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Neurologie Aging people

1. H E Semper Luxembourg septembre 2012 DOSSIER M DICAL sera pos en fonction du score HAS BLED et des pr f rences du patient en sachant que selon les guidelines les nouveaux anticoagulants oraux constituent la meilleure option best option tandis que les anti vitamine K sont consid r s comme une option alternative alterna tive option Chez les nouveaux patients patients na fs au traitement anticoagulant quelles sont les indications actuelles des anti vitamine K dans la fibrillation auriculaire Dr Visser Les anti vitamine restent une option et conservent des atouts et une place dans l arsenal Premi rement il s agit d un traitement moins co teux pour le patient et pour la caisse nationale de sant Mais qui impose bien s r des dosages r guliers Deuxi mement les anti vitamine K permettent de faire un monitoring facile par INR et ainsi de doser l efficacit du traitement n est pas le cas avec les nouveaux anticoagulants et cela peut s av rer d terminant lorsque l on un doute quant la compliance th rapeutique du patient Ceci dit des tests sp cifiques non standard existent pour les NOAC Enfin en cas d insuffisance r nale les nouveaux anticoa gulants n cessitent des pr cautions Lorsque la clairance de la cr atinine est inf rieure 50 les doses doivent tre r duites et l heure actuelle lorsque clairance est i
2. Centre Hospitalier de Luxembourg Dr Robert Hemmer y Service National des Maladies Infectieuses du mois De l hygi ne la pr vention active Le Dr Robert Hemmer peut tre consid r comme le p re de l infectiologie Luxembourg Et apr s ses tudes de m decine et sa sp cialisation en m decine interne laquelle il greffa encore une sur sp cialisation en maladies infectieuses Gen ve Coup d il dans le r troviseur et r flexion sur les enjeux d actualit au Grand Duch Dr Hemmer Lorsque en 1977 j ai d marr mon activit au Grand Duch on se demandait quoi pouvait bien servir un infectiologue Il faut dire que j inaugurais sp cialit dans notre pays Jusque l les maladies infectieuses taient en effet du ressort des internistes g n raux et des diff rentes sp cialit s Lorsque le service d infectiologie a t cr je m occupais principalement des infections chez les immunod prim s Ce qui l poque concernait essentiellement les patients oncologiques La situation allait videmment changer avec l av nement du SIDA Et vous aviez fait uvre de visionnaire peine quatre ans plus t t en cr ant une structure sp cialis e Luxembourg Dr Hemmer Le SIDA est arriv 1981 Cela fait donc d j plus de trente ans aujourd hui Et videmment ce fut un tournant Ceci dit je suis rest le seul infectio logue de Luxembourg jusqu en
3. Dr Catherine Charpentier CHL L expert du mois Tabac ne pas baisser la garde C est quelques semaines apr s la prise de position multidisciplinaire face la r vision de la loi anti tabac que nous avons rencontr le Dr Catherine Charpentier L occasion r v e pour la sp cialiste de frapper nouveau sur le clou Ou de tordre le cou certains canards car il n est pas toujours ais d tre tabacologue aujourd hui Dr Charpentier Des controverses ou pseudo contro verses agitent en effet le landerneau m dical Au c ur de la tourmente les traitements pharmacologiques du sevrage tabagique le bupropion la var nicline et les substituts nicotiniques Nous savons tous certes que ces trois traitements ne sont pas suffisants environ trente pourcent seulement des fumeurs motiv s l arr t sont abstinents au bout d un an Il n y pas de quoi pavoi ser Ce sont les m mes chiffres que l on retrouve pour le sevrage alcoolique par exemple Que vous inspirent les controverses voqu es dans certains m dias sur les diff rents traitements du tabagisme Dr Charpentier Ce sont des articles tendancieux Pour les substituts nicotiniques un article a fait sensation en consid rant que les substituts nicotiniques seraient inu tiles et inefficaces Ce qui est videmment faux car les substituts nicotiniques doublent les chances d arr t un an Et ce sans risque et avec un recul de plus de vingt an
4. lt 1 10 peu fr quent 1 1 000 lt 1 100 rare 1 10 000 lt 1 1 000 tr s rare lt 1 10 000 fr quence ind termin e ne peut tre estim e sur la base des donn es disponibles Au sein de chaque groupe de fr quence les effets ind sirables sont pr sent s par ordre de gravit d croissante Les effets ind sirables cit s peuvent aussi tre associ s la maladie sous jacente et ou aux m dicaments concomitants Dans le traitement des douleurs neuropathiques centrales dues une l sion de la p riph rique et centrale 3 la douleur et am lioration du bien tre 7 Bien tol r avec un profil pharmacocin tique favorable Pour une prise en Charge compl te de la douleur neuropathique Soulagement significatif de la douleur neuropathique Efficacit sur la douleur neuropathique post traumatique Soulagement suppl mentaire des troubles du sommeil li s Fast onset Sustained relier moelle pini re l incidence des r actions ind sirables en g n ral les r actions ind sirables touchant le SNC et la somnolence en particulier ont t accrus Les r actions suppl mentaires rapport es apr s commercialisation figurent dans la liste ci dessous avec une fr quence ind termin e Classe de syst mes d organes Effets ind sirables Infections et Infestations Peu fr quent Nasopharyngite Affections h matologiques et du syst me lymphatique Rare Neutrop nie Affections du syst me i
5. Le pire pourrait tre venir estime le Dr Hemmer Entre la n cessaire rigueur pour le bon usage des antibiotiques et la pression mise sur la recherche les nouvelles mol cules se font dangereusement rares Dr Hemmer Pour il ne fait aucun doute que notre pre mi re pr occupation doit tre la r sistance aux antimicrobiens Laquelle est d ailleurs directement corr l e la tion d antibiotiques Et le Luxembourg et ses voisins belge fran ais occupent d ailleurs une place peu enviable en mati re de consommation d antibiotiques en Europe Et ce malgr les campagnes de sensibilisation qui ont t men es r guli rement Faut il incriminer le m decin ou bien le patient Dr Hemmer Les deux sont responsables Le patient est certes quelquefois demandeur mais si on prend la peine de lui expli quer on peut viter des prescriptions inutiles Mais expliquer prend videmment du temps Plus de temps que la r daction d une prescription C est chaque ann e qu il faudrait r p ter la campagne de sensibilisation Est ce vraiment efficace Dr Hemmer Les campagnes sont efficaces mais elles repr sentent un co t important En 2003 nous avons investi dans un important effort de sensibilisation men notamment en collabo ration avec le Dr Hansen apr s quoi nous avons pu observer une baisse de consommation mais celle ci fut h las transitoire Les enjeux sortent clairement de l h pital D
6. clampsies etc n cessitent un suivi et une prise en charge m dicale une fois que la patiente est rentr e chez P elle De m me pour les autres facettes de la gyn colo gie je plaide pour une implication active des m decins et ce que l on parle de s dentarit de m connaissance g n ralistes de la valeur du d pistage Depuis l tude WHI en effet Ce n est pas nous de prescrire de la vitamine D aux l attention accord e la qualit de vie des patientes a femmes pendant l hiver c est au m decin de famille h las fortement recul La qualit de leur prise en charge Mais c est nous de travailler en r seau pour ensemble aussi car elles ne consultent plus Ni leur gyn cologue aider modifier les habitudes d l t res de nos patientes ni leur g n raliste Semper Luxembourg f vrier 2012 DOSSIER M DICAL Grossesses sous influence Le Dr Buicu d nonce le harc lement dont les femmes enceintes sont victimes dans le milieu professionnel Luxembourg De la part de leurs employeurs tout comme de la part des coll gues Un combat f ministe auquel les gyn cologues devront clairement apporter leur soutien estime t elle Dr Buicu Osons le dire Les femmes enceintes sont pes tit r es dans notre soci t Quoi 2 Encore une femme enceinte alors que c est la crise Quelle horreur s ex clame la gyn cologue Nous sommes sans cesse confron t s cette d tresse psychologique de
7. Dr Bellucci L volution de l insuffisance r nale a nor m ment chang en une vingtaine d ann es Auparavant dans le diab te de type on observait apr s quinze ann es le d veloppement d une albuminurie chez 30 des patients et 15 des diab tiques aboutissaient en dialyse dans les vingt ans d volution de maladie Aujourd hui ces chiffres ont diminu de moiti gr ce deux facteurs le meilleur contr le de la glyc mie bien s r mais aussi la meilleure prise en charge de l hyperten sion Notamment suite l av nement des inhibiteurs de l enzyme de conversion et des sartans qui ont montr leur capacit freiner l volution vers la prot inurie et l insuffisance r nale Ceci est particuli rement vrai dans le diab te de type o il est heureusement devenu plus rare de voir des patients jeunes voluer jusqu l insuffisance r nale Dans le cas du diab te de type Il en revanche le probl me du diagnostic tardif reste bien pr sent Il est encore trop fr quent de diagnostiquer un diab te la faveur de la d couverte d une prot inurie Le message que les n phrologues souhaitent faire passer la communaut m dicale est de s int resser rein Un r flexe simple qui passe par le dosage de la prot inurie Chez un patient ne souffre ni de diab te ni tension on accepte une prot inurie jusque 300 mg par 24 heures Chez un diab tique ou un hypertendu en revanche
8. et avant tout parce que les g n riques ne nous offrent pas les m mes don n es en termes d efficacit mais surtout de tol rance 1 n y pas que la mol cule active dans un comprim une capsule et les g n riqueurs n ont pas fait les tudes n cessaires et ne les feront pas car cela sort de leur mo d le budg taire C est pourquoi comme n phrologue je reste adepte des mol cules originales D une part pour des consid rations de bio quivalence mais aussi parce qu avec l original nous pouvons nous r f rer la fois aux tudes initiales et au suivi pendant de nombreuses ann es Et l exemple des glitazones est une belle illustration de l importance de ce suivi Je me m fie des g n riques car personne ne les contr le v ritablement W Dr Eric Mertens d apr s un entretien avec le Dr Aduccio Bellucci D NOMINATION DU M DICAMENT LYRICA COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE LYRICA 75mg g lules chaque g lule contient 75mg de pr gabaline LYRICA 150mg g lules chaque g lule contient 150mg de pr gabaline LYRIA 300mg g lules chaque g lule contient 300mg de pr gabaline FORME PHARMACEUTIQUE 75mg g lule 75mg g lule blanche et orange portant en noir les mentions Pfizer sur la partie sup rieure et PGN 75 sur la partie inf rieure 150mg g lule 150mg g lule blanche portant en noir les mentions Pfizer sur la partie sup rieure et PGN 150 sur la partie
9. il convient d tre attentif d s l observation d une microalbu minurie 30 300 mg par 24 heures Autre message faire passer le ratio prot ine cr atinine est tout aussi performant que le fastidieux dosage de la prot inurie de 24 heures Un chantillon d urine le matin avec mesure de l albuminurie par rapport la cr atinine est donc suffisant mais n ces saire lors d une biologie annuelle de contr le La prot inurie clinique peut tre d finie par les param tres suivants a microalbuminurie ratio albumine cr ati nine 30 300 mg g ou gt 3 5 mg mmol chez la femme et gt 2 5 mg mmol chez l homme b macroalbuminurie 300 3000 mg g c albuminurie n phrotique au dessus de 3000 mg g ou 3 9 9 R f rences Ruggenenti BMJ 1998 316 504 AmJKidneyDis 2002 39 51 4 A Des param tres simples donc qu il faut contr ler au m me titre que la clairance de la cr atinine Dr Bellucci En effet La clairance de la cr atinine doit tre connue pour tout patient car elle d termine le dosage d une s rie de m dicaments antihypertenseurs antibioti ques Prot inurie et clairance sont donc compl mentaires la prot inurie permet de d terminer si un patient volue vers l insuffisance r nale et la clairance permet d valuer l insuffisance r nale install e On a donc clairement deux phases dans l int r t que Ton doit porter la fonction r nale dans un premier temps i
10. ment des traitements comme la metformine et les inhibiteurs de la DPP4 et agonistes de la GLP 1 et ce avec des b n fices suppl mentaires comme la perte de poids le patient liminant davantage de glucose et la r duction de la pression art rielle C est donc une mol cule particuli rement int ressante dans le syndrome m tabolique Ne provoquant pas non plus d hypoglyc mie je suis convaincu que cette mol cule pourrait rapi dement tre propos e en premi re intention comme la metformine W Semper Luxembourg d cembre 2012 DOSSIER M DICAL Substitution l avis du n phrologue Diab te insuffisance r nale Vous tes abon damment confront aux traitements chroniques D o une question directe dans votre domaine la substitution par un g n rique pour ou contre Dr Bellucci La mise sur le march des g n riques pro voqu une baisse de prix des m dicaments originaux Ceci tant dit le prix tant actuellement comparable J aurais tendance dire que pour les antidiab tiques les antihypertenseurs je suis assez conservateur OU pru dent Pour un antibiotique par exemple je n ai pas de souci prescrire un g n rique la bio quivalence ne me para t pas aussi essentielle que le suivi correct trai tement court d habitude J ai appr ci aussi la r flexion du Dr Rauh dans votre dernier num ro voir Semper Luxembourg n 41 de Diab te et grossesse Rappel du n
11. 1 semaine Trouble Anxieux G n ralis La posologie varie de 150 600mg j en 2 ou en 3 prises La n cessit de poursuivre le traitement doit tre r valu e r guli re ment Le traitement par pr gabaline peut tre instaur la dose de 150mg 1 En fonction de la r ponse et de la tol rance du patient la dose peut tre augment e 300mg j apr s 1 semaine Apr s un d lai suppl men taire d 1 semaine la dose peut tre augment e 450mg La dose maximale de 600mg peut tre atteinte apr s un d lai suppl mentaire d 1 semaine Interruption du traitement par la pr gabaline conform ment aux pratiques cli niques actuelles si le traitement par la pr gabaline doit tre interrompu il est recommand de le faire progressivement sur une p riode minimale d 1 semaine quelle que soit l indication voir Effets ind sirables Utilisation chez les insuffisants r naux La pr gabaline est limin e de la circulation g n rale principalement par voie r nale sous forme inchang e La clairance de la pr gabaline tant direc tement proportionnelle la clairance de la cr atinine chez les patients pr sentant une insuffisance r nale une r duction de la dose devra tre tablie individuellement en tenant compte de la clairance de la cr ati nine CLer comme indiqu dans le Tableau 1 calcul e selon la formule suivante ler ml min 1 23x 140 ge ann es x poids kg cr atinine s rique pmol
12. M DECINS GENERALISTES La clinique Bohler a fait v u de se tourner vers l ensemble des g n ralistes luxembourgeois avec un engagement clair et un appel au dialogue Un projet qui dans l ann e 2012 et consti tuera un mod le suivre Dr Buicu La semaine derni re nous avons d cid d entamer une d marche de communication vers les m decins g n ralistes Avec la cl ce que nous pour rions appeler une v ritable charte de qualit dans no tre relation comprenant notamment l engagement adresser syst matiquement un rapport avant et apr s une intervention chirurgicale ou un accouchement No tre but n est pas de reporter le travail sur les m decins de famille mais de mettre en place un change d infor mations permettant d assurer la continuit des soins Concr tement c est tout notre syst me informatique qui va tre adapt en ce sens afin de nous aider dans la transmission de l information au m decin traitant de nos patientes Mais cela passe aussi par l organisation de moments de rencontre et d changes avec les m decins ext rieurs suivre dans Semper Luxembourg E A Uinique Priv e Or E Bohler tout le moins perfectible de la part des gyn co 5 logues Urgences Dr Et ils ont raison Nous avons besoin d eux les red exemples sont nombreux diab te gravidique r valuer Maison M dicale pr
13. ce propos le d bat reste parfois ouvert quant la place respective de chaque classe dans le traitement de l hypertension Votre avis comme n phrologue Dr Bellucci Dans le cas des patients diab tiques il n y aucune discussion possible le traitement de l hyperten sion repose soit sur un sartan soit sur IEC Chez un hypertendu sans autre facteur de risque b ta bloquant ou diur tique sont toujours un choix valide en premi re intention Personnellement en cas d hyperacti vit sympathique j opterai pour un b tabloquant Sinon 551 35 en cas de fr quence cardiaque normale je me tourne vers un sartan Et je n opte pour le diur tique qu en seconde intention notamment avec un antagoniste calcique qui peut provoquer un d me des membres inf rieurs C est d ailleurs un autre avantage du sartan d avoir un certain effet diur tique Qu est ce qui vous enthousiasme en termes de nouveaut s th rapeutiques actuelles ou venir Dr Bellucci Une mol cule int ressante qui obtenu il y a quelques semaines l approbation de EMEA est Ja dapaglifozine inhibiteur s lectif et r versible du co transporteur sodium glucose de type 2 SGLT2 C est un m canisme l gant puisque agit sur le rein pour liminer l exc s de glucose en diminuant sa r absorp tion Nous voyons donc arriver une option th rapeutique nouvelle permettant d am liorer le contr le glyc mique en compl
14. cet isolement en urologie Dr Alzin C est une certaine source de regret en effet car en tant contraints de tout faire nous sommes emp ch s de nous sp cialiser dans des domaines bien pr cis Et on peut citer notamment la chirurgie coelioscopique Pour atteindre les niveaux de performance attendus souhaitables un volume important est n cessaire personne au Grand Duch ne peut se pr valoir de ces nombres suffisants On peut donc regretter ce frein l acquisition de nouvelles techniques En la mati re les urologues ne sont ils pas encore d favoris s par rapport aux autres chirurgiens Dr Alzin S bien s r La coelioscopie en chirurgie di gestive s adresse une s rie d interventions courantes facilit es la technique Alors qu en urologie la chirur gie coelioscopique pelvienne est tr s complexe fonci re ment moins simple que la chirurgie ouverte classique car difficile dans le cas de la prostate et dangereuse dans le cas du rein C est face de tels enjeux que peut se dire qu un groupe urologique d envergure permettant des sous sp cialisations serait un atout pour le pays C est d ailleurs aussi pour cette raison que la direction de la sant nous pousse toujours davantage de synergies entre centres de 58 ans qui est gu ri de son cancer plut t que d c d ma r ponse est faite Etes vous partisan d un d pistage grande chelle analogue au d pista
15. corticoth rapie sur un avant pied douloureux afin de ne pas fragiliser la plaque plantaire DOSSIER M DICAL Vous avez des antalgiques de pr dilection Dr Daum En g n ral les patients qui me consultent ont d j tout essay Le tramadol est fort utilis souvent associ anti iInflammatoire dur e de vie courte car le patient a tendance multiplier les doses ce qui peut tre dangereux Dans l arthrose les coxibs sont tr s efficaces d autant que le parac tamol est grev d une toxicit r nale Votre avis sur les glucosamines Dr Daum Mon avis est tr s clairement favorable En cas de pouss e douloureuse sur arthrose des petites articu lations par exemple je prescris une glucosamine apr s le traitement anti inflammatoire initial En outre l exp rience clinique montre qu apr s deux mois de traitement par glucosamine les malades ont moins de raideurs des doigts Certes on ne corrigera pas les d g ts install s mais pourquoi se priver de la possibilit de rendre au patient une certaine souplesse articulaire Dans la gonarthrose cela fait quinze ans que je recours la viscosuppl mentation et les tudes randomis es confir ment que les r sultats sont excellents Dans ces indica tions les glucosamines sont donc des alli s pr cieux E Dr Eric Mertens D apr s un entretien avec le Dr Bernard Daum Semper Luxembourg juillet 2012 DOSSIER M DICAL N Centre Hospitalier
16. des autres travailleurs qui Ton fait claire ment comprendre qu on ne remplacera pas la coll gue coupable de maternit Il y aurait lieu de documenter de mani re objective cette augmentation du nombre de journ es d arr t de travail que observe depuis le d but de la crise financi re Sans compter le nombre de d pressions qui devient lui aussi inqui tant Je pense vraiment que la Soci t Luxembourgeoise de Gyn cologie devrait s atteler ce probl me et prendre une initiative d information Dr Eric Mertens D apr s un entretien avec le Dr Crina Buicu Pr Patrick Koch Dermatologie Allergologie y Clinique Priv e Dr E Bohler expert u mois m Dermatologie ce qui a chang Le Pr Koch a une activit classique de dermato logie de dermato chirurgie mais galement d al lergologie Citons notamment cet gard des d sensibilisations plus d licates comme les d sensibilisations au venin d hym nopt res Et pour le sp cialiste la dermatologie a effectivement connu des avanc es importantes au cours des der ni res ann es C est videmment aux bioth rapies que l on pense imm diatement lorsque l on voque les actualit s scientifiques les plus r centes en dermatologie Pr Koch Les nouvelles lignes th rapeutiques dans le psoriasis sont effectivement ce qui a le plus r volution n la dermatologie au cours des derni res ann es Les bioth rapies en particulier les ant
17. du Nord Site Ettelbruck Dr Laurent Visser Cardiologue y Groupe Cardiologique Ettelbruck L expert du mois ESC 2012 focus sur les nouveaux anticoagulants A peine rentr du congr s de la European Society of Cardiology un sujet s imposait videmment avec force au Dr Visser l anticoagulation dans la fibrillation auriculaire Un sujet sur lequel nous aurons d ailleurs l occasion de revenir tr s pro chainement avec la Soci t Luxembourgeoise de Cardiologie Dr Visser Nous abordons videmment l un sujet tr s br lant d une part en raison de l arriv e sur le march des nouveaux anticoagulants mais aussi suite la pro bl matique du remboursement de ces nouvelles mol cules d battue depuis le d but de l ann e au Grand Duch A noter en passant que notre pays est en avance par rapport ses voisins puisque le d bat n est ouvert en Belgique que depuis le mois d ao t Et l heure o une solution semble enfin avoir t trouv e en ce qui concerne la prescription et le remboursement Dr Visser En r alit si cela a fait tant de bruit au Luxem bourg c est parce que nous sommes dans le prolonge ment d une classe de m dicaments les anticoagulants oraux qui sont utilis s depuis tr s longtemps par le corps m dical y compris par les g n ralistes les neuro logues les chirurgiens vasculaires et bien s r les cardio logues Depuis peu nous disposons des Nouveaux Anticoag
18. en efficacit Et ce qui est vrai pour les individus l est tout autant pour les services Une v rit qu il ne plait pas toujours d entendre Dr Droste Je viens de l Universit de M nster o nous avi ons une tr s grande stroke unit Une unit qui pouvait donc s appuyer sur un grand nombre de m decins ayant chacun une grande exp rience de Or qu on le veuille ou non Luxembourg et surtout dans la r gion du Centre aucun h pital ne dispose lui seul du volume suffisant La faute au syst me de garde Dr Droste Ce syst me de garde est historique Mais aus si dommageable car il prive la ville de Luxembourg des atouts d un grand h pital avec des quipes de neurolo gie qui nous permettraient d atteindre de meilleurs r sul tats C est le mod le qui a fait ses preuves avec l INCCI La soci t de neurologie recommande 3 stroke units une Esch sur Alzette une Ettelbruck et une Luxembourg unit suprar gionale pratiquant les interventions intra art rielles et les h micraniectomies Si c est l le concept de la soci t de neurologie avec un consensus pourquoi ne peut on arriver le concr tiser Dr Droste Parce que beaucoup de m decins ne veu lent pas travailler sur diff rents sites Et pourtant je suis convaincu que ce serait fabuleux de n avoir qu une seule garde sur la r gion centre Avec un dilemme faudrait il pour autant remettre en cause le principe des gardes
19. et du tissu sous cutan Peu fr quent Eruption papuleuse hyperhidrose Rare Urticaire sueurs froides Fr quence ind ter min e Syndrome de Stevens Johnson prurit Affections muscu lo squelettiques et syst miques Peu fr quent Contractions muscu laires gonflements articulaires crampes musculaires myalgie arthralgie dorsalgie douleur des membres rigidit musculaire Rare Rhabdomyolyse spasmes cervicaux douleurs cervicales Affections du rein et des voies urinaires Peu fr quent Incontinence urinaire dysurie Rare Insuffisance r nale oligurie Fr quence ind ter min e R tention urinaire Affections des organes de reproduction et du sein Fr quent Troubles de l rection Peu fr quent Retard de l jaculation dys fonction sexuelle Rare Am norrh e coulement mam maire douleur mammaire dysm norrh e hypertrophie mammaire Troubles g n raux et anomalies au site d adminis tration Fr quent Troubles de la marche sensation d bri t fatigue d me p riph rique d me Peu fr quent Chutes oppression thoracique asth nie soif douleur sensations anormales frissons Rare Ed me g n ralis hyperthermie Fr quence ind termin e Oed me de la face Investigations Fr quent Prise de poids Peu fr quent Augmentation de la cr atine phosphokinase sanguine de l alanine aminotransf rase de l aspartate aminotranst rase num ration des plaquettes diminu e Rare Glyc mi
20. inf rieure 300mg g lule 300mg g lule blanche et orange portant en noir les mentions Pfizer sur la partie sup rieure et 300 sur la partie inf rieure DONN ES CLINIQUES Indications th rapeutiques Douleurs thiques Lyrica est indiqu dans le traitement des douleurs neuropathiques p riph riques et centrales chez l adulte pilepsie LYRICA est indiqu chez l adulte en association dans le traitement des crises pileptiques partielles avec ou sans g n rali sation secondaire Trouble Anxieux G n ralis LYRICA est indiqu dans le traitement du Trouble Anxieux G n ralis TAG chez l adulte Posologie et mode d administration Posologie La posologie varie de 150 600mg en 2 ou en 3 prises Douleurs neuropathiques Le traitement pr gabaline peut tre instaur la dose de 150mg j administr e en 2 ou en 3 prises En fonction de la r ponse et de la tol rance du patient la dose peut tre augment e 300mg j apr s un intervalle de 3 7 jours et peut si n cessaire tre augment e la dose maximale de 600mg apr s un intervalle suppl mentaire de 7 jours pilepsie Le traitement par pr gabaline peut tre instaur la dose de 150mg i administr e 2 ou en 3 prises En fonction de la r ponse et de la tol rance du patient la dose peut tre augment e 300mg apr s 1 semaine La dose maximale de 600mg j peut tre atteinte apr s un d lai suppl mentaire d
21. initiale par le cardiologue et un suivi ult rieur par le m decin g n raliste une autre sp cialit Enfin il y encore un point o les nouveaux anticoa gulants rejoignent les anti vitamine K la n cessaire ma trise des interactions au quotidien Pour les anti vi tamine K on connaissait et on avait appris g rer les interactions alimentaires et m dicamenteuses Avec les nouveaux anticoagulants il faudra que tous les prati ciens respectent aussi les interactions m dicamenteuses tellles que v rapamil AINS etc et les incompatibili t s th rapeutiques W Dr Eric Mertens D apr s un entretien avec le Dr Laurent Visser Jo l EE e Les nouveaux anticoagulants offrent une effica cit une s curit et une facilit d utilisation su e L efficacit de la pr vention de l AVC par l aspi p rieure aux anti vitamine K C est pourquoi lors rine est faible L utilisation des antiplaquettai de l instauration d un traitement anticoagulant res aspirine clopidogrel ou aspirine en mono oral on envisagera pour la plupart des patients th rapie pour la pr vention de l AVC dans la atteints de fibrillation auriculaire un nouvel FA sera d s lors limit e aux rares patients qui anticoagulant inhibiteur direct de la thrombine refusent toute anticoagulation ou inhibiteur du facteur au lieu d un anti B vitamine K avec titration de la posologie ele score CHA2DS VAS est pr f
22. la femme qui au lieu d tre heureuse d attendre un enfant est cras e travail simplement parce qu elle est enceinte Les r percussions de cette situation sont innombrables entre l augmentation du nombre de patientes d pri m es qui sollicitent des arr ts de travail et celles qui s inventent des probl mes pseudo somatiques comme autant de fuites face aux humiliations subies au quotidien Et cette r alit existe tant pendant la grossesse qu apr s la reprise du travail avec un droit l allaitement qui est lui aussi bafou Tr s souvent nous ne nous contentons pas d tablir d un certificat d allaitement nous devons aussi Je dis aux femmes R veillez vous Vous avez des droits comme femmes enceintes et allaitantes Faites les respecter crire une lettre aux employeurs pour leur demander de respecter les mesures pr vues par la loi luxembourgeoise afin de permettre aux femmes de poursuivre leur allaite ment Trop de femmes ont peur de demander la pause laquelle elles ont l galement droit Et trop d employeurs se d robent face leurs obligations en la mati re Constat des m decins du travail Dr Buicu Les m decins du travail sont parfaitement au courant du climat d l t re qui s vit au sein de nombreu ses soci t s particuli rement dans le domaine conomi que et bancaire combien important Luxembourg Un climat qui est le fait premi rement des employeurs mais aussi
23. mmm mm mm mm mm Semper Luxembourg mai 2012 DOSSIER M DICAL emm D OI W re me N N lt O O a Val SE ez 05 ASG R flexions sur l urologie Lorsqu il nous affirme ne pas avoir de domai ne de pr dilection en urologie le Dr Alzin est trop modeste En r alit nous percevons qu il en a plusieurs mais que la r alit du terrain luxembourgeoise oblige tout le monde tout faire Dr Alzin C est la force des choses Nous sommes tous isol s dans nos cliniques et nous faisons tous peu VOUS AVEZ DIT PSA S il est une question que l on a envie de poser l urologue c est la place du dosage des PSA dans le d pistage du cancer de la prostate Dr Alzin Le dosage des PSA est la bouteille encre dans les congr s Et les Am ricains s amusent calculer le co t en avions des faux positifs et des faux ma lades que le d pistage cr e Cependant en ce qui me concerne je reste convaincu de la valeur de cet examen car nous connaissons tous des patients qui seraient morts de leur cancer s ils n avaient pas pu b n ficier de ce d pistage On peut certes se poser la question philosophique de rapport b n fice du co t mais lorsque je vois un patient pr s tout Le cancer de la prostate prend certes le plus clair de notre temps mais je viens d op rer hyper n phrome m tastatique Regrettez vous
24. moyen du score CHA2DS2 VASc Si le score est gal 0 on ne donnera pas d anticoagulation Ce qui est logique puisque le patient n a qu un tr s faible risque d AVC Si le score CHA2DS2 VASC est mod r score 1 on consid re pr f rable d anticoaguler et ce de pr f rence avec un nouvel anticoagulant Enfin si le score CHA2DS2 VASc est gal 2 ou plus l indi cation de l anticoagulation est absolue sauf contre indica tion h morragie c r brale h morragies digestives etc En ce qui concerne le choix de l anticoagulation celui ci BON SAVOIR Le Dr Visser invite tous les praticiens impliqu s dans le traitement pr ventif de la fibrillation auri culaire consulter les guidelines publi es tout r cemment par l ESC qui r pondent toutes les questions que l on se pose aujourd hui Celles ci sont consultables et t l chargeables gra tuitement http www escardio org quidelines surveys esc guidelines GuidelinesDocuments Guidelines _Focused_Update_Atrial_Fib_FT pdf La Soci t Luxembourgeoise de Cardiologie or ganisera prochainement en collaboration avec les m decins g n ralistes et avec le contr le m dical un symposium sur la fibrillation auriculaire au cours duquel seront abord s le traitement anticoagulant mais aussi les traitements anti arythmiques la cardioversion l lectrophysiolo gie etc Semper Luxembourg apportera videm ment son concours cette manifestation
25. ou simplement orienter diff remment les patients avec le diagnostic ou la suspicion d un AVC ce qui pose le probl me du diagnostic Quid aujourd hui Dr Droste Aujourd hui disons que je suis en train de faire mon deuil de cette ambition de performance Mon objectif est de garantir la meilleure prise en charge des patients trait s dans notre institution les jours de garde et les jours de semaine Chacun est conscient du fait que nous pourrions mieux faire mais j estime que la peur de perdre une partie ind termin e de la neurologie aigue est un frein Alors aujourd hui nous traitons environ 220 AVC par an mais cela est insuffisant pour atteindre la Photos Christophe Olinger masse critique souhaitable que les tudes et les recom mandations fixent environ 250 bis 450 par an Nous disposons de neuroradiologie de la neurochirurgie Les facilit s sont l Le probl me est le facteur humain Et l id e des centres de comp tence ch re Ministre de la Sant Dr Droste Je pense que les centres de comp tence en soi sont une excellente id e Mais il faut tre conscient du fait que pour cr er un centre de comp tence sur le site CHL il faut que nous disposions de plus de personnel disponible Les paroles et les encouragements ne rem placeront jamais les ressources Et le serpent se mord la queue nous n avons pas plus de personnel car nous sommes seulement de garde 40 du temps E Dr Eric Mert
26. pour les patients g s et pour les patients risque tous ceux qui devraient tre FAUDRAIT IL RENDRE OBLIGATOIRE LA VACCINATION CONTRE LA GRIPPE POUR LE PERSONNEL SOIGNANT L information et la persuasion valent toujours mieux que la coercition estime le Dr Hemmer En ce qui concerne la vaccination des b b s et des enfants nous avons au Grand Duch les meilleurs taux de couverture vaccinale en Europe et ce malgr l absence de vaccination obligatoire Ceci montre qu il est possible d atteindre de bons r sultats par une information de qualit du moins en p diatrie Chez l adulte certes la mission semble plus difficile m me si Ton observe un progr s d ann e en ann e La grippe n est pas per ue comme une maladie grave m me si ses complications peuvent tre redoutables et son co t conomique est lui bien mesurable note le Dr Hemmer On occulte le fait que la grippe la banale grippe pour rait avoir des cons quences dramatiques Qui parle encore de la grippe aviaire Pourtant il existe toujours des cas humains et une flamb e ne peut tre exclue vaccin s ne le sont pas Il existe une r ticence dans le monde infirmier et de ce fait les professionnels de la san t sont insuffisamment vaccin s Chez les m decins cela semble avoir quelque peu progress mais nous sommes cependant encore loin du compte Maladies d importation Outre les infections exotiques les patients de ret
27. printemps a commenc en force pour les aller gologues cette ann e Moins pour les patients largement g n s par la rhinite la conjonctivite et ou l asthme Avec toutefois un espoir avec les possibilit s actuelles de la d sensibilisation Dr Charpentier Tous les patients allergiques sympto matiques n cessitent une approche en deux temps un traitement efficace des sympt mes pendant la phase aigu puis un bilan allergologique complet l automne La d sensibilisation a aujourd hui connu de r els pro gr s La voie orale pour les b tulac es les gramin es les acariens o encore les epithelia de chat a grandement simplifi l adh rence au traitement de d sensibilisation Le traitement n cessite certes une motivation de la part du patient pendant trois ann es d affil e mais dans 70 80 des cas on obtient une bonne tr s bonne am lioration de la symptomatologie qui se maintient pendant une dizaine d ann es Il t formellement d montr que la d sensibilisation am liorait les sympt mes cliniques diminuait la consom mation m dicamenteuse diminuait le risque de pas sage l asthme et diminuait le risque de sensibilisation ult rieure de nouveaux allerg nes L inconv nient est le co t environ 300 euros par saison et l absence de remboursement au Grand Duch Un autre progr s qui a r volutionn la sp cialit est l av nement des allerg nes recombinants Dr Charpentier
28. voulaient m decins de la femme vont nouveau se recentrer sur leur sp cialit et travailler en quipe avec la premi re ligne Dr Buicu Un excellent exemple nous est donn par la r duction des dur es d hospitalisation En soit c est cer tes une bonne chose Cependant dans une soci t o les gens ont pris l habitude d tre assist s dans tous les domaines o ils sont volontiers d stabilis s et inquiets nous ne pouvons poursuivre sur cette voie sans une ga rantie de relais apr s l hospitalisation Il existe bien des sages femmes domicile et nous collaborons de plus en plus et de mieux en mieux avec elles mais elles sont encore trop peu nombreuses et de loin C est pourquoi dans le post op ratoire comme dans le post accouche ment nous devons r apprendre travailler avec les m decins g n ralistes Pourtant lorsque l on parle avec les g n ralistes ils se plaignent volontiers d une communication EE EN gt Retour aux sources de la gyn cologie gt Prise en charge coop rante et multidisciplinaire gt Priorit la pr vention devant les nouvelles pathologies Pour les femmes enceintes Diab te gestationnel Hypertension art rielle Encouragement l allaitement Pour les femmes jeunes Vaccination MST Contraception Pour les femmes m res D pistage des cancers Objectif bonne sant Prise en charge de la m nopause well aging DOSSIER M DICAL ARE AUX
29. 1 x0 85 pour les femmes La pr gabaline est limi n e efficacement du plasma por h modialyse 50 du m dicament en 4h Pour les patients h modia lys s la dose journali re de pr ga baline doit tre adapt e en tenant compte de la fonction r nale En plus de la dose journali re une dose suppl mentaire doit tre administr e imm dia tement apr s chaque h modialyse de 4h voir Tableau 1 Tableau 1 Adaptation de la dose de pr gabaline selon la fonction r nale Clairance de la cr atinine CLer ml min Dose journali re totale de pr gabaline Dose Initiale mg j Dose Maximale mg j Sch ma posologique gt 60 1 50 600 BID ou TID gt 30 lt 60 75 300 BID ou TID gt 15 lt 30 25 50 150 1x j ou BID lt 15 25 75 1x j Dose suppl mentaire apr s h modialyse mg 25 100 Dose unique TID 3 doses s par es BID 2 doses s par es La Dose Journali re Totale mg doit tre divis e par le nombre de prises indiqu pour obtenir le nombre de mg par prise La Dose suppl mentaire est une dose compl mentaire administr e en 1 seule prise Utilisation chez les patients insuffisants h patiques Aucun ajustement de la dose n est n cessaire chez les patients insuffisants h patiques Population p diatrique La s curit d emploi et l effico cit de Lyrica chez l enfant de moins de 12ans et chez l adolescent 12 17ans n ont pas t d montr es Aucune donn e n est
30. 1991 moment o nous avons d velopp le service en raison de la charge de travail qui avait explos DOSSIER M DICAL KES Une autre structure que vous avez cr e est la Travel Clinic L aussi l initiative tait novatrice Dr Hemmer La Travel Clinic a t cr e en 1980 Et en ef fet cette poque l exception de l Institut de M decine Tropicale d Anvers qui n tait toutefois pas v ritablement une Travel Clinic il n existait pas de structure comparable en Belgique ni a fortiori au Grand Duch La demande tait pourtant bien pr sente les patients devaient par exemple aller Bruxelles ou Saarbr cken pour se faire vacciner contre la fi vre jaune par exemple Aujourd hui la Travel Clinic est loin des 3 4 patients hebdomadaires des d buts Mais nous ne nous sommes jamais limit s la seule vaccination Actuellement nous voyons quelque 7000 patients chaque ann e pour un v ritable conseil avant le d part l tranger Un confr re g n raliste m a dit un jour en boutade que plus per sonne n ose aller plus loin que Metz sans passer par notre service Ceci montre que la notion de conseil au voyageur trouv sa place d une part en fonction de la destination mais d autre part aussi en fonction du pa tient individuel Parall lement vous avez aussi dirig le laboratoire de microbiologie de 1979 2008 Comment trouviez vous le temps Dr Hemmer Comme j tais clinicien avant de diriger
31. Asso ciation M dical Journal en juillet 2011 la m thodolo gie critiquable et rapidement et largement relay e est du m me auteur que celui qui avait d j il y a une vingtaine d ann es mis en cause les hypolip miants Le probl me est que de tels articles de qualit scientifique m diocre sont publi s sans discernement sur internet et repris par des ditoriaux dans la presse m dicale et m me dans Ja presse grand public Sur le plan de la population des fumeurs une autre pr occupation majeure est la progression de ce que vous appelez le noyau dur Dr Charpentier En effet c est l le deuxi me d fi de plus en plus souvent nous avons affaire des cas tr s difficiles le noyau dur Hard Coresmokers Il repr sente probablement actuellement 20 des fumeurs et ce pourcentage va en augmentant Ce sont des fumeurs de plus de 26 ans fumant plus de 15 cigarettes par jour depuis plus de dix ans sans aucune motivation l arr t Les tudes ont montr qu il s agit souvent d hommes g s et socio conomiquement d favoris s Ces patients risque lev nous chappent totalement Il est donc clair que la politique de lutte contre le tabagisme doit tre intensifi e La pr vention primaire tout particuli re ment doit tre renforc e afin d viter que les jeunes commencent fumer Quelles sont les perspectives de nouveaux d velop pements th rapeutiques Dr Charpenti
32. Mensuel pour m decins m decins dentistes et SF emper HORS S RIE 2012 e EXPERTS DU MOIS Maladies infectieuses Tabe Su mato Votre partenaire en formation continue 5 Aging people amp O Gyn co Neurologie 2012 trospeciive EXPERTS DU MOIS F vrier 2012 Mars 2012 a SNE e AEN Le LF 4 4 EXPERT 2 wort E Septembre 201 2 Octobre 2012 Novembre 2012 D cembre 2012 2012 trospeciive EXPERTS DU MOIS R dacteur en chef Dr Eric Mertens drmertens dsb Iu Secr taire de r daction Fran oise Moitroux fmoitroux dsb Iu Directrice artistique Nathalie Ruykens nruykens dsb lu Photographe Semper Luc Deflorenne www lucphoto lu Production et impression Sacha Design s r l contact sacha lu Semper Luxembourg est imprim sur du papier certifi issu de la gestion responsable des for ts www dsb lu F VRIER 2012 GYN CO Dr Crina Buicu Gyn cologue Clinique Priv e Dr E Bohler MARS 2012 DERMATO Pr Patrick Koch Dermatologie Allergologie Clinique Priv e Dr E Bohler AVRIL 2012 TABAC Dr Catherine Charpentier Pneumologue Allergologue Tabacologue CHL MAI 2012 MALADIES INFECTIEUSES Dr Robert Hemmer Centre Hospitalier de Luxembourg Service National des Maladies Infectieuses JUIN 2012 AGING PEOPLE Dr Honor Alzin Urologue Centre H
33. Oui tout finit par s expliquer de fa on plus compl te et pr cise De la m me mani re que nos connaissances ont volu de la poussi re de maison inf me soupe d allerg nes l identification des diff rents acariens et au r le de leurs excr ments les f ces dans les manifestations allergiques aujourd hui nous connaissons les allerg nes des acariens allerg nes majeurs reconnus par plus de 50 des patients sen sibles aux acariens ou mineurs C est une vraie r volu tion dans notre fa on de comprendre les allergies et les allergies crois es On peut ainsi comprendre comment un patient allergique aux acariens peut pr senter une r action aller gique l ingestion d escargots Il pr sente une sensibili sation uniquement la tropomyosine allerg ne mineur A PROPOS DE LA E CIGARETTE On doit vraiment s tonner que la e cigarette ait pu tre commercialis e en Europe sans tre consid r e comme m dicament alors que cer taines d entre elles contiennent de la nicotine estime le Dr Charpentier Outre ce statut trange on s interrogera aussi sur la pertinence au plan comportemental de ce produit pourtant vendu dans toutes les pharmacies Pour m moire les cigarettes NTB base de plantes sans tabac et galement vendues en pharmacies n avaient pas fait la preuve de leur efficacit le fumeur garde sa gestuelle et t t ou tard reprend cigarette classique Pour l heure en tout cas les tu
34. RAVEL CLINIC CONSULTATION D une infection l autre H patite C la m connue Dans ma carri re j ai vu une cinquantaine de nouvelles infections ou d infections r mergentes Le SIDA en est une et on en parle beaucoup D autres exemples sont h patite C h patite E h patite Delta maladie de Lyme l gionnellose maladie de la vache folle et d autres zoo noses SARS pid mies Clostridium difficile et E coli ent ro h morragiques A l chelle mondiale il y a da vantage de gens qui sont atteintes d h patite que de HIV diagnostiqu e ou non Au Grand Duch on peut estimer que 3000 patients sont concern s soit trois fois plus que pour le HIV Or dans l h patite C les traitements sont aujourd hui plus lourds que dans le SIDA m me si de nouvelles voies th rapeutiques sont en marche Les vaccins anticancers Depuis les ann es 80 l on dispose d un vaccin contre l h patite B On oublie de mentionner qu il s agit aussi du premier vaccin anticancer car la protection contre l h patite prot ge contre l h patocarcinome L autre grand mod le de vaccin anticancer est le vaccin anti HPV On doit d plorer son adoption trop lente car il s agit d un excellent vaccin ap portant une r elle plus value en termes de sant publique Grippe saisonni re Enfin on ne peut passer sous silence la vaccination contre la grippe Et si Luxembourg la couverture vac cinale est relativement bonne
35. able pr sentation du Dr Rauh lors de la Journ e de la Recherche Clinique voir page 24 nous n avons pas pu r sister interroger l on cologue sur sa perception des vell it s de substitution et de promotion du g n rique Dr Rauh Dans notre sp cialit nous sommes d j confront s la substitution puisque pour d anciennes mol cules en chimioth rapie le choix du fournisseur re vient la centrale d achat de la pharmacie hospitali re sans que nous soyons sollicit en amont La question est toutefois beaucoup plus d licate dans le cas des mol cules r centes o l on a affaire des biosimilaires mol cules autrement plus complexes et produites gr ce des m thodes biog n tiques propres chaque laboratoire Vu que leur mode de production peut varier et vu leur com plexit il ne s agit pas de copies comme les g n riques mais de produits estim s similaires Les indications de l original ne sont donc pas d office transposables au bio similaire Je suis comme beaucoup de confr res extr mement frileux face cette option d autant qu il nous est tr s difficile de prouver les diff rences d efficacit de tol rance que nous percevons empiriquement Mais la question est en r alit une question de fond que gagne t on en favorisant le g n rique Certes ces derniers ont eu leur place f t ce pour permettre de mieux n gocier le prix du m dicament Mais faut il aller au dump
36. agez vous la d pendance qui peut s installer par rapport ce traitement Dr Alzin Je propose toujours un traitement chronique et je ne dis jamais au patient d essayer sans car cela pourrait pr cis ment engendrer un nouveau stress Je leur conseille apr s un certain temps de diminuer le dosage Et comme tout traitement chronique un jour le patient oubliera de prendre son comprim et d couvrira que malgr tout il a eu une relation sexuelle satisfaisante On parle peu de l effet des m dicaments de la dys fonction rectile lorsqu ils sont pris en chronique Dr Alzin C est vrai Et pourtant cet effet existe s ex plique notamment par la modification du niveau de remplissage basal des corps caverneux Et le plus inter pellant est de constater que les hommes d crivent une r elle renaissance de leur virilit Qui va de pair avec une reprise de confiance en eux C est pourquoi les m dica ments de la dysfonction rectile sont des m dicaments si fabuleux qui n ont sans doute pas encore livr tous leurs secrets mais ont d ores et d j rendu une qualit de vie des dizaines de milliers de patients P Dr E Mertens D apr s un entretien avec le Dr Honor Alzin Dr Bernard Daum Rhumatologue y Centre Hospitalier du Kirchberg L expert du mois Sa rhumatologie c est le pied C est Nancy puis Cochin que le Dr Daum s est rapidement orient dans toutes les maladies du pied Au point de s af
37. anomalies du champ visuel diminution de l acuit visuelle douleur oculaire fatigue visuelle s cheresse oculaire larmoiement Rare Perte de la vision p riph rique oscillopsie alt ration de la vision st r oscopique photopsie irritation des yeux mydriase stra bisme halo visuel Fr quence ind termin e Perte de la vue k ratite Affections de l oreille et du labyrinthe Fr quent Vertiges Peu fr quent Hyperacousie Affections cardiaques Peu fr quent Tachycardie Bloc auriculo ventriculaire du degr Rare Tachycardie sinusale bradycardie sinusale arythmie sinusale Fr quence ind ter min e Insuffisance cardiaque congestive allongement de l intervalle QT Affections vasculaires Peu fr quent Bouff es vasomotrices bouff es de chaleur hypo tension hypertension Rare Sensation de froid aux extr mit s Affections respiratoires thora et m diastinales Peu fr quent Dyspn e s cheresse nasale Rare Epistaxis sensation de constriction du pharynx toux congestion nasale rhinite ronflement Fr quence ind termin e pul monaire Affections gastro intestinales Fr quent bouche s che constipation flatulences Peu fr quent Distension abdominale reflux gostro sophagien sialor rh e hypoesth sie orale Rare Ascite pancr atite dysphagie Fr quence ind termin e Gonflement de la langue diar rh e naus es Affections de la peau
38. antage r side dans le fait que ce traitement peut tre propos chez tous les patients y compris les sujets sous coumariniques il pourra d ailleurs aussi tre appliqu avec les nouveaux anticoagulants Avec cette technique utilis e aussi au CHL nous pouvons aller assez loin art re sylvienne tronc basilaire art re c r brale post rieure etc On imagine qu en neurologie galement il a t beaucoup question des nouveaux anticoagulants Dr Droste Fffectivement De nombreuses s ances ont t consacr es la pr vention secondaire de AVC en cas de fibrillation auriculaire non valvulaire Et une quasi unanimit se d gage les nouveaux anticoagulants vont remplacer les anti vitamine K sauf en cas d insuffisance r nale s v re Ils permettent d obtenir une r duction AVC CRYPTOG NES UNE ESP CE EN VOIE DE DIMINUTION C est ce que pourrait bien conclure une vaste tude en cours afin de d tecter les fibrillations auriculaires intermittentes chappant de routine et au Holter Dr Droste continu nous apprend que pour chaque jour o l on prolonge l enregistrement d tecte davantage de fibrillations auriculaires Ceci explique sans doute une grande partie des AVC dits cryptog nes Cette observation nous renvoie tant la fr quence de la maladie qu sa dangero sit La fibrillation auriculaire est long terme plus dangereuse en termes de risque d AVC qu une st nose c
39. arotidienne Le d pistage de la fibrillation auriculaire reste un d fi ouvert LE PI GE DE LA NEUROMY LITE OPTIQUE Cette autre affection suscite beaucoup d int r t en neurologie Et pour cause elle mime une scl rose en plaques alors qu el le devrait b n ficier d un traitement radi calement diff rent Dr Droste La neuromy lite optique NMO ou syndrome de Devic tait autrefois consid r e comme une forme de scl rose en plaques Elle a toutefois un m canisme tout fait distinct faisant intervenir la pr sence d auto anticorps contre l aquaporine4 Si autrefois on pensait que la ne s attaquait qu au nerf optique et cordon m dullaire on sait qu il n en est rien observe en effet aussi des manifestations c r brales par exemple qui peuvent l encore mi mer une scl rose en plaques Cependant le traitement est tout fait diff rent au point que l interf ron peut aggraver la ma ladie Nous recourrons donc de plus en plus au dosage des anticorps afin d viter des errements diagnostiques inutiles W suppl mentaire du nombre d AVC par rapport aux anticoagulants oraux conventionnels tout en diminuant le risque d h morragie intracr nienne Et la prescription est enfin ouverte tous Dr Droste Nous sommes dans une indication quasi simi laire celle de l anticoagulation par anti vitamine Or cette derni re n est pas r serv e une sp cialit Nous neurolog
40. ation de l aspirine en pr vention des AVC dans la fibrillation auriculaire On a souvent utilis l aspi rine seule avec le clopidogrel dans cette indication chez des patients o l on pensait que les anticoagulants oraux feraient courir un risque trop important Or on sait aujourd hui que dans cette indication l efficacit de la pr vention des AVC cardio emboliques est faible avec cependant un risque h morragique comparable celui des anticoagulants oraux Aujourd hui selon les nouvel les guidelines de ESC avec l av nement des nouveaux anticoagulants l utilisation du traitement antiplaquet taire devrait tre limit e aux rares patients qui refusent toute forme d anticoagulation DOSSIER M DICAL E D i d P A H e p E w T TETRI EE E JE DURE j e f Comment pouvons nous r sumer les nouvelles recommandations sur l anticoagulation dans la fibrillation auriculaire Dr Visser La premi re chose dire est le fait que chez les patients qui sont stables et bien contr l s sous anti vitamine K il n y a pas de raison de changer de traitement Chez les nouveaux patients en revanche les guidelines sont claires et pr cisent que les anti vitamine K sont les seuls anticoagulants indiqu s en cas de fibrillation auri culaire valvulaire notamment maladie valvulaire rhuma tismale et valves proth tiques Dans les autres cas on proc de l valuation du risque d AVC au
41. ceux qui aiment la guerre des toiles Sci Fi lire l article sur le CAR T cell therapy par Porter et al NEJM 365 8 du 25 8 2011 pp 725 7331 e Etc de Forums o nous esp rons que chaque sp cialit pourra s exprimer et participer en toute coll gialit et sur des points essentiels pour tous promotion de l oncologie made in Luxembourg Dr Rauh Osons le dire effectivement nous voulons montrer que l oncologie dans notre pays tient la route Nous n avons pas rougir de notre sp cialit nous tra vaillons dans le respect des guidelines et lorsque nous nous comparons aux standards internationaux ce que nous essayons de faire nos r sultats nous paraissent g n ral la hauteur En termes d accessibilit aux traite ments les plus r cents nous sommes aussi bien plac s Enfin un aspect o les patients luxembourgeois sont avantag s est l acc s aux soins nous pouvons souvent assurer en une deux semaines ce qui dans les pays limitrophes peut parfois n cessiter des mois Quels sont les d fis qui restent ouverts pour encore optimiser la pratique de la sp cialit au Luxembourg Dr Rauh Le d fi reste pour tous les acteurs toutes les dis ciplines de se mettre en question constamment d essayer d int grer au maximum les progr s rapides dans le quotidien et de veiller des soins de qualit Peut mieux faire doit
42. chr Med 2007 149 14 46 8 van Seventer R et al Poster presented at the American Academy of Neurology Annual Meeting April 25th May2nd 2009 Seattle USA 9 LYRICA R sum des caract ristiques produit EMEA LYRI12F0013233
43. de s quelles traumatiques Mais cet int r t m a aussi conduit un v ritable compagnonna ge de Nancy Cochin en passant par Montpellier ou Lausanne Pour aujourd hui me fixer sur Luxembourg Quel est le probl me du rhumatologue du m decin de premi re ligne face aux pathologies du pied Dr Daum Le rhumatologue voit le plus souvent un pied traumatique qui subi moult examens et pour lequel il faut trouver une solution Or il ne suffit pas de s appuyer sur un podoscope lectronique et sur une bande de mar che pour d finir ce que l on peut faire pour un pied Cet examen reste important mais l interrogatoire les dol an ces du patient son v cu l tude de ses chaussures sont des l ments majeurs dans notre conduite th rapeutique HYPERSP CIALIT M DECINE DU SPORT Le Dr Daum a une hypersp cialit la m decine du sport Il a suivi plusieurs Tours de France a t m decin attitr d quipes professionnelles et s est occup notamment des pieds des basketteurs de Nancy ou des danseuses de l op ra th tre Quels sont les principaux motifs de consultation Dr Daum Le premier motif de consultation en podo logie ce sont les douleurs Les probl mes m caniques sont en t te du hit parade pieds plats pieds creux Les patients consultent alors avec soit des douleurs de la vo te plantaire soit des m tatarsalgies Ces douleurs de l avant pied repr sentent soixante dix p
44. des sont peu concluantes contraire m me puisqu une tude publi e dans Chest en f vrier 2012 montre les effets d l t res imm diats de la e cigarette sur la fonction pulmonaire que l on retrouve galement dans les mollusques sans sensibilisation aux allerg nes majeurs Der pl Der pll Der pli D autres allergies crois es en particulier polliniques ont t lucid es par les allerg nes recombinants par exemple les associations pollens de B tulac es et fruits de la famille des Drupac es bommes p ches abri cots cerises prunes noix noisettes amandes C est l allerg ne majeur du pollen de bouleau Bet vi galement contenu dans les fruits qui explique ces r ac tions crois es Cet allerg ne est thermolabile de sorte que ces fruits peuvent tre consomm s cuits La profi line ou Bet v2 autre allerg ne majeur du bouleau est un constituant du cytosquelette des cellules v g tales La sensibilisation la profiline explique les r actions crois es bouleau ombellif res carottes c leri persil Il faut savoir refaire le bilan allergologique d autant que les sensibilisations peuvent voluer dans le temps Sans compter les volutions de nos modes de vie et de nos habitudes apparition de nouveaux animaux de compa gnie tanch it excessive des maisons avec prolif ration de moisissures W Dr Eric Mertens D apr s un entretien avec le Dr Catherine Charpentier
45. disponible Utilisation chez le sujet g de plus de 65 ans En raison d une diminution de la fonction r nale une r duction de la dose de pr gabaline peut tre n cessaire chez les patients g s voir utilisation chez les insuffisants r naux Mode d administration LYRICA peut tre pris au moment ou en dehors des repas LYRICA est administr uniquement par voie orale Contre indications Hypersensibilit la substance active ou l un des excipients Effets ind sirables Le programme d valuation clinique de la pr gabaline a t men chez plus de 8900 patients expos s la pr gabaline plus de 5600 d entre eux l ayant t dans le cadre d essais en double aveugle contr l s contre placebo Les effets ind sirables le plus fr quemment rapport s ont t les tourdissements et la somnolence Ces effets taient g n ralement d intensit l g re mod r e Dans toutes les tudes contr l es les interruptions de traitement li es aux effets ind sirables ont t de 12 pour les patients recevant la pr gabaline et de 5 pour ceux recevant le placebo Les effets ind sirables les plus fr quents ayant entra n l arr t du traitement par la pr gabaline ont t les tourdissements et la somnolence Le tableau ci dessous num re par type et par fr quence tous les effets ind sirables survenus une inci dence sup rieure celle du placebo et chez plus d un patient tr s fr quent 1 10 fr quent 1 100
46. e rapporter la cible Si au Luxembourg les neurologues sont une trentaine ils sont en effet un peu plus de 8000 en Allemagne dont plus de la moiti r pondent pr sents la grand messe annuelle de leur soci t De quoi remplir jusqu quatorze sessions parall les et couvrir la totalit du spectre des affections neurologiques Depuis peu nous disposons des Nouveaux Anticoagulants Oraux qui sont des m dicaments tr s puissants tr s confortables d utilisation et en principe aussi plus s rs dans le cadre de leurs indications sp cifiques Mais ceci implique aussi que nous avons la responsabilit de les utiliser correctement dans le respect des recomman dations telles que les recommandations tout r cemment publi es par l ESC Or pour bien utiliser ces m dicaments il est fondamental de bien les conna tre C est l que se situe la cl de toute la probl matique actuelle Prise en charge l AVC S agissant de son th me de pr dilection c est vi demment qui a retenu toute l attention du Dr Droste m me si tel congr s est aussi l occa sion de se tenir au fait des acquis les plus r cents dans les autres champs de la neurologie Dr Droste De plus en plus la thrombectomie s impose comme technique de choix pour le traitement aigu de Il s agit en fait de placer un stent qui est dilat de mani re capturer le thrombus et qui est retir en suite avec le thrombus Le grand av
47. e sarcop nie de lassitude sexuelle etc on ne fait certai nement pas de faute en r tablissant un climat hormonal compatible avec une vie de qualit Semper Luxembourg juin 2012 DOSSIER M DICAL A quels patients proposez vous un dosage de la DHEA et de la testost rone Dr Alzin faut y penser chez les patients se plaignant de fatigue de manque d nergie etc Si le bilan hormonal montre une testost rone basse il faut proposer trai tement substitutif Et ce sans crainte car il est bien tabli que moyennant un d pistage pr alable la substitution n augmente pas le risque de cancer de la prostate Pendant combien de temps poursuivez vous le trai tement substitutif chez l homme Dr Alzin Tant que le patient se trouve bien je vois pas de raison de l arr ter Une fois que le patient atteint quilibre on ajuste les doses en fonction de la clinique et on effectue r guli rement un d pistage prostatique ce qui est un atout pour la prise en charge du patient Estimez vous que cette prise en charge hormonale du vieillissement masculin est assez prise en consi d ration Stress et dysfonction rectile beaucoup crit sur le r le de la dysfonction rectile comme marqueur de la sant cardiovas culaire Pour le Dr Alzin toutefois il ne faut pas oublier le r le du stress comme agent causal po tentiel des deux morbidit s Dr Alzin Je vois beaucoup de patients qui consulten
48. e augment e kali mie diminu e num ration des globules blancs diminu e augmentation de la cr atinin mie perte de poids Apr s interruption d un traitement court ou long terme par la pr gabaline des sympt mes de sevrage ont t observ s chez certains patients Les r actions suivantes ont t rapport es insomnie c phal es naus es anxi t diarrh e syndrome grippal convulsions nervosit d pression douleurs hyperhidrose et tourdissements Le patient doit en tre inform en d but de traitement Concernant l interruption d un traitement prolong par la pr gabaline il n y a pas de donn es sur l incidence et la s v rit des sympt mes de sevrage suivant la dur e d utilisation et la dose de pr gabaline TITULAIRE DE L AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCH Pfizer Limited Ramsgate Road Sandwich Kent CT13 9NJ Royaume Uni NUM ROS D AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCH EU 1 04 279 011 013 EU 1 04 279 038 EU 1 04 279 017 019 EU 1 04 279 031 32 EU 1 04 279 040 EU 1 04 279 023 025 EU 1 04 279 043 DATE DE MISE JOUR DU TEXTE novembre 2011 Cr 12 R f rences 1 Stacey BR et al Pain Med 2008 9 8 1202 8 2 Freynhagen R et al Schmerz 2006 20 4 285 92 3 Freynhagen R et al Pain 2005 115 3 254 63 4 Freynhagen R et al Schmerz 2006 20 4 285 92 5 Stacey BR et al Pain Med 2008 9 8 1202 8 6 Siddall PJ et al Neurology 2006 67 10 1792 800 7 Mallison R et al MMW Forts
49. e femme 42 ans dans la m me situation de d part mais com pliqu e d une hypertension art rielle a galement vu son psoriasis r gresser nettement en parall le la perte de poids induite par l intervention chirurgicale Staphylocoques ou leptine Il reste laborer des hypoth ses de m canismes physiopathologiques pour expliquer ce ph nom ne On sait que les l sions de psoriasis peuvent tre in duites par des antig nes bact riens comme ceux que produisent les staphylocoques dor s souvent pr sents dans la flore cutan e des ob ses m me sans diab te La leptine constitue aussi une piste int ressante en augmentant la production de TNF alpha et en agissant sur la population de lymphocy tes elle pourrait favoriser l apparition de l sions psoriasiques Or son taux est fortement augment chez les personnes ob ses Pas les lipides sanguins Il est aussi permis de se demander si le psoriasis n est pas plut t li au syndrome m tabolique Une quipe am ricano suisse a r alis une tude cas contr le comprenant plus de 36 000 patients psoriasiques La comparaison a port sur le traitement ou non par statines dans le but d am liorer le profil lipidique Le psoriasis n a pas profit de ce traitement et cette piste ne semble donc pas la bonne E Source Hossler EW et coll GastricBypasssurgeryimproves psoriasis J Am AcadDermatol 2011 65 198 200 et ce qui ne bouge pas a
50. ens D apr s un entretien avec le Dr Dirk Droste UN GRAPHIQUE QUI NE TROMPE PAS Lorsque le CHL se compare d autres centres en Allemagne le Luxembourg et la Suisse cer tains chiffres sont loquents Ainsi comme le montre ce graphique trop peu de patients luxembourgeois victimes d un AVC sont pris en charge rapidement dans les 2 heu res et beaucoup trop sont pris en charge trop tardivement apr s plus de quatre heures Lux 2220 Alle n 78726 ca gt 2 3 5 SA 5 4 Ah E 2010 143 Deutschland dar Schweatz und Luxemburgi TET HI Dr Stefan Rauh L expert du molis Op ration s duction de la SLO Le Dr Stefan Rauh a jou un r le tr s actif dans la communication de la Soci t Luxembourgeoise d Oncologie au cours des derniers mois L occa sion pour nous de mettre en lumi re la volont de SLO d innover en termes d changes inter disciplinaires Vous revenez l instant d une conf rence Londres qui rassembl quelques uns des oncologues les plus la pointe de la recherche dans le domaine Dr Rauh Oncology at the Limits tait en effet une conf rence tr s excitante et enthousiasmante orient e sur les principales voies de recherche actuelle des trai tements oncologiques et des strat gies pour le futur de la prise en charge La conf rence t organis e par un duo de t nors en la mati re Thomas Lynch directeur du Yale Cancer Cen
51. er faut continuer les recherches pour com prendre les m canismes tr s complexes de la d pendance D autres substances que la nicotine sont l origine d une d pendance pharmacologique les IMAO les harmanes probablement des ar mes menthol vanille etc Le vaccin antinicotine est en cours de d veloppement mais il se heurte de nombreuses difficult s en particu lier en raison de la petite taille de la mol cule de nicotine peu favorable la production d anticorps D autres m dicaments sont l tude mais actuellement sans aboutissement dans un futur proche Il faut donc poursuivre l effort de recherche afin de mettre au point de nouveaux m dicaments qui nous aideront dans la prise en charge des patients tabagiques DOSSIER M DICAL EES Dr Charpentier Les s ances de formation organis es en partenariat avec le Minist re de la Sant en 2008 avaient eu un grand succ s il est probablement temps de r actualiser les connais sances qui y avaient t d livr es D autant que nous avons la chance de disposer d un pro gramme du Minist re de la Sant et de la CNS d aide au sevrage ouvert tous les m decins et assurant au patient une bonne prise en charge avec un suivi de 8 mois et un remboursement partiel de ces d penses de pharmacie que les pays voisins nous envient Semper Luxembourg avril 2012 DOSSIER M DICAL M t o au beau fixe pour les allergologues Le
52. ficher aujourd hui comme rhumatologue podologue Une sur sp cialit qui est aussi une passion Dr Daum Cette consultation que j ai d velopp e Nancy la demande de mon patron de l poque r pon dait une demande Nous avions en effet des patients venant avec des plaintes tr s diverses difficult s se chausser douleurs la marche hypoesth sies diab ti ques etc Une science tr s vaste en fait Une science que vous avez contribu structurer Dr Daum En effet Le Professeur Galmiche a cr la Soci t Fran aise de M decine et Chirurgie du Pied qui a t la pionni re de la Soci t Europ enne de Podolo gie Rassemblant des m decins et des chirurgiens cette soci t nous permettait enfin de d battre de la meilleure r ponse apporter un probl me pr sent par un pa tient au del du r flexe de caste Cela a permis aussi d avancer norm ment sur le parent pauvre qu tait l orthop die du pied Chaque ann e d ailleurs je propose un enseignement post universitaire la Soci t Fran aise DOSSIER M DICAL de Rhumatologie Cette ann e le titre sera Le pied trau matique d laiss vu par le rhumatologue Une telle consultation tait aussi au service des autres sp cialit s Dr Daum Exactement Notre consultation avait pour but d aider dans le service de rhumatologie les patients souffrant tant de probl mes m caniques de probl mes inflammatoires
53. ge du cancer du sein chez la femme Dr Alzin Le projet a t envisag en association avec le renouvellement du permis de conduire cin quante ans Cela aurait donn sans doute un tr s grand nombre de d pistages positifs Je crois que l approche raisonnable consiste le proposer m decine g n rale aux patients soucieux de leur sant et d ment inform s des tenants et aboutissants W Comme urologue si vous deviez comparer les deux pays de vos tudes Belgique et Allemagne et le Grand Duch que retiendriez vous Dr Alzin Qu il y a du bon et du moins bon dans chaque pays J ai pu constater en tout cas mon poque que la formation de base tait sup rieure en Belgique Ceci m a d ailleurs conf r un avantage comme clinicien pendant ma sp cialisation En revanche l Allemagne offrait ce fa meux volume d activit A l poque Louvain le service d urologie comportait une trentaine de lits alors qu Hombourg o j tais en Allemagne le service comptait 170 lits A titre de comparaison l h pital du Kirchberg totalise 450 lits dont une dizaine d urologie Comment percevez vous les relations entre sp cia listes et g n ralistes qui font tant d bat depuis quelques mois Dr Alzin Pour moi elles sont excellentes car je mets un point d honneur que le m decin traitant puisse as surer le suivi Pour les patients jeunes cela se passe tr s bien Mais le cas des pat
54. i TNF alpha que nous partageons avec les rhumatologues notamment dans la polyarthrite rhumatoide et avec les gastro ent ro logues dans la maladie de Crohn permettent en effet aujourd hui de blanchir tr s rapidement des psoriasis graves g n ralis s Efficaces souvent en l espace de 4 8 semaines ces nouvelles th rapies repr sentent un immense espoir pour les patients s v rement atteints ou souffrant de rhumatisme psoriasique Ceci n a videm ment pas remis en cause les traitements classiques par topiques phototh rapie m thotrexate cyclosporine etc qui ont toujours leur place mais nous avons enfin DOSSIER M DICAL Quelle est votre plus grande satisfaction r cente comme dermatologue Pr Koch Une de mes satisfaction les plus im portantes au cours des deux derni res ann es est d avoir r ussi gu rir deux patients atteints d une maladie bulleuse grave trait e l tran par corticoides et d autres traitements lourds chez qui nous avons pu mettre en uvre avec succ s un traitement mis au point notamment Paris base d anticorps monoclonaux A la cl la gu rison de cas de pemphigus graves qui ont v ritablement tr s bien r agi ce nouveau trai tement la possibilit face au psoriasis grave et aux dermatoses g n ralis es d obtenir un blanchiment rapide jusqu alors inaccessible Un autre domaine o les patients sont tr s deman deurs n est il pas aussi la co
55. ients g s pose souvent des pro bl mes organisationnels Pour ces patients borderline qui deviennent d pendants et doivent tre institution nalis s apr s une intervention chirurgicale et chappent ainsi parfois leur m decin traitant d origine on aimerait souvent que la transmission de dossier se fasse plus ais ment En ce sens personnellement j attends beaucoup de la mission du m decin r f rent W DOSSIER M DICAL EE Et l andropause dans tout cela Si les inhibiteurs de la PDE5 ont contribu lever le tabou sur la dysfonction rectile l valuation de l insuffisance testost ronique chez l homme vieillissant n est pas pour autant entr e dans les m urs Chez le Dr Alzin pourtant la d marche est syst matique Dr Alzin La m decine doit se tourner davantage vers le well aging Aujourd hui en effet les grands probl mes de sant sont sous contr le en tout cas contr lables La question se pose donc d offrir aux patients la possibi lit non seulement de vivre vieux mais de vivre mieux pr server son apparence faire du sport avoir une vie sexuelle satisfaisante etc C est qui fait d ailleurs le succ s des d bats autour de l utilisation du DHEA Parmi ces voix parfois dissonantes quelle est votre propre position Dr Alzin La plus sage je crois je dose les hormones DHEA et testost rone Si ces derni res sont basses et que le patient pr sente des sympt mes d adynamie d
56. ing Je ne le pense pas On ne peut pas la fois favoriser le g n rique et puis se plaindre du co t des nouvelles mol cules sous brevet Sans la recherche sans l industrie nous n aurions en effet pas acc s des mol cules comme l ipilumumab ni le v rafenib qui apportent des espoirs dans des maladies Jusque l orphelines de traitement comme le m lanome On ne peut donc pas la fois attendre le d veloppe ment de nouvelles mol cules et dans le m me temps re chercher la moindre conomie en donnant la priorit aux g n riqueurs qui n investissent pas dans la recherche En mati re d conomie de la sant je serais favorable une voie qui privil gierait les compagnies pharmaceuti ques investissant un pourcentage significatif de leur chif fre d affaires dans la recherche et le d veloppement Une id e originale qui m riterait certainement d tre prise en consid ration dans une r flexion long terme sur la politique de sant E Dr Eric Mertens D apr s un entretien avec le Dr Stefan Rauh Semper Luxembourg novembre 2012 DOSSIER M DICAL DOSSIER M DICAL Dr Aduccio Bellucci ie Zithaklinik br du mois A la fonction r nale une fois par an tu penseras Cheville ouvri re de la formation continue en n phrologie et acteur de l ducation th rapeuti que avec la journ e du rein le Dr Bellucci partage pour Semper ses priorit s Recommandations et mises en garde la cl
57. l s agit de s int resser la prot inurie afin de pouvoir prendre les mesures pour freiner et m me inverser la progression vers l insuffisance r nale et dans un deuxi me temps il faut s int resser la clairance de la cr atinine afin notamment d adapter les doses posologiques des traitements m dicamenteux En termes de vigilance voici peut tre l occasion de rappeler les objectifs tensionnels qu il faut retenir Dr Bellucci Chez un sujet jeune c est dire jusque l ge de 70 ans le seuil de l hypertension est de 140 90 Hg En cas de diab te associ les valeurs cibles sont 130 80 mm Ho En pratique h las reconnaissons que ces objectifs ne sont atteints que chez 30 des patients no tamment en raison des facteurs socio conomiques et de la difficult pos e par l ducation la sant Mais aussi de l observance th rapeutique souvent insuffisante C est aussi pourquoi nous n phrologues sommes tr s favorables aux combinaisons m dicamenteuses fixes Lorsque j examine parfois la liste de m dicaments habi tuels des patients je doute tr s fort qu ils les prennent tous Il ne faut jamais oublier que ce que l on peut gagner en fine tuning posologique par des titrations individuel les se perd en non observance Plus on r duit le nombre de comprim s meilleure est l adh rence au traitement C est pourquoi j attends toujours la combinaison sartan antagoniste calcique et diur tique A
58. le laboratoire de microbiologie du CHL j ai d velopp le laboratoire de fa on ce qu il aux besoins des cliniciens et des patients Le mod le tait inspir de plu sieurs centres de r f rence aux Etats Unis Et c est toujours comme clinicien que vous vous tes attaqu l hygi ne hospitali re Dr Hemmer Effectivement Mais parlons plut t de pr vention de l infection j ai toujours trouv la notion d hygi ne hospitali re trop passive trop observationnelle La notion de pr vention de l infection est beaucoup plus active il s agit de faire quelque chose pour viter l in fection C est une nuance s mantique et un leitmotiv la fois Initialement nous avons eu un immense travail pour convaincre les acteurs de la sant de l importance des enjeux Ceci am ne une deuxi me notion s mantique importante l h pital on tend en effet voir que la pr vention des infections nosocomiales En r alit nous devons parler aujourd hui de pr vention des infections li es aux soins Ce qui inclut non seulement le long s jour mais aussi les autres dimensions de la chirurgie aux soins ambulatoires Semper Luxembourg mai 2012 DOSSIER M DICAL En mati re de pr vention des infections quel est pour vous le plus grand d fi Dr Hemmer Le premier d fi est sans aucun doute la nature humaine Que nous parlions de lavage des mains ou de vaccination il faut sans cesse refrap per sur le c
59. lou On sait qu il faut se faire vacciner mais on tend l oublier car on n est plus confront la maladie La polio en est un excellent exemple nos parents nos grands parents se sont ru s sur le vaccin car ils taient confront s aux s quelles de la poliomy lite Et aujourd hui que la maladie pres que disparu les courants anti vaccination viennent mousser la vigilance Et le m me ph nom ne s ob serve pour la rougeole W Dr Robert Hemmer Aujourd hui que l on dispose de traitements efficaces le danger est la banalisation du HIV et donc le rel chement de la vigilance SIDA l re des paradoxes Dans le monde 15 millions de personnes de vraient tre trait es et 5 millions seulement le sont Ces 5 millions de personnes ont pu tre trait es gr ce au Fonds Mondial aliment en tre 2000 et 2010 par un formidable lan de solidarit international h las aujourd hui en raison de la crise certains grands pays ont t amen s r duire leur contribution ce Fonds malgr les objec tifs d clar s et les enjeux Le Luxembourg a maintenu sa contribution importante par t te d habitant mais videm ment limit e en valeur absolue mm mem en en pen mn pn en pen mem pn men mem pen pen em mem em pm DEN ps fm wm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm ANTIBIOTH RAPIE L P E DE DAMOCLES
60. mmunitaire Fr quence ind termin e Hypersensibilit d me de Quincke r action allergique Troubles du m tabolisme et de la nutrition Fr quent Augmentation de l app tit Peu fr quent Anorexie Hypoglyc mie Affections psychiatriques Fr quent Humeur euphorique confusion irritabilit diminution de la libido d sorientation insomnie Peu fr quent Hallucinations attaques de panique nervosit agitation d pression humeur d pressive humeur changeante d personna lisation manque du mot r ves anormaux augmentation de la libido anorgasmie apathie Rare D sinhibition excitation psychique Fr quence ind termin e Agression Affections du syst me nerveux Tr s fr quent Etourdissements somnolence Fr quent Ataxie troubles de la coordination tremblements dysarthrie troubles de la m moire c phal es troubles de l attention paresth sies s dation troubles de l quilibre l thargie Peu fr quent Syncope stupeur myoclonie hyperacti vit psychomotrice agueusie dyskin sie vertiges de position tremblement intentionnel nystagmus trouble cognitif trouble du langage hypor flexie hypoesth sie amn sie hyperesth sie sensation de br lure Rare Hypokin sie parosmie dysgraphie Fr quence ind termin e Perte de connaissance alt ration de la fonction mentale convulsions malaise Affections oculaires Fr quent Vision trouble diplopie Peu fr quent Troubles visuels gonflement des yeux
61. n f rieure 30 aucune des nouvelles mol cules ne peut tre utilis e Une autre question fr quemment pos e est la r versibilit de l anticoagulation Dr Visser En effet contrairement aux anti vitamine K dont l action peut tre antagonis e par vitamine avec les nouveaux anticoagulants on ne dispose pas d un antidote Il est trop t t toutefois pour dire si ceci constitue un probl me majeur On conseille d attendre tout simplement la fin de l efficacit du m dicament soit en g n ral apr s 24 heures ce qui autorise le plus sou vent un contr le symptomatique En cas d h morragie mena ant le pronostic vital on peut aussi recourir aux facteurs de la coagulation Les cas que nous avons pu rencontrer jusqu pr sent ont en tout cas t contr l s sans grand probl me Il est clair que le confort est sup rieur avec les nouveaux anticoagulants pour le patient comme pour le m de cin Du point de vue conomique le co t sup rieur du traitement doit tre mis en balance avec l conomie termes de contr le de laboratoire et la r duction des complications isch miques et h morragiques THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE R VOLUTION EN VUE Pour le Dr Visser l indication du rivaroxa ban dans la thrombose veineuse profonde est clairement un domaine o ce nouvel anticoagulant va clipser le golden stan dard que constituaient actuellement les h parines de bas poids mol culaire Dr Vi
62. nos changes leurs prises de position souvent courageuses et aussi leur disponibilit sans faille Merci ces piliers de Semper Luxembourg Dr Eric Mertens DOSSIER M DICAL Dr Crina BuIcu Gyn cologue y Clinique Priv e Dr E Bohler Revenir aux fondamentaux Nous tions bien inform s et bien inspir s en contactant le Dr Buicu gyn cologue la clinique Bohler Conjuguer l esprit latin de ses origines roumaines et la frondeur principautaire des Li geois donne un m lange farouchement int ressant C est donc sans langue de bois le Dr Buicu plaide pour un retour aux sources Mode d emploi Dr Buicu Tout d but en fait lorsque au sein de notre clinique nous avons entam une r flexion sur la notion de gyn cologue clinicien Cette tendance recouvre mon avis une r alit qui ne devrait pas exister Nous som mes tous des cliniciens mais nous sommes avant tout des gyn cologues qui op rons suivons des grossesses etc Ceci n a rien voir avec la gyn cologie de 9 17 heures du gyn cologue clinicien Au contraire notre travail doit S inscrire dans une approche de collaboration multidisciplinaire avec les autres sp cialit s Et avant tout vers les m decins g n ralistes Ce n est en effet qu en sortant de notre isolement que nous pourrons faire de la bonne gyn cologie sans tre noy s par le travail Sommes nous arriv s au moment cl o les gyn colo gues qui se
63. ospitalier du Kirchberg JUILLET 2012 RHUMATO Dr Bernard Daum Rhumatologue Centre Hospitalier du Kirchberg 12 15 18 21 Les articles photos dessins et autres illustrations de la partie r dactionnelle de Semper ne comportent pas de publicit Les mentions d entreprises ou de produits figurent titre docu mentaire Les articles photos et dessins ainsi que les opinions et les publicit s sont publi s sous la seule responsabilit des auteurs ou annonceurs Tous droits de traduction d adap tation et de reproduction par quelque proc d que ce soit sont r serv s pour tous pays SEPTEMBRE 2012 CARDIO 24 Dr Laurent Visser Cardiologue Groupe Cardiologique Ettelbruck Centre Hospitalier du Nord Site Ettelbruck OCTOBRE 2012 NEUROLOGIE 28 Dr Dirk Droste Neurologue CHL NOVEMBRE 2012 ONCOLOGIE 31 Dr Stefan Rauh Oncologue D CEMBRE 2012 DIAB TE ET M TABOLISME 34 Dr Aduccio Bellucci N phrologue Zithaklinik Experts et engag s En une ann e ce sont pas moins de dix cliniciens qui se pr tent un interview comme Expert du Mois Chacune de ces rencontres est pour nous un enrichissement humain Mais aussi un tonnement car malgr une surcharge de travail r elle malgr des contraintes administratives de plus en plus pressan tes les praticiens de terrain que nous rencontrons ont un point commun une volont de dialogue Nous saluons leur confraternit leur ouverture dans
64. our cent de nos consultations Dr Daum le pied toujours t le parent pauvre en anatomie c tait la derni re partie du corps que l on tudiait Semper Luxembourg juillet 2012 DOSSIER M DICAL Chez ces patients l interrogatoire est pour moi bien plus important que tous les examens compl men taires depuis quand souffrent ils qu ont ils chang dans leurs habitudes dans leurs chaussures Une autre population particuli re que vous voyez souvent est celle des enfants Dr Daum Nous voyons en effet souvent des en fants qui nous sont adress s cette fois pour des troubles de la marche Il est de rappeler cet gard qu un enfant ayant pied plat jusque l ge de quatre ans ne doit pas pour autant tre appa reill sauf synostose talo calcan enne ou autre pa thologie associ e Notre examen doit bien s r d border du pied on recherche une ant version du bassin une mauvaise rotation tibiale etc Et selon ce que l on observera en clinique et en radiographie la correction sera soit orthop dique orth se soit r ducative soit corrective Souvent des corrections extr mement minimes seront suffisantes combin es aux conseils aux parents Notamment quant au choix des chaus sures W Messages cl s La pr vention passe par la morphologie du pied Toute douleur du pied est un appel devant tre explor M TATARSALGIES Les m tatarsalgies ou douleurs de l avant
65. our de voyage peuvent galement ramener des germes multi r sistants li s l encore l utilisation anarchique des antibiotiques dans de nombreux pays Entre une malaria faute de pr vention dengue o encore un germe r sistant import il faut penser interroger les patients sur d ventuels voyages qu ils ne mentionnent pas tou Jours spontan ment Et ce sans omettre les MST l heure o nous voyons appara tre des gonocoques r sistants tout l arsenal th rapeutique Tiques et autres insectes Les maladies transmises par les tiques et par les insectes deviennent et deviendront vraisemblablement de plus plus fr quentes La cause est rechercher notamment dans le r chauffement climatique Dr Eric Mertens D apr s un entretien avec le Dr Robert Hemmer Voir galement ce propos notre article sur la maladie de Lyme en page 28 S il avait une baguette magique le Dr Hemmer voudrait D pour le Luxembourg Que l on prenne conscien 1 ce population comme les m decins des dangers TE e H DH de l mergence des r sistances aux antibiotiques pour le monde Refaire de la lutte contre le SIDA une r elle priorit pour la recherche Trouver de nouveaux vaccins 1 antibact riens car lorsqu il n y a plus d antibiotiques 1 il faut se tourner vers les vaccins j wm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm
66. phrologue la n phropathie diab tique n est pas en soi une contre indication la grossesse Dr Bellucci Dans la mesure o durant la gros sesse la glyc mie et la tension art rielle sont correctement contr l es on peut envisager une grossesse sans risque d acc l ration de la n phro pathie Mais il faut savoir videmment que chez une femme qui envisage une grossesse les IEC et les sartans sont contre indiqu s En revanche lorsque la n phropathie volu et que l on arrive des clairances basses inf rieures 30 35 on pr f rera recommander la patiente d attendre la transplantation avant d tre enceinte Ce qui nous am ne au nombre de reins disponibles Dr Bellucci Clairement D autant si on avait davantage de reins notre disposition pour la transplantation un patient diab tique arriv 20 de clairance devrait entrer en consid ration pour la transplantation avant d arriver la dialyse Car les complications vasculaires sont malheureusement aggrav es par la dialyse En transplantant plus t t on augmente donc la survie du patient E moduler le prix du m dicament en fonction de l inves tissement en recherche du laboratoire concern Car il faut effectivement privil gier la recherche plut t que le rendement de l actionnaire Mais en r sum pour r pondre votre question prin ceps dans mon domaine th rapeutique ma r ponse est pas pour Pour plusieurs raisons
67. pied font partie des motifs de consultation tr s fr quents Elles peuvent tre de plusieurs ordres et de plusieurs tiologies On peut re trouver un hallux valgus d compensant en syndrome du deuxi me rayon mais on peut aussi tre confront une douleur inflamma toire parfois signe d appel d une polyarthrite ou d une autre maladie inflammatoire Enfin une atteinte du cinqui me rayon peut tre la premi re manifestation d une spondylarthrite ankylosante Sans oublier les pathologies tendineuses les bursites ou le canal tarsien L arsenal th rapeutique Il tait int ressant de voir les traitements pr f r s du Dr Daum Et comme nous allons le constater la pharmacologie se combine aux mesures simples mais efficaces Dr Daum J utilise videmment beaucoup l orth se Mais aussi les m thodes de physioth rapie Et bien s r le repos Ces trois aides sont fondamentales et permettent de d buter la prise en charge en douceur En appui un anti inflammatoire pourra tre utile Quelle place pour les infiltrations Dr Daum fais beaucoup de m soth rapie C est un accompagnement local qui a montr son efficacit aux alentours du tendon ou d un pied arthrosique qui d compense par exemple Quant aux cortico des je suis circonspect et j utilise le plus souvent des moiti s de doses ce qui me laisse une cartouche de r serve noter ce propos qu il n est pas conseill de recourir la
68. r sonnes expos es r guli rement pendant toute l ann e comme les travailleurs ext rieurs En revanche on ne peut pas n gliger le risque de pr canc roses et d autres formes de cancer de la peau tels que le basocellulaire ou le spi nocellulaire chez les sujets expos s en continu au soleil comme les travailleurs ext rieurs DOSSIER M DICAL FES la photoprotection On voit toujours trop de patients pr sentant des taches solaires qui ont pris des coups de soleil r p tition Le travail accompli chaque ann e la Soci t Luxembourgeoise de Dermatologie a donc clairement sa place Quels sont les groupes le plus risque Pr Koch La photoprotection des enfants est notamment une priorit car on sait que le risque de m lanome est d termin par le nombre de coups de soleil subis dans l enfance Il est donc essentiel de commencer la photo protection le plus t t possible et d viter les coups de soleil chez l enfant Trop d enfants passent des jours entiers sur la plage sans aucune protection En la mati re une initiative int ressante pourrait tre de mener des campagnes d information conjointement avec nos confr res p diatres Une autre initiative utile serait d inclure des conf rences sur ce sujet dans le cadre des journ es de pr vention Dr Eric Mertens D apr s un entretien avec le Pr Patrick Koch Semper Luxembourg mars 2012 DOSSIER M DICAL R Allergologue Tabacologue
69. r Hemmer L h pital est le creuset o mergent les r sistances mais il n est pas le seul 9 antibiotiques sur 10 sont prescrits ambulatoire Et les grandes mauvaises indications restent la sph re ORL sup rieure avec l angine ainsi que la bronchite aigue Or la bronchite aigue est dans la quasi totalit des cas d origine virale tandis qu il existe des tests rapides pour identifier les angi nes streptocoques justifiant une antibioth rapie Ces tests rapides mis gratuitement la disposition du corps m dical sont utilis s de fa on tr s in gale Notre grande hantise est qu un jour l on n arrive plus traiter les infections Il existe aujourd hui des ent robact ries notamment des Klebsiella extr mement r sistantes productrices de carba p n mases Or les carbap n mes taient pour ainsi dire notre derni re arme Nous ressortons aujourd hui de vieux antibiotiques comme la colimycine oubli s depuis plus de trente ans Dr Hemmer faut savoir qu en antibioth rapie la recherche pharmaceutique n a plus v ritablement mis sur le march de nouvelles mol cules depuis dix quinze ans L industrie investit aujourd hui dans les antiviraux et les antir troviraux qui est bien s r une bonne chose mais elle n a plus investi dans les an tibiotiques qui sont aujourd hui absents du pipeline C est tr s dangereux car nous avons besoin de cette recherche Wl MALADIES INFECTIEUSES T
70. rable pour l identification des patients vraiment risque Les donn es sont insuffisantes pour recom faible atteints de fibrillation auriculaire et ne mander un nouvel anticoagulant plut t qu un n cessitant pas d anticoagulation autre Ce choix pourra tenir compte de certai W nes caract ristiques du patient de la e Le score HAS BLED permet aux cliniciens d va ce m dicamenteuse de la tol rance et du co t luer le risque h morragique Un score HAS BLED lev ne constitue toutefois pas per se une raison d exclure un traitement anticoa 29 gulant oral du traitement Source 2012 focused update of the ESC Guidelines for the management of atrial fibrillation Semper Luxembourg septembre 2012 DOSSIER M DICAL Dr Dirk Droste CHL L expert du molis Echos de la Deutsche Gesellschaft f r Neurologie Pour ce num ro aux accents neuro nous pas sons en revue avec le Dr Dirk Droste CHL les su jets phare trait s lors du tout r cent congr s de la soci t allemande de neurologie qui vient de se terminer Hambourg a Deutsche Gesellschaft f r Neurologie a r uni plus de 5300 neurologues l occasion de son 85 congr s Soit quelque 800 neurologues de plus que les ann es pr c dentes Un chiffre record Parmi eux figurent videm ment quelques confr res suisses autrichiens ou luxem bourgeois Un nombre impressionnant qu il convient d
71. s Ce qu il faut rappeler en revanche c est que l aide pharmacologique ne doit pas tre utilis e seule mais doit tre associ e des th rapies cognitivo comporte mentales et un long suivi Il en va de m me pour le bupropion et la var nicline Les attaques ont port sur l augmentation ventuelle des pisodes d pressifs sous traitement avec un risque de suicide Or il est pr sent parfaitement d montr que les fumeurs sont plus souvent d pressifs et que l incidence du suicide est plus lev e dans cette population que chez les non fumeurs M me remarque pour les attaques l encontre de la va r nicline au plan cardiovasculaire pour une population de patients haut risque de maladies cardiovasculaires Compte tenu de la faible incidence de ces v nements et des risques accrus de pathologies cardiovasculaires et ou psychiatriques chez les fumeurs il est tr s difficile de faire la part des choses N anmoins les autorit s de sant tant europ ennes qu am ricaines ont confirm les AMM de ces deux produits avec un rapport b n fice risque favorable tant pour le bupropion que pour la var nicline De m moire de cardiologue on peut parler de r ci divisme de la d sinformation Dr Charpentier En effet comme nous tr s juste ment signal le Dr Beissel la m ta analyse des effets cardiovasculaires de la var nicline d un certain Singh de l Universit de l Ontario publi e dans le Canadian
72. sm tologie Pr Koch Si bien s r Et raison car actuellement avec l av nement de lasers r ellement efficaces la dermato cosm tologie fait un grand pas en avant Ainsi les nouveaux traitements cosm tiques par laser peuvent aujourd hui rendre de grands services notamment dans le m lasma taches brunes la couperose et le raffermis sement cutan W Pr Koch La photoprotection est toujours insuffisante en particulier chez les enfants Et chez l adulte la mode du bronzage fait encore trop de d g ts SS oi WW DOSSIER M DICAL PSORIASIS OB SIT CHIRURGIE L observation ne date pas d hier mais elle est r guli rement confirm e le psoriasis est souvent associ la d pression mais galement l ob sit ou un syndrome m tabolique Cons quence logique pour les chercheurs v rifier si la correction du surpoids et ou des affections comorbides peuvent am liorer ou faire dispara tre le psoriasis UJ femme de 34 ans pr sente la fois un pso riasis tendu et une ob sit morbide avec hypercholest rol mie et un diab te de type 2 Les tentatives d amaigrissement par traitement m dico di t tique s av rent infructueuses conduisant pro poser la r alisation d un by pass gastrique Un amai grissement cons quent s enclenche alors la patiente passant de 145 90 kilos Le psoriasis s am liore fortement dans le m me temps Une autr
73. sser Si l on y pense les nouveaux anticoa gulants ont un profil qui est comparable celui des h parines fractionn es un traitement libre ment et facilement utilis jusqu pr sent avec une m me logique de dur e d action et aussi des effets secondaires h morragiques Avec comme diff rence fondamentale la prise orale au lieu des injections va rendre d autant plus ais e l adoption par le praticien du rivaroxaban dans la thrombose veineuse profonde Plus ais e en r alit met tre en uvre en pratique de tous les jours que l impl mentation des nouvelles guidelines dans la fibrillation auriculaire DOSSIER M DICAL M me apr s lib ration de la prescription et du remboursement comment voyez vous la place respective du g n raliste et du cardiologue dans l instauration et le suivi du traitement Dr Visser Que ce soit dans les guidelines ou dans les conditions de remboursement il est clair que le cardio logue a toujours sa place Les indications sont claires le patient doit avoir une fibrillation auriculaire on ne parle donc pas de l anticoagulation des valves proth tiques de l embolie pulmonaire par exemple Le contexte doit tre non valvulaire Il est tr s utile d s lors d effectuer un bilan cardiaque complet afin de v rifier l absence de maladie valvulaire sous jacente Mais aussi de rechercher sp cifiquement les contre indications Je plaide donc pour une prescription
74. ssez L o le b t blesse toutefois fortement c est en mati re de photoprotection Le Pr Koch en appelle d ailleurs la mise en uvre d initiatives multi disciplinaires afin d am liorer des statistiques tr s perfectibles Pr Koch C est v ritablement une actualit permanente en dermatologie D ann e en ann e on n insistera jamais assez sur la n cessaire sensibilisation des patients car un m lanome d butant un m lanome in situ est acces sible un simple traitement chirurgical localis avec des taux de gu rison quasi absolus dans les cas d butants alors que le pronostic est comme on le sait tr s p joratif dans les m lanomes plus profonds Comment faut il communiquer Quelles sont les informations faire passer Pr Koch L information du public doit porter un double message d une part d courager l exposition exag r e au soleil et d autre part inciter un contr le tr s r gulier des n vi Ce contr le doit tre fait tous les six mois pour les patients porteurs d un tr s grand nombre de n vi et au minimum tous les 1 2 ans pour les autres patients Ne faut il pas craindre une lassitude Pr Koch Non car il reste v ritablement beaucoup de pain sur la planche en particulier en ce qui concerne TRA A EE Me EXT RIEURS BON SAVOIR Le risque de m lanome est plus lev chez des patients s exposant deux trois semaines an mais de fa on intensive que chez des pe
75. st possible aujourd hui de mieux traiter les patients qu il y dix quinze ans Nous d battons de l oncologie pure dans nos propres r unions au sein de SLO mais pour le dire en boutade les courbes de Kaplan Meier et paratifs de survie entre quelques tudes ne sont pas le meilleur commun d nominateur pour des changes mul tidisciplinaires C est pourquoi nous ouvrons ce concept Semper Luxembourg novembre 2012 DOSSIER M DICAL ACTUALITES ONCOLOGIQUES EN L oncologie est en constant progr s et le Dr Rauh nous le prouve la lueur de quel ques avanc es r centes Ti e Cancer du c lon m tastatique deux nouvelles mol cules disponibles en th rapeutique e Cancer ovarien avanc de mauvais pronostic l avastin est le premier traitement cibl avoir donn un r el b n fice e Traitement du cancer baso cellulaire avanc Inop rable le vismodegib premier traitement ciblant le hedgehog pathway e Cancers du poumon non petites cellules 2 nouvelles cibles repr sentant 7 8 des cas ROS et ALK qui peuvent tre efficacement trait s par crizotinib e M lanome apr s des d cennies sans v ritable progr s on dispose actuellement non seule ment 2 traitements ipilumumab et daraf nib mais aussi de 2 cibles pour lesquelles de nouveaux traitements existent MEK et PD1 e Sarcomes des tissus mous un nouveau traite ment cibl oral pazopanib e Pour
76. t en raison d une dysfonction rectile Et je constate que la di mension stress est souvent n glig e Les hommes qui consultent sont souvent dans une p riode de fragilisation de doute apr s un divorce par exemple Ce sont des pa tients dans la quarantaine en pleine activit profession nelle qui dans le cadre d une nouvelle relation connais sent un premier chec On peut alors voir s installer la redoutable spirale du stress et de l angoisse de l chec La place respective du stress et des angiopathies n est pas toujours aussi nette qu on l affirme Dr Alzin Ce qui est certain c est qu il existe une cor r lation Mais la question de la poule et de l uf peut tre arbitr e de fa on manich enne Je suis m me convaincu que dans la quarantaine le stress provoqu entre autres par les difficult s rectiles peut tre un fac teur favorisant susceptible de conduire jusqu l infarc tus du myocarde Dr Alzin Non du tout Certains confr res g n ralistes le font mais cela ne fait pas partie de l anamn se stan dard En outre au fil des ann es on peut ne pas prendre conscience du vieillissement de ses patients Sans comp ter que ces derniers peuvent parfois faire preuve de fata lisme et de r signation C est pourquoi je pense qu il faut poser la question de mani re proactive P Lorsque vous prescrivez un inhibiteur de la PDES5 un patient stress vous rompez le cercle vicieux Comment envis
77. ter et m decin chef du Smilow Cancer Hospital de Yale New Haven et Chris Boshoff du Uni versity College de Londres C tait un feu d artifice high tech o l on a parl g nomique pig n tique s quen age des mutations moteurs de la prolif ration tumorale et cibles th rapeutiques en tout genre etc Pour moi le plus fascinant a t la pr sentation de Dr Carl June concernant des nouvelles formes d immunoth rapie base de lymphocytes T au r cepteur antig nique modifi voir aussi l article dans le NEJM 365 8 du 25 8 2011 mais on aussi voqu la difficile question du finance ment de la recherche oncologie L oncologie en 2012 n a effectivement plus grand chose voir par rapport mes d buts en 1993 DOSSIER M DICAL EX Ces d veloppements de plus en plus pointus dans votre sp cialit sont aussi la base du concept de Cancer Update Forum que vous inaugurez ce mois ci avec Semper Luxembourg avait il un manque en la mati re Dr Rauh Nous disposons aujourd hui d une multitude de traitements qui ne sont plus du tout comparables aux chimioth rapies conventionnelles Tant en termes de mode d action que de profil d effets secondaires et de toxicit Les traitements cibl s en sont un bon exemple Bon nom bre d entre eux sont des inhibiteurs de tyrosine kinase s administrant majoritairement par voie orale ce qui mo difie consid rablement le pronostic et le suivi des patients No
78. tre le motto plut t que nous sommes d j assez bons Je pense que l oncologie de demain int grera de plus en plus les analyses cytog n tiques et les analyses immuno logiques dans le quotidien du diagnostic D importants ef forts ont certes d j t accomplis dans ces champs mais il reste encore beaucoup de pain sur la planche pour assurer un diagnostic suffisamment pr cis et pour int grer les trai tements cibl s qui se pointent notre horizon 1 sera d s lors essentiel que nous disposions d un laboratoire d histo pathologie tr s adaptable tr s flexible et ayant les moyens pour permettre des examens cytog n tiques large spectre et fiables galement main dans la main avec la recherche qui n est pas encore le cas m me si nous devons noter une volution tr s positive au cours des derni res ann es Le nerf de la guerre reste aussi le financement des moyens devront tre d gag s pour que des analyses co teuses soient accessibles au Laboratoire National de Sant E Id al recherche et politique de sant Pour le Dr Rauh l id al serait sans doute que le Grand Duch dispose d un seul centre de prise en charge du patient canc reux Pour tout le pays Le probl me est que cela n cessiterait davantage d intervenants que les seuls oncologues d autant que ces derniers sont aussi n cessaires dans les 5 grands h pitaux du pays Ceci soul ve aussi l im portance de la pluridisciplinarit Dr Ra
79. ues suivons beaucoup de patients qui ont t victimes d un AVC Il n y dans ce sens pas de raison d tre d pendant du cardiologue pour une prescription d un m dicament n int ressant pas primairement le c ur mais l h mostase Si le bilan de la fibrillation auriculaire est le travail du cardiologue AVC reste un diagnostic neurologique Ceci ne touche pas notre d termination de travailler en parfaite collaboration entre sp cialit s Fonci rement je pense que la limitation temporaire de prescription que nous avons connue tait li e la crain te de la part de la Caisse nationale de sant d une mauvaise utilisation d un switch massif et pr matur des patients vers un traitement ind niablement co teux Est ce si simple de calculer le co t Dr Droste On voit que non puisque diff rentes tudes ont montr que l utilisation de mol cules plus co teuses DOSSIER M DICAL EX au d part comme les nouveaux anticoagulants peut s av rer plus conomique pour la soci t Moins d AVC d abord mais aussi moins de complications Si on tient compte de ces conomies et des co ts de la prise en charge et du suivi de la coagulation le calcul peut r v ler de grosses surprises P Semper Luxembourg octobre 2012 DOSSIER M DICAL Et si l on parlait de masse critique Le sujet est controvers et pourtant sa logique est imparable en de d un volume suffisant m decine perd
80. uh De plus en plus de pathologies sont aujourd hui prises en charge par des comit s pluridisciplinaires dans nos h pitaux Ce n tait pas le cas il y a cinq ans et c est certainement un facteur de qualit Mais il faut que nous veillions remettre en question de mani re r guli re l aspect qualitatif des soins que nous apportons C est partiellement le cas d ailleurs gr ce la participation des tudes cliniques Clinique avant tout Un des projets majeurs du Dr Rauh est actuellement une tude en pr paration visant am liorer le suivi et la tol ran ce th rapeutique chez les patients trait s en ambulatoire Dr Rauh A l origine de cette tude il y a un constat malgr toute l information que nous donnons aux pa tients sur l attention qu ils doivent avoir face aux effets secondaires tr s souvent l objectif n est pas atteint Les patients se manifestent trop tard apr s la survenue d effets secondaires les cons quences deviennent plus graves Ceci s explique par un m lange de peur de re foulements etc ph nom nes bien d crits et tudi s C est pourquoi pour aller plus loin nous allons valuer si une intervention proactive l aide d une valuation automatis e et quotidienne au domicile par un appareil lectronique interrogeant le patient bas sur le Health buddy d velopp par Bosch pourrait tre utile Alternative originale la substitution Dans la foul e de la remarqu
81. ulants Oraux sont des m dicaments tr s puissants tr s confortables d utilisation et en principe aussi plus s rs dans le cadre de leurs indications sp cifiques Mais ceci implique aussi que nous avons la responsabilit de les utiliser correctement dans le respect des recomman dations telles que les recommandations tout r cemment publi es par ESC Or pour bien utiliser ces m dicaments il est fondamental de bien les conna tre C est l que se situe la cl de toute la probl matique actuelle Est ce l v ritablement un souci d evidence based medicine Dr Visser Je pense que nous pouvons affirmer que les cardiologues luxembourgeois sont parmi les confr res europ ens extr mement attentifs au respect des gui delines En outre nous constituons un petit groupe de prescripteurs ais ment contr lables Il paraissait ef fet important d viter un switch massif des habitudes de prescription Soulignons que si notre pays nous donn un acc s rapide aux nouvelles mol cules ce qu il faut saluer c est seulement maintenant que les guidelines sont finalis es Elles ne sont d ailleurs pas pour autant simples d application comme nous allons le voir En tout cas les nouveaux anticoagulants oraux changent la donne et pas seulement par rapport aux anti vitamine Dr Visser Tout fait et ESC nous permis de cla d autre points C est le cas notamment en ce qui concerne l utilis
82. us avons aussi de plus en plus de nouvelles indications notamment dans le cancer de la prostate qui est l objet de notre premier Cancer Update Forum ce 24 novembre Des nouveaux traitements qui vont davantage ramener le suivi des patients dans le champ de la m decine g n rale Dr Rauh Les m decins g n ralistes seront effectivement dans les prochaines ann es de plus en plus souvent confront s des patients sous traitement anticanc reux trait s par voie orale ou de br ves s ances l h pital de jour Ces patients passent videmment de plus en plus de temps au domicile et solliciteront leurs m decins traitants pour des probl mes Une autre volution est le fait de voir de plus en plus de patients g s qui l on peut proposer un traitement oncologique actif avec des effets secondai res parfois difficiles interpr ter D o l importance pour nous oncologues de partager l information sur les Indi cations et possibilit s de traitement d une part et sur les effets secondaires nouveaux voire sur l interpr tation et la prise en charge des signes de toxicit d autre part Une vraie op ration de communication pour la SLO Dr Rauh Nous avons en effet voulu prendre l initiative d une part pour stimuler la communication et les interac tions entre notre part du travail dans nos services sp cialis s et le v cu du m decin traitant du patient Mais aussi parce que nous voulions montrer combien il e

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