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1. de gentiane ou de l huile huile de serpolet la place de l alcool dans certains cas A partir de la teinture m re qui est dilu e et dynamis e sont produites les dilutions hom opathiques des plantes e Les extraits fluides classiques ou glyc rin s sont obtenus par extraction des principes actifs dans des m langes successifs aux concentrations d alcool croissantes puis ils sont remis ou pas dans une solution neutre glyc rin e e Les huiles essentielles sont obtenues par distillation d une plante dans de l eau ou par entra nement la vapeur d eau Elles contiennent une concentration tr s lev e de principe actif compar la plante fra che mais ne contiennent pas le totum de la plante Les hydrolats sont des sous produits de la distillation d une plante dans de leau lors de la production d huile essentielle e La g lule est une forme r cente de prise d un traitement phytoth rapique avec des enveloppes 100 v g tales elle permet une haute concentration de produits actifs avec des poudres micronis es ou des n bulisats La quantit de plante dans une g lule est limit e 500 750 mg de plante s ch e ce qui peut n cessiter la prise d un nombre important de g lules e Les poudres sont obtenues par s chage et broyage La plante enti re se conserve tr s bien apr s dessication car la cellule v g tale est adapt e la carence en eau le broyage quant lui est susceptible d alt rer la stab2. ilit des principes actifs dans le temps La qualit du broyage est un l ment important pour avoir une poudre de qualit la plus fine possible broyage par marteau ciseau disque Les diff rents modes d extraction des plantes e Le cryobroyage estunetechnique de broyage plus r cente qui diminue les chauffements l oxydation inertage homog nise bien les particules avec un rendement lev et une conservation des ar mes ou principes actifs Il fait appel au froid obtenu par injection d azote liquide 196 dans la cuve contenant la plante s che afin de la congeler et dans le broyeur afin d viter toute l vation de la temp rature et oxydation car tout broyage entra ne une l vation allant jusqu 60 qui entra ne la destruction des l ments thermolabiles La plante trait e froid est plus friable et contient la quasi int gralit des constituants Le broyeur produit avec r gularit des grains mesurant entre 45 et 250 microns parfois inf rieurs 10 microns A titre d exemple si on compare les taux d ol or sines du poivre blanc ou des clous de girofle avant broyage apr s broyage classique et apr s cryobroyage on obtient respectivement 100 57 8 94 5 pour le poivre blanc et100 66 95 pour les clous de girofle Si le r sultat du cryobroyage est plac dans une solution d alcool 30 on obtient une suspension int grale de plante fra che respectant aussi le totum de la pla
3. isation et la transmission de la connaissance des plantes durant l volution d Homo Sapiens Les plantes taient employ es largement dans l alimentation la gestion de certaines maladies et aussi pour atteindre un monde plus spirituel Puis les Grecs avec Hippocrate Aristote Th ophraste Galien Dioscoride et les Romains ont enseign l art de traiter par les plantes en colligeant les connaissances avec plus de 500 plantes m dicinales r pertori es En 529 le pape Gr goire le Grand interdit l enseignement en France de la m decine par les plantes et ce n est qu aux alen tours du d but du IX si cle que le Moyen orient l Afrique du nord et l Espagne avec l universit de Cordoue ont repris l enseignement de ces connaissances puis Avicenne 980 1037 distilla les premi res huiles essentielles Au d but du XIX si cle on isolait la morphine de l opium la strychnine de la noix vomique la quinine de l corce de quinquina Actuellement certaines civilisations chinoise ayurv dique arabe tib taine indienne sont encore fond es sur ces syst mes th rapeutiques ancestraux moins on reux Composition des plantes Les plantes fabriquent des hydrates de carbone liminent de l oxyg ne et elles comportent des ph nols compos s organiques aromatiques acide salicilique caf ique esther ph nolique coumarine dont le r le est anti septique anti bact rien et anti helminthique de la couma
4. moindre que dans la plante l tat frais en fonction de sa teneur en eau Les n bulisats ou extraits secs sont des tisanes d shydrat es selon un proc d proche de celui du caf soluble Une fois dans l estomac ils se r hydratent avec les s cr tions digestives Ils sont obtenus par projection d un liquide eau alcool avec un atomiseur dans une cuve de plantes s ch es Des gouttelettes charg es en principes actifs vont se cr er dans une vapeur imm diatement dess ch e LHarpagophytum 3 1 et le Millepertuis 10 1 sont commercialis s sous cette forme qui signifie pour l Harpagophytum 1 g d extrait sec gal 3 g de plante s che Certains principes volatiles sont cependant perdus par cette m thode Quand on ouvre une g lule dans de l eau la poudre flotte en surnageant le n bulisat se m lange et dispara t R glementation En France les plantes m dicinales sont souvent trait es dans le groupe des PPAM plantes parfum ar mes ou m dicinales Les deux tiers de ces PPAM sont destin es l extraction d huiles essentielles et 7 plantes couvrent 90 des surfaces implant es lavandin pavot lavande sauge ginkgo biloba thym estragon Le march des plantes m dicinales est domin par l importation de plantes de diff rents pays ce qui n cessite des contr les de qualit car la Busserole par exemple a une teneur en arbutine de 12 14 en Espagne contre seulement 5 dans les pays de l E
5. nte La concentration dans cette gal nique est entre 3 et 10 fois
6. oth rapie La sant par les plantes mode d emploi 2008 Ed Alphen Monaco dit avec le soutien de ARKOPHARMA Arkopharma LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES aN D ALN ditions COMMISSION TH RAPIES COMPL MENTAIRES A CRECCI Fiches d Orientation la PhYto aromath rapie Mars 2015 PHYTOTH RAPIE Principes S n raux Jean Christophe L tard Jean Marc Canard Vianna Costil Pierre Dalbi s Bernard Grunberg Jean Lapuelle et les commissions nutrition et th rapies compl mentaires du CREGG Historique La phytoth rapie correspond l utilisation des plantes dans le but de traiter ou pr venir les maladies Sont uti lis es les feuilles fleurs et sommit s fleuries racines ou plantes enti res Peuvent tre utilis es des plantes spon tan es ou cultiv es mais les conditions r glementaires de culture propre doivent tre exig es L utilisation des plantes se fait par ingestion interne ou application externe sous la forme de tisanes g lules alcoo lats et teintures d extraits Les plantes comportent un certain nombre de constituants qui se potentialisent et s harmonisent constituant le totum de la plante l inverse de l alloth rapie qui concentre en quantit importante une seule voire quelques mol cules Il y a 60000 ans l homme de Neandertal utilisait les plantes et les chamans ont jou un r le important dans la collection l apprentissage l util
7. rine odeur de foin plut t anti microbien et anti spasmodique des tanins le plus gros sous groupe des polyph nols astringents et ass chants des anthraquinolones entra nant une teinture jaune et aux effets laxatifs des flavono des qui donnent la couleur jaune orange et rouge aux fruits et aux fleurs Anti oxydants ils prot gent les vaisseaux et le c ur le groupe des terp nes avec les sesquiterp nes qui donnent le go t amer Leur action est anti inflammatoire et anti microbienne Les principes amers de fa on g n rale stimulent aussi les s cr tions digestives sont s datifs et relaxants les huiles volatiles et fixes riches en acides gras satur s mono insatur s poly satur s et essentiels fondamentaux pour la croissance cellulaire parois cellulaires des polysaccharides ou grands sucres fructose lactose cellulose incluant gommes mucilages et fructosane immuno stimulant anti inflammatoire et anti tumoral des alcalo des riches en azote et source de toxicit belladone atropine pavot somnif re morphine digitale digitaline cas ine ph drine quinine strychnine pip rine nicotine cod ine Les diff rents modes d utilisation des plantes Les modes d utilisation des plantes sont divers selon qu elles sont prescrites par voie interne absorption orale gargarisme bains de bouche ou externe cataplasme lotion gargarisme bain de bouche bain injection cavi
8. st En outre la notion de race chimique est importante et le romarin d Afrique du Nord a des cin ols majoritaires alors que celui d Espagne a du camphre majoritaire La production agricole fran aise se d veloppe toutefois sous la forme de productions int gr es aux laboratoires pharmaceutiques Quelques plantes m dicinales sont cependant ramass es dans la nature Des directives de bonnes pratiques agricoles existent et il convient de s assurer de l absence de facteurs g n tiques extrins ques ou de contaminations externes Toutes les plantes m dicinales ne sont pas en vente libre en France certaines tant r serv es aux pharmacies Un des arguments pour l utilisation des plantes en th rapeutique est leur propri t l vogyre qui consiste d vier la lumi re polaris e vers la gauche car le syst me vivant est l vogyre Le m dicament chimique synth tique est quant lui habituellement dextrogyre Des fiches d orientation m dicales la phytoth rapie aromath rapie sont en cours de r daction par une commission pluridisciplinaire de m decins pharmaciens biologistes et aroma phytoth rapeutes afin de mieux guider nos patients R f rences Cours Cerfpa module Aroma Phytoth rapie 2014 Cours Cerfpa module Naturopathie 2014 Petit Larousse des plantes m dicinales 2009 Ed Larousse Paris Le guide complet de la phytoth rapie Anne McIntyre 2010 Ed Le courrier du Livre Paris Pr cis de phyt
9. t s naturelles fumigation Les principes d extraction des l ments actifs les plus fr quemment employ s sont e L infusion qui utilise l eau laquelle solubilise les sels min raux pectines mucilages et alcalo des l tat de sels Leau chaude solubilise partiellement les huiles essentielles Elle permet l extraction des principes actifs par mise en contact avec de l eau chaude port e bullition de plantes s ches ou fra ches puis refroidissement spontan Les plantes plus ligneuses n cessitent un temps d infusion prolong e La d coction consiste faire bouillir les plantes elle s applique aux corces racines tiges fruits Le temps d bullition est de 10 30 mn en g n ral e La fumigation est l utilisation des vapeurs ou fum es de l bullition des plantes ou de leur combustion e La teinture est obtenue en laissant mac rer 3 semaines les plantes dans de l alcool 95 thanol avec d cantation pression et filtrage Compte tenu de la teneur en eau des plantes le titre alcoolique est ramen aux alentours des 70 Le rapport final de la mac ration est de 1 10 soit 10 g de teinture m re quivalant 1 g de plante s che Il faut se m fier de l alcool chez l enfant et la posologie est de r gle 1 goutte par kilo et par jour La quantit d alcool ing r e pour 100 gouttes par jour est quivalente 2 ml d alcool 70 soit 10 ml de vin 14 On peut utiliser du vin vin
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