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etats generaux des medias et de la communication

1. Le Pr sident de la R publique qui incarne l unit nationale veille au respect de la Constitution et assure par son arbitrage la continuit de l tat et le fonctionnement r gulier des Institutions et qui est galement garant de l ind pendance nationale de l int grit du territoire et du respect des trait s et accords internationaux trouvait l une occasion de parler aux burundais travers leurs repr sentants pour leur faire le bilan de la sant de leur pays sous les diff rents aspects indiqu s dans l article cit La solennit qui devait accompagner cette activit lui donnait une port e particuli re m me si aucun d bat ne pouvait suivre directement entre le Pr sident de la R publique et les parlementaires Toutefois rien n interdisait que le d bat se m ne informellement non seulement entre les parlementaires mais aussi au niveau de la nation enti re D autant plus que le message du Pr sident de la R publique mobilise galement les m dias autant publics que priv s qui peuvent y trouver chacun des l ments r percuter ensuite dans l opinion 44 c t de ce m canisme pr vu par la Constitution il est des pratiques devenues traditionnelles travers lesquelles le Pr sident de la R publique s adresse la nation en g n ral ou aux corps constitu s en particulier la pr sentation des v ux de nouvel an ainsi que lors de comm morations de f tes ayant un sens parti
2. RAPPORT GENERAL DU SEMINAIRE SUR LA DEPENALISATION DES DELITS DE PRESSE ET LE DROIT DE LA PRESSE AU SENEGAL LES LECONS DE DEMOCRATIE D UN PAYS DE DICTATURE PUBLIE PAR Alexis AZZONWAKIN TOGO TOGO NOUVEAU CODE DE LA PRESSE ADOPTE PAR LES DEPUTES 27 08 2004 14 REPORTERS SANS FRONTIERES LA LIBERTE DE LA PRESSE AU QUOTIDIEN LE PARLEMENT DEPENALISE LES DELITS DE PRESSE REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE 26 11 2004 M Pierre Claver NDAYICARIYE communication sur la libert d expression au Burundi Ao t 2006 C P F 25 N D cret Loi n 1 037 du 7 juillet 1993 portant r vision du code du travail au Burundi 15 La Loi n 1 18 du 25 septembre 2007 portant missions compositions organisation et fonctionnement du Conseil national de la Communication CNC 16 La loi n 1 05 du 22 avril 2009 portant r vision du code p nal 17 Le d cret n 100 125 du 1er d cembre 2005 portant organisation du Minist re de l information de la Communication et des relations avec le parlement 18 Le d cret n 100 182 du 30 septembre 1997 portant Statut de l Agence de r gulation et de Contr le des T l communications 19 Loi n 1 021 du 30 d cembre portant protection du droit d auteur et des droits voisins au Burundi 20 Loi n 1 6 du 25 Mai 1983 portant protection du Patrimoine Culturel National U Ordonnance L gislative du 5 mai 1922 portant r glementation de la presse au Rwanda Urundi 21 Ren MASSINON D cemb
3. ii Identifier les atouts les opportunit s les contraintes et les d fis de ce secteur et iii Proposer des r formes concr tes r alistes et dont les r sultats seront mesurables Ce travail se propose galement de faire l tat des lieux en mati re de communication au service de l int gration r gionale du Burundi A cet effet il aborde de mani re sp cifique les points suivants i la strat gie de communication r gionale du Burundi ii l articulation entre la strat gie de communication ext rieure et int rieure du Burundi iii la promotion aupr s du grand public travers les m dias des textes fondamentaux organisant l int gration r gionale ainsi que iv la formation et la sp cialisation des professionnels burundais de la communication et des journalistes en mati re d int gration r gionale 143 8 La pr sente tude va passer en revue tous les points susmentionn s en d gager les traits caract ristiques et indiquer la voie suivre pour mieux communiquer sur l int gration r gionale au Burundi ll MESSAGE PRINCIPAL DE L ETUDE 9 10 11 12 13 14 D aucuns peuvent s interroger juste titre sur la communication ses tenants et ses aboutissants Ce questionnement met en exergue le communicateur le message d livr et ou recevoir ainsi que le b n ficiaire Dans une approche globale d autres parlent plut t de l information l ducation et la comm
4. La commission veillerait galement contrer une possible irresponsabilit conomique des m dias L octroi des subventions doit se motiver par l orthodoxie financi re et les r gles de 73 management d une entreprise qui doit engager tout patron d entreprise de presse Il faudra donc un suivi pour que l aide re ue ne soit pas d tourn pour construire les maisons des promoteurs pendant que les journalistes continuent de gagner des salaires de mis re pour ceux qui en ont sans couverture sociale et sans moyens de reportage L aide doit viser encourager les entreprises de presse qui font de remarquables efforts dans leur gestion et qui se battent pour para tre r guli rement avec un contenu relativement professionnel concentrer l aide sur les projets qui profitent au grand nombre d acteurs des m dias comme l acquisition de centrale d achat des intrants de la presse la cr ation d une messagerie de presse Conclusion Le droit du public l information n a pas seulement pour cons quence de limiter la r tention de l information par l autorit publique il entra ne pour celle ci une obligation d intervenir pour permettre au public de recevoir l information avec pour objectif principal de garantir le pluralisme des sources Le droit une information pluraliste est en effet un des aspects essentiels de la libert de la communication Le citoyen a le droit de capter plusieurs messages de
5. la presse dans la crise burundaise communication pr sent e lors de la journ e sur la presse au Burundi 2 juillet 1994 71 Deux radios se sont distingu es l poque la Radio Publique Africaine RPA et la Radio Isanganiro 7 Au sein des acteurs politiques des forces morales de la soci t civile burundaise de la R gion des Grands Lacs et de la communaut internationale 107 Les r sultats atteints avec la signature de l accord du 07 septembre 2006 ont t confort s par le retour au pays des leaders du mouvement dont son pr sident en 2009 Ainsi tous les protagonistes politiques burundais pouvaient participer aux lections de 2010 o de nouveau les m dias burundais se sont constitu s en une Synergie dont les prestations autant pendant la campagne lectorale que pendant le scrutin lui m me ont t appr ci es par tous les protagonistes Aujourd hui les diff rents acteurs intervenant dans la communication politique se trouvent face des dilemmes ou des tentations Depuis que les m dias ont t pris comme t moins par des protagonistes politiques ou des observateurs nationaux ou internationaux pour souligner le caract re acceptable des lections communales dont une douzaine de partis politiques d non aient plut t les irr gularit s et fraudes certains ont commenc s interroger sur le caract re neutre des m dias dans les comp titions et oppositions qui caract risen
6. de s rieux obstacles Chez les usagers d abord Bien des lib raux croient au pouvoir r gulateur des seules forces du march Bien des progressistes ne voient dans ces outils que des gadgets de relations publiques Quant aux fascistes et marxistes ils tiennent au contr le total de l Etat sur les m dias Au sein de la profession on peut identifier beaucoup d obstacles majeurs On craint souvent surtout aux tats Unis que l tat ne se serve de ces outils pour restreindre la libert d expression d un conseil de presse par exemple il ferait un tribunal sp cial Pourtant jamais nulle part un tel attentat ne s est produit Qu ils soient ou non comp tents et consciencieux beaucoup de professionnels sont peu enclins admettre leurs erreurs surtout quand elles sont signal es par le public qui leurs yeux est ignorant stupide et partisan Non seulement bien des journalistes sont arrogants mais ils ont l ego fragile Ne sont pas rares les gens de m dia qui critiquent avec aisance mais supportent mal d tre critiqu s Afin de se prot ger quel que soit l outil propos ils trouveront des arguments pour le d molir Par ailleurs le contr le de qualit consomme du temps denr e qui manque toujours dans le monde des m dias Et il exige du temps pour la formation d abord et aussi pour l accoutumance des professionnels et du public cette innovation Notre soci t souffre d une maladie g n tique qui po
7. tre C est cela qui justifie que les vocables de nationalit burundaise doivent dispara tre La quatri me section de la r alisation d un film Selon un sp cialiste tous les l ments demand s l article 35 sont compris dans ce que l on appelle en termes techniques synopsis et note d intention de l auteur La l g re modification ne concerne donc que la forme Chapitre V Du droit de r ponse de la rectification et de la r paration du dommage Il y a ce niveau une l g re correction de forme On ne parle jamais de r paration de dommages int r ts mais en guise de r paration on alloue des dommages int r ts la victime qui a subi un dommage Section 1 Du droit de r ponse article 37 42 Cette section est rest e intacte sauf l article 39 o il est ajout le site web et radio parmi les organes de presse cit s Section 2 Du droit de rectification l unique article doit rester inchang part qu il est n cessaire de pr ciser que l autorit dont il est 18 question est l autorit publique Section 3 Du droit la r paration du dommage L article 44 ne fait plus r f rence aux sanctions p nales mais parle des r parations civiles conform ment aux articles 258 et suivants du Code Civil Livre III Chapitre VI P nalit s et sanctions des d lits de presse A DES PEINES PRIVATIVES DE LIBERTE Servitude P nale Principale ou subsidiaire C est sous cette
8. Ce qui est inqui tant est que le journaliste n chappe pas au droit commun tant un citoyen ordinaire avant d tre journaliste Si dans l exercice de sa profession il peut rester vigilant pour ne pas tomber dans ses erreurs qui sont bien interdites par la loi qui le r git le code p nal ordinaire constitue une for t qu il ne sait p n trer parce que complexe m me pour de bons praticiens Dans la pratique nous avons observ que le Minist re public n h site pas recourir cet instrument pour frapper fort au journaliste qui serait soup onn d avoir contrevenu la loi C est pour cette raison que nous livrons au lecteur des dispositions de droit commun qui peuvent affecter le journaliste dans l exercice de son m tier Quelques dispositions du code p nal burundais souvent retenues l encontre des journalistes lors de l exercice de leur profession Cfr Loi n 1 05 du 22 Avril 2009 portant r vision du code p nal Article 251 du C P LII Imputation dommageable Celui qui a m chamment et publiquement imput un fait pr cis qui est de nature porter atteinte l honneur ou la consid ration de cette personne ou l exposer au m pris public sera puni d une servitude p nale d un mois un an et d une amende de dix mille cent mille francs ou d une de ces peines seulement Par rapport la loi de 1981 la peine a t sensiblement major e Le minimum tait de 8 jours tandis que la
9. Cet accord est conclu entre d une part les repr sentants d un ou plusieurs syndicats des groupements professionnels de travailleurs ou des travailleurs d une entreprise et d autre part une ou plusieurs organisations syndicales d employeurs ou tout autre groupement d employeurs ou un ou plusieurs employeurs pris individuellement Pour une question d conomie de temps nous nous contenterons seulement de cette d finition pour juste comprendre ce qu il faut entendre par convention collective Apr s la crise de 1993 le peuple burundais a assist une florissante naissance des organes de presse tant parl s qu crits N anmoins ce jour chaque organe de presse pratique ses bar mes s il respecte le code du travail c est d j bon M me dans d autres domaines il a fallu av nement de la deuxi me R publique qui d s sa proclamation en 1976 s est solennellement engag e am liorer la condition des travailleurs Les principes fondamentaux du parti unique UPRONA r nov pr voyaient notamment La lutte contre l exploitation de l homme par l homme et la cr ation d une nouvelle mentalit bas e sur l esprit de justice de travail et de production Dans la mise en uvre du programme du gouvernement d am liorer les relations professionnelles le Minist re des Affaires sociales et du Travail par l ordonnance n 630 177 du 8 mai 1978 a cr une commission paritaire pr sid
10. Kayogoro Makamba 3 D apr s l tude de Jean Nzeyimana sur la situation de la presse crite au Burundi tude men e pour le compte de la Maison de la presse du Burundi 64 Umunywanyi Infop Ubuntu Lumi re Notre Terre et Kit Sant Magazine ont d sert les imprimeries Leur disparition s explique par le manque de moyens presque tous ayant t cr s l initiative qui des journalistes qui r pondaient au souci de servir le droit du public l information mais sans moyens de faire tourner leurs projets L Aube de la D mocratie organe du parti politique Sahwanya FRODEBU pratiquement le seul qui se montrait rarement mais plus r guli rement que les autres journaux des partis politiques ne para t 10 plus Un bimensuel en kirundi Ndongozi y Uburundi propri t de l Eglise catholique semble bien tenir sa route Il para t r guli rement depuis sa relance en 1989 apr s une bonne d cennie d interdiction de publication La presse lectronique s est consid rablement d velopp e et conna t une multitude de titres le plus souvent proches d hommes et de partis politiques 1 2 DES PROBL MES COMMUNS Pratiquement tous les responsables des organes de presse ont un point commun la quasi totalit des m dias ont une situation conomique pr caire avec comme cons quence des difficult s de produire l information sans parler d assurer le d veloppement le leurs organes Tous ploient sous les charges li es l ind
11. cette situation et permettre le d veloppement et l utilisation des TIC le Gouvernement a sollicit l assistance de la CEA pour rendre op rationnel la strat gie TIC d j adopt e en 2002 mis jour en 2007 et en instance d actualisation et laborer un plan d action pour sa mise en uvre La Lettre de Politique Nationale des TIC 2007 2011 a t r vis e et une nouvelle version PNDTIC 2010 2025 attend son approbation parle Conseil des Ministres Les objectifs strat giques ci dessous constituent les axes cl s sur lesquels le Gouvernement a choisi de concentrer ses efforts en vue de concr tiser sa vision et d tre ainsi en meilleure position pour s acquitter pleinement de ses missions et de r pondre aux int r ts communs de toutes les couches de la population Elle est actuellement compos e de 10 axes strat giques savoir e D veloppement des Ressources Humaines e Am lioration et adaptation du cadre politique juridique r glementaire et de r gulation l re de la convergence e D veloppement des infrastructures TIC e E gouvernement e Gouvernance et le Burundi en ligne e Les TIC et le d veloppement conomique e Les TIC et le d veloppement social e Connectivit rurale et Acc s Universel e Recherche et D veloppement en TIC e Transactions et s curit lectroniques e D veloppement des contenus nationaux et r gionaux Pour chacun de ces objectifs strat giques nonc s le Gouvernement
12. des services publics notamment l ducation et la sant Les nouvelles technologies ouvrent des perspectives in dites surtout dans les endroits o les moyens sont rares et o la topographie constitue une entrave la communication L acc s aux TIC est tributaire de la nature de l infrastructure d information et de communication de l tat de d veloppement des syst mes conomiques et juridiques et des capacit s ducatives et formatives En 2008 le Gouvernement a mis en place le Secr tariat Ex cutif des Technologies de l Information STIC qui a pour la double mission de Suivre la Mise en uvre de la Politique Nationale des TIC et le Suivi de la Mise en uvre du projet d Infrastructure Large Bande PIC 1 4 1 DIAGNOSTIC STRATEGIQUE Conscient des enjeux des TIC le Gouvernement s est engag dans une politique hardie d encouragement l Int gration de l usage des TIC dans toutes les sph res de la soci t Ainsi d importants mesures et r formes et investissement ont t adopt s et r alis s dans le domaine des TIC qui constitue dans l conomie moderne un grand r servoir de cr ation d emplois a Situation actuelle Secteur des t l communications Aujourd hui gr ce la lib ralisation les acteurs du secteur des t l communications au BURUNDI se classent en trois cat gories e Deux op rateurs fixes l op rateur de t l phonie fixe L ONATEL avec ses 32 000 LP et U COM op rateur priv e L
13. devront relever le d fi majeur de garder le cap malgr tout On ne cr e pas une entreprise pour la fermer aussit t Ils sont all s s implanter dans des milieux qui en avaient soif Ils doivent alors tout faire pour garder le cr dit au sein de la population qui les croit Cette cr dibilit vaut sur plusieurs plans ditorial et manag rial dans le sens de la p rennit du m dia une fois les 37 bailleurs partis et de la garantie des productions m diatiques de qualit Obtenir des frais de fonctionnement Alors que les m dias publics comme la radiot l vision nationale sont au moins s rs de disposer des salaires pour payer le personnel les m dias de proximit doivent lutter pour arriver couvrir les besoins basiques notamment l achat du mat riel technique la maintenance du mat riel les prestations techniques ext rieures les consommables piles K7 CD achat des musiques les frais de transports et bient t payer les droits d auteurs Obtenir des frais administratifs Dans la m me logique les m dias de proximit sont amen s faire face aux d penses incompressibles relatives aux fournitures de bureau aux taxes diverses aux int r ts et frais bancaires aux loyers des bureaux et leur entretien aux quipements de bureaux et leurs assurances aux frais de t l phone fax poste et Internet payer les quipements et fournitures informatiques sans oublier que les m mes
14. proclame la d claration universelle des droits de l homme Il appartient donc l Etat de la faciliter Tel est le fondement du dispositif d aide publique la presse destin permettre aux citoyens de disposer de l information la plus large possible et d tre ainsi en mesure de participer la vie publique En ce sens l aide la presse est d abord une aide au lecteur qui doit pouvoir choisir son journal ce qui implique la pr servation du pluralisme et avoir les moyens de l acheter ce qui implique un prix accessible En d mocratie l aide la presse est justifi e par la n cessit d assurer le pluralisme des id es garant du libre arbitre indispensable l exercice de la libert politique Sans pluralisme m diatique il n y a pas de pluralisme de l information il n y a pas de pluralisme d opinions 14 FYON Jean Claude 68 L Etat peut intervenir pour garantir le pluralisme de l information par des mesures conomiques d aide aux m dias afin de contrecarrer soit les situation de p nurie soit des situations de monopole ou de menace sur l ind pendance des m dias par des puissances d argent 11 1 L aide financi re aux m dias tat des lieux L Etat burundais a entam le processus d aide indirecte aux m dias travers quelques mesures d exon rations La loi de 1992 reconnaissait d j la mission publique de la presse Celle de 1997 recommandait au gouvernement d tre plus concret et d
15. tudier la possibilit d accorder aux promoteurs des m dias certains avantages fiscaux Le chapitre III de la Loi de 2003 r gissant la presse au Burundi est consacr pr cis ment l aide de l Etat la presse L article 12 nonce le principe que l Etat aide les organes de presse et de communication qui contribuent la mise en uvre du droit l information Concr tement cette aide rev t deux formes l exon ration de la taxe de transaction pour tous les organes de presse et de communication publics et priv s article 13 et la cr ation d un Fonds de promotion des organes burundais de presse et de communication article 14 Les ressources du Fonds proviennent notamment des dotations budg taires annuelles de l Etat et des concours des bailleurs de fonds La suppression de la taxe de transaction qui avait t accord e dans la loi sur la presse du 27 novembre 2003 vient de perdre ses effets avec l introduction de la TVA Au contraire la taxe a t major e passant de 17 18 Certes le gouvernement a pris des mesures de d taxer les importations du mat riel informatique mis cela est notoirement insuffisant Quant au Fonds de promotion des m dias il n a toujours pas vu le jour plus de huit ans apr s la promulgation de la Loi La cr ation d un Fonds d appui la presse para t aujourd hui du domaine des urgences Sur ce point le Burundi semble la tra ne par rapport nombre d autres pays afri
16. 22 f vrier 2011 Le responsable mentionne particuli rement les d bats organis s par l Association des Radiodiffuseurs la Radio Isanganiro Mosa que et Ku Nama et la Radio Publique Africaine Abaduserukira 5 Le responsable du parti SAHWANYA FRODEBU avec lequel je me suis entretenu regrette qu il arrive qu un journaliste parti en reportage aupr s des partis de l opposition ne puisse pas diffuser les informations recueillies du fait de la censure des dirigeants des m dias publics Entretien avec un leader national du parti SAHWANYA FRODEBU Bujumbura 22 f vrier 2011 116 38 Le parti est critique l endroit de la communication gouvernementale Au del du contenu le parti SAHWANYA FRODEBU trouve qu il faudrait veiller l harmonisation des actions des porte paroles du Pr sident de la R publique et du Gouvernement Le Pr sident de la R publique tant en m me temps Chef du Gouvernement il faudrait une communication unique aupr s des opinions nationales et internationales Quant aux porte paroles des minist res il trouve qu ils peuvent cr er de l anarchie et conduire la d responsabilisation des membres du Gouvernement qui doivent s engager aupr s des opinions Pour le parti il y a des ministres qui veulent tout renvoyer leurs porte paroles et refusent de s adresser directement aux opinions 39 Ces trois cas de partis politiques sommairement analys s r v le
17. Par contre l institution pr sidentielle semble privil gier la communication travers des missions produites par la cellule charg e de la presse et communication comme l mission Ku kivi diffus e une fois par semaine le vendredi 21 heures sur la t l vision nationale l mission Ukuri ni ukuhe diffus e tous les samedis 6 heures et rediffus e dimanche partir de 9 heures Aussi la Pr sidence de la R publique met des communiqu s de presse et publie une brochure Pas pas qui est distribu e plusieurs partenaires Aussi deux sites web servent diffuser les actes r glementaires du Pr sident de la R publique et du Gouvernement ainsi que d autres informations sur les activit s du Pr sident de la R publique et du Gouvernement 66 11 faut rappeler ici les propos tenus par le pr sident du CNDD FDD quand il expliquait les r sultats obtenus par son parti aux derni res lections Il a sous entendu que leur participation aux travaux communautaires surtout avec ou derri re le Pr sident de la R publique faisait d j partie de la campagne lectorale Le responsable national du CNDD FDD interview a aussi dit que UPRONA aurait compris les effets positifs de cette strat gie sur l lectorat et la pratiquerait d sormais 57 Si des fois des questions touchant des probl mes nationaux sont pos es il arrive aussi que les populations soumettent au Pr sident de la R publique des questions largem
18. cideurs politiques ainsi que toutes les parties prenantes y compris celles en dehors de la r gion sont sensibilis s sur ce nom de marque et ont des attitudes positivistes l endroit de la Communaut Est Africaine La communication au Burundi doit faire l interne la promotion du Burundi comme un Etat Nation et faire conna tre ses r alit s nationales tout en mettant en exergue ses sp cificit s positives Elle doit montrer la face du monde les avanc es significatives r alis es en mati re de consolidation de la paix de r conciliation nationale et de d mocratisation d un c t et sa contribution la stabilit sous r gionale de l autre c t Elle doit aussi faire conna tre les progr s r alis s en mati re de r conciliation nationale de reconstruction et de d veloppement durable Elle doit l externe prendre une part active dans la campagne de marketing de l int gration du Burundi au sein de la Communaut Est Africaine d une part et de la Communaut Est Africaine d autre part et ainsi contribuer l dification de la Communaut Est Africaine en demeurant saisie et engag e activement dans la d fense et la promotion des activit s des projets et programmes int grateurs de la Communaut Est Africaine L int gration au sein de la Communaut Est Africaine peut tre abord e deux niveaux distincts savoir l int gration du Burundi et la Pr sidence au Sommet de la Communaut Est Afric
19. conomique 4 A la veille de la formulation de la politique nationale de la communication au Burundi il est important de r fl chir sur la n cessit et la faisabilit d enclencher un secteur de sondage au Burundi En effet l invocation des sondages comme outil d valuation des besoins de la population peut tre l origine de la contestation des d cisions de l autorit publique et politique L interpr tation des sondages mauvais s ils contrarient bons s ils satisfont peut tre l origine des tensions politiques Est il important avant son implantation de r fl chir sur la mise en place d un cadre l gal et institutionnel structurel et organisationnel technique et thique n cessaire pour la mise en place d un secteur de sondage r put et cr dible au Burundi 5 Dans le cadre de la pr paration des Etats G n raux des M dias et de la Communication qui visent la formulation de la Politique Nationale de la Communication il est pr vu de mener une tude sur l implantation d un secteur de sondage au Burundi 6 Cette tude est men e pour un diagnostic de la faisabilit de la mise en place d un secteur de sondage au Burundi afin de tracer un cadre institutionnel et technique r gissant la production des sondages au Burundi et doter de tous les acteurs politiques et priv s d un cadre de r flexion objectif des besoins de la soci t 173 7 Son objectif global est d identifier et de proposer de
20. e par les r gles et les formes auxquelles elles s appliquent et si ces pays s attachent g rer intelligemment cette nouvelle optique les bienfaits dont ces technologies promettent pourraient emporter sur les risques et dangers dont elles exposent Les pays en voie de d veloppement ont laiss passer plusieurs occasions pour mettre en place une politique ad quate pour l implantation et le d veloppement des TIC Actuellement de nouvelles opportunit s se pr sentent pour instaurer une politique ambitieuse en mati re de d veloppement La d marche va vers une tendance qui s appuie sur des param tres fondamentaux bas s sur la dimension de la localit afin de cr er une nouvelle dynamique ax e sur les besoins propres de la population Pour assurer la r ussite d une telle politique chaque pays devra consolider la base et les piliers ossature des diff rentes strat gies 1 3 Constat G n ral sur la ssituation des TIC dans les pays en d veloppement Il ressort de diff rentes tudes men es sur la situation des TIC dans les pays de d veloppement que les TIC sont un outil indispensable de d veloppement m me si elles ne sont pas encore la disposition de tous En effet ces pays ne peuvent pas agir sans la pleine participation de tous les citoyens qui constituent ensemble la force motrice de d veloppement Pour cela les gouvernements auront le devoir d informer et d duquer leurs citoyens l utilisation de ces technologies
21. expliquant le but et l int r t de l information qu il veut donner aux m dias Pour faciliter les contacts avec les responsables et vaincre leur r sistance communiquer l information la meilleure m thode consiste leur expliquer le but poursuivi par le service de presse ses m thodes de travail et les r sultats qui peuvent tre obtenus Et chaque fois que l information a t indispensable de montrer posteriori qu elle a t exploit e et quelles r percussions elle a donn e lieu dans la presse l une des missions les plus difficiles que l attach de presse doit tenter de r aliser sera de maintenir en permanence l int r t de la presse Pour cela il ne doit pas chercher faire publier tout prix l information dans le journal mais il faut que chacun de ses papiers pr sente un caract re utilitaire pour la presse Le service de presse peut proc der de la fa on suivante pour ne pas se voir tre d muni de toute information communiquer la presse 135 Faire inventaire de toutes les informations susceptibles de pouvoir donner lieu diffusion au cours de l ann e Faire l inventaire pr visionnel assorti d un calendrier en ce qui concerne les v nements qui se produiront vraisemblablement et pourront tre exploit s Etablir un programme de tous les v nements qu il faudra cr er de toute pi ce La revue de presse constitue une activit enfin importante pour un service de presse
22. l objectif d une radio communautaire tant en premier lieu social Sa philosophie est de permettre aux sans voix aux jeunes aux femmes aux commer ants aux agriculteurs aux leveurs aux fonctionnaires aux artisans aux m tiers informels de s exprimer Elle se doit d tre un outil de d veloppement int gral de la communaut Pour parler v ritablement de radio communautaire d autres crit res sont tenus en consid ration et sont d ordre g ographique psychoaffectif chronologique ainsi que la vie en soci t Les programmes d une radio communautaire tiennent compte de l int r t des auditeurs qui sont les membres de la communaut consid r e Ces programmes s int ressent particuli rement aux v nements qui se produisent dans leur localit Le crit re de proximit on le sait fait que l auditeur s int resse l information qui touche sa communaut ses int r ts ses pr occupations quotidiennes et les solutions y apporter Les radios communautaires au Burundi compte tenu de leur mission et de l int r t qu elles portent aux citoyens de la r gion o elles sont implant es jouissent de ce qualificatif de proximit Ce sont des radios qui font tout leur travail dans la communaut m me si elles ne se pr sentent pas encore La Charte des Radios Rurales Communautaires et Participatives du Niger Doumega septembre 2001 pr cise La radio communautaire trouve sa l gitimit dans une
23. la sant la citoyennet la gestion de l environnement le tourisme la grande distribution etc 4 La cr ation d emplois dans le secteur TIC L utilisation des Technologies de l Information et de la Communication TIC offre une nouvelle approche dans nombreux domaines et ouvre de nouveaux horizons pour toutes les cat gories de la population Les TIC sont non une mode mais un mod le de d veloppement pour les pays en voie de d veloppement en g n ral le Burundi compris et offrent des opportunit s d emploi illimit es 4 1 Opportunit s dans et par les TIC Parmi les atouts offerts nous pouvons mentionner que sans tre limitatif e Les TIC ouvrent des perspectives de carri re passionnante que ce soit comme employ s ou comme entrepreneurs Dans certains pays des milliers de soci t s de la nouvelle conomie qui s appuient sur les technologies comme le t l phone mobile et l internet sont cr es e Dans les pays d velopp s les experts de l industrie indiquent que des emplois existent dans tous les domaines du commerce lectronique compris la programmation en java et l h bergement de sites web ainsi que dans les services d assistance aux entreprises e Dans les pays en d veloppement comme le Burundi les TIC e sont un gisement exploiter qui offre une chance sans pr c dent de sauter les tapes interm diaires du d veloppement e offrent la possibilit de palier au manque d exp rience par rap
24. lors de la mise en application de ce pour quoi ils ont t lus Le parti SAHWANYA FRODEBU s inscrit dans l opposition extraparlementaire 3 Soit par t l phone soit de visu 25 Les partis UPRONA et SAHWANYA FRODEBU NYAKURI IRAGI RYA NDADAYE 109 11 12 13 14 COMMUNICATION POLITIQUE ET D MOCRATIE Intervenant deux niveaux quand un parti ou un homme politique cherche se faire lire et quand il est en train d appliquer ce pour quoi il a t lu il est ind niable qu une certaine communication politique existe au Burundi Depuis que le Burundi a renou avec le multipartisme en 1992 jusqu aux derni res lections de 2010 apr s celles de 1993 la guerre qui a suivi et davantage depuis la restauration de la d mocratie au lendemain de la grave crise qui suivit l assassinat du premier Chef d tat d mocratiquement lu de l histoire du Burundi une diversit de faits et d opinions politiques a t et est servie aux burundais et la communaut internationale par les acteurs politiques burundais Cela se fait au sein et travers les partis politiques ou partir et pour les institutions qui gouvernaient le pays Quel genre de communication pratiquent ces diff rents acteurs J aborderai la question dans la partie suivante de mon tude Constatons n anmoins d s le d part que des analystes excluent l existence de la communication politique dans des syst mes non d mocratiques Pour eux la c
25. novembre 2003 r gissant la presse au Burundi Pour ce qui est de la presse cette libert recquiert une organisation qui op rationnalise sa mise l effet la cr ation d une entreprise Au del de l id e de cr er son journal sa radio ou t l vision ou lancer son site Internet il faut amorcer un village d cisif le montage technico financier En effet il n y a a priori aucune diff rence entre une entreprise de presse et n importe quel autre type d entreprises dans les fondamentaux du management Toute entreprise suppose un projet d organisation dynamique un business plan une tr sorerie honn te une information comptable rigoureuse et des comptes l abri de toute manipulation Dans sa globalit l exercice de la profession de journalisme entretient une r elle consid ration dans la population burundaise cela a t dit la radio je l ai lu dans le journal X c est la une du journal de petites phrases qui t moignent pourtant assez de la cr dibilit que le citoyen Lamda accorde aux m dias et dans une certaine mesure l estime qu il voue aux journalistes Les journalistes burundais essayent de tenir relativement bien le r le que la soci t attend d eux Ils s efforcent de promouvoir le bien tre de la population en servant de canal d expression aux sans voix qu ils duquent en m me temps la citoyennet d une part et d autre part en pla ant les autorit s publiques de
26. r e compte tenue des promesses dans ce sens qui avaient t tenues depuis belle lurette sans succ s Cette fois ci il semble la bonne nouvelle va enfin se r aliser Une somme de 1 872 000 000 FBu a t programm e pour cela Il ne reste plus qu trouver des partenaires pour sa r alisation L Int r t des partenaires Comme indiqu plus haut plusieurs partenaires des m dias s investissent dans le soutien la formation des professionnels des m dias Il s agit entre autre de USAID BNUB Institut Panos Paris Unesco La Benevolencjia Search For Common Ground RCN Justice et D mocratie IFES PACAM etc Une situation s curitaire apais e Depuis la fin officielle du conflit arm au Burundi le dernier mouvement rebelle les Forces Nationales de Lib ration FNL a d clar qu il cesse d finitivement la lutte arm e en avril 2009 il est permis de penser que la situation s curitaire va s am liorer et que les efforts qui allaient dans des entreprises de guerre peuvent tre d sormais affect s au d veloppement du capital humain et la formation Un Leadership engag Les plus hautes institutions de la R publique commencer par le Pr sident de la R publique n ont jamais cess de manifester leur appui la presse Dans un discours prononc par Son Excellence le Pr sident de la R publique du Burundi Pierre Nkurunziza l occasion de l ouverture du s min
27. reproche d tre plus pr occup s le diaboliser qu informer et peut par cons quent ne pas trouver d int r t participer leurs missions d autant plus que le parti a des possibilit s de r cup rer autrement travers ses propres m dias Parmi ces m dias se trouvent les sites internet l encontre des autres partis politiques le CNDD FDD ne mentionne pas de probl mes d acc s aux m dias publics 27 Une communication politique est donc pratiqu e par le CNDD FDD Le parti donne d ailleurs une tr s grande place la communication politique car pour lui la communication et les m dias sont la soci t ce que les lubrifiants sont un moteur b Le parti UPRONA 28 Sous l re du parti unique la communication politique de UPRONA s organisait incrust e au sein de la communication gouvernementale autant au niveau des contenus que des canaux utilis s pour les diffuser Les m dias publics dont la radiot l vision nationale et la presse publique crite taient ainsi utilis s m me si le parti avait des canaux propres comme les brochures et le journal Ndarangavye qu il publiait ainsi que les r unions que le parti organisait Jusque r cemment le parti avait galement un site qu il animait mais qui semble aujourd hui disparu ou tout au moins en veilleuse 29 Dans ses organes le parti a instaur une commission charg e de la communication et un porte par
28. rieure de Journalisme et de Communication ESJOC dans le sens moderne du terme Ainsi les besoins en formation qui seraient couverts par cette cole seraient tous les m tiers de la communication et de l information Journalisme information analyse commentaire Photographie Cin ma film documentaire et d actualit Prise et traitement du son ing nieurs du son Prise d images et montage vid o cin ma et t l vision Infographie de presse Relations publiques Publicit Techniciens exploitation et de maintenance Secr tariat de R daction Maquettistes Documentalistes etc La formation projet e serait la fois th orique et pratique mais avec une forte dose de pratiques sur le terrain en immersion dans les entreprises de presse Les exercices consisteraient en des recherches et travaux pratiques sur les mati res suivantes e Le reportage journalistique en presse crite agence de presse radio t l vision 55 e Le photo journalisme presse crite et m dias sur Internet e Les techniques de r daction en diff rentes langues dans des ateliers d criture e Le journalisme en radio num rique e Le journalisme en t l vision num rique e Le secr tariat de r daction selon les supports de la presse crite de la radio de la t l vision des agences de presse et du Web e Le journalisme d investigation e Le jo
29. s arrache Selon le bref historique il a t constat que les pouvoirs publics c dent facilement sur certaines revendications des hommes et femmes des medias mais restent r ticents jusqu aujourd hui quand il s agit de r soudre le conflit qui existe entre la loi p nale de droit commun avec la loi sur la presse en ce qui concerne ce qui a t appel les d lits de presse Depuis plusieurs ann es les medias se battent effectivement pour que cette ind pendance soit effective C est ainsi que dans un s minaire de 2007 les praticiens de la presse tant crite qu audiovisuelle ont partag avec deux consultants une discussion nourrie autour de la probl matique et les questions suivantes ont retenu l attention des participants Quelles sont les les peines pr vues par les lois burundaises relatives aux d lits de presse et quelle est leur application sur terrain avantages et inconv nients Quelles sont les raisons qui militent en faveur d une d p nalisation totale ou partielle des lois de la presse Quelles seraient les raisons qui d p nalisation des d lits de presse Le pouvoir public r sisterait il la d p nalisation et pourquoi Quand un journaliste est interpell par le pouvoir judiciaire pour r pondre d une information par lui diffus e il pense automatiquement la loi N 1 025 du 27 Novembre 2003 r gissant la presse au Burundi et en premier lieu il s arr te l article 45 de
30. y exprimer Le projet de Radio Rurale ait t pens comme une d centralisation de la production un d senclavement de la communication qui tient compte du monde rural Mais ce projet de radio rurale n a v ritablement pas vu le jour pour deux raisons le manque de moyens financiers et l absence d un personnel suffisamment pr par pour piloter le projet Cependant pour aider la population rurale burundaise sortir de l ignorance la Radio Nationale a gard en son sein une section dite radio rurale charg de produire des missions visant am liorer leur niveau de vie Par ailleurs la Radio Nationale collabore troitement avec un Centre Multim dia bas Gitega et appartenant au Minist re de l Agriculture et de l Elevage Ce centre pr pare des missions et de courts messages en direction du monde rural qui passent sur la 1 cha ne Ce centre multim dia aide communiquer avec les paysans de l int rieur du pays Entre temps d autres projets de m dias de proximit ont vu le jour sous la forme de radios DENOMINATION TELEPHONE FAX COURRIEL B P communautaires et sont actuellement op rationnelles b Situation actuelle En ce d but de l ann e 2011 quatre radios communautaires mettent depuis l int rieur du pays comme l indique le tableau ci dessous 29 RPA NGOZI 22 30 28 00 rpa cbinf com B P 6927 76 91 1445 Bujumbura VOIX DE LA FEMME 22 21 93 10
31. 4 Les contraintes et les d fis a Contraintes Environnement conomique d favorable La contrainte majeure que connaissent les m dias de proximit est partag e avec tout le reste des m dias la population burundaise est pauvre dans son grand ensemble Cela fait qu ils attendent peu de recettes en provenance du milieu environnant Au contraire on dirait que c est ce milieu qui attendrait des retomb es financi res positives de la radio communautaire Contraintes budg taires Les radios de proximit prouvent d normes probl mes de financement dans la mesure o leurs budgets sont souvent insuffisants alors que les recettes publicitaires sont maigres et ne parviennent 36 pas couvrir les besoins mat riels Quant aux cotisations des membres des associations des m dias de proximit il est illusoire de croire qu elles peuvent suffire couvrir les besoins La formation inad quate du personnel Cette contrainte est commune plusieurs m dias Il sera mieux abord dans la deuxi me partie de cette tude mais d ores et d j il est bon de signaler que la plupart des journalistes n ont pas t suffisamment pr par s au m tier et que la suppression en 1991 de l Ecole de Journalisme n a pas t une bonne affaire M me les formations dispens es par les universit s locales ne sont du domaine du journalisme D o les m dias de proximit autant que les m dias couverture nationale r
32. ETAT DES LIEUX iiiieiieeiiirsss 4 1 2 DES PROBLEMES COMMUNS rersseeseesessenessnneeennnneesssennensnnne cesse sense seen esse 5 1 3 ABSENCE DE GESTION PLANIFIEE 44 4 4 eie ieessesiessssseene siens cessneees seen seen eenneessns 5 Il POUR UN PAYSAGE MEDIATIQUE RENOVE eersirercessneeesssenessnneeennnnees seen nenneeennneessnnee 6 11 4 1 Parfaire le cadre institutionnel ss 7 11 4 2 Savoir planifier 12 54 58800 ENEE E E nement is ie 7 11 4 2 Asseoir de bonnes pratiques de gestion sssenneesssssssesessseretrsssrtrrrssstrrerrsssrerrerssserenessse 7 Ill SUBVENTION ET FONDS D AIDE AUX MEDIAS rsssrrssssseeressnnseesnnneesssnnnessnene esse esssnnesssnenne 8 11 1 Laide financi re aux m dias tat des lieux 000nnnnoooeeseesssesererssseerrrsssrrrrrrsssrerrersssrrreeesse 8 11 2 L aide de l Etat la presse quelles options forme neessssesssssssssssssssssrrsssrrssrssssrressssssss 9 11 3 L aide de l Etat la presse pour qui ligibilit 9 Crit res d ensemble e a E E E EEA entente E 10 CritereS particuli res n irossoeresiiyruieer reknir ranes eaS ne Annette mere ner E EEE EEREN EEE NO EREET EES 10 11 4 L aide de l Etat la presse proc dures onnnnnseeseseeessseeerrssserrrrsssrerrrtsssrererrsssrreerssssrreets 11 11 5 l aide de l Et
33. G n raux de la Communication il convient de remettre les pendules l heure de se fixer de nouveaux buts atteindre de se donner de nouvelles missions selon une vision commune de montrer les valeurs d fendre et de se doter des moyens pour y parvenir tant en mati re de formation professionnelle qu en d veloppement des m dias 28 proches des citoyens iti tu x e su di ximit C est l ambition de la pr sente tude fondamentalement ax e sur les m dias de proximit et la me formation des professionnelles des m dias Les autres tudes men es dans le cadre du 2 Forum des Etats G n raux de la Communication et des M dias pourront compl ter sur d autres aspects 1 partie LES MEDIAS DE PROXIMITE AU BURUNDI 1 Les m dias de proximit dans le paysage m diatique burundais a Bref rappel historique L id e de cr ation des m dias de proximit datent des ann es 70 avec le projet de mettre sur pied au sein de la radio nationale une radio rurale d centralis e et mettant depuis l int rieur du pays Mais il a fallu attendre 2005 pour voir r ellement une radio communautaire s implanter dans le Burundi profond avec le lancement des radios communautaires dans certaines provinces comme Ngozi Gitega et Makamba Dans leur orientation il s agissait de rompre avec la programmation des missions con ues en ville et de se rapprocher du monde rural et ainsi permettre la population locale de s
34. a pas de raisons particuli res que le Burundi qui a mis la d mocratie en avant pour r concilier d finitivement son peuple peut rater ce rendez vous HRECOMMANDATIONS 1 Lorsque l intention de nuire est l le journaliste ne peut se r fugier derri re la notion de d lit de presse pour rester dans l impunit et la loi p nale g n rale lui sera appliqu e 2 Par cons quent les dispositions r pressives doivent dispara tre d finitivement de la loi sur la presse en vertu du principe universel de l galit des citoyens devant la loi 3 M me lorsqu un certain pr judice a t subi par un tiers les r gles du droit civil restent applicables 4 Il faudrait inclure les infractions susceptibles d tre commises l occasion de cet exercice au code p nal ordinaire en donnant au juge le pouvoir d appr ciation 5 Penser constituer un comit national de protection des journalistes au Burundi pour militer 13 pour ces droits en collaboration permanente avec le comit international ayant le m me objet l chelle internationale 6 N anmoins les contraventions reprises aux articles 52 57 constituent des contraventions qui doivent m ritent des sanctions p nales p cuniaires qui met et fait mettre sans autorisation en violation des dispositions concernant la puissance ou le lieu d implantation de l metteur 7 L article 385 du code p nal livre 2 devrait rejoindre ces dispositions pour autan
35. ans et plus d exp rience 57 Les formations manag riales destin es aux responsables des m dias directeurs r dacteurs en chef secr taires de r daction charg s de l administration et de la gestion financi re etc Les formations techniques destin es aux techniciens b n ficiant d une certaine exp rience dans le m tier tant en presse crite atelier radio atelier t l vision qu en atelier multim dia Relance des anciennes coop rations et d en cr er de nouvelles Au sein de la CEPGL Il a exist vers la fin des ann es 1980 plusieurs projets communs en faveur des journalistes Ces projets pourraient tre repris et renforc s Ce sont notamment des reportages communs aux radios comme ceux d velopp s actuellement dans le cadre du projet Ondes des Grands Lacs Il serait aussi profitable aux m dias du Burundi du Rwanda et de la RD du Congo de r int resser les fondations allemandes Friedrich Naumann et Friedrich Ebert financer des activit s de formations professionnelles de la r gion des Grands Lacs Enfin il serait int ressant de faire un inventaire des formateurs en journalisme et communication de la r gion des Grands Lacs pour les inviter s organiser en un R seau des formateurs de la CEPGL et les utiliser bon escient compte tenu du fait que les formateurs venus d Europe co tent cher Au sein de l EAC Il serait bon de recommander la relance des bourses de
36. aussi rehausser leur niveau de r flexion sur les grandes priorit s du gouvernement Il permettra en outre aux acteurs politiques d ajuster leurs propositions politiques aux aspirations claires et chiffr s mis par la population Il constituera enfin pour le d cideur politique un outil de suivi et d valuation de ses programmes En vue de garantir la viabilit et la confiance de tous les acteurs vis vis des sondages produits la mise sur pied d une Commission Nationale Technique Consultative organe charg de la r glementation du secteur de sondage au Burundi para t une priorit La port e politique et la sensibilit des sondages dans le contexte de d mocratie et de libert d expression n cessite un cadre l gal institutionnel et organisationnel instaur sur une base consensuel avec tous les parties prenantes au secteur des sondages sans pour autant entacher les principes d ouverture du secteur et de concurrence 182 Annexe 1 Normes et exigeantes sur le contr le de la qualit des donn es des sondages d opinions Le tableau suivant r sume les principales normes et lignes directrices sur le contr le de la qualit des activit s de production des sondages d opinions sur lesquelles la CNTCS devra baser sa r glementation sur la qualit de la m thodologie appliquer dans le cadre des tudes de sondages CONCERNANT LE PROTOCOLE DE RECHERCHE A PRESENTER Normes et Lignes Renseignements pr
37. auxquelles ces messages sont adress s Le message aura des difficult s parvenir aux opinions s il n y a pas d actions des m dias moins que l metteur dispose de ses propres canaux Il y a donc une relation qui doit s organiser entre les metteurs de messages et les m dias Inform s sur les activit s qui sont organis es les m dias travers le travail de leurs journalistes couvrent ces activit s traitent et diffusent ensuite les informations recueillies Il peut arriver que pour des raisons multiples l metteur d un message tente d influer sur le travail des journalistes en lui sugg rant si pas en lui dictant des passages diffuser obligatoirement Dans le temps cette pratique tait fr quente dans les m dias publics particuli rement la radiot l vision nationale 126 On a vu ou entendu un ministre en charge de l information qui dirigeait pratiquement les r unions de r daction La pratique de la censure a t aussi voqu e et serait galement pratiqu e aujourd hui De m me les journalistes d noncent eux m mes qu il y a une forme de corruption qui est entrain de s installer dans leurs rangs Une communication politique qui emprunterait de telles voies ou souffrirait de telles pratiques ne pourrait avoir comme r sultat que argumentation manipul e ou d tourn e 78 Pour atteindre et garantir une argumentation coop rative il importe que le journaliste par sa conscience
38. burundais se sont d barrass s des carcans extr mistes qui avaient jusque l caract ris la plupart d entre eux et se sont transform s en m dias de la paix 4 Cette volution a atteint un degr percutant lors des lections de 2005 avec la mise en place de la Synergie des M dias Aux c t s d autres interventions positives la Synergie des M dias a contribu bloquer fermer les voies aux d rapages redout s d un processus lectoral o ne participait pas le premier mouvement politique arm de l histoire du Burundi le PALIPEHUTU FNL L exploit fut r dit lors des difficiles n gociations entre le Gouvernement issu des lections de 2005 et ce mouvement 18 l Assembl e Nationale le CNDD FDD occupe 81 si ges sur 106 alors que UPRONA et le parti SAHWANYA FRODEBU NYAKURI IRAGI RYA NDADAYE qui ont b n fici de la d fection des partis FNL SAHWANYA FRODEBU MSD et UPD ont respectivement 17 et 5 si ges Les trois si ges restants reviennent la communaut des batwa Au S nat le CNDD FDD est hyper dominant avec 32 si ges alors que UPRONA n en occupe que 2 Les autres si ges reviennent aux anciens Chefs de l tat 4 et la communaut des batwa 3 19 2 a ji g as l poque on a parl de m dias de la haine Voir Reporters Sans Fronti res Burundi le venin de la haine tude sur les m dias extr mistes s l s d 20 Louis Marie Nindorera
39. cherchant produire un effet Le besoin de communiquer avec son partenaire est aussi fondamental que la n cessit physique de se nourrir Dans la civilisation contemporaine la communication est indispensable notre survie 2 2 Communication commerciale Une entreprise peut vendre un produit sans la publicit mais jamais sans communication Pour une entreprise la communication commerciale est l ensemble des actions permettant de faire conna tre ses produits ses services et l image qu elle veut donner d elle m me L objectif g n ral de cette communication est de cr er les conditions favorables l achat des produits propos s par l entreprise ses cibles Si la communication implique la r action du r cepteur en direction de l metteur la publicit est un moyen de communication qui agit sur une foule anonyme diffuse nombreuse et mouvante constitu e par des acheteurs potentiels hommes et femmes agissant pour eux m mes ou pour le groupe familial ou des prospect s 165 La communication publicitaire repose sur le principe de AIDA c st dire Attention Int r t D sir Achat qui cherche attirer l attention du prospect et le faire agir pour conclure un acte d achat des produits ou services Le choix d un canal pour faire passer de tel message s op re en fonction des objectifs fix s et de la cible atteindre 3 COMPOSANTES DE LA COMMUNICATION COMMERCIALE EXISTANTES Les discip
40. contenusillicites Enfin la loi pr voit des obligations sp cifiques applicables aux diteurs de contenus en ligne afin de permettre aux usagers de les identifier et d exercer un droit de r ponse La protection des consommateurs en mati re de commerce lectronique Le fait d acheter en ligne et distance des biens ou des services requiert l adoption d un ensemble de dispositions pour compl ter le droit classique de la consommation La loi pr voit en particulier des obligations renforc es en mati re de communication sur l identit du commer ant d information sur l objet et les modalit s de la vente de d lai d ex cution de la commande Un droit de r tractation de 7 jours est galement pr vu pour permettre au consommateur d annuler la transaction en ligne La protection des donn es personnelles La loi pr voit des dispositions particuli res pour encadrer la collecte en ligne des informations personnelles des utilisateurs noms adresses en imposant de pr ciser syst matiquement l objet de la collecte et les moyens mis la disposition de l utilisateur pour acc der modifier et ou supprimer ces donn es Les modalit s de taxation des transactions lectroniques Les dispositions de la loi ont pour objet de pr ciser les conditions d application de la taxe sur la valeur ajout e et des droits de douanes en cas de contrats lectroniques et ou de services fournis par voie lectronique Les sp cificit s relatives aux
41. d j engag es En effet rappelons qu avec l appui du PNUD et de la Commission des Nations Unies pour l Afrique CEA le Gouvernement du Burundi a d j labor et adopt un plan national de d veloppement des TIC en 2002 Mais force est de constater aujourd hui qu aucune action identifi e dans ce plan n a t mise en uvre Compte tenu de l volution technologique de l environnement mondial des TIC et de l volution sociopolitique de notre pays le Gouvernement a t amen adapter ledit plan pour le rendre plus op rationnel et plus conforme au plan d action du SMSI Sommet Mondial de la soci t de l Information Gen ve 2003 Tunis 2005 2007 En effet la diffusion et l usage des TIC appellent des actions nouvelles qui n ont pas jusqu ici t prises en compte de mani re ad quate dans les plans de d veloppement conomique Dans le cadre de l op rationnalisation du plan la Vision du Gouvernement doit tre en parfaite harmonie avec les aspirations des communaut s de base savoir e Favoriser l acquisition du savoir et des connaissances e Am liorer les conditions de vie des burundais e Contribuer la r duction de la pauvret e Am liorer la bonne gouvernance e Gouvernement e Cr er de nouveaux emplois e Lever les contraintes au d veloppement du secteur priv et promouvoir l investissement direct tranger e Mettre la disposition des agriculteurs des leveurs et
42. d anciens journalistes La fibre sensible est principalement ditoriale et la recherche des moyens de survie Tous reconnaissent la n cessit d un renforcement des capacit s en mati re de gestion d entreprise Si la viabilit long terme appara t comme la pr occupation majeure peu d organes de presse s en donnent les moyens Les fondamentaux de la planification ne sont qu effleur s les plans d action l o ils existent sont concoct s par le responsable sans un travail de concertation large du staff ou alors avec les quelques responsables de d partements dans un exercice de r flexion marathon Il est dans ces conditions illusoire de croire qu on peut cerner les l ments de succ s et d checs les potentialit s et les opportunit s de l organisation compte tenu de l environnement interne et externe En plus d informer duquer et distraire les managers des m dias ont aussi en charge l organisation le contr le des ressources et d exercer un commandement Ils peuvent aussi avoir rendre compte aupr s de leurs salari s du public du r gulateur et parfois m me aupr s de leurs actionnaires ou de leurs annonceurs Ils c toient les bilans et les comptes de r sultats montent des strat gies etc Cette responsabilit est diversement assum e M me les m dias associatifs qui paraissent mieux structur s et organis s p chent par l ignorance de ce principe 12 NIYUNGEKO Paul diagnostic sur le management
43. dans la Communaut Est Africaine C est le cas notamment de Rema FM la Radio CCIB la Radio T l vision Nationale T l Renaissance H ritage TV Radio Bonesha Radio Publique Africaine et des publications comme le Renouveau lwacu et Rumurikirangabo pour ne citer que ceux ci 147 35 36 37 Etant donn l int r t strat gique de l int gration il est fondamental que tous les m dia trouvent un cr neau pour am nager le programme des missions de fa on y inclure non seulement les nouvelles de la Communaut Est Africaine en g n ral mais aussi et surtout les projets et les programmes int grateurs de la Communaut Est Africaine dont la liste en annexe 2 En d pit des avanc es notoires susmentionn es il sied de signaler que la communication vers l ext rieur laisse beaucoup d sirer Probablement que cela est li e certains traits culturels o l on s abstient de communiquer sur des points pr cis sous le pr texte que personne n en ignore Cela pose un probl me d information car pour le journalisme professionnel les nouvelles sont celles qui sont diffus es en direct ou dans la spontan it et la fra cheur de l v nement Comme les gens ne lisent pas les journaux non plus cela laisse aussi beaucoup de champ la rumeur et les aventuriers de l information occupent le terrain au grand dam du public Dans cette perspective la communication se positionne toujours pour rattraper le retard mis dans
44. de l article 31 de la constitution de 2005 il est stipul que la libert d opinion est garantie pour tout citoyen Il est rappel galement que la libert de religion de pens e de conscience et d opinion doit tre garantie par l Etat Ce droit fondamental ne peut r ellement s exercer que dans des pays d mocratiques tandis que dans les pays r gime totalitaire le peuple est musel et les organes de presse qui justement ont le devoir de faire circuler l information et les diff rentes opinions se trouvent farouchement censur par l appareil tatique Dans un pays d mocratique une presse libre permet un dialogue entre les gouvern s et les gouvernants La libert de l opinion et partant de la presse permettent que le peuple soit gouvern en toute transparence et il a le m rite qu il v hicule tout instant une confiance r ciproque Mais pour cela il faut qu il y ait des professionnels form s qui exerce le m tier de presse avec comp tence amour et d vouement A travers l histoire on lit que le Burundi n a pas eu toujours les lois qu il faut pour garantir cette libert Alors que le premier texte existe depuis 1922 les premiers Etats G n raux de la Communication ont eu lieu Bujumbura en d cembre 2001 d o est sortie la loi actuelle r gissant la presse Malgr ses insuffisances cette loi avait pour m rite d avoir associ son laboration des hommes et femmes des m dias Entr
45. des op rateurs conomiques des informations n cessaires pour leurs activit s e Int grer les conomies de la r gion e Faire du Burundi un partenaire important et comp titif au sein de la Soci t Mondiale de l Information e Faire du Burundi un producteur non pas un simple consommateur des Technologies de l Information et de la Communication C est dans cette perspective que la pr sente lettre de politique sectorielle des TIC a t labor e avec l appui de la CEA sur la base du Plan strat gique TIC 2002 r actualis du DSRP Document de Strat gie de R duction de la Pauvret en cours d laboration et des plans nationaux de d veloppement Cette lettre entend traduire la vision du Gouvernement pour cr er les conditions id ales de mobilisation des ressources humaines financi res et technologiques destin es assurer l inclusion de tous les hommes et de toutes les femmes dans la soci t de l information 81 La pr sente lettre de politique sectorielle TIC analyse sur la base des plans et documents pr cit s les probl mes r soudre et donne des orientations en termes d actions et strat gies pour atteindre un d veloppement durable Elle couvre la p riode 2006 2010 Cette lettre de Politique est en passe d tre actualis e pour couvrir la p riode 2011 2015 et int grer d autres aspects non inclus dans la lettre en vigueur 1 4 3 Strat gie du Gouvernement en mati re de TIC Afin de rem dier
46. des orientations g n rales de la Politique Statistique de la Nation qu il soumet l adoption du Gouvernement de la R publique du Burundi art 5 de la Loi En application des dispositions de l article 5 de la Loi n 1 17 du 25 Septembre 2007 portant Organisation du Syst me Statistique au Burundi et en conformit de l article 2 du D cret n 100 58 du 18 Mes 2007 le CNIS est charg de proposer les orientations de Politique G n rale en mati re de D veloppement de la Statistique au Burundi et d assurer la coordination nationale des activit s men es dans ce domaine 13 D cret n 100 59 du 18 Mars 2008 portant R organisation de l Institut de Statistiques et d Etudes Economiques du Burundi En vertu de l article 7 de la Loi n 1 17 du 25 Septembre 2007 portant Organisation du Syst me Statistique au Burundi il est pr cis que l ISTEEBU est l Organe central de coordination technique des activit s du Syst me Statistique National du Burundi Les statistiques de sondages au m me titre que les statistiques officielles profiterait de cette volont de gouvernement d instauration d un cadre r glementant le secteur des statistiques au Burundi 14 La Strat gie National de D veloppement de la Statistique au Burundi SNDS Burundi Dans le Cadre de la Mise en uvre de la Strat gie de R duction de la Pauvret CSLP qui travers son premier Axe Strat gique am lioration de la gouvernance recommande en
47. doit tre assur e par une seconde personne e Si le travail d un op rateur en particulier renferme trop d erreurs tout le travail de cette personne dans le cadre du projet doit tre v rifi ou refait Si n cessaire cet op rateur devra suivre une formation d appoint jusqu ce que le taux d erreur soit acceptable L efficacit de la formation d appoint doit tre examin e et consign e par crit e Le fournisseur de services de recherche doit d finir la cause des erreurs fr quentes et l inscrire au dossier CONCERNANT LA VERIFICATION DE VRAISAMBLANCE ET IMPUTATION DES DONNEES V rification de vraisemblance et imputation des donn es On doit inscrire rigoureusement au dossier tous les changements apport s l ensemble de donn es original Aucune hypoth se ni aucune imputation touchant aux donn es ne doit tre faite l insu et sans l autorisation du gestionnaire de projet de l institut de sondage En premi re tape on doit d abord faire la comparaison avec la source de donn es originale On doit consigner par crit les processus d imputation utilis s y compris la logique de la ou des m thodes employ es et remettre l information au client s il le demande Toutes les sp cifications de la v rification de vraisemblance doivent tre consign es par crit e Lorsqu on a recours la v rification de vraisemblance forc e la logique du forcing gt doit tre consign e par crit des essais doi
48. dont d pend le succ s ou l chec de ses activit s Traduction libre Cutlip Center et Broom Les Relations Publiques sont une fonction de la direction d une entreprise ou d un groupe organis qui assure cette direction des rapports b n fiques avec tous les publics qui sont dans son champ d action Paul Dumont Frenette Pour le Code Fran ais des Relations Publiques les Relations Publiques ont pour objet la mise en uvre des moyens propres cr er la connaissance entre les groupes qui composent la soci t ainsi qu entre tous les individus appartenant ce groupe d tablir des communications et de d velopper les meilleures relations humaines entre les groupes et les individus Par groupe le Code pr cise qu il faut entendre les entreprises les professions les administrations les collectivit s de toute nature Dans cette soci t cloisonn e et morcel e qui est la notre le d cloisonnement entre les hommes et les groupes constitue un objectif majeur Le temps de la communication et du dialogue est donc venu Et les sp cialistes des Relations Publiques organisent la communication l o spontan ment elle ne peut plus exister L information plus qu aucune autre donn e constitue l objet principal des Relations Publiques Notons que l information transmise par les relations publiques ne doit tre ni fautive ni fauss e Au contraire elle doit tre exacte non orient e et surtout d p
49. elle m me trois titres Titre 1 donne les DEFINITIONS ET ACTES REQUERANT L AUTORISATION DES ARTISTES INTERPRETES OU EXECUTANTS Titre 2 d termine les actes requ rant l autorisation des producteurs de phonogrammes 21 Sans pouvoir rentrer dans l analyse textuelle de cette loi faute de temps nous ferons remarquer que les articles 92 et 93 retiennent des sanctions civiles tr s p nales tr s s v res l encontre des contrevenants aux droits d auteur Malheureusement alors que nos cours et tribunaux regorgent des conflits fonciers et sociaux les cas de jurisprudence de ce contentieux est quasi inexistant tandis que les violations sont quasi quotidiennes IL CONTRAINTES ET DEFIS Bien que la population burundaise m me si analphab te pour une large majorit est tr s attach e sa culture il lui manque un cadre organisationnel pour revendiquer ses droits d auteur Le fait que la loi est r dig e en une langue qui n est pas la port e de la majeure partie de la population Bien que les artistes et compositeurs empruntent forc ment les diff rents medias pour diffuser leurs uvres et pour se faire conna tre ces derniers n ont rien fait jusqu pr sent pour divulguer cette loi Il a manqu jusqu pr sent un cadre organique permettant la mise en place effective des organes de mise en application de cette loi Les moyens ont m mement fait d faut ILES ATOUTS ET LES OPPORT
50. en uvre une politique permanente de communication destin e permettre un groupe d tablir des relations loyales et honn tes avec les publiques internes et externes qui conditionnent son existence et son d veloppement Les relations publiques doivent constituer une fonction int gr e la direction du groupe Code des professionnels de relations publiques France On appelle Relations Publiques les activit s d ploy es par un groupe en vue d tablir et de maintenir de bonnes relations entre les membres du groupe et entre le groupe et les diff rents secteurs de l opinion publique Association Fran aise des relations publiques Par Relations Publiques il faut entendre la politique syst matique d un individu ou d une organisation publique ou priv e et sa mise en uvre pour entretenir et am liorer ses relations avec ses diff rents publics en vue d atteindre une meilleure compr hension de son activit et susciter autour d elle un esprit de confiance et de sympathie 132 Centre Belge des relations publiques Les Relations Publiques sont les efforts d lib r s planifi s et soutenus en vue d tablir et de maintenir une compr hension mutuelle entre une organisation et ses publics Traduction libre British Institute of Public Relations Les Relations Publiques sont une fonction de gestion qui identifie tablit et maintient des relations mutuellement profitables entre une organisation et les divers publics
51. et fiscalit 101 La promotion des codes de conduite La loi encourage le d veloppement de m canismes d autor gulation des changes lectroniques qui pourront conduire les repr sentants des consommateurs des entreprises actives sur Internet et du gouvernement notamment s entendre sur la mise en place de proc dures de r glements alternatives des litiges 8 Les r gles de partage des infrastructures de diffusion par les op rateurs TIC ainsi que les m canismes de compensation Lors de l tablissement d un r seau de communications lectroniques la mutualisation dans le sens d une utilisation partag e d une infrastructure chacun de ses tages physiques fourreaux fibre quipements actifs bande passante est essentielle elle r pond aux enjeux de couverture et de concurrence tout en diminuant les co ts notamment ceux du g nie civil qui repr sentent environ 80 du budget de construction d un r seau La collectivit territoriale par sa position de gestionnaire du domaine public ou de ma tre d ouvrage possible de r seau joue ici un r le primordial 8 1 Les enjeux de la mutualisation La construction ex nihilo d un r seau de communications lectroniques filaire repr sente un investissement consid rable au regard des revenus attendus un tel mod le conomique rend la r alisation de r seaux parall les distincts non viable La mutualisation d un r seau comme utilisation partag e des
52. forme de meetings publics B DES INSTITUTIONS DE L TAT LA RECHERCHE D UNE COMMUNICATION POLITIQUE R PUBLICAINE ET CITOYENNE 40 Je me suis particuli rement int ress l institution Pr sident de la R publique et au Parlement 61 Entretien avec un leader national du parti SAHWANYA FRODEBU Bujumbura 22 f vrier 2011 Entretien avec un leader national du parti SAHWANYA FRODEBU Bujumbura 22 f vrier 2011 117 a Le Pr sident de la R publique et le Gouvernement 41 La communication politique du Pr sident de la R publique s analyse sous trois aspects les m canismes pr vus par la Constitution les m canismes relevant de la pratique dans la gestion de l tat et d autres m canismes que peuvent mettre en place les services de la communication du Pr sident de la R publique 42 Selon la Constitution le Pr sident de la R publique communique avec le Parlement r uni en Congr s par voie de message Ce dernier ne donne lieu aucun d bat 43 La concr tisation de cette disposition n est pas pr cis e Elle rel ve de la perception du besoin par le Pr sident de la R publique qui d termine pourquoi quand et sur quel th me sujet il devrait s exprimer devant le Parlement r uni en Congr s Pendant la p riode de transition la Constitution pr voyait que le Pr sident de la R publique devait le faire deux fois par an o il tait appel livrer un message sur l tat de la nation
53. infrastructures pour leur occupation ou leur exploitation permet de diminuer les co ts d acc s aux clients pour les op rateurs et donc de favoriser la concurrence et vite la multiplication des r seaux sur le domaine public Compte tenu des d lais de retour sur investissement de 12 18 mois exig s par les op rateurs seule la mutualisation peut favoriser la concurrence sur le march des communications lectroniques incontournable sur le plan du r alisme conomique elle est aussi vertueuse pour la dynamisation du march 8 2 Que peut on mutualiser La mutualisation d un r seau de communications lectroniques se joue diff rents niveaux l infrastructure d accueil la couche physique de l infrastructure le c ble la couche active de transport des donn es La mutualisation des infrastructures d accueil Cohabitation de fourreaux au sein d une m me tranch e Les r seaux de communications lectroniques peuvent cohabiter entre eux et avec d autres r seaux au sein d une m me infrastructure Ainsi les fourreaux d une m me tranch e peuvent ils tre partag s entre diff rents c bles de cuivre ou de fibres optiques sans interf rence r ciproque 102 La connaissance et la bonne gestion de ces infrastructures d accueil permet des conomies consid rables au moment du d ploiement d un nouveau r seau par le partage des fourreaux exc dentaires ou le recours d autres r seaux galeri
54. l Etat nation D autre part les employ s longtemps r cepteurs passifs et d pendants des connaissances d tenues par les autorit s deviennent progressivement des acteurs qui acc dent directement l information donc une nouvelle forme de pouvoir d influence et de d cision Ces situations cr ent un clivage entre les formes traditionnelles de gestion et la lib ration des intelligences par la d mocratisation de l information La r volution du savoir au sein des organisations transforme les employ s en partenaires v ritables r cepteurs actifs qui reconstruisent les informations en fonction de leur vision de l organisation et de la soci t En fait cette r volution plan taire de l accessibilit aux connaissances modifie tous les rapports de l tre humain avec lui m me la soci t les gouvernements et les organisations Et encore cette r volution n en est qu ses d buts selon la vision de James Harrington qui met en garde les organisations Si vous trouvez la situation difficile actuellement vous n avez encore rien vu Ce n est encore que l tape du Warm up La gestion de la complexit ne fait que commencer et les organisations devront revoir fondamentalement leur mode de gestion pour arriver survivre dans un tel contexte Or la Communication institutionnelle se situe au c ur m me de cette r volution du savoir et est de plus en plus appel e jouer un r le strat gique crucial poly
55. l vision publique mais aussi par les m dias priv s qui en sentiraient le besoin et qui en auraient les moyens Cette communication largirait le champ de contact entre les parlementaires et les citoyens J ai interview cette fin les porte paroles du Pr sident de la R publique et du Gouvernement E Porte parole du Pr sident de la R publique 71 Au cours de la derni re L gislature la radio et la t l vision nationales ont assur l une ou l autre couverture en direct des s ances de l assembl e nationale Les possibilit s techniques s tant av r es concluantes on se demande ce qui a fait que cet exercice n ait pas t poursuivi et m me institutionnalis 120 52 En tout tat de cause les s ances pl ni res de l Assembl e Nationale et du S nat et les audiences que donnent leurs pr sidents sont couvertes par les m dias qui sont r guli rement invit s par les services charg s de la communication m me si des fois ce sont surtout les m dias publics ou des m dias priv s proches du pouvoir qui r pondent pr sents Cette situation se retrouve galement quand il s agit de descentes des d put s et des s nateurs sur le terrain o leurs activit s ne sont couvertes que par la presse publique Il semble que les m dias priv s insistent beaucoup sur les questions politiques de s curit 53 La communication de l Assembl e nationale et du S nat est assur e par des services
56. l insuffisance de moyens financiers le d faut de plan manag rial ainsi que le r gime fiscal on reux et incoh rent Ajoutons ce tableau cette contradiction flagrante entre la mission de service public que la presse est appel e assurer et la grande mis re qui la fragilise et mine son ind pendance Sana viabilit conomique les entreprises de presse ne pourront pas s inscrire dans cette mission I LES D FIS DE GESTION DES ORGANES DE PRESSE BURUNDAIS 1 1 LE PAYSAGE M DIATIQUE BURUNDAIS TAT DES LIEUX L environnement m diatique du Burundi est repr sent par des m dias capitaux publics et des m dias capitaux priv s Le secteur audiovisuel public est principalement constitu de deux grands ensembles d organes de communication la radio t l vision nationale du Burundi qui comprend une cha ne t l vision et une station de radiodiffusion de deux cha nes dont une qui diffuse des programmes en langue nationale La radio scolaire Nderagakura a vocation de renforcement des programmes scolaires Le paysage des entreprises priv es de communication audiovisuelle compte aujourd hui 4 t l visions 11 stations de radiodiffusion dont une confessionnelle et 3 radios communautaires Toutes revendiquent leur statut associatif non commercial l exception des m dias confessionnels La presse crite est l exception de la presse publique est pauvre en termes du nombre de titre et de parution irr guli re L
57. la R conciliation Consolidation des acquis atteints en mati re de sant et d ducation D veloppement des Infrastructures Lutte contre la faim le ch mage et la pauvret D veloppement du Secteur de l Energie D veloppement des Technologies de l information et de la communication Sauvegarde de l environnement Promotion du tourisme Ma trise de la probl matique de la d mographie Renforcement de la Bonne Gouvernance Culture de la Redevabilit rendre des comptes Am lioration et assainissement de l environnement des affaires et des investissements Protection des droits de l homme Changement des Mentalit s et des comportements M canisme de Justice Transitionnelle Commission V rit R conciliation Faire correspondre l enseignement avec les besoins et opportunit s r els du Burundi D veloppement des routes chemins de fer b timents publics habitat rural et urbain adductions en eau potable Appui particulier au secteur agricole Modernisation de l activit agro pastorale Ajuster la progression d mographique la disponibilit des ressources conomiques 162 viii Appliquer la tol rance z ro tous les coupables d actes de corruption de malversations conomiques et d autres infractions connexes ix Initier et ou r viser les lois pertinentes en mati re de bonne gouvernance x Etablir un programme et en faire un suivi valuation mi p
58. la diversit il faut reconna tre que le journalisme est aussi un m tier De ce point de vue l les patrons de presse doivent garder l esprit cette formule anglo saxone on ne peut bien faire que si on sait et on ne peut savoir que si on a appris D un autre c t les salaires pratiqu s dans la profession restent tr s bas et partant peu attractifs Dans certains cas la survie financi re du journaliste passe avant les consid rations professionnelles La r mun ration des journalistes n est pas r gie par une convention collective Chaque organe de presse tablit la grille salariale sa convenance et n autorise aucune discussion au journaliste Touchant des salaires de cat chiste quant a arrive sans s curit sociale sans couverture de soins de sant oblig d uvrer dans des conditions difficiles il devient humainement impossible d tre int gre 1 3 ABSENCE DE GESTION PLANIFI E Pour bien r aliser leur mission les managers des m dias ont aussi en charge l organisation le contr le des ressources tant financi res humaines que techniques Le probl me de management constitue un besoin essentiel et transversal au niveau de la plupart des m dias Plusieurs d faillances r currentes dans le syst me de management de gestion administrative financi re et comptable constituent des probl mes qui menacent terme la viabilit des radios La quasi totalit des entreprises de presse sont dirig s par
59. la fourniture de l information sous forme de mise au point ou de communiqu Le droit et l acc s l information sont des chapitres qui m ritent une attention particuli re et qui interpellent les pouvoirs publics La communication vers l ext rieur souffre enfin de l insuffisance des avanc es technologiques rendant ainsi l change de l information et la communication tr s difficiles Probablement qu il faudra booster la connectivit du Burundi la r gion et au monde ext rieur par les technologies de l information et de la communication qui sont pour le moment l tat embryonnaire dans le pays En atteste la connectivit de notre pays au projet de fibre optique pour disposer de l internet haut d bit IV LA STRATEGIE DE COMMUNICATION REGIONALE AU BURUNDI 38 39 Pour r ussir sa communication il ne suffit pas d avoir la vision la mission et les objectifs atteindre il faut galement envisager non seulement la mani re mais aussi et surtout les actions concr tes pour effectivement les r aliser Cela passe par une strat gie qui d termine les modes op rationnels pour atteindre les effets ou r sultats recherch s La strat gie de communication r gionale au Burundi pourra s inspirer de trois th mes importants ce moment pr cis Il s agit de i L adoption d un mode de communication susceptible de contribuer la r ussite de la communication et de l information au sujet de la Communaut Est Af
60. la loi de 2003 r gissant la presse burundaise au lieu de consacrer cette galit devant la loi a en quelque sorte consacr une certaine discrimination Alors que tous les citoyens burundais sont r gis par le code p nal les journalistes subissent des peines privatives de libert au cours de l exercice de leurs fonctions et ce malgr la ferme volont de l Etat de lib raliser compl tement l exercice de la profession d informer La pr face du Ministre Mbonerane la loi sur la presse en vigueur ne cache gu re cette intention du Gouvernement burundais Mais force est de constater que le D cret loi du 26 novembre 1992 et celui de mars 1997 ont t froidement accueillis par les communicateurs qui leur ont fait de nombreux griefs allant jusqu les qualifier de liberticides C est pour cette raison que le gouvernement a mis en chantier un vaste projet de r forme du cadre juridique de la presse et de la communication plus proche de nous au cours de l atelier du mois de janvier dernier Le Ministre ayant la communication dans ses attributions Son Excellence madame NIBIGIRA Concilie a martel Cet atelier se veut donc une occasion de jeter les bases d une concertation afin de recevoir des suggestions et propositions concr tes de r formes du secteur des m dias de l information de la communication et des TIC Malgr cet arsenal juridique on a constat que les praticiens du de outils de l informati
61. le pouvoir d achat reste tr s bas alors que la publicit s av re une caract ristique d une soci t capitaliste d abondance de production de masse de concurrence pre et de consommation Le constat est les entreprises burundaises sont souvent monoplisiques M me celles qui font la publicit se limitent la publicit d entretien 3 facteurs socioculturels L existence d Ecoles et d universit s assurant la formation des publicitaires L existence d agences de publicit telles que GLA GASPAS DOLPHIN DESIGNER Textes internationaux prot geant des enfants contre des publicit s nocives 4 Facteurs technologiques M dias nombreux et de couverture nationale Les TICs pour la rapidit dans le traitement d une grande quantit d informations 169 Le grand risque est l affluence des m dias de l Est plus exp riment s ex Citizen radio TV 5 Facteurs L gislatifs La loi sur la presse existe mais ne dit aucun mot sur les publicit s mensong res La loi r gissant le CNC ne mentionne rien sur la publicit La chambre de commerce et le tribunal de commerce pour s occuper de la concurrence d loyale Quid de l thique et d ontologie de la publicit Qui de r gulation de la publicit m diatique et non m diatique voie et espace publics prix redevance dimension des panneaux papiers emplacement heure de diffusion L ABUCO association burundaise des consommateurs Bureau Burundais de no
62. lecture des travaux pr paratoires de cet anc tre des lois r gissant la presse au Burundi on se rend compte que l autorit coloniale n avait pas l ambition de faire la promotion des libert s individuelles et politiques mais plut t une meilleure fa on de brimer les consciences indig nes qui d j tendaient se soulever contre l administration blanche et l envahisseur blanc B La loi n 1 136 du 25 juin 1976 portant r glementation de la presse au Burundi C est quand m me curieux de constater que l endormissement populaire des hommes des medias qui va durer plus d un demi si cle puisque ce texte ne sera remplac qu en 1976 C est sous la loi sous rubrique que l on assiste une v ritable r volution en mati re de r glementation de la libert de la presse Pour la premi re fois le pays se dote d un ensemble de r gles dictant les droits et devoirs des responsables des organes de presse et des journalistes Pour la premi re fois les conditions de cr ation et de publication des medias tant crites que parl es sont r glement es Le droit de r ponse est r glement la notion de d lit de presse est pr cis e et actualis e Cette loi arrive 23ans apr s l acquisition de l ind pendance nationale la veille de la fin d un r gime totalitaire issu du mouvement du premier novembre 1966 et sous le r gime d un monopartisme qui veut tout contr ler Toute la presse est soumise une censure farouc
63. ler ses sources d information m me si poursuivi en justice Le lecteur constatera qu il a t ajout le bout de phrase m me si poursuivi en justice Les praticiens ont chang sur l tendue du secret dont jouit le journaliste en vertu de cet article si la premi re interpellation par le Minist re Public les sources devaient tre divulgu es Les deux institutions doivent comprendre qu elles ont des missions diff rentes les media ont le devoir d informer et le parquet celui d instruire et de poursuivre La protection des sources de l information a l avantage de ne pas inhiber les sources d information Le Minist re Public sur ces bases peut son tour mener ses propres investigations pour prot ger la soci t et l ordre public La protection implique donc une certaine compl mentarit dans la sauvegarde de l ordre public entre le Minist re Public et les diff rents organes d information Sous la deuxi me section portant sur les devoirs des journalistes les 3 articles ont subi de l g res modifications de formes N anmoins il a t rappel que les devoirs qui y sont repris sont ceux qui incombent tout citoyen un argument de plus pour dire que la loi sur la presse ne doit pas tre un deuxi me code p nal contre les journalistes Chapitre III De l aide la Presse Les articles 12 et 14 montrent que le r le pr pond rant doit revenir l Etat qui selon la constitution a le de
64. les d cideurs de planifier dans un premier temps un programme de mise niveau pour les journalistes sp cialement pour ceux qui ont t form s sur le tas et un programme de sp cialisation en mati re d int gration r gionale pour les professionnels des m dias La formation et la sp cialisation des professionnels de la communication pourront axer leur contenu sur les th matiques suivantes L int gration du Burundi au sein de la Communaut Est Africaine est une grande opportunit pour sa stabilit politique et son d veloppement conomique et social Sur le plan politique et social l int gration est sans conteste la solution l isolement du Burundi et ses crises politiques s curitaires et sociales r p titives Le Burundi sera en tant que membre de la Communaut Est Africaine politiquement stable et pourra ainsi r unir les conditions de r conciliation nationale de reconstruction et de d veloppement durable Pour s inspirer d une bonne pratique un des grands m rites de l Union Europ enne est d avoir su depuis les ann es 1950 mettre un terme aux vell it s bellicistes par une int gration politique et conomique viable AU niveau conomique et social il y a lieu de noter que les objectifs de la Communaut Est Africaine ainsi que ses projets et programmes int grateurs sont avec leur atteinte et leur r alisation la r ponse qui avait longtemps manqu au Burundi pour sa stabilit politique son d
65. les localit s suivantes e Au chef lieu de la province Bubanza Ouest e Surle site de l ancienne radio ondes courtes Mweya Centre e Au chef lieu de la province Muyinga Nord est e Au chef lieu de la province Ruyigi Est 38 Au centre urbain de Rumonge Sud ouest AU campus universitaire de Bujumbura la Capitale Le choix de ces localit s est aussi guid par le fait que Bubanza est strat gique par sa position qui permettrait d inonder une partie de la plaine de lImbo et une partie des contreforts des Mirwa du Nord Ouest Les populations environnantes de la for t naturelle de la Kibira et de la r serve naturelle de la Rukoko apprendraient ainsi respecter ces cosyst mes actuellement menac s par la pouss e d mographique et la pression sur la terre la recherche des espaces cultivables Mweya dans le centre du pays 12km du centre urbain de Gitega dispose d j des infrastructures b timents et installations ayant abrit l metteur ondes courtes 100 KW de la radio nationale Par ailleurs un document ce sujet a t labor l intention de la FAO qui voulait appuyer le lancement d une radio rurale Le domaine est pour le moment convoit par plusieurs autres institutions qui veulent l exploiter bon escient Muyinga est aussi strat gique pour les m mes raisons que Bubanza notamment pour le Parc de la Ruvubu qui a besoin d tre prot g contre les feux de brousse les brac
66. les r f rences relatives la responsabilit civile du fait des choses dont on a sous sa garde et des ma tres et commettants articles 258 et suivants du Code Civil Livre III Il est ajout les r f rences au code du travail pour la simple et bonne raison que les organes de presse peuvent avoir des diff rends sociaux avec leur personnel Au cours de la derni re restitution il a t signal que la loi autorise la formation des syndicats mais ce droit se trouve paralys par le fait que nombre d organes compte un effectif fort insignifiant par rapport ce qui est requis par la loi sociale 16 C LES CHAPITRES Chapitre I Des dispositions g n rales Les deux articles qui composent ce chapitre sont rest s inchang s Il avait t recommand d y inclure certaines d finitions mais en relisant la loi sur la d ontologie et sur le Conseil national de la communication ces notions s y retrouvent int gralement les valeurs universelles incitation la haine vie priv e et dignit humaine clause de conscience etc Comme l un des objectifs des pr sentes assises est de faire un texte de lois qui int gre tous les textes pars ici et l inutile de les reprendre Chapitre II le chapitre comprend deux sections des Droits des journalistes des Devoirs des journalistes A la premi re section seul l article 8 a t l g rement modifi comme suit Le journaliste n est pas tenu de r v
67. libert d expression Certains organes de presse ne survivent que gr ce des lib ralit s accord es par milieux d affaires ou des politiciens qui savent appr cier l influence incontournable des m dias sur l opinion De chasseur de l information beaucoup deviennent des chasseurs de magots Le bon reportage est celui qui rapporte quelques sous Bonjour les enqu tes et contre enqu te pour contredire le papier d un confr re l instrumentalisation par des hommes politiques en mal du positionnement etc Des r dactions sont log s dans les domiciles ou les mallettes des directeurs qui s accorde parfois 10 Les titres suivants semblent teints ntahe L Ind pendant et Reconstruire la Nation du Parti UPRONA Intumwa du parti CNDD FDD L Etoile du PARENA Le C nacle du parti Sangwe PADER La Voix du Peuple du PP Plaidoyer du Peuple Nturenganywe du RPB et R conciliation du PRP 11 Ntahe G rard et Nindorera Wily avant projet portant r forme du cadre l gal des m dias mars 2009 65 tous et occupe tous les postes d une r daction cas de la presse crite Ils se transforment rapidement en chasseur de sous d busquant les s minaires Sur le plan de la gestion des ressources humaines les m dias accusent des longueurs de retard D un c t l acc s au m tier de journaliste est libre Beaucoup de journalistes ont appris le m tier sur le tas Si cela n est pas mauvais au nom de la libert qui se nourrit de
68. livrer les autorisations aux op rateurs l exception de celles qui portent sur l tablissement et l exploitation de r seaux ouverts au public de nature radio lectrique qui sont d livr es par le Ministre en charge des communications lectroniques Instruire pour le compte du Ministre en charge des communications lectroniques les demandes portant sur l tablissement et l exploitation de r seaux ouverts au public de nature radio lectrique D livrer des agr ments pour les quipements radio lectriques et terminaux D livrer les certificats d enregistrement aux entreprises soumises au r gime de la d claration Assurer la gestion et le contr le du spectre des fr quences radio lectriques et d assigner lesdites fr quences Etablir et de g rer le plan national de num rotation et d attribuer les ressources en num rotation Mettre en uvre les dispositions relatives l interconnexion et l acc s Veiller au respect des modalit s d encadrement tarifaire applicables aux services de communications lectroniques Assurer le suivi et le respect de la mise en uvre de la politique d acc s et de service universel Assister le gouvernement dans l laboration des politiques nationales dans le domaine des technologies de l information et de la communication Repr senter la demande du Ministre en charge des communications lectroniques l Etat burundais au sein des organisations sous r gionales r g
69. m me institution L objectif assign au service de presse peut tre d agir sur une ou plusieurs composantes de l image de l institution de promouvoir la notori t de l institution ou de cr er un climat favorable entre l institution et tel ou tel public de lever les freins ou de r duire les tensions ou alors de r gler un certain nombre de probl mes en sensibilisant le public sur l int r t de l institution On voit donc que l objectif d un service de presse n est pas d obtenir que la presse parle de l institution mais qu au travers des informations qu elle publiera l objectif assign au service de presse soit atteint Pour atteindre ces objectifs ce service doit en gros d couvrir et s lectionner les informations qui conviennent tablir des listes de presses mettre en forme journalistique les informations et les adapter chaque type de presse diffuser les informations selon les canaux les mieux adapt s et enfin maintenir en permanence l int r t de la presse et l alimenter en information Il faut se d faire de l id e que l attach de presse recueille facilement les informations au sein de l institution S il est vident qu il peut communiquer aux journaux les informations relatives une manifestation publique il lui faut cependant un gros effort pour d busquer les informations latentes Pour cela il doit vaincre les r ticences des responsables de l entreprise notamment en leur
70. minist res ont des porte paroles Dans certains cas cela est davantage dict par la mode plut t que par la recherche d une communication plus op rationnelle et en cons quence plus efficace La Pr sidence de la R publique et le Gouvernement Dans l organisation institutionnelle du Burundi le Pr sident de la R publique est en m me temps Chef de l tat et du Gouvernement En cons quence la strat gie de communication politique devrait tre coordonn e et coh rente entre les diff rents services dont le Pr sident de la R publique est dot pour remplir ses pr rogatives Ces imp ratifs de la coh rence et de l efficacit de la communication politique sont elles respect es quand il y a autant de services charg s de la communication et autant de porte paroles Que ce qui est fait pour viter les chevauchements et contradictions ventuels Faudrait il fusionner les diff rents services de communication y compris les porte paroles uvrant pour et autour du Pr sident de la R publique et du Gouvernement Les porte paroles du Pr sident de la R publique et du Gouvernement peuvent rester distincts mais avec une bonne d marcation de leurs zones d intervention 77 Au niveau de la Pr sidence de la R publique il s agit du Pr sident de la R publique et de ses conseillers au niveau du Gouvernement il s agit des vice pr sidents de la R publique et des ministres et au niveau des partis politiques il s agit
71. novembre 2003 r gissant la presse au Burundi Voil un texte pionnier n des Etats G n raux de la Communication tenus Bujumbura au mois de d cembre 2001 M me si on ne peut pas dire qu elle a r solu toutes les questions de l heure des innovations importantes ont t remarquables et quelques pr occupantes questions ont t r pondues et notamment 1 La clause de conscience 2 La protection des sources 3 L autorisation pr alable 4 Le d p t pr alable des exemplaires N anmoins le conflit de la r pression par le code p nal ordinaire et par les dispositions de la loi de presse reste entier Bien que cette loi f t majoritairement l manation de la volont des praticiens des m dias on remarque que le gouvernement n a pas voulu l cher sur cette question d une r pression bi c phalique C est d ailleurs cette question qui retient en haleine ABJ dans un atelier de Mars 2007 quand le consultant actuel a eu tenter de discuter la question la d p nalisation des d lits de presse est ce un probl me pour les pouvoirs publics TITRE 1 DE LA DEPENALISATION DES DELITS DE PRESENCE ET PROPOSITION D AMENDEMENT DE LA LOI N 1 025 du 27 NOVEMBRE 2003 REGISSANT LA PRESSE AU BURUNDI I ETAT DES LIEUX Au mois d Ao t 2006 un conf rencier r pondait une question d un participant dans un atelier sur la libert de la presse tenu ce jour au CPF La libert d expression ne se donne pas elle
72. on sait que le Burundi enregistre les taux de communication internationale les plus bas de la r gion Il suffirait d une volont politique 111 5 L aide de l Etat la presse quelle instance de gestion L attribution des aides doit tre largement cog r e Il s agirait d une institution ind pendante de tout pouvoir politique association ou groupe de pression de quelque nature que ce soi Pour garantir cet quilibre la commission serait constitu e de neuf membres repr sentants le Conseil National de la Communication 1 le Minist re des finances 1 le parlement 1 le Minist re de la Communication 1 les employeurs 2 et les repr sentants des journalistes et organisations professionnelles 3 Les missions de l instance de gestion seraient entre autres de d terminer les crit res et les montants des fonds allouer aux organes de presse candidats recevoir les demandes et tudier les dossiers de candidatures organiser toute activit de formation veiller au bon usage des fonds allou s produire un rapport annuel sur l utilisation des fonds l intention du Gouvernement et de l Assembl e nationale Sur renseignements de l office burundaises recettes OBR et de l agence de r gulation et de contr le des t l communications ARCT l administration du fonds publie le volume du fonds affect aux entreprises de presse Une marge de 10 serait retenue pour frais de fonctionnement du fonds
73. ou la violence l apologie du crime vii l incitation la division ethnique r gionale religieuse politique viii l atteinte la r putation ou la dignit la diffamation la calomnie et les injures ix l atteinte aux bonnes m urs x l atteinte l esprit de confraternit xi le plagiat 52 La grille a t affich e dans plusieurs salles de r daction et sert galement de r f rence au CNC lors de ses d lib rations en cas de d rapage d un m dia La publication de cette grille a aussi permis aux m dias de se remettre en cause et d viter de tomber dans des d lits de presse Ce qui a contribu l am lioration du climat de travail chez plusieurs journalistes Des TIC et des infrastructures de communication en d veloppement La t l phonie mobile et la transmission des donn es et des sons via l Internet ont beaucoup r volutionn la fa on de travailler au sein des m dias Pour les m dias burundais les deux moyens de communication ne servent plus comme en 2001 lors du premier forum des Etats G n raux de la Communication changer des messages courts En 2011 les TICs servent aussi la formation et l autoformation au t l chargement des fichiers la transmission des reportages etc 4 Les contraintes et les d fis Il faut signaler que dans ce domaine aussi des d fis ne manquent pas notamment en termes de connectivit large bande et la d faillance de la qualit du r
74. partis politiques Or il a t constat que les partis politiques de l opposition se plaignent de la mainmise du parti au pouvoir sur les m dias publics particuli rement la t l vision nationale Ce sont des inqui tudes qui doivent tre rapidement lev es Il importe que le Conseil National de la Communication organise un cadre dans lequel il consulte les partis politiques et les responsables des m dias publics pour la mat rialisation et la mise en application de cette disposition constitutionnelle S il s impose que les m canismes convenus passent par un texte de loi ou un texte r glementaire les institutions habilit es seront saisies cette fin E RESPECTER ET PROMOUVOIR LA CULTURE NATIONALE DANS LA COMMUNICATION POLITIQUE 84 Le Conseil National de la Communication devrait tre davantage vigilante en ce qui concerne la promotion de la culture nationale et la protection de la langue nationale En cela les responsables des r dactions devront galement apporter leurs contributions particuli rement dans les radios Il faut viter de m langer les langues lors des missions Cette exigence concerne galement les acteurs politiques dont certains ont des difficult s prononcer un discours en kirundi sans y interf rer d autres langues notamment le fran ais Constitution de la R publique du Burundi article 31 1 Constitution de la R publique du Burundi article 284 alin a 1 Constitution de la R publiq
75. passe de d marrer et ce au terme d un long processus de mise en place d un cadre de mise en uvre bas sur la formule de Partenariat Public Priv PPP Secteur de l informatique l infrastructure informatique constitue sans doute un indicateur important du degr d engagement d un service voire d un pays en mati re de traitement de gestion et de diffusion de l information A l heure actuelle on constate un faible taux d informatisation et d automatisation des services au Burundi cause notamment de la conjoncture conomique et politique et surtout du co t trop lev des investissements dans ce domaine Les secteurs relativement plus avanc s dans ce domaine sont les banques et les assurances qui travaillent en r seau m me si leurs agences en provinces ne sont pas encore incluses dans leur syst me Secteur de l audiovisuel et m dias L utilisation des TIC dans le secteur a permis de renforcer le potentiel technique des m dias et accro tre la productivit mais aussi promouvoir la libert et la d mocratie en facilitant l acc s l information les TIC contribuent largement l am lioration des techniques de production du contenu m diatique et l acc s l information pour les journalistes burundais Surtout pour les journalistes qui voluent dans le milieu de la radio qui demeure l instrument de communication le plus important au Burundi La plupart des m dias disposent d une connexion Intern
76. peine p cuniaire a t multipli e par vingt Le deuxi me alin a de l article 178 de l ancienne loi de 1981 n a pas t repris par l actuel texte Il tait ainsi libell Lorsque l imputation dommageable porte atteinte au renom d une administration publique travers son agent mis en cause cette administration peut intervenir comme partie civile et demander la publication au frais du condamn du jugement prononc Cette disposition semble bien indiqu e pour tre ins r e la loi de la presse comme d lit de presse Articles 179 et 180 de l ancien code devenus 252 et 253 de la nouvelle loi injures et aversion raciale Article 252 179 Quiconque a injuri publiquement une personne est puni d une servitude p nale d un mois un an et d une amende de dix mille cent mille francs ou d une de ces peines seulement Article 253 180 Quiconque a manifest de l aversion ou de la haine raciale ou ethnique ou aurait incit ou encourag ou commis un acte de nature provoquer cette aversion ou cette haine est puni d une servitude p nale d un mois un an et d une amende n exc dant pas cinq mille francs ou d une de ces peines seulement Idem que pour l article pr c dent Article 254 181 Sera puni d une servitude p nale d un an cinq an et d une amende de cinquante mille francs ou d une de ces peines seulement 1 celui qui aura fa
77. plan des recettes inviter des musiciens des orchestres des com diens etc de renom international augmenter les recettes des avis et communiqu s chercher des subventions nationales et internationales offrir des prestations techniques payantes sonorisation des v nements traductions simultan es etc vendre des productions diverses des K7 et des CD des missions etc collecter efficacement des cotisations des membres 43 cr er des comit s des riverains des radios et t l visions locales etc CONCLUSION Les m dias de proximit ont enti rement leur place dans le paysage m diatique burundais Ils sont implant s dans le Burundi profond loin de la capitale et rayonnent essentiellement en milieu rural Leur gestion n est cependant pas encore suffisamment soutenue par la communaut Celle ci tant dans son ensemble pauvre et compte tenu du fait que ces m dias n ont pas de vocation lucrative l Etat a l obligation de les soutenir par divers moyens dont l aide l installation l aide l quipement et l aide au fonctionnement Cependant des initiatives sont attendues dans le sens de la multiplication des radios rurales de proximit selon un quilibre r gional et national d ici l ann e 2020 44 2 me partie LA FORMATION DES PROFESSIONNELS DES MEDIAS AU BURUNDI 1 L tat des lieux a Bref rappel historique Les m tiers de communication aujourd hui comme hier
78. pourraient englober diverses techniques telles que la comparaison de la composition de l chantillon par rapport la base de sondage la comparaison des donn es celles de sources ext rieures la comparaison des premiers et des derniers gt r pondants ou encore l tude des observations not es pendant la collecte des donn es concernant les caract ristiques des non r pondants Les analyses des cas de non r ponse men es dans le cadre d un sondage particulier devraient tre adapt es en fonction des caract ristiques de ce dernier 2 On peut envisager de commander la collecte de donn es suppl mentaires ou d autres analyses lorsque les analyses des cas de non r ponse men es dans le cadre du travail de routine r v lent qu il pourrait tre avantageux de recueillir de l information d appoint CONCERNANT LA SAISIE ET LE CODAGE DES DONNEES Saisie e Il appartient l Institut de Sondages de veiller ce que la saisie lectronique des donn es et les sp cifications connexes soient conformes aux des donn es exigences et exactes en fonction du questionnaire approuv par le client e L Institut de Sondages doit tablir et tenir jour une proc dure pour la mise l essai et la mise en uvre des questionnaires sous forme lectronique Le type d essais pr vu et les personnes qui en seront charg es doivent tre d crits e L entreprise doit fournir au responsable de projet la demande de ce derni
79. preuve qu il a compris l importance de la libert de la presse pour asseoir la d mocratie et la bonne gouvernance tel constitue un atout et une occasion ne pas rater Sans commentaires les autres atouts non n gligeables sont Le Burundi compte en son sein des journalistes form s de haut niveau La population burundaise est affable et manifeste une permanente soif d tre inform e et facilite ainsi la t che du journaliste La naissance des universit s priv es et l ouverture des d partements de la communication ont permis combler les lacunes n es de la fermeture de l cole du journalisme Concernant les opportunit s on ne le dira jamais assez les pr sentes assises constituent un virage capital ne pas rater D autres atouts sont pr sents sur terrain Les efforts conjugu s de la maison de la Presse de l UBJ et du volet media du BNUB organise permettent un d bat participatif entre les praticiens de la presse au sein des ateliers et des journ es de r flexion L appui mat riel et humain des agences des Nations Unies comme le PNUD USAID et certaines 11 ONGS tant nationales qu trang res comme La Benevolencija le Studio ljambo RSN Justice et d mocratie etc I DEFIS ET CONTRAINTES Malgr que la volont politique soit vidente il une volont affich de la part du gouvernement de maintenir certaines peines dans la loi de la presse Ce point de vue est partag avec le C
80. quatre cat gories mais la plupart participent de plusieurs la fois D abord l ducation celle du public et celle des journalistes C est la solution long terme de la plupart des probl mes des m dias Ensuite la critique c est la m thode la plus ancienne la plus facile et la plus courante Puis l observation syst matique en anglais monitoring elle est n cessaire du fait que les produits de m dias sont tr s nombreux qu ils sont ph m res et que leurs omissions surtout sont graves Enfin il y a acc s aux m dias il est indispensable pour que chaque groupe dans la population puisse rectifier les erreurs des m dias et combler leurs lacunes Nous donnons la liste de ces moyens sans en d velopper le contenu et demandons aux Etats G n raux de recommander leur vulgarisation aupr s des entreprises de presse 138 LE CODE DE DEONTOLOGIE L ASSOCIATION DE JOURNALISTES L ENQUETE ET LE SONDAGE LE QUESTIONNAIRE D EXACTITUDE ET D EQUITE L AUDIT DEONTOLOGIQUE LE RECTIFICATIF LE CRITIQUE INTERNE LE CHRONIQUEUR MEDIATIQUE LA REVUE CRITIQUE L OBSERVATOIRE LE RAPPORT DE CHERCHEURS LE COMITE DE LIAISON LE MEDIATEUR LE CONSEIL DE PRESSE LOCAL CONSEIL DE PRESSE NATIONAL OU REGIONAL VOIES D ACCES POUR LES USAGERS ACTIONS DES USAGERS L EDUCATION LE COLLOQUE L ATELIER ETC 139 L application de ces moyens dans la promotion de la responsabilit sociale des m dias peut se heurter
81. que certains des anciens professeurs de l Ecole de Journalisme existent encore Certains d entre eux sont rest s eux m mes des professionnels des m dias uvrant dans le public ou dans le priv au moment o d autres se sont convertis dans d autres m tiers proches de la communication i Depuis 2001 les radios suivantes ont vu le jour et mettent depuis la capitale Radio Isanganiro Radio ljwi ry Amahoro Radio Renaissance Radio Maria Burundi Radio Salama Radio Agakiza Radio Rema FM et Radio Espoir d Afrique Par contre la t l vision s est enrichie de T l Renaissance T l H ritage et de T l Salama 49 Plusieurs des contenus des cours de l Ecole de Journalisme d alors sont encore valables Si l Ecole de Journalisme devait rouvrir ses portes il y aurait assez de mati res qui ne cherchent qu tre enrichi Tableau de quelques intitul s des cours de l Ecole de Journalisme des ann es 1980 N Intitul Professeur Heures 1 Agences de presse Lo c de Guenn 30h 2 M thodologie de la presse parl e Simon Kururu 60h 3 M thodologie de la presse crite Jean Nzeyimana 60h 4 Secr tariat de r daction Jean Nzeyimana 45h 5 Techniques d expression Lo c de Guenn 60h 6 Economie rurale et projets de Jean Pierre Ndayishimiye 45h d veloppement 7 La presse parl e Antoine Ntamikevyo 120h 8 Exercices pratiques Simon Kururu 120h Il appara t ainsi que le
82. quentent l Ecole de Journalisme et Communication En plus de jouer le r le d une radio cole celle ci serait le lieu de diffusion des travaux de recherches effectu es par les professeurs et les tudiants de toutes les facult s et instituts de l Universit du Burundi en termes notamment de m moires et th ses Elle serait enfin le lieu de d bats acad miques radiophoniques sur des sujets vari s invitant pan listes et sp cialistes La radio serait enti rement anim e par les tudiants sous la direction d un professionnel des m dias disposant la fois d une longue exp rience en mati re de production radiophonique d administration et de gestion d une entreprise de presse et de formation acad mique Harmonisation et homologation des formations modulaires Plusieurs initiatives de formation professionnelle ont vu le jour ces derni res ann es selon les financements obtenus aupr s des bailleurs Ceux ci ont parfois leur tour formul des exigences ou impos des th mes de formation La Maison de la Presse a du mettre un peu d ordre dans le sens de l harmonisation de ces formations tout au moins pour celles qui passent par ses soins Ainsi ces formations seront organis es en modules comme suit Les formations qualifiantes en Journalisme destin es aux journalistes ayant plus de trois ans d exp rience Les formations professionnelles en Journalisme destin es aux journalistes ayant cinq
83. qui s entra nent les uns et les autres et produisent une dynamique d innovation sans pr c dent des moteurs d usage des moteurs technologiques et des moteurs conomiques et la dimension l gale et r glementaire Figure 1 Moteurs d Internet source Rapport du groupe Internet du Futur 2000 e Les moteurs d usage messagerie lectronique forums Web commerce lectronique e Les moteurs technologiques le PC comme terminal universel l accroissement des performances des r seaux et des machines le multim dia HTML XML SGML le protocole IP 94 e Les moteurs conomiques Co t d croissant des quipements adoption de standards ouverts dynamique de cr ation d entreprises et commerce lectronique e Le cadre r glementaire tarif plat dans la boucle locale exemption de fait de la TVA pour le commerce lectronique r gime d interconnexion de plus en plus favorable 6 3 Les d fis Sur le plan mondial le r seau Internet a t en quelques ann es victime de son propre succ s Il est devenu en effet en peu de temps un carrefour d changes in vitable emprunt par des personnes du monde entier dans des secteurs aussi vari s que l analyse financi re ou la haute couture Mais ces inqui tudes qui portent habituellement sur les temps de chargement prohibitifs et sur les limitations d acc s dus la surcharge du r seau ne sont que des douleurs de croissance qui se r soudront Face cette sur
84. quipements n cessitent des entretiens Point n est besoin de mentionner alors la documentation l achat de v hicules les carburants et les lubrifiants l entretien et la r paration des v hicules l assurance des v hicules les frais de fourniture en eau et en lectricit etc Garantir les obligations contractuelles A partir du moment o les m dias de proximit sont consid r s comme des organes de presse au m me titre que les autres ils doivent s acquitter difficilement parfois des obligations comme les salaires et autres charges sociales de l employeur les piges des journalistes les frais de logements les frais de repr sentation les transports les assurances la s curit sociale les redevances l Agence de R gulation et de Contr le des T l communications le paiement des imp ts et autres taxes sans oublier la promotion de la carri re du personnel etc 5 Les r formes introduire Les r formes propos es ci dessous sont de nature multiplier les m dias de proximit tant du monde de l audiovisuel que de l crit Ce sont des r formes du domaine du possible gr ce la bonne volont tatique et celle des op rateurs conomiques a Le lancement d ici 2020 de six nouvelles radios de proximit Compte tenu de la configuration g ographique du Burundi et des projets d j confectionn s il serait int ressant de mettre sur pied des radios communautaires de type d centralis dans
85. rentes activit s des sondages non seulement les aspects m thodologiques des enqu tes et des statistiques mais aussi sur leur publication leurs usages confidentiels et les commentaires politologiques ou journalistiques qui en sont faits De fournir un appui Institutions de Sondages en leur prodiguant aide et conseils notamment sur les approches qualitatives et quantitatives de recherche et les normes en vigueur dans le secteur des sondages De mettre sur pied un ensemble normalis et pr cis d indicateurs de la qualit des donn es ou encore de normes ou de crit res permettant de juger de la qualit des donn es recueillies dans le cadre des sondages d opinion D diter et d imposer au march de sondages un code d thique et de d ontologie reprenant les valeurs fondamentales de respect de l anonymat du respect de la confidentialit de usage neutre des r sultats et de l obligation de citation de la marge d erreur lors de la publication des sondages 179 De plaider dans le but de la r vision de la loi statistique loi qui n est pas encore adopt mais qui est programm e pour adoption r vision visant instituer et reconnaitre le CNTCS comme organe technique de r glementation et de r gulation du secteur de sondage 32 De la cr ation de la CNTCS Un d cret de loi devrait instituer la cr ation de la CNTCS en d terminant clairement les attributions la composition et le fonctionnement de la Commissio
86. s aux informations le rapprochement des peuples la chute des barri res l explosion des r seaux N est il pas r seau lui m me Cette grande r volution technologique va bouleverser radicalement les m tiers de l information qui se sont construits autour de l imprim Nous sommes entr s v ritablement dans l re des Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication Les m tiers des biblioth ques de la documentation de l dition et m me du journalisme vont devoir adapter leurs modes de travail et certaines de leurs fonctions ces nouvelles valeurs 6 2 Effets socio conomiques Internet est certes une prouesse technologique sans pr c dent mais ce sont ses implications sur le mode de fonctionnement du monde formation et recherche scientifiques changes commerciaux interactions sociopolitiques qui resteront in luctablement les plus marquantes de notre re On peut affirmer sans trop de risque de se tromper que l Internet a t un des principaux moteurs de la lib ralisation conomique mondiale et sera appel si ce n est pas d j le cas jouer un r le majeur dans la d mocratisation de nombreux pays en particulier ceux d Afrique en g n ral et le Burundi en particulier Cette dimension est illustr e dans la fig1 ci dessous extraite d une tude int ressante sur le sujet Dans ce document les auteurs soulignent que le d veloppement d Internet fait appel trois types de moteurs
87. seau t l phonique sans parler de la non disponibilit de l nergie surtout en milieu rural un faible co t Les autres contraintes s expriment en termes de Manque de ressources financi res et mat rielles suffisantes La formation des professionnels des m dias co te tr s cher Il faut payer les enseignants se doter d une biblioth que sp cialis e acheter un mat riel ad quat pour les travaux pratiques payer du mat riel de production et de montage mettre sur pied un studio professionnel de radio ou de t l vision d apprentissage Tout cela est valu termes de plusieurs centaines de millions de nos francs ou m me de milliards Insuffisances des ressources humaines en termes de qualit souhait e Bien que certains anciens professeurs de l ancienne Ecole de Journalisme soient encore mobilisables il faut admettre qu ils sont en nombre insuffisant C est pour cela qu il est plus que temps de pr parer des enseignants qui vont dispenser les cours la future Ecole de Journalisme et de Communication Sinon il faudra faire appel la coop ration r gionale et internationale qui co te cher Les tudiants en cours de formation en Master la Maison de la Presse devraient tre orient s dans ce sens Motivation insuffisante du personnel sur le plan salarial C est un d fi de taille Les salaires sont relativement peu motivants dans le monde des m dias Personne ne dira jamais qu il
88. secteur de sondage le CNTCS est appel fixer un ensemble normalis et pr cis d indicateurs de la qualit des donn es ou encore de normes ou de crit res g n ralement admis permettant de juger la fois les protocoles de pr paration de collecte des donn es de sondage et de la qualit des donn es recueillies dans le cadre des sondages d opinion En effet l existence d un vaste bassin de connaissances sur les l ments li s la qualit pourrait pousser le CNTCS puiser dans ces connaissances et ce savoir faire pour mieux comprendre l tat actuel du savoir et de la pratique relativement aux indicateurs aux crit res et la consignation des renseignements touchant la qualit des sondages La CNTCS fournirait un appui aux institutions de sondage en leur prodiguant aide et conseils notamment sur les approches qualitatives et quantitatives de recherche et les normes en vigueur dans le secteur des sondages 38 Sur le plan de validation des m thodologies le r le essentiel de la CNTCS serait de fournit aux institutions de sondages conseils et orientation sur les normes et les crit res de qualit qui devraient tre appliqu s dans le cadre des sondages d opinion publique e Employer les connaissances actuelles pour am liorer les exigences relatives la qualit des donn es des sondages d opinion publique e fournir tout organisme qui commandite des sondages d opinion publique des exigences contractuelles normali
89. services financiers distance L importance et les risques particuliers de ces services particuli rement sensibles ont conduit le l gislateur introduire dans la loi des conditions tr s strictes de mise en uvre avec notamment une obligation renforc e d information du b n ficiaire de ces services ou encore un droit de r tractation plus large Les principes du cyber Gouvernement La loi rappelle formellement l engagement des personnes publiques tout mettre en uvre pour promouvoir le d veloppement des services publics en ligne et faciliter l utilisation des TIC dans le pays Les modalit s de cryptologie et de certification La loi consacre une large partie poser les conditions juridiques n cessaires la s curit de l conomie num rique Elle pr cise ainsi le r gime applicable la cryptologie et la certification en veillant mettre en place des r gles conformes aux meilleures pratiques observ es l international Les dispositions incriminant la cybercriminalit Comme indiqu pr c demment la loi n 1 95 du 22 Avril 2009 portant r vision du code p nale traite d j en d tail de la cybercriminalit La loi compl te le dispositif en vigueur en pr voyant notamment des sanctions en cas de violations des r gles pr vues par cette m me loi en mati re de protection des donn es personnelles contenus illicites infraction fiscales non respect des dispositions applicables la certification cryptologie
90. son respect de l thique et de la d ontologie professionnelle travaille librement sans que personne ne lui dicte comment travailler si ce n est qu au niveau des r unions de r daction Sinon l information livr e peut tre travestie et donc peu productive par rapport l imp ratif de la paix de la s curit du d veloppement 79 Ici est galement pos le probl me de responsabilit citoyenne du journaliste quand il traite et diffuse les informations Comment concilier son droit de traiter librement les informations sans galement violer ses devoirs de citoyens En disant cela la r f rence est faite certaines dispositions de la Constitution qui engagent sans exception chaque burundais Ainsi chaque citoyen a le devoir de pr server et renforcer l unit nationale conform ment la Charte de l Unit nationale de m me il est tenu de respecter les lois et les institutions de la R publique comme chaque burundais y compris les journalistes burundais doit veiller dans ses relations avec la soci t la pr servation et au renforcement des valeurs culturelles burundaises et contribuer l tablissement d une soci t moralement saines Il ne s agit ici que de quelques dispositions en rapport avec les devoirs fondamentaux de l individu et du citoyen qu on peut lire dans le point 2 du titre II de la Constitution de la R publique du Burundi Ce sont toutes ces dispositions qui d
91. sont utiles n cessaires indispensables la soci t Et comme les autres arts et m tiers du monde le journalisme et la communication s apprennent m me si au Burundi plusieurs personnes l ont appris sur le tas La formation des professionnels des m dias restent donc indispensables eu gard la complexit des rapports humains la diversit des contenus v hicul s par les m dias et le d veloppement spectaculaire des technologiques de l information et de la communication Au Burundi la formation des journalistes et techniciens de la presse burundaise a commenc timidement dans les ann es 1960 pour la radio et la presse coloniales Radio Usumbura et le bulletin Rudipresse Apr s l Ind pendance la formation s est poursuivie pour la radio nationale On peut retenir comme grandes dates e 1965 Formation des journalistes et techniciens de la radio nationale l Office de Coop ration Radiophonique OCORA Paris e 1970 D but de la formation radiophonique en France l Institut National de l Audiovisuel INA et l Office de Radiot l vision fran aise ORTF pour la Voix de la R volution e 1971 La Voix de la R volution ouvre son centre de formation radiophonique Bujumbura avec l assistance de la France Pour la presse crite aucune formation n est signal e Les journalistes de la presse crite taient recrut s et form s sur le tas Mais des journalistes burundais ont ensuite suivi des tudes
92. sp cialisation s impose comme une n cessit autant pour les responsables des m dias qui doivent int grer l int gration dans la ligne ditoriale du medium de communication que pour les professionnels des media et les journalistes qui non seulement doivent afficher leur int r t pour le domaine mais aussi et surtout tre motiv s par l impact et l apport conomique et social sur la vie et le d veloppement durable du pays dans l ensemble Au niveau du Burundi la communication doit faire la promotion de la vision strat gique du Burundi en mati re d int gration r gionale La communication doit galement informer la population et l duquer pour r aliser l int gration pour la croissance conomique et le d veloppement durable 156 73 La strat gie de communication sur l int gration du Burundi au sein de la Communaut Est Africaine devra tre harmonis e avec celle de la Communaut Est Africaine et faire cause commune pour le marketing de la Communaut Est Africaine IX CONCLUSION 74 75 76 77 78 79 La Communaut Est Africaine dont le Burundi est partie int grante se trouve au c ur m me de l largissement et de l approfondissement de l int gration conomique politique sociale et culturelle Cet tat de fait d note l ampleur de la t che li e l approfondissement de l int gration et particuli rement pour les Professionnels des m dias Ainsi la politique et la strat
93. veloppement conomique et social Il s agit notamment des projets d infrastructures ou d nergie L int gration du Burundi au sein de la Communaut Est Africaine est une grande opportunit au niveau conomique Son accession la Communaut Est Africaine lui ouvre en effet l acc s un potentiel norme en termes d conomie et de d veloppement social de la population travers la participation aux projets et programmes de d veloppement de la Communaut Est Africaine A titre d exemple l adh sion l Union Douani re depuis le 1 juillet 2009 a pour cons quence imm diate la facilitation du commerce et le transport des marchandises 155 v 66 67 Pour leur part l largissement et l approfondissement de l int gration par le March Commun de la Communaut Est Africaine marquent d un sceau particulier la coop ration multiforme intracommunautaire et vont changer d finitivement la vie conomique et sociale des citoyens Est Africains avec la libre circulation des marchandises des personnes et de la main uvre des services et des capitaux avec les droits corollaires d tablissement et de r sidence dans les Pays Membres de la Communaut Est Africaine La formation et la sp cialisation pourra passer par l organisation des s ances de renforcement des capacit s des professionnels des media sur les questions d int gration r gionale y compris la langue de travail l anglais de la Communau
94. volont locale et se doit d y r pondre en tant que radio de proximit 33 totalement comme un produit de la communaut environnante La ligne ditoriale d une radio communautaire doit ainsi garder l aspect g n ral de tout organe d information qui est d informer former et divertir mais ajouter cette sp cificit de promouvoir le d veloppement int gral et durable des membres de la communaut et de la r gion o la radio est implant e 3 Les atouts et les opportunit s a Atouts La nouveaut La premi re demande de cr ation d une radio de proximit n est intervenue au Conseil National de la Communication qu en 2005 C tait la Radio Publique Africaine qui voulait d abord se faire agr er comme une radio universitaire mais le CNC n a pas agr le projet sous cette forme car n ayant pas t convaincu sur qui devait reposer la responsabilit de cette radio dite universitaire en cas de d rapages Depuis lors d autres projets de radio de proximit vocation communautaire et associative ont suivis dont Umuco FM Ngozi en mai 2008 la deuxi me radio implant e Ngozi et ljwi ry Umukenyezi en juin 2008 implant e Giheta dans la province de Gitega Entre temps l extr me sud est du Burundi a eu aussi sa radio communautaire Kayogoro dans la province de Makamba La cr dibilit Les radios locales sont tr s crues au sein de la population environnante La Radio ljw
95. 2 Faiblesses du cadre juridique et institutionnel du SSN 175 __1 2 Contexte l gal international Conventions internationales sign es par le Burundi 176 Recommandations 177 11 1 Mise en place d une Commission Technique Consultative des Sondages CTCS au Burundi 178 11 2 Forme l gale et institutionnelle de l autorit de r glementation du secteur des sondages 179 Il Conclusion 181 Annexe 1 Normes et exigeantes sur le contr le de la qualit des donn es des sondages d opinions 183 172 0 Contexte et justification de l tude 1 L une des principes fondamentaux de la d mocratie et de l tat de droit est la r devabilit des autorit s publiques aupr s de la population qu elle sert Il s agit notamment de la prise en compte des besoins et aspirations de la population dans les politiques et programmes publiques par les acteurs politiques et le suivi et l valuation de ces politiques par le pouvoir publique 2 La mise en place des m canismes de communication entre les pouvoirs acteurs politiques et la population est essentielle pour un tat de droit caract ris la fois par une gouvernance politique et conomique En effet la notion de communication publique est au centre des d bats D un c t elle appara t pour une population comme un moyen de d velopper sa maturit de r flexion politique comme un outil d valuation du pouvoir lu et au bout de compte comme un moyen de particip
96. 22 25 26 62 dushirahamwe cbinf com B P 25 WI o RY UMUKENYEZI 22 25 19 42 ijwi umukenyezi yahoo fr Gitega mettant de Giheta 72520108 UMUCO FM 22 30 30 30 20 30 34 34 ufmngozi yahoo fr NGOZI 22 30 30 31 RADIO STAR FM 77 74 41 80 starfm2008 yahoo fr MAKAMBA mettant de 79 38 62 64 Kayogoro 78 809661 2 Le cadre l gal des m dias de proximit au Burundi a Lexique sommaire sur les concepts utilis s pour identifier les radios Pour lever la confusion qui existe chez certaines personnes face la multiplication des appellations des radios il est int ressant de mettre de la lumi re sur une certaine typologie des radios en tentant des d finitions et des clarifications La Radio rurale Un criteau plac devant la Radio Rurale de Kay s au Mali en dit long dans sa bri vet La radio par et pour les paysans Mohamed Tounessi Charg de portefeuille pour l Afrique au Fonds International pour le D veloppement Agricole FIDA Rome donne plus de pr cisions Les radios rurales sont des radios de proximit sp cialis es dans la diffusion des informations relatives au monde rural Radios locales ou radios de proximit Jean Kouchner journaliste consultant professeur associ l Universit de Montpellier et ancien Directeur du Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes CFPJ de Montpellier et du CFPJ international et enseignant de journalisme rappell
97. Assembl e Nationale Le S nat devrait jouir des m mes installations 85 z 3 x pire PR de Les journalistes pourraient par exemple interviewer le pr sident de la commission saisie au fonds et ventuellement d autres d put s ou s nateurs sur base de leurs interventions lors du d bat g n ral 125 74 75 76 77 APPUYER LES PARTIS POLITIQUES Parmi les acteurs politiques concern s par la communication politique il y a les partis politiques La mise en place de strat gies de leur communication politique souffre de probl mes internes surtout en ce qui concerne la volont et les capacit s de conception ainsi que les possibilit s humaines mat rielles et techniques de mise en application des strat gies adopt es La d mocratie au Burundi n atteindra pas un stade d apaisement sans des partis politiques stables et aux capacit s op rationnelles av r es En mati re de communication politique les partis devraient tre dot s de cellules de conception et de conduites de ces strat gies Le Gouvernement et les autres partenaires ext rieurs intervenant dans la promotion et la consolidation de la d mocratie au Burundi pourraient explorer des projets organiser et financer pour appuyer les partis politiques en la mati re Dans les r flexions en cours sur le financement public du fonctionnement des partis politiques il faudrait explorer des possibilit s dans ce sens D autre part toujours dans ce cadre une
98. BU des espaces devraient tre con us entre le minist re de l int rieur et les partis politiques afin de servir de cadres dans lesquels les partis politiques notamment ceux de l opposition expriment leurs souhaits et ou dol ances mais surtout donnent leurs contributions face des pr occupations nationales communes comme la paix et la s curit pour tous les droits de la personne humaine les libert s publiques la gestion du patrimoine de l tat Cela contribuerait r duire les malentendus 53 Entretien avec un leader national du parti SAHWANYA FRODEBU Bujumbura 22 f vrier 2011 54 il s agit de Pancrace Cimpaye aujourd hui en exil depuis plusieurs mois Entretien avec un leader national du parti SAHWANYA FRODEBU Bujumbura 22 f vrier 2011 56 Qu il explique par la volont des pouvoirs publics domin s par le parti CNDD FDD qui ferait tout pour restreindre la libert d action des autres partis politiques 57 Le pr sident et le vice pr sident du parti participent r guli rement aux missions qu organisent des radios ou la Synergie des M dias Il s agit particuli rement de l mission Abaduserukira diffus chaque samedi par la RPA et l mission Mosa que ou Ku Nama que diffuse les samedis et dimanches la radio Isanganiro Avant son d part en exil le porte parole du FRODEBU participait aussi ces d bats 8 Entretien avec un leader national du parti SAHWANYA FRODEBU Bujumbura
99. E ET INTERIEURE DU BURUNDI 50 La strat gie de communication susmentionn e devra s articuler pour le Burundi nous le disions tant t autant l interne qu l externe Cela pourra se faire travers le plan d action ax sur les piliers repris ci apr s i La vulgarisation du Trait portant cr ation de la Communaut Est Africaine les Protocoles les Annexes et autres Documents relatifs la Communaut Est Africaine 151 51 52 ii iii iv v vi vii viii A cet effet il est fondamental d int grer le cadre l gal et r glementaire qui fonde la Communaut Est Africaine en vue de pouvoir circonscrire le champ d application et traduire ces textes fondamentaux dans les lois et r glements nationaux et pourquoi pas dans les plans de d veloppement Ce qui est en train d tre fait par le Burundi pour conforter sa place dans le concert des Partenaires de la Communaut Est Africaine et mettre en exergue les diff rentes initiatives des diff rentes Parties prenantes y compris le Secteur Priv et la Soci t Civile ainsi que les Partenaires du D veloppement pour appuyer l int gration du Burundi au sein de la Communaut Est Africaine Une communication pouvant favoriser au mieux l int gration du Burundi au sein de la Communaut Est Africaine Une communication tous azimuts pour un changement de mentalit s y compris l apprentissage de l Anglais qui est devenu la lang
100. ETATS GENERAUX DES MEDIAS ET DE LA COMMUNICATION Gitega le 4 5 mars 2011 Etudes R alis es par les Consultants Compilation et harmonisation par M Athanase Karayenga Bujumbura le 20 mars 2011 Axe I M dias LE CONTEXTE JURIDIQUE DES MEDIAS LA REGULATION L AUTOREGULATION ET LES DROITS D AUTEUR Consultant Ma tre Rapha l Gahungu B tonnier pr s la Cour de Gitega OBJECTIFS A R aliser une tude diagnostic sur le contexte juridique des m dias la r gulation l auto r gulation et les droits d auteur B identifier les atouts les opportunit s les contraintes les d fis de ce secteur C Proposer les r formes concr tes r alistes et dont les r sultats seront mesurables Ces r formes seront int gr es dans la politique nationale de la communication D Participer physiquement aux travaux des Etats G n raux des m dias et de la Communication qui se tiendront GITEGA les 3 et 4 mars 2011 IL MANDAT Les t ches principales se r sument en 4 Titres Titre 1 La d penalisation des d lits de presse Titre 2 La loi r gissant le statut du journaliste et la carte de presse Titre 3 La mise en application de la loi sur les droits d auteur et le r le des m dias dans la mise en uvre de cette loi et de sa promotion Titre 4 Les conventions collectives r gissant les entreprises de presse ainsi que les modalit s de leur mise en application par les m dias O1 INTRODUCTION Aux termes
101. ION LETAT DES LIEUX Malgr la volont d organiser la profession de la la presse au Burundi depuis l re colonial soit en 1922 il a fallu longtemps pour que le l gislateur burundais penser organiser les droits d auteur C est par la loi n 1 021 du 30 d cembre 2005 portant protection des droits d auteur et des droits voisins au Burundi que ce domaine est r glement N anmoins travers le pr ambule on constate que le l gislateur y a pens plut t et notamment dans les textes suivants Le d cret loi n 1 9 du 4 mai 1978 portant r glementation des droits d auteur et de la propri t intellectuelle au Burundi La loi n 1 6 du 25 mai 1983 portant protection du patrimoine culturel national Accord sur les Aspects des Droits de Propri t Intellectuelle qui touchent au Commerce Accord conclu sur les ADPIC conclu MARRAKECH le 15 Avril 1994 Sur le contenu de la loi Le texte comprend Deux parties divis es en titres La premi re partie porte sur la PROTECTION DES DROITS D AUTEUR subdivis e en trois titres Le titre premier porte sur les dispositions g n rales et les uvres prot g es Le titre II d finit qui est le droit d auteur Le titre IIl porte sur les limitions La deuxi me partie est consacr e la PROTECTION DES ARTISTES INTERPRETES OU EXECUTANTS DES PRODUCTEURS DE PHONOGRAMMES ET DES ORGANISMES DE RADIODIFFUSION DROITS VOISINS Cette partie comprend
102. ISTES POUR L AM LIORATION DE LA COMMUNICATION POLITIQUE AU BURUNDI La communication est la d mocratie ce que les lubrifiants sont au moteur comme l a soutenu un responsable national du CNDD FDD Les hommes politiques travers leurs organisations ou les institutions et autres organes de l tat o ils servent doivent avoir une politique de communication La communication politique dont il est question ici implique trois acteurs qui doivent chacun s investir pour en faire un facteur dynamisant de la d mocratie et de la bonne gouvernance au Burundi et en voie de cons quence un catalyseur de la paix et du d veloppement conomique et social Il s agit des partis politiques et des institutions de l tat des m dias et des opinions Les trois doivent agir pour la mise en place d une strat gie de communication politique d mocratique et citoyenne Dans cette dynamique chacun a des atouts et des devoirs Communiquer est un devoir pour un leader qui adh re la bonne gouvernance sous tous ses aspects et partout o il est La communication s impose au sein d une entreprise comme au sein de son administration pour synchroniser les actions en cours pour le d veloppement de l entreprise et la performance des prestations de l administration Il faut communiquer aussi et surtout envers les destinataires de son action pour leur faire comprendre ses objectifs mobiliser leur adh sion et mettre profit leur investissement p
103. La pr paration et la participation la Retraite des Chefs d Etat de la Communaut est Africaine sur la S curit alimentaire et le Changement Climatique La participation aux Missions d observation des lections dans les pays membres de la Communaut Est Africaine La participation la Conf rence sur la Bonne Gouvernance La participation dans l Equipe des Experts qui fait une Etude sur les Peurs les Pr occupations et les D fis en rapport avec la f d ration Politique Les n gociations et la Conclusion du Projet de Protocole sur la Paix et la S curit Le Protocole doit encore passer devant le Conseil Sectoriel pour les Affaires Juridiques pour nettoyage juridique avant d tre sign 161 xii Le Protocole sur la Coordination de la Politique Etrang re a t conclu et sign au cours du 12 me Sommet des Chefs d Etat Le dit Protocole devra tre ratifi au plus tard le 30 Juin 2011 ANNEXE 3 DECLARATION DE PRINCIPES DU SOMMET MONDIAL DE LA SOCIETE DE L INFORMATION Document WSIS 03 GENEVA DOC 4 F ANNEXE 4 ORIENTATIONS STRATEGIQUES DE POLITIQUE NATIONALE 1 OBJECTIF Impulser le d veloppement et renforcer la d mocratie si ch rement acquise 2 GRANDES ARTICULATIONS DU PROGRAMME POLITIQUE i ii iii iv v vi vii viii ix x xi xii xiii xiv 3 STRATEGIE i ii iii iv v vi vii Consolidation de la paix de la s curit et de
104. NC qui propose dans son projet de loi d j transmis au ministre des amendes exorbitantes qui pourraient m me aboutir fermer compl tement un organe de presse Pourquoi le pouvoir s opposerait il une d p nalisation totale des lois de presse Sachant que la loi p nale est faite pour concilier l int r t g n ral de la soci t et celui du particulier en vue de prot ger l ordre public peut on penser que le comportement d une partie de la population peut tre soustrait la rigueur de la loi sans enfreindre le principe constitutionnel de l galit des citoyens devant la loi Le l gislateur par la loi n 1 010 du 18 Mars 2005 portant promulgation de la constitution de la R publique du Burundi en son article 13 dispose Tous les burundais sont gaux en m rite et en dignit Tous les citoyens jouissent des m mes droits et ont droit la m me protection de la loi Et l article 31 susdit de la m me constitution consacre la libert d expression en ces termes La libert d expression est garantie N anmoins dans l exercice de sa profession le journaliste de bonne ou de mauvaise foi peut commettre certaines infractions sous le parapluie de cette libert d expression Dans un pays comme le n tre o la d mocratie se recherche encore force est de constater que la diffusion de certaines informations porte atteinte l honneur de certaines personnalit s politiques parfois m me des org
105. NITES Les employeurs et employ s des organes de presse viennent de se mettre ensemble pour assoir une convention collective Les pr sentes assises pourront apporter quelques amendements et aboutir la signature de celles ci pour permettre chacun intervenant d accomplir sa t che de fa on sereine 24 I RECOMMANDATIONS Nous recommandons aux parties de la convention de continuer la t che et de la compl ter par une uniformisation des bar mes de salaires Pour le surplus le projet de la convention est entre les mains du consultant est peut tre joint la pr sente tude IV SOURCES ET REFERENCES 1 TERMES DE REFERENCE 2 CODE DE PROCEDURE PENALE 3 CODE PENAL DU BURUNDI 4 LOI N 1 025 DU 27 NOVEMBRE 2003 REGISSANT LA PRESSE AU Burundi 5 CODE CIVILE LII 6 CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L HOMME ET DES PEUPLES 7 PACTE INTERNATIONAL AUX DROITS CIVILS ET POLITIQUES 8 DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L HOMME 9 DECLARATION SUR LE DROIT ET LA RESPONSABILITE DES INDIVIDUS GROUPES ET ORGANES DE LA SOCIETE DE PROMOUVOIR ET PROTEGER LES DROITS DE L HOMME ET LES LIBERTES FONDAMENTALES UNIVERSELLEMENT RECONNUS 10 LOI N PORTANT CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE DU BURUNDI 11 LOI N 1 07 DU 25 02 2005 REGISSANT LA COUR SUPREME 12 LOI N 1 08 DU 17 03 2005 PORTANT CODE DE L ORGANISATION ET DE LA COMPETENCE JUDICIAIDRES 13 CONSULTATION SUR INTERNET d p nalisation au Togo B nin Cameroun etc
106. OLITIQUES CONFRONT S PLUSIEURS DIFFICULTES DANS LEUR COMMUNICATION POLITIQUE 19 Lors des derni res lections l on a constat la mise en branle de strat gies de communication politiques des partis qui se disputaient les suffrages J ai pu m int resser des renseignements et commentaires de trois partis politiques sur leurs propres politiques de communication leurs perceptions des prestations des organes de presse et des m dias en mati re de communication politique et leurs appr ciations de la communication des institutions Il s agit des partis CNDD FDD UPRONA et SAHWANYA FRODEBU a Le parti CNDD FDD 20 Lors des derni res lections le parti CNDD FDD qui venait de passer son premier mandat a tout mis en uvre pour capitaliser cet atout o pour la premi re fois dans l histoire du Burundi des institutions lues venaient de terminer leur mandat sans qu il soit rompu ou que ces institutions soient renvers es Subtilement un message a t distill pour donner des explications ce fait De toutes les r formes de l tat qui ont t men es gr ce aux n gociations d Arusha et l accord qui en a t issu la strat gie de communication du CNDD FDD s est concentr e sp cialement sur l int gration fusion des anciennes forces bellig rantes qui a amen la constitution d une nouvelle Force de D fense Nationale FDN et d une nouvelle Police Nationale du Burundi PNB Si l objectif de stabil
107. Publique du Cuber gouvernement pleinement fonctionnelle et d velopp e guid e par une approche volutive et une approche Pangouvernementale au d veloppement et au d ploiement des syst mes de Cuber gouvernement 5 3 Avantages du Cyber gouvernement AVANTAGES DU CYBERGOUVERNEMENT INTERNE EXTERNE Promouvoir une prestation de services plus rapide Am liorer et renforcer la Prestation de services du Gouvernement SERVICES Appuyer une plus grande flexibilit de la prestation de services Promouvoir l innovation dans la prestation de services Facilitater une plus grande participation des citoyens Renforcer la transparence amp un niveau plus lev de responsabilit du gouvernement Am liorer la relation entre le Gouvernement et les citoyens Am liorer et renforcer la prestation de services du Gouvernement Services aux citoyens et aux entreprises Autonomiser les citoyens et les entreprises par un plus grand acc s aux informations du Gouvernement et capacit d interagir et de participer Renforcer la transparence amp un niveau plus lev de responsabilit du gouvernement Promouvoir la pr vention de la Duplication Faciliter la r duction des co ts de transaction long terme Simplifier les processus et proc dures bureaucratiques Faciliter l efficacit administrative et op rationnelle Am liorer la Coordination organisationnelle interne eet la communication Promouvoir le p
108. Quels sont les r sultats qu on peut avoir gr ce une bonne politique de communication institutionnelle sur le plan interne Charit bien ordonn e commence par soi m me dit on Si on veut soigner ses rapports avec ext rieur il faut obligatoirement commencer par l int rieur 1 Une bonne compr hension des probl mes Cet objectif est le premier qui puisse tre atteint S il est difficile d obtenir l adh sion d un public compte tenu du fait qu il r agit en fonction de ses opinions il est par contre simple d obtenir une meilleure compr hension des probl me de l entreprise notamment dans le domaine des buts poursuivis compr hension des moyens mis en uvre compr hension du march et compr hension du r le jou par chacun des services et des collaborateurs 2 Une suppression des tentions dues un manque d information L exp rience prouve que toutes les tensions proviennent soit d un d faut de compr hension soit d une opposition raisonn e soit de ces 2 causes Par cons quent en supprimant purement et simplement toutes les tensions dues l incompr hension donc un manque d information ou une information mal faite l information relations publiques contribue am liorer le climat En fait les techniques des relations publiques employ es viseront non seulement informer par le meilleur moyen mais aussi tablir une communication ce qui ne veut pas dire faciliter la contestation 3 L
109. UNITES Manifestement il y a une volont tant populaire que des pouvoirs publics que les chosent doivent changer Les pr sentes assises constituent une occasion ne pas rater En date du 14 Novembre 2008 le CNC a transmis au Ministre ayant la culture dans ses attributions un projet de loi portant Office Burundais du droit d auteur Ce texte a t conjointement labor par une commission compos e des membres du CNC et du Minist re de tutelle IV REFORMES ou RECOMMANDATIONS Nous recommandons vivement que la proc dure de promulgation de la loi portant Office Burundais des droits d auteur soit promulgu e rapidement En effet ce texte a le m rite de mettre en place des organes un budget et un mode de fonctionnement de l Office en vue de r guler et de mettre r ellement en application les droits d auteur Sinon le piratage de tout genre restera toujours d actualit malgr qu une loi existe et les hommes talentueux ne b n ficieront jamais de leurs droits au profit des profiteurs 22 TITRE 4 CONVENTION COLLECTIVE ENTRE LES JOURNALISTES ET ASSIMILES ET LES EMPLOYEURS DE LA PRESSE BURUNDAISE LETATS DES LIEUX DEFINITION Aux termes de l article 224 du Code du travail La Convention collective est un accord ayant pour objet de r gler les relations entre employeur et travailleurs d un tablissement d une entreprise ou d un groupe d entreprises d une ou plusieurs branches d activit
110. a Ruyigi Bururi et au sein du milieu universitaire La seconde partie de cette tude a par contre trait la question de la formation des professionnels des m dias Les deux parties ayant d ailleurs un rapport vident _ les jeunes m dias de proximit ont grandement besoin de renforcement de capacit s en mati re de formation plus que les vieux m dias_ il est vident qu il faudra mobiliser beaucoup de ressources financi res pour r ussir les r formes envisag es dans ce secteur Ces r formes vont des formations l interne jusqu la relance de la coop ration en passant par les formations group es le renforcement de l actuel Centre de Formation des M dias CFM de la Maison de la Presse la cr ation d une Ecole Sup rieure de Journalisme et Communication ESJOC et l harmonisation des formations modulaires Comme la volont politique de soutenir les m dias est grande et que des partenaires du gouvernement et des m dias y sont favorables il est permis de penser que les r formes formul es dans cette tude sont du domaine du possible dans la Vision 2025 du Burundi 60 Gestion des entreprises de presse subventions et fonds d aide aux m dias Par Vincent NKESHIMANA Consultant 61 Table des mati res Introduction 2 537 aa NE RE ee ln attente LS RE 3 l LES DEFIS DE GESTION DES ORGANES DE PRESSE BURUNDAIS ieieesrrisssrressrereesnnsssns 4 1 1 LE PAYSAGE MEDIATIQUE BURUNDAIS
111. a cr ation d une homog n it et d un esprit d entreprise Ce r sultat qui ne s obtient pas en quelques semaines ou en quelques mois est la r sultante d une s rie d actions de relations publiques men es sur les diff rents publics internes de l entreprise partir du m me th me Il faut galement noter qu un tel r sultat ne peut tre obtenu qu la suite d une politique d ensemble et non par des actions dispers es sans lien entre elles voire d finitions ci haut l une des cons quences est la possibilit d obtenir soit une meilleure concertation du travail de diff rents services du fait des communications humaines soit la participation aux efforts faits pour donner l ext rieur une image favorable la r ussite de l entreprise soit enfin des suggestions intelligentes de la part des collaborateurs 136 4 La cr ation d un climat de confiance entre l entreprise et ses publics internes Ce climat de confiance que souhaite bon nombre d entreprises qui par ailleurs consid rent les Relations Publiques comme une d pense inutile inefficace et improductive ici nous nous r f rons aux proc dures de recrutement des charg s de la communication dans certaines institutions qui ne privil gient pas le profil et la mission confi s leur poste pr sente notamment les avantages suivants que nous donnons sans exhaustivit stabilit affective et humaine des collaborateurs d tection des prob
112. a presse crite publique est repr sent e par un quotidien de langue fran aise Le Renouveau du Burundi et un hebdomadaire Ubumwe L Unit publi en kirundi la langue nationale Quoique celle ci se porte mieux gr ce une subvention publique Elle a toujours toutes les caract ristiques de la presse crite priv e faibles tirages faible pagination une r gularit imparfaite La presse crite priv e pr sente un aspect cachectique tr s faibles tirages un nombre de pages tr s r duit et surtout une irr gularit la limite de l abandon Actuellement on trouve r guli rement dans les kiosques dans les rues de Bujumbura et les alimentations seulement deux hebdomadaires suivants Arc en ciel et Iwacu Ce dernier vient de lancer sur le march une version kirundi Une revue Ukuri La V rit un journal cole co dit par la Maison de la Presse du Burundi et l agence de presse bruxelloise InfoSud Belgique para t sporadiquement et n a pas encore p n tr le march Il ya pourtant une quinzaine d ann es que les kiosques accueillaient bien plus de titre quoique de parution plut t sporadique Les journaux comme La Nouvelle Vision L Avenir Le P lican 5 T l Renaissance T l Salama et T l H ritage 6 Bonesha Isanganiro RPA ljwi ry amahoro CCIB FM Radio culture Voix de l espoir Renaissance FM radio Salama et Rema FM Radio Maria 3 ljwi ry umukenyezi Giheta Gitega Umuco FM Ngozi et Star FM
113. adio T l vision Salama La T l vision Renaissance La T l vision H ritage La Radio BONESHA FM La Radio CCIB FM La Radio Publique Africaine RPA La Radio ISANGANIRO La Radio REMA FM La Radio ljwi ry Amahoro La Radio Espoir d Afrique La Presse Ecrite Le Renouveau du Burundi Ubumwe IWacu Arc en Ciel Ndongozi Agence Burundaise de Presse Net Press Aube de la D mocratie Rumurikirangabo Agence Ami du Peuple Le Visionneur Les Studios de Production Studio ljambo Studio Tubane Associations des Professionnels des M dias Organes d Autor gulation et de R gulation de la Presse Burundaise Maison de la Presse Agence Burundaise de R gulation ABR Association des Femmes Journalistes AFJO OPB Union Burundaise des Journalistes UBJ OMAC Conseil National de la Communication CNC DHD 159 ANNEXE 2 LES PROJETS ET PROGRAMMES INTERESSANT LE BURUNDI DANS LE CADRE DE LA COMMUNAUTE EST AFRICAINE a i ii iii iv vi vii viii ii Gii iv v Les Projets et Programmes du cadre des infrastructures des secteurs productifs et sociaux du Burundi en rapport avec la Communaut Est Africaine dans le respect du Plan Strat gique de D veloppement de la Communaut Est Africaine La participation aux projets du secteur des routes plus sp cialement le R seau routier la mise en ex cuti
114. afin de faire face au contexte de plus en plus mondialis Il n est cependant pas facile de traduire cette d marche en activit s concr tes et perceptibles mais s rement les TIC sont porteuses de grandes promesses pour les pays en voie de d veloppement Dans les pays en d veloppement en particulier la t l phonie mobile joue un r le crucial pour mettre les services la disposition d une grande partie de la population N anmoins il reste encore beaucoup faire pour accro tre la p n tration des services mobiles en particulier dans les zones rurales Tout le probl me vient du co t lev des infrastructures de r seau qui se traduit par une hausse des prix pratiqu s par les op rateurs lesquels cherchent amortir leurs investissements 1 4 Cas du Burundi Politique Nationale des TIC et Etat des lieux Le Sommet mondial sur la soci t de l information a permis de d velopper une vision et une compr hension commune de la soci t de l information et de d finir un plan d action strat gique de d veloppement concert en vue de concr tiser cette vision et de b tir cette nouvelle soci t de l information qui se veut inclusive Un consensus merge peu peu quant au fait que appliqu es 78 correctement les TIC peuvent aider r sorber les in galit s conomiques et sociales et soutenir la cr ation de richesses Les TIC peuvent aussi tre un moteur puissant pour rehausser la qualit et l efficacit
115. ain pr nent d enlever seulement ou tout au moins d att nuer les peines privatives de libert notre humble avis est qu il faudrait une d p nalisation totale des lois sur la presse pour laisser le journaliste jouir du principe universel et constitutionnel de l galit des citoyens devant la loi Il LES ATOUTS LES OPPORTUNITES EN FAVEUR D UNE DEPENALISATION TOTALE DES DELITS DE PRESSES Il faudrait peut tre parler de la d p nalisation des lois de presse car parler de d p nalisation des d lits est synonyme d enlever l aspect p nal ce qui est p nal par nature Les journalistes sont par essence dans leur profession les voix des sans voix L histoire du monde donne au quotidien des journalistes qui ont perdu la vie pour avoir cherch et diffus une information qui risquait de mettre en difficult certaines personnalit s qui jusque l se croyaient intouchables de part les fonctions sociopolitiques qu elles occupent ou qu elles ont occup dans le temps et dans l espace 10 La fameuse chanson d Alpha Blondi La d mocratie du plus fort est toujours la meilleure en est une bonne illustration En revenant dans les limites de notre territoire nous ne pouvons pas compter les hommes et femmes des medias qui ont subi des sanctions disciplinaires pour avoir diffus une information qui n a pas plu quant sa forme ou quant son fond telle autorit publique D autres ont certainement t
116. aine A chaque niveau correspond syst matiquement des atouts des opportunit s des contraintes et des d fis dont nous allons relever quelques uns tout au long du travail car il serait pr tentieux d tre exhaustif en la mati re A chaque niveau correspondrait galement un type de communication Nous pr conisons de parler des probl mes et des d fis au titre d information alors que pour les opportunit s et les potentialit s nous voudrions voir les gens passer de l information et de la culture g n rale au pragmatisme et au travail de terrain o les gens mettent la main la p te Une attention particuli re serait r serv e aux probl mes de parcours et la recherche de solutions ainsi que la voie suivre pour r ussir l int gration Au niveau de l int gration au sein de la Communaut Est Africaine il ne sera pas superflu de communiquer sur le fait que le Burundi n a d autre alternative que d aller l int gration C est un message fort qui doit tre r it r chaque fois que de besoin d autant plus que l int gration est per ue comme un investissement sur le long terme et par cons quent un point d honneur pour l avenir et pour les g n rations futures burundaises Il n est pas viable d envisager de fermer les portes la prog niture burundaise alors que l int gration les ouvre toutes grandes 145 21 22 23 24 25 26 Au niveau de la Pr sidence au Sommet de la Communaut Est africain
117. aire de formation en strat gies et techniques de communication gouvernementale Bujumbura 9 octobre 2007 il a dit Notre conviction profonde est d abord qu une presse organis e professionnelle et responsable est indispensable pour la qualit de la D mocratie mais aussi que la paix la qui tude sociale sont essentielles dans un pays qui sort d un long conflit politique et social et qui est encore confront de multiples d fis II faut donc que l exercice de cette libert de la presse se fasse dans le cadre juridique et institutionnel cr cet effet surtout dans un esprit de responsabilit et dans un contexte connu de pays post conflit o il y a survivance des comportements du pass r cent et douloureux 51 Une presse organis e professionnelle et responsable se pr pare entre autre par une bonne et solide formation de ses futurs membres Une population veill e La population burundaise coute beaucoup les radios Une enqu te r alis e en 2008 a montr que les informations sont des moments forts de rendez vous de suivi des nouvelles sur les stations de radio couverture nationale comme la RTNB Bonesha RPA et Isanganiro Les lections de 2005 et de 2010 ont galement montr l importance que la population attache aux m dias L ducation citoyenne en vue de scrutins apais s s est fait principalement travers les ondes des radios Les campagnes lectorales ont t fortement m diatis es Pl
118. analyse description du processus d analyse suivi pour s assurer que toute analyse entreprise pourra tre r p t e ult rieurement V rification e L Institut de Sondage doit mettre en place des proc dures pour de l analyse des s assurer que les mises en tableaux et les autres r sultats ont t donn es v rifi s tout le moins on doit v rifier e l exhaustivit des donn es c est dire v rifier si tous les tableaux sp cifi s sont bien l y compris les r sultats de tous les crit res de signification signal s e si les abr viations utilis es dans les ent tes et les r ponses aux questions ouvertes refl tent bien l ensemble du contenu e si le niveau de r f rence pour chaque tableau est correct par rapport aux autres tableaux ou au nombre d occurrences e si les ent tes de colonnes normalis s sont compar s aux questions de d part e si tous les l ments d information d riv s sont compar s leur source si les chiffres relatifs aux sous groupes et aux r sultats nets sont corrects e s il ny a pas de tableau vide c d ne contenant aucune donn e e la pond ration p ex tableaux explicatifs e le nombre d occurrences avant de cr er les tableaux afin d assurer la justesse des donn es et de d terminer la taille de la base pour les sous groupes e l orthographe et la lisibilit si toute analyse statistique utilis e est pertinente et correcte tant en ce qui a trait aux descrip
119. anes Parfois il est question d une d nonciation r guli re que le concern s empresse de qualifier de calomnieuse En jetant un coup d il aux missions de triste m moire comme RUTOMORANGINGO et la radio des Mille Collines l incitation la haine entre les membres d une collectivit n est pas exclue tout comme l atteinte la s ret int rieure ou ext rieure de l Etat Il se pose la question de savoir partir de quand un fait pos et ou une parole d un journaliste perturbe l ordre social et s il tombe sous le coup de la loi s il peut tre trait avec faveur ou avec la derni re nergie par le magistrat instructeur D autre part quelle est la cat gorie de comportements de faits ou d expression qui pourraient tre qualifi s comme simples d lits de presse pour jouir d un traitement sp cial Si on s en tient aux h sitations du pouvoir public pour laguer compl tement toutes les peines de la 12 loi sur la presse il faut convaincre le pouvoir par un comportement conforme au code de d ontologie Conform ment l article 11 de la D claration Universelle des Droits de l homme le journaliste est pr sum innocent comme son fr re magistrat ou enseignant D une mani re g n rale la soci t qui en d finitive est b n ficiaire de l information doit s accorder r server un traitement de faveur aux d lits de presse en vue de renforcer la libert d expression et d information n
120. appropri s dont est dot e chaque chambre l Assembl e Nationale il s agit de la cellule Presse Communication et Relations Publiques Une structure similaire existe au S nat sous l appellation Service de communication Les deux chambres devraient tre dot es chacune d un porte parole qui soit le visage et la voix de cette chambre l Assembl e Nationale cette charge revient au premier vice pr sident alors qu au S nat la question n est pas encore tranch e 54 La Cellule Presse Communication et Relations Publiques et son homologue du S nat ont des moyens de communication qu ils g rent ensemble Il s agit du journal parlementaire Ce dernier para t une fois par trimestre sous forme d un rapport des activit s de l Assembl e Nationale et du S nat au cours de la p riode couverte On peut y lire les discours des pr sidents des deux chambres lors de l ouverture et de la cl ture des sessions les reportages sur les audiences accord es les descentes effectu es sur le terrain et bien videmment les comptes rendus des pl ni res sur les lois vot es et les questions pos es aux membres du Gouvernement D autre part l Assembl e nationale et le S nat diffusent sur la radio nationale une mission hebdomadaire travers laquelle sont abord es des questions d actualit De m me une mission est souvent assur e la t l vision nationale g n ralement les jeudis 21 h
121. arcours xi Implanter le syst me de performance xii Promouvoir la cr ation de l emploi xiii Promouvoir la justice quitable xiv Bannir toute tendance l impunit xv Initier les r formes n cessaires pour un Burundi viable vivable et fiable xvi synergie d action des citoyens burundais des partenaires et de la Communaut Internationale xvii Solidarit nationale pour le maintien et la consolidation de la paix et de la s curit en vue du renforcement de la d mocratie et du d veloppement durable INDICATEURS DE MISE EN UVRE EFFECTIVE DU PROGRAMME POLITIQUE i le travail bien fait ii la r duction de la faim et de la pauvret iii la stabilit de la nation iv la place du Burundi sur l chiquier international dans le concert des autres Nations v transformation du pays et progr s visible 163 ETUDE SUR LA COMMUNICATION COMMERCIALE AU BURUNDI Par M Didace Sunzu Consultant 164 INTRODUCTION Dans la conception ancienne le d veloppement conomique d une entreprise d pendait de la prudence face la peur du risque d o l th saurisation Aujourd hui la prosp rit appartient quiconque sait faire de la communication le cheval de bataille dans un environnement de production dynamique et concurrentiel Produire les marchandises c est bien mais les faire couler c est mieux Les couples produit march et communication publicit doi
122. artage l ARCE L assemblage d quipements passifs sur une m me B structure pour les t l communications mobiles constitue ce que l on appelle habituellement un site Il y a donc partage ou mise en commun de site lorsque des op rateurs concluent des accords pour installer leurs diff rents quipements sur une m me structure qu il s agisse d un pyl ne d un toit ou d un m t Plusieurs l ments de l infrastructure passive peuvent tre partag s de m me que par exemple l alimentation lectrique ou la climatisation Les antennes et les quipements de 5 transmission peuvent galement tre partag s mais sont consid r s comme faisant partie des infrastructures actives ou de transmission Ant nne s 2 Ligne s d alimentation Cabine technique 4 Equipement de transmission Parcelle priv e 6 Pyl ne 104 Axe Ill Communication politique et institutionnelle 105 UNE COMMUNICATION POLITIQUE ET INSTITUTIONNELLE OUVERTE R PUBLICAINE ET CITOYENNE Honorable Sylvestre Ntibantunganya 106 INTRODUCTION 1 La tenue des tats G n raux des M dias et de la Communication intervient un moment politique particulier Le pays est au lendemain d un marathon lectoral dont les institutions qui en sont sorties sont largement domin es par un parti politique c t duquel se trouvent deux autres qui ont b n fici du retrait de la comp tition d une douzai
123. arti CNDD FDD qui est concern c t des deux autres partis de gouvernement tant entendu que cette communication implique surtout les institutions la Pr sidence de la R publique le Gouvernement et le Parlement Assembl e nationale et S nat 10 Si le temps et les moyens l avaient permis j aurais galement valu les strat gies de communication de ces metteurs en les confrontant aux effets qu ils produisent sur les r cepteurs ou destinataires de leurs messages les citoyens soit comme militants des partis politiques soit comme lecteurs ou citoyens en g n ral Pour tre complet il aurait t galement int ressant de recueillir la perception de l un ou l autre tranger s int ressant cette probl matique de la communication politique au Burundi Cela aurait permis une approche beaucoup plus objective mais galement des recommandations relevant davantage de perceptions formul es directement partir des r alit s de terrain Toutefois cela ne devrait pas r duire la pertinence de mon analyse et des recommandations qui la concluent Si besoin des am liorations pourraient tre recherch es dans des conditions permettant de contourner les obstacles que je viens de mentionner 2 Les partis CNDD FDD et UPRONA sont pr sents dans les institutions Parlement et Gouvernement et sont en cons quence concern s par la communication politique pendant les lections et la communication politique
124. as sont pied d uvre les uns plus performants que d autres A un moment donn de l histoire du Burundi une cole de journalisme a fait des mules et produit de brillants journalistes qui se sont distingu s au niveau des m dias nationaux et internationaux y compris la British Broadcasting Corporation Radio France International Deutsche Welle la Voix de l Am rique et la South African Broadcasting Corporation pour ne citer que ceux ci Cette cole a connu des hauts et des bas et fut supprim e une certaine poque La fermeture de cette p pini re a ferm les portes l closion du journalisme professionnel Comme la nature a horreur du vide il est n depuis quelques ann es un journalisme appris sur le tas S il est vrai que cette situation a t pr judiciable au m tier de journalisme il est plus vrai encore que l espace d ouverture et d closion des libert s a permis aux media burundais de conqu rir une place de choix dans la vie nationale Quoique l on dise il y a des avanc es significatives au niveau de la communication au Burundi Il convient cet effet de noter que le Burundi est dans la R gion le premier pays qui sait organiser la perfection une synergie des m dia En mati re de communication sur l int gration l espace conna t une volution constante et un int r t de plus en plus marqu En effet des media ont d lib r ment mis en route une ligne ditoriale sur l int gration
125. at la presse quelle provenance source nnensssssssssssssrsesrsssssrsssrrssrress 12 11 6 L aide de l Etat la presse quelle instance de gestion oooneneessssrsssserrrrrsssrerrrrsssrrree 12 Conclusio messtes ete ner mme Net ta te nt fine one r ee Ont tn entre Nes 13 62 Introduction La D claration Universelle des Droits de l Homme adopt e par les Nations Unies pose en son article 19 le principe selon lequel tout individu a droit la libert d expression et d opinions ce qui implique le droit de ne pas tre inqui t pour ses opinions et celui de chercher de recevoir et de r pandre sans consid ration de fronti res les informations et les id es par quelque moyen d expression que ce soit La libert d expression et d opinion la libert de la presse et par extension le droit du public l information sont donc des droits fondamentaux de l Homme consacr s par les instruments juridiques internationaux auxquels le Burundi adh re et dont la reconnaissance a t port e dans la constitution Sans tre explicite sur la libert de la presse la constitution de la R publique du Burundi reconna t la libert d expression L article 31 dispose que la libert d expression est garantie L Etat respecte la libert de religion de pens e de conscience et d opinion Cette disposition est compl t e par les textes organisant le Conseil National de la Communication et la loi n 1 025 du 27
126. atif du groupe cible On ne peut consid rer un chantillon de commodit comme tant repr sentatif Si le co t de l chantillonnage de groupes cible faible incidence par exemple les utilisateurs de marques faible incidence emp che l utilisation des contr les de quotas habituels pour assurer la repr sentativit des chantillons alors il faut clairement noncer ces limites l chantillonnage comme avec toute m thode d chantillonnage 1 1 chantillonnage probabiliste Al atoire La liste ou la source de l chantillon doit tre clairement nonc e y compris toute limitation ou exclusion qui r duit l universalit de la repr sentation de l chantillon cible et la possibilit de biais e On doit donner une description compl te du plan de sondage et de la proc dure de s lection dont 1 les Variables de stratification de l chantillon le cas ch ant 2 toutes les tapes d chantillonnage multi chelle p ex secteurs de d nombrement puis m nages puis r pondants 3 chaque stade de l chantillonnage la m thode suivie pour atteindre une s lection al atoire syst matique doit tre expliqu e et tous les sous ensembles de l univers qui ont t exclus ou sont sous repr sent s bien que lorsque c est possible une estimation de la proportion de l univers qui a t exclue ou est sous repr sent e doive tre fournie 184 4 l admissibilit des r pondan
127. ation la prise de d cision Pour un acteur politique en qu te du pouvoir la communication publique constitue son outil valuateur des d sid ratas de la population en vue d une prise en compte dans les projets de soci t s Elle constitue aussi pour lui un barom tre objectif des actions du gouvernement Pour une autorit politique la connaissance et la prise en compte des besoins de la population se fait sur base de la communication qu elle d veloppe avec la population Celle ci constitue un outil de suivi et valuation des actions qu elle m ne 3 Les tudes de sondages d opinions constituent un outil objectif et scientifique de communication publique et politique En effet les tudes de sondages ont pour r le essentiel 1 d informer les d cideurs politiques et les acteurs socio conomiques des d sirs opinions comportements et attentes des citoyens consommateurs et autres populations 2 de mesurer et suivre les tendances d opinions 3 de comprendre les volutions des modes de vie des populations leurs aspirations pr occupations et centre d int r ts 5 de mener des tudes publicitaires et marketing et enfin de mener des tudes m dia m triques La pr sence des sondages au centre des d bats politiques permet d clairer aux acteurs politiques sur les priorit s tenir en compte dans la mise en uvre des politiques Les sondages constituent un outil de prise de d cision et de gouvernance politique et
128. blic en vue de vendre un produit ou louer un service La publicit est galement un message oral ou crit tout proc d visant diffuser l information en vue de d velopper directement ou indirectement la vente d un produit ou d un service Deux l ments se d gagent de cette d finition 1 La publicit reste une information en ce qui concerne la nature du message et ce quel que soit le support qu elle utilise 2 La publicit est un moyen de vente en ce qui concerne son objet 5 LES FORCES ET LES FAIBLESSES DE LA PUBLICITE Ce sont des facteurs internes qui cr ent la valeur ou la d truisent D une part la publicit peut prosp rer car il existe plusieurs facteurs qui favoriseraient son panouissement Ils peuvent inclure plusieurs l ments dont notamment La documentation Au Burundi comme partout ailleurs il existe des ouvrages aux biblioth ques et sur l Internet pouvant servir de la documentation pour les professionnels de la communication publicitaire dans le but de concevoir et r aliser de bons spots La qualification du personnel Les entreprises commerciales les agences de publicit et les m dias peuvent aujourd hui recruter pour leurs services des agents laur ats des Universit s de la place ou de la sous r gion qui ont une sp cialisation dans leur cursus acad mique ou scolaire des notions dans le domaine publicitaire et dans la r alisation des spots Les ressources techniques Avec l a
129. cadre professionnel des m dias au Burundi L exercice a permis de faire le constat que la profession a souffert de la crise qui a clat en 1993 et dont les cons quences se font sentir encore En effet la crise a forc un grand nombre de journalistes l exil tandis que d autres ont t recrut s par d autres organismes radios trang res organisations internationales et non gouvernementales A cette poque de 2001 beaucoup de journalistes ne savaient pas exploiter les services offerts par les technologies de l information et de la communication Par ailleurs peu de journalistes disposaient de comp tences professionnelles et de savoir faire suffisants en mati re d laboration et de traitement de l information faute de formation professionnelle suffisante Aussi le manque de ressources humaines qualifi es se posait elle avec acuit dans plusieurs secteurs de la communication relations publiques publicit m tiers du livre r alisation radio t l vision prise de son et d images maintenance radio t l vision etc La fermeture en 1991 de l Ecole de Journalisme a t une catastrophe pour le secteur des m dias surtout que m me des stages de formation l tranger sont par apr s devenus rares Quant aux m dias de proximit et des m dias ruraux ils taient inexistants dans un pays o les populations n ont pas encore acquis les habitudes de lecture Dix ans apr s la tenue de ce 1 forum des Etats
130. cains o des m canismes d aide publique aux m dias priv s existent depuis plusieurs ann es Il s agit par exemple du S n gal du Mali du B nin du Burkina Faso du Togo en Afrique de l Ouest Les initiatives sont beaucoup plus r centes et plut t h sitantes en Afrique Centrale Cameroun Congo Tchad La consolidation des entreprises recommande que soit fix sans d lai suppl mentaire le cadre g n ral de l aide la presse Pour faire face leurs engagements les m dias doivent avoir connaissance des appuis conomiques sur lesquels ils pourront compter 111 2 L aide de l Etat la presse quelles options forme Trois types de mesures peuvent tre envisag s l aide directe sous forme de subvention des avantages fiscaux et des appuis indirects gt Aidesindirectes Dans une logique de d veloppement il est souhaitable que le dispositif mis en place favorise d abord la d marche conomique d investissement c est dire les aides indirectes Parmi l ventail des aides le Fonds pourrait garantir et prendre en charge les int r ts de cr dits d investissement accord s par des institutions bancaires des op rateurs du secteur des m dias Cette mesure r duirait la frilosit des organismes pr teurs envers des entreprises r put es volatiles 5 Voir Domitille Duplat et marie Soleil fr re Aides publiques aux m dias d Afrique centrale Pourquoi Comment IPP d cembre 2004 69 Elle a
131. ccompagnerait l engagement des investisseurs sans s y substituer Les montants allou s chaque journal radio ou t l vision b n ficiaires ne sont pas vers s en num raires Il sert couvrir les charges de consommation de mat riel fongible l acquisition d quipements et au fonctionnement des r dactions Cela peut aussi se mat rialiser par le financement des formations des professionnels des m dias Plusieurs voies sont explorer Exon ration de la taxe sur la valeur ajout e ou au taux r duit sur les recettes de vente les travaux d impression et de fabrication Exon ration de la taxe douani re pour l ensemble des produits entrant dans les moyens de production des entreprises de presse L Etat donnerait ainsi la priorit au d veloppement des valeurs plut t que de la taxation R gime fiscal particulier franchise d imp ts sur la constitution de provisions consacr es au financement d investissements Exon ration de la taxe professionnelle Il serait int ressant d envisager de reverser la taxe professionnelle ventuellement c d e aux journalistes pour remonter un peu leur traitement Autorisation pour les entreprises de constituer des provisions d fiscalis es pour le financement d investissements futurs li s au d veloppement de leur activit de presse Application d un tarif pr f rentiel sur les franchises postales et les t l communications Une remise sur les co ts
132. cessaire l exercice efficiente de l organisation publique attribut de la bonne gouvernance Il faut reconna tre que le m tier de presse est une profession qui m ne vers la satisfaction des droits fondamentaux que sont le droit d informer d une part et d autre part le droit du public tre inform Un pays qui a une presse libre est un pays qui peut se vanter d tre d mocrate et qui peut pompeusement prendre la parole dans le concert des nations Le pouvoir public en voulant se prot ger risque de se pi ger car le journaliste n est pas l ennemi du peuple pour lequel le pouvoir public est sens agir Dans ces conditions prononcer contre le journaliste une peine privative de libert apr s que ce dernier ait us justement de sa libert de dire et d crire revient en quelque mani re p naliser cette libert et l incarc rer N eut t cette solidarit positive et internationale nombre de journaliste se trouveraient en prison Ce qui reviendrait museler ceux qui restent en libert C est un chec pour un pouvoir d mocratique mais un succ s d un pourvoir totalitaire qui malheureusement m ne sa fin Il ne reste plus qu aux journalistes de prendre la perche qui lui est tendue par le pouvoir pour gagner d finitivement leur pari savoir une d p nalisation totale des lois r gissant le m tier de communication Si un pouvoir aussi totalitaire comme le TOGO a fait un bon en avant il n y
133. charge informationnelle certains sp cialistes parmi lesquels les experts en information documentaire profession oblige sont convaincus que l on ne parviendra bien l utiliser que si l on arrive structurer stocker et classer l information qui y circule Actuellement de nombreuses organisations ont initi des projets de tailles diverses visant d velopper des sites Web sp cialis s portant sur les probl matiques du d veloppement Ce sont principalement des r pertoires num riques qui identifient les ressources existantes et les r organisent autour d une classification th matique gr ce de nouveaux outils d indexation et de stockage 7 La r gulation de l implantation des infrastructures de TIC antennes et pyl nes et des m dias et des TIC l re de la convergence 7 1 Concept de Convergence La convergence des technologies se d finit comme l int gration progressive de diff rents r seaux et plates formes de communication autour du protocole internet IP permettant l offre de services similaires ou de diff rents services par le m me r seau ou la m me plate forme elle bouleverse consid rablement les offres de services de m dias et de t l communications partout dans le monde et favorise de nouvelles alliances et une int gration des entreprises voluant dans ces secteurs La convergence est irr versible et s acc l re elle constitue un enjeu crucial pour les consommateurs les op rateu
134. choisir entre eux et partir de ces expressions multiples de former son propre jugement d enrichir sa personnalit et d agir dans la soci t Dans une soci t d mocratique cette exigence sera d autant plus satisfaite que le citoyen aura de plus nombreuses possibilit s d information Cette obligation pour l autorit publique de garantir le pluralisme entra ne pour l Etat des devoirs particuliers diff rents selon l environnement socio conomique Dans les pays d velopp s l Etat doit surtout intervenir pour viter les concentrations excessives des plus riches qui r duiraient la diversit des m dias Dans un pays comme le Burundi la libert de la presse n est pas menac e par les concentrations mais par la non viabilit d une presse priv e ind pendante qui se meurt faute de moyens L Etat doit faire un effort budg taire particulier pour soutenir ce secteur pour qu il soit plus efficace Il faut int rioriser le fait que seul un peuple bien inform est capable d assumer son destin de participer au fonctionnement des institutions et la consolidation de la d mocratie et de la paix Mais pour tre porteur de fruits un effort constant s impose de la part des promoteurs des m dias et des journalistes pour adopter une gestion rigoureuse des moyens et des ressources humaines Sans une bonne planification les m dias se privent d une feuille de route qui guide ses pas et d un outil d valuation de ses perfo
135. communications pour le Burundi PIC qui rentre dans le cadre de la politique nationale des technologies de l information et de la communication et du plan national Plan NICI Les efforts du PIC sont concentr s dans la recherche de tous les l ments conduisant une r duction des co ts de connectivit d une part l extension de la couverture nationale en mati re de r seaux de t l communication d autre part et galement la viabilit des infrastructures nationales et internationales haut d bit Pour autant la mise en place des infrastructures de communication n cessaires ne constitue pas une fin en elle m me L objectif fix par le Gouvernement consiste permettre au Burundi de b n ficier d un v ritable saut technologique susceptible d acc l rer sa croissance conomique en permettant le d veloppement d activit s dans un cadre juridique s curis et utilisant les technologies de l information et de la communication Or le cadre l gal et r glementaire actuel au Burundi ne permet pas de fournir aux acteurs conomiques et aux citoyens l environnement juridique s curis indispensable la cr ation d un climat de confiance sans lequel toute transaction lectronique ne peut se d velopper Les probl matiques soulev es par l av nement de la soci t de l information sont d un point de vue juridique nombreuses et diverses 99 Elles ont trait des domaines aussi vari s que la validit de la signature num
136. culier dans l histoire du Burundi le 5 f vrier le 1 mai et le 1 juillet Ces dates rappellent respectivement l adoption de la charte de l unit nationale la f te du travail et des travailleurs et l ind pendance nationale f te nationale Une attention comparable pourrait tre r serv e aux dates o le Burundi comm more l assassinat de ses deux h ros nationaux le h ros de l ind pendance nationale le 13 octobre et le h ros de la d mocratie le 21 octobre Aussi depuis 2005 un accent particulier est r serv au 26 ao t date constitutionnelle de prestation du serment d investiture du Pr sident de la R publique Article 199 64 Constitution de la R publique du Burundi article 95 S Les d put s et les s nateurs 118 45 Depuis quelques ann es la c r monie de pr sentation des v ux de nouvel an n est pas organis e Cela suscite des interrogations au sein des opinions nationales int ress es et du monde diplomatique Pourtant des c r monies du genre sont devenues partout dans le monde une pratique courante et r guli re Au Burundi cette c r monie devrait avoir une port e particuli re puisqu elle rappelle une autre qui se pratiquait dans le Burundi monarchique pr colonial la f te de l Umuganuro dont l organisation avait pratiquement lieu la m me p riode 46 La communication politique du Pr sident de la R publique se fait galement travers d autres canaux Aujourd h
137. currence Cela a d j commenc dans la promotion des v nements Cela veut dire que demain la radio se trouvera en position de diffuser seulement Il s ensuit que le personnel de production devra tre r duit au strict minimum Pour comprendre l ampleur de la menace posons nous quelques questions e Qui mieux que les jeunes peut animer une mission qui fasse merger les difficult s de vie des jeunes e Qui mieux qu eux ma trise leur langage et leur expression et donc peut jouer des sketches de sensibilisation avec pertinence et efficacit e Qui mieux qu un DJ ma trise le langage et la sensibilit des musiciens Certes le journaliste garde sa place mais il n est plus seul et pour certaines choses il n est plus indispensable Les organes de presse doivent s inscrire dans cette logique de concurrence am liorer les produits et ma triser les co ts et assurer un investissement progressif 11 1 Parfaire le cadre institutionnel L organisation de toute entreprise r pond une hi rarchie de responsabilit s et par cons quent de contr le Dans le cas des organes de presse associatifs les textes reconnaissent l existence d un comit ex cutif ou d un conseil d administration charg de veiller ex cution des d cisions de l assembl e Dans les faits les rencontres ne sont pas r guli res il s en suit que des d cisions importantes peuvent tre prises informellement le courrier lectronique ou le t
138. d une excellente occasion de communication et de relations publiques au vu des corps qui sont r unis des messages qui y sont d livr s et des contacts qui peuvent y tre men s C est une pratique institutionnalis e dans tous les tats qui ne peut pour aucune raison tre mise en veilleuse ou supprim e au Burundi b Le Parlement 71 La communication politique au Parlement burundais pose ou rencontre certains probl mes Elle devrait tre fondamentalement pens e et orient e vers les populations auxquelles les parlementaires ont rendre compte En cons quence cette communication pourrait tre con ue et pratiqu e cette fin en ne se concentrant pas d une mani re pouvant tre jug e comme exag r e aux activit s des responsables des deux chambres Sans n gliger cet aspect l Assembl e Nationale et le S nat devraient concentrer leurs efforts mat riels et humains garantir les retransmissions en direct par voie radiophonique et ventuellement t l visuelle de leurs s ances pl ni res lors des votes de loi ou des questions orales afin de permettre aux citoyens de les suivre en direct et de se forger en cons quence une opinion sur comment leurs int r ts sont d fendus ou promus par leurs repr sentants 72 Dans l organisation et la conduite de cette communication il faudrait galement veiller ce que les diversit s pr sentes dans les deux chambres apparaissent et s expriment travers les canaux d
139. d cisions du CNC restriction au journaliste du droit de ne pas devoir r v ler ses sources possibilit au Ministre de la communication de suspendre certains organes de presse etc Les conditions mat rielles de la mise en application n ont jamais t pr cis es C est pour combler toutes ces lacunes que le ministre de l poque a tenu compte des dol ances criantes pour d signer une commission exclusivement compos e de journalistes pour faire une proposition qui tienne compte des int r ts des participants E Le D cret loi du 21 mars 1997 r gissant la presse au Burundi Si ce texte m rite quelques loges en ce qui concerne l aspect administratif il ny a aucune exag ration si dans les milieux de presse on l a qualifi de LIBERTICIDE Alors que la loi pr c dente sanctionnait les d lits de presse consid r es comme graves 2 mois de SPP au maximum et 50 000 BIF d amende depuis la promulgation de cette loi des d lits comme l outrage au chef de l Etat injures publications ou de propos diffamatoires injurieux ou offensants envers les personnes publiques ou priv es etc sont punis d une SPP de six mois 5ans et d une amende de 50 000 100 000 FBU Le d lai de prescription est galement revu en hausse C est pour boucher tous ces trous d air qu est n e la loi du 27 novembre 2003 que nous proposons aujourd hui l amendement dans les pr sentes assises F La loi n 1 025 du 27
140. dant efficace et non discriminatoire dont la premi re cons quence sera l int r t que vont porter les investisseurs potentiels dans le d ploiement d Infrastructures Haut d bits dont celles bas es sur la Technologie de la Fibre Optique Le Burundi doit pour cela se fixer l objectif de faire des activit s TIC et t l services le moteur de l conomie Burundaise gr ce leurs dynamisme et comp titivit notamment par la formation de 2 000 sp cialistes dans les TIC et t l services et la cr ation d activit s devant faire passer la contribution au PIB du secteur 15 et g n rer au moins 60 000 emplois d ici 2015 Compte tenu de cet objectif principal les actions prioritaires retenues sont les suivantes e Mettre en place une organisation en r seau efficace e Cr er un environnement institutionnel favorable e Cr er un environnement l gal et r glementaire incitatif e D velopper les infrastructures et renforcer la concurrence n cessaire au d veloppement d une v ritable grappe Le d veloppement du secteur des TIC et t l services va n cessiter aussi l chelle de tout le pays des infrastructures structurantes devant permettre aux entreprises de r pondre aux nouveaux enjeux relever de conforter leur position concurrentielle et d accro tre leur comp titivit et de 85 d velopper de nouvelles activit s mise en r seau des entreprises innovation en mati re de financement des entrepri
141. de gestion L univers m diatique du Burundi devrait reconna tre la coexistence de deux formes de journalisme savoir le journalisme d entreprise et le journalisme d information g n rale et les organiser cons quemment afin d viter toute forme de confrontations hier observ es entre entreprises m diatiques 141 LA COMMUNICATION ET L INTEGRATION REGIONALE Par l Ambassadeur Jean RIGI 142 1 INTRODUCTION 1 Le monde de la communication et de l information conna t une complexit sans nulle autre pareille Cela est li la dynamique actuelle des technologies de l information et de la communication En effet il fait intervenir plusieurs parties prenantes compl mentaires dont chacune peut faire l objet d une tude part enti re Il s agit d une part des professionnels des m dia et des journalistes ainsi que des auditeurs et t l spectateurs Il s agit galement sous un autre angle des missions des modes de communication et des messages faisant l objet de la communication Cette complexit est fortement partag e par l int gration qui devient tellement tentaculaire qu elle embrasse toutes les r gions du monde entier indistinctement C est de toute vidence la raison pour laquelle l on parle au del des conomies d chelle de la mondialisation ou de la globalisation Aux fins du pr sent travail il nous para t important de circonscrire le sujet et de d finir notre champ d action e
142. de t l communication R duction de 20 sur les titres de voyage pour les journalistes gt Aides directes La subvention directe de projets par l Etat constitue une autre voie du dispositif aides directes Le Fonds pourrait ainsi lancer des appels projets pour la valorisation dans les m dias des th matiques de d veloppement soutenues par l Etat par exemple dans les secteurs de l ducation de la sant ou du d veloppement collectif Les projets porteraient sur la cr ation d missions ou de pages th matiques r guli res Dans ce cadre une prime suppl mentaire pourrait tre octroy e aux projets qui associent un m dia audiovisuel et un support de presse crite pour viter l isolement de la presse crite A propos de l affectation du Fonds il importerait que des quotas soient obtenus au b n fice des diff rents sous secteurs radios t l visions journaux m dias en ligne et qu une partie des moyens soient r serv e aux acteurs entrants Cette pr occupation favoriserait la diversit de l offre plut t que la seule consommation du Fonds par les m dias d j les plus d velopp s 111 3 L aide de l Etat la presse pour qui ligibilit Pour tre ligible au b n fice du fonds d aide aux medias un certain nombre de conditions doivent tre remplies Crit res d ensemble Avoir un caract re d int r t g n ral quant la diffusion de la pens e instruction ducation informati
143. des foules et cherche la transformation des mes pour faire adh rer un syst me id ologique politique social conomique ou religieux Sponsoring C est une aide financi re apport e un sport des fins publicitaires par une firme ou un secteur commercial C est l aspect le plus connu de la communication v nementielle course Ligue AMSTEL etc Quelque soit le support choisi par l entreprise elle n est jamais seule vouloir en profiter et ne l a jamais initialis L entreprise en profite et esp re en retirer des b n fices de notori t gr ce aux performances sportives et leurs retomb es m diatiques 166 M c nat Il est avant tout un moyen de communication et non un acte de g n rosit C est se tourner vers une politique de communication plus ouverte concernant le public en g n ral et non seulement vers d ventuels consommateurs ce qui montre que l entreprise prend conscience de son importance sociale au del de son r le traditionnel de production la citoyennet d entreprise Le m c nat se d veloppe tr s rapidement On ne parle pas De produit on ne d montre rien L objectif est de sortir l entreprise de ses discours traditionnels consid r s comme mercantiles mais peu cr dibles Le m c nat est le plus souvent culturel ou social et suppose cr er de l v nement et non s y greffer Parrainage Parmi les op rations qui en rel vent on peut citer le troph e IBB le parrai
144. des premiers dirigeants nationaux 78 y a des services qui ont en charge la communication la Pr sidence de la R publique et au niveau des deux vice pr sidences comme il y a des porte paroles du Pr sident de la R publique du 1 vice pr sident de la R publique du 2 me vice pr sident de la R publique et du Gouvernement 123 65 66 67 68 69 Le porte parole du Pr sident de la R publique communique sur les activit s de ce dernier relevant notamment de ses comp tences r serv es en tant que Chef de l tat l incarnation de l unit nationale le garant du respect de la constitution l arbitre dans la continuit de l tat et le fonctionnement r gulier des institutions le garant de l ind pendance nationale de l int grit du territoire et du respect des trait s et accords internationaux Le porte parole du Pr sident de la R publique est galement le plus indiqu pour commenter les hautes nominations aux fonctions civiles militaires et judiciaires qui ne deviennent effectives que si elles sont approuv es par le S nat Il est galement normal que ce soit le porte parole du Pr sident de la R publique qui soit amen parler quand le Pr sident de la R publique accr dite ou rappelle les ambassadeurs et les envoy s extraordinaires aupr s des tats trangers ou re oit les lettres de cr ances et de rappel des ambassadeurs et envoy s extraordinaires des tats trangers Il en
145. des radios janvier 2011 13 Idem 66 II POUR UN PAYSAGE M DIATIQUE R NOV Avec l entr e du Burundi dans la communaut ses tats de l Afrique de l est les m dias burundais vont subir de plein fouet l agressivit des m dias des pays voisins La crise qui vient de secouer le monde entier a provoqu des mod les de management qui doivent nous ouvrir les yeux Des entreprises enti res de production ont ferm les portes pour d autres le choix a t de d graisser les unit s Ce choc a pes d une mani re certaine sur nos soci t s et va durer au moins pendant un certain temps En cons quence les pays touch s ont tendance r duire les subventions accord s aux organisations des pays du sud comme le Burundi qui en plus laisse penser que la stabilit politique recouvr e ne justifie plus des subventions au titre de l humanitaire Il faudra donc trouver l argent dans un contexte difficile Avec l volution technologique la radio perd son monopole de concevoir et produire et trouve son salut dans la diffusion Ceci a de grandes incidences sur la gestion des ressources humaines Comme dans d autres villes Bujumbura voit prolif rer des studios de production plus ou moins modernes Ils font leur business en d marchant des entreprises pour leur publicit en proposant des services de communications aux soci t s et institutions Ce r le qui traditionnellement semblait r serv aux radios est d sormais mis en con
146. deuxi me puissance conomique mondiale C est un pays d avenir sur plusieurs points de vue bien qu il se dise encore pays en d veloppement Le Burundi devrait aussi profiter de son exp rience technologique en mati re de communication de t l communications et des TICs en y envoyant des professionnels des m dias pour des stages de perfectionnement 59 3 partie CONCLUSION GENERALE La premi re partie de cette contribution la pr paration du 2 forum des Etats G n raux des M dias et de la Communication au Burundi a permis de montrer que les m dias de proximit de type communautaire ou associative ont un certain succ s dans leur terroir Malgr leur jeunesse ces radios jouissent de la cr dibilit et de la popularit au sein de la population qui les trouve utiles car v hiculant des valeurs positives de paix et de d mocratie Ces m dias m ritent l appui des bailleurs de fonds et du gouvernement afin qu ils puissent p renniser les acquis et faire face aux nombreux d fis auxquels ils font face en termes notamment de frais fonctionnement Compte tenu des services qu ils rendent aux citoyens sur le plan de l information de la formation citoyenne de l ducation et de la sensibilisation sur les enjeux majeurs de d veloppement il est pr conis des r formes d ici lan 2020 allant dans le sens de la cr ation de six autres radios locales dans certaines provinces strat giques comme Bubanza Gitega Muying
147. dipl mes professionnels de 3 me cycle de type Master et m me de doctorat pour les candidats chercheurs et enseignants Dans sa conception d origine la formation devait comprendre en son sein e Une unit charg e de la recherche appliqu e des tudes et des publications dot e d une biblioth que polyth que multim dias e Un laboratoire de langues utilis es dans la communication au Burundi kirundi fran ais anglais swahili e Un laboratoire de formation technologique et de maintenance des quipements de communication Les Universit s locales Actuellement quatre universit s locales dispensent des enseignements en communication Mais il est vident qu il leur faut un soutien institutionnel Il s agit de l Universit du Burundi l Universit Lumi re de Bujumbura l Universit Espoir d Afrique et l Universit du Lac Tanganyika Leurs tudiants ont non seulement besoin de stages pratiques mais aussi de biblioth que sp cialis e et de bons dirigeants des m moires de fin d tudes universitaires Un meilleur cadre de formation acad mique en journalisme ne pourra tre possible qu avec la r ouverture de l Ecole de Journalisme 2 Le cadre l gal et r glementaire de formation La r ouverture formelle de l Ecole de Journalisme reste un imp ratif et un cadre id al l gal et r glementaire de formation aux arts et m tiers du journalisme et de la communication La plupart des journali
148. e La plupart des professionnels des m dias ne b n ficient pas du repos de samedi et dimanche comme les autres citoyens A cela s ajoute le travail de nuit Lors des jours f ri s qui sont ch m s et pay s les professionnels des m dias sont toujours au travail Les journalistes les techniciens de prise de son et d image sont appel s r pondre pr sents m me dans les endroits dangereux actualit oblige avec un stress permanent sans parler des techniciens qui sont parfois expos s aux interventions sur des appareils de moyenne et de basse tension Les formateurs ont l obligation morale de dire aux futurs professionnels des m dias tous ces dangers auxquels ils seront expos s afin qu ils s engagent dans le m tier en connaissance de cause 5 Les r formes possibles introduire Formation l interne Plusieurs m dias locaux tant du domaine public que celui du priv disposent de ressources humaines capables de prendre en charge des formations l interne Il s agit notamment des professionnels des m dias plus exp riment s que d autres et qui peuvent prendre en charge des formations l interne en faveur des journalistes et des techniciens plus jeunes dans le m tier A l instar de la RTNB il est possible de cr er au sein de chaque m dia un service charg des tudes et de la formation Ce service est entre autre charg d identifier les besoins en formation de planifier les formations l
149. e les Barundi doivent int grer que nous avons affaire un processus irr versible que nous devons pouser du dedans au lieu que du dehors les choses se fassent sans nous et contre nous La communication doit galement appeler les Barundi pour le changement des mentalit s r trogrades Les engagements du Burundi pris lors de l accession de notre pays la Communaut Est Africaine En plus des engagements qui lient le Burundi ses Etats Partenaires de la Communaut Est Africaine aux termes de l Article 8 du Trait portant cr ation de la Communaut Est Africaine le Burundi s est engag coop rer avec les autres Etats Membres de la Communaut Est Africaine dans les diff rents secteurs de coop ration dont il aura s approprier le contenu des dispositions du Trait d Accession la Communaut Est Africaine Il s agit ici d un engagement g n ral et de la mise en uvre de la l gislation communautaire La communication pourra des endroits pr cis informer sur la pr minence des trait s et des conventions internationales par rapport la l gislation nationale La communication pourra galement faire tat de l engagement de Son Excellence Monsieur Pierre NKURUNZIZA Pr sident de la R publique du Burundi lors de son acceptation de la Pr sidence au Sommet de la Communaut Est Africaine le 3 d cembre 2010 A cette occasion Il d clarait Le d fi devant nous est de garder haut nos ambitions et nous
150. e nous avons une m daille deux revers avec certainement des d fis mais aussi et surtout des opportunit s L op rationnalisation du Protocole portant cr ation du March Commun de la Communaut Est Africaine le d but des n gociations du Protocole portant cr ation de l Union Mon taire de la Communaut Est Africaine ainsi que la Voie Suivre pour la F d ration Politique pour ne citer que ces grands dossiers d int gration de l heure sont pour le court terme un v ritable cheval de bataille et doivent focaliser l attention au niveau du calendrier g n ral de l int gration La communication doit donner l tat des lieux pour tous ces dossiers et indiquer syst matiquement les avanc es solides r alis es qui vont certainement servir de tremplin pour les tapes ult rieures d approfondissement de l int gration La Pr sidence au Sommet de la Communaut Est Africaine appelle galement une gamme vari e d intenses activit s politiques et diplomatiques diff rents niveaux de responsabilit s en termes de r unions organiser de d l gations recevoir mais aussi de d l gations envoyer dans les diff rents centres d int r t de la Communaut Est Africaine Il est donc important de communiquer l dessus Pour un pays comme le Burundi la Pr sidence de la Communaut Est Africaine constitue une opportunit de tourner la page de l histoire faite de complexes et de frustrations cons cutives la p riod
151. e ce qui se dit par rapport l entreprise passe d abord par l information du personnel qui deviendra ensuite un v ritable vecteur des r alit s de l institution vis vis de l ext rieur A y voir de tr s pr s les rapports entre les institutions et la presse sont ambigus voire tendus par moment Cependant les m mes institutions ont besoin de relations saines avec les m dias Mais elles les redoutent Il serait permis de penser que la ma trise des m canismes qui conduisent aux rapports mutuellement b n fiques n est pas encore une r alit Cet tat des lieux sugg re qu il soit fait un clairage sur ce qu on entend par structures et fonctionnement d un service de presse aupr s d une institution 134 IL STRUCTURES ET FONCTIONNEMENT DE LA COMMUNICATION INSTITUTIONELLE LE SERVICE DE PRESSE Le service de presse d signe soit l organisme charg dans l entreprise des relations avec la presse soit l ensemble des actions faites sur la presse Ce service peut tre compos d un seul ou de plusieurs collaborateurs souvent appel s attach s de presse et il peut disposer suivant l importance qu on lui accorde d un certain nombre des moyens techniques Sa mission Le but 1 d un service de presse est d atteindre gr ce la presse l objectif qui lui a t assign par la politique de communication de l institution labor e en fonction de la politique g n rale et des objectifs fix s par la
152. e communication utilis s Cette recommandation ne s adresse pas aux seuls responsables des services de communication de l Assembl e nationale et du S nat Elle concerne aussi les m dias qui couvrent leurs activit s Il n est pas normal par exemple qu la fin d une s ance de vote d une loi ou de d bats autour d une question orale les m dias se pressent d interviewer le ministre ayant pr sent le projet ou r pondu la question et se montrent moins enclins couter les parlementaires 73 Certes il est apparu au cours de la L gislature pass e que des parlementaires avaient des r ticences intervenir dans les m dias soit de fa on d lib r e soit du fait que les organes dirigeants de leurs partis politiques ne leur permettaient pas de s exprimer librement Toutefois comme son appellation l indique le parlementaire est par essence le porte parole du peuple Ce dernier n a pas seulement besoin de le voir aux travaux communautaires ou dans des activit s de propagande Il a droit galement de l entendre lors du vote des lois et du contr le de l action gouvernementale Voil pourquoi encore une fois les retransmissions radiophoniques en direct des s ances de l Assembl e nationale et du S nat sont encourager 84 A 2 Dh ee Un faisceau hertzien reliant directement l Assembl e nationale et la radiot l vision nationale cette pratique devrait rapidement passer dans les m urs de l
153. e dans son livre Les radios de proximit Mode d emploi Essai paru en juin 2006 que les radios de communication sociale de proximit sont appel es ainsi parce qu elles confortent les liens sociaux favorisent le d bat Et justement parce qu elles sont un m dia de la convivialit chacun peut s y exprimer en direct se Atelier International sur la radio rurale Le r le de la radio rurale dans le d veloppement rural Diffusion des informations commerciales Exp rience du Projet de Microfinance et de Commercialisation 30 sentant partie prenante et acteur de la soci t Elles relient les habitants du village du quartier de la cit les membres de la communaut qu ils soient au coin de la rue ou l autre bout du monde Radio associative et non commerciale Wikipedia donne une d finition lacunaire et pr cise Une radio associative est une station de radio but non lucrative Dans les pays anglophones et hispanophones on parle de radio communautaire community radio On parle aussi l origine de Radio libre La radio associative r pond un int r t collectif et non des ambitions personnelles Les radios associatives sont ancr es dans le monde traitent du local bien s r mais gr ce la connaissance des r seaux associatifs elles arrivent mettre en perspective les grands enjeux du monde souvent d ailleurs avec tr s peu de moyens mais avec beaucoup de bonne volont Radios associativ
154. e de guerre pass e Finie l poque o les questions du Burundi taient trait es sans lui Dor navant le Burundi sera consult pour les questions qui rel vent de sa souverainet ou qui l int ressent y compris les affaires de la R gion En cons quence la communication au Burundi doit refl ter cette nouvelle donne La Pr sidence au Sommet de la Communaut Est Africaine appelle aussi prendre au s rieux les menaces d attentats prof r s par les Al Shebab contre le Burundi et l Ouganda lequel a t d j victime de deux attentats meurtriers Ce probl me qui d fie la chronique est un sujet de constante pr occupation internationale et notre pays ne peut rester en laisse La communication au Burundi ne cessera d expliciter toujours davantage que la s curit est une affaire de tout le monde Nous sommes interpell s cet effet collectivement et individuellement Dans cette perspective la Pr sidence au Sommet de la Communaut Est Africaine dicte de tenir en compte la fronti re commune du Kenya avec la Somalie ainsi que les questions complexes de piraterie dans l Oc an Indien avec des ramifications avec le financement du terrorisme international En effet le territoire douanier du Burundi s est tendu jusqu aux lointains confins de l espace communautaire La Pr sidence au Sommet de la Communaut Est Africaine EAC demande enfin au Burundi d avoir des relations suivies respectivement avec la Communaut
155. e l gal et institutionnelle actuelle du Syst me des Statistiques National SSN 1 1 1 Description du Contexte l gal et ses implications sur la mise en place d un secteur de sondage 174 11 Loi n 1 17 du 25 Septembre 2007 portant Organisation du SSN au Burundi La Loi n 1 17 du 25 09 2007 portant Organisation du Syst me Statistique au Burundi est intervenue pour g rer en termes de gouvernance le Syst me Statistique National C est le nouveau Cadre L gal qui institue le Syst me Statistique National et d finit les missions des Services et Organismes charg s de la production et de la diffusion des donn es statistiques au Burundi Par la m me occasion elle d finit les principes fondamentaux et le Cadre Institutionnel qui r gissent les activit s des Services et Organismes charg s de la production et de la diffusion des donn es statistiques publiques sur l tendue du territoire Elle traite galement du fonctionnement g n ral du syst me statistique national et de la coordination dudit syst me 12 D cret n 100 58 du 18 Mars 2008 portant cr ation attributions composition et fonctionnement du Conseil National de l Information Statistique CNIS En vertu de l article 6 de la Loi n 1 17 du 25 Septembre 2007 portant Organisation du Syst me Statistique au Burundi il a t cr le Conseil National de l Information Statistique en abr g CNIS Cet Organe Consultatif national du Syst me Statistique propose
156. e la Communication de veiller la libert de la communication audiovisuelle et crite dans le respect de la loi de l ordre public et des bonnes m urs 1 La Constitution donne ce Conseil un pouvoir de d cision notamment en mati re de respect et de promotion de la libert de presse et d acc s quitable des diverses opinions politiques sociales conomiques et culturelles aux m dias publics 82 Partant de l exp rience des ann es pass es les tats G n raux des M dias et de la Communication doivent se poser une question le Conseil National de la Communication a t il bien rempli cette mission Plusieurs observateurs ont davantage entendu ce Conseil dans des actions d arbitrage de querelles entre des m dias ou entre lui m me avec l une ou l autre station de radio Certaines d marches du Conseil ont t m me qualifi es de partisanes Par contre il n y a pas eu d actions remarquables engag es par le Conseil pour garantir l acc s quitable des diverses opinions politiques particuli rement celles des partis politiques de l opposition aux m dias publics 83 Aujourd hui le Conseil National de la Communication devrait laborer des m canismes pratiques mesurables v rifiables et donc valuables qui permettent aux diverses opinions politiques qui s expriment dans le pays d acc der quitablement aux m dias publics Ces opinions se per oivent particuli rement travers les
157. e la demande en Expertise Nationale en TIC dans un premier temps et de proposer une strat gie en vue de satisfaire le march compte tenu des perspectives de d veloppement de notre pays l horizon 2025 2 1 2 Des domaines d expertise du personnel TIC employ s actuellement au Burundi L tude men e cet effet a abouti au constat que le personnel TIC employ pr sentement au Burundi dans les organisations des secteurs public et priv au Burundi poss de l expertise dans les domaines suivants e Science informatique e Technologie de l Information TI e Ing nierie logicielle e D veloppeur de logiciels e Analyste de syst mes e _Information Informatique S curit ses r seaux e Syst mes de base de donn es e Syst me d Information de gestion SiG e Syst me d information e Syst mes multim dia e Ing nierie d veloppement des sites web e R seaux informatiques e Ing nierie informatique e Ing nierie en t l communication e Ing nierie lectrique lectronique En termes de nombre de personnel en TIC employ s dans les organisations des secteurs public et priv le domaine des Sciences Informatiques vient en t te suivi de celui des Syst mes de base de 83 donn es puis les technologies de l information les r seaux informatiques les ing nieurs en t l communications et la fin les sp cialistes des syst mes d information de gestion En outre tr s peu de personnel en TIC est actuellement e
158. e par le Directeur de l Inspection du travail et compos e des repr sentants de l A E B Association des Entreprises du Burundi et l U T B Union des travailleurs du Burundi 23 Cette commission a b n fici de l assistance du P N U D et du B I T pour laborer une convention collective interprofessionnelle nationale du travail Telle fut la naissance de la premi re convention collective au Burundi promulgu e en date du 3 avril 1980 Depuis lors l Etat burundais avait compris qu il appartenait aux d l gu s des organisations patronales et syndicales de codifier les conditions g n rales du travail dans le cadre des n gociations bilat rales R le de la convention collective L institution de la convention collective tend r aliser trois objectifs principaux en r glant les relations professionnelles par des accords entre les int ress s suivant la politique dite contractuelle La convention collective doit faire dispara tre l in galit des partenaires sociaux l employeur et les travailleurs isol s La convention collective d termine les droits et les obligations des int ress s en tenant compte des exigences de la profession C est par l m me une source juridique plus souple que la r glementation l gale Des modifications command es par les circonstances pourront tre r alis es plus ais ment que par la r vision d une loi La convention collective joue enfin un r le apaisant da
159. e technologie active Plusieurs op rateurs interviennent sur un m me fil mais l exploitent sur des bandes de fr quences diff rentes pour fournir chacun leur service C est le cas du d groupage partiel avec le partage des fr quences sur la paire de cuivre pour desservir des services diff rents t l phonie classique et internet Cette mutualisation existe aussi sur la fibre optique avec les offres de transport par longueur d onde 103 8 4 Mutualisation des Infrastructures au Burundi Le Partage des Infrastructures est une r alit au Burundi Sur le plan l gal et r glementaire les nouveaux textes en discussion comme l ancienne loi celle encore en application consacre un chapitre la question de partage d infrastructures de biens fonciers et de coordination des travaux A cet effet la loi invite l Agence de R gulation ARCT ARCE encourager la conclusion d accords de partage des infrastructures poteaux conduits points hauts quipements lectriques des biens fonciers et de coordination des travaux publics ou priv s et inviter les op rateurs dimensionner leurs infrastructures de telle mani re que celles ci peuvent tre partag es Cette disposition d termine galement le r gime de ces conventions de partage ainsi que les hypoth ses o l ARCE peut imposer le partage d infrastructures ou de biens fonciers Le projet de loi confie le r glement des diff rends relatifs aux accords de p
160. en mati re de respect et de promotion de la libert de presse tout en jouant un r le consultatif aupr s du gouvernement en mati re de communication Dans son article 6 cette loi assigne aux membres du CNC cinq missions 7 3 Garantir l ind pendance notamment en mati re d information des m dias publics et priv s 7 4 Garantir le libre acc s aux sources d information 7 5 Garantir de fa on quitable le libre acc s des partis politiques des syndicats des associations et des citoyens aux moyens tant publics que priv s d information et de communication 7 6 Garantir l utilisation rationnelle et quitable des m dias tant publics que priv s par les institutions publiques chacune en fonction de ses missions constitutionnelles 7 7 Veiller au bon fonctionnement des m dias et faire respecter les engagements contenus dans leurs cahiers des charges 7 3 Besoins de mise jour de la loi sur les Contenus Le d veloppement de la soci t de l information a t permis par les progr s consid rables accomplis dans le domaine des technologies de l information et des communications TIC La num risation des r seaux la miniaturisation des composants et plus r cemment l av nement de l Internet et des mobiles constituent quelques unes des tapes les plus significatives de ces transformations La dynamique de la soci t d information est un des objectifs principaux de la mise en place du projet d infrastructure de
161. endre la forme d une charte comme elle existe dans d autres pays Au Niger par exemple la charte des radios rurales communautaires et participatives engage les techniciens et managers les chefs de stations et directeurs des programmes les animateurs et les journalistes ce que leurs radios Respectent et de refl tent l quit du genre et des communaut s dans toutes leurs composantes Fonctionnent dans la d mocratie et la transparence Gardent la mission d information de formation d ducation et de divertissement Soient un vecteur de d veloppement et que dans sa programmation elles illustrent cette utilit sociale Soient l manation de la soci t civile et non l appendice d un pouvoir financier institutionnel ou autre Soient apolitiques non confessionnelle et s engagent respecter l thique et la d ontologie journalistique Soient plurielles et pluralistes dans l esprit de solidarit et de coh sion nationale d Autres r formes initier l interne Les autres r formes envisag es sont totalement faire l interne par rapport chaque m dia de proximit et ont trait la multiplication des produits budg taires Il s agit de tout faire pour augmenter les recettes publicitaires directes augmenter les recettes publicitaires via r gie augmenter les recettes des partenaires institutionnels organiser des v nements culturels rentables sur le
162. engager atteindre les niveaux les plus lev s d int gration Nous devons nous focaliser sur la question de la publicit et l effort de marketing de la Communaut Est Africaine pour que les Peuples Est Africains pensent et agissent en Est Africains et cr er une prise de conscience et une participation effective dans l effort d int gration Il a poursuivi Nous voulons faire avancer le March Commun de la Communaut Est Africaine et arriver l adoption rapide et effective de la mise en application du March Commun de la Communaut Est Africaine et ainsi atteindre ses b n fices 149 42 43 44 45 Comme Leaders nous avons besoin de mener la sensibilisation de la population sur cette importante perc e qui a besoin d tre actualis e et d tre une pr occupation permanente pour en faire une r ussite effective Par rapport ce qui pr c de la politique et la strat gie de la communication au niveau de la Communication Est Africaine se proposent de i Promouvoir maintenir la visibilit de la Communaut Est Africaine et le profil positif ainsi que l identit de marque de la Communaut Est Africaine ii Promouvoir la Communaut Est Africaine en tant qu une entit r gionale dynamique centr e sur le Peuple et pilot par le Secteur Priv iii Assurer l interaction entre la Communaut Est Africaine et les Peuples de la R gion de telle sorte que les bons projets
163. ent circonscrites des besoins personnels Il est tonnant que jusqu aujourd hui aucun leader politique dont ceux de l opposition n a profit de cette occasion pour s adresser au Pr sident de la R publique Re www presidence bi et www burundi gov bi 119 48 On laura constat la communication la Pr sidence de la R publique est assur e par deux services la cellule Presse et communication le porte parole du Pr sident de la R publique et le porte parole du Gouvernement La cellule Presse et communication s occupe de la production et de la diffusion des outils de communication dont il vient d tre question dans le paragraphe 46 Pour sa part le porte parole du Pr sident de la R publique fait des points de presse et r pond aux questions des m dias pour annoncer ou expliciter la d cision ou la position du Pr sident de la R publique sur une question On retiendra aussi que le porte parole du Pr sident de la R publique peut tre appel r diger ses discours dont certains sont prononc s lors des circonstances dont il a t question dans les paragraphes pr c dents 49 b 50 51 Le risque de dualisme ou de double emploi entre le porte parole du Pr sident de la R publique et le porte parole du Gouvernement relev par l un ou l autre observateur n est pas ainsi per u par les services concern s la Pr sidence de la R publique et au Gouvernement Pour eux ce ris
164. ent et renforcer la d mocratie si ch rement acquise Annexe 4 48 S agissant des indicateurs pour une bonne communication sur l int gration r gionale nous pourrions sans tre exhaustifs indiquer les suivants i La vision la mission et les objectifs de la Communaut Est Africaine sont port s la connaissance du public burundais ii La Communaut Est Africaine est int gr e dans les activit s quotidiennes des Institutions et D partements Minist riels iii Les int r ts et les opportunit s du Burundi sont port s la connaissance de la Communaut Est Africaine iv Les b n fices de la Communaut Est Africaine sont quitablement r partis v Des Burundais sont recrut s aux diff rents postes d emploi au Secr tariat G n ral de la Communaut Est Africaine vi Les projets et programmes int grateurs de la Communaut Est Africaine sont vulgaris s et la population burundaise s en approprie et les opportunit s de l int gration sont mises profit 49 La strat gie de communication doit autant que faire se peut chercher rendre l information facilement accessible et conviviale aux principaux intervenants et au grand public gr ce plusieurs canaux de communication tels que les cha nes des m dias les sites web et les sites partenaires afin de diffuser des messages pertinents l endroit des diff rents groupes cibles V ARTICULATION ENTRE LA STRATEGIE DE COMMUNICATIOIN EXTERIEUR
165. ent une information de proximit produite par des gens du terroir Ceci promeut l implication plus dynamique de ces m mes populations engag es dans une participation citoyenne active Elles sont pour cela d excellents supports de communication pour le d veloppement rural la promotion et la protection de l identit de la personnalit et de la culture locale Les citoyens participer aussi plus activement la conception des programmes qui leur conviennent b Opportunit s Appui des bailleurs de fonds Plusieurs bailleurs de fonds trangers ont compris la n cessit d accompagner les m dias dd proximit et ont accept de les financer Il serait int ressant que les autres promoteurs des m dias puissent approcher m me dans l avenir des partenaires comme D veloppement et Paix Canada Search For Common Ground et l Association su doise pour le d veloppement international qui ont financ par le pass la Radio Bonesha FM ou FORD UNESCO et Oxfam qui ont financ la Radio Publique Africaine ou alors ICO et Novib des Pays Bas qui ont financ le Studio Tubane De son c t le Programme des Nations Unies pour le D veloppement PNUD tait favorable la mise sur pied de 35 radios rurales dans certaines provinces tandis qu un projet de requ te de financement d une Radio Rurale Mweya existe et son financement avait t d j discut avec un haut fonctionnaire de la FAO Pr sence de projets et op rat
166. entre dans le journalisme pour devenir riche C est beaucoup plus par 53 vocation que par souci du gain que plusieurs personnes s y engagent Dans la presse publique un jeune journaliste qui sort fraichement de l Universit avec sa Licence touche un salaire de moins de cent dollars Dans la presse priv e on ne dirait pas que la situation est beaucoup plus reluisante Car si tout au moins dans le public le journaliste est assur d avoir non seulement son salaire r guli rement il lui est permis aussi de faire une carri re jouir d une s curit sociale au moment o dans le priv le salaire est parfois vers avec irr gularit sans pr tendre aux soins de sant ou l assurance vie ou la s curit sociale C est cette situation salariale peu motivante qui fait fuir certains professionnels des m dias vers des milieux plus r mun rateurs ONGs Organisations Internationales syst me des Nations Unies etc D autres partent tout simplement vers d autres cieux parce qu ils ne parviennent pas tenir dans le milieu journalistique fait de contraintes sociales et professionnelles de toutes sortes Des conditions de vie difficile Sur le m me plan il sied de rappeler que les heures de travail vont r guli rement au del des normes la RTNB par exemple il a t prouv que le journaliste travaille plus de 55 heures par semaine alors que la dur e r glementaire est aujourd hui de 40 heures par semain
167. er la version ITAO du questionnaire Saisie e Lorsque l on pr voit recourir la saisie logique des donn es on des donn es doit d crire les contr les int gr s pr vus et les mettre l essai sur papier avant de les utiliser On doit consigner par crit la nature de ces 186 essais et les r sultats obtenus Les cas de tentatives de saisie infructueuses donn es rejet es par les contr les logiques int gr s doivent tre soumis l attention du gestionnaire de projet ou du directeur responsable du projet aux fins de d cision ou de r solution et les renseignements relatifs tout changement apport aux donn es doivent tre consign s au dossier e moins d indication contraire lorsqu on pr voit recourir la saisie normale des donn es celles ci doivent tre saisies telles qu elles figurent dans le questionnaire Des renseignements sur toutes instructions fournies doivent tre vers s au dossier V rification de la saisie des donn es sur papier e L Institut de sondage doit indiquer dans le dossier le niveau de v rification assur Une m thode syst matique de v rification de la saisie des donn es doit tre appliqu e dans le cadre du projet de l tape ou de la vague de projets En tout au moins 10 p 100 des donn es saisies doivent tre v rifi es La proc dure doit pr voir une m thode syst matique de v rification du travail de chaque op rateur et la v rification
168. ernement D une mani re g n rale le Cuber gouvernement peut tre d fini comme l utilisation des Technologies de l information et de la communication TIC pour transformer le gouvernement en termes de ses processus proc dures et structures en la rendant plus accessible plus efficace et plus responsable Elle a pour but la transformation de l administration publique la fourniture d information et la prestation de services par le biais du d ploiement et de l exploitation des TIC Le Cuber gouvernement est en effet l utilisation de la technologie pour transformer les processus et proc dures de fonctionnement du gouvernement afin de provoquer des am liorations dans la fa on par laquelle le gouvernement interagit avec et fournit des services ceux qu il sert savoir la population et les organisations TECHNOLOGIE iji application G CYSERGOUVER NEMENT transformation transformation l interagit amp sert POPULATION amp ORGANISATIONS amp STRUCTURES br Nn 2e 8 as O ul le 5 2 Vision et Mission de l E Gouvernement au Burundi En mati re de Cyber Gouvernement le Burundi a comme vision celle de Rapprocher le 89 gouvernement au peuple et le servir mieux et la mission qu il s il est assign e est Dans un d lai de quinze vingt ans transformer la fonction publique burundaise d une fonction publique de Cuber gouvernement au stade embryonnaire une fonction
169. es communautaires En tant que radios priv es non commerciales ce sont des stations de radios qui m nent des activit s but non lucratif et voluent hors du champ de la publicit commerciale En principe donc seules les associations groupements ou communaut s peuvent exploiter une soci t de radio associative ou communautaire Radio priv e et commerciale Est d finie comme radio priv e commerciale toute radio ne relevant pas de la puissance publique et dont le but est essentiellement commercial Tir du Cahier des charges applicable aux radios priv es commerciales au S n gal dans son article 1 Les radios priv es commerciales doivent tre constitu es sous forme de soci t s anonymes ou de soci t s responsabilit limit e Elles sont cens es vivre de leurs propres recettes Radio publique Par opposition la radio priv e la radio publique est toute radio relevant de la puissance tatique et dont le but est essentiellement de service public Selon un collaborateur la biblioth que en ligne eHow Al Vick la radio publique est une station de radiodiffusion qui est la fois non commerciale et ind pendante des r seaux des grands m dias Elle est soutenue financi rement par des particuliers des cr dits du gouvernement et des souscriptions d entreprises Radio d Etat ou Radio de service public Une nuance doit tre mise entre une radio d Etat et une radio de service public En effet le pas
170. es d gouts pyl nes de lignes haute tension par la r utilisation des points hauts pour les r seaux radio La mutualisation de la fibre noire La fibre noire c est dire la fibre nue non clair e ses extr mit s par des l ments actifs de transmission est au c ur des enjeux de mutualisation Un c ble de fibres optiques peut tre mutualis en partageant ses diff rentes fibres entre plusieurs exploitants de r seau sans risque de perturbation r ciproque L int r t majeur est alors que l exploitant reste ma tre des quipements actifs qu il va d ployer aux extr mit s des fibres ce qui garantit son ind pendance technologique et sa capacit d innovation au niveau des services offerts impossibles si l on recourt des services d j activ s La mutualisation des r seaux t l coms actifs Le partage des infrastructures t l coms actives se pratique sous plusieurs formes Op rateur cliert Offre de transport de donn es les offres de catalogue de transport de donn es Un op rateur loue de la capacit sur le r seau actif d un autre op rateur pour acheminer les donn es de ses clients Un op rateur peut par ce biais entrer sur le march mais il ne ma trise pas le processus de transport des donn es le degr d ind pendance est affaibli par rapport au cas pr c dent fibre noire Op rateur A 4 Op rateur B Partage des fr quences le partage de fr quences sur un
171. es des entreprises b n ficiant de l aide les noms des propri taires et la composition de leurs quipes r dactionnelles 17 Fa amp r PRE Ces 4 crit res ne s appliquaient pas la presse r gionale 71 qualification du personnel les financements et le dernier bilan tir au plus tard au 31 mars de l ann e concern e ainsi que les attestations de prise en charge de la s curit sociale Ces renseignements sont accompagn s d une attestation dument sign e par le repr sentant l gal Parall lement l instance d administration du fonds re oit de l Observatoire de la Presse Burundaise et du Conseil National de la Communication une grille de cotation des diff rents m dias La grille servira analyser l ligibilit du m dia consid r en suivant les crit res d j nonc es L administration du fonds compl te les informations notamment travers des cellules sp cialis es qui prennent contact avec les diff rents organes de presse pour clairer des dossiers qui pourraient n cessiter des clarifications L administration du fonds se r unit pour valider les conclusions des commissions sp cialis es et r diger les conventions de financement La convention est sign e par le ministre en charge de la communication puis par les organes de presse Les documents sign s sont ensuite envoy s l administration du fonds qui se charge de l acheminera au minist re des finances pour ordonnancement D s signatures pa
172. es indicateurs de performance selon un calendrier de mise en uvre Le Burundi a galement besoin non seulement de professionnels des m dias bien form s et motiv s dans leur vie de tous les jours mais galement de professionnels des medias et des journalistes int ress s panouis et sp cialis s en mati re de communication et d int gration qui puissent au mieux contribuer la r ussite de l int gration de notre pays de la R gion Les Institutions et D partements int ress s sont interpell s en t te pour concevoir une politique et une strat gie de communication planifier et budg tiser les activit s inscrites dans le plan d action de mise en uvre de la politique de communication aussi bien l interne qu l externe 157 80 Une fois tablies la politique et la strat gie le pays doit se donner les moyens de sa politique Apr s quoi reste le suivi et valuation qui intervalles r guli res permet de dire si oui ou non le taux de r alisation ou de mise en uvre est satisfaisant ou pas car une bonne politique s value partir de l impact r el 81 Enfin nous osons esp rer que cette tude pourra constituer une valeur ajout e pour la communication et l int gration r gionale au Burundi 158 ANNEXE 1 LES MEDIA ET INTERVENANTS DU MONDE DE LA COMMUNICATION HHNNUuBWNRI 25 26 27 28 29 30 31 32 La Presse Audiovisuelle La Radio T l vision Nationale du Burundi RTNB La R
173. es messages et le choix du canal de communication devraient tenir compte du public cible v Mettre l accent sur les avantages Dans les communications il faudra insister davantage sur les avantages d coulant des politiques et des projets et programmes de la Communaut Est Africaine en g n ral vi Le renforcement des capacit s et comp tences La communication a besoin de v ritables sp cialistes et d importantes ressources pour sa gestion vii Comme nous le disions plus haut il est enfin fondamental de booster la connectivit du Burundi la r gion et au monde ext rieur par les technologies de l information et de la communication non seulement pour faciliter l acc s l information mais aussi pour maximiser l internet auquel on r f re en Kirundi comme ingurukanabumenyi Le Quatri me Sommet des Media de la Communaut Est Africaine est programm Nairobi en R publique du Kenya du 14 au 15 mars 2011 Ce sommet se tiendra sous le th me et examinera Le R le des m dias dans la r alisation de l Agenda communautaire pour la prochaine d cennie Il est important que les m dia du Burundi participent ce forum r gional non seulement pour comprendre les orientations strat giques en mati re de communication dans la R gion mais galement pour mieux appr hender ce que pourra tre le v ritable r le des m dia au Burundi dans les dix ann es venir Il est galement important que la communicatio
174. es ont organiser leur communication politique Tout au plus puis je dire un mot sur comment cela pourrait tre fait La communication politique engageant l metteur du message et les canaux par lesquels il passe il importe qu il y ait une vision strat gique de la communication politique dans laquelle interviennent les responsables au premier plan et leurs services de communication Il est n cessaire que quiconque veut organiser sa communication politique se dote d une quipe de concepteurs de la communication politique et non seulement des ex cutants de cette strat gie comme certains des acteurs semblent s en satisfaire travers les services de communication dont ils s entourent De telles quipes doivent galement tre dot es d outils d valuation des effets des politiques de communication sur les diff rentes cibles vis es D autre part pour favoriser l mergence et la pratique d une communication politique citoyenne il faut qu il y ait des cadres travers lesquels les concepteurs de la communication changent avec les m dias sur les grandes lignes des objectifs poursuivis et pourquoi pas sur les m canismes qui doivent tre emprunt s pour aboutir ces objectifs Des services de communication souvent aussi charg s des relations publiques existent dans plusieurs partis politiques et dans les institutions Certains partis et presque toutes les institutions de l tat y compris et notamment au niveau des
175. es op rateurs de la t l phonie mobile GSM ONAMOB et les cinq priv s UCOM TEMPO AFRICELL ECONET LACELL et HITS qui totalisent environ 1 000 000 abonn s e Les fournisseurs de services Internet UCOM CBINET USAN SPIDERNET ONATEL OSA et autres acteurs cybercaf s distributeurs centres d appels Cependant malgr cette volution positive la t l densit a certes augment mais reste tr s faible par rapport 4 la moyenne observ e dans certains pays africains Les zones urbaines qui concentrent plus de 90 du parc d abonn s restent privil gi es par rapport aux zones rurales En plus la demande exprim e du t l phone reste tr s lev e par rapport au parc d abonn s existant Secteur de l Internet Quatre soci t s fournisseurs d acc s Internet se partagent pour environ 10 000 abonn s et les internautes sont estim s 60 000 Ce service tant accessible gr ce au point d acc s public comme les cybercaf s qui sont exclusivement concentr s dans la capitale et quelques agglom rations de l int rieur du Pays Cependant les perspectives sont bonnes Tous les op rateurs ont sign en 2006 un MOU pour la mise en place d un Backbone National en Fibre Optique qui sera connect sur le projet EASSY East 79 African Submarin System Cable U COM TEMPO ECONET et ONAMOB ont acquis une des licences pour offrir les services Internet A l heure actuelle la Construction de cette Infrastructure Large bande est en
176. es pouvoirs publics 110 15 Une bonne communication politique constitue un v ritable moteur de la d mocratie C est un espace symbolique constitu par le jeu des acteurs politiques des m dias de l opinion publique et la circulation de leurs discours Dans toute communication dont la communication politique il y a le contenu donc le message qu on veut transmettre et la relation c est dire les termes et les canaux ou les supports travers lesquels l metteur ou tout simplement l auteur du message le transmet au r cepteur ou destinataire identifi et vis Aucun de ces deux aspects ne doit touffer l autre Sans une bonne relation le contenu int ressant ou parfait soit il passe difficilement de l metteur au r cepteur 16 Pour valuer l efficacit de sa strat gie de communication de sa conception son ex cution pratique une organisation ou un homme politique r pond la question suivante quel effet est produit par ce que je dis et la mani re dont je le dis En principe quatre types d argumentation caract risent la communication politique a L argumentation coop rative Dans ce type d argumentation l organisation ou l homme femme politique transmet un message sans distorsion au jugement d un r cepteur sans contrainte b L argumentation orient e L l metteur d un message insiste sur certaines qualit s ou amplifie certains aspects C est la strat g
177. essentent le besoin de pr parer leurs personnels dans des domaines aussi strat giques que le marketing de presse le montage des projets la gestion d un organe de presse la planification strat gique etc Ils ont des personnels qui ne sont pas assez bien form pour les m tiers de l audiovisuel Malheureusement ces m dias de proximit connaissent aussi actuellement un ph nom ne de fuite des comp tences La r volution num rique D aucun parmi les responsables des m dias de proximit au Burundi se demandent comment tenir face aux progr s fulgurants de la technologie num rique A peine par exemple un enregistreur est il mis sur le march qu il est d pass dans moins de trois ann es Probl me de connectivit Les utilisateurs des TICs se plaignent r guli rement du faible d bit de connexion sur Internet alors que l usage des m dias exige souvent un acc s rapide pour le t l chargement ou l envoi des donn es en sons textes et images Ce probl me d acc s limit l Internet devrait tre galement la pr occupation des op rateurs en t l phonie fixe et mobile ainsi que ceux des fournisseurs d acc s l Internet car les m dias de proximit comme les autres m dias d ailleurs sont des clients r guliers b D fis Maintenir le cr dit au sein de la population Etant nouveau sur la sc ne m diatique et n ayant pas assez de ressources pour fonctionner les m dias de proximit
178. est de m me quand le Pr sident de la R publique exerce le droit de gr ce ou conf re les ordres nationaux et les d corations Quant au porte parole du Gouvernement ses pr rogatives portent sur les questions d battues en conseil des ministres sur la politique g n rale de l tat Mais une question se pose comment coordonne t il sa mission avec celle des porte paroles des 1 et 2 vice pr sidents de la R publique qui coordonnent respectivement le domaine politique et administratif et le domaine conomique et social Comment par ailleurs le porte parole du Gouvernement se coordonne t il avec les porte paroles des minist res qui eux n assurent qu une communication sectorielle du Gouvernement Ces questions peuvent n tre que des soucis d un consultant Mais ils peuvent aussi s av rer r els surtout dans un tat o la fonction de porte parole d un minist re n est pas encore suffisamment d finie ans chaque minist re la fonction de porte parole devrait tre institutionnalis e et occuper une place de visibilit dans l organigramme du cabinet du ministre Le projet de loi portant organisation g n rale de l administration qui est en cours d analyse au Parlement devrait consacrer de mani re claire la fonction de porte parole dans la Coordination du Cabinet Minist riel La fonction serait technique et permanente et ne pourrait tre combin e avec d autres charges part ventuellement les quest
179. et Depuis 2002 des sites web d informations sont d velopp s et quatre stations de radio mettent en streaming sur Internet b Facteurs Bloquants Bien que des efforts importants soient consentis par l Etat les acteurs locaux et les partenaires au d veloppement le d veloppement des TIC au Burundi se heurte principalement e La v tust des moyens classiques de t l communication existants e Un taux assez bas d quipement en r seaux de t l communication qui est un obstacle l attraction des investissements de prestataires de service e La faible quantit de l nergie lectrique disponible e Un faible parc informatique e Les co ts lev s des quipements et services TIC notamment cause de la surtaxassions e Le pouvoir d achat limit des Burundais e Un faible taux de scolarisation e Une faible p n tration d Internet e Les moyens insuffisants pour assurer convenablement les fonctions de r gulation et de contr le 80 Face ces d fis multiformes et redoutables le Burundi doit r agir au plus vite unir ses forces et ses comp tences pour sa reconstruction pour satisfaire la forte demande sociale et pour endiguer consid rablement le ch mage et la pauvret 1 4 2 VISION DE LA POLITIQUE TIC La promotion des TIC comme facteur de d veloppement socio conomique implique pour le Gouvernement l adoption d une strat gie globale et plus coh rente dans la poursuite des actions politiques
180. et Kanura Burakeye et enfin affirmation travers des contacts aupr s des missions diplomatiques accr dit es Bujumbura La machine de communication du parti s est rouill e au cours de la crise de 1993 particuli rement depuis que le parti avait t chass du pouvoir ex cutif en juillet 1996 Son organe d expression L Aube de la D mocratie a t suspendu de mani re que pour contourner cette situation le parti a encourag la cr ation d une autre publication La Lumi re dont le directeur et r dacteur en chef tait le m me que celui qui animait L Aube de la D mocratie Au milieu des ann es 2000 le parti SAHWANYA FRODEBU a tent de mettre sur pied un site qui n a fonctionn que quelques mois avant qu il ne tombe en d su tude 46 Entretien avec un leader national du parti UPRONA Bujumbura 22 f vrier 2011 7 Entretien avec un leader national du parti UPRONA Bujumbura 22 f vrier 2011 8 Entretien avec un leader national du parti UPRONA Bujumbura 22 f vrier 2011 Entretien avec un leader national du parti UPRONA Bujumbura 22 f vrier 2011 50 Il s agirait notamment des questions judiciaires diplomatiques etc a s agit de Pancrace Cimpaye 52 www burundiexpress org 115 34 35 36 37 Aujourd hui le parti SAHWANYA FRODEBU n a pas de strat gie de communication en tant que telle bien que des organes charg s de la communication exi
181. et l gale de la CTCS devrait tre tir e de la reconnaissance de l Etat Burundais de la CTCS comme organe charg de la r glementation du secteur de sondage au Burundi A ce titre un d cret de loi portant cr ation attributions composition et fonctionnement de la Commission Technique Consultative des Sondages devrait tre propos par le gouvernement et tre adopt par le pouvoir l gislatif burundais II 2 Forme l gale et institutionnelle de l autorit de r glementation du secteur des sondages 30 De l intitul Commission Nationale Technique Consultative des Sondages CNTCS au Burundi charg de la r glementation et de la r gulation du secteur des sondages au Burundi 31 De l objet La mission principale de la CNTCS au Burundi est principalement ax e sur la r glementation et dans certains cas de la r gulation du secteur des sondages au Burundi Plus sp cifiquement elle sera charg e D mettre et de faire adopter une r glementation visant un contr le des normes techniques et obligations financi res avant agreement des Institutions de Sondages D mettre et de faire adopter une r glementation visant la fixation des normes et lignes directrices techniques pour la conduite des travaux de sondages depuis la conception des protocoles d tudes jusqu la publication des r sultats de sondages D mettre et de faire adopter une r glementation visant exercer une veille scientifique sur les diff
182. etemps le Conseil National de Communication a t mis en place par le l gislateur comme organe ind pendant de r gulation Cet organe caract re administratif a pour r le premier de veiller la libert de la communication tant audiovisuelle qu crite dans le strict respect de la loi des bonnes m urs et de l ordre public Or travers la loi de 2003 on constate que certaines dispositions du code p nal ont t reprises dans cette loi qui en principe devait tre un guide d ontologique du journaliste A travers l histoire r cente du pays en pleine sortie de la crise l interpr tation parfois erron e des d lits de presse par des magistrats peut tre de bonne foi ont conduit des journalistes en prison qui pourtant taient conscients d avoir bien accompli leurs devoirs C est suite aux recommandations du Cadres de Dialogue m dias tenu Gitega le 27 Mars 2009 que la question de d p nalisation des d lits de presse le statut du journaliste et des techniciens de la communication la carte de presse et autres ont t mis au programme des pr sentes assises La volont politique tant vidente c est une occasion plus que jamais d adapter les lois qui gouvernent la presse la volont des int ress s pourvu qu elle reste compatible avec l int r t g n ral et l ordre public O2 BREF APERCU HISTORIQUE A L Ordonnance L gislative du 5 mai 1922 approuv e par le d cret du 6 ao t 1922 A la
183. eting qui finit par cr er le besoin chez le consommateur Dans cette optique la communication assouvit un besoin sur trois plans compl mentaires savoir la population la nation et la r gion Sous cet angle la communication doit tre au service de la population dans toutes ses composantes Elle est au service des diff rentes couches socioprofessionnelles et de toutes les tranches quel que soit le crit re de classification choisi homme femme enfant vieillard invalide scolaris s analphab tes etc Tout un chacun doit donc trouver son compte dans la communication mise en exergue par les pouvoirs publics et les sp cialistes des m dias Au niveau de la r gion la communication est con ue pour donner une grande visibilit du processus de l int gration de mani re g n rale et de la Communaut Est Africaine au sein des Etats Membres et au del de la Communaut Est Africaine Elle se doit de positionner la Communaut Est Africaine par rapport sa vision sa mission et ses objectifs de Communaut Economique R gionale 144 15 16 17 18 19 20 La communication doit galement mettre en vidence la population Est Africaine son identit son caract re dynamique son processus pour atteindre une Communaut Est Africaine prosp re en s curit et unie d une part et s assurer d autre part que tous les citoyens des Etats Partenaires de la Communaut Est Africaine leurs repr sentants et les d
184. eures pour diffuser en int gralit les s ances de questions orales 55 Au niveau de l Assembl e nationale les m mes sujets d velopp s dans le Journal Parlementaire se retrouvent dans une autre publication Ikiyago c Inama Nshingamateka dont la p riodicit est bimensuelle Pour sa part le S nat publie mensuellement Inama Nkenguzamateka y Uburundi qui se focalise davantage sur les activit s du pr sident du S nat m me si des fois on peut trouver des sujets consacr s des activit s des s nateurs notamment lors de leurs descentes sur le terrain L Assembl e nationale et le S nat disposent enfin de sites web sur lesquels on trouve une s rie d informations sur les activit s des deux chambres les lois vot es ou en cours d tre vot es les comptes rendus des s ances etc 72 sauf quand il s agit de s ance pour les questions diverses ou que la pl ni re ait d cid de d lib rer huis clos 73 La radio REMA FM et la radiot l vision SALAMA 74 Entretien avec un responsable de la communication et des relations publiques l Assembl e Nationale Bujumbura 24 f vrier 2011 7 Au cours des deux premi res ann es de la L gislature pass e l on a beaucoup entendu le porte parole de l Assembl e Nationale du fait de la crise que cette institution traversait 76 Pour l Assembl e nationale www assemblee bi et pour le s nat www senat bi 121 IV 56 57 58 59 P
185. eurs conomiques Plusieurs projets travaillant au Burundi ont besoin de visibilit Pour cela ils pr voient r guli rement dans leurs budgets annuels une rubrique en rapport avec la publicit Les m dias de proximit gagneraient ainsi approcher ces opportunit s qui existent dans leur province et rapportent financi rement en leur proposant des produits recette publicitaire comme les spots les annonces les publicit s les communiqu s les publireportages etc Certaines radios le font d j avec les compagnies de t l phonie mobile et les ONGs locales La technologie num rique et la d mocratisation des TICs Les m dias de proximit de part leur nouveaut dans le paysage m diatique burundais ont cette chance extraordinaire de ne pas devoir passer par la technologie analogique plus co teux et plus encombrant que connaissent les plus anciennes radios comme la radio nationale Ainsi ces m dias sont entr s de plein pied dans le modernisme du moins au niveau de la production La seule mutation technologique laquelle ils vont se soumettre ensemble avec les anciens est le passage au num rique dans la diffusion metteurs et antennes Cela leur permet galement une diffusion rapide sur Internet A cela il faut ajouter que l usage du t l phone et des autres moyens modernes de communications est en train de r volutionner le paysage m diatique burundais en g n ral et au sein des m dias de proximit en particulier
186. exte mentionne galement de mani re expresse les agences de presse sur Web soumises d claration pr alable devant le Conseil National de la Communication et le parquet du Procureur de la R publique et oblig es de communiquer des informations sur leur identit y compris le lieu d h bergement de leurs sites La loi n 1 13 du 28 juillet 2009 relative la propri t industrielle ainsi que la loi 2005 sur la propri t litt raire et artistique incluent dans leurs champs les logiciels et autres formats lectroniques informatiques La loi n 1 95 du 22 Avril 2009 portant r vision du code p nal traite en d tail de la criminalit informatique Le pr sent projet de loi compl te ces dispositions parses et fournit un cadre pr sentant les principes essentiels applicables aux communications lectroniques afin que les dispositions l gales et r glementaires venir puissent s inscrire dans une strat gie politique et juridique de d veloppement de la soci t de l information Le projet de loi sur la Soci t de l Information porte sur les principaux aspects suivants La reconnaissance de la valeur juridique des messages de donn es Cette reconnaissance n est pas expresse dans la l gislation actuelle du Burundi Elle conditionne pourtant le d veloppement des changes lectroniques dans le pays Tout crit toute signature doit ainsi pouvoir tre constitu et conserv sous format lectronique Les crits sous f
187. formation des journalistes en environnement l universit de Makerere Uganda et d explorer les perspectives de formation professionnelle l Universit Nationale du Rwanda campus de Butare qui dispose d j d un centre y relatif d nomm Great Lakes Media Center GLMC Un accord de coop ration et d change de formateurs entre le GLMC du Rwanda et le Centre de Formation des M dias du Burundi serait aussi utile Au sein de l Union Europ enne La RNTC de Hilversum Pays Bas est un centre d excellence en mati re de formation des professionnels des m dias Ses portes avaient t ferm es aux ressortissants burundais depuis l clatement de la crise de 1993 Mais depuis 2008 les journalistes burundais ont t admis de nouveau y suivre des stages C est une grande opportunit saisir dans ce sens 58 L International Institute for Journalism Berlin situ Friedrichshagen Allemagne a galement accueilli au d but des ann es 1990 quelques journalistes burundais Il est possible encore aujourd hui de tenter d y envoyer des professionnels des m dias burundais pour des stages de perfectionnement en radio t l vision photojournalisme et presse crite D autres universit s europ ennes ayant des fili res en journalisme et communication comme Bordeaux et Strasbourg en France et qui ont accueilli dans le temps nos tudiants pourraient galement tre utiles dans la formation des professio
188. gie de communication devraient tre con ues pour faciliter cette t che et atteindre les objectifs principaux et sp cifiques La politique et la strat gie de communication focaliseront en cons quence l attention sur les points repris ci apr s i gagner le pari de l appropriation et conforter une meilleure compr hension de l int gration du Burundi au sein de la Communaut Est Africaine les enjeux li s et les opportunit s offertes par l int gration ii contribuer la r ussite de l int gration du Burundi au sein du March Commun de la Communaut Est Africaine iii expliquer et convaincre les plus r ticents et ceux qui doutent encore ou ont peur l int gration se pose pour le Burundi enclav comme une voie de survie dans le monde de la globalisation et des conomies chelle Pour mener cette t che bien le Burundi a besoin d tablir une vision partag e moyen et long terme portant sur la communication au service de l int gration r gionale du Burundi Cette vision doit tre traduite dans une politique nationale de communication couvrant tous les contours ce secteur La conception de cette politique tiendra compte des aspects l gal structurel et technique Au niveau op rationnel une strat gie de communication sera labor e et assortie dans un plan d action de mise en uvre pour pouvoir atteindre les objectifs g n raux et sp cifiques de communication y compris les r sultats attendus et l
189. he et m me dans les t tes des journalistes de l poque la libert d expression relevait d une pure r flexion chim rique C Le D cret loi du 4 f vrier 1992 r gissant la presse au Burundi Le vent de la d mocratie souffle d j sur l Afrique et le Burundi n est pas pargn Par la constitution du 9 Mars 1992 le Burundi est d j entr dans le pluralisme politique et ce texte apporte les innovations suivantes le Conseil National de Communication voit le jour mais garde un caract re consultatif le gouvernement garde la mainmise sur les questions essentielles en la mati re accr ditation des journalistes trangers implantation des m dias autorisation de publication de journaux ou p riodiques etc La Cour Constitutionnelle agissant dans sa pleine ind pendance a d clar l poque cet exc s de pouvoir contraire l article 26 de la constitution de mars 1992 qui attribuait au seul CNC le pouvoir de d cision en mati re de libert de presse et d acc s aux m dias par les diff rents partis politiques Ce fut la raison de l abrogation rapide et la promulgation de celui du 26 novembre 1992 D Le D cret loi du 26 novembre 1992 Ce texte chante pompeusement les libert s de la presse tout en ne laissant aucune libert pratique L o il y a ouverture on trouve une fermeture deux m tres refus de reconna tre la clause de conscience le gouvernement se r serve le droit d annuler les
190. i ry Umukenyezi implant e Giheta aurait transform les mentalit s des femmes de la r gion naturelle du Kirimiro sur la d fense et la promotion de leurs droits Cela rel ve de l ancienne acception que ce qui est dit la radio est forc ment vrai C est aussi la fiert des partenaires de ces m dias qui voient leurs objectifs atteints La popularit Cette vertu rel ve de la pr c dente Les m dias de proximit ont fondamentalement cet atout qu ils sont populaires dans leur milieu d implantation et qu ils sont tr s bien cout s Leurs animateurs deviennent rapidement des vedettes dans la r gion Le leadership Les m dias de proximit ont su v hiculer des id es et des opinions fortes qui ont t progressivement et in luctablement crues par la population La Radio Star Fm de Kayogoro a t cit e en exemple de radio qui a su mobiliser les citoyens pour une participation massive aux lections g n rales de 2010 L utilit 34 Les m dias de proximit que sont les radios communautaires participent l augmentation des connaissances des populations changer leurs pratiques et leur faire adopter des attitudes gr ce l information l ducation et la sensibilisation des citoyens sur des enjeux majeurs et les opportunit s de la vie en mati re de sant ducation hygi ne d veloppement justice droits humains etc Le v hicule des valeurs d mocratiques Les m dias de pr
191. iale et conomique Paris 1967 250 p 26 34 SANGBANA K Les relations professionnelles dans les pays francophone d Afrique au Sud du Sahara Yaound Bureau de L OIT 1991 125 p 35 BUKURU C De la garantie de la libert syndicale en droit burundais M moire U B Facult de Droit 2005 67 p 36 MUCUCUGURU J C De la repr sentativit des organisations syndicales M moire U B Facult de Droit 2006 102 p 37 NDARUSANZE E Les Convention Collectives de travail en droit burundais M moire U B Facult de Droit 1973 124 p 38 NIMUBONA L La probl matique de caract re apolitique de l exercice du droit syndical en droit burundais M moire U B Facult de Droit 2002 68 p 39 NTIBAGARURA A La convention collective Interprofessionnelle nationale du Travail du 3 avril 1980 M moire U B Facult de Droit 1981 115 p 6 42 NZOJIBWAMI A La proc dure de contr le de l OIT sur l application des normes internationales du travail et leur incidence sur la l gislation sociale du Burundi m moire U B Facult de Droit 1979 78 p Fait Bujumbura le 1er Mars 2011 27 LES MEDIAS DE PROXIMITE ET LA FORMATION DES PROFESSIONNELS DES MEDIAS AU BURUNDI Par G rard MFURANZIMA Consultant national en Communication 0 INTRODUCTION GENERALE Le forum des Etats G n raux de la Communication tenu Bujumbura du 13 au 15 d cembre 2001 fut un acte fondateur en mati re de r forme du
192. ie de la caricature n anmoins toujours organis e partir du r el c L argumentation manipul e Dans ce cas l metteur d un message essaie de persuader par la suggestion la r p tition et parfois m me la d formation en vue d atteindre un objectif des fois inavou d L argumentation d tourn e Dans cette d marche l metteur d un message renonce ouvertement toute thique pr pare et pr sente son message d une mani re sciemment travestie 17 Ces types d argumentation peuvent par l un ou plusieurs des canaux suivants e affichage e les rencontres sur le terrain e letractage e les organes de presse propres e es colonnes politiques dans la presse ou les missions la radio et la t l vision e es d bats politiques e le web etc 7 Wolton Dominique Pas de d mocratie sans communication politique www lemonde fr 28 Abbou Mohamed M La communication politique entre m dias et d bats www arabparliaments org 29 2 je Wilkp dia 111 IH LA COMMUNICATION POLITIQUE AU BURUNDI TAT DES LIEUX 18 Comme dans beaucoup d autres pays au Burundi la communication politique est le fait des partis politiques et des institutions et services publics Elle a des contenus que ces diff rents acteurs cherchent transmettre ou inculquer des r cepteurs objectivement ou sommairement identifi s en vue atteindre des objectifs pr alablement arr t s A DES PARTIS P
193. imprimerie pour la fabrication des publications des partis politiques des prix promotionnels pourrait tre pens e Pour concourir l mergence au d veloppement d une communication politique ouverte libre et citoyenne les acteurs politiques ont galement un devoir celui d informer Certains d entre eux doivent se d barrasser de st r otypes et de m fiances des fois subjectives qui nuisent la communication Ils doivent comprendre qu un journaliste professionnel aguerri a des techniques pour chercher l information qui peuvent m me l amener d couvrir des faits sur lesquels des acteurs politiques auraient pr f r garder le secret Il ne faut pas les en vouloir ou et chercher les r duire au silence ou les marginaliser Les responsables des institutions et des partis politiques doivent tre ouverts aux m dias et encourager leurs collaborateurs et subalternes agir dans le m me sens On gagne avoir un journaliste de son c t dans le respect de sa libert professionnelle que d avoir un journaliste contre lui parce qu on veut le forcer transgresser les r gles thiques morales et professionnelles qui guident son m tier TRAITER ET DIFFUSER LES INFORMATIONS DE MANI RE PROFESSIONNELLE ET CITOYENNE LE R LE ET LA PLACE DES M DIAS Dans la cha ne de la communication politique le maillon des m dias retient l attention et l int r t des autres maillons les metteurs des messages et les opinions
194. int gration r gionale et d am nagement du territoire Les TIC englobent la radio la t l vision les diff rents moyens de production multim dia la t l phonie les ordinateurs et les diff rentes applications de l internet L utilisation des TIC offre une nouvelle approche dans nombreux domaines et ouvre de nouveaux horizons pour toutes les cat gories de la population 1 1 TIC et D veloppement local Etat des lieux La plupart des experts qui se sont int ress s l analyse des TIC au contexte de d veloppement s accordent sur un seul point en qualifiant les TIC comme un des principaux outils de d veloppement En effet ce point de vue para t tre une vision simplificatrice qui conf re un certain moment au terme d une certaine ambigu t et qui cache certaines r alit s dans les pays en voie de d veloppement En d autres termes certains points de vue se limitent des aspects globaux sans entrer r ellement au c ur des probl mes 1 2 TIC mode ou mod le de d veloppement Certes il est important d avouer que les TIC apportent une nouvelle forme d organisation dans l espace et dans le temps Les d bats se multiplient et nombreux sont ceux qui sont conf r s au terme d une certaine ambigu t Certaines personnes voient dans la technologie une r sultante de d veloppement et croient que ces technologies puissent tre un puissant outil de d veloppement D autres craignent qu elles n apportent g
195. interne et de proc der leur ex cution 54 Les formations l interne ont l avantage d tre moins co teux de r pondre aux besoins imm diats de service et d tre ad quates Formations group es La situation des organes de presse burundais est telle que certains m dias ressentent les m mes besoins en formation Pour minimiser les co ts de ces formations les responsables des m dias peuvent se mettre ensemble pour planifier et faire ex cuter ensemble des formations group es en faveur de leurs personnels La Maison de la Presse qui est une structure f d rative des m dias burundais et qui a dans ses missions la planification de la formation des journalistes et autres professionnels des m dias peut aider les responsables des m dias dans cette t che L avantage des formations group es selon les modules est qu elles deviennent faciles ex cuter et valuer Par ailleurs elles permettent de donner les m mes connaissances plusieurs professionnels de plusieurs m dias la fois Ceux ci peuvent leur tour d velopper des aptitudes et adopter des attitudes professionnelles cons quentes Opportunit de relance de l Ecole de Journalisme La relance de l Ecole de Journalisme au Burundi est devenue plus qu une n cessit C est une urgence Mais ce ne serait plus un institut de formation des journalistes tel qu il a t connu dans le temps Il devrait plut t voluer vers une Ecole Sup
196. ion la mission les valeurs les strat gies et principes de fonctionnement Ce projet strat gique devrait d boucher sur l laboration d un plan d affaires s tendant au moins sur trois exercices Sa d finition est la mission premi re du Comit de direction qui ne devrait plus tre un organe facultatif L volution contr l e des charges les besoins de r investissement technique l volution du march publicitaire la r orientation progressive des aides des bailleurs et le d veloppement des aides de l Etat sont les principaux l ments estimer au cours de cet exercice pr visionnel complexe 11 3 Asseoir de bonnes pratiques de gestion Au niveau comptable et financier les gestionnaire des m dias ont encore besoin d acqu rir des outils de suivi de contr le de gestion savoir valuer les co ts des activit s laborer un budget le n gocier associer les quipes aux enjeux et contraintes budg taires Les organes de gestion des m dias ont besoin de formations sp cifiques sur la gestion des entreprises de presse Un programme de formation sur le management pourrait compenser les lacunes observ es dans cette mati re et porterait sur les points suivants La planification Le suivi valuation La gestion des ressources humaines La gestion commerciale KKK IH SUBVENTION ET FONDS D AIDE AUX M DIAS La libre circulation des pens es et des opinions est un des droits les plus pr cieux de l homme
197. ion des M dias de la Maison de la Presse En attendant la mise sur pied effective de l Ecole de Journalisme et de Communication il est souhaitable de renforcer l actuel Centre de Formation des M dias CFM de la Maison de la Presse Ce centre dispose d j de locaux d une biblioth que sp cialis e des ordinateurs et m me d un studio de production qui sert de temps en temps la diffusion des missions en synergie des radios Le centre a aussi la chance inou e de c toyer le Centre de Monitoring de l Organisation des M dias d Afrique Centrale OMAC les bureaux de l Association Burundaise des Radiodiffuseurs ABR ceux 56 de l Union Burundaise des Journalistes UBJ et le Studio Ecole de l ABR C est un centre qui a besoin de renforcement notamment en mati re de Equipements techniques de production en radio t l vision presse crite et web Equipement de visionnement audiovisuel Equipement en ordinateurs de bureau Equipement en ordinateurs de montage audio et vid o Equipement de reportages d images et de sons Expertise en production journalistique Encadrement des travaux pratiques des apprenants Frais de fonctionnement Cr ation Bujumbura d une radio universitaire Comme indiqu plus haut la radio universitaire accompagnerait sur le mod le de Radio Salus de l Universit Nationale de Butare Rwanda les tudiants de l Universit qui fr
198. ion sur l tablissement de l Organisation de la P che du Lac Victoria L application du Plan Global et la Strat gie de Promotion du Tourisme L application des Crit res de Normalisation et de Classification des H tels Des Progr s r alis s pour des Projets et Programmes cl s de la Communaut Est Africaine dans diff rents domaines de coop ration Ratification du Protocole du March Commun et son d but de mise en application en m me temps que les n gociations des annexes se poursuivaient La conclusion des n gociations sur les annexes est pr vue lors de la r union du Conseil Multisectoriel de Fin Janvier 2011 N gociations des Accords de Partenariat avec l union Europ enne Les n gociations vont se poursuivre et se conclure au cours de l ann e 2011 La transformation du M morandum d Entente dans le domaine de la D fense en un Protocole Le Projet de Protocole sera soumis au Conseil sectoriel pour les Affaires Juridiques nettoyage juridique lors de sa prochaine session Les activit s de mise en place du Fonds de D veloppement de la Communaut Est Africaine sont dans leur phase finale La formulation de la 4 Strat gie de D veloppement de la Communaut Est Africaine 2011 2016 La version finale sera pr sent e au Conseil en Mars 2011 pour entrer en vigueur au 1 Juillet 2011 La constitution de l quipe de n gociation de l Union Mon tairelles n gociations doivent commencer en janvier 2011
199. ionales et internationales dans le domaine de la r gulation et de la r glementation des communications lectroniques Donner son avis sur les projets de lois et de r glement relatifs aux activit s de communications lectroniques et proposer au Gouvernement tout projet de texte l gislatif ou r glementaire visant faire voluer le cadre juridique conomique et s curitaire dans lequel s exercent ces activit s et les technologies de l information et de la communication Assurer le r glement des diff rends n s entre les exploitants de r seaux de communications lectroniques et ou les fournisseurs de services associ s Assurer le r glement des diff rends n s entre les exploitants de r seaux de communications lectroniques ou les fournisseurs de services associ s d une part et les abonn s ou utilisateurs d autre part Cr er et rendre disponible une base de donn es sur les technologies de l information et de la communication au Burundi 98 7 2 2 Conseil National de la Communication et de ses missions La loi N 1 18 du 25 Septembre 2007 portant mission composition organisation et fonctionnement du Conseil National de la Communication CNC lui conf re les missions suivante La loi lui confie la mission principale d assurer d une mani re g n rale le respect de l expression pluraliste des courants de pens e dans la presse et la communication C est un Conseil qui dispose d un pouvoir de d cision
200. ions concernant la communication et les relations publiques au sein du minist re c t de ces consid rations caract re organisationnel il est important qu au niveau de la Pr sidence de la R publique l on veille ce que les principaux rendez vous de communication pr vus par la Constitution soient toujours mis profit cet effet la communication devant le Parlement r uni en Congr s que pr voit la Constitution de la part du Pr sident de la R publique pourrait tre organis e une fois par semestre Le Pr sident de la R publique ferait un discours sur l tat de la nation et mettrait profit cette occasion pour faire devant les parlementaires repr sentant le peuple le bilan de sant de la nation en axant son discours sur les diff rents aspects mentionn s dans l article 95 de la Constitution 7 Voir Constitution de la R publique du Burundi article 187 9 80 Voir Constitution de la R publique du Burundi article 112 81 Voir Constitution de la R publique du Burundi articles 113 et 114 82 Voir Constitution de la R publique du Burundi articles 131 et 132 83 A js RU Ur z Darm bal Le Gouvernement vient de l inscrire l ordre du jour r vis de la session parlementaire ordinaire de f vrier 2011 124 70 Ce genre de communication pourrait galement tre pratiqu l occasion de la c r monie de pr sentation des v ux de nouvel an Au del de ses aspects protocolaires il s agit
201. is la radio de service public peut galement recourir des ressources financi res priv es sous forme de publicit ou de parrainage sponsoring d missions Les publicit s sont souvent institutionnelles mises par des institutions publiques des collectivit s locales ou des groupements d int r ts Elles peuvent galement concerner des partenaires priv s condition qu ils soient honorablement connus Il n est pas question pour la radio publique d accepter une publicit d une soci t peu recommandable ou pour des produits nocifs Pas question par exemple de faire de la publicit pour le tabac ou l alcool Mais pour les besoins de la cause la RTNB fait de temps en temps de la publicit pour des bi res Brarudi par exemple Une radio de service public n a pas tre rentable Sa mission n est pas de rapporter de l argent et il n est pas question de faire la course la publicit Si on ne doit pas parler de rentabilit en revanche il faut parler d efficacit Mais pour une radio de service public l efficacit se mesure selon deux crit res en terme d audience atteindre le plus large public possible en terme de qualit des programmes b Agr ment et fonctionnement cas de la Radio Umuco FM La Radio UMUCO FM est une radio dite communautaire mais en r alit elle est plut t associative Agr e depuis mai 2008 elle est install e Ngozi et couvre les provinces de Ngozi Kayanza Kirundo Muyinga Mura
202. is par les partenaires des m dias indiqu s ci haut 5 Organiser des stages de formation permanente sp cialis s pour les journalistes pour renforcer les comp tences professionnelles diversifier les contenus utiliser davantage les TIC et mieux organiser animer et g rer les r dactions Plusieurs formations notamment ont t organis es autour des th mes importants l environnement le d veloppement humain durable la gestion r dactionnelle etc R pertoire des lieux de formation locale La Maison de la Presse du Burundi La Maison de la Presse du Burundi cr e en pleine crise en 1995 gr ce l appui de l Unesco a pris rapidement en main la question de la formation des journalistes en mettant sur pied un Centre de Perfectionnement multim dia pour la formation continue des personnels en fonction Des formations modulaires Ce centre organise des formations modulaires autour de quatre axes La formation qualifiante La formation professionnelle 47 La formation manag riale La formation technique Une formation sup rieure en journalisme et communication Le m me centre a ouvert en 2010 une formation sup rieure en journalisme et communication en faveur des personnes qui tant d j titulaires d une licence Bac 4 ou d une ma trise dans diverses disciplines souhaitent embrasser une carri re dans le secteur de la communication Cette formation d bouchera sur des
203. is que de besoin aupr s de l opinion travers entre autres les m dias pour pr ciser ou expliciter les positions du parti sur des questions d actualit 24 Pour parler ses militants le CNDD FDD organise fr quemment des rencontres sur le terrain en recourant ses structures internes dont les performances permettraient de diffuser les informations et ou les instructions travers tout le pays end ans vingt minutes Les autres canaux supports de communication utilis e par le CNDD FDD sont les affiches auxquelles le parti a particuli rement recouru au cours de la campagne lectorale Aussi le parti utilise son organe d expression crit qu est le journal Intumwa parution mensuelle et dont les guichets de distribution sont organis s travers les structures du parti Ce journal est particuli rement destin aux membres du parti Il est rare d entendre parler de ce journal dans les revues de presse hebdomadaires qui sont diffus es par certaines radios de la place 32 Entretien avec un responsable national du CNDD FDD Bujumbura 21 f vrier 2011 33 aurait t plus int ressant d analyser en profondeur cette strat gie du CNDD FDD mais le temps et les moyens ne le permettaient pas 34 Entretien avec un responsable national du CNDD FDD Bujumbura 21 f vrier 2011 33 Entretien avec un responsable national du CNDD FDD Bujumbura 21 f vrier 2011 36 Dans le parti comme dans l administratio
204. isation du pays tait d j vident parmi les motifs ayant conduit l option pour une composition ethniquement paritaire au sein des corps de d fense et de s curit le CNDD FDD s est employ rappeler aux lecteurs qu il disputait avec d autres partis de la g n ration des organisations pour le changement d mocratique que c est gr ce lui et ses combattants que cette disposition issue de l Accord d Arusha pour la paix et la r conciliation au Burundi et consign e depuis dans la Constitution avait pu se r aliser vite Ce n tait pas pour la premi re fois que cette strat gie tait utilis e Lors des lections de 2005 le parti avait beaucoup insist aupr s des lecteurs sur sa participation la lutte arm e qui avait contribu faire fl chir les responsables politiques et les forces arm es de l ancien syst me ainsi que son apport d cisif l av nement de la paix travers les accords de cessez le feu qu il avait n goci s conclus et appliqu s 30 Particuli rement les partis Forces Nationales de Lib ration FNL et SAHWANYA FRODEBU 31 Dans son article 258 alin a 2 la Constitution de la R publique du Burundi stipule que pendant une p riode d terminer par le S nat les Corps de D fense et de S curit ne comptent pas plus de 50 de membres appartenant un groupe ethnique particulier compte tenu de la n cessit d assurer l quilibre ethnique et de pr veni
205. it par crit ou verbalement une autorit judiciaire ou un fonctionnaire public qui a le devoir d en saisir ladite autorit une d nonciation calomnieuse Les peines sont suffisamment dissuasives Le troisi me cas n a pas t repris par la nouvelle loi Celui qui aura fait par crit ou verbalement une personne des imputations calomnieuses contre son subordonn Cette premi re s rie d infraction se trouve sous la rubrique des infractions contre les personnes tandis que les infractions suivantes se classent sous le titre des infractions contre l ordre public Ce facteur constitue une circonstance aggravante Article 376 273 Est puni de huit jours deux mois de servitude p nale et d une amende de dix mille cent mille francs ou de l une de ces peines seulement 1 Celui qui en public commet tout acte ill gal ou tient des propos de nature marquer ou provoquer du m pris l gard des pouvoirs tablis des agents de l autorit publique des embl mes ou insignes adopt s par les agents de l autorit pour r v ler l existence d un mandat public ou l gard de documents ou objets remis en ex cution des dispositions l gales ou r glementaires 2 Celui qui refusera de fournir les renseignements demand s par les agents de l administration les magistrats ou agents de l ordre judiciaire les officiers de police judiciaire ou les agents de la force publique agissan
206. itre de l Acquis Communautaire Outre ces textes fondamentaux il est tout aussi important de vulgariser dans la population Est Africaine les symboles de la Communaut Est Africaine Ces symboles sont porteurs de l identit et des grandes caract ristiques de la Communaut Est Africaine en l occurrence un seul peuple un destin commun Il s agit tout particuli rement de i Ll Hymne de la Communaut Est Africaine ii Le drapeau de la Communaut Est Africaine et iii Le slogan de Communaut Est Africaine Un seul Peuple une seule Destin e 154 VII LA FORMATION ET LA SPECIALISATION DES PROFESSIONNELS BURUNDAIS DE LA COMMUNICATION ET DES JOURNALISTES EN MATIERE D INTEGRATION REGIONALE 63 64 65 i ii iii iv Dans le monde d aujourd hui les connaissances foisonnent et voluent tr s rapidement y compris au niveau des sciences de la communication Il est important que les professionnels burundais de la communication et des journalistes affinent leurs connaissances pour tre la pointe des avanc es communicationnelles comme nous l avons indiqu dans les lignes qui pr c dent Il est tout aussi important que les professionnels des media quittent le mode d apprentissage sur le tas En revanche le renforcement des capacit s et le perfectionnement en cours d emploi sont des voies de solution pour palier aux diff rentes insuffisances Il s agirait concr tement pour
207. ity D u Information 7 Financial Social amp Services Information Community Services Info Services 5 5 Les projets phares identifi s comme prioritaires A ce stade le SETIC a d j identifi un certain nombre de projets rev tant un caract re prioritaire notamment e Le Syst me de la Carte d Identit Nationale e Le Syst me Electronique de passation des march s publics e Le Syst me de gestion du personnel et des ressources humaines e Le Syst me Int gr de Gestion des Finances de l Etat e Le Centre national de Donn es e Le Projet Gov Net Syst me de Communication du Gouvernement 92 5 6 Structure de Mise en uvre La mise en uvre de la strat gie labor e par le SETIC suppose l existence de structures institutionnelles fortes et suffisamment toff es en moyens divers L une des pistes d j explor e pour ce faire serait le renforcement de la structure existante au SETIC selon le Sch ma suivant Direction Nationale de Autres Divisions Cybergouvernement Autres Divisions DNCG Autres Divisions du SETIC 5 7 D fis de Mise en uvre de la Strat gie Cyber Gouvernement La mise en uvre de c strat gie de Cyber Gouvernement devra faire face de nombreux d fis dont les plus importants sont 1 Structures de mise en uvre est renforcer en terme de personnel de budget et de capacit s techniques 2 Le manque de budget pour la mise en uvre de la PNTIC et plus particuli reme
208. l acc s l information Les libert s se sont galement d velopp es Ces nouvelles libert s ont besoin de responsabilit s accrues Il est important que les hommes prennent conscience des prodigieux moyens d expression de diffusion du savoir et de rapprochement des individus et des communaut s offerts par les nouveaux m dias D s 1991 le projet Gutenberg aux USA a commenc d verser sur le r seau Internet les classiques de la litt rature anglo saxonne et atteint la num risation de dix mille ouvrages l an 2000 Une soci t fran aise y a d j t l charg beaucoup de chefs d uvre en langue fran aise Aujourd hui les nouvelles technologies des m dias largissent le champ de la libert Apr s tout cette affirmation du droit de tout citoyen parler crire et imprimer librement de notre D claration des droits trouve une singuli re promesse d accomplissement avec Internet et son nouvel espace public tendu l ensemble de la plan te 137 Aucun autre m dia n est en mesure d offrir si bon march la possibilit de se faire entendre de pareil auditoire La diffusion sur ce r seau num ris d un livre interdit en France par la Justice en 1996 constitue une excellente illustration En dehors de toute appr ciation sur la valeur de l ouvrage et sur la l gitimit du geste l initiative montre l vidence quel espace de libert s est cr hors de toute fronti re Ni l impre
209. l audiovisuel l heure de la convergence pour accompagner les efforts de d veloppement humain et durable en Afrique particuli rement en mati re de consolidation des acquis d mocratiques d int gration et de coh sion sociales 7 1 3 Enjeux pour le secteur priv Le d veloppement du Secteur des TIC requiert une implication total du secteur priv qui attendent de la r gulation des TIC des mesures permettant de Mettre en place un cadre r glementaire flexible et ad quat Garantir une comp tition ouverte et saine entre les diff rents op rateurs notamment sur les nouveaux services Mettre en place pour les nouveaux services des licences exp rimentales et temporaires R aliser des consultations publiques avant l adoption des lois et r glementations Renforcer l ind pendance financi re conditions de nomination et r vocation etc du r gulateur Prot ger le secteur priv local 96 7 1 4 Enjeux publics sociaux et pour le consommateur Les bonnes pratiques en mati re de r gulation des TIC comme de tout autre domaine cl pour le d veloppement socio conomique doit avoir parmi ses pr occupations celles de Veiller l existence d autorit s de r gulation autonome jouissant d une ind pendance politique conomique et institutionnelle Cr er au sein de l autorit de r gulation un d partement de relation publique et des questions des consommateurs prendre en compte concernant la r g
210. l mes qui peuvent surgir d s l origine et avant m me que la situation soit tendue possibilit d tablir tout moment le dialogue possibilit d apporter l adh sion et la coop ration des collaborateurs sur certaines initiatives au lieu d tre oblig de les imposer Si le service de presse r guli rement organis peut et doit fournir de l information aux m dias ceux ci se doivent leur tour de les traiter et les diffuser de mani re ind pendante et professionnelle La diffusion de l information engage forc ment une grande responsabilit de son auteur C est d ailleurs pour cette raison que certaines coles de la profession ont d velopp ce qu on appelle la Responsabilit Sociale des M dias Le droit du public tre inform de toute affaire importante est supr me Le journal a une responsabilit particuli re exercer au nom de ses lecteurs celle de gardien vigilant de leurs int r ts publics l gitimes Aucune d claration de principes ne peut prescrire la d cision prendre en quelque situation que ce soit Bon sens et discernement sont n cessaires dans l application des principes d ontologiques la r alit journalistique Iii LA RESPONSABILITE SOCIALE DES MEDIAS Les changements et d veloppements dans le monde de la communication prouvent que nous avons aujourd hui une soci t domin e par les m dias Les techniques de communication ont v ritablement chang facilitant par moment
211. l phone servant de canal Cela constitue d j le moindre mal parce que comme nous l avons d montr sous le titre pr c dent nombreux sont des propri taires de journaux qui op rent sans adresse connu et sans structure 11 2 Savoir planifier Cet exercice pourtant indispensable pour s assurer que les sujets organisationnels administration renforcement des capacit s du personnel et des dirigeants etc sont bien abord s et tudi s pour que la vision long terme de l organisation soit r alisable n est pas syst matique La planification strat gique permet aux entreprises de formaliser et mod liser leurs objectifs 67 conomiques et commerciaux Gr ce une planification strat gique efficace l entreprise peut cr er un environnement lui permettant de d velopper d adapter et d aligner son organisation sa mission et ses objectifs afin de maintenir son avantage concurrentiel Dans son rapport sur la viabilit conomique des m dias burundais Jean Claude Fyon rel ve que si les patrons de presse ne manquent pas d id es les m dias burundais n ont pas l usage de les inscrire dans des plans strat giques C est l action tactique au mois le mois qui pr vaut L instabilit conomique et politique du pays a confin les patrons des m dias dans la gestion de l instant le nez sur le guidon Chaque m dia pourra mieux faire si ses membres sont associ s la d finition des politiques de la vis
212. la loi sous examen pour en savoir ce que le l gislateur appelle d lit de presse Le d lit de presse consiste en une manifestation d opinion ou l imputation d un fait constituant un abus de la libert d expression commis par voie de presse Nulla poena nullum crimen sine lege dit l adage il n y a pas de peine sans loi tout comme il n y a pas de crime sans loi Le l gislateur en dictant des sanctions dans cette loi sp ciale a voulu sans doute mettre un frein l immense libert que requiert l exercice efficace du m tier de presse en g n ral et limiter le pr judice incalculable qui peut caract riser les suites de pareils d lits Des peines tr s fortes sont dict es dans les articles 50 57 L article 50 dicte m me une peine privative de libert qui va de 6 mois 5 ans major d une amende de 100 000 300 000 FBU charge du directeur de la publication du r dacteur en chef du secr taire de r daction du journaliste Qui aura publi des outrages et injures au Chef de l Etat des communiqu s appels ou annonces tendant l apologie du crime la r alisation d un chantage ou d une escroquerie la haine raciale ou ethnique etc Les autres dispositions concernent des amendes tr s fortes allant jusqu 1 000 000 FBU Ce sont celles qui sont de v ritables d lits de presse car pour la plupart ne se retrouvent pas dans le code p nal ordinaire
213. les programmes et les priorit s soient tablis et mis en uvre dans l int r t de ces populations iv S assurer que toutes les Parties prenantes ont une attitude positive envers l int gration r gionale et sont engag es activement dans ses activit s et son processus et v Gr ce la communication interne la strat gie doit aider informer impliquer et engager les organes et institutions de la Communaut Est Africaine sur tout le processus d int gration r gionale Dans une dynamique d int gration et d harmonisation cons quente il n est plus pensable de travailler en vase clos Ce que font la politique et la strat gie de communication au niveau de la Communaut Est Africaine tel que d crit ci dessous la communication nationale devrait le faire pour notre pays Probablement qu il faudra quitter le terrain d orientation et de directive pour le ramener au niveau des actions concr tes de communication dont le r sultat est quantifiable et v rifiable en termes d impact suivant un ch ancier fixe Des initiatives de communication r sultat rapide doivent tre envisag es C est en particulier le cas de l organisation de la synergie des m dias des caf s de presse des d bats faisant intervenir plusieurs parties prenantes ainsi que des communiqu s sur des points pr cis int ressant la vie nationale du point de vue de l int gration Cela pourra aussi faire l objet d une duplication pour des questions int re
214. lines apparent es la publicit sont aussi vari es et diff rent dans des buts Marketing ou marketique C est une activit orient e vers la satisfaction des besoins et des d sirs au moyen de l change C est une nouvelle mani re d appr hender l entreprise son environnement et son march Il propose une nouvelle d marche de d veloppement de l entreprise fond e sur la satisfaction du client C est galement un tat d esprit qu une liste de recettes fond es sur des techniques plus ou moins complexes Les mots ma tres du marketing sont coh rence des actions men es et int gration des politiques suivies au sein de l entreprise par rapport son environnement Bref la marketing reste un processus par lequel une entreprise oriente et coordonne des activit s dans une optique de profit optimum en vue de construction d une offre aux attentes conscientes ou non de la client le Promotion de vente Elle recourt l information dans le but d am liorer les ventes kermesse foire prescripteurs Elle envoie le produit vers l homme tandis que la publicit renvoie l homme vers le produit Relations publiques Les relations publiques cr ent et d veloppent une atmosph re d int r t et de sympathie autour d un groupe d une entreprise ou d une collectivit En d autres termes elles cr ent un climat d entente entre une entit donn e et son environnement Propagande Elle est bas e sur le viol
215. lle et les sp cificit s r gionales Le journal Les annonces les publicit s les avis et les communiqu s Au coin du feu contes l gendes th tre radiophonique Fermeture de l antenne b Le soutien de l Etat aux m dias de proximit Cette partie fait l objet d une autre tude particuli re qui fera plus de d veloppement et de propositions Mais d ores et d j il ne serait pas superflu de contribuer au d bat par ces quelques id es Se Se Se Le gouvernement gagnerait cr er effectivement un fonds d aide aux m dias Les m dias de proximit seraient enti rement ligibles au fonds d aide aux m dias Plus que les autres m dias les radios communautaires de proximit feraient l objet de plus d attention car n ayant pas assez d opportunit s d affaires comme ses cons urs tablies 41 dans la capitale L aide l installation Les radios locales de proximit b n ficieraient de l aide l installation Cela ne signifie pas que l Etat prendrait en charge la radio de fa on exclusive mais tiendrait compte de son programme et son plan de financement de l investissement faisant apparaitre les d penses d j r alis es et celles qui doivent l tre Les gestionnaires du fonds feraient en sorte que des aventuriers ne raflent toute l aide pour finalement ne rien entreprendre alors qu il y a des radios de proximit qui sont l uvre et qui participent le
216. lontaire et que l information recueillie sera trait e en conformit avec les exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels d informer bri vement les r pondants de leurs droits et surtout de leur droit d obtenir une copie du rapport et de leurs r ponses LIGNES DIRECTRICES 1 Le questionnaire a une dur e raisonnable notamment parce que le taux de collaboration pour les sondages d une dur e de 20 minutes ou plus est souvent moins bon 2 La pr sentation du sondage et la phase de pr s lection des r pondants sont bien con ues et durent le moins longtemps possible de sorte qu il y ait plus de chances que les gens acceptent de participer 3 Les questions sont formul es clairement et dans un langage adapt au groupe cible 4 On adopte des m thodes permettant de r duire le nombre d items sans r ponse p ex choix de r ponses adapt la question formul e et cat gories Autres Ne sais pas et Refus pr vues au besoin 5 Le questionnaire est con u de mani re assurer une transition claire et en douceur d une question ou d un sujet l autre CONCERNANT L ECHANTILLONNAGE ET LA COLLECTE DES DONNEES 1 0 Proc dure e Toutes les Instituts de Sondage doivent clairement noncer la d chantillonnage d finition du groupe cible universelle utilis e pour la recherche puis noncer clairement la m thode employ e pour obtenir un chantillon repr sent
217. m dia Analyste de syst mes etc Les implications de cette conclusion est que le niveau l tendue de d ploiement et d exploitation des syst mes informatiques TIC dans les organisations des secteurs public et priv n a pas encore atteint le niveau d intensit et de maturit qui devrait d couler d un certain nombre d ann es d intention et d utilisation et d application continue requis pour engager le personnel expertise TIC TI sur base de la fonction sp cialit au sein de ces organisations La plupart des organisations publiques et priv es n enr lent pas actuellement de d veloppeurs de syst mes TIC comme d veloppeurs de logiciels ing nieurs logiciels experts en base de donn es sp cialistes en animations constructeurs d veloppeurs de syst mes d application web etc Les implications de cette conclusion est qu il y a tr s peu de d veloppement de syst mes qui ont eu lieu dans les organisations des secteurs public et priv du Burundi Sur Base de ces constats et des objectifs et perspectives arr t s une strat gie d Renforcement des Capacit s et de Formation en TIC a t labor e Son adoption est relativement avanc e 3 Le rapport entre les TIC et le d veloppement des t l services Dans le secteur des TIC et T l services l objectif est de r duire fortement le gap num rique entre le 84 Burundi et les pays d velopp s d ici 2015 et que l acc s aux TIC soit g n ralis et fasse par
218. maine des TIC Le rapport entre les TIC et le d veloppement des t l services Les interactions conomiques et sociales entre les TIC et les m dias La cr ation d emplois dans le secteur TIC Le cyber gouvernement Les TIC et les m dias La r gulation de l implantation des infrastructures de TIC antennes et pyl nes R gles de partage des infrastructures de diffusion par les op rateurs TIC ainsi que les m canismes de compensation 1 La d mocratisation de l acc s du public aux TIC 76 Les principes et l ments convenus lors des discussions au Sommet mondial sur la soci t de l information SMSI ont marqu le tournant d une nouvelle page dans le cadre de l internationalisation en cours de la gouvernance de l Internet Au cours des ann es venir le renforcement constant de la gestion r gionale et nationale des ressources de l Internet va garantir les int r ts et droits nationaux des pays dans la gestion de leurs propres ressources d Internet tout en maintenant une coordination globale De nos jours nous sommes entr s ind niablement dans une nouvelle re celle de la soci t d information o l information intervient de plus en plus dans tous les domaines de l activit humaine Les Technologies de l Information et de la Communication TIC facilitent d sormais cette diss mination de l information et se sont r v l es comme un puissant outil de d veloppement conomique et social d
219. ment Secteur priv e et Soci t civile la forme institutionnel et juridique d une structure de r glementation la forme de r glementation du secteur la composition de la structure de r glementation le mandat et le cahier de charge de cette structure de r glementation 22 Structure du secteur des sondages au Burundi Vu son mandat une structure de sondage diff re d un traditionnel service tatique de statistique dont la vocation essentielle est la r alisation p riodique d enqu tes statistiques de recensements et des analyses de toute sorte de donn es conomiques et sociales syst matiquement enregistr es Les institutions de sondage ne sont pas officiellement affili un tat ni un parti politique Pour les gouvernements l activit de saisie de l opinion revient plut t au service en charge des renseignements En cas de besoins le Gouvernement peut recourir aux services de l institut national de statistique ou tout autre organisme priv pour commanditer un sondage d opinion Ainsi le secteur de sondage au Burundi devrait tre par essence du domaine du secteur priv Le secteur de sondages au Burundi devrait tre ouvert toute personnalit morale d sirant investir dans le domaine de la communication quelle soit commerciale ou politique 177 23 La concertation et l implication de tous les acteurs de la soci t Gouvernement Secteur priv e et Soci t civile dans la mise en place d une r glemen
220. mise en application 1 R ouverture de l Ecole de L Ecole de Journalisme n est toujours pas encore Journalisme avec un programme ouverte mais elle est pr vue dans le Programme am lior d Investissement Public 2010 2013 avec une dotation pr visionnelle de 1 872 000 000 FBu 46 Par ailleurs 4 universit s disposent actuellement de d partements de communication journalisme Universit du Burundi Universit Lumi re de Bujumbura Universit Espoir d Afrique et Universit du Lac Tanganyika 2 Des formations solides des journalistes orient es vers les domaines suivants collecte traitement et diffusion de l information les TIC Plusieurs formations locales ont t organis es notamment la Maison de la Presse gr ce des financements fournis par des partenaires des m dias USAID BNUB Institut Panos Paris Unesco La Benevolencijia Search For Common Ground RCN Justice et D mocratie IFES PACAM etc 3 Cr ation au sein de la Maison de la Presse d un Centre de Perfectionnement Le Centre a t mis sur pied en 2010 et les premiers laur ats ont eu leurs certificats en novembre 2010 Une nouvelle session d marre d but 2011 4 Organiser des s minaires de courte dur e pour les 250 journalistes burundais par groupes sur des enjeux concrets des m dias pour la paix Plusieurs formations ont t organis es la Maison de la Presse dans ce sens gr ce des financements fourn
221. mploy dans les organisations des secteurs public et priv du Burundi dans les domaines comme Syst mes d information Multim dia ing nieurs lectroniques lectriques Ing nierie informatique et dans une certaine mesure ing nieurs en logiciels sp cialistes de la s curit de l information et les analystes des syst mes Les ing nieurs dans les domaines comme G nie informatique g nie des t l communications et g nie lectrique lectronique se comptent 11 19 sur les 59 personnel en TIC Les d veloppeurs de syst mes comprenant Analystes de syst mes d veloppeurs Ing nieurs logiciels et Ing nieurs d veloppeurs web ont comptent seulement pour 14 du total enregistr de personnel en TIC Seulement 7 12 du personnel sont du domaine de la s curit de l information ou sp cialistes des r seaux informatiques Sur bas de ce qui pr c de les conclusions plausibles que l on peut tirer sont les suivantes Le personnel en TIC travaillant dans les organisations publiques et priv es sont probablement d sign s par leur domaine de formation qualification ex Informaticien Ing nieur en t l communication technologies de l information plut t qu en termes de leur domaine d emploi sp cifique expertise fonctionnelle et de comp tence comme Gestionnaire administrateur de base de donn es Administrateur gestionnaire de r seaux sp cialiste de la s curit de l information sp cialiste du multi
222. mvya Gitega Mwaro et Karusi avec le Sud du Rwanda et une partie de la Tanzanie voisine de Muyinga et de Karusi Sa ligne ditoriale est une information s re bien v rifi e et la transparence pour l ducation des communaut s Elle emploie 27 personnes dont 8 journalistes professionnels 5 pigistes 6 administratifs dont 2 chauffeurs 5 techniciens et 3 stagiaires Son mat riel est moderne un metteur d une puissance de mille watts et un mat riel num rique pour le traitement de l information Les domaines trait s pour les missions sont notamment la sant la protection de l environnement les droits de l homme dont les droits des femmes et des enfants la lutte contre le VIH SIDA la scolarisation le sport l agriculture l levage les petits m tiers la promotion des associations la paix et la r conciliation La Radio UMUCO FM met sur la fr quence de 102 8 Mhz en trois langues Kirundi 50 Fran ais 30 et Swahili 20 pendant 18 heures par jour soit de 5 heures du matin 23heures du soir 32 Les moyens financiers proviennent globalement des cotisations des membres de la soci t UMUCO FM La radio ex cute aussi quelques projets qui lui rapportent des fonds en axant ses productions radiophoniques sur certains programmes nationaux dont ceux du domaine du d veloppement et de la sant Comme la plupart des m dias uvrant au Burundi la Radio UMUCO FM a besoin d tre soutenue dans ses acti
223. n Nationale Technique Consultative des Sondages et tre propos par le gouvernement pour adoption par le pouvoir l gislatif burundais 33 De la composition de la CNTCS La CNTCS devrait tre compos e par des membres issus de tous les secteurs de la vie nationale Un repr sentant du Minist re de la bonne gouvernance Un repr sentant du Minist re de l Industrie du Commerce et du Tourisme Un repr sentant du Minist re des T l communications de l Information de la Communication et des Relations avec le Parlement Un repr sentant du Minist re du Plan et du d veloppement communal Un repr sentant de l ISTEEBU Des repr sentants de la Chambre F d rale du Commerce et de l industrie au Burundi Des repr sentants des Instituts et Bureaux de sondages existant au Burundi Des repr sentants de la soci t civile Des repr sentants des m dias Des repr sentants de la communaut scientifique constitu par les professionnelles en plusieurs domaines Statistique D mographie Psychologie Sociologie Sciences politiques Histoire Economie Agronomie ect Les membres de la CNTCS devraient tre nomm s par d cret pr sidentielle sur base de l int grit de leurs personnalit s et en troite consultation avec les parties prenantes qui proposeraient leurs noms 34 Du Minist re de Tutelle La CNTCS devrait tre sous la tutelle du Minist re de la Bonne Gouvernance Elle se d fini comme u
224. n on parle beaucoup de descentes sur le terrain Certains pensent que les travaux communautaires sont galement mis profit pour conduire cette strat gie 37 Entretien avec un responsable national du CNDD FDD Bujumbura 21 f vrier 2011 38 Entretien avec un responsable national du CNDD FDD Bujumbura 21 f vrier 2011 Les radios Bonesha FM Isanganiro et RPA 113 25 D aucuns pensent aussi que la radio REMA FM est une radio si pas propri t directe du parti tout au moins tr s proche de ce dernier m me si ses dirigeants ne l acceptent pas d embl e Pour le responsable national du CNDD FDD que j ai interview leurs rapports avec la radio REMA sont les m mes que ceux qu ils ont avec la Radiot l vision Nationale du Burundi et les autres stations de radio du pays 26 Le parti CNDD FDD participe aux d bats politiques qui sont organis s par certaines stations de radio m me s il ne r pondrait pas toujours autant que ces m dias le souhaiteraient N anmoins depuis le d but de la pr sente l gislature l on per oit que la participation du CNDD FDD certaines des missions est r guli re Il en est ainsi de l mission hebdomadaire Abaduserukira que diffuse chaque samedi la radio RPA G n ralement c est le pr sident du parti lui m me ou son porte parole qui participe cette mission Certains m dias trouvent que le CNDD FDD manifeste une m fiance leur gard alors que ce parti leur
225. n outil de gouvernance pour un pays 35 De la structuration et du mode de fonctionnement de la Commission La CNTCS devrait comprendre un Secr tariat Ex cutif permanent compos d un secr taire ex cutif permanent un secr taire administratif et un comptable La CNTCS devrait comprendre entres autres trois principales commissions savoir 1 La commission charg du contr le des normes techniques avant agreement des instituts de sondages 2 la commission charg du contr le des sondages d opinions politiques et publiques et 3 la commission charg du contr le des sondages d opinions commerciales 36 Du mode de gouvernance de la commission Le gouvernement devrait avoir la pr rogative de pr sider la commission Le financement des activit s de fonctionnement de la commission devrait tre pr vu dans le budget du gouvernement Le secr tariat permanent du CNTCS joue le premier r le dans la recherche des financements externes de la commission en fonction du plan d action annuel ou pluriannuel d fini par la commission La composition de la commission devrait tre impaire De cette fa on la prise de d cision au sein de la commission devrait tre consensuelle A d faut du consensus entre les membres de la commission le vote serait de dernier recours et la voix du Pr sident de la Commission serait pr pond rante 180 11 3 Contenus du cahier des charges 37 Outre les fonctions l gales visant la r glementation du
226. n r gionale int gre le contenu de la D claration de Principes du Sommet Mondial de la Soci t de l Information tels qu ils ont t publi s Gen ve en 2003 Document WSIS 03 GENEVA DOC 4 F en annexe 3 et r it r s Tunis en 2005 Il y a suffisamment de mati re pour l esprit en ce qui concerne la communication et par rapport aux avanc es technologiques Au niveau de la coop ration internationale et r gionale le Document susvis met en exergue ce qui suit l int gration r gionale contribue au d veloppement de la soci t mondiale de l information et rend indispensable une troite coop ration l int rieur des r gions et entre r gions 153 57 Le dialogue r gional devrait contribuer au renforcement des capacit s nationales et l harmonisation entre les strat gies nationales et les objectifs de la pr sente D claration de principes dans des conditions de compatibilit tout en respectant les sp cificit s nationales et r gionales Gr ce la soci t de l information continue la m me D claration l information et le savoir peuvent tre produits chang s partag s et communiqu s au moyen de tous les r seaux de la plan te VI LA PROMOTION AUPRES DU GRAND PUBLIC A TRAVERS LES MEDIAS DES TEXTES FONDAMENTAUX ORGANISANT L INTEGRATION REGIONALE 58 59 60 61 62 Le grand public r f re souvent plusieurs tranches ou segmentations Nous distinguons cet effe
227. nage d mission radio ou TV Toutes ces manifestations ont en commun d tre reli s une seule marque ou produit et de rechercher avant tout la notori t en misant sur la puissance d impact Il s agit d un transfert presque direct de la publicit traditionnelle vers une communication plus cibl e plus soft et plus exploitable en aval Patronage Il s agit d une grande manifestation culturelle reli e de grandes causes Pas de cr ation d v nement donc mais une sorte de communication plus douce plus subtile que le sponsoring Un mapping les situe quatre derni res formes de communication commerciale en fonction des objectifs de communication et de types d v nements possibles Communication de type publicitaire ax sur le produit ou la marque Communication e type institutionnelle ax sur l entreprise Communication individualis e Parrainage cr ation d v nement Recherche de notori t M c nat cr ation d v nement Recherche d image Communication partag e Sponsoring utilisation d v nement recherche de notori t Patronage utilisation d v nement Recherche d image 4 La Publicit et ses formes au Burundi D finition de la publicit La publicit est l ensemble des techniques effet collectif utilis s au profit d une entreprise ou d un groupement d entreprises afin d acqu rir d velopper ou maintenir une client le 167 C est un ensemble de moyens propres toucher un pu
228. ne de partis Ces lections ont t organis es au moment o le pays achevait un long et laborieux processus de paix appel mettre fin la grave crise politique institutionnelle s curitaire et humanitaire dans laquelle il avait t plong par la tentative de coup d tat du 21 octobre 1993 et l assassinat du premier Chef d tat d mocratiquement lu de l histoire du Burundi 2 Au niveau de la communication politique cette crise a r v l des d rapages au sein des institutions des partis politiques et des m dias Certains m dias avaient beaucoup d accointances avec les opinions politiques et excellaient dans la pratique d une communication de haine La d mocratisation du Burundi avait eu ainsi pour effet de lib rer l expression publique des opinions longtemps r prim e par le r gime autoritaire sans pour autant remettre en cause une certaine conception anachronique et anti professionnelle du r le de l information 2 3 Au lendemain de la signature de l Accord d Arusha pour la paix et la r conciliation au Burundi a commenc merger une presse davantage responsable avec le soutien d organisations non gouvernementales C est ainsi que les m dias notamment priv s ont jou un r le minent dans le rapprochement des esprits travers des missions o intervenaient des leaders de la r bellion alors en bellig rance avec le pouvoir et ses forces arm es Progressivement les m dias
229. nels des m dias est la volont politique qui a fait que l id e de relance de l Ecole de Journalisme n a jamais t totalement abandonn e N eut t la crise qui a dur plus de 15 ans 1993 2009 il est permis de penser que cette cole aurait d j revu le jour Le pluralisme m diatique Parmi les raisons qui ont pouss le gouvernement de 1991 fermer l Ecole de Journalisme il a t cit le fait que le march de l emploi des laur ats tait satur Les seuls m dias publics la Radio T l vision Nationale du Burundi les Publications de Presse Burundaise et l Agence Burundaise de Presse n avaient plus la capacit d embaucher tous les journalistes sortis de l Ecole de journalisme Or depuis 1995 le pluralisme radio t l visuelle est devenu une r alit De la radio unique en 1994 on est pass sept radios en 2001 Radio Nationale CCIB FM RSF Bonesha FM Radio Culture RPA RSN Nderagakura lvyizigiro lors du premier forum des Etats G n raux de la Communication Dix ans apr s lors de la tenue du second forum des Etats G n raux de la communication le nombre des radios a plus que doubl et s est m me enrichi de quatre radios de proximit et de quatre stations de t l vision Ces nouvelles stations de radio et de t l vision ont grandement besoin d un personnel form La pr sence de certains anciens professeurs de l Ecole de Journalisme Un autre atout non moins important est
230. ner certains Concernant la communication gouvernementale le parti UPRONA constate que des fois des informations donn es notamment sur les probl mes de s curit ne refl tent pas n cessairement la r alit sur le terrain La tentation est de faire comme sous le parti unique o la tendance tait de dire ce qui plait l oreille plut t que la r alit Quant la communication des institutions le parti UPRONA la trouve encore limit e ou inexistante L Assembl e nationale ne communiquerait pas et l existence d un porte parole au niveau de la Pr sidence de la R publique et du Gouvernement parait tre un double emploi D s lors soit il faudrait cr er une seule fonction de porte parole soit alors circonscrire les comp tences de chacun selon les pr rogatives constitutionnelles du Pr sident de la R publique et les responsabilit s du Gouvernement Le parti SAHWANYA FRODEBU Au lendemain de son agr ment le 23 juillet 1992 la communication politique du parti SAHWANYA FRODEBU s tait organis e autour d une strat gie d affirmation comme un parti d alternative par rapport l ancien parti unique Affirmation sur le terrain travers les meetings que le parti tenait chaque week end affirmation travers les missions politiques organis es par la radio et la t l vision nationales affirmation travers ses organes d expression qu taient les journaux L Aube de la D mocratie
231. nnels des m dias burundais Dans le monde arabe L Egypte est connue depuis les ann es 1980 pour avoir octroy chaque ann e et cela jusqu nos jours des formations aux journalistes et techniciens de la radio et de la t l vision nationale Cette ouverture devrait tre faite sans ostracisme afin que les journalistes des m dias priv s puissent aussi en b n ficier Au sein des organisations non gouvernementales et internationales Le Cabinet du Ministre ayant l information dans ses attributions le Conseil National de la Communication l Union Burundaise des Journalistes la Maison de la Presse du Burundi bref les responsables des organes de r gulation et d autor gulation des m dias devraient poursuivre le plaidoyer aupr s des ONGs et des Organisations Internationales comme le BNUB l Unesco la Francophonie le CIRTEF le SEFOR l Institut Panos Paris la Benevolencjia Search For Common Ground et RCN Justice et D mocratie etc en vue de les inviter continuer appuyer les m dias en terme de renforcement des capacit s surtout dans la formation Au niveau de la coop ration bilat rale Certaines grandes stations de radios internationales comme la BBC la RFI la RTBF et la VOA ont dans un pass r cent envoy au Burundi des formateurs en faveur des journalistes Ces bonnes initiatives sont poursuivre Opportunit d ouverture sur l Extr me Orient La Chine est r put e tre actuellement la
232. nnement propice pour l investissement dans le Secteur notamment par l adoption d une Politique lib rale et incitative du Secteur des T l communication Deux organes sont responsables de la r gulation du Secteur des TIC Infrastructures et Contenus savoir l Agence de R gulation et de Contr le des T l communication ARCT et le Conseil National de la Communication respectivement en charge de la R gulation des T l communications et de celle des M dias 7 2 1 Agence de R gulation et de Contr le des T l communications ARCT Les Textes en instances d adoption proposent une nouvelle structure et d nomination de l Agence afin de la rendre plus efficace L Agence de R gulation des Communications Electroniques a pour missions de 97 Veiller au respect par les op rateurs de leurs obligations r sultant des accords internationaux de la l gislation et de la r glementation nationales applicables aux communications lectroniques ainsi que des autorisations dont ils b n ficient Veiller ce que les actions et les pratiques des op rateurs n aient pas pour effet d emp cher de restreindre ou de fausser la concurrence sur le march national et ou sous r gional des communications lectroniques Sanctionner les manquements des op rateurs leurs obligations ainsi que les actions et pratiques anticoncurrentielles dans les conditions pr cis es l article 15 de la loi n portant dispositions organiques D
233. ns les rapports sociaux et il est traditionnel de la comparer un trait de paix entre classes sociales Cette fonction se manifeste clairement lorsque la convention collective met fin une gr ve Cadre juridique national de la convention collective Le Burundi est membre de l O I T depuis le 1er mars 1963 C est partir de cette date qu il est li par les obligations de la constitution de l O I T dans le domaine des conventions ratifi es dans celui des conventions non ratifi es et des recommandations et dans le domaine des informations d coulant de l obligation de soumettre r guli rement ses rapports La lettre de proposition de ratification des conventions n 87 et n 98 a t adress e la pr sidence de la R publique en date du 14 juin 1977 et ces conventions ont t ratifi es respectivement le 25 juin 1993 et le 10 Octobre 1997 dans la l gislation du Burundi le chapitre IV du Code du Travail relatif aux organisations professionnelles garantit la libert syndicale dans les termes presque identiques ceux des articles de la convention n 87 et d termine leurs droits et obligations Il s av re que sur le plan national malgr la formation des syndicats dans tous les secteurs de la vie la r alit est que les textes de convention collective qui existent sont rest es lettres mortes En t moignent les nombreuses gr ves dans la quasi totalit des secteurs de la vie nationale ILATOUTS ET OPPORTU
234. nt des constantes en ce qui concerne la communication politique des partis politiques a Il est difficile d avoir des r ponses pr cises et satisfaisantes sur les contenus que les partis concern s mettent en avant Certains essaient m me de faire comprendre qu il s agit de pr occupations r serv es aux membres b La ma trise et l exploitation de canaux supports de communication propres semblent tre sujettes la pr sence du parti dans les institutions Si aujourd hui le CNDD FDD a une certaine aisance en la mati re les deux autres partis dont il a t question ont de s rieuses difficult s c L acc s des partis politiques aux m dias pour la conduite de leurs strat gies de communication est diff rent Il est reproch au parti au pouvoir de monopoliser son avantage les m dias publics surtout la radio et la t l vision nationales alors que les autres partis surtout ceux de l opposition prouvent d normes difficult s acc der ces m dias Par contre les partis politiques de l opposition ont des facilit s acc der aux m dias priv s dont certains inspirent plut t m fiance de la part du parti majoritaire qui les consid re comme au service de l opposition et soup onnent en eux des d marches de diabolisation d Enfin les partis politiques de l opposition r clament davantage d ouverture et de libert pour l organisation de leurs activit s sur le terrain particuli rement sous
235. nt la mise en uvre des diff rentes strat gies en place ou en cours de conception Nous insistons sur la strat gie Cyber Gouvernement d j en place 3 Ressources humaines et capacit s techniques d ficientes dans les TIC 4 Il faut une grande sensibilisation en vue d une grande implication des hautes autorit s 5 Secteur priv faible A renforcer par la participation et les investissements trangers ainsi que l usage du PPP 6 Probl me d Electricit Analphab tisme etc Nous exhortons le Gouvernement tout faire pour adopter et permettre la Mise en uvre de cette strat gie 93 6 Les TIC et les m dias 6 1 Contexte l une des plus grandes r volutions de notre si cle est certainement la naissance d Internet syst me mondial et d centralis de r seaux informatiques Son exceptionnel d veloppement s explique en partie par l adoption massive dont il a fait l objet au niveau des entreprises dans un premier temps au niveau du grand public ensuite Internet s est d velopp parce qu il r pondait un besoin important du public mais son succ s est aussi troitement li aux moteurs technologiques qui l ont favoris et aux facteurs conomiques qui ont permis son d ploiement rapide Pour beaucoup d observateurs il est la base de la chute du tout communautaire comme mod le de d veloppement conomique et social Mais disons le tout de suite Internet a aussi permis paradoxe l galit d acc
236. ntes assises constituent une occasion d or pour que le projet de loi d j analys et propos au ministre ayant l information et la communication soit promulgu Ouverture des universit s priv es avec des facult s de communication sociale I CONTRAINTES ET DEFIS Une loi muette sur la qualit de journaliste et sur sa formation Fermeture de l cole de journalisme Exercice de la profession par des gens non qualifi es ce qui g n re et occasionne des erreurs de tout genre Risques de produire des medias de haine Avec le multipartisme risque de d boucher une profession de journalistes partisans et amateurs Sans textes les journalistes et autres techniciens risquent de se livrer des fonctions incompatibles IV SOLUTIONS ET REFORMES Comme c est un terrain encore vierge nous proposons in extenso le projet tel que transmis au ministre par sa lettre n 100 cnc 028 2010 du 31 01 2011 20 Le texte a t le fruit d une large concertation entre tous les intervenants en la mati re et ne peut faire objet actuel de retouches particuli res Il ne lui reste qu traverser les diff rentes tapes jusqu sa promulgation Les pr sentes assises constituent encore une fois une occasion pour insister aupr s de pouvoir ex cutif pour une sa promulgation et sa mise ex cution Titre III LA MISE EN APPLICATION DE LA LOI SUR LES DROITS D AUTEUR ET LE ROLE DES MEDIAS SUR LE TERRAIN D APPLICAT
237. oivent tre prises en consid ration dans le d bat sur la d p nalisation des d lits de presse 80 La r clamation de la libert dans l exercice du m tier de journaliste est tr s fond e doit tre soutenue et assur e Les journalistes peuvent y contribuer travers leur code d thique et de d ontologie et les organes d autor gulation Aussi une bonne formation professionnelle peut y contribuer Mais aussi dans l accomplissement de sa mission le journaliste ne peut pas se consid rer comme au dessus des lois qui engagent les autres citoyens Tous ces facteurs doivent tre tenus en consid ration dans le d bat et les conclusions sur la d p nalisation des d lits de presse 86 Constitution de la R publique du Burundi article 64 37 Constitution de la R publique du Burundi article 65 88 Constitution de la R publique du Burundi article 68 3 Le titre est consacr la Charte des droits et des devoirs fondamentaux de l individu et du citoyen 127 D ASSURER LA R GULATION POUR L CLOSION DE LA LIBERT ET L PANOUISSEMENT PROFESSIONNEL LE R LE ET LA PLACE DU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION 81 Le r le et la place du Conseil National de la Communication CNC est consign dans la Constitution du pays Cette derni re consacre la libert d expression et impose l tat de respecter la libert de religion de pens e de conscience et d opinion Cette Constitution confie au Conseil National d
238. ole malheureusement non n cessairement op rationnels parce que non suffisamment structur s Le porte parole intervient n anmoins chaque fois que de besoin par initiative ou sollicit par les m dias pour communiquer ou clarifier les positions du parti sur des questions nationales Entretien avec un responsable national du CNDD FDD Bujumbura 21 f vrier 2011 Entretien avec un responsable national du CNDD FDD Bujumbura 21 f vrier 2011 42 Entretien avec un responsable national du CNDD FDD Bujumbura 21 f vrier 2011 Le CNDD dispose d un site web www burundi info mais entretient visiblement de tr s bons rapports avec d autres comme par exemple www burundibwacu com Entretien avec un responsable national du CNDD FDD Bujumbura 21 f vrier 2011 Entretien avec un leader national du parti UPRONA Bujumbura 22 f vrier 2011 114 30 31 c 32 33 Le parti communique aussi travers des missions organis es par les stations de radio et r agit des situations ponctuelles travers des d clarations et ventuellement des communiqu s de presse Le parti UPRONA pense que sa communication politique pourrait b n ficier de sa pr sence dans les institutions particuli rement l Assembl e Nationale Le Groupe parlementaire UPRONA pourrait s organiser pour dire r guli rement ce que le parti fait ou veut y compris vis vis du Gouvernement o il a des membres m me si cela pourrait g
239. ommunication politique ne peut tre que le fait des d mocrates les dictatures se complaisant beaucoup plus dans la propagande Dans les syst mes dictatoriaux la communication n est pas pratiqu e par conviction comme une des voies travers laquelle on pratique et ou on garantit la bonne gouvernance elle est soit guid e par la peur soit par la volont de faire peur G n ralement quatre objectifs se d c lent dans la communication politique particuli rement la communication gouvernementale a Un objectif d ordre sociologique quand la strat gie de communication est labor e et men e pour s adresser tous les citoyens en abordant des sujets qui les impliquent collectivement Dans ces circonstances la communication s adresse la communaut nationale dont elle affirme l identit et le sentiment d appartenir une communaut de destins partag s b Un objectif comportemental quand la strat gie de communication vise conforter ou modifier des comportements dans le sens de mieux vivre ensemble et de l int r t g n ral c Un objectif d information de service quand la strat gie de communication vise faire conna tre les mesures mises en uvre par les pouvoirs publics en faveur des services garantis aux citoyens d Un objectif pour la valorisation de l metteur o la strat gie de communication vise mettre en vidence les qualit s et les comp tences de l metteur en l occurrence ici l
240. on le gouvernement burundais reconna t que les journalistes et les organismes de m dias ont un r le important jouer en rendant compte de la probl matique des TIC et en sensibilisant l opinion publique aux diverses dimensions et conditions du d veloppement durable Par la m me occasion le gouvernement encourage l utilisation des TIC dans le secteur a permis de renforcer le potentiel technique des m dias et accro tre la productivit mais aussi promouvoir la libert et la d mocratie en facilitant l acc s l information Les TIC doivent donc contribuer largement l am lioration des techniques de production du contenu m diatique et l acc s l information pour les journalistes burundais Surtout pour les journalistes qui voluent dans le milieu de la radio qui demeure l instrument de communication le plus important au Burundi Plus concr tement les TICs doivent alimenter le fonds de promotion des m dias Comment L agence de r gulation des t l communications per oit sur chaque service sollicit par les op rateurs de la t l phonie une somme variable selon la nature du service L Etat pourrait d cider d ajouter un pourcentage minime sue chaque service et le r sultat serait vers apr s r colte par l ARCT au fond s L appui serait d j consistant si on sait que sur l ann e 2010 les frais de licence d exploitation sont valu s six milliards de nos francs L alimentation de ce fonds est possible si
241. on r cr ation du public Avoir un directeur de publication Etre r guli rement constitu et jour vis vis du fisc et respect de la l gislation du travail Disposer d un si ge permanent d un comit permanent de journalistes de techniciens de l audiovisuel avoir un contenu professionnel Faire r guli rement le d p t l gal _ Para tre r guli rement au moins une fois par trimestre 70 Etre habituellement offert au public un prix marqu la vente ou l abonnement Ne pas consacrer plus de deux tiers de sa surface la publicit ou aux annonces Ne pas appartenir des partis politiques associations religieuses entreprises ou ONGs trang res associations ou institutions administratives Il en est de m me des journaux assimilables des prospectus ou catalogues dont l objet principal est la recherche ou le d veloppement de transactions d entreprises commerciales ou financi res Avoir des instruments de gestion administrative et financi re Etre en r gle avec les d clarations l gales Observer les r gles morales et professionnelles du m tier ii Crit res particuli res o L audiovisuel Avoir une couverture d au moins u tiers du territoire national Employer un minimum de 5 journalistes ou techniciens de la communication sociale plein temps Etre en r gle avec les dispositions l gales Respecter les dispositions du cahier de
242. on des liaisons routi res prioritaires l int rieur de la Communaut et l adh sion l Accord Tripartite sur le Transport routier La Participation au Projet de Contr le sur les Fronti res juxtapos es pour all ger les proc dures en transit La participation au Plan Directeur de D veloppement des Chemins de Fer de la Communaut Est Africaine et le suivi du Projet de Chemin de Fer ISAKA KEZA GITEGA MUSONGATI L harmonisation de la r glementation de l Aviation Civile etla mise en valeur du Syst me de Navigation a rienne dans la r gion de la Communaut Est Africaine L adh sion au Projet d Automatisation postale de l EAC et l ex cution des projets postaux La coop ration dans le domaine des T l communications et de la Gouvernance lectronique La participation du Burundi au Plan Quinquennal de D veloppement de la M t orologie La participation du Burundi au Plan Directeur de l Energie de la Communaut Est Africaine et la participation dans le processus d exploration des Ressources p troli res Les Projets et Programmes des Secteurs de l Education Culture et Sports Genre et Sant et Secteurs Productifs La participation l laboration de la Strat gie de D veloppement de la Communaut 2011 2016 L application de la Politique et de la Strat gie de la Communaut en mati re d Agriculture et de D veloppement du Monde rural L application du Protocole sur la Gestion de l Envir
243. on ont t jet s en prison comme de vulgaires malfrats accus d avoir commis pour crime de diriger ou servir un organe de presse qui a diffus une information n cessaire en son temps Et pourtant la constitution du Burundi contient des dispositions pertinentes comme Tout individu a la libert d opinion et d expression ce qui implique le droit de ne pas tre inqui t pour ses opinions et celui de chercher de recevoir et de r pandre sans consid rations de fronti res les informations et les id es par quelque moyen que ce soit Article 19 de la Constitution de la R publique du Burundi En d pit de cette disposition le public et m me l assistance judiciaire dont le consultant faisait souvent partie ont eu assister impuissants l emprisonnement des journalistes qui fort heureusement l ind pendance de la magistrature aidant ont t acquitt s par des juridictions comp tentes C est dans l optique de l article 22 de la constitution qui pr ne que la La libert de la personne humaine est inviolable que certaines dispositions ne r pondant plus aux besoins du pluralisme politique doivent tre imp rativement chang es pour promouvoir une presse libre responsable et 15 ind pendante Dans l exercice de sa profession le journaliste ne peut aller au del de ce que pr voit la loi Pour tout citoyen l article 34 de la constitution dicte Toute personne a le droit de pens e de c
244. ondants ne sont pas diff rents par rapport des variables cl s du sondage alors il n y aura pas de biais de non r ponse sans gard au taux de r ponse obtenu Les tudes men es jusqu pr sent n ont pas permis de d terminer qu il existait un lien clair direct entre le taux de r ponse et la validit des donn es des sondages d opinion publique e Communication du taux de r ponse m thodes de calcul et de communication du taux de r ponse e Analyses du biais de non r ponse conditions dans lesquelles des analyses du biais doivent tre effectu es e Taux de r ponse cible importance du taux de r ponse dans la planification des sondages tant de fa on g n rale que dans la cadre de projets particuliers ANALYSE DU BIAIS DE NON REPONSE NORMES ET LIGNES Tous les rapports de sondage doivent faire tat de la possibilit de DIRECTRICES biais de non r ponse pour le projet dans son ensemble et pour certaines variables particuli res S il y a effectivement possibilit de biais de non r ponse tous les moyens devraient tre pris pour quantifier ce biais compte tenu des limites budg taires du projet Si cela n est pas possible la probabilit et la nature de tout biais de non r ponse ventuel doivent tre examin es 1 Les analyses des cas de non r ponse effectu es dans le cadre des analyses de routine devraient se limiter aux donn es recueillies dans le cadre du d roulement normal de l enqu te et
245. onforter leurs positions dans l exercice du pouvoir politique Pour d velopper ce sujet un temps un peu plus long tait n cessaire Cela m aurait permis d emprunter une m thodologie davantage scientifique et objective plut t qu empirique comme malheureusement je m y suis trouv contraint par l imp ratif du temps N anmoins j ai tenu d abord comprendre pour moi et pour ceux qui m coutent ou liront cette tude ce que signifie la communication politique Les l ments pour y parvenir ont t tir s de sites internet 9 Sur base de cette compr hension minimale j ai ensuite identifi les acteurs nationaux qui sont concern s par la communication politique soit pour la pratiquer soit pour la subir La communication politique destin e des strat gies de mobilisation des suffrages concerne au premier chef les partis politiques Il y en a plus d une quarantaine dans notre pays En partant des r sultats des lections communales de mai 2010 je me suis int ress particuli rement aux partis CNDD FDD UPRONA et SAHWANYA FRODEBU J ai interview soit le pr sident soit le charg de la communication soit le porte parole de chacun d eux pour comprendre leurs points de vue et positions sur la communication politique dans notre pays Ensuite la communication politique tant destin e communiquer sur la mise en application de ce pour quoi on a t lu il est vident que c est particuli rement le p
246. onnage on pr sume que l chantillon d termin par quotas est repr sentatif des groupes de la population l exactitude des donn es CONCERNANT LE TAUX DE REPONSE Le taux de r ponse compte parmi un certain nombre de facteurs pouvant informer sur la qualit des donn es recueillies dans le cadre d un sondage d opinion Dans la conception et l valuation des sondages d opinions on doit non seulement tenir compte du taux de r ponse mais galement de chacun des facteurs associ s la qualit des donn es dont la conception du questionnaire la 185 couverture de l chantillon la collecte des donn es les contr les de qualit et ainsi de suite e Le taux de r ponse constitue un indicateur important du risque que les biais de non r ponse peuvent repr senter pour la qualit des donn es Si les non r pondants sont syst matiquement diff rents des r pondants par rapport des variables cl s des sondages alors il y biais de non r ponse L ampleur de tout biais de non r ponse dans les r sultats variera en fonction de l importance de la diff rence entre les non r pondants et les r pondants par rapport des variables cl s du sondage ainsi que du taux de r ponse e Le taux de r ponse ne devrait pas tre consid r comme une mesure directe de la qualit des donn es mais plut t comme un indicateur du risque pour la qualit des donn es Si au contraire les non r pondants et les r p
247. onnement et des Ressources naturelles La mise en application de la Vision et du Cadre Strat gique de la Gestion et du D veloppement du Lac Victoria La participation au processus d harmonisation des Programmes d Education des Examens de la D livrance et de l Equivalence des Titres Scolaires et Universitaires 160 vi vii viii Gx x Qi xii iii xiv xv i ii iii iv v vi vii viii ix x xi L adh sion aux Crit res des Centres d Excellence de la Communaut Est Africaine La mise en application du Protocole portant cr ation du Conseil Inter Universitaire de la Communaut Est Africaine et la participation aux travaux dudit Conseil La participation aux travaux qui ont conduit la mise en place du Conseil de Science et de Technologie de la Communaut Est Africaine du Conseil des Sports et de la Culture de la Communaut Est Africaine et du Conseil du Kiswahili et du Conseil du Kiswahili de la Communaut Est Africaine La participation au d veloppement d une Strat gie de la Communaut Est Africaine pour la participation du Secteur Priv et de la Soci t Civile La participation dans le d veloppement du Cadre Genre et D veloppement Communautaire La participation aux Programmes de Sant de la Communaut Est Africaine L adh sion au Protocole sur le D veloppement Durable du Bassin du Lac Victoria L application de la Convent
248. onniers les vell it s des riverains qui tentent d aller y cultiver etc Mais Muyinga est aussi l une des portes principales d entr e du Burundi vers la Communaut Est Africaine Dans un pass r cent le Programme des Nations Unies pour le D veloppement PNUD s y tait int ress pour y lancer une radio rurale La piste est toujours explorable Ruyigi avait aussi dans un pass r cent fait parler d elle notamment travers la Maison Shalom qui voulait y implanter une radio ljwi ry abanyaruyigi Mais depuis lors les chos se sont dissip s En tout tat de cause le paysage m diatique burundais gagnerait voir s riger dans l est du pays une radio communautaire pour soutenir le d veloppement conomique et social de la r gion Rumonge est un centre urbain qui gagnerait aussi se doter d une radio de proximit de type communautaire tourn e non seulement vers le commerce et les affaires mais aussi vers d autres activit s comme l agriculture la p che le tourisme etc Un campus universitaire de Bujumbura pourrait bien abriter une radio universitaire sur le mod le de Radio Salus de Butare au Rwanda La radio universitaire servirait d outil p dagogique pour les tudiants en journalisme qui cr eraient galement un journal crit sur le mod le du Le Reporter des tudiants de l Ecole de Journalisme de Bujumbura des ann es 1980 Identit de la radio de proximit souhait e Iden
249. onomique des Pays des Grands Lacs CEPGL qui consistait faire de l Institut des Sciences et Techniques de l Information ISTI de Kinshasa un centre de formation ouvert aux tudiants burundais rwandais et za rois Quinze ressortissants burundais ont t form s l ISTI en journalisme relations publiques et dition Entre 1987 et 1993 la fondation allemande Friedrich Naumann a financ plusieurs formations des journalistes burundais rwandais et za rois en mati re de presse crite et audiovisuelle sp cialement pour les d butants Mais des professionnels ont aussi b n fici des stages de renforcement des connaissances et des capacit s L Institut International de Journalisme de Berlin a galement accueilli au d but des ann es 1990 quelques journalistes burundais de la Radio de la T l vision et de la presse crite b Situation actuelle L ensemble de la profession journalistique au Burundi a souffert de la crise intervenue en 1993 Des journalistes sont morts d autres forc s l exil d autres enfin sollicit s par des m dias des ONGs et des organisations internationales De 1993 2000 il n y a presque pas eu de formation Pour sauver la situation dans le domaine de la formation le premier forum des Etats G n raux de la Communication de 2001 avait fait plusieurs recommandations dont le niveau de r alisation est r sum dans ce tableau Recommandation des EGC de 2001 Niveau de leur
250. onscience de religion et de culte dans le respect de l ordre public et de la loi La libert de presse est garantie et prot g e par l Etat Aux dires de Montesquieu dans son ouvrage Esprit des Lois La libert de chacun commence l o se termine celle d autrui Pour concilier tous ces imp ratifs les professionnels des m dias ont propos de suivre l ancien plan et le consultant n y voit aucun inconv nient B PREAMBULE La r f rence l Accord d Arusha a t supprim e pour la simple raison que la transition a expir La suppression a galement concern la suppression de la r f rence au code p nal Cette suppression est command e par le principe directeur de cette r forme qui est celui de la d p nalisation totale de la loi qui r git les media au Burundi Le CNC d apr s la loi propos e et d j transmis au Ministre voudrait que des peines d amende subsiste et de fa on dissuasive S il est vrai que les propos d un journaliste peuvent porter tr s loin et provoquer un pr judice difficile r parer mon point de vue est de laisser le juge p nal appr cier sa juste valeur il ne faut pas oublier que la loi p nale pr voit aussi des dommages int r ts en vue de r parer le pr judice caus udrai i uvoi ju ux qui iv i Il ne faudrait pas laisser le pouvoir de juger ce n en ont pas les pr rogatives par la lo C est pour cela qu il est n cessaire de maintenir
251. opp s et r alis s par le comit de gestion et par des dons Ils animent l antenne et des d bats produisent des journaux parl s et des magazines Administration Un directeur de la radio est d sign par le comit de gestion Il est appuy par un chef des programmes et par un responsable technique Antenne du matin Esquisse d une grille des programmes d une radio communautaire de proximit Ouverture de la station et annonce de l agenda du jour Musique nationale Avis et communiqu s Microprogrammes spots magazines agricoles Musique africaine Le journal Microprogrammes spots magazines d levage Informations diverses et musique du terroir 40 07h 00 07h 30 08h 00 08h 30 09h 00 12h 00 12h 05 12h 30 13h 00 13h 30 14h 00 15h 00 16h 00 16h 30 17h 00 17h 30 18h 00 18h 30 19h 00 19h 30 20h 00 21h 00 Informations r gionales Place aux femmes Le journal Place aux jeunes Cl ture de l antenne du matin Antenne du jour R ouverture d antenne et annonce de l agenda du jour La vie artisanale Le journal Grand reportage sur la vie sociale Tribune libre d bats sur les questions politiques Magazine de la sant Jeux Concours publics Entretiens interviews avec des invit s locaux Musique et informations diverses Faits et ph nom nes de soci t Magazine des mouvements associatifs Actualit r gionale La vie culture
252. ormat lectronique doivent pouvoir avoir la qualit d original et avoir la m me force probante que celle des crits papier Les modalit s de formation des contrats sous forme lectronique La reconnaissance de la possibilit de former valablement des contrats lectroniques est galement indispensable Non existantes dans le droit actuel les r gles r gissant la formation de ces contrats doivent tre pr cis es afin d assurer la s curit des changes lectroniques quel moment le contrat est il form quel accus de r ception Comment garantir l identit des cocontractants 100 La responsabilit des diff rents acteurs En mati re d Internet comme en mati re de radiodiffusion et de presse la libert de communication est limit e par certains principes Interdiction d atteinte la personne sauvegarde de l ordre public La loi d finit en d tail la responsabilit des prestataires techniques qui acheminent les communications ou fournissent l acc s Internet et celles des diteurs de contenus Le principe fondamental consiste exon rer les prestataires techniques de toute responsabilit et de l obligation de surveiller les contenus diffus s en leur imposant uniquement de stopper la diffusion ou couper l acc s lorsqu ils sont inform s d une violation manifeste La loi impose galement aux fournisseurs d acc s Internet de stocker les donn es de nature permettre l identification des diteurs de
253. ortage de l information aussi bien au niveau interne qu entre Agences Faciliter une meilleur gestion et la s curit de l information Promouvoir une productivit plus lev e Renforcer la transparence la responsabilit et R activit 5 4 Liste indicative des SG du Cyber gouvernement en direct pour le Burundi 90 Birth Registration Services ji Child Services School Registration Services University Registration Services lt C Death 7 Registration Services E Learning amp E education Services Marriage Registration Retirement Services and Pension Services Electronic Voter National ID Registration Services Civic Education Services Services Housing Services 91 Agriculture Information Recreational Public Library Services Services Promotion rvi Services info Small Business Enterprises Info Services Nat Disaster Preparedness Info Services Property Registration Services Nat Health 7 Insurance Info Services Land Registratio Employment Opportunities Services Business Opportunities Services Opportunities Info Services Cultural amp Heritage Services sr per Current eteorologica Affairs Info amp Weather Info Services Nat Health amp Medical Info Services Environmental Employment Information Opportunities Services Info Services 2 Local Commun
254. ou la diffusion d une information relative un sondage II 1 Mise en place d une Commission Technique Consultative des Sondages CTCS au Burundi 27 Motivations La mise en place d une Commission Technique Consultative des Sondage CTCS au Burundi charg de la r glementation et de la r gulation du secteur de sondage constitue le recommandation phare de cette tude Le secteur des sondages au Burundi devrait tre ouvert toute personnalit morale ou physique d sirant investir dans le domaine de la communication commerciale ou politique sans restriction aucune Le CTCS au Burundi devrait constituer un organe de r glementation et de r gulation du secteur de sondage avec comme objectif principale d exercer une veille scientifique sur les diff rentes activit s des sondages non seulement les aspects m thodologiques des enqu tes et des statistiques mais aussi sur leurs publications leurs usages confidentiels et les commentaires politologiques ou journalistiques qui en sont faits 178 Sa mission principale serait d exercer un contr le l gal et m thodologique de toutes les activit s des Institutions et Bureaux de sondages 28 La mise sur pied de la CTCS au Burundi devrait refl ter le processus de consultation nationale entre tous les acteurs de la soci t burundaise Gouvernement Secteur priv Soci t civile Cette commission se veut donc tripartite consensuel et ind pendante 29 La force institutionnelle
255. our le triomphe de la cause d fendue Il ne s agit pas de se contenter de dire ce qu on fait ou ce qu on a fait Il faut travailler autant sur les m canismes utilis s et les moyens d valuation des effets de sa communication sur le destinataire vis Dans le Burundi d aujourd hui les citoyens attendent des acteurs politiques et des institutions qu ils privil gient dans leur communication politique des d marches et des actions qui confortent la paix la s curit et la confiance entre les citoyens au vu de la phase de consolidation de la paix et du d veloppement laquelle le pays est parvenu Pour cette raison il y a des efforts qui doivent tre faits par les uns et les autres DES STRAT GIES BIEN CON UES ET DES PR DISPOSITIONS INFORMER LE R LE ET LA PLACE DES PARTIS POLITIQUES ET DES INSTITUTIONS DE L TAT La strat gie de communication dans le cas d esp ce ici la communication politique concerne les contenus que cherchent mettre en avant les metteurs des messages en l occurrence les institutions de l tat et les partis politiques Ici se pose une question fondamentale sur quoi communique t on Les diff rents intervenants dans la communication des institutions ou des partis politiques ont ils une vision coordonn e des objectifs poursuivre 122 60 61 62 a 63 64 Il n est pas de ma comp tence de dire ici sur quoi les institutions de l tat et les partis politiqu
256. ourvue de tout argument de publicit ou de propagande Soumises sept personnes en charge de la communication dans diff rentes institutions du Burundi ces diff rentes d finitions ont provoqu les r actions suivantes Nous n avons pas de politique de communication institutionnelle nous ne pratiquons pas les Relations Publiques nous n avons pas le mandat de le faire nous n avons pas de structures ni de moyens pour le faire nous n avons pas de r f rence pour promouvoir la communication institutionnelle Ce groupe de r ponses renseigne sur l absence de vision et des termes de r f rence des personnes charg es de la communication 133 Le profil des charg s de la communication dans un certain nombre de d partements minist riels n est pas d fini A ce stade il devient difficile d initier l exercice de formulation d objectifs de ce qu on est sens mener comme activit 2 RELATIONS AVEC LES MEDIAS Une lecture attentive de la situation indique que la communication institutionnelle se limite la couverture m diatique des v nements l organisation de certains points et conf rences de presse et g n ralement quant il pr vaut une situation qui pose probl mes telles les gr ves du personnel ou informations diffus es par la presse qui n a pas plu l institution ou l autorit Quelques institutions ont acquis des temps d antenne qui leur permettent de diffuser leurs chroniques Mais toutes ce
257. oute tude p ex effet de l interviewer ou du r pondant de mani re de ne pas donner une fausse impression sur l exactitude et la pr cision d ensemble des r sultats 1 2 Sondage par quotas Les m thodes de sondage par quotas sont g n ralement utilis es pour les sondages par panel et les sondages personnels au passage visant assurer la repr sentativit de l chantillonnage Les quotas sont aussi utilis s pour contr ler la repr sentativit d autres m thodes de collecte des donn es e Concernant l chantillonnage probabiliste il faut faire tat de la liste ou de la source de l chantillon y compris ses limites concernant la repr sentation de la population de l chantillon cible e Il faut donner une description compl te des contr les appliqu s aux variables de classification r gionale d mographique ou d autres natures utilis es pour quilibrer l chantillon et en assurer la repr sentativit e Il faut noncer les cibles de contr le des quotas et les crit res de pr s lection exacts y compris la source de ces cibles p ex donn es du recensement ou autre source de donn es e Il faut faire tat dans le rapport des carts comparativement la cible chiffres r els compar s la cible e On doit inclure des commentaires sur l erreur d chantillonnage en formulant une mise en garde par exemple Le sondage par quotas ne permet pas l estimation des erreurs d chantill
258. oximit ont particip l ducation civique Elles deviennent par l de v ritables instruments de paix d s lors qu ils travaillent en plein milieu rural dans le sens de la sauvegarde des bases sociales et publiques de la paix de la justice et de l quit C est une exigence fondamentale pour un pays qui sort d un long conflit et qui a besoin de consolider la paix afin de s attaquer aux autres aspects de d veloppement et de lutte contre la pauvret les maladies la malnutrition l analphab tisme etc Pr sence dans le monde rural Le seul fait que ces m dias op rent dans le monde rural utilisant exclusivement la langue nationale le kirundi valorise le savoir du patrimoine local et national Ces m dias sont ainsi devenus des instruments de d mocratisation de la communication d acc s la citoyennet et de d veloppement Ils apparaissent comme un excellent outil de communication et d animation qui offre dans leur entourage des missions de qualit r pondant aux besoins locaux d information de culture d ducation de d veloppement et de divertissement Structures l g res et proches des pr occupations des populations du monde rural Les quatre radios de proximit se trouvent l int rieur du pays ont en commun cet atout d tre organis es en une structure l g re offrant justement un espace d mocratique d expression aux populations la base et aux organisations populaires Ces radios fourniss
259. pertinent et fiable de planification de gestion et d attribution des fr quences et favoriser une bonne collaboration dans la gestion et l utilisation des bandes de fr quences entre les pays frontaliers Favoriser et mettre en place environnement qui favorise les investissements dans les Infrastructures Large Bande Favoriser la consultation publique et ouverte lors de la mise en place des instruments de r gulation Mettre en place de mani re effective le fonds de service universel et rendre efficaces les m canismes de collecte et d utilisation de ce fond au plan national 7 1 2 La r gulation des m dias et des contenus La r gulation des m dias et des contenus en g n ral poursuit comme objectif celui de Renforcer la compr hension et la prise en compte des probl matiques li es aux t l communications et aux nouvelles technologies dans la r gulation des m dias Identifier les m canismes et les leviers de d veloppement sp cifiques ayant un impact multidimensionnel optimal favorisant l mergence et la consolidation p renne d une bonne gouvernance dans le secteur audiovisuel l heure de la convergence Identifier les perspectives et les modalit s concr tes du renforcement des capacit s institutionnelles et op rationnelles des instances de r gulation des m dias pour optimiser leur r le de r gulateur du secteur de l audiovisuel Identifier les leviers sp cifiques pouvant tre dynamis s par le secteur de
260. port aux moins jeunes par une plus grande ma trise des TIC la sortie des tudes 86 En r alit la connaissance et la ma trise de l outil informatique et de l Internet constituent notre sens un moyen efficace pour r duire le ch mage l oisivet source de tous les vices 4 2 Les Avantages des TIC Au del des avantages sur le plan du d veloppement conomique les TIC et l Internet offrent des possibilit s de d veloppement humain tr s vastes et d autonomisation pour les moins nantis A cet gard toutes les cat gories de la population peuvent e Avoir acc s une grande diversit d information de donn es et de ressources actuelles qui ne sont pas n cessairement disponibles sur le plan local et ce de fa on relativement rapide Ces technologies offrent aussi des outils utiles pour la recherche d emploi et de financement e Assurer une communication rapide et sur une grande chelle locale nationale internationale Le courrier lectronique courriel permet de faire des conomies de frais postaux et t l phoniques et de temps e Diffuser de l information L Internet peut servir d outil promotionnel pour faire conna tre des services offerts aux jeunes ainsi que des groupes de jeunes ou encore pour sensibiliser et duquer les populations aux enjeux qui pr occupent les jeunes e Sortir de leur isolement et avoir acc s des collectivit s virtuelles ou des groupes de soutien en ligne pour les jeunes q
261. pour la Coop ration et le D veloppement de l Afrique Australe SADC le March Commun de l Afrique Orientale et Australe COMESA et avec l Union Europ enne pour que le moment venu il puisse parler au nom de la Communaut Est Africaine dans le cadre de la Tripartite EAC COMESA SADC et des N gociations des Accords de Partenariat Economique APE pour ne citer que ces points 146 27 28 Il ne saurait en tre autrement au moment o l largissement de l int gration se renforce avec la Tripartite COMESA EAC SADC est pr vue pour l ann e 2012 Cette donne positionnerait le lac Tanganyika comme une autre zone de rayonnement et d investissement l instar du Lac Victoria Enfin la communication au Burundi ne passera pas sous silence les autres p les d int gration en l occurrence la Communaut Economique des Pays des Grands Lacs CEPGL la Tripartite Plus Un Ouganda Rwanda RD Congo Burundi l Initiative du Bassin du Nil IBN la Communaut Economique des Etats de l Afrique Centrale CEEAC et la Conf rence Internationale sur la R gion des Grands Lacs CIRGL qui pour le Burundi se pr sentent cette date non pas en conflictualit mais bien plut t en compl mentarit Il ETAT DES LIEUX DE LA COMMUNICATION 29 30 31 32 33 34 La communication au Burundi est r elle Plusieurs medias et intervenants dont la liste en annexe 1 sont implant s sur le terrain Des professionnels des m di
262. que n existe pas pour la simple raison que le r le et les missions de chacun sont bien circonscrits Le porte parole du Pr sident de la R publique n intervient que sur des aspects relevant des domaines r serv s du Pr sident de la R publique alors que celui du Gouvernement organise et conduit sa communication sur l action gouvernementale Seulement une question se pose ici peut on tre porte parole du Gouvernement sans tre membre de ce Gouvernement Techniquement c est possible mais ce n est pas indiqu politiquement Le Parlement Le Parlement burundais est bicam ral II comprend une assembl e nationale et un s nat La communication du parlement doit s organiser et se mener suivant les deux principales missions qui lui sont assign es le vote des lois et le contr le de l action gouvernementale Mais aussi cette communication doit concerner les relations entre les parlementaires et les citoyens qu ils repr sentent Les s ances pl ni res de l Assembl e nationale et du S nat tant g n ralement publiques chaque citoyen ou observateur int ress peut th oriquement les suivre C est une possibilit de communication directe et de proximit qui ne n cessite pas d interm diaires qu ils soient des m dias ou des services de communication des deux chambres Il y a aussi la possibilit que les s ances de l Assembl e Nationale et du S nat soient retransmises en direct par la radio et la t
263. r les actes de g nocide et les coups d tat 112 21 De mani re beaucoup plus globale la communication politique du CNDD FDD durant la campagne lectorale de 2010 s est galement organis e autour des id aux fondamentaux du parti des r alisations visibles sur le terrain et des perspectives d avenir pour la l gislature 2010 2015 Par rapport aux r alisations et aux perspectives d avenir le CNDD FDD a mis en avant la personne du Pr sident de la R publique Pierre Nkurunziza sans doute conscient qu il avait plus de popularit que le parti qui devait profiter de cette popularit D s le d but de la campagne des lections communales le CNDD FDD a mis en avant son candidat aux lections pr sidentielles qui a t pr sent dans plusieurs provinces du pays lors de la campagne des lections communales 22 Avant cette campagne lectorale le parti CNDD FDD pratiquait une communication politique pour faire diffuser ses id aux mobiliser ses militants et poursuivre l adh sion et le soutien de ses programmes par les populations burundaises Pour cela des structures ont t mises en place 23 Dans ce parti la communication en g n ral celle politique en particulier est confi e deux structures le commissariat g n ral charg de la communication dont la mission fondamentale est d informer l opinion et lui communiquer les actions du parti et le porte parole du parti qui intervient chaque fo
264. r les m dias ceux ci peuvent engager la demande de d caissement des parts respectives Ils doivent joindre les renseignements l chelle de cotation peut se repr senter ainsi N Crit re Note points 1 Situation fiscale A jour 30 souli Free Non jour 0 2 Redevance A jour 20 Non jour 0 3 Situation Presse crite 30 patronale Presse audiovisuelle 40 D claration de 5 journalistes pour un quotidien 20 D claration de 10 journalistes et 2 techniciens 30 pour une radio D claration de 5 journalistes et 4 techniciens 30 pour une t l vision D claration d un journaliste suppl mentaire 5 par agent avec un maximum de 5 journalistes et 3 techniciens Situation non jour 0 4 Grille des Respect de la p riodicit 50 programmes 5 Non respect de la p riodicit 0 Respect du cahier des charges 30 Grille des programmes pr sent 10 Non pr sentation de la grille 0 Non respect des cahiers des charges 0 6 Ethique et Non respect de la d ontologie 20 d ontologie points 72 7 Administration Pr sentation des copies de paie du personnel 30 Respect de la convention collective 30 Non respect de la convention collective 0 111 5 L aide de l Etat la presse quelle provenance source Dans sa politique nationale de d veloppement de d veloppement des technologies de l information et de la communicati
265. rdinaire de repr senter une menace sur la libert de presse Notre conviction est que l int gration d un outil ou de plusieurs outils pour garantir la responsabilit sociale des m dias constitue un investissement remarquable et une excellente garantie contre les r glementations de la profession On peut tre optimiste des forces sont l uvre et ont d j amorc un changement L volution de la technologie certes mais aussi celles du public et des professionnels 140 RECOMMANDATIONS Pour que la communication institutionnelle soit une r alit dans la gestion de diverses institutions du Burundi il faut cr er un cadre l gal qui consacre la mise en place des services de presse dans les institutions Afin de garantir l efficacit et l efficience du fonctionnement des services de presse un cadre de formation des responsables de la communication dans les institutions devrait tre cr afin d viter la pratique de recrutement qui ne tient pas compte du profil requis Afin de promouvoir la responsabilit sociale des m dias la gestion des entreprises de presse devrait favoriser l int gration d un ou de plusieurs outils voqu s ci haut et s ouvrir davantage la lecture critique de l int rieur et de l ext rieur A l instar des politiques administratives commerciales techniques financi re la politique des relations publiques dans les institutions devrait tre int gr e et accept e comme un outil
266. re 1980 RECUEIL DES ACTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES REIGISSANT LE DROIT DU TRAVAIL DU BURUNDI 22 Claudine NDUWAYEZU collective au Burundi La probl matique de la promotion de la convention M moire Facult de Droit 23 ANTONMATTEI P H Les conventions et accords collectifs de travail ditions Dalloz 1996 105 p 24 BLANPAIN R La convention collective de travail au niveau de la branche d activit en droit belge librairie Universit UYSTPRUYST Louvain 1964 124 p 25 BRUN A et GALLAND H Les rapports collectifs de travail Tome 2 2e dition Paris Sirey 1978 596 p 26 CAMERLYNCK G H et LYON CAEN G Droit du Travail 9e dition Paris Dalloz 1978 510 p 27 CAYEUX F Pr cis de la l gislation du travail ditions Eyrolles Saint Germain 1977 350p 28 DESPAX M Trait de Droit du Travail Convention collectives Paris Dalloz 1966 454 p 29 GERARD C Droit du travail Les relations collectives de travail presses Universitaires de France 1993 528 p 30 KIRSH M Le Droit du travail africain Tome1 recueil Penant Paris 1975 359 p 31 NZEYIMANA P C Le dialogue social au Burundi Etude nationale Dakar BIT 2003 150p 32 PIRON J et DENIS P Le droit des relations collectives du Travail en Belgique Maison Ferdinand Lancier Bruxelles 1988 301 p 33 ROBERT B C et GREYFIE DE BELLECOMBE n gociations collectives dans les pays d Afrique francophone cahier 3 librairie soc
267. ricaine dans l ensemble et de la Pr sidence au Sommet de la Communaut Est Africaine par le Burundi ii La vulgarisation de mani re extensive du Protocole portant cr ation du March Commun de la Communaut Est Africaine pour que la population burundaise comprenne ses droits et ses devoirs vis vis de la Communaut Est Africaine au fur et mesure de l largissement et de l approfondissement de la coop ration multiforme avec les Pays Partenaires et Pairs de la Communaut Est Africaine ainsi que iii L invitation de la population burundaise dans toutes ses composantes tirer profit des opportunit s et maximiser les avantages de l int gration au sein de la Communaut Est Africaine 148 40 Cette communication devra s ajuster syst matiquement du moment que la Communaut Est Africaine aura atteint des tapes sup rieures d int gration en l occurrence l Union Mon taire et le cheminement vers la F d ration Politique de la Communaut Est Africaine 41 La strat gie de communication r gionale au Burundi pourra galement porter sur les axes principaux suivants i ii iii iv v L int gration est une nouvelle cole qui implique une connaissance pointue des enjeux et des opportunit s qu un pays enclav et ayant de surcro t une tr s modeste conomie doit saisir dans un monde globalis dont les tentacules se ramifient la mani re d un rouleau compresseur En cons quenc
268. ridique Vente Marketing direct Transports rapides Logistique Traduction Fourniture d acc s h bergement gestion de portail D veloppeurs multim dia Chefs de projets d ploiement de sites Testeurs de produits Chefs de rubriques Graphistes Relations apr s vente 88 5 Le cyber gouvernement L une des actions l actif du SETIC est jusque l l laboration d une Strat gie de mise en ligne de l Administration Burundaise Cyber Gouvernement Dans les paragraphes qui suivent nous en donnons un aper u et les id es essentielles 5 1 Qu est ce qu un Cuber gouvernement Selon le Rapport de l Enqu te des Nations Unies sur Cuber gouvernement de 2008 plusieurs pays du monde entier sont en train d essayer de relancer leur administration publique et la rendre plus proactive efficace transparente et surtout plus orient e vers des services Pour accomplir cette transformation les gouvernements sont en train de mettre en place des innovations dans leurs structures pratiques et capacit s organisationnelles et dans les mani res dont ils mobilisent d ploient et utilisent le capital humain et des ressources informatiques technologiques et financi res pour la prestation de services leurs citoyens Un certain nombre de ces pays selon ce rapport sont en train de r aliser leurs processus de renouvellement du secteur public dans le cadre de l ex cution de leurs strat gies de Cuber gouv
269. rique la s curit des transactions lectroniques la mise en uvre du cyber gouvernement la protection des donn es personnelles et des informations individuelles la protection du consommateur dans le cadre des transactions lectroniques la s curit des r seaux le cryptage les services bancaires et financiers en ligne la cybercriminalit la r glementation des responsabilit s des diff rents acteurs Dans ce cadre le Gouvernement travers le SETIC a un texte de loi permettant de dessiner le cadre au sein duquel la soci t de l information pourra l galement se d velopper au Burundi Il ne s agit ni de d nier aux dispositions actuelles tant l gales que r glementaires leur vocation s appliquer aux situations cr es par la soci t de l information lorsque la situation le permet En effet la soci t de l information ne fait pas table rase du pass Pour autant celle ci cr de probl matiques juridiques auxquelles des dispositions sp cifiques doivent r pondre Ce projet de loi n a pas pour vocation r pondre de mani re exhaustive tous les enjeux juridiques soulev s par la soci t de l information Certaines r formes r cemment adopt es au Burundi prennent d j en consid ration les technologies de l information et de la communication En particulier la loi n 01 025 du 27 novembre 2003 r gissant la presse se r f re de mani re expresse la notion d informations publi es sur Internet Le t
270. rique par la conf rence des ministres responsables du d veloppement conomique et social en mai 1990 Adoption du Code d thique professionnelle adopt par l Institut international de la statistique IIS l occasion de sa 45 me session en ao t 1985 Adh sion au Syst me g n ral de diffusion des Donn es SGDD du Fonds mon taire international FMI ou aux Normes sp ciales de diffusion des donn es NSDD et aux normes relatives au Cadre d valuation de la qualit des donn es CEQD d finis par le Fonds Mon taire International Adh sion aux r solutions du Symposium africain pour le d veloppement de la statistique tenu respectivement en janvier 2006 Cape Town Afrique du Sud et en janvier 2007 Kigali Rwanda Adh sion aux r solutions du Symposium africain pour le d veloppement de la statistique tenu respectivement en janvier 2006 Cape Town Afrique du Sud et en janvier 2007 Kigali Rwanda 20 Des engagements internationaux qui ne sont pas suivis L tude a identifi un arsenal de trait s et de conventions que le Burundi a adopt sans pour autant les ratifier ce qui retarde la traduction de ces engagements en actions concr tes II Recommandations 21 Fondements La r glementation du secteur de sondage au Burundi pose un certain nombre de d fis qui invoquent particuli rement la structure du secteur march de sondage la concertation de tous les acteurs de la soci t Gouverne
271. rmalisation contre les pubs mensong res pour le contr le de qualit 7 PROPOSITION DES REFORMES 7 1 De l thique et de la d ontologie de la publicit lutte contre les publicit s mensong res et protection de certaines strates sociales comme les mineurs contre les violences instaurer une signal tique 7 2 De la r gulation de la publicit m diatique 1 r le de la Mairie dans la taxation la fixation des dimensions et de l emplacement g ographique 2 r le du l gislateur ad quation des pubs et des bonnes m urs 7 3 De la formation des professionnels de la communication publicitaire 1 insertion des modules de publicit dans les coles Universit s de communication de gestion et d conomie 2 promotion des tudes de publicit dans les centres de formation l ext rieur du pays 3 promotion au Burundi des centres de formation et perfectionnement en cr ation publicitaire 7 4 De la cr ation d agences de publicit s Normes droits et devoirs 170 Etude de l opinion et sondage au Burundi Par Didier Ndarusanze Consultant 171 Sommaire Erreur Signet non d fini 0 Contexte et justification de l tude 173 I Analyse de l Etat des lieux du secteur de sondage au Burundi 174 __1 1 Contexte l gal et institutionnelle actuelle du Syst me des Statistiques National SSN 174 1 1 1 Description du Contexte l gal et ses implications sur la mise en place d un secteur de sondage 174 1 1
272. rmances Il n y a pas de vent favorable celui qui ne sait pas o il va disent les marins 74 Axe ll Les convergences entre TIC M dias et Communication Pierre Ndamama Secr tariat Ex cutif des Technologies de l Information et de la Communication SETIC 75 INTRODUCTION CONTEXTE ET JUSTIFICATION L absence d une vision partag e moyen et long terme portant sur les relations entre les TIC les M dias et la Communication au Burundi constitue un handicap majeur pour le d veloppement de ce secteur L laboration d une strat gie nationale de communication englobant les TIC s impose comme une n cessit pour am liorer le contexte l gal structurel et technique de ce secteur Dans ce cadre le Minist re des T l communications de l Information de la Communication et des Relations avec le Parlement et le Conseil National de la Communication ont b n fici d un appui financier du BNUB pour leur permettre d organiser les Etats G n raux des M dias et de la Communication afin de formuler une politique nationale de la communication Une partie de ce montant servira financer le recrutement d un Consultant national charg d effectuer une tude sur les Technologies de l Information et de la Communication TIC au service des M dias et de la Communication Les th mes d velopp s dans ce document sont La D mocratisation de l acc s du public aux TIC La formation des professionnels dans le do
273. rnables dans cette loi l instar d autres domaines sp cifiques comme les douanes quand un organe de presse ou son agent se trouve en contravention avec la loi Il s agit notamment Un dirigeant de droit ou de fait d un service de presse audiovisuelle qui met sans autorisation du CNC ou en violation d une d cision de suspension ou de retrait ou sur une fr quence autre que celle qui lui a t attribu e En violation des dispositions concernant la puissance ou le lieu d implantation de l metteur En cas de perturbation volontaire ou pas de r seau En cas d emplacement non autoris des affiches publicitaires En cas de d enl vement 19 Chapitre VII Dispositions finales et transitoires Rien signaler La formule traditionnelle est maintenue Titre 2 SUR LE PROJET DE LOI REGISSANT LE STATUT DU JOURNALISTE ET LA CARTE DE PRESSE L ETAT DES LIEUX Depuis plus d une d cennie beaucoup de personnes tant physiques que priv es s improvisent en journalistes amateurs Bien qu une loi sur la presse ait vu le jour depuis l ann e 1922 le journaliste burundais n est r gi par aucun statut Il est grand temps que le projet de loi portant statut de la profession de journaliste soit promulgu pour savoir qui est journaliste ou pas qui a droit la carte de journaliste Qui doit d livrer la carte de journaliste et quels droits donne t elle ouverture ILLES ATOUTS ET LES OPPORTUNITES Les pr se
274. rs publics et priv s les r gulateurs les institutions gouvernementales la soci t civile Elle a des impacts sur l conomie des pays africains et sur la comp titivit des entreprises dans le contexte actuel de mondialisation du commerce et des services elle affecte fortement le pluralisme des m dias le patrimoine culturel africain et en particulier les langues les risques d rosion des cultures et par ricochet des identit s africaines sont ainsi r els elle offre galement aux divers acteurs sociaux de nouvelles opportunit s d acc s et de production des services de communication et d information diversifi s et de qualit Les politiques des technologies de l Information et de la Communication TIC lorsqu elles existent ne sont pas mises en uvre de fa on ad quate dans la plupart des pays africains la d mocratisation des TIC surtout en milieu rural est encore balbutiante malgr les d veloppements connus ces derni res ann es sur le continent le cadre l gislatif des TIC n est pas mis en place dans la plupart des pays ce qui induit des risques r els la diffusion des services de communication et d information dans l univers num rique en particulier les l gislations ne sont pas encore harmonis es 95 7 2 Les Bonnes pratiques dans la R gulation l re de la convergence 7 2 1 La r gulation des Infrastructures TIC Une bonne r gulation doit veiller Mettre en uvre un m canisme
275. rubrique que se situent les innovations jug es importantes On a constat avec regret que les dispositions des articles 50 et 51 reprennent des dispositions des articles du code p nal avec d ailleurs des peines plus fortes Afin d viter des conflits inutiles de lois et pour faire de la loi r gissant la presse une loi non pas r pressive mais en faveur de la promotion de la libert d expression ces dispositions doivent tomber tout simplement B DES PEINES PECUNIAIRES AMENDE Selon les termes de l article 45 qui d finit des d lits de presse l exercice de la profession peut entra ner certains carts des peines p cuniaires sont pr vues sous cette rubrique Quant au d linquant qui emprunterait un medium pour commettre intentionnellement un outrage le code p nal n a rien oubli pour le r primer tr s s v rement Il est vrai que certains proposent des amendes tr s fortes et dissuasives le point de vue du consultant reste qu il appartiendra plut t la partie l s e par un outrage ou par une calomnie de d clarer et de quantifier l ampleur du pr judice subi afin de demander qu il lui soit allou des dommages int r ts cons quents devant le juge p nal qui utilisera le code p nal Comme signal plus haut dans le projet transmis au cabinet du ministre le CNC maintient des amendes punitives trop fortes pouvant aller m me provoquer la fermeture d un organe de presse Les amendes sont n anmoins incontou
276. s est donn en les d clinant des objectifs sp cifiques pr cis pour la p riode 2006 2010 mentionn s dans le plan d action labor cet effet Pour une mise en uvre efficace de cette politique le gouvernement a mis en place en 2008 un Secr tariat Ex cutif des Technologies de l Information et de la Communication avec la double mission d assurer le suivi la mise en uvre de la PNTIC et la coordination du Projet d Infrastructure de Communication Malgr la lib ralisation de ce secteur les param tres indicateurs refl tent une situation peu reluisante des TIC au Burundi En effet en guise d illustration les chiffres parlent d eux m mes 82 Nombre Abonn s fixe 32 000 Nombre d abonn s Mobiles autour de 1 000 000 Nombre Radios 19 stations radios Nombre de TV 4 Nombre d abonn s internet 10 000 T l densit 12 Prix de gros du lien de capacit internationale E1 USD 2000 3000 USD Prix appels mobiles Postpay Fbu minute 230 Prix appels mobiles Pr pay Fbu minute 185 232 Nombre de Fournisseurs d acc s Internet 6 2 La formation des professionnels dans le domaine des TIC Une tude d Elaboration d une Strat gie de Renforcement des Capacit s et de Formation en TIC au Burundi vient d tre men e sous la houlette du SETIC Parmi les sujets d tude le Consultant devait d terminer l tat des lieux en mati re d existant des besoins et d
277. s es que chacun pourra int grer s il le souhaite dans les exigences des march s qu il conclut avec des fournisseurs de services de recherche sur l opinion publique e Examiner les normes et les crit res en vigueur ainsi que les pratiques de consignation des donn es sur la qualit des sondages particuli rement en ce qui a trait aux taux de r ponse et la couverture de la population e _Formuler des conseils sur les normes de qualit des sondages d opinion publique que devrait adopter le secteur de sondage au Burundi e Formuler des conseils sur les crit res particuliers de qualit utiliser pour les sondages d opinion publique effectu s par les institutions de sondage priv es pour le compte du gouvernement du Burundi e La commission devrait galement tenter d tablir des consensus dans la mesure du possible mais l ne serait pas son mandat premier V Conclusion l implantation d un secteur de sondage au Burundi requiert une r flexion profonde par rapport aux modalit s l gales et institutionnelles structurelles organisationnelles techniques et thiques n cessaires pour enclencher une communication publique bas e sur une connaissance objective des besoins de la population 181 L enclenchement d une dynamique de communication publique bas e sur les sondages permettra non seulement la population de participer activement l valuation et l laboration des politiques du gouvernement mais
278. s activit s m diatiques ne s inscrivent pas dans le cadre d une politique de communication pr alablement d finie et comprise par l ensemble des acteurs Or l information institutionnelle devrait tre comprise au d part comme tant une activit qui contribue r aliser un processus d inter influence orient e vers l atteinte des objectifs organisationnels tr s pr cis A la lumi re de cette courte lecture de la pratique de la communication institutionnelle on peut dire sans risque de se tromper que contrairement aux pays anglo saxons adeptes de la transparence les institutions de ce pays ont fort d velopp le go t du secret Le pr cepte Pour vivre heureux vivons cach s fait encore fureur dans bien d institutions de ce pays Les institutions ont d velopp plut t la culture de distiller leurs informations Certaines choisissent de se taire avec l espoir de se soustraire la critique Cette politique de l Autriche a perdu son espace aujourd hui N est ce pas qu une m me information peut se trouver dans plusieurs endroits la fois Les institutions ne peuvent plus chapper aux exigences d information des l ments constitutifs de son environnement Qu on le veuille ou non le personnel et d autres partenaires et surtout les m dias parleront de ce qui se passe l int rieur de l institution Mieux vaut donc ma triser l information que la subir Mieux vaut informer que donner prise aux rumeurs La ma trise d
279. s charges o La presse crite Employer un minimum de 5 journalistes ou techniciens de la communication sociale plein temps Consacrer au moins 75 de sa surface l information politique conomique sociale culturelle ou sportive Tirer au moins un tiers de ses ressources de la vente de ses publications des abonnements et souscriptions ou collectes Avoir une parution r guli re les 6 derniers mois pr c dant la sollicitation de l aide Etre un organe d information dont la mission est la recherche la collecte la s lection l adaptation et la pr sentation de nouvelles et d informations ducatives et r cr atives Se conformer aux dispositions en vigueur en mati re de fonctionnement de la presse o Les agences de presse Pour les agences de presse il faudrait qu elles tirent leurs ressources normales de la fourniture d l ments de r daction aux journaux 111 4 L aide de l Etat la presse proc dures La proc dure d attribution des aides aux m dias doit tre la plus transparente possible Quatre tapes peuvent y contribuer 1 R colte des renseignements l administration du fonds engage au mois d avril les d marches de collecte de renseignements Les entreprises de presse confectionnent des dossiers qui renferment tous les renseignements sur le m dia son orientation le nombre et la 16 23 42 A N 3 f 2 T P La loi s n galaise pr voit la publication annuelle des compt
280. s m canismes l gaux institutionnels organisationnels et techniques permettant l enclenchement et l implantation d un secteur de sondage adapt au contexte burundais Aussi les recommandations de cette tude contribueront la d finition de la Politique Nationale de la Communication au Burundi 8 La pr sente tude est le r sultat d une part des investigations et recherches men es dans le domaine des sondages et des statistiques et d un processus de concertation conduit travers des interviews des professionnels travaillant dans le secteur de la communication au Burundi Il s agit d une forme d analyse synth tique qui devra tre au centre d une concertation entre divers acteurs de la communication et des m dias dans le cadre des Etats G n raux sur la communication et des m dias I Analyse de l Etat des lieux du secteur de sondage au Burundi 9 La r flexion sur la mise en place d un secteur de sondage particuli rement une r glementation des sondages au Burundi pr sente une opportunit En effet la production des sondages publics ou politiques au Burundi est reste l tat embryonnaire La plupart des sondages d opinions produites rel vent soit des services administratifs Institut des Statistiques et d Etudes Economiques ISTEEBU en sigle dans le cadre de l valuation des programmes du gouvernement soit des Institutions Non gouvernementales dans le cadre du suivi et d valuation de leurs acti
281. s ressortissants de l ancienne Ecole de Journalisme sortaient avec un bagage suffisant en mati re d agences d information Il leur tait enseign notamment produire une information de qualit et comment r diger des d p ches d agence Quant la presse parl e les tudiants taient familiaris s l information radiophonique la collecte et au traitement de celle ci cr er des missions radiophoniques allant du flash l information int gr e en passant par le bulletin et le journal parl ils apprenaient la pr sentation des informations la construction des journaux parl s le reportage les causeries les interviews et les d bats la communication politique les tribunes la radio les magazines les missions litt raires scientifiques et ducatives la dramatisation radiophonique la discipline de l information etc En mati re de presse crite il tait enseign notamment les grands genres journalistiques la structure de l information la recherche des nouvelles les id es d information la s lection des informations la chaleur et l int r t humain de l information la r daction des titres le vocabulaire de la presse crite et le journalisme face son m tier Tout ce contenu reste encore valable aujourd hui b Opportunit s 50 Le Programme d Investissement Public La relance de l Ecole de Journalisme a t accept e au niveau du PIP 2012 Ceci constitue une opportunit inesp
282. s sondages d opinions invoque le caract re transversal du secteur des sondages et son impact sur tous les secteurs d une nation La structure de r glementation et de r gulation des sondages au Burundi devrait tre institu e au sein d un organe tatique dont les attributions place cet organe au centre de toutes les activit s du pays 25 La composition de la structure de r glementation et de r gulation du secteur de sondage au Burundi devrait refl ter le processus de concertation et devrait inclure tous les acteurs de la soci t Gouvernement Secteur Priv e Soci t Civile La nomination par l autorit politique des membres de la structure devrait tre d cr t e apr s proposition de repr sentants par toutes les parties prenantes Une forme de gouvernance de cette structure devrait tre adopt e dans le but de faire participer toutes les parties prenantes la prise de d cision 26 Le mandat de la structure de r glementation et de r gulation des sondages au Burundi devrait porter principalement sur la r glementation de l activit des Instituts et Bureaux de sondages par la fixation des normes l gales et techniques de conduites des travaux de sondages Son cahier de charges devait comprendre entres autres le contr le des exigences techniques et scientifiques n cessaires pour la conduite des travaux de sondage avant l agreement des Instituts de Sondages et le contr le syst matique d clench par la publication
283. s sur la taille ou l incidence de ces groupes M thode de collecte des donn es e S il y a lieu recueillir des commentaires sur toute autre d marche de collecte des donn es Produits livrables e Indiquer les tapes cl s du projet accompagn es des d lais pr vus e tout le moins indiquer toutes les exigences relatives la pr paration des rapports d finies par la Commission Hypoth ses relatives la taille de l chantillon e Fournir des renseignements sur au moins un des indicateurs ci dessous pour aider le fournisseur formuler des hypoth ses plausibles sur la taille de l chantillon aux fins d tablissement des co ts e taille requise de l chantillon e degr de pr cision souhait e budget de l enqu te CONCERNANT LA CONCEPTION DU QUESTIONNAIRE NORMES e Les questionnaires d enqu te doivent tre con us pour a permettre de ne recueillir que l information essentielle l atteinte des objectifs de l tude 183 b r duire au minimum le fardeau impos aux r pondants tout en optimisant la qualit des donn es Tous les questionnaires utilis s pour les sondages doivent comporter les l ments n cessaires pour a informer les r pondants i de l objet et du but de l tude ii de la dur e pr vue de l entrevue b nommer l entreprise de recherche et le client c indiquer aux r pondants que leur participation l tude est vo
284. sage d une radio d Etat une radio de service public n est pas seulement un changement de statut juridique c est un changement dans les missions les contenus et les fonctionnements Dans une radio d Etat tout est simple La radio n a qu un seul patron l Etat C est dire qu elle est responsable devant son autorit de tutelle minist re comit ad hoc Dans un service public tout se complique On ne sait plus tr s bien qui est le vrai patron et qui on doit rendre des comptes 31 Le principe qui paie dirige qui est de r gle dans une entreprise priv e ne s applique pas ou en tout cas pas de la m me mani re Fondamentalement le patron c est le public Car un service public c est d abord un service au public pour lequel le public paie La radio est principalement financ e par de l argent public que ce soit sur le budget g n ral du gouvernement ou par des pr l vements sp ciaux Au Burundi entre 2003 et 2006 il a exist une redevance sur la t l phonie en vue de financer la r novation de la RTNB En principe pour ce qui concerne ses financements et ses d penses la radio de service public est responsable devant les repr sentants l gitimes du public savoir ses repr sentants lus la repr sentation nationale au niveau du Parlement par exemple Le budget son utilisation et son affectation passent en g n ral devant le parlement et ses commissions sp cialis es C est ce qui se passe avec la BBC Ma
285. scriptible droit d expression ni l int r t public ne peuvent y perdre m me si ces libert s nouvelles impliquent des responsabilit s accrues Aucune libert n est sans limite Les auteurs de la D claration Universelle des Droits de l Homme l avaient bien compris Ainsi confiaient ils la loi le soin de tracer ces limites Celles ci restent d finir pour les nouveaux m dias avec plus de clart et de r alisme Comme cela a t le cas avec les m dias de masse leur naissance la loi ne sera jamais suffisante et devra tre compl t e par la d ontologie professionnelle Ne pouvant r sulter que de la pratique et des attentes du public celle ci devra se construire la fois sur l exp rience des anciens m dias et la pratique des nouveaux L exp rience pass e montre que les m dias constituent une sorte de pouvoir parmi les plus puissants Les nouvelles technologies ne font que l amplifier et dans le m me mouvement investissent les m dias de responsabilit s grandissantes Le fonctionnement des m dias surtout lectroniques rend plus actuel le d bat sur la d ontologie professionnelle QUELS SONT LES MOYENS POUR ASSURER LA RESPONSABILITE SOCIALE DES MEDIAS Il existe une panoplie de moyens pour assurer la responsabilit sociale des m dias Ces moyens peuvent tre internes aux m dias exister en dehors d eux ou exiger une coop ration des professionnels et des usagers Ils pourraient tre r partis en
286. ses mise en place de services et d espaces sp cialis s et de parcs industriels disponibilit de terrains pour l implantation de petites moyennes et grandes entreprises etc Les administrations publiques et locales se devront aussi d assigner leurs projets d informatisation de donner l exemple l ensemble des acteurs conomiques afin que ces derniers saisissent au plus vite les opportunit s qu offrent les TIC et les t l services e La production de contenus num riques vocation culturelle notamment en relation avec la grappe Tourisme Industries Culturelles et Artisanat d Art la cr ation de jeux porteurs de valeurs et d images africaines la production de produits culturels num riques la galerie d artisanat virtuelle la pr sentation en ligne de produits et sites touristiques etc e Le conseil dans le domaine des TIC devra tre d velopp e par la constitution de cabinets de taille internationale dizaines de consultants sp cialis s dans diff rents domaines des TIC e Les opportunit s d externalisation des services par les entreprises l administration et les collectivit s locales la mise aux normes internationales des entreprises la modernisation de l administration et des collectivit s locales e Un certain nombre de chantiers num riques ont t identifi s pour construire le e Gouvernement e les e investissements dans l Administration centrale les collectivit s locales l ducation
287. ssant la vie communautaire Dans cette gamme d activit s il est important de pr venir Tout comme pour le marketing qui consiste anticiper et satisfaire le besoin du consommateur la communication doit se positionner et tenir compte de l environnement en l occurrence le climat socio conomique l environnement interne la politique du moment et ventuellement les collaborateurs possibles Minist res Secteur Priv Associations Commerciales et Professionnelles Partenaires au D veloppement Missions Diplomatiques des Pays Partenaires de Communaut Est Africaine l tranger M dias Si les populations sont inform es et duqu es la communication aura fait une affaire 150 46 Dans cette perspective pour atteindre les objectifs et la lumi re de ce qui est propos par la Communaut Est Africaine il y a lieu de projeter dans la r gion les informations sur le Burundi dont la vision est ax e sur la construction d un Burundi d mocratique unifi en paix et conomiquement viable R f rence Vision 2025 avril 2010 La vision Burundi 2025 est l expression de notre d termination de construire un Burundi d mocratique unifi en paix et conomiquement viable Un Burundi de lait et de miel comme nos anc tres l ont toujours r v 47 Cette vision int gre par ailleurs les orientations strat giques de la politique nationale du Gouvernement dont l objectif principal est d impulser le d veloppem
288. stent dans l organisation du parti Il y a un secr tariat national charg de la communication et des relations publiques et un porte parole du parti Le parti d plore des difficult s autant internes qu externes qui handicapent la conception et l organisation d une communication politique efficiente Au niveau interne l on identifie la faiblesse des organes de communication qui fait que cette derni re peut tre faite dans tous les sens chacun communiquant ce qu il veut Ce qui peut nuire l efficacit recherch e Au niveau externe le parti d nonce les difficult s tenir des r unions publiques ou d organiser des manifestations travers lesquelles il ferait conna tre ses points de vue et positions sur des questions d actualit Ces difficult s sont en partie att nu es par le recours aux communiqu s de presse aux d clarations et aux conf rences de presse dont le parti fait usage pour communiquer ses positions sur les questions du pays galement le parti recourt aux d bats politiques qu organisent certaines radios priv es qui le sollicitent beaucoup Le parti souhaite que les m dias publics s ouvrent quitablement toutes les opinions politiques du pays en les invitant aux d bats qu ils organisent en couvrant leurs activit s et en diffusant un minimum des informations recueillies lors des activit s des partis de l opposition De m me pour le parti SAHWANYA FRODE
289. stes burundais tant de la presse publique que priv e n ayant pas t suffisamment pr par s au m tier de journaliste l Ecole de Journalisme pourrait corriger les lacunes constat es et pr parer des formateurs des futurs journalistes et communicateurs Les formations de base que dispensent actuellement les universit s locales ne sont essentiellement que du domaine de la communication en g n ral Les autorit s de ces institutions priv es de formation rappellent juste titre que la mise en place d une vraie cole de journalisme demanderait beaucoup d investissements en mat riel p dagogique que l Etat burundais seul peut faire 48 La formation inappropri e des futurs professionnels en journalisme et communication fait que les laur ats des universit s sont mal pr par s malgr le bagage intellectuel re u Tr s peu de ces universit s pr parent v ritablement leurs tudiants aux nouveaux m tiers comme le marketing de presse la gestion des organes de presse la planification strat gique des entreprises de presse ou le montage des projets Ce qui est enseign plut t ce sont les techniques et strat gies de communication Ne poss dant pas de studios appropri s pour les enseignements ces universit s envoient leurs tudiants en stage dans les r dactions de la presse publique et priv e 3 Les atouts et les opportunit s a Atouts La volont politique Le premier atout en mati re de formation des profession
290. stitutions mais galement entre ces acteurs politiques et les m dias qu ils soient publics ou priv s Malgr son caract re sommaire la pr sente tude a essay de mettre en vidence les atouts dont dispose le Burundi pour se garantir une communication politique ouverte libre et citoyenne Les progr s d j atteints dans la vie politique burundaise et dans le d veloppement des m dias plaident pour un espoir que les diff rents acteurs ont le devoir de maintenir et d velopper 129 POUR UNE CULTURE DE COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE DOUBLEE D UNE RESPONSABILITE SOCIALE DES MEDIAS Par Anselme KATIYUNGURUZA Consultant 130 Introduction Drucker le disait d j en 1995 Notre soci t est entr e dans une phase de rupture de l histoire De nouveaux enjeux mergent qui modifient en profondeur les institutions humaines Pour assurer leur survie les organisations doivent s adapter la r volution du savoir qui s op re actuellement dans toutes les sph res de l activit humaine Dans le cadre du nouvel ordre conomique le savoir se num rise red finissant les fondements de l exercice du pouvoir tant au sein des nations qu celui des institutions La connaissance chappe d sormais au contr le traditionnel des autorit s politiques et organisationnelles D une part les entreprises transnationales tendent maintenant leur h g monie dans un nouveau contexte de mondialisation o elles chappent
291. sup rieures en journalisme et communication en France Belgique Roumanie S n gal Allemagne ex URSS et en R D du Congo e 1971 premiers tudiants burundais inscrits dans les universit s fran aises et belges e 1973 un groupe d tudiants est inscrit dans les universit s fran aises Bordeaux Strasbourg 45 e De 1974 1977 Des tudiants sont envoy s dans des universit s trang res par petits groupes de 3 5 personnes Les bourses d tudes sont offertes compte gouttes e Depuis lors aucune bourse n est donn e pour suivre une formation universitaire en journalisme Le Burundi s oriente vers la cr ation de sa propre Ecole de Journalisme surtout apr s la cr ation de l Agence Burundaise de Presse 1976 la cr ation de deux cha nes la Radio nationale 1977 et le lancement du quotidien gouvernemental Le Renouveau du Burundi L Ecole de Journalisme est cr e en 1981 et fonctionnera jusqu en 1991 Elle aura form 120 journalistes de niveau 2 Bac 2 Un certain nombre d entre eux poursuivront la formation l tranger entre 1986 et 1997 Cependant la formation en cours d emploi a continu tant dans la radiodiffusion la t l vision la presse crite qu en agence de presse au Burundi comme l tranger La crise intervenue au d but des ann es 90 au Rwanda au Burundi et en RD du Congo a port un coup dur un grand projet de formation initi par les pays membres de la Communaut Ec
292. t i la segmentation relative la d mographie selon les crit res d ge de sexe d ducation etc ii la diff rence de g n ration suivant les attitudes et les comportements et iii la segmentation psychographique modes de vie adaptation etc Selon qu il s agit de telle ou telle segmentation du grand public il y a syst matiquement des ajustements faire au niveau de la promotion travers les m dias de la litt rature sur l int gration Nous le croyons la promotion aupr s du grand public travers les m dias des textes fondamentaux organisant l int gration r gionale est un volet important de communication En effet l instar de la Constitution pour les Etats il est fondamental que soient vulgaris s les textes fondamentaux de la Communaut Est Africaine Il s agit essentiellement de i Le Trait portant cr ation de la Communaut Est Africaine ii Les Annexes au Trait portant cr ation de la Communaut Est Africaine iii Les Protocoles de la Communaut Est Africaine iv Les Directives du Sommet des Chefs d Etat de la Communaut Est Africaine v Les D cisions du Conseil des Ministres de la Communaut Est Africaine vi Les R glements vii Les Strat gies de D veloppement viii Les Projets et Programmes de la Communaut Est Africaine et ix Le Trait d Accession du Burundi la Communaut Est Africaine qui reprend ces points susmentionn s au t
293. t l information l ducation et la sensibilisation des populations l o le gouvernement devrait engager des moyens faramineux pour atteindre ses citoyens en retour l aide au fonctionnement de l Etat ces radios viendrait donner un coup de main celles ci A leur tour les m dias de proximit pr senteraient chaque ann e des dossiers de demande d aide contenant des budgets d taill s mettant en vidence les recettes r alis es Les aides traditionnellement accord es aux journalistes en plus de ces trois formes d aide les journalistes voluant dans les m dias de proximit jouiraient comme les autres des aides pr vues par le dispositif l gal et r glementaire et garanties par la Carte professionnelle En France un d cret du 29 d cembre 1997 pr cise dans ses articles 14 et 15 que cette aide concerne toute radio autoris e depuis au moins cinq ans et qui n a pas touch cette aide depuis cinq ans au moins 42 de presse C est notamment la r duction de certaines charges sociales la r duction des co ts des factures t l phoniques la r duction sur les factures d eau et d lectricit le transport public des tarifs pr f rentiels c Une r glementation sp cifique aux radios communautaires de proximit Les radios communautaires de proximit tant encore quasiment nouvelles au Burundi elles ont besoin d une r glementation sp cifique Celle ci pourrait pr
294. t Est Africaine ci haut voqu e et la sensibilisation des responsables des media sur les questions de l int gration du Burundi au sein de la Communaut Est Africaine pour que dans leur ligne ditoriale l int gration occupe une place de premier choix La sp cialisation en mati re d int gration r gionale toucherait galement des questions pointues l instar des journalistes d investigation Ce serait probablement quelque chose de nouveau qui certainement s imposera au fil du temps comme un besoin satisfaire VIII DEFIS ET PERSPECTIVES 68 69 70 71 72 Pour un non connaisseur du monde des m dia il serait hasardeux de faire des recommandations Cependant dans l conomie du texte nous avons essay de donner l tat des lieux de la communication au Burundi et avons indiqu les grands axes de la communication au niveau de la R gion Nous avons pingl des difficult s de parcours et propos des modes de communication sur les questions d int gration y compris la litt rature y relative qui doit faire l objet d une vulgarisation suivie et approfondie Pour l int gration du Burundi au sein de la communaut Est Africaine nous croyons que le grand probl me est l homme pour lequel un changement de mentalit s impose L autre difficult de taille est le financement car l organisation d une synergie des m dias d un caf de presse ou d un stage de perfectionnement est co teuse La
295. t la perspective de notre r flexion La politique de la communication est pour nous l ensemble de conceptions et d orientations pour atteindre des objectifs g n raux et sp cifiques y compris les principes fondamentaux et op rationnels pour une communication effective La strat gie de la communication pour sa part fait intervenir tout ce qui concourt la r alisation de ces objectifs y compris l infrastructure de la communication les moyens humains les moyens mat riels et techniques ainsi que les ressources financi res La communication est devenue ces derniers temps un cheval de bataille non seulement pour communiquer mais aussi et surtout pour informer et duquer la population cible et r cipiendaire de l information C est la raison pour laquelle tous ces moyens doivent tre r unis pour pouvoir assurer pleinement la communication avec professionnalisme Ainsi l absence d une vision partag e moyen et long terme portant sur la communication au service de l int gration r gionale du Burundi constitue un handicap majeur pour le d veloppement de ce secteur L laboration d une politique nationale de communication couvrant ce secteur s impose comme une n cessit afin d am liorer le contexte l gal structurel et technique de ce secteur Le pr sent travail se fixe les objectifs globaux repris ci apr s i R aliser une tude diagnostic sur la communication au service de l int gration r gionale du Burundi
296. t la vie politique burundaise D autres notamment au sein des institutions de l tat et du parti majoritaire soup onnent dans les m dias particuli rement les radios priv es des auxiliaires pour ne pas parler de substituts de l opposition politique Comment alors passer le cap et consolider l closion d une communication politique ouverte libre et responsable o les diff rents intervenants savoir les partis et les institutions politiques les m dias qu ils soient publics ou priv s et les diff rentes opinions s astreignent la discipline n cessaire pour une communication politique au service de la paix et pour la paix une communication politique ouverte et tol rante pour favoriser la mobilisation de toutes les forces politiques sociales civiles pour l dification d une soci t o tous les citoyens burundais sans distinction ont le droit de vivre en s curit et affrontent ensemble et au b n fice de tous les probl mes de la pauvret C est ce d fi que les pr sents tats G n raux des M dias doivent r pondre La pr sente tude s inscrit dans cet objectif 23 2 eng x r A A Accord d Arusha pour la paix et la r conciliation au Burundi Protocole III chapitre premier article premier 1 108 I M THODOLOGIE 8 Le sujet concerne les strat gies que d veloppent les acteurs politiques envers des cibles identifi es soit pour mobiliser les suffrages soit pour c
297. t pour l ex cution de leurs fonctions ou qui sciemment donnera une r ponse mensong re une demande de cette nature Les infractions d outrages et de violences envers les d positaires de l autorit ou de la force publique sont pr vues et s v rement punies aux articles 378 383 avec une peine privative de libert pouvant aller 30 ans et une peine p cuniaire de 500 000 FBU L article 385 sanctionne toute personne auteur ou qui a sciemment contribu la publication ou la distribution de tout crit dans lequel ne se trouve pas l indication vraie du nom et de l adresse de l auteur ou de l imprimeur Cette disposition devait figurer dans la loi de la presse et non au code p nal de droit commun au m me titre que les contraventions qu on retrouve aux articles 52 et suivants de la loi de 2003 L alin a 2 de l article 405 fait la nuance entre le d linquant de droit commun et le d linquant par voie de presse Lorsque l infraction est commise par la voie de la presse crite ou audiovisuelle les dispositions particuli res des lois qui r gissent ces mati res sont applicables en ce qui concernent la d termination des personnes responsables C est une innovation par rapport de 1981 qui ignorait compl tement les d lits de presse ce qui est logique car la loi d alors tait quasi muette sur les d lits de presse M me si des pays comme le S n gal et le Togo qui nous ont pr c d sur ce terr
298. t que les peines privatives de libert seraient extirp es IV REFORMES PROPOSEES Compte tenu de ce qui pr c de nous proposons l amendement de la loi n 1 025 du 27 novembre 2003 r gissant la presse au Burundi ainsi Dans ce travail le consultant s inspire largement d une s rie de s minaire et ateliers qui ont r uni les praticiens de la communication et m dias et constitue en quelque sorte un consensus Dans ce travail des zones d ombre ont t pingl es en extirpant ou en clarifiant des dispositions obscures et surtout celles qui consacrent encore des peines privatives de libert L objectif est d aboutir un arsenal juridique i devant permettre aux organes de presse du Burundi de fonctionner en toute libert mais de fa on responsable dans un contexte d mocratique moderne L organisation et la r ussite de la synergie des m dias lors des derni res lections a montr que notre presse a atteint un niveau de maturit telle enseigne que le gouvernement ne peut plus avoir peur de lui doter des textes de lois qu il m rite Le t moignage de l ambassadeur de France au Burundi lors de son discours d adieu aux termes de sa mission au Burundi en rend bien compte Le Burundi vient de se doter d un troisi me produit exporter cot du caf et du th la synergie des m dias Pour mener bon port ce travail le consultant d j impr gn des notions de presse a emprunt la m thode participati
299. tation reste l l ment primordiale et constituerait la particularit du Burundi par rapport aux autres pays En effet dans la plupart des pays louverture du march de sondage n a pas t pr c d e par une r glementation concert e avec toutes les parties prenantes Le manque de professionnalisme et les r sultats truqu s ont amen les pouvoirs publics de ces pays instituer et appliquer unilat ralement une r glementation visant quelques fois entraver l activit des Institut de Sondage Il est recommand d adopter compte tenu du contexte politique burundais une d marche d inclusion syst matique de tous les acteurs politiques priv s et de la soci t civile dans le cadre de la r glementation du secteur de sondage au Burundi 24 Un cadre institutionnel du secteur de sondage adapt au contexte burundais et ad quat est garant de la confiance et de la cr dibilit des informations et r sultats produits par les Instituts de sondage Les statistiques au m me titre que les sondages constituent des outils de prise de d cision dans toutes les sph res de la vie nationale Du fait de son caract re primordial dans la vie d une Nation la r gulation et la r glementation du secteur de sondage au Burundi devraient tre institu es par l autorit politique dans le cadre d une concertation avec toutes les parties prenantes Gouvernement Secteur Priv e Soci t Civile La port e transversale des r sultats de
300. tie de la culture et de la vie des Burundais Le potentiel du secteur en termes de cr ation de richesses et d emplois est lev A l heure actuelle le Burundi dispose d infrastructures de t l communication de niveau moyen Or d aucun savent que la qualit et la fiabilit des r seaux ainsi que le cadre r glementaire et l gislatif adapt sont des facteurs incitatifs du d veloppement du secteur des t l services Au Burundi force est de constater que ce secteur en est encore un stade de Balbutiement En effet nous n enregistrons ce jour aucun ou alors que tr s Centres d appels et de t l saisie un cr neau qui se d veloppe rapidement dans les autres pays de la sous r gion profitant de la tendance des march s la d localisation 3 1 Opportunit s d investissement Les opportunit s d initiatives et d investissement dans le secteur des TIC et t l services reposent sur les activit s suivantes e Centre d appels e Cabinets de Conseils e Business Process Outsourcing e Assemblage ordinateurs e Cybervillages e D veloppement de logiciels e Ing nierie informatique e Mon tique e Gestion et traitement de donn es num riques e Int gration de solutions t l coms Ces Investissements ne seront possibles qu une fois que le Burundi aura mis en place un environnement des affaires attrayant surtout dans le Secteur des TIC Cela passe notamment par l adoption d un syst me de r gulation ind pen
301. tions qu aux inf rences e Pour tout r sultat subs quent les v rifications pertinentes devraient tre effectu es 188
302. tiques 16 Faiblesses du Cadre Juridique et Institutionnel du SSN Malgr la mise en place de la Loi n 1 17 du 25 Septembre 2007 portant Organisation du SSN au Burundi du D cret n 100 58 du 18 Mars 2008 portant cr ation attributions composition et fonctionnement du Conseil National de l Information Statistique CNIS et du D cret n 100 59 du 18 Mars 2008 portant R organisation de l Institut de Statistiques et d Etudes Economiques du Burundi ISTEEBU le Cadre Juridique souffre encore e Du retard dans la signature de certains textes portant organisation des autres structures du SSN d crets r glementaires pour les services et organismes relevant du SSN e De l ignorance des textes actuels r gissant les autres structures par les services producteurs et utilisateurs des donn es statistiques e De l absence d un cadre r glementaire adapt pour la plupart des services statistiques sectoriels e De l instabilit de la tutelle administrative dont d pendent les producteurs de donn es statistiques e De l absence de lien hi rarchique et de coordination entre les producteurs dans un m me secteur ce qui peut constituer une menace pour le syst me global e Des mandats peu clarifi s dans le domaine de la production du traitement de l archivage et de la diffusion de l information statistique 17 Absence des unit s minist rielles sectorielles de statistiques II faut galement souligner que les Comit s Sec
303. tit M dia de communication de masse ind pendant sans but lucratif 39 05h 00 O5h 05 O5h 15 O5h 30 O5h 45 06h 00 06h 30 06h 45 Mission Informer duquer sensibiliser former animer la population surtout rurale dans l objectif du d veloppement int gral de l homme Public cible Les citoyens dans leur ensemble hommes femmes jeunes adultes commer ants fonctionnaires artisans paysans agriculteurs leveurs etc Programmes Des programmes r pondant aux attentes des citoyens en mati re d agriculture levage hygi ne sant ducation lutte contre le Sida d veloppement conomique culture vie sociale respect des droits humains musique etc Mode de gestion Un comit de gestion de dix membres issus de la communaut dont la repr sentativit est large comprenant un repr sentant de l administration un repr sentant des fonctionnaires un repr sentant des commer ants un repr sentant des artisans un repr sentant des agriculteurs un repr sentant des femmes un repr sentant des bashingantahe un repr sentant des jeunes un repr sentant des travailleurs du secteur priv un repr sentant des confessions religieuses Le personnel Un personnel mixte d au moins dix personnes recrut es sur une base objective non partisan fait de professionnels r mun r s et de b n voles dont les salaires proviennent des cotisations des membres des projets d vel
304. titutions ou tout simplement des organisations L tude va ensuite proposer des outils pour assurer la responsabilit sociale des m dias pour enfin conclure sur quelques recommandations pratiques l L ETAT DES LIEUX DE LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE AU BURUNDI L int gration de la communication institutionnelle dans la gestion des organisations passe par la pratique des Relations Publiques cette discipline de la communication qui est enseign e dans les Universit s depuis les ann es 40 A partir de quelques d finitions qui affichent une certaine progression quant la compr hension du contenu r el des Relations Publiques nous voulons amener le lecteur comprendre jusqu quel point la communication institutionnelle est initier et promouvoir au Burundi 1 QUELQUES DEFINITIONS DES RELATIONS PUBLIQUES Les Relations Publiques sont une activit de direction caract re permanent et organis par laquelle une entreprise ou un organisme priv ou public cherche obtenir et maintenir la compr hension la sympathie et le concours de ceux qui elle a ou peut avoir affaire dans ce but elle devra adapter autant que possible son comportement et par la pratique d une large information obtenir une coop ration plus efficace qui tienne effectivement compte des int r ts communs Traduction libre International Public Relations Association Les Relations Publiques ont pr cis ment pour objet de d finir et de mettre
305. toriels de statistiques ou les groupes de travail devant tre cr par Ordonnance de l Autorit Minist rielle charg de la Statistique sur proposition du Directeur G n ral de l ISTEEBU article 16 du D cret sont galement absents alors qu ils auraient pu aider l laboration de la Strat gie Nationale de D veloppement de la Statistique SNDS Ainsi la coordination et la planification de toute l activit statistique reste impossible 18 Absence du Secteur priv et de la soci t civile dans le SSN du Burundi L Etude a relev une faiblesse de la l gislation en mati re statistique relative au fait que la Loi ne fait pas mention du Secteur Priv et de la Soci t Civile I 2 Contexte l gal international Conventions internationales sign es par le Burundi 19 Adoption du Burundi des diff rents trait s et conventions r gionales et internationales en mati re de production des statistiques 176 Adoption de la charte Africaine de la Statistique le 4 F vrier 2009 Addis Abbeba lors de la douzi me session ordinaire des Etats membres de l Union Africaine Adoption du Trait instituant la Communaut conomique africaine adopt en 1991 Abuja Nigeria dont le but est de promouvoir le d veloppement conomique social culturel et auto entretenu ainsi que l int gration des conomies africaines Adoption du Plan d action d Addis Abeba pour le d veloppement de la statistique en Af
306. tre autres l am lioration du Syst me d Informations Statistiques le Gouvernement du Burundi vient d laborer une Strat gie Nationale de D veloppement de la Statistique SNDS La SNDS Burundi s inscrit dans le cadre des r formes conomiques et structurelles visant le redressement des quilibres macro conomiques et relancer une croissance durable et quitable Ainsi l implantation du secteur des sondages au Burundi trouverai travers la SNDS Burundi une plateforme institutionnelle et technique id ale pour son d veloppement 1 1 2 Faiblesses du cadre juridique et institutionnel du SSN 15 Faiblesse du Syst me Statistique National du Burundi SSN La principale mission du Syst me Statistique National du Burundi est de r pondre de mani re fiable rapide et la plus fine possible aux besoins en statistiques officielles des divers utilisateurs et aux engagements du Burundi 175 Le SSN doit tre cr dible et orient vers la satisfaction de la demande Cependant le Syst me Statistique National SSN actuel au Burundi est miett et caract ris par une production statistique faible et irr guli re Il utilise aussi des concepts nomenclatures et m thodologies disparates faussant ainsi la comparabilit des statistiques produites De plus il r pond moins aux besoins exprim s par les utilisateurs des statistiques Il est galement caract ris par l absence d un Programme Pluriannuel d Activit s Statis
307. ts ou les crit res de pr s lection y compris tous les contr les de quotas utilis s p ex le sexe 5 Il faut tenir des registres de la disposition de l chantillon de contact afin de d montrer e la taille de l chantillon de contact original e la proportion de donn es de l chantillon de contact qui tait inutilisable ou invalide e la proportion de l chantillon valide qui n a pu tre jointe e les autres motifs expliquant l absence de contact e le taux de refus des personnes de l chantillon qui ont pu tre jointes e les entrevues ayant pris fin en cours de route e le nombre total d entrevues achev es e Si l on a pr sum qu une proc dure d chantillonnage probabiliste appropri e a t suivie il faut noncer l erreur d chantillonnage en se basant sur une taille donn e de l chantillon selon un niveau de confiance donn Les Instituts de sondage doivent cependant veiller e ne pas amener le client croire tort qu une erreur d chantillonnage cit e sur l chantillon total sera la m me que celle qui a t tablie pour un sous ensemble de l chantillon total e exprimer si possible les erreurs d chantillonnage en se reportant la nature particuli re des variables les plus importantes ou caract ristiques du sondage e indiquer qu il existe de nombreuses sources possibles d erreur autres que d chantillonnage et inclure un renvoi aux autres sources possibles d erreur de t
308. u re d int r t pour le monde en d veloppement et m me qu elles ne fassent qu accro tre les in galit s d j criantes avec les pays du nord Ainsi les TIC apparaissent en quelque sorte tant t comme un concept la mode tant t comme un mod le de d veloppement Un concept la mode du fait que les TIC sont actuellement beaucoup parl es dans le monde o s acc l rent la circulation la communication et la consommation et les pays en voie de d veloppement ont tendance suivre cette tendance Si les TIC ont connu des succ s dans les pays avanc s qu en est il dans les pays moins avanc s Si aux Etats Unis deux am ricains sur trois sont 77 connect s l internet seulement 3 5 en sont pour l Afrique et s rement moins de 1 utilisent Internet au Burundi Quoi qu il en soit l appropriation de ces outils est g n ralement mal contr l e dans les pays en voie de d veloppement due aux diff rentes contraintes pr alablement nonc es Le manque d acc s la technologie et la formation est un frein qui ralentit constamment les utilisateurs Tant que ces probl mes ne seront soulev s le monde en d veloppement risque de continuer n gliger les besoins des pauvres qui constituent la majorit de sa population et l appel ces nouvelles technologies s av re tre une simple transposition et un effet de mode qui ne conduisent gu re au dit d veloppement L int gration des TIC est donc conditionn
309. u ils n ont pas dans leur milieu e Acqu rir rapidement une expertise et une ma trise des outils de production et de gestion 4 3 Les emplois offerts par les TIC Les TIC offrent des opportunit s d emplois et de perfectionnement pour les professionnels dans tous les domaines et secteurs professionnels suivants Installation et gestion de r seaux Architectes r seau Administrateurs de r seaux Administrateurs syst me Techniciens c bleur t l coms informatique Ing nieurs T l coms diverses sp cialit s Conception et d veloppement de sites Producteurs et int grateurs de contenus Concepteurs et d veloppeurs multim dia Graphistes Sp cialistes r seaux Responsables ditoriaux 87 Journalistes R alisation de produits off line dition de CD Rom Graphistes chefs de produits multim dia _ Int grateurs de contenus Concepteurs hypertexte Responsable ditorial Charg des relations apr s vente Recherche traitement diffusion d informations Documentalistes biblioth caires multi sp cialistes Animation de sites et de r seaux humains via les r seaux lectroniques mod rateurs m diateurs Journalistes sp cialistes de la communication Animation de points d acc s assistance Hot liners Centres d appels ducateurs Techniciens P dagogues Autres fonctions touch es par le d veloppement des projets NTIC Ju
310. ue de travail dans les sph res diplomatiques le commerce international et bien d autres secteurs de la vie humaine le changement des attitudes et comportements et la prise en compte du client customer care pour la promotion des affaires au Burundi La prise en compte des points cl s arr t s par la Communaut Est Africaine pour faciliter la mise en place d une strat gie de communication appropri e au niveau national L organisation r guli re des s ances d information sur les questions d int gration au sein de la Communaut Est Africaine y compris les Orientations Strat giques et les Directives du Sommet ainsi que les R glements dict s par le Conseil des Ministres de la Communaut Est Africaine La mise en place d un m dium qui se focaliserait essentiellement sur les questions d int gration r gionale au sein de la Communaut Est Africaine ou l tablissement d un kiosque o le public int ress pourrait tre expos l information sur la Communaut Est Africaine ainsi que La mise en place des points focaux pour d marrer efficacement le partenariat entre les entreprises de presse et le Minist re la Pr sidence Charg des Affaires de la Communaut Est Africaine L articulation de la communication doit se faire aussi avec l ext rieur Il serait int ressant que la presse au Burundi ait des points de chute m diatiques dans la sous r gion et que des informations sur le Burundi soient rela
311. ue du Burundi article 284 alin a 2 3 Notamment parmi les m dias les partis politiques et la soci t civile 128 85 86 UN SOUCI POUR TOUS ACC DER ET MA TRISER LES TECHNIQUES ET TECHNOLOGIES MODERNES DE LA COMMUNICATION Enfin je ne dirai pas beaucoup de choses sur l acc s et la ma trise des techniques et technologies modernes en ce qui concerne la communication politique Ce que nous vivons sous nos yeux travers les v nements qui secouent aujourd hui le monde arabe t moignent de la place que se sont taill s facebook et twitter dans la communication politique populaire Je me suis aussi demand si un consultant ou un m morant pourquoi pas un doctorant tudiera un jour le r le jou par le t l phone portable dans le rapprochement des diff rents protagonistes politico militaires du conflit burundais et la signature des accords de cessez le feu Il est vident que les facilit s qui ont t possibles dans ces cas pourraient tre mises profit pour les besoins de la d centralisation et de la bonne gouvernance CONCLUSION 87 88 La communication politique occupe une place importante dans la dynamisation de la d mocratie C est pourquoi il est du devoir des acteurs politiques de bien la concevoir l organiser et la conduire Beaucoup de choses restent faire quand on voit les multiples probl mes auxquels cette communication est confront e l int rieur des partis politiques et les in
312. ues ou publicitaires poursuivent les m mes buts et s adressent aux m mes cibles Ces facteurs peuvent favoriser ou d favoriser le bon fonctionnement de ces organisations ci haut mentionn es Cette analyse PESTEL de facteurs Politiques Economiques Socioculturels Technologiques Ecologiques et L gislatifs peut conduire valuer juste titre ou approximatif les diff rents aspects de l environnement externe dans lequel baignent les entreprises partenaires dans la conduite d une communication commerciale efficace 1 Facteurs politiques Sur ce plan la pluralit m diatique et d mocratique la libert d association et d entreprise sont garanties En plus la volont politique favorise l int gration r gionale East African Community Communaut Economique des Pays des Grands Lacs Common Market for Eastern and Sourhern Africa Communaut Economique des Etats de l Afrique Centrale pour accro tre et diversifier les changes commerciaux dans les grands ensembles rendant la publicit in luctable A cela s ajoute la mondialisation qui permettrait t t ou tard percer et vanter nos produits et services sur les march s internationaux 2 F acteurs conomiques La lib ralisation la privatisation visant la comp tition sont favorables l industrialisation qui loigne le consommateur du producteur La publicit m diatique s rigerait en un trait d union entre ces deux partenaires Malheureusement
313. ui la participation du Pr sident de la R publique aux travaux communautaires le rapproche de son peuple et lui offre des occasions de communiquer et surtout dialoguer directement avec lui travers cette participation le Pr sident mat rialise un slogan souvent rappel par son parti parler moins et travailler beaucoup Ce genre de communication caract re populaire se rapproche d un autre que pratique le Pr sident de la R publique une fois par trimestre Apr s avoir rencontr les responsables des m dias avec lesquels il voque les probl mes d actualit y compris ceux touchant au d veloppement de leur m tier le Pr sident de la R publique s adonne un exercice de communication populaire o il parle directement avec les populations qui lui posent des questions autant par t l phone qu en utilisant galement l internet les emails Ce genre de communication semble privil gi par rapport un autre pratiqu partout la conf rence de presse Des observateurs se demandent pourquoi le Pr sident de la R publique ne recourt pas souvent aux conf rences de presse alors qu en r pondant aux questions pos es par les journalistes il trouve une occasion d expliciter davantage ses id es positions et d cisions sur des questions identifi es De m me l on constate que le Pr sident de la R publique donne tr s peu d interviews alors que l aussi se trouve une occasion de s adresser l opinion 47
314. ulation des m dias en particulier les recommandations li es la gestion des plaintes du consommateur telles que pr cis es dans la D claration de Principes sur la Libert d Expression en Afrique adopt e par la Commission Africaine des Droits de l Homme et des Peuples au cours de sa an session du 17 au 23 octobre 2002 Banjul en Gambie Assurer l ind pendance des associations de consommateurs des cercles politiques Garantir la sauvegarde des int r ts publics sur les r seaux num riques et uvrer pour que les tous les acteurs sociaux tirent profit des opportunit s offertes par la convergence 7 2 La R gulation du Secteur au Burundi D une mani re g n rale les organes de r gulation des m dias et des t l communications dans beaucoup de pays font encore face des probl mes tels que leur ind pendance et leur autonomie le manque de ressources humaines ad quates La plupart des pays ne disposent pas encore des m canismes efficients de r gulation des m dias et des t l communications TIC et parfois les dispositifs de r gulation des services convergents ne sont pas mis en place Toutefois la situation dans les pays d Afrique de l Est n est pas des plus pr occupantes Cependant dans cette partie de l Afrique qui vient de se constituer en une Communaut Economique les situations diff rent de pays pays Le Burundi comme la plupart des pays de la sous r gion s est employ cr er un enviro
315. unication embrassant d un coup d il les relations multidimensionnelles en milieu socioprofessionnel et environnemental et les objectifs poursuivis au niveau de la communication Pour ces deux coles il est extr mement important que dans la communication il y ait des r ponses claires et pertinentes aux questions reprises ci apr s marquant par l une certaine convergence des orientations de la mission et des objectifs de la communication s agit de Qui communique ou donne le message Quel message donne t on et pour quelle finalit Quel est le b n ficiaire de la communication et qu en t il tire Quand et comment le message va t il tre donn Que pouvons nous mettre en uvre pour mieux communiquer Quel feedback le b n ficiaire de la communication va t il faire D apr s nous aussi longtemps que les r ponses ces interrogations seront positives et coh rentes la communication sera optimale La communication est donc un outil privil gi pour r aliser non seulement une vision mais aussi et surtout une mission ainsi que les objectifs qui gravitent tout autour en passant par les principes fondamentaux et op rationnels Dans cette perspective la communication doit tre au service du d veloppement conomique et social durable L efficacit et l efficience sont ce prix En mati re d int gration plus l int gration s largit et s approfondit plus la communication doit tre robuste l instar du mark
316. ur mani re au d veloppement conomique et social des populations qu elles desservent Laide l quipement Comme cela se fait en France cette aide serait vers e en vue de contribuer au financement de l quipement radiophonique hauteur de 50 de l investissement r alis La l gislation fran aise en la mati re pourrait inspirer le l gislateur burundais Les m dias b n ficiaires de cette aide devraient rendre compte un organe de contr le de l utilisation de cette aide Dans des cas o cet organe de contr le d couvre des situations d utilisation d aide non conforme son objectif le m dia fautif devrait au terme d un certain d lai fix une ann e par exemple reverser au fonds de promotion toutes les sommes lui octroy es La non utilisation de l aide l quipement conform ment aux conventions serait consid r comme un d tournement et puni en cons quence par le code p nal burundais L aide au fonctionnement Cette aide viendrait appuyer les radios d j fonctionnelles Il a t d j prouv plus haut que le milieu rural burundais est pauvre et que la proximit de la radio locale n est pas de nature soutenir celle ci de mani re tr s durable Les annonces les publicit s les communiqu s les publireportages etc ne peuvent en aucun cas g n rer dans le milieu rural ou semi rural des radios de proximit assez de recettes Mais comme ce sont des radios qui participen
317. urnalisme de proximit e __ Le journalisme multim dia et les sites Web e Les techniques d impression photogravure s lection des couleurs pour l impression en quadrichromie montage imposition etc L Ecole de journalisme et de la communication souhait e recruterait parmi les professionnels des m dias et des ressortissants des facult s de communication des universit s locales qui n ont pas eu la chance de faire des tudes de journalisme Ces formations sp cialis es les unes visant les contenus les autres la manipulation des quipements technologiques seraient compl t es par des formations g n rales conf rant une comp tence tr s large tous les professionnels de la communication Droit de l information D ontologie des m dias Gestion ditoriale ma trise des contenus connaissance du public marketing r dactionnel pour directeurs et r dacteurs en chef conomie et gestion des m dias Relations publiques et communication d entreprise Outils PAO et dition Relations internationales Politique int rieure conomie Litt rature Sant Environnement Etc Ces derni res formations dispens es sous formes d ateliers et de s minaires se feraient avec la participation d experts dans les diff rents domaines Le dipl me d livr par l Ecole de Journalisme serait au minimum un MASTER Renforcement du Centre de Format
318. urrait lui tre fatale ses m dias doivent accepter la remise en question de la qualit de leurs prestations Ils sont meilleurs qu ils n ont jamais t c est vrai mais ils restent r ticents quant la mise en place effective et efficiente du tribunal des pairs De l am lioration du syst me de travail des m dias d pend la survie de l humanit car cette survie elle m me d pend d une participation populaire la gestion du monde Il ne peut y avoir de d mocratie sans citoyens inform s et il ne peut y avoir de gens bien inform s sans m dias de qualit Les moyens sugg r s pour assurer la responsabilit sociale des m dias sont de bons outils utiliser contre la commercialisation exag r e de la presse En effet ils satisfont les usagers en leur donnant voix au chapitre et un acc s l opinion publique De la sorte les outils propos s pourraient non seulement accro tre le prestige et l influence des journalistes mais surtout une mobilisation sociale en faveur de la profession Dans les ann es 1990 parler d tique tait devenu la mode en France C en est une aujourd hui au Burundi Il ne se passe pas une seule intervention des organisations professionnelles qui ne fasse pas mention du respect de l tique dans l exercice de la profession Mais dix ans plus tard en France les professionnels continuaient d occulter ou de refouler toute initiative propre faire respecter la d ontologie en l accusant d o
319. usieurs radios donnent r guli rement la parole aux populations pour qu elles s expriment sur diverses questions concernant la nation La parole est lib r e au Burundi Des tensions ont pu tre att nues gr ce aux m dias Les professionnels des m dias surtout les plus jeunes m ritent de consolider leur formation afin de ne pas d cevoir les populations qui ont appris les suivre et leur faire confiance Un climat apais entre les m dias et les organes de r gulation et d autor gulation La nomination d un nouveau Conseil National de la Communication en f vrier 2011 a t positivement accueillie par l ensemble des professionnels des m dias contrairement l quipe de 2007 qui avait essuy des critiques quant sa direction et sa composition Par ailleurs l Observatoire de la Presse du Burundi OPB qui a t mis sur pied en 2005 pour jouer le r le de tribunal des pairs en journalisme inspire encore confiance au sein de la corporation L OPB a mis sur pied une grille de lecture et d coute des m dias en 11 points i le d s quilibre dans le traitement de l information ii le mauvais traitement de l information iii la non s paration des faits et des commentaires la confusion entre information et publicit iv l exag ration des faits le sensationnalisme outrance v le recours des m thodes d loyales pour acc der l information vi l incitation la haine la r volte
320. ustrie de la presse sans oublier les taxes Il n existe ni messagerie de presse ni loi sur la publicit dans les m dias encore moins une r gie publicitaire ou encore une centrale d achat des intrants En l absence du soutien financier de l Etat ils sont confront s des probl mes d quipement et utilisent du mat riel v tuste faute de pouvoir le remplacer Ces m dias disposent de tr s faibles ressources financi res et mat rielles Ainsi les radios les plus cout es sont en grande partie tributaires de financements ext rieurs qui constituent plus de 50 de leur budget Sur le organisationnel on note une absence malheureuse de feuille de route qui renseigne sur l absence de strat gie manag riale La plupart ont d marr sans un plan de d veloppement soigneusement pens et les ajustements en cours de route deviennent impossibles en raison de la faible capacit de management des promoteurs La gestion artisanale qui en r sulte est source des d s quilibres financiers qui influencent l acc s aux sources d informations la qualit des produits la r gularit des parutions etc avec une cons quence grave sur le respect des r gles d thique et de d ontologie La situation est plus ressentie dans les m dias priv s qui faute de subvention de l Etat et sans annonceurs pour acheter des espaces de publicit doivent se d brouiller pour survivre Cela appara t comme une menace r elle pour le pluralisme d opinion et la
321. v nement de l informatique et ses prouesses une organisation qui veut prendre une avance sur ses concurrents peut mobiliser une technologie de pointe pour concevoir et r aliser une communication publicitaire avec habilet la plus inou e D une autre part il ya la limite d action Les avantages de la publicit sont sans conteste Cependant les moyens financiers dont disposent les entreprises qui op rent dans un contexte de pauvret ne leur permettent pas de pr voir un budget publicitaire suffisant Certaines entreprises consid rent le poste de publicit comme budg tivore Les m dias n ont pas de moyens performants de mesurer l impact de leurs programmes aux heures de grande coute comme l audimat pays d velopp s afin d attirer beaucoup d annonceurs Ces m dias n ont parfois pas de moyens de d placement pour faire le porte porte en vue d inciter les entreprises venir acheter les espaces et les temps d antenne 168 Les agences de publicit quant elles sont l tape naissante et semblent ne pas tre agressives afin de s intercaler comme de v ritables professionnels entre les m dias et les annonceurs 6 LES OPPORTUNITES ET LES DEFIS DE LA PUBLICITE Ce sont des facteurs externes qui cr ent ou d truisent la valeur Aucun m dia aucune agence de publicit ne peut les maintenir sous son contr le Ils d pendent plut t d une dynamique concurrentielle dans un environnement o les organisations m diatiq
322. valent dans la vie des organisations et de la soci t du XXIe si cle En tant que discipline de gestion et de communication les Relations publiques internes et externes peuvent apporter une contribution qui facilite le passage une conomie du savoir tout en essayant de survivre au durcissement de la concurrence mondiale qui est loin d avoir atteint son apog e Les bonnes entreprises vont dispara tre les tr s bonnes vont avoir de la difficult et seules les excellentes compagnies vont s en tirer Les m dias ne sont pas du tout pargn s Les nouvelles techniques leur donne acc s facile l information qu il va falloir grandir en termes de responsabilit s sociales Ils sont une arme double tranchant dit on Ils peuvent tuer comme ils peuvent tuer Mais le constat est que les moins performants subissent beaucoup plus qu ils n impulsent Mais la responsabilit sociale des journalistes consiste justement beaucoup plus impulser que subir L re de la d mocratisation de l information doit s accompagner d une nouvelle forme de gestion des salles de r daction celle qui se soucie plus des perspectives li es la diffusion ou au gel de l une ou l autre information port e de main 131 L tude que nous proposons aux Etats G n raux des M dias et de la Communication veut partir d un tat des lieux indiquer les voies qu on peut emprunter pour int grer les Relations Publiques dans la gestion des ins
323. vant leurs responsabilit s par la mise l agenda des politiques de r ponses aux d fis communs d acc s aux soins de sant l ducation de gestion durable de l environnement de l galit des genres et de croissance conomique par la d nonciation des crimes de corruption et de violation des droits de l homme En faisant participer l information les diff rentes cat gories socioprofessionnelles y compris la soci t civile et l opposition les m dias participent la construction d mocratique qui se consolide aussi par la possibilit d exprimer de mani re responsable les voix dissonantes Qui n coute qu une cloche n entend qu un son dit on 63 Et pourtant cette contribution l dification de la d mocratie n a pas d assise solide Les m dias burundais n arrivent pas revendiquer leur place au concert des entreprises dans le sens premier du terme comme d j voqu plus haut En effet ils font face de fortes pressions politiques et des obstacles aussi bien internes qu externes Au del du risque toujours pr sent tel l p e de Damocl s de menaces de poursuites judiciaires de fermeture arbitraire et autres attaques contre la libert de la presse les entreprises de presse du Burundi peinent s assurer une viabilit conomique pourtant indispensable pour leur ind pendance leur professionnalisme et leur utilit pour la soci t Dans leur globalit ils sont handicap s par
324. ve En plus de la mati re sa disposition il a b n fici des professionnels des m dias des textes contenant des recommandations pertinentes issues de divers ateliers tenus qui ont eu jeter un clin d il instructif instructif et critique la loi de la presse depuis 2003 ce jour Les propositions d amendement apport es ne sont donc pas le fruit d une cogitation intellectualiste d un juriste qui s est imagin que des choses pourraient changer dans le monde des m dias et de la communication pour un meilleur panouissement des organes de presse mais plut t le r sultat d un dur long processus murement et longuement pens par des hommes et femmes des m dias praticiens A EXPOSE DES MOTIFS Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple Ce principe lincolnien que certains appellent juste titre le principe d mocratique de base ne serait qu un vain mot ou alors un simple 14 slogan dans un pays o la libert de la presse et l ind pendance de la magistrature ne sont pas garantis Depuis que le vent de la d mocratie a souffl sur le Burundi depuis les ann es 1990 des efforts remarquables ont caract ris les gouvernements qui se sont succ d pour s adapter aux instruments internationaux tels que la D claration universelle des droits de l homme qui en son article 7 dicte Tous sont gaux devant la loi et ont droit une gale protection de la loi Malheureusement
325. vent tre effectu s et les r sultats d montrant que le forcing produit l effet voulu doivent tre vers s au dossier e La v rification de vraisemblance et l imputation des donn es doivent tre employ es avec circonspection On doit tenir compte du degr et de l incidence de l imputation au cours de l analyse des donn es Les m thodes d imputation utilis es peuvent avoir une forte incidence sur les distributions des donn es et la variance des estimations e L entreprise de recherche doit consigner par crit toute imputation ou toute v rification de vraisemblance forc e dans une annexe technique et dans le rapport final V rification de vraisemblance des donn es sur papier avant leur saisie e Lorsque la v rification de vraisemblance des donn es pr sent es sur papier est effectu e manuellement on doit pouvoir faire la distinction entre les r ponses originales du r pondant et de l intervieweur et les codes ou les r ponses attribu es par la personne qui effectue la v rification e Lorsque cette m thode est employ e la logique et les r gles suivies doivent tre indiqu es dans le dossier et tout le personnel affect cette partie du projet doit recevoir les instructions n cessaires sur les types de contr les et de corrections qu il 187 peut effectuer CONCERNANT L ANALYSE DES DONNEES Dossiers L Institut de Sondage doit inscrire rigoureusement au dossier une d
326. vent faire bon m nage pour r ussir une action commerciale efficace Dans les strat gies des entreprises de presse les m dias offrent des produits joints ils s adressent aux lecteurs auditeurs qui ach tent l information et aux annonceurs qui ach tent les espaces de publicit Il est fort possible d assister un effet de r seau crois car un m dia qui a plus d audiences peut enregistrer plus d annonceurs Cela pourrait contribuer l am lioration de l autonomie financi re dont les m dias burundais ont fort besoin et augmenter les revenus chez les entreprises commerciales Chacun y gagne Mais il reste analyser la loupe si toutes les conditions sont r unies dans le cas sous tude 1 METHODOLOGIE D ANALYSE Pour faire le diagnostic de la situation sur la communication commerciale au Burundi nous recourons la m thode qualitative SWOT Cette abr viation signifie en extension Strenghts Weakness Opportunities amp Treats Il s agit d une forme d identification des forces des faiblesses des opportunit s et des menaces risques Cet outil se r v le un pr alable toute proposition de r forme la port e SMART C est dire Sp cifique Mesurable Acceptable et R aliste dans le Temps 2 APPROCHE CONCEPTUELLE 2 1 Communication La communication dans sa forme la plus simple consiste transmettre un message une information d une personne une autre par l interm diaire d un canal en
327. victimes de leurs opinions dans l avancement de leur carri re sinon ont subi ill galement des sanctions trop s v res lors de l exercice de leur m tier parce qu ils ont bouscul les int r ts de certains GRANDS DE CE MONDE D autres ont pass des jours des mois et des ann es en prison pour avoir diffus une information laquelle il croyait en me et conscience Certes en ins rant des dispositions punitives dans un code qui dans d autres m tiers constituent des r gles de conduite l ex cutif a voulu mettre un frein l immense libert que la presse peut exercer dans le contr le du pouvoir Pour le pouvoir ex cutif l insertion de ces lois a pour but d viter que LIBERTE SOIT LIBERTINAGE comme le disait le chef de cabinet au minist re de la Communication en 2007 Les avantages d un pays d mocratique de laisser la presse libre sont donc certains La presse contribue pour une tr s large part la bonne gouvernance N anmoins les gouvernants qui consid rent que la presse est un frein la d mocratie et leur champ d action consid rent aussi la d p nalisation comme une porte au libertinage oubliant que le journaliste burundais actuel a d j fait preuve de maturit et de responsabilit sans reproche Par ailleurs une fois qu il commet ces infractions il n chappera gu re la rigueur de la loi p nale ordinaire Le gouvernement burundais en organisant les pr sentes assises est une
328. vit s de tous les jours car les radios dites de proximit contribuent norm ment donner la parole la population burundaise c Description d une radio communautaire de proximit Selon l Association des Radiodiffuseurs communautaires du Qu bec la radio communautaire est un organe de communication ind pendante but non lucratif propri t collective g r et soutenu par des gens d une communaut donn e Elle est un outil de communication et d animation qui a pour but d offrir des missions de qualit r pondant aux besoins d information de culture d ducation de d veloppement et de divertissement de la communaut dont elle est issue Pour tre consid r r ellement comme radio communautaire sa gestion doit tre assur e par la communaut qui en est b n ficiaire En cela aucune des quatre radios dites communautaires existant au Burundi ne r pond parfaitement cet imp ratif Cependant elles remplissent enti rement l obligation d offrir leur public des missions r pondant leurs attentes En effet elles r pondent aux go ts de la majorit informent vraiment aident r soudre les nombreux probl mes de la vie de tous les jours Durant leurs missions les id es sont d battues dans le respect des opinions sans discrimination ni censure En tant que m dia de proximit les quatre radios portent v ritablement leur attention sur les probl mes des communaut s environnantes
329. vit s ou soit des entreprises priv es dans le cadre d tudes des march s d coulement des produits commerciales La prise en compte des sondages comme outil de r flexion sur les besoins et les priorit s de la soci t burundaise reste absente 10 La mise en place d une r glementation des sondages anim e par le souci d un regard participatif de toutes les parties prenantes au processus de sa mise en uvre et dans le contexte actuel d absence des structures de sondage et de la faible publication des sondages para t id ale En effet c est apr s diverses d faillances des institutions de sondages que les pouvoirs publics des autres pays ont opt pour une r glementation du secteur r glementation qui est apparu comme une atteinte aux droits de libert d expression Le mod le burundais d riger une structuration d un secteur actuellement embryonnaire dans un souci de collaboration constituera la fois pour nouveaux producteurs et consommateurs des sondages un cadre de travail rassurant et cr dible L tat naissant d un secteur de sondage au Burundi nous permet de faire un diagnostic de l tat des lieux de la production des statistiques au Burundi de fa on g n ral Ce diagnostic talera le contexte l gal et institutionnel de la production des statistiques et du Syst me Statistique National SSN actuel au Burundi Il abordera enfin le contexte l gal national r gional et international I 1 Context
330. voir directrices Contexte e D crire le contexte de la recherche et les v nements ou les d cisions expliquant pourquoi la recherche doit tre men e ou est envisag e e Fournir de l information ou indiquer les ressources disponibles pour aider mieux comprendre l objet de l enqu te p ex enqu tes ant rieures Objet ou finalit de la e Fournir des renseignements sur la nature des d cisions ou des recherche mesures qui seront prises la lumi re des r sultats r colt s c est a dire a les activit s que les r sultats serviront appuyer b les modalit s d utilisation c les destinataires de cette information e D crire les engagements internes ou externes pris concernant les calendriers ou les d lais d ex cution qui pourraient d pendre des r sultats de la recherche p ex rapports soumettre v nements pr vus Objectifs et questions de l enqu te e Indiquer les exigences relatives l information recueillir et les grandes questions auxquelles l enqu te doit permettre de r pondre e S il y a lieu indiquer l ordre de priorit des renseignements requis afin d assurer la qualit des donn es en cas de compression des d penses ou des d lais d ex cution Population cible e Si n cessaire et si possible fournir les caract ristiques d mographiques comportementales et attitudinales de la population cible du sondage e les renseignements ou estimations disponible
331. voir d aider et de prot ger ses organes de communication et d information 17 l article 13 pr cise les avantages fiscaux en faveur des medias Le nouveau texte comporterait des avantages de nature encourager la profession mais aussi il doit tre plus pr cis que le pr c dent Chapitre IV De la publication et de la diffusion La section relative la publication comprend 10 articles qui n ont subi que de l g res modifications L article 18 La d claration ne sera plus chaque publication mais seulement la premi re parution La deuxi me section relative la diffusion comprend 9 articles qui n ont pas subi de retouches tangibles Article 25 33 l article 27 a t retouch sur le plan de la forme mais on retiendra la suppression de l exp rience acquise par le candidat dans les activit s de la communication parmi les l ments produire pour l exploitation d une station de radiodiffusion ou de t l vision La section 3 comprend un article unique et a t modifi en ce qui concerne la nationalit du directeur Alors que la disposition pr c dente voulait que le directeur d un organe de presse soit une personne physique de nationalit burundaise les hommes et femmes des medias r unis en date du 17 mars 2009 pour amender ce texte ont cru n cessaire qu la p riode de la mondialisation il n est point n cessaire de faire ce protectionnisme qui n a point de raison d
332. y es dans les media r gionaux d une part et que des informations sur les pays partenaires de la r gion soient galement relay es dans notre pays En clair il s agira de former un r seau national de communication ayant des liens solides de collaboration troite avec les autres media des Pays Membres de la Communaut Est Africaine Il y aurait m me moyen de r tablir les Attach s culturels pr s les ambassades du Burundi accr dit es dans la R gion avec un cahier de charges pr cis sur les questions d int gration 152 53 54 55 56 Dans cette interconnectivit et pour atteindre ses buts la communication pourra passer par les tapes successives suivantes i La priorisation Pour une communication efficace et effective il est n cessaire de prioriser les questions r gionales ou pas en rapport avec la communication ii La coordination des activit s des diff rentes institutions Pour mieux faire conna tre les activit s les projets et les programmes de la Communaut Est Africaine il s agira d assurer la coordination au niveau de l activit des organes et des institutions de la Communaut Est Africaine iii L engagement de la population La communication doit impliquer le grand public avec des messages pertinents pour l int gration en tenant compte des perceptions et aspirations des gens y compris les pr occupations souvent exprim es iv Une meilleure communication Le contenu d

etats generaux des medias et de la communication

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