Compte rendu - Assemblée nationale
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1. proposition de r glement du Parlement europ en et du Conseil modifiant le r glement CE n 1638 2006 arr tant des dispositions g n rales instituant un instrument europ en de voisinage et de partenariat document E 3886 gt Questions budg taires et fiscales avant projet de budget rectificatif n 5 au budget g n ral 2008 Etat g n ral des recettes document E 3770 5 avant projet de budget rectificatif n 6 au budget g n ral 2008 tat des d penses par section Section IH Commission document E 3770 6 proposition de d cision du Conseil autorisant la R publique italienne a appliquer une mesure d rogeant l article 285 de la directive 2006 112 CE du Conseil relative au syst me commun de taxe sur la valeur ajout e document E 3901 15 gt Sant proposition de directive du Parlement europ en et du Conseil modifiant la directive 2001 82 CE et la directive 2001 83 CE en ce qui concerne les modifications des termes d une autorisation de mise sur le march de m dicaments document E 3817 Point B La D l gation a approuv les deux textes suivants gt Agriculture proposition de r glement du Parlement europ en et du Conseil tablissant des r gles sanitaires applicables aux sous produits animaux non destin s la consommation humaine r glement relatif aux sous produits animaux document E 3890 gt PESC et relations ext rieures position commune du Conseil2. aller aussi loin que la Commission le proposait sur les licences d exportation n cessaires au fonctionnement des projets financ s par la Communaut savoir Galileo compte tenu notamment du faible nombre des Etats concern s mie Au del du futur r glement il convient n anmoins de ne pas m connaitre trois questions d une part la n cessit pour la France d am liorer les d lais d instruction et de d livrance des autorisations d exportation en liaison avec la r forme en cours des structures administratives charg es de ces op rations et l augmentation pr vue des effectifs affect s ces t ches la prise en compte de l int r t marqu par les entreprises pour le mod le am ricain qui repose sur la d livrance d une information d autant plus n cessaire qu elle permet tr s t t d anticiper s il est ou non opportun de signer un contrat la n cessit de d velopper terme une logique de certification pour les entreprises les plus concern es Suivant l avis du rapporteur et sous le b n fice de ses observations la D l gation a ensuite approuv la pr sente proposition d acte communautaire 14 III Examen de textes soumis l Assembl e nationale en application de l article 88 4 de la Constitution Point A Sur le rapport du Pr sident Pierre Lequiller la D l gation a examin des textes soumis l Assembl e nationale en application de l article 88 4 de la Con
3. lieu de nombreuses discussions entre les Etats membres et la Commission car il s agit d un dispositif destin tre visible et concret pour les Europ ens La France a sur ce point l avantage de disposer d ores et d j des centres de formalit s des entreprises li s au r seau des chambres de commerce et d industrie et qui vont servir de base au dispositif Le deuxi me volet de la transposition voqu par le rapport de la Commission est celui des proc dures lectroniques En effet l un des objectifs de la directive est de permettre aux prestataires de services d accomplir les formalit s n cessaires l exercice de leur activit par des moyens lectroniques Ainsi des proc dures lectroniques devraient tre cr es aussi bien pour les nationaux de chaque Etat membre que pour les prestataires originaires d autres Etats membres La notion de e government ou gouvernement lectronique est une priorit politique depuis plusieurs ann es au niveau europ en mais la directive services en fait une obligation l gale contraignante Dans ce domaine galement les situations nationales sont tr s contrast es Dans certains Etats membres il existe d ja des proc dures lectroniques de port e nationale mais ces Etats rencontrent des probl mes techniques pour leur donner une dimension transfrontali re La Commission souligne que ce volet de la directive ne pourra devenir une r alit sans u
4. par l adh sion aux diff rents m canismes de non prolif ration et de contr le de diss mination mis en place durant la guerre froide Un r gime communautaire n est intervenu que tardivement en 1994 et les r gles actuelles sont fix es par le r glement CE n 1334 2000 qu il convient d adapter en raison du changement du contexte international apr s les attentats du 11 septembre 2001 comme avec la probl matique des Etats voyous qui renforcent les exigences de la lutte contre la prolif ration Le r gime actuel repose sur plusieurs principes une conception large des biens et technologies double usage une notion tendue de l exportation qui permet de viser galement l immat riel un r gime d autorisation pr alable pour assurer le contr le de transactions et la tra abilit des produits ainsi que la facult d imposer galement des autorisations pour les biens et technologies hors liste En outre les crit res de d livrance des autorisations sont harmonis s et des sanctions sont pr vues en cas d infraction Il s agit en France de sanctions douani res caract re p nal fix es par le code des douanes Enfin diff rentes dispositions permettent aux Etats membres de faire valoir et de garantir la protection de leurs int r ts essentiels de s curit Pour tenir compte des exigences pos es par la r solution 1540 de l ONU de 2004 ainsi que du plan d action de Thessalonique de juin 2003 et de la
5. modifiant la position commune 2007 140 PESC relative a des mesures restrictives l encontre de Iran document E 3896 gt Sant proposition de r glement du Parlement europ en et du Conseil tablissant des proc dures communautaires pour la fixation des limites de r sidus des substances pharmacologiquement actives dans les aliments d origine animale et abrogeant le r glement CEE n 2377 090 document E 3504 M Jean Dionis du S jour rapporteur a pr alablement indiqu que la proposition ne visait qu modifier le r glement de 1990 dont les dispositions s articulent avec le code communautaire du m dicament v t rinaire et la directive 96 23 CE relative aux mesures de contr le Ces dispositions sont n cessaires la protection de la sant publique qui d pend de la qualit des produits ing r s L objectif de la Commission est pour l essentiel de pallier l indisponibilit actuelle de m dicaments v t rinaires notamment pour les esp ces dites mineures en r duisant la charge administrative ainsi que le co t de d veloppement des produits Pour l essentiel la proposition s av re opportune avec outre une clarification formelle une reprise des limites maximales de r sidus LMR d finis au niveau international par le Codex alimentarius avec vote favorable de la Communaut de nouvelles m thodes alternatives la dose journali re acceptable qui peuvent tre utiles d s lors qu elles
6. r gimes d autorisation et donc de motifs d inqui tude Il a soulign que Mme Marie Jos Palasz et ses collaborateurs pilotent avec l appui d un r seau l application de la directive au niveau national On peut videmment s interroger sur le point de savoir si ces moyens seront suffisants mais il est trop t t pour en juger M Christophe Caresche co rapporteur a rappel qu en tout tat de cause la directive services est un l ment central de la strat gie de Lisbonne et que la Commission europ enne en attend beaucoup en termes de dynamisme et de cr ation d emplois La France aurait tort de passer c t Les difficult s d application de la directive sont li es au fait qu elle est le fruit d un compromis et qu elle a en fait but sur la position de la Grande Bretagne M Evelyne Gebhardt a voqu devant les rapporteurs la mani re dont elle est parvenue a d bloquer les discussions en faisant une nouvelle proposition qui chappait a une d finition secteur par secteur La marge d interpr tation de la directive est par ailleurs li e 10 l histoire de chaque pays qui ont chacun des r glementations diff rentes Le rapport de M Gebhardt viendra pr ciser les choses Ainsi s agissant des coiffeurs il faut noter que cette profession est tr s attach e la notion de qualification professionnelle comme on l a vu aux r actions l annonce des propositions contenues dans le rappor
7. Compte rendu Mardi 15 juillet 2008 15 heures D l gation pour l Union europ enne Compte rendu n 58 Communication de MM Emile Blessig et Christophe Caresche sur l tat de la transposition de la directive sur les SONVICE SR e ann en een see era ne ta ee na ee 3 Il Communication de M Jacques Desallangre sur le Sy r gime de contr le des exportations de biens et technologies Presidence de doublesagelE 3395 are e eea e a reat Reenter 12 M Pierre Lequiller Pr sident lll Examen de textes soumis l Assembl e nationale en application de l article 88 4 de la Constitution 14 ie I Communication de MM Emile Blessig et Christophe Caresche sur l tat de la transposition de la directive sur les services M Emile Blessig co rapporteur a introduit son propos en rappelant pourquoi l Union europ enne s est dot e d une directive relative aux services dans le march int rieur La directive sur les services s inscrit dans le cadre g n ral de la r alisation du March unique puisqu elle vise concr tiser l une des quatre libert s fondamentales inscrites dans le trait de Rome Elle s inscrit galement dans la strat gie de Lisbonne Le constat de d part tait le suivant alors que les services repr sentent 70 du PIB de l Union europ enne les changes de services ne repr sentent que 20 des changes commerciaux au sein de l Union Les changes de services au sein de l
8. Union repr sentent moins de 5 du PIB de l UE alors que depuis 2007 le volume de PIB produit par les activit s de services d passe le PIB li l industrie manufacturi re Le rapporteur a ensuite indiqu que la pr sente communication est une nouvelle tape dans le suivi attentif que la D l gation a effectu depuis la pr sentation de la proposition initiale de la Commission L adoption de la directive en d cembre 2006 n a pas constitu la fin du processus mais le d but d une seconde phase plus longue a phase de transposition C est ce stade que l on se trouve aujourd hui L tape de la transposition en droit national est cruciale Et elle est extr mement difficile Pourquoi Chaque Etat membre doit transposer la directive dans un d lai de trois ans ce qui est bref vu le nombre important de secteurs d activit s et de textes concern s Mme Evelyne Gebhardt la rapporteure du Parlement europ en sur cette directive a estim que respecter ce calendrier va tre difficile Son coll gue M Jacques Toubon a quant lui consid r que ce d lai ne sera sans doute pas tenu Les services de la Commission ont confirm cette crainte la chef d unit en charge du suivi de la directive interrog e par les rapporteurs la fin du mois de juin 2008 a d clar que la Commission a le sentiment que les Etats prennent du retard y compris la France La premi re difficult tient au fait que chaque Etat
9. a directive services dans l ensemble des Etats membres et celle du parall lisme de cette mise en uvre dans ces Etats M Christophe Caresche co rapporteur a pr cis que cette directive tait une priorit forte de la Commission europ enne et que m me si celle ci tait sur une orientation lib rale elle avait d ploy des moyens importants qui lui permettent de suivre les travaux de transposition pays par pays A Vissue du d bat la D l gation a adopt les conclusions suivantes La D l gation Vu la directive 2006 123 CE du Parlement europ en et du Conseil du 12 d cembre 2006 relative aux services dans le march int rieur Consid rant que cette directive d une importance et d une complexit particuli res pr voit que les Etats membres doivent en avoir achev la transposition dans leur droit national avant le 28 d cembre 2009 1 Demande au gouvernement de poursuivre r solument les travaux pr paratoires la transposition de mani re ce que la France soit en mesure de respecter le d lai impos par la directive elle m me 2 Juge indispensable que pr alablement l adoption des mesures l gislatives et r glementaires de transposition un large travail d explication et de p dagogie soit effectu sti par les autorit s fran aises pour dissiper la confusion et les craintes que ce texte a pu susciter dans l opinion publique et associer les professionnels concern s 3 De
10. aume Uni dans le groupe de travail de la Commission et dans le dialogue bilat ral alors que cet Etat tait favorable au principe du pays d origine et souhaitait aller plus loin que ce qui a t adopt M Daniel Fasquelle a estim qu il convenait de veiller ce que l quilibre atteint lors de l adoption de la directive ne soit pas remis en cause au moment de sa transposition Il a souhait savoir si la France participait au groupe de travail mis en place par la Commission M Jacques Desallangre prenant l exemple de la profession de coiffeur a souhait des pr cisions sur les conditions dans lesquelles s exercerait la libert d installation M Daniel Garrigue a observ que la d limitation des notions de libert de prestation de services de libert d tablissement et de reconnaissance des qualifications professionnelles tait d licate Pour progresser il faut agir sur ces trois volets Alors que chaque Etat va choisir les secteurs qu il privil giera dans l application de la directive ne serait il pas pr f rable de fixer des priorit s l chelle europ enne et de demander aux Etats membres de progresser secteur par secteur En l absence d une telle d marche il existe un risque de d phasage entre Etats membres Il est tonnant qu il n y ait pas d efforts d harmonisation et de r gulation et que la mise en uvre de la directive d pende du bon vouloir des Etats membres Quelles sont
11. d cembre 2006 Les Etats membres disposaient d s lors d un d lai de trois ans pour la transposer courant jusqu au 28 d cembre 2009 Il reste donc moins d un an et demi avant l expiration du d lai O en sont les Etats membres Les services de la Commission europ enne ont pr sent l occasion du Conseil Comp titivit des 29 30 mai 2008 une note d information sur l tat des travaux de transposition de la directive services La Commission s est engag e faire rapport de mani re p riodique au Conseil des ministres Comp titivit sur les progr s r alis s et sur les difficult s rencontr es Le rapport pr sent fin mai souligne que la mise en uvre de la directive services est une t che extr mement lourde pour les Etats car elle requiert non seulement d introduire des changements dans leurs l gislations mais aussi de mener bien plusieurs chantiers de grande envergure la mise en place des guichets uniques la cr ation d un syst me de coop ration administrative entre Etats membres et un passage en revue exhaustif de la l gislation nationale existante S agissant des guichets uniques le rapport rel ve que le travail dans les Etats membres s est jusqu pr sent concentr sur des questions organisationnelles car les Etats doivent commencer par d cider quelles structures existantes ou cr er vont jouer ce r le Les guichets uniques ont donn
12. d raux est plus complexe En Belgique des structures administratives ont t tablies aux diff rents niveaux de gouvernement En Allemagne un groupe de travail r unit des repr sentants du gouvernement f d ral et des repr sentants de chacun des L nder L enqu te indique que pour certains pays l tablissement des guichets uniques semble tre le probl me majeur de la transposition de la directive S agissant du passage en revue de la l gislation en vigueur le degr d avancement de ce travail est tr s variable En Italie le screening n a commenc qu en novembre 2007 alors qu au m me moment il tait en voie d ach vement en Finlande et au Danemark La m thode choisie pour mener cet examen de la l gislation est galement diff rente d un pays l autre mais dans une majorit d Etats chaque minist re se voit confier la responsabilit d effectuer le screening dans son domaine de comp tence Enfin l enqu te indique que les gouvernements nationaux prennent part aux r unions du groupe de travail mis en place par la Commission europ enne et que des changes de vues sur la transposition de la directive ont galement lieu dans d autres cadres notamment dans le cadre d un dialogue bilat ral tr s actif entre Etats membres Mais tout ceci ne permet pas d augurer le respect du d lai de transposition M Christophe Caresche co rapporteur a poursuivi la pr sentation e
13. doit dresser la liste exhaustive des textes devant tre modifi s lois d crets arr t s etc D autre part et c est le second probl me majeur la transposition comporte le risque que chaque Etat interpr te diff remment les dispositions de la directive Or des diff rences d interpr tation impliquent des diff rences dans l application du texte ce qui pourrait tre pr judiciable la r alisation effective du march unique des services qui est l objectif final Les gouvernements et les parlementaires des Etats membres ont une responsabilit majeure assumer celle de veiller ce que la directive soit transpos e dans le d lai imparti et transpos e de mani re compl te et exacte A ce stade il n appartient pas la D l gation d examiner dans les d tails le contenu de la directive I appartient en revanche la D l gation de suivre l volution des travaux de transposition en ce qui concerne la m thode choisie par les autorit s fran aises le respect du calendrier la mani re dont s op re la coop ration ou la concertation avec les autres Etats membres et avec la Commission europ enne et de signaler les principales difficult s auxquelles le processus de transposition risque de se heurter Tel est donc l objet des travaux des rapporteurs qui se poursuivront dans les mois venir 4 La directive a t d finitivement adopt e le 12 d cembre 2006 et publi e au Journal Officiel le 27
14. ective Elle doit tre articul e avec la directive sur la reconnaissance des qualifications professionnelles qui vient d tre transpos e Si l on prend aussi en compte les travaux de la DG Concurrence sur les professions r glement es cela peut aboutir un cocktail explosif particuli rement pour la France o le nombre de professions r glement es est le plus lev d Europe Ainsi la France a longtemps t la seule r glementer la profession d administrateur et de mandataire judiciaires mais aujourd hui d autres Etats membres vont dans le m me sens Il faut avoir une approche au cas par cas au lieu d aller syst matiquement vers la d r glementation De nouvelles directives sectorielles sont n cessaires Il est par exemple regrettable que les notaires n appuient plus l adoption d une directive sur le notariat en Europe 8 La question du champ d application est tr s importante il faut d terminer si celui ci doit concerner des activit s ou des professions Selon la France il faut tenir compte de l article 45 du trait ce qui exclut les huissiers les mandataires judiciaires La Commission europ enne a une conception diff rente En France il faudrait que le gouvernement aille au del de la p dagogie avec les professionnels et qu il les associe pleinement aux travaux de transposition Cela viterait bien des m prises bien des conflits et bien des soucis Evoquant ensuite le r le du Roy
15. la directive est ind niablement un progr s Elle a fait l objet d am liorations tr s importantes au cours du processus d adoption et Mme Gebhardt a beaucoup travaill avec les Fran ais Elle a raison aujourd hui de vouloir s en tenir la lettre de la directive alors que la Commission europ enne a une vision extensive Les d lais de transposition constituent un d fi du fait de la complexit du travail accomplir et du nombre de textes concern s Il faudra tre vigilant car le champ d application comporte des zones grises notamment en mati re sociale et m dico sociale Il faut aussi veiller ce que le Parlement fran ais joue pleinement son r le La transposition ne doit pas se faire par ordonnances Les parlementaires sont fr quemment interpell s par des professionnels inquiets il serait anormal que la transposition chappe au Parlement Il est galement important qu une concertation avec les professionnels soit organis e M me si elle pr sente des inconv nients et suscite des inqui tudes la directive aura des effets positifs pour la France qui est exportatrice de services dans l Union europ enne et dans le monde M Emile Blessig co rapporteur a pr cis qu aux termes de l article 4 de la directive on entend par service toute activit conomique non salari e exerc e normalement contre r mun ration vis e l article 50 du Trait Par ailleurs en vertu du m me article un
16. les sanctions pr vues pour d ventuels retards de transposition M Jacques Desallangre a soulign qu en France la r glementation de l acc s a certaines professions avait aussi pour objectif la protection des usagers M Jean Claude Fruteau apr s s tre r joui de Pinitiative du suivi de la transposition de la directive services par la D l gation a remerci les rapporteurs pour leur communication tr s quilibr e et objective Compte tenu de l historique de la directive et de l impact du d bat sur le r f rendum de 2005 il existait un risque de ne l appr hender que sous un angle n gatif M Jean Claude Fruteau a ensuite indiqu qu en tant que membre de la commission du march int rieur du Parlement europ en il avait suivi de pr s les travaux pr paratoires et qu il avait pu appr cier la qualit du travail de Mme Gebhardt qui est une grande amie de la France Lorsqu on parle de zones grises propos de la directive il faut bien avoir l esprit que le processus l gislatif europ en est tr s diff rent du n tre La r gle de la majorit ne joue jamais puisqu un consensus relatif est toujours recherch que ce soit au Parlement europ en ou au Conseil Le fait que la directive pr voie des exclusions mais qu elles ne soient pas contraignantes pour les Etats s explique par cette recherche de consensus 9 Si l on est favorable l ach vement du march int rieur
17. mande que s agissant des mesures de transposition de nature l gislative le ou les projets de loi correspondants soient d pos s sans retard sur le bureau des Assembl es et que le Parlement soit tenu inform de la mani re la plus compl te de l tat de la transposition au niveau r glementaire 4 Appelle le gouvernement clarifier rapidement la d limitation exacte du champ d application des dispositions de la directive et rechercher un accord le plus large possible avec ses partenaires de l Union europ enne dans la mesure o la marge de manoeuvre qui est laiss e aux Etats membres leur permet en principe de tenir compte des sensibilit s et sp cificit s nationales mais risque de conduire des divergences d interpr tation de ces dispositions selon les pays 5 Demande au gouvernement de veiller une bonne articulation de la directive relative aux services avec la directive relative la reconnaissance des qualifications professionnelles 12 II Communication de M Jacques Desallangre sur le r gime de contr le des exportations de biens et technologies double usage E 3395 M Jacques Desallangre rapporteur a d abord rappel que les biens et technologies double usage faisaient depuis longtemps l objet d un contr le l exportation tant donn la possibilit de les utiliser titre non seulement civil mais galement militaire En France le r gime de 1939 a d abord t compl t
18. n voquant le travail de la rapporteure du Parlement europ en Mme Gebhardt et en exposant la situation fran aise ainsi que les probl mes li s la d finition du champ d application 6 Les rapporteurs ont salu le travail remarquable accompli par Mme Gebhardt qui a r ussi laborer un accord entre les groupes politiques du Parlement europ en pour liminer le principe du pays d origine et sortir la directive de l orni re Elle a ainsi reb ti la directive accomplissant ce que la Commission n est pas parvenue a faire Malgr ce travail il reste un certain nombre d incertitudes sur le champ d application de la directive Les rapporteurs ont percu a cet gard une divergence d appr ciation entre Mme Gebhardt et la Commission qui est tent e de promouvoir une interpr tation extensive notamment dans le domaine social Mme Gebhardt a d cid de continuer son travail sur cette directive et d en suivre la mise en uvre elle pr sentera un rapport l automne M Christophe Caresche a soulign s agissant de l application de la directive qu il ne s agit pas de d manteler la r glementation d un certain nombre de professions Ainsi pour exercer en France le m tier de coiffeur il faudra toujours poss der un dipl me de coiffure Le but est que des prestataires de l Union europ enne puissent venir travailler en France et que des prestataires fran ais puissent aller travailler ailleurs dan
19. ne volont politique ferme et l affectation de moyens suffisants dans tous les Etats membres Le troisi me volet de la transposition est le passage en revue ou screening des l gislations nationales La directive oblige les Etats membres mener un recensement et une valuation exhaustifs de leurs r glementations relatives aux activit s de services l objectif tant de simplifier ou de supprimer celles qui ne sont pas justifi es Plus pr cis ment il s agit d identifier les r gimes d autorisation qui devront faire l objet de dispositions l gislatives ou r glementaires pour assurer leur compatibilit avec la directive Une estimation qui a t communiqu e au Conseil Comp titivit du mois de mai voque au moins 5 000 textes concern s par la transposition de la directive pour l ensemble des 27 Etats membres 5 Enfin le quatri me et dernier volet est l obligation pour les Etats membres de se fournir une assistance mutuelle pour la mise en uvre effective de la directive Le texte pr voit que les Etats membres doivent coop rer avec la Commission pour d velopper un syst me lectronique permettant aux autorit s nationales de se contacter directement pour changer facilement des informations Sur cette base les Etats sont actuellement en train de travailler avec la Commission pour greffer sur le syst me en cours d laboration appel IMI Internal Market Information System une b
20. prestataire est toute personne physique ressortissante d un Etat membre ou toute personne morale vis e l article 48 du Trait et tablie dans un Etat membre qui offre ou fournit un service Le destinataire est toute personne physique ressortissante d un Etat membre ou toute personne morale qui des fins professionnelles ou non utilise ou souhaite utiliser un service A partir de ces d finitions on peut avoir de cette directive une approche protectionniste ou bien au contraire la consid rer comme une chance Dans ce dernier cas il s agit pour nos prestataires d avoir un champ d application large et d s lors on se heurtera des difficult s de libre tablissement et de prestation ainsi que de libre reconnaissance des comp tences Afin que la situation ne soit pas d s quilibr e il faudrait qu il y ait une approche convergente de tous les Etats membres En tout tat de cause l intervention des Parlements sera limit e dans la mesure o de nombreux textes rel vent du pouvoir r glementaire ce qui restreint la port e des actes l gislatifs de transposition Il faut noter que les contacts avec les professions sont abord s dans les Etats membres de fa on tr s diff rente Ainsi dans les pays anglo saxons l approche retenue associe les professionnels tr s en amont alors qu en France chaque minist re a une relative libert de n gociation avec la profession ce qui quivaut environ 600 contacts autant de
21. ranche consacr e aux services Un projet pilote sera lanc au d but de l ann e 2009 Il reste aux Etats membres d signer les organes et administrations qui vont participer ce r seau et assurer une formation pr paratoire ces administrations Le rapporteur a ensuite pr sent un r sum des conclusions d une enqu te publi e en janvier 2008 par l association europ enne des Chambres de commerce et d industrie Eurochambres qui apporte des l ments int ressants de comparaison entre Etats sur l tat d avancement des travaux de transposition de la directive Cette tude montre notamment que les structures charg es de pr parer la transposition varient d un pays l autre il peut s agir d organes interminist riels ou de structures administratives ad hoc comme au Danemark en R publique tch que en Estonie en Lettonie Malte en Espagne ainsi qu en France o une structure interminist rielle a t co organis e par le SGAE et le minist re de l Economie il peut s agir d un minist re pilote travaillant en collaboration avec les autres minist res concern s il peut s agir de groupes de travail pouvant inclure des repr sentants des organisations professionnelles comme Chypre en Su de et au Royaume Uni il peut aussi s agir de s minaires ou de sessions de formation organis s par le minist re en charge et destin s aux acteurs conomiques Le cas des Etats f
22. reposent sur des bases scientifiques le principe d extrapolation ainsi que la d termination de LMR pour des substances qui ne sont pas destin es tre utilis es comme des m dicaments v t rinaires En revanche l approche propos e par la Commission pour les valeurs de r f rence n est pas acceptable d s lors qu elle conduit utiliser les limites minimales de performances requises LPMR exig es des laboratoires pour tol rer la pr sence dans les denr es import es de substances interdites en Europe La position exprim e par la France dans son m morandum sur les importations d aliments d animaux et de v g taux s curit sanitaire et conformit aux r gles communautaires est cet gard tout fait l gitime 16 MM Emile Blessig et Jacques Desallangre ont relev que le r glement repose sur la disponibilit d informations extr mement pr cises sur les denr es introduites sur le march europ en Or ces exigences de tra abilit sont difficiles satisfaire dans de nombreux pays mergents En r ponse le rapporteur a rappel que les exigences de sant publique impliquent n cessairement une grande rigueur qu il conviendrait d ailleurs de ne pas affaiblir en ouvrant la porte via la notion des valeurs r f rences aux substances les plus nocives Il a ensuite pr cis que les contr les sont d j harmonis s gr ce la directive 96 23 CE Suivant l avis du rappo
23. rteur la D l gation a adopt les conclusions suivantes La D l gation Vu la proposition de r glement du Parlement europ en et du Conseil tablissant des proc dures communautaires pour la fixation des limites de r sidus des substances pharmacologiquement actives dans les aliments d origine animale et abrogeant le r glement CEE n 2377 090 COM 2007 194 final n E 3504 Vu la r solution l gislative du Parlement europ en du 17 juin 2008 sur cette m me proposition de r glement Vu galement le m morandum pr sent par le gouvernement fran ais au Conseil Agriculture du 24 juin 2008 et intitul Importation d aliments d animaux et de v g taux s curit sanitaire et conformit aux r gles communautaires 1 Se d clare favorable aux principes comme aux dispositions essentielles de la proposition de r glement pr cit e en ce qu ils visent renforcer la s curit alimentaire 2 Estime cependant que cette proposition ne peut tre adopt e qu apr s suppression de toute disposition qui conduit cr er une tol rance pour la pr sence dans les denr es import es de substances interdites en Europe
24. s l Union europ enne L objectif est de rendre possible et de faciliter le travail des entreprises europ ennes sur l ensemble du territoire de l Union Il reviendra aux commissions comp tentes du Parlement d examiner les mesures l gislatives de transposition La situation fran aise est marqu e par un contexte notamment politique on se souvient des oppositions extr mement fortes que la proposition de directive avait fait na tre au moment du r f rendum en 2005 et des inqui tudes autour de la pol mique sur le plombier polonais Le droit fran ais tant tr s complexe cette transposition constitue l occasion de mener un travail transversal de modernisation et de simplification En juin 2006 le minist re de l Economie a t d sign comme minist re pilote et une mission interminist rielle a t cr e en mars 2007 Cette structure dirig e par Mme Marie Jos Palasz est une petite quipe quatre personnes mais s appuie sur un r seau d une trentaine de correspondants dans l ensemble des minist res concern s c est dire dans tous les minist res sauf les Affaires trang res et la D fense Le r le de la mission interminist rielle est de piloter les travaux d assurer leur coh rence mais pas d op rer elle m me la transposition Chaque minist re est responsable de l tablissement de la liste des r gimes d autorisation existant dans son secteur de la r daction des tex
25. stitution Aucune observation n ayant t formul e la D l gation a approuv les textes suivants gt Institutions europ ennes proposition de r glement du Parlement europ en et du Conseil portant adaptation a la d cision 1999 468 CE du Conseil telle que modifi e par la d cision 2006 512 CE de certains actes soumis la proc dure vis e l article 251 du trait en ce qui concerne la proc dure de r glementation avec contr le document E 3734 proposition de r glement du Parlement europ en et du Conseil modifiant le r glement CE n 1172 98 du Conseil relatif au relev statistique des transports de marchandises par route en ce qui concerne les comp tences d ex cution conf r es la Commission document E 3738 proposition de r glement du Parlement europ en et du Conseil modifiant le r glement CE n 999 2001 en ce qui concerne les comp tences d ex cution conf r es la Commission document E 3782 proposition de r glement du Parlement europ en et du Conseil portant adaptation la d cision 1999 468 CE du Conseil telle que modifi e par la d cision 006 512 CE de certains actes soumis la proc dure vis e l article 251 du trait en ce qui concerne la proc dure de r glementation avec contr le Adaptation la proc dure de r glementation avec contr le Quatri me partie pr sent e par la Commission document E 3788 gt PESC et relations ext rieures
26. strat gie de l Union contre la prolif ration des armes de destruction massive sont ainsi propos es pour l avenir d une part l insertion du transit et d autre part la prise en compte du courtage dans les champs du futur dispositif Les Etats membres pourront en fonction du risque imposer une autorisation pr alable ces op rations Est par ailleurs pr vu le renforcement des sanctions p nales ce qui est d ailleurs coh rent avec la r flexion men e en France sur la cr ation d un d lit de prolif ration Au del de l harmonisation de principe l harmonisation effective des sanctions p nales prononc es en cas d infraction est cependant loin d tre r alis e entre les Etats membres Les travaux pr paratoires au Conseil ont conduit ce stade revenir sur plusieurs l ments de la proposition initiale de la Commission Ainsi le passage la comitologie pour la modification des listes et autres annexes du futur r glement n est pas retenu car il met en cause la r gle du consensus qui a jusqu alors pr sid en la mati re De m me il n est pas envisag de suivre la Commission sur la suppression de l autorisation pr alable pour les transferts intracommunautaires entre les Etats membres et de remplacer cette autorisation par une notification pr alable Si volution il doit y avoir c est plut t sur la liste des biens concern s inscrite l annexe IV Enfin il n est pas jug utile d
27. t de la commission Attali sur la lib ration de la croissance fran aise Ils font notamment valoir qu ils sont amen s manipuler des produits dangereux et nocifs M Daniel Fasquelle a pr cis que cette profession est en quelque sorte victime d une discrimination rebours Ainsi pour s installer en France il est n cessaire d tre tulaire du brevet d tudes professionnelles alors qu en Allemagne le niveau du certificat d aptitude professionnelle est suffisant ce qui permet des professionnels allemands de s installer en France Cependant dans la mesure o il s agit de reconnaissance de dipl mes la directive services n y changera rien Il a ensuite propos concernant le point 2 des conclusions de pr ciser que les professionnels concern s doivent tre associ s MM Christophe Caresche et Emile Blessig rapporteurs se sont dits favorables un ajout concernant l association des professionnels aux travaux et la mention d une meilleure articulation entre la directive services et la directive relative la reconnaissance des qualifications professionnelles Ils ont aussi estim n cessaire d appeler le Gouvernement clarifier rapidement la d limitation exacte du champ d application de la directive M Daniel Garrigue a consid r qu il n est pas suffisant de raisonner dans un cadre national et que deux questions se posent celle du pilotage de la mise en uvre de l
28. tes n cessaires et des contacts prendre avec les professions concern es Le travail de recensement par les minist res a commenc en avril 2007 et il semble en bonne voie Plus de 600 r gimes d autorisation ont ainsi t identifi s Le travail de la mission interminist rielle qui semble se d rouler dans de bonnes conditions se fait en relation avec la Commission europ enne qui a d ailleurs publi un guide une sorte de mode d emploi d pourvu de force juridique Mme Gebhardt a exprim des r serves sur le contenu de ce mode d emploi Concernant les r gimes d autorisation identifi s lors du passage en revue il convient d insister sur le fait que ces r gimes ne vont pas tre syst matiquement et m caniquement supprim s la directive dicte des crit res permettant aux Etats membres d appr cier dans quelle mesure le maintien de chacun de ces r gimes est justifi Par ailleurs m me si le nombre de modifications l gislatives est encore inconnu il sera n cessairement assez faible car en France beaucoup de r gimes d autorisation sont du domaine r glementaire Pour autant il serait tr s regrettable que le gouvernement fran ais fasse le choix de demander au Parlement l autorisation de transposer la directive par voie d ordonnances Paci La question la plus pineuse qui demeure est celle du champ d application de la directive La directive services vocation a s appliq
29. uer par d faut toutes les activit s de services non r gies par d autres textes communautaires mais ce principe ne suffit pas a d finir clairement son champ d application r el d autant que les exclusions explicitement pr vues par la directive ne sont pas contraignantes Cette derni re remarque signifie que s agissant d une activit figurant dans la liste des exclusions les Etats membres peuvent d cider de faire b n ficier les prestataires de ce service des mesures de simplification administrative qu ils ont par ailleurs l obligation de prendre pour les activit s couvertes par la directive Parmi les questions en suspens concernant la d limitation du champ d application la principale est celle de l exclusion relative aux services sociaux Comme l indique l avis rendu le 11 juin 2008 par le Conseil conomique et social sur les cons quences pour l conomie francaise de l application de la directive services le probl me vient de ce que les services sociaux ne sont exclus du champ d application de la directive que s ils sont assur s par l Etat par des prestataires mandat s par l Etat ou par des associations caritatives reconnues comme telles par l Etat L exclusion n est donc pas d finie par activit mais en fonction des personnes qui exercent ces activit s Cette disposition soul ve la question de la d finition du mandatement Est ce le droit reconnu par la loi d assurer
30. un service social ou bien l obligation tablie par la loi d assurer ce service Chaque pays et notamment la France doit d finir le champ de ce qu il entend par mandatement Il y a des fronti res tablir Les rapporteurs ont ensuite pr sent leurs propositions de conclusions en soulignant qu il y a un travail pr alable important d explication fournir aupr s des professions concern es pour que celles ci comprennent que la mise en uvre de la directive services peut avoir des cons quences tr s positives pour elles compte tenu des performances de l conomie fran aise dans le secteur des services M Daniel Fasquelle apr s avoir remerci les rapporteurs pour leurs explications a soulign que c tait la premi re fois qu une directive avait suscit autant d int r t dans l opinion publique tort et raison Ce texte est ambigu bien des gards Il concerne en fait deux libert s fondamentales la libre prestation de services et la libert d tablissement Il faut relativiser sa port e qui fige une jurisprudence datant des ann es 1970 sur l applicabilit directe de ces deux libert s Cependant ce texte n est pas neutre il va au del du droit existant en pr voyant un passage en revue de l ensemble des l gislations pour examiner leur conformit la libre prestation de services et la libert d tablissement Il convient d tre attentif aux effets de la dir
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