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vers quelles pratiques professionnelles/mémoire d`étude

1. Ecole Nationale Sup rieure des Sciences de l Information et des Biblioth ques Dipl me de conservateur de biblioth que MEMOIRE D ETUDE Politique documentaire et nouveaux supports d informations vers quelles pratiques professionnelles Thierry Jelmini Directeur Fran oise Lerouge E N S S I B Lieu de stage M diath que de l Agora d Evry Responsable Dominique Peignet 1994 A23k DE Ao Politique documentaire et nouveaux supports d informations vers quelles pratiques professionnelles R sum Abstract Descripteurs Anglais Les biblioth ques publiques sont confront es aujourd hui une demande de plus en plus forte en mati re d information et de documentation Si le d veloppement croissant des nouvelles technologies et notamment des CD ROM ouvre de nouvelles perspectives d offre documentaire il convient d en mesurer tous les effets On peut se demander si dans un avenir proche nous ne serons pas amen s red finir le cadre traditionnel de nos missions et revoir nos m thodes de travail Today public librairies have to manage with an increasing demand in information and documentation fields If the fast expanding of new techniques and especially CD ROM provide for others prospects in matter of documentary supply it s advisable to weigh up all the impacts One may wonder if in the near future we should not be led to adapt the tradi
2. 50 40 37 22 23 12 La demande la plus forte porte sur les sciences sociales et reste tr s lev e dans les domaines scientifique et technique Ph nom ne d j constat dans les autres enqu tes La demande de formation est tr s forte en mati re d ouvrages de synth ses loin devant les encyclop dies th matiques les dictionnaires de langues et les atlas La plupart des personnes sont satisfaites de l accueil mais se plaignent du bruit et du manque de place HEQUE DE L ENSSIB
3. En interne il faut consid rer la totalit des ressources actuelles moyens financiers et mat riels ressources humaines etc en distinguant les points forts des faiblesses Concernant la M diath que de l Agora ces l ments peuvent tre synth tis s sous forme de tableau Moyens mat riels Ressources humaines Moyens financiers Strat gie politique Les aspects n gatifs portent principalement sur le manque de surface et l absence de locaux suffisants Concernant la politique actuelle du service il faut attendre les r sultats du travail de r organisation actuellement en cours Ce type d approche se place 53 dans le cadre d une r flexion globale sur l quipement mais il est possible de l adapter d autres niveaux Concernant l laboration d une politique documentaire on peut par exemple s interroger sur l organisation des commandes l tat et la mise en valeur des collections l acc s et la diffusion de l information Prenons le cas des acquisitions CS IS CS pr ECC COS A DS AMS COS ECC CS ES Ici les moyens mat riels concernent moins les locaux que l inadaptation du syst me informatique g rer des commandes Les r flexions sur les politiques d acquisitions ont d j t voqu es dans un chapitre pr c dent ainsi que les m thodes d valuation des collections Il convient d envisager l ensemble des pratiques sans
4. la biblioth que municipale d Autun Bulletin des Biblioth ques de France t 32 n 1 1987 La gestion des fonds est elle une science exacte op cit 2 46 documents partir d quations souvent complexes portant sur les taux de sorties ou d inactivit des collections Ce qui suppose aussi de poss der un progiciel qui assure la collecte et l exploitation des informations Si Evry les biblioth caires restent attentifs aux fluctuations du pr t et au taux de rotation des documents ces pratiques restent informelles et sans bilan r el Mais les m thodes importent moins que les objectifs poursuivis Une valuation purement quantitative donne des tendances mais ne renseigne pas forc ment sur la qualit d un document ou sur des usages comme le feuilletage ou la consultation sur place Elle fournit cependant des indicateurs pr cieux permettant d valuer l efficacit d une politique d acquisition et de mesurer le degr de satisfaction du public La plupart des logiciels actuels permettent ce type de regroupement en liaison avec le r colement Il est par exemple facile de calculer le taux de rotation moyen d un fonds sur une ann e et d en extraire les documents qui se situent en dessous du seuil La derni re date de sortie constitue aussi un crit re de retrait Mais le taux de rotation d un document varie aussi en fonction de l actualit de son tat et de la dur e du pr t C est pourquoi on ne peu
5. Jean Emile COLLIER Philippe Banques de donn es et multim dias interactifs Edition A Jour 1993 TOUCHARD Jean Baptiste Multim dia interactif dition et production Microsoft Press 1993 VIAU Emmanuel JOLIVAIT Bernard Multim dia et CD ROM mode d emploi Sybex 1992 69 ANNEXES R sultat du questionnaire envoy quatre vingt biblioth ques Quatre vingt questionnaires ont t adress s des biblioth ques municipales et des biblioth ques d partementales Si au d part la cible portait sur des villes entre 40 000 et 100 000 habitants il a fallu tenir compte des particularit s de certains d partements o les seuls quipements importants se situent dans des m tropoles r gionales d passant largement ce seuil Vingt sept biblioth ques ont r pondu dont des quipements tr s r cents comme Issy les Moulineaux Les r ponses refl tent certaines tendances mais ces enseignements sont trop peu nombreux pour tirer des conclusions globales D En dehors des imprim s et des documents sonores poss dez vous d autres types de supports et quels usages microfiches microfilms Le cd rom est au d part un outil professionnel dont l usage se diversifie aux salles d tude La vid o s impose de plus en plus comme un support de base ID Pensez vous d velopper acquisition d autres supports Lesquels et quels usages Type de supports Consultation CE CE CS CS pa uy
6. Mais le public emprunte ce qu on lui offre et en l tat il n est pas s r de pouvoir valuer ses besoins r els Par ailleurs il est tr s difficile de conna tre l utilisation qui est faite de la biblioth que compte tenu de la diversit des profils La typologie est encore plus incertaine On peut aussi tenter de cerner la demande condition qu elle s exprime oralement ou par le biais d un cahier de suggestions S il est impossible de tenir compte de tous les besoins et de toutes les pratiques on peut cependant identifier des mod les d usagers par des m thodes d enqu te comme le questionnaire ou des grilles d observations T moin cette tude tr s int ressante men e par le r seau des m diath ques de Saint Quentin en Y velines sur les attentes des habitants en mati re de lecture publique C est donc sur cette base qu il convient de r fl chir sans perdre de vue que l objectif reste encore et toujours la conqu te de nouveaux publics 1 Lecteurs en boite portraits dress s par des biblioth caires Bulletin des Biblioth ques de France t 31 n 4 1986 2 ARSEC Les attentes des habitants de Saint Quentin en Yvelines en mati re de m diath que publique Lyon 1988 Intuitivement les biblioth caires connaissent leurs usagers Qu ils se r partissent par tranches d ges adultes adolescents enfants qu ils soient inscrits ou s journeurs L exp rience et la pratique quotidienne d
7. le dans l dification d une m moire collective On peut donc se demander si la Biblioth que de Babel qui veut tre l image et le mod le de l univers n est pas aussi l image et le mod le de bon nombre de biblioth ques possibles Mais lunivers que d autres appellent biblioth que auquel renvoie Borg s n est il pas plut t une conception m taphysique du monde qu une m taphore de cet univers tellement inaccessible la biblioth que dont le principe d organisation et de rangement des collections repose pr cis ment sur une classification universelle No Richter Biblioth ques et ducation permanente Biblioth que de l Universit du Maine 1981 2 Michel Bouvy La M diath que publique fran aise situation actuelle et perspectives d avenir M diath ques publiques n 61 1982 p 10 il Biblioth ques et ducation permanente op cit 4 Umberto Eco De Bibliotheca L Echoppe 1986 p 13 gt Jorge Luis Borg s Fictions Paris Gallimard 1957 l origine le savoir ne pouvait tre que livresque il est aujourd hui multim dia Ce glissement progressif de l imprim d autres supports suscite des questions nouvelles dans un milieu o les principes restent pourtant identiques d velopper des fonds diversifi s ouverts tous et englobant tous les domaines de la connaissance On peut se demander si cet universalisme pluriel peut encore pr valoir de nos jours face la div
8. ons De mani re explicite aux banques de pr ts et de renseignements ou travers les r servations et les suggestions Elle s exprime plus implicitement par des comportements d emprunts ou de consultation Si l on ne peut pr tendre une valuation exhaustive des besoins rien ne nous emp che de tenter de les approcher par des enqu tes des grilles d observation Deux tudes ont t men es la M diath que de l Agora l une portant sur l usage de salle d tude et de documentation l autre concernant la fr quence des demandes de renseignements en section adulte Pour plus de vingt pour cent elles concernent les sciences sociales les techniques et la litt rature intervenant hauteur de dix pour cent l R sultats en annexes bs Le public de la salle d tude est compos plus de quatre vingt pour cent par les tudiants et les lyc ens Ces r sultats ne sont pas neutres et refl tent des tendances dont on ne peut sous estimer la valeur La presse hebdomadaire n est pas non plus n gliger et le classement des meilleures ventes est prendre en compte de m me que les sondages sur les comportements d achats Plus que jamais nous devons tre attentifs au monde qui nous entoure et pour cela il faut encourager la formation du personnel afin d acqu rir une culture professionnelle qui soit plus en phase avec les r alit s Il ne s agit pas non plus de tomber dans l exc s d une fournit
9. oth que et discoth que Maryse DUNIAU Assistante qualifi e de conservation Responsable de la discoth que Michel COURSIERE Assistant de conservation Catherine ROBERTET Assistante de conservation Anne Marie MARQUES Agent qualifi du patrimoine BIBLIOTHEQUE DE LISSES Josianne BESSON Assistante de conservation qualifi e Marie Louise JACOLOT Agent qualifi du patrimoine BIBLIOTHEQUE DE COURCOURONNES Ang la BOURASSEAU Assistante de conservation Marion PARISOT Agent qualifi du patrimoine STATISTIQUES GENERALES DU RESEAU DES BIBLIOTHEQUES DE L AGGLOMERATION NOUVELLE D EVRY I STATISTIQUES EMPRUNTEURS Nombre d inscrits sont comptabilis s ici les inscrits actifs ayant emprunt au moins un document dans l ann e R partition par ge et sexe en Repartition g ographique Hommes 45 Ville nouvelle 78 0 Femmes 55 D partement 18 7 ge 12 16ans Hors d partement 3 3 1993 In STATISTIQUES DE PRETS Moyenne annuelle 21 documents par emprunteur Augmentation des pr t en 1993 9 5 Trois documents sur quatre sont pr t s L Agora AGORA LISSES COURCOURONNES ANNEXES TOTAL JEUNESSE 266 443 29387 25412 48565 369807 R partition livres pour enfants 40 livres pour adultes 43 documents audiovisuels 17 HD STATISTIQUES SUR LES FONDS FONDS GENERAUX ppp en C V 20374 31224 51598 902
10. pp 232 261 2 Expression emprunt e Bertrand Calenge 30 Si la pratique et la connaissance intuitive des usagers sont r elles et constituent des moyens d appr ciation dont il faut tenir compte elles s entourent d un poids de pr jug s qui fluctue en fonction de divers crit res l volution du nombre d usagers les ph nom nes de mode l environnement social Si la litt rature professionnelle est abondante en la mati re elle ne fait que constater sans trouver de r els rem des et l empirisme qui r gne fr quemment dans les politiques d acquisition n est souvent que le reflet d une question toute simple pour qui achetons nous des documents Pendant longtemps nous nous sommes r fugi s derri re le miroir de l offre avec le plaisir de contempler un public finalement satisfait de trouver ce qu il n tait pas venu chercher En quelques ann es les biblioth ques sont pass es du stade de lieu fonctionnel celui de pratique sociale sans que les mentalit s aient forc ment suivi le m me rythme Aujourd hui les quipements modernes sont des organismes vivants et rien ne prouve que les choix actuels en mati re d acquisition soient p rennes au del de quelques ann es Cette n cessaire adaptation passe d j par une approche des besoins exprim s Il faut donc peut tre cesser de consid rer le public comme une entit muette et insondable La demande existe et se manifeste de diverses fa
11. raux Dans la majorit des quipements il est coutume de diff rencier les acquisitions courantes des commandes de fonds par leur rythme et leur fr quence Les premi res s organisent autour de la production et r pondent le plus souvent une logique d appel li e la demande du public Elles repr sentent chaque ann e une part importante des achats qu on peut estimer entre soixante et soixante dix pour cent du budget des acquisitions En ce domaine la difficult porte plus volontiers sur le nombre d exemplaires acqu rir que sur une probl matique de choix L important est de couvrir l actualit et d tre un reflet de l dition D une biblioth que l autre la p riodicit est fonction de la politique suivie Si elle est offensive le rythme sera hebdomadaire ou bimensuel ce qui laisse peu de place la m ditation Plus g n ralement les commandes courantes sont mensuelles mais les pratiques PE LE varient selon l existence d offices ou la fr quence des visites en librairie Par ailleurs les acquisitions courantes englobent la fois les documents de grosse consommation les suggestions du public et les rachats On peut d ailleurs se demander si ces ph nom nes de mode auxquels nous ob issons parfois sous pr texte qu ils garantissent du pr t ne sont pas une fausse justification de notre incapacit ma triser la demande Si le Best seller ou le document d actualit ne posent prio
12. 215 gt 2 2 TYPOLOGIE DES FONDS DOCUMENTAIRES OBSERVATIONS ET REFLEXIONS Avec pres de 135000 documents disponibles sur l ensemble du r seau l agglom ration est en dessous des normes de la Direction du Livre et de la lecture Les collections de livres pour adultes repr sentent soixante pour cent du fonds g n ral et sont concentr es sur la M diath que de L Agora avec une nette pr dominance des ouvrages documentaires 60 des fonds Les collections pour enfants tant clat es dans les sept lieux Plus de la moiti du budget de fonctionnement 1 8 MF est consacr aux acquisitions Avec plus de dix mille documents achet s chaque ann e et pr s de quatre cents abonnements de p riodiques le budget d acquisition par habitant est de l ordre de 12 50 francs ce qui est sup rieur la moyenne des villes de m me importance Le taux de renouvellement est de dix pour cent La r partition pour l ann e 1993 est la suivante 4270 livres adultes 5176 livres pour la jeunesse 1092 disques compacts 370 vid ogrammes Comme dans beaucoup d tablissements de ce type les probl mes li s la gestion des fonds se posent en termes de coh rence et d quilibre des collections dans leur diversit Ce qui en soi n est d j pas simple mais les biblioth ques n ont elles pas souvent cultiv le go t du paradoxe Propositions D L L 160 000 documents pour une ville de 80 000 habitants Statisti ist
13. 35 n 1 p 15 17 ECO Umberto De biblioth ca L Echoppe 1986 GIAPPICONI Thierry La programmation de la nouvelle biblioth que municipale de Fresnes une recherche de rationalisation Bulletin des Biblioth ques de France 1994 t 39 n 3 p 38 45 GREEN Anne Marie Lire en banlieue L Harmattan 1992 HERZHAFT G rard Pour une m diath que Promodis 1982 Histoire des biblioth ques fran aises Promodis 1989 1992 4 vol LAMY Jean Philippe Vers de nouveaux services dans les biblioth ques publiques Bulletin des Biblioth ques de France 1992 t 37 n 6 p 54 61 Lecture et biblioth ques Esprit mars avril 1991 n 3 4 RICHTER No Biblioth que et ducation permanente Biblioth que de l Universit du Maine 1981 La lecture et ses institutions Editions Plein chant 1989 2 vol 64 ID Biblioth conomie gestion et valuation des fonds Les acquisitions dossier Bulletin d informations de l Association des Biblioth caires Francais 4 me trimestre 1993 n 161 p 5 39 AGENCE FRANCAISE DE NORMALISATION Vocabulaire de la documentation AFNOR 1985 AGOSTINI Francis La politique du livre la m diath que Bulletin des Biblioth ques de France 1992 t 37 n 6 p 34 40 BETHERY Annie Libert bien ordonn e les classifications encyclop diques revues et corrig es Bulletin des Biblioth ques de France 1988 t 33 n 6 p 450 455 BETTS Douglas La ges
14. 51 V VERS QUELLE OFFRE DOCUMENTAIRE Il n est gu re facile de concevoir une politique documentaire cause de Pextr me complexit des facteurs qui interviennent dans sa r alisation On ne peut pas non plus la r duire un ensemble de proc dures formelles comme les acquisitions ou le traitement des documents tant ses implications sont multiples dans l organisation et le fonctionnement d un quipement Il faut donc tenter une approche conceptuelle en consid rant la biblioth que comme un ensemble unique et envisager l offre documentaire travers la globalit des services 5 1 DEFINIR DES STRATEGIES Dans l imaginaire collectif une biblioth que est la fois une institution qui met la culture la port e de tous et une organisation fonctionnelle dont le but est Pacquisition la conservation et la communication de documents divers et vari s En tant que service public elle a un r le d int r t g n ral et doit remplir certaines missions Ce sont pr cis ment ces derni res qu il convient de traduire en objectifs 5 1 1 Quels objectifs A titre d exemple les missions du r seau de biblioth ques de l Agglom ration Nouvelle d Evry tournent autour de deux axes essentiels Un courant traditionnel li l acc s au savoir qui englobe les fonctions d ducation de loisir et de culture et un r le de prestataire de service dans la relation d offre destin e aux usagers Il s agit en fait de concr
15. CCE CC vas CC CT Dossiers de Le manque de ressources est l origine des r ponses n gatives La volont est bien la il presse num ris s mais faute de budget les quipements se contentent de g rer l existant l int r r pour le cd rom n est plus d montrer Par ailleurs la tendance va plut t vers le d veloppement de supports num riques 3 HD Dans le cadre de votre politique d acquisition citez un objectif prioritaire et deux domaines Objectifs En cours de d finition Domaines pas plus de deux Domaines R ponses Sciences et techniques E Sciences sociales os 5 1 Culture g n rale histoire arts 5 philo Sp cialis s fonds local C pe Commentaires on retrouve ici des tendances observ es la M diath que de L Agora Il est vrai que les domaines m riteraient d tre segment s pour approcher la demande r elle notamment en sciences sociales et en sciences et techniques IV Organisation des commandes CS CAMA ES V Politique d acquisition Dissociez vous les commandes courantes de fonds les rachats et suggestions Commandes de fonds Suggestions usagers Les commandes courantes sont tr s nettement dissoci es des autres acquisitions Pour le reste les r ponses s quilibrent sans qu une politique claire puisse tre d gag e VD Fournisseurs R partition F
16. carences d autres organismes Il importe donc de se situer dans des limites qui correspondent l image objective que que l on veut donner d un service en vitant de se projeter dans une offre qu on ne saurait tenir faute de ressources suffisantes Les biblioth ques publiques sont g n ralistes dans leurs prestations il suffit pour s en convaincre d observer leurs fonds Si les salles d tudes sont peupl es d tudiants elles d passent rarement le niveau d un premier cycle universitaire Les biblioth caires ne sont pas non plus form s au techniques de la documentation et l laboration de produits documentaires C est pourtant ce type de demandes que nous devons r pondre C est pourquoi il est n cessaire de chercher coop rer avec d autres structures et de d finir les modalit s du partenariat 61 les formes qu il doit prendre acquisitions partag es conservation r seau documentaire etc la nature de la coop ration change de documents de donn es bibliographiques de services Si tout le monde s accorde en reconna tre l utilit les r alisations sont plus incertaines On coop re peu l heure actuelle en dehors du cadre associatif club d utilisateurs associations diverses pour le d veloppement de la lecture agences de coop rations r gionales ayant surv cu ou d un cadre institutionnel fonds d partementaux Pourtant la r ussite de certains
17. dissocier les services de pr ts des services techniques car l interaction entre ces diff rents l ments est primordiale notamment pour tout ce qui concerne le traitement des documents Ces tapes pr paratoires sont destin es rep rer les manques et tenter d y rem dier Elles mobilisent des nergies et n cessitent des moments de concertation Or l amplitude des horaires d ouverture et les t ches quotidiennes d un quipement laissent souvent peu de temps y consacrer Apr s ces diff rentes phases d analyses il faut d terminer la mani re d am liorer les choses et les moyens d y parvenir 54 5 1 3 Utiliser de nouvelles ressources Compte tenu de ce qui pr c de la biblioth que doit tre une structure parfaitement identifi e de l ext rieur quoi sert elle son r le A l int rieur elle doit positionner l offre en fonction du public cibl Il ne s agit pas de travailler sur des hypoth ses mais de r pondre des attentes pr cises ou sp cifiques d usagers A ce niveau l enqu te en interne ou le recours des cabinets sp cialis s se r v lent indispensables Mais le cadre des missions d une biblioth que est tellement large qu il est souvent impossible de d terminer une cible Si elle s adresse au plus grand nombre la strat gie portera sur la compl tude des moyens existants En revanche si l objectif vise satisfaire un type particulier de demandes il est indispensa
18. enfants l examen collectif de la production ditoriale sous forme de comit de lecture d termine la s lection En secteur M dia la discoth que a des pratiques analogues ax es sur le d pouillement syst matique des revues musicales Dans tous les cas le choix s effectue sur des analyses critiques et non pas sur la r f rence la vid oth que est le seul secteur travailler uniquement sur catalogue ce qui suppose d excellentes connaissances en mati re de cin ma mais aussi du march du film documentaire L exemple de la M diath que de l Agora est r v lateur deux titres D une part il refl te une organisation assez proche d autres quipements du m me type D autre l Einkaufszentrale f r ffentliche Bibliotheken 29 part c est une bonne illustration des crit res implicites qui pr sident aux choix Quel que soit le degr d laboration des proc dures de s lection le rapport du biblioth caire au livre est insondable Il rel ve la fois de l intuition du bon sens et de l affectif On peut se demander si les mod les de s lection anglo saxons dont fait tat la presse professionnelle depuis quelques ann es et qui sont repris par Bertrand Calenge sont r ellement applicables au cas fran ais N anmoins les grilles d objectifs par domaine de s lection et toutes les proc dures qui s ensuivent permettent une approche m thodologique qui fait cruellement d faut aujourd hui De
19. oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non 8 Fournisseurs a grossistes b librairies locales c courtiers 9 Qu voque pour vous le mot documentaire oui non oui non oui non 10 Dans la classification Dewey citez deux domaines pour l illustrer 11 Gestion des collections a faites vous des liminations b ponctuellement c dans le cadre d une politique globale Citez vos crit res d limination 12 Mise en valeur des fonds La M diath que fait elle a des listes de nouveaut s b des listes th matiques c des bibliographies d des tables de pr sentation th matiques e d actualit f de nouveaut s g en relation avec l animation 13 Comment renseignez vous le public avec quels outils 14 Vous et la profession a lisez vous le B B F b le bulletin d informations de l A B F c tes vous membre de l A B F Formation professionnelle d participez vous des journ es d tude e des colloques f des stages de formation Fr quence a r guli rement b ponctuellement c pas souvent oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui no
20. pe P y 1 2 LA NORME ET L USAGE Il s agit de poser ici le probl me en partant de d finitions et de s int resser au sens que prennent les mots en se demandant si les d rivations implicites qu entra ne l usage ne finissent pas par occulter toute signification notamment entre les notions de document et de documentaire 1 2 1 Essai de terminologie S il est ais de s appuyer sur la norme pour sp cifier certains termes il est beaucoup plus difficile d en d m ler les usages Parler de politique documentaire c est d finir le r f rent auquel il est fait allusion S il s agit du document les d finitions sont nombreuses et celle que propose l Agence fran aise de normalisation est explicite Ensemble d un support d information des donn es existantes sur ce support et leur signification servant la consultation l tude la preuve Etymologiquement la racine latine renvoie l enseignement Tout document peut donc tre consid r comme source d information et de connaissance quel qu en soit le support Cette d finition pourrait suffire mais dans cette acception tout objet mat riel remplirait cette fonction La typologie est plus incertaine On peut caract riser un document selon la nature des informations qu il v hicule donn es num riques textuelles graphiques leur degr d laboration le type de support les modes d acquisition et de diffusion la fr quence de con
21. plus important et contribuent au succ s des m diath ques actuelles Mais comme le souligne Anne Marie Bertrand on se trouve ici au carrefour de deux l gitimit s la l gitimit intellectuelle du biblioth caire comme professionnel de la chose crite la l gitimit sociale du biblioth caire comme responsable d un service ouvert tous C est ce qu il nous appartient de d finir travers l offre que nous sommes en mesure de proposer l Anne Marie Bertrand Les biblioth ques municipales Cercle de la librairie 1994 18 Un concept comme celui de la discoth que ne renvoie plus d sormais aux seuls documents sonores mais s largit la musique imprim e et la documentation musicale De la m me fa on il est de plus en plus n cessaire dans les vid ogrammes de distinguer les oeuvres de fiction des documentaires A terme il est donc envisageable de ne plus s int resser au seul support mais bien au contenu documentaire des collections et ne plus raisonner en terme de secteur mais bien en domaines couvrir Ce qui suppose d autres types d organisation du travail et de r partition des objectifs 2 3 LE FONDS ET SES FORMES Comme il n tait pas possible d tudier l ensemble des fonds existants l observation a essentiellement port sur les ouvrages documentaires de la biblioth que pour adultes de l Agora m me si certaines r flexions d passent largement ce cadre Si les outils inform
22. r seaux locaux comme celui de Saint Etienne ou de la Communaut Urbaine de Dunkerque sont des applications concr tes de d cloisonnement qui d montrent la possibilit de faire coop rer des services et des tablissements vocations diff rentes Il y a quatre ans Le Congr s national de l Association des Biblioth caires fran ais de portait sur ce th me et Fran oise Danset le pr sentait en ces termes Construire l avenir c est une n cessit L inflation documentaire la diversit des publics et l immensit de leurs besoins de m me que les nouvelles possibilit s offertes par l volution des techniques de communication et le co t de mieux en mieux valu de nos services nous obligent un constant partenariat Le prochain congr s national apportera peut tre des r ponses ou d autres interrogations Fran ois Larbre Emmanuel Doucet La constitution d un r seau local multipartenaires Saint Etienne Bulletin d informations de 1 A B F 1990 n 147 La Communaut Urbaine de Dunkerque regroupe 19 communes et a cr e un r seau documentaire unique sur un centre serveur t l matique qui recouvre trois niveaux d interrogation catalogue collectif professionnel et lecture publique renseignements pratiques acc s et localisation des documents informatif analyse de contenu 21 tablissements sont associ s au r seau Biblioth ques lyc es coll ges Chambre de Commerce Port aut
23. renaissance le panorama de l art occidental CD litt rature les 100 ans du cin ma fran ais la l gende du jazz etc l information CD actualit s Le Monde etc la jeunesse le carnaval des animaux le dr le d alphabet sauvage etc Dans l imm diat il n est cependant pas facile de constituer des collections grand public faute d offre suffisante m me si les prix restent abordables entre 300 et 500 f en comparaison des co t excessifs des applications plus professionnelles Par ailleurs le succ s actuel du multim dia ne garantit pas forc ment une offre renouvel e Malgr les offensives commerciales des constructeurs et des diteurs le march reste encore tr s confidentiel On compte environ 120000 lecteurs de CD ROM et 12000 lecteurs de CD Interactif pour 3 millions d ordinateurs personnel La production fran aise reste de ce fait tr s prudente et les diteurs h sitent investir dans de bons programmes Beaucoup sont con us la h te avec des temps d acc s souvent longs et des images d une d finition moyenne Les recherches rel vent parfois de l exploration et du jeu de piste On peut donc s interroger sur la n cessit d acqu rir les standards de l dition lectronique pr sent s grand renfort de publicit qui l usage se r v lent d cevants Cette vision un peu pessimiste ne doit pas pour autant d courager l acquisition de nouveaux supports Un disque o
24. tiser ces principes g n raux partir d une probl matique simple quels moyens sont actuellement mis en oeuvre pour r pondre ces missions quelles adaptations sont n cessaires pour am liorer le service rendu Ce qui suppose une mise plat de l existant partir de l analyse des ressources actuelles et la d finition d une strat gie pour r pondre d autres objectifs l Voir Jean Michel Sala n Marketing des biblioth ques et des centres de documentation Editions du Cercle de la Librairie 1992 52 5 1 2 Analyser et valuer les besolns En externe la biblioth que doit tenir compte de son environnement et de ses partenaires privil gi s les diff rents services du S A N qui interviennent dans le contexte g n ral de l organisation Par sa fonction nous avons vu qu elle se situe au coeur de deux conomies celle de la culture et celle de l information Cet aspect est loin d tre n gligeable puisqu il conditionne aussi son activit Il faut encore s interroger sur le positionnement de l quipement par rapport aux structures existantes et le type de coop ration envisageable avec l universit et les divers centres de documentation le Centre Information Jeunesse l Institut D partemental d Education Permanente les Centres de formation etc Il convient enfin de le situer par rapport la collectivit en s interrogeant sur le r le et l image actuelle de la biblioth que
25. un responsable de commande oui non Sous quelles formes s effectue l laboration des commandes d manuellement oui non e avec Tobias oui non avec Electre oui non 3 R partition des commandes a fiction documentaires oui non b fiction et documentaires s par ment oui non 4 Dissociez vous a les commandes courantes oui non b les commandes de fonds oui non c les rachats oui non d les suggestions oui non e les commandes sp cialis es usuels oui non f autres oui non 5 Comment s effectue le choix des livres a Livres hebdo b Livres de France c Le bulletin critique d les Livres disponibles e Electre f Le Monde des livres g Cahier livres de Lib ration h Lire i La Quinzaine litt raire j Le Magazine litt raire k Les grands hebdomadaires pr ciser lesquels 1 Les magazines pr ciser lesquels m Les revues sp cialis es preciser lesquelles n Les catalogues d diteurs o Des bases de donn es sur Minitel Autres 6 R union de commandes Qui participe a tout le monde b une quipe Leur rythme c hebdomadaire d mensuel e bimensuel f autre pr ciser Comment sont organis es les autres types de commandes g centralis es h par point de lecture P riodicit 7 Qui d cide des achats a le responsable b autre oui non oui non oui non oui non oui non oui non oui non
26. 3 5194 6566 1938 20031 94350 Lisses 3080 1634 4714 2971 1605 1520 19692 Courc 2537 1404 3941 2652 1303 986 Bibl 10984 5468 16452 3506 19958 jeunes 25991 34262 60253 25630 13570 39200 1938 26043 134000 F A Fiction adulte D A Documents adulte F J Fiction jeunesse D J Documents jeunesse D S Documents sonores C V cassettes video PER fascicules FONDS DOCUMENTAIRES SECTION DES ADULTES Exclus du pr t Adulte doc 21 E 21 s Ta G nesis Pass s de dw Begon fn fe oo fe Linguistique 2s mw Jo ass seapptiquees 223 Jen e so 153 su ESTO FT 385 3326 s G ographie io fas fo ww TOTAL 23645 28248 DEMANDES DE RENSEIGNEMENTS du 22 1 1994 au 26 3 1994 TOTAL DEMANDES 1545 TOTAL 2 46 3 21 29 8 74 90 Rewes fiss ioiw oo s w fs fs L o fiss 116 156 ENTRETIENS REALISES AVEC LE PERSONNEL DE LA MEDIATHEQUE DE L AGORA D EVRY LES ACQUISITIONS 1 Organisation g n rale Selon vous l organisation des acquisitions est a centralis e sur l ensemble du r seau oui non b par point de lecture oui non la r partition se fait c par secteur oui non d par type de support oui non e les deux ensemble oui non 2 Participez vous l laboration des commandes oui non qui participe a tout le monde oui non b une quipe oui non c
27. Anne Marie et al Plans d acquisition le conspectus l preuve dans les biblioth ques universitaires Bulletin des biblioth ques de France 1988 t 33 n 5 p 373 379 FILIOLE Anne Marie Les mots pour le dire Bulletin des Biblioth ques de France 1986 t 31 n 4 p 320 326 FORD Geoffrey Achetez liminez la gestion des stocks dans les biblioth ques universitaires anglaises Bulletin des Biblioth ques de France 1988 t 33 n 5 p 394 401 FREMINVILLE Bernard de Le livre consommation ou acquisition Bulletin des Biblioth ques de France 1986 t 31 n 5 p 434 437 GASCUEL Jacqueline Un espace pour le livre nouvelle dition Editions du Cercle de la Librairie 1993 GAUDET Fran oise Lieber Claudine Le D sherbage Biblioth que publique d information 1990 KUPIEC Anne Evaluer pour voluer Editions du Cercle de la Librairie 1994 LARBRE Francois DOUCET Emmanuel La gestion des fonds est elle une science exacte Bulletin des Biblioth ques de France 1988 t 33 n 4 p 266 273 M diath ques publiques n 51 juillet septembre 1979 p 5 23 n 52 octobre d cembre 1979 p 5 21 MICHEL Jean De la cr ativit en documentation autres perspectives pour la formation Bulletin des Biblioth ques de France 1990 t 35 n 3 p 193 201 POULAIN Martine Douceurs et m tamorphoses des rencontres la salle d actualit la B P I et ses usagers Bulletin de
28. B F Il faut que la gamme des biblioth ques soit tr s tendue et qu elle passe du s v re au plaisant de la science l art des sommets de la pens e l Pascal Pens es Paris Editions du Seuil 1978 la r alit de l existence Ce premier courant de pens e moderniste est r v lateur deux niveaux C est d une part une reconnaissance implicite de l existence d un public vari mais c est aussi celle d un principe de pluralit de l offre qui pr vaut encore aujourd hui C est pourquoi il est indispensable de n tablir aucune fronti re par exemple entre les livres dits d tude et les autres Pluralisme qui s exprime aussi dans les opinions Dans les conflits d id es qui affectent la soci t la biblioth que doit rester neutre mais d une neutralit positive qui permet aux gens consciencieux de tous les partis des toutes les opinions de toutes les croyances de se documenter avec exactitude d mocrate ou non le biblioth caire d aujourd hui est oblig d aborder les questions actuelles voire m me se procurer les renseignements de toute nature dont on peut avoir besoin Lieux privil gi s o le savoir et la connaissance doivent pouvoir se r pandre et se communiquer les quipements actuels portent la marque de cette aspiration l universel travers l tendue des supports propos s C est en ce sens que la biblioth que peut pr tendre jouer un r
29. Bulletin des Biblioth ques de France t 38 n 6 1993 60 dans un domaine nouveau celui de la biblioth conomie lectronique Si la ma trise des risques est ce prix il est urgent d y travailler car il est craindre que nous n y soyons pas vraiment pr par s Les nouvelles technologies inqui tent et passionnent car elles explorent des territoires qui ne nous sont pas encore tr s familiers Elles m ritent qu on y attache le plus grand int r t car elles sont appel es bousculer nos modes de fonctionnement traditionnels Au del il ne s agit pas d entreprendre tout prix une course l armement qu on ne pourrait suivre et qui sortirait du cadre de nos missions Plus que jamais le positionnement des biblioth ques publiques est n cessaire l int rieur de leur collectivit mais aussi par rapport aux autres structures 5 2 3 Vers la coop ration et le partenariat local Le r le et les missions de la biblioth que doivent tre parfaitement d finis par rapport l environnement pour que l quipement soit clairement indentifiable Sa vocation n est pas de se subsituer d autres structures comme une universit ou un centre de documentation qui sont en principe plus aptes r pondre des besoins sp cifiques Mais peut on renvoyer un tudiant sous pr texte qu il est cens fr quenter la biblioth que universitaire Et dans quelle mesure devons nous suppl er aux manques ou aux
30. a transmettre Le plus difficile tant de garantir l acc s la diversit des biens Car le biblioth caire ne se situe plus aujourd hui par rapport un contenu diffuser mais bien l coute d une demande satisfaire ou susciter Les politiques documentaires sont un l ment de cette probl matique Mais au del les questions ne se posent plus seulement en terme de qualit mais d utilit de service et les avis sont partag s sur les bases partir desquelles il faut red finir nos missions en ne cantonnant pas notre action l organisation mat rielle de la communication entre l offre et la demande mais dans la mani re d en diffuser le contenu 63 BIBLIOGRAPHIE D Biblioth ques et service public BERTRAND Anne Marie Les bibliotheques municipales Editions du Cercle de la Librairie 1994 La biblioth que miroir de l me m moire du monde Editions Autrement avril 1991 n 121 BOUVY Michel La m diath que publique actuelle situation actuelle et perspective d avenir M diath ques publiques janvier mars 1982 n 61 p 7 14 BORDIER Jean Marc Lecture publique face aux d fis de notre temps Bulletin des Biblioth ques de France 1990 t 35 n 1 p 54 57 CALENGE Bertrand Les petites bibliotheques publiques Editions du Cercle de la Librairie 1993 CHADOURNE Jean Paul D centralisation et biblioth ques publiques Bulletin des Biblioth ques de France 1990 t
31. actifs ouvrent des voies nouvelles dans l acquisition des connaissances Points de convergence de l image du texte et du son ces supports s appuient sur un concept de base l interactivit et sur i Dominique Benoist Herv Le Crosnier P riodiques et lecteurs r pondre lattente du public Bulletin des Biblioth ques de France t 39 n 4 1994 57 quelques principes fondamentaux jouer d couvrir apprendre L int r t qu ils suscitent correspond une attente que les professionnels ne peuvent d sormais ignorer condition d en mesurer les effets durables A Dans la mise en oeuvre quelles ressources L implantation d un CD ROM en acc s libre pose priori peu de probl me Le tout est de pouvoir disposer d un mat riel performant et r sistant de type compatible PC avec suffisamment de m moire vive et de capacit s de stockage L utilisation de ce type de technologie ou de tout document sur support informatique logiciel didacticiel implique une formation en micro informatique du personnel L achat d un CD ROM n cessite toujours des pr cautions d usage s assurer que la configuration de base est compatible v rifier la taille de la m moire vive les capacit s de stockage les versions DOS et Windows etc Par contre la consultation demande certaines protections concernant l int grit du syst me piratage virus et la disparition des disques Il faut savoir que c
32. ahier Lib ration 1 1 Lire 4 E e Quinzaine litt raire 5 Magazine litt raire 3 1 P riodiques infos gales 5 6 1 Magazines 3 2 1 Revues sp cialis es 4 Pe CA gt Catalogues diteurs ponctuel pontuel Aday Pas d utilisation de bases de donn es en ligne 6 REUNION DE COMMANDE Bm A A Bimestriel 1 r aaa S Ne saitpas 12 Rythme entre 1 et 2 par an en section adulte entre 2 et 3 par an en jeunesse 2 par an en secteur M dia 7 PRISE DE DECISION Responsable Equipe TOTAL 8 FOURNISSEURS On constate une bonne connaissance g n rale des fournisseurs grossiste librairie de proximit courtiers et dans certains cas des petits diteurs 9 DEFINITION DU DOCUMENTAIRE Source d informations ct de renseignements destin e enrichir les connaissances Outil de recherche Le contraire de la fiction Crit res Doit tre attrayant ludique et instructif photos illustrations Doit procurer du plaisir Doit tre g n raliste quand il couvre plusieurs sujets mais exhaustif quand il relate un v nement 10 DOMAINES POUR ILLUSTRER 11 ELIMINATIONS Tout le monde pratique des liminations ponctuellement mais 9 personnes sur 16 ne savent s il s agit d une politique globale Les trois principaux crit res sont l tat du document 11 l obsolescence 10 le nombre de sorties 7 12 MISE EN VALEUR DES FONDS U
33. ans r f rences critiques Si la couverture de l dition peut para tre satisfaisante dans les trois secteurs on peut se demander si ces recensions sont suffisantes d s qu il s agit de constituer une collection ou d approfondir certains domaines voire de cr er des fonds sp cialis s De nombreux quipements utilisent l office ou la visite en librairie ce qui peut permettre une approche livre en main de la production et un contr le plus rigoureux de l actualit des sorties Ces m thodes supposent en contrepartie un service rapide et r gulier dans le premier cas et une fr quence de sorties dans le second Les librairies locales jouent un r le plus important en province dans la fourniture des nouveaut s et remportent aujourd hui de nombreux appels d offres face la concurrence des 1 E 4 voir questionnaire en annexes 27 grossistes Si le march est souvent la r gle le courtage reste en usage pour les diteurs sp cialis s les ouvrages de r f rences et pour les livres anciens ou pr cieux A de rares exceptions les biblioth ques ne traitent pas en direct avec les diteurs mais peuvent dans le cadre d animations ponctuelles forum f te du livre etc tre appel es des collaborations souvent fructueuses Enfin les salons professionnels offrent le double avantage de pr senter des livres et de donner l occasion aux biblioth caires de se rencontrer Il faut bien videmment mentionne
34. atiques fonctionnent de cette fa on et on comprend mal que ces modes de gestion ne soient pas encore tr s r pandus dans les biblioth ques publiques fran aises Un plan de d veloppement des collections doit tre per u comme un outil d valuations et de pr visions Il est donc possible de s en inspirer en l adaptant un contexte L int r t d un tel document est qu il permet la fois d analyser les collections existantes mais aussi de formaliser des objectifs adapt s aux besoins de la collectivit Il constitue en outre un tr s bon instrument de travail en mati re de politique budg taire Au del il suppose la mise plat de certaines pratiques concernant les politiques d acquisition et de gestion des collections 1 Plans d acquisition le Conspectus l preuve dans les biblioth ques universitaires Bulletin des biblioth ques de France t 33 n 5 1988 2 Anne Curt A propos de P D C Bulletin des biblioth ques de France t 31 n 2 1986 39 Les r flexions en cours Evry tournent autour de trois axes principaux 1 d finir une politique globale d acquisition qui int gre la transversalit des domaines et des types d usages dans une mise en relation des diff rents secteurs 2 la formaliser l int rieur d une Charte qui en pr ciserait les grands principes les orientations et les crit res communs de s lection 3 la planifier sur trois ans de mani re en va
35. atiques nous fournissent des statistiques dont on peut faire le meilleur usage le simple regard du promeneur constitue parfois l approche la plus pertinente Certains fonds s imposent d embl e par l abondance de trav es et de rayonnages qu ils mobilisent Cent soixante tag res s parent Les le ons sur l histoire de Raymond Aron class en 901 de La d couverte de l le de P ques d A Valentina 996 et vingt six rayonnages s parent La reproduction de Pierre Bourdieu 301 du Dictionnaire des comptines d Andr Bay 398 8 Par contre un lecteur n ophyte trouvera sans peine Le bon usage de Marcel Gr visse Quatre classes repr sentent elles seules pr s de soixante cinq pour cent des fonds l histoire et la g ographie les sciences sociales les beaux arts et la litt rature Ceci n a rien de surprenant car le d veloppement de ce type de fonds est l illustration d une forme de l gitimit qui veut que la biblioth que soit tout la fois un lieu de m moire collective et de loisir cultiv mais aussi un espace de formation du citoyen La forme refl tant le fonds il est naturel que dans leur disposition les collections se partagent en deux groupes D un c t les oeuvres de cr ation la litt rature et les beaux arts ont toujours fait bon m nage et de l autre le mouvement des id es mariant l histoire et les sciences sociales en parfaite synergie avec la philosophie et la religion 19 Ent
36. au risque de les asphyxier ou ne consid rer que seul importe le document utile quitte refouler le reste Nous restons dans cette dialectique entre l orientation de l offre et la satisfaction des besoins qu il s agisse de politique documentaire ou de d sherbage Il faut donc faire des choix en mati re d limination qui tiennent compte des capacit s de l quipement et de lPaccroissement annuel des collections Trois crit res retiennent l attention l tat physique du document l actualit de son contenu son taux de sortie Le d sherbage recouvre deux pratiques qui sont le retrait et l affectation en r serve ou l limination Se posent ensuite les diff rents probl mes li s la conservation et aux co ts induits par cette forme de gestion dans le fait de maintenir des fonds inutilis s en dehors de quelques collections patrimoniales li es la vie locale ou r gionale Toute politique d limination s accompagne de r assorts destin s r quilibrer les purges op r es A ce sujet le nombre de pr ts tient moins l effectif d un fonds qu sa qualit et il n est pas forc ment n cessaire de combler les vides puisqu un document ne remplace jamais un autre sauf l identique il continue une collection Il conviendait aussi de s interroger sur le contenu utile du document et sur ce qui en d termine 1 int r t L encore certains choix sont implicitement guid s par des hypoth se
37. autre Livres hebdo n 100 21 1 1994 p 40 41 28 Il faut sans doute croire que des m canismes inconscients pr valent en mati re d acquisition aliment s par diff rents crit res respecter des quilibres r pondre la demande des usagers s offrir le luxe de la d couverte Faute d existence d une centrale d achat comparable EKZ en Allemagne les biblioth caires fran ais adoptent le plus souvent un syst me tr s r pandu dans l hexagone Chacun fait comme il peut et selon ses moyens non sans une certaine inqui tude quant l efficacit de ses choix Evry les biblioth caires de la section des adultes travaillent sur une r partition par genre et par domaines Si le syst me a l avantage de couvrir la production et d assurer un suivi intellectuel on peut se demander si les divers responsables n ont pas tendance vouloir pr tendre l exhaustivit dans leur terrain respectif et le d fendre co te que co te Par ailleurs on peut craindre des sp cialisations qui pourraient tre exclusives N anmoins ce type d organisation permet par la connaissance acquise une tr s bonne perception des diteurs et des collections mais aussi des auteurs Les crit res de s lection peuvent tre plus formels et porter sur la valeur intrins que du document sa nature et son contenu Ce qui peut permettre ensuite d en valuer la dur e l exploitation et le niveau d usage Chez les
38. avoir ou devrait avoir une culture ph nom nale et un sens de la divination absolument exceptionnel Que savons nous en effet des nouveaut s qui nous sont annonc es par vagues hebdomadaires dans Livres hebdo sans que nous ayons pu les avoir physiquement dans les mains avant de les acheter L analyse plus r cente de Bertrand Calenge va dans le m me sens Les biblioth caires ont du mal conceptualiser les acquisitions en dehors de certains objectifs g n raux plus ou moins formalis s Les r ponses parvenues au questionnaire refl tent aussi cette 1 Madeleine Deloule Choisir des romans Bulletin des Biblioth ques de France t 33 n 4 1988 Les politiques d acquisition op cit re tendance et le faible taux de retour concernant ces probl mes est lui m me signifiant Concernant la d finition d objectifs d acquisition 5 quipements s abstiennent et 1 biblioth que cherche les d finir Si l on observe certaines tendances rien ne permet de d gager une ligne g n rale 7 biblioth ques tendent vers l encyclop disme 3 vers la formation 7 souhaitent compl ter les fonds existants 2 tentent de r pondre la demande 2 optent pour la documentation Par contre parmi les domaines les plus cit s on trouve les sciences et techniques et les sciences sociales principalement en droit conomie et formation permanente En revanche la plupart des r pondants mettent en avant l absence de ressou
39. ble de segmenter les publics dans la perspective de cr er des services nouveaux C est particuli rement vrai pour la mise en place d un service de r f rences comme Infodoc Il faut enfin toucher A ce public potentiel par des produits d appel destin s compl ter le dispositif Or aujourd hui les nouvelles technologies sont susceptibles de remplir ce r le en constituant une nouvelle forme d offre documentaire 5 2 LES NOUVEAUX SUPPORTS SOLUTIONS D AVENIR OU NOUVEAUX PROBLEMES A RESOUDRE Le d veloppement actuel des techniques li es linformatique ou aux t l communications et les perspectives documentaires offertes par les supports optiques ne laissent pas la profession dans l indiff rence Si d aucuns y voient la disparition prochaine de l imprim maintes fois annonc e d autres s y plongent r solument 5 2 1 Leur int gration dans une politique documentaire Beaucoup de craintes actuelles tiennent au manque de connaissance de ces nouveaux domaines et l impossibilit d en mesurer l impact long terme Les m mes attitudes ont pr valu au d but de l informatisation des biblioth ques Cependant le questionnaire montre que la plupart des quipements poss dent d j des supports optiques ou envisagent de les acqu rir Quelles que soient les opinions une chose est s re tout le monde se sent concern 55 A Substitution ou compl mentarit La plupart des d bat
40. c adulte enfant On peut d j se demander si aujourd hui ces choix sont op rants dans le cadre d une politique documentaire multim dia et s il ne l Annie B thery Libert bien ordonn e Bulletin des Biblioth ques de France t 33 n 6 1988 Elis o Veron Des livres libres usages des espaces en libre acc s Bulletin des Biblioth ques de France t 33 n 6 1988 Richard Roy Classer par centres d int r t grandeurs et mis res du classement des livres en biblioth ques publiques Bulletin des Biblioth ques de France t 31 n 3 1986 La moyenne hebdomadaire des horaires d ouverture n a pratiquement pas volu en dix ans Pour les villes comprises entre 50000 et 100000 habitants les horaires sont pass s de 34h19 en 1980 33h16 en 1987 D apr s Louis Yvert La t che qui reste accomplir est immense Bulletin de l A B F 1991 n 151 p 16 45 conviendrait pas de r unir par th mes ou par disciplines les documents qui s y rapportent sans forc ment l tendre tous les domaines Ainsi la cassette vid o du B b est une personne de Bernard Martino pourrait c toyer les oeuvres de Laurence Pernoud sans mettre en p ril l quilibre intellectuel du fonds Ce type d int gration n est cependant pas encore totalement admis dans la profession Si les biblioth caires pressentent la disparition prochaine du livre les vid oth caires quant eux ne sont pas disposer
41. ce sont les sciences sociales et l conomie l histoire g n rale et les techniques particuli rement la gestion d entreprise qui sont le plus fr quemment cit es En section enfant les sciences pures arrivent en t te Il est vrai que beaucoup de biblioth ques publiques ont souvent eu tendance privil gier des domaines susceptibles de toucher le public le plus large Aujourd hui elles s ouvrent ceux de l information et de la documentation pas en tant qu objets d tude mais en les largissant toute l tendue des connaissances pour s interroger sur les contenus informatifs des documents et leurs techniques de traitement La notion de politique documentaire est aux confluents de ces diff rents courants C est pourquoi elle n est pas simple d finir Elle suppose de g rer des h ritages divers de s ouvrir de nouveaux espaces de savoir tout en gardant certaines valeurs universelles pour un service public au service du public mais lequel R sultats et questionnaire en annexes site ID LES FONDS DOCUMENTAIRES DE LA MEDIATHEQUE DE L AGORA Il est int ressant de situer l quipement dans le contexte g n ral de P Agglom ration Nouvelle d Evry et de prendre en consid ration certaines r alit s politiques et socio conomiques qui peuvent permettre de comprendre le r le et la place d un r seau de biblioth ques publiques dans ce type d environnement Il ne s agit pas
42. des catalogues en ligne et conservent les catalogues sur fiches pour les fonds anciens B Mise en valeur des fonds faites vous r guli rement Instruments Liste de nouveaut s Bibliographies Tables d exposition cs Listes th matiques DE ES IX Connaissance et pratiques du public A Faites vous des enqu tes sous quelles formes fournir ventuellement les r sultats Quatre quipements proc dent des questionnaires ou des grilles d observations Le r seau des biblioth ques de Saint Quentin en Yvelines et la M diath que d Orl ans ont utilis des cabinets sp cialis s et ont eu la gentillesse de les communiquer B Utilisez vous un cahier de suggestions Tout le monde pratique le cahier de suggestions et certains quipements en poss dent un par service propos CONCLUSION avec pr s de 30 r ponses on ne peut pas dresser un panorama complet des pratiques Cependant certaines tendances se dessinent et des usages se recoupent La plupart des observations et des enseignements que l on peut tirer de ce questionnaire sont contenus dans le m moire LES BIBLIOTHEQUES DE L AGGLOMERATION NOUVELLE D EVRY SERVICES DES BIBLIOTHEQUES Directeur Monsieur Dominique Peignet Conservateur Ghislaine LENSEIGNE Conservateur Directrice adjointe Responsable des biblioth ques pour adultes Claudine GALLON Conservateur Responsable des biblioth ques jeunesse Jean Claude CROTET Bib
43. des lieux et typologie 48 V VERS QUELLE OFFRE DOCUMENTAIRE 52 5 1 DEFINIR DES STRATEGIES 4 4441 44e ere 52 5 1 1 Quels objectifs ae sn re Den ee 52 5 1 2 Analyser et valuer les besoins 53 5 1 3 Utiliser de nouvelles ressources 55 5 2 LES NOUVEAUX SUPPORTS SOLUTIONS D AVENIR OU NOUVEAUX PROBLEMES A RESOUDRE 55 5 2 1 Leur int gration dans une politique documentaire 55 A Substitution ou compl mentarit 56 5 2 2 Les obstacles au d veloppement 7 A Dans la mise en oeuvre quelles ressources 58 B Dans la ma trise des risques de d rive 5 2 3 Vers la coop ration et le partenariat local CONCLUSION Cu eta des A el ne ds aa rio A so o E o 0 a 0 INTRODUCTION L av nement des m diath ques publiques la construction d quipements importants et l essor de l informatique documentaire de ces vingt derni res ann es ont ouvert de nouvelles perspectives de d veloppement de la lecture publique Nous sommes loin des conservatoires poussi reux o de savants rudits prot geaient leurs tr sors comme fig s dans la contemplation rassurante du reflet de leur image dans l exercice d un sacerdoce la que qui excluait toute ouverture vers l ext rieur Aujourd hui l
44. du CD ROM s intensifie en biblioth que Tout d abord r serv aux professionnels pour la r cup ration de notices et comme outil de recherche bibliographique il commence s imposer dans les salles d tude Depuis cinq ans il aborde de nombreux domaines et on recense aujourd hui pr s d une vingtaine de titres professionnels destin s aux biblioth ques et aux centres de documentation Le premier CD ROM bibliographique implant fut Lise la BPI suivirent BN Opale Myriade etc Aujourd hui si le catalogue s est toff les prix restent excessifs Le succ s actuel tient la conjonction de divers facteurs L offre est plus vari e et le prix du mat riel a consid rablement diminu Sous un autre angle les utilisateurs ont appris le ma triser Le multim dia arrive point nomm pour faire d coller le march dans deux directions Un usage professionnel de plus en plus orient vers la documentation interne des soci t s qui diteront de plus en plus leur propre disque Une offre grand public travers laquelle se dessinent d j des tendances ducatives ou de loisirs dans les dictionnaires ou encyclop dies lectroniques comme Le Robert ou Axis et dans bien d autres domaines comme les beaux arts le cin ma la l Dossier CD ROM Archimag n 69 novembre 1993 49 musique la cuisine etc ludiques travers la gamme des jeux lectroniques Aujourd hui l Education nationale r aff
45. e la demande du public ou orienter la demande du public en fonction de son fonds La gestion des fonds est un art difficile tant il est vrai que nous manquons encore de modes de formalisation et de principes de mise en oeuvre Par ailleurs ne n gligeons pas le fait que la r ussite d une politique d acquisition passe aussi par la fiabilit et la rapidit des traitements dans le circuit du document Mais quelles que soient les acquisitions r alis es cette ann e ci ou l ann e derni re elles ne viennent que compl ter compenser amplifier une collection globale qui reste au del de l actualit imm diate inscrite dans une dur e collective une offre renouvel e une volution programm e une coh rence vivante Fran ois Larbre Emmanuel Doucet La gestion des fonds est elle une science exacte Bulletin des Biblioth ques de France t 33 n 4 1988 2 Les politiques d acquisition op cit p 54 35 e 3 3 CONSERVER ET ELIMINER L AMBIGUITE En dehors de certains fonds patrimoniaux locaux ou r gionaux les m diath ques publiques ont de moins en moins vocation conserver L accroissement des collections a pour corollaire un choix souvent douloureux le d sherbage R guli rement les biblioth caires s adonnent cet exercice p rilleux souvent associ au r colement des fonds Le manque de place n est pas le crit re essentiel et tout le monde n applique pas la m thode Atkinson qui
46. ections est un art difficile qui consiste mener une action coh rente entre des achats et des liminations La r ussite d une politique documentaire repose en grande partie sur la capacit des biblioth caires maintenir cette coh sion D s lors tout accroissement des collections qu il s agisse d acquisitions courantes ou de r assorts ne peut se situer hors de ce cadre g n ral Cela suppose de se fixer des objectifs qui tiennent compte des besoins actuels du public mais aussi d laborer des m thodes de travail destin es les satisfaire Ce type de d marche pr alable est n cessaire d s qu il s agit d analyser l offre ditoriale Sinon on court le risque de n acheter que des livres 3 1 GERER DES ACQUISITIONS Si dans l ensemble la profession ma trise relativement bien les proc dures d laboration des commandes il est en revanche plus difficile de cerner l acte d acquisition et ce sur quoi il se fonde En l absence de politique r elle les crit res qui pr sident lachat d un document restent tr s fluctuants La formation professionnelle est le plus souvent insuffisante et notre culture limit e dans certains domaines Ce que souligne tr s bien Madeleine Deloule dans une tude consacr e aux romans mais qui pourrait tre largie l ensemble des acquisitions Personne n indique que le biblioth caire pour remplir correctement cette fonction d enrichissement des collections doit
47. ersit des publics et s il ne faut pas revenir sur cette conception homog ne des collections qui part du principe qu il n y a pas de diff rence notable entre les publics et qu il suffit d offrir des documents pour que chacun y trouve son compte Aujourd hui les m diath ques publiques diversifient l offre et l enrichissent par des apports autres que le livre mais c t de lui malgr une certaine r sistance passive ou faute de moyens suffisants Les documents sonores ont finalement trouv leur place pr s de trente ans apr s le d marrage des discoth ques les vid ogrammes semblent s imposer plus facilement ne serait ce que par leur force d impact sur les publics Le cd rom se d veloppe progressivement et son usage se diversifie D une utilisation essentiellement professionnelle au d part acquisitions importation de notices il p n tre peu peu les salles de r f rences Signe des temps l offre tend se red ployer dans des domaines comme la formation professionnelle les techniques de gestion les sciences et techniques mais surtout dans l information et la documentation C est pourquoi loin de renier certains principes les professionnels des biblioth ques doivent plus que jamais tre attentifs aux nouvelles missions qui les attendent 1 1 2 Le service public et ses missions Les biblioth ques publiques ont la particularit d tre la fois un service administratif et de fournir un ensemb
48. ervices ont pu fonctionner de mani re autonome on s aper oit aujourd hui que la sectorisation est moins op rante Face l abondance actuelle la diversit des moyens employ s pour acc der l information est inefficace pour cause d parpillement Les fonds documentaires sont diss min s un peu partout et m me les traitements les plus labor s ne parviendraient pas en donner une vision globale Livres p riodiques ouvrages de r f rences vid ocassettes sont sources d informations Pour ce type de documents des synergies de plus en plus fortes doivent exister entre les diff rents supports et le terme multim dia ne peut avoir de sens qu en allant vers des int grations progressives Certaines vid ocassettes documentaires alimentent d j le fonds d histoire g n rale et l on peut penser que dans un avenir proche d autres investiront des domaines jusque l r serv s l En 1990 104 biblioth ques municipales pr taient des vid ocassettes aucun quipement en 1977 Source D L L re aux livres De la m me fa on les fonds imprim s ont t int gr s la discoth que formant d j un embryon de documentation musicale qui comprend les livres sur la musique les ouvrages de r f rences et les partitions musicales C est aussi vrai pour les m thodes de langues g r es par la discoth que qui devraient tre logiquement compl t es par des livres A terme il est probable que les sections t
49. es implantations n cessitent une assistance permanente et que la formation de l usager est une condition sine qua non A la diff rence d une encyclop die en plusieurs volumes le CD ROM n autorise pas une consultation simultan e par plusieurs utilisateurs sauf dans le cadre d une mise en r seau qui suppose des investissements et du personnel encore plus qualifi La d finition d un espace est n cessaire l implantation de postes de travail Il est en g n ral pr f rable de les regrouper mais les choix sont aussi fonction du type d application Une organisation en r seau permet de disperser les stations puisqu un serveur assure l acc s aux diff rentes ressources L dition lectronique couvre des domaines traditionnels qui cadrent bien une politique documentaire Pinformation bibliographique Electre BN Opale Lise etc l Pour une application standard PC type 486 DX2 66 aux normes MPC2 1 contr leur SCSI RAM 8 Mo extensible disque dur gt 200 Mo Bus PCI les taux de transferts ne doivent pas tre inf rieurs 300 Ko seconde cran VGA couleur 17 pouces lecteur CD ROM double vitesse compatible digital audio norme ISO 9660 et XA carte son 16 bits carte graphique acc l r e versions DOS 6 et Windows 3 3 58 les encyclop dies et dictionnaires Axis Le Robert Harrap s etc les atlas Atlas du monde atlas des routes de France etc les arts L onard de Vinci et la
50. es mentalit s ont volu les professionnels s interrogent se questionnent ou s interpellent sur le sens et Pavenir d une profession en qu te d identit la recherche de son devenir dans une soci t o l information et les moyens de communication se multiplient profusion La plupart de nos conceptions actuelles datent du d but de ce si cle ne faut il pas repenser nos pratiques et tenter de prendre en compte les changements intervenus tout en pr servant nos missions traditionnelles Les publics changent de comportement et si l offre documentaire alimente de nombreux d bats internes au sein de la profession ce n est pas un hasard Les supports se diversifient et changent la nature de notre rapport au document sa diffusion son acc s L ambition de ce travail est d apporter une contribution aux r flexions en cours en mati re de politique documentaire Interroger l existant et les pratiques actuelles partir de certains axes de travail en tenant compte des r alit s et des besoins pour tenter de d finir certaines perspectives d avenir D POLITIQUE DOCUMENTAIRE DE QUOI PARLE T ON 1 1 DES PRINCIPES FONDATEURS Il ne s agit pas ici de refaire l histoire des biblioth ques mais de montrer que les survivances du pass sont toujours pr sentes dans nos conceptions actuelles et qu aujourd hui l apprentissage de la citoyennet passe toujours par des principes qui descendent en droite li
51. es et visent au maintien de grands quilibres entre la fiction et le documentaire avec cependant des priorit s accord es certains domaines Par ailleurs les crit res qui d terminent les choix d une centrale ne sont pas ceux qui correspondent la r alit d une annexe de quartier de la m me fa on une biblioth que pour enfants ne raisonne pas avec les m mes objectifs qu une section adulte Ce qui pose souvent des probl mes pour toutes les classes d ge interm diaires qui ne trouvent dans aucun secteur les documents adapt s leur usage Il est donc n cessaire de penser en terme de service et de r fl chir la d finition d une politique globale d acquisition qui tienne compte de la sp cificit des diff rents secteurs ce qui n est convenons en jamais vident Cette probl matique est au coeur du fonctionnement de la M diath que de l Agora mais elle concerne tout le monde Il s agit de d finir partir des missions de l quipement une politique g n rale qui vise une plus grande transversalit des domaines et des usages Ce qui suppose une globalisation des pratiques en mati re d acquisitions mais aussi en terme de d sherbage et d liminations 3 2 1 Acquisitions courantes et commandes de fonds En r gle g n rale les politiques d acquisition se d finissent partir d un taux annuel de renouvellement des collections qui repr sente entre huit et dix pour cent des fonds g n
52. eures la moyenne nationale en termes de locaux Par ailleurs l informatisation partielle du r seau reste un handicap majeur 2 1 3 Organisation et structures Trente sept personnes travaillent sur le r seau sous l autorit de Dominique Peignet responsable de l quipement Cinq cadres A coordonnent l activit des biblioth ques un conservateur adjoint au chef de service responsable des biblioth ques pour adultes un conservateur responsable de l ensemble des biblioth ques jeunesse et des relations avec le secteur scolaire un biblioth caire charg du secteur M dia discoth que audiovisuel un biblioth caire charg de la programmation des animations de la promotion et des relations avec le secteur culturel un biblioth caire charg de l organisation du traitement des documents et de la gestion informatis e Une biblioth caire en cours de formation devrait tre charg e des fonds documentaires de la salle d tude et de documentation Sous leur direction les assistants de conservation g rent les diff rentes biblioth ques et certains secteurs de la M diath que de l Agora On peut constater un bon quilibre entre les sections adulte et jeunesse avec cependant une plus forte repr sentation de cadres A chez les adultes On trouve par ailleurs une forte proportion de personnel qualifi dans l organigramme puisque pr s de cinquante pour cent de l effectif est compos de cadres d empl
53. exte de restrictions budg taires il n est pas s r que les quipements puissent assumer long terme ces choix technologiques De plus comment choisir entre des supports comme le CD ROM ou le CD Interactif alors que se profilent d j des technologies encore plus performantes comme les disques hologrammes Le d veloppement actuel des techniques de t l communications et des r seaux locaux ou internationaux permettent tout utilisateur d avoir acc s des millions de sources d information en texte int gral directement et sans interm diaire depuis son micro ordinateur personnel En l an 2000 quand se sera implant un r seau de communication interrogeable de tous les points du globe et m me d assurer tous un acc s rapide une partie consid rable des connaissances indispensables les biblioth caires auront subi le sort des brontosaures Serions nous condamn s courir le risque d une surench re syst matique vers un tout technologique qui d faut d tre efficace pourrait s av rer d sastreux Nous sommes aujourd hui la confluence de deux mondes celui de l crit et celui de l lectron Si ce frisson fin de si cle peut sembler l gitime il nous importe d tre tr s vigilants en mati re de veille technologique afin d acqu rir des comp tences suffisantes Pierre Marie Belbenoit Avich La biblioth que lectronique biblioth que de demain ou d aujourd hui
54. gmentation du public et de ses besoins mais aussi l identification de partenaires ressources Infodoc s inscrit dans une double perspective fournir des renseignements imm diatement exploitables listes adresses d organismes etc un public divers d velopper l information conomique en direction des entreprises locales Cela suppose en contrepartie une bonne valuation des ressources pour garantir la p rennit d un tel service Cet exemple est r v lateur plusieurs titres Il d montre que des choix politiques sont d terminants dans la conduite de tels projets qu une tude pr alable est indispensable pour identifier les publics et qu enfin ce type de service est indissociable du fonctionnement g n ral d un quipement Au del cette conception implique de nouvelles approches documentaires dont on peut croire qu elles vont influencer nos pratiques professionnelles Claire Ferdenzi Alban Corbier Labasse Le service INFODOC de la m diath que de Saint Quentin en Yvelines Bulletin d informations de l A B F 4e trimestre 1993 Les attentes des habitants de Saint Quentin en Yvelines en mati re de m diath que publique op cit 42 4 1 1 Vers d autres pratiques documentaires Ces nouveaux services inspir s de mod les trangers suscitent certaines interrogations quant leur adaptation aux biblioth ques fran aises ne serait ce que par rapport nos conceptions en mati re d informat
55. gne d une longue tradition r publicaine Si aucune culture ne peut pr tendre un savoir universel toutes doivent en favoriser l acc s Et Puisqu on ne peut pas tre universel et savoir tout ce qui se peut savoir il faut savoir un peu de tout cette universalit est la plus belle Et c est sans doute celle qui s applique le mieux aux biblioth ques 1 1 1 Universalisme et pluralisme Les choix en mati re de constitutions de collections ont toujours t li s au r le que devait jouer la biblioth que dans la soci t selon qu elle devait tre un domaine r serv une lite de savants rudits ou un lieu de diffusion du savoir L humanisme triomphant de la Renaissance est l origine d une conception encyclop dique qui se d veloppera durant les dix septi me et dix huiti me si cles Sous la r volution les premi res biblioth ques municipales se voient confi es la conservation du patrimoine national avec une mission d instruction publique Elles demeurent jusqu au milieu du dix neuvi me si cle des foyers de recherche rudite et ce n est qu avec l apparition des biblioth ques populaires issues d une tradition bourgeoise lib rale que s amorcent les premiers pas vers la lecture publique Au d but du vingti me si cle les biblioth ques municipales conservent des caract ristiques qui datent de 1850 Charles Sustrac d clarait en 1907 dans les colonnes du Bulletin de l A
56. ifique collabore largement avec les autres services de base C est vers cette transversalit qu il faut aller dans la recherche d une communaut de ressources partager sans que cela d roge pour autant aux principes g n raux de la cha ne de traitement documentaire On ne peut nier Jean Michel De la cr ativit en documentation autres perspectives pour la formation Bulletin des Biblioth ques de France t 35 n 3 1990 sjah terme toute incidence dans la gestion des acquisitions et du catalogage mais ce peut tre justement l occasion d homog n iser les pratiques d indexation et de gestion des autorit s De plus ce type de service peut conduire la fourniture de produits de diffusion sommaires de revue dossiers de presse dossiers d informations etc qui supposent un personnel form aux techniques documentaires et de nouvelles comp tences professionnelles C est en ce sens que les pratiques sont appel es voluer car il ne s agit plus de d crire un document primaire mais d en valoriser le contenu Si nos pr occupations sur les attentes du public sont l gitimes et concourent notre raison d tre il n est pas inutile de s interroger sur nos aptitudes en mati re d information et de documentation Car pour informer il est tout aussi imp ratif de s informer et d tre attentif la veille documentaire Sur ce point le constat est identique aux remarques d j faites co
57. il de r f rences reste Livres Hebdo pour un recensement rapide des nouveaut s auquel s ajoutent les critiques paraissant dans la presse Les comportements diff rent selon les sections On lit plus facilement Le Monde des livres ou La Quinzaine litt raire chez les adultes alors que les revues sp cialis es priment dans les autres sections Les revues bibliographiques Livres de France Bulletin critique sont peu utilis es contrairement au CD ROM Electre ou aux Livres disponibles L usage de catalogues d diteurs reste ponctuel et plut t r serv aux commandes de fonds La r partition par secteur et le rythme des commandes influent sur les usages Le crit re de nouveaut est moins important en section jeunesse et les quipes travaillent le plus souvent partir des s lections de La revue des livres pour enfants ou de Griffon que viennent compl ter des bibliographies ou des choix de livres d autres biblioth ques Par ailleurs le recours des librairies sp cialis es comme Chantelivres ou au Centre de documentation de La Joie par les livres sont fr quents En l absence d quivalent Livres Hebdo le secteur M dia travaille sur les revues mensuelles Monde de la Musique Jazz Hot Rock et Folk etc et sur r pertoire ou catalogue ADAV pour les vid ogrammes A noter en ce domaine l initiative du Groupement d Achats en M diath que qui permet d effectuer des commandes partir d un abonnement sur disquettes mais s
58. ion et de documentation Il y a quatre ans un article de Jean Michel publi dans le Bulletin des Biblioth ques de France r sumait tr s bien la situation Les images mentales relatives l information et la documentation sont profond ment marqu es par ces grands mod les classiques que sont le support livre le syst me biblioth que et l outil notice bibliographique auxquels viennent s ajouter par n cessit et en contrepoint des repr sentations plus empiriques d une communication informelle imm diate spontan e apte r soudre tout probl me s rieux d information Ne faut il pas aujourd hui repenser les pratiques de documentation celles du professionnel de ce domaine comme celles de l individu utilisateur de fa on pouvoir mieux prendre en compte les changements importants dans les syst mes d information Il ne s agit pas de remettre en cause toutes nos pratiques mais d en red finir certaines pour les adapter une nouvelle situation Il y a quelques ann es l apparition de l informatique dans les biblioth ques a eu un impact tr s fort dans l organisation du travail notamment sur des t ches traditionnelles comme le catalogage sans pour cela remettre en cause l id e qu il fallait cataloguer Nous sommes aujourd hui dans la m me logique Le probl me est tout autant dans les proc dures mettre en place que dans les objectifs poursuivis Un service comme nfodoc s il est sp c
59. iques en annexes La d pense moyenne consacr e au livre est de 10 67 f habitant pour une ville de m me importance sources D L L 1991 STe 2 2 1 Un constat complexit et diversit des collections Comme beaucoup d quipements de cette p riode la M diath que de l Agora a tr s t t ouvert ses collections au multim dia Elle f t l une des premi res m diath ques d velopper titre exp rimental un fonds de vid ocassettes en 3 4 de pouce destin la consultation sur place les fameuses U Matic compos presque essentiellement de films documentaires et encourag l poque par la Direction du Livre Ce nouveau mod le de biblioth que moderne impliquait une introduction de plus en plus massive de supports autres que le livre oeuvres d art collections de diapositives etc Aujourd hui ce parti pris du multim dia n a r sist que dans certains domaines et bon nombre de fonds initiaux encombrent aujourd hui les armoires ou les r serves Par ailleurs si les m dias sonores et visuels se sont bien impos s se pose aujourd hui le probl me de leur int gration dans les fonds g n raux au moment m me o de nouveaux supports font une perc e remarquable Aujourd hui trois types de services sont propos s la M diath que de l Agora Le pr t traditionnel de livres et de p riodiques auquel s ajoutent les documents sonores et les vid ocassettes Si pendant quelques temps ces s
60. ir compte du taux de rotation des documents et des conjonctures Il faudrait proc der des pointages r guliers par domaines et analyser ces r sultats sur une p riode d termin e Une classe de lyc e travaillant sur un sujet peut d valiser un rayon en une demie journ e Prenons ce type d valuation avec les pr cautions d usage Si le fonds id al rel ve du voeu pieux ou de Putopie il ne doit cependant pas nous emp cher de tendre vers une meilleure coh rence 2 3 1 Politique documentaire ou achats de documents Les fonds documentaires des biblioth ques publiques oscillent toujours entre deux tendances conserver l h ritage en le pr servant et tenter de l infl chir par des politiques d acquisition offensives Le processus d acquisition est souvent complexe en biblioth que Il rel ve de proc dures et d usages souvent plus proches de l intuition que de m thodes formelles Si Von se r fugie derri re une certaine l gitimit intellectuelle dans les choix en l absence de crit res explicites la s lection s effectue le plus souvent en vertu de principes implicites qui renvoient aux missions traditionnelles d un service de lecture publique Mais si l achat de document est consensuel la politique d acquisition doit tre volontariste dans ses objectifs g n raux m me s ils ne sont pas toujours clairement formul s Le r seau de biblioth ques de l Agglom ration Nouvelle d Evry assure quatre foncti
61. irme son action de soutien au march dans les programmes d quipements des universit s des lyc es et des coll ges D autres minist res prennent conscience de l importance de ces technologies A titre d exemple le Ministre de la Culture et de la Francophonie met en place un groupe de travail charg d tudier les applications au domaine culturel des techniques multim dias Commercialis en 1992 par Philips et Sony le CD Interactif a connu un d but plus difficile par le manque de titres disponibles et le co t lev des lecteurs En France c est le march professionnel qui a t choisi comme tape de lancement avec le programme Ediris de Renault pour r pondre des besoins tr s pr cis de formation Il se connecte directement au t l viseur mais peut tout aussi bien tre reli un micro ordinateur de type PC ou Macintosh Produit destin au grand public il s adresse avant tout aux futurs adeptes de la t l vision interactive dans des applications analogues au CD ROM pour les secteurs ducatif et de loisir D ailleurs beaucoup d diteurs proposent les m mes titres sur les deux supports Plus ancien le vid odisque est un produit fran ais n dans les ann es 1970 Avec ses 77000 lecteurs optiques la France est le troisi me parc mondial derri re le Japon et les Etats Unis En 1990 il s en est vendu plus que de magn toscopes ce qui peut faire m diter les vid oth caires sur la p rennit des casse
62. l d une analyse sociologique mais d une prise en compte de donn es statistiques qui donne un aper u de certaines tendances 2 1 LA STRUCTURE D ACCUEIL La ville nouvelle d Evry est con ue autour d un urbanisme radial compos d un centre et de quatre quartiers Le centre ville regroupe toutes les grandes fonctions urbaines administrations commerces secteur tertiaire et activit s culturelles tandis qu la p riph rie se trouvent les secteurs r sidentiels La M diath que de l Agora se retrouve de fait au coeur de la cit 2 1 1 L environnement socio conomique Au coeur du d partement de l Essonne dont elle est la pr fecture la ville nouvelle d Evry regroupe toutes les administrations d partementales et t moigne d un dynamisme conomique important dans un contexte pourtant difficile Si ge de nombreuses soci t s importantes comme Digital le groupe Accor la Snecma elle constitue par ses infrastructures un site de choix pour l implantation d entreprises que favorise l existence d un Centre europ en d entreprises et d innovations C est aussi un lieu de formation important comme en t moignent l ouverture prochaine du Centre National des Arts et M tiers la pr sence de l Institut D partemental d Education Permanente et l Universit d Evry Val d Essonne Un Syndicat d Agglom ration Nouvelle r unit les communes d Evry Bondoufle Courcouronnes et Lisses Administr par un c
63. la m me mani re on peut douter de l existence de centrales d achat inspir es du mod le allemand m me si les usages se ressemblent d une biblioth que l autre Mais pour reprendre un mot d ordre cher au service public il faut oser entreprendre et exp rimenter d autres m thodes de travail Tout est affaire de l gitimit et s il en est une que tout le monde d fend c est bien celle de choisir des livres pour sa biblioth que La probl matique du choix est aussi celle du non choix On se souvient de pol miques autour de la mise en rayon de Suicide mode d emploi ou des Versets sataniques Devons nous jouer aussi les censeurs l instant m me o des crivains et des intellectuels sont priv s de paroles Et jusqu o peut on appliquer le principe de neutralit quand certaines oeuvres sont la n gation m me de notre raison d tre C est l tout le paradoxe du biblioth caire autant impliqu par ses choix que dans sa propre censure 3 1 3 Ma triser la demande S il est aujourd hui tr s facile d en parler et de fonder toutes les hypoth ses en son nom il est bien moins vident de tenter de l valuer ou de la d finir A l image des publics qui fr quentent aujourd hui les m diath ques publiques elle est diverse impr visible et se situe entre le clair et l obscur Malgr tout chacun s efforce d y r pondre avec plus ou moins de succ s Les politiques d acquisition op cit
64. le de prestations li aux diverses fonctions qu elles doivent remplir Dans le premier cas elles exercent une activit d int r t g n ral sous la responsabilit d une autorit administrative qui en organise les structures et en d finit les obligations En tant qu entit s juridiques et administratives elles doivent respecter certaines r gles communes la fonction publique le principe de continuit dans l exigence du service rendu l galit d accueil des usagers l obligation de neutralit int grale dans l acc s au service interdisant tout type d exclusion En second lieu elles ont un r le actif qui implique une certaine libert d action et de prise de d cision dans les missions qui leur sont confi es Rappelons ici que l id e de biblioth que publique proc de de la tradition r publicaine au m me titre que l cole publique d un principe de libert et qu ce titre les biblioth ques remplissent encore certaines fonctions essentielles Patrimoniales dans la conservation des fonds anciens ducatives ou de loisirs dans le d veloppement des collections culturelles dans la m diation au savoir elles largissent aujourd hui le cadre de leurs missions l information et la documentation Du principe statique de l offre documentaire les biblioth ques sont pass es en quelques ann es un concept dynamique de la demande ax sur la satisfaction de l usager et de ses besoi
65. lioth caire Responsable du secteur M dia Francine BOULANGER Biblioth caire Responsable de l animation Bernadette BEBIANO Assistante de conservation Responsable du syst me informatique Maryl ne SINEAU Adjoint administratif Secr tariat BIBLIOTHEQUE POUR ADULTES Violaine BAOUAB Fran oise ROCHE Biblioth caires Laurence PERCHE Anne PAMBRUN R gine MARTIN Assistantes qualifi es de conservation Nicole KERPEDON Patricia POUDRILLE Agents qualifi s du patrimoine Sylviane BIGAN Simone GUILLERMIN Agents du patrimoine Catherine BOULANGER Adjoint administratif Jocelyne THIEULIN Agent administratif qualifi BIBLIOTHEQUE POUR LA JEUNESSE Danielle LACROIX Assistante qualifi e de conservation Responsable adjointe du secteur jeunesse Biblioth que jeunesse de AGORA Elise ALANOU Assistante qualifi e de conservation Responsable Catherine MOUREY Assistante de conservation contractuelle Sandrine HOREM Agent qualifi du patrimoine Francoise LEGENTIL Martine BONTEMPS Adjoints administratifs principaux Biblioth que jeunesse des Aunettes Colette HUBERT Assistante qualifi e de conservation Catherine GAUTHIER Adjoint administratif principal Biblioth que jeunesse du CLAE Anne LEMA Y Agent qualifi du patrimoine Biblioth que Paul Gauguin V ronique VRIELYNCK Agent qualifi du patrimoine Biblioth que Jacques Brel Claire DIAS MATEUS Adjoint administratif SECTEUR MEDIA vid
66. lles technologies donnent l occasion de rendre de nouveaux services tant aux professionnels dans l organisation de leur travail qu aux usagers dans leurs attentes Face cette abondance d informations et la diversit des besoins l Jean Michel Sala n Quelques questions pos es par l conomie aux biblioth ques Bulletin des Biblioth ques de France t 39 n 3 1994 ds satisfaire les questions qui se posent concernent tout aussi bien l offre de service que les traitements qui en d coulent sachant qu ils doivent prendre en compte les pr occupations du professionnel et les d marches individuelles des usagers dans leur volont de s informer Or on l a vu les valuations manquent en ce domaine car si l on peut d terminer des profils d utilisateurs il est moins vident de r pondre leurs attentes Toutefois certains quipements ont d ores et d j d velopp des exp riences fortement inspir es des Community Information Services anglais La cr ation du service Infodoc de la m diath que de Saint Quentin en Yvelines en est une bonne illustration Centre d informations g n rales sur la vie pratique et quotidienne mais aussi relais vers d autres ressources documentaires il a t con u pour r pondre certaines attentes du public en mati re d accessibilit l information mais aussi dans un soucis de compl tude des missions de service public Ce qui au pr alable a n cessit une se
67. luer les effets avec le recul n cessaire La r ussite de ce type de projet passe par une prise de conscience collective des objectifs poursuivis par le service Car si tout le monde s accorde autour de grands principes la formulation est plus impr cise d s qu il s agit d laborer des crit res communs d acquisition et de penser collectivement les pratiques Une politique se construit par tapes car elle suppose des r organisations et peut se heurter certaines r sistances Pour conclure on constate que la gestion des collections est un art difficile qui refl te bien les incertitudes actuelles de la profession notamment en mati re d offre Si une politique g n rale d acquisition est le plus souvent bien d finie dans le cadre du budget les pratiques qui la mettent en oeuvre sont plurielles et souffrent du manque de conceptualisation Ce qui n cessite terme de recourir des m thodes de travail plus rationnelles qui loin de r soudre tous les probl mes peuvent conduire par leur formalisme une plus grande coh rence dans les choix et dans la d finition d une politique r elle Au del se posent d autres types de probl mes concernant notamment le traitement de l information et les moyens d y acc der A0 IV CREER DES SYNERGIES Un quipement ne peut tre consid r comme une organisation neutre Une biblioth que existe en fonction d un environnement et se positionne vis vis d autres str
68. n oui non oui non oui non oui non oui non oui non R sultats des entretiens r alis s Evry en septembre 1994 16 personnes interrog es sur leur perception des commandes leurs pratiques professionnelles et leur rapport la profession L chantillon semble assez repr sentatif du personnel 7 entretiens en section jeunesse 1 cadre A 3 cadres B 3 cadres C 6 entretiens en section adulte 1 cadre A 3 cadres B 2 cadres C 3 entretiens en secteur m dia 1 cadre A 2 cadres B 1 ORGANISATION DES COMMANDES Centralis e Points de lecture Sans r ponse R partition Par support 3 Secteur support Sans r ponse 2 ELABORATION DES COMMANDES Participation Tout le monde es ron sn Une Equipe 7 5 Te a Un responsable Sans S r ponse dl Sall Mode d alimentation manuel partir d un fichier de commandes Bons de comande dit s sur Electre Les tentatives de gestion informatis e sur Tobias se sont r v l es infructueuses 3 REPARTITION DES COMMANDES 4 DISSOCIATION DES COMMANDES L unanimit est g n rale concernat la dissociation entre les commandes courantes et les commandes de fonds Les suggestions sont trait es avec les commandes courantes 5 CHOIX DES LIVRES HS DAELE Livres Hebdo 6 Livres de France 2 Livres disponibles 2 1 Electre 6 6 1 Monde des livres 5 1 C
69. nanimit dans les pratiques 13 LE PUBLIC Coll gues 14 RAPPORT A LA PROFESSION Membres A B F 1 Membre A D B S 11 Lecture B B F i 6 Lecture Bulletin A B F 7 La lecture r guli re des revues professionnelles ne concerne que les cadres A et B Formation professionnelle Journ es d tudes On constate deux tendances les adultes ne participent qu des stages contrairement aux autres secteurs Fr quence R guli rement 55 Ponctuellement 4 Pas souvent 5 Derni re participation lan 7 6 mois 3 3 mois 2 1 mois 2 COMMENTAIRES On ressent dans l ensemble une certaine coh rence dans les pratiques et une bonne perception des outils professionnels quant l laboration des commandes N anmoins certains coll gues n ont pas une vision globale de l organisation des acquisitions et de leur suivi concernant la politique d organisation sur le r seau concernant la r partition des commandes entre la fiction et les ouvrages documentaires concernant l organisation des commandes de fonds Cette tendance se retrouve dans la gestion des collections Si dans la pratique les crit res d limination sont bien per us ils ne sont pas envisag s dans le cadre d une politique g n rale de l quipement Par contre on sent une r elle motivation dans la mise en valeur des fonds et dans le rapport au public Si les personnels de cat gorie A et B ont une approche pl
70. ncernant les politiques d acquisition et ce n est pas faute de litt rature et de communications diverses en la mati re On ne consacre pas suffisamment de temps la formation individuelle en dehors de quelques stages pratiques ou de journ es d tude qui sont d ailleurs le plus souvent suivis par le personnel d encadrement Il faut donc veiller ces questions tant en interne qu un niveau plus g n ral et faire en sorte que les contenus de formation prennent en compte ces nouvelles r alit s Enfin comme il ne suffit pas de proposer il convient aussi de r unir les conditions d acc s n cessaires la diffusion et la communication des informations dans de nouvelles perspectives d approches des espaces 4 2 DE NOUVELLES APPROCHES DE L ACCES AU DOCUMENT L exemple d Infodoc pris pr c demment se situait dans la perspective de cr ation d un nouveau type de service en biblioth que publique Faute de ressources tous les quipements n ont pas cette possibilit mais tout le monde s efforce d adapter les structures Par son architecture tout tablissement poss de sa propre perception de l espace qu il d finit en fonction des besoins implicites ou explicites des usagers Il est toujours utile de s interroger sur l acc s et la mise en valeur des fonds quitte relancer la querelle des anciens et des modernes sur l usage des classifications ou du 44 classement par centres d int
71. ns La modernit des quipements r cents et le succ s public qu ils rencontrent n y sont pas trangers Mais cette diversification de l offre s est traduite par une autre approche de la notion de service en terme d objectifs et de programmation Les nouveaux co ts induits par les m diath ques actuelles en terme de fonctionnement et d investissement imposent des imp ratifs de gestion et de rationalisation des ressources pour une meilleure qualit des prestations de base L offre doit d sormais s largir d autres services que le pr t et la communication des documents dans une vari t de moyens destin s r pondre aux attentes des usagers Ces r flexions conduisent repenser l organisation des quipements en termes d accessibilit d horaires d ouverture et de gratuit des services Les choix documentaires devront se diversifier dans les acquisitions mais aussi dans les moyens d acc s au document Ce qui suppose en contrepartie une bonne connaissance du public et une d finition claire des objectifs principaux Thierry Giappiconi Service public et citoyennet Bulletin des biblioth ques de France t 35 n 1 1990 sR La biblioth que en tant qu espace social est d sormais tenue de s adapter aux besoins de la population tant dans ses missions traditionnelles que dans ses orientations politiques C est ce prix qu elle peut concourir l apprentissage de la citoyennet q prix q
72. o le lecteur s attend trouver un document et c t de quels autres il va le chercher La question s est d j pos e quand il s agissait de sortir la science fiction et le roman policier du fonds g n ral des romans parce qu on craignait de segmenter le public et de l enfermer dans des choix restrictifs cet appauvrissement de l offre ne permettant pas d appr hender la biblioth que dans son ensemble Aujourd hui face la diversit des usagers il n est pas vident que l argument tienne encore En 1 C est la th se que d fend Richard Roy op cit 46 fait la plupart des hypoth ses se fondent sur des pr suppos s de lectorat et il peut y avoir autant d approches que de profils d utilisateurs 4 2 2 Dans la recherche et la diffusion de l information Plus de la moiti des biblioth ques sont aujourd hui informatis es et si cette automatisation a tout d abord port sur le pr t et le catalogage d autres applications voient le jour comme les CD ROM l acc s aux bases de donn es en ligne etc Concernant la recherche documentaire les techniques ont volu et le choix d un logiciel passe d sormais par la qualit de son module de consultation C est souligner aussi l importance du traitement documentaire dans les op rations de catalogage et d indexation et la n cessit d unifier les pratiques des diff rents secteurs dans l utilisation des indices et des listes d au
73. ois de cat gorie B pour dix sept emplois de cat gorie C l Organigramme complet en annexes 14 Ce qu illustre le tableau de r partition suivant Si l application des nouveaux statuts de la fili re culturelle a pos comme partout 8 Agents qualifi s 2 Agents du patrimoine 6 Adjoints administratifs 1 Agent administratif quelques probl mes elle a en revanche permis des int grations au grade d assistant qualifi et des promotions pour les agents du patrimoine Vingt sept personnes travaillent en permanence l Agora L ouverture du service requiert la pr sence minimale de dix neuf agents 7 en annexes 12 l Agora La M diath que est ouverte toute l ann e du mardi au samedi avec un volume horaire de trente deux heures trente par semaine qui la situe dans la moyenne nationale des villes de m me importance Deux ombres cependant au tableau l insuffisance de locaux sur la centrale et dans les annexes et un syst me informatique qui ne r pond plus aux exigences de l quipement Des projets d extension sont l tude concernant une biblioth que et la migration vers vers un autre progiciel de gestion est envisag e cette ann e Pour conclure le r seau des biblioth ques de l Agglom ration Nouvelle d Evry t moigne d une politique active de d veloppement de la lecture et s inscrit pleinement dans sa fonction sociale de biblioth que dans la cit
74. omit syndical de trente deux membres le S A N est financ en grande partie par la taxe professionnelle Il exerce des comp tences dans de nombreux domaines notamment en mati re d activit s culturelles et assure de ce fait le fonctionnement du r seau de biblioth ques de l Agglom ration joe De par sa croissance l Agglom ration Nouvelle d Evry constitue un p le de d veloppement du Sud de l Ile de France avec une population qui avoisine pr s de quatre vingt mille habitants Pr s de soixante pour cent des nouveaux arrivants ont entre quinze et quarante ans avec une tr s forte repr sentation des employ s 38 20 une progression du nombre de cadres 24 30 et une diminution sensible de la population ouvri re 17 Le taux de population trang re est relativement faible 10 70 par rapport aux villes voisines mais elle semble plus concentr e sur la ville d Evry que sur l ensemble de l agglom ration Le type de logement reste collectif 70 mais une part importante est en accession 42 30 les zones pavillonnaires se situant la p riph rie dans les communes de Bondoufle et de Lisses A elle seule la ville d Evry compte plus de soixante pour cent de la population de l Agglom ration et plus de la moiti des r sidants actifs travaille en Ville nouvelle ou dans le d partement Une grande partie des activit s se concentre autour d un p le strat gique le centre commercial r gional qui o
75. onome l Espace naturel r gional etc 160 CONCLUSION En se transformant en m diath ques les biblioth ques ont tendu et diversifi leurs domaines d activit s en int grant de nouveaux supports d informations moyens audiovisuels CD ROM logiciels etc Aujourd hui leurs t ches et leurs missions s largissent et les m thodes de travail voluent Partout des projets innovants se d veloppent lecture assist e par ordinateurs la Biblioth que Nationale de France stations de travail logiciels hypertextes produits multim dias etc Toutes ces technologies associ es aux d veloppements des t l communications constituent de nouveaux espaces explorer mais aussi conqu rir Cela suppose l exercice d une r flexion permanente sur les produits diffus s et une d finition des m diations que nous sommes appel s offrir dans les ann es venir Le monde des biblioth ques se transforme Les projets sont nombreux mais tous aussi diff rents par les objectifs qu ils cherchent atteindre que par les modalit s d y parvenir On ne peut pr tendre que le document lectronique tuera le papier et personne ne peut se risquer de pr dire avec exactitude l quilibre qui s tablira entre les diff rents types de consultation Nous devons rester des auxiliaires du savoir en continuant de croire que la connaissance n a d int r t que si elle est partag e par tous et qu il nous appartient de l
76. ons essentielles ducative dans la relation l cole et aux organismes de formation permanente de loisir par la mise disposition de tous d un large ventail de produits culturels dans diff rents domaines Jj Culturelle dans la pr servation du patrimoine et dans la m diation aux oeuvres contemporaines sociale dans son ouverture tous les publics Ces objectifs g n raux se traduisent en choix implicites de documents autour de principes fondateurs tels que l encyclop disme et le pluralisme On a d ailleurs entretenu l id e de biblioth ques g n ralistes en partant du constat suivant puisque que le fonds id al n existe pas et qu on ne peut tout poss der il faut poss der un peu de tout On commence aujourd hui sortir d un silence profond en mati re de politique documentaire Pendant longtemps on n a raisonn que sur l offre en vertu du principe qu il suffisait de proposer des livres pour que le public vienne Aujourd hui il est peu probable que la simple accumulation des achats puisse constituer des collections attractives qui satisfassent tout le monde Il faut donc prendre en compte d autres param tres qui interviennent dans les choix pour fonder des contenus plus explicites la collectivit et le public dans sa diversit La biblioth que est toujours l expression d une collectivit publique qui affirme par des choix budg taires ses priorit s en mati re de lecture p
77. our faire entrer le consommateur dans le multim dia il convient d analyser le ph nom ne et d en valuer l ampleur 4 3 1 Etat des lieux et typologie L ann e 1994 restera sans conteste celle du multim dia Sur nos crans dans la presse dans les salons la vague interactive a d ferl sous nos yeux semblant devoir tout entra ner sur son passage Dix ans auparavant le premier support optique faisait une timide apparition s adressant une faible minorit d utilisateurs Aujourd hui il a l Le logiciel BRS version langage C par exemple 48 subi des volutions technologiques et applicatives La famille s est agrandie et l usage s est diversifi Il s agit ici d en faire un rapide panorama et d en montrer quelques applications documentaires Jusqu en 1985 les m moires optiques se limitaient deux supports le vid odisque et le disque optique num rique DON Aujourd hui on assiste une v ritable explosion du CD ROM et de ses d riv s CD Interactif CD Vid o et CD Photo Cette famille rassemble des produits ayant des caract ristiques communes mais destin s des usages diff rents Ils ne sont inscriptibles qu une fois par un proc d de pressage et fonctionnent partir d un disque de douze centim tres qui permet de stocker de grandes capacit s d informations sous forme num rique A c t du CD Audio d j pr sent dans les bacs de nombreuses discoth ques l usage
78. ournisseurs R ponses Le nombre de grossistes varie entre 2 et 4 Les librairies locales fonctionnent plus en province que dans la r gion parisienne avec une fourchette de 3 10 librairies par quipement Le courtage reste encore bien implant de 6 20 repr sentants selon les tablissements VID Gestion et conservation A Crit res d liminations Crit res R ponses Pertinence obsolescence Tout le monde n a pas r pondu cette question Deux crit res principaux le contenu et l tat Peu d adeptes des m thodes de Morse Le plus souvent la politique d limination est associ e la gestion de r serve ou une politique de rachat notamment pour les classiques B M thodes d valuation comment valuez vous vos fonds va COS Statistiques CE ce Car FE sur pr t emprunteur domaine L unanimit concerne des quipements informatis s dont le logiciel permet la collecte de ce type de donn es C Coop ration coop rez vous avec d autres tablissements Pr cisez le type d tablissement et la nature dela coop ration Dix quipement coop rent dans le cadre de fonds r gionaux ou d partementaux soit en conservation partag e 7 quipements Quatres quipements font des acquisitions partag es pour des fonds r gionaux notamment VIID Acc s et diffusion comment se fait l acc s aux collections 17 quipements poss dent
79. ous forme d abonnement utilisant en indexation les vedettes mati res de la liste Blanc Montmayeur ou la liste d autorit s Rameau CD Actualit diffus sur CD ROM comporte la compilation de sommaires de pr s de 450 p riodiques francais signal s au titre et l auteur Aujourd hui c t des banques de donn es sur serveurs professionnels on commence trouver certains services accessibles sur le r seau Minitel Si le choix d un support peut se d finir par son usage ce sont le plus souvent des consid rations budg taires qui font la d cision Peu de biblioth ques municipales peuvent se payer le luxe de connexions sur Internet ou m me d utiliser la t l matique grand public Par ailleurs l usage du CD ROM reste encore limit cause du prix de certains abonnements professionnels Cependant les volutions actuelles du march en direction du grand public laissent supposer que ces techniques vont avoir rapidement un impact sur les activit s et l conomie des biblioth ques 5 2 2 Les obstacles au d veloppement S il est vrai que l imprim figure encore en bonne place dans les salles d tude et de documentation l implantation de nouveaux outils orient s vers le multim dia semble incontournable devant le succ s grandissant qu ils rencontrent aupr s du public et notamment des jeunes Bases de donn es bibliographiques encyclop dies lectroniques atlas jeux ducatifs tous ces produits tr s attr
80. pr conise un taux de retrait gal celui des acquisitions mises en rayon Cette gestion comptable importe moins que l aspect qualitatif du probl me Il s agit moins de d terminer le nombre de livres liminer que de savoir lesquels le seront et sur quels crit res Ce sont pr cis ment les orientations de la politique d acquisition qui d terminent dans une large part le choix de retrait ou de rebut Ce qui implique la collecte de certaines donn es dont l analyse peut permettre d estimer l utilisation du fonds 3 3 1 Comment valuer Les biblioth caires fran ais sont confront s depuis quelques ann es de nouvelles formes de gestion et doivent laborer des m thodes de travail plus rationnelles destin es optimiser les ressources pour une meilleure rentabilit du service La gestion des fonds n chappe bien videmment pas la r gle compte tenu des budgets engag s Avec un co t moyen de traitement estim aux alentours de deux cents francs par document on comprend bien les pr occupations actuelles des responsables d quipement On trouve d sormais une litt rature abondante sur les m thodes d valuation largement inspir es de mod les universitaires anglo saxons que compl tent les apports de la bibliom trie actuelle Qu il s agisse du mod le de Morse ou des formules de Mac Clellan ces principes reposent sur une approche th orique de la circulation des Simon Cane Le mod le de Morse
81. ptation 18 2 3 LE FONDS ET SES FORMES 5 4 sue aie va 19 2 3 1 Politique documentaire ou achats de documents 21 2 3 2 Construire une politique documentaire sur quelles bases A les RA Ein US RA 22 UD DEUX AXES DE REFLEXIONS ACQUISITIONS ET ELIMINATIONS Sands a los ls NA Ne Mers ti 25 3 1 GERER DES ACQUISITIONS 25 3 1 1 Comment analyser Poffre ditoriale 26 3 1 2 Comment choisir e ad 28 3 1 3 Ma triser la demande sus 42828 rt ue aaa 30 3 2 DEFINIR UNE POLITIQUE 20014 des e 3 2 2 Politique d acquisition et politique d limination 34 3 3 CONSERVER ET ELIMINER L AMBIGUITE 36 3 3 1 Comment valuer A A e 36 3 3 2 G rer AA ce 38 3 3 3 G rer et pr voir vers un plan de d veloppement des CONS HONS SE HU De Qu ie un de aca E 39 IV CREER DES SYNERGIES 41 4 1 L EMERGENCE DE NOUVEAUX BESOINS D INFORMATION ET DE DOCUMENTATION POUR LES PROFESSIONNELS ET LES USAGERS cia a A ai 41 4 1 1 Vers d autres pratiques documentaires 43 4 2 DE NOUVELLES APPROCHES DE L ACCES AU DOCUMENT a ie aaor smart ae andere 44 4 2 1 Dans l organisation et la pr sentation des fonds 45 4 2 2 Dans la recherche et la diffusion de l information 47 4 3 LE DEVELOPPEMENT DE NOUVELLES TECHNOLOGIES 48 4 3 1 Etat
82. ptique est une solution souvent avantageuse dans bien des domaines et peu se substituer certaines collections encombrantes de p riodiques peu utilis s faute de d pouillement syst matique Les r seaux de certaines grandes biblioth ques municipales comme celle de Lyon La Part Dieu d montrent le potentiel documentaire de ce type d application CD ROM en r seau connexion avec plusieurs serveurs acc s aux catalogues d autres biblioth ques consultation de dossiers num ris s etc Dans quelques ann es on peut esp rer trouver des bornes multim dias des prix 1 Quand les puces r veilleront les livres Le Nouvel Observateur 13 19 janvier 1994 59 abordables qui constitueront de v ritables services de r f rences Pour le moment les investissements n cessaires en mat riel et en ressources humaines invitent la prudence face aux incertitudes d un march encore fluctuant B Dans la ma trise des risques de d rive Le processus d informatisation des biblioth ques amorc il y a pr s de vingt ans nous am ne in luctablement diversifier nos strat gies d offre et nos politiques documentaires par l utilisation d outils de plus en plus performants Il faut compter d sormais sur une mont e en charge des co ts de fonctionnement et d investissement car la technique volue vite et les mat riels se p riment Au rythme actuel un micro ordinateur est d pass au bout de trois ans et dans un cont
83. r ts 4 2 1 Dans l organisation et la pr sentation des fonds Chacun s efforce de mettre tout en oeuvre pour largir le public en tendant l offre et de faciliter l acc s aux collections Le pr t et la communication n tant possibles que pendant l ouverture de la biblioth que il est indispensable que l quipement offre des horaires suffisamment larges pour satisfaire aux besoins des diff rents publics ce qui est encore loin d tre le cas Mais il faut que la communication passe entre le personnel et les usagers et que les informations donn es soient pertinentes Tout un dispositif est n cessaire pour se faire conna tre guide de l utilisateur bibliographies s lections d ouvrages listes de nouveaut s etc Une signalisation visible et compr hensible doit permettre l orientation du public dans ce labyrinthe de trav es et d tag res Enfin cette appropriation physique et intellectuelle des biens propos s doit tre galitaire et ne peut d roger au principe de gratuit actuellement remis en cause par les directives europ ennes Toute biblioth que est confront e un probl me d espace et d ordonnancement des collections qui ob it diff rents crit res L acc s au document comporte trois modalit s la communication sur place le pr t domicile le d p t aux collectivit s Il est d usage de classer les documents selon leur nature par type de support et en fonction du type de publi
84. r les missions litt raires de la radio ou de la t l vision qui alimentent en grande partie la demande du public Globalement les professionnels se tiennent bien inform s et l on peut se demander si nous ne p chons pas justement par exc s de r f rences Car le probl me porte moins sur la r daction de fiches de commande que sur la s lection des documents acqu rir 3 1 2 Comment choisir Il est bien vident que dans bien des cas les choix sont prescrits par des consid rations d ordre conomique et que faute de moyens suffisants bon nombre d quipements ne peuvent laborer de politique d acquisition la hauteur de leurs ambitions avec des taux moyens de d penses d acquisition par habitants inf rieurs la moyenne nationale de 12 35 F habitant M me les mieux lotis sont confront s l ultime preuve de s lection Car avec une production annuelle de livres sup rieure 23000 titres de nouveaut s ou r ditions aucune biblioth que municipale ne peut pr tendre l exhaustivit Si des crit res existent ils rel vent cependant plus de l intuition que de l intime conviction et en l absence d valuation pr cise des besoins la s lection s op re sur des hypoth ses souvent subjectives Nous ne manquons pourtant pas d informations ni de renseignements mais jamais personne ne peut fournir d explication rationnelle sur ce qui a pr sid au choix d un livre plut t que d un
85. raditionnelles clatent du moins sous leur forme actuelle par la diversit de l offre documentaire Plus complexes sont les probl mes pos s par le traitement documentaire et les m thodes d indexation Chaque type de document ob it des normes et des usages sp cifiques en mati re de classification Par ailleurs la mise en oeuvre de politiques multim dias m me ax es principalement sur le documentaire pose des probl mes de r sistances Si personne ne voit d inconv nients majeurs la mise en acc s libre des films de fiction dans des espaces consacr s au livre les biblioth caires sont plut t hostiles l int gration de films documentaires sur leurs rayonnages Le livre reste encore un objet sacralis Les mentalit s devront pourtant voluer car qu en sera t il lors de l int gration de CD ROM ou de disques compacts interactifs sur les m mes tag res 2 2 2 Une n cessaire adaptation L histoire des biblioth ques est marqu e par de grands pr curseurs qui comme Eug ne Morel en son temps ont su bouleverser certaines habitudes en allant de l avant sans se soucier du conformisme ambiant Dans toute volution les mentalit s sont plus lentes suivre Depuis pr s de vingt ans de nouveaux m dias ont envahi le domaine des biblioth ques mais aujourd hui encore nous sommes toujours en p riode de cohabitation sans qu aucun pas d cisif n ait t fait Pourtant ils attirent un public de plus en
86. rces financi res suffisantes et des r alit s conomiques qui p sent fortement sur les politiques d acquisition Si chacun s accorde sur le fait d acheter des livres il est beaucoup moins vident d objectiver l acte d acquisition et de savoir ce qui pr side au choix intuition go ts et culture personnels ph nom nes inconscients En l absence de normes pr cises ou de prescriptions explicites tout le monde tente de r soudre sa mani re ses propres difficult s de la fa on la plus efficace et en vertu de certaines hypoth ses concernant les besoins du public 3 1 1 Comment analyser l offre ditoriale Si l on observe une certaine difficult objectiver en mati re d acquisition et l insuffisance d une formation r elle en la mati re on constate en revanche certains usages dans l organisation et dans les proc dures L analyse des pratiques loin de fonder une th orie nous livre certains enseignements Les observations qui suivent tiennent compte du questionnaire et des entretiens r alis s sur place Une grande majorit de biblioth ques travaille encore sur une organisation des commandes par secteur 18 27 la moiti par type de support 12 27 et pratiquement pas globalement 2 27 l Questionnaire et r sultats en annexes 27 r ponses parvenues sur quatre vingt questionnaires envoy s De A la M diath que de l Agora les commandes sont centralis es par section Le premier out
87. re ces deux p les les sciences font figure de ligne de partage Une rapide analyse des collections par domaine donne certaines tendances comme l indique le tableau suivant DOMAINES POINTS FORTS POINTS FAIBLES G n ralit s Informatique Edition Histoire du livre Lecture Presse Philosophie Psychologie Histoire g n rale Philosophie fran aise Doctrines Sciences sociales Culture Politique Sociologie g n rale Economie Droit Education Sciences M decine Gestion Technologie appliqu es Vie pratique Litt rature Litt rature fran aise Histoire R gions francaises Histoires g n rales par G ographie Voyages Biographies continent Histoire de France Il s agit ici de simples points de rep res qui pour tre justes demandent en contrepartie quelques explications Ainsi le fonds Langues peut para tre pauvre en 20 apparence mais les nombreuses m thodes de langues sont g r es par la discoth que et il existe un fonds de livres trangers dans le fonds g n ral Il faut tenir compte de certaines particularit s et des classements propres chaque tablissement Ainsi on ne trouve pas l Ethnologie en classe 300 mais en classe 500 L quilibre de certains fonds comme les beaux arts s explique par une politique men e depuis quelques ann es Par ailleurs les collections sont vivantes il faut donc ten
88. re eux Dans certains cas pr cis le CD ROM peut se substituer aux services en ligne car il est consultable sans limitation de temps Tout d pend de la nature de information et de la fr quence des demandes En terme d investissement l interrogation en ligne peut s av rer moins on reuse Les CD ROM pr sentent en g n ral des informations plus r centes que celles fournies par l imprim mais moins fraiches que les produits en ligne Dans un autre domaine peut on consid rer les postes de lecture assist e par ordinateur comme des quipements de substitution Ils am liorent les possibilit s de consultation et apportent une approche diff rente du texte original Ils permettent de lire et de travailler sur des crans ou encore de constituer des dossiers par t l d chargement partir de documents issus de fichiers diff rents S il est vrai que ce type de projet int resse avant tout des quipements L diteur Hachette avec Axis par exemple 56 comme la Biblioth que Nationale de France il y a fort parier que ces pratiques ont un avenir en biblioth que de lecture publique Il convient donc de consid rer les nouvelles technologies comme un ensemble de ressources compl mentaires devant tre int gr es dans une politique d offre Elles assurent une meilleure couverture documentaire notamment dans des secteurs sous exploit s comme la presse Des outils comme Indexpresse propose des d pouillements la carte s
89. ri aucun probl me sauf d thique professionnelle dans quelques cas les suggestions ou rachats impliquent de se positionner par rapport au fonds g n ral son contenu son niveau d usage et donc de d finir une politique r elle de suivi De la m me mani re la notion de rachat d signe la fois le livre perdu ou ab m et le ni me exemplaire du Guide du curriculum vitae M me orient es par la demande les acquisitions courantes ne peuvent tre dissoci es d une r flexion sur le fonds puisque par essence elles compl tent ou remplacent l existant Moins fr quentes et plus tal es dans la dur e les acquisitions r trospectives s inscrivent dans une logique d offre pas n cessairement li e la demande Elles supposent une bonne connaissance des fonds le rep rage des manques les livres remplacer Elles permettent bien souvent de pallier Certaines carences dans les commandes courantes et r quilibrer en cours d ann e les cueils constat s N anmoins une politique d acquisitions coh rente devrait fortement limiter les achats r trospectifs aux r assorts issus du d sherbage des collections 3 2 2 Politique d acquisition et politique d limination Dans l objectif de constituer une collection vivante et coh rente les acquisitions ne se con oivent qu avec leur pendant naturel que sont les liminations Les fonds sont vivants et voluent dans le temps certaines collections vieillis
90. s Biblioth ques de France 1986 t 31 n 4 p 300 304 POUYET Catherine E A O valuation assist e par ordinateur Bulletin des Biblioth ques de France 1987 t 32 n 1 p 50 60 Qu y a t il pour votre service Bulletin des biblioth ques de France 1986 t 31 n 4 p 336 350 66 RAPPAPORT Georgette l acc s et la mise en valeur des fonds une nouvelle prestation au service public Bulletin d informations de l Association des Biblioth caires Fran ais 2 trimestre 1987 n 135 p 40 41 RICHTER Brigitte Espaces de la lecture nouvelles strat gies de communication Bulletin des Biblioth ques de France 1988 t 33 n 6 p 444 449 ROY Richard Classer par centres d int r t grandeur et mis re du classement des livres en biblioth ques publiques Bulletin des Biblioth ques de France t 31 n 3 p 224 231 SALA N Jean Michel Quelques questions pos es par l conomie aux biblioth ques et vice versa Bulletin des Biblioth ques de France 1994 t 39 n 3 p 8 12 Marketing des biblioth ques et des centres de documentation Editions du Cercle de la Librairie 1992 SANTANTONIOS Laurence COMBET Claude Comment diable choisissent ils leurs livres Livres Hebdo 2 4 1993 n 66 p 62 63 SEIBEL Bernadette Au nom du livre analyse sociale d une profession les biblioth caires La Documentation fran aise 1988 STAM David H Collection collaboration B
91. s sur l attitude probable du public D autres valuations jugeront de l usage car le suivi est n cessaire et doit s taler dans le temps Une politique ne se r v le efficace que dans la dur e et ne peut s analyser qu apr s un certain recul C est pourquoi il convient de r fl chir des m thodes de travail qui peuvent s chelonner sur 38 plusieurs ann es 3 3 3 G rer et pr voir vers un plan de d veloppement des collections Les plans de d veloppement des collections ont t introduits en France des 1985 par la DBMIST suivant la m thode du Conspectus am ricain Si la pratique est courante aux Etats Unis elle ne concerne en France que certaines biblioth ques universitaires li es par des contrats de recherche Il s agit en fait d un instrument destin appr hender une politique documentaire sous tous les aspects objectifs poursuivis politiques d acquisitions valuation coop ration Le plan pr cise pour tous les documents la politique suivre en tenant compte des collections existantes et des acquisitions courantes subdivis es par disciplines et par niveaux sous la forme d un tableau Si la m thode peut donner lieu des pr occupations l gitimes certains aspects m ritent d tre retenus Il existe d sormais dans de nombreux domaines des plans pluriannuels qui pr voient et organisent les d penses en fonction d objectifs moyen terme La plupart des plans inform
92. s tournent autour d une probl matique d exclusion comme s il ne pouvait y avoir d autre alternative En mati re de politique documentaire il s agit de chercher la r ponse la mieux adapt e un besoin Ce peut tre tant t le livre tant t le CD ROM tant t la base de donn es Intellectuellement l argument de substitution ne tient pas car il n y a concurrence que sur un produit de m me nature et pour une offre comparable Cela a t vrai pour le disque vinyle et le disque compact Mais en l tat la production de CD ROM ne souffre aucune comparaison avec celle de l imprim Pour preuve certains diteurs restent tr s prudents en proposant les deux types de support Une technologie la mode comme le multim dia ne peut se substituer aucune autre et surtout pas au document papier qui par essence est non anim A Pexception de l dition lectronique la grande majorit des nouvelles technologies se situe sur un autre terrain que l imprim C est vrai pour la t l matique grand public ou les r seaux de bases de donn es en ligne Elles permettent un acc s direct l information dans un r le d orientation vers les organismes sources pouvant permettre l identification et la localisation Ces techniques compl tent le service bibliographique rendu au public et participent comme le livre l acquisition des connaissances Par contre ces diff rents supports peuvent tre appel s se concurrencer ent
93. se dessaisir de fonds qu ils ont eu tant de mal constituer L exemple est peut tre caricatural mais il n est pas encore s r que tout le monde choisisse Gutemberg et Mac Luhan comme le pense Anne Marie Bertrand Il n est pas non plus interdit de r fl chir et de cr er des espaces dans des domaines comme le cin ma et la musique qui regroupent les diff rents supports Les usages ont tendance se diversifier entre l acc s libre et la consultation sur place Si autrefois ces modes d utilisation taient diff renci s topographiquement entre la salle de pr t et la salle d tude les diff rences ne sont plus aussi marqu es L usuel classique dictionnaire r pertoire etc n a plus de domaine r serv et trouve souvent sa place c t des crans de consultation des catalogues Le multim dia impose de supprimer certains cloisonnements mais suppose de conserver une logique dans le classement Or celui ci repose sur une classification dont les conceptions datent du 19 me si cle Elle reste cependant l outil d indexation des documents qui vont figurer au catalogue Il est vrai qu actuellement des domaines sont clat s du fait de la classification comme l informatique et la bureautique ou l conomie et la gestion d entreprise pour ne citer qu eux Doit on envisager de ne plus tablir la cote en fonction de l indice mais partir de cat gories qui tiennent compte des d marches de l usager C est pr voir
94. sent d autres passent de mode certains livres sont d t rior s d autres perdus et il faut bien songer les remplacer un moment donn Ce premier constat est aussi Les politiques d acquisition op cit p 335 SFA Poccasion de s interroger sur nos modes de gestion et souvent d infl chir une politique qui a pu pr valoir un moment donn Certains fonds sont le fruit de diff rentes conjonctures politiques sociales ditoriales dans des domaines dont la dur e de vie est limit e dans le temps Le rachat syst matique s applique en g n ral certains classiques dont on peut aussi relativiser le contenu mais dont on sait qu ils ont un usage imm diat aupr s du public Ici encore nos crit res sont orient s en fonction d une actualit de la demande En cons quence si les commandes de fonds se situent fr quemment dans une logique de r actualisation de l existant elles doivent aussi l tre dans une probl matique de continuit et de suivi Si cette exigence de fra cheur s applique des domaines volutifs qu il est facile de cerner elle ne peut tre une r gle g n rale car elle pourrait remettre en cause le principe de p rennit des fonds Il est l gitime de maintenir des collections qui ne b n ficient pas fortement des faveurs du public et de ne pas c der une tentation consum riste En d finitive la question reste ouverte Le biblioth caire doit il orienter son fonds en fonction d
95. sultation etc De ce fait une m me information peut tre trait e sous les formes les plus diverses Si le probl me n est pas nouveau la multiplicit actuelle des sources d information et de documentation devient extr mement complexe ma triser car nos pratiques documentaires reposent sur des conceptions li es le plus souvent au livre Vocabulaire de la documentation AFNOR 1985 1 2 2 Le documentaire quelles d finitions A c t du livre prennent place aujourd hui d autres documents et le choix d un support quel qu il soit ne devrait d roger la politique de d veloppement des collections Les nouvelles technologies remettent en cause les sources d informations traditionnelles et notamment les outils de base que sont les livres et les p riodiques Les questions qui se posent aujourd hui en mati re de politique documentaire portent la fois sur la nature de l offre sur les moyens d acc s l information et sur l int gration des diff rents supports On a du mal d finir le documentaire car les valeurs r f rentielles qui s y attachent sont pr cis ment celles qui s appliquent au document sa nature son contenu son audience son niveau informatif D ailleurs la presse professionnelle et les p riodiques d informations ne distinguent pas l oeuvre de r flexion de l v nementiel mais regroupent l essai et le document sous une m me rubrique Pourtant entre Le Tr s Bas de Chris
96. t s en tenir la valeur absolue des chiffres car la qualit d un document n est pas obligatoirement proportionnelle la fr quence des emprunts sinon qu en serait il des documents exclus du pr t Cette approche qualitative exemplaire en main est n cessairement compl mentaire mais ne concerne en g n ral que certains secteurs Il convient donc de moduler les crit res d valuation car s il ne fallait tenir compte que d une proportionnalit des collections aux statistiques de pr t il y aurait fort parier sur la disparition de classes enti res Ce type de purification n est gu re souhaitable et s rement pas envisageable 37 3 3 2 G rer liminer Les m thodes d valuation ne manquent pas mais elles ne peuvent avoir de sens que par rapport aux objectifs du fonds C est pourquoi il faut les consid rer comme des outils d aide la d cision et ne pas les prendre pour des prescriptions arbitraires Un fonds se d finit en termes d effectifs et de r partition pas uniquement en terme de capacit d accueil m me si l optimisation de l utilisation de l espace peut tre un objectif Les collections doivent toujours tre renouvel es de mani re maintenir une offre satisfaisante qui assure l usager un minimum de choix Toute la difficult est dans l appr ciation de ce renouvellement face deux types d attitudes continuer d alimenter des collections touchant un faible public
97. tian Bobin et Mitterrand et les quarante voleurs de Jean Montaldo En fait le documentaire renvoie quelque chose qui a le caract re l int r t la valeur d un document La r f rence au livre et au vid ogramme est r v latrice C est en fait le cin ma qui en donne l approche conceptuelle la plus int ressante Par opposition au film de fiction le documentaire est un film caract re p dagogique ou culturel visant faire conna tre un domaine ou une technique en apportant des informations sur le sujet concern Cette esquisse de d finition s applique tout fait au livre C est du moins ce qu il ressort du questionnaire conduit aupr s des coll gues de la M diath que de L Agora Si certaines y voient du plaisir et du r ve la plupart prennent comme premier crit re la valeur informative du documentaire qu elles opposent l oeuvre de fiction Pourtant certains romans font eux aussi r f rence des faits ou des v nements mais sous un clairage diff rent Le bon documentaire doit fournir une information exacte et jour rep rable facilement par un index ou une table des mati res dans un langage clair et une pr sentation attirante illustrations photographies Il n exige pas de lecture suivie 10 et doit satisfaire la curiosit ou r pondre une question pr cise Lorsqu on demande aux personnes interrog es de citer une ou deux classes pour illustrer ce terme
98. tion des fonds le fond du probl me Bulletin des Biblioth ques de France 1987 t 32 n 1 p 10 17 BENOIST Dominique LE CROSNIER Herv P riodiques et lecteurs r pondre l attente du public Bulletin des Biblioth ques de France 1994 t 39 n 4 p 67 75 CALENGE Bertrand Les Politiques d acquisition Editions du Cercle de la Librairie 1994 Acheter des livres le biblioth caire et son approvisionnement Bulletin des biblioth ques de France 1989 t 34 n 5 p 402 406 CANE Simon Trafic le mod le de Morse la biblioth que municipale d Autun Bulletin des Biblioth ques de France 1987 t 32 n 1 p 27 40 CURT Anne A propos de P D C Bulletin des Biblioth ques de France 1986 t 31 n 2 p 154 163 DELON Jacques Les frustr s le test de Saracevic la biblioth que Emile Bertaux Lyon II Bulletin des biblioth ques de France 1987 t 32 n 1 p 42 48 DELOULE Madeleine Choisir les romans une enqu te aupr s de dix biblioth ques publiques Bulletin des Biblioth ques de France 1988 t 33 n 4 p 276 280 DUCASSE Roland Evaluer pour voluer Bulletin des Biblioth ques de France 1985 t 30 n 2 p 134 137 65 DUJOLE Anne Le clair et l obscur usage de la classification la Biblioth que publique d information Bulletin des Biblioth ques de France 1986 t 31 n 3 p 232 237 DUVERNOIS Pierre JOSEPH Bernadette MOTAIS de NARBONNE
99. tional framework of our missions and to review our ways of working Biblioth que publique Acquisition Acc s document Acc s information Gestion fonds Couverture documentaire Public library Information access Information technology Au personnel de la M diath que de l Agora d Evry et l ensemble de mes coll gues Si la biblioth que est comme le veut Borg s un mod le de Univers essayons de le transformer en un univers la mesure de Phomme Umberto Eco De biblioth ca L Echoppe 1986 INTRODUCTION asia AREA a 4 I POLITIQUE DOCUMENTAIRE DE QUOI PARLE T 0N 5 1 1 DES PRINCIPES FONDATEURS 5 1 1 1 Universalisme et pluralisme 5 1 1 2 Le service public et ses missions 7 1 2 LA NORME ET L USAGE 45 4 su aa n 9 1 2 1 Essai de terminologie ey Las mi Deus dun 9 1 2 2 Le documentaire quelles d finitions A 10 ID LES FONDS DOCUMENTAIRES DE LA MEDIATHEQUE DE EAGORA ora ta pans Da cios 12 2 1 LA STRUCTURE D ACCUBIL 12 2 1 1 L environnement socio conomique 12 2 1 2 Les biblioth ques de l Agglom ration Nouvelle d Evry 13 2 1 3 Organisation et structures cuco ra 14 2 2 TYPOLOGIE DES FONDS DOCUMENTAIRES OBSERVATIONS ET REFLEXIONS 16 2 2 1 Un constat complexit et diversit des collections 16 2 2 2 Une n cessaire ada
100. torit Si l indice pr cise le contenu d un document la cote le signale dans les rayonnages C est pourquoi les partisans du classement par centres d int r t n abandonnent jamais totalement l usage de la classification ne serait ce que pour la recherche syst matique Une enqu te men e dans le cadre du Programme d aide la recherche en information PARINFO sur les usages du catalogue de la M diath que de la Cit des Sciences et de l Industrie a montr que les rapports entre l utilisateur et la machine n allaient pas de soi incompr hensions malentendus Un sentiment d insatisfaction longtemps partag par de nombreux biblioth caires qui s est exprim dans les r unions de clubs d utilisateurs Les constructeurs ont tenu compte des diff rentes remarques concernant l ergonomie des crans et des difficult s dialoguer avec un terminal De nombreux progr s ont t faits dans le choix des acc s mais surtout dans la formulation des demandes en langage naturel De nombreux progiciels de biblioth que int grent aujourd hui des outils de recherche documentaire con us pour exploiter des fonds IL quipement informatique des Biblioth ques Municipales et D partementales valuation 1992 Direction du Livre et de la lecture 1993 Un groupe de travail avait t constitu au sein de la FULBI F d ration des Utilisateurs de Logiciels en Biblioth que auquel j ai particip 47
101. ttes actuelles Le CD Vid o constitue la seconde g n ration des Laserdisques les images restent grav es en analogique mais le son est devenu num rique Enfin le CD Photo de Kodak est certainement destin devenir le plus populaire Il analyse les photographies 24 x 36 mm les enregistre sur disques compacts et peut les restituer sur un t l viseur gr ce un lecteur Il faudrait aussi mentionner le dernier n de la gamme le Data Discman de Sony sur un CD ROM de Le multim dia rentre en classe Le Monde informatique n 600 9 septembre 1994 50 8 cm qui pour le moment est plus proche de l chec commercial que de la r ussite Ces techniques ont un int r t pour les professionnels des biblioth ques d autant plus que des standardisations et des compatibilit s entre les diff rents mat riels commencent appara tre Si ces nouveaux supports sont en passe de r ussir leur examen de passage leur succ s passe par le grand public C est pourquoi nous ne pouvons nous tenir en retrait de ces volutions En revanche il ne faut pas c der trop vite la tentation car le paysage n est pas aussi clair qu il y para t La multiplication des supports va conditionner dans un avenir proche le d veloppement des biblioth ques sans qu on puisse aujourd hui en mesurer toutes les cons quences A d faut d en pr voir tous les impacts il est n cessaire d y r fl chir hors de tout discours alarmiste
102. u terrain permettent d identifier des usagers actifs dont on peut cerner les usages et des publics potentiels conqu rir C est donc entre ces deux p les que peut s laborer une politique documentaire Ce qui suppose de d limiter des objectifs et de mettre en oeuvre toutes les proc dures n cessaires leur r alisation Ce peut tre de compl ter des fonds existants pour une meilleure coh rence des collections ou d en cr er de nouveaux sur des axes qui pourront tre d finis en terme de politique d acquisition C est aussi s int resser la qualit et au contenu des collections afin d laborer des niveaux d acc s qui tiennent compte des usages que souhaite d velopper la biblioth que Il faut enfin penser un ensemble coh rent ouvert tous les supports existants et devant garantir la p rennit des collections L essentiel de ces prescriptions est contenu dans la Charte des biblioth ques dict e par le Conseil Sup rieur des biblioth ques Construire une politique documentaire est un projet ambitieux qui rel ve de l objectif de service Cela implique en contrepartie une r organisation des structures existantes dans la conception des fonds mais aussi dans leur mode de traitement et dans leurs moyens d acc s Ce qui suppose des capacit s penser autrement un savoir faire acqu rir et un niveau de comp tence d finir Z4 HD DEUX AXES DE REFLEXIONS ACQUISITIONS ET ELIMINATIONS La gestion des coll
103. ublique Mais elle tire aussi sa l gitimit d un consensus collectif Cette fonction sociale conduit r orienter l activit biblioth que en termes de services et penser les collections autrement Il ne s agit pas de s interroger sur ce qu il faut conserver ou remettre en cause mais de savoir sur quelles autres bases asseoir une politique documentaire l Pour preuve la parution tr s r cente du livre de Bertrand Calenge Les politiques d acquisition Editions du Cercle de la librairie 1994 0e 2 3 2 Construire une politique documentaire sur quelles bases Tout difice n cessite des fondements et l histoire d un quipement ne peut se passer d un h ritage constitu par la tradition m me s il convient de l infl chir Une politique documentaire doit maintenir une continuit dans les collections tout en la modulant en fonction des pratiques actuelles du public Mais en diversifiant l offre les quipements modernes ont cr des publics diff rents dans leur comportement et dans leur mode d appropriation des lieux Toute connaissance en la mati re est empirique elle rel ve de l intuition et nous courons le risque de reproduire uniquement ce qui correspond notre subjectivit On peut cependant se faire une id e du public partir des statistiques d inscription en tablissant des corr lations entre l ge le sexe la cat gorie professionnelle et le nombre de pr ts par genre de documents
104. uctures par la nature des prestations qu elle est cens e offrir Or aujourd hui elle forme un ensemble complexe dont chaque composante permet d en appr cier l efficacit On a beaucoup parl d valuation ces derniers temps mais il est encore trop t t pour savoir si depuis le monde des biblioth ques a r ellement volu faute de r sultats Certains indicateurs permettent de rendre compte de l impact d une biblioth que son niveau d activit la qualit et le co ts des prestations En cons quence l interaction entre les diff rents services est d sormais incontournable car chacun par ses missions sp cifiques contribue la r ussite du syst me C est d autant plus vrai aujourd hui pour tout ce qui touche aux domaines de l information et de la documentation 4 1 L EMERGENCE DE NOUVEAUX BESOINS D INFORMATION ET DE DOCUMENTATION POUR LES PROFESSIONNELS ET LES USAGERS Dans un article r cent Jean Michel Sala n a montr que les biblioth ques se situaient entre deux conomies celle de la culture et celle de l information et qu l int rieur de cette derni re elles n intervenaient qu une fois les documents produits Elles ont de ce fait un r le actif de diffusion mais aussi d exploitation et de conservation Aujourd hui devant l accroissement spectaculaire de cette production personne ne peut pr tendre avoir une ma trise parfaite de l ensemble des ressources documentaires Les nouve
105. ulletin des Biblioth ques de France 1986 t 31 n 2 p 146 153 TESNIERE Val rie La politique d acquisitions de la Biblioth que de France Bulletin des Biblioth ques de France 1993 t 38 n 6 p 43 53 VERON Elis o Espaces du livre perception et usages de la classification et du classement en biblioth que Biblioth que publique d information 1990 Des livres libres usages des espaces en libre acc s Bulletin des Biblioth ques de France 1988 t 33 n 6 p 433 443 67 ID Les nouvelles technologies _BELBENOIT AVICH Pierre Marie La biblioth que lectronique biblioth que de demain ou d aujourd hui Bulletin des biblioth ques de France 1993 t 38 n 6 p 60 65 DIRECTION DU LIVRE ET DE LA LECTURE L quipement informatique des biblioth ques municipales et d partementales Minist re de la Culture et de la Francophonie 1993 Fabrication des CD ROM en masse dossier Archimag novembre 1993 n 69 p 21 29 FILIOLE Anne Marie Frissons fin de si cle ou le lectron actif Bulletin des biblioth ques de France 1990 t 35 n 3 p 202 205 HERELLIER Jean Marc Le multim dia Sybex 1994 JACQUESSON Alain L informatisation des biblioth ques Editions du Cercle de la Librairie 1992 JUNGBLUTH Thomas Bien installer et utiliser son CD ROM Editions Micro application 1994 KOLMAYER Elisabeth Bases de donn es grand public et organisation des connaissances B
106. ulletin des biblioth ques de France 1992 t 37 n 6 p 8 15 LAPELLERIE Fran ois Le CD ROM dans les biblioth ques am ricaines Bulletin des Biblioth ques de France 1990 t 35 n 3 p 233 242 n 4 p 312 322 n 5 p 316 325 LE MAREC Jo lle Dialogue ou labyrinthe La consultation des catalogues informatis s par les usagers Biblioth que publique d information 1989 LEVIVE Jean Jacques Le d veloppement des m moires optiques au service des biblioth ques Bulletin des biblioth ques de France 1990 t 35 n 3 p 244 246 Le livre et le multim dia Livres Hebdo janvier 1994 n sp cial Milia LOUBIERE Paul Les CD ROM en qu te d auteurs Lib ration 2 septembre 1994 p 28 LUBKOV Michel Les livres lectroniques Archimag avril 1993 n 63 p 42 43 MICHEL Jacques Biblioth ques information conomie Bulletin des biblioth ques de France 1989 t 34 n 6 p 500 505 68 MITEV Nathalie Nadia L automatisation des catalogues interaction utilisateur syst me Bulletin des biblioth ques de France 1986 t 31 n 3 p 238 246 MULLER Jo lle Les logiciels et les CD ROM Bulletin des biblioth ques de France 1993 t 38 n 5 p 50 51 Les logith ques Editions du Cercle de la Librairie 1991 NEUMEISTER Bernard Les supports lasers Archimag mai 1991 n 44 p 26 30 TERRASSON Jacques Les outils du multim dia Armand Colin 1992 TOSELLO BANCAL
107. ure la demande mais de trouver un juste quilibre de l offre entre la coh rence des fonds existants et la satisfaction des besoins Car chacun sait que le cycle de vie d un document est variable selon la nature de son contenu certains tant destin s durer plus que d autres S il nous faut acqu rir des documents de forte consommation nous devons rester ma tres de nos choix et ne pas h siter promouvoir des domaines touchant un public plus restreint C est peut tre entre ces deux p les qu il faut d finir une politique d acquisition car si nos objectifs visent cr er de l adh rent essayons au moins de satisfaire le public pr sent 3 2 DEFINIR UNE POLITIQUE Une politique d acquisition est avant toute chose affaire de choix plus ou moins implicites C est aussi une volont qui doit s exprimer travers la part du budget consacr e l achat de livres et la r partition qui est faite entre les secteurs A charge pour les diff rents responsables de ventiler les cr dits en fonction de leurs propres objectifs La d marche est donc globale dans l laboration du budget et li e une politique g n rale du service elle est le plus souvent sectorielle dans la proc dure et diff renci e par points du r seau quand il en existe l Comment les fran ais ach tent leurs livres Livres hebdo n 108 mars 1994 2 voir r sultats du questionnaire en annexes E Les politiques sont pluriell
108. us m thodologique du renseignement cran cd rom r f rences bibliographiques les agents de cat gorie C ont des pratiques fond es sur une exp rience professionnelle intuitive qui les conduit chercher directement dans les rayons Enfin les personnes interrog es font preuve de bonnes comp tences professionnelles et souhaitent plus de temps consacr la formation On peut se demander si les r sultats observ s sont l expression d un besoin ou le reflet de certaines tendances En conclusion il semble que la pratique individuelle l emporte sur la d marche collective et il peut sembler utile de red finir les diff rentes proc dures dans le cadre d une politique g n rale de gestion des collections qui aille m me au del de pratiques sectorielles Il serait bon de la formaliser de mani re unifier les usages pour une meilleure coh rence dans le discours RESULTAT DU SONDAGE REALISE EN SALLE D ETUDE DU MARDI 16 NOVEMBRE AU SAMEDI 20 NOVEMBRE 1993 Personnes interrog es 300 FREQUENTATION Rarement 34 Souvent 66 Remarques public relativement stable LE PUBLIC tudiant 51 Inscrits 59 lyc ens 32 Non inscrits 41 adultes 13 Remarques public majoritaire tudiant et lyc en plus de 80 Il est noter que 40 des utilisateurs ne sont pas inscrits DOMAINES DE RECHERCHE DOMAINES NOMBRE DE DEMANDES Philosophie 4 1 122 Sciences sociales M decine
109. utre ses deux cents commerces abrite les bureaux du S A N et les locaux de la m diath que centrale 2 1 2 Les biblioth ques de l Agglom ration Nouvelle d Evry Depuis sa mise en service en 1975 la biblioth que de l Agora s est inscrite dans un projet d urbanisme o le d veloppement de la lecture publique s est traduit tr s rapidement en terme de r seau afin que chacun puisse trouver le livre proximit de son lieu de r sidence C est tout d abord la cr ation d une antenne la gare en 1977 puis le soutien aux associations de b n voles pour l ouverture de biblioth ques Lisses et Courcouronnes jusqu la cr ation de Biblioth ques Centres Documentaires dans les groupes scolaires Un service commun est cr e en 1989 plac sous l gide du Syndicat d Agglom ration Nouvelle qui comptera jusqu douze biblioth ques en service Service intercommunal le r seau actuel compte sept biblioth ques r parties sur trois des quatre communes de l Agglom ration et touche pr s de vingt cinq pour cent l Sources La Lettre de l observatoire Agglom ration d Evry N 1 mars 1994 13 de la population Pr s de trois cent soixante dix mille documents sont pr t s chaque ann e pour un fonds global qui en totalise plus de cent trente mille Si la croissance de l activit est r guli re elle ne doit cependant pas cacher une insuffisance de structures dans les quartiers et des normes inf ri
110. volumineux d informations textuelles indexant chaque mot du texte et permettant la gestion de th saurus Mais le catalogue en ligne ne concerne que les documents disponibles dans un quipement donn Aujourd hui l usager ne vient plus uniquement pour chercher un livre ou un disque mais pour trouver un renseignement Si traditionnellement la biblioth que procure des documents primaires et les signale elle a tendance d sormais diversifier ses activit s en recherchant et en diffusant de l information par l utilisation de banques et bases de donn es en ligne sur serveur Questel Dialog ou par le biais de la t l matique grand public sur Minitel On peut se demander si le poids de ces technologies n est pas en train de bouleverser irr m diablement le paysage des biblioth ques fran aises 4 3 LE DEVELOPPEMENT DE NOUVELLES TECHNOLOGIES Si au d part l informatisation des biblioth ques s est faite sur la base de gros syst mes les progr s spectaculaires de la micro informatique depuis quelques ann es permettent d sormais d explorer de nouveaux territoires Le d veloppement des m moires optiques depuis dix ans et le succ s actuel du CD ROM t moignent d un engouement qui d passe de loin le cadre des biblioth ques D un usage purement professionnel au d part la technologie num rique s ouvre au grand public et la vie quotidienne Au del des strat gies commerciales et des offensives de tout ordre p

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