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La Lettre hebdomadaire des TIC La Lettre

1. l organisation du Solar Decathlon Europe 2014 qui s est tenu en France en juin et juillet 2014 Nous sommes encore dans la phase de montage du plan d actions pr cise Bertrand Delcambre Un premier comit de pilotage se r unira le 11 f vrier pour pr parer les premiers engagements 0MmaIrre Ns e Ile de France Nouveau Grand Paris 18 000 emplois directs cr s par an partir de 2018 Localtis info 26 01 15 Le Nouveau Grand Paris devrait permettre de cr er 18 000 emplois directs par an partir de 2018 Une convention sign e le 22 janvier 2015 entre l Etat la r gion Ile de France et huit autres partenaires de l ducation la formation l insertion et l industrie du b timent et des travaux publics pr voit la cr ation d un portail pour rassembler les offres et demandes d emploi le Grand Paris Emploi N JI J N9 N 1 m Les travaux et mises en service du Nouveau Grand Paris Grand Paris Express et d veloppement du r seau actuel vont permettre de cr er 18 000 emplois directs par an partir de 2018 dans une vingtaine de m tiers des travaux publics C est ce que pr voit la convention cadre r gionale emploi formation l sign e le 22 janvier 2015 par l Etat la r gion Ile de France et des partenaires du domaine de l insertion de la formation et de l industrie du b timent et des travaux publics dont P le emploi et l Association r gionale des missions locales Au total d apr s les calcu
2. conomiques cherchent anticiper C est le sens de l exp rimentation men e la Rochelle par la Caisse des D p ts CDC ses filiales Transdev et Icade et une start up rochelaise d autopartage Automobilit Impuls par le Lab CDC l incubateur de projets de la Caisse son objectif est de tester deux offres combin es de mobilit aupr s des 170 r sidents de deux tablissements d h bergement pour personnes g es EHPA La premi re est un syst me de transport la demande adapt aux besoins de cette client le sp cifique Les destinations sont clairement identifi es ainsi que les jours et les heures des services entre 9 h et 16 h Ceux ci ne se d clenchent que si au moins trois personnes se sont inscrites au plus tard la veille avant 17 h C est une demande des personnes g es qui souhaitent des offres cadr es et claires tel jour la desserte du march tel autre celle du centre de thalasso Mais au fil de l exp rimentation qui doit durer six mois nous adapterons nos services aux demandes de la client le gt explique Florence Larcher chef de projet chez Transdev Moyens mutualis s Ce transport la demande est op r par VAD une filiale de Transdev qui g re par ailleurs en d l gation de service public le transport de personnes mobilit r duite de La Rochelle et du Centre Ouest Nous r alisons des conomies d chelle en utilisant une partie de la flotte et des conducteurs de VAD qui travail
3. ITE ances il y a un an les ont connu un veritable UNIVERSITE succ s Voici en vid o de quoi il s agit NUMERIQUE Aujourd hui une soixantaine de MOOCS sont d velopp s par les universit s et coles fran aises Ils sont suivis par plus de 400 000 tudiants salari s personnes d sireuses d approfondir leurs connaissances dans des domaines tr s vari s philosophie histoire g ographie sant environnement droit management et entrepreneuriat p dagogie du num rique avec notamment le MOOC enseigner avec le num rique Des communaut s d apprenants se sont galement d velopp es Parmi les MOOCS propos s d s janvier 2015 le MOOC intitul Apprendre vaincre ensemble Ebola A noter galement l ouverture d un MOOC intitul Equations diff rentielles de Newton nos jours gt La liste compl te des 37 nouveaux MOOCS l TTA V INNOVATION Hype Cycle et innovation Diginove consulting com Dani le Gance 28 01 15 Le Hype Cycle est un rapport annuel publi chaque a ann e en juillet par le Groupe Gartner depuis 2005 sur plus de 2 000 oc concernant diff rents secteurs d activit Il repr sente un cadre Lettre Ecoter 30 01 2015 05 02 2015 24 35 conceptuel particuli rement int ressant pour comprendre comment les technologies voluent depuis leur invention jusqu leur d ploiement sur le march Le cheminement suivi est assez simple et Gartner l a traduit sou
4. et la collecte des candidatures La convention pr voit aussi des actions de promotion men es par les rectorats et tous les acteurs de l emploi et de l insertion pour inciter les jeunes et les demandeurs d emploi s orienter vers les m tiers des travaux publics l id e tant que ce soit en priorit les habitants de la r gion qui profitent de ces emplois La Soci t du Grand Paris va galement travailler sur les clauses d insertion inclure dans ses march s COLLECTIVIT S LOCALES Mutualisation des services tat des lieux des pratiques Une tude livre un panorama des dispositifs de mise en commun des services entre les communaut s et leurs communes et tire un premier bilan Recherche d conomies oblige la mutualisation des services entre les communaut s et les communes constituera dans les prochaines ann es l un des grands chantiers du bloc local O en est on dans cette tentative de mettre en commun les moyens humains et techniques Quelles formes rev t elle Quelles sont les pratiques les plus avanc es Quel premier bilan L Assembl e des communaut s de France ADCF l Association des directeurs g n raux des communaut s de France ADGCF et Mairie conseils r pondent toutes ces questions dans une tude qui vient d tre mise en ligne Une enqu te men e pour cette tude LE aupr s de 239 communaut s r v le que le poids de la mutualisation entre communaut et ville centre est largement dominant
5. publication COLL GES CONNECT S Des sites pilotes pour d velopper les usages p dagogiques du num rique 5 lU L O de a R alis e en mai 2014 par le Direction de l valuation de la prospective et de la performance de l Education nationale cette valuation L visait mieux conna tre et comprendre l usage du num rique par les enseignants et les l ves dans le but d am liorer l efficacit des dispositifs en place Pour des raisons de coh rence tenant leur diff rence de fonctionnement et d quipement les coll ges ont t class s en deux groupes Dans le premier 11 coll ges les enseignants ont un usage avanc des outils num riques groupe A tandis que dans le second 12 coll ges ils sont plus en retrait avec une int gration du num rique encore assez peu d velopp e groupe B Cette distinction permet de mettre plus fortement en relief les diff rences de pratiques de perception des outils et d usages de deux groupes ne disposant pas des m mes moyens pour travailler 16 des enseignants disent utiliser les manuels num riques Plus l quipement se g n ralise et plus la perception du num rique est positive Un constat qui se v rifie sur le lieu de travail Ainsi les salles de cours ordinaires quip es en permanence d un vid o projecteur ou d un tableau num rique interactif sont plus souvent cit es comme lieux d enseignement que les salles multim dias elles m mes M me constat propos des manue
6. r les 1 200 ing nieurs et techniciens qui d livrent les services de proximit aux pr fectures et aux directions interminist rielles d partementales car ce sont les seuls savoir ce qui se passe sur le terrain Leur expertise sera n cessaire pour accompagner la fusion des r gions et mettre en coh rence les structures administratives locales sur le plan informatique comme sur d autres plans gt a expliqu Jacques Marzin directeur interminist riel des syst mes d information et de communication Disic lors de l inauguration du r seau dans ses propres locaux La s curit avant tout Le RIE L renforce en second lieu la s curit des changes Dans le contexte actuel de cyber menaces les travaux men s en partenariat avec l Anssi Agence nationale de la s curit des syst mes d information ont m me t renforc s Ils visent notamment mettre progressivement en place un syst me de protection unifi pour les changes vers les r seaux des partenaires et vers Internet Dans l quipe d exploitation et de gestion du r seau plusieurs membres d tach s du minist re de la D fense assurent d j au quotidien cette mission de s curit et de renforcement des contr les 30 d conomies sur la facture r seaux et t l coms L existence de cette infrastructure unifi e va permettre en troisi me lieu de g n rer des conomies estim es pr s de 30 du poste r seaux et t l coms des administrations H l ne Bris
7. r unis en quipes pour manipuler les donn es de sant et les faire parler Open data et loi Sant La ministre de la Sant Marisol Touraine qui s est rendue en fin de journ e dans les locaux de l association accueillant l v nement Paris a exprim sa volont d aller dans le sens de l ouverture des donn es On est face un mouvement incontournable qui doit videmment tre encadr c est ce que va faire la loi Sant examin e en avril au Parlement ndlr en permettant l acc s facilit aux donn es de sant a t elle ajout L article 47 du projet de loi pr voit en effet la cr ation d un syst me national des donn es de sant SNDS qui centralisera les donn es des bases existantes en mati re sanitaire et m dico sociale Son ouverture aux entreprises but lucratif est galement pr vue d s lors que l int r t g n ral est l objectif recherch gt a expliqu la ministre ajoutant que la vente de ces donn es n tait pas exclue mais que la loi contiendrait des garde fous 50 milliards de donn es La culture de r tention des donn es de l administration au nom de la protection va voluer tr s vite parce que les acteurs publics vont se rendre compte qu eux m mes sont gagnants dans ces processus a ajout Marisol Touraine Egalement pr sent le nouveau patron de l assurance maladie Nicolas Revel a annonc que les donn es pr sent es aux participants sera
8. t frustr de ne pas avoir pu soutenir comme il se devait des r ussites comme Blablacar ou Leetchi en raison de r gles de financement trop contraignantes car li es au seul d veloppement technologique Ces limitations ont parfois donn lieu des situations ubuesques au risque pour certaines start up de devoir rembourser des aides On a fait raconter certains entrepreneurs autre chose que ce qui tait leur vrai projet pour arriver les soutenir gt r v le ainsi Daniel Kaplan BpiFrance a galement men en amont un chantier de simplification r duisant en particulier d un quart ses d lais de d cision et formant ses 150 charg s d affaires au capital risque Le financement sans accompagnement c est relativement peu efficace gt rappelle en effet Paul Fran ois Fournier II faut que notre r flexion permette aussi que les entrepreneurs aient le plus de chance d utiliser cet argent de fa on intelligente gt juge t il esp rant largir plusieurs domaines d activit de tr s beaux parcours comme ceux de Criteo ou DBV Technologies soutenus par BpiFrance K Sommaire 7 Le Plan Transition Num rique dans le B timent est lanc LeMoniteur fr 28 01 15 Le plan d actions pour la transition num rique dans le b timent annonc par Sylvia Pinel en d cembre 2014 se met en place Il est dot d un pr sident Bertrand Delcambre et d un directeur J r me M t Le premier comit de pilotage
9. une communaut mutualise en moyenne 4 4 services fonctionnels avec la ville centre et seulement 1 7 service fonctionnel avec plusieurs communes Les services qui font le plus souvent l objet d une mise en commun dans ce cadre syst mes d information march s publics affaires juridiques entretien des b timents pr sentent g n ralement peu d enjeux politiques Mais l instar de la communaut Centre Mauges Maine et Loire certaines intercommunalit s mutualisent les services techniques et mettent en place entre la ville centre et l intercommunalit des services communs pour des fonctions supports strat giques finances et ressources humaines La constitution de plateformes de services destin es aux communes se d veloppe par ailleurs 15 des communaut s qui mutualisent tout ou partie de leurs services fonctionnels avec leur ville centre d clarent avoir cr ce type d outil Dans l agglom ration d Angers Loire m tropole une telle plateforme permet de d velopper des coop rations entre communes et de r aliser des groupements de commande La mise disposition des services municipaux aux communaut s dite mutualisation ascendante est largement d velopp e 47 des intercommunalit s en b n ficient dans au moins un champ de comp tences la voirie tant la comp tence pour laquelle ce type de mutualisation est le plus utilis Intercommunalit s d au moins 20 000 habitants le CGET conseille au gouvernement de tenir
10. associ des taux bas doit permettre aux collectivit s de recourir l emprunt du moins pour celles qui ne sont pas trop endett es e Bretagne Internet Guingamp Le tr s haut d bit dans 2 000 foyers en d cembre La premi re tranche de d ploiement de la fibre optique Guingamp se r alise cette ann e Pour Gr ces ce sera en 2016 Quant Plouisy la fin des zones blanches est pr vue pour mars Le d ploiement du tr s haut d bit jusqu l abonn sur la ville de Guingamp se fera en trois phases pour un total E de 5 500 logements La mairie a valid en octobre dernier le contour de la premi re zone concern e il s agit du secteur nord ouest de la ville Roudourou Saint L onard Castel Pic comptant 2 000 foyers Cinq voire six armoires de raccordement seront implant es dans ce secteur dans les semaines qui viennent Une fois les travaux achev s les op rateurs auront trois mois pour faire leurs offres commerciales aux usagers En d cembre le tr s haut d bit devrait tre op rationnel dans cette partie de la ville Les deux autres tranches devraient suivre un an d intervalle Au terme des diff rentes phases de d ploiement 100 du territoire de la ville Guingamp sera couvert assure Alain Capp directeur des relations avec les collectivit s locales d Orange A Guingamp le d ploiement est pris en charge par Orange pour environ 6 3 millions d euros Comme Lannion et Saint Brieuc il e
11. chaque station peut atteindre en moyenne 30 40 km et jusqu 400 km ce qui permet aussi d adresser un satellite LysBox un r seau intelligent pour le maintien domicile dans le Loiret Le r seau Sigfox qui couvre donc l ensemble du territoire national int resse les collectivit s locales pour sa simplicit de mise en uvre son faible co t et sa flexibilit Les deux premiers projets industriels int grant cette technologie ont t r cemment remport s par des consortiums dans le cadre de march s publics Le premier port par le d partement du Loiret consiste d ployer un petit terminal multiservice destination des 10 000 b n ficiaires de l allocation personnalis e d autonomie APA du d partement La Lysbox c est son nom de bapt me simplifie la gestion des intervenants domicile qui munis de leur carte professionnelle NFC pointent leur arriv e et leur d part du domicile ce qui donne une visibilit sur le temps pass sur la nature de la prestation et sur l organisme prestataire Ult rieurement des capteurs pourront fournir des indications de temp rature risque canicule alerter sur les chutes et int grer bien d autres outils d informations communicants Cette technologie ne n cessite aucun branchement lectrique ni connexion internet mais un simple param trage pour rendre la box op rationnelle Les batteries standard utilis es disposent de deux ann es d autonomie et pourront tre fa
12. d un tel r seau au niveau local par exemple l chelle d une agglom ration d un d partement voire d une r gion n est pas carter D autant que quelques territoires comme l agglom ration de Nimes ou le d partement de la Manche s y sont d j adonn s II serait enrichissant dans ce contexte d tudier plus en d tail le mod le RIE afin de d terminer ce qui est jouable et avantageux pour les collectivit s locales l heure notamment de l arriv e du tr s haut d bit des primes la mutualisation et de la reconfiguration de la carte territoriale Saisine lectronique de l administration et autres volutions le projet de loi de ratification en conseil des ministres ST ST Le secr taire d Etat en charge de la simplification a pr sent en conseil des ministres ce 28 janvier un projet de loi visant ratifier trois ordonnances prises par le gouvernement en vertu de la loi du 12 novembre 2013 sur la simplification des relations entre l administration et les citoyens D j pr sent es en conseil des ministres le 5 novembre dernier ces ordonnances ont cr des droits nouveaux au b n fice des usagers des services publics et am lior le fonctionnement de l administration selon le compte rendu du conseil des ministres La communication de ce jour pr cise le calendrier de leur mise en uvre D ici novembre 2015 pour l Etat et novembre 2016 pour les collectivit s locales tout usager pourra sa
13. de S bastien Soriano nouveau pr sident de l Arcep La r gulation doit la fois conforter l investissement pr server et si possible amplifier la cr ation d emploi d velopper l innovation alors qu elle n est souvent abord e qu au regard du prisme de la concurrence constatera la d put e en pr sentant son texte avant la mise aux voix Un second amendement de r gulation clarifie les modalit s d tablissement de la prestation d itin rance sur le territoire m tropolitain en d finissant le r gime juridique de la convention conclue le cas ch ant entre deux op rateurs article L 34 8 du Code des postes et des communications lectroniques Modernisation de l action publique aussi Deux dispositions plus orient es sur la modernisation de l action publique ont galement t ins r es d s l origine dans le projet de loi La premi re qui devait l origine autoriser le gouvernement prendre par voie d ordonnance les dispositions permettant l ouverture et le partage gratuit des donn es du registre national du commerce et des soci t s RNCS est remplac e par des mesures inscrites directement dans la loi article 19 Le texte adopt en commission modifie le Code du commerce et pr cise les modalit s de transmission par le greffier du tribunal de commerce l Inpi des documents valant originaux des actes d pos s par les entreprises et des informations extraites de ces documents dans un format informatique com
14. en terme de num rique ducatif Le pr sident de la R publique a d cid de reprendre en main le grand plan num rique pour l cole gt en demandant sa ministre de l Education Nationale d ouvrir une concertation dans la lign e de la concertation nationale sur le num rique Depuis la rentr e des classes 2014 semaine apr s semaine le plan tablette num rique pour tous attendu par les diteurs et constructeurs de la fili re fran aise du num rique ducatif fait figure de serpent de mer D j r duit la distribution de tablettes num riques pour les l ves des classes de 5 me la rentr e 2016 le volet d quipement de l cole primaire tait attendu fin novembre 2014 Nous avons obtenu le report de trois mois du plan num rique pour l cole se f licitait Beno t Thieulin pr sident du Conseil National du num rique en novembre dernier alors qu il pr sentait au Congr s des maires la concertation nationale sur le num rique lanc e elle avec le premier ministre le 4 octobre 2014 Associer les enseignants et les collectivit s territoriales Le chantier titanesque du num rique ducatif initi depuis d cembre 2012 prend donc une nouvelle tournure avec l ouverture le 20 janvier d une concertation avec les acteurs de la communaut ducative les collectivit s territoriales des associations de parents d l ves et des partenaires conomiques Elle se concr tise par l ouverture d u
15. filmer la voie publique depuis une maison familiale entre dans le champ d application de la Directive mais le juge national peut cependant appr cier l int r t l gitime du responsable de la vid osurveillance pour tablir si le consentement de la personne film e est n cessaire Un riverain avait install une cam ra de surveillance dans son habitation filmant l entr e de sa maison la voie publique et l entr e de la maison d en face dont la fen tre a t bris e par un tir de projectile Gr ce aux enregistrements de la cam ra remis la police l identification des deux suspects a pu tre possible et ces derniers ont t poursuivis L un des suspects a contest la l galit du traitement de donn es aupr s de l autorit comp tence tch que qui a constat que le propri taire avait viol les r gles en mati re de protection des donn es caract re personnel en relevant que les donn es du suspect avaient t enregistr es sans son consentement alors qu il tait sur la voie publique Dans son arr t de la CJUE saisie par la Cour Supr me administrative de la R publique Tch que rel ve que l image d une personne enregistr e par une cam ra constitue une donn e caract re personnel qui entre dans le champ de la Directive au m me titre que la vid osurveillance qui constitue un traitement automatis de donn es La notion d activit exclusivement personnelle ou domestique qui exclut l application de la Directiv
16. issus en 1998 du programme Pacsi Les EPN t moignent de cet engagement de la puissance publique en faveur d une diffusion tr s large des acc s et pratiques num riques L absence d une v ritable politique publique de mise en coh rence des actions multiples des EPN n a pas toujours permis ces espaces de saisir les opportunit s de l animation du num rique local Dans ce domaine tr s peu de projets de formation au num rique sont arriv s a maturit Une difficult due l absence d initiatives pour faire merger des projets innovants et pertinents cette difficult s ajoute un v ritable souci de formation des personnels aux enjeux du num rique pour toutes les instances d concentr es de l Etat et tout particuli rement dans les DRAC Bien que les structures soient demeur es l absence de fonds publics s est av r e beaucoup plus pr judiciable pour le maintien des postes d animateurs et des actions d ploy es par ces espaces Les difficult s de financement des actions ont renforc les difficult s de recrutement ou de maintien des postes initiaux A cela s ajoute un d faut de hi rarchisation des comp tences et des niveaux de formation insuffisants Ces manques sont pr judiciables la revitalisation des EPN dont les missions sont amen es changer au regard de la vitesse laquelle le num rique transforme les pans entiers de nos activit s sociales et conomique Sans strat gie de changement il sera difficile d accomp
17. l observation et de la capitalisation des donn es produites et recueillies peut on lire sur le site du Commissariat Jusqu ici dirig e par Laurence Girard ancienne directrice g n rale de l Agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances Acs elle le sera compter du 11 f vrier par Jean Christophe Baudoin Nomm par d cret d cret pr sent le 28 janvier en Conseil des ministres et publi ce 30 janvier au JO Jean Christophe Baudoin tait depuis un peu plus de deux ans un actif d fenseur de la cause des d partements en tant que directeur de l Assembl e des d partements de France ADF Il avait t auparavant directeur g n ral des services du d partement de l Essonne et de la communaut d agglom ration de Cergy Pontoise Un effet mesur de la baisse des dotations sur l investissement public local La baisse de dotations hauteur de 1 5 milliard d euros cette ann e n aura pas l impact tant redout sur le niveau d investissement public local qu avaient pr dit les collectivit s selon les premi res analyses d Olivier R gis d l gu g n ral du Forum pour la gestion des villes Une forte hausse de la fiscalit n est pas exclure pour 2016 et 2017 La forte baisse de l investissement public qu avaient anticip e les collectivit s du fait de la baisse des dotations pr vue se confirme t elle ce jour pour 2015 l impact sur l investissement est assez mesur et n est pas en
18. l occasion de l Universit AFCDP 2015 des correspondants informatique et libert s CIL Je reviens de Bruxelles Nous aurons le r glement en 2015 IIl m a t confirm que le Conseil aura une position pour le d but de l t gt a t elle d clar lors de son discours comme le rapporte l association dans un communiqu Trois points en particulier font l objet d pres discussions Bruxelles Le DPO d abord ou Data Protection Officer Celui ci doit en principe se substituer au CIL avec des missions tendues Sur ce point le Conseil souhaite laisser chaque Etat de d cider s il est obligatoire ou facultatif gt rapporte Isabelle Falque Pierrotin Le guichet unique ensuite Les autorit s de protection europ ennes sont oppos es au principe d fendu jusqu pr sent par la Commission Le guichet unique offre une sorte d impunit pour le monde des entreprises qui travaillent dans le domaine de l Internet et qui sont tablies en dehors de l Europe gt d non ait en 2014 lors d un d bat un ex dirigeant de la Cnil espagnole Des sanctions renforc es Mais quel point La solution qui se dessine d apr s Isabelle Falque Pierrotin cit e par l AFCDP c est une autorit chef de file qui serait oblig e de discuter avec ses homologues pour aboutir une cod cision avec effets juridiques dans toute l Europe L Irlande qui h berge toutes les grandes multinationales du Web dont les
19. march s publics v rification de la capacit des entreprises et de l article 46 attestations fiscales et sociales exig es uniquement du candidat pressenti comme attributaire Attention pr cise Bercy dans sa fiche La d claration sur l honneur justifiant que le candidat ne fait l objet d aucune interdiction de soumissionner et le jugement de redressement judiciaire vis s l article 44 n ont pas vocation tre communiqu s par le biais d un espace de stockage num rique gt Autre indication importante l acheteur public une fois qu il a choisi le candidat auquel il envisage d attribuer le march doit lui demander de transmettre ses documents fiscaux et sociaux au titre de l article 46 du code Et ce m me si l attributaire pressenti les a d j fournis en d but de proc dure sur son espace de stockage num rique Cette formalit peut para tre inutile elle est pourtant indispensable selon la DAJ D une part parce que les attestations et certificats fournis au moment de la candidature peuvent ne plus tre valables au stade de l attribution d une part parce que cette demande permet de faire courir le d lai permettant de conclure la proc dure Dites le nous une fois si possible La fiche technique revient galement en d tail sur la mesure Dites le nous une fois qui permet aux candidats de ne pas pr senter nouveau les donn es d j fournies au m me acheteur public lors d une pr c dente consul
20. petits acteurs fran ais comme Oodrive voient dans sa d marche l occasion de regagner du terrain face aux g ants am ricains R seaux intelligents et si l avenir c tait aussi le tr s bas d bit A l heure de la fibre optique des smart cities et du big data c l brer les vertus du tr s bas d bit hertzien peut para tre anachronique Pourtant l essor de l internet des objets tend r habiliter ce mode de communication et les technologies qui lui sont associ es En France les collectivit s comptent parmi les premiers clients de ces r seaux bas co t et imm diatement op rationnels aid es en cela par la pr sence d entreprises comme l op rateur toulousain Sigfox Syst mes lectroniques d alerte pollution de suivi des flottes de v hicules de gestion pr dictive du trafic automobile de t l rel ve le d veloppement de l internet des objets auquel France Strat gie consacre une note d analyse publi e la mi janvier a commenc notamment dans les collectivit s locales On conna t les tags NFC que les villes diss minent le long d un parcours touristique pour valoriser des objets patrimoniaux statues monuments historiques les puces s activent au passage d un smartphone pour transmettre une information ou adresser une page sur le web Sur le plan professionnel certaines canalisations sont aussi quip es de ces tiquettes lectroniques qui permettent de situer leur parcours avec
21. re apparition publique pour le nouveau pr sident de l Arcep S bastien Soriano va pr senter mercredi soir les v ux du gendarme des t l coms en pr sence d Axelle Lemaire la secr taire d Etat l conomie num rique L occasion pour ce proche de la ministre Fleur Pellerin d exposer de nouveau sa vision du secteur deux semaines apr s son audition par les parlementaires et d voquer les chantiers sur lesquels il compte travailler au cours de son mandat de six ans Op rateurs quipementiers lus Ils seront nombreux venir saluer l ing nieur t l coms de trente neuf ans et lui dire tout le bien qu ils pensent de son arriv e la t te de l Arcep Rarement une nomination aura cr un tel consensus dans le secteur notamment chez les op rateurs C est un gar on intelligent qui conna t bien le secteur confiait r cemment St phane Richard le PDG d Orange A l coute Il ma trise tr s bien ses dossiers et il a suivi l volution du march quand il tait au secr tariat l Economie num rique se f licite Didier Casas le secr taire g n ral de Bouygues Telecom qui loue aussi son sens de l coute Vous ne trouverez personne pour en dire du mal avertit un dirigeant Car il n a jamais t en premi re ligne Ce sera moins facile lorsqu il devra prendre ses premi res d cisions L un des sujets qui risquent de venir rapidement sur le tapis est celui de l itin rance accord e Free sur
22. research hype cycles Cette courbe part de la constatation suivante quand une nouvelle technologie voit le jour elle apporte avec elle d immenses espoirs tous ceux et celles dont elle est susceptible de transformer la vie voire de la r volutionner Apr s une p riode d euphorie largement relay e par les m dias le souffl retombe d s lors que les promesses ne sont pas tenues apr s des tentatives d int gration de cette technologie dans de nouveaux produits et services Pour autant certaines organisations besogneuses vont poursuivre leurs efforts et parvenir d s lors qu un b n fice utilisateur sera av r au d ploiement de cette technologie sur un march de masse ou sur un march de niche selon le cas C est ce que Gartner d signe sur sa courbe sous l appellation Plateau de la productivit gt Ainsi chaque technologie se d place au fil des ans le long du cycle des vitesses diff rentes qui traduisent l volution de sa maturit d adoption par le march et de ses applications Certaines d entre elles disparaissent purement et simplement Quelles sont les technologies les plus prometteuses Concernant le Hype Cycle gt 2014 l Internet des objets arrive au sommet de la courbe et ravit ainsi la place occup e en 2013 par le Big Data Rien d tonnant cela quand on voit la place grandissante occup e par les technologies portables wearable technologies pr sentes d sormais dans nombre de v tements chaus
23. sur le volet nergie Ils semblent plut t adapt s aux objets aliment s une source d nergie permanente automobile raccordement au r seau lectrique ou t l phonique classiques En outre la port e du Wifi reste faible ce qui limite le champ d utilisation aux objets fixes Les r seaux GSM savent int grer la mobilit mais induisent aussi une consommation de cartes lectroniques plut t co teuse dans certains contextes C est pourquoi l utilisation de bandes de fr quence de plus longue port e mais de plus faible capacit de transmission semble galement prometteuse C est en tout cas le mod le retenu par la soci t Sigfox Cr e en 2009 elle a d velopp une technologie bas co ts d sormais brevet e s appuyant sur l ultra narrow band UNB une fr quence aujourd hui non soumise licence autrefois utilis e pour la transmission des signaux en morse Elle d ploie son r seau en Europe avec une couverture nationale d j effective en France en Espagne au Royaume Uni et aux Pays Bas et des projets de couverture sur le reste de l Europe en Am rique du Nord en Asie Oc anie et en Afrique A ce jour Sigfox dispose du plus important r seau cellulaire mondial d di l internet des objets Ce qui explique sa croissance rapide Avec cette technologie en effet quelques milliers d antennes suffisent pour couvrir la France l o un r seau GSM doit en compter cinquante ou cent fois plus si bien que la port e de
24. t faciliter l acc s des services publics Objectif offrir i aux habitants la possibilit de participer aux d cisions relatives aux services de vie quotidienne Tous les usagers sont invit s donner leur avis et proposer des id es ou des solutions d am lioration Durant les trois prochaines semaines ils auront la possibilit de remplir cinq questionnaires selon leurs envies et leur temps disponible autour de th matiques couvrant une bonne partie des fonctions de la relation avec les citoyens faciliter les d marches dans les mairies d arrondissement renforcer l acc s aux lieux culturels favoriser la pratique sportive faciliter les pratiques artistiques amateurs ou encore simplifier l acc s aux aides sociales Un test r alis sur le premier questionnaire faciliter les d marches dans les mairies fournit des indications sur les modalit s de r flexion engag es par la ville pour r organiser son administration A partir d une vingtaine de questions trois axes sont trait s ce que les usagers pensent de l accueil dans leur mairie d arrondissement ce qu ils en attendent du point de vue fonctionnel et enfin plus directement quelles seraient les transformations op rer pour simplifier les d marches et rendre les services plus accessibles Les d marches en ligne semblent tre un point de focalisation Les Parisiens sont tout d abord sollicit s sur ce que serait selon eux un bon service en ligne facile tr
25. 20 000 habitants le CGET conseille au gouvernement de tenir bon 15 Un effet mesur de la baisse des dotations sur l investissement public local 16 e Bretagne 17 Internet Guingamp Le tr s haut d bit dans 2 000 foyers en d cembre 17 e Jura 18 Grand Besan on 20 de fr quentation gr ce l arriv e du tramway 18 e Poitou Charentes 18 Silver mobilit Transdev exp rimente de nouvelles offres de mobilit pour les seniors 18 L ATELIER DUCATION NUM RIQUE amp TERRITOIRES 19 Il faut remettre le num rique au c ur des missions de l cole 19 Ecole num rique d abord acqu rir les fondamentaux 21 Le dispositif coll ges connect s sous les feux de l valuation 22 Revitaliser les Espaces Publics Num riques 23 37 nouveaux MOOCS 24 DOSSIER INNOVATION _ 24 Hype Cycle et innovation 24 ADMINISTRATION LECTRONIQUE _ 26 Le r seau interminist riel de l Etat g n rateur d conomies pour les administrations 26 Saisine lectronique de l administration et autres volutions le projet de loi de ratification 27 Les Parisiens consult s sur la modernisation des services publics 28 L Agence nationale de la s curit informatique tente d imposer ses r gles 29 R seaux intelligents et si l avenir c tait aussi le tr s bas d bit 30 Un hackathon l ve le voile sur les donn es de sant 31 TRIBUNE COMMANDE PUBLIQUE g2 Simplification des candidatures Bercy fournit un mode d emploi d taill 32 DO
26. MISSION M La Lettre hebdomadaire l 0 lt 0 des TIC i Le i 2 f f A f f D G E L 0 30 01 2015 05 02 2015 X R dactrice Natalie Herrouin Diffusion interne Directeur de la Publication Olivier Julienne N r serv e aux membres Lettre Ecoter N 417 30 01 05 02 2015 REGARD SUR L EUROPE ET LE MONDE 4 March unique num rique l UE d taille son agenda 4 Fin du roaming nouvelle reculade de Bruxelles 5 Donn es personnelles Nous aurons le r glement europ en en 2015 5 e Suisse 6 La t l m decine progresse chez les Helv tes 6 e Alg rie 6 La r volution num rique de la justice alg rienne 6 e Etats Unis 7 Un jackpot 45 milliards pour l Etat am ricain 7 e Isra l 8 Matures les start ups high tech isra liennes s duisent les investisseurs 8 REGARD SUR LA FRANCE 9 Les dossiers chauds qui attendent le pr sident de l Arcep 9 D ploiement des TIC le projet de loi Macron assouplit les r glementations 10 Manque de d bit en data mobile Utilisons les fr quences militaires 11 Pourquoi BpiFrance veut largir la d finition de l innovation 12 Le Plan Transition Num rique dans le B timent est lanc 13 e Ile de France 13 Nouveau Grand Paris 18 000 emplois directs cr s par an partir de 2018 13 COLLECTIVIT S LOCALES 14 Mutualisation des services tat des lieux des pratiques 14 Intercommunalit s d au moins
27. SSIER LUS amp TIC 34 Notion de collectivit s territoriales vis e par le nouvel article L 712 4 3 du CPI 34 Application de la Directive sur la protection des donn es personnelles une cam ra filmant la voie publique depuis une habitation 34 AGENDA _ 35 11 02 2014 Syst mes d information et m tiers 35 Colloque de la Mission Ecoter 35 25 03 2015 Comment d velopper des mobilit s r flexives intelligentes durables et sans entrave 35 Colloque de la Mission Ecoter 35 REGARD SUR L EUROPE ET LE MONDE March unique num rique l UE d taille son agenda TA rnaslg nat Pnm 2n ai 1C Journaldunet com 30 01 15 Copyright int gration num rique donn es personnelles Andrus Ansip vice pr sident charg du march num rique unique commence d tailler son programme Parmi les dix priorit s de la Commission europ enne fix es par son pr sident Jean Claude Junker la cr ation d un march unique num rique qui pourrait cr er jusqu 250 milliards d euros de croissance additionnelle et des dizaines de milliers de nouveaux emplois au cours des cinq prochaines ann es Les principaux objectifs de la feuille de route d Andrus Ansip ex premier ministre estonien nomm vice pr sident charg du March num rique unique ont d j t d taill s en novembre dernier Mercredi l Estonien a r uni Bruxelles ses coll gues commissaires pour fixer un agenda plus pr cis de mise en uvre explique Le Mo
28. agner la revitalisation des EPN comme nouveaux espaces d innovation et de production d information et de donn es num riques Dans cette revitalisation les associations ont sans aucun doute un r le sp cifique jouer 8 points prioritaires pour revitaliser les Espaces publics num riques En page 81 dans la section Lutter contre les nouvelles fractures num riques le CESE formule l avis de Revitaliser les Espaces publiques num riques EPN avec ces 8 points prioritaires 1 Pour le CESE les politiques publiques de formation aux enjeux du num rique gt doivent combattre la m connaissance des m canismes sociaux engendr s par les nouveaux usages li s au num rique et la faible prise en compte de ces enjeux dans les politiques locales 2 Le CESE propose que soit r affirm le r le des Espaces publics num riques EPN afin qu ils deviennent la fois des lieux de proximit et d ducation populaire pour tous et de v ritables espaces de sensibilisation de m diation la manipulation et la fabrication des donn es epn L avis complet L comporte un point complet sur les espaces en r seau 3 Le CESE consid re que les EPN doivent s ouvrir plus largement toutes les modalit s de l expression num rique et l ensemble des usages que favorisent le num rique que ce soit dans le domaine de la culture des transports de la fabrication de la vie associative 4 Le CESE recommande que dans le cadre de la consul
29. atives int ressantes Les acheteurs publics peuvent en effet d ores et d j acc der par voie d mat rialis e au bulletin n 2 du casier judiciaire pour v rifier que les candidats ne sont pas frapp s d interdictions de soumissionner Il leur suffit d obtenir un code d acc s au site ad hoc en faisant la demande au minist re de la Justice par courrier lectronique ou postal voir page 2 de la fiche technique Autre dispositif qui a d j b n fici d une certaine m diatisation l le MPS pour March public simplifi Ce service permet de r pondre un march public en indiquant son seul num ro de Siret Il faut cependant que le march ait t d sign comme ligible MPS par l acheteur public Dans sa fiche la DAJ conseille vivement aux acheteurs publics d adh rer au dispositif dans l int r t de tous Des espaces de stockage propres aux candidats Les candidats peuvent aussi en vertu du d cret simplifications gt mettre leurs donn es de candidature disposition des acheteurs publics via un support de stockage accessible en ligne La r glementation n exige rien de tr s sophistiqu souligne la DAJ et notamment pas de degr de s curit particulier il peut s agir d un coffre fort lectronique ou d un simple site Internet propre l entreprise Les candidats pourront communiquer par ce biais tous les renseignements requis au titre de l article 45 du Code des
30. bon Un rapport du Commissariat g n ral l galit des territoires vante les nombreux atouts qu auraient les intercommunalit s si toutes ou presque r unissaient au moins 20 000 habitants Sans demi mesures il propose de les riger au rang de collectivit s territoriales La commission des lois de l Assembl e nationale qui examinera partir du 3 f vrier prochain le projet de loi sur la nouvelle organisation territoriale de la R publique Notr r tablira vraisemblablement l id e du gouvernement d obliger les intercommunalit s r unir au moins 20 000 habitants L inconnue concerne l tendue des exceptions que les d put s d cideront d appliquer au principe Au cours de l examen qui vient de s achever dans l h micycle du Palais du Luxembourg la ministre en charge de la d centralisation a en tout cas montr qu elle tenait ce seuil de 20 000 habitants pour une majorit d intercommunalit s Ce seuil d mographique constitue pour le gouvernement l une des conditions n cessaires l av nement de communaut s plus fortes En prenant cette position le gouvernement suit entre autres les pr conisations d un rapport de la direction des strat gies territoriales du Commissariat g n ral l galit des territoires CGET rapport command en toute discr tion le 24 juin dernier par les ministres de l Int rieur et de la D centralisation ainsi que par le secr taire d Etat la R forme territoriale Dans ce documen
31. cement des changes professionnels alors que les seconds les per oivent mais dans une moindre mesure Plus d un quart des professeurs mentionnent le d veloppement de blocages chez certains enseignants alors que les chefs d tablissement n en font pas mention L impact du num rique sur les r sultats scolaires serait limit estiment les enseignants En revanche il favoriserait le d veloppement des comp tences des l ves et notamment la ma trise de l outil num rique 84 des enseignants le pensent la capacit rechercher des informations 81 et l apprentissage du travail collectif 61 De leur c t les l ves disent se mettre plus facilement en activit dans la classe se sentent plus concern s et participeraient plus facilement l crit 67 d clarent trouver les cours plus int ressants et 55 se sentiraient plus l aise dans la classe Revitaliser les Espaces Publics Num riques Lors de la s ance du 13 janvier 2015 le Conseil Economique Social et Environnemental CESE a pr sent et a vot l unanimit le projet d avis de la section de l ducation de la culture et de la communication pr sid e par M Philippe da Costa par M Eric Peres sur les donn es num riques un enjeu d ducation et de citoyennet suite une autosaisine publics num riques page 28 Parmi ces espaces novateurs 2 d acc s aux nouvelles technologies num riques on notera Espaces Publics Num riques exemple des EPN
32. cher La r ussite ou l chec de cette exp rimentation d pendra sans doute en grande partie du niveau d acceptation de ses tarifs Et m me si la client le vis e est plut t ais e et le service rendu de qualit ce n est pas gagn d avance Selon une enqu te men e par le Lab aupr s des pensionnaires de ces tablissements aucun n a de vision claire de ce que leur co te r ellement leur voiture personnelle Sommaire L ATELIER DUCATION NUM RIQUE amp TERRITOIRES Acteurspublics com 28 01 15 Il faut remettre le num rique au c ur des missions de l cole Le num rique l cole a jusqu ici davantage concern les quipements et pas assez les usages p dagogiques estime Sophie P ne coordinatrice du rapport du Conseil national du num rique intitul Jules Ferry 3 0 b tir une cole cr ative et juste dans un monde num rique Elle r agit pour Acteurs Publics au lancement par le minist re de l Education nationale d une concertation sur le num rique l cole Alors que le gouvernement vient de lancer une concertation nationale sur le num rique pour l ducation les usages num riques l cole ne semblent pas d coller Pourquoi Le d veloppement du num rique l cole a ce jour concern essentiellement des quipements La politique publique ducative s est fix en priorit des objectifs de disponibilit de mat riel D sormais il s agit aussi de se demander en q
33. cilement remplac es par une aide soignante C t r seau Sigfox a profit de l occasion pour densifier son r seau en installant avec l accord des acteurs publics locaux de nouvelles antennes dans les mairies et les casernes de pompiers Quant au d ploiement il a t effectu en trois mois par les facteurs la suite d un accord pass entre le conseil g n ral et la Poste T l rel ve et t l d tection de fuites au pays de Gex Le second projet emport par un autre consortium consiste installer un syst me de t l rel ve des compteurs et de t l d tection des fuites l sur le r seau de distribution d eau de la communaut de communes du Pays de Gex 27 communes et 80 000 habitants Au total 30 000 nouveaux compteurs seront d ploy s dans tous les foyers d ici 2017 Le futur syst me produira des donn es quotidiennes de consommation une fois par jour et renseignera sur l tat du r seau partir de capteurs de flux flow meters permettant de d tecter rapidement les anomalies sur le r seau de distribution gr ce un logiciel de supervision La facturation s appuiera sur les consommations r elles et non plus sur des estimations et le rendement du r seau sera progressivement am lior avec la r sorption des fuites L l int r t de la technologie Sigfox est principalement d ordre conomique elle va permettre de mieux lutter contre le gaspillage des ressources quant la maintenance sur les capteurs et sur
34. commerce mod le d affaires technologie innovation sociale Pour juger un projet innovant il y aura globalement juste deux questions se poser qu est ce qu il apporte de nouveau au march et en quoi il diff rencie l entreprise qui le propose r sume Daniel Kaplan d l gu g n ral de la Fing Cette approche diff rente va nous servir mieux comprendre en quoi une entreprise innove et donc ventuellement comprendre l o elle a besoin d tre soutenue affirme t il Cela permettra d assurer un continuum de financement entre une subvention de 30 000 euros d une bourse French Tech et un ticket de Large Venture de 20 millions d euros d taille M Fournier II faut que ce parcours soit le plus efficace possible pour qu on maximise le nombre d entreprises fran aises qui deviennent de potentiels leaders mondiaux dans leur domaine fait il valoir On a inject un milliard d euros dans des projets innovants l an pass soit une hausse de plus de 40 par rapport 2013 gt rappelle le directeur ex cutif l innovation de BpiFrance La banque publique d investissement dirig e par Nicolas Dufourcq pr voit d investir huit milliards d euros au total d ici 2017 dans des soci t s tricolores Blablacar et Leetchi furent exclus du financement C est maintenant que a se passe qu il y a de plus en plus de projets et d entrepreneurs assure M Fournier Son organisme a dans le pass
35. e doit selon la Cour tre interpr t e strictement Ainsi le traitement de donn es caract re personnel sans consentement est possible lorsqu il est n cessaire la r alisation de l int r t l gitime du responsable du traitement prot ger ses biens sa sant et sa vie La Cour en conclut que d s lors que le traitement de donn es caract re personnel est n cessaire la r alisation de l int r t l gitime du responsable du traitement ce traitement est possible sans consentement Par ailleurs une personne n a pas tre Lettre Ecoter 30 01 2015 05 02 2015 34 35 inform e du traitement de ses donn es si cela implique des efforts disproportionn s voire impossibles Les Etats Membres peuvent quant eux s ils le souhaitent limiter la port e de la Directive en vertu de la pr vention de la recherche de la d tection et de la poursuite d infractions p nales ou de la protection des droits et libert s d autrui Sommaire AGENDA 11 02 2014 Syst mes d information et m tiers Colloque de la Mission Ecoter Date Mercredi 11 f vrier 2015 09h30 16h30 Lieu CDC 72 avenue Pierre Mend s France 75013 Paris Salle B013 Programme amp Inscriptions www ecoter org Matin e Donn es s curit gestion des risques Apr s midi Des SI aux centres de services internes pour qui et pour quoi Cette journ e est organis e en deux parties pour traiter de deux sujets qui convergent et se no
36. e du plan de r forme de la justice vise la fois faciliter l action judiciaire et am liorer la qualit des prestations au profit des justiciables Plus globalement la num risation a pour objectif de d bureaucratiser le fonctionnement de l appareil judiciaire alg rien connu pour tre lent et compliqu Dans la pratique il s agit en priorit de doter la Chancellerie d un syst me informatique centralis pour collecter exploiter et traiter les donn es relatives l activit judiciaire et de fluidifier la communication entre les diff rentes juridictions travers un syst me intranet efficace Interrogatoires en visioconf rence La loi sur les TIC codifie galement la communication lectronique des actes judiciaires comme le casier judiciaire et le certificat de nationalit Elle valide par ailleurs le recours durant l information judiciaire la visioconf rence pour l interrogatoire ainsi que pour l audition des parties Enfin le texte autorise le recours la certification lectronique des documents r dig s par le minist re de la Justice et les institutions relevant de ce d partement Pour mener bien sa r volution num rique la Chancellerie s attelle actuellement mettre en place la logistique n cessaire Elle s emploie par ailleurs familiariser son personnel dont 5 384 magistrats avec l utilisation des nouvelles technologies A cet effet des sessions de formation sont organis es depuis d c
37. ectre Ce n est pas compl tement illogique consid re un expert du secteur Il y a un besoin de r quilibrage du patrimoine de fr quences entre les op rateurs Free n avait rien obtenu lors des pr c dentes ench res de la bande 800 MHz lt Ils ont volontairement refus d en acheter Et maintenant ils se plaignent de ne rien avoir s emporte un concurrent Ce serait dangereux d installer un m canisme pr f rentiel Nous serons vigilants Les op rateurs seront aussi tr s attentifs ce que leur capacit d investissement soit pr serv e lt Il a parfaitement en t te le besoin de voir les op rateurs investir nouveau C est positif affirme Pierre Louette DG d l gu d Orange On est dans un programme d investissement majeur rench rit J r me Yomtov DG d l gu de Numericable SFR il est important d avoir un cadre stable et pr visible gt L tat de gr ce ne sera pas ternel Sommaire O Lettre Ecoter 30 01 2015 05 02 2015 9 35 D ploiement des TIC le projet de loi Macron assouplit les r glementations Localtis info 23 01 15 Le projet de loi pour la croissance et l activit qui sera examin en s ance publique partir du 26 janvier comporte de nombreuses dispositions consacr es au num rique et aux nouvelles technologies En commission sp ciale les d put s ont m me compl t le projet initial par des mesures additionnelles Le train de mesures adopt es est plut t h
38. elles les participants du hackathon du 26 janvier ont tent de r pondre l aide des donn es mises leur disposition Si le temps accord aux quipes n a pas toujours permis de mener les projets terme certains r sultats ont d j t mis en ligne Paul Antoine Chevalier data scientist de la mission Etalab a notamment publi sur Github service d h bergement et de gestion du d veloppement de logiciels ndir les remi res conclusions de son quipe sur les liens entre offre de soins et consommation m dicale l Smaa COMMANDE PUBLIQUE LeMoniteur fr 30 01 15 Simplification des candidatures Bercy fournit un mode d emploi d taill Quatre mois apr s la parution du d cret de simplification dans les march s publics la Direction des affaires juridiques du minist re de l Economie publie une pr cieuse fiche technique sur les nouvelles r gles applicables au dossier de candidature Elle l ve un certain nombre d incertitudes et livre des indications concr tes La simplification pas si simple Les deux grandes nouveaut s introduites par le d cret n 2014 1097 du 26 septembre 2014 dit de simplification ont soulev un certain nombre d interrogations pratiques et peinent entrer dans les m urs Elles consistent d une part interdire aux acheteurs publics de demander des documents justificatifs qu ils peuvent obtenir eux m mes par le biais d une base de donn es ou d un espace de stoc
39. embre Elles ont cibl les employ s de juridictions de l ouest du pays D autres stages devront tre organis s tr s prochainement Des campagnes d information en direction du grand public sont galement envisag es afin de le tenir au courant des changements en cours Le minist re de la Justice se donne un d lai d une ann e pour parachever son programme de num risation Ce plan est l ni me chapitre d une r forme graduelle entam e depuis plusieurs ann es sur recommandation d un groupe de r flexion d sign par le Pr sident Abdelaziz Bouteflika pour revoir le fonctionnement de l appareil judiciaire et le mettre davantage au service des citoyens Certaines tapes ont d j t franchies dans ce domaine avec par exemple la possibilit aujourd hui pour les justiciables de suivre la progression du traitement des affaires les concernant en ligne e Etats Unis Un jackpot 45 milliards pour l Etat am ricain La vente des fr quences 4G aux op rateurs t l coms a atteint un nouveau record outre Atlantique C est un v ritable jackpot que va toucher le Tr sor am ricain gr ce aux ench res pour les nouvelles fr quences 4G Organis par l autorit de r gulation des t l coms am ricaines la FCC Federal Communications Commission depuis novembre dernier le processus a t clos hier Et l Etat am ricain va r cup rer pr s de 45 milliards de dollars Jamais au pays de l oncle Sam on n avait vu un tel montan
40. emprunt le r seau de transport en commun soit une augmentation de plus de 20 de la fr quentation sur la p riode septembre d cembre 2014 par l ann e pr c dente Ces r sultats placent Besan on au niveau de Mulhouse 8 4 voyages km dont l agglom ration compte 265 000 habitants Le r seau compte 32 000 abonn s Parall lement les cinq parkings relais gratuits pour les abonn s Ginko accueillent 7000 v hicules par mois Le Grand Besan on a l ambition d am liorer les performances du nouveau r seau mis en place avec l arriv e du tramway Il s agit notamment d am liorer le taux de ponctualit du tram actuellement 85 mais aussi l information voyageurs Un syst me de g olocalisation permettra ainsi de conna tre le temps r el d attente et l heure pr vue d arriv e aux stations en cas de situation perturb e e Poitou Charentes Silver mobilit Transdev exp rimente de nouvelles offres de mobilit pour les seniors La Caisse des D p ts Transdev et un acteur local d autopartage exp rimentent depuis d cembre 2014 la Rochelle de nouvelles offres de mobilit dans des r sidences pour personnes g es voitures lectriques en autopartage et transport la demande Une offre priv e qui se veut compl mentaire de l offre de transport public En 2030 la France comptera 20 millions de personnes de plus de soixante ans contre 15 aujourd hui Une volution majeure de notre soci t que tous les acteurs
41. es pourront d sormais proposer ce service ainsi que l a annonc PharmasSuisse une organisation qui repr sente 1 350 tablissements A en croire ce syndicat professionnel tout le monde est gagnant avec la t l consultation en officine les urgences seront d charg es les m decins pourront se concentrer sur les cas les plus pertinents Mais il y a un autre b n ficiaire potentiel du nouveau service les assurances qui remboursent les t l consultations mais auxquelles elles sont factur es moins cher qu une consultation physique Une piste d conomies explorer pour combler le trou de la S cu e Alg rie La r volution num rique de la justice alg rienne L appareil judiciaire alg rien conna tra une r volution num rique au cours de cette ann e Elle vise le d barrasser de proc dures encombrantes cette fin 5 384 magistrats seront form s l usage de nouvelles techniques comme la direction d audiences en vid oconf rence Le Conseil de la nation chambre haute du Parlement alg rien a adopt le 7 janvier dernier une loi sur la modernisation de la justice Ce texte labor par la Chancellerie constitue la base juridique qui r git le cadre g n ral de l utilisation des nouvelles technologies de l information et de la communication TIC et des supports lectroniques dans le domaine de la justice Dans son discours devant les s nateurs le garde des Sceaux Tayeb Louh a indiqu que cette loi inspir
42. est l int r t du Hype Cycle pour les organisations Au del de la simple curiosit intellectuelle l int r t du Hype Cycle de Gartner vient du fait qu il permet aux organisations d avoir plus de visibilit sur les technologies mergentes et les tendances surveiller et de comprendre quand et comment il faut en tenir compte dans le d veloppement de leurs futurs produits et services afin de r pondre aux attentes de leurs clients ou administr s de rester concurrentielles et d am liorer leur efficacit op rationnelle Ainsi plut t que de se laisser influencer par le battage m diatique qui annonce l arriv e d une nouvelle technologie les organisations peuvent v rifier au fil des ans l volution de la maturit de telle ou telle technologie sur la courbe du Hype Cycle de fa on pouvoir l int grer dans une nouvelle offre de produit ou service au meilleur moment et sans prendre le risque de gaspiller leurs ressources inutilement Cependant le chemin qui consiste passer de l id e au march est difficile et parsem d emb ches Qui plus est pour un tr s grand nombre de nouveaux produits et services les checs apr s lancement sur le march sont plus nombreux que les succ s l Qui plus est au del des technologies les organisations doivent s approprier des m thodes de recherche des approches de conception strat gie Oc an Bleu Design Thinking m thode d Owen et des cadres conceptuels
43. est pr vu le 11 f vrier Sylvia Pinel ministre du logement de l galit des territoires et de la ruralit a nomm le 20 janvier 2015 Bertrand Delcambre pr sident du Plan Transition Num rique dans le B timent Apr s six mois de travail et de rencontres avec les acteurs de la construction en tant qu Ambassadeur du num rique dans le b timent Bertrand Delcambre a publi en d cembre 2014 un rapport sur ce sujet qui identifiait les mesures prendre pour aider le secteur du b timent g n raliser l usage du num rique Sylvia Pinel a annonc lors du conseil des ministres du 10 d cembre 2014 la cr ation du Plan Transition Num rique dans le B timent Dot de 20 millions d euros il vise mobiliser et accompagner la fili re du b timent prendre rapidement le virage du num rique en d ployant des actions op rationnelles qui f d rent les initiatives capitalisent l existant et cr ent les conditions d un b n fice partag pour l ensemble de la fili re gt Gestion op rationnelle par le CSTB Pour r aliser sa mission Bertrand Delcambre s appuiera sur l op rateur technique identifi par les pouvoirs publics le Centre Scientifique et Technique du B timent CSTB charg de l animation et de la gestion du Plan L quipe projet du Plan Transition Num rique dans le B timent sera anim e par J r me M t nomm directeur du Plan Transition Num rique dans le B timent Auparavant celui ci a dirig
44. et ne pas h siter se faire accompagner par des partenaires aguerris afin de concevoir des produits et services r ellement innovants et durables Les nouvelles technologies font d sormais partie int grante de notre vie quotidienne Elles sont devenues omnipr sentes et incontournables aussi bien dans les environnements urbains que ruraux Du fait de la rapidit de leur mergence et de la complexit de leur mise en uvre le Hype Cycle peut tre vu comme une boussole qui guide nos choix d investissement Nul doute que certaines de ces technologies conduiront des changements de paradigme qui viendront bousculer nos habitudes d agir et de penser Alors rendez vous est pris pour analyser le prochain Hype Cycle de 2015 et ajuster le cap en cons quence ADMINISTRATION LECTRONIQUE Le r seau interminist riel de l Etat g n rateur d conomies pour les administrations Le r seau interminist riel de l Etat RIE inaugur le 27 janvier par Thierry Mandon est un l ment cl de la transition num rique de l administration Mutualisation s curit qualit de service et conomies substantielles sont les principaux mots cl s de ce grand chantier qui doit s achever en 2017 La cr ation du r seau par la direction interminist rielle des syst mes d information et de communication Disic est plut t exemplaire Elle vise remplacer progressivement la quinzaine de r seaux minist riels distincts par une se
45. fameux GAFA va manifestement devoir beaucoup discuter Concernant les sanctions premi re vue un consensus se d gage autour de la n cessit de les alourdir Elle seront renforc es assure la pr sidente de la Cnil Mais jusqu quel point Cela reste d finir Le G29 pr voit de prendre une position claire sur le sujet avant l t Sur la question des sanctions toujours Isabelle Falque Pierrotin esp re aussi avant m me l entr e en vigueur du texte europ en au minimum deux ans apr s son adoption d finitive soit 2017 que la l gislation fran aise dotera la Cnil au travers du projet de loi Num rique d un quantum de sanction allant jusqu un million d euros e Suisse La t l m decine progresse chez les Helv tes En r gle g n rale les patients vont chez le m decin puis chez le pharmacien Parfois l inverse Mais en Suisse il est possible d aller chez le m decin et chez le pharmacien simultan ment Depuis avril 2012 200 officines helv tes offrent en effet leurs patients la possibilit d une t l consultation m dicale dans leurs locaux C est le pharmacien lui m me qui value la gravit de la situation et qui d cide s il peut fournir au patient des m dicaments sans ordonnance s il doit le r f rer un m decin ou s il peut lui proposer une t l consultation Ce qui n tait qu un projet pilote initi il y a trois ans a t g n ralis en 2015 toutes les pharmacies suiss
46. fort recul comme le laissait entendre les ex cutifs locaux l an dernier du fait de la baisse des dotations Sur le panel de collectivit s analys es on note un report de certains investissements au profit de grands programmes d cid s il y a deux ou trois ans que les collectivit s ne peuvent remettre en cause et annuler purement et simplement Les ex cutifs ne sont pas pr ts dire non tout Les collectivit s auraient donc surestim la baisse Oui mais a fait partie du jeu Dans le m me temps si les travaux de voirie et sur l espace public ont t maintenus les mises en chantier de logements sont en revanche tr s faibles On n a jamais aussi peu construit en France Le coup est rude pour les entreprises du b timent Les collectivit s l avaient bien vu venir Si l investissement n est pas en fort recul la fiscalit est elle en hausse Quelques collectivit s l exemple de la communaut urbaine de Toulouse ont pr vu d augmenter les imp ts mais l encore la hausse de la fiscalit est encore contenue ne serait ce que parce que les maires s taient engag s ne pas augmenter les taux d imposition Et puis il y a aussi des raisons m caniques qui tiennent aux lections d partementales et r gionales venir cette ann e Une fois l lection pass e les ex cutifs vont proc der une hausse de la fiscalit sur les deux exercices suivants 2016 et 2017 Le vrai round budg taire est pour 2016 o l on sent
47. gouvernement Le grand int r t c est qu elle remet les professeurs les familles et les l ves au centre de la question I y a un focus sur les acteurs de terrain et l ensemble de la communaut ducative Les associations ducatives si actives en mati re d enseignement de l informatique vont sans doute participer significativement Autre enjeu nous allons probablement d couvrir un tableau tr s encourageant de l innovation l cole Beaucoup de professeurs sont d j tr s investis Nous avons rencontr des professeurs passionn s se d brouillant presque sans mat riel Ils pr tent leur tablette ou leur t l phone leurs l ves pour organiser une tweet classe parce qu ils n ont rien Et les l ves se mettent en activit s ouvrent vers l ext rieur recherchent des informations C est cela aussi la r volution num rique une implication plus grande des l ves L aspect p dagogique est donc essentiel C est d j un succ s qu un professeur rende des contenus disponibles en ligne L tape d apr s c est quand les l ves sont aussi cr ateurs de contenus et ont des savoir faire r els et une pens e critique propos d Internet de l informatique Dans votre rapport vous soulignez la n cessit de r tablir des liens entre administration et quipes p dagogiques Pourquoi ces liens sont ils distendus Malgr ses d marches de proximit l administration reste naturellement top down avec un syst me
48. i est en cours de r criture pour tenir compte des remarques des acteurs sera d ici trois mois test aupr s de trois op rateurs de cloud avant une ventuelle adoption La d marche de l Anssi est fra chement accueillie par le monde du cloud Beaucoup consid rent que l agence dont la mission est cens e tre limit e la protection de l administration ou au sort des op rateurs d importance vitale op rateurs t l coms banques sort de son pr carr L Anssi n a pas autorit pour promulguer des standards s appliquant au secteur priv C est l qu est toute l ambigu t estime Thierry Rouquet pr sident de la commission cyber s curit de l Afdel qui repr sente les diteurs de logiciels Localisation probl matique Un label d cern par l Anssi une institution d Etat de plus en plus reconnue en mati re de cybers curit pourrait repr senter un avantage certain pour ses d tenteurs Cela peut cr er une distorsion de concurrence l gale gt assume Guillaume Poupard Ce label n aurait pas de caract re r glementaire mais l Anssi encouragerait les entreprises y faire r f rence dans leurs appels d offres Premier reproche des acteurs le caract re particuli rement contraignant des r gles respecter pour obtenir le label L Anssi a une vision du risque qui ne correspond pas forc ment aux besoins des entreprises Imposer des r gles trop strictes a un impact direct sur les co ts pr
49. ication g ographique Le Ministre lui r pond le 20 novembre 2014 que les tablissements publics de coop ration intercommunale EPCI ne peuvent faire opposition l enregistrement d une marque qui porterait atteinte leur nom leur image leur renomm e ou une indication g ographique comportant leur nom Ils peuvent cependant dans un tel cas de figure formuler en tant que personnes int ress es des observations aupr s du Directeur de l Institut National de la Propri t Industrielle INPI gt avant l enregistrement de la marque et apr s son enregistrement contester le droit de son d positaire aupr s des tribunaux judiciaires L article L 711 4 du CPI ne donnant pas une liste limitative des droits ant rieurs auxquels une marque ne peut l galement porter atteinte un EPCI doit aussi pouvoir agir afin de prot ger son nom son image ou sa renomm e ainsi que les indications g ographiques comportant son nom Il peut galement se fonder sur les dispositions de l article L 711 3 du CPI qui interdit d adopter comme marque ou l ment de marque un signe de nature tromper le public notamment sur la nature la qualit ou la provenance g ographique du produit ou du service Sommaire Application de la Directive sur la protection des donn es personnelles une cam ra filmant la voie publique depuis une habitation Arr t de la Cour de Justice de l Union Europ enne du 11 d cembre 2014 Le fait de
50. ient mises en ligne d s le premier jour du mois de f vrier l objectif tant d aller plus loin par la suite et de multiplier ce genre d v nements Nicolas Revel a soulign que les donn es regroup es au sein du syst me national d information interr gimes de l assurance maladie Sniiram taient pr alablement anonymis es c est dire qu il est impossible d identifier un patient ou un m decin En amont du hackathon l quipe d Etalab avait galement men un travail de documentation des donn es sur une plate forme collaborative afin d expliciter les s ries mises disposition Cr en 1999 par la loi de financement de la S curit sociale le Sniiram LA constitue probablement la plus grande base de donn es m dico conomiques dans le monde s est f licit Nicolas Revel pr cisant qu il int grait pr s de 50 milliards de donn es dont 1 2 million de feuilles de soins chaque ann e 500 millions d actes m dicaux et 11 millions d hospitalisations gt De quoi organiser encore de nombreux hackathons pour une valuation plus fine des politiques publiques en mati re de sant Premiers r sultats Quel est l effet du nombre de m decins sur la consommation m dicale Peut on faire un lien entre l offre de soins et la pratique du d passement d honoraires Une faible pr sence de m decins dans un d partement se traduit elle par un plus grand recours aux urgences Voil quelques exemples de questions auxqu
51. igh tech ce sont les sciences de la vie secteur m dical et biotechnologies et les diteurs de logiciels qui s duisent les investisseurs en r coltant autour de 250 millions de dollars ConsumerPhysics a notamment r ussi r colter plus de 4 millions de dollars en 2014 pour son projet de scanner mol culaire de poche appel SCiO Nous sommes persuad s que le niveau de maturit des entreprises bas es en Isra l attirera l attention des fonds d investissement priv s en 2015 rel ve m me Ofer Sela consultant chez KPMG Isra l La confiance manifest e par les march s publics am ricains envers la nation des start ups et les conditions conomiques actuelles favorables viennent appuyer cette conviction tout comme l augmentation significative les derni res ann es des financements entre 5 et 20 millions de dollars D ailleurs Alibaba est r cemment entr au capital de Visualead une start up isra lienne pionni re en terme de technologie QR code et pr sente sur le march chinois ce qui a constitu le premier investissement du g ant chinois de l internet dans l cosyst me isra lien REGARD SUR LA FRANCE Les dossiers chauds qui attendent le pr sident de l Arcep LesEcnos fr 27 01 15 S bastien Soriano fait l unanimit dans le secteur Mais le nouveau patron du gendarme des t l coms pourrait se faire ses premiers ennemis avec l attribution des fr quences 700 MHZ et le sujet de l itin rance de Free Premi
52. isir l administration par voie lectronique Le recours la voie lectronique permettra d offrir tant l usager qu l administration les m mes garanties que les envois recommand s Autre nouveaut pour les citoyens depuis le 1 janvier 2015 tout demandeur peut obtenir communication des avis pr alables une d cision administrative le concernant avant m me l adoption de cette d cision Cette mesure vise permettre davantage de transparence de l administration et d interactivit dans les changes avec l usager et donner la possibilit ce dernier de rem dier plus t t aux ventuels probl mes relev s l occasion d un avis pr alable En ce qui concerne le fonctionnement interne des services l administration et a priori seule l administration d Etat est concern e par cette troisi me ordonnance pourra recourir plus largement pour ses commissions administratives la visioconf rence la conf rence t l phonique au dialogue en ligne et l change de courriels Le secr taire d Etat la Simplification mise sur ces nouvelles possibilit s pour all ger le fonctionnement g n rer des gains de temps et des conomies Les Parisiens consult s sur la modernisation des services publics Les consultations publiques citoyennes se poursuivent w 7 la mairie de Paris Apr s le budget participatif la ville i ed lance ce 21 janvier une consultation pour moderniser ei
53. kage num rique d autre part les dispenser de demander les renseignements qui leur ont d j t fournis lors d une pr c dente consultation et qui restent valables Une fiche technique publi e par la Direction des affaires juridiques DAJ de Bercy ce 30 janvier 2015 apporte de nombreuses pr cisions sur les modalit s d application de ces r gles afin de donner un coup de pouce leur mise en uvre Lettre Ecoter 30 01 2015 05 02 2015 32 35 Piocher les renseignements requis dans des bases de donn es ou espaces de stockage La DAJ rappelle que la premi re mesure est imp rative pour les acheteurs publics ils ne peuvent exiger des documents de candidature auxquels ils peuvent eux m mes acc der directement Cependant il appartient au candidat de d crire pr cis ment dans son dossier les modalit s d acc s aux informations le concernant par exemple en indiquant dans la lettre de candidature DC1 l adresse lectronique pertinente Bercy souligne que ce recours aux bases de donn es pour les informations de candidature peut tre utilis m me dans le cadre d une r ponse papier gt Quelques bases de donn es Si cette mesure est encore peu mise en uvre c est aussi parce qu il existe peu de bases de donn es administr es par un organisme officiel et r pondant aux exigences du Code des march s publics admet la DAJ Elles sont amen es se d velopper En attendant Bercy met en lumi re deux initi
54. le r seau d Orange S bastien Soriano a fait une sortie remarqu e lors de son audition au Parlement en annon ant qu il comptait donner suite l avis donn par l Autorit de la concurrence en 2013 celle ci pr conise une extinction par plaques de l itin rance au fur et mesure que Free d ploiera son propre r seau Bouygues Telecom entre autres n a eu de cesse depuis pr s de deux ans d impliquer l ex pr sident de l Arcep Jean Ludovic Silicani sur le sujet en vain Les concurrents de Free veulent croire que les choses pourraient changer et plus vite que pr vu Selon une source proche des op rateurs S bastien Soriano aurait d j voqu l itin rance de Free avec Bruno Lasserre le pr sident de l Autorit de la concurrence qu il conna t bien Sujets br lants Si l itin rance est un sujet chaud celui des ventes de fr quences en est un plus br lant encore o le nouveau pr sident pourrait se faire ses premiers ennemis Le r gulateur a la charge d organiser cette ann e la vente aux ench res de la bande 700 MHz jusqu ici occup e par l audiovisuel aux op rateurs qui pourront l utiliser pour la 4G Une consultation publique L a t lanc e fin 2014 les r ponses sont attendues pour le 16 f vrier Cinq sc narios sont pour l instant l tude quant au processus d attribution des fr quences Certains seraient plus favorables Free que d autres avec notamment des garanties indirectes d octroi de sp
55. lent essentiellement aux heures de pointe du matin et de la fin d apr s midi gt pr cise Florence Larcher Deuxi me offre un syst me d autopartage de voitures lectriques op r par la Start up Automobilit Dans un premier temps l entreprise mettra disposition de chaque r sidence une voiture lectrique de type Renault Zo une station de recharge et une logiciel de planning pour g rer les r servations Nos tudes montrent que les personnes g es sont plut t bien repr sent es dans les transports publics se d placent pied et en voiture particuli re mais qu il reste encore des besoins de d placements peu ou pas satisfaits gt explique Laurence Broseta directrice g n rale France de Transdev D o cette offre priv e cens e coller aux besoins tr s vari s d une client le allant de 60 90 ans plus ou moins motoris e et majoritairement f minine L enjeu tarifaire Cot tarification si le syst me d autopartage reste dans les normes de ce type de service 15 euros les deux heures 35 euros la journ e le TAD est environ six fois plus cher que le r seau de transport public largement subventionn par les collectivit s locales Mais avec le TAD que nous leur proposons nous leur offrons une qualit de service qui n a rien voir avec le transport public traditionnel C est du porte porte et le conducteur comme dans le cas de services PMR est form l aide la personne explique Florence Lar
56. les compteurs elle sera r duite au minimum avec une dur e de vie des batteries garantie pour 16 ann es Le syst me pourra fonctionner ind pendamment des fournisseurs et laissera la collectivit libre de changer une partie des l ments du r seau si elle le souhaite gt Lire la suite LA Un hackathon l ve le voile sur les donn es de sant L assurance maladie et la mission Etalab ont organis le 26 janvier le premier marathon informatique exploitant des donn es de la S curit sociale Pr sente pour l occasion la ministre de la Sant Marisol Touraine a qualifi l ouverture de ces donn es de mouvement incontournable qui doit faire voluer la culture de r tention des administrations Un important bastion de r sistance face au mouvement d ouverture des donn es publiques open data est en train de tomber Le secteur de la sant a connu le 26 janvier son premier hackathon exploitant l une des plus importantes s ries de donn es mises disposition sur la plateforme Data gouv fr ainsi que des donn es issues de la base Sniiram syst me national d information interr gimes de l assurance maladie Tout un symbole Organis conjointement par la mission Etalab et la Caisse nationale d assurance maladie des travailleurs salari s CNAMTS ce marathon informatique a rassembl toute la journ e pr s de 80 participants d veloppeurs statisticiens issus d instances publiques ou de start up
57. lliards de dollars un record chap Au total les 688 entreprises isra liennes du secteur high tech l ont attir plus de 3 4 milliards de dollars en 2014 soit une augmentation en valeur de 46 par rapport 2013 A lui seul le 4 trimestre marque une lev e de fonds de 1 1 milliard de dollars un record sur les 6 derni res ann es L augmentation en valeur refl te la progression continue du nombre de financements de grande ampleur que nous observons depuis quelques mois Leur part a doubl en volume et en valeur en 2014 commente Koby Simana directeur de centre de recherche IVC Landa Nanography IronSource ou encore Kaminario voil trois exemples de start ups qui aujourd hui s attirent les faveurs des fonds en capital risque et parviennent lever des financements cons quents Les fonds en capital risque isra liens ont repr sent en moyenne 17 574 millions de dollars des investissements totaux inject s dans les soci t s high tech sur l ensemble de l ann e 2014 Au cours du dernier trimestre 36 entreprises num riques ont r ussi b n ficier de fonds hauteur de 320 millions de dollars 29 des investissements totaux Historiquement jamais autant d argent n avait t lev en un trimestre par ce secteur Gigya une entreprise qui aide les entreprises cr er des relations avec leurs consommateurs sur les r seaux sociaux a par exemple lev en novembre 2014 35 millions de dollars Apr s la h
58. ls des f d rations concern es il y aurait 12 000 emplois pour la r alisation de l infrastructure et 6 000 pour la fourniture des quipements et du mat riel roulant Par ailleurs le chantier va permettre de d velopper pr s de 20 millions d heures d insertion sociale faisant ainsi de ce projet la plus importante op ration d insertion sociale jamais r alis e pr cise le communiqu commun publi le 22 janvier Pour atteindre ces objectifs les acteurs s organisent Un observatoire de l emploi et de la formation prospectif et mutualis sera cr Il permettra de suivre l volution des besoins de main d oeuvre et de formation Les r sultats et la synth se de ces changes sur les besoins quantitatifs et qualitatifs en emploi comp tences et formations seront r guli rement port s la connaissance des comit s r gionaux de l emploi de la formation et de l orientation professionnelles Crefop gt indique la convention Un dispositif de centralisation des offres et demandes d emploi sera galement mis en place sur le site internet de P le emploi le Grand Paris Emploi Les entreprises seront incit es d clarer leurs offres sur cet outil Des comit s op rationnels pour chaque tron on seront cr s pour assurer la d clinaison territoriale du dispositif Ces comit s devront faciliter la communication sur les offres et assurer la coordination des acteurs locaux concernant l orientation des candidats vers les recruteurs
59. ls num riques Si dans l ensemble 16 des enseignants disent les utiliser en version simple les enseignants du groupe A sont les plus nombreux utiliser une version multim dia enrichie 24 contre 13 Interrog s sur les freins techniques susceptibles d entraver l int gration du num rique pr s de la moiti mettent l accent sur l insuffisance du d bit ainsi que sur les faiblesses de l organisation mat rielle et de l assistance aux utilisateurs L int gration du num rique passe mieux avec quelques enseignants moteurs Si l quipement est essentiel la pr sence de quelques enseignants moteurs compterait aussi pour beaucoup dans l volution des pratiques p dagogiques estiment une majorit des enseignants interrog s 64 Ils constitueraient en quelque sorte le bon catalyseur et une condition quasi n cessaire Parmi les autres facteurs d int gration du num rique les professeurs pointent encore le soutien et l encouragement apport par le chef d tablissement 56 l inscription explicite du num rique dans le projet d tablissement 50 ou la possibilit de travailler en quipe 49 Tandis que le passage au tr s haut d bit n arrive qu en huiti me position 41 Des enseignants tr s favorables aux plus dubitatifs La repr sentation du num rique par les enseignants apporte aussi quelques confirmations sur leur tat d esprit ce sujet les analystes font merger quatre cat gories d enseignants les tr s fa
60. lui d quiper en tableau num rique interactif ou en tablettes tactiles les classes Il ne faut pas se tromper de combat nous devons donner aux enseignants les moyens de changer de mod le Ce rapport lance entre autre le d fi de la co construction d un nouveau mod le par les enseignants eux m mes aux c t s des acteurs publics locaux et conomiques Mais les calendriers de ces concertations devront n anmoins s harmoniser car la th matique ducation et formation des citoyens de la soci t num rique l a d j re u 137 contributions sur la plate forme du CNN dont plusieurs d entre elles abordent la question sous l angle du r le de l cole Connexion des coles pour revitaliser la p dagogie Avant m me d envisager le d ploiement g n ralis de tableaux blancs num riques ou de tablettes tactiles la pierre angulaire d un renouveau p dagogique sera la connexion de l cole des enseignants et des l ves Le retard le plus embl matique est en effet celui des connexions des coles Internet Les connexions tr s bas d bit des coles l mentaires ont pour cons quence une faible utilisation d Internet dans les pratiques p dagogiques en classe Le dispositif coll ges connect s sous les feux de l valuation L valuation des 23 premiers coll ges connect s qui ont tent l exp rience dans le cadre de la strat gie faire entrer l cole dans l re du num rique viennent de faire l objet d une
61. m ricaine En revanche Sprint qui poss de la plus grande part de fr quences aux Etats Unis n tait lui pas candidat Les ench res interviennent dans un contexte de concurrence exacerb e entre op rateurs sur les prix des forfaits Cela ne les a manifestement pas emp ch de casser leur tirelire Toujours plus de data Car l enjeu est de taille D abord les fr quences sont plus rares aux Etats Unis qu en Europe Ensuite et surtout il s agit pour les op rateurs de satisfaire leurs abonn s toujours plus friands de data Car la demande devrait exploser dans les cinq ann es venir Or plus le trafic augmente plus le besoin de fr quences est grand pour les op rateurs t l coms Depuis quelques ann es les usages li s aux smartphones se multiplient Consommation de vid os notamment sur YouTube t l chargement de musique en streaming partage de photos les abonn s en demandent toujours plus Sans compter les usages li s aux tablettes et aux objets connect s qui ne cessent d augmenter Et ce n est pas fini la FCC pr pare d j un appel d offres pour de nouvelles fr quences vraisemblablement pour 2016 L occasion d un nouveau record e Isra l Matures les start ups high tech isra liennes s duisent les investisseurs Les start ups isra liennes high tech ont sollicit les fonds en capital risque et les investisseurs priv s en 2014 Avec succ s puisque leur niveau de financement affiche 3 4 mi
62. mbl e g n rale des copropri taires l ordre du jour de l assembl e g n rale comporte de droit un projet de r solution donnant au conseil syndical un tel mandat confirme le texte Le projet d article qui n a fait l objet que d amendements de forme devrait faciliter la t che des op rateurs priv s et des collectivit s locales tr s sollicit s pour faire acc l rer la proc dure sur le terrain Installation pr ventive de la fibre dans les constructions neuves Par ailleurs un amendement additionnel pr voit d tendre l installation pr ventive des r seaux fibre optique toutes les constructions neuves qui n taient pas encore inclues dans les dispositifs existants comme les maisons individuelles les immeubles ne comportant qu un logement ou un local usage professionnel ainsi que pour les lotissements articles additionnels au L 111 5 1 du Code de la construction et de l habitation et les immeubles collectifs existants faisant l objet d une r habilitation lourde soumise l obtention d un permis de construire Ce travail effectu d s la construction sera plus conomique et constituera un levier de d ploiement rapide et efficace lors de l arriv e de la fibre dans les quartiers Le texte compl te ainsi le dispositif existant d j institu par la loi du 4 ao t 2008 modernisation de l conomie mais encore limit aux immeubles collectifs neufs Ces dispositions devraient d sormais couvrir l essentiel du b ti neuf et a
63. n site web d di qui recueillera les contributions jusqu au 9 mars 2015 Les d l gu s acad miques au num rique et les recteurs organiseront en parall le des r unions d information pour pr senter les exp rimentations des coles de leur territoire Cette connotation participative inspir e au pr sident de la R publique et sa ministre de l Education Nationale par le pr sident du Conseil nationale du num rique CNN tranche avec le mod le top down gt qui a pr valu jusqu pr sent dans les plans d quipements des coles publiques Et aborde enfin le sujet par le bon bout avant d quiper les l ves en mat riels que peut on utiliser Et pour quoi faire L argumentaire repose sur les conclusions et les propositions du rapport Jules Ferry 3 0 gt 3 B tir une cole cr ative et juste dans un monde num rique publi le 3 octobre la veille du lancement de la concertation nationale sur le num rique Une publication r alis e en coulisse le CNN s tant auto saisi de la r flexion sur le th me l ducation dans une soci t num rique Il faut en finir avec les millions d pens s pour quiper les l ves d ordinateurs qui sont d j d pass s une fois le march conclu confie Pascale Luciani Boyer conseill re municipale Saint Maur des foss s et membre du coll ge collectivit s du CNN et de la commission num rique de l Association des maires d Ile de France Notre enjeu n est pas ce
64. ncien Leur impact conomique est par cons quent lev Selon certaines estimations les perspectives de croissance li es l installation de la fibre dans le b ti pourraient g n rer 20 000 emplois suppl mentaires dans le seul secteur de l installation lectrique En outre l acc l ration du raccordement des constructions la fibre et du d ploiement vertical des r seaux dans les immeubles devrait conforter le plan France tr s haut d bit en facilitant la t che de commercialisation des op rateurs priv s et publics Directive de r duction du co t de d ploiement des r seaux Le gouvernement demande par ailleurs au Parlement de l gif rer par voie d ordonnance sur la transposition de deux directives europ ennes article 32 La premi re concerne l harmonisation de la mise disposition d quipements radio lectriques 2014 53 UE et la seconde vise r duire le co t de d ploiement des r seaux 2014 61 UE travers le partage de r gles de transparence et d acc s aux infrastructures physiques existantes fourreau pyl nes en a rien etc le pr quipement syst matique des b timents neufs et des b timents anciens lors de r novations de grande ampleur et l ouverture de l acc s aux infrastructures dans les b timents et aux abonn s d un immeuble Une troisi me autorisation de l gif rer par voie d ordonnance est pr vue dans ce m me texte dans le but d optimiser l laboration des servitudes radio lectriq
65. nde Voici les principales orientations Xl list es par la correspondante du Monde Bruxelles Red finir le copyright La r alisation de l objectif d j annonc par Jean Claude Juncker devrait passer par une homog n isation des r gimes europ ens du copyright Les droits ne seraient plus territoriaux et les diffuseurs n auraient donc plus besoin d acheter les droits pays par pays Les internautes qui se voient aujourd hui bloquer certains contenus inaccessibles dans leur pays n auraient plus ce probl me La proposition de directive devrait tre finalis e avant l t Renforcer l int gration num rique de l UE Les biens et les services circulent librement mais ce principe de l Union n existe pas en ligne Seuls 12 des Europ ens ach tent en ligne dans un pays diff rent du leur Seules 5 des soci t s online vendent hors de leurs fronti res d clare Andrus Ansip cit par Le Monde Nous devons renforcer les droits des consommateurs pour que leur confiance augmente et s curiser l activit des PME qui doivent composer avec 28 r gulateurs diff rents Directive sur les donn es personnelles Andrus Ansip rappelle aussi l existence d une directive concernant la protection des donn es personnelles qui avait t pr sent e il y a trois ans par la Commission mais qui n a toujours pas re u l approbation du Conseil europ en et du Parlement Au programme un renforcement du droit l oubli un contr le de l utilisati
66. novation D tail cosm tique Non voici pourquoi La banque publique d investissement BpiFrance d voile lundi 26 janvier un nouveau r f rentiel cens red finir de mani re plus large qu auparavant la notion d innovation apport e par une entreprise en devenir afin de mieux accompagner les futures p pites fran aises Nos crit res pour accorder un financement li l innovation taient trop centr s sur le secteur des nouvelles technologies gt explique l AFP Paul Fran ois Fournier directeur ex cutif en charge de l innovation chez Bpi France Qu il s agisse des r seaux d entrepreneurs des chercheurs des investisseurs des r gions tous partageaient le m me constat nous devions largir notre focale pour mieux appr hender l innovation sous toutes ses formes indique t il BpiFrance a travaill notamment avec la Fondation internet nouvelle g n ration Fing des acteurs du soutien l innovation et une douzaine de start ups pour mettre au point ce nouveau r f rentiel de l innovation bas sur une approche multidimensionnelle Ces nouveaux rep res ont t con us destination de nos quipes mais aussi de tous les membres de l cosyst me de l innovation en France gt souligne M Fournier BpiFrance valuera d sormais un projet en lui attribuant une note d intensit de l innovation comprise entre O et 4 dans six crit res diff rents produit et service proc d et organisation marketing et
67. ntre dans le plan France Tr s haut d but qui pr voit la couverture de toutes les villes en 2022 Gr ces en 2016 La commune de Gr ces aussi va b n ficier du tr s haut d bit par d ploiement de la fibre optique jusqu l abonn mais cela sera effectif l an prochain et gr ce au financement cette fois des collectivit s locales et de l tat programme Bretagne tr s haut d bit mis en uvre par M galis Bretagne Des tudes vont d marrer Gr ces cet t visant recenser le nombre de b timents raccorder dimensionner les quipements et laborer le trac de passage des r seaux Pour l heure 1 487 lignes ont t d nombr es Les travaux doivent d marrer au printemps 2016 pour une mise en service fin 2016 d but 2017 Le co t du d ploiement de la fibre optique jusqu l abonn est valu 1 8 million d euros HT sur la totalit de la commune Du mieux Plouisy Plouisy les travaux entrepris visent plus modestement la g n ralisation du haut d bit autour du village de Kerloas Une armoire de raccordement a t install e ces derniers mois au niveau du magasin Point P partir de laquelle les lignes ADSL seront mises en service fin mars Des secteurs de P dernec et Tr glamus sont galement concern s En tout 250 abonn s devraient profiter de cette am lioration Ce proc d est moins performant mais galement moins cher que le tr s haut d bit jusqu l abonn Il n existera plu
68. on des donn es l internaute doit donner express ment son accord l obligation pour les entreprises d annoncer toute intrusion pirate dans leurs donn es Roaming Le sujet du roaming devrait finalement tre int gr au paquet t l com Les frais devraient tre supprim s dans leur quasi int gralit bien que Andrus Ansip cit par Le Monde admette que ce n est pas une d cision facile prendre d annuler les frais de roaming gt car dans les pays touristiques par exemple les op rateurs sont oblig s d investir consid rablement dans leurs infrastructures pour que les touristes puissent acc der la 3G et aux services mobiles comme chez eux Le probl me c est que ces investissements ne sont utiles que quelques mois par an et si les frais de roaming disparaissent les op rateurs ont plus de mal les financer Nous devons tenir compte de ces probl mes sp cifiques Neutralit du Net La neutralit du Net devrait galement tre l objet de discussions dans le cadre de ce paquet t l com Un compromis a t propos par le Conseil mi janvier et doit tre discut entre les pays dans les jours qui viennent explique Le Monde Une disposition qui garantirait l galit de traitement entre les plateformes tout en permettant dans des conditions tr s encadr es aux op rateurs t l coms de facturer davantage certains flux vraiment tr s encombrants du type Netflix gt Fin du roaming nou
69. ouver utilisant des termes simples disponible sur smartphone ou tablette pr rempli avec les informations d j connues les concernant sans pi ces justificatives Mais la ville n efface pas pour autant ses guichets d accueil Elle s interroge m me sur leur adaptation horaires et les simplifications apporter ne plus avoir faire de photocopies conna tre d avance les documents pr senter pouvoir prendre rendez vous et une nouvelle fois ne plus avoir fournir de pi ces justificatives Le questionnaire s ach ve sur une vision plus ouverte des d marches en mairie int grant celles d autres administrations ou services CAF services sociaux imp ts consultations juridiques On le voit les interrogations ne sont pas anodines et semblent m me pr parer un nouveau palier de modernisation Aussi les habitants ne sont pas les seuls tre sollicit s Les agents municipaux sont eux aussi encourag s partager leur exp rience et leur vision en soumettant des propositions sur le site ou directement aupr s de leur direction Une synth se des r sultats sera pr sent e la fin du second trimestre Comme le souligne Emmanuel Gr goire l adjoint au maire de Paris en charge de la modernisation de l administration la ville en attend des id es innovantes pour d velopper l efficacit des services et renforcer les acc s pour tous notamment pour les personnes les plus fragiles gt gt Le site participa
70. patible avec le RNCS de fa on permettre leur interop rabilit et leur r utilisation L Inpi se voit ainsi confier en lien avec le projet de bases de donn es ouvertes promu par le gouvernement la mission d assurer la diffusion gratuite des donn es retrait es informatiquement du RNCS des fins de r utilisation notamment par les entreprises sp cialis es dans la valorisation d informations conomiques Cette d cision est en rupture avec le syst me marchand pratiqu par le GIE Infogreffe et qui sans doute freinait aussi la diffusion et la r utilisation d informations utiles la vie des affaires La seconde mesure pr voit la mise en place d un identifiant lectronique unique pour les entreprises Celles ci pourront ainsi r aliser l ensemble de leurs d marches en ligne d ici la fin 2016 au niveau national comme au niveau local A cette fin le gouvernement est autoris prendre par ordonnance dans un d lai de neuf mois toute mesure d finissant les conditions de mise en place du dispositif Manque de d bit en data mobile Utilisons les fr quences militaires Ressource rare par excellence les bandes de radiofr quences ont fait l objet d intenses tractations par le pass entre le gouvernement l Arcep et les op rateurs Et ce n est pas fini car le trafic mobile ne cesse d augmenter et donc les besoins en fr quences Les hypoth ses les plus prudentes aboutissent une multiplication du trafic par 30 ent
71. poindre une forte probabilit de hausse de la fiscalit oscillant de 5 10 Tous les niveaux de collectivit s seront ils concern s Il est trop t t pour avoir une vision d ensemble Le mouvement de hausse devrait toucher aussi bien les grandes villes que les villes moyennes En revanche l inconnue demeure sur les petites villes Du fait du nouveau dispositif de fusion de communes pr vu travers le r gime de la commune nouvelle les maires de petites communes voisines pourraient tre tent s de s allier pour maintenir leur niveau de dotation comme l a pr vu la loi P lissard Reste l emprunt Les collectivit s vont elles se tourner plus facilement vers les banques Le recours l emprunt est une piste compte tenu du poids somme toute relatif de la dette locale dans l endettement public en g n ral Les taux d int r t tant extr mement bas les collectivit s vont pouvoir en fonction de leur situation financi re propre augmenter la part de leurs emprunts en privil giant les taux fixes Ce peut tre une voie pour amortir le choc de la baisse des dotations Les dispositifs de la Soci t de financement local et de La Banque postale sont aussi l pour aider les collectivit s Oui ce qui redonne de la visibilit aux collectivit s Globalement l Etat a jou le jeu et les banques ont mati re pr ter Le rachat de dette publique par la Banque centrale europ enne est aussi une bonne chose Bref tout cela
72. pr cision dans le sous sol au moyen d un terminal Seul inconv nient la d tection suppose une proximit avec l objet Certains syst mes hertziens permettent de s affranchir de tout d placement Ils facilitent le d ploiement d un grand nombre d objets activ s autorisent une supervision centralis e et r duisent sensiblement les co ts de fonctionnement et de maintenance Et sont de ce fait appel s cro tre rapidement Toutefois ces syst mes lectroniques sont complexes op rer surtout lorsque plusieurs milliers de capteurs sont d ploy s dans l espace public Pour fonctionner ils doivent disposer d une alimentation lectrique et d un module de communication et s appuyer sur un r seau capable de transmettre les informations produites par chaque objet La difficult tant toujours de trouver le meilleur compromis entre la performance technologique le volume d informations traiter les modes de transmission et la consommation d nergie Internet des objets r seaux classiques ou sp cifiques Plusieurs familles de r seaux sont capables d acheminer les donn es transmises mais avec des niveaux de performance tr s diff renci s Les r seaux Wifi comme les r seaux GSM 2 3 4G sont des supports dont les performances en mission r ception ont largement t prouv es Mais ils ne fonctionnent qu en maintenant une communication plus ou moins constante entre le r seau et les terminaux et sont de ce fait peu conomes
73. pyramidal constitu d inspections g n rales d inspections p dagogiques r gionales de chefs d tablissement Il y a par ailleurs une division des d cisions avec l intervention de plusieurs acteurs les conseils d partementaux qui payent les quipements des coll ges les r gions pour les lyc es les mairies pour les coles Ces acteurs territoriaux qui ont l impression de seulement signer les factures veulent tre impliqu s autrement Ils commencent r fl chir des politiques ducatives r gionales en fonction de leurs comp tences et ne veulent plus de cette division entre les prescriptions p dagogiques du c t de l ducation la livraison de mat riel de leur c t Prenez l exemple du coll ge connect de Clamecy Ni vre les collectivit s le rectorat et l tablissement ont r fl chi ensemble au fonctionnement et l usage du lieu Le num rique a nimb le tout Vous jugez donc n cessaire d instaurer une meilleure gouvernance des tablissements scolaires en associant davantage les collectivit s La r volution des relations entre administration et usagers doit aussi tre celle des relations entre tablissements et administrations territoriales Cela concerne le partage des donn es l instauration d outils num riques ouverts etc On reste trop souvent dans des logiques de guichet alors qu il faut construire l cole du XXIe si cle Existe t il une forme d appr hension de l administration vis vis d
74. ra que leurs repr sentants soient lus au suffrage universel direct La d volution des dotations au seul profit des intercommunalit s s imposera aussi Autant dire que le CGET ne voit pas les choses moiti et qu il n a pas peur de se mettre dos bon nombre d lus notamment ruraux En limitant au maximum les exceptions la r gle des 20 000 habitants selon les recommandations du CGET qui ne sont toutefois pas reprises par le gouvernement comme on l a vu au S nat le nombre des EPCI devrait tre divis par deux pour parvenir moins de mille Un tel objectif conduirait fusionner de nombreuses communaut s entre elles car actuellement 1 524 EPCI ont moins de 20 000 habitants Le CGET marque ici sa pr f rence pour un renforcement des communaut s construites autour d une ville centre au d triment de l alliance des petites communaut s p riph riques entre elles Il pr conise de conduire cette strat gie privil giant le centre autour de villes comme Orl ans Caen Le Mans Clermont Ferrand Limoges ou encore Reims CGET Un nouveau directeur des strat gies territoriales Ce rapport qui n aurait peut tre pas t tout fait le m me s il avait t crit aujourd hui le gouvernement ayant depuis fin juin sensiblement fait voluer son dessein de r forme territoriale est sign de la Direction des strat gies territoriales du CGET Cette direction labore la strat gie d galit des territoires partir de
75. re aujourd hui et 2030 gt explique l ANFR l agence nationale des fr quences Pour viter les futures congestions des cellules mobiles il n y a pas 36 moyens soit l Etat lib re de nouvelles fr quences comme cela a t fait lors du passage la TNT soit on essaye d optimiser la gestion des bandes existantes Ce dernier cas devrait bient t faire l objet d une nouvelle exp rimentation la demande de la secr tare d Etat au Num rique Axelle Lemaire L id e permettre aux op rateurs mobiles de se greffer sur la bande 2 3 GHz allou e au minist re de la D fense et l Arcep lorsque ceux ci ne l utilisent pas trop Cette fa on de faire s appelle le partage de licence ou Licensed Shared Access LSA Techniquement c est parfaitement possible L acc s partag peut m me tre d fini en fonction de certaines zones g ographiques ou de certains moments de la journ e Quoi qu il en soit ce partage ne pourra se faire que sous la condition expresse que les services de l utilisateur principal le minist re de la D fense et l Arcep ne soient pas perturb s Mais pour que cette coexistence pacifique devienne r alit il faut d abord cr er un solide cadre technique et juridique Ce sera entre autres le r le de l Arcep Affaire suivre Pourquoi BpiFrance veut largir la d finition de l innovation La banque publique d investissement veut red finir de mani re plus large qu auparavant la notion d in
76. s contraintes mais au del les op rateurs pourraient alors facturer les frais de roaming applicables avec un bonus de 5 centimes par minute soit 25 centimes selon les derniers tarifs de juillet dernier Cette proposition sera examin e par les 28 pays de l Union la semaine prochaine selon Reuters Elle devra ensuite tre valid e par le Parlement ce qui ne sera pas simple ce dernier s tant de nombreuses fois prononc contre le roaming et la Commission Donn es personnelles Nous aurons le r glement europ en en 2015 Un an de sommeil Le Conseil de l Europe va enfin sortir de sa torpeur sur le texte r formant la protection des donn es personnelles avec une position attendue pour le d but de l t selon la pr sidente de la Cnil Isabelle Falque Pierrotin Personne ne dira a priori le contraire prot ger les donn es personnelles c est essentiel Mais comme souvent en Europe l gif rer prend du temps surtout plusieurs En d cembre 2012 la gt Cnil l autorit de protection fran aise pr voyait une adoption d finitive du texte d but 2014 ll L ann e 2014 s est coul e et la nouvelle r glementation est au point mort l Mais apr s plus d un an sans prendre de d cision le Conseil de l Europe doit en principe se saisir de nouveau du dossier et ce d s cet t Guichet unique un chef de file qui devra discuter C est la pr sidente de la Cnil Isabelle Falque Pierrotin qui l a annonc
77. s de zone blanche en haut d bit Plouisy m me s il n y a pas encore les 10 m gas promis dans tous les villages notamment Pen ar Run constate R my Guillou maire de la commune et vice pr sident de Guingamp communaut en charge du d veloppement num rique Nous continuons travailler sur ce dossier de m me que sur la couverture t l phonique en 3G et 4G gt Le secteur de Kernilien comprenant le lyc e et les entreprises environnantes sera lui rattach au projet de fibre optique Gr ces soit 60 foyers qui auront la chance de disposer du tr s haut d bit sous deux ans e Jura Grand Besan on 20 de fr quentation gr ce l arriv e du tramway Inaugur e le 30 ao t 2014 la ligne de tramway enregistre pr s de 35 000 voyageurs jour en semaine selon la communaut d agglom ration du Grand Besan on De septembre d cembre 2014 la fr quentation du r seau a augment de plus de 20 par rapport la m me p riode l ann e pr c dente Le tram repr sente d j 36 des Voyages sur le r seau de transport Ginko selon la communaut d agglom ration du Grand Besan on La ligne de tramway enregistre pr s de 35 000 voyageurs jour en semaine et 20 000 voyageurs jour le week end Pari r ussi pour Jean Louis Fousseret maire de la ville et pr sident du Grand Besan on qui a r ussi imposer un tramway dans une agglom ration de 180 000 habitants Sur quatre mois plus de 6 millions de voyageurs ont
78. s la forme d une courbe qu il appelle le Hype Cycle voir ci dessous celle de 2014 expectations Internet of Things Nalural Language Question Answering Wearable User Interfaces Speech to Speech Translation Consumer 30 Printing Autonomous Vehicles Cryptocurrencies SmartAdsors Complex Event Processing Data Science Ei Data Prescriptive AnaMtics Q In Memory Database Management Systems Neurobusiness Content Analytics Biochips Affective Computing QHybrid Cloud Computing O SmartRobots Qu L Speech Recognition 7 Augmented Reality c Dr D ES 3D Bioprinting Systems Machine to Machine q onsumer Telematics Volumetric and Holographic Dis plays Communication 3D Scanners Software Defined Anything Services Quantum Computing T ns A Mobile Health Enterprise 3D Printin Human Augmentation S Quantified Self p3 Monitoring 4 Brain Computer Interface Activity Streams Co 0 i A Connected Home Cloud Computing X In Memory Analytics j NFC t Gesture Control Virtual Personal Assistants g Smart Workspace Virtual Reality igital Security W Bioacoustic Sensing i As of July 2014 Innovation rte Trough of Slope of Enlightenment Plateau of Trigger Expectations Disillusionment Productivity p time Plateau will be reached in TA TO Olessthan 2 years 2to5years 5to 10years A morethan 10 years before plateau Source http www qartner com technolo
79. set chef du service comp tence nationale RIE SCN RIE a fourni en guise d illustration l exemple du chantier de la cit administrative d Orl ans Le remplacement de plusieurs acc s cuivres par un acc s fibre mutualis devrait g n rer une conomie de 50 000 euros par an tout en couvrant l ensemble des d bits souhait s Non seulement les conomies n entrainent pas de d gradation de la qualit mais elles sont g n ratrices de nouvelles am liorations Nouveau principe conomiser pour pouvoir investir Le RIE constitue l un des principaux socles de red ploiement des fonctions support informatiques de l administration centrale et d concentr e En ajoutant au volet t l coms le chantier d optimisation de la gestion des donn es qui devrait conduire une r duction sensible du nombre de datacenter les conomies d chelle r alis es pourraient se situer dans une fourchette de 300 500 millions d euros Un chiffre qui rassure Jacques Marzin dans le contexte budg taire actuel Le RIE est l un des derniers investissements r alis s par augmentation du budget de l Etat La Disic travaille d sormais en mode invers Elle pourra r investir l avenir mais uniquement sur une partie des conomies d j r alis es sur d autres projets L approche est saine mais elle exige une rigueur et une constance que le RIE va nous aider consolider conclut le Disic Et dans les collectivit s locales La r plication
80. sures de sport pulls et d accessoires montres bracelets lunettes bijoux lentilles de contact mais galement par les technologies int gr es dans les b timents et dans toute sorte d quipements industriels et domestiques dont l objectif est de contr ler le bon fonctionnement et la consommation des fluides eau gaz lectricit Les secteurs d activit impact s sont tr s vari s puisqu ils vont de la sant au sport en passant par les transports les loisirs la domotique et la s curit Samsung Google et Apple ont saisi cette opportunit pour se positionner en tant qu int grateurs gr ce de nouvelles plates formes hubs Ils veulent ainsi mettre en uvre des cosyst mes d di s qui sauront tirer parti des objets connect s et des m tadonn es qu ils g n reront Les machines autonomes devraient quant elles progresser en 2015 si elles tiennent bien toutes leurs promesses Elles constituent un vaste champ d innovations qui ouvre des perspectives tr s int ressantes et diversifi es telles que les assistants personnels virtuels l humain augment les smart robots les biochips les v hicules autonomes la traduction vocale instantan e les questions r ponses en langage naturel le contr le des machines par le geste ou la reconnaissance vocale Cependant toutes ces innovations ne se situent pas au m me niveau de progression et certaines d entre elles ont d j atteint le plateau de la productivit Quel
81. t roclite II comprend cinq articles issus du projet initial d pos par le gouvernement compl t par une petite dizaine de nouvelles dispositions ajout es par les d put s dans le cadre du travail en commission sp ciale Beaucoup r pondent au souci d all ger une r glementation contraignante qui p se sur l conomie l emploi et la croissance Leur impact sur les collectivit s territoriales ne sera pas n gligeable car en majorit elles sont destin es r duire les freins au d ploiement des r seaux fibre optique dans le cadre du plan France tr s haut d bit Simplification de la proc dure d autorisation dans les immeubles en copropri t La lenteur des proc dures d autorisation des op rateurs poser la fibre dans les immeubles constitue un des principaux obstacles la p n tration du tr s haut d bit dans les foyers La France appartenait encore il y a peu la cat gorie des pays europ ens les moins quip s en fibre dans les habitations 1 du march de l internet et en fibre d ploy e jusqu au b timent 2 5 En 2014 le taux de p n tration de la fibre par rapport aux foyers ligibles a fortement progress mais tout en restant inf rieur 20 L arme principale pour d verrouiller l acc s est l article 31 II modifie la proc dure de d livrance de l autorisation de l implantation de la fibre optique en facilitant le transfert de la comp tence d cisionnelle au conseil syndical et non plus l asse
82. t pour des fr quences t l coms Lors des derni res ench res en 2008 les offres avaient atteint 19 1 milliards de dollars et c tait d j l poque un record En comparaison la France fait figure de petit Poucet fin 2011 les fr quences 4G avaient rapport 3 6 milliards d euros l Etat Pas moins de 70 acteurs des t l coms se sont affront s lors de ces ench res anonymes au premier rang desquels figure naturellement Verizon le leader des op rateurs am ricains ou encore AT amp T le num ro deux du march L afflux de candidatures a fait flamber les ench res Au d part la FCC en attendait seulement 10 6 milliards de dollars Le r gulateur am ricain ne d voilera pas avant quelques jours le nom des gagnants Verizon et AT amp T favoris Verizon et AT amp T qui dominent le march font naturellement figure de favoris Leur force de frappe financi re est sans commune mesure avec celle de leurs challengers D autant qu ils n ont pas h sit lever de la dette et m me c der des actifs pour s offrir ces fr quences New Street Research cit par Bloomberg estime que Verizon pourrait mettre jusqu 20 milliards sur la table alors m me qu il croule d j sous une dette long terme de 107 6 milliards de dollars L op rateur de t l vision par satellite Dish devrait aussi tre de la partie tout comme T Mobile ou encore des soci t s de private equity telles que Grain Management LLC cit e dans la presse a
83. t tout r cemment mis en ligne L les experts en charge des questions d am nagement du territoire estiment que le seuil de 20 000 habitants pr sente de nombreux atouts l intercommunalit s organisera ainsi autour d un et souvent plusieurs p les de centralit significatifs ses moyens d expertise et financiers seront renforc s tout comme sa capacit offrir les services indispensables la population Mais le seuil ne fait pas tout Pour tre plus forts les tablissements publics de coop ration intercommunale EPCI fiscalit propre devraient aussi exercer davantage de comp tences la place des communes Le CGET fixe pour objectif que leurs d penses repr sentent les deux tiers du budget du bloc communal contre un tiers aujourd hui D vitalisation du d partement et de la commune Les intercommunalit s deviendraient aussi responsables de comp tences provenant du d partement comme l entretien du r seau routier secondaire et des b timents des coll ges ou encore la gestion des quipements sportifs qui y sont attenants Le rapport va donc clairement dans le sens de la d vitalisation du conseil d partemental pr n e par le secr taire d Etat la R forme territoriale avant l inflexion d cid e au mois d ao t dernier par le Premier ministre Pour le CGET de telles volutions devront conduire doter les intercommunalit s de la clause de comp tence g n rale la place des communes D s lors il faud
84. tation A la diff rence de la mesure ci dessus celle ci est pour l instant facultative l acheteur public l autorise s il le souhaite dans son r glement de consultation mais elle deviendra obligatoire fin 2018 avec l entr e en vigueur des obligations en mati re de d mat rialisation Les difficult s inh rentes ce dispositif avaient d j t voqu es sur emoniteur fr La Direction des affaires juridiques de Bercy ne les nie pas Elle admet en effet que certaines entreprises pourront tre r ticentes utiliser cette facult car cela leur impose de s interroger sur la nature des pi ces d j transmises et le moment de leur communication au pouvoir adjudicateur afin de d terminer si elles doivent tre actualis es ou remplac es La DAJ invite donc les acheteurs publics laisser en toute hypoth se la libert aux entreprises d utiliser ou non le Dites le nous une fois LUS amp TIC Cabinet DRAI Avocats Associ s Delphine Benabou 22 01 15 Notion de collectivit s territoriales vis e par le nouvel article L 712 4 3 du Code de la Propri t Intellectuelle R ponse du Ministre de l Int rieur du 20 novembre 2014 Le s nateur Jean Louis Masson a le 26 juin 2014 pos la question suivante au Ministre de l Int rieur la notion de collectivit territoriale vis e par le nouvel article L 712 4 3 du CPI peut elle inclure une communaut de communes dont le nom fait r f rence une ind
85. tation publique sur la m diation num rique initi e par Axelle Lemaire secr taire d Etat charg e du Num rique les moyens de cr er un nouveau label mis en uvre pour servir une v ritable politique de transition num rique 5 Le CESE pr conise la r alisation d un bilan audit du dispositif EPN et recommande dans le m me temps la mise en place de missions statistiques d di es la production de nouveaux indicateurs sur les usages du num rique 6 Le CESE recommande qu au sein des EPN cette dimension de l ducation au num rique soit favoris e l occasion de l laboration des programmes de formation et d action 7 Le CESE pr conise l organisation de nouvelles formes de concours afin d une part d aider cr er de nouvelles g n rations de services num riques utiles pour les citoyens et d autre part associer les EPN la d marche de d veloppement de ces services Ces services pourraient la fois tre li s la sant au tourisme ou la maitrise de l nergie 8 Le CESE pr conise d associer d marche projet et utilisation des donn es issues de la d marche open data dans les actions de formation num rique des citoyens Sommaire Q 37 nouveaux MOOCS e Alsace net 30 01 15 37 cours seront propos s entre janvier et mars 2015 sur la plateforme FUN MOOC mise en place par le minist re de l ducation nationale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche FRANCE L Ss il les MOOCS ont Sritabl
86. tif de la Ville de Paris 1 L Agence nationale de la s curit informatique tente d imposer ses r gles POOO OFFOrOOCOTTOOGOF OFFrOTOVOFTOOTOF 60 00000 OTTOTOOF 0 FF FO100 L Anssi veut cr er un label a vec des r gles Les acteurs du GITOOOOIOTITOTOO OTTOOTOFOOTOOOOO 01101001 01110100 10100 00100000 02101000 21100091 02229100 01100191 00190000 01101001 01110100 secteur trouvent la d marche trop contraignante JOIO TOOTOO OT100010 0f010101 01010111 10000110 01110011 01101011 D 00100000 01101000 01100001 01110100 01100101 00100000 01101001 01110100 ISAAA FOR PAIGA La mont e des craintes sur la cyber criminalit offre un O00 01100001 O1 110100 01100101 00100000 01101001 01110100 terreau fertile aux projets de l Agence nationale de la DIMOND 05110011 01110100 00100000 01101000 01100001 01310100 01100101 s curit des syst mes d information Anssi L agence Lo e Es travaille ainsi la cr ation d un label dont pourraient se pr valoir les op rateurs de cloud et qui agirait comme une garantie de s curit aupr s des clients Pour certaines fonctions support tous les services ne se valent pas Nous voulons donc identifier les offres les plus s curis es explique le pr sident de l Anssi Guillaume Poupard L Anssi a publi un premier r f rentiel un ensemble de r gles respecter pour obtenir le label et fixant les bonnes pratiques en mati re d h bergement de chiffrement et d exploitation des donn es Ce guide qu
87. u num rique Oui en effet D une part l administration ducative est trop mobilis e par des t ches de gestion des remont es d indicateurs qui l emp chent d investir dans le num rique p dagogique D autre part les professeurs peuvent certes tre des praticiens experts chez eux ils ont tendance mettre cela en suspens quand ils arrivent l cole parce que le num rique apporte une contrainte de plus Si vous avez 30 l ves dans votre classe que vous devez faire de la discipline et respecter des horaires pr cis cela devient compliqu de rajouter la manipulation d un ordinateur et d tablir un autre mod le de gestion des groupes On demande aujourd hui aux professeurs de faire les deux tenir une classe tout en d veloppant de l interactivit num rique Il est compr hensible que certains coincent Peut on tre optimiste Bien s r Beaucoup de chemin a t parcouru depuis quinze ans Il n y a pas tant d exemples de projets parfaitement convaincants et admirables ailleurs C est difficile pour tout le monde et partout Il faut faire confiance aux professeurs aux l ves aux acteurs publics et apporter confiance et libert l activit de chacun Ecole num rique d abord acqu rir les fondamentaux Alors qu un plan d quipement g n ralis en tablettes num riques des coll giens se profile pour la rentr e 2016 l Etat a mis en jach re le plan destin l cole primaire pourtant sous quip e
88. ues La proc dure qui est jug e administrativement complexe longue et co teuse vise limiter les obstacles physiques et les risques de perturbations lectroniques proximit des centres radio lectriques Actuellement 5 500 installations sont ainsi prot g es par 10 000 d crets Or leur nombre est en pleine croissance ce qui justifie cette optimisation des proc dures Objectifs de la r gulation clarifi s Les d put s ont profit du travail en commission pour proposer des amendements autour de la r gulation Dans la continuit du rapport d information qu elle avait co sign avec Laure de la Raudi re sur l impact de la r gulation des t l coms sur la fili re t l com L Corine Erhel d put e des C tes d Armor a pr sent une r criture partielle de l article d finissant les objectifs et l articulation de la r gulation en mati re de t l communications article L 32 1 du Code des postes et des communications lectroniques L amendement adopt vise mieux classer et hi rarchiser par ordre de priorit les objectifs atteindre par le minist re concern et le r gulateur Ces derniers passent de 21 dans la version actuelle 18 dans la version propos e Le projet met en exergue les l ments relevant plut t de la comp tence du ministre et ceux qui incombent au r gulateur autrement dit l Arcep Le moment de clarification et de d bat au Parlement est bien choisi quelques jours apr s la nomination
89. ule infrastructure Avec 3 700 sites administratifs d ores et d j op rationnels le processus est largement enclench Les raccordements se poursuivent au rythme de 200 sites par semaine et devraient atteindre en 2017 les 17 000 sites de l administration centrale et d concentr e et la cl leurs 900 000 utilisateurs Sur le principe des choix retenus Thierry Mandon secr taire d Etat la modernisation de l Etat a soulign l int r t de ce projet transformateur tout en assurant une r gulation interminist rielle g n ratrice d conomies et de performances il respecte aussi les quipes dans chaque minist re gt Un mod le que le ministre souhaite d ailleurs reproduire pour les services achats et immobiliers de l Etat De son c t Laure de la Bret che secr taire g n rale pour la modernisation de l action publique SGMAP a remerci les quipes pr sentes pour la performance et la tenue des d lais par rapport une feuille de route tr s exigeante Des changes interminist riels fluides Les principaux avantages de la r organisation en cours sont triples En premier lieu le r seau fluidifie les changes interminist riels notamment pour les sites de l administration territoriale en facilitant le d veloppement d applications et de services partag s Il pr figure aussi l ouverture d un autre chantier d di cette fois l optimisation des syst mes d information d partementaux Nous avons d j f d
90. uoi le num rique peut favoriser la vie sociale l cole un meilleur vivre ensemble et un meilleur acc s au savoir et c est ce qui commence se produire On approche ainsi davantage d objectifs concernant les missions de l cole et pas seulement ses infrastructures On parle donc trop d quipements mais pas suffisamment de contenu p dagogique Le num rique transforme le monde les relations sont plus horizontales plus coop ratives Dans la conception scolaire il appara t malheureusement encore hi rarchique relativement Lettre Ecoter 30 01 2015 05 02 2015 19 35 top down descendant Les projets num riques institutionnels n ont pas suffisamment appr hend la soci t scolaire la structure de la classe le r le des l ves les volutions des r les des professeurs Par ailleurs les enseignants n ont pas t ce jour suffisamment associ s Leur m tier r el ne se retrouve pas bien dans l offre num rique actuelle Enfin le num rique interpelle sur la soci t c est un enjeu d int gration de tous L cole doit aussi se poser la question de sa responsabilit par rapport la soci t nous avons besoin de citoyens plus cr atifs plus ouverts plus capables de travailler ensemble L cole s est davantage pench e sur une p dagogie des disciplines que sur une p dagogie appr hendant les profils et les comp tences des citoyens du XXIe si cle Quels sont les enjeux de la consultation lanc e par le
91. urrissent l un l autre ae a 25 03 2015 Comment d velopper des mobilit s r flexives intelligentes durables et sans entrave Colloque de la Mission Ecoter Date Mercredi 25 mars 2015 09h30 16h30 Lieu CDC 72 avenue Pierre Mend s France 75013 Paris Salle B013 Programme amp Inscriptions www ecoter org Les collectivit s investissent dans l intermodalit individuel collectif sans tre ce jour r compens es car la mise en place d une offre ne provoque pas n cessairement sa pratique Pour renforcer le report multimodal elles doivent innover par des strat gies d interop rabilit des syst mes unifier les titres de transports qui vont au del des fronti res administratives simplifier l exp rience voyageur gt le num rique est aussi un atout et les donn es sont primordiales pour construire des politiques de mobilit s durables one LC Lettre Ecoter 30 01 2015 05 02 2015 35 35
92. velle reculade de Bruxelles Selon Reuters sous la pression des op rateurs la Commission europ enne repousserait jusqu en 2018 la fin des frais d itin rance impos s aux mobinautes en d placement en Europe On le sait les frais de roaming sont dans le collimateur de la Commission europ enne depuis des ann es et malgr les baisses de prix de gros impos es aux op rateurs Neelie Kroes l ancienne commissaire charg e de la strat gie num rique a maintes fois r p t qu elle voulait y mettre fin La mort du roaming devait m me tre act e au sein du Paquet T l com cet ensemble de lois europ ennes cens es r organiser le secteur dans l Europe des 28 et de parvenir un march unique Fin 2013 la Commissaire proposait explicitement la fin du roaming donn es appels et SMS pour 2014 L an pass le Parlement europ en avait act la mort de ces frais pour le 15 d cembre de cette ann e Enveloppe Mais le lobby des op rateurs est pass par l il faut dire que ces frais constituent une vraie manne 4 milliards d euros par an notamment pour les pays touristiques comme la France Le roaming pourrait s offrir donc un joli rab Selon un document pr paratoire que s est procur Reuters le Conseil europ en plaide pour un report 2018 de cette d cision et propose de cr er une enveloppe voix data de roaming au tarif local pour les mobinautes europ ens en d placement On ne conna t pas le montant de ce quota ni se
93. vient Thierry Rouquet Mais ce qui fait surtout grincer des dents c est que ces r gles recommandent de localiser les donn es en France Les grands op rateurs comme Microsoft Google ou Amazon ont tous des serveurs situ s dans le monde entier D une mani re g n rale le cloud n est rentable que lorsque l op rateur peut r aliser des conomies d chelle sur plusieurs pays La localisation des donn es en France restera t elle incontournable pour avoir le label Il est encore trop t t pour le dire En attendant Guillaume Poupard assure ne pas tre ferm aux acteurs am ricains Mais il aimerait les voir apporter des garanties Dans sa ligne de mire le fameux Patriot Act qui permet aux Etats Unis de demander une entreprise am ricaine des informations sur ses clients Les op rateurs am ricains doivent pouvoir me garantir qu ils n auront pas divulguer de donn es Est ce possible La jurisprudence n est pas claire l dessus gt estime le pr sident de l Anssi Comprenant que ce fameux Patriot Act est un frein aux affaires Microsoft m ne actuellement une proc dure contre le gouvernement am ricain L diteur a refus de fournir au FBI des informations sur un individu au pr texte qu elles taient h berg es en Irlande et donc relevant du droit irlandais Microsoft a perdu en premi re instance Et l affaire est actuellement en appel devant une cour new yorkaise Mais l Anssi ne s est pas mis tout le monde dos De
94. vorables 24 les favorables 26 les mod r s 35 et les dubitatifs 15 Notons qu en rassemblant d un c t les plus favorables et de l autre les moins enthousiastes on obtient une parit parfaite Plus que l ge le sexe ou l anciennet dans le m tier ce serait avant tout la mise en place de pratiques p dagogiques permettant d utiliser efficacement le num rique l cole qui construirait la repr sentation que s en font les enseignants Autre constat qui ne fait que confirmer une vidence les enseignants les plus favorables au num rique sont ceux qui ont la plus longue exp rience d utilisation ce sont aussi ceux qui voluent le plus rapidement vers des modalit s d apprentissage actif des l ves Cette repr sentation est aussi li e la discipline de l enseignant le professeur de technologie sera plus r ceptif et favorable au num rique 70 que son coll gue de fran ais 45 Un impact limit sur les r sultats scolaires S il n y a pas de v ritable conclusion il est encore trop t t pour cela les auteurs de l tude rel vent quelques points saillants mis en vidence par l tude D abord le dispositif coll ges connect s serait arriv un moment favorable alors que l acc l ration des pratiques tait d j amorc e Par ailleurs les chefs d tablissement et les enseignants auraient des diff rences d appr ciation sur le num rique et son impact Les premiers mettent l accent sur le renfor

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