CHLEF MEDICAL N° 9
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1. CRM Bulletin bimestriel dit par l Association du Corps M dical Priv de la wilaya de Chlef N 9 mai juin 2000 Lorsque le m decin exerce sa profession il le fait sur des bases scientifiques m dicalement prouv es et approuv es sur le plan thique Par cons quent la profession doit organiser sa FMC et disposer avant cela des moyens pour y parvenir Toutefois la formation et le recyclage du corps m dical ne doivent pas tre le fait des enseignants universitaires uniquement les autorit s locales la direction de la sant la s curit sociale CNAS CASNOS sont appel es elles aussi apporter leur contribution dans ce domaine car elles sont galement concerner par l l vation du niveau de comp tence des praticiens L ensemble des acteurs de la sant devrait tre m me d identifier les probl mes et insuffisances du secteur pour y rem dier ult rieurement Le secteur m dical priv affiche des grandes ambitions quant au d veloppement de la sant dans la wilaya et proposera aux citoyens dans un proche avenir le d ploiement de moyens diagnostiques et th rapeutiques performants Evidemment une volution aussi rapide et g n rale suppose en premier lieu une prise de conscience du corps m dical de la n cessit des transformations appropri es afin de suivre l volution du temps et l essor de la m decine moderne en particulier Le recyclage r gulier est devenu un passage oblig dans la carri2. notion de fonction r le pr cis d un organe Il d crit le milieu int rieur liquide qui entoure les cellules et permet leur survie ainsi que leur fonctionnement et l hom ostasie fonction de l organisme qui consiste maintenir ce milieu constant manifestement n oplasique L examen anatomo patholo gique confirme le diagnostic Il s agit d un ad nocarcinome bien diff renci de type liberk hnien ulc r en surface du rectum A propos de ce cas qu il nous soit permis de rappeler que 1 Toute les rectorragies ne doivent pas tre consid r es comme tant d origine h morro daire 2 Le TR doit faire partie int grante de l examen clinique 8 Le TR lui seul permet d voquer le diagnostic de cancer anal et de la partie basse de l ampoule rectale 4 La sanction chirurgicale est redouta elle comporte une amputation ble temp rature concentration du glucose etc Il tudia galement le syst me nerveux en particulier son action sur le calibre des vaisseaux sanguins et sur les s cr tions C Bernard prouve que le curare bloque la contraction musculaire au niveau de la plantes m dicinales La phytoth rapie signifie traitement par les plantes du grec phyton plantes La plupart des m dicaments encore aujourd hui sont en effet directement issus des plantes en g n ral par extraction d une racine d une feuille ou d une corce Les autres qui tendent devenir la major
3. un tat inflammatoire et appr cier grossi rement son intensit La VS augmente dans beaucoup de maladies infectieuses et inflammatoires mais sans jamais tre sp cifique de l une ou de l autre car elle est sous la d pendance de nombreux fac teurs corpusculaires an mie humoraux d pendance du taux de fibrinog ne des immunoglobuli nes et d autres prot ines plasmatiques Valeurs normales homme lt 20mm H femme en activit g nitale lt 40mm H2 La VS augmente au d but de la grossesse chez les enfants et les personnes g es A noter qu une tude publi e par A MILLER et Coll conclut ce qui suit La VS cro t avec l ge elle est plus lev e chez la femme Les valeurs de la VS de 98 de la population tudi e c est dire ceux que l on devra retenir comme la limite du normal la premi re heure sont chez l homme 12mm 20 ans 20 mm 40 ans 30mm 65 ans chez la femme 22mm 20 ans 28mm 45ans 35mm 65 ans Ces auteurs proposent une nouvelle m thode plus simple d appr ciation de la VS normale maxima th orique la 1 heure lls constatent empiriquement que Chez l homme laVS correspond sensiblement son ge divis par deux Chez la femme la VS correspond l ge auquel on ajoute 10 et que l on divise par deux source Comment prescrire et interpr ter un examen de biochimie J Borel J Chanard Encyclop die m dicale prati
4. 30 mois pour tuberculose pulmonaire trait e par SRHZ RH pendant 06 mois Depuis elle pr sentait toujours des infections pulmonaires r p tition ORL avec troubles respiratoires digestifs souvent des diarrh es ballonnement abdominal HPM SPM et une hypotrophie staturo pond rale poids 13 kg T 96 cm Elle fut alors adress e vers un service sp cialis pour exploration et diagnostic tiologique Examen clinique A l entr e on retrouve un enfant sub f brile T 38 avec une bonne coloration cutan o g me muqueuse pas de syndrome h morragique et pr sence d un hippocratisme digital Fr quence respiratoire 64 mn pas de d formation thoracique fr quence cardiaque 102 bats mn TA 100 60 mm hg HPM fl che h patique 7 5cm ferme non douloureuse bord inf rieur non tranchant SPM type ll Pas d autres masses palpables L examen neurologique est normal Examens compl mentaires FNS GB 12000 mm3 PN 5500 mm3 LYMPHO 6500 mm3 Hb 9 6 g 100mI VGM 80 mm3 CCMH Suite du sujet sur la mucoviscidose 30 plaquettes 223000 mm3 taux de r ticulocytes 110200 mm3 Gazom trie PH 7 43 HCO3 22 9 PCO2 34 SO2 98 Ur e 0 16 g l Cr atin mie 5 mg l Na 144 megl K meqi Ca 95 mg l SGPO 45 U I SGPT 43 U gammaGT 23 U I Bilan nutritionnel Taux de protides 69g Albumine 50g pr Alb 0 11 g l cholest 0 91 g l Triglyc rides 0 84 g l Glyc m
5. Cr ation d un fichier type pour le don de sang sain 2 Le recrutement d un sp cialiste au CTS est indispensable afin de minimiser l erreur 8 L analyse des sous groupes pour les polytransfus s est une n cessit absolue 4 Initiation de l autotransfusion dans nos h pitaux pour les malades programm s pour une intervention chirurgicale une semaine avant l op ration on pr l vera L auto transfusion En raison des risques de maladies li s la transfusion il est de plus en plus recommand aujourd hui de faire appel l auto transfusion Une technique simple z C est une technique simple qui consiste se faire pr lever son sang un demi litre ou un litre en deux ou plusieurs fois quelques jours ou quelques semaines avant l op ration Ainsi si le chirurgien a besoin de sang pendant l op ration il pourra vous transfuser votre propre sang sans risque de contamination C est une technique facile pratiquer et qui permet de r soudre en partie le manque chronique de sang dans les centres de transfusion Une technique impraticable en cas d urgence Cette technique n est pas valable pour les transfusions en urgence lorsque par exemple vous tes victime d un accident de la route Attitudes th rapeutiques Comment je traite la gale Dr Naas Araba Salah Dermatologue Chlef La gale est une ectoparasitose de contamination inter humaine due Sarcoptes scabiei hominis voluant par grandes p
6. attendent Dans ce sens nous saluons l occasion nos amis pharmaciens qui mettent la disposition de l association avant chaque sortie des cartons de m dicaments distribuer gracieusement aux n cessiteux une fa on eux de participer l action sociale men e l ACMPC La sortie de volontariat m dical Oued Goussine a connu un franc succ s au vu de la satisfaction ouvertement exprim e par la population et les autorit s locales Nous invitons toutes nos cons urs et nos confr re np cialistes et g n ralistes se joindre au co moyens de bord Bulletin bimestriel dit par l Association du Corps M dical Priv de la wilaya de Chlef N9 mai juin 2000 CHARGE DE LA PUBLICATION Dr Ahmed BENKHALED COMITE DE REDACTION Dr A ARA BI Dr A BOUZANA Dr A BENBOUALI Dr T DEHABA Dr A BENCHEIKH Dr M ESSALHI Dr C BENHAMOU Dr M KOUADRI Dr A BENKHALED Dr M MOKADEM Dr M BENTAYEB Dr N ZIDANE Dr B BOUGHARI Patrimoine de l ACMPC Par souci de transparence l association porte la connaissance de ses adh rents la composition de son patrimoine mat riel 1 KIT INFORMATIQUE comprenant Micro ordinateur P II 400 multim dia Imprimante laser N B Canon LBP 660 Scanner AGFA 1212p Onduleur 2 DATA SHOW 3 VIDEO PROJECTEUR 4 RETROPROJECTEUR Il est rappeler aux confr res que les frais de leurs cotisations annuelles pour les deux ann es 1999 2000 ne recouvrent pas la moiti de la va
7. de moins de 2 ans La mise sous antibiotique est le traitement de choix pour les otites moyennes aigues dans la plupart des pays et ce malgr une efficacit clinique limit e Aux Pays Bas seule une minorit des otites moyennes aigues re oivent des antibiotiques et les r sultats ne semblent pas tre moins bons que dans d autres pays Aussi une tude publi e dans le British Medical Journal value l efficacit des antibiotiques comme traitement de lotite moyenne aigue chez des enfants g s de moins de 2 ans Il s agit d un essai randomis contre placebo men en m decine de ville chez 53 m decins g n ralistes n erlandais Un nouveau traitement de la scl rose en plaque mis au point Rennes RENNES 5 mai AFP Un nouveau Mise au point d un premier test de detection de l autisme SAN DIEGO Etats Unis 4 mai AFP Th rapie g nique les essais am ricains sous influence Le Figaro 5 mai 2000 Les essais cliniques de th rapie pr coce des cellules canc reuses est l une des principales causes de rechute distance et de mortalit par cancer Aussi une tude publi e dans le New England Journal of Medicine value l effet sur le pronostic des cancers du sein de la pr sence dans la moelle osseuse de microrm tastases cytok ratine positives Il s agit d une tude portant sur 552 patientes atteintes par un cancer du sein stade II ou IIl ayant subi une r section tumorale to
8. n limine pas un NSA non toxique elle a surtout l int r t de confirmer l existence d un nodule sans hypers cr tion et conduit poursuivre les investigations par la derni re tape 3 Derni re tape d cisive la cyto ponction Examen cl c est un geste anodin et qui peut se r p ter sans danger La cytoponction demande une technique rigoureuse r alis e avec une aiguille 6 10 mm mont e sur un seringue de 10ml Le produit de ponction doit tre imm diatement tal sur lames la ponction l talement sur lames et la lecture doivent tre pratiqu es par un cytologiste entra n Les r sultats s expriment en termes malin suspect tumeur folliculaire b nin impossible En faveur de la b nignit la faible densit cellulaire l absence d anisocytose et anisocyanose pr sence de noyaux ronds la chromatine En faveur de la malignit forte densit cellulaire anisocytose et anisocyanose noyaux irr guliers inclusions cellulaires intranucl aire Taux de faux positifs faible 3 5 Taux de faux n gatifs variables et peuvent atteindre 25 Ils sont le fait des carcinomes diff renci s surtout v siculaires car il n y a pas de diff rence cytologique entre ad nome et carcinome folliculaire et devant tout r sultat donnant une tumeur folliculaire l ex r se chirurgicale est imp rative d Mots cl s examen clinique bilan hormonal cyto p
9. quipe d infirmiers doivent avoir beaucoup de courage de patience et surtout une forte motivation pour y rester exercer Sur place il a fallut notre quipe am nager avec les les conditions de consultations pluridisciplinaires p diatrie gyn cologie obst trique ophtalmologie gastro ent rologie m decine interne chirurgie dentaire L affluence des patients tait importante Il y avait parmi ces derniers beaucoup qui pr sentaient des affections chroniques justifiant normalement de consultations sp cialis es mais diff r es par ces malades par manque de moyens La venue de l quipe m dicale de l ACMPC tait pour eux l occasion inesp r e ne pas rater de pourvoir ce besoin d avis m dical sp cialis Par l organisation de ces campagnes de b n volat vers les zones d sh rit es et loign es de la wilaya les adh rents de l ACMPC veulent exprimer leur compassion et leur solidarit avec les patients d munis de ces contr es car si ceux l ne peuvent pas se payer le d placement jusqu Chlef et la consultation le corps m dical peut et doit aller vers eux et leur porter assistance est temps de ne plus se contenter de tirer sa r v rence pour les m decins d ailleurs qui vont assister dans un lan d humanisme des populations en difficult dans des pays lointains Il est temps de passer l acte de solidarit Nos concitoyens esp rent en nous beaucoup de bien en bref nous
10. r p tition toux et emcombrements bronchiques r p tition les donn es biologiques 1 test la sueur CI 89 meg l quantit de sueur 0 270 g 2 test la sueur CI 70 5 medq l Evolution Apr s 50 jours d hospitalisation l enfant est sortie avec un bon tat g n ral bonne coloration cutan o muqueuse Poids 145 Kg T 97cm FC 105 mn FR 40mr mn Auscultation pulmonaire absence de r le bronchique Examen CV normal Examen de l abdomen FH 7cm SPM type Examen neurologique normal Programme de sortie Suppl mentation en Vit fer hypotrophie Il s agit de la vitesse avec laquelle les globules rouges d un chantillon de sang contenu dans un tube troit appareil de Westergren se s dimentent c est dire s agglom rent au fond du tube l examen s effectue sur un patient en tat de je n strict qui on pr l ve par une seringue de 2 ml contenant 0 4mI d une solution st rile de citrate de sodium 0 2 1 6ml de sang veineux puis l on rejette le tout dans un tube h molyse qu on agite Ensuite on aspire le m lange dans une pipette parfaire le niveau z ro de l appareil de Westergren et laisser le tube au repos dans la position verticale ensuite lire le niveau de la hauteur du plasma surnageant heure puis 2 heures apr s Ce n est donc pas un examen biochimique La vitesse de s dimentation des h maties est l preuve la plus couramment utilis e pour d pister
11. rapportons celle anim e par le docteur Zidane Introduction C est gr ce Landsteiner laur at du prix Nobel de m decine en 1930 que fut d couvert le syst me ABO le premier exemple de greffe durable est r alis travers la transfusion le sang tant un transfusion est une greffe de tissu Le sang poss de plusieurs fonctions fonction h modynamique fonction oxyphorique fonction h mostatique fonction immunitaire Diff rentes pr parations Les diff rentes pr parations de sang utilis es actuellement sont 1 Sang frais pr lev moins de 48h 2 Sang conserv 21 jours conditionn dans des sachets de 500 250 et 125 ml 3 Concentr rythrocytaire gr ce au proc d de centrifugation d cantation Utiliser dans l h moglobinurie paroxystique nocturne 4 Concentr leucocytaire dans la granulop nie s v re idiopathique 5 Concentr plaquettaire raison de 1 U kg de poids 6 Plasma et essentiellement le plasma frais congel l albumine humaine raison de 1g kg j pendant 3 jours facteurs h mophiliques A amp B 20U kg complexe PPSB fibrinog ne 0 1 g kg immunoglobuline 0 3 ml kg Le centre de transfusion sanguine de Chlef Les pr l vements se font avec du mat riel usage unique et le contr le du sang est obligatoire depuis 1992 1 Don du sang En 1998 1706 dons En 1999 1767 dons Avec 894 000 habitants la moyenne dans notre
12. un tr s gros ut rus un gros ovaire droit poly kystique cloisons paissies au niveau lombaire une dilatation des cavit s py localicielles droites Hospitalisation Cette patiente a t hospitalis e avec le diagnostic de tumeur ovarienne vraisemblablement maligne avec retentissement r nal Examens biologiques importante an mie Hb 4g Ht 19 syndrome inflammatoire VS 150mm GB 16000 l mm3 Fibrinog ne 9 9 g l fonction r nale normale dosages Alpha f to prot ine ACE strog ne Progest rone HCG normaux frottis cervicovaginal normal GR 2 5M 2 me chographie r nale et pelvienne confirme les l ments de la premi re cho en pr cisant rein droit r duction de l index cortico parenchymateux rein gauche RAS UIV gauche RAS droite rein muet UPR ur t ropyelographie r trograde 10 cm du m at ur tral il existe un arr t du produit de contraste formant une image cupuliforme avec dilatation sus jacente Biopsie du col ut rin ram ne des fragments de l exo col ulc r s avec sur un des fragments des glandes de type endom trial dans le chorion Intervention Apr s une pr paration pr op ratoire on d cide de pratiquer une laparotomie qui montre un ut rus fibromateux de gros volume avec pyosalpinx une endom triose probable de l ovaire droit une fibrose intense en avant du p
13. agit d une anomalie g n tique qui entra ne une hyperviscosit du mucus des s cr tions glandulaires bronches pancr as foie Dans le sujet tay par une belle observation clinique que nous propose le docteur B Boughari celui ci nous rappelle que cette affection existe belle et bien chez nous voquer devant tout tat pathologique chronique de l enfant associant une symptomatologie mixte digestive et respiratoire TRANSFUSION SANGUINE Les besoins en sang des services m dicaux et chirurgicaux sont normes et en constante croissance De ce fait le don du sang reste un geste humanitaire indispensable La sensibilisation du public sur la question ne disons pas qu elle pas garde tout son int r t mais qu elle devienne une action strat gique et prioritaire des services de sant Le sujet de la transfusion sanguine est d actualit puisque l OMS en a fait le th me de la journ e mondiale de la sant de cette ann e c l br e le 7 avril de chaque ann e ACTION SOCIALE Le devoir de solidarit avec les couches sociales d favoris es notamment avec celles des r gions lointaines exige du corps m dical au minimum d aller sur place s enqu rir de l tat de sant de la population ensuite porter assistance si possible lire l article en page 2 Dr Benkhaled A La sortie de volontariat m dical effectu e par des praticiens de l ACMPC le jeudi 20 avril dernier Oued Goussine au profit des pa
14. ation conditionne la biodisponibilit c est dire la rapidit de survenue de l effet th rapeutique Quelle posologie tablir G n ralement la posologie s adapte en fonction du caract re de l infection et partir du poids corporel du sujet le nombre de prise est d termin en fonction de la demi vie plasmatique du m dicament ou demi vie d limination et selon la dose par prise sous sa forme gal nique Fixer ensuite la dur e du traitement 5 jours minimum m me apr s am lioration et principalement les antibiotiques bact riostatiques Strat gie adopter Les indications de l antibioth rapie s orientent soit vers un but prophylactique soit curatif ce chapitre a t d velopp dans l dition N7 de ce bulletin prescription des antibiotiques en p dodontie Conclusion Le souci majeur de chacun est de trouver conserver et ventuellement reconstruire un quilibre et ceci dans la mouvance de la vie bien qu inconsciente cette d marche repr sente une composante essentielle de notre raison de vivre Que la maladie vienne rompre cet quilibre et toutes nos pr occupations ordinaires passent aussit t au second plan Comme l exprime si justement l adage populaire tout cela n est rien quand on a la sant Que notre capital pr cieux soit menac pour que l esp rance humaine converge vers le m decin qui prescrit les m dicaments qui endiguent le mal Quel que soit le
15. ation de leur Techniques m dicales d urgences propre association afin de prendre en charge par elles m mes la gestion des particularit s de leur profession Enfin la c r monie de remise de cadeaux aux doyennes des sages femmes en exercice dans les deux secteurs public et priv a permis l assistance de retrouver une ambiance plus d contract e Evidemment l motion ne pouvait pas rater ce rendez vous quasi f minin Successivement ont t honor es les sages femmes Bouhamidi Malika et Bousmaha Fatima pour le secteur priv et Bouali Khe ra et Lellouche pour le secteur public En prenant la parole celles ci n ont pas cach leur bonheur de recevoir cette distinction Elles n ont pas manqu galement de remercier les responsables de lACMPC d avoir pris l initiative d organiser cette journ e de comm moration Une collation offerte par les Laboratoires Organon a cl tur cette rencontre L sions vasculaires p riph riques D finition Atteintes veineuses ou art rielles post traumatiques des membres Indications Traumatismes importants des membres contusions graves luxations fractures ferm es ou ouvertes br lures Mat riel L examen est surtout clinique l chographie Doppler permet de la confirmer Tecnique 1 Inspection P leur de la peau marbrures remplissage des veines h matome oed me l sions externes d viation de laxe du membre h morragie veineure
16. auration de traitements intensifs avant l apparition des l sions pulmonaires irr versibles ce qui est imp rativement li au diagnostic pr coce pr ou n onatal Traitement Il do t tre pr coce global et intensif Les objectifs th rapeutiques sont maintient d un bon tat nutritionnel traitement pr ventif ou curatif des complications pulmonaires l encouragement l activit physique la mise en place d un soutient psycho social adapt A la p riode n o natale l occlusion peut tre soulag e par un lavement l aide d un produit de contraste hyper osmolaire si echec recours la chirurgie Apr s la p riode n o natale En cas d insuffisance pancr atique administrer des enzymes pancr atiques chaque repas cp ou Gles traitement di t tique apport prot ino calorique suffisant apport en graisse mod r suppl ment polyvitamin s doubl s vitE suppl mentation en sel au cours des fortes chaleurs et hypersudations suppl ment de vit K Les NRS recevront des ATB large spectre ainsi que des patients ayant des atteintes h patiques et des h moptysies Pr vention des infections respiratoires Elle comprend le maitien de l immunit contre la coqueluche et la rougeole la vaccination antigrippale annuelle pr vention et traitement des affections obstructions des voies a riennes kinesitherapie thoracique bronchodilatateurs oxyg noth rapie mucolytiques a rosolt
17. e un tat pathologique chronique qui pourrait avoir une incidence sur la pharmacocin tique insuffisance r nale h patique cardiaque ce qui provoque une toxicit iatrog ne interactions m dicamenteuses qui perdraient le contr le de l effet th rapeutique augmentation de l effet anticoagulant des antivitamines K par la terramycine augmentation de la n phrotoxicit des aminosides par les c phalosporines Quelle voie d administration retenir Les voies d administration sont multiples orale rectale parent rale Chacune a ses avantages et ses inconvenants est Exemple la voie orale est simple conomique moins dangereuse mais non recommand e chez les vomisseurs et la vitesse de r sorption est variable La voie rectale pr sente l avantage que le produit m dicamenteux soit l abri des enzymes digestives indiqu e chez le vomisseur bien qu un passage h patique ne puisse tre vit la r sorption est inconstante et provoque une irritation des muqueuses Ce probl me tant pos il ne faut pas perdre de vue les crit res prioritaires savoir la localisation de l infection risque d extension vers le plancher de la bouche et l importance des signes cliniques Tenir compte galement de la situation socio conomique du sujet car plus la facture est on reuse et plus la probabilit que le traitement soit totalement pris serait faible En d finitive la voie d administr
18. est d c d au cours d un essai clinique dans un h pital de Philadephie et sa mort avait t cach e par le m decin La prescription des antibiotiques en odonto stomatologie Dr Ara bi Ali Les progr s de la th rapeutique sont tels qu une permanente mise jour des connaissances s av re n cessaire pour tous ceux qui ont pour mission de soigner ou du moins soulager les malades La seule mani re rationnelle d assurer une meilleure prescription des m dicaments c est bien s r de leurs propri t s Quel antibiotique prescrire Dans la pratique journali re courante lon se pose souvent la question suivante quel antibiotique prescrire Pourquoi antibiotique au singulier Parce que la mono th rapie est de r gle En effet les associations ont pour but d largir le spectre th orique d activit et d emp cher la s lection des germes r sistants or l tiologie bact rienne des infections bucco dentaires est dans la plupart des cas le fait d esp ces de la flore endog ne ceci implique le choix d un antibiotique spectre troit et adapt L utilisation des associations est exceptionnelle Ces derni res concernent les affections diffuses ou septic miques apr s si possible tude de la sensibilit bact rienne par antibiogramme Comment l antibiotique support Lors de l interrogatoire rechercher si le sujet ne pr sente pas d ant c dents qui peuvent tre d ordre allergiqu
19. herapie traitement chirurgical bronchectasie at lectasie localis e polypes nasaux sinusites chroniques occlusion volvulus ou invagination Perspectives th rapeutiques S agissant d une maladie g n tique et depuis la d couverte du g ne d fectueux dans la MV des prog s ont t accomplis dans la comprehension des fonctions cellulaires de la prot ine CFTR Cystic Fibrosis Transmembranaire Conductance R gulator et des m canismes r gulants son expression A partir de la caract risation des processus impliqu s dans la progression de la maladie au niveau pulmonaire des projets th rapeutiques vari s fond s sur la th rapie g nique et sur l utilisation de diff rents agents pharmacologiquesont t s d velopp s Certains de ces agents ont pour r le de r tablir une fonction CFTR ad quate d autres agiraient en cours circuitant la proteine CFTR par induction de l expression des proteines proches A propos d une observation L enfant G Yasmina 4 ans 8 mois d une fratrie de 3 n e d un couple non consanguin pr sente depuis sa naissance un tat g n ral m diocre s aggravant par des pneumopathies r p tition et des troubles digestifs avec retard de croissance staturo pond ral important on note dans ses ant c dents une hospitalisation 7 mois pour PP puis 10 mois 18 mois pour DHA suite une diarrh e et toux chronique 2 ans pour toux chronique et fistule thyr oglosse
20. id mies cycliques Son diagnostic essentiellement clinique prurit recrudescence nocturne de caract re familial s accompagnant de l sions de grattage topographie vocatrice mains face ant rieure des aisselles mamelons ombilic face ant ro interne des cuisses cou des fesses Tr s caract ristiques sont les sillons interdigitaux ou du rebord cubital des poignets des paumes et des plantes chez le nourrisson chez l homme le chancre scabieux du fourreau de la verge et chez le nourrisson les nodules axillaires Chez les sujets immunod prim s on peut observer des gales profuses ou cro teuses gale norv gienne Moyens th rapeutiques 1 Benzoate de Benzyle Utilis actuellement sous forme de sp cialit Ascabiol en lotion de 10 associ au sulfirame 2 Le produit est appliqu apr s un bain ti de sur la peau humide en respectant le visage Chez l enfant et l adulte deux reste badigeons 10 min d intervalle garder 24h Chez le nourrisson un seul badigeon de 12 24 h selon les habitudes personnelles Les effets secondaires sont locaux essentiellement avec irritation application douloureuse ecz ma de contact g n raux toxicit neurologique connue mais aucun cas n a t rapport en utilisation th rapeutique normale 2 Lindane ou Gamma Benz ne Hexachloride Tr s efficace il est largement utilis aux Etats Unis o il a ses fervents partisans Sp cial
21. ie 0 68 g l TP 93 Fer s rique 15g l Bilan inflammatoire CRP 23mg l C3 5 97 g l C4 188 mg l Bilan infectieux Tubage gastrique la recherche de BK n gatif culture n gative Recherche de P a roginosa dans les s cr tions bronchiques n gative H moculture n gative ECB des urines absence d infection urinaire Autres IgA antigliadine lt 0 01mg l Electrophor se de l Hb HbA 97 HbA2 3 Test au D Xylose 17mg TDM thoracique des l sions d at lectasie des segments apicaux du lobe ID et du lobe IG des l sions de DDB voquent des s quelles de TBC pulmonaire Echographie abdominale foie homog ne d cho structure normale FH 10 7 cm rate homog ne d cho structure normale H 10 cm absence d ad nopathies profondes Radio de la main gauche ge osseux de 03 ans Discussion diagnostique On a limin 1 Le d ficit en alpha 1 antitrypsine pas de cholestase n onatale lectrophor se des prot ines pic Q1 2 Le d ficit immunitaire lectrophor se des prot ines pic y immuno l ctrophor se lg G 16 g l lg M 5 12 g l IgA 3 6 g l L ABC de biologie La vitesse de s dimentation globulaire Dr Dehaba Tewfik On a voqu et retenu la MV sur les donn es anamnestiques infections respiratoires r p tition troubles digestifs type de diarrh es les donn es cliniques staturo pond rale signes d infections respiratoires
22. iliaque et color s par immunohistochimie avec l anticorps monoclonal A45 B B3 connu pour se lier sp cifiquement avec un antig ne situ sur les cytok ratines Le crit re principal de jugement tait la survie des patientes Cette tude conclut que la pr sence de cellules cytok ratine positives au niveau de la moelle osseuse augmente le risque de r cidive distance de cancer du sein de stade I Il ou III Source New England Journal of Medicine 2000 342 525 33 Avril 2000 de 3 jours dans le groupe placebo Aucune diff rence significative n a t observ e concernant la dur e de la douleur et des pleurs cependant la consommation d antalgique tait plus lev e dans le groupe placebo durant les 10 premiers jours de suivi Enfin aucune diff rence n a t mise en vidence concernant les r sultats des otoscopies J4 et Jii Les r sultats de la tympanom trie 6 semaines taient identiques dans les 2 groupes En conclusion les diff rences d efficacit clinique entre les 2 groupes ne sont pas suffisamment importantes pour que soit g n raliser l utilisation de l amoxicilline pour le traitement de lotite moyenne aigue chez les enfants g s de moins de 2 ans recevoir l aval des autorit s sanitaires am ricaines a annonc vendredi le professeur troubles autistiques ou d un retard mental rapporte jeudi la presse am ricaine rendus publique un second patient
23. it sont recompos s chimiquement partir d une mol cule naturelle qu ils cherchent imiter Nos anc tres se sont soign s pendant des milliers d ann es par la phytoth rapie et certaines de leurs recettes taient excellentes pour des maux courants Il est probable par exemple qu une tisane de camomille ou de verveine est infiniment pr f rable pour soigner l insomnie que la prise r guli re d un somnif re chimique La phytoth rapie qui n est pas dans son principe oppos e la m decine scientifique moderne privil gie l emploi de la plante enti re plut t que de son extrait chimique Certes il existe dans chaque plante une mol cule particuli rement active mais elle est accompagn e d autres mol cules qui facilitent son absorption ou qui la rendent moins agressive C est pourquoi la phytoth rapie est consid r e comme une m decine douce parce qu elle a une toxicit tr s r duite Son inconv nient est que l effet se fait sentir plus lentement en raison de la faible concentration du produit actif Ce qui ne veut pas dire que toutes les plantes sont inoffensives bien au contraire certaines d entre elles sont tr s toxiques et doivent tre utilis es avec prudence Les plantes m dicinales dont l approvisionnement doit se faire aupr s d une pharmacie ou d un herboriste comp tent se pr sentent sous les formes de pr parations suivantes des teintures partir de plantes s ch es mac r e
24. it s Scab cide lotion 1 El nol cr me 1 Aphtiria poudre 0 4 Mode d application le lindane poss de le plus grand potentiel li son absorption percutan e et il faut donc respecter des r gles pr cises d utilisation ne pas l employer chez l enfant de moins de 2 ans et la femme enceinte une seule application sur peau froide et s che le produit est rinc apr s 12 heures de contact chez l adulte 6 heures chez l enfant le traitement ne doit pas tre renouvel avant une semaine et toxique uniquement en cas d chec v rifi Les effets ind sirables sont domin s par la toxicit neurologique les effets locaux ecz ma de contact irritation urticaire les effets g n raux neurologiques crises convulsives rapport es le plus souvent dans des conditions anormales d utilisation ou r cemment dans un cas d rythrodermie ichtyosiforme cong nitale la toxicit r nale h matologique et h patique est th orique 3 Pyr thrines Ce sont des insecticides peu toxiques pour l homme Sp cialit le Spr gal a rosol associe un pyr thrino de de synth se l esdepall thrine et du butoxyde de pip ronyle son synergiste Le mode d application est simple une pulv risation sur le corps garder 12 heures en prot geant le visage en raison des risques d inhalation Les effets secondaires sont minimes picotements irritation cu
25. leur de ces biens de l association SOMMAIRE Transfusion sanguine s curis e Dr Zidane N page 3 Attitudes th rapeutiques comment je traite la gale Dr Naas Araba S page 4 Apropos d un cas d endom triose ur t rale Dr Djilali Saiah A page 5 L infectiologie en pratique quotidienne le syndrome m ning Dr Berkani A page 5 Les roses de l ACMPC Dr Benkhaled A page 6 Revue de la presse m dicale internationale _page7 La prescription des antibiotiques en odonto stomatologie Dr Ara bi A page 8 Apropos d un cas d ad nocarcinome du canal anal Dr Bouzana A page 9 CAT devant un nodule thyro dien isol Dr Ela b D page 10 La mucoviscidose Condol ances La r daction de CHLEF MEDICAL pr sente au nom de l ensemble des adh rents de l ACMPC Madame Kobzili N e Maroc sage femme T n s ses condol ances les plus attrist es la suite du d c s de sa m re et l assure de sa profonde sympathie Transfusion sanguine s curis e Dr Zidane Noureddine p diatre Chlef A l occasion de la journ e mondiale de la sant dont le th me choisi pour la c l brer cette ann e est la transfusion sanguine s curis e notre association a pris part la c r monie qui eu lieu le 9 avril dernier l cole param dicale de Chettia et contribuer l enrichissement du d bat sur le don du sang en pr sentant deux communications dont nous vous
26. nal anal une l sion en lobule une marge anale M decin et physiologiste fran ais l ve du c l bre physiologiste MAGENDIE il obtint son doctorat en1843 puis acc da au rang de professeur au Coll ge de France en1855 ensuite professeur de physiologie compar e au Mus um En1868 un an plus tard il est s nateur Fondateur de la physiologie animale il aborda par l exp rimentation les grands domaines de cette science Il d montra le r le du pancr as dans la digestion des corps gras et d couvrit d oreille Le doigtier revient souill de sang L anuscopie visualise une l sion ulc ro bourgeonnan te de 3 4 cm de diam tre 1 5 cm de la marge sur la face lat rale droite La rectoscopie apr s progression jusqu la limite de l appareil 25 cm dans un rectum propre bien pr par l aller comme au retour la muqueu se rectale en amont de la l sion canalaire est d aspect normal en fond d il Des biopsies sous anuscopie ont t pratiqu es Cet examen proctologique nous permet de conclure une l sion ulc ro bour geonnante du canal anal Medecins illustres Claude Bernard pr sent par Dr Dehaba Tewfik la fonction glycog nique du foie et son autor gulation humorale Il a cr et codifi la biophysique et la biochimie guidant justement la recherche m dicale Il argumenta par ses d couvertes la th se qu un m me organe pouvait avoir plusieurs fonctions
27. ndications de scintigraphie se sont r duites Consid rer un nodule froid comme suspect de malignit aboutit neuf interventions inutiles sur dix Un nodule chaud n limine pas la la possibilit d une association d un cancer Pourquoi restreindre les indications de l chographie La nature kystique du nodule est ais ment identifiable par la seule cyto ponction Il n existe non plus aucun caract re formel en faveur de la malignit Par ailleurs la d finition de l sions de plus en plus fines de l ordre du millim tre aboutit une pathologie de l image et par cons quent des d cisions th rapeutiques souvent l gitimes Strat gie diagnostique 1 L tape clinique essentielle Interrogatoire H r dit de la maladie thyro dienne Exposition r cente ou ancienne aux radiations ionisantes L apparition brutale d une tum faction douloureuse avec att nuation des signes fonctionnels et de l hypertrophie nodulaire orientent vers un h matoc le Si pisode f brile associ avec douleurs lat ro cervicales et pharyng es avec emp tement de la glande thyro de thyro dite sub aigu Un nodule ferme ou dur irr gulier est fortement suspect de malignit d autant plus qu il existe des ad nopathies satellites 2 Dosage de la TSHus Si elle est abaiss e il s agit d un nodule solitaire autonome hyperfonctionnel pr toxique ou toxique NSA Si elle est normale cela
28. onction Le m decin et la loi pr sent par Dr Dehaba Tewfik ART 267 ordonnance n75 47 du 17 juin 1975 quiconque volontairement fait des blessures ou porte des coups ses p re ou m re l gitimes ou autres ascendants l gitimes est puni ainsi qu il suit 19 de l emprisonnement temps de cinq dix ans si les blessures ou les coups n ont occasionn aucune maladie ou incapacit totale de travail de l esp ce mentionn e l article 264 2 du maximum de l emprisonnement de cinq ans dix ans s il y a eu incapacit totale de travail pendant plus de quinze jours 39 de la r clusion temps de dix vingt ans si les blessures ou les coups ont t suivis de mutilation amputation ou privation de l usage d un membre c cit perte d un il ou autres infirmit s permanentes 43 de la r clusion perp tuelle si les coups port s ou les blessures faites volontairement mais sans intention de donner la mort l ont pourtant occasionn e Lorsqu il y a eu pr m ditation ou guet apens la peine est le maximum de l emprisonnement de cinq dix ans dans le cas pr vu au paragraphe 1er ci dessus la r clusion temps de dix vingt ans s il est r sult des blessures faites ou coups port s une incapacit totale de travail pendant plus de quinze jours La r clusion perp tuelle dans les cas pr vus au paragraphe 3 du pr sent article ART 269 ordonnance n75 47 du 17 j
29. ou art rielle visible 2 Palpation Comparer la temp rature et la qualit du pouls du membre l s celles du membre sain L examinateur peut comparer au sien le temps de remplissage des capillaires du lit de l ongle apr s une compression passag re 3 Auscultation Comparer les bruits d coulement entre membres homologues Ant c dents de vasculopathie 4 Echographie Doppler Elle permet une comparaison entre vaisseaux homologues et un enregistrement On applique un gel chographie et on oriente la sonde de fa on lui faire former un angle de 45 avec le trajet de l art re Source Atlas de poche des techniques m dicales d urgence G H Engelhardt Ed Thieme Vigot Revue de la presse m dicale internationale Pr sence de cellules cytok ratines positives dans la mo lle osseuse et survie des patientes atteintes par un cancer du sein au stade I Il ou Il De nombreuses recherches voient le jour ces derni res ann es sur les marqueurs pronostic des diff rents cancers Les cytok ratines sont connues pour tre des marqueurs sp cifiques des cancers pith liaux affectant la moelle osseuse La recherche de cellules m tastatiques occultes chez des patients pr sentant un cancer de petite taille et apparemment r s qu est un l ment capital du suivi car une diss mination Amoxicilline contre placebo en m decine de ville comme traitement de otite moyenne aigue chez l enfant
30. ourn e pr sent par Dr Ahmed Benkhaled L ACMPC a tenu rendre hommage aux sages femmes de la wilaya de Chlef en comm morant la journ e mondiale de la sage femme par l organisation une journ e d tude destin e ces pr cieuses auxiliaires m dicales avec la collaboration des Laboratoires Organon et l association nationale du planning familial Une rose a t offerte toutes les sages femmes pr sentes l entr e de lamphith tre du centre culturel islamique de Chlef o s est d roul la c l bration Qu est ce qui exprime mieux les sentiments nobles que vouent le corps m dical ces femmes tout court qu une fleur et les paroles douces dites par le Dr Radjah leur encontre Des communications en relation avec le th me de la rencontre ont t pr sent es l occasion Tour tour les docteurs Chafi Koce r Radjah Assal et Zidane se sont succ d s la chaire pour parler de contraception d obst trique et de r animation n onatale Un d bat int ressant a suivi pr sentations ces Puis ce fut au tour de monsieur Benbrahim directeur de la sant et de la population d intervenir pour r pondre certaines interrogations exprim es par l assistance et donner l occasion des orientations sur les projets d avenir r organisation des maternit s de la wilaya de Chlef Le Dr Arfi pr sident de l ACMPC pris ensuite la parole pour sugg rer aux sages femmes la cr
31. probl me le S lection de sites dentaires sur Internet propos e par NETSYS Dental espace com site dentaire int ressant aussi bien pour les professionnels que pour les patients Dentagora fr espace dentaire en pays basque Apol fr site de l association pour la promotion de l odontologie lib rale Medisite fr un site pour professionnels de la sant comportant entre autre un annuaire de plus de 6000 sites dont ceux d odonto stomatologie RS Un appel est lanc tous les confr res et consoeurs o qu ils soient pour contribuer l enrichissement de ce bulletin par des crits des suggestions des id es N h sitez pas contacter la r daction directement par t l phone ou par courrier lectronique Dr Ahmed BENKHALED 34 rue Boun ama 02 000 Chlef Tel fax 213 03 77 70 44 A propos d un cas d ad nocarcinome du canal anal Dr Bouzana ABdelkader Chirurgien Chlef Mme S O M 33ans se traite depuis 06 mois pour h morro des L interrogatoire pr cise l existence d une constipation avec t nesme rectal et de rectorragies accompagnant la selle L examen proctologique que la patiente accepte avec plus ou moins de r ticence et de pudeur permet d objectiver l inspection d aspect normale le TR plus ou moins douloureux r v le une bonne tonicit sphinct rienne et bout de doigt per oit sur la face lat rale droite du ca
32. que 94
33. re de tout praticien L exp rience acquise aussi longue soit elle ne suffit d sormais plus elle seule Et pourtant il faut reconna tre qu il n est pas facile de d poussi rer certaines mentalit s ce propos comme d aileurs celles affect es par le syndrome du tiroir caisse L ACMPC propose une solution organiser des cycles de FMC localement en tenant compte de la disponibilit du corps m dical des sp cificit s r gionales en mati re de sant et des moyens financiers disponibles Des enseignants universitaires adh rent notre programme et sont pr ts venir Chlef semer savoir m dical et bons gestes techniques Mes chers confr res dans les pays d velopp s le recyclage est une obligation comptabilis e les professionnels sont en qu te constante de formation de nouvelles techniques m dicales moyennant des d penses cons quentes les formateurs ne sont nullement des b n voles comme le sont nos vaillants ma tres des CHU d Alger d Oran de Tlemcen et de Sidi Belabbes Alors SVP votre pr sence aux journ es d tude et votre participation financi re symbolique doivent refl ter avant tout votre gratitude et votre hommage ces chevaliers du savoir m dical 7 MUCOVISCIDOSE La mucoviscidose est la maladie m tabolique la plus fr quente de l enfant En Alg rie il n existe pas encore de statistiques labor es mais en France elle touche une naissance sur deux milles ll s
34. romontoire ayant attir et entra ner une invagination ur t ro ur t rale droite On effectue alors une hyst rectomie totale avec annexectomie bilat rale une ur t rolyse ainsi qu une r section segmentaire de l uret re droit avec anastomose ur t ro ur t rale sur sonde tutrice JJ Anapath Trouve une endom triose diffuse touchant le fond l isthme et le col ut rin ainsi que l ovaire droit signes d endom triose dans le d troit sup rieur invagination ur t rale droite s est faite sur un petit nodule d endom triose intraluminale Suites op ratoires simples sous traitement hormonal ablation de la sonde ur trale JJ au 21 jour le rein droit fonctionnel PUIV et L infectiologie en pratique quotidienne le syndrome m ning Dr A Berkani CHU El Kettar Alger Une symptomatologie d apparition brutale associant c phal es vomissements dans un climat f brile chez un sujet en pleine sant apparente est assimil e un syndrome m ning fonctionnel Elle devrait faire rechercher l examen clinique les signes de la contracture m ning e raideur de la nuque signe de Brudzinski signe de Kerning et indiquer la pratique d une la ponction lombaire La pr cocit du diagnostic et bien entendu du traitement est primordiale en cas de m ningite suppur e Le LCR volontiers hypertendu opalescent louche trouble ou franchement pu
35. rulent conditionne par son seul aspect la mise en route de l antibioth rapie La notion d pid mie ou de cas analogues dans l entourage l alt ration de l tat g n ral la symptomatologie associ e faite d un ou de plusieurs de ces signes herp s rash morbiliforme ou scarlatiniforme ruption purpurique spl nom galie arthralgies orientent vers l tiologie m ningococcique L alt ration de l tat g n ral avec particuli rement la pr sence de signes neurologiques associ s troubles de la conscience convulsions paralysie faciale h mipl gie la notion de foyer ORL otite sinusite ou de traumatisme cr nien r cent ou de r cidive de m ningite purulente voquent plut t l origine pneumococcique Nous retiendrons toutefois l aspect trompeur clair du LCR dans les cas de la m ningite suppur e son d but de la m ningite d capit e par les antibiotiques de la r action m ning e de voisinage un abc s du cerveau ou un foyer ORL chronique par exemple qui doit tre diff renci du LCR clair habituel de la m ningite virale et dans laquelle l tat g n ral est parfaitement conserv lexamen neurologique normal en dehors de la symptomatologie m ning e des signes en faveur d une virose parotidite ruption cutan o muqueuse peuvent tre retrouv s C l bration de la journ e mondiale de la sage femme Les roses de l ACMPC rapport sur la j
36. s dans de l alcool des alcoolatures selon le m me principe mais avec des plantes fra ches des poudres totales produites en broyant les plantes des extraits obtenus par vaporation des sirops des suppositoires des suspensions des huiles essentielles des tisanes et des d coctions qui CAT devant un nodule thyro dien isol Dr Ela b Chirurgien Chlef D finition Un nodule thyro dien isol NTI est un nodule unique sans hypertrophie palpable du parenchyme thyro dien homo ou controlat ral G n ralit s Le NTI est fr quent chez la femme 4 1 Le probl me est domin par la possible malignit de ces nodules 10 5 de ces nodules sont des cancers le reste tant b nin kyste ad nome v siculaire nodule collo dien nodule solitaire autonome hyperfonctionnel hypertrophie nodulaire compensatrice thyro dite Le sch ma classique de la strat gie diagnostique se r sume en examen clinique chographie thyro dienne Scintigraphie thyro dienne bilan hormonal parfois cyto ponction Cette strat gie est remise en cause actuellement 2 examens cl s dans le pass ont vu leur int r t d cliner ces temps ci l chographie et la scintigraphie Cependant la clinique reste une tape essentielle le dosage de la TSHus TSH ultra sensible est primordial La cyto ponction constitue une tape d cisive orientant la strat gie th rapeutique Pourquoi les i
37. t Mesures compl mentaires Fluvermal cp Les mesures compl mentaires restent indispensables tout traitement D sinfection du linge et de la literie le linge port dans les trois jours pr c dents le traitement et pendant le traitement sera lessiv et repass au fer chaud Ce qui ne peut tre lav est mis l cart pendant trois jours ou poudr avec du lindane Aphtiria poudre pendant 24 heures ou avec de l esdepallethrine Apar a rosol pendant 2 heures Traitement concomitant des sujets contacts m me indemnes de signes cliniques Endom triose ur t rale Dr Djilali Saiah Abdelkader Chirurgien urologue Chlef L atteinte urinaire au cours de l endom triose est rare et l obstruction ur t rale dans ce cadre est encore plus rare L atteinte intrins que ayant provoqu une invagination ur t ro ur t rale nous a incit pr senter l observation suivante Observation La patiente g e de 40 ans consulte pour fi vre alt ration de l tat g n ral et m trorragies Dans les ant c dents une seule grossesse et des r gles abondantes depuis 4 ans Examen clinique on palpe une masse pelvienne dans l hypogastre au toucher pelvien pelvis souple le col ut rin semble normal il existe une augmentation du volume de l ut rus et une masse lat ro ut rine droite Echographie abdomino pelvienne on d couvre une masse g nitale complexe
38. t une croissance pond rale insuffisante Plus tard l insuffisance pancr atique est cliniquement apparente chez 85 90 des enfants atteints avec selles nombreuses huileuses naus abondes et volumineuses une distension abdominale un retard de croissance malgr s un app tit normal ou vorace La MV doit tre voqu e devant toute hypothrombin mie On retrouve galement une hypoprot in mie une an mie et une hypersudation Les manifestations pulmonaires sont une toux et un wheezing chronique associ s des infections chroniques et r currentes Un di b te insulinod pendant apparait chez 02 03 des patients Diagnostic Le diagnostic de la MV est habituellement confirm au cours de la premi re ann e de vie ou dans la petite enfance Il est voqu par les signes cliniques paracliniques et confirm par la mise en vidence d une levation des taux de sodium et ou de chlore dans la sueur mesure des lectrolytes duod naux apr s stimulation par la pilocarpine ou exposition la chaleur Le seul test fiable est le test de la sueur une concentration de Na ou CI gt 60 meq confirme le diagnostic Pronostic L volution de la MV est largement determin e par le degr de l atteinte pulmonaire Elle est variable d un patient un autre L aggravation est in vitable Le Pc s est progressivement am lior au cours des 4 derni res decennies gr ce l inst
39. tale et sur 191 patientes exemptes de toute pathologie maligne Le suivi des patientes s est d roul sur 4 ans Chez toutes ces patientes des Au total 240 enfants g s de 6 mois 2 ans atteints d otite moyenne aigue ont t randomis s en 2 groupes un groupe de 117 enfants trait s par amoxicilline la posologie de 40 mg kg jour en 3 prises un groupe de 123 enfants recevant du placebo Les crit res de jugement rtaient la persistance des symptomes fi vre pleurs douleur J4 la dur e des symptomes les r sultats de l otoscopie J4 et J11 les r sultats de la tympanom trie 6 semaines et la prise ou non d antalgiques La persistance des symptomes J4 tait moins fr quente dans le groupe amoxicilline La m diane de la dur e de l pisode f brile tait de 2 jours dans le groupe amoxicilline alors qu elle tait traitement des formes s v res de la scl rose en plaques mis au point sous la direction du professeur Gilles Edan 47 ans du Centre Hospitalier Universitaire de Rennes vient de Des chercheurs am ricains ont affirm avoir mis au point le premier test permettant de rep rer chez le nouveau n l apparition future de g nique men s par la firme Vascular Genetics Inc ont t interrompus par la FDA dans plusieurs h pitaux am ricains depuis le 2 mars pour une raison inconnue qui vient d tre chantillons de moelle osseuse ont t pr lev s en cr te
40. tan e Aucun effet syst mique n a t d crit Son efficacit para t inf rieure celle du benzoate de benzyle mais ce produit reste int ressant en raison de sa bonne tol rance 4 Autres traitements Traitements anciens classiques soufre vaseline soufr e 2 5 10 appliquer 3 nuits de suite puis douche au savon de marseille Crotamiton N cronyl N thyl O toluidine Eurax cr me 10 Le mode d emploi pr conis par le fabricant exclut l enfant de moins de 30 mois une application de 24 heures 2 jours de suite Son efficacit reste relative et on a apport des effets ind sirables locaux de type dl irritation et g n raux m th moglobin mie DDT ou clof notane Le Benzochloryl lotion 6 n cessite une ou deux applications successives en 24 heures Chez l enfant de moins de 2 ans une application de 12 heures Les effets ind sirables sont locaux irritation ecz ma de contact Les risque de toxicit g n rale h matologique h patique r nale et surtout neurologique semblent restreints dans le cadre de l utilisation th rapeutique Cependant son efficacit limit e nous le fait d conseiller D riv s imidazol s Thabendazole Mint zol cp 10 25 mg k j pendant 10 jours ou par voie locale en solution 10 2 fois jour Flubendazole 50mg k j Ces produits n ont t utilis s que sur un nombre de cas restreint et ne peuvent tre conseill s actuellemen
41. tients n cessiteux de la commune m a inspir nombres de r flexions dont je voudrai partager quelques unes avec mes confr res La pers v rance des membres de cette APC qui n ont cess de solliciter la programmation de leur commune dans l agenda des sorties de b n volat de l ACMPC traduit en fait le d vouement de ces derniers servir la population qui les a port e la t te de leur municipalit Leur insistance et leur pr occupation pour la sant de leurs concitoyens les plus d munis leur font honneur La population de cette localit clairsem e en petits hameaux dans la for t recouvrant le versant donnant sur la mer de la cha ne montagneuse du Dahra entre T n s et Beni Haoua vit dans des conditions socio conomiques tr s pr caires Toute la population ou presque vit en fait dans un tat de pauvret plus ou moins prononc e L agriculture ne s est pas d velopp e faute de terres cultivables suffisantes la vocation touristique de la r gion le site est magnifique a t n glig e et le secteur de la p che a t d laiss Ce qui fait que la seule ressource de la plupart des habitants reste le pastoralisme petite chelle Cet tat de fait a videmment ses r percutions sur le secteur de la sant dans cette commune le centre de sant est aussi d muni que les habitants de cette Hormis un mobilier tr s v tuste il ne s y trouve aucun quipement m dical L unique m decin et son
42. uin 1975 quiconque volontairement fait des blessures ou porte des coups un mineur de seize ans ou le prive volontairement d aliments ou de soins au point de compromettre sa sant ou commet volontairement son encontre toute autre violence ou voie de fait l exclusion des violences l g res est puni d un emprisonnement d un cinq ans et d une amande de 500 5000 DA Source Le Code P nal Alg rien La mucoviscidose Dr Boughari Benyoucef Maladie fibrokystique du pancr as c est une affection h r ditaire des glandes exocrines qui touche principalement les appareils digestif et respiratoire caract ris e par la triade Pneumopathie obstructive chronique insuffisance pancr atique exocrine taux anormalement lev d l ctrolytes dans la sueur C est la plus fr quente des maladies g n tiques de la race blanche Elle atteint aux U S A en viron 1 naissance 2400 race blanche 1 naissance 17000 race noire En France elle touche 1 naissance 3100 La MV atteint aussi bien les gar ons que les filles Elle ne se manifeste cliniquement que chez les homozygotes Sur le plan anatomopathologique pratiquement toute les glandes exocrines sont atteintes selon une r partition et un degr de gravit variable Elle se manifeste la naissance par l il us m conial signe le plus pr coce de la maladie chez le nourrisson par un retard la reprise du poids de naissance e
43. wilaya est de 2 d riv s tissu vivant la donneurs 1000 habitants C est un chiffre qui reste tr s insuffisant par rapport la moyenne d un pays revenu moyen comme le n tre qui est de 10 donneurs 1000 habitants Selon l agence nationale du don du sang pr sid e par le prof Kezzal le nombre de donneurs de sang en Alg rie est de 230 000 ce qui repr sente 7 donneurs 1000 habitants II manque encore 70 000 donneurs la moyenne de 10 donneurs 1000 habitants 2 La s rologie du sang Elle se fait au CTS de Chlef par la m thode Elisa qui demeure une technique assez fiable En 11999 HIV 3702 tests HBS 3896 tests HCV 3454 tests BW 3261 tests Un total de 14500 tests soit environ 40 tests jour c est un chiffre appr ciable qu il faut prendre en compte dans l estimation du risque infectieux apr s exposition accidentelle du personnel m dical et param dical Recommandations A partir des constatations faites au niveau du CTS de Chlef et afin de d velopper ce service quelques recommandations ont t formul es aupr s de la direction de la sant et de la population de la wilaya 1 Une meilleure sensibilisation de la population dans la tranche d ge situ e entre 18 et 60 ans au sujet du don du sang Cibler des organismes dl pourvoyeurs potentiels de donneurs universit cole de police centre p nitencier protection civile centre d information et d animation de la jeunesse
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