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La Lettre de l`Autorité n° 58 sur le dividende numérique.

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1. DIVIDENDE NUM RIQUE DES D CISIONS PRENDRE 4 Paul Champsaur Pr sident de l Autorit La conf rence mondiale des radiocommunications CMR de 2007 a ouvert la possibilit qu une partie de la bande UHF soit utilis e par les services de communication lectronique en identifiant cet effet la sous bande 790 862 MHz pour la r gion Europe Il s agit d une simple facult En France l affectation de cette sous bande qui rel ve du dividende num rique c est dire du spectre lib r par la num risation de la diffusion audiovisuelle mais n en constitue qu une partie tr s minoritaire sera d cid e par le Premier Ministre apr s consultation de la Commission du dividende num rique en application de l article 2 de la loi du 5 mars 2007 Les observateurs ont soulign les limites des travaux de la CMR une quantit de spectre en Europe 72 MHz jug e faible au regard des besoins valu s par le secteur des communications lectroniques en France une partie de ce spectre est en outre actuellement utilis e par des applications militaires le caract re non contraignant de la d cision qui implique pour lui donner une port e effective une harmonisation europ enne et a minima des n gociations bilat rales de coordination aux fronti res entre pays Voisins une Europe qui para t en retrait par rapport d autres r gions du monde la sous bande identifi e
2. est mobile c est partout Et l usage du fixe aussi s accro t vrai pluralisme au citoyen qui de couverture avec le nombre de connect s permet aux offreurs de services utilisant les t l coms d acc der au maximum de clients qui donne du choix au consomma teur du dynamisme au secteur Il faut arr ter de g rer politiquement les r seaux d un c t les contenus et services de l autre Va t on recommencer le plan c ble lanc juste avant la cr ation de cha nes hertziennes gratuites et payantes avec un Les collectivit s confront es de multi ples d fis ne pourront pas financer ter nellement les trous de couverture r sultant de mauvais choix pour des r seaux de plus en plus co teux Il faut une affectation prioritaire du dividende aux communica tions lectroniques Mais il faut aussi veiller aux conditions r elles d affectation engagements de couvertures Il faut d sastre au bout La ques Miertziennesigrat iteS aussi garantir l ouverture tion se pose pour la haute et payantes avec des r seaux tr s haut d bit d finition La loi sur la t l vision du futur a d cid qu une majorit du dividende irait l audiovisuel sans conna tre ses affecta tions possibles ni m me sa taille Est ce un arbitrage s rieux Les diteurs de cha nes pourraient tous les offreurs de services Ce dividende num rique faisons le fructifier dans un
3. ns Etats Unis cr er un espace de Net neutralit dans le monde du haut debit sans fil par Winston Maxwell oz Ari Fitzgerald avocats associ s Hogan amp Hartson de les dividende Etats Unis disposent de plusieurs atouts D abord la planification du spectre s effectue sur une chelle presque n mati re num rique continentale et les probl mes de coordination aux fronti res se limitent aux fronti res canadienne et mexicaine Ensuite les Etats Unis disposent d une seule autorit de r gulation responsable du spectre aussi bien pour que pour les communications lectroniques Enfin le l gislateur am ricain s est impliqu t t dans le l audiovisuel d bat en adoptant des r gles claires sur l arr t de la diffusion analogique et sur l attribution des fr quences issues du dividende num rique Cela a permis une action volontariste de la FCC qui n aurait pas t possible en l absence d un tel mandat du l gislateur Plus de 1000 licences mises aux ench res Entre 1997 et 2000 le Congr s et la FCC ont d cid que la t l vision num rique terrestre serait cantonn e aux bandes situ s en dessous du seuil de 698 MHz et que la partie comprise entre 698 MHz et 806 MHz d nomm e bande 700 MH serait r serv e aux services commerciaux pour 75 environ et la s curit publique pour 25 Le l gislateur a pr cis que l attribution de licences par la FCC pour
4. Autorit de 1 r gulation des communications lectroniques au cette appro che de march conforme la strat gie globale que POfcom suit depuis 2003 en mati re de spectre Cette strat gie implique un Royaume Uni loignement de la politique de contr le o le r gu lateur d cide qui peut utiliser le spectre comment et pour quelle utilisation en faveur d une approche qui donne plus de flexibilit aux utilisateurs et qui limite la r gulation l essentiel Le Gouvernement a estim que ce travail tait indispensable la modernisation de la gestion du spectre Nous nous sommes engag s soutenir ce tra vail Nous avons donc lanc un processus de consulta tion important de d cembre 2006 mars 2007 sur nos propositions Nous avons examin les r ponses men de nouvelles tudes de march entrepris de vastes mod lisations conomiques et command des analyses techniques pour prendre au mieux notre d ci sion Nous publierons notre d cision en d cembre et nous devrions attribuer le dividende num rique au Royaume Uni fin 2008 ou d but 2009 a www oftom org uk au 24 juillet 2012 apr s Parr t de la t l vision analo gique Une partie de la bande UHF 722 770 MH sera lib r e pour juillet 2012 et r utilis e pour les commu nications mobiles terrestres Enfin une autre partie des fr quences lib r es 715 725 MHz devrait per mettre de mettre en place un syst me intel
5. les services de secours n cessitent aujourd hui un r seau haut d bit pour pouvoir commu niquer des fichiers multim dias cf encadr Seul l octroi de fr quences basses rendra possible le d ploiement d un tel r seau au niveau national un co t raisonnable Un choix qui revient au pouvoir politique Gr ce au travail effectu le secteur des t l coms a pu valuer ses besoins dans les bandes basses et il est pr t contribuer aux r flexions sur la r affectation des fr quences du dividende num rique que le groupe souhaite voir lanc es rapidement Ce rapport se veut tre un clairage destination du pouvoir politique qui prendra in fine en pleine connaissance de cause les qui pour prochaines d cennies le d veloppement d cisions structureront les num rique de notre pays Si la France veut r duire les in galit s d acc s aux services tr s haut d bit mobiles et fixes Si la France veut b n ficier du formidable vecteur de croissance conomique et de coh sion sociale que constituent les communica tions lectroniques Si la France veut favoriser l acc s tous et partout l acc s la culture et au savoir il faut d cider de l affectation du dividende num rique hors de toute logique d affrontement ja entre audiovisuel et t l coms Guy Roussel est galement pr sident d Alliance TICS et d ricsson France 14 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUN
6. tre satisfait l occasion de Pex tinction de la diffusion hertzienne terrestre de la t l vision en mode analogique Le passage vers une diffusion int gralement num rique est en effet une opportunit historique qui lib rera un dividende num rique d une taille suffisante pour r pondre la fois aux besoins des secteurs de Pau diovisuel et de la t l phonie mobile C est pour quoi d s 2007 il importe qu une sous bande harmonis e de 2x40 MHZ soit r serv e pour le haut d bit mobile dans le haut de la bande UHE Au moment o la t l vision b n ficie de multiples canaux de diffusion hertzien ADSL satellite fibre optique et t l phone mobile et o les usages voluent vers plus d interactivit et de programmation individuelle l Association Fran aise des Op rateurs Mobiles AFOM est convaincue de l int r t tant pour le secteur de l audiovisuel que pour celui des communications lectroniques d une couverture quitable du territoire en haut d bit mobile m www afom fr 16 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 Le point de vue des a gt i ED ur cteurs des telecoms R duire la fracture num rique et maximiser l impact conomique du dividende HA J Dossier dividende f MHZ 470 862 MHz par Didier Lombard pr sident de France T l com e basculement en cours de la diffusi
7. aux pays qui le souhaitent d utiliser pour des services mobiles une sous bande de fr quences identifi es 790 862 MHz dans la bande UHF La d cision de la CMR prend effet au 17 juin 2015 mais pourrait tre mise en uvre plus t t l initiative d un certain nombre de pays dont la France et la plupart de ses voisins alors m me que l Union europ enne r fl chit au devenir du dividende num rique cf pagel 1 Le d bat est donc ouvert et cadr Le Comit strat gique pour le num rique y participe par sa r flexion sur les attentes et par les propositions qu il soumettra au Premier ministre partir d une large consultation des acteurs prolongeant les contributions utiles d j re ues ces derniers temps dont celles issues de la consultation publique de l ARCEP et du rapport de la Commission consultative des radiocom munications Ce mandat nous appelle prendre en compte l impact social conomique et culturel des usages et des contenus mais galement des r seaux et des services auxquels doivent contribuer tant la modernisation de la diffusion audiovi suelle que la mise en uvre des perspec tives offertes par les technologies de l information et de la communication A cet gard des enjeux majeurs s attachent la r partition du potentiel de fr quences lib r es par l arr t de l analogique Ils touchent notamment la comp titivit et la croissance aux modes d expression culturelle
8. de propagation et leur usage permet de distri buer des services sur de grandes distances Pour cette raison les fr quences basses sont les mieux adapt es pour desservir les zones peu denses La seule solution viable pour am nager le territoire Les t l coms utilisent d j des fr quences basses Ainsi les op rateurs mobiles ont ils pu gr ce la bande GSM 900 d ployer leur r seau y compris dans les zones les plus recu l es du territoire Toutefois ces ressources sont en quantit limit e et l introduction de nouvelles technologies radio optimisant davantage encore l usage du spectre ne pourra compenser l extraordinaire volution du trafic Celui ci sera multipli par un facteur compris entre sept et dix d ici 2012 du fait notamment du d veloppement de l acc s aux contenus multim dia Par cons quent si nous n y prenons pas garde notre pays pourrait se retrouver avec des services mobiles ne pouvant r pondre aux besoins de nos concitoyens r sidant dans les zones les moins denses La m me logique s applique aux services fixes terme en effet les populations des zones urbaines pourront acc der aux r seaux filaires tr s haut d bit notamment par fibre optique mais ceux ci ne pourront desservir pour des raisons de co t plus de 30 du Comment 70 restants Seules des solutions radio perfor territoire couvrir les mantes utilisant des fr quences basses permettront de r pondre ce d fi
9. es par une extraordinaire volu tion num rique du march fran ais encourag e par une r gulation sectorielle cons tructive dans le secteur des communications lectroni ques fixes et une cr ativit technologique et commerciale sans cesse renouvel e des op rateurs fixes Disposant d un acc s l ensemble des briques techniques essentiellement le d groupage de la paire de cuivre et d une cha ne de valeur globale ment coh rente et conomiquement viable les op rateurs fixes ont exploit de fa on optimale leur savoir faire leur dynamisme et leur capacit d innovation et donn au march le meilleur du num rique fixe avec des d bits flirtant d sormais avec le Gigabit Dans le m me temps le march de la mobilit a t moins concurrentiel du fait de la raret des fr quences attribu es et le march des m dias s est par Jacq ues Vevrat pr sident de Neuf Cegetel concentr autour de quelques acteurs forts qui A restent r ticents partager des ressources hert ziennes attribu es gratuitement La mise disposition d un nouveau paquet de fr quences basses en g n ral et le dividende num rique en particulier est une opportunit formidable de mettre en uvre une nouvelle r vo lution num rique en consid rant sur le m me plan pour cette troisi me grande attribution de spectre non seulement les acteurs audiovisuels et mobiles mais surtout les op rateurs fixes dont l
10. eux m mes comme en termes d influence conomique sociale culturelle est en partie conditionn par cette ressource rare que sont les fr quences hertziennes La t l phonie mobile occupe une partie du spectre hertzien Des ressources restent disponibles en GSM comme en UMTS notamment pour la couverture des zones blanches En ce qui concerne Internet le Wimax utilise des fr quences hertziennes il faudra donc de l espace pour le d velopper et des licences ont d ores et d j t accord es L avenir du haut d bit passe galement par une autre technologie qui elle n utilise pas de ressources hertziennes la fibre optique S agissant de l audiovisuel 75 des Fran ais regardent la t l vision avec une diffusion par voie hertzienne la seule diffusion qui soit gratuite pour l usager C est pr s de 100 pour la radio La disponibilit de la ressource hertzienne commande donc le d veloppement de la TNT sur tout le territoire et lenri chissement de l offre notamment en t l visions locales le passage la haute d finition le lancement de la radio num rique mais aussi celui de la t l vision mobile personnelle porteuse d espoirs de des t l communications comme pour celui de croissance pour le secteur l audiovisuel C est avec la connaissance de la ressource disponible avec celle des projets et de leur consommation en fr quences que le d bat pourra s ouvrir dans la s r nit et la t
11. fois pour toutes la fois le probl me des zones blan ches de la t l phonie mobile des zones blanches de l Internet mobile et de la fracture num rique de l Internet haut d bit E www bouyguestelecom fr d bit rural restera Pierre Chaizemartin Directeur technique Chef de la Technologie Nokia Siemens Networks limit de par Puni que canalisation de 5 MHz 900 MHz m me en consid rant des mutua lisations entre op rateurs Le haut d bit 900 MHz permettra de limiter la fracture num ri que g ographique mais ne sera pas suffisant pour r duire la fracture num rique des d bits offerts C est pour cela qu un spectre additionnel en fr quence basse s av re un enjeu majeur pour la d cennie 2010 2020 Le haut d bit pour le plus grand nombre requiert la fois la couverture mais aussi la capacit technique monter en d bit canalisation jusqu 20 MHZ Dans cet objectif la lib ration de spectre en fr quence basse issue du dividende num rique est une opportunit et une chance pour le d veloppement conomique qui table de l ensemble des r gions d un territoire comme la France E www nokiasiemensnetworks com NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 15 ro fr quences basses 1 tT T HZ de num Dynamiser le marche et l innovation es derni res ann es ont t marqu
12. l Internet haut d bit et la t l vision mobile personnelle la fin de la fracture num rique et le d ploiement des prix abordables de services forte valeur ajout e C est aussi une chance pour notre conomie pour le secteur de la radiodiffu sion dont le savoir faire est exceptionnel et incon tournable pour le secteur de la t l phonie et de l ac c s Internet pour les cr ateurs de contenus Je compte sur la France pour prendre une approche sans tabou sur la question du dividende num rique car ce pays a tout gagner pour sa puissance cono mique et son rayonnement culturel jouer la carte d un dividende innovant E 1 Les propositions de la Commission ont t rendues publiques sous la forme d une communication intitul e Tirer pleinement parti du dividende num rique en Europe pour une d marche commune d utilisation du spectre lib r par le passage au num rique http llec europa eulinformation_society policylradio_spectrumldocs ref_docslcomlcom_dd_fr pdf NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 11 MHZ 470 862 MHz LL Hz 2 gt Dossier dividende num MHz AL Hz ct re fr quences basses due 470 862 MHZ CIE M Empocher le dividende num rique ou le faire fructifier par Martial Gabillard pr sident de l Avicca n assiste une bataille entre acteurs de laudiovisuel et des t l co
13. lectroniques notamment pour la couverture du territoire en tr s haut d bit mobile Comment traduire ces enjeux en termes conomiques La valeur conomique d une ressource n est pas un concept univoque puisqu elle d pend de l usage qui en est fait biens et services produits partir de cette ressource du point de mesure valeur pour une entreprise un secteur conomique l conomie nationale et de la p riode consid r e valeur annuelle ou cumul e sur une p riode En outre plusieurs indicateurs concurrents permettent d appr hender la valeur une approche micro co nomique la mesurera au travers d conomies de co t de profits de redevances ou de valeurs d ench re de mesure du bien tre social une approche macro conomique valuera le taux de croissance la valeur ajout e Diff rentes valuations du dividende num rique ont t conduites dans diff rents pays Elles sont ici pass es en revue en les traduisant dans la mesure du possible en millions d euros par MHz afin de rendre plus ais s les rapproche ments Pour appr cier les carts entre pays il conviendra de rapporter les chiffrages la popu lation globale de chacun Il reste que la diver sit des approches rend les comparaisons directes d licates Les travaux fond s sur une approche micro conomique Une approche micro conomique cherchera partir d une quantit de fr quences situ es sur une ba
14. mais aussi le d veloppement de notre industrie C est tout l enjeu sous jacent la probl matique du divi dende num rique Construire une offre industrielle comp titive Historiquement la diffusion audiovisuelle hertzienne occupe approximativement la moiti du spectre utile en dessous de 1 GHz Aujourd hui de nouvelles offres de diffusion des programmes audiovisuels comme le triple play et le quadruple play s ajoutent aux diverses formes de broadcast L quipement des foyers en haut d bit num rique plus de 50 en France avec l ADSL leur permet de recevoir la t l vision ou la radio sans consommer de fr quence Le d ploiement de la fibre optique FTTx contribuera l acc s des consommateurs la t l vision en haute d fini tion Ces innovations apportent une am liora tion et une diversification consid rable de l offre de programmes En outre les codages de compression num riques permettent de dimi nuer fortement l espace fr quentiel n cessaire la transmission d un programme de t l vision Cette diminution qualit donn e est de six fois en codage MPEG et de douze fois en codage MPEG4 La g n ralisation de la t l vision num rique compter de 2012 constitue ainsi une opportu nit sans pr c dent pour optimiser l usage des fr quences inf rieures 1 GHz ressource rare et strat gique pour favoriser l essor de nouveaux services et usages y compr
15. quences hautes 2 6 GH2 Elles permettront la densification des r seaux install s pour r pondre l augmentation d usage des services haut d bit mobile voluant parall lement l usage croissant de l internet fixe l utilisateur souhaitant retrouver en mobilit l exp rience fixe Elles ne contribueront en aucun cas r duire la disparit d acc s en zones rurales Pour les zones suburbaines et rurales les seules possibilit s de couverture 3G en fr quence basse viendront de la r utilisation partielle du spectre GSM 900 MHz d s 2008 l o une r duction du spectre GSM sera envisageable sans cons quence sur la qualit du service GSM Contrairement la couverture urbaine le haut Emmanuel Forest Directeur g n ral d l gu tions lectroniques Ce sera aussi le moyen de r pondre lattente des m dias locaux t l visions et Bouygues radios locales qui Telecom ne peuvent trouver leur place sur les fr quences audiovi suelles Cette vision ne traduit donc nullement une opposition entre le secteur de l audiovisuel et celui des t l communications Bien au contraire l hori zon 2015 les r seaux mobiles constitueront un moyen pertinent utile et efficace de diffusion des contenus audiovisuels et de pr servation du plura lisme culturel et de la libert d expression Enfin cette utilisation judicieuse d une partie du dividende num rique permettra de r soudre une
16. ur de la convergence des technologies de l information et des m dias Le dividende num rique permet aussi une extension de l offre audiovisuelle avec l augmenta tion du nombre de programmes de t l vision la g n ralisation de l interactivit et de nouvelles chan ces de promotion de la diversit culturelle En m me temps il doit tre l occasion de poser la ques tion de la place donner la distribution de la t l vision en particulier dans un format haute d fini tion grand d voreur de fr quences par voie terres tre alors que les foyers acc dent de plus en plus la t l vision par le satellite le c ble et l acc s Internet haut d bit fixe Je crois du devoir des l gislateurs et des r gulateurs d avoir ce d bat avant d autoriser la g n ralisation de la t l vision haute d finition par voie hertzienne L vidente dimension europ enne du dividende num rique L objectif de la Commission europ enne n est pas de se substituer aux Etats membres dans leurs choix mais d optimiser la valeur conomique et sociale du dividende num rique en organisant un change des meilleures pratiques et en disant sans tabou quels services et technologies sont incontour nables pour que les Europ ens en profitent pleine ment comme les Nord Am ricains et les Asiatiques Par une telle optimisation la Commission veut cr er les conditions favorables une situation gagnant gagnant entre radiodiffuseurs t l c
17. vision mobile personnelle et lessor de la radio num rique Lorsque le d veloppement des services audiovisuels pr vus par la loi aura t accompli il sera normal de prendre en des ceux de compte les projets innovants t l communications et l audiovisuel La r volution num rique doit tre l occasion de d velopper de nouveaux services qui profitent tous des munications la fibre optique et le Wimax Dans le domaine t l com vont ouvrir de nouvelles possibilit s Ces r seaux vont faciliter l change d infor mations r duire la fracture num rique entre nos territoires et faciliter la croissance des entreprises Dans le domaine de l audiovisuel le l enrichissement de l offre de cha nes num rique permet nationales et locales l am lioration de la qualit avec la haute d finition et le passage la mobilit Ce sont des opportunit s magnifiques de cr ation de richesses conomiques et culturelles une occasion aussi de renforcer nos entreprises de contenus dans un contexte de concurrence internationale et un moment o sur de multiples supports ce sont les contenus qui seront producteurs de valeurs Le soutien aux industries de contenus est donc une n cessit conomique c est aussi un choix social et culturel celui de promouvoir la diversit la coh sion sociale et l expression culturelle fran aise Le d veloppement de ces deux secteurs conomiques innovants importants en
18. vision num rique et d finit le cadre du d ve loppement de la t l vision haute d finition et de la t l vision mobile personnelle La haute d finition s affirme en effet comme le standard de la t l vision de demain et la technologie est d sormais op ra tionnelle pour permettre au dernier m dia qui ne l tait pas la t l vision de devenir mobile Au del de lextension de la couverture de lUMTS se profile une demande pour du tr s haut d bit mobile et nomade Il appartient au Premier ministre de prendre les d cisions d affec tation des fr quences rendues disponibles apr s que la Commission sur le dividende num rique ait achev ses travaux Avant m me la lib ration du dividende les fr quences actuellement disponibles permettent d offrir d ici 2011 un socle num rique pour tous comprenant l acc s la t l vision num ri que l Internet haut d bit et la t l phonie mobile L enjeu du dividende n est donc pas de per mettre tous les Fran ais d avoir acc s au num rique mais de rendre possible une offre vaste et innovante g n ralisation de la haute d finition l ensemble des cha nes nouveaux bouquets de t l vision mobile personnelle nou veaux services t l coms sans fil pour les particu liers et pour les entreprises Pour que la promesse du dividende puisse tre exauc e au b n fice du plus grand nombre deux conditions doivent tre r unies La premi re c
19. volu tion vers le tr s haut d bit Les r seaux mobiles couverture tendue seront d autant plus m me de contribuer la r duction de ces in galit s en usage statique que la demande volue vers un acc s haut d bit disponible partout dans les m mes conditions de confort que l acc s haut d bit filaire L acc s de nouvelles fr quences basses est cet gard une condition n cessaire pour que les r seaux mobiles ou nomades puissent contribuer la couverture du territoire en tr s haut d bit et la couverture l int rieur des b timents Un besoin d harmonisation europ enne L identification de fr quences basses addi tionnelles harmonis es de fa on suffisamment pr coce repr sente un enjeu important pour l conomie fran aise et europ enne A cet gard la Conf rence mondiale des radiocommunica tions de 2007 repr sentait une tape importante Il est crucial que soit harmonis e au moins l chelle europ enne une bande de fr quences basses et que celle ci puisse tre mise disposi tion sur l ensemble du territoire Sous lhypo th se d une d cision en 2007 2008 quipements pourraient tre disponibles au les d but de la prochaine d cennie pour des projets de couverture du territoire en tr s haut d bit 470 862 MHz mobile ou nomade Les retomb es attendues de la couverture du territoire en tr s haut d bit mobile sont importantes notamment par leur impact at
20. L acc s des communications lectroniques aux bandes basses rel ve donc avant tout d une probl matique d am nagement du territoire Le num rique est devenu une condition sine qua non du d veloppement des territoires et de l acc s pour tous la culture et au savoir Si rien n est fait une double frac ture num rique fixe et mobile se creusera au cours des prochaines ann es cr ant un fort m contentement des populations priv es d acc s aux services adapt s leurs besoins Au del c est l ensemble de notre soci t qui serait p nalis e si par manque de fr quences le d veloppement nos infrastructures num ri ques devait tre brid En effet le num rique constitue un formidable gisement de richesses et d emplois non seulement pour l ensemble des acteurs de la cha ne de la valeur depuis les producteurs de contenus jusqu aux op ra teurs et quipementiers mais aussi pour len semble de le repr sente d j un quart de la croissance du PIB l conomie num rique La r sorption de cette double fracture num rique passera n cessairement par le d ploiement de syst mes radio performants utilisant des fr quences basses et il n existe pas d alternative conomiquement viable ni acceptable par la population Lextinction de la t l vision analogique offre une opportunit unique pour l octroi de telles ressources n ces saires au fonctionnement de ces syst mes Autre composante de ce dossier
21. analogique au plus tard en novembre 2011 C est l une op ration d ampleur qu il convient de mener dans de bonnes conditions pour exploiter au mieux le spectre radio lectrique et pour assurer au consommateur la transition la plus confortable possible A la complexit inh rente une telle op ration s ajoute la dynamique propre la t l vision num rique en particulier en mati re de haute d finition et de mobilit Enfin avec la multiplication des canaux de diffusion satellite c ble mais galement ADSL et mobile les usages se diversifient Peut on adopter une politique menant de front d une part le d veloppement g n ralis du haut d bit mobile et d autre part la modernisation et l innovation dans l offre audiovisuelle L acc s la bande UHF permet le d ploiement du tr s haut d bit mobile sur l ensemble du territoire comme l ont montr la consultation publique organis e par l ARCEP et les travaux de la Commission consultative des r seaux radio lectriques S agissant des services audiovisuels des contributions re ues au cours de ces travaux ont relev que les possibilit s d optimisation permettent une offre enrichie sur le reste de la bande UHF conforme ce que pr voit la loi du 5 mars 2007 On peut galement observer que les op rations mener dans l un et l autre cas sont largement distinctes eee SUITE page 3 HZ dd ce Suite de la p 1 C est pourquo
22. auxquels participent la haute d finition et la t l vision mobile person nelle la lutte contre la fracture num rique et la couverture du territoire sans oublier l acc s la connaissance et la s cu rit de la nation Le d bat est cet gard un r v lateur des transformations profondes que nous sommes en train de vivre rois l ments participent cette volution fond e sur la convergence La technologie bien s r avec le num rique qui simmisce dans tous les modes de transmission ou de diffusion le haut d bit puis le tr s haut d bit qui am liorent indistinctement l change et la distribu tion de tous les contenus la mobilit enfin per ue comme une possibilit une exigence voire un droit Le consommateur usager utilisateur auditeur t l spectateur internaute Pourra t on longtemps distinguer ces images de celui auquel l offre culturelle et commerciale apporte un choix de plus en plus tendu et qui acquiert surtout parmi les plus jeunes le go t et la comp tence pour exprimer sa pr f rence La diversifi cation des modes de distribution et de dif fusion des services hertzien satellitaire c ble ADSL fibre est une r alit l qui pement des foyers en terminaux fixes ou mobiles en t l viseurs en micro ordina teurs mais aussi l utilisation qui en est faite en t moignent largement L internet le r seau des r seaux am ne repenser progressiveme
23. diffusion t l vis e d au tres usages mettrait en danger la pleine r a lisation de ces objectifs Nous consid rons de surcro t que la res disponible aujourd hui Notre priorit est de pouvoir source nest pas connue garantir dans de bonnes conditions notre d veloppement sur les nouveaux supports de diffusion num rique la TNT pour tous est une volution majeure permettant de L acc s gratuit r duire la fracture num rique actuelle et de proposer une offre largie pour les t l spec tateurs avec les 18 cha nes diffus es sur la francet l visions leurs propres bandes de fr quences par exemple en migrant les abonn s GSM vers la 3G et l UMTS pour lib rer des capacit s Le d veloppement de la couverture des r seaux mobiles haut d bit sur les fr quen ces dont ces op rateurs disposent conform ment aux engagements de leur licence 3G ainsi que la couverture des r seaux WIMAX dont les licences ont d j t attribu es per mettraient galement de r pondre au besoin de services haut d bit fixes dans les zones les moins dens ment peupl es E www francetelevisions fr TNT Il est primordial que nous disposions des moyens n cessaires nous permettant de respecter nos engagements de couverture de la TNT 95 de la population d ici novembre 2011 eoo Suite page 20 NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES E
24. en Am rique et dans certains pays d Asie comprenant la Chine le Japon la Cor e et l Inde va de 698 862 MHZ eee SUITE page 2 N 56 de novembre d cembre 2007 Autorit Dividende numerique les acteurs des telecoms et de l audiovisuel s expriment Le basculement de la t l vision analogique vers la diffusion num rique va rendre disponible une quantit de fr quences consid rable Cette opportunit repr sente un enjeu conomique et soci tal structurant pour les ann es venir Tant dans sa consultation publique que dans les colonnes de cette Lettre l ARCEP a souhait qu un maximum d acteurs s exprime sur les enjeux de la r attribution de ces fr quences Le d bat est ouvert Il appartient maintenant au Parlement et aux autorit s politiques de se saisir de ce dossier et de d cider fin d clairer les pouvoirs publics sur la question du dividende num rique l Autorit a interrog l en semble des acteurs sur les enjeux li s au dividende num rique Une cinquantaine d entre eux acteurs des t l coms et de l audio visuel ont r pondu la consultation publique men e entre le 13 juillet et le 26 septembre 2007 dont nous publions ici la synth se Le d veloppement num rique de la France est aujourd hui bien engag D ores et d j les d veloppements des services en mobilit et des acc s fixes l internet haut d bit sont Pori gine de profondes modi
25. estiment que le basculement aura presque pris fin l horizon 2010 Le minist re de l Information et des Communi cations MIC en charge de l affectation du spectre a d j attribu les bandes 470 752 MHz la t l vision num rique terrestre La migration vers la t l vision num rique se traduira par la lib ration des bandes 752 tre incit s faire les bons choix envers le spectre qu ils utilisent des choix qui sont autant que possible de bons choix pour l utilisateur individuel mais aussi pour la soci t Nous serons capables de cr er le cadre juste pour le dividende num rique si nous trouvons les inci tations justes Dans le pass r gulateurs et gouvernements ont utilis le spectre afin d atteindre certains objectifs poli tiques en le r servant des utilisations et utilisateurs pr f rentiels Nous ne croyons pas cette approche appropri e l re num rique D signer des utilisa tions et utilisateurs privil gi s pour cette ressource vitale fausse le jeu des incitations Lorsqu ils disposent d un acc s pr f rentiel les acteurs sont moins motiv s pour utiliser efficacement le spectre ou chercher des alternatives Cette approche r duit aussi la flexibilit Plus nous avons des pr f rences d utilisation plus nous limitons le spectre ces seules utilisations Elle pr sume enfin que nous r gulateur sommes capables de pr dire lavenir Mais nous savons bien que nous n en sommes p
26. g olocalisation au paiement P g P distance ou la t l m decine Comme pour le haut d bit fixe il y a ici un enjeu fort celui d am nager le territoire avec quit pour que les Fran ais b n ficient tous du haut d bit mobile y compris dans les zones peu denses qui sont conomiquement plus difficiles quiper Il importe ici d anticiper ces nouveaux besoins de nos concitoyens et d viter une nouvelle fracture num rique Les termes de l quation sont bien connus Les zones peu denses repr sentent 30 de la population et 70 du territoire national Il est souhaitable qu elles soient couvertes mais dans des conditions conomiquement viables Or le d ploiement du haut d bit mobile dans ces lieux n cessite plus de deux fois plus de sites dans des fr quences hautes sup rieures 2 GHz que dans des fr quences basses inf rieures 1 GHz Et la bande 900 MHz d j utilis e par la t l phonie mobile ne pourra pas tre utilis e pour le tr s haut d bit mobile car elle continuera de transporter la voix et les services de donn es avec les technologies actuelles Pour r soudre cette quation sans m me parler des contraintes majeures li l int gration environnementale avec la multiplication du nombre de sites nouveaux il est n cessaire de disposer d au moins 2x40 MHz en fr quences inf rieures 900 MHz Ce besoin en fr quences basses pour le haut d bit mobile peut
27. gale dans la gestion des fr quences qui lui sont attribu es ne devraient pas conduire un chacun pour soi st rile mais donner l occasion d une approche intelligente du dividende au niveau europ en C est dans ce contexte que la Commission avait souhait que lors de la Conf rence mondiale des radiocommunications 2007 CMR 2007 qui vient de se terminer cf p 5 les Etats membres de l Union europ enne obtiennent une modification du statut de la bande UHF pour la r gion 1 com prenant l Europe afin qu elle puisse tre utilis e tant par des services de communications mobiles que par des services de radiodiffusion Cet objectif partag par plusieurs Etats membres n a t que tr s partiel lement atteint puisque seulement une partie de la bande a t allou e aux services mobiles et ce en plusieurs tapes d ici 2015 pour diff rents groupe d Etats membres La porte s est un peu ouverte mais subsiste un risque r el de fragmentation qui rend mes yeux encore plus n cessaire une approche com mune pour donner l Europe toute la flexibilit dont elle a besoin pour assurer sa comp titivit Plus g n ralement l approche tr s conservatrice qui a domin cette CMR 2007 notamment du c t de plusieurs Etats europ ens est tr s d cevante Le dividende num rique ouvre potentiellement un autre monde pour chaque citoyen europ en un choix in gal de programmes audiovisuels l acc s partout
28. la loi en 2005 pour adopter une date ferme Larr t de la diffusion analogique doit ainsi avoir lieu le 17 f vrier 2009 au plus tard et les ench res pour le spectre lib r par cet arr t devront se d rouler le 28 janvier 2008 au plus tard En ao t 2007 la FCC a publi les r gles relatives l attribution des fr quences de la bande 700 MHz non encore attribu es Comme la loi l exige la FCC organise une proc dure d ench res Plus de mille licences seront mises aux ench res certaines licences couvrant des zones g ographiques r duites d autres ayant une couverture nationale bande de d utilisation et d obligations de couverture Chaque mise ench res aux s accompagne r gles particuli res G n ralement les r gles d utilisation sont souples ob issant aux principes de neutralit des services et de la technologie Ainsi tout service ou technologie est permis y compris la technologie d fendue par Google qui permet au titulaire de la licence de pr ter temporairement son spectre des tiers de mani re dynamique dynamic spectrum management techniques La FCC souhaite ainsi laisser se d velopper des appareils intelligents capables d utiliser du spectre inoccup et de dispara tre aussit t qu un utilisateur prioritaire de ce spectre se manifeste Les DES de licence doivent galement s engager atteindre des taux de couverture sous peine de perdre au bout de huit ans le spectre qu ils n u
29. les services commerciaux pouvait s appuyer sur le principe de souplesse d utilisation terme corres pondant aux concepts de neutralit des services et de neutralit technologique et que lorsque les attributions s effectueraient au profit d un la FCC devrait le s lectionner par des ench res La loi pr cise unique op rateur que les ench res doivent se fonder non seulement sur des crit res mon taires mais galement sur l atteinte d objectifs d int r t g n ral tel que le d veloppement de services dans rurales le d veloppement d op rateurs de diff rentes et lutilisation efficace de la innovants les zones tailles ressource rare Le choix d ench res r pond galement la logique budg taire du Congr s qui voit dans le dividende de ressources pour l Etat notamment pour num rique nouvelles financer le programme d aide aux familles pour la transition vers la diffusion num rique programme dot d un budget de 1 5 milliard de dollars destin subventionner lachat de bo tiers TNT Le Congr s am ricain a fait erreur initiale d assortir la date d arr t de la diffusion analogique 31 d cembre 2006 d une condition que 85 des foyers am ricains soient quip s en r cepteurs TNT Ayant constat que cette condition tait manipul e par les acteurs de l audiovisuel et les fabricants d quipements de fa on ce que ce taux ne soit jamais atteint le l gislateur a modifi
30. li s un trop faible d ploiement num rique Pour laisser aux foyers le temps de s quiper il ne faut r aliser l extinction qu en fin de p riode Afin de permettre une concr tisation imm diate du dividende num rique il faut aussi lac compagner d une migration simultan e des metteurs vers le plan de fr quences d finitif utiliser le dividende num rique pour lancer de nouveaux services imm diatement apr s l extinc tion de l analogique ce qui n cessite une bonne anticipation des diff rentes tapes pr alables technologie quipements attribution de licences C est dividende sera la hauteur des espoirs qu il suscite E cette double condition que le Ct d un sociologue Un Yalta de la fr quence qui manque de sens Que pensez vous de la question du dividende num rique Tout d abord je at trouve qu il est beaucoup trop t t aujourd hui pour d finir a priori une r partition entre les cha nes de t l vision et le monde des t l communications On ne sait pas exactement ce que cette fronti re signifiera demain avec la convergence num rique Quand je parle d Intern tisation de la t l vision cf page 30 et 31 j voque un processus dans lequel ce qu on appelle aujourd hui l offre t l visuelle sera un l ment parmi d autres d une offre plus globale de contenus vid o dont il sera difficile de dire si c est de la t l communicati
31. microphones sans fil et les syst mes RFID Quantit de fr quences usages calendrier des positions divergentes Plusieurs contributeurs ont abord la ques tion de l affectation du dividende num rique dans la bande UHF Certains acteurs consid rent que le volume du dividende num rique ne pourra tre connu qu l issue de l arr t de la t l vision analogique D autres en revanche fournis sent des valuations techniques et des sc narios de r partition des fr quences UHF l extinction de l analogique Il en ressort que la bande UHF permettra d accueillir davantage que les 7 multiplexes num riques actuellement pr vus l extinction de la diffusion analogique Est voqu e la possibilit d augmenter voire de doubler le nombre de multiplexes de t l vision tout en lib rant certains canaux pour d autres services de t l communica tions ou audiovisuels Il appara t possible de mettre en uvre une part du dividende num rique sous la forme d une sous bande de fr quences d une taille significative tout en conservant la capacit actuelle et future des services audiovisuels telle que d j pr vue par la loi Enfin des leviers permettant d am liorer lef ficacit de l utilisation de spectre tels que la mise en uvre plus pr coce du MPEG et l ing nierie isofr quence dite SEN sont galement discut s La question du calendrier de d cisions rela tives au dividende num rique est largement dis
32. plac aupr s du Premier ministre Enfin le Premier ministre veut associer d s pr sent pleinement le Parlement ce d bat d importance nationale C est pourquoi il demande aux pr sidents du S nat et de l Assembl e nationale de constituer la commission parlementaire du dividende num rique institu e par la loi du 5 mars 2007 relative la modernisation de la diffusion audiovisuelle et la t l vision du futur Compos e de quatre s nateurs et de quatre d put s cette commission devra se prononcer sur l utilisation des fr quences lib r es par l arr t de la diffusion analogique de la t l vision Communiqu du Premier ministre CMR mode d emploi Pour mener bien une n gociation et parvenir au r sultat escompt pouvoir s appuyer sur un argumentaire solide port par une rh torique volubile est un avantage Mais il faut galement appr cier le marathon Car avant de s achever sur un consensus d finitif une r union peut se prolonger jusqu tr s tard dans la nuit voire tr s t t le matin C est tout l art de la n gociation jongler avec la pression du temps qui d file et les heures de sommeil r duites la partition se joue alors la derni re semaine durant laquelle les plus endurants ont finalement le dernier mot Shakespeare et le tout dans la langue de un des objectifs de l dition 2007 de la CMR 2007 tait d identifier du suppl mentaire pour les spectre d
33. programme qu est l extinc tion de l analogique mais aussi simulta n ment tracer les orientations strat giques pr alables l affectation du spectre et le moment venu son usage efficace Il est donc essentiel de conduire cette r flexion maintenant notamment pour apporter aux acteurs concern s la visibilit n cessaire leur positionnement et la programmation de leurs investissements Le Comit se consacre avec d termination cette t che majeure et difficile dans un esprit d ouverture et de responsabilit E NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 7 MHZ 470 862 MH HZ MHz AAA H 470862 MHz E Le LE l Quelle est la valeur Combien vaut le MHz comment l valuer et le valoriser Quelle peut tre la cr ation de valeur ajout e g n r e la consultation publique de l Autorit estime que l utilisation d une sous bande de 72 MHz par les t l en g n rerait 1 milliard Tour d horizon des valuations conomiques we fr quences basses A AL Dossier dividenc 16 A A A i A AECENAE UIL TIQUE es contributions la consultation de PARCEP fr quences Cf pages 1 2 et 3 ainsi tabli par la Radiocom relative aux nouvelles que le rapport Commission Consultative des munications Cf page 14 ont mis en vidence les enjeux de l acc s au dividende num rique par les op rateurs de communications
34. quences pour les r seaux d acc s aux services de communications lectroniques conduite entre le 13 juillet et le 26 septembre 2007 publi e en novembre 2007 Pour m moire agissant des zones g ographiques examin es dans cet article la population am ricaine avoisine 300 millions d habitants contre un peu moins de 500 millions pour l Europe des 27 La population du Royaume Uni avoisine 60 millions d habitants soit peu pr s autant que la France La taille du dividende num rique en France na pas encore t d termin e Le profit conomique correspond au chiffre d affaires net des co ts de production cest dire tous les co ts support s par l en treprise au titre de son activit Mod le public disponible sur le site de l ARCEP Lapproche incr mentale adopt e en prenant comme hypo th se alternative une utilisation des fr quences actuelles fait abstraction des obstacles conomiques non rentabilit des inves tissements environnementaux et politiques d une couverture en haut d bit mobile des zones peu denses avec ces fr quences D s lors elle n int gre pas l ensemble des enjeux li s la bande UHE O Parfois des fr quences ont t attribu es avant m me de ne plus tre utilis es pour des services de TV analogique Terminologie historique et sp cifique aux Etats Unis Consultation publique du 19 d cembre 2006 a9 The social value of TV band spectrum in European countrie
35. qui d limiteront au dividende laisser de c t les positions son cadre et sa port e La premi re concerne le basculement le 30 novembre 2011 Faut il rappeler cette v rit d vidence qu avant de r partir le dividende il faudra l obtenir ce qui sup pose pour le CSA un norme travail pour d ployer les sites n cessaires la couverture de 95 de la population Les op rations d extension et d extinction conditionnent tr s largement les forma tions du dividende La deuxi me question es Ph nomenessiamoisi relative aux r gles du jeu qui d termineront la r af fectation des fr quences lib r es q avons tenu ce que le Parlement soit consult au pr alable travers la Commission du dividende num rique La loi du 5 mars 2007 fait du Premier Ministre l arbitre final du dividende Mais parce qu il s agit du domaine public nous excessives pour prendre en compte les objectifs que la loi assigne explicitement au dividende notamment en faveur de l audiovisuel et la r duction de la fracture num rique Cette d cision strat gique devra aussi tre la hauteur du monde nou veau qui se dessine sous AAMAUEUNANMONEE mu uno que m nes siamois que sont la convergence et la mobilit qui effa cent progressivement les fronti res traditionnelles entre t l vision et Internet Les enjeux du dividende num rique sont normes Enjeu de crois sance mais aussi de
36. suffisamment de spectre devient disponible au bon moment dans Phistoire Il signifie aussi que ce spectre pourra tre utilis pour des applications r ellement haut d bit avec des fr quences qui rendront lacc s mobile universel possible des prix abordables en termes conomique et d environnement Le mobile et l Internet ont d j transform nos vies Nous exigeons et nous les cr ons de plus en plus pour nous m mes des services qui sont la fois personnels et transparents en termes de g ographie et de temps La voix est d j mobile Le mail est en train de remplacer les lettres et la musique se met en ligne La vid o et la t l vision suivront IPTV et deviendront r el lement mobiles avec de nouvelles technologies d affichage telles que le papier lectronique qui nous permettra de regarder des images haute d finition o et quand nous le voudrons Cette volution cr era des opportunit s pour des indus tries intrins quement d pendantes du contenu visuel qui iront beaucoup plus loin que tout ce que nous pouvons imaginer aujourd hui L Internet mobile sera la fois personnel et social L Europe va tre oblig e de fournir de meilleurs moyens de transport et de mieux g rer l nergie d offrir une meilleure s curit et un meilleur syst me de sant aux citoyens qui seront de plus en plus mobiles L augmentation de la popularit des r seaux sociaux montre galement que les citoyens souhaitent partag
37. 007 relative la modernisation de la diffusion audiovisuelle et la t l vision du futur La PES ON E ue Maia Des S o S C CI hargi i J n IA Mn CR Yai la f ti g I A 0 ae se O I I David Assouline s nateur de Paris Pour L Assembl e nationale de la C te d Or Fran ois Brottes d put de l Is re es fr r que nces Louis de Broissia s nateur Pierre H risson s nateur Pierre Christophe Baguet d put des Hauts de Seine 5 par l arr t de la ommi a de ai Bruno Retailleau de la Haute Savoie s nateur de la Vend e Laure de La Raudi re d put de l Eure et Loir Christian Paul d put de la Ni vre Le Comit strat gique pour le num rique Le Comit strat gique pour le num rique CSN a t cr en mai 2006 la demande du Pr sident de la R publique Pr sid par le Premier ministre il comprend le ministre charg de la communication audiovisuelle le ministre charg des communications lectroniques le ministre charg de l am nagement du territoire trois personnalit s qualifi es Jean Michel Hubert pr sident d l gu ancien pr sident de l ART Ghislain Achard ancien pr sident de France T l visions et Francis Beck ancien conseiller du CSA Les pr sidents du Conseil sup rieur de l audiovisuel CSA et de l ARCEP sont associ s titre permanent aux travaux du Comit Le CSN est char
38. 40 GHz seules les liaisons fixes sont v rita blement possibles Or il s agit aujourd hui de favoriser le d ve loppement des nouveaux services et usages dans un contexte marqu d une part par l accroisse ment sans pr c dent des besoins en fr quences et d autre part par la convergence des syst mes que ce soit entre le fixe et le mobile ou entre l audiovisuel et les t l communica tions classiques L explosion des besoins rend n cessaire le r am nagement du spectre pour viter l asphyxie ainsi que la modernisation de sa gestion en valorisant davantage l emploi de cette ressource Par exemple la raret des fr quences constitue un enjeu crucial lorsqu il s agit d offrir un service mobile couvrant une vaste zone g ographique un prix aussi acces sible que possible Il est alors indispensable de recourir des fr quences minimisant le nombre des sites radio d ployer en particu lier lorsque le relief est accident ou en zone rurale peu dens ment peupl e La convergence conjugu e l volution des techniques de traitement de l information constitue aujourd hui une opportunit histo rique pour repenser cette r partition des fr quences dans un sens favorable l ensemble des acteurs de la chaine de la valeur et des consommateurs Des choix qui vont tre faits au niveau national et europ en comme international d pendra non seulement l ampleur et la qualit des nouveaux services
39. 806 MHz compl tant l extension de la bande 806 862 MHz d j attribu e PIMT La CMR 2007 a galement iden tifi la bande haute 3400 3600 MHz pour r pondre aux besoins de capacit coup plus large des futurs syst mes IMT volu s Cette bande ne b n ficie toutefois pas d une harmonisation mondiale comme c est le cas de la bande 2300 2400 MHz galement identifi es mais non dispo nible actuellement en France et dans beaucoup de pays europ ens E Cf l article de Fran ois Rancy Directeur g n ral de l ANFR p 6 Pascal Soul notre repr sentant Gen ve Au sein de la d l gation fran aise conduite par l ANFR Gen ve pour participer quatre semaines durant du 22 octobre au 16 novembre la CMR 2007 Pascal Soul a repr sent l ARCEP Au programme discussions et n gociations men es en particulier sur les sujets li s la 4G IMT advanced Ainsi le divi dende num rique mais galement des probl matiques concernant les syst mes mobiles terres tres dans la bande 2 5 2 7 GHz et la bande C 3 4 3 8 GHz ont appel son attention A peine la CMR 2007 achev e le rel chement n est pas de mise l agenda de la prochaine dition qui sera organis e en 2011 est d j pr t NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 5 re fr quences basses ER s i me a
40. ICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 9 51 A 5 acteurs des telecoms Dossier dividende num JHE MHz 1 MHZ 470 862 MH Le dividende num rique au profit de l Internet haut d bit pour tous les territoires qui doit b n ficier le dividende num ri que La r ponse est simple il doit b n fi cier au consommateur C est donc du besoin de tout un chacun que lon doit partir et non pas de consid rations technologiques Ce besoin est tir par l explosion des d bits crois sants de lInternet et par le d veloppement des applications justifiant et n cessitant tout la fois ces tr s hauts d bits L acc s Internet en haut d bit est donc essentiel pour tous qu il s agisse de particu liers de professionnels ou des administrations Mais ni la fibre optique ni le c ble ni l ADSL ne parvien dront couvrir les zones les moins denses futur foss num rique de demain si l on y prend pas garde d s aujourd hui Seule la voie radio permettra cette souplesse g ographique d acc s Internet A l hori zon 2015 l volution de la 3G LTE au del de HSDPA et de PHSUPA actuels assurera des d bits sup rieurs 10 Mbits par utilisateur sur tout le ter ritoire Plus que de l Internet mobile on pourra par ler d Internet nomade mais aussi d Internet fixe pour ceux qui de mani re occasionnelle ou perma nente se trouveront hors de port e des r seaux
41. MHZ H 4703862 MHZ me EE F Un d bat qui d passe nos fronti res par Fran ois Rancy Directeur g n ral de l ANFR mandat e par le gouvernement pour d fendre la position de la France la conf rence mondiale des radiocommunications et pr sident de la CMR 2007 Agence Nationale des Fr quence a question qui se pose aujourd hui ne porte pas tant sur la r alit du divi dende num rique ni m me sur sa taille que sur l usage qui en sera fait D finir la part qui pourrait revenir aux services autres que l audiovisuel est un exercice d licat Il impose en effet de prendre en compte l ensemble des usages pr vus l issue de lextinction de l analogique non seulement en France mais aussi dans les pays voisins Beaucoup d usages peu de fr quences La loi pr cise les r les respectifs que le Premier ministre le Parlement et le Conseil sup rieur de l audiovisuel sont appel s jouer dans le processus de r partition du dividende Elle affecte d ores et d j au secteur audiovisuel une partie du dividende savoir les canaux com pensatoires attribu s apr s 2011 en contrepartie de l effort des cha nes analogiques pour assurer le succ s de la transition au num rique La loi posi tionne galement ce secteur en pr tendant s rieux au reste du dividende extensions de couverture des multiplex HD et TMP num risation des t l visions locales en pr cisant que la majorit de celui ci rester
42. NS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 hea e j Do CV 0 ACTA NUME MHz QE Construire notre vision strat gique maintenant et ensemble par Jean Michel Hubert pr sident d l gu du Comit strat gique pour le num rique eux faits majeurs intervenus cette ann e tracent les perspec tives d une n cessaire r flexion sur le dividende num rique Au plan national c est la loi du 5 mars 2007 relative la modernisation de la diffusion audiovisuelle et la t l vision du futur dont l article 2 entend favoriser la diversification de l offre de am liorer sur le territoire la couverture services num rique et l galit d acc s aux r seaux de communications lectroniques et d velopper l efficacit des liaisons hertziennes des services publics La loi introduit ainsi dans sa pleine dimension l enjeu du d bat sur le dividende num rique pour lequel elle expose que la majorit des fr quences lib r es reste affect e aux services audiovisuels mais galement que l arr t de l analogique doit notamment viser la gestion opti male du domaine public hertzien La cr a tion de la Commission parlementaire du dividende num rique traduit la dimension politique des orientations et des choix venir Au plan international cest la Conf rence mondiale des radiocommunications 2007 qui vient de s achever dont les conclusions ouvrent la possibilit
43. T DES POSTES 19 we fr quences basses TA s Dossier dividende num T F l origine des contenus mais pas en charge de leur distribution au public les producteurs audio visuels ne sont pas aujourd hui utilisateurs directs des fr quences Nos pr occupations portent sur l volution des techniques de distribution et sur l volution des pratiques des usagers qui en r sultent Avant de s interroger sur la distribution ventuelle d autres utilisateurs des fr quences susceptibles d tre lib r es par l extinction de l analogique la premi re exigence nous para t tre de quantifier plus s rieusement ce dividende et donc de mieux conna tre les besoins g n r s par l obligation du maintien de la qualit du service de distri bution hertzienne de programmes de t l vi sion organis s la distribution lin aire Pour de nombreuses ann es encore la production des contenus et particuli re ee Suite de la page 19 Cette extension implique n cessaire ment par rapport l tat actuel du spectre occup la fois par l analogique et par lof fre de t l vision enrichie de la TNT de mobiliser des fr quences suppl mentaires jusqu la date du basculement Nous allons galement investir le champ de la Haute D finition qui va devenir le standard de la diffusion t l visuelle de demain Aujourd hui l engouement du public pour la HD est manifeste nos pr visions
44. a culture concurrentielle est de nature dynamiser le march et donner un sens concret et op ra tionnel la notion de convergence Le march demande des offres riches en services num riques multim dia et les op rateurs fixes ont montr l envi leur capacit satisfaire cette demande Cette expertise est n anmoins aujourd hui brid e par une impossibilit d acc der au spectre pour d velopper de fa on technique ment autonome des services de convergence o la part de nomadisme et de mobilit serait la hauteur des attentes du march R server ce spectre pour simplement prolonger QUE j K MHZ Hiz 470862 MHz les mod les existants qu il s agisse de compl ter les zones blanches mobiles ou de multiplier les cha nes diffus es par voie hertzienne reviendrait brader le bien public en privant la collectivit du b n fice des innovations qui r sulteraient d une concurrence effective entre l ensemble de ces acteurs dans un monde qui est d s aujourd hui convergent Par ailleurs le mode d attribution de ces fr quences doit tre adapt cette ambition collec tive une logique trop financi re de valorisation de ces fr quences pourrait ne b n ficier qu aux acteurs dominants et aux rentes de situation une logique culturelle et sociale d obligations en contrepartie d un acc s gratuit aux fr quences ne doit pas tre une voie r serv e la seule diffusion audiovisuelle Ces
45. a affect e aux services audiovisuels Dans ce contexte les propositions d usage du dividende num rique ne manquent pas Les op ra teurs des services fixe et mobile en revendiquent une part notamment pour faciliter la couverture de ces services sur l ensemble du territoire et r duire ainsi la fracture num rique ou pour assurer une meilleure r ception en int rieur compte tenu des caract risti ques de propagation li es ces fr quences Les besoins exprim s par l ensemble des acteurs d passent largement la quantit de spectre disponible et il conviendra donc le moment venu que le d bat soit tranch au niveau politi que Dans ce contexte le r le de Agence natio nale des fr quences est d clairer les aspects tech niques du d bat notamment les sc narios envisa geables de red ploiement des r seaux existants ou pr vus et de porter la voix de la France dans les discussions internationales Une n cessaire harmonisation internationale Le d bat d passe en effet largement nos fron ti res Les niveaux de puissance et de la hauteur des metteurs de radiodiffusion produisent des brouillages grande distance souvent 150 200 km Une grande partie des r am nagements A de fr quences n cessaires tout changement d usage ne peut donc se r soudre qu travers des n gociations bilat rales voire multilat rales Par ailleurs les applications fixes ou mobiles grand public 3G ou Wimax qui so
46. ance ment de la cr ation audiovisuelle et cin ma tographique Celui ci ne saura tre assur que gr ce la multiplication des program mes et des usages permis par la diffusion num rique E corporate m6 fr 20 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 MAR ME Irequenc s MHz mS MHZ 40 86 Mu I urs de l audiovisuel BBC nous voulons un debat public AG A Senior policy adviser strategy BBC ACVNLAE MUME qu but 2009 le Royaume Uni des fr quences lib r es en 2012 par mettra aux ench res le switchover Le Gouvernement a tranch ni d bat public ni d cision poli tique seul le march d cidera de leur utili sation Une position que bien des acteurs consid rent comme dangereuse et courte vue Le Gouvernement a pourtant pr par le dividende num rique de longue date D s 2001 il consultait les op rateurs sur la possibilit de lib rer entre 12 et 20 canaux UHF en deux ou trois blocs Le but tait simple lib rer un maximum de fr quences pour obtenir une flexibilit de r utilisation maximale tout en minimisant les r am na gements d antennes domestiques Gr ce cet immense effort financ par les diffu seurs un dividende de 112 MHz clairement identifi tait d gag Un dividende attribu aux ench res Ce dividende sera attribu au travers d ench res et en respectant les principes de n
47. ans de meil leures conditions d galit au march des programmes et de r aliser des conomies d chelle Il serait bon que l Etat ne l oublie pas De m me nous attendons le soutien des pouvoirs publics pour que les nouvelles cha nes de la TNT trouvent sur l ensemble des r seaux c bl s et satellites le num ro qui leur a t attribu par le cette orientation au moment o le cadre doit tre r vis et pensons qu il est utile d approfondir cette voie qui vient d tre ouverte par le consensus d gag l issue de la Conf rence Mondiale des Radiocom munications Enfin parmi les enjeux industriels et culturels il faudra tenir compte de l impact du mode d attri bution et de gestion des fr quences sur le secteur r glementaire concern et ce tant au niveau national qu euro p en S agissant des industries culturelles le cahier des charges impos aux diffuseurs est intrins que ment li au mode d allocation de fr quences par le CSA notamment les obligations de financement de la production audiovisuelle et cin matographi que Ce chantier particuli rement complexe devra tre entrepris la lumi re de consid rations cono miques sociales et culturelles et devra refl ter Pin t r t g n ral Pour Vivendi l allocation optimale sera celle qui conjuguera au mieux croissance co nomique et services innovants r pondant aux attentes du plus grand nombre sans sacrifier nos exigenc
48. as capables Ainsi l Ofcom a t elle propos aux acteurs d ta blir le moins de restrictions possibles l utilisation du dividende num rique et de donner le maximum de flexibilit aux utilisateurs pour d cider comment s en servir Nous proposons aussi que dans la plupart des cas le spectre soit mis aux ench res et que les utilisa teurs paient le prix du march pour son utilisation l rer le r am nagement des fr quences Le MIC a estim le dividende num rique 370 MHz r partis la fois dans la bande VHF et dans la bande UHE Dans la bande UHE le MIC a r serv une bande de 240 MHz 470 710 MH la t l vision num rique terrestre et envisage de lui attribuer 12 MHz suppl mentaires 710 722 MHz Ces fr quences seront mises de c t durant un an du 25 juillet 2011 806 MHz Lutilisation de ces fr quences mest pas encore d cid e le MIC concevant deux possibilit s e Leur affectation principalement aux communica tions mobiles e Leur couplage aux bandes 900 1000 MHz qui muteraient d un usage public un usage mobile en compl ment aux bandes 806 894 MHz actuelle ment utilis es par la t l phonie cellulaire Un groupe de travail sur le dividende num rique qui comprend toutes les parties prenantes concer n es comme les repr sentants publics et priv s des Les doivent se _ Par Ed Richards acteurs prononcer sur Directeur g n ral de l Ofcom
49. atteints pour les fr quences du dividende num rique qui ont d j t attribu es donnent des indications sur leur valeur Par exemple les recettes per ues par le gouvernement am ricain au titre de l ench re n 33 qui concernait au total 6 MHz dans la bande haute des 700 MHz s l vent environ 520 millions soit environ 85 millions le MH consentis par des acteurs du secteur des communications lectroniques des soci t s de gestion du spectre notamment qui louent les licences d utilisation des op rateurs En outre au cours d une proc dure d ench res son organi sateur en l occurrence la FCC envoie lui m me des signaux de valorisation en fixant des prix de r serve c est dire l offre minimum d ench re Ainsi pour les fr quences de la bande haute 700 MHZ qui seront prochainement attribu es en janvier 2008 au cours de l ench re n 73 et qui repr sentent au total 32 MHz le bloc C 2 11 MHZ r partis en 12 licences r gionales pr sente un prix de r serve agr g d environ 4 6 milliards soit environ 210 millions le MHz et le bloc D 2 5 MHz en une licence nationale un prix de r serve d environ 1 3 milliards soit 130 millions le MH Une estimation du bien tre social l exp rience du Royaume Uni Le r gulateur britannique a men dans le cadre de la Digital Dividend Review une tude dans laquelle il a consid r l ensemble des services audiovisuel
50. au europ en et mondial de fr quences basses pour les communications mobi les et souligne l opportunit unique qu offrent les fr quences issues du dividende num rique d ici fin 2011 Il est en effet strat gique pour l conomie europ enne et donc fran aise que le succ s mondial du GSM pour les services voix puisse se r diter dans les ann es venir pour les services multim dia beaucoup plus gourmands en fr quences L enjeu de la prochaine d cennie pour les t l communications mobiles sera principalement de trouver les ressources spectrales permettant une offre quitablement distribu e sur ensemble d un territoire un co t acceptable Les acc s mobile UMTS 3G et 3G ne sont gu re disponibles en dehors des villes et de leur p riph rie cause du co t financier induit par le spectre utilis 2 1 GHz Il est prohibitif de compenser la faible propagation par une multi plication significative du nombre de sites Les solutions 3G vont continuer d voluer pour une meilleure qualit de service offerte une capacit accrue et l mergence de nouveaux servi ces D s 2010 le LTE 3GPP Long Term Evolution autorisera des d bits de 100 Mbps des temps de r ponse de 10 ms une qualit d ex p rience encore am lior e gr ce l usage de ban des largies jusqu 20 MH R duire la fracture num rique court terme les seules perspectives de nouvel les bandes de fr quences sont des fr
51. co t qui se r percute directement sur le profit des entreprises et ou par le jeu concurrentiel sur le surplus du consommateur constitue d s lors un niveau plancher de la valeur directe retir e du divi dende si tant est que la couverture puisse aussi tre assur e avec les fr quences actuelles hypo th se de r f rence Si l on consid re toutefois comme il ressort de la consultation publique qu il ne serait pas conomiquement rentable et ou non envisageable pour des raisons envi ronnementales notamment de d ployer le haut d bit avec les fr quences actuelles la valeur conomique d coulera alors plut t de l incr ment de demande qui sera satisfait gr ce aux nouvelles fr quences et la couverture accrue du territoire quelles seules permettent Cet incr ment de demande n est pas seulement g ogra phique la qualit sup rieure du service li e la couverture accrue devrait se traduire par une plus forte demande sur l ensemble du territoire Le signal de valeur g n r par les ench res l exp rience am ricaine Aux Etats Unis la FCC a fait le choix de laisser le soin au march par des proc dures d ench res de valoriser les opportunit s d gag es par les fr quences en or En participant une ench re un acteur r v le dans son offre sa dispo A sition payer pour obtenir la ressource qui refl te notamment ses anticipations de profit Ainsi les prix d adjudication
52. cr ation et de diversit culturelle le dividende est un levier puis sant pour pr parer la France de demain E www senat fr NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 13 HZ nde num Le point de vue des Un enjeu majeur pour notre pays MHZ AUE Hz 470862 MHz par Guy Roussel pr sident du groupe de travail charg par la Commission consultative des radiocommunications d tudier les perspectives d acc s du secteur des t l communications aux fr quences basses iz n juin dernier la CCR a constitu un groupe de travail charg d tu dier les enjeux et perspectives d acc s des communications lectro niques aux fr quences basses Nous avons adopt d s le d part une d marche ouverte et objective hors de toute logique d affronte ment entre t l coms et audiovisuel Le groupe a r uni un tr s grand nombre d acteurs concern s par les questions de notre mandat provenant d horizons tr s divers lus collec tivit s associations enseignants op rateurs industriels Apr s quatre mois de travaux et plusieurs dizaines d auditions nous avons remis d but octobre notre rapport lequel a t valid par la CCR Qu entend on par bandes basses Ces fr quences parfois dites en or sont situ es dans le bas du spectre hertzien en dessous de 1 GHz Elles b n ficient d excellentes qualit s
53. cut e De nombreux acteurs soulignent le MHz aenae num caract re essentiel d une identification suffisam ment pr coce d une part du dividende num rique sous la forme d une sous bande harmonis e au moins au niveau europ en D autres contributeurs du secteur audiovisuel estiment que toute d cision sur le dividende num rique est aujourd hui pr matur e et qu elle devrait tre report e apr s l extinction de la t l vision hertzienne analogique Concernant la question de l affectation en elle m me du dividende num rique elle fait l objet d approches diff rentes Certains contri buteurs mettent en avant les besoins li s la couverture du territoire en tr s haut d bit mobile et souhaitent qu une part raisonnable du dividende num rique sous la forme d une sous bande soit attribu e cet usage D autres contri buteurs promeuvent des sch mas d allocation destin s essentiellement la mise en uvre de la t l vision en haute d finition par voie hert zienne ainsi que de la radiodiffusion vers les mobiles T MP Enfin certains contributeurs soulignent que les offres de services audiovisuels doivent servir le d veloppement de r seaux fixes et mobiles tr s haut d bit Ces r seaux constitueront des moyens efficaces de diffusion des contenus audiovisuels qui tout en favorisant la pr serva tion du pluralisme et le d veloppement de la diversit culturelle fourniront en retour les
54. deux axes sont un pr requis la poursuite du succ s num rique qui place aujourd hui la France en mod le incontest d une r ussite tech nologique Et la priorit est d identifier sereine ment la ressource disponible pour chacun des usages possibles E www neufcegetel fr Pour un am nagement quitable du territoire en haut d bit mobile par Jean Marie Danjou d l gu g n ral de Association Fran aise des Op rateurs Mobiles AFOM n quelques ann es nous avons pris l habi tude d acc der instan tan ment en deux ou trois clics l information la t l vi sion la musique et de multi ples ordinateurs Il est loin le temps du bas d bit o un modem bruyant composait services sur nos un num ro pour une connexion tarif e la minute Aujourd hui le haut d bit fixe est une vidence Il en sera ainsi demain du haut d bit mobile Avec les futurs r seaux 3G LTE Long Term Evolution les d bits seront en moyenne de 1 10 m gabits par seconde et pourront atteindre 100 m gabits par seconde en cr te Les Fran ais pourront alors acc der depuis leur t l phone mobile leur ordinateur fixe ou portable leur terminal personnel communicant Internet haut d bit et leur univers de services dont la t l vi sion interactive et la vid o la demande avec le m me confort quel que soit le support Ils b n fi cieront de plus de services sp cifiques li s par exemple la
55. e nouvelle dynamique pour multiplier les usages et les utilisateurs E www avicca Org LE LL La parole Les territoires rura seront Ils encore o par Andr Marcon vice pr sident du maire de Saint Bonnet le Froid Haute Loire arriv e de la t l vision num rique terrestre TNT lib re des fr quences UHF et VHE utilis es par la t l vision analogique Le secteur des t l coms l audiovisuel et la d fense lorgnent ce v ri table magot hertzien Les op rateurs du num rique veulent utiliser ces fr quences pour booster la diffusion du num rique nomade sur les territoires les plus larges et intra muros Les op rateurs t l coms souhaitent devenir des fournisseurs d audiovisuel et les op rateurs d audiovisuel souhaitent p n trer le march de la t l phonie Les nouv mobile ruraux Les territoires ruraux menac s par la fracture num rique exigeants seront ils encore oubli s dans cette bataille entre gros op ra aux liens teurs Les territoires ruraux connaissent un d veloppement d mo num graphique non pr vu dans les statisti ques INSEE et qui se conforte ann e apr s ann e Ce d veloppement certes faible devrait se poursuivre inexorablement compte tenu du co t de la congestion urbaine de la recherche de s curit de l as piration une meilleure qua lit de vie Les nouveaux actifs Des fr que ruraux sont tr s exigeants en terme
56. e l analogique contrario proc der autrement impliquerait par la suite des r am nagements co teux Les enjeux du dividende num rique sont majeurs pour les conomies fran aise et europ enne Je veux croire que les acteurs saisiront dans l int r t g n ral les opportunit s que nous offre l volution des technologies et des usages Paul Champsaur NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 3 fr quences basses N 1 EN A D j In Le T gt ara da l a C est Le a P remier ministr re qui C 1 c IC le ra de l HZ 2 LUIME affecti ctation du div MHz AAA qu idende num ric gt 470 862 MHZ tion ue ap r s consultat mondde des radiocommunications CMR de l Union internationale des l communications l Dividende num rique que dit la loi Par d rogation aux dispositions qui pr c dent les fr quences lib r es par l arr t de la diffusion analogique d un service de t l vision par voie hertzienne terrestre autres que celles r sultant de la mise en uvre de l article 98 font l objet d une r affectation par le Premier ministre aux administrations au conseil ou l autorit susmentionn s dans le cadre d un sch ma national de r utilisation des fr quences lib r es par l arr t de la diffusion analogique labor par le Premier ministre apr s consultation de la commission i
57. e le plus l encontre des ench res Qu il s agisse de HD de TMP ou de haut d bit en zone rurale il est loin d tre certain que des ench res au plus offrant garantissent la combinaison optimale Il est en effet de notori t publique que le mod le conomique des cha nes gratuites HD for tiori charg es de missions de service public ne leur permettra pas de gagner des ench res contre des op rateurs de services payants Le mod le conomique de la TMP galement incertain milite plus en faveur d une coordi nation des op rateurs pour utiliser le spectre et cr er une infrastructure commune que de batailles lors d ench res m me chose pour le haut d bit en zone rurale Sans compter la difficult de concilier ench res nationales et harmonisation europ enne Seuls un d bat public et des d cisions politiques garantiront l int r t g n ral quels sont les services que nous voulons pour demain et comment assurer leur d veloppe ment Ensuite on pourra ventuellement organiser des ench res pour s lectionner les op rateurs charg s de les d livrer E V Lire aussi page 25 www bbc co uk Plusieurs acteurs du secteur des programmes et des contenus se sont exprim s dans la consultation publique de PARCEP Extraits des contributions AFDESI ACCesS Association des cha nes ENS conventionn es ditrices de services Ce dividende constitue un enjeu majeur pour la t l visio
58. e premi re approche consiste consid rer les chiffres d af faires r alis s par les deux secteurs En 2006 le chiffre d affaires au d tail de la t l phonie mobile s levait 16 9 milliards Le revenu des services audiovisuels hertziens int grant notam ment les revenus de publicit et de redevances s levaient 8 3 milliards Rapport au MHz attribu le revenu annuel engendr par la t l phonie mobile s levait 52 millions quand la t l vision affichait un revenu de 20 millions Une dynamique temporelle met en vidence une croissance quatre fois plus lev e pour la t l phonie mobile en 10 ans Dans une d marche quivalente une des contributions la consultation publique a consid r la cr ation de valeur ajout e en 2005 par les deux secteurs Etant donn leur stock de fr quences respectif cette date le premier contribuait la cr ation de 45 millions de valeur ajout e par an par MHz quand le second contribuait 14 millions En adoptant l hypo th se certes simpliste mais illustrative en termes d ordres de grandeur d une valorisation des fr quences lib r es hauteur des valorisations actuelles l utilisation d une sous bande de 72 MHZ par les communications lectroniques engendrerait 3 2 milliards de valeur ajout e chaque ann e quand l audiovisuel en g n rerait 1 milliard L valuation macro conomique Si le dividende num riqu
59. e suscite un tel d bat c est notamment parce qu il touche aux perspectives de d veloppement des technologies de l information et de la communication dont on a pu mesurer l impact consid rable sur l co nomie nationale un quart de la croissance du PIB les effets indirects venant quasiment doubler les seuls effets directs L approche macro conomique est probable ment la plus adapt e pour appr hender dans leur ensemble les effets de progr s technologi ques majeurs Dans le cas du dividende num rique ce ne sont pas seulement les secteurs d tenteurs des fr quences qui sont susceptibles d en d gager de la valeur mais aussi les secteurs situ s en aval distribution et en amont qui pementiers En outre pour le haut d bit mobile d importants effets indirects sont attendus de son d ploiement sur le territoire national m me si les am liorations de producti vit que rendra possible l usage de la technologie mobile dans l ensemble des secteurs de l co nomie sont difficiles quantifier pr cis ment d s aujourd hui Il reste que des valuations prospec tives indicatives peuvent tre produites partir des effets crois s entre secteurs mesur s sur le pass et d hypoth ses de d veloppement des secteurs b n ficiaires du dividende Une tude r alis e pour Deutsche Telekom et T Mobile International r cem ment publi e compare au niveau europ en deux sc narios potentiels d attribution d
60. encore tre finalis e d s avant novembre 2011 D autre part de nouveaux d fis se profilent l horizon On peut sans doute parier sur un succ s de la Haute D finition qui remplacera la diffusion actuelle en simple d finition Par ailleurs gr ce la T l vision Mobile Personnelle les cha nes pourront tre regard es dans nos d placements de plus en plus nombreux contribuant l am lioration de nos modes de vie Un mod le conomique laissant une place la gratuit pour les t l spectateurs devrait permettre cet usage de se d velopper rapidement aupr s de nos concitoyens A c t de ces volutions technologiques rapides les pouvoirs publics doivent aussi veiller au pluralisme qui assure le d veloppement de Pindus trie des contenus La TNT devait permettre le renforcement de la concurrence dans l audiovisuel gr ce l mergence de nouveaux groupes Pr s de trois ans apr s son lancement les nouveaux entrants ne sont plus que trois Par ailleurs outre le rachat de cha nes cr es en 2005 pour renforcer la concurrence dans l audiovisuel les groupes historiques se sont vu attribuer par le l gislateur le b n fice de nouvelles cha nes bonus gratuites Or pour r sister la puissance de ces grands groupes install s et trouver terme leur rentabi lit les nouveaux acteurs de l audiovisuel ont besoin de cha nes suppl mentaires qui leur permettront galement d acc der d
61. ent du trafic et des d bits des futurs services par la r uti lisation des infrastructures existantes et en mini misant les contraintes environnementales la r duction de la fracture num rique Nord Sud Lharmonisation au niveau international du dividende num rique l ordre du jour de la Conf rence Mondiale des Radiocommunications qui s est tenue en octobre Gen ve cf page 5 devrait permettre d enclencher le cercle vertueux de baisses des co ts des quipements et des termi naux par le signal fort ainsi donn au march Ceci permettra alors l acc l ration du d ploie ment des r seaux et partant la r duction de la fracture num rique notamment en Afrique et au Moyen Orient o lacc s Internet en dehors des capitales et des grandes m tropoles passe par la voie radio Des retomb es conomiques qui militent pour une attribution partag e du dividende Les mobiles aujourd hui plus d un point de PIB et plusieurs centaines de milliers d emplois directs et indirects services qui repr sentent ont un besoin imp rieux pour poursuivre leur croissance de disposer de plus de fr quences l Union Internationale des T l communications estime ainsi que les besoins des communications mobiles seront compris entre 1300 et 1700 MHz en 2020 contre 650 MHz en France aujourd hui Le partage quilibr du dividende num rique entre les deux secteurs audiovi suel et communications lectron
62. er leurs exp riences avec les autres membres de leurs commu Le haut d bit mobile universel peut faire naut s tout cela et en le faisant rapprochera les citoyens europ ens dans un monde toujours plus complexe Demain le terminal mobile intelligent sera notre fen tre sur l Internet L Europe a gagn la course du mobile dans les ann es 1990 parce qu elle a compris quelle pouvait favoriser l innovation en lib rant du spectre Nous devons nouveau saisir cette occasion avec le dividende num rique E www vodafone com NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 17 re fr quences basses be Ho ESA CONSEIL SUP RIEUR DE L AUDIOVISUEL a synth se de la consultation par l Autorit de r gulation des communications lanc e lectroniques et des postes sur la question du dividende num rique a le m rite de pr senter les contributions des professionnels ceux de l audiovisuel comme ceux des t l communications C est un signe fort car il ne s agit pas d opposer sur cette question deux secteurs d activit mais d valuer les b n fices conomiques culturels et sociaux des diff rents projets reposant sur la disponibilit de fr quences hertziennes Le dividende est le fruit de l extinction de la diffusion analogique avec le passage la diffusion num rique Il est donc trop t t pour en conna tre la con
63. ermes installer des r seaux fibres opti urbains Si les voies descendantes de la fracture diffusion de donn es num ri rique ques sont toujours confort es les voies de retour sont les oubli es sur les terri toires diffus avec moins de 300 Kbits retour exp dier un fichier ou des photos demande des d lais insupportables S ils observent avec int r t la lutte entre que les incitent offrir tou jours plus de services dans les zones les plus denses les op rateurs les territoires ruraux sont per suad s qu ils pourront eux nces lib r es b n ficier d une diffu dividende sion beaucoup plus large de conte doivent tre nus soit par la TNT soit par la aux voies de besoins sont d une autre transport nature travailler changer exp num riques dier l int rieur de leur ter entier c est dire des services qui ne peuvent t l phonie Toutefois leurs ritoire et avec le monde tre rendus avec efficacit que par le num ri que Ainsi ils demandent que certaines fr quences lib r es par le dividende num rique soient r serv es aux voies de retour de trans port de donn es num riques W www conseil economique et social fr MHz L A amp AA aenae nume L int r t general s troguencas P A LA MHZ 470 862 MHz arbitre du dividende numerique par Bruno Retailleau s nateur de la Vend e e passage d une diffusion analo gique u
64. ert ziennes lib r es apr s l extinction 2011 et le 2 2 d 2 P r am nagement des r seaux de lanalogique fin Ces fr quences sont affect es aujourd hui l audiovisuel en contrepartie d obligations qui fondent une politique nationale de lau diovisuel taux minimum de couverture de 95 de la population devant recevoir gra tuitement la t l vision investissements dans la production fran aise et europ enne financement de la modernisation du spectre notamment par le r am nagement des fr quences et les travaux du passage de Panalo gique au num rique enti rement financ par les acteurs de l audiovisuel A l extinction de l analogique les cha nes de t l vision auront toujours besoin de cette capacit pour assurer leur d veloppe ment la loi TV du futur vot e en mars 2007 pr voit le passage la HD la TMP les TV locales D autres usages sont pr voir qui n ont pu encore tre d velopp s faute de capacit suffisante portabilit et inter activit d veloppement des services notamment aux personnes handicap es A l extinction de l analogique les cha nes de t l vision auront donc besoin de 14 multiplex au minimum Nous sommes loin de la r partition d un dividende il faudra sans doute g rer une p nurie Or les acteurs des t l coms souhaitent utiliser ces fr quences pour d velopper le haut d bit fixe et mobile sur l ensemble du territoire Cet object
65. es en mati re culturelle E www vivendi fr CSA L attribution de num ros loign s et le regroupement dans des th mati ques qui ne sont pas les leurs consti tuent en effet un GAN Bollor handicap majeur pour ces cha nes Enfin passons sur le fait que de nombreux t l vi seurs sont encore vendus avec la bienveillance de l Etat sans l int gration du num rique les rendant inop rants d s que la diffusion analogique sera teinte Qu une partie du dividende num rique revienne terme aux r seaux de t l communica tions est possible Dans ses crit res d attribution de fr quences il nous semble que l ARCEP devrait donner les moyens aux acteurs du Wimax qu elle a retenus en 2006 de fournir l utilisateur un service de qualit au juste prix Il men reste pas moins que l Etat doit aussi veiller ce que les nouveaux entrants en t l vision ne soient pas d favoris s par rapport aux historiques sous peine de faire dispara tre le pluralisme voulu il y a quel ques ann es E www bollore com NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 23 vivendi HZ a VA J s Dossier dividende num MHZ A UE REA H et 470862 MHz E Le dividende La question du dividende num rique n est pas sp cifique la France ni m me l Europe Certains n fr quences basses DE T es
66. et apr s 2015 des d bits autour de 100 Mbit s Le tr s haut d bit mobile un enjeu d am nagement du territoire Cette nouvelle tape dans le d veloppement num rique de notre pays est capitale sur les plans conomiques culturel et soci tal Personne ne doit tre exclu parce qu elle ou il habite dans un territoire qui ne serait pas couvert eee SUITE p 2 Patrick e Michel Boyon i e Nicolas de Tavernost e Jean Bernard Didier e Vincent a EGS d h Bollor Y Veyrat des Communications lectroniques de Carolis L vy r Lombard fr quences basses Wu Dossier dividende num rique eee Suite de l ditorial N anmoins cette d cision l ve une hypoth que et permet d sormais d ouvrir des perspectives cr dibles au d veloppement pour tous et partout du haut d bit mobile C est en effet ce qui ressort de la consultation publique men e par l ARCEP les technologies en cours de d veloppement permettront l offre sur tout le territoire du haut d bit mobile 10 Mbit s au plus tard en 2015 pourvu que l emploi de fr quences UHF par les services de communication lectronique soit assur effectivement Le tableau de marche du secteur des communications lectroniques para t d s lors bien trac L enjeu des prochaines ann es c est aussi la r ussite de la num risation de la t l diffusion audiovisuelle Elle implique l arr t complet de l
67. eutralit l gard des technologies et services employ s La BBC ainsi que de nombreux autres acteurs sont oppos s cette approche La BBC est dans une posi tion particuli re sa nouvelle Charte la charge de familiariser les citoyens aux nou velles technologies elle souhaite donc la fois le d veloppement de la HD de la TMP et du tr s haut d bit pour permettre tous d acc der aux nouveaux services Elle a d montr qu il serait possible d offrir plus de services si le r gulateur recourait une planification active plut t qu des ench res neutres et aveugles Une telle approche don nerait aux op rateurs une meilleure visibilit sur l tat du march et de la concurrence les usages et services qui n cessitent des fr quences mais surtout garantirait que les ser vices d int r t g n ral obtiennent des fr quences notamment en zones rurales La BBC a propos l OFCOM un sc na rio de planification permettant de cr er deux multiplexes TNT nationaux suppl mentaires une plateforme TMP de disposer de fr quen ces pour des t l visions locales ou micropho nes et cam ras et m me pour du Wimax Et de regarder vers les autres fr quences libres ou lib rables hors UHF pour les t l communica tions ou le haut d bit sans fil Un d bat public pour garantir l int r t g n ral Au del des arguments techniques c est la prise en compte de l int r t des consomma teurs qui milit
68. ffus s par voie hertzienne m me sil est encore difficile d anticiper la g n ralisation de ce mode de consommation des images Cette premi re obligation conduit r server en priorit la diffusion audiovisuelle une part au moins des fr quences lib r es Pour la distribution non lin aire en revanche et notamment vers les r cepteurs passage du noir et blanc la couleur Nous sommes heureux que la candidature de M6 pour l obtention d un canal de diffusion en HD ait t retenue par le CSA le 20 novem bre dernier terme nous souhaitons pou voir disposer d un signal HD pour toutes nos cha nes pr sentes sur la TNT En se g n ralisant cette diffusion qui occupe plus de deux fois plus de spectre que la d fi nition standard SD n cessitera une partie plus large de la bande d autant plus que la SD et la HD devront tre diffus es simulta n ment au moins jusqu en 2012 Nous souhaitons galement tre un acteur actif dans la T l vision Mobile Il est essentiel que nous puissions r pondre aux attentes des Fran ais qui souhaitent un acc s imm diat et en tout lieu de la t l vi sion Dans cette optique notre Groupe a mobiles par d finition hertzienne il est difficile aujourd hui de savoir avec certi tude quels seront les op rateurs les plus impliqu s diffuseurs traditionnels et op rateurs t l coms sont concern s Or cette distribution devrait s accro tre beau coup plus vite que ce
69. fications dans la mani re de communiquer et d acc der Pin formation et aux contenus Une nouvelle tape est aujourd hui entam e Les services de communications mobiles s appr tent suivre la m me volution que celle des services fixes c est dire une transition acc l r e vers l acc s haut et tr s haut d bit L acc s mobile devrait ainsi naturellement s inscrire dans le prolongement des offres internet fixe haut et tr s haut d bit pour assurer au consommateur particulier ou professionnel la continuit et Pubiquit de l acc s personnel aux services internet sur une diversit de terminaux en dehors grande de son domi cile ou de son entreprise f Viviane VA z i g Reding t e Bruno Retailleau e e Michel Combes AR CE AUTORIT DE R GULATION WANN A recep Tr et des Postes Ces services devront donc tre disponibles partout et tout moment avec le m me confort d utilisation et la m me richesse d usages que les acc s filaires performants En outre un besoin a t exprim pour la mise en uvre de r seaux mobiles professionnels haut d bit Les technologies mobiles permettant de fournir l horizon de quelques ann es des performances en ad quation avec les attentes du march sont d j annonc es Ainsi d s le d but de la prochaine d cennie sont attendus des syst mes permettant des d bits d une plusieurs dizaines de Mbit s
70. fixes traditionnels mais pourront ainsi b n ficier de la tr s grande majorit des services de l Internet Ces technologies imposeront l utilisation de por teuses de 10 MHz voire 15 ou 20 MHz pour atteindre ces d bits Elles devront tre d ploy es dans une bande proche des 900 MHz plus adapt e la couverture des zones rurales La bande 900 MHz actuelle n est pas suffisamment large pour r pondre ce besoin Compl mentarit audiovisuel t l coms C est la raison pour laquelle il convient de consa crer une partie du dividende num rique une bande de 2 x 40 MHz proches de la bande 900 suf firait l Internet mobile qui deviendra alors l Internet fixe haut d bit des zones non denses Il importe de ne pas se tromper sur l usage qui sera fait dans la pratique de cette ressource nouvelle Qui dit haut d bit dit transmission d images ani m es le simple courrier lectronique ne n cessite pas 10 Mbit s Ces d bits permettront de faire pas ser de la voix de la radio et de l image en streaming Ce sont donc des services de nature audiovi suelle qui b n ficieront de cette capacit de trans mission accrue des r seaux radio de communica Les fr quences basses une necessite pour l essor economique des r gions okia Siemens Networks fournisseur d infrastructures de r seaux mobiles pr sent dans plus de 150 pays dans le monde soutient la n cessit d une identification rapide au nive
71. g de coordonner et d orienter les actions men es en vue de la num risation de la diffusion hertzienne de la t l vision de l arr t complet des missions analogiques et de la r utilisation des fr quences ainsi lib r es Pour la r alisation de ses missions le comit peut faire appel la Direction du D veloppent des M dias DDM la D l gation Interminist rielle l Am nagement et la Comp titivit des Territoires DIACT la Direction G n rale des Entreprises DGE l Agence nationale des fr quences ANFR et tous les autres services et tablissements publics de l Etat intervenant dans le champ de comp tence qui lui est d volu D cret n 2006 502 du 3 mai 2006 portant cr ation du comit strat gique pour le num rique JO du 4 mai 2006 2 l allocution du Pr sident de la R publique l occasion la mise en place du Comit Strat gique pour le Num rique est disponible sur le site Internet de l Elys e www elysee fr 4 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 Do MHz Cp 0 ACTU NUN tionnels qui fait quoi de la Commission parlementaire du dividende num rique Au niveau international la conf rence un r le d cisif en mati re d harmonisation de l utilisation des fr quences l Agence nationale fran aise tablie par le Premier ministre Le bilan de La CMR 2007 L ditio
72. i la couverture du territoire en acc s tr s haut d bit mobile est un enjeu politique majeur Seule la mise disposition de fr quences basses additionnelles permettra une couverture tendue du territoire en tr s haut d bit mobile avec les d bits pr vus pour la prochaine d cennie En effet les fr quences basses c est dire inf rieures 1 GHz pr sentent des propri t s physiques de propagation radio lec trique bien meilleures que les fr quences hautes qui les rendent adapt es la r alisation d une couverture tendue l ext rieur comme l int rieur des b timents Les besoins en fr quences basses suppl mentaires ont t valu s et sont donc connus C est ainsi que la couverture du territoire en acc s tr s haut d bit mobile d pendra directe ment de la mise disposition de nouvelles fr quences basses c est dire inf rieures 1 GHz A d faut de telles ressources une frac ture en d bit s installera entre les zones denses couvertes par le tr s haut d bit mobile quel ques dizaines de Mbit s et les autres zones correspondant environ 70 du territoire et 30 de la population couvertes par des d bits beaucoup plus faibles Par ailleurs en mati re d acc s aux r seaux fixes les technologies haut d bit sans fil ont un r le important jouer pour r duire les in galit s entre territoires d j existantes et susceptibles de se renforcer encore avec l
73. iers de l audiovisuel et de la t l phonie mobile Vivendi qui est pr sent sur ces deux m tiers avec des marques fortes est particuli rement attentif la recherche d un quilibre raisonnable entre ces deux activit s Fort de la connaissance de ses march s Vivendi est pr t contribuer l mergence d une posi tion objective susceptible de satisfaire les attentes du grand public La Commission europ enne vient de proposer de mener une action coordonn e au niveau europ en sur ce sujet pour encourager les investissements sur des services paneurop ens innovants Nous partageons par Vincent Bollor pr sident du groupe Bollor ans le secteur audiovisuel la technologie num rique a permis dans le monde entier et bien s r en France d apporter aux t l spectateurs des progr s importants une qualit de son et d image nettement am lior e une augmenta tion du nombre de cha nes diffus es Depuis 2005 les Fran ais re oivent ainsi douze cha nes gratuites suppl mentaires alors que le passage de une cinq cha nes avait pris pr s de trente ans D sormais la grande majorit des t l spectateurs de notre pays qui ne pouvaient ou ne voulaient pas s abonner aux t l visions payantes b n ficient d une offre attrac tive et vari e de programmes gratuits Cette r volution de notre paysage audiovisuel n est pas encore achev e D une part la migration de l analogique vers le num rique doit
74. if d int r t g n ral n est pas contestable Cependant les fr quences convoit es en bande IV et V ne seront ventuellement disponibles qu partir de 2012 au mieux Il parait difficile de priver les Fran ais de haut d bit pendant les cinq prochaines ann es au minimum Il existe pourtant des solutions En effet les acteurs de l audiovisuel r am nagent r guli rement leurs fr quences les op ra teurs de t l communications pourraient s inspirer de cette pratique et r am nager Mobiliser les ressources hertziennes pour l audiovisuel e d bat qui a vu le jour ces derniers mois sur l utilisation d un ventuel dividende num rique doit tre analys sous diff rents aspects dont les priorit s m ritent d tre hi rarchis es Les groupes audiovisuels ont besoin de mobiliser des fr quences au del de celles utilis es actuellement pour satisfaire un certain nombre d objectifs dont la plupart ont d ailleurs t d finis par la loi sur la t l vision du futur du 5 mars dernier Il s agit essentiellement de l extension de la TNT et du d veloppement des usages audiovisuels pl biscit s par les Fran ais diffusion en Haute D finition et en mobilit C est la raison notamment la pr sident du Directoire du groupe M6 pour laquelle nous estimons que la mise en place d un processus visant r server une partie de la bande de fr quence utilis e aujourd hui par la
75. ion num rique et ne doivent donc pas tre n glig s Cf pages 1 2et3 SIRTI Syndicat interprofessionnel des radios et t l visions ind pendantes Pour les diteurs ind pendants de la radio et de la t l vision les ressources en fr quences susceptibles d tre lib r es par l arr t des cha nes analogiques devront aller en priorit au d veloppement des services de radio et de t l vision en faveur du pluralisme des programmes de la diversification des diteurs et de l enrichissement des contenus Toute perspective d affectation des fr quences actuellement r serv es des services audiovisuels analogiques d autres usages que la num risation d une offre tendue de m dias radio et t l vision serait inopportune et en tout cas pr matur e y Hz MHz Hz ru fr quences basses L Te AT 6 l j r Do 0 A 1enae NUM j JUE 470862 MHz A T EE F Les visions d un diffuseur La bascule dans le num rique concretisera le dividende et non l inverse r a ques tion du diyi dende num rique est le plus souvent abord e Pangle des be SOUS Sw moins en termes d organisation et d aspects soins satis faire elle l est pratiques La loi du 5 mars 2007 sur la modernisation de la diffusion audiovisuelle et la t l vision du futur organise la mutation de la t l vision analogique vers la t l
76. iques en coh rence orientations avec les donn es par la r cente loi t l vision du futur permettra tout en assurant la diversit culturelle et t l visuelle de maximiser l impact conomique du dividende diverses tudes conomiques ind pendantes montrent que l attribution de 80 MHz 100 MHz aux commu nications lectroniques engendrerait entre 0 5 et 0 7 point de croissance suppl mentaire par l affectation de l int gralit du divi dende l audiovisuel rapport Il est donc crucial que les pouvoirs publics donnent au plus haut niveau un signal fort en faveur d un partage quilibr du dividende num rique qui permette la r duction de la fracture num rique et le d senclavement des zones rurales et qui maximise la dynamique de croissance conomique et d innovation tout en laissant largement la place au d veloppement de nouveaux services audiovisuels notamment la TV HD et la t l vision mobile personnelle E www francetelecom fr L acces haut d bit mobile universel devient possible par Richard Feasey directeur de la politique publique Vodafone es r volutions technologiques dans les communications radio et l Internet qui ont si profond ment transform nos vies depuis dix ans se poursuivront dans le futur LInternet mobile est l picentre de ces r volu tions Le dividende num rique pourrait trans former l Internet mobile Il signifie tout simple ment que
77. is pour l audiovisuel Il ne sagit donc pas d opposition entre les besoins de l audiovisuel et ceux des t l commu nications mais bien d appr hender la probl matique dans son ensemble les deux domaines tant troitement li s avec la convergence Les Etats Unis ont d j d gag un premier dividende num rique au profit d applications innovantes de radiocommunication mobile sur laquelle ils pourront capitaliser une exp rience primordiale dans la course contre la montre au d veloppement technologique Les enjeux industriels qui en d coulent ne sont pas neutres En mati re de mobilit les Etats Unis ont domin la d cennie 80 avec la technologie AMPS TACS d ploy e en Am rique du Nord cr ant ainsi une forte base d exp rience pour conqu rir les march s ext rieurs Puis l Europe a pris le leadership gr ce une strat gie compa rable fond e sur le GSM devenu un standard mondial de fait pour les radiocommunications cellulaires Aujourd hui de nouvelles options mergent pour r pondre au besoin croissant de mobilit et de nomadisme La s rie des WiFi WiMax standards am ricains de IEEE visant rendre tr s peu co teuse la connexion des ordinateurs nomades est d j op rationnelle Les pays asiatiques ont pris des positions strat giques sur ce domaine Les r seaux mobiles de nouvelle g n ration sont en cours de d finition et constituent un enjeu cl de notre industrie De la capacit ch
78. les diff rentes utilisations possibles du spectre et les diverses fa ons par lesquelles elles peuvent apporter de la valeur la soci t Comment concilier ces choix avec une r gulation adapt e l re num rique Deux points de notre analyse sont saillants D abord il est clair que les utilisations et combinaisons d utilisations possibles du dividende num rique sont nombreuses et que en tant que r gulateur nous ne connaissons pas encore celles qui se distingueront dans le futur Ensuite certaines utilisations du spectre peu vent apporter davantage de valeur la soci t en utili sant d autres bandes de fr quences ou plates formes que celles du dividende num rique Tous les utilisateurs potentiels du spectre doivent Au Japon des fr quences pour les mobiles u Japon la t l vision num rique a t lanc e en d cembre 2003 dans les trois grandes m tropoles et tendu dans toutes les pr fec tures en 2006 L extinction de la t l vision analogique est pr vue pour le 24 juillet 2011 Le minist re des Affaires Int rieures et des Communications MIC a annonc en octobre 2003 une strat gie de red ploiement du spectre pour acc Cor e du Sud tat des lieux n Cor e du sud le premier service de la t l vision num rique est apparu en 2001 S oul et en 2006 dans le reste du pays L extinction totale de l analogique a t fix e au 31 d cembre 2012 mais les autorit s cor ennes
79. ligent de communications de v hicule v hicule ITS El secteurs des t l communications et de l audiovisuel sera convoqu prochainement par le gouvernement pour traiter de cette question Les d cisions d finitives seront prises d s la fin de la CMR en fonction des contraintes d harmonisa tion internationale Les demandes des acteurs pour le d ploiement des r seaux de 3 me g n ration mobile du WiBro mobile WiMax et du T DMB et leurs volutions technologiques respectives influeront sur les affectations d finitives du divi dende num rique a NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 25
80. lle des autres contenus terme plus loign la qualit de cette nouvelle forme de distribution et surtout sa capacit r pondre exactement lat tente du public sont des conditions de son d veloppement conomique et de sa capa cit mobiliser des ressources qui leur tour pourront contribuer au financement des contenus audiovisuels Les producteurs audiovisuels sont confront s un paradoxe qui leur est d une certaine mani re habituel chaque nouveau mode de distribution des images d robe des consommateurs aux modes ant rieurs et se d veloppe plus vite que les ressources qu il est capable de mobiliser Dans un domaine o l importation de programmes trangers est consid rable ment moins co teuse que la production de contenus originaux il est essentiel nos yeux que les d cisions technologiques ne remettent pas en cause la possibilit de produire ces contenus FI www uspa fr lintention de se porter candidat aupr s du CSA pour l obtention de licences pour la diffusion de la TMP en mode hertzien Les niveaux de champs n cessaires au d ploie ment de la TMP pourraient moyen terme tre revus la hausse par rapport aux hypoth ses initiales de planification dans l optique d une am lioration de la couver ture du territoire et d une meilleure r cep tion Nous souhaitons enfin souligner le r le culturel et conomique que repr sente le secteur de l audiovisuel pilier du fin
81. ms pour empocher la plus grande partie du dividende num rique A cela une explication l habitude des r seaux ferm s o un acteur ma trise toute la cha ne de l acc s du client la fourniture des passant par le r seau ou la fournir des services plus riches en utilisant des r seaux tr s haut d bit bidirectionnels volutifs mais condition d avoir des garanties de ne pas passer sous les fourches caudines d une poign e d op rateurs puis sants Les constructeurs de r seaux tr s haut d bit ont besoin de la demande solvable pour la t l vision haute d finition pour financer la construction si l on veut sortir des seules zones hyperdenses Mais si on autorise 10 20 voire 36 cha nes hertziennes en haute d finition Les fr quences en or permettent de couvrir le territoire moindre co t avec une bonne p n tration dans les immeubles Ce dividende num rique cette ressource rare nous en avons absolument besoin pour le haut d bit mobile et pour la couverture palliative en tr s haut d bit fixe en attente de fibrer les zones moyennes et peu denses Cela ne concerne pas seule entreprises et populations contenus et services en faut aussi veiller aux ment les services publics fr quence attribu e rurales ou p riph riques Les oligopoles et lint d affectation notamment des m tropoles Quand on gration verticale est ce l un mod le qui garantit un
82. n 2007 de la conf rence mondiale des radiocommunications s est tenue Gen ve du 22 octobre au 16 novembre 2007 L Agence Nationale des Fr quences ANFR y a d fendu la position fran aise dans le cadre du mandat que lui avait confi le gouvernement Voici ce qu il faut en retenir Le Premier ministre donne mandat l ANFR pour d fendre la position fran aise lors de la CMR 2007 Le Premier ministre vient de pr ciser les objectifs de la France lors de la conf rence mondiale des radiocommunications d octobre 2007 CMR 07 La d l gation fran aise conduite par l Agence nationale des fr quences devra contribuer au processus d identification d une sous bande de fr quences dont la vocation sera d finie ult rieurement Les positions d fendues par la France au sein des instances internationales doivent pr server l ventail des choix possibles C est une condition pour que le d bat sur le dividende num rique puisse avoir lieu de mani re ouverte le moment venu Pour pr parer ce d bat le Premier ministre souhaite une analyse approfondie et partag e Celle ci devra identifier les meilleurs usages possibles des fr quences lib r es en tenant compte de l int r t social conomique et culturel ainsi que des perspectives de d veloppement de l audiovisuel et des technologies de l information Cette analyse sera conduite dans le cadre du Comit strat gique pour le num rique CSN
83. n et le d veloppement de l offre de programmes Il est la clef de vo te de l accessibilit de tous la r volution num rique et sa r ussite LACCes estime que s il est trop t t pour pr juger de l affectation de la totalit des fr quences du dividende num rique il serait extr mement pr judiciable d en attribuer ou d en r server une part d s maintenant aux services mobiles de t l phonie ou d acc s internet qui conduirait in vitablement ob rer les capacit s de d veloppement des services audiovisuels dans notre pays NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 21 AFDESI Association fran aise des d veloppeurs diteurs et fournisseurs de service en TV interactive malgr les efforts d ploy s par l AFDESI pour favoriser l interactivit sur les nouveaux r seaux de diffusion le d veloppement des services interactifs se heurte en grande partie des probl mes de ressources disponibles en bande passante LAFDESI encourage donc les pouvoirs publics prendre en compte les besoins en bandes passantes des services interactifs dans le cadre des r flexions actuellement men es par rapport l acc s aux fr quences sur le dividende num rique Moins consommateur en ressources que les services audiovisuels traditionnels ils contribuent en grande partie l enrichissement de l offre de contenu de t l vis
84. nces de succ s Elle ne pourra tre adopt e en toute connaissance de cause que pour autant qu auront t lev es les incertitudes qui demeurent l issue de la CMR 2007 Il faut en effet engager rapidement une n gociation avec nos Voisins europ ens en vue de donner aux d cisions de la CMR 2007 un effet concret en pr servant pour la France les facult s que cette conf rence a ouvertes l ANFR qui a d j engag de telles n gociations pour la radiodiffusion devrait avoir un mandat largi la pr servation de la sous bande 790 862 MHz les d clarations de la Commissaire Viviane Reding appelant une plus grande harmonisation europ enne constituent cet gard un signal bienvenu prendre en compte d s pr sent dans le sch ma national de l extinction de la t l vision analogique et de son basculement vers le num rique les r sultats de la CMR 2007 en excluant l emploi par la t l vision num rique de canaux appartenant la sous bande 790 862 MHz Une telle politique est fort peu co teuse comme l a montr le rapport de l ANFR remis le 8 ao t dernier au Comit strat gique pour le num rique Il s agit l de bandes faiblement utilis es par la t l vision et la prise en compte de cette contrainte repr sente un accroissement minime quelques pourcents du nombre consid rable de r am nagements de fr quences auxquelles il faudra de toute mani re proc der dans le cadre de l extinction d
85. nde donn e et d un choix d utilisation de ces fr quences quantifier les profits cono miques qu en retireront les entreprises qui en acqui rent les droits d utilisation ainsi que le bien tre social somme de ces profits et du b n fice retir par les consommateurs Une valo risation compl te n cessite d additionner ces effets directs les effets indirects sur l conomie dans son ensemble Ces quantifications requi rent des hypoth ses structurantes notamment en termes de niveau et de rythme d volution de la demande de co t des infrastructures de degr de concurrence D s lors la mesure produite est sujette de multiples variantes Premiers l ments dans le cas fran ais Un premier exercice analytique a t men par l ARCEP partir du mod le technico cono mique de co t d un op rateur mobile g n rique afin d appr hender l incidence th orique en termes de co ts de l objectif de couverture de 97 de la population en haut d bit mobile d ici 10 ans Cette valuation est fond e sur une approche incr mentale comparant le co t de r alisation de cet objectif selon que sont utilis es les fr quences actuelles ou les fr quences de la bande UHF Une attribution de 20 MHz 2x10 MHz un op rateur de r seaux mobiles lui procurerait une conomie globale de co t sur la p riode 2008 2018 d environ 2 6 milliards soit 130 millions par MHz Cette conomie de
86. ne diffusion num rique de la t l vision cr e une oppor tunit culturelle et conomique historique en France et en Europe qu il faut saisir dans les meilleures conditions Avec moins de fr quences il sera possible de transporter plus de programmes Viviane Reding commissaire europ en en charge de la soci t de l information a parfaitement per u ces enjeux lorsqu elle a appel devant les r gulateurs europ ens r unis en Italie un new deal du spectre hertzien En France le dividende num rique est l objet de prises de position parfois tran ch es et souvent passionn es Ce d bat n est pas superflu Il est au contraire essentiel dont les quatre s nateurs et les quatre d put s ont t d sign s Le r le de la Commission sera de proposer au Premier Ministre une affectation de la ressource A qui doit profiter orne lin A f si r t g n ral apr s une lorsqu il s agit de ressour MledividendeMILS asian consultation tr s large de ces rares qui sont la pro pri t de tous les Fran ais et dont les retomb es co nomiques p sent pr s de nomiques p en pr s de pounprendreenicompte rer ce d bat je voudrais les objectifs que la loi rapidement voquer les tous les acteurs et si cela est n cessaire des tudes d impact Enfin l tape ultime devra r pondre la ques tion qui doit profiter le dividende Il s agira trois questions
87. nous permettent d envisager que pr s de 15 millions de foyers fran ais seront capables de recevoir des programmes HD gratuits en 2012 Nous pensons que cette am lioration du confort du t l spectateur va s imposer rapidement et se g n raliser sur les prochaines ann es l image du pp Hz v r om MH DAAA p lt 470862 MHz La position des acte USPA les interrogations des producteurs d l gu g n ral de l Union Syndicale de la Production Audiovisuelle ment des plus co teux comme la fiction l animation ou le documentaire ne peut tre financ e que par des t l diffuseurs capa bles de concentrer des revenus importants Les producteurs sont donc directement int ress s ce que ces diffuseurs continuent d assurer le meilleur service au public De plus il para t exclu que le rythme de transition de la consommation lin aire de t l vision vers une consommation non lin aire plus interactive permette d auto riser moyen terme une diminution du service de base apport aux consomma teurs sans conditions de ressources ou d adaptation aux innovations techniques de la diffusion num rique Pour nous ces besoins incluent minima la possibilit de transf rer vers la haute d fi nition l ensemble de la diffusion actuelle S agissant de la diffusion vers les r cepteurs mobiles il nous para t n cessaire de pr server la possibilit de la g n raliser l ensemble des signaux di
88. ns l hexagone mais aussi au Royaume Uni et aux Etats Unis aux op rateurs mobiles Pour la France l incr ment de bien tre calcul s l ve 20 milliards pour 200 MHz soit 100 millions par MHz Au demeurant ce r sultat doit tre appr ci au regard d une part de l hypoth se trop optimiste d un dividende compos de 200 MHz et d autre part de celle minimaliste du seul d veloppement des services de voix alors m me que ces fr quences devraient surtout servir au d veloppe ment des services de haut d bit mobile Valeur des fr quences les enseignements des usages pr sents Afin de comparer la valorisation du divi dende num rique par deux secteurs candidats son obtention et son exploitation l examen de la valorisation actuelle des fr quences dont ils disposent d j est instructive notamment dans une perspective temporelle Au Royaume Uni une tude men e pour l OFCOM tent de proc der une compa raison du bien tre social attach l exploitation des fr quences allou es aux services mobiles et l audiovisuel pour 2006 Les services de communications mobiles auraient g n r une contribution totale au bien tre d environ 30 milliards 4 milliards de profit et 26 de surplus du consommateur contre environ 17 milliards pour ceux de l audiovisuel En France en l absence d tude similaire il convient de se rapporter aux indicateurs de valeurs sectoriels disponibles Un
89. nstitu e au dernier alin a Ce sch ma vise favoriser la diversification de l offre de services am liorer sur le territoire la couverture num rique et l galit d acc s aux r seaux de communications lectroniques et d velopper l efficacit des liaisons hertziennes des services publics et la gestion optimale du domaine public hertzien Il pr voit que la majorit des fr quences ainsi lib r es reste affect e aux services audiovisuels Le r le du Parlement la Commission parlementaire du dividende numerique La loi cr e une Commission parlementaire du dividende num rique La Commission du dividende num rique comprend quatre d put s et quatre s nateurs d sign s par leur assembl e respective parit parmi les membres des deux commissions permanentes charg es des affaires culturelles et des affaires conomiques Elle se prononce sur le projet de sch ma national de r utilisation des fr quences lib r es par l arr t de la diffusion analogique que lui soumet le Premier ministre Elle peut en outre faire conna tre tout moment ses observations et ses recommandations Les moyens n cessaires au fonctionnement de la Commission et l accomplissement de ses missions sont d termin s chaque ann e en loi de finances La mission de la Commission ainsi que les fonctions des membres qui la composent prennent fin le 30 novembre 2011 Extrait de l article 2 de la loi n 2007 309 du 5 mars 2
90. nt l conomie de la t l phonie du disque du DVD de la diffusion audiovisuelle Gratuit publi cit et h las le piratage en sont des signes marquants alors que l utilisateur dispose d une nouvelle capacit s organiser et qu une communaut des internautes se cr e sur une libert d change autre que la communication ou la diffusion tradi tionnelles Ces volutions qui ne sont pas sp cifi ques la France doivent prendre place dans la vision strat gique qu il nous faut construire lucidement et sans tarder Le monde progresse et d autres r gions Etats Unis ou Asie avancent des solutions et des propositions en termes de services de r seaux d quipements et de contenus A l heure o Google et Apple semblent candidates aux ench res am ricaines sur le dividende num rique l Europe la France et leurs acteurs les plus dynamiques doivent par leurs performances et leurs capacit s tre la pointe de cette comp tition dont l un des enjeux est le maintien et la cr ation des emplois associ s Harmonisation requise dans la planifi cation et l usage des fr quences pr para tion de nouveaux services et programmes d veloppement des quipements de distri bution de diffusion et de r ception tout cela prend du temps Or les calendriers tablis tant par la loi du 5 mars 2007 que la r cente CMR fixent des ch ances qui appellent assur ment r ussir d ici fin 2011 ce grand
91. nt propos es dans la bande UHF ne peuvent s envisager que dans le cadre d une harmonisation internationale afin de r aliser les conomies d chelle n cessaires au d veloppement des r seaux des terminaux et des services Au plan europ en les discussions ont port sur l identification d une sous bande de la bande UHF pour un dividende num rique adapt la mise en uvre de ces applications Il convient de noter que l identification et lex traction d une sous bande ne sont pas n cessaires d s lors que les applications mises en uvre se limiteraient la radiodiffusion ou des applica tions pouvant coexister avec elle dans le cadre international actuel d fini par l Accord r gional de Gen ve 2006 GE 06 Nouveaux services nouveaux d fis Cette utilisation par des services de type fixe ou mobile grand public ne serait cependant pas sans cons quences sur les services actuellement autoris s dans cette bande e En ce qui concerne les services audiovisuels l Accord de GE 06 a attribu chaque pays un ensemble de fr quences r parties de fa on non uni forme selon les zones g ographiques Afin d viter les brouillages pr judiciables au service mobile la sous bande vis e devrait tre lib r e par la radiodif fusion ce qui repr senterait pour ce service une perte de spectre de 10 20 en moyenne selon le sc nario retenu mais pourrait aller jusqu 40 dans certaines zones g ographiques Ce
92. oisir en temps opportun une r partition actualis e de l usage des fr quences aussi harmonis e que possible d pendra la capacit des entreprises prioriser leurs choix strat giques exp rimenter leurs syst mes et les d ployer sur des march s de grande ampleur L Europe a tous les atouts dans sa main pour construire une offre industrielle comp titive il lui appartient de faire aussi rapi dement que possible les bons choix El Disponible sur www ceti org rapporis rapports 2007 rap_sec_telecom pdf 10 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 HA 1 LP I3 Do pa fi MHz S9 A UE a p 4 ACNE NUME Une chance historique que les Europ ens doivent saisir par Viviane Reding Commissaire europ en charg e de la soci t de l information e passage de la t l vision analogique au num rique constitue un v nement majeur non seulement pour les secteurs de la radiodiffusion et des t l coms mais aussi pour l conomie europ enne et pour les consommateurs et citoyens qui d pendent de mani re croissante de la disponibilit des fr quences radio pour b n ficier de nouveaux services La fin du signal analogique et la mise en uvre de techno logies de compression num rique signifient d s lors que le spectre est g r sans g chis qu quantit et qualit de diffusion gales le besoin de fr quences est r dui
93. oms et monde de l Internet Notre conviction est aussi que le dividende num rique est une occasion exceptionnelle de met tre un peu d ordre en Europe dans la bande UHF pour en optimiser l utilisation L accord IUT de 2006 a d bouch sur une situation caract ris e par une forte fragmentation du spectre avec pour cons quence une organisation sous optimale de cette res source pr cieuse qu est la bande UHE Plusieurs tu des r centes montrent ainsi que la gestion technique du spectre du dividende num rique serait plus effi cace si elle tait mieux coordonn e au niveau euro p en notamment d s lors que le dividende sera par tag entre des applications aux profils tr s divers Par ailleurs la plupart des usages pr visibles du divi dende concernent des services de masse pour les quels linterop rabilit les conomies d chelle et l acc s au march int rieur sont essentiels C est pourquoi la Commission a propos une approche commune progressive pour le regroupe ment ordonn puis la sp cialisation de certaines parties du dividende pour certains types de r seaux et services Ces groupes de fr quences pourront A varier d un Etat membre l autre mais partir d une base commune et avec un plan de conver gence Les h ritages audiovisuels diff rents des Etats membres notamment la place de la t l vision ter restre par rapport au c ble et aux autres infrastruc tures et une efficacit in
94. on de la t l vision analogique vers le mode num rique constitue une opportunit unique pour dynamiser la croissance conomique de notre pays et r duire la fracture num rique en France et dans le monde L arr t des missions analogiques d ici 2011 lib rera une large bande de fr quences dans la bande de diffusion t l visuelle actuelle 470 862 MHz aux caract ristiques de propagation particuli rement favorables Ce dividende num rique permettra non seulement d tendre en qualit et en diversit l offre de cha nes de t l vision notamment par le biais de la t l vision mobile mais il autorisera surtout le d ploiement acc l r de nouveaux services permis par l acc s internet mobile haut d bit en particulier dans les zones peu denses du territoire m tropolitain avec des d bits de 2 10 Mbits s comparables aux services fixes large bande actuels r pondant ainsi la demande d ubiquit croissante des consommateurs de retrouver les m mes services o qu ils se trouvent De la r duction des zones blanches L enjeu de la couverture du territoire par les services en haut d bit mobile va se poser rapide ment L autorisation d exploiter les fr quences 2G pour les syst mes 3G constitue une r ponse indispensable mais transitoire et insuffi sante Seule l allocation d une partie du dividende apportera une solution p renne pour la couver ture des zones peu denses et l coulem
95. on ou de la t l vision Cette esp ce d obsession qui consiste dire alors que nous sommes en 2007 que ces deux cat gories seront toujours aussi pertinentes en 2012 me parait un pari sur l avenir un peu risqu Ensuite la bataille actuelle ressemble un peu une bataille d instances de r glementation de minist res de personnes qui veulent d fendre des territoires or la question cl qui se posera le moment venu est de savoir quelle est la technologie de r seau la plus performante et la moins ch re qui permettra de fournir au domicile et en mobilit les services audiovisuels les plus pertinents ceux que les gens attendent Cette bataille du dividende est une bataille typiquement fran aise o l id ologie prime sur l intelligence Mais penser la fa on conomique la plus rentable de diffuser de l audiovisuel ne pr suppose t il pas de r fl chir au plus t t sur la disponibilit de la ressource Oui mais la loi sur la t l vision du futur quand elle nonce que l audiovisuel doit b n ficier d au moins 50 du dividende num rique fait penser une sorte de Yalta de la fr quence lectronique Or on ne sait pas ce que sera le p rim tre de l audiovisuel demain si les activit s de contenus et de t l communications ne se seront pas un peu rapproch es jusqu quel point l ensemble des r seaux disponibles c ble ADSL fibre optique UMTS Wimax ne permettra pas une diff
96. ondition est d ordre quantita tif Les progr s r alis s en mati re de planifica tion de fr quences doivent conduire une utili sation maximale du dividende Il faut se souve nir que la planification de 1961 ne permettait que la diffusion de 3 cha nes de t l vision natio nale On en diffuse actuellement douze fois plus dans la m me bande TDF tudie actuellement diff rents sc narios d optimisation accrue de la planification permettant de penser qu il serait possible de basculer l ensemble des cha nes de la TNT en haute d finition tout en lib rant cer tains canaux de cette m me bande UHF pour d autres services t l coms ou audiovisuels La deuxi me condition tient la mise en uvre du dividende qui doit pour r ussir respecter les tapes suivantes achever le d ploiement des r seaux num ri C est le d ploiement du num rique qui cr e le divi dende et non l inverse d cider de laffectation des fr quences du divi dende num rique la suite d un d bat tr s large ques avec couverture nationale prenant en compte les r sultats des tudes en cours sur les possibilit s d optimisation des r seaux dans la bande UHE et les besoins de d veloppement des services audiovisuels et t l coms r aliser ensuite extinction de l analogique de mani re positive en communiquant sur les opportunit s qu elle g n re le passage la HD par exemple et en vitant les blocages locaux
97. oth se actuelle d une harmonisation non obligatoire limpor tance des brouillages qui seraient caus s par les metteurs de radiodiffusion des pays voisins impose avant toute d cision d utilisation de cette sous bande de conduire avec les pays voi sins des n gociations en vue d une mise en uvre coordonn e sur une p riode allant au moins de 2012 2025 Ces n gociations vien draient en compl ment de celles mentionn es ci dessus C est dans ce contexte que le Premier minis tre a donn mandat l ANFR pour d fendre la position de la France la conf rence mondiale des radiocommunications CMR 07 o se d cident les possibilit s d utilisation des fr quences l chelle internationale La conf rence a d cid mi novembre d ouvrir la gamme 790 862 MHz au service mobile dans des conditions qui permettent chaque pays de d cider de poursuivre son utilisation actuelle par les applications militaires ou de radiodiffusion ou de l utiliser pour le service mobile sous r serve d accord avec les pays voisins En France cette d cision appartiendra au Premier ministre apr s consultation de la commission parlemen taire du dividende num rique a www anfr fr Loi n 2007 309 du 5 mars 2007 relative la modernisa tion de la diffusion audiovisuelle et la t l vision du futur JO du 7 mars 2007 2 Voir focus sur la CMR page 5 de La Lettre G LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIO
98. ransparence Il devra s accompagner d une r flexion globale sur la gestion du spectre hertzien L Arcep et le CSA dans une double concurrence et de maximisation des usages tradition de coop ration qui est la leur en veillant garantie de la optique de doivent poursuivre la viter toute r serve de fr quences non utilis es de la part d un op rateur C est ainsi que l on pourra rendre accessibles nos concitoyens toutes les potentialit s des nouvelles technologies Le d bat dividende num rique est donc insuffisant C est un sur le seul d bat sur la rationalisation de l ensemble du spectre des fr quences qu il faut mener parall lement une analyse objective des besoins de chaque secteur C est ainsi que lon maximisera les b n fices sociaux culturels et conomiques pour nos concitoyens cest ainsi que la France gagnera deux batailles celle des contenus et celle des r seaux E www csa fr 18 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 nl gt H P MHz 1 qUEN ces OSSLET i J A MHZ 470 862 MHz dividende num rique A 5 eurs de l audiovisuel Des fr quences en contrepartie des er imposees l audiovisuel atrick de Carolis pr sident de France T l visions uelle utilisation la France doit son dividende num rique c est dire de ses elle faire de capacit s en fr quences h
99. relais de croissance n cessaires aux fournisseurs de programmes et de contenus Des d marches sont propos es visant combiner de mani re raisonn e dans un contexte de convergence les opportunit s communes futures de l audiovisuel et des t l communications E Plus de 50 r ponses un record Plus de cinquante r ponses ont t re ues Les contributeurs se r partissent de la mani re suivante Collectivit s territoriales et leurs repr sentants AMF Association des Maires de France Avicca Association des Villes et Collectivit s pour les Communications lectroniques et l Audiovisuel Conseil G n ral de Seine et Marne Op rateurs et fournisseurs de communications lectroniques Altitude Telecom Bouygues Telecom France T l com Orange Iliad Neuf Cegetel SFR Equipementiers Alcatel Lucent EADS Astrium EADS Secure Networks Ericsson Huawei Intel Motorola Neotion Nokia Siemens Network Nortel Qualcomm Sony Groupements d op rateurs ou d industriels AFOM Association Fran aise des Op rateurs Mobiles Alliance TICS Simavelec Syndicat des industries de mat riels audiovisuels lectroniques UMTS Forum Op rateur de diffusion hertzienne TDF Op rateurs satellite Eutelsat SES ASTRA Cha nes TV et Radios et leurs associations et syndicats Canal France T l visions Groupement TNT Lagard re Active M6 NextRadioTV RTL TF1 A C C e S Association de
100. s 2006 The Journal of Policy Regulation and Strategy for Telecommunications Volume 8 n 2 pp 62 73 9 Economic Impact of the Use of Spectrum in UK un rapport d Europe Economics dat de Novembre 2006 02 Ce chiffre n int gre par cons quent pas les revenus suppl men taires des op rateurs mobiles sur les march s de gros des op rateurs terminaison d appel ni par ailleurs les revenus per us au titre des services valeur ajout e Les prendre en compte accro trait encore l cart entre les deux secteurs 49 Estimations ARCEP sources ARCEL INA IDATE et CSA 9 La t l phonie mobile occupe pr s de 325 MHz et la t l vi sion 424 MHz dans le spectre des fr quences 9 La somme des valeurs ajout es tous secteurs confondus constitue le PIB a Impacts macro et micro conomiques des TIC Groupe de travail pilot par la DGPTE l INSEE et la Mission pour l Economie Num rique 2005 7 R alis e par SCF Associated LTD NOVEMBRE D CEMBRE 2007 e LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES 9 ru fr quences basses 1 Dh ee 1 A 470862 MHZ I WH p b Les fr quences element de competitivite pour l industrie europ enne par Pascal Faure vice pr sident du Conseil g n ral des technologies de l information CGTI auteur du Rapport sur les perspectives du secteur des t l communications en France et en Europe Consed g n ral de
101. s Cha nes Conventionn es ditrices de Services SIRTI Syndicat Interprofessionnel des Radios et T l visions Ind pendantes Autres associations et syndicats AFDESI Association Fran aise des D veloppeurs Editeurs et fournisseurs de Services en TV Interactive HD Forum Renaissance Num rique SACD Soci t des Auteurs et Compositeurs Dramatiques SNIR Syndicat National des Installateurs en Radiocommunications AdUF Association des Utilisateurs de Free Repr sentants industriels utilisateurs du secteur des microphones sans fil professionnels Algam Groupe Europ en des Fabricants de Microphones SCV Audio Secimavi Syndicat des entreprises de commerce international de mat riel audio vid o et informatique grand public Snieciep Syndicat national des industries et entreprises de commerce international en lectronique professionnelle Sennheiser Autres contributeurs Auchan GS1 L Or al QU Fat j E eoo Suite de l ditorial D ploiement de nouvelles technologies radio en coh rence avec une offre de terminaux adapt s dans le cas du secteur des communications lectroniques R am nagement du r seau de t l diffusion et volution de l offre de contenus dans le cas du secteur de l audiovisuel Les acteurs impliqu s sont diff rents Ils ont tous montr dans le pass leur savoir faire et leur aptitude l innovation Cette politique raisonnablement ambitieuse a de vraies cha
102. s et de communications lec troniques envisageables et a valu pour les six principaux TV num rique standard et haute d finition TV locale communications multi m dia et haut d bit mobile la valeur cr e Notamment parce que le dividende num rique au Royaume Uni n est constitu que de 112 MH les six services retenus ne sauraient tre d velopp s simultan ment Tenant compte des combinaisons de services les plus susceptibles de se concr tiser l OFCOM conclut que l incr ment de bien tre social direct serait compris entre 7 4 milliards et 14 8 milliards sur une vingtaine d ann es et que les externalit s pour raient se chiffrer 10 de ce montant ce qui value le dividende num rique entre 70 et 140 millions le MHz L impact sur le bien tre social du sc nario mobile Pour compl ter ce tour d horizon on peut mentionner une tude conom trique men e par Hazlett M ller et Mu oz 2006 qui mesure dans 13 pays europ ens l impact sur le bien tre social d une attribution du dividende num rique 8 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 Ce MHZ 470 862 MHz A gt HI 1705310 economique du MHz par les acteurs candidats gr ce aux fr quences du dividende num rique En France une des r ponses communications engendrerait 3 2 milliards de valeur ajout e chaque ann e quand l audiovisuel da
103. s parle de services Habitu s aux liens num rique r serv es urbains ils refusent la fracture num rique et d sirent utiliser quotidiennement des outils de retour de partage travail loisirs cul de donn es ture services Face ces demandes l insuffisance d quipement est p nalisante La t l phonie mobile oublie de nom breux territoires villages hameaux je connais une zone industrielle de pr s de 300 emplois non couverte La mutualisa tion des pyl nes impos e par les finance ments publics a certes apport des am lio 12 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 1 nt 1 es 1 LEE aux elus UX ublies Conseil conomique et social rations de couverture mais l op rateur historique quasi monopoliste sur les territoires difficiles pro t ge les d bits du fixe en refusant l acc s la techno logie 3G depuis les pyl nes mutualis s excluant de ce fait l Internet nomade et renfor ant la fracture num rique Si la technologie ADSL a permis un acc s permanent et forfaitis l Internet pour le plus grand nombre si elle a augment le nombre des connect s ainsi que les d bits descendants force est de constater quen l absence d un op rateur unique de r seaux la concur eaux actifs rence dispendieuse entre les sont tr s op rateurs et les collectivit s pour ent
104. s technolog rs de Minformation n cet automne 2007 la Conf rence Mondiale des Radiocommunications statue nouveau sur l utilisation des fr quences radio lectriques dans le monde Cette ch ance nous rappelle que ces fr quences constituent une ressource rare au c ur des enjeux actuels pos s par l volution des technologies de l information et de leurs usages En effet si les ondes radio lectriques permet tent des usages tr s vari s comme la diffusion hertzienne audiovisuelle terrestre ou satellitaire les t l communications mobiles les applications de machine machine RFID ou encore les services de localisation RADAR GPS force est de constater que toutes les fr quences n offrent pas des performances quivalentes selon les objectifs recherch s loin s en faut R am nager le spectre et le valoriser davantage Ainsi les fr quences inf rieures 60 MHz sont soumises divers ph nom nes physiques qui rendent leur exploitation d licate Entre 60 MHz et 1 GHz se situe la zone id ale pour les communications mobiles tablies sur de vastes tendues g ographiques De 1 GHz 5 GHz les communications mobiles sont possibles au prix d une complexit croissante de l ing nierie radio et d une augmentation des co ts de d ploiement peu compatible avec la mise en uvre de services comp titifs large couverture ou r pondant des imp ratifs d am nagement du territoire De 5 GHz plus de
105. sistance exacte Il faudra galement tenir compte de la planification internationale et des risques de brouillages entre des services de nature diff rente Le passage au num rique permet l audiovisuel de se d velopper sans recourir de nouvelles fr quences avec 18 cha nes gratuites 11 payantes bient t 8 en haute d finition En France les cha nes financent le basculement de l analogique vers le num rique contrairement d autres pays o les t l spectateurs le paient par la redevance C est l une des raisons pour lesquelles le l gislateur a sp cifi que le dividende num rique fruit de cet effort devait tre allou en majorit aux services audiovisuels qui ont fait le choix du tout num rique Dans cet esprit le dividende num rique ne se d finit pas comme la somme des fr quences qui seront disponibles l arr t de la diffusion analogique mais plut t pp Hz oy dividende num QUE LE pme Let 1107 470862 MHZ 4 aT F i La position des act Une opportunit economique culturelle et sociale pour nos concitoyens pr sident du Conseil sup rieur de audiovisuel CSA comme celle des fr quences qui seront disponibles apr s que l on aura donn sa pleine application la loi du 5 mars 2007 relative la t l vision du futur qui pr voit le d veloppement des t l visions locales la g n ralisation de la haute d finition le lancement de la t l
106. t de 5 6 fois et m me jusqu 10 fois avec le format MPEG 4 Mais ne nous faisons pas d illu sion alors que naissent des services innovants utili sant les ondes radio le spectre utilisable des co ts raisonnables et donc sans multiplier les infrastruc tures restera rare et des choix sont in vitables Quelle place donner la distribution de la t l HD par voie terrestre Pour les l gislateurs et les r gulateurs s ouvre donc la p riode des choix et de la d finition d une strat gie d utilisation des fr quences rendues dispo nibles Cette p riode comporte des risques de cris pation de d fense des int r ts cat goriels face aux quels l gislateurs et r gulateurs doivent faire pr va loir l int r t collectif Les fr quences radio sont en effet la propri t des citoyens et non de tel ou tel groupe qui les monopolise ou qui les convoite Du fait de leur excellente qualit les fr quences UHF sont ainsi particuli rement int ressantes pour combler la fracture num rique et r aliser l objectif essentiel de l acc s pour tous l Internet haut d bit sans fil en usage fixe ou mobile Le haut d bit mobile c est un nouveau monde de services valeur ajout e et une formidable opportunit conomique pour des entreprises innovantes inventant ces servi ces de demain Le dividende c est encore une chance pour que d collent enfin partout en Europe les services multim dia mobiles qui sont au c
107. tendu sur la croissance conomique La r affectation des fr quences du dividende num rique situ es en dessous de 1 GHz constitue une occasion unique d allocation de nouvelles fr quences basses aux t l communi cations Il n y aura en effet pas de deuxi me chance avant plusieurs d cennies Les choix de r affectation du dividende num rique sont donc cruciaux pour le d veloppement de notre pays et de ses territoires T l vision HD des alternatives la diffusion hertzienne terrestre Par ailleurs l introduction de services de t l vision en haute d finition repr sente une volu tion importante Ces services sont ou seront offerts par les r seaux hertziens terrestres les r seaux satellitaires les r seaux c bl s et les r seaux filaires haut d bit A cet gard la place de la diffusion hertzienne dans la fourniture et la consommation des services de t l vision en haute d finition est tr s discut e Certains acteurs promeuvent l emploi de la diffusion hertzienne terrestre pour la four niture en haute d finition de l ensemble des cha nes Cette logique est contest e par d autres contributeurs qui consid rent que la fourniture en haute d finition de l ensemble des cha nes peut tre accomplie gr ce l utilisation compl mentaire des autres modes de diffusion pr cit s satellite c ble r seaux filaires tr s haut d bit permettant ainsi un emploi plus limit de la diff
108. ticuli rement attractives tant pour les op rateurs de l audiovisuel que des t l communications Lenjeu c est la possibilit pour le grand public d acc der sur tout le territoire tous les services num riques d au jourd hui et de demain L id al serait que les fr quences rendues disponibles soient suffisamment nombreuses pour accueillir l ensemble de ces services sur l ensemble du territoire Selon certains il est probable qu il faudra faire un choix La mission qui revient aux pouvoirs publics est de lever l incertitude sur l existence et la quantification du dividende num rique Le premier objectif cest me Renforcer les nouveaux entrants de l audiovisuel semble t il une analyse indiscutable avant que le gou vernement le moment venu arbitre entre diff rentes priorit s Les op rateurs audiovisuels parmi lesquels le Groupe Canal esp rent pouvoir b n ficier de ces fr quences pour d velopper les services haute d finition et la t l vision mobile personnelle TMP Les op ra teurs mobiles dont SFR concentrent galement leurs efforts sur le d veloppement de la TMP mais ils se mobilisent aussi pour r pondre la demande forte de leurs abonn s d acc der partout l Internet mobile C est un projet majeur que les pouvoirs publics devront mener avec l aide de la Commission parle mentaire sur le dividende num rique r cemment d si gn e L enjeu de ce projet impactera le c ur des m t
109. tilisent pas Des r gles d acc s ouvert pour le Block C Certains acteurs dont Google Skype et des associations de consommateurs ont souhait que la FCC impose des engagements afin que les titulaires de licences ne puissent pas bloquer certaines applications ou limiter le type d appareil utilis sur leur r seau Il s agit du d bat connu outre atlantique sous le nom de wireless net neutrality Ces acteurs ont eu partiellement gain de cause la FCC a d sign une bande importante 2x11MH7z comme tant soumise des r gles d acc s ouvert Les titulaires de licence pour cette bande connue sous le nom de Block C ne pourront pas limiter le type de terminal de service ou d application utilis par l abonn sauf pour des raisons l gitimes li es la protection du r seau Les op rateurs ne pourront pas non plus exiger le verrouillage S M lockage des terminaux et devront publier des normes permettant le d veloppement par des tiers d applications compatibles L id e est de cr er un espace de Net neutralit dans le monde de l acc s haut d bit sans fil comparable au monde du haut d bit fixe afin d encourager le d veloppement d applications innovantes qui n mergeraient peut tre pas si les op rateurs pouvaient privil gier leur propres terminaux contenus et applications approche walled garden Pour les bandes autres que le Block C la FCC n applique pas de r gles d acc s o
110. tte perte obligerait ren gocier au plan international une partie des fr quences qui ont fait l objet de l Accord de GE 06 Afin de conserver un potentiel d accueil pour les futurs services audiovisuels cette approche obligerait galement revoir la configu ration des r seaux de radiodiffusion en augmen tant sensiblement le nombre de sites d mission afin de limiter l impact des brouillages e Une partie de la sous bande envisag e est actuellement utilis e par des applications du minist re de la D fense et par les microphones sans fil Une migration de ces applications devrait donc tre envisag e ce qui aurait vi demment des cons quences financi res Lextraction d un dividende num rique sous la forme d une sous bande pour des applications fixes ou mobiles ne serait donc pas gratuite En outre une double incertitude li e au besoin d harmonisation internationale affecte actuelle ment cette option e Elle n cessite une taille critique pour le march correspondant et impose donc qu un minimum de pays europ ens adopte la m me approche Les travaux europ ens visant une harmonisa tion non obligatoire de la sous bande se poursui vent et devraient aboutir dans quelques mois la d finition d un plan de fr quence harmonis e Il existe galement une incertitude en ce qui concerne les pays qui pourraient adopter cette approche et le calendrier de mise en uvre qu ils pourraient retenir Dans l hyp
111. u divi dende avec des r partitions diff rentes de fr quences entre les deux secteurs candidats Elle rel ve aujourd hui une cr ation de valeur ajout e sectorielle par MHz de 168 millions dans le cas du secteur mobile contre 28 millions dans le cas de l audiovisuel Une fois pris en compte un ensemble d effets induits l tude va jusqu estimer un gain additionnel de taux de croissance du PIB europ en de 0 60 point horizon 2020 dans le cas d une attribu tion au secteur mobile par rapport au cas d une attribution au secteur audiovisuel L effet de l harmonisation europ enne sur la valeur du dividende Il convient d insister sur l importance de Phar monisation europ enne de l allocation spectrale pour que le dividende num rique engendre la valeur escompt e Trois effets se conjuguent les quipementiers europ ens seront d autant plus susceptibles de se positionner sur le march et g n reront d autant plus de valeur qu ils b n fi cieront d un large march europ en parall le ment les co ts pour les op rateurs des quipements adapt es ces fr quences seront aussi d autant plus faibles que le march europ en sera tendu enfin au niveau des consommateurs la demande sera d autant plus soutenue qu elle s appuiera sur une offre homog ne sur l ensemble du territoire y compris aux fronti res g o Synth se des r ponses la consultation sur les enjeux li s aux nouvelles fr
112. usion hertzienne terrestre tr s consomma trice en fr quences La diffusion hertzienne terrestre sur les postes principaux est en nette d croissance dans les modes de consommation des services de t l vi sion au profit des autres moyens de diffusion Elle ne permet pas de proposer toutes les offres d sormais attendues par le consommateur en effet les usages audiovisuels voluent et suivent d sormais une tendance marqu e vers la d lin a risation l interactivit la personnalisation lau toproduction de contenus et une plus grande diversit Le d veloppement de services de t l vision en mobilit est galement mentionn Pour la four niture de ces services la question de la compl mentarit entre les r seaux mobiles o des offres de t l vision sur mobile existent d j et les futurs r seaux de radiodiffusion vers les mobiles dans la bande UHF TMP ainsi que les projets satellitaires de type DVB SH est voqu e par plusieurs acteurs notamment du secteur des t l communications mais par tr s peu de contributeurs du secteur audiovisuel La question de la diffusion de cha nes suppl mentaires en TNT a galement t abord e par 2 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 Dii a D Da certains contributeurs de m me que celle d au tres usages tels que la radio num rique dans la bande III ou la bande L les
113. usion large et conomique dans un tr s grand nombre de foyers de services de t l vision lin aires et non lin aires incluant la haute d finition C est sur la base d un tel inventaire que l allocation de cette ressource publique rare qu est le spectre hertzien devrait tre effectu e I 22 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 ho eg xN e oer dividende num qu y 862 MHz B i Irequ ncgsi i AAA MHz pe MHZ 470 La position des groupes int gres Conjuguer croissance conomique et services innovants sans sacrifier nos exigences culturelles par Jean Bernard L vy pr sident du directoire du groupe Vivendi ous sommes sans doute un moment aussi important que celui qui a permis l mergence et le succ s dans les ann es 1950 de la t l vi sion analogique et dans les ann es 1990 du GSM L arriv e de ces nouveaux services a t rendue possible gr ce une allocation rationnelle et efficace du spectre hertzien chaque occasion les Etats ont su anticiper et accompagner des d veloppements industriels r pon dant aux attentes du grand public dans un cadre inter national harmonis A quelques ann es du passage de la t l vision au tout num rique il est l gitime de se pencher sur la question du r am nagement des fr quences Le poten tiel que repr sente la bande UHF rend ces fr quences par
114. uvert laissant aux op rateurs la libert d appliquer ou non une politique de walled garden E avant de rejoindre Hogan amp Hartson Ari Fitzgerald tait conseiller du pr sident de la FCC William Kennard notam ment sur les questions du dividende num rique 24 LA LETTRE DE L AUTORIT DE R GULATION DES COMMUNICATIONS LECTRONIQUES ET DES POSTES e NOVEMBRE D CEMBRE 2007 c e GOUUCI ICOS j PAAA J p Dossie ns a MHz ui MHZ 470 862 MHz qende num rique dans le monde pays en Am rique et en Asie ont d j pris les d cisions relatives son affectation Tour d horizon Royaume Uni limiter la r gulation l essentiel n Europe comme dans le reste du monde l utilisation des fr quences du dividende d bats Comment en effet attribuer de la meilleure num rique g n re d intenses fa on le spectre radio rendu disponible par le passage de l analogique au num rique et pour quels nouveaux usages C est une question laquelle POfcom doit r pondre et qui l am nera prendre Pune de ses plus importantes d cisions En effet il s agit ni plus ni moins de Pune des plus importantes lib rations de spectre au Royaume Uni et ce pour plusieurs ann es venir Notre premier et principal objectif dans l attribution du dividende num rique s assurer que la soci t citoyens et consommateurs en b n ficie le plus possi ble Mais comment atteindre cet objectif tout en prenant en compte
115. veloppements futurs des syst mes mobiles 3G IMT 2000 et 4G IMT volu s En effet l identification et l harmoni bandes de fr quences au niveau mondial est sation de nouvelles indispensable pour r pondre la fois aux besoins croissants de couverture ainsi qu aux nouvelles fonctionnalit s IMT volu s qui permettront d offrir des d bits atteignant environ 100 Mbits s dans un environnement forte mobilit Cette harmonisation devrait galement favoriser les cono mies d chelle et l itin rance mondiale ou r gionale des terminaux mobiles Pour l ensemble de la r gion Europe Afrique la CMR a ainsi iden tifi et attribu la bande 790 862 MHz aux Ces fr quences basses adapat es la services mobiles couverture correspondent une partie du dividende num rique qui couvre la bande 470 862 MH Cette attri ma Ps J AA 17 E Yr es EERE me m na gt E LE a R JET PL I MHZ 0 262 MH AMAM bution prendra effet en novembre 2015 mais des dispositions adopt es par la conf rence permettent d j plusieurs pays de la r gion concern e dont la France et la plupart de ses pays frontaliers de pouvoir affecter cette bande du spectre aux applications mobiles notamment pour le d ploie ment de syst mes IMT A titre de comparaison la zone Am rique et certains pays d Asie dont la Chine le Japon la Cor e l Inde b n ficient d j d une bande beau 698

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