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Manuel pour l`utilisation de l`analyse des coûts du cycle de vie

1. Description Ann e EUR 93 21 Compl tez une ligne du tableau par pi ce de rechange ou t che de maintenance ANNEXE 3 EMISSIONS INT GR ES DE CO lt Donn es du produit kg CO unit kg CO unit kg CO unit kg CO unit 94 Annexe II Informations fournir pendant la proc dure 95 BIBLIOGRAPHIE AEA Group 2010 Assessment and Comparison of National Green and Sustainable Public Procurement Crite ria and Underlying Schemes Final Report 228 pp AIChE s Center for Waste Reduction Technologies 2000 Total Cost Assessment Methodology Internal Ma nagerial Decision making Tool 168 pp Alaska Department of Education and Early Development 1999 Life Cycle Cost Analysis Handbook 30 pp Bescherer F 2005 Established Life Cycle concepts in the Business Environment Introduction and Termino logy Helsinki University of Technology 47 pp Beno t C en Mazijn B Red Richtlijnen voor de Sociale Levenscyclus Analyse van Producten Richtlijnen voor een sociale en sociaaleconomische LCA ter aanvulling van een milieugerichte LCA en van een analyse van de levenscycluskosten als bijdrage tot de volledige beoordeling van goederen en diensten in de context van duurzame ontwikkeling ISBN 978 92 807 3136 1 UNEP DTIE Paris 2009 2011 108 pp Ciroth A Finkbeiner M Hildenbrand J Kl pffer W Mazijn
2. notamment un avantage conomique plus sp cifique qu un avantage social global visant un rapport qualit prix optimal Si nous reprenons l exemple de l achat d imprimantes il semble logique de tenir compte du prix des impri mantes ainsi probablement que de leur qualit Le probl me est de d finir comment convertir le prix en cotation et comment valuer la qualit Il va de soi que d autres crit res d attribution tels que la port e de la garantie le service apr s vente ou le d lai de livraison sont en principe galement possibles 49 50 5 3 ELEMENTS IMPORTANTS POUR LACCV lt En mati re de crit res d exclusion il n y a rien de particulier a signaler concernant l analyse des co ts du cycle de vie il suffit d appliquer les r gles habituelles En ce qui concerne les crit res de s lection par contre il en est tout autrement Si le besoin de limiter le nombre de soumissionnaires se fait sentir on peut choisir de pr voir un amp quipement minimal par exemple ou de travailler avec une s rie de r f rences pour des march s publics similaires Dans ce cas on d crira videm ment clairement quand un march est similaire et quand il ne l est pas tout en veillant ne pas demander plus de r f rences que ce qu il est possible ou n cessaire Si l tude de march montre que cela est possible on peut opter pour la mise en adjudication o les diff rents l ments du prix sont pris en consid ration
3. l aide de l outil logiciel SMART SPP LCC CO Les donn es proviennent d une part d informations mises a disposition par le SPF P amp O CMS et d autre part de recherches internet Commentons cette tude de cas 8 3 2 Explications des donn es Dans outil logiciel SMART SPP LCC CO il est surtout important de compl ter l onglet G n ralit s Exami nons chaque rubrique de plus pr s Saisie des donn es g n rales e Informations a sp cifier par le pouvoir adjudicateur Horizon de planification il est fix 5 ans voir plus loin tout comme la dur e de vie Taux d escompte le manuel conseille d utiliser ECB Long term rate statistics pour la Belgique voir http www ecb int stats money long html index en html Taux d inflation la moyenne de 2011 a t prise sur la base de donn es communiqu es en ligne par le SPF Economie Facteurs d mission de CO aucune donn e sp cifique n a t utilis e mais bien celles de GEMIS e Informations sp cifier par le soumissionnaire candidat Comme nous ne savons pas combien d imprimantes de chaque type l autorit f d rale va acheter le nombre a t fix 1 Soulignons toutefois que les cahiers des charges indiquent qu il s agit de plusieurs milliers d im primantes au cours des 5 prochaines ann es Chapitre 8 tudes de cas La dur e de vie l instar de l horizon de planification voir ci dessus a t fix e a 5 ans
4. L analyse environnementale des co ts du cycle de vie dit par la Soci t de toxicologie et chimie de l environnement SETAC Cette publication a subi une r vision par des pairs 5 Notons que lorsque la boucle est boucl e savoir que le traitement en fin de cycle de vie permet de produire des mati res premi res pour cr er un produit identique on parle de berceau berceau from cradle to cradle Chapitre 3 L analyse des co ts du cycle de vie 3 1 2 A product Le jargon utilis diff re souvent d un secteur l autre La l gislation sur les march s publics distingue travaux services et fournitures de biens Le but videmment est que le travail le service ou la fourniture remplisse sa fonction l acquisition Prenons comme exemple Monsieur X qui doit se d placer du point A au point B Il souhaite utiliser un mode de transport personnel savoir une voiture Il peut effectuer le d placement avec sa propre automobile une fourniture ou dans une voiture de location avec chauffeur un service Dans le contexte d une ACV toutes ces notions fournitures services et travaux sont regroup es sous le ter me collectif de produit Ce produit est fourni au travers d un syst me de produit c d une s rie de pro cessus l mentaires interconnect s par des flux de mati re d nergie de produits de d chets ou de services qui remp
5. a savoir la du r e de vie dont il est tenu compte pour la r daction des cahiers des charges Notons qu apr s cette p riode l imprimante est suppos e tre revendue via le Service Enregistrement et Domaines et que les b n fices ou co ts ne sont pas comptabilis s aupr s du service public f d ral Saisie d informations sur le co t du cycle de vie CCV e Co t d acquisition on y note le prix d achat vident ainsi que la garantie co t initial unique e Co ts de fonctionnement les suppositions suivantes ont t faites le co t de l lectricit partir des donn es fournies par la R gie des B timents le pourcentage d augmentation de l lectricit entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2011 SPF Economie Observatoire des prix la consommation sp cifique communiqu e par les producteurs demand e par le SPF P amp O CMS pour pouvoir l exprimer par semaine il est admis que les imprimantes sont utilis es une ann e compl te ce qui suppose que tout le monde ne part pas en vacances en m me temps et donc que l imprimante n est jamais l arr t il en va natu rellement de m me pour toutes les imprimantes e Co ts de maintenance la supposition suivante a t faite le co t annuel moyen pour remplacer la cartouche de toner e Autres co ts il n y a pas d autres co ts mentionner e Valeur r siduelle co ts de mise au rebut ceux ci n ont pas t indiqu s pour
6. curit Avantages sociaux S curit sociale Travailleurs Sant et s curit M canisme de r troaction Consommateurs Protection de la vie priv e Transparence Responsabilit en fin de vie Acc s aus ressources mat rielles Acc s aus ressources immat rielles D localisation et migrations 39 H ritage culturel Communaut s locales Conditions de vie saines et s res Respects des droits autochtones Engagement communautaire Emploi local Conditions de vie s res Engagement public sur les enjeux du d veloppement durable Contribution au d veloppement conomique Soci t s Pr vention et m diation des conflits arm s D veloppement technologique Corruption Saine concurrence Promouvoir la responsabilit sociale Relations avec les founisseurs Respect des droits de propri t intellectuelle Acteurs de la cha ne de valeurs n incluant pas les consommateurs Crit res cologiques Contrairement aux crit res sociaux les crit res cologiques peuvent souvent tre quantifi s par une ACV Une autre diff rence les caract rise galement malgr le fait qu une entreprise respecte la l gislation inter nationale l ACV permet de v rifier dans quelle mesure cette entreprise preste mieux que le mesurage par z ro absolu d fini dans cette l gislation L analyse environnementale du cycle de vie se concentre donc sur les internalit s et les externalit s du troisi me P la Pl
7. e ni restreinte Chapitre 2 Concernant les march s publics de mani re abusive Elles doivent contenir des donn es objectives et mesurables se rapportant l objet du march C est dans cette optique qu il n est pas autoris de faire mention d une fabrication d une provenance ou d une proc dure d termin e si cette mention peut porter atteinte au traitement sur pied d galit par la favorisa tion l entrave ou l limination de certaines entreprises potentielles par exemple par la mention de marques de brevets ou de types de lieu d origine ou de production Une d rogation a ce principe n est possible que lorsque l objet du march la rend indispensable ou lorsqu il est impossible de donner une description de l objet du march au moyen de sp cifications telles que d crites ci dessus et suffisamment pr cises et intelligibles l aide des sp cifications Dans ce dernier cas la r f rence en question sera suivie des termes ou quivalent Les r gles contenant l interdiction de descriptions restrictives de la concurrence sont valables tant pour les sp cifications que pour les conditions techniques en g n ral Elles sont en outre valables galement pour les conditions d ex cution celles ci doivent avoir un lien avec l objet du march ne peuvent tre contraires aux principes des directives europ ennes et elles doivent tre mentionn es dans le cahier sp cial des charges ou dans l avis de march
8. mes collectifs au sein d un service public est favorable pour l environnement et le budget e il est possible de prendre ce genre d initiative sans r duire les services fournis aux utilisateurs e Le lien avec d autres syst mes collectifs ne peut pas tre perdu de vue et leur interaction peut m me re pr senter une plus value Soulignons que l acceptation de l utilisateur final est tr s importante pour le succ s d un tel projet global Une communication permanente structur e et transparente est naturellement essentielle 3 LA PLACE DE LACCV AU SEIN DE LA CHA NE DE L INNOVATION lt L utilisation de l instrument achats publics durables vise durabiliser les innovations du march Mais que cela signifie t il exactement Une technologie un produit m me un service une innovation sociale par ex doit passer par diff rents stades avant d tre m r pour le march avant d tre distribu et de pouvoir tre acquis par n importe qui Tout d bute par la recherche fondamentale et le d veloppement R amp D de base La recherche scientifique appliqu e R amp D appliqu s reprend ensuite le flambeau et poursuit le d veloppement afin de mettre sur pied des projets pilotes D monstration Apr s quelques ventuelles adaptations la technologie le pro duit ou le service est pr t tre lanc sur le march Commercialisation et apr s quelques temps il est disponible pour
9. siduelle Co ts fin de vie En mati re d mission de CO on constate que la situation est quelque peu diff rente La marque A et la marque C obtiennent les meilleurs r sultats cf consommation lectrique tandis que la marque E est la tra ne C est naturellement d sa consommation lectrique plus importante Chapitre 8 tudes de cas Graphique 8 lt Emissions de CO totales par offre 250 7 200 7 150 100 7 u o kg CO offre o La mon tarisation des missions de CO savoir l internalisation de ce co t externe ne change en rien le r sultat final la marque E obtient la meilleure valuation Notons qu il s agit d une valuation bas e sur une mon tarisation L outil permet d opter pour l octroi d un facteur de pond ration distinct aux diff rents crit res d attribution 77 Imprimante laser noir et blanc 20 40 cpm 500 000 pages dur e de vie de 5 ans Les donn es une reconstitution a partir des donn es des services publics f d raux ont t ajout es sur le cd rom en annexe dans un fichier MS Excel SMART SPP LCC CO tool Version 2 imprimantes noir et blanc de type 2 20111217 Bien que la situation soit l g rement diff rente on peut aussi constater que d une imprimante l autre rem plissant la m me fonction le prix peut varier du simple au double et que le co t total sur la dur e de vie de 5 ans peut tre 3 fois sup rieur au
10. 32 50 35 03 27 Email bernard mazijn skynet be Toute reproduction de cette publication en ligne est interdite sans l autorisation explicite et pr alable du SPP DD Pour plus de pr cisions sur les informations mentionn es dans ce manuel veuillez contacter le service Achats Durables achatsdurables sppdd belgique be ou 02 425 88 53 Editeur responsable Sophie Sokolowski Pr sidente a i SPP DD Bld Du Jardin botanique 50 1000 Bruxelles D p t legal D 2012 11945 10 o Public f d ral e Programmation D veloppement Durable SPP D veloppement durable FINTO Boulevard du Jardin Botanique 50 bo te 8 1000 Bruxelles T l 02 524 88 53 Fax 02 524 88 70 www sppdd be contact sppdd belgique be
11. ae 40 000 SR En 4444444 30 000 ac w me O a O ee a ee esra 5 10 000 Rn 2 5 Q 0 lt G H Produit C Produit D Produit E A Acquisition A Fonctionnement A Entretien E Autres co ts a Valeur r siduelle Co ts fin de vie Concernant ces deux v hicules la pr f rence pour la marque H apr s une ACCV est notamment due la l g re difference dans le prix d achat la taxe a l immatriculation et l entretien Apr s une dur e de vie de 9 ans la diff rence s l ve a un peu plus de 3 500 euros Comme nous avons suppos a partir des donn es que les deux voitures diesel avaient la m me consomma tion nous ne constatons aucune diff rence sur le plan des missions Aucune diff rence n est non plus d tec t e dans le nombre moyen de kilom tres entre les deux types mais bien entre les v hicules Graphique 4 lt missions de CO totales par offre 33100 IRA A A yy ers ag re 30 000 25 000 20 000 7 15 000 7 10 000 7 5 000 7 kg CO offre Chapitre 8 tudes de cas Le fait que l on soit sup rieur ou inf rieur au facteur 2 est videmment fort influence par le nombre de kilo m tres parcourus avec un v hicule et la consommation au 100 km Camionnettes Les donn es une reconstitution partir des donn es des services publics f d raux ont t ajout es sur le cd
12. appara t que les syst mes de gestion sont m me d terminants en mati re de d finition des besoins voir chapitres 2 et 4 et donc du co t global des achats EMAS en est un exemple type Esquissons donc les diff rentes possibilit s o ACCV peut jouer un r le dans le cadre des achats publics La figure ci dessous le repr sente succinctement Consultez l Annexe du pr sent manuel pour mieux comprendre le jeu de l offre et de la demande Le son dage du march pour la fourniture de biens de services ou de travaux se fait par le SPF P amp O CMS a partir des connaissances et de l exp rience acquises durant les ann es d interaction avec les services publics f d raux qui passent par eux pour effectuer leurs achats Le sondage est aussi optimal que possible mais il est clair que cette interaction comporte certaines limites vu la grande diversit des souhaits des diff rents services publics f d raux le SPF P amp O CMS est oblig de faire une moyenne lors du sondage du march Voffre du SPF CMS ne peut donc pas n cessairement r pondre enti rement aux besoins r els d un service public f d ral determine Il est important de ne pas l oublier pour valuer la situation pass e actuelle et future 9 Soulignons que l application de ACCV dans le cadre de la d fense est particuli re Pour l achat d un v hicule par exemple il faut tenir compte des co ts sp cifiques d investissement e a logistiques f
13. c de nous claire peu a peu sur la notion d ACCV La figure 6 la repr sente comme les limites d une ACCV conomique Dans le cadre de march s publics l attention se concentre notamment sur la phase d utilisation Il semble que tous les co ts priv s sont doivent tre pris en compte Reste a savoir dans quelle mesure les externalit s doivent tre prises en compte Externalities Externalities Externalities Externalities Externalities Resources Costs Costs Costs Costs R amp D Component Product User End of Life Source Manufacturer Manufacturer Consumer Revenue Revenue Revenue Revenue Revenue Revenue Revenue Externalities Externalities Externalities Externalities Externalities Ol Economic LCC Boundary El Societal and Environmental Boundary Figure 6 Cadre conceptuel pour une ACCV partir de Hunkeler D et al 2008 Une premi re d cision 37 38 3 2 POSSIBILIT S D INTEGRATION D ASPECTS SOCIOECONOMIQUES lt Comme indiqu pr c demment il est n cessaire de conna tre les acteurs de la cha ne et de collecter des in formations locales d taill es Il faut en fait tenir compte des externalit s L analyse ci dessous approfondit ce point selon des crit res cologiques sociaux et socio conomiques Vu la nature de l ACCV dans le cadre des march s publics lire un produit service est acquis a un prix d ter mine et le co t total de propri t CTP est examin une
14. dans cette tude de cas A titre d exemple nous obtenons donc la r partition suivante deux types par cat gorie e citadines compactes marque O essence et marque P diesel e voiture de cat gorie moyenne marque G diesel et marque H diesel e camionnette marque E diesel et marque F diesel Les calculs ont t effectu s l aide de l outil logiciel SMART SPP LCC CO Les donn es proviennent d une part des tableaux mis disposition par les diff rentes administrations et d autre part de recherches internet notamment sur des sites tels que www autogids be dont les donn es ont t tr s utiles Commentons cette tude de cas 8 2 2 Explications des donn es Dans l outil logiciel SMART SPP LCC CO il est surtout important de compl ter l onglet G n ralit s Exami nons chaque rubrique de plus pr s Saisie d informations g n rales e Informations a sp cifier par le pouvoir adjudicateur Horizon de planification celui ci a t fix respectivement 6 9 et 3 ans en fonction des trois cat gories citadine compacte voiture de cat gorie moyenne camionnette le choix d coule des choix faits au point dur e de vie voir ci apr s Taux d escompte le manuel conseille d utiliser les ECB Long term rate statistics pour la Belgique voir http www ecb int stats money long html index en html Taux d inflation la moyenne de 2011 a t prise sur la base de donn es communiqu es en ligne
15. de CO Il appara t toutefois que la mon tarisation des missions de CO a savoir l internalisation de ce co t externe dans les deux cas ne change en rien le r sultat final la marque P obtient la meilleure valuation M me si en tenant compte des valeurs limites pour l Euro 5 les missions mon taris es de NOx de HCNM et de PM taient prises en compte conform ment aux dispositions de l AR du 20 d cembre 2010 la marque P obtiendrait quand m me la meilleure valuation La diff rence s l ve toutefois a moins de 100 euros Notons qu il s agit d une valuation bas e sur une mon tarisation L outil permet d octroyer un facteur de pond ration distinct aux diff rents crit res d attribution 72 Voitures de cat gorie moyenne Les donn es une reconstitution partir des donn es des services publics f d raux ont t ajout es sur le cd rom en annexe dans un fichier MS Excel SMART SPP LCC CO tool Version 2 cas voitures de cat gorie moyenne 20111217 On peut r sumer la situation en affirmant que le co t total pendant la dur e de vie 9 ans du v hicule qui vaut un peu plus du double de son prix d achat un facteur 2 Graphique 3 lt Co ts totaux par cat gorie au terme de l horizon de planification 60 000 444444 nnn nnn nnn nn nnn nnn nn nnn nn nen nnn mm 50 000 EEE 7 44
16. de comprendre la n cessit de cette distinction pour l utilisation de l ACCV dans le cadre des march s publics durables 6 Prenons un exemple pour l AECV l identification des missions de gaz effet de serre pendant le cycle de vie d un produit se fait en introduisant les donn es des processus de production successifs de l utilisation et la phase de mise au rebut dans un programme infor matique Le calcul est effectu l aide de bases de donn es reprenant les donn es de tous les processus possibles 7 Prenons un exemple pour ASCV Il est difficile de voir dans des bases de donn es si des enfants sont utilis s pour travailler dans le cadre d un processus de production d termin Cela d pend en effet du contexte et de d cisions prises localement Une v rification doit donc tre faite l aide d informations r colt es sur place 35 36 Produit Syst me di duit cad unit fonctionnelle nn Aspects relatifs au produit la production Aspects relatifs aux organisations Syst me de produit Cha ne Analyse g n rique pour une AECV Identification des goulets d tranglement Analyse pour une ASCV Identification des probl mes potentiels Acteurs de la chaine de valeur inconnus Davantage d analyse Analyse OK Analyse locale sp cifique Analyse locale sp cifique Affinage Identification des probl mes Figure 4 Double analyse du syst me de produ
17. de l Agence f d rale pour la s curit de la cha ne alimentaire et du Service public f d ral Economie et mise en lumi re de la place qu occupe VACCV au sein de la chaine d innovation annexe 1 En conclusion sont pr sent es des informations qui peuvent aider compl ter de mani re optimale l outil pratique du pr sent manuel annexe 2 suivies d une bibliographie Sommaire SOMMAIRE lt R sum et aide la lecture 5 Introduction 10 Liste des abr viations TE Chapitre 1 D limitation de la mati re Notions introductives 12 Chapitre 2 Concernant les march s publics 13 2 1 Le cadre l gislatif 18 2 2 La notion de march public 19 2 3 Quelques tapes importantes dans le d roulement d un march public 20 2 3 1 Definition des besoins 20 2 3 2 Prospection analyse du march et d finition du march 20 2 3 3 Les diff rentes proc dures d attribution 21 2 3 4 Choix de la proc dure d attribution 23 2 3 5 Definition des crit res de s lection 26 2 3 6 Definition des crit res d attribution 28 2 3 7 Definition des sp cifications techniques des conditions et des conditions d ex cution 28 2 3 8 D roulement d un march 29 Chapitre 3 L analyse des co ts du cycle de vie 30 3 1 D finition et d limitation 32 3 1 1 The life cycle 32 7 3 1 2 A product 33 3 1 3 1 or more actors 34 3 1 4 All costs et Externalities 34 3 2 Possibilit s d int gration d aspects
18. de les param trer pour fonctionner de mani re plus cologique conomies de papier et d nergie et 3 d avoir des donn es annuelles qui sont plus facilement analysables et permettent de distribuer de mani re optimale les outils disponibles Un projet autonome a donc t mis sur pied bas sur la diminution du nombre d imprimantes individuelles et la gestion centrale Diff rents acteurs ont t d finis une quipe a t compos e et un processus a t appliqu sur plus d un an et demi Il tait naturellement vi dent que le service devait tre garanti pendant toute la dur e du projet ainsi qu sa cl ture Le projet a permis une gestion rationnelle du stock budget rapidit et une uniformit technique facilit d utilisation Actuellement les r sultats vis s sont visiblement conformes aux objectifs r duire le nombre d appareils de plus de 1700 moins de 400 le nombre de mod les de plus de 150 moins de 20 Ce dernier point a quant lui une influence sur les stocks de cartouches de toner etc Il existe aussi un lien troit avec un autre projet qui n est pas imm diatement li EMAS COSMOS 2010 L initiative a pour objectif de normaliser et de rationaliser l environnement TIC sur le lieu de travail Par son impact sur le lieu de travail ce projet est troitement li la r alisation de l Ecoprinting Nous pouvons en conclure que e une approche syst matique et coh rente des syst
19. direct Situation r elle sur le terrain importante Lien avec avec ISO 26000 cf droits de l Homme EMAS ex eco printing et P ACV cf unit fonctionnelle e a Figure 10 lt L influence des march s publics durables sur le fonctionnement du march Annexe II lt Informations fournir pendant la proc dure Informations g n rales fournir par le pouvoir adjudicateur lt Informations g n rales fournir par le soumissionnaire candidat 90 Information sur le co t du cycle de vie Annexe II Informations fournir pendant la proc dure EUR Veuillez compl ter l Annexe 1 Veuillez compl ter l Annexe 2 Saisie d informations sp cifiques sur le CO lt Veuillez compl ter l Annexe 3 Veuillez compl ter l Annexe 1 20 Imp ts annuels subsides 91 ANNEXE 1 CO TS DE FONCTIONNEMENT ANNUELS lt Veuillez compl ter un tableau diff rent pour chaque source d nergie ou chaque mode de fonctionnement Donn es du produit ex kWh litre ex mode veille ex heure cycle Unit nerg tique unit de r f rence 92 Unit de r f rence ann e Annexe II Informations fournir pendant la proc dure ANNEXE 2 CO TS DE MAINTENANCE ANNUELS lt Donn es du produit EUR unit ann e EUR unit ann e
20. eds 2008 Environmental Life Cycle Costing SETAC publication New York Taylor amp Francis Group in collaboration with the Society of Environmental Toxicology and Chemistry Hunkeler D Kl pffer W Pagan B Swarr Th Peesonen H Brent A Ciroth A 2011 Environmental Life Cycle Costing A SETAC Code of Practice submitted to SETAC publication Huppes G et al 2004 Life Cycle Costing and the Environment 52 pp ICDO 2009 Federaal Actieplan Duurzaame Overheidsopdrachten 2009 2011 54 pp IISD 2008 The Toolkit for Social and Environmental Entrepreneurs Building Enterprises for Sustainable De velopment Together 4 pp www entrepreneurstoolkit org IISD 2009 Life Cycle Costing in Sustainable Public Procurement A question of Value 28 pp International Electrotechnical Commission 1996 Life cycle costing IEC 60300 3 3 ISO 14040 2006 Environmental Management Life Cycle Assessment Principles and Framework Interna tional Organization of Standardization ISO 14044 2006 Environmental Management Life Cycle Assessment Requirements and Guidelines Inter national Organization of Standardization ISO 26000 2008 Guidance on Social Responsibility Draft ISO CD 26000 2008 International Organization for Standardization Kulczycka J 2009 Life cycle thinking in Polish official documents and research The determination of dis count rate for green public procurement in The Internat
21. facteur de pond ration distinct aux diff rents crit res d attribution et cela peut influencer le classement Chapitre 8 tudes de cas Annexe La place de l ACCV au sein d une gestion publique ax e sur le d veloppement durable 82 La modernisation des services publics f d raux au d but de ce si cle a accru l int r t port a la gestion au sein de l organisation que le d veloppement durable ou certains de ses aspects en fasse partie ou non Dans le cadre du pr sent manuel l accent est naturellement place sur les themes pertinents des syst mes de gestion qui ont trait au d veloppement durable 1 LE LIEN AVEC LES SYST MES DE GESTION lt En 2005 par exemple le SPP D veloppement durable a pris initiative d inciter les services publics obtenir un enregistrement bas sur le syst me de management environnemental et d audit EMAS Il s agit d un syst me d audit et de gestion environnementale de l Union europ enne destin aux entreprises et autres organisations pour valuer la politique environnementale tablir un rapport a ce sujet et ameliorer Un certain nombre de SPF de SPP et autres services publics ont d ja obtenu leur enregistrement d autres ont parcouru une partie du chemin et poursuivent l am lioration de leur management environnemental Lune des dispositions du reglement EMAS stipule Les organisations doivent pouvoir d montrer que l
22. gris l offre du SPF P amp O CMS e Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS souligne le lien avec les arguments du point 6 2 e Cf impact de la construction de logements durables souligne l importance d une approche holis tique et int gr e lors des choix r alis s pour le produit concern e prioritaire moins prioritaire pas prioritaire r f re a une valuation dans les tudes cit es concernant l applicabilit de l ACCV e responsabilit concerne l organe qui ach te les fournitures services ou travaux directement ou non sur le march on distingue le SPF P amp O CMS chaque consommateur savoir chaque SPF SPP ou autre service public la R gie des B timents et quelques autres comme des asbl la SNCB les r gions et les pouvoirs locaux e relation avec un autre produit signifie que dans le cadre de l ACCV ce produit ne peut tre pris en consid ration ind pendamment du produit qui remplit la fonction par ex un v hicule a besoin de carbu rant pour se d placer Tableau 2 lt Fournitures services et travaux prioritaires contr le FOURNITURES DE BIENS Produits fr quemment achet s Remarques Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS Prioritaire selon les tudes Responsabilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS Prioritaire selon les tudes Responsab
23. inacceptables ont t d pos s pour autant que les conditions initiales du march n en soient pas substantiellement modifi es Soit lorsque en raison de sa sp cificit technique ou artistique ou en raison de la protection de droits exclusifs le march ne peut tre confi qu un seul adjudicataire Lorsque le march n est attribu qu des fins de recherche d exp rimentation d tude ou de d veloppe ment tant entendu que pour les march s d entreprise de travaux ou de fournitures et de services d une valeur d au moins 387 000 a partir du 1 janvier 2012 400 000 euros l intention ne peut tre d assurer la ren tabilit ou de r cup rer les co ts de recherche et d veloppement et dans la mesure o la passation d un tel march ne porte pas pr judice la mise en concurrence des march s subs quents qui poursuivent ces buts Soit pour des march s pass s sur la base d un contrat cadre conclu en vertu d une proc dure avec publi cit La proc dure n goci e sans publicit obligatoire est galement autoris e pour tous les march s de travaux Pour des travaux compl mentaires qui ne figurent ni dans le projet initialement attribu ni dans le premier march conclu et qui sont devenus indispensables pour l ex cution du march la suite de circonstances impr visibles pour autant qu ils soient pass s aupr s de l entrepreneur qui ex cute le march et e lorsque ces travaux compl mentaires
24. l article 3 8 4 de la loi du 24 d cembre 1993 relative aux mar ch s publics et certains march s de travaux de fournitures et de services d termine les r gles de contr le pour les achats militaires La loi relative aux march s publics et certains march s de travaux de fournitures et de services du 15 juin 2006 constitue le texte de base relatif la r glementation en ex cution des directives 2004 17 et 18 de l Union europ enne Les principales r gles les grands principes et id es en ce qui concerne les march s publics sont trait s dans ce document Cette loi entrera en principe int gralement en vigueur au cours de l ann e 2012 Or jusqu ce jour seules quelques dispositionssont applicables Il s agit notamment des dispositions relatives aux centrales d achat et de march s ainsi que d une disposition qui octroie aux r gions la comp tence de mettre en place une proc dure sp ciale relative la construction d habitations sociales et depuis peu des dispositions relatives au dialogue comp titif Chapitre 2 Concernant les march s publics L arr t royal du 20 d cembre 2010 relatif la promotion de v hicules de transport routier propres et co nomes en nergie dans le cadre des march s publics contient la transposition de la directive europ enne 2009 33 CE L arr t royal relatif la passation des march s publics dans les secteurs classiques du 15 juillet 2011 rempla cera l arr t r
25. l impact de ses activit s sur l environnement et de nom breuses initiatives ont t mises en place au cours des dix ann es coul es Selon le Bureau f d ral du Plan un syst me de management environnemental reconnu officiellement et qui fait l objet d une v rification externe constitue la meilleure garantie pour am liorer de fa on continue l impact sur l environnement Le conseil de direction du Bureau f d ral du Plan a d s lors d cid d s 2002 de s inscrire dans le cadre du label d entreprise amp co dynamique de la R gion de Bruxelles Capitale et depuis 2006 d int grer ses efforts dans le cadre de l Eco Management and Audit Scheme EMAS Ce syst me europ en de management de l en vironnement cr e un cadre structurel permettant un suivi concret des objectifs et actions environnementaux propos s long terme Consommation de papier Lun de ces objectifs concerne l impression stabiliser la consommation de papier La sensibilisation a d but apr s une premi re analyse pour arriver une diminution des feuilles de papier imprim es et un pourcen tage plus lev de feuilles de papier imprim es en recto verso l attention s est ensuite concentr e sur l achat de papier poss dant le label FSC mixed source le produit provient d un proc d de production dans lequel du mat riel certifi FSC des mat riaux recycl s ou des mat riaux d autres sources contr l es sont utilis s Notons d ailleu
26. les raisons susmentionn es Notons encore que certains vendeurs d imprimantes proposent un contrat all in Saisie d informations sp cifiques sur le co Les missions de CO pendant la phase d utilisation ont t calcul es par le programme lors du choix des sources d nergie au point Co ts de fonctionnement voir ci dessus Le deuxi me volet n a donc pas t compl t Le programme permet aussi de tenir compte des missions de CO pendant l extraction des mati res pre mi res la production le transport et la mise au rebut savoir toutes les phases du cycle de vie du produit hormis la phase d utilisation c est ce que l on appelle les mission int gr es Il est g n ralement impos sible de compl ter ces informations en l absence d une ACV valable R sultats ACCV en valeur actualis e nette Ce point pr sente succinctement sous forme de chiffres les r sultats du co t du cycle de vie de chaque im primante R sultats CO Ce point pr sente succinctement sous forme de chiffres les r sultats des missions de CO de chaque impri mante Outre les informations susmentionn es l onglet Evaluation de l offre permet de tenir compte de Crit res d attribution suppl mentaires Dans le cas pr sent aucun autre crit re n a t ajout 75 76 8 3 3 Analyse des r sultats Vanalyse des r sultats doit avoir lieu la lumi re des suppositions La r alit est reconstit
27. moyens a investir deviennent relativement importants ont tendance devenir assez complexes et s tendre sur une certaine dur e Nous pr sentons les tapes suivantes dans les grandes lignes et plus loin dans le manuel nous nous arr terons aux tapes significatives pour l analyse du co t du cycle de vie 2 3 1 Definition des besoins Les march s d butent par une d finition explicite ou implicite des besoins un certain besoin est constat Le besoin exact est d fini et valid par une personne comp tente La d finition des besoins n est pas vraiment soumise une r glementation N anmoins il est vident qu une d finition incorrecte du besoin conduira g n ralement une solution inad quate 2 3 2 Prospection analyse du march et d finition du march D s que le besoin est correctement constat il s agit de d finir l objet du march public via la prospection et l analyse du march Avant de lancer une proc dure de passation le pouvoir adjudicateur peut prospecter le march en vue d tablir les documents et les sp cifications du march condition que cette prospection n ait pas pour effet d emp cher ou de fausser la concurrence tel est le texte du nouvel AR du 15 juillet 2011 relatif la passa tion de march s publics Ce qui n est rien de plus que la confirmation formelle d une longue pratique selon laquelle le donneur d ordre peut et doit examiner dans quelle mesure le march
28. par le SPF Economie Facteurs d mission de CO aucune donn e sp cifique n a t utilis e mais bien celles de GEMIS 15 GEMIS ou Global Emission Model for Integrated Systems est une base de donn es o l on retrouve entre autres des facteurs d mis sion pour la production d electricite Ces facteurs sont ensuite associ s la production typique d un pays dans ce cas la Belgique Chapitre 8 tudes de cas Informations sp cifier par le soumissionnaire candidat Comme nous ne savons pas combien de v hicules de chaque type l autorit f d rale va acheter le nombre a t fixe al La dur e de vie tout comme l horizon de planification a pour les trois cat gories citadine compacte voiture de cat gorie moyenne camionnette t fix e a 6 9 et 3 ans tant entendu qu apr s cette p riode le v hicule est revendu via le service Enregistrement et Domaines et que les revenus ou les co ts ne sont pas repris sur la facture du service public f d ral Saisie d informations sur le co t du cycle de vie CCV Co ts d acquisition on y note le prix d achat vident ainsi que la taxe de mise en circulation co t initial unique Co ts de fonctionnement les suppositions suivantes ont t faites le co t moyen du carburant en question en 2010 voir http fiscus fgov be interfaoifnl vragen gemid deldebrandstofprijzen index htm le
29. pour 2009 ont montr que la consommation moyenne de carburant s levait 7 59 1 100 km ou 20038 g CO 100 km Pour la p riode 2010 2012 FAFSCA esp re r duire le nombre de kilom tres des d placements de service et la consommation de carburant des voitures de service de 5 par rapport a 2009 Diff rentes actions ont t mises en place a cet effet Nous pouvons en conclure qu un contr le et une valuation minutieux sont essentiels pour adapter le syst me de gestion in casu le systeme de management environnemental Il appara t donc que l organisation sur le lieu de travail influence d une certaine mani re la quantit et la na ture des biens services ou travaux qui doivent tre acquis Il est donc logique que l ACCV soit incluse dans ce cadre Examinons de plus pr s ce principe dans les points suivants Annexe La place de l ACCV au sein d une gestion publique ax e sur le d veloppement durable 2 3 SPF Economie Eco printing Le SPF Economie respecte le r glement EMAS depuis plusieurs ann es La premi re d claration environnemen tale a t publi e en 2008 Cette gestion environnementale se traduit par une s rie d actions telles que le projet ECOPRINTING qui a t lanc d but 2010 Migration d imprimantes vers des appareils multifonctionnels L objectif tait et reste 1 de remplacer les imprimantes individuelles et les photocopieuses par des appareils multifonctions usage commun 2
30. prix d achat Le co t de la garantie peut aussi varier fortement Le co t pour conserver l imprimante op rationnelle co ts de fonctionnement est relativement faible tandis que le remplacement de la cartouche de toner co ts d entretien est assez on reux La marque E semble tre la solution la moins ch re suivie de pr s par la Samsung La diff rence avec les marques A et D est consid rable 78 Graphique 9 lt Co ts totaux par cat gorie au terme de l horizon de planification 4 000 nn nee eee 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 Co ts totaux EUR A B C D E mu Acquisition E Fonctionnement El Entretien Autres co ts El Valeur r siduelle Co ts fin de vie En mati re d mission de CO on constate que la situation est quelque peu diff rente La marque D et la marque C obtiennent les meilleurs r sultats tandis que la marque E et la marque A sont clairement la tra ne C est naturellement d leur consommation lectrique plus importante Graphique 10 lt missions de CO totales par offre NA nn a D a 500 400 300 200 pb e o N kg CO offre o N La mon tarisation des missions de CO a savoir l internalisation de ce co t externe ne change en rien le r sultat final la marque E obtient la meilleure valuation Notons qu il s agit d une valuation bas e sur une mon tarisation L outil permet d opter pour l octroi d un
31. r fl chie tenant compte des cons quences de l achat particuli rement en mati re de co ts est donc toujours d importance capitale Cette v rit concerne tous les achats qu il s agisse de simples achats classiques d achats durables ou d achats pour lesquels le co t du cycle de vie est pris en consid ra tion Examinons les cons quences de ce dernier point Plus d une fois lors d achats pour lesquels il est tenu compte du co t du cycle de vie il appara t que le co t d investissement initial achat semble plus lev que pour un simple achat classique Dans ce cas le budget des achats est davantage grev au d part par des achats ACCV que par des achats classiques ce qui peut repr senter un frein pour les achats ACCV Le fait que ce prix d achat initial plus lev soit dans certains cas compense par un co t d utilisation moins lev ne r sout pas enti rement le probl me Dans le syst me comptable f d ral fedcom on travaille en effet avec des postes s par s pour les d penses d investissement et autres et des d penses r duites par rapport a celles initialement pr vues sont pr f rables pour les finances publiques mais pas l enti re satisfaction du service public f d ral ou de programmation qui a g n r la d pense r duite Cet effet secondaire ind sirable peut tre vit ou r duit de diff rentes mani res Id alement le budget doit avant tout tre tab
32. respect de cette convention est inventori a chaque tape du cycle de vie du produit Il s agit en fait d une appr ciation d un code moral o le respect de la convention dans la pratique est consid r comme acceptable code binaire i et son non respect comme inacceptable code binaire O Dans ce cas il n y a pas d appr ciation graduelle de la convention un respect de 0 22 de l interdiction du travail des enfants ne signifie par exemple rien dans un cas concret Reste a savoir comment sont utilis s ces r sultats Si un produit est valu dans le cadre de l octroi d un la bel de durabilit par une autorit le demandeur ne sera dans le cas d un code binaire O savoir que la convention de l OIT sur le travail des enfants a t enfreinte pas autoris attribuer ce label sur son produit Lorsque les r sultats de l analyse sont destin s une utilisation interne l entreprise cette derni re peut intervenir dans la cha ne en optant pour une substitution choisir un autre fournisseur ou une optimisa tion collaborer pour viter que ce probl me se reproduise Et ainsi de suite Etablissons le lien avec ACCV si l on opte pour une mon tarisation si possible il faut aussi quantifier Vu le raisonnement pr c dent la question est naturellement de savoir si cela est indiqu avec les crit res sociaux et socio conomiques Dans notre exemple la question est en fait de s
33. rom en annexe dans un fichier MS Excel SMART SPP LCC CO tool Version 2 cas camionnettes 20111217 On peut r sumer la situation en affirmant que m me sur une courte p riode de 3 ans le co t total pendant la dur e de vie du v hicule quivaut au double du prix d achat environ Pour ces deux v hicules la pr f rence pour la marque F apr s une ACCV est due a la l g re diff rence dans le prix d achat a la consommation plus faible au 100 km et surtout au nombre moins lev de kilom tres parcourus avec cette camionnette Graphique 5 lt Co ts totaux par cat gorie au terme de l horizon de planification 70 000 7 60 000 50 000 7 40 000 30 000 7 20 000 10 000 7 Co ts totaux EUR E F Produit C Produit D Produit E m Acquisition A Fonctionnement A Entretien a Autres co ts Valeur r siduelle Co ts fin de vie Ce point influence naturellement aussi les missions de particules polluantes Graphique 6 lt missions de CO totales par offre 20 000 7 CON 70 000 60 000 50 000 40 000 7 30 000 20 000 kg CO offre 73 74 8 3 EQUIPEMENT TIC POUR BUREAUX lt 8 3 1 Contexte L quipement TIC pour bureaux qui inclut les ordinateurs portables imprimantes photocopieuses est propos par le SPF P amp O CMS et a galement t identifi comme un groupe prioritaire des achats publics pour application de l ACCV Rappelons que l
34. services publics f d raux ne doivent pas payer la taxe de circulation annuelle bas e sur les CV fiscaux et autres donn es li es si un service public y est n anmoins tenu les donn es peuvent tre obtenues dans les informations fournies par le SPF Finances partir des donn es r gionales Valeur r siduelle co ts de mise au rebut ceux ci n ont pas t indiqu s pour les raisons susmentionn es Soulignons en outre que le co t d une garantie suppl mentaire pendant toute la dur e de vie tant entendu que la garantie est g n ralement de 2 ans n a pas t saisi comme co t initial unique car il n est d ordinaire pas repris le co t moins lev de l auto s curit apr s 4 ans n a pas non plus t introduit le co t support lors du changement de pneus n a lui non plus pas t soumis vu le manque de donn es conserv es 16 17 18 19 Les contacts avec certains services publics f d raux nous apprennent que les camionnettes ont notamment une dur e de vie courte vu le nombre important de kilom tres qu elles parcourent par an Notons toutefois que des diff rences notables existent entre les diff rents services publics f d raux Notons que les organismes parastataux peuvent vendre eux m mes le v hicule sur le march leur personnel par ex Il s agit du prix catalogue TVA comprise sans les r ductions ventuelles qui peuvent apparemment varier notablement Les ta
35. socio conomiques 38 3 3 L importance de l ACCV pour les achats publics 40 Chapitre 4 Definition des besoins et analyse du march definition de l objet du march 42 4 1 Definition des besoins 44 4 2 Analyse du march 44 4 3 Definition de l objet d un march 45 4 4 El ments importants pour l ACCV 45 Chapitre 5 Criteres de selection et d attribution 46 5 1 Definition des criteres de selection 48 5 2 Definition des criteres d attribution 49 5 3 El ments importants pour l ACCV 50 Chapitre 6 Sp cifications techniques conditions et clauses d ex cution 52 6 1 D finition des sp cifications techniques conditions et clauses d ex cution 54 6 2 l ments importants pour VACCV 54 Chapitre 7 Implications budg taires Chapitre 8 Etudes de cas 8 1 Cadre de gestion et de s lection 8 1 1 8 1 2 8 1 3 8 1 4 Introduction Le r le des syst mes de gestion S lection d tudes de cas Outils logiciels 8 2 tude de cas V hicules 8 2 1 8 2 2 8 2 3 Contexte Explications des donn es Saisie d informations g n rales Saisie d informations sur le co t du cycle de vie CCV Saisie d informations sp cifiques sur le CO R sultats ACCV en valeur actualis e nette R sultats CO Analyse des r sultats Citadines compactes Voitures de cat gorie moyenne Camionnettes 8 3 Equipement TIC pour bureaux 8 3 1 8 3 2 8 3 3 Contexte Explications des donn es Saisie des don
36. sont pas en r gle en ce qui concerne les cotisations la s curit sociale le paiement de leurs contributions ou lorsqu ils ont fait de fausses d clarations lors de la communication de renseignements En ce qui concerne la capacit financi re et conomique il peut tre demand dans les secteurs classiques de la d montrer via la production de d clarations bancaires appropri es pour les march s de services gale ment une preuve d assurance contre les risques professionnels de bilans et comptes annuels ainsi que d une d claration relative au chiffre d affaires des trois derni res ann es comptables art 18 44 et 70 de l AR du 8 janvier 1996 Pour les march s de travaux il faut galement tenir compte des r glementations en vigueur en Chapitre 2 Concernant les march s publics ce qui concerne l agr ation des entrepreneurs Soulignons que des candidats ou soumissionnaires peuvent se r f rer a la capacit de tiers dans la mesure o ils d montrent qu ils disposeront pour l ex cution du march des moyens n cessaires ceci quel que soit le lien juridique existant entre les entit s concern es et tant au niveau des crit res de s lection financiers et conomiques que des crit res de s lection techniques En ce qui concerne la comp tence technique les crit res de s lection varient selon qu il s agit de march s de travaux de fournitures ou de services La comp tence technique de l entrepreneur de
37. B Prakash S Sonnemann G Traverzo M Ugaya C Valdivia S and Vickery G Towards a Life Cycle Sustainability Assessment Making informed choices on products ISBN 978 92 807 3175 0 UNEP DTIE Paris 2011 64 pp De Koninck C Flamey P Thiel P Van Kerkhove O ed 2008 Jaarboek Overheidsopdrachten Chronique des march s publics EBP Brussel 681 pp De Koninck C Flamey P Thiel P Demeulenaere B ed 2009 Jaarboek Overheidsopdrachten Chronique des march s publics EBP Brussel 931 pp De Koninck C Flamey P Thiel P Demeulenaere B ed 2010 Jaarboek Overheidsopdrachten Chronique des march s publics EBP Brussel 1079 pp De Koninck C Flamey P Thiel P Demeulenaere B ed 2011 Jaarboek Overheidsopdrachten Chronique des march s publics EBP Brussel 1140 pp D Hooghe D ed De gunning van overheidsopdrachten Administratieve rechtsbibliotheek Die Keure Brug ge 2009 1011 pp Europese Commissie 2005 Groen kopen Een handboek inzake milieuvriendelijke overheidsopdrachten ISBN 92 894 8994 4 42 pp Europese Commissie 2008 Life Cycle Costing Fact Sheet 3 pp European Community 2005 Directive 2005 32 EC of the European Parliament and of the Council of 6 July 2005 establishing a framework for the setting of ecodesign requirements for energy using products and amen ding Council Directive 92 42 EEC and Directives 96 57 EC and 2000 55 EC of the European P
38. Elles ne peuvent pas non plus constituer un moyen pour dissimuler des exigences techniques ou des crit res de s lection ou d attribution 2 3 8 D roulement d un march Tr s sommairement chaque march d butera donc par une d finition des besoins suivie par une d finition du march l aide d une prospection et d une analyse du march Dans ce cadre il est capital de d terminer clairement les crit res de s lection les crit res d attribution et leur pond ration de m me que les sp cifica tions techniques Lorsque toutes ces donn es sont r colt es les conditions sont r unies pour pouvoir choisir la proc dure d attribution la plus appropri e et r diger le cahier sp cial des charges 29 Chapitre 3 lt L analyse des co ts du cycle de vie 3 1 D FINITION ET D LIMITATION lt D finissons avant tout l analyse des co ts du cycle de vie ACCV Pour ne perdre aucune nuance la d finition de Hunkeler D et al 2008 est reprise ici dans sa langue originale a savoir l anglais The assessment of all costs associated with the life cycle of a product that are directly covered by 1 or more actors in the product life cycle supplier manufacturer user or consumer and or EoL actor with the inclusion of externalities that are anticipated to be internalized in the decision relevant future Cette d finition est compl t e par la note en bas de page suivante One could define external
39. La fa on de prendre en compte ces l ments qui seront d ordi naire li s au prix d achat aux co ts de maintenance aux co ts nerg tiques aux prix des pi ces de rechange aux consommables etc est d finie librement par le pouvoir adjudicateur bien que cette comp tence discr tionnaire ne peut tre arbitraire et doit refl ter une image aussi fid le que possible de la r alit Les l ments impossibles convertir en prix sans risque de contestation mais qui peuvent n anmoins tre estim s de mani re objective par exemple l aide d une appr ciation motiv e par un jury important et comp tent trouveront leur place dans une proc dure d appel d offres ou dans une proc dure de n gociation si les conditions sont remplies Le r cent AR du 20 d cembre 2010 relatif la promotion de v hicules de transport routier propres et co nomes en nergie dans le cadre des march s publics peut ventuellement tre une source d inspiration pour l valuation des l ments qui m me s ils ne se pr tent pas encore a une conversion en un prix peuvent toutefois tre valu s sous une autre forme Reste savoir comment ventuellement tenir compte des externalit s si celles ci entrent en ligne de compte Cela n est possible que si un lien est tabli avec l objet du march l objet doit donc tre largement d fini et l avantage conomique pour l autorit doit tre vident et plus sp cifique que soc
40. Les candidatures re ues sont v rifi es sur la base de crit res de s lection et sont ventuellement s lectionn es Les candidats s lectionn s re oivent le cahier sp cial des charges et remettent une proposition concr te Les offres re ues sont v rifi es en mati re de r gularit et valu es sur la base de l unique crit re d attribution le prix Le march est enfin attribu au soumissionnaire ayant pr sent l offre r guli re la plus basse L appel d offres g n ral ou ouvert est la proc dure selon laquelle un avis de march de travaux de fournitures ou de services est publi pour lequel tout le monde peut demander le cahier sp cial des charges et introduire une offre conform ment aux conditions figurant dans ce cahier sp cial des charges G n ralement il est de mand aux candidats de pr senter certains documents permettant de s lectionner les soumissionnaires les plus appropri s et une proposition concr te Les offres re ues sont v rifi es en ce qui concerne les conditions 21 22 impos es en rapport avec la s lection qualitative et en ce qui concerne la r gularit et elles sont ensuite va lu es sur la base des diff rents crit res d attribution Le march est enfin attribu au soumissionnaire dont l offre r guli re para t tre la meilleure sur la base des crit res d attribution Lappel d offres restreint est la proc dure selon laquelle un avis de march de travaux de fournit
41. O joue galement un r le pas tellement en tant que consommateur mais bien comme interm diaire qui transmet les souhaits des pouvoirs publics en leur qualit de consommateurs au march et aux entreprises fournisseuses Soci t s Autorit s Figure 9 Le fameux effet push pull sur le march La situation est encore plus claire dans la figure C G n ralement c est le service CMS du SPF P amp O qui fait le tour du march pour remplir leurs rayons cf leur aper u des diff rents groupes et sous groupes de l offre de fournitures services et travaux La r daction des cahiers des charges est influenc e par l exp rience et les informations des personnes concern es au sein du service Il va de soi qu ils ne connaissent pas la situation sp cifique de chaque service public f d ral Il arrive n anmoins que des crit res de durabilit soient inclus dans les cahiers des charges Les diff rents services publics font ensuite leurs courses au service CMS La situation r elle influence naturellement leurs choix parmi l offre Cette situation sp cifique est a son tour influenc e en termes de durabilit par la mise en pratique ou non de l ISO 26000 ou la possession ou non d un enregistrement EMAS Annexe La place de l ACCV au sein d une gestion publique ax e sur le d veloppement durable Dans ce cas cela permet au service responsable de d finir avec plus de pr cision une unit fon
42. an te 40 tant donn cette pratique g n ralement admise il pourrait tre envisageable d incorporer les crit res co logiques dans l ACCV Actuellement la tendance est la prise en compte des missions de CO dans l application de l ACCV pour des march s publics Outre l expression du CO en tonnes les missions peuvent aussi facilement tre mon tari s es entre autres gr ce l existence d un march europ en pour le commerce des missions de gaz a effet de serre Souvent seules les missions de CO peuvent tre prises en compte dans la phase d utilisation vu Vabsence de donn es ACV pr cises Les choses pourraient toutefois changer tant donn les efforts consentis pour calculer empreinte carbone des produits Des remarques similaires peuvent galement tre faites en termes d unit s physiques cf missions de SO NO lors de la production d lectricit moteurs combus tion etc Bien que des m thodes aient t propos es pour mon tariser ces donn es quantitatives celles ci sont discutables vu l absence de march pour les missions de SO NO Il faut toutefois souligner l arr t royal du 20 d cembre 2010 relatif a la promotion de v hicules de transport routier propres et conomes en nergie dans le cadre des march s publics transposant partiellement la di rective 2009 33 CE du Parlement europ en et du Conseil du 23 avril 2009 relative la promotion de v h
43. arliament and of the Council Official Journal of the European Union L 191 29 July 22 2005 European Commission 2008 Guide to cost benefit analysis of investment projects Structural Funds Cohe sion Fund and Instrument for Pre Accession 259 pp ec europa eu regional_policy sources docgener guides cost guide2008_en pdf 98 European Commission 2011 Green Paper on the modernisation of EU public procurement policy Towards a more efficient European Procurement Market Brussels 27 1 2011 COM 2011 15 final 56 pp Forum for the future 2007 Buying a better world Forum for the Future 44 pp http www forumforthefu ture org projects buying a better world Government of South Australia 2010 Life Cycle Costing Guideline 9 pp http www spb sa gov au site home search_results aspx str LCC amp type and amp rpp 10 amp rst all amp orderby rank amp daysold amp page 1 amp xcid 3 Guin e J B et al Handbook on life cycle assessment Operational guide to the ISO standards I LCA in perspective lla Guide IIb Operational annex Ill Scientific background Kluwer Academic Publishers ISBN 1 4020 0228 9 Dordrecht 2002 692 pp HM Treasury The Green Book Appraisal and Evaluation in Central Government 118 pp Hunkeler D Rebitzer G 2003 Life Cycle Costing in LCM Ambitions opportunities and limitations Discus sing a framework In Int J LCA 8 5 253 256 Hunkeler D Lichtenvort K Rebitzer G
44. artir du 1 janvier 2012 400 000 euros et qui font suite un concours de projets qui suivant les r gles applicables doivent tre attribu s au laur at ou l un des laur ats du concours tant entendu que tous les laur ats doivent tre invit s participer aux n gociati ons Pour les march s dont la valeur atteint 387 000 partir du 1 janvier 2012 400 000 euros pour des ser vices compl mentaires qui ne figurent pas dans le projet initialement approuv ni dans le premier march pass et qui sont devenus n cessaires l ex cution de ce march la suite d une circonstance impr vue sans entra ner un inconv nient majeur pour le pouvoir adjudicateur ou lorsque bien que scindables de l ex cution du march initial ils sont strictement n cessaires a son perfectionnement Dans les secteurs classiques la proc dure n goci e ne peut avoir lieu qu apr s la publicit obligatoire Pour tous les march s lorsque lors d une premi re proc dure par adjudication ou sur appel d offres seuls des offres irr guli res ou des prix inacceptables ont t d pos s pour autant que les conditions initiales du march ne sont pas substantiellement modifi s et que le pouvoir adjudicateur ne consulte pas tous les soumissionnaires qui r pondent aux crit res de s lection et qui avaient introduit une offre formellement r guli re lors de la premi re proc dure Pour les march s publics d entreprise de travaux ou de servi
45. ature de la plupart des fournitures services ou tra vaux pour r duire les co ts il est conseill de travailler de mani re syst matique coh rente et continue e les achats publics sont en grande partie de la responsabilit du SPF P amp O et de la R gie des B timents ces deux organismes publics ont donc tout int r t a ce que l ACCV soit utilis avec pr cision afin de r duire les d penses publiques e le consommateur les SPF les SPP et autres services publics f d raux peut exercer une pression sur le march en appliquant ACCV et ce de mani re directe et indirecte directe si le march est sond indirecte en demandant des calculs ACCV au SPF P amp O CMS et la R gie des B timents et ou en les effectuant lui m me Pour illustrer les possibilit s de ACCV nous avons choisi de reconstituer des tudes de cas pour l Equipe ment TIC pour bureaux et les V hicules Carburant et Assurances compris Nos motivations sont les suivantes e ces produits sont propos s par le SPF P amp O CMS e ils sont importants pour la grande majorit des services publics e ils sont d finis dans diff rentes tudes comme prioritaires pour l application de l ACCV e impact total est galement caract ris par le syst me de gestion Chapitre 8 tudes de cas 8 1 4 Outils logiciels Lors de la pr paration du pr sent manuel un nombre limit d outils logiciels ont t identi
46. avoir si le travail des enfants peut tre quantifie Si c tait le cas cela signifierait que l on pourrait coller un prix sur le travail des enfants Et si l on pouvait coller un prix sur le travail des enfants celui ci serait naturellement aussi repris comptabilis dans l valuation des co ts d un produit ou service Mais si cette mon tarisation est inadmissible pour des raisons morales comme nous 8 Le co t total de possession abr vi CTP est un concept similaire ACCV dans le cadre des march s publics L objectif est en effet d effectuer un calcul qui tient compte des co ts d acquisition mais aussi des co ts li s a une utilisation future nergie r paration main tenance etc Chapitre 3 Vanalyse des co ts du cycle de vie l affirmons ici le travail des enfants ne peut alors pas non plus tre int gr dans le calcul des prix De plus le travail des enfants est meilleur march dans notre exemple et se traduirait donc imm diatement par un prix meilleur march mais dans des conditions moralement inacceptables Tableau 1 lt Cat gories des parties prenantes et sous cat gories exprim es en crit res sociaux et socio conomiques Benoit C et Mazijn B 2011 Cat gories de parties prenantes Sous cat gories Libert d association et de n gociations collectives Travail des enfants Salaires Heures de travail Travail forc Egalit des chances Discrimination Sant et s
47. bjet du march ce tant pour les crit res de s lection financiers et conomiques que pour les comp tences techniques En mati re de comp tences techniques on peut videmment r f rer des certificats verts comme l EMAS systeme de management environnemental et d audit ou similaires ISO 14001 par exemple L enregistre ment EMAS peut tre utilis comme crit re de s lection pour autant que son contenu corresponde suffisam ment l objet du march et ait suffisamment de port e Il n existe pas d enregistrement EMAS uniforme car son contenu peut varier fortement d un titulaire l autre L utilisation de tels certificats est jusqu pr sent autoris e pour des march s de travaux et de services D autres crit res techniques ad quats peuvent peut tre tre trouv s sans trop de difficult s Dans les r f rences il est pr f rable de veiller ce que le niveau d exigence corresponde l importance du march concern sans qu il ne soit excessif Des r f rences certifi es offrent plus de garanties que des textes sim plistes r dig s par le candidat ou le soumissionnaire On peut par exemple demander des r f rences vertes ou sociales une exp rience dans le recyclage de biens une capacit de recherche etc Dans le cas d un march pour la fourniture d imprimantes la pertinence de crit res de s lection peut tre as sez limit e le nombre de concurrents sur le march semble relative
48. bleaux des services publics f d raux indiquent que la consommation d pend aussi clairement du conducteur 69 70 Saisie d informations sp cifiques sur le CO Les missions de CO pendant la phase d utilisation ont t calcul es par le programme lors du choix des sources d nergie au point Co ts de fonctionnement voir ci dessus Le deuxi me volet n a donc pas t compl t Le programme permet aussi de tenir compte des missions de CO pendant l extraction des mati res pre mi res la production le transport et la mise au rebut savoir toutes les phases du cycle de vie du produit hormis la phase d utilisation c est ce que l on appelle les mission int gr es Il est g n ralement impos sible de compl ter ces informations en l absence d une ACV valable R sultats ACCV en valeur actualis e nette Ce point pr sente succinctement sous forme de chiffres les r sultats du co t du cycle de vie de chaque v hi cule R sultats CO Ce point pr sente succinctement sous forme de chiffres les r sultats des missions de CO de chaque v hicule Outre les informations susmentionn es l onglet Evaluation de l offre permet de tenir compte de Crit res d attribution suppl mentaires Dans le cadre du pr sent manuel sur les march s publics durables les autres missions mentionn es dans l arr t royal du 20 d cembre 2010 relatif la promotion de v hicules de transport rou
49. ces l ments sont connus l objet du march peut tre d fini Cette description devra r pondre aux r gles susmentionn es entre autres en mati re de sp cifications techniques en veillant cr er si l objet du march le permet une r elle forme de concurrence qui ne soit pas inutilement limit e ou fauss e Il y a ensuite la fa on dont le march doit tre r alis pour une livraison le sujet a d j t abord Diff rentes possibilit s peuvent tre laiss es ouvertes pour autant que l on veille ce que les offres avec diff rentes solutions restent comparables en mati re de crit res d attribution Pour l exemple des imprimantes il serait possible de se baser sur les sp cifications de production que doivent pouvoir faire les imprimantes Et de quand quand Quels pics d impression doivent tre assum s Si l on ne dispose pas d un service technique performant il peut tre indiqu de pr voir imm diatement un contrat de maintenance ad quat 4 4 ELEMENTS IMPORTANTS POUR LACCV lt Pour tenir compte ad quatement l analyse des co ts du cycle de vie il est pr f rable de d buter le plus t t possible Il est donc conseill jusqu nouvel ordre de communiquer cette exigence d s la description et la d nomination du march ce afin d attirer l attention de soumissionnaires potentiels qui connaissent bien ce domaine ou dont l offre se pr te parfaitement la demande Lors de la d f
50. ces dans des cas exceptionnels lorsqu il s agit de march s dont la nature ou les al as emp chent la d termination pr alable et globale d un prix Pour les march s publics de travaux r alis s uniquement des fins de recherche d exp rimentation ou de mise au point et non dans le but d assurer une rentabilit ou le recouvrement des co ts de recherche et de d veloppement Pour les march s publics de services si leur nature est telle que les sp cifications du march ne peuvent tre d termin es avec suffisamment de pr cision pour permettre la attribution suivant la proc dure par adjudication ou sur appel d offres En r gle g n rale il sera opt pour des proc dures n goci es chaque fois que le march s y pr te Les incon 25 26 v nients des proc dures n goci es sont en effet principalement doubles elles offrent un certain nombre de choix dans le chef des entit s adjudicatrices et de plus ces choix doivent toujours tre motiv s Par ailleurs les n gociations prennent du temps En revanche les n gociations en elles m mes ne comportent aucune obligation La composition d un dossier de candidature implique tout d abord moins d efforts pour un soumissionnaire que l introduction d une offre compl te Le recours des proc dures restreintes est d s lors surtout a recom mander lorsque le nombre de candidats pr vus est important et qu un r el tri entre les candidats s imposera Si
51. ch vements tels que les travaux de tapissage et de peinture n enl ve rien l unit du travail au niveau de sa fonction conomique ou technique tous ces dossiers sont additionn s et font partie du m me march de travaux Un march public de fournitures est un contrat titre on reux conclu entre un fournisseur d une part et un pouvoir adjudicateur d autre part ayant pour objet l acquisition de produits de biens mobiliers Cette acqui sition peut avoir lieu via un contrat d achat ou d entreprise mais galement via un contrat de location de location vente ou cr dit bail avec ou sans achat ou option d achat Un march public de services est un contrat titre on reux conclu entre un prestataire de services d une part et un pouvoir adjudicateur d autre part ayant pour objet un march qui n est ni un march de travaux ni un march de fournitures Les services sont repris dans une liste jointe en annexe 2 la loi du 24 d cembre 1993 Chapitre 2 Concernant les march s publics Un march est mixte lorsqu il s agit d un march comportant des composantes travaux et fournitures ou tra vaux et services ou des composantes fournitures et services Dans ce contexte il y a lieu d examiner la nature et la finalit du march Si le but final du march vise la r alisation d un bien immobilier il s agit toujours d un march de travaux Si le but final du march est de fournir des biens mobiliers avec un march
52. chats publics La premi re difficult et aussi la plus vidente est l utilisation du co t du cycle de vie lorsque le SPF P amp O CMS sonde le march Vu les r sultats de l tude pr liminaire au pr sent manuel cela signifie qu ils demandent beaucoup plus de donn es d taill es dans le cahier des charges par l ajout d un mod le compl ter par exemple voir annexe II Il va de soi que la situation au sein d un service public f d ral d termin reste un facteur inconnu Il est donc conseill qu avant d effectuer une commande aupr s du SPF P amp O CMS le service public f d ral r a lise une ACCV dans son contexte sp cifique ou la demande la centrale de march s pour les services publics Le mod le de l Annexe Il peut tre utilis cette fin La derni re possibilit est l achat direct par un service public de biens services et travaux sur le march La situation r elle sp cifique est d s lors imm diatement prise en compte 8 1 3 S lection d tudes de cas Tous les services publics qu ils soient belges ou trangers poss dent une liste de fournitures services et travaux prioritaires qui doivent tre achet s Le tableau 2 illustre une telle liste partir de l offre du SPF P amp O CMS et de r centes tudes ACCV trang res ICLEI amp ko Institut 2007 IISD 2009 AEA Group 2010 63 64 Les remarques du tableau doivent tre interpr t es comme suit e Surlign
53. cle Assessment 6 2 pp 118 120 Office of Government Commerce 2007 Whole life costing and cost management Achieving Excellence in Construction Procurement Guide 24 pp Office of Government Commerce 2009 An Introduction to Public Procurement 24 pp Oko Institut e V en ICLEI 2007 Costs and Benefits of Green Public Procurement in Europe Final Report 433 pp OVAM 2010 Producten worden diensten een duurzame waardepropositie voor Vlaanderen 275 pp Rebitzer G Hunkeler D 2003 Life cycle costing in LCM ambitions opportunities and limitations discus sing a framework in The International Journal of Life Cycle Assessment 8 5 pp 253 6 Swedish Environmental Management Council 2008 Life Cycle Costing LCC Description of the tool and its parameters 3 pp UNEP 2004 Why Take A Life Cycle Approach ISBN 92 807 24500 9 Paris 24 pp http www unep fr sha red publications pdf DTIx0585xPA WhyLifeCycleEN pdf UNEP SETAC Life Cycle Initiative 2005 Life Cycle Approaches The Road from Analysis to Practice ISBN 92 807 2509 2 Paris 80 pp http www unep fr shared publications pdf DTIx0585xPA WhyLifeCycleEN pdf UNEP SETAC Life Cycle Initiative 2007 Life Cycle Management A business guide to sustainability ISBN 978 92 807 2772 2 Paris 48 pp http www unep fr shared publications pdf DTIx0889xPA LifeCycleMana gement pdf UNEP SETAC Life Cycle Initiative 2009 Life C
54. concr te Les offres re ues sont valu es sur la base de diff rents crit res d attribution Viennent ensuite les n gociations Le march est finalement attribu au soumissionnaire dont l offre r guli re para t tre la meilleure sur la base des crit res d attribution La proc dure n goci e sans publicit obligatoire est une proc dure selon laquelle un march de travaux de fournitures ou de services est d crit pour lequel diff rents soumissionnaires potentiels sont consult s et peuvent introduire une offre Des crit res de s lection peuvent tre utilis s de mani re explicite ou implicite Cela signifie qu une s lection formelle peut ventuellement tre int gr e dans la proc dure via la demande de d p t de certains documents qui doivent permettre de s lectionner les candidats les plus appropri s ou par le fait que l on s adresse directement aux parties dont on sait qu elles disposent des qualit s requises pour mener bien le march Les candidats ainsi s lectionn s re oivent le cahier sp cial des charges et introduisent une offre Les offres re ues sont valu es sur la base de diff rents crit res d attribution Viennent ensuite les n gociations Le march est finalement attribu au soumissionnaire dont l offre r guli re para t tre la meil leure sur la base des crit res d attribution Le dialogue comp titif est une proc dure selon laquelle un avis de march de travaux de fournitures ou de
55. ctionnelle de la fourniture du service ou de l ouvrage dont il a besoin Les criteres de durabilit peuvent donc tre beau coup mieux formul s et associ s a l ensemble du cycle de vie de la fourniture du service ou de l ouvrage en question La question est naturellement de savoir si les rayons du service CMS poss dent une offre qui correspond aux souhaits des services publics f d raux Certains services publics f d raux s adressent pour des fournitures services ou travaux sp cifiques directe ment au march Ce choix ne repose pas toujours sur des consid rations de durabilit Il est toutefois vident que cette pratique permet de mieux harmoniser la demande du service public concer n et l offre du march Sachant que les services publics repr sentent quelque 15 de l ensemble de la consommation il est clair que l utilisation de l instrument achats publics permet au march de durabiliser ses innovations Lors de march s publics pour le magasin P amp O Situation r elle sur le terrain inconnue Lors de l achat au magasin P amp O Situation r elle sur le terrain importante Lien avec ISO 26000 cf droits de l Homme EMAS ex eco printing et VACV cf unit fonctionnelle e a Crit res de durabilit Crit res de durabilit comme condition comme condition Soci t s P amp O Autorit s 87 Crit res de durabilit comme condition Dans le cas d un march public
56. des co ts du cycle de vie 41 Chapitre 4 lt D finition des besoins et analyse du march d finition de l objet du march 44 4 1 DEFINITION DES BESOINS lt Comme nous l avons expliqu lors de la d finition des besoins il faut se baser sur les besoins qui ont t d termin s de mani re judicieuse Le plan d action march s publics durables 2009 2011 adopt par le Conseil des ministres du 3 juillet 2009 d montre clairement que les autorit s f d rales souhaitent travailler avec des march s publics durables et autant que possible sur la base de l analyse des co ts du cycle de vie Il semble indiqu d largir la pseudo l gislation par exemple sous la forme d une circulaire demandant de tenir si possible compte de l analyse des co ts du cycle de vie en fonction des circonstances mat rielles techniques et autres dans lesquelles le march est lanc Une telle initiative non seulement inciterait les autorit s int grer l analyse des co ts du cycle de vie dans leurs march s publics mais montrerait aussi clairement que l analyse des co ts du cycle de vie peut faire partie int grante de l objet des march s publics Ce type de circulaire pourrait en outre permettre diff rentes possibilit s pratiques pour la prise en compte d une s rie d internalit s et ventuellement d externalit s Elle montrerait aussi clairement que dans la situation actuelle rien n emp che le pouvoi
57. distinction peut tre effectu e entre l int gration de crit res avant et apr s l acquistion du produit service Dans le premier cas avant l acquistion l absence de prise en compte n est en effet pas visible automatiquement Apr s l acquistion les crit res peuvent tre plus facilement suivis moyennant un contr le s rieux Quoi qu il en soit tous les impacts peuvent tre re pr sent s par une analyse du cycle de vie Crit res sociaux et socio conomiques Cet ensemble de crit res englobe deux des 3 P Population et Profit Prosp rit D o l ajout de la notion de social Soulignons que les Lignes directrices pour l analyse sociale du cycle de vie des produits Benoit C et Mazijn B 2011 choisissent de ne pas quantifier ces crit res sociaux et socio conomiques c est dire de ne pas les exprimer en fonction de l unit fonctionnelle mais d utiliser la liste pour v rifier si les normes internationales et nationales sont enfreintes un quelconque moment du cycle de vie voir tableau 1 Comme nous l avons dit la publication a t soumise un processus international de r vision par des pairs Cette ligne directrice est le r sultat d un d bat long et approfondi qui s est tenu au sein du groupe de travail du PNUE lun des exemples classiques est celui du crit re travail des enfants dont la conformit la convention de l OIT a t contr l e Le non
58. e concurrence et il est donc peut tre souvent inutile de poser de nombreuses exigences en mati re de s lection de qualit au risque de ne plus conserver assez de soumissionnaires La possibilit qui existe depuis plusieurs ann es de faire appel l aide des tiers a en outre r duit de facto l importance des crit res de s lection Comme nous l avons dit il faut tablir une distinction entre les crit res d exclusion et les crit res de s lection Concernant les crit res d exclusion ce qui peut et doit tre demand et v rifi semble assez clair mais le pouvoir adjudicateur est libre d accorder plus d attention a la r probation de candidats ou de soumission naires par exemple afin de garantir que les soumissionnaires choisis gardent un profil irr prochable pendant toute la dur e du march Durant le march les adjudicataires ne peuvent en effet pas tre concern s par les crit res d exclusion et rien ne peut se mettre en travers d un contr le r gulier en mati re de condamnations par exemple En ce qui concerne les crit res de s lection financiers et conomiques il est en principe possible de poser des exigences minimales en mati re de chiffre d affaires des march s similaires l objet du march r aliser mais les chiffres d affaires globaux peuvent galement donner une meilleure id e des activit s d une entreprise Les exigences pos es doivent n anmoins toujours tre en rapport avec l o
59. ent importante dans le cadre du d veloppement durable Comme nous l expliquerons au point 3 2 une approche quantitative des aspects environnementaux est bien souvent possible mais l application de l unit fonction nelle est plus d licate pour les aspects sociaux Peut on par exemple dire qu on autorise la prise en compte de x heures de travail d enfants pour l achat d un produit 3 1 3 1 or more actors Les r sultats de ACCV peuvent tre importants pour un ou plusieurs acteurs le producteur le consomma teur l agent de traitement des d chets Un acteur sera selon son importance plus ou moins int ress par la r partition de la structure des co ts du produit sur diff rentes phases du cycle de vie voir figure 1 Pour faciliter cette t che des directives ont par exemple t d velopp es pour diff rents secteurs industriels con struction machines etc Dans le cas present cf march s publics durables ce sont les autorit s qui sont l acteur L importance des d tails de la structure des co ts de cet acteur est trait e au point suivant 3 1 4 All costs et Externalities Cette partie de la d finition de l ACCV soul ve dans le cadre de cette tude les questions suivantes sur le produit e les co ts priv s et les externalites doivent ils tre inclus e les co ts priv s concernent ils tous les co ts e les externalit s incluent elles tous les co ts Il va de
60. ermettre au donneur d ordre de choisir la proc dure la plus appropri e Nous reprenons ci dessous un bref r sum des diff rentes proc dures suivi d un mode d emploi sommaire de chacune d entre elles Uadjudication publique ou ouverte est la proc dure suivant laquelle un avis de march de travaux de fourni tures ou de services est publi pour lequel tout le monde peut demander le cahier sp cial des charges et in troduire une offre conform ment aux stipulations figurant dans ce cahier sp cial des charges G n ralement il est demand aux soumissionnaires de pr senter certains documents pour permettre de s lectionner les candidats les plus appropri s ainsi qu une proposition concr te Les offres re ues sont ensuite confront es aux exigences impos es en mati re de s lection qualitative et de r gularit et valu es sur la base de l unique crit re d attribution le prix Le march est enfin attribu au soumissionnaire ayant pr sent l offre r guli re la plus basse Ladjudication restreinte est la proc dure suivant laquelle un avis appel candidatures relatif un march de travaux de fournitures ou de services est publi pour lequel tout le monde peut introduire une candidature conform ment aux exigences impos es en rapport avec la s lection qualitative G n ralement il est demand aux candidats de pr senter certains documents permettant de s lectionner les personnes les plus appropri es
61. ervice public f d ral de programmation TB Triple bilan TBL Triple Bottom Line TVA Taxe sur la valeur ajout e VHU V hicules hors d usage ELVs End of Life Vehicles 11 Chapitre 1 lt D limitation de la mati re Notions introductives 14 Les premiers signes de l application d une analyse des co ts du cycle de vie ACCV dite conventionnelle remontent aux ann es 30 du si cle pr c dent lorsque les frais d exploitation et d entretien ont t pris en compte par le General Accounting Office aux Etats Unis lors de l achat de tracteurs Hunkeler D et al 2008 Plus tard ACCV a galement t appliqu e pour motiver des d cisions d achat dans d autres secteurs construction navigation spatiale d fense Pendant longtemps aucune m thodologie g n ralement admise ne s est impos e Entre temps diff rentes normes internationales ax es sur des applications sp cifiques ont t adopt es En outre nous constatons parfois que seules quelques phases du cycle de vie sont prises en compte pour le calcul et non l ensemble du cycle le traitement des d chets est p ex g n ralement ignor et que ce sont surtout les co ts internes qui sont cibl s Parall lement ces volutions et entre autres suite aux premi res pr occupations en mati re d nergie et d cologie apparues dans les ann es 60 et 70 les premiers cobilans ont t port s en compte tout part
62. es as pects environnementaux significatifs li s a leurs proc dures de passation de march s ont t mis en vidence et que les incidences environnementales significatives associ es a ces aspects sont prises en consid ration dans le syst me de management Elles devraient s efforcer de garantir que les fournisseurs et ceux qui agissent en leur nom respectent leur politique environnementale dans le cadre de l ex cution du contrat Fin 2010 le SPP DD a d cid d aller plus loin et se basant sur la norme internationale nouvelle l poque ISO 26000 Lignes directrices relatives la responsabilit soci tale de lancer un projet avec trois autres services publics f d raux visant l int gration du d veloppement durable sous tous ses aspects au sein de ces organisations Cette norme permet en outre de se pencher sur les dits achats durables Dans le chapitre Environnement et plus particuli rement au point Utilisation durable des ressources on peut lire Lors de ses d cisions d achat il convient qu une organisation tienne compte des performances environnementales sociales et thiques des produits ou services acquis tout au long de leur cycle de vie Si possible il convient qu elle privil gie les produits et services qui limitent le plus possible les impacts en se r f rant des pro grammes d etiquetage fiables et efficaces v rifi s de mani re ind pendante ou d autres programmes de v ri
63. es syst mes de gestion bas s sur l ISO 26000 et ou EMAS sont d ter minants en mati re de co t Cette derni re remarque rejoint d ailleurs le fondement de l analyse des co ts du cycle de vie savoir la description correcte de l unit fonctionnelle voir chapitre 3 L organisation est capitale Autrement dit l unit fonctionnelle pour d finir un sous groupe au sein de I quipement TIC pour bureaux changera en fonction de la fa on dont une administration concern e peut tre organis e Le SPF P amp O CMS a dans son offre diff rentes cat gories sous cat gories de mat riel pr sent es succincte ment ci dessous e Photocopieuses MF et imprimantes achat location de diff rentes capacit s cpm copies par minute et formats de papier A4 et A3 en couleur ou noir et blanc e Imprimantes laser couleur ou noir et blanc e PC et portables avec accessoires Pour permettre une certaine r partition dans le cadre du pr sent manuel et donc de reconstituer une tude de cas des donn es ont t collect es pour l achat de deux types d imprimantes pouvant tre fournies e Imprimante laser noir et blanc 20 40 cpm 100 000 pages dur e de vie de 5 ans e Imprimante laser noir et blanc 20 40 cpm 500 000 pages dur e de vie de 5 ans Les 5 marques suivantes peuvent fournir une imprimante de cette gamme marque A marque B marque C marque D marque E Les calculs ont t effectu s
64. essment environmental LCA social and socio economic LCA ACCV Analyse des co ts du cycle de vie ADCV Analyse de la durabilit du cycle de vie LCSA Life Cycle Sustainability Assessment AICV Analyse d impacts du cycle de vie LCIA Life Cycle Impact Assessment AR Arr t royal ASBL Association sans but lucratif CCV Co ts du cycle de vie LCC Life Cycle Costing CPD Consommation et production durables SCP Sustainable Consumption and Production CMS Centrale de March s pour Services F d raux CTP Co t total de possession TCO Total Cost of Ownership DEEE D chets d quipements lectriques et lectroniques WEEE Waste of Electrical and Electronic Equip ment EoL End of Life ou fin de cycle GCV Gestion du cycle de vie LCM Life Cycle Management ICV Inventaire du cycle de vie LCI Life Cycle Inventory ISO Organisation internationale de normalisation OIT Organisation internationale du travail ONG Organisation non gouvernementale ONU Organisation des Nations Unies MCA M thode des co ts par activit ABC Activity Based Costing PNUE Programme des Nations Unies pour l environnement PNUE DTIE Programme des Nations Unies pour l environnement Division Technologie Industrie et Econo mie SETAC Soci t de toxicologie et chimie de l environnement SETAC Society for Environmental Toxicology and Chemistry SPF Service public f d ral SPP S
65. est capable de satisfaire ad quatement au besoin constat avant de lancer un march Pr cisons d embl e que cette phase est galement capitale puisqu elle a pour but de permettre une r ponse de nombreuses questions primordiales pour une bonne issue du march Un l ment important dans cette tape est de d finir s il s agit d un march de travaux de fournitures ou de services Un march public de travaux est un contrat titre on reux conclu entre un entrepreneur d une part et un pouvoir adjudicateur d autre part et qui se rapporte soit l ex cution soit conjointement l ex cution et la conception soit la r alisation par un promoteur immobilier par exemple des travaux tels qu num r s dans l annexe 1 la loi du 24 d cembre 1993 Il s agit ici d activit s du b timent en g n ral de d molition de construction de routes ponts voies ferr es de g nie rural de g nie civil et de construction de b timents d entreprises d installation et d entreprises du b timent pour le parach vement des immeubles Un travail est le r sultat d un ensemble de travaux de construction ou de travaux routiers ayant pour but de remplir une fonction conomique ou technique Le r sultat final est en principe un bien immobilier La ventilation du travail en lots par exemple la ventilation de la construction d un centre administratif en gros uvre en dos siers techniques tels que les sanitaires et le chauffage en para
66. exemples sont l gion des exigences environnementales telles que les modalit s d emballage des dispositions en mati re de transport des instructions de toutes sortes pour les formalit s en fin de march obligation ou l interdiction d utiliser certains mat riaux ou mati res premi res des formations la s curit du produit l acc s aux handicap s la convivialit des exigences et consid rations sociales les conditions de travail des reglementations specifiques Les principes du droit communautaire europ en doivent naturellement tre respect s Il s agit des principes de non discrimination vis vis de candidats et soumissionnaires d autres Etats membres de transparence et d galit de traitement Si l on reprend l exemple de l achat des imprimantes les directives concerneront la capacit des imprimantes la vitesse de traitement la qualit et le format du papier la qualit de l encre et des couleurs ainsi que des prescriptions en la mati re la reprise des cartouches d encre vides et l organisation de cette reprise les fonc tionnalit s n cessaires et souhait es pour la facilit d utilisation d ventuelles prescriptions d utilisation nerg tiques les dimensions maximales la possibilit d imprimer recto verso d ventuelles fonctionnalit s suppl mentaires souhait es ou n cessaires 6 2 L MENTS IMPORTANTS POUR LACCV lt Les sp cifications techniques les conditions et surtout les clau
67. ffectifs moyens annuels de l entreprise et l importance de ses cadres pendant les trois derni res ann es une d claration mentionnant l outillage le mat riel et l quipement technique dont le prestataire dispose pour l ex cution des services 27 28 un contr le de la capacit de production des possibilit s de conception et de recherche et des mesures prises en mati re de contr le de qualit par le pouvoir adjudicateur ou un organisme qu il mandate l indication de la part du march que le prestataire de services a ventuellement l intention de sous traiter La capacit technique ou professionnelle du prestataire de services peut galement tre valu e en vertu de son savoir faire de son efficacit de son exp rience et de sa fiabilit 2 3 6 Definition des crit res d attribution Les motifs d exclusion et les crit res de selection se rapportent donc a la personne qui pose sa candidature ou qui d pose une offre ainsi qu a la capacit dont dispose cette personne a ex cuter le march En revanche les crit res d attribution sont utilis s afin d appr cier l offre a sa juste valeur et afin de d cider quelle offre r pond le mieux aux besoins constat s Ils sont donc utilis s afin de choisir une offre d termin e En principe les criteres de s lection et d attribution ne peuvent tre m lang s Les crit res d attribution doivent se rapporter l objet du march par exemple la
68. fi s Tous ont une approche similaire Les co ts d achat d utilisation de maintenance etc sont pris en compte Si ces co ts appa raissent dans le futur ils sont pr vus L outil logiciel par excellence le SMART SPP LCC CO a t cr lors d une tude de 3 ans incluant la consultation de parties prenantes avec des partenaires de diff rents pays europ ens Loutil a t d velopp pour faciliter les calculs du co t du cycle de vie et les missions de CO de diff rents produits lorsqu une autorit souhaite faire des achats L outil a galement t test pour ses possibilit s d valuation de produits innovateurs qui se trouvent encore au stade de d veloppement de test ou d introduction sur le march Citons par exemple la led pour l clairage urbain L outil en lui m me comprend un Guide de l utilisateur de l outil LCC CO et un fichier MS Excel en plusieurs langues dont le fran ais et le n erlandais cf www smart spp eu Les calculs des tudes de cas ont t r alis s l aide de cet outil Plusieurs fichiers MS Excel ont t ajout s chaque tude 8 2 ETUDE DE CAS VEHICULES 8 2 1 Context Les v hicules y compris leurs carburant et assurances des fournitures et services propos s par le SPF P amp O CMS ont t identifi s comme un groupe d achats publics prioritaire pour l utilisation de l ACCV Rappelons que les syst mes de gestion bas s s
69. fication tels que l Ecolabel ou les activit s d audit Le chapitre Loyaut des pratiques se penche galement sur le sujet en stipulant au point Promotion de la responsabilit soci tale dans la cha ne de valeur Une organisation peut influencer d autres organisations en prenant ses d cisions d approvisionnement et d achat En tant que meneur et mentor le long de la cha ne de valeur elle peut promouvoir l adoption et le soutien des principes et pratiques de responsabilit soci tale Il convient qu une organisation envisage les impacts potentiels ou les cons quences involontaires de ses d cisions d achat ou d approvisionnement sur les autres organisations et prenne des pr cautions pour viter ou r duire le plus possible tout impact n gatif Elle peut galement stimuler la demande de produits et services plus responsables Il convient de ne pas consid rer que ces actions remplacent le r le des autorit s qui est de mettre en uvre et de faire appliquer la l gislation et la r glementation Chaque organisation intervenant sur la cha ne de valeur est responsable du respect de la l gislation et de la r glementation applicables et de ses propres impacts sur la soci t et l environnement Dans d autres chapitres et points il est fait r f rence aux achats durables Le projet a m me t largi Le respect la mise en uvre de l ISO 26000 ne peut pas tre certifi la question de savoir commen
70. fique ce sujet Prioritaire selon les tudes Responsabilit asbl au sein des services publics Produits en bois Cf impact de la construction de logements durables Prioritaire selon les tudes Responsabilit R gie des B timents Fen tres SERVICES Produits fr quemment achet s Cf impact de la construction de logements durables Prioritaire selon les tudes Responsabilit R gie des B timents Remarques Cf impact des syst mes de gestion ex COSMOS 2010 Logiciels Pas prioritaire selon les tudes 65 Responsabilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur Cf impact de la construction de logements durables Electricit Prioritaire selon les tudes Responsabilit R gie des Batiments Transport Pas d application pour les services publics f d raux Courriers et services postaux Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS Moins prioritaire selon les tudes Responsabilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur D chets Responsabilit chaque consommateur ou plusieurs consommateurs utilisateurs d un m me b timent Restauration alimentation Le SPPDD poss de un projet sp cifique ce sujet Moins prioritaire selon les tudes Responsabilit chaque consommateur Restauration boissons Le SPPDD poss de un projet sp cifique ce sujet Prioritaire selon diff rentes tudes Responsabilit chaque consommateur Netto
71. ial et global Pour que les externalit s soient reprises comme un l ment du prix il est n cessaire qu elles puissent tre quantifi es avec pr cision La mise en pratique ne para t pas vidente Pour tenir compte des externalit s comme un aspect de la qualit des chiffres incontestables ne sont pas vraiment n cessaires L valuation doit cependant tre tablie de mani re claire et objective et ce ne serait peut tre pas un luxe superflu de d finir et de d crire au pr alable la m thode dans les documents du march dans le cahier sp cial des charges par exemple pour fournir directement une m thode transparente Chapitre 5 Crit res de s lection et d attribution 51 Chapitre 6 lt Sp cifications techniques conditions et clauses d ex cution 54 6 1 DEFINITION DES SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONDITIONS ET CLAUSES D EXECUTION lt La d finition des sp cifications techniques conditions et clauses d ex cution d termine par excellence la r ponse au cahier des charges C est l occasion de pr senter clairement les pr occupations des pouvoirs adju dicateurs Id alement les exigences essentielles pour la r gularit mat rielle du cahier des charges y sont galement clairement indiqu es tout comme les demandes ventuellement moins importantes Comme toujours une s rie de pr occupations peuvent tre pr sent es tant que celles ci ont trait l objet du march Les
72. ibution standard ainsi que dans la nouvelle loi du 13 ao t 2011 relative aux march s publics et certains march s de travaux de fourni tures et de services dans les domaines de la d fense et de la s curit Dans les secteurs classiques il ne peut tre n goci que dans les cas d crits dans l art 17 2 et 3 de la loi du 24 d cembre 1993 La proc dure n goci e sans publicit obligatoire est autoris e pour tous les march s tant de travaux que de fournitures et de services Lorsque la valeur du march ne d passe pas 67 000 euros hors TVA Soit lorsque le march concerne des travaux fournitures ou services d clar s secrets ou dont la r alisa tion doit s accompagner de mesures de s curit particuli res conform ment aux dispositions l gales ou r glementaires en vigueur ou si les int r ts fondamentaux du pays le requi rent Soit dans la mesure strictement n cessaire lorsque l urgence imp rieuse r sultant d v nements impr visibles ne permet pas de respecter les d lais impos s par d autres proc dures Soit lorsque lors d une premi re proc dure par adjudication ou sur appel d offres seuls des offres irr gu li res ou des prix inacceptables ont t d pos s pour autant que les conditions initiales du march ne soient pas substantiellement modifi es et que le pouvoir adjudicateur consulte tous les soumissionnaires qui r pondent aux crit res de s lection et qui avaient introduit
73. icules de transport routier propres et amp conomes en Energie et qui mon tarise le CO ainsi que d autres missions Une deuxi me d cision 3 3 L IMPORTANCE DE L ACCV POUR LES ACHATS PUBLICS lt Plusieurs tudes y compris des tudes de cas avancent des arguments similaires pour souligner l importance de ACCV comme instrument pour les achats publics durables ko Institut et al 2007 Office of Govern ment Commerce Royaume Uni 2009 Government of South Australia 2010 e pr voir des co ts e comprendre les facteurs qui influencent ces co ts y compris les co ts cach s e comparer diff rentes offres de prix e valuer les futurs besoins budg taires e valuer la dur e de vie conomique d un produit e am liorer le support op rationnel pour l utilisation d un produit e soupeser les crit res de durabilit et les co ts ll appara t donc que l ACCV est non seulement importante pour la durabilit mais aussi pour les responsa bles budget ici le SPF Budget et Contr le de la gestion ainsi que les Inspecteurs des finances Apr s ces explications sur une s rie d l ments pertinents de la r glementation et de la proc dure des mar ches publics et de l analyse des co ts du cycle de vie les l ments susmentionn s peuvent tre appliqu s de mani re sp cifique aux cas qui tiennent compte du co t du cycle de vie dans les march s publics Chapitre 3 Vanalyse
74. iculi rement pour les mat riaux d emballage Avec le recul ces efforts peuvent tre consid r s comme les premiers essais pour valuer les biens les services et les travaux dans un contexte de d veloppement durable Une valuation compl te requiert n anmoins le contr le des trois dimensions du d veloppement durable parfois d sign es sous les 3 P Population Plan te et Profit Afin de pouvoir r aliser cette valuation des biens des services et des travaux trois instruments distincts ont provisoirement t d velopp s au cours des derni res d cennies e analyse du cycle de vie ACV la m thodologie est fond e sur les cobilans et a t traduite dans la norme ISO 14040 depuis la fin des ann es 80 et jusqu il ya peu et m me encore aujourd hui c est la notion d environnement qui est au centre de l attention c est pourquoi on parle aujourd hui entre autres pour faire une distinction avec ce qui suit d une analyse environnementale du cycle de vie e or depuis le milieu des ann es 90 des voix se sont lev es pour affirmer que le d veloppement du rable d passe le theme de l environnement l valuation de biens et de services doit avoir lieu dans le contexte de la responsabilit sociale la m thodologie social LCA en anglais d velopp e a cet effet respecte la norme ISO 14040 tout en s int ressant surtout aux effets externes sur la dimension Populati
75. ie Public f d ral e Programmation D veloppement Durable Motivation Int gration Innovation S blic f d ral e Programmation gt D veloppement Durable Motivation Int gration Innovation Manuel pour l utilisation de l analyse des co ts du cycle de vie ACCV dans les march s publics durables R SUM ET AIDE LA LECTURE lt Dans le contexte de la consommation et la production durables les m thodes utilis es pour valuer les pro duits et les services sont d une importance capitale Un instrument relativement nouveau dans ce domaine est l analyse du co t du cycle de vie ACCV Le SPP DD a analyse dans quelle mesure cet instrument peut constituer une plus value pour les march s publics durables Les r sultats de cette analyse sont compil s dans le pr sent manuel Le pr sent manuel propose un cadre et une s rie de directives concernant l application du co t du cycle de vie CCV dans les march s publics durables Le premier chapitre d crit quelques notions essentielles mais galement le cadre dans lequel l ACCV sera ap pliqu e Nous n allons pas nous baser sur une ACCV conventionnelle mais plut t sur une m thodologie proche de l analyse du cycle de vie Cette approche vise la mise en lumi re d une valuation de l impact conomique de biens et de services sur la base d une m thode en coh rence avec ACV et dont l application en parall le avec une ACV est la
76. ilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur Cf impact de la construction de logements durables Eclairage interieur et exterieur Responsabilit R gie des B timents Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS Dans certains cas lien avec un autre produit Moins prioritaire selon les tudes Responsabilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS Pas prioritaire selon les tudes Responsabilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS Relation explicite avec un autre produit Responsabilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS Moins prioritaire selon les tudes Responsabilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur 13 Le produit Carburant du SPF P amp O CMS concerne notamment le chauffage des b timents cf RdB et tout particuli rement la presta tion de services des administrations provinciales Chapitre 8 tudes de cas V tements de fibres et polym res modernes Alimentation Pas d application pour les services publics f d raux Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS Dans certains cas lien avec un autre produit Prioritaire selon les tudes Responsabilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS Le SPPDD poss de un projet sp ci
77. inition de l objet du march il sera pr cis que l autorit se pr occupe de tous les co ts li s l achat la location la location vente l entreprise ou le cr dit bail Concernant l analyse du march on examinera dans quelle mesure certains l ments peuvent tre r alis s par diff rents concurrents il faut autant que possible viter de s adresser a des monopolistes en l absence d un besoin r el et objectif La mesure dans laquelle des l ments pertinents du co t du cycle de vie peuvent tre quantifi s et qualifi s de mani re fiable sera galement examin e L utilisation de m thodes discutables augmente en effet ostensiblement le risque de proc dures juridiques visant contester le bien fond de la d cision analyse du march permettra galement de prendre une d cision sur la partie de la proc dure a choisir Lorsque tous les l ments sont math matiquement chiffrables et peuvent donc tre traduits par un l ment de prix on peut opter pour une proc dure d adjudication Lorsqu il faut tenir compte de diff rences qualitatives entre les diff rentes solutions on optera pour une proc dure d appel d offres 45 Chapitre 5 lt Criteres de s lection et d attribution 48 5 1 DEFINITION DES CRIT RES DE SELECTION lt Soulignons avant tout qu en mati re de concurrence dans ce petit pays de grandes sp cialisations et tech nicit on rencontre rarement de gros probl mes d
78. ion dans laquelle chaque partie est tenue de faire ou de ne pas faire quelque chose Au regard de cette d finition il faut prendre en consid ration toutes les contreprestations accord es directement ou indirectement l adjudicataire soit par le donneur d ordre soit par un tiers G n ralement cette contreprestation sera repr sent e par une somme d argent pay e sous l une ou l autre forme mais il peut s agir galement d autres avantages conomiques tels qu un change l exon ration d une taxe l obtention d une publicit directe ou indirecte etc Le pouvoir adjudicateur entreprise publique ou l entit adjudicatrice sont des personnes mora les constitu es avec l objet sp cifique de fournir des prestations d int r t g n ral qui ne sont pas de nature industrielle ou commerciale qui sont contr l es par les autorit s ou qui fonctionnent pour la grande majorit avec des fonds publics soit en g n ral soit pour une mission sp cifique Il s agit de l tat de collectivit s ter ritoriales d organismes de droit public mais galement de certaines entreprises et m me d asbl Bref la plupart des besoins que ce soit des travaux des biens ou des services financ s principalement avec des fonds publics font l objet d un march public 19 20 2 3 QUELQUES ETAPES IMPORTANTES DANS LE D ROULEMENT D UN MARCHE PUBLIC lt Les march s publics certainement d s que les
79. ional Journal of Life Cycle Assessment 14 pp 375 378 Benoit C and Mazijn B Eds Guidelines for social life cycle assessment of products A social and socio eco nomic LCA code of practice complementing environmental LCA and Life Cycle Costing contributing to the full assessment of goods and services within the context of sustainable development ISBN 978 92 807 3021 0 UNEP DTIE Paris 2009 104 pp Beno t C et Mazijn B Eds Lignes directrices pour l analyse sociale du cycle de vie des produits Lignes direc trices pour une analyse sociale et socio economique du cycle de vie compl ant l Analyse environnementale du Cycle de vie et l Analyse du Cycle de vie et des Co ts en vue de contribuer une valuation complete des biens et services dans le contexte du d veloppement durable ISBN 978 92 807 3051 7 UNEP DTIE Paris 2009 104 pp Beno t C en Mazijn B Red Richtlijnen voor de Sociale Levenscyclus Analyse van Producten Richtlijnen voor een sociale en sociaaleconomische LCA ter aanvulling van een milieugerichte LCA en van een analyse van de levenscycluskosten als bijdrage tot de volledige beoordeling van goederen en diensten in de context van duurzame ontwikkeling ISBN 978 92 807 3136 1 UNEP DTIE Paris 2009 2011 108 pp NN 2003 Measuring the expected benefits of e government 47 pp Norris G A 2001 Integrating Life Cycle Cost Analysis and LCA in The International Journal of Life Cy
80. it partir de Mazijn B et al 2004 Une distinction similaire est reprise la figure 5 Ciroth A et al 2011 Cette figure pr sente une distinction entre les types d ACCV suivants les co ts internes lire les co ts priv s les co ts externes qui devraient tre internalis s et les autres co ts externes Le premier type correspond une ACCV classique le deuxi me type est appel analyse environnementale du CCV et le troisi me type est une analyse sociale du CCV Plan te Population Profit Prosp rit Externalit co ts ou avantages Co ts ou avantages priv s ACCV conventionnelle valuation des co ts et avantages priv s internes aux organisations ACCV valuation compl mentaire des co ts et avantages externes qui vont devoir tre pay s dans un futur proche ASCCV valuation compl mentaire des autres co ts externes Figure 5 D limitation de l application des 3 types de ACCV partir de Ciroth A et al 2011 Chapitre 3 Vanalyse des co ts du cycle de vie Lanalyse environnementale des co ts du cycle de vie se caract rise par la prise en compte de co ts externes qui pourraient survenir dans une p riode qui peut tre influenc e par des d cisions Cette description permet naturellement de r duire ou d largir a souhait les limites Ce choix influence galement le surplus qui sera repris dans une ASCV Examinons plus en detail ce contexte Ce qui pr
81. ities in terms of their costs or alternatively either the costs not accounted for in the system or the costs not directly borne by a specific firm Herein the 1st defini tion is used and preferred Examinons maintenant de plus pr s chaque mot cl soulign 3 1 1 The life cycle LACV se concentre sur le cycle de vie du produit du berceau au tombeau en anglais from cradle to grave depuis l extraction des mati res premi res jusqu la fin de vie du produit L objectif d une ACV est donc d identifier les phases successives et interconnect es d un syst me de produit l extraction des mati res premi res la conception la production l emballage la distribution l utilisation la maintenance la mise au rebut et l limination finale du produit ainsi que le transport entre les diff rentes phases La figure 1 pr sente le sch ma du cycle de vie Ressources naturelles D charge et incin ration Extraction de mati res premi res R cup ration Recyclage des mat riaux et des composants Mise au rebut Conception et production R utilisation Emballage et Utilisation et maintenance distribution Figure 1 Pr sentation sch matique du cycle de vie d un produit Beno t C et Mazijn B 2011 4 Apr s avoir crit plusieurs articles pour des magazines internationaux David Hunkeler et ses coauteurs ont en 2008 r dig un ouvrage de synth se sur
82. la consommation d nergie et parfois d entretien d un bien peut tre sup rieur au co t d achat initial II est d s lors raisonnable et justifi d int grer ces autres co ts dans la d cision d achat Pour cela on peut faire appel la m thode du co t global du cycle de vie Selon cette approche des produits respectueux de l envi ronnement s avereront dans bien des cas moins on reux que leurs contreparties moins ch res l achat initial Travailler sur base d une telle approche LCC requiert toutefois quelques adaptations chez diff rents int ress s Ainsi les acheteurs doivent acqu rir des connaissances quant leur application concr te et les Inspecteurs des Finances e a qui mettent des avis propos des dossiers d achats doivent galement appliquer cette approche D un point de vue budg taire cette approche n cessite peut tre aussi quelques adaptations Une tude doit indiquer de quelle mani re cette approche peut tre appliqu e aux diff rents niveaux d au torit s en Belgique Ici aussi il convient de surveiller la compl mentarit avec les tudes men es par la Commission europ enne et les autres instances Afin de veiller une coordination de l expertise le SPP D veloppement Durable et le SPF Sant publique S curit de la chaine alimentaire et Environnement changeront leurs connaissances concernant la dur e de vie des produits Tenant compte des ventuels conflits concernant
83. les secteurs de l eau de l nergie des transports et des services postaux fixe les r gles particulieres pour la passation de march s publics dans les secteurs d utilit publique pour les entreprises priv es avec des missions de service public et pour les entre prises publiques en ce qui concerne leurs activit s qui ne rel vent pas du service public L arr t royal du 26 septembre 1996 tablissant les r gles g n rales d ex cution des march s publics et des concessions de travaux publics fixe les conditions g n rales d ex cution des march s publics le Cahier g n ral des charges constitue l annexe cet AR L arr t royal du 14 octobre 1996 relatif au contr le pr alable et aux d l gations de pouvoir en mati re de passation et d ex cution des march s publics de travaux de fournitures et de services et en mati re d octroi de concessions de travaux publics au niveau f d ral nonce les r gles en mati re de d l gation et de contr le pour les autorit s f d rales L arr t royal du 6 f vrier 1997 relatif aux march s publics de fournitures et de services auxquels s applique l article 3 8 3 de la loi du 24 d cembre 1993 relative aux march s publics et certains march s de travaux de fournitures et de services traite des achats militaires L arr t royal du 29 avril 2001 relatif au contr le pr alable en mati re de passation des march s publics de fournitures et de services auxquels s applique
84. les techniques traditionnelles de financement public cette tude analysera e a la programmation des budgets pluriannuels attribu s aux march s publics du rables A ce propos une attention particuli re sera accord e aux techniques comptables efficaces et inno vantes Ce texte refl te cette d cision Le manuel ne vise pas l exhaustivit ni en ce qui concerne la mati re des march s publics ni en ce qui concerne l analyse des co ts du cycle de vie En revanche cet ouvrage veut proposer quelques fils conducteurs qui pourront constituer la base de proc dures de march s publics qui tiennent compte de l ACCV C est pour cette raison aussi que l ouvrage n est pas rempli de references hormis les references a la bibliographie qui se trouve en fin de l ouvrage La structure du manuel est congue de mani re a ce que chacun puisse utiliser le texte le plus efficacement possible les sp cialistes en mati re de march s publics ou d analyse des co ts du cycle de vie pourront sans doute sauter tout simplement quelques chapitres alors que d autres trouveront sans doute des renseigne ments utiles dans l ensemble du document La derni re mise a jour du manuel date du 1er d cembre 2011 Introduction Liste des abr viations LISTE DES ABR VIATIONS ACV AECV ASCV Analyse du cycle de vie analyse environnementale du cycle de vie analyse sociale et so cio conomique du cycle de vie LCA E LCA S LCA Life Cycle Ass
85. li par d partement en pleine connaissance de cause la si tuation optimale est naturellement de d finir clairement les d penses attendues pour chaque poste Il est donc conseill de se pencher suffisamment sur les aspects budg taires du march et ce d s la d finition des besoins Une politique d achat claire est en principe toujours associ e pr tant attention la durabilit et la prise en compte du co t du cycle de vie Les cr dits d engagement a prendre doivent naturellement se conformer a cette politique a savoir que ces cr dits d engagement et le co t d investissement initial tel que le co t d utilisation peuvent inclure le co t d entretien le co t de garantie et tout autre co t ventuel il suffit de pr voir suffisamment de lignes comp tables Une exception vient toutefois confirmer cette r gle les d penses dites r currentes telles que le co t du papier les co ts d encre et de cartouches que le SPF Budget demande de reconsid rer chaque ann e Pour r soudre ce probl me il est possible d inclure les co ts suppos s r currents dans le march par exemple sous la forme d un lot s par ou d une poste prix unitaires ou de quantit s suppos es pour la dur e de vie d fi nie du mat riel ou la dur e du contrat de services de sorte que les cr dits d engagement puissent tre globalis s Ind pendamment il est possible de stipuler dans le cahier des charges que les co ts seront chelonn
86. lieu pr cis o ils se d roulent Voil pourquoi on parle aussi souvent de processus potentiels Dans de rares cas il faut aller plus loin et se rendre alors sur place pour r colter des informations plus d taill es C est surtout le cas lors d une analyse environnementale du cycle de vie En conclusion lors d une AECV les co ts priv s et les externalit s peuvent tre identifi s par des tudes documentaires Dans le cas d une analyse sociale du cycle de vie il en va autrement Les pr occupations concernent notam ment les organisations qui portent la responsabilit durant les phases successives du cycle de vie du produit les processus de production l utilisation l limination finale du produit Ce qui se passe sur le terrain ne d pend donc pas de la technologie mais bien des d cisions ex organisation du travail s curit r mun ration Il est donc n cessaire de conna tre les acteurs de la cha ne et de collecter des informations d taill es sp cifi ques ex informations sur la situation des producteurs de caf dans les pays en voie de d veloppement ou des ouvriers du textile en Asie Des tudes documentaires bas es sur des donn es fournies par des parties prenantes employeurs travailleurs ONG en sont souvent a la source Si des probl mes potentiels sont con stat s il est n cessaire de se rendre sur place pour affiner les donn es par le biais d interviews par exemple Il est important
87. lissent une ou plusieurs fonctions d termin es Chaque syst me de produit peut tre repr sent par un arbre de processus un flow diagram c d une pr sentation graphique des processus l mentaires interconnect s formant ensemble le syst me de produit La figure 2 illustre une telle succession de processus l mentaires pour la fabrication de T shirts Rebut Nettoyage et s chage Vente au d tail 1 kg de T shirt 1 kg blanchiment nettoyage coloration et s chage 1 kg de textile tissage du cotton en usine 1 kg de coton cousu Transport 1kg 0 2 de fibres textiles coton l usine 0 673 kg de fibres de coton 0 449 kg de fibres de coton 1 kg 0 2 de production 1kg de tissu tiss Produits chimiques industriels organiques Services d lectricit gr n s a la ferme ala ferme US de fibres de coton et min raux Figure 2 Arbre des processus l mentaires pour 1 kg de T shirt Beno t C et Mazijn B 2011 Prenons un autre exemple le syst me de produit envoi d un message Cet envoi peut se faire par les processus l mentaires 1 cr ation d un message 2 traitement postal et 3 d placement en camionnette de la poste Autre possibilit 1 r daction d un texte virtuel et 2 envoi par voie lectronique Les processus l mentaires du systeme de produit sont diff rents mais ils remplis
88. march s publics en Belgique est r gie par la loi du 24 d cembre 1993 et par les arr t s royaux du 8 janvier 1996 10 janvier 1996 18 juin 1996 26 septembre 1996 14 octobre 1996 6 f vrier 1997 29 avril 2001 et 20 d cembre 2010 ainsi que par la loi du 15 juin 2006 et par VAR du 15 juillet 2011 et la loi du 13 ao t 2011 La loi du 24 d cembre 1993 relative aux march s publics et certains march s de travaux de fournitures et de services constitue le texte de base de la r glementation Les principales r gles les grands principes et id es en mati re de march s publics sont trait s dans cette r glementation L arr t royal du 8 janvier 1996 relatif aux march s publics de travaux de fournitures et de services et aux con cessions de travaux publics fixe les r gles particuli res pour la passation de march s publics dans les secteurs classiques soit tous les secteurs sauf les secteurs dits sp ciaux voir ci dessous L arr t royal du 10 janvier 1996 relatif aux march s publics de travaux de fournitures et de services dans les secteurs de l eau de l nergie des transports des services postaux et aux concessions de travaux publics fixe les r gles particuli res pour la passation de march s publics dans les secteurs d utilit publique L arr t royal du 18 juin 1996 relatif a la mise en concurrence dans le cadre de la Communaut europ enne de certains march s de travaux de fournitures et de services dans
89. ment limit et le probl me est donc plut t d avoir suffisamment de soumissionnaires que de devoir en rejeter en ne les s lectionnant pas Il est toutefois parfaitement autoris de demander des chiffres d affaires la pr sence de techniciens qualifi s en suffisance un service apr s vente des r f rences certifi es un certain savoir faire etc Chapitre 5 Crit res de s lection et d attribution 5 2 DEFINITION DES CRIT RES D ATTRIBUTION lt Un choix judicieux des crit res d attribution et de leur pond ration respective est capital afin d optimiser le choix et donc le succ s du march G n ralement les crit res d attribution doivent tre mesurables quan tifiables v rifiables verifies et concerner le produit Ils doivent en outre fournir un avantage conomique pour l autorit et pas seulement un avantage social global Les crit res d attribution doivent tre formul s de mani re a permettre a tous les soumissionnaires raisonnablement inform s et normalement diligents de les interpr ter de la m me mani re alin a pr c dent resume en fait ce qui dans la pratique est loin d tre simple Il est avant tout pr f rable de se concentrer sur l essentiel si l on adopte trop de crit res d attribution on obtient entre autres cause de obligation de motivation des actes administratifs des motivations tr s longues et vastes par offre par crit re et si l on travaille avec des sous crit
90. n Going for Sustainable Development Professeur invit et B Demeulenaere Senior Consultant EBP qui ont en qualit de consultants accept de partager leur expertise dans le cadre de ce projet Nous remercions tout particuli rement le groupe de r sonance notamment P Acket A De Boeck D Moons J Hamande P Hermoye J P Pedergnana A Segers S Verboven E Verwimp et P Xavier pour leur contribution et leur en thousiasme permanents Il va de soi que le pr sent manuel est le r sultat d une symbiose entre l expertise des consultants et l apport du groupe de r sonnance Il ya en outre les personnes qui ont t interview es C Geldhof S Michiels J Pans W M hlmann L Waterschoot ainsi que les collaborateurs suivants du BFP P Delbaere de l AFSCA G Wallez et du SPF Economie L Heymans qui ont accept de se consacrer a la mise en forme du manuel Je souhaite enfin encore t moigner ma reconnaissance l quipe du SPP DD et tout particuli rement J Versteven pour son soutien moral lors de la r alisation de ce projet K Wallyn 101 AUTEURS Bjorn DEMEULENAERE Senior Consultant EBP www ebp be Avenue Bourgm E Demunter 3 B 1090 Bruxelles Belgique T l 32 2 420 68 60 Fax 32 2 425 85 58 Email BJD ebp be Bernard MAZIJN Going for Sustainable Development Visiting Professor www bernardmazijn be Michel Van Hammestraat 76 B 8310 Bruges Belgium Mobile 32 479 799 645 Fax
91. n es g n rales Saisie d informations sur le co t du cycle de vie CCV Saisie d informations sp cifiques sur le CO R sultats ACCV en valeur actualis e nette R sultats CO Analyse des r sultats Imprimante laser noir et blanc 20 40 cpm 100 000 pages dur e de vie de 5 ans Imprimante laser noir et blanc 20 40 cpm 500 000 pages dur e de vie de 5 ans Annexe La place de l ACCV au sein d une gestion publique ax e sur le d veloppement durable 1 2 Le lien avec les syst mes de gestion Quelques exemples pratiques 2 1 Le Bureau f d ral du Plan Consommation de papier 2 2 l Agence F d rale pour la S curit de la Cha ne Alimentaire AFSCA D placements de service 2 3 SPF Economie P M E Classes moyennes et Energie Eco printing La place de l ACCV au sein de la cha ne de l innovation 56 60 62 62 62 63 67 67 67 68 68 69 70 70 70 70 70 72 73 74 74 74 74 75 75 75 45 76 76 77 80 82 83 83 83 84 84 85 85 85 Sommaire Annexe II Informations fournir pendant la proc dure 88 Informations g n rales fournir par le pouvoir adjudicateur 90 Informations g n rales fournir par le soumissionnaire candidat 90 Information sur le co t du cycle de vie 91 Saisie d informations sp cifiques sur le CO 91 Annexe 1 Co ts de fonctionnement annuels 92 Annexe 2 Co ts de maintenance annuels 93 Annexe 3 Emissions int gr es de CO 94 Bibliographie 96 Reme
92. n il ne peut en principe pas tre admis au march Les motifs d exclusion pour les secteurs classiques sont indiqu s dans l arr t royal du 8 janvier 1996 l article 17 pour les travaux l article 43 pour les fournitures et l article 69 pour les services et dans l arr t royal du 10 janvier 1996 pour les secteurs sp ciaux articles 17 39 60 Les v ritables crit res de selection se composent des crit res conomico financiers et des crit res de comp tence technique Tous ces crit res permettent une valuation de l aptitude d un candidat ou d un soumissionnaire a mener bien un march Les soumissionnaires candidats doivent tre exclus sauf en cas de raisons imp ratives d int r t g n ral lorsqu ils ont t condamn s par un jugement d finitif pour participation une organisation criminelle pour corruption fraude ou blanchiment de capitaux En outre ils seront en principe galement exclus lorsqu ils se trouvent en tat de faillite ou de liquidation lors qu ils ont cess leurs activit s ou obtenu un concordat judiciaire lorsqu ils ont fait aveu de faillite lorsqu une procedure de liquidation ou de concordat judiciaire est en cours leur gard lorsqu ils ont t condamn s par un jugement entr en force de chose jug e pour un d lit qui porte atteinte l int grit professionnelle lorsqu ils ont commis une faute grave lors de l exercice de leur activit professionnelle ou lorsqu ils ne
93. n s par le pouvoir adjudicateur Ces sp cifications doivent permettre la mise en concurrence et d s lors faciliter le d p t des offres Elles peuvent r f rer soit a des normes soit a des agr ments techniques europ ens a des prestations ou a des exi gences fonctionnelles Un recours a ces derni res sp cifications a pour avantage de permettre la participation d un nombre maximal de prestataires En ce qui concerne la d finition des sp cifications techniques il y lieu de retenir le principe que les sp cifi cations techniques sont d termin es sur la base des normes belges dans lesquelles les normes europ ennes ont t transpos es des r f rences a des agr ments techniques europ ens ou des sp cifications techniques communes des normes internationales d autres syst mes de r f rences techniques tablis par les instituts de normalisation europ ens des normes belges des agr ments techniques belges ou des sp cifications tech niques belges en mati re de conception de calcul et de r alisation des ouvrages et de mise en uvre des produits Chaque r f rence est accompagn e de la mention ou quivalent Il est galement possible de travailler avec une combinaison d exigences fonctionnelles et de performance Les sp cifications techniques ne peuvent aucunement tre tablies en fonction d un soumissionnaire d ter min mais elles doivent au contraire permettre une mise en concurrence qui ne soit ni g n
94. nant compte du co t total sur le cycle de vie de 6 ans la marque P diesel est la plus avantageuse Concernant les missions de CO on peut constater contre toute attente que la marque O essence produit chaque ann e 0 2 tonne en moins que la marque P diesel vu l utilisation moyenne sup rieure dans ce cas du v hicule diesel Chapitre 8 tudes de cas Graphique 1 lt Co ts totaux par cat gorie au terme de l horizon de planification 30 000 no nnn nnn nnn nnn nn nn nnn nnn nnn nnn nn nnn nnn nn enn nn nn nnn ne nnn mm enn mm mm 25 000 20 000 0 A ee ac Lu Rn OO nnn a 5 25 000 q a Rn 2 3 o O 0 4 o P Produit C Produit D Produit E A Acquisition A Fonctionnement E Entretien B Autres co ts a Valeur r siduelle Co ts fin de vie Graphique 2 lt missions de CO totales par offre 14 200 14 000 13 800 71 13 600 13 400 13 200 13 000 12 800 12 600 12 400 12 200 kg CO offre 12 000 Lors d une mon tarisation des missions de CO deux possibilit s se pr sentent on prend en consid ration soit le prix du march octobre 2011 12 1 euros tonne de CO soit l arr t royal du 20 d cembre 2010 relatif la promotion de v hicules de transport routier propres et conomes en nergie dans le cadre des march s publics est mis en pratique 0 03 0 04 euro kg de CO La diff rence s l ve quelque 0 02 euro kg
95. ncon v nients pratiques La qu te d informations a cependant fourni de nouveaux l ments de compr hension Ces l ments peuvent tre r sum s comme suit e les connaissances en mati re d analyse des co ts de cycle de vie sont assez limit es l exception du Minist re de la D fense e certains aspects de l approche ACCV sont d j appliqu s dans des cahiers des charges mais il n est g n ra lement pas possible d effectuer un calcul ACCV pr cis e inventaire et la mise jour de donn es pr cises pour pouvoir calculer r troactivement le co t du cycle de vie posent probl me e a cr ation d un syst me de gestion a un grand impact sur la quantit et la nature des fournitures services ou travaux a acheter Le r sultat de l etude pr liminaire a permis de reconstituer deux tudes de cas avec v racit sur la base de donn es disponibles dans les diff rents services publics et le domaine public Mais avant d aborder le sujet penchons nous sur le dernier point de ces l ments de compr hension le r le du syst me de gestion 8 1 2 Le r le des syst mes de gestion Le r le jou par un syst me de gestion avant l entr e en jeu d outils tels que les march s publics durables en g n ral et l analyse des co ts du cycle de vie en particulier est examin en d tail l Annexe du pr sent manuel Des exemples des diff rents services publics f d raux sont fournis Il
96. ne peuvent tre techniquement ou conomiquement scind s du march principal sans inconv nient majeur e soit lorsque ces travaux quoique scindables de l ex cution du march principal sont strictement n cessaires son perfectionnement Soit lorsque des travaux nouveaux consistant dans la r p tition d ouvrages similaires doivent tre attri bu s l entrepreneur du premier march par le m me pouvoir adjudicateur condition que ces travaux soient conformes un projet de base et que ce projet ait fait l objet d un premier march pass apr s mise en concurrence la possibilit de recourir cette r p tition devant tre indiqu e d s la mise en concur rence du premier march Chapitre 2 Concernant les march s publics La proc dure n goci e sans publicit obligatoire est galement autoris e pour tous les march s de fournitu res Pour les fournitures compl mentaires effectuer par le fournisseur initial et destin es soit au renou vellement partiel de fournitures ou d installations d usage courant soit extension de fournitures ou d installations existantes lorsque le changement de fournisseur obligerait le pouvoir adjudicateur a ac qu rir un mat riel de technique diff rente entra nant une incompatibilit ou des difficult s d utilisation et d entretien disproportionn es Pour les fournitures cot es et achet es en Bourse Lorsqu il s agit d achats d opportunit s il es
97. nouveaux consistant dans la r p tition de travaux ou services simi laires sont attribu s l adjudicataire du premier march par le m me pouvoir adjudicateur a condition que ces travaux ou services soient conformes au projet de base que ce projet fasse l objet d un premier march pass par adjudication ou sur appel d offres et que la possibilit de r p tition avait t mention n e d s la mise en concurrence du premier march et ceci jusqu a trois ans apr s la conclusion du march initial Une proc dure n goci e sans publicit obligatoire est galement autoris e pour tous les march s de fourni tures Lorsque les produits sont fabriqu s uniquement a des fins de recherche d exp rimentation d tude ou de d veloppement sans qu une production en grandes quantit s en vue d tablir la viabilit commerciale du produit ou de r cup rer les co ts de recherche et de d veloppement ne soit pr vue 23 24 Lorsque des fournitures compl mentaires sont effectuer par le fournisseur initial pour le renouvellement partiel de fournitures ou installations d usage courant ou pour l extension de fournitures ou d installations existantes si un changement de fournisseur obligeait le pouvoir adjudicateur acqu rir un mat riel de technique diff rente entra nant une incompatibilit ou des difficult s techniques ou d utilisation et d entretien disproportionn es La dur e de ces march s ainsi q
98. ntionnant les techniciens ou les services techniques et notamment ceux qui seront charg s du contr le de qualit et qui seront mis disposition pour l ex cution du march des chantillons descriptions et ou photos des produits fournir des certificats de conformit contenant les sp cifications ou normes d livr s par les entit s officielles comp tentes pour le contr le de la qualit le contr le de la capacit de production des possibilit s de conception et de recherche et des mesures prises en mati re de contr le de qualit par le pouvoir adjudicateur ou par un organisme qu il mandate En outre dans le cas de fournitures qui demandent des travaux de placement ou d installation la capacit technique ou professionnelle du fournisseur peut tre valu e en vertu de son savoir faire de son efficacit de son exp rience et de sa fiabilit La capacit technique du prestataire de services peut tre d montr e par des titres d tudes et professionnels du prestataire de services et ou des cadres de l entreprise et du ou des responsables de la prestation des services la liste des services fournis au cours des trois derni res ann es appuy e par des certificats une d claration mentionnant les techniciens ou les organismes techniques qui seront mis disposition pour l ex cution du march en particulier ceux qui sont responsables du contr le de la qualit une d claration mentionnant les e
99. on et Profit Prosp rit e le d veloppement ult rieur de la m thodologie ACCV est alors principalement consid r comme un ins trument permettant de mettre en vidence les effets internes lisez co ts et b n fices exprim s en valeur mon taire si possible dans les trois dimensions Ce n est qu au cours des derni res ann es que nous avons assist a la parution de diverses publications qui se concentrent sur le lien existant entre ces trois m thodiques et qui en proposent une tude approfondie La publication Lignes directrices pour l analyse sociale du cycle de vie des produits Benoit C et Mazijn B 2011 porte le sous titre Lignes directrices pour une analyse sociale et socio conomique du cycle de vie compl tant l Analyse environnementale du Cycle de vie et l Analyse du Cycle de vie et des Co ts en vue de contribuer a une valuation complete des biens et services dans le contexte du d veloppement durable Une publication actuellement en pr paration met encore mieux en exergue le lien entre ces trois m thodiques 1 L ACCV conventionnelle s oppose l application de l ACCV dans le cadre du d veloppement durable voir plus loin Sont en lien troit avec cet instrument le co t total de possession CTP et la m thode des co ts par activit MCA 2 Alors que la population et la plan te sont concern es par un int r t commun le profit peut tre consid r comme un in
100. ons afin que les co ts d utilisation restent par la suite limit s Chapitre 6 Sp cifications techniques conditions et clauses d ex cution Enfin il est galement possible d aborder le financement du march le pouvoir adjudicateur peut en effet pr voir un financement a la carte o les co ts sont rel gu s l arriere plan la seule r gle qui existe est que l on ne peut jamais payer plus que ce qui a t prest un pr financement total ou partiel par l adjudicataire n est aucunement exclu Cela peut tre important notamment pour les implications budg taires qui vont tre abord es au chapitre suivant Le chapitre 8 va approfondir ce sujet entre autres en proposant des outils 55 Chapitre 7 lt Implications budg taires 58 Le titre on reux propre aux march s publics implique que les deux parties devront toujours fournir une pres tation C t pouvoir adjudicateur cette prestation consistera dans la grande majorit des cas payer un prix sous forme p cuniaire Le budget public va donc tre grev On peut dire que fondamentalement le financement de l achat est un levier plus puissant pour une autorit que le financement des d penses qui doivent tre assum es tout au long de la dur e de vie de l objet du march Une fois l achat effectu les frais pour la maintenance et l utilisation doivent d une fa on ou d une autre tre financ s Une politique d achat
101. ormation pi ces de rechange et d exploitation e a maintenance personnel d entretien pi ces de rechange infrastructure afin de ne pas mettre en p ril la disponibilit de l arm e Cela d passe clai rement les besoins dans le cadre des activit s des services publics f d raux de programmation 10 On constate cependant que ce syst me de gestion n est pour diff rentes raisons pas toujours utilis de mani re suffisamment perfor mante dans les services publics f d raux pour rassembler les donn es n cessaires afin que ces derni res puissent e a servir d intrants dans le mod le de calcul ACCV 11 Cf l Annexe du pr sent manuel pour une contextualisation plus d taill e 12 Notons toutefois que le SPF P amp O CMS dispose d une large offre pour certains biens services et travaux Chapitre 8 tudes de cas Lors de march s publics pour le magasin Lors de l achat au magasin P amp O P amp O Situation r elle sur le terrain importante Lien avec EMAS ex eco printing et VACV cf unit fonctionnelle e a Situation r elle sur le terrain inconnue ACCV comme condition ACCV comme condition Soci t s 12 70 Autorites Analyse des co ts du cycle de vie comme condition Dans le cas d un march public direct Situation reelle sur le terrain importante Lien avec EMAS ex eco printing et PACV cf unit fonctionnelle e a Figure 7 Le r le de ACCV dans les a
102. oyal du 8 janvier 1996 relatif aux march s publics de travaux de fournitures et de services et aux concessions de travaux publics d s que la loi 15 juin 2006 sera enti rement entr e en vigueur L arr t royal du 12 septembre 2011 fixant en ce qui concerne la proc dure de dialogue comp titif l entr e en vigueur de la loi du 15 juin 2006 relative aux march s publics et certains march s de travaux de fournitures et de services et de ses r gles d ex cution ainsi que les modalit s particuli res d application de cette proc dure nonce des r gles sp cifiques pour l application du dialogue comp titif La loi du 13 ao t 2011 pr voit la transposition de la directive 2009 81 CE pour les march s dans le domaine de la d fense et la s curit 2 2 LA NOTION DE MARCH PUBLIC lt Un march public est un contrat titre on reux entre un ou plusieurs pouvoirs adjudicateurs entreprises pu bliques et ou entit s adjudicatrices et un adjudicataire qui se rapporte a l ex cution de travaux la fourniture de biens ou la prestation de services Le terme de contrat est susceptible d interpr tation G n ralement le march est ex cut par une tierce partie qu il s agisse d une personne priv e ou d une autorit sans qu il ne doive n cessairement s agir d un contrat synallagmatique au sens classique En droit belge un document crit n est m me pas n cessaire Sous titre on reux s entend la transact
103. plus efficace possible Le chapitre 2 donne un aper u de la l gislation en vigueur en mati re de march s publics et r sume la base juridique de certaines tapes du processus de d roulement d un march Une rubrique int ressante pour le lecteur pas ou peu familiaris avec les march s publics Dans le chapitre 3 toutes les notions cl s de la d finition suivante sont explicit es The assessment of all costs associated with the life cycle of a product that are directly covered by 1 or more actors in the product life cycle supplier manufacturer user or consumer and or EoL actor with the inclusion of externalities that are anticipated to be internalized in the decision relevant future Ce commentaire permet de d limiter le champ d application de ACCV dans le contexte du d veloppement durable Les trois chapitres suivants expliquent comment le th me de l ACCV peut tre int gr dans un march public Ici aussi les diff rentes tapes d un march public constituent le point de d part Le chapitre sept est consacr aux implications budg taires Ensuite une application pratique de ces l ments est pr sent e dans le chapitre 8 travers deux tudes de cas ayant pour objet des voitures et des quipements TIC pour les bureaux Enfin un lien est tabli avec des th mes pertinents en rapport avec le d veloppement durable avec pr sen tation d exemples pratiques manant du Bureau f d ral du Plan
104. pourcentage moyen d augmentation du carburant en question sur les 10 derni res ann es voir www petrolfed be dutch gemiddelde_max_prijzen_vanaf_1988 xls la consommation moyenne sp cifique bas e sur des donn es r elles de l administration f d rale comme la consommation est exprim e par 100 km il est entendu par Nombre moyen d unit s de r f rences par ann e un nombre qui multipli par 100 km correspond au nombre moyen de kilo m tres parcourus sur une ann e par les services publics f d raux avec ce type de voiture enfin le co t annuel moyen d une assurance omnium pour la cat gorie du v hicule concern est ajout donn es de Test Achat notons que les donn es pour la cat gorie de la camionnette n ont pas encore t trouv es Co ts de maintenance les suppositions suivantes ont t faites un petit entretien a t pr vu la fin de la premi re de la troisi me et de la cinqui me ann e un grand entretien a t pr vu la fin de la deuxi me et de la quatri me ann e les donn es ont t obtenues dans un rapport trouv sur www autogids be notons que pour les ca mionnettes il n y avait pas de donn es disponibles par cons quent il a t consid r que ceux ci taient aussi lev s que pour les v hicules de cat gorie moyenne une moyenne a t calcul e et saisie par ann e Autres co ts les suppositions suivantes ont t faites il semble que les
105. prix des biens ou des services mission de gaz a effet de serre travail des enfants etc Il serait alors uniguement tenu compte du pilier profit voir note en bas de page 2 Approfondissons le sujet Chapitre 3 Vanalyse des co ts du cycle de vie Co ts pu R lt Fin du Acquisition Fonctionnement cycle de vie P riode Figure 3 Pr sentation des co ts ventuels durant le cycle de vie d un produit Source OGC Revenons ACV et aux explications qui ont t fournies dans le 1 chapitre Nous avons expliqu qu outre PACCV on utilise aussi une analyse environnementale du cycle de vie et une analyse sociale du cycle de vie toutes deux conformes la norme ISO 14040 L AECV identifie tant les effets internes qu externes qui sont avant tout li s la Plan te tandis que l ASCV dresse avant tout l inventaire des effets externes qui se r percutent sur la Population et la Prosp rit Ce n est toutefois pas la principale pr occupation dans ce cadre La figure ci dessous montre que ces pr occupations du point de vue du d veloppement durable li es au produit ou la production peuvent provenir d une analyse g n rique Dans ce cas les calculs sont r a lis s par des tudes documentaires l aide de logiciels et de bases de donn es Les donn es proviennent soit de processus de production standard soit de processus de production sp cifiques l entreprise mais sans tenir compte du
106. qualit des produits ou des prestations le prix la valeur technique le caract re esth tique et fonctionnel les caract ristiques environ nementales les consid rations sociales et thiques les co ts d utilisation la rentabilit le service apr s vente et l assistance technique la date de livraison et le d lai de livraison ou d ex cution Cette num ration n est ni limitative ni exhaustive et il peut d s lors s agir de crit res tant op rationnels qu administratifs logistiques ou cologiques Les crit res d attribution et la mani re dont ces crit res seront traduits dans une sorte de score devront tre d termin s avant le d p t des offres aupr s du pouvoir adjudicateur dans la tr s large majorit des cas les crit res doivent tre indiqu s dans le cahier sp cial des charges m me et dans un certain nombre de cas la pond ration soit le poids relatif attribu aux diff rents crit res d attribution doit galement tre indiqu e dans le cahier sp cial des charges 2 3 7 Definition des sp cifications techniques des conditions et des conditions d ex cution Les sp cifications techniques englobent toutes les exigences techniques d finissant les caract ristiques re quises d un travail d un mat riel d un produit d une fourniture ou d un service et permettant de d crire objectivement ce travail cette fourniture ou ce service de mani re telle qu ils r pondent l usage auquel ils sont desti
107. r adjudicateur de tenir compte de l analyse des co ts du cycle de vie lors de proc dures de march s publics Il est en effet concevable et finalement logique que lorsqu elles souhaitent ouvrir un march les autorit s tiennent compte de tous les co ts possibles qui seront li s au projet et qu elles devront supporter La situation est moins vidente lorsque l on veut tenir compte desdites externalit s pour lesquelles il n est pas toujours facile de d montrer un lien direct avec l objet en plus des ventuels probl mes de quantification Une circu laire pourrait donc peut tre faciliter les choses Outre cette d finition th orique des besoins il y a une d finition beaucoup plus pratique qui peut avoir des implications tout aussi profondes pour la suite du march public Eclaircissons ce point par un exemple Un service public a besoin d imprimantes Plusieurs options se pr sentant va t il prendre des imprimantes lentes ou rapides couleur ou noir et blanc Va t il choisir des appareils multifonctions qui peuvent galement copier scanner et autre A t il besoin d imprimantes avec une grande capacit A quel horizon va t il planifier ses achats le mot achat est utilis dans le sens large du terme et se rapporte a toute facon d obtenir un droit sur des travaux des fournitures ou des services Quelle est la dur e de vie attendue estim e ou n cessaire des imprimantes Ou encore va t il installer le
108. rciements 101 10 INTRODUCTION La raison directe de la r daction de ce document se situe dans le plan d action des march s publics durables 2009 2011 tel qu adopte par le Conseil des Ministres du 3 juillet 2009 Sous le titre Action 7 1 Etude des possibilit s et des obstacles application du Co t sur le cycle de vie Life Cycle Cost Analysis LCC dans les march s publics le texte est libell comme suit L un des principaux obs tacles l int gration de crit res environnementaux dans les march s publics consiste dans la perception que les produits cologiques sont plus chers que leurs contreparties moins respectueuses de l environnement Bien que cette perception est loin d tre fond e dans tous les cas le prix d achat se trouve effectivement tre plus cher pour certains produits plus respectueux de l environnement C est ainsi que les voitures plus cologiques utilisant de nouvelles technologies v hicules lectriques v hicules hybrides v hicules a hydrogene restent encore plus ch res que les mod les standard pour des v hicules de type comparable et qu un immeuble int grant des techniques et mat riaux plus durables par ex ventilation avec changeur de chaleur demande souvent un investissement sup rieur Dans un grand nombre de cas ce co t d acquisition ne repr sente toute fois qu une partie limit e du co t total du produit Ainsi le co t d utilisation surtout pour
109. res par sous crit re Les crit res doivent galement tre mesurables et quantifiables un sentiment subjectif ne suffit pas il faut pr voir des l ments qui vont concr tiser d une mani re ou d une autre ce sentiment Cette concr tisation peut se traduire par des donn es attest es des exp riences un jury d valuateurs etc et ce toujours en fonction de l objet du march Ce qui nous am ne au point suivant les crit res d attribution doivent toujours concerner le produit il doit donc toujours y avoir un lien direct avec l objet du march une corr lation avec les exigences techniques du march Les crit res d attribution doivent tre d crits de mani re claire et limpide afin de pouvoir tre compris de la m me fa on univoque par chaque soumissionnaire potentiel sans ambigu t ou possibilit d interpr tations diff rentes et lui permettant d tablir une offre en toute connaissance de cause Le crit re prix quant lui r f re aux l ments prix qui peuvent tre d duits de calculs math matiques sans qu une valuation doive tre r alis e par le pouvoir adjudicateur les prix propos s ainsi que les taxes les co ts et autres qui devront tre support s avec certitude par exemple parce qu ils peuvent tre d duits avec certitude des l ments de l offre N oublions pas la r gle selon laquelle les crit res d attribution doivent fournir un avantage conomique l au torit
110. restreint de travaux afin d installer les biens il s agit d un march de fournitures Si les travaux ne sont que compl mentai res par rapport un march de services ou de fournitures il s agit d un march de services ou de fournitures Le l gislateur mentionne dans la liste figurant dans l annexe 1 la loi du 24 d cembre 1993 quelques cas marginaux qui sont class s comme march s de travaux en raison de la sp cialisation requise Lorsqu il s agit d un march mixte de services et de fournitures il y a lieu de v rifier quelle composante repr sente la valeur la plus lev e La prospection du march doit permettre de mettre en vidence les diff rentes solutions techniques pos sibles le budget n cessaire en conformit avec les moyens dont dispose le donneur d ordre mais aussi la mesure dans laquelle la les solution s retenue s autorise nt une certaine concurrence Ces r gles n impliquent pas qu il devient impossible de passer un contrat avec une personne qui dispose d un monopole mais elles impliquent que la d limitation d un march ne peut s effectuer de mani re a restreindre la mise en concurrence plus qu il n est n cessaire pour une bonne satisfaction du besoin Il est d s lors certain que la prospection et l analyse du march doivent permettre au donneur d ordre de par venir a une d finition judicieuse du march 2 3 3 Les diff rentes proc dures d attribution Une telle d finition du march doit p
111. rs que le nombre de feuilles de papier A4 achet es a diminu de 26 au cours de la p riode 2006 2009 Le Bureau f d ral du Plan rapporte en outre que la technologie ayant volu il est possible de suivre de nou veaux indicateurs partir de 2008 et donc d effectuer des mesures plus pr cises Nous pouvons en conclure que e la mise en place d un syst me de management environnemental sur le terrain et la d finition d objectifs in casu une diminution de la consommation de papier jouent un r le important e leur impact se ressent sur la consommation de papier mais aussi sur le nombre d imprimantes n cessaires et sur leur nature 83 84 2 2 L Agence F d rale pour la S curit de la Cha ne Alimentaire AFSCA Dans sa d claration environnementale l AFSCA a conscience de l influence que ses actions et d cisions ont sur l environnement et veut pr server celui ci aujourd hui et pour les g n rations futures Afin de satisfaire aux besoins et attentes de ses partenaires et de la soci t l agence s est dot e d un systeme de management environnemental conforme aux prescriptions du r glement EMAS Elle montre ainsi sa vo lont d aligner sa politique sur les d cisions du gouvernement et de collaborer la mise en uvre du Plan F d ral pour le D veloppement Durable D placements de service Par d placements de service il faut entendre les d placements effectu s avec nos propres v hic
112. s afin qu ils puissent par exemple tre d finis lin airement et ce pendant toute la dur e du march ou pendant toute la dur e de vie de l achat Dans les cas extr mes il est m me possible d opter pour un paiement des co ts apr s l ex cution compl te du march Le poids de la d pense est alors chelonn ou m me enti rement report Rien sur le plan juridique ne l en emp che mais dans la pratique il est probable que les soumissionnaires vont r percuter le co t financier ventuellement major d une indemnit l gitime et d un pourcentage d b n fices adapt dans le prix de l offre qui sera pr sent e pour le march concern Chapitre 7 Implications budg taires Un examen minutieux du financement des march s publics semble donc capital et digne d int r t notam ment pour les march s qui tiennent compte du co t du cycle de vie 59 Chapitre 8 lt tudes de cas 62 8 1 CADRE DE GESTION ET DE S LECTION lt 8 1 1 Introduction Lorsque nous avons pr par le pr sent manuel l objectif tait d examiner une pr c dente tude de cas mais aussi d encadrer un futur cahier des charges Les r sultats allaient tre utilis s pour illustrer le manuel Il est tr s vite apparu qu il n existait pas vraiment de cas historique en Belgique mais bien un int r t pour l examen de plusieurs types d tudes de cas actuels Cette d marche tait toutefois entrav e par des i
113. s imprimantes dans un recoin du batiment de sorte que la distance jusqu au poste de travail soit assez importante pour faire r duire le nombre d impressions Inutile de dire que toutes ces approches alternatives aboutissent a des besoins clairement divergents et des solutions tr s diverses Notons galement que ces consid rations d pendent de la pr sence d un ventuel syst me de gestion li voir ci apr s et de la d finition de l unit fonctionnelle cf chapitre 3 4 2 ANALYSE DU MARCHE lt Passons l analyse du march Il s agit donc de v rifier la pr sence sur le march des possibilit s de r pondre au besoin d fini Quelles sont les possibilit s qu offre le march pour r pondre efficacement a la demande du pouvoir adjudicateur Dans le cas des imprimantes une tude sera r alis e sur les types d imprimantes et leurs accessoires les possibilit s en mati re de dur e de vie les possibilit s d appareils tout en un ainsi que leurs avantages et inconv nients la capacit la rapidit et la consommation des diff rentes machines la mise a disposition des Chapitre 4 D finition des besoins et analyse du march d finition de l objet du march appareils en propri t avec ou sans contrat de maintenance incluant ou pas le prix des pi ces de rechange et autres en location en location vente avec ou sans option d achat 4 3 DEFINITION DE L OBJET D UN MARCHE lt Une fois que
114. sent la m me fonction Dans le jargon on dit que ce produit peut doit tre exprim comme une unit fonctionnelle Guin e J B et al 2002 une unit quantifi e fournie par les syst mes de produit examin s utiliser comme cadre de r f rence pour une ACV Dans l exemple ci dessus le nombre de messages envoy s par heure pourrait tre 33 34 une unit fonctionnelle Cette unit fonctionnelle sera la m me pour le syst me de produit bas sur les envois papier poste que pour le syst me de produit d envois lectroniques La description correcte de l unit fonctionnelle est extr mement importante L unit fonctionnelle est avant tout d termin e lors de la d finition de l objet et du champ de l analyse la premi re phase d une ACV Cela permet en fait d viter que des pommes soient compar es des citrons et donc que tous les produits qui vont tre pris en consid ration dans l tude puissent r ellement fournir le service attendu Dans l exemple ci dessus la comparaison des produits poserait probl me si l on utilisait les unit s fonctionnelles nombre de let tres arrivant services postaux et nombre de messages virtuels fournis courriel Les courriels permettent en effet de s lectionner plusieurs destinataires ce qui n est normalement pas le cas pour les lettres qui sont chaque fois envoy es un destinataire unique L utilisation ad quate de l unit fonctionnelle est galem
115. services est publi pour lequel tout le monde peut introduire une candidature conform ment aux conditions impos es en rapport avec la s lection qualitative G n ralement il est demand aux candidats de pr senter certains documents permettant de s lectionner les soumissionnaires les plus appropri s Les candidatures re ues sont v rifi es sur la base de crit res de s lection et sont ventuellement s lectionn es Les candidats s lectionn s re oivent un document de d part sur la base duquel un dialogue est entam en vue de finaliser le cahier sp cial des charges Les participants au dialogue dont la solution propos e est tout au moins partiel lement prise en consid ration dans le cahier sp cial des charges font une proposition concr te Les offres re ues sont v rifi es en ce qui concerne la r gularit et valu es sur la base des diff rents crit res d attribution Le march est finalement attribu au soumissionnaire dont l offre r guli re para t tre la meilleure sur la base des crit res d attribution Chapitre 2 Concernant les march s publics 2 3 4 Choix de la proc dure d attribution Dans les secteurs classiques les quatre premi res proc dures sont les proc dures d attribution dites standard soit des proc dures qui peuvent tre librement choisies en fonction des besoins du march Dans les secteurs sp ciaux la proc dure n goci e avec publicit est galement une proc dure d attr
116. ses d ex cution offrent l opportunit d exprimer des exigences propres la prise en compte du co t total du cycle de vie En g n ral ce sera l endroit id al pour poser des conditions et des exigences pour lesquelles il n est pas n cessaire d effectuer de distinction entre les diff rentes offres mais o l on se base plut t sur la distinction satisfait ne satisfait pas On pourra notamment pr ciser que le fournisseur est responsable de la reprise de l emballage et de sa trans formation Les dispositions concernant le transport cologique y trouveront galement leur place C est en outre l endroit par excellence pour toute exigence particuli re la reprise de tous les biens fournis a la fin de leur cycle de vie et leur transformation en nouvelles mati res premi res L galit en mati re de prix entre les diff rents concurrents y est si n cessaire garantie tant les entrepreneurs offrant des solutions plus cologiques que ceux avec des offres moins favorables sont donc forc s de tenir compte des co ts r els de transformation dans leur prix sans que le pouvoir adjudicateur doive encore faire lui m me le calcul Pour autant que l objet du march et l avantage conomique pour le pouvoir adjudicateur le permettent il est galement possible d imposer des obligations ou des interdictions sur les mat riaux utilis s Des obligations peuvent en outre tre impos es en mati re de facilit d emploi et ou de formati
117. sion de service Il est important d en tenir compte pour identifier tous les co ts n cessaires pour d finir l unit fonctionnelle voir chapitre 3 le v hicule va donc tre pris en consid ration avec entre autres son carburant et ses assurances Pour permettre une certaine subdivision dans le cadre du pr sent manuel et donc de reconstituer une tude de cas nous nous sommes inspir s des donn es de l ko Institut 2007 Ce dernier distingue trois cat gories de v hicules e subcompact and compact cars e medium size cars e light duty commercial vehicles Des exemples de v hicules sont a chaque fois pr cis s Ces informations ont t utilis es pour examiner les donn es disponibles du parc automobile des administra tions suivantes SPF Mobilit et Transports SPF Economie SPF Sant publique S curit de la chaine alimen taire et Environnement SPF Politique scientifique Bureau f d ral du Plan Agence f d rale pour la s curit de la cha ne alimentaire Aucun ensemble de donn es n tait suffisamment complet pour pouvoir calculer l ACCV d un v hicule personnel Une reconstitution a toutefois t possible afin d obtenir une image repr sentative du type de v hicules qui est g n ralement achet par ces administrations f d rales Nous sommes arriv s la conclusion que les trois cat gories de v hicules de l tude de l ko Institut pouvaient galement tre utilis es
118. soi que les autorit s sont en qualit de consommateur l acteur central de cette tude La figure 3 ref l te sch matiquement pourquoi les autorit s sont int ress es par l ACCV et pourquoi ce dernier leur permet tra de r pondre aux questions susmentionn es La figure d montre qu outre les co ts pour acqu rir le produit acquisition il s agit principalement le cas ch ant des co ts li s au fonctionnement du produit operation et la mise au rebut du produit a la fin du cycle de vie end of life Dans le cadre d une application stricte de ACCV il sera donc moins important pour les autorit s de con na tre les details de la structure des co ts de l extraction de mati res premi res de la conception et la produc tion ainsi que de l emballage et la distribution encourus avant que le produit soit commercialis En d autres termes il s agira de la somme du prix d achat des co ts d utilisation et des co ts pour la phase de fin de vie savoir tous les co ts support s par l acteur consommateur autorit s Comme il s agit ici de march s publics durables le champ est toutefois plus large La distinction entre co ts priv s et externalit s intervient L objectif ne doit pas exclusivement tre la recherche de la solution la meilleur march car cela pourrait inciter les fournisseurs r percuter autant que possible leurs co ts sur la soci t et non sur le
119. t r t personnel Il n est d s lors pas surprenant de constater que le Sommet mondial sur le D veloppement durable Johannesbourg 2002 renvoyait la notion de Population Plan te et Prosp rit 3 l adjectif social est interpr ter comme dans Corporate Social Responsibility c d soci tal comme dans responsabilit soci tale des entreprises Chapitre 1 D limitation de la mati re Notions introductives illustr es a l aide de plusieurs tudes de cas Ciroth A Finkbeiner M Hildenbrand J Kl pffer W Mazijn B Prakash S Sonnemann G Traverzo M Ugaya C Valdivia S and Vickery G Towards a Life Cycle Sustainability Assessment Making informed choices on products ISBN 978 92 807 3175 0 UNEP DTIE 2012 84 pp Dans le cadre de cette recherche cf march s publics durables le point de d part ne sera pas une ACCV conventionnelle mais une m thodologie voisine de l analyse du cycle de vie Cette approche vise privil gier une valuation de l impact conomique des biens et services qui satisfait deux conditions selon Hunke ler D et al 2008 la m thode doit tre en coh rence avec l ACV et l application de la m thode en parall le avec une ACV doit tre la plus efficace possible 15 Chapitre 2 lt Concernant les march s publics 18 2 1 LE CADRE L GISLATIF lt Au 30 septembre 2011 la r glementation en mati re de
120. t possible d acqu rir des fournitures en profitant de conditi ons particuli rement avantageuses qui se sont pr sent es dans une p riode de temps tr s courte et pour lesquelles le prix payer est consid rablement plus bas que les prix normalement pratiqu s sur le march Lorsqu il s agit d achats dans des conditions particuli rement avantageuses soit aupr s d un fournisseur cessant d finitivement ses activit s commerciales soit aupr s des curateurs ou liquidateurs d une faillite d un concordat judiciaire ou d une proc dure de m me nature La proc dure n goci e sans publicit obligatoire est galement autoris e pour tous les march s de services Lorsque le march se rapporte des ouvrages ou objets d art ou de pr cision ou des objets dont l ex cution ne peut tre confi e qu des artistes ou techniciens prouv s Pour les services compl mentaires qui ne peuvent tre techniquement scind s du march principal ou dont la d pense n exc de pas 20 de ce march Pour les services qui en raison de n cessit s techniques ou d importants investissements pr alables ne peuvent tre confi s qu un prestataire d termin Lorsque les prix sont en fait soustraits au jeu normal de la concurrence Lorsqu il s agit de services qui de par leur nature ou leurs conditions particuli res doivent tre attribu s en dehors de l Union europ enne Pour les march s dont la valeur atteint 387 000 p
121. t une organisation SPF SPP autre service public peut communiquer de mani re cr dible et transparente au monde ext rieur il est r pondu Par la r daction d un rapport de durabilit conforme aux directives du GRI Annexe La place de l ACCV au sein d une gestion publique ax e sur le d veloppement durable Le GRI ou Global Reporting Initiative est une organisation internationale reconnue qui dicte ces lignes di rectrices L objectif est d etablir des rapports annuels sur l volution de cette int gration du d veloppement durable au sein de l organisation Ici aussi on s attend a ce que des consid rations en mati re de droits de l homme d environnement et de responsabilit du produit incitent publier un rapport sur les achats du rables sur base d indicateurs divers Il est donc clair que ces normes internationales et europ ennes associent la gestion aux achats durables en l esp ce les achats publics durables La description n explique peut tre pas suffisamment comment cela fonctionne Des exemples pratiques provenant de services publics f d raux sont donc fournis au point suivant 2 QUELQUES EXEMPLES PRATIQUES lt Il va de soi que seuls quelques exemples pratiques sont d crits ci apr s Il existe sans contexte encore d autres exemples au sein des services publics 2 1 Le Bureau f d ral du Plan Le Bureau f d ral du Plan affirme tre sensible
122. tel n est pas le cas la proc dure ouverte semble bien plus indiqu e G n ralement il sera opt pour des proc dures par adjudication lorsqu il sera possible de d crire et de d li miter le march de mani re telle que seul un l ment reste substantiel pour l attribution du march le prix Si tel n est pas le cas et que d autres param tres non exprimables en argent restent importants en vue de rete nir l offre la plus avantageuse conomiquement il sera probablement opt pour la proc dure d appel d offres Le dialogue comp titif peut tre retenu pour des march s particuli rement complexes par exemple des pro jets d infrastructure de transport des syst mes de r seau informatique des projets de financement com plexes dans lesquels le pouvoir adjudicateur n est objectivement pas apte a d terminer les moyens tech niques qui peuvent r pondre ses besoins ou valuer ce que le march propose au niveau des solutions techniques financi res ou juridiques et estime que l application des proc dures ouvertes ou restreintes ne permet pas la passation du march 2 3 5 Definition des crit res de s lection Les motifs d exclusion les crit res de s lection et les crit res d attribution sont les principaux instruments pour d terminer a quel soumissionnaire le march sera finalement attribu Si un soumissionnaire ou un candidat dans une proc dure en deux phases est concern par un motif d exclusio
123. tier propres et conomes en nergie ont t ajout es pour cette tude de cas Notons toutefois qu un choix s impose pour l expression de ces donn es en unit s physiques grammes ou en unit s mon taires euros Dans ce dernier cas les calculs doivent tre r alis s au pr alable Des facteurs de pond ration peuvent aussi tre ajout s aux diff rents crit res d attribution les r sultats de l ACCV les r sultats des missions de CO et les autres crit res tels que les oxydes d azote NOx les hydro carbures non m thaniques HCNM et les poussi res fines PM 8 2 3 Analyse des r sultats L analyse des r sultats doit avoir lieu la lumi re des suppositions La r alit est reconstitu e titre d illus tration Il n est donc pas possible d en d duire un jugement de valeur pour l un ou l autre v hicule Des cir constances sp cifiques au sein d un service public peuvent influencer fortement les r sultats Il faut en tenir compte Citadines compactes Les donn es une reconstitution partir des donn es des services publics f d raux ont t ajout es sur le cd rom en annexe dans un fichier MS Excel SMART SPP LCC CO tool Version 2 V hicules personnels cas citadines compactes 20111217 Bien que les deux v hicules diff rent l g rement on peut affirmer globalement que le co t total pendant la dur e de vie du v hicule s l ve au double de son prix d achat Te
124. tous Distribution La figure 8 indique que c est souvent une entreprise qui prend l initiative et que le parcours et la rapidit des premiers stades est principalement d termin par l impulsion du produit de la technologie vers le march C est surtout les pouvoirs publics qui soutiennent ces premiers stades les investisseurs priv s restent g n ra lement absents regardez la taille des fl ches verticales 85 86 Lorsque le produit la technologie pr sente un certain succ s dans les r sultats des projets pilotes par ex le march entre en jeu Le r le des pouvoirs publics diminue et les investisseurs priv s pr sentent de plus en plus d int r t Il va de soi que cette cha ne de l innovation peut varier quelque peu d un produit d une technologie ou d un service l autre Ny y Interventions politiques y NA Soci t s Mar fans PcG Consommateur UN Financement priv A Figure 8 La cha ne de l innovation Mais les pouvoirs publics ne sont ils pas aussi un consommateur dans le cadre du th me trait dans le pr sent manuel achats publics durables Prenez la figure 8 et simplifiez la en ne gardant que l essentiel vous obtenez la figure 9 Par leur consommation durable ou non les pouvoirs publics in casu les SPF SPP et autres services publics f d raux donnent le pas et d terminent les innovations qui auront une chance de percer Le service CMS du SPF P amp
125. travaux peut tre d montr e par des titres d tudes et professionnels de l entrepreneur ou et des cadres de l entreprise et du ou des res ponsables de la conduite des travaux la liste des travaux ex cut s au cours des cinq derni res ann es cette liste tant appuy e de certificats de bonne ex cution pour les travaux les plus importants une d claration concernant l outillage le mat riel et equipement technique dont l entrepreneur dispo sera pour l ex cution de l ouvrage une d claration mentionnant les effectifs moyens annuels de l entreprise et l importance de ses cadres pendant les trois derni res ann es une d claration mentionnant les techniciens ou les services techniques qui seront mis disposition pour l ex cution du march La capacit technique ou professionnelle de l entrepreneur peut galement tre valu e en vertu notamment de son savoir faire de son efficacit de son exp rience et de sa fiabilit La capacit technique du fournisseur peut tre d montr e par la liste des fournitures ex cut es au cours des trois derni res ann es cette liste tant appuy e de certifi cats de bonne ex cution pour les fournitures les plus importantes une d claration mentionnant l quipement technique dont le fournisseur pourra disposer ainsi que les mesures permettant de garantir la qualit et les possibilit s en mati re de conception et de recherche une d claration me
126. u e titre d illus tration Il n est donc pas possible d en d duire un jugement de valeur pour l une ou l autre imprimante Des circonstances sp cifiques au sein d un service public peuvent influencer fortement les r sultats Il faut en tenir compte Imprimante laser noir et blanc 20 40 cpm 100 000 pages dur e de vie de 5 ans Les donn es une reconstitution partir des donn es des services publics f d raux ont t ajout es sur le cd rom en annexe dans un fichier MS Excel SMART SPP LCC CO tool Version 2 imprimantes noir et blanc de type 1 20111217 On peut constater que d une imprimante l autre remplissant la m me fonction le prix peut varier du simple au double et que le co t total sur la dur e de vie de 5 ans peut tre 3 8 fois sup rieur au prix d achat Le co t de la garantie peut aussi varier fortement Le co t pour conserver l imprimante op rationnelle est relativement faible tandis que le remplacement de la cartouche de toner est assez on reux La marque E semble tre la solution la moins ch re suivie de pr s par la marque D La diff rence avec les marques A et C est consid rable Graphique 7 lt Co ts totaux par cat gorie au terme de l horizon de planification DAO TERRES SR RSR a RS SATA SR ST OT RARES a ARTS EP SR ain 1 200 7 1 000 800 7 600 7 400 Co ts totaux EUR A Acquisition A Fonctionnement A Entretien A Autres co ts A Valeur r
127. ue des march s renouvelables ne peut en r gle g n rale d passer trois ans La proc dure n goci e sans publicit obligatoire est galement autoris e pour les march s de services lorsque le march fait suite un concours de projets qui suivant les r gles applicables doit tre attribu au laur at ou l un des laur ats du concours tant entendu que tous les laur ats doivent tre invit s a participer aux n gociations Dans les secteurs sp ciaux la proc dure n goci e n est autoris e que dans les cas d crits dans l art 39 2 de la loi du 24 d cembre 1993 La proc dure n goci e sans publicit obligatoire est autoris e pour tous les march s tant de travaux que de fournitures et de services Lorsque la valeur du march n exc de pas 135 000 euros hors TVA Soit lorsque le march se rapporte des travaux fournitures ou services d clar s secrets ou dont l ex cution doit s accompagner de mesures particuli res de s curit conform ment a des dispositions l gislatives ou r glementaires en vigueur ou lorsque la protection des int r ts essentiels de la s curit du pays l exige Soit dans la mesure strictement n cessaire lorsque l urgence imp rieuse r sultant d v nements impr visibles ne permet pas de respecter les d lais exig s par les autres proc dures Soit qu en r ponse une proc dure avec mise en concurrence pr alable seuls des offres irr guli res ou des prix
128. ules de ser vice dispatching d chantillons v hicules de service du management les d placements du personnel avec leur propre v hicule des fins professionnelles ainsi que les voyages int rieurs et l tranger en avion train etc Comme les d placements des contr leurs dans les provinces d pendent des d cisions missions plan de contr le prises l administration centrale de Bruxelles le site de Bruxelles a galement un impact sur les d placements de service des contr leurs Une rationalisation optimale a d j t men e afin de pouvoir utiliser les v hicules de service de mani re op timale Par exemple le mat riel informatique d fectueux est emport par les camionnettes qui transportent les chantillons entre les UPC et les laboratoires On profite galement de ces tourn es pour faire parvenir les petites fournitures de bureau et le courrier interne aux services ext rieurs Afin de r duire le nombre de d placements entre l administration centrale et les laboratoires de l AFSCA et entre les laboratoires entre eux les laboratoires de AFSCA utilisent le syst me de vid oconf rence La nuit les camionnettes frigorifiques du dispatching sont reli es au r seau lectrique afin d tre maintenues a temp rature et ainsi viter que le moteur ne doive tourner plus fort chaque matin pour faire baisser la tem p rature au niveau souhaite dans l espace de chargement Les mesures et l enregistrement
129. une offre formellement r guli re lors de la premi re proc dure Soit lorsque lors d une premi re proc dure par adjudication ou sur appel d offres aucune offre n a t introduite pour autant que les conditions initiales du march ne soient pas substantiellement modifi es Soit lorsque en raison de sa sp cificit technique ou artistique ou en raison de la protection de droits d exclusivit le march ne peut tre confi qu a un seul adjudicataire Une proc dure n goci e sans publicit obligatoire est galement autoris e pour tous les march s de travaux ou de services mais pas pour les march s de fournitures Pour les travaux ou services compl mentaires qui ne figurent ni dans le projet initial adjug ni dans le premier contrat conclu et qui sont devenus indispensables en raison de circonstances impr vues pour l ex cution du march tel qu il avait t d crit pour autant qu ils soient attribu s l adjudicataire qui ex cute le march et pour autant que le montant cumul des march s pass s pour les travaux ou services compl mentaires ne d passe pas 50 du montant du march principal Lorsque ces travaux ou services ne peuvent tre techniquement ou conomiquement scind s du march principal sans inconv nient majeur Soit lorsque ces travaux ou services bien que scindables de l ex cution du march principal sont indispen sables a son perfectionnement Soit lorsque des travaux ou services
130. ur l ISO 26000 et ou EMAS sont d terminants en mati re de co t Cette derni re remarque rejoint d ailleurs le fondement de l analyse des co ts du cycle de vie savoir la description correcte de l unit fonctionnelle voir chapitre 3 L organisation est capitale Autrement dit l unit fonctionnelle sur laquelle se base la d finition du groupe v hicules carburant et assurance y compris changera en fonction de l organisation de l administration concern e in casu en fonction des d placements Le SPF P amp O CMS poss de dans son offre v hicules deux cat gories et une s rie de sous cat gories e Camionnettes l g res 5 lots de fournitures petite camionnette camionnette courte camionnette moyenne camionnette longue camionnette moyenne 4 x 4 e V hicules pour le transport de personnes 8 lots de fournitures grandes routi res monovolume A2 grandes routi res berline A3 routi res break B1 routi res monovolume B1 routi res break B2 routi res berline B3 citadines et compactes berline C3 grandes routi res berline A3 La cat gorie Carburants amp mazout de chauffage inclut galement un lot Carburants essence diesel et LPG pr lever aux pompes au moyen de cartes magn tiques et la cat gorie Assurances par laquelle il faut comprendre Assurance Omnium pour les v hicules personnels des membres des services publics f d 67 68 raux en mis
131. ures ou de services est publi pour lequel tout le monde peut introduire une candidature conform ment aux conditions impos es en rapport avec la s lection qualitative G n ralement il est demand aux candidats de pr senter certains documents permettant de s lectionner les soumissionnaires les plus appropri s Les candidatures recues sont v rifi es sur la base de crit res de s lection et sont ventuellement s lectionn es Les candidats s lectionn s re oivent le cahier des charges et remettent une proposition concr te Les offres re ues sont v rifi es en ce qui concerne la r gularit et valu es sur la base des diff rents crit res d attribution Le mar che est enfin attribu au soumissionnaire dont l offre r guli re para t tre la meilleure sur la base des crit res d attribution La proc dure n goci e avec publicit est une proc dure selon laquelle un avis de march de travaux de four nitures ou de services est publi pour lequel tout le monde peut introduire une candidature conform ment aux conditions impos es en rapport avec la s lection qualitative G n ralement il est demand aux candidats de pr senter certains documents permettant de s lectionner les soumissionnaires les plus appropri s Les candidatures recues sont v rifi es sur la base de crit res de s lection et sont ventuellement s lectionn es Les candidats s lectionn s re oivent le cahier des charges et remettent une proposition
132. yage Responsabilit chaque consommateur ou plusieurs consommateurs utilisateurs d un m me b timent ou la R gie des B timents 14 Projet de modernisation du SPF Economie ax sur la normalisation et la rationalisation de l environnement TIC sur le lieu du travail 66 T l communications Cf impact des syst mes de gestion ex EMAS Responsabilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur Assurances TRAVAUX Produits fr quemment achet s Nouveau b timent Relation explicite avec un autre produit Responsabilit SPF P amp O CMS et chaque consommateur Remarques Cf impact de la construction de logements durables Prioritaire selon les tudes Responsabilit R gie des B timents R novation Cf impact de la construction de logements durables Prioritaire selon les tudes Responsabilit R gie des B timents Am nagement du paysage Cf impact de la construction de logements durables Moins prioritaire selon les tudes Responsabilit R gie des B timents Chemins de fer Responsabilit SNCB Voirie Prioritaire selon diff rentes tudes Responsabilit r gions et pouvoirs locaux Ce tableau nous permet de tirer les conclusions suivantes en mati re d ACCV e la cr ation d un syst me de gestion performant ax sur le d veloppement durable comme l ISO 26000 et ou EMAS a un impact important sur la quantit et la n
133. ycle Management How business uses it to decrease footprint create opportunities and make value chains more sustainable Paris 48 pages http www unep fr shared publications pdf DTIx0889xPA LifeCycleManagement pdf VITO en Ramboll Management Brussels 2008 Studieopdracht duurzaamheidscriteria in overheidsopdrach ten 138 pp 99 100 Sites Internet http ec europa eu enterprise sectors construction competitiveness life cycle costing index_en htm http www1 eere energy gov femp program lifecycle html http www iisd org publications searchpublications aspx srch Life 20Cycle 20Costing http www grundfos com service support encyclopedia search life cycle cost equationforpumpingsystems html http www msr se en green_procurement LCC http www ogc gov uk implementing_plans_introduction_life_cycle_costing_ asp http www prezydencjaue gov pl en green presidency green public procurement projects http www procuraplus org http www reliability safety software com products product_dlcc htm http www sci network eu http www smart spp eu http www steeluniversity org content html eng default asp catid 146 amp pageid 2081271422 http www sustainable be http www systecon se case C4_CATLOC http www wbdg org resources Icca php http world class manufacturing com LCC Icc_calculation html REMERCIEMENTS Ce manuel n aurait jamais vu le jour sans la contribution de nombreuses personnes et avant tout de B Mazij

Manuel pour l`utilisation de l`analyse des coûts du cycle de vie

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