RB - Jean Charles Caretti
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1. Fut d abord E R et prit la suite de La Gu rini re aux Tuileries 1751 58 Il y fut remplac par Jacgues Philippe Dugard Jean DE Jouan E R Succ da Fran ois de Vendeuil ruc des Canettes 1747 60 Yves DE MONTY E O E C 175 63 E O 1763 70 DE JOUSSEAU DE TOURDONNET E C El ve de Bourgelat E C 1742 75 33 ans Lt G Fran ois DE LA PORTERIE O C 1709 1788 79 Commanda l Ecole d Equitation de Cambrai 1769 Institutions militaires pour la Cavalerie et les Dragons 1754 ARNOFE Professeur de Thiroux Charles Thiroux Dirigea un man ge bourgeois rue du Pont aux Choux Auteur de Equitation 1799 La POMERAYS El ve de Thiroux Professeur d Equitation Rouen Fran ois DE SALVERT E O 1744 Fils de Fran ois P E O E C 1770 E O 1774 75 E C de la reine Marie Antoinette 1775 92 Jean Fran ois DE SALVERT E O 1744 Fils du pr c dent E O 1815 20 Vite DE SALVERT E O Probablement fr re du pr c dent E O 1820 30 DESOFFY Fut l un des instructeurs de Cordier Versailles Raymond DE VANDI RE D ABZAC Neveu des fr res d Abzac El ve de Jean Fran ois pendant 15 ans Cte Alexis D ABZAC Nous n avons pu trouver son degr de parent avec les pr c dents Auteur du D veloppement d une question questre relative au dressage des chevaux 1852 Charles BEUCHER DE ST ANGE 12. autres sont venus s y instruire Comme nous allons l indiquer sommairement Saumur a connu le succ s sous le signe de l clectisme questre moins par ligne de conduite d lib r e que par l encha nement des circonstances sur lesquelles a sans aucun doute influ la trop grande mutabilit des cuyers Sur les vingt six Ecuyers en Chef qui se sont succ d s Saumur depuis Cordier aucun n est rest ce poste plus de 10 ans Quatre seulement ont t Ecuyers pendant quinze ans ou plus Bellegarde Dutilh Gu rin Rousselet LES PREMIERS CUYERS A L COLE DE SAUMUR Les principes d quitation militaire de d Auvergne qu illustr rent Boisdeffre aux carabiniers et Bohan aux gendarmes rouges p n tr rent Saumur en 1815 d fendus par Chabannes Mais Chabannes dut quitter l Ecole en 1817 un d saccord complet s tant install entre lui m me et Cordier qui r ussit faire triompher Saumur les principes de Montfaucon repr sentant l Ecole de Versailles Cordier occupa les fonctions d cuyer en Chef de 1817 1822 puis de 1825 1833 soit en tout treize ans ayant entre ces deux p riodes t cuyer Saint Cyr 1822 1823 et Versailles 1824 Rousselet le doux cuyer qui n occupa la place d Ecuyer en Chef qu en 1839 et 1840 mais qui resta vingt quatre ann es au Cadre Noir ne put pendant tout ce temps malgr son extr me habilet de praticien faire pr valoir les id es de son ma
3. chacune d elles tat extrait de manuscrits des Archives nationales de France datant du d but du XVIIe si cle et une quivalence bas e sur les cours de l or fin tablie en nouveaux francs 1961 voici quelques finances Le Grand Ecuyer 800 000 livres qui quivaudraient NF 4 480 000 Les Ecuyers Cavalcadours 30 000 168 000 Les Ecuyers Ordinaires 50 000 280 000 Les Ma tres Palefreniers 7 000 39 200 L Arroseur de Man ge 4 000 22 400 On voit que pour obtenir ces offices il fallait avoir non seulement des capacit s mais encore de la fortune ou du r pondant m me pour les emplois subalternes Le revenu du Grand Ecuyer cette poque a atteint 200 000 livres qui quivaudraient 1 120 000 NF Nous manquons de pr cisions sur les revenus des autres charges En 1789 les Etats G n raux n apportent aucune modification l organisation de l Ecurie mais sup priment la possession financi re des charges et font conna tre le traitement attribu chacune d elles Le pouvoir d achat de la monnaie a diminu Voici quelques chiffres de revenus annuels Le Prince de Lambesc Grand Ecuyer 250 000 livres soit env NF 400 000 De Briges Premier Ecuyer 34 000 54 000 De Goursac Ecuyer Commandant 20 000 32 000 Les Ecuyers Cavalcadours 9 000 14 400 Les Ecuyers Ordinaires de Man ge 10 000 16 000 Sous la Restauration on retr
4. gorie certains Ecuyers dont la r putation n est pas en rapport avec l importance et la dur e des fonctions qu ils ont exerc es C est que nous avons manqu d l ments pour revenir sur les jugements de leurs contemporains Manque de talent Exc s de modestie Raisons extra questres Nous ne le savons pas Mais c est ainsi que figurent par exemple dans notre tableau le comte de Lionne les Sainte Maure Malbec de Briges dont bien des l ves pourtant ont eux atteint la c l brit de Fon taines que Lubersac avait d sign pour lui succ der et qui aurait peut tre approch le renom de d Auvergne D autres Ecuyers apparaissent au contraire en vert parce que leur r putation fut beau coup plus discutable Il ne nous est pas possible d exposer ici les scrupules les h sitations et finalement les raisons qui nous ont fait placer dans cette cat gorie des Ecuyers pourtant c l bres comme le comte d Aure pour ne citer que lui S il faut lui reconna tre le m rite d avoir t comme l on dirait aujourd hui le promoteur de l quitation sportive en France on ne peut pas dire que son enseignement ait rendu service la cause du dressage dans l acception la plus large du mot Quoique spectaculaire son quitation m me comme mode d emploi du cheval tel quel a soulev bien des r probations Gardons nous de citer des opinions bauch ristes Mais que dit son l ve Bellanger le vicomte d Abzarc
5. regardant d une fen tre son l ve d Aure Vois tu celui l Eh bien Ne fais jamais comme lui L quitation de d Aure ne se bonifia pas avec l ge M me son pan gyrislie le g n ral L Hotre n a pu en celer ni les exc s ni les graves d fauts Il suffit pour s en convaincre de relire le chapitre XII d Un officier de cavalerie Nous avons enfin inclus dans notre tableau quelques Ecuyers trangers galement marqu s en vert dont l influence fut exerc e sur des Ecuyers fran ais ou subie de leur part ou qui ont crit directement en fran ais Leurs noms sont entre crochets T Nous avons tent d indiquer par des points et des toiles de diff rentes grandeurs les valeurs relatives des Ecuyers en tenant compte de leurs talents et de leurs crits Un trait plein joignant les points ou toiles situant deux Ecuyers indique une relation directe de Ma tre El ve aux restrictions pr s nonc es plus haut Le trait est plus ou moins oblique mais il faut le lire de gauche droite Une seule exception se rapporte l armain de Sainte Reine qui prit des le ons de Raabe un peu plus jeune que lui et de Lenoble du Teil son cadet de 35 ans Un trait interrompu correspond une relation de protection d amiti d association de parent ou d influence Les lignes courbes en trait plein joignent les Rois et les Empereurs leurs Maitres en Equi tation Les lignes courbes en trait interrompu les joignent a
6. E C qu 43 ans comme nous l avons dit c est dans la m me ann e qu il fut nomm E O Il conserva les deux charges et en 1734 50 ans d j la t te des E O par anciennet de service la Grande Ecurie et par m rite Louis XV le nomma P E C pour qu il le pr c d t dans quelques circonstances particuli res en raison de son talent en quitation Les Ecuyers Ordinaires avaient pour fonctions de dresser et de monter les chevaux et de donner la le on aux Pages Les Premiers Ecuyers Ordinaires pouvaient tre consid r s comme dirigeant seuls l enseignement questre de la Grande Ecurie et furent constamment choisis parmi les plus habiles Il est int ressant et instructif de constater que du milieu du xvi si cle la fin du xv n sur la quinzaine de Pages admis annuellement la Grande Ecurie la proportion de ceux qui acc dent aux fonctions dE O est de l ordre de un sur cent et aux fonctions de P E O de deux trois sur mille Les faveurs ornant la fonction d Ecuyer y restaient attach es m me lorsque l Ecuyer prenait sa retraite C est ainsi que Neuilly pour citer un exemple conserve six chevaux nourris par le pourvoyeur de la Grande Ecurie et est d fray de l habillement de quatre valets En outre le Roi ne d daignait pas de marquer l occasion ses satisfactions et ses encouragements par quelques petits agr ments en g n ral viagers qui modifiaient sensiblement les traitem
7. de cavaliers mettent journellement profit des fragments de ces enseignements qui par des voies obscures sont parvenus jusqu eux Ils font du Bauch risme sans le savoir Gal Decarpentry Le Commandant Edmond WATTEL sur Rempart anglo arabe au passage en 1925 La pratique des airs de fantaisie que Wa ttel alors grand dieu Saumur ne d daignait pas n est pas trang re la remarquable impulsion de Rempart et l l gance de son geste des paules Document photographique Blanchaud Saumur 49 S O S Cette triple quitation fran aise est en voie de disparition inexorable si rien n est fait pour la sauver Les trois conceptions pourraient elles tre r unies Nous pensons que oui Affirmons que l quitation est une que s il a paru s agir presque exclusi vement tout au long de ce m morandum d quitation acad mique c est que nous la croyons le substrat de toutes les autres La F E I ne nous contredira pas qui lui donne droit de cit olympique Il faudrait pour ranimer l Equitation fran aise que les pouvoirs publics n attendent pas d avoir vu tout fait dispara tre les perfection nements qui avaient t acquis au cours des si cles gr ce aux travaux de tant de g n rations d Ecuyers et de ne plus pouvoir au mieux que se rabattre sur l tablissement d un Mus e de l Equitation La Cavalerie Cheval ayant v cu il serait pour des raisons peu pr s invers
8. l enseignement de Dutilh Depuis Bellegarde il y a trois quarts de si cle maintenant que les rivalit s les oscillations les discordances refl tant encore les passions de l antago nisme d Aure Baucher de la p riode h ro que n ont gu re cess En 1948 dans son Baucher et son Ecole l cuyer exceptionnellement savant et averti qu tait le G n ral Decarpentry fort d une documentation unique sur ce sujet faisant toujours preuve d une lucidit et d une impartialit absolues crivait Depuis une trentaine d ann es les concours de dressage internationaux ont plac nos champions devant des probl mes si difficiles r soudre que l enseignement de nos coles militaires toujours plus ou moins d Auriste leur a souvent fourni la preuve de son insuffisance au del de l quitation courante Cette observation si pertinente restera t elle lettre morte On peut s en inqui ter Il faut s en inqui ter L QUITATION FRAN AISE EST TRIPLE Que reste t il de l quitation fran aise L Equitation de Versailles C est du pass h las irr cup rable en d pit de l exemple admirable que nous donnent les Viennois qui maintiennent l Ecole dite Espagnole et apr s quelles vicissitudes une tradition se r cla mant ironie de notre La Gu rini re L Equitation de Saumur Nous venons d exposer que sa tradition est moins tablie qu on ne pourrait le croire Les Airs classiques d
9. lesquels elle avait t cr e I nommait tous les emplois sauf celui de Premier Ecuyer de la petite curie Monsieur le Premier pourvu par le Roi Pendant deux si cles de Henri IV Louis XVI inclusivement la charge reste h r ditaire de fait entre les mains des Princes de Lorraine une telle continuit dans l organisation et la surintendance de l Equitation civile fran aise en a permis l excellent d veloppement En dehors du titre de Grand Ecuyer de France dont nous venons de rappeler la gen se puis les fonctions qui y taient attach es elles ne sont en quelque sorte que celles du plus haut poste d Escuyer d Escuirie comme on disait au xvre si cle le mot Ecuyer est usit sur notre tableau et dans ces notes qui l accompagnent dans le sens suivant qui est devenu le plus habituel L CUYER On appelle Ecuyer l homme qui sait dresser un cheval le mener avec gr ce et justesse et qui est capable de former de vrais hommes de cheval C est la conception de Baucher Elle pr cise celle de ses devanciers L expression homme de cheval qui a acquis un sens plus g n ral aujour d hui signifie pour Baucher cavalier solide et habile Il ne demande pas l Ecuyer d tre capable de former d autres Ecuyers La m tamorphose du cavalier solide et habile en Ecuyer est en effet une op ration qui incombe plus l El ve qu au Ma tre Le g n ral L Hotte s est fort bien expliqu
10. tre Chabannes BAUCHER C est vers 1834 qu apr s avoir enseign pendant une douzaine d ann es Rouen en hiver et au printemps au Havre en t et en automne vient s installer Paris et s associer avec Jules Pellier son l ve l homme dont le G n ral L Hotte n a pas craint d crire qu il tait le g nie questre le plus exceptionnel qui ait jamais exist l Ecuyer Fran ois Baucher Il influence dans le pr sent et il influencera dans l avenir fous les cuyers dignes de cenom civils ou militaires directement ou indirectement totalement ou partiellement qu ils le sachent ou qu ils l ignorent qu ils le d sirent ou s en d fendent Rappelons ce que dit le G n ral Decarpentry propos du Comit de Cavalerie de 1912 Il n gligea de rendre C sar ce qui lui appartenait en adoptant sans nommer Baucher comme r gle fondamentale de notre quitation militaire la formule jambes sans main main sans jambes Remarquons que l ordre des facteurs y est interverti Ainsi alt r e la formule n est plus magique mais elle est encore extr mement bienfaisante M me telle quelle elle demeure fondamentale et sa pratique doit rester l une des pr occupations constantes de l homme de cheval SES D BUTS Nous avons peu de renseignements sur les d buts questres de Baucher Cependant qu il s agisse ou des impressions de ses jeunes ann es Versailles alors qu il avait mainte oc
11. 789 1879 90 El ve de Cordier Ecuyer ct hippologue Saumur 1820 54 34 ans de suite Cours d Hippologie 1850 L on DE MILANGES El ve du Cre Jules O H gerty Ecuyer des Pages 1824 30 ED DE FITTE vers 1810 apr s 1872 A dirig le man ge Duphot fond par le Cte d Aure El ve de Baucher Fran ois MUSANY 1851 1896 45 El ve des Jules Pellier p re et fils et de Raabe Refuse toute intelligence aux animaux en cons quence de quoi heureusement il recommande de ne pas les maltraiter Trait d Equitation 1888 etc Mis DE NETTANCOURT VAUB COURT 1821 1897 76 El ve de Lancosmc Br ves Monter et dresser les chevaux d apr s la M thode de feu le Cte de Lancosme Br ves 1884 Louis DE MIRLEAU DE NEUVILLE D ILLIERS 1829 El ve de Baucher vers 1858 Lt C Dron O C Ecuyer l Ecole d Etat Major devenue depuis Ecole de Guerre El ve de Baucher Gui BONIE O C 1828 1911 83 El ve de Baucher Gal BONNAL O L 1844 19 El ve de Raabe Equitation 1890 C BONNAN O A 1854 19 Nouvel abr g d quitation 1892 R sum de l ouvrage du G Bonnal Cre COQUERFET O C El ve de Raabe G GossarT O A 1853 1915 52 Successeur du C de Fraville Fontainebleau INDEX BIBLIOGRAPHIQUE Outre les nombreux ouvrages dont la plupart sont cit s sur le tableau synoptique m me voi
12. TABLEAU SYNOPTIQUE DES CUYERS FRAN AIS DU XYL U XX SI CLE par REN BACHARACH En hommage reconnaissant au dieu r v r et aim de ses l ves le G n ral du Breuil mon premier ma tre R B Fils et petit fils d officiers Ren Bacharach a t mis cheval d s l enfance Officier de R serve de Cavalerie il a gard un souvenir fid le de son stage en 1925 l Ecole de Saumur o il lui a t donn d apercevoir le Commandant Wattel alors Ecuyer en Chef au Cadre Noir Passionn d Equitation et tr s attir par le Dressage M Bacharach a r ussi se constituer une abondante biblioth que o les trait s d Equitation les plus anciens et les plus rares voisinent avec de nombreux ouvrages modernes Non content d tudier les textes et de m diter sur leurs enseignements il a pu longuement converser avec le G n ral Decarpentry auquel le liait une respectueuse affection Ce dernier lui ouvrit g n reusement l acc s de sa biblioth que et n h sita pas lui communiquer de pr cieux documents M Bacharach a eu aussi la bonne fortune de pouvoir voyager et monter cheval dans de nombreux pays d Europe et d Am rique en Afrique et en Asie largissant ainsi sa culture questre et sa formation de base Apr s s tre appliqu conna tre les grands Ma tres de l Equitation fran aise leur vie les sources de leur science leurs m thodes et leurs disciples M Bacharach a voulu concr ti
13. casion d observer sur les terrasses en bordure des Ecuries les Officiers qui enseignaient l Ecole d Instruction des Troupes Cheval ou dela premi re ducation questre qu il re ut de 14 18 ans environ Milan de son oncle Ecuyer du Prince Borgh se o de la vue quand il fut revenu Versailles du vicomte d Abzac dont il guettait les sorties cheval pour l admirer ou du s jour qu il fit ensuite aux Ecuries du duc de Berry il est certain que la premi re formation de Baucher fut empreinte de classicisme Il avait conserv par exemple quand il commen a enseigner l utilisation des sauteurs aux piliers Il avait dress un sauteur qui ne le d pla ait jamais alors qu il d crochait les plus forts d entre ses l ves LA PREMI RE MANI RE Comme l a dit Baucher lui m me la v rit n est pas sortie tout arm e de son cerveau Il est sur la voie de ses premi res d couvertes vers l ge de 30 ans un jour que tel Newton devant son pommier il tait arr t au man ge cheval sur le doux Bienfaisant et r fl chissait la main fixe Il expose une partie de ses conceptions dans son Dictionnaire raisonn d Equitation en 1833 37 ans Il publie sa M thode d Equitation bas e sur de nouveaux principes en 1842 46 ans C est sa premi re mani re Et c est cette poque qu il commence enseigner des l ves ayant une s rieuse formation questre Sa m thode lui avait d j d
14. ci class es par ordre chronologique les principales sources historiques auxquelles nous avons puis Pierre MUSssoT Commentaires historiques et l mentaires sur l Equitation et la Cavalerie Cte DE LANCOSME BR VES Guide de l Ami du Cheval 1856 C Edouard DE BARTH LEMY Les Grands Ecuyers et la Grande Ecurie de France 1868 Ben DE Vaux Les Hommes de Cheval depuis Baucher 1888 Cie L A PICARD Origines de l Ecole de Cavalerie et de ses Traditions questres s d 1890 Charles DuPLessis L Equitation en France Ses Ecoles et ses Ma tres depuis le XV si cle jusqu nos jours 1892 50 G Alexis L HOTTE Un Officier de Cavalerie Souvenirs 1905 Gal Alexis L HOTTE Questions questres 1906 G MENNESSIER DE LA LANCE Essai de Bibliographie hippique 1921 Henri LEMOINE Les Ecuries du Roi sous l Ancien R gime 1934 G Albert DECARPENTRY Baucher et son Ecole 1948 Ren S DILLOT Le Franc Histoire d une Monnaie des origines nos jours 1953 GM Albert DECARPENTRY Les Ma tres Ecuyers du Man ge de Saumur 1954
15. de celle de Baucher Il simplifie avec savoir faire et sagesse Dans son int ressant ouvrage de 1860 Dressage du cheval de guerre notons bien le titre il adapte sans alt rer la m thode au dressage exigible de ce cheval Sa profession de foi est sans ambages gr ce M Baucher dit il la lumi re a lui sur l qui tation Il est alors au milieu de son temps de commandement comme Ecuyer en Chef 11 faut rendre un hommage tout particulier d Aure qui lorsque Gu rin servit sous ses ordres non seulement ne lui tint pas rigueur de ses pr f rences mais appr ciant son talent ne lui m nagea ni son appui ni sa bienveillance L Hotte successeur de Gu rin comme Ecuyer en Chef L Ho te le pan gyriste de Baucher tout en utilisant pour le dressage de ses chevaux personnels fous les proc d s qu il tenait de Baucher r tablit Saumur l enseignement d Auriste Plus tard comme G n ral commandant l Ecole il confirma sa proscription du Bauch risme en r digeant lui m me dans la plus pure orthodoxie d Auriste l Instruction cheval du R glement de 1876 pour la cavalerie Mais Dutilh au Cadre Noir de 1848 1861 puis y revenant comme Ecuyer en Chef en 1875 1876 reprit un enseignement fortement teint de Bauch risme selon l expres sion du G n ral Decarpentry Son successeur imm diat est un d Auriste convaincu Mais Bellegarde qui a laiss la r putation d un Ma tre Ecuyer revient vers
16. e lui m me l engagement des post rieurs n est pas plus prononc qu il ne le faut pour que les hanches soient diligentes dans l quilibre horizontal le dos conservant toute sa souplesse et c est avec la 48 plus grande aisance que le cheval passera du rassembler aux mouvements les plus tendus Ce serait une erreur de croire que la m thode Baucher ne concerne que l quitation savante Elle est valable pour toutes les quita tions comme l expose Faverot dans sa r daction ne varietur Il ne manque pas de pr ciser que si la m thode suivie au plus pr s permet de pousser l ducation du cheval jusqu une sorte de perfection id ale que seuls ont atteinte sa connaissance les chevaux de ce Ma tre et ceux du G n ral L Hotte on peut se borner n en appliquer que l essentiel pour r ussir dans l quitation d ext rieur de concours hippique de steeple chase etc Il n appartenait pas au G n ral Faverot d crire que ses propres chevaux avaient aussi atteint cette sorte de perfection id ale mais nous en avons recueilli le t moignage Un autre cuyer le Capitaine Beudant qui a servi sous les ordres de Faverot et qui par ses dons son travail et cette sorte d induction qui a permis quelques cuyers de se p n trer du talent des Ma tres dont ils connaissaient les principes ou qu ils avaient observ s cheval sans avoir cependant re u d eux un enseignement direct Beudant a atteint lui aussi cett
17. e perfection id ale Tout en galant la puret de ses illustres devanciers il les a m me surpass s en virtuosit L EXP RIENCE DE SAUMUR On sait que les d monstrations que Baucher fut autoris faire de sa m thode Saumur en 1843 se sold rent la fois par le succ s et par l chec puisque malgr le rapport nettement favorable de la Commission d examen la m thode ne fut pas adopt e Ce fut sans doute un bien les errements et les outrances de la premi re mani re auraient cr entre les mains du cavalier militaire plus de difficult s qu ils n en auraient r solu A HUE ET A DIA L Ecuyer en Chef Novital 1841 1846 avait t lui gagn aux nouveaux et puissants proc d s de la premi re mani re D Aure lui succ da 1847 1854 et bien qu il ait t Ecuyer de Versailles puis Ecuyer Professeur civil c est une quitation s apparentant celle des premiers cuyers militaires qu il fit entrer vigoureusement Saumur En 1855 Gu rin d j au Cadre Noir depuis quatorze ans comme Sous Ma tre Sous Ecuyer et Ecuyer en devint pour huit ans l Ecuyer en Chef Il y resta donc vingt deux ans une des plus longues pr sences au Cadre Seuls Rousselet qui y resta vingt trois ans et Saint Ange vingt neuf ans l exc d rent Encore ce dernier y enseigna t il plus longtemps l hippologie que l quitation Gu rin r tablit au man ge un Bauch risme marquant une volution dans le sens m me
18. ents Les Ecuyers avaient chaque ann e des vacances du 15 ao t au 1 octobre Tis taient alors remplac s par les El ves Ecuyers Lorsque les Ecuyers se retiraient les v t rances qui leur taient allou es approchaient la plupart du temps souvent galaient et parfois d passaient leurs traitements d activit Il est vrai que les Ecuyers restaient souvent en fonctions jusqu un ge tr s avanc Leur nombre restreint permit la cassette royale de maintenir jusqu la R volution un tel tat de choses LOGE DU SYST ME Terminons ces indications digressives sur les E O en pronon ant l loge fun bre du syst me de leur formation qui pour limitatif qu il f t par la restriction du choix des postulants la v nalit des charges le nombre minuscule des emplois accessibles n en eut pas moins l immense m rite d tablir des offices honorifiques stables sans autre limite pour leurs possesseurs que la capacit de les maintenir assez r mun rateurs pour permettre ceux ci de se consacrer enti rement l exercice et l enseigne ment de l art qui leur tenait c ur et qui s tendit tant sur les Acad mies royales dont nous allons dire un mot que sur la Cavalerie dont les officiers taient form s l Ecole des Pages avant la cr ation des Ecoles militaires d Equitation LES ACAD MIES ROYALES A partir de la fin du xvif si cle des Acad mies royales d Equitation c est dire a
19. ents qu il avait pourtant not s au fur et mesure qu il les recevait entre 1849 et 1873 Le Colonel Alexis L HOTTE sur Laruns anglo arabe au passage en 1869 L Hotte obtient que son cheval d cole de pr dilection l instar de ceux de son ma tre Baucher se place derri re la main tout en se grandissant en m me temps qu il coule en avant des jambes Gal L H 47 Le Capitaine Etienne BEUDANT sur Mabrouk barbe au piaffer brillant en 1915 Ob issant la demi tension des r nes de Beudant le cheval se meut comme de lui m me l engagement des post rieurs n est pas plus prononc qu ilne faut pour que les hanches soient diligentes dans l quilibre horizontal le dos conservant toute sa souplesse R B Les attitudes du cheval et du cavalier sont la perfection m me LA DEUXI ME MANI RE Rul disciple d s la premi re heure et ami fid le ayant suivi toute l vo lution de son ma tre a donn un int ressant raccourci des premi res le ons de la deuxi me mani re avec sa Progression m thodique du dressage avec un simple filet 1870 Mais c est Faverot que nous devons de conna tre tous les proc d s de dressage employ s par Baucher vers la fin de sa carri re et repr sentant ses yeux la v rit questre Faverof admis dans linti mit de Baucher non seulement l avait vu travailler mais avait mont lui m me les derniers chevaux dress s par cet cuyer
20. epidio ARNOLFINI E R Professeur de Louis XIV de 1654 1657 Tint Acad mie rue de Seine 16 55 Donna des le ons Duplessis Antoine DE GARSAULT 15 1694 Fils d Alain fr re a n de G d on Cap des Haras 1682 94 Picrre B RILLON DE VACHERESSE Cap des Haras 1694 1701 G d on de Garsault prit sa succession DE BERNARDI E R Associ de Longpr et Chateauneuf l Acad mie du carrefour Saint Beno t Paris DE CHATEAUNEUF E R DE CH RIER D AURICOURT E O Associ d Antoine de Vendeuil rue des Cancttes puis en 1703 il entre la Grande Ecuric BinAUT DE ROCHEFORT E O Associ de Vendeuil et d Auricourt rue des Canettes puis rejoint d Auricourt la Grande Ecurie Fran ois AVRIL DE PIGNEROLLE E R Acad mie d Angers 1779 1701 22 ans Quatre g n rations d Ecuyers descendant de Fran ois y ont profess 109 ans de suite de 1679 1788 Marc Antoine AVRIL DE PIGNEROLLE E R 16 1739 Fils de Fran ois Angers 1701 14 13 ans Bernard AVRIL DE PIGNEROLLE E R Fr re cadet de Marc Antoine Angers 1714 51 37 ans Charles AVRIL DE PIGNEROLLE E R Fils de Marc Antoine Angers 1732 62 30 ans Marcel AVRIL DE PIGNEROLLE E R Fils de Charles Angers 1762 88 26 ans Hugues de ROMANCE DE MESMONT P E C vers 1693 1744 Fr re a n de Hyacinthe E C 1717 P E C 1724 44 20 ans DE Croissy E O
21. es de celles qui au XVIIIe si cle avaient donn le pas aux Ecoles militaires d Equitation sur les Acad mies il serait grand temps que soit cr un organisme national permanent une COLE qui tout en provenant plus ou moins n cessairement aujourd hui d l ments qui ont t pour une large part form s Saumur serait civile et aurait comme premier objectif d assurer enfin la fusion des trois sources de l Equitation et du Dressage fran ais avec le souci qui serait combien b n fique de contr ler scientifiquement tout ce qui a t senti par les plus grands Une telle Ecole la fois centre d Enseignement et d Etudes assurerait la conservation des meilleurs r sultats obtenus et travaillerait sur la voie du progr s Pareille entreprise devrait comporter d abord la r cup ration puis le maintien par la formation de nouveaux l ments d un personnel permanent L uniformit de doctrine qui seule rendrait sa valeur et sa force l Equi tation fran aise pourrait tre retrouv e L Ecole outre ses propres Pro fesseurs formerait aussi des Instructeurs qui en sortiraient lorsqu ils auraient acquis les qualit s suffisantes pour transmettre cette uniformit pleinement comprise et appr ci e donc adopt e par eux d enthousiasme la jeunesse qui voudrait s adonner l quitation f t ce la seule quitation sportive Ils sauraient alors l impr gner des vertus qu elle exalte vertu
22. essives d Ecuyers 2 Les rois les empereurs ou les r gimes sous lesquels ces Ecuyers ont atteint les sommets de leur savoir faire ou de leur r putation le plus souvent aux environs de la cinquantaine Ici encore il a fallu choisir arbitrairement La repr sentation exacte de la dur e de la vie de chaque Ecuyer par un trait horizontal aurait rendu le tableau illisible sans compter que bien des dates de naissance et de mort nous manquent Nous nous sommes born situer les Ecuyers par un point ou une toile au plus pr s de leur nom Il nous faut bien signaler ce que le proc d a d imparfait Certains Ecuyers ont atteint tardivement l apog e de leur r putation Par exemple Pluvinel n sous le r gne de Henri IL est l ve de Pignatelli pendant celui de Henri IT figure dans notre tableau sur la verticale de l ann e 1605 vers la fin du r gne de Henri IV dont il fut Premier Ecuyer Ordinaire mais sa r putation est la plus grande alors qu il donne le on au jeune Louis XIII Le vicomte d Abzac appara t sur la verticale de 1794 Cependant c est sous la Restauration que sa renomm e est son fa te A l inverse Mottin de La Balme n en 1745 figure sur la verticale de 1795 mais il avait d j publi ses brillants Essais sur l Equitation en 1773 28 ans On ignore la date de sa mort Saint Phalle n en 1867 figure sur la verticale de 1917 mais il est mort pr matur ment 41 ans en 1908 Cet aspect conve
23. incomparable C est partir de ses cahiers de notes que Faverot r digera le Dressage m tho dique du cheval de selle d apr s les derniers enseignements de Baucher recueillis par un de ses l ves Il ne se d cidera et avec une modestie qui lui fera garder l anonymat faire voir le jour son livre qu en 1891 L uvre de cet l ve de Baucher n en est pas moins l uvre d un ma tre Rien de plus clair de plus ordonn et de plus achev n a t crit sur le dressage L APPORT DE BAUCHER C est la synth se d finitive de l apport de Baucher Apport sans pr c dent mais en fin de compte moins r volutionnaire qu il a pu para tre Le rassem bler d fectueux de la premi re mani re qui permettait de mobiliser le cheval avec une grande facilit mais qui le tenait enferm dans un placer trop bas et le mettait sous lui non seulement du derri re mais aussi du devant est abandonn L quilibre ultime auquel ses recherches incessantes ont finalement conduit Baucher rappelle celui des Ma tres de Versailles mais un progr s est encore r alis LE R SULTAT SUPR ME Inspir des attitudes du cheval en libert quand il d ploie toute sa majest Beudant il obtient que le cheval se place derri re la main tout ense grandissant en m me temps qu il couleen avant des jambes L Hotte Dans la l g ret dont les caract res sont d finis avec pr cision le cheval se meut comme d
24. iste pr somptive et l on comprendra facilement que nous nous en soyons tenu d lib r ment ne faire figurer sur notre tableau que des Ecuyers disparus et comme on dit entr s au moins aux yeux d un certain nombre dans l immortalit M MORANDUM R TROSPECTIF A l instar des derniers Empereurs de Rome et de ceux de Byzance dont la gloire rayonnait au 1v et au V si cle les rois de la premi re race en France eurent aupr s d eux au d but du vif si cle leur Comes Stabuli Comte de l Ecurie On le trouve au 1x si cle sous le nom de Comnestabile et plus tard de Conn table Charg d abord de l intendance des curies royales il se voit confier peu peu le commandement de toutes les troupes mont es puis il devient le chef de toutes les arm es Les fonctions de Mar chal germ marhoz cheval et skalkoz serviteur suivent une volution analogue LE GRAND CUYER L Ecuyer est tymologiquement scutarius le gentilhomme qui accom pagnait le Chevalier et portait son cu D s les commencements du moyen ge les Rois de France s entourent d Ecuyers Les fonctions des uns se rapportent au maniement des chevaux Ecuyer du Corps attach la personne royale pour la d fendre au besoin celles des autres concernent le gouvernement des Ecuries Ecuyer du Tynel b timents plus tard Ecuyer du S jour lieu o se trouvaient les curies De la fin du XIn au d but du xve si cle ces fonctions sont
25. it trois ou quatre ans LES CUYERS CAVALCADOURS Les meilleurs d entre les El ves Ecuyers pouvaient alors tre nomm s Ecuyers Cavalcadours Mais il leur fallait encore attendre parfois plusieurs ann es avant d en exercer les fonctions La raison s en trouve dans le petit nombre d emplois pourvoir Sous Louis XIV si les E C ont parfois compt huit sur les tats des gages et traitements il y en avait habituellement trois selon les r glements Les Ecuyers Cavalcadours ont pour fonction particuli re d accompagner le roi chaque fois qu il monte cheval ou en carrosse en se pla ant pour les diff rentes circonstances selon le c r monial en usage De plus ils donnent comme sous cuyers des le ons d quitation aux Pages et ils dressent les jeunes chevaux LA V NALIT DES CHARGES Le m canisme des mutations la Grande Ecurie est en outre li son contexte financier Toutes les charges de la plus importante la plus modeste y taient consid r es comme des offices c est dire des biens cessibles tarif s selon la coutume du temps Les charges ne pouvaient tre achet es qu avec l autorisation du roi pour celle de Grand Ecuyer et du Grand Ecuyer pour les autres emplois Elles taient en g n ral c d es avec survivance le successeur agr ayant vers une caution dite retenue compl tait ce montant au moment o il prenait possession de la charge c est dire lorsque le titulaire
26. itables dans un travail de cette sorte Nous nous sommes efforc d tre minutieux et logique lorsque nous nous trouvions en pr sence d l ments contradictoires dans les documents que nous avons pu r unir et de serrer au plus pr s la vraisemblance historique ABR VIATIONS E C Ecuyer Cavalcadour P E C Premier Ecuyer Cavalcadour Ae EO Ecuyer Ordinaire de la Grande Ecurie du Roy P E O E O Premier Ecuyer Ordinaire ER Ecuyer du Roy O C Officier de Cavalerie Fu r a dr suivi du nom de l Ecole o ces Ecuyers ont enscign ES Ecuyer l Ecole de Saumur E Ch S Ecuyer en Chef l Ecole de Saumur O A Officier d Artillerie E P Ecuyer Professeur L G La Gu rini re G L H G n ral L Hotte GD G n ral Decarpentry Nous donnons sur notre tableau deux dates de naissance in dites dont l une au moins se rapporte un Ecuyer tr s connu puisque ce sont celles de Pierre des Brosses de La Gu rini re et de son cadet d un an Fran ois Robichon de La Gu rini re Elles taient ignor es jusqu une date r cente et sont dues aux recherches que M le Dr V t L Guillot a effectu es Alen on o sont n s les deux fr res Nous tenons remercier bien sinc rement ici M Andr Monteilhet qui publie r guli rement dans l Information Hippique des tudes fort document es sur les Ecuyers de nous les avoir communiqu es Quant aux Ecuyers vivants il e t t scabreux d en dresser une l
27. nt fond es l Ecole d instruction des Troupes cheval Versailles 1798 1810 Ins tructeurs Antoine Coup et S bastien Gervais jug s par le Directoire les meilleurs qu il y e t en France Tous deux taient d anciens piqueurs de Versailles l Ecole de Cavalerie de Saint Germain 1810 14 Instructeurs Desoffy ancien piqueur de Versailles et Dutertre ancien sous cuyer de d Au vergne Bourlon Cordier Elle fut transf r e Saumur en 1815 reprenant le nom d Ecole d instruc tion des Troupes cheval Elle fut appel e partir de 1825 d abord Ecole royale de Cavalerie puis avec les vicissitudes des r gimes Ecole de Cavalerie Ecole imp riale de Cavalerie Ecole d application de Cavalerie et nagu re enfin Ecole d application de l Arme blind e et de la Cavalerie Il faut mentionner aussi l enseignement de l quitation l Ecole sp ciale militaire de Saint Cyr l Ecole d Etat Major 1820 70 devenue Ecole Sup rieure de Guerre 1870 nos jours et enfin l Ecole d Application d Artillerie de Fontainebleau dont le man ge fut bauch ris par Fraville avec un certain succ s de 1890 1902 ou 1903 Cet enseignement fut poursuivi par son successeur Gossart pendant quelques ann es C est dans les quartiers qui iraient du 5 au 8 arrondissements d aujourd hui qu elles si g rent Entre 1598 ct 1730 elles apparurent peu pr s dans l ordre suivant faubourg Saint H
28. ntionnel tant admis il n emp che pas pour autant les Ecuyers de nous appara tre leurs places chronologiques respectives On notera que si nous avons pu tracer les sup rieurs hi rarchiques de certains Ecuyers de haute r putation nous ne sommes pas s r que ceux ci aient eu en les premiers de v ritables Ma tres Parmi ces Ecuyers r put s il faut citer Bournonville La Vall e Duplessis Nestier Salvert Neuilly Mottin de La Balme La Bigne On notera aussi que d autres parmi les plus grands n ont pas eu de Ma tres Ils se sont assimil le meilleur des exemples vivants qu ils ont observ s Leur travail assidu et leur g nic propre ont fait le reste Tels furent La Noue Pr ville Baucher Beudant 42 3 Les Grands Ecuyers de France avec les dur es de leurs fonctions Faute de place nous avons omis quatre Grands Ecuyers qui tinrent la charge tr s peu de temps Charles de Lorraine 1588 89 C sar de Saint Lary 1619 21 Henri de Cinq Mars 1639 42 Martin 1642 43 Les autres espaces vides indiquent que la charge fut alors vacante La disposition adopt e a pour intention de repr senter les relations entre les Ecuyers principalement celles de ma tres l ves au cours de l volution de l quitation et du dressage en France Le nom des Ecuyers qui firent le mieux briller l quitation fran aise sont compos s en noir Les autres sont marqu s en vert Nous avons cru devoir laisser dans cette cat
29. onn des r sultats qui merveill rent ses contemporains cependant elle est encore entach e de bien des imperfections Elles n chappent pas ses disciples les plus exp riment s Ils assagissent amendent leur fa on le Bauch risme premi re mani re et publient des m thodes qu ils en font d river Mais ces imperfections de la premi re mani re de Baucher dou d une sagacit rare d une instruction questre extraordinaire L Hotte pouvaient elles lui chapper lui m me Il est certain que non Baucher nous rappelle dans la treizi me et derni re dition de ses uvres Compl tes en 1867 71 ans qu il a rudi tous les auteurs qui ont crit sur l quitation et que c est quarante ans de travail de recherches et de m ditations qui l ont conduit sa deuxi me mani re Nous croyons qu Baucher corrig par Raabe Gerhardt Wachter ou d autres malgr l int r t que pr sentent leurs travaux il faut pr f rer Baucher corrig par Baucher Si le G n ral L Hotte a crit sans ambigu t que chacun de ses chevaux personnels la fois cheval de man ge et d ext rieur tait absolument soumis aux moyens que lui enseignait Baucher S il a donn une s rie d exemples de la diversit des proc d s exp riment s au cours de l volution de la m thode il n a pas malgr le v u que lui en avait exprim Baucher quelques jours avant de mourir publi l ensemble des enseignem
30. onor rue du Pot de Fer rue de Cond faubourg Saint Germain rue de Tournon carrefour Saint Beno t rue des Cancettes rue de l Universit rue de Vaugirard aux Tuileries 45 LES PREMIERS CUYERS MILITAIRES Les premiers cuyers militaires sont Lubersac et Montfaucon qui comme Pages eurent tous deux pour ma tre Salvert P E O pendant trente trois ans 1718 51 Ils appartinrent l un et l autre la Grande Ecurie comme E O Lubersac avant de devenir E Ch la Compagnie des Chevau l gers Montfaucon apr s y avoir t son l ve Et c est d Auvergne disciple de l un et de l autre dans cette Compagnie qui instaure une quitation plus simple plus large aussi Les chevaux subissent moins de dressage avec en contrepartie plus d exercice l ext rieur En d pit du schisme que cette quitation cons titue l gard de Versailles dont elle attaque les chipoteries il ne faut pas perdre de vue cependant qu elle en est enti rement issue L QUITATION D AUSTERLITZ Apr s la tourmente r volutionnaire les curies de Napol on furent remarquablement organis es Une Maison des Pages pour compenser la disparition des Ecoles de l Ancien r gime balay es par la Convention fut r tablie avec les d bris de l excellent personnel subalterne Jardin Coup Gervais et du mat riel de Versailles L instruction fut r duite l essentiel de ce qui pouvait servir une quitation
31. ouve le m me pouvoir d achat la monnaie exprim e en francs depuis 1803 Les moluments des Ecuyers n ont pas beaucoup vari Un nivellement par le milieu a t op r Voici un extrait d un tat de 1814 Marquis de Vernon Ecuyer commandant 20 000 francs env NF 32 000 Les fr res d Abzac Ecuyers en Chef 15 000 24 000 Les Ecuyers de Man ge et Cavalcadours 12 000 19 000 LES CUYERS ORDINAIRES Revenons nos Ecuyers Cavalcadours que nous avons laiss s dans l esp rance d avoir de l avancement Les plus habiles d entre eux seulement taient appel s devenir Ecuyers Ordinaires ou Ma tres d Equitation Leur nombre tait fix trois Ils furent au plus quatre Ils acc daient rarement cet emploi avant l ge de trente ans Lubersac passa E O 27 ans en 1740 Montfaucon 33 en 1750 le vicomte d Abzac 36 en 1770 Nestier le grand Nestier quoique n ayant jamais quitt la Grande Ecurie 43 en 1727 Boisfoucaut 55 en 1814 Celui qui finalement tait nomm P E O dirigeait l enseignement questre Il faut noter qu certaine poque la Grande Ecurie fut divis e en deux man ges et il y eut en m me temps deux P E O le vicomte et le chevalier d Abzac appel s aussi l poque Ecuyers en Chef entre 1814 et 1819 le vicomte d Abzac et Goursac entre 1819 et 1827 Il y eut des cas exceptionnels celui de Nestier par exemple S il ne fut nomm
32. pr c dent donnait sa d mission prenait sa retraite ou mourait 44 Louis de NESTIER sur Florido andalou au temps d arr t en 1751 Ce portrait de Nestier premier Ecuyer de son poque fut toujours cit avec raison comme donnant l id e la plus juste de la belle position acad mique au XVII si cle Nestier est repr sent marquant sur la demi tension des r nes un impeccable arr t partir du galop droite LES REVENUS Les moluments affect s ces charges les dotaient en fait de revenus en proportion assez lev s 20 30 et plus Si les Ecuyers d siraient appartenir la Grande Ecurie par vocation les honneurs et les avantages mat riels qui taient li s tous les emplois des Ecuries du Roi les faisaient aussi grande ment rechercher Pour le xyn si cle nous avons compt une soixantaine de charges diff rentes avec 265 d tenteurs depuis le Grand Ecuyer jusqu l arroseur du man ge en passant par les ma tres pour enseigner les Pages les valets des Pages les m decins chirurgiens et apothicaires les mar chaux les hautbois tambours fifres trompettes et cromornes le lavandier le passementier et les tailleurs les selliers et les peronniers etc Le montant des charges restait dans la cassette royale qui en devait le remboursement au titulaire en cas de suppression d emploi D apr s un tat des charges avec leur finance c est dire avec le prix d achat attribu normalement
33. pratique une quitation de guerre LA RESTAURATION La Restauration n eut qu s y installer Elle retrouva La Bigne les fr res d Abzac qui avaient servi sous Louis XVI L a n de ceux ci le vicomte reprit du service comme P E O l ge de 70 ans et remplit magistra lement ses fonctions jusqu 83 ans en 1827 date de sa mort La veille il avait encore mont ses chevaux d cole Dantiste et L o 46 Fran ois BAUCHER sur Partisan pur sang au passage en 1840 Baucher avait fait de ce cheval l animal le mieux soumis le plus noble dans ses attitudes le plus gracieux le mieux cadenc dans ses mouvements Gal L H Et pourtant pendant une trentaine d ann es encore il devait faire progresser sa M thode vers plus de puret et plus de l g ret SAUMUR Tandis que la Restauration restaurait l quitation civile Saumur r orga nisait quitation militaire et devait donner l Ecole au cours de plus d un si cle un d veloppement consid rable Elle acquit une r putation qui s tendit loin de France et qui l amena partir de 1839 sous le commande ment du G n ral de Brack Rousselet tant Ecuyer en Chef recevoir une lite d officiers de cavalerie trangers Nous avons not qu en 1839 il y avait 1 Polonais 1 Turc et 3 Am ricains Par la suite Su dois Norv giens Danois Portugais Espagnols Suisses Italiens Roumains Grecs Egyptiens Persans Japonais et d
34. r unies en celles de Premier Ecuyer du Corps et Grand Mai tre de l Ecurie Enfin en 1441 Charles VII cr e la charge de Grand Ecuyer en faveur de Jean Poton de Xaintrailles compa gnon d armes de La Hire et de Jeanne d Arc Elle sera maintenue sans interruption jusqu en 1792 r appara tra avec Napol on If puis Napo l on IIT pour apr s avoir t pourvue dix neuf fois tre abolie en 1870 Le Grand Ecuyer de France Monsieur le Grand un des premiers digni taires du royaume avait la haute direction et la surveillance des deux Ecuries du Roi la grande chevaux de selle et la petite chevaux de trait du personnel qui y tait attach du Haras royal de la Maison des pages des Acad mies questres Paris et en province Pour donner une id e de l importance des Ecuries royales disons que sous Louis XIV la grande Ecurie a compt 180 chevaux sous Louis XV 250 sous Louis XVI 300 Il y en avait 200 la petite Mais en tenant compte des chevaux de chasse des courriers des transports divers la Maison du Roi pr sentait un effectif de plus de 4000 chevaux Si des fonctions analogues celles de Grand Ecuyer existaient aujourd hui elles seraient en quelque sorte celles de ministre de l Equitation et des Haras Toutes les d penses ordinaires ou extraordinaires des curies taient ordonnanc es par le Grand Ecuyer C tait une des premi res responsabilit s de sa charge comme aussi un des principaux motifs pour
35. s qui d passent de loin la seule recherche de la ma trise cheval G n ral du Breuil LISTE DES CUYERS HORS TABLEAU Notre tableau dans un tat ant rieur comportait davantage de noms d Ecuyers plus d une quarantaine C est apr s bien des h sitations et des scrupules qu il nous a fallu les supprimer pour en all ger la lecture Comment s est fait notre choix Nous avons cart presque tous les directeurs des Acad mies de province qui n atteignaient pas au renom de celles de Paris les Ecuyers moins r put s que ceux figurant sur le tableau et enfin certains dont les crits les rendent plus que sujets caution On trouvera ci apr s la liste des Ecuyers hors tableau Ils sont nomm s dans l ordre approximativement chronologique mais nous avons plac la suite les uns des autres les Ecuyers d une m me famille ainsi que ceux ayant eu entre eux des relations de ma tre l ve Marc Antoine Bassy E O Successeur du Cre de Sainct Anthoine comme capitaine des Haras 1605 25 Teste E C Cap des Haras 1625 49 Charles DE COCHEREL E O Cap des Haras 1649 61 auquel succ da Bournonville Fran cis PAG S DE VITRAC E R vers 1600 1674 Ecuyer Montpellier 1625 63 puis Toulouse 1663 74 soit 49 ans de suite Fran ois PAG S DE VITRAC E R 16 1725 Ecuyer Toulouse 1674 1725 51 ans de suite Le p re puis le fils ont enseign pendant cent ans L
36. ser avec un savant dosage le degr d influence que certains d entre eux auront pu avoir sur leurs contemporains et leurs successeurs Un tableau r alis avec bonheur met en relief les grandes poques de l Equitation fran aise et les filiations parfois multiples que peuvent revendiquer les Ma tres Ecuyers qui ont marqu l Aujourd hui sans doute l Equitation acad mique ne connai eur temps 1 plus en France la vogue qui fut la sienne aux si cles pass s Les circonstances pr sentes et l instabilit qui en r sulte pour les Ecuyers du Cadre Noir la pr f rence des jeunes en parti culier pour une quitation sportive les difficult s du Dressage et les longues ann es de travail n cessaires pour faire un Ecuyer un certain flottement aussi dans la Doctrine sont pour beaucoup dans ce d clin Pour rem dier cet tat de choses et surmonter cette sorte de d saffection Ren Bacharach propose une solution parfaitement logique Peut tre est elle possible et peut tre est elle en effet la seule valable si l on veut remettre en honneur l quitation acad mique et redonner sa valeur et sa force l quitation fran aise G n ral du BREUIL L MENTS ET L GENDE Le tableau ins r en encart est surmont d une frise qui comporte 1 Une division arbitraire du temps en p riodes de 25 ans ce qui nous a sembl commode pour faire appara tre sous ces divisions les g n rations succ
37. sur ce point dans ses Questions Equestires LES PAGES Pour avoir aujourd hui une id e de ce qu a pu tre la valeur des Ecuyers de la Grande Ecurie du Roy il faut se bien repr senter ce qu tait leur for mation L acc s la Grande Ecurie pour en recevoir l enseignement questre tait le privil ge des jeunes gentilshommes pouvant attester au moins quatre g n rations de noblesse militaire ancienne Munis des certificats du g n alogiste attitr les postulants devaient adresser Monsieur le Grand leur demande d admission la Grande Ecurie en qualit de Page l ge de 15 ans en principe La grande Ecurie h ber geait une cinquantaine de Pages Elle en a compt jusqu quatre vingts Cette premi re instruction durait th oriquement trois ann es Mais les r glements ont subi des variations et des entorses Lubersac a t Page de 18 22 ans Montfaucon de 21 25 le vicomte d Abzac de 12 17 ans Outre l quitation les Pages recevaient une excellente instruction g n rale Quand ils quittaient la Grande Ecurie la plupart en sortaient avec un brevet d Officier de Cavalerie 43 LES L VES CUYERS Un nombre minime d entre les Pages parmi ceux qui montaient le mieux cheval et qui se sentaient la vocation pouvaient sur leur demande adress e au Grand Ecuyer tre d s qu ils taient sortis de Page nomm s El ves Ecuyers L ducation questre des El ves Ecuyers dura
38. tes qui re urent le coup de gr ce du d cret de la Constituante qui les abolissait en abolissant les privil ges LES COLES MILITAIRES L Enseignement militaire de l Equitation avait t bauch avec la cr a tion de Compagnies de Cadets sous Louis XIV et sous Louis XV Il com men a s difier avec l Ecole Militaire de Paris dont nous venons de parler 1756 76 puis 1777 88 l Ecole h bergeant aussi pendant cette deuxi me p riode des gentilshommes payant pension l Ecole Militaire de La Fl che 1764 76 et dix Ecoles militaires secondaires organis es en 1776 Elles furent toutes supprim es en 1793 De plus des Ecoles r gimentaires d quitation avaient t form es C est ainsi qu atteignirent la c l brit celles de la Compagnie des Chevau l gers de la Garde du Roi cr e en 1744 avec pour Ecuyer en Chef pendant vingt et un ans 1744 65 Lubersac ancien E O o Montfaucon fut Ecuyer avant d tre nomm E O o servirent et s instruisirent les futurs Lt C d Auvergne et Lt G Drummond des Mousquetaires du Roi o servit Dupaty avant d tre l ve de La Plei gni re Caen des Gendarmes rouges de Lun ville o servit Mottin et que dirigea Bohan des Carabiniers du Comte de Provence en garnison Saumur de 1763 1783 avec pour Ecuyer en Chef pendant vingt et un ans 1744 65 Livron fr re cadet de Lubersac et plus tard pour Ecuyer Boisdeffre 1775 90 Enfin fure
39. u Man ge y ont subi des d viations Ils ne furent pratiqu s ni par Chabannes ni par Rousselet et fort peu par d Aure qui n y brillait pas Ils furent m me proscrits de la Reprise des Ecuyers par L Hotte qui y excellait Mais d aucuns surent en tirer un clat qui rejaillit longtemps sur l Ecole Nommons Cordier Novital Gu rin Dutilh Bellegarde Contades Saint Phalle Wattel pour ne citer que ceux l Il faut rappeler ici la comparaison faite par le G n ral L Hotte entre Versailles et Saumur Le personnel du man ge de Versailles tait permanent Mais Saumur apr s la disparition des cuyers civils de son cadre a connu l inconv nient d un personnel qui pour cause de muta tions militaires tait fr quemment renouvel La compensation son manque de permanence en tait le recrutement parmi un nombre consi d rable de cavaliers Cette compensation n existe plus La pr carit des fonctions n en a pas t modifi e pour autant Le Bauch risme deuxi me mani re W marque le retour ce n est pas un paradoxe au classicisme de Versailles et permet l cuyer une cons cience plus claire non seulement des buts poursuivre mais aussi des moyens de les atteindre Si les derniers enseignements de Baucher ont t sauv s de la disparition gr ce la ferveur et au livre admirable du G n ral Faverot de Kerbrech ils ne semblent gu re avoir t pr serv s de l ignorance ou de l incompr hension encore que beaucoup
40. utoris es par Monsieur le Grand furent cr es tant Paris qu en province Les professeurs d quitation vinrent d abord de la Grande Ecurie puis ils furent form s dans les Acad mies m mes Ils ne pouvaient n anmoins tre nomm s que par le Grand Ecuyer ce qui leur conf rait le titre d Ecuyer du Roi Si le Haut Enseignement de l quitation restait sur tout le privil ge de la Grande Ecurie certaines Acad mies royales comme celles des Tuileries de la rue de l Universit d Angers de Caen de Lyon acquirent des renomm es m rit es Il y eut dix Acad mies royales Paris et dix sept en province ayant eu une certaine importance Leurs bonnes renomm es valurent moins bien que ceintures dor es car elles connurent toujours davantage les difficult s mat rielles que la prosp rit Elles furent gravement frapp es lors de la cr ation par Louis XV de l Ecole Militaire de Paris qui fut ouverte en 1756 cinq cents gentilshommes pauvres pour les instruire gratuitement pendant dix ou douze ann es dans les sciences dans les lettres l quitation et tous les exercices de guerre Les b timents dus Gabriel qui construisit aussi le Petit Trianon et l H tel Crillon sont encore ceux de l Ecole Militaire et de l Ecole Sup rieure de Guerre et c est dans leurs vastes man ges qu enseigna le c l bre d Auvergne comme Ecuyer en Chef pendant trente deux ans de 1756 1788 Ce furent donc des Acad mies chancelan
41. ux Dresseurs de leurs chevaux Nous avons marqu au dessus des noms des Rois des Empereurs des Grands Ecuyers et des Ecuvers leurs dates de naissance et de mort dans la limite de notre information Si nous avons indiqu la suite le r sultat de la soustraction donnant l ge qu ils ont atteint c est que nous n avons pas cru inutile d y attirer ainsi l attention du lecteur surtout par rapprochement avec la m me indication relative des fonctions tenues longtemps dont les dates extr mes sont plac es sous les noms Quelques dates ne sont qu approch es Nous les avons fait pr c der de l indication vers Par exemple des dates de naissance ont t d duites de celles o les Ecuyers taient El ves la Grande Ecurie L approximation est probablement inf rieure ans Lorsqu elle est moins serr e une autre indication est port e comme par exemple concernant la mort d un Ecuyer apr s telle date lorsque l on avait un dernier rep re sur ses fonctions ou lorsque l on connaissait la date laquelle il avait pris sa retraite Pour les Ecuyers ayant crit nous avons fait appara tre les titres de leurs uvres parmi les plus marquantes avec les dates des ditions principales C est aux contemporains de certains Ecuyers de valeur que nous avons emprunt des hom mages dont les formes lapidaires jettent leurs feux jusqu nous Nous demandons au lecteur toute son indulgence pour les omissions et les erreurs in v
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