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Contribution a l`etude des caracteristiques

1. Animaux 14 m Ch vres E Vaches locales E Brebis TI 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Animaux Figure 14 Teneur en mati re grasse du lait des trois esp ces Figure 15 Teneur en mati re grasse chez les trois races bovines R sultats 11 5 PROTEINES 1 5 1 Chez les trois esp ces La teneur en prot ines du lait des brebis est nettement sup rieure celle des ch vres et vaches locales La moyenne tant gale 6 12 avec une valeur maximale de 7 97 viennent ensuite les vaches locales avec une moyenne de 2 79 puis les ch vres en dernier avec une teneur moyenne en prot ines de 2 59 et une valeur minimale de 1 53 Figure 9 Le test statistique de Student de comparaison deux deux des teneurs en prot ines dans les laits des trois esp ces avec un seuil de 5 montre que la diff rence de la teneur en prot ines entre le lait des brebis et le lait de vaches locales et entre lait de brebis et lait de ch vres est significative p lt 0 05 et que la diff rence entre le lait des ch vres et le lait de vaches locales est non significative p gt 0 05 1 5 2 Chez les trois races En g n ral les valeurs sont tr s proches La minimale est de 2 07 trouv e chez la vache locale la maximale est de 3 78 chez la Pie rouge Les moyennes sont respectivement 2 79 3 14 et 3 08 chez la vache locale la Pie noir et la P ie rouge Figure 10 Selon le test
2. Mois Insolation en heures Janvier 192 F vrier 212 Mars 214 Avril 271 Mai 215 J uin 329 J uillet 331 Ao t 333 Septembre 187 Octobre 176 Novembre 168 Tableau 8 Evaporation enregistr e dans la Wilaya de J ijel en MM Mois Evaporation en MM J anvier 55 F vrier 50 Mars 56 Mat riels et m thodes J uin 70 J uillet 92 Ao t 93 Septembre 92 Octobre 61 Novembre 68 Q Humide Tiiel Sub humide Semi aride i Ouargla 3 2 1 0 1 2 3 4 5 6 eg 9 10 m C gt gt gt 4 gt Hiver froid Hiver Frais Hiver Temp r Hiver Chaud Figure 6 Situation de la r gion de J ijel dans le climagramme pluvio thermique d EMBERGER pour l ann e 2008 Mat riels et m thodes 1 3 LOCALISATION DES ELEVAGES ETUDIES L effectif bovin est constitu de 97 700 t tes l ovin de 121 800 t tes et le caprin de 65 600 t tes Les pr l vements de lait sont r colt s sur des animaux provenant de plusieurs levages de 5 localit s diff rentes Le grand phare El Haddada M kaceb Kaous et Tassoust 1 4 PERIODE D ETUDE L chantillonnage a t r alis en deux reprises le premier au mois de Mai fin Mai pour tre analys au mois de J uin Le deuxi me au mois d O ctobre pour tre analys la fin O ctobre d but Novembre 1 5 LES RACES ETUDIEES 1 5 1 La brune de l Atlas Le bovin local est souvent cit pour sa ru
3. m Vaches locales de l EST de l EST ma H Vaches pie noirs m Vaches pie rouges 22 T E Ch vres Eh lt m Vaches locales l E brebis l RENE 1 23 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 1 23 4 5 6 7 8 9 1011 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Animaux Animaux Figure 8 Extrait sec total du lait chez les trois esp ces Figure 9 Extrait sec total du lait chez les trois races bovines ai WNN 1 23 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 m Vaches locales de l ESD E Pie noirs m Pie rouges 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Animaux Animaux Figure 10 Extrait sec d graiss du lait chez les trois esp ces Figure 11 Extrait sec d graiss du lait chez les trois races bovines R sultats 11 3 TENEUR EN EAU 1 3 1 Chez les trois esp ces La teneur en eau des laits des vaches locales et des ch vres est similaire La teneur en eau du lait des brebis est un peu inf rieure avec une valeur minimale de 74 80 Figure 5 Le test statistique de Student de comparaison deux deux de la teneur en eau chez les trois esp ces avec un seuil de 5 nous indique que la diff rence entre les laits de brebis et ch vres brebis et vaches locales est significative p lt 0 05 Par contre entre ch vres et vaches locales la diff rence est non significative p gt 0 05 1 3
4. A la plus belle siamoise du monde leza zigi A Tous mes amis Pour notre amiti et tous les bons moments pass s et venir Pour votre pr sence vos bons conseils et nos fous rires partag s un tr s grand merci tous et toutes A tous ceux qui mont aid lors de la r alisation de ce travail merci tous TAHABOB SOMMAIRE PARTIE BIBLIOGRA HO U E 5 S SR en tee A de a st 1 I DEFINITION LEGALE DU LAIT 22252422 6236 ne tm ne eee 3 I COMPOSITION DU LAIT 22263220 20 der 26 edema a ina dede a 3 III LES DIFFERENTES PHASES DE L EVOLUTION NATURELLE DU LAIT Re 3 111 1 LES CONSTITUANTS DE LA PHASE ACQUEUSE ere iiic 0000000000 004 7 HT tes glucid s l lACTOSE AREA LL CANA OTAN A Td ee E Gena A TC A0e dS 8 111 1 2 Les sels organiques et mineraus oligo l ments cini e 8 11 1 3 Prot ines solubles moins de 10nm et compos s azot s 8 111 1 3 A Les proteines du lactoserum sens 9 1111 3 B Interr t des prot ines du lactoserum en industrie laiti re 10 111 1 4 Les biocatalyseurs vitamines et enzymes 11 IEAA Les enzymes neei en ed A EE 11 111 1 4 B Les vitamines et leurs variation saisonniere ss 11 111 2 LES CONSTITUANTS DE LA PHASE COLLOIDALE n nee seen 12 LES MICE L ES DECASEINES dr 24 Re a eines 13 I 21 ASpects d laimicell s sata tannins etat 13 111 2 2 Propri tes d s CSS iINes sn rte unanime 13 11 2 2 A Phi et charge l ctrique nrnnhinemanenmsnti nmaninanimebai
5. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES COLLOMB M Analyse de la composition en acides gras de la graisse de lait Optimisation et validation d une m thode g n rale haute r solution 2000 Trav Chim Alimentat Hyg 306 332 COSTA E O GANDRA R C PIRES M F COUTINHO S D CASTILHA W TEIXEIRA C M Survey of bovine mycotic mastitis in dairy herds in the State of S o Paulo Brazil Mycopathologia 124 13 17 1993 COUBRONNE C variation de quelques parameters biochimiques du lait en relation avec l alimentation des vaches laiti res etude dans deux levages 1980 ecole vet alfort paris COULON JB REMOND B R ponses de la production et de la composition du lait de vache aux variations d apport nutritifs INRA prod anim 1991 4 49 56 COULON J B Effet du stade physiologiqueet de la saison sur la composition du lait de vache et ses caract ristiques technologiques rec Med vet 1994 170 6 7 367 374 DESTOUET JL Les prot ines du lait variations de leurs concentrations et applications th se de doctorat v t rinaire toulouse 1989 DUMOULIN E PERETZ G Qualit bact riologique du lait cru de ch vre en France 1993 Le lait 73 5 6 475 483 ENJ ALBERT F Alimentation et composition du lait de vache point vet 1993 25 156 769 778 EUZEBY J Cours de mycologie m dicale compar e 1969 In Contribution l tude des mammites mycosiques dans quelques levages bovins laitiers de la r gion d alger
6. IV LES CONSTITUANTS DE LA PHASE COLLO DALE LES MICELLES DE CASEINES IV 1 Aspects de la micelle La cas ine est une substance h t rog ne complexe prot ique phosphor caract re acide qui pr cipite dans le lait pH 4 6 CAYOT et LORIENT 1998 La cas ine est une particule sph rique d environ 180 nm constitu e de submicelles de 8 20 nm LENOIR 1985 elle est tr s hydrat e 2 4 g d eau par g de prot ine 7 environ de son extrait sec est compos de sels phosphate calcium magn sium citrate dans l espace inter submicellaire Les submicelles pourraient tre constitu es d environ 10 mol cules des 4 cas ines en proportion variable avec une r partition de cas ine hydrophile en surface Les submicelles les plus riches en cas ine sont situ es en surface de la micelle ce qui la stabilise Les portions C gt terminales de la cas ine h rissent la micelle et l enveloppent d une chevelure p riph rique particuli rement hydrophile CAYOT 1998 Partie bibliographique Le lait La coagulation du lait apr s addition de pr sure r sulte entre autres ph nom nes d une action primaire sur la cas ine prot olyse entre les acides amin es 105 Ph nylalanine et 106 Methionine situ s l ext rieur de la micelle laissant des plages hydrophobes de paracas ine Les acides amin es 1 105 restant fix s la micelle Sous l influence de calcium ionique Ca dissous il y a agglom ration d
7. 1 dyne cm Dans les milieux aqueux on utilise parfois la viscosit relative par rapport celle de l eau TAPERNOUX et VUILLAUME 1934 La viscosit se mesure facilement par la mesure du temps d coulement dans un capillaire pipette d Ostwald ou du temps de chute d une petite boule dans une colonne viscosim tre d Hoeppler V1 5 P oint de cong lation Parce que les substances dissoutes abaissent le point de cong lation du solvant par cryoscopie le lait se cong le en dessous de 0 C La formule 1 85 P M relie l abaissement la concentration mol culaire des substances dissoutes P poids de substances dissoutes en g l M poids mol culaire moyen dans une solution aqueuse Le point de cong lation du lait varie peu Il est de 0 555 pour le lait de vache c est dire le m me que celui du s rum sanguin C est la caract ristique la plus constante du lait et sa mesure est utilis e pour d celer la fraude L alt ration par fermentation lactique et l addition de sels solubles abaissent le point de cong lation LARPENT 1990 Pour les laits de ch vre et de brebis on prend comme moyenne 0 580 Partie bibliographique Le lait VI 6 Point d bullition Le lait boue au dessus de 100 C entre 100 17 et 100 15 LARPENT 1990 Mais au cours du chauffage il se produit des changements dans l quilibre qui influent sur le r sultat lons gt mol cules micelles VI 7 Conductivit
8. E PERETZ G Qualit bact riologique du lait cru de ch vre en France 1993 Le lait 73 5 6 475 483 ENJ ALBERT F Alimentation et composition du lait de vache point vet 1993 25 156 769 778 EUZEBY J Cours de mycologie m dicale compar e 1969 In Contribution l tude des mammites mycosiques dans quelques levages bovins laitiers de la r gion d alger th se magistere de MEBARKI M 2007 ENV alger REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES FIL T The composition of ewe s and goats milk 1981 Bull inten Dairy fed 140 5 19 FILIPOVITCH DJ Etude sur les variations de la densit du lait de m lange 1954 Le lait 34 333 334 129 132 FREVEL Hj Les moisissures dans les ensilages et le lait cru 1985 Milchwissenschaft Kempten Allemagne vol 40 no 3 pp 129 132 FROC J GILIBERT J Composition et qualit technologique des lais de vaches normandes et pie noires INRA prod anim 1988 1 3 171 177 GAREL JP COULON JB Effet de l alimentation et de la race des vaches sur la fabrication de fromage d auvergne de saint nectaire INRA prod anim 1990 3 127 136 GAUCHER I Cararct ristiques dela micelle de cas ines et stabilit des laits de la collecte des laits crus au stockage des laits UHT 2007 th se INRA Agrocampus Sci Tech Lait et uf agrocampus Rennes GOT R les enzymes du lait ann nutr alim 1997 25 A291 A311 GOUNELLE DE PONTANEL H Antibiotiques et aliments 1966 Bull acad Nat M d
9. Geotrichum clavatum Genomic characterization Academic Publishers Netherlands 74 229 235 1998 VANDENHECKE P la mati re grasse laiti re anhydre 1987 eco vet alfort paris VEINOGLOU B BALTADJIEVA M KALATZOPOULOS G STAMENOVA V PAPADOPOULOU E La composition du lait de ch vre de la r gion de Plovdiv en Bulgarie et de loannina en Gr ce Le Lait 62 613 614 155 165 1982 VEINOGLOU B BALTADJIEVA M KALATZOPOULOS G STAMENOVA V PAPADOPOULOU E La composition du lait de brebis de la r gion de Plovdiv en Bulgarie et de loannina en Gr ce Le Lait 62 613 614 191 201 1982 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES VERTES C HODEN A GALLARD Y Effet du niveau d alimentation sur la composition chimique et la qualit fromag re du lait de vache Holstein et Normandes INRA Prod Anim 1989 2 89 96 WAES ET VAN BELLENGHEM Effects of mastitis on plasminogen actvator activity of milk somatic cells j dairy res 1969 59 461 467 WALSTRA P The milk fat globule natural and synthetic XX international dairy congress paris international dairy federation Brussels 75 5 T 1978 1 18 WEHRMULLER K RYFFEL S Produits au lait de ch vre et alimentation 2007 ALP actuel no 28 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ADRIAN J Valeur alimentaire du lait la maison rustique paris 1992 75 95 ADRIAN J Les vitamines In CEPIL Le lait mati re premi re de l ind
10. J ensen 1995 Partie bibliographique Le lait VitB6 mg 0 48 0 60 0 75 J ensen 1995 Vit B12 mg 0 0045 0 0008 0 006 J ensen 1995 Vit C mg 18 4 20 47 0 Renner 1989 Vit D UI 0 0008 0 0011 0 002 Berger 1988 Vit E mg 1 1 1 8 1 6 Enjalbert 1993 Ac nicotinique mg 0 92 3 28 4 28 J enness et Sloan 1970 Ac folique mg 0 053 0 006 0 006 J enness et Sloan 1970 Sodium mg 0 50 0 37 0 42 Sawaya et a 1984 Potassium mg 1 50 1 55 1 50 Luquet 1985 Calcium mg 1 25 1 35 2 0 Mahieu et a 1977 Magn sium mg 0 12 0 14 0 18 Wehrm ller et R yffel 2007 Partie bibliographique Le lait Phosphore mg 0 95 0 92 1 18 Neville 1995 Fer mg 0 20 0 50 0 55 0 2 1 5 Gueguen 1995 Cuivre mg 0 1 0 4 0 4 0 3 1 76 Luquet 1985 Zinc mg 3 6 3 20 1 10 Gueguen 1995 Mangan se mg 0 010 0 030 0 06 0 08 0 36 Gueguen 1995 Partie bibliographique Le lait Ill LES DIFFERENTES PHASES DE L EVOLUTION NATURELLE DU LAIT Le lait est un m lange h t rog ne Laiss un certain temps temp rature ambiante 20 C figure1 le lait volue et diff rentes phases apparaissent lors de son volution trois compartiments BRAGERE 1996 cr me 12 24 1 24 12 24 H gt actoserum effet de la pr pesanteur biologique caill LIQUIDE BLANC LAIT ECREME COAGULUM amp HOMOGENE lt R versible 4 jr
11. R PUBLIQUE ALG RIENNE D MOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE MENTOURI DE CONSTANTINE FACULTE DES SCIENCES 0 DEPARTEMENT DES SCIENCES VETERINAIRES N d ordre S rie M moire Pr sent pour l obtention du dipl me de Magister en m decine v t rinaire Option hygi ne alimentaire Sp cialit surveillance de la cha ne alimentaire de la fili re viande THEME CONTRIBUTION A L ETUDE DES CARACTERISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES ET MYCOLOGIQUES DU LAIT CHEZ QUELQUES RACES BOVINES OVINES ET CAPRINES DANS QUELQUES ELEVAGES DE LA REGION DE JIJEL Par Mr BOUBEZARI MOHAMMED TAHAR SOUTENU LE 15 02 2010 Jury de soutenance Pr sident EL HADEF EL OKKI S Professeur UMC Promotrice AISSI M Professeur ENV Alger Co promoteur HARHOURA K Charg de cours ENV Alger Examinateur BENAKHLA A Professeur CU El Tarf Examinateur BENSEGUENI A Ma tre de conf rences UMC ANNEE UNIVERSITAIRE 2009 2010 REMERCIEMENTS Au Professeur AISSI MIRIEM de l Ecole Nationale V t rinaire d Alger Pour m avoir propos ce sujet et m avoir guid tout au long de la r alisation de ce travail Sinc res remerciements Au Docteur HARHOURA KHALED de l Ecole Nationale V t rinaire d Alger Qui a contribu l laboration de ce travail Sinc res remerciements Au Professeur EL HADEF EL OKKI SAADOUNE de l Universit Mentouri de Constantine
12. VIS ccccccicccciicccccccciccccccciicciccceccccceccccssciccecesoccoesccsscscococcocroonananas 58 1 2 Laits des vaches locales Se RAR AN A Se 58 13 Ealts d s bre RO T E O T O EA 58 1 4 Laitsde vaches Die noire Sanini en D daha R anaba 58 L 5 La ts d s vaches pie rouges Lane ain RN At 58 IL RESULTATS DE L ANALYSE PHYSICOCHIMIQUE DS ECHANTILLONS DE LAITS 63 I1 1 L EXTRAIT SEC TOTAL IL TCReZ les trois eSpeceS nent nets aE 63 11 1 2 Chez les trois races boVinesses een te LS ne anes 63 11 2 L EXRAIT S CDEGRAISSE en Le dette no 64 IL2 T ReZ les trois espt S ierni nin ern E E tarde 64 1 22 Chez les trois races BOVIN GSi ie A R RRR 64 MS TENEU R EN ALES a A0 Cd du 66 163 1 Chez leS trois espece Sem e M a tt Te 66 11 3 2 Chez les trois races DOVINES ccccccciciccccciciiciccciccicicicicciccrciciciccrccceccececscecceccacesenees 66 11 4 MATIERE GRASSE 574322 2624642292253232 Re E T er 66 11 4 1 Ghez les trois CSC NRA tn cet 66 11 4 2 Chez les trois races bovines ss 67 IESBROT INES den A E SR MR E E e E E A A A Ene 69 IIS Chezles trois SDS SR tn ROA A Re Se AR te 69 11 5 2 Chez les trois races bovins sin te Re A nee AR ANs 69 IS DENSITE Sonne 2 E A ne en de ati 70 I1 6 1 Chez les trois eSpEtES sninen E EEEE AS EESE EEEREN aenieei 70 11 6 2 Chez les trois races bovin s sisin ns nement 70 L ZSMATIERE MINERALE cnain a a a a ai 72 II COMPARAISON DES CARACTERES PHYSICOCHIMIQUES ENTRE LES LAITS72
13. base de riz d o l appellation Rice cream qui favorise la pseudofilamentation et la filamentation des levures notamment pour le genre Candida Une pseudofilamentation et des chlamydospores terminales pour l esp ce Candida albicans et une vraie filamentation avec des arthrospores pour le genre Trichosporon On prend une colonie eton l tale en stries sur le bord d une boite de P tri contenant de la g lose Rice cream On la couvre avec une lamelle pour cr er un milieu d ana robiose Apr s une incubation de24 48h 27 C la boite de P tri est d pos e sur le chariot du microscope La partie recouverte de la lamelle est observ e au microscope optique au grossissement x10 et x 40 D D termination du genre et de l esp ce Pour pouvoir d terminer le genre et l esp ce des champignons partir des r sultats obtenus nous nous sommes bas s sur le tableau comparatif inspir du Guide de mycologie m dicale Koenig 1995 o figurent les caract res morphologiques et biochimiques des levures et moisissures d int r t m dical Mat riels et m thodes Isolement sur milieu Sabouraud 27 C Repiquage sur milieu Sabouraud 27 C Recherche des filaments myc liens entre lame et lamelle DE Culture sur milieu Sabouraud 37 C Test de Test du Blast se rice cream Test de sensibilit l actidione Figure 7 Protocole d analyse mycologique du lait Mat riels et m thodes 11 3 ANA
14. lectrique L eau pure offre au passage du courant lectrique une r sistance consid rable Sa conductivit sp cifique est tr s faible 0 5x10 mhos inverse de ohm cm Dans le lait la pr sence d lectrolytes min raux chlorures phosphates citrates principalement et d ions collo daux secondairement diminue la r sistance au passage du courant FERNANDEZ MARTIN et SANS 1985 La conductivit du lait varie avec la temp rature On la mesure le plus souvent 20 Les valeurs moyennes pour les diff rentes esp ces sont situ es entre 40 x 10 4 et 50 x 10 4 VI 8 PH du lait Les diff rents laits ont une r action ionique voisine de la neutralit Le pH est compris entre 6 4 et 6 8 C est la cons quence de la pr sence de la cas ine et des anions phosphorique et citrique principalement Le pH n est pas une valeur constante Il peut varier au cours du cycle de lactation et sous l influence de l alimentation Cependant l amplitude des variations est faible dans une m me esp ce Le colostrum a un pH plus bas du fait de la teneur lev e en prot ines GAUCHER et al 2008 Le pH du lait Partie bibliographique Le lait change d une esp ce l autre tant donn les diff rences de la composition chimique notamment en cas ines et en phosphates Tableau 3 caract res physicochimiques du lait de quelques esp ces animales Constantes Energie kcal litre Densit du lait entier 20 C Point de cong la
15. th se magistere de MEBARKI M 2007 ENV alger REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES FIL T The composition of ewe s and goats milk 1981 Bull inten Dairy fed 140 5 19 FILIPOVITCH DJ Etude sur les variations de la densit du lait de m lange 1954 Le lait 34 333 334 129 132 FREVEL Hj Les moisissures dans les ensilages et le lait cru 1985 Milchwissenschaft Kempten Allemagne vol 40 no 3 pp 129 132 FROC J GILIBERT J Composition et qualit technologique des lais de vaches normandes et pie noires INRA prod anim 1988 1 3 171 177 GAREL JP COULON JB Effet de l alimentation et de la race des vaches sur la fabrication de fromage d auvergne de saint nectaire INRA prod anim 1990 3 127 136 GAUCHER I Cararct ristiques dela micelle de cas ines et stabilit des laits de la collecte des laits crus au stockage des laits UHT 2007 th se INRA Agrocampus Sci Tech Lait et uf agrocampus Rennes GOT R les enzymes du lait ann nutr alim 1997 25 A291 A311 GOUNELLE DE PONTANEL H Antibiotiques et aliments 1966 Bull acad Nat M d 150 76 82 GOURSAUD J Le contr le de la qualit du lait matiere premiere de l industrie in CEPIL Le lait mati re premi re de l industrie laiti re CEPIL INRA paris 1987 385 394 GUENGUEN L Apports min raux par le lait et les produits laitiers cah nutr diet 1995 3 213 217 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES HARDING F MARSCHALL KR Terminology for milk
16. 0 7 LEE et a 1980 Les germes du lait peuvent tre des moisissures des levures ou des bact ries VII 1 Les fongis d int r t m dical VII 3 1 Genre Rhodotorula Les levures du genre Rhodotorula sont globuleuses ovo des ou allong es mesurant de 6 8 u x 3 4 u bourgeonnements multiples polaire et lat ral Ces levures sont parfois envelopp es d une mince capsule qui leur conf re une apparence mucoide Les cultures se d veloppent facilement sur milieu Sabouraud 38 C et m me en pr sence d actidione Les colonies sont luisantes de couleur corail au saumon revers cr me On n y observe que tr s rarement des filaments FAMEREE et al 1970 VII 4 2 Genre Candida Les Candida sont caract ris es par l aptitude de leurs cellules filles demeurer les unes avec les autres pour former un pseudomycelium P our l ensemble des candida on peut observer trois aspects morphologiques diff rents V Levures isol es arrondies ou ovalaires de 2 4u x 5 10u Leur paroi est peu paisse et l examen l encre de chine montre l absence de capsule BARBESIER 1960 Partie bibliographique Le lait V Pseudofilaments constitu s de courtes cha nettes de 5 10 levures align es bout bout et pr sentant des bourgeonnements terminaux ou lat raux ce qui signe une activit pathog ne lev e du parasite Myc lium vrai r sultant d abord de la germination d une levure en un court tube germinatif puis de l allong
17. 1993 MEHAIA etal 1989 MOSLAH 1994 Le lait propos la consommation est toujours un m lange obtenu de la traite de plusieurs animaux Cette pratique tend r duire fortement l importance des variations individuelles mais des fluctuations notables subsistent Ces fluctuations sont sous la d pendance de facteurs d ordre g n tique BARILLET et BOICHARD 1987 physiologique nombre de v lages poque de lactation moment de la traite et zootechnique mode de traite fourrage BOCQUIER et a 1997 Partie bibliographique Le lait Le type d aliment fourni la femelle influence fortement la composition de son lait Ainsi Les rations nerg tiques d pourvues de foin ou de fourrages grossiers ne permettent pas la production des compos s ac tyls La teneur du lait en mati res grasses diminue Au contraire les rations peu nerg tiques r duisent le pourcentage d extrait sec d graiss COUBRONNE 1980 MOREL et a 2006 MORAND FEHR et TRAN 2001 Les saisons et donc la nature des aliments donn s au cheptel influencent tr s nettement la composition du lait Certaines caract ristiques sont cependant communes aux laits de l esp ce bovine et m me plus largement aux ruminants BLANC 1981 Pour certains facteurs comme le stade physiologique et la saison l leveur n a aucun moyen d action Il est donc n cessaire d en conna tre les influences car elles peuvent expliquer certaines variations de la composition non
18. 2 Chez les trois races Les r sultats sont tr s variables allant d un minimum not chez la race Pie rouge 82 79 un maximum not chez la vache locale 92 56 l ensemble avoisine les 89 Figure 6 Selon le test de Student de comparaison deux deux de la teneur en eau des laits des races bovines locale Pie noire et Pie rouge et sous r serve d un seuil de 5 Il est signal que la diff rence de la teneur en eau des laits des diff rentes races est non significative p gt 0 05 11 4 MATIERE GRASSE 1 4 1 Chez les trois esp ces Les r sultats sont tr s variables Les valeurs les plus lev es sont not es chez les brebis avec un maximum de 13 20 et une moyenne de 8 98 Les valeurs les plus R sultats basses sont elles not es chez la race locale avec un minimum de 0 27 et une moyenne de 3 67 Pour cette derni re esp ce les valeurs connaissent une tr s grande oscillation Des r sultats interm diaires sont trouv s chez les ch vres avec une moyenne de 4 63 Figure7 Selon le test statistique de Student de comparaison deux deux de la teneur en mati re grasse chez les trois esp ces avec un seuil de 5 on remarque que la diff rence de la teneur en mati re grasse entre les laits des brebis et des ch vres d un c t brebis et vaches locales d un autre cot est significative p lt 0 05 alors qu entre le lait de ch vres et celui des vaches locales elle ne l est pas p gt 0 05 1 4 2 Chez les tr
19. BANKS 1991 V 1 Constitution de la mati re grasse le globule gras La mati re grasse est sous forme de globule gras visible au microscope optique en mulsion dans la phase aqueuse du lait CARTIER et a 1984 Suivant la nature de la phase dispers e on distingue les mulsions de mati re grasse dans l eau le lait et des mulsions d eau dans la mati re grasse le beurre La stabilit de l mulsion est due la pr sence d une enveloppe lipido prot ique charg e n gativement POINTURIER et ADDA 1969 Partie bibliographique Le lait Le diam tre du globule gras est variable Le diam tre moyen du globule gras du lait de vache est de 3 5 um Il diminue du d but la fin de la lactation tandis que le nombre de globules gras augmente Au cours d une traite le diam tre augmente Un globule gras est donc plus gros en fin de traite qu au d but de lactation COLLOMB et a 2006 La taille des globules gras est aussi un caract re propre la race La remont e de la cr me s effectue beaucoup plus rapidement dans le lait de vache que dans le lait de ch vre Ceci est du la pr sence de globulines prot ines thermolabiles qui ont la propri t de favoriser l agglutination des globules gras entre eux COLLOMB et B HLER 2000 La structure du globule gras est h t rog ne En allant du centre la p riph rie on distingue une zone de glyc rides bas point de fusion liquides temp rature ambiante un
20. G candidum se d veloppe de fa on optimale 21 C et donne de larges colonies surface irr guli re farineuse de couleur gris tre ou cr me En culture il donne des hyphes et des chlamydospores En l sions il se pr sente sous forme d arthrospores isol es rectangulaires cylindriques en tonnelets ou ovalaires KUMAR et DHILLON 1975 VIII DIFF RENCIATION MICROSCOPIQUE Les levures et moisissures sont des micro organismes tr s vari s et ne peuvent pas toujours tre distingu s macroscopiquement les unes des autres Une diff renciation peut tre r alis e par observation microscopique Figure 4 Levures et moisissures A levures B Moisissures C Moisissures diff rentes tapes de la germination VEISSEYRE 1975 Partie bibliographique Le lait VIII ORIGINE DE LA FLORE DU LAIT VIII 1 Microorganismes d origine mammaire M me avec les pr cautions d asepsie rigoureuse il est tr s rare d obtenir un lait st rile du moins chez la vache Il y a presque toujours dans la mamelle des germes banaux qui contaminent le lait au moment de sa r colte GUIRAUD 1998 Cette population originaire de la mamelle saine est en g n ral peu nombreuse elle d passe rarement 1 000 germes par ml Elle peut n tre compos e que de quelques dizaines de germes ANNE 1991 Il a t sugg r une relation entre la pr sence de germes dans la mamelle et l anatomie de celle ci Un sphincter de trayon en b
21. Lavoisier MADELMONT C MICHON G la pollution radioactive du alit consomm dans l agglom ration parisienne 1964 le lait 44 19 27 MAHIEU H A propos de la teneur des laits individuels et de m lange e mati res min rales et ur e Le lait 1985 N 561 562 55 112 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES MAHIEU H LE JAOUEN J C Etude comparative de la composition et de la contamination des laits des sp ces laiti res bovines ovines et caprines 1977 Le lait 57 565 568 MARCOS MB et al Studies on mastitis in cows and buffaloes with reference to mycotic infections of udder Ass Vet med 1990 22 44 51 62 MAURER J SCHAEREN W Le lait de brebis un aliment de haute valeur nutritive 2007 Revue suisse agric 39 4 205 208 MEHAIAK RICHARD O GERARD F Composition yield and organoleptic evaluation of the fresh domiati cheese made from a mixture of camel and cow milk 1989 austj Dairy tchn 48 74 77 MEYER C DENIS J p Elevage de la vache laiti re en zone tropicale 1999 Editions Quae 316 MICHON G Oranisation d un contr le d ela pollution radioactive du lait 1963 Bull acad v t 36 283 5 MITCHELL M detection des r sidus d antibiotiques dans le lait de ch vre 2005 Labvoratoire des r sidus m dicamenteux division des services de laboratoire universit de Guelph brenda norris programme de salubrit des produits laitiers MAAARO MONGA DP KALRA DS Prevalence og mycotic mastitis among ani
22. Student de comparaison deux deux des moyennes du lait normal et du lait mammiteux par diff rentes esp ces on constate que la diff rence de l extrait sec total de la mati re grasse et de la teneur en eau est non significative 0 05 II en est de m me pour le taux de prot ines pour le lait mammiteux par Cryptococcus neoformans et par Geotrichum fermentans alors que cette diff rence du taux de prot ines entre le lait normal et mammiteux est V Significative 0 05 pour Trichosporon cutaneum Geotrichum capitatum et l ensemble Trichosporon cutaneum R hodotorula rubra V Tr s significative 0 01 pour Candida tropicalis V Hautement significative 0 001 pour Candida zeilanoides et l ensemble Cryptococcus neoformans Rhodotorula rubra R sultats Tableau 14 P aram tres physicochimiques entre le lait sain des vaches locale et le lait mammiteux en fonction de l esp ce de levure en cause Lait mammiteux Param tres Lait sain ma 0 12 66 10 81 10 00 25 2 71 3 07 3 39 294 2 80 E xtrait sec total Mati re grasse Prot ines Teneur en eau Tableau 15 Param tres physicochimiques entre le lait sain des vaches pie noir et le lait mammiteux en fonction de l esp ce de levure en cause Lait mammiteux Param tres Lait sain Mati re grasse Prot ines Teneur en eau R sultats Tableau 16 Param tres physicochimiques entre le lait sain des vaches p
23. animaux atteints de mammites subcliniques d origine fongique La teneur en Extrait Sec Total est lev e chez la brebis Elle est presque la m me chez la ch vre que chez la vache locale Elle est quivalente chez les trois races bovines import es La teneur en mati re grasse est variable selon les esp ces Elle lev e chez la brebis Elle est peu diff rente entre la vache et la brebis Elle est tr s diff rente entre les alors qu il y a des diff rences entre les trois races bovines import es La teneur en prot ines Concernant la contamination fongique le lait des vaches pie rouges est la plus importante avec diff rentes esp ces de levures notamment Cryptococcus neoformans Trichosporon cutaneum Candida tropicalis Geotrichum fermentans Les autres laits sont galement contamin s mais des pourcentages plus faibles La comparaison entre les laits mammiteux et les laits sains a permis de mettre en vidence des diff rences dans la teneur en prot ines selon l esp ce de levure en cause cette diff rence est significative pour Candida tropicalis chez la vache locale hautement significative pour toutes les esp ces chez la pie noir alors que chez la pie rouge diff rents degr s de significativit ont t trouv s CONCLUSION Nous avons pu galement observer la grande diff rence entre la teneur en prot ines des laits sains et celle des laits mammiteux Les prot ines du lait tant la mati re essentielle pour la fa
24. de Student de comparaison deux deux de la teneur en prot ines chez les races bovines tudi es on remarque que la diff rence de la teneur en prot ines entre les vaches de la race locale et celle de la race Pie noire est significative p lt 0 05 mais entre la locale et la Pie rouge et entre la Pie noire et la Pie rouge elle est non significative p gt 0 05 R sultats 1 6 DENSITE 1 6 1 Chez les trois esp ces Les densit s du lait des brebis sont les plus lev es avec un maximum de 1 036 avec une moyenne gale 1 031 viennent ensuite les vaches locales et puis les ch vres en dernier avec une valeur minimale de 1 014 et une moyenne de 1 022 Figure 11 Selon le test de Student de comparaison deux deux de la densit du lait chez les trois esp ces et sous r serve d un seuil de 5 on observe que la diff rence de densit entre le lait des brebis et celui des vaches locales et entre le lait des ch vres et le lait de brebis est significative p lt 0 05 Cette diff rence est non significative entre le lait des ch vres et celui des vaches locales 1 6 2 Chez les trois races Des valeurs lev es pour la race Pie noire avec une moyenne de 1 029 alors que la valeur maximale est not e chez les trois races et est de 1 033 Chez la race locale les valeurs sont basses en g n ral avec quelques pics La minimale tant gale 1 015 Figure 12 Selon le test statistique de Student de comparaison deux deux
25. des densit s chez les races bovines tudi es avec un seuil de 5 nous montre que la diff rence de densit entre le lait des vaches locales et celui des vaches Pie noire d une part et Pie noir et Pie rouge d autre part est significative p lt 0 05 Cette diff rence est non significative entre le lait des vaches locales et celui des vaches Pie rouge m Ch vres x a v o Q 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Brebis m Vaches locales Prot ines 12 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Animaux R sultats m Vaches locales E Pie noirs m Pie rouges Ch vres E Brebis 1 23 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Animaux E Vaches locales 1 02 4 Densit 1 015 1 01 1 005 1 2 34 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Animaux m Vaches locales E Pie noirs m Pie rouges Figure 18 La densit des laits des trois esp ces Figure 19 La densit des laits des trois races bovines R sultats 1 7 MATIERE MINERALE 1 0 9 4 0 8 0 7 Vaches 0 6 4 locales os 4 m Brebis m Ch vres 0 4 7 m Pie noires m Pie rouges 0 3 0 2 4 0 1 O Mati re min rale Figure 20 La mati re min rale chez les diff rents animaux Ill COMPARAISON DES CARACTERES PHYSICO CHIMIQUES ENTRE LES LAITS SAINS ET LE LAIT MAMMI
26. en prot ines aucune diff rence entre les deux laits chez la ch vre chez la vache locale nous avons trouv une diff rence entre le lait normal et le lait contamin par Candida tropicalis Pour les vaches pie noir et pie rouges nous avons constat une diff rence de teneur en prot ines entre le lait normal et le lait mammiteux par les diff rentes esp ces fongiques une baisse plus ou moins importante selon l esp ce de levure et selon la race bovine sauf pour le lait contamin par Cryptococcus neoformans et Geotrichum capitatum chez la pie rouge o aucune diff rence n a t d cel e En effet MUNRO et a 1984 et COULON 2002 on remarqu qu il ya une diff rence dans la composition chimique entre le lait normal et mammiteux et que ce dernier poss de une teneur plus basse en cas ines ce qui diminue la teneur en prot ines totales La valeur fromag re du lait est une partie complexe qui repose sur deux entit s diff rentes l aptitude du lait tre transform en fromage et celle donner un produit fini aux caract res organoleptiques recherch s Discussion La fabrication fromag re se d roule en trois tapes principales la coagulation du lait par la pr sure l gouttage du gel obtenu et l affinage ou la maturation enzymatique du caill qui donnera les qualit s organoleptiques du fromage REMEUF 1994 Un lait pr sente une bonne aptitude la coagulation lorsqu il coagule rapidement qu il forme u
27. lait et 17 des mati res azot es Elles demeurent en solution dans le s rum iso lectrique gt obtenu pH 4 6 20 C ou dans le s rum pr sure exsud par le coagulum form lors de l empr surage DESTOUET 1989 On les distingue des cas ines par leur composition leur structure et diverses propri t s Partie bibliographique Le lait Leur teneur lev e en lysine tryptophane cyst ine et autres acides amin s soufr s leur conf re une tr s bonne valeur nutritionnelle La structure est plus compacte ces prot ines fixent peu les ions et r sistent l action des prot ases Elles sont plus sensibles la chaleur car d natur es par chauffage 100 C et forment des flocons Elles deviennent alors insolubles sauf les prot oses peptones ALAIS 1984 B Int r t des prot ines du lactos rum en industrie laiti re En industrie laiti re les prot ines du lactos rum sont r cup r es lors de la fabrication des fromages Le lactos rum tant la phase aqueuse qui se s pare du caill La mise en valeur du lactos rum passe par la s paration de ses diff rents constituants Les prot ines sont extraites au troisi me rang apr s l eau et le lactose par ultrafiltration ou par adsorption sur changeurs d ions SOTTIEZ 1985 Ces prot ines pr sentent un int r t nutritionnel important par leur haute valeur nerg tique et leur composition en acides amin s essentiels tr s riche notamment en lysine e
28. r l vements Brebis 6 Brebis 7 Brebis 8 Brebis 9 Brebis 10 Tableau 12 Champignons isol s des chantillons de lait de vaches Pie noire R sultats Esp ces en cause N gatif N gatif N gatif N gatif N gatif P r l vements Esp ces en cause P r l vements Esp ces en cause PN 1 PN2 PN 3 PN 4 PN 5 PN 6 PN 7 PN 8 PN 9 PN 10 N gatif N gatif C tropicalis N gatif C tropicalis C tropicalis Rh rubra Rh rubra N gatif C zeilanoides PN 11 PN 12 PN 13 PN 14 PN 15 PN 16 PN 17 PN 18 PN 19 PN 20 C zeilanoides C zeilanoides Rh rubra N gatif N gatif C tropicalis C tropicalis Rh rubra Trichosporon cutaneum T cutaneum Rh rubra C zeilanoides C zeilanoides R sultats Tableau 13 Champignons isol s des chantillons de lait de vaches Pie rouge P r l vements Esp ces en cause P r l vements Esp ces en cause PR 1 PR 2 PR 3 PR 4 PR 5 PR 6 PR 7 PR 8 PR9 PR 10 Cr neoformans Cr neoformans Rh rubra Cr neoformans N gatif C zeilanoides C tropicalis G fermentans G capitatum C tropicalis G fermentans PR 11 PR 12 PR 13 PR 14 PR 15 PR 16 PR 17 PR 18 PR 19 PR 20 N N T cutaneum Rh rubra G fermentans G fermentans T cutaneum Rh rubra T cutaneum G capitatum T cutaneum N gatif T cutaneum T cutaneum R sultats Il RESULTATS DE L ANALYSE PHYSICO CHIMIQUE DES ECHANT
29. seulement au niveau de l individu mais aussi au niveau des laits de m lange Contrairement ces derniers la ma trise de certains facteurs tels que les facteurs g n tiques et l alimentation est tr s int ressante En effet la ma trise de ces facteurs peut permettre l leveur d agir sur la composition du lait et am liorer ses caract ristiques SEEGERS et GRIMARD BALLIF 1994 Les facteurs g n tiques et alimentaires restent donc les principaux leviers d action Mais si la s lection g n tique a un effet moyen et long terme l alimentation elle peut agir rapidement BARILLET et al 1987 En pratique et petite chelle on constate que les variations des taux d une exploitation l autre sont principalement attribuables des facteurs du milieu alimentation traite et que les diff rences g n tiques entre troupeaux voisins sont en Partie bibliographique Le lait g n ral faibles car les leveurs choisissent souvent les m mes caract ristiques de production COULON 1994 VII SUSPENSIONS CELLULAIRES ET MICROBIENNES M me normal le lait contient des cellules somatiques Le terme de cellules somatiques s opposant celui de cellules trang res qui peuvent tre pr sentes dans un lait contamin telles que les bact ries LIU 1988 Quatre types de cellules sont pr sents dans le lait les Polynucl aires 0 11 les Lymphocytes 10 27 les Macrophages 66 88 et les Cellules pith liales
30. small Ruminants2 Ed Sever Cuesta Valladolid 625 652 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES LARP ENT Influence de l alimentation et de la saison sur la composition du lait In la vache laiti re 231 246 ed INRA publications 1990 route de St cyr 78000 versailles LAUG E MIKALIS A Total diet study strontium 90 and caesium 137 content Off Agric Chem 1963 46 749 67 LE BERRE N Le lait E dition Charles corlet 1999 p113 114 LEE CS WOODING identification properties and diff rential counts of cell populations using microscopy of dry secretions colostrum and milk from norma cows J dairy res 1980 47 39 50 LEMAITRE M sur la presence de penicillin dans les laits de grand m lange 1963 acad Agric 49 654 63 LENOIR J les caseines du lait Rev lait fran 1985 440 17 23 LENOIR REMEUF f DUBY C Etude des relations entre les caract ristiques physico chimiques des laits de ch vre et leurs aptitude la coagulationpar la pr sure Le lait 1994 69 499 518 LINDEN G les enzymes in CEPIL LE lait matiere premiere de l industrie laitiere CEPIL INRA paris 1987 121 127 LIU Y Contribution l tude des relations entrenum rations cellulaires et bact riologie des laits de quartiers en cas d infection subclinique chez la vache m moire de maitre ES sciences v t rinaires Alfort 1988 LUQUET FM Laits et produits laitiers vache brebis ch vre 1985 3volumes Paris technique et documentation
31. sont g es entre 24 36 mois Import es depuis avril 2008 bien portantes l examen clinique montre qu elles sont en bonne sant Elles sont nourries au concentr environ 30 kg jour vache avec de la paille en fin de journ e Les vaches ne sortent qu occasionnellement surtout en p riode d abondance du vert La boisson est assur e par de l eau de robinet distribu e par des abreuvoirs automatiques Le v t rinaire n est appel qu en cas de maladie clinique ins mination artificielle ou mise bas Le produit v t rinaire utilis titre pr ventif est l Albendazol 1 6 1 2 Les vaches pie noire se trouvent dans deux levages localis s Kaous et un levage El heddada Elles ont entre 24 mois et 6ans d ge Quelques unes sont en tr s bon tat d embonpoint et d autres sont en tat moyen mais toutes semblent en bonne sant l examen clinique Les b timents d levage sont ciment s mais ne sont pas nettoy s l leveur nettoie seulement les grands d chets La machine traire est utilis e dans les trois levages tudi s Le recours au v t rinaire est limit l atteinte clinique des vaches Mat riels et m thodes Les vaches sont aliment es principalement par de l aliment concentr de la paille et sont laiss es en prairie de12 heures 16 heures L eau de boisson assur e par un robinet et distribu e dans un bassin 1 6 1 3 Les vaches locales et les brebis proviennent d levages mult
32. 150 76 82 GOURSAUD J Le contr le de la qualit du lait matiere premiere de l industrie in CEPIL Le lait mati re premi re de l industrie laiti re CEPIL INRA paris 1987 385 394 GUENGUEN L Apports min raux par le lait et les produits laitiers cah nutr diet 1995 3 213 217 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES HARDING F MARSCHALL KR Terminology for milk protein fractions International dairy federation bull 1998 329 30 31 HEUCHEL V MARLY Origines diagnostic et moyens de maitrise de la contamination du lait de vache par les salmonelles 2001 Institut de l elevage paris france HODEN A COULON J B Ma trise de la composition du lait influence des facteurs nutritionnels sur la quantit et les taux de mati res grasses et prot iques INRA Prod Anim 1991 4 361 367 GUIRAUD J P Microbiologie alimentaire edition dunod 1998 p136 137 JACQUET J Les antibiotiques dans le lait et les produits laitiers 1969 Econ m d anim 10 13 17 JENNESS R SLOAN RE The composition of milk of various species a review 1970 Dairy science abstract 32 599 612 JEUNET R GRAPPIN R Note sur la relation entre l indice de la refraction de la matiere grasse du lait et la precision des dosages de mati re grasse par l appareil milko tester 1970 Le lait 50 499 500 654 657 JIMNEZ R BRILLON G Application de la membrane du globule gras du lait comme ingr dient perspectives actuelles et futures 2008 D
33. Abdelaziz 18 Emir Abdelkader 25 El Aouana 5 Ouled Yahia 12 El Kennar 19 Oudjana 56 Selma Benziada 6 EI Milia 113 Chekfa 20 Djimla 27 Erragu ne Oued Adjoul 14 Bordj Thar 241 Ben Yadjis 28 Ziama Mansouriah VMilayas Skikda B Mila C Setif D B jaia Figure 5 Carte administrative de la wilaya de J ijel Mat riels et m thodes 1 1 1 Relief La Wilaya de Jijel est caract ris e par un relief montagneux et tr s accident Les montagnes occupent 82 de la superficie totale et culminent jusqu 1 800 m avec une altitude moyenne de 406 02 m On y distingue principalement deux r gions physiques 1 1 2 Les zones de plaines Situ es au nord le long de la bande littorale s talant en de petites plaines celles d El Aouana le bassin de Jijel les vall es de Oued K bir Oued Boussiaba et les petites plaines de Oued Z hour 1 1 3 V g tation et agriculture J ijel est l une des r gions les plus arros es de l Alg rie ce qui lui assure d importantes ressources en eau Cette abondance des pluies donne la r gion une vocation foresti re et arboricole en zones de pi monts et de montagnes favorisant notamment les levages de bovins Les plaines alluviales qui occupent 18 de la superficie totale constituent un atout pour la Wilaya du fait qu elles sont tr s fertiles et offrent de notables productions fourrag res et mara ch res La v g tation du bassin versant est caract r
34. IGUERIE Y Etiologie des mammites bovines en France entre 2005 et 2007 Services techniques Intervet BLANC Les prot ines du lait activit enzymatique et hormonale Lait 62 1982 350 395 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES BLANC B biochemical aspects of human milk comparison with bovine milk WORLD Rev Nutr Diet 1981 36 1 89 BOCQUIER F BARILLET F GUILLOUET P J ACQUIN M Forecasting of energetic content of ewe s milk from different chemical analyses proposal for a standart milk for dairy ewes 1993 annals de zootechnie France vo 42 n1 pp 57 66 BOCQUIER F CAJ A G Production et composition du lait de brebis effets de l alimentation INRA prod Anim 2001 14 2 129 140 BOCQUIER F GUITARD J P Estimation de la capacit d ingestion et des ph nomenes de substitution fourrage concentr chez les brebis lacaune conduites en lots compilation des donn es obtenues sur des rations base d ensilage 1997 Renc Rech Ruminants 4 75 78 BOUTIBONNES P JACQET J Sur la fr quence de l aflatoxine des aspergillus dans les aliments 1969 Soc Biol 193 1119 24 BRAGERE H Le lait cours d HIDAOA ecole nationale v t rinaire de Toulouse BRULE G les mineraux In CEPIL Le lait matiere premi re de l industrie laiti re CEPIL INRA paris 1987 87 98 BRUNNER J Cow milk proteins twenty five years of progress J dairy Sci 1981 64 1038 1054 CALVET etal Note pr liminaire sur les effets exp r
35. ILLONS DE LAIT 11 1 L EXTRAIT SEC TOTAL 1 1 1 Chez les trois esp ces Les valeurs sont tr s lev es et d passent 25 pour les laits de brebis alors qu elles sont presque similaires pour les laits de ch vres et de vaches locales avec un minimum de 7 44 Figure 1 Selon le test statistique de Student de comparaison deux deux des valeurs de l extrait sec total chez les esp ces sous r serve d un seuil de 5 on observe que une diff rence des valeurs de l extrait sec total est significative p lt 0 05 entre les laits de brebis et les laits de ch vres et entre les laits de brebis et les laits de vaches locales alors qu elle ne l est pas entre les laits de ch vres et les laits de vaches locales 1 1 2 Chez les trois races bovines Les valeurs sont presque gales pour les trois races avec quelques valeurs lev es pour les vaches locales et Pie rouge Figure 2 La teneur en extrait sec total chez la race locale est tr s instable et varie entre 7 44 valeur minimale et 15 30 valeur maximale Selon le test statistique de Student de comparaison deux deux des valeurs de l extrait sec total chez les trois races bovines sous r serve d un seuil de 5 on remarque que la diff rence des valeurs de l extrait sec total est non significative p gt 0 05 entre les laits des trois races bovines R sultats 11 2 L EXTRAIT SEC DEGRAISSE 1 2 1 Chez les trois esp ces La teneur en extrait sec d graiss des laits des br
36. LYSES PHYSICO CHIMIQUES Pour l analyse physico chimique nous avons utilis un appareil EKOMILK qui peut analyser la mati re grasse les prot ines et la mati re s che dans diff rents types de lait Cet appareil permet la mesure par ultrasons a plusieurs avantages R sultats affich s en moins de 90 sec sans besoin de la pr sence de l op rateur et pour 10 param tres diff rents Pas besoin de pr paration d homog n isation ou de chauffage des chantillons Permet de faire un grand nombre de mesures N cessite de petites quantit s de lait requises Mesure de pr cision d ajustement peut tre effectu par l utilisateur Assistance pour les imprimantes Photo 7 EKOMILK vue de profile Mat riels et m thodes Il 3 1 Param tres m caniques Cet appareil p se 4 kg mesure L x P x H 95 x 300 x 250 mm et n cessite quelques conditions environnementales pour bien fonctionner Temp rature de l air ambiant 15 C 30 C et l humidit relative de 30 80 Temp rature du lait doit tre comprise entre 15 C et 30 C II 3 2 Mode d emploi L appareil est dot d une petite tasse en plastique qu on doit remplir suffisamment et on la place l endroit de prise de la mesure Faire attention ce que le tube d admission soit plong dans l chantillon La tasse est accroch e sa position de prise gr ce la goupille en plastique plac e son bord inf rieur Remplir encore un
37. M m M m 2000 x p M m Q2 Quotient pluviom trique d EMBERGER P Pluviom trie moyenne annuelle en millimetres M Temp rature maximale moyenne du mois le plus chaud exprim s en degr Celsius m Temp rature minimale moyenne du mois le plus froid exprim s en degr Celsius M m Amplitude thermique en degr s Celsius Mat riels et m thodes Pour l Alg rie du Nord et le Maroc STEWARD 1969 a simplifi cet indice par la formule suivante Q3 3 43 x p M m L application pour notre zone d tude est P 752 mm M 31 2 C et m 7 0C Donc le quotient pluviom trique pour l ann e 2008 pour la r gion de J ijel est Q3 106 58 En portant cette valeur sur le climagramme d EMBERGER et la temp rature du mois le plus froid la r gion d tude se situe dans l tage bioclimatique sub humide variante chaude Fig n 1 2 5 Direction des vents dominants Les vents dominants soufflent g n ralement de la mer vers le continent Ils parviennent surtout en hiver du Nord du Nord Nord Ouest et du Nord Nord Est Ce sont ces vents qui am nent les grosses pluies Les vents soufflent galement de l Ouest Nord Ouest ou du Nord Ouest ou m me du Nord Est et parfois de l Ouest Station M t orologique de J ijel 2008 Tableau 13 En p riode d t on peut noter galement des vents tr s secs et tr s chauds Sirocco qui soufflent du Sud ou du Sud Sud Ouest ou m me du Sud Sud Est Sta
38. N LEEUWENHOEK 1998 Dans notre tude Geotrichum capitatum a t isol dans 24 des pr l vements de lait des vaches locales et 9 des vaches pie rouges Discussion Geotrichum fermentans quant lui a t identifi dans 5 des laits analys s de la vache locale et 17 de ceux de la vache pie rouge Les Candida Genre de levures r pandu dans tout le monde habit et normalement commensal parfaitement tol r par l organisme sain peut se trouver sur la peau et dans le tube digestif II devient pathog ne et provoque parfois des mycoses chez les humains et les animaux quand l organisme est affaibli Il est l origine de mammites au moins chez les bovins BIDAU et al 2007 Nous avons pu isoler deux esp ces Candida tropicalis et Candida zeilanoides Candida tropicalis a t identifi dans 5 des pr l vements de lait des vaches locales 22 de lait des vaches pie noirs et 9 dans le lait des vaches pie rouges analys s Candida zeilanoides a t pr sente galement dans 22 de lait des pie noirs et seulement 4 de lait des pie rouges Trichosporon cutaneum Les levures du genre Trichosporon sont des saprophytes du sol de l eau des fruits des mati res f cales et font partie de la flore commensale de l homme pr sente au niveau de la peau des muqueuses et des ongles Elles sont responsables de mammites et peuvent se trouver ainsi dans le lait COSTA 1992 dans notre tude nous avons isol Discussion Tri
39. P J ACQUIN M Forecasting of energetic content of ewe s milk from different chemical analyses proposal for a standart milk for dairy ewes 1993 annals de zootechnie France vo 42 n1 pp 57 66 BOCQUIER F CAJ A G Production et composition du lait de brebis effets de l alimentation INRA prod Anim 2001 14 2 129 140 BOCQUIER F GUITARD J P Estimation de la capacit d ingestion et des ph nomenes de substitution fourrage concentr chez les brebis lacaune conduites en lots compilation des donn es obtenues sur des rations base d ensilage 1997 Renc Rech Ruminants 4 75 78 BOUTIBONNES P JACQET J Sur la fr quence de l aflatoxine des aspergillus dans les aliments 1969 Soc Biol 193 1119 24 BRAGERE H Le lait cours d HIDAOA ecole nationale v t rinaire de Toulouse BRULE G les mineraux In CEPIL Le lait matiere premi re de l industrie laiti re CEPIL INRA paris 1987 87 98 BRUNNER J Cow milk proteins twenty five years of progress J dairy Sci 1981 64 1038 1054 CALVET etal Note pr liminaire sur les effets exp rimentaux de l aflatoxine chez les bovins tropicaux 1966 Rev Elev m d v t Pays trop 19 545 65 CARTIER P CHILLIARD Y Dosage de l activit lipasique et des acides gras libres du lait par titration automatique calorim trique 1984 Lait 64 340 355 CAYOT P LORIENT D Structures et technofonctions des prot ines du lait Arilait Recherche Lavoisier paris 1998
40. Qui nous a fait l honneur d accepter de pr sider notre jury de th se Hommages respectueux A Monsieur BENAKHLA Professeur au centre universitaire d El Tarf Pour m avoir fait l honneur d accepter d tre membre du jury Sinc res remerciements Au Docteur BENSEGUENTL de l Universit Mentouri de Constantine Pour avoir accept de participer notre jury de th se Sinc res remerciements Mes remerciements s adressent galement tous ceux qui m ont aid r aliser ce travail e M OUABDESSLEM LYES tudiant magist re l ENSV e M KHOUNI tudiant magist re l ENSV e Personnel de l ITELV Institut Technique des Elevages Baba Ali Alger principalement le directeur M Zadi M Karima Farida et Nawel e M Saadi du laboratoire de parasitologie de l Ecole Nationale V t rinaire d Alger e Personnel de la biblioth que de l Ecole Nationale V t rinaire d Alger e Personnel de la biblioth que du D partement des Sciences V t rinaires d el khroub Constantine e Personnel de la biblioth que de l Institut National Agronomique INA Alger DEDICACES A ma m re Qui mi w offert une enfance tr s heureuse Qui m apporte soutien et amour chaque jour Qu elle trouve ici le t moignage de ma reconnaissance et mon amour A ma s ur mina et sa petite famille A mon fr re Tarek A mon fr re Riad et sa petite famille Merci de former une famille unie aimante qui mia toujours soutenu et encourag
41. SAINS ET LE LAIT MAMMITEUX innisin ana ei 72 MI CHEZ LES CHEVE S ne ER trad amer sa dr nel ren dant 72 11 2 CHEZ LES VACHES LOCALES ennuis 72 11 3 CHEZ LES VACHES PIE NOIRE 3422925020050061 514009696 Re Rd ne te 73 111 4 CHEZ LESVACHES PIE ROUGES sa nest Un nt nette 73 DISCUSSION RS En e A A ATE ant A e Pe ane 76 CONCLUSION isesi tisso sins denssa ande ebd 806 ee Rad ll Ren e ane 87 ANNEX seu Res Len ne CP NARA A PERGA SEAS ESSA 89 INTRODUCTION INTRODUCTION L inflammation de la mamelle est une des trois premi res pathologies des vaches laiti res Cette pathologie peut tre inapparente mammite subclinique est c est la plus fr quente 95 98 des cas et peut tre apparente mammite clinique Cette derni re ne repr sente que 2 5 des cas MAHIEU 1985 La mammite a pour cons quence une baisse de la production de lait La baisse de production laiti re qui peut tre importante est un facteur constant mais variable en fonction du ou des germes responsables L infection de la mamelle entra ne une perturbation de la glande mammaire par une diminution des l ments produits par les cellules de l pith lium s cr toire mati re grasse cas ine lactose et une augmentation des l ments provenant du flux sanguin par augmentation de la perm abilit des tissus atteints sels min raux prot ines solubles cellules SERIEYS AUCLAIR et POUTREL 1987 Tous ces remaniements perturbent gravement les
42. TEUX IIl 1 CHEZ LES CHEVRES Les moyennes des diff rents param tres sont sensiblement homog nes Le test statistique de Student de comparaison deux deux des moyennes du lait sain et le lait mammiteux avec un seuil de 5 montre que la diff rence est non significative pour les deux laits 11 2 CHEZ LES VACHES LOCALES On remarque que les moyennes des quatre param tres oscillent entre des valeurs tr s proches Le test statistique de Student avec un seuil de 5 et apr s comparaison deux deux des moyennes des param tres tudi s montre que la diff rence est non significative sauf pour le taux de prot ines du lait mammiteux Candida tropicalis o la diff rence est significative t calcul gt t table avec le lait normal n gatif R sultats 111 3 CHEZ LES VACHES PIE NOIRE Pour les diff rents param tres on observe que les moyennes sont presque identiques Le test statistique de Student de comparaison deux deux des moyennes des quatre param tres entre le lait normal et le lait mammiteux et selon les esp ces en cause montre que la diff rence entre les moyennes de l extrait sec total mati re grasse et teneur en eau est non significative alors qu elle est hautement significative 0 001 pour le taux de prot ines 11 4 CHEZ LES VACHES PIE ROUGE Les moyennes des param tres des laits mammiteux nous permettent de noter qu elles sont proches de la moyenne normale lait n gatif Selon le test statistique de
43. a maladie se d clare de fa on exceptionnelle ils assurent donc un r le essentiellement m canique de transport du champignon La transmission humaine et animale a lieu par inhalation de poussi res contamin es partir de fientes d oiseaux ou par l alimentation Discussion Cette levure a t isol e du lait bovin BADA et al 1992 caprin PAL et RANDHAWA 1976 et d autres aliments comme les fruits ONDA et al 1990 Nous avons identifi cette levure dans 10 des pr l vements de lait de ch vres 9 de lait de vaches locales et 13 de lait des vaches pie rouges Rhodotorula rubra Levure tr s r pandue dans la nature retrouv e au niveau du sol dans l air l eau les aliments et produits laitiers COSTA et al 2005 nous avons pu l isoler au cours de notre enqu te de 5 des laits de ch vres 5 des laits de vaches locales 22 des vaches pie noirs et 13 des pr l vements de lait des vaches pie rouges Geotrichum Moisissure cosmopolite tr s r pondue dans la nature saprophyte des plantes des laitages et retrouv e dans le sol et en abondance dans les eaux us es Geotrichum capitatum est un endomyc te de la famille des Dipodascaceae qui a longtemps t class dans le genre Trichosporon levure retrouv e dans la nature et les aliments Chez l homme elle est parfois pr sente au niveau bronchique Elle est rarement impliqu e en pathologie mais fr quemment isol e de sp cimen humains et des bovins laitiers VA
44. a technologie des fromages au lait du dromadaire 1993 Etude FAO productions et sant animales REMEUF F Relations entre les caract ristiques physico chimiques et aptitudes fromageres des laits Rec m d v t 1994 170 6 7 359 365 REMONS B J OURNET M Effet de l alimentation et de la saison sur la composition du lait In le lait mati re premmiere de l industrie laiti re INRA publications versailles 1987 171 185 RENNER E Milk and dairy products in humain nutrition 1983 Munchen Volkswirtsch ftlicher verlag 450 pages REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ROGUINSKY M Influence de la mammite sur la composition l analyse et la technologie du lait bulletin des GTV 1987 87 3 1 4 ROUD S BESSADAT A KARAM NE Caract risations physicochimiques et analyse lectrophor tique des protines de lait de ch vre et de lait de vache de l Ouest alg rien Renc Rech Ruminants 2005 12 ROUISSI H KAMOUN M REKIK B TAYACHI L HAMMAMI S HAMMAMI M Etude de la qualit du lait des ovins laitiers en Tunisie 2005 Options M diterran ennes Series A No 78 SIBOUKEUR O Etude du lait camelin collect localement caract ristiques physicochimiques et microbiologiques aptitudes la coagulation 2008 Th se de doctorat d tat Inst nat agro Alger TAPERNOUX A VUILLAUME R Viscosit du lait de vache 1934 Le lait 14 135 449 456 VAN LEEUWENHOEK A Dipodascus capitatus Dipodascus spicifer and
45. airy Sci technol 88 5 18 KOENIG H Le guide de mycologie m dicale Edition ellipses 1995 LABUSSIERE J BENNMEDERBEL B description des principaux parameters caract risant la production laiti re la morphologie mammaire et la cin tique d mission du lait de brebis traite une ou deux fois par jour avec ou sans gouttages 1983 34 Int Symp On Machine milking of small Ruminants2 Ed Sever Cuesta Valladolid 625 652 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES LARP ENT Influence de l alimentation et de la saison sur la composition du lait In la vache laiti re 231 246 ed INRA publications 1990 route de St cyr 78000 versailles LAUG E MIKALIS A Total diet study strontium 90 and caesium 137 content Off Agric Chem 1963 46 749 67 LE BERRE N Le lait E dition Charles corlet 1999 p113 114 LEE CS WOODING identification properties and diff rential counts of cell populations using microscopy of dry secretions colostrum and milk from norma cows J dairy res 1980 47 39 50 LEMAITRE M sur la presence de penicillin dans les laits de grand m lange 1963 acad Agric 49 654 63 LENOIR J les caseines du lait Rev lait fran 1985 440 17 23 LENOIR REMEUF f DUBY C Etude des relations entre les caract ristiques physico chimiques des laits de ch vre et leurs aptitude la coagulationpar la pr sure Le lait 1994 69 499 518 LINDEN G les enzymes in CEPIL LE lait matiere premiere de l industrie lai
46. ait est l eau tandis que la mati re s che ne repr sente qu une partie minoritaire Extrait sec total et teneur en eau Ces deux param tres sont compl mentaires plus la teneur en premier est lev e celle du deuxi me sera faible et vice versa P our l extrait sec total la teneur est variable selon les esp ces dans notre tude elle est de 12 08 chez la ch vre VEINOGLOU 1982 rapporte une valeur proche qui est de 12 85 en Bulgarie Chez la brebis nous avons trouv 20 68 encore plus lev e que celle d crite par le m me auteur concernant le lait de brebis en Bulgarie qui est 17 8 et plus lev e galement celle d crite par ROUISSI 2005 qui a tudi la composition du lait de brebis en Tunisie et a trouv une moyenne de18 9 Chez les vaches les valeurs sont un peu plus basses mais proches les unes aux autres vu que ce sont des diff rences entre races 10 92 chez la brune de l atlas 10 59 chez la pie noir et 11 90 chez la pie rouge La teneur en eau chez la ch vre 80 05 plus basse chez la brebis 79 88 et plus lev e chez les vaches compte tenu de leurs EST bas 89 31 chez la vache locale 89 41 chez la pie noir et 88 17 chez la pie rouge Malheureusement les travaux que nous avons trouv ne parlent pas de la teneur en eau pour cela nous n avons pas effectu de comparaisons avec d autres tudes concernant ce param tre Discussion L extrait sec d graiss Param tre plus stable apr s l e
47. aite totale et ininterrompue d une femelle laiti re bien portante bien nourrie et non surmen e Le lait doit tre recueilli proprement et ne doit pas contenir de colostrum Il y a autant de laits diff rents qu il existe de mammif res au monde ALAIS 1984 Les principaux constituants du lait sont donc par ordre d croissant POUGHEON 2001 de l eau tr s majoritairement des glucides repr sent s principalement par le lactose des lipides essentiellement des triglyc rides rassembl s en globules gras des prot ines cas ines rassembl es en micelles albumines et globulines solubles des sels et min raux l tat ionique et mol culaire et des l ments l tat de traces mais au r le biologique important enzymes vitamines oligo l ments WALSTRA 1978 BRULE 1987 BLANC 1982 ADRIAN 1987 CARTIER et al 1984 Tableau 1 Tableau 1 Tableau analytique et synoptique de 1 litre du lait cru LE BERRE 1999 Esp ces Partie bibliographique Le lait Composition Vache Ch vre Brebis R f rences Prot ines g 32 34 1 57 2 Alais et Blanc 1975 Cas ine g 26 0 26 0 44 6 Cayot et Lorient 1998 Glucides g 46 48 44 Renner 1983 Maurer et Schaeren 2007 Lipides g 37 42 75 Doreau et al 1999 Bocquier et Caja 2001 Cholest rol mg 14 11 11 Le berre 1999 Vit A mg 0 37 0 24 0 83 Renner 1989 VitB1 mg 0 42 0 41 0 85 Fil 1981 Vit B2 mg 1 72 1 38 3 30
48. at riels et m thodes L objectif de cet examen microscopique est de mettre en vidence des l ments fongiques comme les myc liums forme pathog ne des levures dans un organe 1 2 2 Mise en culture 11 2 2 1 Isolement Les pr l vements sont ensemenc s sur le milieu Sabouraud L ensemencement a t effectu conjointement l examen direct Pour chaque chantillon une petite quantit du s diment de lait est pr lev e st rilement l aide d une pipette Pasteur jusqu au bout vas de la pipette puis d pos dans une boite de P tri contenant de la g lose Sabouraud Le s diment est tal st rilement sur toute la surface de la g lose l aide de la m me pipette recourb e en r teau Les boites de p tri sont incub es dans une tuve 27 C pendant 24 48h pour une premi re lecture et pendant 48 72 h pour une deuxi me lecture 11 2 2 2 Repiquage Les colonies de champignons ayant pouss sont r ensemenc es sur la g lose Sabouraud puis les cultures sont incub es 27 C pendant 24 48h Le but de cette tape est de s parer les colonies pour pouvoir tudier leur aspect macroscopique et mettre en vidence les infestations mixtes 11 2 2 3 Identification L identification du genre et de l esp ce des champignons est bas e sur les caract res macroscopiques et microscopiques des colonies et par repiquage des colonies sur une galerie biochimique constitu e de diff rents milieux de culture Ma
49. ation Brussels 75 5 T 1978 1 18 WEHRMULLER K RYFFEL S Produits au lait de ch vre et alimentation 2007 ALP actuel no 28 ga 7 o ollad g glai ASIS cul he 3533035935344011 gailail gars ul js 35271 net ls DENT ALAN 515 ET oa Nan jelSdlg pli Sls jL On Jo lo mule de aol Las das dihis loy qalbYl slije isel Zu Ulead lei 366 45163 18 34 L Lilian 335 93 bst pie eutil do 3535890 32 amp ALAIN dy Lisi s Aile Ait Lajdkls MS RRENT Wi ds Lola las pan ER gent LS hx phiil gs ARS ialis 4 25 PJI quil ile SLiiSsxls g ADI isas Sat JLI Se 5 la gt idis LAS JLA 9 931 gpi gui go selgu gpail olgil lo islas olol p gt ge oI oal pla SWI canw idl ahal us gyl dus 3 ddio Janus DUT g pla a gt Wol y dail t djil dis wa Sag y TA SA LS iwi lo bhog Logol gladi old 558501 sis Ass 61 95Y1 JSJ iuwi Llo epli l ejers cpl iyl pja OL395S11 eado aL aS oloh gsal olgil Jas RESUME Une tude de quelques caract ristiques physico chimiques a t entreprise sur le lait de trois esp ces animales vache brebis et ch vre et de trois races bovines Pie rouge Pie noire et la Brune de l Atlas lev es dans la r gion de J ijel et sur le lait provenant de mammites subcliniques d origine fongique A cet effet 90 chantillons de lait ont t analys s au niveau du laboratoire d analyses physico chimiques de lITELV Baba Ali et au niveau du laboratoire de Parasitologie Mycologie de l Ecole Nationale Sup rie
50. audes Dans notre tude nous avons trouv une valeur de 1 02 chez la ch vre la m me valeur a t d crite par ROUD 2005 l Ouest Alg rien en Bulgarie elle est de 1 03 VEINOGLOU 1982 Le lait des brebis tudi es avait une densit de 1 03 m me valeur d crite en Bulgarie VEINOGLOU 1982 et en Tunisie ROUISSI 2005 Chez la vache locale elle est de 1 02 dans notre tude et 1 03 selon l tude r alis e sur les vaches d Oran ROUDJ 2005 Chez la pie noir et la pie rouge la densit est gale 1 03 Mati re min rale R sultat de la combustion totale d une quantit du lait nous avons trouv un pourcentage gal 0 77 chez la ch vre un pourcentage plus lev chez la brebis qui est de 0 95 la m me valeur est d crite par VEINPGLOU 1982 en Bulgarie en Tunisie ROUISSI 2005 donne une moyenne de 1 04 Chez les vaches des r sultats variables 0 78 chez la vache locale 0 68 chez la pie noir et 0 54 chez la pie rouge Discussion Diff rence entre lait normal et mammiteux La comparaison des caract res chimiques entre le lait normal et le lait mammiteux a port sur quatre param tres l extrait sec total teneur en eau teneur en mati re grasse et en prot ines Nous n avons pas trouv de diff rence de l extrait sec total la teneur en eau et la teneur en mati re grasse entre le lait normal et le lait mammiteux chez les diff rentes esp ces et races tudi es Ce qui concerne la teneur
51. brication des fromages A la suite de cette tude et en observant les variations des laits mammiteux et de leur cons quence en technologie laiti re on con oit l importance de la d tection des mammites subcliniques et surtout des m thodes pour lutter contre l apparition de cet tat sanitaire amoindri Le trempage des trayons le contr le des machines traire le traitement au tarissement le d pistage et le traitement des mammites cliniques pendant la lactation la r forme des vaches incurables sont les mesures de base de la lutte contre les mammites Ces mesures sont bien connues chez les leveurs mais ne sont pas appliqu es aujourd hui Des s ances de vulgarisation doivent tre anim es pour bien expliquer aux leveurs et producteurs la n cessit de la veille sur l tat sanitaire du cheptel pour l accroissement du rendement ANNEXE REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ADRIAN J Valeur alimentaire du lait la maison rustique paris 1992 75 95 ADRIAN J Les vitamines In CEPIL Le lait mati re premi re de l industrie laiti re CEPIL INRA paris 1987 113 119 ALAIS C Science du lait S paic Paris 1984 LAIS C BLANC B Milk proteins biochemical and biological aspects 1975 World Rev Nutr Diet 20 67 147 AMIOT J LAPOINTE VIG NOLA C Science et technologie du lait transformation du lait 2002 Presses intl polytechnique quebec 600 ANNE P Etude bact riologiqu
52. capacit s fromag res du lait En effet on constate une fraction cas ine prot ines totales plus faible un retard la coagulation et l exsudation ROGUINSKY 1978 et une diminution de la fermet du caill WAES et VAN BELLEGHEM 1969 Les fromages fabriqu s sont de moindre qualit et pr sentent souvent un go t amer un ar me douteux et parfois un d gagement de gaz WAES et VAN BELLEGHEM 1969 Les objectifs de notre tude sont De comparer les caract ristiques physico chimiques du lait de quelques races bovines locales d ovins et de caprins lev es dans la r gion de Jijel INTRODUCTION De d terminer l influence de mammites subcliniques d origine fongique sur les caract ristiques des laits notamment les taux prot iques et butyreux et donc en industrie de transformation fromag re PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE Partie bibliographique Le lait l DEFINITION LEGALE DU LAIT Le lait est un liquide s cr t par les glandes mammaires des femelles apr s la naissance du jeune Il s agit d un fluide aqueux opaque blanc l g rement bleut ou plus ou moins jaun tre selon la teneur en B carot ne de sa mati re grasse d une saveur douce tre et d un pH 6 6 6 8 l g rement acide proche de la neutralit ALAIS 1984 Il COMPOSITION DU LAIT Le lait a t d fini en 1908 au cours du Congr s International de la R pression des Fraudes Gen ve comme tant Le produit int gral de la tr
53. chosporon cutaneum de 8 de lait des vaches pie noirs et de 26 des pr l vements de lait des vaches pie rouges Un animal peut h berger plusieurs levures dans la mamelle KOENIG 1955 et l examen mycologique on observe que le lait issu de cet animal contient plus d une esp ce fongique ce qui explique le fait de trouver des laits contamin s par deux levures CARACTERES PHYSICOCHIMIQUES Les principaux facteurs de variation de la composition chimique du lait sont bien connus lls sont li s l animal facteurs g n tiques stade physiologique tat sanitaire ou au milieu saison alimentation traite Parmi ces facteurs certains agissent dans le m me sens sur les taux butyreux et prot ique stade physiologique saison et peuvent entra ner des variations entre les mois extr mes selon les situations Coulon et al 1991 Plusieurs auteurs scientifiques provenant de divers pays rapportent des tudes sur ces diff rents facteurs affectant la composition du lait Par contre ces donn es sont souvent locales et propres au pays d tude et peuvent ne pas s appliquer directement nos levages Nous avons donc essay de d terminer la composition des laits pr lev s et quelques caract res physicochimiques La composition globale du lait ne fait appara tre que les grandes cat gories de ses constituants et les valeurs donn es sont des valeurs moyennes On remarque Discussion imm diatement que le constituant principal du l
54. d rer l extrait sec d graiss du lait ESD ES G C est une valeur plus r guli re que l extrait sec total du fait de l limination du composant le plus variable Dans l industrie les r gulations et les normalisations se font souvent sur l ESD Autrefois il a t d sign sous le nom de constante de GROS Si l on enl ve la fois la teneur en mati re grasse et la teneur en cas ine on obtient une valeur encore plus constante que la pr c dente Cet extrait sec d graiss est appel aussi constante de Cornalba V1 3 Densit du lait La densit du lait d une esp ce donn e n est pas une valeur constante Deux facteurs de variation oppos s la d terminent F La concentration des l ments dissous et en suspension solides non gras La densit varie proportionnellement cette concentration 5 La proportion de mati re grasse Celle ci ayant une densit inf rieure 1 La densit globale du lait varie de fa on inverse la teneur en graisse FILIPOVITCH 1954 La notion de densit est remplac e par celle de masse vol mique qui ne fait pas r f rence l eau A elle seule la mesure de la densit ne permet pas de d celer la fraude Partie bibliographique Le lait V1 4 La viscosit La viscosit r sulte du frottement des mol cules Elle se traduit par la r sistance plus ou moins grande des liquides l coulement La viscosit absolue N s exprime usuellement en centipoise 1 poise
55. e autre tasse du m me lait et on la place l endroit de mesure de pH puis on plonge l lectrode pH et la sonde thermique dans le lait cette op ration n est pas r alis e dans ce travail Avant de placer les deux tasses nous devons remuer le lait pour obtenir un chantillon homog ne Entre chaque passage de pr l vement l appareil nous avons proc d au rin age des lectrodes et la pompe d extraction ainsi que l lectrode pH et la sonde thermique eau distill e afin d avoir des r sultats les plus fid les que possible Chaque pr l vement a subi deux passages Nous avons pris la moyenne des deux r sultats Mat riels et m thodes D MILK ANALYZER MILKANA KAM98 2A Photo 8 EKOMILK Tableau d affichage des r sultats II 3 3 D termination des cendres Ce sont des substances r sultant de l incin ration de la mati re s che du lait exprim es en pourcentage en masses Il 3 3 1 Principe Incin ration de la mati re s che 550 C 25 C dans un lent courant d air et pes e du r sidu obtenu Il 3 3 2 Appareillages Balance analytique Creusets en silice d environ 50 70 mm de et 20 70 mm de profondeur Four Moufle 550 C 25 C Mat riels et m thodes II 3 3 3 Mode op ratoire Porter au four Moufle le creuset plus la prise d essai d environ 2 g de l chantillon Chauffer progressivement afin d obtenir une carbonisation sans inflammation de la
56. e en vue de fixation du prix du lait de brebis dans le bassin de Roquefort 1991 Th se de doc vet Eco vet alfort paris BADA R HIGGINS R CECYRE A I solation of Cryptococcus neoformans from bovine milk Can Vet 1992 Aug 33 8 553 BANKS W Milk lipids International dairy federation bull 1991 260 3 6 BARBESIER J les champignons levuriformes dans les mammites des vaches laiti res Archives de l institut pasteur d alger 1960 38 2 213 239 BARILLET F BOICHARD D Studies on dairy production of milked ewes l estimates of genetic parameters for total milk composition and yield 1987 Genet Sel Evol 19 459 474 BARILLET F BONAITI B BOICHARD D Amelioration g n tique de la composition du lait des brebis des ch vres et des vaches In CEPIL INRA Paris 1987 129 138 BERGER H Vitamins and minerals in pregnancy and lactation 1988 New York Reven press BEROZA M BOWMAN MC Correlation of pesticide polarities with efficiency of milk extraction procedures 1996 assos off agric chem 49 1007 12 BIDAU O HOUFFSCHMITT P VIGUERIE Y Etiologie des mammites bovines en France entre 2005 et 2007 Services techniques Intervet BLANC Les prot ines du lait activit enzymatique et hormonale Lait 62 1982 350 395 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES BLANC B biochemical aspects of human milk comparison with bovine milk WORLD Rev Nutr Diet 1981 36 1 89 BOCQUIER F BARILLET F GUILLOUET
57. e pour le consommateur LAUG et al 1963 Certains sont indiscutablement dangereux en raison de la longue dur e de vie et des possibilit s de stockage dans le corps tel le Strontium MICHON 1963 V Les mycotoxines se d veloppant sur les productions v g tales peuvent passer dans le lait Le cas a t observ avec les aflatoxines contaminant l arachide BOUTIBONNES et JACQUET 1969 Comme avec le radio l ments le danger concerne plus les organismes en croissance tels les enfants que les adultes CALVET et al 1966 Mat riels et m thodes l MATERIEL 1 1 DESCRIPTION DE LA WILAYA DE JIJEL La Wilaya de Jijel est situ e au Nord de l Alg rie environ 350 km l Est d Alger sur la longitude 05 47 Est et la latitude 36 50 Nord La Wilaya de Jijel s tale sur une superficie de 2398 69 km avec une fa ade maritime de 120 km Elle est limit e au Nord par la mer M diterran e l Est par la Wilaya de Skikda l Ouest par la Wilaya de Bejaia au Sud Est par la Wilaya de Constantine au Sud par la Wilaya de Mila et au Sud Ouest par la Wilaya de S tif Direction des Services Agricoles de J ijel Carte administrative de la Wilaya de JIJEL Mer M diterran e JOEL 7 EAN z Wilaya Jijel Daira o Commune Communes Ghebala E EI Ancer 15 Ouled Askeur 22 Texenna 2 Settara 9 Belhadef 116 Chahna 123 Kaous 13 Sidi Ma rouf 10 Beni Hbibi 17 Taher 24 Jijel 4 Ouled Rabah 11 Sidi
58. e zone riche en glyc rides haut point de fusion et une zone corticale la membrane du globule gras qui joue un r le tr s important en raison de sa composition et de ses propri t s JIMENEZ et BRILLON 2008 3 um 0 1 10 membrane prot ines eau phospholipides tnglyc rides solides temp ambiante triglyc rides liquides temp ambiante Figure 2 Composition du globule gras JIMENEZ et BRILLON 2008 Partie bibliographique Le lait VI CARACTERISTIQUES PHYSICO CHIMIQUES DU LAIT VI 1 L extrait sec total Diff rentes expressions ont t utilis es extrait sec r sidu sec mati re s che La teneur en extrait sec du lait des diff rentes esp ces de mammif res se situe entre des valeurs extr mes tr s loign es de 100 600 g l La cause de ces diff rences est essentiellement la teneur en mati re grasse Etant donn que la densit d pend de la concentration des substances en solution et en suspension d une part et de mati re grasse d autre part on a cherch relier entre ces valeurs dans les formules qui permettent de calculer la teneur en extrait sec du lait Connaissant G mati re grasse par Kg de lait et D densit 15 les plus connues sont D 5 1 Formule de Fleischman ES o 1 2 G 2665 2 Formule de Richmond ES o 1 2 G 1 000 D 1 mn D Partie bibliographique Le lait V1 2 Les extraits secs r duits les constantes ll est souvent utile de consi
59. ebis est tr s lev e avec un maximum de 13 7 Presque stable pour les laits des ch vres et tr s variable pour les laits des vaches locales se situe entre 5 51 et 9 07 Figure 3 Le test statistique de Student avec seuil de 5 et apr s comparaison deux deux de l extrait sec d graiss chez les trois esp ces nous avons eu p lt 0 05 donc la diff rence est significative entre le lait de brebis et le lait de ch vre d une part et le lait de brebis et le lait de vache locale d autre part alors qu elle est non significative avec un p gt 0 05 entre le lait de ch vre et de vache locale 1 2 2 Chez les trois races Les valeurs de l extrait sec d graiss chez les races Pie noire et Pie rouge oscillent autour de 8 alors que celles de la vache locale oscillent autour de 7 et de mani re tr s instable La valeur maximale de l ESD est retrouv e chez la Pie rouge avec 9 65 la minimale est chez la vache locale avec 5 39 Figure 4 Selon le test statistique de Student de comparaison deux deux des valeurs de l extrait sec d graiss chez les esp ces sous r serve d un seuil de 5 on observe que la diff rence des valeurs de l extrait sec d graiss est significative p lt 0 05 entre les laits des vaches locales et des vaches Pie noire et entre celui des vaches locales et Pie rouge mais elle est non significative p gt 0 05 entre les vaches Pie noire et Pie rouge R sultats
60. ecsscesssssscanaccnonenen anuaus 44 16 2 L6s levages cap iN Sorana a r nie 44 6 3 Les levages OMINS beti ET A E A EEE EA ES 45 IEMETHODES e ei s ea 2 47 l LT CANIQUES DE PRELEVEMENTS 2 SSL mes 000000006 47 I Z ANALYSES MYCOLOGIQUES in mnnenadesnentinaunnntediase tn 48 IAE MER dire cieee Ne TA Faeto beitat A 48 11 2 2 Mis en culture snae En ne ne ee RD 49 A RISOleM NE ES nd none 49 IE 2 RePDIQUABe shine ina nnin NN a 49 MZZ Id ntifieaON sen 2A TARA Re Ait 49 11 2 2 3 A Caract res MacrOSCOPIQUES iciciiiiiiiciicciiic iiic 0000000000000004 50 I1 2 2 3 B Caract res MicFOSCODIQUES i hrs 1120001000000000 50 1l1 2 2 3 C Caract res biochimiques mennnesniniemensasnmanntatonts 50 11 2 2 3 D D termination du genre et ESP CE sn 52 11 3 ANALYSES PHYSICOCHIMIQUES sscssescsses sr seconecoraonaeraemsersenserensentnsenteeteanneese 54 I1 3 1 Param tres m caniques e sssseesesessessrssessisesrrsresesrssessinsrssaresreseansesesrssessessessenee 55 11 3 2 Mod d emploi errn E E E E RARA REtnS 55 11 3 3 D termination des cendres snatadiratns L on mnt 56 11 33 EP FINIR Rs RSR Le en En S CAVE PA Rede cf te 56 IL 2 Ab pare lle RS tee Ans 56 Il 3 3 3 Mode op ratoire son Ses nn AREA EEEE TENA ASES aae 57 1 3 3 4 Expression des r SuItats sasrsaiininnmaeninanendinndmninemntiadannins 57 RESULTATS raie E di nd OR 58 I RESULTATS DES ANALYSES MYCOLOGIQUES DES PRELEVEMENTS DE LAIT 58 l 1 Laits de Ch
61. ement pour former un hyphe dont la longueur atteint de 120 180 Ce ph nom ne est caract ristique de Candida albicans qui est tr s pathog ne sous sa forme filamenteuse EUZEBY 1969 VII 4 3 Genre Aspergillus Ce genre est caract ris par la pr sence de filaments conidiphores v siculeux leur extr mit aspect de goupillon La formation simultan e de phialides sur la v sicule aspergillaire L ensemble forme la t te aspergillaire La formation de conidies dispos es en cha nettes l extr mit des phialides MARCOS et al 1990 VII 4 4 Genre Penicillium MONGA et KALRA 1971 citent ce champignon comme tant responsable de mammites VII 4 5 Genre Mucor Selon RAMISSE et al 1982 ce genre est pr sent dans 1 8 des laits sains et 2 7 des laits pathologiques Son pouvoir pathog ne sur la mamelle n a jamais t d montr VII 4 6 Genre Rhizopus Ce genre se trouve dans le lait des quartiers sains MONGA et KALRA 1971 ainsi que dans des laits de mammites SINGH et al 1992 VII 4 7 Genre Trichosporon Cette levure pr sente des aspects morphologiques diff rents selon que l on observe en l sion ou en culture En l sion elle se pr sente sous Partie bibliographique Le lait forme d arthrospores polygonales de 3 6 u En culture on retrouve des formes blastospor es ou des filaments sept s RICHAUD et al 1980 VII 4 8 Genre Geotrichum Les esp ces de ce genre sont tr s r pandues dans la nature
62. es chantillons de lait de ch vres Pr l vements Esp ces en cause Pr l vements Esp ces en cause Caprin 1 N gatif Caprin 11 N gatif Caprin 2 N gatif Caprin 12 N gatif Caprin 3 N gatif Caprin 13 N gatif Caprin 4 N gatif Caprin 14 N gatif Caprin 5 C neoformans Caprin 15 N gatif Caprin 6 Rhodotorula rubra Caprin 16 N gatif Caprin 7 N gatif Caprin 17 N gatif Caprin 8 N gatif Caprin 18 N gatif Caprin 9 N gatif Caprin 19 N gatif Caprin 10 C neoformans Caprin 20 N gatif R sultats Tableau 10 Champignons isol s des chantillons de lait de vaches locales Pr l vements Esp ces en cause Pr l vements Esp ces en cause Vache locale 1 Geotrichum capitatum Vache locale 11 N gatif Vache locale 2 Geotrichum capitatum Vache locale 12 N gatif Vache locale 3 Geotrichum capitatum Vache locale 13 N gatif Vache locale 4 Geotrichum capitatum Vache locale 14 N gatif Vache locale 5 Geotrichum capitatum Vache locale 15 N gatif Vache locale 6 C neoformans Rh rubra Vache locale 16 N gatif Vache locale 7 C neoformans Vache locale 17 N gatif Vache locale 8 N gatif Vache locale 18 N gatif Vache locale 9 Candida tropicalis Vache locale 19 N gatif Vache locale 10 Geotrichum fermentans Vache locale 20 N gatif Tableau 11 Champignons isol s des chantillons de lait de brebis Pr l vements Brebis 1 Brebis 2 Brebis 3 Brebis 4 Brebis 5 Esp ces en cause N gatif N gatif N gatif N gatif N gatif P
63. es micelles d pourvues de cas ino glycopeptide cas 106 169 qui se solubilise en un r seau le caill BRULE et LENOIR 1987 GOURSAUD 1987 sous micelle cas ine pont phosphate i cas ines de calcium hydrophobes phosphate Figure 1 Mod le de micelle de cas ine avec sous unit s AMIOT et al 2002 IV 2 Propri t s des cas ines pHi et charge lectrique Les groupements acides libres des r sidus glutamyl aspartyl et phosphoryl en nombre sup rieur aux groupements basiques libres NH2 des lysines et autres acides amin s Partie bibliographique Le lait diamin s conf rent la cas ine enti re un pHi de 4 65 une charge n gative et des propri t s acides r action avec les m taux alcalino terreux GAUCHER 2007 Propri t s associatives des cas ines A pH 7 lorsqu on l ve la temp rature les cas ines LILlet LlLldonnent des polym res d une vingtaine une trentaine d unit s Les diff rentes mol cules tant unies par des liaisons hydrophobes De plus les polym res LILILILIL S 2 r sultent des liaisons disulfures S S intermol culaires Le Ca complexe les mol cules aS1 aS2 b et diminue ainsi leur charge leur hydrophilie et les insolubilise RATTRAY et al 1997 V LES CONSTITUANTS DE LA PHASE D EMULSION LA MATIERE GRASSE ET LES GLOBULES GRAS Pendant longtemps la mati re grasse a t le seul constituant du lait syst matiquement d termin po
64. est 6 fois plus faible que le sucre ordinaire Par exemple si on consid re le pouvoir sucrant du saccharose gal 100 celui du fructose est de 170 celui du glucose de 75 et celui du lactose de 17 MORRISSEY 1995 Les sels organiques et min raux oligo l ments Le lait contient tous les l ments min raux indispensables l organisme notamment le calcium et le phosphore BRULE 1987 La mati re min rale et saline du lait constitue environ 9 g l Les mati res min rales ne se sont pas exclusivement sous la forme de sels solubles mol cules et ions Une partie importante se trouve dans la phase collo dale insoluble micelles de cas ines GUEGUEN 1995 NEVILLE 1995 Partie bibliographique Le lait La composition min rale est variable selon les esp ces les races pour la vache par exemple la teneur en calcium et en phosphore est plus lev e chez la race normande que chez la race frisonne ou la race prim holst in le moment de la lactation et les facteurs zootechniques BRULE 1987 Les principaux macro l ments rencontr s dans le lait sont le calcium le phosphore le magn sium le potassium le sodium et le chlore NEVILLE 1995 WEHRM LLER et RYFFEL 2007 Le lait contient galement les oligo l ments indispensables pour l organisme humain tels que le zinc le fer le cuivre le fluor l iode et le molybd ne GUEGUEN 1995 Prot ines solubles lt 10nm et composes azotes On distingue l azote des
65. ie rouges et le lait mammiteux en fonction de l esp ce de levure en cause Lait mammiteux Lait sain 14 19 13 12 11 81 11 54 10 96 12 97 14 10 10 42 Param tres E xtrait sec total Mati re grasse Prot ines Teneur en eau Discussion DISCUSSION Les mammites sont l origine d une forte augmentation de la concentration en cellules somatiques CCS du lait Outre leur impact sur la qualit hygi nique du lait li au transfert au lait des agents responsables de l infection dont certains comme Candida spp et Trichosporon spp peuvent tre pathog nes pour l homme les mammites sont galement l origine de modifications importantes de la composition chimique du lait Elles entra nent en g n ral au moins chez la vache une diminution de la teneur en lactose une alt ration de la membrane des globules gras favorisant la lipolyse une diminution de la teneur en cas ines une augmentation de la teneur en prot ines solubles et en enzymes ainsi qu une modification des quilibres salins MUNRO et a 1984 COULON et a 2002 Dans cette tude nous avons effectu des pr l vements de lait sur trois esp ces animales diff rentes ovine race ouled djellal caprine race arabia et bovine la locale brune de l atlas la Pie noir et la Pie rouge appartenant 32 levages de la wilaya de J ijel La r gion de J ijel se caract rise par des levages de petites tailles et de type familial d
66. ieur de la mamelle 27 VILLES MATI RES ETRANGERES Lena nantais 29 PARTIE EXPERIMENTALE cinneis trente ane detre men tete 31 EMATERIELS Sn ne ee EE M ANSE nt te de e ss 31 l 1 Description de la wilaya de jijel ss 31 LL SES TS a A A a ER T 32 12 L es zones de paies Mean aie 32 1 1 3 V g tation taBniculture inside Nr ds 32 1 1 4 ComposanteagricolE tenants en 33 L 2 CLIMAT DE LA WILAYA DE JE Laon ineninennhet tin Rates 33 1 25 Pr cipitations A Re Re ent une 33 1 2 2 F MP PA i Eira E O E RAEE ARE 34 2 3 Humidit relative sr sin EE A ANS 34 1 2 4 Quotient pluviom trique d EMBEGER 34 1 2 5 Direction es vents dominante es stars 35 1 2 6 La dur e d ensol ill ment zsssnhn detente anne 36 2 7 E vaporatioN int E E EN EARE 36 1 3 LOCALISATION DES ELEVAGES ETUDIES rer 39 l 4 PERIODE D ETUDE SR ne A are 39 ISLES RACES ETUDIEES 2 An die Mt 39 EST La brune de PATIaSS sun ns a en ER NE 39 1 5 2 La bretonne pli noires us Re dat 40 DS Le Ple FOUB ans ie et ete ee ce 40 1 5 4 La race ovineoul ddiellal ie is nana 40 LS Sa race caprine table sea den nettoie 40 G DESCRIPTION DES LEVAGES mn Me ns vin 43 16 T Les levages DONNE EN A a ete 43 6 1 1 Les vaches ple TOUR he nana 43 1 6 1 2 Les Vaches pl NOITES ninoi a AAA Ea nent 43 1 6 1 3 Les vaches loCcal S cececccccccccccicecececcssciccscsicecocs
67. imentaux de l aflatoxine chez les bovins tropicaux 1966 Rev Elev m d v t Pays trop 19 545 65 CARTIER P CHILLIARD Y Dosage de l activit lipasique et des acides gras libres du lait par titration automatique calorim trique 1984 Lait 64 340 355 CAYOT P LORIENT D Structures et technofonctions des prot ines du lait Arilait Recherche Lavoisier paris 1998 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES COLLOMB M Analyse de la composition en acides gras de la graisse de lait Optimisation et validation d une m thode g n rale haute r solution 2000 Trav Chim Alimentat Hyg 306 332 COSTA E O GANDRA R C PIRES M F COUTINHO S D CASTILHA W TEIXEIRA C M Survey of bovine mycotic mastitis in dairy herds in the State of S o Paulo Brazil Mycopathologia 124 13 17 1993 COUBRONNE C variation de quelques parameters biochimiques du lait en relation avec l alimentation des vaches laiti res etude dans deux levages 1980 ecole vet alfort paris COULON JB REMOND B R ponses de la production et de la composition du lait de vache aux variations d apport nutritifs INRA prod anim 1991 4 49 56 COULON J B Effet du stade physiologiqueet de la saison sur la composition du lait de vache et ses caract ristiques technologiques rec Med vet 1994 170 6 7 367 374 DESTOUET JL Les prot ines du lait variations de leurs concentrations et applications th se de doctorat v t rinaire toulouse 1989 DUMOULIN
68. ion radioactive du lait 1963 Bull acad v t 36 283 5 MITCHELL M detection des r sidus d antibiotiques dans le lait de ch vre 2005 Labvoratoire des r sidus m dicamenteux division des services de laboratoire universit de Guelph brenda norris programme de salubrit des produits laitiers MAAARO MONGA DP KALRA DS Prevalence og mycotic mastitis among animals in Haryana Ind j SC 1971 41 9 813 816 MORAND FEHR P TRAN G La fraction lipidique des aliments et les corps gras utilizes en alimentation animale 2001 INRA prod anim 14 5 285 302 MOREL WYSS U COLLOMB M Influence de la composition botanique de l herbe ou du foin sur la composition du lait 2006 Revue suiss agric 38 1 9 15 MOREL l Enqu tes sur la presence d antibiotiques dans le lait de trois zones de prduction 1962 Lait 42 593 601 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES MOSLAH J La production laiti re du dromadaire en Tunisie actes du colloque dromadaires et chameaux animaux laitiers 24 26 octobre 1994 nouakchout Mauritanie MUNRO S PELHAM HR Use of peptide tagging to detect proteins expressed from cloned genes EMBO J 1984 Dec 20 3 13 3087 93 ONDA C PAL M HASEGAWA A Isolation of saprophytic Cryptococcus neoformans Nippon J uigaku Zasshi 1990 Dec 52 6 1171 4 PAL M RANDHAWA HS Caprine mastitis due to Cryptococcus neoformans Sabouraudia 1976 Nov 14 3 261 3 POINTURIER H ADDA J beurrerie industrie
69. iples de la r gion du grand phare Les locaux d levage sont des baraques construites en ternit et du zinc Ils ne sont pas ciment s et sont en tr s mauvais tat d hygi ne Les vaches sont maigres et sont laiss es libres dans les montagnes Elles sont r cup r es le soir pour tre trai es manuellement Elles sont nourries aux plantes des montagnes comme le laiteron mara cher ou laitue de li vre sonchus oleraceus salsepareille d Europe ou liseron pineux S milax aspera la garance voyageuse rubia peregrina le chardon laiteux galactites tomentosa Au retour l table gt la baraque l leveur leur distribue du son Les vaches boivent l eau des oueds et des flaques 1 6 2 Les levages caprins Les ch vres appartiennent des levages familiaux de Mkasseb Ces ch vres sont toutes g es de plus de 6 ans et sont lev es dans des anciens garages Elles sont aliment es par de la paille du pain des d chets m nagers ainsi que des feuilles des arbres et arbustes comme les feuilles de l olivier Olea europea le pistachier de l Atlas Pistacia atlantica le myrte commun Myrthus comminis et de Phelleria angustifolia Elles sont trai es manuellement et n ont jamais t suivies m dicalement Mat riels et m thodes 1 6 3 Les levages ovins Les brebis sont maigres broutent dans les prairies proches des maisons Le soir elles sont suppl ment es par de la paille des d chets m nagers et du pain Le
70. irig e vers le bas Mat riels et m thodes e Les jets de lait n cessaires sont tir s avec la main droite Le flacon est imm diatement rebouch Les flacons de lait sont identifi s num rot s puis rassembl s par lots sur lesquels sont mentionn s tous les renseignements n cessaires nom et pr nom du propri taire adresse localit Les pr l vements de lait sont plac s dans deux glaci res munies d accumulateurs de glace et sont achemin s l une vers le laboratoire de l ITELV pour analyse physico chimique et l autre vers le laboratoire de parasitologie Mycologie de l E N S V Alger o ils ont t congel s jusqu leur analyse mycologique 1 2 ANALYSES MYCOLOGIQUES L examen mycologique des chantillons de lait comprend deux tapes Un xamen direct des chantillons l tat frais et apr s coloration Un isolement puis identification des champignons et levures 1 2 1 Examen direct Les chantillons sont d congel s temp rature ambiante Les flacons sont laiss s inclin s sur la paillasse au lieu de centrifuger temp rature ambiante On obtient deux phases un s diment dense et un surnageant clair A l aide d une pipette pasteur quelques gouttes du s diment sont pr lev es st rilement pr s d un bec bunzen puis une goutte est d pos e sur une lame contenant une goutte de bleu de lactoph nol Les lames sont observ es au microscope optique au grossissement x10 et x40 M
71. is e par une couverture foresti re peu abondante constitu e en majeure partie de ch nes li ges en amont Du point de vue agricole la partie avale est occup e en majeure partie par des fruits et des l gumes localement consomm s Direction des Services Agricoles de Jijel Annexes Fig 27 Mat riels et m thodes 1 1 4 Composante agricole Superficie totale de la wilaya ST 239 256 HA Superficie agricole totale S A T 98 695 HA soit 41 ST Superficie agricole utile S U 43 699 HA soit 44 SAT Superficie irrigu e 4900 HA soit 14 20 SU Superficie des for ts 115 000 soit 48 ST 1 2 CLIMAT DE LA WILAYA DEJIJEL Comme toutes les r gions du littoral alg rien la Wilaya de Jijel b n ficie d un climat temp r de type M diterran en avec un hiver pluvieux et relativement doux et un t sec et humide marqu parfois par le passage du ph nom ne de Sirocco Les donn es climatologiques pr cit es sont celles de la Station M t orologique de J ijel sise Taher 11 km du chef lieu de Wilaya proximit du littoral Selon des sp cialistes de la climatologie donn es non publi es on peut extrapoler ces donn es toute la Wilaya de Jijel mais avec de petites diff rences Les donn es du mois de D cembre font d faut parce que la collecte des donn es climatologiques a t r alis e dans ce mois 1 2 1 Pr cipitations La saison des pluies dure envi
72. lle La maison rustique paris 1969 PORCHIER C L infection latente de la mammelle et ses r veils Les moyens de la d pister Le lait 1932 12 118 793 802 POUGHEON S Contribution l tude des variations de la composition du lait etses cons quences en technologie laiti re 2001 Th se doctorat d tat universit Paul sebatier de toulouse France RAMET F la technologie des fromages au lait du dromadaire 1993 Etude FAO productions et sant animales REMEUF F Relations entre les caract ristiques physico chimiques et aptitudes fromageres des laits Rec m d v t 1994 170 6 7 359 365 REMONS B J OURNET M Effet de l alimentation et de la saison sur la composition du lait In le lait mati re premmiere de l industrie laiti re INRA publications versailles 1987 171 185 RENNER E Milk and dairy products in humain nutrition 1983 Munchen Volkswirtsch ftlicher verlag 450 pages REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ROGUINSKY M Influence de la mammite sur la composition l analyse et la technologie du lait bulletin des GTV 1987 87 3 1 4 ROUD S BESSADAT A KARAM NE Caract risations physicochimiques et analyse lectrophor tique des protines de lait de ch vre et de lait de vache de l Ouest alg rien Renc Rech Ruminants 2005 12 ROUISSI H KAMOUN M REKIK B TAYACHI L HAMMAMI S HAMMAMI M Etude de la qualit du lait des ovins laitiers en Tunisie 2005 Options M diterran en
73. mals in Haryana Ind j SC 1971 41 9 813 816 MORAND FEHR P TRAN G La fraction lipidique des aliments et les corps gras utilizes en alimentation animale 2001 INRA prod anim 14 5 285 302 MOREL WYSS U COLLOMB M Influence de la composition botanique de l herbe ou du foin sur la composition du lait 2006 Revue suiss agric 38 1 9 15 MOREL l Enqu tes sur la presence d antibiotiques dans le lait de trois zones de prduction 1962 Lait 42 593 601 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES MOSLAH J La production laiti re du dromadaire en Tunisie actes du colloque dromadaires et chameaux animaux laitiers 24 26 octobre 1994 nouakchout Mauritanie MUNRO S PELHAM HR Use of peptide tagging to detect proteins expressed from cloned genes EMBO J 1984 Dec 20 3 13 3087 93 ONDA C PAL M HASEGAWA A Isolation of saprophytic Cryptococcus neoformans Nippon J uigaku Zasshi 1990 Dec 52 6 1171 4 PAL M RANDHAWA HS Caprine mastitis due to Cryptococcus neoformans Sabouraudia 1976 Nov 14 3 261 3 POINTURIER H ADDA J beurrerie industrielle La maison rustique paris 1969 PORCHIER C L infection latente de la mammelle et ses r veils Les moyens de la d pister Le lait 1932 12 118 793 802 POUGHEON S Contribution l tude des variations de la composition du lait etses cons quences en technologie laiti re 2001 Th se doctorat d tat universit Paul sebatier de toulouse France RAMET F l
74. masse 1h 30mn 200 C et 2h 30 mn 550 C II 3 3 4 Expression des r sultats Les cendres de l chantillon exprim es en pourcentage en masse doivent tre gales M2 Mo x 100 M1 Mo Mo Masse en gramme du creuset M1 Masse en grammes du creuset la prise d essai M2 Masse en grammes du creuset la prise d essai s che Photo 9 EKOMILK et la balance de pr cision R sultats l RESULTATS DES ANALYSES MYCOLOGIQUES DES PRELEVEMENTS DE LAIT 1 1 LAITS DE CHEVRES Seuls 03 chantillons sur 20 de lait de ch vres sont positifs Ces chantillons positifs contenaient Cryptococcus neoformans et R hodotorula rubra Tableau 9 1 2 LAITS DE VACHES LOCALES Pr s de 50 des pr l vements de lait de ces vaches renferment diff rentes esp ces de levures diff rents pourcentages et une contamination mixte dans un chantillon Tableau 10 1 3 LAIT DE BREBIS Aucun champignon n a t isol dans les 10 chantillons de laits de brebis Tableau 11 1 4 LAIT DE VACHES PIE NOIRE Pr sence de levures des pourcentages similaires dans les 20 pr l vements avec une contamination mixte dans 01 chantillon Tableau 12 1 5 LAIT DE VACHES PIE ROUGE Pr sence de 7 esp ces de levures des pourcentages variables dans les pr l vements de laits des vaches pie rouges avec pr sence de contaminations mixtes dans quelques chantillons Tableau 13 R sultats Tableau 9 Champignons isol s d
75. mettre en vidence les tubes germinatifs de Candida albicans apr s incubation dans du s rum Du sang de bovin est r cup r au moment de la saign e des bovins au niveau des abattoirs dans des flacons en verre st riles puis transport dans une glaci re vers le laboratoire de parasitologie Le sang est reparti dans des tubes h molyse st riles puis centrifug pour r cup rer le s rum Pour le test de Blastese on ensemence st rilement une colonie dans 1 ml de s rum de bovins frais Apres incubation de 3 4 h 37 C on d pose une goutte du s rum sur une lame et on observe au microscope optique grossissement x10 et x 40 gt Test d Ur e Indo Ce test permet de confirmer le diagnostic du genre Cryptococcus sur le milieu Ur e indol Ces levures produisent une enzyme ur ase capable de r duire l ur e Cette r action se traduit par le virement de la couleur de l Ur e indol de l orange au rose ou au violet L esp ce Cryptococcus neoformans fait virer le milieu en moins de 4h Les autres esp ces Cryptococcus et Rhodotorula n cessitent en moyenne 24h d incubation On pr l ve st rilement une colonie de levure ayant pouss sur la g lose Sabouraud 27 C puis on l ensemence dans 1ml d Ur e indol On homog n ise la suspension aide d un agitateur puis on incube 37 C pendant 4h 1 lecture et 24h 2 lecture Mat riels et m thodes gt Test du Rice cream C est un milieu de culture
76. n gel ferme s gouttant facilement pour donner un caill de texture et de bonne composition capable de se transformer apr s affinage en un fromage de qualit LENOIR etal 1994 Les laits de mammite coagulent moins bien par la pr sure vue la diminution du taux des phosphates de calcium il r sulte que la r action du lait vis vis de la pr sure sera moins vigoureuse que celle du lait normal Un lait normal caille en donnant un coagulum ferme lastique ayant le m me volume que le lait initial et dont la syn r se s effectue normalement Un lait malade donne au contraire un caill mou fragment se d tachant ais ment des parois du r cipient nageant au milieu d un s rum trouble Le pr judice caus l industrie fromag re par la mauvaise qualit du caill d empr surage est grave c est qu il suffit parfois d une petite quantit d un lait malade pour g ner l empr surage d une masse importante de lait normal dans lequel il se trouve dilu PORCHER 1932 CONCLUSION CONCLUSION CONCLUSION Sur une ann e de travail dans quelque levages de la r gion de Jijel nous avons pu analyser quelque caract ristiques physico chimiques du lait de trois esp ces animales bovine ovine et caprine Parmi les races bovines nous nous sommes int ress s la Brune de l Atlas la Pie noire et la Pie rouge lev es localement Nous avons galement tudi les modifications de ces m mes caract ristiques dans les laits d
77. nation du lait sont grands Les principaux risques de pollution concernent les points suivants V Les r sidus d antibiotiques surtout si ces substances sont appliqu es localement pour le traitement des mammites J ACQUET 1969 Leur pr sence dans le lait offre un double inconv nient Ainsi pour le consommateur elle peut tre responsable de ph nom nes allergiques et canc rig nes MITCHELL 2005 chez des sujets sensibles et elle peut contribuer l installation d une flore endog ne antibio r sistante MOREL 1962 LEMAITRE 1963 VASSAL et AUCLAIR 1965 En technologie fromag re les antibiotiques cr ent un obstacle au d veloppement de la flore et entravent ainsi la maturation des fromages GOUNELLE DE PONTANEL et SZAKVARY 1966 LA Utilis s pour la conservation des fourrages Les r sidus de pesticides sont des substances polychlor es liposolubles et s accumulent donc dans les graisses de r serve Lors de la fonte des graisses les substances emmagasin es sont brusquement Partie bibliographique Le lait remises en circulation et des manifestations d intoxication peuvent appara tre THIEULIN et al 1966 BEROZA et BOWMAN 1966 Les radio lfments provenant surtout des retomb es cons cutives aux explosions atomiques mais aussi l emploi de plus en plus fr quent de ces isotopes MADELMONT et MICHON 1964 Certains comme l iode ont une dur e de vie suffisamment courte pour ne pas constituer un danger grav
78. nehn 14 111 2 2 B Propri t s associatives des cas ines 2020000000000000 14 111 3 LES CONSTITUANTS DE LA PHASE D EMULSION eee 15 LA MATIERE GRASSE ET LES GLOBULES GRAS nrrrnenenerennrenrenrenrenrsnee 15 1 3 1 Composition physicochimique ss 15 111 3 2 Constitution de la matiere grasse le globule gras 16 IV CARACTERISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES DU LA T nn 17 INE E LE extralt sec TO SSSR A naar 17 IV 2 Les extralts secs reduUltS ooreen ene ee A fn de 18 IV 3 Densit du RER nn a E en An cn AMAS 18 NZ BE Neo RS de A 19 IN S POintd cong lation neisi no EA EE Na 19 IV 6 Pomt d buts n T a ner Nine 20 IV 7Z Conductivit lectriqU eesin eii E A E cte ned caesigent 20 NAH n Eo Vd F ceren E E ne 40 21 01107700 a een 20 IV 9 Facteurs de variation oroen aani Rd R Tb 22 V SUSPENSIONS CELLULAIRES ET MICROBIENNES nee 24 V 1 Les fongis d int r t m dical ss 24 VI G nre RhGDOtOrn ass sens a tn are 24 V lt X1 2 Genre Candida ae E nd de ae 24 V1 3 Genre Aspergillus sr aan hi A EE E E EE 25 V 1 4 Genre PEER RE SR SR ee 25 VALGENE MUC L s cossa ne tunnels 25 V T 6 Genre RAZODUS SR nn nn Ne Le 25 Vel Genre FTCNOSDOrONS nids rc te dite 25 V1 8 Genre Geot ONU Sii ee CU ee An 26 V 2 DIFFERENCIATION MICROSCOPIQUE c ccc ee nerererenenererrrenrenrennns 26 V 3 0rigine de flore du AIR as Ne eine 27 V 3 1 Microorganismes d origine mammaire 27 V 3 2 Contamination du lait l exter
79. nes Series A No 78 SIBOUKEUR O Etude du lait camelin collect localement caract ristiques physicochimiques et microbiologiques aptitudes la coagulation 2008 Th se de doctorat d tat Inst nat agro Alger TAPERNOUX A VUILLAUME R Viscosit du lait de vache 1934 Le lait 14 135 449 456 VAN LEEUWENHOEK A Dipodascus capitatus Dipodascus spicifer and Geotrichum clavatum Genomic characterization Academic Publishers Netherlands 74 229 235 1998 VANDENHECKE P la mati re grasse laiti re anhydre 1987 eco vet alfort paris VEINOGLOU B BALTADJIEVA M KALATZOPOULOS G STAMENOVA V PAPADOPOULOU E La composition du lait de ch vre de la r gion de Plovdiv en Bulgarie et de loannina en Gr ce Le Lait 62 613 614 155 165 1982 VEINOGLOU B BALTADJIEVA M KALATZOPOULOS G STAMENOVA V PAPADOPOULOU E La composition du lait de brebis de la r gion de Plovdiv en Bulgarie et de loannina en Gr ce Le Lait 62 613 614 191 201 1982 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES VERTES C HODEN A GALLARD Y Effet du niveau d alimentation sur la composition chimique et la qualit fromag re du lait de vache Holstein et Normandes INRA Prod Anim 1989 2 89 96 WAES ET VAN BELLENGHEM Effects of mastitis on plasminogen actvator activity of milk somatic cells j dairy res 1969 59 461 467 WALSTRA P The milk fat globule natural and synthetic XX international dairy congress paris international dairy feder
80. nl vement de la mati re grasse qui est le param tre le plus instable L ESD est souvent recherch surtout en industrie fromag re car l extraction de la fraction lipidique du lait permet un meilleur calcul de la fraction protidique Chez la ch vre nous avons trouv 7 43 chez la brebis 11 70 contre 10 92 en Bulgarie VEINOGLOU 1982 et 11 5 en Tunisie ROUISSI 2005 Chez les trois races de vaches nos r sultats taient proches la brune de l atlas 7 25 la pie noir 8 36 et 8 01 chez la pie rouge Le taux butyreux Crit re relativement variable d un jour l autre caril est fortement li la traite son niveau variant de 1 10 entre le d but et la fin de traite Cependant il est parmi les solides du lait l l ment qui est le plus fortement et le plus rapidement modifiable par l alimentation HODEN et COULON 1991 Apr s notre analyse nous avons d couvert une teneur en mati re grasse de 8 98 chez la brebis alors qu elle est de 6 88 en Bulgarie VEINOGLOU 1982 et 7 4 en Tunisie pour la m me esp ce ROUISSI 2005 Chez la ch vre 4 63 elle est beaucoup plus basse dans la r gion d Oran l ouest Alg rien car ROUDJ 2005 en travaillant sur la composition chimique du lait de ch vres et vaches a trouv une moyenne de 1 0 elle est de 4 03 en Bulgarie VEINOGLOU 1982 3 67 chez la vache locale alors que ROUD 2005 a trouv une valeur de 1 6 Oran Elle est de 2 22 chez la pie noir une t
81. noted according to mushroom in question A significant difference was noted for Candida tropicalis in the local cow and highly significant for all the fungic species in the black Magpie Key words Milk physicochemical composition cow goat sheep J ijel mastitis yeasts
82. nt e et bonne laiti re est dite mixte lait et viande Elle a une mamelle adapt e la traite m canique 1 5 4 La race ovine Ouled Djellal La race ovine dominante dans la wilaya de Jijel est la race Ouled Djellal Cette race compose l ethnie la plus importante des races ovines Alg riennes occupant la majeure partie du pays l exception de quelques r gions dans le sud ouest et le sud est C est le mouton de la steppe le plus adapt au nomadisme 1 5 5 La race caprine Arabia la ch vre Arabe dite Arabo maghr bine est dominante dans notre r gion Cette ch vre est parfaitement adapt aux contraintes des parcours et semble poss der de bonnes aptitudes de reproduction Cette ch vre est principalement lev e pour la viande de chevreaux m me si son lait produit en faible quantit photo 5 Mat riels et m thodes Photo 3 La pie noire Mat riels et m thodes Photo 4 Brebis de race Ouled Djellal Photo 5 La ch vre Arabo maghr bine 42 Mat riels et m thodes 1 6 DESCRIPTIONS DES ELEVAGES 1 6 1 Les levages bovins 1 6 1 1 Les vaches pie rouge proviennent d un levage moderne Le b timent d levage est ciment et nettoy avec utilisation de main d uvre pour l entretien de la propret du b timent et la veille sur le bien tre des vaches L leveur utilise la machine traire le r frig rateur pour conserver le lait et le pulv risateur pour la d sinfection du local Les vaches
83. ois races Pour la vache locale la moyenne est de 3 67 et c est chez cette race qu on trouve la valeur maximale qui est de 8 87 Une valeur tr s proche de celle ci est not e chez la race Pie rouge 8 83 La valeur minimale est galement not e chez la vache locale avec 0 27 alors que la moyenne la plus basse est celle de la race Pie noire 2 29 Figure 8 Le test de comparaison deux deux des teneurs en mati re grasse des trois races bovines et avec un seuil de 5 montre que la diff rence de la teneur en mati re grasse entre les laits des vaches locales et vaches Pie noire et entre vaches locales et vaches Pie rouge est non significative p gt 0 05 tandis qu entre les laits des vaches Pie noire et Pie rouge elle est significative p lt 0 05 iii l 1 2 3456 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 E Pie noirs m Pie rouges Animaux m Vaches locales R sultats Eau Figure 12 Teneur en eau du lait chez les trois esp ces o Mati re grasse O e NU AN O J OO 0 E Pie noirs E Pie rouges l ill i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Animaux m Vaches locales Mati re grasse Figure 13 Teneur en eau du lait chez les trois races bovines u Ch vres m Vaches locales u Brebis T 1 2 3456 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
84. on tat constituerait une barri re contre infection LABUSSIERE et a 1983 Il y a deux modes de p n tration des germes dans la mamelle 1 Voie ascendante par le canal du trayon C est le chemin suivi le plus fr quemment par les germes banaux et certains germes pathog nes Z Voie endog ne certains microbes pathog nes peuvent atteindre la mamelle par la circulation sanguine MEYER et DENIS 1999 VIII 2 Contamination du lait l ext rieure de la mamelle La Contamination exog ne est en g n ral massive par rapport la contamination d origine mammaire Elle est extr mement variable en importance selon les conditions de production et de conservation du lait Les principales sources de contamination sont Partie bibliographique Le lait 1 L ambiance Ainsi l atmosph re des tables est souvent charg e de germes provenant des excr ments de la paille et des aliments Ces germes sont v hicul s sous forme de poussi re qui se d pose peu peu FREVEL et al 1985 2 L tat de l animal Les salet s se trouvant dans le lait proviennent le plus souvent de la chute au moment de la traite de particules d excr ments de terre de v g taux ou de liti re attach es la peau de l animal et aussi des poils et des cellules pith liales 3 L tat d hygi ne du trayeur le trayeur malpropre et v tu d habits poussi reux et sales est une cause suppl mentaire de pollution dont la nature est semblable au
85. ont certains sont localis s en pleine montagne Le choix des levages est al atoire L esprit non coop ratif de certains leveurs a rendu tr s difficile le d placement et l chantillonnage Discussion L examen mycologique nous a permis de mettre en vidence la pr sence de levures dans les diff rents laits avec des pourcentages vari s 15 chez les ch vres nul chez les brebis 48 chez les vaches locales 74 chez les pie noirs et 91 chez les vaches pie rouges Les levures que nous avons isol es ont une importance m dicale par les affections qu ils peuvent causer surtout chez les personnes dont le system immunitaire est affaibli pour cela on va citer les agents isol s et leurs pourcentages Cryptococcus neoformans Levure r pandue dans la nature retrouv e dans les d jections des pigeons et d autres oiseaux ainsi que dans le bois et certains aliments lait La prolif ration du champignon dans le milieu ext rieur est favoris e par un sol enrichi en mati res organiques et surtout en azote fourni par les fientes d oiseaux et de chauves souris La levure pourrait survivre 2 ans dans cet environnement en particulier dans une atmosph re confin e forte hygrom trie Les lieux riches en excr ments d oiseaux surtout de pigeons sont donc des lieux privil gi s de contamination La temp rature corporelle de la plupart des oiseaux tant trop lev e sup rieure 40 C il n existe pas de prolif ration du germe l
86. prot ines AP techniquement exploitable de l azote non prot ique ANP qui n a aucun effet technologique L ANP repr sente 3 7 de l azote total dont 36 80 d ur e Il est le r sultat d une alt ration du lait ou d une d gradation des prot ines Le taux prot ique TP qui est une caract ristique essentielle de la valeur marchande du lait peut tre calcul TP AT ANP x 6 38 6 38 tant le facteur de transformation de la masse d azote en g en prot ines laiti res on consid re que la teneur en azote dans une prot ine est de 15 67 d o 100 15 67 6 38 HARDING et MARSCHALL 1998 On distingue 2 grands groupes de prot ines BRUNNER 1981 les prot ines des cas ines et les prot ines du lactos rum tableau 2 Les cas ines et la micelle de cas ine repr sentent la partie prot ique la plus int ressante en technologie laiti re notamment en technologie fromag re Partie bibliographique Le lait Tableau 2 Classification des prot ines du lait BRUNNER 1981 Noms des prot ines Nombre d AA Cas ines 75 85 Cas ine aS1 39 46 199 Cas ine as 2 8 11 207 Cas ine P 25 35 209 Cas ine K 8 15 169 Cas ine Y 3 7 Prot ines du lactos rum 15 22 Lactoglobuline 7 12 162 Lactalbumine 2 5 123 S rumalbumine 0 7 1 3 582 Immunoglobulines G1 G2 A M 1 9 3 3 Prot oses peptones 2 4 A Les prot ines du lactos rum Les prot ines du lactos rum repr sentent 15 28 des prot ines du
87. protein fractions International dairy federation bull 1998 329 30 31 HEUCHEL V MARLY Origines diagnostic et moyens de maitrise de la contamination du lait de vache par les salmonelles 2001 Institut de l elevage paris france HODEN A COULON J B Ma trise de la composition du lait influence des facteurs nutritionnels sur la quantit et les taux de mati res grasses et prot iques INRA Prod Anim 1991 4 361 367 GUIRAUD J P Microbiologie alimentaire edition dunod 1998 p136 137 JACQUET J Les antibiotiques dans le lait et les produits laitiers 1969 Econ m d anim 10 13 17 JENNESS R SLOAN RE The composition of milk of various species a review 1970 Dairy science abstract 32 599 612 JEUNET R GRAPPIN R Note sur la relation entre l indice de la refraction de la matiere grasse du lait et la precision des dosages de mati re grasse par l appareil milko tester 1970 Le lait 50 499 500 654 657 JIMNEZ R BRILLON G Application de la membrane du globule gras du lait comme ingr dient perspectives actuelles et futures 2008 Dairy Sci technol 88 5 18 KOENIG H Le guide de mycologie m dicale Edition ellipses 1995 LABUSSIERE J BENNMEDERBEL B description des principaux parameters caract risant la production laiti re la morphologie mammaire et la cin tique d mission du lait de brebis traite une ou deux fois par jour avec ou sans gouttages 1983 34 Int Symp On Machine milking of
88. ron 6 mois La pr cipitation moyenne annuelle enregistr e dans la Wilaya est de 1 100 mm an Les pluies se manifestent essentiellement en Automne et en Hiver Les pr cipitations sont abondantes aux mois de D cembre J anvier et F vrier et sont quasiment nulles aux mois de J uin Juillet et Ao t Tableau 04 Mat riels et m thodes 1 2 2 Temp rature Gr ce la pr sence d une v g tation abondante d une eau vive et de la mer les temp ratures de la zone c ti re connaissent un adoucissement Les temp ratures varient entre 20 C et 35 C en t et 5 C 15 C en hiver Tableau Les temp ratures enregistr es pendant l ann e 2008 dans la Wilaya de Jijel sont report es dans le tableau 11 1 2 3 Humidit relative La Wilaya de J ijel est une des r gions les plus humides d Alg rie L humidit relative de l air atteint quelquefois 83 en hiver et diminue g n ralement en t cause de augmentation de la temp rature Mais elle ne descend que rarement en dessous de 70 Tableau 12 1 2 4 Quotient pluviom trique et climagramme d EMBERGER Le syst me d EMBERGER permet la classification des divers climats m diterran ens Ceux ci sont caract ris s par des saisons thermiques nettement tranch s une pluviosit concentr e sur une p riode froide de l ann e et une p riode s che Ce quotient a t tabli pour la r gion m diterran enne et est d fini par la formule suivante Q2 1000 p
89. s produits v t rinaires ne leur sont jamais administr s Mat riels et m thodes Photo 6 B timents d levage des vaches de la race locale Mat riels et m thodes Il METHODES 1 1 TECHNIQUES DE PRELEVEMENTS Au cours des op rations de pr l vement du lait nous avons vit au maximum les courants d air et les manipulations de fourrages ou aliments farineux qui pourraient soulever la poussi re et contaminer le lait La d marche que nous avions adopt e est la suivante Nettoyer le trayon avant le pr l vement avec de l eau javellis e pour liminer les fragments adh rents la peau D sinfecter l extr mit du trayon l aide de compresses st riles imbib es d alcool 70 Les pr l vements destin s l analyse physicochimique ont t r alis s dans des flacons de 100 ml non st riles alors que ceux destin s l analyse mycologique ont t r alis s dans des flacons st riles de 50 ml liminer les premiers jets e Se rincer les mains avec de l eau javellis e apr s chaque passage d une vache l autre Commencer toujours par les flacons st riles puis les non st riles e Pour la r colte des jets de lait le flacon est maintenu inclin de fa on viter la p n tration des poussi res des pellicules et des poils e Le flacon est pris avec la main gauche et d bouch avec la main droite Le bouchon est pris ensuite avec la main gauche et maintenu face d
90. sticit Il est r sistant aux conditions climatiques difficiles chaleur froid s cheresse etc Il pr sente une aptitude valoriser des aliments m diocres En effet il consomme en abondance et transforme les fourrages grossiers de faible qualit l pr sente une aptitude la marche en terrain difficile une r sistance aux parasites et aux maladies et une r sistance aux insectes piqueurs vecteurs de maladies Photo 1 La taille et le poids des bovins locaux sont variables Ils sont plus faibles pour les animaux de montagne 250 300 Kg et lev s pour ceux vivant en plaine 300 Kg A J ijel la production laiti re est tr s faible Elle varie de 3 kg 5 kg jour Mat riels et m thodes 1 5 2 La bretonne Pie Noire La Bretonne Pie Noire est la plus petite des races fran aises Sa hauteur moyenne au garrot est de 1 17 m tre et son poids est en moyenne de 450 kg Sa robe est Pie Noire en r f rence l oiseau blanche et noire Cette race a de nombreuses qualit s Pour une petite taille cette race est une tr s bonne laiti re Sa long vit et sa f condit sont tonnantes Elle v le sans aide Elle est galement appr ci e pour la qualit de sa viande Photo 2 1 5 3 La Pie Rouge La Pie Rouge est une vache laiti re de grand format avec une aptitude prendre du muscle en fin de lactation La taille moyenne au garrot est de 143 147 cm Le poids d une femelle est de 800kg Cette race bien charpe
91. t riels et m thodes A Caract res macroscopiques C est une premi re tape dans l orientation du diagnostic mycologique Nous avons tudi 4 crit res la forme la couleur le contour et l aspect de la colonie L observation des cultures obtenues a port sur les 2 faces de chaque boite de P tri B Caract res microscopiques A partir des cultures obtenues nous avons proc d l enl vement d une colonie l aide d une anse de platine et l avons mise entre lame et lamelle avec coloration au bleu de lactoph nol L observation au microscope est effectu e au grossissement x10 et x 40 Cette tape permet de d terminer la pr sence l abondance et la forme des champignons C Caract res biochimiques La galerie biochimique est constitu e de 5 milieux de culture diff rents Sabouraud Sabouraud additionn d Actidione Ur e indol S rum de bovins et le Rice cream gt Milieu Sabouraud Chaque colonie est r ensemenc e sur g lose Sabouraud puis incub e 37 C pendant 24 48h gt Testde sensibilit l Actidione Chaque colonie est r ensemenc e sur g lose Sabouraud contenant un antibiotique l Actidione cycloheximide Les cultures sont incub es 27 C pendant 24 48 h Mat riels et m thodes gt Test de Blastese C est le test de filamentation ou de germination dans du s rum de bovin Les constituants du s rum favorisent la formation de filaments par certaines levures Ce test permet de
92. t tryptophane SOTTIEZ 1985 Les biocatalyseurs vitamines et enzymes Les enzymes Une soixantaine d enzymes principales ont t r pertori es dans le lait dont 20 sont des constituants natifs BLANC 1982 Une grande partie se retrouve dans la membrane des globules gras Le lait contient de nombreuses cellules leucocytes bact ries qui laborent des enzymes La distinction entre l ments natifs et l ments ext rieurs n est donc pas facile CROGUENNEC 2008 Ces enzymes peuvent jouer un r le tr s important en fonction de leurs propri t s GOT 1997 LINDEN 1987 Partie bibliographique Le lait Lyses des constituants originels du lait ayant des cons quences importantes sur le plan technologique et sur les qualit s organoleptiques du lait lipase prot ase R le antibact rien elles apportent une protection au lait lactoperoxydase et lysozyme Indicateurs de qualit hygi nique certaines enzymes sont produites par des bact ries et des leucocytes de traitement thermique phosphatase alcaline peroxydase ac tylest rase sont des enzymes thermosensibles et d esp ces test de la xanthine oxydase pour d tecter le lait de vache dans le lait de ch vre B Les vitamines etleur variation saisonni re Les vitamines sont n cessaires au fonctionnement normal des processus vitaux mais l organisme humain est incapable de les synth tiser L organisme humain doit donc puiser ces sources dans l alimenta
93. tiere CEPIL INRA paris 1987 121 127 LIU Y Contribution l tude des relations entrenum rations cellulaires et bact riologie des laits de quartiers en cas d infection subclinique chez la vache m moire de maitre ES sciences v t rinaires Alfort 1988 LUQUET FM Laits et produits laitiers vache brebis ch vre 1985 3volumes Paris technique et documentation Lavoisier MADELMONT C MICHON G la pollution radioactive du alit consomm dans l agglom ration parisienne 1964 le lait 44 19 27 MAHIEU H A propos de la teneur des laits individuels et de m lange e mati res min rales et ur e Le lait 1985 N 561 562 55 112 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES MAHIEU H LE JAOUEN J C Etude comparative de la composition et de la contamination des laits des sp ces laiti res bovines ovines et caprines 1977 Le lait 57 565 568 MARCOS MB et al Studies on mastitis in cows and buffaloes with reference to mycotic infections of udder Ass Vet med 1990 22 44 51 62 MAURER J SCHAEREN W Le lait de brebis un aliment de haute valeur nutritive 2007 Revue suisse agric 39 4 205 208 MEHAIAK RICHARD O GERARD F Composition yield and organoleptic evaluation of the fresh domiati cheese made from a mixture of camel and cow milk 1989 austj Dairy tchn 48 74 77 MEYER C DENIS J p Elevage de la vache laiti re en zone tropicale 1999 Editions Quae 316 MICHON G Oranisation d un contr le d ela pollut
94. tion C P oint d bullition pH 20 C Acidit titrable Dornic Tension superficielle du lait entier 15 C dynes cm Conductivit lectrique 25 C siemens Indice de r fraction Viscosit du lait entier 1 027 1 035 1 034 1 039 R f rences Bocquier et a 1993 Filipovitch 1954 Larpent 1990 Larpent 1990 Gaucher et al 2008 Amiot et Lapointe Vignola 2002 Kopaczewski 1936 Fernandez Martin et SANS 1985 J eunet et Grappin 1970 Tapernoux et Vuillaume Partie bibliographique Le lait 20 C centipoises 1934 Extrait sec total g L 128 134 183 Larpent 1990 Extrait sec d graiss 91 92 108 g L Larpent 1990 D degr Dornic 1 6 1 9g d acide lactique par litre de lait 1 litre de lait 1032g ALAIS 1984 VI 9 Facteurs de variation La composition des diff rents laits d animaux varie consid rablement d une esp ce l autre mais aussi l int rieur d une m me esp ce voire l int rieur des types ou des races d esp ces identiques SIBOUKEUR 2008 Cette variabilit peut d pendre de la nutrition du stade de lactation de l ge de l poque de l ann e et du d bit lact GAUCHER et al 2008 Dans beaucoup de travaux cit s dans la litt rature le nombre d chantillons analys s est limit ce qui entra ne une certaine marge d erreur mais suffit pour affirmer des diff rences inter esp ces marqu es RAMET
95. tion Les vitamines sont des mol cules plut t complexes mais de taille beaucoup plus faible que les prot ines Les structures des vitamines sont tr s vari es ayant un rapport troit avec les enzymes Elles jouent un r le de coenzyme associ e une apoenzyme prot ique ADRIAN 1987 On classe les vitamines en deux grandes cat gories Les vitamines hydrosolubles vitamines du groupe B et vitamine C de la phase aqueuse du lait Les vitamines liposolubles vitamines A D E et K associ es la mati re grasse Certaines sont au centre du globule gras et d autres sa p riph rie RENNER 1989 Dans le lait des ruminants seules les vitamines liposolubles sont d origine alimentaire et les conditions de vie de l animal exercent une influence sur les teneurs vitaminiques du lait les productions estivales offrent donc un plus grand int r t que les laits de Partie bibliographique Le lait stabulation Au contraire la vitamine C offre un taux relativement constant en raison de sa synth se r guli re dans l pith lium intestinal L origine de ces variations annuelles est poly factorielle elle d pend de la saison de la photop riode mais galement de alimentation REMOND et JOURNET 1987 Le lait et ses d riv s sont des sources notables en vitamine A B12 et B2 dans une moindre mesure en vitamine B1 Beet PP Par contre ils ne contiennent que peu de vitamines E d acide folique et de biotine ENJ ALBERT 1993
96. tion M t orologique de Jijel de 1988 1995 II n a pas t not dans la Wilaya de Jijel durant notre p riode d chantillonnage Mai et Octobre 2008 de vents provenant du Sud Station M t orologique de J ijel donn es de l ann e 2008 Mat riels et m thodes 1 2 6 La dur e d ensoleillement La dur e d ensoleillement est exprim e en heure et traduit la dur e du rayonnement solaire le maximum est atteint au mois d Ao t avec une dur e de 333 heures d ensoleillement et le minimum est enregistr au mois de Novembre avec 168 heures d ensoleillement 1 2 7 L vaporation tableau 14 Tableau 4 Pr cipitations mensuelles Tableau 5 Moyennes mensuelles temp ratures dans la wilaya de J ijel en mm dans la Wilaya de J ijel C Mois Pr cipitations en mm J anvier 34 J anvier 12 4 F vrier 27 F vrier 13 1 Mars 172 Mars 9 0 Avril 19 Avril 16 6 Mai Mai 18 9 J uin J uin 22 3 J uillet J uillet 25 9 Ao t 1 Ao t Septembre 87 Septembre Octobre 31 Octobre Novembre 110 Novembre 15 0 Mat riels et m thodes Tableau 6 Humidit relative enregistr e Tableau 7 Ensoleillement enregistr e dans la dans la wilaya de J ijel Wilaya de J ijel en heures Mois Humidit en J anvier 77 F vrier 74 Mars 78 Avril 73 Mai 82 J uin 75 J uillet 71 Ao t 72 Septembre 80 Octobre 76 Novembre 77
97. ude Discussion faite sur la m me race par FROC et a 1988 en Normandie France a donn pour r sultat 3 9 Cette teneur en mati re grasse est de 3 91 chez la vache pie rouge d apr s notre tude dans la r gion de Jijel Teneur en prot ines La qualit du fromage d pend de tr s nombreux facteurs li s non seulement aux techniques de fabrication mais aussi la qualit de la mati re premi re et en particulier sa composition chimique La teneur en prot ines du lait et les caract ristiques de ces prot ines sont des facteurs pr pond rants du rendement fromager Vert s et al 1989 Remeuf et al 1989 Garel et Coulon 1990 Dans notre tude nous avons trouv une teneur en prot ines dans le lait de brebis gale 6 12 VEINOGLOU 1982 rapporte une moyenne de 5 74 en Bulgarie alors qu en Tunisie elle est de 6 5 ROUISSI 2005 Chez la ch vre notre moyenne tait 2 59 relativement proche celle d crite Oran qui est de 2 08 elle est de 3 62 en Bulgarie d apr s VENOGLOU 1982 Le lait de nos vaches locales analys a une teneur moyenne en prot ines de 2 79 alors que ROUD 2005 a donn une valeur de 3 40 l ouest Alg rien La vache pie noir 3 14 une valeur tr s proche a t d crite en France qui est de l ordre de 3 35 FROC 1988 Chez la vache pie rouge la moyenne est de 3 08 Discussion Densit Ce param tre est tr s recherch en industrie car il permet la d tection des fr
98. ur l appr ciation de la valeur de ce produit Aujourd hui la politique conomique s oriente autrement N anmoins cela r v le la grande richesse de ce constituant CROGUENNEC 2008 En effet d un point de vue nutritionnel les lipides repr sentent une grande part de apport nerg tique du lait et satisfont une partie du besoin en m tabolites essentiels D autre part du point de vue des transformateurs les lipides sont responsables des caract ristiques sensorielles des produits laitiers Partie bibliographique Le lait V 1 Composition physico chimique La teneur en mati re grasse du lait ou taux butyreux TB est le nombre de grammes de substance dans un kilogramme ou un litre de lait s par e des autres constituants selon la m thode par extraction th ro chlorhydrique ou la m thode internationale par extraction th ro ammoniacale VANDENHECKE 1987 Sous le terme de mati re grasse On place des substances aux propri t s et aux structures chimiques souvent bien loign es mais poss dant les caract ristiques communes suivantes Insolubles dans l eau mais solubles dans les solvants organiques ther benz ne Leur masse volumique est inf rieure celle de l eau 0 92 kg l Cela sous entend ensemble des compos s lipidiques qui par hydrolyse des esters redonnent des acides gras libres AGL et des corps liposolubles tels les carot no des le cholest rol le squal ne les vitamines liposolubles
99. ure V t rinaire Alger Les teneurs en mati re grasse et en prot ines sont lev es chez les brebis Elles sont tr s peu diff rentes entre les vaches locales et les brebis et tr s diff rentes chez les races bovines import es Dans le lait mammiteux de la m me esp ce ou de m me race animale des diff rences dans la teneur en prot ines ont t constat es selon champignon en cause Une diff rence significative a t constat e pour Candida tropicalis chez la vache locale et hautement significative pour toutes les esp ces fongiques chez la Pie noire MOTS CLES Lait composition physico chimique vaches ch vres brebis J ijel mammites levures Abstract A study of some physicochemical characteristics was undertaken on milk of three animal species cow ewe and goat and of three bovine races Red magpie black magPie and the Brown of the Atlas bred in the town of J ijel and on milk coming from subclinic fungic mastitis For this purpose 90 milk samples were analyzed at the laboratory of the physicochemical analysis of the ITELV Baba Ali and at the laboratory of P arasitology Mycology of the high national veterinary school of Algiers The rate of the fat contents and proteins are high in the ewes There is a small difference between the local cows and the ewes and they are very different at the imported bovine races In the mastitis milk of the same species or of the same animal race differences in the content of proteins were
100. ustrie laiti re CEPIL INRA paris 1987 113 119 ALAIS C Science du lait S paic Paris 1984 LAIS C BLANC B Milk proteins biochemical and biological aspects 1975 World Rev Nutr Diet 20 67 147 AMIOT J LAPOINTE VIG NOLA C Science et technologie du lait transformation du lait 2002 Presses intl polytechnique quebec 600 ANNE P Etude bact riologique en vue de fixation du prix du lait de brebis dans le bassin de Roquefort 1991 Th se de doc vet Eco vet alfort paris BADA R HIGGINS R CECYRE A I solation of Cryptococcus neoformans from bovine milk Can Vet 1992 Aug 33 8 553 BANKS W Milk lipids International dairy federation bull 1991 260 3 6 BARBESIER J les champignons levuriformes dans les mammites des vaches laiti res Archives de l institut pasteur d alger 1960 38 2 213 239 BARILLET F BOICHARD D Studies on dairy production of milked ewes l estimates of genetic parameters for total milk composition and yield 1987 Genet Sel Evol 19 459 474 BARILLET F BONAITI B BOICHARD D Amelioration g n tique de la composition du lait des brebis des ch vres et des vaches In CEPIL INRA Paris 1987 129 138 BERGER H Vitamins and minerals in pregnancy and lactation 1988 New York Reven press BEROZA M BOWMAN MC Correlation of pesticide polarities with efficiency of milk extraction procedures 1996 assos off agric chem 49 1007 12 BIDAU O HOUFFSCHMITT P V
101. versible gt Le lait est un milieu h t rog ne dans lequel trois phases distinctes coexistent La phase aqueuse qui contient l eau 87 du lait et les produits solubles pouvant donner naissance au lactos rum lactose sels prot ines solubles compos s azot s non prot iques biocatalyseurs tels que vitamines hydrosolubles ou enzymes La suspension collo dale micellaire 2 6 qui peut donner naissance au caill obtenu par la coagulation des cas ines suite l action de micro organismes ou d enzymes L mulsion 4 2 qui peut donner naissance la cr me qui est une couche de globules gras rassembl s la surface du lait par effet de gravit BRAGERE 1996 Partie bibliographique Le lait H1 1 LES CONSTITUANTS DE LA PHASE AQUEUSE En fromagerie cette phase aqueuse est obtenue par la s paration de la cas ine par la coagulation acide ou enzymatique REMEUF 1994 Les caract ristiques du lactos rum sont les valeurs les plus constantes parmi toutes celles qui concernent le lait ALAIS 1984 Les glucides Le lactose En dehors de sa pr sence dans le lait le lactose est un sucre extr mement rare C est le constituant le plus rapidement attaqu par action microbienne Les bact ries transforment le lactose en acide lactique Cette transformation parfois g nante est souvent utilis e en industrie laiti re notamment pour l obtention des laits ferment s et les yaourts ALAIS 1984 Son pouvoir sucrant
102. x pr c dentes ROUVIER et BUDIN 2007 La pr sence de germes pathog nes d origine humaine a t souvent mise en vidence dans le lait 4 Les ustensiles et les machines sont habituellement la source de contamination la plus importante Ce sont des milliards de germes qui peuvent exister sur les parois d ustensiles laitiers mal lav s et mal s ch s La machine traire mal nettoy e est certainement une source de contamination d une importance consid rable HEUCHEL et al 2001 5 La qualit de l eau les eaux impures servant au rin age des r cipients et des machines peuvent tre la cause de contaminations tr s g nantes surtout pour la cr me etle beurre DUMOULIN et PERETZ 1993 Partie bibliographique Le lait X LES MATIERES ETRANGERES Parmi les mati res trang res du lait les unes naturellement pr sentes dans le lait voient leur teneur s accro tre la suite de traitements industriels tels comme le fer le cuivre le zinc qui passent dans le lait la suite d une pollution industrielle ADRIAN 1972 Les autres mati res sont sensu stricto trang res au lait en ce sens que dans un produit obtenu dans des conditions satisfaisantes d hygi ne et d alimentation elles en sont absentes ou du moins pas d celables l analyse tels les pesticides Leur pr sence dans le lait est intimement li e l volution et au niveau du d veloppement technologique plus celui ci est pouss plus les risques de contami

Contribution a l`etude des caracteristiques

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