publique La seconde forme d intervention consiste accorder des aides en nature ou en esp ces aux clubs sportifs Cette forme d intervention est traditionnelle La derni re forme d intervention consiste g rer des quipements sportifs publics Dans la wilaya de Tizi Ouzou Les quipements sportifs pr sentent un effet de d bordements et cela peut tre expliqu par le d ficit colossal en mati re d quipements sportifs et de loisirs alors pour limiter les cons quences de ces effets sur les d penses des communes ou sont implant es ces quipements les communes peuvent s associer et cr er des EPCI pour assurer la construction et la gestion des quipements sportifs et coordonner l animation sportive en direction du public 53 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 3 2 Les SPL g r s en intercommunalit Etat de lieux La pratique de l intercommunalit existe au sein des communes alg riennes de fait d abord de sa manifestations cependant elle reste non structur e Parfois L intercommunalit peut tre appr hend e comme un p rim tre de coop ration sans cr ation d une personne morale nouvelle d di e sa r gulation Dans la wilaya de Tizi Ouzou cette intercommunalit peut tre appr hend travers les inst
111. en en Ne UN sien Aire en VI Annexes Aspects MNANCIENSS LENS ES ne ne M nn VII Annexe 6 Caract ristiques des infrastructures sesessseesseessessseesseesseeesstessetssersseeessseesseese IX Annexe 7 Liste des micro entreprises qui assurent la r cup ration ou et le recyclage des Table des mati res Introduction Generale ssssssssssssesssssssssosososesssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssso 1 PARTIE 1 CONDITIONS DE MISE EN UVRE DE L INTERCOMMUNALITE EN MATIERE DE GESTION DES SERVICES PUBLICS LOCAUX DANS LA WILAYA DE TIZI OUZOU sens 6 Introduction de la premi re parties us sn se nn ne 6 Chapitre 1 Cadre g n ral d analyse de la gestion intercommunale des SPL 7 COLOS nm ie nr NN ds ho DE 7 Section 1 SPL Essai de d fimtion 2 hunter teiliternntee 7 1 1 La notion de service publient esnai sidii is 7 LT TES DITION organique si aea s a a e a E R 7 LES D finition mat rielle soriisnnn norasta inaani eana 8 1 2 Lespriii ipes de service Dub isnin nena made is eE e ne 8 1 2 1Le principe d galit et de gratuit de service public 8 1 2 2 Le principe de continuit de service public tintin tes 8 1 2 3 Le principe d adaptation ES as du pedale a ae 9 1 3 Essai d analyse de la notion SPEARS 9 1 4 Les types de services publics locaux 5eme 11 EE Selon le r statut juridique ARTE e E E A R 11 1 4 1 Selon le contenu de leur activit onoesenesseeseeessseesseessersseresseeessressresseess
112. enses d une commune suite la consommation de ce service par les r sidents d une autre commune A titre d exemple la pollution de l atmosph re partir des rejets des agents conomiques situ s dans un espace d limit nuira tous les agents situ s au territoire mitoyen 3 2 Effet de d bordement des d chets et gestion intercommunale En pr sence des effets de d bordement il y a un risque que l ensemble des prestations collectives fournies par le r seau des communes soit sous financ et fourni en quantit et qualit insuffisantes Des mesures de correction doivent alors tre rendues n cessaires pour r tablir l quilibre dans le sens de l optimum prise par un niveau d autorit sup rieur la d cision de produire un SPL Les communes peuvent ainsi se regrouper cr er un EPCI pour internaliser ces effets de d bordement En agrandissant la zone de production et de financement du SPL des d chets l intercommunalit limite ces effets de d bordement et la concurrence fiscale qui peut exister entre communes Ainsi l intercommunalit permet d am liorer l ad quation entre financeurs et b n ficiaires des biens publics locaux Les effets de d bordement sont ainsi partiellement internalis s et les comportements de passager clandestin sont limit s Selon le P APC de la commune d Illoula Oumalou le d bordement des d charge publique constitue l un des probl mes majeur auquel sont confront es les commu
113. ent public intercommunal le code communal pr voit la r daction d un texte r glementaire portant strictement sur les modalit s et les conditions de cr ation mais ce texte ne verra jamais le jour Ajoutons cela le l gislateur alg rien ne laisse pas la commune la possibilit de choisir la meilleure forme d organisation et les moyens appropri s pour adapter la coop ration intercommunale aux objectifs recherch s Les communes ne peuvent pas non plus tisser entres elles des relations horizontales car l intercommunalit permet l apparition d un niveau supra communal dont la puissance conomique sociale ou politique qui en r sulterait risque de porter atteinte la da ra ou la wilaya repr sentants par excellence de l Etat central 4 Entretien men avec le responsable de la direction d environnement Mr KABECHE 100 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale i des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou 3 2 Conflits entre les lus Les conflits et les arbitrages sont deux facteurs qui ont une influence pr pond rante sur l intercommunalit En effet ces facteurs permettent de mettre au jour les int r ts locaux qui font l objet de n gociations intercommunales et dont la prise en compte d termine l accord entre les parties Des conflits qui en d coulent et surtout de la mani re dont ils sont arbitr s d pend l adh sion et la participation des acteurs locaux la d marche
114. ention la collecte le recyclage et le traitement des d chets g n r s par les producteurs les importateurs et les distributeurs A titre d exemple le consommateur quand il ach te un portable en r alit il ach te un service de communication l appareil lui m me ne l int resse pas Dans ce cas le consommateur n a aucune obligation pour la prise en charge et l limination de l appareil et c est dans le cadre de la REP que le producteur est tenu d assurer sa collecte et son limination DJEMACI B La gestion des d chets municipaux en Alg rie Analyse prospective et l ments d efficacit th se de doctorat 2012 P79 61 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Les objectifs de la REP sont L int gration des co ts de gestion dans le prix de vente d un produit neuf une fois que ce dernier devient usag Aide aux collectivit s pour se d charger de tout ou de la totalit des co ts de gestion des d chets et transf rer le financement du contribuable vers le consommateur La REP peut tre assur e individuellement ou collectivement au travers d un co organisme Ces principes sont consid r s comme des pistes pour la diminution du cout de la gestion des d chets des financements important sont accord es par l Etat central aux communes pour l application de ces principes un syst me d acteurs doit intervenir et
115. er des tablissements dot s de la personnalit morale et de l autonomie financi re Conform ment l article 2 du d cret n 83 200 du mars 1983 pr cisant les conditions de cr ation d organisation et de fonctionnement de l tablissement public local cet tablissement peut tre cr par l association de plusieurs communes et le conseil d administration de cet tablissement est constitu de wali du si ge ou son repr sentant pr sidents les responsables au niveau des directions d ex cutifs de wilaya concern s par l objet de l tablissement 30 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou les pr sidents des assembl es populaires communales associ es deux membres de chacune des assembl es populaires de communes des communes associ es le directeur de l tablissement l agent comptable de l tablissement Conclusion La gestion intercommunale des SPL est justifi e travers ses fondements th oriques repris dans la th orie conomique tandis qu il n y a pas de th orie de l intercommunalit strict sensu Sa mise en application exige l existence d un socle juridique qui habilite les communes recourir ce mode de gestion En Alg rie en se fondant sur les textes juridiques de d centralisation la commune dispose d une autonomie qui permet aux repr sentants lus des populations de faire d
116. ercommunale des SPL peut agir comme un moyen de r duction des disparit s dans les conditions de vie des citoyens elle favorise l galit des conditions de vie en r organisant et en modernisant l offre des SPL Cet espace peut devenir la base de l organisation politique des services avec des conditions d accessibilit calcul es L intercommunalit permet de restaurer la coh sion sociale lutt contre les fractures sociales dans un espace scell par une v ritable identit culturelle C est au nom de cette identit que devraient pouvoir tre remis en action les solidarit s locales et notamment la compl mentarit entre les espaces ruraux et les milieux urbains En effet des institutions intercommunales peuvent tre cr es entre des communes de taille quivalente en termes de richesse et de population ou une commune pilote et des communes plus r duites permettent alors un pilotage et une efficacit renforc e 46 Plan d am nagement du territoire de la wilaya de Tizi Ouzou AHMED ZAID CHERTOUK M Gestion des collectivit s locales alg riennes Des d s quilibres latents la n cessit d un mode de gouvernance efficace Application aux communes de la wilaya de Tizi Ouzou Colloque international D veloppement local gouvernance et r alit de l conomie nationale MCLDL Universit de Mascara avril 2005 48 AHMED ZAID CHERTOUK M L intercommunalit dans la r glementation alg rienne
117. es Chercheurs Alg riens et Tunisiens 23 24 mars B ja a 2010 12p AHMED ZAID M amp ANNANE S Valeurs Publiques et encadrement humain dans les collectivit s territoriales alg riennes Impact sur l initiation et le pilotage de projets territoriaux Valeurs Publiques Congr s de l AIRMAP Maison des sciences de gestion Universit Paris 2 6 7 d cembre 2012 18p AHMED ZAID M et ANNANE S Management des services publics locaux des d chets et logistique durable en Alg rie Colloque Logistica 13 30 31 mai 2013 EMI Tanger Maroc DELZANGLES H CHAMMINGS G Le contrat de partenariat en France sujet de controverses et objet de paradoxes Symposium International MDI BUSINESS SCHOOL 15p Symposium maghr bin pour une gestion rationnelle des d chets 7 9 MAI 2005 ALGER S minaire sur la gestion des Biogaz et Lixiviats des CET CNFE 10 amp 11 D cembre 2008 Articles de revues EZZINE R L intercommunalit un cadre institutionnel pour impulser la dynamique du d veloppement local In Revue Profils n 05 2005 P p 33 35 DJEMACI B AHMED ZAID M La gestion int gr e des d chets solides en Alg rie Contraintes et limites de sa mise en uvre Working Paper n 4 2011 avril 2011 CIRIEC 71p AHMED ZAID M Le d veloppement local travers une analyse critique des finances communales de la wilaya de Tizi Ouzou Revue CAMPUS UMMTO n 5 mars 2007 pp 10 30
118. es choix titre d exemple de s organiser en EPCI pour fournir les SPL dans le chapitre suivant nous essayons de voir la r alit de la gestion intercommunale des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 31 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Chapitre 2 Caract risation de l intercommunalit dans la wilaya de Tizi Ouzou Introduction A ce jour les communes surtout rurales peinent assumer leur r le de ma tre d ouvrage du d veloppement local compte tenu d un cadre juridique encore insuffisant de la faiblesse des ressources humaines et financi res dont elles disposent et de leur d pendance du centre Les lus locaux sont amen s chercher de nouveaux modes de gestion pour assurer pleinement leurs missions a titre d exemple la gestion intercommunal En effet l intercommunalit peut pallier l insuffisance des ressources des communes et tre un outil de solidarit et de partenariat pour rationnaliser les ressources et corriger les in galit s en mati re d offre des services publics locaux Section 1 Les principes g n raux de l organisation administrative En Alg rie c est la d centralisation qu est un l ment fondamental et un principe de base dans l organisation territoriale La d centralisation consiste en une d l gation d attributions administratives du pouvoir central vers l chelon local la wil
119. es d volues par les communes 17 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 2 2 2 Les motivations de cr ation des EPCI Les communes choisissent la cr ation des EPCI pour des raisons administratives politiques g ographiques et financi res a Au niveau administratif G rer ensemble des services publics locaux en mutualisant leurs moyens L intercommunalit rassemble des moyens dispers s et renforce des initiatives locales Il s agit aussi de mettre en commun des connaissances d am liorer la gestion administrative la mutualisation des services constitue l l ment essentiel de l intercommunalit Les d ficits budg taires chroniques de la majorit des communes alg riennes sont dus essentiellement l insuffisance des ressources fiscales communales C est pour cette raison que nous pouvons affirmer que le devenir du service public local est compromis et le m canisme d entraide intercommunale devient n cessaire pour la prise en charge de certains services publics locaux titre d exemple le traitement des d chets b Au niveau financier Une gestion intercommunalit permet de produire des services publics locaux moindre co ts en diminuant les co ts moyens par utilisateurs et aussi d utiliser des subventions offertes par l Etat La coop ration entre collectivit s territoriales dans sa perception g n rale es
120. es et soumises ensuite au d bat 4 3 3 Les m canismes de concertation Les recherches des conomistes dans ce domaine ont pour objectif de cr er des m canismes qui garantissent que la s lection du site final ait effectivement lieu Deux types de m canismes ont t identifi s les processus d changes volontaires n gociation et les processus institutionnels assurances ench res Ces deux m canismes se diff rencient fondamentalement sur le plan de la participation la d cision collective En ce qui concerne les premiers les agents ne recourent a aucune r gle ou aucun m canisme contraignant pour rendre compatibles leurs d cisions afin d aboutir a un accord collectif l oppos lors de 109 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou l utilisation des seconds processus les agents utilisent explicitement des r gles institutionnelles pour parvenir une d cision collective Les travaux de recherche r cents sur les processus d change volontaire semblent montrer que ce type de m canisme peut s av rer efficace lors de la localisation d quipements concernement restreint en d autres termes lorsque peu de repr sentants de communes participent la n gociation Dans le cas contraire 1l convient de mettre en place des processus plus institutionnels Conclusion La r ussite d une gestion intercommunale des d chets exige
121. es ressources usines aux besoins arriv s du tonnage avec g n ration minimale d externalit s n gatives nuisances a conduit rechercher une chelle op rationnelle sup rieure celle de la collecte habituelle une benne Les deux caract ristiques pr c dentes se retrouvent donc bien dans le service d limination des ordures m nag res L conomie d chelle est donc les r sultats d une composante technologique et d une composante financi re Composante technologique la question se pose de savoir si la composante technologique conditionne le dimensionnement de l tablissement public local ou inversement Du point de vue des techniciens la mise en uvre des techniques de traitement n cessite l apport d un tonnage minimal faute de quoi le co t deviendra prohibitif et la qualit du traitement ne sera pas garantie Notre enqu tes de terrain nous a permis de confirmer que le recours a une gestion intercommunale du service de traitement des d chets peut tre d ordre technique D un point de vue environnemental il est pr f rable de r duire le nombre de lieux d enfouissement en les regroupant au lieu d avoir de nombreux petits sites En effet tant 7 Andr Le Bozec Le service d limination des ordures m nag res organisation co ts gestion Ed L Harmattan 1994 P63 1 Entretien avec M BELIL direteur de L EPIC Oued Falli 80 Approche territoriale et te
122. est l Assembl e Populaire Communale A P C et l organe ex cutif est le Pr sident d Assembl e Populaire Communale P AP C La commune en vertu de ce code est dot e de pouvoir de d cision et de gestion des domaines qui lui sont reconnus propres et d un champ de comp tences tr s large qui font d elle une collectivit omni comp tente habilit e intervenir dans tous les domaines et dans toutes les activit s administratives conomiques politiques sociales etc Ce code a aussi donn la possibilit aux communes de s associer pour une gestion en commun des services publics Il a enrichi d avantage la coop ration entre les communes et a ramener une nouvelle forme d organisation en rendant possible la cr ation d tablissement public intercommunal conform ment l article 9 Les assembl es populaires communales de deux ou plusieurs communes peuvent d cider de s associer pour la r alisation et la gestion d uvre d quipements et de service d int r t et d utilit intercommunaux dans le cadre d un tablissement public intercommunal L article 10 de cette loi tablit le statut de EPCI qui est dot e de l autonomie financi re et de la personnalit morale L article 11 r glemente la gestion et l administration de biens et droits indivis relevant de plusieurs communes Il propose la cr ation d une commission intercommunale constitu e d lus des assembl es des communes concern s
123. eux du code a Le syndicat intercommunal La notion de syndicat renvoie a la d finition donn e par le l gislateur pour d signer un tablissement public a cr er pour assurer la gestion d un service public deux types de syndicat sont distingu les S I V U et les S LV O M Les syndicats intercommunaux vocation unique S LV U sont d fini comme un tablissement public le syndicat est dot d s son origine de la personnalit administrative et financi re Il ne peut tre cr e que par consentement unanime des communes participant il ne dispose pas de ressources propres chaque commune devant affecter sa contribution la structure Ce sont des syndicats sp cialis s Les syndicats intercommunaux vocation multiple S I V O M Il s agit dans ce cas d largir les domaines d interventions de ce syndicat relevant des comp tences territoriales et administratives des communes int ress es Les conf rences intercommunales Con ues comme un deuxi me type de groupement de communes par la tenue des conf rences pour d battre des sujets d utilit communale par les assembl es populaires communales de deux ou plusieurs communes et ce en vertu de l article 26 du code communal de 1967 Cet article n a pas d fini express ment les domaines d interventions des communes portant ces conf rences intercommunales L assise juridique offerte la commune travers le code de 1967 donne la possibilit cet
124. f d autant que la structure intercommunale la diff rence de la commune ne peut percevoir d imp ts ni cr er de taxes faisant en sorte que la plupart des initiatives intercommunales sont financ es par les seules contributions des communes L un des P A P C interrog a r pondu que le probl me majeur de l intercommunalit demeure le manque de moyens financiers L l ment financier peut parfois brouiller la volont des lus coop rer La gestion intercommunale repose sur ses ressources financi res et humaines il faut donner les moyens les plus larges et les plus adapt s pour le 86 Entretien avec le P APC Illoula Oumalou 102 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou d veloppement de l intercommunalit L Etat doit inciter les communes collaborer en avantageant financi rement les projets de coop ration intercommunale principalement par une aide financi re des subventions 3 4 Le non respect de l autonomie locale L intercommunalit se fonde sur le respect de l autonomie locale elle repose sur le volontariat des communes En effet les communes sont en principe libres de constituer des EPCI comme elles peuvent refuser la coop ration mais les communes alg riennes ne disposent pas r ellement de cette autonomie pour prendre des initiatives La cr ation de l EPCI est soumis l approbation du Wali et son organisat
125. ge essentiellement trois conditions l implication de tous les acteurs du territoire lus locaux citoyens un socle juridique clair et pr cis et un dispositif financier incitant les communes a coop rer pou g rer les d chets 111 Conclusion G n rale CONCLUSION GENERALE Une gestion intercommunale des SPL dans sa perception g n rale est une approche compl mentaire de l action communale pouvant faire face des probl matiques qu une commune seule ne saurait assumer Tout au long de notre travail de recherche nous avons pos la question d examiner et analyser en tenant compte des caract ristiques de la wilaya de Tizi Ouzou le service public des d chets peut il constitu un domaine d application o la mise en uvre de la gestion intercommunale peut avoir une port e positive La probl matique que nous avons ainsi d velopp e suit l ambition de rechercher les avantages et les apports d une gestion intercommunale des d chets aussi bien sur les finances communales que sur le bien tre des citoyens Quatre hypoth ses ont t formul es en essayant d apporter des r ponses La premi re hypoth se stipule que l existence d une d centralisation qui reconnait aux chelons infra tatique commune des domaines de comp tences appropri s habilite la commune recourir a une gestion intercommunal pour maintenir des SPL dont les couts sont injustifiable a l chelle d une seule commune a titre d e
126. glom ration Les communaut s urbaines et les communaut s d agglom ration b n ficient de plein droit de cette taxe professionnelle unique Les communaut s de communes conservent pour leur part la possibilit de choisir entre trois r gimes distincts comme dans le dispositif pr vu par la loi du 6 f vrier 1992 la fiscalit additionnelle la taxe professionnelle de zone la taxe professionnelle unique Au del de ces aspects institutionnels et fiscaux la loi du 12 juillet 1999 souhaite promouvoir une intercommunalit de projet C est ainsi qu elle dote les communaut s urbaines les communaut s d agglom ration et les communaut s de communes de comp tences et d outils renforc s en mati re de gestion et d am nagement de l espace en leur donnant pour vocation de prendre en compte des int r ts d passant le seul territoire communal Au ler janvier 2005 84 de la population fran aise vit sur le territoire d un EPCI fiscalit propre et 88 des communes appartiennent cette cat gorie d EPCI Enfin 63 de la population totale r side dans le p rim tre d un tablissement de coop ration dot de la taxe professionnelle unique Il en r sulte aujourd hui l existence d un v ritable deuxi me niveau d administration locale de nature intercommunale et constitu de groupements fiscalit propre communaut s urbaines communaut s d agglom ration communaut s de communesi Cependan
127. gouni Gueghrane Ait Boumahi llliten Akbil Zone de montagne Source DPAT La structure territoriale de la wilaya de Tizi Ouzou est marqu e par la p rennit des nombreuses petites communes une particularit fortement enracin e dans l histoire Nous constatons que sur les 67 communes que compte la wilaya 51 communes sont class es en moyennes montagne dont 42 communes en tage inf rieure avec des altitudes allant de 400 800 m tres et 09 communes en tage sup rieure avec des altitudes allant de 800 1200 m tres 3 communes sont class es en haute montagne avec des altitudes d passant les 1200 m tres et seules 13 communes sont class es en zone de pi mont avec des altitudes inf rieures 400 m tres La wilaya de Tizi Ouzou dispose donc d un relief g ographique caract re montagneux 60 de la population de la wilaya est a caract re rural et les 40 restant sont concentr s dans le chef lieu de la wilaya et la plupart des chefs lieux de da ra Azzazga Draa Ben Khadda comme le montre le tableau suivant 7 Annuaire statistique de wilaya de Tizi Ouzou 2012 93 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou z Tableau 13 R partition spatiale de la population selon les strates urbaines et rurales au 31 12 2012 POPULATION URBAINE POPULATION RURALE POPULATION TOTALE DE LA TOTALE TOTALE WILAYA 501 094 40 651165
128. groupant L int r t des communes coop rer ob it aux trois d terminants suivants l tendue des effets de d bordements la p r quation des charges financi res l importance des conomies d chelle 7 Pour le CET de Draa El Mizane et le CET Ouacifs le secteur priv est absent 78 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou 2 1 Les origines des conomies d chelle Produire un service public local de meilleur qualit et moindre co t c est la vocation premi re de l intercommunalit qui appara t alors comme une application directe du principe de subsidiarit ascendante Plusieurs arguments conomiques sont donn s pour expliquer cette demande de centralisation avec en ligne de mire la possibilit de r aliser des conomies d chelle On parle d conomies d chelle lorsque le co t moyen de production d croit avec la quantit produite En effet de nombreux co ts peuvent tre mutualis s par des communes voisines co ts fixes de production co ts organisationnels ou administratifs co ts d cisionnels etc en coop rant ces co ts ne sont pas support s par chaque commune individuellement mais par l ensemble des communes Elles peuvent ainsi r duire le co t total et donc le co t moyen de production de certains biens et services publics locaux Dans cette sous section nous essayons de r pondre a la question suivante co
129. groupement des d penses et des recettes qui ne se rapportent pas l exercice de ses comp tences et dans celui des comp tences transf r es au groupement L interdiction d op rer un transfert de ces comp tences un autre tablissement Il en r sulte de ce principe d exclusivit que la cr ation du groupement comporte dessaisissement imm diat et total des communes pour les comp tences transf r es c Le principe de volontariat Les communes sont en principe libres de constituer des intercommunalit s Elles d finissent en r gle g n rale les termes de leurs participation dans les statuts des coop rations intercommunales comme les termes de la dissolution ou de retrait G n ralement les communes peuvent aussi refuser la coop ration ne serait ce que par non participation ou par refus du projet Ce volontariat mat rialise l existence d une autonomie locale consacr e dans les lois de d centralisation La coop ration intercommunale repose depuis le d part sur la volont des communes et n aboutit pas leur suppression Les intercommunalit s tiennent leurs comp tences des communes et de la volont des lus municipaux La coop ration intercommunale valorise donc cet chelon de proximit qui est de toute vidence pl biscit par les concitoyens 17 Si la fusion assimile et absorbe les communes l intercommunalit respecte le cadre communal pour un exerce en commun des prestations de servic
130. he Avant d analyser l information de fa on plus approfondie il est utile de se faire une id e des renseignements de base obtenus par l interm diaire des questions ferm es Celles ci taient destin es mettre en vidence les caract ristiques des territoires et des lus faisant partie de l chantillon et leur mode de gestion des d chets m nagers Ceci afin de mieux conna tre les lus et les communes et leurs caract ristiques de gestion d une part de r aliser les premiers d pouillements simples d autre part et de mettre en relation les r ponses des diff rentes parties interrog es Le premier constat que nous pouvons faire est qu il n ya pas une divergence entre les r ponses des lus et des responsables technique Section 02 Les justifications pour une gestion intercommunale des d chets L limination des d chets m nagers et assimil s constitue un probl me majeur pour les collectivit s locales les services communaux se limitent leur vacuation vers les d charges publiques contr l es ou illicite Les communes de la wilaya de Tizi Ouzou doivent faire recours de nouveaux modes de gestion telle que la gestion intercommunale qu est justifi par La pr dominance des communes rurales Le manque de foncier L urbanisation acc l r e L absence de secteur priv 2 1 La pr dominance des communes rurales La wilaya de Tizi Ouzou est constitu e de quatre ensembles le couloir du Sebaou le c
131. ible Maatkas Souk El Tenine Ouadhias Tizi N Tlata Ait Bouaddou v CET intercommunal de Mizrana 15 Mizrana Tigzirt Iflissen Makouda et 75 098 Boudjima v CET intercommunal de Fr ha 15 Fr ha Azazga Aghribs 72 068 v Centre de tri de Tizi Ouzou Tizi Ouzou Tirmitine et Draa Ben Kheda Source exploitation des donn es de la direction de l environnement Conclusion M me si la gestion intercommunal des SPL est un instrument pr vu par la loi pour am liorer la gestion publique locale sur le terrain elle reste non op rationnelle et dans un tat embryonnaire Pour les communes de la wilaya de Tizi Ouzou Le recours ce mode de gestion peut aider les communes surmonter plusieurs contraintes d ordre financi re et manag rial Certains SPL qui pr sentent un effet de d bordement tel que le transport la gestion des d chets et la gestion des quipements sportifs peuvent tre des domaines d application ou l intercommunalit peut avoir une port e positive 56 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Conclusion de la premi re partie D centralisation et coop ration intercommunale apparaissent compl mentaires pour r pondre un m me objectif organiser le secteur public afin qu il r ponde au mieux aux besoins des citoyens la diversit des contextes locaux et aux contraintes toujours plus fortes qui p sent
132. industries Dans ce cas la commune d Irdjen et LNI ne recouvrent pas les d penses li es au d chet et assainissements Les co ts du service public d limination des d chets m nagers sont tr s mal connus en raison notamment de l absence d un r f rentiel fiable et homog ne Quelles que soient les r serves dont il convient d entourer ce chiffre l ensemble des tudes men es r v lent une hausse r guli re de co ts ces derni res ann es et cela est d l utilisation de nouveau mode de collecte et d limination Section 0 3 Les modes de collecte et d limination des d chets Se d barrasser et liminer les d chets pose aujourd hui de r els probl mes Cela suppose de collecter de transporter de stocker ou de traiter pour faire dispara tre ou encore de chercher valoriser en recyclant en r utilisant 6 Sh ma directeur de la commune Irdjen et LNI SISymposium maghr bin pour une gestion rationnelle des d chets 7 9 MAI 2005 ALGER 66 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou 3 1 Pr collecte des d chets C est la premi re tape de la gestion des d chets Elle d signe l ensemble des op rations de rassemblement et de stockage des d chets par les producteurs des d chets m nages Les d chets sont rassembl s dans des sacs en plastique normalement utilis s pour emporter les achats en suite ils sero
133. iolence dans les ODPOSIOnS sn tin s 108 4 3 Surmonter le syndrome NIMBY Quelque recommandation ss ssssessensseeeee 108 4 3 1 Les proc dures d centralis es sin inner hano 108 4 3 2 Utiliser un processus de localisation volontaire 109 4 3 3 Les m canismes de CONC MONON rue donnes sente dant 109 CONCOURS en cn tn ee te 110 Conclusion de la seconde partie eesseessooessocesoocssocessececossooscsocsssccssocesocesoosssssessee 111 Conclusion s n ral ssts sister etetia tas ene tee 112 ANNEXES nnntnenssneneenetinenteneneeremsnttenenterdienienltennsitereti sors I REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES sense I
134. ion ob it un statut type tablit par le minist re de l int rieur Le l gislateur alg rien ne laisse pas la commune la possibilit de choisir la meilleure forme d organisation et les moyens appropri s pour adapter l intercommunalit aux objectifs recherch s Les communes ne peuvent pas non plus tisser entres elles des relations horizontales car l intercommunale permet l apparition d un niveau supra communal dont la puissance conomique sociale ou politique qui en r sulterait risque de porter atteinte la da ra ou la wilaya repr sentants par excellence de l Etat central Le manque d autonomie des communes se mat rialise par la d pendance des d cisions des lus de l chelon centrale alors on assiste une situation d absence de leaders Des leaders qui proposent orientent tranchent conduisent des actions collectives et prennent des initiatives Des leaders qui animent la d marche intercommunale organisation des discutions sensibilisation et mobilisation des partenaires alimentation du d bat local sur les actions intercommunales L organisation administrative et territoriale alg rienne est caract ris e par une forte centralisation du pouvoir de d cision et un exc s de formalisme dans les processus de gestion Ainsi les acteurs sont soumis des contraintes formelles dans l allocation des ressources dans la programmation des actions et dans la gestion des ressources humaines et financi res
135. isance de CET et de d charges contr l es ainsi qu une prolif ration des d charges sauvages Sur les 1 500 d potoirs recens s on peut valuer environ 75 ha l aire totale d volue aux d chets Dans ces d charges destin es aux d chets des m nages des d chets toxiques provenant des activit s conomiques et des tablissements de soins y compris des d chets anatomiques sont d vers s de mani re illicite en m me temps que les d chets m nagers Ces points noirs sont r pertori s notamment en _ Milieu forestier avec Vingt Cinq 25 d charges en for ts dont la majorit est localis e au niveau des massifs forestiers d Akfadou B ni Ghobri Azouza Tamgout et Mizrana Elles pr sentent un risque majeur de pollution de l environnement et surtout de d part de feux de forets En milieu urbain et routier avec 1475 d potoirs Les sites de mise en d charge sont le plus souvent exploit s de fa on non appropri e l environnement et leur contr le lorsqu il existe ne se limite qu au gardiennage par des agents inop rants et sans aucune qualification Conclusion L enqu te de terrain a r v l des insuffisances en mati re de gestion des d chets m nagers incluant les tapes de la collecte du transport et de la mise en d charge En effet la gestion des d chets par les services communaux se limite leur vacuation vers les d charges publiques sans tri s lectif pr alable Les quantit s de d che
136. isation des effets de d bordements Section 3 L intercommunalit en France et en Europe Dans cette section nous allons revenir sur l volution de la gestion des SPL en France et l Espagne Le cas de la France sera trait plus en profondeur parce qu il constitue un mod le On peut dire que le cas fran ais se distingue pour plusieurs raisons Tout d abord la mani re dont s est d velopp l intercommunal est propre a l Etat fran ais Ce dernier tentait au d part de r pondre l clatement du paysage local l miettement communal inexistant dans le reste de l Europe et l chec de la politique de fusion des ann es soixante dix Ensuite 1l s agit d une intercommunalit de droit public ou la participation du secteur priv est totalement exclu Sur le plan financier la particularit fran aise tient surtout au fait que les tablissements de coop ration sont dans certains cas a m me de pr lever l imp t Concernant le cas de l Espagne le d veloppement de l intercommunalit repose sur une logique de mise en commun des moyens et non la r duction du nombre de communes BAUBY P op cit P79 22 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 3 1 Exemple de la France L miettement communal est la caract ristique principale de l organisation territoriale de la France On comptait 37 708 communes au recenseme
137. itue un outil de planification communale pour une meilleure organisation du service et pour un meilleur fonctionnement du service et pour une gestion rationnelle Ce sch ma comporte L inventaire des quantit s des d chets m nagers et assimil s produites sur le territoire de la commune ainsi que leurs composition et leurs caract ristique L inventaires et l emplacement des sites et installations des traitements existants sur le territoire de la commune Les collectivit s locales sont le vrai pivot de toute action dans le domaine des d chets m nagers car elles agissent sur le terrain et mettent en uvre l application des lois 2 1 3 Le secteur priv La gestion des d chets est assur e au quotidien par les communes et leurs groupements qui peuvent faire ex cuter les prestations de collecte et de traitement par des entreprises priv es Il faut noter qu en Alg rie la participation du secteur priv reste tr s limit e A titre d exemple dans la wilaya de Tizi Ouzou quelques entreprises de r cup ration et de r utilisation des mati res recyclables ont commenc faire leur apparition le nombre de r cup rateurs reste tr s minime par rapport au gisement existant voir les annexes AHMED ZAID M 2010 La question environnementale dans les politiques publiques alg riennes Deuxi me Rencontre des Universitaires et des Chercheurs Alg riens et Tunisiens 23 24 mars B jaia 12p 63 Approche territoriale
138. itul e Conditions de mise en uvre de l intercommunalit en mati re de gestion des services publics locaux dans la wilaya de Tizi Ouzou propose dans un premier chapitre le cadre d analyse de la gestion intercommunale Nous cherchons dans ce chapitre poser les fondements de la gestion intercommunale en analysant la notion de SPL les exp riences des autres pays et de voir le socle juridique qui porte l intercommunalit en Alg rie aux regards des lois de d centralisation Suivi d un deuxi me chapitre portant sur la caract risation de la gestion intercommunale dans la wilaya de Tizi Ouzou en se basant sur l analyse de l organisation administrative de la wilaya les services publics o une gestion intercommunale pr sente une opportunit et les SPL o elle commence faire son apparition tel que la gestion des d chets La deuxi me partie intitul e Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou divis e en trois chapitres le premier chapitre nous permettra de pr senter l tat des lieux de service public des d chets Tizi Ouzou Nous chercherons dans ce chapitre donner un aper u sur l organisation et le 4 Introduction G n rale financement du service des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou pour pouvoir d celer les contraintes de la gestion communale des d chets Le deuxi me chapitre portera sur les avantages et les apports d une
139. le etats elite le 89 1 4 3 Les comit de villa tes RSS AR ND a Eaa 90 EA BDE ata oE E E A E E AE EE te ATE 90 12 a grilled entretiene ricina a a a e a a aaiae 91 122 Traitement d L nine nains 92 Section 02 Les justifications pour une gestion intercommunale des d chets 92 2 1 La pr dominance des communes rurales ssseeesesesseeesseseresressersresressersrerreeseese 92 22 UTDAMSAHOR mesne nan i a E E a S A ES 95 2 3 L absence de secteur priy endore n E R EEA E E E E 97 2A Pe manguede foncier sen t Sen no ne ni RL 98 Section 03 Les contraintes d ordre institutionnel de la mise en uvre des structures intercommunale de traitement des d chets 100 3 1 Fablesse d ordre JUrIWqU sine nantes 100 7 2 Conflitsentre les CUS AR net dE td Nada 101 3 3 Des contraintes financi res then Ms ses tien ed tion 102 3 4 Le non respect de l autonomie locale ah artnet 103 Section 04 l implication des acteurs locaux La difficile constitution d une coalition restreinte pour porter les projets environnementaux 104 4 1 L apparition des oppositions 104 4 1 1Contestation du choix de la localisation de l quipement pourquoi ici PCI CMOS NT A RTE TR en Rene 105 4 1 2 Contestation du choix technique pourquoi ceci pr cis ment 106 4 2 Les caract ristiques du ph nom ne Nimby dans la wilaya de Tizi Ouzou 107 4 2 1 L absence d associations environnementales ss 107 4 2 2 La v
140. les de la wilaya de Tizi Ouzou Revue CAMPUS UMMTO n 5 mars 2007 pp 10 30 48 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou d penses sans les subventions de l Etat central Face a cette crise des finances locales il ya lieu d innover de nouvelles formes de gestion telle que l intercommunalit En consid rant que le d veloppement local est un mouvement culturel conomique social c est dire multidimensionnel d passant les logiques sectorielles qui tend augmenter le bien tre d une soci t qui valorise les ressources d un territoire par et pour les groupes qui occupent ce territoire on peut penser que pour les communes de la wilaya de Tizi Ouzou l intercommunalit est l outil adapt pour un d veloppement local optimal Bas e sur la coop ration entre les territoires celle ci permet effectivement de r duire la discordance entre territoires politiques institutionnels et territoires v cus L intercommunalit se veut donc plus proche de ses administr s et repr sente donc plut t les territoires v cus les poches de vie et non plus les d coupages administratifs tels qu on les connait D s lors l intercommunalit s attache a traduire des espaces culturels conomiques et sociaux ou plus pr cis ment a en tre la repr sentation l gale A titre d exemple en France l intercommunalit de projet a connu u
141. liminer ces d chets et les entreprises priv es 1000 DA 11 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Secteur priv 1620 1 620 000 TOTAL 58320 42444000 TOTAL 5940 4 158000 TOTAL 10 296 7 207 200 Source exploitation des donn es CET Graphique 3 la contribution des communes dans le financement du CET de Oued Falli E Tizi Ouzou E DBK E Tirmitine E Sidi Naamane E Tizi Rached E Maatkas E Oueganoun E Souk thnine m Makouda B secteur priv Source exploitation des donn es CET A partir de ce graphe on constate que le fonctionnement du CET Oued Falli est assur principalement par la mutualisation des ressources des communes le secteur priv ne participe qu avec 4 Sachant qu au d part le CET est destin s desservir trois communes L APC de Tizi Ouzou contribue de 59 au financement du CET DBK avec 10 et Tirmitine avec 4 le CET de Oued Falli faute de manque de structure de traitement des d chets admis les d chets des autres communes d une mani re temporaire qui contribuent aussi au financement Sidi naamane 2 Tizi Rached 6 Maatkas 4 Oueganoun 4 Souk Thnine 4 Makouda 3 Section 02 les conomies d chelle un enjeu de taille de l intercommunalit Les communes font face la demande d un service d limination des ordures m nag res en se re
142. lle de la France que celles des pays en d veloppement Introduction G n rale Enqu te de terrains Nous avons effectu des interviews au niveau des services administratifs suivants la direction de l environnement la direction de l administration locale le service d hygi ne de quelques communes Nous avons aussi effectu s des entretiens avec des P APC pour pouvoir d celer les contraintes auxquelles se heurtent la gestion des d chets d une mani re g n rale et de la gestion intercommunale des d chets d une mani re particuli re L entretien a t choisi comme un des principaux instruments de recherche car nous voulions examiner de pr s le r le jou par les acteurs dans la r alit r le en g n ral insuffisamment r v l dans les documents Cela a n cessit une analyse sur les diff rents discours d acteurs et leur attitude vis vis du syst me de service Ces entretiens nous ont permis de collecter un certain volume d informations relatives au champ th matique de cette tude c es dire la gestion intercommunale du service public local des d chets Nous avons aussi proc d au calcul de quelques ratios et les couts support s par les communes pour l limination de leurs d chets en se fondant sur des donn es r cup r es suites aux entretiens effectu s avec le directeur de l EPIC Oued Falli lt Plan du m moire Deux parties structurent cette recherche la premi re partie int
143. llectivit territoriale ne peut se d charger d une mission de service public si ce n est aupr s d une autre collectivit territoriale dans le respect des dispositions pr vues par la 13 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou loi En revanche elle a le choix entre deux formes de gestion qui se d clinent sous diff rentes variantes la gestion directe et la gestion d l gu e La gestion directe est la gestion totale du service par la collectivit responsable tant au niveau des infrastructures investissement et suivi des installations qu au niveau de exploitation du service Il existe deux formes juridiques de cette gestion qui sont la r gie directe et la r gie autonome avec ou sans personnalit morale propre La gestion d l gu e consiste pour la collectivit responsable confier tout ou partie de sa gestion un partenaire priv qu il s agisse d une entreprise priv e ou d une Soci t d Economie Mixte S E M Les diff rentes formes possibles de la gestion d l gu e sont l affermage la concession la r gie int ress e la g rance mais aussi le march public 2 1 La gestion directe La gestion directe signifie que la collectivit exerce elle m me le service avec ses moyens propres la gestion est soit e Sans individualisation et rel ve du budget g n ral e Soit individualis sous forme d une r gi
144. llement inscrit dans une option d op rationnalit conomique et dans une perspective 45 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou de valorisation des potentialit s et des ressources sp cifiques existantes dans les territoires des x ie 44 communes de la wilaya de Tizi Ouzou Dans le cas de la wilaya de Tizi Ouzou en se r f rant l arr t interminist riel du 09 10 1991 fixant la liste des communes promouvoir il y a 34 communes qui sont consid r comme zones promouvoir celles ci sont pr sent es comme suit la zone de littoral Ait Chafaa Iflissen Mizrana Makouda Boudjema et Aghribs la zone de vall e et des plaintes int rieures M Kira et Tizi N tlata la zone de montagne Zekrildjeur Ait Mahmoud Bouzguene Oued Ksar Maatkas Beni Zmenzer Souk El tenine Ait Khellili Ait Yahia Beni ZekkiIoula Oumalou Imsouhalferhounene Ait Bouadou Ait Toudert Yataf ne Abi Youcef Bounouh Iboudrar ne Ililtene et Akbil La plus part des communes class es comme zones promouvoir sont issues du nouveau d coupage de 1984 Ce qui confirme effectivement les nouvelles communes issues de cette r forme ne sont pas dot es des m mes chances d s le d part de d veloppement Cela aura vraisemblablement un impact sur la situation des communes dans le long terme qui sera tr s n gatif si les moyens d accompagnement et de soutien la
145. merci vous tous ABREVIATIONS ET SIGLES UTILISES ANSEJ BSPL CET CT DA EPCI EPIC FEDEP FCCL SPL TEOM NIMBY NIMEY PIITBY PPP PROGDEM PDAU PAW PNAE DD PNAGDES PMF RGPH Q Agence National de Soutien l Emploi des Jeunes Biens et Services Publics Locaux Centre d Enfouissement Technique Collectivit s Territoriales Dinar Alg rien Etablissement Public Intercommunal Etablissement Public a Caract re Industriel et Commercial Fonds de l Environnement et de la D pollution Les Dotations du Fonds Commun des Collectivit s Locales Service Publics Locaux Taxe d Enl vement des Ordures M nag res Not In My Back Yard Not In My Election Year Put It In Their Backyard Partenariat Public Priv Le Programme National pour la Gestion Int gr e des D chets M nagers Plan directeur d Am nagement et d Urbanisme Plan d Am nagement de Wilaya Le Plan National d Action pour l Environnement et le D veloppement Durable Plan National de Gestion des D chets Sp ciaux Potentiel Moyen Fiscal Recensement G n ral de la Population et de l Habitat Quantit SOMMAIRE Introduction Generale nest id ent eii ass se redire sie seen 1 PARTIE CONDITIONS DE MISE EN UVRE DE L INTERCOMMUNALITE EN MATIERE DE GESTION DES SPL DANS LA WILAYA DE TIZI OUZOU Introduction de la premi re partie 7 Chapitre 1 Cadre g n ral d analyse de la ge
146. mier 1 2 Les principes de service public Selon la loi Rolland 1933 trois principes fonde le service public 1 2 1 Le principe d galit et de gratuit de service public Il s agit d un principe g n ral du droit qui a suscit une jurisprudence complexe dont le contenu essentiel peut tre r sum de la mani re suivante les discriminations organis es entre les usagers dans les conditions d acc s ou les tarifs du service public doivent trouver leur fondement dans des principes d une nature au moins quivalente celle de l galit et ne doivent pas eux m mes cr d in galit s suppl mentaires Toute personne dans une situation diff rente doit tre trait e de mani re quivalente aux autres personnes plac es dans la m me situation On distingue ordinairement l galit d acc s et l galit de traitement l galit tarifaire En Alg rie ce principe trouve son fondement dans la constitution Les citoyens sont gaux devant la loi sans que puisse pr valoir aucune discrimination pour cause de naissance de race de sexe d opinion ou de toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale 1 2 2 Le principe de continuit de service public Qui suppose que l administration publique qui produit le service soit en mesure d assurer un fonctionnement r gulier et que les usagers aient droit au maintien et la r gularit du fonctionnement de service public induit galement des
147. mment et dans quelles limites une gestion intercommunale permet de r aliser ces conomies d chelle Les causes des conomies d chelle sont la pr sence de co ts fixes importants dans la fonction de production et la non rivalit dans la consommation Le co t moyen diminue d autant plus avec la population que le co t total est lev et le co t marginal faible Ainsi les co ts fixes permettent d accro tre les conomies d chelles d gag es par l intercommunalit tandis que les co ts de congestion et la rivalit la consommation des BSPL les diminuent Lorsque la population augmente les co ts fixes sont support s par plus de citoyens r duisant ainsi le co t moyen de production du bien public Mais en contre partie le co t variable de production augmente en fonction d ventuels co ts de congestion et de la rivalit du bien public consid r La cr ation d un EPCI permet de d gager des conomies d chelle Ces conomies d chelle sont alors d autant plus grandes que la population de l EPCI est grande par rapport la population de chacune des communes membres les co ts fixes sont importants dans la production des BSPL qui lui sont transf r s 74 Marchand M J l conomie de d centralisation un enjeu financier pour les collectivit s locales Ed Didact econ P 34 F S J CALLAN and J M THOMAS Economies of Scale and Scope A Cost Analysis of Municipal Solid Wa
148. mplantation du CET chaque P APC ne tient pas a avoir des probl mes avec les citoyens suite a leur oppositions de recevoir les d chets des autres communes Il n ya pas une volont politique des lus s ouvrir la vision de l intercommunalit et il ya une absence de structures de rencontre et d changes entre lus On qualifie ce ph nom ne de refus des lus par le syndrome NIMEY Not In My Election Year qui se manifeste par une opposition des lus des projets mal aim s sp cifiquement pendant les campagnes lectorales pour gagner les votes de la population L opposition NIMEY m ne souvent au PIITBY Put It In Their BackYard qu est alors pr sent comme un compromis Il s agit de se d barrasser de la patate chaude en d pla ant 35 Entretien men aupr s du secr taire g n ral de APC Ait Oumalou 101 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou tout simplement le probl me Le syndrome PIITBY met en vidence la d responsabilisation d une commune face la gestion de ses d chets Ces personnes produisent elles m mes des d chets et tirent les avantages des services de traitement offerts par les autres communes mais n acceptent pas les inconv nients li s la disposition de leurs ordures sur leur territoire Pour rem dier a ces conflits les lus locaux doivent se mettre d accord sur un projet intercommunale unifi qui doit r pond
149. munal de 2011 La commune est responsable de la gestion des ressources financi res qui lui sont propres Elle est galement responsable de la mobilisation de ses ressources Les ressources budg taires et financi res de la commune sont constitu es notamment par le produit de la fiscalit les revenus de son patrimoine les revenus des biens communaux les subventions et dotations le produit des dons et legs les emprunts les produits en r mun ration de prestations sp cifiques des services r alis s par la commune le produit de concession des espaces publics y compris les espaces publicitaires le produit per u en contrepartie des prestations diverses 34 es x f x S Les missions de services publics sont les m mes et identiques toutes les communes urbaine rurale 37 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Ces ressources permettent d assurer la vie de la collectivit par une offre adapt e des services publics aux citoyens a La fiscalit locale La fiscalit locale est une source incontournable de financement de la d centralisation Elle repr sente une source importante pour les communes de la wilaya de Tizi Ouzou a cot des subventions comme le montre le tableau suivant Tableau 1 La part des recettes fiscale dans les ressources pour les communes de la wilaya de Tizi Ouzou de 2007
150. n des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou n a constitu ni une pr occupation majeure ni une priorit tant chez les gestionnaires des communes que les gestionnaires de l Etat 4 1 L ordonnance n 67 24 En 1967 l ordonnance n 67 24 d fini la commune dans son premier article comme tant La collectivit territoriale politique administrative conomique sociale et culturelle de base La commune constitue un maillon solide entre la repr sentation politique et les citoyens elle dispose d organes propres une assembl e populaire communale A P C et un ex cutif communal P A P C Ce code attribue la commune des pr rogatives diversifi es lui permettant laccomplissement de ses missions et l laboration de son programme d quipement local conform ment au plan national de d veloppement dans la limite de ses ressources et des moyens mis sa disposition Pour la r alisation de ses missions de nouveaux principes de bases ont t dict Pr cision des conditions d tablissement du budget et de la comptabilit communale D finition de la nature des ressources et des d penses Institution d un F C G fonds communal de garanti pour viter aux communes les al as d une instabilit des recettes fiscales Institution d un F C S fonds communal de solidarit charg de verser des attributions et des subventions d quipement aux communes d sh rit es Cette ordonnance donne la p
151. n de s assurer que le CET une fois mise en exploitation et apr s fermeture aura l incidence la plus faible possible sur l environnement Les d chets qui peuvent tre admis dans un CET sont les d chets dont le comportement en cas de stockage est fortement ou peu volutif et conduit la formation de lixiviats charg s et du biogaz par d gradation biologique Ces d chets sont Les d chets Entretien avec la responsable de la direction de l environnement Mr KABECHE 70 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou m nagers et assimil s bruts et les d chets issus de l activit d entretien urbain artisanal commercial ou industriel Avant l admission d un d chet dans une installation de stockage le producteur de d chets doit fournir le maximum d information concernant son d chet En ce fait l exploitant doit d livrer un certificat d acceptation des d chets admissibles l installation Nous distinguons deux types de CET classe I et classe II Les d chets admis en CET de classe I sont des d chets essentiellement solides min raux avec un potentiel polluant constitu de m taux lourds peu mobilisables Ils sont tr s peu r actifs tr s peu volutifs et tr s peu solubles En revanche ceux admis en CET de classe II sont d une part les d chets m nagers et assimil s dont le comportement est forc ment volutif et conduit
152. n grand essor au d part les comp tences intercommunales taient limit es des taches de seule gestion ce qui ne permettait pas des projets de d veloppement de grande envergure mais plut t la gestion des taches de la vie quotidienne traitement des d chets des eaux us es voirie peu a peu les intercommunalit s ont gagn en comp tences et ont pu s atteler a des projets de plus grande envergure ayant des retomb s plus durables L adoption des communes de l intercommunalit comme mode de gestion peut avoir des r percussions positives sur le d veloppement local de la wilaya de Tizi Ouzou En effet gr ce la f d ration humaine mais aussi a la volont commune de d terminer les r els besoins d un territoire l intercommunalit permet de mettre en uvre des projets ayant des retomb es sur le long terme En se regroupant les communes sont d avantage impliqu es dans leur avenir qu elles crivent plusieurs voix Elles dessinent ainsi des territoires p rennes assis sur une volont commune de vivre ensemble au del des fronti res communales comme l crit Jean Louis Guigou alors que l am nagement est consenti octroy le de d veloppement est partag voulu C est ainsi que les territoires intercommunaux s ajustent au fil des ans en int grant des nouvelles communes ou plus rarement en acceptant que certains se retirent C est sur ces territoires longuement et soigneusement r fl chis
153. n vertu de l article 172 de la loi n 11 10 l Etat attribue des subventions aux communes dans les cas de figures suivantes De l insuffisance de son revenu par rapport ses missions et attributions De l insuffisance de la couverture des d penses obligatoires 7 MOULAI K Les contraintes l action publique locale Approche en termes de d cisions financi res communales cas des communes de la wilaya de Tizi Ouzou M moire de Magist re U M M T O 2005 2006 p 146 39 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Des suj tions li es la prise en charge de situations de cas de force majeure notamment les catastrophes naturelles ou sinistres Des objectifs de niveau de satisfaction des besoins en rapport avec les missions qui leur sont confi es par la loi De moins value des recettes fiscales de la commune dans le cadre de l incitation l investissement pr vue par la loi de finances Les subventions de l Etat la commune sont destin es l objet pour lequel elles ont t attribu es Les subventions constituent c t des imp ts locaux un moyen financier compl mentaire permettant aux autorit s locales de mener des politiques publiques locales Ces transferts sont accord s soit par l Etat sous forme de P C D soit par le F C C L dans le cadre de la p r quation Cependant il est
154. ncement des structures intercommunales de traitement des d chets 1 1 Le r gime de d lib ration La wilaya compte 07 CET dont 03 op rationnels 01 en cours de r alisation et 03 autres objet d opposition l exemple de ceux de Boubhir de Mizrana et de Fr ha et qui devraient desservir pr s d une vingtaine de communes L ensemble de ces centres s ils venaient tre concr tis s couvrirait 50 communes soit 75 des communes de la Wilaya Les communes ne signent aucune convention entre eux c est des d cisions qui sont impos s par le MATE c est le MATE qui d cide que le CET doit tre intercommunal et la direction de l environnement ne fait qu appliqu les d cisions En revanche les communes signent des conventions avec le CET pour pouvoir liminer leur d chet Le conseil d administration des trois CET op rationnels est compos gt Pr sident le wali ou repr sentant gt Directeurs ex cutifs il est constitu des membres de huit directions la direction de l environnement direction de l administration locale les domaines tourisme et artisanat direction de l hydraulique programmation et suivi de projet direction d urbanisme services agricoles gt Le pr sident de l assembl e populaire de wilaya et son repr sentant gt Les pr sidents des assembl e populaire communal des communes ou les CET sont implant es la commune de Tizi Ouzou Draa El Mizane ouacif gt Un P APC lus
155. ncipale pour financer la collecte et le traitement des d chets m nagers Cette situation s explique par une certaine inefficacit des services de recouvrement mais galement par le fait que la TEOM n est g n ralement pas r clam e par la commune La TEOM est donc tr s loin de couvrir les d penses engag es par la commune pour l enl vement des d chets ces d penses ne prenant pourtant pas en compte les co ts de pr collecte gt e Pr s de 100 des communes de la wilaya de Tizi Ouzou financent la gestion des d chets partir de leurs budgets g n raux En effet les dotations de l Etat a travers les diff rents programmes de d veloppement est la principale source du budget communal Elle consiste en Le transfert du budget d quipements pour les investissements d j octroy en partie dans le cadre de PROGDEM Les dotations de fonctionnement provenant du fond de l environnement et de la d pollution Les dotations du fonds commun des collectivit s locales FCCL qui relaieront celles du FEDEP 4 2 D faillance de la gestion syst mes de collecte de transport D apr s nos investigations sur le terrain la collecte des d chets constitue un vrai probl me pour certaines communes Le ramassage des d chets par camions est souvent frein e par le manque de moyens financiers suffisants qui se manifeste travers le manque d entretien des v hicules et les pannes prolong es des quipements En effet l
156. ner les zones d emplacement les plus ad quates Les centres de collecte non recyclables au lieu de remblayage Cette option permet de r duire les co ts de transport Il existe une gamme de v hicules de collecte et d option pour les quipements de transport Camions de collecte avec benne tasseuses Camions de collecte avec carrosserie ferm e et compression des d chets C est les plus r pandu en Alg rie Camions de collecte avec quipement hydraulique de chargement et de compression Camions pour collecte s lective munis d une grue pour l enl vement de conteneurs sp cialis s L tat des lieux du mat riel de transports des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou est r sum dans le tableau suivant Tableau 8 Nombre de v hicules de collecte et de transport des d chets existants au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou en 2012 Type de v hicules Nombre Camions benne tasseuses 90 Camions 66 Tracteurs 125 Camions Ampliroll 22 Remorques 57 Total 360 Sources bilan d avancement du PROGDEM 2012 68 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Pour l ann e 2013 il est pr vu le renforcement des parcs roulants des communes en moyens d intervention 199 000 000 DA ont t consacr s pour l acquisition de 25 bennes tasseuses de 10 m Subventions aux communes pour l acquisition de l outillage n cessai
157. nes de montagne il doit y avoir une solidarit entre les communes pour l entretien et la limitation de ces effets l environnement est quelque chose de globale 85 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou z Supposons deux communes A et B de populations respectives Na Np L usager de la commune B ne dispose pas de points de regroupement de ses d chets sur son trajet habituel La commune A a mis en place des points de r ception permanente des bacs roulants collectifs L usager de B a une pr sence limit e r sidence limit e et se s pare de ses d chets le tableau suivant r sume les cons quences de cette situation et les rem des Tableau 11 Les cons quences et les rem des des effets de d bordements des d chets Aen Habitants Communes Ou responsables 1 D p t de d chets sur Cas A 1 et 2 Point de regroupement d une Cas B traitement des d chets N collectivit voisine sur site d une collectivit ature 2 Apport des d chets sur diff rente avec accord d charges ou d p ts d une commune voisine Besoins non satisfaits A Refus d adh sion et fr quence capacit du position d attente ou r cipient s lectivit du service d observateur Mobilit des individus B Difficult s craintes refus causes domicile travail d installer une unit de traitement A Nuisances reports Tonnage plu
158. ns d intervention qui doivent leur permettre de r aliser concr tement les objectifs conomiques et sociaux attendus les subventions font partie de ces moyens accord es aux CT 40 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Il s agit l des ressources que les communes tirent de l exploitation et de la gestion de leur patrimoine mobilier et immobilier loyers des immeubles droit de stationnement droits de voiries redevance pour occupation du patrimoine communal etc Toutefois en analysant la structure des ressources communales on s aper oit que la part des recettes domaniales et patrimoniales et insignifiantes Cette situation est due au manque d int r t accord par les lus locaux et les responsables communaux la gestion de leurs patrimoines comme le montre le tableau suivant Tableau 3 Pourcentage des ressources patrimoniales dans les ressources totales 2008 2009 2010 2011 Tizi Ouzou 3 37 1 49 1 50 1 10 Azzazga 1 79 2 23 1 59 1 53 Tizi Rached 1 4 27 7 18 12 86 Tigzirt 4 21 4 23 2 05 3 19 Oueganoun 0 99 0 51 0 30 0 29 Bouzeguzne 2 73 0 74 1 43 0 80 LNI 3 97 1 89 2 7 88 I Oumalou 3 14 1 51 1 8 1 60 Zekri 0 02 0 81 0 38 0 14 Beni zekki 1 54 4 18 1 52 1 03 Ifigha 1 41 1 90 0 42 0 36 Ait CHAFA 11 15 1 78 0 92 3 74 Frikat 0 50 0 28 0 24 3 75 Iboudrerene 10 69 1 48 3 90 0 67 S
159. ns la wilaya de Tizi Ouzou PARTIE2 APPROCHE TERRITORIALE ET TECHNIQUE DE LA GESTION INTERCOMMUNALE DES DECHETS DANS LA WILAYA DE TIZI OUZOU Introduction de la seconde partie Le service public de gestion des d chets m nagers parce qu il affecte directement la vie quotidienne fait partie des services les plus important que la commune g re Dans la wilaya de Tizi Ouzou de fortes pressions sur l environnement ont t enregistr es notamment dans le domaine de service de d chets municipaux Cette situation se caract rise par une d gradation de plus en plus d hygi ne et de salubrit publique malgr la volont et les grands efforts d ploy s par les communes Face a cette situation d sastreuse des formes nouvelles de la gestion communale doivent apparaitre dans l objectif de r habiliter ce service qui constitue l une de leur mission C est dans ce sillage qu on peut mettre en vidence le mode de gestion intercommunal qu est mise en uvre dans la wilaya de Tizi Ouzou Le premier chapitre de cette partie d crit la multiformit d un syst me de gestion dont le fonctionnement implique n cessairement des moyens des dispositifs des savoir faire sp cifiques et engendre naturellement des r percussions sur la vie conomique et sociale du pays qui sont loin d tre anodines Le deuxi me chapitre traite les apports que peut avoir une gestion intercommunale des d chets pour la wilaya de Tizi Ouzou En tenant
160. nt r ts conomiques et sociaux et m m pour une commune ou pour le POS une partie de communes Le Plan Directeur d Am nagement et d Urbanisme P D A U est un instrument de planification spatiale et de gestion urbaine et fonci re long terme dans la mesure o il pr voit les urbanisations futures 15 20ans Il est la fois un guide de gestion et de pr vision pour les d cideurs locaux un programme d quipement et d infrastructure pour la ville ou l agglom ration et un zonage du territoire communal Le P D A U concerne l chelle de la ville ou de l agglom ration autrement dit l chelle de la commune ou d un groupement de communes ayant de fortes solidarit s socio 55 M Laiche M Sadoudi l extension de la ville de Tizi Ouzou sous la contrainte fonci re in revue campus n 8 d cembre 2007 P5 54 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou conomiques morphologiques ou infrastructurelles il est alors dit intercommunal il est initi par l autorit locale et obligatoire pour toutes les communes Il d finit les grandes orientations de la commune ou de plusieurs communes en respectant les orientations du S N A T du S R A T et du P A W II fixe les r f rences des diff rents P O S de la commune ou des communes concern es c est dire les p rim tres des P O S r aliser Les principaux objectifs du
161. nt d pos s soit dans des poubelles individuelles soit collectives suivant le volume des d chets et le type d habitation qui constituent les deux moyens de stockage de d chets observ s dans la wilaya de Tizi Ouzou Les poubelles individuelles Dans ce cas les producteurs des d chets utilisent deux types de r cipients e R cipient perdus les sachets ordures ou des sacs ordinaires des cartons des anciens cageots etc e R cipient vider ce sont des bacs ordures qui seront vid s dans des v hicules de collecte les usagers utilisent cette fin des r cipients non normalis s tels que des bidons en plastique et parfois des poubelles de couleur grise pots de peinture Les poubelles collectives Les moyens de stockage des d chets utilis s sont Les conteneurs ou caissons m talliques Les niches ordures Les vides sanitaires niches Les tas d ordures d pos s carr ment sur les trottoirs 3 2 La collecte et le transport des d chets 3 2 1 Collecte L op ration de la collecte est situ e au c ur du processus de la gestion des d chets La collecte est une comp tence g rable par la collectivit Elle d signe l ensemble des op rations qui consistent regrouper les d chets depuis leur source de production puis les transporter jusqu aux centres de traitement Diff rents types de collecte existent Les collectes usuelles il s agit des collectes traditionnelles dans lesquelles les
162. nt g n ral de la population de 1968 Il en subsiste 36 679 au recensement g n ral de 19992 dont 92 5 avaient moins de 3 500 habitants3 et 28 avaient moins de 200 habitants Les tentatives de forcer les fusions et regroupements de communes notamment par la loi du 16 juillet 19715 ont chou Dans ce contexte la coop ration intercommunale a paru la solution la plus efficace pour pallier les inconv nients de cette situation Plusieurs r formes successives de l intercommunalit y ont trouv leur justification Deux textes de loi ont marqu la volont des pouvoirs publics de relancer quantitativement et qualitativement une intercommunalit qui marquait le pas Ils ont t ult rieurement compl t s plusieurs reprises La loi n 92 125 du 6 f vrier 1992 d orientation relative ladministration territoriale de la R publique La loi du 6 f vrier 1992 a cr deux nouvelles cat gories d EPCI fiscalit propre les communaut s de communes et les communaut s de villes Ces groupements disposent de comp tences largies et sont obligatoirement comp tents en mati re d am nagement den l espace et de d veloppement conomique Par ailleurs sur le plan fiscal la loi du 6 f vrier 1992 a dot ces nouvelles structures d un r gime destin favoriser une coop ration plus int gr e Aux communaut s de communes mais galement aux communaut s urbaines et aux districts existant la date de publica
163. oc dures du march publics le montant du march attribu NICOLLIN tait sup rieur 200 000 000 DA le contr le du cahier des charges tait du 97 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale l des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou ressors de la commission nationale des march s mais au lieu de a le cahier des charges du march attribu provisoirement au groupe NICOLLIN tait soumis par l APC de T O au contr le de la commission de wilaya Au manque d information de civisme de la part des usagers La situation de monopole de ces entreprises ce qui implique des financements colossaux pour la commune L incapacit de la commune a assur un contr le optimal de l op rateur priv par manque de temps et de personnels qualifi s Ces derni res ann es on assiste avec le dispositif ANSEJ la promotion de TPE pour la collecte et le recyclage des d chets En effet depuis le 1 Septembre 2013 le service de nettoiement pour la nouvelle ville commune Tizi Ouzou est assur par l EURL LEGHIMA avec un effectif de 7personnes et un mat riel compos de 09 camions 07 bennes tasseuses et 02 broyeurs et ce dans le cadre d une concession avec l APC de Tizi Ouzou pour une dur e de 06 mois Le montant du projet est de 11 millions de DA 2 4 Le manque de foncier Toute d cision portant sur l accomplissement d un quipement public sur le territoire communal doit remplir d a
164. officiel N Loi n 01 19 du 12 d cembre 2001 relative la gestion au contr le et l limination des d chets Journal officiel 40 me Ann e N 77 Ordonnance n 67 24 du 18 janvier 1967 portant code communal D cret N 83 200 du 19 mars 1983 pr cisant les conditions de cr ation d organisation et de fonctionnement de l tablissement public local JORA N 12 du 22 03 1983 D cret pr sidentiel n 03 301 du 11 septembre 2003 modifiant et compl tant le d cret pr sidentiel n 02 250 du 24 juillet 2002 portant r glementation des march s publics Journal officiel 42 me Ann e N 55 D cret ex cutif n 06 104 du 28 f vrier 2006 fixant la nomenclature des d chets y compris les d chets sp ciaux dangereux Journal officiel 46 me Ann e N 13 D cret n 84 378 du 15 d cembre 1984 relatif aux conditions de nettoiement d enl vement et du traitement des d chets solides urbains Journal officiel 23 me Ann e N 66 DOCUMENTS ET RAPPORTS DIVERS AHMED ZAID M Cours Economie Finances des administrations publiques Master 1 Management territorial et ing nierie de projets UMMTO 2011 2012 AHMED ZAID M Cours de Strat gie du d veloppement territorial Master II Management territorial et ing nierie de projets UMMTO 2012 2013 AHMED ZAID M D veloppement local et attentes des populations dans les collectivit s locales alg riennes Rapport pour le Conseil national Economi
165. oins Un responsable de comit de village interrog sur le projet d implantation du CET nous r pond E Il semble inappropri de localiser une installation de traitement de d chets CET dans une commune qui ne produit que 8 est ce qu il est socialement acceptable qu une minorit de la soci t subisse les nuisances li es au traitement des d chets de toute une soci t Le principe de l quit g ographique implique d s lors la localisation d une petite unit de traitement d charge Plut t qu une unique unit de dimension importante pour plusieurs communes Le comit de village de Bobhir Pensez vous que un CET intercommunal s impose pour g rer vos d chets 105 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou l tat doit intervenir pour s assurer que les externalit s n gatives soient distribu es avec quit parmi les diff rents groupes sociaux T Un autre responsable de comit de village linterrog nous r pond On refuse les nuisances et les cons quences immat rielles d classement symbolique du territoire exprim e violation du territoire de vie apport es par l quipement et non la collaboration entre les autres communes Les porteurs de projet direction de l environnement n arrivent pas rassurer les riverains avec des tudes d impacts qui produisent des donn es objectives On veut avoir des garanties que l
166. on du CET Seule la distribution de ces citoyens parmi les trois communes change Graphique 1 Coop ration intercommunale et h t rog ni t spatiale des pr f rences Situation 01 Situation 02 i ___ BFAVORABLE Ei a dis f FAVORABLE FAVORABLE m FAVORABLE ENON FAVORABLE Dans la situation 1 l ensemble des citoyens de la commune 1 et de la commune 3 veulent des CET alors que tous ceux de la commune 2 n y sont pas favorable Ainsi les communes 1 et 3 vont enfouir leur d chets tandis que la commune 2 choisira d autres alternatives Dans ce cas la d cision publique prend parfaitement en compte les pr f rences des citoyens tous les citoyens voient leurs pr f rences satisfaites En revanche si 82 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou les trois communes d cident de coop rer et de transf rer la comp tence de la collecte des d chets l EPCI la situation sera toute autre Comme la majorit des citoyens sur l ensemble des trois communes sont favorables aux CET 1600 citoyens favorables contre 8000 non favorables les autorit s publiques choisiront d implanter les CET et les 8000 citoyens de la commune 2 ne seront pas en accord avec cette d cision Ainsi en centralisant la prise de d cision l intercommunalit diminue la capacit du secteur public local r pondre l
167. onsables communaux de concevoir et de mettre jour les sommiers de consistance de leurs recettes patrimoniales b Les contraintes relatives la location des immeubles communaux La diminution continue du volume du patrimoine immobilier des commerces par le fait de sa cession dans le cadre de la loi 81 01 du 07 02 1981 consid rablement r duit les revenus domaniaux ajoutant ceci le recours la fixation des loyers sur la base du d cret 83 256 affect n gativement l exploitation du patrimoine propre de ces communes d L emprunt En Alg rie travers l article 174 de la loi n 11 10 la commune peut recourir l emprunt aupr s des institutions financi res pour renforcer les ressources existantes pour la r alisation de projets productifs La commune doit avoir l autorisation de la tutelle pour contract l emprunt cette source de financement doit tre affect e exclusivement l alimentation des d penses d investissement du budget local Cependant en recourant ce mode de financement la collectivit ne doit pas perdre de vue le poids relatif de sa dette Les communes ne font pas recours cette source de financement suite un faible cadre juridique Section L intercommunalit comme mode de gestion permettent la solidarit et la coop ration entre communes de la wilaya de Tizi Ouzou Nous traiterons dans cette section en premier lieu les origines de ces in galit s en s appuyant sur le
168. oriales Cet indicateur financier nous permet de mettre en vidence le montant de ressources fiscales par habitant Son importance comme crit re de distinction entre communes tient la place de l imp t dans le financement de l activit de gestion de service public Il sert montrer la valeur financi re de l imp t que la commune peut d gager dans son territoire sur chaque citoyen ou encore le montant des ressources fiscales qu une commune peut consacrer pour chaque r sident dans la fourniture de service public Pour caract riser ces in galit s financi res en termes de potentiel fiscal nous avons labor le tableau suivant Tableau 4 L volution du potentiel fiscal moyen PFM par habitant des communes pour la p riode 2008 2011 42 LE SAOUT R et MADORE F Les effets de l intercommunalit Ed PUR Paris 2004 P 61 43 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 1146 985 499 732 1309 1148 0 154 325 Source Donn es DAL nos calculs La lecture du tableau ci dessus nous permet de constater qu il existe effectivement des disparit s financi res entre les communes qui sont r v l es travers les in galit s territoriales inter individus Ainsi nous pouvons d gager essentiellement quatre communes dont le ratio fiscal par habitant est Le plus lev en l occurrence Tizi Ouzou Azzazga et Tizi
169. ossibilit la commune de coop rer avec d autres communes pour mener bien des actions dans de bonnes conditions et cela conform ment l article 12 du chapitre deux qui stipule les communes peuvent coop rer et mettre leurs ressources en commun pour entreprendre des actions d utilit commune A cet effet elles peuvent cr er des organismes et des services communs pour assurer certaines fonctions de leurs comp tences Cet article confirme la possibilit offerte aux communes de se coop rer entre elles pour la gestion d un service public relevant de leurs pr rogatives Ces communes peuvent se constituer soit en regroupement de communes soit en syndicat sp cialis s ou vocation multiple Cette perspective de gestion correspond au souci d harmoniser l action publique locale pour les grandes r alisations d envergure n cessitant une solidarit intercommunale comme par exemple les projets de d veloppement local Cette intercommunalit doit se r aliser avec le consentement des assembl es lues Il s agit ici des incitations aux actions locales L assise juridique communale de 1967 a d fini les modalit s pratiques de cr ation d une structure intercommunale Elle peut prendre la 27 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou forme de syndicats de communes ou de conf rences intercommunales qui sont repris dans le chapitre d
170. ou priv et le degr de d centralisation De nombreux SPL peuvent tre g r s plus rationnellement sur un territoire plus tendu que celui de la commune Dans un souci d efficacit et d conomie les communes s associent et prennent la forme d tablissement public de coop ration intercommunal pour exercer diverses activit s En Alg rie La gestion intercommunale des SPL comme n cessaire accompagnement la d centralisation est pr sente dans les textes et les d bats pr alables l adoption de loi de d centralisation Elle constitue une poursuite de la d centralisation et de la d concentration des services de l tat Elle se fonde sur le respect de l autonomie locale des communes principe qui fonde la d centralisation Les communes ont la facult de s organiser en structures intercommunales pour offrir des SPL tel que l eau et assainissement les transports publics et la gestion des d chets Probl matique de recherche Le service public local de gestion des d chets m nagers parce qu il affecte directement la vie quotidienne fait partie des services les plus important que la commune g re AHMED ZAID M Le developpement local a travers une analyse critique des finances communales de la wilaya de Tizi Ouzou revue CAMPUS n 5 mars 2007 UMMTO PP 10 30 Conform m nt l article 215 de la loi 11 10 correspondant au 22 juin 2011 relative la commune Introduction G n rale Dan
171. ouloir de Draa El Mizan RN n 30 la r gion cotiere les axes des hauteurs La wilaya de Tizi Ouzou s tend sur une superficie de 2958 Km elle d nombre 67 communes dont on constate une certaine in galit tant au plan de l tendue du territoire que du facteur d mographique articul s autour de 21 da ras 92 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Tableau 12 La classification des communes selon le relief g ographique Cadre gt A A Sous zones R partition des communes g ographique Frange littoral Tigzirt Iflissen Mizrana Azzefoun Ait Chafaa Zone cotiere Arri re pays c tier Makouda Boudjima Timiizart Aghrib Ait Aissa Mimoune Tadmait Sidi Naamane Draa Ben Khedda Tizi Vall e du Sebaou Ouzou Ouaguenoun Fr ha Tizi Rached AZzazga Souamaa D pression Draa El TiziGhenif Ain Mizan zaouia Boughni Meshtras Draael Mizane Tizi N tala Zone de vall e et de plaine AitYenni Zekri Akkerou Yakouren lfigha haute montagne Idjeur Ait Mahmoud Oued Ksari Maatkas Beni massif kabyle zemznzer Beni Aissi Souk el thenine lrdjen Laarba Nath Irathen Beni Daoula Ait Oumalou Ait Khellili A t yahia Ait Agouacha llloula Oumalou Imsouhal Ifarhounane Ain El Hamam Ait Bouadou Ait Toudert Ouacif Yatafene Abi Youcef Frikat Bounouh Ouadia Bouzeguene Ait ZeKki La tr s haute Iboudrarene Assi montagne Djurdjura Youcef A
172. ource Donn es DAL nos calculs Le tableau pr c dent nous renseigne au moins sur deux situations diff rentes 1 La premi re qui attire notre attention est la part faible des ressources patrimoniales de la commune la plus riche de la wilaya en l occurrence le chef lieu de wilaya la commune de Tizi Ouzou qui se situe au alentour de 03 ceci peut s expliquer l gitiment par la part pr pond rante des ressources fiscales de cette commune qui d passe parfois le taux de 50 2 La deuxi me remarque quant elle nous renseigne aussi sur la part relativement faible des ressources patrimoniales pour les autres communes urbaines et rurales dont le taux est compris entre 01 et 10 au maximum selon que l on passe d un exercice a un autre A noter que les taux les plus faibles ont t enregistr s surtout dans les communes les plus d sh rit es qui n accordaient aucun int r t la gestion 41 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Cet tat de fait peut s expliquer par deux contraintes majeures aux quelles la majorit des communes de la wilaya sont confront es aujourd hui avec notamment a l pineux probl me du recensement des produits domaniaux La mauvaise gestion des produits domaniaux est due essentiellement l absence d un recensement pr cis p riodique de ces domaines qui se traduit dans la pratique par l impossibilit pour les resp
173. par la direction de l environnement rapporte que la mise en d charge est en pleine croissance ces derni res ann es 75 des d charges sont sauvages La forte teneur en mati re organique et la grande quantit de plastique formant une couche imperm able quand les d chets se tassent lors du compactage contribuent l accumulation du m thane dans ces fosses qui sont la base des accidents comme ce fut souvent le cas des incendies l alarme a t donn e il y a plusieurs ann es d j mais les mesures mises en uvre pour ma triser le probl me n ont pas donn les r sultats esp r s l objectif essentiel du PROGDEM t l radication de ces d charges mais on trouve des difficult s sur le plan pratique en fait la wilaya a un d ficit colossal en mati re d quipement environnementale avant de lancer l objectif d radiquer les d charges sauvages il faut penser a cr er des installations pour recevoir les d chets des communes une collaboration entre communes est n cessaire pour A 64 r gler ce probl me 3 3 2_Enfouissement technique Depuis 2001 le gouvernement a opt pour l enfouissement comme mode le plus ad quat l limination des d chets municipaux Le centre d enfouissement technique peut tre d finit comme un site d limination des d chets par d p t des d chets sur ou dans la terre c est dire en sous sol Pour l implantation du CET diff rents param tres doivent tre respect s afi
174. par les autres communes il repr sente les autres communes qui sont desservis par les CET gt Le directeur de L EPCI et secr tariat Le r gime de d lib ration est la majorit absolue le directeur propose des r solutions qui seront vot s par les membres de conseil d administration les d cisions sont prises en la pr sence de 2 3 des membres de conseil 76 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou z 1 2 Le financement des CET une mutualisation des ressources entre communes Les co ts d exploitation d un CET r pondant aux exigences environnementales minimales s l veraient pr s de 1000 DA par tonne aujourd hui essentiellement en raison des co ts d investissement Ce co t pourrait augmenter pour atteindre des niveaux proches de 1300 DA par tonne horizon 5 ans Selon l arr t interminist riel de cr ation de CET Oued Falli le financement du CET est assur par gt Les subventions de L Etat et de la wilaya pour assurer le fonctionnement gt Les recettes de l tablissement qui sont constitu es parles recettes issues des r cup rations des d chets gt Les droits d entr e aux CET chaque commune pour traiter ses d chets payent 700 DA la tonne pour les entreprises priv es le montant est fix 1000 DA la tonne D apr s nos entretiens avec le directeur des trois CET le financement est assur
175. potentiel fiscal par habitant pour caract riser ces disparit s de richesse Et nous essayerons de voir le r le que peut jouer l intercommunalit en tant que processus de solidarit de correction des in galit s en mati re d offre des SPL et de d veloppement local 41 RAHMANI C Les finances des communes alg riennes Insinc rit d ficits et bonne gouvernance Ed Casbah Alger 2002 42 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 2 1 L intercommunalit un outil de nivellement des territoires d galisation des territoires Les in galit s financi res constituent l un des probl mes majeurs qui caract risent l action communale elles sont la traduction de l existence des disparit s territoriales entre communes Ces disparit s sont inscrire dans l un des axes les plus importants de la probl matique de l offre de BSPL Pour analyser ces in galit s financi res nous aurons essentiellement r pondre deux questions principales comment caract riser ces in galit s financi res Quels sont les l ments explicatifs de ces diff rences en termes de ressources financi res Pour illustrer ces disparit s de richesse entre communes en mati re de moyens financiers nous pouvons se r f rer quelques indicateurs dans notre analyse nous appuyons sur le potentiel fiscal comme indicateur des in galit s territ
176. principalement par le couple droit d ent e subvention de wilaya Dans cette section nous essayons de voir la part des communes dans les financements de ces structures de traitement Enjeu pour l intercommunalit la cr ation d EPCI permet aux communes de x ix 72 2 mutualiser leurs ressources financi res et humaines affect es aux services de traitement des d chets comme le montre le tableau suivant Tableau 10 La participation des communes dans le financement des CET de Ouad Falli Ouacif et Draa el Mizane pour 2012 CET OUAD FALLI CET OUUCIF CET DRAA EL MIZANE Communes Q de d chet Recette pour Communes Q de Recette pour le Communes Q de Recette pour desservis annuel le CET desservis d chet CET desservis d chet le CET annuel annuel Draa El Tizi Ouzou 36 000 25 200 000 Ouacif 1 800 1 260 000 0 5 760 4 032 000 DBK 5 400 3 780 000 A t Toudert 900 630 000 Tizi Ghnif 2 160 15 12000 Tirmitine 2 520 1 764 000 su 1 080 7 560 00 Frikat 1 080 756 000 Boumahdi Sidi Naamane 1 080 756 000 Yatafen 540 3 78 000 Ait Yahia 360 252 000 Tizi Rached 3 600 2 520 000 Iboudrerene 1 080 756 000 Ain Zaouia 576 403 200 Maatkas 2 520 17 640 00 Beni Yenni 540 378 000 Mikira 360 252 000 ouaguanoune 2 520 17 640 00 I I Souk Thnine 2 520 17 640 00 Makouda 2 160 1 512 000 7 Sachant que la commune doit payer 700 DA pour
177. que des projets de d veloppement sont plus m me d tre aboutis 5 AHMED ZAID CHERTOUK M Le renouveau de l action publique en Alg rie dans le contexte de crise conomique mondiale in Renewal of public intervention and contemporary crisis Towards the emergence of a new form of regulation Ouvrage collectif sous la direction de Philippe BANCE et Luc BERNIER Publications du CIRIEC Wiley Blackwell 2001 307 49 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou et ensuite p rennis s par les g n rations futures qui adh rent d autant plus aux diff rents projets de d veloppement sont plus aux diff rents projets de l intercommunalit qu elles se sentiront int gr es au territoire ainsi dessin et qu elles se sentiront int gr es au territoires ainsi dessin et qu elles auront l impression d tre li es entre elles par une destin e commune Section3 les domaines d application de la gestion intercommunal Dans cette section on va essayer d analyser les SPL ou une gestion intercommunale peut tre un outil permettent un offre de qualit et une diversification de la gamme des SPL tout en prenant en compte les caract ristiques des communes de la wilaya de Tizi Ouzou 3 1 Les cr neaux porteurs de l intercommunalit Dans cette sous section nous traiterons les grands services publics locaux Nous voquerons les plus marquants o
178. que et Social Alger d cembre 2011 DJEMACI B La gestion des d chets municipaux en Alg rie Analyse prospective et l ments d efficacit Th se de doctorat universit de Rouen 2012 St phanie Le Maitre Gestion des d chets m nagers du consommateur l acteur citoyen entre contrainte et persuasion th se de doctorat universit Rouen 2009 Liste des Annexes tableaux figures et cartes Liste des graphiques Graphique 1 Typologie des communes selon leur superficie 36 Graphique 2 r partition des communes selon la d mographie 37 Graphique 3 Coop ration intercommunale et h t rog n it spatiale des pr f rences 87 Liste des tableaux Tableau 1 Le produit de la fiscalit en DA pour les communes de la wilaya de Tizi Ouzou de 200 TA ONE RU See re A E EE E 38 Tableau 2 L volution des subventions accord es aux communes de la wilaya de Tizi Ouzou de 2007 3 2012 naen ns este a a Ne et Dita 40 Tableau 3 Pourcentage des ressources patrimoniales dans les ressources totales 41 Tableau 4 L volution du potentiel fiscal des communes par habitant 43 Tableau 5 Evolution des recettes fiscales de 2009 2011 44 Tableau 6 Les communes desservis par les CET intercommunaux de la wilaya de Tizi LE LE PAG A EE PE PRE Re EE PE 56 Tableau 7 D penses annuelles relatives au nettoiement pour la commune d
179. r les difficult s auxquelles la wilaya est confront s pour une gestion efficace des d chets le ph nom ne de refus de la population locales des choix technique pour le traitement des d chets CET 1 2 1La grille d entretien La grille d entretien pour les P APC est compos e de trois parie c est long mais cela va permettre de balayer l ensemble des pr occupations dans le domaine de la collecte Voici rapidement la pr sentation des th matiques abord es dans cette enqu te Partie 1 traite d informations g n rales sur la commue qui prend en charge la collecte population nombre de communes type de l habitat et des activit s Ces informations d crivent l espace dans lequel se situe le service de d chets Il est important de d finir les caract ristiques spatiales conomiques d mographiques et sociales du territoire pour faire merger des diff rences entre les espaces La partie 2 est relative l organisation g n rale de la gestion des d chets m nagers mode de collecte type de contenant fr quence mode de traitement etc d autres questions ayant trait la connaissance qualitative et quantitative des d chets collect s Confronter ces informations celles portant sur la description des collectivit s va permettre de discerner des profils de production en fonction des types d espace La partie 3 est constitu e d une s rie de questions portant sur la volont des lus a coop rer po
180. r t interminist riel En r alit il couvre entre 20 30 du budget consacr la gestion des d chets ce qui laisse conclure que cette taxe est loin de r pondre aux frais de gestion des d chets 2 2 2 Budget g n ral Le budget g n ral des collectivit s peut tre une source pour financer la gestion des d chets dans cette situation les d penses de gestion des d chets sont donc financ es par les quatre taxes locales taxe d habitation taxe fonci re sur les propri t s b ties et non b ties taxes professionnelles Dans la wilaya TO la majorit des communes financent la gestion des d chets partir du budget g n ral a titre illustratif on peut prendre le cas des deux communes 65 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Tableau 7 D penses annuelles relatives au nettoiement pour la commune d Irdjen et LNI ne INi ipaa z carburant 5 lubrifiant 2 outils de travail 1 1 Source sch ma directeur de la commune Irdjen et LNI A partir de ce tableau on constate que la masse salariale constitue la principale d pense pour la gestion des d chets pour les deux communes Pour les deux communes les d penses sont financ es par le budget g n ral nous avons constat l inexistence de Taxes d enl vement d ordures m nag res TEOM 00 DA pour les m nages 00 DA pour les locaux commerciaux 00 DA pour les
181. re qu il s agisse des probl mes li s au d veloppement urbain ou la d vitalisation des espaces ruraux 2 3 L externalisation de la gestion des services publics 2 3 1 Les march s publics A la diff rence de la d l gation de service public le march est un contrat pass entre la personne publique cocontractante et une personne publique ou priv e en vue d assurer une prestation moyennant un prix vers par la collectivit et correspondant au co t de la prestation C est un contrat administratif soumis au code des march s publics Le march public a une grande diversit d objets li e aux comp tences de la personne publique travaux publics prestation de service public fournitures Selon l article 8 du code des march s publics le pr sident de l assembl e populaire communale est habilit recourir ce mode de gestion pour fournir des services publics locaux Les cahiers des charges actualis s p riodiquement pr cisent les conditions dans lesquelles les march s sont pass s et ex cut s Ils comprennent notamment 1 Les cahiers des clauses administratives g n rales applicables aux march s de travaux de fournitures d tudes et de services approuv s par d cret ex cutif 2 Les cahiers des prescriptions communes qui fixent les dispositions techniques applicables tous les march s portant sur une m me nature de travaux de fournitures d tudes ou de services et approuv s par
182. re aux actions de nettoiement et pour la location et la r quisition des moyens de levage de nivellement et de transport Renforcement en moyens de collecte des d chets pour la commune de Tizi Ouzou camions bennes tasseuses de diff rentes capacit s bacs ordures corbeilles urbaines caissons 3 3 Modes d limination des d chets Selon la loi 01 19 l limination des d chets d signe toutes les op rations de traitement thermique physico chimique et biologique de mise en d charge d enfouissement d immersion et de stockage des d chets ainsi que toutes autres op rations ne d bouchant pas sur une possibilit de valorisation ou autre utilisation du d chet Les modes d limination existant au niveau de la wilaya sont 3 3 1 Les d charges Il ya deux types de d charges Les d charges sauvages sont des d charges qui ne disposent d aucune autorisation officielle ou r glementation en vigueur aucune mesure de protection des sols et des nappes phr atiques n est prise en consid ration Les d charges contr l es sont des d charges o il ya une maitrise de la fermentation et des nuisances Actuellement compte tenu de l volution des d chets et de la prise de conscience quand l tat de l environnement ce contr le s exerce plus loin et concerne la fois la mise en place l exploitation et le devenir de la d charge Tableau 9 L volution des d charges dans la wilaya de Tizi Ouzou d
183. re aux int r ts du maximum d entre eux L intercommunale passe en d finitive par l laboration d une s rie d arbitrages locaux visant concilier et int grer l essentiel des int r ts en jeu 3 3 Des contraintes financi res L intercommunalit ne peut apporter des r ponses concr tes pour l am lioration des conditions de vie des habitants que si la commune dispose de ressources budg taires p rennes En Alg rie La faible autonomie financi re et la faiblesse de leurs ressources budg taires peut tre consid r comme la principale contrainte a l intercommunalit En effet les communes peinent assumer leur r le de ma tre d ouvrage du d veloppement local compte tenu d un cadre juridique encore insuffisant et de la faiblesse des ressources humaines et financi res dont elles disposent Lesquelles ressources doivent r sulter la fois d administration centrale et des imp ts locaux Il ya une d pendance chronique des communes des subventions de l Etat les ressources des CT d pendent dans une large mesure des dotations de l Etat et sur lesquelles elles n ont aucun pouvoir et peu d assurance sur le long terme Il s agit dans la plupart du temps des enveloppes financi res qui passent par le canal local pour tre r affect es de nouveau une d pense particuli re Cet tat de fait r duit consid rablement l autonomie financi re des C T Il ya une absence du dispositif financier incitati
184. rection de l environnement rapporte que la mise en d charge est en pleine croissance ces derni res ann es 75 des d charges sont sauvages la wilaya enregistre un d ficit colossal en mati re d quipements collectifs caract re environnementale qui r pondent aux normes La wilaya compte 07 Centres d enfouissement techniques dont 03 op rationnels 01 en cours de r alisation et 03 autres objet d opposition l exemple de ceux de Boubhir de Mizrana et de Fr ha et qui devraient desservir pr s d une vingtaine de communes L ensemble de ces centres s ils venaient tre concr tis s couvrirait 50 communes soit 75 des communes de la Wilaya La quatri me hypoth se affirmait qu un projet intercommunal repose sur l implication des acteurs locaux et leur volont de d velopper un territoire Chaque territoire son histoire ses acteurs et donc une mani re singuli re d aborder l intercommunalit les mentalit s influencent fortement sur la faisabilit d un projet intercommunal la persistance de la gestion traditionnelle est expliqu e par la non implication des acteurs locaux dans les m canismes de la gestion intercommunal et cela s explique par l absence d un encadrement juridique permettant de les responsabiliser M me si le projet a pour objectif de d velopper le territoire mais ce dernier doit tre reconnu de l int rieur par ses habitants Le sentiment d appartenance est un l ment
185. relance et de d veloppement de l industrie touristique en Alg rie selon le minist re du Tourisme Le tourisme demeure sa seule vocation quand nous connaissons le nombre tr s limit d entreprises qui constitue son industrie ou encore le caract re tr s accident de son relief qui ne facilite gu re les activit s agricoles L attractivit touristique d un territoire se confond rarement avec les seuls p rim tres du territoire communal La comp tence tourisme est avec plus d efficacit par les structures intercommunales qui correspondent davantage aux destinations touristiques et sont souvent une chelle plus pertinente pour mener une politique touristique coh rente visible et efficace Les communes peuvent transf rer des structures intercommunales des missions g n rale d information et de promotion du territoire la gestion d quipements la r alisation d tudes des actions d animation du territoire 3 1 4 Les services sportifs La gestion d quipements sportifs par les CT repr sente l une des formes les plus visibles de l action publique locale Leur intervention vient r pondre une n cessit qu il y ait un int r t public et que cette intervention corresponde aux besoins de la population Les CT peuvent en ce domaine contribuer de plusieurs mani res elles peuvent premi rement intervenir par l exercice de missions de police administrative la pratique sportive parait tre l une de c
186. repr sentent plut t des nuisances des dangers et leur traitement leur limination a des co ts consid rables Le secteur de la gestion des d chets se caract rise par des co ts de fonctionnement importants principalement mat riel roulant et carburant ajoutant cela les co ts d amortissement des infrastructures d di es aux traitements des d chets centres de transfert centres d enfouissement technique Les collectivit s territoriales alg riennes assurent le financement du service d enl vement des d chets urbains soit par le budget g n ral des communes soit par la Taxe Enl vement des Ordures M nag res TEOM 2 2 1 La Taxe d enl vement des ordures m nag res La TEOM a t cr e par la loi finances de 1993 Cette loi pr cise que cette taxe s applique toutes les propri t s b ties l exception des propri t s b ties situ es dans les communes o ne fonctionne pas le service d enl vement des ordures m nag res Elle est la charge du locataire qui peut tre recherch conjointement et solidairement avec le propri taire pour son paiement Avant 2002 cette taxe t en fonction du nombre d habitants 64 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou par commune 375 DA pour les r sidant dans les communes de moins de 50 000 habitants et 500 DA dans les communes de plus de 50 000 habitants La loi de finances de 2002 revalo
187. rise accomplir les actes de la vie publique Ses organes le maire et les Conseillers sont lus au suffrage universel direct et ils administrent librement la commune Cette loi qui en vigueur a repris de nouveau le mode de gestion intercommunal et la consid re comme un espace de partenariat et de solidarit entre les communes limitrophes Ce code donne la possibilit aux communes de s associer pour une gestion en commun qui selon l article 216 est mat rialis e par des conventions et des contrats adopt par d lib rations L objet de cette association concerne au sens de cette loi Les quipements Les services d int r t g n ral et d utilit publique Ces quipements et services peuvent tre g r s en commun dans le cadre d un tablissement intercommunal apr s consentement des assembl s populaires communaux concern s Par rapport au statut juridique de l tablissement intercommunal l article 216 de la loi sur la commune pr voit la r daction d un texte r glementaire portant strictement sur la coop ration intercommunale et les modalit s de cr ation des tablissements intercommunaux 4 4 Le d cret n 83 200du mars 1983 pr cisant les conditions de cr ation d organisation et de fonctionnement de l tablissement public local Pour la gestion des services publics les communes peuvent conform ment aux dispositions des ordonnances n 67 24du 18 janvier 1967 et 69 38 du 23mai 1969 cr
188. rise cette taxe en fixant une fourchette obligeant les collectivit s ne pas d passer un seuil maximum Les tarifs applicables dans chaque commune sont d termin s par arr t du pr sident sur d lib ration de 1l Assembl Populaire Communale et apr s l approbation de wali Le montant de la taxe est fix comme suit entre 500 DA et 1 000 DA par local usage d habitation entre 1 000 DA et 10 000 DA par local usage professionnel commercial artisanal ou assimil entre 5 000 DA et 20 000 DA par terrain am nag pour camping et caravanes entre 10 000 DA et 100 000 DA par local usage industriel commercial artisanal ou assimil produisant des quantit s de d chets celles des cat gories ci dessus Dans les communes pratiquant le tri s lectif il sera rembours jusqu concurrence de 15 du montant de la taxe d enl vement des ordures m nag res pr vue par les dispositions de l article 263 de la loi n 02 11 du 20 du d cembre 2002 portant loi de finances pour 2003 pr voit le suivant Dans les communes pratiquant le tri s lectif il sera rembours jusqu concurrence de 15 du montant de la taxe d enl vement des ordures m nag res pr vue par les dispositions de l article 263 du pr sent code chaque m nage qui remettra au niveau de Pinstallation de traitement pr vue des d chets composables et ou recyclables Les modalit s de mise en uvre de ces dispositions sont d finies par un ar
189. rise des travaux en Janvier 2013 la livraison est pr vue pour Aout 2013 v CET intercommunal d Ichiouache Le d lai est de 14 mois Les travaux ont Cne de Boghni d marr le 01 09 2012 Livraison pr vue pour Novembre 2013 R alisation de d charges v Guerdja Cne d Iferhounene Les travaux sont OASIS v Thala Toulmousts us per introduction d un Cne de Tadmait avenant v Amalou Les travaux sont Cne de Ouadhias l arr t contraintes techniques de r alisation R alisation de centres de tri lot v Oued Falli Oui N 01 Cne de Tizi Ouzou VI Centre d enfouissement v Bouaid 100 I technique des d chets inertes Cne de Tizi Ouzou Op ration cl tur e suivant d cision N W 788 DPSB du 16 12 2012 Mise en place de EPIC de Wilaya de gestion des CET L EPIC est fonctionnel Actuellement il g re les CET de Tizi Ouzou Draa El Mizan et Ouacif Nombre des employ s recrut s pour le fonctionnement de l EPIC est de 59 dont 09 cadres 17 agents de maitrise et 33 agents d ex cution L tablissement rencontre des probl mes li s aux pannes des engins d exploitation et la gestion des lixiviats SSS Source direction de l environnement VII Annexe 5 Aspects financiers Intitul de l op ration N de l op ration Sources de AP Engagement Consommation Financemen
190. rs leurs mobilit et qu ils peuvent pr senter des effets de d bordements limit s Au niveau de la gestion des d chets m nagers nous 10 lt x i p Lis A Par ce mod le l auteur sugg re qu il ya un d placement des consommateurs insatisfaits de la fourniture locale de biens collectifs pour s installer dans les collectivit s o ils galiseront les avantages et les co ts marginaux entra n s par cette production l hypoth se du vote avec les pieds 10 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou retrouvons le ph nom ne de d bordement qui se pr sente La qualit du service d pend du nombre d usagers P BURGAT et C JENRENAUD quant eux consid rent que tous les biens publics que peuvent tre offerts d une mani re efficiente par des collectivit s d centralis es seront appel s des biens publics locaux Ils sont ainsi des biens publics qui selon le principe de subsidiarit produit par l chelon local En Alg rie la loi n 11 10 relative la commune conf re cette derni re un r le de ma tre d ouvrage du service de gestion des ordures m nag res voir article 123 Enfin l encyclop die d conomie spatiale nous propose une d finition qu on peut consid rer comme la synth se du sens du concept de bien public local les biens publics spatialis s sont des biens ou des quipements g n rateurs de ser
191. rt 216 Les actions inscrites dans le cadre de l intercommunalit sont r alis es par conventions ou contrats adopt s par d lib rations Les modalit s d application des articles 215 et 216 sont fix es par voie r glementaire Annexe 2 Elabaration des sch ma directeurs Wilaya Da ra Commune Nombre Etat d ex cution du sch ma directeur d habitants Elabor En cours Valid Mise en Observation Estim au d laboration uvre 31 12 2008 Oui Non Tizi Ouzo Tizi Ouzo 142 500 Oui Oui 2003 Oui Draa Ben Khedda Draa Ben Khedda 35 500 Oui Oui 2003 Oui Tirmitine 20 600 Oui Oui 2003 Oui z Larbaa Nath Irdjen 13 146 Oui Oui 2011 Non 5 Irathan Larbaa Nath 29 004 Oui Oui 2010 Non 5 5 Irathan a Tigzirt Mizrana 9 384 Tigzirt 11 962 Tizi Tissen 14 288 7 7 La pr sentation des tudes Ouzo gt 2 Azefoun Azeffoun 17 435 par le BET AEEC est EA Ait Chaffa 3 780 programm e pour Janvier Draa El Mizan Draa El Mizan 38 844 Oui 2013 pour leur validation Tizi Gheniff Tizi Gheniff 24 148 Ouadhias Ouadhias 16 435 Azazga Azazga 33 654 Bouzeguene Bouzeguene 24 148 TOTAL 15 434 828 Source bilan d avancement du PROGDEM 2013 MI Annexe 3 Etat de r alisation des installations de traitement Projets Le lieu dit et la
192. ruments d urbanisme et le traitement des d chets m nagers elle est caract ris e par l absence de convention ou de contrat entre communes 3 2 1 Les instruments d urbanisme PDAU et POS Durant la d cennie 1980 la n cessit de mettre en place une politique d am nagement du territoire est enfin admise Cette id e est renforc e a la fin des ann es 1990 date qui co ncide avec l engagement de l Etat dans un processus de d centralisation et de d concentration aussi bien dans le domaine productif que territorial dans un contexte d ouverture l conomie de march Ainsi nous avons assist la promulgation d un important dispositif de lois et de textes visant adapter les outils de planification et les m thodes d am nagement du territoire aux r formes entreprises C est dans ce contexte qu intervient la r forme de 1990 fond e sur une s rie de lois et de textes l gislatifs En mati re d am nagement et d urbanisme une loi 90 29 du 1 d cembre 1990 fut promulgu e De ce fait deux instruments de planification urbaine ont vu le jour il s agit du Plan Directeur d Am nagement et d Urbanisme P D A U et le Plan d Occupation des Sols P O S Ces deux instruments ont pr vu la possibilit de faire recours a l intercommunalit et ce aux termes de l article 12 de la loi sur l am nagement du territoire Ils peuvent concern s une association de communes pr sentant une communaut d i
193. s Prendre conscience de l importance du r le et de la responsabilit de l ensemble des acteurs concern s dans une gestion durable des d chets respectueuse des hommes et de l environnement mais aussi viable conomiquement cela commence pour chacun l chelle individuelle pour cela le principe de la sensibilisation et de la formation environnementale o l ducation l environnement en Alg rie tait l une des priorit s du minist re charg de l environnement travers le PROGDEM Cette proc dure d information consiste inciter ces entreprises d adopter un comportement d co conception dans leurs processus de fabrication et d int grer le dispositif d Eco Jem Quant aux consommateurs ils sont au c ur du syst me d information et de sensibilit en mati re de la gestion des d chets L objectif est d apporter aux individus des principes de d veloppement durable et de pr servation de l environnement en adoptant par exemple la r duction la source de leurs d chets d effectuer le tri s lectif de consommer des produits moins denses en d chets Le MATE a proc d partir de l ann e scolaire 2002 2003 l int gration la dimension environnementale au milieu scolaire en introduisant des outils p dagogiques manuels livres guides chartes en mati re environnementale 1 4 Principe de la responsabilit largie du producteur REP La REP a t instaur e pour assurer la pr v
194. s lev traiter financiers de la charge c 2 Cons quences financi res B D placement des pollutions onscqucnces report es sur la collectivit nuisances externalit s voisine n gatives Rem des Am lioration de la qualit de Gestion intercommunale service Source Andr Le Bozec Le service d limination des ordures m nag res organisation co ts gestion Deux raisons majeurs conduisent cet tat de fait d une part un service d faillant dans la commune B et d autre part un service plus continu dans la commune A Nous voyons donc qu une diff rence de service rendu dans deux collectivit s locales voisines est de nature faire apparaitre ces effets de d bordements Conclusion Pour les communes de la wilaya de Tizi Ouzou une gestion intercommunale des d chets semble apporter des solutions aux nombreuses difficult s auxquelles les communes sont aujourd hui confront es pour g rer leurs d chets N anmoins ce mouvement de centralisation de la d cision publique g n re les inconv nients qu on lui conna t Ainsi comme nous l voquions pr c demment la qualit d mocratique du secteur public diminue avec son degr de centralisation Lorsqu une comp tence est exerc e par une 86 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou intercommunalit plut t que par chacune des communes membres l h t rog n
195. s autres communes de voir si ces riverains font appel a des associations pour affronter les autorit s publiques quel sont les raisons qui expliquent le recours des riverains a l utilisation de la violence dans les manifestations 1 2 L enqu te Nous avons r alis dans un premier temps une enqu te par entretiens de type exploratoire Cette enqu te nous a permis de d terminer les difficult s de chacun En effet l id e de r aliser un questionnaire comme nous l avions entrepris au d part n tait pas le choix le plus pertinent dans cette analyse Une approche par questionnaire limitait les informations Les r ponses auraient t trop ponctuelles les contraintes n auraient pas surgi Nous obtiendrons par le biais d un entretien car 1l permet une r ponse discours par des interventions indirectes de l enqu teur Plus encore que le questionnaire direct l entretien va la recherche des questions des acteurs eux m mes de leurs exp riences v cues de leur logique En effet la difficult de ce sujet est d amener les personnes interrog es exprimer leurs volont s et leurs besoins par le biais de questions neutres interm diaires qui seront 90 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou utiles l analyse et qui permettront d appr hender successivement les contraintes pour une gestion intercommunale la volont des lus a coop re
196. s la wilaya de Tizi Ouzou de fortes pressions sur l environnement ont t enregistr es notamment dans le domaine de service de d chets municipaux Cette situation se caract rise par une d gradation de plus en plus d hygi ne et de salubrit publique L inefficacit de la gestion des d chets provoquent plusieurs types de nuisances dans le domaine conomique il s agit des cons quences sur l conomie le tourisme les activit s de loisir l agriculture le prix du sol et de l immobilier l attrait de la r gion d implantation en tant que lieu d habitation et les finances publiques Dans le domaine social l accent est mis sur les inqui tudes et sur les craintes sur l tat d esprit et la perception de la population sur la qualit de vie sur les r percussions sur la coh sion sociale et sur l image de la r gion en tant qu espace conomique et de vie Face cette situation d sastreuse de nouveaux modes de gestion ont fait leur apparition dans l objectif de r habiliter ce service qui constitue l une des missions de la commune c est dans ce sillage que l intercommunalit a t adopt pour le traitement des d chets La wilaya de Tizi Ouzou compte sept Centres d Enfouissement techniques dont trois sont op rationnels un en cours de r alisation et trois autres objet d opposition la r alisation de ces sept CET permet de desservir 75 des communes Question principale En tenant
197. s proc dures d centralis es se d roulent g n ralement en deux tapes au cours de la premi re tape et en concertation avec le public une analyse multicrit re conduit retenir un nombre limit s de sites d implantations potentiels La seconde tape consiste mettre en place un m canisme de concertation qui permette aux repr sentants des diff rents sites de s accorder sur un site unique et sur le montant des transferts 4 3 2 Utiliser un processus de localisation volontaire Il faut encourager les communes se porter volontaires pour accueillir l quipement en indiquant la fois que l engagement n est pas irr versible et que l acceptation de l quipement implique une compensation comme le cas du CET de Draa El Mizane ou la commune a eut des indemnit s pour accepter l implantation du CET Il n est jamais bon de d finir un unique site d implantation les n gociations au sujet des montants de compensation aboutiront a des r sultats plus raisonnables si la commune d accueil potentielle n a pas la sensation d tre l unique possibilit de localisation Il convient d attacher une attention particuli re aux valuations aux int r ts et aux besoins de chacune des parties impliqu es dans le processus de localisation Un consensus doit tre trouv autour de l ensemble des valuations r alis es par les experts Pour cela ces valuations doivent tre enrichies par les connaissances local
198. s qui permettent d am liorer le service Dans la wilaya de Tizi Ouzou on enregistre une absence de l initiative priv e dans la sph re d chet le service reste une comp tence assur e par la commune dans presque toute la wilaya l exception de la commune de Tizi Ouzou o on constate une ouverture des autorit s aux modes de gestion indirecte d l gation concession La commune de Tizi Ouzou tait parmi les premi res communes de la wilaya d l guer ce service des soci t s priv es le choix a port sur des soci t s trang res d tentrices de l exp rience dans les domaines des m tiers de l environnement et des r f rences g n rales en mati re de collecte et de nettoiement Les moyens humains et mat riels dont disposent les soci t s ont constitu galement un crit re de choix Les entreprises devaient imp rativement r pondre la solution de base pr vue par le cahier des charges tout en ayant la possibilit de proposer des variantes Mais le recours au priv e n a pas aboutit a des r sultats satisfaisante De l avis des responsables des march s publics de la commune de Tizi Ouzou l chec des partenariats effectu s avec la soci t CAROM et NICOLLIN est li s Cette d l gation s est op r e dans un contexte juridique qui s est caract ris par l absence de texte de loi encadrant ce mode de gestion a titre d exemple le non aboutissement du contrat Nicollin est d au non respect des pr
199. service EPCI waste management economies of scale spillovers A mes chers parents et toute ma famille REMERCIEMENTS Un m moire est le fruit d un travail auquel beaucoup de personnes contribuent Je remercie donc tous ceux qui ont permis la r alisation de cette recherche et ayant fait de leur pr sence l une de mes principales sources d inspiration Je tiens tout d abord adresser mes plus vifs remerciements et ma gratitude ma directrice de m moire Pr AHMED ZAID Malika qui a su avec rigueur diriger et orienter cette recherche Ses contributions scientifiques et sa qualit humaine ont t d terminantes pour sa concr tisation je vous remercie pour avoir su me pousser aller toujours plus loin en veillant ce que je ne fasse pas fausse route J esp re avoir acquis vos c t s votre rigueur de travail votre bienveillance et ta sensibilit intellectuelle que je souhaiterais mettre en exergue Mes remerciements vont galement tous les enseignants du Master management territorial et ing nierie de projets et particuli rement aux enseignants chercheurs du laboratoire REDYL Mes remerciements aussi mes proches amis et familles qui m ont soutenue moralement et m ont constamment encourag e A toutes celles et tous ceux qui m ont toujours aid et soutenu mais dont j aurais oubli de citer le nom ici qu ils ne m en tiennent pas rigueur et je les prie de bien vouloir m excuser sinc rement Mille
200. ssitant une acquisition un droit d usage ou une r gularisation fonci re Section 03 Les contraintes d ordre institutionnel de la mise en uvre des structures intercommunale de traitement des d chets En Alg rie bien que le code communal ouvre certaines opportunit s et possibilit s de coop ration entre communes l intercommunalit rencontre des difficult s d ordre institutionnel 3 1 Faiblesse d ordre juridique L intercommunalit telle qu elle est pr conis e par la l gislation alg rienne ne contiennent pas ou tr s peu de principes pour sa mise en uvre de dispositions fixant les r gles et les modalit s de la coop ration intercommunal L analyse du dispositif juridique institutionnel et financier confirm e par les entretiens avec les lus au sein des P APC met en vidence le caract re incomplet des dispositions relatives l intercommunalit il n ya pas un socle juridique solide pour instituer cette intercommunalit des faiblesses d ordre juridique r sultant du manque de pr cision des dispositions pr vues par le code communal concernant le statut l organisation et le fonctionnement d un tablissement public intercommunal Ces impr cisions bien plus que des lacunes juridiques expliquent une mauvaise compr hension des textes ce qui emp che les lus faire des initiatives De m me les lois en vigueur sont muettes en se qui concerne la cr ation d un tablissem
201. ste Services in Land Economics Vol 77 No 4 Nov 2001 P 550 79 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou la non rivalit dans la consommation est important pour les BSPL qui lui sont transf r s 2 2 La r alisation des conomies d chelle en mati re de traitement des d chets De nombreux travaux et notamment ceux de l OCDE 1987 sur l valuation du r le des diff rents chelons administratifs dans l exploitation des services urbains montrent que deux grands types de services urbains peuvent justifier une exploitation grande chelle En premier lieu certains services urbains peuvent exiger de tr s importantes ressources techniques et humaines services sociaux ou des investissements massifs qui d passent les capacit s d une collectivit isol e cause financi re En second lieu on trouve des services pour lesquelles les conomies s chelles peuvent tre effectivement r alis es dans la mesure o l importance des op rations permet d am liorer leur efficacit cause technologique Ainsi la collecte des ordures m nag res a n cessit dans un premier temps la mobilisation de ressources importantes achat de bennes tasseuses emploi de personnel notamment pour les communes rurales sup rieures leur capacit financi re Dans un second temps l efficacit du traitement savoir l ad quation optimale d
202. stion intercommunale des SPL Introd cti on iae a a a a a OR Re die E 8 Section LSPE Essai d d finition es eue EC e NT E EREE 8 Section2 La sp cificit de la gestion intercommunale des SPL 15 Section 3 L intercommunalit en France et en Europe 24 Sectiond La gestion intercommunale aux regards des textes de d centralisation 29 CoOnCIUSION a Ea TR sn ee 33 Chapitre 2 Caract risation de l intercommunalit dans la wilaya de Tizi Ouzou MiroduCH N serres en ds ee nes de SUN nl etes RSS 35 Section 1 Principes g n raux d organisation territoriale 35 Section2 L intercommunalit comme mode de gestion permettent la solidarit et la coop ration entre communes de la wilaya de Tizi Ouzou 45 Section3 les domaines d application de La gestion intercommunale 53 EOE OS o EEEE T E 59 Conclusion de la premi re partie eeesssssssooosesecessssssoosoeesesesssssosooseeo 60 PARTIE2 APPROCHE TERRITORIALE ET TECHNIQUE DE LA GESTION INTERCOMMUNALE DES DECHETS DANS LA WILAYA DE TIZI OUZOU Introduction de la seconde partie sssssssessesscssesocsssssssssssesessseseeseseooee 61 Chapitre 1 L organisation et le fonctionnement du service public local des d chets TOEO aa AE OEE A EEEE R SOEN 62 Section 01 Les principes de la gestion des d chets
203. t DA Au 31 12 2012 Au 31 12 2012 Etude R alisation et Equipement de trois centres NF 5 352 03 262 115 0601 PCSC 568 000 000 00 363 874 714 64 198 218 151 56 d enfouissement technique intercommunaux 2006 Ouacifs Draa El Mizan et Illoula Oumalou Souamaa R alisation d un centre de tri de d chets m nagers NF 5 352 03 262 115 08 01 PCSC 150 000 000 00 139 409 862 90 103 892 705 03 Tizi Ouzou 2008 R alisation et quipement d une d charge contr l e NK 5 352 3 262 115 10 01 PCCE 110 000 000 00 90 418 542 57 84 776 105 47 B ni Z menzer 2010 Suivi et contr le d ex cution des travaux de NK 5 352 3 262 115 10 02 PCCE 110 000 000 00 107 391 854 64 100 130 066 64 r alisation de la d charge contr l e communale de 2010 B ni Douala Etude pour la r alisation d un centre pour les d chets NK 5 352 9 262 115 11 01 PCCE 2 000 000 00 871 550 00 871 550 00 inertes 2011 Equipement d un centre de tri des d chets m nagers NKS 352 9 262 115 11 02 PCCE 140 000 000 00 292 843 69 158 783 62 Tizi Ouzou 2011 R alisation et quipement d un centre NK 5 3523 262 115 11 01 PCCE 170 000 000 00 60 991 878 75 949 741 65 d enfouissement technique intercommunal Fr ha 2011 R alisation et quipement d un centre NK 5 352 3 262 115 11 02 PCCE 173 000 000 00 163 710 319 76 1 131 966 23 d enfouissement technique intercommunal Mizrana 2011 R alisation et quipement de 03 d charges NK 5 352 3 262 115 11 03 PCCE 330 000 000 00 2
204. t risation de l intercommunalit dans la wilaya de Tizi OLEVA ann E E E S A E A 32 Mitroduction eenn a o a a a a a a A aS 32 Section 1 Les principes g n raux de l organisation administrative 32 1 1 Les justifications de la mise en uvre du processus de d centralisation 33 1 1 1 La d centralisation facteur de production de biens collectifs de meilleur qualit Le th or me de la d centralisation optimale osasse 33 1 1 2La d centralisation facteur de r v lation des pr f rences au niveau local 34 1 1 3 La d centralisation facteur de gouvernance et strat gie de d veloppement IDUL ne lee PET A N E E A E E E E E E E 34 1 2 Br ve typologie physique des communes 35 1 3 Les comp tences et les moyens d intervention de la commune sssseeeeereeeeeeeee 37 1 3 Les comp tentes inari a R A A REA A a e als 37 LL moyens d Acton sanno a a e E A E S 37 Section L intercommunalit comme mode de gestion permettent la solidarit et la coop ration entre communes de la wilaya de Tizi Ouzou eeseeeeeesereeereerrrrersee 42 2 1 L intercommunalit un outil de nivellement des territoires d galisation des OTTILOIT S 2 TR fn te en de AI Re AN ets 43 2 2 L intercommunalit un catalyseur d une v ritable dynamique de d veloppement local durable usuels esiis brii anais aSa nd arr entente tent 48 Section3 les domaines d application de la gestion intercommunal
205. t les diverses formes de syndicats fonctionnant sur la base des contributions budg taires ou fiscalis es des communes membres SIVU SIVOM et syndicats mixtes regroupant communes et EPCI continuent d exister et pour certaines de prosp rer 2 M C BERNARD GELABERT P LABIA Op cit P147 24 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou 3 2 L exemple de l Espagne En Espagne les mancomunidades sont des syndicats ou des associations volontaires de communes qui en commun executent des travaux ou offrent des services d termin s et eme siecle Ces structures sont a l initiative des communaut s dont l origine remonte XIX autonomes sur consultation de toutes les autres chelles de gouvernement commune province gouvernement central Elles sont maintenues par la loi de 1985 qui cr aussi les camarcas qui sont des regroupement cr s a l initiative des communes ou des communaut s autonomes r gis par le droit priv Pour ce qui est du partage des comp tences en mati re de cr ation de nouvelles structures il revient l Etat la fixation des principes de base tandis que les communaut s autonomes ont le pouvoir de l gif rer plus en d tail Malgr une l gislation assez d velopp l intercommunalit reste peu d velopp e en Espagne En ce qui concerne la d l gation de comp tences il est important de noter que les mancomunida
206. t une approche compl mentaire de l action communale pouvant faire face des probl matiques qu une commune seule ne saurait assumer A titre d exemple la collecte et le traitement des ordures m nag res implique des conomies d chelle du fait que les quantit s voluent souvent d une fa on progressive au point ou leur gestion implique la gestion par le recours a la coordination d action pour b n ficier l avantage de r duction du co t c Au niveau politique et g ographique Les motivations sont aussi d ordre politique la coop ration intercommunale offre la commune la possibilit de r pondre des exigences croissantes en mati re de services publics locaux avec des ressources financi res en diminution Il existe aussi des raisons d ordre g ographique ou d am nagement du territoire la mise en uvre de l intercommunalit Certains territoires ont les m mes sp cificit s BBOURJOUL M intercommunalit et d veloppement du territoire LGDJ 1995 P42 43 18 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou g ographiques ou l intercommunalit est porteuse d une coh rence pour les projets de d veloppement local Au niveau national il s agit avec le consentement des communes de mettre en place un maillage du territoire qui permet de r pondre aux d fis qui se posent au pays en mati re d am nagement du territoi
207. t utilis e pour tablir les principes g n raux qui doivent gouverner la d centralisation En effet La politique de d centralisation tire son fondement de la Constitution article 15 qui stipule le suivant Les collectivit s territoriales de l Etat sont la Commune et la Wilaya La Commune est la collectivit de base Les lois doivent d finir la structure des institutions locales les proc dures lectorales les comp tences la r partition des r les entre l chelon centrale et l chelon local et pour compl ter chaque loi une s rie de r glements d crivant et interpr tant en d tail les pratiques et les proc dures selon lesquelles la loi sera appliqu e L intercommunalit comme n cessaire accompagnement la d centralisation est pr sente dans les textes et les d bats pr alables l adoption de la loi de d centralisation Elle constitue une poursuite de la d centralisation et de la d concentration des services de l tat Elle se fonde sur le respect de l autonomie locale des communes principe qui fonde la d centralisation En Alg rie la question de l intercommunalit est relativement ancienne elle figure dans les textes fondateurs des collectivit s territoriales alg riennes m me si sa mise en uvre 77 BAGUENARD J la d centralisation collection Que sais je 7 dition 1980 P 20 21 26 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestio
208. tation nette de la population urbaine de la wilaya de Tizi Ouzou et la pouss e de l urbanisation est consid rable Le taux progresse r guli rement d une p riode sur l autre pour passer de 22 en 1987 45 en 2008 Les entretiens men s aupr s de diff rentes experts des d chets r v lent qu il existe une r elle difficult assurer l limination des ordures qu est un service qui s merge avec l urbanisation La wilaya a beaucoup souffert avec le probl me du ramassage et d limination des ordures m nag res Sous l effet des mutations des modes de production des modes de consommation et plus g n ralement des modes de vie les territoires du r el ne cessent de s agrandir et de se recomposer De leur c t les territoires du politique notamment les communes peinent adapter les limites g ographiques rigides de leurs pouvoirs ces mutations profondes et parfois brutales Contrainte de se contenter de la collecte des ordures de la wilaya Au fil du temps et de l urbanisation acc l r e de la wilaya la probl matique d limination des ordures m nag res s est pos e avec acuit por L urbanit acc l r e est donc l argument pratique qui puisse tre voqu afin de justifier et plaider pour la pratique d une gestion intercommunale des d chets Elle constitue le corollaire de l entraide et l entente entre communes implant s sur un territoire continu et contigu En plus la cons quence de la
209. te organisation qui est charg e de promouvoir le d veloppement local de se coop rer avec d autres entit s du m me rang afin de g rer en commun des uvres ou des services En Pratique les communes alg riennes durant cette p riode se sont pr occup s beaucoup plus de leurs encadrements pour g rer les conjonctures difficiles que des ententes afin de mobiliser les ressources communales La nouvelle r forme communale op r e en 1990 a r affirm galement l intercommunalit sous une autre terminologie 4 2 La loi n 90 08 du 07 avril 1990 relative la commune La loi n 90 08 conf re un r le pr pond rant la commune en le d finissant dans son premier article comme La commune est la collectivit territoriale de base dot e de la personnalit morale et de l autonomie financi re elle est cr e par la loi 28 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou Conform ment cette article la commune est la collectivit territoriale de base dot e de la personnalit morale et de l autonomie financi re elle est cr e par la loi Elle a le pouvoir d exercer la mission de puissance publique en fournissant les services publics aux habitants par le biais du budget Elle est caract ris e par quatre l ments qui sont un nom un chef lieu si ge de l A P C des limites territoriales et une population l organe d lib rant
210. tement des d chets en conflit Lieu de conflit Date Communes desservis Equipement Enjeux d installation CET de Agouni M hella 26 10 2011 CET pour le Nouvel Cne de Mizrana Mizrana Tigzirt Iflissen traitement des tablissement Makouda et Boudjima d chets m nager CET de Bouhlalou 26 10 2011 CET pour le Nouvel Cne de Fr ha Freba Azazga Agnnis traitement des tablissement d chets m nagers CET intercommunal de 16 09 2009 Ait Yahia lloula Oumalou CET pour le Nouvel d Illoula Souamaa lfigha Ain El tfaitement des tablissement K Hammam Ait Khellili P Oumalou Souamaa sis d chets Mekla Imsouhal et B ni Boubhir Zekki m nagers Cne Ait yahia Source tat d avancement du PROGDEM 2012 Des trois cas tudi s deux raisons de s opposer ressortent principalement 4 1 1Contestation du choix de la localisation de l quipement pourquoi ici pr cis ment La plupart des manifestations recens es dans la wilaya de Tizi Ouzou sont d clench es par des probl mes de localisations projet es de sites de traitement de d chets CET Le lieu qui devait abriter ce centre est la principale raison de cette opposition a titre d exemple le site d implantation du CET intercommunal du Boubhir est en effet situ quelque 300 m tres du village de Boubhir dans une zone de glissement de terrain proximit d un forage d une cole d un stade et d un tablissement de s
211. territoire en cause mais des sous ensembles d finis de fa on variable selon le bien La production des biens collectifs au niveau infra tatique est plus indiqu e dans ce cas La correction des d fauts li s la production de ces biens est alors envisag e travers la diminution de la taille des collectivit s afin d obtenir un optimum pour les usagers citoyens Brockwood 1998 explicite ce th or me en affirmant que le crit re de d centralisation d pend des effets de d bordement des projets locaux lorsqu ils sont importants la centralisation qui entra ne l uniformit des politiques peut s op rer Lorsqu ils sont faibles au contraire la d centralisation doit pr valoir 1 1 2La d centralisation facteur de r v lation des pr f rences au niveau local La r duction de la sph re de production de bien et service public permet aux citoyens d exprimer et de prendre en compte leurs pr f rences En th orie conomique la d centralisation est consid r e comme un moyen d optimiser l allocation des biens et service collectifs et d assurer sa coh sion avec les pr f rences des citoyens usagers Elle est un facteur de bon fonctionnement de l administration puisque elle pourra prendre des d cisions rapides adapt es aux circonstances et en pleine connaissance des besoins des administr s dont elle se trouve rapproch e 1 1 3 La d centralisation facteur de gouvernance et strat gie
212. tion d une coalition restreinte pour porter les projets environnementaux 111 CONCIISION RSR NES AMEN ee A et nn A nat Pure aai 117 Conclusion de la seconde partie 118 Conclusion g n rale ns sente L19 ANNEXES asseoir iii ndne send ne tire dosette a a a eee el Reference bibliographiques ssssesesccesscessesessssese Liste des Annexes tableaux figures et cartes Table des matieres 3 525 5eme noise sida sentent eat sat sets NV Introduction G n rale INTRODUCTION GENERALE La commune cellule de base de l Etat alg rien occupe une place importante dans le d veloppement conomique et social et en mati re de gestion des services publics locaux La gestion des services publics est aujourd hui une des majeures pr occupations des communes Au cours de ces derni res ann es les difficult s des communes r pondre la demande de la population en mati re de services de base ont principalement t attribu s deux facteurs d une part la nature du pouvoir de d cision et des ressources disponibles pour les instances qui revient la responsabilit et d autre part au mode de gestion de l offre des services publics Ainsi tous les changements apport s l organisation et l offre de ces services ont r pondu deux logiques variant selon des chelles diff rentes leur mode de gestion public
213. tion de cette loi trois r gimes taient accessibles le maintien de la fiscalit additionnelle aux quatre taxes directes locales l instauration d un r gime de taxe professionnelle de zone condition de cr er et de g rer une zone d activit s conomiques la cr ation d une taxe professionnelle d agglom ration avec un taux unique sur l ensemble du p rim tre La loi n 99 586 du 12 juillet 1999 relative au renforcement de la coop ration intercommunale La loi du 12 juillet 1999 supprime les districts et les communaut s de villes Ces derni res n avaient pas rencontr le succ s escompt cinq communaut s de villes seulement avaient 3 M C BERNARD GELABERT P LABIA op cit P2 23 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou t cr es depuis 1992 Elle cr e une nouvelle cat gorie d EPCI fiscalit propre les communaut s d agglom ration r serv e aux groupements de plus de 50 000 habitants Elle recentre les communaut s urbaines sur les ensembles de population les plus importants 500 000 habitants au lieu de 20 000 pr c demment Enfin elle largit les comp tences des communaut s de communes Sur le plan fiscal elle prolonge le processus d int gration d j engag par la loi du 6 f vrier 1992 en instituant la taxe professionnelle unique en remplacement de l ancienne taxe professionnelle d ag
214. tive de l ouvrage H3 L intercommunalit peut offrir le cadre ad quat pour r pondre dans une perspective globale et int gr e la demande d quipements collectifs caract re environnemental en raison du d ficit colossal en mati re qu enregistre la wilaya H4 la faisabilit d un projet environnemental intercommunal repose sur l implication des acteurs locaux leur volont de d velopper un territoire M thodologie de recherche Pour r pondre aux questions suscit es par notre sujet nous avons adopt s une d marche La recherche bibliographique Notre recherche a t conduite partir de recherche bibliographique de diverses sources concernant plusieurs disciplines conomie publique locale sociologie conomie de l environnement Les th mes principaux de la recherche sont entre autres le service public local la structure territoriale alg rienne la gestion intercommunale la politique de la gestion des d chets m nagers C est la partie la plus ardue qui constitue l tape fondamentale de ce travail car elle nous a permis de circonscrire notre sujet Nous pouvons affirmer qu il existe une documentation foisonnante facilit e par les nouveaux moyens d informations notamment l internet Toutefois il faut souligner que les tudes sur la gestion intercommunale des services publics locaux qui sont disponibles concernent beaucoup plus les exp riences des pays occidentaux notamment ce
215. tralisation est la meilleure ma trise par les lus locaux de l volution des ressources propres et du respect de leur autonomie financi re 3 Marchand M J l conomie de d centralisation un enjeu financier pour les collectivit s locales Ed Didact P 34 36 Selon l article 1 du d cret N 86 266 du 4 Novembre 1986 portant organisation et fonctionnement du FCCL Le E C C L est un tablissement public caract re administratif disposant de la personnalit morale et d autonomie financi re Celui ci est plac sous la tutelle du ministre de l int rieur et des CT 38 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou En effet la part des ressources propres est d terminante lorsqu elle garantit la libre administration des collectivit s Cependant la contribution de la fiscalit locale dans le total des recettes se trouve nuanc e en parcourant les diff rents niveaux de d centralisation en Alg rie Les communes urbaines dont les ressources propres repr sentent en moyenne 72 3 de leurs recettes totales demeurent de loin le niveau qui mobilise une forte fiscalit locale Les communes rurales sont financi rement d pendantes 69 5 vis vis de du gouvernement central compte tenu de la faiblesse et des insuffisances de leurs ressources propres Il est question de prendre en consid ration un ensemble de probl mes qui se posent avec
216. ts produites quotidiennement par les habitants d passent les capacit s de ramassage des services concern s Il ya une prolif ration de d p ts sauvages et l mergence de pratiques nuisibles pour l environnement comme le br lage des d chets ciel ouvert aussi bien dans les quartiers urbains comme en zone rurale Les d charges publiques causent des d sagr ments aux habitants et pr sentent des risques pour la sant et l hygi ne publique 74 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou En zone montagneuse l implantation des CET se heurte au probl me du foncier et de moyens qui ne peut trouver de solution que dans le cadre de intercommunalit environnementale en encourageant financi rement la commune r ceptive de l ouvrage ce qui semble aboutir cas de Draa El Mizan 75 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou Chapitre 2 Les avantages d une gestion intercommunale des d chets Trois arguments d ordre conomique sont retenus pour une gestion intercommunale des d chets la mutualisation des ressources les conomies d chelle et l internalisation des effets de d bordement des d chets Dans ce chapitre on s int resse essentiellement aux conomies d chelle et les effets de d bordements des d chets Section 1 La mutualisation des ressources dans le fina
217. u l opportunit d une gestion intercommunale est prouv e Nous distinguons Les services d hygi ne et de protection de l environnement Le transport public L urbanisme et l am nagement du territoire 3 1 1 Les services d hygi ne et de protection de l environnement La gestion des services publics locaux et particuli rement des services publics de distribution et d assainissement ainsi que d limination des ordures m nag res est un terrain privil gi de la coop ration intercommunale a La gestion de l eau potable et le service d assainissement La distribution d eau potable comme l assainissement sont des services communaux L article 123 de la loi 11 10 du 22 juin 2011 le stipule clairement la commune veille avec le concours des services techniques de l Etat au respect de la l gislation et de la r glementation en vigueur relatives la pr servation de l hygi ne et de la salubrit publique notamment en mati re de distribution d eau potable d vacuation et de traitement des eaux us es Cette distribution refl te les sp cificit s locales tant au niveau des prix des services que des modes d exploitation pour lesquels la libert des collectivit s territoriales se manifeste largement 53 Loi n 11 10 du 22 juin relative la commune Journal officiel du 10 Ao t 2011 50 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des
218. uchent sur des remises en cause plus ou moins partielles soit de la localisation soit de la nature des quipements initialement pr vus Comme le souligne Lascoume 1994 cette d marche contribue faire basculer la contestation d un registre d actions contestataires dans un registre de propositions ce qui a le m rite de laisser le d bat ouvert Dans la wilaya de Tizi Ouzou on constate que les mouvements de manifestations sont caract ris par l inexistence d associations environnementales pour plaider contre ces CET les citoyens accompagn de comit de village sont les principaux acteurs qui organise le mouvement d oppositions a titre d exemple Le front du refus du CET de Boubhir s tend deux communes de la haute Kabylie savoir Illoula et A t Yahia Les responsables des 92 Peter A Groothuis and Gail Miller Locating Hazardous Waste Facilities The Influence of NIMBY Beliefs in American Journal of Economics and Sociology Vol 53 No 3 Jul 1994 pp 335 346 107 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale A des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou villages ont exprim un non cat gorique l implantation de ce CET implant En effet des r unions regroupant l ensemble des comit s de villages des deux communes sont tenue A l issue de ces r unions qui ont rassembl une douzaine de villages la d cision a t prise de demander l entreprise r alisatrice d
219. ur une gestion durable des d chets les contraintes qui emp chent d instaurer cette gestion intercommunale des services publics locaux d une mani re g n rale et le service de gestion des d chets en particulier Pour que la d marche soit synth tique il est important de faire la part entre les pr occupations communes tous les types d acteurs lus et responsables techniques et d espaces et les besoins sp cifiques chacun C est pour cela que nous avons souhait construire une autre grille d entretien destin e aux responsables technique responsable de la direction de l environnement et le directeur des trois CET intercommunaux en exploitation De nombreux points sont semblables toutefois elle met davantage l accent sur l approche technique et financi re montant probl mes technique etc et sur les pr occupations des d cideurs dans l volution du service En fonction des r ponses qu ils vont apporter nous devons r agir Nous pourrons alors d finir des besoins clairs en information selon les objectifs de chacun 91 Approche territoriale et technique de la gestion intercommunale des d chets dans la wilaya de Tizi Ouzou 1 2 2 Traitement de l enqu te En effet une fois les entretiens men s nous avons proc der au traitement de ces donn es Pour le traitement des donn es nous avons opt une comparaison des r ponses des lus pour pouvoir construire l information qu on cherc
220. vec le soutien de la communaut autonome sous forme d incitations financi res de diverses sortes elles per oivent aussi des imp ts Parmi les innovations r centes on retiendra la cr ation en Andalousie de consortiums pour les infrastructures de transports urbains dans les grandes 25 Les conditions de mise en uvre de intercommunalit en mati re de gestion des SPL dans la wilaya de Tizi Ouzou agglom rations qui se rapprochent assez des syndicats mixtes de transports fran ais En Catalogne une grande partie de la fonction de gestion de services publics locaux est assur e par les 41 conseils r gionaux lesquels disposent de transferts financiers de la G n ralit et de redevances pour les services rendus il existe aussi des mancommunidades un niveau inf rieur En Espagne l institutionnalisation de l intercommunalit reste limit e contrairement au cas fran ais qui s est dot d un cadre juridique solide Le socle juridique solide constitue la cl de r ussite de ce mode de gestion qu en est il du cadre juridique qui porte l intercommunalit en Alg rie Sectiond La gestion intercommunale aux regards des textes de d centralisation Les constitutions les lois et les r glements codifient les r gles du jeu selon lesquelles un syst me d administration d centralis e devrait fonctionner La structure souhaitable de cet ensemble de lois se d cline comme suit La Constitution es
221. vices consomm s en commun dont l offre est g n ralement confie des territoires d termin s sous l gide d une autorit publique qui en assure le financement la fourniture et la gestion 1 4 Les types de services publics locaux 1 4 1 Selon leur statut juridique Le service public peut tre class soit dans la cat gorie des services publics caract re administratif SPA soit dans celle des services publics industriels et commerciaux SPIC S PETITET d veloppe deux crit res juridiques pour distinguer SPIC et SPA Le premier organique am ne consid rer comme industriels et commerciaux les services susceptibles en l tat de la jurisprudence du moment d tre g r s par des entreprises priv es en vertu du second mat riel services publics industriels et commerciaux fonctionnent gr ce au prix vers par le destinataire de service qui au regard du service est plut t un client alors que les services administratifs sont financ s par des ressources fiscales le destinataire du service tant alors plut t consid r comme un usager un b n ficiaire ou un administr e SPIC d l gable en principe collecte des d chets distribution d eau assainissement gestion d un plan d eau services de remont es m caniques abattoirs municipaux les transports publics de personnes e SPA non d l gable cadastre tat civil police 1y P AURAY collectif Encyclop die d
222. xemple l limination des d chets qui n cessite des structure de traitement au bout de notre analyse il a t d montr que Les textes de d centralisation pr voient la gestion intercommunale des SPL Conform ment l article 215 du code communal de 2012 les communes peuvent conclure entre elles des conventions de coop ration ou de partenariat pour la r alisation d un projet ou d une activit d int r t commun L analyse du dispositif juridique institutionnel et financier confirm e par les entretiens avec les lus au sein des P APC des communes de la wilaya met en vidence le caract re incomplet des dispositions relatives la gestion intercommunal des SPL Il para t opportun de rendre les dispositifs r gissant l intercommunalit plus pr cis en yY D finissant les actes et obligations respecter pour s organiser en EPCI yY D finir les diff rentes tapes mener pour la constitution d un EPCI v La loi doit pr voir le dispositif organisationnel de la structure de coop ration doit d terminer par la dimension du projet le nombre de communes impliqu es les capacit s techniques qu il requiert autant d l ments qui pourront justifier ou non organigramme local personnel administratif et technique moyens de fonctionnement La seconde hypoth se affirmait qu en zone montagneuse l implantation des CET se heurte au probl me du foncier qui ne peut trouver de solution que dans le
223. ya de Tizi Ouzou 4 2 1 L absence d associations environnementales Dans les pays d velopp s les coalitions d opposants sont compos es d acteurs locaux riverains et d acteurs agissant des chelles territoriales plus larges associations environnementales universitaires Ces deux cat gories d acteurs n ont pas forc ment les m mes objectifs Dans certains cas on constate une collaboration troite entre ces groupes qui laborent des propositions pr cises de gestion des d chets Dans d autres les relations sont plus instrumentales voire opportunistes Pour les groupes locaux les associations apportent des l ments d argumentation pr cieux pour la mont e en g n ralit L alliance avec des groupes locaux permet de leur c t aux associations cologistes plus g n ralistes se s appuyer sur la force de frappe de ces riverains dont les lus locaux ont peur pour faire avancer leurs id es sur un syst me de gestion des d chets sans enfouissement Les associations engag es dans des actions contentieuses ne peuvent se contenter de critiquer les projets auxquelles elles s opposent au risque de voir leur attitude passer pour la d fense d int r ts trop particuliers Cette n cessit de rationaliser leurs actions les am ne donc a s opposer aux modalit s de mise en uvre du projet et a formuler des contre projets commun ment appel s alternatives Par d finition ces contre projets d bo

LA GESTION INTERCOMMUNALE DES SERVICES PUBLICS

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